5G : les opérateurs de téléphonie attaquent Grenoble en justice

[Source : La Relève et La Peste via Les moutons enragés]

[Auteure :] Laurie Debove

Grenoble fait partie des villes où la 5G doit se déployer en avant-première. Non-concertée pour cette décision, la municipalité a décidé, au regard des éléments sanitaires manquants, de son impact environnemental et sociétal, de bloquer l’avancée des travaux par des arrêtés. En réaction, les opérateurs de téléphonie ont lancé des actions en justice contre la Ville qui reproche au gouvernement de pousser un vaste programme technologique sans aucune concertation citoyenne.

Un combat entre municipalité et opérateurs de téléphonie

Eric Piolle et son équipe viennent d’être réélus pour un second tour. L’une des promesses fortes du maire écologiste, empêcher le déploiement de la 5G sur le bassin grenoblois, avait déjà commencé lors de son premier mandat par des arrêtés municipaux interdisant l’implantation de nouvelles antennes dans la Ville.

« Ce qui nous a mis la puce à l’oreille, c’est le manque de données sur les impacts desdites antennes. Dans leurs demandes, les sociétés parlent d’antennes de nouvelle génération inactives, qui ne diffuseraient aucun signal, sans préciser quels en seraient les futurs impacts ni fournir le Dossier d’Information du Maire censé donner les éléments techniques lors de la déclaration d’intention préalable de travaux. » explique Vincent Fristot, expert du dossier et adjoint à l’urbanisme de Grenoble en 2014-2020, à La Relève et La Peste

Détail important : ce ne sont pas les opérateurs téléphoniques qui en font directement la demande, mais des sociétés intermédiaires, en l’occurrence Cellnex et Hivory. Une façon d’éviter publiquement de faire des vagues, tout comme des sociétés moins connues font les demandes d’implantation pour les centres logistiques des plateformes de e-commerce Amazon et Alibaba sur le territoire français.

La Mairie de Grenoble a donc rejeté les implantations de ces antennes en émettant des refus de déclaration préalable. Contestant cette décision, deux recours gracieux ont été déposés par Cellnex et deux recours contentieux par Hivory. Ces actions en justice mettent en moyennent 15 mois à être jugées, ce qui donne un laps de temps à la municipalité pour obtenir de plus amples informations sanitaires sur la 5G.

En effet, les impacts sur la santé sont pour l’instant méconnus, un premier rapport de lAgence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ayant mis en avant : « un manque important, voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels dans les bandes de fréquences considérées. »

L’Agence a identifié deux domaines d’études distincts :

  • Les risques liés aux fréquences utilisées dans le cadre des premiers déploiements de la technologie 5G en France, autour de 3,5 GHz.
  • Les fréquences qui seront utilisées ultérieurement autour de26 GHz.  

« Les modalités d’exposition et les effets sanitaires potentiellement associés seraient a priori différents. Les risques sanitaires varient selon le degré d’absorption des fréquences par le corps. Plus la fréquence des ondes électromagnétiques augmente, plus les ondes sont absorbées par les couches superficielles de la peau. Ce qui fait diminuer la profondeur de pénétration de ces ondes dans l’organisme. » précise l’institut sur son site

Afin d’accompagner le déploiement de la 5G, l’Anses a lancé des travaux d’expertise et de recherche sur les impacts sanitaires. Un rapport devrait être remis d’ici la fin 2021, bien après les premiers tests en cours sur le territoire.

Carte des expérimentations 5G – Crédit : ARCEP

Une technologie imposée

Depuis le début, la liste écologiste de Grenoble voit d’un mauvais œil l’implantation à marche forcée de la 5G sur son territoire. Dans le PLU voté en décembre 2014, la mairie avait ainsi décidé d’interdire l’implantation d’antennes de téléphonie mobile près des équipements sensibles : milieux scolaires, crèches et établissements de santé. Cette mesure a été retoquée par la Préfecture.

Pas assez pour décourager les élu.e.s qui obtiennent en juin 2019 la création d’une instance départementale de concertation prévue par la loi Abeille, relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques qui renforce le rôle des maires.

Cette concertation est la prémisse du moratoire demandé par la municipalité en mars 2020, que le Ministre de la Santé Olivier Véran a refusé au prétexte que « les opérateurs respectent les normes ».

« Ce n’est pas seulement un sujet technique, mais surtout un sujet politique. La Convention Citoyenne pour le Climat a déposé ses recommandations en demandant un moratoire, et 24h après la secrétaire d’Etat a annoncé que le calendrier pour les enchères autour de la 5G était maintenu fin septembre ! Cela pose la question politique de comment est décidé un tel déploiement qui demande des moyens très importants sans aucune utilité avérée, alors qu’il existe toujours des zones blanches en France. L’Etat et l’industrie sont en train d’imposer un système glouton en énergie et matériaux sans vraiment être clairs sur ses usages : est-ce pour compter ses yaourts dans le frigo ou pour mettre en place une société de surveillance généralisée ? » questionne Vincent Fristot, expert du dossier et adjoint à l’urbanisme de Grenoble en 2014-2020, à La Relève et La Peste

Malgré la position de la municipalité sur le sujet, le CEA et son laboratoire Leti conduisent des expérimentations à Grenoble, dans une très grande opacité. Il aura fallu que les élus épluchent le site de l’Arcep pour réaliser qu’une expérimentation a été menée en 2019, et qu’une autorisation a de nouveau été donnée pour une expérimentation similaire cette année.

L’objectif : « utiliser les fréquences de la bande 3400-3800 MHz comme « pilotes 5G » afin de tester des services en conditions réelles, permettre d’appréhender les modalités de cohabitation entre acteurs et tester les modèles d’affaires, au-delà du simple cadre de validation technique des équipements de réseau. »

Les citoyens sont donc ici utilisés comme des cobayes, sans connaître ni l’ampleur ni les effets de ces expériences. Contacté par La Relève et La Peste, le CEA ne nous a pas répondu sur le sujet et leurs conclusions, ni ne s’est positionné sur le débat de société actuellement en cours.

Antenne 5G brûlée – YORICK JANSENS / Belga / AFP

Une mobilisation politique et populaire de plus en plus forte

Car Grenoble n’est pas la seule ville touchée par une mobilisation politique et citoyenne de plus en plus forte contre l’implantation forcée des antennes 5G. Pour des raisons sanitaires ou environnementales, cette technologie imposée soulève les passions, comme en témoignent les manifestations internationales contre la 5G et la montée en puissance des actes de sabotage contre les antennes 5G partout dans le monde.

« Si la vague d’incendie qui a soufflé un grand nombre d’antennes-relais ces derniers mois s’est intensifiée avec la crise sanitaire, ce serait moins à cause du virus que contre les politiques de gestion gouvernementale qui lui ont répondu. Au nom de l’état d’urgence sanitaire, un contrôle sans précédent s’est appliqué sur près de la moitié de la population mondiale, avec une attaque historique aux libertés individuelles dans une quasi-absence de réaction effarante. (…) Ce n’est pas uniquement à la 5G que nous nous opposons, mais à tout un projet de société qui ne cesse de provoquer la dévastation du vivant. À nous de défendre nos conceptions d’un monde désirable, et de refuser en bloc chaque pas supplémentaire pour affermir la technocratie capitaliste. » explique ainsi un collectif dans le média Reporterre, dans un appel à ne pas laisser se dérouler les procès contre les saboteurs d’antennes-relais dans l’indifférence 

Le monde politique, associatif et académique n’est pas en reste non plus, comme le montre ici la décision de la Ville de Grenoble de suspendre les travaux, la position récente du nouveau maire écologiste de Bordeaux, les recours déposés devant le Conseil d’Etat par des associations pour la protection de l’environnement (Agir pour l’environnement et Priartem), et les moratoires mis en place par la Suisse et la Belgique.

« Avec les récentes élections municipales, il y a eu un changement important au niveau politique dans les villes. Nous allons donc construire un réseau de communes pour amplifier l’action sur ces dossiers qui apparaissent comme techniques mais sont vraiment très politiques. » conclut Vincent Fristot, expert du dossier et adjoint à l’urbanisme de Grenoble en 2014-2020, à La Relève et La Peste

Si une commune en France ne peut donc pas décider seule de la réglementation des antennes relais, citoyen.ne.s et élu.e.s disposent toujours de la liberté d’en débattre, d’avoir leur opinion sur ladite technologie, et choisir de l’accepter, ou pas.

Crédit photo couverture : Archangel12




Catherine Austin Fitts: « Bientôt, vous devrez choisir entre 2 options: la LIBERTÉ ou L’ESCLAVAGE ! »

[Source : BusinessBourse via Les moutons enragés]

La conseillère en placement et ancienne secrétaire adjointe au logement, Catherine Austin Fitts, dit que très bientôt, les Américains vont se retrouver face à 2 choix

[NdNM : Ce ne sont pas seulement les Américains (alias États-Uniens) qui devront faire ce choix, mais les habitants de la (très grande ?) majorité des pays du monde.]

Voici ce que Catherine Fitts nous explique: 

« Malheureusement, il y a beaucoup de gens qui se disent, oh mon dieu, si je suis une personne qui n’a rien à se reprocher, alors ils me laisseront tranquille. Mais la réalité, que d’ailleurs beaucoup de gens ne comprennent toujours pas, c’est qu’à un moment donné, vous allez devoir choisir entre deux options: soit la liberté, soit l’esclavage. Mais de toute façon, tout le monde devra faire un choix ! Il est impossible de passer de l’un à l’autre ou d’hésiter. Un abonné m’a demandé: que devrais-je faire ? Investir dans l’immobilier ou dans les métaux précieux ? Je lui ai répondu que s’il n’avait pas déjà diversifié son épargne, peu importe où il placerait ses actifs, il finira par tout perdre. »

Catherine Fitts ajoute ceci: 

« Ils veulent tous passer à un nouveau système monétaire. Ils veulent passer à un nouveau système où plus de 7 milliards de personnes sur toute la planète seront littéralement interconnectés les uns aux autres en permanence, grâce à un système entièrement numérisé par lequel on pourra obtenir un crédit pour n’importe quelle entreprise. C’est donc un système qui contrôle tout, et si vous les écoutez parler de la façon dont ils vont vous injecter des puces RFID sous-cutané, je peux vous dire que cette nouvelle technologie High Tech va vous rendre complètement esclave de ce système. Je vous rappelle qu’il s’agit de puces informatiques qui seront placées à l’intérieur de votre corps. J’ai toujours prévenu les gens que Bill Gates avait mis en place un système informatique très élaboré à l’intérieur de votre ordinateur personnel, ce qui lui a permis de tout savoir sur vous et votre existence, sans compter le fait que vous êtes amenés à le remettre à jour très régulièrement. Souvent l’excuse a été de dire qu’il y avait un virus informatique dans l’air. Eh bien, je pense qu’ils vont faire la même chose, mais cette fois-ci avec votre corps… Je veux parler d’un système très au point qui, grâce au tout numérisé à travers la planète, qui peut totalement gérer vos comptes bancaires à distance. Vous savez comment on appelle cela si vous êtes chrétien ? Cela s’appelle « le chiffre de la bête » – 666. Voilà ce qu’ils essayent de faire maintenant. Ils essayent de prolonger la durée de vie du dollar… et de connecter tout le monde sur un « cloud computing », ce qui leur permettra d’avoir un accès tout particulier à toutes vos données, via le net, à partir d’un fournisseur privé. Ce sera la fin de vos libertés. »

Catherine Fitts dit que: 

« la crise du Covid-19 correspond à une soi-disant pandémie. Ce à quoi nous assistons est une réingénierie du système financier mondial, comme si tout était normal. On a vu également beaucoup d’argent sortir des marchés dans les hautes sphères en janvier et en février. Ensuite, nous avons vu comment la police et le système de santé ont participé activement à la mise à l’arrêt complet de toute l’économie et partout sur la planète. A partir de ce moment-là, les petites entreprises et les petites exploitations agricoles ont fermé partout et nombreuses de ces petites entreprises se sont retrouvées piégées par un endettement sans précédent. Nous observons désormais une catastrophe économique jamais vue, à savoir ce piège lié à la dette mondiale qui s’est développée dans tous les pays, et je peux vous dire qu’il va y avoir une transformation radicale du système financier aux Etats-Unis. Et ça, ce n’est vraiment pas une mince affaire. »

Catherine Fitts conclut en affirmant que: 

« l’or va vivre une année mémorable. Son véritable envol est pour très bientôt. »

https://youtu.be/1Pb5-qkMdFM

Catherine Austin Fitts – We are Watching the Mother of All Debt Entrapments
[Nous sommes en train d’assister à la mère de tous les pièges de la dette]


[Voir aussi :




L’empire mondial de la santé de Bill Gates, deuxième partie

[Source : Entelekheia]

Ceci est la deuxième partie d’une série.
Dans la première partie, nous apprenons comment la Fondation Bill & Melinda Gates travaille à étendre l’influence de l’industrie pharmaceutique auprès de l’OMS, qu’elle contrôle, et des gouvernements du monde.
Dans cette deuxième partie, nous verrons comment la Fondation Bill & Melinda Gates écoule dans les pays pauvres des traitements et des vaccins non approuvés dans les pays développés parce que dangereux, parfois avec des résultats désastreux. Nous verrons aussi que l’annonce de Trump selon laquelle les USA se « retirent » de l’OMS n’est rien d’autre que de la communication à destination de ses électeurs : en fait, les USA continuent de régner sur l’OMS à travers la Fondation Gates et l’agence fédérale américaine USAID.
Dans la troisième partie, nous verrons que la Fondation Gates travaille à vendre non seulement les traitements et vaccins de l’industrie pharmaceutique, mais aussi des semences OGM, sur lesquelles elle travaille en partenariat avec Monsanto.
Dans la dernière partie, nous apprendrons comment la Fondation Gates tente de faire tomber les garde-fous étatiques qui interdisent à l’industrie pharmaceutique occidentale de mettre des produits potentiellement dangereux sur le marché. Nous verrons aussi que l’administration Trump marche main dans la main avec Bill Gates.

Par Jeremy Loffredo and Michele Greenstein
Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health


Un « deux poids, deux mesures » mortel

Depuis plus de 20 ans, la Fondation Gates contribue à l’élaboration de politiques de santé mondiales pour les pays pauvres, principalement en Afrique et en Asie du Sud. Ses relations étroites avec l’industrie pharmaceutique semblent avoir influencé ce travail.

Alors que la déclaration de mission de la fondation stipule, « nous voyons une valeur égale dans toutes les vies », une exploration de son histoire récente prouve le contraire. La fondation semble considérer le Sud comme un dépotoir à traitements jugés trop dangereux pour le monde développé et un terrain d’essai pour les traitements qui ne sont pas encore jugés assez sûrs pour le monde développé.

Le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC) est le « fleuron du programme africain de vaccination de Bill Gates et de l’OMS ». Il s’agit d’un lot de trois vaccins administrés à pratiquement tous les enfants du continent africain, mais qui n’est actuellement pas administré aux États-Unis ni dans la plupart des autres pays développés.

Dès 1977, une étude publiée par des professionnels de la médecine britannique dans le Lancet a établi que les risques liés à l’injection de cellules entières de coqueluche (utilisées dans le vaccin DTC) sont plus importants que les risques associés à la contraction de la coqueluche. Après avoir rassemblé des preuves établissant un lien entre le médicament et des lésions cérébrales, des convulsions de type épileptique et même la mort, les États-Unis et d’autres pays occidentaux l’ont progressivement abandonné dans les années 1990 et l’ont remplacé par une version plus sûre (appelée DTaP) qui ne contient pas la cellule entière de la coqueluche.

Cependant, les nations africaines sont toujours incitées financièrement à continuer d’utiliser le vaccin DTC, obsolète et dangereux, la GAVI faisant du DTC une priorité pour les enfants africains.

Il est choquant de constater qu’une étude de 2017 financée par le gouvernement danois a conclu que plus d’enfants africains mouraient des effets secondaires mortels du vaccin DTC que des maladies qu’il permet de prévenir. Les chercheurs ont examiné les données de la Guinée-Bissau et ont conclu que les garçons mouraient à un taux presque quatre fois plus élevé (3,93) que ceux qui n’avaient pas reçu le vaccin, tandis que le taux de mortalité des filles s’élevait à presque dix fois la normale (9,98).

Ces chiffres effarants n’ont pourtant pas empêché la Fondation Gates de dépenser des millions par an pour promouvoir le vaccin DTC auprès des systèmes de santé africains.

Il n’y a peut-être pas d’élément plus célèbre du travail de la Fondation Gates que son effort d’éradication de la polio. Pourtant, une fois de plus, les médicaments contre la polio que le monde occidental utilise et ceux qui sont donnés aux pays du Sud sont radicalement différents.

La fondation a dépensé plus d’un milliard de dollars pour distribuer un vaccin oral contre la polio (VOP) qui contient un virus vivant de la polio aux pays africains et asiatiques. Ce virus vivant peut se répliquer dans l’intestin d’un enfant et se propager dans des zones où les conditions sanitaires et la plomberie sont mauvaises. Cela signifie que les gens peuvent contracter le virus à partir du vaccin.

Selon une étude réalisée en 2017 par l’université de Californie San Francisco et l’université de Tel-Aviv, le virus de la polio utilisé dans le VOP a justement fait cela dans au moins deux douzaines de cas examinés par les chercheurs – il a rapidement pris des forces et a commencé à se propager de lui-même.

Ces dernières années, plus d’enfants ont été paralysés par la souche vaccinale du virus du VOP que par la polio de la région. Dans une interview accordée à NPR, le professeur de microbiologie Raul Andino a déclaré : « C’est en fait une énigme intéressante. L’outil même que vous utilisez pour l’éradication de la polio est à l’origine du problème ».

En 2000, les États-Unis ont cessé d’utiliser le VOP. Mais dans le monde en développement, la Fondation Gates utilise ses instruments d’influence pour s’assurer que les gouvernements continuent de l’administrer.

Les dernières épidémies de polio aux Philippines et au Congo sont le résultat du VOP. En 2005, le Clinical Infectious Diseases Periodical d’Oxford a postulé que les épidémies de polio en Chine, en Égypte, en Haïti et à Madagascar étaient également causées par le VOP, déclarant que « le moment où la seule cause de la polio sera probablement le vaccin utilisé pour la prévenir est en vue ».

Quelques années plus tard, le même périodique, tout en affirmant que les pays en développement devraient passer au vaccin anti-polio inactif (VPI) que les États-Unis utilisent, a écrit que le VOP ne donne pas seulement la polio aux enfants, mais « semble également inefficace pour enrayer la transmission de la polio ».

Comme l’a rapporté le British Medical Journal en 2012, « les derniers programmes de vaccination de masse contre la polio [en Inde] menés par la Fondation Bill et Melinda Gates ont entraîné une augmentation des cas [de polio] ».

Selon les médecins indiens, le VOP provoque également des épidémies d’une autre maladie appelée paralysie flasque aiguë (PFA) non poliomyélitique. Après qu’une épidémie de PFA ait paralysé 490 000 enfants entre 2000 et 2017, des médecins ont publié un rapport suggérant que « l’augmentation de la PFA et la diminution ultérieure de ces cas étaient, de fait, un effet négatif du programme de vaccination contre la polio [de l’OMS] ».

La PFA est « cliniquement indiscernable de la polio mais deux fois plus mortelle« . Keith Van Haren, neurologue pour enfants à la Stanford School of Medicine explique que « cela ressemble en fait à la polio, mais ce terme effraie les gens de la santé publique ».

En 2012, le British Medical Journal a noté avec ironie que l’éradication de la polio en Inde « a été réalisée en rebaptisant la maladie ».

Cette même année, l’Indian Journal of Medical Ethics a observé à la fois des épidémies de polio dues à des vaccins et l’augmentation massive de la PFA. Il a comparé les efforts d’éradication en Inde à l’occupation de l’Irak, en déclarant :

Lorsque les États-Unis se sont enlisés en Irak en 2005, Joe Galloway a suggéré que les États-Unis devaient simplement déclarer qu’ils avaient gagné la guerre, puis se retirer. Le moment est peut-être venu d’adopter une stratégie aussi honorable en ce qui concerne l’éradication de la polio ».

Cependant, la Fondation Gates et l’OMS ont maintenu leur cap, en distribuant le VOP dans des pays comme le Nigeria, le Pakistan et l’Afghanistan, où la fondation affirme que l’OMS fournit maintenant « un niveau d’assistance technique sans précédent » pour les campagnes de vaccination contre la polio.

En Syrie, la GAVI, soutenue par la Fondation Gates, avait affecté 25 millions de dollars à la vaccination contre la polio en 2016. Un an plus tard, l’OMS a rapporté que 58 enfants en Syrie avaient été paralysés par la souche du virus dérivée du vaccin.

Malgré le consensus scientifique contre le VOP et l’opposition à de tels programmes dans les pays cibles, le VOP reste administré en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud dans le cadre de programmes d’ « aide », créant des bénéfices exceptionnels pour des géants pharmaceutiques qui n’auraient peut-être pas pu vendre leurs produits ailleurs.

Des traitements rejetés par l’Occident pour une illusion de choix chez les femmes africaines

La pratique de la Fondation Gates qui consiste à injecter des médicaments dangereux dans les systèmes de santé du Sud ne se limite pas aux vaccins. Elle contribue également à la distribution de contraceptifs réversibles à longue durée d’action (acronyme américain LARC).

Melinda Gates parle souvent des LARCs comme d’un moyen d’apporter une autonomie aux femmes des pays pauvres et leur permettre plus de contrôle sur leur vie. Cependant, certains de ces LARCs ont des effets néfastes, et la distribution de ces produits sans consentement éclairé n’offre aux femmes que peu d’autodétermination.

Un exemple est le Norplant, un implant contraceptif fabriqué par Schering (aujourd’hui Bayer) qui peut empêcher une grossesse jusqu’à cinq ans. Il a été retiré du marché américain en 2002, après que plus de 50 000 femmes aient intenté des poursuites contre la firme et les médecins qui l’avaient prescrit. 70 de ces recours collectifs concernaient des effets secondaires tels que des dépressions, des nausées incoercibles, une chute de cheveux, des kystes ovariens, des migraines et des saignements excessifs.

Un site web sur le développement humain appelé « Degrees », financé par la Fondation Gates, affirme que le Norplant « n’a jamais eu beaucoup d’attrait au niveau mondial » parce que l’insérer et le retirer « s’est avéré lourd ».

Légèrement modifié et rebaptisé Jadelle, ce médicament dangereux a été promu en Afrique par la Fondation Gates, en collaboration avec l’USAID et EngenderHealth. Anciennement appelée la Ligue de Stérilisation pour l’Amélioration de l’Homme, la mission originale d’EngenderHealth, inspirée par la pseudo-science raciste de l’eugénisme, était d’ « améliorer le matériel génétique de la race humaine ». Le Jadelle n’est pas approuvée par la FDA pour être utilisée aux États-Unis.

Ensuite, il y a le Depo-Provera de Pfizer, un contraceptif injectable utilisé dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie. La Fondation Gates et l’USAID ont de nouveau collaboré pour financer la distribution de ce médicament et l’introduire dans les systèmes de santé de pays comme l’Ouganda, le Burkina Faso, le Nigeria, le Niger, le Sénégal, le Bangladesh et l’Inde.

En 2012, Melinda Gates avait promis de fournir des contraceptifs comme le Depo-Provera, qui coûte entre 120 et 300 dollars par an, à au moins 120 millions de femmes d’ici 2020. En 2017, Melinda Gates a écrit un article sur Medium dans lequel elle indiquait qu’elle et ses partenaires étaient sur la bonne voie pour tenir cette promesse, et promettait 375 millions de dollars de fonds supplémentaires pour y parvenir. Cela signifie que Pfizer a gagné entre 14 et 36 milliards de dollars grâce à ce programme.

Il est inquiétant de constater que l’ingrédient actif du Depo-Provera – l’acétate de médroxyprogestérone (MPA) – a été associé à des effets secondaires tels que la formation de caillots de sang dans les poumons, des cas de cécité et de cancer du sein, qui peuvent mettre la vie en danger.

La version unidose de Pfizer, appelée Sayana Press, est destinée à être administrée par des « agents de santé communautaires » [formés à injecter le contraceptif, NdT]. Au Sénégal, cependant, près de la moitié de ces travailleurs étaient de niveau sixième, pas plus.

Le ministère sénégalais de la santé a été contraint de modifier ses lois afin que les travailleurs de la santé puissent distribuer légalement le médicament. Selon le Population Research Institute, les ONG financées par l’USAID ont « tordu le bras au gouvernement » pour qu’il prenne cette décision.

En outre, les dépliants de formation du Sayana Press ne fournissaient pas d’informations sur les effets secondaires du MPA, ce qui constitue une violation des principes du consentement éclairé. Selon les directives de l’OMS, le MPA ne doit pas être utilisé par les femmes souffrant de troubles rhumatismaux. Mais les listes de contrôle des patients en Ouganda, financées par l’USAID, n’indiquaient pas aux agents de santé de demander aux femmes si elles avaient des antécédents de ces troubles.

Les lignes directrices pour formateurs des fournisseurs du Sayana Press ne mentionnent pas non plus que le médicament a été associé à une perte de densité osseuse et à un risque accru de fractures. Comme l’a dit le Population Research Institute, « La FDA exige que les femmes américaines soient informées de ce fait, mais les femmes africaines sont tenues dans l’ignorance ».

En 2015, 70 groupes féministes et universitaires indiens ont signé une déclaration contre l’approbation du Depo-Provera, citant des effets secondaires comme une perte excessive de densité osseuse, une prise de poids, des saignements excessifs et des dépressions. Selon leur déclaration, les organisations de femmes se sont toujours opposées à l’introduction de contraceptifs dangereux comme ceux-ci, et qu’ « il y a des risques pour que les femmes ne reçoivent pas suffisamment d’informations pour choisir une méthode contraceptive de façon éclairée ».

En dépit d’une opposition générale au niveau national et de preuves de plus en plus nombreuses d’effets secondaires négatifs, la Fondation Gates continue de travailler avec l’USAID pour distribuer des médicaments comme le Depo-Provera.

Les pays du Sud, un vivier de cobayes

Les canaux d’influence de Bill Gates ont également contribué à tester des drogues sur des personnes dans les pays pauvres.

Avant qu’un médicament puisse être vendu au public, la FDA et des agences similaires en Europe exigent que la firme productrice teste le médicament sur des sujets humains. La troisième et dernière phase de ces tests avant que le médicament puisse être mis sur le marché est la phase III des essais cliniques, au cours de laquelle les entreprises sont tenues d’administrer le médicament à un grand nombre de personnes dans le cadre d’études contrôlées.

On estime qu’environ 90 % des coûts de développement des médicaments sont engagés dans les essais de phase III. Mais ces firmes peuvent contourner des coûts en menant les essais dans les pays dits « en développement ».

Cette stratégie de réduction des coûts a été résumée par la société de conseil américaine McKinsey, qui a suggéré d’inclure les « marchés émergents » dans les essais de médicaments afin de réduire « une importante perte de revenus ».

Il n’est donc pas surprenant que la Fondation Gates, un client de McKinsey, ait ouvertement déclaré que son « objectif » était d’aider les sociétés pharmaceutiques à sauter les tests de sécurité et à accélérer le processus d’approbation des médicaments pour les firmes pharmaceutiques. Ou, comme ils l’ont dit, « d’affiner les interventions potentielles telles que les candidats-vaccins avant qu’ils n’arrivent à l’étape des essais cliniques de dernière phase, qui sont coûteux et prennent beaucoup de temps ».

Si la réalisation d’essais cliniques sur les pauvres est financièrement avantageuse, elle peut aussi être dangereuse. Citant de nombreux exemples de ce danger, un journal sud-africain a un jour déclaré : « Nous sommes les cobayes des fabricants de médicaments ».

De 2009 à 2011, les essais cliniques de phase III du premier vaccin contre la malaria – financé par la Fondation Gates et fabriqué par GSK – ont eu lieu dans sept pays africains (Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Burkina Faso, Gabon et Tanzanie).

En 2011, les propres données de GSK ont montré que les enfants de sexe féminin mouraient (de causes diverses) à un taux plus de deux fois supérieur à celui du groupe de contrôle. Les enfants ayant reçu le vaccin présentaient également un risque de méningite dix fois plus élevé que ceux qui n’avaient pas reçu le vaccin.

Pourtant, l’OMS coordonne toujours l’administration du médicament à plus de 700 000 enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi, dans le cadre d’un essai clinique non officiel qu’elle appelle une « mise en œuvre pilote ». (C’est le SAGE, aligné sur la décision de Gates, qui a recommandé la mise en œuvre pilote).

Comme ce produit est administré aux enfants dans le cadre du programme de vaccination des pays, l’OMS affirme que le consentement est implicite. Mais les parents ne sont pas toujours informés des risques pour la sécurité, ce qui les rend, dans ce cas aussi, incapables de donner un consentement éclairé pour leurs enfants. Comme le dit le rédacteur en chef adjoint du British Medical Journal, « ‘processus de consentement implicite’ signifie que les receveurs du vaccin contre la malaria ne sont pas informés qu’ils font partie d’une étude ».

La Fondation Gates a également financé des essais cliniques du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) fabriqués par GSK et Merck. Ces vaccins ont été administrés à 23 000 jeunes filles dans des provinces indiennes reculées, dans le cadre d’une initiative du programme PATH (Program for Appropriate Health and Technology) soutenu par la Fondation Gates.

Une fois de plus, les participants à l’étude ont été privés de la possibilité de donner leur consentement en connaissance de cause, car « les avantages et les inconvénients de la vaccination n’ont pas été correctement communiqués aux parents/tuteurs ».

Selon le professeur Linsey McGoey de l’Université d’Essex, « la plupart des vaccins ont été administrés aux filles dans les ashrams pathshalas (internats pour enfants tribaux), contournant ainsi l’obligation de demander le consentement des parents pour les vaccins ».

Le PATH n’a pas non plus mis en place de système de collecte de retours sur les principales réactions indésirables aux vaccins, ce qui est légalement obligatoire pour les essais cliniques à grande échelle. L’Indian Committee on Health and Family Welfare (Comité indien sur la santé et le bien-être des familles) a poursuivi le PATH en justice pour cette transgression alléguée, l’accusant de violations des droits de l’homme et de maltraitance d’enfants. En 2013, un panel de deux juges a observé qu’alors que les entreprises étrangères « traitent l’Inde comme un paradis pour leurs essais cliniques, cela s’avère un enfer pour l’Inde ».

Un commission d’enquête du Parlement indien a déclaré que le « seul but » du projet financé par Gates était de promouvoir « les intérêts commerciaux des fabricants de vaccins contre le VPH, qui auraient récolté des bénéfices exceptionnels si le PATH avait réussi à faire inclure le vaccin contre le HPV dans le programme global d’immunisation du pays ».

Le rédacteur en chef émérite du National Medical Journal of India a approuvé le rapport du panel, écrivant qu’il s’agissait d’un « cas évident où les Indiens ont été utilisés comme cobayes ».

A suivre…

Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Photo Rapheal Nathaniel / Pixabay




Ce que nous vivons était décrit par le journaliste Serge Monast en 1994

Dans son livre Dévoilement du complot relatif au plan de marquage de l’Humanité, Serge Monast écrivait notamment :

(Page 20 : )
Dès 1945, devant le sous-comité des relations étrangères du Sénat américain, le partisan d’un gouvernement mondial initié, J. P. Warburg établissait : 

« Nous aurons un Gouvernement Mondial que vous le vouliez ou non. La question est de savoir si le Gouvernement Mondial sera atteint par la raison ou par la force. »

Il y a ceux qui proposaient une approche étape par étape. Henry Morgan, ancien secrétaire-trésorier du CFR parlait au nom de la plupart des initiés en disant : 

« Nous pouvons difficilement nous attendre à ce que l’État-nation devienne superflu de lui-même. Le but que nous devons plutôt viser est l’acceptation dans l’esprit de tous les élus responsables, qu’ils ne sont que les concierges d’une machine internationale en banqueroute qui devrait lentement être transformée en une nouvelle machine. »

Ceci a été rapporté en mars 1993. En mars 1994, ces gens de la Haute Finance Internationale viennent d’achever de mettre en marche la machine économique qui va permettre au niveau de tous les pays, l’instauration d’un nouvel ordre économique.

Ils ont donné un avertissement à un an d’intervalle, jour pour jour, heure pour heure, aux deux puissances financières qui pourraient les gêner : les États-Unis et le Japon. Par quel moyen ? Par un tremblement de terre.

(Page 21 : )
[…] « L’ingrédient qui est dans cette formule est de mettre en banqueroute financière la machine internationale ». En d’autres termes, après avoir endetté les États-Unis au-delà du raisonnable, ils veulent créer de pure pièce une crise économique extraordinaire qui contraigne les États, pour se sortir du paiement des intérêts de leurs dettes intérieures souscrites aux banquiers qui dirigent la Finance Internationale, à exécuter des coupes sombres dans leurs programmes sociaux afin de toucher directement les populations. Ceci contraindra (c’est fait en 1994) les États-Unis à se tourner vers le Fonds Monétaire International de l’ONU et de la Banque Mondiale, qui imposeront cette condition : que les pays emprunteurs abandonnent leur souveraineté étape par étape afin de cacher ce scénario aux peuples et électeurs !

(Voici les uniques raisons de Masstricht, du Gatt, du libre-échange, des accords de Schengen,…). On oblige(ra) alors ces pays à dépendre de l’ONU pour leur survie et donc des directives que l’ONU leur dictera.

Ce qui est surprenant est que cette stratégie a été mise de l’avant par la première société secrète penchant vers la conquête du monde : les Illuminatis. En effet, ce programme extrait d’une revue financière rejoint l’article 4 du code des Illuminatis :

« … afin que les masses n’aient pas le temps de penser et de se rendre compte, leur esprit doit être orienté vers l’industrie et le commerce. Ainsi toutes les nations seront avalées par l’appât du gain, et dans cette course ils ne verront pas leur ennemi commun ».

Nous avons là une explication de la flambée boursière des années 1980 à février 1994. C’est une stratégie politique tout à fait connue : absorber l’attention de quelqu’un sur un point précis tandis que l’on est en train de préparer autre chose. Comme nous sommes témoins de cette quête effrénée du profit dans l’industrie et du commerce, on ne se rend pas compte que les États sont dans un système financier en Banqueroute qui est sur le point de s’écrouler. L’ennemi commun est le système bancaire global central, donc le FMI qui détient tous les prêts, réalisant ainsi ce qui est prévu par les Illuminatis il y a quelques centaines d’années.

L’article 6 du code des Illuminatis disait en effet : 

« Nous, l’élite financière, allons bientôt entreprendre d’immenses monopoles, réservoirs de richesses colossales — actions, valeurs, fonds mutuels, rentes — sur lesquels des fortunes encore plus grandes — celles des masses — vont dépendre, à un tel point qu’ils tomberont jusqu’au fond avec les crédits des États le jour suivant l’écroulement politique ».

Donc, en arrivant à une crise économique majeure, qui ne touchera pas les institutions comme ce fut le cas dans les années trente, toutes les fortunes faites par les masses dans la spéculation se retrouveront du jour au lendemain évaporées.

Dans ce mécanisme recherché par les architectes de l’ONU — les plus grands banquiers de la planète, — l’objectif à réaliser est que les nations et les populations à l’intérieur de ces nations se retrouvent ruinées du jour au lendemain, en n’ayant plus aucune valeur financière. C’est de cette manière qu’il sera possible d’imposer un nouveau système. Pour accéder à ce nouveau système international, les gens devront accepter l’implantation d’un Micro Chip biologique d’identification internationale, sinon ils ne pourront ni acheter, ni vendre au niveau national comme au niveau international.

Il faut bien comprendre que l’objectif n’est pas de ruiner les entreprises, mais de ruiner les États et les populations ! L’écroulement économique planifié a été utilisé maintes fois à une petite échelle pour prendre le contrôle d’un pays. Mais maintenant la grande finale est en préparation. Ils connaissent, grâce à certains pays qui ont subi

(Page 22 : )
cette thérapie de chaos, quelles seront les réactions futures des populations occidentales et américaines. Aujourd’hui, aidés par la technologie actuelle et les ordinateurs, ils sont capables de fabriquer de toutes pièces le complot d’une grande crise économique, sans que les institutions financières, les grandes corporations comme les multinationales, s’effondrent.

On tentera de faire croire à leur effondrement afin de précipiter la débâcle boursière, mais ce sera faux. Comme les économies des pays sont en train de s’effondrer lentement à cause des dettes fabriquées et des intérêts ) rembourser, les élus de ces pays se verront incapables de résoudre le problème. Le complot est mené de telle manière que les élus politiques déduiront — avant l’implosion — qu’ils seront perçus eux-mêmes comme étant les responsables de la faillite des États. Les élus perdant leur pouvoir par l’incapacité humaine de résoudre ce problème insoluble sans rejeter l’ensemble du système seront condamnés à se tourner vers l’ONU, à défaut d’être déposés par le peuple. L’ONU exigera leur assimilation aux directives élaborées par les Initiés du Gouvernement Mondial. Tout ceci sera fini en mars 1995… Ces élus multiplie(ront) et augmente(ront) la fréquence de la crise par l’augmentation des coupures au niveau social. S’en suivront des crises mondiales, des violences à l’échelle internationale.

Les élus nationaux devront admettre l’ouverture de leurs frontières à l’immigration, la mobilité de la main d’œuvre. Ce sera l’aboutissement des conséquences du libre-échange à tous les niveaux : la disparition des frontières nationales ! L’objectif étant, bien sûr ! d’augmenter les tensions intérieures entre les différentes ethnies et religions, de sorte que les pays en viennent à perdre le contrôle de leur sécurité intérieure. L’exemple chirurgical récemment dévoilé par l’ONU en Yougoslavie accrédite la réalisation de ce scénario dans quelques pays qui soient.

Finalement, les populations se retourneront vers l’ONU. Elles supplieront de faire quelque chose au niveau international. D’ailleurs, tout a été fait au cours des dernières années pour inciter les gens à reconnaître que l’intervention de l’ONU évitait aux nations d’entrer elles-mêmes dans des guerres terribles. La fabrication de toutes pièces de conflits en augmentant les tensions sociales, a rendu les gens serviles à ce genre de démarches et d’aveuglement sur les intentions réelles des tireurs de ficelles de la secte onusienne. Cela fait partie d’une stratégie dialectique développée par des philosophes au XVIIIe siècle.




Cela ne pourrait pas arriver, n’est-ce pas?

[Source anglaise : Vernon Coleman]

[Auteur :] Dr Vernon Coleman

https://youtu.be/0p0qXvgsc4g
[Vidéo en anglais]
Traduction de la transcription :

Je veux commencer par vous lire un extrait d’un livre qui a été écrit et publié au Royaume-Uni en 1977. Je pense que vous le trouverez important.

« Depuis plus d’un siècle, les médecins savent que si des fils sont enfoncés dans le cerveau et qu’une charge électrique les traverse, il y aura des réponses différentes selon les différentes parties du cerveau. Un fil inséré dans une certaine partie fera bouger une jambe, le même fil enfoncé dans une autre partie du cerveau provoquera les contractions d’un bras. Il y a cinquante ans, nous savions qu’avec l’aide de la stimulation électronique, les médecins pouvaient induire du plaisir, éradiquer la douleur et rappeler des souvenirs perdus auparavant. »

« Avec des électrodes en place, le patient peut être contrôlé de manière assez efficace à distance. On peut le faire manger, dormir ou travailler. Son appétit, sa fréquence cardiaque, sa température corporelle et d’autres facteurs peuvent également être surveillés et contrôlés. »

« Les chercheurs ont montré que les chats calmes peuvent se transformer en bêtes agressives si certaines parties de leur cerveau sont stimulées. Dans une expérience spectaculaire, le Dr Delgado de l’École de médecine de l’Université de Yale en Amérique a câblé un taureau avec des électrodes, puis s’est placé au milieu d’une arène avec une cape et un petit émetteur radio. Le taureau a chargé mais a été stoppé par le Dr Delgado lorsque celui-ci a appuyé sur un bouton de son émetteur. Le taureau poussa un cri à quelques centimètres du Dr Delgado. »

« Le Dr Delgado a rapporté que Le Dr Delgado a rapporté que «les animaux avec des électrodes implantées dans le cerveau ont été amenés à effectuer une variété de réponses avec une fiabilité prévisible, comme s’il s’agissait de jouets électroniques sous contrôle humain». »

« Des expériences similaires avaient même alors été réalisées avec des êtres humains. Les patients sélectionnés se sont tous révélés dangereux et ont montré qu’ils avaient un tempérament incontrôlable. »

Fin de la citation.

Je n’ai pas besoin d’obtenir la permission de lire cet extrait, car il provient de mon deuxième livre, intitulé Paper Doctors, et publié en 1977 par Maurice Temple Smith à Londres. Il y a quelques critiques du livre sur mon site Web sous le bouton «biographie et contact». Soit dit en passant, je suis tombé sur un site Web qui a publié d’anciennes adresses courriel à mon nom. J’ai bien peur que ces adresses n’aient pas fonctionné depuis dix ans, alors ne les utilisez pas.

Malheureusement, Paper Doctors est épuisé depuis des années. Et pour mémoire, je détestais l’expérimentation animale autant que maintenant. Je suis ravi que le gouvernement britannique semble maintenant accepter l’idée que les expériences sur les animaux sont inutiles.

Bien que j’aie écrit tout cela dans les années 1970, Delgado travaillait déjà sur ce sujet dans les années 1950 et 1960 et son travail n’était que le début d’une histoire très compliquée qui n’en arrive que maintenant à ses derniers chapitres.

La plupart des gens — et en cela j’inclus la plupart des médecins et des scientifiques — n’ont jamais entendu parler des expériences de Delgado et ne réalisent pas à quel point elles sont importantes.

Mais c’est Delgado, et des gens comme lui, qui ont commencé le long et lent voyage vers le contrôle du corps et de l’esprit humain.

Bien entendu, il y a toujours eu deux éléments essentiels pour contrôler les gens de loin.

Tout d’abord, vous avez besoin d’un moyen d’implanter une sorte de récepteur dans le corps humain. Au fil des ans, les récepteurs disponibles sont devenus de plus en plus petits. Les puces sont encore considérées comme des petites choses que vous pouvez saisir et tenir entre vos doigts. Le genre de chose que vous pourriez trouver dans un téléphone portable par exemple.

