Qui est Donald Trump ?

Je n’ai pas le temps de regarder cette émission de 3 h 30 et de répondre en détail à chaque point mentionné, mais je voudrais néanmoins apporter des éléments qui peuvent remettre en cause certains éléments d’analyse :

1) La plupart des gens qui parlent de Q ignorent que l’opération a été victime d’un piratage en décembre 2017 par une contre psy-op. Ce fait a été confirmé par trois sources indépendantes : Cullen Hoback dans son documentaire « Q : into the storm », Lin Wood, et surtout Paul Furber. Paul gérait le forum 4chan sur lequel le Q originel postait et il a confirmé avoir vu le piratage en direct, ce qui l’a conduit à arrêter son travail de gérant/modérateur. À ma connaissance, je suis la seule personne en France à être en contact direct avec Paul Furber et à l’avoir interrogé sur cette question. Il y a une différence fondamentale entre Q et la psy-op Qanon, celle-ci commençant à partir de décembre 207.

2) En ce qui concerne la psy-op Qanon, Lin Wood a publiquement affirmé qu’il s’agissait d’une opération du Deep State chapeauté par le général Flynn qu’il a accusé d’être un traître (Benedict Arnold), un pédophile et un maçon du 33e degré. Ces affirmations ont valu à Lin Wood d’être violemment attaqué par le clan Flynn et même par certains pro-Trump. En conséquence, il n’est pas possible de rattacher Flynn et Wood à Q. L’un des deux joue forcément double jeu. Et de nombreux éléments mettent Flynn en cause : entre son mentor membre de l’église de Satan, sa prière satanique publique prétendument catholique, ses liens avec Pegasus et surtout son double discours sur Q (il se fait de l’argent dessus en public, mais affirme que « cela nous fait passer pour des cinglés en privé »).

3) En ce qui concerne Lin Wood, cela fait 40 ans qu’il combat l’état profond américain et pas seulement en paroles ou sur les réseaux sociaux. Il a par exemple défendu, contre le gouvernement fédéral, Richard Jewell un agent de sécurité auquel on tentait de faire porter le chapeau pour un attentat, soit une affaire très sérieuse. Par ailleurs, depuis 2020, Lin Wood fait l’objet d’attaques constantes et de tentatives d’intimidation, d’infiltration ou de décrédibilisation. Actuellement, il est en train de se défendre dans un procès monté de toutes pièces par des juges franc-maçons dans l’état américain de Géorgie et vient de se prendre une amende de 4 M$ qui risque de le mettre sur la paille et le forcer à vendre tout ce qu’il possède.

La liste des précisions pouvant être apportées sur ce sujet et bien d’autres (Warpseed, Jan 6, l’opération Q) est longue et contient des éléments qui sont régulièrement ignorés par ceux qui s’expriment sur ces sujets, malgré tous les compléments d’information proposés dans mes livres et dans le cadre de mon travail quotidien de réinformation.

En revanche, je suis d’accord sur un point :

il est absurde et dangereux de voir des sauveurs dans Trump, Poutine, etc. D’une part parce ce que sont des chefs d’État qui défendent exclusivement les intérêts de leur pays, comme devraient d’ailleurs le faire les dirigeants français. Et d’autre part parce qu’il n’y a qu’un seul sauveur et qu’il s’appelle Jésus-Christ.

https://x.com/StanislasBerton

[Source : Haltérophilo]

[Note de Joseph :
Une des interprétations possibles de la Bête de la terre dans l’Apocalypse de Jean est le duo États-Unis/informatique, sachant que :
– on peut considérer facilement les États-Unis comme le pays de naissance de l’informatique, notamment via IBM, Apple et Microsoft ;
– l’élément chimique le plus abondant de la croûte terrestre après l’Oxygène (présent sous forme au contraire gazeuse dans l’atmosphère, et conséquemment symbole aérien) est le Silicium (présent notamment dans le sable, symbole de matière) ;
– le Silicium est à la base des transistors, composants électroniques qui sont eux-mêmes la base des « puces » électroniques, pièces essentielles des ordinateurs ;
– la quasi-totalité de la technologie moderne repose sur l’électronique à base de silicium et sur les logiciels informatiques qui permettent de la programmer et de la contrôler ;
– cette technologie permet de singer les miracles bibliques et de faire adorer la nouvelle religion mondiale moderne qu’elle représente, notamment via sa composante dite « médicale » ou de « santé », mais qui contribue à rendre les gens malades chroniques (lorsqu’elle ne les tue pas, par exemple avec des vaccins) et à les couper de leur âme.
Le slogan MAGA, s’il peut signifier « sorcière » en latin (comme le signale Joe Massot dans la vidéo ci-dessus), revient alors aussi, dans cette perspective symbolique, à vouloir renforcer le pouvoir de cette Bête.
Voir aussi : La religion de l’Antéchrist.]


[Source : @ReligiareOriginel ou x.com/religiare]

00:00:00 — Intro
00:00:15 — Début
00:02:39 — Disparition le samedi saint de « Little big man » Étienne Couvert
00:06:25 — Réponse aux nouveaux mensonges de l’indico-sermonneur Amalek
00:17:55 — Réponse aux mensonges de Soraloubavitch
00:25:39 — Tabou des « théopoliciticiens » Hindi et Plaquevent sur les Loubavitch
00:30:50 — Qui sont les Chabad boys de la dissidence ? • LA DISSIDENCE LOUBAVITCH – 20 MINUTES…
00:32:32 — Quelques mots sur le lab EØR qui a réalisé la cartographie TRUST THE PLAN illustrant les travaux de Joe Massot
— Début de la présentation cartographique de Joe Massot
00:47:27 — Démarche
00:57:51 — La propagande institutionnelle aux US
01:01:20 — Parallèle avec l’opération Trust (Monsieur K) et multiplicité de la sphère Q anon
01:09:25 — Chase Brandon
01:13:50 — Allen Welsh Dulles et Werner Von Braun
01:16:16 — L’Elon de Von Braun et le X man de Stan Lee
01:26:58 — La présence du renseignement dans le monde du jeu vidéo
01:32:39 — Le programme continu de conditionnement
01:38:49 — Divide ut regnes
01:41:53 — Héros et supers-héros
01:45:13 — Tesla et John G Trump
01:48:43 — L’empire du X
01:54:50 — La FEM, Bloomberg, la kappa beta phi, Blackrock, le Mega Group
01:58:25 — L’opération psychologique Donald Trump, l’armée des clones
02:14:50 — Opération WARP SPEED – le putsh du transhumanisme et covid-19
02:24:03 — Les choix du personnel (pour la gestion de crise) de Donald Trump
02:30:37 — Chabad’ Warp speed
02:33:27 — Q et le traditionalisme à l’attaque des dissidents
02:53:52 — Le retournement de Michael T. Flynn, l’étrange opposition Trump/Clinton – Guerre de l’information, guerre de l’actualité
03:00:54 — Liens entre armée US, pédo-criminalité, nazisme et satanisme
03:07:21 — Liens avec la FOX, Tucker Carlson – 28 jours plus tard sur X
03:10:00 — Les collaborateurs de Donald Trump
03:14:37 — L’histoire des réseaux de chantage US
03:18:15 — Le réseau Roy Cohn
03:28:30 — Jeffrey Epstein, le Mega Group, la FEM et les Maxwells, rapport légiste
03:38:44 — Bilan du pizzagate officiel
03:52:47 — Le Pizza gate de Donald Trump, le traitement du pizzagate en France
04:04:09 — Bilan sur notre situation réelle, objectifs communs en France, et quelques liens
04:11:21 — Bilan sur le débat pro et anti-Trump, retrospective sur les efforts conjugués des annonceurs de la résistance (traducteurs), Q anon en 2024
04:24:41 — Remettre l’église au centre du village, message de conclusion
— Fin de la présentation cartographique
04:28:22 — Conclusions







Rabbi Goldberger : « Israël n’est PAS un État juif… »




Les racines des conflits mondiaux : la géopolitique judéo-messianique

[Source : algeriepatriotique.com via strategika.fr]

[Illustration : L’Américain Blinken aux Israéliens : « Je suis ici en tant que juif. » D. R.]

Par Khaled Boulaziz

« Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. »
(Antonio Gramsci, Intellectuel italien)

Dans un monde où les stratégies géopolitiques façonnent le destin des nations, il existe un récit sous-jacent qui entrelace les actions des puissants États de manière à la fois profonde et périlleuse. Au cœur de nombreux conflits mondiaux se trouve un système de croyances — une idéologie — qui imbrique prophétie religieuse, identité nationale et quête de pouvoir. Cette idéologie, qualifiée de géopolitique judéo-messianique, joue un rôle crucial dans la relation entre les États-Unis et Israël et, par extension, dans les dynamiques plus larges des conflits globaux.

Comprendre la géopolitique judéo-messianique

La géopolitique judéo-messianique est un terme qui décrit l’intersection des croyances religieuses juives, notamment celles liées à la prophétie messianique, avec les stratégies politiques de certaines nations. Essentiellement, elle postule que les actions géopolitiques des États-Unis et d’Israël ne sont pas seulement guidées par des intérêts stratégiques, mais aussi influencées par des idéologies religieuses qui envisagent un rôle historique et divin spécifique pour ces nations. Ce système de croyances soutient que les États-Unis et Israël sont destinés à accomplir certaines prophéties bibliques, en mettant l’accent sur l’établissement et la protection de l’État d’Israël comme composante centrale d’un plan divin plus vaste.

L’élitisme de quelques-uns sur la majorité

Les critiques de la géopolitique judéo-messianique soutiennent que cette idéologie représente un élitisme qui privilégie les intérêts de quelques puissantes nations au détriment du bien-être de la majorité. Cet élitisme se manifeste dans la manière dont ces nations poursuivent leurs politiques étrangères, souvent au détriment d’autres pays et peuples. Les États-Unis et Israël, par le biais de leurs politiques interdépendantes, sont perçus comme plaçant leurs objectifs nationaux et idéologiques au-dessus des besoins et des droits de la communauté internationale.

Cet élitisme n’est pas simplement le reflet d’une fierté nationale ou d’un intérêt stratégique personnel ; il est souvent présenté sous la forme d’un mandat divin. Pour certains, cela crée une justification dangereuse pour des actions qui seraient autrement condamnées sur des bases morales ou légales. La croyance en un rôle spécial, ordonné par Dieu, pour les États-Unis et Israël mène à des politiques inflexibles, intransigeantes et, en fin de compte, déstabilisantes sur la scène mondiale.

Théorisation par les néoconservateurs

Cette idéologie n’est pas apparue de nulle part ; elle a été théorisée et développée par des néoconservateurs influents depuis plusieurs décennies. Parmi les plus virulents de ces penseurs figurent Léo Strauss et Bernard Lewis. Strauss, philosophe politique, est souvent crédité de l’inspiration idéologique derrière de nombreux concepts néoconservateurs, tandis que Lewis, historien spécialiste du Moyen-Orient, a joué un rôle crucial dans la façon dont le monde occidental perçoit l’islam et la politique au Moyen-Orient.

Le département d’État américain semble constamment revenir à un de leurs élèves. Le dernier en date, Antony Blinken, a lui-même incarné cette tradition. Juste après le 7 octobre, Blinken a déclaré lors d’une visite en Israël : « Je suis venu en visite en Israël avant tout en tant que juif. » Cette déclaration est emblématique de la manière dont la géopolitique judéo-messianique continue d’influencer la politique étrangère américaine, en mêlant étroitement considérations religieuses et politiques.

Le génocide en cours contre le peuple palestinien

Cette idéologie judéo-messianique a des conséquences particulièrement dévastatrices dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Le génocide en cours contre le peuple palestinien trouve son fondement dans cette idéologie démoniaque, n’en déplaise à certains. En justifiant les actions militaires d’Israël par une vision prophétique et messianique, cette idéologie contribue à la perpétuation de la violence et de la souffrance dans la région, rendant tout espoir de paix durable de plus en plus lointain. Le soutien inconditionnel des États-Unis à ces politiques, motivé par des raisons à la fois stratégiques et idéologiques, ne fait qu’aggraver la situation, rendant la communauté internationale impuissante face à un conflit qui semble sans fin.

Les conséquences de la géopolitique judéo-messianique

Les implications de la géopolitique judéo-messianique sont vastes. Au Moyen-Orient, par exemple, le soutien inébranlable des États-Unis à Israël est souvent cité comme un facteur clé du conflit israélo-palestinien. Ce soutien, influencé à la fois par des intérêts stratégiques et des idéologies religieuses, a contribué à une situation où la paix reste insaisissable, et où les droits et aspirations des Palestiniens sont souvent marginalisés.

Au-delà du Moyen-Orient, les effets d’entraînement de cette idéologie se manifestent dans les tensions géopolitiques plus larges qui surgissent lorsque des nations se perçoivent comme agissant sous un mandat divin. Cela peut conduire à un manque de volonté de compromis, à une dépendance excessive à l’égard de solutions militaires, et à un mépris pour les normes et institutions internationales. Dans ce contexte, les conflits ne sont pas simplement des différends territoriaux ou politiques ; ils deviennent des batailles pour la suprématie idéologique et l’accomplissement de prétendus objectifs divins.

Une source de conflit mondial

Pour ceux qui critiquent la géopolitique judéo-messianique, cette idéologie n’est pas seulement un facteur de conflit mondial — elle en est l’une des causes profondes. En promouvant une vision du monde élitiste où les intérêts de quelques-uns sont placés au-dessus de ceux de la majorité, ce système de croyances exacerbe les tensions, alimente les divisions, et sape les possibilités de résolution pacifique. Il crée un environnement où les conflits sont considérés comme inévitables, voire nécessaires, dans la poursuite d’un objectif supérieur, ordonné par Dieu.

Cette approche de la géopolitique est perçue comme fondamentalement en contradiction avec les principes d’égalité, de justice et de respect mutuel essentiels à la paix mondiale. En encadrant les actions géopolitiques en termes de prophétie religieuse et d’accomplissement messianique, elle risque d’aliéner de larges segments de la population mondiale qui ne partagent pas ces croyances et qui considèrent de telles actions comme une forme d’impérialisme ou d’extrémisme religieux.

Aller au-delà de l’élitisme

Si le monde veut dépasser les conflits alimentés par la géopolitique judéo-messianique, il doit y avoir un changement d’attitude envers les idéologies qui privilégient les quelques-uns au détriment de la majorité. Cela signifie repenser la manière dont les nations, en particulier les puissances comme les États-Unis et Israël, s’engagent avec le monde. Il faut reconnaître que la paix et la stabilité ne peuvent être atteintes par la poursuite d’objectifs étroits et égoïstes justifiés par des croyances religieuses ou idéologiques.

Au lieu de cela, il doit y avoir un engagement en faveur d’une forme de géopolitique plus inclusive et équitable — une géopolitique qui valorise les droits et les aspirations de tous les peuples, qui cherche à résoudre les conflits par le dialogue et la diplomatie plutôt que par la force, et qui est guidée par des principes de justice et de respect pour tous. Ce n’est qu’en dépassant l’élitisme de la géopolitique judéo-messianique que le monde peut espérer aborder les causes profondes des conflits et construire un ordre mondial plus pacifique et juste.

Conclusion

Il est essentiel de dénoncer les récits discursifs qui sous-tendent cette idéologie afin de la déconstruire en tant que pensée. En exposant les mécanismes par lesquels la géopolitique judéo-messianique perpétue un élitisme au détriment du bien-être global, nous pouvons commencer à démanteler cette vision du monde. Seule une critique lucide et courageuse de ces discours permettra d’affaiblir leur emprise sur les politiques internationales, ouvrant ainsi la voie à des approches plus inclusives et justes pour la résolution des conflits mondiaux.

Comme l’a si bien dit Antonio Gramsci : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. » Ce clair-obscur, ce moment de transition, est précisément le terrain fertile où prospèrent des idéologies comme la géopolitique judéo-messianique. D’où l’urgence de les dénoncer et de les déconstruire avant qu’elles ne génèrent davantage de conflits et de souffrances, notamment le génocide en cours contre le peuple palestinien, enraciné dans cette vision démoniaque.




Pavel Durov va COOPÉRER avec Israël

[Source : Panamza]

[Concernant le nom de l’avocat, voir aussi :
https://information.tv5monde.com/economie/pavel-durov-pdg-de-telegram-deux-noms-plusieurs-nationalites-2737737]




Candace Owens expose la perversité du régime d’Emmanuel Macron

[Source : Faits & Documents]




Bientôt un nouveau temple juif sur le site de la mosquée Al-Aqsa ?

[Source : strategika.fr]

Un groupe israélien pratique le rituel de la génisse rouge devant la mosquée Al-Aqsa

Par Tyler Durden — 8 août 2024

Un groupe d’Israéliens religieux a été photographié en train de pratiquer le rituel de la génisse rouge, censé annoncer la construction d’un nouveau temple juif sur le site de la mosquée Al-Aqsa.

Selon la tradition juive, les cendres d’une génisse parfaitement rouge sont nécessaires à la purification rituelle qui permettrait la construction d’un troisième temple à Jérusalem. Selon les groupes juifs radicaux, ce temple doit être construit sur le plateau surélevé de la vieille ville de Jérusalem, connu sous le nom de Mont du Temple, où se trouvent aujourd’hui la mosquée Al-Aqsa et le sanctuaire du Dôme du Rocher.

Certains pensent que cela annoncera l’arrivée du messie et peut-être même la fin du monde.

« Les adorateurs du Temple pratiquent maintenant la mitzvah [devoir religieux] d’une vache rouge devant le Mont du Temple, ce qui permettra le retour de la pureté et l’observance de toutes les mitzvahs du Temple », a posté le journaliste Yinon Magal mardi, accompagné d’une photo d’activistes de l’Institut du Temple.

En 2022, cinq génisses rouges sont arrivées en Israël en provenance d’un ranch texan et sont maintenant gardées dans un parc archéologique à côté de Shilo, une colonie israélienne illégale située près de la ville palestinienne de Naplouse.

L’Institut du Temple a importé ces génisses dans le but éventuel de les utiliser dans un rituel, après des années de recherche de vaches sans taches, sans le moindre poil blanc ou noir.

Leur abattage éventuel sur le mont des Oliviers permettra, selon les défenseurs de cette cause, de purifier le peuple juif afin qu’il puisse accomplir les rites et le culte sur le site de la mosquée Al-Aqsa.

Un professeur de l’université de Bar Ilan a estimé que les cendres d’une vache pouvaient être transformées en eau purificatrice pour 660 milliards de purifications. La vache sur laquelle on s’exerce dans l’image de Magal (ci-dessous) ne semble pas être l’une des cinq génisses rouges de Shilo.

Le site traditionnel du rituel, le Mont des Oliviers, est visible à l’arrière-plan, de l’autre côté de la mosquée Al-Aqsa, ce qui laisse supposer que la pratique a eu lieu dans la vieille ville.

Le statu quo à Jérusalem a longtemps interdit que des prières juives soient effectuées sur le plateau de Jérusalem-Est.

Le site est considéré comme l’emplacement de deux anciens temples juifs. Les Juifs sont autorisés à prier au Mur occidental, qui longe un côté de la colline et qui est considéré comme la dernière partie restante du second temple juif que les Romains ont détruit en 70 de notre ère.

Les restrictions imposées aux non-musulmans pour entrer dans la mosquée sont en place depuis le statu quo ottoman de 1757, qui désigne les lieux saints de Jérusalem en fonction de leur appartenance à une secte.

https://pbs.twimg.com/media/GUT5AJDXQAEjlgq?format=jpg&name=small

Depuis 1921, le Grand Rabbinat de Jérusalem interdit officiellement aux Juifs de pénétrer sur le Mont du Temple. Il a décrété que les Juifs n’ont le droit d’entrer sur le site que s’ils sont « rituellement purs », ce qui est impossible sans les cendres d’une génisse rouge.

Au cours du siècle dernier, des groupes sionistes religieux — dont l’Institut du Temple — ont plaidé pour le retour de la prière juive à Al-Aqsa, certains préconisant même la démolition de la mosquée et la reconstruction du temple.




Les fascistes israéliens ont pris le contrôle des rênes de l’État

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Moon of Alabama — Le 23 août 2024

Alastair Crooke est un ancien agent du MI6 qui a négocié des libérations d’otages au Moyen-Orient. Il a une connaissance approfondie d’Israël.

Récemment, il a beaucoup écrit sur les changements internes en Israël. Les colons suprématistes ont pris les rênes :

Une secte eschatologique de droite détient désormais la majorité au sein du cabinet et dispose d’une milice d’autodéfense prête à attaquer l’establishment militaire et l’État israélien. Personne n’a été arrêté pour l’attaque et la prise de contrôle des deux bases. Ils n’osent pas.

Moshe « Bogie » Ya’alon, ancien chef d’état-major des forces de défense israéliennes, qui a également été ministre de la défense d’Israël, a déclaré lors d’une interview vidéo sur ces forces qui sont en train de prendre le contrôle d’Israël :

« Lorsque vous parlez de Smotrich et de Ben Gvir : ils ont un rabbin. Il s’appelle Dov Lior. C’est le rabbin du Jewish Underground, qui avait l’intention de faire exploser le Dôme du Rocher — et avant cela les bus de Jérusalem. Pourquoi ? Pour accélérer la “dernière guerre”. Ne les entendez-vous pas parler de la dernière guerre ou du concept de “soumission” de Smotrich ? Lisez l’article qu’il a publié dans Shiloh en 2017. Tout d’abord, ce concept repose sur la suprématie juive : Mein Kampf à l’envers ».

« Mes cheveux se dressent sur la tête quand je dis cela — comme il l’a dit. J’ai appris et grandi dans la maison de survivants de l’Holocauste et du “plus jamais ça”. C’est Mein Kampf à l’envers : la suprématie juive. C’est pourquoi [Smotrich] dit : “Ma femme n’entrera pas dans une pièce s’il y a un Arabe”. C’est ancré dans l’idéologie. Ensuite, ce à quoi il aspire — dès que possible — c’est à une grande guerre. La guerre de Gog et Magog. Comment mettre le feu aux poudres ? Un massacre comme celui du Caveau des Patriarches [1994] ? Baruch Goldstein est un élève de ce rabbin. Ben Gvir a accroché la photo de Goldstein [dans sa maison] ».

« Voilà ce qui entre dans le processus de décision du gouvernement israélien ».

Le rabbin Dov Lior a été décrit par Netanyahou comme « l’unité d’élite qui dirige Israël », en raison de son influence et de son contrôle sur les forces des colons. L’Irgoun de 1948, qui s’appuyait fortement sur les Mizrahim, est-il en train de renaître ?

N’est-il pas temps que les structures dirigeantes occidentales sortent de leur rêverie et lisent les runes qui se manifestent tout autour d’elles ? Certains joueurs sérieux ne pensent pas comme vous, Occidentaux ; ils recherchent Gog et Magog (la prophétie selon laquelle « les enfants d’Israël » seront victorieux lors de la bataille d’Armageddon). C’est ce que vous risquez.

Voici un autre avertissement.
Le Shin Bet est le service de sécurité intérieure d’Israël. Il dépend directement du Premier ministre.
Lorsque le chef du Shin Bet publie un avertissement tel que celui reproduit ci-dessous, cela veut dire que la situation est plus que grave.

Shaiel Ben-Ephraim @academic_la — 18 h 30 UTC — 22 août 2024

Ronen Bar, chef du Shin Bet, a envoyé la lettre la plus terrible que j’ai vue, mettant en garde contre la menace émergente du terrorisme des colons. Il estime qu’il est soutenu par de nombreux acteurs du système et qu’il va se transformer en un mouvement qui menacera le bien-être d’Israël. Voici les passages les plus importants de la lettre, tels que rapportés par Guy Peleg de Channel 12 :

« Je vous écris cette lettre dans la douleur. Dans une peur profonde. En tant que juif, en tant qu’Israélien et en tant que responsable de la sécurité, j’ai appris que le phénomène du terrorisme juif par les jeunes des collines était en augmentation. Le phénomène des jeunes des collines est depuis longtemps à l’origine d’un nombre important d’actes de terrorisme à l’encontre des Palestiniens.

Avec la détérioration de la situation sécuritaire, l’incapacité de la police à faire respecter la loi, et peut-être même un encouragement caché de sa part, le phénomène évolue et prend de l’ampleur. D’un travail individuel, il est maintenant repris par des centaines de personnes. Les détenus ne craignent plus d’être placés en détention administrative, car ils y bénéficient de bonnes conditions de vie.

