Rockefeller, Rothschild, Morgan : le Deep State sort de l’ombre

[Source : zejournal.mobi]

Ce n’est que ces dernières années que parler de « l’État profond » et d’une organisation secrète dirigeant les États-Unis est devenu de mauvais goût pour les Américains. Avant cela, diverses tentatives ont été faites pour parler du rôle des Rockefeller, des Rothschild, des Morgan. Mais maintenant, les joueurs sont complètement sortis de l’ombre. Une tentative de comprendre les subtilités de la gouvernance américaine, en rappelant les concepts de base, a été effectuée par le politologue et publiciste Igor Pshenichnikov.

Cet article a été publié en deux parties que nous réunissons en un seul texte

La question de savoir s’il existe une sorte de pouvoir caché aux États-Unis dirigeant réellement le pays et en partie le monde entier, et celle de déterminer qui tire les ficelles de la gestion du président lui-même et du congrès, ont fait l’objet, dans les années 70 et 80 du siècle dernier, de nombreuses discussions dans les journaux américains. L’apogée de ces débats fut la publication en 1980 du livre – encore populaire à ce jour – des politologues américains, Leonard Silk et Mark Silk : « American Establishment », dans lequel les auteurs – père et fils -, s’efforcent de comprendre le mécanisme de prise de décision gouvernementale aux États-Unis.

La légende est ancienne mais les « haut-parleurs » sont nouveaux

C’est l’ancien président américain, Donald Trump, qui est devenu le principal défenseur de la théorie du complot de « l’État profond » des temps modernes. Et, soyons honnêtes, après les tentatives à grande échelle pour éliminer Trump, l’on n’a pas de mal à y croire. 

Mais revenons à l’essentiel. Le « deep state » (État profond, comme on l’appelle en Amérique), l’establishment libéral, l’élite mondialiste, le « marais de Washington » (selon les termes de Trump) sont toutes des définitions différentes d’un même thème et qui apparaît souvent sous ces définitions dans la presse actuelle.

Les auteurs du livre « The American Establishment » ont donc révélé au monde les cinq plus grandes « institutions » qui gouvernent selon eux l’Amérique : l’Université de Harvard ; le journal The New York Times – soit dit en passant, c’est le NYT qui a formé le régime de Kyiv aux relations presse ; la Fondation Ford ; le groupe de réflexion Brookings Institution ; le Council on Foreign Relations, une structure privée qui détermine de facto la politique étrangère des États-Unis. Remarque importante : Le Council on Foreign Relations entretient des liens étroits avec la fameuse « Commission trilatérale ». Celle-ci est une sorte de club rassemblant les plus grands banquiers et entrepreneurs, ainsi que les principaux politiciens des pays occidentaux. Elle vise à « rechercher des solutions aux problèmes mondiaux » …

Ainsi, il en ressort clairement que « l’État profond » consiste en un groupe de « citoyens » qui, ensemble se distinguent par de sérieuses capacités d’analyse et de prévision. Ce sont des « maîtres de l’argent » (les plus grands banquiers siègent à Wall Street à New York) et les propriétaires de sociétés transnationales (STN). Ces plus grands entrepreneurs ont le pouvoir politique ou ont un pouvoir réel sur ceux qui ont formellement le pouvoir politique. En outre, « l’État profond » regarde bien au-delà des frontières nationales des États-Unis.

Passons maintenant aux personnalités

De diverses sources, on peut recenser des informations sur les membres composant cet « État profond», même si, bien sûr, l’on doit s’attendre à ce que toutes ces personnalités soient les premières à nier l’existence d’une sorte de pouvoir secret et d’implication dans les affaires du pays. 

Les finances sont commandées par les familles qui ont créé le système de la réserve fédérale. Ce sont les « maîtres de l’argent » : les Rockefeller, les Rothschild et les Morgan. Parmi ces familles, les Rockefeller se distinguent particulièrement. Ils furent à l’origine de la création du « Club de Rome », qui tint ses premières réunions dans leur domaine familial à Bellagio en Italie. Et leur complexe de Pocantico Hills est devenu le « nid familial » de la « Commission trilatérale » déjà mentionnée.

En même temps, ces familles ne se contentent pas de gouverner les flux financiers mondiaux, Elles possèdent les plus grandes STN. Il est difficile pour un non-initié de trouver des informations dans l’imbrication du capital bancaire et industriel. Juste pour comprendre l’échelle mondiale des « intérêts » du clan Rockefeller, vous pouvez retenir les noms de certaines des entreprises qui sont sous son contrôle. Ce sont Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoRan, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Pfizer, Motorola, Monsanto, General Aliments et bien d’autres.

Mais il serait incorrect de « raccrocher » aux familles citées uniquement la composante financière et industrielle de « l’État profond ». On sait qu’au fil des ans, des membres de la famille Rockefeller ont été à l’origine de la destitution et de la nomination de dirigeants de divers États, ainsi que de coups d’État anodins … L’un des membres les plus célèbres du clan, Nelson Rockefeller, qui a été vice-président des États-Unis en 1974-1977, dans une interview au magazine Playboy, avait décrit le credo de sa famille comme suit : « Je crois vraiment à la planification, à la planification économique, sociale, politique, militaire, mondiale ».

Avec une mise à niveau

De toute évidence, beaucoup de choses ont changé depuis la rédaction de « The American Establishment ». Certaines personnes sont parties, et de nouvelles sont arrivées. Et, probablement, tout n’est pas si plat et linéaire. La vérité, bien sûr, est beaucoup plus compliquée. Et plus effrayante. Les « institutions » ci-dessus ne se limitent pas aux forces qui souhaitent influencer la politique intérieure et étrangère des États-Unis. La présidence Trump a montré que les plus hauts gradés de l’armée et les dirigeants de la communauté du renseignement américain, qui ont activement participé à la lutte contre Trump aux côtés du Parti démocrate, font partie intégrante de « l’État profond ».

Trump lui-même a pointé du doigt des hauts responsables de la CIA, du FBI et du ministère de la Justice qui enquêtaient conjointement sur ses « liens » avec le Kremlin. Ils n’ont rien trouvé, ni présenté quoi que ce soit au public. Cependant, les « enquêteurs » ont réussi à réduire à néant les relations entre les États-Unis et la Russie. Dans le même temps, le caractère unilatéral des activités des services spéciaux était évident. Ils ont méprisé Trump, mais ont fermé les yeux sur les méfaits évidents d’Hillary Clinton liés à sa correspondance officielle. Comme il l’a indiqué, Trump a regretté que le « département de la justice de l’État profond » n’ait pas pris de mesures contre la « malhonnête Clinton ».

Dis que je suis parti

La discussion soulevée par Trump sur l’influence de « l’État profond », sur tout et tout le monde en Amérique, a suscité un énorme intérêt pour ce sujet dans la société américaine. Mais la presse libérale a commencé à réfuter l’existence de tout pouvoir secret.  Il est devenu clair que « l’État profond » était très inquiet. 

The National Interest, considéré comme un magazine libéral analytique, a organisé un symposium par correspondance sur le thème « L’État profond existe-t-il ? ». Cela a abouti à une série d’articles par des « experts et analystes » bien connus. La « mousse aux lèvres », ils ont réfuté la théorie de l’existence d’un « État profond » aux États-Unis …

Voici comment, par exemple, John Deutch, directeur du renseignement central américain sous le président Clinton, a commenté ce sujet : « Les partisans les plus paranoïaques du président Trump disent que le nouvel État profond est une résistance organisée des responsables du gouvernement fédéral qui sont déterminés à saper sa présidence. Pas étonnant que les employés fédéraux, principalement dans les agences civiles, n’aiment pas les politiques de Trump, en particulier celles qui nécessitent des coupes budgétaires et d’autres restrictions. Mais qualifier cette résistance d’organisée est exagéré. En effet, il est ridicule d’affirmer que l’escalade des fuites de fonctionnaires mécontents qui entendent influencer la politique est la principale preuve de l’existence de l’État profond… Voici mon conseil. Lorsque vous entendez le terme « gouvernement fantôme », changez de chaîne ou éteignez la radio, ou si vous voyez un article comme celui-ci, tournez la page ».

Seul consensus, et rien de plus

Les auteurs des articles de The National Interest ont fait valoir que les hauts fonctionnaires adhèrent à l’unanimité au « consensus général » sur ce que devrait être la politique du pays après la fin de la guerre froide. Par exemple, ce consensus unit tous les fonctionnaires, quelle que soit leur affiliation partisane, et il est à la base du fait que la classe politique américaine dirige le pays dans la même direction choisie depuis longtemps. Et, disent-ils, en cas d’échecs, cette classe politique, sur la base d’un consensus inébranlable, corrige les erreurs qui peuvent être commises au sein du pouvoir exécutif ou législatif. Et dans le cas de Trump, par exemple, c’est ce consensus des politiciens américains qui a freiné les initiatives du président, et pas du tout une sorte d’« État profond ». Emma Ashford, experte du Cato Institute, écrit : « Le problème n’est pas, comme le prétend Trump, que « l’État profond » fasse dérailler son agenda politique. Il s’appuie sur des conseillers qui s’accordent eux-mêmes sur un consensus de politique étrangère post-guerre froide. Et jusqu’à ce que ce consensus soit modifié, la politique étrangère américaine continuera de suivre la même voie cohérente, quelle que soit l’administration ».

Contre les travailleurs ?

Rejoignant la vague de dénégations de l’idée de l’existence de « l’Etat profond », un autre expert, professeur à l’université du Texas, Michael Lind, est même prêt à admettre qu’il existe une « conspiration des élites transatlantiques », mais selon lui, il n’y a pas d’« Etat profond » secret. Toujours dans The National Interest, il écrit qu’après la fin de la guerre froide, le grand capital des deux côtés de l’Atlantique, afin d’augmenter ses profits et de renforcer son contrôle, a tenté de freiner les travailleurs et leurs syndicats. A cette fin, « les élites transatlantiques… ont restructuré le système de gouvernance de la société afin de minimiser la responsabilité démocratique. Pour ce faire, ils ont déplacé la prise de décision du législatif vers l’exécutif et le judiciaire au sein de l’État-nation. Et ils ont créé les conditions pour diverses prises de décision au sein de l’État-nation, à travers des organisations telles que l’Union européenne, qui sont assez isolées des électeurs ».

Cette révolution oligarchique venue d’en haut après la fin de la guerre froide peut être qualifiée de conspiration, mais ce n’est pas une conspiration étatique profonde. « C’était un programme mené au grand jour par Bill Clinton, George W. Bush et Tony Blair en collaboration avec des dirigeants centristes européens. Ils ont réussi à atteindre leurs objectifs : affaiblir l’influence économique et le pouvoir politique de la majorité ouvrière aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans d’autres pays occidentaux », écrit Michael Lind. Une révélation intéressante. Mais cela ne fait rien pour réfuter l’existence d’un complot appelé « l’Etat profond ». De plus, cela prouve que cet « état profond » n’est pas américain, mais supranational.

Et alors ?

L’existence d’un « État profond » est unanimement réfutée par la presse libérale américaine, qui tente de ridiculiser ceux qui croient le contraire. Cet « État profond » essaie de toutes ses forces de prouver qu’il n’existe pas. 

Le premier problème urgent auquel est confronté ce conglomérat de forces – qui ne recherchent pas la lumière et la publicité, mais contrôlent toute la vie américaine et tentent de contrôler le monde entier – est de maintenir sa superstructure visible à la Maison Blanche : c’est-à-dire l’administration actuelle, que ce soit celle de Biden ou de quelqu’un d’autre.

Le deuxième problème non moins urgent de « l’État profond », c’est l’existence d’une Russie indépendante, qui défend les valeurs traditionnelles et qui est le fleuron de toutes les forces mondiales opposées à l’hégémon, lequel professe presque ouvertement le « satanisme » dans ses diverses manifestations. 

La bataille va donc s’engager. Mais pour ce faire, « l’État profond » devra agir et se montrer. Par conséquent, il ne pourra pas cacher ses « oreilles », peu importe ses efforts.  Ainsi, de temps en temps, nous aurons l’occasion de mieux le connaître.   

– Source : Tsargrad TV (Russie)




De nombreuses personnes entièrement vaccinées contre le COVID-19 deviennent maintenant aveugles

[Source : anna-bellas.com]

Par bellinaanne

De nombreuses personnes entièrement vaccinées contre le COVID-19 deviennent maintenant aveugles… On en avait parlé l’année passée sur mon blog, mais voila c’est confirmé… et malgré tous ces effets secondaires les Gouvernements poussent encore a la vaccination ?

Des personnes entièrement vaccinées contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19) deviennent maintenant aveugles.

Les dernières données issues du système Yellow Card du Royaume-Uni, l’équivalent du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) aux États-Unis, montrent qu’un nombre croissant de personnes entièrement vaccinées perdent la vue.

Au total, 163 personnes ont signalé une cécité totale après l’injection du vaccin Pfizer à ARNm, ainsi que six cas de perte de vision centrale et quatre cas de perte visuelle soudaine. Dans le même temps, 21 personnes ont fait état d’une « cécité passagère », c’est-à-dire d’une perturbation ou d’une perte de la vue dans un œil pendant quelques secondes, voire quelques minutes, après leur vaccination.

« Au total, 8 016 troubles oculaires ont été signalés comme des effets indésirables de la piqûre Pfizer au 6 avril 2022 », indique le Daily Expose dans un rapport.

Un autre vaccin à ARNm, celui de Moderna, a été lié à 1 519 problèmes liés à la vision. Trente-quatre rapports de cécité et 56 rapports de déficience visuelle étaient liés au vaccin à ARNm, ce qui a été attribué au nombre inférieur de doses injectées dans les bras des Britanniques.

Le vaccin AstraZeneca COVID-19 a également été lié à 14 895 troubles de la vision. Au total, 324 rapports de cécité, trois rapports de perte de vision centrale, cinq rapports de perte de vision soudaine et 29 rapports de cécité transitoire ont été liés au vaccin à vecteur adénoviral.

« Au total, si l’on inclut les effets indésirables signalés pour lesquels la marque du vaccin n’était pas précisée, 24 516 troubles oculaires ont été signalés en tant qu’effets indésirables des injections de COVID-19, dont 525 cas de cécité complète. », indique l’Expose.

La question est maintenant de savoir si cela vaut la peine d’être « protégé » contre le COVID-19 pour ensuite devenir aveugle.

Une étude révèle que les vaccins COVID-19 endommagent les yeux
Bien que le mécanisme par lequel les injections de COVID-19 endommagent les yeux ne soit pas entièrement compris, une étude a établi un lien entre les problèmes oculaires et les injections.

En septembre dernier, une étude publiée dans Vaccines a examiné des cas de neuropathie optique après la vaccination au COVID-19. Les auteurs de l’étude ont examiné 45 cas de patients ayant développé des problèmes oculaires liés aux vaccins. « Les patients diagnostiqués avec [une neuropathie optique] étaient plus souvent jeunes », ont déclaré les auteurs, ajoutant que « la vaccination COVID-19 peut être associée à différentes formes de neuropathie optique. »

Ils ont finalement conclu que « tous les sous-types de vaccins COVID-19 — y compris les vaccins à ARNm, à vecteur viral et à virus inactivé — étaient associés à la neuropathie optique. L’association temporelle entre l’administration du vaccin et le développement des neuropathies optiques dans ces cas rend plausible un lien de causalité. »

La Dr Lynell Lowry, ophtalmologiste basée à San Antonio, a quant à elle déclaré à l’Epoch Times qu’elle avait constaté un plus grand nombre de problèmes oculaires inhabituels depuis la mise en place des vaccins COVID-19.

« De nombreuses personnes se présentent avec des troubles visuels que nous ne pouvons pas expliquer », a-t-elle déclaré. « Une patiente voyait sans cesse des tourbillons de lumière dans sa vision. Elle avait environ six semaines après la vaccination quand elle est finalement venue me voir. » Lowry a également partagé qu’une autre patiente a eu une vision double dans les 24 heures suivant l’administration de sa première dose de vaccin COVID-19.

« Je n’ai jamais pensé de ma vie à demander le statut vaccinal. Maintenant, c’est une question standard ».

SOURCES




Échec de la stratégie sanitaire française. Vive les traitements précoces !

Par Dr Gérard Delépine

Durant cette crise covid, la propagande omniprésente des médias a répété en boucle les messages publicitaires de Big Pharma et du gouvernement : « les traitements précoces sont inefficaces et dangereux ! Les vaccins vous sauveront ». Et le conseil de l’Ordre des médecins, grand inquisiteur du dogme gouvernemental, poursuit opiniâtrement les médecins qui ont osé affirmer le contraire même s’ils sont députés ou sénateurs et sans même considérer les faits établis qui leur donnent raison.

Après 32 mois d’évolution de l’épidémie, le bilan de notre politique sanitaire basé sur ses résultats avérés permet d’examiner la pertinence de ces slogans officiels.

Les mesures sanitaires coercitives et les vaccins ont été dramatiquement inefficaces

Une mesure sanitaire nationale ne peut être évaluée sur des études de commande conçues pour conforter les décisions politiques des gouvernants, mais sur des données nationales vérifiées et publiées. Les données officielles de l’OMS1 sont sans appel : c’est dans les pays qui ont instauré les mesures sanitaires les plus restrictives et imposé le plus brutalement possible les pseudo vaccins que les mortalités covid cumulées par million sont les plus élevées.

Ainsi, au 20 décembre 2022, la mortalité par million atteignait 3366/M à Gibraltar (taux de vaccinés : 115 % !), 3348/M en Grèce (qui a rendu obligatoire la vaccination des plus de 60 ans) et 3102/M en Italie (82 % d’injectés), deux pays ou la dictature sanitaire a été particulièrement brutale, 3217 aux USA, 3157/M en Grande-Bretagne (champion européen du vaccin Astra Zeneca), 2844/M en Belgique (79 % d’injectés) et 2639/M en France (80 % d’injectés), 2501/M au Portugal (87 % d’injectés), 2452/M en Espagne (plus de 90 % d’injectés)… Et à cette mortalité covid officielle des pays riches, il convient d’ajouter d’innombrables « victimes collatérales » liées aux confinements, aux plans blancs et autres restrictions des libertés et des crises économiques qui en ont résulté. Dans aucun de ces pays, les mesures sanitaires et les pseudo vaccins ne sont parvenus à diminuer ou ralentir les transmissions, les hospitalisations ou la mortalité.

À l’opposé les pays peu vaccinés, qui souvent n’ont pas pu confiner leurs populations2, bénéficient d’une mortalité 8 à 300 fois moins élevée : 374/M en Inde, 180/M en Afrique, 153/M en Algérie, 76/M en Ouganda, 70/M au Cameroun, 64/M au Congo, 48/M à Madagascar, 30/M en Côte d’Ivoire, 14/M au Nigéria, 12/M au Bénin, 10/M au Tchad…

Certes la jeunesse de leurs populations explique une réduction de risque des pays pauvres, mais, après correction de ce facteur démographique, la mortalité Covid des pays qui ont imposé la stratégie « tout vaccin » de l’OMS reste 3 à 50 fois supérieure à celles constatées en Afrique ou en Inde alors que ces pays pauvres souffrent d’une insuffisance chronique de médecins, de médicaments et d’hôpitaux.

La stratégie OMS de « confinement, pas de traitement précoce, tout pour les vaccins » a abouti à des désastres sanitaires.

Dans le monde réel, les antipaludéens ont considérablement limité les contaminations

L’équipe de l’IHU Méditerranée3 a montré que la charge virale des malades diminuait rapidement sous traitement par HCQ limitant ainsi le risque de contamination de leurs contacts. Les données de l’OMS, illustrées par les courbes de l’Université John Hopkins confirment totalement leur résultat : les pays qui ont largement utilisé les antipaludéens (pays d’Afrique souffrant de paludisme, Algérie, Madagascar, Inde…) ont fortement limité l’intensité des poussées d’épidémie. En particulier en Inde où la Covid Task Force a recommandé le traitement4 à titre préventif pour les soignants et les membres des familles contaminées avec une efficacité de plus de 90 %5 6.

Au 20/12/22 Gibraltar (610 000/M) et la France (566 000/M), qui ont refusé les traitements précoces se retrouvent avec plus de la moitié de leurs populations contaminées alors que les pays qui ont utilisé les antipaludéens ont protégé leurs nationaux que ce soit Madagascar grâce à l’Artémisinine (2 200/M), l’inde (31 000/M) ou l’Algérie (6 039/M) et la Côte d’Ivoire (3 122/M) adeptes du traitement Raoult.

Les fortes réductions des contaminations observées grâce aux traitements précoces confirment les résultats préliminaires des études publiées et les déclarations des responsables de ces pays au début de la crise, trop souvent ignorées par les médias français. Si nous avions utilisé les traitements précoces (au lieu de les interdire) nous aurions certainement réduit le nombre de malades et la pression sur l’hôpital.

Dans le monde réel les antipaludéens ont fortement limité la mortalité

Bénin, Sénégal, Burkina Faso, Cameroun, Madagascar, Côte d’Ivoire, République Centre Africaine, Nigéria, Tchad… dans ces pays où le système de santé est quasi inexistant, les dirigeants ont généralisé le traitement à base de chloroquine sans attendre les résultats définitifs d’études randomisées honnêtes.

Leur stratégie des traitements précoces et/ou préventifs leur a permis de protéger leur population avec des mortalités 8 à 300 fois inférieures à celle observée dans les pays riches adeptes du tout vaccin.

La comparaison avec l’Algérie est particulièrement démonstrative ; ce pays souffre comme la France d’un taux élevé de plus de 60 ans (27 %), d’une prévalence d’obèses semblable à la nôtre, d’un tabagisme un peu plus faible (17 % VS 25 %), mais le double de diabétiques (10 % vs 4,7 %), soit globalement des facteurs de mauvais pronostic Covid similaires aux nôtres. En Algérie les responsables sanitaires ont conseillé le traitement Raoult et le Dr Mohamed Bekkat membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 a affirmé publiquement :

« Les milliers de cas traités avec ce traitement l’ont été avec succès et sans réactions indésirables ».

Si nous avions suivi leur exemple, nous aurions pu éviter 140 000 à 150 000 décès attribués au covid

Dans le monde réel, les antipaludéens n’ont pas donné de complications notables

Avant le covid les dérivés de la chloroquine avaient été administrés sans toxicité notable à des milliards de personnes pendant plus de 70 ans (depuis 1947)7 8. Brutalement, pour imposer l’autorisation temporaire des pseudo vaccins elle a été déclarée dangereuse, à l’aide d’études bidon comme celle du Lancet Gate9 10 11. Le recul dont on dispose maintenant en Inde12 comme dans les pays africains qui l’ont promu confirme que les antipaludéens n’ont pas donné de complications notables.

Le seul bénéfice des pseudo vaccins a été financier pour les firmes, leurs actionnaires, les politiques et les leaders d’opinion corrompus

Au 13 décembre 2022, les 13 008 560 983 doses de vaccin administrées13 ont rapporté un peu plus de 280 milliards de dollars aux firmes pharmaceutiques dont les bénéfices14 et les marges15 ont explosé et qui en ont probablement reversé suffisamment à leurs mercenaires (fast checkers, épidémiologistes de plateaux télé, certains académiciens et membres de la HAS, cabinets de conseil, décideurs administratifs et politiques corrompus) pour justifier leurs propos mensongers sur la prétendue toxicité et inefficacité des traitements antipaludéens et l’utilité des pseudo vaccins expérimentaux.

L’examen objectif des faits avérés analysés par des chercheurs sans liens d’intérêts avec les firmes ou les gouvernements vaccinolâtres, les données officielles de l’OMS et les courbes de l’université John Hopkins démentent totalement leur propagande marchande.

L’approche scientifique se démarque de l’attitude religieuse par la confrontation permanente des théories du moment aux faits établis ; lorsque les faits constatés ne sont pas en accord avec les théories, ces dernières doivent être abandonnées. Les religions se singularisent au contraire par l’immuabilité du dogme. Il est grand temps que les magistrats du siège et les conseillers de l’ordre des médecins arrêtent de croire aveuglément au dogme covid officiel et qu’ils basent leurs décisions sur l’analyse scientifique des faits constatés.

John Geer, professeur de science politique à l’université Vanderbilt :

« Raconter des mensonges ou refuser d’admettre les faits est fondamentalement antidémocratique. Pour résumer, en niant l’évidence, vous faites courir un risque au fondement même de notre démocratie ».

Quel que soit votre âge, ne craignez plus le covid. Plutôt que de vous faire indéfiniment injecter des traitements expérimentaux peu efficaces, constituez-vous une petite réserve de médicaments (antibiotiques, hydroxychloroquine ou Ivermectine) à prendre dès le début d’une infection compatible !

Vivez normalement sans masque, sans tests et embrassez ceux qui vous sont chers !

Battez-vous pour défendre toutes vos libertés et les soignants scandaleusement ostracisés.

La vie est belle quand on l’aborde sans crainte et qu’on se bat pour le bien commun.





L’acteur Tim Robbins regrette de s’en être pris aux personnes non vaccinées et non masquées

[Source : LLP via RI]

Par Aguellid

« Nous sommes devenus des personnes tribales, furieuses et vengeresses ».

Témoignage poignant, très intéressant de l’acteur américain Tim Robbins qui revient sur sa propre gestion de la crise sanitaire et sur comment il estime aujourd’hui avoir glissé complètement dans un monde tyrannique en voulant imposer l’inacceptable aux autres alors qu’il pensait être quelqu’un de bien, quelqu’un d’ouvert et de bienveillant. Cette vidéo est très intéressante car elle nous explique comment les gens ont pu être trompés et quel est le moyen que Tim Robbins a utilisé pour se réveiller, notamment le fait d’observer ce qui se passait ailleurs, en Angleterre en l’occurrence.

Il a également été choqué par la propagande et les mensonges de la presse officielle qui traitait toute personne opposée aux décisions gouvernementales de factieux-nazis-d’extrême-droite-mangeurs-d’enfants-complotistes… Alors qu’il n’en était rien, bien au contraire, il s’agissait de gens tout à fait normaux, il était même question de libéraux respectueux des autres et de la liberté individuelle de chacun.

Mais le plus intéressant dans ce témoignage est le fait d’avoir politisé la vaccination alors que c’est un acte médical. Immédiatement, aux USA, le vaccin anti Covid-19 a été politisé d’une manière extrêmement grossière. Au tout début il était très mal vu par les démocrates gauchistes étant donné qu’il avait été proposé par Donald Trump. Dès que ce dernier eut perdu la présidentielle américaine, le vaccin était devenu tout à fait acceptable !

Tim Robbins va beaucoup plus loin en accusant cette politisation de la crise sanitaire de destruction de la société et des âmes en affirmant : « Je pense que nous avons perdu beaucoup de nous-mêmes pendant cette période. » ! C’est effectivement le cas lorsque la société en arrive à vouloir exclure des services d’urgences les personnes malades non injectées ou de les mettre au chômage sans penser une seconde à comment vont-elles faire pour nourrir leurs enfants ! Tous ces comportements monstrueux et dénués de toute empathie humaine sont bien sûr basés sur un sentiment de justice et de droiture qui devait être imposé à l’autre !

C’est un des plus importants témoignages de star hollywoodienne oscarisée qui va faire beaucoup de bien pour la suite. On imagine qu’à partir de maintenant les langues vont se délier et que d’autres vont suivre également l’exemple d’Éric Clapton concernant son témoignage sur les effets indésirables graves de ces injections criminelles.


Par Joseph Mackinnon

L’acteur gauchiste Tim Robbins est apparu cette semaine sur le podcast de l’humoriste britannique Russell Brand pour dénoncer rétroactivement la politisation des politiques de santé pendant la pandémie et pour exprimer des remords quant à son acceptation non critique du récit médiatique du COVID-19.

Dans l’épisode du 18 décembre du podcast de M. Brand, M. Robbins, acteur oscarisé, a expliqué qu’il était passé d’un respect strict des édits gouvernementaux au début de la pandémie à un doute sur l’inerrance des soi-disant experts de la santé et sur le récit officiel construit autour du COVID-19, de la vaccination, du verrouillage et du masquage.

Bien qu’il ait d’abord « adhéré à l’idée » et « suivi les demandes » qui lui ont été faites, M. Robbins a expliqué que ses rencontres dans la vie réelle étaient en contradiction avec ce qu’on lui avait dit sur la pandémie, les manifestants contre le confinement et les personnes non vaccinées. Cela a généré un sentiment de dissonance cognitive, l’incitant à douter du récit officiel.

Quels sont les détails ?

Robbins a déclaré qu’il vivait à Los Angeles lorsque la pandémie a frappé.

Les écoles, les bars, les gymnases, les églises et les terrains de camping ont été bloqués ou fermés. Les habitants ont été confinés chez eux. Le port du masque a été rendu obligatoire. Le gouverneur démocrate de l’État, Gavin Newsom, a comparé les personnes non vaccinées à des conducteurs ivres. Le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a dit aux non-vaccinés de se préparer à perdre leur emploi.

« J’y ai cru. … Je me masquais partout. Je gardais mes distances sociales. J’adhérais aux demandes qui m’étaient faites, et j’étais en colère contre ceux qui ne le faisaient pas », a déclaré Robbins à Brand.

Bien qu’il ait vu des zones prospères qui ne suivaient pas strictement les protocoles sanitaires étatistes lorsqu’il a traversé les États-Unis, ce n’est qu’après avoir visité le Royaume-Uni que Robbins a reconnu la possibilité qu’il ait eu tort d’accepter sans réserve le récit officiel de la pandémie.

En Grande-Bretagne, il a « remarqué que beaucoup de gens n’adhéraient pas à nouveau à ces demandes faites par leur gouvernement. J’ai pensé, eh bien, qu’ils allaient avoir une journée difficile, qu’il y aurait des morts graves ici ».

« Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas un taux de mortalité énorme [en Grande-Bretagne], après avoir été témoin personnellement de ce qui se passait, j’ai commencé à me poser de plus en plus de questions sur ce qu’on nous disait et si c’était vrai ou pas ».

La catastrophe pour les non-vaccinés que Robbins et d’autres ont été garantis par les gouvernements occidentaux et les médias ne s’était pas produite. Il a commencé à se demander ce qui n’était pas vrai.

L’acteur se souvient d’avoir traversé une manifestation contre l’enfermement à Londres. Robbins n’avait pas rejoint la manifestation parce qu’il la soutenait, mais plutôt parce qu’il était curieux.

« J’ai vu la façon dont ils étaient décrits dans la presse, et ce n’était pas vrai », a-t-il déclaré. « Ce n’était pas, vous savez, des nazis du Front national. C’étaient des libéraux, des gauchistes et des gens qui croyaient en la liberté individuelle. »

Politiser la pandémie

Robbins a suggéré que la pandémie était particulièrement politisée aux États-Unis.

Brand a abondé dans le même sens, suggérant qu’« il y a beaucoup plus d’idéologie politique en jeu qu’il n’est peut-être sage, prudent ou même honnête lorsque l’on prétend suivre la science ».

Robbins a admis :

« Au début, si vous étiez un démocrate, lorsque Trump était président, eh bien, vous n’alliez pas prendre ce vaccin parce que c’était le vaccin de Trump, et puis cela a semblé changer d’une manière ou d’une autre. C’était un peu orwellien. C’était comme si nous n’étions plus en guerre avec l’Asie de l’Est. »

Cependant, après que les vents politiques ont tourné et que les démocrates ont pris le pouvoir pendant la pandémie, Robbins a noté que « si vous ne preniez pas le vaccin, vous étiez un républicain. »

Le résultat final, selon Robbins :

« Nous nous sommes transformés en personnes tribales, en colère et vengeresses »

Robbins a précédemment déclaré au journaliste d’investigation Matt Taibbi : 

« Je pense que nous avons perdu beaucoup de nous-mêmes pendant cette période. »

« J’ai entendu des gens dire [pendant la pandémie] : « Si vous n’avez pas pris le vaccin et que vous tombez malade, vous n’avez pas le droit à un lit d’hôpital. Cela m’a fait penser au retour à une société où nous nous soucions les uns des autres. Votre voisin était malade, et vous lui apportiez de la soupe. Peu importe leurs opinions politiques, vous êtes leur putain de voisin », a déclaré Robbins.

L’acteur a suggéré à Taibbi que ceux qui déshumanisent et divisent les autres « pensent souvent qu’ils sont vertueux ».

Robbins admet qu’il a lui aussi été emporté dans les rangs des destructeurs sociaux.

« Vous passez de quelqu’un qui est inclusif, altruiste, généreux, empathique, à un monstre. Où vous voulez geler les comptes bancaires des gens parce qu’ils ne sont pas d’accord avec vous », a-t-il dit. « C’est une chose dangereuse. C’est un monde dangereux que nous avons créé. Et je dis ‘nous’, parce que j’en ai fait partie. J’ai adhéré à cette idée très tôt. »

Alors que Robbins et d’autres ont admis leur culpabilité, d’autres préfèrent passer sous silence leur déshumanisation des personnes traitées comme des parias pour avoir tenu tête aux protocoles coercitifs de la pandémie.

TheBlaze a précédemment rapporté qu’Emily Oster, économiste à l’Université de Brown, a demandé une « amnistie pandémique » dans les pages de l’Atlantic.

Contrairement à Robbins, Oster a suggéré que la conformité aveugle aux édits sanitaires et la diabolisation des dissidents « n’étaient pas un défaut moral » et que « nous devons apprendre de nos erreurs et les laisser partir. Nous devons aussi pardonner les attaques ».

source : The Blaze 




Magouilles et corruption des élites : le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale

[Source : dondevamos]

On ne peut pas parler des magouilles qui se déroulent au plus haut niveau sans aborder le trafic de drogue, qui rapporte tant, et est en réalité un secteur stratégique pour de nombreux États. On va le voir avec la French Connection notamment : le rôle des milieux politiques est essentiel dans la définition des règles du jeu, qu’elles soient officielles ou non.

L’affaire de la banque du Vatican nous amène fort logiquement à aborder le sujet du trafic de drogue, qui est une partie de l’activité économique mondiale aussi stratégique et encore plus rentable que le marché des armes.

« Monopolisation toujours plus poussée des moyens de production, concentration sans cesse accrue des pouvoirs aux mains de petits groupes, centralisation géographique de ces pouvoirs, renforcement des appareils d’Etat, partage du monde entre quelques grandes puissances, nous vivons ‘l’âge de l’impérialisme’. Le monde du crime a suivi la même évolution« , écrivait Alain Jaubert en 1981 dans « D comme Drogue ». De fait, le crime organisé s’est adapté aux règles du capitalisme US et de la globalisation, et a investi les mondes politique et économique.

Le trafic de drogue dans le jeu politique mondial

Au niveau mondial, il est évident que l’argent des cartels de la drogue alimente les circuits financiers, que ce soit en temps normal ou en temps de crise. Il est aussi évident que la finance mondiale s’est nourrie de ces capitaux, et cela depuis les guerres de l’opium du XIXe siècle en Chine[1]. Depuis ces guerres de l’opium, justement, des centres offshore et d’innombrables sociétés écrans permettent de faire circuler l’argent de l’économie souterraine vers l’économie « réelle » et vice-versa[2].

Les montages se sont complexifiés, mais en gros la pierre angulaire du système sont les paradis fiscaux et le secret autour des bénéficiaires réels des comptes bancaires et sociétés écrans : ils permettent de faire transiter de l’argent discrètement, de le faire apparaître ou disparaître, de rémunérer discrètement des intermédiaires illégaux à coups de millions. 

Paradis fiscaux cartoon

On se doute bien qu’une grande partie de l’argent « perdu »  dans les grands scandales financiers est passée par là. Et y est souvent restée, discrétion oblige. Voilà pourquoi les paradis fiscaux ne disparaîtront pas tant que nous n’aurons pas repris les choses en main, et pourquoi toutes les grandes banques y ont encore des filiales.

Revenons au trafic de drogue, qui a été mis en place à grande échelle dès le XIXe par l’empire britannique, dont les guerres de l’opium ont été un révélateur [3], et qui a été repris en main progressivement par les Etats-Unis au cours du XXe siècle. On va parler des drogues illégales, mais il faut rappeler que l’héroïne ou la cocaïne ont d’abord été fabriquées par l’industrie pharmaceutique et que les drogues légales peuvent entraîner des désastres sanitaires comme l’a montré la crise des opioïdes aux Etats-Unis qui a fait 100.000 morts rien que pendant le covid.

Grâce aux laboratoires pharmaceutiques, on sait transformer la morphine base en héroïne depuis les années 1870, et vers 1900 l’entreprise Bayer qui a déposé le nom « héroïne » le vendait comme sirop contre la toux ou comme substitut à la morphine. Quant à la cocaïne, c’est le laboratoire Merck qui l’a développée et transformée en produit commercialisable, popularisé par Freud dans sa pratique « médicale » [4] car ça donnait de la joie aux ménagères déprimées. Le commerce d’héroïne s’est donc développé à partir de là, d’autant que le produit était légal jusque dans les années 30.

La Prohibition de l’alcool, d’abord testée au Canada, puis aux Etats-Unis de 1919 à 1933, a permis au crime organisé de s’organiser, et de mettre en place des filières internationales du crime actives dans le trafic d’alcool, de drogue, d’armes à l’occasion, etc. [5].

C’est à cette époque qu’ont émergé les familles Bronfman, Kennedy, Rothstein, les mafieux Meyer Lansky, Lucky Luciano, Al Capone et compagnie. Milton Fridman, le père des Chicago Boys (qui ont largement contribué à l’organisation du coup d’Etat contre Allende au Chili et qui ont imposé le libéralisme ultra partout dans le monde), en plus d’être économiste à l’université de Chicago, a présidé la Gold Seal Liquor Company, qui appartenait à Al Capone, puis l’Illinois Wholesale Liquor Dealers. Jean Monnet était fils d’un fabricant de cognac, et a dirigé la Blair & Co où a travaillé Joe Kennedy, lui-même trafiquant puis marchand d’alcool, dans les années 20[6]. Le monde est petit.

Pierre-Arnaud Chouvy et Laurent Laniel écrivaient en 2004 dans l’article « De la géopolitique des drogues illicites » :

« il n’aura pas fallu plus d’un siècle pour que les États dominants s’entendent sur la conception et la mise en œuvre d’un régime de contrôle international des drogues instaurant les mécanismes de régulation – et de partage – de la production, du commerce et de la consommation de certaines drogues, dites « licites » (les « médicaments »), et en prohibant parallèlement d’autres, dites « illicites » (les « stupéfiants »).

De fait, ce régime a créé deux marchés transnationaux qui se répartissent l’ensemble des drogues répertoriées sur la planète. Ces marchés sont interconnectés à plusieurs niveaux mais chacun d’entre eux dispose de ses dynamiques propres. Celles-ci sont notamment déterminées par les acteurs historiques distincts qui se sont chargés du contrôle immédiat de chacun des marchés : pour les médicaments, l’industrie pharmaceutique et les médecins allopathes, qui constituent un oligopole sous tutelle de l’État; pour les stupéfiants, la police (la douane, etc.) et une série d’agents disparates, les « trafiquants », fréquemment issus de la pègre et éventuellement liés aux services de sécurité (« secrets ») des États« 

En France dans les années 30, comme on l’a vu dans une autre partie, les trafiquants de drogue du sud de la France se sont internationalisés, ouvrant des filières d’approvisionnement en matière première et de vente jusqu’aux Etats-Unis. Les Marseillais Carbone et Spirito, proches des milieux politiques et principalement du nabab politique local Simon Sabiani faisaient aussi dans le trafic d’armes pour les franquistes espagnols, dans la prostitution et dans les jeux.

Avant la guerre, les deux avaient rejoint le PPF de Doriot et se sont mis au service de Vichy et de l’occupant, et Carbone avait même rejoint la Gestapo à Marseille avant de mourir dans le déraillement d’un train en 1943 [7]. Quant à Sabiani et Spirito, ils se sont réfugiés en Espagne franquiste à la Libération, puis en Argentine pour le premier et aux Etats-Unis pour le second, grâce à ses liens de longue date avec la mafia US.

Spirito est ensuite revenu à Marseille ouvrir son restaurant au milieu des années 50, sans être vraiment inquiété alors que selon toute vraisemblance il a continué à organiser son trafic à l’échelle internationale.

Les Guérini, venus de Corse, s’installent à Marseille dans les années 20 et 30, d’abord dans le proxénétisme, et sous la protection d’un socialiste et syndicaliste[8] d’origine corse, Pierre Ferri-Pisani, qui avait été le secrétaire particulier de Simon Sabiani avant de se présenter contre lui aux élections et fricotait avec Irving Brown de la CIA pour la lutte « anticommuniste ». Après la guerre, ce sont eux qui ont pris la main sur le trafic marseillais.

Les Guérini avaient des relations fort utiles, en premier lieu avec le commissaire Robert Blémant qui était à Marseille au service de Vichy pendant la guerre et est devenu directeur de la DST (renseignements généraux) pour le Sud-Est de la France après la guerre[9]. C’est Blémant qui est venui se mettre au service des Guérini en leur garantissant l’impunité dans leurs affaires, ce qui leur a permis d’étendre rapidement leur influence sur la région de Marseille entre 1945 et 1950.

Ensemble, ils ont éjecté les ex collabos et proches du clan Carbone-Spirito du paysage politique et mafieux marseillais, jusqu’en 1947 quand Blémant a démissionné pour rejoindre complètement le clan des Guérini et conquérir les cercles de jeux parisiens avec Francisci et d’autres[10].

Pendant les années 50 et 60, ce sont les Guérini qui tiennent le trafic de drogue, notamment de l’héroïne qui part aux Etats-Unis. Ils étaient en contact régulier avec les milieux politiques, invitant le jeune Pasqua alors simple directeur chez Ricard à leur table, appelant régulièrement au téléphone le ministre (socialiste) de l’Intérieur Jules Moch, sans pitié avec les manifestations ouvrières mais très ouvert aux intérêts de la pègre. C’est la fille d’Antoine Guérini qui a raconté ce souvenir d’enfance des conversations entre son père et le ministre.

Un de leurs bras droits qui a pris son envol dans les années 50, Jo Renucci (qui a produit les premiers albums de Fernandel), était en lien avec le SDECE, auquel il semblait rendre divers services comme l’assassinat en 1955 à Tanger de l’administrateur des huiles Lesieur, Lemaigre-Dubreuil ou divers trafics d’armes. Renucci était un Collabo mais en 43 comme beaucoup d’autres il a senti le vent tourner et est passé du côté de la Résistance tout en menant ses trafics en lien avec le clan Carbone-Spirito.

Il a même pris sa carte du pati gaulliste en 1947 et deux ans plus tard il était cité avec son ami député gaulliste d’Arras, Antoine Chalvet, dans le braquage de 100 millions de Francs de bons du Trésor à Arras. Butin évaporé dont une partie, selon Renucci, a servi à financer le parti. Après la guerre, Renucci s’est rapporché de Lucky Luciano (libéré de prison aux Etats-Unis en 46 et rappatrié en Sicile pour les besoins de la colonisation de l’Italie) dans la contrebande qui était menée à une échelle industrielle àç travers la Méditerranée, et avec les Guérini à Marseille.

Jo Attia, qui a gravi les échelons entre la fin de la guerre et les années 50, a aussi rendu divers services au SDECE, notamment en Afrique, et plusieurs membres de sa bande ont été cités dans l’affaire de l’enlèvement de leader Marocain Ben Barka.

Attia, du point de vue des US, était le premier gros trafiquant français à être aussi pleinement un agent des renseignements. A la fin des années 40, la Méditerranée était déjà sillonnée par les circuits de contrebande contrôlés par la mafia et la CIA.

Les liens de la CIA avec les Corses, noués au moins à partir de 1942, ont perduré dans les années 50. Un camp d’entraînement anticommuniste a même été installé par les US pour préparer l’offensive contre le gouvernement communiste en Albanie, un peu comme les anglais ont utilisé Malte comme base arrière pour diverses opérations de subversion.

A la fin de la deuxième guerre, le trafic s’est structuré, avec des ponts créés entre la French Connection et les trafiquants d’Amérique latine, et l’organisation des familles italiennes de New York autour de Meyer Lanski, qui collaborait étroitement avec la CIA et de Lucky Luciano, que le spécialiste des trafics de drogue Giuseppe Muti qualifie de « précurseur du trafic de drogue moderne et le planificateur des deux organisations criminelles de Cosa Nostra : l’américaine et la sicilienne » en charge de l’organisation des affaires dans le sud de l’Italie [11].

C’est d’ailleurs le trafic de drogue qu’il a organisé après la guerre qui a financé le stay-behind à cette époque. Cette alliance nouée en 1949 quand Luciano et les différents clans de Corses se sont répartis le trafic d’héroïne international (les Français gérant la transformation et la distribution) a tenu jusqu’à la fin des années 50, quand Vito Genovese s’est déclaré le chef de toutes les familles, ce qui a relancé la guerre des clans. 

En 1945, les US ont expulsé en Italie une centaine de mafieux italiens impliqués dans le trafic de drogue, dont la plupart des chefs de clan comme Luciano, justement. 

Le bras droit de Luciano, Vito Genovese, qui deviendra le parrain du clan Genovese, était traducteur au QG de l’armée US à Naples en 1945, puis il a été envoyé à New-York pour gérer le trafic d’héroïne et la revente à Harlem, puis à Cuba où une grande réunion des parrains américano-siciliens a eu lieu en 46 [12]. Les clubs de jazz ont été les premiers spots de diffusion de l’héroïne, transformant une bonne partie des grands artistes de l’époque en junkies.

A partir de là, les mafieux du sud de la France réputés pour leurs laboratoires de transformation de l’héroïne, ceux d’Italie et des Etats-Unis ont collaboré dans le trafic international. Les laboratoires dans la région marseillaise puis en Corse se sont multipliés, tout comme les saisies d’héroïne aux Etats-Unis comme dans le sud de la France.

D’ailleurs, une sorte d’impunité a été mise en place en Corse au tournant des années 60 par le pouvoir politique, faisant de l’île un paradis pour trafiquants en touts genres où la corruption était la règle. Les services américains qui cherchaient à démanteler les réseaux dans le sud de la France n’hésitaient pas à pointer la corruption dans la police, la justice et la politique, qui créait un terreau fertile.

Les sources d’approvisionnement ont progressivement été multipliées pour répondre à une demande croissante à travers le monde. C’est d’ailleurs pour libérer les importations d’opium d’Indochine et de Turquie que les mafieux italiens de Luciano et français, notamment la bande des Guérini, ont été recrutés par la CIA pour casser les grèves des dockers –et les grévistes communistes avec – aux côtés du SAC gaulliste.

Les trafiquants Français émigrés en Amérique latine ont retrouvé les réseaux de collabos et anciens nazis déjà présents, et se sont ainsi vite rapprochés des dictateurs au pouvoir -protégés par Washington- pour faciliter leurs business. Le trafic passait souvent par des sociétés d’import-export tenues par les criminels ou leurs hommes de paille, ou même par les longs courriers d’Air France.

« En octobre 1960, les agents du BNDD arrêtèrent Mauricio Rosal, ambassadeur du Guatemala en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, avec un chargement de 100 kg d’héroïne évalué à 3.5 millions de dollars dans ses valises embarquées sur un vol Paris – New-York. Proche de truands corses comme Etienne Tarditi qui le faisaient chanter avec des documents compromettants à propos de sa présumée pédophilie, il aurait passé plus de 200kg de drogue sur un an en usant de son statut diplomatique. Quelques mois plus tard, ce fut au tour de l’ambassadeur du Mexique en Bolivie puis de celui de l’Uruguay en Colombie d’être arrêtés par les agents américains, grâce à des renseignements fournis par des informateurs, pour les mêmes raisons »

Alexandre Marchand dans l’article « French Connections en Amérique latine« .

La société Pernod Ricard, dont Charles Pasqua a été l’un des dirigeants à l’international, a rémunéré plusieurs gros trafiquants français comme son ami Jean Venturi qui était représentant de la boîte pour le Canada, et a permis de transporter des cargaisons d’un côté à l’autre de l’Atlantique. A l’époque, c’était Charles Pasqua le directeur commercial, supérieur hiérarchique direct de Venturi.

Quand la French Connection a été traquée plus férocement à partir des années 60, beaucoup de trafiquants se sont implantés en Amérique latine, notamment En Argentine, où comme on l’a vu de nombreux fascistes et nazis étaient déjà bien installés et proches du pouvoir. Certains trafiquants comme Auguste Ricord ou André Condemine étaient carrément des anciens de la Gestapo. Et petit à petit, les cartels se sont mis en place, souvent en recrutant les experts français en la matière.

« L’ère Luciano achevée, s’ouvre celle des Marseillais et des Corses, depuis toujours en collaboration étroite avec les parrains italo-américains. Forts de leurs appuis politiques et d’un environnement local favorable qui inhibent les forces de l’ordre, les « Français » disposent d’une expérience solide dans lesréseaux méditerranéens qui apparaissent à cette époque comme la clef de voûte du trafic de drogue. Ainsi, ils se procurent la morphine en Turquie, la raffinent à Marseille et l’envoient aux États-Unis grâce à leurs contacts au Canada ou par la filière sicilienne bâtie lors du sommet de Palerme.

Coordonnée depuis la place logistique et diplomatique de Milan et basée sur les unités criminelles placées à Rio de Janeiro, à Caracas, à Montréal et à New York, cette dernière filière est si bien organisée, et donc invisible, que son existence même est mise en doute voire nié« 

 Giuseppe Muti dans l’article « Mafias et trafics de drogue : le cas exemplaire de Cosa Nostra sicilienne » paru en 2004 dans la revue Hérodote.

Dans les années 50-60, la vague de la « contre-culture » a popularisé la consommation du LSD et des drogues psychédéliques, ouvrant un nouveau marché dans le secteur des stupéfiants, un marché contrôlé de près par les réseaux israéliens et les services anglais et US. Avec le dossier MK-Ultra, il a été démontré que la CIA avait expérimenté l’usage du LSD avant de le diffuser à grande échelle dans la jeunesse en ciblant particulièrement les hippies qui se positionnaient contre la guerre au Vietnam et pour des avancées sociales, notamment. C’est d’ailleurs de ce mouvement hippie en déshérence qu’est né le New Age, à grands coups de sectes et groupuscules d’illuminés pilotés eux aussi très souvent par la CIA et consorts.

Après avoir examiné de près les cas Colombien, Mexicain, US, et français, il est clair que la lutte contre la drogue est une parfaite hypocrisie. D’une part, parce qu’on trouve des politiciens parmi les plus gros trafiquants, et parmi les plus gros consommateurs aussi. On trouve des politiques dans l’entourage des dealers –qui sont de plus en plus des patrons d’entreprise, gros et moins gros. Pourtant la répression contre les trafiquants en jogging et les petits consommateurs est toujours la seule préoccupation des autorités [13]. C’est un business qui permet de fixer le prix de la drogue et d’assurer des marges à toutes les échelles de la filière. 

D’autre part, parce que les résultats de cette « lutte contre la drogue » relèvent davantage du combat de classe que d’une action constructive.

« Aux États-Unis, les lois antidrogue votées depuis les années 1970 ont eu pour conséquence de faire gonfler la population carcérale d’origine afro-américaine, comptant aujourd’hui pour 40 % de la population carcérale américaine et 59 % de la population emprisonnée pour violation de la législation en matière de stupéfiants« 

André Marchand dans un article paru en 2016 dans la revue « L’homme et la société » [14].

On a vu les liens entre la mafia, les barbouzes et le milieu politique dans le cadre de la French Connection. Et en effet, le trafic de drogue n’est pas cloisonné, au contraire : les dealers collaborent avec des policiers, avec des politiques, avec d’autres mafieux. Le SAC était l’exemple parfait de ce microcosme, et Fauré raconte qu’il était membre du SAC, organisé par Pasqua, qui organisait aussi le trafic de cannabis grâce à Hassan II du Maroc, et qu’il soupçonne Pasqua d’avoir aussi contribué aux importations de cocaïne.

Implication des milieux politiques

Comme le résume Claudia Pacheco dans son livre « La multinationale américaine des drogues » :

« La jeunesse qui se drogue, le fait pensant qu’ainsi elle s’oppose à l’establishment, quelle grande erreur! Les seuls bénéficiaires directs de leur vice sont justement les individus qui détiennent le pouvoir économique (trafiquants, banquiers, politiciens) et qui sont les individus les plus mal intentionnés« .

A un certain niveau, le trafic de drogue ne peut pas être organisé sans la collaboration, ou au moins une grande bienveillance de la part des autorités. On observe que partout, les enquêtes s’arrêtent systématiquement avant d’arriver sur l’implication de politiques ou de responsables des forces de l’ordre, comme on dit. Par ailleurs, cet argent non déclaré est très pratique pour financer les opérations clandestines des armées et services de renseignements.

En janvier 1962, un présentateur télé très connu et membre de la jet-set de l’époque, Jacques Angelvin, a été arrêté alors qu’il allait embarquer au port de New-York avec une voiture bourrée d’héroïne pour une valeur estimée de 50 millions d’euros à la revente.

Il a fait quelques années de prison (à l’époque les peines étaient encore très légères) bien qu’il ait nié son implication dans un trafic. Il a refusé de donner le nom du commanditaire, mais les soupçons des enquêteurs se sont tournés vers un « industriel parisien » [15]. On n’était pas dans le petit trafic des quartiers populaires…

Cette affaire a marqué le début de la fin pour « la French », avec des pressions croissantes de Washington sur la France pour mettre fin au trafic international d’héroïne principalement, mais aussi de tout le reste, organisé par les Français. Il faut rappeler que la quasi-totalité de l’héroïne qui entrait alors aux Etats-Unis était fournie par les réseaux français.

C’est comme cela qu’en 1970 Pompidou a fait passer une loi qui augmentait de 5 à 20 ans la peine pour production de drogue, ce qui a refroidi de nombreux chimistes du sud de la France où on transformait l’opium qui arrivait alors principalement de Turquie.

C’est à ce moment qu’une antenne de la French Connexion s’est étendue dans toute l’Amérique latine, où venaient se réfugier les mafieux qui étaient de plus en plus dérangés en France. Les pays où ils se sont implantés étaient principalement :

  • Le Mexique où le truand qui fut auxiliaire de la Gestapo Antoine d’Agostino s’est installé dès la fin de la guerre et y a organisé le transport de drogue vers le Etats-Unis, et a été rejoint par d’autres mafieux quand l’étau commençait à trop se resserrer. Comme le duo Jean- Baptiste Croce et Paul Damien Mondoloni, qui étaient en contact avec Jean Venturi, le représentant de Ricard au Canada et frère du parrain Corse Dominique Venturi, proche de Gaston Defferre. 
  • Cuba où la dictature de Batista (proche des Etats-Unis) a permis aux Corses et aux Siciliens d’en faire un pays de transit au début des années 50. Jean-Baptiste Croce a été envoyé au Mexique et à Cuba vers 1950 par son chef Ansan Bistoni et est immédiatement devenu un proche du dictateur cubain Fulgencio Battista. Cuba est alors devenue une plaque tournante pour l’héroïne en provenance de Marseille et pour la cocaïne en partance d’Amérique latine. 
  • Le Paraguay où un dénommé Auguste-Joseph Ricord[16], truand et ex-Collabo qui faisait partie de la bande de Lafond, appelée la Gestapo de la rue Lauriston, s’est rapproché des autorités militaires de la dictature en place. Selon un article du Monde paru en 1972 lors de son extradition aux Etats-Unis, les autorités US considéraient que « de nombreux dirigeants du Paraguay sont mêlés de près au trafic de l’héroïne. Des noms sont cités à Washington : le général Andres Rodriguez, commandant des blindés, le général Vicente Quinonez, chef de l’aviation, dont les aérodromes auraient été au service des contrebandiers, le général Patricio Colman, ancien chef des forces anti-guérilla, décédé il y a peu de temps ». D’autres noms ont encore été cités dans la police notamment.

Ricord avait l’appui de la Cosa Nostra via Tommaso Buscetta, et a collaboré avec diverses barbouzes du SAC dont on a déjà parlé, comme le trafiquant Christian David, un proche des frères Guerini qui a travaillé pour lui jusqu’à son arrestation au Brésil en 1972 avec 500 kilos d’héroïne destinés aux USA. Il s’agissait donc d’un trafic international et à grande échelle.

C’est d’ailleurs Ricord qui a permis au dictateur local le général Alfredo Stroessner –dont le règne s’est étalé de 1954 à 1989 et qui tout comme Juan Peron a protégé de nombreux nazis tels que Mengele- d’ériger le trafic de drogue en commerce d’ordre national. Surtout à partir de 1966 quand il a commencé à exporter de grosses quantités de drogue, produite en Turquie et raffinée dans le sud de la France, aux Etats-Unis. La corruption dans le pays était endémique, à tel point que selon le New York Times en 1985 :

« Beaucoup des plus grosses fortunes du Paraguay viennent de la contrebande, une pratique si bien établie là-bas qu’on peut difficilement la qualifier d’illicite« .

Christian David, recruté et encarté en 1961 au SAC alors qu’il se trouvait en prison, est arrivé comme on l’a déjà vu au Paraguay. Il a élargi l’activité de Ricord vers le trafic d’armes, notamment pour le compte des services français, uruguayens et américains comme l’explique le journaliste Allemand Henrik Krüger dans son livre « The great heroin coup » consacré au trafic de drogue international, dans lequel il présente le parcours de Christian David et son rôle dans les trafics d’armes[17] et de drogue. Une histoire particulièrement censurée aux Etats-Unis, mais aussi en France.

David, comme Ricord était aussi connecté avec toutes les extrêmes-droites et services de renseignements des différentes dictatures latino-américaines de l’époque, elles-mêmes soutenues par Washington ou du moins par la CIA. Ils ont notamment aidé le spécialiste Brésilien de la torture, le commissaire Sergio Fleury à Sao Paulo, à « interroger » des opposants au régime.

On retrouvait aussi le faussaire d’extrême-droite Fernand Legros dans les trafics organisés par David et Ricord au Brésil[18].

David a même déclaré après son arrestation qu’Antoine Guerini l’avait sollicité en juin 1963 pour participer au meurtre de JFK et qu’il aurait refusé : « Guérini lui a dit qu’il avait été chargé d’arranger le meurtre d’un politicien Américain qui n’était ni député ni sénateur, mais le numéro un. Quand Guérini lui a demandé s’il était intéressé, il a répondu que c’était trop dangereux« , écrit Henrik Krüger dans « The Great Heroin Coup ». David a expliqué cela à un journaliste, et a aussi précisé que le contrat aurait été donné à Lucien Sarti, qui aurait recruté deux autres assassins pour le rejoindre.

En 2003, l’ex agent de la CIA Howard Hunt a dit à son fils peu avant de mourir que Sarti avait été recruté ainsi que d’autres Corses par William Harvey, officier de la CIA qui a coordonné quelques complots contre Castro. Son rôle était de s’assurer que l’objectif avait été atteint par Lee Harvey Oswald et de doubler son tir. Sarti, tué par la police en 1972 au Mexique après avoir été localisé par les US, était sur place probablement en uniforme de policier, et aurait tiré la balle fatale de l’arrière. Les deux autres Corses étaient en hauteur dans des immeubles.