Mais certaines micropuces sont désormais bien plus petites que cela.

Vous pouvez avoir un tas de ces choses rien que sur votre ongle. Vous pouvez en obtenir une par le biais d’une seringue et à travers son aiguille. Vous pouvez en obtenir grâce à un vaporisateur et vous la faire souffler dans le nez. C’est petit. Tout le monde ne voudrait bien sûr pas s’injecter une puce électronique, même si certaines personnes aimeraient sans doute le faire.

La seconde chose nécessaire est de disposer d’un transmetteur.

Et ce n’est pas difficile du tout. Vous avez besoin d’un poteau de taille suffisante, d’un mât ou d’un grand bâtiment, ou d’un pylône quelconque, puis vous collez votre émetteur sur le dessus afin qu’il puisse envoyer ses messages sur une large zone. C’est facile. Quelque chose comme un émetteur radio. Ou, je suppose, comme ces choses qui envoient des signaux aux téléphones portables. Il faudrait que ce soit un peu plus sophistiqué que les anciens signaux des téléphones portables, bien sûr.

Donc, c’est tout l’équipement dont vous avez besoin.

Une petite puce dans le corps de la personne que vous souhaitez contrôler.

Et un transmetteur pour envoyer les messages.

Si vous étiez un médecin fou et que vous vouliez contrôler des individus, ce serait un jeu d’enfant.

Vous leur diriez simplement que vous leur faites une injection pour les protéger contre la grippe ou quelque chose comme ça. Et dans la seringue, il y aurait un petit récepteur. Et puis vous colleriez un émetteur sur le toit de la maison en face de l’endroit où ils vivent.

Et ensuite vous pourriez envoyer des messages pour leur faire faire ce que vous voulez qu’ils fassent. Vous pourriez les rendre tristes ou en colère ou heureux ou satisfaits. Vous pourriez les faire courir ou se battre ou simplement passer toute la journée au lit.

Rappelez-vous, c’est ce que faisait le Dr Delgado il y a plus d’un demi-siècle. Ce n’est rien de nouveau.

Bien sûr, si vous vouliez faire la même chose pour beaucoup de gens, vous auriez besoin de beaucoup de monde pour vous aider.

Disons que vous seriez vraiment une mauvaise personne et que vous voudriez contrôler une population entière, par exemple. Vous pourriez faire faire aux gens ce que vous voulez qu’ils fassent. Vous pourriez les faire voler à l’étalage ou commettre un meurtre, ou voter pour quelqu’un, ou se suicider, ou tout ce que vous voudriez qu’ils fassent. Si vous vouliez une population plus petite, vous pourriez faire en sorte que tout le monde cesse de vouloir avoir des enfants. Ce serait terriblement facile. N’oubliez pas que le Dr Delgardo faisait cela il y a plus d’un demi-siècle. C’est juste que ses récepteurs et émetteurs étaient un peu encombrants.

Si vous vouliez faire cela, vous auriez besoin de quelqu’un de très riche pour commencer. Quelqu’un avec beaucoup d’argent et de contacts. Un milliardaire vraiment. Et quelqu’un sans beaucoup de morale.

Et vous auriez besoin de quelque chose à injecter aux gens. Une sorte de médicament par exemple.

Et ensuite, vous auriez besoin de quelqu’un de bon en informatique pour vous aider à transmettre et à recevoir et vous auriez besoin de personnes ayant accès à de nombreux poteaux ou toits élevés où ils pourraient placer les pièces de l’émetteur.

Mais rien de tout cela ne serait bon [ne tiendrait la route] à moins d’avoir une raison d’injecter des gens. Vous ne pouvez pas vous contenter d’injecter des millions de personnes sans raison.

Idéalement, vous auriez besoin qu’ils aient tous peur de quelque chose pour qu’ils aient hâte de vous laisser leur injecter [un vaccin ou un antidote]. Puis vous pourriez mettre vos minuscules récepteurs dans la substance qui serait injectée. Ou la leur gicler dans le nez, ou d’une autre manière.

Mais ce serait la chose la plus délicate à organiser, car vous auriez idéalement besoin d’une menace quelconque.

Vous pourriez dire à tout le monde qu’ils vont attraper la peste ou quelque chose s’ils ne vous laissent pas leur donner le merveilleux antidote.

Ça pourrait marcher.

Mais pour cela, vous auriez besoin de quelque chose de réellement effrayant.

Et ce ne serait pas possible parce que vous auriez besoin de certains experts pour dire que quelque chose de très effrayant s’en vient alors que ce n’est pas vraiment le cas. Ils devaient donc inventer ou trouver quelque chose, puis l’exagérer. Ou vous trouvez quelqu’un qui n’est pas très bon dans ce qu’il a fait et vous lui demandez de faire des prévisions qui terrifient la vie de tout le monde.

Et ensuite, il faudrait maintenir les gens réellement dans la peur.

Vous pourriez, je suppose, les rendre si effrayés qu’ils seraient heureux de supporter toutes sortes de règles et de restrictions. Et vous pourriez dire aux gens que s’ils ne font pas ce que vous leur avez dit de faire, la chose effrayante empirerait plus que jamais.

Et vous auriez besoin d’experts et de conseillers ayant des liens avec les entreprises qui fabriquent les produits que vous envisagez de donner aux gens. Et vous devrez leur promettre toutes sortes de choses. Et vous auriez probablement aussi besoin de politiciens avides et complaisants.

Il ne serait donc vraiment pas possible d’organiser tout cela.

Et de toute façon, il y a un autre problème parce que vous devez séparer les gens afin de vous assurer que les messages que vous transmettez atteignent les destinataires individuels. Il faudrait que les gens se tiennent à plusieurs pieds d’écart tout le temps et il n’y a aucun moyen que les gens le fassent.

Donc, cela ne pourrait pas fonctionner, n’est-ce pas?

Même si c’est ce que quelqu’un voudrait faire.

Copyright Vernon Coleman, 24 juin 2020




École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus

[Source : L’Amer Dessous Des Cartes]

[NdNM : certains liens du texte ne sont plus fonctionnels, les pages correspondantes n’existant plus sur Internet]

Les Dessous de la Lucis Trust

Publié le 14 décembre 2016

La Lucis Trust est une organisation ésotérique à l’origine du mouvement du « New age ». Elle conseille l’ONU,
et fait partie des organisations qui promeuvent une religion mondiale.
Elle a des sièges à New York, Londres et Genève, ainsi qu’un site web : https://www.lucistrust.org/fr


« Lucis Trust »,
référence à Lucifer le porteur de « lumière »

Ce texte provient du site de la Lucis Trust

« Des
commentaires sur le Web prétendent que le Lucis Trust a été appelé un
moment, la Lucifer Trust. Cela n’a jamais été le cas. C’est seulement,
pendant une brève période de deux ou trois ans, dans le début des années
1920, quand Alice et Foster Bailey ont commencé à publier des livres
sous le nom d’Alice Bailey, qu’ils ont donné à leur société d’édition naissante, le nom de Lucifer Publishing Company. »

« Les mots Lucifer et Lucis proviennent d’une racine commune, Lucis étant en Latin le cas génératif signifiant de la lumière.
Les raisons qui ont présidé au choix, des Bailey, de ce nom à l’origine
ne nous sont pas connus, mais nous ne pouvons que supposer, que suivant
les hauts enseignements de Madame H.P. Blavatsky, pour laquelle ils avaient énormément de respect, ils cherchaient à susciter la compréhension la plus profonde du sacrifice consenti par Lucifer.

Alice Bailey
Helena Petrovna Blavatsky

Alice et Foster Bailey étaient des étudiants et des enseignants remarqués de la Théosophie,
une tradition spirituelle voyant Lucifer comme l’un des anges solaires,
de ces êtres avancés que la Théosophie dit descendus, il y a des éons,
de Vénus sur notre planète (d’où le concept de « la chute »), apportant
le principe de conscience à ce qui était alors l’homme-animal. Dans la
perspective théosophique, la descente de ces Anges solaires n’était pas
une chute dans le péché ou la honte, mais plutôt un acte de grand
sacrifice, comme cela est suggéré dans le nom de Lucifer qui signifie porteur de lumière. »

« La Signification Ésotérique de Lucifer », sur le site de la Lucis Trust, lucistrust.org/fr/ (au 14 décembre 2016)

Plus de détail sur :


Le New Age et le « Nouvel Ordre Mondial »
sont issus du Théosophisme d’Helena Blavatsky,
selon Luc-Michel Mazenc

« Blavatsky et Olcott gravitaient dans les milieux  francs-maçons
de la haute bourgeoisie et de la noblesse ; ils étaient introduits dans
les plus hautes sphères politiques et au plus haut niveau de l’État.
Fortement imprégnés de messianisme, ils prophétisaient « le Retour du
Christ », l’avènement d’un « Nouvel Âge de l’humanité » et d’un « Nouvel
Homme ». L’objectif politique de la «Religion Mondiale» du Théosophisme visait l’instauration d’un «Nouvel Ordre mondial» et d’un « Gouvernement Mondial »
— c’est-à-dire d’un « Directoire Mondial » composé de « sages », sous
la direction éclairée des États-Unis. Aussi, lorsqu’il fut décidé, en
1878, d’introduire le Théosophisme en Europe et en Asie, le Président
des Etats-Unis en personne, Rutherford Hayes, est directement intervenu
pour soutenir cette initiative. Par la suite, le Théosophisme pris le
nom de  (mouvement du) « Nouvel Âge ». »

Luc-Michel Mazenc, « New Age et mondialisation néo-libérale », 2005.

Luc-Michel Mazenc a soutenu une thèse de
sociologie à l’université Pierre Mendès-France de Grenoble II en 2001,
dont le titre complet est : «  Les nouveaux mouvements religieux (NMR)
et les nouveaux mouvements sociaux (NMS) dans le procès de
mondialisation. Pour une phénoménologie sociologique des mutations de la
modernité. (XIX-XXèmes siècles). »

Source : trianglenoir.info


Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust),
Sur la réapparition du Christ et le nouvel ordre mondial

« L’association
Bonne Volonté Mondiale soutient l’action des Nations Unies. Elle occupe
des bureaux dans les locaux officiels de l’ONU, à Genève notamment.

Photo prise dans les locaux de l’ONU à Genève, en Suisse.

« Nous vivons une époque de préparation, non seulement pour une civilisation et une culture nouvelles au sein d’un nouvel ordre mondial, mais également pour un nouvel enseignement spirituel. L’humanité ne suit pas un cours hasardeux; il existe un Plan divin dans le Cosmos
dont nous faisons partie. A la fin d’une ère, les ressources humaines
et les institutions établies semblent inaptes à répondre aux besoins et
aux problèmes mondiaux. Lors d’une telle période, la venue d’un
instructeur, d’un chef spirituel ou avatar, est attendue et invoquée par
les masses humaines dans toutes les parties du monde. De nos jours, le retour de l’Instructeur Mondial
– appelé par les Chrétiens le Christ – est attendu par des millions de
personnes, non seulement par ceux de foi chrétienne, mais également par
ceux de toutes croyances qui attendent l’Avatar sous d’autres noms – le
Seigneur Maitreya, Krishna, le Messie, l’Imam Mahdi, le Bodhisattva. Le
mirage et la déformation entourent ce fait central d’une réponse divine
au besoin humain. Cela est inévitable mais sans importance. Ce qui est
important, c’est le fait de la transition vers un nouvel âge.
Le besoin de préparation se fait sentir afin d’introduire de nouvelles
valeurs dans la vie quotidienne, de nouveaux modèles de comportement, de
nouvelles attitudes de non-séparatisme et de coopération, menant ainsi à
de justes relations humaines et à un monde en paix. L’Instructeur
Mondial sera essentiellement concerné, non par les conséquences des
erreurs et imperfections passées, mais par les exigences d’un nouvel ordre mondial et la réorganisation de la structure sociale mondiale. »

– « La Réapparition du Christ », Buts & Objectifs, site de la Lucis Trust, web.archive.org, consulté le 24 novembre 2016.

L’expression « nouvel ordre mondial » a été supprimée dans les versions plus récentes du site officiel de la Lucis Trust, semble-t-il. Mais la Wayback Machine de l’Internet Archive
permet de retrouver facilement les anciens textes qui la mentionnent
encore. Le texte cité ci-dessus se trouvait sur le site de la Lucis Trust le 5 août 2015. »

(Source : trianglenoir.info)


Jean Vernette et Claire Moncelon,
sur l’association Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust)

« Bonne Volonté Mondiale est une organisation reconnue par l’ONU, comme le précise son site Internet :
« Bonne Volonté Mondiale est une organisation non gouvernementale
accréditée auprès du Bureau d’Information Publique de l’Organisation des
Nations Unies. Elle a le statut consultatif auprès du Conseil
Économique et Social de l’ONU et maintient des relations informelles
avec un grand nombre d’organisations non gouvernementales, nationales et
internationales. »
ORIGINE ‑ Association diffusant la pensée d’une ex-théosophe de la haute société anglaise, Alice Bailey (1880-1949). Adepte dès sa jeunesse de l’occultisme, elle se déclare en 1919 entrée en contact avec un Maître de la Hiérarchie supérieure Djwal Khul, « le Tibétain », dont elle transmet les messages au long de 24 livres. Elle insiste en particulier sur le proche retour du Christ, l’importance de l’art pour la réalisation personnelle, et l’ensemble des thèmes du mondialisme
qui seront repris par le New Age. Elle crée en 1922 le mouvement
« Bonne Volonté Mondiale », une des activités de « Lucis Trust », « pour
faire grandir la Bonne Volonté Mondiale ».

DOCTRINE ‑ Ce mouvement a trois objectifs : 1) « mobiliser l’énergie de bonne volonté » ; 2) préparer « le retour de l’Instructeur Mondial » le Christ appelé aussi : Maitreya, Krishna, Messie, Imam Mahdi, Bodhisatva ; 3) éduquer l’opinion publique sur les causes des problèmes mondiaux majeurs et aider à créer une forme-pensée de solution.

FONCTIONNEMENT ‑ Se présente comme la Nouvelle Religion Mondiale pour le Nouvel-Age qui vient. Organisé en groupes ‑les Unités de Services ‑ et en réseaux des « Triangles » (trois personnes s’unissant en prière chaque jour) récitant « la Grande Invocation » (prière tenue en particulière faveur dans le monde libéral américain et que récitait en particulier Mme Roosvelt épouse du Président). Celle-ci vise à « la circulation de la pensée constructive » et « la transformation du climat spirituel de la planète, grâce à la distribution de l’énergie spirituelle élevant ainsi le niveau de la conscience humaine ». Il est recommandé plus particulièrement de s’y joindre le jeudi.

L’ « École Arcane » pratique la « méditation occulte » et vise également à implanter une nouvelle religion mondiale en s’essayant à entrer en communication avec les Êtres spirituels, spécialement en période de pleine lune (« Full Moon Méditation Groups »). Trois fêtes : Pâques (Christ Vivant et Ressuscité), Wesak (fête du Bouddha), et la fête de la Bonne Volonté (de l’Esprit de l’humanité qui aspire à Dieu). Centre à Genève ; diffusion mondiale. Cf. Jean Vernette, Le Nouvel Age, Paris, Téqui. »

– Jean Vernette et Claire Moncelon, Dictionnaire des groupes religieux aujourd’hui, PUF, 1995. »
Source : trianglenoir.info


Michel Lacroix, sur l’utopie messianique
de la Bonne Volonté Mondiale (Lucis Trust)

« Seul un gouvernement mondial
sera à même de piloter ce que la littérature du Nouvel Age se plaît à
appeler le « vaisseau spatial Terre » (une belle métaphore techniciste,
au demeurant…). Ces idées sont partagées, notons-le, par un grand nombre
de leaders de sectes. Leur projet est un directoire mondial des affaires planétaires,
qui serait assuré par les personnalités et les sectes parvenues au
degré de conscience le plus élevé. On retrouve quelque chose d’identique
chez World Goodwill (Bonne Volonté mondiale), qui formule un programme combinant l’idée d’un gouvernement mondial avec l’annonce d’un proche retour du Christ sur la Terre. L’unification politique du globe sous la houlette du messianisme religieux… Pour
faire face aux problèmes de notre temps, le Nouvel Age rêve d’une
aristocratie spirituelle dans le style de la République de Platon, d’un
magistère de sociétés secrètes, d’une synarchie planétaire. »

Michel Lacroix, L’idéologie du New Age, Flammarion, 1996, pp. 90-91.
(Source : trianglenoir.info)
(La lecture de trois chapitres est proposée ici)


Alain Lallemand, sur l’utopie messianique
d’Alice Bailey (Lucis Trust)

« L’idée
de Bailey – défendue également par un ésotériste français, Paul Le
Cour, mais seulement à partir de 1937 – est que nous vivons la fin d’une
ère zodiacale entamée peu avant la naissance de Jésus-Christ appelée
ère du Poisson, et que cette ère a commencé en 1955 une lente mutation
qui devrait se terminer en 2025 : à cette date, nous seront entrés dans l’ère du Verseau.
Comme chacune de ces ères « vibre » selon des énergies particulières,
les périodes de transition sont des périodes de conflit, et, comme à
chaque fin de cycle, ce serait par ailleurs le moment de rappeler aux
hommes qu’ils s’égarent dans une société matérialiste. Le « principe
divin » devrait donc nous envoyer sous peu un nouvel « instructeur »,
comme il le fit lors de la venue de Zoroastre, Moïse ou Abraham : ce
sera le « retour du Christ ». […] Ces divagations
seraient amusantes si elles ne visaient aussi à s’inscrire dans le
processus politique. Ces adeptes du Nouvel Age façon Bailey sont
convaincus que seul un « gouvernement mondial » peut
gérer la crise actuelle. […] Il n’y a donc pas d’autre issue qu’un
gouvernement mondial, dont l’incarnation la plus sensible est… l’ONU
! C’est l’utopie dans le sens le plus détestable du terme, un
gouvernement idéal et donc irréel régentant par « dieu » sait quel
miracle un monde en coupe réglée. »

– Alain Lallemand, Les sectes en Belgique et au Luxembourg, EPO, 1994, pp. 62-65.

Alain Lallemand est un journaliste belge. Il est membre de la rédaction du quotidien francophone Le Soir.

Source : trianglenoir.info


L’ONU est conseillée par une organisation luciférienne new age

Source : fawkes-news.com

(…) La
Lucis Trust a crée « La Bonne Volonté Mondiale » en 1932, un mouvement
mondial qui a officiellement trois objectifs principaux:*

  • Aider à mobiliser l’énergie de bonne volonté.
  • Coopérer dans le travail de préparation pour la réapparition de l’Instructeur Mondial.
  • Éduquer l’opinion publique sur les causes des problèmes mondiaux majeurs et aider à créer une forme-pensée de solution.
On y apprend également que :

« Bonne Volonté Mondiale est une organisation non gouvernementale accréditée auprès du Bureau d’Information Publique de l’Organisation des Nations Unies. Elle a le statut consultatif auprès du Conseil Economique et Social de l’ONU et maintient des relations informelles avec un grand nombre d’organisations non gouvernementales, nationales et internationales. »

Or d’après l’ONU,
« le statut consultatif général concerne les ONG qui poursuivent des
activités couvrant la plupart des domaines de l’ECOSOC (Conseil
économique et social des Nations Unies).  Ces ONG sont autorisées à
soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à
proposer l’inscription de points à l’ordre du jour du Conseil et de ses
organes subsidiaires. »

Cette organisation ésotérique luciférienne qui se cache sous des apparences d’ONG constitue donc bien une force de proposition au sein de l’ONU. Mais qu’est-ce qui a donc poussé l’ONU a accordé une accréditation à une telle ONG?

La Lucis Trust œuvre pour un nouvel ordre mondial

Sous ses airs d’organisation œuvrant pour la paix dans le monde se cache en fait, les mêmes objectifs recherchés par les mondialistes. Mais la pilule est toujours plus facile à avaler quand le tout et emballé de manière séduisante:

« Si on
accepte ces propositions, elles apportent une nouvelle dimension à la
réalité spirituelle ainsi qu’une perspective à longue portée par rapport
à nos crises actuelles. Elles offrent l’opportunité d’une coopération
avec l’évolution spirituelle de l’humanité et permettent d’augmenter la
capacité de l’homme pour la liberté.

Les hommes
et les femmes de bonne volonté forment un groupe à même de permettre à
l’humanité la réalisation de cet objectif si difficile. A condition de
vaincre l’inertie, ils sont dans une position-clé et n’ont besoin que de
courage pour exprimer la bonne volonté et lancer des actions en vue du nouvel ordre mondial. »

« Le besoin
essentiel, aujourd’hui, est d’indiquer à l’opinion publique mondiale la
valeur de la bonne volonté comme puissante énergie créatrice, comme
mode de vie, et de mobiliser les hommes et les femmes de bonne volonté
afin de faire de la bonne volonté la note dominante de la civilisation du Nouvel Age dans lequel nous entrons. »

La Lucist Trust et sa religion mondial de l’antéchrist

« Nous
vivons une époque de préparation, non seulement pour une civilisation et
une culture nouvelles au sein d’un nouvel ordre mondial, mais également
pour un nouvel enseignement spirituel.

L’humanité
ne suit pas un cours hasardeux; il existe un Plan divin dans le Cosmos
dont nous faisons partie. A la fin d’une ère, les ressources humaines et
les institutions établies semblent inaptes à répondre aux besoins et
aux problèmes mondiaux. Lors d’une telle période, la venue d’un
instructeur, d’un chef spirituel ou avatar, est attendue et invoquée par
les masses humaines dans toutes les parties du monde.

De nos
jours, le retour de l’Instructeur Mondial – appelé par les Chrétiens le
Christ – est attendu par des millions de personnes, non seulement par
ceux de foi chrétienne, mais également par ceux de toutes croyances qui
attendent l’Avatar sous d’autres noms – le Seigneur Maitreya, Krishna,
le Messie, l’Imam Mahdi, le Bodhisattva. »

Dans l’imaginaire délirant de la Lucis Trust, le Christ devient ainsi un simple instructeur mondial, un avatar, au même titre que maitreya, le personnage fictif inventé par la secte new age de Benjamin Creme. Le site indique aussi qu’un incantation mondiale est actuellement diffusée à une échelle mondiale, dans bon nombre de langues et de dialectes. Ils en ont même fait des versions pour les différentes religions dans le but final de toutes les scinder en une religion new age universelle.

Il est intéressant de soulever le fait que le pape François joue exactement le même scénario. Il est le « gentil pape humaniste qui veut sauver la terre et arrêter toutes les guerres », il collabore pleinement avec l’ONU et se rendra fin Septembre pour parler de la nécessite d’un gouvernement mondial pour lutter contre le « réchauffement climatique ». Le pape a également tout fait pour faire émerger une religion mondiale.

Lucis Trust n’est pas la seule organisation luciférienne associée à l’ONU

Salle de méditation de l’ONU

Lors de mes recherches, je suis tombé sur une autre ONG évoquée sur le site de la Lucis Trust: Aquarian
Age Community (La communauté de l’âge du Verseau…tout un programme).
Cette organisation officiellement accréditée par le département de
l’information des Nations Unies se réunit une fois par mois (quasiment à chaque fois les jours de pleine lune) au sein de la salle de méditation de l’ONU. On retrouve bien leur nom dans ce document datant de 2007 intitulé « Le CHANGEMENT CLIMATIQUE : en quoi il nous concerne tous. »

Dans la section « About the Aquarian Age Community« , on trouve la déclaration suivante (sortez les violons):

«Nous
vivons à une époque d’opportunité sans précédent. L’avènement des cycles
plus ou moins grands du Verseau ont été attendu par la Hiérarchie de
Lumière et d’amour les Maîtres de Sagesse, les enseignants de
l’humanité, depuis des millénaires indicibles. Nous vivions un moment où
des millions au sein de notre famille humaine auront l’occasion de
faire une avancée dans leur conscience, réaliser leur potentiel
spirituel et de coopérer activement dans la restauration du Plan d’Amour
et de Lumière sur notre planète « 

Ils poursuivent en décrivant leurs moyens d’arriver à leur objectifs qui sont entre autre de:

« Coopérer et collabore avec la
communauté mondiale qui prépare activement la voie à la réapparition de
l’enseignant mondial, le véritable oint Christique, celui du Verseau« .

Bien sûr, ils ne font absolument pas référence à Jésus Christ, mais ont repris certains termes bibliques pour mieux tromper les gens dans leur nouvelle religion mondiale.

Enfin, ils rappellent qu’ils se basent sur les théories douteuses de la société théosophique en particulier les travaux d’Héléna Blavatsky (qui publiait jadis une revue du nom de Lucifer, une de plus).

Voilà donc avec quel genre d’organisation l’ONU collabore.

En plus de rechercher un nouvel âge avec une nouvelle religion universelle qu’ils appellent eux-même un nouvel ordre mondial, ils appuient pleinement la façade officielle de l’ONU pour parvenir à un gouvernement mondial c’est à dire la menace du changement climatique, le développement durable et l’Agenda 21.

Gordon Brown demande un nouvel ordre mondial
pour « sauver la terre » 2007

Voyons maintenant comment s’exprime l’ONU sur ces sujets dans un document datant de décembre 2004 et intitulé: « La dignité pour tous d’ici à 2030 : éliminer la pauvreté,transformer nos vies et protéger la planète. Rapport de synthèse du Secrétaire général sur le programme de développement durable pour l’après-2015.

157. Le
monde d’aujourd’hui est un monde en difficulté, en proie à l’agitation
et à l’instabilité et marqué par nombre de douloureux bouleversements
politiques. L’érosion des valeurs communes, les changements climatiques,
les inégalités croissantes, les pressions migratoires et les pandémies
qui ne connaissent pas de frontières sont autant d’éléments qui pèsent
lourdement sur nos sociétés. Qui plus est, la solidité des institutions
nationales et internationales est actuellement mise à rude épreuve. Vu la nature et l’ampleur de ces redoutables problèmes, l’inaction et le statu quo sont hors de question.
Si la communauté mondiale ne prend pas les rênes de l’action menée à
l’échelle nationale et internationale en faveur des peuples du monde, la
fragmentation, l’impunité et les conflits risquent de se renforcer,
mettant en danger la planète elle-même et compromettant l’avènement d’un
avenir placé sous le signe de la paix, du développement durable et du
respect des droits de l’homme. En d’autres termes, notre génération a pour mission de transformer les sociétés dans lesquelles nous vivons.

158. En conséquence, l’année 2015 doit être marquée par une action d’envergure mondiale. Au cours de cette seule année, nous avons la possibilité et la responsabilité sans équivoque de faire du développement durable une réalité, de restructurer le système financier mondial en fonction de nos besoins et de relever enfin le défi pressant des changements climatiques dus à l’activité humaine. Jamais le monde n’a eu autant d’activités complexes à mener en une seule année. Il s’agit d’une occasion qui ne se représentera pas pour notre génération.

159. Nous devons commencer à avancer résolument sur la voie d’un avenir durable où chacun puisse vivre dans la dignité. Notre objectif est la transformation. Nous devons transformer nos économies, notre environnement et nos sociétés. Nous  devons abandonner nos vieilles mentalités, nos comportements dépassés et nos habitudes destructrices. Nous devons adhérer aux concepts essentiels et interdépendants que sont la dignité, la population, la prospérité, la planète, la justice et le partenariat. Nous devons renforcer la cohésion sociale et aspirer à la paix et à la stabilité internationales. Nous devons également privilégier, au niveau international, les solutions qui tiennent compte de l’intérêt national de chaque État Membre. »

Vous pouvez lire la fin du document directement sur le site de l’ONU. Ils indiquent entre autre que 2015 doit être « l’année la plus importante en matière de développement depuis la création de l’ONU elle-même ».

La raison évidente pour laquelle l’ONU collabore avec ces organisations est qu’elles œuvrent toutes dans le même but: un nouvel ordre mondial. Un autre point commun de toutes ces organisations est qu’elles nous présentent toujours une vitrine et des objectifs respectables mais vu les racines occultistes de ce projet, cela ne risque pas de donner de bons fruits, on peut en être sûr.

Publié par Fawkes News


En lien, sur cette thématique :




L’histoire secrète de Fort Detrick, la base de la CIA pour les expériences de contrôle de l’esprit

[Source : Réseau International via sott.net]

20 septembre 2019 – Aujourd’hui, c’est un laboratoire de pointe. Dans les années 1950 et 1960, il a été le centre des expériences les plus sombres du gouvernement américain.

En 1954, un médecin de prison au Kentucky a isolé sept détenus noirs et leur a administré des doses « doubles, triples et quadruples » de LSD pendant 77 jours d’affilée. Personne ne sait ce qu’il est advenu des victimes. Elles sont peut-être mortes sans savoir qu’elles faisaient partie du programme très secret de la CIA visant à développer des moyens de contrôler les esprits – un programme élaboré à partir d’une base militaire peu connue au passé sombre, Fort Detrick.

L’expansion des banlieues a englouti Fort Detrick, une base militaire située à 80 km de Washington, dans la ville de Frederick, dans le Maryland. Il y a 73 ans, cependant, lorsque l’armée a choisi Detrick pour développer ses plans super-secrets de guerre bactériologique, la zone autour de la base était bien différente. En fait, elle a été choisie pour son isolement. La raison en est que Detrick, toujours florissante aujourd’hui en tant que base principale de l’armée pour la recherche biologique et comprenant maintenant près de 600 bâtiments sur 13 000 acres, a été pendant des années le centre nerveux de l’empire caché de la CIA pour les armes chimiques et le contrôle des esprits.

Detrick est aujourd’hui un des laboratoires de pointe pour la recherche sur les toxines et les antitoxines, le lieu où sont développées des défenses contre tous les fléaux, du champignon tueur de cultures à l’Ebola. Son rôle de leader dans ce domaine est largement reconnu. Pendant des décennies, cependant, une grande partie de ce qui se passait à la base était un secret bien gardé. Les directeurs du programme de contrôle mental MK-ULTRA de la CIA, qui utilisait Detrick comme base clé, ont détruit la plupart de leurs archives en 1973. Certains de ses secrets ont été révélés dans des documents déclassifiés, lors d’entretiens et à la suite d’enquêtes du Congrès. Ensemble, ces sources révèlent le rôle central de Detrick dans le projet MK-ULTRA et dans la fabrication de poisons destinés à tuer des dirigeants étrangers.

En 1942, alarmée par des rapports indiquant que les forces japonaises menaient une guerre bactériologique en Chine, l’Armée Américaine a décidé de lancer un programme secret pour développer des armes biologiques. Elle a engagé un biochimiste de l’Université du Wisconsin, Ira Baldwin, pour diriger le programme et lui a demandé de trouver un site pour un nouveau complexe de recherche biologique. Baldwin a choisi une base de la Garde Nationale, pour la plupart abandonnée, sous la montagne Catoctin, appelée Detrick Field. Le 9 mars 1943, l’armée a annoncé qu’elle l’avait rebaptisée Camp Detrick, l’a désigné comme quartier général des Laboratoires de Guerre Biologique de l’Armée et a acheté plusieurs fermes adjacentes afin de fournir plus d’espace et d’intimité.

Après la Seconde Guerre Mondiale, Detrick a perdu de son importance. La raison en était simple : Les États-Unis possédaient des armes nucléaires, il ne semblait donc plus urgent de développer des armes biologiques. Cependant, au début de la Guerre Froide, deux événements apparemment sans rapport entre eux, survenus dans des parties opposées du monde, ont stupéfié la jeune Central Intelligence Agency et ont donné à Detrick une nouvelle mission.

Le premier était le procès pour trahison du primat catholique romain de Hongrie, le Cardinal Joseph Mindszenty, en 1949. Lors de ce procès, le cardinal est apparu désorienté, a parlé d’un ton monotone et a avoué des crimes qu’il n’avait manifestement pas commis. Puis, après la fin de la Guerre de Corée, il a été révélé que de nombreux prisonniers américains avaient signé des déclarations critiquant les États-Unis et, dans certains cas, confessant des crimes de guerre. La CIA a fourni la même explication pour les deux cas : le lavage de cerveau. Les communistes, a conclu la CIA, ont dû développer une drogue ou une technique qui leur a permis de contrôler les esprits humains. Aucune preuve de cela n’est jamais apparue, mais la CIA s’est laissée prendre au jeu de la fantaisie.

Au printemps 1949, l’armée a créé une petite équipe super-secrète de chimistes au Camp Detrick, appelée la Division des Opérations Spéciales. Sa mission était de trouver des utilisations militaires aux bactéries toxiques. L’utilisation coercitive des toxines était un nouveau domaine, et les chimistes de la Division des Opérations Spéciales devaient décider comment commencer leurs recherches.

Au même moment, la CIA venait de créer son propre corps de magiciens de la chimie. Les agents de la CIA en Europe et en Asie capturaient régulièrement des agents ennemis présumés et voulaient développer de nouveaux moyens pour soustraire les prisonniers à leur identité lors des interrogatoires, les inciter à révéler des secrets et même éventuellement les programmer pour qu’ils commettent des actes contre leur volonté. Allen Dulles, à la tête de la direction des opérations secrètes de la CIA et bientôt promu à la tête de l’agence, considérait son projet de contrôle des esprits – d’abord appelé Bluebird, puis Artichoke, puis MK-ULTRAcomme étant d’une importance suprême, la différence entre la survie et l’extinction des États-Unis.

En 1951, Dulles a engagé un chimiste pour concevoir et superviser une recherche systématique de la clé du contrôle de l’esprit. L’homme qu’il a choisi, Sidney Gottlieb, ne faisait pas partie de l’aristocratie née avec une cuillère d’argent dans la bouche dans laquelle la plupart des officiers de la jeune CIA ont été recrutés, c’était un Juif de 33 ans qui boitait et bégayait, issu d’une famille d’immigrants. Il méditait également, vivait dans une cabane isolée sans eau courante et se levait avant l’aube pour traire ses chèvres.

Gottlieb voulait utiliser les ressources de Detrick pour propulser son projet de contrôle de l’esprit vers de nouveaux sommets. Il a demandé à Dulles de négocier un accord qui officialiserait le lien entre l’armée et la CIA dans cette démarche. Selon un rapport ultérieur, les dispositions de l’accord prévoient que « la CIA a acquis les connaissances, les compétences et les installations de l’armée pour développer des armes biologiques adaptées à l’usage de la CIA ».

Profitant de cet arrangement, Gottlieb a créé une enclave cachée de la CIA à l’intérieur de Camp Detrick. Sa poignée de chimistes de la CIA a travaillé si étroitement avec leurs camarades de la Division des Opérations Spéciales qu’ils sont devenus une seule et même unité.

Certains scientifiques en dehors de ce groupe soudé soupçonnaient ce qui se passait. « Savez-vous ce qu’est une ‘opération indépendante standard’ ? » demanda l’un d’entre eux des années plus tard. « La CIA en menait une dans mon laboratoire. Ils testaient des produits psychochimiques et faisaient des expériences dans mes laboratoires mais ne m’en parlaient pas ».

Gottlieb a cherché sans relâche un moyen de détruire les esprits humains afin d’en implanter de nouveaux à leur place. Il a testé une étonnante variété de combinaisons de médicaments, souvent en conjonction avec d’autres tortures comme les électrochocs ou la privation sensorielle. Aux États-Unis, ses victimes étaient des sujets involontaires dans des prisons et des hôpitaux, notamment une prison fédérale à Atlanta et un centre de recherche sur la toxicomanie à Lexington, dans le Kentucky.

En Europe et en Asie de l’Est, des victimes de Gottlieb étaient emprisonnées dans des centres de détention secrets. L’un de ces centres, construit dans le sous-sol d’une ancienne villa de la ville allemande de Kronberg, pourrait avoir été la première prison secrète de la CIA. Pendant que les scientifiques de la CIA et leurs anciens camarades nazis étaient assis devant une cheminée en pierre pour discuter des techniques de contrôle de l’esprit, les prisonniers des cellules du sous-sol étaient préparés comme sujets d’expériences brutales et parfois fatales.

Il s’agissait des expériences les plus macabres que le gouvernement américain ait jamais menées sur des êtres humains. Dans l’une d’entre elles, sept prisonniers de Lexington, dans le Kentucky, ont reçu de multiples doses de LSD pendant 77 jours d’affilée. Dans une autre, des Nord-Coréens capturés ont reçu des médicaments dépresseurs, puis des doses de puissants stimulants et ont été exposés à une chaleur intense et à des électrochocs alors qu’ils étaient dans un état affaibli. Ces expériences ont détruit de nombreux esprits et causé un nombre inconnu de morts. Nombre des potions, pilules et aérosols administrés aux victimes ont été créés à Detrick.

L’une des victimes les plus connues des expériences MK-ULTRA était Frank Olson. Olson était un officier de la CIA qui avait passé toute sa carrière à Detrick et connaissait ses plus profonds secrets. Lorsqu’il a commencé à réfléchir à la possibilité de quitter la CIA, ses camarades ont vu une menace pour la sécurité. Gottlieb a convoqué l’équipe à une retraite et s’est arrangé pour qu’Olson soit drogué au LSD. Une semaine plus tard, Olson est mort dans un plongeon d’une fenêtre d’hôtel à New York. La CIA a appelé cela un suicide. La famille d’Olson pense qu’on l’a jeté de la fenêtre pour l’empêcher de révéler ce qui se préparait à l’intérieur de Camp Detrick.

Une décennie d’expériences intenses a appris à Gottlieb qu’il existe effectivement des moyens de détruire un esprit humain.Il n’a cependant jamais trouvé le moyen d’implanter un nouvel esprit dans le vide qui en résulte. Le Graal qu’il cherchait lui a échappé. MK-ULTRA s’est soldé par un échec au début des années 1960. « La conclusion de toutes ces activités », admit-il après coup, « était qu’il était très difficile de manipuler le comportement humain de cette façon ».

Commentaire :"Il n'a cependant jamais trouvé le moyen d'implanter un nouvel esprit dans le vide qui en résulte." Est-ce vraiment la réalité ?
« L'empoisonneur en chef » par Stephen Kinzer.

Néanmoins, Fort Detrick, tel qu’il a été rebaptisé en 1956, est resté une base pour les armes chimiques de Gottlieb. Après la fin de MK-ULTRA, il l’a utilisée pour développer et stocker l’arsenal de poisons de la CIA. Dans ses congélateurs, il conservait des agents biologiques susceptibles de provoquer des maladies comme la variole, la tuberculose et l’anthrax, ainsi qu’un certain nombre de toxines organiques, notamment du venin de serpent et du poison paralysant pour crustacés. Il a développé des poisons destinés à tuer le leader cubain Fidel Castro et le leader congolais Patrice Lumumba.

Durant cette période, le profil public de Fort Detrick s’est dévellopé sous une mauvaise réputation. Personne ne savait que la CIA y fabriquait des poisons, mais son rôle en tant que principal centre de recherche du pays dans le domaine de la guerre biologique et de l’empoissonement des cultures devenait évident. De la mi-1959 à la mi-1960, les manifestants se réunissaient une fois par semaine aux portes. « Aucune rationalisation de la « défense » ne peut justifier le mal de la destruction massive et des maladies », avaient-ils écrit dans une déclaration.

En 1970, le Président Richard Nixon a ordonné à toutes les agences gouvernementales de détruire leurs réserves de toxines biologiques. Les scientifiques de l’armée s’y sont conformés. Gottlieb hésitait. Il avait passé des années à rassembler cette pharmacopée mortelle et ne voulait pas la détruire. Après avoir rencontré le directeur de la CIA Richard Helms, il a reconnu à contrecœur qu’il n’avait pas le choix.

Un poison extrêmement puissant pour les mollusques, connu sous le nom de saxitoxine, a cependant échappé à la destruction. Deux bidons contenant près de 11 grammes de saxitoxine – assez pour tuer 55 000 personnes – se trouvaient dans le dépôt de Gottlieb à Fort Detrick. Avant que les techniciens de l’armée ne puissent les retirer, deux officiers de la Division des Opérations Spéciales les ont mis dans le coffre d’une voiture et les ont conduits au Bureau de Médecine et de Chirurgie de la Marine à Washington, où la CIA entretenait un petit entrepôt de produits chimiques. Un des assistants de Gottlieb a témoigné plus tard qu’il avait ordonné cette opération sans en informer son patron. Au moment où la saxitoxine a été découverte et détruite en 1975, Gottlieb avait pris sa retraite.

Gottlieb était l’Américain inconnu le plus puissant du 20e siècle – à moins que quelqu’un d’autre n’ait mené des expériences brutales sur trois continents et n’ait obtenu un permis de tuer délivré par le gouvernement américain. Detrick, sa base indispensable, contient encore des histoires inédites sur la cruauté qui a commencé là – à seulement 80 km du centre du gouvernement qui les a maintenues scellées pendant des décennies.

Source : Politico
Traduction : Réseau International
Revue : Sott.net

Commentaire : Voir (en anglais) : Le programme d'armement biologique du Pentagone n'a jamais pris fin : Les laboratoires biologiques américains dans le monde



Le refus du Coronagates

[Source : Jean-Jacques Crèvecoeur]

Lancez le mouvement #Coronagates et #VousNePasserezPas !

Vous aussi, affirmez votre souveraineté de manière consciente, responsable et non-violente. Dites aux dirigeants de ce monde ce que vous ne voulez pas, ce que vous refusez, ce que vous ne voulez plus dans ce scandale du coronagates. Découvrez la deuxième compilation d’une centaine de citoyens qui ont choisi de poser clairement et fermement leurs limites face à ce piétinement de leurs droits et de leurs libertés dans les domaines sanitaire, économique et social.

À votre tour, enregistrez votre vidéo et postez-la sur vos réseaux sociaux, avec les hashtags #Coronagates et #VousNePasserezPas ! Devenons les témoins de ce que l’Humanité a de plus beau, de plus grand et de plus noble. Au mépris et à l’avidité de puissants et des médias mainstream, opposons la puissance de nos élans vitaux !