En plus de l’argent qu’ils reçoivent lorsqu’ils sont libérés et des éloges qu’ils reçoivent des membres de la Knesset, la délégitimation des services de sécurité s’est poursuivie. Ils sont passés d’une activité secrète et étroite à une organisation ouverte et à grande échelle. Parfois, cela est dû à l’utilisation d’armes fournies par l’État. De l’évitement des forces de sécurité à l’attaque de celles-ci. Il s’est déconnecté de l’establishment pour recevoir le soutien de certaines parties de l’establishment.

La réponse n’est pas le Shin Bet. Le Shin Bet est un pansement conçu pour traiter un petit groupe d’extrémistes. Il ne peut pas s’attaquer à la racine du problème. Ce qu’il faut, c’est une coalition de dirigeants, comprenant des ministres, des services gouvernementaux, des rabbins et des dirigeants régionaux. Sans cela, c’est la loi du plus fort qui fait la loi.

Les dirigeants de ce mouvement ont tenté d’amener le système à une perte totale de contrôle. Nous sommes à l’aube d’un processus qui changera notre réalité. Les dommages causés à Israël et à la plupart des colons sont indescriptibles :

  1. Une délégitimation globale, même parmi nos amis les plus proches.
  2. D’importantes forces de l’IDF sont nécessaires et elles ont déjà du mal à répondre aux besoins opérationnels.
  3. Des attaques de vengeance qui ouvriront un nouveau front dans la guerre à plusieurs fronts qui existe déjà.
  4. L’entrée dans le cycle de la terreur de nouveaux éléments qui en étaient sortis.
  5. Une pente glissante vers l’anarchie.
  6. La difficulté de créer des alliances régionales contre l’axe chiite.
  7. Par-dessus tout, c’est une tache sur le judaïsme et sur nous tous.

Poursuivre dans cette direction conduira à de nombreuses effusions de sang et transformera le visage d’Israël en quelque chose de méconnaissable ».

En définitive, trop d’éléments de la société israélienne soutiennent le terrorisme juif. Dans le même temps, les résultats auxquels il conduit pourraient compromettre l’existence d’Israël en tant qu’État juif et démocratique. Il s’agit d’une crise à laquelle il faut s’attaquer.

Voici l’original du rapport :
Le chef du Shin Bet a critiqué la conduite de Ben Gvir dans une lettre adressée à Netanyahou et Galant, le ministre a exigé qu’il soit licencié (en hébreu)

Après le 7 octobre, Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale, a acheté 10 000 fusils d’assaut pour des « équipes de sécurité civile » en Cisjordanie. Ces colons armés constituent son armée privée. Ben Gvir contrôle également la police.

Il ordonne à la police de rester en retrait pendant que son armée de colons commet des pogroms contre les Palestiniens. Alors que l’armée israélienne est occupée à se battre — et à perdre — sur de multiples fronts, la situation est destinée à devenir catastrophique pour Israël.

C’est ce que veulent les idéologues et ce que craignent Moshe « Bogie » Ya’alon et Ronen Bar.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Candace Owens à propos des USA : « Votre nation a été prise en otage par une puissance étrangère »




Mémoire de Edwin Montagu sur l’antisémitisme du gouvernement britannique en 1917

[Source : reseauinternational.net]

Mémoire d’Edwin Montagu sur l’antisémitisme du gouvernement (britannique) actuel – Soumis au cabinet britannique, août 1917

J’ai choisi le titre ci-dessus pour ce mémorandum, non pas dans un sens hostile, non pas du tout pour me quereller avec un point de vue antisémite qui pourrait être défendu par mes collègues, non pas avec le désir de nier que l’antisémitisme puisse être défendu par des hommes rationnels, non pas même dans le but de suggérer que le gouvernement est délibérément antisémite ; mais je souhaite faire état de mon opinion selon laquelle la politique du gouvernement de Sa Majesté est antisémite et, par conséquent, constituera un terrain de ralliement pour les antisémites dans tous les pays du monde.

Ce point de vue est motivé par la réception hier d’une correspondance entre Lord Rothschild et M. Balfour.

La lettre de Lord Rothschild est datée du 18 juillet et la réponse de M. Balfour doit être datée d’août 1917. Je crains que ma protestation n’arrive trop tard, et il se peut que le gouvernement ait été pratiquement engagé lorsque Lord Rothschild a écrit et avant que je ne devienne membre du gouvernement, car il y a manifestement eu une correspondance ou une conversation avant cette lettre. Mais j’estime qu’en tant que seul ministre juif du gouvernement, mes collègues pourraient me donner l’occasion d’exprimer des opinions qui me sont peut-être propres, mais auxquelles je tiens beaucoup et que je dois demander la permission d’exprimer lorsque l’occasion s’en présentera.

Je crois fermement que cette guerre a porté un coup fatal à l’internationalisme et qu’elle a été l’occasion d’un renouveau du sens de la nationalité, qui se relâchait, car non seulement la plupart des hommes d’État de la plupart des pays ont tacitement convenu que la redistribution des territoires résultant de la guerre devait se faire plus ou moins sur des bases nationales, mais nous avons appris à nous rendre compte que notre pays défend des principes, des objectifs, une civilisation qu’aucun autre pays ne défend au même degré, et qu’à l’avenir, quel qu’ait pu être le cas dans le passé, que ce soit en temps de paix ou en temps de guerre, nous devons vivre et nous battre pour ces objectifs et ces aspirations, organiser nos vies et nos capacités industrielles de manière à être prêts à tout moment à relever le défi. Pour prendre un exemple, la science de l’économie politique, qui dans sa pureté ne connaît pas le nationalisme, sera dorénavant tempérée et considérée à la lumière de ce besoin national de défense et de sécurité.

C’est dans cette atmosphère que le gouvernement propose d’approuver la formation d’une nouvelle nation avec un nouveau foyer en Palestine. Cette nation sera vraisemblablement formée de Russes juifs, d’Anglais juifs, de Roumains juifs, de Bulgares juifs et de citoyens juifs de toutes les nations — survivants ou parents de ceux qui ont combattu ou donné leur vie pour les différents pays que j’ai mentionnés, à un moment où les trois années qu’ils ont vécues ont uni leur vision et leur pensée plus étroitement que jamais avec les pays dont ils sont citoyens.

Le sionisme m’a toujours semblé être un credo politique malicieux, insoutenable pour tout citoyen patriote du Royaume-Uni. Si un Anglais juif pose ses yeux sur le Mont des Oliviers et aspire au jour où il secouera la terre britannique de ses chaussures et retournera à ses activités agricoles en Palestine, il m’a toujours semblé reconnaître des objectifs incompatibles avec la citoyenneté britannique et admettre qu’il n’est pas apte à participer à la vie publique en Grande-Bretagne, ni à être traité comme un Anglais. J’ai toujours compris que ceux qui se sont laissé aller à ce credo étaient en grande partie animés par les restrictions et le refus de liberté imposés aux juifs en Russie. Mais au moment même où ces juifs ont été reconnus comme des Russes juifs et ont bénéficié de toutes les libertés, il semble inconcevable que le sionisme soit officiellement reconnu par le gouvernement britannique et que M. Balfour soit autorisé à dire que la Palestine doit être reconstituée comme le « foyer national du peuple juif ». Je ne sais pas ce que cela implique, mais je suppose que cela signifie que les mahométans et les chrétiens doivent laisser la place aux juifs, que les juifs doivent être placés dans toutes les positions de préférence et doivent être associés de manière particulière à la Palestine, de la même manière que l’Angleterre l’est avec les Anglais ou la France avec les Français, que les Turcs et autres mahométans en Palestine seront considérés comme des étrangers, de la même manière que les juifs seront dorénavant traités comme des étrangers dans tous les pays, sauf la Palestine. Peut-être aussi que la citoyenneté ne sera accordée qu’à l’issue d’un test religieux.

Je pose avec insistance quatre principes :

1. J’affirme qu’il n’existe pas de nation juive. Les membres de ma famille, par exemple, qui vivent dans ce pays depuis des générations, n’ont aucune sorte de communauté de vue ou de désir avec une famille juive d’un autre pays, si ce n’est qu’ils professent plus ou moins la même religion. Il n’est pas plus vrai de dire qu’un Anglais juif et un Maure juif sont de la même nation que de dire qu’un Anglais chrétien et un Français chrétien sont de la même nation : de la même race, peut-être, à travers les siècles — à travers les siècles de l’histoire d’une race particulièrement adaptable. Le Premier ministre et M. Briand sont, je suppose, apparentés à travers les âges, l’un en tant que Gallois et l’autre en tant que Breton, mais ils n’appartiennent certainement pas à la même nation.

2. Lorsqu’on dira aux juifs que la Palestine est leur foyer national, chaque pays voudra immédiatement se débarrasser de ses citoyens juifs, et vous trouverez en Palestine une population qui chassera ses habitants actuels, qui prendra tout ce qu’il y a de mieux dans le pays, qui viendra de tous les coins du globe, qui parlera toutes les langues de la terre et qui sera incapable de communiquer entre elle autrement que par l’intermédiaire d’un interprète. J’ai toujours compris que c’était la conséquence de la construction de la Tour de Babel, si tant est qu’elle ait jamais été construite, et je ne suis certainement pas en désaccord avec l’opinion communément admise, comme je l’ai toujours compris, par les juifs avant que le sionisme ne soit inventé, selon laquelle le retour des juifs pour former une nation dans le pays d’où ils ont été dispersés nécessiterait une direction divine. Je prétends que la vie que les juifs britanniques ont menée, les objectifs qu’ils se sont fixés, le rôle qu’ils ont joué dans notre vie publique et nos institutions publiques leur donnent le droit d’être considérés, non pas comme des juifs britanniques, mais comme des Britanniques juifs. Je serais prêt à priver tous les sionistes de leur droit de vote. Je serais presque tenté de proscrire l’organisation sioniste comme illégale et contraire à l’intérêt national. Mais je demanderais à un gouvernement britannique suffisamment de tolérance pour refuser une conclusion qui fait de tous leurs concitoyens juifs des étrangers par implication, si ce n’est immédiatement par la loi.

3. Je nie que la Palestine soit aujourd’hui associée aux juifs ou qu’elle puisse être considérée comme un endroit où ils pourraient vivre. Les dix commandements ont été remis aux juifs sur le Sinaï. Il est tout à fait vrai que la Palestine joue un rôle important dans l’histoire juive, mais il en va de même dans l’histoire mahométane moderne et, après l’époque des juifs, elle joue certainement un rôle plus important que n’importe quel autre pays dans l’histoire chrétienne. Le Temple était peut-être en Palestine, mais le Sermon sur la Montagne et la Crucifixion l’étaient aussi. Je ne refuserais pas aux juifs de Palestine l’égalité des droits à la colonisation avec ceux qui professent d’autres religions, mais un test religieux de citoyenneté me semble être le seul admis par ceux qui adoptent une vision bigote et étroite d’une époque particulière de l’histoire de la Palestine, et revendiquent pour les juifs une position à laquelle ils n’ont pas droit. Si ma mémoire est bonne, il y a trois fois plus de Juifs dans le monde qu’il ne serait possible d’en faire entrer en Palestine si l’on en chassait toute la population qui s’y trouve actuellement. Par conséquent, seul un tiers d’entre eux reviendra au maximum, et qu’adviendra-t-il du reste ?

4. Je comprends aisément que les rédacteurs du Morning Post et du New Witness soient des sionistes, et je ne suis pas du tout surpris que les non-juifs d’Angleterre accueillent favorablement cette politique. J’ai toujours reconnu l’impopularité, bien plus grande que certains ne le pensent, de ma communauté. Nous avons obtenu une part bien plus importante des biens et des opportunités de ce pays que ce à quoi nous avons numériquement droit. Dans l’ensemble, nous atteignons la maturité plus tôt et, par conséquent, nous sommes en concurrence déloyale avec les personnes de notre âge. Beaucoup d’entre nous ont été exclusifs dans leurs amitiés et intolérants dans leur attitude, et je peux facilement comprendre que beaucoup de non-juifs en Angleterre veuillent se débarrasser de nous. Mais de même qu’il n’y a pas de communauté de pensée et de mode de vie parmi les Anglais chrétiens, il n’y en a pas non plus parmi les Anglais juifs. De plus en plus, nous sommes éduqués dans les écoles publiques et les universités, et nous prenons part à la politique, à l’armée et à la fonction publique de notre pays. Et je suis heureux de penser que les préjugés contre les mariages mixtes sont en train de disparaître. Mais lorsque le juif a un foyer national, il s’ensuit que l’élan visant à nous priver des droits de la citoyenneté britannique doit être considérablement accru. La Palestine deviendra le ghetto du monde. Pourquoi le Russe devrait-il accorder au juif des droits égaux ? Son foyer national est la Palestine. Pourquoi Lord Rothschild attache-t-il tant d’importance à la différence entre juifs britanniques et juifs étrangers ? Tous les juifs seront des juifs étrangers, habitants du grand pays de Palestine… Je ne sais pas comment sera choisi l’heureux tiers, mais le juif aura le choix, quel que soit le pays auquel il appartient, quel que soit le pays qu’il aime, quel que soit le pays dont il se considère comme partie intégrante, entre aller vivre avec des gens qui lui sont étrangers, mais auxquels ses compatriotes chrétiens lui ont dit qu’il devait appartenir, et rester comme un hôte indésirable dans le pays auquel il croyait appartenir.

Je ne suis pas surpris que le gouvernement prenne cette mesure après la formation d’un régiment juif, et j’attends de savoir si mon frère, qui a été blessé dans la division navale, ou mon neveu, qui fait partie des Grenadier Guards, sera contraint par l’opinion publique ou par les règlements de l’armée de devenir officier dans un régiment qui sera principalement composé de personnes qui ne comprendront pas la seule langue qu’il parle — l’anglais. Je comprends très bien que lorsqu’il a été décidé, à juste titre, d’obliger les juifs étrangers de ce pays à servir dans l’armée, il a été difficile de les placer dans des régiments britanniques en raison des difficultés linguistiques, mais c’était parce qu’ils étaient étrangers, et non parce qu’ils étaient juifs, et une Légion étrangère me semble avoir été la bonne chose à faire. Une Légion juive rend plus difficile la position des juifs dans les autres régiments et impose une nationalité à des gens qui n’ont rien en commun.

J’ai le sentiment que l’on demande au gouvernement d’être l’instrument de la réalisation des souhaits d’une organisation sioniste largement dirigée, d’après mes informations, en tout cas dans le passé, par des hommes d’origine ou de naissance ennemie, et qui, par ce moyen, ont porté un coup sévère aux libertés, à la position et aux possibilités de service de leurs compatriotes juifs.

Je dirais à Lord Rothschild que le gouvernement est prêt à faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir pour les juifs de Palestine une liberté totale d’installation et de vie sur un pied d’égalité avec les habitants de ce pays qui professent d’autres croyances religieuses. Je demande au gouvernement de ne pas aller plus loin.

Edwin Samuel Montagu

23 août 1917

Source : Grande-Bretagne, Public Record Office, Cab. 24/24, 23 août 1917. Lord Edwin Samuel Montagu (1879-1924), homme d’État anglo-juif, a été ministre britannique des munitions en 1916 et secrétaire d’État aux Indes en 1917-1922. [NDLR Voir aussi sur https://balfourproject.org/edwin-montagu-and-zionism-1917/]

Envoyé par Mendelssohn Moses




La religion et le gouvernement mondial seront multipolaires…

[Source : conscience-du-peuple.blogspot.com]

Par Isabelle

La Maison de la famille abrahamique est la continuité des « Accords d’Abraham » signés par Donald Trump et négociés par son gendre Jared Kushner. Ces constructions sont à l’avant-garde du projet de « paix, sécurité et prospérité » au Moyen-Orient, projet qui a été présenté par Netanyahu aux Nations-Unies en septembre 2023. Cette unification solidaire et complice des 3 grandes religions monothéistes est la manifestation concrète des objectifs de développement durable des Nations Unies, dont l’un d’eux s’intitule « paix et prospérité ».

Cette grande « fraternité humaine » est célébrée par le pape et à chaque année, par les leaders des religions abrahamiques (christianisme, islam et judaïsme).

La religion et le gouvernement mondial seront multipolaires…

« Arrivant à une époque particulièrement tumultueuse pour le monde, la Maison de la famille abrahamique d’Abou Dhabi, qui combine une mosquée, une synagogue et une église visant à promouvoir la compréhension mutuelle, semble plus importante que jamais. Ouvert au public en mars 2023 avec un accent sur la coexistence pacifique et l’apprentissage et le dialogue interreligieux, le centre est également un lieu de prière actif pour les communautés musulmane, juive et chrétienne des Émirats arabes unis, accueillant plus de 250 000 fidèles et visiteurs au cours de sa première année et plus de 250 événements communautaires. »

https://time.com/6992366/abrahamic-family-house-2

« Notre vision est celle de la paix, de la sécurité et de la prospérité ». — Donald Trump



Un satanisme olympique

[Source : AVATAR Media]




La peur organisée qui les unit

[Source : arretsurinfo.ch via E&R]

Par  Gilad Atzmon

Le terme hébreu utilisé pour désigner un juif orthodoxe est « un juif anxieux » (ירא שמים , יהודי חרד). Le judaïsme est soutenu par la peur collective. Il s’agit principalement de la peur de la figure du père en colère et rancunier. Cette figure paternelle est parfois un personnage génocidaire. L’histoire biblique de Sodome et Gomorrhe est un bon exemple de son appétit pour les massacres. Dans un autre incident biblique, le même Dieu donne à Samson la force de se tuer avec des milliers de Philistins. Mais la figure héroïque du père judaïque a aussi été un enthousiaste des armes de destruction massive. L’histoire biblique des « Dix Plaies d’Égypte » est une histoire de cruauté divine qui devrait défier l’imagination des spécialistes de la guerre biologique les plus avancés du monde.

Un brillant philosophe israélien, qui se trouve être un proche parent, est convaincu depuis des années que les symptômes problématiques collectifs manifestés par Israël sont en fait typiques des enfants maltraités qui sont tourmentés et torturés par l’agression de leurs parents. Dans le cas d’Israël, selon cette hypothèse, il s’agit de personnes tourmentées par l’image d’un père divin démoniaque. « Les enfants maltraités d’Israël », c’est ainsi que mon parent désigne la tribu et Israël en particulier.

J’irais même plus loin. Je me pose souvent une question fondamentale : qu’est-ce qui est venu en premier, les juifs ou peut-être le judaïsme ? Je crois en fait que les juifs étaient antérieurs à leur religion. Ils ont inventé un « Dieu » à leur image et en ont fait d’eux-mêmes des enfants élus. Cette décision d’emprunter une telle voie, d’inventer un Père démoniaque, a servi de nombreux intérêts tribaux. La peur est un facteur d’unité. Et les rabbins ont pratiquement compris que la terreur unit le peuple en un troupeau de moutons. Ils l’ont compris deux millénaires et demi avant les alarmistes néocons, les climato-exterministes et l’OMS.

Les juifs ont été unis par différents types de peurs. Ils craignent les antisémites, les Amalécites, les goyim en général, les Arabes en particulier et le projet nucléaire iranien notamment. Ils ont peur de tout ce qui n’est pas eux et, parfois, ils ont aussi peur les uns des autres. Pour qu’une religion juive devienne un précepte valable, elle doit établir une menace existentielle formelle. Si cette peur n’existe pas, il faudra l’évoquer, voire l’inventer.

La religion de l’Holocauste a son Hitler, les interventionnistes moraux ont le hijab, les bolcheviks juifs n’aimaient pas le tsar et sa famille. Les progressistes détestent les hommes blancs, les antisionistes détestent les sionistes et vice versa. Contrairement à certaines religions universelles qui recherchent l’harmonie et la réconciliation, le judaïsme et la politique d’identification laïque juive sont toujours guidés par la négation qui se matérialise par une peur structurée.

Cette dépendance à la peur de presque tout est facile à expliquer. D’abord, vous craignez votre figure paternelle, puis vous avez également peur de vous-même, car vous avez été créé à l’image de votre père. Vous pouvez même avoir peur de vous-même en tant qu’adorateur d’un tel Père démoniaque. Et si vous avez peur de vous-même, vous avez naturellement peur de tout ce qui vous entoure par projection. Vous devez croire que tous les autres doivent être au moins aussi cruels et démoniaques que vous.

Dans mes premiers travaux, je soutiens que Jésus a été le premier à comprendre ce cercle vicieux. En conséquence, il a fait du Père un royaume de bonté. Il a ensuite essayé d’enseigner à ses contemporains à tendre l’autre joue. Comme nous le savons tous, cela ne s’est pas très bien terminé.

Cependant, la prise de conscience du rôle central de la peur est fondamentale pour comprendre la doctrine politique et militaire israélienne. Depuis sa création, Israël est obsédé par son « pouvoir de dissuasion ». Israël veut que toute la région craigne son existence.

Ze’ev Jabotinsky, figure emblématique de la droite sioniste de la première heure, appelait cela la doctrine du mur de fer et, selon le grand historien israélien Avi Shlaim, Ben Gourion a adopté la philosophie du mur de fer de Jabotinsky, bien que les deux hommes aient été d’âpres rivaux. Ce qui précède explique pourquoi Israël a investi dans les bombes nucléaires et les armes de destruction massive dès le début des années 1950. Ils voulaient que tout le monde ait peur d’eux comme ils ont peur d’eux-mêmes. Les Israéliens jurent trop souvent de ramener les Arabes et les musulmans à l’âge de pierre. Les membres du cabinet israélien actuel en parlent ouvertement. D’autres, moins loquaces, mettent en œuvre des tactiques et des stratégies qui se traduisent par le génocide dont nous sommes témoins à Gaza. Le siège, la destruction et la barbarie qui ont été pratiqués à Gaza au fil des ans prouvent que les Israéliens ne plaisantent pas. Ils ne sont pas différents du Dieu de Sodome et Gomorrhe. En fait, à leurs yeux, ils sont ce Dieu. Ils sont à la fois les bourreaux et l’autorité morale toute-puissante.

Tragiquement pour Israël, leur campagne de peur s’est essoufflée. Les peuples autochtones de la terre et les voisins immédiats d’Israël n’ont plus peur. Telle est la véritable signification du 7 octobre. C’est la détermination à s’émanciper de la doctrine de l’Ancien Testament. C’est la véritable signification de la résistance que nous observons dans la région.




L’Europe qui s’est perdue et celle que l’on veut nous imposer

[Pour modérer ou annuler la peur virale P4 évoquée dans la vidéo :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !;
Armes biologiques ?;
Des souris et des fous;
La virologie : pseudoscience au service de la domination;
Aveuglés par la pseudo-science]




États-Unis : un projet de loi déclare le Nouveau Testament antisémite

[Source : fsspx.news]

[Illustratioin : La Chambre des Représentants]

La Chambre des représentants des États-Unis a approuvé une proposition de loi visant à adopter une définition de l’antisémitisme incluant l’affirmation que les Juifs ont été impliqués dans l’exécution de Jésus-Christ. Ainsi, le Nouveau Testament deviendrait légalement un texte antisémite.

La guerre à Gaza et la position des États-Unis risquent d’avoir une retombée redoutable pour le Nouveau Testament. Le projet de loi intervient d’ailleurs alors que les universités américaines ont été le théâtre de manifestations propalestiniennes qui, selon leurs détracteurs, ont parfois basculé dans l’antisémitisme. Pour de nombreux politiciens, critiquer l’invasion relève de l’antisémitisme.

Le Congrès a adopté, le 1er mai 2024, ce projet de loi, qui obligerait le ministère de l’Éducation à utiliser la définition de l’antisémitisme donnée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) dans le cadre de l’application des lois antidiscriminatoires. De nombreux membres du Congrès, démocrates et républicains, qui prétendent être chrétiens, l’ont votée.

« L’antisémitisme est une certaine perception des juifs, qui peut s’exprimer par la haine des juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des individus juifs ou non juifs et/ou leurs biens, contre des institutions de la communauté juive et des installations religieuses », peut-on lire dans cette définition.

Le projet de loi a reçu le soutien de 320 membres du Congrès, tandis que 91 ont voté contre. Il faut préciser que la définition implique que l’antisémitisme s’exprime par l’utilisation de symboles et d’images associés à l’antisémitisme classique — par exemple, l’affirmation que les Juifs ont tué Jésus ou la diffamation du sang pour caractériser Israël ou les Israéliens.

