La face cachée du rapport Yale

[Source : PDF sur le site Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique]

Par Pascal Gélinas,
Réalisateur aux émissions Science-Réalité et Découverte
(ICI Radio-Canada Télé) de 1984 à 2009.

« Collectivement, nous n’avons pas droit à l’échec : notre souveraineté culturelle et nationale, notre prospérité économique et nos valeurs démocratiques sont en jeu », indique d’entrée de jeu le comité d’experts qui a rédigé le rapport Yale. Ses 97 recommandations visent à conseiller le gouvernement sur la révision de trois lois adoptées il y a des décennies (Loi sur la radiodiffusion, Loi sur les télécommunications et Loi sur la radiocommunication).

Depuis longtemps le milieu culturel réclame des lois qui obligeraient les géants du Web (Netflix, Facebook, etc.) à financer la production culturelle et médiatique canadienne. Et il y a urgence pour les médias canadiens qui souffrent de l’accaparement des revenus publicitaires par Facebook et Google. En somme, on attend urgemment des mesures concrètes pour réglementer les géants du Web et pour soutenir le secteur de la culture et des médias. Plusieurs s’inquiètent aussi à juste titre de la pérennité de la radiodiffusion publique et du respect du droit d’auteur. C’est principalement en fonction de ces attentes que le milieu culturel a réagi au rapport Yale, déposé fin janvier 2020 par le Groupe d’examen du cadre législatif en matière de radiodiffusion et de télécommunications. Toute l’attention s’est donc portée sur ces points, largement débattus et commentés.

Entrée par effraction

Par contre, un aspect majeur du rapport Yale est littéralement passé sous silence, comme si sa légitimité relevait de l’évidence. Prétextant l’innovation, l’épanouissement des Canadiens et la compétitivité internationale, le comité Yale recommande au gouvernement de donner au CRTC les pleins pouvoirs pour décréter unilatéralement l’installation accélérée du système de téléphonie 5G à travers le pays. Vous ne connaissez pas bien le système de téléphonie 5G ? Qu’importe, on veut vous l’imposer de force ! En effet, plusieurs des recommandations de ce rapport visent à supprimer toute résistance au déploiement de la 5G et à affirmer la suprématie de l’industrie des télécommunications sur les lois et règlements du gouvernement. Faut-il s’en étonner puisque Janet Yale, la présidente du groupe, celle qui a donné son nom au rapport, a été vice-présidente de Telus Canada [NdNM : Société de télécommunications].

Chers lecteurs, la 5G n’est pas qu’une simple amélioration dans notre service cellulaire. Il s’agit d’une augmentation et d’une modification majeures du type de rayonnement auquel nous serons tous exposés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, que nous utilisions le service ou non. Ce fait me préoccupe grandement, et je vous remercie de prendre le temps de lire l’ensemble de ce texte.

Au chapitre « Libérer les réseaux évolués de demain », le rapport Yale déclare :

« Le déploiement efficace de réseaux évolués sûrs et sécuritaires, y compris la mise en œuvre des réseaux 5G, est crucial pour assurer la connectivité des Canadiens et des Canadiennes, et l’innovation par les entreprises canadiennes… Il faudrait donner accès à toutes les formes de propriété publique, comme les réverbères et les poteaux électriques, pour l’installation des infrastructures passives nécessaires au déploiement des réseaux. »

On l’aura compris, les télécoms veulent que ce soit le CRTC, perçu comme plus favorable à leurs demandes, qui encadre leurs activités. Le rapport Yale précise :

« Les connexions réseau, en particulier les connexions sans fil 5G, devraient se densifier et devenir omniprésentes : elles occuperont de l’espace sur les bâtiments, les abribus et d’autres éléments usuels du paysage urbain…

À l’heure actuelle, le CRTC a compétence sur l’accès aux poteaux, aux conduits et aux autres structures de soutènement des anciennes compagnies de services locaux monopolistiques… Cela voudrait dire rendre obligatoire un accès similaire aux structures de soutènement des réseaux de télécommunication, quel qu’en soit le propriétaire…

En élargissant la portée de l’accès à la propriété tel que décrit ci-dessus pour y inclure l’accès au déploiement d’installations de radiocommunication comme les antennes radio, le CRTC aurait le pouvoir d’ordonner l’accès à l’emplacement des antennes, sous réserve des conditions qu’il juge indiquées. »

Ordonner l’accès à l’emplacement, c’est légaliser l’entrée par effraction, rien de moins. Allons-y par la force, recommande candidement le rapport Yale! Sa recommandation #36 demande donc que « les pouvoirs du CRTC liés aux infrastructures passives comprennent expressément l’accès à toutes les propriétés publiques en mesure d’accueillir ces installations, comme le mobilier urbain » et que « la Loi sur les télécommunications soit modifiée afin de permettre au CRTC d’exiger l’accès au câblage intérieur et intra-muros, aux structures de soutènement et dans et sur les toits des immeubles à logements multiples, ainsi que la disponibilité de cet accès à tous les fournisseurs des services de communication électronique. »

Une forêt d’antennes

Pourquoi l’industrie du sans-fil demande-t-elle l’invraisemblable passe-droit de s’installer où elle le veut, quand elles le veut, en faisant fi du droit de propriété, des normes environnementales, esthétiques ou sanitaires? Parce qu’elle s’est donné la tâche colossale d’installer des millions de nouvelles antennes pour son futur réseau 5G. Dans son Annexe B, le point de vue du rapport Yale est très clair :

« Un accès inefficace peut augmenter considérablement le coût du déploiement ou l’empêcher complètement. »

Alors que les auteurs du rapport Yale clament que « nos valeurs démocratiques sont en jeu », ils trouvent du même souffle qu’il y a trop d’intervenants qui ont leur mot à dire, lorsqu’on érige une tour ou une antenne de télécommunication : le propriétaire du terrain, la compagnie qui possède les poteaux électriques, la municipalité qui gère le mobilier urbain, ou le conseil municipal qui peut manifester son opposition. Trop d’obstacles qui risquent de ralentir la marche triomphale du réseau sans fil de cinquième génération 5G.

Disons–le haut et fort, la 5G n’a pas causé l’apparition de l’épidémie de la Covid-19, et tout geste de destruction des installations de télécommunications est un acte criminel. Par contre, nos gouvernements ont trouvé dans l’actuelle pandémie l’alibi parfait pour donner carte blanche aux compagnies de téléphonie. En France, par exemple, le 25 mars dernier, à peine 10 jours après le décret de confinement généralisé, le gouvernement publiait une ordonnance donnant tout pouvoir aux opérateurs téléphoniques pour installer des antennes relais sur le territoire Cette même dynamique prévaut également au Canada. Ce que l’industrie met en place sans consultation aucune, c’est un réseau qui, à partir de 2022, utilisera pour la première fois des fréquences millimétriques. Parce qu’elles se propagent sur des distances beaucoup plus courtes que celles de la 4G, il faudrait installer au Canada plusieurs centaines de milliers d’antennes supplémentaires. Et abattre beaucoup d’arbres dont les feuilles gênent la propagation des fréquences millimétriques.

Dans les villes, il faudrait une antenne à tous les 150 mètres environ. Pour faire fonctionner le réseau 5G à Montréal, il en faudrait de 40 000 à 60 000, alors qu’il y en a 1 200 aujourd’hui. Elles envahiront nos rues et seront visibles partout autour de nous, fixées à des poteaux d’éclairage et de téléphone, sur les clochers d’église (déjà utilisés pour la 3G et la 4G), sur les toits des édifices élevés, des écoles, des gares et des immeubles à bureaux.

Suite à la campagne Stoppons la 5G, vivons sans danG, plus de 25 000 citoyens québécois ont signé une pétition réclamant l’arrêt de l’installation des 400 antennes du Laboratoire 5G à Montréal. Ce genre d’opposition se développe dans plusieurs pays. En Italie, plus de 500 municipalités ont adopté des résolutions pour s’opposer au déploiement de la 5G. La Suisse a imposé un moratoire sur la 5G tant qu’une étude n’aura pas évalué ses risques pour la santé humaine. C’est justement ce que veut éviter l’industrie. Elle a absolument besoin rapidement de ces milliards d’antennes et de ces hyperfréquences millimétriques ultracourtes pour faire transiter l’énorme volume de données que nécessitera l’Internet des objets.

La ruée vers l’or

Vous qui me lisez, rêvez-vous à l’Internet des objets ? Cela répond-il à un besoin pressant dans votre vie ? Avez-vous été consultés à ce sujet ? Pourtant le rapport Yale nous l’annonce : nos objets seront reliés en permanence par un réseau très dense d’antennes micro et macro cellulaires, dont les rayonnements probablement cancérogènes contamineront en permanence nos milieux de vie.

En contrepartie, l’industrie des télécommunications nous fait miroiter le rêve d’une ville intelligente qui se régente toute seule comme une grande pendant que nous allons jouer au golf dans une voiture sans chauffeur. Le rêve d’un film qu’on télécharge en quelques secondes, au lieu de l’interminable minute actuelle. Le rêve de dizaines de milliers de spectateurs, dans un stade en délire, qui peuvent simultanément utiliser leur portable. Le rêve du litre de lait, au frigo, qui vous avertit lorsqu’il est vide. Le rêve de la couche du bébé, au berceau, qui vous avertit lorsqu’elle est pleine.

Techniquement, ce rêve délirant de connecter en permanence des centaines de milliards d’objets nécessitera la production massive d’équipements électroniques. Des équipements qu’aujourd’hui on parvient difficilement à recycler. Or un épuisement des gisements de métaux rares est déjà annoncé pour la prochaine décennie. Ajoutons à cela les énormes émissions de gaz à effet de serre requises pour installer et faire fonctionner tout ca. L’IEEE, une association internationale d’ingénieurs en électricité, a constaté que la technologie sans fil consomme en moyenne dix fois plus d’énergie que les connexions câblées. Pour l’industrie des télécommunications, les préoccupations environnementales ne font clairement pas le poids devant le pactole que représente notre vie privée transformée en données numériques, que des millions d’antennes s’échangeront constamment. Une mine d’or pour qui saura les monnayer.

Le recours à la 5G aggravera aussi la menace des cyberattaques, des atteintes à la vie privée et du vol des renseignements personnels. Cette nouvelle technologie simplifiera la tâche aux pirates informatiques qui pourront beaucoup plus facilement l‘infiltrer en raison de la multiplication exponentielle des points d’accès. La partie n’est-elle pas déjà assez belle pour eux ?

Vous croyez pouvoir échapper à cette congestion de fréquences en vous réfugiant à la campagne, ou même dans une région sauvage ? Détrompez-vous. Pour l’industrie, the sky is no limit [NdNM : le ciel est sans limites]. Avec la bénédiction du gouvernement américain, Elon Musk, le propriétaire des compagnies Tesla et SpaceX, souhaite éventuellement ceinturer la Terre avec plus de 42 000 satellites. Chaque lancement de fusée transportant 320 satellites met en péril la couche d’ozone qui nous protège des rayons ultraviolets cancérigènes. Elon Musk espère à terme gagner 3 à 5 % du marché mondial de l’Internet. Mais sa contribution au cimetière de l’espace risque d’être beaucoup plus élevée. De quel droit le gouvernement américain peut-il imposer à tous les humains de la planète un ciel où il y aura plus de satellites visibles à l’œil nu que d’étoiles, au détriment de la recherche astronomique et de la précision des prévisions météorologiques? Depuis le 4 février 2020, plus de 2 000 astronomes du monde entier appellent à stopper le lancement des satellites de la constellation StarLink.

En attendant, retombons les pieds sur terre. Lorsqu’elle aura atteint sa pleine capacité, la 5G triplera l’exposition aux rayonnements radiofréquences (RF) pour chaque femme enceinte, chaque enfant et chaque adulte, qu’ils utilisent ou non des appareils 5G. Voilà toute la cause de mon indignation. Nulle part le rapport Yale ne mentionne que ce déploiement est déjà en train de se faire sans qu’aucune étude n’ait démontré que la technologie 5G est sans danger pour les humains et l’environnement. Son déploiement est donc un jeu de roulette russe où nous servons de cobayes à notre insu, sans notre consentement, et en violation de nos droits les plus fondamentaux tels que définis par le code de Nuremberg.

Les preuves du danger de l’exposition aux radiofréquences

Pourtant depuis plus de deux décennies de nombreuses recherches sur les impacts sanitaires de la 2, 3 et 4G révèlent leur ampleur. Bien avant qu’il soit question de la 5G, le rapport BioInitiative, produit et mis à jour depuis 2007 par un groupe de 14 chercheurs internationaux soutenus par une douzaine de réviseurs, a compilé plus de 1 800 articles révisés par des pairs démontrant les effets nocifs des rayonnements sans fil pour les humains et l’environnement. En plus de ses effets délétères sur les insectes, les plantes et les animaux, on note chez l’humain une augmentation des cancers, des troubles de la reproduction, des troubles de la mémoire et de l’apprentissage, en particulier chez les enfants, ainsi que des dommages à l’ADN, au système nerveux et aux cellules. Malgré ce constat accablant, cette notion de pollution électromagnétique ayant des impacts sur la santé est difficile à accepter parce qu’invisible. Les cancers n’apparaissent souvent qu’au bout de 20 ou 30 ans d’exposition. C’est ce délai de latence qui pose problème.

Mais il y a deux ans, un coup de massue a été assené au scepticisme ambiant et au déni officiel. Le 1er novembre 2018, le très réputé National Toxicology Program (NTP), programme gouvernemental de recherche américain en toxicologie, a publié les résultats d’études sur les effets des champs électromagnétiques de radiofréquences chez le rat et la souris. Il s’agit des recherches les plus complètes jamais réalisées pour évaluer les effets d’une exposition aux ondes de la téléphonie mobile. Elles ont été initiées en 2003 et réalisée avec un budget de 25 millions de dollars US, avec l’hypothèse de départ que les ondes étaient sans danger.

Le concepteur de cette étude, Ron Melnick, résume :

« Les études du NTP ont non seulement révélé que le rayonnement des téléphones portables augmentait les tumeurs dans le cœur et le cerveau, mais induisait également des lésions cardiaques (cardiomyopathie du ventricule droit chez les rats mâles et femelles) et des dommages à l’ADN dans les cellules cérébrales des rats et des souris… Les organismes de santé et de réglementation doivent avertir le public des effets sur la santé des rayonnements radiofréquences et fournir des informations claires sur la façon de réduire les expositions, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes. »

La même année, le prestigieux Institut Ramazzini, de Bologne en Italie, a publié une étude à long terme sur les effets des rayonnements RF (simulant l’exposition au rayonnement d’antennes cellulaires) sur la santé de près de 500 rats. Tout comme l’étude du NTP, cette étude a clairement démontré que l’exposition chronique aux radiofréquences causent chez les rats les mêmes types de tumeurs que l’on constate chez certaines personnes qui parlent au cellulaire 30 minutes par jour pendant au moins dix ans ou qui habitent à moins de 500 m d’une antenne.

Fabiana Manservisi, biologiste et co-signataire de l’étude, précise :

« Les données de notre étude montrent la corrélation entre l’émission de radiofréquences et l’apparition des tumeurs de l’oreille, ainsi que des tumeurs multiformes du cerveau. Cela signifie que l’on pourrait faire le parallèle avec ce qui pourrait se passer chez l’humain. »

https://youtu.be/V6aO_4ioP1g

Puisque cette étude de l’institut Ramazzini a été menée avec des ondes 3G et 4G, elle ajoute :

« ce qui est sûr, c’est que notre expérimentation a démontré un risque. Et ce risque doit être pris en considération concernant des fréquences qui n’ont pas encore été testées. Ce que nous voulons dire, c’est : prudence! Il faut respecter le principe de précaution. Il faut explorer ces fréquences 5G avant que toute la population n’y soit exposée ».

Depuis 1933, la science a établi que les humains sont des organismes bioélectriques dont les cellules communiquent à l’aide de faibles impulsions électriques. Notre organisme capte les ondes comme une antenne. Les rayonnements des communications sans fil peuvent interférer avec le fonctionnement de nos cellules et l’altérer. Les effets non-thermiques des micro-ondes sur la santé humaine sont documentés par les militaires depuis plus de 70 ans.

La science ou l’industrie ?

Mais Santé Canada est là pour nous protéger, me direz-vous ! Hélas, Santé Canada continue de défendre l’idée absurde que le seul danger de tout rayonnement de micro-ondes est l’échauffement des tissus… un critère totalement arbitraire établi au début des années 1950 par les militaires américains et repris il y a 22 ans par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), une organisation non gouvernementale privée basée en Allemagne (et principalement financée par ce pays). La plupart des membres de l’ICNIRP ont des liens avec l’industrie qui dépend de ses lignes directrices, ce qui les place en conflit d’intérêt. Des lignes directrices définies en accord avec l’industrie, et non pas en fonction de la science. Pourtant ces directives de l’ICNIRP, en niant les effets biologiques sous le seuil thermique des rayonnements RF, sont inadéquates (trois organismes fédéraux américains le dénonçaient en 1993, tout comme l’Académie américaine de pédiatrie en 2012) et menacent directement la santé publique. En se fiant à ces mêmes directives, le site Web de Radio-Canada affirmait récemment que la 5G serait sans danger pour la santé humaine. Si cela est vrai, pourquoi alors les compagnies d’assurance refusentelles catégoriquement depuis plus de 10 ans de couvrir les dommages reliés aux tours cellulaires et aux communications sans fil ?

Selon les recommandations de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe faites en 2011 à tous les pays de l’Union européenne, les humains ne devraient pas être exposés à plus de 0,6 volt par mètre (V/m) ou 1 000 microwatts par mètre carré (μ/m2) à l’intérieur de leur maison, et idéalement, pour plus de prudence, précisait-elle, ça ne devrait pas dépasser 0,2 V/m ou 100 microwatts par mètre carré (μ/m2). À de nombreux endroits au centre-ville de Montréal, les mesures prises en janvier dernier indiquaient un niveau dépassant largement 20 000 microwatts par mètre carré (μ/m2)! L’ajout du rayonnement des fréquences millimétriques de la 5G, à compter de 2022, va éventuellement faire tripler cette exposition, surtout quand il y aura dans nos villes, selon les dires de l’industrie, un million d’objets au kilomètre carré connectés à Internet via la 5G qui émettront de façon intermittente.

Cet énorme smog électromagnétique va accroitre les revenus des gouvernements et les profits des entreprises de télécommunications, mais aussi le cancer, les maladies cardiaques, le diabète, l’Alzheimer, l’infertilité, en plus d’une foule de symptômes handicapants tels que pertes de mémoire, insomnie, maux de tête, nausées, vertiges, acouphènes, confusion mentale et dépression. La situation est pire pour les enfants, dont le corps absorbe deux fois plus de radiations que celui des adultes. Et les femmes enceintes risquent d’accoucher de plus en plus souvent d’enfants souffrant de leucémie, d’autisme, ou du trouble du déficit de l’attention.

Rappelons qu’en 2011 l’OMS a classé ce type de rayonnement dans le Groupe 2B, « peut-être cancérogène pour l’homme », tout comme le plomb et le DDT. Tout indique qu’en raison de nombreuses études scientifiques récentes, dont 500 études probantes parues depuis août 2016, la classification des radiofréquences devrait en principe être prochainement révisée à la catégorie du Groupe 2A « probablement cancérogène pour l’homme », voire au Groupe 1 « cancérogène avéré pour l’homme », tel que le recommande un conseiller de l’OMS, le Dr Anthony B. Miller, professeur émérite de médecine à l’Université de Toronto et qui a dirigé pendant 15 ans l’unité d’épidémiologie de l’Institut national du cancer.

J’ai 74 ans et quatre petits-enfants. La rapidité et l’absence totale de consultation qui prévalent, durant ce déploiement de la 5G, m’indignent et me révoltent au plus haut point. Je ne peux accepter l’idée que les marchands de cellulaires, avec la complicité de Santé Canada, soient prêts à mettre la santé, la sécurité et l’avenir de la population en jeu pour engranger des profits. Et je suis loin d’être le seul. Cette préoccupation est mondiale.

La riposte

Le 25 janvier dernier, quatre jours avant la parution du rapport Yale, la Journée mondiale de protestation contre la 5G a donné lieu à l’organisation de 205 événements dans plus de 195 villes de 32 pays. Au Canada, une douzaine d’événements et manifestations ont eu lieu de Vancouver à Halifax en passant par Calgary, Winnipeg, Toronto et Montréal ! En 2017, plus de 250 scientifiques de 37 pays ont lancé un appel à l’OMS et aux Nations Unies, dénonçant les effets nocifs de la technologie sans fil et demandant un moratoire sur la technologie 5G jusqu’à ce que des études d’impacts sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes soient réalisées. Le 19 septembre 2019, pendant que les auteurs du rapport Yale achevaient leurs délibérations, un nouvel appel signé par 261 scientifiques de plus de 40 pays affirmait que la santé humaine, animale et végétale serait compromise par le déploiement du réseau sans fil de cinquième génération (5G). En Suisse, où les limites de rayonnement sont six fois plus basses que les nôtres, un moratoire est en cours. La Fédération suisse des médecins (FMH) explique que « tant qu’il ne sera pas prouvé scientifiquement qu’une augmentation des valeurs limites de rayonnement actuelles n’a aucun impact sur la santé, il faudrait renoncer à les augmenter ». Chypre vient de retirer le signal Wi-Fi de ses écoles élémentaires, et de limiter le signal à l’hôpital de l’Archevêque Makarios III. Le pays entreprend une campagne d’éducation populaire sur les risques d’une exposition aux radiofréquences. En France, plusieurs nouveaux maires écologistes s’opposent au déploiement du réseau 5G dans leur commune. L’opposition grandit dans de nombreux pays.

Professeur émérite en biochimie et sciences médicales fondamentales à l’Université d’État de Washington, Martin Pall affirme [NdNM : ou ici]:

« Déployer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test pour vérifier si c’est sans danger au plan biologique doit être l’idée la plus stupide que quiconque ait eue dans l’histoire du monde ».

Parmi de multiples atteintes à la santé, il constate une augmentation de quatre types de cécité associés à la technologie 5G : les cataractes, le détachement de la rétine, le glaucome et la dégénérescence maculaire. Leurs villes intelligentes pourraient donc nous rendre aveugles !

Notre nouveau ministre du Patrimoine, Steven Guilbeault, s’est engagé à déposer d’ici la fin 2020 un projet de loi qui prendra les mesures appropriées pour veiller à ce que les fournisseurs de contenu, y compris les géants du Web, offrent plus de contenu canadien dans leur répertoire, contribuent à la création de contenu canadien dans les deux langues officielles, fassent la promotion de ce contenu et le rendent facilement accessible sur leur plateforme. Ce sont des enjeux cruciaux pour la survie de notre culture. Plusieurs des recommandations qui lui sont soumises dans le rapport Yale vont dans ce sens. Mais les recommandations qui réclament une imposition forcée du réseau sans fil de cinquième génération (5G) doivent être totalement dénoncées et rejetées tant que la science n’aura pas fait la lumière sur ces enjeux de sécurité et de santé publique. Rappelons que dans le cas de l’amiante, du tabac, du bisphénol-A, de la thalidomide ou de l’urée formaldéhyde, les risques pour la santé publique ont été initialement ignorés. Il incombe maintenant à nos dirigeants de prendre des décisions qui visent à placer la sécurité des citoyens au-dessus des intérêts des entreprises de télécommunications.

Le fil d’Ariane

Le cellulaire a fait ses preuves comme outil de communication, mais nous devons maintenant apprendre à l’utiliser de façon plus sécuritaire. La technologie 5G tente de le transformer en centre d’amusement et de stimulation visuelle pour des motifs purement commerciaux. Puisque nous avons impérativement besoin d’Internet, il existe une solution toute simple et éprouvée pour éviter ces problèmes. Celle de favoriser les connexions par fibre optique et filaires. Elles n’émettent pas de rayonnements. Elles assurent une meilleure protection de la santé et de la vie privée. Mais surtout elles sont cent fois plus rapides et plus fiables que la 5G.

C’est ce que réclame l’Appel urgent au gouvernement du Canada. Fruit d’une concertation de scientifiques et de militants pour l’environnement de 4 provinces canadiennes, dont Frank Clegg, ex PDG de Microsoft Canada, cette plateforme formule des demandes précises et pertinentes pour mieux encadrer la prolifération des antennes 4G et 5G. Alors que le gouvernement fédéral se prépare à encaisser des milliards de dollars en vendant les droits d’utilisation du spectre des ondes, cet appel réclame un moratoire sur le déploiement de la 5G et sur la vente des licences d’utilisation des fréquences 5G, tant que leur innocuité n’aura pas été prouvée par des études indépendantes. Il demande aussi une analyse économique globale des revenus potentiels, mais aussi des coûts liés aux technologies sans fil, incluant l’augmentation des soins de santé, la perte de productivité, les atteintes à la vie privée et à la sécurité, ainsi que les impacts environnementaux. Lancé le 14 mai 2020, L’Appel urgent au gouvernement du Canada a déjà reçu l’appui de 17 800 personnes et d’une quarantaine d’organisations à travers le Canada.

Sur les panneaux publicitaires de nos villes, l’industrie de la téléphonie sans fil a commencé à nous vendre son nouveau rêve. Cet Appel urgent au gouvernement du Canada est la seule façon de lui dire: STOP! On a besoin des lumières de la science avant d’imposer aux humains et à l’environnement une technologie qui n’a jamais été évaluée. Et on a surtout besoin d’être nombreux, individus, regroupements, syndicats et organisations, à le faire. Je vous invite à prendre connaissance de cet appel, à le rendre accessible autour de vous, à le signer et à recommander à vos organisations d’en faire autant.

Depuis longtemps nous nous unissions pour défendre notre culture et notre identité. Ne devrions-nous pas aussi nous unir pour défendre notre santé, notre environnement et l’avenir de nos enfants ? Des scientifiques et des médecins du monde entier nous avertissent du danger de l’exposition aux radiofréquences. C’est le temps de les écouter, le temps d’agir* !

Pascal Gélinas

gelinas.realisateur@gmail.com

Note

*Titre du rapport Yale.


[Voir aussi : dossier 5G et ondes pulsées]




Décryptage de la Pandémie de Covid-19. Un exercice d’ingénierie sociale

[Source : Les 7 du Québec à partir du Saker Francophone]

[Commentaires de] Robert Bibeau

Nous vous proposons aujourd’hui un texte que les hypocrites médias mainstream qualifie de « complotiste ». C’est qu’à travers quelques élucubrations sataniques (sic) l’auteur  présente une bonne synthèse de faits avérés concernant cette pandémie qui a les apparences d’un exercice en vue d’une guerre bactériologique en préparation. Laissons de coté les interprétations diaboliques de Grand Complot de l’Ordre Nouveau et examinons les données qu’il expose.  Pour ce qui est de l’idéologie du « conspirationnisme« , voici une citation de L’Idéologie allemande qui remet les choses en perspective:  «À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées socialement dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défautLes pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie.»  

Robert Bibeau. Éditeur https://les7duquebec.net


Tout le monde a pu voir récemment un certain nombre de très grands médecins et de professeurs en infectiologie, immunologie, génétique ou virologie se succéder sur les plateaux de télévision et de radio pour expliquer qu’ils ne comprenaient rien à la gestion de cette crise de la Covid-19 et aux différentes situations politiques paradoxales qui se sont enchaînées dès l’apparition du SARS-COV2 dans le monde.

Le professeur Christian Peronne, brillant médecin-professeur français exerçant à l’hôpital de Garches en région parisienne est l’un d’entre eux. Apparaissant de plus en plus interloqué émission après émission, il vient de publier récemment un livre dans lequel il recense « les erreurs majeures» que le gouvernement français aurait commis durant cette crise.

Or Monsieur Peronne fait radicalement fausse route comme d’ailleurs la plupart «des gens normaux» qui pensent que Boris Johnson s’est retrouvé à côté de la plaque ou encore qu’Agnès Buzin et son Comité scientifique «se sont retrouvés dépassés».

Le souci c’est qu’en réalité, les gouvernements de la planète n’ont commis aucune erreur même si c’est ce que l’on voudrait bien nous faire croire. Ils n’ont fait que suivre les consignes qui leur étaient données par le Conseil Mondial lequel est sous l’emprise totale des eugénistes et malthusiens tels que Bill Gates ou David Rockfeller. (sic – le conspirationnisme pointe son nez. ndlr).

Au total, ce ne sont pas moins de 194 états dans le monde qui ont ratifié le Règlement Sanitaire International (RSI – 2005) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Règlement, rappelons-le, qui prévoit qu’en cas de crise sanitaire majeure, tous les états membres s’engagent à respecter toutes les consignes émanent du Conseil Mondial et à faire en sorte que toutes ces consignes priment sur les lois et les codes juridiques des états.

Mais nous allons développer tout ceci un peu plus loin car c’est très important, d’autant plus que le Parlement Européen a fait promulguer une loi extrêmement dangereuse le 10 juillet 2020 afin de permettre la vaccination des individus et de leur inoculer des OGM dont on ne sait absolument rien.

Qu’il s’agisse de Christian Peronne en France, d’Alberto Zangrillo en Italie ou de Denis Rancourt au Canada, on est toujours dans le même cas de figure. Celui où des gens innocents, naïfs et fondamentalement bons ne voient jamais «le Mal» tel que l’on devrait le voir, c’est-à-dire dans son essence la plus absolue et la plus machiavélique qui soit. Ils en sont incapables car ils pensent que tout le monde est comme eux.

Ils ne voient que des imperfections, des incohérences, des incompétences et des erreurs commises. Et comme leur nature est intègre et qu’ils sont des gens fondamentalement honnêtes, ils sont incapables de percevoir et de comprendre que cette crise du COVID vient de très loin et qu’elle a été intégralement orchestrée de A à Z. (sic. disons que c’est une hypothèse de recherche. ndlr).

Est-ce que quelqu’un se rappelle de la cérémonie macabre de l’ouverture des Jeux Olympiques de Londres en 2012 ? Non ? Et bien il faut la revoir. Le thème tournait autour d’une pandémie et pour tous les passionnés d’eurythmie, l’événement était truffé d’images satanistes et maçonniques. (un autre petit coup de complotisme. NDLR)

Alors prémonition, prédiction ou hasard ?

En termes d’hypothèse tout est possible mais nous allons voir que rien n’est dû au hasard. Avec le recul, nous pouvons même penser que toutes ces histoires de nems de chauve-souris mal cuits et de pangolin mal grillé pour être revendu par un «Street cooker» dans un marché de Wuhan ne sont que des histoires pour enfants. Rien d’autre. (ici le conspirationniste renvoi les autres conspirationnistes à leurs marmites. ndlr).

La preuve est que nous sommes déjà à la mi-septembre et nous n’avons toujours pas trouvé de patient « zéro ». Tout nous laisse penser que nous le trouverons pas (exact. ndlr).

La réalité est bien plus scabreuse, bien plus machiavélique et bien plus maléfique que tout ce à quoi l’on veut nous faire croire.

Le hasard, comme le disait Einstein« c’est Dieu qui se promène incognito » et en arabe, ce terme désigne la chance ou le succès. C’est-à-dire, au sens probabiliste du terme, le fait qu’un événement considérablement improbable et incertain se réalise avec une précision divine.

Si tel est peut-être le cas dans le domaine de la physique quantique et relative ou encore dans le domaine des statistiques, c’est-à-dire dans ces domaines des sciences exactes où Dieu se promène partout entre la masse du proton, la fleur de vie et le nombre d’or, ce qui relève de la certitude, c’est que dans le domaine de la physique des affaires politiques, de l’ingénierie sociale et du contrôle des populations — et des pandémies évidemment —, Dieu n’y est pour rien.

L’homme en revanche y est quasiment pour tout et les crises ne sont bien souvent rien d’autres que des zones d’incertitudes, de risques et d’opportunités dans lesquelles ceux qui maîtrisent les événements et le temps, réalisent de formidables sauts qualitatifs. Ce qui veut bien dire que les crises sont délibérément organisées et déclenchées à des fins précises et aux moments voulus.

Dans la réflexion, la planification, l’organisation, le contrôle des médias, la manipulation génétique, la recherche d’armes biologiques et bactériologiques, la dissémination délibérée d’un virus ou derrière un lockstep [traduction compte tenu du contexte : verrouillage] économique et un lockdown [traduction : confinement] des populations, l’homme est partout. Il pense à tout.

Qu’il s’agisse du conditionnement éducatif de nos enfants, de la manipulation des foules, de la répression et de l’intimidation des groupes réactionnaires comme ce fut le cas en France avec les gilets jaunes ou qu’il s’agisse de terrorisme affectif, l’homme pense vraiment à tout.

Pour vous convaincre par les sentiments, par exemple, la fabrique du consentement vous répétera, jusqu’à ce que vous le répétiez vous-même à vos semblables, par mimétisme social ou par amour de la servitude volontaire, que vous ne devez surtout pas rendre visite à vos grands-parents dans leur maison de retraite au prétexte que vous pourriez les tuer en leur transmettant un virus mortel.

Adorable petite fille jouant avec le chapeau d’un homme âgé sur fond de nature. Le concept de deux générations différentes.

Un peu comme si Orwell vous disait que « la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ».

Sans doute est-ce là encore un non sens qui créé évidemment de la dissonance cognitive mais beaucoup le croient. La naïveté des hommes est sans limite.

Qu’importe que ceux qui nous aiment et qui ne vivent maintenant que pour voir leurs petits enfants grandir, meurent de solitude, de stress et d’angoisse, de soif, d’abandon ou de désespoir, l’important est que vous, vous ne soyez pas responsable de leur mort.

En France, le 27 mars 2020, le gouvernement n’a pas hésité à interdire le traitement des patients atteint de la COVID-19 par hydroxychloroquine, basant son décret sur l’étude truquée de la revue « The Lancet » et si les responsables de cette revue ont reconnu leur erreur, le gouvernement lui n’a pas changé d’avis.

Déclarant ainsi dangereuse, une molécule prescrite depuis plus de 60 ans à travers toute la planète et dont le Docteur Fauci disait, en 2005 dans un article, que cette molécule était d’une efficacité redoutable pour traiter le SARS-COV1 mais aussi tous les coronavirus.

Alors complot contre la santé ou hasard de calendrier ?

Il y a quelques jours, le New York Times publiait encore un article dans lequel l’auteur expliquait que le confinement avait tué 10 fois plus de gens que le virus lui-même mais cette information est passée totalement inaperçu dans les médias européens.

Par le terrorisme émotionnel, pour vous donner un autre exemple, la fabrique médiatique du consentement vous fera toujours croire que si vous ne voulez pas que votre bébé meure dans d’atroces souffrances, vous devez impérativement le vacciner contre une bonne douzaine de maladies et ce, avant même que son corps ait acquis sa propre immunité.

Qu’importe que votre enfant devienne plus tard autiste ou que les effets secondaires irréversibles de ces vaccins le rendent stérile ou développent chez lui, 30 ou 40 ans après, toutes sortes de maladies neuro-dégénératives qui seront beaucoup plus graves que les maladies contre lesquelles il est censé être immunisé.

L’important, pour tous ces ministres de la santé qui ne sont en réalité rien d’autres que les représentants commerciaux des grands firmes pharmaceutiques, est juste que vous injectiez toute une série de vaccins payants dans le corps de ce petit être encore fragile et innocent, cet incroyable miracle de la nature.

Seuls comptent pour eux le volume des ventes, la rentabilité des investissements consacrés à la recherche et au développement et la hausse du cours de l’action de la société.

L’homme de pouvoir et assoiffé de contrôle, a toujours la fâcheuse tendance à toujours vouloir se prendre pour le Créateur et à toujours vouloir tout manipuler et refaire à sa place et je ne parle pas là des chefs d’état et des gouvernements qui ne sont que de simples exécutants. Je parle de ceux qui ont réellement le pouvoir. Ceux qui financent les bourses d’études et les campagnes électorales de ceux-là mêmes qui deviendront ensuite leurs débiteurs. Ceux dont on ne parle jamais  (ou moins souvent disons. ndlr).

Pourtant ces acteurs de l’ombre impriment la monnaie et décident de votre paix si vous leur contractez un prêt ou installez une de leurs banques centrales sur votre territoire. Le cas échéant, comme ce fut le cas en Libye, ils décident de vous renvoyer à l’âge de pierre.

« Le monde », disait Nicholas Butler« se divise en 3 catégories : un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s’accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s’est produit en réalité ».

Ce que nous proposons ici est une grille d’analyse de la situation d’aujourd’hui car oui, l’homme de pouvoir et de contrôle souhaite tout contrôler et surtout quand il s’agit de contrôler l’avenir et l’évolution démographique et génétique de notre espèce.

L’opération COVID-19 est une pure opération d’ingénierie sociale et nous allons le voir.

Derrière la terreur et la psychose, plus de contrôle et encore moins de Liberté

Les eugénistes et les malthusiens disent souvent que rien n’est plus dangereux pour notre planète et notre avenir que la surpopulation.

À Alberton, dans l’état de Géorgie aux États-Unis, ces grands penseurs de l’avenir de l’humanité ont même gravé cette recommandation démographique dans le marbre et pour être bien sûr que personne ne l’oublie, ils l’ont faite graver et écrire en 8 langues sur 6 énormes blocs de marbre ne pesant pas moins de 108 tonnes.

Maintenez l’humanité en dessous de 500 millions d’individus en perpétuel équilibre avec la nature.

Très bien et merci du conseil mais nous sommes actuellement 7,5 milliards d’individus et pour atteindre cet objectif, je pense que nous avons ici « un léger » problème. Alors comment faire…

John Holdren et Paul et Anne Ehrlich ont apporté des solutions. Ils les ont même écrites et publiées dans un livre qui s’appelle « ECOSCIENCE ». Un livre fou dans lequel on peut lire toute une série de mesures pour mener à bien cette opération de réduction de la population planétaire comme le fait d’« ajouter des stérilisants dans l’eau du robinet et les aliments de base, des perturbateurs endocriniens, de légaliser les drogues et les neurotoxiques » ou encore de « libérer des virus hautement pathogènes ». Voilà qui est intéressant.

Rien n’est inventé et tout est dans ce livre qui est « La référence et la bible » des mondialistes tels que Bill Gates ou David Rockfeller lequel disait encore il y a quelques années que « nous sommes à la veille d’une transformation globale et tout ce dont nous avons besoin, c’est d’une bonne crise majeure pour que les nations acceptent le Nouvel Ordre Mondial »  (une crise de complotisme. ndlr).

John Holdren a été un collaborateur particulier d’Obama et il est un ami proche des Clinton, de Bill et Melinda Gates et de David Rockfeller.

En mai 2010, la Fondation Rockfeller a publié un rapport extrêmement intéressant sur son site.

Il s’intitule : «Scenarios for the Future of Technology and International Development ». Ce rapport est public et tout comme dans ECOSCIENCE, on y trouve tout ce qu’il faut savoir sur les pandémies, les confinements et les vaccins. De plus en plus intéressant n’est-ce pas.

A la page 18 de ce rapport, on y trouve un chapitre intitulé « LOCKSTEP », c’est-à-dire la mise à l’arrêt ou le verrouillage économique mondial en cas de pandémie. Certes il ne s’agit que d’un scénario sous forme de dystopie mais aujourd’hui il est malheureusement bien réel et tout ce qui nous est arrivé y est décrit avec une précision inouïe.

Or on ne peut pas comprendre la crise de la COVID-19, comme c’est le cas pour les professeurs Perrone, Raoult, Henrion-Caude, Toubiana ou Toussaint, si l’on ne se donne pas la peine de contextualiser ce jalon sanitaire dans le temps long [long terme]. C’est-à-dire de le voir comme l’étape d’un programme mondialiste plus global et plus complexe.

Les auteurs de ce scénario morbide n’ont fait que se pencher sur la question du comment faire pour arrêter l’économie mondiale et imposer toutes sortes de restrictions et de mesures aux populations. Ils ne sont pas à l’origine de ce projet pour ce qui est de l’aspect économique, écologique et logistique, de l’exploitation et de la gestion de nos ressources. L’idée est née en 2005, dans le rapport Meadows réactualisé. C’est là où il était déjà question de LOCKSTEP à un horizon de 15 ans.

Il est intéressant de noter que le premier vice-président du Club de Rome a été David Rockfeller. Celui-là même qui a commandé le premier rapport Meadows et qui a été publié en 1972.

Dès l’antiquité les mésopotamiens, les égyptiens et les chinois recensaient leur population pour s’assurer un parfait contrôle démographique. Il s’agissait d’une question existentielle fondamentale car c’est de la bonne gestion des ressources caloriques et des effectifs humains aptes à défendre puis assurer la protection de l’espace vital, que dépendait la survie du groupe.

Cette question du recensement et de la maîtrise démographique des populations, à des fins martiales ou socio-économiques, pour le travail dans les champs puis dans les mines et les manufactures, a toujours obsédée les hommes et a toujours fait partie de notre histoire. C’est une question essentielle.

Ce qui vient bousculer cette question plutôt simple pour notre époque, c’est l’arrivée de l’intelligence artificielle.

Il n’y a pas de hasard rappelons-le. Tout est calculé et pensé plusieurs dizaines d’années à l’avance (ceci est absolument faux – et les prévisions sont toujours hight or low. ndlr [NdNM : la réalité est plus probablement située quelque part entre ces deux affirmations]).

En démographie, il est même très courant de faire des projections sur plusieurs centaines d’années (jamais confirmées. ndlr).

Bill Gates, dans une interview accordée à John Kennedy Junior et qui a été publié dans le magazine mensuel George en février 1997 sous-titrée « guide pour le futur 2020 », il dit exactement ceci : « je finance des projets d’éducation, je finance le contrôle de population, je suis très impliqué dans le programme United Way ». C’est à la page 101 du magazine pour ceux qui ont chez eux ce numéro qui se vend sur le marché des collectionneurs à plus de 5000$.

Pendant que la plupart d’entre nous avons le nez dans le guidon ou vivons comme les rats de Didier Desor, c’est-à-dire à essayer de survivre dans cette « rat race » perpétuelle sans comprendre réellement le sens du miracle de la vie, d’autres réfléchissent pour nous.

Ils pensent, prévoient et organisent nos vies, à tort ou à raison, jusqu’à décider de qui est utile sur cette planète et qui ne l’est plus.

S’il faut bien comprendre une chose aujourd’hui, c’est que l’accélération technologique et l’accélération de l’innovation, mais surtout la pénétration de l’intelligence artificielle dans tous les aspects de notre vie quotidienne, vont inéluctablement changer le monde pour toujours.

Il faut être vraiment naïf ou incroyablement rêveur pour croire que les fondations telles que la fondation Rockfeller ou la fondation Bill et Melinda Gates investissent des milliards de dollars dans la recherche biologique et bactériologique ou dans les vaccins pour le bien être de l’humanité (voici une vérité avérée. ndlr).

Comment peut-on croire naïvement un seul instant que ceux qui veulent nous sauver des virus et des pandémies  sont ceux-là même qui essaient de maîtriser et de réduire la population ? (Les mêmes qui financent la recherche sur ces virus létaux. ndlr).

Muammar Kadhafi, paix à son âme, dans son extraordinaire et mémorable discours du 23 septembre 2009 à l’ONU, disait que « les virus étaient créés et propagés dans le monde pour que les entreprises pharmaceutiques fassent des profits grâce à la vente des médicaments ».

Il ajoutait que « les médicaments et les vaccins ne devaient pas être vendus. Les médicaments ne se vendent pas. Annoncez la gratuité des médicaments et des vaccins dans le monde », disait-il «  et vous n’aurez plus jamais de virus en circulation car les virus sont créés pour que des vaccins soient mis au point pour que les grandes entreprises capitalistes en tirent profits » (Voilà deux autres vérités avérées que Kadhafi a osé répéter… il en est mort. ndlr).

 Kadhafi avait-il tort à ce sujet ? Rien n’est moins sûr. Mais attendez, tout n’est pas qu’une question de profit.

Il y a environ un peu plus de 2 ans et demi, le 11 janvier 2017 plus exactement, le docteur Antony Fauci que nous ne présentons plus, nous prophétisait avec une certaine audace et un aplomb dont lui seul a le secret, qu’il n’avait « aucun doute sur le fait que Donald Trump aurait à faire face à une pandémie avant la fin de son mandat ».  (???)

Événement incroyable mais vrai, Donald Trump et le monde entier affrontent aujourd’hui une pandémie.

Curieuse prédiction n’est-ce pas ? Surtout lorsque l’on sait que l’intégralité des médias de la planète à l’époque titrait quotidiennement que Donald Trump était un fou et un va-en-guerre et que nous étions tous les jours à 2 doigts de l’apocalypse ou d’une guerre atomique généralisée.

Rappelez-vous de ce qu’écrivait la presse française en 2017 même si le ton est toujours le même : Donald Trump veut la guerre contre « Rocket Man » et la Corée du Nord, Donald Trump peut déclarer la guerre à Rohani ou encore Donald Trump menace Maduro et les vénézuéliens.

Résultat après presque 4 ans de présidence : zéro guerre et plusieurs accords de paix signés grâce à son action. Alors virus de la nature ou virus délibérément propagé ?  (Question tout à fait pertinente. ndlr).

Dans un rapport de l’OMS publié en septembre 2019 et qui s’intitule Global Preparedness Monitoring Board et dont un des auteurs est Antony Fauci, il est exactement question de la dissémination délibérée d’un virus respiratoire mortel à des fins d’exercice sur la période septembre 2019-septembre 2020.

Au paragraphe « Indicateurs de progrès », il est écrit :

Les Nations Unies (y compris l’OMS) organisent au moins deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un couvrant la dissémination délibérée d’un agent pathogène respiratoire mortel.

L’OMS met au point des facteurs déclencheurs intermédiaires pour mobiliser une action nationale, internationale et multilatérale dès le début d’une flambée, afin de compléter les mécanismes existants pour les stades ultérieurs et plus avancés d’une épidémie dans le cadre du RSI (2005).

Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies convoque un dialogue de haut niveau avec les responsables de la santé, de la sécurité et des affaires étrangères pour déterminer comment le monde peut faire face à la menace d’une pandémie due à un agent pathogène respiratoire mortel, et pour gérer la préparation aux épidémies dans des situations complexes où règne l’insécurité.

The world looks wobbly" according to The World in 2019

Dans le magazine hebdomadaire The Economist et dans un des numéros paru en fin d’année 2018 et qui s’intitule « The World In 2019 », il était déjà question de la survenue d’un événement exceptionnel qui allait semer la mort et l’apocalypse à travers le monde.

Sur la première de couverture, où les fans de ce magazine y trouvent toujours une page entière consacrée à l’eurythmie où le jeu consiste à deviner (ou se préparer) pour tous les événements de l’année à venir, on peut y voir beaucoup de dessins comme notamment ceux du président chinois en Pinocchio (le menteur), un QR code sur un téléphone, un ARN incomplet ou encore une cigogne portant un bébé avec un code barre.

Mais les plus intéressants de tous ces dessins sont les figures représentant les 4 cavaliers de l’apocalypse, le panda fâché regardant Donald Trump et le pangolin.

Alors pour en revenir à nos probabilités et aux événements improbables et incertains, c’est-à-dire aux cygnes noirs, pourquoi diable les Rothschild, qui sont les propriétaires de ce magazine et les initiateurs de ce jeu annonciateurs pour initiés, ont-ils choisi le pangolin pour figurer sur cette première de couverture alors qu’il existe près de 8 millions d’espèces animales dans le monde ?

J’en avais déjà parlé dans un article paru en février 2019 intitulé « Vers davantage de contrôle et moins de liberté » mais je n’avais toutefois pas précisé que l’événement dont il était question et qui allait survenir en 2019, allait être une pandémie.

Il est vrai aussi que le fait de voir ce panda fâché dévisager Donald Trump et qui reste inflexible et déterminé peut nous laisser penser que l’apparition du SARS-COV2 dans le monde relève d’un début de guerre bactériologique entre la Chine et les États-Unis.

D’autant plus qu’il y a environ un peu plus d’un 1 an, le 5 août 2019, nous apprenions par l’intermédiaire du New York Times qui rapportait dans un de ses articles, que l’armée de terre américaine venait juste d’ordonner la fermeture du laboratoire militaire de Fort Detrick dans le Maryland. Laboratoire militaire de classe Pathogène 4 (P4) donc de très haute sécurité, rappelons-le, et dans lequel ne sont effectuées que des recherches au contact de virus exceptionnellement mortels à des fins de production d’armes biologiques et bactériologiques.

Il est important par ailleurs de noter que le laboratoire de Fort Detrick avait déjà été au cœur de plusieurs scandales aux États-Unis dont celui qui a donné lieu à l’affaire « Drop Kick », opération militaire durant laquelle l’armée américaine a délibérément relâché dans des zones civiles des centaines de milliers de moustiques porteurs de la malaria à des fins de tests.

Il s’agit juste d’une parenthèse importante pour bien faire comprendre aux lecteurs que quand une organisation militaire ou scientifique veut relâcher un virus dans la nature à des fins d’exercice ou de test, il ne s’agit pas de complotisme. Cela existe et l’opération « Drop Kick » n’a pas été une erreur et un cas isolé. (Voilà d’autres faits avérés. ndlr).

Si à cela on ajoute d’autres événements tels que l’assassinat étrange du chercheur sino-américain Bing Liu, la fuite rocambolesque de la chercheuse chinoise Juan Tang pour se réfugier dans l’ambassade chinoise de San Francisco et dans le même temps la fuite « à la Spy Game » de la chercheuse et spécialiste mondiale des coronavirus Li-Meng Yan vers les États-Unis, il y a vraiment de quoi être dérouté.

Cependant, après quelques mois de réflexion et un peu de recul, ce que nous trouvons sur le site du Forum Économique Mondial nous démontre bien que la première hypothèse est la bonne, la seconde est un leurre.

À savoir que nous sommes bien dans le cas où la dissémination délibérée d’un virus respiratoire mortel a pour objectif d’amener l’humanité à changer de paradigme.

Si vous vous rendez sur le site du Forum Économique Mondial et que vous vous allez sur l’onglet « platforms » et que vous cliquez ensuite sur « covid action platform » vous y lirez déjà des informations extrêmement intéressantes.

Déroulez ensuite votre curseur et cliquez après sur le graphique en forme de coronavirus tel que celui-ci-dessous. C’est le même. Il va s’afficher et devenir interactif.

Cliquez ensuite sur « Avoiding COVID-19 Infection and Spread ». C’est stupéfiant.

Vous y verrez clairement que si vous voulez sortir de cette pandémie et en éviter d’autres, la seule piste qui vous est proposée est celle du gouvernement mondial, de la transhumance [du transhumanisme] et la voie du vaccin.

Alors si nous savons déjà beaucoup de choses sur le gouvernement mondial, l’intelligence artificielle et l’homme augmenté, ce que nous savons moins en revanche et dont nous avons moins connaissance, ce sont toutes ces choses satellites au vaccin et c’est là, où les choses deviennent très intéressantes.

Dans le brevet qu’a déposé Microsoft le 26 mars 2020, il est écrit :

L’activité du corps humain associée à une tâche fournie à un utilisateur peut être utilisée dans un processus de minage d’un système de cryptomonnaie. Un serveur peut fournir une tâche à un dispositif d’un utilisateur qui est couplé de manière à communiquer avec le serveur. Un capteur couplé de manière à communiquer avec un dispositif de l’utilisateur ou compris dans ce dernier peut détecter l’activité corporelle de l’utilisateur. Des données d’activité corporelle peuvent être générées sur la base de l’activité corporelle détectée de l’utilisateur. Le système de cryptomonnaie de la présente invention couplé de manière à communiquer avec le dispositif de l’utilisateur peut vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, et attribuer une cryptomonnaie à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées.

Alors quelques questions se posent et elles sont les suivantes :

  • Comment va-t-on équiper tous les êtres humains de censeurs qui pourront à la fois détecter le mouvement des bras et des jambes, la position assise ou couchée, l’activité physique de l’activité cérébrale ?
  • Quel est le rapport entre les cryptomonnaies, la 5G et les données d’activité corporelle ?
  • Est-ce que le futur vaccin contenant cet ARN génétiquement modifié et dont l’autorisation de mise sur le marché a été voté ce 10 juillet 2020 par le parlement européen n’a pas vocation à modifier notre ADN et le rendre facilement identifiable par un réseau d’intelligence artificielle ?

Même s’il est difficile de répondre à ces questions dans l’immédiat, il est très important de bien comprendre que l’ère dans laquelle nous entrons est inéluctablement celle de l’intelligence artificielle. Dans cette nouvelle ère, ce qui est également très probable est le fait que beaucoup d’êtres humains n’y trouveront sans doute plus leur place et deviendront obsolètes. (Un autre assertions très plausible en effet. ndlr).

Ils seront progressivement éliminés. (Ca c’est moins certain –  c’est le problème des complotistes – ils déifient leurs bourreaux et pensent que les péquenots victimes du système ne peuvent pas résister ni se révolter.  Erreur – Leurs crimes nous feront réagir à coup sur. ndlr [NdNM : la réalité pourrait, encore une fois, se situer plutôt entre ces deux affirmations.]).

De la même façon qu’aujourd’hui les chiens robots sont venus progressivement remplacer les soldats au devoir, à la surveillance frontalière ou en zone de guerre, il est évident que le Capital de demain ne pourra pas garder et payer les gens à la maison à ne rien faire car absolument tout sera remplacé par l’intelligence artificielle. Y compris la police et l’armée et ce n’est absolument pas une fiction. (Oui, beaucoup de fiction à mon avis. ndlr).

Quant aux autres, ceux qui resteront, les augmentés, ils seront tous inéluctablement tous bio-connectés à une intelligence artificielle qui les gérera ou les éliminera s’il y a lieu de le faire. Nous le répétons, ce n’est pas de la science fiction et nous ne sommes pas dans un film.

Tout ceci est la réalité mais il est encore très difficile de la saisir dans le temps présent alors que la compréhension de l’ensemble du projet s’inscrit, elle, dans le temps long [long terme].

Cette « pandémie » qui a été mise au point par tous ces gens machiavéliques qui décident de l’avenir des peuples et dirigent le monde, n’a rien d’un jeu pour enfant.

Comme l’explique l’OMS à travers ses publications et comme le publie également le Forum Économique Mondial sur son site, nous sommes en droit de nous demander quelle sera alors l’issue de cette partie finale qui se jouera entre ceux qui veulent nous contrôler et nous posséder d’une part et ceux qui ne veulent pas de ce projet d’autre part ? (Le prolétariat ne veut pas [et] ne peut pas tolérer ces projets et il sera acculé – obligé – de réagir pour ne pas périr. ndlr).

Pour répondre à ces nombreuses questions qui pointent du doigt les incompétences et les erreurs des gouvernements dans la gestion de cette crise et cet entretien de la terreur par les effets statistiques via la propagande médiatique, force est de constater qu’il ne s’agit pas d’erreur mais bien de stratégie.

Le 18 octobre 2019, au Johns Hopkins Center for Health Security à New York, il s’est sans doute tenu, concernant l’avenir du monde, la réunion la plus importante de toute l’année 2019.

Il s’agit de l’Event 201.

Cette réunion, organisée en partenariat entre le centre John Hopkins, la fondation Bill et Melinda Gates et le Forum Économique Mondial, avait pour objectif de préparer l’exercice dont parle l’OMS dans son Global Preparedness Monitoring Board de 2019. Elle s’est tenue en public avec des invités triés sur le volet et sous forme d’une pièce de théâtre où chacun avait un rôle bien précis. La simulation consistait à se préparer à la prochaine pandémie mondiale qui, selon les chiffres avancés lors de cette réunion, allait faire plus de 65 millions de morts sans compter les dégâts incommensurables qu’une telle catastrophe allait provoquer sur l’économie globale : soit une chute du PIB mondial de 11 points.

Ce qui est intéressant à savoir c’est que tous les gouvernements et la plupart des grands médias de la planète étaient au courant de cette réunion. Seulement personne n’en a parlé. La consigne était de ne pas en parler. Pourtant cet exercice n’était pas qu’une simulation, c’était une véritable préparation à la pandémie qui allait venir quelques semaines plus tard mais si vous répétez cela, vous serez désigné comme complotiste et vous serez discrédité à vie.

Si vous regardez bien le parcours professionnel des personnages politiques en fonction, vous verrez que la plupart des Ministres de la santé viennent presque tous du privé et ont tous des liens plus ou moins étroits avec les plus grandes entreprises pharmaceutiques de la planète (une autre vérité avérée. ndlr).

Et alors diront les libéraux dont je fais partie ? Est-ce interdit ? Bien sûr que non. Oui c’est légal et ce n’est pas mal en soi.

Mais comment ces gens, qui sont censés travailler pour le bien-être et l’intérêt des peuples et des nations, peuvent agir en même temps dans l’intérêt des entreprises pharmaceutiques, dont le seul objectif et unique est de rendre malade les peuples et les nations pour ensuite leur revendre des traitements sous licences afin de faire un maximum de profits ?

N’y a-t-il pas là un conflit d’intérêt ? Bien évidemment que oui.

Rappelez-vous, car nous l’avons vu plus haut, qu’en cas de crise sanitaire mondiale, comme c’est le cas avec la crise du COVID-19, tous les états membres doivent impérativement accepter de suivre les consignes du Conseil Mondial lequel est dirigé actuellement par Madame Gro Harlem Brundtland.

Une charmante dame très connue pour avoir échappé à la mort lors de la tuerie d’Utoya en Norvège et dont le père, Gudmund Harlem, était redevable à la fondation Rockfeller qui a bien voulu financer ses études de médecine.

La création et la présentation du Conseil Mondial a été officiellement annoncée par communiqué de presse par l’OMS le 24 mai 2018. Son rôle est, en cas de pandémie, de réunir tous les dirigeants du monde et de leur donner les consignes à suivre pour endiguer la pandémie en cours sur leur territoire. Sa création est le résultat d’un travail conjoint entre l’OMS et le Groupe de la Banque Mondiale.

Petit flashback intéressant concernant la Banque Mondiale.

Le 28 juin 2017, la Banque Mondiale, qui est une Banque censée aider les pays les plus pauvres de la planète, a eu l’incroyable idée d’émettre sur le marché des obligations des « Pandemic Bonds ». C’est-à-dire des bons obligataires à un horizon de 3 ans basés sur un risque de pandémie.
Une idée folle n’est-ce pas ? Pas tant que ça à vrai dire surtout si vous êtes une banque, un fond de pension ou un fond d’investissement et que vous êtes au courant, — et en droit financier cela s’appelle le délit d’initié —, qu’il va y avoir une pandémie.

A votre avis, combien de banques accepteraient de se lancer, — de façon hasardeuse —, dans l’émission de telles obligations sans avoir la certitude de ramasser le jackpot avant la fin du contrat ? Aucune.

Mais comment voulez-vous prévoir une pandémie ? C’est tout simplement impossible.

Alors en quoi consistent ces pandemics bonds ? C’est très simple.

La Banque Mondiale vend pour X millions de dollars de bons à des fonds, des sociétés ou des états en misant sur le fait qu’il y aura une pandémie avant le 15 juillet 2020. Ceux-ci fonctionnent comme des contrats d’assurance avec des rendements allant jusqu’à 12%. Si une pandémie est déclarée avant le 27 juin 2020, alors les acheteurs de ces contrats perdent leur mise et une partie de l’argent collecté est reversé aux pays les plus pauvres de la planète (75 états). S’il n’y a pas de pandémie, les investisseurs récupèrent leur mise de départ et les intérêts qui en découlent.

Aujourd’hui, toutes les structures qui ont investi dans les pandemics bonds disent qu’il y a anguille sous roche et ont perdu leur mise. Ce qui est intéressant également à noter c’est que les pays les plus pauvres de la planète n’ont toujours pas touché leurs aides. Ces contrats, en effet, qui prenaient en compte le virus concerné, le début de la pandémie, son évolution ou encore le nombre de morts, etc, étaient en réalité bien plus complexes qu’ils n’en avaient l’air.

Pour Arturo Bris, professeur de finance, il n’y a aucun doute :

« Les gens qui sont à l’origine de la création et de l’émission des pandemic bonds étaient au courant du fait qu’il allait y avoir une pandémie de coronavirus avant le 15 juillet 2020 ».

Ce sont de graves accusations mais sont-elles infondées et farfelues ? Pas si sûr.

A ce stade, il est maintenant très difficile de défendre l’idée que le SARS-COV2, qui provoque cette pathologie respiratoire dénommée la COVID-19, est un virus venu de la nature et que personne n’était au courant comme il est encore plus difficile de croire que tout le monde a été surpris et pris de court et que tous les gouvernements de la planète ont été des amateurs.

Peut-être que la Chine a menti, comme un Pinocchio sur une page de couverture, et peut-être même que l’état profond chinois a été complice dans la dissémination délibérée de ce virus et dans le lancement théâtral de cette pièce tragique et funeste. Nous ne le saurons peut-être jamais.

Mais ce qui est certain et que nous commençons à comprendre, c’est que dans cette ère où l’intelligence artificielle est censée remplacer l’homme, nous irons de surprise en surprise.

Le vaccin final et le projet « Trust Stamp » de Bill Gates

Le souhait de Bill Gates et des eugénistes, et qui est de vouloir coûte que coûte contrôler et vacciner toute la planète sous couvert d’avancées humanitaires et philanthropiques, ne date pas d’hier.

Comme le montre la photo ci-dessous, on peut y voir le père du créateur de Microsoft, en pose très confiante avec David Rockfeller et son petit fils. Il est au milieu et c’est très révélateur.

Le projet conjoint « Trust Stamp » de la fondation Bill et Melinda Gates, de la fondation Rockfeller et de Mastercard consiste à vacciner tous les êtres humains avec des alibis infantiles, comme par exemple la lutte contre le blanchiment ou la lutte contre le trafic d’être humains, comme on peut le lire sur l’onglet « humanitaire » du site.

La réalité est tout autre et d’ailleurs, les premières expériences sont déjà en cours en Afrique de l’Ouest. Intéressant de voir que c’est toujours en Afrique, en Inde ou dans les régions les plus pauvres de la planète que Bill Gates et ses amis philanthropes essaient toujours leurs dernières trouvailles (une autre vérité avérée. ndlr).

L’organisation « ID2020 », qui est également le nom d’un autre projet conjoint de vaccination planétaire piloté par Bill Gates et dont les principaux partenaires sont là encore les fondations Gates et Rockfeller, s’engagent à fournir une identité numérique aux milliards de sans papiers qui migrent à travers le monde.

S’agissant du vaccin, qui est déjà en train d’être massivement inoculé en Afrique et au Bangladesh et qui contient non seulement l’ARN capable de modifier notre génome en temps réel mais aussi les nanoparticules censées interagir avec les réseaux d’intelligence artificielle auquel tous les vaccinés seront connectés, il est impossible dans l’immédiat de prédire quels seront les effets premiers et les effets secondaires.

Du point de vue juridique, les citoyens vaccinés n’auront aucun recours possible pour se défendre car, comme vous le savez sans doute, aucune des sociétés qui développent et produisent des vaccins n’est passible de poursuite devant un tribunal de par le monde ni devant une quelconque juridiction. Dans ce domaine, les entreprises pharmaceutiques bénéficient d’une immunité judiciaire sans limite. (Voilà une autre vérité avérée et extrêmement dangereuse. ndlr).

Du point de vue technique et salutaire, dans le cas où tout le monde serait vacciné et répertorié selon le projet ID2020 étendu et où nous devrions évoluer dans un système verrouillé tombé aux mains de radicaux fous et totalitaires, il serait impossible de se défendre et de se retourner contre ceux qui n’auraient qu’un clic à effectuer pour nous ôter la vie au cas où il nous viendrait l’idée de vous révolter ou de vouloir contester un ordre.

La COVID-19 est bien la crise majeure dont parlait David Rockefeller il y a quelques années.

Les eugénistes-malthusiens-transhumanistes ont actuellement le pouvoir et il va être très difficile de leur ôter. L’argent est bien souvent le nerf de la guerre et ils en impriment à profusion. Ce sont eux qui ont le doigt sur l’imprimante et elle tourne à plein régime. (Non, c’est le Grand capital international qui possède tout le pouvoir — relire Marx ci-haut — les eugénistes reflètent les idées d’une faction des intellectuels au service de ces ploutocrates… comme d’autres idéologues qui décrivent le monde mais ne le dirigent pas. ndlr [NdNM : Bill Gates et les Rockefeller font partie du Grand capital international et en sont assez probablement au sommet avec les Rothschild et quelques autres familles]).

Dans un récent article publié sur le site de Futurama, qui présente la start-up « Neuralink » et ses travaux, les auteurs expliquent très bien la velléité du transhumanisme qui est de connecter l’homme à la machine, c’est-à-dire l’Humanité à l’intelligence artificielle, via un « neural lace », c’est-à-dire un implant greffé au cerveau.

Alors certes, les travaux de cette société appartenant au célèbre milliardaire Elon Musk en sont encore à implanter des puces sur les cerveaux des cochons mais les premiers résultats sont déjà là et ils sont prometteurs.

Derrière l’argument du progrès et de l’aide que va apporter ce nouveau système d’assistance neurologique aux paralysés, aux sourds et aux malentendants, aux aveugles, aux malades d’Alzheimer ou de Parkinson, il existe une autre réalité dans les coulisses du transhumanisme et celle-ci n’est jamais mise en avant. Elle réside dans la prise de pouvoir qui pourrait donner, à une seule personne, le contrôle de toutes ces intelligences artificielles et par là même le contrôle total sur une humanité connectée.

Car il n’y a aucun doute sur le fait qu’après avoir greffé les cochons ne vienne le moment de greffer les hommes. (C’est tout à fait plausible. ndlr).

Qu’en sera-t-il si vous ne contrôlez plus vos pensées, vos faits et vos gestes ? Qu’en sera-t-il si l’intelligence à laquelle vous êtes connecté subit un bug ?
Que pourrez-vous faire si vous n’avez plus le contrôle de votre vie, de votre corps, le contrôle sur vos enfants ? Que pourrez-vous faire si quelqu’un venait à pirater l’intelligence à laquelle vous êtes connecté et à en prendre le contrôle ?

Il n’est pas évident de répondre à toutes ces questions.

Pour vous donner un exemple de dérive, sachez qu’en ce moment même, si jamais vous sortez sans masque ou que vous refusez d’en porter un dans les rues de la région du Québec, et bien vous risquez de vous retrouver dans des camps pour détenus ayant peut-être la COVID pour une durée de 14 jours. Vous en sortez, vous rentrez chez vous et là, la police vous contrôle à nouveau. Vous repartez en camp pour détenus COVID et ainsi de suite tant que durera la situation d’urgence sanitaire. C’est en tout cas ce qu’expliquait le docteur Jacques Girard lors d’une intervention publique le 2 septembre dernier sans toutefois répondre à la question d’une journaliste qui lui demandait où étaient enfermés les dissidents à cette crise.

Vous l’avez compris, l’état de crise sanitaire dans lequel nous sommes plongés depuis déjà plus de 6 mois, autorise les autorités à arrêter quelqu’un sur une simple suspicion et à le détenir 14 jours.

À partir de là, personne n’est autorisé à savoir où l’interpellé est détenu ni à avoir la garantie qu’il ne mourra pas potentiellement de la COVID pour être ensuite incinéré comme le veut le protocole sanitaire.

Ce qui est plus facile également de comprendre en revanche, c’est que ceux qui pensent, décident et dirigent ce monde ont déjà commencé à jouer avec le feu et ils ne sont plus en mesure de le contrôler. Un peu comme si un joueur dans un casino n’arrivait plus à se contrôler et à s’arrêter.

L’OMS, dans son GPMB de 2019, parle bien de « deux exercices » de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un couvrant la dissémination délibérée d’un agent pathogène respiratoire mortel.

Le premier, nous le connaissons. Il a consisté en la dissémination délibérée du SARS-COV2, à alerter les populations sur le danger mortel de contracter le virus, arrêter l’économie, confiner les populations et leur rendre une semi-liberté sous conditions. C’est-à-dire qu’elles portent le masque et qu’elles acceptent un ou des éventuels reconfinements jusqu’à ce que le Conseil Mondial ordonne la fin officielle de la pandémie ou fournisse une fausse solution : le vaccin.

Le second consistera probablement à vacciner toute la population mondiale et à lui inoculer tout ce dont nous avons parlé plus haut avec l’alibi de vouloir tous nous sauver de la COVID-19, cette maladie qu’ils ont en réalité eux-mêmes propagée. Maladie qui, au passage, est extrêmement dangereuse pour les familles qui veulent se promener sur la plage, mais qui est sans aucun danger pour les manifestations Black Lives Matter que les autorités du monde entier ont autorisées. (Une autre vérité avérée. ndlr).

Voilà plus de 40 ans maintenant que les chercheurs de tous les pays essaient de développer un vaccin contre le virus qui provoque chez l’homme le Syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA).

Y sont-ils arrivés malgré les budgets pharaoniques qui leur ont été attribués ? Non.

Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il est impossible de se prémunir contre des virus qui s’adaptent et évoluent en passant d’un organisme vivant à un autre, d’un homme à un autre.

[NdNM : la théorie virale n’est qu’une théorie non pleinement démontrée. La théorie des exosomes semble expliquer mieux et plus complètement les phénomènes « épidémiques ». Voir : La théorie des exosomes contre celle des virus, Un article du Dr Stefan Lanka 2020 réfute l’idée fausse du virus et 5G, virus et covid-19]

Les coronavirus sont une famille de rétrovirus à ARN très répandus et chaque année, dans tous les pays, les instituts d’infectiologie en dénombrent à chaque fois 4 ou 5 nouveaux plus ou moins coriaces. Tantôt ils sont bénins, tantôt ils peuvent provoquer des complications respiratoires sévères.

En France et dans le reste de l’Europe, ils sont très nombreux à circuler dans les cours d’école, dans les transports en commun ou dans tous les lieux publics.

Dès que nous approchons des moments de fortes amplitudes thermiques, dans les saisons où nous passons du chaud au froid ou du froid au chaud très rapidement, tous ces virus, qui sont dit saisonniers, se manifestent et s’installent. Ils nous rendent malade et puis disparaissent.

Un article publié sur le site Sciences et Avenir et dont le sujet est dans le titre : « et si on ne trouvait jamais de vaccin ? » explique plutôt bien et gentiment les dessous de la recherche vaccinale sur les virus à ARN.

A-t-on trouvé un vaccin contre SARS-COV1 ? Non. Il n’en existe pas et on en trouvera jamais, alors par quel miracle trouverons nous un vaccin contre le SARS-COV2 ?

C’est une foutaise et c’est la même foutaise que celle du trou dans la couche d’ozone. Rappelez-vous tout l’argent qu’ont prélevé les gouvernements via toutes sortes de taxes pour sauver le trou dans la couche d’ozone. Puis on n’en a plus parlé du jour au lendemain. (Une autre vérité avérée. ndlr).

Mais les humbles veillent et vous posent la question : où est passé le trou dans la couche d’ozone ?

Les véritables objectifs des dirigeants de ce monde ne sont pas de sauver l’humanité mais de lui donner le coup de grâce. Ce qu’ils veulent c’est lui imposer un contrôle total et totalitaire et réduire le nombre d’individus à un seuil gérable du point de vue démographique et politique, et de faire en sorte que sa mise en servitude soit définitive.

Il y a quelques jours à peine, le professeur Raoult de l’IHU de Marseille, dont nous ne sommes ni les contradicteurs ni les admirateurs, disait qu’il y avait en circulation sur le sol français, non pas une souche de coronavirus SARS-COV2 mais 7 différentes. Des souches mutantes. C’est-à-dire des souches ayant changé au fur et à mesure qu’elles passaient d’un hôte à un autre.

Ce qui est surtout intéressant de savoir concernant la souche originelle du SARS-COV2, c’est qu’il n’est absolument pas un virus provenant de la nature mais qu’il est issu d’un croisement, comme l’affirme la professeur Li-Meng Yang, une spécialiste mondiale des coronavirus. Elle est aujourd’hui réfugiée au États-Unis et protégée par le FBI.

Dans une interview accordée à la chaine NewsMax il y a environ 1 mois, elle expliquait que ce virus, sur lequel elle travaillait en particulier lorsqu’elle était en fonction au laboratoire P4 de Wuhan en Chine, n’a rien de naturel et qu’il est le croisement de deux coronavirus ; celui du pangolin et celui de la chauve-souris.

[NdNM : dans la théorie des exosomes, les prétendus « virus » seraient en fait des « exosomes » produits par nos propres cellules ou par celles des animaux, lorsqu’elles sont agressées d’une manière ou d’une autre — par déficience en nutriments, par des toxines ou des poisons divers (pesticides, additifs alimentaires, produits chimiques ménagers, polluants atmosphériques, etc.), par le froid, le manque de soleil, la peur et le stress ou même par des ondes électromagnétiques pulsées telles que celles du Wi-Fi, de la 4G et de la 5G. Les exosomes produits par nos cellules sont éjectés de notre corps en particulier par la sudation, favorisée par la fièvre en cas de besoin. S’ils se retrouvent en contact avec d’autres organismes, ils sont perçus comme des éléments étrangers et éjectés pareillement sans faire spécialement de dommages, mais surtout sans s’y multiplier, car ils ne sont que des conséquences des agressions subies par les cellules, pas les véritables causes. Les nombreuses prétendues « mutations » des virus ne sont que l’expression de la grande variété du matériel génétique humain et de l’adaptation partielle du corps à ces agressions. On peut ainsi déduire de cette théorie scientifique révolutionnaire que manipuler des virus en laboratoire P4, pour en faire de nouvelles sortes de virus supposément plus mortels, n’aura jamais les effets escomptés et ne produira jamais d’hécatombe. Il est pratiquement démontré que le SRAS-COV2 n’a pas produit de surmortalité par rapport aux années précédentes, et pour cause si cette théorie est avérée. À l’inverse, la peur, le stress, le port du masque, le confinement, les vaccins, le Wi-Fi, la 5G… agressent nos cellules et produisent des effets qui seront facilement perçus comme épidémiques, puisqu’ils sont produits en masse, grâce notamment aux propagandes de peur des médias mainstream, aux campagnes vaccinales contre la grippe et autres maladies et à l’expansion des réseaux de communication sans fil.]

Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour avoir découvert le virus du SIDA, a été quant à lui le premier francophone à dénoncer le fait incroyable et étrange que dans le génome du SARS-COV2, on y retrouvait des séquences génétiques du virus du SIDA.

Dans une interview accordée à la chaîne Thana TV, il explique cette manipulation, ces insertions et les dérives qui guettent l’humanité tout en s’inquiétant du fait que nous « vivons dans un monde de fous » pour reprendre ses termes.
(Voilà une autre vérité avérée. Je ne dirais pas un monde de fous – je dirais un monde capitaliste décadent rendu au bout de son destin et que le grand capital ne sait pas mieux faire que de tenter de le faire perdurer. Il faut l’abolir. ndlr [NdNM : le « grand capital » se partage facilement la vedette avec le communisme en ce qui concerne les conséquences négatives sur la vie humaine et planétaire. Plusieurs dizaines de millions de personnes ont été victimes de génocides sous des régimes communistes. Mao Zedong, Joseph Staline et Pol Pot sont parmi les principaux assassins.])

Alors qu’allons-nous dire à nos enfants lorsqu’ils ils nous demanderont pourquoi nous n’avons rien fait lorsqu’il était encore temps ?

À ce stade, il n’y a plus aucun doute que les mesures contradictoires et paradoxales prises par les autorités sanitaires durant la gestion de cette crise n’ont pas d’autres objectifs que de créer de la dissonance cognitive chez les individus afin de briser leur rationalité.

Cette dissonance nous empêche ainsi de réfléchir et d’en arriver à la conclusion que nous vivons une véritable manipulation. Comment se fait-il qu’aucun grand média mainstream n’apporte de contradiction ou ne remettent en question toutes les mesures sanitaires gouvernementales qui jusqu’ici n’ont été que des échecs ?

N’y a-t-il pas là une communication de programmation et de conditionnement ?

Joseph Goebbels disait : « un mensonge répété à quelqu’un restait toujours un mensonge mais un mensonge répété 1000 fois et partout devenait une vérité ». C’est terrible à dire mais malheureusement c’est exactement ce qui en train de se passer et c’est entre autre pour cette raison que Luc Montagnier dit que nous vivons dans un monde de fous.

Plus personne n’ose contester le port du masque alors que des centaines d’études à travers le monde ont démontré que, non seulement il était inefficace mais qu’il était également dangereux. On ne compte plus le nombre de personne ayant eu des troubles ou des accidents à cause du port prolongé du masque. Et la semaine passée, une fille de 13 ans est décédée en Allemagne après s’être évanouie dans le bus à son retour de l’école. Une autopsie est en cours.

Certains le portent par conviction, et là on ne peut rien faire pour eux, car une fois que l’on adhère au dogme politico-médiatique il est très difficile d’en sortir, sinon c’est le monde qui s’écroule et là, très peu de gens sont prêts pour ça. C’est-à-dire sortir de la Matrice et suivre le lapin blanc.

D’autres le portent par obligation, par peur du qu’en dira-t-on, par peur d’enfreindre la loi ou par peur de la verbalisation même s’ils sont convaincus de son inutilité. Et là c’est pire car c’est la voie toute tracée vers un totalitarisme nouveau, une dictature parfaite.

Aldous Huxley écrivait dans Le meilleur des mondes : 

« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude ».

Nous y sommes non ?  (NON nous n’y sommes pas – dans l’énoncé précédent il est stipulé que les esclaves consomment et se divertissent – mais de fait, le confinement appauvrit tout le monde – tuent les pauvres et paupérises les petits-bourgeois. Le grand capital creuse sa tombe parmi les prolétaires enragés. Voilà ce qui nous oppose aux conspirationnistes qui croient que la game is over! ndlr [NdNM : capitalisme et communisme sont les deux idéologies majeures — et systèmes — sur lesquelles s’appuient les élites mondiales pour construire leur Nouvel Ordre Mondial qui en fait la synthèse. S’imaginer que l’un vaut mieux que l’autre est probablement illusoire.]).

Les gouvernements ne  font pas d’erreurs lorsqu’ils vous disent, au plus fort de la contagion, que les masques sont inutiles. Pas plus qu’ils n’en font lors des lendemains tranquilles, au plus fort de l’été lorsque les hôpitaux sont vides, lorsqu’ils vous disent le contraire. Qu’il faut porter le masque pour vous protéger et protéger les autres.

Ce n’est pas une erreur lorsqu’ils vous disent que vous devez porter le masque au travail entre collègues mais pas au restaurant avec les mêmes collègues.

En réalité, les gouvernements créent chez vous de la dissonance cognitive, c’est-à-dire une mise en situation dans laquelle tous vos jugements entre en contradiction les uns avec les autres et vous amènent à des situations de blocages et d’égarement. Vous êtes ainsi beaucoup plus vulnérable et beaucoup plus perméable à des consignes que vous n’auriez sûrement pas acceptées si votre raison fonctionnait normalement.

Ils nous rendent malade de stress et d’anxiété

Le fait de porter un masque nous entretient dans un climat de terreur qui repose sur une menace que nous ne voyons ni ne percevons. Ce qui amplifie nos angoisses et notre stress et impacte directement notre système immunitaire qui s’affaiblit à force d’anxiété. Du point de vue psychologique, nous savons que la peur est très mauvaise conseillère. Lorsque nous avons peur, nous sommes beaucoup plus enclins à accepter toutes sortes de mesures liberticides et contraignantes. Les ingénieurs sociaux le savent et la journaliste canadienne Naomie Klein a écrit un excellent ouvrage sur le sujet, « La stratégie du choc ».