Krüger explique que le trio de mafieux Corses serait parti de Marseille vers Mexico et passés aux Etats-Unis avec des passeports Italiens. Après l’opération ils seraient repartis vers Montréal où ils auraient été payés en héroïne.

Tout cela explique probablement pourquoi les US ont été pressés de mettre le réseau Ricord sur la touche, et pourquoi il n’a accompli que la moitié de sa peine avant de rentrer au Paraguay. C’est Kissinger qui a été l’artisan de la chute de Ricord et de sa bande à partir de 1970.

Après cela, le trafic vers les USA a été transféré du côté des Caraïbes selon Krüger, entre les mains d’un cubain, Alberto Sicilia-Falcon (le prédécesseur de Joaquim Guzman du cartel de Guadalajara), tombé à son tour en 1975. La part de la drogue française dans l’héroïne arrivant aux Etats-Unis a en tout cas fortement baissé, passant de 80% à la fin des années 60, à 15% en 1975. Et le bureau anti-drogue US en Europe a été transféré de Paris à Amsterdam.

Sicilia-Falcon a déclaré aux autorités Mexicaines, où il a été arrêté, qu’il était un agent de la CIA et avait reçu un entraînement à la guérilla à Fort Jackson en vue d’attaquer Cuba. Il aurait aussi opéré au Chili contre les opposants à Pinochet jusqu’en 1973 quand il est parti s’installer au Mexique, et aurait passé un accord avec la CIA pour avoir les mains libres dans le trafic d’héroïne contre l’approvisionnement des groupes terroristes d’Amérique latine avec des armes de la CIA [19].

Sicilia-Falcon était directement en lien avec le clan Giancana et son réseau comprenait des acteurs, des hommes d’affaires, et bien-sûr des politiques corrompus, qui contribuaient eux aussi à déstabiliser le pays (chose d’autant plus intéressante que le président Echeverria, plutôt progressiste et non hostile aux communistes, dérangeait fortement Kissinger et ses copains). Ce business permettait aux US d’imposer leur « protection » aux gouvernements des différents pays. D’ailleurs, les médias et les autorités US ont été très discrets au sujet de Sicilia-Falcone, qui a été arrêté en 1975 et s’est échappé l’année suivante avec plusieurs de ses lieutenants.

En fait, il collaborait avec la CIA mais son trafic, basé à Tijuana à la frontière avec les Etats-Unis, en s’étendant du cannabis à l’héroïne et à la cocaïne, est devenu un peu trop voyant pour d’autres agences US, comme la DEA chargée spécifiquement de la lutte contre le trafic de drogue.

En Amérique latine, la bande de David et Ricord était connue comme le « Grupo Francés », était en lien avec les truands du SAC et avec des camarades corses, eux-mêmes en contact avec des membres des renseignements français. Les Corses lui envoyaient régulièrement des types en cavale qui venaient renforcer son équipe.

Depuis le Paraguay, David a étendu le trafic avec de nouvelles branches en France, l’une via Jean Auger, baron du SAC et mafieux numéro 1 à Lyon, l’autre via Jo Attia, Ange Simonpieri (membre du SAC également) et le banquier Suisse André Hirsch. Et c’est au Brésil qu’il a été arrêté en 1972, en possession d’un passeport diplomatique uruguayen au nom d’Edouard Davrieux.

A cette occasion, Le Nouvel Observateur notait que Christian David était « bien placé pour connaître les liens qui existent entre le S.A.C., le « milieu », et certaines filières internationales de trafic de l’héroïne ou des armes. Et, aujourd’hui, beaucoup de gens à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux, à Nice, à Marseille – et pas seulement de minables petits truands qui arrondissent leurs fins de mois en faisant le coup de poing pour un député U.D.R. –, beaucoup de gens tremblent, donc à la pensée que le « beau Serge », pris au piège, pourrait révéler un peu trop de noms aux policiers américains du Bureau des Narcotiques qui ont demandé son extradition au gouvernement brésilien. « Il a tué un flic, dit-on, il n’a plus rien à perdre. »« 

Selon les US, pays de destination de la drogue gérée par Ricord, l’opium de Turquie arrivait à Marseille où il était transformé, puis partait vers Miami via l’Amérique Latine[20]. Ils estimaient que Ricord faisait alors entrer entre 50 et 75% des cargaisons d’héroïne qui arrivaient aux Etats-Unis. L’enquête a montré que l’organisation de Ricord avait mis en place des laboratoires du coté de Bahrein.

Les dictateurs se sentaient en tout cas très bien au Paraguay de Stroessner : Pinochet, par exemple, avait une vaste résidence au Paraguay. En 1980, c’est près de sa villa au Paraguay que le dictateur du Nicaragua, le général Anastasio Somoza Debayle, a été assassiné dans sa Mercedes. Des états mafieux comme le Paraguay –et d’autres- servent ainsi de plaque tournante pour les trafics internationaux, ce qui arrange tout le monde. Stroessner a fini par être éjecté en 1989, mais le rôle de plaque tournante du Paraguay, où résident de nombreux européens, est loin d’avoir cessé.

D’après un journaliste US, même l’armée de l’air paraguayenne a transporté des kilos d’héroïne aux Etats-Unis dans des avions militaires, et c’est l’armée qui était responsable de l’aéroport principal d’Asunción. Dans un pays où il existait déjà plus de 200 pistes privées totalement incontrôlées.

En 1971, à l’époque où les Américains ont vraiment tapé du poing sur la table concernant la French Connection, demandant instamment à Marcellin, le ministre de l’Intérieur, de s’attaquer aux labos de transformation qui florissaient dans la région de Marseille, Gaston Deferre, maire socialiste de Marseille, avait déclaré au sujet de l’impunité qui régnait en matière de lutte contre les trafiquants en général et les gros bonnets en particulier :

« Les laboratoires clandestins ne sont jamais à Marseille même mais dans de petites villes avoisinantes. Camouflés. Et protégés. Par des hommes politiques plus que par des policiers. Il y a des gens de la majorité [la droite] qui interviennent pour couvrir les trafiquants.  C’est une chose archiconnue dans les milieux parlementaires » [21].

La mafia Corse, qualifiée d’Union Corse par les US, regroupait les quatre principaux clans mafieux de la région (les Guérini, les Venturi –proches de Defferre, Orsini et Francisci, qui avaient tous des business officiels[22]), a très vite commencé à infiltrer ses membres dans la police, les douanes, l’armée, les renseignements, et les Corses sont devenus très influents dans la vie politique française. Francisci était un des lieutenants de Jo Renucci, qui était le contact en France de Lucky Luciano, l’allié de la CIA[23].

Une autre affaire survenue en 1971 a été retentissante : l’affaire Delouette, du nom d’un passeur d’héroïne arrêté aux Etats-Unis avec une voiture chargée. Le dénommé Robert Delouette s’est fait coincer à la frontière des Etats-Unis en avril 1971 alors qu’il récupérait la livraison d’un bateau en provenance du Hav

re, livraison qui consistait en 89 paquets de 500 g d’héroïne. Lors de son interrogatoire, Roger Delouette a déclaré travailler pour le SDECE sur ordre du colonel Fournier. Les US ont alors inculpé tout le monde. Le fournisseur était un cousin de Jean-Charles Marchiani, grand ami de Pasqua, le proxénète nommé Dominique Mariani qui a avoué avoir fourni 44 kilos de drogue à Delouette. Précisant au passage avoir reçu cette drogue d’un officier du SDECE.

Les autorités US se sont aperçues que le type travaillait bien pour le SDECE, pour lequel il avait accompli plusieurs missions depuis 1969[24], et qu’il était en contact direct avec Jean-Charles Marchiani, dont le nom figurait 23 fois dans l’agenda de Delouette et qu’il avait appelé juste après son arrestation pour lui demander de l’aide. C’est d’ailleurs Jean-Charles Marchiani qui a mis en contact Delouette et son cousin Mariani, peu après avoir été viré du SDECE pour son implication dans l’affaire des photos de Pompidou. On retrouve aussi le nom de Christian David dans la filière à l’origine de l’importation par Delouette[25].

Du côté des Venturi, on connaît Dominique et Jean (ex lieutenant de Jo Renucci), piliers du trafic transatlantique de l’héroïne via la Compagnie Générale Transatlantique, membres du SAC et également proches de Gaston Deferre. Au début des années 60, les autorités estimaient que 80% de l’héroïne qui entrait aux Etats-Unis venaient d’une quinzaine de laboratoires français, principalement installés dans le sud-est. 

Jean Venturi était l’importateur et distributeur des pastis Ricard au Canada et aux Etats-Unis, où Charles Pasqua qui était le directeur commercial était donc son supérieur. Venturi a été inculpé par les US en 1967 dans le cadre de la French Connection[27], mais il n’a jamais été arrêté et Pasqua a fait carrière à l’UDR, et l’origine de sa fortune, qui a quelque peu intrigué dans les années 60 quand il a commencé en politique dans les Hauts-de-Seine, est restée mystérieuse.

En 1971, un certain André Labay (né en 1922), hommes d’affaires dans l’import-export, a été arrêté à Paris dans un véhicule avec plus de 100 kilos d’héroïne destinés aux Etats-Unis, où il a ensuite été accusé d’avoir importé depuis la France plus de 732 kilos d’héroïne dans des voitures « farcies ». Quelques semaines plus tôt, un des truands de sa bande avait été arrêté à New York à bord d’un autre véhicule chargé d’héroïne.

Dès les années d’après-guerre quand il faisait son business autour de la Méditerranée, il a travaillé pour le SDECE, les renseignements, notamment quand il est passé en Algérie puis au Katanga dans le sud est de l’ex Congo belge (aujourd’hui RDC, où un tas de mercenaires se sont retrouvés dans les années 60 pour soutenir des leaders bien dociles envers l’occident), puis aux Antilles. Il était très ami avec Fernand Legros, ce fasciste trafiquant de faux tableaux, qui faisait aussi du trafic d’armes et dont l’un des clients était justement le dictateur Stroessner.

Labay avait aussi travaillé pour Pierre Lemarchand quelques années plus tôt, et à travers lui pour Jacques Foccart, en Afrique notamment. Officiellement Labay avait une grosse compagnie de BTP, faisait dans l’exportation de textiles, l’immobilier, puis est devenu très riche. Il a fréquenté le casino de Francisci à Beyrouth, et le milieu du show-biz à Paris.

Selon certaines théories ce sont les US qui ont prévenu les autorités françaises que Labay avait proposé de ramener 100 kilos d’héroïne aux USA. La version de Labay est encore différente : il a déclaré avoir rencontré le BNDD (le bureau des narcotiques US en Europe), pour leur annoncer qu’il allait amener 106 kilos aux USA.

Depuis quelques années, André Labay passait une partie de son temps dans les Caraïbes, où il a été « parachuté en Haïti en 1966 avec une couverture d’hommes d’affaires », explique Leslie Péan dans « L’ensauvagement macoute et ses conséquences ». A Haïti, Labay n‘est pas resté inactif.

Il a reçu pas mal de visites de ses anciens amis, comme le faussaire et trafiquant Fernand Legros, et s’est fait des relations sur place : il a fréquenté le tortionnaire local Luckner Cambronne, le banquier du dictateur « papa Doc » Duvalier et sa fille Marie-Denis, ainsi que le dénommé Clémard Joseph Charles de la Banque Commerciale d’Haïti.

Ladite banque a notamment permis à Duvalier d’acheter des armes[28], dont Cambronne, ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice de Duvalier était friand. Depuis Haïti Labay était chef d’antenne pour le SDECE, et travaillait aussi pour la CIA. Il était aussi en lien avec les anciens coloniaux belges revenus du Congo, où le réseau pédocriminel était très présent.

On arrive là dans des trafics assez sombres, car Cambronne était le ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice du dictateur « Papa Doc », François Duvalier (très proche de la France et membre assidu des Rose-Croix) , appelée « Tonton macoute ». Accessoirement, il était surnommé « le Vampire des Caraïbes ».

Il était en effet connu pour revendre via sa société HemoCaribbean[29] du sang, du plasma et des cadavres aux hôpitaux et universités Américains, ainsi qu’à des laboratoires comme Dow Chemicals. 5 à 6.000 litres étaient expédiés chaque mois, pour un bénéfice de 4 à 5 $ par litre. Parfois, les victimes étaient semble-t-il vivantes.

Avec André Labay, Cambronne avait de grands projets :

« Labay avait aussi participé aux premières phases d’un grand projet international : il s’agissait d’établir aux Antilles, en Amérique du Sud et en Afrique noire un réseau de laboratoires pour recueillir à bas prix le sang des pauvres et l’exporter vers les pays riches« 

Nouvel Observateur du 17 septembre 1973.

Quand il a été arrêté à Paris en octobre 1971, André Labay « s’apprêtait à fonder une ‘banque du sang noir’. Il s’agissait de recueillir du sang en Afrique à bas prix ou contre de modestes compensations, et de le revendre au plus haut prix aux hôpitaux américains« , explique Alain Jaubert dans « D comme Drogue ».

Duvalier père était, via André Labay, en lien étroit avec des mafieux New Yorkais notamment de membres du clan Gambino et Bonano, et avait apparemment lui-même contacté les principales familles. Son bras droit Cambronne avait aussi des parts dans la compagnie aérienne nationale, Air Haïti, une compagnie pétrolière, des compagnies de taxi…

« Pendant cinq ans, de 1966 à 1971, André Labay sera l’agent principal du Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage (SDECE), la CIA française, opérant en Haïti. Ses accointances avec Luco Dominique, beau-frère de l’ex-président Estimé, et Lebert Jean-Pierre, secrétaire d’Etat du Commerce de l’Industrie dans cinq cabinets ministériels sous le gouvernement de François Duvalier de 1965 à 1971, consolident sa position dans le sérail duvaliériste, du moins pour les questions d’intendance« 

Leslie Pean

« C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il obtient l’utilisation de l’immeuble de l’Institut pour le Développement Agricole et Industriel (IDAI), sis à Port-au-Prince, à l’angle de la Rue des Miracles et de la Rue du Quai, pour en faire le laboratoire d’où partiront vers les Etats-Unis les kilos d’héroïne, savamment camouflés dans les expéditions de vêtements confectionnés par l’entreprise Fenwick Corporation S.A« .

Leslie Pean

Grâce à ce coup de main indispensable fourni au trafic d’héroïne français, Duvalier a touché sa part sur les ventes aux Etats-Unis.

Quelques mois après la mort de Duvalier père en 1971, Cambronne, qui s’apprêtait à ouvrir un deuxième centre de prélèvements, s’est réfugié à Miami où il est mort en 2006 en espérant que le fils de Duvalier, « Baby Doc », réfugié de son côté en France lors de la chute du régime en 1986, reprenne le pouvoir. Le sang des haïtiens était très recherché avant l’épidémie de SIDA, car en raison du grand nombre d’infections et de maladies présentes sur l’île, il comportait disait-on de bonnes défenses immunitaires.

Pour se fournir en sang et en cadavres, Cambronne n’hésitait pas à massacrer tous ceux qui lui passaient sous la main. On a parlé de rituels vaudou, mais il s’agissait plus probablement de rituels satanistes. En 1962, il y a eu un scandale disant que de la viande humaine avait été vendue dans des restaurants de Port-au-Prince, et que le fournisseur était Cambronne, dont la milice aurait fait environ 600.000 morts.

Selon L’Express du 28 février 1972 cité par Alain Jaubert dans « D comme Drogue », Labay travaillait pour la CIA à l’infiltration de trafiquants de drogue français : 

« la veille de son arrestation, M. Labay avait rendez -vous, à 10 heures, au bureau 604 du consulat général des États-Unis, rue La Boétie, avec l’adjoint du Directeur Régional du Bureau des Narcotiques, M. Jack Kiere, et un agent américain surnommé Guy. Pour leur demander de l’aider à convoyer sa marchandise jusqu’aux États-Unis, ayant déjà fait ce travail, assurait-il pour le compte de la C.I.A. dont il avait été un agent à Haïti !« .

Ce qui est certain, c’est que Labay a rendu de grands services à Duvalier père, pour différentes transactions internationales, notamment aux Etats-Unis et en Suisse, où il était en contact avec le « directeur financier » de la bande de Meyer Lansky, le Canadien John Pullman [30].

Quant au fils Duvalier, exilé en France depuis 1986, il est parti avec 900 millions de dollars volés aux haïtiens (une somme supérieure à la dette nationale d’alors), mais la France a toujours refusé de l’extrader. D’après certains observateurs, le pouvoir haïtien connaît de sales secrets concernant les dérives des politiciens français à Haïti, où l’AMORC (les Rose-Croix) cherchait à devenir religion d’Etat du temps de Duvalier père.

« Il existe en France une mafia qui contrôle entièrement le trafic de drogue, en même temps que d’autres affaires […] cette mafia jouit de protections aux échelons les plus élevés y compris parmi les membres du gouvernement« 

« le trafic de la drogue et autres rackets ne profitent pas seulement aux membres de la mafia. Des hommes politiques, des diplomates, des banquiers, des policiers et des membres des réseaux parallèles ont des intérêts dans toutes ces affaires illicites« .

Alain Jaubert dans « D comme Drogue » (1978)

Et bien évidemment, un certain nombre dans ces castes sait très bien ce qu’il se passe mais ne dit rien.

La corruption est la même dans les pays producteurs, et dans les pays de transit. Une personne qui a eu des responsabilités dans les renseignements intérieurs français m’a expliqué il y a une dizaine d’années que tous les ans a lieu une réunion à laquelle se rendent d’une part les représentants des pays producteurs de drogue, d’autre part des représentants des pays consommateurs, ces représentants étant des politiques, des militaires, des chefs des services de renseignemebnt. Objectif : répartir l’argent des bénéfices au prorata de ce qui a été consommé, évalué en fonction de la provenance des saisies apparemment. 

L’argent, versé par les pays producteurs, était déposé dans une grande banque internationale en Asie, banque par ailleurs impliquée dans le blanchiment d’argent de la drogue, et les politiciens des pays consommateurs pouvaient se répartir les millions. 

Le vaste procès de 344 mafieux de Cosa Nostra en 1986 en Italie a montré l’ampleur du trafic d’héroïne et de cocaïne qu’elle avait organisé au niveau international, avec des filières d’approvisionnent de la Thaïlande à la Turquie, ainsi qu’en Amérique latine, des filières de trafic d’armes qui partaient dans l’autre sens et bien-sûr des filières de blanchiment passant par les paradis fiscaux et par la banque Ambrisoano notamment.

L’organisation a été qualifiée de « contre-pouvoir » criminel, dissimulé dans la société et qui cherchait toujours à s’étendre géographiquement.

L’un des accusés dans ce procès, un Turc dénommé Karl Kofler a parlé des armes sorties de bases de l’OTAN, qui partaient sur les mêmes bateaux qui venaient de décharger en Europe leur cargaison de came. Ces armes, aussi anodines que des tanks, des hélicoptères, des avions même 3 cargos apparemment, servaient de monnaie d’échange contre la drogue [31]. Pas de chance, Kofler a été retrouvé mort dans sa cellule peu après avoir commencé à exposer le système, alors qu’il était à l’isolement et sous surveillance renforcée et il était clair que le pouvoir politique était intervenu pour étouffer le volet « armes » de l’histoire.

Un mafieux a aussi été pris à vendre des informations sensibles émanant de l’OTAN à des pays de l’est. L’Italie est alors apparue comme une plaque tournante à la fois du trafic d’héroïne et du trafic d’armes lourdes au niveau international. C’était d’ailleurs la grande époque du Gladio, où les liens entre OTAN, renseignements, franc-maçonnerie, mafia, Vatican et partis politiques de droite étaient comme on l’a vu particulièrement étroits.

Le spécialiste de la géopolitique des drogues Giuseppe Muti souligne que l’organisation était solidement protégée à un plus haut niveau, notamment via la loge P2, et « la duplicité de Cosa Nostra, à la fois garante des transactions grâce à sa maîtrise des routes et bras armé aux ordres d’un obscur centre de pouvoir supérieur« . Il s’agit du pouvoir politique et même militaire, puisque la protection des filières de Cosa Nostra par des responsables de l’OTAN, de la CIA et du SISMI, les renseignements italiens, ont été démontrés lors de l’enquête du juge Carlo Palermo au début des années 80.

La CIA a ainsi expliqué au juge Palermo qu’il ne pouvait pas arrêter l’un des principaux trafiquants, le syrien Henri Arsan, car il travaillait sous couverture pour la DEA (Drug Enforcement Administration) avec sa société de transports Stipam International Transports qui était hébergée dans un immeuble appartenant à la banque Ambrosiano. 

Mais cette « info » était en réalité une intox et Palermo a quand-même procédé en 1982 à un raid qui a mené à l’arrestation d’Arsan (mort en prison en 1983) ainsi que :

  • Glauco Partel, directeur d’un centre de recherches à Rome. Il collaborait avec la CIA, était un agent de la NSA américaine et a collaboré avec la P2 pour fournir des missiles Exocet à l’Argentine lors de la guerre des Malouines. Il a aussi a vendu trois bombes atomiques à des pays arabes. 
  • Le colonel Massimo Pugliese, ex responsable des renseignements militaires et membre de la P2. Il collaborait étroitement avec la CIA pour développer une arme laser puissante et était en lien avec l’administration Reagan.
  • Enzo Giovanelli, fournisseur d’armes et de munitions à la base US de La Maddalena en Sardaigne, proche de la P2. Il a vendu des avions militaires, des cargos et des simulateurs de vol à la Libye et d’autres pays arabes avec la bénédiction de l’OTAN.
  • Angelo De Feo, trafiquant d’armes qui a expliqué par la suite que les missiles envoyés en Libye étaient partis de la base militaire de Ciampiro et que le trafic était contrôlé par le SISIMI.
  • Renato Gambo qui possédait une usine d’armes.
  • Giuseppe Alberti, Edmondo Pagnoni, Mario Cappiello, associés d’Arsan.
  • Eugenio Sacchi, un autre fabriquant d’armes.

Il faut aussi noter une connexion étroite avec Ali Agça, qui a tenté d’assassiner Jean-Paul 2, car Agça travaillait à la Sitbam et a voyagé à plusieurs reprises avec Henri Arsan pour se rendre à des conférences à Milan. 

Comme on l’a vu, il n’y a pas de trafic de drogue international sans blanchisseuses, c’est-à-dire des banques prêtes ne pas regarder la provenance douteuse des fonds, et à fournir des circuits par les paradis fiscaux pour le rendre légal. Un des scandales les plus révélateurs de ce système (qui perdure) est celui de la Bank of Credit and Commerce International, la BCCI, qui a éclaté en 1988. La BCCI était utilisée par la CIA pour récupérer et dépenser l’argent issu du trafic de drogue international qu’elle a organisé avec les mafieux italiens notamment.

Présente dans 70 pays, la BCCI était à l’origine une banque pakistanaise, mais elle était l’une des 10 plus grosses du monde, implantée dans 78 pays. Elle était noyautée par les politiques : son directeur James R. Bath était un ami de Georges Bush père, l’un des avocats mis en cause, Clark M. Clifford, était un conseiller de tous les présidents démocrates depuis 1945, en particulier de Carter, et a été secrétaire d’Etat à la Défense.

C’est Clifford qui a permis à la BCCI d’acquérir la plus grosse banque de Washington, la First American Bank, et donc de faire du business sans entraves aux USA. Et Clifford en a été nommé directeur juste après l’absorption. 

Pour les Etats-Unis, l’hégémonie passait par le contrôle du pétrole et aussi par le contrôle de la production de drogue.

« L’habitude américaine d’entraîner, d’armer et de financer ses alliés trafiquants de drogue pour les aider à sécuriser les ressources pétrolières à l’étranger a été un facteur majeur dans l’augmentation considérable du trafic de drogue illicite dans le monde depuis la guerre mondiale ».

Peter Dale Scott dans « Drugs, oil and war ».

De la guerre contre la drogue à l’explosion du trafic

Les US pouvaient se faire les chantres de la lutte anti-drogue, mais cela n’effaçait en rien leur montée en puissance dans le trafic mondial, avec l’aide précieuse de la CIA, sur le plan logistique notamment. Ce serait en 1947 que les US auraient commencé le trafic à une échelle industrielle [32] avec les guerres dans le sud-est asiatique, damant ainsi le pion aux Anglais et peu à peu aux Français. En effet, dans les années 50-60 Birmanie puis au Laos, Washington s’est appuyé sur des clans producteurs de drogue pour renverser les pouvoirs en place[33].

On a aussi vu qu’en 1944-45, les US ont utilisé la mafia italienne, notamment Meyer Lansky pour préparer le terrain en Italie et dans le sud de la France avant le débarquement.

Au lieu d’une guerre contre la drogue lancée en 1970 par Nixon l’objectif était surtout de couper le circuit français d’approvisionnement vers les Etats-Unis, passé de 80% de l’héroïne entrant dans le pays à 15% entre la fin des années 60 et 1975. Commencées dans les années 60, les pressions des Etats-Unis pour que l’Etat français réduise fortement le trafic ont aussi servi d’arme diplomatique.

Dans les faits, les quantités ont explosé via les circuits provenant du Sud-Est asiatique (le triangle d’or, dont le trafic est encore aujourd’hui aux mains des triades chinoises) et du Mexique qui fournissaient un produit d’aussi bonne qualité que les labos marseillais. En 1977, un rapport parlementaire sur la surconsommation de drogue mentionnait que l’addiction à l’héroïne avait doublé en quatre ans.

Santo Trafficante, un trafiquant cubain qui a travaillé pour la CIA [34] notamment pour certaines éliminations, et qui collaborait étroitement avec Meyer Lansky dont il représentait les intérêts à Cuba et à Miami, a été envoyé en Asie du Sud-Est au moment où le réseau d’autre trafiquant français, Ricord, et le trafic marseillais étaient mis à plat par les US, afin d’étudier les possibilités d’ouvrir une filière à grande échelle avec les chinois.

Dès 1946, la CIA a créé en Chine la compagnie aérienne Civil Air Transport pour mener ses opérations sous couverture dans le sud-est de l’Asie, la couverture étant l’assistance « humanitaire » des alliés du « monde libre », devenue Air Amercia. Dans un sens, il y avait des armes et dans l’autre, de la drogue produite dans les pays ravagés par la guerre.

Air Amercia faisait partie d’un complexe de plusieurs compagnies aériennes, avec Global International Airways créée en 1978 par le trafiquant d’armes Farhad Azima qui a aussi participé aux liaisons avec l’Afghanistan, le Pakistan, la Croatie, l’Egypte, pendant l’Iran Contra et pendant la guerre du Golfe (ce qui lui a valu des honneurs aux Etats-Unis)[35], ou Southern Air Transport qui transportait aussi des armes et de la cocaïne dans l’affaire des Contras, en Colombie au Nicaragua ou au Moyen-Orient.

Un article de George Lardner Jr paru le 20 janvier 1987 dans le Washington Post relatait :

« Selon des sources informées, un témoin a déclaré l’été dernier au Federal Bureau of Investigation avoir vu un avion cargo portant les marques de Southern Air être utilisé pour un transfert d’armes contre de la drogue sur un aérodrome de Barranquilla, en Colombie, en 1983 […] L’informateur a déclaré aux enquêteurs que des caisses d’armes à feu avaient été déchargées de l’avion cargo et que des paquets de cocaïne étaient stockés à bord« , une opération supervisée par le leader du cartel de Medellin à l’époque, partenaire d’Escobar et grand soutien financier d’un politicien local qui deviendra président de la Colombie, Alvaro Uribe.

En juillet 1970, une réunion des capos de la mafia US a eu lieu à Palerme, où ils ont décidé d’investir dans le trafic depuis l’Asie du sud-est et d’en faire leur principale source d’héroïne. La guerre du Vietnam a permis de prendre le contrôle de la région.  Déjà en 1971, 15% des soldats US au Vietnam étaient accros à l’héroïne.

Cette réunion d’Apalachin a ensuite coûté cher aux boss de la mafia, car à ce moment il était devenu impossible de nier l’existence de la mafia et il a fallu agir.

En 1971, celui qui est devenu quelques semaines plus tard l’ambassadeur du Laos à Paris, le prince Chao Sopsaisana, a été arrêté à Paris avec 60 kilos d’héroïne sur lui, et d’autres diplomates ont été arrêtés en tentant de faire entrer des valises d’héroïne aux Etats-Unis [36]. Il était sur le point de devenir le représentant du laos à Paris. 

Au Vietnam, les Corses négociaient directement depuis les années 60 avec des proches du président Ngo Dinh Diem pour la fourniture d’opium, puis les militaires US qui ont repris le trafic se sont appuyés sur le président du nord Vietnam et sur des groupes paramilitaires « amis » pour la logistique. En Thaïlande, le chef d’une milice de 45.0000 hommes dirigée par Phao Sriyanonda protégeait les producteurs d’opium dans le nord du pays et le transport de la marchandise. Même de hauts fonctionnaires chinois du Parti Communiste étaient impliqués dans le trafic de drogue vers les Etats-Unis.

A partir du début des années 70, les labos se sont multipliés en Asie, et en 1973 la bascule était complète. La Turquie a aussi beaucoup cultivé d’opium, dont le trafic était aux mains de clans mafieux puissants alliés au mouvement d’extrême-droite les Loups Gris, qui étaient l’antenne du Gladio en Turquie et dont Ali Agça était proche, ont commis des dizaines de massacres et des centaines de meurtres d’opposants politiques, de chrétiens, d’Arméniens, notamment dans les années 80 et 90, en Turquie surtout mais aussi à l’étranger.

Depuis la fin des années 70, les laboratoires de transformation de l’héroïne se sont multipliés en Turquie, dans le cadre du trafic organisé par les Italiens en collaboration avec la CIA. La drogue était ensuite expédiée en Europe via les Balkans, ainsi qu’aux Etats-Unis [37]. 

Le Gladio Turc a été mis sur la place publique en 1997 dans un rapport du gouvernement qui mentionnait des « escadrons de la mort » clandestins basés dans le sud du pays, et qui faisaient aussi dans le trafic d’héroïne. La Première ministre turque Tansu Ciller a alors été accusée par des juges allemands de protéger des trafiquants de drogue de 1993 à 1996 [38]. Une bonne partie du gouvernement était en connivence avec les mafieux et les Loups-Gris, qui avaient aussi l’avantage de taper sur les groupes kurdes indépendantistes.

Cette guerre contre la drogue était surtout destinée à amuser la galerie. Depuis ses débuts en politique dans les années 40, Nixon était proche des mafieux de Miami, et ils ont été de plus en plus nombreux dans son entourage au fil des années[39]. Par exemple, le gouvernement de Coller a contribué à mettre en place un coup d’Etat –raté- contre le président d’Azerbaïdjan, dans l’intention de sécuriser les routes du transport d’héroïne depuis l’Afghanistan.

Sous Nixon puis Reagan et Bush 1er, la CIA a utilisé l’assassinat ciblé ou de masse pour éliminer toute opposition à travers le monde. En Amérique latine, les dictateurs généralement dans la ligne des délires nazis comme Pinochet, Peron, Stroessner par exemple, mangeaient tous dans la main de Washington et trempaient dans divers trafics.

En échange, la CIA mais aussi les militaires français notamment, entraînaient les « Escadrons de la Mort », ces brigades de tueurs à la solde des dictatures latinos qui traquaient été éliminaient les opposants sur tout le continent et même à l’étranger grâce à l’internationale fasciste dont on a déjà parlé. Ils entraînaient aussi l’armée et la police, bien évidemment, et les meilleurs avaient droit à une session spéciale aux Etats-Unis, par exemple à l’International Police Academy à Georgetown où s’entraînait la CIA.

La DEA (Drug Enforcement Administration) a été créée en 1973, et a pris en main les opérations en Amérique latine où elle était présente à peu près partout. De 2,2 millions de dollars en 1973, sont budget est passé à plus de 12 millions de dollars l’année suivante. Devant les caméras, les politiciens des dictatures du coin apparaissaient pour annoncer leur collaboration à la grande lutte contre la drogue menée par les US. Et pendant que les dollars d’ « aide » US pleuvaient sur les dictatures, le nombre de toxicos aux Etats-Unis explosait, avant de toucher également l’Europe à commencer par l’Allemagne de l’ouest où de nombreux soldats US étaient stationnés.

En 1974, Jaime Rosenthal, passé par le Massachussets Institute of Technology, a ouvert la Banco Continental. Il est devenu vice-président du Honduras de 1986 à 1989 puis député, avant que les US ne l’accusent d’être un narcotrafiquant et ne réclament son extradition aux Etats-Unis.

Sa famille d’origine Roumaine, était devenue l’une des plus riches et puissantes du pays, plusieurs de ses membres occupant des fonctions politiques. Son fils Yankel, propriétaire d’un club de foot et deux fois candidat à la présidentielle, venait d’être arrêté à Miami pour des accusations de blanchiment d’argent de la drogue via le conglomérat familial Grupo Continental.

Le plus gros trafiquant de la région, Juan Ramón Matta Ballesteros, était un proche de Rosenthal, et organisait des soirées Vip où venait le gratin du Honduras, militaires et diplomates étrangers compris.

Officiellement, c’était un entrepreneur en vue –propriétaire d’une compagnie d’avions – et un philanthrope qui aurait même proposé de payer la dette du pays, mais en réalité il collaborait avec la CIA pour la fameuse « lutte contre le communisme » en Amérique centrale, (il a par exemple a fourni un appui dans le cadre de l’Iran Contra avec sa compagnie aérienne) et pour le trafic de drogue.

Il a aussi été l’artisan du rapprochement des cartels mexicains et colombiens, d’autant plus facilement qu’il avait un partenariat avec le cartel de Guadalajara, qui était le plus puissant au Mexique dans les années 80, et avec le cartel de Medellin en Colombie. Ce rapprochement a entraîné une explosion des arrivages de cocaïne aux Etats-Unis. Il a quand-même été arrêté en 1988 après avoir participé à l’enlèvement et au meurtre d’un agent de la DEA au Mexique, et a été extradé aux Etats-Unis où il est toujours incarcéré.

Depuis le début des années 80, Matta Ballesteros collaborait avec la CIA : les avions de sa société SETCO transportaient la cocaïne vers les cartels du nord du Mexique, qui l’introduisaient aux Etats-Unis et revenaient dans l’autre sens chargés d’armes, livrées dans un dépôt géré par Oliver North et Richard Second pour la CIA au Honduras.

La CIA était impliquée au plus haut niveau dans le trafic au Mexique, comme d’ailleurs en Colombie et dans d’autres pays de la région. Au Mexique, elle avait contribué à la création de la DFS, la Dirección Federal de Seguridad, officiellement dans le cadre de la guerre froide, censée lutter contre les trafiquants. Mais dans les faits, la DFS a davantage assuré un rôle d’intermédiaire entre les politiques et les cartels, et a protégé certains cartels comme celui de Guadalajara qui était le plus puissant au début des années 80.

A ce moment le patron de la DFS était Miguel Nazar Haro, qui collaborait de longue date avec la CIA pour la répression des mouvements de gauche. La DFS a été dissoute en 1985 après l’assassinat de l’agent de la DEA Enrique Camarena. Quant Nazar, il a été accusé d’avoir travaillé avec certains cartels et d’avoir espionné illégalement diverses personnalités politiques, comme le président de gauche Andrés Manuel López Obrador, qui a été élu en 2018.

Selon Peter Dale Scott, la CIA avait ainsi recruté des agents dans les services de renseignements et les armées du Guatemala, du Honduras, du Panama également, des pays gangrenés par le narcotrafic

Au Mexique, la CIA avait notamment noué des liens avec le chef du cartel de Sinaloa au nord du Mexique, Miguel Ángel Félix Gallardo, qui entrainait des guérillas d’extrême-droite dans son grand ranch, comme l’ont fait plus tard les chefs de cartels colombiens. En 1990, la vente de la cocaïne aux Etats-Unis générait 50 milliards de dollars par an.

Même quand le Plan Merida a été lancé au milieu des années 2000 pour « lutter contre le trafic », force était de constater que cette lutte était très sélective, et certains estiment qu’en réalité l’Etat s’est impliqué dans le trafic. Juan Camilo Macias, chercheur en sciences politiques, écrit dans l’article « Plan Colombie et plan Mérida, chronique d’un échec« , que :

« Selon un documentaire de la Radio Publique Américaine (NPR) basé sur différents témoignages d’agents de la DEA et des documents de la Procuraduría General de la Nación du Mexique, l’enjeu de cette lutte contre les cartels est de raffermir le pouvoir du Cartel de Sinaloa et d’affaiblir le Cartel de Juárez. Il y a d’autres indices qui suggèrent cette complicité entre le gouvernement et le Cartel de Sinaloa.

En effet, il y a des structures criminelles comme le groupe de Beltrán Leyva ou les Zetas qui ont reçu des coups et des attaques contre leur structure criminelle. Certains fonctionnaires collaborent avec les cartels. C’est le cas de Genaro García Luna, dont une investigation de la journaliste Anabel Hernández montre la collaboration avec les cartels lorsqu’il était chef de la police fédérale. Elle soutient que Genaro Garcia Luna facilitait le trafic de drogues dans les aéroports. Ces liens de Genaro Garcia Luna avec les trafiquants de drogues sont aussi documentés à Washington et confirmés par divers témoignages« .

Luna qui a été chef de la Division antidrogues chargée de lutter contre les cartels de 2009 à 2013 puis chef de l’Agence d’Enquêtes Criminelles rattaché au parquet national, a été destitué en 2015 êt arrêté fin 2019 au Texas pour avoir reçu des pots-de-vin du cartel de Sinaloa et il est donc détenu aux states.

Dans la foulée, ses deux lieutenants Ramón Pequeño García (mêlé aussi aux magouilles autour de l’affaire Florence Cassez) et Luis Cárdenas Palomino ont aussi été accusés d’importation de drogue pour le cartel de Sinaloa (dirigé par El Chapo” Guzmán) aux Etats-Unis, et pour avoir balancé un informateur aux narcos.

Palomino avait aussi d’importantes responsabilités dans la police fédérale et a démissionné en 2012 quand il a été accusé de toucher de l’argent des narcos et que la justice s’est intéressée à son cas.

Pequeño García est soupçonné d’être mêlé à différents actes criminels, comme l’explosion d’une voiture attribuée officiellement àd es jeunes qu’il a fait toreturer pour qu’ils s’accusent de l’attentat. Il a dirigé la Division antidrogues puis la division des renseignements, et a démissionné le lendemain de l’évasion spectaculaire de Guzmán en 2015. Il faut dire qu’il était chargé de superviser les caméras de contrôle des prisons.

Les trois, qui ont agi sans entrave pendant des années, avaient aussi organisé l’arrestation de dizaines d’innocents et mis en place un système de blanchiment de l’argent via au moins une trentaine d’entreprises de prestations diverses.

Autre comparse pris dans les filets: le commandant de la police fédérale en charge de la communication avec les homologues des Etats-Unis, Ivan Reyes Arzate, auquel un tribunal de Brooklyn a mis 10 ans de prison pour trafic de drogue en février 2022. Il travaillait pour le cartel de Sinaloa, qu’il renseignait et pour lequel il arrangeait des affaires.

L’affaire de l’Iran Contras, aujourd’hui parfaitement documentée, montre que le trafic de drogue, couvert accessoirement par un réseau de pédocriminalité (l’affaire Franklin), a permis aux US de financer une série de coups d’Etat et d’opérations de barbouzeries. Parmi les nombreux éléments de ce dossier tentaculaire, on peut mentionner le rôle joué par le politicien et président de PepsiCo au Nicaragua, Adolfo Calero, qui dirigeait le site d’embouteillage, était aussi leader des contras d’extrême-droite et le plus gros trafiquant de drogue du pays, qui travaillait la main dans la main avec les services US.

« L’héroïne était devenue un business à 400 milliards de dollars par an, avec 200 millions d’utilisateurs à travers le monde. La part de la CIA dans ce business a été utilisée pour financer les moudjahidin en Afghanistan, les forces de guérilla en Angola, les Contras au Nicaragua, les régimes fantoches en Amérique du Sud et les escadrons de la mort au Salvador« .

Paul E. Williams.

La principale blanchisseuse de l’argent issu du trafic de l’héroïne était la « banque internationale de crédit et de commerce », la fameuse BCCI[40], qui était la 7e plus grosse banque du monde au début des années 80, présente dans 78 pays ce qui était encore rare à la l’époque.

La BCCI a donné lieu en 1988 à l’un des plus gros scandales financiers de cette époque, pour fraudes, blanchiment d’argent de la drogue, dont celui, par exemple, du cartel de Medellin, du général Noriega ou de la famille Gambino.

Grâce à la BCCI et à ses filiales comme la First American Bank (qui existe toujours), l’argent sale pouvait entrer dans n’importe quel pays, être blanchi en passant par des paradis fiscaux, et ressortir n’importe où. Son directeur, James R. Bath, était un ancien pilote de l’armée de l’air US proche de Georges Bush 1er, qu’il a connu quand ils étaient encore militaires. Bath a également investi dans les business de Bush dans le pétrole, et a pu impunément créer des sociétés offshore pour qui lui permettaient de déplacer des avions et de grosses quantités d’argent en toute tranquillité. 

La BCCI a ainsi permis des transactions dans différents sens dans le cadre de la magouille Iran-Contra (la vente la par la CIA de drogue pour financer des armes pour du dictateur nicrarguayen Noriega qui a renversé un gouvernement démocratique). A ce moment, il ne s’agissait pas d’un petit établissement puisqu’elle gérait 20 milliards d’actifs au milieu des années 80. Pourquoi avoir pris de tels risques ? Il se trouve que la BCCI était détenue à 50% par des saoudiens [41], très proches des Etats-Unis comme on le sait, et que ses dirigeants avaient leurs entrées auprès de Jimmy Carter et de son administration. 

La guerre contre la drogue a été le prétexte, et encore dans les années 2000, pour injecter de l’argent dans la militarisation des Etats et mener la lutte contre les opposants. C’est-à-dire que cette guerre ne ciblait pas ses amis mais ses ennemis : peuples autochtones en lutte pour leur survie, syndicalistes, leaders politiques communistes.

Cette guerre s’appuyait aussi bien-sûr sur l’opération Condor, financée et organisée par la CIA à partir de 1968 dans toute l’Amérique latine pour entraîner les forces de répression et détruire les oppositions où qu’elles se trouvent sur le continent. Selon des témoins, des agents de la DEA assistaient aux tortures lors des interrogatoires.

L’Afghanistan, envahi par les US en 2001, a été un bel exemple de développement du trafic : alors que les talibans qu’ils avaient mis au pouvoir avaient décidé en 2000 de mettre totalement à l’arrêt la production d’opium, celle-ci a grimpé en flèche immédiatement. En Europe, le prix du gramme d’héroïne est passé en quelques mois de 80 à 40 puis 20 euros dans le nord de la France, avec évidemment une multiplication des cas de dépendance surtout chez les jeunes.

Le point de transit numéro un ? Le Kosovo micro-état où le chômage est autour de 70% depuis des lustres mais où se trouve justement le camp Bondsteel, plus grosse base US en Europe construite à l’occasion de la guerre en yougoslavie en 1999 et premier employeur de la région. Et dans un périmètre de 30 km autour de la base, il y avait encore en 2008 trois gros laboratoires de transformation de l’héorïne sans que les autorités mafieuses (voir ici et ) mais proches de l’OTAN du Kosovo ne bougent. Pas plus d’ailleurs qu’elles ne l’ont fait pour le trafic d’organes.

Cette époque fut celle de la montée en grade de la mafia Albanaise (au Kosovo il y a 90% d’albanais), présente dans le monde entier mais surtout en Europe. Et le Kosovo, qui s’est autodéclaré indépendant en 2008, est toujours une plaque tournante du trafic d’héroïne vers l’Europe de l’ouest.

Dans les années 80 le scénario était le même : la production d’opium dans le pays qui était sous la coupe des moudjahidins, eux-mêmes soutenus par les US et la France[42] contre l’URSS, est passée progressivement de 4.000 tonnes en 1971 à 12.000 en 1978 quand la vente a explosé aux Etats-Unis où l’opium Afghan représentait 60% de la consommation, grâce aux réseaux mafieux italiens.

L’argent qui servait à financer la guerre passait par des banques proches de la CIA, comme la Continental Illinois dont on a déjà parlé, puis par l’IOR (la banque officielle du Vatican)[43]. La production a ensuite baissé, autour de 4.500 tonnes à la fin des années 90, pour arriver au volume plancher de 81 tonnes en 2001.

L’invasion US en octobre 2001 a marqué un nouveau tournant, et dès 2002 l’ONU estimait déjà la production nationale, repartie de plus belle, à 3.400 tonnes. L’argent était blanchi via des banques dont certaines avaient une envergure internationale et dont une bonne partie étaient basées aux Etats-Unis, comme Citibank, Chase Manhattan ou American Express International.

Une fois en Italie, l’argent était dispatché dans une série de banques « blanchisseuses » liées à la loge P2 notamment (comme on l’a vu dans la partie précédente) et transitait dans les filiales de quelques paradis fiscaux histoire que les autorités perdent la trace de sa provenance douteuse. Ou alors les banques, comme Ambrosiano qui en était spécialiste, faisaient des « prêts » bidons à des sociétés fictives pour blanchir l’argent.

Et aujourd’hui ?

Dans les années 80, les US ont commencé à faire monter les islamistes en Afghanistan, notamment les talibans qui donneront Al-Qaïda, pour taper sur les Russes. Via les services pakistanais, les US ont financé et armé les moudjahidins (les « combattants de la foi » islamistes) qu’ils ont également entraînés dans des camps qu’ils ont mis en place au Pakistan, contre Moscou qui soutenait le régime socialiste en place à partir de 1978[44].

Entre 1982 et 1992, certaines estimations évaluent à 40.000 le nombre de mercenaires islamistes, appelés djihadistes, recrutés avec l’appui des réseaux des Frères Musulmans, pour la guerre en Afghanistan[45]. Et l’appui n’était pas que logistique ;  en 1985, par exemple, les « rebelles » Afghans ont reçu 250 millions de dollars de la part de la CIA en plus des armes telles que des missiles sol-air Stinger de fabrication US (de courte portée).

Quand Les Russes ont quitté le pays en 1989, les US ont récolté les fruits de leur subversion par l’islamisme et les Talibans ont pris le pouvoir rapidement. C’est ainsi qu’au début des années 80, la moitié de la drogue qui entrait aux Etats-Unis venait de la zone Pakistan-Afghanistan, et entre 1989 et 1990 la quantité d’opium produite chaque année est passée de 250 à plus de 2.000 tonnes et aujourd’hui 90% de l’opium mondial vient d’Afghanistan.

Une boîte d’import-export appelée Sea Crest, par exemple, a blanchi de l’argent qui a servi à équiper et entraîner les moudjahidins en Afghanistan dans les années 80, qui s’opposaient aux Russes. Plusieurs responsables de Sea Crest étaient des agents de la CIA, impliqués dans l’affaire de la « Baie des cochons ».

L’un des principaux trafiquants d’opium du pays, l’islamiste Gulbuddin Hekmatyar, qui officiellement fait de la politique, était proche des talibans et avait le soutien des US depuis les années 80 alors qu’il gérait des laboratoires de transformation de l’héroïne dans le sud du Pakistan tout en finançant les moudjahidines.

Gulbuddin Hekmatyar, qui gérait aussi des circuits de distribution de l’héroïne, est aujourd’hui membre avec l’ex président Hamid Karzai d’une espèce de gouvernement afghan en exil depuis le coup d’Etat des talibans en septembre 2021. En décembre 2005 on a retrouvé chez le gouverneur de la province du Helmand, qui détient le record national de production depuis plus de 20 ans, 9 tonnes d’opium. Il a été viré mais son frère est resté vice-gouverneur.

Et le demi-frère de Karzai, qui vient de la province du Helmand et a été président de l’Afghanistan de 2001 à 2014, Ahmed Wali Karzai était un des plus gros producteurs d’opium du pays -jusqu’à son assassinat en 2011. Et depuis 2001 au moins il rencardait et aidait la CIA contre rémunération. Le New York times a annoncé en 2009 que la CIA l’avait payé pour monter un groupe paramilitaire afin d’attaquer les rebelles talibans.

Bref, grâce aux Etats-Unis, l’Afghanistan est devenu en quelques années un narco-Etat qui fournit 90% de l’héroïne mondiale.

Reagan a poursuivi cette politique, du côté de l’Afghanistan comme en Amérique Latine, notamment en Colombie et au Mexique. Ce qui est passé par de nombreux assassinats politiques, le soutien à des groupes paramilitaires d’extrême droite qui protégeaient le trafic et à des candidats véreux.

Un candidat à la présidentielle de 1990 en Colombie, le sénateur Luis Carlos Galan qui était le favori et avait l’inconvénient d’être très engagé contre le cartel de Medellin, a été assassiné avec une mitraillette Uzi, fabriquée en Israël. Il s’était positionné ouvertement contre le cartel de Medellin, qui était encore très puissant et sous le contrôle de Pablo Escobar, et voulait extrader les narcos aux Etats-Unis. Suite à ce meurtre, la Colombie a admis l’extradition de ses narcos quand les US les réclamaient.

Le principal assassin de Galan a été arrêté en 1991 à New York. On a dit que le commanditaire était Escobar, mais l’ancien ministre de la Justice Alberto Santofimio avait selon les juges incité Escobar à agir.

Et en 2016 l’ancien général Miguel Alfredo Maza Márquez a pris 30 ans de prison pour son implication dans le meurtre et ses liens étroits avec les paramilitaires qui ont réalisé l’assassinat pour le compte d’Escobar, et dont il a aidé la fuite. C’est aussi lui qui a sous-dimensionné l »escorte de sécurité autour de Galan, un mois avant l’assassinat.

Quand il dirigeait le DAS (Departamento Administrativo de Seguridad , service de renseignement) de 1985 à 1991, il rémunérait ce groupe lié au cartel de Medellin, dirigé par Henry Pérez, pour réaliser les tâches salissantes. Parmi les témoins à charge: des narcos et des paramilitaires, dont l’ami d’Escobar en prison aux Etats-Unis, Diego Fernando Murillo, alias « Don Berna ».

Maza, qui balance ses petits copains à la solde du cartel depuis qu’il a été condamné en espérant réduire sa peine, doit aussi répondre d’actes de protection du groupe paramilitaire meurtrier, l’Union Patriotica.

Quelques mois avant l’assassinat de Galan, un camp d’entraînement paramilitaire a été découvert, dans lequel officiaient des militaires Israéliens et anglais. Le Lieutenant-colonel Yair Klein[46]et ses hommes, parmi lesquels Michael Harari officiellement rattaché à l’ambassade d’Israël à Mexico mais qui était envoyé par la CIA pour négocier directement avec les narcos[47], ont ainsi entraîné les membres des milices privées des narcotrafiquants, qui se battaient aussi contre les FARC (tendance de gauche) et défendaient à l’occasion des politiciens amis en s’en prenant à leurs adversaires.

L’entrainement consistait principalement à mener des assassinats et des attentats, et les armes utilisées étaient toutes israéliennes, fournies par Klein. En 1989, une série d’attentats a été commise à Medellin principalement, mais aussi à Bogota, avec des armes israéliennes (En 1989 également, un dénommé Hector Cuellar, ex directeur d’American Express France, citoyen US, a été inculpé pour du blanchiment d’argent dans le cadre d’un trafic de drogue avec la Colombie). 

Après leur passage en Colombie, les Israéliens sont allés au Honduras puis au Costa-Rica.

Comme le monde est petit certains des types de l’équipe qui a assassiné Galan sont passés par ce camp, qui était actif depuis quelques mois. Parmi les personnages cités dans l’organisation de l’assassinat, il y avait Alvaro Uribe, alors entrepreneur de Medellin, voisin d’hacienda du clan Ochoa à Medellin, et futur président de la République de 2002 à 2010. 

Uribe, qui figurait sur la liste des trafiquants de drogue dressée par les Etats-Unis, en 82e place et a été cité dans plusieurs affaires de trafic en lien avec les narocs et les paramilitaires d’extrême-droite, alors qu’il était encore président de la Colombie au milieu des années 2000.

C’est pourtant principalement sous ses mandats (2002- 2010) qu’a eu lieu le fameux « plan Colombie », signé en 2000 avec les Etats-Unis pour éradiquer la drogue en s’en prenant soi-disant aux narcos et aux groupes armés, mais en réalité quasiment uniquement aux FARC et aux groupes armés « de gauche ».

Or, le trafic était aux mains des narcos protégés par les paramilitaires de droite, qui géraient la production et la distribution, les FARC n’ayant la main que sur certaines zones de production. Le plan Colombie a aussi permis d’armer la Colombie, et de massacrer et déplacer des populations indiennes ainsi que des paysans pour faire place nette aux multinationales ou aux narcos.

En 2021, Yair Klein qui devrait être extradé en Colombie, a fait des révélations fracassantes: il a déclaré qu’Uribe et d’autres grands propriétaires terriens (proches des narcos en général et souvent impliqués en politique) l’avaient payé pour l’entraînement de groupes paramilitaires (notamment les AUC qui ont des dizaines de milliers de morts à leur actif), et qu’Uribe a aussi assisté à des entraînements. On se doute qu’il a d’autres infos sous le coude, et qu’il les garde au cas où l’extradition se concrétiserait.

Le trafic a cependant été freiné en Colombie et s’est déplacé principalement vers le Mexique où le « plan Mérida », assez proche du plan Colombie, a été lancé autour de 2006-2008. Mais on a aussi retrouvé les narcos colombiens en Argentine, au Pérou, en Uruguay, au Guatemala: les cartels se sont internationalisés.

Au début des années 90, les US ont augmenté leur présence militaire en Colombie, qui était le producteur n°1 de coca dans le monde et le restera une bonne vingtaine d’années. Le pays était un terrain de conflits armés entre des guérillas de gauche, comme les FARC, qui s’en prenaient surtout aux intérêts US (pétrolières, usines Coca Cola, grandes exploitations agricoles…) ou des grands propriétaires terriens et étaient attaquées par des groupes paramilitaires d’extrême droite proche des narcos, des propriétaires terriens, des US et des milieux politiques qui avaient, eux, l’impunité totale malgré des massacres de la population, des meurtres de syndicalistes et de militants de gauche.

En 1999, Washington a entrepris d’amplifier la « lutte anti drogue » en Colombie. Ils ont lancé le « plan Colombie » qui visait à injecter des milliards de $ dans l’armement et l’entrainement de l’armée, de la police, des unités anti drogue et des paramilitaires. Ce plan qui a duré une quinzaine d’années a surtout permis d’augmenter l’ingérence US sur le pays.

Le tout au nom de la lutte contre la drogue, qui s’est traduite par une quasi guerre civile contre les guérillas de gauche car les seuls « narcoterroristes » dont il a jamais été question étaient les FARC, et dont les premières victimes ont été les paysans, obligés à cultiver la coca par les narcos ou les FARC et réprimés dans le cadre des opérations anti drogue.

Les militaires agents privés contractuels (les mercenaires des sociétés militaires, privées) US qui opéraient en Colombie avaient en outre une impunité totale pour les actes commis sur le territoire.

plan colombie terrorisme

Les massacres de paysans, de populations indigènes, de syndicalistes et d’opposants politiques se sont multipliés, commis 9 fois sur 10 par les groupes paramilitaires entraînés par les US et les israéliens et protégés par le gouvernement. Un véritable terrorisme implémenté par l’Etat, avec l’armée et avec les paramilitaires.

En Colombie, la production était majoritairement organisée et « protégée » par les groupes paramilitaires, un peu par les FARC. Le trafic lui était aux mains des narcos et des paramilitaires qui protégeaient les narcos.

Mais la guerre contre la drogue n’a visé que les guérillas de gauche jusqu’à très récemment. Le président Colombien de 2002 à 2010 était Alvaro Uribe qui a été assigné à résidence en 2020 dans sa propriété de 1300 hectares pour avoir fait pression sur des témoins qui l’accusaient d’avoir rencontré des paramilitaires en prison pour leur demander de faire de faux témoignages [48], mais a pu ressortir libre en octobre.

Il faut dire que le président de 2018 à août 2022 Ivan Duque était son poulain. Au sujet de la famille Uribe, le journal Suisse Le Temps résumait la situation cet été :

« Le père d’Alvaro Uribe, assassiné par des guérilleros des FARC en 1983, était proche du clan Ochoa, une des familles fondatrices du cartel de drogue de Medellin. Jaime, un de ses frères, a vécu un moment avec Dolly Cifuentes, une narcotrafiquante liée au cartel mexicain de Sinaloa. Le cadet de la famille, Santiago Uribe, est soupçonné d’avoir créé le groupe paramilitaire dit « des douze apôtres » tandis que le cousin Mario Uribe, ex-président du Congrès, est incarcéré pour ses liens avec le paramilitarisme« .

Sur le plan des résultats, la production de drogue n’avait baissé que de 10% en 10 ans, loin de l’objectif affiché de 50%. Le pays s’est trouvé ravagé par les conflits armés, la corruption a explosé.

Après ce désastre, l’opinion publique colombienne a fait pression et le conflit armé s’est réglé avec des amnisties générales pour les paramilitaires, quelques jugements et condamnations ridicules pour les leaders, et un mouchoir sur le traumatisme des victimes, cela au nom d’un « processus de paix » qui arrangeait bien les corrompus. Les FARC ont obetenu ensuite, après de longues négociations, la même chose.

Le trafic s’est donc progressivement installé au Mexique, avec un schéma similaire de corruption du monde politique et des forces de l’ordre par les narcos. Dans les années 2010 le Mexique a connu des records de massacres et meurtres politiques commis par les narcos, qui se sont militarisés. Plus besoin de groupes paramilitaires : ce sont les narcos les paramilitaires.

Et on s’aperçoit que bien souvent, les plus gros narcos sont aussi des entrepreneurs prospères et même des élus locaux.

En France, il y a aussi l’affaire de l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont certains flics sont apparemment très coopératifs avec les trafiquants. Dans un de ses livres, Gérérad Fauré raconte qu’ils lui « facilitaient l’entrée en France avec de grosses quantités de drogue, en prévenant les douaniers qu’il ne fallait pas faire obstruction à leur enquête en m’arrêtant sur la route. Ma voiture, sous surveillance, était suivie depuis la Hollande jusqu’à Paris. Sa cargaison ? Des dizaines de milliers d’ecstas« , écrit-il. C’est amusant, parce c’est exactement le mode opératoire qui a valu il y a 2 ou 3 ans au chef de l’OCRTIS[49] de faire un séjour en prison.