Le texte du projet de loi stipule qu’il exigerait que le département de l’éducation « prenne en considération la définition de l’antisémitisme dans le cadre de l’évaluation par le département de la question de savoir si la pratique était motivée par une intention antisémite » lorsqu’il enquête sur une discrimination antisémite présumée, dans les établissements d’enseignement supérieur.

Les opposants à la mesure ont mis en garde. La représentante Marjorie Taylor Greene a écrit :

« L’antisémitisme est mauvais, mais aujourd’hui je ne voterai pas pour l’Anti-Semitism Awareness Act of 2023 (HR 6090) qui pourrait condamner les chrétiens d’antisémitisme pour avoir cru l’Évangile qui dit que Jésus a été remis à Hérode pour être crucifié par des juifs. »

« Si vous soutenez ce projet de loi sur l’incitation à la haine contre l’antisémitisme, vous ne crachez pas seulement sur le premier amendement, vous niez aussi ouvertement la Bible », a écrit Lauren Chen, animatrice de Blaze TV.

Outre la question de la Bible, les critiques affirment que le projet de loi menace la liberté d’expression et pourrait conduire à des restrictions injustifiées de l’expression politique. La viabilité du projet de loi au Sénat, contrôlé par les démocrates, est incertaine, et son interprétation fait l’objet d’un débat animé, reflétant les profondes divisions de la politique américaine à l’égard d’Israël.

La proposition a également divisé la communauté juive, certains groupes juifs libéraux s’opposant à la mesure qu’ils jugent trop large.

Il semble que les républicains cherchent à exploiter les divisions internes sur la manière de gérer d’autres politiques de sécurité nationale, telles que la guerre en Ukraine. Cette loi et les mesures de surveillance des universités permettent aux conservateurs d’afficher une position claire en faveur d’Israël tout en soulignant les divisions entre les démocrates.

(Sources : Newsweek/InfoCatolica — FSSPX.Actualités)




Un vrai JUIF parle des sionistes

[Source : @granier.francis]

Il vous restait 2 ou 3 questions en suspend pour comprendre le monde de dégénérés qui gouverne ?

Un vrai JUIF vous parle des sionistes.

Le rabbin Alon Anava y répond avec la plus grande lucidité et tout le monde en prend pour son grade. 😉👏

[Voir aussi :
L’ÉTAT PROFOND FRANÇAIS — Qui, comment, pourquoi… ?
et
Alan Dershowitz : « Nous sommes puissants, riches et contrôlons les médias, et en tant que juifs nous avons gagné le droit d’influencer le débat public. »]






Alan Dershowitz : « Nous sommes puissants, riches et contrôlons les médias, et en tant que juifs nous avons gagné le droit d’influencer le débat public. »

[Source : lelibrepenseur.org via @SinedWarrior]

Le célèbre avocat américain, Alan Dershowitz, très proche du pédocriminel Jeffrey Epstein, tient ici des propos ahurissants d’arrogance et de bêtise qui vont conduire à la perte du lobby sioniste à n’en point douter. Il avoue l’existence d’un lobby juif puissant qui contrôle les médias et influence le débat public ajoutant des propos bellicistes affirmant qu’il faut utiliser la « force » car cette « force » pourra « libérer » le peuple juif selon la promesse divine ! On ne savait pas que le peuple juif était emprisonné, surtout aux USA et dans le monde occidental général ! En d’autres termes, il s’agit ici de religion et de messianisme, rien d’autre.

LLP

Le professeur Alan Dershowitz lors de la conférence anti-BDS 2017 de StandWithUs : « Ne jamais s’excuser d’être un juif fort ».
(Source : Professor Alan Dershowitz at the 2017 StandWithUs Anti-BDS Conference: « Never apologize for being a strong Jew. » | By StandWithUsFacebook | Facebook)

Alan Morton Dershowitz, né à Brooklyn (New York) le 1er septembre 1938, est un avocatécrivain et universitaire américain, professeur de droit à l’université Harvard de 1964 à 2013.
Il se distingue en tant qu’avocat pénaliste en représentant des personnalités célèbres et controversées, notamment O. J. SimpsonHarvey WeinsteinJeffrey Epstein et le président américain Donald Trump.
(Source : Wikipédia)


Extrait de The Hidden Tyranny

[Source :
https://ia601002.us.archive.org/32/items/ContemporaryHistory/Walter%20White%20-%20The%20Hidden%20Tyranny%20Harold%20Wallace%20Rosenthal.pdf]

Ce livret contient le texte d’une interview très révélatrice et choquante d’un juif du nom de Harold Rosenthal, réalisée en 1976 par un patriote inquiet, Walter White, Jr. M. Rosenthal, un juif influent, versé dans les traditions juives et impliqué dans les rouages du gouvernement à Washington, D.C., a expliqué l’implication des juifs et la cause des principaux problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.

Rosenthal, en exposant certains aspects du « monde intérieur invisible de la juiverie », a révélé les méthodes et les tactiques utilisées par les juifs pour détruire la civilisation chrétienne et prendre secrètement le contrôle de nos vies et de nos gouvernements. Il en est résulté pour nous une « tyrannie cachée » semblable à la tyrannie exercée contre les saints par le système de la bête écarlate de l’Apocalypse, appelé « mystère de Babylone ».

« Nous sommes le peuple élu de Dieu… La plupart des Juifs n’aiment pas l’admettre, mais notre dieu est Lucifer — je ne mentais donc pas — et nous sommes son peuple élu. Lucifer est bien vivant. »

Harold Rosenthal


Lord Rothschild explique comment sa famille a créé Israël


Voir aussi, par exemple :

https://editionsethos.com/produit/la-controverse-de-sion

La controverse de Sion est le fruit de plus de trois années de recherches approfondies et intensives, menées en grande partie à la bibliothèque centrale de New York, à partir de sources difficilement accessibles. Dans ce livre, Douglas Reed associe aux données recueillies toutes ses connaissances et son expérience d’ancien correspondant pour le compte du London Times à l’étranger, ayant observé de près et analysé les événements politiques en Europe sur plusieurs années. Cet ouvrage, enrichi de citations bibliques et talmudiques ainsi que celles d’érudits anciens et modernes, se fonde sur une compréhension pleine et sincère de l’histoire du peuple juif à travers plusieurs siècles, et il explore en profondeur des questions morales centrales, en puisant dans des sources faisant autorité. Les informations contenues dans ce livre révèlent une dimension d’intérêt et d’importance supérieure, car elles sont mises en relation avec les événements historiques antérieurs à la captivité de Babylone, jusqu’à notre époque moderne.

« Après moi, viendront les historiens, qui d’après les fragments exhumés, assembleront l’histoire dans tous ses éléments. »

« J’ai senti, durant le travail de préparation de ce livre, que je côtoyais le mal. »




Emmanuel Todd et la question antisémite

Par Nicolas Bonnal

On en reste à Todd pour la polémique que son succès et sa réflexion allaient nécessairement alimenter sans le vouloir en coulisse. Il n’y a plus de question juive, il n’y a qu’une question antisémite, et Bernie Sanders (qui ose s’en prendre à l’idole des jeunes, Bibi) comme Emmanuel Todd n’y peuvent mais. Cette affaire judéo-ukraino-russe devient passionnante. Comme on sait un antisémite aujourd’hui « ce n’est plus quelqu’un qui n’aime pas les juifs mais quelqu’un que n’aiment pas les juifs » — en particulier les néo-cons aux commandes. Emmanuel Todd est donc accusé d’antisémitisme (bien que d’origine juive, etc.) car il écrit en effet sur cet affreux conflit dans sa défaite (imméritée et mensongère) de l’Occident :

« … les deux personnalités les plus influentes qui “gèrent” l’Ukraine, Antony Blinken, le secrétaire d’État, et Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’État, sont d’origine juive. (…) Cette guerre, si elle présente l’avantage, dans les rêves des néoconservateurs, d’user démographiquement la Russie, ne contribuera nullement, quelle que soit son issue, à consolider la nation ukrainienne mais à la détruire. À la fin du mois de septembre 2023, la police militaire ukrainienne a ceint le pays de barbelés pour empêcher les hommes valides, écœurés par la contre-offensive inutile et meurtrière de l’été, exigée par Washington, de fuir en Roumanie ou en Pologne pour échapper à la conscription. Quelle importance ? Pourquoi les Américains d’origine juive ukrainienne qui, avec le gouvernement de Kiev, copilotent cette boucherie ne ressentiraient-ils pas cela comme une juste punition infligée à ce pays qui a tant fait souffrir leurs ancêtres ? » (p. 67). »

On laisse de côté notre point de vue, car ce sont les Russes qui tuent, désolé (ils sont la cause matérielle au sens aristotélicien de ce demi-million de morts). Ils ont été roulés dans la farine en 2004 puis en 2014, ils ont perdu « la guerre de propagande » dont parle Custine, et il ne leur reste que la guerre de conquête, où ils ont toujours excellé. Ma femme étant ukrainienne, je mets ce point d’honneur à le rappeler. On n’en serait pas là s’ils avaient su jouer aux échecs sans renverser la table.

On va s’amuser avec le commentaire d’un micro-universitaire et censeur néo-con qui bosse pour une sous-université danoise boutefeu :

« Très clairement, Todd est en train de suggérer que les élites juives américaines manipulent les dirigeants ukrainiens afin d’envoyer mourir la jeunesse ukrainienne et se venger de la Seconde Guerre mondiale. C’est très exactement le cliché antisémite du Juif manipulateur et fauteur de guerre. »

Le bougre (qui cite Philippe Roger et son livre sur l’antiaméricanisme qui « cancel » toute la culture française) ajoute :

« De même, il prétend que les russophones ukrainiens seraient par essence russes (ignorant volontairement à la fois la complexité du multilinguisme ukrainien et l’existence d’un nationalisme civique, bien documenté, en Ukraine), et atteint des sommets d’ignominie quand il s’inquiète du sort de la ville de Belgorod, “sporadiquement bombardée” par les Ukrainiens, mais sans ne jamais toucher un seul mot des brutalités commises par les troupes russes dans les territoires ukrainiens occupés, dont le massacre de Boutcha. Ce n’est ainsi pas un hasard si le livre a été élogieusement couvert par la presse officielle russe : il dit très exactement la même chose que la propagande du régime poutinien. »

Le drôle accuse aussi Todd d’antiféminisme (horresco referens [« rapporter l’horreur »]…) :

Il explique également que l’hostilité à la Russie dans certains pays pourrait venir du fait que leurs dirigeants sont des femmes, « le féminisme (…) favorisant le bellicisme » (p. 141). Il faut citer ici le passage dans son entier :

« Gardant à l’esprit l’hypothèse d’Inglehart, qui associe les femmes au rejet de la guerre, on peut imaginer chez certaines d’entre elles, placées au plus haut niveau, celui des relations internationales, une forme d’imposture : “La guerre était la chose des hommes, nous devons nous montrer aussi décidées qu’eux, ou même plus.” La supposition que je hasarde ici, c’est que ces femmes auraient absorbé inconsciemment une dose de masculinité toxique. Une analyse statistique des attitudes politiques féminines et masculines face à la guerre d’Ukraine constituerait un beau sujet de thèse : Victoria Nuland (sous-secrétaire d’État américaine chargée de l’Ukraine), Ursula von der Leyen (présidente de la Commission européenne) et Annalena Baerbock (ministre allemande des Affaires étrangères), ces pasionarias de la guerre, représentent-elle plus qu’elles-mêmes, ou non ? Faut-il voir dans la prudence relative de Scholz et Macron une expression de masculinité » (p. 146-147).

J’en ai parlé ici dans un texte sur Orwell.

On tape alors sur le grand homme ramené à peu (les gratte-papiers du macronisme ne reculent devant rien — voyez ce qu’ils ont fait à Baudrillard ou à Godard) :

« Après la GPA comme signe de décadence sociale, Todd n’a aucun complexe à sortir le vieux cliché des femmes hystériques et agressives, et le lieu commun réactionnaire actuel du féminisme dangereux. S’il ne s’oppose pas à “l’émancipation des homosexuels”, il exprime sa réticence envers ce qu’il appelle “l’idéologie gay” qui “fait tourner la vie des sociétés autour des préférences sexuelles” (p. 60). »

Mais j’en reviens aux juifs, question d’actualité s’il en est, comme le reconnaissent Blinken et son souffleur Bibi. Des juifs et des Russes, Nietzsche écrivait dans un éblouissant et prophétique (le Journal de Dostoïevski n’est pas mal non plus, j’y reviendrai) aphorisme de Par-delà le bien et le mal :

« … les juifs sont incontestablement la race la plus énergique, la plus tenace et la plus pure qu’il y ait dans l’Europe actuelle ; ils savent tirer parti des pires conditions — mieux peut-être que des plus favorables, — et ils le doivent à quelqu’une de ces vertus dont on voudrait aujourd’hui faire des vices, ils le doivent surtout à une foi robuste qui n’a pas de raison de rougir devant les “idées modernes” ; ils se transforment, quand ils se transforment, comme l’empire russe conquiert : la Russie étend ses conquêtes en empire qui a du temps devant lui et qui ne date pas d’hier, — eux se transforment suivant la maxime : “Aussi lentement que possible !” Le penseur que préoccupe l’avenir de l’Europe doit, dans toutes ses spéculations sur cet avenir, compter avec les juifs et les Russes comme avec les facteurs les plus certains et les plus probables du jeu et du conflit des forces (§ 251). »

L’imbécile pourra dire que Nietzsche est antisémite. Ce n’est pas ce que me disait Léon Poliakoff dans ma studieuse jeunesse, mais bon (NDLR : « il disait avec humour : “avec Nietzsche on n’en finirait jamais…”) …

Voyons alors ce qu’écrivait Howard Kunstler sur cette question explosive il y a trois mois :

« En tant que Juif américain et connaisseur du folklore de mon peuple, j’attire votre attention sur la figure troublante du dibbouk (dih-bik), un démon désincarné qui, à cause de ses péchés, erre sans cesse parmi nous et peut entrer dans la chair d’une personne vivante, qui affligera et tourmentera alors la communauté jusqu’à ce qu’elle soit correctement exorcisée par un minian de rabbins vêtus de linceuls funéraires blancs et brandissant des serments sacrés. »

Kunstler ensuite nous dressait une liste de dibbouks de la politique :

« Ainsi, je vous présente Andrew Weissmann, avocat, le dibbouk en chef américain, présent sur la scène depuis des décennies, semant la zizanie et le malheur, à la tête d’une foule impie de dibboukim se faisant appeler Lawfare pour infester les tribunaux et s’immiscer dans les élections. Pensez-y : Michael Sussman, l’un des instigateurs du RussiaGate ; Michael Bromwich, ancien inspecteur général du ministère de la Justice (!), puis conseiller de Christine Blasey Ford (vous vous souvenez d’elle ?), David Laufman, ancien lutin du contre-espionnage du ministère de la Justice et garçon de courses de Blasey Ford, Marc Elias, ingénieur extraordinaire des opérations de récolte des bulletins de vote pour les élections de 2020 et de nombreuses farces connexes, Dan Goldman, avocat principal de la commission judiciaire de la Chambre des représentants pour la mise en accusation de Donald J. Trump… tous des dibbouks ! »

Au moins il était clair. Certes, « on » pourra toujours dire qu’Howard est un juif-antisémite passé à l’ennemi et qui pratique « la haine de soi » (idem pour Halimi en France et pour tous ceux qui ne veulent pas s’aligner sur le Bibi mort de rire).

Mais voici ce qu’écrit en English à ce sujet la revue communautaire Forward.com :

« Indeed, at least 10 prominent Jews have been nominated to key positions. There’s Ronald Klain (chief of staff); Anthony Blinken (Secretary of State) ; Janet Yellen (Treasury) ; Merrick Garland (Attorney General) ; Alejandro Mayorkas (Homeland Security) ; and Avril Haines (Director of National Intelligence). One level down are Wendy Sherman (deputy Secretary of State); Eric Lander (science and technology adviser); Ann Neuberger (deputy National Security Adviser); and David Cohen (deputy CIA director).

Plus there’s Doug Emhoff, the Jewish husband of Vice President-elect Kamala Harris. »

[« En effet, au moins 10 juifs éminents ont été nommés à des postes clés. Il y a Ronald Klain (chef de cabinet), Anthony Blinken (secrétaire d’État), Janet Yellen (Trésor), Merrick Garland (procureur général), Alejandro Mayorkas (sécurité intérieure) et Avril Haines (directeur du renseignement national). Un niveau plus bas, on trouve Wendy Sherman (secrétaire d’État adjointe), Eric Lander (conseiller pour la science et la technologie), Ann Neuberger (conseillère adjointe pour la sécurité nationale) et David Cohen (directeur adjoint de la CIA).

Il y a aussi Doug Emhoff, le mari juif de la vice-présidente élue Kamala Harris. »]

No comment, of course. [Sans commentaires, bien sûr.]

On répète Nietzsche alors pour les plus étourdis de nos lecteurs :

« Le penseur que préoccupe l’avenir de l’Europe doit, dans toutes ses spéculations sur cet avenir, compter avec les juifs et les Russes comme avec les facteurs les plus certains et les plus probables du jeu et du conflit des forces. »

Sources :

https://forward.com/news/462330/enough-for-a-minyan-a-jewish-whos-who-of-bidens-cabinet-to-be

https://fr.wikipedia.org/wiki/Minian

https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del%C3%A0_le_bien_et_le_mal/Texte_entier

https://lesakerfrancophone.fr/appelez-les-exorcistes

https://www.jean-jaures.org/publication/defaite-de-loccident-ou-defaite-du-marche-des-idees-sur-le-dernier-ouvrage-demmanuel-todd




La réalité de Gaza vue par un juif




L’unique solution pour sauver la France et le peuple ?

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

Dans un monde en constante évolution, où les débats autour de la globalisation et de ses répercussions sur les sociétés locales prennent de plus en plus d’ampleur, une question émerge : comment les individus et les communautés peuvent-ils résister à ce changement drastique de notre société, voire de notre modèle civilisationnel ?

Lors de cet entretien, nous allons explorer diverses perspectives et réflexions sur les moyens de résister à ce que certains perçoivent comme l’emprise du mondialisme, tout en envisageant la construction d’un avenir plus équilibré, qui préservera ce qui est fait la grandeur de l’histoire française, et de son identité.

La résistance au mondialisme se manifeste sous diverses formes, reflétant une quête de souveraineté et d’autodétermination. Dans ce contexte, le terme « mondialisme » est souvent associé à une perte de contrôle culturel, économique et politique au profit d’entités supranationales.

Face à cela, la résistance s’organise à travers des initiatives visant à renforcer la souveraineté financière, à promouvoir les économies locales et à valoriser les systèmes monétaires alternatifs qui s’opposent à la domination oligarchique bancaire. Le projet de Franc Libre d’Alexandre Juving-Brunet, et d’autres initiatives similaires sont scrutés sous l’angle de leur potentiel à offrir des alternatives viables au système actuel.

L’idéologie et la spiritualité jouent un rôle crucial dans la compréhension et la critique du mondialisme. Certains arguments soulignent la dimension éthique et spirituelle de la résistance, s’interrogeant sur les valeurs sous-jacentes à la globalisation, comme la vision progressiste ainsi que la transmission de valeurs que certains rapprocheraient d’une vision satanique. Une réflexion sur les modes de vie qui privilégient le communautarisme alternatif en harmonie avec l’identité locale et cherchant un équilibre économique pour tous les citoyens devient nécessaire.

Le concept de vivre en communauté pour résister soulève l’idée de la création de microsociétés où les valeurs partagées, la justice sociale et l’équité sont au cœur des préoccupations. Ces communautés cherchent à développer une indépendance énergétique, une agriculture durable et des systèmes d’éducation alternative, favorisant ainsi une plus grande autonomie vis-à-vis des systèmes dominants.

La colère populaire grandissante, notamment chez les agriculteurs, est souvent perçue comme un prélude à une révolution populaire. Cette frustration vis-à-vis des pressions économiques et environnementales pourrait catalyser un mouvement plus large en faveur d’un changement systémique, où la transformation sociale et la véritable démocratie populaire joueraient un rôle central.

En somme, cet entretien veut mettre en lumière les diverses facettes de la résistance au mondialisme, en explorant des voies alternatives qui embrassent la liberté économique, la transformation sociale, l’activisme environnemental et la quête d’une société plus juste et équilibrée. À travers cette réflexion, il apparaît clairement que les défis posés par la globalisation exigent une réponse réfléchie, mais immédiate, fondée sur la collaboration, l’innovation et un engagement profond envers les principes de souveraineté, d’autonomie et de solidarité.




La fusion BAAL-YAHVÉ

[Source : Allan Arsmann]

Atteint du syndrome d’Asperger, Allan Arsmann a développé un « intérêt particulier » pour la Bible et l’archéologie. À l’âge de vingt-cinq ans, il va commencer à lire la Bible de manière compulsive. Il va la lire à plusieurs centaines de reprises, quasiment sans s’arrêter, pendant plus de quatre ans. Y ajoutant la lecture de milliers de textes anciens et d’analyses modernes, il va emmagasiner en son esprit un ensemble de connaissances totalement inédit. Fort de cet assemblage de données, son cerveau Asperger va lui permettre de solutionner quelques-unes des plus grandes énigmes de l’Histoire. Son analyse offre une vision rationnelle unique qui réconcilie complètement les données historiques et bibliques, permet le recoupement avec plusieurs milliers de preuves archéologiques et rend sa cohérence au Livre.

[NDLR : Nous pouvons relever au passage la similitude de procédés entre l’invasion Hyksos de l’Égypte et l’invasion de l’Occident (UE, Canada, USA…) par les élites mondialistes.]

[Voir aussi :
La Bible lue par un Asperger (livres et vidéos)
et
Le vrai NOM de MOÏSE élucidé ? (Vidéo)]




Sur Israël, les prémonitions au vitriol de Raymond Aron

[Source : orientxxi.info]

[Illustration : Portrait daté du 17 juin 1983 du philosophe français Raymond Aron avant un débat à Draguignan.
Raph GATTI/AFP]

Il était plus facile il y a quelques décennies de critiquer en France la politique de Tel-Aviv qu’aujourd’hui. Les analyses de Raymond Aron, chroniqueur à L’Express et au Figaro, incisives et dénuées de tout sentimentalisme vis-à-vis de sa judaïté, tranchent avec le tropisme pro-israélien actuel des médias dominants.

Par Pierre Prier

Raymond Aron est à la mode. Le penseur libéral, l’universitaire doublé d’un éditorialiste influent par ses éditoriaux dans Le Figaro puis dans L’Express, des années 1950 à 1980, a été convoqué à l’occasion du quarantième anniversaire de sa disparition par des médias de droite à la recherche des références intellectuelles qui leur manquent dans la production actuelle : « un maître pour comprendre les défis d’aujourd’hui », « un horizon intellectuel », « un libéral atypique ».

Curieusement, les prises de position les plus incisives de son œuvre journalistique, à savoir celles consacrées à Israël et à la Palestine, sont absentes des injonctions à « relire Raymond Aron ». Elles n’en restent pas moins d’une actualité brûlante.

On comprend cette gêne si on les relit, effectivement. Certaines de ces idées, exprimées dans une presse de droite par un homme de droite d’origine juive, le feraient classer en 2024 comme « antisioniste » (voire pire) par des médias et des « philosophes » de plateaux télé qui se contentent de paraphraser le narratif Israélien.

C’est une véritable réflexion qui se déclenche le 27 novembre 1967, à la suite de la célèbre conférence de presse du général de Gaulle dénonçant, après la victoire éclair d’Israël et l’occupation des territoires palestiniens : « les Juifs (…) qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». Chaque mot de cette déclaration « aberrante » choque Raymond Aron. En accusant « les Juifs » éternels et non l’État d’Israël, de Gaulle réhabilite, écrit-il, un antisémitisme bien français : « Ce style, ces adjectifs, nous les connaissons tous, ils appartiennent à Drumont, à Maurras, non pas à Hitler et aux siens ».