Au-delà du fait qu’il s’agit d’un livre très critique sur les dérives de l’ultralibéralisme, l’ouvrage met surtout en lumière le fait que les gouvernements profitent de plus en plus fréquemment de certains événements majeurs, telles que les attaques terroristes (cas du 11 septembre 2001) ou les insurrections populaires (cas des gilets jaunes en France), https://les7duquebec.net/archives/253109  pour renforcer leur arsenal juridique (perquisitions sans commission rogatoire, restriction des libertés, assignation à résidence, fichage des individus, renforcement des contrôles, etc.) visant à restreindre les libertés individuelles de chacun sans toutefois apporter une réelle sécurité aux populations.

Est-ce que les états d’urgence qui ont été instaurés dans plusieurs États du monde ont été ensuite retirés ? Non et ils sont toujours en vigueur.

Est-ce que l’état d’urgence qui perdure en France depuis le massacre de l’équipe de Charlie Hebdo en 2015 a t-il empêché l’attentat de Nice ? Non. Absolument pas. Une des grandes entourloupes du gouvernement Valls a été de faire croire aux français qu’il allait lutter contre les injustices sociales et les idéologies radicales en installant partout des caméras et des portiques de sécurité.

L’état d’urgence, en réalité, n’a fait que renforcer les pouvoirs des forces de l’ordre établi et des gouvernements sous prétexte de lutter contre le terrorisme et les français l’ont accepté. La peur de mourir, égorgé par Mohamed le gérant de la petite épicerie du bas de l’immeuble ou par Youcef à coups de balai entre deux nettoyages de voirie était trop forte et allait bien au-delà de la raison.

Notre réalité dans ce monde ne se base et ne se construit qu’à partir de ce que nous renvoient nos sens et lorsqu’ils sont biaisés ou ne sont plus tout à fait fonctionnels, c’est tous les repères qui s’effondrent. Nous nous retrouvons là dans une position d’extrême vulnérabilité voire même de perdition. Comme des baleines dépourvues de leur système d’écholocation.

Nous perdons ainsi confiance en nous et dans les autres, tous nos repères et nos valeurs s’estompent et nous nous en remettons volontiers au bon vouloir de l’autorité.

C’est en quelque sorte un peu ce qui se passe lorsque nous tombons malades et que nous nous rendons chez le médecin. Pour guérir et recouvrer notre santé, nous ingurgitons tout ce qu’il nous donne et bien souvent sans lire attentivement la notice.

Nous nous retrouvons comme des enfants dans les mains de nos parents.

Les gouvernements, qui ont malheureusement bien compris cette mécanique anthropologique et ces leviers psychosociaux depuis très longtemps, concèdent des budgets considérables à l’ingénierie sociale. L’art de manipuler les masses.

Nous avons parlé un peu plus haut du laboratoire militaire P4 de Fort Detrik dans le Maryland, n’est-ce pas. Saviez-vous que ce laboratoire était également très connu pour avoir abrité durant plus d’un demi-siècle le plus grand centre de recherche mondial sur le contrôle mental ?

Il est vrai que c’est effrayant, mais ce n’est que la réalité. Si les structures supra-étatiques telles que l’OMS et le Conseil Mondial n’ont jamais eu autant de pouvoir, comme nous l’avons vu durant cette crise, le drame réside surtout dans le fait que ces organes ne sont absolument pas indépendants en toutes matières car elles dépendent elles aussi d’autres structures pour les financer.

Qu’il s’agisse de Madame Brundtland ou du controversé Monsieur Adhenom Ghebreyesus, tout nous laisse supposer aujourd’hui que ces acteurs internes ne sont que des femmes et des hommes de paille.

Le véritable chef d’orchestre est la main qui donne, jamais celle qui reçoit et depuis que les États-Unis ont annoncé qu’ils ne financeraient plus l’OMS, c’est la Fondation Bill et Melinda Gates qui est devenue le premier contributeur.

Or sans réel contre-pouvoir, les populations du monde sont à la merci totale de ces supra-structures qui gèrent les crises qu’elles ont elles-mêmes sans doute orchestrées et provoquées.

Tout le monde aujourd’hui comprend bien que quelque chose cloche, que l’on ne nous dit pas la vérité et que les chiffres sont truqués et manipulés et que surtout, plus rien ne sera comme avant.

Oui, il y a un plan de gouvernance mondiale et même un aveugle le verrait. De Georges Bush à Nicolas Sarkozy, toutes les grandes personnalités politiques n’ont eu cesse de le répéter et personne ne le nie. Ce n’est absolument pas du complotisme, « c’est notre projet » pour reprendre les termes exacts d’Emmanuel Macron car effectivement c’est un projet bien réel.

Nous avons tendance à oublier qu’il y a déjà une première ébauche de gouvernement mondial et elle s’appelle l’ONU. Que fait-elle ? Elle ne fait qu’adopter des résolutions qui ne servent à rien hormis brasser du vent.

Est-ce que l’ONU a aidé à ce que la souveraineté des états les plus pauvres de la planète soit respectée ? Non. L’ONU a-t-elle fait quelque chose pour les palestiniens ? Rien.

Le Proche et le Moyen-Orient aujourd’hui sont dans un chaos inédit.

Est-ce que l’ONU a empêché les bombardements de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye ou de la Syrie ? La réponse est non.

Est-ce que les Américains ont apporté la démocratie et les droits de l’homme en Afghanistan depuis qu’ils y ont mis les pieds en 2001 ? Non. Sont-ils toujours là-bas ? Oui. 19 ans dans un pays pour rien.

La seule chose qui ait évolué en Afghanistan c’est la production d’héroïne et elle a explosé, entraînant par principe de cause à effet une hausse vertigineuse de sa consommation aux États-Unis pour atteindre un niveau alarmant.

On ne fait pas de guerre pour sauver les veuves et les orphelins et les milliardaires ne nous veulent pas du bien. Il faut arrêter de se leurrer. Ils ne sont intéressés que par leurs profits et leur salut.

C’est à nous de nous réveiller et d’arrêter de nous faire promener comme des enfants immatures et irresponsables et de concevoir un système pour décider tous ensemble de ce qui est bon pour notre avenir et notre planète.

La première chose à faire est déjà de nous déconnecter de tous ces instruments de conditionnement que sont les médias conventionnels qui ne font que servir la soupe à leurs propriétaires et leurs actionnaires principaux. Nous devons impérativement nous réapproprier les différents canaux d’information de grande écoute et participer à l’éducation des peuples afin qu’ils se réveillent et ne se fassent plus endormir comme des enfants.

La seconde est de veiller à ce que n’arrivent jamais au pouvoir des hommes et des femmes avides et cupides, et de créer un système de protection qui procure une immunité et une sécurité sans faille aux personnes vertueuses qui ont à cœur le bien être de l’humanité et de la nature.

A ce jour, ce sont plus de 655 000 américains qui ont déposé une pétition à la maison blanche pour que le gouvernement américain ouvre une enquête sur les objectifs cachés de la fondation Bill et Melinda Gates et sur le GAVI. Il n’y a aucun doute que nous entendrons parler, dès cet automne, des suites qui seront données à la pétition. Sûrement après les élections du 3 novembre.

Il est extrêmement important de faire la lumière sur les origines et les objectifs cachés de cette pandémie et de traduire en justice tous les différents protagonistes liés de près ou de loin à cet épisode funeste de l’histoire de l’humanité. (Un autre point qui nous différentie des complotistes. Nous ne faisons aucune confiance à l’État et à ses institutions corrompues et à ses ONG stipendiées et nous n’endossons aucune pétition ou appel à la « justice » des riches.  Ainsi, les laboratoires militaires P4 sont ceux-là même qui ont exfiltré et échappé ce SRAS Cov-2. Ces  45 laboratoires de guerre doivent être détruits. Seule la révolution nous permettra d’imposer cette sentence sans appel. ndlr).

Nous devons tout faire pour que cette pandémie nous serve de leçon et surtout qu’elle soit la première et la dernière.

Amar


Note du Saker Francophone

En ces temps troublés où le monde semble prêt à basculer d'un côté ou l'autre de la montagne, Amar vous propose sa vision des événements. Il s'appuie sur un certain nombre de faits en proposant une vision dystopique de l'avenir.

Rien n'est cependant écrit et même si la volonté de certains s'affiche clairement, la partie est en cours. Il est aussi possible de tirer d'autres conclusions et d'imaginer tout un ensemble de scénarios de prospective.



Bernard Gantois : « Il reste à trouver l’amorce qui déclenchera la fin de la bien-pensance dictatoriale française » [Interview]

[Source : Breizh-Info]

Bernard Gantois, qu’on avait récemment quitté avec un livre plaidoyer pour la reconquête européenne, est de retour avec Autopsie d’un assassinat – en route pour une dictature mondiale, aux éditions Chiré.

En voici la présentation par l’éditeur :

L’automobile est dans le collimateur du pouvoir, qui a multiplié depuis des années les mesures coercitives contre elle et ses usagers. L’assassinat en cours d’être perpétré n’a rien d’un acte gratuit. Il faut remonter le fil d’Ariane en compagnie de l’auteur, spécialiste des politiques publiques en matière de transport, pour découvrir le mobile caché du crime.

Ce sont les libertés, telles que les entendaient les anciens, qui doivent disparaître avec l’automobile, l’un des tout derniers instruments de liberté. Elles doivent disparaître, avec les derniers reliquats de l’ancien monde – souveraineté des nations, civilisation occidentale et religion d’un Dieu tout à la fois transcendant et incarné – pour faire définitivement place nette au Léviathan tapi, tel le Minotaure en son labyrinthe, derrière les prétendues conquêtes d’une modernité plus que jamais liberticide.

Bernard Gantois est né à Maubeuge en 1944. Polytechnicien et ingénieur civil des Ponts et Chaussées, il a effectué toute sa carrière au service de la RATP. Nous l’avons interrogé sur cet ouvrage, véritable cri de colère face aux privations de liberté qui augmentent chaque jour qui passe en Occident.

Breizh-info.com : Quelle est la thèse principale de votre ouvrage ?

Bernard Gantois : Le mondialisme politique supposé achevé dans le gouvernement mondial – si hélas cela arrive un jour – ne pourra être qu’une dictature féroce sans laquelle contrôler la planète, même à la population réduite, sera impossible. Or on parle beaucoup aux peuples de liberté depuis qu’en réalité on l’attaque, alors que quand on n’en parlait pas, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, ils en disposaient pleinement.

Pour déshabituer progressivement les peuples de la liberté, il faut liquider tout ce qui en est un instrument et/ ou un symbole fort. C’est le cas de l’automobile. Et dans quelques années on pourra écrire l’histoire de l’assassinat ou de la neutralisation d’Internet, qui commence doucement, pour très exactement la même raison. Sans compter, pour le peuple, la destruction de la propriété privée, indispensable à la liberté, qui complète le paysage.

Breizh-info.com : En route pour la dictature mondiale sous-titrez vous. N’y allez-vous pas un peu fort ?

Bernard Gantois : Il y a d’innombrables déclarations de personnages importants – David Rockefeller, James Warburg, Jacques Attali, qui a même indiqué le lieu de sa capitale souhaitable, Nicolas Sarkozy, qui a précisé que ce serait de gré ou de force et il n’était pas le premier à affirmer ce détail important – expliquant que ce gouvernement mondial est indispensable. On a créé la SDN, puis l’ONU, pour lui fabriquer une structure d’accueil.

Et toutes les filiales de l’ONU s’occupent de fantasmes mondialistes : Giec pour le CO2, OMS pour la réduction de la population via la « santé reproductive » et toutes les autres… Alors je n’ai pas, mais pas du tout, l’impression d’y aller fort. Bien au contraire.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui fait que la gauche et l’extrême gauche sont devenues les ennemies de l’automobile, pourtant initialement symbole de liberté pour les travailleurs et travailleuses ?

Bernard Gantois : La gauche a une qualité : elle est extrêmement disciplinée. Un chef de gauche dit en 2002 « votez Chirac » et en 2017 « votez Macron » et tout le monde de gauche applique en bloc. Les chefs sont mondialistes, dans la lignée de Cloots, Marx, Blum, Thorez, Trotsky et les autres. Ils savent ce qu’il faut faire. La troupe suit. Sinon, sous une forme ou une autre, goulag ou exclusion du groupe. Alors si la hiérarchie dit : « la voiture, c’est abominable », ils le croient et appliquent.

Breizh-info.com : Vous avez effectué une partie de votre carrière dans le transport. Comment ce dernier a-t-il évolué en France ?

Bernard Gantois : Je n’ai passé que sept ans à Paris au cœur d’une société publique de transport, ayant surtout travaillé sur l’exportation d’ingénierie, la réalisation de projets à l’étranger et dans quelques société privées. Le seul problème des transports publics en France est simple : on n’y fait que de la politique.

Quant aux clients, ce sont des usagers, généralement assez usagés. Tout est dit. Pour plus de détails, questionnez Monsieur Blanc, président de la RATP puis député ou Madame Borne, présidente de la RATP puis ministre. Présidents évidemment nommés pour leurs grandes compétences en transports. Mais qui savaient probablement que pour monter dans un train, il faut des marche-pieds.

Breizh-info.com : On ne vous sent pas franchement amoureux des écologistes, pour quelles raisons ?

Bernard Gantois : Quand Soljenitsyne – bien après Kravchenko – a commencé à soulever les jupes de l’Union soviétique et que sa réalité, soigneusement camouflée pendant des décennies, est apparue aux yeux de tous, les rouges occidentaux se sont dits qu’il fallait se recycler dans des idées plus présentables. Leur objectif restant le mondialisme – surtout pour les trotskystes qui sont les plus compatibles avec le libéralisme – ils se recyclèrent sur l’écologie qui peut très facilement être présentée au peuple comme un problème planétaire.

On a commencé par parler du problème global de l’extinction des baleines, puis on a diabolisé le nucléaire – quoiqu’en ce domaine il s’agissait surtout de démolir le nucléaire français, objectif atteint, et surtout pas l’américain, bizarre… –, puis a surgi le sujet du CO2 anthropique, puis de la disparition des espèces, et maintenant du virus global dont l’OMS s’occupe. Ceci dit, si je suis très fortement en désaccord avec leurs foutaises, ce sont quand même des humains et il faut prier pour leur salut : il en ont besoin plus que beaucoup d’autres…

Breizh-info.com : En quoi les restrictions liées à l’automobile, aux transports, préfigureraient de la disparition progressive de nos libertés ?

Bernard Gantois : Quand le mouvement anti-automobile a commencé, nous étions encore libres. Cinquante ans plus tard que reste-t-il de nos libertés ? Liberté de penser, réduite par des médias presque tous alignés – prions pour la survie des autres… – sur la doxa officielle, liberté d’expression anéantie par des lois qui permettent aux tribunaux de condamner le contenu d’un texte voire ses intentions supposées, liberté de se déplacer limitée par les contraintes de tous ordres sur la voiture, voire par la nécessité, dans certains cas, de disposer d’un laisser-passer, liberté de se réunir, dans l’espace public d’abord mais on évoque l’interdiction des réunions de famille – 3 mois avant Noël – ce n’est pas encore l’URSS mais la route en est prise. Un nommé Vladimir Boukovsky, qui connaît la question, a d’ailleurs sorti en 2005 un livre titré : L’union européenne, une nouvelle URSS ?. CQFD.

Breizh-info.com : Sans les inventeurs dites-vous, l’humanité n’aurait jamais progressé. Est-ce que le progrès illimité n’est pas non plus un danger qui nécessite des freins ?

Bernard Gantois : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » avait dit Rabelais qui ne fut pourtant pas pour rien dans l’évolution de l’Europe vers l’athéisme, constaté par Nietzsche trois siècles plus tard dans son « Dieu est mort ». Donc absence de religion, donc extinction de la morale, donc suppression de toutes les limites. Donc aucun problème pour mélanger l’ADN humain avec celui des porcs ou des mouches. Pour ces cinglés, vive le transhumanisme. Il faut relire et faire lire L’intelligence en péril de mort de Marcel de Corte (1969). C’est urgent. Il explique que l’intelligence livrée à elle-même ne peut que développer à l’infini ses propres fantasmes…. Sans une limite qui lui est supérieure, donc de nature religieuse, l’humanité court à sa perte.

Breizh-info.com : La spirale liberticide peut-elle être inversée ? Et si oui, comment ?

Bernard Gantois : On peut espérer que ce ne soit pas par un gigantesque cataclysme biologique ou économique qui ferait un « reset » – terme à la mode – total. Mais l’URSS qui paraissait indestructible a implosé, en raison de ses contradictions, sans trop de drames, à part la très violente prédation américaine dont elle a été l’objet pendant la période Eltsine. Il reste à trouver l’amorce qui déclenchera la fin de la bien-pensance dictatoriale française et plus généralement occidentale. Trump ? Marion Maréchal ? Erdogan ? Benoit XVII ? X ? Y ? Au choix…

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V




Révolution de couleur aux Etats-Unis

[Source : Le Saker Francophone]

Mise en œuvre par le complexe militaro-sécuritaire, les médias et le Parti Démocrate.

[Auteur : Paul Craig Roberts]

J’ai établi que le complexe militaro-sécuritaire, avec l’aide des médias et des Démocrates, se propose de transformer l’élection de novembre en une révolution de couleur. La C.I.A. a beaucoup d’expérience en matière de révolutions de couleur, puisqu’elle en a déclenché dans plusieurs pays dont le gouvernement ne lui convenait pas. Comme nous le savons depuis les attaques de John Brennan (ancien directeur de la C.I.A.) contre le Président Trump, ce dernier déplaît lui aussi à la C.I.A. Du point de vue de cette agence, Trump ne diffère pas d’Hugo Chavez, de Nicolas Maduro, de Charles De Gaulle, de Manuel Zelaya, d’Evo Morales, de Victor Yanukovitch et de beaucoup d’autres.

Le Russiagate fut un coup d’État raté, suivi par un autre ratage: l’Impeachgate. Appréhendant la réélection de Trump, et se rendant compte qu’une fois réélu Trump serait en mesure de s’occuper de la trahison fomentée contre lui, l‘ »Etat profond » a décidé de le renverser par une révolution de couleur.

La preuve qu’une révolution de couleur est en cours est abondamment fournie par CNNMSNBC, le New York TimesNPR(National Public Radio), le Washington Post et de nombreux sites internet ouverts par la C.I.A. et par les fondations et entreprises à travers lesquelles elle agit, tous œuvrant à expulser Trump du Bureau Ovale. Le public américain ne comprend pas à quel point les institutions d’une société libre ont été pénétrées et retournées contre la liberté. Tous ces médias, toutes ces organisations sont en train de faire croire aux Américains que Trump ne quittera pas sa fonction lorsqu’il perdra, ou volera les élections et qu’il faudra l’y forcer. Je reçois des emails de lecteurs britanniques et européens selon lesquels les médias d’Europe et du Royaume Uni préparent les esprits à accepter une révolution de couleur de la C.I.A. contre le Président Trump. Les médias et les politiciens européens et britanniques tiennent pour acquis que Trump ne pourra pas être réélu parce que :

  1. c’est un agent de Poutine
  2. il abuse de son pouvoir
  3. il représente ces racistes que sont les « Trump deplorables »
  4. c’est un coureur de jupons – « attrapez-les par le minou »
  5. c’est à cause de lui que l’Amérique a le plus grand nombre de cas et de morts du Covid dans le monde
  6. il ne soutient pas l’OTAN (une sinécure pour beaucoup d’Européens)
  7. il nous est étranger, il n’appartient pas à l’Oligarchie (« Establishment »), « il n’est pas comme nous »
  8. il a les cheveux orange (l’orange étant considéré comme une couleur vulgaire).

Vous pouvez allonger la liste à votre gré.

Les médias américains, européens et britanniques envisagent deux scénarios qui établissent la nécessité d’une révolution de couleur pour chasser Trump de la Présidence:

  1. Trump perd l’élection, refuse de quitter son poste et doit en être délogé, sinon c’est la mort de la démocratie.
  2. Trump gagne frauduleusement l’élection et doit être chassé, sinon c’est la mort de la démocratie.

Aucun scénario n’imagine que Trump puisse l’emporter grâce au vote populaire. Cette éventualité n’est même pas envisageable. Selon les médias, Trump ne peut que perdre ou bien voler l’élection.

Comme les Antifas et les Black Lives Matter sont maintenant bien rôdés aux manifestations violentes, ils seront lâchés de nouveau sur les villes américaines dès qu’on apprendra que Trump a été élu. Les médias expliqueront que cette violence est nécessaire pour nous libérer d’un tyran, et ils encourageront la violence comme le fera le Parti Démocrate. La C.I.A. aura la certitude du bien fondé de cette violence.

Trump, isolé dans son propre gouvernement, lequel n’a pas été capable d’inculper le clan Obama pour avoir monté un coup contre le Président des États-Unis et tenté de le renverser – Barr et Durham représentent l’Oligarchie (« Establishment »), non pas le Président ni la loi – sera coupé de Twitter, Facebook et de tous les médias, presse comme télévision. Tout ce qu’apprendront les Américains et le reste du monde, c’est que Trump a perdu et doit partir, ou qu’il a gagné en trichant et doit partir. Il sera impossible pour Trump ou n’importe qui d’autre de réfuter ces accusations. Les Républicains, qui manquent d’intelligence comme de volonté, s’aplatiront. Les Républicains ne sont pas des gens combatifs. Ils croient que dénigrer le complexe militaro-sécuritaire est antipatriotique. Ce qui en fait des cibles faciles.

La C.I.A., le « National Endowment for Democracy »« Radio Liberty », etc. ont utilisé des révolutions de couleur contre d’autres qui faisaient obstacle à l’État américain de Sécurité Nationale. Seul Maduro leur a résisté victorieusement. Jusqu’ici.

Le « Secret Service » a coopéré avec la C.I.A. et les chefs d’État Major dans l’assassinat du Président John F. Kennedy. Que pourra bien faire un Président Trump réélu lorsque le Secret Service refusera de repousser les Antifas et les Black Lives Matter lorsque ceux-ci feront irruption dans la Maison Blanche ? Il est hors de doute que le Secret Service est pénétré par la C.I.A. Sinon, comment le Président Kennedy aurait-il pu être assassiné ?

La démocratie américaine est sur le point d’être abolie à jamais, et les médias du monde entier présenteront cet événement comme étant le victorieux renversement d’un tyran.

Paul Craig Roberts

Traduit par J.A., relu par Hervé pour le Saker Francophone




Le peuple bolivarien inflige une nouvelle défaite aux médias occidentaux

[Source : Venezuela infos]

Auteur : Thierry Deronne

LE PEUPLE BOLIVARIEN INFLIGE UNE NOUVELLE DÉFAITE AUX MÉDIAS OCCIDENTAUX

Publié par Venezuela infos

25 février 2019

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Plus loin, toujours plus loin dans la propagande : “Nicolas Maduro brûle les camions d’aide humanitaire”. Le sénateur Gustavo Petro, ex-maire de Bogota, ex-candidat à la présidence de la Colombie, et qui n’a jamais ménagé ses critiques vis-à-vis du gouvernement Maduro, s’indigne face au lavage de cerveau : “Les camions ont été brûlés par les hommes de Guaidó (éphémère “président” du Venezuela nommé par Donald Trump, NdR). Si l’incendie des camions sert de prétexte à une invasion, Duque (actuel président colombien, protégé d’Alvaro Uribe, NdR) et Guaidó passeront à l’Histoire comme instigateurs de la violence sur la base d’un mensonge. Depuis que j’ai commencé à écrire sur le concert, et sur la soi-disant “aide humanitaire”, depuis qu’ont été découverts les vrais auteurs de l’incendie des camions, j’ai clairement dit que la stratégie de Duque et de Trump était l’invasion violente. Nous avons vu qu’en Colombie, chaque fois que nos peuples indigènes manifestent et protestent, on les réprime et on les tue, la même chose se produit pour nos paysans, nos étudiants, nos vendeurs ambulants, pour ceux qui s’opposent, demandent la justice et cherchent des vérités. Si la priorité de Duque avait été la protection de la population civile à la frontière, il n’aurait pas mené cette stupide opération d’agression, concert inclus. A présent le contrôle de la frontière est aux mains des cartels mexicains de la drogue. Nous ne pouvons rester spectateurs, nous devons agir, nous bouger pour la paix. Après son échec, Juan Guaido n’a pas choisi la voie d’un vrai dialogue au Venezuela mais de demander ouvertement une intervention militaire étrangère, sans que lui importent les milliers de compatriotes qui mourraient dans son pays. Je l’invite à ouvrir les portes du dialogue” (1)

Le “blocage-par-Maduro-de-l’aide-humanitaire” convoyée dans des avions militaires US par Elliot Abrams, ex-chef des escadrons de la mort en Amérique Centrale, étaient une fake news annoncée. Deux jours avant les incidents, Dmitri Polyanskiy, premier adjoint du représentant permanent de la Russie à l’ONU, déclarait : “Sous prétexte d’une livraison d’une aide humanitaire au peuple vénézuélien, les États-Unis sont en train de préparer une provocation «flagrante» à la frontière entre le Venezuela et la Colombie, pour le 23 février. Se trouvant apparemment dans un état de frénésie, nos collègues américains, ont décidé de diffuser de fausses nouvelles au sein du Conseil de sécurité » (2).

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Même pronostic de la part du diplomate Celso Amorin (photo), ex-Ministre des affaires étrangères, et ex-Ministre de la défense du Brésil (2003-2014) :  “l’aide humanitaire des Etats-Unis pour le Venezuela est une provocation pour intervenir dans ce pays et forcer Nicolás Maduro à partir. Il s’agit d’une provocation, pour créer une situation paramilitaire qui mène à un changement de régime » (3). L‘ancien président Lula s’était également exprimé, depuis sa prison politique : « Nous ne pouvons permettre la soumission du Brésil aux Etats-Unis. Maduro est le problème des vénézuéliens, pas des états-uniens. Ils parlent de la faim mais ils ne parlent pas de leur embargo qui tue des enfants, des hommes et des femmes innocents ». Même José Miguel Insulza, ex-Secrétaire Général de l’OEA, qui a souvent critiqué le gouvernement de Chavez, avait admis: « Voir débarquer en Colombie le Chef du Southern Command des Etats-Unis, avec toutes sortes de généraux et le sénateur Rubio et d’autres, tout cela sent de moins en moins l’aide humanitaire et de plus en plus la recherche d’un prétexte de confrontation« .

On comprend que l’envoyé du Pape François en Colombie, Luis Mariano Montemayor, ou le Président de la Croix Rouge en Colombie Christoph Harnisch (4) aient refusé de participer à la mise en scène d’une “aide” qu’ils considèrent, tout comme le Secrétariat Général de l’ONU lui-même, plus “politisée qu’humanitaire”. Déjà, dans les années 80, Elliot Abrams et la CIA avaient usé de faux emblèmes de la Croix Rouge pour envoyer illégalement des armes aux paramilitaires de la “Contra” au Nicaragua. Ce 23 février, à la frontière de la Colombie, certains paramilitaires portaient le même insigne…

Rappelons en passant que Nicolas Maduro ne refuse pas de laisser entrer les véritables aides humanitaires puisque tant l’ONU avec laquelle des accords viennent d’être signés que la Russie ou l’Inde très récemment, envoyent des tonnes de médicaments ou de nourriture par le port de la Guaira. Que les médias n’en parlent jamais ne signifient pas que ces faits n’existent pas ! Sachant que des agences de paiement comme Euroclear bloquent les transactions venezueliennes sur le marché des aliments et des médicaments, ces puissances ou organismes pallient les effets de la guerre économique développée ces dernières années par l’administration états-unienne. Les effets de celle-ci sont décrits par l’expert humanitaire de l’ONU Alfred de Zayas (5)

Les violences paramilitaires à la frontière ont été repoussées par les forces armées du Venezuela, mais aussi par la population vénézuélienne. Car il ne faudrait pas l’oublier : si personne n’a réussi à violer le territoire du Venezuela et si l’image du militant d’extrême droite Guaido entrant, triomphant, au Venezuela, juché sur le marche-pied d’un camion “humanitaire”, restera une fake news, c’est aussi grâce à cette résistance populaire. Les paramilitaires colombiens ont quand même fait 315 blessés chez les chavistes (en menant des attaques à San Antonio, Ureña et Boca de Grita).

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Réunis à Cucuta (Colombie) quelques heures après l’échec du show de l’aide humanitaire : le président chilien Sebastian Pinera, Juan Guaido le « président » autoproclamé qui a fui le Venezuela à bord d’un hélicoptère militaire colombien, le président Ivan Duque, protégé d’Alvaro Uribe, et Luis Almagro, le secrétaire général de l’OEA qui consacre pratiquement tout son mandat au « changement de régime » à Caracas. Les visages parlent d’eux-mêmes.

Prenant appui sur la vulgate médiatique mondiale, John Bolton, Mike Pompeo, Ivan Duque et Juan Guaido, ont promis de demander une “escalade dans l’usage de la force” (sic) à leurs alliés néo-libéraux du “groupe de Lima”, dès ce lundi 25 février. La chancellerie russe a expliqué que le texte en ce sens était déjà prêt le vendredi, et qu’un de ses paragraphes dénonçait les incidents du samedi avant même qu’il se produisent, en les attribuant au “régime de Nicolas Maduro”… Le dimanche 24, le sénateur états-unien Marco Rubio a tweeté une photo de Mouammar Kadhafi ensanglanté, prise peu de temps avant son assassinat, promettant à Nicolas Maduro le même sort “à brève échéance”. Pendant ce temps au Venezuela, tandis que quelques groupes d’opposants tentaient vainement d’appeler les forces armées à se soulever contre “la dictature”, de nombreuses manifestations chavistes avaient lieu, avec des milliers de personnes à Caracas, en défense de la souveraineté du Venezuela face l’offensive impériale. Mobilisations populaires occultées comme d’habitude par les médias occidentaux.

Pour l’intellectuel décolonial Ramon Grosfoguel, qui dénonce le « ni Maduro ni Trump » d’une “extrême gauche” occidentalisée, “une des caractéristiques du chavisme est d’être un mouvement populaire où le leadership des femmes et surtout de femmes non-blanches des barrios (quartiers populaires) est très puissant et massif. Le grand problème de l’empire est que Chavez fut un grand pédagogue populaire de la libération qui a élevé la conscience de tout un peuple, et surtout des vénézuéliennes. La force spirituelle d’un peuple ne peut se mesurer avec des statistiques ni s’expliquer avec des mots, c’est quelque chose qui se ressent et qui se vit. Chávez n’est plus un individu mais tout un peuple. Difficile de comprendre ces mots sans connaître le Venezuela”. (6)

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Une des femmes des quartiers populaires qui a défendu la frontière du Venezuela face aux assauts paramilitaires, le 23 février 2019.

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Manifestations populaires à Caracas en défense de la souveraineté

En recopiant sans le moindre sens critique le “plan média” états-unien, qui rappelle les “armes de destruction massive” à l’origine des huit cent milles morts irakiens, les journalistes occidentaux espèrent démobiliser l’opinion pour permettre l’assassinat d’une démocratie et occulter le nettoyage sanglant qui s’ensuivrait grâce au savoir-faire des marines et des paramilitaires d’Alvaro Uribe. Leur erreur est triple.

Croire qu’occulter un peuple (qui n’est pas la minorité de droite médiatisée comme “peuple” mais bien la majorité sociale, pacifique, qui a voté 25 fois en 20 ans) fait que ce peuple n’existe pas et qu’il ne défendra pas sa Patrie.

Croire qu’occulter vingt ans de réformes sociales et de démocratie participative, fait que ces réformes sociales et cette démocratie participative n’existent pas et ne seront pas défendues.

Croire que cette propagande fonctionne dans une Europe où même la classe moyenne appauvrie a cessé de croire au storytelling des élites libérales.

C’est aussi l’erreur de l’empire et des extrêmes droites vénézuélienne et colombiennes: croire qu’on peut, à coups de campagnes médiatiques, forcer un peuple à accepter des décisions prises sans lui, sans se soumettre aux urnes.

Thierry Deronne, Caracas, le 25 février 2019

Notes:
(1)  https://twitter.com/petrogustavo/status/1099660775516524544  
https://twitter.com/petrogustavo/status/1099763051111346177
(2) http://versionfinal.com.ve/mundo/rusia-eeuu-prepara-una-provocacion-en-la-frontera-entre-colombia-y-venezuela/
(3) https://www.brasil247.com/pt/247/mundo/384904/’Ajuda-humanit%C3%A1ria’-%C3%A9-provoca%C3%A7%C3%A3o-para-gerar-mudan%C3%A7a-de-regime-diz-Celso-Amorim.htm
(4) https://www.telesurtv.net/news/cruz-roja-ayuda-humanitaria-venezuela-eeuu-20190211-0015.html
(5) https://venezuelainfos.wordpress.com/2018/03/23/pour-lexpert-de-lonu-alfred-de-zayas-il-est-temps-que-le-venezuela-mene-les-etats-unis-devant-la-cour-penale-internationale/ 

(6) https://www.facebook.com/ProfGrosfoguel/




Face à l’annonce par la Russie d’un vaccin contre le Covid-19, les médias basculent dans le camp des anti-vaccins

Par Graham Dockery, journaliste irlandais

Source : RT, le 11 août 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

Alors que la Russie déploie sa nouvelle inoculation contre le coronavirus avant des tests cliniques complets, les médias occidentaux ont soudainement bouclé la boucle sur les vaccins. La Russie, semble-t-il, pourrait guérir le cancer, et les médias trouveraient tout de même un moyen de blâmer Poutine.

La Russie a breveté le premier vaccin au monde contre le Covid-19. Le Président russe Vladmir Poutine a annoncé cette percée mardi 11 août, déclarant aux journalistes que sa propre fille avait été vaccinée. Les médecins et les enseignants seront les premiers à recevoir le vaccin, avec un déploiement général prévu en janvier 2021.

Le vaccin est toujours en cours de test, bien que les scientifiques russes se vantent d’avoir des décennies d’expérience dans la lutte contre des virus similaires. Il a passé les deux premières phases de l’essai (sur les singes et les humains), mais le troisième et dernier test placebo est toujours en attente et sera mené parallèlement au déploiement du vaccin sur la base du volontariat.

Forts de ce fait, les médias occidentaux se sont mis à sonner l’alarme. Le New York Times a accusé le Kremlin de « bâcler les tests pour marquer des points de propagande » et a mis en garde contre les dangers des médicaments nouveaux aux tests incomplets. Le Guardian a également mis en garde contre cet effort précipité, ajoutant que « les vaccins pourraient n’être que partiellement efficaces », même après des tests rigoureux. De même, le Washington Post a averti que « les vaccins pourraient être nuisibles ou donner aux gens un faux sentiment de sécurité quant à leur immunité ».

Côté français, citons Le Parisien (« Promettre un remède aussi vite, c’est hyperdangereux… C’est de la com’ ! »), Le Monde (« ‘Il n’y a pas de données connues concernant la qualité, l’efficacité et la sécurité du vaccin russe’, a rapidement réagi une porte-parole du ministère de la santé allemand, rappelant qu’au sein de l’Union européenne ‘la sécurité des patients est la première des priorités’. ‘L’autorisation d’un vaccin en Europe présuppose, outre la preuve de sa qualité pharmaceutique, des connaissances suffisantes tirées des essais cliniques pour prouver l’efficacité et l’innocuité’ »), Le Figaro (« La décision semble très prématurée […] le Pr François Balloux, chercheur à l’Institut de génétique de l’University College London, a jugé ‘inconsciente et insensée’ cette annonce, arguant qu’un vaccin qui n’aurait pas été ‘testé de manière appropriée (…) pourrait avoir des conséquences désastreuses’ »), Libération (« C’est totalement irresponsable […] une décision insensée, et surtout dangereuse […] Un pari fou. Si par chance, l’issue s’avère positive, le procédé pour y parvenir met fin à un consensus médical, historique, centenaire, et accepté par la communauté scientifique qui impose d’être transparent et de respecter un protocole très encadré. […] un pari démagogique, géopolitique et moralement grave. Et terriblement dramatique car cela balaye tous les usages médicaux. »), BFM (« la Russie n’a pas publié d’étude détaillée des résultats de ses essais permettant d’établir l’efficacité des produits qu’elle dit avoir développés. »), LCI (« Un effet d’annonce qui n’a aucun sens […] manipuler une information autour de la vaccination comme le fait Monsieur Poutine est, de mon point de vue, absolument irresponsable. […] Un homme politique comme Vladimir Poutine a la volonté d’apparaître à la pointe de la science, mais ni lui ni son pays ne le sont. »), RTL (« on peut fabriquer un vaccin en quelques mois, mais ce ne sera pas forcément un vaccin efficace et sans effets secondaires. La Russie n’a pas respecté toutes les étapes pour valider son vaccin au plan international. ») 20 Minutes (« Mais c’est quoi cette histoire de vaccin en Russie ? […] un vaccin, cela met généralement une dizaine d’années (!) à être découvert et testé. […] Une fraude des données est donc possible »), Ouest-France (« Il est peu probable que le monde soit sauvé du coronavirus grâce à Spoutnik V. […] avant tout un coup de communication politique […] On ne peut pas dire que la recherche biomédicale russe se soit distinguée ces dernières années. »), France Info (« les essais cliniques, effectués dans un délai très court et sur moins d’une centaine de personnes, rendent les spécialistes sceptiques […] ‘Je suis atterrée par ce genre d’annonce’, déplore la virologue du CHU de Lille Anne Goffard. ‘Le développement de ce vaccin se fait en dehors du débat scientifique.’ […] ‘Il faut un temps de surveillance’ pour ‘s’assurer que le vaccin procure une immunité (…) et ne rend pas malades les personnes vaccinées’. […] C’est une boîte de Pandore »), le JDD (« Vrai remède ou effet d’annonce ? […] Un vaccin qui a brûlé les étapes »), etc. Si seulement le Remdesivir faisait l’objet de tant de précautions !

Dans plusieurs médias, le message était le même. Le vaccin russe n’est pas digne de confiance, n’est guère plus qu’un coup de propagande et pourrait même être un complot néfaste du Kremlin pour inciter l’Occident à sortir son propre vaccin non testé avant la date prévue.

Il est indubitable que la course au vaccin est une question de fierté nationale pour la Russie. Même le nom de ce vaccin, Spoutnik V, fait référence au premier satellite lancé dans l’espace, un énorme coup de propagande de course spatiale pour l’Union soviétique. De même, les articles ont raison lorsqu’ils soulèvent des inquiétudes quant à l’efficacité des vaccins. Comme l’a souligné le Guardian, même les injections testées le plus rigoureusement peuvent être au mieux inefficaces ou au pire avoir des effets secondaires horribles. Ce n’est pas pour rien que le vaccin promis à l’Europe par AstraZeneca fait l’objet d’une clause impérative selon laquelle aucune poursuite contre le laboratoire ne sera possible en cas d’effets nocifs du vaccin. On se demande pourquoi les médias et responsables politiques restent muets à ce sujet.

Pourtant, avant la percée russe, ces mêmes médias étaient de véritables évangélistes du vaccin. « Les vaccinations sauvent des vies, protègent nos enfants et sont l’une de nos plus grandes réalisations en matière de santé publique », lit-on dans un éditorial du New York Times en mars dernier. Ses auteurs, qui comprenaient l’Administrateur de la santé publique des États-Unis, ont démenti les craintes d’effets secondaires et ont exhorté le public à s’unir derrière les campagnes de vaccination du gouvernement. « La méfiance à l’égard d’un vaccin contre le coronavirus », écrivait le journal en juillet, « pourrait mettre en péril l’immunité généralisée. »

Pour être honnête, ce dernier article a soulevé des inquiétudes quant au développement rapide des vaccins, cette fois en s’en prenant au Président Donald Trump et à son projet de recherche « Operation Warp Speed » au lieu de Poutine, mais à peine deux mois plus tôt, le Times décrivait l’effort occidental de lancer un vaccin « en un temps record » en signe d ‘« espoir » au milieu de la pandémie.

Idem pour le Guardian, dont les journalistes se sont moqués la semaine dernière des « mamans blanches de la classe moyenne de Pinterest » qui croient aux théories du complot sur les vaccins, et un mois plus tôt, des experts ont déclaré que même un vaccin imparfait serait « considéré comme un succès ».

Tout comme ce professeur d’Oxford qui a déploré le fait qu’un vaccin britannique efficace pourrait conduire à une dangereuse montée de la fierté nationale, il semble que les médias occidentaux ne supportent pas de voir un vaccin fabriqué par la Russie inverser la tendance contre le coronavirus. Imaginez ça ? La Russie de Poutine, abhorrée comme coupable d’ingérence électorale, d’empoisonnement d’espions et de responsable de l’élection de Trump, qui constitue une épine dans le flanc de l’ordre libéral, livrerait au monde le vaccin qui le sauverait de la peste redoutée ?

Inutile de dire qu’il y aurait beaucoup de dépit dans les quartiers cossus de Londres et de New York (sans parler de Paris).

Bien sûr, ce sont les premiers jours. Tout vaccin potentiel sera toujours un pari, et alors que les essais se poursuivent parallèlement à son déploiement limité, l’efficacité de Spoutnik V n’a pas encore été prouvée. L’effort russe peut à la fin ne mener à rien, et si c’est le cas, au moins les commentateurs de Londres et de New York auront de quoi se réjouir, et tant pis pour la pandémie !




L’histoire du libéralisme.

[Source : Le Minarchiste]

Par Minarchiste

            L’économiste Bradford DeLong a estimé le PIB mondial par habitant depuis l’apparition de l’humain sur terre (voir graphique ci-bas).[1] Le constat qui en découle est stupéfiant : le niveau de vie des humains a véritablement stagné pendant 2.5 millions d’années, pour ensuite exploser à la hausse vers la fin du 18e siècle. En fait, l’humain moyen de 1750 avait un niveau de vie plus près de l’homme de cro magnon que de l’humain moderne de 2010 !

            Que s’est-il donc passé au 18e siècle pour déclencher une telle amélioration du niveau de vie des humains ? Le principal moteur de création de richesse est la liberté économique. Se pourrait-il donc qu’une augmentation drastique de la liberté économique se soit produite au 18e siècle, engendrant une croissance économique et une prospérité jamais vue auparavant ? C’est en effet ce qui s’est produit !

            Celui que l’on considère comme le père du libéralisme est un philosophe anglais du nom de John Locke. Dans ses publications de la fin du 17e siècle, Locke démontrait que la propriété est un droit naturel de l’humain, étant le résultat de son travail. Il affirmait que c’est du peuple que l’État obtient son pouvoir de gouverner, et non d’une autorité supernaturelle ou divine, tel que le prétendait la monarchie à l’époque. Comme le peuple ne peut octroyer à l’État un pouvoir qu’il ne détient pas, il en va de soi que le pouvoir de l’État ne puisse pas excéder le pouvoir des individus qu’il gouverne. Le pouvoir de l’État doit être limité et non-arbitraire.

            Les idées de Locke ont servi de base aux révolutions qui ont eu lieu à travers le monde durant le Siècle des Lumières (1688-1789). Il y eut d’abord la Révolution Glorieuse en Angleterre (1688), qui fut suivie de l’établissement du Parlement et de la charte des droits, ainsi que d’une réduction du pouvoir arbitraire de la monarchie. Il y eut aussi la Révolution Française (1789) et, bien entendu, la Révolution Américaine (1776), dont la Déclaration d’Indépendance et la constitution furent directement inspirées des écrits de Locke, qui eut une grande influence sur les Pères Fondateurs.

            Ces révolutions ont eu comme impact d’anéantir la féodalité et d’abolir les diverses monarchies absolues à travers l’Europe, libérant ainsi le peuple de cette oppression économique et politique. Ces nouveaux systèmes politiques allaient être basés sur l’égalité de tous les citoyens devant la loi (« rule of law »), les droits individuels et la propriété privée.

            Le système économique qui allait émerger découla des idées d’un dénommé Adam Smith, qui publiait en 1776 l’oeuvre la plus influente de tous les temps dans la sphère économique : La Richesse des Nations[2] Smith y décrivait l’importance de la spécialisation du travail pour augmenter la production et donc créer de la richesse. Il y défendait aussi le libre-échange, alors qu’à l’époque le protectionnisme était très bien ancré dans les politiques économiques mercantilistes des nations. Il y constatait qu’une économie basée sur le libre-marché était plus productive et enrichissante pour la société. Il y décrivait finalement un système économique basé sur la propriété et sur la « liberté naturelle » qui allait plus tard être nommé « capitalisme ». Les bases théoriques du capitalisme libéral allaient par la suite se renforcir grâce aux travaux du Français Jean-Baptiste Say (loi des débouchés) et de l’Anglais David Ricardo (loi des avantages comparatifs).

            C’est donc grâce à la libéralisation de l’économie mondiale que le niveau de vie des humains a été catapulté à des niveaux incroyables par rapport à ce qui avait été observé depuis l’aube de l’humanité. La pauvreté, telle que définie en 1750, a été pratiquement éradiquée dans les pays ayant participé à cette libéralisation. Cependant, bien que l’ensemble de la population ait bénéficié de cette immense création de richesse, certains en ont bénéficié plus que d’autres. Cette inégalité a engendré une certaine jalousie chez certains, ce qui a créé une opportunité pour les politiciens d’augmenter leur popularité en séduisant les moins nantis par des mesures de redistribution de richesse. C’est ainsi qu’un renversement de la tendance vers la libéralisation et l’enrichissement collectif a commencé à s’orchestrer.

            Ainsi, l’État-providence serait né en Allemagne vers 1880, alors que le chancelier Otto Von Bismark a introduit divers programmes sociaux pour « acheter » la loyauté du peuple envers l’empereur et son régime.[3] Cela n’est pas passé inaperçu du regard des politiciens américains, qui ont commencé à instaurer des programmes pour les vétérans. Ces programmes ont été constamment élargis au fur et à mesure que les politiciens constataient leur efficacité à sécuriser le soutien électoral.

            Ceci étant dit, c’est le New Deal de Franklin D. Roosevelt qui a vraiment fait avancer l’État-providence aux États-Unis, notamment avec le Social Security Act de 1935. Ces idées bourgeonnaient depuis longtemps dans l’esprit des socialistes américains et la Grande Dépression allait leur fournir la justification idéale pour les instaurer. Par la suite, les budgets associés au Social Security Act ont été augmenté à chaque élection par des politiciens opportunistes. Le salaire minimum fut introduit en 1938. Le Food Stamp Act en 1964. Les programmes d’assurance-santé Medicare et Medicaid furent instaurés en 1965. Depuis ce temps, la couverture de ces programmes n’a cessé d’augmenter au fil des élections. En 2000, le gouvernement américain couvrait 43% des dépenses médicales alors que c’était seulement 21% en 1960.[4]

            Au Québec, c’est la Révolution Tranquille qui, durant les années 1960s, a instauré des programmes sociaux, dans le but de sortir la nation de la « grande noirceur ». Pourtant, les choses n’étaient pas si sombres à l’époque. À la veille de la Révolution Tranquille, le Québec n’avait rien d’une société sous-développée. La moitié des francophones occupaient un emploi dans le secteur des services. Durant tout le 20e siècle, la proportion de travailleurs québécois oeuvrant dans le secteur industriel fut comparable aux proportions observées aux États-Unis et dans plusieurs pays européens. On ne constatait pas non plus de retard d’urbanisation dans la province. Le Québec affichait même un taux d’urbanisation supérieur à celui l’Ontario de 1900 jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, et allait se maintenir au-dessus de la moyenne canadienne par la suite. La société québécoise d’avant la Révolution Tranquille comptait aussi de nombreux entrepreneurs francophones dans le domaine industriel et commercial. Dès le 19e siècle, ils se dotent d’institutions financières soutenant l’essor économique régional: banques, sociétés de fiducie et compagnies d’assurance. Les chambres de commerce foisonnaient et se regroupèrent en fédération provinciale dès 1909. En 1935, elle comptait 49 chambres affiliées. En 1953, le Québec affichait le deuxième revenu par habitant le plus élevé au monde après les États-Unis (en excluant le reste du Canada).[5] Dans les circonstances, comment peut-on parler de « grande noirceur »?

            Néanmoins, c’est pour s’attirer les votes d’une majorité montante qu’était la génération des « baby-boomers », dont les revenus étaient inférieurs vu leur jeunesse, que les politiciens de l’époque menés par Jean Lesage ont mis en place ces programmes sociaux. Ces réformes ont touché la santé, les services sociaux, l’éducation, la culture et l’interventionnisme économique, notamment par la création de la Régie des Rentes, de la Caisse de Dépôts et par la nationalisation de l’électricité sous Hydro-Québec. L’État-providence québécois n’a pratiquement pas cessé de prendre de l’expansion depuis; intervenant dorénavant dans toutes les sphères de nos vies.

            Trop occupés à redistribuer la richesse qu’ils subtilisent pour mousser leur carrière, les politiciens oublient ce qui a permis de créer cette richesse au préalable: la libre coopération des individus cherchant à améliorer leur sort. Pour justifier leurs actes, ils accusent, de façon boiteuse, le capitalisme de tous les maux de la terre: inégalités, crises financières, fraude, corruption, destruction de l’environnement, etc. Ils ne se rendent pas compte que ce sont leurs interventions qui créent ces problèmes en premier lieu et que leurs interventions subséquentes visant à corriger le tir ne font qu’empirer les choses.

            La marche arrière vers le vrai capitalisme libéral n’est pas une solution pour eux puisque cela signifierait une diminution de la taille de leur empire et donc de leur prestige et de leur influence, les raisons mêmes de leur implication en politique. Sans oublier le fait qu’il n’est pratiquement pas possible de se faire élire avec un programme visant la réduction de la taille de l’État puisque trop d’électeurs y perdraient au change étant dépendants d’une façon ou d’une autre de l’État.

            Bien entendu, la taille de l’État a connu quelques courtes périodes de régression au cours des 30 dernières années aux États-Unis, au Canada et au Québec, sous les gouvernements de Reagan, Clinton, Chrétien et Charest. Cependant, ces brefs et timides épisodes n’ont été que des accidents de parcours et n’ont pas changé la tendance de croissance de l’État. Bien que le socialisme totalitaire ne persiste plus qu’à Cuba, en Chine et en Corée du Nord, le socialisme démocratique continue de progresser. Néanmoins, la croissance économique mondiale a grandement bénéficié de la libéralisation lente et graduelle de la Chine, de l’Inde, de la Russie, du Chili et du Brésil depuis les années 1980s. Cependant, plutôt que de s’en réjouir, les pays industrialisés les perçoivent comme une menace et interviennent défavorablement à leur égard; nuisant à la coopération économique mondiale et surtout à leur propre population.

            Les programmes sociaux déresponsabilisent les individus et les rendent dépendants de l’État. Ils ne contribuent pas à éradiquer la pauvreté, mais plutôt à entretenir celle-ci. Ils détruisent la richesse et encourage le parasitisme. Comme disait le disait Bastiat :

« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

Frédéric Bastiat, 1848

             Évidemment, ces programmes de dépenses, aujourd’hui gigantesques, ont dû être financés, d’abord par des taxes et impôts croissants, puis par l’endettement et la création de monnaie. Ce n’est pas pour rien que les banques centrales des États-Unis et du Canada ont été créées au début du 20e siècle, en même temps que la progression de l’État-providence. Nous avons donc observé une augmentation constante de l’endettement gouvernemental dans les pays industrialisés.

            Il y a quelques décennies, cet endettement était soutenu par une croissance économique plus ou moins forte, aidée par une bonne croissance démographique, et donc par l’augmentation des recettes fiscale de l’État, mais dans les années 2000s, un gros problème s’est pointé à l’horizon. Nés en 1946, les premiers baby-boomers ont fêté leur 65e anniversaire en 2010-2011 et auront atteint l’âge normal de la retraite, alors que plusieurs d’entre eux bénéficient d’une retraite anticipée. Nous observons donc une baisse de la population active et une augmentation de la population inactive. Selon le scénario de référence de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), en 2031, il y aura deux travailleurs pour un retraité. En 2001, ce ratio était de cinq travailleurs pour un retraité.

            En quoi cela est-il un problème? Si la population active diminue, la production aussi diminue, ce qui est un problème majeur pour l’État puisque ses recettes fiscales diminueront alors que ses dépenses continueront d’augmenter. En outre, les retraités sont de grands consommateurs de services sociaux, surtout en santé. Cette situation est exacerbée par les mauvais rendements des caisses de retraite ces dernières années ainsi que par les mauvais rendements boursiers durant la dernière décennie, qui ont grugé le peu d’épargne existant. D’ailleurs, au 20e siècle, les banques centrales ont créé de la monnaie à profusion pour stimuler l’économie, faisant baisser les taux d’intérêt pour encourager l’endettement au détriment de l’épargne. Le résultat est que la population est endettée et dispose de peu de fonds pour la retraite.

            Devant ces faits, les programmes sociaux de l’État apparaissent insoutenables. D’ailleurs, la plupart des pays industrialisés voient leurs gouvernements rapporter des déficits budgétaires chroniques. Autrement dit, on s’endette pour payer « l’épicerie ». Le niveau d’endettement de ces pays a atteint un niveau qui donne la frousse aux marchés financiers. Nous avons vu les problèmes financiers encourus par la Grèce et plusieurs autres pays européens en 2010. Il est à prévoir que d’autres pays se retrouveront dans cette situation bientôt, incluant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et le Québec.

            Ces pays font alors face à trois choix : hausser les taxes et impôts au risque de grandement nuire à l’économie; monétiser la dette en créant de la monnaie au risque de générer de l’hyper-inflation et de provoquer une forte hausse des taux d’intérêt qui nuirait à l’économie et aux finances de l’État; ou réduire les dépenses au risque de se mettre les dépendants de l’État et les fonctionnaires à dos, un véritable suicide politique. Il y a fort à parier que les deux premières solutions seront considérées par les politiciens, même si cela impliquera la dilapidation du capital productif de l’économie, lequel permet de générer la richesse.

            Les bénéficiaires des largesses du gouvernement que sont les fonctionnaires, les assistés sociaux et tous ces groupes de pression qui financent les campagnes des politiciens dans le but d’en soutirer des privilèges, continueront de protéger leurs acquis au détriment du reste de la population puisqu’ils détiennent l’hégémonie sur le processus électoral. L’intervention de l’État dans la sphère monétaire dans le but de maintenir une inflation positive et constante continuera d’affaiblir le pouvoir d’achat des gens et de générer de l’endettement, des bulles spéculatives et de violents cycles économiques se terminant par de terribles récessions. Depuis la crise financière de 2008, la règlementation et le protectionnisme sont aussi en forte progression dans le monde, au détriment de la liberté économique.

            En somme, la progression de l’interventionnisme étatique au détriment de la liberté économique est en train d’atteindre son apogée. Le choc démographique pourrait très bien sonner le glas de l’État-providence, qui est déjà en faillite, mais quelle sera l’ampleur des dommages à notre niveau de vie d’ici là?

La solution :

            La solution à cet impasse est fort simple : l’État doit se rétracter et cesser d’intervenir dans l’économie, lassant le champ libre aux créateurs de richesse.

            Tout d’abord, l’État doit cesser de manipuler la monnaie et abolir la politique monétaire. Un retour à l’étalon-or ou la solution de Milton Friedman devraient être considérés. L’État doit cesser d’agir en tant que prêteur de dernier recours pour les banques, ce qui leur permet d’opérer avec de faibles réserves. De plus, les droits de propriété des déposants doivent être respectés par les banques (c’est-à-dire que les banques doivent cesser de s’approprier les dépôts à vue pour les utiliser à leur avantage). Ainsi, l’ampleur des bulles et des boums économiques serait fortement réduite et le capital cesserait d’être gaspillé à des fins non-productives.

            En second lieu, l’État doit libérer le commerce international; c’est-à-dire anéantir unilatéralement l’ensemble des mesures protectionnistes encore en vigueur. Cela aura comme impact de grandement augmenter le pouvoir d’achat de la population et de rendre nos entreprises plus compétitives.

            Troisièmement, l’État doit diminuer ses dépenses de façon à pouvoir diminuer le fardeau fiscal des contribuables. Nous pourrions commencer par les dépenses militaires, qui devraient être strictement limitées à la défense préventive du pays. L’élimination totale des subventions aux entreprises serait aussi de mise.

            Évidemment, il faudrait aussi que l’État réduise l’ampleur de sa dispendieuse bureaucratie. Une bonne façon d’y parvenir serait par la privatisation de certains services publics. Les entreprises privées sont motivées par le profit, ce qui implique qu’elles ne peuvent pas se permettre d’entretenir une trop lourde bureaucratie. La bureaucratie est présentement omniprésente dans les systèmes de santé et d’éducation du Québec, alors que ces ministères accaparent la part du lion des dépenses du gouvernement. Notez que le financement public de ces services n’implique pas nécessairement que la prestation du service doive aussi être publique.

            L’autre façon de réduire la bureaucratie est de réduire la règlementation excessive qui non seulement constitue une entrave à des échanges volontaires entre individus consentants et crée des distorsions néfastes, mais nuit aussi au dynamisme de l’économie et donc à notre niveau de vie. La règlementation du marché du travail devrait notamment être allégée et le pouvoir excessif des syndicats réduit.

            Finalement, les programmes sociaux devraient être simplifiés et réduits de façon à maintenir un certain « filet de sécurité » pour les moins bien nantis sans toutefois entretenir une classe parasitaire et influencer le comportement des individus. À cet égard, le revenu minimum du citoyen ou l’impôt négatif sont des solutions à considérer.

            Ces réductions de dépenses pourraient être utilisées pour réduire les taxes et impôts. Une bonne partie de cette réduction du fardeau fiscal serait réinvestie dans le capital productif de l’économie à travers l’épargne, contribuant ainsi à augmenter notre niveau de vie. L’introduction d’un taux d’imposition fixe serait aussi souhaitable, de façon à ne plus décourager la prise de risque, le travail et l’excellence, de même qu’une simplification de la loi de l’impôt.

            La démocratie est malade. Nous sommes menés par des politiciens corrompus qui dispose de plus de pouvoir que jamais au cours des 150 dernières années. Ils abusent constamment de leur pouvoir, menés par des groupes de pression qui font passer leurs intérêts au détriment de ceux de la population. Le système politique est complètement monopolisé par des socialistes de gauche et des socialistes de droite, qui croient que le gouvernement est la solution à tous nos problèmes alors que le gouvernement EST le problème; par des partis biens financés qui dilapident l’argent des contribuables pour acheter les clientèles électorales nécessaires à garder le pouvoir. La démocratie est en train de devenir une forme de viol collectif dans lequel les violeurs, qui sont en majorité, n’ont que faire des objections de la pauvre victime, les simples contribuables.

            Alexis de Tocqueville l’expliquait déjà dans De la Démocratie en Amérique, publié en 1835. Dans cette oeuvre célèbre, il fait l’analyse de la démocratie aux États-Unis, ce jeune pays libre regorgeant d’entrepreneurs dynamiques et individualistes :

« La république américaine durera jusqu’au jour ou le Congrès découvrira qu’il peu corrompre le public avec l’argent du public. »

            Le confort relatif qui a rendu la population indifférente à cette problématique n’est pas là pour rester. Il est impératif que la population réalise que nous sommes bien engagés sur la route de la servitude et de la pauvreté.


[1] « Estimating world GDP, one million B.C. to present », Bradford DeLong, University of California, Berkeley.

[2] “An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations”, Adam Smith, 1776.

[3] « The Welfare State and the Promise of Protection”, Robert Higgs, Mises Institute, 24 août 2009.

[4] « What’s Really Wrong with the Healthcare Industry”, Vijay Boyapati, Mises Institute, 26 mai 2010.

[5] « La Révolution Tranquille, Rupture ou Tournant? », Jacques Rouillard, Journal of Canadian Studies/Revue d’études canadiennes, vol. 32, 4 (hiver 1998), p. 23-51.




Arrêtons de parler de capitalisme, d’ultralibéralisme et de mondialisation

[Source : Contrepoints]

[Image d’entête :] Statue of Karl Marx : David Merrett – CC BY 2.0

Ces concepts dont on nous abreuve en permanence viennent d’une mythologie inventée au XIXe siècle à partir d’une conception totalement erronée de l’histoire, de la science et de l’économie.

Par Olivier Maurice.

Le Capital est né le 14 septembre 1867 des élucubrations d’un esprit contraire qui à la fois dans la lignée et en totale réaction contre toute une école de pensée de l’époque tenta toute sa vie de prouver qu’il était capable à lui tout seul de reconstruire l’ensemble de la philosophie occidentale (descendant des traditions grecque, romaine et chrétienne et fortement imprégnée de théologie et de symbolique) à partir d’un seul axiome : seule la matière existe.

[Selon Karl Marx,] La pensée n’existe pas, le libre arbitre n’existe pas, la conscience, la morale n’existent pas ou plutôt découlent uniquement de la matière. Bref : il n’existe pas de principe supérieur à l’action et à la connaissance que nous pouvons développer : pas de métaphysique, pas de transcendance, pas de dieux, pas de Dieu. Le monde n’est que le déroulement mécanique de lois matérielles qui peuvent toutes s’énoncer et se vérifier scientifiquement. Le destin est déjà fixé, le futur n’est qu’une simple conséquence du passé.

La seule option qui resterait aux êtres humains serait de développer un esprit critique afin de découvrir cette vérité précédemment énoncée, de s’en indigner, de propager l’indignation et de créer ainsi une révolte afin de modifier le cours des choses.

Cent cinquante ans après, le culte de la dialectique matérialiste de Karl Marx est toujours pieusement enseigné dans les écoles françaises : bien malheureux celui qui oserait remettre en question la pureté de l’enchaînement thèse, antithèse, synthèse ou de parler d’idéalisme ou de sacralité lors des épreuves de français, d’histoire ou de philosophie du baccalauréat.

Mais le philosophe barbu est surtout connu pour sa généralisation du matérialisme à l’histoire et à l’économie. Les lois sociales opposent depuis toujours les humains entre eux (la lutte des classes) et ainsi, certains humains (les bourgeois) se sont appropriés les outils de productions (le capital), ce qui leur permet de s’enrichir en exploitant les travailleurs (les prolétaires) et de détenir le pouvoir (l’argent) afin d’imposer un ordre économique et politique (le capitalisme) pour protéger leurs privilèges.

LE PROPHÈTE DE L’APOCALYPSE

Usant de cette vision déterministe du monde, Karl Marx a défini une classification politique qui reste profondément ancrée dans la culture populaire. L’accaparement des outils de production, érigé en système, voire en idéologie par Marx lui-même, sera baptisé du titre de son œuvre majeure : le capitalisme, ou comment l’État crée et protège une classe dirigeante (riches industriels, financiers, actionnaires…) par l’instauration de la propriété privée.

Le chemin du salut consiste donc à renverser le rôle de l’État, voire tout simplement à renverser l’État. De défenseur des privilèges (dont la propriété privée est le principal), celui-ci doit devenir émanation du peuple et propriétaire unique de l’ensemble des moyens de productions. Ce but ultime s’appelle le communisme et son achèvement passe par une phase intermédiaire durant laquelle l’État réduira l’importance du capitalisme en réduisant la propriété privée (par l’impôt, la redistribution, la prise de monopoles publics, etc.) et en étendant son périmètre. Cette transition théorisée par Marx et reprise dans de multiples versions s’appelle le socialisme.

Marx est très clair : le capitalisme est à la fois injuste et instable. Il déclenchera inévitablement des révolutions populaires. Il prophétisa ainsi l’effondrement inéluctable des pays les plus avancés dans la protection de la propriété privée, l’activité bancaire, l’industrialisation et le commerce international : c’est-à-dire l’Angleterre et ses anciennes colonies : États-Unis, Canada, Australie…

Non seulement l’apocalypse prophétisée par Marx ne s’est pas produite, mais il est apparu au fil du temps que les arguments qu’il avait développés dans son ouvrage n’étaient qu’une accumulation de sophismes et d’artifices rhétoriques surtout destinés à valoriser son parti-pris matérialiste athée et à gonfler son narcissisme exacerbé.about:blank

Quoi de plus glorifiant pour l’ego que de prétendre sauver le monde d’un destin fatidique qui surviendra si on laisse l’Histoire suivre son chemin en toute liberté ?

LE VOCABULAIRE HERMÉTIQUE DU COMPLOT MONDIAL

Mais malgré les constants démentis à la philosophie développée par Marx, la peur millénariste de l’asservissement éternel au Capital agite toujours les révolutionnaires de tout poil, ainsi que les intellectuels, activistes, journalistes, hommes politiques et experts en tout genre pour lesquels la dialectique matérialiste et la recherche obsessionnelle de l’injustice sont l’alpha et l’oméga de la pensée raisonnable : si on laisse le système économique actuel (le capitalisme) se développer tout seul ; ou pire, si on favorise son expansion (l’ultralibéralisme), celui-ci envahira toute la planète (la mondialisation) et entraînera le malheur et même à terme l’extinction de l’espèce humaine, en déclenchant moult calamités telles qu’inégalités, réchauffement climatique, délitement moral : racisme, antisémitisme, homophobie, machisme etc.

Quand on entend parler de capitalisme, il ne faut pas croire que l’on parle d’un développement économique basé sur la spécialisation, l’échange et l’investissement dans l’outil de production, mais de la conviction que le monde est dirigé par les riches qui n’ont pour seul et unique but que celui de devenir encore plus riches en appauvrissant les pauvres.

Quand on entend parler d’ultralibéralisme, il ne faut pas comprendre que l’on fait référence à une philosophie qui chérit la liberté individuelle et repose sur la responsabilité personnelle, mais bien à la thèse que l’enrichissement de cette classe supérieure serait renforcé par la mise en place d’une doctrine visant à empêcher par tous les moyens de juguler les méfaits inhérents du capitalisme « en liberté ».

Quand on entend parler de mondialisation ou de globalisation, il ne faut pas non plus penser que l’on fait référence à la capacité moderne de transporter des êtres humains, des informations ou des marchandises partout sur la planète, mais au mythe de la mise en œuvre d’un complot mondial, d’une internationale de la classe dirigeante qui se serait liguée de par le monde pour exploiter les travailleurs.

[NdNM : L’auteur semble considérer seulement la possibilité, ou plutôt ici la non-existence, d’un complot capitaliste ou libéral. Cependant, le Nouvel Ordre Mondial propulsé par des élites autoproclamées du monde serait bien le résultat d’un complot d’échelle mondiale, dans le sens qu’il concerne pratiquement toutes les nations et des élites transnationales. De plus, il ne serait pas mis en œuvre par une promotion du capitalisme, mais comme synthèse artificielle et forcée entre capitalisme et communisme.]

L’ENFERMEMENT DANS LA DIALECTIQUE RÉVOLUTIONNAIRE

La rhétorique utilisée pour défendre cette thèse est toujours la même depuis 150 ans : constater un fait, l’éclairer sous la lumière d’une justice sociale sublimée pour s’indigner et projeter ses peurs. Une différence de revenu devient une inégalité sociale qui frappe les plus pauvres, la faillite d’une banque devient une crise qui appauvrit les petits épargnants, un orage devient un dérèglement climatique dont les plus pauvres et les plus vulnérables seront les victimes à l’échelle de la planète entière, etc.

Toute cette pensée qui se proclame bonne et juste repose sur l’éclairage moral porté par des gens qui se targuent de faire fi de toute subjectivité… mais qui n’ont pourtant aucun complexe à user et abuser d’arguments totalement subjectifs basés sur le ressenti d’infériorité et d’inégalité. On est toujours le pauvre de quelqu’un, il suffit souvent pour cela d’imaginer la fortune supposée de son voisin. Tout ceci enferme ces autoproclamés défenseurs de la critique et de la raison dans une logique et dans un vocabulaire hermétique qu’ils vénèrent comme des dogmes sacrés. Combien de fois n’avons-nous pas lu ou entendu « mais non, le vrai truc en isme, ce n’est pas ça ! ».

L’ARGENT, LA MONNAIE, LA VALEUR ET LA RICHESSE

La pensée de Marx est un pur produit de ce XIXe siècle qui découvrait la science et qui pensait que celle-ci remplacerait la métaphysique pour expliquer le monde. On comprend mieux de nos jours les mécanismes de la pensée et l’on sait qu’ils reposent avant tout sur des croyances. Mais au XIXe siècle, on croyait que le monde était soumis à des lois et que la connaissance de ces lois était l’ultime vérité, que l’esprit n’était qu’une illusion et qu’il fallait à tout prix éliminer toute construction mentale de nos réflexions.

L’économie décrite par Marx repose uniquement sur la production matérielle. Les services, le travail découlent d’un cycle de transformation de la matière en énergie et de l’usage de cette énergie pour transformer la matière. La monnaie est elle aussi réduite à son aspect matériel. Rien d’étonnant alors que la vision marxiste de la richesse soit réduite à celle d’une enveloppe limitée : celle de la masse monétaire et de ses équivalents, or et argent. Dans cette logique, l’économie et la politique se résument à la simple question du partage de cette matière particulière et par projection, à celle du partage des ressources naturelles.

On a depuis compris et constaté que toute cette logique était totalement fausse.

LA TYRANNIE ET LE SOCIALISME

Historiquement d’abord : avec la datation des premières écritures, on s’est rendu compte que celles-ci portaient sur des éléments de comptabilité. C’est le besoin d’écrire, de consigner dettes et échanges, qui est à l’origine de la notion monétaire (et de l’écriture, d’ailleurs), absolument pas l’invention de jetons en métal précieux frappé à l’effigie du tyran qui n’arriveront que bien plus tard.

La lettre de change et la reconnaissance de dette précèdent la monnaie de plusieurs millénaires dans l’histoire de l’humanité. Ce n’est pas la banque qui a pris le pouvoir sur le souverain, mais bien le souverain qui a régulé la banque et imposé la monnaie pour en faire un instrument de servitude. S’il existe une trame dans l’histoire de l’humanité, ce n’est pas celle de la lutte des classes, du capitalisme et du manque de politique, mais bien celle d’expériences et d’échecs répétés de divers types de socialisme. La monnaie a été inventée pour lever des impôts et payer les troupes, pas pour enrichir les gens, même une minorité.

LA RICHESSE PROVIENT DE L’ÉCHANGE ET DES VALEURS

Faux également économiquement : il était sans doute très difficile d’imaginer en pleine révolution industrielle que ce n’était pas l’augmentation de la productivité qui permettait l’enrichissement de la population occidentale de l’époque, mais le développement de la capacité commerciale. L’économie repose sur l’échange et la spécialisation, pas sur la production ni sur la consommation. Le secteur tertiaire, quasi inexistant au XIXe siècle, représente près des deux tiers de l’activité mondiale, près de 80 % de l’activité des pays occidentaux.

La notion de besoin est totalement relative et paradoxalement totalement universelle. Un chimpanzé n’aura jamais besoin d’un film en 3D, pas plus qu’un habitant de l’Europe du milieu du XIXe siècle. Mais aujourd’hui, l’industrie du cinéma fait vivre des millions de personnes et pour beaucoup d’entre nous, le scénario, la mise en scène et l’interprétation de la série que nous regarderons ce soir à la télé seront aussi importants que ce que nous aurons dans notre assiette.

LA MATIÈRE EST UNE CHIMÈRE

Tout aussi faux scientifiquement : la notion de matière sur laquelle Marx base l’intégralité de son raisonnement s’est révélée très compliquée à définir au fil des découvertes scientifiques. Est-ce qu’une table est un objet plat et solide ou un ensemble mouvant de particules en perpétuelle réaction et elles-mêmes assimilables à des ondes dont on ne peut que supposer statistiquement la présence ou l’absence, sachant que matière et énergie seraient finalement la même chose ?

Non seulement la prétendue stabilité de la matière n’est qu’une vue de l’esprit, mais l’information, ce principe supérieur dont Marx refusait l’existence, est quant à elle stable dans le temps et l’espace, et indépendante du référentiel utilisé, ainsi que le prouvent les ordinateurs et multiples objets numériques qui nous entourent.

UN ÉCHEC CUISANT, ET POURTANT…

Politiquement enfin, toutes les expériences de communisme et de socialisme se sont terminées par un fiasco total. Mais les faits, même indiscutables, ne peuvent que peu de choses face à l’obscurantisme de fanatiques persuadés détenir la vérité, et ce à juste titre, puisque tout modèle de pensée est en lui-même une vérité. Personne ne pense jamais être le méchant de l’histoire.

Il faudra du temps pour que les théoriciens de l’autocritique ne fassent la leur et que l’on efface le paradigme simpliste et illuminé du faux prophète barbu. Peut-être simplement en rétablissant cette autre vision du monde, développée deux siècles avant Marx par Adam SmithDavid RicardoJean-Baptiste Say ou encore John Locke qui déclarait en 1690 dans le Traité du Gouvernement Civil que « Dieu, qui a donné la Terre aux hommes en commun, leur a donné pareillement la raison, pour faire de l’un et de l’autre l’usage le plus avantageux à la vie et le plus commode », nous indiquant ainsi que les valeurs portées aux choses sont tout aussi importantes, sinon plus, que les choses elles-mêmes.


[NdNM : le Manifeste pour un nouveau monde offre la vision d’un monde sans gouvernements et sans concentration des richesses dans les mains d’une petite minorité, mais avec une totale liberté d’entreprendre et de créer, grâce à une monnaie basée sur l’énergie.]




Les graves conséquences psychologiques pour les enfants obligés de porter le masque à l’école

[Source : Sott.net]

[Image :] © Pascal Bonnière – La Voix du Nord

[Auteur :] Vladimir Dimitrijević — TekDeeps

Dans la lutte contre les maladies physiologiques, nous nous devons de ne pas souffrir de maladies mentales et sociales. La santé est une totalité psychophysique et un tout, et non une absence unidimensionnelle de maladie physique.

La lutte contre le coronavirus provoque un accroissement d’étranges formes de propagande officielle anti-pandémie, qui mettent constamment l’accent sur la « distanciation sociale », et afin de ne pas infecter nos proches, les autorités recommandent de nous en éloigner le plus possible.

Les élèves sont tenus d’aller à l’école avec un masque sur le visage et les éducateurs doivent également être masqués. Toutefois, les conséquences psychologiques associées au port du masque ne sont pas négligeables. Surtout pour les enfants et les jeunes.

Note du traducteur : Le risque c’est qu’ils arrêtent d’essayer de communiquer tout court ! Le masque change aussi la voix ce qui perturbe l’enfant. Les enfants ont absolument besoin de lire les expressions sur le visage de l’autre, et le port du masque l’empêche de voir et d’analyser ces mimiques. Il est impossible de ne pas considérer que le port du masque représente un danger dans la représentation à soi et aux autres que beaucoup d’enfants n’ont pas encore affirmé même parvenus à l’adolescence. Et bien que ce ne soit pas le sujet de cet article, que dire du danger pour la santé physiologique que représente le port du masque durant plusieurs heures ?

Dépersonnalisation

Dans une interview accordée à Pečat [magazine d’informations serbe – NdT] le 14 août 2020, la psychologue clinique Sofija Trivunac — qui a exercé en Occident pendant quatre décennies après avoir obtenu son doctorat aux États-Unis — souligne la gravité de ces conséquences. Tout en insistant sur le faible bénéfice des masques dans la protection contre les maladies — sans compter les masques médicaux plus efficients qui ne sont généralement pas accessibles aux gens ordinaires —, elle déclare :

Il s’agit d’un acte de soumission très concret qui enseigne aux enfants l’obéissance, mais aussi que la communication et la possibilité de voir un visage ne sont plus la norme. Quand un bébé naît au monde et jusqu’à ce qu’il parle, il a besoin, comme les primates, de cette image fondamentale du visage de l’autre — un sourire et des yeux — et voilà qu’ils annoncent déjà le port de lunettes. Ainsi, nos yeux et notre bouche qui constituent les deux plus grands canaux de communication dont dispose l’être humain dans ses rapports aux autres êtres humains et aux animaux sont « abolis ». Nous sommes brusquement arrivés à la situation suivante : celui qui ne porte pas de masque est catalogué comme un transmetteur d’infection ou comme un tyran, une personne qui résiste.
[…]
Je ne veux pas que la pathologie des personnes compulsives-obsessionnelles devienne dominante ni qu’elle se banalise.

Bien sûr, il faut lutter contre la pandémie. Mais cette lutte ne doit pas négliger les conséquences psychologiques de l’état d’urgence, souligne Sofija Trivunac :

Si nous considérons le corps humain du point de vue d’un réceptacle surchargé de peurs, et donc bloqué pendant une longue période, nous constatons que son immunité est sérieusement affaiblie et qu’il n’est pas capable de « digérer » toutes ces peurs d’un point de vue énergétique. L’un des grands facteurs qui génèrent la peur est l’incertitude à laquelle nous sommes également exposés pendant une longue période, ainsi que tout ce qui nous conduit dans un premier temps à des troubles mentaux, puis à des maladies physiques. Car lorsque le cerveau qui contrôle notre psyché et notre corps tombe malade, nos autres organes tombent progressivement malades et les conséquences sont le plus souvent pénibles et extrêmement dangereuses.

Le port du masque est un moyen de plonger les élèves et les éducateurs dans un monde tordu, celui d’Alice lorsqu’elle passe de l’autre côté du miroir, un monde dans lequel il n’existe aucune réelle éducation ni la plus élémentaire socialisation. Mais le plus grand dommage [notamment chez les enfants – NdT] est porté à l’essence même des relations interpersonnelles : l’amour.

Le secret de l’amour comme fondement de l’humanité

Dans son livre « Les Éloges du sens », l’écrivain Dusko Jevtovic écrit :

Dans une maternité, deux jumelles, nées prématurément, ont été placées dans des incubateurs séparés, comme l’exige la réglementation. La vie de l’une d’entre elles était en danger. L’infirmière de service les a mis dans la même couveuse, et lorsqu’elle leur a rendu visite un peu plus tard, elle a réalisé qu’un miracle s’était produit : elle les a trouvés enlacées ! La sœur jumelle la plus vigoureuse étreignait la plus fragile, dont l’état de santé s’est à partir de ce moment soudainement amélioré ! Comme si elle avait alors acquis la volonté de vivre, ce qui lui manquait, la plus fragile des sœurs se mit à respirer de façon régulière, son cœur battant au rythme du cœur de sa jumelle dont l’amour l’avait fortifiée. Des appareils de précision ont tout enregistré. Un de mes collègues a également imprimé un article qui se terminait par la photo d’une étreinte salvatrice.

Lorsque Kiri, [qui signifie] « c’était écrit », a senti qu’elle se trouvait près de sa sœur et que celle-ci luttait pour sa vie, elle l’a serrée dans ses bras pour l’aider dans son combat. À partir de ce moment-là, Brijela a commencé à respirer normalement, son rythme cardiaque est revenu à la normale et son état général a commencé à se stabiliser. Les médecins ont décidé de laisser les bébés ensemble, car lorsqu’elles étaient ensemble, elles se maintenaient mutuellement en vie.

C’est, pourrait-on dire, la preuve scientifique des propriétés curatives de l’amour. Parce que le cœur est plus sensible que n’importe quel appareil. Le sentiment d’amour protège mieux que le verre de protection et pénètre plus profondément que les câbles et les tubes. Sous l’impulsion de l’éternité, le sentiment d’amour se met en marche et, avec la chaleur de l’étreinte, il libère l’espoir de l’armure que constitue l’indifférence glacée, synonyme de mort.

Ainsi, dans la lutte contre les maladies physiologiques, nous nous devons de ne pas souffrir de maladies mentales et sociales. La santé est une totalité psychophysique et un tout, et non une absence unidimensionnelle de maladie physique. Nous devons en prendre soin tout particulièrement lorsqu’il s’agit de nos enfants. Ils sont l’avenir, n’est-ce pas ?

Note du traducteur : Ce merveilleux témoignage plein d’espoir pour le genre humain ne constitue pas une singularité. En 2019, deux jumeaux en Angleterre ont partagé le même amour inconditionnel, quand le plus vigoureux des deux a étreint le plus fragile… pour le sauver. Et puis une autre histoire identique en 1995.