Apparemment, ces pratiques sont toujours en cours : durant l’été 2017, François Thierry, chef de l’OCRTIS, a été mis en examen pour avoir facilité l’importation de plusieurs tonnes de cannabis cette fois, par son « indic » le grossiste Sofiane Hambli. Quelques semaines plus tôt, il passait à la télé dans un reportage au sujet d’une grosse saisie. Le chef d’accusation était plus exactement « complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants et complicité d’exportation de stupéfiants en bande organisée », c’est-à-dire d’avoir participé activement au trafic, en l’occurrence de cannabis.

Cette affaire est sortie parce qu’en 2015, des douaniers sont tombés sur un camion avec 7 tonnes de shit garé en plein Paris, en bas de chez Hambli. Ce camion était accompagné depuis le Maroc par des flics de l’OCRTIS[50]. Et ce n’est pas la seule livraison suspecte, au total il a été question de 15 tonnes.

C’est cet argument des « livraisons surveillées » qu’a donné François Thierry dès le départ. On a appris en septembre 2022 qu’il est renvoyé aux assises mais uniquement pour « faux en écriture publique »… Mais les juges s’interrogent aussi sur « d’incontestables manquements » du parquet de Paris même si tous les magistrats mis en cause ont bénéficié d’un non-lieu.

Plus récemment, c’est le n°2 de la police judiciaire de Bordeaux qui a été mis en examen pour avoir favorisé l’importation d’une cargaison de coke, là encore officiellement pour faire du chiffre. En juin 2022, France Bleu expliquait :

« Le numéro 2 de la police judiciaire de Bordeaux et ancien numéro 3 de l’Office des stups, Stéphane Lapeyre, a été renvoyé en correctionnelle, selon Libération, pour « complicité de trafic de stupéfiants ». Son ex-subordonné le capitaine Jocelyn Berret, devra aussi comparaître, ainsi que sept autres prévenus, trafiquants présumés et informateurs« .

C’est leur mule qui, mise sur écoute par d’autres policiers, avait dit que « la sécurisation du passage en douanes » étit assurée à Orly.

De fait, les saisies de cocaïne ne cessent d’augmenter en France et 2021 a été une année record avec 18 tonnes saisies par les douanes, le double du volume saisi en 2020. Les saisies d’héroîne ont augmenté de 30% sur un an, celles de cannabis de 24%, l’ectazy de 28%.L’office des stupéfiants aurait lui saisi 13 tonnes de cocaïne en 2021. Parmi les aisies de 2021, beaucoup ont été menées dans les ports, principalement Le Havre et aussi plusieurs à Marseille.

Et Darmanin de se féliciter de l’augemnetation sans précédent des saisies, qui n’est que le reflet de l’ugmentation sans précédent du trafic international.

Fauré explique dans un de ses livres que lorsqu’il était emprisonné à Amsterdam dans les années 80, un policier de l’OCRTIS est venu le voir pour le recruter, non pas en tant qu’indic, mais que fournisseur d’ecstasy :

« Son but officieux était de se procurer des ecstas à bon marché qu’il pourrait revendre deux fois plus cher en France, histoire de payer ses factures et celles de ses collègues« , écrit-il, « Je passais ma marchandise en France dans une voiture protégée par la police et ignorée par les douanes à la demande de ces derniers. Les flics leurs faisaient croire qu’à son arrivée à Paris, la voiture serait arrêtée, fouillée et saisie »

Un jour, les flics français lui auraient présenté des flics de la DEA, le service anti-drogue US, qui voulait aussi lui acheter des ecstasys, par lots de 50.000 unités, et contre protection encore une fois. La drogue était revendue à des trafiquants que ces mêmes flics faisaient ensuite plonger.

L’OCRTIS est devenu l’OFAST (office anti-stupéfiants) en 2020 car selon sa responsable, « il existait un défaut de gouvernance dans la lutte contre les stupéfiants » sous forme d’une « agence » donc un service public au rabais dont les agents n’ont pas de statut défini.

Aujourd’hui il n’est plus question de French Connection, mais le trafic de drogue à grande échelle s’est amplifié. Et rien ne permet de penser que les autorités n’ont plus rien à voir là-dedans, ni en France ni ailleurs. On voit l’argent arriver dans différents secteurs de l’économie, comme l’immobilier : aux Etats-Unis en 2018, les autorités estimaient que 30% des achats immobiliers de grande valeur en liquide dans les métropoles étaient réalisés par des personnes déjà soupçonnées de blanchiment.

Et avec les monnaies virtuelles, le blanchiment à grande échelle est encore plus facile: on sait que les cartels mexicains, par exemple, sont passés au Bitcoin depuis des années.

Ceci dit, la méthode classique restei en vigueur, et la banque britannique HSBC avait même créé un service spécial dans sa banque de Mexico dans les années 2000 pour que les narcos puissent y déposer l’argent liquide par caisses entières. HSBC qui a été épinglée en 2012 pour avoir blanchi après la crise des subprime de 2008 plus de 800 millions de $ des cartels, et s’en est tirée avec un minuscule sanction de 1,9 milliard de $, sans pourquites pénales contre les responsables.

Et surtout pas son patron de 2003 à 2010 Stephen Green (encore un ancien de McKinsey), anobli par la reine d’Angleterre en 2010 et devenu ministre anglais du commerce sous Cameron (2011-2013) alors que els accusations de blanchiment contre HSBC étaient devenues publiques.

La guerre en Afghanistan déclenchée en 2001 au prétexte des attentats du 11 septembre 2001 a permis aux US de faire remonter la production d’opium et de contrôler le lieu de production de 90% de l’opium mondial. On a vu les prix du gramme passer de 80 € à 30, voire 20 € entre 2000 et 2002 en Europe de l’ouest, avec des centaines de jeunes devenus addicts dont beaucoup sont encore aujourd’hui sous méthadone. Et on retrouve leurs amis les Talibans, maîtres du trafic d’opium dans le pays, à financer le terrorisme en Afghanistan et ailleurs dans le monde comme le rappelait en 2021 le rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants

Aujourd’hui, la drogue numéro 1 est la cocaïne. Des centaines de kilos sont interceptés par les douanes européennes. En 2008, le fils d’un des chimistes qui a été formé par le maître de la transformation d’héroïne, Jo Cesari, a été attrapé avec Dominique Lortal, considéré comme un meneur de la « nouvelle french connection », pour le trafic de 500 kilos de cocaïne destinés à la Côte d’Azur. Leur contenaur avait été repréré au port de Rotterdam. L’intéressé, Claude Calmet, avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans les années 80.

A l’occasion du procès, l’article du Parisien brossait un portrait de la French Connexion des années 2000 :

« Au casting : Dominique Lortal, 52 ans, cerveau du réseau, domicilié dans un très chic appartement de la rue du Ranelagh à Paris XVIe, mais également propriétaire de villas à Sofia en Bulgarie ou à Las Vegas aux Etats-Unis. A ses côtés, Guy Teboul, 66 ans, logisticien chargé de créer et de gérer l’entreprise fictive installée sur le port d’Anvers, qui devait récolter la marchandise, Claude Tur, 49 ans, un associé au casier judiciaire chargé et installé en Espagne, mais aussi deux ressortissants italiens, Giovanni Civile et Umberto Naviglia, proches de la Camorra napolitaine, ou encore un certain André Lajoux, 67 ans aujourd’hui, impliqué dans la French Connection dans les années 1970« . 

Les trafiquants ont maintenant des équipes internationales, comme le montre le réseau de trafiquants de coke démantelé à Dubaï, en Espagne, en France et en Belgique, accusé d’avoir importé 2 tonnes entre janvier et avril 2021. Il ya une cinquantaine de suspects dont 6 gros bonnets, et ce réseau contrôlerait un tiers des importations et du trafic de coke en Europe. La drogue venait d’AMérique Latine jusqu’aux ports de Rotterdam et Anvers.

La même semaine un réseau avec des ramifications en Belgique, aux Pays-Bas, en Serbie et au Luxembourg a été arrêté avec 115 kilos.

Malgré une explosion du trafic maritime, les effectifs des douanes françaises sont passés de plus de 22.000 en 1994 à moins de 18.000 aujourd’hui. Pour donner une idée de l’augmentation du trafic, le port du Havre (1er port de France où passent la moitié des conteneurs qui entrent dans le pays) recevait 1 million de conteneurs par an en 2000 et plus de 3 millions en 2021, quand les agents chargés du contrôle sont passés de 500 à 350.

Forcément, les trafiquants y font passer absolument ce qu’ils veulent, puisque seulement 6 conteneurs sur 5.000 y sont contrôlés. Et de toute manière, comme l’explique France Info, « Selon plusieurs douaniers interrogés, les saisies de cannabis se font aussi, presque exclusivement, grâce au travail des services de renseignement« .

En effet, les chaînes logistiques à flux tendu supporteraient mal des contrôles trop intensifs, et en gros, pour qu’un conteneur soit ouvert il faut vraiment ne pas avoir de bol. Et on ne parle pas de Marseille ou d’un port comme Goia Tauro en Sicile.

Des navires de compagnies maritimes qui ont pignon sur rue, comme MSC qui est n°1 du transport de conteneurs, font régulièrement l’objet de saisies importantes surtout depuis 2019, année où MSC a pris 100% du terminal à conteneurs de Gioia Tauro en Calabre, connu pour être sous contrôle de la ‘Ndrangheta (la mafia calabraise devenue la plus puissante en Italie et dans le monde): 200 kilos de coke à Aden au Yémen puis 20 tonnes de cocaïne sur le MSC Gayane à Philadelphie en 2019 (valeur estimée: 1,3 milliard de $, le navire appartenait à JP Morgan) avc la complicité de 8 marins, 200 kilos ede coke encore saisis en Australie en 2021, encore 450 kilos saisis au port de Gènes en février 2022, pour ne citer que de grosses prises. Cela a amené l’armateur à suspendre puis restreindre ses activités en Amérique latine.

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Le port de Gioia Tauro dont MSC est le seul client, est connu en Italie pour être au centre du trafic de cocaïne en Europe, comme l’a montré une commission sénatoriale en 2018. 36 personnes ont été arrêtées début octobre en Italie (dont 14 dockers) pour avoir importé à Gioia Tauro de la drogue en provenance d’Amérique latine. Cette fois, c’était la Camorra.

Quant à la direction des finances chargée de traquer la fraude fiscale, ses effectifs sont passés de 122.000 en 2010 à 97.000 en 2021 ce qui fait immanquablement baisser le nombre de contrôles fiscaux.

Au niveau européen, les perspectives sont même très mauvaises, et l’Organe international de contrôle des stupéfiants écrivait en 2021:

« Dans l’Union européenne, les principales activités criminelles organisées sont la cybercriminalité et le trafic de drogues. La criminalité organisée s’y caractérise avant tout par la corruption, l’infiltration et l’exploitation de structures commerciales légales pour la commission de tous types d’activités criminelles, et par l’existence d’un système financier clandestin grâce auquel les criminels déplacent et investissent leurs profits.

L’expansion et l’évolution de la grande criminalité organisée dans l’Union européenne et les conséquences que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir à long terme, qui sont susceptibles de créer des conditions idéales pour que la criminalité prospère, sont sources de préoccupation. Les réseaux criminels cherchent à exploiter la crise sans précédent à laquelle fait face l’Union du fait de la pandémie en ciblant à la fois les citoyens, les entreprises et les institutions publiques. Les groupes criminels organisés sont professionnels et s’adaptent très vite, comme ils l’ont montré pendant la pandémie, et 70 % d’entre eux sont actifs dans plus de trois pays« .

Pendant ce temps, les mesures de lutte contre le blanchiment et les paradis fiscaux se succèdent, preuve de leur inutilité.

Les chemins du trafic de drogue peuvent changer, mais il y a quand-même des points fixes de passage, à proximité desquels on trouve souvent d’importantes bases militaires américaines : Sicile, Açores, Kosovo avec le fameux camp Bondsteel, Turquie, Caraïbes.

Les saisies augmentent, autant pour les drogues de synthèse qui se généralisent que pour la cocaïne ou l’héroïne, donc le trafic aussi puisque les saisies représentent environ 5% du volume total.

Et avec l’augmentation du trafic il y a forcément une augmentation des bénéfices, qui doivent être blanchis pour être réinjectés dans le système officiel.


Bien qu’illégal pour les citoyens, le trafic de drogue n’est pas un phénomène à la marge: il fait partie intégrante de l’économie mondiale et même du jeu géopolitique. Non seulement il rapporte des milliards, qu’on peut distribuer à tous les échelons du pouvoir, mais en plus ils permettent de déstabiliser des pays et l’argent qu’il amène dans le système financier est une bouée de sauvetage pour les banques. c’est pour cela que le blanchiment des millions des cartels ne pose en réalité aucun problème, en tout cas moins que le dealer en jogging qui n’est que le prolétaire du système.

LE PLAN DE LA SAGA:

I. Le sabotage de la dénazification.

II. Recyclage des Nazis et Collabos dans les nouvelles structures: 

  1. Les services sercets
  2. La banque et l’industrie
  3. La politique et les syndicats
  4. Le monde universitaire
  5. Les médias et la culture
  6. La justice

III. La création de l’Europe, un monstre sans tête au service du fascisme financier

  1. Le cas Jean Monnet, sbire du capital anglais et US
  2. Avant l’Europe, ou la mise en place du piège européen
  3. Les peuples immobilisés dans les sables mouvants européens

IV. Une Europe fasciste déguisée en démocratie :

  1. Stratégie de la tension

    1. Angleterre, Suisse, Italie
    2. France
    3. Belgique
    4. Espagne et Portugal
    5. Allemagne
    6. Les suites du Gladio

  2. Le pillage économique des nations

    1. Domination de l’Europe par les lobbys US
    2. Prise de pouvoir de la finance
    3. La corruption, mal endémique ou élément-clé du système ?
    4. Le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale


[1] Sur ce processus, je recommande le très bon documentaire « La toile d’Araignée : Le second Empire Britannique » : 

https://www.youtube.com/embed/hizj_6EH34M?autoplay=0&controls=1&widget_referrer=https%3A%2F%2Fwww.canalblog.com%2Fcf%2Fmy%2F%3Fnav%3Dblog.upload.video%26%26bid%3D362748&enablejsapi=1&widgetid=1&

[2] Cf. « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale » de Yann Moncomble ou « D comme Drogue » par exemple.

[3] Il y a énormément à dire sur les guerres de l’opium au XIX e siècle, menées par l’Angleterre contre la Chine pour y faire entrer de force et au nom du « libre échange » des quantités d’opium, alors que le produit était interdit depuis 1729. Les importations ont été tellement importantes que plus de 20 % de la population adulte masculine était dépendante au tournant du XXe siècle. Ces guerres ont aussi entraîné la mise en place de l’empire bancaire et financier anglais, avec des paradis fiscaux disséminés un peu partout pour mener différents trafics légaux ou non (drogue, armes…), le tout sous pilotage du gouvernement anglais. La famille royale a bien-sûr touché sa part.

[4] Paul Gootenberg écrivait en 2004 dans la revue Hérodote que : « Merck, qui transforma une rareté médicale et expérimentale en un produit commercialisable, fournissait le quart de la production mondiale de cocaïne et en fit sa ligne de production la plus profitable une décennie durant. Décisive pour Merck fut la période 1884-1886, lorsque l’anesthésie et les applications médicales qui en découlent stimulèrent la demande et multiplièrent les prix et la production par 5 et 20 respectivement, provoquant une « crise » de l’approvisionnement international en coca. Merck soutint alors les fournisseurs péruviens de « cocaïne brute » (du sulfate de cocaïne pure à 80%-90%), substance facilement transportable, sous forme de tourteaux produits sur les plantations, qui se conservait mieux et revenait moins cher à exporter que les feuilles de coca. Les tourteaux étaient ensuite transformés en cocaïne à usage médical en Allemagne distribuée par le réseau mondial de Merck ».

[5] Je renvoie à ce sujet vers le livre « Dope Inc » coécrit par les Editors of the Executive Intelligence Review.

[6] Cf. « Dope Inc. ».

[7] A son enterrement, il y avait tout le gratin de l’Occupation. Comme le raconte Alain Jaubert dans « D comme Drogue », « La cérémonie religieuse réunit tout l’état-major allemand, les membres du PPF, l’ambassadeur Otto Abetz, Simon Sabiani, Mistinguett, et aussi Tino Rossi qui chante l’Ave Maria de Gounod ».

[8] Ferri-Pisani a soutenu après la guerre la scission de la CGT, avec la création de FO, largement soutenue par les américains. Il a d’ailleurs rencontré régulièrement Irving Brown qui cherchait à casser la CGT à Marseille (notamment pour éviter le blocage des marchandises US au niveau du port) et a eu besoin de Ferri-Pisani et de ses gros bras, dont Guérini et sa bande, pour briser les grèves et manifestations. En 1948 il devient président de la Fédération nationale de la marine marchande de FO.

[9] Cf. « Les Parrains corses: Leur histoire, leurs réseaux, leurs protections » de Jacques Follorou et Vincent Nouzille. Les auteurs expliquent que pendant la guerre, Blémant travaillait aussi discrètement pour la Résistance.

[10] Blémant a ensuite eu des vélléités d’hégémonie dans le clan, s’est rapproché de Gaëtan Zampa puis a été liquidé à la demande d’Antoine Guérini en 1965, ce qui a ouvert une vendetta qui a notamment débouché sur l’assasinat d’Antoine Guérini en 1967. A son enterrement, il y avait des mafieux de toute l’Europe, selon la presse locale.

[11] A la fin des années 30 la CIA (alors OSS) a fait sortir de prison un certain nombre de gangsters dont Meyer Lanski, et son vieux pote Lucky Luciano, pour mettre en place le trafic de drogue à l’échelle internationale en collaboration avec les services US. C’est le colonel Paul E. Helliwell qui a géré l’opération au départ, avec la bénédication de Donovan, Angleton et Dulles. Avant eux, le trafic de drogue était très marginal aux Etats-Unis, les mafieux préféraient ne pas y toucher par principe.

On doit aussi rappeler que l’OSS a envoyé Lucky Luciano en Sicile pour que la mafia appuie le débarquement et préparer le terrain de l’Italie d’après-guerre : beaucoup de parrains sont alors entrés en politique comme élus locaux en Sicile principalement.

[12] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul L. Williams. Etaient présents à cette réunion étaient présents Luciano, Frank Costello, Joe Profaci, Tommy Lucchese, les frères Fischetti héritiers d’Al Capone, ou encore Santo Trafficante notamment. Un concert de Sinatra a été organisé dans l’hôtel, avec une dédicace à Luciano pour introduction.

[13] Cf. « Le prince de la coke : dealer du Tout-Paris, la suite. » et « Dealer du Tout-Paris : le fournisseur des stars parle ».

[14] « L’Etat, la drogue et le ‘complot’ en France : de la French Connection à l’îlot Chalon, des années 1960 aux années 1980 ». Mais cet article cherche en fait à réfuter l’implication de politiciens d’ordre national dans le trafic de drogue.

[15] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert.

[16] Ricord a fui la France à la Libération, a éliminé ses anciens complices et s’est installé à Buenos Aires où il est arrivé en 1947 avec de faux papiers. Il a vite obtenu la nationalité argentine, et a mis en place plusieurs réseaux de prostitution actifs sur le continent entier en corrompant des responsables de la police, avant d’étendre ses activités au Paraguay où grâce à la corruption généralisée dans le pays il a vite pu graisser les pattes des plus hautes autorités pour implanter et développer le trafic de drogue à la fin des années 60. C’est là qu’il a été arrêté en 1972, et extradé aux Etats-Unis après une longue bataille juridique avec les autorités du Paraguay, qui ont été forcées de lâcher Ricord suite aux pressions de Washington. Son séjour en prison au Paraguay a été des plus agréables. Pour les US, Ricord était « le plus grand trafiquant de drogue jamais traduit devant la justice américaine ». Il a été condamné à 20 ans de prison en 1973, mais n’en a fait que 10 et est rentré au Paraguay dès 1983.

[17] Il a notamment armé le mouvement révolutionnaire Tuapamaros en Uruguay dans les années 60.

[18] Legros, qui rappelons était un « ami personnel » d’Henri Kissinger, avait fui vers le Brésil via le Portugal en 1967 après qu’un mandat d’arrêt international ait été lancé contre lui par la justice Américaine, pour un trafic de tableaux. Selon Henrik Krüger, Legros n’a pas été arrêté à Genève en 1976 pour trafic d’art comme le dit la version officielle française. En réalité, ce seraient des agents du SAC qui l’auraient carrément kidnappé au Brésil en 1974, ramené en France et emprisonné. Kissinger aurait fait pression, au nom de la citoyenneté Américaine de Legros, mais il a été jugé quand-même et a pris quelques mois de prison.

[19] Cf. « The great heroïn coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » de Henrik Krüger.

[20] Cf « JFK: The French Connection » de Peter Kross.

[21] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert. Ce sont les autorités US qui l’ont accusé publiquement en 1971 d’être directement impliqué dans le trafic de cocaïne, en voulant secouer le cocotier. Ce que les autorités françaises ont toujours nié.

[22] Marcel Francisci, patron du clan, membre probable du SAC et fervent gaulliste, avait par exemple de Casinos en Grande-Bretagne, en France et au Liban. Pratique pour justifier d’importantes sommes en cash et éventuellement les blanchir. Marcel Francisci, propriétaire de cercles de jeux, n’avait pas trop à s’inquiéter et s’est mis rapidement à la politique, devenant conseiller général de l’UDR en Corse et maire du village de Ciamannacce en Corse du Sud.

[23] Cf. « The Great Heroin Coup: Drugs, Intelligence & International Fascism » de Heinrik Krüger.

[24] En réalité Delouette a travaillé pour les renseignements français en 1946 pour la première fois à l’âge de 23 ans, rapporte Henrik Krüger. Le colonel Barberot du DECE a quant à lui déclaré à la radio quelque temps après l’arrestation de Delouette que l’opération avait probablement été montée par le SDECE dans le but de se débarrasser de lui car il avait trop de casseroles.

[25] Selon les autorités françaises, Delouette a menti, mais les US qui lui ont fait passer deux fois avec succès le détecteur de mensonges, pensent le contraire.

[27] Jean Venturi était le frère de Dominique Venturi, pilier du milieu corse de Marseille et de la french connection. D’après le livre « D comme Drogue » d’Alain Jaubert, paru en 1978, « Jean Venturi assure l’acheminement de la drogue vers le Canada et le rapatriement des capitaux vers la Suisse ou la France. I! est au même moment représentant au Canada du Pastis Ricard. Le directeur commercial chargé des exportations chez Ricard est Charles Pasqua, un des fondateurs du SAC., grand recruteur de truands et de barbouzes. Au moment où Pasqua a Venturi sous ses ordres, il ne peut absolument pas ignorer les activités de son représentant, puisqu’elles ont fait l’objet d’une fiche du FBI publiée aux Etats-Unis, qu’il y a à Marseille un copieux dossier de police consacré aux frères Venturi et que le nom de Venturi ne peut à l’époque, en aucune façon, être ignoré du moindre directeur commercial de la région marseillaise »

[28] Duvalier obtenait des armes grâce à un circuit compliqué organisé par les mafieux de New York afin de contourner l’embargo dont était officiellement frappé Haïti ;

[29] HemoCaribean était dirigée officiellement par un agent de change New Yorkais, Joseph B Gorinstein, qui était lié à la mafia, « comme d’ailleurs plusieurs autres firmes dans lesquelles Luckner Cambronne possédait des intérêts » rappelle Alain Jaubert dans « D comme Drogue ». Ces connections laissent songeur quand on connaît la propension des amateurs de certains à se faire dialyser le sang régulièrement pour le nettoyer. Gorinstein avait un contrat de 10 ans avec le gouvernement haïtien, selon le New York Times du 28 janvier 1972.

[30] Pullman était né en Europe de l’est avant d’émigrer aux Etats-Unis. Il connaissait Lansky depuis les années 30. Il s’est installé en Suisse dans les années 50 où il gérait la fortune de nombreux nababs du monde du jeu et des casinos, et a créé la Bank of World Commerce au Bahamas en 1961.

[31] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[32] Cf. « Drugging America » de Rodeny Stich.

[33] Cf. Peter Dale SCOTT, « Drugs, oil and war. The United States in Afghanistan, Colombia and Indochina », Rowman & Littlefield, 2003.

[34] Santo Trafficante Jr, né en 1914 en Floride, était aussi un proche de la famille Bonnano. Pour la CIA, il a notamment tenté d’assassiner Fidel Castro et d’autres leaders cubains et participé à l’organisation de l’opération de la Baie des Cochons destinée à faire un coup d’Etat à Cuba, stoppée in extremis par Kennedy. Beaucoup le soupçonnent aussi d’être impliqué dans l’assassinat de JFK.

[35] Farhad Azima, irano-américain qui finançait surtout les démocrates mais aussi les républicains, a été protégé par les autorités US pendant des années en raison des services rendus mais en 2017 une enquête lancée par la justice US sur des pots-de-vin qu’il aurait versés à un responsable saoudien dans le cadre de la vente d’un hôtel en Géorgie a été un peu plus loin que d’habitude.

[36] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[37] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[38] Ces liens ont été mis à jour à la suite d’un accident de voiture en 1996, dans laquelle se trouvaient un haut gradé de la police, un gros trafiquant de drogue et un leader des Loups Gris.

[39] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[40] La BCCI a été créée en 1972 par un pakistanais, Agha Hassan Abedi, et avait son siège à Londres, ce qui lui a permis d’avoir une accréditation de la Banque d’Angleterre pour faire des affaires au Royaume-Unis. Elle avait aussi une filiale au Luxembourg.

[41] Cf. Yann Moncomble « Le pouvoir des drogues dans la politique mondiale ».

[42] En 1982 Mitterrand a engagé la DGSE dans la guerre d’Afghanistan aux cotés des US.

[43] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[44] Le pouvoir pro Russe a tenu jusqu’en avril 1992, après 15 ans de guerre incessante soutenue d’un côté par l’URSS de l’autre par Washington. L’URSS s’est retirée du pays qui est tombé dans l’obscurantisme islamiste.  Des 13 millions d’habitants du pays en 1978, il en restait un peu plus de 7 millions. Les guerres entre clans et groupes islamistes ont continué tout au long des années 90, avec l’émergence des Talibans en 1994 dans la région de Kandahar grâce au financement et au soutien actif du Pakistan qui agissait avec l’aval des US.

[45] Cf. « 56 – Tome 1 L’Etat français complice de groupes criminels » de Jean-Loup Izambert.

[46] Yair Klein avait quitté son unité anti-terroriste de l’armée israélienne en 1983, et était arrivé en 1985 en Colombie, où il a ouvert sa boîte privée de « sécurité » appelée Hod Hahanit.

[47] Harari est ensuite allé travailler au Panama, où il est devenu, selon Henrik Krüger, l’homme le plus puissant après le général Noriega dont il était le conseiller spécial en matière de sécurité, en charge notamment de l’entraînement des groupes « anti terroristes ». Il y trafiquait surtout les armes, en provenance d’Israël.

[48] Mais jusqu’à présent, Uribe a échappé à de nombreuses procédures pour corruption, collusion avec les anrcos ou avec les paramilitaires. Il était réputé intouchable et était surnommé le « président Teflon ». Cependant, un certain nombre de hauts fonctionnaires qui ont servi sous sa présidence ont été condamnés, notamment dans les renseignements.

[49] D’ailleurs, depuis septembre 2019, l’OCRTIS a changé de nom et s’appelle l’Ofast, pour office anti-stups.

[50] Cf. Le Monde du 25/08/2017 : « A l’origine de cette affaire, un camion parti du Maroc le 7 octobre 2015, chargé d’au moins quatorze tonnes de cannabis, remonte l’Espagne et fait étape à Vénissieux, près de Lyon. Il est suivi tout au long du parcours par l’office central, dans le cadre d’une procédure dite de « livraison surveillée », censée conduire les policiers aux commanditaires de la drogue ».




Le prix élevé de l’énergie pourrait tuer plus d’Européens que les combats en Ukraine

[Source : investigaction.net]

Par MARC VANDEPITTE

C’est gênant : les sanctions économiques résultant de l’invasion de l’Ukraine touchent davantage l’Europe que la Russie. Or, une étude récente de The Economist montre qu’en raison du prix élevé de l’énergie, le nombre de décès supplémentaires en Europe au cours de l’hiver prochain pourrait dépasser le nombre de soldats tués au combat jusqu’à présent en Ukraine. De quoi réfléchir.


Avant la guerre, la Russie fournissait environ 40 % de la consommation totale de gaz de l’Union européenne. En réaction à la guerre et pour réduire leur dépendance à l’égard du gaz russe, l’Ukraine et la Pologne ont coupé certains pipelines acheminant du gaz de la Russie vers l’Europe occidentale.

Les pays, tels que la Finlandela Bulgarie et la Pologne, qui n’étaient pas disposés à payer leur gaz en roubles ont été déconnectés par la Russie. En outre, les opérations nécessaires pour maintenir l’important gazoduc Nord Stream I à pleine capacité ont également été compromises.

La forte réduction de l’offre de gaz, qui ne peut pour l’instant être entièrement compensée par d’autres importations, a fait grimper en flèche les prix du gaz et, indirectement, ceux de l’électricité en Europe.

Entre-temps, en raison de l’automne très doux et du fait que l’Europe a stocké de grandes quantités de gaz, les prix du marché ont chuté par rapport au pic de l’été. Malgré tout, le prix moyen du gaz aujourd’hui est presque deux fois et demie supérieur à celui de la période 2000-2019. Pour l’électricité, c’est presque le double.

Et maintenant, l’hiver arrive à grands pas. C’est un phénomène bien connu : à cause du froid, plus de personnes meurent en hiver qu’en été. En Europe et aux États-Unis, cela représente environ 20 % de plus en moyenne.

Dans le passé, les prix de l’énergie n’avaient pas ou peu d’impact sur cette surmortalité, car les fluctuations étaient très faibles. Mais aujourd’hui, les augmentations de coûts sont remarquablement importantes, si bien que l’on s’attend à un impact beaucoup plus grand.

Pour calculer cet impact, The Economist a développé un modèle statistique. Outre le prix de l’énergie, trois autres facteurs sont à l’origine du nombre de décès supplémentaires : le plus important est la rigueur de l’hiver, à laquelle s’ajoutent la gravité de la saison de la grippe (qui est en partie déterminée par le froid) et, enfin, l’allocation que les gouvernements accordent aux familles pour absorber la hausse des prix.

Les prix élevés de l’énergie peuvent exacerber l’effet des basses températures sur les décès s’ils découragent les gens d’utiliser le chauffage et augmentent ainsi leur exposition au froid. Dans une large mesure, il en va de même pour le soutien apporté par les gouvernements aux ménages pour faire face au choc énergétique.

Selon l’étude de The Economist, la « conclusion difficile » est que l’impact « se révélera très puissant » et que le nombre de morts « pourrait être supérieur au nombre de soldats morts au combat jusqu’à présent en Ukraine. »

Si les prix de l’énergie restent à leur niveau actuel, environ 147.000 personnes de plus mourraient en Europe par rapport à un hiver où les prix seraient « normaux ». Cette projection vaut pour des températures hivernales normales. Avec des températures plus douces, en supposant l’hiver le plus chaud des 20 dernières années pour chaque pays, ce chiffre de surmortalité supplémentaire tombe à 79.000. Avec un hiver rigoureux, soit l’hiver le plus froid enregistré depuis 2000 pour chaque pays, le chiffre passe à 185.000 décès.

On estime qu’environ 25.000 à 30.000 militaires sont morts dans la guerre des deux côtés et que 6.500 autres civils ukrainiens sont morts. Au total, c’est donc moins que dans le meilleur scénario du modèle de The Economist.

L’hebdomadaire note que l’effet peut varier considérablement d’un pays à l’autre. Dans les pays qui ont fixé des plafonds sur les prix maximums ou une facture maximum, il n’y aura pratiquement pas de décès supplémentaires. Le taux de mortalité pourra même baisser. C’est le cas de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Espagne et de l’Autriche, entre autres.

Des décès beaucoup plus importants sont prévus dans les pays où le soutien gouvernemental est (pour l’instant) faible, comme l’Italie, l’Estonie et la Finlande. The Economist ne mentionne pas explicitement la Belgique. En matière de soutien gouvernemental, notre pays se situe quelque part entre les deux extrêmes.

À long terme, les sanctions contre Poutine affaibliront très certainement l’économie russe. Mais jusqu’à présent, ce n’est pas du tout le cas. Les recettes attendues des exportations énergétiques russes cette année seront supérieures d’un tiers à celles de l’année dernière.

Ce sont principalement les pays européens qui se tirent une balle dans le pied avec ces sanctions. Des données récentes montrent que le taux d’activité (indicateur d’activité courante) de la Russie est plus élevé que dans les autres grands pays européens.

En raison des prix élevés de l’énergie, de nombreuses entreprises pourraient être amenées à fermer leurs portes ou à se délocaliser vers d’autres régions où les coûts énergétiques sont moins élevés. En outre, pour lutter contre l’inflation, elle-même principalement due aux prix élevés de l’énergie, nous nous dirigeons presque certainement vers une véritable récession en Europe.

Ainsi, outre l’autoflagellation économique, le bilan des vies humaines en Europe sera particulièrement lourd. Il est maintenant temps de réfléchir sérieusement au sens, ou plutôt au non-sens, des sanctions économiques.

Source originale: De Wereld Morgen

Traduit du néerlandais par GL pour Investig’Action




L’incroyable saga des Rothschild : Le pouvoir d’un nom

[Source : Investigations et Enquêtes]

L’incroyable saga d’une dynastie familiale qui pour la première fois ouvre les portes de son empire. De la City de Londres aux vignes du Médoc, à la rencontre des Rothschild dont le nom a traversé les siècles et n’est jamais loin du pouvoir.

Réalisateur : Amandine Chambelland




Effondrement de l’Union Européenne

[Source : Trouble Fait]

Rarement dans l’histoire on aura vu un suicide collectif de cette ampleur et on pourrait admirer sa brillante exécution, s’il n’était pas involontaire. Un système douteux, des dirigeants débiles, de l’ego mal placé, une irresponsabilité générale… Tous ces ingrédients ont conduit à pourrir l’approvisionnement énergétique de l’Europe et à multiplier le prix de celle qui nous reste par 10, pour le plus grand plaisir des intermédiaires.

Les conséquences économiques en cascade réveillent le risque d’un éclatement de l’Euro plus concret que jamais. Alors nos gestionnaires de l’année, arborant des visages pâles et des caleçons marrons, retirent discrètement leurs sanctions en espérant désenclencher le bouton d’autodestruction, sur lequel ils ont si vaillamment tambouriné ces derniers mois.

00:00 Intro
00:53 L’effondrement économique de l’UE
14:28 Des critiques contre les sanctions
17:53 La disparition des sanctions
29:42 L’inévitable récession de 2023
37:00 Le risque d’éclatement de l’Euro
49:07 Conclusion.


[Source : Alexandre Goldfarb]




Jacques-Marie Bourget, reporter de Guerre et écrivain : « Il y a longtemps que la presse occidentale a perdu son honneur »

[Source : lexpressiondz.com via investigaction.net]

Par Hocine NEFFAH

Jacques-Marie Bourget est un grand reporter de guerre et écrivain dans le domaine politique. Il analyse la propagande des médias occidentaux et leur propagande qu’ils mènent sur la guerre en Ukraine. Il aborde le nouvel ordre mondial qui s’esquisse actuellement en soulignant qu’« il se met chaque jour en place ». Il ne ménage pas les Etats-Unis, en martelant que « la trajectoire des USA est descendante. Ce pays a perdu toutes ses guerres après avoir détruit des pays comme le Vietnam, le Cambodge, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan ». Il aborde le rôle de l’Algérie à l’aune de la crise énergétique qui frappe le monde en général et l’Occident en particulier. À ce propos il souligne que « L’Algérie avec la montée des coûts de l’énergie fossile, qui n’est pas à la veille d’être concurrencée par le «renouvelable», devrait puiser plus de richesse de ce chaos ».

L’Expression : Quelle analyse faites-vous du traitement médiatique de la guerre en Ukraine par les médias occidentaux?

Jacques-Marie Bourget : Pour répondre à votre question, il est nécessaire de garder son calme tant la situation est extravagante, jusque-là inconnue même lors des autres guerres néocoloniales de l’Otan et de la « Communauté internationale ». Nous assistons à un épisode historique que l’on peut qualifier de disparition de l’intelligence, de la pratique du doute et de tout exercice de la logique. Intellectuellement, cette guerre a provoqué un chaos. Il est bon de rappeler qu’au début de la Première Guerre mondiale, des journaux français ont titré: « Les balles boches ne tuent pas ».. Nous sommes revenus à cette époque. Un exemple, la « Charte de Munich », née en 1971 mais reprenant la « Charte des devoirs professionnels des journalistes français », de 1918, sert aujourd’hui de paillasson.
Cette Charte précise par exemple qu’un journaliste ne doit pas hésiter à prendre des risques pour respecter la vérité. L’article 9 exige de ne pas confondre le métier de journaliste avec un acte de propagande. Je ne vais pas plus loin, mais vous mesurez où en est rendue la folie de presse.
Toute « l’information » publiée, diffusée est de source inconnue, et quand elle l’est, elle provient uniquement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne ou de l’Otan et bien sûr d’Ukraine. Nous n’avons aucun contrepoids ou contre-mesure.
Tout est propagande. Mieux on mobilise la psychologie de Café du commerce pour se mettre, au choix, « dans la tête de Poutine », ou globalement dans la peau de la Russie. Heureusement pour la presse ce n’est pas grave puisqu’il y a longtemps qu’elle a perdu son honneur. Il suffit de rappeler l’horrible séquence des Armes de Destruction Massive de Saddam Hussein, un bobard sciemment forgé à Washington. Autant que possible, lors des guerresprécédentes de l’Otan, la presse tentait mollement d’avoir un ennoyé spécial du côté de « l’ennemi »… C’est fini. Qui rapporterai un crime commis contre les Russes serait professionnellement liquidé comme un « complice de Poutine ». Je n’ai jamais vu une telle haine unanime.

Sommes-nous à la veille d’un nouvel ordre mondial qui se fera dans la douleur?

Oui, il se met chaque jour en place. La Russie fait géographiquement partie de l’Europe, et culturellement aussi, Voltaire et Diderot se réfugiaient à St Pétersbourg.
En 1990, lors de la fin de l’Urss, la logique voulait que la Russie renoue avec ce passé et forme un bloc. Cette perspective a effrayé les intérêts américains qui veulent garder « leur » Europe des 27 comme cette colonie spécialement fondée pour eux par Jean Monet, agent de la CIA, et Schumann, ministre de Pétain. Autre but parallèle, si possible détruire les capacités économiques et militaires de la Russie. Poutine était en quelque sorte « contraint » de se protéger à l’ouest des avancées de l’Otan… Et dès lors, de se retourner vers l’Asie et l’Afrique. Le nouvel ordre mondial est en marche, sous nos yeux. Et il est positif pour l’Afrique du Nord et tout le continent.

Quel est le rôle des USA dans l’exacerbation de la crise en Ukraine et quelles seront les conséquences de cette guerre sur l’Europe?

Son rôle est essentiel, moteur, puisque les USA se sont discrètement installés en Ukraine juste après la fin d’Hitler. À partir de 1990 ils ont agi à visage découvert jusqu’au coup d’État de Maïdan, provoqué par Washington. C’est lui qui marque l’arrivée de la Maison-Blanche au pouvoir en Ukraine, aidée par le Royaume-Uni dont le rôle de supplétif est primordial. Les conséquences pour l’Europe? Ce sont la ruine, la division, peut-être l’éclatement avec une Allemagne qui rompt les amarres de la « solidarité » et se lance dans la construction d’une armée toute neuve et surpuissante. Berlin peut se vivre enfin, sans entraves, en pion américain et israélien, ce qui est dans ses gènes depuis 1950. Pour l’Europe vont rester le chômage, une augmentation folle des prix et une extrême paupérisation.

Assistons-nous à un déplacement du centre de décision mondial sur fond de résistance de l’Occident en général et les USA en particulier?

La trajectoire des USA est descendante. Ce pays a perdu toutes ses guerres après avoir détruit des pays comme le Vietnam, le Cambodge, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan. Il ne peut aller plus loin et l’Ukraine est sa dernière carte en dépit des désirs du lobby militaro-industriel qui, de fait dirige le pays. Après, si la folie continue de présider, il faudra s’attaquer à la Chine, peut-être à l’Inde, et alors l’Amérique reviendra au temps des cow-boys. D’autant que la situation intérieure du pays ne tient que grâce à la planche à imprimer des dollars. Indubitablement, Washington va devoir descendre de la première marche du podium des maîtres du monde.

Comment expliquez-vous l’attitude de l’Europe à l’égard de l’Ukraine alors que quand il s’agit de la Palestine elle fait dans l’indifférence tous azimuts?

Nous venons d’avoir une terrible suite d’assassinats de Palestiniens. Israël réduit chaque jour ses règles qui n’ont rien à voir avec le droit. Tout cela ne fait pas une ligne dans les journaux occidentaux. Après l’attentat du 11 septembre, les USA et Tel-Aviv ont réussi à faire croire au monde que les Palestiniens étaient tous des « terroristes islamiques ». Dès lors, ils ont cessé d’apparaître dans la presse otanesque. Israël occupe une terre, la Palestine, puis Jérusalem et le Golan…
Pas de protestations. L’Otan décide de retirer le Kosovo à la Serbie, son chœur historique, et bombarde cette nation d’Europe… Tout va bien. En 1991 à Bagdad, les Américains pulvérisent 400 femmes et enfants dans l’abri. Cela n’est pas un crime de guerre et cette honte n’est jamais mentionnée. Seule la mise en place d’un nouvel ordre mondial peut placer Israël en situation de fragilité et l’obliger à changer sa politique criminelle.
Par ailleurs, il faut noter le rôle joué par l’Algérie dans la réconciliation des factions palestiniennes alors que, sur le terrain, de nouvelles entités combattantes voient le jour, non directement liées à l’OLP, avec pour but l’instauration d’une véritable guérilla contre l’État d’occupation

Pensez-vous que le monde unipolaire est devenu obsolète?

Oui, ce monde se conjugue au passé. À l’intérieur même de l’Europe ne nouveaux pôles vont apparaître. Antonio Gramsci l’avait annoncé, mais cette fois le « vieux monde » est mort.

Quel rôle pourrait jouer l’Algérie au niveau international à l’aune de la crise gazière inédite qui affecte l’Europe?

L’Algérie avec la montée des coûts de l’énergie fossile, qui n’est pas à la veille d’être concurrencée par le « renouvelable », devrait puiser plus de richesse de ce chaos. Un moment stratégique afin d’investir ces revenus de façon égalitaire et visionnaire. Ce qui n’est pas facile. Il faut en même temps préparer la fin du gaz et du pétrole, même si cela survient dans un siècle. Cette richesse du sous-sol, et une position de « non alignée », doit permettre à l’Algérie d’être un lieu d’échange entre de nouveaux alliés. La Russie, la Turquie, l’Inde et même les Émirats vont désormais compter ici. Ce qui repousse les rêves américains -et français- dans les limbes.




Les soignants non vaccinés doivent être réintégrés sans délai. Après New York, l’Italie le fait

Par le Dr Gérard Delépine

Après la Belgique, la Grande-Bretagne, la Suisse, l’Alberta et New York, l’Italie vient de décider de réintégrer les soignants suspendus pour avoir refusé l’injection anti-covid. Combien de temps notre gouvernement continuera-t-il de s’obstiner à maintenir cette discrimination sans aucune justification médicale ?

L’exclusion des soignants vaccino prudents est une mesure médicalement infondée et inutile

Nous avons déjà souligné qu’il n’existait aune étude scientifique apportant le moindre début de soupçon de preuve que la pseudo vaccination des soignants était susceptible de diminuer le risque de contamination de leurs contacts. Ce gouvernement, qui a interdit la prescription de la chloroquine en prétextant qu’il n’existait pas de preuve de son efficacité contre le Covid, a pourtant imposé cette mesure en violation de sa prétention affichée de « suivre la science ». Le caractère infondé de la mesure vient d’être trois fois confirmé durant les trois derniers jours par la Cour suprême de l’état de New York, par le gouverneur de l’Alberta et par le chef du gouvernement italien.

La Belgique n’a jamais imposé d’obligation d’injection covid aux soignants1

L’obligation a été votée malgré l’opposition au projet de loi : « Ce n’est pas un projet de loi vaccination, mais un projet de loi de licenciement des soignants. Votre discours est celui de la brutalité », a dénoncé Catherine Fonck, tandis que Sophie Rohonyi parlait « d’une gifle aux héros de la crise. »

Mais elle n’a pas été appliquée, car jugée « non conforme au principe de proportionnalité », selon la Taskforce Covid, après avoir consulté le Conseil supérieur de la santé et le « Risk Assessment Group » (RAG), dans un avis diffusé le 2 mai 2022.

La Grande-Bretagne non plus

Le gouvernement britannique avait annoncé en novembre 2021 que la vaccination anti-Covid deviendrait obligatoire en avril 2022 pour les soignants. Mais elle a annoncé le 1er mars 2022 qu’elle renonçait à imposer le vaccin contre le Covid-19 à tous les soignants du public2.

L’Alberta a mis fin à l’obligation vaccinale des soignants depuis 6 mois3

Depuis le 10 mars 2022, l’obligation pour les employés de Services de santé Alberta d’être vaccinés a été supprimée. Les employés n’ont plus à présenter une preuve de vaccination ou un résultat négatif à un test rapide pour travailler. Les employés non vaccinés en congé forcé ont repris le travail.

Et depuis la reprise de travail des soignants non vaccinés, aucune poussée d’infection n’a suivi confirmant l’inutilité de l’obligation vaccinale a priori évidente puisqu’aucun des pseudo vaccins injectés n’est capable d’éviter les transmissions.

À New York, la réintégration dans l’emploi des personnels d’assainissement de la ville exclus pour refus des injections anti-covid expérimentales a été ordonnée par le juge Ralph J. Forzio de la Cour suprême de l’État.

New York City a licencié environ 1 700 employés après que le décret d’obligation de vaccination pour tous ses employés, de l’ancien maire Bill de Blasio. La plupart des personnes licenciées étaient des policiers et des pompiers. Le tribunal a estimé le 28/10/2022 que « le fait d’être vacciné n’empêche pas un individu de contracter ou de transmettre le COVID » et précisé :

« rien ne justifie de conserver une obligation vaccinale pour les employés et en même temps d’en exclure certaines professions telles que les athlètes et artistes ; cela est clairement arbitraire et capricieux ». 

Pour ces raisons, le tribunal a ordonné la réintégration des employés non vaccinés avec paiement des arriérés de salaires4 5. Les responsables de la ville ont déposé un recours, de sorte que la réintégration en attente pour le moment. Mais les attendus du jugement sont clairs.

En Italie, Meloni réintègre les soignants vaccino prudents

Le gouvernement de l’ancien Premier ministre Mario Draghi avait rendu la vaccination obligatoire pour les enseignants et les agents de santé en 2021 et l’avait étendue à toutes les personnes de plus de 50 ans en janvier de cette année. Les refus ont été sanctionnés par une exclusion du travail sans solde pour les fonctionnaires, tandis que les Italiens âgés de plus de 50 ans qui refusaient les pseudo vaccins expérimentaux ont été condamnés à des amendes de 100 euros.

Quelques actions en justice contre ces sanctions médicalement infondées avaient obtenu justice. Un médecin avait été réintégré en juillet 2022 en Sardaigne par la juge Eleonora Carsana du tribunal de Tempio Pausania qui avait de plus ordonné qu’elle reçoive les salaires accumulés depuis le jour de sa suspension jusqu’au jour de sa réintégration effective6.

Mais devant l’incapacité démontrée des faux vaccins à empêcher les contaminations et les transmissions et le manque dramatique de soignants, le Premier ministre Melloni vient d’annoncer qu’elle allait réintégrer tous les soignants suspendus pour avoir refusé l’injection avec récupération des salaires. Et allant plus loin dans la dénonciation de la tyrannie sanitaire imposée par le gouvernement précédent, elle a déclaré qu’elle ferait rembourser les amendes dont ont été victimes les personnes âgées qui ont refusé les pseudo vaccins.

Il est troublant de constater que des mesures antidémocratiques majeures décrétées par un gouvernement qui se prétendait démocratique sont abrogées par une Première ministre que les médias français qualifient volontiers de fasciste. La volonté de défendre les libertés aurait-elle changé de camp ?

https://twitter.com/yanof68/status/1587111149216169985?s=43

À ce jour, la France est le seul grand pays européen qui maintient cette exclusion des soignants qui refusent l’injection expérimentale. Contre toute logique puisque l’épidémie n’est plus guère mortifère et que seuls les fabricants de vaccins, leurs mercenaires et les organismes trop liés au pouvoir (haute autorité de santé et académie) osent encore prétendre qu’ils seraient susceptibles d’empêcher les transmissions.

Voir aussi :
Réintégration – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org)

Dans ce contexte mondial où l’échec complet des injections est maintenant patent pour les populations, les pseudo vaccins ne font plus recette, en France comme dans le reste du monde.

Actuellement, malgré une propagande permanente pour faire peur, moins d’un français sur 10 000 se laisse encore injecter quotidiennement.

Alors, pourquoi discriminer les soignants et pompiers qui ont toujours été conscients des enjeux médicaux et ont toujours accepté les vrais vaccins ?

Messieurs et Mesdames les députés, suivez l’exemple du reste du monde, votez une loi qui mette fin au scandale de la suspension des soignants et pompiers qui refusent l’injection expérimentale inefficace.

Leur réintégration est urgente pour tenter de renforcer les personnels hospitaliers, remonter le moral des troupes et stopper la désertification médicale. Ces personnels sont attendus avec impatience par leurs collègues, comme le prouve le dernier communiqué du syndicat National des Médecins Hospitaliers Force Ouvrière :

« IMPERITIE MINISTERIELLE ET COERCITION… Les patients ont besoin de médecins… Le maintien des suspensions, au titre de la loi du 5 août, prend un sens nouveau aujourd’hui : celui d’un acharnement déraisonnable. »

https://youtu.be/XJe3DjzhRl4




Sauvez Poutine !

1

Nous avons appris de source « sûre » que le beau-frère du cousin d’une secrétaire travaillant à la Maison Blanche aurait entendu un haut gradé raconter qu’un de ses officiers aurait rapporté que Poutine aurait demandé l’asile politique aux USA2.

En journalistes professionnels soucieux de vérifier l’information, nous avons cherché à croiser nos sources.

Notre correspond local a immédiatement contacté un journaliste au Washington Post qui a confirmé que l’information était plus que probablement exacte mais que ce ne serait pas le beau-frère du cousin mais le beau-frère d’une cousine à moins que ce ne fut la belle-sœur d’un cousin.

Une preuve de plus de l’importance de tout vérifier dans ce monde de désinformations véhiculées par les complotistes d’extrême-droite antisémites post-fascistes.

Ce que ne manquent pas de faire au quotidien l’ensemble des journalistes mainstream de notre belle démocratie.

Nous avons immédiatement contacté l’ambassade de Russie et n’avons pas été surpris par leur réponse.

Ceux-ci nous ont rapporté, je cite :

« Il n’existe aucun Poutine en Russie ! »

Une preuve de plus de leurs mensonges !

Flash back

Comment en sommes-nous arrivés à une situation telle que le dictateur sanguinaire, l’ogre de Sibérie, le dépeceur de Volgograd, l’odieux Poutine, en arrive à demander l’asile politique chez nos gentils alliés américains ?

Tout ceci a débuté il y a quelques mois lorsque les russes ont commencé à bombarder la centrale nucléaire de Zaporijjia3, centrale qu’ils contrôlaient.

Ouest-France4 (avec AFP) :

« La centrale de Zaporijjia est au cœur des inquiétudes ces derniers jours. Aux mains des Russes, elle fonctionne désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie… Les troupes russes ont bombardé le site « à plusieurs reprises au cours de la dernière journée. »

Les murs du Kremlin avaient tremblé ce jour là tant Poutine était hors de lui, traitant ses généraux de débiles profonds.

L’histoire aurait pu s’arrêter là mais que nenni.

Voici que ces mêmes russes sabotent leurs propres gazoducs à n’en point douter !

Libération5 (mais aussi tant d’autres) nous a éclairé :

« Gazoduc Nordstream : des détonations enregistrées avant les grandes fuites en mer Baltique Parmi les hypothèses crédibles, celle du sabotage par les Russes eux-mêmes pour faire encore monter le prix du gaz sur le marché mondial.»

Ils ont bien essayé de dire que ce n’était pas eux et ont eu l’audace de raconter que le sabotage avait été accompli avec le soutien du Royaume-Uni.

L’accusation est à ce point débile et délirante que notre Première Ministresse Élisabeth Born a déclaré6 :

« Il y a une enquête en cours et je ne crois pas ce qui a été dit (par les russes) ce matin. »

Il y a des évidences qui sont bonnes à répéter.

De source aussi vérifiée que la demande d’asile de Poutine7, celui-ci aurait alors déclaré lors du sabotage :

« Mais bande de cons, vous auriez pas pu fermer le robinet pour priver l’occident de gaz au lieu de faire sauter ce truc qui nous a coûté des milliards ! »

8

Devant la réaction de ses conseillers, ou plutôt l’absence totale de réaction (imaginez le cerveau d’Homer Simpson), celui-ci se serait arraché de nouveaux cheveux.

Ce qui nous échappait hier est ainsi devenu limpide aujourd’hui.

Nous nous étions interrogés depuis des années sur sa calvitie mais elle s’explique totalement à la lumière des événements des derniers mois.

Hélas, la spirale infernale n’a pas pris fin !

Début octobre, une attaque du seul pont reliant la Crimée à la Russie s’est produite.

Une fois de plus, la presse occidentale n’est pas tombée dans le piège.

Comme le Nouvel-Obs9, pardon l’AFP, qui a précisé :

« Explosion sur le pont de Crimée : la présidence ukrainienne suggère une « piste russe »

« C’est en Russie qu’il faut chercher les réponses », a déclaré Mykhaïlo Podoliak, conseiller de Volodymyr Zelensky. »

Vladimir Poutine, affalé sur son canapé, a reçu une fois de plus ses conseillers et leur aurait dit avant même qu’ils n’ouvrent la bouche :

« J’imagine que le sabotage du pont c’est vous aussi ! »

Ceux-ci auraient répondu fièrement :

« Oui comme ça les Ukrainiens ne pourront pas l’emprunter pour envahir la Crimée. »

Poutine s’apprêtait à dire qu’ils n’avaient pas besoin de passer par la Russie pour aller en Crimée et qui leur suffisait de prendre la route, mais il renonça par manque d’énergie.

Nous pouvions imaginer que cette succession d’actes complément débiles de la part des russes prendrait fin mais c’était sans compter sur le dernier événement que nous vous relatons fidèlement avec l’aide de la presse française.

L’attaque de navires russes à Sébastopol

Le Huffingpost10 nous rapporte (avec l’AFP) :

(Je rappelle que les journaux français ne diffusent QUE de l’information « vérifiée »,
« sourcée » « AFP », afin de ne pas désinformer le public.
Ce qui n’est pas le cas, hélas, de torchons comme France-Soir
qui utilise des journalistes et des enquêteurs indépendants.)

Je cite le Huffpost :

« Une attaque de drones en Crimée, accuse l’armée russe.

L’armée russe a annoncé avoir repoussé, ce samedi 29 octobre, une attaque de drones massive sur sa flotte dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée. Une attaque que l’armée de Vladimir Poutine a imputée à l’Ukraine et à la Grande-Bretagne et qui a endommagé un navire.

La Défense britannique a réagi en dénonçant de « fausses informations » destinées à « détourner l’attention », tandis qu’un responsable ukrainien a suggéré qu’une « manipulation négligente d’explosifs » par les forces russes était à l’origine de l’incident. »

Les militaires russes sont tellement nuls que, cette fois-ci, ils ont endommagé un de leurs navires en manipulant des explosifs.

Poutine a tout de suite téléphoné aux généraux leur demandant si ils étaient au service de la Russie ou de l’OTAN.

Ceux-ci auraient répondu :

« Ne croyez pas la propagande occidentale.
Ces explosions ne sont pas accidentelles mais volontaires afin de déstabiliser l’ennemi.
Nous avons appris de l’Histoire et afin de ne pas être pris au dépourvu (comme les français en 1940), nous avons décidé de commencer à saborder la flotte comme à Toulon en 1942. »

La goutte de trop pour Vladimir Poutine qui aurait immédiatement utilisé le téléphone rouge pour appeler Biden:

« Je ne suis plus en sécurité dans mon propre pays, mon chauffeur risque de lancer ma voiture dans un mur pour éviter qu’un extrémiste ukrainien ne cherche à me rentrer dedans. Je ne vois qu’une solution, quitter ce pays de fous et demander l’asile politique à l’axe du bien qui lui, au moins, n’agit jamais contre son propre camp. Je vois tous les jours à la TV française des hommes politiques se réjouir de l’inflation de 10% et de l’augmentation de plus de 400% du prix de l’énergie. Nous voyons bien qu’ils sont au service de leur peuple et ne rechignent pas à serrer la ceinture de leurs compatriotes pour la victoire du « bien ». »

C’était donc les dernières informations du jour.

Quant à savoir si les gentils américains auront la gentillesse de l’accueillir comme ils ont recueilli les gentils nazis utiles après-guerre, c’est une autre histoire.

Nous ne manquerons pas de vous en dire plus lorsque nous n’en saurons pas plus comme nos confrères.