INTERROGATIONS SUR LE CONCEPT DE « PEUPLE JUIF »

Mais Aron, en vrai philosophe, ne saurait s’arrêter là : « Et maintenant, puisqu’il faut discuter, discutons », écrit-il dans Le Figaro. Il se lance alors dans une étude sociohistorique, adossée à une auto-analyse inquiète qui n’a pas vieilli. Quel rapport entre ses origines et l’État d’Israël ? L’obligent-elles à un soutien inconditionnel ? Et d’ailleurs qu’est-ce qu’être juif ? Ces questions parfois sans réponse définitive, on les trouve dans un ouvrage qui rassemble ses articles du Figaro1 puis, plus tard, dans ses Mémoires2 publiées l’année de sa mort, en 1983, et enfin dans un livre paru récemment qui comporte, lui, tous ses éditoriaux de L’Express3. Les citations de cet article sont extraites de ces trois livres.

Et d’abord, qu’est-ce que ce « peuple » juif comme le dit le président de la République, commence par se demander Raymond Aron. Il n’existe pas comme l’entend le sens commun, répond-il, puisque « ceux qu’on appelle les Juifs ne sont pas biologiquement, pour la plupart, les descendants des tribus sémites » de la Bible. « Je ne pense pas que l’on puisse affirmer l’existence objective du “peuple juif” comme celle du peuple français. Le peuple juif existe par et pour ceux qui veulent qu’il soit, les uns pour des raisons métahistoriques, les autres pour des raisons politiques ». Sur un plan plus personnel, Aron se rapproche, sans y adhérer complètement, de la fameuse théorie de son camarade de l’École normale supérieure, Jean-Paul Sartre, qui estimait qu’on n’était juif que dans le regard des autres. L’identité n’est pas une chose en soi, estime-t-il, avec un brin de provocation :

Sociologue, je ne refuse évidemment pas les distinctions inscrites par des siècles d’histoire dans la conscience des hommes et des groupes. Je me sens moins éloigné d’un Français antisémite que d’un Juif marocain qui ne parle pas d’autre langue que l’arabe…

Mais c’est pour ajouter aussitôt : « Du jour où un souverain décrète que les Juifs dispersés forment un peuple “sûr de lui et dominateur”, je n’ai pas le choix ». Cette identité en creux ne l’oblige surtout pas à soutenir une politique. Aron dénonce « les tenants de l’Algérie française ou les nostalgiques de l’expédition de Suez qui poursuivent leur guerre contre les Arabes par Israël interposé ». Il se dit également gêné par les manifestations pro-israéliennes qui ont eu lieu en France en juin 1967 : « Je n’aimais ni les bandes de jeunes qui remontaient les Champs-Élysées en criant : “Israël vaincra”, ni les foules devant l’ambassade d’Israël ». Dans ses Mémoires, il va plus loin en réaffirmant son opposition à une double allégeance :

Les Juifs d’aujourd’hui ne sauraient éluder leur problème : se définir eux-mêmes Israéliens ou Français ; Juifs et Français, oui. Français et Israéliens, non — ce qui ne leur interdit pas, pour Israël, une dilection particulière.

Cette « dilection », il la ressent émotionnellement. Lui qui en 1948 considérait la création de l’État d’Israël comme un « épisode du retrait britannique » qui « n’avait pas éveillé en lui la moindre émotion », lui qui n’a « jamais été sioniste, d’abord et avant tout parce que je ne m’éprouve pas juif », se sentirait « blessé jusqu’au fond de l’âme » par la destruction d’Israël. Il confesse toutefois : « En ce sens, un Juif n’atteindra jamais à la parfaite objectivité quand il s’agit d’Israël ». Sur le fond, il continue de s’interroger. Son introspection ne le prive pas d’une critique sévère de la politique israélienne, puisqu’Aron ne se sent aucune affinité avec les gouvernements israéliens : « Je ne consens pas plus aujourd’hui qu’hier à soutenir inconditionnellement la politique de quelques hommes ».

LE REFUS D’UN SOUTIEN « INCONDITIONNEL »

Cette politique va jusqu’à le révulser. Il raconte comment il s’emporte, au cours d’un séminaire, contre un participant qui clame : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Le digne professeur explose : « Contre mon habitude, je fis de la morale avec passion, avec colère. Cette formule… un Juif devrait avoir honte de la prendre à son compte ». Mais en général, le philosophe-journaliste reste attaché à une analyse froide des réalités du moment. Raymond Aron n’oublie pas qu’Israël est aussi un pion dans la géopolitique de la guerre froide : « S’il existe un “camp impérialiste” [face à l’URSS], comment nier qu’Israël en fasse partie ? » Puis : « Dans le poker de la diplomatie mondiale, comment le nier ? Israël, bon gré mal gré, est une carte américaine ».

Il pousse loin le principe de la « déontologie » intellectuelle. S’il juge qu’en 1967, Israël a été obligé d’attaquer, il peut être bon, pour le bien de la paix régionale, qu’il perde quelques batailles : « Je jugeai normale l’attaque syro-égyptienne de 1973 », écrit-il, ajoutant même : « Je me réjouis des succès remportés par les Égyptiens au cours des premiers jours », car ils permettraient au président Anour El-Sadate de faire la paix.

Mais Aron reste tout de même sceptique devant l’accord de 1978 entre Menahem Begin et Sadate à Camp David, simple « procédure » qu’il « soutient sans illusion », car il lui manque le principal : elle ne tient pas compte du problème « des colonies implantées en Cisjordanie ». En 1967 (rejoignant, cette fois, les prémonitions du général de Gaulle, dans la même conférence), il décrit l’alternative à laquelle Israël fait face : « Ou bien évacuer les territoires conquis… ou bien devenir ce que leurs ennemis depuis des années les accusent d’être, les derniers colonisateurs, la dernière vague de l’impérialisme occidental ». L’impasse est totale, selon lui : « Les deux termes semblent presque également inacceptables » pour Tel-Aviv.

Ce pessimisme foncier s’exprime dans ses articles écrits pour L’Express dans les dernières années de sa vie. En 1982, il salue la portée « symbolique » et la « diplomatie précise » de François Mitterrand, qui demande devant le parlement israélien un État pour les Palestiniens, en échange de leur reconnaissance d’Israël. Tout en restant lucide : « Mitterrand ne convaincra pas Begin, Reagan non plus ». Selon lui, écrit-il toujours en 1982, Israël n’acceptera jamais de reconnaître l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) comme seul représentant des Palestiniens. Dix ans plus tard, les accords d’Oslo connaîtront finalement l’échec que l’on sait, et Israël facilitera la montée du Hamas, dans le but d’affaiblir l’OLP.

L’invasion du Liban par Israël en 1982, le départ de Yasser Arafat et de ses combattants protégés par l’armée française donnent encore l’occasion à Raymond Aron de jouer les prophètes : même si l’OLP devient « exclusivement civile (…), d’autres groupements reprendront l’arme du terrorisme (…). L’idée d’un État palestinien ne disparaîtra pas, quel que soit le sort de l’OLP ».

En septembre, il commente ainsi les massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila par les phalangistes libanais, protégés par l’armée israélienne :

Israël ne peut rejeter sa responsabilité dans les massacres de Palestiniens (…). Pendant les trente-trois heures de la tuerie, des officiers de Tsahal ne pouvaient ignorer ce qui se passait dans les camps.

Et les prédictions d’Aron, en décembre de la même année, résonnent singulièrement aujourd’hui. À l’époque, le terme d’apartheid est encore réservé à l’Afrique du Sud. Le philosophe évoque un autre mot et une autre époque :

D’ici à la fin du siècle, il y aura autant d’Arabes que de Juifs à l’intérieur des frontières militaires du pays. Les Juifs porteront les armes, non les Arabes. Les cités grecques connaissaient cette dualité des citoyens et des métèques. Faut-il croire au succès de la reconstitution d’une cité de ce type au XXe siècle ?

Oui, il faut relire Raymond Aron.


1 De Gaulle, Israël et les Juifs, Plon, 1968.

2 Mémoires, tome 2, Julliard, 1983.

3 De Giscard à Mitterrand, 1977-1983, Calmann-Lévy, 2023.




Rothschild : les maîtres de la finance mondiale

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE via lesmoutonsenrages.fr]

[Note de Joseph :
comme rappelé en début de la vidéo, Mayer Amschel Rothschild est né le 23 février 1744. Et pour ceux qui s’intéressent à la numérologie, son chemin de vie est 23/5 (23+2+1744=1769 ; 1+7+6+9 = 23).
Ce chemin de vie particulier s’appelle l’étoile royale du Lion :

~ Étoile Royale du Lion – Gardienne de la Terre ~ L’Étoile Royale du Lion est l’une des 4 Étoiles Royales de la Terre, également appelées les 4 Gardiennes du Ciel. L’Étoile Royale du Lion est l’étoile Régulus (qui signifie Petit Roi). Cette étoile est le cœur du Lion dans la constellation du Lion. L’étoile royale du Lion est le gardien du Nord et est associée à l’archange guérisseur Raphaël. On dit que les 4 étoiles royales de la Terre étaient utilisées comme calendrier céleste pour marquer les saisons, et qu’elles marquaient également les 4 directions.

En termes de numérologie, les nombres de l’Étoile Royale du Lion sont 23/5. Les personnes nées avec ce but de vie portent le nombre 23/5. « Nombre 23 — L’Étoile Royale du Lion — C’est un nombre de récompense karmique. Le 23 accorde non seulement une promesse de succès dans les efforts personnels et professionnels, mais il garantit l’aide des supérieurs et la protection de ceux qui sont haut placés. C’est un nombre très chanceux, qui bénit avec une grâce abondante la personne qu’il représente. Comme toujours, le 23 doit être considéré avec les autres nombres clés simples et composés qui composent l’analyse numérologique complète, qui peuvent ne pas être tout à fait aussi chanceux. Mais les autres nombres n’ont pas beaucoup de chance d’apporter de sérieux problèmes lorsque l’Étoile Royale du Lion est présente pendant les périodes difficiles. Aucun nombre ne peut défier la force du Lion et l’emporter ».

(Source ou sa capture PDF)

Si cela a, semble-t-il, merveilleusement bien fonctionné sur le plan matériel pour Mayer Amschel Rothschild qui est considéré comme « père de la finance internationale » (Wikipédia), il se trouve que j’ai exactement le même chemin de vie, étant né le 23 février 1960 (23+2+1960=1985 ; 1+9+8+5=23), à exactement 216 ans d’écart, et que je n’ai manifestement pas ce type de destinée, faisant même plutôt partie des pauvres de ce monde et que ma vie serait facilement considérée comme matériellement ratée. En passant, 216 = 6x6x6 ou 6 à la puissance 3.

Bien entendu, il a existé un grand nombre de personnes nées le 23 février 1744, de même qu’il en existe un grand nombre encore vivantes et nées le 23 février 1960.]




Hindi : pourquoi les sionistes infiltrent les souverainistes européens

[Source : Le Courrier des Stratèges]

Interview essentielle de Youssef Hindi sur l’infiltration des milieux souverainistes européens par les néoconservateurs américains et les milieux pro-sionistes. Cette explication sur les stratégies de contre-influence est essentielle pour comprendre le débat public en France aujourd’hui.




La venue imminente du Machiah en Israël : que disent les sages de la Torah ces jours-ci ?

[Source : Rav Ron Chaya – Myleava via Conscience du peuple]

Pour ceux qui s’intéressent à l’eschatologie, étude des événements des temps de la fin, voici une vidéo d’un enseignant de la Torah (très controversé) qui expose les plus récentes révélations de rabbins juifs concernant la venue de Machia’h, de la 3e guerre mondiale (Gog Magog) et de la reconstruction du Temple.

Ceci ne doit pas être considéré comme parole d’évangile, mais ça reste intéressant et instructif de connaître la séquence prophétique du point de vue juif.

Isabelle

Le Machiah est une notion essentielle de la Torah. Mais pendant 2000 années d’exil, les Sages de chaque génération se sont axés sur la préservation du peuple juif face aux menaces de toutes sortes. Depuis une trentaine d’années, le sujet de la délivrance finale refait surface avec des Rabbanim particulièrement prolixes sur ce sujet. Mais depuis le 7 octobre, depuis Simhat Torah, depuis le pogrom terrible perpétré par nos cruels ennemis, tous les rabbins, peu importe leur courant de pensée et peu importe leur localisation, tous ces éminents Sages de la Torah annoncent que le compte à rebours est lancé. Qui sont-ils ? Quels sont leurs arguments ? Revue de détail avec le Rav Chaya.




Lorsque Winston Churchill citait le fondateur de l’Ordre des Illuminati et nous mettait en garde contre les dangers du communisme en 1920

[Source : guyboulianne.info]

Par Guy Boulianne

Très loin de la sphère complotiste, Winston S. Churchill parlait implicitement de l’Ordre des Illuminati dans un article très peu ordinaire, publié le 8 février 1920 par l’hebdomadaire britannique Illustrated Sunday Herald, intitulé « Zionism versus Bolshevism: A Struggle for the Soul of the Jewish People » (Le sionisme contre le bolchevisme : Une lutte pour l’âme du peuple juif). Alors qu’il était secrétaire d’État à la Guerre et à l’Air, Churchill commençait son article de cette façon :

« Certaines personnes aiment les Juifs et d’autres non ; mais aucun homme réfléchi ne peut douter du fait qu’ils sont sans aucun doute la race la plus redoutable et la plus remarquable qui ait jamais paru au monde. »

Il poursuit plus loin en citant Johann Adam (Spartacus) Weishaupt, c’est-à-dire le fondateur de l’Ordre des Illuminati au XVIIIe siècle, ainsi que les conspirateurs les plus connus Marx, Trotsky, Bela Kun, Rosa Luxemburg et Emma Goldman comme faisant partie de la conspiration visant à abattre la civilisation : 

« Depuis l’époque de Spartacus-Weishaupt jusqu’à celle de Karl Marx, en passant par Trotsky (Russie), Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (États-Unis), cette conspiration mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution de la société sur la base d’un développement arrêté, d’une malveillance envieuse et d’une égalité impossible, n’a cessé de croître. Elle a joué, comme l’a si bien montré une écrivaine moderne, Mme Webster, un rôle nettement reconnaissable dans la tragédie de la Révolution française. Elle a été le moteur de tous les mouvements subversifs au cours du XIXe siècle ; Et maintenant, cette bande de personnalités extraordinaires venues de la pègre des grandes villes d’Europe et d’Amérique a enfin saisi le peuple russe par les cheveux et est devenue pratiquement le maître incontesté de cet immense empire. »

Une illustration du légendaire Will Eisner,
tirée de son roman historique graphique
« The Plot: The Secret Story of the Protocols of the Elders of Zion » (2005),
incluant l’article « Le sionisme contre le bolchevisme ».

Dans son article, Churchill décrit trois types de Juifs. Les « Juifs nationaux » sont dévoués à leur pays et les « Sionistes » soutiennent un foyer national, voire un pays, pour les Juifs en Palestine. Selon Churchill, ces deux catégories constituent la grande majorité des Juifs. Le troisième type — une petite minorité — est décrit de manière interchangeable par Churchill comme étant des Juifs « internationaux », « terroristes » et « bolcheviques » : 

« Il n’est pas nécessaire d’exagérer le rôle joué dans la création du bolchevisme et dans la réalisation réelle de la révolution russe par ces Juifs internationaux et pour la plupart athées. C’est certainement un très grand projet ; il l’emporte probablement sur tous les autres. »

Qu’est-ce qui a poussé Churchill à écrire « Sionisme contre bolchevisme » en février 1920 ? Il était à l’époque ministre de la Guerre et de l’Air. Son prédécesseur avait envoyé des troupes britanniques en Russie pour empêcher les Allemands d’approvisionner les Alliés après que la Russie eut demandé la paix. La profonde aversion de Churchill pour le bolchevisme russe était bien connue. S’exprimant à Sunderland en janvier 1920, il expliqua pourquoi la Grande-Bretagne aidait les armées russes blanches de Deniken et de Koltchak. Le ton de son discours, « The Agony of Russia » (L’agonie de la Russie), peut être illustré par cet extrait :

« Il existe une autre classe avec laquelle, à mon avis, il ne sert à rien d’essayer de se concilier. Je veux dire ces bolchevistes, fanatiques qui sont les ennemis avoués de la civilisation actuelle du monde et qui, s’ils obtenaient ce qu’ils voulaient, détruiraient les parlements démocratiques dont dépendent les libertés des peuples libres… »

Plus tard dans son discours, Churchill a développé ce point et a inclus une phrase qui mènerait à l’article « Le sionisme contre le bolchevisme ». « Les bolcheviks », a-t-il déclaré, « cherchent à détruire le capital. Nous cherchons à contrôler les monopoles… Nous défendons la liberté de conscience et l’égalité religieuse. Ils cherchent à exterminer toute forme de croyance religieuse… Ils croient au soviet international des Juifs russes et polonais. Nous continuons de faire confiance à l’Empire britannique. »

Dans une lettre adressée au Secrétaire d’État à l’Éducation, Herbert Fisher, il écrit le 21 janvier 1920 : 

« Je n’ai pas parlé sans réfléchir et étudier très attentivement le mouvement bolchevique… Je ne trouve pas d’échappatoire à la conclusion claire et évidente selon laquelle les Juifs jouent sans aucun doute un rôle prédominant dans le mouvement bolchevique et que la majorité des dirigeants sont juifs. »

À mon humble avis, Winston S. Churchill — sans les nommer — nous parle ici de ceux qui descendent des Khazars, c’est-à-dire les gens formant la secte turque des Sabbatéens (ou Dönme) ainsi que de celle des Frankistes, dont Eve Franck fut la première et la seule femme à avoir été déclarée messie juive au XVIIIe siècle. Les Sabbatéens étaient adeptes de la Kabbale et du Zohar, lesquels affirment l’existence d’une loi, ou d’une interprétation de la loi, cachée et secrète. Les communautés d’Europe centrale et orientale deviendront les Frankistes, mouvement fondé par Jacob Frank. Ceux-ci ont feint d’intégrer le catholicisme par une fausse conversion afin de poursuivre leurs visées messianiques. Les Frankistes finirent par s’intégrer de cette manière dans la noblesse polonaise catholique, dont ils forment la branche « d’ascendance juive ». On peut trouver des traces de descendants de Frankistes jusqu’à nos jours. Les pratiques et croyances frankistes sont les plus extrêmes de toutes, et l’historien et philosophe juif Gershom Scholem a montré qu’ils enseignaient en secret l’inversion totale de toutes les valeurs morales (mensonge, vol, meurtre, inceste…). C’est le concept de la Rédemption par le péché.

[Voir la suite, dont vidéo, sur https://www.guyboulianne.info]




Fin d’Israël en vue ?

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Le noachisme, la religion mondiale qui vient

[Source : bouddhanar]

[Illustration : source]

Par Bouddhanar (12/07/2022)

Il y a quelques années, sur Meta TV, Pierre Hillard révéla l’existence d’une « opposition acharnée, fanatique, continue, de la Synagogue, du judaïsme talmudique, à l’égard de l’Église catholique, et du monde humain ». L’objectif, selon Pierre Hillard, « c’est la volonté d’établir une religion universelle ».

[Voir aussi :
Comprendre l’Adversaire – Pierre Hillard
Trump et la kabbale]

La stratégie pour établir cette religion mondiale, « c’est, dit Pierre Hillard, de créer d’abord le chaos. Et ça, c’est une pensée directement issue de ces courants juifs talmudiques de rabbins qui s’appellent Isaac Louria, aux XVe et XVIe siècles, de Sabbataï Tsevi, au XVIe siècle, et au XVIIIe, de Jacob Frank. Celui qui a lancé cette idée de la rédemption par le péché — c’est l’expression… »

La rédemption par le péché ?

C’est l’expression, toujours d’après Pierre Hillard, « Erlösung durch Sünde ». C’est d’abord une perversion. C’est l’idée tordue, vicieuse, tout ce que vous voulez, de créer le malheur en vue d’un bien. Plus le mal est profond, plus la reconnaissance divine sera grande.

Alors, dans l’Ancien Testament, quand vous avez des sacrifices faits à Yahvé, à un moment donné vous avez cet ordre apparemment fou, donné à Abraham, qui doit sacrifier son fils. Et Abraham est sur le point de le faire. Il est avec son poignard, il est prêt à transpercer son fils. Et on lui retient le poignet, en gros, « non ça se fait pas, on ne tue pas son fils. » Et en échange, il va immoler un bélier… […] Pourquoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire que c’était l’offrande la plus belle, la plus agréable aux narines de Dieu, si je puis dire… Car on faisait un méchoui, en gros, après l’avoir poignardé. Parce que c’était son fils, il n’y avait pas d’élément plus proche.

Bon ! Donc, bien comprendre que plus l’offrande est sacrée, raffinée, haute, plus c’est une offrande agréable à Dieu. Alors évidemment il y a une loi morale, naturelle, qui fait qu’il y a des choses qu’on ne peut pas faire.

Mais eux, ces gens-là, qui se sont rebellés au sein du judaïsme et qui sont issus du judaïsme talmudique, considèrent que c’est une rédemption qui peut se faire par le mal. Plus le mal est grand, profond, subtil, délicat, plus la récompense divine sera grande.

Et j’ai toujours pensé que les massacres commis par les nazis à l’égard des juifs en Europe durant la Seconde Guerre mondiale étaient un sacrifice — dans leur théorie folle, tordue, tout ce que vous voulez — utile pour obtenir un bien, car la mort de ces juifs en Europe — en Pologne, en Union Soviétique, etc… aux Pays-Bas, mais eux ont dégommé — eh bien, cette destruction permet d’avoir une offrande qui permet d’obtenir un bien. C’est tordu, c’est malsain.

C’est Isaac Louria, XVIe siècle, je crois, qui a lancé cette idée. […] C’est un génie cet homme, mais un génie au service du mal — et je dirais à titre personnel, possédé… possédé par le démon, ça c’est sûr, avec ses idées tordues. Mais ses principes ont été repris par deux courants.

Au XVIIe siècle, par un rabbin qui s’appelait Sabbataï Tsevi, et lui s’est présenté comme le Messie. Les juifs attendent le Messie. […] Ils reconnaissent le Christ comme un personnage humain, historique, mais ils ne le reconnaissent pas comme le Messie — eux l’attendent toujours. Et Sabbataï Tsevi — on est en Europe du Sud, en Europe balkanique — s’est présenté comme le Messie et a eu… sa garde prétorienne. Et, suite à différentes pressions, il s’est faussement converti à l’Islam. Et ce courant faussement converti à l’Islam, tout en conservant en secret des rites judaïques, ça s’appelle les Domne. Et on trouve des traces dans le mouvement avec Atatürk.

Aussi on comprend pourquoi on trouve des éléments tellement proches de la frange jacobine dans les réformes d’Atatürk. Alors qu’il était officiellement musulman. Comprenez… Il y a des moments où il faut faire le mal, mais voilé… de l’apparence du bien. Et certains même « laissent entendre »… mais c’est à vérifier… enfin, je mets des guillemets, j’ironise, mais je n’irais pas plus loin — que la famille Saoud a des liens judaïques. Il y a des spécialistes qui ont étudié le truc… J’ai lu quelques trucs effectivement… Voilà ; ça, c’est pour la branche musulmane.

Et puis vous avez une branche catholique chrétienne au XVIIIe siècle qui est Jacob Frank, en Pologne. Lui aussi, pareil, « rédemption par le péché », c’est-à-dire on fait le mal mieux c’est, donc des partouzes, des trucs de sexe, des crimes, tout ce que vous voulez. Tout ce qui peut avilir, c’est bien. « Rédemption par le péché », c’est l’expression officielle.

Et Jacob Frank et ses amis se sont faussement convertis au catholicisme. Il y a eu quand même des personnes en Pologne à dire — on est au XVIIIe siècle, quand même — il y a des choses pas nettes… Mais il a quand même réussi, lui et ses amis, à se convertir. Et chose très intéressante, quand ils se convertissaient, ils étaient parrainés, ils avaient un parrain. Et Jacob Frank, en tant que meneur dans l’histoire, a eu le plus haut parrain de l’époque, le roi de Pologne, Auguste III. Et chose très intéressante, très souvent ils ont été anoblis, après leur conversion. Très souvent, ils ont eu des avantages financiers qui leur ont permis, à ces juifs faussement convertis au catholicisme, d’obtenir des postes clés au sein de la société polonaise, mais aussi, parce qu’il y a eu des frontières mouvantes, ça a touché aussi des familles allemandes, des familles de Bohème et de Moravie, des familles roturières devenues aristocratiques, et étant donné que la Russie des tsars avait des liens très profonds avec « les Allemagnes » — puisqu’il n’y avait pas d’État allemand — vous avez aussi beaucoup de serviteurs et de nobles allemands à la cour de Russie qui étaient en fait des juifs faussement convertis au catholicisme, on les appelle des frankistes. Comme pour Sabbataï Tsevi, on les appelle les sabbatéens.