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https://youtu.be/cN5BjVq0-uQ



5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom

[Source : Sott.net]

[Source originale :] Robert F. Kennedy – Children’s Health Defense

Robert F. Kennedy, Jr. a écrit la semaine dernière au sujet des contraventions de 1 000 dollars chacune que la police de Malibu a infligées aux surfeurs de Point Dume pour avoir profité de l’océan pendant le confinement. S’agissait-il simplement d’une décision policière outrancière dont nous rirons plus tard ? Ou quelqu’un d’autre a-t-il aussi le sentiment qu’il s’agit de la première vague d’un programme test visant à imposer conformité et obéissance en vue de mesures plus permanentes ? Les puissants États et les entreprises utilisent-ils la « crise » actuelle pour supprimer les droits fondamentaux et intensifier les pressions en vue de promouvoir les vaccins et la surveillance ? Quelqu’un d’autre ressent-il l’obscurité étouffante de la tyrannie qui s’abat sur nous tous ? Et enfin, quelqu’un partage-t-il ma crainte que Bill Gates et son associé de longue date Tony Fauci dirige d’une manière ou d’une autre notre Meilleur des mondes ?

Surveillance selon Bill Gates

Imaginez un monde où le gouvernement n’a pas besoin de policiers pour appréhender ces surfers ou vous mettre une contravention lorsque vous violez la distanciation sociale avec votre petite amie. Supposez que les ordinateurs détectent votre sortie à la plage en suivant vos mouvements grâce à un flux d’informations provenant de votre téléphone portable, de votre voiture, de votre GPS, de la technologie de reconnaissance faciale intégrée à la surveillance en temps réel grâce aux satellites, aux caméras fixes et embarquées et aux puces implantées. Des procureurs ou des robots collés à leurs bureaux vous informeront de votre infraction par SMS tout en prélevant directement de votre salaire et de façon simultanée votre amende de 1 000 dollars en monnaie cryptographique. Bienvenue danslemondede Bill Gates. Il approche à grands pas.

Les stratégies de la 5G

Bill Gates a récemment annoncé son soutien financier d’un milliard de dollars en faveur d’un plan destiné à englober la Terre de satellites de surveillance vidéo. La société EarthNow lancera 500 satellites pour surveiller en direct presque tous les « recoins » de la Terre, fournissant un retour vidéo instantané avec un délai d’une seconde seulement. Selon Wikipedia, la société s’attend à ce que « des gouvernements et des grandes entreprises » fassent partie de ses clients.

Les antennes 5G sont quant à elles déployées par le biais d’un vaste réseau terrestre d’antennes espions. Par l’intermédiaire de sa fondation Bill & Melinda Gates, Gates a acheté 5,3 millions d’actions de Crown Castle dont la valeur totale atteint un milliard de dollars. Deuxième holding technologique de la Fondation après Microsoft, Crown Castle possède des infrastructures 5G dans tous les secteurs majeurs du marché étatsunien. Il exploite et loue plus de 40 000 tours de téléphonie cellulaire, 65 000 point d’accès à un réseau de télécommunications mobiles qui constituent l’infrastructure centrale de la 5G, et 75 000 kilomètres de fibre optique qui, au lieu de fournir à votre foyer un Internet sûr, rapide et câblé, ont été confisqués pour connecter les tours de téléphonie cellulaire 5G.

L’extraction de données

Big Telecom, Big Data et Bill Gates attirent les Étatsuniens dans un piège de tyrannie numérique avec des publicités télévisées à plusieurs millions de dollars qui prétendent que leur investissement de plusieurs milliards de dollars dans la 5G concerne des vitesses de téléchargement plus rapides pour les jeux vidéo et les films. Mais la 5G n’a presque rien à voir avec le fait d’améliorer votre vie ; il s’agit plutôt de contrôler votre vie, de commercialiser des produits et de récolter vos données à des fins d’intelligence artificielle.

L’« or noir » du XXIe siècle, ce sont les données. La 5G est l’infrastructure de l’« Internet des objets » de Gates un monde où des dizaines de milliards d’appareils « intelligents » comme les téléphones portables, les ordinateurs, les automobiles, les ouvre-portes de garage, les montres Apple, les couches pour bébés et même nos propres corps sont interconnectés sans fil pour permettre à Big Data de recueillir et de vendre nos informations personnelles.

© Inconnu
Note du traducteur : Dans son livre, La Route du futur (publié en 1995 en anglais), Bill Gates se proposait globalement de « nous accompagner » et parlait de l'évolution de l'informatique personnelle :

« Nous surestimons toujours le changement qui se produira dans les deux prochaines années et nous sous-estimons celui qui se produira dans les dix prochaines. Ne vous laissez pas bercer par l’inaction. »

Lui, par contre, semblait déjà savoir où nous allions, puisque dans son livre on peut lire qu'il « détient les clefs de notre avenir », qu'à dix-neuf ans il a eu « une vision du futur » et qu'il s'est avéré « qu'il avait vu juste ».
Allez, encore un peu :

« Le réseau sera le nouveau terrain de jeux, le nouveau lieu de travail, la nouvelle salle de classe, de la société. Il remplacera le papier-monnaie […] Il sera notre album photo, notre journal, notre vidéocassette […] Bientôt, tout cela, et plus encore, tiendra dans un PC-portefeuille […] nous parlerons à notre télévision, à notre PC, aux extensions, à tous nos supports d’information […] les parents d’élèves pourront évaluer directement la qualité des cours et assurer un contrôle sur leur contenu […] ce qui nous apparaît aujourd’hui comme une sorte de Big Brother numérique pourrait devenir la norme si l’alternative est laissée à la merci des terroristes et des criminels. »

La plupart des technologies dont il parle ci-dessus nous étaient à l'époque (1995) inconnues. Aujourd'hui, nous comprenons tous exactement de quoi il parle, n'est-ce-pas ?

Gates, Elon Musk, Amazon, Facebook et Telecom lancent les vaisseaux phares de la nouvelle ruée vers l’or, une flotte grouillante de 50 000 satellites et un réseau de 2 000 000 d’antennes terrestres et de tours de téléphonie cellulaire pour extraire les données de nos appareils intelligents. Cette toile d’araignée émettant des radiations micro-ondes permettra à Big Data/Big Telecom et Big Brother de capturer ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de chaque personne à chaque moment de sa vie.

Gates récoltera, contrôlera, triera, caractérisera, analysera et vendra des millions de téraoctets d’informations personnelles provenant d’appareils intelligents données de santé privées, dossiers médicaux, nos habitudes d’achat, nos réponses biométriques et comportementales à la publicité, la capacité d’apprentissage de nos enfants, nos expressions faciales et les conversations entendues par Siri, Alexa et les micros ouverts de nos téléphones portables. Sa société et d’autres sociétés utiliseront ces analyses pour développer l’intelligence artificielle et faire de nous une machine de consommation prévisible et facile à manipuler.

La prochaine fois que vous achèterez un appareil « intelligent », souvenez-vous que l’appareil n’est pas le produit vous êtes le produit.

Surveillance gouvernementale et transhumanisme

Les entreprises utiliseront le système de surveillance 5G de Gates pour vendre leurs produits et augmenter la capacité de l’intelligence artificielle. Les gouvernements l’utiliseront pour faire passer le monde à une singularité totalitaire plus despotique encore que tout ce qu’a pu imaginer Orwell. Les titans de la Silicon Valley comme Elon Musk, Peter Thiel et l’ingénieur en chef de Google, Ray Kurzweil, parlent de « transhumanisme » avec délectation, un processus par lequel grâce au génie génétique et aux implants chirurgicaux les êtres humains seront transformés pour devenir mi-humains, mi-machines. Pour accélérer cette nouvelle réalité, Bill Gates investit massivement [« J’ai dépensé sans compter ! » – NdT]. Son ambition de marquer la totalité d’entre nous via des injections sous-cutanées de nano-puces électroniques enregistrant les données de vaccination semble n’être qu’un tremplin vers un Système de surveillance globale.

Commentaire : Et le hasard du calendrier faisant bien les choses, cette injection pourrait se produire en même temps que celle d'un vaccin obligatoire contre le Covid-19... Fin 2020 ? Début 2021 ? Ou d'autres événements viendront-ils bousculé leur Agenda ?

Récompenser la conformité

Microsoft a breveté une sinistre technologie qui utilise des capteurs implantés pour surveiller l’activité du corps et du cerveau. Elle récompensera les humains qui se conforment à la loi par des paiements en monnaie cryptée lorsqu’ils effectueront les activités qui leur sont assignées.

Le brevet WO |2020| 060606 a gagné en notoriété et a été surnommé « World Order 2020 666 ». Microsoft décrit ce dispositif comme un « Système de monnaie cryptée » et explique qu’il est « capable » d’utiliser les données d’activité du corps pour extraire des bitcoins en réponse à la conformité des tâches qui sont imparties au sujet.

Commentaire : Ce qui ressemble beaucoup  ce n'est que légèrement plus avancé  à ce qui est mis en place en Chine, et notamment dans la région autonome Ouigour du Xinjiang. Là-bas, et bientôt chez nous, le « crédit social » s'apparente à un jeu vidéo (il en est d'ailleurs issu) : vous perdez ou gagnez des points en fonction de votre comportement en tant que citoyen. Plus votre note est bonne, plus vous accès à des « facilités » ; au contraire, si votre note est mauvaise, vous perdez la possibilité d'accès à ces « facilités » ; vous devenez un paria. Ah ! oui. Ne pas oublier que dans « ce jeu », tout délateur gagne des points !

Les personnes qui acceptent d’installer les capteurs sans fil nuisibles de Microsoft recevront périodiquement depuis leur smartphone des instructions d’« obligation » de regarder une certaine publicité, d’écouter une chanson spécifique, de marcher dans une allée d’épicerie spécifique ou d’accepter l’injection d’un certain vaccin. Cette puce recueillera des données provenant de capteurs intégrés qui surveillent les ondes cérébrales, le flux sanguin et d’autres réactions du corps. Le système transférera la crypto-monnaie sur le compte du sujet après l’accomplissement de l’« obligation » qui lui aura été imposée.

Vue sous son aspect « positif », l’invention dystopique de Microsoft devrait être une source de revenus bienvenue pour les plus de 30 millions d’Américains mis au chômage par les quarantaines périodiques dus au Covid-19, par les voitures électroniques à conduite automatique de Musk, qui dépendent également du déploiement de la 5G, et par l’intelligence artificielle, y compris les robots. Bill Gates vendra-t-il les données que nous lui donnons gratuitement à des entreprises qui nous priveront de nos emplois ?

© Inconnu

Posséder des villes intelligentes

La maintenance et l’analyse des données collectées par une infrastructure 5G nécessitent des ordinateurs massifs logés dans de grands complexes de stockage de données. Pour garder le contrôle de cette infrastructure, Bill Gates est en train de construire sa propre « ville intelligente » en Arizona. Selon KPNX-TV, il a dépensé 80 millions de dollars pour un terrain de 10 000 hectares près de Phoenix dans le but d’en faire une « ville intelligente » où tout est interconnecté via un réseau sans fil, y compris des flottes de véhicules autonomes. Les 80 000 habitants de la ville de Gates travailleront principalement dans des centres de données.

Pour consolider son contrôle sur ce que les gens entendent, apprennent et pensent, Gates a acheté des actions de Liberty Global, l’une des plus grandes sociétés internationales de télévision et d’Internet, présente dans 30 pays et en pleine expansion. [Il en est l’un des principaux actionnaires – NdT]

Contrôle de la croissance de la population

Gates contrôlera même notre corps, notre chambre à coucher, notre armoire à pharmacie et même les cycles menstruels et d’ovulation des femmes. Il a investi environ 18 millions de dollars dans MicroCHIPS, une société qui, entre autres dispositifs à base de puces électroniques, développent des implants contraceptifs munies d’interrupteurs marche/arrêt sans fil et d’autres pour l’administration de médicaments qui permettent à un seul implant de stocker et d’administrer avec précision des centaines de doses thérapeutiques sur des mois ou des années. Pour délivrer les médicaments, les implants seront actionnés sans fil par le patient. Connaissant le zèle missionnaire de Gates pour le contrôle de la croissance de la population, certains usagers pourraient toutefois craindre que le système soit également activé à distance.

Contrôler le climat par la géo-ingénierie

La conviction apparente de Gates selon laquelle Dieu lui a ordonné d’utiliser la technologie pour le salut de l’humanité est illustrée dans l’un de ses projets les plus ambitieux. Gates finance des scientifiques de Harvard pour qu’ils utilisent la géo-ingénierie afin de bloquer le Soleil pour inverser le « réchauffement de la planète » et agir sur le changement climatique.

Commentaire : Vu que nous nous dirigeons plutôt vers un refroidissement global, soit Gates le sait et utilise le prétexte-poule-aux-œufs-d'or du « réchauffement climatique » pour autre chose, soit il ne le sait pas, mais c'est douteux... Quant à l'hubris qui le caractérise, il se pourrait bien que le Cosmos toujours en recherche d'équilibre se rappelle à son  et notre  bon souvenir.
Voir L'effervescence volcanique et sismique associée au cycle cométaire de 3 600 ans

Ce projet est un modèle à la fois d’orgueil, d’hypocrisie et de risque. L’expansion massive de l’utilisation du sans fil et le réseau sans fil de la 5G dont Gates est un acteur majeur est le facteur le plus important dans l’augmentation de la consommation d’énergie. L’expansion du réseau sans fil entre 2012-2015 équivaut à l’ajout de 4,9 millions de voitures sur les routes. La 5G devrait augmenter de manière exponentielle la consommation d’énergie de plus de 170 % d’ici 2026. Proposer d’utiliser le réseau « intelligent » sans fil pour lutter contre l’empreinte carbone grâce à la géo-technologie est une idée saugrenue, et non une solution au changement climatique.

Société sans cash

Pour consolider le contrôle mondial, Gates a déclaré la guerre à l’argent liquide, et les confinement dus au Covid-19 ont fourni aux gouvernements un prétexte pratique pour saborder l’argent liquide en tant que risque sanitaire. Gates et sa fondation sont le fer de lance de la transition mondiale d’une économie monétaire vers les transactions numériques. Gates et Microsoft sont parfaitement placés pour tirer profit d’un système de paiement numérique. En contrôlant les transactions numériques — et en supprimant l’argent liquide — Gates peut contrôler et surveiller tout le volet commercial des pays et des citoyens.

© Inconnu

Les institutions financières occidentales Mastercard, PayPal, Visa, eBay et Citi ont depuis longtemps fait pression pour un monde sans cash. La banque électronique permet aux banques et aux consortiums financiers de prélever des frais sur chaque transaction.

L’économie numérique permettra au gouvernement de surveiller et d’examinerchaque transaction, de geler les comptes numériques et de bloquer les « flux financiers » pour punir la désobéissance. Dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le gouvernement, les milliardaires de la technologie contrôleront non seulement le pays, mais pourront également assurer la micro-gestion de la population mondiale. La monnaie numérisée est l’instrument ultime de contrôle social. Après tout, dans une société sans cash, la survie est impossible sans accès au système économique numérisé. Les pauvres — qui n’ont pas de compte bancaire — en souffriront de manière disproportionnée.

Le Borg trilliardaire

Si le confinement est un cataclysme pour l’économie mondiale, il constitue pour Bill Gates une opportunité. En achetant nos actifs dévalués à un centime de dollar, les 100 milliards de dollars de Gates pourraient faire de lui le premier trilliardaire du monde. Mais la quarantaine est aussi une opportunité d’élargir son pouvoir et sa domination. Sous la direction de Gates, Microsoft a été surnommé « The Borg » en raison de son appétit pour le contrôle total du marché. Aujourd’hui, Gates cherche à mettre toute l’humanité sous sa botte. Son culte de la technologie et sa mégalomanie menacent nos libertés, notre démocratie, notre biologie, notre planète, notre humanité et nos âmes.

© Inconnu

Le rayonnement micro-ondes utilisé pour la surveillance sans fil du monde entier n’est pas biologiquement tolérable, en particulier pour les enfants en plein développement. Des milliers d’études publiées, évaluées par des pairs, documentent abondamment les effets physiques profonds et néfastes de la technologie sans fil sur les humains, les animaux et les plantes. Les maladies et la dégradation de l’environnement dues à la technologie sans fil sont déjà très répandues. Le contrôle exercé par Big Telecom sur les agences de régulation et les médias mondiaux, et le contrôle financier de Gates sur l’Organisation mondiale de la santé ont permis à quelques milliardaires de propager le mensonge manifeste selon lequel le sans fil est sûr.

Les rêves technologiques de Gates ne sont pas viables d’un point de vue biologique. Sa tour de Babel est vouée à s’effondrer, avec un impact catastrophique pour les humains de moindre importance. Il est temps de démanteler la Tour avant qu’il ne soit trop tard.

Commentaire : Avec tout ça, on en viendrait à croire que Bill Gates est un sur-homme. Et pourtant, il ne l'est certainement pas. N'oublions pas que Gates est la face visible d'un consortium qui, lui, reste dans l'ombre, pendant que leur pantin prend la lumière...

Source de l’article initialement publié en anglais le 8 mai 2020 :
Children’s Health Defense
Traduction : Sott.net




Le langage humain bientôt obsolète, prédit Elon Musk

[Source : Le Point]

VIDÉO. D’après le patron de SpaceX, ce changement majeur se ferait via un implant disposé dans le cerveau humain, rapporte « The Independent ».

Par LePoint.fr



À l’heure où une simple discussion orale peut entraîner la transmission du coronavirus, l’information dévoilée par le truculent Elon Musk prend une dimension particulière. Selon le patron de Tesla, le langage humain pourrait être remisé au rang d’accessoire dans un délai de cinq ans, rapporte The Independent.

Le dirigeant de SpaceX a également cofondé, on le sait moins, une entreprise qui développe des implants cérébraux : Neuralink. Invité à participer à l’émission The Joe Rogan Experience, diffusée en podcast, l’ingénieur a expliqué que son entreprise serait en mesure d’intégrer un implant à un cerveau humain dans le courant de l’année prochaine. Un appareil capable d’interagir « avec n’importe quelle zone de votre cerveau » et qui pourrait donc, par exemple, « aider à guérir » les problèmes liés à la vue.

« En principe », a poursuivi Elon Musk, l’implant « peut réparer presque tout ce qui ne va pas dans le cerveau ». Dans un second temps, le dispositif miniature pourrait même permettre de se passer du langage humain. « Vous n’auriez pas besoin de parler », même si « nous pourrions toujours le faire pour des raisons sentimentales », a ajouté le Sud-Africain. Un changement radical en perspective qui pourrait survenir dans les cinq à dix prochaines années « si le développement continue de s’accélérer », a précisé Elon Musk. Qu’adviendrait-il alors du langage humain ? « Ce serait un peu comme The Matrix », a imaginé le chef d’entreprise. Même si les humains n’avaient plus à parler comme ils en avaient l’habitude, ils pourraient probablement le faire en « téléchargeant un programme ».




Quand la conservation de la nature sert de couverture aux technosciences mortifères

[Source : Agoravox]

par Françoise DEGERT

C’est confirmé : les conservationnistes (2), dont l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), déroulent le tapis rouge devant les pires techno-sciences, au profit des multinationales et de riches investisseurs.

On connaît George Monbiot pour son amour de la nature sauvage et sa détestation de l’élevage, en particulier des moutons , ce « fléau laineux qui nous fait l’amabilité de détruire nos campagnes  ». Cet ex-journaliste de la BBC écrit régulièrement dans le quotidien britannique « The Guardian » et reste considéré comme un intellectuel dans le milieu de la conservation de la nature. George Monbiot est un leader d’opinion et son article intitulé « Les aliments cultivés en laboratoire vont bientôt détruire l’agriculture et sauver la planète  » mérite de s’y arrêter.

Bouillon de culture transhumaniste

Dans cet article, il s’émerveille de la nourriture synthétique fabriquée à base de terre, d’eau et d’hydrogène. Il a apprécié la mousse jaune, « ce bouillon de culture » que les techniciens d’un laboratoire d’Helsinki ont transformé en crêpe et qu’il a goûtée avec plaisir. « Elle avait un goût de crêpe » selon lui. Grâce aux dernières trouvailles de la biologie, cette soupe primaire sert aussi à faire des oeufs, de la viande, du poisson et on peut même en extraire des glucides. C’est à ses yeux le Saint-Graal de l’alimentation humaine. Plus besoin d’agriculture et d’élevage, la « nourriture sans ferme » va sauver la planète, terre et océans inclus. La nature sauvage va enfin pouvoir de nouveau prospérer dans la biosphère libérée des activités de l’ancien monde. En attendant d’être sauvés par la technologie, il exhorte prudemment les humains à devenir végétariens (ou vegans, cela reste imprécis). 

Son article est intéressant car il fait clairement le lien entre la
conservation de la nature et l’idéologie transhumaniste (la technologie
transcendera les humains vers leur immortalité). Il aurait d’ailleurs pu
rédiger le communiqué de Technoprog,
une association française de transhumanistes, tant les deux écrits se
ressemblent. Comme George Monbiot, Technoprog conclut aux bienfaits de
l’alimentation synthétique qui « permettrait de limiter l’élevage et
l’abattage bovin, de réduire les souffrances animales qui y sont
associées, de faire des économies en eau et en surfaces agricoles ou de
réduire l’effet de serre ». Coïncidence troublante ? Non, sachant que
cette idéologie, le transhumanisme, fleurit dans les start-up de la
Silicon Valley et les GAFAM, qui ont l’ambition de changer le monde. Le
principal mérite de George Monbiot est de dire tout haut ce qui se trame
tout bas. Et ce qui se trame entre les Geeks de la Silicon Valley, les
technosciences, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft)
et leurs fondations n’est rien moins que la disparition des agriculteurs
et des éleveurs.

Main basse sur les ressources

La raison en est simple. Les pourvoyeurs de ressources naturelles
sont la terre et les océans. Il est temps, pour les géants de
l’agro-alimentaire, de la pêche, et autres industries, de les exploiter
directement. A l’échelle planétaire, les marchés de détail de la nourriture représentaient 3 billions de $,
et un gagne-pain de 2,6 milliards de $ pour les agriculteurs en 2004.
Voilà de quoi ouvrir les appétits. Pour mettre la main sur ces marchés,
ces géants et ces riches investisseurs disposent d’un atout de poids :
la recherche technologique des acteurs de la Silicon Valley et autres
start-up qui fleurissent un peu partout dans le monde.

Acte 1 : les géants de l’agro-alimentaires fabriqueront de la
nourriture synthétique pour les humains comme ils le font déjà pour les
animaux avec les croquettes pour chiens par exemple.

Acte 2 : les mêmes s’apprêtent à remplacer les agriculteurs et les
éleveurs par une main-d’oeuvre bon marché guidée par l’ « intelligence
artificielle » et les technologies de pointe en communication.

Acte 3 : grâce à la biologie de synthèse, on fera pousser dans nos
champs des plantes qui se transformeront en caoutchouc, en chocolat ou
autres et remplaceront les matières premières industrielles autrefois
importées. Il est aussi question de rendre les terres incultes
productibles.

Les trois actes se déroulent déjà actuellement, dans le désordre, parfois simultanément. 

La fabrique du consentement avait déjà commencé dans les années 2000. On se souvient du pavé de 500 pages de la FAO intitulé « L’ombre portée de l’élevage »,
publié en français en 2012 (2006 en anglais). Concluant à la nécessité
de mettre fin à l’élevage extensif accusé d’occuper 30% des terres de la
planète, il avait bénéficié du concours éclairé de l’UICN et de
chercheurs du CIRAD, lequel CIRAD fait partie de l’UICN. Son point de
vue a été repris et est toujours partagé par les adeptes du
ré-ensauvagement, également appelé « rewild ». La multiplication des
associations de conservation de la faune sauvage en particulier des
grands prédateurs, les mouvements vegans largement financés par des
fondations américaines, manipulent l’opinion depuis des décennies contre
l’élevage, et surtout l’élevage extensif. On en comprend mieux
aujourd’hui les motivations : bouleverser l’alimentation humaine,
libérer les terres des animaux de rente et de l’agriculture nourricière,
développer de nouvelles matières premières grâce aux nouvelles
technologies. 

Fausse viande pour les classes populaires

Bill Gates, Richard Branson, de grandes multinationales telles que Tyson Giants et Cargill, ont apporté quelques dizaines de millions de $ en quelques années pour favoriser la création du premier steak à base de protéines in vitro. Ce type de protéines intéressait particulièrement la NASA. En 2013, Mark Post et son équipe (Pays-Bas) ont présenté ce « Frankenburger » à Londres. Sa production en série nécessite encore quelques mises au point mais le « Frankenburger » devrait rejoindre la restauration rapide dans les deux ans qui viennent.

Les steaks à base de végétaux tiennent actuellement le haut du
pavé. On ne compte plus les start-up qui se sont lancées dans cette
production et les steaks vegans Beyond Meat (start-up américaine) sont
dans les rayons des grandes surfaces françaises depuis le 3 février. On
les trouve également dans les fast-food Burger King, Mac Do car la cible
pour ce genre de produit est une clientèle jeune, de classe moyenne ou
inférieure. Les nouvelles habitudes alimentaires se façonnent pas à pas,
en privilégiant les classes populaires. Et ce n’est pas terminé : des
start-up californiennes nous concoctent depuis quelques années une
alimentation à base d’insectes… Car les protéines « , ces briques de
l’organisme, constituent notre enveloppe : les os, les muscles, les
cheveux, les ongles, la peau, mais aussi nos messagers internes tels que
les hormones, les enzymes ou les anticorps du système immunitaire, qui
nous défendent contre les infections. Elles sont essentielles à l’homme,
car il ne sait pas les fabriquer à partir d’autres nutriments,
contrairement aux glucides par exemple. Elles doivent donc être
apportées obligatoirement par l’alimentation ». D’où le nouveau marché des protéines de substitution estimé
par JP Morgan à 100 milliards de $ dans 15 ans pour les steaks à base
de végétaux, et à 140 milliards de $ dans 10 ans par Barclays pour les
viandes issues de cellules animales. 

On sait que les aliments ultra-transformés multiplient les risques de
cancer. Pour l’heure, aucune étude indépendante n’a été menée sur la
sécurité alimentaire des faux steaks. On se contentera des assurances de
George Monbiot sur leur bienfait pour la santé, et de l’enthousiasme de
Technoprog qui y voit un prochaine étape d’adaptation des humains à
la biologie de synthèse comme ils l’ont fait tout au long de leur
histoire…

Derrière l’idéologie transhumaniste se profilent les appétits
financiers des géants de l’agro-alimentaire et de riches investisseurs.
George Monbiot et les transhumanistes ignorent-ils que la haute
technologie est le terrain de jeu des multinationales ?

Une agriculture asservie à l’industrie

La nourriture synthétique libérera des terres pour les matières
premières industrielles. « Des pneus en pissenlits, des portes de
voitures en fibre de chanvre, ou encore des bottes en blé et non en
caoutchouc » : tel est le programme de la ministre allemande de l’Agriculture,
Julia Klöckner approuvé le 15 janvier dernier par le Conseil des
ministres. D’ailleurs, on ne parle plus d’agriculture mais de « bioéconomie« , le
nouveau mot d’ordre lancé par l’OCDE au début des années 2000 et repris
par la Commission européenne.  » La bioéconomie entend substituer au
pétrole l’utilisation de ressources naturelles ou bioressources, afin de
produire de la bioénergie (biocarburants ou biocombustibles), des
biomatériaux (bois d’œuvre, matériaux composites) ou des produits
biosourcés (bioplastiques, solvants, cosmétiques, etc.) ». Elle s’est
généralisée dans 60 pays, dont la France. Toujours à l’avant-garde, le
groupe AVRIL, anciennement connu sous le nom de SOFIPROTEOL, s’est
associé à Royal DSM en juillet dernier pour créer des protéines à partir
du colza. Le préfixe bio laisse déjà présager l’orientation des crédits
de la prochaine PAC (politique agricole commune) 2021-2027 vers
l’agriculture industrielle bourrée de technologies. Evidemment, les
surfaces utilisées pour la culture nourricière et l’élevage seront
limitées…

Conçue par et pour l’industrie, cette bioéconomie, entend bien être
concurrentielle en anticipant les cours des matières premières. C’est là
qu’entre en jeu le Big Data développé par les GAFAM pour planifier les
cultures en fonction du marché. Monsanto ne
se contente plus de vendre des pesticides et des engrais. La
multinationale a racheté en 2013 « The Climate Corporation », une
start-up fondée par d’anciens salariés de Google, qui réalise des
simulations climatiques à très haute résolution. Estimé à 20 milliards
de $, le marché des données météo agricoles s’avère juteux, en
étant vendues aux exploitants agricoles et aux grands négociants tels
que CARGILL et ADM. Cette perspective a également retenu l’attention de
la FNSEA qui expérimente « l’agriculture connectée » depuis 2014 dans une vingtaine d’exploitations. Balayant quelques inquiétudes, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert,
déclarait le 26 octobre 2016, à Angers, qu’ « il faut accepter que le
numérique permette d’agir plus vite, avec des réponses plus appropriées
ayant moins d’impact ». 

Robotisation à outrance

Pour ce qui est de l’impact, les multinationales ont la solution grâce aux nanotechnologies et à la biosynthèse. Ainsi, les Pays-Bas ont
décidé de réduire l’apport des pesticides en les utilisant « de manière
ciblée ». « Quand ils sont nécessaires, on préfèrera les substances à
faible risque » expliquait le gouvernement néerlandais dans un communiqué
en avril 2019. L’une des solutions adoptée par le gouvernement est de
sélectionner des semences particulièrement résistantes via les nouvelles
techniques de sélection des plantes (NTSP) en modifiant leur ADN.
Qualifiées d’organismes génétiquement modifiés (OGM) par la Cour de
justice de l’Union européenne (CJUE), ces semences tombent sous le coup
de la directive OGM. Sur ce point, le débat fait rage en ce moment au
sein de l’UE. L’autre solution est d’ « utiliser les pesticides de
manière intelligente, afin de limiter les émissions environnementales et
d’assurer une production agricole pauvre en résidus » selon le
communiqué. Les multinationales, telles que Monsanto-Bayer,
Syngenta-ChemChina, proposent déjà la diffusion de pesticides dans des
nanos capsules.

Dans la ferme du futur très proche, l’exploitant agricole verra
depuis son ordinateur portable où se trouvent les mauvaises herbes à
enlever, les besoins en eau, d’engrais ou de pesticides, les cours
mondiaux, la météo. Il guidera de loin son tracteur robotisé ou enverra
sur le terrain sa main-d’oeuvre sous-payée. Finis le savoir-faire et
l’intelligence humaine : l’ordinateur, les systèmes d’information
géographique (SIG), les capteurs capables d’analyser les besoins,
disséminés dans les champs reliés à un GPS (parfois des nano-capteurs
jusqu’à former une poussière intelligente), les remplaceront. La
convergence des Nanotechnologies, Biotechnologies, Sciences de
l’Information et sciences Cognitives (NBIC) n’épargne ni l’élevage,
ni la pisciculture. Les nano-puces implantées sur les animaux détectent
des maladies, analysent les spécimens au niveau génétique pour les
sélectionner, permettent de surveiller le bétail à distance, le privant
pendant de longues périodes des soins apportés par les humains. 

En ajustant les nanoparticules des plantes cultivées, on pourra
également produire des substituts à différentes matières premières
industrielles jusqu’alors importées telles que le caoutchouc ou le
chocolat. Ce qui entraînera inévitablement une chute des cours mondiaux
des matières premières et des produits agricoles

Le forçage génétique, une arme de destruction massive

Le bouleversement technologique va bien au-delà. L’UICN voit dans la
biologie de synthèse et les technologies de l’information le moyen de
recréer des espèces disparues, de sauver des espèces en danger
d’extinction, de les étudier à distance… Le canular du retour du
mammouth laineux sur terre permet de masquer des programmes
incontrôlables de manipulation génétique conçus par le « Gene Drive »
(GD), autrement dit le « guidage génétique » ou comme l’appellent les
francophones, le « forçage génétique », tandis que l’UICN parle
d’ « impulsion génétique ». Il s’obtient en découpant l’ADN, une
technique inventée en 2012 par deux chercheuses, une Française,
Emmanuelle Charpentier et une Américaine, Jennifer Doudna. Etant plus
rapide, plus précise et moins chère, la technique des « ciseaux à
découper l’ADN « , également appelée CRISPR Cas9, s’est répandue comme
une traînée de poudre. Grâce au forçage génétique, la modification d’un
gène rend l’individu modifié reproductible. Il entre en interaction avec
les organismes vivants non modifiés. Or, « cette mutation auto-amplifiante,
s’auto-réplique et se diffuse plus rapidement que par la génétique
habituelle ». « Si avec les OGM classiques la dispersion des gènes
modifiés devait être évitée (…), avec ces nouveaux organismes
génétiquement modifiés la dispersion devient la stratégie recherchée ».
Le Tarjet Malaria Project, qui réunit un consortium d’université et de
centres de recherche financés en grande partie par la Fondation Bill et
Melinda Gates, ambitionne de modifier génétiquement les anophèles
(moustiques) pour qu’ils ne soient plus porteurs de la malaria. Ce
projet a été expérimenté sans succès au Brésil et aux îles Caïman où le
gouvernement y a mis un terme. La Fondation s’est évidemment tournée
vers l’Afrique, notamment au Burkina Faso, où le Tarjet Malaria
Project a été très mal reçu par les populations concernées dont on avait
oublié de demander le consentement. 



Une question de consentement : les moustiques exterminateurs du Burkina Faso © Terre à vie, ETC Group, Fenop, C Pagen

Car les conséquences d’une telle manipulation sont imprévisibles. Si
on élimine un moustique vecteur de la malaria, une autre espèce peut
prendre sa place. En outre, ces organismes modifiés peuvent servir en se
dispersant à des fins militaires. Le premier à avoir tiré le signal
d’alarme est le grand patron de la CIA, James Clapper.
Dans un rapport de février 2016 déclassifié, il met CRISPR Cas9 dans la
catégorie des « armes de destruction massive « , au rang du « programme
nucléaire nord-coréen, des armes chimiques syriennes et des missiles de
croisière russes ! » 

Mais les projets de forçage génétique sont financés par l’Agence de
recherche militaire du gouvernement des Etats-Unis (DARPA, Defence
Advanced Research Projects Agency), la Fondation Bill et Melinda Gates,
The Tata Trusts et l’Open Philanthropy Project soutenu par Facebook. 

L’UICN, cheval de Troie de l’ultra-libéralisme et des GAFAM

La Convention sur la diversité biologique (CDB) qui s’est réunie du
13 au 29 novembre 2018 à Charm el Cheikh (COP 14) avait mis le forçage
génétique à l’ordre du jour. Cent cinquante ONG ont réclamé un
moratoire. Il leur a été refusé. La CDB s’est contentée d’appeler les
gouvernements à évaluer eux-mêmes les risques et à obtenir le
consentement des populations locales avant le lâcher des organismes
exterminateurs. Il faut dire que la Fondation Gates avait investi
1,6 million de $ dans une agence de relation publique, Emerging Ag Inc,
pour exercer une influence sur la CDB. Cette agence a recouru à des
scientifiques acquis à la cause et à leur financement, des scientifiques
dont la renommée et les travaux avaient été coachés par des agences de
communication. 

Bill Gates tient toujours à faire entériner le forçage génétique par
la CDB qui doit se réunir à Kunming (Chine) en octobre prochain. Ce sera
la COP 15. L’UICN s’est mise de la partie, sans que l’agence de
relation publique ait été obligée de recourir à des scientifiques
amis. Elle a réuni un groupe de travail pour peaufiner un rapport
préparatoire sur la biologie synthétique. Or, le groupe de travail qui a
rédigé le rapport était composé en majorité de personnes acquises au
forçage génétique, le plus souvent carrément en conflits d’intérêts.
Merci aux Canadiens d’ETC group d’avoir alerté le monde sur la
composition de ce groupe de travail. Leur document, « Le forçage génétique sous influence  »
fait l’historique des décisions de l’UICN et présente par ordre
alphabétique les auteurs en faveur de cette nouvelle technologie.

Doit-on s’en étonner ? Ce n’est pas la première fois que l’UICN, qui
prépare les conventions internationales sur l’environnement et leurs
protocoles, déroule le tapis rouge devant les multinationales et les
riches investisseurs. Rappelons que la CDB créée en 1992, à Rio, a
inauguré la privatisation du vivant par le biais de la propriété
intellectuelle instaurée sur la faune, la flore et les savoir-faire.
Soit deux ans avant l’accord sur la propriété intellectuelle (ADPIC)
signé en 1994 à Marrakech avec la création de l’OMC (organisation
mondiale du commerce). Plus récemment, l’UICN a signé en 2014 un
partenariat avec le groupe suisse Syngenta au moment où elle publiait
son évaluation sur une espèce de papillons menacée par les pesticides.
Et comme par hasard, les solutions proposées par
l’UICN étaient identiques à celles … du groupe suisse. Lequel groupe est
devenu Syngenta-ChemChina depuis son rachat en 2017 par une société
chinoise.

Dans son dossier thématique sur
la biologie de synthèse daté de mai 2019, l’UICN se contente de
proposer dans les prochaines négociations de la CDB « une évaluation au
cas par cas », par des scientifiques, des gouvernements, la société
civile et des organisations des peuples autochtones. Le moratoire n’est
pas retenu, Bill Gates est sûrement soulagé. Cette proposition devrait
avoir le soutien de la Chine où se tiendra la prochaine conférence des
Etats. D’autant qu’elle sera présentée par le président de l’UICN, ZHANG
Xinsheng, également Chinois.

Cet article n’aurait pas pu se faire sans l’alerte donnée par « ETC
Group » sur le forçage génétique, et le travail d’investigation de cette
association canadienne. Créée par Pat Mooney, le lanceur d’alerte sur
la géo-ingénierie, ETC group est aujourd’hui dirigée par Jim Thomas. La
lecture de ses rapports est vivement conseillée, notamment « La ferme atomisée« 
 

Site de ETC Group : https://www.etcgroup.org/fr

GLOSSAIRE :

Biologie synthétique  : Alors que l’ingénierie génétique
n’implique qu’un ou quelques gènes à la fois, la biologie synthétique
crée des organismes entièrement nouveaux. En 2003, J. Craig Venter et
son équipe de chercheurs ont réussi à fabriquer un chromosome
entièrement synthétique en deux semaines. En 2008, le même institut a
annoncé la création du premier génome bactérien franchissant ainsi un
pas important vers la vie artificielle. La biologie synthétique peut
aussi présenter de sérieux risques imprévisibles, tels que la création
d’organismes nuisibles. Une arme nouvelle en quelque sorte. (d’après
« Conservation pour une ère nouvelle ». Jeffrey A. McNeely, Susan A.
Mainka, UICN, 2009).

Conservationnistes : ceux qui veulent conserver la nature sauvage. Leurs principales associations sont l’UICN, le WWF, l’ASPAS, la LPO etc…

Forçage génétique : la création d’organismes génétiquement
modifiés capables de se reproduire comme tels et d’interagir avec le
monde réel ou sauvage (GDO : Gene Drive Organism). Cette faculté les
différencie des OGM. « Une fois que le forçage génétique a été sorti de
la bouteille, personne n’a réellement trouvé le moyen de le
réintroduire ». 

Nanotechnologies  : manipulation de la matière à l’échelle des
atomes et des molécules (1 nanomètre, nm = 1 milliardième de mètre). On
ne les voit pas dans la nourriture car elles ne sont pas étiquetées en
tant que telles ( jus d’orange, bonbons etc…). Selon Vyvian Howard,
fondatrice et rédactrice en chef du « Journal of nanotoxicology », la
taille réduite des nanoparticules augmente leur toxicité, car les nanos
se déplacent plus facilement dans l’organisme en traversant des
membranes protectrices (peau, barrière hémato-encéphalique, placenta).

Transhumanisme : mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine notamment par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains (d’après Wikipedia).

Pour aller plus loin :




APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace

[Source : BibiCabaya]

la 5g - l'internet des objets connectés

Le document original correspondant à la traduction ci-dessous comprend pléthore de liens vers des documents, études, directives internationales, etc. et vers des sites de langue anglaise. Afin de rendre la lecture plus aisée pour un public français, j’ai recherché les équivalents des documents en français, et chaque fois que j’en ai trouvé, je les ai remplacés. Vous les reconnaîtrez au signalement [FR]. Tous les nombreux autres liens ont été effacés (à l’exception d’un petit nombre d’entre eux). Pour les consulter, veuillez vous reporter à l’article original.


[PDF en français]

[Pétition en anglais]

[Voir aussi :


APPEL INTERNATIONAL

Arrêt de la 5G sur Terre et dans l’espace

À l’ONU, à l’OMS, à l’UE et au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de toutes les nations

Nous soussignés, scientifiques, médecins, organisations de protection de l’environnement,
et citoyens de (__) pays, appelons de toute urgence l’arrêt du
déploiement du réseau sans fil 5G (cinquième génération), y compris la
5G depuis des satellites spatiaux. La 5G augmentera considérablement
l’exposition au rayonnement
de radio-fréquences(RF)en plus des réseaux 2G, 3G et 4G déjà en place pour les télécommunications. Le rayonnement RF s’est avéré nocif pour l’homme et l’environnement. Le déploiement de la 5G constitue une expérience sur l’humanité et sur l’environnement qualifié de crime par le droit international.

Résumé

Les
entreprises de télécommunications du monde entier, avec le soutien des
gouvernements, sont prêtes à déployer le réseau sans fil de cinquième
génération (5G) dans les deux prochaines années. Cela devrait permettre
de réaliser ce qui est reconnu comme un changement sociétal sans
précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons des maisons “intelligentes”,
des entreprises “intelligentes”, des autoroutes “intelligentes”, des
villes “intelligentes” et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce
que nous possédons et achetons, des réfrigérateurs et des machines à
laver aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les
couches pour bébés, contiendra des antennes et des micro-puces et sera
connecté sans fil à Internet. Chaque personne sur Terre aura un accès
instantané à des communications sans fil à très haute vitesse et à
faible temps de latence depuis n’importe quel point de la planète, même
dans les forêts tropicales et au milieu de l’océan et de l’Antarctique.

Ce
qui n’est pas largement reconnu c’est que cela entraînera également des
changements environnementaux sans précédent à l’échelle mondiale. La
densité prévue d’émetteurs de radiofréquences est impossible à prévoir.
En outre, des millions de nouvelles bornes 5G sur Terre et 20 000
nouveaux satellites dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs,
selon les estimations, feront partie de l’Internet des Objets (IdO)
d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard. La 5G
commerciale à des fréquences plus basses et à des vitesses plus faibles a
été déployée au Qatar, en Finlande et en Estonie à la mi-2018. Le
déploiement de la 5G à des fréquences extrêmement élevées (onde
millimétrique) devrait commencer à la fin de 2018.