Merci

Alain Tortosa11
30 octobre 2022.
https://7milliards.fr/tortosa20221030-sauvez-le-soldat-poutine.pdf





Laver l’honneur du Dr Cécile Andri

[Source : aimsib.org]

L’histoire se passe en Belgique. Début 2020, le Dr Cécile Andri, exerçant la médecine générale, esthétique et fonctionnelle dans le Brabant, contractera la Covid comme tous les soignants exposés du monde. Quand elle osera écrire sur Facebook qu’elle s’était guérie seule en trois jours avec des compléments alimentaires et de l’hydroxychloroquine, non seulement elle reçut une plainte ordinale, mais on lui interdira en plus de faire doser ses anticorps, ce qui aurait pu documenter une immunité acquise propre à pouvoir lui permettre d’aller soigner ses patients les plus fragiles à leurs domiciles(([1] https://www.facebook.com/watch/?v=932834187173713&extid=NS-UNK-UNK-UNK-IOS_GK0T-GK1C&ref=sharing)). Notre courageux médecin accusera nommément Mme Maggie de Block, Ministre belge de la Santé, de faire opposition à la connaissance légitime des statuts sérologiques des malades guéris. Quelque temps plus tard, devant une caméra(([2] https://www.facebook.com/cite24media/videos/1180019772501514/?extid=NS-UNK-UNK-UNK-IOS_GK0T-GK1C&ref=sharing)), le Dr Andri fait part de ses réflexions personnelles concernant la constatation toujours plus répétée d’effets indésirables graves survenus après les vaccinations anti-Covid : ses tourments s’accentuent, son Ordre local ne la lâchera plus. C’est alors un déferlement ahurissant de plaintes, toutes plus imbéciles et téléguidées les unes que les autres, qui s’abattront sur notre thérapeute(([3] Certaines émanent de médecins bien connus pour leurs conflits d’interêt D’autres viennent de la rubrique Fake Checker de la RTBF Info qui publie 8 pages de calomnies à mon propos. 
« – Mr Didou est un français qui critique le fait que je parle de vit C, Zn, vit D, Hydroxychloroquine et Azithromycine dans une interview à mon cabinet par Cité 24
— Le Dr Dauby me critique quand je parle de traitement à base d’un Antibiotique très connu : l’azithromycine. Il ose prétendre qu’il est inefficace dans plusieurs essai cliniques !! Alors qu’il a sauvé des milliers de vie et c’était un traitement proposé parle Prof Raoult ainsi que Zelenko qui le donnait avec du zinc
— Le Dr Deudon a très probablement fait rédiger sa plainte contre moi par un avocat
— En 2022, n’ayant sans doute guère de griefs contre moi, j’ai reçu 3 plaintes de patientes (cela fait donc 8 au total depuis 2020 alors que je n’en avais jamais reçue depuis que j’ai été diplômée en 1991). La 1 ère en avril se plaint que je ne me suis pas lavée les mains entre 2 patients que je n’ai pas mis des gants pour faire sa sclérose de varices (aucun médecin ne met des gants dans cette intervention là) etc… La 2 eme en juillet 2022 a qui j’ai osé poser la question : êtes vous vaccinée ? Et elle m’a fait un peu sursauter en me disant qu’elle allait faire sa 4 ème dose : elle a alors déclaré le soir même que “j’avais un discours délirant à propos des vaccins”. La 3 eme en août dernier venait pour un détatouage et s’est mise à hurler comme si je l’étranglais puis m’a reproché de ne ne pas lui avoir mis des lunettes de protection sur le nez alors qu’elle était sur le ventre et que je lui détatouais le haut des fesses ! Ces 3 patientes venues de nulle part ne sont venues qu’une seule fois et pondaient leurs plaintes le soir même à l’Ordre dès le retour chez elle !)). Faut-il la laisser se faire tailler en pièce par des médecins bien obéissants aux ordres des politiciens ou doit-on la soutenir quitte à rompre l’anonymat de ses défenseurs ? Le choix du Docteur Stéphane Résimont, membre AIMSIB bien connu,(([4] Dr S Résimont, “Pensez-vous être traité correctement pour votre hypothyroïdie” congrès AIMSIB en ligne, https://crowdbunker.com/v/gkzF5u6L à 1’04 »)) (([5] Dr S. Résimont, « Ordre des médecins, évoluer ou périr », AIMSIB, mars 2021, https://www.aimsib.org/2021/03/14/ordre-des-medecins-evoluer-ou-perir/)) est vite opéré : il faut laver l’honneur du Dr Cécile Andri qui, par son courage et son abnégation, a contribué à sauver toute une profession du naufrage de la compromission. Voici le texte de la lettre ouverte qu’il a adressé aux médecins du Conseil de l’Ordre du Brabant. Pourquoi ne démissionnent-ils pas tous ensemble afin de protester contre le rôle indigne qu’on veut leur faire jouer ? Bonne lecture.  

« Réveiller les patients et leur faire prendre conscience que la santé, c’est le bien le plus précieux que nous avons sur cette terre, elle ne s’achète pas, ne se vend pas (on voit maintenant des affiches qui incitent les jeunes à devenir cobayes pour Pfizer pour 220 €/jour !) et on ne peut pas se permettre de jouer à la roulette russe avec ces pseudo-vaccins ! »

Dr Cécile Andri

Monsieur le Président, Chers confrères,

Notre collègue le Docteur Cécile Andri a été convoquée en vos murs suite à des prétextes divers, tous apparus consécutivement à ses déclarations concernant les effets secondaires des « vaccins » anti- Covid. Nous supposons néanmoins que vous avez déjà été informés que ce nouveau vaccin expérimental présentait des effets secondaires graves beaucoup plus fréquemment que n’importe quel autre traitement autorisé.

Au cas où certaines preuves des graves et fréquents dommages corporels et milliers de décès causés par ces injections expérimentales n’auraient peut-être pas encore été portées pleinement à votre connaissance, nous vous adressons en annexes des informations scientifiques essentielles à votre pleine compréhension de la situation.

Vous conviendrez certainement qu’il n’est pas défendable de se fier uniquement aux communications marketing émanant des producteurs (marchands) de ces « vaccins », ni aux publications prétendument scientifiques souffrant de graves biais étant sponsorisées par les mêmes entreprises qui s’enrichissent par la vente de ces nouveaux produits expérimentaux.

En tant que médecins (généralistes ou spécialistes), mes nombreux confrères et moi-même constatons, en effet, chez nos patients vaccinés :

— Une très forte croissance des infections : infections par Covid dans les 2 à 3 semaines qui suivent l’injection, des réactivations virales (zonas, EBV, encéphalites virales) par altération de l’immunité.
— De nombreuses complications cardiovasculaires : myocardites, infarctus, AVC, surdités soudaines, thromboses artères centrales de la rétine…, et même des cas d’infarctus chez des enfants (ce qui n’arrivait jamais avant la vaccination)
— Des complications neurologiques : des cas de Guillain Barré(([6] Maladie que je connais « un peu » pour avoir rédigé un article dans la Revue Médicale de Bruxelles déjà en 6e et 7e année d’études de médecine.)), d’Alzheimer chez des personnes d’âge moyen, de réapparition de maladies à prion
— Des récidives foudroyantes de cancers (à un niveau que nous n’avions jamais observé avant la campagne de vaccination). Une forte augmentation des tumeurs des lignées hématopoïétiques, notamment le cas de notre confrère Michel Goldman. Nous vous invitons à découvrir le rapport « Rapid progression of Angioimmunoblastic T cell lymphoma following BNT152b2 mRNA vaccine Booster Shot: a case report » qu’il a rédigé avec nos confrères les Dr Bron, Cogan, S. Goldman… que j’ai fréquentés lors de mes années de pratique médicale à Bordet et à Érasme. Cette publication est publique et décrit la qualité des intervenants et de la victime. À noter que ce « confrère victime » prônait sur les plateaux télé la « vaccination » de tout le monde, quel que soit l’âge, la sérologie Covid (donc il prônait la vaccination post maladie…), quelles que soient les morbidités présentes ou pas.
— Des syndromes de fatigue chronique particulièrement aigus et durables justifiant des incapacités de travail de longues durées, certaines victimes terminant même en chaise roulante à des âges parfois très jeunes. Un de mes jeunes patients, âgé de 12 ans, s’est retrouvé en chaise roulante très peu de temps après sa 2e injection du vaccin Covid (c’est le hasard, lui a-t-on dit comme à tant d’autres victimes).

Le Docteur Cécile Andri s’est également exprimée sur ces effets secondaires lors d’une interview dans le cadre d’une manifestation contre l’obligation vaccinale du personnel soignant le 21 août 2021.

Je suis surpris que quiconque puisse lui reprocher de témoigner ce qu’elle constate comme dégâts chez ses patients.

Dans un tel contexte de nombreux effets secondaires graves, n’est-il pas du devoir de tout médecin d’informer la population des risques qu’elle court et d’inviter à la prudence ? Le principe de précaution et le devoir d’informer les patients ne sont-ils pas inscrits dans la Loi ?

Le discours officiel prétendant que le vaccin serait soi-disant « sûr et efficace » a pourtant largement montré qu’il n’était pas conforme à la réalité.

Mes confrères et moi sommes de plus en plus nombreux à ne pas comprendre votre acharnement à poursuivre tous les médecins qui se sont, pourtant très légitimement, exprimés sur les graves et fréquents effets secondaires qu’ils constataient chez leurs patients dans des délais très rapprochés après la vaccination.

Non seulement notre collègue, le Docteur Cécile Andri (et les autres médecins qui tiennent le même discours) ne fait que relayer ce qu’elle observe dans son cabinet médical. Mais de surcroît, ces observations sont confirmées par des dizaines d’études publiées dans les plus prestigieux journaux médicaux tels que le British Medical Journal, le Lancet… par les plus grands auteurs médicaux et épidémiologistes.

Des références scientifiques confirment que cet essai de thérapie génique à visée vaccinale est non seulement inefficace, entraîne de très nombreux effets secondaires au niveau cardiovasculaire, au niveau neurologique, au niveau cancérologique, etc., mais, en plus, qu’il engendre, dans certaines classes de la population, une efficacité négative : c’est-à-dire que la mortalité est augmentée chez les « vaccinés », en particulier chez les moins de 60 ans.

Deux pays (Taiwan et l’Australie) font déjà état d’un nombre de décès plus élevés à la suite du vaccin que par la maladie elle-même. Et depuis quelques jours, s’y ajoutent la Grande-Bretagne et Israël.
Vous trouverez ces études en annexe à ce courrier.

Loin d’être un médecin opposé au principe général de la vaccination, j’ai toujours assuré la promotion de tout vaccin qui satisfait les critères suivants :

— Les vaccins qui empêchent de contracter la maladie, car ils sont immunogènes
— Les vaccins qui empêchent la transmission
— Les vaccins qui ne présentent ni graves effets secondaires, ni décès, d’autant plus dans les catégories d’âge où il n’y avait pas de décès de la maladie elle-même (exemple : les enfants et ados)
— Les vaccins dont la protection dure pendant des années, voire davantage
En ce qui concerne les « vaccins » anti-Covid, aucun de ces critères n’est rencontré. Devoir injecter une substance tous les 3 mois(([7] Et selon une étude annexe : pas plus d’un mois de relative protection chez les adolescents.)) ne permet certainement pas d’utiliser la qualification de vaccin. Il s’agit tout au plus d’un médicament à l’efficacité et à la sécurité douteuses, dont la phase expérimentale se révèle être un échec manifeste. Cet essai de phase III à visée vaccinale devrait donc être immédiatement et définitivement arrêté.
De plus, avec une réinjection à périodicité rapide, on doit qualifier cette substance de traitement chronique et la législation concernant les vaccins ne s’y applique plus.

Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance des sources annexées à ce courrier, afin de pouvoir comprendre toute la légitimité des propos tenus par notre consœur, le Docteur Cécile Andri, et par d’autres médecins ayant déjà dû rendre des comptes auprès de l’Ordre des médecins pour des propos similaires.

Au vu de la lecture de ces études scientifiques, un médecin qui ne mettrait pas en garde son patient contre cette expérience médicale à grande échelle — plus de 12 milliards de doses injectées (rappelons que nous sommes toujours en phase 3 jusqu’en 2023-24) — ne respecterait pas son devoir de conseiller son patient et d’agir dans le respect du principe de précaution. Il ferait défaut à son serment d’Hippocrate et au principe fondamental « Primum non nocere », « Avant tout ne pas nuire ».

Au vu de l’état actuel de la science, il me semble incontestable qu’un médecin, actuellement, qui ne mettrait pas en garde ses patients concernant cet essai thérapeutique manifestement dangereux(([8] J’ai naturellement le plus grand respect pour les principes d’essais cliniques en pharmacologie, ayant été moi-même un étudiant désargenté, impliqué en 3e, 4e, 5e année d’études de médecine en tant que cobaye volontaire à plusieurs reprises et ayant dû compléter un grand nombre de documents pour donner mon accord éclairé. Mais il me semble vital (et ceci relève du domaine pénal) que les essais cliniques de phase 3 soient suivis avec une comparaison placebo versus substance active, avec suivi des cobayes volontaires qui doivent, en toute légalité, avoir été préalablement informés des risques et informés qu’il s’agit d’une expérience médicale en cours. L’Ordre des médecins respecte-t-il ces obligations légales dans la manière dont il communique avec les médecins dans ce contexte ? Dans le cas de ce gigantesque essai massif sur toutes les catégories de la population, quel est le suivi effectué ? Mes patients vaccinés m’ont informé qu’ils n’ont fait l’objet d’aucun suivi par les Autorités pour savoir s’ils avaient subi des effets secondaires. Aucun. L’Ordre des médecins et les autres autorités médicales ne devraient-ils pas s’en alarmer et réclamer l’arrêt immédiat de cette expérience médicale de masse, manifestement dangereuse et non suivie. Au contraire, l’Ordre des médecins a choisi de poursuivre une véritable « chasse aux sorcières » contre les médecins de terrain qui osent communiquer sur les effets secondaires, les dégâts et les décès provoqués par cette expérience pratiquée de manière illégale. Votre responsabilité pénale pour tromperie, harcèlement, censure du débat scientifique et mise en danger de la vie d’autrui ne devrait-elle pas vous préoccuper davantage ?)), devrait être sanctionné.
Ne serait-ce pas là le véritable rôle positif que pourrait exercer l’Ordre en ce domaine ?

Votre rôle ne devrait-il pas assurer que nos confrères respectent des principes de prudence ? Ne devriez-vous pas rappeler le principe de la balance bénéfice/risque qui veut qu’on ne devrait jamais injecter un produit expérimental et manifestement toxique à un jeune adulte ou à un enfant alors que ceux-ci n’ont aucun risque de décéder de la Covid ?

Nous sommes nombreux à penser que l’Ordre devrait déconseiller de poursuivre cette expérience médicale sur les adultes sans comorbidité qui prennent de la vitamine D, du zinc, de la DHEA d’autant plus s’ils ont déjà fait la Covid et qu’en conséquence, leur risque de décéder de la Covid est pratiquement inexistant.

L’Ordre ne devrait-il pas rappeler qu’on ne donne pas de substances toxiques qui plus est inconnues (pour rappel, la composition de ces produits expérimentaux appelés vaccins n’est toujours pas divulguée) à des femmes enceintes ?

Même le paracétamol est maintenant prouvé comme étant toxique s’il est pris pendant la grossesse.
Comment l’Ordre autorise-t-il à utiliser les femmes enceintes comme cobayes ?

Ne devriez-vous par rappeler l’évidence qu’on ne vaccine pas contre une maladie un patient qui vient de faire cette maladie et qui, en conséquence, a déjà un taux très élevé d’anticorps ? Êtes-vous certains que de surstimuler leur système immunitaire ne présente aucun risque auto-immun ? En l’occurrence, on survaccine contre la souche initiale de Wuhan qui n’a plus cours depuis 2 ans (risque : réaction ADE) : on fait pire que bien en détournant le système immunitaire des variants actuels.

Aurait-on imaginé, il y a trois ans encore, que l’on puisse forcer toute la population à être les cobayes d’une expérience médicale qui n’est pas encore terminée, encore en phase III ?

N’est-il pas révélateur que, malgré que 90 % de la population soit « vaccinée », on n’ait jamais observé autant de cas de Covid qu’actuellement et que les pays les plus touchés soient les plus « vaccinés » ? !

C’est dans les pays les plus vaccinés que la mortalité « de cause inconnue » a le plus augmenté et que la « mort de cause inconnue » est devenue la première cause de mortalité depuis cette année…

Comme vous l’avez constaté, la mise sur le marché de ces « vaccins » a été faite sur la base uniquement d’études réalisées ou sponsorisées par les producteurs (marchands) de vaccins eux-mêmes… On passe d’une phase II à une phase III sur l’ensemble de la population induisant, dans les faits, une mise sur le marché forcée et illégale, les effets secondaires à moyen et à long terme ne sont pas étudiés correctement, ni pris en compte :

– Pas d’étude cancérologique à moyen/long terme,
– Pas d’étude sur l’émergence de maladies auto-immunes,
– Pas d’étude de modifications géniques réalisées
– Pas d’étude concernant la tératogénicité de cette nouvelle thérapie

Les médias et les experts qui s’y expriment et conseillent nos ministres souffrent de graves conflits d’intérêts (travaillant également pour l’industrie) et se contentent, sans aucune analyse complémentaire, de répéter béatement les chiffres de l’industrie :
– 95-96% prétendue efficacité du vaccin, avant leur arrivée sur le marché,
– Ces chiffres ont été revus à la baisse à 70%, puis à 50% de prétendue efficacité et ensuite 25-30% de prétendue efficacité contre les formes graves « n’empêche pas la maladie, mais empêche d’en mourir » (alors qu’en réalité ce sont les variants Omicron qui sont beaucoup moins mortels y compris chez les non-vaccinés).
– « ne protège pas dans la tranche d’âge avant 60 ans, mais uniquement les personnes âgées avec comorbidités » et aujourd’hui, même cette dernière affirmation est remise en cause selon les dernières études…
Comment pourrait-on reprocher à des médecins de faire état de ces vérités ?
Le débat scientifique n’est-il pas vital à la sécurité de la population et au progrès de la Science ?
Le débat citoyen n’est-il pas au cœur de la démocratie et de nos droits fondamentaux garantis par la Constitution ?

L’Ordre des médecins peut-il nier les évidences scientifiques, censurer, menacer et sanctionner les médecins qui témoignent de ce qu’ils constatent dans leurs cabinets médicaux ? L’Ordre des médecins peut-il piétiner le principe de précaution et la liberté d’expression ? L’Ordre des médecins est-il au-dessus de la Constitution et n’a-t-il aucune responsabilité pénale suite à cette censure, à cette propagande vaccinale excessive et à la mise en danger de la vie d’autrui engendrée par cette communication dogmatique et mensongère qui constitue manifestement de la tromperie, du chantage et de l’abus de pouvoir ?

Votre intention est-elle de continuer à persécuter tous les médecins qui soignent leurs patients atteints de la Covid avec d’autres traitements que le protocole incongru qui avait été imposé comme protocole officiel (les 3 « D » : « Dafalgan, Dyspnée, Décès ») ?
La prise en charge de la Covid est pourtant simple, permettant de diminuer très fortement les risques de complications, à condition de laisser les médecins traiter précocement.

En tant que médecin respectant le Serment d’Hippocrate, comme de nombreux de mes confrères, je conseille également à chacun de mes patients la plus grande prudence avant de choisir d’être cobaye d’une thérapie génique expérimentale à visée vaccinale de phase III.
Avez-vous l’intention de tous nous convoquer parce que nous osons respecter l’obligation d’informer les patients et le principe de précaution pourtant inscrits dans la Loi ?

Ne trouvez-vous pas qu’il aurait été opportun pour l’Ordre des Médecins, qu’il soit national ou provincial, d’envoyer un courrier à chacun de ses membres leur présentant ses plus plates excuses pour les avoir poussés à se faire « vacciner », pour leur avoir intimé l’ordre de promouvoir, sans réserve, ce vaccin expérimental auprès de leurs patients (non à risque de formes graves de la Covid) qui garderont, pour certains d’entre eux, des séquelles à vie suite à la vaccination ou qui en sont morts ou simplement qui croyaient le discours officiel que le vaccin serait soi-disant immunisant, les protégerait eux et leur entourage et qui ont le sentiment d’avoir été abusés et trompés ?

Au lieu de cela, plutôt que de faire profil bas, vous continuez à persécuter des médecins qui n’ont accompli que leur travail avec conscience et professionnalisme, des médecins qui écoutent et examinent leurs patients, qui lisent la littérature scientifique et qui tiennent compte des publications faisant état que ce « vaccin » est très peu efficace et crée beaucoup plus de dégâts et de morts que tous les autres vaccins réunis et commercialisés jusqu’à présent.

L’Ordre des médecins a-t-il la connaissance complète de la composition (toujours secrète à ce jour, semble-t-il) de ces injections expérimentales ? Sur le plan médical et scientifique n’est-il pas capital de connaître la composition complète d’un produit prétendument médicamenteux ?

Ces injections n’arrêtent pas la dissémination du virus, ne donnent pas d’immunité et n’ont pas du tout prouvé leur innocuité, au contraire. Le principe de précaution ne consiste pas à devoir prouver qu’un produit est dangereux, mais au contraire à devoir prouver qu’il n’est pas dangereux, avant de le vendre et de l’injecter massivement à une population saine.

Seul le respect du principe de précaution permet d’assurer la mise en œuvre effective du « primum non nocere » qui est le fondement de toute la déontologie médicale. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations respectueuses.

Docteur Stéphane Résimont
Octobre 2022

Annexes 1 à 12  :

Annexe 1annexe 2annexe 3annexe 4annexe 5annexe 6annexe 7annexe 8annexe 9annexe 10annexe 11annexe 12.

N.D.L.R. : La lettre est datée du 7 septembre 2022.

Notes et sources




Bombe sale en Ukraine ?

Bombe sale, destruction du barrage de Kakhovka : Les jeux dangereux de l’Ukraine

[Source : Donbass Insider]

Par Christelle Néant

Depuis plusieurs jours la menace de l’utilisation d’une bombe sale ou de la destruction du barrage de Kakhovka par l’Ukraine provoque une montée des tensions extrêmement dangereuse. À force de laisser Kiev faire tout ce qu’elle veut, même les pires crimes de guerre et actes terroristes, l’Occident encourage l’Ukraine à continuer à jouer avec le feu, au risque de provoquer un désastre qui dépasserait les frontières du pays.

Le 23 octobre 2022, le ministre russe de la Défense s’est entretenu par téléphone avec les ministres de la Défense des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Turquie. Sergueï Choïgou a abordé la situation en Ukraine, et a surtout fait part des inquiétudes de la Russie sur d’éventuelles provocations de l’Ukraine avec l’utilisation d’une bombe sale (bombe conventionnelle entourée de matériaux radioactifs qui seront dispersés lors de l’explosion).

Le lendemain, le chef des troupes de protection contre les risques NRBC (Nucléaires Radiologiques Biologiques et Chimiques) russes, le lieutenant général Igor Kirillov, a tenu une conférence de presse sur le risque d’une provocation de l’Ukraine à l’aide d’une bombe sale. Le but étant d’essayer d’isoler Moscou sur la scène internationale en faisant passer la Russie pour un état terroriste ayant eu recours à l’arme nucléaire contre un pays qui n’en est pas doté.

Mais à mon sens ce n’est pas le seul but recherché tant par Kiev, que par Londres, Washington, ou même Bruxelles. Une provocation à la bombe sale permettrait à l’Ukraine de sécuriser le soutien occidental en matière d’armes et d’argent, en renforçant la propagande anti-russe présente en Occident, et en servant de diversion aux tensions sociales croissantes qui deviennent problématiques en Europe.

La hausse monstrueuse des factures d’énergie suite aux sanctions contre la Russie et au sabotage de Nord Stream devient un problème important pour les gouvernements européens qui font face désormais à des manifestations contre le renchérissement des tarifs de l’énergie et contre le soutien à l’Ukraine (les gens comprenant que les deux sont liés). Et Kiev comprend parfaitement qu’à un moment les gouvernements occidentaux devront faire face à un choix : essayer d’apaiser les tensions sociales en réduisant ou arrêtant même l’aide militaire et financière à l’Ukraine, ou risquer de faire face à des troubles internes graves qui pourraient provoquer un chaos incontrôlable voire la chute des gouvernements responsables (ce qui aboutirait à la même conséquence que le choix n° 1).

De plus, aux États-Unis, les élections de mi-mandat approchent et le bilan est mauvais pour Joe Biden, dont l’état de santé se dégrade à vue d’œil (après avoir serré des mains à des gens invisibles, il s’endort et bafouille des phrases sans queue ni tête lors de ses interviews). Résultat les républicains ont une chance de gagner ces élections (les derniers sondages leur donnent une légère avance sur les démocrates), changeant ainsi l’équilibre politique du pays. Or certains parmi les républicains veulent réduire l’aide apportée à l’Ukraine.

Si on regarde tout cela, il devient évident que les autorités ukrainiennes doivent faire quelque chose de spectaculaire pour détourner l’attention des populations occidentales des conséquences du soutien de leurs pays à l’Ukraine et justifier le maintien voire l’augmentation de l’aide financière et militaire apportée à Kiev.

Pour cela, l’Ukraine a deux possibilités. Première option : détruire le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, provoquant ainsi l’inondation d’une partie importante de Kherson et des localités environnantes, et coupant ainsi les troupes russes de leurs renforts, pour tenter de récupérer la ville et obtenir ainsi une victoire militaire éclatante qu’elle pourra utiliser médiatiquement pour obtenir plus d’armes et plus d’argent. Conscientes du risque que l’armée ukrainienne applique ce plan, les autorités russes ont appelé les civils de Kherson à évacuer la ville pour éviter des victimes en cas d’inondation, et ont commencé à vider le réservoir pour réduire les dégâts potentiels.

Et pour ceux qui penseraient qu’un tel plan semble délirant, et que les autorités ukrainiennes n’iraient pas jusque là, voici une capture d’écran de deux posts de la chaîne Telegram de la 35e brigade des FAU (forces armées ukrainiennes).

Traduction : « Le déluge de Noé arrive » (Скоро будет Ноев потоп) puis « Apprenez à nager » (Учитесь плавать). Je pense qu’il est difficile de faire plus clair comme message. Surtout que dans le même temps, les bombardements de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par l’armée ukrainienne se poursuivent.

Le 24 octobre, l’armée ukrainienne a ainsi tiré 19 missiles américains Himars sur la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Heureusement 16 ont été interceptées et les trois restants n’ont pas infligé de dommages critiques à la centrale hydroélectrique. Mais il est clair que l’armée ukrainienne va continuer ces bombardements jusqu’à obtenir le résultat voulu, tout comme elle continue de bombarder et de tenter de reprendre le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia.

Ce qui nous amène à la deuxième option que Kiev pourrait utiliser à son avantage : utiliser une bombe sale pour accuser la Russie d’avoir utilisé l’arme nucléaire contre l’Ukraine. Si ce plan semble encore plus fou que le premier, il ne faut pas l’exclure sous prétexte de son apparente folie. Car si l’utilisation d’une bombe sale par l’Ukraine provoquerait immanquablement des morts ou une pollution d’une partie de son territoire, ce ne sont pas des paramètres bloquants pour les autorités ukrainiennes. Je rappelle qu’en 2020, un député ukrainien avait d’ailleurs proposé d’utiliser des bombes sales contre la Russie et la Hongrie.

Autre rappel, en avril 2022, l’Ukraine a bombardé Kramatorsk qui est sous son contrôle, alors que les civils évacuaient la ville par le train, provoquant un vrai bain de sang. L’armée ukrainienne a bombardé le 11 août 2022 une brasserie de Donetsk provoquant une fuite d’ammoniac, sans se soucier une seconde des conséquences pour les civils ou l’environnement.

Depuis des mois, l’armée ukrainienne bombarde les zones résidentielles des villes du Donbass avec des missiles contenant des mines « Pétale » qui ont déjà fait un mort et 80 blessés parmi les civils, dont trois enfants. Sans parler des attentats terroristes à répétition qui ont fait de nombreuses victimes parmi des civils innocents (le dernier en date à Kherson a tué un passant).

Enfin, en huit mois de conflit, l’armée ukrainienne a bombardé 29 fois, et attaqué 10 fois avec des drones la centrale nucléaire de Zaporijia, qui est sous contrôle russe, sans jamais se soucier des conséquences catastrophiques que de telles attaques pourraient avoir, y compris pour les civils et les territoires qui sont sous contrôle ukrainien !

Ces quelques exemples non exhaustifs montrent de manière indiscutable, que l’Ukraine ne recule devant aucune méthode, même les plus sales, ou les plus inhumaines, si cela sert ses intérêts. Dès lors les informations transmises par le ministère russe de la Défense ont de quoi inquiéter.

« Selon les informations disponibles, deux organisations ukrainiennes ont reçu l’ordre direct de créer une bombe sale. Les travaux en sont à leur phase finale. En outre, nous disposons d’informations sur des contacts entre le bureau du président ukrainien et des représentants du Royaume-Uni concernant la réception éventuelle de technologies permettant de créer des armes nucléaires », a ainsi déclaré le lieutenant général Igor Kirillov.

Il faut se rappeler que l’Ukraine a tout ce qu’il faut à sa disposition pour créer une bombe sale, entre les trois centrales nucléaires toujours actives et qui sont sous son contrôle à Rovno, Khmelnitski et Youjnooukraïnsk (dont les piscines de stockage contiennent jusqu’à 1500 tonnes d’uranium enrichi), et l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl (où se trouvent plus de 22 000 assemblages de combustible nucléaire). L’Ukraine dispose aussi de plus de 50 000 m³ de déchets radioactifs, et d’une société d’extraction et de traitement, qui extrait jusqu’à 1000 tonnes de minerai d’uranium par an de plusieurs mines situées en région de Kirovograd.

Sur le plan scientifique, l’Institut de physique et de technologie de Kharkov a été impliqué dans le programme nucléaire de l’URSS, et plusieurs systèmes d’essai, dont les systèmes thermonucléaires Ouragan, y fonctionnent toujours. De plus, l’Institut de recherche nucléaire de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine, à Kiev, possède un réacteur BBP-M, qui est utilisé pour des recherches impliquant l’emploi de matériaux radioactifs de haute activité. C’est ce deuxième institut, qui serait impliqué avec la société d’extraction et de traitement de l’Est, dans le projet de bombe sale de Kiev, d’après la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

D’après le ministère russe de la Défense, l’Ukraine prévoit de faire passer l’utilisation de sa bombe sale pour l’explosion d’une ogive nucléaire russe de faible puissance contenant de l’uranium hautement enrichi dans sa charge. Le but étant que la présence d’isotopes radioactifs dans l’air soit enregistrée par les capteurs du système de surveillance international installé en Europe, et d’accuser la Russie d’utiliser des armes nucléaires tactiques contre l’Ukraine.

Pour l’instant, les pays occidentaux contactés hier par le ministre russe de la Défense jouent les aveugles, faisant semblant de ne pas voir les agissements de l’Ukraine, tout comme ils ne « voient » pas les bombardements de l’armée ukrainienne contre les civils du Donbass depuis huit ans. Sauf que là leur pseudo cécité pourrait avoir des conséquences d’un tout autre niveau.

Résultat, le 24 octobre 2022 le chef d’état-major des forces armées russes et premier vice-ministre de la Défense, Valery Gerassimov, a eu des entretiens téléphoniques avec le chef d’état-major de la défense britannique, l’amiral Antony Radakin, concernant l’utilisation éventuelle par l’Ukraine d’une bombe sale. La Russie a aussi déclarer vouloir soulever cette question à l’ONU.

Il reste à espérer que ces démarches pousseront l’Ukraine à renoncer à sa provocation (comme d’autres dénonciations de futures provocations ont pu empêcher bon nombre de ces dernières dans le Donbass en huit ans de guerre), et que l’Occident comprendra qu’il s’agit là d’une ligne rouge infranchissable dont la violation pourrait avoir des conséquences terribles pour lui-même.

Christelle Néant


Bataille d’Ukraine : Pourquoi les États-Unis et leurs satellites ont-ils besoin d’agiter la menace nucléaire contre la Russie ?

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

La facilité avec laquelle les médias français (à l’unisson), reprenant le discours atlantiste, envisagent une frappe nucléaire à Kherson est non seulement malsaine, mais inquiétante. Cette rhétorique, propagée sous couvert des propos de l’ambassadeur d’Ukraine en France, cache mal cette provocation nucléaire atlantiste, dont la Russie s’inquiète et qui pourrait avoir des conséquences significatives, non seulement pour la suite du conflit, mais en ce qui concerne les relations internationales pour une longue période à venir. Car si les relations entre les pays atlantistes et la Russie sont déjà au plus mal, nous atteindrions alors un point de non-retour. Pour les générations à venir.

Difficile de trouver ces derniers jours un média français, qui ne soulève pas avec tout le sérieux de circonstance la question du recours à l’arme nucléaire par la Russie à Kherson. Kherson, où l’armée russe a arrêté toutes les offensives de l’armée atlantico-ukrainienne ces derniers temps, lui causant des pertes significatives et en hommes et en armements. Kherson, que la Russie a intégré dans son territoire national. 

Quel serait alors l’intérêt pour l’armée russe de recourir à l’arme nucléaire sur son propre territoire, sur sa propre population ? Aucun, en revanche provoquer une explosion nucléaire à Kherson, qui serait ensuite imputée à la Russie entrerait parfaitement dans l’intérêt du clan atlantiste : la Russie deviendrait un État criminel pour avoir utilisé l’arme nucléaire (puisque son utilisation n’est manifestement légitime que pour les États-Unis, qui ne portent aucune responsabilité pour ce crime) ; la Russie perdrait des alliés, déjà peu courageux, sur la scène internationale ; un grand show politico-médiatique serait lancé, à côté duquel le crash du Boeing de la Malaysia Airlines dans le Donbass, ayant conduit à l’arrêt net de l’avancée de l’armée du Donbass, serait un conte pour les enfants ; et ainsi, en fin de compte, les États-Unis tenteraient, de surcroît avant les élections intermédiaires, de réduire à néant les efforts de la Russie pour renverser la situation, qui commencent par ailleurs à porter leurs fruits (les référendums d’intégration, les bombardements de sites stratégiques et énergétiques en Ukraine, le renfort d’hommes, etc.). 

Le but de cette provocation nucléaire pour le clan atlantiste serait de produire un choc, psychologique et politique, d’une telle intensité, qu’il remanierait et brouillerait totalement les cartes concernant la Bataille d’Ukraine.

C’est bien dans cette logique, que la Russie prévient des dangers de la tentation de l’utilisation d’une bombe sale par l’armée atlantico-ukrainienne à Kherson — ou ailleurs. Sans même parler du désastre humain et écologique suite à la contamination pour une longue période, cela sonnerait également l’entrée dans une très longue période glaciaire entre les Atlantistes et la Russie. Ces derniers 5 jours, de nombreux coups de téléphone ont eu lieu entre le ministre russe de la Défense et son homologue américain, puis avec la France, la Grande-Bretagne et la Turquie. Le Chef de l’état-major russe a lui aussi, hier, passé la journée au téléphone avec ses homologues russes. La diplomatie est également entrée dans la danse, pour tenter de faire revenir tout ce petit monde à la raison. Voici un rapide résumé de la situation présentée hier après-midi sur le site d’information Tass

En ce qui concerne les déclarations du ministère russe de la Défense :

« Le ministère russe de la Défense a mis ses forces et ses moyens en état d’alerte pour agir “dans des conditions de contamination radioactive”, car il dispose d’information concernant la volonté de Kiev d’utiliser une “bombe sale”. (…) Le ministère de la Défense dispose d’informations, selon lesquelles Kiev envisage de faire exploser une “bombe sale” en Ukraine pour intimider les résidents locaux et accuser Moscou d’utiliser des armes nucléaires tactiques. Le plan de la partie ukrainienne, selon le ministère, est de faire passer l’explosion d’une “bombe sale” comme le “fonctionnement anormal d’une arme nucléaire russe de faible puissance”. Selon le ministère, deux organisations ukrainiennes ont des “instructions précises” pour créer ces armes et leurs travaux “sont au stade final”.

De plus, comme l’a dit Kirillov, le ministère de la Défense dispose d’informations sur les contacts de l’Office du Président de l’Ukraine avec des représentants de la Grande-Bretagne « sur la question de l’obtention éventuelle d’une technologie pour créer des armes nucléaires ». L’Ukraine, a souligné le général, possède des matières premières pour la « bombe sale » dans ses centrales nucléaires, y compris Tchernobyl, et des entreprises minières, ainsi que la base scientifique nécessaire à Kiev et Kharkov. »

En ce qui concerne le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a fait plusieurs déclarations :

« Les informations sur la préparation d’une « bombe sale » par Kiev ont été revérifiées, et ce n’est pas une vaine accusation de Moscou, a souligné Lavrov. Selon lui, la Russie a l’intention de soulever cette question à l’ONU.

Le ministre des Affaires étrangères a également assuré que la partie russe disposait d’informations sur des organisations ukrainiennes spécifiques impliquées dans la « bombe sale ». Il ne les a pas nommées.

Les déclarations publiques de méfiance de l’Occident à l’égard des avertissements russes ne signifient pas que les informations de Moscou sont prises à la légère dans les discussions internes, a déclaré le ministre. » 

En effet, tous les pays atlantistes, en chœur et bien disciplinés, ont immédiatement déclaré n’être au courant de rien et les États-Unis, avec la France et la Grande-Bretagne se sont fendus d’une déclaration commune ne laissant aucun doute, quant à leur intention d’aller jusqu’au bout :

« Personne ne serait dupe » si Moscou prenait prétexte de l’emploi par Kiev d’une « bombe sale » évoqué par le gouvernement russe, affirment Paris, Londres et Washington dans une déclaration conjointe. Dans ce texte, les trois ministres des Affaires étrangères « rejettent les allégations, à l’évidence fausses, de la Russie selon lesquelles l’Ukraine se prépare à utiliser une bombe sale sur son propre territoire. Personne ne serait dupe d’une tentative d’utiliser cette allégation comme prétexte à une escalade ».

La Russie s’est adressée à l’ONU, demandant une réunion du Conseil de sécurité sur cette question pour aujourd’hui, mardi 25 octobre. Selon Nebenzia, le représentant de la Russie à l’ONU, l’utilisation d’une bombe sale serait considérée par la Russie comme un acte de terrorisme nucléaire.

L’escalade du conflit continue son cours, puisqu’il ne peut être question de concession, comme le reconnaissent les États-Unis eux-mêmes — c’est l’existence de leur monde, qui est en jeu. 




Une guerre que la Russie est prête à gagner — Les Européens se sont bien fait avoir par les Américains

[Source : brunobertez.com]

Par MK Bhadrakumar
Ancien ambassadeur

Traduction Bruno Bertez

[Source originale : https://www.tribuneindia.com/news/comment/a-war-russia-set-to-win-441926]

Deux frappes terroristes massives ont échoué de manière spectaculaire et une terrible beauté est née dans la guerre d’Ukraine. Ces deux attaques soigneusement planifiées se succédant rapidement – ​​sur les gazoducs Nord Stream et le pont de Crimée – étaient destinées à porter un coup fatal à la Russie. 

Selon le président Vladimir Poutine, des personnes « qui veulent enfin rompre les liens entre la Russie et l’UE, affaiblir l’Europe » sont à l’origine des explosions du Nord Stream. Il a désigné les États-Unis, l’Ukraine et la Pologne comme « bénéficiaires ».

L’Inde doit s’attendre à la défaite des États-Unis et de l’OTAN, ce qui achève la transition vers un ordre mondial multipolaire.

Mercredi dernier, le service de renseignement intérieur russe FSB a identifié le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Budanov, comme le cerveau derrière l’attaque de Crimée. Le New York Times et le Washington Post ont également pointé du doigt Kiev, citant des « sources ».

Alors que Nord Stream-1 a été paralysé, l’une des chaînes de Nord Stream-2 reste intacte. Poutine a déclaré la semaine dernière que le gazoduc pourrait être restauré et que la Russie pourrait livrer environ 27 milliards de mètres cubes de gaz. « La balle est du côté de l’Union européenne, si elle le veut, ouvrons le robinet », a-t-il déclaré.

Mais, un grand silence a été la réponse de Bruxelles. 

C’est un moment profondément embarrassant pour l’UE. Le triomphalisme a disparu alors que l’Europe est menacée par des années de récession causée par le contrecoup des sanctions contre la Russie, les États-Unis ayant insisté sur la coupure des liens énergétiques avec Moscou. 

L’UE est maintenant devenue un marché captif pour les grandes sociétés pétrolières et doit acheter du GNL aux États-Unis au prix demandé, qui est six à sept fois supérieur au prix intérieur aux États-Unis. (Le prix contractuel pour l’approvisionnement russe à long terme pour l’Allemagne était d’environ 280 dollars par 1 000 mètres cubes, alors que le prix actuel du marché oscillait autour de 2 000 dollars.)

Autrement dit, les Européens ont été bien joués par les Américains. 

L’Inde devrait prendre note de ce que signifie le mot « droit » pour les États-Unis. Fondamentalement, l’administration Biden a créé une crise énergétique artificielle dont le véritable objectif est de profiter de la guerre.

L’attaque du pont de Crimée du 8 octobre est bien plus grave. 

Zelenskyy a franchi une ligne rouge contre laquelle Moscou l’avait mis en garde à plusieurs reprises. Poutine a révélé qu’il y avait également eu trois attentats terroristes contre la centrale nucléaire de Koursk. Les Russes ne se contenteront de rien de moins que l’éviction du régime de Zelensky.

Les représailles de la Russie contre « l’infrastructure critique » de l’Ukraine, ce dont Moscou s’est abstenu jusqu’à présent, ont de sérieuses implications. Depuis le 9 octobre, la Russie a commencé à cibler systématiquement le système électrique et les chemins de fer de l’Ukraine. Le célèbre expert militaire russe Vladislav Shurygin a déclaré à Izvestia que si ce rythme était maintenu pendant environ une semaine, cela « perturberait toute la logistique de l’armée ukrainienne – système de transport du personnel, du matériel militaire, des munitions, des cargaisons connexes, ainsi que le fonctionnement des usines militaires et de réparation.

Les Américains sont enfermés dans un monde surréaliste de leur récit égoïste selon lequel la Russie a « perdu » la guerre. 

Dans le monde réel, cependant, Ivan Tertel, chef du KGB en Biélorussie, qui a une vision privilégiée de Moscou, a déclaré mardi dernier qu’avec la Russie renforçant ses effectifs militaires dans la zone de guerre – 300 000 soldats qui ont été mobilisés plus 70 000 volontaires – et le déploiement d’armements de pointe, « l’opération militaire va entrer dans une phase clé. Selon nos estimations, un tournant interviendra entre novembre de cette année et février de l’année prochaine.

Les décideurs politiques et les stratèges de Delhi devraient noter attentivement le calendrier. En fin de compte, la Russie recherche une victoire totale et ne se contentera de rien de moins qu’un gouvernement ami à Kiev. 

Les politiciens occidentaux, y compris Biden, comprennent que rien n’arrête les Russes maintenant. La cagnotte d’armes des États-Unis s’épuise alors que Kiev en demande toujours plus.

Lorsqu’on lui a demandé s’il rencontrerait Biden au G20 à Bali, Poutine a fait remarquer avec dérision vendredi :

« Il (Biden) devrait être demandé s’il est prêt à mener de telles négociations avec moi ou non. Pour être honnête, je ne vois aucun besoin, dans l’ensemble. Il n’y a pas de plate-forme pour des négociations pour le moment. »

Cependant, Washington n’a pas encore jeté l’éponge et l’administration Biden reste obsédée par l’épuisement de l’armée russe, même au prix de la destruction de l’Ukraine. 

Et, pour les Russes aussi, il reste encore beaucoup à faire sur le champ de bataille : les populations russes opprimées à Odessa (qui ont subi des atrocités innommables de la part des néo-nazis), Mykolaïv, Zaporizhya, Dnipropetrovsk, Kharkov attendent la « libération ». C’est une question très émotionnelle pour la Russie. Là encore, le programme global de « démilitarisation » et de « dénazification » de l’Ukraine doit être mené à sa conclusion logique.

Quand tout cela sera terminé, Poutine sait que Biden ne voudra même pas le rencontrer. 

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré la semaine dernière : « Quiconque croit sérieusement que la guerre peut être terminée par des négociations russo-ukrainiennes vit dans un autre monde. La réalité semble différente. En réalité, de telles questions ne peuvent être discutées qu’entre Washington et Moscou. Aujourd’hui, l’Ukraine ne peut se battre que parce qu’elle reçoit l’aide militaire des États-Unis…

«En même temps, je ne vois pas le président Biden comme pouvant être la personne qui conviendrait vraiment à des négociations aussi sérieuses. Le président Biden est allé trop loin. Qu’il suffise de rappeler ses déclarations au président russe Poutine.»

L’Inde doit s’attendre à la défaite des États-Unis et de l’OTAN, qui achève la transition vers un ordre mondial multipolaire. 

Malheureusement, les élites indiennes n’ont pas encore totalement purgé leur «situation unipolaire»  L’Europe, y compris la Grande-Bretagne, est dévastée et il y a un mécontentement palpable face au « leadership transatlantique » des États-Unis. 

La stratégie indo-pacifique est désespérément à la dérive. 

De nouveaux centres de pouvoir émergent dans le voisinage étendu de l’Inde, comme le montre la rebuffade de l’OPEP à Washington. 

Un profond ajustement est nécessaire dans le calcul stratégique indien.




L’attaque sous faux drapeau, une spécialité américaine

Par Jean-Michel Grau

Depuis les guerres du Vietnam et d’Irak, en passant par la crise de Cuba, l’empire US s’est fait une spécialité de l’attaque sous faux drapeau. Pour créer le chaos partout dans le monde, afin d’assurer ensuite la « pax americana », garante de sa suprématie par la force du dollar américain sur la planète, en d’autres termes, par l’organisation du monde selon les règles américaines.

C’est cette organisation qui est en train de prendre fin aujourd’hui avec la guerre en Ukraine et la mise en place d’un monde multipolaire sous l’hospice de la Chine et de la Russie avec l’OCS.(([1] Organisation de Coopération de Shanghaï))

Pour bien comprendre en quoi consistent les attaques sous faux drapeau, dont les US n’ont pas l’exclusivité dans l’Histoire, mais dont on peut quand même leur attribuer la paternité dans la majorité des cas recensés depuis 1960, rien ne vaut quelques exemples, tous reconnus d’ailleurs depuis, par les services secrets américains.

Nous développerons ici quatre cas emblématiques des attaques sous faux drapeau américaines depuis 1960, mais il en existe encore beaucoup d’autres.(([2] Daniele Ganser, les guerres illégales de l’OTAN, Éditions Demi-Lune))

Le projet d’attaque américaine sous faux drapeau à Cuba

Voici probablement le projet d’attaque sous faux drapeau le plus monstrueux jamais imaginé. Il est l’œuvre de l’état-major militaire américain.

Comme l’a admis le gouvernement américain, des documents récemment déclassifiés montrent qu’en 1961, les chefs d’état-major interarmées américains ont approuvé un plan visant à faire exploser des avions américains, à l’aide d’un plan élaboré impliquant l’échange d’avions, ainsi qu’à commettre des actes terroristes sur le sol américain, puis à rejeter la faute sur les Cubains, afin de justifier une invasion de Cuba pour renverser son Premier ministre Fidel Castro.

« Le Pentagone, qui est qualifié aujourd’hui encore par les médias de masse de “ministère de la Défense” mais qui devrait plutôt être désigné comme “ministère de l’attaque” si l’on se base sur les faits historiques, voulait une invasion de Cuba et la chute de Castro. »

« Ceci ressort d’un plan hautement confidentiel surnommé “Opération Northwoods”, daté du 13 mars 1962, qui n’a jamais été mis en œuvre. L’opération Northwoods a été signée par le plus haut général du Pentagone, le chef d’état-major interarmées Lyman Lemnitzer, sous les ordres directs du Secrétaire à la Défense McNamara. Les documents, à l’époque classés top secret, offrent une perspective rare et accablante sur l’activité guerrière illégale aux États-Unis. Le plan prévoyait de faire sauter des avions et des bateaux du Pentagone et de commettre des attentats terroristes aux USA afin d’attribuer la responsabilité de ces crimes à Fidel Castro. Dans l’optique d’une stratégie de la tension, de telles attaques sous faux pavillon devaient répandre peur et effroi dans la population américaine. Sous l’emprise de la colère et en état de choc, les citoyens américains auraient alors approuvé une invasion de Cuba, d’après ce que prévoyait le Pentagone. »

« Sans que quiconque au sein du Congrès soit au courant, Lemnitzer et l’état-major interarmées ont secrètement franchi la limite de l’État de droit », critiqua le journaliste américain James Banford, qui permit au public d’accéder aux documents secrets de l’Opération Northwoods. « Au nom de l’anticommunisme, les militaires ont proposé une guerre terroriste secrète et sanglante contre leur propre pays, afin de mettre l’opinion publique de leur côté dans la Guerre folle qu’ils voulaient mener contre Cuba. »(([2] Daniele Ganser, les guerres illégales de l’OTAN, Éditions Demi-Lune))

Ce plan échafaudé par le président Eisenhower à la fin de son mandat devait déboucher six mois plus tard sur la crise des missiles russes de Cuba en réponse aux missiles américains mis en place en Turquie, menant le monde au bord d’une troisième guerre mondiale…

L’attaque américaine sous faux drapeau au Vietnam

La NSA admet avoir menti sur ce qui s’est réellement passé dans l’incident du golfe du Tonkin en 1964, en manipulant des données pour faire croire que des bateaux nord-vietnamiens avaient tiré sur un navire américain, le Maddox, afin de créer une fausse justification de la guerre du Vietnam. Le président Lyndon Johnson affirme le 4 août que les États-Unis ont été agressés dans le golfe du Tonkin par le Vietnam du Nord, ce qui par la suite s’est avéré un mensonge. Gene Poteat, l’analyste en chef de la CIA à l’époque démasqua le mensonge de guerre de l’administration Johnson, concluant des données disponibles qu’il est « impossible que des torpilles aient été tirées sur les contre-torpilleurs ».

Il ajoute qu’il était assez clair que le Président Johnson et son secrétaire d’État à la Défense Mc Namara voulaient la guerre. Il n’y eut jamais d’enquête sur l’incident.

Mais lorsqu’on demanda à Mc Namara en 1999 si « l’attaque » du 4 août s’était produite, il admit : « Ce que je pense est clair : elle n’a jamais eu lieu. »(([3] Peter Lennon, The attack that never was. The Guardian, 17 Avril 1999))

Les US vont bombarder le Vietnam sans mandat de l’ONU lors d’une guerre illégale d’agression. La guerre tuera trois millions de Vietnamiens et 58 000 soldats américains.

L’attaque américaine sous faux drapeau en Irak

Les États-Unis ont faussement accusé l’Irak d’avoir joué un rôle dans les attentats du 11 septembre — comme le montre un mémo du secrétaire d’État à la défense — comme l’une des principales justifications du lancement de la guerre en Irak. Même après que la Commission du 11 septembre ait admis qu’il n’y avait aucun lien, Dick Cheney a déclaré que les preuves sont « accablantes » qu’Al-Qaïda avait des relations avec le régime de Saddam Hussein, que Cheney avait « probablement » des informations dont la Commission ne disposait pas, et que les médias ne « faisaient pas leurs devoirs » en rapportant de tels liens. De hauts responsables du gouvernement américain admettent désormais que la guerre en Irak a été lancée pour le pétrole… et non pour le 11 septembre ou les armes de destruction massive. Malgré les affirmations antérieures de « loups solitaires », de nombreux responsables du gouvernement américain affirment aujourd’hui que le 11 septembre était un acte de terrorisme parrainé par l’État, mais que l’Irak n’était pas l’État qui soutenait les pirates de l’air. De nombreux responsables américains ont en effet affirmé que le 11 septembre était une opération sous faux drapeau menée par « des éléments dévoyés » (sic) du gouvernement américain.(([4] https://globalresearch.ca/53-admitted-false-flag-attacks/5432931))

Les attaques américaines sous faux drapeau en Europe

« Un ancien Premier ministre italien, un juge italien et l’ancien chef du contre-espionnage italien admettent que l’OTAN, avec l’aide du Pentagone et de la CIA, a mené des attentats terroristes en Italie et dans d’autres pays européens dans les années 1950 et a accusé les communistes, afin de rallier le soutien des populations à leurs gouvernements en Europe dans leur lutte contre le communisme. Comme l’a déclaré un participant à ce programme autrefois secret :

« Il fallait attaquer des civils, des gens, des femmes, des enfants, des innocents, des inconnus éloignés de tout jeu politique. La raison en était très simple. Ils étaient censés forcer ces gens, le public italien, à se tourner vers l’État pour demander une plus grande sécurité. »

Ils auraient également mené des attaques terroristes en France, en Belgique, au Danemark, en Allemagne, en Grèce, aux Pays-Bas, en Norvège, au Portugal, au Royaume-Uni et dans d’autres pays.

Les attentats sous faux drapeau perpétrés conformément à ce programme comprennent entre autres : le meurtre du Premier ministre turc (1960), des attentats à la bombe au Portugal (1966), des attentats terroristes en Turquie (1971), l’attentat de Brescia (1974), les fusillades d’Istanbul (1977), l’enlèvement et le meurtre du Premier ministre italien Aldo Moro (1978), l’attentat à la bombe dans la gare de Bologne (1980) et la fusillade et le meurtre de 28 clients dans le comté du Brabant, en Belgique (1985). »(([4] https://globalresearch.ca/53-admitted-false-flag-attacks/5432931))

Autant d’attentats faisant des centaines de morts et de blessés graves.

Odessa, la prochaine attaque sous faux drapeau ?

Alors qu’aujourd’hui la guerre en Ukraine fait rage, menée contre la Russie par l’OTAN finançant et manipulant le gouvernement ukrainien, et qu’on s’achemine lentement mais sûrement vers un désastre total pour l’armée ukrainienne et les mercenaires de l’OTAN, se pose la question d’une attaque sous faux drapeau des forces de l’OTAN.

À ce sujet, il n’est pas inutile de rappeler les récentes attaques sous faux drapeau en Ukraine avec les massacres ukro-nazis mis sur le dos des Russes à Boutcha, dans une manipulation sommaire de cadavres exhumés ainsi que le sabotage de Nord Stream par l’OTAN, mis aussi sur le compte des Russes en représailles, alors qu’il suffisait juste pour ceux-ci de fermer les robinets…

À l’heure où la débandade finale approche pour l’Ukraine et l’OTAN, il reste donc encore à cet avatar armé américain une ultime carte à jouer : celle de l’action terroriste sous faux drapeau.

N’ayant jamais été capables de gagner une guerre depuis 1945, mis à part celle de l’île dérisoire de la Grenade en 1983, il ne reste plus aux Américains que la déstabilisation des États et le terrorisme pour maintenir encore la suprématie de leur monnaie de singe dans le monde. Avec la guerre d’Ukraine, on est en train de clore ce long chapitre sanguinaire, dans ce qui risque d’être une sorte de baroud d’honneur avec une dernière attaque sous faux drapeau. La ville « candidate » à cette attaque paraît toute trouvée : Odessa.

Odessa reste aujourd’hui la seule ville que ne contrôlent pas encore les Russes pour boucler la mer Noire. En lançant un missile nucléaire tactique sur Odessa entre Steadfast Noon(([5] http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/10/11/steadfast-noon-23381.html)) cette semaine, qui arrive à point nommé pour préparer ce nouveau coup fourré, et les mid-terms de début novembre, le Deep State US a un argument en or pour entrer en guerre contre la Russie « en représailles », et court-circuiter du même coup les élections avec la loi martiale en les reportant sine die pour cause de guerre.

Ville martyre depuis que les ukro-nazis, qui ont pris le pouvoir avec le coup d’État de Maidan en 2014, ont perpétré des massacres contre la population civile,

« Odessa est un objectif prioritaire des Russes qui prévoient d’y mener une offensive entre la fin 2022 et début 2023. C’est également pour cette raison qu’en juillet 2022, a été formée “la brigade Odessa”. Elle est l’une des 16 brigades composées de citoyens du sud de l’Ukraine, formées depuis mars 2022 et destinées à être opérationnelles dès maintenant, avec l’ambition de libérer les villes de Nikolaiev à Odessa. »(([6] Jacques Baud, Opération Z, Max Milo))

Il est donc tentant pour le Deep-State américain de jouer la carte de l’attaque sous faux drapeau à Odessa, sachant que cette ville stratégique est dans la ligne de mire des Russes. S’agira-t-il d’une attaque nucléaire tactique ou d’une « bombe sale », nul n’a la réponse à ce jour, mais ce risque est loin d’être exclu. Difficile de dire en effet quel est le rapport de forces de ces fous furieux que sont les straussiens au sein du Pentagone, de la CIA et du Département d’État. Il ne faut pas oublier qu’avec cette guerre d’Ukraine, les straussiens du Deep-State aux ordres de l’oligarchie ploutocrate anglo-saxonne jouent leur va-tout. Ils n’en ont pas d’autres à leur disposition. S’ils ne gagnent pas cette guerre : plus de Great Reset, plus de monnaie numérique, plus de gouvernance mondiale.

Dans ce combat de titans, la responsabilité de la Russie est énorme. Elle n’a pas le droit à l’échec, mais possède plusieurs atouts dans sa manche pour gagner :

1) Son économie dynamique, renforcée par les sanctions. De quoi alimenter son armée pléthorique en matériel de pointe. Pour rappel, sa dette est dérisoire comparée aux dettes faramineuses britannique, française, américaine et japonaise : le rapport avec son PIB est de 13,8 %, celui de la Grande-Bretagne de 85,5 %, de la France de 98 %, des États-Unis de 107 % et du Japon… de 250 % !

2) Elle a l’appui stratégique, économique et financier de la Chine, ce qui n’est pas rien, ainsi que celui des autres membres de l’OCS dans le cadre des nouvelles routes de la soie.

3) Elle est l’un des principaux fournisseurs de matières premières du monde dont l’Europe ne peut se dispenser comme on va le voir cet hiver…

4) Enfin, elle possède un armement sophistiqué de premier ordre avec ses missiles hypersoniques capables d’anéantir n’importe quelle capitale occidentale sans être détectés. Les scientifiques américains reconnaissent à ce sujet qu’il leur faudra au moins dix ans avant de rattraper leur retard sur les Russes.(([7] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/08/la-russie-et-larme-hypersonique-les-aleas-de-la-strategie-du-fort-au-fou/))





Femmes enceintes, enfants allaités : l’injection anticovid19 est dangereuse. INFORMONS !

LA PUB pour l’injection revient sur les chaînes de télé et de radio !!!
ATTENTION DANGER !

Nous en avions parlé il y a bien longtemps dès 2021 lorsque les données du VAERS avaient rapporté des drames déjà signalés par les femmes enceintes. Mais curieusement la gent féminine soumise a continué, pour trop d’entre elles, à se laisser injecter sous de terribles et scandaleuses pressions, par ce poison terrible, tant pour elles-mêmes que pour leurs bébés.1

Ce 12 octobre 2022 sur Telegram, cette vidéo déjà connue d’un bébé qui doit souffrir… Remarquez son regard noir très éveillé, caractéristique https://t.me/c/1366813323/439694

Déjà début 2021 un rapport du VAERS signalait une tragédie : le nouveau-né d’une mère « entièrement vaccinée » meurt, ayant saigné de la bouche et du nez

AMPUTER des enfants à naître dans l’utérus… la cruauté est irréelle : Le bras d’un nouveau-né AMPUTÉ après que la mère ait pris des vaccins contre le virus COVID et que le bébé ait souffert de caillots sanguins dans l’utérus. — France Medias Numérique

Publié par Augustin Hamilton le 14/12/2021 15:17

« “Le médecin a dit qu’après la naissance du patient, il y a eu un cri. Lorsque le cordon ombilical a été coupé pour les soins au nouveau-né, le personnel infirmier a constaté que le patient présentait des symptômes de saignement buccal et nasal, et a immédiatement demandé au pédiatre de l’intuber et de lui donner de l’oxygène(.), son résultat d’examen a montré une coagulation sanguine anormale, une hémorragie pulmonaire [saignement aigu des poumons] et un dysfonctionnement cardiaque”.