Et donc c’est une manière subtile de véroler ; et parmi ceux qui se sont convertis faussement au catholicisme, il y a eu, avec les générations qui ont passées, certains qui sont revenus à l’état du judaïsme pur — qui ont donc fait marche arrière — puis ceux qui ont maintenu aussi une zone transitoire bizarroïde. Ce qui fait que quand vous vous intéressez à certaines familles, entre autres de la noblesse polonaise, qui se sont faussement converties au catholicisme et qui ont ensuite occupés des postes, vous avez un lointain rejeton qui a la nationalité américaine, qui a travaillé pour le président Carter, et qui est au service du président Obama, qui est officiellement catholique — mais moi à l’époque, il y a des années et des années je me suis disais, il y a un truc qui cloche — Brzeziński !

Officiellement il (Brzeziński) est catholique, et issu d’une noblesse catholique polonaise, mais en fait il fait partie de cette branche frankiste. Comme aussi vous avez une famille très proche de la famille royale d’Angleterre, et d’ailleurs le mari de la Reine d’Angleterre, le prince Philippe, fait partie de cette famille, c’est la famille Mountbatten.

En fait, ce sont des frankistes de langue allemande, qui s’appelaient les Battenberg, et les Battenberg sont venus ensuite en Angleterre, et ils ont pris le nom de Mountbatten.

J’invite les personnes intéressées par le frankisme — parce que là, on touche au cœur — à lire deux ouvrages… l’un de Charles Novak, qui est sorti aux éditions L’Harmattan, vous allez sur Amazon, il y est, sauf s’il est épuisé, et vous avez… c’est une couverture marron avec de profil Jacob Frank.

Et l’ouvrage par excellence, extraordinaire, qui est un pavé, sur Sabbataï Tsevi, écrit par un historien israélien qui est mort depuis, qui s’appelait Gershom Scholem. Et là vraiment chaque page est un concentré d’informations. D’ailleurs Charles Novak s’appuie beaucoup sur les travaux de Gershom Scholem. Mais si vous voulez commencer en douceur, commencez par Charles Novak sur Jacob Frank.

Voyez-vous, quand on s’adresse à quelqu’un, il faut toujours voir ses origines sociales, et voir en particulier ce qui a structuré sa mentalité, sa tournure religieuse, philosophique, etc. — et le roi Louis XVI, m’a toujours sidéré — homme très intelligent, le jeune Louis XVI, par bien des aspects très intelligent, cultivé, un homme bon, intègre, des qualités — à titre personnel, j’ai participé le 21 janvier 1993, au bicentenaire de sa mort parce que c’est un innocent qu’on a condamné à mort. Donc je défends sa mémoire, etc. Il n’empêche que je reproche sa mentalité, et les faiblesses entre autres quand il a interdit aux gardes suisses en août 1792 de se battre… eh bien les pauvres gardes suisses se sont fait tués et certains châtrés d’une manière atroce — on aurait dû dire à Louis XVI… Bon ! Mais, j’ai de la sympathie pour cet homme qui avait des qualités humaines — il faut savoir apprécier ça surtout que les chefs d’État ayant des qualités humaines ne courent pas les rues. Mais quand vous avez, par exemple, durant le règne de Louis XVI, le fait qu’il a… — par exemple durant le sacre, un roi de France doit jurer solennellement qu’il doit combattre les hérésies, protestantes et juives ; il a plus ou moins bafouillé lors de ce passage, donc il a mal prononcé. On s’étonne aussi — et c’est absolument anormal pour un roi de France, lieutenant du Christ, n’oubliez pas que dans la monarchie française depuis Clovis, le vrai roi de France c’est le Christ, on est toujours en monarchie en fait, on a toujours un roi, c’est le Christ, et le roi de France n’est que le lieutenant — eh bien, ce lieutenant, qui doit donc suivre les préceptes lancés et avancés par Clovis, et rappelés par Sainte Jeanne d’Arc — je rappelle que lorsque Clovis s’est converti au catholicisme, c’est par l’évêque Saint Rémi — « Courbe la tête, fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé », c’est là que Saint Rémi a rappelé à Clovis la mission qu’avait cet « embryon de France », et c’est Sainte Jeanne d’Arc qui rappelle cette mission au dauphin Charles… je rappelle le pied de nez de la providence, Sainte Jeanne d’Arc est née un 6 janvier, 6 janvier c’est les rois mages, qui rendent hommage au Christ Roi, au roi des nations — et Sainte Jeanne d’Arc… on ne dit pas Jeanne d’Arc, on dit Sainte Jeanne d’Arc, mais ça l’Église conciliaire supprime le « saint », enfin il faut toujours mettre au niveau terrestre, ça, c’est typiquement judaïque aussi…

Autre remarque, Sainte Jeanne d’Arc est née à Domrémy. Dom, c’est l’abréviation de Domus, la maison de Rémi, par rapport à l’évêque Saint Rémi qui a baptisé Clovis. C’est un rappel… un petit pied de nez de la providence. Il y a ces signes de la providence de la providence, c’est comme — là je vais faire très rapide — quand le tiers État se déclare assemblée constituante le 17 juin 1789, c’est le peuple officiellement qui prend le pouvoir — en fait une oligarchie — c’est une rupture avec le baptême de Clovis, parce que le pouvoir ne vient plus du roi lieutenant du Christ, mais « officiellement » du peuple, en fait d’une oligarchie — eh bien, cent ans auparavant, le 17 juin 1689, le Christ apparut à une religieuse qui s’appelait Sainte Marguerite-Marie, et il lui a dit en gros, que Louis XIV devait faire attention, parce qu’un jour, ce qu’il faisait, et pour ses successeurs, ça tournerait mal, parce que c’est une politique païenne que Louis XIV commençait à faire, quand on prend l’emblème du soleil, c’est l’emblème païen des Incas. Donc le mal est ancien, et le Christ annonce à Sainte Marguerite-Marie que c’est une menace qui se profile… qu’en gros le système monarchique va sauter — eh bien il apparaît le 17 juin 1689, exactement cent ans jour pour jour, mois pour mois, de la date fatidique qui conduit à la rupture de la France monarchique le 17 juin 1789. Il y a des pieds de nez de la providence. Je ferme ce chapitre, mais ce n’est jamais le hasard. Dieu voyage souvent incognito, mais quelquefois il y a des traces…

Alors, je parlais donc de Jacob Frank, et donc du frankisme, et de Louis XVI… et Louis XVI, il a entre autres violé les paroles du sacre, parce qu’il a, sur sa cassette personnelle, payé les réparations de la Synagogue de Metz. La Synagogue de Metz avait besoin de réparations et Louis XVI a apporté de l’argent. Et vous avez même des fleurs de lys sur la Synagogue de Metz. En tant que roi de France défenseur du catholicisme et luttant contre le judaïsme et le protestantisme, mais ça va ensemble, parce que le protestantisme c’est du christianisme judaïsé, et que les pasteurs sont des rabbins déguisés… — la version communiste : ce sont les commissaires politiques.

Comment peut-on comprendre une telle tournure d’esprit ? Eh bien, il faut regarder par la mère. C’est souvent la femme qui apporte l’âme du foyer, les idées… L’importance de la femme. Je vous ai dit qu’Auguste III était le parrain de Jacob Frank. La cour royale de Pologne était infestée par ces idées frankistes, et les enfants d’Auguste III étaient imprégnés de ces idées. Auguste III avait une fille, qui s’appelait Marie-Josèphe de Saxe. C’était la mère de Louis XVI, et de Louis XVIII et de Charles X. Donc on voit la filiation… Louis XVI était le petit-fils d’Auguste III de Pologne, parrain de Jacob Frank, faussement converti au catholicisme… Rédemption par le péché. Et là vous comprenez plein de choses…

En fait, il faut voir les choses matérielles, c’est sûr on est sur Terre — mais voyez ce qui forme « l’âme », la tournure d’esprit, l’origine sociale… quand on s’intéresse…, quand on veut se marier, on n’épouse pas uniquement un tas de viande — et heureusement — on épouse une origine sociale, quand des parents sont pervers et tordus, il y a de grandes chances que les enfants le seront aussi. Donc il faut voir la personne avec qui on veut se marier, mais il faut voir aussi les parents et les grands-parents, parce qu’on est les héritiers à la fois… biologiques, mais aussi les héritiers d’un courant de pensée, d’une spiritualité, d’une « odeur », voilà ! […]

Donc on voit cette marque. Et puis… je vous citais donc Isaac Louria, Sabbataï Tsevi et Jacob Frank, cette volonté de pervertir… et ça marche, parce que la réussite, en fait, elle s’est produite par… comment dire — avec les générations et le développement du poison, avec Vatican II.

En fait, après avoir mis à bas la monarchie française, il fallait mettre à bas l’Église catholique. Et Vatican II, c’est une forme de protestantisation humaine, et même plus, c’est une forme de remise de l’Église sous les ordres de la Synagogue. Alors il faut lire — je citais tout à l’heure Gerhart Riegner, qui était le second auprès du Congrès juif mondial, auprès de Nahum Goldmann — et qui a été un des meneurs au sein du Vatican II en liaison avec le cardinal Bea pour reconnaître le judaïsme, d’où les relations entre le catholicisme et le judaïsme — et actuellement il y a une judaïsation complète de l’église conciliaire, car je rappelle que lorsque le pape François est élu Pape le 13 mars 2013, il a quand même reçu les félicitations de la franc-maçonnerie juive d’Argentine, les B’nai B’rith, vous allez sur leur site, c’est officiel. Il a participé aussi aux fêtes Hanouka quand il était cardinal en Argentine, chose absolument anormale. »

Dans le cadre de la religion universelle qui se met en place, le pape a reçu un étrange cadeau de la part président Nazarbaïev du Kazakhstan.

Vous avez au Kazakhstan un centre avec toutes les religions — juifs, catholiques, protestants, et musulmans — et pour la représentation catholique vous avez le cardinal Tauran. C’est lui qui a annoncé l’élection du Pape le 13 mars. Donc c’est une représentation archi-officielle. Eh bien, le bâtiment qui représente toutes ces religions au Kazakhstan, c’est quoi ? C’est une pyramide. Et l’ironie c’est que cette pyramide se trouve dans un lieu qui s’appelle Astana, qui est l’anagramme de Satana. Eh bien c’est la pyramide que le président Nazarbaïev du Kazakhstan a offert en cadeau à Benoît XVI. Et d’ailleurs, sur ces bonnes paroles, je vais rappeler les paroles de l’ami Benoît XVI — message de Noël 2005, sur le site du Vatican — on voit que l’Église catholique, les dirigeants de l’Église catholique… conciliaire… sont totalement vérolés — écoutez ce message du pape Benoît XVI, qui disait, je cite :

« Homme moderne, adulte pourtant parfois faible dans sa pensée et dans sa volonté, laisse-toi prendre par la main par l’Enfant de Bethléem ; ne crains pas, aie confiance en Lui ! La force vivifiante de sa lumière t’encourage à t’engager dans l’édification d’un nouvel ordre mondial, fondé sur de justes relations éthiques et économiques. »

Il aurait dit, prends la main de l’Enfant de Bethléem, afin de combattre le Nouvel Ordre Mondial et de restaurer la royauté du Christ, j’aurais dit, « Chapeau ! », mais évidemment, issu de Vatican II il ne fallait pas s’attendre à du merveilleux.

C’est révélateur parce qu’en fait on voit que les papes, depuis Jean XXIII jusqu’à aujourd’hui, sont imprégnés de ce modèle finalement propre à la Synagogue — et pour information, il y a quelques semaines de ça, le pape François a reçu les représentants du Congrès juif mondial, et les représentants ont dit au pape François que les relations entre les juifs et les chrétiens s’étaient vraiment améliorées depuis 5 décennies, donc en fait depuis Vatican II.

Je rappelle aussi qu’il y a quelques semaines de ça, le cardinal Schönborn, cardinal autrichien, a reçu de la part des B’nai B’rith Europe, un cadeau, une ménorah. C’est le chandelier à sept branches, et vous allez sur le site du B’nai B’rith Europe, à la rubrique news, je crois que c’est du 23 octobre 2013, c’est tout récent. Et à propos de ménorah — et là je vous demande, chers auditeurs de Meta TV, de retenir ceci, en particulier aux Parisiens — ces emblèmes juifs, quand je dis la reprise de la Synagogue sur la société chrétienne, ce n’est pas pour faire peur, c’est la réalité. Et vous avez un élément facteur, vous allez à l’Hôtel de Ville de Paris et vous vous mettez en face avec comme point de référence l’horloge murale. Et vous regardez sur le sol. Sur le sol, gravé sur le sol, sur une longueur de 4, 5 ou 6 mètres, 3 mètres de large, vous avez une représentation stylisée du bateau de la ville de Paris, avec des petits traits qui représentent les vagues… (C’était le symbole de Paris, les bateliers, etc.)

Un truc joli, je n’ai rien contre au contraire. Donc, les petites vagues, le bateau, avec la coque, et puis je vous dis, c’est un bateau stylisé, le mât et les cordages. Bon. Eh bien je vous demande… Vous regardez bien ça, vous faites le tour, et vous regardez ça à l’envers. C’est-à-dire que vous avez la mairie dans le dos. Eh bien vous regardez sur le sol, à l’envers, c’est une ménorah, le chandelier à 7 branches. Vous avez là la signature sur le sol, une marque juive, sur la ville de Paris. On a envie de dire, « mais pourquoi n’avez-vous pas mis le sacré cœur, par exemple ?… » Après tout, c’est une chose qui a été demandée par le Christ à Sainte Marguerite-Marie en 1689. Non, c’est une ménorah. En fait, c’est comme les chiens qui mettent leur odeur, eux aussi, ont leurs odeurs à eux, mais là c’est une… comment dire, une marque physique…

[Source]

En fait, ce n’est même pas caché, c’est le bateau stylisé, avec le mat et les cordages, c’est en ligne droite… et donc quand on regarde à l’envers, ce sont les branches de la ménorah qu’on voit.

On a envie de dire, « mais pourquoi ?… », Mais en fait, cela rentre dans le cadre planétaire. Car je vous dis, blocs gouvernementaux, gouvernance mondiale, régie par une tournure d’esprit, une religion universelle.

C’est quoi ? C’est le noachisme.

Noachisme… Noé. D’ailleurs pour information, il y a un film qui sort dans quelques mois sur Noé… avril 2014, dans ces eaux là, j’ai vu la bande-annonce et j’ai envie de dire « mais pourquoi font-ils un film sur Noé ?… » Alors on voit, avec le Déluge, donc… Là aussi, ayez le coup d’œil.

Je vais vous citer un exemple très concret, très rapidement, avant de reprendre le coup du noachisme, vous avez un film qui est sorti il y a quelques mois, je crois que c’est un film canadien, « Assault on Wall Street ». Il raconte l’histoire d’un américain, une trentaine d’années, marié, qui appartient à la classe moyenne, et est convoyeur de fonds. Il a souscrit à différentes assurances, et puis il boursicote un peu via des traders de la finance. Le problème pour cet homme, c’est que sa femme est atteinte d’un cancer, et ça coûte une fortune. Et normalement les assurances sont là pour couvrir ; et manque de pot, il y a écrit en tout petit, que pour les maladies très graves… eh bien… non. Alors le pauvre homme va tout dépenser à l’insu de sa femme, il ne veut pas lui faire peur et l’inquiéter… mais peu à peu il perd tout. Et puis l’argent qu’il avait mis de côté et qu’il voulait utiliser, et qui a donc été… — il avait boursicoté… — cet argent a été — pour lui et pour tant d’autres — rincé par des requins de la finance, ce qui fait que cet homme a financièrement tout perdu, et même son métier il le perd, parce qu’il est convoyeur de fonds, et étant donné qu’il perd beaucoup d’argent, qu’il en a besoin, eh bien on le fout à la porte, on le licencie, parce qu’en tant que convoyeur de fonds il aurait peut-être des tentations. Donc il perd son métier. Et sa femme, elle, se suicide, parce qu’elle ne veut pas, je vais dire, amener à un gouffre financier. En fait elle ne se rend même pas compte à quel point la situation est désastreuse. Ce convoyeur de fonds en a marre, et va se venger. C’est un ancien militaire. Il va récupérer des armes, et va buter les requins de la finance. Et à mon avis, plus d’un Américain et d’un Canadien qui a vu le film a dû se frotter les mains — il les butte ! — mais il en butte, pas deux/trois, il les butte ! Et l’agence financière, composée de requins, qui vraiment l’ont plumé lui et d’autres. L’agence s’appelle… L’agence Huxley.

C’est comme le film « Elysium », avec Matt Damon et l’actrice américaine qui parle très bien le français, Jodie Foster… L’histoire c’est quoi ? C’est une humanité qui est réduite à l’état de pauvreté… Vous avez toutes les langues, l’anglais, l’espagnol, puis un sabir moitié anglais, moitié espagnol, puis vous avez la minorité ultra-riche qui vit dans un vaisseau spatial au-dessus de la Terre, qu’on voit d’ailleurs de la Terre. (Vaisseau qui a l’aspect d’un pentagramme.)

Un pentagramme dirigé par Foster qui est une sorte de grand secrétaire… Dans la version américaine, comment s’appelle le secrétaire ? Rhodes ! Ces gens-là, qui font ces films ont une véritable culture politique, historique… Ils n’ont pas mis Smith, non, ils ont mis Rhodes, comme l’agence Huxley. Voilà, ils ont une envie perverse, tordue, de savourer, en rappelant les noms. Voilà. Alors c’est comme la ménorah et le bateau de la ville de Paris à l’envers. Alors cette religion qu’ils veulent mettre en place, c’est le noachisme.

Le noachisme — c’est donc Noé — obéit à ces critères. Ce sont en fait des magistrats — des commissaires politiques — pour vérifier la bonne application des 7 lois, contre le vol, contre l’inceste, bon des choses bonnes, et là où ça va coincer… contre le polythéisme. Alors, le judaïsme, c’est le dieu unique, pas de problème, l’islam, c’est le dieu unique, pas de problème, pour les catholiques, pour les chrétiens, le catholicisme est une religion monothéiste. Mais pour les juifs, comme pour les musulmans, ils considèrent le catholicisme comme un polythéisme en raison de la Sainte Trinité, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Donc, on est ce qu’ils appellent des trithéistes — trois dieux. Donc des idolâtres, et donc il faut que ça soit supprimé. Donc il faut procéder à une réforme du catholicisme, faire en sorte que la Sainte Trinité — qui est un dogme, donné par le Christ, le Messie pour les catholiques — eh bien, il faut supprimer ça, et en plus supprimer le côté messianique du Christ… le reconnaître comme un être historique, officiel, mais humain. Et mettre en place ce qu’ils appellent — et c’est le rabbin Benamozegh dans son livre « Israël et l’humanité » — qui dit qu’il faut mettre en place un, je cite, « catholicisme d’Israël ». Un catholicisme judaïsé aux normes talmudiques. Je ne fais que reprendre… C’est factuel. On aime, on n’aime pas, c’est comme ça, et on s’y plie. Et donc ça doit gérer tout ça.

Et Vatican II, c’est une judaïsation aux normes du noachisme, pour peu à peu procéder à une mutation — oh, progressive, pas étalée sur un an, deux ans, mais sur des dizaines d’années — donc peu à peu on observe une mutation profonde qui va très loin puisque vous avez déjà un État, les États-Unis — et vous pouvez tout à fait le vérifier — dans un document du Congrès des États-Unis du 26 mars 1991, a reconnu le noachisme comme socle de la société américaine. Le terme en anglais c’est « bedrock » ; c’est les lois noachides.

En fait, le noachisme, c’est quoi ?

En plus des 7 lois… je vous en ai cité quelques-unes… contre l’inceste, le vol, mais surtout contre le polythéisme ; et des magistrats / commissaires politiques pour verrouiller tout ça… C’est une hiérarchisation de l’humanité, avec, de haut en bas, un dieu unique ; tout en bas, ce qu’on appelle les gentils, c’est-à-dire les non-juifs, c’est-à-dire les noirs, les blancs, les Asiatiques, les métisses, tout ce que vous voulez, et entre les deux, un peuple prêtre, le peuple juif, qui n’obéit pas aux lois du noachisme. Il est l’intermédiaire, le prêtre sacrificateur entre le dieu unique et l’humanité, régie par cette religion universelle, non juive. C’est ça la finalité… Donc toute la mutation en cours, c’est pour aboutir à une humanité nomade, comme dit si bien Jacques Attali, qui dit comme par hasard que Jérusalem doit être la capitale. […]

Je veux dire par là… que ça fasse un peu réfléchir les gens. « Pourquoi Jérusalem ? » Et donc, les blocs continentaux avec des populations mélangées, déracinées, d’où la construction, la mise en place, d’entités administratives artificielles… — qu’on voit avec la Révolution française — mais qu’on remarque à travers les générations… via l’Union Européenne, etc. Donc des gens déboussolés, déracinés, coupés de leurs traditions, avec en plus la théorie du genre — on est pas homme on est pas femme on le devient, on est du Vincent Mc Doom à tous les coins de rue, enfin je ne devrais pas dire ça parce que c’est une victime, cet homme, — et une religion donc, gérant tout cela, et un peuple au-dessus de tout cela, le peuple juif. Mais je ne fais que reprendre les travaux du rabbin Benamozegh, qui ne fait que reprendre les travaux, je vais dire, bimillénaires. Donc la tentative de remise en place de la Synagogue sur l’Église catholique. D’où l’excellente expression de — je le citais — Monseigneur Delassus, « La conjuration antichrétienne, le temple maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église catholique », le maçonnisme n’étant qu’une extension du bras du judaïsme talmudique. Donc c’est ça…

Et très intéressant dans le judaïsme talmudique et le noachisme en particulier, c’est cette volonté de supprimer les intermédiaires. Parce que ce qu’ils disent, en particulier le catholicisme, qui est à abattre pour eux, concerne des intermédiaires. Il est impossible de faire revenir le roi des juifs. Il faut — je ne fais que prendre ce qu’ils disent — il faut effacer les intermédiaires. Le premier intermédiaire qu’il fallait effacer, c’était le roi de France, lieutenant du Christ, intermédiaire entre le Christ et le peuple français. Donc il fallait le détruire ; 21 janvier 1793… c’est bon. C’est un intermédiaire qui disparaît.

L’autre intermédiaire qu’il faut faire disparaître c’est le pape, vicaire du Christ, intermédiaire entre le dieu trinitaire et l’humanité, qu’elle soit catholique ou non catholique, car par définition, le catholicisme est universel.

Donc quand on aura fait disparaître les intermédiaires, la place sera libre pour finalement laisser cette humanité non-juive avec une vision purement horizontale — non plus verticale avec des intermédiaires, le roi de France et le pape — vision horizontale, terrestre, plaisirs matériels et charnels… et un autre intermédiaire prendra la place pour assurer la soudure : le peuple prêtre, le peuple juif.

C’est ça, le mondialisme est un messianisme. Retenez cette expression, « le mondialisme est un messianisme ». D’où la prière du 23 septembre 2012 où toutes les communautés juives du monde — et c’est sur Dailymotion ou YouTube, vous avez l’embarras du choix — ont récité une courte prière pour le retour du messie, sous-entendu le roi des juifs, le Mashia’h, car s’ils l’ont fait, cela veut dire que leur colonisation matérielle et spirituelle du monde est suffisamment avancée pour laisser la place à leur messie, roi des juifs, roi matériel et charnel, pour établir la primauté d’Israël. C’est une prière qui a été dite par toutes les communautés juives officielles, en France, aux États-Unis… Et donc, ça veut dire, quand j’ai appris ça, à l’époque, je me suis dit qu’ils estiment que leur colonisation planétaire est presque arrivée…

C’est-à-dire que depuis des générations, ils ont réussi à mettre les éléments temporels et spirituels permettant l’édification de l’édifice [Pierre Hillard dessine une pyramide avec ses mains] permettant d’être couronné ensuite, par le roi des juifs, qui va régner sur le peuple prêtre, l’intermédiaire entre le dieu unique et les gentils…


Vidéo :


Jakob Frank, le faux messie

de Charles Novak

Le frankisme, un révélateur des déchirements de la vie juive au XVIIIe siècle. Nous souhaitons tout d’abord souligner la fulgurante ascension sociale des membres de la secte après leur conversion, dans les hautes sphères de l’aristocratie, de la politique, de l’art ou de la culture européens.