Malgré
le démenti généralisé, les preuves selon lesquelles le rayonnement de
radiofréquence est nocif pour la vie sont déjà accablantes. Les preuves
cliniques accumulées d’êtres humains malades et blessés, les preuves
expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux systèmes
d’organes dans une grande variété de plantes et d’animaux, et la preuve
épidémiologique que les principales maladies de la civilisation moderne –
le cancer, les maladies cardiaques et le diabète – sont en grande
partie causée par la pollution électromagnétique, constitue une base
documentaire de plus de 10 000 études évaluées par des pairs.

Si
les projets de la 5G de l’industrie des télécommunications se
concrétisent, aucune personne, aucun animal, aucun oiseau, aucun insecte
ni aucune plante sur Terre ne pourra éviter l’exposition, 24 heures par
jour, 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement RF qui sont des
dizaines à des centaines de fois plus grands que ce qui existe
aujourd’hui, sans aucune possibilité d’évasion où que ce soit sur la
planète. Ces plans de la 5G risquent de provoquer des effets graves et
irréversibles sur l’être humain ainsi que des dommages permanents à tous
les écosystèmes de la Terre.

Des
mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et
l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux accords
internationaux car la 5G entraînera une augmentation massive de
l’exposition inévitable et involontaire au rayonnement sans fil.

5G au sol

Afin
de transmettre les énormes quantités de données nécessaires à
l’Internet des objets, la technologie 5G, lorsqu’elle sera pleinement
déployée, utilisera des ondes millimétriques qui sont mal transmises à
travers des matériaux solides. Cela obligera chaque transporteur à
installer des stations de base tous les 100 mètres [1]
dans toutes les zones urbaines du monde. Contrairement aux générations
précédentes de technologie sans fil dans lesquelles une seule antenne
diffuse sur une zone étendue, les stations de base 5G et les appareils
5G disposeront de multiples antennes disposées en “tableaux à commande
de phase” [2],[3] qui fonctionnent ensemble pour émettre de manière focalisée, orientable des faisceaux de type laser qui se suivent.

Chaque
téléphone 5G contiendra des dizaines d’antennes minuscules travaillant
ensemble pour suivre et diriger un faisceau étroitement focalisé vers la
tour cellulaire la plus proche. La Federal Communications Commission
(FCC) des États-Unis a adopté des règles [4]
permettant à la puissance effective de ces faisceaux d’atteindre 20
watts, soit dix fois plus que les niveaux autorisés pour les téléphones
actuels.

Chaque
borne 5G contiendra des centaines ou des milliers d’antennes orientant
simultanément plusieurs faisceaux de type laser sur tous les téléphones
cellulaires et tous les appareils des utilisateurs de sa zone de
service. Cette technologie s’appelle “entrée multiple sortie multiple”
ou MIMO [Mutiple Input Multiple Output]. Les règles de la FCC permettent
que la puissance apparente rayonnée des faisceaux d’une borne 5G atteigne 30 000 watts
par 100 MHz de spectre [cf. note iv] ce qui équivaut à 300 000 watts
par GHz de spectre, des dizaines à des centaines de fois plus puissante
que les niveaux autorisés des bornes actuelles.

5G spatiale

Au moins cinq entreprises [5]
proposent de fournir la 5G depuis l’espace provenant de 20 000
satellites combinés en orbite terrestre basse et moyenne qui couvriront
la Terre de puissants faisceaux orientables émis de façon focalisée.
Chaque satellite émettra des ondes millimétriques d’une puissance
effective rayonnée allant jusqu’à 5 millions de watts [6]
émises par des milliers d’antennes disposées en réseau phasé. Bien que
l’énergie atteignant le sol par les satellites soit inférieure à celle
des antennes au sol, elle irradiera des zones de la Terre non atteintes
par d’autres émetteurs et s’ajoutera aux émissions 5G au sol émises par
des milliards d’objets de l’IdO. Plus important encore, les satellites
seront situés dans la magnétosphère de la Terre qui exerce une influence
considérable sur les propriétés électriques de l’atmosphère. L’altération
de l’environnement électromagnétique terrestre peut représenter une
menace encore plus grande pour la vie que les rayonnements émis par les
antennes au sol (voir ci-dessous)
.

Les effets nocifs du rayonnement radioélectrique sont déjà prouvés

Même avant que la 5G ne soit proposée, des dizaines de pétitions et d’appels [7] de scientifiques internationaux, y compris l’Appel de Fribourg [FR]
signé par plus de 3 000 médecins, ont appelé à un arrêt de l’expansion
de la technologie sans fil et à un moratoire sur les nouvelles bornes [8].

En 2015, 215 scientifiques de 41 pays [FR] ont communiqué leur alerte aux Nations Unies (ONU) et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [9] Ils ont déclaré que «de
nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les
champs électromagnétiques (CEM) affectent les organismes vivants à des
niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et
nationales»
. Plus de 10 000 études scientifiques évaluées
par des pairs démontrent les effets nocifs du rayonnement RF sur la
santé humaine. [10] [11] Ces effets incluent :

  • Altération du rythme cardiaque [12]
  • Altération de l’expression des gènes [13]
  • Métabolisme altéré [14]
  • Développement altéré des cellules souches [15]
  • Cancers [16]
  • Maladie cardiovasculaire [17]
  • Déficience cognitive [18]
  • Dommages à l’ADN [19]
  • Impacts sur le bien-être général [20]
  • Augmentation des radicaux libres [21]
  • Déficits d’apprentissage et de mémoire [22]
  • Dysfonctionnement et qualité du sperme [23]
  • Fausse couche [24]
  • Lésion neurologique [25]
  • Obésité et diabète [26]
  • Stress oxydant [27]

Les effets chez les enfants incluent l’autisme [28], le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) [29] [30] et l’asthme [31].

Les
dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine car d’abondantes preuves
existent sur les dommages causés à la faune et la flore sauvages [32] [33] ainsi qu’aux animaux de laboratoire, y compris:

  • Fourmis [34]
  • Oiseaux [35] [36]
  • Forêts [37]
  • Grenouilles [38]
  • Mouches de fruits [39]
  • Abeilles [40]
  • Insectes [41]
  • Mammifères [42]
  • Souris [43] [44]
  • Plantes [45]
  • Rats [46]
  • Arbres [47]

Des effets microbiologiques négatifs [48] ont également été enregistrés.

Le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a
conclu en 2011 que le rayonnement RF de fréquences comprises entre 30
kHz et 300 GHz étaient peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) [FR] [49]
Cependant, des preuves récentes, y compris les dernières études sur
l’utilisation du téléphone cellulaire et les risques de cancer du
cerveau, indiquent que le rayonnement RF est véritablement cancérogène
pour l’homme [50] et qu’il devrait désormais être classé dans la catégorie “cancérogène du groupe 1” avec la fumée de tabac et l’amiante.

La
plupart des signaux sans fil contemporains sont modulés par impulsions.
Leurs dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse de haute
fréquence et par les pulsations de basse fréquence [51].

Le déploiement de satellites 5G doit être interdit

La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère forment le circuit électrique global [52] dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes biologiques — des humains [53] [54], des oiseaux [55], des hamsters [56] et des araignées [57] [58]
— sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la
Terre, et que le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité
de cet environnement, y compris des propriétés électriques de l’atmosphère [FR] [59] [60] [61] [62]. Neil Cherry, dans un document révolutionnaire [63], a expliqué l’importance des résonances de Schumann [FR] [64] et pourquoi les perturbations ionosphériques peuvent modifier la pression artérielle et la mélatonine, et provoquer «des cancers, des maladies de la reproduction, des maladies cardiaques et neurologiques et la mort».

Ces
éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été modifiés
par le rayonnement des lignes électriques. Le rayonnement harmonique
des lignes électriques [65] atteint l’ionosphère et la magnétosphère de la Terre où il est amplifié par les interactions onde-particule [66] [67].
En 1985, le Dr Robert O. Becker a averti que le rayonnement harmonique
des lignes électriques avait déjà modifié la structure de la
magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet «menaçait la viabilité de toute la vie sur Terre». [68]
L’emplacement de dizaines de milliers de satellites directement dans
l’ionosphère et la magnétosphère, émettant des signaux modulés à des
millions de watts et des millions de fréquences, est susceptible de
modifier notre environnement électromagnétique au-delà de notre capacité
d’adaptation [69].

Depuis
1998, une surveillance informelle a déjà fourni des preuves d’effets
graves sur les humains et les animaux provenant de la centaine de
satellites qui fournissent des services téléphoniques 2G et 3G depuis
une orbite basse. Ces effets ne peuvent être compris uniquement à la
lumière des faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances
provenant d’autres disciplines scientifiques pertinentes doivent être
prises en compte, y compris les domaines de la physique atmosphérique et
de l’acupuncture [70] [71] [72] [73]. L’ajout de 20 000 satellites 5G va davantage polluer le circuit électrique mondial [74] [75] et pourrait altérer les résonances de Schumann [76] avec lesquelles toute la vie sur Terre a évolué. Les effets seront universels et peuvent être profondément dommageables.

La 5G est qualitativement et quantitativement différente de la 4G

L’idée
selon laquelle nous tolérerons des dizaines, voire des centaines de
fois plus de radiations à des longueurs d’onde millimétriques repose sur
une modélisation erronée du corps humain sous la forme d’une coque
remplie d’un liquide homogène [77] [78]. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne pénètrent pas au-delà de la peau ignore complètement les nerfs [79], les vaisseaux sanguins [80] [81]
et les autres structures électro-conductrices capables de véhiculer des
courants de rayonnement induit profondément dans le corps [82] [83] [84].
Une autre erreur potentiellement plus grave est que les réseaux phasés
ne sont pas des antennes ordinaires. Lorsqu’un champ électromagnétique
ordinaire pénètre dans le corps, il provoque le déplacement des charges
et la circulation des courants. Mais lorsque des impulsions
électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, quelque
chose d’autre se produit : les charges en mouvement deviennent
elles-mêmes de petites antennes qui retransmettent le champ
électromagnétique et l’envoient plus profondément dans le corps. Ces
ondes radiées à nouveau sont appelées précurseurs de Brillouin [85]. Elles deviennent importantes lorsque la puissance ou la phase des vagues change assez rapidement [86]. La 5G satisfera probablement les deux critères.

En
outre, une pénétration peu profonde constitue en soi un danger unique
pour les yeux et pour le plus grand organe du corps, la peau, ainsi que
pour les très petites créatures. Des études escientifiques ont récemment
été publiées, prédisant des brûlures thermiques de la peau [87] chez l’homme à partir du rayonnement 5G et de l’absorption résonnante par les insectes [88]
qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de rayonnement à des longueurs
d’onde millimétriques comme ils le font aux longueurs d’onde
actuellement utilisées. Les populations d’insectes volants ayant diminué
de 75 à 80% depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées [89],
le rayonnement 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les
populations d’insectes à travers le monde. Une étude réalisée en 1986
par Om Gandhi a averti que les ondes millimétriques sont fortement
absorbées par la cornée de l’œil et que les vêtements ordinaires,
d’épaisseur millimétrique, augmentent l’absorption d’énergie par la peau
par un effet de type résonance [90]. Russell (2018) [FR]
examine les effets connus des ondes millimétriques sur la peau, les
yeux (y compris la cataracte), la fréquence cardiaque, le système
immunitaire et l’ADN. [91]

Les régulateurs ont délibérément exclu la preuve scientifique du préjudice

L’industrie
et les gouvernements ont jusqu’à présent pris part au développement de
la 5G, tandis que des scientifiques de renommée internationale — qui ont
documenté les effets biologiques sur les humains, les animaux, les
insectes et les plantes, ainsi que des effets alarmants sur la santé et
l’environnement dans des milliers d’études scientifiques — ont été
exclus. La raison de la faiblesse des directives de sécurité actuelles
vient du fait des conflits d’intérêts des organismes de normalisation
“en raison de leurs relations avec les entreprises de télécommunications
ou compagnies d’électricité qui nuisent à l’impartialité qui devrait
régir la réglementation des normes d’exposition publique relatives aux
rayonnements non ionisants” [92].
Le professeur émérite Martin L. Pall expose en détail les conflits
d’intérêts et les listes des études importantes qui ont été exclues dans
son analyse documentaire [93].

L’hypothèse thermique est obsolète — de nouvelles normes de sécurité sont nécessaires

Les
directives de sécurité actuelles reposent sur l’hypothèse obsolète
selon laquelle le chauffage est le seul effet nocif des champs
électromagnétiques. Comme Markov et Grigoriev l’ont déclaré, «les normes actuelles ne tiennent pas compte de la pollution réelle de l’environnement par des rayonnements non ionisants» [94].
Des centaines de scientifiques, y compris de nombreux signataires du
présent appel, ont prouvé que d’innombrables types de maladies et de
blessures aiguës et chroniques étaient causés sans réchauffement (“effet
non thermique”) à partir de niveaux de rayonnement bien inférieurs aux
recommandations internationales (cf. note 94).

Les
effets biologiques se produisent même à des niveaux de puissance
proches de zéro. Les effets constatés à 0,02 picowatts (billion de
watts) par centimètre carré ou moins incluent une modification de la
structure génétique de E. coli [95] et des rats [96], une modification de l’électro-encéphalogramme chez l’homme [97], une stimulation de la croissance chez le haricot [98], et la stimulation de l’ovulation chez les poulets [99].

Pour
se protéger des effets non thermiques, la durée d’exposition doit être
prise en compte. La 5G exposera tout le monde à de nombreuses autres
transmissions simultanément et en continu, jour et nuit, sans
interruption. De nouvelles normes de sécurité sont nécessaires et
devraient être basées sur l’exposition cumulative et non seulement sur
les niveaux de puissance, mais également sur la fréquence, la largeur de
bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur d’impulsion et
d’autres propriétés importantes sur le plan biologique. Les antennes
doivent être confinées à des emplacements spécifiques identifiés
publiquement. Pour protéger les humains, les antennes doivent être
situées loin des lieux d’habitation et de travail, et doivent être
exclues des lieux de passage publics où les gens se promènent. Pour
protéger la faune et la flore, les antennes doivent être exclues des
sanctuaires de nature vierge et strictement minimisés dans les régions
isolées de la Terre. Pour protéger toute la vie, les satellites de
communication commerciale doivent être en nombre limité et interdits sur
les orbites terrestres basses et moyennes. Les réseaux phasés doivent
être interdits sur Terre et dans l’espace.

Le rayonnement RF a des effets aigus et chroniques

Le
rayonnement RF a des effets à la fois immédiats et à long terme. Le
cancer et les maladies cardiaques sont des exemples d’effets à long
terme. L’altération du rythme cardiaque [100] et les modifications du fonctionnement cérébral (EEG) [101] sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome appelé maladie des ondes radioélectriques [102] dans l’ex-Union soviétique et appelé hypersensibilité électromagnétique (EHS) dans le monde aujourd’hui [103]
peut être aigu ou chronique. Le professeur Karl Hecht a publié un
historique détaillé de ces syndromes, établi à partir d’une analyse de
plus de 1 500 articles scientifiques russes et des antécédents cliniques
de plus de 1 000 de ses propres patients en Allemagne. Les résultats
objectifs comprennent : troubles du sommeil, pression artérielle et
rythme cardiaque anormaux, troubles digestifs, perte de cheveux,
acouphènes et éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs comprennent :
vertiges, nausées, maux de tête, perte de mémoire, incapacité de se
concentrer, fatigue, symptômes pseudo-grippaux et douleurs cardiaques [104].

La directive EUROPAEM de 2016 relative aux CEM [FR] stipule que l’EHS se développe lorsque les personnes sont «continuellement exposées dans leur vie quotidienne» à des niveaux croissants de CÉM, et que «la réduction et la prévention de l’exposition aux CÉM» sont nécessaires pour rétablir la santé de ces patients [105].
L’EHS ne devrait plus être considérée comme une maladie, mais comme une
blessure provoquée par un environnement toxique qui touche une partie
de plus en plus importante de la population, estimée à 100 millions de
personnes dans le monde [106] [107], et qui pourrait bientôt toucher tout le monde [FR] [108] si le déploiement mondial de la 5G est autorisé.

La Déclaration scientifique internationale sur l’EHS et la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) [FR], Bruxelles, stipulait en 2015 que l’ «[in]action
comporte un coût pour la société et n’est plus une option… [Nous]
reconnaissons unanimement ce grave danger pour la santé publique … [qui
exige de manière urgente] que les principales mesures de prévention primaire soient adoptées et hiérarchisées afin de faire face à cette épidémie mondiale en perspective»
(soulignement ajouté) [109].

Les gouvernements du monde manquent à leur devoir de sollicitude envers les populations qu’ils gouvernent

Dans
leur hâte de mettre en œuvre la 5G et d’encourager une utilisation sans
contrainte de l’espace extra-atmosphérique, l’Union européenne, les
États-Unis et les gouvernements nationaux du monde entier prennent des
mesures pour assurer un environnement réglementaire “sans obstacles” [110]. Ils interdisent aux autorités locales de faire respecter les lois environnementales [111]
et “dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable”, ils suppriment
“les fardeaux inutiles … tels que les procédures de planification
locales [et] les nombreuses limites spécifiques imposées aux émissions
du champ électromagnétique (CEM) ainsi que les méthodes requises pour
les agréger”. [112].

Les
gouvernements promulguent également des lois visant à rendre
l’utilisation des installations sans fil autorisée dans tous les lieux
de passage publics [113].
À ce jour, la plupart des installations sans fil ont été installées
dans des propriétés privées à une certaine distance des habitations et
des entreprises. Afin de pouvoir être espacés de moins de 100 mètres,
comme l’exige la 5G, ils seront désormais situés sur le trottoir devant
les maisons et les commerces et au-dessus de la tête des piétons, y
compris des mères avec des bébés.

Les
exigences relatives aux annonces publiques et aux audiences publiques
sont éliminées. Même s’il y avait une audience et que 100 experts
scientifiques devaient témoigner contre la 5G, des lois ont été adoptées qui rendent illégal
le fait pour les autorités locales de prendre en compte leur
témoignage. La loi américaine, par exemple, interdit aux gouvernements
locaux de réglementer la technologie sans fil «sur la base des effets environnementaux des rayonnements radioélectriques» [114],
et les tribunaux ont annulé des décisions réglementaires concernant
l’emplacement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart
des témoignages publics portaient sur la santé [115]. Les assureurs ne fourniront aucune couverture contre les risques liés aux champs électromagnétiques [116],
et l’entité qui assumera la responsabilité juridique des dommages à la
vie, aux membres et aux biens résultant de l’exposition à la 5G (qu’elle
soit terrestre ou spatiale) n’est pas clairement définie. [117].

En
l’absence d’un régime juridique global convenu régissant les activités
dans l’espace, la responsabilité juridique de ces activités est
inexistante, en dépit du fait que des continents entiers, l’atmosphère
et les océans sont menacés par elles.

Les accords internationaux sont violés

Les enfants et la responsabilité morale

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] prévoit que «les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être» (Art. 3), «assurent … la survie et le développement de l’enfant» (Art. 6) et «prendre
les mesures appropriées pour lutter contre les maladies… en tenant
compte des dangers et des risques de pollution de l’environnement»
(Art. 24 c).

Le Code de Nuremberg (1947) [FR]
s’applique à toutes les expériences sur des humains, ce qui inclut le
déploiement de la 5G avec une nouvelle exposition à un rayonnement RF
plus élevée, qui n’a pas été testée avant la commercialisation pour la
sécurité. «Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel» (Art. 1). L’exposition à la 5G sera involontaire. «Aucune expérience ne devrait être menée s’il existe une raison a priori de croire à la mort ou à une blessure invalidante»
(Art. 5). Les résultats de plus de 10 000 études scientifiques et les
voix de centaines d’organisations internationales représentant des
centaines de milliers de membres qui ont subi des blessures invalidantes
et qui ont été déplacées de leurs foyers par des installations de
télécommunications sans fil déjà existantes sont des raisons «a priori de croire que la mort ou des dommages corporels invalidants se produiront».

Obligation d’informer et CEM

L’Assemblée mondiale de la normalisation des télécommunications (2012) [FR] de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a déclaré qu’il était «nécessaire d’informer le public des effets potentiels de l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM)» et a invité les États Membres «à
adopter les mesures appropriées pour assurer le respect des
recommandations internationales pertinentes en matière de protection de
la santé contre les effets néfastes des CEM»
.

L’évaluation de mi-parcours du plan d’action européen en faveur de l’environnement et de la santé 2004-2010 (2008) [FR] : «Le
Parlement européen […] constate que les limites d’exposition au public
appliquées aux champs électromagnétiques sont obsolètes,… évidemment. ne
tiennent pas compte de l’évolution des technologies de l’information et
de la communication, des recommandations de l’Agence européenne pour
l’environnement ou des normes plus strictes en matière d’émissions
adoptées, par exemple, par la Belgique, l’Italie et l’Autriche, et
n’abordent pas la question des groupes vulnérables, tels que les femmes
enceintes, les nouveau-nés et les enfants.»

La Résolution 1815 (Conseil de l’Europe, 2011) [FR] : «Prendre
toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs
électromagnétiques, en particulier l’exposition aux radiofréquences des
téléphones portables, et l’exposition des enfants et des jeunes.»

Environnement

Le Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (1972) [FR] : «Les
rejets de matières toxiques… en des quantités ou… concentrations telles
que l’environnement ne puisse plus en neutraliser les effets doivent
être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des
dommages graves ou irréversibles.»
(Principe 6).

La Charte Mondiale de la Nature (1982) [FR] : «Les
activités susceptibles de causer un préjudice irréversible à la nature
doivent être évitées… [Si les effets néfastes potentiels ne sont pas
pleinement compris, les activités ne doivent pas être menées à bien.»
(Art. 11)

Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992) [FR] : «Les
États ont… le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans
les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans des zones ne
relevant d’aucune juridiction nationale.»
(Principe 2)

Sommet Mondial des Nations Unies sur le Développement Durable (2002) [FR] : «[Il
est urgent de… créer des réponses politiques nationales, régionales et
locales plus efficaces aux menaces environnementales pour la santé
humaine.]»
(clause 21, page 20).

Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (2017) [FR] : «Les
Parties… prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir,
atténuer et éliminer, le plus possible, les effets nuisibles sur
l’environnement, notamment ceux causés par les substances radioactives,
toxiques et autres substances et déchets dangereux.»
(Article XIII, page 9).

Santé et droits de l’homme

La Déclaration universelle des droits de l’homme [FR] : «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» (Article 3).

La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents des Nations Unies (2016-2030) [FR]
a pour objectifs et cibles de «transformer» en développant des
environnements favorables; «survivre» en réduisant la mortalité
maternelle et néonatale; et «prospérer» en assurant la santé et le
bien-être et en réduisant le nombre de décès et de maladies liés à la
pollution.

Espace

Le Traité sur l’espace extra-atmosphérique (1967) [FR]
exige que l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique soit conduite
“de manière à éviter sa contamination nocive ainsi que les modifications
néfastes de l’environnement de la Terre.” (Article IX).

Principes directeurs des Nations Unies pour la durabilité des activités spatiales (2018) [FR]
: «Les États et les organisations intergouvernementales internationales
devraient faire face aux… risques pour la santé, les biens, la santé
publique et l’environnement associés au lancement, au fonctionnement en
orbite et à la restauration. entrée d’objets spatiaux.» (directive 2.2
c)).

Les gouvernements du monde jouent aux dés avec la vie sur Terre

Albert Einstein a déclaré que «Dieu ne joue pas aux dés» [118].
Pourtant, en poursuivant la diffusion sur Terre et dans l’espace de la
5G, une technologie sans précédent d’ondes millimétriques autrefois
utilisées comme arme énergétique dans les opérations militaires et le
contrôle des foules [119], les gouvernements du monde jouent imprudemment des dés avec l’avenir de la vie sur Terre.

Refuser
d’accepter et d’appliquer des connaissances scientifiques pertinentes
et valides est éthiquement inacceptable. Les recherches existantes
montrent que la 5G, et en particulier la 5G spatiale, contrevient aux
principes consacrés dans de nombreux accords internationaux.

Nous appelons l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et les gouvernements de toutes les nations,

a)
à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au déploiement de la
5G sur Terre et dans l’espace afin de protéger l’ensemble de l’humanité,
en particulier les enfants à naître, les nourrissons, les enfants, les
adolescents et les femmes enceintes, ainsi que l’environnement [les
HOMMES aussi, quoi !];

(b) à suivre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] et la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe [FR]
en informant les citoyens, y compris les enseignants et les médecins,
des risques pour la santé (pour les adultes et les enfants) des
rayonnements RF, et pourquoi ils devraient et comment ils peuvent éviter
les communications sans fil et les bornes, en particulier dans ou à proximité des crèches, des écoles, des hôpitaux, des maisons et des lieux de travail ;

c) à favoriser et mettre en place des télécommunications filaires plutôt que sans fil ;

d)
à interdire l’industrie des télécommunications/du sans fil, par
l’intermédiaire de ses organisations de lobbying, de persuader les
fonctionnaires de prendre des décisions permettant d’accroître
l’expansion du rayonnement RF, y compris la 5G au sol et dans l’espace ;

e)
à désigner immédiatement – sans influence du secteur — des groupes
internationaux de spécialistes des champs électromagnétiques
indépendants et réellement impartiaux, ainsi que des scientifiques de la
santé ne présentant aucun conflit d’intérêts [120],
afin d’établir de nouvelles normes internationales de sécurité pour les
rayonnements RF qui ne reposent pas uniquement sur les degrés de
pouvoir, qui tiennent compte de l’exposition cumulative, et qui
protègent contre tous les effets sur la santé et l’environnement, pas
seulement les effets thermiques ni les seuls effets sur l’Homme ;

f)
à désigner immédiatement — hors de l’influence de l’industrie — des
groupes internationaux de scientifiques spécialisés dans les champs
électromagnétiques, la santé, la biologie et la physique de
l’atmosphère, afin de mettre en place un cadre réglementaire complet
garantissant que les utilisations de l’espace extra-atmosphérique sont
sûres pour l’Homme et l’environnement, en tenant compte des rayonnements
RF, des gaz d’échappement des fusées, de la suie noire et des débris
spatiaux et de leurs effets sur l’ozone [121], le réchauffement climatique [122] l’atmosphère et la préservation de la vie sur Terre. Les technologies terrestres mais aussi spatiales doivent être durables [123] pour les adultes et les enfants, les animaux et les plantes.

Veuillez répondre à l’administrateur d’appel indiqué ci-dessous,

détaillant
les mesures que vous avez l’intention de prendre pour protéger la
population mondiale contre l’exposition aux rayonnements RF, en
particulier le rayonnement 5G. Cet appel et votre réponse seront
accessibles au public sur www.5gSpaceAppeal.org.

Soumis avec respect,

Arthur Firstenberg, administrateur des appels, info@5gSpaceAppeal.org

Signataires initiaux

AFRIQUE

Lauraine
Margaret Helen Vivian, PhD, anthropologie et psychiatrie ; Associée de
recherche honoraire, Faculté de la santé et des sciences médicales,
Université de Copenhague, Danemark. Signataire pour l’Afrique du Sud

ASIE

Girish Kumar, PhD, professeur, département de génie électrique, Institut indien de technologie de Bombay, Powai, Mumbai, Inde

AUSTRALIE

Don Maisch, PhD, chercheur indépendant, auteur de “The Procrustean Approach”, Lindisfarne, Tasmanie, Australie

EUROPE

Alfonso Balmori, B.Sc., maître en éducation à l’environnement, biologiste. Valladolid, Espagne

Klaus
Buchner, Dr. rer. Nat., Professeur, député européen – Membre du
Parlement européen, Association pour la promotion de la jeunesse, Droits
de l’homme et droits de la vie, Munich, Allemagne

Daniel Favre, Dr. phil. nat., biologiste, A.R.A. (Association Romande Alerte aux Ondes Electromagnétiques), Suisse

Annie
Sasco, MD, DrPH, SM, HDR, ancienne chef de l’unité de recherche en
épidémiologie pour la prévention du cancer au Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC), Lyon ; ancien chef par intérim du
Programme de lutte contre le cancer de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) ; ancien directeur de recherche à l’Institut national de la
santé et de la recherche médicale (INSERM) ; France

AMÉRIQUE DU NORD

Martin
Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à
la Washington State University, demeurant à Portland, Oregon,
États-Unis

Kate
Showers, PhD, Science des sols, chercheuse principale, Centre pour
l’histoire mondiale de l’environnement, Université de Sussex, Falmer,
Brighton, Royaume-Uni, résidant à Bolton-Est, Québec, Canada

AMÉRIQUE DU SUD

Carlos Sosa, MD, Université d’Antioquia, Medellín, Colombie

SIGNEZ L’APPEL – INDIVIDU   —   SIGNEZ L’APPEL – ORGANISATION

Source : INTERNATIONAL APPEAL Stop 5G on Earth and in Space https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal/#fn107b.

Traduction de l’anglais et recherche de documentation française par BibiCabaya (29 janvier 2019).


Autres liens :

NEXT-UP Organization : http://www.next-up.org/ et http://www.next-up.org/Newsoftheworld/2019.php

Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil) : 55 rue des Orteaux, 75020 Paris — Tél. : 33 1 47 00 96 33 — Courriel : contact@robindestoits.org — Site : http://www.robindestoits.org.


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[4] 47 CFR § 30.202 – Limites de puissance.

[5] SpaceX, WorldVu, Boeing, Télésat Canada et Iridium.

[6] Commission
fédérale de la communication. Demande en attente d’autorisation
d’espace par satellite et de station terrienne. Annexe S, Rapport
technique. Daté d’avril 2016, déposé le 1er mars 2017. http://licensing.fcc.gov/myibfs/download.do?attachment_key=1200245. Consulté le 17 juin 2018.

[7] Gouvernements
et organisations qui interdisent ou mettent en garde contre les
technologies sans fil. Site Web du groupe de travail sur les téléphones
cellulaires. http://www.cellphonetaskforce.org/governments-and-organizations-that-ban-or-warn-against-wireless-technology/. Consulté le 10 juin 2018. Continuellement mis à jour.

[8] Appel interjeté par International Doctors (appel de Freiburger). http://freiburger-appell-2012.info/fr/home.php?lang=EN. Publié en 2012. Consulté le 10 juin 2018.

[9] Appel
international: les scientifiques appellent à la protection contre
l’exposition aux champs électromagnétiques non ionisants. Site Web de
l’appel international des scientifiques de la FEM. https://emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal.
Publié le 11 mai 2015. Consulté le 10 juin 2018. Au mois de mars 2018,
237 scientifiques de 41 pays dans le domaine des champs
électromagnétiques avaient signé l’appel.

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[58] Weber
J. Die Spinnen de Düter des Kommenden Wetters (les araignées sont des
indicateurs du temps à venir). 1800 ; Landshut, Allemagne. «Le matériel
électrique fonctionne toujours dans l’atmosphère. aucune campagne ne
peut retarder son action. Ses effets sur le climat sont presque
incontestés. les araignées le sentent et modifient leur comportement en
conséquence.»

[59] König
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résultats extrêmement significatifs en EEG, EMG et BVP démontrent que
la restauration du potentiel électrique naturel de la Terre sur le corps
humain (mise à la terre) affecte rapidement les paramètres
électrophysiologiques et physiologiques de l’homme. La rapidité extrême
de ces changements indique un mécanisme physique / bioélectrique plutôt
qu’un changement biochimique.»

[75] Enveloppe
électrique Firstenberg A. Earth. In : The Invisible Rainbow: Une
histoire de l’électricité et de la vie. Santa Fe, NM : Presse AGB ; 2017
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mannequin anthropomorphique spécifique (SAM) est utilisé pour mesurer
les performances par rayonnement [et est] rempli de liquide simulant un
tissu.»

[78] Recherche
sur les technologies permettant d’évaluer la conformité aux directives
de protection RF. Laboratoire de compatibilité électromagnétique, Tokyo.
http://emc.nict.go.jp/bio/phantom/index_e.html. Consulté le 18 juillet 2018. «Le
SAR est mesuré en remplissant un liquide fantôme possédant les mêmes
propriétés électriques que celles du corps humain dans un récipient en
forme de corps humain, et en balayant l’intérieur à l’aide d’une sonde
SAR.»

[79] Becker RO, Marino AA. Electromagnétisme et Vie. Albany: Presses de l’Université d’État de New York; 1982: 39. «Les
preuves semblent assez concluantes à l’effet que des courants
électriques continus continus circulent à l’extérieur des neurones
proprement dits dans l’ensemble du système nerveux.»

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[109] Déclaration
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[110] Suppression des barrières à l’entrée, 47 États-Unis d’Amérique. § 253. https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2015-title47/pdf/USCODE-2015-title47-chap5-subchapII-partII-sec253.pdf ; 5G pour l’Europe: un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[111] Federal
Register – Règles et règlements. 47 CFR, partie 1 [Dossier WT n °
17–79; FCC 18–30] Accélérer le déploiement du haut débit sans fil en
éliminant les obstacles aux investissements dans l’infrastructure. 2018;
83 (86). Consulté le 10 juin 2018.

[112] 5G Pour l’Europe: Un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[113] PCIA
– The Wireless Infrastructure Association. Modèle d’ordonnance
d’implantation des installations de télécommunications sans fil. 2012.https://wia.org/wp-content/uploads/Advocacy_Docs/PCIA_Model_Zoning_Ordinance_June_2012.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[114] Services mobiles, 47 U.S.C. § 332 (c) (7) (B) (iv). https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2016-title47/pdf/USCODE-2016-title47-chap5-subchapIII-partI-sec332.pdf : «Aucun
État ni gouvernement local ni aucun de leurs pouvoirs ne peuvent
réglementer des événements personnels installations de services sans fil
sur la base des effets environnementaux des émissions de fréquences
radioélectriques dans la mesure où ces installations sont conformes aux
règles de la Commission [Federal Communications] concernant ces
émissions»
.
Les tribunaux ont infirmé les décisions réglementaires en matière de
placement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart des
témoignages publics était sur la santé.

[115] Cellular Telephone Company v. Ville d’Oyster Bay, 166 F.3d 490, 495 (2nd Cir. 1999). https://openjurist.org/166/f3d/490/cellular-telephone-company-at-v-town-of-oyster-bay. Consulté le 10 juin 2018 .; T-Mobile Northeast LLC c. Loudoun County Bd. of Sup’rs, 903 F.Supp.2d 385, 407 (E.D.Va. 2012). https://caselaw.findlaw.com/us-4th-circuit/1662394.html. Consulté le 10 juin 2018.

[116] Vogel G. Une tempête à venir pour le sans fil? TalkMarkets. Juillet 2017. http://talkmarkets.com/content/stocks–equities/a-coming-storm-for-wireless?post=143501&page=2. Consulté le 13 septembre 2018.

[117] Swiss Re: SONAR – Nouvelles perspectives sur les risques émergents. Juillet 2014: 22. http://media.swissre.com/documents/SONAR_2014.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Un
niveau croissant d’interconnectivité et la prévalence croissante des
systèmes de guidage et de retour numériques créent également de
nouvelles vulnérabilités. Celles-ci pourraient impliquer des effets en
cascade avec des dommages multiples ainsi que des interruptions durables
si les problèmes s’avéraient complexes et / ou difficiles à réparer.
L’interconnectivité et la génération permanente de données suscitent des
inquiétudes quant à la confidentialité des données, et l’exposition aux
champs électromagnétiques peut également augmenter.»

[118] Albert Einstein, lettre à Max Born, le 4 décembre 1926.

[119] Technologie de refus actif. Programme d’armes non létales. https://jnlwp.defense.gov/Press-Room/Fact-Sheets/Article-View-Fact-sheets/Article/577989/active-denial-technology/. Publié le 11 mai 2016. Consulté le 10 juin 2018.

[120] Les
conflits d’intérêts sont fréquents dans le passé. Par exemple, la
Commission européenne (2008/721 / CE) a nommé des membres du SCENIHR
soutenant le secteur, qui ont soumis à l’UE un rapport trompeur du
SCENIHR sur les risques pour la santé, qui donnait carte blanche à
l’industrie des télécommunications pour irradier les citoyens de l’UE.
Le rapport est maintenant cité par les agences de radioprotection de
l’UE. Un autre exemple est le programme américain de toxicologie
nationale qui a passé un contrat avec la Fondation IT’IS, financée par
l’ensemble du secteur des télécommunications, pour concevoir, construire
et surveiller l’installation d’exposition dans le cadre d’une étude de
25 millions de dollars réalisée sur deux ans. Téléphones. Il a par la
suite produit un rapport trompeur qui est maintenant cité par des
responsables de l’industrie aux États-Unis.

[121] Ross
M, Mills M, Toohey D. Impact potentiel sur le climat du carbone noir
émis par les roquettes. Geophys Res Lett. 2010 ; 37 : L24810. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1029/2010GL044548. Consulté le 17 juin 2018.

[122] Ross MN, PM Schaeffer. Forçage radiatif causé par les émissions des moteurs de fusée. L’avenir de la Terre. 2014 ; 2 : 177-196. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/2013EF000160. Consulté le 17 juin 2018.

[123] Callicott
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Une conférence sur l’électrohypersensibilité truffée de sommités médicales

[Source : La maison du 21e siècle]

Auteur : André Fauteux

Lyn Patrick ND

Après de nombreuses années de pratique et d’enseignement de la médecine environnementale aux médecins allopathes, la docteure en naturopathie américaine Lyn Patrick ND est soudainement devenue un cas clinique lorsqu’elle a perdu sa tolérance aux champs électromagnétiques (CEM). Des picotements aux doigts, des acouphènes (bourdonnements dans les oreilles) et d’autres symptômes révélateurs l’ont soudainement sensibilisée à la question des CEM. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’experte de la surcharge chimique, de l’intoxication par les moisissures et des maladies infectieuses est fière coprésidente — avec la Dre Lisa Nagy — de la conférence médicale Diagnosing and Treatment : Effects of Electromagnetic Fields Exposure (Diagnostic et traitement : effets de l’exposition aux champs électromagnétiques), qui aura lieu du 6 au 8 septembre 2019 à Santa Cruz, en Californie.

L’électrohypersensibilité s’améliore à 85 % avec un bon traitement axé d’abord sur la réduction de l’exposition aux ondes, a démontré le Dr WJ Rea dès les années 1990.

Cet événement truffé de sommités médicales est organisé en mémoire de son instigateur, le chirurgien cardiothoracique William (Bill) J. Rea, décédé en août dernier après une brillante carrière à l’Environmental Health Center – Dallas
(EHC-D), centre mondialement reconnu qu’il avait fondé en 1974. Tout a
commencé après que son fils et plus tard le Dr Rea lui-même ont été
empoisonnés par une surexposition à des pesticides. Ils furent traités
par le Dr Theron Randolph,
le célèbre allergologue qui a fondé l’Académie américaine de médecine
environnementale en 1965 et qui allait devenir son mentor. En 1991, le Journal of Bioelectricity publiait une étude historique de provocation (Electromagnetic Field Sensitivity ou Sensibilité
aux champs électromagnétiques) dirigée par le Dr Rea. Celle-ci
confirmait pour la première fois que l’électrohypersensibilité (EHS)
était un véritable problème de santé déclenché par les CEM.

5G : des conséquences dévastatrices

« En avril 2018, Bill Rea a prononcé un discours lors du symposium sur la santé environnementale que je dirige, a raconté la Dre Patrick dans une interview disponible sur notre chaîne YouTube. Il est venu vers moi et m’a dit : « J’ai vraiment besoin de ton aide pour organiser une conférence sur les CEM, car il y aura un déploiement de fréquences 5G [la technologie cellulaire de cinquième génération] et cela aura des conséquences dévastatrices sur la santé publique ». Bien sûr, j’ai été honorée et j’ai dit oui. Nous devons informer les prestataires de soins de santé à ce sujet. » [Lire Un futur sans fil 5G, signé par le médecin californien Cindy Russell.]

Cette
conférence réunira des sommités en matière de CEM et de santé, qui
enseigneront aux médecins l’art stratégique de détecter et de traiter
les effets des rayonnements électromagnétiques de basses et hautes
fréquences. Les CEM agissent en synergie avec les polluants biologiques
et chimiques, un facteur critique de maladie négligé par la plupart des
médecins et autres professionnels de la santé, selon la Dre Patrick.
« Je suis à jamais frustrée par les médecins qui donnent des produits
miracles de désintoxication à leurs patients, sans même comprendre
quelles sont les expositions que les gens doivent éviter; alors, ils
continuent simplement de s’exposer. C’est bon pour les médecins, non?
Ils gagnent beaucoup d’argent en traitant des personnes pendant de
longues périodes, sans faire de la médecine environnementale de manière
éthique. »

La Dre Stephanie McCarter, qui a travaillé pendant 15 ans avec le Dr Rea au sein de l’EHC-D, y poursuit son héritage avec son nouveau propriétaire, la Dre Elizabeth Seymour, spécialiste de la médecine familiale et fonctionnelle. Toutes deux compteront parmi les orateurs de classe mondiale présents à Santa Cruz. Elles parleront notamment de l’importance de faire l’historique de l’exposition environnementale de leurs patients et des outils de diagnostic et de traitement de pointe qu’elles utilisent. Un bon exemple est le test de provocation-neutralisation qui permet de détecter et de neutraliser les déclencheurs de multiples hypersensibilités alimentaires, microbiennes et chimiques, ainsi qu’aux pollens, moisissures, métaux et implants. Des conditions communes à la grande majorité de leurs patients.