Selon le rapport du VAERS (n° 1879991), ce décès est survenu à la suite d’une “exposition transplacentaire” au vaccin ARNm

Le décès du nourrisson est l’un des 52 décès signalés parmi les 30 550 événements indésirables enregistrés par le VAERS pour les enfants de moins de 17 ans au 3 décembre 2021. »

Un rapport du VAERS décrit un bébé de cinq mois qui était allaité et est décédé d’un trouble hémorragique auto-immun rare, le purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT), après avoir développé une éruption cutanée le jour suivant la vaccination de sa mère par COVID.2

Et les informations se multiplient avec des chiffres ahurissants depuis bientôt deux ans.

L’info du jour d’octobre 2022 nous vient d’Allemagne :

« Le gynécologue-obstétricien James Thorp3 dit ce qu’il remarque chez ses patientes enceintes. Le nombre de fausses couches s’est multiplié. Il enregistre de nombreux cas d’anomalies fœtales, cardiaques en particulier.

Parfois, les anomalies entraînent un arrêt cardiaque, a expliqué Thorp. Il y a aussi de nombreux problèmes avec le placenta, qui bloquent la croissance du fœtus.

Nous avons vu une mortalité fœtale, une croissance anormale des organes et bien plus encore”, a poursuivi le gynécologue.

Il est convaincu que de nombreux enfants souffrent de VAIDS (Vaccine Acquired Immunodeficiency Syndrome), à cause du thymus, très grand chez le fœtus (très petit chez un adulte).

Le thymus est nécessaire au premier contact du corps avec un antigène pour déclencher la réaction des cellules T. La protéine Spike du vaccin s’accumule dans le thymus, entre autres, après une vaccination Covid ».

Et les commentaires, nombreux, confirment ce que tous ceux qui veulent bien parler avouent :

« Je suis naturopathe, et que ce soit mon entourage, les clients… je constate aussi pour beaucoup de problèmes lors de grossesses, il y a beaucoup de préma[turés], de soucis médicaux sur les enfants, de malformations plus ou moins importantes, de femmes alitées ou en arrêt très tôt pour divers soucis… malheureusement ce n’est que le début »

par Van MGL

Ou encore par Patricia Chaibriant :

« les bébés qui ont reçu le vaccin sont à classer dans la catégorie “génétiquement modifiés” comme les jumelles chinoises et leur avenir est derrière eux. »4

Dès juin 2022, l’Australie qui fut pourtant un des pires covidistes de la planète avoue :



Notons sur le VAERS à la date du 30 09 2022

162 enfants de moins de 18 ans décédés.

Oui, l’allaitement par une mère vaccinée fait des risques au le bébé et on le sait depuis des mois…

Après la découverte de traces du vaccin COVID-195 dans le lait maternel de femmes ayant récemment accouché, une nouvelle analyse a révélé6 un problème préoccupant7: 648 cas d’effets secondaires et 3 décès signalés chez des nourrissons allaités dont les mères avaient reçu le vaccin COVID-19.

📌 Décès 1 « J’allaitais mon fils à l’époque. J’ai tiré mon lait dans l’heure qui a suivi l’injection. Mon fils de 5 mois a été allaité la nuit suivant la piqûre et a ensuite bu le lait pompé que j’avais obtenu le jour même de la piqûre. 11 jours plus tard, il a été retrouvé sans réaction… »8

📌 Décès 2 « La patiente9 a reçu la deuxième dose de Pfizer… son enfant de 5 mois allaité au sein a développé une éruption cutanée et dans les 24 heures, il était inconsolable, refusait de s’alimenter et avait de la fièvre… Le nourrisson a été hospitalisé mais son état a continué à décliner et il est décédé. »10

📌 Décès 3 « La mère du nourrisson a reçu la deuxième dose de Pfizer… La mère allaite activement le nourrisson. 24 heures après que la mère ait reçu la 2e dose de Pfizer, le nourrisson a présenté une bradycardie importante (baisse du rythme cardiaque), une désaturation (faible taux d’oxygène dans le sang entraînant une coloration bleue du nourrisson)… »11

Des preuves académiques existent, comme l’article du JAMA12 de la présence de l’ARNm du « vaccin » dans le lait maternel

Et en Grande-Bretagne :


Les données VAERS américaines du 14 décembre 2020 au 1er juillet 2022, pour les enfants âgés de 6 mois à 5 ans, montrent :

  • 13 rapports de troubles de la coagulation sanguine.

EN RÉSUMÉ, INJECTER UNE FEMME ENCEINTE FAIT COURIR UN GROS RISQUE À SON BÉBÉ

Ces injections sont d’autant plus injustifiées que compte tenu de leur sexe et de leur âge jeune les femmes enceintes ne risquent pratiquement rien du covid (sauf si elles souffrent de pathologie préexistante lourde mais comme les injections sont incapables de les protéger…).

APPLIQUEZ LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION : ABSTENEZ — VOUS !





Face à la Russie, la Maison-Blanche et le Pentagone sont en mode panique

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

« La Maison-Blanche et le Pentagone sont en mode panique » — entretien avec Alexandre N

Le mode panique est bien réel

CdS : Quand nous en avons parlé il y a quelques jours, déjà, vous étiez formels : « À Washington, ils sont en mode panique », m’avez-vous déclaré. 

Alexandre N : Pour la Maison-Blanche, la messe est quasiment dite, si j’ose dire : la momie vivante et son entreprise d’embaumeurs lutte de plus en plus contre une démence sénile de moins en moins contrôlable. Voilà ce qu’on trouve par exemple dans un média américain conservateur :

« Je ressens normalement une grande sympathie pour toute personne qui lutte contre la terrible maladie de la démence. Cependant, dans le cas du président Biden, dont le monde entier sait qu’il lutte contre cette affliction, le sentiment que je ressens est plus proche du dégoût.

La raison pour laquelle mon empathie normale fait défaut est que le président Biden lui-même doit savoir qu’il a cette condition… et il ne le reconnaîtra pas et ne fera pas ce qui est le mieux pour le pays et démissionnera. Non seulement le Président Biden le sait, mais aussi sa femme et ses enfants. Il en va de même pour toute personne qui travaille à la Maison-Blanche. En effet, ce doit maintenant être une opération de 24 heures pour les assistants de la Maison-Blanche pour écrire les scripts de téléprompteur et les indications scéniques qu’ils doivent produire pour le président Biden ». 

Qui peut croire sérieusement que l’Amérique est vraiment dirigée par Biden ?

En ce qui concerne le Pentagone, il faut comme d’habitude en revenir à certains fondamentaux. Rappelons d’abord qu’il ne veut absolument pas de confrontation directe avec la Russie, car il sait en être la première victime en cas d’une défaite plus que probable si les choses vont trop loin, ce à quoi il est poussé par le Blob, comme on appelle l’État profond américain.

CdS : Que désignez-vous par là ? 

Alexandre N. Le Blob, par allusion à un célèbre film de la fin des années 1950, où une créature extra-terrestre arrivée sur un météorite s’installe dans une ville américaine et grossit en dévorant tout ce qui passe à sa portée. Nous avons affaire à un ensemble idéologiquement hétérogène de quelques factions d’individus trop riches pour ne pas s’être acheté l’État américain. Et ce Blob force le Pentagoneà faire de la figuration en Ukraine. Celle-ci se résume alors à diriger les opérations sans s’exposer, via une cascade de postes de commandement jusqu’à l’Ukraine.

CdS. Quel rôle joue exactement le Pentagone en Ukraine? 

Alexandre N : Comme on dit dans notre jargon de militaires, il assure le C3I (Command, Control, Communication, Intelligence) effectif et surtout l’approvisionnement des forces. Pour ce faire, il s’appuie sur l’OTAN (un « machin » maintenu en place pour mettre à sa disposition et à la norme américaine tous les supplétifs européens). L’OTAN est toujours commandée par un général américain, et pas du tout par monsieur Stoltenberg, qui est le chargé de relations publiques. 

CdS. Vous faisiez allusion à la CIA

Alexandre N : Oui, le Pentagone doit aussi compter avec la CIA qui fait sa guerre dans son coin, Il faudra que nous y consacrions un entretien propre. Mais disons que la CIA fera tout en tant que véritable « cœur battant » du globalisme pour aggraver le conflit. Voilà qui résume assez la pétaudière qu’est la direction stratégique américaine, une situation qui de fait aide d’ailleurs beaucoup les Russes.

Les Occidentaux font faire la guerre aux Ukrainiens comme en 1914

CdS. Votre analyse, c’est donc que les Américains ne dominent pas autant la situation que ce qu’ils veulent nous faire croire. 

Alexandre N : Pour faire la guerre — car c’est son métier — mais tout en faisant semblant, le Pentagone doit aussi en revenir à certains fondamentaux. Pour faire la guerre, il faut essentiellement deux armes — le reste suit — : le renseignement et l’artillerie, soit le feu dans la profondeur. La raison en est aussi simple qu’évidente : il est en effet stupide et partant criminel comme l’a montré la guerre de 1914 de s’acharner sur la confrontation purement frontale là où l’ennemi empile ses forces.

CdS. Cette guerre fut en effet moins gagnée dans les tranchées…

Alexandre N : … que du fait du blocus anglais qui affama la population allemande avec le temps (sanctions déjà), ainsi qu’au sabotage de Ludendorff, lorsqu’il compris que c’était « foutu », pour échapper à ses propres responsabilités. 

Il est plus que recommandé pour l’emporter de « taper » prioritairement où se trouve la colonne vertébrale adverse ainsi que son cerveau, soit tout un ensemble de cibles fixes, ponctuelles, dispersées et surtout très molles. C’est l’arrière qui commande l’avant, pas l’inverse. Le contre-exemple historique le plus frappant de cette règle immuable est quand Hitler détourne la stratégie aérienne de Göring (Hermann pour les dames…) en l’obligeant à ne traiter que des cibles parfaitement inutiles stratégiquement comme les grandes villes. Sans cela, la Grande-Bretagne ne pouvait que tomber en 1940 ou 1941. 

Les deux clés: l’artillerie et le renseignement

CdS. Ce que vous nous dites, c’est que, pendant que les Américains envoient des milliers d’Ukrainiens comme de la chair à canon au front, les Russes, eux, ont une autre stratégie.

Alexandre N. Détruire l’ennemi dans sa profondeur arrière économise énormément les munitions en optimisant les gains par des dégâts stratégiques irréparables. Mais pour ce faire, il faut des moyens adaptés de frappe lointaine et précise, mais surtout jumelés à du renseignement performant, autrement dit de « l’intelligence » — pas donné à tout le monde. L’action d’ensemble s’appelle alors un « plan de feu ». Certains persistent encore à croire que c’est l’infanterie qui conquiert, et si possible avec un béret rouge en tête. Mais celui-ci n’est dans les faits que le prolongement du pantalon rouge français de 14. L’infanterie fonctionnellement occupe et contrôle le terrain que d’autres conquièrent pour elle. Ainsi on l’économise. 

CdS. C’est ce que font les Russes. 

Alexandre N : Oui. La structure de fonctionnement de l’effort de guerre est donc le système tangible de la résilience adverse, ce dont le Pentagone est pleinement conscient. Les Américains ne font pas autre chose, ordinairement, que de le détruire d’emblée avec leur armée de l’air, non sans l’avoir préparé avec des sanctions pour affamer la population, de la subversion pour mettre la discorde chez l’ennemi, ainsi que de la corruption pour y disposer d’une 5° colonne. Cerise sur le gâteau, ils enrobent le tout d’un épais brouillard propagandiste, d’abord pour rassurer l’opinion américaine, ensuite pour s’asservir l’opinion européenne, et enfin pour effrayer l’opinion ennemie ou neutre.

CdS. Comment se réalise ce beau schéma sur le théâtre ukrainien? 

Alexandre N : Eh bien d’abord pas très bien parce que les Russes ont attaqué préventivement, détruisant ainsi d’emblée le schéma. Au bilan d’aujourd’hui, les forces ukrainiennes, qui ont, par exemple perdu au moins 5000 blindés depuis le début des hostilités, n’ont plus que de l’infanterie, peut-être encore nombreuse, mais dans un état plus que discutable. Elles disposent encore cependant du très solide dispositif défensif dans la profondeur, élaboré depuis 2014 par l’OTAN sous directives américaines. Mais elles n’ont inversement plus de composante aérienne ce qui les oblige théoriquement à devoir renforcer au maximum leur système maillé de défense antiaérienne (radars, missiles SA, canons d’appoint…). Et c’est là que doivent principalement jouer les Occidentaux.

CdS: Et du côté russe? 

Alexandre N. Du côté russe, on note tout d’abord que leur stratégie est des plus irritantes parce qu’illisible, ce qui fait partie de leur force. C’est en effet voulu (maskirovka), mais ce n’est qu’une question de culture : les Occidentaux ne comprennent en fait pas pourquoi les Russes n’agissent pas comme eux-mêmes l’attendent, donc comme ils feraient eux-mêmes. Et là réside toute l’incompréhension de l’arrogance occidentale qui interprète cela comme une preuve de faiblesse et les pousse à la surenchère… qu’attendent en fait les Russes. 


[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Édouard Husson

La Russie et l’arme hypersonique : les aléas de la « stratégie du fort au fou »

[NDLR La Maison-Blanche et le Pentagone peuvent avoir des raisons de paniquer, si l’on tient compte aussi de ce qui est évoqué dans l’article suivant.]

Le Courrier des Stratèges a entretenu ses lecteurs plusieurs fois du phénomène central de la guerre d’Ukraine — et donc le moins discuté par les Occidentaux : l’avance que la Russie possède dans la maîtrise et le développement des armes hypersoniques. Je me suis entretenu il y a quelques jours sur le sujet avec mon ami Alexandre. Doté d’une immense culture historique et stratégique, cet ancien officier français a l’amour du pays chevillé au corps. Lui qui connaît bien la Russie, son histoire militaire, enrage de voir comme nos actuels dirigeants passent à côté des événements actuels. Alexandre m’a invité à la campagne. Et nous avons parlé durant des heures sur les guerres mondiales, la Russie bolchevique et celle d’aujourd’hui, la Guerre froide, les États-Unis, la dissuasion nucléaire. Avec l’accord de mon ami stratège, je reproduis un moment de notre conversation, celui où nous avons évoqué la révolution militaire hypersonique. J’ai reproduit tels quels les propos d’Alexandre, sans rien filtrer. Il a trop vu les hommes et leurs conflits pour s’embarrasser de précautions oratoires. Évidemment, tous ceux qui n’ont comme sources d’information que les communiqués du Ministère de la Défense ukrainien et comme analyse à disposition que les experts invités sur les plateaux de télévision « mainstream » seront surpris, voire choqués… mais la réalité de notre époque n’est-elle pas choquante ?

La dissuasion du fort au fou

EH : J’ai le sentiment que l’armée russe se hâte lentement parce qu’elle a l’immense sécurité que lui procure l’arme hypersonique, pour laquelle elle est en avance sur les Américains et même les Chinois. L’utilisation de missiles hypervéloces à la mi-mars en Ukraine n’était-elle pas une façon de dire aux États-Unis: même si vous en doutiez, nous maîtrisons ces armes nouvelles. Et nous disposons d’une avance stratégique sur vous. Donc traitons

Alexandre : D’un côté vous avez raison ; mais il ne semble pas que les militaires occidentaux aient perçu la portée de ce message. C’est quelque chose que nous devons avoir en tête.

Quand de Gaulle prend le nucléaire français en main (les recherches ont démarré dès 1945), il fait élaborer une doctrine d’emploi par le général Ailleret (dont j’ai toujours pensé que la mort dans un accident d’avion en 1968 n’était pas accidentelle ; il a pu être assassiné par les Américains).

La doctrine nucléaire française, dite à l’époque « stratégie du faible au fort », consistait simplement à disposer d’une capacité dissuasive suffisante face à l’URSS autant qu’aux USA.

Reprenant cette image, on peut alors qualifier la stratégie russe contre les États-Unis de « stratégie du fort au fou » : les Russes sont en effet militairement les plus forts, mais en même temps les Américains ont désormais perdu toute faculté leur permettant de réagir rationnellement, d’où la nécessité pour les Russes de devoir adapter leur ancienne stratégie qui était alors « du fort au fort ».  

EH: Y a-t-il des précédents? 

A: Cette stratégie du fort au fou n’est pas vraiment nouvelle puisque c’est celle qui s’est imposée quand le fou était faible, c’est-à-dire un terroriste tchétchène ou syrien.

Le problème actuel pour les Russes réside donc dans le fait que le fou est également fort.

L’arme hypersonique

EH: Comment faire dans ce cas ?

A: La logique impose d’abord d’acquérir une supériorité militaire irréversible, laquelle est bien désormais obtenue par la détention non partagée de la technologie missile hypervéloce.

Pour rappel, l’hypervélocité a pour effet militaire de détruire toute profondeur stratégique, ce qui permet aux Russes d’affirmer sans se tromper qu’ils sont capables de détruire les États-Unis simplement avec 4 missiles Sarmat.

EH: C’est ce que montre une simple carte, comme celle reproduite par Le Parisien au début de la guerre (voir ci-dessus).

A: Oui, exactement. Mais la carte est fausse en ce qu’elle omet les bombardiers stratégiques et les sous-marins qui font qu’aucun point de la planète n’échappe à une frappe hypervéloce russe. Sauf que même ça, le fou n’est plus en état de le « comprendre ».

Contre l’acteur stratégique “fou”, il faut ouvrir plusieurs fronts 

EH: Qu’est-ce qu’un acteur stratégique « fou » ? Pouvez-vous être plus explicite sur ce point?

A. C’est d’abord un acteur parfaitement hermétique à toute stratégie qui lui est opposée. C’est ensuite et en même temps quelqu’un qui n’en démord pas – au sens littéral, j’ai envie de parler de “bête enragée”, au risque de choquer. 

Combattre stratégiquement le fou nécessite alors de faire appelle à des concepts atypiques.

Le premier consiste à s’attaquer par principe au cerveau du fou. En effet, le cerveau est la première arme de guerre, ce que les militaires, comme par anthropologie, sont le plus souvent incapables de comprendre.

Il faut donc dérégler le plus possible le cerveau d’un tel adversaire en lui opposant des fronts multiples qui l’épuisent…

EH : … un peu comme pour l’Allemagne en 1914 ou en 1941, pays aux velléités conquérantes, mais qui s’est obstiné par deux fois à mener la guerre sur deux fronts simultanés.

A : Exactement. Et cela a été la cause de sa marche systématique au désastre. Entre la Russie et les États-Unis, la stratégie « multifronts » de Moscou, se décline d’abord en une guerre économique calculée, pilotée par Sergueï Glaziev entre autres, mais surtout basée sur l’affrontement des perceptions entre « économie politique » à l’Est et « science économique » à l’Ouest, la seconde étant comme on le sait parfaitement « bidon ». À titre d’exemple, rappelons simplement que les experts occidentaux ont répété que la Russie ne fabriquait pas cette ressource absolument vitale que sont les puces électroniques. C’était juste manquer un point essentiel : la Russie tient bien ceux qui en fabriquent au travers de son monopole des gaz rares tels que le néon, l’argon ou l’hélium. 

Un autre front, c’est le rôle impénétrable de la Chine comme force en apparence de seconde ligne, mais en fait prête à ouvrir un second front dans le Pacifique si les Américains commettent une erreur. De ce point de vue là, ceux-ci essayent en fait de reproduire le schéma ukrainien en Asie du Sud-Est, avec pour l’instant peu de succès

La guerre de l’information fait aussi partie de cette stratégie multifronts avec un succès presque total pour la Russie…

EH: Ce n’est pas ce que pensent nos pays….

A. En effet, alors que l’Occident s’imagine avoir isolé la Russie, c’est en fait celle-ci qui a isolé l’Occident du reste du monde. Si on rappelle que l’Occident ne représente que 12 % de la population mondiale, il a bien d’ores et déjà perdu la guerre de l’opinion. Malgré menaces et chantages, il n’y a pas de pays « non occidentaux » qui aient adhéré aux sanctions. 

Tout ceci permet alors de resituer stratégiquement la place réelle du conflit en Ukraine qui consiste simplement — moyennant une stratégie contingente d’attaque préemptive — à attirer les Européens dans un piège dont ils ne savent plus comment sortir.

S’en prendre aux caractéristiques essentielles de l’ennemi

Néanmoins, ces stratégies restant dans le domaine du rationnel ne peuvent suffire à « bloquer la bête enragée ». Aussi faut-il avoir recours à autre chose que la stratégie, auquel cas la seule option possible consiste à s’attaquer à ce que j’appellerai la “biologie” ou “les caractéristiques essentielles” de l’ennemi.

Pour le comprendre, simplement suffit-il d’en revenir à la façon dont les Inuits tuent le loup : « Les Inuits indigènes vivaient avec les loups. Les loups sont féroces, travaillent en meute et ne font pas de prisonniers. Ils se mangent entre eux s’ils ont suffisamment faim. Les loups sont également de grands prédateurs. Un loup moyen mesure entre 1,5 et 2 mètres de long et pèse plus de 180 livres.

Se mesurer à eux en tête-à-tête est une bataille perdue d’avance.

Sachant cela, les Inuits ont mis au point une stratégie pour tuer ces bêtes. Le plan était simple : prendre un couteau, le tremper dans du sang, le congeler et l’attacher à un poteau.

Les loups aiment l’odeur du sang. Cela signifie qu’il y a un repas potentiel dans les parages. L’odeur du sang attire le loup vers le couteau gelé. De là, le loup lèche le sang gelé sur le couteau. Chaque léchage fait fondre l’exosquelette hydraté, rapprochant la langue du loup de la lame du couteau. Il n’a pas fallu longtemps pour que le couteau fonde, exposant la lame tranchante. À ce stade, chaque léchage coupe la langue du loup, ce qui la fait saigner.

Mais le hic, c’est que le loup ne pouvait pas faire la différence entre son propre sang et le sang gelé sur le couteau.

Pour le loup, cela ne faisait que goûter plus de sang. Ce qui l’a motivé à en lécher encore plus !

Vous pouvez extrapoler ce qui se passe ensuite. Le loup continue à lécher, inconscient de sa propre perte de sang. Avec le temps, le loup meurt avec une langue ravagée et un estomac vide ».

EH : C’est frappant. Quelles sont dans le cas présent « les caractéristiques essentielles » des États-Unis actuels, si je suis bien votre raisonnement provocateur ?

A : Je vois trois composantes de la politique américaine qui sont aussi des fragilités essentielles des États-Unis : il y le mythe de la puissance militaire américaine, le dollar (de papier) et le soutien indéfectible à Israël via principalement le diktat des néo-cons (ou straussiens, c’est selon).

EH: Prenons-les dans l’ordre. Tout d’abord, ce que vous appelez le mythe de l’armée américaine… 

A : Contrairement à ce que les stratèges de plateaux télévisés s’imaginent, il est hors de question que l’armée américaine affronte directement l’armée russe, car le risque d’une humiliation, même tactique et savamment médiatisée, ferait s’écrouler le mythe de cette puissance qui n’en demande pas tant depuis les avatars du F-35, du Patriot, du Zumwalt… et la liste est longue.

EH: On voit aussi venir le jour où la suprématie incontestée du dollar n’existera plus !   

: on sait la dédollarisation en marche et que c’est la Chine qui donnera tôt ou tard le coup de grâce : sans dollar de référence, il n’y a plus d’Amérique et celle-ci ne contrôle pas le phénomène. Le coup de Poutine de faire payer le pétrole en roubles relève bien du génie !

EH: Reste alors le soutien à Israël….

A. Sous cet aspect, force est de constater que les observateurs occidentaux s’interdisent de corréler les événements militaires et diplomatiques entre la crise ukrainienne et celle du Moyen-Orient. Or cette corrélation est quasi totale si on veut bien rappeler que la Russie – à rebours de ce que pensaient les Américains – vient d’y renforcer ses moyens militaires, en apparence pour y taper à loisir sur la toupie ottomane, histoire que celle-ci continue à bloquer l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN. « Discorde chez l’ennemi », aurait dit de Gaulle.

Si on se borne à consulter l’actualité, on observe que le Premier ministre israélien est en train d’alerter sur un risque d’effondrement de son pays, ce n’est pas seulement une figure rhétorique: il y a aussi l’expression d’une peur très réelle.

EH: Les Israéliens d’origine “soviétique” sont un million et de trop fortes tensions entre les États-Unis et la Russie pourraient mettre à mal les équilibres du pays, voire bloquer le système politique. La guerre de Syrie a en outre placé les Israéliens dans une situation inédite. L’affrontement entre les chiites et un sunnisme radical, celui de Daech, aurait arrangé le pays. Or, les Russes sont intervenus; ils ont donné à l’ennemi juré d’Israël, la Syrie d’Assad, une chance de survie, et ils ont marginalisé en partie l’influence diplomatique américaine dans la région. Israël est devenu dépendant de la Russie, qui met des conditions à tout soutien…

A: De mon point de vue, il est absolument clair que la Russie joue habilement d’une pression indirecte sur la sécurité de ce pays pour montrer aux néocons qu’eux aussi ont un front faible, suffisant en tout cas pour les faire le cas échéant s’écrouler à l’intérieur de l’Amérique.

EH : De l’est de la Méditerranée au Golfe persique, les Russes sont en mesure « d’occuper » les Américains, en les empêchant de s’impliquer autant qu’ils le voudraient en Ukraine. Les Russes le font aussi avec l’Arabie Saoudite, qui s’est rapprochée d’eux. Et qui participe par ailleurs à la dédollarisation en envisageant des transactions pétrolières en yuans… On retrouve la stratégie « multifronts ».

A : Le jeu particulièrement subtil, complexe et contingent qui conduit ce vaste affrontement ne peut qu’échapper au commun qui préfère aller voir les dernières productions d’Hollywood. Mais pendant ce temps, c’est tout le mental occidental qui est visé, l’idée étant de le faire s’écrouler le moment venu par effet… de sidération.

La conclusion — pour l’instant partielle — de ce point de la situation globale, disons par prudence élémentaire que rien n’est vraiment joué, mais cependant que la Russie — qui est loin d’être seule — contrôle majoritairement le momentum de la manoeuvre globale et que les Américains ne sont qu’en réaction, une réaction de surcroît « biologique » signifiant par là qu’elle n’est que prévisible.

EH : Ce que vous dites n’est pas rassurant : s’ils sont aussi prévisibles, les Américains peuvent-ils pratiquer autre chose que la fuite en avant ?  

A : Notre problème vient aussi de ce que l’Europe, elle n’existe de ce point de vue tout simplement plus, réduite qu’elle est en l’état actuel en une meute russophobe, dont chaque élément pris individuellement est parfaitement impuissant.

La seconde conclusion est donc que tout se joue entre la Russie et les Etats-Unis. Et comme “le fou” semble ne pas comprendre ce que signifie la dissuasion “du fort”, il est à redouter que tôt ou tard les fusées parlent. Partant, j’estime que le but principal de la stratégie russe du fort au fou consiste à toujours être en mesure de provoquer “la sidération” par l’arme hypervéloce – même avec de simples charges conventionnelles.




Lancement de la BFL — Banque de France Libre

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

https://banquedefrancelibre.fr/

[Voir aussi :
Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
Franc Libre et tournée CSP : point de situation
Résilience et Résistance pour la France]




Ne vaccinons pas non plus les garçons par le Gardasil

Par Dr Gérard Delépine

Pour les marchands de vaccins, limiter l’indication du Gardasil, vaccin anti-papillomavirus, à « la prévention du cancer du col de l’utérus » a un inconvénient majeur : on ne peut le vendre qu’aux femmes qui ne constituent qu’une moitié de la population mondiale. Perdre la moitié d’un marché si rentable leur est insupportable. C’est pour cela qu’une campagne de propagande pro Gardasil pour les garçons se développe actuellement dans les médias, relayée par le ministère, et des médecins trompés ou corrompus.

Il faut rappeler que les cancers liés au HPV sont rarissimes chez les hommes y compris chez les populations à risque que sont les homosexuels, quasiment les seuls concernés (800 cancers par an pour 67 millions de Français).

De plus, ces vaccins n’ont toujours pas démontré d’efficacité réelle dans la prévention des cancers invasifs du col utérin chez la femme, liés au HPV : au contraire on observe dans certains groupes de femmes une augmentation du risque de cancer après cette vaccination1 2.

Le Gardasil n’est pas un vaccin sans risque, car il expose à de complications, en particulier neurologiques.

Prendre des risques réels pour un bénéfice non démontré n’est pas raisonnable. Ne vaccinons pas les garçons par le Gardasil !

Le lien de causalité exclusive entre infection à HPV et cancer n’est pas démontré

(Un ami gendarme m’a rappelé que « Sur les lieux d’un crime, on trouve aussi les témoins »

Avant la mise sur le marché de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin démontraient que ce dernier est statistiquement lié à de très nombreux facteurs favorisants, eux — mêmes liés entre eux dont : l’activité sexuelle précoce, importante et variée (source de microtraumatismes répétés et d’inflammations chroniques qui constituent des causes classiques de cancérisation), le tabagisme, le nombre élevé d’enfants (plus de cinq), les déficits immunitaires et les infections génitales dont l’herpès, le Chlamydia et une vingtaine de souches de HPV.

Depuis la mise sur le marché des vaccins antiHPV les articles détaillant les facteurs favorisants des cancers se focalisent uniquement sur ces derniers virus.

Le papillomavirus qui ne donne aucun signe clinique est habituellement commensal comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l’intestin et le bacille de Doderlein dans le vagin.

Plus de cent cinquante souches de papillomavirus infestent l’Homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50 % des vierges sont ou ont été infectées3) ou lors d’acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l’autre et à plusieurs reprises et s’en débarrasseront naturellement dans 90 % des cas en quelques mois sans séquelles avec acquisition d’une immunité solide contre la souche concernée.

Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes et la multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorisent la persistance d’une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer de plusieurs années, sans qu’aucune preuve de causalité directe n’ait jamais été établie avec certitude.

On n’a jamais réussi à créer un cancer chez une lapine en infestant son col de l’utérus par des HPV, alors qu’on fait apparaître un cancer cutané en badigeonnant de goudron la peau d’un lapin. Les HPV se comportent donc possiblement comme de simples témoins d’une activité sexuelle importante, accusés d’être coupables de cancérisation parce que présents sur les lieux. Possibles témoins innocents du cancer.

L’absence de lien de causalité exclusive démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l’efficacité des vaccins anti HPV contre les cancers associés au virus, qu’il s’agisse du cancer du col de l’utérus, du cancer anal ou ORL.

D’ailleurs, après 15 ans de vaccination des filles en Australie et en Grande-Bretagne si l’efficacité des vaccins est démontrée sur les lésions bénignes (condylomes, verrues) contre les souches de HPV ciblées par le vaccin, aucune diminution d’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus n’est apparue dans les registres nationaux du cancer.

En Australie : en 2018, 936 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus ont été diagnostiqués en Australie. En 2022, on estime que 942 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus seront diagnostiqués en Australie4

ou en Grande-Bretagne Au cours de la dernière décennie au Royaume-Uni (entre 2006-2008 et 2016-2018), les taux d’incidence du cancer du col de l’utérus chez les femmes sont restés stables.5

Il en est de même en Suède6.

Les multiples articles qui proclamant chaque année que les pays qui vaccinent sont en passe d’éradiquer ces cancers ne regardent pas les faits avérés et officiels, mais se basent uniquement sur des modélisations aux hypothèses fausses choisies à des fins de propagande marchande.

Le cancer anal ne menace qu’une partie infime de la population masculine

Le risque de cancer anal possiblement lié aux HPV a été le moteur de la proposition des centres de contrôle et de prévention des maladies infectieuses (CDC) américains de vacciner les garçons. Mais ce cancer, très rare, ne menace qu’un groupe très restreint de la population mâle et ne justifie donc pas une vaccination généralisée.

En France, environ 800 cas de cancer anal surviennent chaque année chez l’homme touchant presque exclusivement les homosexuels masculins (74% des cas) adeptes de rapports passifs anaux, surtout s’ils ont multiplié les partenaires sexuels.

La séropositivité au virus du sida (77 % des cas) multiplie par 40 leur risque de cancer anal qui n’est pas diminué par les antiviraux actifs sur la charge virale. Le tabagisme et les traitements immunodépresseurs représentent aussi des facteurs favorisants. Il existe certes une corrélation statistique entre la présence de HPV et le cancer, mais là encore la responsabilité causale n’est pas démontrée. Lorsqu’on n’est pas homosexuel passif, le risque de cancer anal est infime même si on est porteur de HPV.

De plus, les exemples de l’Australie et de la Grande-Bretagne ne sont pas en faveur d’une efficacité préventive des vaccins antiHPV contre le cancer anal.

Depuis 15 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur incidence de cancer anal a augmenté et même plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.

Les courbes britanniques sont très démonstratives, car depuis la vaccination des filles, l’incidence du cancer anal chez les femmes a augmenté de 50 % (de 2/100000 à 3/100000) alors que durant la même période, chez les hommes, l’incidence n’a augmenté que de 15 % de 1,5/100 000 à 1,7/100 000). On peut donc craindre que ce vaccin antiHPV favorise l’éclosion d’un cancer anal comme il favorise l’apparition précoce et plus fréquente d’un cancer du col utérin contrairement à tous les espoirs.

Pour éviter le cancer de l’anus, il est statistiquement beaucoup plus efficace d’utiliser un préservatif (qui diminue le risque de Sida et des autres maladies sexuellement transmissibles).

La peur du cancer anal instillée par les médias a permis de proposer le vaccin aux hommes homosexuels et à tous adultes ayant des « pratiques à risque » (sexe anal passif). Malheureusement pour les marchands de vaccin, ils représenteraient moins de 5% de la population, marché trop petit, sauf si on arrive à convaincre les politiques d’imposer une obligation pour tous, « au cas où » ou pour « éviter les discriminations » !

Les cancers ORL

Les hommes n’ont pas d’utérus et ne sont pas tous homosexuels passifs aussi, pour élargir le marché aux hétérosexuels masculins, les fabricants de vaccin7 ont instrumentalisé les cancers ORL comme une menace des virus HPV, sans davantage d’arguments scientifiques solides sur la causalité.

En France, on observe chaque année environ 14000 nouveaux cas8 de cancers des voies aériennes supérieures, ce qui en fait le 5e cancer le plus fréquent. La quasi-totalité de ces cancers est due à l’alcool et au tabac ainsi qu’en témoigne depuis quelques années leur diminution d’incidence après la diminution de consommation de ces toxiques chez les hommes alors qu’on note comme en Espagne9 une augmentation de l’incidence chez les femmes, depuis l’augmentation de leur consommation d’alcool et de tabac.

Certains cancers de la gorge et de l’amygdale s’accompagnent d’une infection par le papillomavirus comme dans les cas de Michael Douglas10, Marcia Cross et son mari11 très fortement médiatisés par les marchands de vaccin pour en faire une promotion hollywoodienne de leurs produits.

Mais si la responsabilité du cunnilingus est vraisemblable dans la transmission virale entre partenaires, il n’est toujours pas démontré que ce virus constitue un facteur de risque de cancer de l’oropharynx lorsque les autres les conditions du développement de ce cancer (tabagisme, immunodéficience) ne sont pas réunies.

D’ailleurs, après avoir imputé son cancer au sexe oral, Michael Douglas est finalement revenu sur ses déclarations initiales12, précisant qu’il était aussi fumeur et buveur levant ainsi le soupçon de responsabilité du cunnilingus comme raison de son cancer de la gorge.

Aux USA, l’analyse des chiffres bruts de l’étude qui a créé l’inquiétude montre qu’il est trop tôt pour parler d’une recrudescence de cancers oropharyngés dus à la sexualité orale. Certes une augmentation de l’incidence du cancer de l’oropharynx en particulier des amygdales chez les Américains blancs de moins de 50 ans sans antécédent de consommation d’alcool ou de tabac a été observé13, mais le nombre absolu de cas reste faible14.

Et comme il est rappelé à chaque fois qu’on évoque une complication vaccinale « lien statistique ne signifie pas causalité ».« Ce virus est retrouvé chez des malades souffrant de cancer des amygdales et dans celui de la base de la langue. Cela ne veut pas dire pour autant que le HPV va être la cause de la cancérogenèse au niveau de l’amygdale, ça reste à démontrer15. »

En France, il n’y a pas d’augmentation démontrée de cette étiologie de cancer même si la recherche devenue systématique du virus devant tout cancer ORL va faire apparaître sa présence plus fréquente qu’on ne supposait jadis.

De plus, en Australie comme en Grande-Bretagne la vaccination des filles depuis plus de 15 ans n’a pas été suivie par la diminution des cancers ORL.

Pour éviter les cancers ORL, il est beaucoup plus efficace de ne pas fumer, de boire peu d’alcool et d’utiliser des préservatifs pour se protéger du sida que de se vacciner par Gardasil.

Le Gardasil est parfois suivi de complications

Le calvaire d’Océane 16 17 a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins liés certainement à l’aluminium utilisé comme adjuvant et possiblement à une prédisposition génétique. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges.

Ne vaccinons pas les garçons par le Gardasil, pas plus que les filles chez lesquelles les risques sont connus et les bénéfices non démontrés !

ATTENTION à la propagande marchande en cours !

Vacciner chaque année la totalité d’une classe d’âge (380 000 garçons) pour espérer prévenir, selon des hypothèses de causalité exclusive très incertaines, quelques cancers cantonnés à un groupe très spécifique est donc totalement disproportionné du point de vue médical, puisque cela reviendrait à prendre des risques certains pour un bénéfice hypothétique très incertain.

Le coût financier de la généralisation de cette vaccination est également totalement exorbitant, car il faudrait dépenser 3,5 milliards d’euros la première année puis 180 millions d’euros chaque année sans même pouvoir espérer le moindre résultat avant 15 ans ! Au point que la députée Laure de la Raudière18 avait proposé une taxe Gardasil sur le tabac afin de financer cette vaccination qu’elle voulait, avec 15 membres de la majorité présidentielle rendre obligatoire !





Le prix de la Liberté : « lettre ouverte à Monsieur Macron »

[Source : place-armes.fr via profession-gendarme.com]

Non, je ne veux pas payer ce que vous appelez, à tort, « le prix de la liberté » et qui n’est que le prix de vos fautes, de votre aveuglement, de votre ambition.

Monsieur Macron vous avez décidé que nous devions payer le prix de la liberté !

S’il est incontestable que la liberté a un prix encore faut-il analyser où et par qui la liberté est menacée, qui sont les responsables des atteintes à cette liberté, qui en sont les défenseurs et finalement quel en est le prix et qui doit payer.

La liberté de la France est-elle menacée ? Celle de l’Allemagne ? De la Belgique ? De l’Italie ? De la Grande-Bretagne ? De l’Espagne ? La réponse est évidemment non.

VOS FAUTES

Oui votre responsabilité engagée dans cette crise et votre faute est énorme :

En 2014 à l’initiative du président F HOLLANDE, de la Chancelière A. MERKEL, du Président V POUTINE et du président ukrainien POROCHENKO, mais surtout, en l’absence des USA, sont signés les accords de MINSK II (suite à l’échec des accords de MINSK I). Ces accords resteront dans l’Histoire sous l’appellation « format NORMANDIE ».

Ces accords stipulaient principalement :

  • – un arrêt des combats entre l’armée ukrainienne et les séparatistes russophones de l’Est ukrainien (majoritaires dans le Donbass)
  • – un échange des prisonniers
  • – le retrait des armes lourdes
  • – l’ouverture d’un processus de large autonomie des zones russophones via une réforme constitutionnelle ukrainienne.

En ce qui concerne l’issue tragique que l’Europe est en train de vivre, quelque soient les responsabilités de V POUTINE sur lesquelles le peuple français n’a aucun pouvoir, en ce qui vous concerne VOUS ÉTIEZ RESPONSABLE de la partie incombant à la France que vous prétendez représenter : veiller au respect de ces accords. Vous ne l’avez jamais fait !

Il ne s’agit pas d’erreur, il s’agit d’une faute lourde, car VOUS ÊTES RESPONSABLE

Monsieur Macron, vous avez raté le rendez-vous avec l’Histoire. La place de la France historiquement a toujours été d’équilibrer les forces, de stabiliser l’Europe. Mais il est vrai qu’en faculté d’économie on apprend à faire de l’argent et on réduit l’histoire à une conversation de bistrot.

Cette place de la France, gagnée au prix de milliers de morts, de paroles données, d’engagements tenus vous aurait permis d’être l’arbitre ce cette crise, d’en éviter l’horreur qui vient, de remplir enfin le véritable rôle de la France. Pour cela il fallait s’élever au-dessus de la mêlée bêlante, tenir à distance les cabinets de conseils. Vous auriez laissé dans l’Histoire votre nom et probablement au parlement suédois.

Comment peut-on croire que l’on veut la paix en livrant des armes lourdes appartenant au peuple français sans même demander au parlement son aval ?

De quel droit engagez-vous notre pays, nos enfants dans une cobelligérance de plus en plus évidente ! Les conventions de La Haye de 1903 sont claires : Former des soldats d’un pays belligérant est interdit, laisser transiter sur son sol des armes d’un pays belligérant est un acte de cobelligérance. Que direz-vous aux Français si la Russie en conformité avec ces accords de La Haye en venait à frapper la France ? C’est au peuple français de décider, pas à vous !

N’est pas de Gaulle qui veut. Tous les cours de théâtre, même avec les meilleurs professeurs, ne pourront vous donner une stature internationale, car pour obtenir une telle stature il faut justement oublier le théâtre, la « com », le business et se plonger dans la raison et apprendre un minimum l’Histoire !

Le prix de la Liberté, comme vous dites, n’est qu’un camouflage de votre immense ratage. Vous ne pourrez pas longtemps mettre sur le dos de l’Ukraine tous les maux consécutifs à votre gestion désastreuse :

  • – Non, la crise des hôpitaux n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, la pénurie de médecins dans nos régions n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, la crise des Gilets Jaunes n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, les rodéos urbains mortels ne sont pas dus à l’Ukraine
  • – Non, la circulation de la drogue dans nos banlieues n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, l’effondrement moral de notre pays n’est pas dû à l’Ukraine
  • – Non, la désertion des enseignants n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, l’augmentation de la violence, les agressions, les meurtres ne sont pas dus à l’Ukraine.

Cela, c’est VOTRE bilan, l’Ukraine a bon dos. Elle est bien utile cette crise pour faire diversion !

Nous ignorions d’ailleurs que l’Ukraine était le premier producteur de chocolat (hausse du chocolat 14 % !), un grand producteur d’huile d’olive (hausse de 15 % du prix de l’huile d’olive), fabricant de moutarde et autres balivernes. Vous prenez les Français pour des gogos et pour le moment ça ne marche pas trop mal je dois le reconnaître.

Alors NON, NON et encore NON, je ne veux pas payer vos fautes et votre ambition

Ce que vous appelez hypocritement le prix de la liberté n’est que le prix de votre incompétence et de votre ambition !

Et puisque vous vous pensez chef de guerre, je vous dédie ces paroles du grand Georges Brassens :

« Ô vous les boutefeux
Ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers
Nous vous cédons le pas
Mais de grâce morbleu
Laissez vivre les autres
La vie est à peu près
Leur seul luxe ici-bas »

P Mulsant est ancien officier du renseignement intérieur




Point sur la situation Ukrainienne par Jacques Baud

[Source : Cercle Aristote]




La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

Georgia Meloni élue en Italie serait-elle réactionnaire, car opposée à la théorie du genre ?

Il est désormais de notoriété médiatique que considérer qu’un homme est un homme et une femme est une femme est conservateur. Et comme a expliqué A Buzyn : « un oncle peut être la mère… ». D’ailleurs, regardez les cartes d’identité instituées par l’UE avec un être humain d’un nouveau genre si l’on peut dire sans humour déplacé. Quant aux Polonais, Hongrois ou Russes, puisqu’ils ne cautionnent pas cette théorie, ils ont déjà subi la même qualification de réactionnaire dans nos médias.

D’où vient la théorie du genre ? 1

Pour comprendre ce qui nous est arrivé en seulement quelques années, de la falsification de nos cartes d’identité et des carnets scolaires de nos enfants (avec parent 1 et parent 2 et bientôt parent 3) en fonction des progrès d’une prétendue science, je me suis finalement décidée à étudier les différents aspects et conséquences de cette fameuse théorie qui régit maintenant les écoles, universités, hôpitaux, livres, et théâtre. Ne va -t-on pas jouer Roméo et Juliette entre deux homosexuels et représenter Blanche-Neige par un Africain noir ? Ils ont bien le droit de jouer des pièces de théâtre, mais pourquoi se moquer des auteurs classiques, tout casser, tout salir, tout déconstruire ?

Il faudra approfondir les fondements et les conséquences de cette « révolution » sociétale, mais voici déjà quelques éléments pour ceux qui comme moi, avaient considéré qu’il en allait de la liberté de chacun et n’ont pas cherché plus loin. En fait c’est notre liberté, notre équilibre mental et celui de nos enfants qui sont menacés de disparaître en moins d’une génération les bases des sociétés humaines, par la volonté sectaire de ces déconstructeurs.

Cette fumeuse théorie a progressivement et insidieusement envahi, depuis les années 1980, l’enseignement à l’école publique — plus obsédée par la formation des jeunes à la sexualité diversifiée et aux notions de genres (masculin, féminin, neutre, trans ou autre) — qu’à l’écriture et au calcul. L’enseignement universitaire en est transformé avec l’exclusion des voix divergentes (ou seulement ouvertes à la discussion), interdites de conférence à Science Po ou à Grenoble et Clermont-Ferrand. Quant à la désastreuse écriture inclusive, dans une époque où l’orthographe a perdu pied et où 9 % des jeunes sont illettrés2, n’en parlons même pas…

La théorie du genre a imprégné en une trentaine d’années le contenu des séries et des films, particulièrement sur Netflix, dans lesquels doivent nécessairement figurer les symboles des minorités : un handicapé, un individu d’origine africaine, un couple d’homosexuels féminins ou masculins, si possible un transgenre, en tentant de n’oublier aucune minorité. Seul l’Asiatique est le plus souvent ignoré.

[Voir aussi :
Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION]

Les discours politiques doivent faire preuve de bienveillance envers ces minorités agissantes pour être considérés comme bien-pensants, appartenir au camp du bien et donc être présentables dans les médias. Les émissions des chaînes publiques supposées être neutres comme France Info, France Culture, France Inter et autres éliminent soigneusement les interlocuteurs non politiquement corrects, appauvrissant ainsi leur contenu et limitant tout débat démocratique. Les autres discours, comme ceux de Mme Meloni (et bientôt même de Madame Badinter ?) sont rapidement taxés de réactionnaires, puis d’homophobie, d’extrême droite, de fasciste ou post fasciste ou pourquoi pas d’antisémite.

Définition : le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisit d’adopter, en dehors de notre sexe de naissance

John Money sexologue et psychologue néo-zélandais, spécialiste de l’hermaphrodisme3 à l’université américaine Johns Hopkins, a défini en 1955 le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisit d’adopter, en dehors de notre sexe de naissance4, après avoir étudié des cas d’enfants nés intersexués.

Test in vivo sur des jumeaux nés en 1966

La première expérimentation de la théorie du genre avait pourtant bien mal commencé, aboutissant à une catastrophe sur un couple de jumeaux nés garçons, 5 dont les parents avaient été convaincus par John Money d’élever l’un des deux comme une fille. Les parents de jumeaux âgés de huit mois souhaitaient les faire circoncire, mais l’un d’eux, Bruce subit la brûlure de son pénis à la suite d’une cautérisation électrique. John Money sauta sur l’occasion, espérant démontrer que le sexe biologique ne serait qu’un leurre et proposa aux parents désespérés d’élever Bruce comme une fille, sans jamais lui révéler son sexe de naissance.

Bruce-Brenda recevra des hormones, subira l’ablation des testicules, sera élevée en fille avec robes et poupées. Tout se passa, semble-t-il, assez bien pendant l’enfance, si bien que son initiateur crut à une réussite et publia de nombreux articles à la gloire de sa « découverte » et même un livre en 1972, Homme-femme, garçon-fille, dans lequel il affirma que ce serait l’éducation et non le sexe de naissance qui détermine si l’on est homme ou femme.

Mais le réel revint au galop 

À l’adolescence, la voix de « Brenda » devint grave et elle fut attirée par les filles. Les parents avouèrent la mystification. Elle eut le courage et la force de caractère pour renoncer à ses hormones femelles et reçut de la testostérone, hormone mâle.

« Dès lors, Brenda redevient un homme, David, auquel on recréa chirurgicalement un pénis et retira les seins. Ce dernier se mariera même à une femme, à l’âge de 24 ans. Mais cette expérience identitaire hors norme a laissé des dégâts irréparables chez les jumeaux. Brian se suicide en 2002 et David en mai 2004. »

LES DÉGÂTS EN MÉDECINE D’UN MARCHÉ PROMETTEUR

Il faudrait plus d’un petit article pour décrire la longue liste de drames, conséquences de cette négation du réel et des extraordinaires instrumentalisations de la folie collective, de la manipulation des jeunes, puis des enfants et de leurs parents par l’appât du « fric » et aussi de la jouissance de pouvoir sur les autres êtres humains. Se prendre pour Dieu, remodeler ce qui serait une erreur de fabrication et en même temps devenir super riche, quel bel avenir pour des chirurgiens dégoûtés des mesquineries bureaucratiques et pour les pédiatres et endocrinologues frustrés par la routine grise quotidienne. Jouer à Dieu, qui y résisterait ?

Collusion de l’argent et des intérêts politiques et psychiques. Les « spécialistes » endocrinologues, dealers de drogues hormonales d’une clientèle devenue captive à vie et les chirurgiens plastiques peu regardants sur les ablations d’organes sexuels, puis les reconstructions en fonction des souffrances de l’individu maltraité (sous prétexte de répondre à ses pulsions du moment). Après trente ans de business majeur, les scandales commencent à apparaître. Nous y reviendrons. 6

Par exemple celui de la « clinique transgenre pédiatrique » du centre médical de l’Université Vanderbilt qui « soulève de graves préoccupations morales, éthiques et juridiques qui font l’objet d’une enquête judiciaire ».

Depuis le 1er janvier 2017, conformément à la Loi Obama « sur les soins abordables » (Obamacare), les compagnies d’assurance américaines sont tenues de couvrir les frais médicaux des personnes qui veulent changer de sexe. Le reportage de Walsh a mis en évidence que Vanderbilt « drogue, castre chimiquement, et effectue des doubles mastectomies sur des mineurs », et calme l’opposition parmi ses médecins par « des menaces et de la coercition », emploie des militants transgenres pour assurer la conformité du personnel, et le fait à des fins lucratives.

Walsh a rappelé les prix de diverses opérations : 40 000 $ pour la « reconstruction thoracique » de femme à homme, 20 000 $ pour une vaginoplastie, et jusqu’à 100 000 $ pour les chirurgies complètes de femme à homme. L’ensemble de ces problèmes justifie l’enquête judiciaire en cours.

Aux USA, le coût des médicaments et des interventions chirurgicales peut atteindre 200 000 $ 7pour un seul « patient ».

La propagande d’identité trans est maintenant une mode qui cible spécifiquement les jeunes

« Es-tu un enfant qui souffre de dysphorie de genre et qui a besoin de produits chimiques bloquant la puberté ? Selon la clinique d’identité sexuelle Tavistock de Londres, la plupart des enfants en ont besoin. Et elle a fonctionné en toute impunité de 1983 jusqu’au mois dernier. La clinique a récemment été fermée par le NHS, alors que les enquêtes se multiplient et que le public s’indigne des allégations selon lesquelles Tavistock diagnostiquait au hasard des troubles de l’identité sexuelle chez les enfants, même s’ils étaient normaux.

Le concept de transsexualité étant largement promu par les médias d’entreprise, les parents gauchistes, les enseignants des écoles publiques et de nombreux gouvernements occidentaux, il n’est pas étonnant que tant d’enfants commencent à ressentir le besoin de rejoindre la tendance et de signaler leur vertu. En général, la plupart des enfants veulent rendre les adultes qui les entourent heureux et la pression pour se conformer aux modes en matière d’identité sexuelle est immense. Tavistock, la seule clinique de changement de genre et de sexe en Grande-Bretagne, est passée d’environ 130 enfants patients par an en 2010 à près de 2400 en 2021. »

Le féminisme des années 80 déclinant, les néoféministes se sont saisies des délires de la théorie du genre pour alimenter leur discours à une époque où la contraception, le large droit à l’avortement, et l’élargissement de la place des femmes en politique et dans l’entreprise stérilisaient leurs discours.

Bienvenue la théorie du genre, et peu importe les nombreuses vies gâchées qu’elle engendrera. Car le mal être de ces enfants est à terme habituellement aggravé par les mutilations et les traitements qu’ils subissent et les conduits à un risque important de suicide. Une étude libanaise 8 montre que 55 % des participants transgenres avaient des pensées suicidaires actives contre 0 % chez les témoins. Dans la population trans, le passage à l’acte « suicide » dépasse 40 % 9 soit dix fois plus que la population standard et 2 fois plus que les bisexuels ou homosexuels.

Ils ne se seraient peut-être moins suicidés si au lieu de leur faire croire que les transformer les rendrait heureux, on leur avait appris que le bonheur nécessite l’acceptation de soi tel qu’on est (et tel que l’on naît ?) et aider avec des prises en charge psychologiques et/ou psychiatriques de qualité.

LES DÉGÂTS À L’ÉDUCATION NATIONALE

C’est environ 2014 que les dégâts dans l’Éducation Nationale apparaissent avec une première tentative de stopper le mouvement appelé pudiquement « abc de l’égalité » conduisant à l’intrusion dans l’école publique de discours qui n’ont rien à y faire.

Théorie du genre : des élèves absents du fait d’une étrange rumeur (lefigaro.fr)

Une tentative de résistance apparaît dans les médias via le site internet du mouvement « JRE2014 » : « une action nationale inédite pour sauver nos enfants », explique le tract :

« Vous justifierez l’absence de votre enfant le lendemain par le motif: “journée de retrait de l’école pour l’interdiction de la théorie du genre dans tous les établissements scolaires”,

« Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, sur les traces de son prédécesseur Luc Chatel veut généraliser et officialiser l’enseignement de la théorie du genre (…) à la rentrée 2014 (…) Des centaines d’écoliers sont déjà victimes de ces programmes à titre expérimental », développe le texte en référence aux ABCD de l’égalité, lancés conjointement par Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, dans dix académies.

« D’ores et déjà, des militants du lobby LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) s’invitent en classe », explique-t-il. « L’éducation de nos enfants nous appartient », martèle le tract qui milite pour le retour d’« un ministère de l’instruction publique ». Sur le site, une soixantaine de contacts locaux assurent le relais du message en région ».

Commandé par Najat Vallaud-Belkacem, un rapport vise à « lutter contre les stéréotypes », notamment à l’école.10

Une infiltration douce et discrète de l’école avec des termes trompeurs

 « Le rapport “lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance”, du Commissariat général à la stratégie et à la prospective remis à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, ne contient aucune proposition détonante. »

« Cela résonne plus joliment que les oukases à la Peillonqui voulait s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités ! », commente Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre. C’est juste un début de propagande douce : on va essayer, par une série de micro-incitations insidieuses, de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre.

NOUS SOMMES EN 2014

Les controversés « ABCD de l’égalité », censés lutter contre le sexisme, arrivent dans 600 classes. 11 ÉLÈVES COBAYES SUR DÉCISION DES « ÉLITES »

Les « ABCD de l’égalité » : le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, et sa collègue des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, portent conjointement cette expérimentation.

Au total, dix académies volontaires, soit plus de 600 classes, sont concernées par ce dispositif visant à « déconstruire les stéréotypes de genre » et à « transmettre, dès le plus jeune âge, une culture de l’égalité et du respect entre les filles et les garçons, en agissant sur les pratiques des acteurs de l’éducation et sur les préjugés des élèves ». Objectifs affichés : sensibiliser les élèves aux représentations et aux rôles assignés aux filles et aux garçons, et agir ainsi sur les orientations professionnelles que l’on sait sexuées » (…), démarche plus globale se proposant d’agir sur les mentalités, et dont l’école est un volet.

Olivier Vial, président du syndicat de droite UNI, invite à la vigilance, comme des responsables de l’Association des familles catholiques, qui craignent à l’école une démarche de déconstruction des repères transmis par les parents.

Des heures de formation spécifiques

En 2014, plusieurs milliers d’élèves, de la maternelle au CM2, ont fait l’apprentissage de cette « égalité », via des séquences pédagogiques mises en œuvre par les enseignants.

Exemple d’une séquence pédagogique autour des « représentations esthétiques de l’enfant, de la femme et de l’homme » au fil des siècles, du portrait par Rigaud de Louis XIV portant des talons hauts, au smoking pour femme d’Yves Saint Laurent en 1966 ; ou cette réflexion sur « la figure de la belle » dans les contes.

Objectifs: démontrer aux enfants que les notions de féminin et masculin évoluent suivant les sociétés et les époques.

Pour les deux ministères, le but est de « sensibiliser les élèves aux représentations, aux rôles assignés aux filles et aux garçons » et d’aider les enseignants dans cette tâche en offrant « des entrées au sein de programmes officiels existants: sciences, éducation physique et sportive, maîtrise de la langue, histoire… ». 12

Néanmoins, il semble bien que selon les enseignants bénéficiant d’une certaine liberté dans leur classe, le message ait été plus ou moins doux, limité pour certains à tenter de limiter utilement certaines idées préconçues. Par exemple les filles sont aussi capables de faire de hautes études scientifiques que les garçons.

Finissons pour ce jour par une chronique de Russie rapporté par Boris Karpov dans la série « valeurs occidentales » : La littérature pour enfants a fait son chemin vers les histoires transgenres de la maternelle : le portail des enseignants du Royaume-Uni recommande My Sister Daisy comme une excellente lecture pour expliquer les problèmes d’identité de genre aux enfants.

« Tu es sûr d’être une fille ? J’ai demandé. — J’ai un ami qui est à la fois un garçon et une fille, tu dois lui parler comme “ils” et “eux”. “Je suis sûr ! Je suis une fille ! Et je m’appellerai ‘elle’ et ‘elle’, as-tu dit. Maman et papa pensaient que j’étais un garçon quand je suis né, mais ils avaient tort. Je sais qui je suis et je sais que je suis une fille.”

Le portail du blog des enseignants de littérature pour enfants dit que c’est un excellent livre pour les parents ou les enseignants pour parler aux enfants des questions d’identité de genre et de pronoms.

C’est l’histoire vraie d’une famille où le deuxième enfant est conscient d’être transgenre. L’auteur lui-même élève un tel bébé. Selon l’histoire, le frère aîné devra s’habituer au fait que son frère est désormais une sœur. Après que le garçon ait été envoyé à la maternelle, il a dit qu’il était maintenant une fille nommée Daisy” ».

Huit ans après l’arrivée des ABC de l’égalité, il sera capital de faire le point sur ses effets dans le monde réel. Suite à venir…





Le renouvellement des noms de rue doit-il intégrer des célébrités musulmanes ?