Par ailleurs, France Soir n’a pas mâché ses mots dans son article du 21 août quant à cette folie furieuse de faire porter des masques aux enfants pendant plusieurs heures d’affilée, 4 à 5 jours par semaine :

Le port obligatoire du masque pour les enfants, c’est de la maltraitance !

Veut-on vraiment casser nos enfants tant sur le plan scolaire que psychique ? L’incroyable prise de position exposée à nouveau dans Libération(1) nous a fait bondir, voire désespérer. Qu’est-ce que ce pays qui sacrifierait ses enfants au nom d’intérêts financiers et de querelles politiques et certainement pas médicales ? Nous pouvons admettre qu’en mars, les autorités craignaient que les petits transmettent le covid comme la grippe, mais cinq mois plus tard, l’ignorance n’est plus acceptable, ni des politiques, ni des médecins, surtout lorsqu’ils s’adressent au public. Les enfants ne sont pas à risque (les enfants ou adolescents de moins de 15 ans représentent moins de 1% des personnes contaminées(2) et moins de 0,01% des morts(3) ) et ils ne transmettent pas le virus ni aux autres enfants, ni aux adultes.(4)

Alors pourquoi cette rechute de folie par rapport à l’école ? Faire peur à tout prix pour imposer in fine un vaccin qui n’existe pas, mais fait déjà gagner des milliards en Bourse sans hésiter à sacrifier les petits et les jeunes dont le risque de covid grave est extrêmement faible ?

Oui Mr le Ministre, la rentrée doit être complètement normale ! Résistez, vous y gagnerez en crédibilité.

Une vingtaine de médecins menée par Karine Lacombe, (Mme Gilead et remdesivir) ose appeler le ministre de l’Éducation nationale à renoncer à la rentrée quasi normale qu’il avait prévue. Les enfants, selon ces vingt médecins dont aucun pédiatre (sauf un radiologue pédiatre ce qui est différent), ni aucun pédopsychiatre, ni psychologue (ils ont préféré un vétérinaire et un légiste) n’hésitent pas à pousser le gouvernement à entrer à nouveau dans ce cercle infernal de la privation de scolarité normale et à conseiller des mesures aussi aberrantes pour un enfant que le port du masque et l’enseignement à distance.

Pourtant s’ils avaient pris le temps de lire les témoignages des psychiatres et psychologues, mais aussi de tous ceux qui s’occupent d’enfants, adolescents et jeunes adultes, y compris les familles, ils auraient pu approcher la gravité des séquelles de ces cinq mois d’hystérie collective et de mesures délirantes prises sans évaluation préalable de leur gravité à court moyen et long terme. N’en rajoutons pas.

Sacrifier nos enfants pour une mesure d’intérêt non démontré

Nos ministres de la santé ont interdit la prescription de chloroquine par les médecins en prétextant qu’il n’existait pas d’études randomisées de la chloroquine contre le Covid19. Mais pour les masques pas de problème : le gouvernement a affirmé pendant deux mois qu’ils étaient inutiles (sans études le démontrant). Maintenant il prétend qu’ils sont indispensables (sans plus d’études randomisées) et il nous oblige à vivre masqués. Tous les médias reprennent en chœur « Sans masque pas de salut. Les cas augmentent. Vous serez confinés de nouveau si vous n’êtes pas obéissants ». Et les croisés du masque veulent maltraiter les enfants par une mesure sans aucune justification scientifique.

Rien ne prouve que les masques soient utiles contre une épidémie de Covid19

Libération publie une tribune orchestrée par la désormais célèbre K Lacombe(5), l’apôtre du remdesivir, le dr Jérôme Marty, président de l’UFML, qui en son temps s’était bien battu contre la loi de santé Touraine Véran et pour la liberté et l’indépendance des médecins (que vient-il faire dans cette galère ?), et les créateurs du collectif Stop-Postillons, réclamant partout et toujours le port du masque en exhibant de « nombreuses études » qui démontreraient que le masque pourrait prévenir la transmission du covid19. Oubliant au passage que le covid19 est curable si on accepte de le traiter, comme plus des trois quarts des médecins au monde.

Pourquoi ce déni et cette obsession du masque qui ne fait que « cacher ce traitement efficace que je ne saurais voir » ?

Des articles non convaincants éloignés de la pratique clinique

Nous avons personnellement relu tous les articles qu’ils citent à l’appui de leur obsession et aucun d’entre eux n’a étudié l’effet du masque sur la transmission du Covid19 dans la vraie vie.

L’article de Yu I.T date de 2004, bien avant le covid19 qu’il n’a donc pas pu étudier. Celui de Dyani Lewis parle de « preuve » mais n’en apporte aucune et se contente de formuler des hypothèses sur des éléments biologiques et non médicaux. Celui de Lidia Morawska relate des expériences de laboratoire qui ignorent le contact du virus avec l’homme. Celui de John A. Lednicky étudie l’air de la chambre d’un patient hospitalisé et détecte des traces de virus, ce qui ne prouve en rien que ces résidus puissent être contaminants, ni qu’un masque pourrait servir de protection. Celui de Jayaweera conclue que : « la transmission nosocomiale par des aérosols chargés de virus SARS-CoV-2 en suspension dans les établissements de santé peut être plausible. ». Il émet une hypothèse au conditionnel et en précisant qu’il ne la formule que pour des espaces médicaux (pas pour les entreprises ou les écoles).

Et c’est sur ces pseudo-preuves qu’ils veulent nous bâillonner partout et toujours, pour une maladie en voie disparition en Europe(6) ! Que leur arrivent-ils ? Tout au moins à ceux que l’on a connu valeureux soldats sincères contre la prise de pouvoir par l’état de la santé par l’article 1 de la loi santé, comme les membres de l’UFML ? La fréquentation des plateaux télé est-elle si toxique qu’elle fait perdre le bon sens aux meilleurs défenseurs de la liberté et de l’indépendance médicale ?

L’article très fouillé mérite de s’y attarder, nous conseillons à nos lecteurs de lire la suite.

Source de l’article initialement publié en serbe le 21 août 2020 : srbin.info
Source de l’article traduit en anglais le 20 août 2020 : TekDeeps

Traduction: Sott.net




Trois leçons à tirer de l’échec de l’enquête Mueller sur le Russiagate

[Source : Investig’Action]

Trois leçons à tirer de l’échec de l’enquête Mueller sur le Russiagate

Image: DonkeyHotey via Flickr

Il est clair à présent que l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur le Russiagate ne permettra pas de mettre à jour une collusion entre le camp de Donald Trump et le Kremlin dans le cadre des élections présidentielles de 2016. Alors, voici trois leçons importantes que la gauche progressiste devrait tirer de cette affaire.

Leçon numéro 1 : Maquiller le visage du cochon

La gauche n’a jamais vraiment été concernée par cette affaire. Ce
n’était qu’une querelle interne entre différentes parties de
l’establishment. Le capitalisme vieillissant est en phase terminale. Et
le principal problème de nos élites est de savoir comment sortir de
cette crise tout en maintenant son pouvoir intact. L’une des ailes de
l’establishment veut s’assurer que le visage du cochon reste maquillé,
tandis que l’autre se contente de pousser son museau plus au fond de la
cuvette tant qu’il y a encore de la nourriture.

Le Russiagate n’a jamais été une question de fond. Il s’agissait de savoir qui devait gérer cette image de déclin d’un capitalisme néolibéral autodestructeur et particulièrement turbulent.

Les dirigeants du Parti Démocrate sont moins terrifiés par Trump et
par ce qu’il représente que par nous et par ce que nous pourrions faire
si nous comprenions comment ils ont façonné le système politique et
économique à leur avantage permanent.

Il semblerait que le Russiagate a été un échec pour les dirigeants du
Parti Démocrate, mais ce fut en réalité un succès. Ce parti est censé
incarner la gauche. Or, il a détourné l’attention de la corruption
endémique de sa direction. Il a détourné les énergies politiques de la
gauche vers des cibles fantasmées et bien commodes : Trump et le
président russe Vladimir Poutine.

Ce que Mueller a découvert – tout ce qu’il pouvait trouver – c’est
une corruption marginale dans le camp Trump. Et c’était inévitable,
parce que Washington est embourbé dans la corruption à tous les étages.
En fait, Mueller a révélé les formes de corruption les plus marginales
au sein l’équipe Trump. Il a occulté par la même occasion les affaires
courantes qui auraient pu rappeler la corruption endémique infectant
également les dirigeants démocrates.

Une enquête anti-corruption aurait été beaucoup plus loin et aurait
fait beaucoup plus de bruit. Elle aurait braqué les projecteurs sur la
Fondation Clinton et le rôle de méga-donateurs tels que James Simons,
George Soros et Haim Saban, qui ont financé la campagne d’Hillary avec
un objectif en tête : intégrer leurs enjeux dans un “consensus” national
bien rémunéré.

De plus, en se concentrant sur le camp Trump – et sur des petits
poissons tels que Paul Manafort et Roger Stone -, l’enquête sur le
Russiagate avait pour but de protéger les dirigeants démocrates d’une
enquête pour corruption bien pire qui avait été révélée dans le contenu
des courriels du Comité national démocrate. C’est la fuite, le piratage
de ces courriels qui a motivé les enquêtes de Mueller. Ce qui aurait dû
être au centre de toute enquête était de savoir comment le Parti
Démocrate avait tenté de truquer ses primaires pour empêcher les membres
du parti de choisir Hillary et personne d’autre comme candidate à la
présidence.

En bref, le Russiagate se résume à deux années d’énergie gaspillée
pour la gauche. Une énergie qui aurait pu être dépensée d’une part pour
cibler ce que Trump fait vraiment plutôt que des fabulations, et d’autre
part pour cibler les propres pratiques des dirigeants démocrates,
également corrompus.

Leçon numéro 2 : Trump est légitimé

Mais c’est bien pire que ça. La gauche n’a pas seulement gaspillé
deux ans d’énergie politique sur le Russiagate. Dans le même temps, elle
a légitimé Trump, donnant du souffle à ses arguments bidon selon
lesquels il est le président anti-establishment, le président du peuple
que les élites veulent absolument détruire.

Trump se heurte à l’opposition de l’establishment non pas parce qu’il
est « anti-établissement», mais parce qu’il refuse de décorer le museau
du cochon avec du rouge à lèvres. Il déchire le masque, laissant
apparaître le visage cupide et autodestructeur du capitalisme
vieillissant. Et il le fait non pas parce qu’il veut réformer ou
renverser ce capitalisme suralimenté, mais parce qu’il veut supprimer
les dernières contraintes, essentiellement cosmétiques, du système afin
que lui et ses amis puissent piller avec plus d’abandon – et détruire
plus rapidement – la planète.

L’autre branche de l’establishment néolibéral, celle représentée par
la direction du Parti Démocrate, ne veut pas exposer le capitalisme
aussi crument, en révélant ses tendances intrinsèquement brutales. Cette
partie de l’establishment craint qu’une telle méthode finisse par
réveiller les masses pour les transformer en révolutionnaires. Les
dirigeants du Parti Démocrate craignent Trump principalement à cause de
la menace qu’il fait peser sur l’image d’un système politique et
économique qu’eux-mêmes ont conçu avec tant d’amour afin de pouvoir
continuer à s’enrichir et enrichir leurs enfants.

Le génie de Trump – son seul génie – est de s’être approprié une
partie du langage de la gauche et de l’avoir détourné pour faire avancer
les intérêts des 1%. Quand il attaque les médias mainstream «
libéraux», les accusant de défendre un agenda malfaisant et de jouer les
propagandistes, il n’a pas tort. Quand il s’oppose à la politique
identitaire cultivée par les élites « libérales » au cours des deux
dernières décennies – suggérant qu’elle a affaibli les États-Unis – il
n’a pas tort. Mais il a raison pour les mauvaises raisons.

Les médias mainstream et les journalistes qu’ils emploient sont des
propagandistes, ils défendent un système qui maintient leur statut.
Quand Trump était l’un des principaux candidats du Parti Républicain,
tous les médias mainstream le chérissaient, car il était pour la
télévision l’équivalent d’un putaclic. Il l’était depuis que la
télé-réalité a commencé à usurper la place des émissions d’actualité et
des débats politiques constructifs.

La poignée de groupes qui possèdent les médias US – et une grande
partie des entreprises US par ailleurs – s’emploient à faire plus
d’argent à la fois en augmentent les profits mais aussi en maintenant la
crédibilité d’un système politique et économique qui leur permet de
gagner toujours plus.

Les médias « libéraux » partagent les valeurs de la direction du
Parti Démocrate. En d’autres termes, ils s’efforcent de faire en sorte
que le cochon ne perde pas sa trousse de maquillage. En revanche, Fox
News et les rois de la provoc, tels que Trump, accordent la priorité à
gagner de l’argent à court terme plutôt qu’à crédibiliser à long terme
un système qui leur permet de gagner de l’argent. Ils se soucient
beaucoup moins de savoir si le visage du cochon reste maquillé.

Donc, Trump a raison de dire que les médias « libéraux » ne sont pas
démocratiques et qu’ils font maintenant de la propagande contre lui.
Mais il a tort sur le pourquoi. En fait, tous les médias mainstream –
qu’ils soient « libéraux » ou non, contre Trump ou pour lui – sont
antidémocratiques. Tous les médias font de la propagande en faveur d’un
système pourri qui maintient la grande majorité des Américains dans la
pauvreté. Tous les médias se soucient davantage de Trump et des élites
auxquelles il appartient que des 99%.

Il en va de même pour les politiques identitaires. Trump dit vouloir
rendre à nouveau l’Amérique (blanche) grande. Et il utilise l’obsession
de la gauche pour les identités comme un moyen de susciter une réaction
brutale de la part de ses propres partisans.

A gauche, trop de personnes ont déambulé comme des somnambules au
cours des deux dernières années, attendant que Mueller les sauve de
Trump. Mueller… Un ancien chef du FBI, la police secrète des Etats-Unis,
bon sang ! Et pendant ce temps-là, ces somnambules ont été manipulés
par les élites libérales qui les ont conduits dans le cul-de-sac des
politiques identitaires.

Leçon numéro 3 : l’expérience Corbyn

Mais il y a encore une leçon plus importante pour la gauche : son
soutien à l’enquête de Mueller contre Trump était téméraire jusqu’à
l’extrême.

L’enquête était vouée à l’échec. En fait, elle était conçue pour
échouer. Mais elle a surtout créé un précédent pour de futures enquêtes
politisées qui seront utilisées contre la gauche progressiste si elle
devait réaliser des gains politiques significatifs. Une enquête contre
la gauche vraiment progressiste serait par ailleurs beaucoup plus
agressive et beaucoup plus « productive » que ne l’était celle de
Mueller.

S’il y a le moindre doute à ce sujet, regardez ce qui se passe en
Grande-Bretagne où l’on retrouve le premier responsable politique
réellement progressiste de mémoire d’homme. Quelqu’un qui cherche à
représenter les 99% plutôt que les 1%. Alors qu’il a réussi à
considérablement gonfler les rangs du Parti travailliste pour en faire
le plus grand parti politique d’Europe, l’expérience Corbyn est
frappante.

Au cours des quatre dernières années, j’ai régulièrement documenté sur mon blog les difficultés de Corbyn aux mains de la classe politique et des médias britanniques. Vous pouvez trouver de nombreux exemples ici.

Corbyn, encore plus que la nouvelle et modeste vague de politiciens
insurgés du Congrès US, a été confronté à un flot incessant de critiques
émanant de tout le spectre politique particulièrement étroit du
Royaume-Uni. Il a été attaqué à la fois par les médias de droite et par
les médias soi-disant « libéraux ». Il a été malmené par le Parti
conservateur au pouvoir, comme il pouvait s’y attendre, mais aussi par
son propre parti au Parlement. Le système à deux partis du Royaume-Uni
s’est ainsi montré aussi creux que celui des Etats-Unis.

Les attaques devaient être féroces. En effet, aux Etats-Unis, le
Parti démocrate est parvenu à écarter de la campagne présidentielle
celui qui incarnait son aile gauche progressiste. Mais le système
britannique a accidentellement permis à un socialiste de glisser entre
les mailles du filet. Depuis, l’enfer s’est ouvert.

Ce qui est tellement remarquable, c’est que Corbyn est rarement
attaqué pour son action politique – principalement parce qu’elle jouit
d’un large attrait populaire. Au lieu de cela, dès le moment où les
membres de son parti l’ont désigné comme chef, il a été harcelé à partir
d’affirmations fantaisistes selon lesquelles il était soudainement
devenu antisémite alors que c’est ostensiblement un militant
anti-raciste de longue date.

Je ne démontrerai pas à nouveau à quel point ces affirmations sont invraisemblables. Il suffit de jeter un œil à ces articles précédents en cas de doute.

Mais ce qui est incroyable, c’est que comme pour l’enquête Mueller,
une grande partie de la gauche britannique, y compris des personnalités
telles qu’Owen Jones ou le soi-disant média de contre-culture Novara,
ont dépensé leur énergie politique à apaiser ou à soutenir ceux qui
accusaient stupidement le Pari travailliste d’être devenu
“institutionnellement antisémite” sous la présidence de Corbyn. A
nouveau, la promotion d’une politique identitaire naïve, celle qui
oppose les droits des Palestiniens aux susceptibilités des juifs
sionistes à l’égard d’Israël, a été exploitée pour diviser la gauche.

Au plus la gauche concédait du terrain à cette campagne, au plus les
opposants de Corbyn devenaient hargneux, implacables et suffisants. A
tel point que le Parti travailliste risque maintenant d’imploser.

Si les États-Unis avaient leur propre Corby comme président, il
serait sans aucun doute confronté à une enquête du type Mueller,
beaucoup plus efficace, pour assurer sa destitution.

Non pas qu’un président US de gauche serait plus corrompu ou plus
susceptible d’être entré en collusion avec une puissance étrangère. Mais
comme le montre l’exemple britannique, un tel président aurait contre
lui tout le système médiatique, du New York Times à Fox News. Et comme
le montre l’exemple britannique, les dirigeants des partis républicain
et démocrate travailleraient de concert pour achever un tel président.

A travers les succès et les échecs de l’enquête Mueller, la gauche a
l’occasion de comprendre de manière beaucoup plus complexe comment
fonctionne réellement le pouvoir et en faveur de qui il est exercé.
C’est un moment important qui doit être clarifié si nous voulons ouvrir
nos yeux sur les véritables leçons de l’enquête Mueller.

Source orignale: le blog de Jonathan Cook

Traduit de l’anglais par Investig’Action

Source : Investig’Action




Où va le monde ?

[Source : Réseau International]

Où va le monde ?

Où va le monde ?

par Paul Craig Roberts

Depuis 2016, les États-Unis ont été fourrés dans le pétrin du RussiaGate,
une imposture imaginée par le complexe militaro-sécuritaire, pour
empêcher le président Trump de normaliser ses relations avec la Russie.
Cette normalisation aurait discrédité ‘la menace russe’ qu’il a
manigancée pour assurer son budget annuel de 1000 milliards de dollars.

Le Parti démocrate, qui n’est certes pas
du tout démocratique, a favorisé cette imposture dans l’espoir de
liquider Trump pour ses propres raisons, et a entraîné avec lui la
pressetituée dans le complot.

Maintenant que le rapport Mueller a éventé les mensonges de l’establishment – qui accusait Trump d’être un traître ayant conspiré avec le président russe Poutine pour que la garce sanguinaire [photo ci-dessus] ne soit pas élue, afin de pouvoir travailler pour les Russes –, les gens ont maintenant l’esprit libre pour lancer une autre campagne sans queue ni tête. La succession de ces âneries abîme la réputation du pays.

Il est vrai que certains des démocrates les plus dingues et la pressetituée sont incapables de lâcher le RussiaGate.
Cette dernière écrit que Trump pourrait être mis en accusation pour que
dalle, sauf si les indignes démocrates reprennent plutôt le job
consistant à jeter par la fenêtre l’argent des autres. Un professeur
dérangé ou deux ont déliré que Mueller faisait partie du complot et
qu’il devrait faire l’objet d’une enquête. Sauf que toute cette
agitation met simplement en évidence que les États-Unis ont gaspillé
trois ans de leur existence.

44

Pendant
ce temps, les autres pays ont poursuivi leur petit bonhomme de chemin.
Les Russes, par exemple, ont découvert le bon côté des sanctions de
l’Oncle Sam. Leur économie est devenue plus indépendante et ils se sont
tirés du pétrin de n’être réduits qu’au rôle d’exportateurs de matières
premières vers l’Occident, un pétrin dans lequel ils avaient été fourrés
par l’Oncle Sam et les économistes russes endoctrinés par ce dernier.

Les fulminations et les menaces de
l’Oncle Sam contre la Russie ont eu pour résultat l’émergence de
nouveaux armements russes contre lesquels il n’a ni protection, ni
équivalent, des armes qui rétrogradent les États-Unis au rang de
puissance militaire de second ordre.

Si on compare les choses comparables, la
Chine est désormais la plus grande économie mondiale et, tout comme
l’Iran, elle méprise de plus en plus les fanfaronnades de l’Oncle Sam.

Même le Venezuela tient tête à Washington.

Le monde en conclut que les États-Unis ne sont pas la puissance qu’ils pensent être.

Les abus de Washington, avec son dollar
comme monnaie de réserve et ses violations du droit international, ont
encouragé l’abandon du recours au dollar dans le commerce international.
Cette menace est peut-être même plus grave pour la puissance des
États-Unis, que la supériorité de leurs capacités militaires sur celles
de la Russie.

Le président Franklin D. Roosevelt fut
comblé par la Seconde Guerre mondiale, car il comprit qu’elle laisserait
la Grande-Bretagne en faillite et sans empire. Roosevelt comprit que la
guerre avantagerait les États-Unis, puisque le dollar deviendrait la
monnaie de réserve. Comme le pays dont la devise est aussi la monnaie de
réserve, peut imprimer de l’argent pour régler ses factures, le
gouvernement n’a aucune contrainte budgétaire.

Pour un pays aussi endetté que les
États-Unis, perdre cet avantage serait un coup fatal. C’est à cette
catastrophe que Washington doit faire face à cause de sa politique de
sanctions idiote et de ses violations du droit international.

Pourtant il y a une autre catastrophe.
De la même manière que l’empire romain tomba aux mains des envahisseurs
qui franchirent ses frontières, l’empire de Washington est en train de
tomber. L’Europe, joyau de l’empire, est actuellement envahie par des
millions de gens inassimilables, au point que l’Europe n’est plus
européenne. Et Trump a jusqu’ici été incapable de défendre les
frontières des États-Unis. À vrai dire, le Parti démocrate et la
pressetituée s’opposent farouchement à toute défense des frontières.
Pourquoi un gouvernement qui rechigne à défendre ses frontières,
consacre-t-il 1000 milliards de dollars par an à la défense ?

42

Les sionistes néocons, qui orientent la politique étrangère des États-Unis en faveur d’Israël depuis le régime Clinton, poursuivent leur manège comme si nous vivions toujours dans un monde unipolaire. Pour quelque raison inconnue, le conseiller à la sécurité nationale du président Trump ne sait rien de la situation. Il parle comme s’il régnait sur le monde, alors que même les pathétiques vassaux européens, n’admettent pas le don du plateau du Golan syrien, fait par Trump à Israël.

Quant à l’autorité morale, après
l’Afghanistan, l’Iraq, la Libye, la Somalie, la Syrie, le Yémen,
l’Ukraine, le Honduras et maintenant le Venezuela, elle a fui
l’Occident.

Washington perd non seulement sa puissance économique et militaire, mais aussi son pouvoir de séduction [soft power],
né de sa propagande au sujet de rendre le monde plus sûr pour la
démocratie. La démocratie n’est même pas en sécurité aux États-Unis, les
démocrates et la pressetituée ayant fait de leur mieux pour la
contourner afin de renvoyer du pouvoir le président élu, chose que le
régime Trump tente précisément de faire au Venezuela.

Après le recours irresponsable à la
force de l’Oncle Sam, qui a laissé l’Occident dépouillé de toute valeur
morale, tous les mensonges et la propagande qui présentent l’Occident
comme un cadeau de Dieu pour l’humanité, ont fait choux blanc.

Le monde n’imagine plus admirer et
imiter l’Occident. Il le considère plutôt très malfaisant, comme « un
grand poulpe suceur de sang enroulé autour du monde, qui plonge avec
acharnement son bec sanglant dans tout ce qui a une odeur d’argent, »
selon les mots de Matt Taibbi

Une grande promesse a été dénoncée par
ceux à qui avaient confiance. Au gouvernement qui répond de ses actes
devant la loi et le peuple, il faut un peuple uni, et non pas le bordel
du multiculturalisme et de la politique identitaire. Du fait de la
destruction des racines ethniques autochtones de tous les pays
occidentaux, au prétexte que ce sont des ‘suprémacistes blancs’, la
civilisation occidentale ne peut plus se défendre contre les immigrants
qui n’adhèrent pas à sa culture.

La tension entre civilisation autochtone
et cultures importées se constate dans les tensions entre l’Union
européenne et la Hongrie et l’Italie. La Hongrie, qui a refusé de
prendre son quota d’immigrés non européens, risque des sanctions de
l’UE. En Italie, le gouvernement est tenu par une coalition de partis de
gauche et de droite unis contre l’immigration européenne et non
européenne. En Europe, les instances de l’UE, et les gouvernements
d’États membres, ceux de France et d’Allemagne, ont pris le parti des
immigrés contre les autochtones. En d’autres termes, les gouvernements
européens ne sont plus attachés à leurs propres cultures. Cela montre
sans ambiguïté que cette civilisation est morte.

Aux États-Unis, la désunion est telle,
que le nom du pays est lui-même abusif. Les électeurs d’Hillary
détestent les électeurs de Trump, et vice versa. La pressetituée et les
universités sont toutes unies contre les Blancs.

Les pays désunis sont fragiles. En conséquence, le monde occidental est en train de perdre sa qualité de meneur du monde.

Bien entendu, le reste du monde souffre
aussi de désunion. Sunnites et Chiites étant incapables de s’entendre,
il en résulte la faiblesse du monde musulman. Les tribus africaines ne
peuvent s’unir. L’Inde et le Pakistan restent à couteaux tirés. Il y a
de l’animosité entre Asiatiques. La Russie elle-même est une fédération.
Une province de Chine est musulmane. Mais les désunions là-bas sont
différentes de celles en Occident. Le Japon et la Chine ont des
différences, mais la population du Japon est homogène et la Chine l’est
en grande partie. Les Arabes sont des Arabes, qu’ils soient sunnites ou
chiites. La Fédération de Russie est le vestige d’un ancien empire, en
grande partie intégré, et ne résulte pas de l’immigration récente.

La conséquence de la désunion exclut
peut-être tout gouvernement de qualité. Mais la dissolution de
l’Occident dans la diversité et le multiculturalisme, signifie
assurément que la qualité de meneur de l’Occident a été perdue au profit
de l’impuissance de la désunion.

Est-ce le chaos qui nous attend ?

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/04/03/where-is-the-world-headed-paul-craig-roberts/

Traduction Petrus Lombard




L’Union européenne, dans l’instant et dans la durée

[Source : Réseau Voltaire]

par
Thierry Meyssan

Les citoyens de l’Union européenne, qui devront élire leur parlement les 25 et 26 mai, s’apprêtent à faire le mauvais choix. En regardant leurs problèmes immédiats, ils hésitent entre diverses priorités. Au contraire, s’ils analysaient leur histoire sur une longue période, ils réaliseraient l’origine de leurs problèmes sociaux, économiques et politiques et, sans aucun doute, décideraient autrement.

À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, en 1947, l’ambassadeur George Kennan conçut la politique de l’endiguement (containment) [1] et le président Harry Truman constitua les institutions de sécurité nationale (CIA, comité joint permanent des chefs d’état-major, conseil national de sécurité) [2].

Washington et Londres se retournèrent alors contre Moscou, leur allié
d’hier. Ils envisagèrent de créer une nationalité anglo-saxonne commune
et ils décidèrent d’arrimer l’Europe occidentale à leur drapeau en
créant des « États-Unis d’Europe » sous leur contrôle.

Il s’agissait pour eux de stabiliser la partie qu’ils occupaient de
l’Europe occidentale, face à l’Europe orientale occupée par les
Soviétiques. Ils bénéficièrent du soutien des bourgeoisies,
particulièrement de celles qui avaient collaboré avec l’Axe nazi,
affolées par la nouvelle légitimité des partis communistes, principales
forces victorieuses aux côtés de l’Union soviétique.

Ils s’appuyèrent sur le rêve d’un haut fonctionnaire français, Louis Loucheur : joindre la gestion du charbon et de l’acier nécessaires aux industries d’armement de l’Allemagne et de la France de sorte qu’elles ne puissent plus se faire la guerre [3]. Ce fut la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), ancêtre de l’Union européenne.

Dans le contexte de la guerre entre les deux Corées, Washington
décida de réarmer l’Allemagne de l’Ouest face à celle de l’Est. Pour que
les États-Unis d’Europe en formation gèrent une armée commune,
mais ne s’avisent pas de se transformer en une force indépendante et
restent sous contrôle anglo-saxon, l’Union de l’Europe occidentale (UEO)
fut créée. Elle était responsable de la politique étrangère et de la
défense commune.

Les relations entre Londres et Washington s’envenimèrent lors de la
crise de Suez, en 1956. Les États-Unis, qui s’enorgueillissaient de
compter parmi les libérateurs du joug nazi, ne pouvaient accepter la
manière dont Londres gérait son ancien Empire colonial. Ils se
rapprochèrent de Moscou pour sanctionner le Royaume-Uni.

Il n’était plus question de créer de nationalité commune
anglo-saxonne et l’influence de Londres dans le monde glissait
inexorablement dans les bras de Washington. Le Royaume-Uni décida alors
d’adhérer aux États-Unis d’Europe en formation.

Charles De Gaulle s’y opposa. Il était en effet prévisible que la réconciliation entre Londres et Washington se ferait en privant les États-Unis d’Europe en formation de tout pouvoir politique et en les fondant dans une zone de libre-échange transatlantique. L’Europe occidentale serait castrée et deviendrait un vassal de Washington dressé contre « les Russes » [4].

De Gaulle n’étant pas éternel, le Royaume-Uni finit par adhérer à ces
États-Unis d’Europe anti-Russes en 1973. Il transforma comme prévu la
Communauté européenne en une zone de libre-échange, par l’Acte unique,
et ouvrit la voie à des négociations transatlantiques.

C’est l’époque des « quatre libertés » (par analogie avec le discours
de Roosevelt en 1941) : la libre circulation des biens, des services,
des personnes et des capitaux. Les douanes intérieures sont
progressivement abrogées. Insensiblement, les Anglo-Saxons imposèrent
leur modèle de société multi-culturelle que l’on croyait incompatible
avec la culture européenne

Ce n’est que lorsque l’URSS fut dissoute, en 1991, que le projet de
1947 se réalisa. Washington décida de transformer l’organisation
bruxelloise en une structure supra-nationale et d’y introduire les
nations du Pacte de Varsovie. De placer cette « Union européenne »
anti-Russe sous la protection de l’Otan et de lui interdire tout rôle
politique.

C’est le secrétaire d’État US, James Baker, et non les Européens, qui
annonça l’ouverture à l’Est et le traité de Maastricht. La structure
bruxelloise se métamorphosa : les 15 nations du bloc occidental
post-Guerre mondiale s’élargirent à 13 nations post-Pacte de Varsovie,
l’UEO fut dissoute et une Haute-représentante pour la politique
étrangère et de défense commune fut nommée —toujours sous contrôle
anglo-saxon verrouillé par le Traité de Maastricht—, enfin une
nationalité européenne fut créée.

Dès lors, Washington envisagea de faire adhérer Londres à l’Accord de libre-échange nord-américain [5] et que soit créée comme prévu en 1947 une nationalité anglo-saxonne. C’est ce projet qui a conduit le Royaume-Uni à sortir de l’Union européenne et que Theresa May est venue, en vain, défendre outre-Atlantique, dans des États-Unis perturbés qui venaient d’élire Donald Trump.

Le Brexit, s’il devait avoir lieu, ne changerait rien à la dépendance de l’Union fixée dans le marbre par les Traités. Les choses reviendraient simplement à ce qui avait été planifié en 1947 à l’époque où Churchill encourageait des États-Unis d’Europe, sans le Royaume-Uni [6].

Bilan

L’histoire de l’Union européenne montre que cette organisation n’a
jamais été conçue dans l’intérêt des peuples européens, mais contre la
Russie.

C’est pourquoi, en 2007, Vladimir Poutine vint dans l’Union européenne prononcer son retentissant discours de Munich [7]. Il rappelait aux Européens que leur intérêt économique et politique, ainsi que leurs exigences éthiques, étaient avec Moscou et non pas avec Washington. Tout le monde l’écouta, mais nul ne prit son indépendance.

L’Union européenne est parvenue, durant des décennies, à garantir la
prospérité économique, mais pas après la dissolution de l’URSS. Elle est
aujourd’hui à la traîne : depuis 2009 (c’est-à-dire postérieurement à
la crise financière mondiale de 2008) les États-Unis ont réalisé une
croissance de +34%, l’Inde de +96%, la Chine de +139%, tandis que
l’Union européenne a décru de -2%.

L’Union européenne n’est par contre jamais parvenue à aider les
pauvres à s’émanciper. Tout au plus peut-elle envisager des allocations
pour que les nécessiteux ne meurent pas de faim.

Enfin et surtout, l’Union européenne n’a jamais lutté pour la paix, mais uniquement pour ses maîtres anglo-saxons. Elle a soutenu toutes les guerres US [8], y compris la guerre contre l’Iraq que la France et le chancelier Schröder avaient pourtant dénoncée. Elle abandonne lâchement ses membres à leur sort : son propre territoire est occupé, au Nord-Est de Chypre, par l’armée turque, membre de l’Otan, sans jamais soulever la moindre protestation.

Avenir

Les 25 et 26 mai, l’Union européenne anti-Russe élira son Parlement,
sans que l’on sache combien de temps les Britanniques y siègeront.

Les peuples sont longs à réagir : si, durant la Guerre froide, il
était légitime de préférer un camp plutôt qu’un autre et, pour certains,
de choisir de servir des Anglo-Saxons plutôt qu’un Géorgien [9], il est absurde aujourd’hui de continuer à leur obéir pour se prévenir d’un inexistant « danger russe ».

Après trois quarts de siècle de vassalité, les partis politiques
opposés aux Traités européens hésitent à définir leur priorité :
doivent-ils d’abord recouvrer leur indépendance par rapport aux
Anglo-Saxons ou défendre leur culture par rapport à celle des
Arabo-Turcs ? Or, le second problème procède du premier et non
l’inverse.

Il ne s’agit pas d’imaginer une pseudo-supériorité d’une culture sur
une autre, ni même de parler de religion, mais de constater
l’impossibilité de coexister dans une même société de deux organisations
sociales différentes. Pour faire simple, on ne peut pas chômer à la
fois le dimanche et le vendredi.

C’est à cause de leur dépendance que les Européens ont imaginé une société multi-culturelle. Celle-ci ne fonctionne pas chez eux. Et ce n’est qu’indépendants qu’ils parviendront à sauver la culture européenne.

Thierry Meyssan




La mascarade de l’Union européenne

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

Pour Thierry Meyssan, les Européens sont aveugles parce qu’ils ne veulent pas voir. Ils persistent à croire que l’Union européenne, c’est la paix et la prospérité, malgré les échecs incontestables dans ces deux domaines. Ils s’imaginent une opposition intérieure entre patriotes et populistes, alors que ces deux groupes se placent sous la protection du Pentagone contre la Russie. La stratégie internationale de l’après-Deuxième Guerre mondiale se poursuit à leur détriment, sans qu’ils en aient conscience.


À l’issue de leur victoire commune dans la Seconde
Guerre mondiale, les États-Unis et le Royaume-Uni adoptèrent la vision
de leur allié soviétique décrite par l’ambassadeur US à Moscou, George
Kennan. Selon eux, l’URSS était un Empire totalitaire qui tentait de
conquérir le monde. Ils firent donc volte-face et conçurent la stratégie
de l’endiguement (containment). Le monde pouvait être divisé en
trois : celui déjà écrasé par les Soviets, le monde encore libre, et la
partie à décoloniser qu’il fallait préserver de l’ogre soviétique.

Au début, cette analyse put paraître juste, Staline déportant
toujours des populations au goulag. Mais, au moins après sa mort, elle
était déjà évidemment fausse. Ainsi Che Guevara, ministre de l’Économie
cubain, écrivit un livre contre le modèle soviétique, et poursuivi la
Révolution en Afrique sans en référer aux Soviets, mais toujours avec
leur appui.

Quoi qu’il en soit, les États-Unis et le Royaume-Uni décidèrent de
protéger l’Europe occidentale du joug soviétique en créant les
« États-Unis d’Europe ». Ce projet rappelle celui des Européens du début
du XXème siècle de s’unir au lieu de se faire la guerre, mais il est de
nature complétement différente. Il faut, au contraire, le comparer à
ceux de la Ligue arabe ou de l’Organisation des États américains qui
furent édifiées en même temps.

Rares furent les personnalités ouest-européennes qui s’opposèrent à
ce projet. Cependant, tirant les leçons du partage du monde issu de la
Conférence de Yalta, les gaullistes et les communistes français,
préservèrent leur alliance de la Guerre mondiale. Ils veillèrent à
empêcher la création d’une structure supra-nationale de sorte que chaque
nation reste à peu près souveraine sous les drapeaux US et britannique.
C’est pourquoi, ils s’opposèrent ensemble au commandement intégré de
l’Otan et à la manière dont les Anglo-Saxons reformulaient la
construction européenne. Selon eux, l’Europe incluait tout le continent
« de Brest à Vladivostok ». En effet, les Anglais s’étaient éloignés de
la culture européenne depuis qu’ils avaient imaginé leur système
juridique particulier, et les Russes avaient étendu la culture
européenne en conquérant la Sibérie.

Ces débats auraient dû cesser avec la dissolution de l’URSS, en 1991.
Ce ne fut pas le cas. Le secrétaire d’État James Baker annonça, au
contraire, que les Communautés européennes et l’Otan intégreraient tous
les États européens libérés du joug soviétique, ce que chacun accepta.
Simultanément, il fit rédiger le Traité de Maastricht qui transformait
le continent en des « États-Unis d’Europe » sous tutelle de l’Otan. Sa
monnaie unique, l’euro, devait être frappée à équivalent du dollar, ce
qui advint trop rapidement pour pouvoir être le cas. Toujours méfiants
vis-à-vis de la Russie, Washington et Londres refusèrent qu’elle adhère à
l’Union européenne, mais l’associèrent à leur pouvoir en leur ouvrant
la porte du G7, qui devint le G8 avec désormais des pouvoirs
décisionnels.

Cette période d’incertitude prit fin, en 1999, avec la chute de Boris
Eltsine et l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine. Les institutions
contrôlées par Washington se durcirent. La stratégie de containment
—qui avait échoué durant la Guerre froide— fut réactivée, l’ours russe
remplaçant l’ours soviétique dans l’imaginaire anglo-saxon. En
définitive aujourd’hui, Washington a établi, sous des prétextes divers
voire sans aucun prétexte, toutes sortes de sanctions économiques,
politiques et militaires contre Moscou qui a été expulsé du G8.

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Manfred
Weber (à gauche) sera élu démocratiquement pour succéder à Jean-Claude
Juncker (à droite). Celui-ci avait été contraint de démissionner de ses
fonctions de Premier ministre luxembourgeois lorsque la Justice de son
pays découvrit ses responsabilités au sein du service secret
« stay-behind » de l’Otan.

Les élections du Parlement européen, qui se tiennent du 23 au 26 mai,
et du président de la Commission européenne qui suivra ne peuvent et ne
doivent être comprises que dans ce contexte historique et stratégique.
Les États-Unis ont décidé de confier la présidence de la Commission à
Manfred Weber avec la mission de saboter l’approvisionnement de l’Union
européenne en hydrocarbures russes. Sa première bataille sera pour faire
stopper les travaux de construction du pipe-line Nord Stream 2, malgré
les milliards d’euros déjà engagés et malgré les milliards qu’il
permettrait d’économiser.

Pour que le Parlement élise démocratiquement Weber, il n’est pas
nécessaire qu’il soit soutenu par une majorité de parlementaires. Il
suffit que son groupe, le PPE, arrive en tête car le traité stipule
uniquement que le Conseil européen doit « tenir compte du résultat des
élections ». Washington a donc préparé une assemblée dominée par le
Parti populaire européen (PPE) puis, en seconde position, par l’Europe
des nations et des libertés (ENL).

Steve Banon a été envoyé pour conseiller Matteo Salvini et créer une poussée des partis identitaires (mais pas des indépendantistes). Il a veillé à ce que l’ENL ne puisse emporter la majorité.

  • Pour cela, malgré les efforts de Salvini, le parti polonais Droit et Justice a été persuadé de rester au sein des Conservateurs et réformistes européens (CRE) en échange d’une augmentation « significative » des soldats US sur son sol.
  • Donald Trump a reçu, le 13 mai, le Hongrois Viktor Orbán à la Maison-Blanche et lui a enjoint de maintenir son parti au PPE en échange d’armes et de gaz naturel.
  • Enfin une vidéo a fuité à la presse allemande. Elle montre Heinz-Christian Strache, le chef du Parti de la liberté autrichien (FPÖ) se faire corrompre. Cette vidéo est ancienne, elle a été mise en scène et filmée par une femme se présentant comme une agente russe, mais qui selon toute vraisemblance est une agente de la CIA.

Contrairement à ce que ressasse la presse, il n’y a aucune opposition
sur le fond entre le Parti populaire européen (PPE) et l’Europe des
nations et des libertés (ENL). Tous s’entendent sur la tutelle de
l’Otan, laquelle implique l’essentiel des décisions politiques. Il y a
juste une répartition des rôles.

La propagande officielle pour la tenue de l’élection ne cesse de répéter que « L’Europe, c’est la paix et la prospérité ». Or, ce slogan est incompatible avec la mission anti-Russe de l’Union européenne.

  • En fait de paix, l’Union n’a pas été capable de libérer Chypre, toujours occupée depuis 1974 (mais qui n’a adhéré à l’Union qu’en 2004). L’armée turque occupe un tiers du territoire et a créé une autorité de collaboration sous le nom de « République turque de Chypre-Nord ». Les Chypriotes qui y vivent n’ont pas pu être inscrits sur les listes électorales du Parlement. Non seulement Bruxelles ne moque de leur sort, mais déroule le tapis rouge au président turc, Recep Tayyip Erdoğan, qu’il arrose de milliards de subvention. Il est vrai que la Turquie est membre de l’Otan.
  • En fait de prospérité, l’Union —qui n’a pas attendu l’affaire de Nord Stream 2— a déjà tellement bien appliqué la stratégie US qu’elle stagne quand le reste du monde se développe. Durant la décennie ayant suivie la crise financière de 2008, la Chine a connu une croissance de +139%, l’Inde de +96%, les États-Unis de +34%, mais l’Union européenne a décru de -2%.

La campagne électorale se poursuit à l’échelle des États-membres
puisqu’il n’y a toujours pas de sentiment européen. Il n’y a donc pas de
parti politique à l’échelle européenne, mais des unions de partis
politiques de différents État. Il n’y a pas non plus de journée
électorale unique, mais des élections distinctes sur 4 jours selon les
traditions nationales.

L’abstention devrait être massive, les électeurs ayant le sentiment diffus que tout cela n’est ni clair, ni honnête. Plus de la moitié des électeurs boycotteront les urnes (bien que dans certains pays le vote soit obligatoire et que d’autres procèdent le même jour à des élections nationales). Par conséquent, même si les procédures de vote sont parfaitement démocratiques, le résultat ne pourra pas représenter la volonté de l’ensemble du corps électoral. Il ne sera donc pas démocratique. Manfred Weber sera élu par une minorité du Parlement, lui-même élu par une minorité de gens.

Thierry Meyssan




La Bataille pour Auschwitz

[Source : Entre la Plume et l’Enclume via Réseau International]

Par Israël Adam Shamir

Le vendredi 17 janvier 2020, trois mille salves ont ébranlé le sol de la capitale russe; le ciel sur Moscou s’était emblasonné de glorieux feux d’artifice. C’était une répétition de la célébration mémorable, soixante quinze ans plus tôt, soulignée, le 17 janvier 1947, par 24 salves de 324 canons lourds pour la libération de Varsovie par l’Armée rouge. Varsovie en ruines venait d’être sauvée de la disparition totale.

Cela pourrait être une excellente occasion pour un déploiement de l’amitié entre les deux nations slaves. Les Polonais pourraient se souvenir que 200 000 Russes, soldats et officiers, furent tués en action à Varsovie et ils pourraient dire : ils sont morts pour nous permettre de vivre. Ils pourraient remercier la Russie pour les terres généreuses et les grandes villes arrachées à l’Allemagne vaincue, pour se les avoir vue offertes à la Pologne : Dantzig devint Gdansk, Tettin devint Szczecin, Breslau Wroclaw, et Posent Poznan. Ils pourraient remercier la Russie même pour avoir passé à l’Ukraine les terres peuplées d’Ukrainiens qui étaient sous commandement polonais avant les guerres, commandement qui se termina par un grand massacre des Polonais qui y résidaient par les nationalistes ukrainiens.

La gratitude n’est pas un trait marquant du caractère national polonais : le gouvernement polonais a ignoré l’évènement. Bien au contraire, les Polonais ont détruit les mémoriaux et tombes des soldats russes. C’était terrible, mais bien moins important que la décision de Varsovie d’établir le système US de radars, et d’un bouclier de missiles sur son sol, le système qui fait d’une soudaine attaque nucléaire US une possibilité fort tangible. L’effort de la Pologne pour saboter l’oléoduc qui relie la Russie à l’Allemagne; l’invitation de la Pologne aux blindés US à prendre place sur sa frontière orientale, l’hostilité inextinguible de la Pologne envers la Russie au parlement européen ont fait que les Russes voient cet ancien membre fondateur du Pacte de Varsovie comme leur ennemi n° 1 sur le continent européen.

Vous ne serez pas surpris que les Russes aient vu là une bonne occasion de leur rendre la pareille. C’est l’offensive juive
contre la Pologne qui leur a offert cette occasion. Les juifs ont
attaqué ce rempart anticommuniste de l’Occident à l’Est de deux côtés à
la fois à la fois: la communauté juive organisée des US et le puissant
Etat juif. Ou presque en même temps. Les juifs américains ont lancé
l’opération en faisant passer au Congrès obséquieux le décret S774. Ce
décret enjoignait à la Pologne de cracher $300 milliards aux
organisations juives américaines. Selon cette loi américaine, toute
propriété ayant jadis appartenu à une personne d’ascendance juive en
Pologne doit être transférée aux organisations juives américaines. Un
tiers de Varsovie, la moitié de Krakow, une bonne partie de la propriété
résidentielle en Pologne appartenait à des juifs avant la guerre, et
tout cela « revenait » maintenant à la Juiverie américaine. La loi avait
créé une situation unique: ce qui avait appartenu à un juif resterait à
jamais entre des mains juives. Et aucun procès ne saurait être intenté
contre ces « mains juives ». Sauf dans le cas, bien sûr, où un citoyen
juif de Pologne mourrait en laissant des dettes, ces dettes
disparaîtraient. Mais s’il mourait intestat, alors sa maison reviendrait
aux organisations juives américaines. Elles peuvent chasser les
Polonais qui y résident, ou leur faire payer un loyer pour ce dont ils
pensaient être les propriétaires.

Le décret S774 est une idée
brillante. Cela ressuscite la Juiverie médiévale polonaise, un Etat dans
l’Etat. Dans la Pologne d’avant-guerre, il n’en allait pas ainsi; les
juifs polonais étaient des citoyens polonais, et si un juif polonais
mourait sans laisser d’héritier, sa propriété était confisquée par la
république de Pologne, comme les propriétés semblables de catholiques ou
d’orthodoxes intestats à leur mort. Les juifs américains ont décidé de
faire de l’Holocauste l’occasion de la plus grande rafle de propriétés
du XXI° siècle, en revenant aux idées du XVI° siècle. Ils vont se saisir
de toute propriété ayant appartenu aux citoyens polonais relevant de la
loi mosaïque avant la guerre. Cette idée assez particulière ne
s’appliquait pas aux US ni au Royaume Uni. Si un juif américain ou
britannique meurt sans avoir désigné d’héritier, sa propriété sera
transférée à l’Etat. Mais pour la Pologne, ils ont conçu une restitution
intégrale. Si cela marche avec les Polonais, cela pourra marcher
ailleurs; les juifs ne seront plus des citoyens ordinaires de leur pays,
mais plutôt des membres d’une Juiverie supranationale. Leurs dettes
resteront dans le domaine de leurs affaires privées, mais les biens
appartiendront à la communauté juive organisée. Très brillante idée, on
en conviendra.

Mais les Polonais n’ont pas apprécié le S447. Il y a
des manifestations contre cette loi, des appels à expulser
l’ambassadeur américain, qui a ajouté l’insulte à la blessure en
congratulant les juifs polonais pour Hanouka tout en oubliant d’envoyer
ses vœux de Noël aux Polonais catholiques, la grande majorité du pays. A
ce moment, Israël est venu soutenir les juifs US. Ils ont demandé à la
Pologne de se repentir d’avoir été méchante avec les juifs, d’accepter
une responsabilité partielle pour l’Holocauste et de payer. Israël a
pompé plusieurs milliards en Allemagne, mais ces milliards ont déjà été
engloutis, alors que la Pologne n’avait rien payé à Israël. Les
Bolcheviks qui gouvernaient la Pologne après guerre ne pensaient pas que
les sionistes dussent être payés: ils considéraient la Pologne comme
victime des nazis, et nullement bénéficiaires. Maintenant que vous
n’êtes plus communistes, veuillez payer s’il vous plaît, ont dit les
juifs.

Les juifs d’Israël et l’Amérique maintiennent la pression.
Ils qualifient Auschwitz de « camp de concentration polonais » ce qui est
une grave offense pour les Polonais. Ils disent que bien des Polonais
ont aidé les nazis à mettre en œuvre la « solution finale à la question
juive ». Les Polonais ont fait une loi interdisant de dire une chose
pareille; les juifs ont décidé de le crier à tue-tête dans la rue.

Le
conflit est désormais étalé sur la place publique, avec le 75°
anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz (par l’Armée  rouge,
soit dit en passant: l’oncle du président Obama n’a pas combattu en
Pologne, malgré cette prétention niaise du précédent président
américain). Cela sera fêté en deux endroits: Jérusalem et Auschwitz,
tous les dignitaires importants vont se retrouver à Jérusalem: le
président français, le vice-président US, la chancelière allemande, le
président russe Poutine. Le président polonais Andrezj Duda était
également invité, mais pas pour prendre la parole, seulement comme un
invité parmi d’autres. Il a préféré décliner l’invitation et se rendre
sur le site du camp d’Auschwitz pour une modeste célébration.

Le
président Poutine est conscient de la controverse polonaise, et il a
décidé de montrer aux Polonais que leur hostilité sans relâche envers la
Russie ne payait pas. Quelques semaines plus tôt, le 24 décembre, lors
de la rencontre du ministre russe de la Défense, Poutine a présenté
certains documents de l’époque de la Deuxième Guerre mondiale, attestant
l’attitude anti-juive rabique de la classe dirigeante polonaise
d’avant-guerre. Par exemple Jozef Lipsky, l’ambassadeur polonais en
Allemagne nazie jusqu’en 1939, disait aux Allemands que les Polonais
érigeraient un monument au Reichskanzler Adolf Hitler à Varsovie, s’il
venait à débarrasser la Pologne de ses juifs. « Ah le cochon
d’antisémite » s’est écrié Poutine indigné.

Les
Polonais ont fait une piteuse tentative pour réinterpréter ces termes
fâcheux, en disant que l’ambassadeur polonais faisait allusion au
sauvetage des juifs en les envoyant en lieu sûr, en Afrique, par
exemple, à Madagascar, retrouver les lémuriens inoffensifs, en
coopération avec les sionistes, donc que c’était à la rigueur un porc
sioniste. Cela n’a pas très bien marché…

Mais Poutine avait plus
de papiers et de preuves dans sa manche. Il a produit un rapport datant
de fin 1944 début 45, lorsque les militants polonais favorables à
Londres de l’Armia Krajova (« l’armée de l’intérieur »), avaient fait une
tentative pour reprendre Varsovie  aux Allemands avant l’arrivée de
l’Armée rouge. Le rapport disait que les combattants de l’AK avaient tué
systématiquement tous les juifs qui avaient survécu à la liquidation du
soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943. Cela pourrait expliquer
pourquoi l’armée russe n’avait pas pensé de son devoir le plus sacré
d’aider les militants de l’AK.

Les Russes ont toujours été plutôt
bons et tolérants avec les juifs. Il n’y a pas eu de pogromes en Russie,
seulement en Pologne, en Ukraine et en Moldavie, ces Etats indépendants
qui avaient fait partie de l’Empire russe. Les Russes ont sauvé des
millions de juifs, y compris des millions de juifs polonais qui ont été
autorisés à s’installer en Russie. Aucun autre pays n’a accepté autant
de réfugiés juifs que la Russie, et de loin.

Les juifs ont fait preuve d’une ingratitude noire en aidant l’Occident à mener sa guerre psychologique contre la Russie. Masha Gessen et Léonide Goozman sont des juifs typiquement pro-occidentaux et  anti-russes qui ne seraient pas en vie sans le courage et la générosité russes. Et cela continue, la Russie est bonne pour les juifs. Ils sont partie intégrante des élites modernes russes; les centres juifs occupent les terrains les plus cotés à Moscou et ailleurs. Les relations avec Israël sont également plutôt bonnes, malgré la confrontation discrète en Syrie. Tout en visitant le forum d’Auschwitz à Jérusalem, Poutine va aussi dévoiler un nouveau mémorial en l’honneur des juifs soviétiques qui périrent durant le siège cruel de Léningrad. Netanyahou est particulièrement amical avec Poutine, et c’est cette amitié personnelle qui leur a permis d’éviter une guerre totale pour la Syrie. Les libéraux israéliens, ennemis de Trump et de Netanyahou, sont consternés par cet état de choses. Ils préféreraient  que Jérusalem s’entende avec Varsovie, même s’il faut pour cela fermer les yeux sur le nettoyage ethnique de juifs en Pologne, un prix à payer minime. Mais ils ne font pas la loi en Israël, pour le moment, même si leur principal journal, Haaretz, est aussi hostile à Poutine que tous les médias occidentaux.

Les
Polonais se sont fait avoir jusqu’à l’os. Ils pensaient que les juifs
connectés aux US les soutiendraient contre la Russie, mais les juifs ont
leurs propres calculs, en fonction de leurs intérêts. Si les Polonais
pensaient que les Russes ne découvriraient jamais leurs point
vulnérables, ils se trompaient. C’est vrai, les Russes avaient gardé des
tas de sales documents de l’époque, dans leurs archives scellées; mais
tout ça, c’était à l’époque où Varsovie était une alliée de Moscou.
Maintenant cela n’a plus aucun sens, et les Russes présentent des
preuves terribles des violentes attitudes anti-juives des Polonais.

Ils ont corrigé tout le discours narratif sur la guerre. Tandis que les Polonais aiment à faire commencer l’histoire avec le traité Molotov-Ribbentrop, et donc présenter l’URSS comme un allié de l’Allemagne prenant d’assaut l’innocente, la pure Pologne, selon le nouveau récit à la sauce russe (et conforme à la réalité), le traité entre la Pologne et l’Allemagne nazie avait précédé le pacte de Molotov de plusieurs années. La Pologne avait tenté d’attaquer la Russie en tant que partenaire junior d’Hitler. C’est la raison pour laquelle la frontière occidentale de Pologne, avec l’Allemagne, était totalement sans défense ni protection renforcée, au contraire de la frontière orientale avec la Russie lourdement fortifiée. Sans ce mauvais calcul stratégique de la direction polonaise entre les deux guerres, les Allemands ne seraient pas parvenus à battre la Pologne en deux semaines.

Les Russes ont fourni des documents montrant
qu’un demi-million de Polonais avaient servi dans la Wehrmacht. Ils
prouvent que la classe dirigeante polonaise adorait les nazis allemands,
et cela non moins que leurs attitudes anti-juives. Hitler avait
participé personnellement aux funérailles du maréchal Jozef Pilsudski à
Berlin, en 1935.

Eh oui,
ces petits malins de Polaks ont voulu faire jouer l’Ouest contre
l’Allemagne,et  l’Allemagne contre l’URSS, et ils se sont retrouvés avec
un pays en ruines. Au lieu d’en tirer les leçons et de comprendre que
les intriguesde ce genre ne sont pas prudentes pour un pays de taille
moyenne, ils ont remis ça après la Guerre froide, en cherchant à se
placer à la pointe de l’assaut occidental contre la Russie. Le Forum
d’Auschwitz à Jérusalem prouve une fois de plus que cette politique mène
à une nouvelle catastrophe.

Une résolution spéciale de la Sejm polonaise, la chambre basse du parlement polonais, a condamné à la fois comme « provocatrices » et « fausses » les déclarations du président russe Vladimir Poutine sur le rôle de la Pologne au début de la Deuxième Guerre mondiale. « Deux régimes totalitaires, l’Allemagne nazie et l’URSS communiste, ont déclenché cette guerre », souligne la résolution qui a été adoptée sans passer par le moindre vote le jeudi 9 janvier, alors que la Pologne est innocente.

Le
mantra a fonctionné correctement pendant longtemps; aussi longtemps
qu’il était nécessaire d’accuser la Russie et de délégitimer les
Soviétiques. Mais maintenant les juifs veulent leur part du gâteau, et
pourquoi pas sur le dos de la Pologne. Pour la Russie, c’est un
excellent virage. Les juifs constituent des alliés précieux. Avec
Poutine à Yad va-Shem, au mémorial de l’Holocauste à Jérusalem, et le
président polonais Duda ne figurant pas parmi les présents, on
n’entendra pas les voix polonaises.

J’ai reçu ces temps-ci une
lettre du Dr. Ignacy Nowopolski, un nationaliste polonais; il écrit :
nous les Polonais avons besoin de revenir sous la protection du Pacte de
Varsovie, faute de quoi les juifs et les Allemands vont nous plumer.

« Ils ont commencé par accuser la Pologne d’avoir précipité la Deuxième Guerre mondiale et l’holocauste juif… Depuis 1989 les firmes occidentales se sont employées à d essiner une stratégie pour dérober effectivement leur richesse aux sociétés post-communistes… L’Occident a apporté une immense misère à une infinité de gens sur toute la terre…. Les médias impériaux ont su convaincre les gens dans les pays post-communistes de rejoindre volontairement le paradis athée nouvellement instauré par l’UE. Aujourd’hui, après plus de trois décennies de fonctionnement dans la sphère d’influence occidentale, les jeunes générations polonaises acceptent d’être des citoyens de deuxième classe en Europe, comme quelque chose d’aussi naturel que la loi de la gravitation universelle…. Les sentiments anti-russes en Pologne et dans d’autres pays d’Europe centrale sont juste une manifestation des tendances imprudentes dans leurs sociétés. Pour survivre, ces nations doivent surmonter leur animosité réciproque, cela même qui permet à leurs ennemis d’utiliser avec succès l’ancienne stratégie du diviser pour régner. La riposte, c’est la création d’une sorte d’ « Euroslavie » en coopération ou même au sein d’une confédération avec la Fédération russe », ce qui veut dire revenir au Pacte de Varsovie ».

De
semblables sentiments dans la bouche d’un nationaliste polonais de la
ligne dure est le signe de changements en profondeur. Si des gens comme
lui parvenaient à occuper le vieux Palais Zamoyski des Vice-rois, la
Pologne ferait la paix avec la Russie, et serait prospère. Les soldats
US, les chars et les radars repartiraient en Virginie. Les monuments à
la mémoire des militaires russes seraient repeints de frais. Les Russes
oublient facilement les vieux griefs; et ils gardent toujours une place
dans leur cœur pour les Polonais, ces « Français de l’Est ». Alors la
Russie pourrait soutenir la Pologne contre les revendications de tiers,
comme elle l’a fait pendant de longues années. Mais en attendant,
laissons le Forum d’Auschwitz servir de leçon aux Polonais, ne
renforçons pas les hostilités à l’Est sur ordre de l’Occident.

Une manifestation des Polonais contre les restitutions sous-titrée « manifestation néo-nazie » dans un journal américain.
Seul un néo-nazi patenté préférerait rester propriétaire de son appartement alors qu’il pourrait être donné à une organisation juive américaine.

[Source de la seconde partie : Entre la Plume et Enclume]

Ces jours-ci, Jérusalem a pu rivaliser avec Davos et Bilderberg. Les
personnages les plus éminents, les plus haut-placés et les plus
puissants se sont réunis ici, pour le Forum d’Auschwitz, au mémorial de
Yad-va-Shem, le Centre mondial pour la mémoire de l’Holocauste: rois,
présidents, premiers ministres; une preuve vivante que les Juifs ont un
certain ascendant sur le monde. 

La
Cour britannique de St James était représentée par le prince Charles;
la France par le président Macron; les puissants États-Unis avaient
envoyé le vice-président Mike  Pence, cette réalisation suprême de
l’Intelligence Artificielle (il a l’air presque humain, mais pas tout à
fait). Il y avait le gouverneur général de l’Australie, le président de
l’Autriche, le président de l’Albanie, le président de l’Argentine, le
président de l’Arménie, le roi de Belgique, le président de la Bulgarie,
le président de la Hongrie, le prince de Galles, le président de
l’Allemagne, le président de la Grèce, le président de la Turquie , le
Président du Danemark, le président de l’Islande, le roi d’Espagne, le
président de l’Italie, le gouverneur général du Canada, le président de
Chypre, le grand-duc de Luxembourg, le président de la Macédoine du
Nord, le président de la Moldavie, le roi des Pays-Bas, le prince
héritier de Norvège, le président de la Roumanie, le président de la
Serbie, le vice-président des États-Unis, le président de la Finlande,
le président français, le président monténégrin, le Premier ministre
suédois, le président du Conseil européen, le président du Parlement
européen, le président de la Commission européenne…

Les hôtes
avaient tiré tout le parti possible de l’occasion. M. Netanyahou, le
Premier ministre intérimaire israélien, a comparé l’Iran à l’Allemagne
nazie et a déclaré que la destruction de l’Iran aujourd’hui étaitt
l’équivalent de la libération d’Auschwitz. Le président israélien,
Reuven Rivlin, a déclaré qu’il n’y avait pas de différence entre
antisémites et antisionistes; celui qui est un ennemi d’Israël est
l’ennemi de tout le peuple juif, c’est aussi simple que cela.

Cependant,
à en juger par l’attention des médias israéliens, il n’y avait qu’un
invité de marque, le président Vladimir Poutine. Pendant qu’il était à
Jérusalem – moins d’une journée – tous les projecteurs étaient braqués
sur lui, tandis que les autres rois et dirigeants faisaient partie du
décor. Le pouvoir de cet homme, son emprise sur l’esprit et
l’imagination du public, son charisme, sont sans précédent. Il a été
traité comme un empereur en pèlerinage, comme l’empereur Guillaume II
lors de sa visite en 1898 dans cette ville du Moyen-Orient.

Poutine
savait pourquoi il était venu et il est resté concentré sur son
objectif. La Russie a sauvé les Juifs il y a 75 ans; la Russie a bien
mérité le soutien des Juifs de maintenant, en particulier par rapport
aux voisins de la Russie. Dans son discours, il a souligné que très peu
de Juifs avaient survécu en Pologne, en Ukraine, en Lettonie et en
Lituanie, car les habitants avaient fait tout ce qu’il pouvaient pour
capturer et massacrer les Juifs qui réussissaient à échapper au vice
allemand. Ce n’est pas un hasard si les présidents des trois États, la
Lituanie, la Lettonie et la Pologne, n’étaient pas venus du tout; le
président ukrainien M. Zelensky est venu, mais il s’est tenu à l’écart
du Forum.

Dans l’Ukraine moderne, il y a un culte très répandu:
celui de Stepan Bandera, le collabo ukrainien, adepte d’Hitler et chef
des gangs brutaux OUN-UPA. Ils avaient assassiné des Juifs, des
Polonais, des Russes et des Ukrainiens politiquement peu fiables.
Récemment, la CIA a été forcée par la loi de révéler ses documents sur
l’homme, et voici ce que ça donne (à lire ici):
elle le tenait pour un espion nazi et un tueur de masse, dans les
documents de l’époque. Les gangsters banderistes avaient été éliminés
par le KGB de Staline, mais ils ont été autorisés à se réhabiliter et à
reprendre une vie normale, car il y avait un sentiment général selon
lequel que l’insurrection était terminée.

Depuis 2014, il y a des
rues à Kiev et ailleurs en Ukraine qui portent son nom; ses images
embellissent les bâtiments du gouvernement et les banderistes modernes
sont une puissante force de frappe à la fois en Ukraine orientale contre
les séparatistes du Donbass et ailleurs contre les russophones. Ils
sont hostiles au président Zelensky récemment élu, le considérant
beaucoup trop mou. Zelensky n’ose pas les affronter. C’est pourquoi il
passe au large du site du massacre de Baby Yar près de Kiev, et cette
fois-ci il est resté à l’écart du Forum de Jérusalem, car sa présence
là-bas contrarierait les banderistes.

Un lecteur m’a demandé si
les Polonais, les Ukrainiens et les Russes ne devraient pas insister
davantage sur les événements historiques pour clarifier les choses. En
général, je ne le pense pas. Je pense que le passé est passé, qu’il
convient de laisser l’histoire aux historiens, les morts enterrer les
morts. Ce qui compte c’est de régler les problèmes du présent. Si
l’Ukraine et la Pologne, ainsi que la Lituanie et la Lettonie, mettaient
un terme à leur politique anti-russe étroitement liée à l’OTAN età
l’État profond américain, les Russes oublieraient les crimes de leurs
pères. Mais si les gouvernements de ces quatre pays poursuivaient leur
politique hostile envers la Russie, les Russes seraient obligés de
s’allier au pouvoir juif contre ces héritiers des sbires nazis.

Poutine
avait été traité à Jérusalem comme un fils bien-aimé et, clairement,
comme le favori de Netanyahu et du peuple en général. Juste en face de
la Knesset (le Parlement), a été érigé un monument aux victimes juives
du siège de Léningrad, et Poutine a été invité à l’inaugurer. Netanyahu
était là, ainsi que des survivants et des musiciens russes également. Ce
fut un événement important et impressionnant, celui qui a attiré le
plus de monde, dans cette journée bien remplie.

Je trouve de
mauvais goût de commémorer les Juifs séparément, parmi tous les autres
disparus lors de la bataille de Leningrad. Un de mes oncles a été tué en
1942 en défendant la ville sur la rivière Noire, mais il s’était battu
et il était mort avec ses camarades russes. Cependant, les Juifs ont
l’air d’avoir du mal à faire preuve d’empathie envers les non-Juifs; ils
veulent toujours des commémorations séparées, et Poutine n’a pas pu les
forcer à faire les choses autrement.

Poutine a été très prudent –
il n’a pas dit un mot sur l’Iran. La Russie est l’amie de l’Iran; les
marines russe et iranienne ont fait des exercices navals conjoints tout
récemment. Poutine n’a pas dit un mot sur le fléau présumé de
l’antisémitisme contemporain. Juste après le Forum, il s’est rendu dans
la ville palestinienne de Bethléem pour une réunion avec Mahmoud Abbas,
le président de la Palestine. Les Russes sont engagés dans la
reconstruction de la rue Star menant à la Place Manger en face de la
Basilique de la Nativité dans la ville.

Poutine était le seul des
nombreux invités du Forum à avoir équilibré sa visite aux Juifs avec sa
visite aux Palestiniens. Il a également rencontré le Patriarche de
Jérusalem, exprimant son soutien à l’église autochtone de Terre sainte.

Correction

Pendant
un certain temps, Poutine avait été assez déçu par les Israéliens. Les
Israéliens sont des gens très difficiles à gérer: quoi qu’ils
obtiennent, ils estiment que c’est un dû. Ils n’ont aucun sentiment de
gratitude ni le moindre désir de rendre la pareille. Poutine a fait
beaucoup pour Israël et pour Netanyahou personnellement – il a livré à
Israël la dépouille mortelle d’un soldat israélien tué au Liban il y a
plusieurs années; il a satisfait de nombreuses demandes, grandes et
petites, du Premier ministre israélien. Il n’a pas exaucé des vœux aussi
exorbitants que d’expulser les Iraniens de Syrie ou de livrer le
Messie, mais des demandes raisonnables. Or il n’a récolté que l’aversion
de la communauté juive mondialiste en échange.

À la demande des États-Unis, un programmeur russe avait été détenu en Israël en 2015. Malgré les demandes russes, Israël avait refusé de leur renvoyer le détenu et, tout récemment, il a été extradé aux États-Unis, où ce jeune homme peut s’attendre à de longues  années de prison, et peut-être à la torture pour le forcer à «avouer» être intervenu dans les élections américaines. Les Russes étaient très mécontents de cette décision israélienne, ainsi que des bombardements israéliens en Syrie.

Et voilà qu’en avril 2019, une jeune femme
israélienne appelée Naama Issachar a pris un avion de Delhi à Tel Aviv
via Moscou, et à l’aéroport de Moscou, le chien de la brigade des
stupéfiants a reniflé du haschisch dans son sac à dos. Elle a été
détenue et condamnée à plus de sept ans d’emprisonnement. Selon les
normes russes, c’est une peine assez lourde pour 10 grammes de
haschisch, mais dans certains pays, elle se serait estimée heureuse si
elle avait échappé à la peine de mort.

Les Israéliens avaient
transformé l’affaire Naama en un outil contre Poutine et la Russie. Ils
ont dit que les Russes devraient libérer la dame parce que, vous savez,
quand cest Israël qui le demande, personne ne refuse. L’avocat russe de
Naama, un haïsseur convaincu de Poutine, a sapé une tentative pour
l’échanger contre le programmeur, disant à la famille de Naama qu’elle
serait libérée de toute façon très bientôt. La mère de Naama a proclamé
qu’elle ne voulait pas aider Poutine, ce pourquoi elle s’opposait à
l’échange proposé. Mais Naama n’a pas été libérée.

Àvec retard,
les Israéliens ont capté que Poutine leur en voulait. Ils ont décidé de
régler la question. Les Russes leur avaient demandé beaucoup de choses
pendant de nombreuses années, et les Israéliens refusaient tout net:

  • Au grand dam de la Russie, l’immigration israélienne a la mauvaise habitude de renvoyer les visiteurs russes à l’aéroport de Tel-Aviv. L’année dernière, cinq mille visiteurs russes n’ont pas été autorisés à entrer en Israël. 
  • Les biens de l’église russe n’ont pas été restitués ni enregistrés par les autorités israéliennes;
  • Un monastère russe a vu son accès coupé, et une ligne de tramway a été posée sur son territoire, etc.

Maintenant,
ils ont décidé de répondre aux demandes russes. Comme je l’ai
découvert, le 30 décembre 2019, ils ont décidé de transférer aux Russes
l’un des lieux saints les plus précieux, l’église Saint-Alexandre,
située à côté du Saint-Sépulcre. Ce terrain avait été acheté par le tsar
Alexandre III au milieu du 19e siècle. Les fouilles ont révélé une
ancienne porte et un mur de Jérusalem datant de l’époque du Christ,
probablement la porte par laquelle Jésus sortit de la ville pour être
mené au Golgotha. Une ouverture étroite dans le mur, qui pourrait bien
être « le chas de l’aiguille », un minuscule passage pour un piéton tardif
mais qu’un chameau trouverait quasiment impossible à franchir. L’Église
offrait l’hébergement pour des invités de haut rang, et Nicolas II y
aurait apparemment séjourné pendant sa visite en tant que prince
héritier.

Après 1918, l’église est restée entre les mains des
émigrés russes blancs, et en 2004, elle a été reprise par un aventurier
juif ukrainien, un certain Hoffman qui prétendait être l’héritier et le
descendant du comte Vorontsov. Pendant de nombreuses années, le
gouvernement russe avait exigé que l’église soit intégrée à la propriété
russe légitime, mais les autorités israéliennes ne voulaient rien
savoir. Maintenant, ils ont accepté de le faire, sauf si dans les 60
jours, d’autres réclamations venaient à être formulées. Il y a de fortes
chances pour qu’au début du mois de mars, l’église revienne à l’Eglise
de Moscou.

Cela pourrait aussi échouer. Les médias israéliens ont
réussi à fanatiser leur lectorat pour la trafiquante, les rapports sur
Naama ont déplacé presque complètement le show du Forum de l’Holocauste.
Un observateur étranger pourrait imaginer que tout ce grand
rassemblement avait pour but de sauver la fille de Sion des griffes
russes. On a fait pression sur Poutine pour qu’il pardonne à la jeune
femme séance tenante. Il a sagement décliné l’invitation; il vient de
donner à la mère de Naama la réponse israélienne standard « Ça va aller ».
Si Naama devait être libérée avant le transfert de l’église, les Juifs
pourraient être tentés de refuser le transfert. Les Israéliens détestent
donner quelque chose gratuitement; c’est une phobie, cette peur d’agir
comme un lèche-bottes. Il leur est plus facile de penser qu’ils vendent
l’église en échange de la fille israélienne. Mais cette fausse
perception des choses rend également possible une tricherie de dernière
minute.

Cependant, il semble que les autorités israéliennes aient
décidé de raccomoder leurs relations avec la Russie. Elles ont bien pris
soin de Poutine, elles ont préféré sa version de l’histoire aux
versions polonaise et ukrainienne. Elles ont reconnu le rôle décisif de
l’Armée rouge dans la destruction de la puissance nazie et dans
l’ouverture des portes d’Auschwitz. Ce faisant, elles ont corrigé leurs
multiples torts envers les Russes et sont clairement allées à l’encontre
des injonctions américaines.

Le vice-président Pence n’a pas
signalé que c’est l’Armée rouge russe qui avait  libéré Auschwitz. Il a
parlé de soldats américains qui ont en effet participé à la guerre (et
qui occupent toujours l’Europe, d’ailleurs, mais il ne l’a pas
mentionné). Les dirigeants américains comparent généralement Staline et
Hitler comme des épouvantails jumeaux, permettant ainsi à la Pologne et
aux États baltes de se dédouaner facilement. La nouvelle version établie
à Jérusalem n’est pas seulement plus correcte et plus juste; c’est
aussi une pause dans la distorsion habituelle anti-russe et une chance
de report pour la guerre nucléaire totale.

N’oublions pas que le
compte à rebours avant le Jugement dernier nous guette toujours, et que
nous en sommes à moins 100 secondes avant minuit,

Un Poutine dynamique

Poutine
est tellement différent de ses prédécesseurs, de Yeltsin le massif   et
de l’obséquieux Gorbatchev! Il est souple, agile, rapide, amical,
totalement dépourvu de pompe et de prétentions. Il est plein d’énergie
et rapide à la riposte, mais aussi capable de faire une tête de joueur
de poker et de garder le silence. C’est l’homme que nous avons vu à
Jérusalem. Il a rencontré des gens, prononcé des discours et pris des
décisions – plus qu’un jeune homme ne saurait en faire. Et il n’est pas
encore âgé, avec ses 67 ans, contrairement aux 73 de Trump et aux 78 de
Sanders. Je pense qu’il va pouvoir abattre du travail encore pendant de
longues années.

C’est pourquoi je doute que le changement de
gouvernement opéré la semaine dernière soit un signe de retraite
prochaine pour M. Poutine. Pour moi, c’est juste un remaniement normal
du gouvernement. Les nouveaux ministres sont plus jeunes que les
anciens. Le nouveau Premier ministre aura pour mission d’informatiser la
Russie, comme il a informatisé le bureau des statistiques. La Russie
est en train de se moderniser et Poutine a besoin de camarades d’armes
plus jeunes. Certains sont très jeunes, comme le nouveau ministre de la
Culture dont le manque de déférence avait déjà provoqué quelques chocs
désagréables parmi les artistes habitués aux bourses occidentales. Les
postes les plus importants – Affaires étrangères, Défense – restent
entre les mains de la vieille garde, et assureront la continuité. M.
Poutine ne prendra pas sa retraite de sitôt, mais il a probablement
besoin de plus de personnes qui comprennent ses intentions et soient
prêtes à tenir leur rôle.

En fait, il n’a guère le choix. Dans la
situation actuelle, personne ne peut garantir son bien-être. Le sort de
Saddam et de Kadhafi est encore trop frais dans sa mémoire. Et il semble
bien se débrouiller. Il l’a prouvé lors de cette courte visite
surchargée à Jérusalem.

P.S. Juste au moment du Forum d’Auschwitz, un tribunal russe s’est penché sur l’affaire du Dr Roman Iouchkov. Il avait été accusé de négation de l’Holocauste, et il a gagné, car le négationnisme n’est pas un crime en Russie. Encouragé par sa victoire, le Dr Iouchkov a poursuivi l’État, réclamant six millions de roubles au titre de dommages et intérêts et, le 21 janvier, le tribunal lui a accordé 50.000 roubles en réparation. Il semble que la Russie soit le pays le plus libre du monde. Vous pouvez écrire à Iouchkov à l’adresse romanyushkov@mail.ru.

Israel Shamir : adam@israelshamir.net

Source : 
The Unz Review et https://www.unz.com/ishamir/battle-for-auschwitz-ii/

Traduction : Maria Poumier 




Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler, les Juifs et la race

[Source : Le Saker Francophone]


Par The Saker − Le 6 février 2020 − Source Unz Review via thesaker.is

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Le sujet des Russes et des Juifs est clairement un sujet «brûlant». Au cours des dernières années, j’ai écrit plusieurs articles sur ce sujet, dont «Poutine et Israël : une relation complexe à plusieurs niveaux», «Pourquoi Poutinepermet-il’ à Israël de bombarder la Syrie ?», « La Russie, Israël et les valeurs de la ‘Civilisation Occidentale’Où est la vérité ? » Et « Démystifier les rumeurs sur la Russie cédant à Israël» . Et pourtant, depuis un certain temps, j’ai le sentiment qu’il y a encore beaucoup à dire et à redire sur ce sujet.

Les événements récents – y compris le voyage de Poutine et de
Zelenskii en Israël ou la dernière théorie polono-ukrainienne sur l’URSS
complice de l’Holocauste – m’ont à nouveau donné ce fort sentiment que
la façon dont les Juifs sont vus en Occident est vraiment très
différente de la façon dont les Juifs sont vus en Russie. Pourtant, en
Occident, cette différence est souvent – presque toujours, vraiment ! –
négligée et des hypothèses sont faites à propos de la Russie et des
Russes qui ne sont tout simplement pas justifiées et qui finissent par
être très trompeuses. C’est pourquoi j’essaierai de démystifier
certaines de ces hypothèses aujourd’hui.

Tout d’abord, un regard très rapide et très court sur notre histoire récente

Le meilleur livre à lire sur les relations russo-juives est «200 ans ensemble» d’Alexandre Soljenitsyne. Le problème avec ce livre est qu’il n’a jamais été officiellement traduit en anglais. Mais ouais, c’est vrai. Un livre crucial, d’un lauréat du prix Nobel, si controversé que personne dans le secteur de l’édition n’a osé l’imprimer. Heureusement, un certain nombre de sites Web proposent des traductions non officielles de «samizdat», voir ici, ici et ici. Je ne peux pas garantir la qualité de ces traductions car j’ai lu le livre en russe, pas en anglais. Mais oui, au «pays de la liberté», les prétendus «courageux» ne lisent pas un livre si ce livre démystifie le récit occidental sur la Russie et les Juifs. Soit dit en passant, le chef-d’œuvre de Soljenitsyne n’est pas le seul livre de ce type qui n’existe qu’en russe, il y en a beaucoup d’autres, y compris les «Juifs en Russie et en URSS» d’Andrei Dikii, qui ne peuvent également être trouvés que dans les archives d’Internet ici.