La santé est environnementale à 75 %

La plupart des patients qui arrivent à EHC-D sont dans le même état critique que la Dre
McCarter a vécu en 2000, lorsqu’elle a consulté le Dr Rea après que 10
autres médecins n’eurent pas réussi à l’aider. Il découvrit rapidement
qu’elle avait été empoisonnée par des moisissures et des pesticides dans
ce qu’elle pensait être une maison de rêve, dans l’Indiana, sans parler
d’une mauvaise réaction aux anesthésiques utilisés lors d’un
accouchement par césarienne. « Je n’ai jamais appris cela à l’école de
médecine. Nous traitions seulement les symptômes avec des médicaments…
La première fois que je suis entrée dans sa clinique, mes symptômes
persistants ont commencé à disparaitre. Cela m’a aidé à comprendre une
des choses les plus importantes que Dr Rea enseignait, soit que 75 % du
traitement médical devrait être axé sur le contrôle de
l’environnement. »

Selon la Dre McCarter (visionnez notre entrevue sur YouTube), EHC-D est probablement la seule clinique au monde qui présente des niveaux de composés organiques volatils cinq fois plus faibles que la norme et une salle de provocation protégée des CEM où les patients peuvent être soumis à un test EHS et se remettre d’une surexposition aux radiations. La plupart des patients qu’elle voit sont tellement accablés par des années de lésions environnementales qu’il faut plusieurs jours pour que leurs symptômes immunitaires, neurologiques et autres se calment dans cet environnement vierge. Beaucoup ne peuvent même pas prendre de vitamines ni de suppléments, car ils y réagissent.

Lyn
Patrick explique : « Ils ont perdu leur capacité à différencier le
non-soi — ce qui ne fait pas partie du corps humain — qui est sans
danger de celui qui est dangereux. Comme Bill Rea le disait, cette perte
de tolérance représente une étape cruciale dans le développement des
maladies environnementales. Donc, ces personnes ont depuis longtemps
perdu leur tolérance. La guérison s’avère un processus très spécifique
consistant à les aider à commencer à se détoxifier dans un environnement
sûr et à tolérer lentement les intrants de nutrition et de botanique
ainsi que certains médicaments. »

La Dre Lisa Nagy,
coprésidente de l’EMF Conference, est une spécialiste en médecine
d’urgence qui pratique à Boston, dont le Dr Rea a également sauvé la
peau. « Elle se passionne pour la reconnaissance de
l’électrohypersensibilité et collabore avec des organismes fédéraux tels
que le ministère des Anciens Combattants et l’Institut national des
sciences de la santé environnementale (NIEHS), un sous-groupe des
Instituts nationaux de la santé. En fait, elle a aidé à mettre en place
une conférence avec le NIEHS que l’on peut visionner sur le Web. Elle est l’un de nos grands leaders. »

À
l’instar de la Dre McCarter et de nombreux autres patients atteints de
MCS et d’EHS, la Dre Nagy est devenue électrohypersensible après avoir
été affectée par la moisissure et le galvanisme oral (les plombages au
mercure et autres métalliques en bouche agissent comme des antennes et
peuvent libérer des poisons dans le corps). « D’après les recherches qui
seront présentées par nos collègues européens, nous savons que les
personnes exposées aux mycotoxines résultant de dégâts d’eau et de la
moisissure sont beaucoup plus à risque d’être sensibles à l’exposition
aux CEM », explique la Dre Patrick.

Un programme d’avant-garde

Les autres orateurs célèbres de l’EMF Conference seront :

  • La toxicologue canadienne Magda Havas PhD, dont les recherches novatrices portent notamment sur l’électrothérapie, l’électricité sale, les courants terrestres et d’autres types de champs électromagnétiques qu’elle a notamment associés à des risques accrus de maladies neurologiques et cardiaques ainsi qu’au diabète.
  • Erica Mallery-Blythe MD, urgentologue britannique et fondatrice de l’organisme Physicians’ Health Initiative for Radiation and Environment (Initiative de santé des médecins pour le rayonnement et l’environnement).
  • Le neuroscientifique suédois Olle Johansson PhD, auteur de plus de 600 communications scientifiques, qui a inventé le terme « dermatite de dépistage », une condition développée par des personnes qui avaient passé de longues heures devant des terminaux d’affichage vidéo ou qui avaient été exposées à des radars ou autres radiofréquences. Ses recherches ont permis à la Suède de reconnaître la déficience fonctionnelle EHS. De plus, en 2000, les pays nordiques ont classé ‘l’intolérance électromagnétique’ parmi les“conditions dont l’étiologie est attribuée à des facteurs environnementaux – mécanismes pas encore compris ». Contrairement à ce que l’Organisation mondiale de la santé a écrit en 2005, le Conseil nordique des ministres a déclaré que ses symptômes  « disparaissent dans des environnements non électriques ».
  • L’épidémiologiste américaine Devra Davis PhD, présidente de l’Environmental Health Trust et auteure à succès (The Secret History of the War on Cancer, When Smoke Ran Like Water et Disconnect: The Truth about Cell Phone Radiation). Conseillère auprès du président Clinton en matière de risques chimiques, elle fut directrice fondatrice du Conseil sur les études environnementales et la toxicologie, au Conseil national de recherche américain, ainsi que du Centre d’oncologie environmentale de l’Institut du cancer de l’Université de Pittsburgh.
  • Dr Dominique Belpomme MD, oncologue français, responsable de l’Association pour la recherche sur le traitement du cancer et de l’Institut européen de recherche sur le cancer et l’environnement. Depuis 2008, son équipe médicale a étudié plus de 700 patients européens atteints d’hypersensibilité électromagnétique et/ou chimique. Il a mis au point des méthodes de diagnostic de l’EHS (qu’il préfère désigner comme syndrome d’intolérance aux CEM) basées sur des tests sanguins et d’urine et une échographie Doppler pulsée du cerveau. Ses recherches ont montré que les personnes souffrant d’hypersensibilité chimique et électromagnétique avaient « des biomarqueurs très similaires dans le sang et dans l’urine, reflétant une très grave inflammation », a expliqué la Dre Lyn Patrick.
  • Dr Victoria Dunckley MD, pédopsychiatre intégrative américaine maintes fois primée. C’est une sommité de l’impact du temps passé devant un écran sur la santé et le développement du cerveau. Elle est une voix influente en ce qui concerne l’impact des écrans sur les troubles psychiatriques, la dépendance et la surmédication chez les enfants.
  • La professeure espagnole de médecine Pilar Muñoz-Calero, directrice médicale de l’hôpital ambulatoire Alborada et codirectrice de la Chaire de pathologie et de l’environnement de l’Université Complutense de Madrid. Spécialisée en pédiatrie, néonatologie, stomatologie et médecine de la toxicomanie, elle pratique également la médecine de l’environnement et est membre de l’International Lyme and Associated Diseases Society.
  • Dre Toril Jelter MD, pédiatre et médecin généraliste d’origine norvégienne. Dans le cadre de ses recherches sur les effets nocifs des rayonnements faites depuis plus de 30 ans, elle a mis au point le « Protocole No/Low EMR » visant à calmer le comportement des enfants atteints de TDAH ou d’autisme en réduisant leur exposition aux CEM. Ce protocole est disponible sur le site Web Electronic Silent Spring.
  • Dr Gunnar Heuser MD, toxicologue d’origine allemande, formé en médecine expérimentale et en chirurgie avec le pionnier du stress Hans Selye, à l’Université de Montréal, ainsi qu’en neurophysiologie et en médecine légale. Longtemps professeur de médecine à l’Université de la Californie à Los Angeles et membre de son Institut de recherche sur le cerveau, cet octogénère se spécialise désormais dans le traitement de patients sensibles aux champs électromagnétiques. Le Dr Heuser a publié de nombreux ouvrages sur les effets des produits chimiques toxiques et des CEM sur le cerveau et la fonction immunitaire.
  • Dre Sharon Goldberg MD est une spécialiste en médecine interne intégrative. Ancienne professeure de médecine à New York et à Miami, elle est spécialisée dans le traitement des maladies liées à l’environnement, y compris l’EHS, que les Soviétiques ont baptisé « syndrome des micro-ondes » dans les années 1960. Elle est membre du comité de rédaction de la revue scientifique Electromagnetic Biology and Medicine.
  • Dre Kalpana Patel MD est une légende américaine en médecine environnementale. Interniste et gastroentérologue, elle est fondatrice et directrice de l’Environmental Health Center-Buffalo et ancienne présidente de l’American Academy of Environmental Medicine. Elle a reçu le prix du médecin de l’année 2004 et de nombreux autres prix nationaux et internationaux, notamment pour ses travaux sur les effets dévastateurs sur la santé des habitants de Love Canal (New York), bâti sur une décharge de rebuts industriels toxiques et où 950 familles ont dû êtres évacuées en 1978.
  • Peter Sierck, hygiéniste industriel et baubiologue (biologiste du bâtiment) d’origine allemande, menant des enquêtes sur la qualité de l’air intérieur et l’environnement dans les bâtiments depuis 1986. Formé en Baubiologie en Allemagne, il a été l’un des premiers instructeurs américains en biologie du bâtiment, y compris les enquêtes de champ électromagnétique.

Enfin,
un panel d’intervenants sur les politiques publiques interviendra le
samedi 7 septembre. Il sera constitué de Cece Doucette, Theodora
Scarato, Elizabeth Kelley, la Dre Cindy Russell, la Dre Erica Mallery
Blythe et Peter Sullivan.

Je suis très impressionné par la qualité
de ces admirables conférenciers réunis par les organisateurs de la
conférence, dont la directrice Pam Chaloult, qui a produit et animé des
centaines de conférences sur le changement social.

Au plaisir de vous en parler dans notre numéro d’hiver 2020 ainsi que sur notre chaîne YouTube cet automne.

https://emfconference.com/




Disparition de l’argent liquide et puçage de masse : vers la dictature intégrale

[Source : Bourgoin Blog]

A côté de la société de demain, le
cauchemar d’Orwell risque fort de ressembler à une aimable plaisanterie.
Dans l’indifférence générale, l’oligarchie est en train de dresser les
plans d’un monde totalement transparent où nul citoyen ne pourra
échapper au regard intrusif de l’État. Et ses deux piliers sont déjà en
place : la puce RFID sous-cutanée et le paiement digitalisé.

Vivre avec une puce électronique sous la
peau, c’est désormais possible et même recommandé à en croire ses
promoteurs. Le stockage de données personnelles  permettrait d’améliorer
nos capacités d’êtres humains par la biotechnologie et d’optimiser
notre rapport à l’environnement, en bref nous faciliter la vie et nous
rendre plus efficaces. Plus besoin de badge pour s’identifier, de code
pour déverrouiller son smartphone ou son ordinateur ni de carte bancaire
pour payer.

Le paiement sans contact qui acte de la
disparition programmée des espèces est vanté par des arguments du même
type : commodité et économie. Epargner les frais de la traque de la
fausse monnaie ou les coûts de fonctionnement des distributeurs de
liquidités, entraver les opérations illicites (drogue, prostitution,
commerce des armes, évasion fiscale et travail au noir) et faciliter les
paiements sont les principales raisons avancées par les décideurs
financiers et politiques.

Mais, dans les deux cas, il s’agit surtout de préparer les esprits à ce qui sera demain la norme quand les pouvoirs publics rendront le puçage obligatoire, interdiront tout paiement en liquide ou rendront impossible le stockage personnel d’espèces tandis que les établissements bancaires taxeront les dépôts ou ponctionneront les comptes des particuliers.

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Pratiqué aux Etats-Unis depuis une dizaine d’années, le puçage cutané s’étend rapidement en Europe. Certaines entreprises suédoises proposent déjà l’implant de puces à leurs employés afin de les rendre plus productifs et en Espagne elles servent de moyens de paiement dans certaines discothèques. Mais l’affichage promotionnel du procédé cache mal sa finalité réelle. Les volontaires de ce marquage électronique dernier cri sont en réalité les cobayes d’un projet d’envergure qui vise ni plus ni moins qu’à rendre l’individu totalement transparent et à le livrer pieds et poings liés aux dispositifs de surveillance et de contrôle.

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Identifier et suivre les objets

La technologie RFID (Radio Frequency Identification) permet d’identifier un objet ou un être vivant, d’en connaître les caractéristiques et d’en suivre le cheminement, le tout à distance et sans contact, grâce à une étiquette émettant des ondes radio, attachée ou incorporée à l’objet. Les informations sont stockées sur le produit où l’étiquette est collée ou implantée, et transmises au lecteur RFID par ondes radio. La RFID est utilisée pour la traçabilité de certains produits ou objets, l’identification des animaux d’élevage (remplaçant le tatouage) ou des individus (par stockage des données biométriques dans les badges électroniques, passeports, cartes d’identité, de paiement ou d’assurance maladie, titres de transport ou permis de conduire). De plus en plus présentes dans la vie quotidienne, leur usage est amené à s’étendre toujours plus car il est encouragé par les pouvoirs publics. Plusieurs pays européens imposent ainsi la pose de puces sous-cutanés pour l’identification des animaux domestiques et, en France, des maternités proposent des bracelets électroniques visant à prévenir l’enlèvement des nourrissons.

Une technologie à hauts risques

Certains dangers liés à l’usage de la RFID ont déjà été relevés. Si elle ne permet pas théoriquement la surveillance continue des individus, contrairement aux GPS dont sont pourvus les smartphones, l’ensemble des données à caractère personnel contenues dans les puces RFID que nous utilisons, souvent à notre insu, pourrait permettre par recoupement une identification à distance des personnes et de leur pratiques de consommation. De plus, le piratage est toujours possible : ces ondes étant rarement cryptées, il est très facile de les intercepter et même de les copier sur un autre support, et ainsi d’usurper l’identité d’autrui. Et rien n’interdit d’y placer des “cookies”, comme ceux qu’envoient les sites web, afin de suivre à la trace le trajet des objets ou des personnes ainsi identifiés. Le risque de traçabilité des individus et le faible niveau de protection de leurs données personnelles ont suscité l’inquiétude de la CNIL.

L’aspect sanitaire pose également problème, la dangerosité des ondes électromagnétiques émises par ce nouveau procédé s’ajoutant à celle des ondes déjà présentes dans la téléphonie mobile et les systèmes Wi-Fi. Ainsi, un rapport de l’AFSSET déconseille une exposition continue aux ondes de la RFID et préconise une distance minimale d’au moins 20 centimètres, deux recommandations bafouées par le procédé de l’implantation cutanée. De fait, de nombreuses études révèlent déjà un lien entre implant et survenue de cancers et au vu de leurs résultats on peut légitimement penser que cette nouvelle technique sera l’un des prochains scandales sanitaires.

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La société sous l’oeil des puces

Mais le danger principal est surtout d’offrir aux récents projets de surveillance généralisée des populations un outil parfaitement adapté et efficient. Implanté dans le corps de l’individu, la RFID devient l’instrument de contrôle social sans doute le plus redoutable jamais conçu. Le stockage quasi-illimité des données personnelles permet de l’identifier à distance, de savoir (presque) tout de lui et de le suivre dans tous ses déplacements. Le gouvernement anglais confronté à la surpopulation des prisons étudie la possibilité de remplacer le bracelet électronique, jugé encombrant, par un implant pour surveiller les personnes sous contrôle judiciaire. En France, la surveillance électronique par RFID viendra compléter les dispositifs de surveillance numérique prévus dans la loi sur le renseignement en facilitant le profilage électronique et la géolocalisation des personnes jugées à risque, ainsi que les dispositifs de surveillance de l’espace public, notamment l’usage de la vidéosurveillance intelligente permettant d’identifier les individus dans une foule par reconnaissance faciale et de repérer les comportements « suspects ».

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Soumission au lobby bancaire

Ce n’est évidemment pas le fuit du hasard si la Suède, le pays européen le plus avancé dans le projet d’implantation des puces sous-cutanées est aussi le premier à interdire le paiement en espèces.  Et ce n’est évidemment pas un cas isolé : à l’échelle de l’Europe, le paiement par le procédé du Near Field Communication (NFC) dérivé des puces RFID prend peu à peu le relais des transactions en espèce et de nombreux établissements commerciaux n’accepte,t plus le paiement en liquide. Même si 70% des paiements se font encore en espèces, il est fort probable que le cash disparaisse purement et simplement en Europe d’ici la prochaine décennie, entièrement remplacé par le paiement via smartphone ou carte bancaire. Au total, près de deux milliards de transactions sans contact ont été enregistrées en 2015 en Europe, où l’on compte désormais près de 3 millions de terminaux de paiement compatibles avec cette technologie, soit la moitié du parc total. En France, pas moins de 100 millions de transactions sans contact ont été enregistrées en 2015, soit 5 fois plus que l’année précédente, et plus de 30 millions de cartes sans contact sont en circulation. On recense désormais 500 000 terminaux compatibles avec la technologie sans contact dans l’hexagone, soit plus du tiers du parc total, et d’ici à 2020, la totalité du parc français devrait être compatible avec cette technologie. Et avec la généralisation du paiement sans contact, la société sans cash que le gratin de l’oligarchie appelle de ses voeux devient possible. Comme l’affirment les acteurs du paiement sans contact : « la révolution est en marche et rien ne saurait l’arrêter ».

Pourquoi cette fuite en avant ? La raison en est simple : il s’agit d’empêcher les ménages de retirer, de stocker et d’utiliser des espèces quand les établissements financiers taxeront les dépôts bancaires, voire ponctionneront les comptes des particuliers en ças de crise grave. C’est-à-dire très prochainement. En effet, la politique monétaire décidée par les banques centrales (faire baisser les taux d’intérêts à un niveau proche de zéro, voire négatif) conduit inéluctablement les établissements financiers à appliquer un taux d’intérêt négatif sur les dépôts bancaires des entreprises et des ménages. Les raisons avancées d’une telle politique sont connues : inciter ces agents à utiliser la monnaie disponible pour tenter de relancer la consommation et contenir la déflation rampante, l’austérité budgétaire érigée en dogme privant les États nationaux des autres leviers.

Supprimer les billets et les pièces tout en taxant les dépôts afin de doper la croissance réelle est la dernière folie imaginée par les banquiers centraux. Les conséquences pour les populations ainsi livrées pieds et poings liés au lobby bancaire et au regard intrusif des États nationaux seront dramatiques. La société sans cash qu’on nous promet grâce à la révolution numérique donnerait aux décideurs financiers  les moyens de contrôler tout le système au détriment des particuliers qui n’auraient alors plus aucune porte de sortie. Le verrouillage récent des retraits de cash en Grèce est un avant-goût de ce qui attend désormais les européens en cas de faillite bancaire.

La RFID et la fin du cash, armes de destruction massive des libertés

Puce RFID ou suppression du cash, l’objectif est le même : contraindre les populations à se soumettre aux diktats de la finance. Et le moyen aussi : leur laisser le moins de liberté possible, ce à quoi s’emploient activement les gouvernements successifs depuis une quinzaine d’années en promulguant une série ininterrompue de lois qui réduisent toujours plus les libertés publiques sous couvert de « guerre contre le terrorisme ». La RFID et le paiement électronique, comme les autres outils technologiques de surveillance, de contrôle et de traçabilité, servent le projet totalitaire d’une société d’individus dans laquelle toute notion de vie privée aura été abolie et placée sous la domination totale et permanente de l’appareil d’État et de l’oligarchie financière.


Voir aussi :




Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger

[Source : La maison du 21e siècle]

Le 12 décembre dernier, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) a
fait l’histoire. Cet organisme à but non lucratif, qui représente plus
de 60 000 médecins, a donné son appui au projet de loi HA6358, The Cell Phone Right To Know Act
(Loi sur le droit à l’information au sujet du téléphone cellulaire)
déposé par le congressiste démocrate Dennis Kucinich. L’AAP est ainsi
devenue le premier corps médical américain d’importance à affirmer : «
Il est essentiel que toutes les nouvelles normes pour les téléphones
cellulaires et les autres appareils sans fil soient basés sur la
protection des populations les plus jeunes et les plus vulnérables afin
de s’assurer de leur sécurité tout au long de leur vie. »

Bien que
le Congrès à dominance républicaine ait laissé ce projet de loi mourir
au feuilleton, l’appui de l’AAP reflète néanmoins l’opinion médicale
grandissante à l’effet que les normes d’exposition pour les champs
électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF)
émis par les appareils sans fil devraient être réexaminés pour tenir
compte de leurs effets non thermiques, comme le cancer. Selon l’AAP, les
élus américains devraient également imposer l’application d’étiquettes
d’avertissement sur les téléphones cellulaires afin d’indiquer la
quantité de radiation qu’ils émettent, en plus de financer un programme
national de recherche sur leurs conséquences pour la santé,
particulièrement chez les enfants et les femmes enceintes. « Les
nouveaux standards, écrivait le président le l’AAP Dr Thomas K. McInerny
au représentant Kucinich, vont permettre aux parents de mieux
comprendre les dangers potentiels de l’exposition à l’énergie des
radiofréquences et ainsi de protéger leurs enfants ».

La lettre de McInerny
ajoute de la crédibilité au nombre croissant d’études qui indiquent que
notre exposition croissante aux RF est un problème de santé publique
majeur. Elle constitue un contrepoids puissant aux attaques de l’industrie envers
la crédibilité de ces études et de leurs auteurs. Jusqu’à tout
récemment, les gouvernements ne tendaient pas à pécher par excès de
prudence en la matière. Pour leur part, la vaste majorité des médecins
se tiennent encore à l’écart du dossier des CEM, qu’ils connaissent peu,
se bornant à dire que les résultats des études sont contradictoires et
non concluants. Ce qu’ils ignorent, c’est que 70 % des études
scientifiques indépendantes ont démontré que l’exposition à de faibles
doses de RF peut effectivement présenter des risques à long ou moyen
terme pour la santé, notamment les cancers cérébraux, alors. C’est ce
qu’a découvert Henry Lai, professeur de bioingénierie à l’Université de Washington.
Le plus intéressant, c’est qu’il a remarqué que les deux-tiers des
études financées par l’industrie ont conclu que les RF étaient sans
danger ou même qu’elles auraient un effet protecteur!

Santé Canada minimise les risques
Les consommateurs sont souvent confondus par l’information
contradictoire qui circule au sujet de l’innocuité ou des risques des
CEM générés par différentes sources : les champs électriques (CE) et
magnétiques (CM) de fréquence extrêmement basse (60 Hz)
en provenance des lignes électriques ainsi que du filage et des
appareils domestiques; et le rayonnement de radiofréquences/micro-ondes
telles que les fréquences extrêmement élevées (300 megahertz à 3
gigahertz) utilisées par les satellites, les antennes de télévision, de
radio et de cellulaire, les téléphones sans-fil et cellulaires, les
émetteurs-récepteurs portatifs (walkie-talkies), les moniteurs pour bébé, les connexions internet sans fil (Wi-Fi) et autres technologies sans-fil.

Pour Santé Canada,
« il n’est pas nécessaire de chercher à vous protéger de l’exposition
quotidienne aux champs électriques et magnétiques de fréquence
extrêmement basse. Il n’y a aucune preuve concluante montrant que
l’exposition aux niveaux trouvés dans les maisons et les écoles du
Canada, y compris en bordure des corridors des lignes électriques, a un
effet nocif. »

Pourtant, en 2007, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirmait que « l’usage d’approches de précaution est justifié »
en matière de CEM de 60 Hz. C’est qu’en 2001, le Centre international
de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé ce type de champs
magnétiques comme « peut-être cancérogènes » (groupe 2B) en raison du risque accru de leucémie chez les enfants surexposés. « Cette classification, affirme l’OMS
auquel le CIRC est rattaché, était basée sur des analyses groupées
d’études épidémiologiques démontrant un phénomène régulier de
multiplication par deux du nombre de leucémies infantiles associées à
une exposition moyenne à un champ magnétique du réseau dans les
habitations supérieur à 0,3-0,4 µT » (microteslas, équivalent à 3-4
milligauss).

Plus prudent face aux radiofréquences
Par
contre, en matière de micro-ondes et autres radiofréquences, Santé
Canada est plus proactif. C’est qu’en mai 2011, ce fut au tour de ces hautes fréquences d’être classées « peut-être cancérogènes » par le CIRC. Ceci
« sur la base d’un risque accru de gliome, un type de cancer malin du
cerveau, associé à l’utilisation du téléphone sans fil… Cette
possibilité a des implications potentielles dans le domaine de la santé
publique, notamment pour les utilisateurs de téléphones portables, leur
nombre étant en constante augmentation, surtout parmi les jeunes adultes
et les enfants. » C’est ce risque potentiel important qui a incité
Santé Canada à rappeler « aux usagers du cellulaire qu’ils peuvent
prendre des mesures pratiques pour réduire leur exposition aux RF, des
façons suivantes :

De plus en plus de jeunes sont opérés pour une tumeur au cerveau. Photo : next-up.org
  • en limitant la durée des appels sur le cellulaire;
  • en optant pour un appareil « mains libres »;
  • en remplaçant les appels sur le cellulaire par des textos.

Santé
Canada encourage les parents de prendre ces mesures afin de réduire
l’exposition de leurs enfants aux RF émises par les cellulaires, puisque
les enfants sont généralement plus sensibles à divers agents
environnementaux. »

Par ailleurs, le Ministère ajoute que « les
précautions prises pour limiter l’exposition à l’énergie RF émise par
les stations de base sont inutiles, car les niveaux d’exposition sont
normalement bien inférieurs à ceux précisés dans des normes d’exposition
axées sur la santé. » De même, en matière de Wi-Fi, Santé Canada
affirme « qu’aucune mesure de précaution n’est nécessaire, car les
niveaux d’exposition à l’énergie RF provenant de la technologie Wi-Fi
sont généralement bien inférieurs aux limites de sécurité canadiennes et
internationales ».

Or ces mêmes limites de sécurité sont désuètes
et mettent la santé publique en danger, selon des milliers de médecins
et autres scientifiques dont le Dr David O. Carpenter, professeur de
santé publique à l’Université d’Albany (New York). Il fait ainsi écho à
l’appel de l’Académie américaine de pédiatrie en faveur de l’adoption de
limites d’exposition plus sévères. « Il y a maintenant beaucoup plus de
preuves de risques à la santé pour des milliards de personnes à travers
le monde, affirme le Dr Carpenter, co-éditeur du fameux rapport BioInitiative de 2007 et de sa récente mise à jour en 2012. Le statu quo n’est pas acceptable à la lumière de l’évidence du préjudice. »

Le
risque à la santé dépend de la dose reçue, explique Santé Canada : «
Contrairement au téléphone cellulaire où l’émetteur se trouve à
proximité de la tête, de sorte qu’une grande partie de l’énergie RF
absorbée se dépose dans une région très localisée, l’énergie RF des
appareils Wi-Fi est habituellement transmise à une distance beaucoup
plus grande du corps. Cela entraîne des niveaux moyens d’absorption
d’énergie RF très faibles dans toutes les parties du corps, tout comme
l’exposition aux signaux de radiodiffusion AM/FM. »

Affirmation trompeuse, commente Katharina Gustavs, une consultante en biologie du bâtiment établie en Colombie-Brittanique : « Un coup d’œil rapide au Guide d’informations importantes du produit iPad WiFi + 3G
d’Apple révèle que son débit d’absorption spécifique maximal (DAS dans
le crâne) est de 1,19 watts par kilo pour la fréquence 2,4 gigahertz et
de 1,18 W/kg pour le réseau 1800/1900 mégahertz, ce qui est typique des
valeurs de DAS des téléphones portables. » Et dans une classe d’école,
les émissions des routeurs Wi-Fi sont des centaines de fois plus élevées
que celles des routeurs domestiques, fait remarquer l’Académie américaine de médecine environnementale.

Beaucoup d’électrosensibles doivent porter des vêtements qui les blindent contre les radiofréquences et certains déménagent même dans des cavernes.

L’électrosensibilité
Le groupe de travail BioInitiative est composé de 29 experts indépendants
qui ont passé en revue 1 800 études publiées depuis 2007 sur le rapport
entre les CEM et la santé. Ils affirment que la prépondérance de la
preuve indique que les expositions très en deçà des standards de
sécurité publique peuvent augmenter le risque de nombreuses maladies et
conditions, du cancer du cerveau et de la leucémie aux maladies cardiaques et neurologiques, en passant par l’infertilité, l’autisme et l’électrosensibilité,
en particulier chez les utilisateurs fréquents d’appareils sans-fil.
Par exemple, les standards sont de 1000 à 10 000 fois plus élevés que
les niveaux maintenant communément rapportés comme déclencheurs d’effets
biologiques, d’après le groupe BioInitiative dont fait partie
l’ingénieur électrique Yury Grigoriev, président du Comité national russe sur la protection des radiations non ionisantes.

La
médecine moderne est encore à débattre des origines des symptômes
d’électrosensibilité tels que les maux de tête, l’insomnie, les troubles
cutanés et les acouphènes (bourdonnements d’oreilles). L’Organisation
mondiale de la santé croit qu’il n’est pas prouvé que ces symptômes sont causés par l’exposition aux champs électromagnétiques
et n’exclut pas la possibilité qu’ils soient d’origine psychosomatique.
Quelques études, la plupart financées par l’industrie, en sont venues à
cette conclusion.

Mais d’autres études, par exemple celles du chirurgien cardiaque Dr William J. Rea, du Texas, de l’écotoxicologue Magda Havas Ph.D., professeure agrégée à l’université de Trent en Ontario, et du biophysicien Andrew Marino Ph.D.,
professeur de neurologie, de chirurgie orthopédique ainsi que de
biologie cellulaire et d’anatomie à l’Université de Louisiane, ont
conclu que les champs électromagnétiques sont effectivement des
déclencheurs de symptômes d’électrosensibilité.

Dr Roy Fox

« L’électrosensibilité n’est pas une phobie », nous a affirmé en entrevue le gastroentérologue Roy Fox,
professeur de gériatrie et expert en médecine environnementale à
l’Université de Dalhousie à Halifax, Nouvelle-Écosse. « Quand le système
nerveux est dans un état d’excitation élevée, en réaction à
l’environnement, on interprète cela comme de l’anxiété, relate le Dr
Fox, qui est directeur médical du Service de soins intégrés des maladies chroniques,
un centre financé par des fonds publics qui se spécialise dans le
traitement des patients souffrant des conditions chroniques complexes
telles que le syndrome de fatigue chronique et les sensibilités
environnementales. Mais lorsque vous tombez malades et que tout ce à
quoi vous êtes exposés aggrave votre condition, vous devez réduire vos
expositions environnementales de façon à ce que le corps puisse
récupérer. Nous enseignons à nos patients comment réduire les
expositions chimiques et électromagnétiques et alors leur état de santé
s’améliore. »

Certains médecins québécois sont conscients des
effets biologiques des CEM. « L’une de mes patientes souffrait de
rosacée sévère, la peau de son visage brûlait et pelait sans aucune
amélioration avec les médicaments ou les crèmes que je prescrivais,
raconte la dermatologue montréalaise June Irwin, qui pratique à
Pointe-Claire. Finalement, elle a découvert que c’est parce qu’elle
lisait beaucoup de livres sur une tablette iPad en ligne via le Wi-Fi,
et à cause de la crème à base de cortisone qu’elle utilisait.
Finalement, cinq ou six jours après avoir cessé d’utiliser le iPad, sa
condition cutanée s’est améliorée de 90 %. »

Le rapport BioInitiative conclut sans équivoque : « Un usage vigoureux du principe de précaution
et des avertissements clairs de santé publique sont nécessaires dans
l’immédiat pour prévenir une épidémie mondiale de tumeurs du cerveau due
à l’usage des appareils sans-fil. » En fait, l’épidémie a peut-être
déjà commencé, selon le London Daily Mail
du 24 avril 2012 : le taux des tumeurs du lobe temporal et frontal a
grimpé de 50 % (de 2 à 3 personnes par 100 000) entre 1999 et 2009,
selon l’Office britannique des statistiques nationales. De plus, « les
données de l’Université Segalen de Bordeaux démontrent une augmentation
annuelle de 1 à 2 % du cancer du cerveau chez les enfants ».

Des niveaux plus sûrs
C’est pourquoi le groupe de travail BioInitiative recommande
de limiter à 1 milligauss (mG) – ou 0,1 microtesla sur l’échelle
métrique – l’exposition moyenne sur 24 heures aux champs magnétiques de
60 Hz afin de protéger les enfants et les femmes enceintes. Santé Canada
adhère à la limite internationale de 1 000 mG qui ne considère que les
effets aigus et non les effets à long terme comme le cancer. En plus de
la leucémie, ces champs magnétiques sont aussi soupçonnés de causer des
maladies neurologiques ainsi que les cancers du cerveau et du sein. Ceci
notamment en stoppant la production par la glande pinéale de l’hormone
du sommeil, la mélatonine, un antioxydant très puissant qui freine la
croissance des tumeurs.

Aucune limite d’exposition internationale
n’a été établie pour les champs électriques (CÉ) de très basses
fréquences, car on les a peu étudiés. mais la surexposition a aussi été
reliée à des effets sur la santé, comme un risque accru de leucémie chez les enfants et les travailleurs de l’électricité, d’infections (aussi causées par l’électricité statique), les mutations, etc. Pour sa part, l’Institut de bau-biologie et d’écologie recommande de limiter à 1 volt par mètre l’exposition chronique aux Cé de 60 Hz.

Pour
le sans-fil, le groupe BioInitiative recommande une limite de 0,1
microwatt par centimètre carré ou 0,614 volt par mètre pour l’exposition
cumulative sur 24 heures aux radiofréquences pulsées à l’extérieur, ce
qui équivaut à une exposition à l’intérieur aussi basse que 0,01
microwatt par centimètre carré. Pour obtenir ce niveau d’exposition
cumulative, il faut éviter les équipements sans-fil autant que possible,
surtout la nuit quand le corps a besoin de reposer et de se régénérer.
Ainsi, le parlement européen recommande de réduire l’exposition aux CEM à des niveaux aussi bas qu’il est raisonnablement possible d’atteindre par des mesures simples et abordables, comme l’ont recommandé plusieurs pays. Par exemple, la Grande-Bretagne, l’Autriche et l’Allemagne
ont recommandé d’utiliser les connexions internet filaires au lieu du
Wi-Fi, de limiter aux urgences seulement l’usage du téléphone cellulaire
par les adolescents et d’interdire son usage aux enfants.

Magda Havas et le Dr Roy Fox seront conférenciers lors de la foire Projet ÉCOSPHÈRE Montréal, le 25 mai 2013 sur l’esplanade du Parc olympique. Peterborough.

Nous avons donc demandé à l’experte canadienne Magda Havas de nous décrire les mesures pratiques de protection à mettre en priorité. Cette professeure agrégée d’études environnementales enseigne et effectue des recherches sur les effets biologiques des contaminants environnementaux depuis plus de vingt ans à l’Université Trent, à

1. Mesurez
Commencez par mesurer les CEM d’extrêmement basse fréquence (60 Hz).
Les champs magnétiques sont créés par le courant durant la consommation.
Puisque leur niveau varie selon la quantité de courant électrique –
exprimé en ampères – qui circule dans les appareils, plus vous
économisez l’énergie, moins vous êtes exposés. Pour mesurer les pointes
d’émission de ces champs, mettez le chauffage électrique et les
principaux appareils en marche. Quant aux champs électriques, leur
intensité dépend de la tension, exprimée en voltage.

« D’abord,
dit Magda Havas, vous devez identifier à quoi vous êtes exposés à la
maison, particulièrement dans la chambre à coucher et les pièces où vous
passez le plus de temps, ainsi qu’au travail et à l’école. Pour ce
faire, vous devez soit engager un spécialiste en investigation des CEM
ou acheter un appareil pour mesurer les CEM. »

Le professeur Havas mentionne, par exemple, le populaire lecteur Tri-Field disponible
sur internet pour environ 200 $. « C’est un bon outil et je n’irais pas
beaucoup plus bas que ce montant. Par contre, il est modérément
efficace pour les champs magnétiques de très basse fréquence et pas
assez sensible pour la plupart des champs électriques de très basse
fréquence ni les radiofréquences auxquels vous serez exposés. » Pour des
appareils plus précis, il faudra visiter les sites des spécialistes
comme 3E, Essentia et Safe Living Technologies.

En
particulier, il faudra dépister les quatre sources de champs
magnétiques de 60 Hz très fortement soupçonnés de pouvoir causer la
leucémie infantile : les lignes à haute tension qui transportent le
courant produit dans les centrales, les lignes de distribution aérienne
et souterraine dans votre quartier et les transformateurs qui réduisent
sa tension. « Avec ces champs, dit Magda Havas, il n’y a pas grand chose
d’autre à faire que de déménager votre chambre à coucher le plus loin
possible. » Les lignes de transmission ou de distribution situées entre 7,6 et 15 mètres (25-50 pi) des
maisons émettent les champs les plus puissants. Par contre, l’incidence
de leucémie augmente jusqu’à 300 mètres des lignes de transmission les
plus puissantes (735 kilovolts), possiblement parce qu’elles attirent
les polluants atmosphériques en ionisant l’air Et n’oubliez pas de
mesurer les champs magnétiques sur le siège où vous installez votre
bébé. Certaines voitures (qu’elle soient à essence, hybrides ou électriques) affichent des niveaux très élevés.

2. Corrigez les erreurs de câblage
À moins que des lignes électriques soient très proches de votre maison,
les sources de champs magnétiques résidentiels les plus élevés sont
typiquement l’entrée électrique (dont il faut typiquement s’éloigner à
au moins 2 ou 3 m), les erreurs de câblage (non respect du Code de
l’électricité) ainsi que la mise à la terre de la boîte électrique sur
les tuyaux de plomberie en métal, conducteurs de ces champs. « Tout
électricien peut détecter et corriger les erreurs de câblage », dit le
Dr Havas. Si la mise à la terre est le problème, elle peut être
transférée à des tiges de métal enfouies dans le sol. Une section de la
plomberie en métal doit ensuite être remplacée par un tuyau de plastique
pour empêcher les champs magnétiques provenant de l’aqueduc de pénétrer
dans la maison par l’entrée d’eau.

mumetal.com

3. Tenez-vous à l’écart
Les champs magnétiques pénètrent la plupart des matériaux et les blinder coûte très cher. Le Metal est
un alliage utilisé comme blindage par diverses industries. Il est utile
pour des petites surfaces comme sous un siège de motocyclette, dont
l’exposition prolongée aux champs magnétiques émis par sa batterie est
soupçonnée de contribuer au cancer de la prostate.
Le fabricant MuShield Company, du New Hampshire, n’a pas voulu nous
citer de prix au téléphone car le produit est fabriqué sur mesure. Le
matériel comme tel est cinq fois plus dispendieux que l’acier.

Comme
le blindage des CM est coûteux, la meilleure solution pour réduire
votre exposition est d’éviter de passer beaucoup de temps près des
sources. La puissance des CM diminue en proportion inverse au carré de
la distance. Elle tombe généralement à zéro à une distance de quelque cm
à 2 m (6 pi) des sources intérieures majeures, comme l’entrée
électrique, et à 1 m (3 pi) des petits appareils (sur une table de nuit,
par exemple, vaut mieux utiliser un réveil-matin à pile que branché
dans le mur).

« Si les champs magnétiques sont élevés au milieu
d’une pièce, vous avez peut-être des erreurs de câblage », dit Magda
Havas. Cela peut par exemple être dû à du vieux câblage électrique sur
boutons et tubes, installé dans les bâtiments jusque dans les années
1930. Ils génèrent des champs élevés tout comme la plomberie de métal
car les deux sont des conducteurs simples : à l’inverse, quand le
courant circule dans des directions opposées dans des conducteurs en
paires parallèles ou en torsades, les deux champs qu’ils émettent
s’annulent mutuellement.

Rappelons que les champs magnétiques
traversent les matériaux de construction. Il faut donc éviter de placer
votre lit ou poste de travail près des sources majeures, comme le
câblage de 240 volts du système de chauffage, le panneau électrique
principal ou des fluorescents installés dans les murs, plafonds ou
planchers. Il est généralement suffisant de s’écarter de 2  m de ces
sources. « Le panneau électrique devrait être situé sur le mur opposé au
lit, explique Magda Havas. Dans certains cas, une distance de 3 ou 4
pieds [1 à 1,3 m] peut faire une grande différence. »

Certains
appareils électriques émettent des CM plus élevés que d’autres, tels les
cuisinières, fours à micro-ondes, aspirateurs, anciens écrans
cathodiques d’ordinateur et de télévision, séchoirs à cheveux et rasoirs
électriques. « Le temps consacré au rasage est assez limité et le corps
n’est pas exposé en totalité, dit-elle. Mais si vous réagissez déjà aux
CM, vous éviterez de préférence le rasoir électrique. »

4. Vérifier les courants telluriques
Les champs extérieurs peuvent entrer chez vous d’une autre manière
insoupçonnée : par des courants souterrains. C’est que les compagnies
d’électricité utilisent le sol pour renvoyer une bonne partie du courant
aux postes de transformation. « Peu d’experts savent comment mesurer
ces courants, dit Magda Havas. Cela nécessite de l’équipement
sophistiqué, comme un oscilloscope qui mesure les hautes fréquences
entre deux tiges de métal. Une autre méthode est la mesure sur la
plomberie en métal, qui est souvent reliée à la mise à la terre, ou sur
un évier de métal. » Pour en savoir davantage, consulter em3e.com et ecoledelaterre.

Câble armé de type BX.
bx-seatekco.com

5. Blindez-vous des champs électriques
Puis qu’ils sont créés par la tension qui est toujours aux alentours de
110 à 120 volts ou de 220 ou 240 volts, les champs électriques (CÉ)
résidentiels sont d’intensité stable qui chute radicalement à un ou deux
mètres des appareils et fils domestiques. Alors qu’ils sont plus élevés
en Europe où l’on utilise toujours la tension de 220/240 volts, les CÉ
peuvent aussi causer des ennuis en Amérique du Nord, affirme Dr Havas.
« À moins que vous n’ayez un problème de câblage, les niveaux devraient
être bas au milieu de la pièce. »

On élimine les CÉ émis par les
appareils et fils domestiques en les débranchant. Pour les câbles
circulant dans les murs, plafonds et planchers, c’est plus compliqué. On
peut mettre le circuit hors tension au panneau électrique, mais ce
n’est pas très pratique. Heureusement, ces champs peuvent être
facilement blindés par du métal. On peut par exemple les capturer et les
éliminer à l’aide d’une moustiquaire métallique mise à la terre. Les
câbles commerciaux (de type BX) sont dits armés car ils sont enrobés de
métal bloqueur de champs électriques. Ils constituent la meilleure
solution pour les personnes électrosensibles, comme les enfants. Si vous
rénovez, vous pourriez envisager de remplacer les vieux câbles non
blindés par du câble armé là où vous passez le plus de temps, soit
autour de votre lit et de votre poste de travail.