Par Lucien SA Oulahbib

C’est un peu du même acabit que le fait de se dire, comme l’illustre (sorcier) Martin Hirsch naguère, qu’il serait possible pour une famille non musulmane de prénommer son enfant d’un prénom islamique même occidentalisé, et que ce serait, là, la preuve d’une intégration réussie. Or ce sieur (qui s’avéra par la suite le cheval de Troie de la destruction de l’hôpital et de la lutte anti-Raoult — en compagnie de Plenel) ne voyait pas ou faisait semblant de ne pas observer que la dotation de prénom en islam reste indissoluble de son appartenance à ce dernier ; pour preuve, la nécessité d’en adopter un en cas de sa soumission, ou l’islam même étymologiquement parlant.

Dans ces conditions, nommer une rue du nom de la femme du fondateur de l’islam revient à rendre islamique toute la rue, de fait. Autrement, il existerait le risque de voir souiller le nom s’il y a par exemple des magasins « impurs » vendant des biens « haram », voire même, à terme, des habitants non soumis. « À terme », parce que le grignotage, le fait de placer d’abord le pied dans l’entrebâillement, puis la suite, le « reste » se fait de façon de moins en moins « douce », tout comme ce totalitarisme de moins en moins « doux » qui fait de plus en plus office de « démocratie » dans nos contrées dites « avancées » : on installe peu à peu l’idée que les contre-pouvoirs non estampillés politiquement corrects sont de fait des structures complotistes ou « haram », par exemple si elles ne démultiplient pas le « consensus » et « l’obéissance absolue » (soumission) au nom du « plus grand nombre » (nouveau nom donné à « Dieu » ou l’Infini : littéralement le-plus-grand-nombre précisément), d’où les futures lois à venir pour enrégimenter l’Internet.

Il y a bel et bien là un chiasme de plus en plus parfait entre ce “despotisme oriental” installé de plus en plus sans vergogne dans certains quartiers et un hygiénisme scientiste puriste imposé par la Secte S.H.A avide de dissolution des corps en machines délirantes sans marque (sans genre), même si les djihadistes de tous les pays l’exècrent à l’unisson comme on le voit en Iran ces derniers temps. D’où l’affrontement à terme entre ces deux alliés du moment. La Secte choisit cependant l’allié islamique, pour l’instant en sourdine, avec cette fuite en avant dans les destructions des frontières et de la distinction citoyen/non-citoyen par une sur-immigration d’implantation de peuplement et non de travail (Callac) se servant de la faune antifa pour ce faire. Celle-ci se fera cependant éliminer ou soumettre par la suite comme il a été vu de plus en plus ailleurs (en Iran et en Grande-Bretagne…).

Par contre, est-ce que le fait de débatte en plénière municipale d’un renouvellement de noms de rue afin d’y intégrer de nouveaux héros et héroïnes du cru national, au-delà de leurs origines sanguines, et d’éliminer ceux qui ont sombré dans l’oubli ou se sont rendus coupables de faits avérés, apparaît être du même acabit ?…

Au premier abord, non, car cela semble plutôt être une entreprise dynamisante non quelconque… Cela permettrait en effet d’admettre qu’il manque par exemple des rues Brigitte Bardot, Romy Schneider, Jean-Paul Belmondo, mais aussi Alain MimounJean Amrouche, et qu’il faudrait enlever des rues Lénine ou de noms rendus « inconnus » par la patine du temps, hormis sans doute le fait qu’à leur époque ils aient sans doute œuvrer quelque part, surtout localement, mais, maintenant, cela ne « nous » dit plus rien.

Sauf qu’à y réfléchir à nouveau et de plus près, il faudrait y aller avec une très très grande prudence, car par exemple vouloir débaptiser des rues du nom de « Colbert” au nom du “Code noir” oublierait que ce dernier empêchait précisément d’identifier l’esclave à un animal et que ce refus était une exception à l’époque, alors qu’en islam, en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie et ailleurs cette distinction n’existait pratiquement pas…

D’où le fait de bien observer que s’il s’agit aussi d’œuvrer dans “le changement pour la continuité”, pourquoi pas, en intégrant ainsi de nouveaux noms qui auraient œuvré pour la Nation. Mais s’il s’agit comme le font ces faux “libre-penseurs” d’effacer les racines chrétiennes de cette dernière en déboulonnant des statues de saints, ce n’est guère envisageable ni même sérieux, tant la notion elle-même de liberté se nourrit constamment d’elles puisque pour celles-ci cette dernière n’est pas seulement “acquise”, mais déjà là, consubstantielle à notre être, d’où l’impossibilité d’amputer une partie de notre corps symbolique…

Il n’est donc pas “chauvin” d’interdire l’installation de noms qui n’auraient pas servi l’ »être ensemble » français lui-même, puisque celui-ci est vivant et persévère non pas dans le temps, mais COMME temporalité singulière ou l’art de vivre à la française, tout en considérant cependant qu’il se renouvelle constamment aussi comme bloc symbolique qui s’affine à chaque instant : ainsi l’accumulation des acquis et leur renforcement n’empêchent pas leur affinement en apports nouveaux ; or, c’est, précisément, là, le travail pneumatologique dans l’interaction.




Signal ! « Pour une presse libre, indépendante et objective. »

(édition1 du 26 septembre 2022)

[Humour. Texte à prendre au second degré.]

Par Alain Tortosa

Délinquance sans fin

Des criminels non vaccinés continuent de contaminer les bons citoyens vaccinés, c’est purement inadmissible ! Alors que la 8e vague arrive (elle est au large d’Hawaï), les services d’urgence sont saturés de vaccinés activement protégés par le vaccin et qui attendent leur nouveau rappel bivalent.

« 8e vague de Covid-19 : la circulation du virus accélère, Santé publique France appelle au respect des gestes barrières2. »

C’est d’autant plus immonde que les vaccinés sont de bons citoyens, eux3 !

Les indicateurs sont formels, nous assistons à une baisse perceptible de la diminution du nombre de personnes en soin critique4, preuve que la baisse va baisser et que le nombre de personnes en soin critique à l’automne va inexorablement augmenter vers la hausse !

Il faut donc amplifier la vaccination, car plus il y aura de vaccinés et moins les non-vaccinés pourront les contaminer. L’objectif est clair, passer de 100 % de transmissions par des non-vaccinés (avant l’arrivée des vaccins) à 100 % de transmissions par des vaccinés. Nous pouvons y parvenir, c’est à notre portée5. !

Sauvons la planète !

Nous devons poursuivre dans la dé-carbonisation comme l’a confirmé le chef de l’État. L’avenir est aux énergies renouvelables. Nous devons diminuer notre consommation d’électricité et augmenter le parc de voitures électriques.

Saluons l’initiative de RTE6 (le gestionnaire de la distribution électrique) qui propose de débrancher les bornes de recharge rapide des véhicules électriques durant les heures de pointe afin d’éviter la saturation du réseau.

D’autre part, afin de participer à l’effort national, les propriétaires de véhicules électriques se verront offrir (de force ?) la possibilité de vider7 leurs batteries pour fournir de l’électricité au réseau. Celles et ceux qui auront besoin de faire de nombreux kilomètres le lendemain matin passeront avec entrain au covoiturage diesel.

Au rythme d’une charge/décharge par jour les batteries pourraient durer extrêmement longtemps soit entre 3 et 5 ans8, la durée moyenne de vie d’une voiture moderne 100 % recyclable.

Sauver la planète n’a pas de prix, mais a un coût. Le remplacement des batteries d’une Tesla9 serait autour de 25 000 euros ce qui n’est rien au regard de l’objectif.

Covid 8e vague, on approche de la vague gratuite (la 10e).

Ne croyez pas que le Covid soit derrière nous. La 8e vague arrive enfin après des mois d’absence. Celle-ci comme les courants transocéaniques, ayant profité des vacances pour faire un tour du monde bien mérité. L’heure est grave, il pourrait y avoir des personnes grippées à l’automne !

Nous devons anticiper. Je vous rappelle que nous n’avions pas anticipé la 1re vague et ce fut une catastrophe à la différence des 6 suivantes. Heureusement nous avons appris de l’expérience.

Il va falloir à nouveau porter le masque. Mais il existe encore des esprits faibles qui ne comprennent toujours pas alors qu’il y a consensus scientifique sur le sujet :

« Le masque ne protège pas celui qui le porte, mais UNIQUEMENT celui qui ne le porte pas !

C’est pour cela que tout le monde doit le porter pour protéger les plus faibles.

Les virus ont un sens de circulation possible dans le masque uniquement de l’extérieur vers l’intérieur du masque, ceci expliquant pourquoi le porteur n’est pas protégé.

Des études pourraient être menées afin de déterminer si le fait de le porter à l’envers (dessus — dessous) ne permettrait pas à celui qui le porte d’être protégé des contaminations.

Notons que cette option ne présente strictement aucun intérêt dès lors que 100 % de la population le porte, raison pour laquelle il est inutile de s’intéresser au sujet. ».

Acclamation de la secrétaire générale du parti européen

Les membres du Politburo ont acclamé la secrétaire générale du parti de l’union des républiques socialistes libérales européennes. Mme Wonder Le Yen (future monnaie européenne) jubilait en annonçant les sommes récoltées auprès des gueux pour le « télecon » au bénéfice des oligarques ukrainiens.

Ces aides seront automatiquement financées par l’inflation et le chômage de masse.

Nous remercions les pauvres qui ne pourront pas se chauffer cet hiver ou se nourrir correctement pour sauver la démocratie et les droits de l’homme.

Pilule du lendemain une nouvelle opportunité pour les violeurs pédophiles

Seules les personnes se déclarant mineures (à partir de 11 ans) pouvaient obtenir gratuitement, sans ordonnance, sans pièce d’identité et sans en informer leurs parents, la pilule du lendemain. À partir d’aujourd’hui elle sera aussi gratuite pour les adultes10.

Le SNPP++ (Syndicat National des Pédophiles Pervers++) aurait accueilli la nouvelle avec bienveillance. Il aurait déclaré :

« Notre mouvement se veut ouvert à la différence. Il sera désormais possible de nous diversifier et violer des adultes sans devoir dépenser les frais de la pilule du lendemain.

Les pizzas11 et les hot-dogs c’est sympa, mais ça peut aussi lasser. »

Merci le gouvernement !

Le prince Andrew (aucun lien avec le sujet précédent) aux obsèques de la vieille

« Andrew12 remercie “sa maman” Elizabeth II pour sa “confiance et sa compassion” malgré les scandales. Le prince Andrew, fils cadet de la reine Elizabeth II tombé en disgrâce après des accusations d’agression sexuelle, a rendu dimanche hommage à la “compassion” de sa mère et “sa confiance”, à la veille de ses funérailles nationales… Souvent réputé comme étant le fils préféré de la souveraine, décédée le 8 septembre à 96 ans, le prince Andrew a été banni de toute apparition publique officielle en raison de son amitié avec le pédophile Jeffrey Epstein et privé de ses titres militaires en début d’année après des accusations d’agression sexuelle sur une jeune fille de 17 ans, Virginia Giuffre… »

Réhabilité lors des obsèques, il faut bien se serrer les coudes en famille. Selon un témoin désirant garder l’anonymat, celui-ci aurait déclaré « C’est nul, y’a que des vieilles » (information non vérifiée).

Ce à quoi Biden aurait rétorqué :

« Mais non, regarde y’a les arrières petits enfants de la reine qui ont l’air bien tristes et que l’on pourrait consoler »

(nous ne pouvons citer nos sources ni vérifier l’information).

Le drame de notre époque est qu’elle regorge de personnes malintentionnées et perverses. Tenez, prenez les déclarations de Joe Biden le 24 septembre devant une assemblée de professeurs :

« You gotta say hi to me, » Mr. Biden said mid-speech. « We go back a long way. She was 12, I was 30. But anyway, this woman helped me get an awful lot done, » the US President added13. »

« Tu devrais me dire bonjour », a déclaré M. Biden à voix basse. « Nous revenons de loin. Elle avait 12 ans, j’en avais 30. Mais quoi qu’il en soit, cette femme m’a aidé à faire énormément de choses », a ajouté le président américain ».

Il voulait dire « j’avais 12 ans et elle en avait 30 », vous aurez rectifié par vous-mêmes.

Et bien pour Andrew c’est la même chose, des rapaces malintentionnés qui inventent ce qui n’existe pas. Le pauvre qui a vu tant de personnes de valeur disparaître comme son ami Jeffrey Epstein qui se serait suicidé par auto-strangulation, mais aussi le décès d’un grand ami de Charles 3, Jimmy Savile.

Les militaires russes les plus cons de la planète ?

Dans la série « Régis est un con14 ». Kiev vient à nouveau d’accuser les Russes d’avoir bombardé la centrale nucléaire qu’ils contrôlent. Cette information ne peut être mise en doute étant donné qu’elle a été reprise par tous les médias occidentaux.

Ouest-France15 a précisé :

« La centrale de Zaporijjia est au cœur des inquiétudes ces derniers jours. Aux mains des Russes, elle fonctionne désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie,

« Les troupes russes ont bombardé le site “à plusieurs reprises au cours de la dernière journée”. »

Selon nos sources, Poutine aurait déclaré :

« La première fois c’était drôle, mais les meilleures blagues ont une fin. Je vous rappelle que nous devons tirer sur les Ukrainiens, mais pas sur nous-mêmes ».

Équilibrer le régime des retraites

Réforme des retraites. Notre bien aimé chef spirituel est déterminé à poursuivre son action qui permettra d’apporter encore plus de justice sociale.

Capital16 déclarait :

« En 2021, le système de retraite a été excédentaire de près de 900 millions d’euros, alors qu’il enregistrait un déficit de 18 milliards d’euros en 2020. Mieux, en 2022, il connaîtrait un excédent de 3,2 milliards d’euros. Cette amélioration s’explique, d’après le Cor, “par la croissance importante des ressources due au rebond de l’activité, alors que l’effet de la surmortalité des retraités liée à la Covid sur les dépenses de retraite est resté limité”. »

Je vous rappelle son calendrier en trois temps :

  1. Utilisation du Rivotril17 et interdiction de soin pour les personnes âgées en établissement pour personnes dépendantes.
  2. Légalisation de l’euthanasie active pour des raisons humanitaires.
  3. Augmentation de l’âge légal de la retraite à taux plein, ce qui permettra de réduire drastiquement la retraite des gueux qui n’obtiendront jamais le nombre de trimestres suffisant.

Nous voyons d’ores et déjà que l’agenda porte ses fruits. Mais posons-nous la question, ne devrions-nous pas aller encore plus loin ?

Le film18 « Plan 75 » nous ouvre les portes d’une solution enviable et durable :

« “Plan 75” : un incroyable film d’anticipation japonais sur l’euthanasie.

Cette fiction, en salles ce mercredi, imagine la mise en place par le gouvernement japonais d’un système où les plus de 75 ans pourraient choisir de mourir de façon anticipée. Un long-métrage magnifique et terrible. »

Racisme en France

Le Ministre de l’Éducation a déclaré à New York :

« Le concept de race reste très sensible en France. »

« Je suis parfois considéré comme trop américain en France, un peu trop “woke”, un peu trop influencé par les États-Unis, ce qui est suspect parfois dans le discours politique français qui a des traces d’anti-américanisme souvent bien évidentes. »

Saluons notre Ministre qui a ajouté :

« Nous devons parler d’éducation à la sexualité à l’école19 »

… Y compris à partir de l’école maternelle.

Quel parent n’a pas été confronté aux questionnements de son enfant de 3 ans face à ses interrogations sur son orientation sexuelle ? Vous et moi avons passé de nombreuses heures à expliquer l’acte sexuel à nos enfants, ce qui est bien naturel, vous en conviendrez. Mais pensez aux pauvres bébés qui ont des parents arriérés, qui doivent découvrir le sexe et la masturbation sans l’aide de leur famille ?! Nous devons les aider à découvrir leur corps avec le soutien actif des enseignants adultes.

C’est ainsi que nous aurons plus tard des citoyens adultes et équilibrés.

J’invite celles et ceux qui veulent en savoir plus à lire l’excellent livre « Sex education for 8 – 12 years old20 » qui explique notamment que les parents devraient inviter leurs enfants à être présents lorsqu’ils font l’amour.

Ajoutons que le Ministre veut mettre fin aux « stéréotypes de genre ». Bien évidemment, il a eu le soutien de syndicalistes déclarant :

« Les stéréotypes de genre sont très installés à l’école. Rien que dans la dénomination, par exemple, de l’école maternelle, qui laisse entendre que les mamans sont dédiées à la gestion des petits »,

Ici encore qui pourrait critiquer cette initiative qui relève du bon sens ? Quel arriéré pourrait penser que le rôle des mères est de s’occuper des bébés ou les nourrir au sein ?

Nous sommes tous choqués par ces petites « filles » (sexe biologique de la naissance) habillées en rose et qui se déguisent en princesse pour le carnaval. Et que dire des « garçons » condamnés à ne pas s’habiller en rose et contraints de se déguiser en cow-boy et en Superman ?

Nous devons dire STOP aux stéréotypes de genre et organiser une journée robe rose obligatoire pour les « garçons » ainsi que tenue de foot obligatoire pour les « filles » au moins une fois par semaine. La Reine des neiges sera réservée aux mâles et Spiderman aux femelles. C’est par ces mesures fortes et volontaires que nous mettrons fin à ces coutumes barbares qui relèvent d’un autre temps.

Imaginez un monde idéal dans lequel les « femmes » seraient au front et pourraient éventrer l’ennemi dans la parité tandis que les hommes resteraient à la maison pour nourrir le bébé !

Soldes d’automne, deux pour le prix d’un !

Le vaccin bivalent à ARN messager contre le « Covid » va être disponible à partir de cet automne. Il comprendra à la fois la souche de Wuhan disparue depuis plus de 2 ans et la souche Omicron qui aurait elle-même eu des mutations.

  • Qui pourrait douter que cette mise à jour sera, à minima, quatre fois plus efficace ?
  • Qui pourrait douter que le fait de mélanger un vaccin contre une maladie qui n’existe plus avec une maladie qui existe peut-être encore n’aurait pas ces avantages ?

Bruno Lina, est un virologue indépendant de l’industrie. Il dirige notamment le conseil scientifique du GIEG21, Groupe d’Expertise et d’Information sur la Grippe.

Le Parisien22 écrivait à ce propos dans ses colonnes en 2009 :

« Contrairement à ce qu’il revendique sur son site Internet, le Geig n’est toutefois pas ce qu’on peut appeler une association indépendante. Selon nos informations, ce groupe est en effet financé à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe. Son directeur général n’est autre que Bertrand Verwee, le directeur marketing de Sanofi-Pasteur-MSD ».

Pas de quoi fouetter un chat ! Il a précisé le 20 septembre 2022 :

« Une reprise rapide de la circulation du virus à l’automne reste inévitable. Donc plus on vaccine tôt, plus nous serons protégés avant ce rebond. Le problème est que ce vaccin sera disponible au moment où l’épidémie va connaître une accélération, comme déjà observé les deux hivers précédents ».

« Rien n’est pour le moment certain, mais ces vaccins bivalents pourraient réduire de 40 à 50 % le risque de transmission, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent23 »

Celui-ci affirmant24 sans se tromper en décembre 2020 :

« Quant à l’efficacité (des vaccins), les laboratoires ont communiqué le chiffre de 95 %. C’est très impressionnant par rapport à l’efficacité de nos vaccins classiques. Cela veut dire que sur 100 personnes ayant participé à l’étude, et qui ont par la suite contracté le Sars-Cov-2, 95 n’avaient reçu que le placebo et 5 le vaccin… »

Comment ne pas être convaincu ? Souhaitons que les Français se vaccinent massivement y compris leurs enfants.

Dans le cul pour les non-vaccinés !

Mauvaise nouvelle pour les non-vaccinés (de la souche qui n’existe plus). Pour des raisons triviales et logiques, le vaccin bivalent ne sera disponible que pour celles et ceux qui sont déjà vaccinés contre le Covid.

C’est « exactement » comme pour la grippe, vous vous rappelez ? Seules les personnes qui ont bénéficié de l’injection 2021 peuvent obtenir la 2022 et ainsi de suite, non ? Attention tout n’est pas perdu pour la grippe, il suffit de rattraper son retard et se faire injecter les précédentes versions de 1951 à 2021 pour bénéficier de la version 2022.

C’est donc avec la même « logique scientifique » que les non-vaccinés de la souche Wuhan devront se faire injecter les 4 doses de la v1 avant de pouvoir bénéficier de la mise à jour v2.

Mise à jour contenant, comme de bien entendu, la souche d’origine ce qui explique pourquoi il faudra d’abord s’injecter la souche d’origine toute seule avant de s’injecter la souche d’origine contenue dans la mise à jour. J’espère que c’est clair pour vous, même un enfant de 3 ans pourrait comprendre cette logique qui relève du bon sens.

Vaccin bivalent, les animaux vous remercient !

La ligue de défense des animaux ainsi que la ligue des droits de l’homme ont une fois de plus salué les fabricants de vaccins.

L’expérimentation animale, mais aussi humaine remonte aux temps barbares, elle est indigne de notre époque. Sans compter le manque d’efficacité et toutes les vies perdues en mettant 10 ou 15 ans à étudier les effets secondaires d’un nouveau vaccin.

Au 21e siècle il serait fou de tester des vaccins pendant plus de trois semaines avant leur diffusion dans la population !

C’est ainsi que pour des raisons de dignité humaine, mais aussi d’efficacité, le vaccin bivalent ne fera l’objet d’aucun essai avant sa mise sur le marché.

Mais dites-moi :

« Pourquoi faudrait-il faire des essais pour une première mondiale, l’introduction de deux ARN messagers dans le corps ?! ».

Totalement ridicule, car si cela fonctionne parfaitement avec UN ARNm (et sans le moindre effet secondaire), pourquoi ce qui fonctionne pour UN ne fonctionnerait pas pour DEUX ?

Je vous rappelle que les enfants sont vaccinés en France pour 11 maladies différentes alors deux petits vaccins c’est vraiment anodin !

Décidément, cette crise du Covid n’est pas compatible avec les crétins qui ne comprennent rien.

Poutine, la débandade

Le dictateur a déclaré il y a quelques jours qu’il allait mobiliser les réservistes, sans doute 300 000 hommes, pour tuer et dépecer femmes et enfants en Ukraine.

De très nombreux spécialistes occidentaux ont déclaré « c’est bien la preuve qu’il ne s’en sort pas ».

L’Ukraine, la 2e armée du monde selon des experts, va en faire une bouchée avec ses 200 000 soldats.

Le Figaro25 déclarait en 2014 que le pays avait 130 000 soldats et la Russie 800 000. Tandis qu’elle avait 1 million dans la réserve contre 2 chez les Russes. 211 avions vs 1600, 3000 tanks vs 18 000 !

Nous voyons bien que les Russes qui avaient engagé 10 % des soldats professionnels sont aux abois en faisant appel à la réserve ! Espérons que le psychopathe Poutine ne cherche pas à utiliser l’arme nucléaire pour camoufler sa défaite cuisante.

La propagande26 russe bat son plein en annonçant le chiffre ridicule de 5937 morts. Heureusement le nouveau Churchill, Zelensky nous apporte un éclairage honnête et objectif comme à son accoutumée :

« Selon le ministère de la Défense ukrainien ce mercredi, 55 110 soldats de l’armée russe ont péri depuis le 24 février 2022. »

La Russie est à ce point verrouillée (médias, réseaux sociaux…) que nous n’avons aucune image des manifestations monstres organisées par les mères russes désespérées.

Installation d’un nouveau terminal pétrolier dans les eaux internationales

Les pétroliers russes27 bientôt sous embargo transvasent en pleine mer et dans des conditions de sécurité optimales leur cargaison vers d’autres pétroliers sous pavillon étranger. Ainsi le pétrole change de nationalité, ce qui nous permet de ne plus acheter de pétrole russe à l’enculé de Poutine. Bon, le prix au final est multiplié par dix, mais lorsqu’il s’agit de démocratie, de sauver le monde libre et de faire tomber un dictateur, on ne va pas pinailler.

Et oui « en France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées28 ».

À noter qu’aussi bien l’Inde que l’Arabie Saoudite achètent aussi du pétrole russe puis nous le revendent une fois blanchi comme nous l’indique le magazine Les Échos :

« Les raffineurs indiens achètent massivement le brut de Russie à prix cassé dont les importateurs occidentaux se détournent depuis l’invasion de l’Ukraine. Une fois transformé en carburant, le pétrole russe pourra être réexporté vers l’Europe, déjouant indirectement les sanctions qui frappent Moscou. »

La morale est sauve, point de pétrole russe dans nos voitures ou dans nos centrales thermiques ! Imaginez le moral de Poutine voyant que plus une goutte de pétrole « Made in Russia » ne pénètre sur le sol français.

Économies d’énergie, dans le cul Poutine !

Pour lutter contre l’enculé de Poutine, démarrons la cuisson après 19 h !

Transition écologique oblige, nous devons fermer les centrales nucléaires qui n’émettent aucun CO2 pour la production. Ajouté au fait que ces centrales sont à l’arrêt en été pour les révisions annuelles, il est possible que nous manquions d’électricité. Et ce d’autant plus que nous bradons notre électricité pour soutenir nos amis allemands qui sont dépendants du gaz russe grâce à la fermeture de leurs centrales nucléaires et l’accroissement du « renouvelable ».

Pour éviter des coupures d’électricité29 causées par Poutine, nous avons des solutions :

« Il ne faut pas faire cuire le repas à 19 h où de nombreuses entreprises sont encore ouvertes, mais décaler la cuisson vers 20 h. »

Vous voyez bien, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées, même s’il est probable que cette idée géniale nous vienne de McKinsey… ça valait bien quelques millions en cabinet de conseil, non ?

Lutte contre le gaspillage : le génie français

Avec l’arrivée du nouveau vaccin bivalent, que vont devenir les anciens vaccins ?

Le ministre de la Santé François Braun l’a d’ailleurs rappelé sur l’antenne de France Inter30 lundi : les vaccins d’origine « sont toujours efficaces, ils avaient une efficacité de l’ordre de 80 % au départ, ce qui est beaucoup pour un vaccin » (Ils l’étaient à 95 % selon Bruno Lina). En attendant de nouvelles données, laboratoires et autorités sanitaires travaillent à rallonger les dates de péremption des premiers vaccins.

« La Direction générale de la santé (DGS) a informé le 13 mai les syndicats pharmaceutiques que la date de péremption du vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech) était à nouveau allongée d’un délai de 3 mois supplémentaires, soit dorénavant une conservation prolongée à 12 mois (au lieu de 9 mois)31 »

Comment n’y ai-je pas pensé moi-même plus tôt ?

Il suffit d’allonger la date de péremption !

Nous proposons donc d’allonger d’une semaine ou deux la date de péremption de la viande ou du poisson. Ah, quand le génie français se met en branle, tout est possible !

Et ce à la différence des Suisses qui sont complètement idiots et ont pris la décision de jeter des doses32 :

« Covid-19 : la Suisse doit jeter 10 millions de doses de vaccin Moderna.

En juin, le site de Swissinfo news avait estimé que le pays helvète disposait d’un excédent de 38 millions de doses des différents vaccins contre le Covid-19, qui expireraient avant la fin de l’année. »

Encore un réflexe de pays riche qui ne pense pas à l’écologie. Ils auraient pu au moins les envoyer aux Africains !

Unanimité pour notre Président et sa quête de justice

Celui-ci a déclaré à l’ONU33 que :

« La justice internationale devra établir les crimes et juger les coupables. ».

Contrairement aux habitudes, cette annonce a fait l’unanimité, saluée à la fois par la majorité présidentielle, mais aussi l’opposition. Nous sommes allés dans la rue interroger des passants et un complotiste nommé Robert, d’habitude hostile à notre monarque, nous a répondu à notre grand étonnement :

« Je suis entièrement d’accord avec Macron, les coupables seront jugés et condamnés ! »

Comme quoi tout n’est pas perdu, même les plus débiles peuvent avoir des instants de lucidité et d’honnêteté.

Ne pas se tromper de coupables, le seul et l’unique, c’est Poutine !

La présidente du Groupe de la Gauche au Parlement européen34 a demandé à Mme Wonder, comment les personnes à petit revenu pouvaient payer leur facture.

Après un instant de sidération au regard de la stupidité de la question (qui selon notre hebdomadaire relève de la trahison), celle-ci a mouché la fille en lui répondant :

« Vous devriez envoyer ces factures à Moscou, car c’est Poutine qui est responsable ».

Personnellement je n’aurais pas eu cette gentillesse vis-à-vis de cette présidente de groupe qui aurait mérité une baffe. Cela prouve une fois de plus que si Mme Le Yen est au pouvoir c’est grâce à ses qualités intrinsèques et certainement pas une histoire de copinage ou de corruption.

Il est bon de rappeler des évidences. Tout le monde sait que Poutine est l’unique responsable de l’augmentation du prix de l’énergie. Cela n’a strictement rien à voir avec les mesures prises contre la Russie, la spéculation, les fermetures des centrales nucléaires, la politique industrielle, etc.

Poutine condamné à acheter des munitions en Corée du Nord

Les services de renseignement américains35 ont laissé fuiter un document officiel « prouvant » que la Russie en est réduite à importer des millions d’obus et de roquettes depuis la Corée du Nord.

Une aubaine pour cette dictature qui n’était pas connue pour ces exportations36 d’armes.

Et oui la Russie est à ce point au ban de la société que ni les Indiens, ni les Chinois ou même les Pakistanais n’acceptent de lui vendre des armes. Certains pensent à tort que le commerce des armes est sans foi ni loi. Mais que nenni, même les trafiquants d’armes refusent de vendre des armes à cette pourriture bolchevique ex-membre du KGB.

Arrêtons de prêter foi à la désinformation. Rendez-vous compte que The Telegraph affirmait en avril dernier que la France et l’Allemagne auraient fourni des armes à la Russie37 pour 273 millions d’euros y compris des bombes, des roquettes ou des missiles. Qui pourrait croire à pareilles balivernes.

Pour ce qui est de la capacité de production, d’environ 2 millions d’obus guidés par an ou de dizaines de milliers de missiles anciens, cela relève du complotisme et je vous invite à ne surtout pas lire le document suivant publié par le centre français de recherche sur le renseignement38.

Les Russes sont foutus comme cela est répété toute la journée par nos confrères et puis c’est tout !

Discours de l’Union

La secrétaire générale du parti communiste libéral européen a prononcé un discours brillant le 14 septembre et il était déraisonnable de ne pas vous fournir d’extraits (tout est vrai).

« Aux quatre coins de notre Union, les Européens se sont réveillés, accablés par le poids des nouvelles qui arrivaient d’Ukraine. Ébranlés par le retour d’un Mal implacable. Hantés par le bruit des sirènes et la brutalité de la guerre. Mais dès cet instant, le continent tout entier s’est dressé dans un élan de solidarité… Il y a quinze ans, lors de la crise financière, il nous a fallu des années pour trouver des solutions durables. Quelque dix ans plus tard, lorsque la pandémie nous a frappés, il ne nous a fallu que quelques semaines… Nous avons ravivé la force intérieure de l’Europe. Il ne s’agit pas seulement d’une guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Il s’agit d’une guerre contre notre sécurité énergétique, contre notre économie, contre nos valeurs et contre notre avenir. Une guerre de l’autocratie contre la démocratie. Et je me tiens ici, devant vous, animée de la conviction que, grâce à notre courage et à notre solidarité, Poutine échouera et l’Europe vaincra. LE COURAGE DE SE TENIR AUX CÔTÉS DE NOS HÉROS… L’Ukraine fait front, car des personnes comme votre mari, le président Zelensky, sont restées à Kiev pour mener la résistance, à vos côtés et aux côtés de vos enfants, chère Olena.

Depuis le premier jour, l’Europe se tient aux côtés de l’Ukraine. En fournissant des armes. En mobilisant des fonds. En ouvrant ses portes aux réfugiés. Et en imposant les sanctions les plus lourdes que le monde ait connues. Le secteur financier de la Russie est à bout de souffle. Nous avons coupé les trois quarts du secteur bancaire russe des marchés internationaux. Près d’un millier d’entreprises d’envergure internationale ont quitté le pays. La production de voitures a chuté de trois quarts par rapport à l’année dernière. Aeroflot immobilise les avions au sol, car les pièces de rechange viennent à manquer. L’armée russe récupère des puces sur des lave-vaisselle et des réfrigérateurs pour réparer son matériel militaire, car elle est à court de semi-conducteurs. L’industrie russe est en lambeaux.

À ce jour, l’Équipe Europe a fourni plus de 19 milliards d’euros d’aide financière.

L’an dernier, le gaz russe représentait 40 % de nos importations de gaz. Aujourd’hui, ce gaz acheminé par gazoduc ne représente plus que 9 %.

Mais les Européens font face à cette situation avec courage.

C’est pourquoi nous présentons des mesures pour que les États membres réduisent leur consommation globale d’électricité.

L’hydrogène peut changer la donne pour l’Europe. (NB : produite avec de l’électricité ou du gaz bien entendu.)

Nous traversions la plus forte récession depuis la Deuxième Guerre mondiale. Nous sommes parvenus à la reprise la plus rapide depuis le boom de l’après-guerre. »

Que de paroles merveilleuses emplies d’espoir. Vous n’imaginez pas notre souffrance à ne pas pouvoir publier en intégralité ce chef-d’œuvre de vérité, d’humanité, de générosité, de compassion et de fermeté.

Nous pensons que la lecture du texte complet39 devrait être obligatoire sous peine de poursuites judiciaires et suppression du passe carbone, celui qui devrait autoriser les déplacements pour se rendre au supermarché une fois par semaine.

Les Russes utilisent des puces de lave-vaisselle pour leurs missiles !

Mme Le Yen a été lumineuse une fois de plus s’il en faut :

« L’armée russe récupère des puces sur des lave-vaisselle et des réfrigérateurs pour réparer son matériel militaire »

Vous rendez-vous compte ? La Russie est à ce point aux aboies qu’aucun pays, y compris les Chinois, n’accepte encore de lui vendre des puces électroniques !

Pire encore, elle n’a plus ni ordinateur ni smartphone pour les récupérer… Elle en est à les prendre sur des lave-vaisselle ou sur des frigos.

C’est dire à quel point c’est un peuple de débiles qui ne sait même pas qu’il n’y a AUCUNE puce dans un réfrigérateur !

Dans leur malheur les Ukrainiens ont de la chance d’être face à l’armée russe qui a connu de si nombreuses défaites dans l’histoire et dont le pays a été si souvent envahi et colonisé par des agresseurs externes.

Mais les Russes sont aussi chanceux d’avoir affaire aux Ukrainiens, un peuple et des institutions si bonnes, qui respectent les droits de l’homme, le droit à la différence, les accords de Minsk et qui ne demandent que la paix.

Nous savons vous et moi qu’ils pourraient atteindre Moscou en quelques jours s’ils étaient vindicatifs et revanchards.

C’est donc bien l’affaire de quelques semaines avant que la Russie n’abdique. Des membres de la résistance russe ont indiqué à nos correspondants AFP que des émeutes de la faim se produiraient tous les jours dans le pays et que les cimetières déborderaient.

Scandale en Iran où une femme dévoilée a été tuée

Une femme qui a enlevé son voile en Iran aurait été tuée par la police des mœurs. De nombreuses femmes iraniennes se révoltent et enlèvent leur voile.

Si le gouvernement français s’est indigné, notre quotidien n’a pas été en mesure de trouver la moindre déclaration d’un personnage politique français se réjouissant de ce mouvement d’émancipation des femmes iraniennes.

Il faut dire qu’en France le voile islamique est plutôt perçu comme une preuve de liberté des femmes.

« Polémique sur le voile : “Blanquer doit se taire”, selon Jean-Luc Mélenchon40 »

Disons que cela doit être un problème de latitude ou de longitude.

Un voile en Iran est signe de soumission tandis qu’un voile en France est signe de démocratie et de liberté.

Concours pour la coupe du monde (information non vérifiée)

Des informateurs anonymes nous rapportent que pour la future coupe du monde organisée au Qatar, Pfizer et Zelensky se seraient associés pour offrir un voyage de rêve inoubliable aux femmes enceintes qui on fait leur 5e dose bivalente.

Nous vous rappelons que le rapport bénéfice vs risque de la vaccination pour les femmes enceintes est toujours favorable quand bien même celle-ci n’a pas été évaluée et encore moins pour le vaccin bivalent.

Rien n’a encore été publié, mais notre magazine est en mesure de vous fournir des informations sur le déroulé de ce sympathique concours (qui n’a pas été confirmé).

Il suffirait d’envoyer une photo de son bébé mort-né en n’omettant pas de joindre les vignettes des 5 doses de vaccin. Les candidates et les candidats (je vous rappelle que les hommes peuvent aussi avoir des bébés) qui auraient/auront fourni les 10 meilleures photos de leur bébé mort gagneraient/gagneront un voyage VIP au Qatar et auraient/auront les photos de leur bébé affichées sur écran géant dans les stades.

Quant au vainqueur ou à la vainqueuse du concours, celle-ci se verrait offrir un bébé de moins d’un mois volé à une Ukrainienne du Donbass. Rassurez-vous, ce bébé serait lavé de toute trace russe et donné avec une garantie décennale et bien évidemment vacciné.

À vos doses pour mettre le maximum de chances de votre côté !

Ravages de l’alcool

Voici le déroulé du fait divers qui nous a été rapporté et dont nous ne pouvons vous confirmer l’exactitude :

Mercredi soir 23 h, Marcel et Maurice de la rédaction de LCI se seraient rendus dans un bar plus de deux heures auparavant. Ils auraient enchaîné vodka sur vodka en trinquant « Fuck Poutine ! ».

Maurice aurait alors navigué sur le site d’Amazon41 et tapé « mini bombe nucléaire ». Il serait tombé sur une boîte de rangement au look rétro d’une bombe nucléaire (tiré du jeu vidéo fallout 4).

C’est à ce moment-là, à moitié effondré qu’il aurait déclaré à Marcel qui montrait alors son cul à une photo du dictateur :

« Je te parie que je peux faire passer à l’antenne la bombe et faire croire que Poutine possède 2000 mini bombes nucléaires de ce type. »

Marcel complètement bourré, le pantalon sur les chevilles, lui aurait répondu :

« Arrête tes conneries, on raconte n’importe quoi au public sur la guerre depuis des mois, mais là ça passera pas, c’est trop gros. Si tu y arrives, c’est moi qui paye demain ! »

Le lendemain, Maurice dicte le sujet à une présentateuse et lui dit :

« t’inquiète pas, je m’occupe du visuel : »

Je vous fais grâce de la suite des événements. Le fait est que Maurice a gagné le pari et la « bombe » est passée à l’antenne42 (information vérifiée).

L’alcool semble être un problème systémique à la rédaction de LCI qui quelques jours auparavant déclarait qu’il n’y avait eu aucune manifestation à Paris samedi et que c’était de la désinformation russe (information vérifiée).

Nous qui pensions que seuls les russes étaient saouls toute la journée, visiblement il n’en est rien.

À noter que LCI a réagi suite à la réaction des internautes en précisant :

« Contactée par CheckNews, la chaîne indique que ces “mini-nuke, comme la journaliste le mentionne, suscitent l’interrogation quant à leur existence réelle et à leur représentation”. Si effectivement les journalistes en plateau questionnent le fait que les bombes nucléaires tactiques russes aient pu être déjà testées ou qu’elles soient même opérationnelles, ils n’abordent toutefois pas la question de leur représentation. Reste que pour la chaîne, “le visuel utilisé à l’antenne est une évocation”. Et LCI de s’interroger : “Aurait-on dû sourcer cette évocation par une mention écrite ou orale ? Il s’agit d’un manque de précision43.” »

Comme quoi on peut dire et montrer n’importe quoi et ça passe. Il est probable que Marcel et Maurice recommencent à faire une autre blague. Sujet à suivre…

Plus léger :

Blague de potaches à l’ONU !

Nous vivons une période extrêmement anxiogène entre le Covid, la variole du singe, la grippe de la tomate, le dérèglement climatique, l’agression de Poutine, la crise énergétique et j’en passe… Il est donc indispensable de décompresser régulièrement.

Le magazine 20 Minutes44 a publié une Photo du président à l’ONU devant une salle quasiment vide qui pourrait laisser croire que les paroles de notre grand monarque n’intéressent personne. Un peu comme la blague du Président et Poutine45 assis à une table de 10 mètres qui a tant faire rire…

Immédiatement les complotistes se sont emparés de cette photo faisant croire que notre Chef d’État était un pantin ridicule dont personne ne prenait les discours au sérieux.

Nous avons donc enquêté et appris que les 193 pays et délégations avaient décidé de faire une blague au Président, lui laissant croire que personne ne voulait l’écouter. Instant de franche rigolade à l’ONU…

Bien entendu la salle était comble 10 minutes plus tard sans compter une foule de 10 000 personnes devant l’écran géant au pied de l’immeuble de l’ONU.

Notez que Biden ne bénéficie absolument pas de la même popularité. Lors de son intervention, nous avons constaté que la salle était totalement pleine pour son discours46, Preuve que les chefs d’État et leur délégation n’ont pas la même complicité qu’avec notre Président si humain et sympathique.

Le peuple russe vent debout contre Poutine le barbare

Une quarantaine de manifestations ont eu lieu dans le pays suite à l’annonce par le tyran d’une mobilisation partielle des réservistes. Sur l’antenne de notre excellent confrère BFM un reportage diffusé ce jeudi 22 septembre à 9 h 10 nous annonçait :

« Des dizaines de manifestants jeunes qui ne veulent pas être enrôlés dans l’armée ».

L’Ong Ovd Info qui compte une centaine de bénévoles47 a déclaré que 1 300 manifestants48 auraient été interpellés. Nous pensons, de source sûre, qu’ils ont aussi été torturés.

Si nous prenons les données de l’AFP qui aurait vu 50 interpellations, le fait qu’il y ait eu des manifestants dans une quarantaine de villes, qu’au lieu de dizaines de manifestants, il y en avait une centaine, nous voyons bien que cela tient la route… Nous pouvons même penser que 100 % des manifestants auraient été arrêtés, ce qui prouve bien le côté répressif du monstre.

Tout ceci est bien la preuve de l’impopularité grandissante du dictateur qui vit ses derniers jours.

La propagande russe a beau essayer de nous faire croire qu’il est populaire et que des milliers d’appelés se rendent avec joie à la guerre, nous ne sommes pas dupes. Poutine voit bien combien il est impopulaire dans son propre pays. Il ne peut l’ignorer.

Simulacre de démocratie dans les territoires de l’est de l’Ukraine — Demander l’avis au peuple ? Une pratique de barbares anti-démocrates !

L’enculé de Poutine organise des référendums49 dans les régions russophones de l’Ukraine. Notre lumineux Président a vivement réagi à l’ONU en disant que :

« Les référendums n’ont aucune existence légale ».

Et d’ajouter :

« C’est un retour à l’âge de l’impérialisme et des colonies »

Impérialisme, colonies, deux mots qui n’ont strictement rien à voir avec l’Histoire de France.

Selon certaines sources non vérifiées, il en aurait profité pour rappeler que le référendum d’adhésion de l’Ukraine à l’Europe pourrait être organisé dans les 3 prochains mois. Afin de garantir la démocratie, seuls les électeurs pro-européens pourraient y participer. Nous attendons avec impatience les résultats des votes qui sont déjà comptabilisés, mais non encore publiés (pour préserver la démocratie).

À partir du vendredi 23 septembre, les habitants de ces régions ont été amenés à répondre à la question suivante :

« Voulez-vous entrer dans la Fédération de Russie ? »

Aucun chef d’État occidental n’a été dupe et ils ont déclaré que « quelque soit la décision du peuple à s’autodéterminer celle-ci n’aura aucune valeur. »

En toute logique l’ONU a décidé de ne pas envoyer d’observateurs afin de vérifier si les élections auront été organisées de matière démocratique.

De toutes les façons on s’en tape ! Même si les russophones veulent retourner dans le giron russe, on n’en a rien à foutre. Ils resteront dans le territoire ukrainien, ce qui permettra à l’armée ukrainienne de continuer de les bombarder comme ils le font depuis 2014.

Inauguration d’un parc éolien par notre lumineux guide

C’est par une belle journée que notre sérénissime a inauguré un parc éolien au large de Saint-Nazaire. Le soleil était au rendez-vous pour notre roi du même nom et afin de prouver au Président que les éoliennes étaient l’avenir, le vent a eu la gentillesse de souffler sur 2 éoliennes parmi les 80 !

Il faut dire qu’une inauguration d’un parc avec 0 éolienne tournant aurait manqué de panache.

Ce parc, les jours où il y a du vent… mais pas trop non plus, pourrait fournir 480 Mégawatts.

Heureusement la centrale thermique au charbon de Cordemais50, d’une puissance de 1200 Mégawatts et située à une trentaine de kilomètres de Saint-Nazaire était là pour palier les jours où il n’y a pas de vent. Tout le monde sait, et en premier lieu les Allemands, que les centrales à charbon ou au gaz polluent beaucoup moins que les centrales nucléaires. C’est donc spontanément que la centrale à charbon a fourni son électricité au parc pour faire tourner deux éoliennes du parc comme le montrent les images51.

Le vent52 soufflait entre 5 et 10 km/h selon la météo, ne permettant pas aux éoliennes de se lancer. Celles-ci fonctionnant entre minimum 15 km/h (avec une faible production) et 90 km/h où elles passent en sécurité53.

À moins que, hypothèse très logique, le vent ne se soit focalisé sur 2 éoliennes, prenant soin d’éviter toutes les autres qui étaient autour.

Euthanasie active : enfin de la place !

Un projet de loi pourrait être déposé sur l’euthanasie et le suicide assisté54.

Enfin une loi pour l’égalité des chances !

Étant donné que de nombreux Français ne peuvent pas vivre dans la dignité, le projet est de permettre à tout un chacun de mourir dans la dignité.

Le gouvernement n’en est pas à son coup d’essai. Nous savons tous que le Covid nous est tombé dessus sans que nous soyons préparés.

  • Il n’y avait aucun traitement.
  • Il était irresponsable de fournir un traitement habituel pour une maladie mortelle.
  • Il fallait donc empêcher les médecins de mal soigner et donc leur interdire de voir leurs patients.
  • Il fallait protéger les médecins impuissants qu’ils auraient pu contaminer.

Et comme les réas étaient débordées et les services fermés :

  • Il fallait absolument empêcher les personnes trop âgées d’occuper des lits de réanimation.

Ici encore l’équité et la morale ont primé !

Au lieu de faire une sélection totalement arbitraire entre les patients qui avaient des chances de s’en sortir et des patients considérés comme foutus, le gouvernement a décidé d’une limité d’âge (uniquement pour les gueux).

TOUT LE MONDE SUR UN PIED D’ÉGALITÉ !

  • « Tu sembles avoir les symptômes du Covid, quand bien même ils ressemblent à ceux d’une grippe. »
  • « Tu as plus de 80 ans. »

Alors :

  • Interdiction d’aller à l’hôpital pour protéger les jeunes.
  • Interdiction de tout traitement parce qu’il n’existe pas, soyons logiques.
  • Un petit paracétamol pour soulager à fièvre.

Et…

C’est là que l’humanité et le respect de la dignité humaine s’inscrivent totalement dans le projet.

On finit le vieux ou la vieille au Rivotril ! Si on ne laisse pas souffrir un chien pourquoi laisserions-nous souffrir un vieillard ?

Et bien pour le nouveau projet d’euthanasie c’est la même chose ! Au nom de quelle barbarie laisserions-nous vivre, le mot est impropre, survivre, un déchet de l’Humanité à qui il ne reste que quelques mois de fonctions biologiques ?

Soyons humains, finissons les vieux !

Économie tout va mieux !

L’Insee annonce qu’il y a une baisse de la hausse de la dette… Si, si !

« La dette publique française ralentit sa progression avec une hausse de 6,2 milliards d’euros au deuxième trimestre55 »

Attention, ne nous méprenons pas, il s’agit bien d’une baisse de la hausse et non d’une hausse de la diminution de la dette ! Comprenez que si nous avions assisté à une hausse de la hausse, c’eut été une mauvaise nouvelle.

La dette n’a donc augmenté que de 6,2 milliards ce trimestre. Ce qui est la preuve d’une excellente gestion. Pourquoi, me direz-vous ?

Tout simplement parce que celle-ci avait augmenté de 89 milliards, soit 3 % le trimestre précédent. Ce qui prouve que le gouvernement avait extrêmement bien anticipé le besoin supérieur de dette et qui a donc permis de réaliser une économie substantielle de diminution de l’augmentation pour ce trimestre.

Quant au chômage « il est presque stable56 » c’est-à-dire qu’il augmente peu en passant de 7,3 à 7,4 %.

On dit merci qui ?

Les Russes bientôt affamés

Le magazine Slate57 dont le principal actionnaire est Rothschild et un des fondateurs Jacques Attali, ne se trompe pas, les Russes sont au bord de l’abîme.

« Les baisses des exportations du pétrole, de métaux, de produits chimiques pour le bois, pourraient être si durables que “ces secteurs cesseront d’être les moteurs de l’économie”. Quant à la coupure du gaz destiné à l’Europe, si elle est une nouvelle difficile pour cette dernière, elle pourrait coûter chaque année à l’État russe 6,6 milliards de dollars, soit à peu près la même chose en euros, en taxes diverses. Comme l’embargo sur le pétrole du pays, cette perte nette risque de peser lourd sur les investissements du pays dans son si précieux secteur énergétique, et mettre ainsi en grand péril ses revenus futurs. »

Et de rajouter :

« Même le secteur agricole et agroalimentaire souffre, au point de peut-être rapidement pousser les Russes à changer et à réduire leur consommation de nourriture. »

Mais attention ! Des agents russes ou pro- Russes sont à la manœuvre.

La propagande est partout comme cette Russe payée par Poutine qui diffuse des prétendues images d’un supermarché russe Globus58 débordant de victuailles et montrant des Russes faire leurs courses tranquillement. Cette vidéo publiée le 19 septembre est un faux, bien entendu.

Elle a été tournée bien avant la crise avec des figurants, comme du temps de la guerre froide !

Les faussaires vont jusqu’à présenter du porc avec une fausse date d’emballage du 15 septembre 2022 et une date d’expiration du 20 septembre 2022. Le prix affiché de 619 roubles le kilo, soit 11 euros étant aussi un faux grossier, le prix d’un kilo de viande étant désormais l’équivalent d’un mois de salaire59.

Il faut être d’une extrême vigilance et c’est bien pour cela que YouTube devrait être définitivement fermé. Nous ne le dirons jamais assez :

« Si ce n’est pas dans les médias, c’est que c’est faux ! »

Le traître Régis le Sommier, quant à lui, osait déclarer récemment sur Cnews60

« J’étais en Russie j’ai pu constater comment un axe commercial anti-sanction entre Istanbul et Dubaï61 était mis en place. »

Et de rajouter :

« Les sanctions marcheront lorsqu’il y aura des queues dans les magasins et ce n’est absolument pas le cas en ce moment en Russie. »

Bien heureusement, il existe encore des hommes forts, courageux, intègres, honnêtes, dévoués qui n’hésitent pas à prendre le risque de tacher leur costume pour sauver la veuve et l’orphelin. Vous aurez compris que je parle de l’immense philosophe que le monde nous envie, le philosophe humaniste désintéressé Bernard Henry Lévy.

Et quand l’immonde Le Sommier cherche à le salir en lui demandant pourquoi il ne porte ni casque ni gilet pare-balles62 sur la ligne de front et pourquoi les héroïques Ukrainiens ne lui en prêtent pas, le grand homme renvoie dans ses cordes l’immonde personnage :

« Moi je ne me balade pas dans mes bagages avec un casque ou un gilet pare-balles. »

« J’ai pour règle, quand j’en ai le choix, de laisser le casque à ceux qui en ont le plus besoin ! »

Comment ne pas avoir une larme à l’œil, ne pas être submergé d’émotion en entendant les propos de ce héros !

Plus de visas pour les Russes

Selon La Tribune63, dans un article du 29 août 2022 :

« L’Union européenne a acté, ce mercredi, la suspension complète de l’accord en vigueur entre Bruxelles et Moscou facilitant l’attribution de visas aux ressortissants russes voulant voyager dans les pays de l’espace Schengen. Une mesure demandée par la République tchèque et les pays voisins de la Russie. Reste encore à trancher la question d’une interdiction totale des visas pour les Russes. »

Mais ici encore la propagande russe64 a encore frappé. Des comédiens russes ont prétendu pouvoir obtenir un visa vers l’Espagne en quelques minutes et pour 50 euros… Tout ceci n’est que mensonge.

Les Russes sont prisonniers, aucun pays européen ne veut d’eux !

Boom éconologique

Le marché du quota de CO2 en explosion65. Saluons le génie de l’homme qui a réussi à convertir la lutte contre le réchauffement climatique en marché florissant. Le « rien » se négocie désormais à prix d’or atteignant presque les 100 milliards de dollars.

Pendant que les Chinois ou les Américains se maintiennent en dehors du marché du carbone, les Européens ont mis en place en 2005 des quotas d’émissions de CO2, gaz au combien polluant et mortel comme nous le savons tous… Imaginez ces pauvres plantes contraintes de grandir plus vite du fait de l’augmentation du gaz mortel pour la planète.

Bref, il faut désormais payer pour « polluer » (émettre du CO2). Cela pousse les entreprises à être écolos ou délocaliser leur production ! Mais comme les Européens sont intelligents, toutes les entreprises « polluantes » qui pourraient délocaliser disposent d’un crédit carbone gratuit, d’un droit à « polluer » !

C’est ainsi qu’il existe une bourse d’échange de la tonne de CO2. Le prix est totalement libre et fonction de l’offre et la demande. Celui qui en a moins besoin peut en vendre et celui qui en a plus besoin en acheter. Bien heureusement des spéculateurs se sont emparés du marché en essayant d’acheter à bas prix et revendre à prix fort. De l’art de s’en mettre plein les poches pour « sauver la planète ».

Oui, car la mesure est 100 % efficace. Il est important de la maintenir et même de l’augmenter ;

Les émissions de CO2 en Europe66 sont passées de 11 % des émissions mondiales à 7 % en 2019. Grâce à nous le monde va mieux, car dans le même temps, les émissions sur la planète sont passées d’environ 38 000 mégatonnes de CO2 par an à 47 000 mégatonnes. De l’art de délocaliser la pollution vers les pays pauvres qui « polluent » de plus en plus, mais pour nous !

Grâce à ces belles lois européennes, nous sommes donc moins « pollués », mais aussi moins riches.

Drame en Italie

« La candidate néo-fasciste Giorgia Meloni revendique la victoire aux élections législatives italiennes » BFM67

« Législatives italiennes : le parti post-fasciste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni sort en tête » La Tribune68

« Législatives en Italie : victoire historique de l’extrême droite69 »

Alors que la secrétaire générale du parti socialiste libéral européen, Mme Leyen avait menacé les Italiens s’ils votaient « mal », rien n’y a fait.

« Si les choses vont dans une direction difficile, j’ai parlé de la Hongrie et de la Pologne, nous avons des instruments », a mis en garde la présidente de la Commission européenne en réponse à une question sur les élections de dimanche en Italie pour lesquelles une coalition droite/extrême droite est annoncée favorite dans les sondages70 »

Nous avons les outils pour… (vous pourrir la vie si vous votez mal).

La presse est unanime pour souligner les heures sombres :

« Si Giorgia Meloni l’emporte, avec ses alliés berlusconiens de Forza Italia et d’extrême droite de la Ligue, l’Italie est promise à des heures sombres. Sa formation est truffée de nostalgiques de Benito Mussolini71 »

« Si l’Italie est bien le laboratoire politique de l’Europe que l’on dit, alors ce sont des heures sombres qui se dessinent… En Italie comme en France, mais aussi en Grande-Bretagne, dans les pays de l’Est ou aux États-Unis bien sûr, la gauche s’est effondrée. La droite “classique”, elle, a été phagocytée et puis détruite par une extrême droite xénophobe et nationaliste qui se pose désormais en seule alternative crédible à une social-démocratie essoufflée72. »

« Italie : cinq raisons qui montrent que Giorgia Meloni ne fera pas avancer les droits des femmes. Mais pour les médias et les observateurs politiques, elle est vue comme l’héritière des heures sombres fascistes de l’Italie73. »

« L’étude montre également que les populistes sont plus susceptibles de porter atteinte de manière durable à l’État de droit et aux institutions démocratiques par des réformes remettant en cause le principe de séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice ou encore la liberté de la presse74. »

« Le risque que s’instaure un gouvernement autoritaire et rétrograde sur les libertés civiles75. »

« Les partis démocratiques traditionnels. Ces derniers feraient mieux de faire leur autocritique en se demandant comment et pourquoi une telle situation où les partisans de l’autoritarisme, de la restriction des libertés ou encore de la division entre les populations sont en train de gagner du terrain. Sans cette introspection, la peste brune poursuivra sa progression au point de contaminer d’autres pays de l’Union européenne76. »

L’heure est grave ! Après la Suède, la France (législatives), la Hongrie, voici que l’Italie plonge dans les heures sombres du fascisme.

Comment les électeurs peuvent-ils être aussi bêtes pour ne pas voir que la social-démocratie européenne et Mme von der Leyen sont les garantes des droits de l’homme et des libertés ?

Ni l’Europe ni la France n’ont produit la moindre censure de médias ou leur interdiction. Seuls les désinformations et les médias ennemis comme RT sont supprimés.

Jamais il n’y a eu la moindre restriction des libertés ! Obligation du masque, confinements, pass sanitaires, QR-codes, obligations vaccinales n’ont été mis en œuvre QUE pour protéger les citoyens et les libertés.

Jamais il n’y a eu destruction de nos valeurs, de la famille ou de ce qui nous unit ! L’Europe nous ouvre à la différence, à la GPA, au droit à l’avortement jusqu’au terme, au suicide assisté, au Wokisme, à l’identité de genre, aux privilèges blancs et j’en passe.

Les futurs confinements énergétiques et passe-carbone seront aussi garants des libertés pour sauver la planète et la démocratie.

Les institutions ont été remplacées par des conseils de défense, Von der Leyen s’est retrouvée à la tête de l’Europe, mais uniquement pour protéger les institutions et les droits de l’homme.

C’est bien pour cela que :

  • Il faut lutter contre le fascisme.
  • Il faut lutter contre l’antisémitisme.
  • Il faut lutter contre ces arriérés qui croient que la famille ou l’hétérosexualité ne sont pas des maladies.
  • Il faut lutter contre tous ces populistes qui veulent rétablir le pouvoir du parlement désigné par un peuple irresponsable.
  • Il faut lutter contre Giorgia Meloni et tous ses amis.