Je ne peux même pas essayer de résumer ici cette histoire très
intéressante et controversée. Tout ce que je dirai pour l’instant, c’est
que lorsque nous parlons de «Russes» et de «Juifs», nous devons séparer ces catégories en quatre sous-catégories :

  • Les Russes dans ce qui serait considéré comme la Russie aujourd’hui, en d’autres termes, les «Grands-Russes» – ici «grand»
    n’indique pas une supériorité, mais seulement un lieu de résidence
    périphérique, c’est-à-dire des Russes qui ne vivent pas dans le centre
    de la Russie. Pour nos fins, je les appellerai désormais simplement «Russes».
  • Des Russes dans ce que l’on considère aujourd’hui comme l’Ukraine en d’autres termes, des «Petits russes» –
    c’est-à-dire des Russes vivant près du berceau de la civilisation
    russe, Kiev. Pour notre propos, je les désignerai désormais comme des «Ukrainiens», mais uniquement dans un sens géographique et non culturel.
  • Les Juifs russes, par opposition aux juifs ukrainiens.
  • Les Juifs ukrainiens, par opposition aux juifs russes.

Ces quatre sous-groupes ont eu une expérience historique très
différente et doivent être considérés séparément, car les regrouper tous
ensemble ne permet vraiment aucune analyse.

En outre, et comme je l’ai également mentionné dans le passé, la propagande nationaliste ukrainienne contient, en fait, une certaine vérité. Oui, c’est une vérité grossièrement déformée, et elle est mélangée à une avalanche de mensonges, mais tout de même, tout ne peut pas être simplement rejeté. Par exemple, bien qu’il n’y ait jamais eu d ‘«Ukraine» dans l’histoire et que ce que l’on appelle aujourd’hui la «langue ukrainienne» ne soit pas du tout ukrainienne – «surzhik» serait la vraie dénomination – il n’en demeure pas moins un fait indéniable que l’occupation polonaise du sud et de l’ouest de la Russie – ce qu’est étymologiquement «l’Ukraine», le «pays limitrophe» du sud-ouest de la Russie – a laissé une marque extrêmement profonde sur les Russes qui vivaient sous l’occupation polono-latine. Je n’entrerai pas dans les détails historiques aujourd’hui comme je l’ai déjà fait ici et ici, mais je dirai simplement que cette histoire tragique a finalement inspiré l’un des slogans préférés des nationalistes ukrainiens : «Noyer tous les Polak et les Moskal dans le sang des Kikes [youpins]» (Ou toute variation de ces trois nationalités).

Charmant, non ?

La vérité historique indéniable est que l’occupation séculaire des
terres de la frontière occidentale russe par les Polonais et leurs
maîtres latins a créé tellement de haine entre toutes les nationalités
impliquées qu’il semble que chaque fois qu’elles ont eu
l’opportunité d’essayer de se persécuter ou de s’entretuer, elles l’ont
fait immédiatement.

Voici quelques exemples de ce type de violence :

  • Les infamants «pogroms» : il s’agissait de soulèvements spontanés et violents et d’émeutes brutales conséquentes contre les Juifs par leurs voisins rancuniers. Soit dit en passant, pendant la guerre civile russe, les rouges étaient souvent les pires auteurs de ces pogroms parce qu’ils considéraient également les juifs relativement riches comme des ennemis de classe au sens marxiste du terme.
  • Le pourcentage très élevé de Juifs parmi les bolcheviks de première génération – 80% à 85% selon Vladimir Poutine ; pour ce que ça vaut, je suis d’accord avec ce chiffre. Ces Juifs bolcheviks étaient généralement concentrés dans les organes de la police secrète et ils ont dirigé le massacre de millions de chrétiens orthodoxes – qui ont depuis été glorifiés par l’Église orthodoxe russe en exil et, plus tard, à contrecœur, et seulement partiellement, par le Patriarcat de Moscou, comme les «nouveaux martyrs et confesseurs de Russie».
  • Un pourcentage très élevé de Juifs parmi les dirigeants du Parti lors de la collectivisation et de la dékoulakisation – vraiment horriblement brutales – qui ont eu lieu dans toute l’Union soviétique, mais que les nationalistes ukrainiens – et la machine de propagande occidentale – qualifient de génocide délibérément anti-ukrainien qu’ils appelleron«l’Holodomor» – oui, je sais, les articles de Wikipédia sur tous ces sujets sont de la pure propagande, mais je fais le lien précisément pour que vous puissiez voir ce que la propagande ukrainienne écrit.
  • Un pourcentage très élevé d’Ukrainiens dans les élites soviétiques post-staliniennes, dont beaucoup ont participé aux purges sanglantes du PCUS par Staline ; et comme environ 80%, ou plus, des hauts responsables du Parti étaient juifs, ces purges impliquaient nécessairement beaucoup de victimes juives, qu’il s’agisse de coupables eux-mêmes couverts de sang innocent, ou d’innocents, qui étaient simplement réprimés avec les autres.

Je pourrais énumérer d’autres exemples, mais je pense que ceux-ci
sont suffisants pour nos besoins. Ce que nous pouvons voir
immédiatement, c’est qu’il existe des différences importantes entre ce
qui s’est passé dans la Russie moderne et dans l’Ukraine moderne,
notamment un exemple de différence géographique cruciale se trouve dans les «pogroms» qui, contrairement à la propagande occidentale, ont eu lieu dans ce qui sera l’Ukraine moderne aujourd’hui, jamais en Russie.

Il y a aussi une différence dans la durée : les
Russes en Ukraine ont été persécutés par les Polonais et les Juifs
pendant des siècles, tandis que les Russes dans ce qui est aujourd’hui
la Russie moderne ont été principalement persécutés par les Juifs
bolcheviks «seulement» entre 1917 et les purges du parti par Staline à la fin des années ’30.

Et puis, il y a la différence cruciale, vraiment immense, que la Seconde Guerre mondiale a faite.

Voici ensuite, un regard sur ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale et l’occupation nazie.

Lorsque les nazis ont lancé leur attaque contre l’Union soviétique,
en juin 1941, beaucoup de Russes et d’Ukrainiens ont accueilli les
nazis, pas nécessairement parce qu’ils aimaient l’idéologie nazie, mais
parce que beaucoup d’entre eux haïssaient leurs oppresseurs bolcheviks
encore plus qu’ils détestaient les Allemands. Après tout, les horreurs
de la guerre civile et de la collectivisation en URSS étaient toujours
présentes dans l’esprit de millions de personnes à la fois dans la RSS
d’Ukraine nouvellement créée et dans le reste de la Russie.

Aparté

Je voudrais rappeler à tous ceux qui, de nos jours, s'efforcent de l'oublier, que l'idéologie nazie caractérise les Russes et les Ukrainiens comme des sous-hommes (Untermensch) dont le seul but serait de servir leurs seigneurs maîtres aryens (Herrenvolk) dans l'espace de vie nouvellement conquis (Lebensraum). En termes simples : Hitler a promis à ses adeptes qu'ils seraient des propriétaires d'esclaves très heureux ! Il n'est pas étonnant que les futurs esclaves aient considéré la chose autrement …

Mais, pendant la guerre, de profondes différences ont commencé à émerger :

Premièrement, en Ukraine, l’idéologie nazie a vraiment inspiré beaucoup de nationalistes pour les mêmes raisons que l’idéologie nazie a inspiré les Polonais nationalistes, qui ont été les premiers alliés les plus fidèles d’Hitler avant d’être trahis par ce dernier. Au cours des siècles, la papauté n’a pas seulement créé l’identité nationaliste ukrainienne, elle l’a ensuite activement encouragée chaque fois que la Russie était affaiblie – si ce sujet vous intéresse, voir ici. L’amère vérité que les gens en Occident n’aiment pas se remémorer est que les régimes de Pétain, Franco, Pavelic, Pilsudksi, etc. ont tous été créés et soutenus par la papauté qui, bien sûr, a également soutenu Bandera et ses escadrons de la mort ukronazi. Quant à Hitler lui-même, il était initialement fortement soutenu par le Royaume-Uni, tout comme Trotsky était soutenu par les banquiers juifs aux États-Unis. En effet, la russophobie a une histoire longue et «distinguée» en Occident : les dirigeants occidentaux changent dans leurs rationalisations idéologiques, mais leur haine et leur peur de la Russie demeurent toujours là.

En revanche, le général Andrei Vlasov, qui a créé «l’Armée de libération russe» (ROA) en 1944, n’a reçu aucun soutien en Occident et très peu en Russie proprement dite. L’idéologie de la ROA était un mélange de nationalisme modéré et de socialisme non moins modéré. Rétrospectivement, cela n’a jamais eu de chance de devenir vraiment populaire en Russie simplement parce que la vue d’un général russe portant un uniforme nazi n’était pas quelque chose que la plupart des Russes pouvaient regarder sereinement, alors que dans l’Ukraine actuelle occupée par les nazis, les uniformes et symboles nazis sont toujours très populaires. Dernier point, mais non des moindres, la politique démente et purement et simplement génocidaire des nazis en Russie occupée a entraîné un tel retour de flamme que la guerre pour libérer la Russie des nazis est devenue une guerre de survie nationale que la grande majorité des Russes a entièrement appuyée.

Aparté
 
Il est également intéressant de voir comment les puissances anglo-saxonnes ont traité différemment les Ukronazis et les Russes de la ROA : l'Occident a donné asile avec amour, aux États-Unis et au Canada, à tous les Ukronazis sur lesquels il pouvait mettre la main, mais en même temps, l'Occident a livré de force à la Russie des millions de Russes, y compris les prisonniers de guerre [que Staline considérait comme des traîtres déserteurs] et du ROA, avec des conséquences souvent horribles pour les personnes livrées. Quant au général Vlasov lui-même, il a été torturé et pendu avec d'autres officiers accusés de trahison.

Pour les nationalistes ukrainiens, la Seconde Guerre mondiale a commencé comme une chance envoyée par Dieu pour réaliser enfin leur rêve de «noyer tous les Polaks et les Moskals dans le sang des Kike [youpins]», puis ce rêve a été détruit par la contre-attaque soviétique et l’anéantissement ultérieur de l’essentiel – environ 80% – de la machine militaire allemande. Et tandis que de nombreux Ukrainiens et Polonais considéraient les Soviétiques comme leurs libérateurs des horreurs nazies, les Ukronazis voyaient évidemment l’armée soviétique uniquement comme une force d’occupation à laquelle ils ont résisté aussi longtemps qu’ils l’ont pu, après la fin de la guerre, il a fallu encore plusieurs années aux Soviétiques pour finalement écraser les Ukronazis clandestins. Et alors que la plupart des Russes se sentaient comme les vrais vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, les nationalistes ukronazis sentaient qu’ils avaient été vaincus. Encore. Il en va de même pour les Polonais, soit dit en passant, ce traumatisme a donné naissance à quelque chose que j’appelle le «syndrome de Pilban» [ mot-valise formé avec la première syllabe des noms propres de Jozef Pilsudski and Stepan Bandera, nationalistes respectivement polonais et ukrainien, NdT]

Maintenant, au sujet du truisme sur les Juifs : alors que de nombreux
Russes restaient profondément conscients du rôle juif dans la
révolution bolchevique et, en particulier, dans la terreur de classe qui
a suivi, ils ne voyaient pas tous les Juifs comme des ennemis de la Russie, surtout pas quand :

  1. Il y avait beaucoup de Juifs patriotes qui aimaient la Russie et / ou l’URSS
  2. Le racisme démentiel d’Hitler devait inévitablement rapprocher les Juifs et les Russes, ne serait-ce que pendant un certain temps et principalement sous la rubrique «ennemi commun».
  3. Beaucoup – la plupart ? – des Russes savent pertinemment que les camps de concentration / extermination nazis existaient, en fait, même s’ils n’avaient pas tué 6 millions de Juifs, même s’ils n’avaient pas de chambres à gaz et pas de crématoires – sauf pour faire face aux maladies contagieuses. Pourquoi ? Parce que c’est l’armée soviétique qui a libéré la plupart de ces camps et parce qu’il y avait beaucoup de Russes / Soviétiques non juifs dans ces camps. Enfin, outre les camps eux-mêmes, la plupart des Russes connaissent également les fameux et sinistres Einsatzgruppen qui ont probablement assassiné encore plus de Juifs, et de non-Juifs, que tous les camps de concentration / extermination réunis. Le fait est que les atrocités nazies ne sont pas sérieusement contestées par la plupart des historiens russes.

Le bilan est le suivant : quelle que soit l’histoire – à l’époque
très réelle – de l’hostilité entre Juifs et Russes, la Seconde Guerre
mondiale a eu un impact énorme sur ces perceptions. Cela ne veut pas
dire que les Russes ont oublié les politiques génocidaires de Lénine et
de Trotsky, mais seulement qu’après la Seconde Guerre mondiale, la
plupart des Russes ont estimé à juste titre qu’ils étaient des
vainqueurs et non des perdants défaits.

Les nationalistes ukrainiens, en revanche, étaient des perdants «multi-défaits» :
ils ont été vaincus par les Allemands, les Russes et même les Polonais –
qui attaquent rarement qui que ce soit, à moins que leur future victime
ne soit déjà agonisante ou qu’il y ait un «gros malabar» pour les protéger, comme Churchill, qui avait tout à fait raison en qualifiant la Pologne de «hyène cupide de l’Europe» ! Et maintenant, plus récemment, ils ont été solidement vaincus non pas une fois, mais deux fois, par les Novorussiens. Ce genre de «performance» se traduit souvent par une réaction nationaliste.

Et cela est vrai non seulement pour l’Ukraine, mais s’applique également à l’Ouest en 2020.

L’Occident collectif souffre-t-il également du même complexe «multi-défaite» ?

Il me semble que la plupart des gens qui lisent ces lignes savent déjà que «l’Occident collectif» alias «l’Empire anglo-sioniste»
est en très mauvais état. Il suffit de regarder le chaos politique aux
États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et dans tous les
autres pays de l’OTAN / UE. L’Occident ne perd pas seulement
militairement et économiquement, il agonise aussi culturellement,
socialement, moralement et spirituellement. En outre, ce que nous
considérions tous comme des «valeurs occidentales» est maintenant remplacé par un «multiculturalisme» béat,
creux et insipide qui semble un pieux euphémisme pour le plan évident
d’effacer à peu près tout l’héritage historique et culturel occidental.
Comme toutes les formes de persécution, celle-ci se traduit également
par un retour idéologique de plus en plus puissant : une résurgence très
dangereuse et toxique du fascisme et du national-socialisme.

Comment une personne (Hitler) et une idéologie (le
national-socialisme) peuvent-elles toutes deux être déclarées
exceptionnellement mauvaises et, en même temps, connaître
au moins une réhabilitation partielle dans la même société ? Facile !
La seule condition nécessaire pour que cela se produise est de
conditionner les gens à accepter les dissonances cognitives [autrefois appelées tout simplement arnaques, NdT]
et à ne pas être trop troublés lorsqu’elles se produisent. Le citoyen
moyen de l’Empire a été conditionné à accepter, et même à embrasser, de
telles dissonances cognitives littéralement depuis sa naissance et il
est devenu très, très bon dans ce domaine. Mais il y a aussi un retour
de flamme historique en action ici.

Après la Seconde Guerre mondiale et, surtout, après les années 1970,
les sionistes ont fait ce que je considère comme une erreur
désastreuse : ils ont décidé de présenter Hitler et son idéologie comme
une sorte de forme spéciale et unique du Mal qui remplace toutes les autres formes imaginables du mal, passées ou même futures. Et juste pour s’assurer que cette affirmation prospérerait, ils ont décidé d’ajouter quelques affirmations extrêmement précises, y compris le chiffre «officiel»
de 6 millions de Juifs assassinés, les chambres à gaz et les
crématoires étant les plus célèbres, mais il y en avait beaucoup plus – y
compris les piscines d’électrocution, les abats-jour en peau humaine,
les savons de graisse humaine – mais qui ont dû être abandonnés après
avoir été prouvés faussaires. Finalement, ces affirmations ont toutes
été attaquées très efficacement par les soi-disant «historiens révisionnistes» qui ont depuis prouvé hors de tout doute raisonnable que ces affirmations spécifiques
étaient fausses. Cela n’a pas rendu ces historiens très populaires
auprès des dirigeants de l’Empire qui, au lieu de permettre un débat
historique sain, ont décidé de faire du «révisionnisme» un crime de la pensée
pénalement punissable pour lequel des historiens pourraient être
emprisonnés, parfois pendant des années ! La réaction à ce genre d’abus
de pouvoir était inévitable.

L’un des résultats les plus pernicieux de cette politique de
criminalisation des enquêtes historiques sur la Seconde Guerre mondiale a
été que de nombreuses personnes en Occident ont conclu que, puisque ces
allégations très précises étaient démasquées, toutes les allégations
d’atrocités nazies étaient également fausses. Énorme erreur logique ! Le
fait que ces revendications spécifiques aient déjà été démystifiées
n’implique en aucune manière que d’autres atrocités largement signalées
ne se sont pas produites.

Par exemple, le fait que les chambres à gaz n’aient probablement pas
été utilisées pour tuer – du moins pas en quantité importante –
n’implique nullement que plusieurs centaines de milliers, voire des
millions de personnes, n’ont pas été tuées par des exécutions, la famine
ou la maladie (typhus, dysenterie, etc.) Il suffit de regarder les taux
de mortalité dans les camps de prisonniers de guerre japonais [américains ou russes, NdT], et ils n’avaient ni chambres à gaz, ni crématoires. Quant aux Soviétiques, ils ont déporté des «ennemis de classe»
de leurs maisons et les ont simplement relâchés au milieu de la taïga
sibérienne pendant l’hiver et sans équipement de survie : la plupart
d’entre eux sont également rapidement morts, simplement par exposition.

La simple vérité est que tout État moderne a les moyens de tuer des
gens à l’échelle industrielle même sans utiliser des techniques
exotiques – et, franchement, mal adaptées – comme les chambres à gaz ou
les crématoires. Au Rwanda, ils ont utilisé principalement de simples
machettes. Mais les historiens occidentaux n’ont même pas le droit
d’enquêter sur ces sujets !

Cette situation a abouti à un environnement en Occident dans lequel
on ne peut pas critiquer les Juifs ou les choses les concernant – ou
même en douter ! – sans être immédiatement qualifié d ‘«antisémite».
Idem pour tous ceux qui osent présenter une autre version de la Seconde
Guerre mondiale. Il était facile de prévoir que ce type de lavage de
cerveau collectif entraînerait inévitablement un retour de flamme
massif, mais, hélas, les sionistes n’ont jamais eu l’intelligence de
voir cela arriver, ou alors ils l’ont vu, mais étaient trop heureux de
dénoncer une «montée de l’antisémitisme» en Occident pour extorquer encore plus de pouvoir politique, d’argent ! [et de marges de manœuvre en Palestine, NdT]. Quoi qu’il en soit, il est presque impossible dans l’Occident actuel de discuter librement et ouvertement de ces sujets.

Maintenant une comparaison rapide avec la Russie moderne

L’environnement politique en Russie est radicalement différent. D’une part, il n’est pas illégal, ou même inapproprié, en Russie de critiquer les juifs, le «judaïsme» moderne – en réalité une forme moderne de pharisianisme rabbinique – ou Israël et l’idéologie sioniste, que, soit dit en passant, l’URSS avait dénoncés, en s’y opposant, comme une forme de racisme. Oui, il y a encore des lois – assez mal faites – interdisant la promotion de la haine nationale et du «discours extrémiste», mais la vérité est que tant que vous étudiez uniquement des sujets historiques, comme le nombre réel de Juifs assassinés par les nazis, et que vous ne préconisez pas, ni ne vous livrez, à la violence, tout ira bien. Non seulement cela, mais vous pouvez trouver à peu près tous les livres anti-juifs / sionistes sur l’Internet russe pour un téléchargement facile et gratuit. Enfin, alors que beaucoup de Juifs ont quitté l’URSS, ceux qui sont restés, ou sont revenus depuis, ​​l’ont fait de leur plein gré et cela suggère fortement que, contrairement à leurs frères en Israël, beaucoup – la plupart ? – des Juifs russes n’ont pas de sentiment de haine pour la Russie, le peuple russe ou même l’Église orthodoxe – certains en ont bien sûr, mais c’est une minorité.

Certains Juifs myopes déplorent régulièrement que le discours politique en Russie ne soit pas aussi étroitement contrôlé que celui de l’Occident. Je voudrais simplement leur rappeler que l’environnement intellectuel beaucoup plus permissif de la Russie n’a pas entraîné une fusion automatique entre le patriotisme et l’hostilité envers les Juifs, comme c’est malheureusement le cas en Occident – à moins, bien sûr, que nous ayons affaire à ce que le philosophe français et dissident Alain Soral appelle le «national-sionisme», qui est un phénomène distinct dont j’ai discuté en détail ici.

Certes, lorsque le patriotisme, l’amour pour son pays, se transforme
en nationalisme, l’amour de son appartenance ethnique, alors les choses
partent généralement en vrille, mais c’est un danger dont le Kremlin est
parfaitement conscient et c’est pourquoi les nationalistes russes sont,
après les Wahhabites russes, les personnes les plus fréquemment
emprisonnées en Russie en vertu des lois anti-extrémisme. Il faut garder
à l’esprit que les nationalistes russes et les Wahhabites russes
diffusent généralement non seulement de la «littérature extrémiste»,
mais sont également généralement impliqués dans une forme ou une autre
de violence, ils sont donc également souvent emprisonnés pour
terrorisme.

Un nombre croissant de Russes sont cependant perplexes devant ce qu’ils considèrent comme une réhabilitation en sourdine d’Hitler et du régime nazi. Par exemple, alors qu’en Occident la doxa officielle est toujours qu’Hitler et les nazis étaient le pire mal de l’histoire, il existe un point de vue «alternatif» en croissance rapide, principalement trouvé sur Internet, bien sûr, dans lequel Hitler est considéré comme une personne beaucoup plus complexe, qui a été injustement diabolisée et dont les actions doivent être placées dans un contexte historique «correct». Et, en fait, il y a une part de vérité dans cela – Hitler était une personnalité complexe et les nazis étaient diabolisés au-delà du raisonnable. Enfin, les partisans de cette «réhabilitation» indiqueront toujours que les ennemis de Hitler étaient au moins aussi impitoyables et mauvais que lui. Encore une fois, il y a aussi beaucoup de vérité là aussi. Cependant, lorsque l’UE déclare lors d’un vote solennel que l’Allemagne nazie et l’Union soviétique étaient toutes deux également responsables de la Seconde Guerre mondiale, une ligne rouge fondamentale est franchie, une ligne qui place un signe «égal» non seulement entre l’agresseur et l’agressé, mais aussi entre ceux qui ont été vaincus et ceux qui ont été victorieux.

Aparté

Comme je l'ai souvent écrit dans le passé, selon le droit international, le crime ultime et le plus malfaisant n'est pas le «génocide» ou le «crime contre l'humanité». Il s'agit du «crime d'agression» car, selon les termes du juge américain qui a déclaré ce principe, «le crime d'agression contient tous les autres crimes», ce qui est logique. Ainsi, en accusant l'URSS d'agression, l'UE annule essentiellement les conclusions du Tribunal de Nuremberg, elle rend l'URSS tout aussi coupable de toutes les atrocités de la Seconde Guerre mondiale que les nazis.

Les Russes ont-ils raison lorsqu’ils disent qu’il y a une réhabilitation lente d’Hitler et de son idéologie en Occident ?

Absolument !

Le fait que cette réhabilitation au ralenti soit encore actuellement
et principalement confinée aux marges du discours politique ne change
pas la conscience russe que peu importe combien Hitler et ses serviteurs
sont détestés ou même haïs en Occident, la Russie et les Russes seront
toujours détestés encore plus. Cela est également vrai de ce que
l’Occident appelle «l’extrémisme islamique» qui n’est «mauvais» que lorsqu’il n’est pas entièrement contrôlé par l’Occident – les terroristes ! – et qui est «bon», axiomatiquement, lorsqu’il est dirigé contre la Russie ou d’autres Nations orthodoxes, car combattant pour la liberté !

Dans ces circonstances, est-il vraiment surprenant que beaucoup – la
plupart ? – des Russes pensent que l’Occident représente un danger
beaucoup plus grand pour la civilisation russe que tout plan anti-russe
concocté par des juifs, des sionistes ou des israéliens ?

Absolument pas !

Non seulement la plupart des Russes détestent Hitler et tout ce qu’il défendait, ils comprennent également que la grande majorité des Juifs assassinés par le Troisième Reich étaient des gens simples et innocents dont le seul crime devait être de la même origine ethnique / religieuse que certains autres Juifs. qui, en effet, méritaient largement d’être haïs pour leur messianisme raciste, qu’il soit religieux ou laïc. C’est une injustice fondamentale que les Russes n’accepteront jamais car l’accepter serait une trahison de la vérité – un concept extrêmement important pour la civilisation russe – et rien moins qu’une trahison de la mémoire de tous les innocents assassinés par les nazis.

Première conclusion : l’histoire compte,  énormément !

Quoi que nous pensions tous de la politique identitaire juive ou quelle que soit notre opinion sur l’Union soviétique, il est indéniable que la politique d’Hitler a infligé des souffrances indicibles aux Russes et aux Juifs. Les Alt-Righters occidentaux, qui se trompent encore en pensant que les Russes partagent leurs illusions racistes, peuvent le nier et le dénoncer, mais le fait est que l’histoire a toujours créé un lien entre les Juifs et les Russes : leur mémoire commune des atrocités de masse perpétrées par les nazis. Aucune gesticulation politique ne changera cela.

Cela ne signifie pas, bien sûr, que Poutine, le Kremlin ou quelqu’un d’autre est un «allié»
d’Israël ou que Poutine et Bibi Netanyahu travaillent ensemble, ou l’un
pour l’autre. Cette absurdité totale est une conclusion complètement
fausse résultant d’une lecture erronée fondamentale et profonde de
l’histoire et de la culture russes. Mais cela va encore plus loin. Je
dirais que l’histoire de la culture russe est également fondamentalement
incompatible avec toute idée raciste / raciale.

L’idéologie de la Russie d’avant 1917 peut être qualifiée de «monarchisme orthodoxe».
Ce n’est pas vraiment correct pour une longue liste de raisons – la
réalité est toujours plus complexe que les mots à la mode et les
slogans – mais, dans l’ensemble, on pourrait dire que ce qui était
considéré comme moralement bon ou moralement mauvais a été défini par
l’Église orthodoxe russe. Eh bien, il se trouve que si le christianisme d’origine, c’est-à-dire l’orthodoxie, était très critique à l’égard du «judaïsme»
rabbinique, sa religion et sa vision du monde, ce même christianisme
d’origine était beaucoup moins hostile aux juifs (ethniques) qu’aux
dénominations chrétiennes occidentales.
En fait, le vrai
christianisme a toujours été patriotique mais anti-nationaliste. C’était
aussi la pratique dans l’Empire romain oriental, dont la structure
politique a été héritée par la Russie. Soit dit en passant, cela est
également vrai pour la deuxième religion de la Russie, l’Islam.

Puis, après la Révolution de 1917, la Russie a d’abord été soumise à
deux décennies de terreur juive, en particulier une sorte de terreur
dirigée contre le peuple russe et la religion orthodoxe. Cependant, avec
l’arrivée au pouvoir de Staline, des changements majeurs ont eu lieu,
et la plupart de ceux qui avaient noyé la Russie dans le sang innocent
ont eux-mêmes été exécutés lors des fameuses «purges». Et bien que Staline n’ait jamais été un «antisémite», c’est
un non-sens stupide que les actions et les écrits de Staline
contredisent directement, ses purges et réformes ont profondément changé
la nature du régime soviétique, y compris la composition ethnique des
dirigeants du PCUS qui est devenu beaucoup plus diversifié.

En parlant de l’Union soviétique en général, il est également important de se rappeler que l’idéologie
marxiste-léniniste rejette également les différences raciales et
ethniques et, au lieu de cela, préconise une solidarité de tous les
peuples contre leurs oppresseurs de classe.

Ainsi, ni l’idéologie, ni la vision du monde, dominantes en
Russie avant 1917, ou après, ne sont un terrain viable pour essayer de
promouvoir des idées racistes. Et, heureusement, la Russie moderne de Poutine ne l’est pas non plus.

La vérité est que la Russie qui, comme je l’ai mentionné ci-dessus,
est l’héritière politique de l’Empire romain d’orient – alias «Byzance» dans le langage occidental – a toujours été multireligieuse, multiculturelle, multiethnique et à peu près tout ce que vous pouvez imaginer de «multi-quelque chose». Malgré tous les nombreux péchés du peuple russe au cours de son histoire, le racisme n’a jamais été l’un d’entre eux !

Par exemple, c’est aussi pourquoi, alors que la plupart des gens en Occident considèrent l’Islam, et les musulmans, comme des «étrangers», la plupart des Russes y sont complètement habitués et les considèrent comme des voisins
de longue date. Cela ne signifie pas que les Russes ne se souviennent
pas de la douzaine de guerres que la Russie a menées contre les
Ottomans, ni que la Russie a pardonné les atrocités wahhabites en
Tchétchénie. Cela signifie simplement, et seulement, que les musulmans,
et même les Turcs, ne sont pas considérés comme des «ennemis nationaux» par les Russes.

Il en va de même pour les juifs. Oui, les Russes se souviennent de ce
que les Juifs leur ont fait pendant les premières années du régime
bolchevique, mais cette mémoire, cette prise de conscience, n’entraîne généralement pas de racisme,
y compris de racisme anti-juif. Les horreurs commises par les
bolcheviks juifs ne masquent pas non plus toutes les contributions très
réelles de divers juifs à la culture russe.

Aparté

À propos, il est important de se rappeler ici que s'il est vrai que la plupart des bolcheviks de première génération étaient juifs, il n'est pas vrai que la plupart des juifs étaient bolcheviks. En fait, des Juifs ont été trouvés à peu près partout, y compris parmi les mencheviks, les anarchistes, les bundistes, etc.

Alors oui, les Juifs et les Russes ont surtout vécu ensemble pendant
environ 200 ans, et une grande partie de notre histoire commune est
tragique, douloureuse et même honteuse, mais au bout du compte, il
serait faux de penser que la plupart des Russes n’aiment pas ou
craignent les Juifs. Ce n’est pas le cas. Même lorsqu’ils critiquent
telle ou telle personnalité, idéologie ou religion – le christianisme
originel sera toujours l’ennemi ultime du judaïsme rabbinique, tout
comme le judaïsme rabbinique restera toujours l’ennemi ultime du
christianisme originel. Nous pouvons comprendre pourquoi il en est
ainsi, ou nous pouvons le déplorer, mais nous ne devons jamais l’oublier
ou le nier !

Aparté
 
Si un antisémite autoproclamé lit ces mots et qu'il est absolument indigné par ce que je viens d'écrire, assurez-vous également de lire «L'Invention du peuple juif» de Shlomo Sand qui vous montrera que la notion d'«ethnicité» (qu'elle soit juive ou non) est en elle-même une invention moderne avec très peu de fondement réel dans l'histoire, en particulier dans l'histoire des empires multiculturels. En termes simples : dans une culture qui ne croit pas vraiment à l'importance de l'ethnicité, aucune idéologie véritablement raciste ne peut se développer. C'est vraiment aussi simple !

Oui, je connais l’aversion de Dostoïevski et de Rozanov pour les Juifs, et les Polonais, soit dit en passant, et oui je connais le Pale of Settlement – je n’en dirai rien ici, mais ce n’était certainement pas ce que les historiens occidentaux en pensent – il suffit de lire Soljenitsyne ! Je connais aussi le «Blood Libel» [Rituel mythique de meurtre d’enfants chrétiens par les Juifs, NdT] – je ne dirai rien de celui-ci non plus, mais je vous recommande de lire le livre de 2007 de l’historien israélien Ariel Toaff «Passovers of Blood» – et tous les autres mythes répandus en Occident, par les Juifs et non-Juifs, sur «l’antisémitisme russe». Mais la vérité est simple : alors qu’il y a eu de nombreux cas dans l’histoire où les Juifs et les Russes se sont affrontés, y compris la destruction au 10ème siècle des Khazars par les forces russes ou la lutte au 15ème siècle contre l’ »hérésie des judaïsants », à qui, soit dit en passant, Wikipedia fait un très mauvais sort dans sa description : en réalité, ce fut une tentative précoce des Kabbalistes pour infiltrer l’Église orthodoxe russe comme ils avaient réussi à infiltrer la papauté. Pourtant, ces conflits n’ont pas entraîné d’hostilité majeure des Russes envers les Juifs, l’inverse n’est hélas pas aussi vrai.

Deuxième conclusion : Poutine, Zelenskii et les Israéliens

Le récent voyage de Zelenskii et de Poutine en Israël a, une fois de plus, porté le sujet du «triangle»
juif, russe et ukrainien à la une des journaux. Les Polonais ont
également saisi l’occasion d’aggraver les choses pour eux-mêmes
lorsqu’ils ont carillonné sur tout ça. Vous lisez les histoires, donc
pas besoin de tout répéter ici. Ce qui était le plus impressionnant à
propos de cet événement, c’est que Zelenskii a décidé qu’il se rendrait
en Israël, pour ensuite déclarer qu’il ne participerait pas aux
événements commémoratifs. Pourquoi ? De toute évidence, il était
terrifié que les Ukronazis le dénoncent pour avoir cédé à la pression
sioniste.

Poutine a fait exactement le contraire, non seulement il s’est rendu
en Israël et il a pris la parole lors de l’événement, il a également
rappelé au public, principalement juif, les horreurs que le peuple russe
a aussi subies aux mains des nazis. De toute évidence, Poutine ne
craignait pas que certains nationalistes russes l’accusent de céder aux
pressions sionistes. Et pourquoi ?

Pourquoi Poutine pouvait-il parler si librement ?

Pour deux raisons très simples :

Premièrement, et contrairement aux Ukrainiens ou aux Polonais, les Russes n’ont aucune culpabilité sur ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale. Malgré tous les mensonges actuellement répandus en Occident, l’Union soviétique n’a pas commencé la Seconde Guerre mondiale – l’Union soviétique a à peu près battu Hitler à elle seule et a mis fin à la guerre, l’ensemble de l’effort anglo-saxon ne valait pas plus de 20%, et il est survenu après que les Soviétiques ont cassé les reins de la Wehrmacht et des SS à Stalingrad et ailleurs.

Deuxièmement, la suprématie juive a été de très courte durée en URSS ,
à peu près de 1917 à 1937, et ni Poutine ni aucun autre dirigeant
politique russe ne laisseront non contestées les affirmations sur l’exclusive spécificité
des souffrances juives. Et bien que la plupart des politiciens russes
ne ressentent pas le besoin d’exprimer des doutes sur le chiffre «officiel»
de 6 millions, ils aiment rappeler à leurs amis juifs que la nation
russe a souffert de 20 à 27 millions de morts pendant la Seconde Guerre
mondiale, niant ainsi aux victimes juives tout statut de victime
supérieur à celui des victimes non juives.

Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler et les Juifs

De même, c’est parce que les Russes n’ont aucun sentiment de culpabilité envers les Juifs, que Poutine pouvait mentionner, devant une assemblée de rabbins Haredi, ce chiffre de 80 à 85% de Juifs dans le premier gouvernement bolchevique, voir la vidéo ici.

Pouvez-vous imaginer Merkel ou Trump oser dire ces choses devant un tel public ?

Impensable !

Troisième conclusion

Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, la Russie s’est
graduellement et constamment séparée de l’Occident collectif. Ce
processus n’est pas tant «contre» l’Occident que «différent»
de l’Occident, mais sans vergogne ! Cela est particulièrement visible
dans la nature et la qualité du discours politique en Russie, qui est
vraiment radicalement différent du type de discours politique
hyper-contrôlé – et, bien sûr, hyper-manipulé – en Occident. En termes
simples, les Russes vivent dans un paysage intellectuel beaucoup plus
ouvert et diversifié que leurs voisins occidentaux. En conséquence, ce
serait une grave erreur de supposer, par exemple, que les patriotes
russes ont des opinions similaires à celles des nationalistes
occidentaux. D’où l’existence de ce que nous pourrions appeler «Notre désaccord fondamental sur la Seconde Guerre mondiale, Hitler, les Juifs et la race».

The Saker

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone




Trop c’est trop

[Source : Entre la Plume et l’Enclume via Réseau International]

par Israël Adam Shamir 

Pendant des semaines, je me suis réveillé chaque matin en espérant me retrouver dans le monde normal, et non dans cette réalité alternative. Le monde normal où les hommes peuvent parcourir les collines, prier à l’église, aller travailler, se prélasser au bord de la mer, écouter un concert, visiter des musées, socialiser avec des amis, flirter avec des filles, envoyer les enfants à l’école; bref, s’offrir les petits plaisirs dont on avait joui  même sous Staline ou au temps du dur régime d’Hitler. Au lieu de cela, je me réveille constamment pour jouer un rôle dans un film dystopique réalisé par Stephen Soderbergh, qui, sans surprise, a été nommé à la tête du comité Hollywood Corona. Je présume que c’est ce comité qui gère nos vies jusqu’à ce jour, plutôt que les présidents élus et les premiers ministres.

Ils ont suivi de très près le scénario du film Contagion : le virus aurait été créé par la proximité de chauves-souris et d’autres mammifères sur le marché humide chinois; il s’est rapidement répandu dans le monde entier; il y a un confinement très long pendant que les gens attendent leur salut, le vaccin; en attendant, il existe des solutions bon marché et disponibles fournies par des amateurs corrompus; finalement le vaccin est livré et les vaccinés reçoivent un certificat à porter au poignet comme preuve qu’ils sont sains et saufs, dignes d’entrer dans l’avenir. Tout cela a été fait; le rôle de l’amateur corrompu était joué par le docteur Didier Raoult, médecin français de Marseille; et maintenant nous sommes censés attendre que le Dr Bill Gates fournisse le vaccin salvifique pour tamponner ceux qui le méritent avec un sceau indélébile, lisible en infrarouge par les smartphones. Ajoutez à cela la nouvelle application de traçage de Google et Apple, fille du traceur Mossad-ShinBet , et ce sera le règne du nouvel ordre mondial!

Seulement voilà: le coronavirus n’est pas suffisamment meurtrier pour justifier le confinement et la panique massive, sans parler de la vaccination, du traçage et de la pose du cachet indélébile sur votre bras. Ce n’est pas grave, décident les producteurs. Tous nos médias travaillant à l’unisson peuvent envoyer suffisamment d’horreur et de panique, même sans virus mortel. Rappelez-vous, nous avons organisé la guerre contre le terrorisme alors que les terroristes islamiques étaient un petit corps de bandits dressés par la CIA dans les grottes d’Afghanistan. Nous pouvons amener les gens à implorer hystériquement le vaccin simplement en transformant nos médias en canal pour les nouvelles sur le virus. Nous les renommerons The Corona Guardian, The New York Corona, Le Monde du Corona. Les gens l’accepteront; ils s’enfermeront dans leurs maisons et sangloteront de peur. Et cela a fonctionné – pendant un certain temps.

Mais trop c’est trop. Les gens sont généralement dociles et obéissants, jusqu’à ce que quelque chose casse, et ils se débarrassent du joug qui pèse sur leur nuque. Le joug était mondial, et le mouvement pour le briser est également mondial. Le dimanche de Pâques, de la Résurrection, nous a donné le départ: la mort est vaincue! Et tout de suite, le président Trump a applaudi les rebelles du Michigan; les Danois et les Autrichiens envoient leurs enfants à l’école; les Norvégiens ont rouvert les jardins d’enfants et les Italiens leurs magasins; le président brésilien s’est adressé avec enthousiasme à une manifestation anti-quarantaine; en Israël, qui a connu le verrouillage le plus brutal et le plus total de la planète, les gens ont voté avec leurs pieds et les festivités ont éclaté, dès que le gouvernement de M. Netanyahu a reculé et leur a permis de s’éloigner à une centaine de mètres de leur domicile et d’entrer dans les magasins de tapis, alors qu’ils étaient jusqu’alors soumis à des contrôles de température. Les gens ont tourné le dos au confinement, et on ne pourra pas faire rentrer le dentifrice dans le tube, a déploré Haaretz , le journal libéral israélien.

Les médias ont flairé le changement et ont répondu immédiatement – à l’exception des journaux libéraux inconditionnels. La télévision israélienne avait vivement soutenu le confinement; mais hier, ils ont invité l’ancien chef du ministère de la Santé, le professeur Yoram Lass, qui était un dissident du Corona et «persona non grata» dans leurs studios d’enregistrement. De son point de vue précédemment tabou, les gouvernements ne peuvent pas arrêter les virus et le confinement tuera plus de gens dépressifs que le virus. Non seulement il a été autorisé à réciter son morceau de bravoure, mais les autres membres du panel faisaien t mine de l’avoir toujours soutenu. Le changement était global. Même moi, j’ai été invité à exprimer mon point de vue sur la première chaîne russe, alors que  c’était proprement impensable, quelques jours plus tôt.

C’est ainsi que fonctionnent les médias. Ils n’ont pas d’opinion propre; mais quand le vent tourne, ils tournent avec le vent. Il existe un bon précédent historique, avec les journaux français de 1815 rapportant le départ de Bonaparte de l’île d’Elbe, sa progression à travers la France et son entrée à Paris, comme suit:

  •  9 mars, le cannibale a quitté sa tanière
  • 10 mars, l’ogre corse débarque au cap d’Antibes
  • 11 mars, le tigre est arrivé à Gap
  • 12 mars, le monstre a dormi à Grenoble
  • 13 mars, le tyran a traversé Lyon
  • 14 mars, l’usurpateur se dirige vers Dijon
  • 18 mars, Bonaparte n’est qu’à soixante lieues de la capitale
  • 19 mars, Bonaparte avance à pas de géant, mais il n’entrera jamais à Paris
  • 20 mars, Napoléon sera, demain, sous nos remparts
  • 21 mars, l’Empereur est à Fontainebleau
  • 22 mars, Sa Majesté Impériale et Royale est arrivée hier soir aux Tuileries, au milieu des acclamations joyeuses de ses sujets dévoués et fidèles.

Pourtant, ce n’est pas définitif. Le New York Times,  le Guardian et leurs journaux siamois appellent toujours à plus de confinage, « sinon nos chers anciens vont tous mourir ». Mais ils sont fraîchement accueillis par leurs adversaires.

En Suède, la télévision d’État avait diffusé un dialogue entre un ancien médecin suédois, Johnny Ludvigsson, partisan de l’actuelle politique de non-confinement, et une jeune et riche influenceuse juive, Katrin Zytomierska, pour le lobby libéral du virus. Les juifs sont généralement de fervents partisans du confinement, du traçage, du puçage et d’autres vertus virales. Habituellement, ils s’arrangeaient pour battre un adversaire faible et choisi sur mesure; mais cette fois, ils ne maîtrisaient pas la situation, et leur représentant s’est fait massacrer. Malgré leurs objections (ce sont les juifs polonais qui tiennent les commandes dans les médias libéraux suédois), les Suédois soutiennent la politique suédoise de liberté. 

En France, le puissant combattant contre le confinement est également un ennemi majeur du lobby juif. C’est Alain Soral qui a découvert le lien entre la promotion politiquement correcte du virus et d’autres menées politiques visant à l’assujettissement de l’homme.

Maintenant, tout dépend du peuple souverain. Si nous soutenons l’esprit de liberté, nous serons libres. Si nous soutenons l’esprit d’esclavage, nous resterons esclaves et nos enfants grandiront dans l’esclavage. Le danger est présent et immédiat, car de nombreux groupes de gens puissants veulent nous garder enfermés.

Le confinement n’était pas nécessaire d’un point de vue médical, car le virus n’est pas beaucoup plus grave qu’une forte grippe. Heureusement, le mystérieux producteur n’a pas déchaîné sur nous un fléau vraiment mortel, supposant qu’un simulacre ferait l’affaire. Des mesures extrêmes n’étaient donc pas nécessaires.

 Il y a la double preuve de la Suède et de la Biélorussie: des mesures très légères, appropriées pour une forte épidémie de grippe, suffiraient, ont-ils estimé. Les deux pays européens qui ont refusé de placer leurs citoyens en résidence surveillée s’en sont plutôt bien sortis. Certains Suédois et Biélorusses sont morts, mais ils n’étaient pas immortels, avant même que le virus ne débarque. Le total des décès (y compris du corona) n’a pas dépassé le total habituel; en mars 2018, plus de Suédois sont morts qu’en mars 2020 (10089 en mars 2018 et 8261 en mars 2020) et en 2018, personne n’avait suggéré de confiner la Suède.

L’Angleterre a accepté le confinement après que le professeur Neil Ferguson, directeur de l’Imperial College de Londres, eut prédit 500 000 victimes du corona à moins d’un confinement strict. Cette estimation avait été rétrogradée à 20 000 victimes («parce que nous avons fait ce que nous avons fait»), alors qu’il y a une nouvelle estimation de 150 000 victimes … du confinement. Oui, vous avez bien lu: 150 000 hommes et femmes anglaises risquent de mourir parce qu’ils n’auront pas eu accès à une aide médicale, ou parce qu’ils aurnt perdu leurs revenus, ou parce qu’ils succomberont au désespoir et à la solitude, ce qui les mènera au suicide. Si l’Angleterre avait évité de s’enfermer, les Britanniques ne souffriraient pas autant, et la somme totale des décès resterait à peu près la même, car le virus tue principalement des personnes qui, de toute façon, ne verront probablement pas le prochain Noël.

 Au point où nous en sommes, nous devons essayer de décrypter pourquoi nos dirigeants ont déclenché cette terrible persécution contre nous autres. Je ne parle pas du virus, qui reste, après tout, une force naturelle (même si cette force naturelle a été bricolée dans un laboratoire infernal, américain ou chinois). La persécution, c’est cette réponse des autorités, et elle était totalement disproportionnée à la menace. Les meilleurs ont été obligés de s’y plier; Le président Trump et le président Poutine ne le voulaient pas, mais ils ont dû se soumettre. De même, les trois empereurs avaient été forcés d’entrer dans la Première Guerre mondiale, mais aucun d’entre eux ne le voulait.

 Tout comme en 1914, il y a toute une série de raisons. Le producteur en chef semble être un Bill Gates générique qui veut vendre le vaccin et créer un nouvel ordre mondial, navigable uniquement pour ceux qui se laisseraient estampiller avec le cachet indélébile, le monde de l’aliénation, de l’assujettissement, de la dépendance totale, de l’éradication de l’individualité. Mais il y a une méta-raison à l’événement.

 Le monde était au bord d’une crise terrible, une crise naturelle pour le système mondial capitaliste. Habituellement, ces crises sont guéries par une grande guerre. La Première et la Seconde Guerre mondiale sont advenues pour régler une crise de ce genre, et elles l’ont fait, en  faisant des millions de morts.

Imaginons que les Maîtres de l’Univers, ces individus très puissants, envisageaient une guerre mondiale factice qui détruirait les capacités excédentaires, chasserait les consommateurs inutiles et nous mènerait à un nouveau Yalta des vianqueurs du virus. Les dirigeants de nos États devraient accepter les règles du jeu ou se retrouver en dehors du nouveau système de partage du pouvoir.

Prenons l’exemple de l’Inde. L’Inde, avec ses 1,4 milliard d’habitants, a perdu 500 (cinq cents) vies à cause du corona. C’est infiniment moins que l’Inde n’en a jamais perdues contre aucune autre maladie dûment répertoriée, disons la tuberculose (220 000) ou même le manque d’eau potable. Des millions de personnes meurent de faim, mais les classes supérieures de l’Inde ont allumé des bougies comme signe de leur combat contre le corona. L’Inde est entrée en détention pour cause de corona, créant ainsi un exode extrêmement douloureux de travailleurs temporaires, à pied car il n’y avait pas de transport: ils ont marché à travers tout le sous-continent. Des centaines de gens ont péri dans l’aventure, mais l’Inde a rejoint les grandes nations dans la lutte contre le corona. L’Inde britannique avait participé aux deux guerres mondiales, mais l’immense pays était une colonie, de sorte qu’elle n’a jamais atteint le statut de membre permanent du Conseil de sécurité. Ils ne veulent pas se le faire souffler à nouveau. Dans le cas de l’Inde, l’explication du confinement est à chercher dans leur désir d’appartenir à la ligue dirigeante des vainqueurs de la guerre contre le corona.

La Russie est un cas similaire. Ils ont très, très peu de victimes du virus. Au cours des premières semaines, le président Poutine et ses médias se sont montrés sarcastiques face à la menace virale. Son outil médiatique à l’étranger, RT, fait toujours une belle place aux dissidents du corona. Mais les médias à usage interne infiltrés jusqu’à saturation par des adeptes (formés aux États-Unis) de l’ordre occidental des choses sont passés à la Corona Pravda , comme dirait notre bon éditeur en ligne Ron Unz. Apparemment, le président Poutine s’est finalement laissé convaincre d’accepter le scénario des producteurs de la guerre factice par la promesse d’un siège au nouveau Yalta. Les efforts de Gordon Brown ont porté leurs fruits, car l’ancien Premier ministre britannique a décrit le monde futur dirigé par un gouvernement mondial temporaire (!) composé des vainqueurs du virus … le G20. Il a été secondé par Henry Kissinger qui a su garder un accès à  l’oreille de Poutine. Non, Poutine n’aurait pas manqué une telle occasion de faire entrer la Russie, et lui-même, dans la nouvelle élite mondiale.

 Et maintenant, nous arrivons aux États-Unis et à la Chine. Ces deux États sont les principaux protagonistes et antagonistes du monde. La guerre factice contre le virus est venue se substituer à la vraie guerre américano-chinoise. La Chine et les États-Unis ont fait face au choix: une véritable guerre avec des frappes nucléaires détruisant et consumant notre civilisation, ou l’acceptation de la guerre factice comme le moindre mal. Le choix a été proposé par l’État profond américain; il a été accepté par les Chinois qui ont suivi le script, y compris sur les chauves-souris et autres mammifères sur un marché humide et le confinement pour des millions de leurs concitoyens. C’était douloureux, mais toujours moins douloureux qu’un holocauste nucléaire.

 Un méta-script pour un tel programme avait été présenté dans la production de la BBC A Study in Pink, une variation sur le premier livre de Sherlock Holmes, où le méchant fait à ses victimes une offre qu’ils ne peuvent pas refuser: jouer à la roulette russe (truquée) ou être abattus. Ils acceptent, jouent et meurent. L’Etat profond US a déjà joué à ce petit jeu. En 1990, ils avaient proposé de jouer à M. Gorbatchev; il a joué et détruit son pays. Dans les années 90, le Japon a eu le choix entre être mis en joue comme l’ennemi numéro un ou jouer le jeu. Les Japonais ont accepté et leur économie a plongé pendant trente ans, suivis d’une stagnation. C’était maintenant le tour de la Chine.

Bien que les Chinois aient accepté le rôle et l’aient joué à la perfection, ils s’en sont sortis trop légèrement. Leur adversaire veut plumer la Chine jusqu’à l’os; les Chinois sont poursuivis pour des milliers de milliards de dollars pour avoir tenu leur rôle dans le jeu. Le plus grand journal allemand a demandé au président chinois: Pourquoi vos laboratoires toxiques ne sont-ils pas aussi sûrs que vos prisons pour prisonniers politiques? Dans l’article intitulé « Ce que la Chine nous doit », le Bild a déclaré que la Chine devait 149 milliards d’euros à l’Allemagne pour les dommages causés par le coronavirus. Les Chinois vont-ils comprendre qu’ils ont été roulés dans la farine?

Les Russes se sont fait avoir par la baisse des prix du pétrole, dans le monde des coronavirus. Comprendront-ils leur erreur, ou insisteront-ils pour continuer à jouer pour le Yalta-2 promis? Le peuple américain entrera-t-il dans le Big Game ou déjouera-t-il l’intrigue des Maîtres? Que se passera-t-il en Europe, enjeu et trophée de la guerre sino-américaine? Le vieux monde se verra-t-il ballotté à jamais dans les  relations internationales? C’est ce que nous aborderons dans le prochain numéro.

 Israel Shamir peut être joint sur adam@israelshamir.net

Source: The Unz Review

Traduction: Maria Poumier.




Vladimir Poutine attaque l’accueil des migrants : « Où sont les intérêts de la population autochtone ? »

[Source : Polemia via Médias-Presse.Info]

Vladimir Poutine, président de la Russie, accordait récemment au Financial Times un entretien très commenté dans lequel il attaquait frontalement le libéralisme menant à l’accueil des migrants par de nombreux pays européens. Voici la traduction d’extraits de cet entretien par les soins de Polémia.


Financial Times :Une question
générale maintenant. J’ai parlé au début de notre entretien d’une
fragmentation. Un autre phénomène aujourd’hui est la vive réaction
populaire contre les élites et l’establishment et vous avec vu cela avec
le Brexit. Peut-être parlerez-vous de l’Amérique de Trump. Vous avez vu
cela avec l’AFD en Allemagne, en Turquie et dans le monde arabe.
Combien de temps pensez-vous que la Russie pourra rester immunisée
contre ce mouvement global de réaction contre l’establishment ?

Vladimir Poutine : Vous devez examiner les réalités
dans chaque cas particulier. Bien sûr il y a des tendances, mais elles
sont seulement générales. Dans chaque cas particulier, lorsque l’on
regarde la situation, et la manière dont elle se déroule, vous devez
prendre en compte l’histoire du pays donné, sa tradition et ses
réalités. Combien de temps la Russie restera-t-elle stable ? Le plus
longtemps sera le mieux. Parce que de nombreuses choses, et sa position
dans le monde, dépendent de sa stabilité, de sa stabilité intérieure.

Ultimement, le bien-être du peuple dépend tout d’abord de sa
stabilité. Une des raisons, la raison interne, pour laquelle pour
laquelle l’URSS s’est effondrée, est que la vie quotidienne était
difficile pour le peuple, dont les salaires nets étaient très bas. Les
magasins étaient vides et le peuple perdait le désir intrinsèque de
préserver l’Etat. Les gens pensaient que les choses ne pouvaient pas
empirer, quoi qu’il arrive. Or il advint que la vie devint pire pour de
nombreuses personnes, spécialement au début des année 1990, lorsque la
protection sociale et le système de santé s’effondrèrent et que le
système industriel s’émiettait. Le régime soviétique était probablement
inefficace mais au moins les gens avaient un travail. Après
l’effondrement ils l’ont perdu. Donc vous devez étudier chaque cas
particulier de manière séparée.

Que se passe-t-il en occident ? Quelle est la raison du « phénomène
Trump », comme vous l’avez dit, aux Etats-Unis ? Que se passe-t-il aussi
en Europe ? Les élites au pouvoir se sont détachées du peuple. Le
problème évident est le fossé entre les intérêts des élites et ceux de
l’écrasante majorité du peuple. Nous ne devons pas négliger cette
possibilité. Une des choses que nous devons faire en Russie est de ne
jamais oublier que le but de l’exercice et de l’existence de tout
gouvernement est de créer une vie stable, normale et sûre pour le
peuple, et d’œuvrer pour un avenir meilleur.

Il y a aussi la prétendue idéologie libérale qui a survécu à son
objectif initial. Nos partenaires occidentaux ont admis que de nombreux
éléments de l’idéologie libérale, comme le multiculturalisme, ne sont
plus tenables. Quand le problème des migrations est devenu une
préoccupation majeure, de nombreuses personnes ont admis que la
politique multiculturaliste n’était pas efficace, et que les intérêts de
la population nationale devaient être placés en premier. Il est vrai
que ceux qui font face à des difficultés dans leur propre pays, pour des
motifs politiques, ont aussi besoin de notre aide. C’est un bel idéal,
mais où sont les intérêts de la population autochtone quand le nombre de
migrants se dirigeant vers l’Europe de l’ouest n’est pas une simple
poignée, mais des milliers ou des centaines de milliers de personnes ?

Financial Times : Angela Merkel a-t-elle commis une faute ?

Vladimir Poutine : Une faute cardinale. On peut
critiquer Trump pour son intention de construire un mur entre le Mexique
et les Etats-Unis. Peut-être cela va-t-il trop loin. Je ne veux pas
discuter cela. Mais il devait faire quelque chose contre l’énorme flux
entrant de migrants et de narcotiques. Personne ne fait rien. On dit à
l’envi que ce n’est pas bien. Mais qu’est-ce qui n’est pas bien ? Que
faut-il faire ? Personne n’a rien proposé. Je ne dis pas qu’un mur doit
être construit, ou les droits de douane relevés de 5 % par an avec le
Mexique. Ce n’est pas ce que je dis, cependant quelque chose doit être
fait. Trump cherche au moins une solution.

A quoi je veux en venir ? Ceux qui sont concernés à propos de cela,
les Américains ordinaires, regardent cela et disent : « C’est bien, au
moins il fait quelque chose, en proposant des idées et en cherchant une
solution ». Les tenants de l’idéologie libérale ne font rien. Ils disent
que tout va bien et que tout est comme cela devrait être. Ils sont
installés dans leurs bureaux confortables tandis que ceux qui sont
confrontés aux problèmes chaque jour, au Texas ou en Floride, ne sont
pas heureux, et ils devront bientôt gérer leurs problèmes eux-mêmes. La
même chose est en train de se passer en Europe. J’ai discuté de ce
problème avec mes collègues mais personne n’a la réponse. Ils disent
qu’ils ne peuvent pas mener une politique dure contre l’immigration pour
de multiples raisons. Pourquoi exactement ? Juste parce que. « Nous
avons des lois » disent-ils. Et bien alors, changez les lois ! Nous
aussi avons des problèmes dans notre propre sphère. Nous avons ouvert
les frontières avec les anciennes républiques soviétiques, mais au moins
ces gens là parlent russe. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en outre
nous avons pris des mesures pour rationaliser les choses dans ce
domaine. Nous travaillons avec les pays d’origine de ces migrants, on
leur apprend le russe à l’école, et nous travaillons aussi avec eux ici.
Nous avons durci la législation afin de montrer que ces migrants
doivent respecter les lois, les coutumes et la culture de notre pays.

En d’autres mots, la situation n’est pas si simple en Russie non
plus, mais nous avons commencé à travailler à l’améliorer. Alors que
l’idéologie libérale présuppose que rien n’a besoin d’être fait. Les
migrants peuvent tuer, piller et violer avec impunité car leurs droits
en tant que migrants doivent être protégés. De quels droits s’agit-il ?
Chaque crime doit être assorti d’une peine. Donc l’idéologie libérale
est devenue obsolète. Elle est venue en conflit avec les intérêts de
l’écrasante majorité de la population.

Entretien accordé par Vladimir Poutine au Financial Times
17/07/2019

Source : Traduction Polémia

Crédit photo : Vladimir Poutine lors de son discours fédéral du 1er mars 2018 – Site officiel du Kremlin, Creative Commons Attribution 4.0 International




Le reset de l’économie globale commence par un crash organisé

[Source : Le Saker Francophone]

Le reset de l’économie globale commence par un crash organisé


Par Brandon Smith – Le 13 mars 2019 – Source Alt-Market.com

Depuis quelques années, depuis au moins 2014, l’expression « reset économique global »
circule dans le monde financier. Cette expression est principalement
utilisée par des institutions globalistes comme le Fonds monétaire
international (FMI) pour décrire un événement dans lequel le système
actuel, tel que nous le connaissons, s’éteindra ou évoluera vers un
nouveau système où le « multilatéralisme » deviendra
la norme. La réinitialisation est souvent décrite de manière ambiguë.
Les élites bancaires du FMI mentionnent généralement les résultats
finaux du changement, mais elles en disent peu sur le processus pour y
parvenir.

Ce que nous savons, c’est que l’intention des globalistes est d’utiliser cette réinitialisation pour créer un système monétaire plus centralisé et une économie globale micro-gérée. Au cœur de cette nouvelle structure se trouverait le FMI ainsi que peut-être la BRI et la Banque Mondiale. C’est un plan qui a été ouvertement soutenu par les gouvernements occidentaux et orientaux, y compris la Russie et la Chine.

Comme nous l’avons vu, les détails sont rares et difficiles à relier
entre-eux, mais le FMI décrit l’utilisation de frontières ouvertes et de
migrations humaines pendant la réinitialisation comme un moyen de
transférer des capitaux de diverses parties du monde. C’est une façon
inédite, sinon totalement insensée, de transférer des richesses qui n’a
de sens que si l’on comprend que l’objectif globaliste est de conjurer
délibérément une catastrophe géopolitique.

Le FMI affirme également que la technologie de la blockchain rendra le transfert de capitaux plus facile et plus efficace dans cet environnement futur, ce qui explique le soutien globaliste enthousiaste au développement de cette  technologie et des crypto-monnaies, malgré l’idée répandue dans ces cercles que la blockchain pourrait rendre les banquiers « obsolètes ».

Le FMI reconnaît également qu’entre-temps un ralentissement des flux
de capitaux s’est produit, et que ce ralentissement se poursuit depuis
le crash de 2008. Ce qu’ils n’admettent pas explicitement, c’est que le
crash de 2008 n’a jamais pris fin et que le déclin auquel nous assistons
aujourd’hui n’est qu’un prolongement de la récession/dépression qui a
commencé il y a dix ans.

Certains faits sont devenus évidents pour toute personne sensée au cours de la dernière année. Premièrement, lorsque la Réserve fédérale a commencé à resserrer ses politiques de relance en relevant les taux d’intérêt et en réduisant les actifs de son bilan, l’économie globale a recommencé à enregistrer de fortes baisses, à un niveau sans précédent depuis la crise du crédit. J’ai prédit ce résultat dans mon article « Banque centrale prête à faire éclater la Bulle de Tout », publié en janvier 2018. Le plongeon a commencé dans presque tous les secteurs de l’économie, du logement au marché automobile, en passant par les marchés du crédit et la vente au détail. Aujourd’hui, même au niveau de l’emploi, dont les chiffres sont fortement manipulés à la hausse, la situation commence à vaciller.

Les médias grand public affirment que cette récession est nouvelle.
Ce n’est pas le cas. Ce qui a commencé en 2008 était une implosion
épique de plusieurs économies nationales, et ce que nous voyons en 2019
est l’aboutissement final de ce processus, la fin du jeu.

Ce n’est pas une coïncidence si le ralentissement a commencé juste
après que la Fed a commencé à resserrer les mesures de relance en 2017.
Avec une légère hausse des taux d’intérêt et des baisses modérées de son
bilan, toutes les conditions qui avaient affaiblies l’économie en 2008
reviennent soudainement. Ce que cela nous indique, c’est que l’économie
américaine et certaines parties de l’économie globale ne peuvent
survivre sans une stimulation constante et toujours croissante de la
banque centrale. Dès que le stimulus disparaît, les problèmes
reviennent.

Cela signifie-t-il que les banques centrales tenteront de maintenir l’assouplissement quantitatif pour toujours ? Non, ce n’est pas le cas. Jusqu’à présent, la Fed n’a pas du tout capitulé sur la voie du resserrement. En fait, la Fed a presque doublé ses resserrements de bilan habituels entre le 30 janvier et la fin février, vendant plus de 65 milliards de dollars sur une période de 30 jours. La Fed n’a pas non plus modifié ses projections pour deux autres hausses de taux d’intérêt cette année. Cela signifie que tous les discours des deux derniers mois sur le fait que la Fed est devenue « dovish » n’avaient aucun sens. Mettant de côté leur rhétorique et regardant leurs actions, la Fed a toujours été aussi « hawkish » que d’habitude.

Les seules personnes qui pourraient trouver que ce sont des
informations sont la plupart des négociants en bourse, qui ignorent tous
les autres indicateurs défaillants et semblent se contenter de baser
leurs projections économiques sur les seules actions. Mettons de côté le
fait que les actions ont plongé en décembre dans un territoire de
marché presque baissier. Le rebond de janvier et février les a convaincu
que la Fed intervient et ne laissera pas l’économie s’effondrer. Mais
l’équipe de protection est sur le point d’arracher le tapis sous leurs
pieds après les avoir dressés comme des chiens de Pavlov salivant au son
du mot « accommodant ».

Leur état d’esprit est fondé sur une foule d’hypothèses erronées.

Pour être clair, alors que la Fed s’est montrée favorable à l’accommodement dans ses déclarations publiques, ce n’est pas la banque centrale américaine qui est intervenue sur le plan monétaire pour bloquer la chute des actions. Il s’est agi en fait de la banque centrale chinoise, qui a injecté des milliards de dollars dans les marchés globaux au moment opportun.

Les mesures de relance prises par la Chine, conjuguées à l’achat de fonds de pension au début de l’année, ont permis d’éviter des pertes supérieures à 20 %, mais les marchés se sont heurtés à des résistances à la hausse. En l’absence de nouvelles mesures de relance de la part de la Fed, les actions ont atteint des sommets à plusieurs reprises mais refusent de se rapprocher de leurs précédents sommets. Cela donne à penser que ce rebond de deux mois est terminé et que les marchés actions redescendront maintenant à leur plus bas niveau de décembre et au-delà. Si les projections que j’ai faites en janvier sont correctes, le Dow Jones se situera entre 17 000 et 18 000 points entre la fin mars et avril.

La façade est en train de fondre lentement mais sûrement, non seulement dans le domaine économique, mais aussi partout ailleurs. J’avais prédit à la fois le succès du vote du Brexit et la victoire de Trump en 2016 sur la base de la théorie selon laquelle les globalistes permettraient ou même aideraient les populistes à prendre pied sur la scène politique, pour ensuite leur écraser le système économique sur la tête et les rendre responsables de cette catastrophe. Jusqu’à présent, ma théorie s’avère exacte.

La guerre commerciale de Trump se poursuit sans relâche, malgré les
affirmations de plusieurs selon lesquelles elle se terminerait
rapidement. Actuellement, il n’y a pas de plan pour un sommet en mars
entre Trump et Xi, et la possibilité d’un sommet à court terme a été
remise en question lorsque les négociations de Trump avec la Corée du
Nord sont tombées à l’eau le mois dernier. Les négociations sont une
farce et ne sont pas destinées à réussir. Je continue de maintenir ma
position que la guerre commerciale est une distraction planifiée et que
Trump joue un rôle dans la pièce dramatique globaliste.

La façade Donald Trump en tant que « candidat populiste »
se dégrade rapidement. Son gouvernement est rempli de goules venant des
think-tanks et d’élites bancaires, ce qui n’est donc pas une surprise.
Mais il y a encore des analystes qui croient naïvement que Trump joue
aux « échecs 4D » et qu’il n’est pas le joueur de
flûte qu’il semble être maintenant. Ce que je vois, c’est un président
qui a prétendu pendant sa campagne électorale qu’il « drainerait le marais »
des élites, puis qui a empilé dans son cabinet certaines des pires
élites de Washington D.C. Ce que je vois, c’est un président qui s’est
opposé aux mesures de relance de la Fed et à la fausse bonne santé
boursière pendant sa campagne électorale, et qui est maintenant si
complètement attaché au marché boursier que tout crash lui sera
désormais imputé peu importe les faits. Ce que je vois, c’est un bouc
émissaire volontaire, un président qui va volontairement échouer.

En ce qui concerne le Brexit, je continue de prédire qu’il n’y aura
pas d’accord et que c’est à dessein. L’accord sur le Brexit avec l’UE
devrait être conclu dans les prochaines semaines. Un résultat « sans accord »
serait une excuse parfaite pour une crise financière majeure en Europe,
et c’est pourquoi je pense que cela va se produire. Tandis que les
mouvements souverainistes américains seront tenus responsables du crash à
travers Trump, les mouvements souverainistes britanniques seront
responsables d’un crash en Europe à travers le Brexit.

Il est important de rappeler au public que ce récit est totalement
faux. L’économie est dans un état de mort clinique depuis 2008. Les
mesures de relance de la banque centrale ont agi comme une sorte de
formaldéhyde budgétaire, empêchant les signes visibles du crash de se
manifester pendant 10 ans, mais créant également une bulle encore plus
grande et plus destructrice que celle qui l’avait précédée. La « Bulle de Tout » est maintenant prête à exploser avec un maximum de dégâts espérés.

La Fed a entamé le processus de resserrement pour une raison ; l’establishment est prêt à amorcer le « reset économique global »,
et elle a ses boucs émissaires populistes en place. L’effondrement des
fondamentaux est revenu à la mi-2018, et je crois que cet effondrement
sera finalement reconnu publiquement par les médias à la mi-2019.

Tout cela est décrit dans les entretiens et les documents du FMI
auxquels j’ai fait référence ci-dessus, la centralisation totale du
cadre économique global, géré par le FMI. Ils décrivent cela comme un « multilatéralisme » ou un « ordre global multipolaire » ; cela a pour but de nous faire croire qu’il s’agit d’une « décentralisation ».
Ce n’est pas le cas. Ils ont l’intention de passer d’une structure
économique unipolaire à une autre structure économique unipolaire encore
plus centralisée. C’est tout.

Le crash lui-même n’est qu’un moyen d’arriver à une fin. Il s’agit
d’un outil permettant d’exercer un effet de levier financier et
psychologique sur le public. La bulle de tout a été créée pour une
raison. La Fed a mené une politique de resserrement à un moment de
faiblesse économique au cours de la dernière année pour une raison. Le
timing de la guerre commerciale de Trump et de l’échec des sommets est
arrivé pour une raison. Le timing du chaos du Brexit arrive maintenant
pour une raison. Aujourd’hui, les globalistes débranchent le système de
survie économique ; le crash est le fruit d’un travail et les mouvements
souverainistes sont censés en supporter le blâme.

La meilleure solution à l’heure actuelle est de forcer
continuellement les banques centrales à reconnaître leur culpabilité.
Les militants de la liberté doivent se concentrer sur elles et sur leur
participation criminelle au sabotage économique, et nous ne pouvons pas
présumer qu’un quelconque gouvernement ou dirigeant politique sera
favorable à notre cause. Les globalistes sont à l’origine de la crise,
et nous devrons la traverser en veillant à ce qu’ils soient tenus de
rendre des comptes.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Les assassins de la mémoire

[Source : Union Juive Française pour la Paix]

[Image d’en-tête :
Colonie à Har Homa, près de Jérusalem.
© YUVAL NADEL/AFP/Getty Images]

Par Pierre Stambul

Pierre Vidal-Naquet a utilisé cette expression contre les faussaires
et les négationnistes qui niaient ou minimisaient l’ampleur et la
préméditation de l’extermination perpétrée par les Nazis contre les
Juifs, les Roms, les communistes, les homosexuels …

Je l’utilise contre ceux qui se sont approprié l’histoire, la mémoire
et les identités juives pour bâtir, au nom des Juifs, un État
d’apartheid qui rappelle sur bien des plans, selon l’historien Zeev
Sternhell, l’Allemagne des années 1930.

Israël, une société à la dérive.

Le résultat des élections israéliennes de 2019 donne une photographie
plus qu’inquiétante de cette société. 100 députés élus (sur 120) sont
ouvertement pour l’apartheid. La « loi sur Israël État-Nation du peuple
juif » fait largement consensus. Elle rappelle par beaucoup d’aspects
l’arsenal juridique que l’apartheid sud-africain avait fabriqué. Des
propos qui devraient normalement conduire leurs auteurs devant un
tribunal servent d’argument électoral.

Citons-en quelques-uns : Lieberman proposant de décapiter ses
opposants à la hache après avoir proposé autrefois de bombarder le canal
de Suez. Bennet expliquant qu’il a « tué beaucoup d’Arabes et ne voit
pas où est le problème ». Shaked proposant d’exterminer les mères
palestiniennes puisqu’elles « mettent au monde des terroristes ».
Yitzhak Yossef, grand rabbin, qualifiant les Afro-Américains de singes.

Pardon pour tous ceux que cette énumération oublie.

L’élection israélienne d’avril 2019 a opposé deux criminels de guerre.

Nétanyahou s’est allié aux « Kahanistes » (mouvement raciste fondé en
1971 par Meir Kahane longtemps interdit pour ses appels au meurtre) et,
tout en promettant l’annexion de la Cisjordanie, il a martelé qu’Israël
était un État seulement pour les Juifs. Son adversaire, Benny Ganz,
était à la tête de l’armée pendant le massacre de « Bordure
Protectrice » (2014) et il s’était vanté de faire revenir Gaza à l’âge
de pierre.

Les barrières morales se sont écroulées. Pendant les marches du
retour, on a pu voir des vidéos où des soldats poussent des cris de joie
quand ils tuent ou estropient, comme à la fête foraine, un journaliste,
une infirmière ou un simple jeune gazaoui. L’ambiance ressemble à celle
du sud des États-Unis à l’époque où les lynchages étaient un spectacle
public de divertissement.

L’école, l’armée et la propagande officielle abrutissent et formatent
toute une société à l’image de ce qu’il se passe dans diverses sociétés
totalitaires.

Cet État qui était censé donner un refuge aux Juifs persécutés a des
valeurs qui le rapprochent infiniment plus de ceux qui ont commis le
génocide nazi que de ceux qui l’ont subi.

En Israël, ne pas adhérer à ce déchaînement de violence, de haine ou de stigmatisation de l’autre, fait de vous un.e traître.

Les Palestiniens d’Israël (20 % de la population, ils descendent de
ceux qui ont miraculeusement échappé au nettoyage ethnique prémédité de
1948) sont devenus des étrangers dans leur propre pays. La moitié
d’entre eux se sont abstenus, ils refusent de cautionner leur propre
ségrégation.

Certains ne voulaient pas cela.

Une partie de la société israélienne voudrait vivre dans un pays
normal, sans le pseudo messianisme meurtrier, sans l’intégrisme colonial
et sans la guerre éternelle comme unique perspective. Elle a la
nostalgie des kibboutz ou de la déclaration d’indépendance.

Singulière amnésie : Israël s’est construit sur la base d’un
nettoyage ethnique programmé. L’historien sioniste Benny Morris a
reconnu les nombreux crimes de la guerre de 1948 en expliquant qu’ils
étaient indispensables pour construire un État juif.

Les fondateurs de cet État ont pensé dès le départ le suprématisme et
une stricte séparation. Les Palestiniens qui ont échappé à l’expulsion
de 1948 ont toujours été des sous-citoyens soumis aux lois militaires et
au couvre-feu jusqu’en 1966. Israël n’a jamais été l’État de tous ses
citoyens.

La conquête de 1967 et la colonisation ne sont pas des accidents de l’Histoire.

Elles ont été préméditées et réalisées par les fondateurs d’Israël.
L’apartheid, le racisme, les propos fascisants et le militarisme sont la
suite logique de cette histoire. Ceux qui regrettent que le sionisme
ait engendré un monstre ou qui trouvent qu’Israël est à l’antithèse de
leur judaïsme, doivent s’interroger.

Comme le dit l’écrivaine Ofra Yeshua-Lyth, la création d’un État juif
n’était pas une bonne idée. Comme le dit l’ambassadeur palestinien
Élias Sanbar, à l’origine de cette guerre, il y a eu un « grand
remplacement » qu’il faut réparer.
Imaginer un Israël humaniste, paisible et démocratique, sans revenir sur le crime fondateur de 1948, est illusoire.

Dominants/dominés, comment le colonisateur a pris goût à la colonisation et à l’apartheid.

Les Juifs ont été les parias de l’Europe. Le sionisme a fait des
Juifs israéliens des colons européens en Asie. Les lois qui ont suivi la
guerre de 1948 (notamment la loi sur les « présents/absents » qui a
permis de s’emparer des terres des Palestiniens expulsés) leur ont donné
la propriété quasiment exclusive de la terre. Les nouveaux parias, les
Palestiniens, sont devenus un peuple de réfugiés, rejetés et discriminés
partout. La « loi du retour » a organisé, pour les nouveaux immigrants
juifs, le vol des terres, des maisons et des biens palestiniens. Après
1967, le vol s’est amplifié dans les territoires nouvellement occupés.
Ce qui diffère, c’est que les occupants légitimes de la terre sont
toujours là, confrontés quotidiennement à la violence des colons et de
l’armée.

On a dit aux rescapés du génocide et aux immigrants arrachés de leur
terre d’origine qu’ils avaient un pays bien à eux et que c’était « une
terre sans peuple pour un peuple sans terre ». On a offert à des
Polonais, des Soviétiques, des Marocains, un pays et ses richesses qui
ne leur appartenaient pas. Pour les Juifs orientaux, il y avait une
condition, qu’ils se débarrassent de leur « arabité ».

On a inventé un roman national pour justifier le grand remplacement
et le vol : « nous avons été en exil et nous rentrons chez nous ».
« Dieu a donné cette terre au peuple juif ». Ce discours continue de
fonctionner pour justifier la conquête coloniale.

Tous les Premiers ministres israéliens depuis 50 ans ont amplifié la
colonisation. Tous ont multiplié les lois suprématistes. Tous ont
accompagné le glissement régulier vers l’apartheid décomplexé.

On n’a jamais vu un privilégié accepter volontairement de renoncer à
ses privilèges. L’occupation offre des avantages sans limites pour
Israël : des terres, de l’eau, des richesses, le fait de ne pas avoir à
payer quoi que ce soit pour l’occupé et la possibilité d’expérimenter
les armes et les technologies les plus sophistiquées sur les
Palestiniens pour mieux les vendre …

Comme pays colonisateur, Israël s’est brièvement posé la
question : « va-t-on chercher un compromis comme l’ont fait les Blancs
sud-africains ou écraser jusqu’au bout le peuple autochtone comme l’OAS a
tenté de le faire en Algérie ? »
Cette dernière stratégie ne fait plus de doute pour personne.
Continuer à propager le mythe des « deux États vivant côte à côte »,
tolérer qu’on associe Israël à la mémoire du génocide nazi, accepter les
mensonges propagandistes du style « Israël a le droit de se défendre »,
c’est être complice.

Israël, poisson-pilote du fascisme qui vient.

Ce qu’il se passe aujourd’hui aurait été impossible il y a quelques
années. Un fasciste assumé, Bolsonaro, va au mémorial Yad Vashem au bras
de son ami Nétanyahou. Il explique que les Nazis étaient de gauche et
qu’il faut pardonner l’holocauste.

Nétanyahou lui-même explique qu’Hitler ne voulait pas tuer les Juifs,
et que c’est le grand mufti de Jérusalem qui est à l’origine de cette
idée. En visite en Hongrie chez son ami Victor Orban, il apporte son
appui à la campagne antisémite menée par Orban contre Georges Soros.
Orban réhabilite le régime nazi de l’Amiral Horthy qui a participé à
l’extermination des Juifs hongrois et Nétanyahou se contente de dire que
Soros est un ennemi d’Israël.

Le basculement vers le fascisme de ceux qui parlent au nom des Juifs a
lieu aussi en France où le président du CRIF est un ancien du Bétar,
cette milice violente, régulièrement alliée à l’extrême droite.

Cette présence d’une idéologie fascisante chez certains dirigeants
sionistes n’est pas vraiment nouvelle, mais autrefois ça se faisait
discrètement. Aujourd’hui il n’y a plus aucune retenue.

Rappelons qu’il y a un siècle, le courant « révisionniste » du
sionisme fondé par Jabotinsky (eux-mêmes avaient choisi cet intitulé)
était très proche du fascisme italien. Ce courant a vite versé dans le
terrorisme aveugle contre les Palestiniens puis contre les Britanniques.
Une des branches de ce courant (le groupe Stern dirigé par le futur
Premier ministre Yitzhak Shamir) a collaboré avec les Nazis en
assassinant des soldats et des dignitaires anglais en pleine guerre
mondiale.