Commutateur de demande automatique.
Photo : slt.co

6. Installez un commutateur de demande automatique Une autre façon d’éliminer les champs électriques est d’installer un commutateur de demande automatique.
 Celui-ci met le câblage d’un circuit hors tension quand le dernier
appareil branché dans ce circuit est éteint. Il permet par exemple de
dormir dans un environnement exempt de CEM de 60 Hz par exemple en
éteignant la dernière lampe dans une chambre (à condition de ne pas
avoir de radio-réveil ou autre appareil en fonction). Le corps pourra
ainsi récupérer en maximisant sa production de mélatonine,
puissante hormone anti-cancer dont la sécrétion nocturne par la glande
pinéale est réduite ou carrément stoppée par l’exposition aux CEM et à
la lumière. Le commutateur de demande est d’autant plus utile que
la plupart des lampes n’ont pas de mise à la terre, ce qui explique
pourquoi elles génèrent beaucoup de CÉ, explique Magda Havas.

Un
commutateur de demande coûte 270$ et est installé par un électricien
dans le panneau électrique principal. Si les pièces à l’étage en-dessous
ou adjacentes à votre lit se trouvent sur des circuits différents, vous
devrez en installer un pour ces zones également.

Magda Havas
ajoute qu’on devrait éviter autant que possible d’avoir du métal dans et
autour du lit. « C’est très important car les ressorts et lits de métal
agissent comme des antenne qui captent et irradient les hautes
fréquences. » Le lit idéal est fait d’un cadre de bois supportant un matelas de latex naturel.

Elle
conseille aussi de vérifier que la tête de votre lit ne se trouve pas
contre un mur qui abrite du câblage électrique, surtout celui de 240
volts pour le chauffage. Assurez-vous que vous ne positionnez pas votre
lit au-dessus d’un luminaire sur le plafond en-dessous, qu’il n’y a pas
d’horloge électrique à moins de deux mètres et ne dormez pas sur un lit
d’eau (il contient un élément chauffant) ou avec une couverture
électrique. À tout le moins, il est primordial de les débrancher une
fois que le lit est chaud pour éliminer les CEM, mais il subsiste le
problème du métal qui capte et irradie les RF.

7. Mettez votre corps et vos appareils à la terre 
La mise à la terre est essentielle pour éliminer les CÉ et
l’accumulation de charges d’électricité statique. L’architecte et
scientifique de l’environnement britannique Isaac Jamieson
explique : « Les courants électriques de 50/60 Hz peuvent augmenter la
concentration locale de contaminants aériens (incluant les pathogènes)
et leur dépôt sur les surfaces avoisinantes et dans les poumons. » Selon
ce chercheur, les infections sont plus fréquentes dans les hôpitaux et
autres édifices où trois conditions sont réunies : en présence
d’appareils émettant des CÉ, quand l’humidité relative de l’air chute
sous 30 % et en présence de métaux et de matériaux synthétiques
accumulant les charges électriques.

Dans son article Building health : the need for electromagnetic hygiene, il recommande également l’usage de générateurs d’ions bipolaires (positifs et négatifs de petit diamètre) satisfaisant aux  exigences sanitaires et épidémiologiques russes SanPin,
de matériaux naturels (les édifices de béton et de métal bloquent les
‘’régimes électriques verticaux naturels’’ bénéfiques au système
immunitaire) ainsi que la mise à la terre des humains et des objets
conducteurs pour aider à neutraliser la charge excessive et les dépôts
de contaminants.

Tapis de mise à la terre vendu par earthing.com

Les scientifiques du Earthing Institute, basé en Californie, ont produit une douzaine d’articles publiés dans des revues scientifiques
et qui indiquent que la mise à la terre des personnes peut réduire
l’inflammation chronique qui conduit à de nombreux malaises et maladies.
« Il est très important d’effectuer une mise à la terre de votre corps,
estime Magda Havas. Une des raisons pour lesquelles les gens
développent une électrosensibilité est que le corps exposé à
l’électricité accumule une charge, par exemple au contact du clavier
d’ordinateur. Dans l’industrie, on recommande aux travailleurs de se
tenir, à la maison, pieds nus sur une feuille de métal pendant environ 2
à 5 minutes dans le but de drainer cet excès d’électrons. »

Encore
plus efficace, selon les recherches du Earthing Institute, serait de
travailler avec vos pieds sur un tapis de mise à la terre ou de dormir
dans les draps de coton à fin maillage d’argent, tous deux reliés à la
terre par le filage approprié. En plus de drainer les charges
électriques excessives, la mise à la terre du corps lui permet de
recevoir du sol les électrons libres anti-inflammatoires. La méthode
idéale et naturelle de se mettre à la terre est de marcher nu-pieds dans
la rosée du matin ou dans la mer, puisque le sel et les autres minéraux
combinés à l’humidité aident à acheminer ces électrons libres par la
plante de vos pieds. « Le sel d’Epsom rend l’eau du bain plus
conductrice et aide aussi à décharger les électrons en excès », explique
Mme Havas.

Jusqu’à quel point les tapis de mise à la terre
sont-ils bénéfiques pour la santé humaine? « Certaines personnes ont vu
une amélioration très importante de leur santé et d’autres sont devenues
plus malades. Cela dépend où il est branché », relate le professeur
Havas. En effet, les équipements (vendus par exemple par earthing.com)
sont reliés à la terre soit en étant branchés dans la mise à la terre
d’une prise électrique murale ou directement à l’extérieur dans le sol.

Avant
de ce faire, il faut s’assurer qu’aucun courant ne circule dans la
prise de terre murale ou le sol extérieur, pour éviter tout risque
d’électrocution ou de contact avec des micro-courants
subtils mais fortement soupçonnés d’être cancérogènes, notamment par
les chercheurs en électricité de l’Electric Power Research Institute.
 «
Votre prise de terre peut conduire du courant si le fil n’a pas été
installé correctement ou si vous vivez près d’un poste électrique ou
d’une usine utilisant le sol pour renvoyer les courants dans le réseau
électrique, explique Magda Havas. Je recommande habituellement de les
brancher à l’extérieur mais vous devez d’abord vous assurer que vous
n’avez pas de problèmes de courants souterrains. Vous devez quasiment
tester le sol au hasard, durant le jour ou la nuit. Utilisez un
multimètre pour vous assurer que le sol est sécuritaire. Le multimètre
devrait afficher zéro ou pas davantage que 0,1 volt. »

Par contre, l’épidémiologiste américain Sam Milham,
un pionnier des effets sur la santé des CEM, émet une sérieuse mise en
garde. « La majeure partie de l’électricité distribuée en Amérique du
Nord est maintenant renvoyée aux postes électriques par le sol.
Quiconque utilise un tapis de mise à la terre (MALT) risque de se
retrouver connecté au courant neutre principal – de retour de courant –
d’une centrale. Avec une MALT propre sur le plan électrique, je serais
heureux d’utiliser ces tapis, mais je suis très réticent à relier mon
corps au courant neutre de retour d’une centrale. »

Tapis ADR vendu par essentia.ca

Une autre option plus sécuritaire est le tapis ADR
(Advanced Dielectric Radiation Trap), qui a remporté neuf prix
internationaux d’invention. Ce tapis non métallique ne requiert pas de
mise à la terre et protège des champs électriques, statiques et de basse
fréquence (principalement 1 Hz à 100 kHz). Il les capture dans de l’eau
encapsulée dans une matrice de polymère. On peut le placer sur un siège
ou sous un matelas. Il est particulièrement bénéfique la nuit quand le
corps effectue la majorité de ses réparations génétiques. De différentes
grandeurs, il coûte de 32 $ à 224 $ et est vendu notamment par le
fournisseur Essentia, d’Ottawa.

Pour
vous protéger ainsi que vos appareils de la foudre, vous devriez aussi
faire vérifier votre système électrique pour vous assurer que la
résistance de sa MALT principale est sous les 500 ohms et idéalement
inférieure à 100 ohms. Mais pour neutraliser les champs électriques et
les courants souterrains, sa résistance ne devrait pas être de plus de
50 ohms, recommande l’électricien et expert des CEM français Claude Bossard dans son livre Guide de l’électricité biocompatible, publié aux Éditions Des Dessins et des Mots.

8. Réduisez l’interférence
Outre les CEM de 60 Hz, Magda Havas insiste sur la réduction des
micro-ondes et autres radiofréquences (RF) utilisées pour les
équipements sans-fil et les antennes. « Je pense que les hautes
fréquences sont potentiellement beaucoup plus dommageables » que celles
de 60 Hz, dit-elle.

Les hautes fréquences transitoires (HFT),
forme d’interférence électrique de RF communément appelée électricité
sale, tuerait bien des gens et des animaux, selon le médecin Sam Milham
qui les qualifient de « cancérogènes universels ». C’est qu’il les a
reliés à des incidences très élevées de différents cancers
(peau, utérus et thyroïde) chez des enseignants californiens fortement
exposés à ces HFT. Pour sa part, Magda Havas a aussi découvert que les
HFT affectent les taux de sucre de
façon significative ainsi que la qualité de vie des personnes aux
prises avec des désordres neurologiques comme la sclérose en plaque.

L’électricité
« sale » circule dans le sol à l’extérieur ainsi que dans le câblage
résidentiel. Ces hautes fréquences transitoires sont principalement
mesurées en kilohertz et parasitent le courant porteur de 60 Hz. Ces
décharges de hautes fréquences pulsées sont créées par la consommation
de courant non linéaire des équipements électroniques dotés d’une
alimentation électrique à découpage d’impulsions (switch-mode power supply), ainsi que par des branches d’arbres qui touchent aux lignes électriques.

L’éclairage fluorescent ainsi que les rhéostats des moteurs électroniques et les gradateurs de lumière (dimmers)
sont des sources typiques de HFT. « Certaines ampoules DEL [diodes
électroluminescentes] sont terribles et génèrent de très hauts niveaux
d’électricité sale, cela dépend de leur mode de fabrication. Même chose
avec les halogènes », dit Havas.

9. Filtrez l’électricité « sale »
Il
est impossible d’éliminer complètement les sources d’électricité sale
car le câblage domestique transporte les HFT générées par les commerces
et les usines avoisinants et distribuée à travers le réseau électrique.
Il est donc souhaitable de la filtrer, à l’instar des manufacturiers qui
éliminent l’interférence dans les télévisions et autres équipements
électroniques.

Le filtre Stetzer réduit les hautes fréquences transitoires, mesurées ici par un GS Microsurge meter.

«
Nous recommandons que les gouvernements appliquent des règlements sur
les interférences, mais jusqu’à ce que cela soit fait, il existe des
filtres que vous pouvez installer dans votre maison, dit Magda Havas.
Les seuls que j’ai testés sont les filtres Graham-Stetzer. Je m’attendais à ce qu’ils n’aient aucun effet. Or j’ai été très étonnée de constater qu’ils améliorent la santé des enseignants et le comportement des étudiantsdans
une étude que j’ai effectuée. J’étais convaincue qu’il y avait erreur!
Je ne pouvais croire que le simple fait de les brancher dans les prises
murales puisse être d’une aide quelconque, mais j’ai découvert qu’ils
réduisaient les spasmes chez environ le tiers des 30 patients affectés
de sclérose en plaque que j’ai étudiés. Ils ont même réduit les
symptômes de l’électrosensibilité.

Rayonance magnétique prise avant et après l’usage prolongé de filtres Graham-Stetzer par une personne atteinte de sclérose en plaques.

« Je suis maintenant totalement convaincue que l’électricité sale est
nuisible, ajoute professeur Havas. Des scanographies par imagerie de
résonance magnétique ont démontré que les personnes atteintes de
sclérose en plaque vivant dans des maisons où les CEM et spécialement
l’électricité sale ont été réduits ont obtenu une diminution majeure de
leurs symptômes sur une période de 7 ans. Malheureusement, ce ne sont
pas toutes les victimes de sclérose en plaque qui ont été aidées par la
filtration de l’électricité sale. »

Les filtres Graham-Stetzer
sont en fait des condensateurs qui éliminent les fréquences situées
entre 4 et 100 kHz. Magda Havas explique : « La recherche effectuée en
Russie ainsi que par le Dr Milham et moi-même sur des fermes a démontré
que lorsque l’on filtre les fréquences de 10 kHz, les vaches produisent
davantage de lait dans les 24 heures. »

Ces filtres coûtent 40$
chacun et une résidence peut en nécessiter jusqu’à une douzaine. Ils
sont vendus au Canada notamment par Pure Power Solutions, avec le GS Microsurge Meter
requis pour mesurer les niveaux de HFT. Même si elle fait une grande
promotion de ces produits, Dr Havas se défend d’être en conflit
d’intérêts avec leur manufacturier Dave Stetzer de la compagnie Stetzer Electric
basée au Wisconsin. « Stetzer ne m’a jamais fait de faveurs et n’a
jamais supporté ma recherche; et je ne vends pas de ses produits. »

Havas
ajoute que si vous réglez vos problèmes de câblage, vous abaisserez les
champs magnétiques de très basse fréquence mais nous ne vous pourrez
pas éliminer l’électricité sale générée par les appareils électroniques.
« Mais vous devez absolument corriger les erreurs de câblage d’abord
car si vous branchez un filtre dans un circuit défectueux, il peut
générer des champs magnétiques élevés à travers ce circuit qui distribue
l’électricité dans une ou plusieurs pièces. Notez également que si vous
installez un commutateur de demande automatique sur un circuit, vous
n’avez pas besoin d’y installer un filtre Graham-Stetzer puisque le
commutateur va éliminer l’électricité sale en coupant le courant lorsque
tous les appareils sont fermés. De plus le commutateur de demande ne
fonctionnerait avec un filtre Graham-Stetzer car celui-ci ne peut être
désactivé sans être débranché. »

Les onduleurs, qui convertissent
en courant alternatif (AC) le courant continu (CC ou DC en anglais pour
Direct Current) produit par les panneaux solaires et les éoliennes, sont
une autre source de HFT qui devrait être filtrée selon le professeur
Havas. Si possible, utiliser des équipements de 12 volts et des lumières
et éclairages qui peuvent fonctionner avec le CC, lequel produit peu
d’électrosmog.

Mise en garde importante : l’usage inapproprié des
filtres condensateurs risque de causer des incendies dus à la résonance
harmonique, écrit le biologiste du bâtiment Sal La Duca du New Jersey
sur son site EMF Relief
: « En règle générale l’installation d’un filtre condensateur n’est PAS
recommandée sans une évaluation approfondie du système électrique afin
d’identifier et éliminer toute erreur de câblage; elle n’est pas
recommandée si le courant du neutre emprunte des voies divergentes comme
dans une maison où l’approvisionnement électrique est à une extrémité
et où l’entrée d’eau est à l’autre extrémité; et elle n’est pas
recommandée s’il existe d’autres options pouvant éliminer le problème
(par exemple enlever les rhéostats, remplacer les fluorescents compacts
ou autres avec des ampoules incandescentes, réduire la quantité
d’appareils électroniques, etc.). »

Magda Havas commente : « Les
filtres Stetzer peuvent souvent être évités si vous corrigez les erreurs
de câblage et n’utilisez pas d’équipements électroniques dotés
d’alimentation à découpage qui génèrent de l’électricité sale [ce qui
est rare dans nos maisons modernes]. Les filtres génèrent également un
champ magnétique mais seulement à une distance de 2 pieds » (60 cm).

10. Évitez ou modérez votre usage d’appareils sans-fil
La meilleure chose à faire pour réduire votre exposition aux
radiofréquences, selon Magda Havas, est de remplacer vos équipements
sans-fil par la technologie filaire. Les sources de RF sont innombrables
: antennes de cellulaires et de rediffusion, dont celles situées sur
les toits d’édifices, les téléphones sans-fil et cellulaires, le Wi-Fi,
les moniteurs pour bébé, les jeux sans-fil, les imprimantes, etc. « Le
gouvernement est ridiculement permissif», déplore Magda Havas.

Après un récent témoignage dans un procès tenu à Montréal, celle-ci a rapporté que Santé Canada a admis
que la ligne directrice de son Code de sécurité 6 pour l’exposition aux
RF ne tient compte que des effets aigus résultant de l’échauffement des
tissus humains. Les impacts à long terme tels que le cancer du cerveau,
les problèmes de fertilité ou les maladies neurologiques et cardiaques
ne sont pas pris en considération. Les tests effectués pour établir le
Débit d’absorption spécifique (DAS) des RF en provenance des téléphones
cellulaires sont réalisés avec une tête en plexiglas, en simulant un
homme de 91 kilos (200 lbs), d’une taille de 1 m 80 (6 pi), pour 6
minutes d’utilisation.

Par ailleurs, notez que la plupart mais pas
tous les contrôles à distance de téléviseurs émettent des ondes
infrarouges plutôt que des RF. « Ils dégagent de la chaleur durant une
fraction de seconde, ce n’est pas un gros problème », explique Havas.

airtube_3e
Les écouteurs Air Tube transportent le son dans l’air comme un stéthoscope.

11. Minimisez et blindez les RF
À
défaut d’utiliser un téléphone filé, Magda Havas fait les
recommandations suivantes pour réduire votre exposition au rayonnement
d’un cellulaire : « La meilleure chose à faire est d’utiliser le mode
haut-parleur et de ne pas tenir l’appareil dans votre main. Je ne
recommande pas les écouteurs à fil car ils agissent comme des antennes
et irradient tout le long de votre corps. De plus, ils sont de mauvaise
qualité et brisent facilement. Le deuxième choix est l’écouteur Airtube
qui transmet le son dans l’air à travers un tube de caoutchouc. Quand
votre téléphone n’est pas en usage, le mode avion l’éteint et réduit les
émissions de RF au plus bas niveau accessible sans enlever la batterie
(chose souvent impossible). Autrement, un téléphone cellulaire
communique constamment avec les antennes environnantes. Ne le mettez
jamais dans votre poche, dans votre ceinture ou votre soutien-gorge. On
aurait trouvé davantage de tumeurs du sein chez les femmes qui le
rangent à cet endroit. »

La compagnie Less EMF vend divers appareils et matériaux similaires pour réduire son exposition, dont le film SKIN-BLOK pour les cellulaires.
Plusieurs autres matériaux bloquent efficacement les RF émises par vos
voisins et les antennes locales. Magda Havas fait aussi affaire avec le
fournisseur Safe Living Technologies, de Guelph en Ontario, et qui collabore avec la firme québécoise 3E.
Sa peinture Yshield, qui doit être mise à la terre, capte et élimine
bien les RF. On recommande d’appliquer trois couches pour une protection
efficace si vous êtes entouré de beaucoup de radiations. Vous choisirez
peut-être de l’utiliser seulement dans votre chambre à coucher car elle
est dispendieuse : 79 $ le litre ou 340 $ pour 5 litres. « Comme il
faut laisser les ondes s’échapper, vous ne devez pas peinturer tous les
murs, plafonds et planchers, explique Magda Havas. Par exemple, vous
pourriez peindre deux murs latéraux si vos voisins utilisateurs de Wi-Fi
sont situés à gauche et à droite de votre logement. »

Plusieurs personnes électrosensibles utilisent une solution simple pour se protéger durant la nuit : un voile de lit baldaquin
fabriqué à la main avec un tissu à maillage d’argent. Il coûte entre
972 $ et 1 775 $ selon les caractéristiques de blindage des RF. Ajoutez
152 $ à 218 $ pour un tapis de lit baldaquin. « Dans ce cas-ci, vous
devez couvrir le dessus, le dessous et tous les côtés du lit, précise
Magda Havas. Certains ne jurent que par ce produit et d’autres ne
peuvent le supporter, souvent en raison d’une mauvaise installation. »

Elle
ajoute que certains pare-vapeur d’aluminium réfléchissent efficacement
les sources extérieures de RF telles que les compteurs intelligents : «
Il faut les mettre à la terre. Mais ce n’est pas très recommandable car
si vous déménagez et que le prochain résidant utilise beaucoup
d’appareils sans-fil, il cuira littéralement chez lui car les matériaux
vont réfléchir les ondes qui rebondiront partout. Le papier mural en
aluminium peut avoir le même effet [tout comme la peinture] mais au
moins on peut l’enlever. Le vitrage de fenêtre à basse émissivité [Low-E
en anglais], qui réfléchit la chaleur radiante, constitue également un
bouclier efficace contre les radiofréquences. Si vous construisez ou
rénovez, je recommande le triple vitrage avec une ou deux couches Low-E.
La pellicule plastique à faible émissivité fabriquée par 3M et autres
manufacturiers, qui est transparente et ressemble au cellophane, peut
également être appliquée aux vitrages existants pour bloquer les RF. »

Plusieurs
personnes ont vu leurs symptômes d’électrosensibilité diminuer après
avoir recouvert leur compteur à radiofréquences d’environ 4 couches de
papier d’aluminium. Mais le biologiste du bâtiment Sal La Duca, qui est
un ancien opérateur de centrale nucléaire, croit que cette solution est
risquée : « L’aluminium est très conducteur. Si on le place à
l’intérieur d’un champ de courant alternatif [de 60 Hz ou de
radiofréquence], il développera ses propres voltages de courant et agira
comme une antenne secondaire. » De plus, il dit que sa mise à la terre
est impossible à réaliser car elle devrait être le quart de la longueur
d’onde de la fréquence que vous souhaitez bloquer.

La Duca
recommande donc d’utiliser un panneau de ciment ou du béton : « Enlevez
temporairement le compteur et son boîtier, installez une planche de
ciment – comme celles utilisées comme support pour les tuiles de bain –
sur l’attache du boîtier, et remettez en place le boîtier et le
compteur. Le ciment et le béton sont partiellement conducteurs et n’ont
pas besoin de mise à la terre; ils réduiront considérablement le signal
de radiofréquence. Si ni le compteur ni le boîtier ne peuvent être
enlevés, le panneau de ciment peut être installé de l’autre côté du mur,
mais la distance additionnelle entre le panneau et le compteur
rétrécira la zone de moindre intensité. Les solutions simples sont
largement inefficaces pour diverses raisons. »

Autre problème avec
les compteurs intelligents : ils génèrent des HFT parfois très
nuisibles, ce qui nous ramène à la question de la filtration déjà
mentionnée. C’est la raison pour laquelle plusieurs choisissent l’option
de retrait offerte par Hydro-Québec : un compteur non-émetteur
radiofréquence, à condition de payer 17$ par mois à vie, pour couvrir
les coûts de lecture humaine du compteur.

Qu’en est-il des puces
censées protéger leurs utilisateurs en harmonisant les ondes? « Je ne
les ai pas testées et elles ne changent rien au rayonnement. Cependant,
je connais des médecins qui les ont testées et cela ferait une
différence pour certaines personnes. » La naturopathe Claire Gagnon de Distribution Bioénergie, qui vend la plaquette de neutralisation Geobiotel,
précise que ce genre de produit ne bloque pas les ondes mais les rend
biocompatibles avec le corps. Il existe également des produits de
blindage utiles pour bloquer les ondes, tel le Lifewave qu’on colle à l’arrière d’un cellulaire.
« Le défaut de sa qualité, explique Mme Gagnon, c’est qu’il réduit la
qualité de la réception. Toutefois, il laisse passer une partie des
ondes car sinon vous ne pourriez pas recevoir d’appels. »

Par
ailleurs, depuis le début des années 1990, de nombreuses personnes dans
le monde ont bénéficié de la protection des dispositifs de protection
suisses EMF Bioshield inventés par l’ingénieur Jacques Surbeck. Lire à
ce sujet notre dossier Une bulle protectrice pour les électrohypersensibles.
Il en est de même pour les formes harmonisantes conçues par
l’architecte égyptien Ibrahim Karim, inventeur de la biogéométrie. Lire
notre dossier La biogéométrie, science des formes harmonisantes. Enfin, pour découvrir le Bio Harmoniseur Nanos inventé par l’infirmière américaine Rhoda Alale qui a également aidé beaucoup de gens, lire notre dossier  Comment se protéger des compteurs intelligents (réservé pour nos abonnés).

12. Désintoxiquez-vous
Finalement, un nombre croissant d’experts en CEM affirment que
l’électrosensibilité peut être déclenchée par les implants de métal et
l’empoisonnement aux métaux lourds. Le mercure dentaire peut même être libéré par les ondes émises par les cellulaires et les rayonances magnétiques, selon une étude iranienne publiée en 2008. « Le syndrome des amalgames dentaires est une cause majeure d’électrosensibilité, selon l’Australien Don Maisch Ph.D..
On a émis l’hypothèse que les amalgames de mercure agiraient comme des
micro-antennes ; quand l’utilisateur est assis devant un écran
cathodique, il se produit des altérations de courant électrique dans la
bouche (électrogalvanisme) qui peuvent nuire à la santé. On a démontré
que l’électrogalvanisme accélère la libération du mercure des amalgames.
»

Le mercure est non seulement émis par les cheminées industrielles mais aussi par les amalgames dentaires.

«
Les amalgames dentaires à base de mercure [à 50%] peuvent créer des
courants électrolytiques entre les obturations contenant différentes
mixtures de métaux ou entre les obturations et les tissus environnants,
explique le physicien britannique Cyril W. Smith, ex-conférencier sénior
à l’Université de Salford. On a vu des patients avec des taches noires
sur le palais causées par la migration du mercure. Les contacts
d’amalgame à tissus pourraient détecter des fréquences environnementales
telles que des transmissions radio, tout comme les postes à galène
(poste à cristal). On a même signalé le cas d’un dentiste qui a entendu
de la musique dans la bouche d’un patient! Les fréquences dues à la
toxicité du mercure et celles d’un téléphone mobile causent
malheureusement un stress à la branche parasympathique du système
nerveux autonome. »

C’est pourquoi Magda Havas dit qu’il est
prioritaire de simultanément réduire votre exposition aux CEM tout en
améliorant votre résistance corporelle. « Vous devez renforcer votre
système immunitaire en comblant vos besoins spécifiques. La
détoxification est également essentielle; il faut se débarrasser des
amalgames dentaires, de la nourriture toxique et des expositions au
travail. Tout comme les pesticides, les radiofréquences sont
neurotoxiques. »

Un mot de prudence : pour éviter d’être exposé
aux dangereuses vapeurs de mercure durant l’enlèvement des amalgames,
choisissez un dentiste ‘’biologique’’ formé et certifié par l’Académie internationale de médecine et toxicologie dentaire (IAOMT), recommande le médecin américain Joseph Mercola qui a subi de graves dommages rénaux aux mains d’un dentiste conventionnel.

L’IAOMT, qui fut présidée par le dentiste québécois Pierre Larose
en 2007-2008, explique sur son site web : « Les vapeurs de mercure se
dégagent continuellement des amalgames dentaires et s’accumulent dans le
corps avec le temps. Plusieurs études ont démontré que le mercure est
l’élément non-radioactif le plus toxique sur terre et qu’il peut causer
des effets physiques mesurables tels que les troubles d’apprentissage.
Les dentistes ne doivent enlever les amalgames dentaires qu’avec un
système de succion efficace, pour capturer les particules d’amalgames et
les vapeurs de mercure, tout en fournissant au patient et au personnel
une source d’air libre de mercure. »

« Les agents de chélation, le
sauna et les lavements du côlon sont efficaces pour la détoxification,
mais il faut aller en douceur, avec l’aide d’un professionnel de la
santé, pour minimiser les risques », insiste Magda Havas. Sur son site emfacts.com,
Don Maisch cite la psychiatre suédoise Ulrika Åberg : « Durant ma
pratique avec les patients sensibles à l’amalgame et électrosensibles,
j’ai rencontré environ 1200 patients et l’électrosensibilité était la
plainte principale de 300 à 400 d’entre eux. Environ 50 % de mes
patients se sentent mieux et plus résistants avec des injections de
vitamine B12 – le mercure perturbe le transport de la vitamine B12 du
sang vers le liquide céphalo-rachidien. Les patients électrosensibles
qui sont aussi sensibles à la lumière ou l’ont déjà été, peuvent faire
bon usage de PABA, acide para-aminobenzoïque. Durant la dernière année,
j’ai compris l’importance des infections cachées et des métaux
dissimulés dans les dents et les mâchoires pour la santé générale des
patients de cette catégorie. Traiter ces infections et enlever ces
métaux serait nécessaire à la guérison de ces personnes. »

Pour sa
part, la dentiste suédoise Karin Öckert a découvert que parmi 42
patients électrosensibles qui avaient fait enlever leurs amalgames, «
40% ont complètement récupéré, 24 % se sont améliorés, 26 % n’ont vu
aucun changement et 10 % sont pires qu’avant ». D’où l’importance de
faire affaire avec un dentiste « biologique » expérimenté.

Pour en savoir davantage
http://www.magdahavas.com/
http://www.earthinginstitute.net/
http://www.emfacts.com/

http://www.em3e.com
http://www.emfrelief.com/
http://www.essentia.ca/
http://www.getpurepower.ca/
http://iaomt.org http://sammilham.com/
http://slt.co/
http://stetzerelectric.com/

Les cellulaires qui émettent le moins de micro-ondes

Protocole révisé de détoxification de l’exposition au mercure

Électricité sale : Électrification et maladies de civilisation




Dossier Climat

Divers articles du blogue relatifs au climat ont été compilés sous forme d’un nouveau dossier ajouté au menu.

Comme pour les autres dossiers, des liens utiles figurent en fin de page.


Note concernant les dossiers du blogue

Les dossiers traités dans le blogue (sur les Vaccins, la 5G, les implants RFID…) ne proposent pas d’articles qui présentent la version officielle déjà largement diffusée dans les médias dominants (ou « mainstream »). Cette version officielle des défenseurs du Système se réfugie souvent derrière le politiquement correct, le bien-pensant, la pensée unique ou la science matérialiste biaisée par les intérêts politico-financiers. Elle tend à traiter de « complotistes » ceux qui la remettent en question ou qui proposent des points de vue alternatifs, même lorsque ces derniers sont basés sur des faits directement observés dans l’entourage immédiat ou sur l’expérience personnelle (notamment en ce qui concerne les vaccins et les effets des ondes pulsées) ou même lorsqu’ils sont appuyés sur un grand nombre d’études et de recherches indépendantes.




L’Inga, arbre « magique », pourra-t-il sauver la forêt amazonienne?

Première victime de la politique du président brésilien Jair Bolsonaro et du réchauffement climatique, la forêt amazonienne a été la cible de 90.000 feux, en 2019. Mais son écosystème humide pourrait bientôt être sauvé par un arbre « magique », l’Inga.

© Pablo COZZAGLIO / AFP Feu de forêt, le 26 août 2019.

L’enjeu est crucial pour l’avenir de l’humanité. Depuis le début de l’année 2019, l’Amazonie a été victime de près de 90.000 incendies (le plus lourd bilan depuis près d’une décennie) qui ont ravagé quelques 7.853 kilomètres carré de forêt. Mise à mal par une déforestation massive et par le développement de la culture du soja et du palmier à huile, notamment au Brésil, la forêt humide, où l’on recensait il y a encore peu plus de 16.000 espèces d’arbres différentes, a perdu près d’un cinquième de sa superficie en 50 ans.

« Les propriétaires de ranchs et les grands agriculteurs ont pu bénéficier d’un sentiment d’impunité depuis l’accès au pouvoir du président brésilien Jair Bolsonaro », estiment Elodie Vieille Blanchard et Frédéric Mesguich, de l’Association végétarienne de France dans une tribune publiée en août dernier dans le journalLe Monde. Selon les spécialistes, « la carte des départs de feu en Amazonie recoupe sans surprise les bordures entre forêt, champs mis en culture et surtout aires de reproduction des troupeaux de plus de 100.000 têtes. »

L’arbre Inga pousse rapidement sur des terrains dévastés

Mais au milieu des décombres et de la poussière, traces indélébiles des feux, une lueur d’espoir pointe le bout de son nez. Son nom, Inga, tient en quatre lettres et il pourrait à lui seul, semble-t-il, reconstituer rapidement les écosystèmes détruit. L’arbre Inga compte 300 espèces est une plante particulière: elle est connue pour pousser rapidement sur des terrains ravagés par les feux et accélérer ainsi la renaissance de la flore sauvage. En libérant une grande quantité d’azote, un nutriment essentiel pour les végétaux, l’arbre Inga draine les sols, qui deviennent de nouveau assez fertiles pour que d’autres espèces de végétaux s’y enracinent.

Selon la Fondation Inga, l’arbre peut atteindre une taille maximale de 20 mètres de haut et permet ainsi de « protéger les sols, supprimer les mauvaises herbes et de fournir de la nourriture ». Quant à sa fleur de 30 à 40 centimètres de long, elle renferme de nombreuses graines plates, dont la membrane est comestible. Une source de nourriture bienvenue pour les populations locales et tribus autochtones, dont les ressources en denrées alimentaires se raréfient à mesure que la forêt brûle.

Une campagne de soutien pour les agriculteurs qui plantent des arbres

Aussi, planter l’Inga permettrait de créer des sortes de corridors de végétation et à la faune sauvage de survivre, dans les zones ravagées par les incendies. « C’est vraiment une sorte « d’arbre miracle » car certaines espèces peuvent faire des choses étonnantes », a déclaré Toby Pennington, professeur de diversité végétale tropicale et de biogéographie à l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni dans une interview à la BBC.

De son côté, l’institut brésilien Ouro Verde vient de se lancer une campagne de soutien pour inciter les agriculteurs de la région à planter des arbres Inga. Les associations écologistes de la région espèrent aussi convaincre les petits exploitants de ne plus céder leurs terres à de grandes entreprises agroalimentaires qui défrichent chaque jour un peu plus la forêt, pour y implanter d’autres ressources, et principalement du soja.  

« Il est primordial d’offrir de nouvelles opportunités et de nouvelles technologies vertes pour aider les petits exploitants. L’agriculture familiale joue également un rôle essentiel dans la production alimentaire mondiale. Au Brésil, ils sont responsables de 70% de la consommation alimentaire nationale », précise le spécialiste à la BBC. 

Stopper les feux de forêt

Pour que l’initiative ne soit pas vaine et sauve l’écosystème tropical humide, qui s’étend sur plus de 6 millions de m2 répartis sur neuf pays (Brésil, Pérou, Colombie, Bolivie, Venezuela, Guyane, Surinam, Equateur et la Guyane française), il faudrait d’abord que les feux cessent.

Avec une hausse de 93% de la déforestation en 2019 par rapport à la période de janvier à septembre de 2018, d’après les données de l’Institut national de recherche spatiale (INE), le scénario idyllique ne semble pas encore à l’ordre du jour.

Lundi 23 septembre, s’exprimant pour la première fois à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies ce mardi, le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé qu’il était « faux » de dire que l’Amazonie faisait partie du patrimoine de l’humanité, et a accusé certains pays de se comporter de façon « coloniale » à l’égard du Brésil.

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/linga-arbre-magique-pourra-t-il-sauver-la-for%C3%AAt-amazonienne/ar-AAJBXhU?ocid=spartandhp




DU HARCÈLEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE DES POPULATIONS À LA NEURO-POLITIQUE DU NOUVEL ORDRE

[Source : Morphéus]

Les armes à micro-ondes sont utilisées contre les
populations depuis des dizaines d’années. En Angleterre, dans les années 80,
lors des grèves de mineurs, Margaret Thatcher avait fait installer des
émetteurs dans les quartiers populaires où ils vivaient, afin de les rendre
apathiques. Il s’agit en l’occurrence d’armes qui émettent des extrêmement
basses fréquences (ELF : Extremely Low Frequency) ou à l’inverse des ultra
hautes fréquences (UHF), dont le but est d’interférer sur le cerveau humain.

C’est l’Institut Tavistock, spécialisé dans la
modification du comportement humain, qui aurait développé ce système à partir
des années 50. Dans les années 60, le Dr Ross Adey a travaillé sur le Pandora
Project pour la CIA et le MI5, dans le domaine du contrôle mental à distance
(RMCT : Remote Mind Control Technology). Il a exploité les ondes ELF (1 à 20
Hz) qui avaient des effets psychologiques et biologiques sur l’homme. Ils ont
trouvé que les fréquences de 6 à 16Hz avaient des effets importants sur le
cerveau et les systèmes nerveux et endocrinien. Plus tard, il s’est avéré que
ces ondes peuvent également endommager l’ADN. Il a combiné des ondes ELF avec
des ondes UHF notamment, pour en amplifier les effets nocifs. Sur la base US de
Greenham Common en Angleterre, autour de laquelle des pacifistes (dont une
grande majorité de femmes) manifestaient, ces armes furent utilisées. Fin 1984,
ces femmes visées par de hauts niveaux de radiations micro-ondes, ont été
atteintes de cancer, nombre d’entre elles sont mortes. Ces armes permettent
d’induire un cancer à distance en altérant l’ADN. Ces armes utilisées
secrètement contre les civils engendrent des paralysies temporaires, une
désorientation, des brûlures dans certains cas d’exposition, des vertiges, des
amnésies. Des scientifiques indépendants avaient constaté les hauts niveaux de
radiations électromagnétiques autour de la base Greenham Common, preuve de
l’utilisation de ces armes contre des manifestantes.

Armes
ELF

Les armes à très basse fréquence (ELF) sont
étalonnées selon certaines fréquences cérébrales étudiées et connues des
militaires. 6,66 Hertz engendre la dépression, 4,5 hertz provoque une attaque
cardiaque, d’autre vont moduler l’humeur de la victime irradiée en la rendant
schizophrénique, paranoïaque, suicidaire, violente ou apathique.

Ce type d’arme fut utilisé sur les populations
chypriotes par l’armée anglaise, mais également sur les catholiques d’Irlande
du Nord dans les années 80

MASER

Le système nommé MASER envoie des micro-ondes
spéciales qui permettent de faire de la « télépathie synthétique ».
Aujourd’hui on peut lire les pensées de quelqu’un à distance après avoir scanné
les ondes électromagnétiques émises par le sujet dans différentes situations.

Manipulation du système nerveux

On sait aussi, semble-t-il, manipuler le système
nerveux d’une cible en diffusant certains type d’ondes. D’après Tim Rifat,
l’Angleterre utiliserait des systèmes manipulant le système nerveux contre des
citoyens récalcitrants au moins depuis la fin des années 80. Vicki Casagrande,
ingénieure américaine, a expliqué devant une commission sur le harcèlement
électromagnétique que les victimes pouvaient être totalement contrôlées à
distance : « Les muscles peuvent être relâchés ou contractés, que ce soit
légèrement ou violemment. Mais, ces effets peuvent aussi être placés dans le
cerveau juste comme une sensation (…) Les victimes peuvent avoir froid par 40°C
dehors, ou avoir chaud par -15°C. ». L’ingénieure Casagrande explique que
certaines victimes auraient eu des implants dans le cerveau depuis les années
60, 70.

300
plaintes

Actuellement, dans l’état du Missouri, un élu a
recensé 300 plaintes concernant le harcèlement électromagnétique. Certaines des
victimes sont simplement harcelées dans le cadre d’expérimentations. Un certain
nombre d’associations comme (l’International Committee on Offensive Microwave
Weapons) se sont montées pour aider les victimes, ou pour tenter d’alerter
l’opinion et les décideurs politiques.

Armes
interférométriques

Les armes électromagnétiques évoquées plus haut
ont déjà 50 ans ou plus. Elles ont un inconvénient majeur, les sujets finissent
par comprendre qu’ils sont victimes d’une attaque électromagnétique. Des
systèmes beaucoup plus sophistiqués indolores pour manipuler les cerveaux sont
à l’œuvre actuellement. On sait parfaitement simuler artificiellement
l’activité interférométrique de n’importe quelle zone du cerveau humain. Avec
l’assistance de l’intelligence artificielle, il devient possible de remodeler
un cerveau à distance en modifiant l’inconscient puis le conscient d’un
individu. De fait, nous voyons la 5G et la densification du smog
électromagnétique comme des extensions intégrées de ces technologies. Les
cerveaux ainsi baignés et modulés demanderont eux-mêmes plus d’asservissement
sans même s’en rendre compte. Illusions de liberté, de fraternité ou
d’égalité seront induites par des techno-scientifiques aux commandes du
formatage cérébral des populations. C’est l’arme ultime d’asservissement des
peuples.

L’asservissement techno-politique

Zbigniew Brzezinski lieutenant de David
Rockefeller a toujours affiché sa volonté politique d’asservir les populations
à l’aide de technologies :

« La société sera dominée par une élite de
personnes libérées des valeurs traditionnelles qui n’hésiteront pas à réaliser
leurs objectifs aux moyens de techniques épurées avec lesquelles ils
influenceront le comportement du peuple et contrôleront la société dans tous
les détails, jusqu’au point où il sera possible d’exercer une surveillance
quasi permanente sur chacun des habitants de la planète ».

« Cette élite cherchera tous les moyens pour
parvenir à ses fins politiques, comme de nouvelles techniques pour influencer
le comportement des masses, ainsi que pour obtenir le contrôle et la soumission
de la société ».

Hitler en aurait rêvé mais un homme comme Zbigniew
Brzezinski dispose de l’intelligence artificielle et de toutes les sciences
psychotroniques modernes pour parvenir à ses fins. Son rêve de contrôle mental
des masses est à portée de main avec le concours des transhumanistes. Laurent
Alexandre transhumaniste accompli, décrit notre cerveau comme « un ordinateur
fait de viande ». Quant à Marc Roux, président de l’association française
transhumaniste, il affirme : « Nous avons aujourd’hui les outils pour
intervenir sciemment sur notre propre condition. Nous pensons qu’il peut y
avoir de bonnes raisons de modifier notre biologie, même de manière invasive,
radicale et irréversible. » En Suisse, le Human Brain Project, largement
financé par l’Union européenne, a pour but de créer un cerveau artificiel en
travaillant sur les interactions entre les neurones et des processeurs
électroniques. Le programme est annoncé sans détour. « L’audacieux programme
transhumaniste va se répandre… Cela fait partie de la nature non démocratique
de la technologie… »

Si techniquement tout cela est devenu possible, en
revanche cette approche induit, par pressions électromagnétiques, une telle
destruction qu’elle mène à un lent suicide programmé de l’humanité.
Rationnellement, il convient de faire machine arrière. Mais il semble que la
rationalité ne soit plus à l’ordre du jour. Nous ne savons plus si la caste
mondialiste agit et pense par elle-même ou si elle a été assimilée par sa
propre technologie de contrôle neuronal. Face à ce fléau, la révolution consciente
des peuples devient le seul garde-fou et le temps nous est compté.