Ils sont criminels en voulant supprimer les pass vaccinaux ou carbones et laisser des non-vaccinés assassiner hommes, femmes et enfants vaccinés protégés par leur injection efficace ! Ils sont irresponsables en voulant mettre en place des référendums d’initiative populaire ! Ils sont fous en voulant séparer les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires ! Ils sont malades en voulant limiter le pouvoir des banques et autres Goldman Sachs, des lobbies et lutter contre la corruption systémique !

La France et l’Europe se souviennent encore du référendum de 2005 et la décision folle et irresponsable du peuple français que nous avons dû contrarier pour rétablir la démocratie et sauver l’Europe.

Ces fascistes veulent le chaos, la suppression de la démocratie et la suppression des libertés.

Nous devons descendre dans la rue et dire non au fascisme, non à l’autodétermination des peuples, non à Giorgia Meloni et oui au contrôle de la population par l’État, oui à l’autocratie pour sauver les droits de l’homme et aller vers le Grand Reset !

Je finirai par cette merveilleuse phrase de notre grand oracle Klaus Schwab :

« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux »

Signal
C’était l’hebdo du 26 septembre 2022.

Merci

Alain Tortosa
https://7milliards.fr/tortosa20220626-signal-pour-une-presse-libre-et-objective.pdf


1 Première publication 15 avril 1940

2 https://www.ladepeche.fr/2022/09/23/8e-vague-de-covid-19-la-circulation-du-virus-accelere-sante-publique-france-appelle-au-respect-des-gestes-barrieres-10588210.php

3 https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-envie-d-emmerder-les-non-vaccines-j-assume-totalement-declare-emmanuel-macron-apres-sa-declaration-controversee_4907985.html

4 https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&f=0&i=sp_jour.t&s=2022-09-20&t=a01&view=map2

5 Ceci était un communiqué du Ministère de la Vérité

6 https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/crise-energetique-pourra-t-on-recharger-les-voitures-electriques-cet-hiver_5377450.html

7 https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-instant-tech-comment-rte-va-recuperer-l-energie-des-batteries-des-voitures-pour-equilibrer-le-reseau.N1789067

8 https://www.caroom.fr/guide/voiture-propre/electrique/recharge/batterie/duree-de-vie

9 https://www.tomsguide.fr/tesla-combien-coute-le-remplacement-dune-batterie/

10 https://www.cidj.com/vie-quotidienne/psycho-sante/pilule-du-lendemain-une-contraception-d-urgence

11 https://odysee.com/@PhilippeLeBel:4/’’’-Pizzagate-’’’—R%C3%A9sum%C3%A9-complet:e

12 https://fr.sports.yahoo.com/news/andrew-remercie-maman-elizabeth-ii-141200321.html

13 https://www.ndtv.com/world-news/joe-bidens-she-was-12-and-i-was-30-remark-shocks-internet-3373556
https://www.youtube.com/watch?v=fuQflEmf1Ug

14 Cf Les Nuls Canal+

15 https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-tirs-d-obus-et-risques-d-incendie-a-zaporijjia-le-point-au-185e-jour-218ceccc-2633-11ed-9d6f-e4e04df431ef

16 https://www.capital.fr/votre-retraite/retraite-le-regime-dans-le-vert-en-2021-et-2022-avant-une-rechute-1445903

17 Un décret exceptionnel permettant de les finir proprement avait été mis en œuvre pour l’odieux Covid

18 https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/plan-75-un-incroyable-film-danticipation-japonais-sur-leuthanasie-07-09-2022-J7MZO2YLH5HRTLP5KYV6NHSA3U.php

19 https://www.anguillesousroche.com/education/des-ecoles-woke-enseignent-aux-enfants-de-4-ans-comment-se-masturber/

20 https://www.amazon.com/EDUCATION-8-12-year-olds-PARENTS/dp/1549718371

21 http://www.grippe-geig.com/LeGEIG.html

22 https://www.leparisien.fr/archives/les-multiples-casquettes-du-professeur-lina-29-10-2009-691695.php

23 https://www.huffingtonpost.fr/france/article/ces-vaccins-anti-covid-etaient-tres-attendus-ils-arrivent-enfin_207695.html

24 https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/vaccin-anti-covid-professeur-bruno-lina-repond-aux-questions-que-vous-vous-posez-1903214.html

25 https://www.lefigaro.fr/international/2014/03/04/01003-20140304ARTFIG00312-l-armee-ukrainienne-un-david-face-au-goliath-russe.php

26 https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-ukraine-russie-5937-soldats-russes-sont-morts-depuis-le-24-fevrier-un-chiffre-bien-en-deca-des-estimations-occidentales-2232962.html

27 https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/vrai-ou-fake-la-grece-transporte-t-elle-le-petrole-russe_5364403.html

28 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/histoires-d-info/on-n-a-pas-de-petrole-mais-on-a-des-idees-en-1976-on-passe-a-l-heure-d-ete_1774731.html

29 https://twitter.com/rtlfrance/status/1570307628256923654

30 https://www.radiofrance.fr/franceinter/covid-que-vont-devenir-les-50-millions-de-doses-de-vaccin-de-premiere-generation-4808707

31 https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/vaccins-anti-covid-19-date-de-peremption-a-nouveau-prolongee.html

32 https://www.tf1info.fr/sante/covid-19-la-suisse-doit-jeter-10-millions-de-doses-de-vaccin-moderna-2233332.html

33 https://news.un.org/fr/story/2022/09/1127481

34 https://linsoumission.fr/2022/09/15/envoyez-vos-factures-a-poutine/

35 https://www.japantimes.co.jp/news/2022/09/06/world/russia-north-korean-artillery-us-intelligence/

36 https://duckduckgo.com/?t=ffab&q=pertes+russes+durant+les+pr%C3%A9cedents+conflits&ia=web

37 https://www.telegraph.co.uk/world-news/2022/04/22/exclusive-france-germany-evaded-arms-embargo-sell-weapons-russia/

38 https://cf2r.org/rta/russie-munitions-guidees-stop-ou-encore/

39 https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/SPEECH_22_5493

40 https://www.lejdd.fr/Politique/polemique-sur-le-voile-blanquer-doit-se-taire-selon-jean-luc-melenchon-3927239

41 https://www.amazon.fr/rangement-stockage-r%C3%A9sine-cr%C3%A9ative-mini-rangement/dp/B09Z2F56WZ/ref=sr_1_2?crid=P2HU33LN7II9&keywords=mini+nuke+bomb&qid=1663774152&sprefix=mini+nuke%2Caps%2C75&sr=8-2

42 https://t.me/trottasilvano/26436

43 https://www.liberation.fr/checknews/lci-a-t-elle-illustre-un-sujet-sur-les-armes-nucleaires-avec-des-images-du-jeu-video-fallout-20220921_QHMEARC2HNGLPA4GLFTD25SHAY/

44 https://www.20minutes.fr/monde/4001816-20220921-onu-emmanuel-macron-accuse-moscou-faire-revenir-monde-age-imperialismes-colonies

45 https://www.letemps.ch/monde/cette-longue-table-separait-emmanuel-macron-vladimir-poutine

46 https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/ukraine-le-discours-de-joe-biden-a-l-onu-en-integralite_VN-202209210538.html 6 min 46 s

47 https://www.lepoint.fr/monde/russie-ovd-info-la-petite-ong-qui-tente-de-venir-en-aide-aux-opposants-04-08-2019-2328260_24.php

48 https://www.tf1info.fr/international/video-manifestations-en-russie-contre-la-mobilisation-militaire-de-vladimir-poutine-plus-de-250-personnes-arretees-2233009.html

49 https://news.un.org/fr/story/2022/09/1127481

50 https://www.edf.fr/centrale-thermique-cordemais

51 https://www.confort-energie-renouvelable.com/pourquoi-les-eoliennes-tournent-quand-il-n-y-a-pas-de-vent/

52 https://www.ouest-france.fr/meteo/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/la-meteo-du-jour-a-saint-nazaire-ef3f6dae-73ce-540d-bfb7-d069404be584

53 https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/produire-de-l-electricite/le-fonctionnement-d-une-eolienne

54 https://www.letelegramme.fr/france/fin-de-vie-euthanasie-suicide-assiste-le-comite-d-ethique-rend-un-avis-attendu-ce-mardi-13-09-2022-13177872.php

55 https://www.lopinion.fr/economie/la-dette-publique-francaise-ralentit-sa-progression-avec-une-hausse-de-6-2-milliards-deuros-au-deuxieme-trimestre

56 https://www.journaldunet.com/management/conjoncture/1038148-chomage-en-france-le-taux-de-chomage-reste-presque-stable-160822/

57 https://korii.slate.fr/biz/economie-rapport-russe-confidentiel-confirme-sanctions-occidentales-font-tres-mal-energie-production-recession-rouble

58 https://www.youtube.com/watch?v=TuI_ESaQpJQ

59 Salaire moyen Moscou 1562 €.
https://www.combien-coute.net/salaire-moyen/russie/moscou/
Salaire moyen Marseille 1527 €
https://www.salairemoyen.com/revenus.php?Commune=13055

60 https://twitter.com/i/status/1573963682362675206

61 https://vk.com/wall706212792_3304

62 https://twitter.com/Europe1/status/1573958609150656513?s=20&t=LqvMyfbYM2arWVC83asFdw

63 https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/ue-discussions-autour-de-la-suspension-des-visas-pour-tous-les-russes-928752.html

64 https://www.youtube.com/watch?v=eJ70wVZPPKE

65 https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-revenus-du-carbone-frolent-les-100-mds-usd-dans-le-monde-en-2021-1672e218d2d932952187381ae568847c

66 https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/indicateurs-environnementaux/emissions-gaz-effet-serre-echelle-mondiale.html

67 https://www.bfmtv.com/international/europe/italie/la-candidate-neo-fasciste-giorgia-meloni-revendique-la-victoire-aux-elections-legislatives-italiennes_VN-202209260015.html

68 https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/italie-le-risque-d-une-coalition-d-extreme-droite-au-pouvoir-inquiete-bruxelles-et-les-marches-934050.html

69 https://www.lepoint.fr/monde/italie-la-coalition-de-droite-largement-en-tete-25-09-2022-2491281_24.php

70 https://www.lefigaro.fr/international/italie-salvini-exige-des-excuses-ou-la-demission-de-von-der-leyen-20220923

71 https://www.humanite.fr/monde/italie/legislatives-l-extreme-droite-italienne-en-position-de-force-760921

72 https://www.dna.fr/politique/2022/08/13/l-avertissement-italien

73 https://www.elle.fr/Societe/News/Italie-cinq-raisons-qui-montrent-que-Giorgia-Meloni-ne-fera-pas-avancer-les-droits-des-femmes-4060611

74 https://basta.media/Elections-suede-italie-la-resistible-ascension-de-l-extreme-droite-europeenne-fratelli-d-italia

75 https://www.24heures.ch/meloni-doit-choisir-entre-devenir-une-ducetta-ou-une-draghetta-392626775458

76 https://lpost.be/2022/09/26/un-automne-gris-en-italie-qui-sonne-comme-un-avertissement-pour-leurope/




Non je ne veux pas savoir !

Le goût acide de la liberté et de la « pilule rouge1 »

Par Alain Tortosa

La quête de vérité est un débat sans fin qui anime les hommes depuis la nuit des temps.
Tandis que certains vouent leur existence à cet idéal impossible, d’autres, au contraire passent leur temps à la fuir de peur de n’être rattrapés.

Le choix plus ou moins conscient de l’illusion

Une des scènes les plus intéressantes du film Matrix2 premier volet se déroule dans un restaurant.
Le traître nous explique ses motivations en « mangeant » un steak alors qu’il se trouve dans la Matrice et non dans le monde réel.
Il explique avoir connaissance du fait que ni sa viande, ni son goût, ni sa texture n’existent, mais fait le choix de rester dans ce monde d’illusions en toute conscience.

De très nombreuses personnes qui ont adhéré (durant un temps) au narratif Covid, ressentent qu’il y a « quelque chose qui cloche », que le monde qui est décrit par les médias serait une illusion.

Ils ont de très nombreux indices, ils touchent du doigt des contradictions flagrantes et pourtant refusent catégoriquement d’en savoir plus.

L’absence de discours cohérent comme interrogation

Vous souvenez-vous du masque inutile mais indispensable ?
Vous souvenez-vous des plages dynamiques ou statistiques ?
Vous souvenez-vous du confinement qui devait réduire à néant l’épidémie ?
Etc.

Le dernier exemple de manipulation m’est venu d’une vidéo de Maître Di Vizio qui se faisait l’écho des médias sur la « déroute de l’armée russe face à l’offensive ukrainienne ».
Si vous regardez LCI, vous avez droit toute la journée à Poutine qui vit ses derniers instants et d’une armée russe à l’agonie face à Zelensky3 le Churchill des temps modernes.

Cela m’a fait penser à l’armée Irakienne qui était décrite comme la 2ème armée du monde avec ses armes chimiques prêtes à être déversées sur l’occident par Saddam Hussein.

Si cette armée russe est nullissime au point de se faire balayer par l’armée ukrainienne (ne riez pas c’est pathétique), comment Poutine et son armée pourraient constituer une menace vis à vis des européens ?
Je connais des personnes qui ont peur « pour de vrai » de l’arrivée des chars russes sur les Champs Élysées.

  • Alors soit cette armée russe est la deuxième armée du monde et les ukrainiens n’ont strictement aucune chance. Il faudrait de fait arrêter toute aide militaire pour que le conflit cesse immédiatement pour épargner des morts inutiles…
  • Soit l’armée russe est à ce point nullissime au point qu’elle achèterait des munitions à la Corée du Nord (re fou rire dans la salle) et il n’y a strictement aucune raison d’en avoir peur. BHL est convaincu de cette hypothèse et affirme qu’elle est « foutue ».

Ceci pour dire que les incohérences ne manquent pas dans la petite histoire du monde.

Pour autant le leitmotiv des hypnotisés est principalement « laissez-moi dans l’ignorance ».

Tout comme ce personnage du film, ils font le choix de demeurer (ainsi que leur famille) dans une illusion, dans un monde de « faisons comme si ».

Globalement ils vivent dans une forme de présent qu’ils espèrent immuable et ce alors même que les médias passent leur temps à répéter que le pire est à venir.

« Laissez-moi tranquille, ne me dites rien, je ne veux pas savoir, je ne veux pas être bouleversé, je veux continuer à faire semblant, la vérité serait trop angoissante, etc. »

Un faux sentiment de sécurité

Il est évident que la réalité dans Matrix n’est pas glamour, en l’occurrence un monde apocalyptique dirigé par des machines qui utilisent les êtres humains comme source d’électricité.
Si l’objectif du traître est de ne pas être angoissé ou disons « raisonnablement angoissé » et d’avoir un confort bourgeois alors il est évident que la « vie » dans la Matrice est plus agréable.

Une « vraie » matrice, n’est-il pas ce qui est proposé par Facebook et son Metavers4 ou dans le film « Ready player one5 » de Spielberg ?

Qu’en est-il de notre monde actuel ?

Si l’on fait le choix d’ouvrir les yeux sur sa réalité, sur les fausses épidémies, le Grand Reset, un objectif qui voudrait l’asservissement des peuples, la dictature chinoise, la diminution de la population mondiale, la fausse crise climatique, la fausse crise énergétique, etc., il devient bien difficile de faire semblant que tout va bien et d’imaginer que les médias relatent la réalité.

Continuer à ignorer les menaces réelles qui nous entourent revient à faire la politique de l’autruche.
Une conduite les yeux fermés sur l’autoroute se termine inexorablement par un accident mortel.
N’en est-il pas de même en ignorant la réalité du monde ?!

La réalité tangible de la menace face à l’imaginaire

Les fumeurs se pensent « immortels » au même titre que les non-fumeurs.
Si le risque de cancer des poumons puis du décès prématuré ne relevait pas de la statistique, alors seuls les suicidaires fumeraient encore.
Typiquement le genre d’information qui est à la fois connue et à la fois de l’ordre de la « légende urbaine ».

Il en est de même des vaccins classiques et des injections expérimentales Covid.
L’aveuglé accepte l’idée qu’il puisse y avoir des effets secondaires, il peut même accepter l’idée que des enfants meurent des injections ou que des femmes deviennent stériles.

Mais ici encore, cette donnée relève de la statistique, « c’est les autres qui meurent, les autres qui deviennent stériles »… comme pour la cigarette.
Le danger n’est donc pas vécu comme réel mais théorique.

Quand la réalité devient la fiction et inversement

C’est d’autant plus cocasse que ces mêmes covidistes qui ne croient pas à la dangerosité réelle du masque, des confinements, des qr-codes ou à la dangerosité des injections Covid ne doutaient pas de la gravité « d’un virus inconnu et mortel ».

  • Un virus qu’ils n’ont vu que dans les médias ou dans le discours d’autrui.
  • Un virus qui ne devenait « réel » que par des masques obligatoires.
  • Un virus qui ne devenait « réel » que par des tests PCR sur des personnes en bonne santé.
  • Un virus qu’ils auraient pris pour une grippe totalement banale sans le concours des médias et du gouvernement.

Le plus incroyable s’est produit lorsqu’un voisin ou parent a développé des symptômes, cette fois-ci bien réels, suite à l’injection expérimentale.
C’est alors que ces effets réels ont été vécus comme imaginaires.

« Ce n’est pas le vaccin mais la douche, le sport, le sédentarisme, le chaud, le froid, les vitamines, etc. (rayez la mention inutile) qui a provoqué l’avc ».

Il en est de même avec Poutine où la menace est considérée comme « réelle » alors qu’il s’agit d’un conflit armé débuté en 2014 dont personne n’avait entendu parler et qui ne touche pas la France.
Menace dont nous pouvons nous « protéger » en mettant un embargo sur l’énergie russe selon nos hommes politiques.

Et dans le même temps, voir le litre de carburant passer factuellement à 2,20€ ce qui est une menace bien réelle.
Pesant sur les finances actuelles du ménage, mais aussi futures du fait de l’inflation et du chômage de masse qui va se produire.

Cette réalité factuelle étant presque vécue comme un non-événement alors même que les Gilets jaunes étaient descendus dans la rue pour un litre à 1€50 !

L’apothéose de la fantasmagorie est sans doute l’élection présidentielle .

Nous disposons pour M. Macron du bilan d’un Président qui a factuellement :

  • Détruit le système de santé.
  • Suspendu (encore aujourd’hui) sans salaire des soignants et des pompiers alors que la France brûlait.
  • Détruit l’hôpital public.
  • Supprimé le parlement.
  • Supprimé les droits de l’homme (masque, confinement, pass sanitaire,…)
  • Mis en place un apartheid avec d’un coté les « bons » citoyens et de l’autre les « moins que rien » qui refusaient l’injection expérimentale et que l’on emmerde selon les mots du Président.
  • Pris des mesures économiques contre son peuple comme l’embargo contre la Russie.
  • Divisé les Français.
  • Et j’en passe.

En face nous avions Mme Marine Le Pen :

  • Jamais élue Présidente de la république.
  • Contre le passe sanitaire et vaccinal.
  • Pour la réintégration des personnels exclus.
  • Contre les sanctions stupides contre la Russie qui « croule aujourd’hui sous le cash »6
  • Contre l’Europe technocratique anti démocratique.
  • Pour les référendums.

Et que c’est-il passé ?
Emmanuel Macron a battu Marine Le Pen !
Un Président pour lequel on pourrait résumer ses allocutions par « une phrase, un mensonge ».

Batiste Foisy7 le disant plus élégamment :

« Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. »

Pourquoi Marine a-t-elle été battue ?

  • Parce qu’elle « faisait peur ».
  • Qu’elle « menaçait les libertés et les droits de l’homme ».
  • Qu’elle était « d’extrême droite ».
  • Qu’elle était « pro-russe et une ennemie de la France ».
  • Qu’elle allait « fracturer l’unité nationale ».
  • Qu’elle allait « avoir dans ses mains le bouton de l’arme nucléaire ».
  • Etc.

Le récit imaginaire, la peur irrationnelle, la propagande médiatique a été plus forte que la réalité d’un bilan catastrophique et inédit pour l’économie et les droits de l’homme.

Nous voyons donc que pour les humains, ou tout du moins les covidistes, la menace n’est absolument pas corrélée au réel mais à une fable.

Le seul moteur est l’adhésion à un récit servi tout cuit, quand bien même il est totalement déconnecté du fait.

Le bonheur est dans la Matrice ? Paradoxe des univers angoissants

Les hypnotisés sont-ils pour autant heureux et épanouis ?
J’entends qu’il faudrait définir le bonheur ce qui est impossible.

Mais sans entrer dans des pensées philosophiques qui pourraient s’apparenter à de la masturbation intellectuelle, je ne le pense pas.

Sont-ils rassurés pour l’avenir et leurs enfants ? Certainement pas !
Nous pouvons même affirmer sans crainte que la vie dans la Matrice n’est pas un long fleuve tranquille.
Et pourtant, ils ne veulent surtout pas en sortir, pourquoi ?

Perfusion permanente d’angoisse

C’est là le paradoxe de notre époque.
L’humain fuit les situations angoissantes alors même que le monde qui lui est conté l’est de plus en plus.

Si l’Europe des années 60 a tué les conflits militaires (sur nos terres), elle a en revanche fabriqué une succession de dangers et d’angoisses.

Nous avons eu :

  • La crise énergétique sur le Pétrole.
  • Le chômage et l’absence d’avenir pour nos enfants. Même les bacs +10 n’ont plus la garantie de trouver un travail décent.
  • La pollution.
  • Le réchauffement climatique.
  • Les virus mortels.
  • Etc.

Et l’on vient de nous ressortir du placard le remake de « les chars russes sur les Champs-Élysées ! »

Alors même que notre enc…, que notre cher Président nous répète que nous sommes en guerre, que c’est la fin de l’abondance (Parle-t-il du fromage de Haute-Savoie ?), cela n’empêche pas une majorité (hum) d’électeurs de le reconduire à la tête du pays.

Celui qui nous rassure et nous inquiète devient de fait celui qui sème factuellement le chaos.

Avions-nous connu de pareilles angoisses sous la 5e république avant Macron ? Non !
Avions-nous connu un tel recul des libertés et de la démocratie avant Macron ? Non !
Avions-nous connu une telle destruction de l’économie avant Macron ? Non !

Et alors même qu’il ne promet que le pire, les Français ne sont pas dans la rue et le considèrent comme un « bon » Président qui « fait ce qu’il peut » pour nous protéger dans un monde terrible.

Alors qu’il n’offre QUE de l’angoisse, celle-ci devient paradoxalement rassurante pour les hypnotisés.

Notre Président serait ainsi un « destructeur protecteur » !

Il est le pompier pyromane qui interdit aux pompiers non vaccinés d’intervenir tandis qu’il fait venir de l’étranger des pompiers au statut vaccinal inconnu.
Il est celui qui amène le chaos et nous dit qu’il n’y est pour rien et que demain sera un enfer, enfer qui de bien entendu, serait tellement pire sans lui.

Nous sommes à ce point manipulés et perfusés de dangers qui nous menacent que nous piétinerions l’homme providentiel qui nous montrerait qu’un autre (notre) monde serait possible.

La démocratie, le mur infranchissable

J’ai pensé de tout temps que nous vivions une mascarade démocratique et je souffrais de vivre dans une dictature au point d’avoir publié en 2018 le livre « 7 milliards d’esclaves et demain ? ».

Croyez bien qu’à cette époque il était beaucoup plus difficile de tenir un discours de « dictature » alors que notre société avait la couleur et le goût de la démocratie.

J’ai parcouru depuis un chemin semé de douleurs et mon monde de 2018 était un monde de bisounours à coté de celui que je perçois aujourd’hui.

Nous sommes formatés dans l’idée que nous sommes les « gentils », nous vivons dans une France et une Europe « démocratiques ».
Il nous est quasiment impossible de ressentir le fait que la France soit devenue une vraie dictature tant elle est décrite comme le pays des Droits de l’homme.

Autant nos concitoyens peuvent entendre qu’un pays africain ou d’Amérique latine est une dictature, no problem, autant l’affirmer pour un État européen relève de la folie !
Dans l’imaginaire collectif, une dictature est un pays dans lequel les opposants politiques sont torturés et éliminés, de fait « nous sommes donc bien en démocratie ».

Pour autant nous disposons d’éléments objectifs prouvant que nous ne le sommes plus :

  • Le coup d’État du referendum de 2005 pour la constitution européenne.
  • L’impossibilité pour les candidats du frexit8 d’avoir leurs 500 signatures pour se présenter.
  • Le coup d’État de 2020 assignant les français à résidence sans procès ni condamnation.
  • La censure des réseaux sociaux et des médias pour les vaccins, la crise sanitaire, la crise ukrainienne ou la crise climatique (il n’y a QUE du consensus dans les médias subventionnés).
  • Une 5e république qui a supprimé les pouvoirs du parlement et donné la majorité décisionnelle à une minorité qui obtient une « majorité » grâce à la pirouette des élections à 2 tours.
  • Des votes au parlement à 15h00 qui dérangent et que l’on refait à 3h00 du matin pour obtenir une autre décision.
  • La suppression du parlement lors de la crise sanitaire et la création d’un « conseil de défense » totalement opaque au seul bénéfice du Président.
  • Des corrompus non élus qui décident de notre sort en Europe.
  • Etc.

Ici encore les hypnotisés de la démocratie ne vont pas prendre chacun de ces faits réels pour les placer dans un dossier à charge, mais trouver les éléments de langage pour le dédouaner et les rendre anecdotiques.

Hier les Droits de l’homme faisaient passer l’individu avant l’intérêt de la nation,
Aujourd’hui, la « nouvelle démocratie » glorifie son sacrifice au profit (propagande) du groupe.
L’interdit devient de fait le garant des libertés individuelles et la preuve que nous sommes en démocratie.

Il n’est pas possible de remettre en question le récit national « nous sommes une démocratie avec des élections libres ».
Seul un « non-citoyen », un « ennemi du peuple » pourrait tenir de tels propos.

Surtout n’apprenons pas de l’Histoire !

Imaginez le pauvre juif un peu lucide dans les années 1930 qui disait :

« Nous sommes en dictature, cela va mal se terminer »

A-t-il été entendu ?
La communauté juive a reçue combien de dizaines d’alertes durant cette période ?
Et à chaque fois le même refrain « ça va s’arranger, tu exagères ! »
Même devant l’entrée des chambres à gaz à coté des cheminées fumantes et de la puanteur certains n’y croyaient toujours pas9 !

La réalité factuelle du monde n’est pas de nature à modifier les croyances.

C’est probablement notre erreur à nous les « complotistes » de penser que si nous amenons la preuve de la vérité de nos propos alors l’aveugle retrouvera la vue.

« L’autre » n’est pas comme nous

Ah ils peuvent bénir les médias :

« Vous n’avez pas à penser par vous-même, vous n’avez pas à vous forger votre propre opinion critique, vous n’avez qu’à convertir notre propagande en Vérité. »

Le principe est le même depuis que le monde est monde.
Comment voulez-vous obtenir d’un soldat qu’il tue son voisin s’il se rappelle qu’il est un humain comme lui avec une famille et des enfants ?

Il est indispensable de le déshumaniser et vous convaincre qu’il n’est pas comme vous, qu’on peut l’emmerder10, qu’on peut le priver du droit d’aller au restaurant, qu’on peut et même que l’on doit le priver de son travail surtout si son travail est au service de la communauté !

« L’autre est dangereux pour autrui. »
« L’autre est manipulateur. »
« L’autre voit des complots partout. »
« L’autre est stupide, il vit dans un monde simple,… »
« L’autre est égoïste, il ne pense qu’à lui. »
« L’autre vit dans un monde imaginaire. »
« L’autre est de mauvaise foi. »
« L’autre est paranoïaque. »
« L’autre n’ouvrira jamais les yeux, vous ne pourrez pas lui faire entendre raison. »
« L’autre est un malade mental. »

Et quand cela ne suffit plus, servons-nous du génie de la lampe et affirmons comme François Cluzet que « l’autre », moi-même , mes amis, « est antisémite ».

Qui irait discuter avec un manipulateur pervers qui plus est antisémite ?

L’impossible débat

J’ai essayé de débattre, essayé d’ouvrir les yeux, mais c’est peine perdu face à celui qui ne veut pas sortir de la Matrice.
Je n’ai jamais pu établir un dialogue avec eux.

Cela termine pas des « pff », des « allez on parle d’autre chose », des « que vous êtes con », des « on ne peut pas parler avec vous », des « vous n’êtes pas un spécialiste », des « vous allez aussi me dire que la Terre est plate » ou « de toutes les façons vous resterez dans votre délire », etc.

Ce qui me différencie d’eux, entre autres, c’est que je suis prêt à changer d’avis.
J’ai passé des centaines d’heures, des mois à essayer de prouver que je me trompais et que le Covid existait (plus aujourd’hui pour être honnête) en tant que nouvelle maladie plus mortelle que la grippe.

J’ai même essayé de savoir si la Terre était plate11.
Je suis disposé à réviser toutes mes croyances si l’on me fournit des éléments scientifiques de nature à me le faire croire.
Mais eux vivent dans la foi.

Avant de débuter toute discussion il faudrait pouvoir leur poser la question :

« Es-tu prêt à prendre le risque de voir tes croyances (par exemple sur le Covid) s’effondrer et découvrir que ton monde est construit sur une montagne de mensonges ? »

L’ignorance et le mensonge !

La société, l’éducation, les médias, les loisirs, les émissions TV…
TOUT est fait pour vous maintenir dans l’ignorance ou plutôt dans une réalité alternative.

Depuis la crèche on apprend au bébé à obéir, ne pas de poser de questions et s’abreuver de « Vérité ».

Celle-ci nous est déroulée et nous devons y adhérer si nous voulons être membres à part entière de cette belle société.

Il ne saurait y avoir d’opinions, de réflexions, de divergences et encore moins de preuves selon lesquelles il pourrait exister une vérité alternative.

Prenons l’exemple des Ovnis (sujet que je n’ai pas encore étudié).
Si vous l’abordez lors d’un dîner en France, ce sera probablement l’occasion d’une bonne rigolade.
Et ce alors même qu’il existe des commissions sénatoriales aux USA qui discutent sérieusement du sujet !

Ici, dès lors que les médias mainstream disent la même chose, c’est qu’il y a « consensus » sur le sujet.
Douter, poser des questions, ne relève QUE de la débilité et du complotisme !

Ceci devrait être de nature à vous éveiller car :

La représentation médiatique d’un événement comme faisant consensus est de nature à introduire le doute.

En sciences dures, en économie, en médecine, en biologie, en écologie, en climatologie, en histoire, il n’y a JAMAIS de consensus !
Et comme disait le professeur Raoult que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur.

« Le consensus c’est Pétain12 ! »

Interdire le débat (comme nous avons pu le vivre dans le cadre du Covid) constitue une preuve de la manipulation de la vérité.

Un fait qui ne peut être débattu13 ne relève plus du fait, de la réalité, de la science, de l’histoire, mais de la foi, de la mythologie, de la doxa, de la manipulation, de la propagande, etc.

Le mensonge répété qui devient vérité

Imaginons que je pose la question suivante à un covidiste convaincu et que celui-ci me réponde sincèrement :

« Est-ce que le Covid était une nouvelle maladie dangereuse pour laquelle il n’y avait aucun traitement, etc. ? »

Nous connaissons tous sa réponse : « Oui bien sûr ! »

Si j’ajoute alors ; « Comment le sais-tu ? »
La réponse sera « Parce que tout le monde l’a dit, les médias, les médecins, les politiques, l’OMS,… »

Moi : « Les politiques qui passent à la télé ? Les médecins qui passent à la télé ? »
Lui : « Oui mais pas qu’eux.., mon médecin, mon infirmière, ma pharmacienne, tout le monde ! »

Moi : « Mais ton médecin, ton infirmière, ta pharmacienne, comment ont-ils construit cette « vérité ?» ».
Lui : « Ils ont dû étudier le sujet ! »

Moi : « Tu penses qu’ils ont lu des études scientifiques, qu’ils ont étudié les statistiques internationales, qu’ils ont écouté les arguments de leurs collègues qui pensaient différemment, qu’ils ont passé des heures ou qu’ils se sont contentés d’écouter les médias, les autres collègues, etc ? »
Lui (si il est honnête) : « Je ne sais pas, je ne suis pas certain qu’ils aient le temps. »

Il pourrait ensuite vous rétorquer que vous n’êtes pas épidémiologiste (eux non plus), que vous n’avez pas la compétence (eux non plus), que l’on n’écrit n’importe quoi sur Internet (eux aussi), etc.

[Note de Joseph : la plupart des gens qui utilisent un ordinateur ne sont pas du tout des informaticiens, sont incapables d’écrire une ligne de code dans quelque langage informatique que ce soit, mais savent pourtant utiliser un logiciel et même constater certains de ses bugs. N’importe qui sans handicap majeur et ayant passé son permis de conduire peut utiliser une automobile et constater ses problèmes éventuels de conduite, voire même être capable en étudiant le manuel de découvrir lui-même leur cause. Il n’est pas indispensable de l’avoir fabriquée ni d’être garagiste. De même, avec simplement un esprit suffisamment observateur, un minimum de connaissances, de logique et de bon sens, n’importe qui peut se rendre compte lorsqu’une théorie, comme la virale, connaît des bugs plus ou moins problématiques. L’argument de la spécialité ou de l’expertise est purement rhétorique, mais pas scientifique. Il s’apparente à l’argument d’autorité.]

Nous voyons bien que la répétition à l’infini d’un mensonge en fait une vérité indiscutable.

Plus une croyance est ancrée, plus elle devient une vérité.
Plus elle est une vérité et plus elle est ancrée.

Ne croyez pas que le matraquage médiatique et sociétal que nous subissons soit de l’ordre du hasard.
Le mensonge répété des milliers de fois devient cette vérité, raison pour laquelle il est si difficile de réviser ses croyances.

Si je vous dis que l’efficacité des vaccins (y compris classiques) n’a jamais été prouvée ou que l’éradication de la Polio relève au mieux du mythe et au pire de la manipulation, vous aurez d’autant plus de mal à le croire que vous avez entendu le contraire depuis votre naissance.

Tolstoï disait à juste titre :

« Les sujets les plus difficiles peuvent être expliqués à l’esprit le plus lent s’il n’en a pas déjà formé une idée ; mais la chose la plus simple ne peut être expliquée à l’homme le plus intelligent s’il est fermement persuadé qu’il sait déjà, sans l’ombre d’un doute, ce qui se trouve devant lui14. »

Trop grosse ?

Alors me voici devant un croyant et je lui dis :

« Si vous prenez la pilule rouge voici ce qui peut vous tomber dessus »

Vous allez pouvoir vous pencher et étudier les sujets suivants :

  • L’assassinat de JFK.
  • La marche de l’homme sur la Lune.
  • Le 11 septembre.
  • Le Covid (existence, dangerosité, traitements, confinement, masque, vaccin,…)
  • Les virus.
  • La victoire de Biden sur Trump.
  • Brigitte Macron.
  • La guerre en Ukraine.
  • L’industrie du sucre et le cholestérol.
  • La crise de l’énergie.
  • Paperclip ou le recrutement de scientifiques Nazis par les USA.
  • Le réchauffement climatique.
  • Les éoliennes.
  • Mk Ultra.
  • Les chemtrails.
  • Le nucléaire.
  • Les petits gris (extra-terrestres supposés méchants).
  • Les voitures électriques.
  • Les ovnis.
  • La Terre plate.
  • Les réseaux pédophiles et les élites.
  • Les vaccins.
  • Etc. Etc. Etc.

(Lorsque j’écris cette liste je ne peux m’empêcher de penser au gentil Julien Pain de France Info qui fait du fact-checking en nous démontrant par affirmations successives que tout ce qui précède n’est que délire et qu’il ne saurait être question d’y prêter foi.
Si ce monsieur faisait son métier au lieu d’être au service du Ministère de la Vérité, il organiserait des débats contradictoires en invitant des spécialistes opposants à la doxa et en leur donnant un temps de parole équivalent.
Dans les faits celui qui rompt le consensus est banni d’antenne.)

Si vous désobéissez, si vous allez étudier par vous même alors vous allez pouvoir dire (définitivement) adieu à ce monde où la vérité était exclusivement répandue par les médias et ainsi basculer dans un autre monde plus proche de celui cité par Coluche.

« La seule chose exacte dans le journal, c’est la date. »

Prendre la pilule rouge c’est se retrouver contraint d’ouvrir les yeux sur d’autres vérités entremêlées de théories plus que bizarres.
J’ai volontairement persillé ma liste de quelques théories à priori loufoques afin que chacun puisse se faire son opinion.
Mais n’espérez quand même pas utiliser tous vos doigts pour additionner le nombre de sujets délirants indiqués ci dessus.

Point de label « garanti sans fake news ! »

Nous sommes d’accord qu’il existe des théories d’illuminés, soit.
Mais aussi des vérités issues d’un travail colossal de recherche, de statistiques, d’études médicales ignorées, d’expériences scientifiques, de faits avérés qui sont volontairement dissimulés au public.

Nous en sommes à un stade d’omerta et de mensonges que même les données officielles issues des agences de suivi des effets secondaires des injections relèvent officiellement du complotisme !

Lorsque vous aurez avancé dans votre cheminement, vous aurez acquis l’intime conviction qu’il n’existe aucun média officiel de confiance pour vous dire lesquelles sont réelles et lesquelles sont du délire.

Rejeter ou gober tout serait folie

Plus vous allez avancer dans vos recherches…
Plus vous allez lire d’informations sérieuses et recoupées…
Plus vous avancerez dans votre cheminement…

Et plus vous allez découvrir que certaines théories qui peuvent sembler folles à priori, reposent sur des éléments d’une extrême robustesse.
Tandis que d’autres appartiendront (définitivement ?) à des délires non prouvés.

Ces révélations vous seront d’autant plus « folles » que les médias mainstream vous auront déjà martelé qu’elles relèvent du complotisme et de la folie et qu’il ne faut surtout pas y prêter foi.

Par exemple :

« Le 11 septembre. »
« L’homme sur la Lune. »
« L’éradication de la Polio par les vaccins. »

Quel être humain raisonnable pourrait douter de ces trois « vérités15 ».

Il vous suffit simplement d’étudier les faits pour parvenir à votre intime conviction.

Nous vivons dans un monde où il serait à la fois irresponsable de croire la vérité issue des médias et tout aussi irresponsable de ne pas se poser la question concernant une thèse à priori folle « et si cette théorie à priori délirante était vraie ? »

Du travail, du travail, du travail

Il est possible de s’appuyer sur les recherches de personnes de confiance mais pour autant il sera vital de s’assurer qu’elles apportent des sources fiables à leurs affirmations.
Quant on observe le travail colossal qui a été produit ces derniers mois ou années, il serait idiot de ne pas en profiter.
Il existe notamment d’excellentes vidéos qui résument parfaitement chaque dossier particulier.

Quand bien même, la vérité n’arrivera jamais sur un plateau, il sera nécessaire d’avoir un certain investissement intellectuel et en temps pour vous forger votre propre opinion.

Le scientifique sera toujours perdant dans une conversation de comptoir (comme chez Hanouna).
Il suffit de quelques secondes pour affirmer une connerie, une énorme contrevérité.
En revanche, il faut des minutes, des heures ou des jours pour démontrer qu’elle en est une.
C’est là la différence entre l’affirmation et la démonstration.

Raisons pour lesquelles les « journalistes » font mouche à la télé.
Ils ne font qu’affirmer sans jamais démontrer.
Et lorsqu’ils « vérifient » l’information, ils ne font que reprendre les affirmations d’un tiers, toujours sans la moindre démonstration.

Point de non-retour

Que vous soyez un apprenti complotiste ou 4e dan, il y aura systématiquement un avant et un après.
Il est impossible de retourner dans l’innocence dans laquelle vous baigniez depuis votre enfance.
La pilule rouge est définitive et il faut être en capacité d’en assumer les conséquences.

Raison pour laquelle de nombreuses personnes qui pressentent l’arnaque freinent des 4 pieds pour rester dans l’illusion.

Violence de la pilule rouge

Elle sera d’autant plus violente que vous aurez des années d’aveuglement ou de naïveté.

Je m’adresse ici aux résistants de la première heure (nommés complotistes).
Placez-vous dans l’esprit de celui ou celle qui a cru que ce virus était une peste noire, que les confinements ou le masque sauvent des vies, qu’il n’existe aucun traitement et que le « vaccin » expérimental sauve des vies.
Essayez de vivre la violence de la révélation.

Quid des aveuglés ou de moi-même sont dans la meilleure situation ?

Vous qui me lisez et qui avez avalé cette pilule êtes bien conscients de la facture à payer lorsque l’on s’éloigne de plus en plus de la Matrice.

  • Une désillusion.
  • Une perte de confiance dans l’espèce humaine constituée principalement de spectateurs hypnotisés et d’une poignée de monstres (dont certains vouent un culte à Satan).
  • Une angoisse du lendemain avec l’attente d’un messie (ou pas) qui ne viendra peut-être jamais.
  • Une innocence perdue.
  • Une perte de repères. « Mais qu’est-ce qui est vrai dans ce qui m’a été transmis ? »
  • Des interrogations perpétuelles qui ne doivent pas tourner à la paranoïa.
  • Le risque de ne plus croire en rien.
  • Etc.

Bien entendu, si mon répertoire téléphonique s’est vidé de personnes que je pensais être des amis (que je retrouverai peut-être un jour, qui sait), cette dictature au grand jour m’a apporté la chance de découvrir des amis sincères avec qui nous partageons tellement.

Sans la dictature mondiale il est peu probable que j’aurais eu la chance de les rencontrer.
Mais ici encore à quel prix ?
Vais-je aller jusqu’à dire « merci Macron » ?

Nous sommes vraiment dans le film Matrix avec d’un coté le monde qui nous est raconté tous les jours dans les médias et de l’autre des complots (dont certains peuvent faire sourire) et des horreurs qui semblaient relever uniquement de fictions hollywoodiennes.

Ici encore je comprends celles et ceux qui veulent pouvoir échapper à la vérité et qui sont contraints de minimiser jours après jours l’horreur de la réalité.

Coupable ou victime ?

Une question inévitable se présentera pour l’amateur de pilule rouge :

« Comment ai-je pu être assez aveugle pour gober ce flot de mensonges (il ne s’agit pas de dissimulations mais de mensonges) médiatiques ou étatiques ? »

Qu’allez-vous dire au père ou à la mère qui a fait pression sur son enfant pour qu’il s’injecte une substance expérimentale pour « retrouver la vie d’avant » ?

Ce n’est pas faute d’avoir essayé de les alerter, mais ils ont préféré écouter les médias mainstream plutôt que nos « délires complotistes ».

Nous avions pourtant tout annoncé depuis le début.

Lorsque la vérité commencera à être publique, aussi bien les coupables que les victimes chercheront à se dédouaner.
Le « on ne savait pas » sera une porte de sortie classique.
Si vous reprenez mes textes vous verrez que c’est une contre vérité, le « on ne savait pas » est une distorsion de la réalité pour échapper à sa propre responsabilité ou culpabilité.

Devons-nous écrire sur la notice des lave-linges ou des micro-ondes « ne pas y mettre de chats » ?

Pourtant il n’est pas possible de mettre sur un même plan de culpabilité la victime d’une escroquerie ou d’un viol avec la culpabilité de l’escroc ou du violeur.
Il existe un gouffre entre ces « culpabilités ».

Toutes celles et ceux qui ont cru ou croient encore tous ces mensonges en payent le prix et parfois un prix exorbitant.

Que dire de ceux qui se sont fait injecter uniquement pour continuer à faire du sport et qui se battent aujourd’hui contre des effets secondaires qu’ils garderont peut-être à vie ?
Et je ne parle pas de ceux qui ne sont plus là pour en parler et qui méritent à minima une justice posthume.

Il n’en demeure pas moins vrai que plus les mois défilent et plus la responsabilité de celles et ceux qui refusent toujours d’ouvrir les yeux ira grandissante.

Il existe un moment où le semblant confort de la matrice sera balayé par la réalité.
Réalité à ce jour inconnue du grand public mais qui pour autant commence à se faire entendre dans des médias mainstream étrangers et même à la commission européenne.

Pour résumer :

Nous avons pu voir que le choix de prendre la pilule rouge n’avait rien d’anodin mais surtout, comme pour un vaccin, le retour en arrière n’est pas possible.

Mais avons-nous le choix ?

Pouvons-nous faire autrement pour nous sauver ou sauver nos enfants ?

Il est impossible d’influer sur sa vie si la base est fantasmagorique.
Le seul et unique moyen d’agir est de combattre la réalité quand bien même elle est horrible.
La pilule rouge devient de fait indispensable si l’on ne veut pas être une marionnette, un jouet et un esclave dans les mains des puissances occultes de ce monde.

Merci.

Alain Tortosa
15/09/2022
https://7milliards.fr/tortosa20220915-je-ne-veux-pas-savoir.pdf





Les secrets de la reine : tout savoir sur l’élite mondialiste avec Pierre Hillard

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

Selon lui, un réseau organisé travaille dans l’ombre depuis des siècles pour accomplir un objectif clair, imposer un ordre mondial. Messianisme, marranisme, liens secrets judéo-protestants, domination bancaire sous influence eschatologique, Pierre Hillard trouve la source de son travail dans les œuvres de ces réseaux qui ne se cachent plus !

Carole Gal

[Voir aussi :
Pierre Hillard à la journaliste Ying Huang : « Le mondialisme est d’essence satanique »
Selon Pierre Hillard, « La Russie va être le fléau de Dieu dans cette histoire »
Comprendre l’Adversaire – Pierre Hillard
Great Reset : la Bête est-elle là ?
et
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/09/mort-delizabeth-ii-un-bel-exercice-de-mesinformation-officielle/ :

Le véritable état-civil d’Elizabeth II n’est pas Elizabeth Windsor, mais bien Elizabeth de Saxe-Cobourg-Gotha, du nom d’une famille allemande apparue en 1825 sur les restes de différentes branches éparses
(…)
il faut se souvenir que, au XIXè siècle, les monarchies européennes chargées d’affaiblir la France face à la Prusse, ont fleuri : monarchie belge, monarchie hollandaise, monarchie grecque, entre autres. Les Saxe-Cobourg-Gotha fourniront un certain nombre de monarques à cette étrange préfiguration de l’Union Européenne, où les familles régnantes pensaient pouvoir éviter la guerre. 

Éric Verhaeghe

]




Décès d’Élisabeth II, un obstacle au RESET levé. Refondation de la France

[Source : LHK]

Par Liliane Held-Khawam

Le roi Charles, portant la couronne des Objectifs de Développement durable de l’Agenda 2030
à la rencontre du World Economic Forum de 2020. La veille de la « pandémie » covidienne.

Élisabeth II est décédée ce 8 septembre 2022 à l’âge de 96 ans. Avec elle disparaît une figure de poids qui n’aurait pu cohabiter avec l’officialisation de la Nouvelle gouvernance associée au Nouveau Monde [NDLR plus précisément au Nouvel Ordre Mondial, car le prétendu Nouveau Monde promu par les élites n’a rien de nouveau, mais n’est que l’aboutissement de leur plan de longue haleine vers un totalitarisme planétaire en tant que généralisation et amélioration des tyrannies passées, dont celle de Nimrod]. Sa fonction est incompatible avec l’organisation transversale mondiale.

C’est en ce même 8 septembre qu’une campagne médiatique française a annoncé la mise en place d’un Conseil National pour la Refondation du pays. Ce hasard de calendrier aidera grandement à atténuer les réactions populaires au lancement de ce projet.

[NDLR C’est aussi le 8 septembre qu’est fêtée la Nativité de Marie.]

Le décès de la reine, un moment historique

Le décès de la reine constitue un évènement historique des plus importants. Cette dame qui semblait si fragile ces derniers mois était l’une des personnes les puissantes de la planète. Au-delà de son royaume britannique, elle dirigea et étendit depuis son accession au trône la structure ultra-puissante telle que le Commonwealth of Nations, qui est un dérivé des Conférences impériales.

Elizabeth II, en 1951
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/09/08/la-reine-elizabeth-ii-etait-la-plus-ancienne-cheffe-d-etat-du-monde_6140789_3382.html

Constituée formellement à Londres en 1949, la reine Élisabeth II fut la cheffe à vie du Commonwealth of Nations. Sous son règne, l’organisation s’est fortement étoffée passant de 10 États en 1956 à 53 en 2018 (une globalisation des ressources et des États avant l’heure), dont 16 lui étaient rattachés en direct. Un royaume quasi planétaire donc dont le territoire affiche 30 millions de km2 générant un PIB de 10 trillions $ [10 mille milliards de dollars]. La taille de la population est tout aussi impressionnante avec près de 2,4 milliards d’individus.

Ainsi Elisabeth II était la reine d’un tiers de l’humanité.

Et même si nous pouvons discuter longuement du rôle joué par la Banque d’Angleterre et son indéfectible alliée qu’est la Réserve Fédérale, le colonialisme et autres événements que nous pouvons décrier ici, Élisabeth II a eu une attitude maternelle envers les populations sur lesquelles elle régnait. Et une partie de ces gens qui n’ont que faire de la liberté la pleurent aujourd’hui. Nous pouvons imaginer que comme tous les dirigeants paternalistes, Élisabeth II avait de l’affection pour son royaume, pour ses sujets, et pour toutes les traditions fortes qui s’y rattachent.

Cela pour dire que la reine vivante, le projet supranational de réorganisation de la planète autour d’un système complexe de réseaux digitalisés, propulsés par les technologies de l’information et de la communication, et s’appuyant sur la blockchain, ne pouvait être finalisé officiellement. Sa présence à ce niveau de responsabilité d’une organisation, on ne peut plus pyramidale, serait entrée en conflit avec le nouveau modèle d’organisation transversale et matricielle de l’espace terrestre. On se devait d’attendre la disparition de la reine avant de reconnaître ouvertement l’atomisation des États, à laquelle la Grande-Bretagne sera aussi soumise.

Ainsi le décès de cette personnalité particulière est un jalon fondamental dans la marche vers le Nouveau Monde. Et nous pouvons oser imaginer qu’avec son départ, la Grande Révolution par le haut va pouvoir enfin concrétiser au grand jour sa feuille de route que tout le monde connaît aujourd’hui sous le nom de Great Reset.

Ici le Covid présenté comme cause qui nécessite un Nouvel ordre mondial…
https://www.aubg.edu/events/covid-19-towards-a-new-world-order

L’annonce de la refondation de la France sera éclipsée par le décès de la reine

Comme le hasard fait bien les choses, le président français Macron a annoncé ce mois de septembre son Conseil national de la refondation. Et les médias s’en sont emparés précisément ce 8 septembre. (Pourquoi pas avant ?)

Avant de balayer d’un revers de la main ce que certains considèrent comme un bidule, nous allons prendre au sérieux les mots inscrits et en particulier le mot refondation.

La refondation est une réforme en profondeur (Le Robert). Cela revient à vouloir définir à nouveau les valeurs, principes et bases sur lesquels repose la France. Ce n’est nullement une lubie !

Refondation est le mot français pour RESET.
Avec le CNR, le président français appelle à redéfinir la France.
Le CNR n’est certainement pas un bidule.



Voici les thèmes que le CNR doit refonder. Il s’agit des thématiques essentielles de la vie sociétale :

https://www.bfmtv.com/politique/elysee/tout-comprendre-a-quoi-va-servir-le-conseil-national-de-la-refondation-d-emmanuel-macron_AD-202209080015.html

Tous ces points visent la réorganisation, ou révolution, de la société prévue par le Programme de Transformation du monde à l’horizon 2030. Un programme signé par l’ensemble des États de la planète, dont l’Agenda est de changer l’ensemble des bases qui constituent lesdits États afin de les unifier, une fois atomisés, dans un grand ensemble constitué d’une myriade de sous-ensembles locaux. L’Agenda a certainement été précédé de toutes sortes d’études, rapports et autres conventions planétaires dont le fil directeur était le Développement durable.

François Bayrou, Haut commissaire au Plan ET responsable de la Refondation

Et qui a été nommé à la tête du CNR? François Bayrou. Et quelle fut l’activité de ce monsieur ces dernières années? Haut commissaire au Plan, comme dans les belles années de certains régimes dont l’économie est dirigée et autoritaire. Et à quoi s’intéresse le plan de M Bayrou?

En France, le haut-commissaire au plan est chargé d’animer et de coordonner les travaux de planification et de réflexion prospective conduits pour le compte de l’État et d’éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, technologiques et culturels.

Wikipédia

Nous retrouvons dans les thèmes ciblés par le Haut Commissariat au Plan, des thèmes similaires à ceux du CNR, à ceux de l’Agenda 2030, et à ceux du Great Reset. Ce commissariat est un organisme facilitateur de la mise en place du Plan du World Economic Forum.

https://www.lepoint.fr/politique/francois-bayrou-nous-allons-vers-la-crise-la-plus-grave-que-la-france-ait-connue-depuis-la-guerre-24-08-2022-2487214_20.php

Or, fait important, ce haut commissariat ne dépend pas du gouvernement. Une structure parallèle comme elle existe en Suisse depuis de très nombreuses années.

Comment mettre en place une refondation en passant par les organes habituels de l’État (Assemblée générale, Sénat, etc.)? En fait c’est impossible parce que la refondation promeut une structure totalement différente de celle de l’État actuel. D’où la nécessité d’une refondation et de l’adoption d’une constitution réformée.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/09/25/une-constitution-universelle-pour-un-etat-global-et-financiarise-sous-les-couleurs-de-lagenda-2030/

France Stratégie, un think tank, qui a des idées collectivistes du patrimoine des Français

Petite réflexion sur cette structure du haut commissariat au Plan (avec majuscule). Il compte dans son giron France-Stratégie. Et voici les conseils prodigués en 2017 par ce think tank, un satellite autonome qui dépend de M Bayrou:

« Sans aide extérieure, la seule voie possible pour renforcer la soutenabilité d’une dette publique excessive est d’augmenter la capacité de l’État à lever l’impôt, sans pour autant mettre en danger sa trajectoire de croissance future. Pour ce faire, l’État pourrait décréter qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d’une fraction limitée de leur valeur. Concrètement, il deviendrait ainsi créditeur d’une somme annuelle correspondant à la rémunération du droit d’occupation du sol. Tout propriétaire serait redevable de cette somme, mais il pourrait choisir de ne pas la payer. Dans ce cas, l’État récupérerait la somme due lors de la première transaction qui interviendrait sur le bien immobilier (vente ou transmission). Une telle mesure s’apparenterait donc en pratique à une augmentation de la fiscalité sur l’immobilier et sur les transmissions patrimoniales. À titre d’illustration, si l’Italie appliquait cette mesure à hauteur d’un quart de la valeur des terrains résidentiels, elle re-solvabiliserait sa dette publique instantanément de 40 points de PIB.

Cette deuxième voie soulèverait certes des difficultés politiques, mais en cas de crise elle serait moins porteuse d’instabilité que les autres alternatives : coupes budgétaires drastiques et augmentation généralisée des impôts, ou défaut de paiement et sortie en catastrophe de la zone euro. En effet, l’impact à court terme sur la demande serait faible : le transfert en capital toucherait davantage les ménages les plus fortunés et le fait que la rente annuelle à payer puisse être différée jusqu’à la vente ou la transmission du bien permettrait de ne pas affecter le revenu courant des ménages. »

« Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? » France Stratégie, Octobre 2017.

Un banquier à la tête de France Stratégie
Gilles de Margerie a été nommé commissaire général de France Stratégie lors du Conseil des ministres du 12 janvier 2018. Lire Un banquier à la tête de France stratégie, le think tank qui a donné l’idée de la nationalisation d’une partie du parc immobilier.
https://lilianeheldkhawam.com/2020/01/06/un-banquier-a-la-tete-de-france-strategie-le-think-tank-qui-a-donne-lidee-de-la-nationalisation-dune-partie-du-parc-immobilier/

France Stratégie promeut une attaque de la part du marché de la haute finance internationale contre ce qui reste de bourgeoisie locale avec la bénédiction d’un gouvernement qui fait office de facilitateur. Il est bon de rappeler que la dette publique détenue par l’élite oligarchique est un concept qui n’a aucune justification rationnelle. Le transfert du seigneuriage monétaire vers des privés a permis le retour d’un certain féodalisme non pas royaliste, mais affairiste…

Bref, si on met ensemble le fait que les créateurs de monnaie compliquent l’octroi ou le renouvellement de crédits immobiliers, si on repense à la guerre fiscale que le président Macron livre aux propriétaires de biens immobiliers, et si on intègre ce que disaient les penseurs de France Stratégie, nous comprenons que la propriété privée vit ses derniers jours…

La propriété privée vit ses derniers jours, ce qui est compatible avec l’Agenda 21 qui collectivise les terres.

Vendre le Plan de la refondation aux Français

Le haut commissariat au Plan, comme son nom l’indique, détient un Plan inconnu du grand public qui en est pourtant le principal intéressé. Et maintenant, il va falloir le vendre au peuple français via le Conseil National pour la refondation. D’où l’importance de créer un espace transversal (à l’image de la structure du modèle de la Nouvelle Société) pour que les Français y adhèrent d’eux-mêmes… En tout cas, à ce stade, il s’agit de les amener au consentement qu’il soit spontané ou manipulé.

La reine est morte, vive le roi Charles III

Retour en Grande-Bretagne. La reine Élisabeth II décédée, vive le roi Charles III. On pourrait imaginer qu’il a hérité de sa mère sa volonté de défendre la royauté britannique. En fait, pas trop. Charles III (et/ou son successeur) sera partie prenante de très haut niveau du Nouveau Monde. Soit il secondera le nouveau chef mondial que planète finance prépare, soit il est lui-même (ou son successeur) ce fameux chef.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/09/23/surprise-le-prince-charles-est-partie-prenante-du-big-reset-les-financiers-aussi/

En 2021, lors de la COP 26 à Glasgow, le prince Charles avait réclamé des trillions pour modifier l’ensemble des secteurs industriels de la planète.



Des relais stratégiques pour planifier l’industrie mondiale

À côté de cette quête de financement du projet pour refonder les processus industriels, il existe des organismes qui s’en chargent concrètement sur le terrain. La World Benchmarking Alliance est l’une d’elles.

Au sujet de la WBA, le site explique que les alliés représentent des organisations travaillant aux niveaux mondial, régional et local pour façonner les contributions du secteur privé à la réalisation des ODD. Faisant écho au véritable esprit de SDG17 — Partenariats pour les objectifs, nos alliés sont attachés à la mission, à la vision et aux valeurs de WBA, et croient au pouvoir des références et des partenariats intersectoriels pour stimuler les progrès systémiques sur les ODD. (ODD= Objectifs de Développement durable de l’Agenda 2030 de l’ONU)

Nous croyons fermement que notre alliance multipartite joue un rôle important en aidant WBA à devenir une organisation mondiale vraiment efficace et à conduire la transformation du système pour atteindre les ODD.

https://www.worldbenchmarkingalliance.org/the-alliance/

Cherie Blair préside cette Alliance, activité peu connue du public, car non promue… King Charles III pourra certainement compter sur ce genre de personnes pour accomplir sa vision décrite à la COP 26.

https://www.worldbenchmarkingalliance.org/team/cherie-blair/

Le décès de la reine est très certainement un jalon important pour le coming-out du Nouveau Monde.