On a fait semblant de croire que ces pratiques avaient disparu avec la création de l’État d’Israël.

C’est totalement faux. Les dirigeants israéliens ont utilisé dès le
début des méthodes expéditives : refus d’appliquer la résolution 194 sur
le retour des réfugiés palestiniens en 1948, destruction systématique
des villages palestiniens, effacement des traces de la Palestine. Ils
ont montré avec application qu’ils se moquaient totalement du droit
international et ne croyaient qu’en le fait accompli. L’attaque de 1967,
le refus d’évacuer les territoires nouvellement occupés et le lancement
de la colonisation des nouvelles terres conquises sont des actes
cyniques de gangstérisme.

Le père de Nétanyahou a été le secrétaire de Jabotinsky. Sa façon
d’agir puise dans une longue tradition. Avec Trump, avec la complicité
de dirigeants arabes (MBS en Arabie Saoudite, Sissi en Égypte …), avec
Orban, Bolsonaro ou les Chrétiens évangéliques, Nétanyahou pense être
dans une situation hégémonique où tout est permis.

Quand ce membre de la nouvelle internationale fascisante aux méthodes
expéditives se réclame de la mémoire de l’antisémitisme et des victimes
du génocide nazi, il se comporte aussi en assassin de la mémoire.

Complicité et impunité, la responsabilité colossale de la communauté internationale.

En mai 2017, Richard Falk et Virginia Tilley établissent pour le
compte de la CESAO (Commission Économique pour l’Asie Occidentale) un
rapport prouvant avec un nombre considérable d’éléments qu’Israël est
coupable du crime d’apartheid, tel qu’il a été internationalement défini
et unanimement reconnu.

Aussitôt, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres interdit
la publication du rapport. Sans autre prétexte qu’une évidence : ce
rapport déplait aux dirigeants états-uniens et israéliens.

Cette pantalonnade n’est que la suite d’une série ininterrompue d’actes de lâcheté et de complicité.

En 1948, l’envoyé de l’ONU le Comte Bernadotte, est assassiné avec le
Colonel Sérot. Les assassins, membres du groupe Stern, sont connus.
L’ONU n’exige pas leur arrestation. Ils se retrouvent peu après dans le
premier gouvernement d’Union Nationale de Ben Gourion. Quelques mois
plus tard, Israël est admis à l’ONU avec un texte précisant que ce pays
accepte et respecte le droit international : or il vient de fouler au
pied la résolution 194 sur le retour des réfugiés et est en train de
raser les villages palestiniens. Depuis plus de 70 ans, les provocations
israéliennes n’ont jamais cessé. En 1967, en réponse à la résolution
242 exigeant le retrait des territoires occupés, Israël lance le rouleau
compresseur colonial qui, depuis, s’est sans cesse amplifié. Quand en
2010, Obama et Biden demandent un « gel » de la colonisation, le
gouvernement israélien annonce aussitôt de nouvelles constructions.
Quand l’aviation et les tanks israéliens rasent Gaza en 2014,
l’ambassade de France à Tel-Aviv organise un bal de solidarité … avec
Israël.

Pourquoi cette complicité qui dépasse l’indécence ? Les dirigeants
occidentaux sont aussi des assassins de la mémoire. Ils se prétendent
les défenseurs des Juifs victimes du suprématisme nazi en soutenant
inconditionnellement des suprématistes juifs qui s’acharnent à singer
les bourreaux d’hier. Ils se débarrassent de leur culpabilité certaine
en ce qui concerne l’antisémitisme et le génocide nazi sur le dos des
Palestiniens qui n’ont rien à voir avec cette barbarie européenne. En
voulant réhabiliter le Maréchal Pétain pour son rôle dans la boucherie
de Verdun et en invitant Nétanyahou pour l’anniversaire de la Rafle du
Vel d’Hiv (un crime bien français, qu’est-ce qu’Israël a à voir avec
cela ?), Macron est aussi un assassin de la mémoire : il brouille toute
compréhension.

Permettre aux dirigeants sionistes de se réclamer de la mémoire des
Juifs persécutés, c’est leur rendre un service fantastique, ils n’ont
aucun droit à se réclamer de ce passé qu’ils piétinent.

Le crime se poursuit contre les Palestiniens parce qu’Israël est
devenu le bras avancé de l’Occident : ses dirigeants donnent l’exemple
d’une reconquête coloniale aboutie, d’une économie fondée sur les
technologies de pointe et les armes les plus efficaces, des méthodes les
plus abouties pour commettre des meurtres impunis. Ils sont les maîtres
en ce qui concerne la surveillance et l’enfermement des populations
supposées dangereuses. Ils montrent que le racisme le plus décomplexé,
le militarisme et la corruption sont ce qu’il y a de plus efficace pour
gouverner.

Cette complicité obscène, il est plus qu’urgent de la briser.

Les Juifs israéliens sur la trace des Pieds Noirs d’Algérie ?

En Algérie aussi, des Européens, français pour la plupart,
appartenant souvent aux couches les plus défavorisés, sont devenus des
colonisateurs.

On ne leur avait pas dit que l’Algérie était « une terre sans peuple
pour un peuple sans terre », mais juste que, les autochtones étant tous
des « arriérés », il était licite de prendre leurs terres, de les priver
de tout droit civique et de les utiliser comme main d’œuvre exploitable
et corvéable à merci.

Et quand les Algériens se sont révoltés, il est devenu « légitime »
de brûler leurs villages, de violer les femmes, de torturer, de faire
disparaître les corps, de multiplier les « corvées de bois ». Au bout du
compte, la grande majorité des Pieds Noirs (même ceux qui étaient là
depuis plusieurs générations) et des Juifs algériens (qui étaient des
autochtones, ils ont été assimilés au colonisateur par le décret
Crémieux) a dû partir. Sans doute, s’il avait existé un courant
politique conséquent, chez les Pieds Noirs, pour négocier leur maintien
dans une Algérie indépendante, ce maintien aurait été possible. Mais
c’est un mouvement fasciste, l’OAS, qui s’est exprimé en leur nom.

L’équivalent de l’OAS est au pouvoir en Israël, sans réelle
alternative. Comme les Pieds Noirs, les Israéliens sont sûrs d’avoir la
force avec eux. Ils sont sûrs que les pertes énormes infligées à
l’adversaire, les humiliations, les enfants arrêtés, les tortures … leur
assureront une domination éternelle. Cette domination est une évidence
renforcée par la vague populiste fascisante dans de nombreux pays.
Beaucoup d’Israéliens pensent que ce rapport de force sera éternel.
Aucun rapport de force n’est éternel.

Les Juifs israéliens, à la différence des Pieds Noirs, n’ont pas de
métropole. En ce sens la politique de type OAS menée actuellement n’est
pas seulement criminelle contre les Palestiniens. Elle est suicidaire
pour les Juifs israéliens et menace aussi les Juifs du monde entier. On
ne réparera pas le nettoyage ethnique de 1948 par un autre nettoyage
ethnique. Cela impose d’en finir avec le rouleau compresseur colonial.

Notre mémoire : le vivre ensemble, l’égalité, la solidarité.

Pendant des décennies, la majorité des Juifs ont considéré que leur
émancipation, comme population discriminée, passait par l’émancipation
de l’humanité. On peut discuter à l’infini pour savoir si l’engagement
massif des Juifs/ves dans des combats pour la démocratie, pour la
révolution, contre le fascisme et le colonialisme, étaient ou non une
« transposition laïque » du messianisme.

Révolutionnaires, scientifiques, écrivain-e-s, cinéastes,
militant-e-s ouvriers, ces Juifs/ves, même quand ils/elles ne
revendiquaient pas cette identité, ont été à l’antithèse des fascistes
au pouvoir en Israël. Les valeurs de ces hommes et femmes étaient
l’égalité, la solidarité, l’esprit critique, l’universalisme,
l’engagement. La figure du Juif, ça a longtemps été Hannah Arendt ou
Abraham Serfaty. Aujourd’hui, ce sont les soudards Lieberman ou
Nétanyahou
Après le génocide nazi, le cri des rescapés a été : « que cela n’arrive plus jamais » !

Les sionistes disent : « que cela ne NOUS arrive plus jamais » ! Et
cela veut dire exactement l’inverse. Ils ont repris à leur compte toutes
les « valeurs » des bourreaux d’hier : racisme décomplexé, négation des
droits et de la dignité de l’autre, destruction systématique de la
société de l’autre, meurtres gratuits, suprématisme. Ils imitent ce que
les États-Uniens ont fait contre les Amérindiens avec la même bonne
conscience. Ils pensent qu’ils ont tous les droits.

Ils ne sont pas seulement des assassins du peuple palestinien. Ils
assassinent aussi la mémoire du judaïsme, qu’il soit laïque ou
religieux.

Pierre Stambul




CO2, géo-ingénierie et couche d’ozone

[Source : Ciel Voilé]

CO2, géo-ingénierie et couche d'ozone
Le professeur Claudia von Werlhof a écrit à Greta Thunberg. Dans cette lettre, Claudia von Werlhof explique que la perturbation du climat mondial n’est pas due au CO2.

Silvia Terribili, a sollicité une interview de Claudia von Werlhof. Elle a eu lieu le 9 avril 2019 lors de l’émission de radio Onda Italiana à Salto.nl.

http://www.pbme-online.org/2019/05/11/transcript-interview-claudia-von-werlhof-on-geoengineering-co2-ozone-depletion-bertell-haarp-5g/

Traduction française :
Ciel voilé

CvW : La question est de savoir comment nous définissons le changement climatique et sa prétendue cause qui serait le CO2. Le changement climatique, au moins dans le discours officiel, est considéré comme un « réchauffement planétaire » or ce réchauffement planétaire n’existe pas. Les données de la NASA, l’Agence Spatiale nord-américaine, montrent que ces 18 dernières années, il n’y a pas eu de réchauffement planétaire. Ce qui existe effectivement — parce que nous ne nions pas le problème —, ce sont des changements dans différentes dimensions du temps, du climat et plus encore de l’atmosphère, etc. Nous allons expliquer cela davantage dans cette interview. La seconde question est celle du CO2 qui est maintenant très importante puisque tous ces jeunes à présent dans la rue croient en cette histoire et en ce dogme du CO2. Et cela est très étrange, car beaucoup de scientifiques, de vrais scientifiques, nient que le CO2 soit la cause du changement climatique ou qu’il ait la moindre influence sur lui. Par exemple, aux États-Unis, environ 30 000 scientifiques déclarent que le CO2 ne pose aucun problème. Au contraire, le CO2 est un gaz qui provient de matière organique en décomposition dont les plantes ont besoin pour la transformer en oxygène. Ils disent que le CO2 n’est pas du tout préjudiciable au climat et que c’est même quelque chose que nous devons accueillir, dont nous avons besoin pour nos arbres et nos plantes et qui a un effet positif. Donc, ce qui est risible, c’est que le CO2 est souvent présenté comme une saleté, comme s’il s’agissait d’une saleté dans l’air. Ensuite, vous regardez les usines qui sont présentées à cette occasion, vous voyez la fumée qui en sort, etc. Ce n’est pas du CO2 ! Le CO2 est un gaz invisible et ne dégage aucune odeur. Vous ne le voyez donc pas. En général, la quantité de CO2 dans l’atmosphère est d’environ 0,038 % seulement. Ce qui sort des usines est essentiellement de la vapeur, de la vapeur d’eau, à 80 ou 70 % environ. Ainsi, cette infime quantité de CO2 ne peut rien changer d’énorme, tel le climat de la planète. C’est impossible. Donc, tous ces scientifiques qui sont des scientifiques sérieux nient une influence négative du CO2 sur le climat. Il y a même des lauréats du prix Nobel, comme Ivar Giaever, qui l’explique, ou des gens du MIT, du Massachusetts Institute of Technology, comme Richard Lindzen et d’autres. Le GIEC, le Groupement International d’Experts du Climat, fondé à la fin des années 80 du siècle dernier, n’est cependant pas tant une organisation scientifique que politique, et diffuse et vend le mythe du CO2 au public. C’est donc une question politique et du point de vue d’un vrai scientifique, le CO2 n’est vraiment pas nuisible et ne change pas le climat. Il est trop infime pour le faire.

Si vous regardez les origines de ce débat à la fin des années 80, vous voyez qu’avant, tout le monde parlait d’une possible période glaciaire, d’une nouvelle période glaciaire. Lowell Ponte, f. i., a écrit un livre sur « The Cooling ». C’était en 1976. Ils ont parlé d’un refroidissement et d’une nouvelle ère glaciaire contrastant avec le discours sur le réchauffement climatique d’aujourd’hui. Il n’y a plus de débat historique sur l’origine de ce mythe du CO2. Le GIEC a été fondé par des groupes de réflexion, tels que le Club de Rome, le World Watch Institute, les Rockefeller, etc., des personnes qui ont un intérêt différent sur le sujet. Et ils ont trouvé, je crois que c’était une analyse de William Engdahl, qui a dit qu’ils ont trouvé et inventé le mythe du CO2 pour définir un ennemi commun, à savoir l’humanité elle-même. L’humanité est coupable de produire autant de CO2 par l’industrie civile et par la consommation. Cette idéologie peut être utilisée pour une autre, une nouvelle politique. C’est donc là, l’origine du mythe du CO2 et leur propagande dans le monde entier. Puis vint Al Gore et tout le monde l’a cru. Pourtant le contraste entre le changement climatique réel et ce qu’il raconte est saisissant. Cette histoire n’est généralement pas connue. Et les gens ne savent vraiment rien de la nature et de la planète. L’ignorance est générale et le public croit tout simplement en tout.

Il y a beaucoup de changements dans le monde, dans le climat, à bien des égards, comme ceux découverts par Rosalie Bertell (nous en parlerons plus tard) qui a déclaré que nous détruisions notre planète. Mais comment ? Ce n’est pas par le réchauffement climatique, mais par quelque chose de totalement différent. Ceux qui parlent du changement climatique ne la mentionnent même pas. Ils ne voient pas qu’il y a des changements, pourtant il y en a des différents, d’origines très différentes.

ST : Oui, il semble également que les modèles informatiques prédisant un réchauffement climatique catastrophique dans les années à venir soient « paramétrés » et qu’il existe un risque quant à la diffusion des résultats de ces méthodes et modèles. Pouvez-vous dire quelque chose de ces modèles ?

CvW : Ces modèles utilisés par le GIEC sont des modèles informatiques. Leurs résultats ne sont que le résultat de la simulation informatique. Cela n’a rien à voir avec la réalité et ce qu’ils mesurent est ce qu’ils veulent mesurer. Ils mesurent simplement quelque chose comme une production accrue de CO2, mais ils ne tiennent pas compte de la complexité du climat sur cette planète. Ils n’ont aucun paramètre à ce sujet et ils essaient donc vraiment de nous tromper avec ce qu’ils disent à propos d’un changement climatique et d’un réchauffement climatique si énormes. Cela ne se produit pas et cela ne se produira pas à cause du CO2. Donc, ce sont des méthodes étranges, non scientifiques. Il faut dire que ce sont des méthodes politiques qui veulent prouver quelque chose qui n’existe pas. Il n’y a donc aucune raison pour que le réchauffement de la planète dépasse 4 degrés, ce qui est impossible. Du moins, c’est impossible simplement en ajoutant du CO2, en si infime quantité, dans l’air. Vous n’obtiendrez jamais aucun effet et c’est très comique que tout le monde croie ce non-sens. C’est une théorie qui n’a rien à voir avec la réalité et nous devrions rechercher pourquoi cette théorie existe. Donc, c’est la question la plus importante.

ST : Il y a quelque 30 ans, nous étions déjà prévenus que la couche d’ozone protectrice avait diminué. De nos jours, nous ne semblons plus nous préoccuper de l’affaiblissement de la couche d’ozone dans la stratosphère. Comment expliquer cela, car nous devrions nous inquiéter de cet affaiblissement et de ce qui le provoque ?

CVW :
La question de l’ozone, oui. C’est encore une chose très comique
et ce n’est pas drôle du tout en fin de compte, car nous avons
vraiment besoin de la couche d’ozone. Sans la couche d’ozone, il
n’y aurait pas de vie sur terre, car elle nous protège des rayons
cosmiques du soleil, en particulier des rayons UV B et C, très
toxiques. Et il a été découvert que ces radiations descendent
aujourd’hui sur terre, ce que la couche d’ozone empêche
normalement. Mais maintenant, ces rayons passent et c’est une
longue histoire, car il y avait le protocole de Montréal dans les
années 80 qui interdisait l’utilisation de CFC, de tous ces
produits chimiques que vous avez dans les réfrigérateurs, etc.,
parce qu’ils pensaient qu’ils étaient la cause du trou dans la
couche d’ozone. Mais c’était déjà faux à l’époque, car
nous savons que ce qui nuit vraiment à l’ozone, c’est surtout la
radioactivité. Il y a beaucoup de radioactivité dans l’air
puisque l’armée a mené des expérimentations en faisant exploser
des bombes nucléaires depuis les années 40 et 50 jusqu’à la
fin des années 90. Nous avons eu environ 2 200 explosions
nucléaires sur terre et dans l’atmosphère et elles ont produit
beaucoup de rayonnements radioactifs qui détruisent la couche
d’ozone. C’est la principale raison de l’affaiblissement de
cette couche, car la radioactivité détruit l’ozone et l’étouffe,
car l’ozone est une sorte d’oxygène atmosphérique et la
radioactivité détruit cet oxygène. Le problème est de l’ordre
de la suffocation et un effet toxique du rayonnement qui descend sur
Terre lorsque cette couche est détruite ou inhibée. L’année
dernière, les personnes qui mesuraient la couche d’ozone ont
constaté que celle-ci était plus faible que jamais et qu’elle ne
s’était pas rétablie comme l’avait proposé le Protocole de
Montréal. Et ils ont découvert qu’au contraire, il n’existait
pas seulement les trous recouvrant l’Antarctique et l’Arctique —
ce dernier n’existant que depuis Fukushima, puisqu’il n’y a
jamais eu de trou au-dessus de l’Arctique. Et donc
l’affaiblissement de la couche d’ozone existe même dans
l’Arctique, même dans toute la partie nord de la Terre. Ainsi, le
rayonnement toxique ne se produit pas seulement aux pôles, mais
partout, il diminue et détruit de nombreuses plantes et réduit la
vie animale, comme les insectes. Avec la disparition des insectes,
les oiseaux et l’ensemble de la chaîne alimentaire sont affectés
par l’affaiblissement de la couche d’ozone. Dans les océans, le
plancton meurt, ainsi que le krill que mangent les gros poissons.
Maintenant, beaucoup de poissons meurent de faim et les récifs
coralliens sont en train de mourir, comme, par exemple, la Grande
Barrière de corail à l’est de la Nouvelle-Zélande, la plus
grande du monde, qui meurt actuellement, et elle ne se reproduit
presque plus. Les gens disent que c’est parce que les océans se
réchauffent, mais ce n’est pas la vraie raison. Le principal
problème est que les rayonnements toxiques du soleil tombent
également dans l’eau et causent la mort de la vie dans les océans.
Et puis vous avez toute cette radioactivité de Fukushima qui a été
conduite dans le Pacifique pour que la vie dans le Pacifique
s’éteigne et que bientôt vous n’ayez plus aucun poisson. C’est
en quelque sorte très tragique, car Rosalie Bertell avait déjà
écrit son livre « La Terre, la dernière arme de guerre » en
2000. Elle a étudié tous ces problèmes et leur origine, et elle a
toujours mis en garde contre la couche d’ozone, car elle avait déjà
réduit de 10 % à la fin des années 90 et maintenant,
elle continue à diminuer. Et Rosalie Bertell a prédit qu’avec une
réduction de 20 % de la couche d’ozone, il n’y aurait plus
d’agriculture, car les plantes seraient détruites par la toxicité
des rayons UV. Vous pouvez le voir même sur votre balcon lorsque
vous y installez vos plantes. Les feuilles brunissent déjà et vos
plantes ne poussent pas beaucoup au soleil. C’est donc peut-être
le plus gros problème auquel nous soyons confrontés et le résultat
de très nombreux effets qui détruisent la couche d’ozone non
seulement par la radioactivité, mais également par d’autres
instruments et technologies pires que le CO2 ou le réchauffement de
la planète.

ST : Que pouvons-nous dire de la géo-ingénierie et en particulier de l’injection d’aérosols dans la stratosphère qui est l’une des technologies qu’évoque le GIEC comme solution possible au réchauffement de la planète. Qu’en pensez-vous ?

CvW : En raison de cette théorie mondiale du réchauffement de la planète et du CO2, des géo-ingénieurs civils sont maintenant apparus, ce qui n’existait pas auparavant. Maintenant, ils ont leurs instituts de recherche partout et prévoient une solution à ce problème qui est supposé être une « gestion du rayonnement solaire » des SRM ou des SIC qu’ils envisagent d’injecter par aérosols dans l’air afin d’empêcher le soleil de briller et de chauffer la terre. Ainsi, au lieu de supprimer le CO2, parce que cela semble impossible politiquement, ils préconisent cette autre solution pour lutter contre les effets du soi-disant réchauffement planétaire, ce qui empêcherait le soleil de briller trop sur la planète. Le projet consiste donc à injecter des aérosols dans l’atmosphère et, en particulier, David Keith de l’Université de Harvard a mis au point un projet appelé SCOPEX pour ce processus. Dans le cadre de ce projet, il souhaite même injecter dans l’atmosphère de l’acide sulfurique ressemblant à une éruption volcanique et l’appelle effet Pinatubo parce que le Pinatubo est un volcan qui a explosé en 1991 et que les cendres et ce qui est sorti ont eu pour effet d’abaisser les températures. Et maintenant, ils essaient d’imiter cet effet en ajoutant de l’acide sulfurique dans l’air. Récemment, David Keith, ce professeur de l’Université de Harvard, a même déclaré que des dizaines de milliers de personnes en mourraient, au moins parce que cela signifierait que des acides retomberaient sur terre en y détruisant toute vie. J’estime que ce sont des expériences folles qu’ils préparent, et cela vaut pour les géo-ingénieurs civils et le plus drôle avec ce mouvement de géo-ingénieurs civils est qu’ils ne parlent pas du contexte militaire de toutes ces technologies qu’ils propagent maintenant. Et tous ces mouvements sur le changement climatique, etc. ne le savent pas non plus. On nie simplement que ce sont des expériences militaires que nous connaissons déjà, car depuis 30 ans, il y a des pulvérisations régulières d’aérosols dans l’atmosphère, donc tout cela se produit déjà. Je veux dire que la gestion du rayonnement solaire SRM n’est pas nouvelle. Nous l’avons déjà sous forme de pulvérisations de baryum, d’aluminium et d’autres substances très nocives pour la vie et l’agriculture. Monsanto, par exemple, a inventé une graine résistante à l’aluminium, imaginez. Ainsi, de telles choses se produisent et les gens s’y opposent, mais ils ne voient pas que ces expériences sont déjà une réalité, car elles font partie de la géo-ingénierie, de la géo-ingénierie militaire, qui existe depuis environ 70 ans. Il s’agit d’un projet de la Seconde Guerre mondiale dans lequel les militaires ont inventé le nucléaire en tant qu’arme de guerre et, après le nucléaire, d’autres armes comme celle du contrôle des conditions météorologiques. Comme Rosalie Bertell l’a dit, ils ont inventé les guerres climatiques, la géo-ingénierie et les armes à plasma, des armes électromagnétiques utilisées et émises par des chauffages ionosphériques. Il s’agit d’une technologie très spéciale presque inconnue, basée sur les inventions de Nicola Tesla, inventeur et ingénieur aux XIXe et XXe siècles. Il s’agit donc d’une technologie spéciale peu connue, comme HAARP en Alaska, qui est l’un de ces chauffages ionosphériques fonctionnant avec des ondes électromagnétiques. Ces ondes sont produites artificiellement et atteignent environ un milliard de watts. Elles sont projetées très haut dans l’ionosphère pour produire certains effets qui les renvoient vers la Terre. C’est une technologie très très dangereuse qui peut également être utilisée pour produire toutes sortes de catastrophes naturelles telles que, par exemple, des tsunamis ou des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou le changement de temps dans des régions entières, ou des ouragans, des sécheresses, les incendies et les inondations, et même changer les courants océaniques. Ce sont des technologies qui ne sont pas discutées en public, mais qui existent déjà depuis la guerre du Vietnam. Elles ont été inventées à cette époque et la Convention des Nations Unies sur les modifications de l’environnement, la fameuse convention ENMOD de 1977, explique ces armes, les effets qu’elles peuvent avoir lorsqu’elles sont utilisées. Donc, ce n’est même pas un secret et cela fait des décennies qu’elles ont été inventées et sont en cours d’expérimentation, et c’est comme une guerre menée contre la Terre et la planète telle un être cosmique immense dont nous dépendons. C’est très très dangereux et c’est exactement Rosalie Bertell qui nous a expliqué le fonctionnement de ces technologies, notamment en tant qu’armes de destruction massive électromagnétiques post-nucléaires. Ces chauffages ionosphériques se trouvent maintenant partout.

ST : Qu’est-ce qu’un chauffage ionosphérique ? Pourquoi l’utilisent-ils ? Quel est son but ? Nous ne comprenons pas puisque selon eux il y aurait un réchauffement climatique, ils ont dit qu’il y avait un réchauffement climatique. Donc, ils chauffent quand même l’ionosphère, mais c’est fou !

CvW : Ils chauffent l’ionosphère, la partie de l’atmosphère qui s’étend entre 80 et 800 km. C’est une partie de l’atmosphère électrifiée et quand ils y envoient les ondes électromagnétiques, ils la chauffent parce qu’ils chauffent l’ionosphère, cette partie de l’atmosphère, ils peuvent manipuler ces rayons électromagnétiques pour qu’ils redescendent sur Terre, en faisant une courbe. Ils peuvent travailler avec un angle et, comme l’a dit Rosalie, c’est comme un canon dirigé depuis l’ionosphère contre la Terre et quand ce rayon redescend sur Terre, il est terriblement destructeur. Ces rayons peuvent même traverser le noyau de la Terre.

ST : Mais cela chauffe aussi, alors c’est complètement fou puisqu’on a trop de réchauffement et qu’on en envoie…

CVW : Parce que le réchauffement est là-haut. Ce n’est pas ici. S’il y a un réchauffement, c’est là-haut. La NASA n’a pas constaté de véritable réchauffement de la terre en général, mais vous avez différentes régions du monde qui se réchauffent ou se sont réchauffées, comme les pôles, les régions polaires et les montagnes où se trouvent les glaciers qui fondent. Cela n’a rien à voir avec un réchauffement global dû au CO2. Certains d’entre eux sont certainement des effets de l’utilisation militaire des chauffages ionosphériques. Par exemple, en 1974, un traité a été signé entre les États-Unis et l’Union soviétique, l’accord secret de Vladivostok, aux termes duquel ils prévoyaient de réchauffer l’Arctique parce qu’ils voulaient que la glace disparaisse pour atteindre le pétrole sous l’océan au Nord, et ils ne pouvaient pas y arriver à cause de la glace. Aujourd’hui, la moitié de la glace arctique a déjà fondu, parce qu’ils ont utilisé des ondes électromagnétiques. Les ondes ELF, qui sont des ondes d’extrêmement basses fréquences, ont décongelé l’Arctique de cette manière. Cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique, mais avec cette technologie militaire.

ST : Pour en revenir à la géo-ingénierie, à la gestion du rayonnement solaire, avons-nous des preuves du programme ? Je veux dire, nous voyons tous ces types de traînées dans le ciel et le ciel est complètement recouvert parfois par ces traînées. Elles persistent, restant tout le temps. Que pensez-vous de ce phénomène ?

CVW : Il s’agit d’une technologie militaire plus ancienne qui a récemment été mise en œuvre il y a environ 30 ans. Cela a commencé dans les années 90 et, par exemple, vous avez des effets dans des régions comme Shasta en Californie. Ils ont été fortement pulvérisés par des aérosols. C’est comme l’agent Orange qui a été pulvérisé sur le Vietnam, un produit toxique de Monsanto, c’est pareil. C’est toxique et, par exemple, dans cette communauté de Shasta, dans le nord de la Californie, la terre ne produit plus, tout le monde est malade et les animaux et les plantes meurent. Ils ont reçu une telle quantité de produits toxiques, d’aérosols qui tombaient du ciel, et après les avoir analysés, ils ont organisé un grand événement, il y a quelques années pour protester publiquement contre les pulvérisations. Néanmoins, les mouvements alternatifs et sociaux n’acceptent pas — même le groupe ETC, ce qui est très important à cet égard — que cela soit déjà en cours, ce qui est pourtant une réalité pour les personnes touchées. Ils nient que les SRM soient déjà utilisés et ne discutent que des mauvais effets que cette méthode aurait sur nous. Ils sont donc contre, mais ils nient que ces méthodes soient déjà utilisées partout. Bien sûr, c’est ce que vous voyez dans le ciel, et j’ai fait quelques recherches pour savoir pourquoi ils le font, car les militaires ne s’intéressent pas au mythe du réchauffement climatique. Ils nient même le réchauffement climatique parce qu’ils sont davantage au courant.

ST :
Alors, ils le font ?

CVW : Oui, ils le font, ils sont plus informés, comme Trump qui l’a appris des militaires. Mais j’ai découvert qu’ils n’étaient pas intéressés par la question du réchauffement climatique. Ils le font en raison de l’appauvrissement de la couche d’ozone, S’il y a un trou dans la couche d’ozone ou une faiblesse, ils ne peuvent pas transmettre leurs ondes électromagnétiques. Ils ont besoin de ce que j’appelle une atmosphère de remplacement. Ils ont besoin de pulvériser des aérosols en tant que conducteur, ils ont besoin d’une atmosphère conductrice et les trous ne le sont pas. C’est la raison pour laquelle ils utilisent autant de métaux lors de la pulvérisation, des métaux lourds comme le baryum et le strontium et l’aluminium, qui n’est pas un métal lourd, mais ils sont tous conducteurs pour les ondes électromagnétiques. Récemment, j’ai découvert une femme qui s’appelle Schmitt et qui vit au Vénézuéla. Elle a analysé ces pulvérisations comme étant protectrices contre le cosmos, une sorte de cage de Faraday, produisant une sorte de grille autour de la terre pour la protéger des radiations, ce qui a également à voir avec l’appauvrissement de la couche d’ozone. La couche d’ozone est vraiment la question centrale qui doit nous alarmer, car c’est le moment de vérité. Si nous ne pouvons pas empêcher que de telles choses se produisent, cette destruction se produise, nous mourrons dans 20 ou 30 ans.

ST – Mais dans la version officielle, personne ne parle de l’appauvrissement de la couche d’ozone.

CVW :
Non. Il y a eu une alarme l’année dernière, un collègue aux
États-Unis, Marvin Herndon, qui effectuait des recherches sur cette
question avec ses collègues, et qui les a publiées. Il a prouvé
que l’appauvrissement de la couche d’ozone entraînait l’arrivée
de radiations toxiques sur la Terre. Et il a découvert que la NASA,
l’Agence spatiale nord-américaine, avait déjà obtenu le même
résultat en 2007. Et ils n’ont rien fait. Ils le savaient déjà à
ce moment-là, mais ils n’ont rien fait, car les militaires
estiment pouvoir faire tout ce qu’ils veulent. S’ils en avaient
besoin, ils inventeraient une nouvelle couche d’ozone. C’est ce
qu’ils pensent. Ils pensent qu’ils ont…

ST : Une solution technique

CVW : Oui, et ils pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et empêcher que des choses ne se produisent. Mais après toutes ces explosions nucléaires dans l’atmosphère et dans l’ionosphère et dans les ceintures de Van Allen qui ont détruit des parties du champ magnétique de la terre, elles ne pourraient jamais remplacer ou guérir le champ magnétique ni l’atmosphère. Ils ne pouvaient rien faire à ce sujet. Ils l’ont détruit et il est détruit. C’est l’une des raisons des changements météorologiques. Donc, il y a beaucoup de raisons très complexes pour lesquelles les choses se passent. Par exemple, vous pouvez même utiliser les ondes électromagnétiques émises par les chauffages ionosphériques pour déplacer le Jet qui consiste en des vents rapides entourant la Terre, créant ainsi une frontière entre le chaud et le froid. Donc, si vous les déplacez vers le nord, vous avez la chaleur du sud au nord et lorsque vous les déplacez vers le sud, vous avez le froid de l’Arctique au milieu de l’Europe…

ST : Ils influencent fortement le climat et la météo

CVW : Avec ces technologies, vous pouvez presque tout faire et modifier les flux de vapeur qui constituent les flux humides de la Terre. Vous pouvez transporter l’humidité en Arabie par exemple. C’est l’une des plus grandes entreprises d’aujourd’hui, car ses habitants ont besoin d’eau et vous pouvez simplement transporter l’eau d’ici là. Ainsi, même la neige tombe dans le désert du sud de l’Arabie. Ce sont toutes des manipulations, des manipulations météorologiques, des manipulations climatiques. Personne n’en parle, mais cela se produit constamment. Et un autre effet de l’atmosphère pleine de métal est son assèchement, de sorte que nous avons beaucoup moins de pluie en Europe, par exemple, ce qui n’a rien à voir avec un réchauffement ou du CO2.

ST : En Italie, il y a la sécheresse.

CVW : L’Italie est en train de sécher. Vous avez ensuite des incendies qui sont également provoqués, non seulement à cause du temps sec, mais également des armes à énergie directe et des armes à laser. Vous pouvez donc produire ces incendies comme ce qui se passait au Portugal, en Australie et en Californie. Ils n’ont rien à voir avec les incendies de forêt et ils ne détruisent pas les plantes, ils détruisent les bâtiments. C’est comme si une guerre était passée là. Toutes ces choses sont discutées comme étant le résultat du réchauffement climatique et du CO2. Cela n’a rien à voir avec ça. Toute cette question du CO2 et du réchauffement de la planète est utilisée pour distraire les gens de ce qui se passe réellement, afin qu’ils ne voient pas ce qui a été commis contre la planète, l’atmosphère, la météo, etc., afin qu’ils ne regardent pas parce qu’ils pensent que tout cela est du réchauffement climatique.

ST : Malheureusement, nous devons presque arrêter l’émission, mais j’aimerais vous poser une nouvelle question. Du 23 au 26 mai, nous aurons des élections européennes à venir. Que pouvons-nous faire en tant qu’Européens soucieux d’inscrire l’ingénierie climatique et tous les risques connexes dans l’agenda électoral, car nous attendons des institutions européennes qu’elles protègent les 300 millions de citoyens des risques liés à ces technologies extrêmement dangereuses. Que pouvons-nous faire ?

CVW : Ce que nous avons fait, informez les gens. Nous venons de publier un livre. Cela s’appelle « Global Warning! » — ne pas réchauffer, mais avertir. Cela va paraître bientôt. Dix femmes expliquent leurs recherches sur ce dont nous parlons maintenant et cela sera publié par Talma Studio International à Dublin. Donc, je peux le recommander. Le problème est que les gens ne savent rien de ce qui se passe autour d’eux et ne sont pas informés même si cela est possible. Le livre de Rosalie Bertell existe dans la 4e édition en allemand, il existe en italien, français et espagnol. Tout le monde peut le lire et beaucoup de gens ont commandé la 4e édition maintenant, elle a été imprimée 15 000 fois. Quelqu’un aurait dû le lire, mais les gens n’en parlent pas. Les partis qui se présentent aux élections n’ont rien à voir avec tout cela. Les Verts devraient être les plus intéressés par cette question, mais ils ne le sont pas. Nous devons regarder derrière le programme de lutte contre le changement climatique. Il doit y avoir quelqu’un qui veut que les gens soient distraits, organisés autour d’autres problèmes. Vous avez tout le mouvement Smart City et 5G, la « technification » [fait de rendre technologique] de la société, et une sorte de politique de réduction contrôlée de la production et de la consommation. C’est comme l’agenda de dépopulation de certaines personnes qui semble être lié à cela. Je pense qu’il y a d’autres projets politiques, le Nouvel Ordre Mondial et les intérêts qui le sous-tendent. Le CO2 n’est que le bouc émissaire pour empêcher les gens de les regarder. Les Verts, par exemple, sont totalement impliqués dans ces projets d’économie dite « verte », mais elle ne l’est pas. Ce n’est pas une économie verte. C’est une économie fondée sur les armes que nous voyons approcher. Je ne vois pas la gauche, elle n’a aucun intérêt pour l’ensemble de la question, car elle se préoccupe du progrès et du développement, disons-le ainsi. Nous avons besoin d’une critique de ces technologies. Je l’appelle alchimie militaire ce que nous avons maintenant. Mais la gauche n’est pas intéressée par cela, et les autres partis, en tout cas, pas du tout non plus. Donc, je ne sais pas qui va être intéressé du point de vue des parties. Les gens ne sont pas informés, ils ne s’informent pas et les gens qui en parlent sont traités des théoriciens du complot, etc. Comment s’y prendre pour changer, pour ne plus croire en ces idéologies d’en haut afin de voir ce qui se passe réellement ? Comment des personnes comme Greta peuvent-elles s’informer sur la réalité ? Elles devraient savoir ce qui se passe réellement et non ce qui est supposé se passer. C’est le problème. C’est pourquoi j’ai écrit la lettre à Greta Thunberg pour l’informer et, comme je sais, elle a même finalement reconnu qu’il existait un problème militaire, mais pas celui dont nous discutons, celui de la géo-ingénierie militaire.

ST : Est-ce qu’elle vous a répondu ?

CVW :
Non, bien sûr que non. Comme il y a un grand mouvement derrière
elle, le mouvement du CO2 est derrière elle, bien sûr. Il y a eu
des projets : il y a 7 ans, nous avons déjà discuté de la
manière de mobiliser les jeunes. Ce n’est pas simplement une
entreprise du peuple, mais une campagne organisée de l’autre côté.

ST : Claudia, nous devons nous arrêter malheureusement, mais nous présenterons votre livre au moment de sa parution et peut-être que nous pourrons présenter le livre de Rosalie Bertell une fois de plus, car notre tâche est d’informer les gens. Nous faisons ce que nous pouvons pour informer les gens.

CVW : Peut-être pouvez-vous le traduire pour l’Italie et les Pays-Bas.

ST : Oui, malheureusement, je dois m’arrêter, mais je vous remercie beaucoup d’être avec nous ce soir et j’espère pouvoir vous parler à nouveau.

CVW : Merci beaucoup. Bye Bye.

Transcription de Linda Leblanc, avec corrections formelles de l’entrevue du 9 avril 2019

Biblio-note :

  • Rosalie Bertell : Kriegswaffe Planet Erde, 4e éd., Gelnhausen 2019, J.K. Fischer
  • Rosalie Bertell : Pianeta Terra. L’ultima arma di Guerra, Trieste 2018, Astérios
  • Rosalie Bertell : Planeta tierrra, La nouvelle guerre, Guadalajara 2018, La maison du mag
  • Rosalie Bertell : La Planète Terre, ultime arme de guerre, Tome 1, Paris 2018, Talma Studios

Michel Chossudovsky : https://www.globalresearch.ca/does-the-us-military-own-the-weather-weaponizing-the-weather-as-an-instrument-of-modern-warfare/5608728

Claudia von Werlhof (Ed.) : Avertissement mondial! La géoingénierie détruit notre planète, Dublin 2019, Talma Studios International (à paraître)

NOTE de Claudia von Werlhof : Je dois remercier Linda Leblanc qui a transcrit et fait don de son travail au Mouvement planétaire pour la Terre nourricière !!!




Les États-Unis – S’ils ne peuvent être aimés, ils violeront !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Personne n’en parle ouvertement, mais,
soyons francs : les avions fabriqués aux États-Unis s’écrasent ; les
performances des téléphones et des ordinateurs Apple sont loin derrière
celles des téléphones et des ordinateurs fabriqués par Huawei et
d’autres entreprises chinoises. Lenovo a racheté IBM et se porte très
bien. La NASA est absolument incapable de construire des fusées décentes
qui seraient capables de transporter des personnes ou même des
satellites dans l’espace, à peu de frais et en toute sécurité.

Dans le domaine de l’automobile
électrique, la Chine est très, très en avance. En fait, tous ceux qui
visitent une grande ville chinoise ou une ville chinoise secondaire
seraient choqués de voir que la mise en place de véhicules « zéro
émission » n’est pas à l’état de projet, qu’elle est depuis plusieurs
années un rêve devenu réalité : des dizaines de villes chinoises ont
déjà un excellent réseau de métro, de bus électriques écologiques et
d’énormes trottoirs publics qui encouragent les gens à se déplacer et
rester sains. Même les voitures de police en Chine sont électriques.

La Russie se porte extrêmement bien,
dans plusieurs domaines. En fait, elle est à l’avant-garde dans des
domaines comme la science et la culture. L’époque de « l’humiliation »
de l’époque de Gorbatchev et d’Eltsine est révolue, quand Moscou croyait
naïvement aux Thatcheries et aux Reaganeries ! La Russie se porte bien :
elle produit et exporte maintenant d’excellents aliments, souvent des
produits biologiques. Ses brise-glace ouvrent de nouvelles voies pour
les personnes et les marchandises. Les fusées spatiales russes sont sans
égal, et ses avions de passagers sont de retour dans le ciel. Les
centrales nucléaires et autres contribuent à fournir de l’énergie à de
nombreux pays, partout dans le monde.

La Chine et la Russie la produisent, la
développent, aident à la créer ! Les deux pays coopèrent, sur le plan
scientifique, pour le bien des gens, et pas seulement des entreprises.

Les citoyens des deux pays sont
enthousiastes, optimistes, pleins d’espoir. Leur vie s’améliore, et il y
a tant de choses à accomplir ! Ils bâtissent leurs nations et aident le
monde à survivre et à aller de l’avant. On peut l’appeler communisme ou
socialisme avec des caractéristiques chinoises. Ou bien on peut
l’appeler rien de particulier en Russie (d’après les sondages, la
plupart des citoyens veulent que l’Union Soviétique et le communisme
reviennent, et le gouvernement est à l’écoute, dirigeant le pays dans la
bonne direction). Bientôt, la définition sera peut-être « socialisme à
la russe », sans affiches géantes, mais avec beaucoup de choses à
montrer et à célébrer.

Mais peu importe ce que c’est vraiment,
ça marche ; ça marche très bien. Le niveau de vie augmente. La santé
s’améliore. L’environnement s’améliore. La culture est partout. Les gens
sont en extase.


Et l’Occident ? Les États-Unis d’Amérique ?

Non, vraiment ! Honnêtement. Récemment,
j’ai donné des conférences dans plusieurs universités au Canada et en
Europe ; j’ai travaillé sur deux livres en Californie. Quelle expérience
déprimante !

Tout le monde râle à propos de tout ;
pas d’optimisme, et pas d’esprit de construction de la patrie ou
d’amélioration du monde. Cynisme, nihilisme, mauvaise humeur à chaque
coin de rue. Rien n’est « sacré ».

Les gens sont enchaînés par les dettes et les prêts, effrayés d’abandonner leur folle fuite en avant.

Aux États-Unis, il y a une peur
effroyable de tomber malade et de finir dans la rue. Et ces prêts
étudiants bizarres et vraiment répugnants : le régime vous oblige à
étudier pour subir un lavage de cerveau, à devenir un laquais fiable,
puis vous accable de dizaines de milliers de dollars de dettes
insoutenables. Et où cela mène-t-il ? À des percées scientifiques
formidables ? À des œuvres d’art révolutionnaires ? À repousser les
limites avec de nouvelles et magnifiques œuvres de philosophie ?
Certainement pas ! Cela ne mène qu’à l’impression de nouveaux diplômes,
de certificats de doctorat, chacun coûtant des dizaines, des centaines
de milliers de dollars. Et ces laboratoires de recherche désespérés aux
États-Unis (pour la plupart privés) importent des scientifiques de
l’Inde et de la Chine, essayant de drainer les cerveaux des pays qui
éduquent leur population gratuitement ou à peu de frais. Alors que les
salles de concert de New York et de Londres supplient les pianistes
chinois, coréens, argentins, russes et japonais de venir jouer, même la
musique classique occidentale.

Qu’y a-t-il, Président Trump ? « Redonner sa grandeur à l’Amérique » ne fonctionne pas, n’est-ce pas ?

Votre pays a essayé de ruiner le
communisme soviétique et chinois pendant des décennies, en disant aux
Européens de l’Est, par le biais des médias de propagande, à quel point
le système de marché occidental était grand, glorieux et combien
l’économie planifiée et l’internationalisme étaient pitoyables.

Regardez-les maintenant – ceux qui ont
mangé vos mensonges : en Bulgarie et en Roumanie, deux pays de l’UE, les
gens vivent dans la misère, l’industrie est ruinée ou dévorée par les
multinationales allemandes et françaises. Regardez l’Ukraine : un pays
dont le niveau de vie se rapproche de celui des pays les plus pauvres de
l’Asie du Sud-Est. Même dans la riche Tchéquie, j’ai vu récemment des
gens manger dans des poubelles, alors qu’autrefois de puissantes usines
comme Skoda ont été totalement cannibalisées par des entreprises
d’Europe occidentale. C’est ce que vous leur disiez – aux Européens de
l’Est : « Revenez en Europe. Rejoignez l’Occident ! » C’est ce qu’ils
ont fait. Parlez-leur maintenant : personne ne semble heureux.

Le nihilisme occidental a mangé tous les
instincts humains basiques et sains. Regardez les citoyens d’Europe de
l’Ouest. La plupart d’entre eux crient sur leur téléviseur depuis leurs
tabourets de bar ou leurs canapés ; il n’y a plus de principes
internationalistes. Des êtres humains réduits à ne désirer que plus
d’argent, plus de nourriture, plus d’alcool, plus de privilèges – des
« avantages ». Aux dépens des autres. Une « culture » finie. Rien de
grand n’est produit – littérature, films, musique. Un effondrement total
des valeurs fondamentales. Mettre en prison des personnes qui tentent
d’aider des réfugiés en haute mer ; des réfugiés qui fuient des pays
ruinés et déstabilisés par la terreur, l’agression et la cupidité
occidentales. Écœurant. « Nouvelle Europe ».

Au moins, l’Europe produit encore
quelques montres, chaussures, voitures et parfums décents. Rien qui
puisse justifier le niveau de vie scandaleusement élevé de ses citoyens.
Pas grand-chose, en réalité ; aucune percée majeure dont l’humanité
pourrait bénéficier.


Mais qu’est-ce qui pourrait « Rendre l’Amérique « Grande à Nouveau » aux États-Unis d’Amérique ?

Si ce n’est pas le pillage et
l’impérialisme pur, qu’est-ce qui rend le pays si riche ? Et riche, il
l’est. Pas nécessairement son peuple, mais le pays, sans aucun doute.

Encore une fois, d’autres produisent de
meilleurs avions, de meilleures voitures, de meilleurs ordinateurs,
systèmes de communication, téléphones, appareils audios. D’autres
construisent de meilleures villes avec une qualité de vie beaucoup plus
élevée. D’autres ont créé des réseaux ferroviaires à grande vitesse
incomparablement plus importants, des transports publics et de meilleurs
établissements de recherche pharmaceutique. D’autres font des films
bien meilleurs (pas ces horreurs et ces conneries violentes
d’Hollywood), écrivent de bien meilleurs livres, pensent et rêvent de
sociétés bien meilleures.

Alors, qu’est-ce que l’Amérique,
Président Trump, (appelons-la plutôt États-Unis, car votre pays ne
possède pas l’Amérique, qui, malgré son nom idiot dérivé de cet avide
« découvreur » Amerigo Vespucci, s’étend jusqu’à la Terre de Feu et
était « la plus grande » avant d’être envahie et pillée par cette
saloperie d’impérialiste occidentale) pourrait encore offrir à cette
planète marquée mais toujours plus alerte ?

Devrions-nous célébrer l’assujettissement ? Devrions-nous nous extasier après avoir été contraints à l’esclavage ?

Vos armes, qui tuent des millions de
personnes chaque année aux quatre coins du monde ? Vos armes qui sont
produites à partir d’un budget militaire débridé, que même votre propre
gouvernement ne peut calculer correctement, doivent-elles rendre
l’Amérique à nouveau grande ?

Parce que si ce ne sont vos armes, alors quoi d’autre ?

Votre nourriture, votre nourriture
produite en masse, pleine de produits chimiques cancérigènes ? Votre
malbouffe ? Même pas ! Votre musique, qui n’a jamais évolué et est
toujours restée dans la répétition de « Je t’aime, ne me quitte pas » ?
Ou vos films idiots dans lesquels des insectes géants mangent des villes
entières ; des fantasmes complètement bizarres, infantiles et sadiques
de cerveaux cramés par la cocaïne dans les villas pseudo-romaines du sud
de la Californie ; des films idiots qui propagent le nihilisme, la
médiocrité et la dégénérescence intellectuelle dans le monde ?

Ou cette obsession du « moi-moi-moi »,
cet égoïsme épouvantable, cette lutte constante pour les « droits
sexuels » (de toutes les confessions imaginables et inimaginables), qui
vole le vrai récit politique et éloigne les gens des problèmes réels et
des horreurs qui se produisent dans votre pays et à l’étranger, où vos
armées meurtrières et propagandistes ont déjà détruit tout espoir et
même l’avenir.


Vous savez, Trump, un moyen sûr de
rendre « l’Amérique grande à nouveau », c’est de faire en sorte que ton
peuple « réfléchisse à nouveau ». Pour les désintoxiquer des pathologies
que votre régime a créées, des horribles névroses qui les ont réduites à
ce qu’elles sont maintenant.

Débarrassez-vous du cauchemar turbo-capitaliste, méga-consumériste. Virez la plupart du personnel des universités et engagez ceux qui peuvent enseigner aux étudiants comment penser et rêver, au lieu de les forcer à servir le monde des entreprises. Envoyez vos esclaves des médias que vous appelez « journalistes » dans des fermes de pommes de terre, pour qu’ils prennent l’air, et qu’ils arrêtent de polluer les ondes et les pages des journaux, avec des mensonges et des fabrications inimaginables (vous les détestez de toute façon, alors ça devrait être assez facile).

Apprenez-leur – à vos propres citoyens –
le vrai patriotisme : travail acharné, réflexion approfondie,
altruisme.  Apprenez-leur à bâtir une société aimable et compatissante,
avec une grande qualité de vie, un environnement sain et une grande
culture.

Et virez ces dégénérés tueurs en série, tels les Bolton et Pompeo.

Vous ne le ferez pas, n’est-ce pas ? 
Vous ne pouvez pas vraiment diriger, ni même comprendre l’horreur dans
laquelle votre nation est plongée !

Et vos citoyens continueront de voter pour vous, ou d’autres comme vous, pour vous faire accéder au pouvoir.

Donc, la seule façon pour vous de
continuer à gouverner le monde, c’est par la force en espérant que les
autres ne se défendront pas, par peur.

C’est précisément ce que vous faites !  C’est tout ce que vous savez faire !


Nous avons déterminé que les États-Unis
d’Amérique n’excellent dans presque plus rien.  On pourrait dire la même
chose de tout l’Occident.

Résumons encore une fois : Washington
n’excelle que dans la production de ses armes mortelles et en
terrorisant les autres nations. Elle est également très performante en
matière de propagande, dont « l’éducation » et les « médias » sont des
éléments indispensables.

Ce n’est évidemment pas suffisant. Ce
n’est pas ce que les gens de tous les continents veulent : être
contrôlés ainsi, et pour toujours.

Trump le sait, d’une façon ou d’une
autre, intuitivement. Pas intellectuellement, mais inconsciemment. Tout
comme ses lieutenants, notamment Bolton et Pompeo.

Mais ils ne sont pas prêts à abandonner
et à laisser les autres, ceux qui sont plus talentueux et plus gentils,
diriger la planète. Parce que le contrôle du monde est le vieux dogme,
non prononcé mais « compris », sur lequel l’Europe et les États-Unis se
sont construits. Un dogme religieux et fondamentaliste.

Un pays construit sur la cupidité, le
pillage et l’égoïsme, n’a soudain plus rien de tangible ou d’optimiste à
offrir au monde. Par conséquent, il intimidera, voire tuera, mais ne
lâchera jamais prise. Il ne sait pas comment perdre. Il ne sait pas
faire de compromis. Il ne sait que contrôler. Perdre n’est pas dans son
vocabulaire. Si les États-Unis ne peuvent pas être aimés, ils violeront !




La guerre de l’huile

[Source : IVERIS via Réseau International]

Auteur : Leslie Varenne

Cette étude,
réalisée seulement avec des sources ouvertes, est née après avoir lu un
post sur les réseaux sociaux. Une internaute, dont le pseudonyme
Célestine anticolonialiste parle de lui-même, pestait contre la
diabolisation de l’huile de palme « les industriels impérialistes aiment trop mentir. Moi, je la mange et en plus j’ai une belle peau ! ». Et son ami, Bakary, de lui répondre « Depuis quand l’huile de palme est mauvaise ? Pour que nous achetions leur huile d’olive ? Je ne le ferai pas. »
N’ont-ils pas raison ?  Pourquoi tant de haine versée sur l’huile de
palme et rien ou presque sur les autres oléagineux ? L’IVERIS a fait des
recherches, a tiré le fil du mensonge et tout est venu… (1)

Pour résumer les attaques d’à peu près toutes les ONG occidentales ayant pignon sur la planète, Greenpeace en tête, la culture de palmiers à huile serait responsable de la déforestation, de l’appauvrissement des sols et de la disparition des espèces telle que l’Orang-Outan (2); par conséquent, elle serait également responsable des gaz à effets de serre et donc du réchauffement climatique ; et comme si cela ne suffisait pas, elle serait aussi néfaste pour la santé (3). Chaque ONG œuvrant dans son domaine de compétence et toutes ayant à cœur de participer à la curée, Amnesty International et Oxfam ont apporté leur contribution en dénonçant le non-respect des droits humains et les conditions de travail dans les plantations de palmiers à huile (4-5).

Bien entendu, il ne s’agit pas ici de
défendre les conditions de travail imposées par les multinationales aux
travailleurs des plantations d’huile de palme. Néanmoins, elles ne sont
ni pires ni meilleures que celles en cours dans tous les autres secteurs
des pays du sud, bois, coton, café, cacao, hévéa, soja au Brésil etc.

Il est difficile de dater précisément le
début de ces attaques, elles sont montées en puissance au fur et à
mesure que l’huile de palme a commencé à supplanter le soja, le colza et
le tournesol. En vingt ans, la consommation mondiale est passée de 14.6
millions de tonnes en 1995 à 62.6 millions de tonnes en 2015, cela
donne une idée de la place prise par cette culture sur le marché des
huiles (6). 

Au cours des dix dernières années, la
campagne d’ostracisation menée par les ONG a atteint des sommets. A tel
point que leurs arguments répétés à satiété ont fini par entrer dans les
cerveaux des consommateurs qui se détournent de ce produit. Certaines
marques, clouées au pilori, se blanchissent désormais de toute satanée
trace d’huile de palme dans leur produit en mentionnant « palme free » sur leurs emballages.

La guerre de l’huile bat son plein…

La guerre des données

Sur ce sujet, il existe une importante littérature, de nombreux chercheurs ayant écrit des articles sérieux. Signalons également le site GAPKI, une association indonésienne qui fait un énorme travail de réinformation (7). – L’Indonésie est le plus important exportateur d’huile de palme, avec la Malaisie, ils produisent 90% de la consommation mondiale. – Mais, les ONG, les médias, et même le Parlement européen se contentent de raisonnements parfois justes mais partiaux, juxtaposés à des chiffres qui ne sont étayés par aucune étude scientifique, au mieux relèvent-ils de données partielles ou orientées.

L’article le plus édifiant, concernant l’utilisation peu orthodoxe des chiffres, est celui paru en 2017 dans The Conversation signé par trois scientifiques (8). Dans cette recherche, intitulée « Non, l’huile de palme n’est pas responsable de 40% de la déforestation mondiale », les auteurs ont essayé de comprendre comment le Monde, du 3 avril 2017, avait pu écrire cette révélation choc : « La conversion des terres en plantations de palmiers à huile est à elle seule à l’origine de 40 % des pertes de couvert forestier naturel autour de la planète » (9). Quelles étaient donc les sources du « journal de référence » pour arriver à un pourcentage aussi impressionnant ? En réalité, le Monde se réfère à un rapport du Parlement européen, qui lui-même s’appuie sur de nombreuses sources : une expertise commandée à trois cabinets privés, dont le citoyen ne sait rien ; la FAO ; un think tank américain, WRI, proche des démocrates (10) ; Forest trends, une ONG basée à Washington DC, dont le fondateur a travaillé pour l’USAID et est un ancien des Peace Corps au Nicaragua, etc (11). De fil en aiguille, de sources compulsées ici et là, de données de la FAO exactes, mais anciennes et mal interprétées, les 40% sortent comme un lapin du chapeau.

Selon le calcul précis et détaillé de
ces trois scientifiques, la culture du palmier à huile ne serait donc
pas responsable de 40% de la déforestation dans le monde, mais de 2,3% !
Néanmoins, ce chiffre de 40% est resté dans les esprits et a été repris
par certains médias.

En dehors du sujet traité ici, cet
article est exemplaire. Il démontre comment il est possible d’arriver à
des aberrations à partir d’une donnée exacte (12). 

Par ailleurs, pour rester sur le
chapitre déforestation, il va s’en dire que toute activité humaine, dont
l’agriculture, a un impact sur l’écosystème. Cependant le palmier à
huile ayant le plus grand rendement à l’hectare et ce, dans des
proportions importantes, 3,8 tonnes à l’hectare, contre 0,5 pour le
soja, sa culture est infiniment moins destructrice.

Concernant tous les autres points décriés, santé, environnement, pesticides, l’huile de palme n’est pas mieux traitée. Dès 2012 pourtant, deux chercheurs canadiens ont publié une étude intitulée « Huile de palme : avantages sanitaires, environnementaux et économiques » (13). Leur conclusion est sans appel : « La plupart de ceux qui militent actuellement contre l’huile de palme, en faisant pression sur les fabricants et les distributeurs, agissent au nom de la protection de l’environnement. Pourtant, ces activistes sont frappés de myopie. Leurs actions échoueront à atteindre les grands objectifs qu’ils affichent : réhabilitation de l’environnement et amélioration des conditions de vie de populations pauvres. En effet, dans la pratique, aucune autre source d’huile végétale ne saurait préserver davantage de terres et mettre à disposition autant de calories accessibles, abondantes et abordables, pour les populations du monde entier. »

Huile de palme VS Soja…

C’est pourtant en se basant sur les informations de ces activistes myopes que la Commission européenne a publié, en mars 2019, un texte réglementaire qui limite la part de l’huile de palme dans les bio-carburants et l’interdit totalement d’ici 2030 (14). A juste titre, ce texte a déclenché l’ire de l’Indonésie et de la Malaisie. Par cette action, la Commission européenne n’a pas cherché à préserver les intérêts des cultivateurs européens d’huile de colza et de tournesol, elle a avant tout protégé le soja de son allié américain.

Car, et c’est tout à fait remarquable, le texte de la Commission européenne, aboutit à condamner l’huile de palme et à blanchir le soja ! Pour arriver à ce résultat, il a fallu que la Commission joue les contorsionnistes en classant l’huile de palme à un risque très élevé (risque CASI), l’huile de soja, passant, elle, miraculeusement juste sous le seuil fatidique ! (15) Cette décision est d’autant plus scandaleuse que selon Gapki, les chercheurs canadiens et beaucoup d’autres, le soja est beaucoup plus toxique pour la planète : « le palmier à huile nécessite également beaucoup moins d’engrais, de pesticides ou de carburant par unité produite que le colza et le soja. » Au passage, pour toutes ces raisons, un boycott de l’huile de palme serait particulièrement délétère (16-17).

Mais la Commission européenne ne s’est
pas embarrassée de ces considérations scientifiques et factuelles. Par
aveuglement de certains de ses clercs et par la trahison de certains
autres, elle s’est immiscée dans la guerre commerciale sans pitié menée
par les Etats-Unis pour protéger le soja, dont ils sont les premiers
producteurs mondiaux et un acteur clé de la filière ; la part de l’huile
de palme dans le marché mondial grignotant, année après année, celle du
soja américain.

Le soja a été aussi au centre de la guerre commerciale sino-américaine commencée en janvier 2018. Pour rééquilibrer sa balance commerciale avec Pékin, Washington a imposé, en 2018, des tarifs douaniers sur 34 milliards de dollars d’importations chinoises. La Chine a répliqué en taxant à 25% certains produits américains, dont le soja (18). Comme souvent dans ce genre de conflit, soit les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous, soit ils sont contreproductifs. Ce qui devait arriver, arriva, la Chine a revu sa copie, en diversifiant ses sources protéiques et en s’approvisionnant désormais au Brésil, au grand dam des producteurs de soja américain qui, ce n’est pas inutile de le rappeler, ont largement voté pour Donald Trump aux dernières présidentielles (19-20-21). Mais grâce à Jean-claude Junker, les agriculteurs américains, et la cote de Donald Trump, ont été momentanément sauvés. En effet, après une rencontre en juillet 2018, à la Maison Blanche, entre le président de la Commission européenne et le président américain, il a été convenu que l’Union européenne s’engageait à acheter plus de gaz et de soja aux Etats-Unis. En contrepartie, ces derniers s’abstenaient de mettre en œuvre leur menace de relever les droits de douane de 25% sur les exportations d’automobiles européennes, tant redoutées par l’Allemagne.

Résultat, les exportations de soja US vers le vieux continent ont bondi de 121% entre juillet 2018 et la mi-avril 2019, garantissant ainsi le cours du soja, qui a faiblit mais n’a pas cédé (22). (Le cours du soja a été dopé ces derniers jours en raison du mauvais temps aux Etats-Unis en période de semis (23).

A deux reprises donc, par le deal passé
entre Juncker et Trump, puis par le texte réglementaire de mars 2019,
les Européens n’ont pas hésité d’une part à « sacrifier »  leurs propres producteurs de colza et de tournesol pour soutenir « l’ami américain », et, d’autre part à prendre le risque de se fâcher avec l’Indonésie et la Malaisie.

Les pays africains producteurs d’huile de palme, notamment les deux plus importants, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, n’ont, eux, pas réagi. Les raisons sont de deux ordres : certes, le Nigéria, est un important producteur mais il est aussi un gros consommateur donc il n’exporte pas son huile, mais au contraire en importe (24); la Côte d’Ivoire, elle, exporte mais en Afrique de l’Ouest seulement. Par ailleurs, ces Etats reçoivent des aides de l’UE et n’ont, par conséquent, guère de marge de manœuvre pour s’opposer.

Les bienfaiteurs de l’humanité et le royaume des ténèbres   

Au final, dans cette campagne contre l’huile de palme qu’ont obtenu les ONG ? En cinq ans, le cours de l’huile de palme a chuté de 45,92%, tandis que le soja a perdu 29,1%, (les prix de l’huile sont corrélés à la hausse ou à la baisse) (25-26). La chute des cours a poussé les petits paysans à détruire leurs plantations d’huile de palme et à se tourner vers d’autres cultures (qui ne sont pas plus COP21 compatibles), tandis que les producteurs de soja américain sont largement soutenus lors des périodes difficiles par leur gouvernement. Résultat : qui paye les pots cassés ? Les petits planteurs africains qui sont les plus touchés par cette guerre économique. 

Ce sont donc une nouvelle fois les
Africains qui trinquent et parmi eux, les plus fragiles, les petits pays
et les petits producteurs, belle réalisation pour ces ONG, ces
défenseurs de la planète et de l’humanité. Au passage, elles font coup
double, puisqu’elles sont les premières à bénéficier des fonds
distribués par l’UE pour endiguer l’immigration et essayer de
relocaliser les petits paysans qu’elles ont contribué à ruiner !

Mais que dire puisque ces ONG, comme
leurs bailleurs de fonds, elles reçoivent toutes des subsides des
mécènes américains, au premier rang desquels se trouve, Georges Soros,
bénéficient d’une sorte d’exceptionnalisme.  Elles sont LE bien et
guident les pas de l’humanité vers la lumière…

Mais il ne faut pas s’y tromper dans
cette affaire d’huile de palme, toutes ne sont pas des activistes
myopes, certaines sont bel et bien parties au conflit d’une guerre
économique (27).

Au final, l’huile de palme est moins
nocive pour la planète, pour l’économie des pays pauvres, et pour la
santé des hommes que ces ONG qui en dénoncent à tout bout de champ, le
caractère dommageable.

En conclusion : suivez les conseils de
Célestine anticolonialiste, mangez l’huile de palme, c’est bon pour la
peau, grâce à sa teneur élevée en antioxydants, en vitamines A et E…

Leslie Varenne

[Références]

(1) En référence au dernier livre de Philippe de Villiers sur l’Europe « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »
(2) https://www.greenpeace.fr/greenpeace-huile-de-palme/
(3) http://nopalm.org/article-21-les-dangers-de-lhuile-de-palme-sur-la-santA
(4) https://www.amnesty.fr/responsabilite-des-entreprises/actualites/huile-de-palme-travail-des-enfants-et-travail-force
(5) https://www.oxfamfrance.org/?s=Huile+de+palme
(6) https://www.palmoilandfood.eu/fr/la-production-d%E2%80%99huile-de-palme
(7) https://gapki.id/
(8)https://theconversation.com/non-lhuile-de-palme-nest-pas-responsable-de-40-de-la-deforestation-76955
(9)https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/04/03/les-ravages-de-la-culture-d-huile-de-palme-passes-au-crible-du-parlement-europeen_5104827_3244.html?xtmc=huile_de_palme&xtcr=4
(10) http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-8-2017-0066_FR.html?redirect
(11) https://www.forest-trends.org/team/
(12) Dans cet article « Un Président ne devrait pas dire ça » Loïk Le Floch-Prigent revient sur le chiffre totalement absurde des 48 000 morts dus au diesel : http://loikleflochprigent.com/?p=825 
(13) https://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf
(14) https://www.capital.fr/economie-politique/bras-de-fer-sur-lhuile-de-palme-entre-lue-et-lasie-du-sud-est-1333470
(15) https://www.euractiv.fr/section/energie/news/biofuels-commission-blacklists-palm-oil-throws-soybeans-lifeline/
(16) En 2011, la Malaisie et l’Indonésie ont produit à elles deux 36,3 % de l’offre mondiale totale d’huiles comestibles en utilisant seulement 5,5 % des surfaces plantées d’oléagineux. Ce résultat remarquable s’explique intégralement par la productivité élevée de la culture de l’huile de palme. En d’autres termes, le palmier à huile produit près de dix fois plus de matière grasse par hectare que le soja, et plus de cinq fois plus que le colza.
(17) http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf et http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf
(18)https://www.lepoint.fr/monde/guerre-commerciale-les-cultivateurs-americains-de-soja-entre-deux-feux-08-07-2018-2234232_24.php
(19) https://www.paysan-breton.fr/2019/06/la-chine-revoit-sa-copie-en-soja/
(20) https://www.thestreet.com/markets/commodities/why-soybeans-are-a-proxy-for-the-trade-war-14726719
(21) http://www.rfi.fr/emission/20190204-le-bresil-veut-profiter-long-terme-malheurs-soja-americain-chine
(22)http://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/union-europeenne-les-importations-de-soja-americain-senvolent-1,7,618929371.html
(23)http://www.lafranceagricole.fr/actualites/bourse-de-chicago-le-soja-dope-par-la-crainte-de-recoltes-decevantes-1,7,4152698605.html
(24)https://afrique.latribune.fr/afrique-de-l-ouest/nigeria/2019-03-20/huile-de-palme-gros-consommateur-le-nigeria-cherche-a-reduire-sa-facture-d-importation-811254.html
(25) https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-huile-de-palme-kuala-lumpur-futures,wmpcb,kpo,kpo,opid.html
(26) https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-huile-de-soja-chicago-futures,wmpcb,bo,bo,opid.html
(27) Quelques jours avant la publication de cette note, Greenpeace a bloqué un bateau chargé de soja pour protester contre l’inaction du gouvernement en matière climatique et contre la déforestation. Cependant, ce bateau arrivait en provenance du Brésil qui concurrence dorénavant le soja américain. 
https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/sete-greenpeace-bloque-l-arrivee-d-un-bateau-charge-de-soja-pour-denoncer-l-inaction-du-gouvernement-en-matiere-climatique_3512663.html




Allocution du Colonel français (CR) Alain Corvez au Forum Syndical International de Damas.


[Source : Le Saker Francophone]


Par Alain Corvez − Le 8 Septembre

Les
observateurs objectifs des événements tragiques de Syrie savent tous
qu’il ne s’agit pas d’une crise sociale interne à cette vieille nation
du monde arabe, connue pour sa tradition ancienne de cohabitation
harmonieuse entre ses multiples communautés, juives, musulmanes et
chrétiennes, mais du déploiement de l’impérialisme occidental, dirigé
par l’alliance américano-sioniste, à laquelle s’agrègent ses vassaux
européens et arabes, pour renverser un gouvernement qui n’a pas accepté
de se soumettre à ses exigences.

Cet impérialisme du mal dissimule plus ou moins ses visées derrière
de sempiternelles fausses allégations de protection des populations ou
de lutte contre un terrorisme barbare qu’il a lui-même créé et,
s’affranchissant des règles internationales, justifie ses interventions
militaires, directes ou par des factions complices, sous de faux
prétextes, utilisant une presse complice pour faire accepter ses
exactions.

Depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, les États-Unis sont atteints d’un « hubris », d’une démesure, qui les persuade, du moins leurs dirigeants, qu’ils sont la « nation indispensable, la nouvelle Jérusalem », qui doit guider le monde vers le destin unique du « mode de vie américain.»

Il me semble que Donald Trump a compris l’erreur d’une telle
conception opposée à la réalité d’un monde multipolaire qui se met en
place inéluctablement: ses discours de campagne de 2016 le prouvent.
Mais s’il s’efforce de se libérer des forces qui l’empêchent d’appliquer
son programme et qui le menacent quotidiennement depuis son élection.
Il doit en permanence donner des gages d’obéissance à ces évangélistes
et sionistes pour ne pas être menacé de destitution ou subir d’autres
avanies plus radicales, ces derniers le rappelant constamment à leur
conception de la suprématie de l’Amérique et du dollar. D’où ses
déclarations et décisions contradictoires, parfois à quelques heures
d’intervalle seulement.

Les drames de notre époque proviennent en grande partie de ce fait : la
première puissance mondiale n’est pas dirigée par son gouvernement mais
par des groupes de pression plus ou moins officiels, notamment celui
des sionistes associés aux évangélistes, et propage ses désordres
internes à l’ensemble du monde
.

Son deuxième mandat devrait être différent car certaines déclarations de dirigeants, comme certains votes des assemblées, semblent indiquer que la majorité de l’importante diaspora juive américaine , convaincue depuis longtemps que le puissant mais minoritaire AIPAC influence le gouvernement et le Congrès et décide de la politique étrangère, estime que ce soutien indéfectible à la politique israélienne extrémiste dessert la politique américaine, et même celle d’Israël, et entendrait maintenant ne plus laisser ces fanatiques, puissants mais minoritaires, imposer leurs vues contraires aux intérêts des États-Unis.

On sait que l’intervention militaire de la Russie en Syrie, a été
initiée en septembre  2015 à la demande du gouvernement syrien en
difficulté, au moment où les augures occidentaux ne donnaient plus au
Président Bachar el Assad que quelques jours ou quelques semaines avant
d’être renversé par les islamistes. Elle a rapidement rétabli la
situation et, sans les manœuvres dilatoires occidentales, aurait déjà
permis d’en finir avec les hordes sauvages qui terrorisent encore les
populations civiles dans la région d’Idlib et sur les rives Est de
l’Euphrate, hordes protégées par les forces occidentales qui n’ont pas
encore reconnu leur défaite.

On sait que le Hezbollah est intervenu dès le début des événements,
jugeant que le Liban était directement menacé par les actions
islamistes, à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.

On sait aussi que l’Iran dont l’action déterminante a été d’un grand
secours à l’Armée syrienne, est intervenu parce qu’il se savait la cible
suivante d’une «coalition occidentale» agissant au profit d’Israël.

L’entente entre l’Iran, le Liban, la Russie et la Syrie se fonde sur
des intérêts stratégiques communs qui dépassent les personnalités au
pouvoir à Téhéran, Beyrouth, Moscou ou Damas et nécessite une
coordination de leurs géopolitiques qui n’a rien à voir avec les humeurs
que certains journalistes croient déceler chez les uns ou les autres.

Les Occidentaux et leurs alliés arabes saoudiens, émiratis  et
qataris, associés aux Turcs ont, dès le début, alimenté les terroristes
de diverses obédiences en argent, matériel et armement, ajoutant des
sanctions économiques qui pénalisent d’abord le peuple syrien et
contreviennent totalement aux droits de l’homme qu’ils prétendent
défendre. Ils espéraient une révolte contre le gouvernement qui, non
seulement ne s’est pas produite,  mais a soudé les Syriens derrière
leurs dirigeants car ils avaient bien compris quelle était la source de
leurs malheurs.

Il faut dire et répéter que ces terroristes, s’inspirant de
dévoiements divers de l’islam, commettent des crimes odieux,
insoutenables, même pas bestiaux car les animaux ne se comportent pas
ainsi, dont ils diffusent des images de propagande de grande qualité
grâce à des moyens sophistiqués de communication que des firmes
occidentales leurs fournissent. Leurs commanditaires sont multiples et
l’on assiste parfois à des combats entre bandes rivales pour des raisons
conjoncturelles, mais prônant toujours l’installation d’un régime de
terreur islamique à Damas.

Grâce à la diplomatie russe, seule capable de parler à tous les
protagonistes de la crise, Moscou est parvenu à constituer une entente
fragile mais positive entre elle, l’Iran et la Turquie dont les intérêts
ne sont pourtant pas tous identiques, mais qui a permis des avancées
substantielles au cours de rencontres à Sotchi et Astana, amenant Ankara
à limiter son soutien à certaines factions terroristes.
Moscou joue une partition délicate, cherchant à donner des garanties de
sécurité à Israël, pays où environ un million de ses ressortissants se
sont installés, c’est tout dire, et poursuivant des échanges difficiles
avec les responsables américains, bien qu’il sache parfaitement que
ceux-ci font tout pour empêcher la réussite de la solution russe.

Mais les Américains sont en perte d’influence localement. Leurs
trahisons successives des Kurdes, comme leurs bombardements désastreux
des rives Est de l’Euphrate les rendent maintenant indésirables même de
la part de leurs anciens alliés. La Turquie dont la question kurde est
une obsession existentielle, malgré ses positions souvent ambiguës a
intérêt à conserver l’appui russe que Moscou lui propose et ne fait
aucune confiance aux États-Unis. Elle cherche, par différentes
manœuvres, à diviser les kurdes dans les trois autres pays qui en
abritent une communauté importante mais ne peut que constater que
celles-ci préfèrent majoritairement rester fidèles aux gouvernements
centraux de Damas, Bagdad et Téhéran.

Je veux dire ici aux Syriens qui m’écoutent que de nombreux Français
éduqués sont hostiles à la politique d’ingérence et d’alignement sur les
objectifs odieux des États-Unis. Ni le peuple français, ni les  peuples
européens n’ont été consultés sur cette politique.  Quand on voit les
dommages  humains considérables de cette politique états-unienne contre
l’Iran, avec des sanctions portant sur des produits de première
nécessité comme les médicaments; les dégâts économiques pour les
entreprises françaises et européennes, il serait temps que la France et
l’Europe réalisent enfin que les États-Unis ne sont plus un modèle ou un
allié fiable, mais un rival brutal qu’aucun principe éthique n’arrête,
pas même les règles internationales entérinées par l’ONU.

L’opinion publique française me semble de plus en plus se réveiller
et dénoncer les excès dramatiques d’un atlantisme devenu fou. Il lui
reste à convaincre ses dirigeants, empêtrés dans des crises internes et
au sein de l’Union Européenne, objets de pressions voire de chantages,
que leur propre intérêt est de sortir de cette idéologie, car elle est
néfaste et pernicieuse.

Les sanctions contre la Syrie doivent être supprimées au plus vite,
d’abord pour alléger les souffrances du peuple, ensuite pour préparer le
retour inéluctable de cet important pays arabe dans le concert des
nations où son rôle est attendu et se précise de plus en plus. Sous la
conduite de ses dirigeants auréolés de la victoire contre le terrorisme,
le peuple syrien pourra alors reconstruire son pays détruit par le
complot occidental, avec toutes les qualités qu’on lui connaît de
courage et d’ingéniosité, aidé par les alliés puissants qui ne l’ont
jamais abandonné comme la Russie, la Chine, l’Iran et bien d’autres.

Alain Corvez

Né le 24 juillet 1941
Marié  – 4 enfants

Officier supérieur (ER)
Conseiller en stratégie internationale

Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr

  • Conseiller en Relations Internationales au Ministère de l’Intérieur (1989-1994)
  • Conseiller du Général commandant la Force des Nations Unies au Sud Liban (FINUL) (1988-1989)
  • Commandant en second du 94éme Régiment d’infanterie motorisée (1986-1988)
  • Au Ministère de la Défense Suivi de la concurrence mondiale économique, scientifique et technique (1983-1986)
  • A l’Ambassade de France en Zambie (missions en Afrique australe (1980-1983)
  • Spécialisation en relations internationales Carrière d’officier d’infanterie (1976-1978)
  • Membre du Cercle d’Etudes et de Recherches du Général Pierre Marie Gallois (+)
  • Membre du Forum pour le France présidé par l’ambassadeur Pierre Maillard
  • Vice-président du Cercle ARAMIS
  • Ancien Secrétaire général de la Convention de la Fondation Charles de Gaulle
  • Secrétaire Général de la Fondation de la France Libre
Distinctions
  • Chevalier de la Légion d’Honneur
  • Officier de l’Ordre National du Mérite
  • Croix de la Valeur Militaire

Écrit sur :




Les raisons cachées du désordre mondial

[Source : Le Saker Francophone]

Valérie Bugault : Conférence Newhorizon au Liban


Présentation du livre « les raisons cachées du désordre mondial »


Par Valérie Bugault − 20 au 28 septembre 2019

Chers organisateurs, chers auditeurs, Mesdames et Messieurs,

valerie_bugault

Je suis très honorée d’être invitée à présenter mon livre « Les raisons cachées du désordre mondial »
devant vous, qui cherchez des solutions politiques pour sortir de la
nasse économico-monétaire dans laquelle la finance anglo-saxonne
projette l’avenir politique planétaire.

Le mouvement de globalisation, tant et souvent décrié, est, à mon sens, mal compris, pour ne pas dire « très mal compris ».
Or, pour combattre utilement, il est nécessaire d’identifier clairement
non seulement l’ennemi qui est en face mais encore et surtout les armes
et les méthodes qu’il utilise. Or si les techniques financières de la
globalisation à la mode anglo-saxonne sont parfaitement identifiables,
et de plus en plus souvent identifiées, les méthodes utilisées par
l’ennemi sont trop peu souvent, pour ne pas dire jamais, évoquées ;
elles sont pourtant intéressantes à plus d’un titre.

Parmi les méthodes utilisées pour développer la globalisation économique
et financière, se trouve un point de référence qui, à lui seul,
explique l’extrême efficacité des processus mis en œuvre. Les partisans
de la globalisation planétaire ont réussi le tour de force de dissocier
le pouvoir politique de la responsabilité qui, dans un ordre politique
naturel, accompagne immanquablement le pouvoir. Alors que le terme de « politique »
suppose un pouvoir identifié qui va, en conséquence, de pair avec une
responsabilité identifiée, les financiers à la manœuvre dans le
processus de globalisation mondiale ont instauré, par le double
mécanisme :

  • du parlementarisme anglais dominé par des « partis politiques » et
  • des « banques centrales indépendantes »,

un système permettant, au sein de chaque État, l’irresponsabilité
politique totale des véritables donneurs d’ordre, qui sont les « tenanciers du système économique ». Dans cet « ordre politique » nouveau, issu des Révolutions occidentales du XVIIIème siècle – les premières Révolutions colorées de l’histoire –, les « hommes politiques »
ne sont que des hommes de paille, des courroies de transmission des
véritables donneurs d’ordre anonymes qui sont les principaux détenteurs
de capitaux.