La guerre de la 5G – L’homme vs la technologie

[Source : Dr. Mercola Fr via Sott]



En bref

  • La 5G fonctionne principalement avec des bandes d’ondes
    millimétriques, dont on sait qu’elles provoquent des sensations de
    brûlure douloureuses. Elles sont également associées à des troubles
    oculaires et cardiaques, à l’affaiblissement du système immunitaire, à
    des dommages génétiques ainsi qu’à des problèmes de fertilité
  • La FCC reconnait qu’aucune étude n’a été effectuée ni financée par
    l’agence ou par l’industrie des télécommunications, s’agissant de la
    sécurité de la 5G, et qu’aucune n’est programmée
  • La FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
    perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
    l’industrie du tabac

Dr. Mercola

L’exposition aux champs électromagnétiques (EMF) et aux rayonnements
radiofréquences (RF) représente dans notre monde moderne un danger de
plus en plus important pour la santé.

Le site internet ‘Cellular Phone Task Force’ (« Groupe d’étude sur
les téléphones portables ») possède une longue liste de gouvernements et
d’organisations qui ont émis des mises en garde ou interdit différents
types de technologies sans fil, dans différentes circonstances, depuis
1993.

Les nombreuses préoccupations soulevées par la 5G en matière de santé



(Vidéo en anglais)

Le magazine Fortune rapporte que Sunil Rajgopal, analyste de Wall
Street, a récemment signalé que les préoccupations de plus en plus
nombreuses en matière de santé risquaient de retarder l’implantation de
la 5G.

Certains pays ont déjà pris des mesures pour ralentir le déploiement
de la 5G en raison des risques qu’elle présente pour la santé, souligne
Sunil Rajgopal. La question est : peut-on la stopper ?

Les essais de 5G ont récemment été interrompus à Bruxelles, en
Belgique, et la Suisse a retardé le déploiement de sa 5G afin de créer
un système qui permette de contrôler les rayonnements.

La ville de Syracuse, dans l’état de New York, essaye également de
mettre en place des mesures de protection, et a « négocié le droit de
réaliser des inspections de sécurité des antennes 5G sur demande », afin
d’apaiser les inquiétudes de la population.

Quel niveau d’EMF l’Homme peut-il supporter ?

L’exposition aux EMF, à de nombreuses fréquences ayant des effets biologiques, telles que celles qu’utilisent les téléphones portables et les Wifi, a été multipliée par environ 1 quintillon en cent ans.

Malheureusement, l’exposition aux EMF est aujourd’hui si généralisée
qu’il est devenu pratiquement impossible de réaliser des études
démographiques contrôlées, car plus aucune population n’échappe
totalement aux rayonnements ni à leurs effets.

Du fait qu’il n’existe plus de groupe de contrôle, il est aujourd’hui très difficile de déterminer leurs effets réels.

Ceci étant dit, une étude d’exposition contrôlée a été réalisée,
révélant que les rayonnements ne sont pas aussi inoffensifs que le
pensent les gens, et de loin.

Au début du 20ème siècle, les États-Unis présentaient deux types de
population : la population rurale, et la population urbaine. Les régions
urbaines étaient généralement reliées aux réseaux électriques, tandis
que les zones rurales ne l’ont été qu’à partir des années 1950.

Les problèmes de santé liés à l’exposition à la 5G

Les préoccupations supplémentaires que font naître la 5G sont liées
aux ondes millimétriques (MMW). On sait que cette largeur de bande, qui
se situe essentiellement entre 30 gigahertz (GHz) et 300 GHz, peut
traverser la peau de l’Homme sur une profondeur allant jusqu’à 2
millimètres, provoquant une sensation de brûlure.

C’est précisément pour cette raison que les MMW ont été choisies
comme agent de lutte antiémeute (Active Denial System) par le
département américain de la défense. Les MMW sont également utilisées
dans les scanners corporels que l’on trouve dans les aéroports.

La recherche a montré que les canaux sudorifères présents dans la
peau agissent comme des récepteurs, ou des antennes, pour les
rayonnements de la 5G, et font ainsi pénétrer les rayonnements dans
l’organisme en provoquant une élévation de la température. Ceci explique
en partie l’effet douloureux.

Les MMW sont également associées à :

  • Des problèmes oculaires chez le rat, tels que l’opacité du
    cristallin, associée au développement de la cataracte, et à des dommages
    oculaires chez le lapin
  • Chez le rat, des effets sur la variabilité de la fréquence
    cardiaque, un indicateur de stress, et des modifications du rythme
    cardiaque (arythmie) chez la grenouille
  • Des douleurs
  • L’affaiblissement du système immunitaire
  • Une diminution de la croissance et à l’augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques

Comprendre les mécanismes nuisibles des EMF

Ainsi qu’il est expliqué dans mon interview de 2017 du Dr. Martin Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales à l’université d’état de Washington, le principal danger des EMF en général est qu’elles provoquent un stress oxydatif excessif qui entraine un dysfonctionnement des mitochondries.

Selon Martin Pall, les CCVD sont 7,2 millions de fois plus sensibles
aux rayonnements micro-ondes que les particules chargées présentes à
l’intérieur et à l’extérieur de nos cellules, ce qui signifie que les
standards de sécurité pour cette exposition sont 7,2 millions de fois
trop élevés.

Les rayonnements micro-ondes basse fréquence ouvrent vos CCVD,
permettant un apport anormal d’ions calcium dans les cellules, ce qui
active l’oxyde nitrique (NO) et le superoxyde, qui réagissent presque
instantanément pour former du péroxynitrite.

Ceci entraîne la fabrication de radicaux libres carbonates, des
espèces réactives de l’oxygène parmi les plus nocives connues, dont on
pense qu’elles sont à l’origine de nombreuses maladies chroniques
actuelles.

Votre organisme est capable de réparer ces dommages grâce à une
famille de 17 enzymes différentes, que l’on appelle les poly
(ADP-ribose) polymérases (PARP).

Cependant, si les PARP fonctionnent bien, elles ont besoin de NAD+
comme carburant, et lorsqu’elles en manquent, elles cessent de réparer
votre ADN.

Le cancer n’est pas le principal danger que font courir les EMF

La tension électrique dans notre organisme joue un rôle important au
regard de la santé et des maladies. L’électricité produite par votre
corps permet à vos cellules de communiquer et d’exécuter les fonctions
biologiques de base qui sont nécessaires à votre survie.

Toutefois, votre organisme est conçu pour fonctionner à des niveaux et à des fréquences très spécifiques.

Il semble logique que le fait d’être entouré d’EMF d’origine humaine,
qui sont 1 quintillion de fois plus élevées que les EMF naturelles de
la Terre, puisse interférer avec la capacité de votre ADN à recevoir et à
transmettre des signaux biologiques.

Le risque de cancer du cerveau est probablement réel

Si les maladies cardiovasculaires, la démence et l’infertilité
surpassent le risque de cancer du cerveau, ce risque existe bien, et
pourrait être bien plus préoccupant que ce que nous imaginons pour les
jeunes enfants, qui grandissent en étant entourés de technologies sans
fil.

Le fait est que nous ne saurons que dans dix ou vingt ans, lorsque
les jeunes enfants d’aujourd’hui auront grandi, si leur exposition in
utéro et l’utilisation précoce de téléphones portables augmente
l’incidence du cancer du cerveau.

De plus en plus de recherches suggèrent que les rayonnements émis par
les téléphones portables influent certainement sur ce risque, et il est
difficile d’ignorer les nombreux rapports anecdotiques convaincants qui
existent à ce propos.

La FCC est la proie d’intérêts, et n’est pas une agence fiable

Le Dr. Davis souligne également un autre problème crucial, le fait
que la FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
l’industrie du tabac.

La 5G compromet les prévisions météorologiques

Fait intéressant, en dehors de ses répercussions potentielles sur la
santé, un réseau 5G mondial compromettrait également notre capacité à
établir des prévisions météorologiques ce qui, en plus de faire courir
des risques aux populations civiles, mettrait en péril les forces
navales.

Selon un article paru récemment dans la revue ‘Nature’, une
couverture étendue de la 5G empêcherait les satellites de détecter les
variations de vapeur d’eau, qui permettent aux météorologues de prévoir
les changements de météo et les orages.

Informez-vous à propos des dangers de la 5G pour la santé, et protégez votre famille de ses effets nocifs

J’écris actuellement un livre sur les dangers des EMF, qui sera une
source d’information complète sur les technologies actuelles.

En attendant, pour en savoir plus à propos de la 5G et vous aider à
informer votre entourage, vous pouvez télécharger une fiche
d’information de deux pages sur la 5G, sur le site de l’Environmental
Health Trust.

Vous trouverez également sur ce site une longue liste d’études
scientifiques publiées qui démontrent l’existence de sources
d’inquiétudes.

Pour réduire votre exposition aux EMF, consultez les conseils ci-dessous et appliquez-les au mieux, dans la mesure du possible.

Mesures de protection pour la nuit
Utilisez des filtres Stetzer ou Greenwave pour
éliminer les surtensions transitoires de votre réseau électrique, et
utilisez un appareil de mesure pour vérifier qu’elles se situent dans
les limites de sécurité.
Utilisez un réveil à pile, idéalement non lumineux.
J’utilise personnellement un réveil parlant, comme en utilisent les
malvoyants.
Envisagez de placer le lit de votre bébé dans votre
chambre au lieu d’utiliser un moniteur de surveillance. Vous pouvez
également choisir d’utiliser un moniteur câblé.
Si vous devez utiliser la Wifi, éteignez-là lorsque
vous ne l’utilisez pas, en particulier la nuit. L’idéal est de câbler
l’ensemble de votre maison pour pouvoir vous passer de la Wifi. Il est
important de comprendre que si vous avez un routeur Wifi, cela revient à
avoir une antenne relais dans votre maison. L’idéal est d’éliminer la
Wifi et d’utiliser une simple connexion câblée Ethernet.

Si vous avez absolument besoin d’un routeur, vous pouvez le placer
dans une housse de protection anti-rayonnements lorsque vous ne
l’utilisez pas. Vous trouverez des accessoires de protection en ligne,
mais vous pouvez en fabriquer vous-même avec du tissu de la marque Swiss
Shield.
Si votre ordinateur portable n’est pas équipé d’un port Ethernet,
un adaptateur Ethernet USB vous permettra de vous connecter à internet
via une connexion câblée.

Pour bénéficier d’une protection renforcée, vous
pouvez peindre les murs et le plafond de votre chambre avec une peinture
spéciale qui bloque les RF provenant de sources extérieures, telles que
les antennes relais, les compteurs intelligents et les antennes radio
et télé.
Les fenêtres peuvent être protégées par un écran ou un film
anti-ondes métallisé. Pour votre lit, vous pouvez opter pour un ciel de
lit de protection anti-ondes.
Méthodes pour réduire l’exposition superflue aux EMF dans la journée
Pour réduire votre exposition aux EMF dans la
journée, vous pouvez utiliser des filtres Stetzer pour réduire la
production d’électricité sale ou d’interférences électromagnétiques.
Vous pouvez également les emporter au travail ou lors de vos
déplacements.
Il s’agit sans doute de la meilleure méthode qui soit pour réduire
les dommages provoqués par l’exposition aux EMF, dont la plupart sont
générés par des fréquences que ces filtres parviennent à bloquer.
Utilisez un câble Ethernet pour connecter votre
ordinateur à internet, et veillez à placer votre ordinateur portable en
mode avion. Évitez également les claviers, boules de commande, souris,
systèmes de jeux, imprimantes et téléphones fixes sans fils. Optez pour
les versions filaires.
Évitez de porter votre téléphone portable sur vous à
moins qu’il ne soit en mode avion, et ne le laissez pas dans votre
chambre lorsque vous dormez, sauf également s’il est en mode avion. Les
téléphones portables peuvent émettre des signaux même lorsqu’ils sont en
mode avion, et c’est pourquoi je place le mien dans un sac de Faraday.
Ils sont vraiment très abordables et ne coûtent que 10 dollars les
deux. Je les ai testés et ils sont vraiment très efficaces pour bloquer
les rayonnements.
Lorsque vous utilisez votre téléphone portable,
servez-vous de la fonction haut-parleur et tenez-le au moins à 90 cm de
vous. Essayez de réduire au maximum le temps que vous passez au
téléphone.
J’utilise le mien généralement moins de 30 minutes par mois, et
principalement lorsque je suis en déplacement. Utilisez plutôt des
logiciels de VoIP qui permettent de téléphoner en vous connectant à
internet via un câble ou, mieux encore, utilisez un téléphone fixe.
Mesures de protection générales pour la maison
Si vous utilisez encore un four à micro-ondes, je
vous recommande de le remplacer par un four à convection vapeur, qui
réchauffera vos plats tout aussi rapidement, mais de façon bien plus
sûre.
Évitez d’utiliser des dispositifs « intelligents »
et des thermostats qui fonctionnent avec une signalisation sans fil.
Cela comprend toutes les nouvelles télévisions « intelligentes » (ou «
smart TV »).
Elles sont qualifiées d’intelligentes car elles émettent un signal
Wifi, et contrairement à ce que vous pouvez faire avec votre ordinateur,
il n’est pas possible d’éteindre ce signal. Envisagez d’utiliser un
grand écran d’ordinateur comme télévision, qui n’émet pas de signal
Wifi.
Remplacez les ampoules LFC par des ampoules à
incandescence. L’idéal est d’éliminer toutes les lampes fluorescentes de
votre maison. Elles émettent non seulement une lumière malsaine, mais
elles vous transmettent surtout du courant électrique lorsque vous vous
en approchez.
Les rhéostats sont une autre source d’électricité
sale, il vaut donc mieux installer des interrupteurs classiques on/off
que des rhéostats.
Refusez l’installation de compteurs intelligents
dans la mesure du possible, ou placez une protection sur les compteurs
intelligents déjà en place : il a été démontré que certaines protections
réduisent les rayonnements de 98 à 99 %.

[Voir aussi :




Implantation de puces RFID : la presse du système lance une offensive majeure

[Source : kla.tv via Les moutons enragés]

« Maintenant viennent les porteurs de puce ! » titrait le journal Swiss BLICK sur la page d’accueil de son site web le 14 mai 2018. Les trois premières pages du journal ressemblaient à une campagne publicitaire pour des puces RFID implantées :

« Une petite puce pour lui – une grande mise à jour pour l’humanité »

« Quiconque a peur d’une mauvaise utilisation des données doit se méfier de Facebook et de l’assistante vocale Alexa d’Amazon et non de ces puces. »

Les soi-disant spécialistes disent :

« Les implants à micro puce ne nous donnent pas moins de sécurité numérique, mais beaucoup plus. »

« C’est ce qu’on ressent quand on devient cyborg »

a publié RedBull dans une campagne publicitaire.

« Un implant de biopuce fait de vous plus qu’un humain. On va vous montrer comment ça marche. »

« Le seul moyen pour les humains de suivre les machines est de les intégrer en nous. »

Les reporters grand public se font implanter des puces radio devant la caméra et en public, par exemple Tim Kuchenbecker dans l’émission ARD Tagesschau. Kuchenbecker a le mandat d’une agence médiatique pour être l’exposant lors du salon CeBIT. Le journaliste de presse voit de nombreux avantages à être pucé.

« Je crois vraiment que c’est l’avenir. J’en suis convaincu »

Une jeune journaliste de youFM :

« Là-dedans se trouve une puce NFC minuscule. Plus ou moins de la taille d’un grain de riz. J’espère que je vais pouvoir ouvrir des portes, envoyer des données à des smartphones… Et maintenant cette puce est ici dans ma main. »

« Oh Alléluia. Ah, je suis si contente ! »

Jonas Jansen, rédacteur du journal Allemand FAZ :

« Ça ne fait pas mal du tout, c’est comme une prise de sang par exemple, une petite piqûre… »

« Et maintenant tu peux mettre toutes sortes de données dessus. »

Ceux qui prédisaient il y a quelques années que dans un avenir proche nous serions implantés sous la peau avec une puce radio ont été qualifiés de conspirationnistes. Aujourd’hui, la presse du système fait la promotion de l’implantation de puces radio RFID de manière ciblée et coordonnée. De telles campagnes publicitaires conduisent au génocide de groupes nationaux, raciaux ou religieux et doivent être stoppées par le peuple ! Comment faire ?!

Un tel génocide se déroule de manière sournoise et suit son cours de nos jours avec l’abolition de l’argent liquide. Si vous refusiez avec véhémence tout paiement sans numéraire, de nos jours vous ne pourriez exister que de façon très restreinte et bientôt plus du tout. En effet, votre employeur ne verse votre salaire mensuel plus que sur un compte bancaire. Votre propriétaire demande le loyer mensuel par virement bancaire. Vous ne pouvez réserver votre voyage d’affaires sur Internet que sans argent liquide. Aimeriez-vous payer en liquide pour une nouvelle voiture ? En France, avec un plafond de 1 000 € en espèces, vous ne pourriez acheter qu’un tas de ferraille sur roues.

La restriction de votre liberté personnelle se fait de manière insidieuse et prétendument à votre avantage. Mais sans moyens de paiement tracé, vous n’existeriez bientôt plus. Nous expérimenterons le même processus avec l’implantation des puces RFID :

La première génération d’implants rendra les clés superflues et permettra de mettre en réseau les appareils de la maison. La nouvelle génération remplace votre portefeuille, votre carte de crédit, votre carte d’assurance, etc. et fait de vous un citoyen totalement transparent. Au plus tard à la troisième génération de puces, vous pourrez être localisé et contrôlé partout dans le monde. Ceux qui, pour des raisons religieuses, éthiques ou autres, ne veulent pas se faire implanter une puce seront tôt ou tard exclus de la société et ne pourront plus participer à la vie publique. Appelez ça aussi aujourd’hui une théorie de conspiration. Ce sera une conspiration si on ne l’arrête pas !

STOP RFID – cela conduit au génocide !

Dans ce contexte, étudiez également nos émissions Kla.TV bien documentées sous les liens qui s’affichent et protestez contre toute nouvelle avancée de cette technologie anti-humaine :

www.kla.tv/338 // RFID – Quoi de neuf ?

www.kla.tv/10824 // Le développement d’implants à puce présente un énorme potentiel d’utilisation abusive

www.kla.tv/1804 /// Stop RFID

Sources / Liens :




Premier procès en Grande-Bretagne contre le 5G – Et le peuple a gagné

[Source : Stop Mensonges]

Mark Steele, un militant 5G, a souligné
les dangers d’un déploiement 5G secret par le conseil municipal de
Gateshead où les résidents se plaignent de l’augmentation des maladies
et du cancer dans la zone touchée.

Il y a suffisamment de preuves pour
conclure que les nouveaux réseaux 5G intelligents sur le dessus des
nouveaux lampadaires à LED émettent des fréquences de rayonnement de
classe 1 et devraient être traités comme un danger pour le public.

Le Conseil Gateshead a réfuté par
ignorance des preuves claires et a créé de fausses allégations sur des
messages de médias sociaux et des dépliants imprimés affirmant que Mark
Steele répand Pseudo Science et que les réseaux ne sont pas dangereux ou
5G :

« Soyez assuré qu’il n’y a aucun fondement scientifique ou preuve crédible pour ces histoires alarmantes sur les lampadaires qui causent le cancer et d’autres maladies. »

Ils ont abusé des pouvoirs de la police pour bâillonner Mark Steele et hier, il a laissé un homme libre et le conseil municipal de Gateshead pour débourser 11 000 £ de l’argent des contribuables pour couvrir les frais de justice, ce qui équivaut à une triste ignorance.

Au tribunal, aucun des fonctionnaires du Conseil n’a pu expliquer ce qu’est le 5G et leur expert gouvernemental de premier plan a refusé d’assister à l’audience de la Cour. En conclusion, le juge a refusé de bâillonner Mark en déclarant :

« Le public a le droit de savoir. »



VEUILLEZ UTILISER LE MODÈLE DE DEMANDE D’ACCÈS À L’INFORMATION POUR CONTESTER LÉGALEMENT VOTRE CONSEIL MUNICIPAL AU SUJET DE 5G ET DES VILLES INTELLIGENTES : Smombiegate.org

La question secrète du déploiement de la
5G à Gateshead est maintenant officiellement d’intérêt public et sera
traitée comme une affaire marquante pour que d’autres personnes
commencent à utiliser la décision de la Cour pour contester leurs
conseils.

Nous savons que Surrey, Westminster et Luton ont tous ces réseaux de champs électromagnétiques micro-ondes toxiques installés sur leurs nouveaux lampadaires à LED. Nous savons maintenant que même si ces réseaux sont actuellement 2G, 3G ou 4G, ils peuvent être activés 5G en ajustant une « lentille » qui « focalise » la fréquence.

Le juge a déclaré que Mark Steele était
un expert et un ingénieur crédible sur les technologies EMF et GSM, ce
qui prouve que le Conseil de Gateshead est responsable de corruption,
induit le public en erreur, rend les gens malades et tente de
discréditer Mark Steele et tous les autres tels que Smombie Gate qui se
bat pour le déploiement des 5G.

Les conseils se débattent en ce moment,
plus de 50% sont presque en faillite parce que plus de la moitié de
leurs ressources sont consacrées à l’augmentation de l’aide sociale aux
adultes, donc toute proposition de fournisseur avec la promesse d’une augmentation des revenus est irrésistible.

SM : la création du manque d’abondance est à tous les niveaux, PROBLEME, RÉACTION, SOLUTION… le bon vieux modèle satanique…
[Note NM : de la « dialectique hégélienne »]
On appauvrit d’abord les municipalités pour qu’elles soient enclin a accepter l’inacceptable.
Si le problème n’avait pas été créé avant, jamais ces maires n’accepteraient l’appât du gain au détriment de la santé publique. Pareil pour les éoliennes qui sont une calamité écologique et financières à long terme… en plus d’être moches…

Les entreprises de Smart City
s’adressent aux conseils municipaux avec des présentations futuristes
étonnantes détaillant la première étape, qui est d’installer
l’infrastructure 5G, c’est-à-dire les lampadaires sur les rues et les
autoroutes.

Les avantages seront une surveillance policière 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui permet de voir à travers les murs,
des panneaux de signalisation intelligents, la diffusion en direct de 4
ko en déplacement, des véhicules et des transports publics sans
conducteur, la réalité virtuelle mobile, la réalité augmentée mobile et
une connexion rapide au nouvel implant cérébral d’Elon Musk, le
Neuralink, qui donne aux gens accès Internet à leur esprit.

Note SM : encore plus d’enfer-me-nent dans le monde cybernétique, une « sous-réalité » dans la « sous-réalité/matrice » du monde des objets séparés expérimentés en 3eme densité.

Toutes ces caractéristiques sont un rêve
mouillé pour les conseils municipaux qui seront les premiers à devenir
des comtés intelligents parce qu’ils seront en mesure d’augmenter les
taxes et que l’économie locale prospérera en théorie.

Note SM : Pure folie… « Père, Pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

En réalité, les preuves scientifiques
s’accumulent à travers la planète que les CEM, RF, 3G, 4G, 5G, WiFI et
WiGIG causent le cancer, tuent les abeilles, chassent la faune sauvage
et diminuent la qualité de vie des populations.

Georgia Guidestones – le plan d’extermination des humains gravé dans la pierre.

Tout cela parce que les grandes
entreprises disent que c’est bon pour les gens et qu’elles continuent de
nous induire en erreur sur les dangers d’une utilisation continue à
proximité et sur la peau, sans parler de ce qu’est réellement la 5G, qui
est une arme efficace sur le champ de bataille.

Nous savons que Gateshead n’est pas le
seul conseil qui induit le public en erreur au sujet du déploiement de
la 5G et cela semble durer depuis quelques années.

Luton, Surrey et Westminster sont les
prochains ainsi que tous les conseils qui ont installé ces tableaux qui
sont installés par des entreprises particulières (nous vous laisserons
faire votre propre travail sur la façon dont vous pensez que ces
entreprises sont !)

Qui paie pour ces déploiements 5G ? Qui a
donné son consentement au nom du peuple ? Qui a fait des recherches
pour prouver la sécurité de la nouvelle infrastructure ?

Comme d’habitude, ces questions
importantes sont dénigrées par les médias et les bénéficiaires des
grandes entreprises. Mais ils verront bientôt notre colère, comme nous
le voyons maintenant dans cette décision.

Tout
l’enfer va se déchaîner en Grande-Bretagne et nous allons leur livrer
bataille. Nous ne serons pas réduits au silence et vous n’empoisonnerez
pas volontairement notre corps et celui de nos familles avec des
radiations de classe 1 – NOUS NE CONSENTONS PAS.

Note SM : Le premier consentement tacite pour manipuler le Libre Arbitre de l’humanité est « l’Acte de Naissance » un contrat de droit maritime qui fait de vous des marchandises soumis à la loi du commerce (Maritime).

Toute la fraude part de là concernant la 3D. Pour le reste cela part du mensonge de l’égo. Et les 2 se rejoignent dans l’Acte de naissance, créant l’illusion d’un objet mortel bien défini (individualisé).

Êtes vous relatif ? Ou Absolu ?

Mark Steele de https://www.saveusnow.org.uk en a fait une grande partie de sa vie. Ce sont des gens comme Mark et vous tous qui s’impliquent qui font une différence dans nos vies.

N’hésitez pas à passer le mot et à
prendre contact avec nous si vous souhaitez obtenir des conseils sur la
façon d’aborder votre Conseil. Nous allons produire un kit de modèles
simple que vous pourrez envoyer à vos conseils très bientôt.

Les 6 liens ci-dessous sont une preuve
suffisante pour convaincre quiconque de ce qui se passe autour de nous
sans notre consentement.

1. Voir la preuve vidéo des signaux 5G toxiques de Gateshead :



2. 18 nouvelles études scientifiques à CE LIEN.

3. Cartographie 3D utilisant le WIFI et le 5G sur CE LIEN.

4. Plans de déploiement de Midlands 5G à CE LIEN.

5. Fuite d’une présentation d’entreprise sur les dangers des pylônes 5G, « Dans les pays où les limites des CEM sont nettement inférieures aux limites scientifiques internationales de l’ICNIRP, le déploiement des réseaux 5G sera un problème majeur » : ICI.

6. Elon Musk’s « 5G Umbrella » qui est prévu pour l’atmosphère terrestre sans notre consentement : ICI.

Sources et références :
Smombiegate.org;
YouTube.com
et vu sur http://humansarefree.com/2018/10/britains-first-court-case-against-5g.html


[Voir aussi :




Gilets jaunes : le dessous des cartes

La vidéo suivante  présente une perspective approfondie des tenants et aboutissants du mouvement des Gilets jaunes :

https://youtu.be/J18zukKyDZs

Le présent blogue a traité divers sujets en relation, de près ou de plus loin, avec le contenu de cette vidéo dans les articles suivants qui représentent un complément d’information ou de réflexion :




Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

[Source originale en anglais : Stop The Crime]

[Traduction : Stop Mensonges]

Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

Une vision “profane” ou matérialiste de
la télépathie s’est banalisée après la Seconde Guerre mondiale. Tout
comme de nouveaux modèles mathématiques et de nouvelles théories de la
physique ont été mis à contribution pour le développement de la bombe
atomique, de même de nouveaux outils ont été mis au point pour l’esprit
humain.

Tout comme les scientifiques de la guerre froide se sont précipités pour concevoir des moteurs de fusée et des technologies de missiles qui donneraient à leur pays la supériorité sur le champ de bataille nucléaire, les scientifiques se sont précipités pour développer des modèles toujours plus complexes et complets du cerveau humain. Ils ont littéralement commencé à voir le cerveau comme un champ de bataille mental.

Dans cette course à l’acquisition de la
“technologie” cérébrale de la guerre froide, on supposait implicitement
que l’esprit humain pouvait être mécaniquement “modélisé” ou compris
comme une construction artificielle. Le cerveau a commencé à être
considéré comme une “machine à penser” ou un ordinateur complexe qui
pouvait être analysé, décomposé en composantes et rétro-ingénierie.

Dans ce contexte, la télépathie a
commencé à être considérée comme une forme exotique de transmission par
radio mentale, seulement une des nombreuses fonctions de communication
exercées par la machine mentale.

La communication en soi n’était pas
nouvelle. Mais les techniciens ont été fascinés par la possibilité de
communiquer silencieusement et secrètement, à distance. De même, la
télépathie semblait offrir un moyen puissant de distraire et de
confondre l’ennemi, de programmer des assassins ou d’extraire de force
des informations secrètes de l’esprit d’un ennemi.

Pour parler franchement, le Pentagone a
commencé à voir la télépathie comme une arme multi-tâches puissante. La
ruée vers la “télépathie artificielle” est devenue un programme
d’armement prioritaire dans la course générale au contrôle total de
l’esprit. La télépathie artificielle ne peut être pleinement comprise en
dehors de ce contexte militaire ou du contexte historique de la guerre
froide. La recherche et le développement ont vraiment commencé comme un
programme d’armement de la guerre froide.

Les paragraphes ci-dessous donnent un
bref résumé de l’histoire de la recherche sur le contrôle de l’esprit au
cours des 50 dernières années.

Certaines des technologies étonnantes
développées au cours de cette période peuvent être trouvées dans’La
Télépathie Synthétique et les premières guerres de l’esprit’.

Nous examinerons certains des programmes
de télépathie spécifiques, et les scientifiques qui les soutiennent,
dans nos prochains articles.

– — M

L’article suivant combine des documents provenant de plusieurs sources, énumérées sous la rubrique Notes de bas de page.

La plupart des informations sont
apparues dans le résumé de David Guyatt sur l’histoire et le
développement des armes de contrôle mental, présenté pour la première
fois lors d’un symposium du CICR sur “La profession médicale et les
effets des armes”.

Les premières armes à faisceau électromagnétique
L’origine de la mise au point des armes électromagnétiques antipersonnel remonte au début du milieu des années 1940 et peut-être même plus tôt.

Japonais “Death Ray”
La référence la plus ancienne, à ma connaissance, se trouvait dans le U.S. Strategic Bombing Survey (Pacific Survey, Military Analysis Division, Volume 63) qui passait en revue les efforts de recherche et développement japonais sur un “rayon mortel”. Bien qu’elle n’ait pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche a été jugée suffisamment prometteuse pour justifier des dépenses de 2 millions de yens pendant les années 1940-1945.

Résumant les efforts japonais, les
scientifiques alliés ont conclu qu’un appareil à rayons pourrait être
développé qui pourrait tuer des êtres humains non protégés à une
distance de 5 à 10 milles. Des études ont démontré, par exemple, que les
moteurs d’automobiles pouvaient être arrêtés par des vagues accordées
dès 1943. (1)

Il est donc raisonnable de supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années.

Expériences nazies dans la manipulation de l’esprit
Les expériences de modification du comportement et de manipulation mentale ont un passé beaucoup plus macabre. Les médecins nazis du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences involontaires avec l’hypnose et la narco-hypnose en utilisant la mescaline comme drogue sur les détenus. D’autres recherches ont été menées à Auschwitz, à l’aide d’une gamme de produits chimiques, dont divers barbituriques et dérivés de la morphine. Bon nombre de ces expériences se sont révélées fatales.

Projet CHATRE
Après la fin de la guerre, la U.S. Naval Technical Mission a été chargée d’obtenir du matériel industriel et scientifique pertinent qui avait été produit par le Troisième Reich et qui pourrait être utile aux intérêts américains. Après un long rapport, la Marine a lancé le projet CHATTER en 1947.

Projet PAPERCLIP
Bon nombre des scientifiques et médecins nazis qui ont mené des expériences hideuses ont ensuite été recrutés par l’armée américaine et ont travaillé à Heidelberg avant d’être secrètement transférés aux États-Unis dans le cadre du projet PAPERCLIP.

Sous la direction du Dr Hubertus
Strughold, 34 anciens scientifiques nazis ont accepté des contrats
“Paperclip”, autorisés par les chefs d’état-major interarmées, et ont
été mis au travail à la base aérienne Randolph de San Antonio, Texas.

Projet Moonstruck, 1952, CIA :
Implants électroniques dans le cerveau et les dents
Ciblage : Longue portée Implantés pendant l’intervention chirurgicale ou subrepticement pendant l’abduction
Gamme de fréquence : Implants d’émetteur-récepteur HF – ELF
But : Suivi, contrôle de l’esprit et du comportement, conditionnement, programmation, opérations secrètes.
Base fonctionnelle : Stimulation électronique du cerveau, E.S.B.

Premiers programmes Narco-Hypnose
En 1953, la CIA, l’U.S. Navy et le U.S. Army Chemical Corps menaient leurs propres programmes de narco-hypnose sur des victimes réticentes, notamment des prisonniers, des malades mentaux, des étrangers, des minorités ethniques et des personnes considérées comme déviantes sexuelles. (2)

Pour un compte rendu plus complet des expériences nazies, voir Resonance
No 29 novembre 1995, publié par le Bioelectromagnetic Special Interest
Group of American Mensa Ltd. et tiré d’une série d’articles publiés par
le Napa Sentinel, 1991 par Harry Martin et David Caul.

Projet MK-ULTRA, 1953, CIA :
Médicaments, électronique et électrochocs
Ciblage : Fréquences à courte portée : VHF HF UHF modulé à l’émission et à la réception ELF : Production locale
Objet : Comportement de programmation, création de mentalités “cyborg”.
Effets : transe narcoleptique, programmation par suggestion
Sous-projets : Beaucoup.
Pseudonyme : Projet Artichaut
Base fonctionnelle : Dissolution électronique de la mémoire, E.D.O.M.

Projet Orion, 1958, U.S.A.F :
Drogues, hypnose et ESB
Ciblage : À courte portée, en personne
Fréquences : Modulation ELF
Transmission et réception : Radar, micro-ondes, modulé aux fréquences ELF
But : Débriefing et programmation du personnel de sécurité de haut niveau, assurer la sécurité et la loyauté du personnel.
Pseudonyme : “Dreamland”

MK-DELTA, 1960, CIA :
Programmation subliminale électromagnétique affinée
Ciblage : Longue portée
Fréquences : VHF HF UHF Modulé UHF à ELF
Transmission et réception : Antennes de télévision, antennes radio, lignes électriques, ressorts de matelas, modulation sur câblage 60 Hz.
Objectif : comportement de programmation et attitudes de la population en général
Effets : fatigue, sautes d’humeur, dysfonctionnement comportemental et criminalité sociale, sautes d’humeur.
Pseudonyme : “Sommeil profond”, R.H.I.C.

MKULTRA
Ce n’est qu’au milieu ou à la fin des années 1970 que le public américain a pris connaissance d’une série de programmes jusque-là secrets qui avaient été menés au cours des deux décennies précédentes par la communauté militaire et du renseignement. (3)

Principalement axés sur la
narco-hypnose, ces vastes programmes clandestins portaient les titres
MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (MK signifiant Mind Kontrol),
BLUEBIRD, ARTICHOKE et CHATTER.

L’objectif principal de ces programmes
et des programmes associés était le développement d’un assassin
“programmable” fiable. Les objectifs secondaires étaient le
développement d’une méthode de contrôle citoyen. (4)

M. Jose Delgado
Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société “psychocivilisée” à l’aide d’un “stimoceiver”, était particulièrement pertinent. (5)

Le travail de Delgado a été déterminant,
et ses expériences sur les humains et les animaux ont démontré que la
stimulation électronique peut exciter des émotions extrêmes comme la
rage, la luxure et la fatigue.

Dans son article “Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients”, Delgado l’a observé :

“La stimulation radio sur différents
points de l’amygdale et de l’hippocampe chez les quatre patients a
produit une variété d’effets, y compris des sensations agréables, de
l’exaltation, une concentration profonde, des sentiments bizarres, une
super relaxation (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des
visions colorées et d’autres réactions”.

En ce qui concerne la citation des
“visions colorées”, il est raisonnable de conclure qu’il faisait
référence aux hallucinations – un effet auquel font allusion un certain
nombre de soi-disant “victimes”. (7)

Dr John C. Lilly
Le Dr John C. Lilly (10 ans), à qui le directeur de l’Institut national de la santé mentale a demandé d’informer la CIA, le FBI, la NSA et les services de renseignement militaire sur son travail en utilisant des électrodes pour stimuler, directement, les centres de plaisir et de douleur du cerveau.

Lilly a dit qu’il avait refusé la
demande. Cependant, comme il l’indique dans son livre, il a continué à
faire un travail ” utile ” pour l’appareil de sécurité nationale.

Pour ce qui est du calendrier, c’est intéressant, car ces événements ont eu lieu en 1953.

Première utilisation d’ordinateurs pour communiquer avec le cerveau
Dès 1969, Delgado avait prédit qu’un jour arriverait bientôt où un ordinateur serait capable d’établir une communication radio bidirectionnelle avec le cerveau – un événement qui s’est produit pour la première fois en 1974.

Lawrence Pinneo, neurophysiologiste et
ingénieur en électronique travaillant pour le Stanford Research
Institute (un important entrepreneur militaire),

“a développé un système informatique
capable de lire l’esprit d’une personne. Il a corrélé les ondes
cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques.
Il y a vingt ans, l’ordinateur répondait par un point sur un écran de
télévision. De nos jours, il pourrait être l’entrée d’un stimulateur
(ESB) à un stade avancé en utilisant des radiofréquences.” (8)

Les docteurs Sharp et Frey développent le “Microwave Hearing”
Les Drs Joseph Sharp et Allen Frey ont fait l’expérience des micro-ondes en cherchant à transmettre les mots parlés directement dans le cortex audio au moyen d’un analogue micro-ondes pulsé de la vibration sonore du locuteur. En effet, les travaux de Frey dans ce domaine, qui remontent à 1960, ont donné naissance à ce que l’on appelle “l’effet Frey”, plus communément appelé “l’audition par micro-ondes”. (19)

Au Pentagone, cette capacité est maintenant connue sous le nom de “télépathie artificielle”. (20)

Note 20 – Voir le Dr Robert Becker qui a
déclaré : “Un tel dispositif a des applications évidentes dans les
opérations secrètes destinées à rendre une cible folle avec des “voix”
ou à donner des instructions non détectées à un assassin programmé”.

Le Dr Ross Adey expérimente le contrôle électromagnétique des états émotionnels
Dans son travail de pionnier, le Dr Ross Adey a déterminé que les états émotionnels et le comportement peuvent être influencés à distance simplement en plaçant un sujet dans un champ électromagnétique.

En dirigeant une fréquence porteuse pour
stimuler le cerveau et en utilisant une modulation d’amplitude pour
façonner l’onde afin d’imiter une fréquence EEG désirée, il a pu imposer
à ses sujets un rythme thêta de 4,5 CPS.

Adey et d’autres ont compilé une bibliothèque complète de fréquences et
de taux de pulsation qui peuvent affecter l’esprit et le système
nerveux. (21)

Adey induit un flux de calcium dans les
tissus cérébraux avec des champs de faible puissance (une base pour la
CIA et les “armes de confusion” de l’armée) et a fait des expériences
comportementales avec des radars modulés aux rythmes de
l’électroencéphalogramme (EEG).

Il est à juste titre préoccupé par les
expositions environnementales entre 1 et 30 Hz (cycles par seconde),
soit sous forme de basse fréquence, soit sous forme de modulation
d’amplitude sur micro-ondes ou radiofréquence, car elles peuvent
interagir physiologiquement avec le cerveau même à très faible densité
de puissance.

Les expériences du Dr Ewen Cameron en programmation mentale
D’autres études, menées par le Dr Ewen Cameron et financées par l’ICA, visaient à effacer la mémoire et à imposer de nouvelles personnalités aux patients réticents.

Cameron a découvert que le traitement
par électrochocs causait l’amnésie. Il a mis sur pied un programme qu’il
a appelé “de-patterning” qui a eu pour effet d’effacer la mémoire des
patients sélectionnés. D’autres travaux ont révélé que les sujets
pouvaient être transformés en une machine virtuelle vierge (Tabula
Rasa), puis reprogrammés avec une technique qu’il appelait “conduite
psychique”.

L’amère indignation du public, une fois
son travail révélé (à la suite des perquisitions de la FOIA), a été
telle que Cameron a été contraint de prendre sa retraite en disgrâce.

Opération PANDORA
De 1965 à 1970, la Defense Advanced Projects Research Agency (DARPA), financée à hauteur de 70-80% par l’armée, a lancé l’opération PANDORA pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité par rapport au “signal de Moscou” enregistré à l’ambassade américaine à Moscou.

Au départ, il y avait une certaine
confusion quant à savoir si le signal était une tentative d’activer des
dispositifs d’écoute ou à d’autres fins. On soupçonnait que
l’irradiation par micro-ondes était utilisée comme système de contrôle
mental.

Des agents de l’ICA ont demandé à des
scientifiques participant à des recherches sur les micro-ondes si les
micro-ondes émises à distance par des humains pouvaient affecter le
cerveau et modifier le comportement.

Milton Zarat, qui a entrepris d’analyser la littérature soviétique sur les micro-ondes pour la CIA, a écrit :

“Pour les irradiations non thermiques,
ils pensent que le champ électromagnétique induit par l’environnement
micro-ondes affecte la membrane cellulaire, ce qui entraîne une
augmentation de l’excitabilité ou de l’excitation des cellules
nerveuses.

En cas d’exposition répétée ou continue, l’excitabilité accrue conduit à un état d’épuisement des cellules du cortex cérébral.”

Ce projet semble avoir été assez vaste
et comprenait des études (financées par la marine américaine) démontrant
comment provoquer des crises cardiaques, créer des fuites dans la
barrière hémato-encéphalique et provoquer des hallucinations auditives.

Malgré les tentatives visant à rendre le
programme Pandora invisible à l’examen, les documents déposés à la FOIA
ont révélé des notes de service de Richard Cesaro, directeur de la
DARPA, qui ont confirmé que l’objectif initial du programme était de ”
découvrir si un signal micro-ondes soigneusement contrôlé pouvait
contrôler l’esprit “.

Cesaro a insisté pour que ces études soient faites “pour des applications potentielles d’armes”. (12)

La recherche sur le contrôle mental de l’EM devient noire
À la suite d’un immense tollé public, le Congrès a interdit la poursuite des recherches et exigé que ces projets soient abandonnés dans tous les domaines.