De par cette conversion collective, mystique et messianique, il nous apparaît que le mouvement frankiste fut révélateur des soubresauts et des déchirements de la vie juive dans le monde ashkénaze, au cours du XVIIIe siècle : pogroms, communautés décimées, tentation de l’assimilation ou de la résistance face au monde chrétien, misère sociale, non-partage du savoir rabbinique ou orthodoxie, tous ces facteurs prouveraient un désir immédiat d’un sauveur, d’un Messie.

Ce désir du Messie sauveur immédiat ou futur montrerait selon nous, à quel point le monde juif européen de l’époque est tourmenté et divisé.

Le hassidisme et le frankisme naissent à quelques années d’intervalle et dans la même zone géographique. Ils sont « une vulgarisation de la Kabbale ». L’opposition apparente de ces deux mouvements peut laisser entrevoir que les choix pour survivre en tant que juifs furent extrêmes pour les Juifs d’Europe de l’Est.

Depuis le XIXe siècle, de nombreuses études ont été réalisées sur le hassidisme du Baal Chem Tov, mais probablement pas assez sur le mouvement frankiste, l’autre facette des déchirements de la vie juive ashkénaze de l’époque, dont les sources sont rares.

Le mouvement frankiste nous paraît fondamental dans l’histoire juive : si d’une part l’assimilation face à une ferveur et d’autre part une attente messianique représentent les deux faces d’une même crise, le frankisme nous semble symboliser l’ensemble de ces facteurs.

Depuis la connaissance de l’existence du mouvement frankiste, beaucoup de chercheurs ont eu grand-peine à l’étudier. Tout d’abord, il me semble capital de me libérer de l’opinion de Graetz, qui a vu le mouvement de Jacob Frank comme étant le mouvement hérétique, le plus nauséabond de l’histoire juive. Ceci a largement orienté les opinions futures. Ensuite, Kraushar, l’historien polonais du frankisme de la fin du XIXe siècle, s’est converti subitement au catholicisme, ce qui provoqua un choc dans le monde juif. Ces deux faits, à quelque soixante années d’intervalle, ont terni, aux yeux de la recherche, l’image de ce mouvement. Depuis, ce n’est qu’avec recul et restriction que les chercheurs actuels se penchent sur ce sujet, voire ne s’y penchent pas du tout, comme Moshe Idel, spécialiste de la mystique juive, du hassidisme, et du sabbataïsme, jusqu’en 1750 ; ou encore, Gershom Scholem au début de ses recherches sur la mystique juive. Et il n’y a, à notre connaissance, aucun chercheur sur le frankisme en France. Il me semble pourtant que ce sujet est un vaste champ de recherches pas assez approfondi, qui a considérablement marqué le monde juif d’une part, et le monde chrétien de l’autre. Il pose sous un nouvel éclairage les problématiques du converti, de la mystique juive, du messianisme et de la transmission de la Kabbale vers d’autres religions…




Eric Zemmour : Tout est-il foutu ?

Après la mort de Thomas, vous êtes nombreux à vous demander, à me demander si tout n’est pas foutu. J’ai un message d’espoir pour vous.

Éric Zemmour

[Source : Éric Zemmour]

[Voir aussi :

https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-crepol-ils-savaient/

]




Les juifs contrôlent bel et bien les médias

[Source : The Times of Israël via web.archive.org]

[Traduction automatique correcte. Article initialement publié en anglais sur The Times of Israël, le 1er juillet 2012]

Par Elad Nehorai

Elad Nehorai est un écrivain qui vit à Crown Heights, dans le quartier de Brooklyn. Il y a cinq ans, il est devenu un juif religieux au sein de la communauté hassidique Chabad. Depuis, il a beaucoup écrit sur son expérience, notamment sur son blog Pop Chassid et sur le Huffington Post. Vous pouvez le trouver sur Twitter et sur Facebook.

Nous, les Juifs, sommes une drôle de race. Nous aimons nous vanter de chaque acteur juif. Parfois, nous prétendons même qu’un acteur est juif simplement parce que nous l’aimons suffisamment pour penser qu’il mérite de faire partie de notre équipe. Nous nous vantons des auteurs juifs, des politiciens juifs, des réalisateurs juifs. Chaque fois que quelqu’un mentionne un film, un livre ou une œuvre d’art, nous disons inévitablement quelque chose comme : « Saviez-vous qu’il était juif ? » C’est comme ça que nous roulons.

Nous sommes un groupe motivé, et pas seulement par rapport au monde de l’art. Nous avons, par exemple, l’AIPAC, qui a été essentiellement créée dans le seul but de piloter l’agenda de Washington DC. Et cela réussit admirablement. Et nous nous en vantons. Encore une fois, c’est exactement ce que nous faisons.

Mais le plus drôle, c’est lorsqu’une personne antisémite ou anti-israélienne commence à débiter des trucs du genre : « Les Juifs contrôlent les médias ! » et « Les Juifs contrôlent Washington ! »

Soudain, nous sommes en colère. Nous créons d’énormes campagnes pour faire tomber ces gens. Nous faisons ce que nous pouvons pour les mettre au chômage. Nous publions des articles. Nous avons créé des organisations entières qui existent juste pour dire à tout le monde que les Juifs ne contrôlent rien. Non, nous ne contrôlons pas les médias, nous n’avons pas plus d’influence à Washington que n’importe qui d’autre. Non, non, non, nous le jurons : nous sommes comme tout le monde !

Est-ce que quelqu’un d’autre (qui n’est pas fanatique) voit l’ironie de cette situation ?

Soyons honnêtes avec nous-mêmes, chers juifs. Nous contrôlons les médias. Nous avons tellement de mecs dans les bureaux de direction de toutes les grandes sociétés de production de films que c’en est presque obscène. Presque tous les films ou émissions de télévision, qu’il s’agisse de « Tropic Thunder » ou de « Curb Your Enthusiasm », regorgent d’acteurs, de réalisateurs et d’écrivains juifs. Saviez-vous que les huit grands studios de cinéma sont dirigés par des Juifs ?

Jolie, jolie, jolie, plutôt bonne.
(Crédit photo : CC BY-SA Angela George/Wikimedia Commons)

Mais ce n’est pas tout. Nous contrôlons également les publicités diffusées dans ces émissions de télévision.

Et n’oublions pas l’AIPAC, le punching-ball préféré de tout antisémite. Nous parlons d’une organisation qui est pratiquement l’équivalent des Sages de Sion. Je n’oublierai jamais l’époque où j’étais impliqué dans le plaidoyer israélien à l’université et où j’ai participé à l’une des nombreuses conventions de l’AIPAC. Un homme s’est littéralement tenu devant nous et nous a dit que leur objectif était de travailler uniquement avec les 50 meilleurs étudiants diplômés, car ce seraient eux qui finiraient par apporter des changements au sein du gouvernement. Me voici, un petit enfant idéaliste qui fréquente une école des 50 dernières années (ASU) et qui veut faire du plaidoyer populaire, et ces gars parlent littéralement d’infiltrer le gouvernement. Intense.

Maintenant, je sais ce que tout le monde va dire. Que tout le monde essaie de faire pression. Chaque groupe minoritaire et chaque groupe majoritaire. Que chaque groupe compte des acteurs et réalisateurs à succès. Mais c’est loin de dire que nous gérons Hollywood et Madison Avenue. Que les Mel Gibson du monde ont raison de dire que nous utilisons délibérément notre pouvoir pour conquérir le monde. Que nous avons une folle conspiration en cours.

D’accord. Bien. Il s’agit donc en partie de propos farfelus.

Mais regardons cela d’un peu plus près.

C’est peut-être vrai : tout le monde fait du lobbying. C’est peut-être vrai qu’il existe des acteurs de toutes les ethnies. Mais allez. C’est nous qui nous vantons tout le temps de ce genre de choses. Ne pouvons-nous pas admettre que nous avons un succès incroyable ? Ne pouvons-nous pas le dire au monde ?

Je vais donner ma théorie sur les raisons pour lesquelles les Juifs ne veulent pas parler de leur contrôle sur les médias.

Tout d’abord, même si les Juifs aiment admettre qu’un grand nombre d’entre eux ont réussi et qu’un si grand nombre d’entre eux ont accompli tant de choses, ils détestent admettre que cela a à voir avec le fait qu’ils sont juifs. Peut-être qu’ils admettront que cela a quelque chose à voir avec l’expérience juive. Mais combien de Juifs admettront qu’il y a quelque chose en chacun d’eux qui les aide à accomplir des choses incroyables ?

Le président de l’ADL, Abe Foxman, a été interviewé dans un excellent article sur le sujet et il a déclaré qu’il « préférerait que les gens disent que de nombreux dirigeants de l’industrie “se trouvent être juifs”. » Cela résume à peu près la ligne du parti.

La vérité est que les antisémites avaient raison. Nous, Juifs, avons quelque chose en chacun de nous qui nous rend complètement différents de tous les groupes du monde. Nous parlons d’un groupe de personnes qui viennent d’être envoyées dans des camps de la mort, ont enduré des pogroms et leurs familles entières ont été décimées. Et puis ils sont venus en Amérique, le seul endroit qui leur a jamais permis d’avoir autant de pouvoir qu’ils le voulaient, et soudain ils ont pris le pouvoir. S’il vous plaît, ne me dites pas qu’un autre groupe dans le monde a déjà fait cela. Seulement les Juifs. Et nous l’avons déjà fait. C’est pourquoi les Juifs ont été réduits en esclavage en Égypte. Nous avons eu trop de succès. Allez regarder la Torah, ça s’y trouve. Et nous l’avons également fait en Allemagne.

Cette capacité à réussir, cette motivation intérieure, ne vient pas des années d’éducation ou de tout autre type de facteurs conditionnels, mais de l’étincelle intérieure de chaque Juif.

La raison pour laquelle des groupes comme l’ADL et l’AIPAC détestent admettre cela est avant tout parce qu’il s’agit d’organisations laïques. Tout leur objectif est de prouver que chaque Juif est pareil à toute autre personne dans le monde. Je ne peux pas imaginer un programme plus farfelu. Non, nous sommes différents. Nous sommes spéciaux.

Et clairement, toute cette histoire de gros nez juifs
était totalement disproportionnée.
(Photo d’illustration : Abir Sultan/Flash 90)

Bien sûr, les gens détestent quand quelqu’un dit cela. Ils supposent que si vous dites que les Juifs sont spéciaux, cela implique en quelque sorte qu’ils sont meilleurs.

Pour être honnête, je ne suis pas vraiment sûr de ce que signifie le mot « meilleur ». Ce que je sais, c’est qu’être spécial signifie simplement qu’une personne a la responsabilité de faire le bien.

Je pense que c’est la véritable raison pour laquelle la plupart des Juifs ont si peur d’admettre qu’il y a quelque chose de puissant et de bon en eux. Pas parce qu’ils ont peur d’être spéciaux. Mais parce qu’ils ont peur d’être responsables. Cela signifie qu’ils sont soudainement coupables lorsqu’ils créent des émissions de télévision sales qui souillent l’atmosphère spirituelle du monde. Cela signifie que les choses ne peuvent pas être créées uniquement pour le plaisir, l’amusement ou même « l’art ».

Du coup, nous ne pouvons pas gâcher le monde.

Ce qui est intéressant, c’est que les Juifs ont fait tant de choses pour le monde de bien d’autres manières. Ils ont fait progresser les droits civiques ; ils ont contribué à sauver des vies au Darfour, en Haïti et à peu près partout ailleurs.

Mais cela ne suffit pas. Réparer le monde physiquement ne représente que la moitié de la bataille.

Notre combat le plus vaste, le plus dur, consiste à élever le monde spirituellement. Et c’est ce dont ont peur ceux qui se battent de toutes leurs forces pour prouver que les Juifs sont pareils aux autres. Cela signifie que nous ne pouvons plus simplement « nous exprimer ». Nous devrons commencer à réfléchir aux choses que nous créons et à la façon dont nous agissons. Cela signifie que nous devrons commencer à travailler ensemble. Cela signifie que nous devrons nous obliger les uns les autres, ainsi que nous-mêmes, à respecter des normes plus élevées.

Mais le moment est venu. Nous n’avons plus besoin de changer de nom. Nous n’avons plus besoin de nous fondre dans la masse comme des caméléons. Nous possédons tout un putain de pays.

Au lieu de cela, nous pouvons être fiers de qui nous sommes, et simultanément conscients de notre énorme responsabilité — et de notre opportunité.




Trump et la kabbale

[Source : Conscience du peuple]

Par Isabelle

Trump, Kushner, Loubavitch, kabbale, paix mondiale et Machia’h !

Ce texte, très sommaire, est une clé de compréhension concernant le rôle déterminant de Donald Trump, des hommes politiques et des célébrités, qui vouent un culte à la kabbale, sur les événements mondiaux. Il n’est nullement question ici de propager une idéologie haineuse envers les Juifs, mais il est question d’une réalité spirituelle/mystique et eschatologique qui s’accomplit devant nos yeux dans le monde politique, dans l’industrie du cinéma, de la musique et du sport.

Jared Kushner et Ivanka Trump, la fille de Donald Trump, adhèrent au hassidisme loubavitch (Chabad), une forme de judaïsme qui pratique le mysticisme juif appelé Kabbale.

Les Kushner/Trump sont fortement investis dans Chabad, tant financièrement que spirituellement. Le « Forward Magazine » a écrit sur leur financement de ce mouvement et sur le financement du criminel condamné, 👉le rabbin David Pinto :

« Les associations caritatives de la famille de Jared Kushner ont donné des centaines de milliers de dollars à un rabbin marocain mystique qui, selon certains adeptes, possède des pouvoirs miraculeux. »

https://forward.com/news/361035/jared-kushner-and-the-white-haired-mystic-whose-dad-got-a-ride-from-a-dead/

Pinto est le fondateur de la Yeshiva Shuva Israel et un rabbin bien connu en Israël et aux États-Unis. Il est également un descendant de deux dynasties rabbiniques séfarades, Pinto et Abuhatzeira. Forbes l’a déjà classé comme le septième rabbin le plus riche d’Israël.

👉Rabbi David Pinto est celui que l’on voit aux côtés du nouveau président d’Argentine, Javier Milei, en train de l’initier à un rituel kabbalistique :

https://t.me/mediainfocitetv/3840?single

Ivanka Trump s’est convertie au Chabad Loubavitch avant son mariage avec Jared Kushner. Elle a été aperçue à plusieurs reprises arborant un fin fil rouge noué autour de son poignet. Le fil rouge, à 7 nœuds, est un ancien talisman magique porté par les praticiens de la Kabbale comme moyen de conjurer le mal et la malchance. 👉Tucker Carlson porte le même « bracelet de la kabbale ».

Des célébrités comme Madonna, LeBron James, Lindsey Lohan, Britney Spears, Roseanne Barr, Ashton Kutcher, Demi Moore, etc. arborent toutes le fil rouge en signe de leur allégeance à la Kabbale. Elles recherchent souvent des enseignants tels que le rabbin Pinto ou le rabbin américain aujourd’hui décédé, Philip Berg, fondateur du Kabbalah Center, afin de mieux comprendre cette tradition magique.

Le Kabbalah Center est une organisation mondiale principalement chargée d’enseigner la Kabbale aux célébrités américaines.

Le lien qu’entretient toutes les célébrités et les hommes politiques qui adhèrent à la Kabbale est la préparation à l’arrivée du Messie juif, le Machia’h. L’Antéchrist pour les Chrétiens.

Le fondateur du Centre de Kabbale, le rabbin Philip Berg, a déclaré ceci avant sa mort 👉à propos de la Kabbale et du Messie à venir :

« Le Centre de la Kabbale s’efforce de fournir la méthodologie, la discipline et les enseignements qui peuvent 👉connecter un individu à sa conscience messianique. Une fois que nous avons atteint l’unité avec cette conscience, nous sommes nous-mêmes remplis de la Lumière du Messie. Le chaos est supprimé et éliminé de nos vies. »

« Nous, de cette génération, avons la chance de participer à cette ère du Verseau. Contrairement aux générations précédentes, nous avons désormais conscience de la véritable signification du Messie. Maintenant que nous pouvons nous considérer comme partie intégrante de cet événement cosmique, la tâche consistant à atteindre une conscience messianique est beaucoup plus facile à réaliser. En effet, le cosmos lui-même nous soutient et nous assiste désormais dans cet effort visant à atteindre notre propre conscience messianique. »

Il poursuit en disant :

« Conséquence directe de la nouvelle ère dans laquelle nous entrons, le vieux pessimisme concernant la capacité de l’humanité à mettre fin au chaos — et l’idée connexe selon laquelle cette tâche devrait être confiée à Dieu seul — perd une grande partie de sa force. Nous supprimons véritablement les chaînes qui nous maintiennent emprisonnés depuis tant de millénaires.

Ce qui s’est produit au cours de cet incroyable 20e siècle — un événement plus important que tout autre dans l’histoire — c’est 👉le dévoilement de la sagesse de la Kabbale au-delà de quelques privilégiés, à tous les peuples du monde. Cette discipline et cet enseignement vieux de 4 000 ans, enfermés depuis des siècles dans des voûtes antiques, ont enfin été restitués à leurs légitimes propriétaires ».

Hollywood, Kushner, Trump et plusieurs hommes politiques, ainsi que la franc-maçonnerie, préparent en réalité l’arrivée du Messie juif. Ils croient que nous vivons à l’époque du Messie juif. Il s’agit véritablement d’un culte messianique imprégné d’enseignements religieux mystiques, se préparant à une nouvelle ère de « PAIX ET SÉCURITÉ ».

💥Comprenez bien que quiconque, c’est-à-dire les chrétiens, cherche à renverser ce mouvement est et sera perçu comme « le Satan ».

👉D’où la guerre et la persécution à venir des Chrétiens dans le monde entier.

Le livre sacré vénéré de la Kabbale, le Zohar, prédit une époque où tout le monde sera exposé à l’illumination de la Kabbale, et que cette ère sera précédée de miracles de toutes sortes.

Trump est un proche de cette secte Chabad Loubavitch comme aucun président ne l’a jamais été auparavant. Il a été à de très nombreuses reprises décoré par la communauté juive.

Le fait que le président Trump soit lié aux néocons et aux sionistes chrétiens rend son rôle déterminant pour la suite des choses.

Trump n’a absolument rien d’un Chrétien : il est un facilitateur, et prestigitateur, pour que s’accomplisse la révélation kabbalistique, soit la manifestation de l’Antéchrist.

Trump, étudiant de la kabbale

Dans son livre « Le chemin vers le sommet : les meilleurs conseils commerciaux que j’ai jamais reçus », Donald Trump écrit à la page 188 qu’il est un étudiant de la kabbale et que son enseignant est Eitan Yardeni :

https://www.kabbalah.com/en/people/eitan-yardeni/

La corde rouge…

Trump et les lois noahides

Les lois Noahides risquent de devenir le dénominateur commun de la religion mondiale de l’Antéchrist, le cœur commun entre les 3 grandes religions abrahamiques (Juifs, Musulmans, Chrétiens).

Les lois noahides sont le continuum des « Accords d’Abraham » signés par Donald Trump et de la « Maison Abrahamique » célébrant les prémisses de la future religion mondiale.

Le conservatisme et le traditionalisme de Trump, tout comme celui de Poutine, est l’expression modérée des lois Noahides.

« Le rabbin Yoel Shwartz, membre du Sanhédrin, a développé la décision, soulignant l’importance du rôle de Trump. “Nous nous sommes tournés vers le président Trump parce que l’Amérique fonctionne aujourd’hui comme un leader mondial dans de nombreux domaines”, a-t-il déclaré àBreaking Israel News. “C’est pourquoi nous nous sommes adressés au nouveau président, lui demandant de réparer les dégâts causés par Barack Obama, de ramener les valeurs familiales et de mener la guerre contre le terrorisme islamique radical.”

“Il a déjà fait des progrès dans la bonne direction, et nous le bénissons, car il continuera à ramener les valeurs qui ont fait la grandeur de l’Amérique”, a félicité le rabbin Shwartz. 👉“Nous espérons qu’il fera progresser les lois noahides qui s’imposent à tous les hommes.” »

Le Sanhédrin appelle ensuite le président Trump à suivre les sept lois de Noahide, données par Dieu comme 👉un ensemble de lois contraignantes pour toute l’humanité. Le Sanhédrin a décrit les lois comme un cadre qui bénéficiera à toute l’humanité.

« Il est essentiel de revenir à l’ordre divin qui a été donné au Mont Sinaï à l’Homme tout entier, au principe fondamental qui est la courtoisie et le bon sens précédant tout », souligne la lettre. 👉« Il est important de revenir aux sept lignes directrices données à Noé et à sa progéniture qui protègent toutes les obligations humaines et morales. »

Le Sanhédrin exhorte également le président 👉à respecter sa promesse de campagne d’un soutien renouvelé à Israël, notamment en déplaçant l’ambassade américaine à Jérusalem, afin qu’Israël puisse remplir son rôle biblique de lumière pour les nations.

« En tant qu’honorable président, vous êtes conscient de l’importance d’Israël en tant qu’allié, notamment culturel, des États-Unis. Le monde entier attend l’inculcation des valeurs bibliques—la moralité de Dieu donnée sur le mont Sinaï au monde entier. »

« Nous devons travailler ensemble pour que ces valeurs soient la propriété inaliénable de toute l’humanité », propose le corps rabbinique.

https://www.israel365news.com/313462/sanhedrin-blesses-trump-calls-president-uphold-seven-noahide-laws/

Les lois juives de Noahide, ou « 7 lois de Noé », sont 7 commandements qui risquent de devenir la loi ou la morale universelle du règne de Machia’h.

Comprenez bien ici que les commandements noahides ne permettent pas la religion chrétienne puisque Jésus est considéré comme une idole et que Dieu/Jésus/Esprit saint est considéré comme du polythéisme, donc condamné par les tribunaux noachides…

https://t.me/mediainfocitetv/3735




Petite histoire du judaïsme antisioniste

[Source : investigaction.net]

[Illustration : AFP]

Par José Antonio Egido
23 novembre 2023

Judaïsme et sionisme, même combat ? C’est ce que voudraient nous faire croire les dirigeants israéliens et leurs partisans pour justifier leurs crimes coloniaux et criminaliser leur critique. Une instrumentalisation dangereuse qui pourrait nourrir des sentiments antisémites chez les moins instruits et les petits marchands de haine. Mais la réalité est très différente. José Antonio Egido nous fait voyager dans l’espace et dans le temps pour rappeler qu’hier et aujourd’hui encore, de nombreux juifs s’opposent au sionisme.

Investig’Action

Rejet du sionisme par les masses juives

Le sionisme ne représentait pas, à ses débuts, l’ensemble des communautés juives réparties à travers le monde. Au contraire, il a été accueilli par la condamnation et le rejet le plus ferme de divers et influents secteurs juifs.

L’opposition juive au sionisme est large et variée. Elle comprend de nombreuses communautés religieuses ; les mouvements modernistes et éclairés comme la « Haskalah »1 et l’Alliance juive universelle2 ; le mouvement ouvrier juif ashkénaze et séfarade, aux tendances    socialistes et communistes, représenté notamment par la Fédération travailliste juive ; les communautés juives de plusieurs pays comme l’Égypte, le Maroc, la Tunisie ou la Yougoslavie et d’importantes communautés locales comme les séfarades de Salonique, Sarajevo et Smyrne qui retirent leur soutien au sionisme en 1911.

À Katowice fut créé en 1912 le parti Agoudat Israel (Union d’Israël) pour coordonner l’opposition religieuse au sionisme. Le judaïsme orthodoxe dénonça le sionisme comme une fausse religion satanique. Grand rabbin de Varsovie de 1874 à 1912, Eliyahu Hayim Maizel dirigea la lutte contre le sionisme en Pologne. La Conférence universelle des Juifs séfarades, créée en 1925 à Vienne, affirma son identité face à l’agressif nationalisme sioniste qui prétendait unifier les différentes communautés de culture et tradition différentes. Le juif égyptien communiste Marcel Israël créa dans les années 40 une Ligue antisioniste en Égypte.