Après avoir organisé, par l’instauration de réformes politiques ad
hoc, leur irresponsabilité politique, les principaux propriétaires de
capitaux ont pu organiser les règles du jeu économiques et monétaires
dans un sens qui leur soit totalement et irrémédiablement favorable.
Dans ce contexte, le capitalisme, loin d’être l’idéologie dont on le
pare volontiers, est en réalité une arme de guerre permettant de générer
encore plus d’anonymat au profit de ceux qui en contrôlent, et
édictent, les règles du jeu. Cet anonymat permettant, en retour,
l’organisation « spontanée » c’est-à-dire mécanique, de la plus
vaste concentration des richesses qui ait jamais eu lieu sur cette
terre ; concentration des richesses qui se fait en toute impunité sans
aucun compte à rendre à personne.

Le régime parlementaire de type anglais est une organisation sociale perverse

La perversité de ces mécanismes a pour principale raison d’être de
supprimer la possibilité de l’existence de contrepouvoir. Plus
précisément, les contrepouvoirs apparents, hautement claironnées comme
étant la quintessence de la démocratie, sont en réalité tout à fait, et
structurellement, inefficaces.

En particulier, le principe de « séparation des pouvoirs »
théorisé par Montesquieu est, en régime parlementaire de type anglais,
inopérant, neutralisé par le fait que les partis politiques qui gagnent
les élections occupent en réalité toutes les places au sein des pouvoirs
législatif et exécutif.

Quant au pouvoir judiciaire – troisième pouvoir identifié par
Montesquieu – il n’existe tout simplement pas pour la simple raison que
les instances juridictionnelles sont techniquement chargées de la mise
en œuvre du pouvoir législatif, qui leur échappe, et que la force
nécessaire pour faire appliquer une décision de justice appartient au
pouvoir exécutif, qui leur échappe tout autant. Le prétendu « pouvoir judiciaire »
est en réalité étroitement dépendant des pouvoirs législatif et
exécutif. Il ne peut, d’ailleurs, pas en être autrement tant il est vrai
que le concept de « justice » est au cœur de l’émergence du « pouvoir politique ». Autrement dit : le pouvoir politique, qui consiste à organiser la vie de la Cité, est, par essence, doté de la capacité de « rendre justice ».

Par ailleurs, si le pouvoir politique nécessite évidemment, pour ne
pas être tyrannique, des contrepouvoirs, dissocier de façon autoritaire
les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire tout en ignorant le
pouvoir monétaire revient à faire disparaître la réalité du pouvoir
politique. Ou plutôt, la nature ayant horreur du vide, cela revient à
transformer le pouvoir politique en un théâtre d’ombres occupé par des
pantins avec, derrière la scène les véritables acteurs qui œuvrent en
secret – c’est-à-dire de façon anonyme. Ces acteurs politiques réels
sont représentés par la caste des « banquiers commerçants » dont les intérêts, de nature privé, sont uniformes.

Or, d’un point de vue méthodologique, « les intérêts privés » s’opposent de façon mécanique aux « intérêts publics » qui sont justement à l’origine du pouvoir politique. Car il faut revenir à la substance des choses et des idées. Le « pouvoir politique » correspond à la nécessité d’organiser la vie de la « Cité » ; ce qui suppose la prise en compte institutionnelle des différents intérêts qui traversent ladite « Cité ».
Organiser la vie de la Cité consiste à faire de choix, à opérer des
arbitrages entre les différents intérêts qui existent dans la Société ;
or, en régime parlementaire de type anglais, ces intérêts ne sont tout
simplement pas politiquement représentés. Par ailleurs, les arbitrages
politiques n’ont, à terme, de réelles efficacités, de capacités propres,
que s’ils sont perçus par l’ensemble des membres de la collectivité
comme relevant d’un sacrifice nécessaire de certains intérêts privés
catégoriels au profit de l’intérêt général, collectif, du groupe. Encore
faut-il que le sacrifice consenti soit identifié, ce qui n’est pas le
cas lorsque les intérêts privés qui dirigent restent dans l’ombre.

Les problèmes substantiels générés par l’organisation politique de
l’État autour du parlementarisme représentatif d’origine anglais sont
nombreux, variés, et essentiellement tus. Par exemple, le fait de
disjoindre les pouvoirs législatif et exécutif et d’instituer un
organisme, le « parlement », dont la seule fonction est de « faire des lois »
est en contradiction directe et irrémédiable avec l’objectif de
stabilité législative nécessaire à la sécurité juridique des
justiciables. L’existence constitutionnelle d’un parlement en tant
qu’organe législatif est la garantie, à terme, d’une profusion de lois
néfaste aux ressortissants de l’État. Or, la notion d’État politique
n’existe que pour assurer la sécurité et la sauvegarde du groupe
d’individus qu’il représente.

En outre, le pouvoir politique suppose, par essence, une capacité
d’action sur la longue durée. Or, voilà précisément (c’est-à-dire le « temps long »)
ce qui est dénié aux partis politiques sous le régime du
parlementarisme anglais. Les partis politiques sont conçus comme devant
régulièrement, à échéance variable entre trois et dix ans, se
concurrencer les uns les autres en participant à des « élections ».

L’organisation politique imposée par le modèle parlementaire anglais
est structurellement inapte à répondre aux exigences d’un État au sens
politique du terme ; une telle organisation ne peut, par nature, pas
remplir le rôle d’un État. Tous les axes sur lesquels reposent les
régimes parlementaires fondés sur la séparation des pouvoirs sont des
artefacts chargés d’anéantir le pouvoir politique réel. Il s’agit, dans
l’ombre, de transférer le pouvoir à des décisionnaires occultes tout en
mettant en scène une comédie institutionnelle chargée de faire croire à
une réalité différente, parée de contrepouvoirs, d’équilibre des
pouvoirs, de démocratie, de droits de l’homme et de bons sentiments
humanistes.

Nous en arrivons ainsi à comprendre que le principe dit de « séparation des pouvoirs »
tel qu’interprété par les régimes politiques parlementaires – sur le
modèle anglais – de la démocratie représentative est une escroquerie
politique universelle. Ce prétendu modèle démocratique est fondé sur une
imposture institutionnelle dont l’objectif est d’éclater le pouvoir
politique de façon à le transférer, en coulisse, à des entités non
clairement identifiées par les institutions.

Ce système, fondamentalement vicieux, génère inévitablement, par un
effet secondaire mécanique, de graves troubles sociaux liés à l’absence
de sécurité juridique ainsi qu’à l’absence de représentation politique
des différents courants et intérêts qui traversent la Société. Parmi ces
troubles sociaux, il en est un particulièrement dangereux pour la paix
sociale et qui n’est jamais abordé en tant que tel : la génération
spontanée, dans les populations concernées, de troubles de nature
psychique. L’apparence institutionnelle entrant en contradiction
flagrante avec la réalité sous-jacente, se créée, dans le public, une
incapacité à saisir à la fois la véritable nature politique des
institutions et l’identité réelle des décideurs. Il en résulte une
incapacité systématique – systémique – des individus à rendre les
décideurs réels responsables de leurs actes dans le même temps que les
apparences proclament l’existence de contrepouvoirs et de démocratie. Le
développement et la généralisation, chez les ressortissants desdits
États, d’un phénomène de dissonance cognitive est l’un des effets
secondaires de cette dichotomie flagrante entre apparence et réalité du
pouvoir. C’est ainsi que les « États démocratiques » occidentaux fondés sur la séparation des pouvoirs telle qu’interprétée par les « régimes parlementaires représentatifs »
entraînent inévitablement, à terme, des pathologies psychiques plus ou
moins graves parmi leurs populations. Car les humains sont des individus
qui interagissent avec leur environnement et avec leurs semblables ; la
perversité institutionnelle du parlementarisme anglais a donc,
naturellement, pour effet direct structurel, de générer des pathologies
sociales de nature psychiques parmi les populations qui y sont soumises.

Pour conclure brièvement : l’organisation politique autour du
parlementarisme représentatif – d’origine anglaise – peu à peu imposée à
la majeure partie des pays du monde, est structurellement une
organisation sociale et politique perverse, inapte à instaurer la paix
sociale et en contradiction directe avec les fonctions d’un État réel.
Elle a, historiquement, été imposée à des fins de prise de pouvoir
politique par la caste des banquiers commerçants.

La caste des banquiers commerçants contrôle les monnaies

Les banquiers commerçants, partis, au XVIIIème siècle, à l’assaut du
pouvoir politique, n’ont pas entrepris la conquête du pouvoir sans
armes. Parmi celles-ci, se trouve la création de banques centrales qui
ont permis à cette caste de centraliser l’émission et la gestion des
monnaies. Cette institution nouvelle de « banque centrale » a eu pour objectif et pour effet de faire échapper la gestion monétaire à tout contrôle de type politique.

Les États politiques d’Europe, et d’ailleurs, ont vécu des milliers d’années sans « banque centrale »,
ce concept aujourd’hui frauduleusement présenté comme intimement lié à
l’histoire des nations est une réalité politique relativement récente
née, sans surprise, en Angleterre à la fin du XVIIème siècle. Le 27
juillet 1694 naissait la première banque centrale du monde, sous le nom
de « banque d’Angleterre ». Cette banque était l’héritière
naturelle de la très puissante Banque d’Amsterdam créée en 1609 sous
l’impulsion des banquiers dominants ; ses récépissés circulaient dans le
commerce comme une sorte de monnaie fictive. La Banque d’Amsterdam a
réellement inauguré le concept de monnaie de banque comme instrument de
paiement ; elle avait l’entier contrôle de la circulation monétaire sous
forme de monnaie papier-fiduciaire, ce qui préfigure le rôle actuel des
banques centrales. Ce nouveau concept de « monnaie de banque » était promis à un bel avenir, puisqu’il a, au fil du temps, remplacé l’or dans son rôle de vecteur monétaire.

Ainsi le contrôle que les banquiers changeurs du Moyen-Âge détenaient
sur l’or s’est peu à peu transmuté au cours des XVIIIème, XIXème et
XXème siècles en un contrôle des mêmes banquiers sur la monnaie papier,
plus aisée à faire circuler que des lingots d’or. Ajoutons, par une
anticipation parfaitement prévisible et à laquelle les banquiers
préparent le monde, que la monnaie ainsi comprise – comme une
marchandise qu’il convient de contrôler et d’accaparer – circulera à
l’avenir de façon entièrement dématérialisée, ce qui raffermira encore
davantage le contrôle politique exercé par les banques sur les
individus.

Relatons, à cet égard, la récente déclaration de Mark Carney (août
2019), gouverneur de la Banque centrale d’Angleterre, qui évoque une nouvelle monnaie mondiale,
hégémonique, synthétique. Le hiatus sera dès lors complet entre la
conception de la monnaie en tant que marchandise et sa circulation qui
sera entièrement dématérialisée : le concept de « monnaie marchandise », qui ne représentera plus rien de la réalité monétaire, aura servi aux banquiers commerçants à accaparer le contrôle monétaire.

Une fois de plus, il convient de revenir à l’essence des choses et
des institutions. La monnaie, instrument au service d’intérêts privés
est complètement hors de sa raison d’être, qui était « politique », entendu au sens premier de ce terme. Accaparée par des intérêts privés, la monnaie devient une « arme par destination »
destinée à asservir le collectif au profit du particulier. Si les rois,
empereurs, tsars et autres chefs d’État ne maîtrisaient pas la totalité
de l’or qui circulait sur leurs territoires, les faux chefs d’État
actuels contrôlent encore moins les masses monétaires en circulation
dans le monde. Ces masses monétaires échappent désormais totalement à
l’emprise du pouvoir compris dans son sens politique initial pour échoir
de façon définitive aux banquiers qui contrôlent le monde.

Le retour apparent, à grand fracas, du phénomène politique sur la
gestion monétaire à laquelle on veut nous faire croire via les menées de
Donald Trump sur la Fed ne sont que poudre aux yeux. En effet, les
actuels dirigeants de tous les pays occidentaux sont sous le strict
contrôle des financiers qui sont à l’origine de leurs élections.
N’oublions pas que l’élection du président Trump a été permise par les
menées de Cambridge Analytica, organisme rattaché, par ses sources de
financement (Robert Mercer), à la City of London
; Steve Bannon, qui a commencé sa carrière dans le renseignement de la
Marine américaine (la Navy) – spécialisé dans les opérations
psychologiques – dirigeait alors les manipulations ayant abouti à
l’élection de Donald Trump. A titre incident, il n’est pas inutile de
préciser que Steve Bannon est passé directement du renseignement de la
Navy à des fonctions chez Goldman Sachs, banquier globaliste par
excellence, avant de s’occuper de politique et d’élections.

Notons que c’est ce même organisme, Cambridge Analytica, qui a été
accusé par le lanceur d’alerte Christopher Wylie d’avoir joué un rôle crucial dans le vote en faveur du Brexit. Le très médiatique Nigel Farage, qui a pris la tête de la croisade politique ayant mené au Brexit, est en effet très lié à la famille de Robert Mercer.

Il est impératif de comprendre que le Brexit, est une manœuvre des banquiers-financiers de la City of London
pour reprendre en main et piloter le changement de la monnaie mondiale,
c’est-à-dire le passage de l’utilisation du dollar américain aux DTS (SDR), panier de monnaies sur le modèle du Bancor
de Keynes – qui n’avait pas pu être imposé par les banquiers en 1944,
au moment des négociations ayant mené aux accords de Bretton Woods.

Donald Trump, Dominique Strauss-Kahn, Nigel Farage, Christine
Lagarde, le FMI, les différentes banques centrales – dont les dirigeants
de la Fed -, la Banque des Règlements Internationaux, la Banque
mondiale et beaucoup d’autres se rattachent au clan des partisans du Nouvel Ordre Mondial dont le Quartier Général se situe à la City of London.
Ces activistes de la globalisation monétaire et politique, dont les
donneurs d’ordre sont mus par un messianisme de plus en plus apparent,
œuvrent à faire advenir un gouvernement mondial qui sera dirigé, sans
contrepouvoir, par les banquiers commerçants. Le premier pas vers ce
gouvernement mondial est l’avènement des Droits de Tirage Spéciaux
(DTS / SDR Special Drawing Rights), panier de monnaies, en tant que
monnaie mondiale ; cet avènement suppose – ou plutôt nécessite –
l’abaissement économique, monétaire et militaire de l’empire américain.

Concernant cette évolution monétaire, les dirigeants officiels de la
Fed américaine sont actuellement pris entre les deux feux du dollar
monnaie locale et monnaie mondiale. Ils ne peuvent pas ouvertement
abandonner brutalement le rôle du dollar monnaie mondiale dans le même
temps qu’ils savent que cette fonction du dollar est, à la fois
techniquement obsolète et politiquement abandonnée par leurs donneurs
d’ordre rattachés à la City. Dans ce contexte, le président Trump joue
le rôle qui lui a été assigné par ses donneurs d’ordre globalistes en
aidant la Fed à transformer le dollar en une simple monnaie locale. A
terme, la Fed pilotera l’économie américaine, via la politique monétaire
du dollar américain, dans le seul intérêt bien compris à la fois de
l’économie américaine et des financiers de la City. En d’autres termes,
la Fed va progressivement réinvestir son seul rôle de gestionnaire de
monnaie locale. Le rôle de gestionnaire de la monnaie mondiale –
actuellement représentée par les DTS (Droits de Tirages Spéciaux / SDR
Special Drawing Rights) – sera, par un commun accord des banquiers
centraux, rempli par la Banque des Règlements Internationaux (BRI / BIS)
d’une part et par le FMI (Fonds Monétaire International) d’autre part.

Dans ce contexte, le seul défi américain consiste à ce que le dollar
monnaie locale ne perde pas trop de pouvoir dans la détermination de la
nouvelle monnaie mondiale, c’est-à-dire qu’il conserve un pourcentage
utile dans le panier de monnaies que constitue les DTS (Droits de Tirage
Spéciaux). D’où les menées américaines, militaires au Venezuela, et,
plus récemment, commerciales au Groenland (dont le sous-sol regorge de
richesses minières : terres rares, uranium, fer, cuivre, or…), afin de
récupérer le contrôle de matières premières telles que l’or et le
pétrole. Il ne faut absolument pas s’étonner que la Grande Bretagne
s’associe aux États-Unis pour mener à bien l’acquisition du Groenland,
après que la City of London ait court-circuité l’empire
américain : en effet, il s’agit pour les banquiers globalistes de
maintenir un équilibre entre les différentes puissances qui participent
au panier de monnaies que sont les DTS. En d’autres termes, les
banquiers de la City, qui ne sont pas sûrs de leur mainmise effective et
définitive sur la Chine et le yuan, préfèrent, à leur habitude, jouer
la carte du « tous contre tous ».

Les banquiers misent sur la concurrence entre leurs « choses »
que sont les États afin que ces derniers s’affaiblissent mutuellement,
de façon à sortir seuls vainqueurs de la lutte. Cette méthode, très
efficace, a été historiquement souvent employée, il n’est qu’à rappeler
le financement de la guerre russo-japonaise (du 8 février 1804 au 5
septembre 1905) qui a finalement abouti à la révolution bolchevik,
elle-même dûment soutenue financièrement par les mêmes banquiers.
Toutefois l’histoire apporte également des messages d’espérance car
cette Révolution a elle-même échappée à ses initiateurs : elle fut
politiquement « récupérée » par un homme « indépendant »
(Staline), qui s’est efficacement, dans une très large mesure, opposé
aux plans de globalisation prévus, dès cette époque, par les banquiers.

Pour en revenir à la prochaine monnaie mondiale que sont les Droits de Tirage Spéciaux, il faut préciser que le concept même de « monnaie mondiale » n’a été artificiellement rendu indispensable que par :

  • Le développement mondial préalable, telle une excroissance juridique monstrueuse, du principe dit du « libre échange » et
  • Le développement mondial du droit anglais comme principe normatif absolu.

Le « libre-échange » n’a de libre que le nom, car ce
principe est tout au contraire la validation juridique de la loi des
multinationales sur les autres formes d’entreprises. On reconnaît ici la
méthode de prestidigitation anglo-saxonne consistant à laisser croire, à
faire apparaître publiquement, l’exact contraire de la réalité mise en
œuvre concrètement et officieusement. Rappelons que c’est précisément
cette asymétrie entre l’être et le paraître qui instaure
l’irresponsabilité politique des décideurs réels.

Le « libre-échange » est en réalité la promesse de
disparition de toutes les petites et moyennes entreprises, c’est-à-dire,
la promesse de concentration des entreprises et des capitaux, ce qui
est, du point de vue économique, l’exact contraire de la liberté. Il
faut, par ailleurs, garder à l’esprit que les multinationales se sont
historiquement développées par la grâce des grands banquiers
fournisseurs de crédit, sous le regard bienveillant, ou sous les menées
actives selon les cas et les époques, des banquiers centraux. Je ne
reviendrai pas ici sur l’historique des banques centrales, et en
particulier sur celle de la Banque des Règlements Internationaux (la Banque Centrale des Banques Centrale), qui est largement explicitée dans mon livre « les raisons cachées du désordre mondial ».
A terme, le libre-échange est également la promesse de disparition des
États, l’OMC, par le biais des multinationales, faisant perdre aux États
leur légitimité en tant qu’organe chargé d’imposer des normes.

Quant au droit anglais, il est, par essence, la négation exacte du « droit » au sens de justice, d’équité, d’équilibre et surtout de recherche de vérité que ce concept revêt. Alors que le concept de « droit » était représenté par le droit continental européen traditionnel, le prétendu « droit anglais »
est une simple subversion du principe juridique : il est un pur outil
dans les mains des puissances financières dominantes pour imposer leur
loi au reste de l’humanité. En d’autres termes, le « droit anglais »
n’a pas pour raison d’être la pacification des relations humaines –
laquelle passe par la recherche de la vérité -, il est, tout au
contraire, le moyen, pour les puissances financières, d’imposer au monde
entier des normes commerciales qui leurs sont exclusivement favorables.
Le droit anglais a pour autre finalité de niveler les usages et
cultures locales dans le monde afin, à terme, d’imposer un gouvernement
mondial dirigé de façon exclusive et absolue par les
banquiers-commerçants monopolistes. D’une façon synthétique, disons que
le droit anglais sert :

  • à accélérer la concentration des capitaux dans les mains des banquiers,
  • à homogénéiser et uniformiser les habitudes internationales autour des concepts maîtrisés par les seuls banquiers globalistes.

Ces deux finalités de l’invasion internationale du droit anglais ont
pour objectif ultime l’élaboration d’un gouvernement mondial dans les
mains des puissances financières.

Les solutions globales à la domination totale

Pour éviter le sombre avenir organisé par quelques dominants qui
mettra, à la mode anglaise, la plus grande majorité de l’humanité en
esclavage, les solutions existent. Ce renouveau politique comporte des
conditions, sine qua non, qui concernent simultanément les questions institutionnelles, juridiques et monétaires.

La première condition consiste à mettre un terme à l’organisation
politique des États autour de l’idée de parlement représentatif et de
partis politiques. Je détaille certaines propositions institutionnelles
alternatives dans mon livre « les raisons cachées du désordre mondial ».
Néanmoins, chaque région du monde peut et doit être capable de trouver
des solutions institutionnelles alternatives en fonction de sa propre
culture, de ses croyances, de son niveau de développement et de
l’adhésion de sa population.

La deuxième condition, sine qua non, consiste, pour ces
États politiques renouvelés, à reprendre le contrôle de la monnaie qui
circule sur leurs territoires. La mise en œuvre de cette condition
suppose une réhabilitation de la monnaie dans son sens initial de
concept, lequel s’oppose à son actuelle qualification de « marchandise », c’est-à-dire de « réserve de valeur ». Le principe monétaire est, en réalité, une institution juridique qui s’apparente à une « unité de mesure de la valeur des biens et des services »,
sur le modèle du mètre ou du litre. La monnaie n’est fondamentalement
pas un bien, elle n’aurait jamais dû être confondue avec son vecteur. En
d’autres termes, la monnaie n’est pas un bien matériel pourvue d’une
valeur économique, elle n’est pas une « réserve de valeur ». Juridiquement parlant, la monnaie est, fondamentalement, un concept politique matérialisé par une « institution juridique »
dont la seule valeur est de nature sociale. Confondre le principe
monétaire avec son vecteur matériel revient à identifier la monnaie avec
un bien dans le commerce. Cette identification autorise, à son tour,
une captation et un accaparement de ce bien par des entités plus ou
moins opaques.

La confusion intellectuelle entre le principe monétaire et le vecteur
matériel utilisé pour la circulation de la monnaie est la source
première de la puissance actuelle des banquiers commerçants. Cette
confusion a pour conséquence mécanique que la monnaie ne peut plus
remplir le rôle de facilitation des échanges pour lequel elle a
précisément été créée. Dans sa version subvertie, la monnaie devient une
arme permettant de remplir le seul intérêt de ses propriétaires, qui
est un intérêt catégoriel et de quête du pouvoir, l’exact opposé de
l’intérêt collectif consistant à faciliter les échanges pour tous. Car
les « propriétaires » de la monnaie déterminent l’affectation
des ressources. Alors que les banquiers accapareurs ont historiquement
opté pour le développement d’énormes conglomérats financiers qu’ils
contrôlent, l’intérêt commun serait, tout au contraire, de permettre à
chaque individu et entreprise, quelle que soit sa taille, de disposer de
la monnaie afin de faciliter ses échanges et de lui permettre des
initiatives, notamment créatrices, propres. Le rétablissement du concept
monétaire dans sa véritable nature politique aura pour conséquence
naturelle la disparition des « banques centrales ». Le service d’État appelé « ministère des finances »,
dont le rôle est, précisément, de répondre aux besoins économiques et
sociaux des ressortissants de l’État, suffit amplement à la tâche de la
gestion monétaire et financière. Il faut bien comprendre que l’existence
d’une « banque centrale » rend fondamentalement inutile l’institution politique du « ministère des finances ».

La troisième condition sine qua non, est de mettre un terme
définitif au principe général de l’anonymat, lequel anonymat passe par
l’organisation capitalistique mais également par le contrôle des
allégeances des membres composant les gouvernements à des instances
secrètes ou occultes. L’anonymat passe enfin, de façon évidente, par la
reprise en main politique des paradis fiscaux, officiellement
territoires indépendants mais réellement territoires entièrement dominés
par les principaux détenteurs de capitaux qui sévissent depuis leur
Quartier Général de la City of London.

La quatrième condition sine qua non du retour à une gestion
naturelle de la politique est de mettre un terme définitif à la
suprématie du droit anglais dans les relations internes aux États autant
que dans les relations internationales. A cet égard, la « soft law » étant un apanage du droit anglais, les relations internationales ne doivent être régies par aucune « guide line », par aucun « modèle de Traité internationaux » proposé par l’OCDE ou par l’OMC.
La cinquième et dernière condition sine qua non du retour à une juste appréciation du concept « politique » est que la « justice » retrouve ses lettres de noblesse. Cette condition suppose la disparition du concept nouveau de « justice privée » car la « justice »,
chargée de pacifier les relations sociales, ne saurait être que
collective. Il convient donc de mettre un terme à la justice privée,
concept dérivé du droit anglais, laquelle est principalement véhiculée
par l’arbitrage internationale et par les « clauses de règlement des différends » inclus dans les traités internationaux. Le retour du concept de « justice » passe également par la disparition de la prétendue justice « internationale » qui est la matérialisation juridique de la loi du plus fort, c’est-à-dire l’exact contraire du concept de « justice ». Rappelons que la « justice »
a pour raison d’être ultime la pacification des relations entre
individus, entre entités économiques ou non économiques, étant précisé
que les États, entités politiques, appartiennent à cette dernière
catégorie. La justice ne saurait être conçue comme un moyen technique
pour imposer un rapport de force, celui des multinationales sur les
individus et les États.

Ajoutons que le concept de « justice », en tant que
recherche de la vérité dans les rapports individuels et collectif
dépend, pour sa mise en œuvre, des valeurs propres à chaque type de
Société, lesquelles sont véhiculées par sa culture et ses expériences
historiques.

Nous assistons actuellement, bien malheureusement, en matière de
justice – comme en matière de monnaie, d’entreprise et d’État – à une
subversion internationale des mots et des concepts. Cette subversion
généralisée n’aboutira qu’à un seul et unique effet : la mise en
esclavage, juridiquement validée, du plus grand nombre par les
banquiers-commerçants aussi anonymes qu’ils sont accapareurs. Cet
esclavagisme généralisé passe de façon évidente par la disparition du
concept d’État politique au profit de la création d’entités
supranationales sous le contrôle strict des banquiers-commerçants.

Je vous remercie de votre attention.

Valérie Bugault


En complément, alternative possible au Nouvel Ordre Mondial : Manifeste pour un nouveau monde




Le rêve des uns et le cauchemar des autres

[Source : Afrique-Asie]

Publié par : Michel Raimbaud

Il est dans l’air du temps de considérer les épisodes
troubles que nous vivons aujourd’hui comme une réplique à ce que furent
hier les « années folles » de l’entre-deux guerres. Ce n’est pas une
perspective encourageante, car cet entracte convulsif de vingt ans tout
juste (1919/1939), loin d’être seulement une explosion des libertés, un
foisonnement des innovations, une envolée du progrès, allait déboucher
sur le festival de boucherie et d’horreur que nous savons, suite logique
de son échec. Peut-on recréer un ordre universel, alors que la moitié
de la planète reste sous le joug colonial ? Rétablir la stabilité alors
que quatre empires viennent de disparaître, deux d’entre eux, Russie et
Allemagne, ne se voyant nullement comme des vaincus, et que le statut
des deux « superpuissances » coloniales est ébranlé par l’ascension de
l’Amérique ? Quand cette dernière refuse d’adhérer à la Société des
Nations qu’elle a patronnée, comment donc garantir la paix ?

La démocratie américaine à l’œuvre

Folles ou non, les présentes années sont écervelées, ou décervelées.
Mais en 2020, l’heure n’est plus à renifler un séisme attendu, car
celui-ci gronde déjà de toutes parts. Pourtant, si le monde revisité est
bien devenu universel, l’Occident préfère s’identifier à une «
communauté internationale » qui ne l’est pas. Le refus de prendre en
compte cette « fracture » est à l’origine de la rage et/ou de la démence
de ses élites pensantes, dirigeantes et rugissantes.

Pour ne parler que de nos bons maîtres, nous dispensant ainsi de
parler de ses vassaux, aimeriez-vous rencontrer au fond d’une ruelle
John Bolton, le schtroumpf grognon, partir en croisière avec Pompeo, le
père fouettard de la diplomatie étatsunienne, discuter des droits de
l’homme avec Nikkie Halley, la harpie du Conseil de Sécurité ? Que
feriez-vous si Trump vous proposait de parler dans un coin tranquille de
la gestion de votre plan d’épargne ? Ou d’écrire l’histoire du
Moyen-Orient avec Wolfowitz ? Auriez-vous envie d’évoquer l’Irak avec
Mme Albright ou Dick Cheney, ou la Palestine avec Jared Kushner ?

De l’Irak à la Syrie, de Bush à Trump, la mission achevée de l’Amérique

Pour comprendre comment on en est arrivé à cette folie, il est
essentiel de répondre, quitte à enfoncer les portes ouvertes, à
l’interrogation historique du génie qui savait poser les bonnes
questions, ce George W. Bush, qui allait imprimer sa marque indélébile à
la Maison-Blanche, de 2001 à 2009.

Tandis que Bill, son frivole prédécesseur, avait fait du bureau ovale
un jardin secret, et que Barack allait en faire une chaire d’où il
prêcherait la paix des Nobel tout en faisant la guerre – par derrière –
mieux que quiconque, notre Debeliou (c’est le nom de scène de Bush fils)
transformera les lieux en oratoire où l’on marmonne entre bigots de
pieuses oraisons avant de prendre les décisions mettant à sac la
planète. Bien qu’il n’ait ni découvert l’Amérique ni inventé la poudre,
il endossera la géostratégie néoconservatrice du début de millénaire, et
le rôle de chef de file des « grandes démocraties ».

Rattrapé sur ses vieux jours par Alzheimer, Ronald Reagan, premier à
déclarer « la guerre contre la terreur », ne se souvenait plus avoir été
Président. Retiré dans son ranch, Debeliou, lui, consacre ses loisirs à
peindre de blancs moutons. C’est un sain divertissement, dont le choix
témoigne d’une heureuse nature. Ce « good guy » a manifestement la
conscience tranquille : n’a-t-il pas accompli la mission qui lui avait
été confiée par le Ciel de guider l’Axe du Bien au milieu de la cohorte
des « parias » ? Dans son cocon paisible, comment aurait-il pris la
mesure des crimes qu’il a ordonnés et couverts, à l’abri de toute
poursuite de la Cour Pénale Internationale ou de ses avatars, le « monde
civilisé » et ses succursales n’étant pas de leur compétence. ? Il
n’aura jamais soupçonné, même en cauchemar, la haine dont son Amérique
est l’objet, de l’arrière-cour latino-américaine à l’Asie éternelle, en
passant par la complaisante Europe et ce Grand-Moyen-Orient qui s’étend
désormais de la Mauritanie au Pacifique et du sud de la Moscovie à
l’équateur africain ? Il mourra sans savoir que l’Amérique est devenue
sous son règne l’Etat-voyou par excellence avant de sombrer dans le
banditisme « from behind » d’Obama, puis carrément dans le gangstérisme
international de l’oncle Donald.

USA Über Alles

Notre propos d’aujourd’hui n’est pas de faire, comme le veut la mode,
une lettre ouverte qu’ils ne liront pas à G. W. Bush et ses
ex-acolytes, ses prédécesseurs ou ses successeurs. Il n’est même pas de
passer en revue les fioretti du pape de l’Axe du Bien et les florilèges
de ses conseillers neocons, dont le cynisme et l’arrogance dépassent
l’entendement. Laissant Debeliou à ses petits moutons, on essaiera de
répondre in absentia à l’angoisse métaphysique qui le tenaille en 2001
alors qu’il s’apprête à venger les attentats du 11 septembre en semant
mort, destruction et chaos dans les sept pays programmés : l’Irak ; la
Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, l’Afghanistan, le Soudan.

C’est durant cette phase particulièrement fébrile de sa vie
intellectuelle, le 20 septembre 2001, que Debeliou, s’adressant au
Congrès sérieux comme un Pape, lance à la ville et au monde la question «
des Américains » : « Pourquoi des gens peuvent-ils nous haïr, alors que
nous sommes si bons ? ». Il fallait y penser et aussi l’oser, mais l’on
sait depuis Audiard que c’est à cela que l’on reconnaît les gens que
rien n’arrête. Puisqu’aux Etats-Unis on est démocrate même quand on est
républicain, car c’est à peu près la même chose, notre tribun répond,
sûr de son fait : « Ils haïssent ce qu’ils voient dans cette salle : un
gouvernement élu démocratiquement. Leurs chefs sont auto-désignés. Ils
haïssent nos libertés, de religion, d’expression, notre droit de voter,
de nous rassembler et d’exprimer nos désaccords ».

Sans queue ni tête, cet amalgame entre les « terroristes » du 11
septembre (saoudiens pour la plupart) et les sept pays précédemment
mentionnés, est évidemment arbitraire, visant à justifier la « pensée
stratégique » qui va inspirer Debeliou dans sa « guerre contre la
terreur ». On peut toutefois se demander si, visant les « Etats
préoccupants », il n’est pas en train de dénoncer ses propres impostures
: « Nous ne sommes pas dupes de leur feinte piété (…). Ce sont les
héritiers de toutes les idéologies sanglantes du XXème siècle. (…) Ils
marchent dans la foulée du fascisme, du nazisme et du totalitarisme. Ils
suivront ce chemin jusqu’à sa fin, dans la tombe anonyme des mensonges
répudiés de l’Histoire ». Ne dirait-on pas une condamnation des menées
néoconservatrices, dont la ceinture verte arabo-musulmane est le théâtre
privilégié depuis un quart de siècle ? Signe des temps et du ciel, des
Israéliens se poseront la même question, comme Rishon Lezion dans le
Yediot Aharonot du 26 juillet 2006 : Pourquoi nous haïssent-ils tant ?

On ne peut s’empêcher de rappeler l’anecdote rapportée en 2007 à la
revue Democracy Now par le Général Wesley Clark, ex-commandant en chef
des troupes de l’Otan en 1999 en Yougoslavie, lors de la dislocation de
celle-ci par les Occidentaux. Quelques jours après le 11 septembre, ce
haut responsable se rend au Pentagone, où sévissent alors Donald
Rumsfeld et Paul Wolfowitz. Il rapporte un intéressant et surprenant
dialogue :
– Nous avons décidé de partir en guerre contre l’Irak, lui dit-on.
– En guerre contre l’Irak, mais pourquoi ? demande W. Clark
– Je ne sais pas. Je pense qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre.
– A-t-on trouvé un lien entre Saddam et Al Qaeda ?
– Non…Rien de neuf…Ils ont juste pris la décision de faire la guerre
contre l’Irak. Sans doute parce qu’on ne sait pas quoi faire des
terroristes. Mais nous avons de bons militaires et nous pouvons
renverser des gouvernements…

Trois semaines après, on bombarde l’Afghanistan, et le dialogue
reprend : Toujours une guerre en Irak ? Réplique : C’est bien pire que
ça. Voici un papier expliquant comment nous allons nous emparer de sept
pays en cinq ans, l’Irak d’abord, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la
Somalie, le Soudan et, pour finir, l’Iran. C’est ce programme qui est
suivi depuis vingt ans.

Paul Craig Roberts, journaliste, ancien Secrétaire-adjoint au Trésor
de Ronald Reagan, économiste inventeur de la Reaganomics, l’affirme en
janvier 2016 : « Le gouvernement des Etats-Unis est l’organisation
criminelle la plus achevée de l’histoire humaine ». Robert Mac Namara
parlera d’un « Etat voyou »…Par leur présence militaire (de 750 à 1200
bases dans tous les recoins du monde), leurs implications officielles
passées (en Corée, au Vietnam, en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak)
ou présentes (Irak, Afghanistan, Pakistan, Somalie, Yémen, Syrie), par
leurs ingérences et leurs intimidations secrètes ou avouées (au
Moyen-Orient, en Amérique Latine, en Europe, en Asie), ils constituent
la plus grande menace contre la paix et la sécurité. Sous la présidence
de G. W. Bush, les forces d’opérations spéciales sévissaient dans 66
pays. En 2010, ce nombre était passé à 75 selon le Washington Post, et à
120 en 2011, selon le Commandement de ces forces. En 2013, on en
comptait 134, hormis les guerres

Hiroshima, « chef d’œuvre » de la puissance américaine

conventionnelles et les opérations par drones (de plus en plus
fréquentes), le pacifique Obama ayant à son actif une progression de
123%. En 2019/2020, les dépenses militaires US devraient friser les 750
milliards de dollars, soit environ 37 % du total mondial : énorme mais,
comme dirait Picsou, « des cacahuètes » pour un pays qui imprime
lui-même ses billets !

Les opérations ne sont pas forcément défensives (face à des menaces
contre la présence et les intérêts de l’Amérique), ou ponctuellement
offensives (pour le contrôle du pouvoir et l’accès gratuit ou bon marché
aux ressources, pétrole en premier). Il s’agit de plus en plus souvent,
au Grand Moyen-Orient notamment, de plans d’action préventive, mis en
œuvre avec la couverture de médias aux ordres qui se chargent de
justifier des crimes de guerre dûment programmés en servant des
narratives ad hoc et des infos truquées. Ajoutons à ce bilan les «
sanctions » qui arrosent tous les « régimes » qui déplaisent à
Washington, soit environ 120 pays de la « communauté internationale ».
C’est beaucoup pour un axe du Bien.

Des millions de victimes, de blessés, de réfugiés et déplacés, des
trillions de dollars dépensés pour tuer ou détruire, le résultat est
accablant, mais il permet de répondre à la question surréaliste de
Debeliou. Voilà pourquoi ils vous haïssent tant, Mr Bush and Co.

L’invention de l’Amérique

C’est par hasard que Christophe Colomb débarque le 12 octobre 1492
sur une plage des Caraïbes (dans les actuelles Bahamas, paradis fiscal
et centre de blanchiments divers). Il pense être aux Indes, mais on dira
après coup qu’il a découvert l’Amérique. Or, c’est déjà fait, des
Vikings ayant abordé et exploré ses marges nordiques sept ou huit
siècles plus tôt. Et ce « nouveau monde » est loin d’avoir une
population clairsemée ou d’implantation récente. Les Amérindiens ont
pour ancêtres des vagues de migrants venus d’Asie… quelques dizaines de
millénaires plus tôt. Il faudra attendre le 20ème siècle pour que l’on
admette qu’à la fin du 15ème les Amériques comptent entre 45 et 80
millions d’habitants, autant que l’Europe (environ 15% du total
mondial). Les autochtones seront moins de cinq millions un siècle plus
tard, rhume de cerveau et varicelle ayant le dos très large. Qu’est-ce
donc si ce n’est pas un génocide, le plus grand de l’histoire ? Centre
et sud confondus, c’est mal parti pour les Amérindiens. Avant de n’y
voir qu’une lointaine réminiscence, il faudrait interroger les
descendants des survivants, là où ils sont encore en nombres
conséquents, demander par exemple à Evo Morales ce qu’il en pense…

L’Ambassadeur Michel Raimbaud

On dira « oui mais le Nord, ce n’est pas pareil ». En fait un bon
siècle plus tard, ce sera le même scénario. Lorsque le « Mayflower » et
120 colons guidés par les « Pères pèlerins » venus d’Europe y touchent
terre en novembre 1620, le territoire est habité. Si la prise de contact
est pacifique, la prise de possession ressemblera assez vite à un
western grandeur nature, où le tir à l’indien sera le sport favori des «
gardiens de vaches », pour la distraction des générations futures. Qui
d’entre nous, tapi dans l’anonymat des salles obscures, n’a pas applaudi
frénétiquement les courageux cow-boys quand ils abattaient à la chaîne
des Indiens emplumés tournicotant autour de leurs chariots ?

Indomptables ou denrée rare, les aborigènes seront bientôt remplacés
par des esclaves venus d’Afrique. Pour ces derniers, les décennies de
supplice seront oubliées sinon absoutes, grâce à la case de l’Oncle Tom
et au rêve de Martin Luther King. La ségrégation est-elle pourtant si
ancienne qu’il faille l’oublier ?

Bref, le « rêve américain » des immigrants européens se traduira par
un cauchemar pour les Amérindiens comme pour les Africains asservis.

L’Amérique n’existerait pas sans ce double cauchemar.

Le rêve américain et le mythe de l’Amérique si bonne

Intervenue dans le cadre du rezzou de l’Occident sur la planète,
l’ascension irrésistible de l’Amérique, dont le nom usuel illustre
l’annexion intellectuelle de deux continents, a fait oublier qu’elle
devait son existence au génocide et à la spoliation des Amérindiens, sa
prospérité en partie à l’esclavage, puis au pillage des ressources
d’autrui. Qu’ils remontent à quatre siècles ou à quarante ans, ces «
souvenirs » ne sont plus guère rappelés. Classés parmi les faits
accomplis selon la volonté divine ou les miracles de la civilisation
européenne, il ne fait pas bon les mentionner, sous peine d’être tenu
pour un redoutable pisse-vinaigre.

La diffusion invasive du « rêve américain », génération après
génération, est l’un des résultats de l’accession de cette fille de
l’Europe au rang de puissance dès la grande guerre. Dans la mythologie,
sinon dans la réalité, et à en croire certains historiens,
l’intervention de l’Amérique aurait été décisive dans la victoire de
1918, puis dans l’organisation de la paix, avec la création en 1920 de
la Société des Nations, ancêtre de l’ONU, grâce au Président Woodrow
Wilson.

Mais c’est surtout à la faveur du second conflit mondial que les
Etats-Unis sont promus au rang de superpuissance, libératrice, amicale,
ouverte et généreuse. Ce cliché aura la vie dure, jusqu’à aujourd’hui,
bien qu’il soit battu en brèche. Il fera oublier ce qui doit l’être :
-L’Amérique bonne et pacifique reste le seul pays à avoir trucidé à
l’arme atomique trois centaines de milliers de civils, japonais en
l’occurrence.
-Elle a une tendance fâcheuse à bombarder avant de libérer ou
vice-versa, qu’il s’agisse de l’Allemagne nazie ou des pays amis comme
la France.
-Elle est impitoyable pour les vaincus ou ceux tenus comme tels, voués à
devenir des AMGOT (Territoires Occupés par le Gouvernement Américain).
Notre pays devra au Général De Gaulle d’avoir échappé à ce statut peu
flatteur.
-Elle est volontiers hégémonique : après l’Amérique (de l’Alaska à la
Terre de Feu) aux Américains de Monroe, ce sera bientôt le Plan Marshall
de l’après-guerre, qui impose la suzeraineté de Washington sur l’Europe
occidentale. Au prétexte d’aider à la reconstruction, des armées de
fonctionnaires US établiront une tutelle de facto sur l’ensemble des
administrations du vieux continent. L’euphorie de l’époque et la crainte
du communisme feront gober cette sujétion à notre Quatrième République…

Bien qu’elle se soit présentée comme vertueuse et protectrice face à
l’URSS et au bloc communiste, l’Amérique de la guerre froide avait
pourtant dévoilé certains faux-semblants, une démocratie en trompe-l’œil
malgré les alternances, blanc bonnet et bonnet blanc, autoritaire,
oppressive et répressive, n’ayant pas d’amis mais des intérêts, pas de
partenaires mais des vassaux, une Amérique qui considère le monde comme
son arrière-cour. Mais elle préservait l’essentiel de son aura, ses
défaillances restant des tabous.

L’accession à l’hyper-puissance en 1991, à la fin de la guerre
froide, allait tétaniser la planète, contraignant peuples et Etats à un «
choix » lapidaire entre la soumission ou la destruction, la prétention à
l’hégémonie globale débouchant sur un cauchemar pour ceux qui
refuseraient l’ordre imposé par Washington et ses alliés…Voici donc le «
moment unipolaire américain » qui durant vingt ans repoussera les
limites de l’arrogance et du cynisme.

Les guerres de Syrie, de Michel Raimbaud

Dès la chute de l’URSS, on ne peut que noter ce mépris croissant des
institutions internationales, du multilatéralisme, des compromis, et
cette tendance à peine voilée à faire prévaloir la constitution et les
lois étatsuniennes sur la légalité onusienne, des comportements tels
qu’on les dénonce sur les rives du Potomac. Le vocabulaire travestissant
les mots et les concepts, les narratives contrefaisant systématiquement
faits et réalités achèveront de rendre tout dialogue insensé et toute
diplomatie illusoire. Simple exemple parmi d’autres, la notion de Rogue
State qui, selon Avraham Shlaim, l’un des « nouveaux historiens »
israéliens, professeur à l’Université d’Oxford, se définit par les trois
critères suivants : (1) Violer régulièrement la légalité
internationale, (2) Détenir des armes de destruction massive, (3)
Utiliser le terrorisme pour terroriser les populations civiles. Destiné à
cibler Moscou ou Téhéran ou Damas, ce logiciel dévoyé ne conduirait-il
pas à Washington, à Tel-Aviv, ou à telle capitale « civilisée » ?

Dès la seconde guerre d’Irak, les « grandes démocraties » entameront
leur longue dérive vers une diplomatie du mensonge de plus en plus
insolente, prenant des libertés avec règles et principes, en osmose avec
leur idole américaine et son cœur battant israélien. Merci pour ce
moment, dirait un auteur contemporain.

Pourtant, à ce stade, la pétulance de Bill, la pieuse candeur de
Debeliou, l’élégance nobélienne de Barack ont un effet anesthésiant sur
les partenaires occidentaux ou autres, réticents à voir de la vilénie
dans les postures de leur bon suzerain. L’Amérique, Etat mafieux,
comploteur, peu fiable ? Tout mais pas ça…On a pu se leurrer quant à
l’ADN du système américain, où se côtoient l’esprit pionnier, la culture
cow-boy, le messianisme militant, le culte de la réussite, les
néoconservateurs américano-israéliens étant les gâte-sauces de ce
cocktail détonnant, degré zéro de la politique et de la diplomatie.
L’arrivée de l’oncle Picsou aux affaires a eu le mérite de lever le
masque.

Pour l’Amérique first, tout se vend tout s’achète, rien n’est
gratuit. Plus de désinvolture, plus de discours bien balancés, plus
d’invocations célestes. Mais des décisions brutales, un mépris total de
ce qui est autre, une ignorance crasse des réalités du monde, une
approche éléphantesque, plus de circonlocutions diplomatiques, plus
d’engagements internationaux, plus de traités, mais des tweets
provocateurs, des pluies de menaces, des sanctions à tous vents, des
insultes à tout va.

Plus rien à attendre de bon de l’Amérique si bonne. Nixon doit se
retourner dans sa tombe : la théorie du fou est mise en pratique, non
plus comme un leurre, mais comme une politique en soi, imprévisible,
insensée, violente, brutale. Ce n’est plus un simple Etat sans-gêne,
avec des manières de mauvais garçons, mais un Etat gangster, d’autant
plus brutal et menaçant qu’il n’a plus la maitrise des situations.
Chahuté et contesté, le maître du monde ne sait plus où donner de la
tête, de la Syrie à l’Irak et l’Iran et à la Russie, à la Chine, du
Venezuela à la Corée du Nord, de la Turquie à l’Arabie et au Yémen.

Sommes-nous tous des Américains ?

Raison de plus pour apostropher les innombrables propagandistes du «
rêve américain », pour interpeller les multiples adeptes et apôtres de
cette « dame bêtise », Mère des gens sans inquiétude, Mère de ceux que
l’on dit forts, Mère des saintes habitudes, Princesse des gens sans
remords, que stigmatise Jacques Brel : Salut à toi Dame bêtise, toi dont
le règne est méconnu, Mais dis-le moi, comment fais-tu, Pour avoir tant
d’amants, et tant de fiancés, Tant de représentants et tant de
prisonniers, Pour tisser de tes mains tant de malentendus, et faire
croire aux crétins que nous sommes vaincus.

On n’arrête pas ce qui est en marche, qu’il s’agisse de la république
ou de la civilisation. Cinq siècles et des poussières après la
découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, un certain Colombani
allait découvrir que « nous sommes tous des Américains », assertion
relevant de la méthode Coué, aurait-on dit jadis. Il n’en est rien.
Malgré les efforts ardents des beautiful people qui gouvernent notre
vieux pays, c’est toujours du wishful thinking…

D’ailleurs, serait-il vraiment sage pour un pays aussi cartésien que
la France de faire comme si nous étions tous des compatriotes de
Debeliou, de Donald Trump, John Bolton, Rumsfeld, Pence ou Pompeo ? Si
tel n’est pas le cas, quoi qu’en pensent nos élites vol-au-vent, de quel
droit un gouvernement s’engage-t-il au nom du peuple français, mais
sans son accord, dans des aventures dangereuses. Pourquoi s’enferre-t-il
sur des positions injustes et illégales, au mépris du droit
international, des principes de la charte onusienne, violant les
principes dont notre pays, membre permanent du Conseil de Sécurité, est
censé être le gardien ?

Est-il nécessaire de manifester une solidarité sans faille aux pays
agresseurs, l’Amérique et ses complices orientaux, adeptes des « frappes
punitives », des crimes de guerre, des occupations illégales de
territoires (syriens, irakiens ou autres), des sanctions inhumaines ?
Est-il compréhensible que, dans l’affrontement actuel entre Washington
et Téhéran, l’on choisisse d’appeler à la retenue et au retour à la
négociation la partie, déjà sous blocus et sous sanctions, dont un
officiel vient d’être assassiné ? Est-il honorable que l’on marque sa
solidarité avec un Etat qui viole systématiquement lois internationales
et souverainetés, vole ouvertement le pétrole syrien et pratique
l’assassinat ciblé au nom d’une « doctrine Bethlehem d’autodéfense
préventive » ?

Non, décidément, face aux évènements dramatiques qui menacent à tout
instant de faire exploser la poudrière du Moyen-Orient, mettant en péril
une paix mondiale plus fragile que jamais, la France n’a rien à gagner à
s’aligner systématiquement sur des gouvernements sans foi ni loi ni
vergogne. Vingt ans après la question idiote de Debeliou, dans nos pays
où l’on s’arroge « le droit de dire le droit », tout se passe comme si
penseurs et décideurs n’avaient pas encore saisi « pourquoi ils nous
haïssent tant ». A l’heure de tous les dangers, ne serait-il pas urgent
d’accélérer la réflexion et surtout d’en tirer les leçons ?

Michel Raimbaud, le 20 janvier 2020


Michel Raimbaud est ancien ambassadeur de France, professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques, officier de l’ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d’honneur.

Derniers livres parus :

  • Tempête sur le Grand Moyen-Orient, aux éditions Ellipse.
  • Les guerres de Syrie, aux éditions Glyphe.



Géopolitique du coronavirus – entretien avec Valérie Bugault

[Source : Strategika via Réseau International]

Au cœur d’une crise mondiale inédite par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de questions qui portent sur différents aspects de cette véritable crise de civilisation et sur ses répercussions politiques, géopolitiques et sociales.

La première à nous répondre est Valérie Bugault.

Valérie Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate. Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique, juridique et monétaire) et conférencière. Ses sujets de recherche sont les institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le droit et le fonctionnement de l’économie globale.
Elle est auteur de quatre livres, récemment publiésauxéditions Sigest :
« Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en juin 2017
« La nouvelle entreprise », publié en juillet 2018
– « Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles, publié le 30 mars 2019
« Demain dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019

Strategika – On lit beaucoup d’éléments contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?

VB : Comme le dit très bien notre ami Lucien Cerise, il faut distinguer entre la réalité sensible dans le monde réel et la narration des faits qui est diffusée.

Voici, textuellement, ce qu’il dit :

« En France, et plus largement en Occident, la crise sanitaire du coronavirus présente un cas pratique d’ingénierie sociale et de gouvernance par le chaos. Nous retrouvons la même structure qu’avec la « menace terroriste » : un mélange de réel et de fiction, combiné à deux stratagèmes bien connus qui sont 1) le pompier pyromane et 2) le triangle de Karpman. Sur le mélange réel/fiction, souligné dans son dernier livre par le professeur Raoult – qui se fait le disciple occasionnel de Jean Baudrillard : les partisans du « tout réel » ont tort, les partisans du « tout fiction » ont tort. Exemple : ce n’est pas parce que la « version officielle » de la crise coronavirus est fausse qu’il n’y a pas d’épidémie ; de même, ce n’est pas parce que la « version officielle » des attentats terroristes est fausse que les attentats n’ont pas lieu. Des événements ont lieu, et c’est la narration explicative qui est fausse, pas les événements en eux-mêmes. L’analyse de la crise actuelle révèle aussi l’application des techniques du pompier pyromane et du triangle de Karpman, c’est-à-dire le jeu de rôles bourreau/victime/sauveur. Le pouvoir laisse la situation de crise s’installer, voire l’aide à s’installer, volontairement ou involontairement. Dans le réel, le pouvoir occupe donc la place du pyromane, donc du bourreau. Puis, une fois que la crise est installée et en cours, le pouvoir se présente comme le sauveur, qui va donc nous sauver de la crise qu’il a lui-même installée furtivement, tel un pompier qui éteindrait l’incendie après l’avoir lui-même allumé discrètement. »

Nous sommes face à une sorte de dissonance cognitive globale parce que les phénomènes auxquels nous sommes confrontés reçoivent une ou plusieurs explications officielles partielles (dans le meilleur des cas), contradictoires et/ou erronées qui ne permettent pas un accès intellectuel à l’ensemble du phénomène. En réalité, la méthodologie suivie dans la couverture de cette crise du coronavirus est similaire à celle qui nous est imposée d’une façon générale pour orienter les processus intellectuels : un séquençage (puisque le mot est désormais à la mode) ou un émiettement des connaissances, une sorte de fordisme appliqué à toute l’échelle des connaissances. A cela s’ajoute un autre phénomène d’émiettement et d’isolement des populations : les milieux médicaux fréquentent peu ou pas d’autres milieux, chacun restant dans son pré carré par l’organisation même de la société. Ainsi, les constats et la vie que mènent les uns sont quasi hermétiques aux constats et à la vie que mènent les autres, leurs seuls points de contact étant leur façon (directe ou indirecte) de consommer.

Ainsi, nous recevons des retours en provenance du corps médical, d’autres en provenance d’organisations internationales, d’autres en provenance des différents pays du monde. D’autres sources d’informations sont inhérentes à la structuration de notre propre gouvernement (décret, lois…), d’autres sources d’informations encore proviennent de médias dits indépendants qui contredisent partiellement ou totalement les sources précédentes…

Finalement, pour y voir clair, il faut et il suffit de remettre de l’ordre, c’est-à-dire qu’il faut hiérarchiser et contextualiser les phénomènes ; encore faut-il que cette hiérarchisation soit pertinente.

Dans l’ordre nous avons : l’apparition peu préparée d’un virus en Chine, pays qui connaît historiquement cette typologie de virus. Ensuite, une série de nouvelles alarmistes en forme d’hécatombe. Ensuite, bien sûr, le virus se répand sur la surface du globe pendant que l’on apprend que la Banque mondiale (que je ne présente plus) avait prévu, dès 2017, des « bonds spécifiques aux pandémies ». Ensuite une litanie de pays touchés et d’innombrables populations confinées pour, prétendument, lutter contre la propagation dudit virus. Pendant que les « morts » se multiplient et que les services hospitaliers étouffent littéralement sous cette affluence de gens à détecter ou à traiter.

Le tout se produisant dans un contexte géopolitique très particulier où la puissance économique chinoise, aujourd’hui arrivée à maturité, s’est alliée à la puissance militaire russe pour contrer l’hégémonie américaine et Cie.

Ce qui n’est pas dit dans ce tableau est pourtant l’essentiel : les USA et ses alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle (au bas mot) gouvernés par ce que j’appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City of London. En réalité, les Etats occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.

Si l’on veut bien prendre en compte l’ensemble de ces éléments, un tableau assez clair se dessine.

Dans ce tableau, d’un côté apparaît un virus très contagieux et qui devient dangereux lorsqu’il se fixe dans les poumons et les voies respiratoires. Les patients, à ce stade, n’ont quasi plus de virus dans le corps et il devient inutile de leur appliquer le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult, comme ce dernier l’indique très clairement lui-même. Hormis ces cas de complications qui, apparemment ne sont pas si rares que ça, ledit virus est relativement anodin, il procure des symptômes plus ou moins gênants mais ne met pas en jeu de prognostique vital des patients infectés. Didier Raoult, professeur français spécialiste mondialement réputé en virologie et infectiologie, a émis des hypothèses de travail qui ont été confirmées par des spécialistes chinois ayant eu à traiter le virus et par un professeur Sénégalais (Pr. Seydi) qui a eu à affronter le virus Ebola et qui est, à ce titre, reconnu comme une sommité dans son domaine. Le traitement préconisé ne coûte pas cher (car les brevets très anciens sont tombés dans le domaine public) ; il n’est pas efficace à 100 % en fonction, notamment, du moment tardif ou non où il a été administré. Voilà, pour l’essentiel, ce qu’il importe de retenir.

De l’autre côté du tableau, on a des médecins stipendiés (la plus en vogue actuellement est la sulfureuse Karine Lacombe qui sévit sur les grandes ondes et est multi stipendiée des lobbies pharmaceutiques) ainsi que tout l’appareil d’Etat et les corps constitués (Inserm…), tous reliés, de près ou de loin, aux lobbies pharmaceutiques qui sont montés aux créneaux pour disqualifier les travaux des éminents spécialistes décrits ci-dessus. Sans oublier le fait que la campagne présidentielle de Macron a été partiellement financée par Big Pharma.

En outre, je ne fais qu’effleurer rapidement, car l’énumération en serait vraiment trop longue, toutes les décisions politiques actuelles prises en opposition ouverte à l’objectif officiel d’enrayement de l’épidémie, qui passent par la classification début 2020 d’un médicament en vente libre depuis des décennies en substance vénéneuse, par le refus d’octroyer des autorisations administratives à des chercheurs proposant des tests pour détecter l’infection au coronavirus, par le refus de l’aide proposée par des industriels pour la fabrication de respirateurs… Ajoutons à cela, pour compléter le tableau, la déconstruction méthodique du service de santé publique, allant de la liquidation des stocks de matériels aux restrictions de lits et de personnels hospitaliers, aggravée depuis la présidence Sarkozy.

Cette crise sanitaire laisse ainsi apparaître les véritables acteurs politiques cachés derrière les oripeaux étatiques ! On perçoit, aujourd’hui mieux qu’hier, que l’Etat est tenu par des intérêts privés qui préconisent des remèdes très coûteux, voire peu efficients, en attendant le futur vaccin obligatoire. Sur la ligne d’arrivée pour gagner le cocotier des contrats publics et privés de commandes massives de vaccins : Johnson & Johnson qui annonce ce 31 mars qu’il sera prêt à tester son premier vaccin dès septembre 2020 ! D’autres laboratoires restent bien évidemment en lice pour la cagnotte du futur vaccin…

Il faut toutefois savoir deux choses. Premièrement, tous les vaccins rapidement fabriqués se sont historiquement révélés peu efficaces et même dangereux pour la santé humaine. Deuxièmement, un vaccin contre un virus par hypothèse mutant, comme l’est le coronavirus, a très peu de chance d’être efficace. Ce problème est aggravé par le fait que la maladie Covid-19 met en cause plusieurs souches différentes, dont l’une d’elle se subdivise encore en plusieurs variantes.

En conclusion, si les pouvoirs publics voulaient effectivement enrayer l’épidémie, ils décideraient de traiter, à moindre coût qui plus est, un maximum de gens en amont, comme le préconise le Dr. Raoult et d’autres grands spécialistes du monde entier. Cette aune du traitement médical préventif massif est la mesure exacte de l’honnêteté du gouvernement français.

En d’autres termes, si le gouvernement était honnête, il ne prendrait pas l’option dilatoire actuelle consistant à mettre tous les obstacles en place pour que les gens ne soient pas massivement traités selon les préconisations du Pr. Raoult ; pendant que les mesures de confinement ciblées sur les populations locales les plus normées deviennent de plus en plus rigoureuses alors même que ces mesures excluent les populations rebelles situées dans les zones de non droit, et les camps de migrants.

Par ailleurs, notons que le gouvernement français, qui a également récemment, sur préconisation de l’ONU, vidé massivement et prématurément les prisons de prisonniers de droit commun (ce qui a fait l’objet d’un communiqué officiel de professionnels de la magistrature), punira d’emprisonnement les contrevenants multirécidivistes qui auront dépassé leur heure de promenade quotidienne autorisée, qui auront dépassé leur périmètre de promenade autorisée, ou qui auront oublié leur laisser-circuler…

On se rend bien compte ici de deux choses :

  • Que la volonté affichée de protéger les populations cache une volonté sournoise de les mettre en état de choc et de les surveiller massivement ;
  • Que l’anarchie sociale en cours de développement, est consciencieusement organisée par les pouvoirs publics eux-mêmes, sous le faux prétexte d’enrayer une épidémie.

Strategika – Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

Plus de 3 milliards de personnes sont appelées à se confiner dans le monde. Pour la première fois de son histoire, l’humanité semble réussir à se coordonner de manière unitaire face à un ennemi global commun. Que vous inspire cette situation ?

Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial comme le préconisait Jacques Attali lors de la pandémie de grippe A en 2009 ?  En 2009 toujours, Jacques Attali expliquait que « l’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur ». Que vous inspire cette idée ?     

VB : Effectivement, de multiples informations montrent que l’existence d’une pandémie était prévue, pour ne pas dire attendue, par un certain nombre d’institutions et de personnages, au premier rang desquels on peut citer, pèle mêle, la fondation Bill et Melinda Gates, le centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, le Forum économique mondial, l’OMS, la Banque mondiale, Jacques Attali, le magazine « The Economist » (année 2019 et 2020) … Avec le britannique Gordon Brown qui appelle ouvertement à la constitution d’un gouvernement mondial pour faire face à cette pandémie de coronavirus.

Nous faisons donc globalement, ou mondialement, si vous préférez, face à une situation inédite dans l’histoire, dans laquelle un petit groupe de gens, cachés derrière l’anonymat des capitaux et des institutions internationales et menés par quelques banquiers privés, organisent des chocs ou tirent parti de chocs afin de faire avancer leur agenda global de prise de contrôle politique du monde en instituant un « gouvernement mondial ».

Pour réaliser ce gouvernement mondial, il faut avoir préalablement développé, chez les individus en général et chez les dirigeants politiques en particulier, le sentiment de la nécessité d’une régulation des évènements à l’échelle globale. Une pandémie est en effet le phénomène qui répond le mieux à ce type de besoin. Dès le départ, on peut et on doit suspecter une manipulation.

Par ailleurs, il devient en effet de plus en plus évident que ce coronavirus résulte de la combinaison, aidée, de deux virus naturels, combinaison qui aurait malencontreusement fuité d’un ou de plusieurs laboratoires. Nous ne saurons probablement jamais le véritable déroulement des évènements ayant abouti à la dissémination de ce type de virus.

Ensuite, et en raison de l’homogénéisation de la réponse politique apportée à cette crise sanitaire par différents pays, il est tout à fait nécessaire que les citoyens victimes aiguisent leur vigilance et se tiennent sur leur garde car la manipulation devient évidente dans le contexte de privatisation généralisée des Etats.

Toutefois, on ne saurait trop insister sur l’impérieuse nécessité de discriminer les informations reçues. Ainsi, à titre personnel, je ne pense pas qu’il faille mettre sur un même plan la réponse politique chinoise et la réponse politique des pays européens.

D’une part, il ne faut pas oublier que la Chine, actuel opposant victorieux à l’hégémonie économique du bloc de l’ouest sous l’égide de l’OTAN, a été le premier pays attaqué par ce virus.

D’autre part, les dirigeants chinois ont publiquement incriminé les GI’s américains dans la propagation du virus sur leur territoire.

Enfin, il faut se souvenir qu’aux USA, se sont produits, courant 2019, deux évènements extrêmement importants qui peuvent aisément être corrélés :

  • Une sorte d’épidémie pulmonaire grave avait été mise sur le dos des fabriquants de cigarettes électroniques et
  • Un laboratoire (Fort Detrick) a dû être fermé (Trump vient d’ailleurs récemment d’ordonner sa réouverture pour lutter contre le coronavirus !), durant l’été 2019, pour cause de fuites.

Il devient assez loisible d’imaginer que les conséquences de cette fuite de matériel bactériologique, volontaire ou non (nous ne le saurons jamais), a été artificiellement endossée par le puissant lobby du tabac – ce qui lui a permis d’éliminer un concurrent inoffensif naissant mais menaçant (l’industrie de la cigarette électronique) – avec la bénédiction des instances gouvernementales qui ont ainsi évité d’avoir à rendre des comptes publics.

Par ailleurs, il faut absolument toujours conserver à l’esprit que les gouvernements officiels sont privatisés mais que même dans ce cas de figure, il y a quantité de gens qui œuvrent quotidiennement dans ces structures et qui ne sont pas eux-mêmes corrompus. Ainsi, même en cas de fuite bactériologique issue d’un laboratoire secret on ne peut pas être sûr que cette fuite soit volontaire ; des individus infiltrés et aux ordres directs des puissances financières peuvent très bien avoir organisé ces fuites à l’insu de leurs collègues.

Par ailleurs, je voudrais revenir sur l’existence des laboratoires secrets de recherche bactériologiques. Il faut comprendre que le problème se pose dans les mêmes termes qu’il s’est déjà posé en matière d’armes nucléaires : beaucoup de pays disposent légitimement de ce type de laboratoires sans qu’il soit question de les utiliser à des fins offensives. De la même façon, beaucoup de pays disposaient et disposent de l’arme nucléaire, tandis que très peu les ont utilisées à des fins offensives. Nous connaissons par ailleurs depuis longtemps la propension des puissances anglo-saxonnes et de leurs affiliés à cibler les populations civiles, qui n’ont, à vrai dire, à leurs yeux, aucune espèce d’importance et seraient plutôt considérées comme étant surnuméraires (voir les Georgia Guidestones, les travaux du « Club de Rome », et ceux de tous leurs descendants).

A ma connaissance, la puissance chinoise n’a jamais utilisé de façon offensive ni la bombe nucléaire, ni toute autre arme de destruction massive. En revanche, les USA, et leurs affiliés, n’ont plus de preuves à apporter quant à leur capacité à utiliser ce type d’armes pour viser, en particulier (c’est devenu une sorte de spécialité) les populations civiles.

Une fois ces préalables explicités et le contexte rétabli, il devient possible de répondre à votre première question.

En effet, la mise en confinement des gens bien-portants porte un coup d’arrêt brutal à l’économie des pays. En fonction de la durée du confinement, ces pays, surtout lorsqu’ils sont endettés, ne pourront que très difficilement s’en remettre. Cette remise sur pied devra, à l’évidence, s’accompagner d’une remise en cause de leur fonctionnement interne. Par ailleurs, les bienfaits abondamment claironnés de la globalisation économique, qui a rendu chaque pays dépendant des autres, reçoivent, eux aussi, un énorme démenti par cette crise sanitaire qui rend visible l’extrême dénuement industriel des pays dits développés, lesquels ne sont plus autosuffisants en quoi que ce soit. On peut en effet en déduire, sans risque d’erreur, qu’il y aura un « avant la crise du coronavirus » et un « après la crise du coronavirus ».

Nous sommes collectivement sur une ligne de crête et les choses peuvent basculer, en fonction de la capacité de réaction des citoyens, soit dans le sens du globalisme intégral avec gouvernement mondial, soit dans celui d’une reprise en main politique des pays par leurs ressortissants.

Strategika – Comment voyez-vous l’évolution de la pandémie et ses conséquences politiques et sociales dans les semaines et les mois à venir ?

VB : Soit les citoyens cèderont à la peur, soit ils réfléchiront et comprendront que la peur est elle-même entretenue de façon contrôlée par leurs dirigeants qui prennent toutes les décisions permettant au coronavirus de se propager en toute tranquillité, ou plutôt, en toute facilité. C’est ainsi, qu’ils refusent à leur population l’accès aux soins et médicaments utiles à l’endiguement du processus de contamination pendant qu’ils mettent les gens en confinement suffisamment longtemps pour pouvoir leur imposer – il s’agit ici de la mise en œuvre de la « servitude volontaire » – un futur vaccin miracle. Ce vaccin, outre son prix financier, sera sans doute agrémenté de sels d’aluminium (qui est devenu l’adjuvant obligatoire), d’arn messagers (qui permettront de faire, in vivo et à grande échelle, des expériences génétiques sur le génome humain), et surtout de puce RFID, qui permettront à tout un et chacun de recevoir ses rémunérations et d’avoir accès à son compte en banque.

Cette étape de la vaccination obligatoire sera tout à fait décisive pour assurer aux globalistes (banquiers, big pharma et consorts) le contrôle direct sur les populations. Chaque personne devra ainsi obéir sous peine de se voir retirer l’accès à tous ses moyens de subsistances. Etant ici précisé qu’en raison de l’effondrement économique, il est fortement à craindre que les moyens de subsistances ne soient in fine aucunement reliés à un travail individuel productif mais plutôt à un subside universel reçu de l’Etat fantoche entièrement aux ordres des puissances financières.

Strategika – Existe-t-il une issue politique à la situation que vous venez de décrire et quelle forme pourrait-elle prendre selon vous ?

VB : Il faut partir du principe naturel que chaque problème a une solution à la condition exclusive d’être bien posé. Dans le cas présent, bien sûr qu’il existe des issues politiques à ce problème, je dirai même que les seules issues favorables sont de nature politique au sens propre du terme. Autrement dit, seule une reprise en main politique de l’organisation des Etats par leurs ressortissants pourra aboutir à une issue favorable aux populations. Sinon, nous assisterons au basculement général souhaité par l’oligarchie supranationale vers un gouvernement mondial aux mains des puissances financières, les populations étant vouées à être fortement réduites puis mises en esclavage, pour la partie qui aura survécu.

J’ai, dans mes travaux, expliqué comment la Société pourrait être réorganisée pour devenir réellement politique, c’est-à-dire pour que les ressortissants des Etats puissent devenir acteurs à part entière des choix politiques de leur pays. Il suffit de consulter la partie « Le renouveau institutionnel » situé page 278 et suivantes de mon ouvrage « Les raisons cachées du désordre mondial », publié en mars 2019 aux éditions Sigest. Je ne reviendrai pas ici sur ce sujet qui requiert des développements trop long. Ces développements seront peut-être l’occasion d’un nouvel entretien pour Strategika ?

Strategika – Comment liez-vous la crise actuelle à votre domaine d’expertise et à votre champ de recherche ?

VB : En vérité, cette crise est liée à mes travaux à plusieurs égards. J’ai mentionné, ci-dessus, la question institutionnelle d’organisation des Etats. Mais ce n’est en effet pas le seul lien. L’autre lien très important est relatif aux évolutions en cours de la monnaie mondiale.

J’ai déjà expliqué à maintes et maintes reprises que le Brexit, dont on peut se féliciter en apparence, avait été initié par les banquiers de la City afin d’avoir toute liberté d’action, en étant libérés des lourdeurs institutionnelles de l’UE, pour piloter le changement de monnaie mondiale.

Comme prévu par Keynes au siècle dernier, le dollar, sous la double casquette de monnaie nationale et de monnaie mondiale, n’était, dès le départ, économiquement pas viable. Ainsi, sa fin prévisible pouvait être programmée. Elle a eu pour première étape sa décorrélation du standard or tandis que la seconde étape, à laquelle nous assistons en direct, est sa décorrélation du standard pétrole qui avait succédé au standard or.

Actuellement, la plupart des pays du monde sont convaincus de l’inanité de conserver le dollar comme monnaie de réserve internationale. Trump lui-même passe à l’action puisqu’il vient de prendre des mesures pour fusionner la Fed et le département du Trésor dans l’objectif de créer, sur le modèle du Yuan et du Renmibi, deux types de dollar : un dollar interne et un dollar devise qui circulera sur les marchés internationaux. Le reset monétaire approche donc à grands pas. Ainsi, une monnaie mondiale viable, contrôlée par les banquiers il va sans dire, pourra bientôt voir le jour, sous forme de panier de devises, qui circulera de façon entièrement dématérialisée.

Je ne détaillerai pas ici – car les développements y seraient trop longs – l’escroquerie bancaire originelle ayant consisté à identifier la monnaie avec un bien matériel (au départ un métal précieux) dans le commerce. Toute une histoire, que je raconte dans mon livre, co-écrit avec le banquier Jean Rémy, intitulé « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », publié en juin 2017 aux éditions Sigest.

J’ajoute que la fin du dollar en tant que monnaie internationale est la condition sine qua non pour qu’advienne une monnaie mondiale viable, du moins selon les critères de fonctionnement économiques et monétaires imposés par les banquiers internationaux. Or, la fin du dollar monnaie mondiale suppose la fin de l’hégémonie de l’empire américain. Dès lors, il devient facile de comprendre que certains membres décisionnaires de cet empire se sont violemment opposés, et s’opposent encore violemment, à ce projet qui aboutira à une disparition de leurs situation dominante. Cette partie des dirigeants américains qui se rebellent peut être qualifiée de patriote, il s’agit des gens qui étaient ouvertement impliqués dans la domination du monde par les américains eux-mêmes. A l’opposé, ces derniers ont pour pires ennemis internes les globalistes apatrides, dont la tête se situe à la City of London, et qui œuvrent en sous-mains pour l’avènement d’un gouvernement mondial, lequel suppose la disparition de l’empire US.

Cette distinction, essentielle à la bonne compréhension des choses, entre dirigeants patriotes et dirigeants apatrides existe également en Chine et en Russie où, par exemple, le gouvernement civil semble dirigé par les partisans des globalistes apatrides tandis que l’armée semble aux mains des dirigeants patriotes, Putin faisant la jonction entre les deux factions opposées. Concernant la Chine, il faut garder à l’esprit le considérable nettoyage ayant eu lieu depuis des années, y compris dans les plus hautes instances dirigeantes, pour purger l’appareil d’Etat des élites compradores, lesquelles peuvent être reliées aux dirigeants apatrides siégeant à la City of London. Cette opposition entre dirigeants patriotes et dirigeants compradores existe également dans des pays comme l’Iran.

Ainsi, dans cette lutte de nature géopolitique, structurée autour des questions juridiques d’organisation du circuit de commandement, rien ne me semble encore acquis ni pour un camp, ni pour l’autre. Il est néanmoins possible de faire la prévision selon laquelle la victoire serait écrasante pour les patriotes, à la condition que ces derniers s’allient avec leur population et ne cherchent pas à la dominer, comme cela leur a été inculqué par leurs anciens alliés compradores.

Rien ne résisterait à l’alliance entre dirigeants patriotes et populations locales. C’est précisément cette alliance que redoutent les puissances globalistes. Notons à cet égard que les mesures restrictives de liberté ordonnées par les différents gouvernements pour lutter contre la propagation du coronavirus vont à l’encontre de cette alliance naturelle qui permettrait le succès des patriotes sur les globalistes. Vous voyez que les choses ne sont pas simples… et que, décidemment, cette « pandémie de coronavirus » arrive à point nommé pour soutenir la stratégie des globalistes alors que ces derniers étaient en situation de faiblesse…

D’un autre côté, cette pandémie permet des ouvertures inespérées dans la remise en cause générale de la stratégie globaliste. Encore faut-il avoir le courage de saisir cette occasion. Je terminerai mon exposé en disant que les cartes sont actuellement dans les mains des populations civiles : ces dernières ont enfin, phénomène unique dans l’histoire, la possibilité de reprendre leur destin en main ; ce qui signifie, très précisément, qu’elles ont la possibilité de réinstaurer des gouvernements politiques en lieu et place des ersatz actuels entièrement aux mains des puissances financières. Les peuples auront ce qu’ils méritent : ils recevront, s’ils acceptent de se prendre en charge – en contrepartie d’un peu de courage – des fruits extrêmement bénéfiques… mais l’accepteront-ils ? Là est la question… Je profite de ce texte pour rendre hommage au travail de structuration politique fait, en France, par les Gilets Jaunes constituants, qui ont pleinement compris et anticipé cette problématique de fond.

Finalement, les lois naturelles, tellement honnies des globalistes, reprennent le dessus et les choses vont entrer dans l’ordre : soit on lutte collectivement pour survivre collectivement, soit on ne lutte pas collectivement et ce sera la fin de la civilisation et de la liberté, y compris celle de vivre et de mourir.


[Voir aussi :




Que se passe-t-il à la suite du confinement de la COVID-19? Destruction économique, pauvreté mondiale, faillites, chômage de masse. Le néolibéralisme à la rescousse.

[Source : Mondialisation.ca via Les moutons enragés]

Par Prof Michel Chossudovsky Mondialisation.ca, 29 mars 2020

Dans le sillage du verrouillage : Les faillites et le chômage de masse, la déstabilisation économique de pays entiers. 

Des millions de personnes ont perdu leur emploi et leurs économies de toute une vie. Ils sont incapables de payer leur hypothèque.

Dans les pays en développement, la pauvreté et le désespoir règnent.

Les implications politiques sont considérables. Le verrouillage nuit à la démocratie réelle.

Il serait naïf de croire que la crise financière est uniquement le résultat des forces spontanées du marché. Elle a été soigneusement conçue.

Le coronavirus continue de fournir un camouflage. La peur et la panique (générées à profusion par les médias corporatifs) créent des « conditions favorables » pour les « spéculateurs institutionnels », dont beaucoup avaient une connaissance préalable détaillée de la décision de l’OMS de lancer une urgence mondiale de santé publique le 30 janvier, à un moment où il n’y avait que 150 « cas confirmés » en dehors de la Chine.

L’effondrement des marchés boursiers a entraîné l’un des plus importants transferts de richesse monétaire de l’histoire moderne, qui n’est pas encore fermement établi.

Le Coronavirus n’est pas la cause de l’effondrement financier. Ce qui prévaut, c’est une atmosphère de peur et d’incertitude qui permet à de puissants intérêts financiers de manipuler le marché boursier et de consolider leur position financière.  Il est prouvé que « des initiés* au sein des compagnies (Corporate Insiders) ont vendu pour des milliards de dollars d’actions de leur propre entreprise juste avant l’implosion de la bourse ».

Cette crise a conduit à une concentration sans précédent de la richesse monétaire.

Au début du mois de février, environ 6 000 milliards de dollars ont été effacés de la valeur des marchés boursiers du monde entier. Des pertes massives d’épargne personnelle (par exemple des Étasuniens de la classe moyenne) sont en cours, sans parler des faillites et des faillites d’entreprises.

Chaque fois que M. Trump ouvre la bouche, ou qu’il accuse les Chinois sur Twitter, les marchés boursiers réagissent. Ceux qui disposent d’informations privilégiées ou de connaissances préalables sur les décisions politiques étasuniennes se font un paquet d’argent.

Derrière l’urgence de santé publique mondiale, il y a de puissants intérêts économiques : Wall Street, Big Pharma, le Consensus de Washington, les organisations caritatives et les fondations, le FMI, la Banque mondiale, etc. Ils se sont réunis en marge du Forum économique mondial (FEM) du 21 au 24 janvier, une semaine avant le lancement de l’urgence de santé publique mondiale de l’OMS.