Mais comme l’ancien agent de la CIA
Victor Marchetti l’a révélé plus tard, les programmes sont simplement
devenus plus secrets avec un haut élément de ” déni ” intégré, et que la
CIA prétend le contraire est une histoire de couverture. (13)

Malgré le fait qu’un grand nombre des
projets susmentionnés tournaient autour de l’utilisation de stupéfiants
et d’hallucinogènes, les projets ARTICHOKE, PANDORA et CHATTER
démontrent clairement que la “psychoélectronique” était une priorité
absolue.

En effet, l’informateur anonyme de
l’auteur John Marks (connu sous le nom humoristique de “Deep Trance”) a
déclaré qu’à partir de 1963, la recherche sur le contrôle mental mettait
fortement l’accent sur l’électronique.

1974 : Le Dr J.F. Scapitz expérimente l’hypnose à distance
En 1974, le Dr J. F. Scapitz a déposé un plan pour explorer l’interaction des signaux radio et de l’hypnose.

C’est ce qu’il a dit,

“Dans cette enquête, il sera démontré
que la parole des hypnotiseurs peut être transmise par énergie
électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du
cerveau humain – c’est-à-dire sans utiliser aucun dispositif technique
pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée
à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les
informations entrées.

Le travail de Schapitz a été financé par
le DoD. Malgré les dépôts de la FOIA, son travail n’a jamais été rendu
disponible. Il est également intéressant de noter la date de 1974, qui
reflète presque exactement la période où l’URSS a commencé son propre
programme qui a abouti à “Acoustic Psycho-correction technology”].

1976 : Les Soviétiques utilisent les transmissions ELF comme arme de contrôle de l’esprit
Le 4 juillet 1976, sept émetteurs géants en Ukraine, alimentés par l’installation nucléaire de Tchernobyl, ont pompé une fréquence radio de 100 mégawatts à l’ouest, qui contenait une fréquence de contrôle mental ELF de 10 Hz.

Selon un scientifique américain, le Dr
Andrija Puharich, MD, les impulsions soviétiques ont couvert les
fréquences du cerveau humain.

Avec un Dr Bob Beck, il a prouvé que les
transmissions soviétiques étaient une arme. Il a découvert qu’une
fréquence de 6,65 Hz provoquerait une dépression et qu’une fréquence de
11 Hz provoquerait un comportement maniaque et émeutier. Les
transmissions pourraient en effet entraîner le cerveau humain, et donc
induire des modifications de comportement de sorte que les populations
puissent être contrôlées en masse par les transmissions ELF.

Plus important encore, il a découvert
qu’un signal ELF pouvait causer le cancer en appuyant simplement sur un
interrupteur. Pour ce faire, il a modifié la fonction des transferts
d’ARN afin que les séquences d’acides aminés soient brouillées et
produisent des protéines non naturelles.

Pour en savoir plus, je recommande “Mind Control World Control ! Par Jim Keith.

1981 : Eldon Byrd développe des dispositifs EM pour le contrôle des émeutes
Le scientifique Eldon Byrd, qui travaillait pour le Bureau des armes de surface de la marine, a été chargé en 1981 de mettre au point des dispositifs électromagnétiques à des fins de lutte antiémeute, d’opérations clandestines et de prise d’otages. (11)

Dans le contexte d’une controverse sur
les dangers pour la reproduction des opérateurs de terminaux d’affichage
vidéo (VDT), il a écrit sur les altérations des fonctions cérébrales
des animaux exposés à des champs de faible intensité.

Descendance d’animaux exposés,

“a montré une dégradation drastique de
l’intelligence plus tard dans la vie… n’a pas pu apprendre des tâches
faciles…. indiquant des dommages très précis et irréversibles au système
nerveux central du foetus.”

L’exposition des opérateurs VDT à des
champs faibles a entraîné des fausses couches et des malformations
congénitales (avec des signes de lésions du système nerveux central sur
le fœtus). Byrd a également écrit des expériences où le comportement des
animaux était contrôlé par l’exposition à de faibles champs
électromagnétiques.

“À une certaine fréquence et intensité de puissance, ils pourraient faire ronronner l’animal, se coucher et se retourner.”

Induction du sommeil à basse fréquence
De 1980 à 1983, Eldon Byrd a dirigé le projet d’armes électromagnétiques non létales du Marine Corps. Il a effectué la plupart de ses recherches à l’Institut de recherche en radiobiologie des Forces armées à Bethesda, Md.

“Nous étudiions l’activité électrique dans le cerveau et la façon de l’influencer “, dit-il.

Byrd, spécialiste du génie médical et
des effets biologiques, a financé de petits projets de recherche, dont
un article d’Obolensky sur les armes à vortex.

Il a mené des expériences sur des
animaux – et même sur lui-même – pour voir si les ondes cérébrales
allaient se synchroniser avec les ondes qui les frappaient de
l’extérieur. (Il a trouvé qu’ils le feraient, mais l’effet a été de
courte durée.)

En utilisant des rayonnements
électromagnétiques de très basse fréquence – des ondes bien en dessous
des fréquences radio du spectre électromagnétique – il a découvert qu’il
pouvait induire le cerveau à libérer des substances chimiques
régulatrices du comportement.

“Nous pourrions endormir les animaux”,
dit-il, en les frappant avec ces fréquences. “Nous avons des cerveaux de
poussins – in vitro – qui déversent 80 pour cent des opioïdes naturels
dans leur cerveau “, dit Byrd.

Il a même mené un petit projet qui
utilisait des champs magnétiques pour faire libérer de l’histamine par
certaines cellules du cerveau de rats.

Chez l’homme, cela provoquerait
instantanément des symptômes de grippe et produirait des nausées. “Ces
champs étaient extrêmement faibles. Ils étaient indétectables “, dit
Byrd.

“Les effets étaient non létaux et
réversibles. Vous pourriez désactiver temporairement une personne “,
émet l’hypothèse de Byrd. “Ça aurait été comme un pistolet paralysant.”

Byrd n’a jamais testé son matériel sur
le terrain, et son programme, prévu pour quatre ans, a apparemment été
fermé après deux ans, dit-il.

“Le travail était vraiment remarquable”, grommelle-t-il. “Nous aurions eu une arme en un an.”

Byrd dit qu’on lui a dit que son travail
ne serait pas classé, “à moins que ça marche.” Parce que ça a marché,
il soupçonne que le programme est “devenu noir”.

D’autres scientifiques racontent des
histoires similaires de recherches sur les rayonnements
électromagnétiques devenant top secret une fois les résultats obtenus.
Il y a des indices que ce travail se poursuit.

En 1995, l’assemblée annuelle des
généraux quatre étoiles de l’U.S. Air Force – appelés CORONA – a examiné
plus de 1 000 projets potentiels. L’un s’appelait “Dormir
l’ennemi/Garder l’ennemi du sommeil”. Il s’agissait d’explorer
l’”acoustique”, les “micro-ondes” et la “manipulation des ondes
cérébrales” pour modifier les habitudes de sommeil.

Il s’agissait de l’un des trois seuls projets approuvés aux fins de l’enquête initiale.

PHOENIX II, 1983, U.S.A.F, NSA :
Emplacement : Montauk, Long Island Ciblage électronique multidirectionnel de groupes de population sélectionnés
Ciblage : Portée moyenne
Fréquences : Radar, micro-ondes. EHF UHF modulé UHF
Le pouvoir : Gigawatt à Terawatt
Objet : Chargement de grilles terrestres, sonombulcence planétaire pour éviter l’activité géologique, création de séismes en des points spécifiques, programmation de population pour les individus sensibilisés.
Pseudonyme : “Arc-en-ciel”, ZAP

TRIDENT, 1989, ONR, NSA :
Ciblage électronique dirigé d’individus ou de populations
Ciblage : Grands groupes de population rassemblés
Affichage : Hélicoptères noirs volant en formation triade de trois
Puissance : 100 000 watts
Fréquence : UHF
Objet : Gestion de grands groupes et contrôle du comportement, contrôle des émeutes
Agences alliées : FEMA
Pseudonyme : “Black Triad” A.E.M.C.A.

Mankind Research Unlimited
Une obscure société du district de Columbia appelée Mankind Research Unlimited (MRU) et sa filiale en propriété exclusive, Systems Consultants Inc. (SCI), a exploité un certain nombre de contrats classifiés dans les domaines du renseignement, du gouvernement et du Pentagone, se spécialisant, entre autres, dans les domaines suivants :

“résolution de problèmes dans les
domaines de la guerre électronique du renseignement, de la technologie
des capteurs et de leurs applications.” (14)

La “capacité et l’expérience” de l’UFM
est divisée en quatre domaines. Il s’agit notamment de la “biophysique –
Effets biologiques des champs magnétiques”, de la “Recherche en
dynamique des magnétofluides”, de l’”Electro-Hydro-Dynamique planétaire”
et des “Efforts géopathologiques sur les organismes vivants”. Ce
dernier se concentre sur l’induction de la maladie en modifiant la
nature magnétique de la géographie.

Étaient également à l’étude
“Biocybernetics, Psychodynamic Experiments in Telepathy”, “Errors in
Human Perception”, “Biologically Generated Fields”, “Metapsychiatry and
the Ultraconscious Mind” (qui se rapporte à des expériences de contrôle
télépathique du mental), “Behavioral Neuropsychiatry”, “Analysis and
Measurement of Human Subjective States” et “Human inconscious Behavioral
Patterns”.

Employant d’anciens officiers de l’OSS,
de la CIA et du renseignement militaire, l’entreprise fait également
appel aux services de médecins et de psychologues renommés, dont E.
Stanton Maxey, Stanley R. Dean Berthold, Eric Schwarz et de nombreux
autres.

La MRU énumère dans ses capacités d’entreprise le “contrôle du cerveau et de l’esprit”. (15)

1989 Programme de CNN sur les armes de SE
En 1989, CNN a diffusé une émission sur les armes électromagnétiques et a présenté un document du gouvernement américain qui présentait un plan d’urgence pour l’utilisation d’armes électromagnétiques contre les “terroristes”.

Avant l’émission, un ingénieur médical
du Département de la défense a publié un article affirmant que dans le
contexte du conditionnement, des micro-ondes et d’autres modalités
avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens.

RF MEDIA, 1990, CIA :
Suggestion et programmation subliminales électroniques et multidirectionnelles
Emplacement : Boulder, Colorado (emplacement du nœud principal de téléphonie cellulaire, nœud de synchronisation de la télévision nationale)
Ciblage : population nationale des États-Unis
Fréquences : ULF VHF HF Modulation de phase HF
Le pouvoir : Gigawatts
Mise en œuvre : Télévision et radiocommunications, les signaux “vidéodromes
But : Programmation et déclenchement du désir comportemental, subversion des capacités psychiques de la population, traitement préparatoire au contrôle électromagnétique de masse.
Pseudonyme : “Buzz Saw” E.E.M.M.C.

TOUR, 1990, CIA, NSA :
Programmation subliminale électronique et suggestions pour la traversée du pays

Ciblage : Population de masse, intervalles de courte portée, cumulatifs de longue portée

Fréquences : Micro-ondes, EHF SHF SHF

Méthodologie : Système de téléphonie cellulaire, modulation ELF

Objet : Programmation par résonance neuronale et informations codées

Effet : Dégénérescence neurale, modification de la résonance de l’ADN, suppression psychique

Pseudonyme : “Cloches de mariage

1992 : Le Major Edward Dames et le projet GRILL-FLAME
Le major Edward Dames, qui travaillait jusqu’en 1992 pour la Defense Intelligence Agency du Pentagone, a longtemps fait partie de l’opération GRILL-FLAME, un programme hautement confidentiel qui mettait l’accent sur certaines des possibilités les plus étranges de collecte de renseignements et d’interrogation à distance.

Connu sous le nom de ” téléspectateurs à
distance “, le personnel de GRILL-FLAME possédait une capacité
psychique marquée qui lui permettait d’utiliser des cibles désignées ”
pénétrantes ” et de recueillir des renseignements importants sur des
personnages importants.

Le programme fonctionnait avec deux
équipes : l’une travaillait dans les installations top secrètes de la
NSA à Fort George Meade dans le Maryland, et l’autre au SRI. Les
résultats sont jugés exemplaires.

Après la débâcle d’Oliver North, le
secrétaire à la Défense a officiellement mis fin à GRILL-FLAME,
craignant une mauvaise publicité si le programme devait être connu du
public.

Les principaux membres du projet – y
compris Dames – se sont immédiatement réinstallés dans l’entreprise
privée Psi-Tech, nouvellement créée, et continuent leur travail jusqu’à
ce jour, travaillant sous contrat avec le gouvernement.

Dans le cadre de son travail, Dames a
été (et demeure) proche de nombreuses personnalités et partisans des
armes électromagnétiques antipersonnel, en particulier celles qui
opèrent dans le domaine neurologique.

Dans le cadre du programme “The Other
Side” de NBC, Dames a déclaré que “le gouvernement américain dispose
d’un appareil électronique qui pourrait implanter des pensées dans les
gens”. Il a refusé de faire d’autres commentaires.

L’émission a été diffusée en avril 1995.

1993 Rapport de “Acoustic Psycho-correction”
En 1993, Defense News a annoncé que le gouvernement russe discutait avec ses homologues américains du transfert d’informations techniques et d’équipements connus sous le nom de “Acoustic Psycho-correction”.

Les Russes ont prétendu que cet appareil impliquait,

“la transmission de commandes
spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le
subconscient humain sans perturber les autres fonctions
intellectuelles.”

Selon les experts, les démonstrations de
cet équipement ont montré des résultats “encourageants” “après une
exposition de moins d’une minute” et ont produit “la capacité de
modifier le comportement sur des sujets volontaires et non volontaires”.

L’article poursuit en expliquant que
“les logiciels et le matériel associés au programme de psychocorrection
(sic) pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $ US”.

Les Russes ont poursuivi en disant cela,

“L’opinion mondiale n’est pas prête à faire face aux problèmes que pose la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain.”

La psycho-correction acoustique remonte
au milieu des années 1970 et peut être utilisée pour ” réprimer les
émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces
adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales
amies “. (18)

Janet Morris, du Global Strategy
Council, un groupe de réflexion établi à Washington par l’ancien
directeur adjoint de la CIA, Ray Cline, a fait part d’une préoccupation
américaine au sujet de cet appareil. Morris a noté que “les troupes au
sol risquent d’être exposées à des bruits de conduction osseuse qui ne
peuvent être compensés par des bouchons d’oreilles ou d’autres
équipements de protection”.

Au cours des derniers mois, j’ai
rencontré et discuté des efforts de recherche russes, avec un contact
qui s’était rendu en Russie plus tôt cette année. Il a, à son tour,
rencontré un certain nombre de scientifiques russes qui connaissent bien
ce domaine.

J’ai peu de doutes que l’article de Defense News cité plus haut soit fondamentalement exact.

Rapport de 1994 sur les armes “moins meurtrières
Le numéro d’avril 1994 de Scientific American publiait un article intitulé “Bang ! You’re Alive” qui décrit brièvement certains des arsenaux connus d’armes “Less Than Lethal” actuellement disponibles.

Il s’agit notamment de fusils laser et
de générateurs d’infrasons à basse fréquence suffisamment puissants pour
déclencher des nausées ou de la diarrhée.

Steve Aftergood de la Federation of
American Scientists (FAS) a noté que les armes non létales ont été liées
à des dispositifs de “contrôle mental” et que trois des plus éminents
défenseurs de la non létalité partagent un intérêt pour les phénomènes
psychiques. (23)

De l’avis de beaucoup, ces programmes et
d’autres programmes connexes ont été placés sous la bannière des armes
non létales, aussi appelées “moins que létales”, qui sont maintenant
promulguées en rapport avec la doctrine des conflits de faible
intensité, un concept de guerre au XXIe siècle.

Il est clair que bon nombre de ces
programmes du Pentagone et des programmes connexes de transport de lots
brisés fonctionnent selon une classification élevée. D’autres
considèrent que de nombreux programmes “noirs” similaires ou connexes
sont financés par les vastes ressources actuellement disponibles dans le
cadre de la politique américaine de lutte contre la drogue, dont le
budget de l’exercice 1995 est de 13,2 milliards de dollars. (25)

Le 21 juillet 1994, le ministre de la
défense William J. Perry a publié un mémorandum sur les armes non
létales, dans lequel il présentait une liste de tâches prioritaires pour
l’utilisation de ces technologies. Le deuxième sur la liste était le
“contrôle de la foule”. Un pauvre cinquième d’entre eux a déclaré :
“Désactiver ou détruire des armes ou des processus de mise au point ou
de fabrication d’armes, y compris des armes soupçonnées d’être des armes
de destruction massive”.

Il est donc clair que la non-létalité est fondamentalement considérée comme antipersonnel plutôt qu’anti-matériel.

En juillet 1996, le Spotlight, un
journal américain de droite à large diffusion, a rapporté que des
sources bien placées du DoD avaient confirmé un contrat classifié du
Pentagone pour le développement de ” générateurs électromagnétiques de
grande puissance qui interfèrent avec les ondes cérébrales humaines “.
L’article cite le protocole d’entente daté de 1994 entre le procureur
général Janet Reno et le secrétaire à la Défense William Perry pour le
transfert des armes LTL au secteur de l’application de la loi.

Un budget de moins de 50 millions de dollars a été mis à disposition pour le financement de programmes “noirs” associés.

M. Emery Horvath, professeur de physique
à l’Université Harvard, a déclaré à propos du générateur qui interfère
avec les ondes cérébrales humaines,

“Entre les mains des techniciens du
gouvernement, il peut être utilisé pour désorienter des foules entières
ou pour manipuler des individus en vue d’actes autodestructeurs. C’est
une arme terrifiante.” (26)

Dans un document de 1993 de l’U.S. Air
Command and Staff College intitulé Non Lethal Technology and Air Power,
les auteurs Jonathan W. Klaaren (USAF) et Maj.

Ronald S. Mitchell (USAF) a décrit
certaines armes NLT. Il s’agit notamment des “ondes acoustiques” (sons
pulsés/atténués de haute intensité, infrasons (très basse fréquence) et
polysons (volume élevé, distrayant) ainsi que des micro-ondes de grande
puissance (HPM) qui ont la capacité de dissuader ou d’incapaciter les
êtres humains.

Ces armes et d’autres armes classifiées
sont actuellement transmises aux services de détection et de répression
nationaux, comme l’a montré le Colloque international sur la technologie
organisé en 1995 par l’ONDCP (Office of National Drug Control Policy)
et intitulé “Counter-Drug Law Enforcement : Applied Technology for
Improved Operational Effectiveness”, qui décrivait la “Transition des
technologies militaires de pointe vers l’environnement d’application de
la loi civile”.

Certains observateurs craignent que
l’industrie naissante des stupéfiants ne soit une “couverture” idéale
pour le “transit” des technologies non létales à des fins de politique
intérieure.

Reste à savoir s’il s’agit simplement d’une crainte “orwellienne” mal placée. (27)

Des armes de cette nature ont-elles été mises au point et testées sur le terrain ?
en juger par le nombre de personnes et de groupes qui déposent des plaintes de harcèlement, la réponse semble être ” oui “.

Kim Besley, du Greenham Common Women’s
Peace Camp, a compilé un catalogue assez complet des effets qui ont
résulté des signaux de basse fréquence émanant de la base commune de
Greenham, apparemment destinés aux femmes manifestantes.

Il s’agit notamment de vertiges, de
saignements rétiniens, de brûlures au visage (même la nuit), de nausées,
de troubles du sommeil, de palpitations, de perte de concentration, de
perte de mémoire, de désorientation, de maux de tête sévères, de
paralysies temporaires, de troubles de la coordination vocale,
d’irritabilité et de panique dans des situations non paniques. Des
effets identiques et similaires ont été rapportés ailleurs et semblent
être assez courants chez les soi-disant “victimes”.

Bon nombre de ces symptômes ont été
associés dans la littérature médicale à l’exposition aux micro-ondes et
surtout à des expositions de faible intensité ou non thermiques. (22)
Ceux-ci ont été passés en revue par le Dr Robert Becker, deux fois
nominé pour le prix Nobel, et un spécialiste des effets EM.

Son rapport confirme que les symptômes reflètent ceux auxquels il s’attendrait si des armes à micro-ondes avaient été déployées.

HAARP, 1995, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : Gakona, Alaska
Fréquences : VHF VHF UHF à résonance à verrouillage de phase atmosphérique
Potentiel : Modification du code de l’ADN dans la population et modification du comportement de masse
Le pouvoir : Gamme de Giga watts à Tera watts
Fréquences réfléchissantes décroissantes : Environ 1,1 GHz, fréquence de résonance de l’ADN humain, verrouillage de phase du système cellulaire

PROJET CLEAN SWEEP, 1997, 1998, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : À l’échelle nationale
Fréquences : Longueurs d’ondes émotionnelles, collecte de données à l’aide de sondes héliportées à la suite d’événements médiatiques – rediffusion afin de re-stimuler les niveaux émotionnels de la population pour recréer des scénarios d’événements.
Réf : LE#108, Mars 1998
Potentiel : Modification du comportement de masse
Le pouvoir : Inconnue. Éventuellement rediffusion sur les fréquences du réseau GWEN ou de la tour de téléphonie cellulaire, coordonnée à partir de NBS au Colorado.

Jack Verona et le projet SLEEPING BEAUTY
Parmi les projets en cours, mentionnons SLEEPING BEAUTY, qui vise l’utilisation sur le champ de bataille d’armes électromagnétiques modifiant l’esprit. Ce projet est dirigé par Jack Verona, un officier haut placé de la Defense Intelligence Agency (DIA). Le Dr Michael Persinger, de l’Université Laurentienne, travaille également au projet.

Projet MONARCH
D’autres sources ont révélé un projet intitulé MONARCH qui, supposément, est orienté vers la création délibérée d’un trouble grave de la personnalité multiple. (24)

SOURCES

  • Guyatt, David G. Synopsis prepared for the ICRC Symposium The Medical Profession and the Effects of Weapons in « Government Mind Control »
  • Keeler, Anna « Remote Mind Control Technology » Reprinted from Secret and Suppressed: Banned Ideas and Hidden History (Portland, OR: Feral House, 1993)
  • Leading Edge International Research Group « Major Electromagnetic Mind Control Projects »
  • Pasternak, Douglas « Wonder Weapons: The Pentagon’s quest for nonlethal arms is amazing, but is it smart? »
  • U.S. News and World Report, 7 July 1997 in « Government Mind Control »



Tous surhumains demain?

[Source : La Presse]

De plus en plus de personnes ont recours... (PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY)
De plus en plus de personnes ont recours à des implants électroniques pour augmenter leurs capacités.
PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY
Marie-Claude Malboeuf

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Sous leur peau, il n’y a pas
que des os et des veines, mais aussi des puces électroniques, qu’ils
s’implantent pour remplacer leurs clés ou leurs billets de train. Ceux
qui osent le plus veulent stimuler leur cerveau avec des électrodes. Ou
se greffent des boussoles, des aimants ou des caméras miniatures, pour
expérimenter différemment le monde. Deviendra-t-on bientôt des robots ?

« Ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce »

Mathieu Boucher s'est implanté une puce électronique de... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 2.0
Mathieu Boucher s’est implanté une puce électronique de la taille d’un grain de riz sous sa peau, entre le pouce et l’index.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

« Tout le monde disait que notre patron serait forcé de m’amputer la main pour que je ne puisse plus entrer au bureau ! »

Quand Mathieu Boucher a annoncé qu’il quittait la compagnie d’assurances
où il travaillait, à la mi-avril, ses collègues ont bien rigolé. Un peu
ébahis que l’informaticien ait implanté une puce électronique de la
taille d’un grain de riz sous sa peau – entre le pouce et l’index – et
soit parvenu à y copier sa carte d’accès pour franchir les contrôles de
sécurité en gardant les mains vides.

« C’est plus sécuritaire qu’une carte, justifie l’homme de 34 ans, qui habite Québec. Je vais maintenant essayer [d’analyser et de recopier] une carte d’autobus sur une autre puce. Si le chauffeur refuse de me laisser passer, j’essaierai peut-être de contacter la société de transport pour leur proposer de lancer un programme pilote. »

En Suède, la société de train SJ permet déjà aux passagers de stocker
leurs billets dans un implant du même genre – semblable à ceux qu’on
injecte aux animaux de compagnie.

C’est que Mathieu Boucher n’est pas unique en son genre. D’après les
vendeurs de puces, des dizaines de milliers d’Européens, d’Américains ou
d’Australiens en portent dans la main. Dans certains cas, fournies par
leur employeur.

Ils s’en servent pour entrer au bureau, à la maison ou au gym. Parfois
même pour se connecter à leur ordinateur, faire démarrer leur voiture ou
stocker de la cryptomonnaie.

Amal Graafstra, qui a 6 implants, dit en avoir vendu à plus de
1000 Canadiens, dont Mathieu Boucher, par l’entremise de son site,
Dangerous Things. « Le grand public n’est peut-être pas enthousiaste, il
est toujours un peu méfiant, mais il n’est pas négatif comme il l’était
en 2005, quand j’ai eu mon premier implant », affirme au téléphone le
résidant de Seattle.

Il souhaite populariser une plateforme utilisable par des gens sans
connaissance en piratage informatique. L’intérêt ? Ne plus jamais
transporter de clés, ne plus les chercher au fond d’un sac, ne plus les
perdre, énumère-t-il.

Il espère même remplacer les portefeuilles. « Les grandes sociétés de
cartes de crédit ne sont pas à l’aise avec le système, mais certaines
banques sont plus ouvertes. »

Sous leur peau, il n'y a pas que des os et... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 3.0
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les puces, qui coûtent autour de 100 $, sont contenues dans des
seringues stérilisées et sont souvent implantées par des tatoueurs.

Imiter les animaux

La main de la Montréalaise Dominique Leclerc abrite une puce depuis deux
ans. La comédienne y a enregistré son certificat de mariage lors d’un
festival de théâtre, « pour mettre un peu de poésie dans un sujet qui
fait peur », dit-elle en entrevue.

Lors d’un séjour à Berlin, où vivait son mari, elle a découvert que des
centaines de personnes rêvaient de fusionner avec les machines. Parfois
pour devenir surhumaines et immortelles. Parfois pour se doter de sens
artificiels et transformer leur façon de percevoir le monde.

« Un programmeur voulait trafiquer ses implants cochléaires pour entendre les ultrasons », raconte-t-elle.

D’autres originaux – qui se qualifient de « cyborgs » (cybernétique plus
organisme) – se sont greffé des appareils qui réagissent aux
infrarouges, à la pression atmosphérique ou aux champs magnétiques.
Certains bourdonnent face au nord ou vibrent lors des séismes.

« Nos sens se détériorent en vieillissant. C’est le contraire quand
on devient un cyborg. [Ils] s’améliorent, parce que nos pièces
cybernétiques évoluent avec la technologie », écrit Neil Harbisson,
cofondateur de la Cyborg Foundation, dans des textes transmis à La Presse.

« Une personne doit être libre de s’exprimer […] par des
augmentations », dit la charte de son association, qui condamne le
« démontage » et la « suspension ou l’interruption inutile » des
« fonctions » de ses membres.

« Entendre les ultrasons, voir la nuit… Ce sont des capacités que certains animaux ont et que l’humain veut maintenant s’approprier. Dieu est mort et on veut prendre le contrôle de notre humanité. La nature ne décide plus pour nous. »

– Dominique Leclerc

Depuis octobre 2017, elle présente ses découvertes et réflexions dans une pièce de théâtre, Post humains,
dont le texte a été publié en janvier aux éditions L’Instant Même. La
pièce sera présentée à Québec, du 26 au 28 mai, après l’avoir été dans
huit autres villes québécoises et à Berlin.

« Il y a des gens qui font des choses de valeur dans cette communauté, affirme la comédienne. Mais ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce. C’est un débat de société urgent. »

Des GPS ?

Enfant, le réalisateur torontois Rob Spence a perdu un oeil lors d’un
accident de chasse. Il le remplace parfois par une prothèse qui rougeoie
ou une autre qui abrite une minuscule caméra sans fil. « Les gens ont
deux types de réactions. Ils trouvent ça cool ou terrifiant », dit-il en
entrevue.

À Québec, trois ou quatre collègues de Mathieu Boucher envisagent de
l’imiter, dit-il. « D’autres sont dans la paranoïa. Ils me parlent des
Russes, d’espionnage, ils pensent que mon implant peut servir de GPS
parce qu’ils ne comprennent pas la technologie… »

Les puces comme la sienne fonctionnent par radio-identification. Comme
celles des cartes de crédit, elles s’activent seulement lorsqu’on les
place à quelques centimètres d’un lecteur et ne permettent pas de suivre
quelqu’un à distance.

Mais l’entreprise américaine Three Square Market a annoncé en août
qu’elle comptait mettre au point des GPS sous-cutanés pour suivre les
gens souffrant d’alzheimer ou de démence. Si elle y parvient un jour –
le défi technique est grand -, les enjeux éthiques seront plus
gigantesques encore. Voudra-t-on taguer ses enfants ? Les immigrants ?
Les prisonniers ?

Depuis deux ans, des dizaines d’employés ont accepté de se faire
implanter des puces offertes par leurs employeurs – comme Three Square
Market aux États-Unis ou Épicentre, TuiNordi et Newfusion en Europe.
« Quand ton patron te dit que la porte, la lumière, l’ordinateur et la
machine distributrice te reconnaîtront automatiquement, ça pose
d’énormes enjeux de vie privée », prévient David Décary-Hétu, chercheur à
l’École de criminologie de l’Université de Montréal et expert de la
collecte de données en ligne et du piratage informatique.

« Il pourrait se servir de ces informations pour vérifier combien de fois tu vas à la cafétéria. Ou, pire, les revendre aux assureurs, qui voudront par exemple augmenter ta prime d’assurance santé s’ils trouvent que tu vas trop souvent t’acheter des Kit Kat. »

– David Décary-Hétu, chercheur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal

Ni le Québec ni le Canada n’ont légiféré. À l’inverse, au moins cinq
États américains, dont la Californie, interdisent déjà aux entreprises
d’encourager leurs employés à s’en faire implanter. Et les députés du
Nevada viennent d’approuver un projet prohibant tout « micropuçage » non
médical, même volontaire.

Télépathie

Mathieu Boucher ne compte pas collectionner les implants, entre autres
parce que les puces sont trop vulnérables au vol d’identité,
estime-t-il.

Mais Amal Graafstra serait prêt à connecter son cerveau à un
ordinateur : « Si on peut multiplier nos capacités cognitives par 10 en
profitant de neurones numériques, pourquoi pas ? »

Une agence du ministère de la Défense américain – la Defence Advanced
Research Projects Agency, qui a contribué à la création de l’internet et
des GPS – finance des projets du genre, dont une « machine à coudre »
pour implanter des électrodes dans le cortex.

C’est aussi le cas du patron de Tesla et multimilliardaire Elon Musk,
qui emploie des chercheurs pour qu’ils développent « des interfaces
cerveau-machine à très haut débit » et les testent sur des primates. Ce
sera d’après lui la seule façon de ne pas se voir écrasé par
l’intelligence artificielle. Le 21 avril, il a tweeté que son
entreprise, Neuralink, aurait « bientôt » du neuf à annoncer.

Pour bien des scientifiques, ce genre d’ambitions relèvera encore longtemps de la science-fiction.

Déjà, des patients vivent par contre avec des électrodes – plus
rudimentaires – dans leur matière grise ou ailleurs (voir ce qui se fait
en médecine à l’onglet 3). Pour l’instant, on doit leur ouvrir le crâne
afin de les installer. Mais d’autres méthodes sont à l’essai, comme
passer par la jugulaire et les veines, par les voies nasales ou par un
minuscule trou dans la tête.

Des chercheurs tentent aussi de produire des neurones, des nerfs et des
coeurs artificiels. « Les avantages de ces implants seront
éventuellement tellement supérieurs aux risques qu’on ne pourra plus
empêcher les gens de s’en servir pour augmenter leurs capacités », croit
Amal Graafstra. Il prédit que certains choisiront un jour de remplacer
leurs membres en chair et en os par des prothèses, pour être plus forts
et plus rapides.

Mais à quel prix ? Avec les écrans et l’internet, on « s’augmente » déjà
de plusieurs façons, mais on augmente aussi son stress, souligne Johann
Roduit, chercheur affilié à l’Université de Zurich et consultant en
éthique et technologies émergentes.

« Le temps qu’on gagne ne bénéficie pas à l’être humain. On s’en sert pour essayer d’être encore plus performant et productif. »

Sources : bioRxiv, Nature, ni2o

L’animal de compagnie des cyborgs

Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d'une... (PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM) - image 7.0
Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d’une coquerelle avec un téléphone intelligent.
PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM

Comme animal de compagnie, les cyborgs peuvent toujours se procurer
le RoboRoach, une coquerelle vendue avec un kit de chirurgie permettant
d’implanter des électrodes sur ses antennes, afin de contrôler ses
mouvements avec un téléphone intelligent… « Nous avons reçu beaucoup
de courriels nous accusant d’enseigner aux enfants comment devenir des
psychopathes », a confié Greg Gage, cofondateur de la société Backyard
Brains, au magazine Science, en 2013. Le neuroscientifique
croit que son produit permettra plutôt de créer des vocations de
chercheurs. Et que cela est vital à une époque où 20 % de la population
mondiale sera touchée, à un moment de sa vie, par une maladie mentale ou
neurologique actuellement incurable.

L’humain bionique

La médecine flirte aujourd’hui avec la science-fiction. Voici un petit
aperçu des implants électroniques déjà offerts à certains patients
ou déjà à l’essai chez l’humain.

Une prothèse de la mémoire

En implantant des puces électroniques dans le cerveau, on arrive à le
stimuler ou, mieux encore, à lire ses signaux pour les transmettre à des
appareils. Exciter des zones précises lors de tests de mémoire a
amélioré de 25 % les résultats des participants à une récente étude (1). Les puces cérébrales permettent aussi de réduire les crises d’épilepsie (2) ou d’atténuer les tremblements causés par la maladie de Parkinson(3).
Grâce aux circuits implantés dans leur matière grise, des gens
paralysés ont pu contrôler par la pensée leurs membres (artificiels ou
non) (4), utiliser une tablette électronique (5) et écrire en commandant un clavier (6).
Les mots auxquels pensaient les sujets d’une étude ont même pu être
décodés et traduits par l’intelligence artificielle – un espoir pour les
personnes muettes (7).

Un télescope dans l’oeil

Voir parfaitement, trois fois plus loin que les autres humains, et aussi
de très près, sans lunettes ni lentilles cornéennes ? C’est ce
qu’espèrent les participants aux essais cliniques des Bionic Lens,
implantées par une incision dans l’oeil (et conçues par un Canadien) (8).
D’autres prothèses permettent déjà à des patients ayant perdu la vue de
détecter à nouveau le contour des objets. À l’hôpital Saint-Sacrement
de Québec, en février, une lentille « zoom » de la taille d’un petit
pois a par exemple été greffée sous l’iris d’une septuagénaire (9).

Libérer les cardiaques et les diabétiques

Les stimulateurs cardiaques sont apparus dès les années 60. Aujourd’hui,
un moniteur sous-cutané de la taille d’un trombone peut aussi
surveiller en continu l’état de patients souffrant d’arythmie, et
transmettre l’information à leurs médecins par Bluetooth(12).
En faisant implanter dans leur bras un capteur gros comme un grain de
riz, les diabétiques peuvent pour leur part cesser de se prélever une
goutte de sang plusieurs fois par jour. L’appareil mesure leur taux de
sucre toutes les cinq minutes et envoie l’information à un appareil
mobile (13).

Maigrir grâce à l’électricité

Stimuler avec une puce le nerf vague – reliant l’estomac au cerveau –
provoque artificiellement une sensation de satiété, ce qui fait perdre
du poids (10). La stratégie, qui a fonctionné sur des
rongeurs, n’a pas encore été testée sur des humains. Mais un implant
plus gros, fonctionnant sur le même principe, a été approuvé aux
États-Unis il y a quatre ans et peut déjà être installé par un
chirurgien (11).

Des micropuces pour les amputés

L’an dernier, Alex Lewis, un Britannique ayant perdu ses quatre membres,
s’est fait implanter une puce à radiofréquence semblable à celle des
cartes de crédit, afin de pouvoir entrer chez lui sans devoir utiliser
péniblement sa prothèse. D’après les médias anglais, une deuxième puce
contient son dossier médical, crypté et protégé par un mot de passe.

Lève-toi et marche

Trois personnes paralysées ont pu marcher, en s’appuyant sur des
déambulateurs, grâce à des électrodes implantées à la base de leur dos
pour stimuler leur moelle épinière. Une pile a aussi été introduite dans
leur abdomen afin de pouvoir alimenter le système sans fil (14) (15).

Une prothèse « pantalon »

Une orthèse motorisée conçue au Québec et « agissant comme une seconde
peau » augmente la force et l’endurance des utilisateurs. Leurs
mouvements sont détectés d’avance par des capteurs – posés sur leurs
jambes et connectés à des logiciels – afin que leur « dermosquelette »
leur injecte de l’« énergie biomécanique » au bon moment (16).
Le dispositif aide les gens souffrant d’arthrose ou de maladies
cardiovasculaires ou dégénératives. Mais l’armée américaine envisage
aussi son utilisation pour aider les soldats à porter l’équipement de
combat sans se blesser.

Quatre inquiétudes

Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE) - image 8.0
Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la pièce de théâtre Post humains
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

L’idée de fusionner avec la machine ne fait pas l’unanimité, du
moins lorsque la chose n’est pas nécessaire pour surmonter de graves
handicaps ou sauver sa vie. Quels sont les risques ? Voici ce que les
experts en pensent.

Pourra-t-on pirater les implants ?

Des pirates pourraient techniquement prendre le contrôle de certains stimulateurs cardiaques (pacemakers)
afin de les détraquer ou d’en décharger les batteries, d’après un avis
que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a publié en 2007.

On évoque maintenant le brainjacking, soit la potentielle
cyberattaque d’implants cérébraux. « Un patient atteint de parkinson
pourrait voir sa capacité de mouvement inhibée. Un attaquant sophistiqué
pourrait même induire des changements de comportement tels que
l’hypersexualité ou le jeu pathologique », écrivent des chercheurs de
l’Université d’Oxford, dans un article scientifique de 2016.

« Bien que ces piratages soient difficiles à réaliser, […] un
attaquant suffisamment déterminé pourrait réussir », estiment-ils.

Les puces sous-cutanées sont pour leur part rarement cryptées, ce qui
permet de les cloner ou de les désactiver en s’en approchant beaucoup.
Chacune des stratégies suggérées pour les sécuriser « fait rapidement
l’objet d’un nouveau rapport signalant un moyen de violer la mesure
proposée », prévient un rapport du Parlement européen intitulé L’utilisation de puces sous-cutanées chez les travailleurs.

Les implants créeront-ils un fossé entre les gens ?

Si de nouveaux implants cérébraux permettent un jour d’augmenter son
intelligence sans trop de risques, leur mise en marché pourrait mettre
notre autonomie en péril. « Nos sociétés sont compétitives et
entretiennent le culte de la performance. On pourrait donc se sentir
contraints de les utiliser si notre patron nous le propose. Ou les
parents pourraient se sentir le devoir d’améliorer leur enfant », avance
Nathalie Voarino, qui a d’abord étudié les dispositifs de
neuroamélioration externes et poursuit, à l’Université de Montréal, un
doctorat sur la responsabilité sociale face aux risques de
l’intelligence artificielle.

Autre enjeu : le prix de ce type d’innovation, qui pourrait se révéler
inabordable pour certains, dit-elle. « Dans certaines circonstances, on
pourrait voir les améliorations cognitives comme une nouvelle forme de
dopage », dit-elle.

« Si certaines personnes se retrouvent avec des capacités inhabituelles,
il y aura un impact social, cela injecte une dose d’incertitude dans
les interactions humaines », estime de son côté Marc Saner, professeur à
l’Université d’Ottawa et expert de la gouvernance des technologies
émergentes.

Les implants sont-ils dangereux pour la santé ?

On ignore encore quel sera l’effet à long terme des rangs d’électrodes
introduits dans le cerveau ou encore près de nerfs ou d’organes. En
2010, une puce sous-cutanée servant à accéder à son dossier médical, la
Verichip, préalablement approuvée par la Food and Drug Administration
(FDA), a été retirée du marché par son fabricant. Une étude venait de
révéler que des implants du genre s’avéreraient cancérigènes chez les
souris.

Il semble que « des effets similaires chez l’homme soient peu probables,
bien qu’il soit actuellement impossible de les ignorer complètement
dans l’état actuel des connaissances », conclut le rapport du Parlement
européen sur le micropuçage de travailleurs.

La popularisation des puces destinées aux humains pourrait compliquer le
travail des psychiatres. Des entreprises bidon – gérées par des
fraudeurs – laissent croire aux gens vulnérables qu’ils ont pu se faire
implanter une puce à leur insu et qu’elle cause leurs
symptômes-sentiments d’être surveillés ou d’entendre des voix. Le
vendeur d’implants Amal Graafstra, qui a reçu de nombreux courriels
désespérés, prévient le public sur le site de son entreprise, Dangerous
Things, en précisant que les fraudeurs prétendent pouvoir « scanner » et
« retirer » ces implants imaginaires en échange d’argent.

Les implants auront-ils des impacts imprévus ?

« Les gens viennent de se réveiller et de comprendre que Facebook prend
leurs données quand ça fait dix ans qu’ils nourrissent le monstre !
Qu’est-ce que ce sera avec les implants ? », s’interroge Dominique
Leclerc.

« Tout le monde veut créer l’affaire géniale qui les rendra riches. Personne ne se demande : « Attends, où va-t-on se ramasser avec ça ? Qu’est-ce que ça fera à la condition humaine ? » On y va parce que, sinon, quelqu’un d’autre va le faire. »

Les politiciens hésitent à discuter des technologies destinées à
transformer l’humanité, tant au niveau national qu’international,
déplore le chercheur ontarien Marc Saner, expert en éthique et
réglementation des technologies émergentes. « Avec les changements
climatiques, c’est pourtant l’un des facteurs qui influenceront le plus
l’évolution du monde, dit-il. Mais ces sujets sont d’une extrême
complexité. Et la vitesse à laquelle les innovations surviennent, la
vitesse à laquelle elles sont distribuées sont problématiques. Tout
change si vite que nous sommes à bout de souffle. »

Source : ScienceDirect

Voir aussi :