Le mouvement ouvrier juif antisioniste

En mai et juin 1909, le prolétariat séfarade de la ville grecque de Salonique créa, en alliance avec des prolétaires bulgares et macédoniens, la Federation Socialiste de Salonique qui fut reconnue par la Deuxième Internationale. Elle était majoritairement constituée d’ouvriers juifs venant des usines de tabac, du port ainsi que des artisans et des employés.

Elle fut à son époque l’unique mouvement ouvrier organisé en terres musulmanes. Ses journaux édités en juif espagnol ou djudesmo, la langue des Juifs séfarades, s’intitulaient Jurnal del Lavorador, Solidaridad Ovradera ou encore Avanti. L’un de ses fondateurs et leaders fut Abraham A. Benaroya. La Fédération rejetait le nationalisme réactionnaire juif, le sionisme. Et elle rejoignit en 1918 le parti ouvrier hellène…

Marxistes juifs contre le sionisme

L’intellectuel juif marocain Abraham Serfaty nie l’existence d’une nation juive ou d’un peuple israélien. Il considère que la population israélienne est un « agrégat humain artificiel, structuré sur la base de castes ethniques et dominé par une clique politico-militaire faisant partie à son tour de la caste euro-américaine appelée ashkénaze. Cette structure s’appuie sur l’appareil de l’impérialisme sioniste, dominé à son tour par l’impérialisme américain »3

Serfaty revendique la notion de la communauté juive arabe, partie intégrante de la nation arabe, en même temps qu’il condamne avec la plus grande fermeté le sionisme comme une entreprise raciste et colonialiste.

Serfaty affirme que seule la grande bourgeoisie a rendu possible la victoire du sionisme :

« Le sionisme n’a pu s’imposer que grâce à son appropriation par la grande bourgeoise d’Europe occidentale, dans le cadre des plans de conquête de l’impérialisme britannique, puis, par la suite, américain »4.

Les juifs progressistes ont la même opinion. Isaac Deutscher déclare :

« Israël est apparu au Proche-Orient dans le rôle infamant d’agent des puissants intérêts occidentaux, et non de son propre fragile capitalisme, et de protégé du néo-colonialisme… en tant qu’agent du capitalisme impérialiste tardif et trop mûr de nos jours ; son rôle est tout simplement lamentable »5.

Israël Shahak accuse l’État d’Israël d’être l’« administrateur d’un pouvoir impérial ».6

Le secrétaire général du Parti communiste d’Israël (PCI), Meir Vilner, affirme clairement qu’Israël joue le rôle « d’agent des États-Unis tant au Moyen Orient que dans     d’autres régions (…) où il brûle sous les pieds des dictatures réactionnaires et où s’amplifie la lutte libératrice des peuples (…) Dans d’autres régions du monde, Israël remplit les fonctions sales et embarrassantes dont l’administration nord-américaine ne veut pas se charger directement : il fournit des armes aux dictatures fascistes, il leur offre des instructeurs militaires, il organise et appuie l’activité subversive contre les régimes progressistes »7.

Serfaty analyse la tradition religieuse du judaïsme arabe, basée sur l’attente du Messie. Et il conclut que le sionisme en est la négation absolue. Ce retour du Messie ne peut servir de justification pour aucune conquête coloniale, puisqu’il est l’espoir de l’avènement du « règne de Dieu », c’est-à-dire du règne de la justice, sur toute la terre et pour tous les humains. Il accuse les « dirigeants sionistes de transformer la religion de nos pères en en faisant une idéologie de haine raciale et de guerre ». Il démonte également la manipulation par le sionisme du concept biblique de « peuple élu ». Il affirme que les grands penseurs juifs du mysticisme andalou et leurs continuateurs arabes ont converti ce concept en devoir pour les juifs de se comporter en tout lieu et à tout moment en personnes « justes ».

Refus d’une partie des masses juives de migrer en Israël

Des milliers de juifs se refusent à migrer en Israël : 100 000 juifs de Turquie, 20 000  juifs égyptiens, 3 500 autres tunisiens, plusieurs centaines de Yéménites et Algériens, et des milliers d’Iraniens, de Syriens et de Marocains sont restés dans leurs foyers millénaires. De 1948 à 1952, la communauté juive yougoslave s’est divisée en deux parties presque égales : 7 500 ont refusé la migration et autant d’autres l’ont acceptée.

En 1933, 60 % des 503 000 juifs qui vivaient en Allemagne appuyaient l’Union Centrales des Citoyens allemands, de tendance non sioniste et assimilationniste tandis qu’à peine 9 000 autres appuyaient le sionisme. Au cours de cette même année à peine, 33 000 migrants judéo-allemands se sont rendus en Palestine.

Des 5 millions et demi de juifs des États-Unis seulement, 10 000 ont émigré en Israël entre 1948 et 1965.

Les juifs qui fuyaient les persécutions antisémites des régimes réactionnaires d’Europe de l’Est ne cherchaient pas à émigrer en Palestine, mais plutôt aux États-Unis, au Canada ou en

Australie. En 1890 un million et demi de juifs sont arrivés aux États-Unis. Entre 1967 et 1980, la HIAS (Société d’aide aux immigrants juifs) a aidé 125 000 juifs à s’installer aux États-Unis, sans compter les juifs qui sont arrivés en Amérique latine, au Canada, en Afrique du Sud et en Iran. D’Israël, 100 000 sont partis vers les États-Unis.

En 1964, quand la population française quitta l’Algérie pour ne pas accepter l’indépendance de la Nation algérienne et par crainte de représailles pour son implication dans l’oppression du peuple algérien, la grande majorité de la communauté juive la suivit dans son voyage sans retour vers la France, incapable qu’elle fut de se solidariser avec le peuple musulman, à l’exception d’une minorité qui avait rejoint le FLN. Toutefois, la majorité des juifs algériens ont refusé de partir pour Israël. Des 155 000 juifs qui vivaient en Algérie en 1960, 135 000 se sont établis en France, 15 000 en Israël et 4 000 sont restés en Algérie.

La majorité des 56 000 juifs qui vivaient en Palestine en 1918, sur une population totale 700 000 habitants, était de culture arabe et opposée au sionisme. Elle n’était pas persécutée par personne et n’éprouvait pas la moindre nécessité de vivre dans un état juif.

Des juifs dénoncent la manipulation de la Shoah par le sionisme

Le professeur Norman G. Finkelstein, juif nord-américain, descendant de victimes de l’Holocauste nazi, manifeste son indignation devant l’exploitation éhontée faite par la bourgeoisie sioniste des États-Unis des millions de juifs assassinés par les nazis. Il affirme que depuis 1967, cette bourgeoisie a créé une « industrie » de l’Holocauste qui lui a rapporté des avantages politiques, de l’influence idéologique et beaucoup d’argent.

Il n’est pas le seul à penser de la sorte. Il cite un important écrivain israélien, Boas Evron, qui affirme que :

« La conscience de l’Holocauste est un endoctrinement propagandiste officiel, une production massive de slogans et de fausses visions du monde dont le véritable objectif n’est absolument pas la compréhension du passé, mais la manipulation du présent »8.

Isaac Deutscher, dont la famille a également été assassinée à Auschwitz, dénonçait déjà en 1967 : 

« Les dirigeants israéliens se justifient en exploitant au maximum Auschwitz et Treblinka, mais leurs actes parodient la véritable signification de la tragédie juive ».

Le juif arabe Abraham Serfaty dénonce également :

« Les dirigeants sionistes n’ont pas hésité à utiliser l’holocauste nazi pour entraîner dans leur aventure l’ensemble du judaïsme d’Europe et d’Amérique ».

Un groupe d’intellectuels juifs français modérés affirme que personne n’a le monopole du judéocide nazi9.

Des juifs arabes nient que les juifs vivaient opprimés dans le monde arabe et devaient émigrer en Israël

Serfaty nie catégoriquement que le « peuple israélien » constitue une société, car il est un « conglomérat humain menacé de dislocation ». Un écrivain français a écrit :

« Les premières victimes de la création d’Israël seraient les Palestiniens, expulsés de leur patrie ; les secondes les juifs orientaux condamnés à plus ou moins long terme à un nouvel exode ».10

Face aux grossiers mensonges sionistes qui prétendent que les « juifs étaient fréquemment marginalisés en Syrie et en Égypte »11, et que « les juifs arabes étaient des minorités opprimées »12, cherchant ainsi à justifier l’impossibilité pour eux de vivre en terre musulmane se dresse la réalité de la tolérance et des bonnes relations musulmane et arabe, qui les ont traités d’une façon incomparablement meilleure que l’antisémitisme chrétien, tsariste, nationaliste et nazi européens.

Serfaty souligne que la mémoire culturelle du judaïsme arabe est basée sur l’amitié profonde entre juifs et musulmans du peuple, leur symbiose fraternelle et leur respect mutuel. Il affirme que :

« Chacun pense sans doute que sa religion est la plus proche de la vérité, mais chacun considère l’autre religion comme une manière différente d’adorer le même dieu, chacun respecte comme sacrés les livres, les temples, les saints, les objets de culte et les grandes fêtes religieuses de l’autre »13.

Les juifs étaient au XIXe siècle, à Damas, de respectables bourgeois dont l’arabe était la langue maternelle. Ils étaient les médecins personnels du Sultan à Istanbul, des banquiers ou des pauvres au Caire et à Haïfa. Aujourd’hui encore 2 500 juifs qui parlent l’arabe et se considèrent syriens habitent à Damas avec les Syriens, des Palestiniens musulmans et des Kurdes. On en trouvait aussi dans un des plus beaux quartiers de Beyrouth avec des Arabes de religion musulmane, druze ou chrétienne, avec des Turcs, des Arméniens, des Assyriens ou encore des Italiens. À Alep et à Hébron s’épanouirent d’importantes communautés séfarades. À Alep vivent encore aujourd’hui près de 1200 juifs.

Pour Serfaty, l’une des caractéristiques profondes du judaïsme arabe est le respect d’autrui. C’est selon lui une caractéristique fondamentale de toute la culture arabe.

Les juifs progressistes regrettent l’existence de l’État d’Israël

L’un des plus éminents représentants du judaïsme progressiste et universaliste, Albert Einstein, prévoyait déjà en 1938 l’impasse dans laquelle le sionisme allait conduire le peuple juif :

« Je préfère de loin un accord raisonnable avec les Arabes sur la base de la coexistence pacifique à la création d’un état juif, ma connaissance de la nature essentielle du judaïsme résiste à l’idée d’un état juif doté de frontières, d’une armée et d’un certain degré de pouvoir temporel, aussi modeste soit-il. Je crains le mal intérieur qu’il pourrait advenir au judaïsme en vue surtout du développement dans nos rangs d’un nationalisme étroit ».

Nathan Weinstock considère qu’Israël engendre par lui lui-même les causes de sa propre disparition14. Le comité juif pour le Proche-Orient attribue à Israël une « idéologie raciste »15. Le distingué poète et penseur égyptien d’origine juive, Edmond Jabès, rejetait fermement le sionisme.

L’historien français Maurice Rajsfus pense qu’Israël est « une société bloquée, incapable de s’imaginer vivant en paix avec les Palestiniens »16.

Michel Warshawsky, fils du grand rabbin de Strasbourg, émigré en Israël en 1967, antisioniste, co-fondateur du Centre d’Information alternative de Jérusalem en 1984 — ce qui lui valut huit mois de prison — affirme que les leaders israéliens « nous mènent au suicide… dans leur relation au peuple juif, ils sont cyniques et manipulateurs. Israël, loin d’être un outil pour aider le peuple juif se sert de lui ». Il écrit :

« Latomisation de la société et sa division en deux blocs sociaux antagoniques montrent l’échec de la tentative de créer une entité nationale nouvelle dont l’expression politique aurait été l’État juif »17.

Tim Wise, juif et directeur de l’Association pour une Éducation Blanche Antiraciste (Association for White Anti-Raciste Éducation—AWARE) de Nashville (Tennessee) affirme que le sionisme est anti-juif18. L’intellectuel juif marocain Serfaty considère que l’entité sioniste opprime culturellement et socialement les juifs arabes d’Israël, leur impose une conception religieuse contraire à la leur, les transforme en bêtes de somme et en chair à canon au service des objectifs expansionnistes des aventuriers américano-sionistes au Moyen-Orient.

L’historien juif marocain Haim Zafrani reconnaît que les juifs marocains souffrent en Israël d’un grand déracinement et que leur culture est humiliée. Il se réfère à leurs « mélancoliques lamentations » et à « leurs cris amers ou nostalgiques »19.

Le juif marocain Mordejai Vanunu déclare à sa sortie après 18 ans d’emprisonnement pour avoir dénoncé l’existence de l’arsenal nucléaire sioniste :

« Nous n’avons pas besoin d’un État juif ».

L’Union Juive française pour la Paix affirme que la politique répressive et coloniale d’Israël dans les territoires occupés est catastrophique pour les juifs du monde entier. Avnery, cité plus haut, estime que la politique brutale d’Israël « provoque la résurrection de l’antisémitisme dans le monde entier ». Le professeur de sociologie de l’Université Hébraïque Baruch Kimmerling accuse « Ariel Sharon d’avoir enclenché un processus qui, outre l’intensification des bains de sang de part et d’autre, peut provoquer une guerre régionale et un nettoyage ethnique partiel ou quasi total des Arabes de la “Terre d’Israël”20. »

Des juifs lucides ont vaticiné que l’État sioniste d’Israël n’a pas d’avenir

Des juifs lucides mettent en garde contre le danger imminent qui pèse sur Israël.

Nahum Goldmann, président du Congrés Mondial juif, a écrit en 1975 qu’un Israël qui menace la paix mondiale par ses intransigeances arrogantes contre les droits palestiniens les plus élémentaires n’a aucune perspective d’avenir21.

Le secrétaire général de l’Organisation Sioniste Argentine, Roberto Faur, a renoncé à son mandat pour marquer son désaccord avec la présence israélienne dans les territoires occupés en 2002. Les sionistes argentins les plus récalcitrants l’accusent d’être un « terroriste politique ».


Source originale : Investig’Action
Traduit de l’espagnol par Nicole Garcia


Notes

1 Haskalah – « Illustration juive » – Mouvement intellectuel aux XVIII et XIXe siècles en Europe Orientale et Centrale qui se proposait de moderniser et unifier l´enseignement juif, notamment par le recours à l´hébreu, en détriment des traditions rabbiniques locales (D.d.t.)

2  Alliance Israelite universelle. Association crée en France en 1860 par Adolphe Crémieux qui donna naissance en 1946, après son ralliement au sionisme, au Conseil Consultatif des Organisations Juives de France.

3 Abraham Serfaty – « Écrits de prison sur la Palestine » – Arcantere, Paris, 1992.

4 Écrits  de prison…, op. cit., p. 32.

5 Isaac Deutscher, entrevue réalisée en 1967 et publiée dans le livre de Tariq Ali  écrivain et activiste britannique d´origine pakistanaise « El choque de los fundamentalismos », Alianza, Madrid, 2000.

6 Israël Shahak – « Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires » -1994

7 « Le principal obstacle à la Paix au Proche-Orient » – Revue Internationale, 11, 1986 Prague

8 Norman G. Finkelstein « L´industrie de l´Holocauste » -Edition française – La Fabrique, 2001.

9 Appel publié dans le quotidien Le Monde le 19 octobre 2000 et signé par les historiens Pierre Vidal-Naquet et Maurice Raifis, les professeurs Catherine Samary, Michel Lõwy et Daniel Bensaid, le médecin Patrick Zylberstein, l´avocate Gisele Halimi, entre autres.

10 Gilles Perrault, Un homme à part. Barrault, Paris.

11 Gustavo Daniel Perednik, La judeofobia, Flor del Viento ediciones, Barcelona, 2001, p. 114.

12 Arnos Perlmutter – « Israel » Ed. Espasa Calpe, 1987, Madrid

13 Écrits de prison, op. cit., p. 54.

14 Le sionisme contre Israel, Maspéro, 1967.

15 Voir http://www.middleast.org/archive/jcome1.hm

16 « Y a-t-il une gauche israélienne ?», Rouge et Vert, nº72, 12 avril 1991, Paris

17 La première citation est extraite d´une entrevue dans le journal Rouge et Vert, 1991, et la seconde de son libre « Israel-Palestine : la alternativa de la convivencia binacional », Ed. La Catarata, Madrid, 2002

18 Son courriel : tjwise@mindspring.com

19 Haim Zafrani, « Los judíos de España. Historia de una diaspora (1492-1992) », édition dirigée par Henry Méchouan, Ed.Trotta, Madrid, 1993, p. 505.

20 Dans l´hebdomadaire Israélien Kol Ha´Ir du 1er février 2002.

21 Nahum Goldman – «Où va Israël ?» Ed- Calmann-Lévy, Paris 1975




L’histoire de la vie du rabbin Yaron Reuven

[Source : Rabbi Yaron Reuven]

[Mettre les sous-titres en Français

]




Un rabbin prévient que ce qui est arrivé en Allemagne pourrait se répéter

[Source : profession-gendarme.com]




Une PsyOp rabbinique vieille de 2000 ans ? Les juifs ont-ils inventé le christianisme pour tromper les païens ?

[Source : theoccidentalobserver.net]

Par RockaBoatus

Toute personne lisant la littérature nationaliste blanche tombe forcément sur des articles hostiles au christianisme. La principale affirmation semble être que le christianisme lui-même a été inventé par les Juifs (que ce soit par Saint Paul ou par une cabale rabbinique inconnue) dans le but de tromper les Gentils. Le christianisme aurait donc été conçu par les Juifs comme un moyen de conditionner les Gentils pour qu’ils sympathisent avec les Juifs et les causes juives et qu’ils s’attaquent à l’Empire romain et à son éthique radicalement différente. Il serait un moyen de les influencer dès le départ pour qu’ils s’opposent à Rome, à son pouvoir et à son paganisme.

En présentant le plus grand héros du christianisme comme un humble charpentier juif devenu Messie, ainsi que ses apôtres juifs et, en particulier, le « rabbin » Paul comme son principal théologien qui a façonné ce que les chrétiens devaient croire, les Gentils se sont révélés, sans le savoir, être de grands partisans de tout ce qui est juif.

Thomas Dalton exprime bien ce point de vue :

La conclusion la plus probable de ce désordre est que le juif Paul et les auteurs juifs anonymes des évangiles ont tout inventé : qu’il n’y avait pas de Fils de Dieu faiseur de miracles, pas de naissance virginale et pas de résurrection. Ils l’ont fait, non pas pour la gloire ou l’argent, mais parce qu’ils pensaient que la promulgation d’une théologie pro-juive et anti-romaine aiderait la cause juive. (Pro-juive, parce que les chrétiens doivent adorer le Dieu juif, le rabbin juif Jésus et la « vierge » juive Marie ; anti-romaine, parce que « les puissances mondaines » de Rome sont une manifestation de Satan et doivent être vaincues). Et en fin de compte, c’est ce qui s’est passé. Le judéo-christianisme s’est épanoui, a vaincu Rome sur le plan idéologique et s’est installé à Rome même.

(« Jésus le Juif », The Occidental Observer, 22 mai 2023).

Cette position a été essentiellement défendue au fil des ans par des racialistes blancs aussi respectés que feu Revilo P. Oliver et William L. Pierce. Chacun de ces hommes a grandement contribué à la compréhension de la question juive et de la nécessité pour les Blancs de poursuivre leurs propres intérêts raciaux et culturels plutôt que les intérêts de groupes extérieurs. Il est intéressant de noter que la plupart des racialistes blancs des générations précédentes n’étaient pas aussi hostiles au christianisme qu’Oliver, Pierce, Dalton et d’autres défenseurs de la race blanche (par exemple, George Lincoln Rockwell).

Il me semble cependant que lorsqu’ils ont abordé le christianisme et les problèmes de la subversion culturelle juive, ces estimés écrivains sont allés trop loin dans leurs critiques. Leur zèle à vaincre le christianisme n’a pas toujours été fondé sur une véritable connaissance de la théologie et de l’histoire chrétiennes. Ils ont souvent fait appel à des arguments dépassés de la critique libérale supérieure contre les origines du christianisme (par exemple, la théorie de la dérivation païenne, y compris les notions selon lesquelles les évangiles ont été composés des décennies ou même des centaines d’années après la mort du Christ), sans presque savoir comment les érudits bibliques conservateurs ont réfuté de telles polémiques. Il s’agit presque toujours d’une réaction excessive à la folie et à l’obsession baveuse que beaucoup trop de chrétiens nourrissent aujourd’hui à l’égard des juifs et d’Israël. C’est aussi en grande partie le résultat de leur animosité envers les Juifs qui ont été en première ligne pour orchestrer et financer les organisations juives qui promeuvent l’immigration du tiers-monde vers l’Occident. Tout ce qui est lié au peuple juif, à Israël ou à la Torah est considéré comme fondamentalement hostile au racialisme blanc. Il n’y a pas d’exception à cette règle, et il n’y a pas non plus de « bons Juifs », bien que certains puissent faire de rares exceptions pour des Juifs tels que Gerard Menuhin, Benjamin H. Freedman, Norman Finkelstein, Gilad Atzmon, Ron Unz, et quelques autres.

Puisque le christianisme a des origines juives évidentes — y compris son fondateur, Jésus, qui était un descendant de David et d’Abraham (Matthieu 1:1) et qui était également un juif pratiquant, ainsi que Saint Paul qui a affirmé qu’il était « circoncis le huitième jour, de la nation d’Israël, de la tribu de Benjamin, hébreu des Hébreux, selon la Loi, pharisien » (Philippiens 3 : 5) — on estime qu’aucun Blanc ne devrait être associé au christianisme parce qu’il a été inventé pour tromper les non-Juifs et pour affaiblir la moindre parcelle de l’identité raciale européenne.

Mais tout cela est-il vrai ? Le christianisme a-t-il été « inventé » par Paul ou par une faction secrète de Juifs dans le but exprès de tromper les Goyim ? Et lorsque des Gentils parviennent à la foi en la personne de Jésus telle qu’elle est décrite dans le Nouveau Testament, cela fait-il simplement « partie du plan » ? Comment tout cela peut-il aider les Juifs, alors qu’une grande partie du christianisme est diamétralement opposée au judaïsme talmudique ?

L’apôtre Paul

Il y a une foule de raisons pour lesquelles nous devrions sérieusement remettre en question cette théorie. Il me semble que cette notion fait appel à ceux qui ont une animosité si profondément ancrée à l’égard des Juifs qu’ils sont incapables de voir clair dans ces questions. Ils sont tellement opposés à la subversion culturelle juive (à juste titre) qu’ils n’ont pas pris la peine de réfléchir attentivement à leur propre théorie selon laquelle le christianisme a été « inventé » par les juifs pour tromper les gentils et, ainsi, accorder au peuple juif la suprématie sur le monde. Cette théorie peut sembler convaincante à certains à première vue, mais sans une étude approfondie de la question, on ne peut être certain de sa véracité.

Il convient de noter que le but de cet article n’est pas de défendre le christianisme en tant que « vraie religion » en soi. Mon intention est plutôt de remettre en question l’idée que le christianisme est une opération psychologique juive, de montrer que certains des problèmes les plus flagrants et les plus fondamentaux qu’il pose ne sont jamais ou rarement abordés par ceux qui le promeuvent. Ils n’ont pas réfléchi attentivement aux implications de leur propre théorie. Et il ne faut pas longtemps pour que l’étudiant assidu se heurte à une série de problèmes lorsqu’il ou elle tente de soutenir que le christianisme n’est qu’un piège inventé par les Juifs pour tromper les Gentils.

Examinons quelques-uns de ces problèmes.

  1. Quoi que l’on puisse penser du christianisme, on ne peut raisonnablement nier que le christianisme, dès son origine, s’est fondamentalement opposé au judaïsme talmudique ou pharisien. Jésus a ouvertement condamné les chefs religieux de son époque en des termes très clairs : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! »… « Guides aveugles »… « Vous êtes des fous et des aveugles ! … “Pleins de rapine et de complaisance”… “Tombeaux blanchis qui paraissent beaux au dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impureté”… “Pleins d’hypocrisie et d’anarchie”… “Fils de ceux qui ont tué les prophètes”… “Serpents et nichées de vipères” (Matthieu 23:1-33). Et ce n’est qu’un seul chapitre du Nouveau Testament !

L’ensemble du système rabbinique est donc condamné par Jésus, non seulement parce qu’il s’écarte des enseignements et de l’esprit de la Torah, mais aussi parce que les rabbins ont imposé au peuple juif tant de lois supplémentaires que l’observance religieuse est devenue un joug pesant (voir Actes 15:10). Au lieu de libérer leur propre peuple, les rabbins l’ont réduit en esclavage.