La « communauté internationale » appelle à la reprise économique. Comment sera-t-elle instrumentalisée ? On envisage des « sauvetages d’entreprises », c’est-à-dire des « aides » aux banques, aux grandes entreprises, y compris les compagnies aériennes.

Un trillion de dollars promis par la Réserve fédérale américaine, un autre trillion par la Banque centrale européenne (BCE) désormais dirigée par Christine Lagarde. « Nous avons la responsabilité de mieux nous remettre » qu’après la crise financière de 2008, a déclaré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres :

 « Nous avons un cadre d’action – l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Accord de Paris sur le changement climatique. Nous devons tenir nos promesses pour les populations et la planète ».

Cette soi-disant « promesse » vise à promouvoir les « Green Bonds » (obligations vertes), un projet d’investissement de plusieurs milliards de dollars parrainé par les Rockefeller entre autres, dont l’objectif est de « réorienter les plans de pension et les fonds communs de placement vers des projets verts ».

Pour les grands argentiers d’Amérique et d’Europe occidentale, c’est une « aumône ». Pour les grandes entreprises pharmaceutiques, le programme de vaccination mondial de plusieurs milliards de dollars sera financé par la dette.

« Les pays en développement »

Et qu’advient-il des pays dits « en développement », dont la plupart sont endettés jusqu’au cou.

Le processus d’appauvrissement en Amérique latine et en Afrique subsaharienne est indescriptible. Dans les grandes villes, les travailleurs du secteur urbain informel sont des travailleurs indépendants, payés à la journée, d’autres sont payés à la semaine. Cela signifie que pour de larges secteurs de la population urbaine, les revenus des ménages ont littéralement été anéantis.

En Inde, le Premier ministre Narendra Modi a ordonné un embargo de 21 jours, ce qui a entraîné une spirale immédiate de chômage, associée à la famine, au désespoir et à la maladie :

« La seule façon de nous sauver du coronavirus est de ne pas quitter nos maisons, quoi qu’il arrive, nous restons à la maison… » a déclaré Modi.

Cette déclaration s’accompagnait de menaces catégoriques : « Si nous ne sommes pas capables de gérer les 21 prochains jours, alors de nombreuses familles seront détruites à jamais. » Déclaration diabolique d’un chef de gouvernement « démocratiquement élu ».

Au moment de l’annonce de Modi (20 mars), l’Inde comptait 482 cas de coronavirus et 10 décès (population totale de l’Inde : 1,37 milliard). Oubliez la COVID-19 ? En Inde, on estime à 37 500 le nombre d’enfants de moins de cinq ans qui meurent chaque jour. Et ce chiffre va grimper en raison de la quarantaine de 21 jours (estimation de 2015, The Lancet)

Mon message au Premier ministre Modi : « Vous tuez les enfants de l’Inde ».

Le surendettement du tiers monde 

Le surendettement des pays en développement se mesure en billions.

Il s’agit d’un programme axé sur la dette et visant les pays en développement qui sont déjà lourdement endettés : de nouveaux prêts pour rembourser les « mauvaises dettes ». C’est un « filet de sécurité » pour les créanciers occidentaux et les grandes entreprises pharmaceutiques impliquées dans le projet mondial de vaccination de plusieurs milliards.

Une réelle abolition de la dette n’est pas envisagée.

Un plan de sauvetage pour les pays en développement très endettés a été annoncé. Début mars, le directeur général du FMI et le président du groupe de la Banque mondiale ont tenu une conférence de presse commune. Beaucoup de rhétorique humanitaire.

Le chiffre magique : « Nous comptons sur une capacité de prêt globale de 1 000 milliards de dollars« . (FMI M-D Georgieva)

À première vue, cela semble « généreux », beaucoup d’argent. Elle encourage la corruption aux plus hauts rangs du gouvernement. Mais en fin de compte, c’est ce qu’on pourrait appeler de l’ « argent fictif », ce qui veut dire

« Nous vous prêterons l’argent et avec l’argent que nous vous prêterons, vous nous rembourserez » (paraphrase).

C’est équivalent à une usure.

La vérité tacite est que ce trillion de dollars++ est destiné à augmenter la dette extérieure. Et ensuite, les créanciers occidentaux imposeront des réformes économiques massives, notamment la privatisation de la santé et de l’éducation, le gel des salaires, etc. C’est la solution néolibérale appliquée au niveau mondial : pas de véritable reprise économique, plus de pauvreté et de chômage dans le monde.

Le FMI est explicite. Dans l’un de ses guichets de prêt, le Catastrophe Containment and Relief Trust, qui s’applique aux pandémies, accorde généreusement « des subventions pour l’allégement de la dette de nos membres les plus pauvres et les plus vulnérables ». Déclaration absurde, il est là pour renflouer les caisses des créanciers, l’argent est affecté au service de la dette.

« Pour les pays à faible revenu et pour les pays émergents à revenu intermédiaire, nous avons … jusqu’à 50 milliards de dollars qui ne nécessitent pas un programme complet du FMI. »

Aucune condition sur la façon dont vous dépensez l’argent. Mais cet argent augmente l’encours de la dette et doit être remboursé. Les pays sont déjà dans une camisole de force. Plus vous prêtez, plus vous contraignez les pays en développement à se conformer aux règles politiques. Et c’est finalement l’objectif de l’empire américain en faillite.

« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a annoncé un programme de 12 milliards de dollars pour apporter une réponse rapide et souple afin de réduire la transmission des agents pathogènes. (fournitures, équipements, médicaments, etc. vaccination ?) »

Le financement du programme de vaccination n’est pas explicitement mentionné. Il est fort probable que les prêts destinés au programme de vaccination seront annoncés ultérieurement.

En savoir plus: L’économie mondiale est au bord d’une récession qui va transformer la géopolitique (en anglais)

Les « pays développés » économiquement avancés

Pour les pays membres de l’UE, un redressement des économies nationales en faillite, fondé sur la dette, est en cours.

Sans un allégement ou une annulation significatifs de la dette, à quoi pouvons-nous nous attendre au lendemain du blocage ?

Un processus de « tiers-mondisation » pure et simple des pays européens « avancés » ?

Si ce programme est accepté par les États membres de l’UE : Les salaires réels vont s’effondrer, l’État providence qui s’est développé dans l’après-guerre sera mis au rebut. Les services sociaux seront privatisés. Les actifs seront vendus pour rembourser la dette.

Des millions de petites et moyennes entreprises, y compris les exploitations agricoles familiales et les services urbains, le tourisme, etc. sont touchés. Le « modèle grec » de restructuration brutale de la dette en 2015 (ou pire) pourrait être appliqué à l’Italie et à l’Espagne…

Nous avons fourni un bref résumé d’un processus complexe. Les négociations avec les créanciers sont en cours pendant le lock-down.

Bien que la panique et la peur règnent à l’égard de COVID-19, ce sont les impacts potentiels de ce que nous pourrions qualifier de « la médecine économique sale » (Dirty Economic Medicine).

Les gens de tous les pays, au niveau national et international, doivent, par solidarité, comprendre ce qui se passe.

Au lendemain du confinement: quelles sont les conséquences économiques et sociales de cette crise?

Il est crucial que cette « solution néo-libérale » à la crise qui consiste à accumuler des dettes soit fortement rejetée.

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

What Happens In the Wake of the COVID-19 Lockdown?

Traduction par Maya pour Mondialisation.ca
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2020




Tour de Contrôle à Planète en Confinement : Ce n’est qu’un test

[Source : Réseau International]

par Pepe Escobar.

Autant le Covid-19 est un disjoncteur, une bombe à retardement et une véritable arme de destruction massive (ADM), un débat acharné fait rage dans le monde entier sur le bien-fondé d’une quarantaine de masse appliquée à des villes, des États et des nations entières.

Ceux qui s’y opposent affirment que le confinement de la planète non seulement n’arrête pas la propagation du Covid-19, mais qu’il a également fait basculer l’économie mondiale dans un état de cryogénie – avec des conséquences imprévues et désastreuses. Ainsi, la quarantaine devrait s’appliquer essentiellement à la population présentant le plus grand risque de décès : les personnes âgées.

Avec le confinement de la planète stupéfiée par les rapports déchirants de la ligne de front du Covid-19, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une affirmation incendiaire.

En parallèle, une prise de contrôle totale des médias corporatifs insinue que si les chiffres ne diminuent pas substantiellement, le Confinement de la Planète – un euphémisme pour dire « assignation à résidence » – sera maintenu, indéfiniment.

Michael Levitt, Prix Nobel de Chimie 2013 et Biophysicien de Stanford, était dans le vrai lorsqu’il a calculé que la Chine allait passer le pire du Covid-19 bien avant que des foules d’experts de la santé ne le pensaient, et que « ce dont nous avons besoin, c’est de contrôler la panique ».

Passons en revue les faits et les opinions dissidentes, afin de favoriser un débat éclairé.

Le rapport « Covid-19 – Navigating the Uncharted » a été co-écrit par le Dr Anthony Fauci – le visage de la lutte de la Maison Blanche -, H. Clifford Lane, et le Directeur du CDC Robert R. Redfield. Il vient donc du cœur de l’establishment américain de la santé.

Le rapport indique explicitement que « les conséquences cliniques globales du Covid-19 pourraient finalement s’apparenter davantage à celles d’une grippe saisonnière grave (qui a un taux de létalité d’environ 0,1%) ou d’une grippe pandémique (semblable à celles de 1957 et 1968) plutôt qu’à une maladie semblable au SRAS ou au MERS, qui ont eu des taux de létalité de 9 à 10% et 36%, respectivement ».

Le 19 mars, quatre jours avant que Downing Street n’ordonne le confinement britannique, le Covid-19 a été déclassé du statut de « Maladie Infectieuse à Hautes Conséquences ».

John Lee, Professeur de Pathologie récemment retraité et ancien Pathologiste consultant du NHS, a récemment déclaré : « les 18 944 décès par coronavirus dans le monde représentent 0,14% du total. Ces chiffres pourraient augmenter, mais ils sont, à l’heure actuelle, inférieurs à ceux d’autres maladies infectieuses avec lesquelles nous vivons (comme la grippe) ».

Il recommande « de maintenir un certain degré de distanciation sociale pendant un certain temps, en particulier pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Mais lorsque des mesures drastiques sont introduites, elles doivent être basées sur des preuves claires. Dans le cas de Covid-19, les preuves ne sont pas claires ».

C’est essentiellement le même point développé par un analyste des renseignements militaires russes.

Pas moins de 22 scientifiques – voir ici et ici – ont développé leurs doutes sur la stratégie occidentale.

Le Dr Sucharit Bhakdi, Professeur émérite de Microbiologie Médicale à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence, a provoqué une immense controverse avec sa lettre ouverte à la Chancelière Merkel, soulignant les « conséquences complètement imprévisibles des mesures de confinement drastiques qui sont actuellement appliquées dans de grandes parties de l’Europe ».

Même le Gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a reconnu officiellement l’erreur de mettre en quarantaine les personnes âgées malades aux côtés de la population jeune en bonne santé.

La question absolument essentielle est de savoir comment l’Occident a été pris au dépourvu dans la propagation du Covid-19 – même après avoir bénéficié d’une avance de deux mois grâce à la Chine, et avoir eu le temps d’étudier différentes stratégies efficaces appliquées à travers l’Asie.

Le succès du modèle sud-coréen n’a de secret pour personne.

La Corée du Sud produisait déjà des kits de test début janvier et, en mars, elle testait 100 000 personnes par jour, après avoir établi un contrôle strict de toute la population – sous les cris occidentaux de « pas de protection de la vie privée ». C’était avant que l’Occident ne se lance dans le mode « Planète en Confinement ».

En Corée du Sud, il s’agissait de procéder à des tests précoces, fréquents et sûrs – en parallèle avec une recherche rapide et approfondie des contacts, l’isolement et la surveillance.

Les porteurs du Covid-19 sont surveillés à l’aide de caméras de vidéosurveillance, des achats par carte de crédit, des enregistrements de smartphones. Ajoutez à cela des SMS envoyés à tout le monde lorsqu’un nouveau cas est détecté près de chez eux ou de leur lieu de travail. Les personnes en auto-isolement ont besoin d’une application pour être constamment surveillées ; le non-respect de cette règle entraîne une amende équivalant à 2 800 $.

Démolition contrôlée en vigueur

Début mars, le Chinese Journal of Infectious Diseases, hébergé par l’Association Médicale de Shanghai, a pré-publié un Consensus d’Expert sur le Traitement du Coronavirus à Shanghai. Les recommandations de traitement comprenaient « fortes doses de vitamine C… injectées par voie intraveineuse à une dose de 100 à 200 mg/kg par jour. L’utilisation continue doit permettre d’améliorer significativement l’indice d’oxygénation ».

C’est la raison pour laquelle 50 tonnes de vitamine C ont été expédiées dans la province de Hubei au début du mois de février. C’est un exemple frappant de solution simple « d’atténuation » capable de minimiser la catastrophe économique.

En revanche, c’est comme si le contrecoup de la « guerre du peuple » chinoise brutalement rapide contre le Covid-19 avait pris Washington totalement au dépourvu. Les rumeurs persistantes sur le réseau chinois indiquent que Pékin a déjà étudié toutes les pistes plausibles concernant l’origine du virus Sars-Cov-2 – une information vitale qui sera certainement utilisée comme arme, à la Sun Tzu, au bon moment.

En l’état actuel des choses, la durabilité du projet complexe d’intégration eurasiatique n’a pas été substantiellement compromise. Alors que l’UE a fourni à l’ensemble de la planète une preuve flagrante de son impuissance et de son ignorance, le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine se renforce de jour en jour, misant de plus en plus sur le « soft power » et faisant progresser le dialogue pan-euroasiatique qui inclut, de manière cruciale, l’aide médicale.

Face à ce processus, le plus haut diplomate de l’UE, Joseph Borrell, semble en effet si impuissant : « Il y a une bataille mondiale de récits dans laquelle le timing est un facteur crucial. […] La Chine a ramené le nombre de nouvelles infections locales à un seul chiffre – et elle envoie maintenant du matériel et des médecins en Europe, comme d’autres le font également. La Chine s’efforce de faire passer le message que, contrairement aux États-Unis, elle est un partenaire responsable et fiable. Dans la bataille des récits, nous avons également vu des tentatives pour discréditer l’UE (…) Nous devons être conscients qu’il y a une composante géopolitique comprenant une lutte d’influence par le biais de la filature et de la « politique de générosité ». Armés de faits, nous devons défendre l’Europe contre ses détracteurs ».

Cela nous entraîne sur un territoire véritablement explosif. Une critique de la stratégie Planète en Confinement soulève inévitablement de sérieuses questions qui pointent vers une démolition contrôlée de l’économie mondiale. Ce qui est déjà en vigueur, ce sont les myriades de déclinaisons de la loi martiale, le contrôle sévère des médias sociaux en mode « Ministère de la Vérité » et le retour de contrôles stricts aux frontières.

Ce sont là les marques sans équivoque d’un projet massif de restructuration sociale, avec une surveillance complète, un contrôle de la population et une distanciation sociale promue comme la nouvelle norme.

Cela reviendrait à pousser à l’extrême la déclaration du Secrétaire d’État Mike « nous mentons, nous trichons, nous volons » Pompeo, selon laquelle le Covid-19 est un exercice militaire en temps réel : « Cette affaire va de l’avant – nous sommes dans un exercice en temps réel ici pour faire les choses bien ».

Tous saluent BlackRock

Alors que nous sommes confrontés à une Nouvelle Grande Dépression, des étapes menant à un Nouveau Monde Meilleur sont déjà perceptibles. Cela va bien au-delà d’un simple Bretton Woods 2.0, de la manière dont Pam et Russ Martens ont superbement déconstruit le récent plan de relance de l’économie américaine de 2 000 milliards de dollars approuvé par Capitol Hill.

Essentiellement, la Fed va « transformer la caisse noire de fonds de sauvetage de 454 millions de dollars du projet de loi en 4,5 billions de dollars ». Et aucune question n’est autorisée sur l’identité de la personne qui recevra l’argent, car le projet de loi annule simplement la Loi sur la Liberté de l’Information pour la Fed.

L’entrepreneur privé privilégié de la caisse noire n’est autre que BlackRock. Voici la version extrêmement courte de l’ensemble du projet, étonnant, magistralement détaillé ici.

Wall Street a transformé la Fed en un fonds spéculatif. La Fed va détenir au moins deux tiers de tous les bons du Trésor américain qui se retrouvent sur le marché avant la fin de l’année.

Le Trésor américain achètera tous les titres et prêts en vue, tandis que la Fed sera le banquier – finançant l’ensemble du projet.

Il s’agit donc essentiellement d’une fusion entre la Fed et le Trésor. Un mastodonte qui distribue des tonnes d’argent hélicoptère – avec BlackRock comme vainqueur incontestable.

BlackRock est largement connu comme le plus grand gestionnaire d’argent de la planète. Leurs tentacules sont partout. Ils détiennent 5% d’Apple, 5% d’Exxon Mobil, 6% de Google, deuxième actionnaire d’AT&T (Turner, HBO, CNN, Warner Brothers) – ce ne sont là que quelques exemples.

Ils achèteront tous ces titres et géreront ces Fonds Commun de Créances (FCC) douteux pour le compte du Trésor.

BlackRock n’est pas seulement le principal investisseur de Goldman Sachs. Mieux encore, il est plus important que Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank réunis. BlackRock est un important donateur de Trump. Maintenant, à toutes fins pratiques, ce sera le système d’exploitation – le Chrome, Firefox, Safari – de la Fed/Trésor.

Cela représente la Wall Streetisation définitive de la Fed – sans aucune preuve que cela conduira à une amélioration de la vie de l’Américain moyen.

Les médias corporatifs occidentaux, en masse, ont pratiquement ignoré la myriade de conséquences économiques dévastatrices du confinement de la planète. Les reportages mentionnent à peine l’étonnant gâchis économique humain déjà en cours – surtout pour les masses qui survivent à peine, jusqu’à présent, dans l’économie informelle.

À toutes fins utiles, la Guerre Mondiale contre le Terrorisme a été remplacée par la Guerre Mondiale contre les Virus. Mais ce qui n’est pas sérieusement analysé, c’est la Tempête Toxique Parfaite : une économie totalement brisée ; la Mère de Tous les Crashs Financiers – à peine masquée par les billions d’argent hélicoptère de la Fed et de la BCE ; les dizaines de millions de chômeurs engendrés par la Nouvelle Grande Dépression ; les millions de petites entreprises qui vont tout simplement disparaître ; une crise de santé mentale généralisée et mondiale. Sans parler des masses de personnes âgées, en particulier aux États-Unis, qui recevront un avis de décès tacite.

Au-delà de toute rhétorique sur le « découplage », l’économie mondiale est déjà, de facto, divisée en deux. D’un côté, nous avons l’Eurasie, l’Afrique et des pans entiers de l’Amérique Latine – que la Chine s’efforcera de relier et de reconnecter par les Nouvelles Routes de la Soie. De l’autre côté, nous avons l’Amérique du Nord et certains vassaux occidentaux. Au milieu se trouve une Europe perplexe.

Une économie mondiale induite cryogéniquement facilite certainement un redémarrage. Le Trumpisme est le Nouvel Exceptionnalisme – cela signifie donc un MAGA isolationniste sous stéroïdes. En revanche, la Chine va laborieusement relancer sa base de marché le long des Nouvelles Routes de la Soie – Afrique et Amérique Latine comprises – pour remplacer les 20 % de commerce/exportations qui seront perdus avec les États-Unis.

Les maigres 1 200 dollars de chèques promis aux Américains sont un précurseur de facto du Revenu Universel de Base (RUB) tellement vanté. Ils pourraient devenir permanents, car des dizaines de millions de personnes seront au chômage de façon permanente. Cela facilitera la transition vers une économie totalement automatisée, gérée 24/7 par l’IA – d’où l’importance de la 5G.

Et c’est là qu’intervient l’ID2020.

L’IA et l’ID2020

La Commission Européenne est impliquée dans un projet crucial mais pratiquement inconnu, CREMA (Cloud Based Rapid Elastic Manufacturing) qui vise à faciliter la mise en œuvre la plus large possible de l’IA en conjonction avec l’avènement d’un système One-World sans argent liquide.

La fin de l’argent liquide implique nécessairement un gouvernement « One-World » capable de distribuer – et de contrôler – le RUB ; un accomplissement total de facto des études de Foucault sur la biopolitique. Toute personne est susceptible d’être effacée du système si un algorithme assimile cet individu à un dissident.

C’est encore plus sexy lorsque le contrôle social absolu est promu comme un vaccin innocent.

L’ID2020 se décrit elle-même comme une alliance bénigne de « partenaires public-privé ». Il s’agit essentiellement d’une plateforme d’identification électronique basée sur la vaccination généralisée. Et cela commence dès la naissance ; les nouveau-nés recevront une « identité numérique portable et persistante liée à la biométrie ».

GAVI, l’Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation, s’engage à « protéger la santé des personnes » et à fournir une « immunisation pour tous ». Les principaux partenaires et sponsors, outre l’OMS, comprennent, comme on pouvait s’y attendre, les grandes entreprises pharmaceutiques.

Lors du sommet de l’Alliance ID2020 en septembre dernier à New York, il a été décidé que le programme « Rising to the Good ID Challenge » serait lancé en 2020. Cela a été confirmé par le Forum Économique Mondial (WEF) en janvier dernier à Davos. L’identité numérique sera testée avec le gouvernement du Bangladesh.

Cela pose une question sérieuse : l’ID2020 a-t-elle été programmée pour coïncider avec ce qu’un sponsor crucial, l’OMS, a qualifié de pandémie ? Ou une pandémie était-elle absolument cruciale pour justifier le lancement de l’ID2020 ?

Alors que des simulations de changement total de la donne continuent, rien ne bat bien sûr l’Événement 201, qui a eu lieu moins d’un mois après l’ID2020.

Le Johns Hopkins Center for Health Security, en partenariat avec, une fois de plus, le Forum Économique Mondial, ainsi que la Fondation Bill et Melinda Gates, a décrit l’Événement 201 comme « un exercice de pandémie de haut niveau ». L’exercice « a illustré les domaines dans lesquels des partenariats public/privé seront nécessaires lors de la réponse à une pandémie grave afin de diminuer les conséquences économiques et sociétales à grande échelle ».

Avec le Covid-19 en vigueur comme pandémie, l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg a été obligée de publier une déclaration disant essentiellement qu’ils ont juste « modélisé une pandémie fictive de coronavirus, mais nous avons explicitement déclaré que ce n’était pas une prédiction ».

Il ne fait aucun doute qu’une « grave pandémie, qui deviendrait « l’Événement 201 », nécessiterait une coopération fiable entre plusieurs industries, gouvernements nationaux et institutions internationales clés », comme l’affirment les sponsors. Le Covid-19 suscite exactement ce type de « coopération ». La question de savoir si elle est « fiable » est sujette à un débat sans fin.

Le fait est que, partout sur la Planète en Confinement, une vague de fond de l’opinion publique tend à définir l’état actuel des choses comme une opération psychologique mondiale : un effondrement mondial délibéré – la Nouvelle Grande Dépression – imposé à des citoyens peu méfiants à dessein.

Les pouvoirs en place, s’inspirant des méthodes éprouvées de la CIA depuis des décennies, appellent bien sûr cela une « théorie de la conspiration ». Pourtant, ce que de vastes pans de l’opinion publique mondiale constatent, c’est qu’un virus – dangereux – est utilisé comme prétexte pour justifier l’avènement d’un nouveau système financier numérique, avec un vaccin forcé et une nanopuce créant une identité numérique complète et individuelle.

Le scénario le plus plausible pour notre avenir immédiat se lit comme des regroupements de villes intelligentes reliées par IA, avec des personnes contrôlées en permanence et dûment micro-pucées faisant ce dont elles ont besoin avec une monnaie numérique unifiée, dans une atmosphère de Panopticum de Bentham et Foucault en surrégime.

Donc, si c’est vraiment notre avenir, le système mondial existant doit disparaître. C’est un test, ce n’est qu’un test.

Pepe Escobar

source : Ground Control to Planet Lockdown: This Is Only a Test

traduit par Réseau International


[Voir aussi :




Après le confinement: Un programme mondial de vaccination contre le coronavirus…

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

La tendance est à un verrouillage mondial mené par la peur et la désinformation des médias. Actuellement, des centaines de millions de personnes dans le monde entier sont en état de confinement. 

Quelle est la prochaine étape dans l’évolution de la crise de la COVID-19 ?  

Un programme de vaccination contre le coronavirus a été annoncé à Davos lors du Forum économique mondial (21-24 janvier), à peine deux semaines après que le coronavirus ait été identifié par les autorités chinoises le 7 janvier.  

L’entité responsable de l’initiative pour un nouveau vaccin contre le coronavirus est la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), une organisation parrainée et financée par le Forum économique mondial (WEF) et la Fondation Bill et Melinda Gates. 

Notez la chronologie : Le développement du vaccin nCoV 2019 a été annoncé au Forum économique mondial de Davos (WEF) une semaine avant le lancement officiel par l’OMS d’une urgence de santé publique mondiale (30 janvier), alors que le nombre de « cas confirmés » dans le monde (hors Chine) était de 150 (dont 6 aux États-Unis). 

La CEPI cherche à obtenir un rôle de « monopole » dans le domaine de la vaccination, dont l’objectif est un « projet mondial de vaccins », en partenariat avec un grand nombre de « candidats ». Il a annoncé le financement de son partenariat existant avec Inovio et l’Université du Queensland (Australie). En outre, le CEPI a confirmé (le 23 janvier) son contrat avec Moderna, Inc. et l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) dirigé par le Dr Anthony Fauci, qui a joué un rôle déterminant dans la campagne de peur et de panique menée dans toute l’Amérique : « Dix fois pire que la grippe saisonnière ».

Ronald bailey: Coronavirus COVID-19 Le taux de mortalité est « dix fois pire » que celui de la grippe saisonnière, selon le Dr Anthony Fauci

Les espoirs initiaux de voir les conséquences du nouveau coronavirus sur la santé publique s’estompent.

C’est un mensonge en gras, selon l’OMS : 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les personnes infectées souffrent généralement d’une maladie bénigne et se rétablissent en deux semaines environ.

Le rôle central de la CEPI

Le CEPI traite simultanément avec plusieurs entreprises pharmaceutiques. Selon toute vraisemblance, le NIAID Moderna devrait mettre en œuvre le vaccin COVID-19 aux États-Unis.

Le 31 janvier, le jour suivant le lancement officiel de la pandémie par l’OMS et la décision de Trump de réduire les voyages aériens avec la Chine, la CEPI a annoncé son partenariat avec CureVac AG, une société biopharmaceutique basée en Allemagne. Quelques jours plus tard, début février, la CEPI « a annoncé que le grand fabricant de vaccins GSK autoriserait l’utilisation de ses adjuvants brevetés – des composés qui renforcent l’efficacité des vaccins – dans le cadre de la riposte ».

De nombreux « vaccins potentiels sont en cours d’élaboration », avec « des dizaines de groupes de recherche dans le monde entier qui s’affrontent pour créer un vaccin contre la COVID-19 ».

De leur côté, l’UE et les États-Unis sont actuellement en concurrence pour les marchés des vaccins au nom de puissants conglomérats pharmaceutiques, la Commission européenne « offrant jusqu’à 80 millions d’euros de soutien financier à CureVac AG » après qu’il ait été signalé que Trump « tentait d’obtenir l’accès exclusif à un vaccin COVID-19 qu’elle développe », sous les auspices du NIAID dirigé par le Dr Anthony Fauci.

L’exercice de simulation de l’événement Coronavirus 201 d’octobre 2019

Le coronavirus a été initialement nommé 2019-nCoV par la CEPI et l’OMS : exactement le même nom que celui adopté lors de l’événement 201 du WEF-Gates-John Hopkins concernant un exercice de simulation de coronavirus qui s’est tenu à Baltimore à la mi-octobre 2019.

La simulation John Hopkins Event 201 trace un portait sur le développement d’un vaccin efficace en réponse à des millions de cas (dans la simulation d’octobre 2019) de nCoV 2019. La simulation a annoncé un scénario dans lequel toute la population de la planète serait touchée.

« Au cours des premiers mois de la pandémie, le nombre cumulé de cas [dans la simulation] augmente de manière exponentielle, doublant chaque semaine. Et à mesure que les cas et les décès s’accumulent, les conséquences économiques et sociétales deviennent de plus en plus graves ».

Le scénario se termine au bout de 18 mois, avec 65 millions de décès. La pandémie commence à ralentir en raison de la diminution du nombre de personnes sensibles. La pandémie se poursuivra à un certain rythme jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit disponible ou que 80 à 90 % de la population mondiale ait été exposée. À partir de ce moment, il est probable qu’il s’agisse d’une maladie infantile endémique.

Le programme mondial de vaccination COV-19 

La CEPI (au nom de Gates-WEF, qui a financé l’exercice de simulation) joue actuellement un rôle clé dans un programme de vaccination à grande échelle (mondiale ?) en partenariat avec des entreprises de biotechnologie, des Big Pharma, des agences gouvernementales ainsi que des laboratoires universitaires.

Tweet CEPI: Nous avons annoncé aujourd’hui le financement de trois programmes visant à développer des vaccins contre le nouveau #coronavirus, nCoV-2019
Nous soutiendrons les technologies pionnières destinées à accélérer le développement de vaccins contre les menaces émergentes #OutsmartEpidemics bit.ly/2GjEmSS

« Compte tenu de la propagation rapide du nouveau coronavirus, le monde doit agir rapidement et de manière unie pour lutter contre cette maladie. Nous espérons que ces travaux pourront constituer une avancée significative et importante dans la mise au point d’un vaccin ».

« Nous avons des conversations avec un large éventail de partenaires potentiels. Et il est essentiel que ces conversations aient lieu : Quel est le plan pour fabriquer de très grandes quantités de vaccins dans un délai potentiellement pertinent pour ce dont les gens semblent de plus en plus certains qu’il s’agira d’une pandémie, si ce n’est déjà fait ? …

[Richard Hatchett, PDG de la CEPI, dans un entretien avec stat.news.com].  …

L’objectif sous-jacent est de développer un vaccin à l’échelle mondiale.

Pour ce faire, nous avons notamment mené une enquête à l’échelle mondiale sur la capacité de production afin de réfléchir à l’endroit où nous voulons implanter la fabrication de tous les produits que nous avons pu mettre au point avec succès.

Fait important, Hackett a confirmé que le projet de développement d’un vaccin avait débuté avant la découverte et l’identification du coronavirus au début du mois de janvier 2020 :

« Nous l’avons fait au cours de l’année dernière environ. … Nous utilisons les informations que nous avons recueillies et cette équipe réfléchit maintenant aux possibilités de mettre à l’échelle des vaccins de différents types. C’est un travail en cours. Pour certaines des technologies, le transfert de technologie [vers un fabricant] peut être quelque chose qui peut être fait, potentiellement, dans un délai qui est pertinent pour l’épidémie.

    Je pense qu’il sera très important d’impliquer les personnes qui ont accès à une capacité de production vraiment importante. Et il serait très, très important d’avoir les grands producteurs à la table – en raison de leur profondeur, de leur expérience, de leurs ressources internes.

Les vaccins candidats seront très, très rapides. Le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID [qui a semé la panique sur les chaînes de télévision], a déclaré publiquement qu’il pensait que l’essai clinique du vaccin Moderna pourrait commencer dès le printemps.
(c’est nous qui soulignons)

Ce qui se passe dans la vie réelle est, à certains égards, similaire à l’exercice de simulation d’octobre 2019 chez John Hopkins. Le scénario est de savoir comment produire des millions de vaccins en supposant que la pandémie se propage.

Les conglomérats de vaccins parrainés par la CEPI avaient déjà planifié leurs investissements bien avant l’urgence sanitaire mondiale.

Je [Hackett] pense qu’une partie de la stratégie générale consiste à avoir un grand nombre de candidats. [et] vous voulez avoir suffisamment de candidats pour qu’au moins certains d’entre eux avancent rapidement dans le processus.

Et puis, pour chaque candidat, vous devez vous poser la question : Comment produire cela ? … [Et] comment allez-vous arriver à ce point avec une production à une échelle significative dans le contexte d’une maladie qui va infecter l’ensemble de la société?

(Interview réalisée par Helen Branswell, statsnews, 3 février 2020)

Moderna Inc 

Moderna Inc, basée à Seattle, est l’un des nombreux candidats impliqués et soutenus par le CEPI.

Moderna a annoncé le 24 février le développement d’un « vaccin expérimental COVID-19 à ARNm, connu sous le nom dARNm-1273″. « Le lot initial du vaccin a déjà été expédié aux chercheurs du gouvernement étasunien par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) » dirigé par le Dr Antony Fauci.

Alors que Moderna Inc avait initialement déclaré que les premiers essais cliniques commenceraient fin avril, les tests impliquant des volontaires humains ont commencé à la mi-mars à Seattle :

Researchers in Seattle gave the first shot to the first person in a test of an experimental coronavirus vaccine Monday — leading off a worldwide hunt for protection even as the pandemic surges.  …
Some of the study’s carefully chosen healthy volunteers, ages 18 to 55, will get higher dosages than others to test how strong the inoculations should be. Scientists will check for any side effects and draw blood samples to test if the vaccine is revving up the immune system, looking for encouraging clues like the NIH earlier found in vaccinated mice.
“We don’t know whether this vaccine will induce an immune response, or whether it will be safe. That’s why we’re doing a trial,” Jackson stressed. “It’s not at the stage where it would be possible or prudent to give it to the general population.”
(FOX news local)

Le test du vaccin contre le coronavirus s’ouvre alors que les volontaires de Seattle reçoivent leur première injection
posté à 10h14, le 16 mars 2020, par Associated Press, mis à jour à 10h24, le 16 mars 2020
Des chercheurs de Seattle ont donné la première injection à la première personne lors d’un test d’un vaccin expérimental contre le coronavirus lundi – ce qui a déclenché une course à l’échelle mondiale pour la protection [des personnes] alors même que la pandémie s’intensifie.  …
Certains des volontaires en santé soigneusement choisis pour l’étude, âgés de 18 à 55 ans, recevront des doses plus élevées que d’autres pour tester la puissance des inoculations. Les scientifiques vérifieront l’absence d’effets secondaires et prélèveront des échantillons de sang pour vérifier si le vaccin renforce le système immunitaire, à la recherche d’indices encourageants comme ceux que le NIH (l’Institut national de la santé) a trouvés précédemment chez les souris vaccinées.
« Nous ne savons pas si ce vaccin provoquera une réaction immunitaire, ou s’il sera sans danger. C’est pourquoi nous faisons un essai », a souligné M. Jackson. « Il n’est pas au stade où il serait possible ou prudent de le donner à la population générale ».
(FOX news local)

Le vaccin nCoV-2019 de la CEPI et la plateforme d’identité numérique ID2020

Alors que la CEPI a annoncé le lancement d’une vaccination mondiale au Forum économique mondial de Davos, une autre entreprise importante et connexe était en cours. Il s’agit de l’Agenda ID2020qui, selon Peter Koenig, constitue « un programme d’identification électronique qui utilise la vaccination généralisée comme plate-forme pour l’identité numérique« .

« Le programme exploite les opérations existantes d’enregistrement des naissances et de vaccination pour fournir aux nouveaux-nés une identité numérique portable et persistante liée à la biométrie ».

(Peter Koenig, mars 2020)

Les partenaires fondateurs d’ID2020 sont, entre autres, Microsoft, la Fondation Rockefeller et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI).

Il convient de noter le calendrier : L’Alliance ID2020 a tenu son sommet à New York, intitulé « Rising to the Good ID Challenge », le 19 septembre 2020, exactement un mois avant l’exercice de simulation nCov-2019 intitulé « Event 201 » chez John Hopkins à Baltimore.

Est-ce une coïncidence si ID2020 est lancé au début de ce que l’OMS appelle une pandémie ? – Ou une pandémie est-elle nécessaire pour « déployer » les multiples programmes dévastateurs d’ID2020 ?

(Peter Koenig, mars 2020)

ID2020 fait partie d’un projet de « gouvernance mondiale » qui, s’il est appliqué, permettrait de déployer les contours de ce que certains analystes ont décrit comme un État policier mondial englobant par la vaccination les données personnelles de plusieurs milliards de personnes dans le monde.

Au lendemain de la fermeture

La campagne de peur se poursuivra dans le sillage du verrouillage. Les difficultés de la crise économique et sociale inciteront-elles les gens à se faire vacciner ?

Pour mettre en œuvre le vaccin à l’échelle mondiale, la campagne de propagande doit se poursuivre. La Vérité doit être supprimée. Ce sont leurs « lignes directrices », qui doivent être confrontées et remises en question.

Les principaux acteurs, dont la CEPI, devront obtenir l’aval ferme de l’OMS (qu’ils contrôlent), le feu vert de la communauté scientifique ainsi que des déclarations audacieuses de la part de politiciens corrompus.

En outre, ils devront supprimer les informations et les analyses sur les caractéristiques du virus, sur la manière dont il peut être soigné (sans vaccin), ce qui fait actuellement l’objet de débats par les virologistes et les médecins dans plusieurs pays, dont les États-Unis.

Souvenez-vous de la pandémie de grippe porcine H1N1 de 2009, lorsque le Conseil des conseillers pour la science et la technologie d’Obama a comparé la pandémie de H1N1 à la pandémie de grippe espagnole de 1918 tout en rassurant le public sur le fait que cette dernière était plus meurtrière. (CBC : Préparez le vaccin contre la grippe porcine : les conseillers américains)

Sur la base de données incomplètes et peu nombreuses, le directeur général de l’OMS a prédit avec autorité que « pas moins de 2 milliards de personnes pourraient être infectées au cours des deux prochaines années, soit près d’un tiers de la population mondiale« . (Organisation mondiale de la santé, tel que rapporté par les médias occidentaux, juillet 2009).

Ce fut une véritable aubaine pour les grandes entreprises pharmaceutiques, soutenues par la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan. 

Dans une déclaration ultérieure, elle a confirmé cela :

« Les fabricants de vaccins pourraient produire 4,9 milliards de vaccins contre la grippe pandémique par an dans le meilleur des cas »,

Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), citée par Reuters, le 21 juillet 2009).

« La grippe porcine pourrait frapper jusqu’à 40 % des Étasuniens au cours des deux prochaines années et plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient en mourir si une campagne de vaccination et d’autres mesures n’aboutissent pas ».

(Déclaration officielle de l’administration Obama, Associated Press, 24 juillet 2009).

Il n’y a pas eu de pandémie affectant deux milliards de personnes… Des millions de doses de vaccin contre la grippe porcine ont été commandées par les gouvernements nationaux à Big Pharma. Des millions de doses de vaccin ont été détruites par la suite : une aubaine financière pour les Big Pharma, une crise des dépenses pour les gouvernements nationaux.

Aucune enquête n’a été menée pour déterminer qui était derrière cette fraude de plusieurs milliards. Plusieurs critiques ont affirmé que la pandémie de H1N1 était « fausse ».

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), un organisme de surveillance des droits de l’homme, enquête publiquement sur les motifs de l’OMS pour déclarer une pandémie. En effet, le président de son influent comité de santé, l’épidémiologiste Wolfgang Wodarg, a déclaré que la « fausse pandémie » est « l’un des plus grands scandales médicaux du siècle ». (Forbes, 10 février 2010)

L’APCE va préparer un rapport sur la gestion de la pandémie de grippe porcine
26/01/2010 11:02:52 Affaires sociales, santé et développement durable
« Les décisions relatives aux pandémies sont-elles prises uniquement sur la base des meilleures preuves scientifiques ? a été la question posée lors d’une audition publique de la commission des questions sociales, de la santé et de la famille de l’APCE en janvier dernier, qui s’est penchée sur la gestion de la pandémie de H1N1. Le responsable de la grippe de l’Organisation mondiale de la santé a défendu son organisation, affirmant que ses conseils n’avaient pas été influencés de manière inappropriée par l’industrie pharmaceutique.
La commission a maintenant l’intention d’organiser une deuxième audition publique à Paris, avec la participation de responsables gouvernementaux qui ont traité de la pandémie. Le rapporteur Paul Flynn (Royaume-Uni, SOC) doit également se rendre au siège de l’OMS à Genève. Son rapport devrait être disponible fin avril, pour un éventuel débat en plénière en juin. 

Nous sommes actuellement dans une situation de confinement, nous avons le temps de réfléchir. Il y a d’importantes leçons à tirer de la pandémie de grippe H1N1 de 2009

La pandémie COVID-19 est bien plus grave et diabolique que la grippe H1N1 de 2009. La pandémie COVID-19 a fourni un prétexte et une justification pour déstabiliser entièrement les économies de pays, appauvrissant ainsi de larges secteurs de la population mondiale. C’est un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.

Et il est important que nous agissions de manière cohérente et solidaire avec les victimes de cette crise. La vie des gens est détruite ainsi que leur pouvoir d’achat.  Quel genre de structure sociale tordue nous attend dans le sillage de ce confinement ?

Pouvons-nous faire confiance à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et aux puissants groupes d’intérêts économiques qui la soutiennent ?

Pouvons-nous faire confiance aux principaux acteurs derrière le projet mondial de vaccination de plusieurs milliards de dollars ?

Pouvons-nous faire confiance aux médias occidentaux qui ont mené la campagne de la peur ? La désinformation alimente les mensonges et les fabrications. Pouvons-nous faire confiance à nos gouvernements « corrompus » ? Notre économie nationale a été dévastée.

Il s’agit d’un acte de « guerre économique » contre l’humanité.

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

After the Lockdown: A Global Coronavirus Vaccination Program…

Publié en anglais le 24 mars 2020

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca




Valérie Bugault : Interview avec Jeanne Baron pour BFM

[Source : Le Saker Francophone]


Par Valérie Bugault – Le 6 mai 2020

Jeanne Baron
Jeanne Baron

Questions de Jeanne Baron (JB), réponses de Valérie Bugault (VB)

Présentation JB : Valérie Bugault, bonjour, vous êtes docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Après une brillante carrière d’avocate, vous décidez de cesser votre activité pour vous consacrer à l’analyse des problématiques de géopolitique économique.

En 2016, vous publiez sur le site du Saker francophone une série
d’études intitulée « Décryptage du système économique global », où
vous racontez les paradis fiscaux et le système monétaire international. Vous pensez qu’il est capital de mettre en place un assainissement financier et économique de la planète en croyant qu’il est grand temps de sortir de l’état actuel des choses qui favorise les paradis fiscaux.

Avec vous aujourd’hui, nous allons tenter de décrypter cette grave
crise sanitaire, sociétale et économique.

JB : Que pensez-vous de la gestion de la crise nationale par notre gouvernement ? On entend beaucoup de choses contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?

VB : Nous avons, depuis le début de cette « crise », une dialectique qui s’est installée dans les allées du pouvoir consistant à mobiliser les citoyens afin de leur faire accepter un maximum de contraintes individuelles et collectives dans le même temps que le gouvernement et les instances publiques, parapubliques ou simplement en lien avec le pouvoir central font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les français d’accéder aux protections et soins élémentaires 1. Le Conseil d’État lui-même a longtemps résisté aux demandes du public, notamment en matière de distribution de masques ou de libéralisation de la prescription de chloroquine et d’hydroxychloroquine 2.
Cela va de la disparition des stocks de masques, de chloroquine, à la qualification intempestive de ce médicament, en libre disposition depuis plus de trente ans, comme substance vénéneuse.

En passant par un harcèlement institutionnel et médiatique, sans précédent, contre le protocole médical préconisé en France par les équipes du Professeur Didier Raoult, protocole appliqué et confirmé notamment par des médecins chinois, qui a par ailleurs eu des résultats très satisfaisants à tel point que des pays comme le Sénégal et plus récemment le Cameroun le pratiquent d’une façon générale ou l’ont recommandé en tant que protocole d’État. Des pays comme l’Italie ont, très tôt, fait distribuer gratuitement les deux médicaments du protocole Raoult dans toutes les pharmacies alors que le président Trump lui-même se prononçait en faveur de la chloroquine.

Ajoutons, pour compléter le tableau, le harcèlement affligeant de l’Ordre des médecins contre ses membres ayant l’audace de soigner les gens et/ou de faire savoir au public qu’ils avaient guéri des patients atteints de covid-19 par une association d’antibiotiques anciens et très connus 3.

Il faut d’ailleurs remarquer que le harcèlement des médecins et personnels de santé qui trouvent des remèdes médicaux peu onéreux à cette maladie du Covid-19 n’est pas propre à la France. Ce phénomène de dénigrement est, semble-t-il, généralisé à l’ensemble du monde ; nous en avons récemment eu l’illustration avec la menace, par l’OMS, d’un médecin congolais qui revendique un remède issu de médecine naturelle, l’artemisia.

Nous avons, en conclusion, un tableau qui se dessine de la façon suivante : un réel refus d’accès aux soins utilisé par les pouvoirs publics pour justifier un recul radical de la liberté de circulation au moyen d’un confinement général de la population pour une durée indéfinie 4, dont l’efficacité est contestable et à ce titre contestée 5.

Alors par ailleurs que les zones sensibles – réparties sur tout le territoire – que constituent les banlieues ne sont de facto pas confinées par manque de contrôle, en conséquence de quoi la Covid-19 a toute liberté de continuer de se répandre sur le territoire à partir de ces zones.

En outre, alors que le gouvernement a affirmé avec force et conviction la mise en quarantaine des personnes arrivant aux frontières 6, dès le lendemain circulait le démenti selon lequel le confinement contraint ne concernait pas les individus de l’espace Schengen. Ce qui me donne l’occasion de rappeler que la France est l’un des rares, pour ne pas dire seuls, pays au monde, y compris les pays de l’UE, à n’avoir pas fermé et contrôlé ses frontières lors de la déclaration d’urgence sanitaire.

La lutte effective contre la circulation du virus se présente finalement comme une farce politique de grande envergure alors que la réalité quotidienne de la majorité des français est une interdiction de circuler librement sur le territoire, sanctionnée par des amendes, voire de la prison en cas de récidive. Dans le même temps que lesdites prisons ont été allégées, vidées, d’une partie des prisonniers de droit commun afin de lutter contre la circulation et la prorogation du coronavirus !

Enfin, n’oublions pas que, dans le contexte de la restriction du travail, une future pénurie alimentaire est possible – pour ne pas dire probable – elle a d’ailleurs d’ores et déjà été anticipée par des agents du marché. Face à ce risque de « disette » ou de « pénurie alimentaire » qui agirait comme un facteur aggravant du risque sanitaire, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire que de brader ses stocks de blé. Ce qui n’est pas sans nous rappeler, sous le gouvernement Sarkozy, la braderie par la banque de France d’une partie de ses stocks d’or en pleine crise financière et monétaire.

Pour conclure, il faut comprendre que tout est politiquement fait pour que le virus circule le plus librement possible tandis que les Français sont empêchés de se soigner. Cette situation particulière est exploitée par le pouvoir et les médias de façon à justifier la pérennité d’un confinement en alternance, total ou partiel, pour une très longue durée. Ce confinement, justifié par des motifs préalablement consciencieusement organisés par le pouvoir, devrait durer jusqu’à l’arrivée d’un vaccin, utilisant ou non des méthodes génétiques révolutionnaires tels que les ARN messagers ; vaccin appelé de leurs vœux par les laboratoires pharmaceutiques, dûment relayés, par la fondation Bill et Melinda Gates mais aussi par leur organisation internationale qu’est l’OMS.

JB : L’OMS est de plus en plus pointée du doigt, on lui reproche
notamment ses financements privés par des personnalités ou des
grands groupes. Peut-on remettre en cause sa neutralité, son intégrité et les recommandations faîtes aux différents gouvernements dans le monde ?

VB : Comme je l’ai déjà dit et écrit, s’agissant de l’OMS, toutes les informations convergent vers une parodie d’organisation internationale en réalité aux mains d’entités et d’intérêts strictement privés et non public comme la forme de cette organisation internationale le laisse croire.

De l’aveu même de l’OMS : ces dernières années, plus du trois-quart des contributions viennent de partenaires volontaires : « Le budget de l’OMS est financé au moyen d’une combinaison de contributions fixées et de contributions volontaires. Les contributions volontaires proviennent des États Membres (en supplément de leur contribution fixée) ou de divers partenaires. Ces dernières années, les contributions volontaires ont représenté plus des trois quarts du financement de l’Organisation. ».

Un reportage d’ARTE de 2017 nous apprend que l’OMS est financée à 79% par des fonds américains et par les lobbies pharmaceutiques… 7.

Depuis que le président Trump a décidé, fort justement, de suspendre le financement de l’OMS, cet organisme est donc officiellement devenu une entité qualifiée de publique mais qui est au seul service des intérêts privés qui la finance, la fondation Bill Gates et le conglomérat des grands laboratoires pharmaceutiques : « L’enquête d’Arte en 2017 interrogeait : comment est-il possible pour l’OMS de prendre une décision transparente et autonome quand un groupe pharmaceutique lui aurait donné pour 30 milliards de dollars de médicaments ?  Arte signalait également que la fondation Bill et Melinda Gates a versé plus de 2 milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90. Or, l’un des principaux objectifs de la Fondation Gates était, à l’époque, de fournir le plus de vaccins possibles à travers le monde. En 1999, Bill Gates a versé 750 millions de dollars pour initier GAVI, une alliance entre le public et le privé (afin de vacciner les enfants des pays en développement) à laquelle participent l’OMS, UNICEF, la Fondation Gates, et l’industrie pharmaceutique.

GAVI comme l’OMS prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels. Cependant, l’enquête d’Arte démontrait que des employés (dont un haut dirigeant) de l’OMS figurent sur la liste de la fondation Gates. Et cela malgré les déclarations de conflits d’intérêts que doivent remplir les employés de l’organisation à un certain niveau hiérarchique. Selon l’enquête d’Arte datant de 2017, la Fondation Gates serait en réalité directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS. Comment en serait-il autrement aujourd’hui ? »

Écoutons enfin William Enghdal sur la fondation Gates 8 : « la Fondation Gates et les entités connexes telles que la CEPI constituent les plus grands bailleurs de fonds de l’entité public-privé connue sous le nom d’OMS, et que son directeur actuel, Tedros Adhanom, le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin, a travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque Tedros était Ministre du gouvernement en Éthiopie, et nous voyons qu’il n’y a pratiquement aucune région où sévit la pandémie actuelle de coronavirus qui ne porte pas les empreintes de l’omniprésent Gates… »

Ajoutons qu’une journaliste du Washington Times suspecte l’OMS d’avoir décrété la pandémie de Covid-19 après réception d’un don substantiel de la fondation Bill et Melinda Gates.

Il faut encore mentionner que les agissements de la fondation Gates sont de plus en plus publiquement, et devant les juridictions, mis en cause par des personnalités américaines de tout premier plan, en particulier par l’avocat Robert Kennedy junior, mais aussi par le journaliste Roger Stone et la femme politique Candace Owen 9.

JB : Le Président Trump qui a coupé toutes les subventions américaines à l’Organisation Mondiale de la Santé, lui reproche d’avoir caché la vérité sur ce qui se passait en Chine. Vous en pensez quoi ?

VB : Je n’ai pas personnellement suivi de très près ce que Trump a dit et surtout ce qu’il a eu comme information en provenance de l’OMS. Il est possible que, la Chine ayant transmis les informations concernant le séquençage du virus, l’OMS ait tardé à diffuser cette information à tous les pays. Mais je ne peux pas être sûre que les choses se soient passées ainsi.

Quoiqu’il en soit, Trump n’a pas retiré le financement américain officiel de l’OMS sans de bonnes raisons. L’une de ces raisons est la guerre impitoyable qui sévit sur le territoire américain entre patriotes et globalistes. Il faut se rappeler que l’OMS est de longue date influencée par des décideurs qui sont des entités privées. Dans ce contexte – et contrairement à ce que j’avais cru dans un premier temps – en manifestant aussi clairement le désaccord de l’État américain à participer et à suivre l’OMS qui, de facto, émanent d’intérêts strictement privés le président Trump, se place – peut-être temporairement ? – dans le camp patriotique.

A ma connaissance, la Chine a identifié, c’est-à-dire séquencé, le virus qui causait ces maladies pulmonaires atypiques, apparues fin novembre, dès le 8 janvier 2020. Dès l’identification dudit virus, le SARS-Cov-2 , qui provoque la maladie dite Covid-19, la Chine a immédiatement communiqué tous ses résultats à l’OMS et pris d’énergiques mesures de confinement de sa population géographiquement la plus exposée. En conséquence, je vois mal ce qui peut être reproché à la Chine en matière de capacité technique de réaction et de transmission mondiale des informations.

En revanche, en raison d’un faisceau concordant d’indices, je me pose de plus en plus de questions sur l’administration de la province du Hubei, dans laquelle se situe Wuhan, que je suspecte d’être sous administration globaliste – c’est-à-dire de n’être pas sous le réel contrôle du gouvernement chinois central. En effet, beaucoup d’entités globalistes ont leur siège à Wuhan qui est aussi à la pointe de toutes les nouvelles technologies de l’information (5G) impliquées dans la diminution de l’immunité naturelle et donc, par voie de conséquence, dans l’augmentation artificielle de la propagation des maladies virales. Par ailleurs, le laboratoire controversé P4 de Wuhan, qui a été incriminé, à tort ou à raison, dans la fuite du virus se trouve être, pour sa partie française, sous le contrôle de personnalités acquises à la cause globaliste, telles qu’Yves Levy ancien directeur de l’INSERM et mari d’Agnès Buzyn. D’après certaines sources, il semble également que le laboratoire Mérieux, impliqué dans les développements de ce laboratoire P4, a subi un changement d’orientation dans le sens «financiarisation» et « globalisation» après que Charles Mérieux en eût cédé la direction à son fils Alain ; nous en sommes aujourd’hui à la troisième génération des Mérieux, à Alexandre, fils d’Alain…

JB : Pourriez-vous nous éclairer sur cette simulation de l’OMS, l’Event 201 ?

VB : A l’automne 2019 s’est tenue une simulation (appelée Event 201) sous l’égide du Centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, du Forum économique mondial et de la fondation Bill et Melinda Gates 10.

Sachant que la fondation Bill et Melinda Gates, promotrice de la vaccination obligatoire tout azimut, est l’un des principaux généreux donateur de l’OMS. Nous pouvons déduire que Bill Gates se cache, à peine, derrière toutes les organisations qui s’intéressent de près aux pandémies et aux virus. C’est ce phénomène précis qui mérite d’être pris en compte, plus que le phénomène Event 201 considéré de façon isolée.

Event 201 ne prend une dimension inquiétante que parce qu’il est inclus dans ce contexte où une fondation ultra-riche à vocation mondiale et dotée d’outils juridiques internationaux tel que l’OMS, intervient directement ou indirectement dans tous les pays et soutient par ses financements un calendrier sanitaire répondant aux intérêts particuliers de ses propriétaires, visibles et cachés.

Il faut en effet insister sur les énormes moyens financiers de la fondation Gates. «Regina Rabinovich gère un portefeuille supérieur à 1 milliard de dollars de subventions liées aux travaux sur les maladies infectieuses à la Fondation Bill & Melinda Gates.». On découvre également, en y regardant d’un peu plus près, que cette fondation Bill et Melinda Gates a aussi financé en 2019, de façon substantielle, entre autres choses, le journal Le Monde.

N’oublions pas de rappeler que Bill Gates était un proche d’Epstein. A ce titre, Gates est, par hypothèse, nécessairement impliqué dans les réseaux globalistes mafieux 11.

JB : Retard à l’allumage, morts minimisés, doutes sur le laboratoire P4 de Wuhan et sur l’émergence de ce virus, est-ce que la Chine a une responsabilité incontestable par rapport à cette pandémie ?

VB : Rappelons quelques faits chronologiques. Premièrement, ce virus, responsable du Covid-19, était un phénomène nouveau et la Chine, première victime désignée, a évidemment été surprise par cette nouvelle maladie, dont elle ignorait tout et en particulier la potentielle gravité. Dans ce contexte d’ignorance, aucun gouvernement censé au monde n’aurait été crier au loup et affoler toute sa population en pariant sur un épisode de peste noire, que de facto ce virus n’est d’ailleurs pas.

Le gouvernement chinois a, tout au contraire, rapidement pris des mesures techniques pour tenter de déchiffrer le génome de ce nouveau virus, qu’il a immédiatement rendu public.

Ensuite, il a pris des mesures politiques extrêmement énergiques – peut-être trop (?) – en confinant l’intégralité de la population du Wuhan puis d’ailleurs, avec les énormes risques psycho-sociaux que cette mesure impliquait ! En faisant cela, le gouvernement chinois a peut-être eu davantage à cœur la protection des autres pays, en évitant ainsi la propagation du virus, que le confort de sa propre population locale. Il est un peu fort, de la part des gouvernements occidentaux, d’aller le leur reprocher !

Il faut ajouter que le gouvernement chinois a, depuis lors et à plusieurs reprises, expliqué que le virus ne venait pas de Chine et a impliqué une fuite des laboratoires américains dans sa libération ainsi que des GI’s américains dans sa propagation. Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de Chine en Russie a expliqué que le séquençage du virus montre de façon indiscutable que sa paternité ne se situe pas en Chine mais aux USA et que c’est précisément la fuite de ce virus qui avait justifié la fermeture, par le gouvernement américain, du laboratoire de Fort Detrick à l’été 2019. De fait, plusieurs cas de grippes atypiques ont été décelés aux USA avant d’apparaître sur le territoire de Wuhan. Certains de ces cas avaient été mis sur le mauvais compte de l’industrie du vapotage par le puissant lobby du tabac. De plus, d’après plusieurs études concernant l’épidémie, le territoire américain est le seul à connaître toutes les formes du virus en question, ce qui, de facto, le désigne comme étant la source du virus incriminé 12.
Le gouvernement chinois a également dénoncé le rôle des GI’s dans la propagation du virus à l’occasion des jeux mondiaux militaires qui ont eu lieu au Wuhan à la fin du mois d’octobre 2019.

Tout récemment, les chinois viennent d’expliquer que le séquençage du virus en question ne laisse aucun doute sur le fait que ce dernier ne provient pas de Chine.

Une fois que l’on a mentionné cela, on ne sait pas pour autant si le président Trump était ou non effectivement informé de ce qui se passait réellement sur le territoire américain et plus précisément du caractère volontaire ou fortuit des fuites en provenance des laboratoires bactériologiques américains prétendument sécurisés. Comme je l’ai déjà expliqué, cette fuite peut avoir été organisée par certains membres du laboratoire tandis que la plupart de leurs confrères ignoraient tout. Les choses ne sont pas simples…

Aussi, il est possible de considérer qu’en impliquant la responsabilité du gouvernement chinois, Trump a – très maladroitement – cherché à leur transmettre le message selon lequel il n’était pas personnellement impliqué dans ces malversations et que le gouvernement chinois devait peut-être, lui aussi, investiguer sur la présence d’éventuels traîtres en son sein.

Ce n’est qu’une hypothèse, mais celle-ci me semble devoir être considérée. Car il faut toujours conserver à l’esprit que tous les gouvernements et toutes les institutions du monde comportent une composante patriote et une composante au service du globalisme. La distinction entre globalistes et patriotes, relativement aisée à voir en Russie, existe également aux USA, en Iran, et dans tous les pays du monde, même dans les pays européens vassaux, à l’exception sans doute de l’actuelle Syrie dont la guerre a de facto purgé le gouvernement de sa composante compradore.

JB : Un conflit Chine-USA est-il possible dans les mois à venir ?

VB : Le conflit a commencé depuis déjà un bon moment. Toutefois, si ce conflit existe bel et bien, la présentation qui en est faite est fallacieuse et propre à induire en erreur sur ses protagonistes réels.

J’ai déjà expliqué que les États, comme les organisations nationales et internationales, sont essentiellement en guerre contre eux-mêmes : plus précisément, leurs deux composantes globalistes et patriotiques se font la guerre. Les globalistes de tous les pays sont fédérés pour faire la guerre aux forces patriotiques, non fédérées, de tous les pays, ce qui génère une asymétrie entre les deux camps adverses dans les moyens de lutte. Cette guerre, qui existe et qui est féroce, n’est pas géolocalisée, elle ne consiste pas à ce qu’une entité politique géographique, comme les USA, fasse la guerre à une autre entité géographique, comme la Chine. Je répète que cette guerre consiste, pour les partisans des globalistes à faire la guerre aux patriotes.

Ainsi, si l’on veut bien considérer la guerre sous cet angle, on constate que les forces économiques qui œuvrent à instituer un gouvernement mondial sont derrières toutes les manœuvres qui ont consisté dans un premier temps à développer économiquement la Chine pour, dans un second temps, utiliser ce développement à leurs propres fins. L’objectif des globalistes n’a cependant strictement rien à voir avec le bien-être des chinois, il consiste à instituer une monnaie mondiale, ce qui nécessite la chute du dollar en tant que devise principale des échanges mondiaux. Pour cela, les globalistes s’appuient, temporairement, sur le renouveau économique chinois.

Il faut comprendre que, d’un point de vue stratégique, l’édification d’une monnaie mondiale et d’un gouvernement mondial supposent la disparition de tous les empires qui ont été précédemment financés et créés par les globalistes eux-mêmes dans une optique tactique de bon déroulement de leur plan. Il est très important de comprendre que les deux composantes, globaliste et patriotique sont présentes aussi bien en Amérique, qu’en Chine et qu’en Europe…

D’une façon un peu cynique, on peut constater que ce nouveau virus engendrant la maladie dite Covid-19, entre parfaitement dans le plan consistant à passer à l’étape monétaire suivante. En effet, la déclaration pandémique et les confinements économiques de la plupart des pays vont avoir pour conséquence une remise à plat de leurs économies, qui facilitera l’évolution des structures monétaires et étatiques vers la réalisation du projet globaliste.

Si l’on veut bien considérer le Covid comme une composante de cette guerre que les globalistes fédérés mènent aux patriotes éparpillés et non fédérés – ce qui réalise une guerre asymétrique par l’inégalité structurelle des forces -, on remarque que la ville de Wuhan, et plus largement la province de Hubei, semblent principalement investies et administrées par des forces globalistes, lesquelles s’opposent aux forces patriotiques du gouvernement chinois mais aussi du gouvernement américain.

JB : Revenons à l’Europe. Pourra-t-elle restée unie malgré les graves défaillances que cette crise révèle ?

VB : Vous savez sans doute, car c’est aujourd’hui parfaitement documenté, que l’Europe institutionnelle que nous connaissons a été artificiellement unifiée par les USA, puissance financière dominante depuis la seconde Guerre mondiale. Cette unification artificielle a connu un coup d’accélérateur à partir du traité de Maastricht, qui est né à la suite de la disparition du bloc soviétique – encore plus ou moins dominé par les forces patriotiques issues de la période Stalinienne – lequel opérait, à l’échelle mondiale comme un contre-pouvoir aux puissances financières de l’Ouest.

Au sein du gouvernement américain – contrairement à ce qui se passait en Union Soviétique – les factions globalistes et patriotiques n’étaient pas clairement identifiées au cours du XXème siècle. Pour dire les choses autrement, s’agissant de l’Union Européenne, ces deux factions étaient d’accord entre elles pour asservir les anciens empires européens.

Or, maintenant que l’empire américain lui-même se voit condamné, la dissociation de ses forces intérieures entre globalistes et patriotes est devenue un fait accompli. La construction européenne artificielle, fruit d’un attelage qui se dissocie, va immanquablement subir des tiraillements destructeurs entre les forces globalistes et patriotes.

En particulier, je vois mal comment la faction patriote des dirigeants allemands pourra accepter, en vertu de son histoire propre, de financer les énormes déficits qui seront générés dans tous les pays européens par les longues périodes de confinement, c’est-à-dire d’arrêt d’une grande partie des échanges économiques. Non seulement l’Allemagne est, et sera, durement touchée par ces périodes d’inactivité forcée mais les pays européens du sud, déjà extrêmement endettés, verront leurs propres niveaux d’endettement atteindre des sommets inégalés et vertigineux. Dans ces conditions, il est effectivement loisible de penser que l’euro ne survivra pas au Covid-19. La chute de la monnaie artificielle pourrait, à sa suite, emporter la chute de la construction politique artificielle. Toutefois, n’oublions pas qu’à l’opposé, il existe de très puissantes forces globalistes, dont le gouvernement français est le parfait représentant, qui feront tout pour pérenniser et consolider la construction européenne, monnaie et institutions comprises. Ces forces obscures disposent de la force publique – en particulier de la police – des mercenaires à vocation terroriste financés par des entités privées, d’immenses richesses matérielles et immatérielles, ainsi que d’énormes concentrations de données dématérialisées qu’elles utiliseront pour maintenir et consolider leur pouvoir, c’est-à-dire pour renforcer la cohésion des institutions européennes.

JB : Notre système politique français et la Vème République sont-ils
devenus obsolètes ?

VB : Cette crise sanitaire laisse apparaître en réalité une véritable crise de légitimité politique et de caducité de nos institutions dans la mesure où l’État de droit n’existe de facto plus. D’une part, cet état d’urgence sanitaire, véritable OVNI juridique, ne respecte pas le cadre constitutionnel de l’État d’urgence décrit à l’article 16 de la Constitution. D’autre part, le Parlement n’est lui-même pas en mesure de travailler dans des conditions normales. Enfin et pour finir, le gouvernement utilise cet état d’urgence pour s’autoriser, à ratifier des traités internationaux au mépris de la hiérarchie des normes et en outrepassant ouvertement les prescriptions de l’article 53 de la Constitution.

Ainsi, pour ce gouvernement, il est devenu évident que la Constitution est considérée comme une ressource juridique optionnelle. Nous nous trouvons donc collectivement plongés dans un État de non droit, les français étant dès lors dépourvus de toute garantie de sécurité individuelle et collective.

Récemment, le projet de loi du gouvernement prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, alors que le 24 juillet avait été annoncé dans la presse, et complétant ses dispositions est tellement attentatoire aux libertés que, devant les plaintes pénales d’ores et déjà annoncées, le Sénat a pris peur et s’est permis, par réflexe corporatiste, d’édicter un amendement exonérant de responsabilité pénale les décideurs qui exposeraient autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, sauf à démontrer l’intention de l’auteur, son imprudence ou sa négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative, ou encore la violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application de cet état d’urgence sanitaire 13. L’avocat Régis de Castelnau a parfaitement décrypté et démonté cet amendement : inutile par rapport à l’état de la législation intérieure, illégal au regard des principes généraux du droit, mais pourvu d’une nuisance consistant à rendre subrepticement rétroactive l’amnistie pénale en question.

Cette mesure prise par les sénateurs, contre l’avis du gouvernement notons-le, qui s’apparente à une amnistie préalable, est une illustration symptomatique de l’état de non droit dans lequel le gouvernement a plongé la France. Ainsi, l’amendement des sénateurs s’analyse en un réflexe corporatiste des élus qui, contrairement aux membres du gouvernement, protégés par la Cour de Justice de la République, se retrouveront de facto en position de devoir faire face, seuls, aux conséquences juridictionnelles de la dictature sanitaire qui se met en place et surtout au fait que cette dictature s’avérera inefficace à résoudre le problème sanitaire que les mesures étatiques font par ailleurs tout pour empirer, comme nous l’avons vu plus haut.

Dans ces conditions, le gouvernement n’a sans doute pas prévu l’effet boomerang consistant, pour les parlementaires, à se désolidariser des membres du gouvernement, c’est-à-dire à ne pas filtrer et jouer d’effets dilatoires sur le filtrage des dépôts de plaintes qui auront lieu devant la Cour de Justice de la République.

A ce tableau de rupture définitive de l’ordre juridique interne, il faut ajouter la soumission totale du gouvernement français aux instances internationales et mondialistes. A titre d’illustration, mentionnons que le président de la République a refusé de s’allier à une plainte dont l’objectif aurait été une enquête sur l’OMS. Cette demande, initiée par le premier ministre australien Scott Morrisson, a été adressée aux présidents français, américain ainsi qu’à la Chancelière allemande 14. Nous ignorons, à ce jour, les retours des dirigeants américain et allemand à cette demande…

Un pas plus loin, Macron, Merkel et la présidente de la Commission européenne lancent une collecte mondiale de fonds, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, la fondation Bill et Melinda Gates jouant un rôle important dans cette levée de fonds. Il s’agit ni plus ni moins que de « jeter les bases d’une véritable alliance internationale pour lutter contre le Covid-19 ».

Pour mettre en œuvre cette alliance d’intérêts réunis autour de la fondation Gates, les Macron ont entrepris de vendre le patrimoine mobilier de l’État français au bénéfice d’une association privée, la fondation des hôpitaux de France, fondée par Bernadette Chirac et actuellement présidée par Brigitte Macron. Le tout dans un mépris aussi parfait que complet, par le couple Macron, de la distinction entre biens publics et biens privés …

Mais nous avons un cas encore plus emblématique de la soumission totale du gouvernement français aux instances globalistes. Il s’agit de la récente décision du ministère de la santé de confier la stratégie de dépistage de la France à l’antenne « française » du cabinet américain Bain & Co.

Si l’on ajoute le fait que les différentes options de stratégies de déconfinement ont été développées – au niveau mondial et en France – notamment par le Cabinet, à vocation globaliste, BCG qui cite des sources issues de Johns Hopkins, centre lui-même très liés aux intérêts Gates, il s’agit du même cabinet qui a embauché Pierre De Villiers après que ce dernier ait quitté, en 2017, ses fonctions de Chef d’Etat major des Armées 15, on obtient une vision assez claire des forces globalistes à la manœuvre derrière le « gouvernement » français.

Enfin, rappelons que ce tableau français, politiquement très sombre, se situe dans un contexte institutionnel problématique que j’ai déjà souvent évoqué : le système politique fondé sur le parlementarisme représentatif n’est structurellement pas en mesure de mettre en œuvre un système démocratique ! Ce parlementarisme à la mode britannique, qui s’est répandu un peu partout sur la planète, est un système structurellement fondé sur les partis politiques et sur la corruption. Je renvoie les auditeurs intéressés à en savoir plus à mes articles et conférence traitant de ce sujet.

JB : Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

VB : La réponse est oui, étant donné que le virus continue de circuler et qu’il y aura d’autres virus aux prochains automnes et hivers : soit des mutations de l’actuel coronavirus, soit des nouveaux virus respiratoires, essentiellement différents mais tout aussi dangereux.

Dans le contexte d’hystérisation et de pénurie sanitaire actuel, s’il demeure une incertitude sur la forme future des virus qui circuleront, il n’y en a malheureusement aucune, sur la pérennité de l’enfermement collectif 16. Il est clair que le déconfinement réel et sans condition ne verra pas le jour avant de nombreuses semaines pour ne pas dire de nombreux mois ou de nombreuses années.

Ce confinement forcé, partiel ou total selon les périodes, aura de façon spontanée et imparable, des retentissements énormes sur les économies des différents pays du monde et, en particulier, sur les plus endettés d’entre eux, dont la France fait évidemment partie.

Des économies locales à l’arrêt pour une période indéterminée auront mécaniquement les effets suivants :

  • une augmentation de l’endettement des États afin de continuer à assurer le minimum de dépenses collectives, ce qui entraînera ;
  • une augmentation des impôts dans le même temps que les anciens services publics deviendront payants ;
  • une concentration radicale des richesses en forme d’accaparement : les survivants économiques s’empareront pour une bouchée de pain des actifs et des activités des entrepreneurs liquidés ; phénomène qui aura notamment – mais pas seulement – lieu au niveau bancaire 17.

Dans ces conditions, la spoliation du peuple, par tout moyen économique, juridique, financier, fiscal, monétaire, est une absolue certitude.

Ces phénomènes engendreront inévitablement de très graves troubles sociaux puisque la grande majorité des gens sera plongée dans un véritable état d’insécurité, tant au niveau social, économique, juridique que sanitaire.

Afin de contrer ce risque, les États et les organisations bancaires supérieures développent avec de plus en plus d’insistance la notion de revenu universel. Mais attention, ce revenu universel ne sera, pour tout ou partie, pas inconditionnel, ce qui permettra de rendre leurs bénéficiaires plus dociles. Ainsi, nous trouvons chez Microsoft une idée de génie consistant à associer la détention de parts d’une cryptomonnaie avec une activité corporelle déterminée 18. Ce brevet, déposé le 20 juin 2019 par Microsoft, a pour objet d’utiliser l’activité du corps humain dans un processus de « minage » d’un système de cryptomonnaie ! Il s’agit, dans ce système de cryptomonnaie couplée avec le dispositif de l’utilisateur, de vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, afin de n’attribuer une cryptomonnaie qu’à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées ! ON NE PEUT EXPRIMER PLUS CLAIREMENT LA DÉFINITION MÊME DE L’ESCLAVAGISME NOUVELLE NORME !

JB : Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial ?

VB : Les conséquences de cette pandémie sont relativement imprévisibles. Il est difficile de dire avec précision quand et dans quelle mesure de violences les soulèvements populaires se produiront ; mais leur survenue est à peu près certaine dans un contexte de crise économique et politique majeure. Le basculement des pays soit dans le gouvernement mondial, soit dans le rétablissement de leur propre intégrité politique dépendra du degré de préparation et d’auto-organisation de leur population face au chaos social et politique.

Si les populations ont la capacité d’imposer un nouveau mode d’organisation, qui soit vraiment politique et au service de l’intérêt commun, le basculement se fera dans le sens du rétablissement de l’intégrité politique des États.

A contrario, si le chaos social dégénère en guerre civile sans aucun projet d’organisation politique à la clef, la situation basculera dans le sens des puissances globalistes, c’est-à-dire dans le sens de l’avènement du gouvernement mondial, dont les structures sont déjà parfaitement prévues et partiellement en place. Une telle évolution signifiera une mise en esclavage définitive des peuples au profit des oligarques globalistes.

Note de l'auteure

L'émission a été enregistrée en live sur Instagram mais elle n'a pas pu être enregistrée et rediffusée sur un autre support car Instagram l'a supprimée immédiatement après la diffusion.



Notes

  1. A tel point qu’un collectif d’avocats œuvre à mener une action collective revendiquant le « droit de soigner »
  2. En matière de masque :
    cf. https://www.vududroit.com/2020/04/covid19-quand-le-conseil-detat-se-fait-lavocat-de-lincurie ;
    pour un revirement récent, voir : https://www.alta-frequenza.corsica/actu/les_medecins_de_ville_peuvent_prescrire_de_l_hydroxychloroquine_selon_maitre_krikorian_qui_explique_une_decision_du_conseil_d_etat_103810
  3. Cf. https://youtu.be/Xcjiek4ChD8 ;
    https://youtu.be/ipT5UjXaXLE ;
    https://youtu.be/rgamPDmKDoc ;
    https://www.youtube.com/watch?v=UtgYuPYLoVU ;
    https://youtu.be/giyZvits7DU
  4. Voir :
    https://www.lefigaro.fr/international/bill-gates-nous-n-allons-pas-revenir-a-la-normale-avant-un-a-deux-ans-20200427 ;
    voir aussi :
    http://www.leparisien.fr/politique/olivier-veran-la-date-de-lever-du-confinement-pourrait-etre-remise-en-question-02-05-2020-8309694.php ;
    et encore : https://www-europe1-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.europe1.fr/sante/ce-qui-va-changer-avec-la-prolongation-de-letat-durgence-sanitaire-jusquau-24-juillet-3965881.amp
  5. Voir par exemple les travaux du suisse Jean-Dominique Michel :
    https://m.youtube.com/watch?v=afbeFoi679I
  6. Cf. article 2 du projet de loi de prorogation de l’état d’urgence :
    https://www.senat.fr/leg/pjl19-414.html
  7. Voir :
    https://www.arte.tv/fr/videos/061650-000-A/l-oms-dans-les-griffes-des-lobbyistes ;
    https://www.medias-presse.info/coronavirus-bill-gates-intrigue-contre-lhydroxychloroquine/119667
  8. Voir :
    https://www.dedefensa.org/article/bill-gates-et-covid-19 ; https://www.mondialisation.ca/le-coronavirus-et-la-fondation-gates/5643088
  9. Voir :
    https://www-irishcentral-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.irishcentral.com/news/robert-f-kennedy-jr-dr-fauci-covid19-vaccine.amp ;
    https://www.operanewsapp.com/ci/fr/share/detail?news_id=bfe3c7ecfce95941f198398f914395cf&news_entry_id=s1a75396200427fr_ci&open_type=transcoded&request_id=HOME_PAGE_c1b82e8c-2f40-4bc4-a542-4ed7367f57ba&from=news ;
    https://www-fort–russ-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.fort-russ.com/amp/2020/04/breaking-kennedy-exposes-dr-faucis-role-in-creating-highly-infectious-mutant-strain-of-coronavirus ;
    https://www.washingtonexaminer.com/news/roger-stone-accuses-bill-gates-of-using-pandemic-to-push-mandatory-vaccinations-and-microchipping-people ;
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/candace-owens-la-star-conservatrice-qui-accuse-bill-gates-d-empoisonner-des-enfants_2124134.html
  10. Voir :
    http://www.centerforhealthsecurity.org/event201 ;
    https://trustmyscience.com/pandemie-fictive-coronavirus-simulee-octobre-2019-a-tue-65-millions-personnes
  11. Lire notamment :
    https://profidecatholica.com/2020/04/17/bill-gates-refuse-de-dire-pourquoi-il-est-parti-en-avion-avec-jeffrey-epstein-apres-la-prison ;
    http://www.geopolintel.fr/article2230.html
  12. Voir :
    http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-la-chine-accuse-les-etats-unis-d-etre-a-l-origine-de-la-pandemie-24-03-2020-8286891.php ;
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/pourquoi-la-chine-accuse-t-elle-les-etats-unis-davoir-importé-le-virus/ar-BB11xL8M
  13. Voir l’article II (nouveau) du projet de loi, ainsi rédigé :
    «  – Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination, à moins que les faits n’aient été commis :
    1° Intentionnellement ;
    2° Par imprudence ou négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative prévus au chapitre Ier bis du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique ;
    3° Ou en violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application du même chapitre ou d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. »
  14. Voir :
    https://fr.sputniknews.com/international/202004221043626121-la-france-va-t-elle-se-joindre-a-lenquete-internationale-contre-loms-la-reponse-de-macron ;
    https://www.lefigaro.fr/pour-emmanuel-macron-le-moment-n-est-pas-venu-d-enqueter-sur-l-oms-20200422
  15. Voir : les hypothèses de durée de confinement allant de 6 à 18 mois, faites le 2 avril et diffusées auprès des anciens salariés du monde entier mentionnées en page 7 du support ; je me réfère également à ce qui a été diffusé le 6 avril en audio pour les alumnis français. En gros, le BCG ne voit qu’une seule réelle issue au confinement : l’arrivée d’un vaccin ! Ces précisions nous ont été rapportées par plusieurs alumnis du BCG, lesquels bénéficient des exposés explicatifs précis diffusés par groupe
  16. Voir à cet égard la mise en garde de Bill Gates qui « redoute » un futur attentat bactériologique :
    https://www.ouest-france.fr/sante/bill-gates-redoute-une-pandemie-mondiale-4812704
  17. A cet égard, 25% des clients du cabinet BCG prévoyaient déjà en début d’année de réaliser dès l’été 2020 des opérations de fusions acquisitions
  18. Voir :
    https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2020060606&tab=PCTBIBLI ;
    pour son explication publique, voir le document d’Alex Simon, vice-président du programme management de la division Identité concernant l’identité numérique future : https://www.microsoft.com/en-us/microsoft-365/blog/2018/02/12/decentralized-digital-identities-and-blockchain-the-future-as-we-see-it



Remous dans l’affaire EPSTEIN

[Source : Pierre Jovanovic]

Le dossier Epstein commence à livrer ses secrets un par un. Le dernier en date est celui d’un policier de Floride, Mark Dougan, qui avait réalisé une descente dans la villa Epstein, et avait saisi pour le compte de la police une partie de ce qui s’y trouvait. Dégoûté par ce qu’il avait trouvé, il a gardé des disques durs et, vu le danger, s’est exfiltré en… Russie. Il a donné à Politicalite.com une capture écran (floutée pour préserver le visage de l’adolescente) où l’une des victimes d’Epstein déclare qu’il s’agit du PDG d’un des grands conglomérats médiatiques américains… (j’ai vu la photo et franchement, c’est bien la même personne, mais bon, dans le doute, on suit le mouvement). Le site a retiré la photo et a publié des excuses :

« Politicalite has been unable to verify Mr Dougan’s claims on the matter, and discrepencies still exist. Measures have been implemented to ensure that a situation such as this does not occur again in the future. Editor in Chief Jordan James said: « Politicalite did not report this story with malicious intent; I believed the leak to be credible. I believed John Mark Dougan and a survivor of sexual abuse who now claims to represent the victims of Jeffrey Epstein. » « I have let our readers down and most importantly I have let the real victims of sexual abuse down. I deeply apologise for the mistakes and take full responsibility.« . La page de Dougan est ici).