LHK

Annexes:

Un banquier à la tête de France stratégie, le think tank qui a donné l’idée de la nationalisation d’une partie du parc immobilier.



Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

[Voir aussi :
Résilience et Résistance pour la France
Franc Libre et tournée CSP : point de situation
La résistance truffée d’espions ?
Comment s’unir]

[Note de Joseph : d’un point de vue eschatologique, nous avons affaire aux quatre cavaliers de l’Apocalypse. Les mesures sanitaires amènent la maladieLes mesures économiques (notamment contre la Russie) amènent la famineLes mesures pour la paix amènent la guerreLes médias amènent la peur. Et le tout produit la mort des corps et des âmes.]




Décès de la « reine d’Angleterre » et du Canada

C’est officiel. La Reine Élisabeth II vient de décéder après 70 ans de règne.

Il pourrait alors se poser le problème de sa succession et de la poursuite ou non de la monarchie dans tous les pays concernés, même si dans l’immédiat le prince Charles doit en principe devenir roi :

[Élisabeth II] est la reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ainsi que de quatorze autres États souverains, appelés royaumes du Commonwealth, et de leurs territoires et dépendances. En tant que monarque du Royaume-Uni, elle est, de droit, gouverneur suprême de l’Église d’Angleterre et, par tradition, chef du Commonwealth, une organisation intergouvernementale regroupant cinquante-six États. Dans le monde francophone, elle est souvent désignée comme la « reine d’Angleterre », bien que cette appellation soit juridiquement obsolète depuis la fin du royaume d’Angleterre en 1707.

Wikipédia




Surmortalité post boosters — pourquoi ce silence médiatique ? STOPPONS L’INJECTION EXPÉRIMENTALE !

[Surmortalité post boosters1]

Par Nicole Delépine

Attention à la rentrée et à la volonté aveugle de nos dirigeants de poursuivre les injections toxiques et inefficaces, ne serait-ce que pour suivre aveuglément les ordres de la Commission européenne, non élue et non compétente en médecine qui veut écouler ses énormes stocks de pseudo vaccins et poursuivre le programme de dépopulation qui n’est plus caché par personne.

Le ministre de la santé « nouveau » aurait dit que pour résoudre le problème des urgences, il suffirait de « vacciner » plus de monde. A-t-on bien entendu ? Et pendant ce temps-là les citoyens des pays injectés continuent à compter leurs malades (de maux inexpliqués…) et leurs morts qui évidemment n’ont aucun rapport avec l’injection… Combien d’enterrements inattendus… une nouvelle pathologie inconnue ? Bah ! voyons, comme disaient certains.

Dans 29 pays, il est apparu une corrélation entre les injections de rappel anti covid et un excès de mortalité globale (du premier semestre 2022) par rapport aux années antérieures. Ce doit être le mauvais œil ou le mauvais alignement des planètes. Les gens vont-ils ouvrir les yeux, enfin ?

Prouvé : les rappels causent un excès de morts

Notre croque-mort national tenait chaque soir un décompte du nombre de décès attribués covid. Alors, pourquoi les morts de l’injection expérimentale appelée à tort « vaccins » sont-ils invisibles sur nos médias ?

Quelque chose de bizarre se passe et on ne le trouve nulle part dans les nouvelles ! Regardez un JT de 20 h : rien sur rien…

Beaucoup plus de personnes meurent maintenant que durant les années précédant la vaccination sans raison évidente et cette surmortalité est largement ignorée par les médias. Où sont les trackers de la télévision qui gardent une trace des décès quotidiens en excès ? Et ce qui est étrange, c’est que cela ne se produit pas seulement dans un pays, cela se produit en même temps dans de nombreux pays qui ont beaucoup vaccinés. Dans ces pays les gens meurent plus que la normale et personne ne semble savoir pourquoi ni vouloir en rechercher les causes.

Vous pourriez dire que c’est à cause de covid que nous assistons à tous ces décès en excès… Mais non. Trop de gens meurent et ce n’est pas à cause de covid.2

Quelque chose d’autre en est la cause ! Nous avons été soumis à de nombreuses restrictions et fermetures au cours des dernières années soi-disant pour éviter des décès. Maintenant, trop de gens meurent et personne ne semble se poser de questions ou même désirer d’en parler. Silence, on tourne et on enterre. Et bien non, ça ne tourne pas rond du tout… ce sont les vrais croque-morts qui alertent. Ils n’ont jamais vu cela.

Cet été, en Grande-Bretagne, il y a eu 10 355 décès toutes causes confondues en (Angleterre/Pays de Galles) en une semaine (Semaine 32) ! Ce sont presque 1000 de plus que la normale et en seulement une semaine ! Par rapport à la moyenne sur 5 ans, il s’agit d’une augmentation statistiquement significative (=qui ne peut pas être attribuée au hasard) de 10,1 %.

En Norvège, il y a également eu une augmentation massive du taux de mortalité, avec 18% de décès supplémentaires au premier trimestre 2022 par rapport à la même période en 2021, et aussi en Allemagne, en Suisse, etc.

Si nous examinons la surmortalité chez les enfants âgés de 0 à 14 ans à travers l’Europe, il y a eu une augmentation HORRIFIANTE de 1101% de la surmortalité jusqu’à présent cette année par rapport à la même période en 2021. POURQUOI ?

L’analyse statistique montre qu’il existe en 2022 une CORRÉLATION EXTRÊMEMENT FORTE entre les rappels des pseudo vaccins et les décès. Cette surmortalité globale constitue un signal d’alarme et un élément de réflexion qui doivent être analysés plus finement. Nous devons chercher plus loin pour mieux comprendre la causalité. Et en attendant, protégez vos proches, vos amis.

« Quel est le mécanisme sous-jacent entre la surmortalité en 2022 et les injections de rappel ? Pourrait-il s’agir de décès immédiatement après les vaccinations et les injections de rappel ? Se pourrait-il que les boosters n’offrent plus de “protection contre la mort”, mais augmentent plutôt les chances de mourir de Covid ? Pourrait-il s’agir de taux de réinfections plus élevés chez les personnes boostées ? » 

Les chiffres officiels montrent qu’il existe une association statistiquement significative très forte entre la surmortalité en 2022 et l’utilisation des rappels COVID.

RELATION PROUVÉE : Boosters COVID et surmortalité en 2022 dans l’article suivant :

https://igorchudov.substack.com/p/proven-relationship-covid-boosters

Les données de M. Plothe sont choquantes. Il partage des diapositives de ses graphiques sur un large éventail d’effets des « vaccins », surmortalité, mais aussi baisses de fertilité.

EN 2022 UNE SURMORTALITÉ TOUTES CAUSES CONFONDUES EST OBSERVÉE DANS TOUS LES PAYS APÔTRES DE LA PSEUDO VACCINATION ANTI COVID

Cette surmortalité n’est pas observée dans les pays qui ont échappé aux injections forcées et multiples : ni en Afrique, ni à Madagascar, ni en Inde, pays peu vaccinés.

La cinétique de la surmortalité suit celle des rappels de vaccination. De tels faits avérés justifient des recherches de causalité urgentes, mais le silence des médias permet aux gouvernements d’éluder le problème. Combien faudra-t-il de morts supplémentaires pour qu’enfin les médias et les citoyens se saisissent enfin du problème ?

Il faut cesser ces injections inutiles au moins pendant plusieurs années afin d’en faire un bilan objectif, mais ce n’est manifestement pas le souci des dirigeants occidentaux.3


1 https://igorchudov.substack.com/p/proven-relationship-covid-boosters

2 Nos autorités le crieraient bien fort pour inciter encore à plus de piqûres et de rappel encore et encore…

3 Au contraire, le plan des globalistes du World Economic Forum de Klaus Schwab est en train de se réaliser sous nos yeux : faire baisser la population mondiale, comme ne cesse de le réclamer Bill Gates et compagnie depuis plus de 2 décennies.




L’Europe sera-t-elle vaincue avant l’Ukraine ?

[Source : investigaction.net]

Yves Smith (Naked Capitalism) distingue le temps de la guerre militaire et celui de la guerre économique. Sur le champ de bataille, une victoire des troupes ukrainiennes semble hors de portée. Reste à voir quelle tournure prendra le conflit. Pour ce qui est de la guerre économique, les choses vont beaucoup plus vite. Et l’Europe apparaît d’ores et déjà comme la grande perdante. Explications. (IGA)


Par YVES SMITH

Pendant la période qui a précédé la crise financière, votre humble blogueur a fait remarquer que le temps de la finance allait plus vite que le temps du politique. Les acteurs du marché ont souvent eu un accès meilleur et plus complet aux informations importantes que les fonctionnaires, et ils étaient fortement incités à agir en conséquence.

En revanche, les entités réglementées étaient conduites à tergiverser et à bredouiller jusqu’à ce que les problèmes deviennent indéniables… Par ailleurs, les régulateurs eux-mêmes espéraient trop souvent que les blessures par balle se guériraient d’elles-mêmes comme par magie, plutôt que de risquer de devoir répondre à des questions embarrassantes qui nécessiteraient de passer en mode d’urgence.

Ces problèmes institutionnels et comportementaux ont été aggravés par le fait que des décennies de déréglementation ont produit un système financier étroitement interconnecté. Cela signifie, en termes simples, que lorsqu’un problème survient, il se propage dans tout le système trop rapidement pour être arrêté. Il n’y a pas assez de pare-feu naturels ou artificiels pour arrêter l’embrasement.

Dans le cas du conflit ukrainien, les commentateurs ont fait une fixation sur le calendrier de la poursuite de la guerre. Leur principal argument? Le fait que la Russie n’ait pas encore « gagné » (quelque soit le sens donné à ce mot) implique que la Russie est en train de perdre. La Russie et ses alliés ont pourtant repris 20% de l’Ukraine et continuent de gagner du terrain avec une simple force expéditionnaire de temps de paix. Les responsables russes ont également indiqué clairement qu’ils ne suivaient pas de calendrier. Certains analystes ont même affirmé que le rythme apparemment lent est à l’avantage de la Russie. Il ne leur permet pas seulement de poursuivre le conflit sans recourir à une mobilisation générale, il amène aussi l’Ukraine à mener la guerre sur la ligne de front russe, ce qui facilite la destruction de l’armée et des équipements ukrainiens loin des grandes villes où les pertes civiles seraient plus importantes. En outre, la ligne de front n’est pas trop éloignée de la Russie, ce qui facilite les ravitaillements.

Il existe toutefois une grande différence entre le moment où une guerre est gagnée ou perdue, et le moment où le vaincu dépose les armes. Par exemple, le sort de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale a été scellé lors de la bataille de Koursk, mais il a fallu attendre près de deux années complètes avant que l’Allemagne ne se rende.

Certains experts militaires occidentaux ont affirmé que l’Ukraine a perdu quelques semaines après le début de l’attaque des forces russes. Larry Johnson notamment a affirmé que l’Ukraine était fichue dès que la Russie a détruit ses radars, le commandement et le contrôle de ses forces aériennes ainsi que la plupart de ses avions. L’Ukraine ne pouvait pas organiser une contre-offensive contre des troupes utilisant une opération d’armement combiné si elle ne disposait pas d’un soutien aérien. Le colonel Douglas Macgregor a également déclaré publiquement que l’Ukraine avait perdu un mois après le début du conflit ; pour lui, la seule question ouverte était de savoir combien de temps nous allions poursuivre les combats pour tenter d’affaiblir la Russie.(([1] Certains, comme Scott Ritter, qui reconnaissent que la Russie est en train de gagner la guerre, soutiennent que ce serait quand même une défaite pour la Russie si elle ne l’emportait pas de manière décisive. Je ne sais pas trop à quoi cela ressemblerait, à moins que Ritter ne pense que le fait que la Russie ne s’empare pas de la partie occidentale de l’Ukraine équivaudrait à une défaite russe. Un changement de régime ou la « libération » des parties non russophones de l’Ukraine n’ont jamais été un objectif. Si la Russie prend la côte de la mer Noire, ce qui reste de l’Ukraine sera économiquement faible. Et Medvedev a laissé entendre que la Russie aimerait beaucoup voir l’Ukraine occidentale divisée. Mais je ne sais pas comment cela va se passer.))

Ainsi, si les officiels, les généraux de salon et la presse ont prêté une attention au moins intermittente au calendrier de la campagne militaire, ils n’ont pas fait grand cas du calendrier de la guerre économique.

Nous aurons l’audace d’affirmer que non seulement la guerre des sanctions contre la Russie a eu un spectaculaire effet de boomerang, mais aussi que les dégâts causés à l’Occident, et à l’Europe en particulier, s’accélèrent rapidement. Et tout cela n’est pas le fruit d’actions menées par la Russie(([2] C’est l’Europe qui a juré qu’elle se passerait de l’énergie russe d’ici l’hiver, sans mentionner que cela dépendait du remplissage complet de tous les stocks de gaz et que le robinet ne devrait pas être coupé avant l’automne. C’est déjà un comportement de « client infernal » : « Nous allons manquer à notre engagement de la manière qui nous convient le mieux et nous en vanter. »
Rappelons également qu’une partie de la perte d’approvisionnement de l’UE est due au fait que l’Ukraine a interrompu le transport par une ligne passant par Lougansk des semaines après que les séparatistes ont pris des territoires près d’une jonction stratégique, montrant ainsi que l’affirmation de l’Ukraine selon laquelle les séparatistes pourraient faire quelque chose de mal était inventée. Pourquoi ne pas attendre un incident pour priver l’Europe du gaz dont elle a besoin ? Mais personne, pas même un chroniqueur européen, n’a reproché aux Ukrainiens d’avoir pris une mesure préjudiciable à l’Europe.
L’approvisionnement de l’Europe a également diminué en raison du refus de la Pologne et de la Bulgarie de payer le gaz dans la monnaie contractuelle à la banque de Gazprom.
Rappelons également que l’Allemagne a volé les actifs de Gazprom Germania, mais que la Russie a riposté de justesse en sanctionnant les entités impliquées dans le vol (je n’ai encore vu aucune discussion sur cet impact…. la presse occidentale ne veut-elle pas l’admettre ?)
Quant au tollé provoqué par la réduction des expéditions sur Nord Stream 1, Poutine a proposé à plusieurs reprises de laisser l’UE utiliser Nord Stream 2. La Russie ne peut donc pas être accusée de refuser l’approvisionnement de l’Europe. Il s’agit de faire passer les egos institutionnels et personnels avant de servir le bien public.)), mais des coûts engendrés par la perte ou la réduction de ressources clés provenant de Russie, ces coûts s’accumulant au fil du temps.

En raison de l’intensité du choc énergétique, le calendrier économique évolue donc plus rapidement que le calendrier militaire. À moins que l’Europe ne s’engage dans un changement de cap majeur, et nous ne voyons pas comment cela pourrait se produire, la crise économique européenne est amenée à devenir dévastatrice avant que l’Ukraine ne soit officiellement vaincue.

C’est alors qu’ils rentraient de leurs vacances d’été que les dirigeants européens ont semblé réaliser que l’Europe traverse une crise économique grave et certainement durable.

Bien entendu, ils étaient suffisamment inquiets fin juillet pour consentir à réduire de 15% leur consommation d’énergie à partir du 1er août. Mais l’absence de toute planification ou de tout délai de mise en œuvre, avant même d’en arriver à cet inutile « volontarisme », a confirmé que cette mesure était surtout du vent.

La semaine dernière, Emmanuel Macron a fait trembler les experts en disant à la France qu’elle était confrontée à la « fin de l’abondance », c’est-à-dire qu’elle devait accepter une réduction permanente de son niveau de vie. L’Agence France-Presse a rapporté ses propos :

Cette vue d’ensemble que je donne – la fin de l’abondance, la fin de l’insouciance, la fin des présupposés – c’est finalement un point de bascule que nous sommes en train de traverser et qui peut conduire nos citoyens à ressentir beaucoup d’anxiété.

Face à cela, nous avons des devoirs, dont le premier est de parler franchement et très clairement sans être catastrophiste.

Franchement, davantage de catastrophisme serait approprié. Les prix de l’électricité sur le marché au comptant constituent un sérieux avertissement quant aux conséquences de la réduction de l’approvisionnement en gaz russe. Bon nombre de citoyens et d’entreprises sont désespérés face aux augmentations récentes et prévues des prix de l’énergie à court terme. Et pourtant, Macron présente ça comme quelque chose que les électeurs devraient accepter… parce que l’Ukraine! Et nous n’avons même pas abordé l’autre facteur de stress mentionné par Macron, à savoir l’augmentation des prix des denrées alimentaires en raison des sécheresses et des incendies.(([3] En France, il n’est pas déraisonnable de lier la crise énergétique au changement climatique, étant donné que dans l’équation, le facteur de l’eau complique le fonctionnement des réacteurs nucléaires.))

Nous nous en tiendrons à la crise énergétique. Comme nous l’expliquerons, si rien n’est fait – et nous verrons qu’il est difficile d’imaginer que quelque chose de suffisamment significatif soit fait, ce choc sera si grave que le résultat en Europe ne sera pas une récession, mais une dépression.

L’embargo pétrolier des années 1970 avait rapidement entraîné une multiplication par quatre des prix US, ce qui avait conduit à la fois à une grave récession et à l’inflation, c’est-à-dire la désormais célèbre stagflation. Si l’on compare avec la situation actuelle: la semaine dernière, les contrats à terme d’un an pour l’électricité en France et en Allemagne étaient plus de dix fois supérieur qu’il y a un an. Et ce, alors que le taux d’inflation sous-jacent dans les pays de l’UE était déjà élevé (9,8 % en glissement annuel en juillet pour l’Union européenne) :



Les prix au comptant ne sont pas encore aussi mauvais :

Notez que la plupart des subventions de prix et des limites aux augmentations concernent les ménages. Malgré tout, les augmentations à venir alimentent la crainte et la colère. Le 1er octobre, les foyers britanniques verront une augmentation de 80 % du plafond de leurs tarifs combinés de l’énergie et du gaz, avec une nouvelle augmentation prévue en janvier. Cette hausse fait suite à une augmentation de 57 % plus tôt dans l’année.

En temps normal, les entreprises paient le plein tarif. Par conséquent, il y aura des faillites d’entreprises à grande échelle.

Nous voyons déjà les premiers signes de détresse, comme les fonderies d’aluminium qui réduisent leur production ou ferment leurs installations. Extrait de l’article de Reuters du 25 août (visitez l’article original pour voir tous les détails du graphique) :

La capacité de production d’aluminium de l’Europe est d’environ 4,5 millions de tonnes. Sur ce total, environ 1 million de tonnes ont été mises hors service depuis 2021 et 500.000 tonnes supplémentaires sont menacées, selon les analystes de Citi.

Voici une liste des fonderies qui ont réduit leur production.

Les fonderies d’aluminium ne sont pas les seules victimes de la première heure. D’après France24 :

Les industries sont également touchées par la flambée des prix de l’énergie.

Les usines qui produisent de l’ammoniac – un ingrédient pour fabriquer des engrais – ont annoncé la suspension de leurs activités en Pologne, en Italie, en Hongrie et en Norvège cette semaine.

Et si les pertes peuvent survenir rapidement, la reconstruction prendra beaucoup de temps.

En théorie, l’Europe peut plafonner ou subventionner les prix.(([4] On peut supposer que cette pratique conduirait les compagnies d’électricité à devoir vendre de l’énergie en dessous du prix de revient… et qu’elles auraient donc besoin de subventions ou d’un éventuel renflouement. Cette réponse imposerait donc également des coûts fiscaux aux gouvernements. Et comme l’UE souffre déjà de l’inflation et a des règles budgétaires très strictes, il y aura beaucoup de réticence à sauver les gens en faisant exploser les budgets. L’UE pourrait recourir à davantage d’émissions d’euro-obligations, mais cela sera considéré comme inflationniste et pourrait affaiblir davantage l’euro… ce qui entraînera une hausse des prix des matières premières et des importations. Il n’y a donc pas de solution miracle.)) Or, les prix élevés servent de mécanisme de rationnement. Par conséquent, si les prix sont subventionnés, d’autres formes de rationnement seront mises en place. Des coupures de courant ? Des plans de délestage ? Quelles entreprises et quels foyers seront privilégiés et quels autres seront sacrifiés ?

Sans tenir compte de l’affaiblissement de l’euro par rapport au dollar, l’UE n’a pas été confrontée ces derniers mois à une forte pression sur le marché pétrolier. Mais la situation pourrait se dégrader dans ce domaine également, sans atteindre le même niveau que pour le gaz et l’électricité. En effet, de nombreux experts pensent que la modération des prix du pétrole est due en grande partie à la baisse de la demande de la Chine, d’abord à cause des arrêts de production de Covid, puis à cause des vagues de chaleur. Si la demande de la Chine augmente, les prix du pétrole augmenteront aussi. Et si cela ne se produit pas, les Saoudiens menacent de réduire la production.

Tenant compte d’un déficit démocratique notoire et du fait que les Européens sont plus enclins que les Américains à descendre dans la rue lorsque les choses vont mal, il n’est pas difficile d’imaginer que les syndicats et les consommateurs vont protester… D’autant plus qu’ils ont déjà prévu de le faire. Extrait du Guardian :

La Grande-Bretagne est confrontée à une vague d’actions industrielles coordonnées par les syndicats en grève cet automne pour protester contre l’escalade de la crise du coût de la vie, révèle l’Observer.

Une série de motions déposées par les plus grands syndicats du pays avant le Congrès des Syndicats (TUC) le mois prochain exige qu’ils travaillent en étroite collaboration pour maximiser leur impact et « gagner » la lutte pour des augmentations de salaire liées à l’inflation.

Cette initiative, à laquelle participent les deux plus grands syndicats, Unison et Unite, intervient dans un contexte de colère croissante face à l’incapacité du gouvernement à convenir d’un ensemble détaillé de mesures d’aide aux familles après l’annonce, vendredi, d’une augmentation de 80 % des factures moyennes de gaz et d’électricité.

Bien qu’une action coordonnée ne soit pas une « grève générale », comme le proposent certains dirigeants syndicaux, la motion d’Unite donnerait au TUC la tâche de s’assurer que les débrayages soient synchronisés ou délibérément échelonnés pour avoir le plus grand impact possible.

Si la part des bénéfices des entreprises britanniques en pourcentage du PIB est comparable à celle des États-Unis, elles disposent d’une certaine marge de manœuvre pour augmenter les niveaux de rémunération sans augmenter les prix ou réduire la production. Mais étant donné les opinions néolibérales profondément ancrées et l’absence d’un gouvernement prêt à intimider les PDG pour qu’ils vivent avec moins (en commençant par réduire les salaires et les primes des dirigeants), nous risquons plutôt d’assister à des jérémiades et à une augmentation des prix.

Si les actions syndicales se généralisent en Europe, attendez-vous à une nouvelle version de la lamentation capitaliste qui avait marqué le début des années 70 aux États-Unis et selon laquelle les syndicats sont devenus « ingérables ».

Mais plus sérieusement, les entreprises et les ménages ne peuvent tout simplement pas supporter des augmentations de coûts énergétiques aussi élevées, surtout en hiver.

La réalité est que la coupure l’approvisionnement russe ne peut pas être corrigée par des dépenses budgétaires. L’intervention des pouvoirs publics ne peut rendre la situation moins douloureuse qu’à la marge. Il s’agit d’un problème d’économie réelle et il ne peut être résolu que dans l’économie réelle, soit en récupérant une grande partie de l’énergie russe, soit en trouvant de nouvelles sources d’énergie. Nous savons à quel point cette dernière solution a peu des chances de réussir. Le Premier ministre belge a ainsi été assez courageux pour dire tout haut ce qui est pensé tout bas, à savoir que la crise énergétique en Europe pourrait durer dix ans.

En théorie, l’UE pourrait essayer de se rattraper auprès de la Russie. Mais le temps pour cela est passé. Pas seulement parce que trop d’acteurs clés en Europe – comme Ursula von der Leyen et Robert Habeck – sont allés trop loin pour reculer dans la haine de la Russie. Et de toute façon, même s’il devait y avoir du sang dans les rues en décembre, ces responsables ne seraient pas chassés assez rapidement.

Le problème est surtout que l’Europe a fait sauter ses ponts avec la Russie, au-delà des seules sanctions. À plusieurs reprises, Poutine a offert à l’UE la possibilité d’utiliser Nord Stream 2. Même si la Russie n’utilise plus que la moitié de sa capacité, elle pourrait toujours se substituer entièrement aux anciennes livraisons de Nord Stream 1. Poutine a toutefois prévenu que cette option ne resterait pas ouverte très longtemps et que la Russie commencerait à utiliser le volume restant.

Poutine est sans doute plus enclin à la modération que beaucoup d’autres au sein du leadership russe. Mais il semble désormais politiquement intenable pour lui d’accepter de laisser l’Europe utiliser le Nord Stream 2 – en imaginant qu’il serait toujours disposé à le faire. Tout d’abord, la plupart de ceux qui ont plaidé la mise en service de Nord Stream 2 ont fait preuve de mauvaise foi, suggérant de remplir les installations de stockage de gaz de l’UE pour ensuite contester les paiements.

Il faut savoir que les installations de stockage de gaz de l’UE sont destinées à servir de complément. Elles ne peuvent pas contenir une année complète d’approvisionnement. Cette idée n’est donc qu’un pis-aller… qui montre que ses partisans ne savent rien faire à plusieurs niveaux. Par ailleurs, si l’on met de côté ce petit problème de l’UE, l’intérêt pour la Russie d’ouvrir le Nord Stream 2 serait de rétablir ses relations économiques avec l’Europe. Or, la position de l’Europe est qu’elle pense toujours que la Russie doit se plier aux intérêts européens, au lieu de traiter sur la base d’un bénéfice mutuel.

Deuxièmement, le déferlement de haine des Européens ordinaires à l’encontre de la Russie, comme en témoigne le boycott d’artistes et d’athlètes russes, et même la suppression de compositions russes dans des symphonies, a conduit de nombreux Russes à souhaiter bon débarras à l’Europe.

Troisièmement, alors même que la perte de l’énergie russe devient de plus en plus douloureuse, les dirigeants européens sont déterminés à continuer de punir la Russie, même si aucun des coups portés jusqu’à maintenant n’a été suffisamment. Ils discutent actuellement d’une septième série de sanctions. Les pays baltes ont fait pression pour que l’UE suive l’Estonie et cesse de délivrer des visas Schengen aux Russes. Si les Russes ne peuvent plus recevoir de visas Schengen, ils devront obtenir un visa pour chaque visite, et je comprends qu’il ne s’agit pas d’un visa de 90 jours, mais d’un visa qui spécifie l’heure d’entrée et de sortie.

Toutefois, la Commission européenne a déclaré que l’UE ne pouvait pas interrompre la délivrance de visas Schengen, mais que les États membres pouvaient le faire individuellement. J’ai l’impression que le fait que cette idée n’ait été dénoncée par aucun Européen de premier plan (même si c’est sous prétexte de saper Schengen et donc l’UE) n’est pas passé inaperçu en Russie.

L’issue semble donc inévitable : de nombreuses entreprises européennes feront faillite, ce qui entraînera des pertes d’emplois, des défauts de remboursement de prêts aux entreprises, des pertes de recettes publiques, des saisies. Et comme les gouvernements pensent qu’ils ont peut-être dépensé un peu trop généreusement avec les aides covid, leur approvisionnement d’urgence en énergie sera trop faible pour faire une grande différence.

À un moment donné, la contraction économique conduira à une crise financière. Autant une perte de confiance (justifiée) que des pertes et des défauts de paiement réels à ce jour pourraient conduire à un flux descendant suffisamment rapide.

Si la crise de septembre et octobre 2008 a été à ce point cataclysmique, c’est parce qu’il s’agissait d’une crise des produits dérivés. Ces produits ont généré un effet de levier considérable sur les pires expositions aux subprimes de l’économie réelle. Et ils ont considérablement concentré ces risques dans des institutions d’importance systémique comme AIG, Citigroup et Eurobanks.

Votre serviteur n’a pas une bonne idée de la situation actuelle de l’effet de levier, supposé mais pas vraiment caché. Bien qu’il y ait eu énormément de spéculation dans le domaine des cryptomonnaies, jusqu’à présent, leur descente en flèche ne semble pas avoir causé beaucoup de dommages à l’infrastructure critique des paiements traditionnels (les liens avec les banques de l’économie réelle ne semblent pas très importants).

Cependant, une préoccupation de longue date est qu’après la crise, les produits dérivés n’ont pas été apprivoisés. Le remède facile et évident serait d’exiger des marges adéquates. Mais des marges suffisamment élevées rendent les produits dérivés peu attrayants pour la plupart des utilisateurs… Et ceux qui sont sous-évalués, c’est-à-dire subventionnés par le gouvernement, sont un centre de profit important pour les grandes sociétés financières. On ne peut pas jouer avec ça !

Les produits dérivés ont donc été en grande partie transférés vers des chambres de compensation centrales. Ces chambres de compensation ne sont pas soutenues, mais elles sont largement considérées comme des entités trop grandes pour faire faillite. Elles constituent donc un point de rupture possible en cas d’effondrement du système financier.

En d’autres termes, la trajectoire de l’Europe semble susceptible d’entraîner une accélération de mauvais résultats, d’abord dans l’économie réelle, puis rapidement dans l’économie financière.

Et il semble tout à fait plausible que le ralentissement devienne aigu avant que la Russie n’impose ses conditions à l’Ukraine ou que le conflit ne soit gelé, à la manière de la guerre de Corée.

Une dernière note joyeuse : si les choses se dégradent à ce point, il est difficile de voir les États-Unis (liens bancaires et chaîne d’approvisionnement) et la Chine (forte perte de la demande d’un client clé) en sortir indemnes.

Source originale: Naked Capitalism

Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action

Notes :



Les cinq étapes de l’OTAN pour contrôler n’importe quel pays

[Source : mirastnews.net]

Par Declan Hayes

L’OTAN utilise les cinq processus de base que sont la localisation, la dépendance, la corruption, le contrôle civil et la force pour soumettre chaque pays qui figure sur sa liste noire.

L’OTAN doit d’abord décider quel pays elle veut coloniser à un moment donné. Il s’agit, bien sûr, d’une fête mobile car, comme l’a expliqué Churchill, l’OTAN n’a pas d’amis permanents, seulement des intérêts permanents. Ces intérêts motivent l’OTAN à cibler des pays comme le Nigeria ou l’Irak qui sont riches en ressources ou d’autres, comme l’Irlande, la Serbie ou l’Estonie, qui pourraient fournir un levier géographique ou politique à tout moment.

Après avoir choisi sa proie, tout comme un parasite se rend indispensable à son hôte, l’OTAN doit aussi rendre sa proie dépendante de lui pour sa survie. Parce que cela est mieux fait en contrôlant les revenus d’exportation de la proie, l’OTAN doit faire dépendre ces revenus de ce que le magazine The Economist de l’OTAN appelle le libre-échange, l’ordre basé sur les règles de l’OTAN, où l’hôte ne peut exporter qu’aux conditions de l’OTAN et dans la devise de son choix, maintenant presque invariablement le dollar yankee.

Ainsi, après que les Britanniques aient créé leur État libre d’Irlande fantoche en 1922, les cinquièmes colonnes britanniques contrôlaient toujours les industries irlandaises du bœuf, des banques, des biscuits et de la bière. Tout comme ce régime n’était pas en mesure de défier son maître néocolonial, de même tous les pays riches en ressources d’Amérique latine et d’Afrique dans l’orbite de l’OTAN ne sont pas en mesure de défier leurs maîtres, que ce soit la France pillant le Yémen, les États-Unis pillant l’Irak et la Syrie ou l’Union européenne utilisent l’Ukraine comme plaque tournante du blanchiment d’argent et de la traite des esclaves blanches.

Dans le cas de plus en plus improbable où l’Irlande, le Nigéria, l’Ukraine ou n’importe où ailleurs pourraient, comme la Syrie, produire un cadre dirigeant capable de défier l’OTAN, ils devraient encore faire face au fait que l’OTAN contrôle ses revenus d’exportation, ses investissements étrangers et ses impôts. Cela se voit le plus clairement en Irlande, qui a été colonisée par les entreprises américaines de la Silicon Valley, dont les employés paient la majeure partie de l’impôt sur le revenu de l’Irlande et dont les besoins les plus élémentaires maintiennent l’activité d’escorte irlandaise en plein essor. Si l’Amérique devait débrancher l’Irlande en tant que plaque tournante de l’UE, l’économie irlandaise subirait un effondrement. Si les lecteurs se demandent pourquoi des pays comme l’Irlande, la Grande-Bretagne et l’Ukraine ont des dirigeants aussi incompétents, c’est parce qu’ils sont choisis pour servir les intérêts de l’OTAN, les intérêts de la Silicon Valley, plutôt que ceux de leur propre peuple. Ainsi, quand on parle aujourd’hui de gouvernement permanent, il ne faut pas tant parler de la fonction publique mais de ces entreprises alignées sur l’OTAN, qui commandent en coulisses.

Les politiciens et autres personnes intéressées par ces entreprises cibles sont contrôlées par des pots-de-vin massifs de l’OTAN. Prenons, par exemple, le projet de reconstruction de l’Ukraine proposé par l’OTAN, où le régime irlandais a promis de reconstruire l’oblast ukrainien de Rivne. Mais surtout, cela signifie des contrats massifs pour CRH, l’énorme société irlandaise de fournisseurs de construction, qui est synonyme de corruption massive depuis presque la fondation de l’État libre d’Irlande. Si des Ukrainiens patriotes sans liens politiques avec la junte pourrie de Zelensky pensent qu’il y a quelque chose pour eux dans cette promesse, ils sont au pays des rêves car la corruption ne fonctionne pas de cette façon.

Les milliardaires américains Chuck Feeney et l’ancien collaborateur nazi George Soros ont été les principaux intermédiaires pour envoyer des milliards de pots-de-vin en Irlande. Les milliards de Feeney ont été particulièrement utiles pour acheter à la CIA les dirigeants du parti Sinn Féin de l’IRA, dont les principaux dirigeants se sont avérés être à la solde de Soros. Parce que le Fine Gael, le principal parti conservateur d’Irlande, a été colonisé dès le début des années 1970 avec la promotion à la célébrité internationale du bigwig de Goldman Sachs Peter Sutherland, les dirigeants corrompus d’Irlande sont désormais pleinement d’accord avec l’équipe de l’OTAN. Le parti travailliste irlandais, fondé par le légendaire anti-impérialiste James Connolly, est maintenant dirigé par la fille du fonds fiduciaire et russophobe enragée Ivana Bacik, dont le grand-père dirigeait quatre usines massives en Tchécoslovaquie pour les Waffen SS d’Hitler et le Parti vert irlandais, comme les partis verts ailleurs, n’a jamais vu une guerre de l’OTAN respectueuse de l’environnement qu’il n’ait pas soutenue inconditionnellement.

L’essentiel à retenir à propos de tous ces politiciens est que, quels que soient les tailleurs français ou italiens qu’ils utilisent, ils ne sont que des servantes de l’OTAN, tout comme Zelensky qui aime le kaki ou les gangsters britanniques qui ont dirigé l’Inde à travers la Compagnie des Indes orientales pendant 200 ans et ces familles de gangsters alignées sur l’OTAN qui ont violé l’Irak détenu par les Kurdes depuis la première guerre du Golfe. En effet, en ce qui concerne l’Irak, n’est-il pas incroyable que l’Irak détenu par les Kurdes, qui est si riche en pétrole, soit l’une des principales sources d’immigrants illégaux vers l’UE, que l’OTAN, avec tout son discours sur la construction de la nation, la démocratie et le défilé de la fierté trans, traite si brutalement ses tueurs kurdes ? Et, si les Kurdes ordinaires reçoivent un traitement aussi brutal, pouvez-vous imaginer comment les Mandéens, les Yézidis, les Syriaques et les Chaldéens d’Irak s’en sortent alors que l’OTAN viole leur patrie 24 heures sur 24 ? Et, pouvez-vous imaginer comment la Crimée se serait comportée si elle n’avait pas été réunifiée à sa patrie russe juste au moment où les Pussy Riot profanaient ses églises et où Shell et ExxonMobil, qui sont au cœur de la crise ukrainienne, commençaient à y forer du pétrole ?

La corruption a donc été un outil des plus utiles et pas seulement pour les Romains, qui ont mis la main sur Jésus pour une poignée de shekels. L’OTAN a joué avec succès cette carte de Judas à maintes reprises parce qu’elle sait que la plupart de ceux qui se trouvent au milieu peuvent être intimidés, achetés ou soudoyés pour aider à saper ceux qui résistent à l’Empire.

L’OTAN doit, hélas, s’occuper des apprenants lents, ceux qui gouvernent des endroits comme l’Iran, la Syrie et la Russie qui ne veulent pas vendre leur âme pour des petits pains et des tranches de bacon poilu. Et, bien que l’OTAN craigne que ces personnes ne soient le déclencheur de feux de résistance plus larges, s’ils peuvent être privés d’oxygène, alors l’OTAN peut continuer malgré tout. Tant que les civils pourront être maintenus en vie avec du pain et des cirques virtuels, le pillage de l’OTAN se poursuivra.

C’est là qu’interviennent la propagande de masse, les organisations caritatives, les ONG et les listes D comme Greta Thunberg et Zelensky, une fois que la population pourra être maintenue oisive, paresseuse et indifférente, tout ira bien. Il est important de dire, à cet égard, que les gens ne pourraient pas avoir plus tort lorsqu’ils affirment que les choses s’amélioreraient si les Américains savaient ce que leurs armées faisaient avec des petites filles et des petits garçons irakiens et afghans. Le fait est que le grand public non seulement ne s’en soucie pas, mais ne s’en est jamais soucié. American Sniper, Black Hawk Down et Rambo sont le summum de leur compréhension. Plus de Parisiens se sont rendus dans les rues de Paris après que la France ait remporté la Coupe du monde que lorsque De Gaulle y est entré lors de sa libération en 1944.

Lorsque Roderic O’Gorman, sexuellement ambivalent, est devenu ministre de l’enfance dans l’actuel gouvernement irlandais, il a immédiatement déclaré que sa priorité absolue était d’accélérer les opérations de changement de sexe à la clinique Tavistock d’Angleterre, désormais totalement déshonorée et discréditée, pour les enfants irlandais qu’il prétendait être nés dans le mauvais sexe. O’Gorman ne sera jamais tenu pour responsable de la castration de ces centaines d’enfants irlandais, car les sociétés pharmaceutiques américaines, qui sont au cœur de l’économie irlandaise, veilleront à ce qu’il survive pour anéantir non seulement le paysage politique, mais aussi des milliers d’enfants vulnérables pendant les années à venir; leurs profits en dépendent. Pour tout Irlandais souhaitant défier ce très sinistre suzerain, ils découvriront, tout comme n’importe quel Britannique essayant de défier Tony Blair, qu’il existe de vastes réseaux de fausses ONG et organisations caritatives à la solde de l’OTAN qui le soutiennent et que ceux-ci sont généralement suffisants pour voir tout défi qui pourrait survenir.

Et, sinon, l’OTAN a toujours comme Smedley Butler, le Fighting Quaker, expliqué dans War is a Racket, le recours à la force brute et à des forces de l’ordre comme Butler pour anéantir ceux qui pourraient oser résister. Quand nous regardons la résistance en Azerbaïdjan, au Nigeria, à Saigon, à Santiago, à Varsovie ou à Belfast, nous devons toujours prendre en compte Le Cri du matin, les mandataires de l’OTAN envoyant Assange, LumumbaKing (qui avaient protesté contre Coca Cola le jour où ils l’ont exécuté), Saro-Wiwa, Darya Dugina, Daphne Caruana Galizia et tant d’autres centaines de milliers d’autres, la liste des victimes de l’OTAN ne se termine jamais.

Et le diagnostic non plus. Ou bien le pronostic, où l’on peut voir, dans le plus large des coups de pinceau, ce qui doit être fait et ce qui doit être défait pour desserrer l’emprise mortelle de l’OTAN. Bien que l’épée à double tranchant de l’aide étrangère soit nécessaire, les sbires du Forum économique mondial de l’OTAN s’affairent à drainer le marais sous leur bannière verte, construisant leur Nouvelle Jérusalem unidimensionnelle, alors même que leur Rome éternelle se désintègre devant eux. Comme on peut le voir avec l’écrasement fasciste des camionneurs canadiens à l’esprit indépendant et des derniers agriculteurs hollandais, allemands et italiens, le truisme d’Oliver Goldsmith selon lequel « une paysannerie audacieuse, la fierté de leur pays, une fois détruit, ne peut jamais être approvisionné », surtout si le Brave New World dystopique de Klaus Schwab doit être réalisé.

Il ne s’agit pas d’abandonner tout espoir mais de reconnaître les réalités, le mensonge du terrain. Les dirigeants de l’OTAN et ceux qui les servent ne sont pas différents des reines de la famine, des Césars et des oligarques d’autrefois, qui envoyaient de petits enfants anglais dans les cheminées et dans les mines de charbon. Ils croient que nous existons uniquement grâce à leur tolérance et, dans la mesure où nous acceptons leur arnaque, ils ont raison.

Mais seulement un point car cette dialectique entre le bien et le mal, la vérité et le mensonge ne finira jamais. De bonnes âmes comme Julian Assange continuent de mener le bon combat dans les pires circonstances et, en ces jours de russophobie ignorante et mal informée, nous pourrions nous tourner vers la guerre et la paix de Tolstoï, vers Austerlitz, le plus grand triomphe de Napoléon, où le maréchal Kutuzov observe comment les guerres tournent sur un sou, sur les actions d’individus solitaires et le prince Andrey, regardant le visage de Napoléon, réfléchit sur le néant de la grandeur.

Et c’est ainsi que nous, les humbles, hériterons effectivement de la terre lorsqu’un nombre suffisant d’entre nous mettrons l’épaule à la roue pour faire tomber l’OTAN de son piédestal, car ce combat ne peut se terminer autrement qu’avec la défaite des prédateurs et la capacité de leurs victimes à dire , pour reprendre les mots du vieux negro spiritual de Martin Luther King, enfin libre, enfin libre, merci Dieu tout-puissant, je suis enfin libre, libre, comme Julian Assange qui, bien qu’enchaîné dans l’une des prisons les plus notoires de l’OTAN, est toujours de cœur et de conscience libres.

Declan Hayes

Traduction : MIRASTNEWS

Source : Strategic Culture




Royaume-Uni : le vaccin anti-Covid est finalement déconseillé aux femmes enceintes

[Source : France Soir]

Le 16 août dernier, le gouvernement britannique a recommandé aux femmes enceintes et allaitantes de ne pas recevoir le vaccin contre le Covid-19, admettant que « des garanties suffisantes quant à l’utilisation sûre du vaccin ne peuvent être fournies à l’heure actuelle ».

Que dit le rapport anglais ?

Les conclusions du gouvernement britannique ont été révélées dans un rapport détaillé du ministère de la Santé et des Affaires sociales du pays, intitulé « Summary of the Public Assessment Report for COVID-19 Vaccine Pfizer/BioNTech« , mis à jour le 16 août. Le document a été publié par l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé du gouvernement.

La section « Conclusions sur la toxicité » du rapport explique pourquoi le ministère recommande de ne pas administrer le vaccin aux femmes enceintes et allaitantes :

« Dans le contexte de l’approvisionnement en vertu du règlement 174, on considère qu’il n’est pas possible, à l’heure actuelle, de fournir des garanties suffisantes quant à la sécurité d’utilisation du vaccin chez les femmes enceintes : toutefois, l’utilisation chez les femmes en âge de procréer pourrait être soutenue à condition que les professionnels de la santé soient invités à exclure toute grossesse connue ou suspectée avant la vaccination. Les femmes qui allaitent ne devraient pas non plus être vaccinées. Ces jugements reflètent l’absence de données à l’heure actuelle et ne reflètent pas un constat spécifique préoccupant. Des conseils adéquats concernant les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et les femmes qui allaitent ont été fournis à la fois dans les informations destinées aux professionnels de santé britanniques et dans les informations réservées aux destinataires. […] L’absence de données sur la toxicité pour la reproduction reflète la rapidité du développement pour identifier et sélectionner le vaccin à ARNm COVID-19 BNT162b2 pour les tests cliniques et son développement rapide pour répondre à un besoin sanitaire urgent. En principe, une décision sur l’homologation d’un vaccin pourrait être prise dans ces circonstances sans données provenant d’études de toxicité pour la reproduction chez les animaux, mais des études sont en cours et elles seront fournies lorsqu’elles seront disponibles ».

L’absence de données cliniques pour la reproduction

Cependant, les raisons invoquées dans le rapport sur l’absence des données cliniques sont loin d’être la seule cause. En effet, il faut rappeler que la décision de vacciner les femmes enceintes contre le Sars-CoV-2 et le discours sur l’absence de dangerosité qui accompagnait la campagne vaccinale, a été l’une des mesures les plus surprenantes, puisqu’il n’existait aucune donnée associée à l’utilisation de ces nouvelles thérapies géniques pendant la grossesse et l’allaitement. Cette absence de données clinique s’explique par le seul fait qu’il s’agit d’une population protégée par les lois de protections des patients et que les femmes enceintes sont d’office sorties des essais cliniques.

Il faut également rappeler que dans son Plan de Gestion des Risques, Pfizer ne s’est pas caché qu’il existait des données manquantes pour certaines catégories de personnes et que le profil de tolérance des vaccins est non connu chez les femmes enceintes ou allaitantes du fait de leurs exclusions de l’étude de phase 3.

Plan de Gestions des Risques, informations manquantes

Pourtant, des cas d’effets indésirables ont été rapportés dans le premier rapport de la FDA sur la première déclassification des données de Pfizer. Bien que les femmes enceintes aient été exclues des essais cliniques, elles ont, elles aussi, fait l’objet de vaccinations en vie réelle, et le rapport fait état d’effets indésirables pour 270 grossesses rapportés comme suit : avortement spontané (23), résultat en attente (5), naissance prématurée avec décès néonatal, avortement spontané avec décès intra-utérin (2 chacun), avortement spontané avec décès néonatal et résultat normal (1 chacun).

On ne sait pas si depuis ces événements, le lien de causalité a été établi. Cependant, on peut néanmoins s’étonner de trouver des femmes enceintes vaccinées à cette époque. Il est vrai que la FDA avait donné l’autorisation pour toutes les personnes de plus de 16 ans et que les personnes à risque ont été vaccinées en priorité, ce qui sous-entendait les femmes enceintes.

Si elles ont été exclues des essais initiaux de Pfizer et Moderna pour les raisons évoquées ci-dessus, l’étude du 17 juin 2021 remaniée et publiée le 8 septembre 2021 dans le New England Journal of Medecine révèle que les cliniciens se seraient appuyés sur les données de Moderna sur le développement et la reproduction chez l’animal, qui n’ont montré aucun problème de sécurité. Les résultats sur les animaux sont-ils toujours transférables à l’homme ? Non, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, lorsque les résultats sur les animaux démontrent que le risque est faible, la substance peut être étudiée également chez l’homme, dans les essais cliniques. Par conséquent, en l’absence de données de sécurité chez l’homme, et malgré les risques que le Covid représente pour les femmes enceintes, il est étonnant de lire dans cette même étude qu’il « n’y a aucune raison biologique plausible pour que la technologie ARNm soit nocive pendant la grossesse ». En effet, on est en droit de se demander sur quelle base scientifique les chercheurs se sont appuyés pour écrire cela alors que tant de médicaments connus et approuvés depuis longtemps sont interdits ou déconseillés pendant la gestation.

La même interrogation subsiste pour les médecins, les cliniciens lorsque certains d’entre eux ont conseillé le vaccin aux femmes enceintes. Comment ont-ils pu mettre en balance les risques documentés d’infection par le Covid-19 et les risques de sécurité inconnus de la vaccination, et ce, afin « d’éclairer » leurs patientes ?

Si dans la première étude parue dans le New England Journal of Medecine, les auteurs affirmaient qu’il n’y avait pas lieu de s’alerter sur la vaccination des femmes enceintes et que le vaccin ARN messager était sûr, ils étaient par la suite revenus sur certaines des affirmations contenues dans l’étude initiale pour apporter quelques corrections dans l’étude remaniée.

Cette seconde étude se concluait sur la nécessité d’inclure les femmes enceintes dans les essais cliniques. Une remarque qui arrivait cependant, tardivement, alors qu’il existait déjà à cette époque de forts soupçons d’événements indésirables graves sur lesquels il aurait fallu faire toute la lumière pour établir si oui ou non, il existe un lien de causalité avec la vaccination.

Encore aujourd’hui, beaucoup d’inconnues subsistent, et ce, pour la simple raison qu’il n’y a à ce jour aucun résultat d’essai clinique sur les femmes enceintes ou allaitantes terminé, comme l’explique la biostatisticienne Christine Cotton. 

Fallait-il réaliser des essais cliniques sur les femmes enceintes avant le début de la vaccination en population générale ? Le débat est difficile à trancher. Les tests peuvent mettre en danger la santé du fœtus, mais le déficit d’information peut aussi être dommageable pour la mère et l’enfant. Et, commencer des essais cliniques plusieurs mois après avoir commencé à vacciner en population générale paraît dénué de toute logique. 




Des politiciens ignorants et stupides engagés dans la guerre nucléaire. Impensable ? « L’argent et les erreurs sont les principaux moteurs de l’histoire mondiale »

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

Une guerre nucléaire contre la Chine et la Russie est envisagée.

« À aucun moment depuis que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945, l’humanité n’a été plus proche de l’impensable. Toutes les garanties de l’époque de la guerre froide, qui faisaient de la bombe nucléaire une “arme de dernier recours”, ont été supprimées ».

La Russie est qualifiée de « Plausible », mais « Non attendue ». C’était en 2002.
Aujourd’hui, au plus fort de la guerre en Ukraine, une attaque nucléaire préventive contre la Russie est envisagée par le Pentagone.

Faire exploser la planète pour « défendre la démocratie ». Liz Truss : « Je suis prête à le faire »

La guerre nucléaire fait partie de la campagne de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, pour la course à la chefferie du Parti conservateur. Elle s’est exprimée lors d’un événement du parti conservateur à Birmingham. L’hôte de l’événement, John Pienaar, lui a demandé si elle donnerait l’ordre « de libérer les armes nucléaires » du Trident.

Il a ajouté : « Cela signifierait la destruction de la planète… » « Que ressentez-vous à cette idée ? »

Truss a répondu :

« Je pense que c’est un devoir important du Premier ministre et je suis prête à le faire. Je suis prête à le faire.« 

« Big Money » et « Grande ignorance ».

Opportunisme politique en faveur du complexe aérospatial d’armes nucléaires : Il est question de « Big Money » et de « Grande Ignorance » derrière la déclaration audacieuse de Truss. L’auditoire du parti conservateur a applaudi en chœur.

La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, n’a pas la moindre idée de la nature des armes nucléaires et de leurs effets dévastateurs.

De plus, elle ne connaît pas la géographie de la Fédération de Russie, prétendant que Rostov-sur-le-Don ainsi que Voronezh appartiennent à l’Ukraine ; c’est comme dire que Manchester appartient à l’Écosse :

« … lors de leur réunion à huis clos jeudi [11 février 2022], le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, avait demandé à Mme Truss si elle reconnaissait la souveraineté russe sur Rostov et Voronej — deux régions du sud du pays où la Russie a déployé ses forces. »

… Truss a répondu que la Grande-Bretagne ne les reconnaîtrait jamais comme russes, et a dû se faire corriger par son ambassadeur. » (Rapport Reuters)

Ce n’était pas la première fois que Liz Truss se plantait sur la géographie de la Russie et de l’Europe de l’Est. Une semaine auparavant, les médias britanniques ont amplement rapporté cette erreur le 2 février 2022 :

Mme Truss… a déclaré à l’émission Sunday Morning de la BBC que « nous fournissons et offrons un soutien supplémentaire à nos alliés baltes de l’autre côté de la mer Noire. »

Liz Truss (diplômée d’Oxford) a reçu une leçon de géographie élémentaire de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, « pour ne pas avoir su faire la différence entre la mer Baltique et la mer Noire, qui sont distantes de plus de 700 miles ».

Mme Zakharova a fait remarquer que les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) sont situés au large de la mer Baltique, et non de la mer Noire, qui se trouve à des centaines de kilomètres au sud.

« Les pays baltes sont appelés ainsi parce qu’ils sont situés précisément au large de cette mer [baltique]. Pas de la mer Noire », a écrit le responsable russe sur Facebook.

« Si quelqu’un a besoin d’être sauvé de quelque chose, alors c’est le monde de la stupidité et de l’ignorance des politiciens anglo-saxons. »

« Bombes nucléaires humanitaires »

Liz Truss n’est pas la seule politicienne occidentale ignorante occupant de hautes fonctions et favorable à l’utilisation d’armes nucléaires. Ces dernières années, « de nombreux responsables militaires et civils de haut rang, des politiciens et des experts parlent ouvertement de la possibilité d’utiliser des armes nucléaires dans une attaque de première frappe contre n’importe quelle nation sous de nombreux prétextes avec des charges nucléaires à faible ou à forte puissance » (No Guerra No NATO).

L’engagement à faire exploser la planète de manière préventive avec des « armes nucléaires humanitaires », qui sont « sans danger pour les civils », fait désormais partie du discours politique. On se souvient de la déclaration d’Hillary Clinton pendant la campagne électorale de 2016 :

« L’option nucléaire ne devrait pas du tout être retirée de la table. Cela a été ma position de manière constante. » (ABC News, 15 décembre 2015)

« Une guerre nucléaire est gagnable » ? Bombes humanitaires

Nous nous souvenons de la déclaration historique de Reagan : « Une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée. Le seul intérêt pour nos deux nations de posséder des armes nucléaires est de s’assurer qu’elles ne seront jamais utilisées. »

Néanmoins, il existe des voix puissantes et des groupes de pression au sein de l’establishment américain et de l’administration Biden qui sont convaincus qu’« une guerre nucléaire est gagnable ». Liz Truss fait partie de ce dangereux consensus.

Depuis l’administration de George W. Bush, la doctrine militaire américaine se concentre sur le développement d’« armes nucléaires plus utilisables. »

La Nuclear Posture Review de 2001 de George W. Bush, qui a été adoptée par le Sénat américain fin 2002, envisageait le développement d’une « génération d’armes nucléaires plus utilisables », à savoir des armes nucléaires tactiques (mini-nukes B61-11) d’une capacité explosive comprise entre un tiers et six fois celle d’une bombe d’Hiroshima.

Le terme « plus utilisable » [“more usable”] émane du débat entourant le NPR de 2001, qui justifiait l’utilisation d’armes nucléaires tactiques sur le théâtre de guerre conventionnel au motif que les armes nucléaires tactiques, à savoir les bombes bunker buster avec une tête nucléaire sont, selon l’avis scientifique sous contrat avec le Pentagone « inoffensives pour la population environnante, car l’explosion est souterraine. »

Le coût du programme d’armement nucléaire « pacificateur » des États-Unis d’Amérique est de l’ordre de 1,3 trillion de dollars, s’étendant à 2 trillions de dollars en 2030.

Et il y a de l’argent derrière le programme d’armes nucléaires de 1,3 trillion de dollars de Jo Biden :

« Mais, ce que je ne comprends pas, c’est cette folie meurtrière, sauf qu’elle donne aux sociétés qui fabriquent ces armes d’énormes sommes d’argent. Et c’est Obama qui a accepté de dépenser 1,7 trillion de dollars dans les 30 prochaines années pour remplacer chaque arme nucléaire, missile, navire, avion. Et les reconstruire tous à neuf, pour quelle raison ? Aucune raison ! C’est de la pure folie nucléaire. C’est de la folie nucléaire ! » (Helen Caldicott)

En ce qui concerne la crise actuelle en Ukraine, l’administration Biden s’est-elle engagée à utiliser les armes nucléaires comme instrument de paix ?

Les armes nucléaires pacifiques sont devenues un sujet de discussion parmi les politiciens ignorants et corrompus, qui ont été amenés à croire que la guerre nucléaire préventive est une entreprise humanitaire qui protège la démocratie.

Flash back. Un autre menteur et ignare. Cela a commencé avec Harry Truman

« Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l’histoire du monde. Il s’agit peut-être de la destruction par le feu prophétisée à l’époque de la vallée de l’Euphrate, après Noé et sa fabuleuse Arche… Cette arme doit être utilisée contre le Japon… [Nous] l’utiliserons de manière à ce que les objectifs militaires, les soldats et les marins soient la cible, et non les femmes et les enfants. Même si les Japonais sont des sauvages, impitoyables, sans pitié et fanatiques, en tant que leader du monde pour le bien-être commun, nous ne pouvons pas lâcher cette terrible bombe sur l’ancienne ou la nouvelle capitale. … La cible sera purement militaire… Cela semble être la chose la plus terrible jamais découverte, mais on peut la rendre la plus utile. »

(Président Harry S. Truman, Journal, 25 juillet 1945)

Rappelez-vous Hiroshima : « Une base militaire », selon Harry Truman

« Le Monde notera que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima, une base militaire. C’est parce que nous avons souhaité dans cette première attaque éviter, dans la mesure du possible, de tuer des civils… » (Le président Harry S. Truman dans un discours radiophonique à la nation, le 9 août 1945).

(Note : la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945 ; la seconde sur Nagasaki, le 9 août, le jour même du discours radiophonique de Truman à la Nation).

L’impensable : Les erreurs sont un véritable moteur de l’histoire mondiale

Les actions militaires « offensives » utilisant des ogives nucléaires sont désormais décrites comme des actes de « légitime défense ».

Une guerre nucléaire accidentelle imputable à des politiciens ignorants, stupides et corrompus ne peut être exclue.

« La menace d’une guerre nucléaire totale qui peut éclater très facilement soit en raison d’actions délibérées de tout État doté d’armes nucléaires, soit en raison d’une erreur involontaire, humaine, technique ou autre ».

Ne votez pas pour l’ignare Liz qui pourrait conduire le Royaume-Uni et le monde vers l’impensable, une guerre nucléaire qui menace l’avenir de l’humanité.

Michel Chossudovsky, le 25 août 2022

Article original en anglais :

Ignorant and Stupid Politicians Committed to Nuclear War: The Unthinkable: “Money and Mistakes” are the Driving Force behind World History

Traduction : Mondialisation.ca

À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPA), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (19791983)

Il est l’auteur de douze livres dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003) – La mondialisation de la pauvreté,  America’s « War on Terrorism » (2005) – Guerre et Mondialisation, The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il collabore à l’Encyclopédie Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à crgeditor@yahoo.com

Voir en anglais : Michel Chossudovsky, Notice biographique

Articles de Michel Chossudovsky sur Global Research

Articles en français de Michel Chossudovsky sur Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022