Pourtant, nous devons nous interroger : Comment des dénonciations aussi hostiles de la part de Jésus pourraient-elles amener les Gentils à s’intéresser aux Juifs, en particulier à leurs chefs religieux ? Si la personne de Jésus a été inventée par une cabale secrète de juifs, quel avantage y aurait-il à le présenter comme quelqu’un qui condamne continuellement l’hypocrisie rabbinique ? Pourquoi présenteraient-ils Jésus comme quelqu’un qui prend toujours le meilleur sur eux ? En quoi un Jésus “inventé” qui réfute sans cesse les rabbins et calomnie publiquement leur intégrité et leur spiritualité sert-il le “plan” ? Cela ne serait-il pas manifestement préjudiciable à leur objectif ? Tout cela est-il conforme à ce que nous savons des juifs, à savoir leur orgueil démesuré et leur caractère autoproclamé ? On pourrait penser que si les Juifs devaient “inventer” une religion pour attirer et tromper les Gentils, ils se présenteraient au moins sous leur meilleur jour, comme les vainqueurs de toutes les querelles théologiques, n’est-ce pas ? Pourtant, ce n’est jamais ce que nous constatons.

  1. Le Nouveau Testament contient de nombreux passages qui présentent le peuple juif sous un jour peu flatteur. Par exemple, dans Matthieu 27, lorsque Pilate hésite à faire tuer Jésus, les Juifs se mettent à crier de plus belle : “Crucifie-le !” Ils ont même demandé que Barabbas, un brigand et un voleur, soit libéré plutôt que Jésus. Les Juifs étaient tellement déterminés à faire crucifier Jésus qu’ils se sont écriés : “Son sang retombera sur nous et sur nos enfants”. Eh bien, il semble qu’ils aient obtenu ce qu’ils voulaient.

Dans un autre passage, Paul décrit les Juifs incrédules et leurs chefs comme ceux “qui ont tué le Seigneur Jésus et les prophètes, et qui nous ont chassés. Ils ne sont pas agréables à Dieu, mais hostiles à tous les hommes” (1 Thessaloniciens 2:15). Pourquoi les comploteurs pro-juifs penseraient-ils que des dénonciations aussi larges susciteraient la sympathie des non-Juifs à leur égard ? Une lecture juste du Nouveau Testament conduit plutôt à une vision exaltée de Jésus et de ses disciples et à une très mauvaise opinion des Juifs en général. Sérieusement, pourquoi un juif, et a fortiori un groupe de juifs, autoriserait-il ce genre de choses dans un document religieux destiné à tromper les gentils ? La nature du Juif, en général, est de se dépeindre de la manière la plus exaltée, supérieure en intelligence, et capable de toujours surpasser les Goyim à l’esprit ennuyeux qui ne sont pas différents des bêtes des champs.

Dans Apocalypse 3:9, l’apôtre Jean rapporte les paroles prophétiques de Jésus : “Voici, je ferai venir ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent, je les ferai se prosterner à tes pieds et je leur ferai connaître que je t’ai aimé”. Oups, on dirait que le comité secret des Juifs trompeurs de Goyim a oublié de retirer ce passage du Nouveau Testament ! Comment un texte comme celui-ci s’intègre-t-il dans le grand “plan” juif visant à duper tous les Gentils ? Les partisans de cette théorie fantaisiste ne nous le disent jamais vraiment.

  1. Certains ont affirmé que même de nombreux juifs reconnaissent le service bénéfique du christianisme dans la diffusion de la connaissance de Yahvé et du peuple juif dans le monde entier. Dans ce sens étroit, ils affirment que la diffusion du christianisme a profité aux juifs. Il y a une part de vérité dans cette affirmation, mais ce n’est pas toute la vérité. N’oublions jamais que les Juifs revendiquent souvent à tort la propriété et l’ » invention » de telle ou telle chose afin de promouvoir leur suprématie sur les non-Juifs. En conséquence, une grande partie du monde est trompée en croyant que les Juifs possèdent des compétences, une intelligence et des prouesses intellectuelles bien supérieures à celles des Gentils.

Ainsi, la connaissance du peuple juif et du Dieu hébreu s’est peut-être indirectement répandue dans le monde grâce au christianisme, mais cette connaissance est toujours liée à un contexte qui ne leur est pas particulièrement favorable. D’une manière ou d’une autre, les juifs vantards négligent de mentionner cette importante part de vérité.

On ne sort pas de la lecture du Nouveau Testament avec l’idée que les Juifs sont merveilleux. Au contraire, le Nouveau Testament les dépeint comme trompés [par Satan] et assez fous pour crucifier leur propre Messie tant attendu. Ils sont décrits comme de déformateurs légalistes de la loi mosaïque, aveuglés par leurs propres fausses traditions, défiant la nouvelle alliance que Jérémie avait prédite des siècles plus tôt (voir Jérémie 31), et comme des persécuteurs des premiers chrétiens — ce qu’ils ont continué à faire pendant des siècles. Si vous avez le moindre doute à ce sujet, vous pouvez regarder une multitude de vidéos sur YouTube qui montrent à quel point les juifs traitent les chrétiens de manière ignoble dans ce qu’on appelle la « Terre sainte ».

En raison de ces passages défavorables, les juifs qualifient le Nouveau Testament d’« antisémite ». Mais, là encore, nous devons nous demander pourquoi les juifs « créeraient » ou « inventeraient » un christianisme si « antisémite » ? En quoi cela leur serait-il profitable ? On ne nous le dit jamais vraiment. Les tenants de l’idée que le christianisme est une tromperie juive nous assurent simplement que tout cela « fait partie du plan ».

Il est intéressant de noter que si les Juifs condamnent le Nouveau Testament en raison de son « antisémitisme » flagrant, ils devraient certainement condamner l’Ancien Testament de la même manière. Avez-vous lu comment Yahvé décrit son propre peuple — un peuple si obstiné qu’il déclare à Moïse que sa colère s’enflammera contre lui et le détruira complètement (Exode 32:9) ? Avez-vous lu comment Moïse décrit les israélites — un peuple rebelle et têtu (Deutéronome 31:27) ? Avez-vous lu les nombreux mots descriptifs et ouvertement offensifs utilisés par les prophètes pour dénoncer les israélites ? Ce n’est pas beau à voir. Pourtant, si ces mêmes expressions étaient employées dans le Nouveau Testament (et certaines d’entre elles le sont), les juifs, dans une réaction instinctive typique, les qualifieraient d’« antisémites ». Dans ce cas, peut-être devraient-ils simplement admettre que toute la Bible est remplie d’« antisémitisme » ?

Les Juifs sont bien trop égocentriques pour se rendre compte que s’ils rendent « antisémite » tout ce qu’ils n’aiment pas, ils finiront certainement par condamner leur propre Bible hébraïque. Il est presque impossible de discerner une vérité aussi simple lorsqu’on est convaincu que son peuple est « l’éternelle victime » de l’histoire et que « l’antisémitisme » n’est que le résultat de la « jalousie » et de la « haine ».

  1. Dans le Nouveau Testament, les chrétiens païens sont décrits comme un peuple au même titre que les croyants juifs. Les Juifs et les Grecs (Gentils) sont décrits comme ne faisant qu’un dans le Christ. Ainsi, plutôt que d’exalter la supériorité des Juifs sur les Gentils, le Nouveau Testament place à plusieurs reprises les deux groupes sur un pied d’égalité (voir Galates 3:28-29). Les privilèges juifs de la circoncision, de l’ascendance juive et de la possession de la loi mosaïque ne signifient relativement rien dans les écrits de Pierre, de Paul, de l’auteur de l’épître aux Hébreux et dans le livre des Actes. Les juifs n’ont pas à s’en vanter, comme c’est souvent le cas parmi eux. Pourquoi les Juifs qui cherchent à tromper les Gentils permettraient-ils que l’on croie à de tels concepts s’ils cherchent à les contrôler ?

En fait, le Nouveau Testament emploie à l’égard des chrétiens gentils les mêmes expressions exaltées que celles utilisées autrefois pour les anciens israélites ! S’adressant aux gentils, saint Pierre les décrit comme « une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu possède en propre » (1 Pierre 2:9). Plus tôt dans l’épître, Pierre dit à ces mêmes chrétiens gentils qu’ils ont aussi le privilège de faire ce que seuls les anciens prêtres lévitiques étaient autorisés à faire dans le temple — à savoir « offrir des sacrifices spirituels » parce qu’ils sont un « saint sacerdoce » (1 Pierre 2:5).

Pourquoi une cabale de juifs désireux de créer un christianisme pour tromper les stupides Goyim les décrirait-elle comme étant tout aussi privilégiés et spéciaux qu’eux-mêmes ? En quoi cela correspond-il à un grand « plan » visant à instaurer une suprématie juive mondiale ?

Dans Galates 6:16, Paul désigne les chrétiens gentils comme « l’Israël de Dieu ». Dans son épître aux Romains, il définit également pour ses lecteurs ce qu’est un vrai Juif : « En effet, n’est pas Juif celui qui l’est extérieurement, et la circoncision n’est pas ce qui est extérieur dans la chair. Le Juif est celui qui l’est intérieurement, et la circoncision est celle du cœur, par l’Esprit et non par la lettre, et sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:28-29). Dans sa lettre aux Philippiens, il avertit les chrétiens gentils de « se méfier de la fausse circoncision, car nous sommes la vraie circoncision » (3:2-3).

L’intérêt de mentionner tous ces passages ensemble est de montrer l’absurdité de la notion selon laquelle des Juifs ethnocentriques et égoïstes auraient en quelque sorte « inventé » une religion qui placerait les Gentils méprisés sur un pied d’égalité avec eux-mêmes.

Encore une fois, est-ce ainsi que les Juifs sont connus pour penser et se comporter ? Avez-vous déjà vu des Juifs accorder un statut et une position préférentiels à des non-Juifs plutôt qu’à eux-mêmes ? Cette notion même est absurde ! Elle va à l’encontre de tout ce que nous savons sur le peuple juif.

Lettres de Paul aux sept Églises

  1. Historiquement, et en particulier dans les temps modernes, les juifs ont travaillé fiévreusement pour saper et finalement détruire le christianisme. Même lorsqu’ils ne parviennent pas à réduire à néant la foi chrétienne, ils tentent de diluer son message central de rédemption. Par le biais de nombreuses décisions de tribunaux fédéraux, les juifs ont cherché à vaincre la moindre influence religieuse que le christianisme pourrait exercer sur la place publique (par exemple, la prière à l’école, les symboles chrétiens sur les propriétés fédérales ou nationales, les efforts en faveur de l’avortement). Mais pourquoi agiraient-ils de la sorte si le christianisme est conforme à leur grand « plan » visant à tromper et finalement à contrôler les Gentils ? Ne voudraient-ils pas que l’influence du christianisme s’étende s’il était en fait conçu pour piéger les Goyim ? Comment se fait-il que des organisations militantes juives telles que l’ADL et le SPLC semblent ignorer cette grande conspiration visant à duper les Blancs au moyen du christianisme ? Même l’idée que l’Amérique est une « nation chrétienne » suscite l’indignation d’un grand nombre de Juifs. Mais pourquoi ? Cela ne correspondrait-il pas au « plan » ? Comment l’opposition à tout ce qui est chrétien pourrait-elle servir le « plan » des Juifs intelligents qui auraient « inventé » le christianisme pour tromper les Gentils ?

  1. S’il est vrai que des chrétiens individuels et des nations chrétiennes européennes ont, au cours des siècles, accordé au peuple juif un certain degré de sympathie et un refuge contre ses ennemis, il convient de garder à l’esprit certaines considérations importantes avant de succomber au point de vue selon lequel « le christianisme est une tromperie juive ».

La première est que si les Juifs ont parfois trouvé refuge auprès des nations chrétiennes, ces mêmes nations les ont également expulsés lorsque les Juifs avaient profité des indigènes. Lorsque les chrétiens en ont eu assez de leurs magouilles monétaires, de leur usure, de leurs industries du vice, de leur refus de s’assimiler et de leurs pratiques parasitaires, les juifs ont reçu le coup de pied collectif. Cela leur est arrivé plus d’une centaine de fois en fait.

La deuxième chose à noter est que les chrétiens européens n’ont pas laissé leurs sentiments « antisémites » à l’égard des Juifs s’estomper parce que le fondateur de leur religion était juif. Ils ne se sentaient pas coupables parce qu’ils comprenaient la duplicité des Juifs. Ce n’est que depuis peu que les chrétiens d’aujourd’hui se sentent coupables de tout ce qui a trait à l’Holocauste, à l’esclavage et à la race, parce qu’ils ont été constamment bombardés par la propagande juive au cours des 60 dernières années, nous disant à quel point nous sommes mauvais du simple fait d’être Blancs.

  1. Les partisans de la théorie selon laquelle le christianisme n’est qu’un « stratagème juif pour piéger les gentils crédules » n’ont pas saisi à quel point la théologie chrétienne est profondément opposée au légalisme juif, à la loi mosaïque elle-même. Les auteurs du Nouveau Testament, par exemple, considèrent la Loi comme appartenant à une ère ancienne, révolue avec la venue du Christ (Romains 7:4-6 ; 1 Corinthiens 9:20-21 ; Galates 3:24-26 ; 5:1). Le point de départ de l’obéissance chrétienne est donc ce que Jésus a dit et non ce que Moïse a déclaré sur le mont Sinaï (Matthieu 17:1-8 ; Jean 1:17 ; Hébreux 3:1-6). La Loi elle-même n’était « qu’une ombre des biens à venir et non la forme même des choses » (Hébreux 10:1). La nouvelle alliance a remplacé l’ancienne et est même décrite comme une « meilleure alliance », établie sur de « meilleures promesses » (Hébreux 7:22 ; 8:6-13). Tout le système lévitique avec ses sacrifices d’animaux, ses prêtres, son temple et même les anciennes promesses de terre ont été supprimés en Christ (Hébreux 7:12 ; 9:1-24 ; 11:8-16). Les chrétiens recherchent « une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste » (Hébreux 11:16), et non un lopin de terre sec et poussiéreux en Palestine.

Cela étant, est-il vraiment logique de penser que des Juifs de connivence écriraient des choses aussi condamnables sur leur propre système religieux, ses lois et l’alliance même entre eux et Yahvé, dans une tentative bizarre de rendre les Gentils sympathiques à leur lutte contre l’Empire romain ? Au contraire, il semblerait que cela ait l’effet inverse, puisque les non-Juifs se rendraient compte que les croyances religieuses juives ont été abandonnées, même par leur propre Dieu ! Elle tendrait à dépeindre les juifs pratiquants qui s’accrochent encore à leurs traditions religieuses comme le faisant en vain. Comment un antijudaïsme aussi flagrant peut-il gagner les « chiens gentils » alors que le christianisme que les Juifs sont censés avoir « inventé » condamne toutes leurs croyances religieuses et leurs anciennes institutions ? Comment tout cela pourrait-il être considéré comme « pro-juif » ? Toute cette théorie est un peu trop intelligente pour son propre bien.

  1. Certains racialistes blancs antichrétiens ont affirmé que la popularité généralisée du « sionisme chrétien » aux États-Unis constitue une « preuve » de la manière dont les Juifs ont trompé les masses gentilles par le biais de la « ruse » du christianisme. Ces mêmes « sionistes chrétiens » soutiennent, il est vrai, toutes les causes juives imaginables. Ils versent également des millions de dollars chaque année à des organisations caritatives organisées par Israël et à des organisations politiques juives.

Pourtant, ce que l’on ne souligne pas souvent, c’est à quel point le mouvement « sioniste chrétien » est récent en Amérique. Oui, il existe des pasteurs chrétiens influents comme John Hagee qui ne font pratiquement rien d’autre que d’exhorter les chrétiens à « se tenir aux côtés d’Israël ». Il ne fait aucun doute non plus que la Bible Schofield de 1909 est ouvertement pro-israélienne depuis un siècle et qu’elle a largement contribué à répandre les croyances insidieuses du Dispensationalisme. Elle a été financée et promue par un juif, Samuel Untermeyer.

C.H. Schofield

Mais ce n’est pas la position historique de la plupart des Églises protestantes ni de l’Église catholique. En fait, les chrétiens protestants réformés ont été les premiers à publier des livres critiquant le « sionisme chrétien » et la théologie dispensationaliste. Des siècles avant la publication de la Bible Schofield, les chrétiens n’étaient donc pas aussi pro-juifs que certains l’imaginent. Le réformateur protestant Martin Luther n’a pas eu de crise de conscience lorsqu’il a écrit son ouvrage cinglant, Les Juifs et leurs mensonges (1543). Apparemment, le grand projet des Juifs rusés de concocter un christianisme « pro-juif » n’a pas fonctionné aussi bien qu’ils le pensaient pendant la plus grande partie de l’histoire de l’Église.

  1. Enfin, nous devons aborder la question de savoir si Saint Paul le « rabbin » a inventé le christianisme. Il s’agit d’une objection fréquemment soulevée par les théologiens libéraux, y compris ceux qui sont des racialistes blancs antichrétiens. L’espace ne nous permet pas d’examiner cette question en détail, mais quelques points notables peuvent aider le lecteur à reconnaître que cette théorie de l’origine du christianisme ne rend guère justice aux preuves lorsqu’elles sont pesées équitablement.

Paul a sans aucun doute joué un rôle de premier plan dans la formulation d’une grande partie de la théologie chrétienne, mais ce n’est pas tout à fait la même chose que d’avoir « fondé » la foi chrétienne. Certains diront que les lettres de Paul ont été constituées pour servir de diatribes « anti-romaines », mais cela semble peu convaincant si l’on considère qu’il a instruit les premiers chrétiens dans Romains 13 de « se soumettre aux autorités gouvernantes », « de ne pas leur résister parce qu’elles ont été établies par Dieu », de « prier pour elles », de « payer leurs impôts » et de « rendre honneur à qui l’honneur est dû » (vv. 1-7). De même, saint Pierre ordonne à ses lecteurs de « se soumettre, pour l’amour du Seigneur, à toute institution humaine, soit au roi en tant qu’autorité, soit aux gouverneurs envoyés par lui pour punir les malfaiteurs » (v. 13-14). Si cela n’est pas assez clair, il les exhorte à « honorer le roi » (v. 17).
Nous sommes obligés de demander : pourquoi un groupe d’écrivains « pro-juifs » dirait-il de telles choses, surtout quand leur but premier est de tromper les Gentils pour qu’ils deviennent tout aussi « anti-romains » qu’eux-mêmes ? En quoi cela constitue-t-il une théologie antiromaine ?

En toute honnêteté, je ne peux pas « prouver » ma position, du moins pas à la satisfaction de tout le monde. Le mieux que je puisse faire est de fournir des raisons, y compris des preuves internes dans les écrits du Nouveau Testament eux-mêmes, pour lesquelles la notion de Paul comme fondateur du christianisme n’est pas plausible. Par exemple, Paul était soucieux de préserver un ensemble de traditions qu’il avait reçues des apôtres (2 Thessaloniciens 2:15). À son tour, il exhorte les chrétiens à s’en tenir fermement à ces traditions. Faire appel à un ensemble de croyances et de traditions déjà en circulation et bien connues des grandes communautés chrétiennes n’a guère de sens si Paul est un franc-tireur ou un inventeur de nouveaux enseignements inconnus jusqu’alors.
Paul a pris soin de faire la distinction entre ses propres paroles ou opinions et celles de Jésus (1 Corinthiens 7:12). Cela indique qu’il n’est pas disposé à attribuer à Jésus des paroles qui ne sont que les siennes. Ce genre de choses ne correspond pas à une personne désireuse de façonner un Jésus ou de créer de nouvelles doctrines à partir de rien.

Il n’y a pas non plus de preuve convaincante que les auteurs des Évangiles ont puisé leurs idées chez Paul, comme s’il était la source incontestée de ce qu’ils étaient censés dire et écrire. En fait, il est intéressant de constater qu’aucune des controverses théologiques abordées dans les épîtres de Paul ne se retrouve dans les Évangiles. On pourrait penser que s’ils inventaient tout cela, ils trouveraient le moyen d’insérer une parole de Jésus qui clarifierait toute controverse théologique. Mais cela ne se produit jamais, ne serait-ce qu’une fois.
La raison pour laquelle Paul n’a pas toujours fait appel à des paroles ou à des événements des Évangiles (bien qu’il le fasse parfois) est que ses lettres étaient de nature ad hoc, c’est-à-dire qu’elles étaient destinées à répondre à des questions immédiates et à des controverses présentes dans les Églises qu’il avait implantées. Il s’agissait de questions qui préoccupaient les chrétiens auxquels il écrivait. Ainsi, les Évangiles présentent les fondements de la foi des chrétiens, tandis que les épîtres ultérieures de Paul et de Pierre servent d’instruction et de guide pratique pour la vie chrétienne, à savoir la manière dont les chrétiens doivent la vivre maintenant qu’ils sont venus à la foi en Jésus.

Enfin, bien que l’on puisse prétendre que Paul était un trompeur et qu’il a « tout inventé », ce n’est pas le genre de personnage que l’on trouve dans ses épîtres. Au contraire, nous trouvons une personne qui semble dévouée à la vérité, prête à subir de mauvais traitements et le rejet pour l’amour de l’Évangile, prête à vivre dans la pauvreté plutôt que de s’enrichir aux dépens des autres, prête à être ridiculisée plutôt que de détruire son témoignage personnel, et tout en exhortant fortement les chrétiens individuels et les dirigeants de l’Église à vivre avec circonspection, de manière sainte et honorable dans tout ce qu’ils font (voir Actes 20:33-35).
Même Pierre parle de Paul avec affection et évoque « la sagesse qui lui a été donnée » par Dieu (2 Pierre 3:15-16). Rien de tout cela n’indique qu’il ait fait preuve de duplicité ou qu’il ait manipulé les gens et les événements pour concocter une religion destinée à renverser Rome.

Conclusion

L’idée que le christianisme a été inventé par les Juifs pour tromper les Gentils et les rendre ainsi hostiles aux Romains et favorables aux Juifs ne tient pas la route. Elle ne peut expliquer les nombreuses déclarations antipharisiennes explicites que l’on trouve dans le Nouveau Testament. Elle ne peut expliquer logiquement pourquoi ces auteurs pro-juifs placeraient les Gentils méprisés sur le même pied qu’eux-mêmes. Tout cela va à l’encontre de ce que nous savons historiquement et expérimentalement du peuple juif en termes d’ethnocentrisme, d’orgueil démesuré et d’autoglorification.
Une lecture juste du livre des Actes, y compris des lettres de Paul et de Pierre, dépeint les premiers chrétiens comme n’étant pas particulièrement anti-romains. Cela ne signifie pas qu’ils ne considéraient pas Rome comme moralement corrompue et polythéiste, mais seulement que ce n’était pas leur préoccupation première. En fait, les passages condamnant les fausses traditions religieuses des rabbins, y compris les mises en garde contre les faux enseignants juifs, sont bien plus nombreux que ceux qui vilipendent l’Empire romain (voir Philippiens 3:1-9).

La théorie d’une théologie trompeuse et manipulatrice créée et promue par les Juifs échoue parce que ses partisans ne prennent jamais ou rarement la peine d’aller jusqu’au bout du résultat logique ou des implications de cette théorie. Pourquoi, par exemple, une série de documents (le Nouveau Testament) rédigés par des auteurs « pro-juifs » ne cesserait-elle de dépeindre le peuple juif sous le pire jour possible, attaquant non seulement les anciennes ascendances abrahamiques dans lesquelles il avait confiance, mais exposant tout le système rabbinique de l’époque comme une imposture ? En quoi cela inciterait-il les Gentils à être « pro-juifs » ? Pourquoi ces mêmes auteurs inciteraient-ils les disciples de Jésus à se soumettre au gouvernement romain et à d’autres dirigeants païens si leurs efforts étaient motivés par une « théologie antiromaine » ?
Rien de tout cela n’a le moindre sens parce que la théorie est de nature réactionnaire et émotionnelle. Elle est cultivée et diffusée par ceux qui ne connaissent que peu ou pas du tout le christianisme, son histoire et sa théologie. Elle n’est convaincante que pour ceux qui n’ont pas la perspicacité de creuser et de poser des questions sérieuses à ce sujet.