[Traduction : Le politicien n’a pas été en mesure de vérifier les affirmations de M. Dougan sur la question et des divergences existent toujours. Des mesures ont été mises en œuvre pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise à l'avenir. Le rédacteur en chef Jordan James a déclaré : "Politicalite n'a pas rapporté cette histoire avec une intention malveillante; je pensais que la fuite était crédible. Je croyais John Mark Dougan et un survivant d'abus sexuels qui prétend maintenant représenter les victimes de Jeffrey Epstein. J'ai laissé tomber nos lecteurs et, surtout, j'ai laissé tomber les vraies victimes d'abus sexuels. Je m'excuse profondément pour les erreurs et j'en assume l'entière responsabilité".]

Cela ne change rien au dossier Epstein, puisqu’on sait que tous les villas, appartements et demeures d’Esptein partout dans le monde étaient sonorisés et vidéo équipée afin de filmer les ébats de tous ses « clients » pour le compte du Mossad israélien. Rappelons que cette enquête en Floride l’avait conduit en prison « light », ce qui avait terni sa réputation, mais n’avait pas empêché, par la suite, Bill Gates de remonter dans l’avion Epstein, et cela bien après sa sortie de prison.

Il va de soi que l’avion était également « sonorisé » ou plutôt « vidéo équipé ». Si un site a publié la photo du soi-disant patron de NBC Universal, l’association des victimes d’Epstein en a remis une couche le 14 mai 2020, contre la très riche Eileen Guggenheim qui aidait, elle aussi, Epstein :

« It appears to us that you too, have attempted to distort the truth and keep the media at bay. However, the truth does seep out. We ask you again to abide by the requests made in our Petition (now shy of 7,000 signatures), and shared throughout the world. Please step forward, apologize to Maria Farmer (and her family), and remove Eileen Guggenheim from the Board. Yours truly, The Supporters of the Children, Now Adults, who Survived Jeffrey Epstein & Ghislaine Maxwell. Supporters include: Kirby Sommers, Stuart Pivar, Virginia Giuffre, Shawn Attwood. »

Lire ici.

[Traduction : Il nous semble que vous aussi, vous avez tenté de déformer la vérité et de tenir les médias à distance. Cependant, la vérité s'infiltre. Nous vous demandons à nouveau de vous conformer aux demandes formulées dans notre pétition (qui compte désormais 7 000 signatures) et partagées dans le monde entier. Veuillez vous avancer, présenter des excuses à Maria Farmer (et à sa famille) et retirer Eileen Guggenheim du conseil d'administration. Cordialement, Les partisans des enfants, maintenant adultes, qui ont survécu à Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell. Les partisans comprennent: Kirby Sommers, Stuart Pivar, Virginia Giuffre, Shawn Attwood.]

Notons Miss Giuffre est celle qui a été affectée au prince Andrew de la couronne anglaise.

Et maintenant, cher lecteur, on va raccrocher des wagons ensemble, les uns après les autres, vous montrant précisément que ce qui relie Bill Gates — Jeffrey Epstein — le Mossad — Netanyahou — le Pr Ferguson — Bain & Company — Facebook — OMS — CIA —Attali — Rockfeller Fondation et l’UE n’est qu’une seule entité : le vaccin, ou plutôt, la volonté de contrôler la population mondiale via un vaccin qui cache un système d’identification bancaire et santé.

  • Zero Hedge a révélé vendredi cette BD commandée en 2012 par Bruxelles qui raconte qu’à la suite d’une pandémie qui décime l’Europe, seuls les fonctionnaires de Bruxelles ont été capables de sauver l’humanité en se mettant d’accord sur un gouvernement global : « Bizarre EU-Funded Comic Book Predicted Pandemic, With Globalists As Saviours« , lire ici pour le croire.
  • Le Jerusalem Post du 8 mai 2020 nous apprend que le No 1 israelien Benjamain Netanyahu veut greffer des micro-puces sur les enfants !!
  • Le Tanzania Perspective rapporte que l’OMS a proposé un pot de vin de 20 millions de dollars pour un vaccin…
  • Le DailyPost du Niger a expliqué que Bill Gates a tenté de corrompre le gouvernement nigérian avec 10 millions de dollars pour passer une loi exigeant des vaccinations sans le circuit parlementaire habituel. Les Nigérians l’ont rejeté et l’ont rendu public, « Bill Gates offered House of Reps $10m bribe for speedy passage of compulsory vaccine bill. »
  • Bill Gates annonçait une pandémie dans le Ouest-France (voir plus bas) du 20 fev 2017.
  • Le fait que le professeur Ferguson (voir plus bas) qui avait promis 5 millions de morts en France, et aussi en Angleterre, (ce qui a justifié le confinement) avec des calculs mathématiques bidons, a été aidé et financé directement par Bill Gates et Microsoft et que ses prévisions son archi fausses. À la place des 5 millions de morts en France, on n’en compte « que » 27.000 sachant que 44% des cas sont des personnes assez âgées… (les stats ont été gonflées).
  • Le fait que la fondation Rockfeller ait parlé d’une pandémie et du blocage des populations dès 2014 [NdNM : en fait, dès 2010 ; voir La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?] pour mettre en place le « nouvel ordre mondial », regardez cette vidéo de Harry Vox (2014) ici à partir de 7 minutes.
  • Le fait que Bill Gates ait été en contact avec l’Elysée durant le confinement : « The meeting was designed to show that wealthy countries would not keep research results from poor, developing nations: 20 world leaders and global health figures were on the call. Bill Gates was there. As was German chancellor Angela Merkel and French president Emmanuel Macron. », lire ici Masslive. [Traduction : « La réunion visait à montrer que les pays riches ne garderaient pas les résultats de la recherche des pays pauvres et en développement : 20 dirigeants mondiaux et personnalités mondiales de la santé étaient sur l’appel. Bill Gates était là. Tout comme la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron. »]
  • Une député italienne Sara Cuniel a demandé à ce que Bill Gates soit immédiatement arrêté pour les 500.000 handicapés dus à son vaccin en Inde (ici la video de son discours au parlement de Rome).
  • Le fait que Macron ait donné le contrôle du déconfinement des Français à une filiale du Mossad (voir plus bas) Bain & Company.
  • Le fait que Bill Gates ait fait un chèque de plus de 2 millions d’euros au (entre autres) journal Le Monde pour parler de son vaccin.
  • Le fait que Bill Gates soit devenu le principal bailleur financier de l’OMS !!!! Il a rajouté 150 millions de dollars en avril 2020, lire ici Reuters. Rien que ça !
  • Le fait que le laboratoire de Wuhan ait été financé aussi bien par les Américains que les Chinois et les Français, et qu’en son sein se trouvait une virologue salariée également de Facebook, en charge des « fake news » médicales.

Lecteurs sous Apple IOS, le lien video que vous ne voyez pas est ici.


Regardez bien cet organigramme, il vous montre les liens directs. La mise en place de cet Ordre Mondial dont nous parlait Nicolas Sarkozy (« personne, je dis bien personne, ne pourra nous empêcher de mettre en place le nouvel ordre mondial« ) se déroule sous vos yeux.

Le but ultime : votre carte de crédit et carte d’identité / passport et tous les vaccins sur une petite puce, directement sous la peau pour un contrôle informatisé de la population. Le logiciel de contrôle global est déjà là depuis des années, il s’appelle Visa ou mastercard, et la puce, vous l’avez déjà sur vous dans votre poche. Il suffit de la déplacer : et là vous avez le brevet Microsoft 60606 qui touche une puce auto-alimentée par l’énergie de votre corps.

Bienvenue dans le livre 777 et l’Apocalypse de Saint Jean : – )

PS : le gouvernement suédois, lui, a refusé le confinement, a sauvé son économie et ses travailleurs, et a eu moins de morts par million d’habitants que toute l’Europe. Cela vous montre à quel point ce confinement a été une arnaque.

PS2 : je commence à croire que la suppression des 150.000 lits d’hôpitaux par Sarkozy – Hollande – Macron était le PLAN DE DEPART pour créer l’hystérie du danger, par… manque de lits.

PS3 : n’oubliez pas : Agnès Buzyn a placé la chloroquine en substance vénéneuse en décembre 2019, avec apparition dans les textes en janvier 2020. Superbe timing pour empêcher la chloroquine d’agir pour quelques centimes par patient.




Les élites frauduleuses qui veulent nous « sauver » du coronavirus

[Source : Le Saker Francophone]


Par Brandon Smith − Le 19 mai 2020 − Source Alt-Market.com

La semaine dernière, la Réserve fédérale a publié un rapport prédisant que la prochaine tendance sur les chiffres du PIB sera probablement une perte de 34,9% au deuxième trimestre. C’est la plus forte chute du PIB depuis la Grande Dépression ; même le krach de 2008 n’est pas comparable. Et si l’on tient compte du fait que la Fed stimule artificiellement les calculs du PIB en ajoutant de nombreux programmes gouvernementaux non productifs, il faut se demander quelles sont les pertes réelles au-delà de ce que la Fed admet ?

Avec la chaîne d’approvisionnement en désordre, de nombreuses entreprises (comme Apple) tentent de déplacer leur base de production pour éviter la pandémie. Bien sûr, aucune d’entre elles ne veut ramener des usines aux États-Unis ; il n’y a tout simplement aucune incitation à le faire. Et le secteur des petites entreprises a été écrasé par le confinement, la grande majorité des demandeurs de prêts de sauvetage attendant toujours une aide et plus de 20,5 millions d’employés ayant été licenciés au cours du seul mois d’avril.

Il va sans dire que l’économie a été gravement touchée. Le problème est que beaucoup de gens sont amenés à croire que cet événement a été déclenché par la seule épidémie du virus. C’est un mensonge. Comme je l’ai noté en février dernier dans mon article « La centralisation mondiale est la cause de la crise – pas le remède « , l’effondrement de la « bulle de Tout » était déjà bien entamé bien avant la pandémie. L’effondrement a été déclenché par le relèvement des taux de la Réserve fédérale, qui ont atteint un niveau de faiblesse économique à la fin de 2018, ce qui a percé la bulle et déclenché la crise de liquidité.

La pandémie n’est que la cerise sur le gâteau d’un effondrement qui allait se produire de toute façon. C’est aussi un bouc émissaire commode, car désormais les élites bancaires vont échapper à toute responsabilité dans l’effondrement et le public va se focaliser sur le coronavirus comme coupable.

Comme je l’avais également prévu au cours des derniers mois, le gouvernement chinois a été pris dans de nombreux mensonges concernant sa réponse à l’épidémie, notamment en cachant le nombre réel de morts et de personnes infectées et en supprimant les informations au reste du monde sur le danger de transmission interhumaine. Le problème dont le public n’est toujours pas informé, cependant, est que les Chinois n’ont pas agi seuls, ils ont été aidés.

Il faut être deux pour danser le tango de la pandémie. Si les voyages aériens avaient été coupés depuis la Chine dès la confirmation de la propagation du virus jusqu’à ce que le danger puisse être évalué, l’épidémie n’aurait peut-être jamais dépassé les frontières chinoises. Pourtant, cela ne s’est pas produit. Les voyages aériens sont restés ouverts pendant des semaines à partir de la Chine après la confirmation de l’épidémie. Puis, lorsque le virus a frappé l’Italie de plein fouet, les voyages aériens ont continué à partir de l’Europe vers les États-Unis sans relâche. C’était presque comme si l’establishment voulait que le virus se répande rapidement…

Je me souviens de certains des sentiments idiots qui ont été transmis dans les forums web en janvier et février. Certains affirmaient que le virus « n’infectait que les Asiatiques ». D’autres ont dit avec sarcasme : « Oh non, que ferons-nous sans nos nouveaux i-Phones… ! » Et d’autres encore, dont l’administration Trump, ont affirmé que l’économie américaine échapperait à tout réel préjudice.

Eh bien, nous sommes quelques mois après le début de l’épidémie et les États-Unis ont maintenant le plus grand nombre de cas d’infections dans le monde. Les décès aux États-Unis sont déjà presque trois fois plus nombreux que les 30 000 décès annuels dus à la grippe signalés par le CDC. Le virus n’est pas la peste noire, mais ce n’est pas non plus quelque chose qu’il faut ignorer. Si ce virus se comporte comme les pandémies du passé, attendez-vous à ce qu’il persiste pendant quelques années, pas seulement quelques mois. Les mesures de confinement garantissent en fait que cette situation va durer un certain temps.

Les ventes d’i-Phone d’Apple ont chuté de 77 % en avril, tout comme celles de presque tous les autres secteurs de l’économie. Il est clair que l’administration Trump et Larry Kudlow nous ont menti en février, ou alors ils n’avaient aucune idée de ce dont ils parlaient.

Malgré le battage médiatique actuel pour la réouverture, la situation ne fera qu’empirer à partir de maintenant. Certainement en termes d’économie, mais aussi en termes d’épidémie. Les globalistes ont ouvertement discuté de leurs plans pour cette pandémie, y compris d’une période minimale de 18 mois de fermeture et de « réouverture ». Le public semble ignorer le fait que le plan prévoit un cycle « 1 mois ouvert, 2 mois fermé » pour l’année prochaine. C’est vrai, les fermetures vont revenir.

Certains globalistes sont sortis du marécage et ont été au centre de l’attention des médias récemment, et il est intéressant de voir à quel point le récit est devenu transparent. Comme je l’ai prédit à maintes reprises, pendant l’effondrement, les personnes mêmes qui ont contribué à créer la crise sont maintenant soudainement mises sur un piédestal par les médias comme nos sauveurs et certains sont présentés comme des « rebelles » du côté des conservateurs. Voici juste quelques élites globales qui ont été particulièrement importantes pendant ce désastre.

Bill Gates

J’en ai vraiment marre de voir Bill Gates présenté dans les médias comme une sorte de gourou de la virologie. Pourquoi devrions-nous suivre les conseils d’un programmeur informatique sur des questions de biologie et de réponse sociopolitique ? Pourquoi devrions-nous suivre les conseils d’un globaliste ouvert qui admet avoir un programme de contrôle des populations ?

Bill Gates est connu pour laisser échapper ses programmes dans des forums publics tels que ses Ted Talks. En 2010, Gates a demandé que les émissions de carbone soient réduites à zéro (une impossibilité sans une désindustrialisation complète et le meurtre économique de milliards de personnes). Dans le même discours, il a laissé entendre que les méthodes pour réduire la population pourraient inclure « de nouveaux vaccins et des services de santé reproductive… ». Il n’a pas développé à l’époque, sauf pour affirmer que les vaccins conduiraient à des « changements sociaux » qui réduiraient la population. Les vaccins ne sont-ils pas censés prolonger la vie des gens, et donc augmenter la population ?

Nous savons que Bill Gates a financé de nombreux essais expérimentaux de vaccins par l’intermédiaire de l’Organisation mondiale de la santé, y compris des programmes de vaccination contre la polio. Ce sont ces mêmes programmes qui ont conduit à des épidémies virales de polio dans divers pays et à des centaines d’enfants paralysés. En fait, les vaccins ont causé plus de cas de polio que le virus de type sauvage. C’est un fait vérifié, admis par l’OMS, bien que de nombreuses sources médiatiques de gauche aient tenté de le nier.

Tout au plus, l’OMS et M. Gates peuvent-ils prétendre que les infections étaient « accidentelles ». Mais si c’est le cas, cela suggérerait tout de même qu’il ne faut pas faire confiance aux vaccins développés par les programmes de la Fondation Gates et l’OMS. Étant donné l’obsession de M. Gates pour la dépopulation, je pense qu’il est plus sûr de ne pas lui permettre d’injecter des virus (vivants ou morts) aux gens.

La Fondation Gates a également joué un rôle central dans Event 201, un exercice de pandémie qui a « simulé » une épidémie de coronavirus et la réponse du gouvernement et des Nations unies. Cet exercice s’est déroulé quelques mois seulement avant que le vrai événement ne se produise. Quelle incroyable coïncidence. C’est également une incroyable coïncidence que presque toutes les solutions présentées dans la simulation soient maintenant mises en œuvre ou suggérées dans le monde entier pendant la véritable pandémie, y compris l’utilisation d’applications de suivi et de passeports d’immunité qui violent tous les niveaux de liberté personnelle que nous connaissons.

Note du Saker Francophone
Il est intéressant de noter qu'après les exercices anti-attentats au beau milieu de vrais attentats, permettant d'entretenir la confusion à l'envie comme à Paris et à Londres, on assiste à la même opération pour l'Antrax et maintenant le Covid-19. Comme une signature ...

M. Gates n’est pas un héros, loin de là. En fait, M. Gates et son idéologie bénéficient grandement de la pandémie.

Mohamed El-Erian

Globaliste convaincu, El-Erian a été partout dans les médias économiques ces derniers temps. Comme je l’ai examiné dans mon article « Désinformation Globaliste sous les feux de la rampe« , El-Erian est un promoteur actif d’une monnaie mondiale sous le contrôle du FMI par le biais de son panier de droits de tirage spéciaux. Il a également fait valoir l’année dernière que les fluctuations économiques étaient « hors du contrôle des banques centrales » et qu’il ne fallait pas leur reprocher les perturbations financières. Dans le même temps, El-Erian a affirmé que l’économie américaine était « forte » et qu’il n’y avait aucune chance de récession en 2020.

L’année dernière, El-Erian s’est toujours trompé sur presque tout, mais cette année, soudainement, il est devenu le personnage central des médias économiques. Mohamed a entièrement changé de vitesse en 2020, en faisant volte-face sur ses perspectives et en présentant, enfin, une analyse réaliste de la situation. Il est maintenant présenté comme l’homme sage de la montagne qui nous avertit d’une catastrophe imminente.

C’est un cas classique du récit du « sauveur » globaliste en jeu. Ils mentent sur le danger d’effondrement jusqu’à ce que l’effondrement devienne évident pour le public, puis ils commencent soudainement à avertir de l’effondrement lorsqu’il est trop tard pour que le public puisse faire quoi que ce soit à ce sujet. En d’autres termes, ils maintiennent le public non préparé et complaisant aussi longtemps que possible, puis agissent comme s’ils avaient prédit tout le gâchis à la dernière minute.

Elon Musk

Le grand milliardaire de la fausse liberté. Globaliste de longue date, Musk semble être une énigme, mais il est en réalité assez simple à décrypter. En tant que narcissique classique, Musk change de personnage pour chevaucher ce qu’il considère comme les vagues du sentiment public. Il veut être tout pour tout le monde et a mis en scène sa propre médiatisation. Il y a quelques années, Musk était un gardien globaliste, un invité de marque du Sommet mondial des gouvernements, un partisan du revenu de base universel et un défenseur du transhumanisme.

Les entreprises de Musk sont encensées par les médias malgré leur part de marché mondiale minime. Le fait d’être l’un des seuls constructeurs automobiles aux États-Unis signifie que Tesla est l’un des « plus gros » aux États-Unis, je suppose (mais combien de fois voyez-vous réellement une Tesla sur la route en dehors de la Californie ?) Le problème est que Musk survit principalement en siphonnant des milliards de dollars de fonds publics et d’argent des contribuables. Sans ces fonds, Musk aurait fait faillite depuis longtemps. Ce fait va à l’encontre du nouveau personnage Musk, une sorte de libertaire, petit homme d’affaires du gouvernement.

Gardez également à l’esprit que le modèle économique de Musk repose sur la propagande en faveur du réchauffement climatique qui provient des mêmes cercles élitistes que ceux qu’il apprécie lorsqu’il ne « parle pas » de la tyrannie du gouvernement. Si les gouvernements n’appliquent pas les mesures de contrôle du carbone (et si le prix de l’essence reste bas), les voitures électriques de Musk, dont le prix est élevé, n’ont pas de marché.

Alors que les entreprises de Musk vivent principalement de l’aide sociale du gouvernement, le gars agit comme s’il était une sorte de savant, et il a trompé beaucoup de gens sur cela des deux côtés du spectre politique. C’est vraiment stupéfiant. S’il est un « génie » dans quelque chose, c’est qu’il est un escroc efficace.

Pour l’instant, Musk tente de s’accrocher aux médias alternatifs et à la montée du mouvement de la liberté avec ses tweets anti-confinement et son opposition soudaine au globalisme. Musk a-t-il été « mis au pilori » ? Je pense qu’il fera à nouveau volte-face en temps voulu. Si Musk veut couper tout lien avec ses nombreux amis de la communauté globaliste, alors peut-être a-t-il tourné la page, mais j’en doute sérieusement.

Dr. Anthony Fauci

L’une des personnes qui a contribué à la création de l’épidémie de coronavirus est la principale administration Trump qui parle de la réponse au coronavirus. Fervent défenseur de l’OMS et, avec Trump, défenseur des données truquées de la Chine en janvier dernier, Fauci est celui qui, en 2015, a donné le feu vert aux millions de dollars de financement de la recherche sur les coronavirus dans le laboratoire de niveau 4 à Wuhan, en Chine. C’est ce même laboratoire qui fait actuellement l’objet d’une enquête pour avoir libéré le virus dans le monde, et les fonds de Fauci ont été directement consacrés à la recherche sur la transmission du coronavirus des chauves-souris à d’autres mammifères.

Tout ce que j’ai à demander, c’est pourquoi cet homme a été à l’avant-garde de la réponse américaine à la pandémie. Maintenant qu’il s’isole pour éviter une éventuelle infection, Fauci va peut-être passer au second plan, car il est davantage exposé en tant que participant à la création de cette pandémie.

Greta Thunberg

Thunberg n’est pas tant une élite mondiale qu’une idiote utile. Marionnette de ses parents militants, Thunberg ne fait que reprendre les mêmes arguments sur le réchauffement climatique qui ont déjà été déboulonnés année après année, mais elle continue à être élevée dans les médias grand public au rang de porte-parole de l’environnementalisme. Pourquoi ? Parce que « les enfants sont notre avenir », et que les gauchistes aiment l’idée d’enfants militants ayant subi un lavage de cerveau. Si Thunberg est une indication de la prochaine génération, l’avenir est sombre.

S’il n’y a toujours pas de preuves concrètes que les émissions de carbone de l’homme entraînent directement des changements dans le climat de la Terre, il est vrai que le climat « change » au fil du temps. Bien sûr, les changements d’activité du gigantesque réacteur à fusion nucléaire dans l’espace, connu sous le nom de « Soleil », sont probablement plus responsables des changements de température sur la Terre que le minuscule 0,04% de carbone dans l’atmosphère terrestre. Mais ne le dites pas à la gauche politique, sinon vous risquez d’être qualifié de « négationniste du climat »

Thunberg et d’autres militants du climat ont soudainement été poussés au premier plan récemment pour commenter la situation de la pandémie. Cela peut sembler assez bizarre, mais c’est logique quand on sait à quel point la pandémie est exploitée par les globalistes pour atteindre certains objectifs. Tous les objectifs des globalistes, de la réduction des émissions de carbone à la suppression de la fabrication industrielle, en passant par la destruction de l’agriculture à grande échelle et même la réduction de la viande dans l’alimentation des gens, sont actuellement réalisés par le coronavirus et les confinements décidés par les gouvernements. Là où les militants du climat ont échoué, le virus progresse.

Au-delà de cela, les militants pour le climat soutiennent maintenant que les restrictions mises en place en raison de la pandémie devraient être maintenues en place en raison du réchauffement climatique. Vous voyez comment cela fonctionne ? L’une n’a rien à voir avec l’autre, mais les technocrates forceront le public à les considérer comme liées s’ils le peuvent. Il suffit d’« écouter les scientifiques », les gens ! Écoutez et obéissez aux grands prêtres de l’ère technotronique. Arrêtez d’exiger des preuves, vous n’êtes pas « assez intelligent » pour les comprendre de toute façon. Seuls les laboratoires financés par l’ONU ont le pouvoir de déchiffrer les mathématiques magiques qui sous-tendent les études sur le réchauffement climatique.

La pandémie va ouvrir la porte à de nombreux mensonges et le flot de désinformation que les médias alternatifs ont travaillé si dur à contrer va exploser au-delà de tout ce que nous avons vu dans le passé. Les élites sont à la croisée des chemins. Elles doivent maintenant orienter le public vers le soutien au collectivisme et à la tyrannie, sinon elles risquent de se retrouver face à un grand nombre de torches et de fourches. Au fond, ces élites devraient être en prison, et non pas à la télévision en train de dicter au peuple comment se comporter et quelles libertés il devrait abandonner pendant la crise.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Mortalité toutes causes confondues pendant la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement

[Source : Le Saker Francophone]

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Par Denis G. Rancourt – Source Research Gate

Les dernières données sur la mortalité toutes causes confondues par semaine ne montrent pas une charge hivernale de mortalité statistiquement plus importante que pour les hivers précédents. Il n’y a pas eu de peste. Cependant, un « pic COVID » étroit est présent dans les données, pour plusieurs juridictions en Europe et aux États-Unis.

Ce « pic COVID » de mortalité, toutes causes confondues, présente des caractéristiques uniques :

  • Sa netteté, avec une largeur à mi-hauteur maximale de seulement 4 semaines environ ;
  • Son retard dans le cycle de la saison infectieuse, avec une augmentation subite après la semaine 11 de 2020, ce qui est sans précédent pour tout pic aigu ;
  • La synchronisation du début de sa poussée, sur tous les continents, immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS ; et
  • Son absence ou sa présence d’un état à l’autre des États-Unis pour la même écologie virale sur le même territoire, étant corrélée aux événements des maisons de retraite et aux actions du gouvernement plutôt qu’à un quelconque discernement de la souche virale connue.

Ces caractéristiques du « pic COVID », ainsi qu’un examen de l’histoire épidémiologique et des connaissances pertinentes sur les maladies respiratoires virales, m’amènent à postuler que le « pic COVID » résulte d’un homicide de masse accéléré de personnes immunovulnérables et de personnes rendues plus immunovulnérables par des actions gouvernementales et institutionnelles, plutôt que d’être la signature épidémiologique d’un nouveau virus, quel que soit le degré de nouveauté du virus du point de vue de la spéciation virale.

Les données sur les causes de décès sont intrinsèquement peu fiables

L’attribution de la cause de la mort, avec les maladies infectieuses et la comorbidité, est non seulement techniquement difficile (par exemple, Simonsen et al., 1997 ; Marti-Soler et al., 2014) mais aussi contaminée par les préjugés des médecins, la politique et les médias.

Cela est connu depuis que l’épidémiologie moderne a été pratiquée pour la première fois. Voici Langmuir (1976) qui cite le célèbre pionnier William Farr, à propos de l’épidémie de grippe de 1847 :

Farr utilise cette épidémie pour réprimander légèrement les médecins sur leurs vues étroites en soulignant que de fortes augmentations ont été observées non seulement avec la grippe elle-même, mais aussi la bronchite, la pneumonie et l’asthme et de nombreuses autres causes non respiratoires, déclare-t-il : … il existe une forte disposition chez certains praticiens anglais non seulement à localiser la maladie, mais aussi à ne voir que la maladie locale. Par conséquent, bien qu’il soit certain que la mortalité élevée enregistrée soit le résultat immédiat de l’épidémie de grippe, les décès évoqués pour cette cause ne sont que de 1 157.

Et, ce biais est généralement reconnu par les principaux épidémiologistes (Lui et Kendal, 1987) :

… la décision de classer les décès en « pneumonie et grippe » est subjective et potentiellement incohérente. D’une part, l’effet de la grippe ou de la pneumonie liée à la grippe peut être sous-estimé car les maladies chroniques sous-jacentes, en particulier chez les personnes âgées, sont généralement mentionnées comme cause de décès sur le certificat de décès. D’autre part, après que l’activité grippale a été publiquement déclarée, il peut y avoir une tendance accrue à classer les décès comme étant dus à « la pneumonie et la grippe », ce qui amplifie le taux d’augmentation des décès liés aux 2 ou, lorsqu’une baisse de l’activité grippale est déclarée, il peut en résulter un biais vers la diminution de la classification des décès liés à « la pneumonie et la grippe ». Aucune enquête n’a été réalisée pour évaluer ces possibilités.

On peut raisonnablement s’attendre à ce que dans le monde actuel des médias sociaux, avec une « pandémie » déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce biais ne soit que plus important par rapport à sa présence lors d’épidémies passées de maladies respiratoires virales.

Par exemple, il est difficile d’interpréter la synchronicité de la déclaration du COVID-19 par l’OMS comme une pandémie et le début de l’augmentation observée des cas et des décès de COVID-19 comme étant le produit d’une coïncidence ou de la capacité de prévision extraordinaire du système mondial de surveillance de la santé :

Figure 1 : Nombre de cas COVID-19 signalés dans le monde et nombre de décès attribués à la COVID-19 signalés, par jour. Les données de l’OMS ont été consultées le 30 mai 2020. Les lignes verticales au crayon indiquent la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.
Figure 2 : Nouveaux cas de COVID-19 signalés dans le monde, par jour, en distinguant les continents. Les données de l’OMS ont été consultées le 30 mai 2020. La ligne verticale au crayon indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.

Au contraire, à la lumière des épidémies passées, il est plus probable que ce remarquable phénomène de synchronicité résulte d’attributions biaisées, dans le contexte souple de l’utilisation de tests de laboratoire fabriqués en urgence et non validés, d’évaluations cliniques d’un ensemble générique de symptômes et d’une attribution incertaine de la cause du décès dans des circonstances de comorbidité complexes.

C’est pourquoi les études épidémiologiques rigoureuses s’appuient plutôt sur des données de mortalité toutes causes confondues, qui ne peuvent être modifiées par un biais d’observation ou de déclaration (comme l’indiquent Simonsen et al., 1997 ; et voir Marti-Soler et al., 2014). Un décès est un décès définitif.

La mortalité dans la charge hivernale d’une année sur l’autre dans les pays des latitudes moyennes est très régulière

La mortalité humaine moderne dans les régions à climat tempéré des latitudes moyennes est fortement saisonnière. Les graphiques du nombre de décès toutes causes confondues par unité de temps (mois, semaine, jour), dans des régions données, présentent un schéma annuel, avec une amplitude de pic à creux de 10 à 30 % de la valeur de base du creux, en grande partie indépendamment des agents pathogènes spécifiques qui peuplent les saisons spécifiques. Une forte mortalité se produit en hiver, et est donc inversée dans les hémisphères nord et sud (par exemple, Marti-Soler et al., 2014).

Pour les États-Unis, le phénomène est bien illustré dans cette figure de Simonsen et al. (1997) :

Figure 3 : Mortalité toutes causes confondues, par semaine, pour les États-Unis, 1972 à 1993 (Simonsen et al., 1997 ; d’après leur Fig. 1).

Dans un tel graphique, la zone située sous un pic, par rapport à son niveau de référence minimal, est le nombre total de décès annuels l’hiver, au-dessus du niveau de référence minimal. Le nombre « excédentaire » de décès annuel ainsi calculé, ici (dans la période 1972-1993), est toujours d’environ 8 à 11 % du total des décès annuels au niveau de référence minimal, ainsi que d’environ 8 à 11 % de la mortalité annuelle toutes causes confondues.

Cette « surmortalité » régulière et saisonnière, ou charge hivernale, a été un défi épidémiologique à comprendre, même si, à commencer par Farr, de nombreux épidémiologistes l’ont initialement attribuée presque entièrement aux maladies respiratoires virales de type grippe saisonnière.

Néanmoins, l’angoissante difficulté à comprendre la ou les causes de ce schéma remarquablement régulier et global (les deux hémisphères, mais inversé) persiste, comme l’illustrent les propos de Marti-Soler et al. (2014) (références omises) :

Étant donné que la mortalité due au cancer ne présente pratiquement pas de schéma de saisonnalité, la saisonnalité de la mortalité globale est principalement due à la saisonnalité de la mortalité due aux MCV [maladies cardiovasculaires] et à la mortalité non due aux MCV et non due au cancer. Pour ces conditions, et en particulier pour les MCV, l’exposition au froid est une explication plausible de la saisonnalité observée, étant donné la relation entre le climat froid et la latitude. Plusieurs études longitudinales ont démontré qu’une baisse de la température extérieure était associée à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues. Cependant, d’autres facteurs dépendant de la latitude, tels que les habitudes alimentaires, l’exposition au soleil (taux de vitamine D) et les agents parasitaires et infectieux humains pourraient également jouer un rôle. L’ampleur du schéma saisonnier de la mortalité due aux MCV était plus élevée que celle de la mortalité toutes causes confondues. Le caractère saisonnier de la mortalité due aux MCV pourrait être dû en partie à la saisonnalité conjointe de plusieurs facteurs de risque connus de MCV, comme décrit précédemment. De même, les facteurs liés au mode de vie, tels que l’alimentation et l’activité physique, ont également tendance à différer pendant les mois d’été et d’hiver. De plus, l’exposition au froid augmente la dépense énergétique, la vasoconstriction périphérique et la post-charge cardiaque, ce qui peut déclencher une ischémie myocardique et un accident vasculaire cérébral. Enfin, l’infection grippale à tendance hivernale peut également être un déclencheur de décès dus à des maladies cardio-vasculaires en exacerbant les conditions de ces maladies ou en raison de complications secondaires. C’est probablement le cas de la concentration des polluants atmosphériques.

La saisonnalité de la mortalité non liée aux MCV et non liée au cancer peut être liée au fait que les maladies pulmonaires obstructives chroniques et la pneumonie sont des maladies fréquentes dans cette catégorie et que ces maladies sont exacerbées par la grippe, d’autres infections de type grippal et les concentrations de polluants atmosphériques, qui sont toutes plus fréquentes en hiver. Quelques autres maladies de la catégorie des maladies non dues aux MCV et non dues au cancer présentent également un schéma saisonnier, par exemple la dépression, le suicide et les hémorragies variqueuses de l’œsophage.

Pourquoi la mortalité dans sa charge hivernale est-elle si régulière et persistante ?

Même la saisonnalité de la partie « pneumonie et grippe » (P&G) qui représente une grande partie de ce que Marti-Soler et al. quantifient comme « mortalité non due aux MCV et non due au cancer » n’a été comprise qu’il y a dix ans. Jusqu’à récemment, on se demandait si le schéma annuel des P&G était principalement dû aux changements saisonniers de la virulence des agents pathogènes ou aux changements saisonniers de la sensibilité de l’hôte (par exemple, l’air sec provoquant une irritation des tissus, ou la diminution de la lumière du jour entraînant une carence en vitamines ou un stress hormonal). Voir, par exemple, Dowell (2001). Dans un sens, la réponse est « ni l’un ni l’autre ».

Dans une étude qui fait date, Shaman et al. (2010) ont montré que le schéma saisonnier de surmortalité des maladies respiratoires (P&G) peut être expliqué quantitativement sur la seule base de l’humidité absolue, et son impact direct sur la transmission des pathogènes aéroportés.

Lowen et ses collègues (2007) ont démontré que le phénomène de contagiosité des virus aériens dépend de l’humidité dans la transmission réelle de maladies entre cobayes, et ont examiné les mécanismes sous-jacents potentiels de l’effet de contrôle mesuré de l’humidité.

Le mécanisme sous-jacent est que les particules ou les gouttelettes de la taille d’un aérosol chargées d’agents pathogènes sont neutralisées à une demi-vie et diminuent de manière linéaire et significative avec l’augmentation de l’humidité absolue ambiante. Ce mécanisme est basé sur les travaux fondateurs de Harper (1961). Harper a montré expérimentalement que les gouttelettes porteuses de virus et d’agents pathogènes étaient inactivées dans des délais de plus en plus courts, à mesure que l’humidité absolue ambiante augmentait.

Harper a soutenu que les virus eux-mêmes étaient rendus inopérants par l’humidité (« décomposition viable »), mais il a admis que l’effet pouvait être dû à l’élimination physique ou à la sédimentation gravitationnelle des gouttelettes (« perte physique ») : « Les viabilités des aérosols rapportées dans cet article sont basées sur le rapport entre la charge virale et la numération radioactive dans les échantillons de suspension et de nuages, et peuvent être critiquées au motif que les matériaux de test et de traçage n’étaient pas physiquement identiques ».

Cette dernière (« perte physique ») me semble plus plausible, puisque l’humidité absolue aurait pour effet physique universel de provoquer la croissance par condensation et la sédimentation gravitationnelle des particules/gouttelettes (et, inversement, la perte par évaporation et aérosolisation), et que tous les agents pathogènes viraux testés ont essentiellement la même « décomposition » due à l’humidité. En outre, il est difficile de comprendre comment un virion (de n’importe quel type de virus) dans une gouttelette serait attaqué ou endommagé au niveau moléculaire ou structurel par une augmentation de l’humidité ambiante. Un « virion » est la forme complète et infectieuse d’un virus en dehors d’une cellule hôte, avec un noyau d’ARN ou d’ADN et une capside. Aucun mécanisme moléculaire réel ou autre de la « décomposition viable » d’un virion par l’humidité à l’intérieur d’une gouttelette, postulée par Harper (1961), n’a, à ce jour, été expliqué ou étudié, alors que la sédimentation gravitationnelle (« perte physique ») est bien comprise.

Quoi qu’il en soit, l’explication et le modèle de Shaman et al. (2010) ne dépendent pas du mécanisme particulier de la décomposition des virions en aérosol/gouttelettes induite par l’humidité absolue. Le modèle d’épidémiologie virale régionale saisonnière quantitativement démontré par Shaman est valable pour l’un ou l’autre mécanisme (ou combinaison de mécanismes), que ce soit la « décomposition viable » ou la « perte physique ».

La percée réalisée par Shaman et al. n’est pas seulement un sujet académique. Elle a de profondes implications en matière de politique de santé, qui ont été entièrement ignorées ou négligées dans la pandémie actuelle de coronavirus :

  • Cela signifie que le caractère saisonnier de la mortalité des P&G est directement lié à la contagiosité des maladies respiratoires virales contrôlée par l’humidité absolue.

Si mon point de vue sur le mécanisme est correct (c’est-à-dire « perte physique » plutôt que « décomposition viable »), alors :

  • Cela implique en outre que le vecteur de transmission doit être de petites particules d’aérosol en suspension dans l’air, respirées profondément dans les poumons, à l’intérieur ; et non des voies de transmission hypothétiques comme un contact réel avec un fluide ou un fomite, et non de grosses gouttelettes et de la salive (qui sont rapidement éliminées de l’air par gravitation, ou capturées dans la bouche et le système digestif).
  • Et cela signifie que la distanciation sociale, les masques et le lavage des mains peuvent avoir peu d’effet sur la propagation réelle de l’épidémie pendant la saison hivernale (voir : Rancourt, 2020).

En ce qui concerne la modélisation épidémiologique, les travaux de Shaman impliquent que, plutôt que d’être un nombre fixe (dépendant uniquement de la structure spatio-temporelle des interactions sociales dans une population complètement et variablement sensible, et de la souche virale), le nombre de reproduction de base de l’épidémie (R0) dépend principalement de l’humidité absolue ambiante. Pour une définition du R0, voir HealthKnowlege-UK (2020) : R0 est « le nombre moyen d’infections secondaires produites par un cas typique d’infection dans une population où tout le monde est sensible ».

Shaman et al. ont montré que le R0 doit être compris comme variant selon les saisons entre des valeurs d’été humide légèrement supérieures à « 1 » et des valeurs d’hiver sec généralement aussi élevées que « 4 » (voir par exemple leur tableau 2). En d’autres termes, les maladies respiratoires virales infectieuses saisonnières qui sévissent chaque année dans les régions à climat tempéré passent d’une contagion intrinsèquement légère à une contagion virulente, simplement en raison du mode de transmission biophysique contrôlé par l’humidité absolue de l’air, largement indépendamment de toute autre considération.

En outre, il a été démontré que les concentrations de virus dans l’air intérieur (dans les garderies, les centres de santé et à bord des avions) existent principalement sous forme de particules d’aérosol de diamètre inférieur à 2,5 μm, comme le montrent les travaux de Yang et al. (2011) :

La moitié des 16 échantillons étaient positifs, et leurs concentrations totales en virus variaient de 5 800 à 37 000 copies du génome m-3. En moyenne, 64 % des copies du génome viral étaient associées à des particules fines de diamètre inférieur à 2,5 μm, qui peuvent rester en suspension pendant des heures. La modélisation des concentrations de virus à l’intérieur a suggéré une force de source de 1,6 ± 1,2 × 105 copies du génome m-3 dans l’air h-1 et un flux de dépôt sur les surfaces de 13 ± 7 copies du génome m-2 h-1 par mouvement brownien. Sur une heure, la dose d’inhalation a été estimée à 30 ± 18 dose infectieuse médiane en culture tissulaire (TCID50), suffisante pour induire l’infection. Ces résultats apportent un soutien quantitatif à l’idée que la voie aérosol pourrait être un mode important de transmission de la grippe.

Note de l'auteur
"h-1" signifie "par heure".
"m-3" signifie "par mètre cube" et indique un volume. "m-2" signifie "par mètre carré" et indique une surface.
"m-3 h-1" signifie donc "par mètre cube par heure".

Ces petites particules (inférieures à 2,5 μm) font partie de la fluidité de l’air, ne sont pas soumises à la sédimentation gravitationnelle et peuvent donc être respirées profondément dans les poumons.

La question suivante est la suivante : combien de particules chargées d’agents pathogènes de ce type sont nécessaires pour provoquer une infection chez une personne ayant une capacité moyenne de réponse immunitaire ?

Yezli et Otter (2011), dans leur examen de la dose infectieuse minimale (DIM), soulignent les caractéristiques pertinentes :

  • la plupart des virus respiratoires sont aussi infectieux chez l’homme que dans les cultures de tissus ayant une sensibilité optimale en laboratoire
  • la MID à 50 % de probabilité (« TCID50 ») se situe, de manière variable, entre 100 et 1000 virions
  • il y a généralement 103-107 virions par gouttelette de grippe aérosol de 1 μm à 10 μm de diamètre
  • la MID à 50 % de probabilité s’insère facilement dans une seule gouttelette aérosolisée

Pour en savoir plus :

  • Haas (1993) fournit une description classique de l’évaluation dose-réponse.
  • Zwart et al. (2009) ont fourni la première preuve en laboratoire, dans un système virus-insecte, que l’action d’un seul virion peut être suffisante pour provoquer une maladie.
  • Baccam et al. (2006) ont calculé, à partir de données empiriques, qu’avec la grippe A chez l’homme, « nous estimons qu’après un délai de ~6 h, les cellules infectées commencent à produire le virus de la grippe et continuent à le faire pendant ~5 h. La durée de vie moyenne des cellules infectées est de ~11 h, et la demi-vie du virus infectieux libre est de ~3 h. Nous avons calculé le nombre de reproduction de base [dans le corps], R0, qui indique qu’une seule cellule infectée peut produire ~22 nouvelles infections productives ».
  • Brooke et al. (2013) ont montré que, contrairement aux hypothèses de modélisation précédentes, bien que toutes les cellules infectées par le virus de la grippe A dans le corps humain ne produisent pas une progéniture infectieuse (virions), néanmoins, 90 % des cellules infectées sont significativement affectées.

L’examen ci-dessus signifie que toutes les maladies respiratoires virales qui frappent chaque année les populations des régions tempérées sont extrêmement contagieuses pour deux raisons : (1) elles sont transmises par de petites particules d’aérosol qui font partie de l’air fluide et remplissent pratiquement tous les espaces d’air clos occupés par les humains, et (2) une seule de ces particules d’aérosol porte la dose infectieuse minimale (DIM) suffisante pour provoquer une infection chez une personne, si elle est inhalée dans les poumons, où l’infection est initiée.

C’est pourquoi le schéma de mortalité toutes causes confondues est si solidement stable et réparti dans le monde entier, si l’on admet que la majorité de la charge est induite par des maladies respiratoires virales, tout en étant relativement insensible à l’écologie virale saisonnière particulière pour cette classe opérationnelle de virus. Cela explique également pourquoi le schéma est inversé entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud, indépendamment des voyages aériens touristiques et d’affaires et ainsi de suite.

Les virologues et les généticiens voient les souches, les mutations et les espèces virales (Alimpiev, 2019), comme un homme avec un marteau voit des clous. De même, il existe des récompenses professionnelles pour l’identification de nouveaux agents pathogènes viraux et la description de nouvelles maladies. Pour ces raisons, les scientifiques n’ont pas vu la forêt mais les arbres.

Mais les données montrent qu’il existe un schéma persistant et régulier de mortalité dans la charge hivernale, indépendamment des détails, et que la répartition du nombre de décès excédentaires d’une année sur l’autre est bien limitée (environ 8 à 11 % de la mortalité annuelle totale, aux États-Unis, de 1972 à 1993). Malgré tout ce qu’on dit sur les épidémies, les pandémies et les nouveaux virus, le schéma est résolument constant.

Une anomalie digne de panique, et d’une ingénierie socio-économique mondiale nocives, devrait consister en une mortalité de charge hivernale annuelle d’origine naturelle statistiquement supérieure à la norme. Cela ne s’est pas produit depuis l’unique pandémie de grippe de 1918 (Hsieh et al., 2006).

Les trois épidémies récentes qualifiées de pandémies, à savoir la pandémie H2N2 de 1957, la pandémie H3N2 de 1968 et la pandémie H1N1 de 2009, n’ont pas été plus virulentes (en termes de mortalité annuelle dans la charge hivernale) que les épidémies saisonnières régulières (Viboud et al., 2010 ; Viboud et al., 2006 ; Viboud et al., 2005). En fait, l’épidémie de 1951 a été jugée plus meurtrière, sur la base des données de P&G, en Angleterre, au Pays de Galles et au Canada, que les pandémies de 1957 et 1968 (Viboud et al., 2006).

Un modèle simple de virulence de facto des maladies respiratoires virales

Face à la persistance et à la régularité de la charge hivernale de la mortalité, on est tenté de proposer que les propriétés spécifiques (structurelles, moléculaires et de liaison) de l’agent pathogène viral d’une maladie respiratoire particulière ne sont pas aussi déterminantes pour la mortalité que les virologues le suggèrent. Au contraire, il est possible que la mortalité, dans une population donnée exposée à ces agents pathogènes viraux hautement contagieux qui envahissent les poumons, soit principalement contrôlée par la répartition de la population en terme de capacité et de préparation du système immunitaire.

Une charge virale pénètre dans les poumons. Une fois que l’antigène viral est reconnu, une réponse immunitaire se met en place1. Une « guerre » dynamique s’ensuit entre le virus qui se reproduit et se propage en infectant les cellules de la paroi des poumons, et le système immunitaire qui fait tout ce qu’il peut pour identifier, localiser et détruire les cellules infectées avant que lesdites cellules infectées ne puissent être productives du virus.

La réponse immunitaire est extraordinairement exigeante pour les ressources énergétiques métaboliques de l’organisme (c’est pourquoi il faut « nourrir un rhume », « se reposer » et « rester au chaud »). La demande en énergie métabolique est prioritaire et peut concurrencer les demandes des fonctions corporelles essentielles et les réponses immunitaires à d’autres agents pathogènes. C’est pourquoi les personnes souffrant de maladies « liées à l’âge » et de comorbidité sont particulièrement exposées : leur taux d’apport d’énergie métabolique au système immunitaire est limité par leurs co-conditions, et la demande n’est pas satisfaite à un rythme suffisamment élevé pour gagner la « guerre ». Voir : Straub (2017) ; Bajgar et al. (2015).

Dans une vue simple de l’infection (que je propose pour illustration), un individu donné, ayant un état de santé donné, ne peut fournir de l’énergie métabolique au système immunitaire que jusqu’à un certain taux maximum de fourniture, pendant la phase cruciale de la « guerre ». C’est ce que l’on appelle le « taux d’apport énergétique pour la réponse immunitaire » : RS. Le RS est exprimé en unités d’énergie par unité de temps, J/s, ou en calories par seconde. Si le RS est suffisant pour « gagner la guerre » et est maintenu suffisamment longtemps, alors l’individu se remet de l’infection et le système immunitaire stocke une mémoire moléculaire de l’antigène viral, ce qui réduit considérablement la demande en énergie pour les futures réponses immunitaires aux attaques du même virus ou d’un virus suffisamment similaire. Si la réponse immunitaire est insuffisante, l’individu succombe au virus et meurt.

Par conséquent, le virus saisonnier peut être caractérisé comme ayant une valeur de RS spécifique au virus, dites RSv, qui est le seuil de RS pour la survie de la personne infectée. Si RS > RSv, alors la personne se rétablit. Si RS < RSv, alors la personne meurt. Plus le RSv est élevé, plus le virus est virulent, et vice versa.

Une population humaine donnée (nationale ou régionale) aura une distribution donnée des valeurs de RS associée aux différents membres de la population.

Mathématiquement, cette distribution peut être représentée comme une densité de probabilité des valeurs de RS. Une valeur de densité de probabilité comporte des unités de nombre de personnes par unité d’intervalle de RS. La surface totale sous la courbe de densité de probabilité est la population, de la nation ou de la région.

La figure 4 illustre trois distributions hypothétiques des valeurs de RS, dans trois populations différentes de taille égale. Ici : « Allemagne/Germany » (ligne bleue continue) correspond à une population occidentale actuelle, qui ne compte pas une population âgée particulièrement nombreuse ; « Italie » (ligne bleue pointillée) correspond à une population occidentale actuelle qui compte une population âgée nombreuse ; et « Stressed » (ligne rouge continue) correspond à une population d’individus soumis à un stress métabolique (ou sanitaire) élevé, comme cela a pu être le cas en Angleterre en 1918.

Un tel stress pour la santé peut être dû à une carence nutritionnelle, à un manque de nutriments essentiels ou de vitamines, à des niveaux élevés d’agents stressants environnementaux, de toxines ou d’agents pathogènes, à une pénurie de logements [ou de la capacité à le chauffer, NdSF](« fuel poverty« ), à des conditions de travail oppressives, à l’oppression de la domination sociale, à l’abus de substances provoquant des lésions organiques, etc. Il existe une vaste littérature sur ces facteurs. Comme point d’ancrage, voir : Sapolsky (2015) ; Sapolsky (2005).

Figure 4 : Densités de probabilité des valeurs de RS, pour trois populations de taille égale mais différant par leur niveau de stress et leur vulnérabilité en matière de santé, comme expliqué dans le texte. Les trois lignes verticales, tracées au crayon et intitulées « 1 », « 2 » et « 3 », montrent trois valeurs de RSv différentes, spécifiques à chaque virus, comme expliqué dans le texte. Les zones hachurées sont les fractions (de la surface totale) représentant les fractions de mortalité pour le virus le moins virulent ayant la valeur RSv étiquetée « 1 ».

Dans ce modèle, la mortalité comparative entre les populations, pour un agent pathogène viral donné, est donc déterminée par les différents états de santé (distributions des valeurs de RS des individus) des populations infectées comparées.

Cela concerne le cycle complet de l’infection et de la guérison. Il en dit peu sur les taux de mortalité quotidiens et les distributions par âge, qui dépendent de la propagation naturelle ou forcée de l’infection, qui à son tour n’est pas nécessairement uniforme dans le temps et l’espace mais peut plutôt cibler des segments particuliers de la population, comme les personnes confinées dans des institutions.

En outre, la distribution des valeurs de RS pour une population donnée peut changer de manière significative au cours d’une épidémie, si les segments vulnérables sont soumis à des facteurs de stress supplémentaires en matière de santé, par exemple.

Analyse de la mortalité toutes causes confondues de COVID-19 et les modélisations de déconvolutions

À la lumière du contexte et des outils conceptuels ci-dessus, nous pouvons maintenant examiner les données liées au COVID-19, à ce jour. Pour de bonnes raisons (voir ci-dessus), nous ignorons les données relatives aux décès et les modélisations de déconvolutions des décès P&G par rapport à d’autres décès jugés saisonniers pour des raisons non liées aux agents pathogènes viraux saisonniers. Nous nous concentrons sur la mortalité toutes causes confondues, par semaine.

La mortalité toutes causes confondues n’est pas susceptible de biais et est actuellement disponible pour plusieurs juridictions. Nous utilisons les données brutes sans aucune manipulation, et nous ne modifions pas les données pour les « corriger » en fonction des changements de la population totale ou de la structure d’âge d’une population.

Pour les données, nous nous appuyons sur le CDC (USA), les données des instituts nationaux pour l’Angleterre et le Pays de Galles, et les compilations graphiques du centre EuroMOMO. Nous n’utilisons que les dernières semaines qui sont déclarées complètes (« >100% », CDC) ou jugées de qualité suffisante pour être publiées. Malheureusement, certaines juridictions telles que le Canada peuvent être caractérisées comme lentes et réfractaires aux demandes.

La figure 5 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour l’Angleterre et le Pays de Galles, à partir de 2010. Les baisses soudaines sur une semaine sont des incohérences dans la comptabilité et dans les délais de certification des décès, qui sont comptées dans la ou les semaines suivantes. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie.

En déclarant la pandémie, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom, a notamment déclaré2 :

[…] Dans les jours et les semaines à venir, nous nous attendons à voir le nombre de cas, le nombre de décès et le nombre de pays touchés augmenter encore plus. […] Et nous avons appelé chaque jour les pays à prendre des mesures urgentes et énergiques. Nous avons tiré la sonnette d’alarme haut et fort. […]

Il ne s’agit pas seulement d’une crise de santé publique, mais d’une crise qui touchera tous les secteurs – chaque secteur et chaque individu doit donc être impliqué dans la lutte.

J’ai dit dès le début que les pays doivent adopter une approche pan-gouvernementale et sociétale, construite autour d’une stratégie globale pour prévenir les infections, sauver des vies et minimiser l’impact. […]

Je rappelle à tous les pays que nous vous demandons d’activer et de renforcer vos mécanismes d’intervention d’urgence ; de communiquer avec votre population sur les risques et la manière dont elle peut se protéger – c’est l’affaire de tous ; de trouver, isoler, tester et traiter chaque cas et de retracer chaque contact ; de préparer vos hôpitaux ; [C’est moi qui souligne, NdA].

Les propos d’Adhanom ont soit constitué la prévision de santé publique la plus remarquable jamais faite pour l’Angleterre et le Pays de Galles (et de nombreuses juridictions dans le monde, voir ci-dessous), soit quelque chose d’autre pourrait expliquer le pic de mortalité toutes causes confondues qui a immédiatement suivi sa déclaration.

Figure 5 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour l’Angleterre et le Pays de Galles, à partir de 2010. Les baisses soudaines d’une semaine sont des incohérences dans la comptabilité et dans le délai de certification des décès, qui sont comptées dans la ou les semaines suivantes. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19.

Il est important de noter que le nombre total de décès « excédentaires », toutes causes confondues, la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base de l’été), n’est pas statistiquement plus élevé que pour les années passées, et il reste à voir jusqu’à quel point le creux de l’été 2020 sera bas.

Ce que l’on peut appeler le « pic COVID » est une caractéristique étroite (figure 5). Par rapport à la ligne de base estivale, la largeur totale à mi-hauteur du pic est d’environ 5 semaines. Il se distingue par le fait qu’il se situe à la fin de la saison infectieuse et qu’il s’élève bien au-dessus de la bosse plus large de la charge hivernale.

Ce « pic COVID » est un événement unique dans l’histoire épidémiologique de l’Angleterre et du Pays de Galles. Cette caractéristique unique est-elle due à un agent pathogène viral inhabituellement nouveau, ou à la réponse unique, sans précédent et massive du gouvernement à la déclaration de pandémie de l’OMS ?

Notez qu’un tel « pic COVID » n’implique pas une virulence intrinsèque du virus. Cela signifie seulement que les décès de personnes vulnérables, ou de personnes rendues vulnérables, sont survenus dans un court laps de temps. Par exemple, les personnes qui seraient mortes dans les semaines ou les mois suivants peuvent voir leur décès accéléré par l’intervention humaine, ou celles qui se remettent encore d’une infection virale peuvent être poussées dans des conditions de vie plus précaires et plus stressantes.

Un « pic COVID » analogue s’est produit dans les données du centre EuroMOMO pour l’Europe (figure 6). Là encore, le nombre total de décès excessifs, toutes causes confondues, de la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base estivale) n’est pas statistiquement plus élevé que pour les années passées, et la date de déclaration de la pandémie est indiquée par une ligne rouge verticale.

Figure 6 : Mortalité toutes causes confondues par semaine. Données du centre EuroMOMO pour l’Europe, consultées le 1er juin 2020. La date de déclaration de la pandémie est indiquée par une ligne verticale rouge.

Ce qui ressemblait à une saison 2020 « douce » et concluante s’est transformé en « pic COVID » immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS.

Passons maintenant aux États-Unis, où les données actuelles sont facilement accessibles, tant au niveau national qu’au niveau de chaque État, grâce au CDC.

La figure 7 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour les États-Unis, à partir de 2014. Ici, la base de référence pour l’été est d’environ de 46 000 à 52 000 décès par semaine, qui augmentent avec l’augmentation de la population totale. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19.

Figure 7 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour les États-Unis, à partir de 2014. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues de la charge hivernale pour chaque année.

Ici encore, nous constatons que le nombre total de décès toutes causes confondues de la charge hivernale pour la saison se terminant en 2020 (zone au-dessus de la ligne de base estivale) n’est pas statistiquement plus élevé que pour les dernières années. Il n’y a aucune preuve, uniquement en termes de nombre de décès saisonniers, qui suggère un événement catastrophique ou un agent pathogène exceptionnellement virulent. Il n’y a pas eu de « fléau ». La charge hivernale, au cours de ces années, se situe constamment dans une fourchette d’environ 6 à 9 % de la mortalité annuelle totale toutes causes confondues, et les variations d’une année sur l’autre sont typiques des variations historiques.

D’autre part, il existe à nouveau un « pic COVID », qui présente les caractéristiques uniques suivantes :

  • Il est remarquablement net ou étroit, sa largeur à mi-hauteur du pic, par rapport à la ligne de base de l’été, n’étant que de 4 semaines environ. En comparaison, les pics importants des saisons infectieuses se terminant en 2015 et 2018 ont une largeur maximale de 14 et 9 semaines, respectivement.
  • Il se produit plus tard dans la saison infectieuse que tout autre pic important jamais observé aux États-Unis, et il augmente après la semaine 11 de 2020.
  • Sa montée survient immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS, en parfaite synchronisation, comme on peut le voir en Europe, en Angleterre et au Pays de Galles, qui sont séparés des États-Unis par un océan.

Le « pic COVID » dans les données américaines provient de « points chauds », comme la ville de New York (NYC). La figure 8 montre la mortalité toutes causes confondues par semaine pour NYC, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19.

Figure 8 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour NYC, à partir de 2013, en noir. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19. La ligne grise représente simplement les mêmes données sur une échelle verticalement élargie et décalée, à des fins de visualisation. (156 correspond à 2016)

Les données de NYC n’ont aucun sens épidémiologique. Le « pic COVID » ici, à première vue, ne peut pas être interprété comme un processus normal de maladie respiratoire virale dans une population sensible. Des effets locaux, tels que l’importation de patients d’autres juridictions ou de fortes densités de personnes vulnérables institutionnalisées ou hébergées, doivent au moins être en jeu.

Ce qui est également frappant, c’est que certains des États américains les plus peuplés, qui comptent un grand nombre de cas mesurés et signalés, et un grand nombre de personnes présentant les anticorps, ne présentent pas de « pic de COVID ». (Les anticorps caractéristiques sont produits et présents dans le corps des individus qui ont été infectés et récupérés suite à leurs réponses immunitaires. Par exemple, voir l’étude de terrain sur les anticorps pour la Californie réalisée par Bendavid et al, 2020).

Ceci est illustré pour la Californie à la figure 9 et pour le Texas à la figure 10.

Figure 9 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour la Californie, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie de COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues dans la charge hivernale pour chaque année.
Figure 10 : Mortalité toutes causes confondues par semaine pour le Texas, à partir de 2013. La ligne verticale rouge indique la date à laquelle l’OMS a déclaré la pandémie COVID-19. Les zones hachurées ou grisées représentent les décès toutes causes confondues dans la charge hivernale pour chaque année.

De plus, aucun des sept États qui n’ont pas imposé de confinement (Iowa, Nebraska, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Utah, Wyoming et Arkansas) n’a de « pic COVID ».

La présence d’un « pic COVID » est positivement corrélée avec la part des décès attribués selon COVID-19 survenant dans les maisons de retraite et les centres de vie assistée, selon cette carte :

Interprétation du « pic COVID » dans la mortalité toutes causes confondues

Étant donné le caractère unique du « pic COVID » de la mortalité toutes causes confondues :

  • Sa netteté, avec une largeur à mi-hauteur maximale de seulement 4 semaines environ ;
  • Son retard dans le cycle de la saison infectieuse, qui augmente après la semaine 11 de 2020, ce qui est sans précédent pour toute caractéristique de pic aigu ;
  • La synchronisation du début de sa poussée, sur tous les continents, et immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS ; et
  • Son absence ou sa présence d’un état à l’autre des États-Unis pour la même écologie virale sur le même territoire, est corrélée aux événements dans les maisons de retraite et aux actions du gouvernement plutôt qu’à un quelconque discernement de la souche virale connue.

Compte tenu de l’examen ci-dessus des connaissances sur les maladies respiratoires virales saisonnières :

  • Les schémas de mortalité toutes causes confondues, robustes, persistants et réguliers de la charge hivernale, à travers l’ère moderne de l’épidémiologie et entre les nations de deux hémisphères ;
  • La nouvelle compréhension (2010) que la transmissivité est contrôlée par l’humidité absolue, et que le vecteur de transmission est constitué de petites particules d’aérosol qui pénètrent profondément dans les poumons ;
  • La reconnaissance croissante de la budgétisation de l’énergie métabolique comme paradigme pour comprendre la mort par maladies infectieuses avec des conditions de comorbidité, tout en reconnaissant que le système immunitaire a un contrôle hiérarchique sur la budgétisation de l’énergie métabolique, en second lieu après la connaissance d’un danger externe imminent ; et
  • La compréhension croissante du rôle dominant du stress métabolique (y compris la cognition du stress, le stress perçu) dans la diminution de la capacité de réponse du système immunitaire.

Je postule que le « pic COVID » représente un homicide de masse accéléré de personnes immunovulnérables, et de personnes rendues plus immunovulnérables, par des actions gouvernementales et institutionnelles, plutôt qu’une signature épidémiologique d’un nouveau virus, indépendamment du degré de nouveauté du virus du point de vue de la spéciation virale.

Enfin, mon interprétation du « pic COVID » comme étant la signature d’un homicide de masse par la réaction du gouvernement est étayée par plusieurs documents institutionnels, rapports de médias et articles scientifiques, comme les exemples suivants.

Deux articles scientifiques abordent ce sujet :

  • Hawryluck et autres (2004), sur le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) résultant d’une quarantaine médicale.
  • Richardson et al. (2020), sur la preuve statistique que les ventilateurs mécaniques ont tué des patients atteints de COVID-19 critique.

Parmi les articles de presse et les mémos institutionnels, on peut citer

  • « Une nouvelle étude révèle que presque tous les patients atteints de coronavirus mis sous respirateur sont morts« , News Break | The Hill 04-23, 23 avril 2020.
    « De nouvelles données sur les soins de santé suggèrent que près de la moitié des patients atteints de coronavirus placés sous respirateur meurent, selon le premier rapport de CNN. Les données ont été recueillies à Northwell Health, le plus grand système hospitalier de l’État de New York. Elles ont révélé qu’environ 20% des patients atteints de COVID-19 sont décédés, et que 88 % des patients placés sous respirateur sont morts ».
  • « La fille blâme le ‘chaos’ de la pandémie de COVID-19 pour le déclin rapide de sa mère« , par Arthur White-Crummey, Regina Leader-Post, 29 mai 2020.
    « La mère de Sue Nimegeers n’a jamais eu le COVID-19, mais elle la compte toujours parmi les victimes de la maladie. Elle n’a jamais été testée positive, mais le chaos de la pandémie elle-même autour de nous, nous le pensons, nous l’a prise beaucoup trop tôt », a déclaré Nimegeers au conseil d’administration de l’Autorité sanitaire du Saskatchewan (SHA) vendredi.
  • « Un rapport « profondément inquiétant » sur les foyers de soins de l’Ontario a été publié« , BBC, 27 mai 2020.
    « M. Ford a déclaré qu’une enquête complète a été lancée sur les allégations selon lesquelles les installations sentaient la nourriture pourrie, infestée de cafards et de mouches, et que des personnes âgées étaient laissées pendant des heures criant au secours alors que le personnel ne répondait pas ».
  • « Rien ne peut justifier cette destruction de vies humaines« , Yoram Lass, ancien directeur du ministère de la santé israélien, sur l’hystérie autour de Covid-19, spiked-online, 22 mai 2020.
    « Yoram Lass : C’est la première épidémie de l’histoire qui s’accompagne d’une autre épidémie – le virus des réseaux sociaux. Ces nouveaux médias ont entraîné un lavage de cerveau de populations entières. Ce que vous obtenez, c’est de la peur et de l’anxiété, et une incapacité à regarder les vraies données. Et donc, vous avez tous les ingrédients pour une hystérie monstrueuse. C’est ce qu’on appelle en science un feedback positif ou un effet boule de neige. Le gouvernement a peur de ses électeurs. C’est pourquoi il met en œuvre des mesures draconiennes. Les électeurs regardent les mesures draconiennes et deviennent encore plus hystériques ».
    – Cuomo minimise les appels à une enquête fédérale sur les décès dus aux coronavirus dans les maisons de retraite : « Demandez au président Trump« , par Andrew O’Reilly | Fox News, 20 mai 2020.
    « Le gouverneur new-yorkais Andrew Cuomo a rejeté mercredi les appels au ministère de la justice pour qu’il ouvre une enquête sur le nombre massif de décès dans les maisons de retraite de l’État lors de la pandémie de coronavirus – affirmant qu’il ne faisait que suivre les directives de l’administration Trump et des Centers for Disease Control and Prevention. Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée, cette spéculation intervient alors que sa directive du 25 mars dernier, qui exigeait que les maisons de retraite accueillent de nouveaux patients infectés par le COVID-19, est passée au crible ».
  • DATE : 25 mars 2020
    A : Administrateurs de maisons de soins infirmiers, directeurs de soins infirmiers et planificateurs de sorties d’hôpital
    DE : Département de la santé de l’État de New York
    Conseil : sorties d’hôpital et admissions dans les maisons de soins
    (Supprimé de : coronavirus.health.ny.gov)
    « Pendant cette urgence sanitaire mondiale, toutes les maisons de retraite doivent se conformer à la réception accélérée des résidents qui reviennent des hôpitaux. Les résidents sont jugés aptes à retourner dans un établissement de soins de santé lorsque le médecin de l’hôpital ou son représentant détermine que le résident est médicalement stable pour le retour. […] Aucun résident ne peut se voir refuser sa réadmission uniquement sur la base d’un diagnostic confiné ou suspecté de COVID-19. Il est interdit aux maisons de retraite d’exiger d’un résident hospitalisé qui est déterminé comme étant médicalement stable qu’il subisse un test de COVID-19 avant son admission ou sa réadmission ».
  • « Les foyers de soins et les centres de vie assistée représentent 42 % des décès par COVID-19 : Une statistique surprenante qui a de profondes implications sur la façon dont nous avons géré la pandémie de coronavirus », par Gregg Girvan, FREOPP, 7 mai 2020.
    « Sur la base d’une nouvelle analyse des rapports de décès COVID-19 par État, il est clair que l’aspect le plus sous-estimé de la nouvelle pandémie de coronavirus est son effet sur une population spécifique d’Américains : ceux qui vivent dans des maisons de soins infirmiers et des centres d’assistance ».
  • « Coupable – de respirer« , par Tony Heller, Tony Heller YouTube Channel, 24 mai 2020.
    « Les confinements ont été vendus il y a des mois dans l’idée d’ »aplatir la courbe ». Dans la plupart des endroits, il n’y a jamais eu beaucoup de courbe à aplatir, mais les dispositifs de confinement sont toujours en place. Des dizaines de millions de personnes voient aujourd’hui leur vie détruite – pour crime de respiration ».
  • « Le « massacre » des résidents des maisons de retraite en Italie : Les patients atteints de Covid-19 dans l’épicentre du virus en Italie, en Lombardie, ont été transférés dans des maisons de retraite par une résolution officielle aux conséquences catastrophiques », par Maria Tavernini et Alessandro Di Rienzo, TRT World, 20 avril 2020.
    « Accueillir des patients du Covid-19 dans des maisons de retraite, c’était comme allumer une allumette dans une botte de foin. »
  • « Mise à jour Coronavirus : Comment le renforcement des hôpitaux pour le COVID-19 a contribué à la crise des soins de longue durée au Canada« , par Jessie Willms et Hailey Montgomery, Globe & Mail, 20 mai 2020.
    « La plupart des résidents des maisons de retraite et de soins qui ont succombé au COVID-19 au Canada sont morts dans des établissements frappés par le virus et manquant de personnel, les lits d’hôpitaux étant vides ».
  • « Il n’y a pas de preuve que les confinements ont sauvé des vies. Il est incontestable qu’ils ont causé un grand préjudice« , par Briggs, wmbriggs.com, 14 mai 2020.
    « En fin de compte, cela ne se résume pas à des statistiques au niveau du pays ou même de la ville. C’est une question de personnes. Chaque individu attrape le virus ou non, vit ou meurt. Pas à cause de son pays, mais à cause de lui-même, de sa santé, de sa situation. Tout individu peut avoir bénéficié d’une mise en quarantaine et d’une perte d’emploi. Tout comme n’importe quel individu peut avoir connu une mauvaise fin après un confinement ».
  • « Les hôpitaux sont mieux payés pour inscrire leurs patients sur la liste COVID-19« , par Tom Kertscher, POLITIFACT, 21 avril 2020.
    « La norme veut que l’assurance maladie paie à l’hôpital environ trois fois plus pour un patient qui utilise un respirateur que pour un autre. L’assurance-maladie ajoute 20 % à ses paiements réguliers aux hôpitaux pour le traitement des victimes du COVID-19. C’est le résultat d’une loi fédérale de relance ».
  • « CDC : 80 000 personnes sont mortes de la grippe l’hiver dernier aux États-Unis, le plus grand nombre de décès en 40 ans« , par Associated Press, STAT News, 26 septembre 2018.
    « On estime que 80 000 Américains sont morts de la grippe et de ses complications l’hiver dernier – le plus grand nombre de décès dus à cette maladie depuis au moins quatre décennies. Le directeur des Centers for Disease Control and Prevention, le Dr Robert Redfield, a révélé ce total dans une interview accordée mardi soir à The Associated Press ».

Denis G. Rancourt

Chercheur, Association des libertés civiles de l’Ontario (ocla.ca)



Références scientifiques

Notes

  1. Voir : « Le système immunitaire : Cellules, tissus, fonction et maladie« , revue médicale par Daniel Murrell, MD le 11 janvier 2018 – Rédigée par Tim Newman, sur medicalnewstoday.com, consulté le 1er juin 2020
  2. « Discours d’ouverture du directeur général de l’OMS lors du point de presse sur COVID-19«  – 11 mars 2020



Critique en 16 points majeurs de la raison « impure » du confinement — Comment en sommes-nous arrivés là ?

[Source : Sott.net]

[Auteur :] J.B. Handley – JBH Blog

Note du traducteur : Bien qu'en grande partie vus d'un point situé aux États-Unis, tous les éléments contenus dans cet article s'appliquent à la plupart des pays occidentaux et notamment à la France. Seize faits imparables à l'aune des publications scientifiques censurées par les médias aux ordres du Mondialisme délétère et impur au sens « entaché d'éléments incontrôlés, indésirables », un esprit du mal qui souille la morale, le social et le religieux par lequel l'âme des humains est attachée à un totalitarisme qui véhicule ses idées psychopathiques. Comme indiqué en fin d'article, l'original en anglais a été publié le 30 mai 2020 et a fait l'objet de mises à jour jusqu'au 8 juin.

Pour qui veut bien regarder, il y a tant de faits qui racontent la vérité, et cette vérité ressemble à cela :

« Compte tenu de ce que nous savons aujourd’hui du taux de mortalité par infection du Covid-19, de l’impact asymétrique selon l’âge et l’état de santé, de la non-transmissibilité par des personnes asymptomatiques et dans des environnements extérieurs, du taux de mortalité quasi nul pour les enfants et de la compréhension de base des virus par la loi de Farr, le confinement de la société fut une stupide décision politique à ce point dévastatrice pour la société que les historiens pourraient la juger comme la pire décision jamais prise. Pire encore, bien que ces dommages soient maintenant reconnus et en dépit du fait que chaque heure passée dans une phase de confinement produit un effet domino dévastateur sur la société, de nombreux décideurs politiques n’ont toujours pas changé d’avis. Pendant ce temps, les médias — à quelques exceptions notables près — sont étrangement silencieux quant aux informations positives. Heureusement, et malgré les critiques extrêmes et la censure d’une foule en colère, désespérée de continuer à mener une guerre imaginaire, un groupe inattendu de héros à travers le paysage politique — dont beaucoup de médecins et de scientifiques — se sont manifestés pour dire la vérité. »

© Inconnu

Mon but est de m’engager dans des faits connus. Vous, le lecteur, pouvez décider si tous ces faits, lorsque vous les rassemblez, correspondent à l’histoire ci-dessus.

Fait n° 1 — Le taux de mortalité par infection du Covid-19 se situe entre 0,07 et 0,20 %, ce qui correspond à la grippe saisonnière

Le taux de mortalité par infection de tout nouveau virus diminue TOUJOURS au fil du temps, à mesure que de nouvelles données sont disponibles, comme pourrait vous le dire n’importe quel virologue. Dans les premiers temps du Covid-19, où nous ne disposions que de données provenant de Chine, on craignait que le taux de mortalité infectieuse puisse atteindre 3,4 pour cent, ce qui eut effectivement été cataclysmique. Le 17 avril, la première étude fut publiée par des scientifiques de Stanford et elle aurait dû mettre immédiatement fin à tous les confinements, les scientifiques ayant indiqué que leurs recherches « impliquent que l’infection est bien plus répandue que ce qu’indique le nombre de cas confirmés » et avaient fixé le taux de mortalité lié à l’infection entre 0,12 et 0,2 pour cent. Ils avaient également spéculé, à mesure que de nouvelles données émergeaient, que le taux final de mortalité lié à l’infection serait probablement « inférieur ». Pour situer le contexte, la grippe saisonnière a un taux de mortalité lié à l’infection de 0,1 pour cent. La variole ? 30 pour cent.

L’étude de Stanford fut la première étude à établir le taux de mortalité par infection du Covid-19, et elle fit alors l’objet de critiques sévères, ce qui a incité le chercheur principal, le Dr John Ioannidis, à souligner ce qui suit :

« On notera la manifestation ici d’une sorte de pensée de groupe qui insiste sur le fait que c’est la fin du monde et que le ciel est en train de nous tomber sur la tête. Elle attaque les études avec des données basées sur la spéculation et la science-fiction. Mais il est ahurissant d’écarter les données réelles en faveur d’une spéculation mathématique. »

Comme toute bonne science, les données de Stanford sur le taux de mortalité par infection ont été reproduites tellement de fois que nos propres Centres de contrôle des maladies ont annoncé cette semaine que leur « meilleure estimation » indiquait un taux de mortalité par infection inférieur à 0,3 pour cent. Dans cet article sur les nouvelles données du CDC, ils ont également souligné comment les baisses en cascade du taux de mortalité par infection ont fait disparaître toutes les craintes apocalyptiques :

« Ce scénario d’« estimation au plus juste » suppose également que 35 pour cent des infections sont asymptomatiques, ce qui signifie que le nombre total d’infections est supérieur de plus de 50 pour cent au nombre de cas symptomatiques. Il implique donc que le taux de mortalité par infection se situe entre 0,2 pour cent et 0,3 pour cent. En revanche, les projections effectuées en mars par le CDC — qui prévoyaient que jusqu’à 1,7 million d’Américains pourraient, sans intervention, mourir du Covid-19 — supposaient un taux de mortalité par infection de 0,8 pour cent. À peu près au même moment, des scientifiques de l’Imperial College avaient élaboré un scénario catastrophe dans lequel 2,2 millions d’Américains mourraient, sur la base d’un taux de mortalité par infection de 0,9 pour cent. »

Si vous n’êtes toujours pas convaincu que le taux de mortalité par infection du Covid-19 correspond à peu près à une mauvaise saison de grippe, l’analyse la plus complète qu’il m’ait été donné de lire provient de l’université d’Oxford, qui a récemment déclaré :

« En tenant compte de l’expérience historique, des tendances des données, du nombre accru d’infections dans la population au sens large et de l’impact potentiel d’une mauvaise classification des décès, on obtient une estimation présumée du taux de mortalité par infection du Covid-19 qui se situe entre 0,1 pour cent et 0,41 pour cent. »

Grâce au nombre important d’études du taux de mortalité par infection qui ont été réalisées dans le monde entier en avril et début mai, le Dr Ioannidis de Stanford a finalement publié la semaine dernière une méta-analyse dans laquelle il a examiné DOUZE études distinctes du taux de mortalité par infection et sa conclusion est à ce point excellente que je vous laisse la découvrir :

« Le taux de mortalité par infection (IFR), c’est-à-dire la probabilité pour une personne infectée de mourir, est l’une des caractéristiques les plus critiques et les plus contestées de la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). La charge de mortalité totale attendue pour le Covid-19 est directement liée à l’IFR. En outre, la justification de diverses interventions de santé publique non pharmacologiques dépend de manière cruciale de cet IFR. Certaines interventions agressives susceptibles d’induire également des dommages collatéraux plus prononcés peuvent être considérées comme appropriées, si l’IFR est élevé. À l’inverse, les mêmes mesures peuvent ne pas atteindre les seuils de risque et de bénéfice acceptables si l’IFR est faible… Il est intéressant de noter qu’en dépit de leurs différences de conception, d’exécution et d’analyse, la plupart des études fournissent des estimations d’IFR ponctuelles qui se situent dans une fourchette relativement étroite. Sept des douze IFR estimés se situent dans une fourchette de 0,07 à 0,20 (IFR corrigé de 0,06 à 0,16), ce qui est similaire aux valeurs IFR de la grippe saisonnière. Trois valeurs sont légèrement supérieures (IFR corrigé de 0,25-0,40 à Gangelt, Genève et Wuhan) et deux sont légèrement inférieures à cette fourchette (IFR corrigé de 0,02-0,03 à Kobe et dans l’Oise). »

Avis n°1 — Dr. Scott Atlas

Dr. Scott Atlas
© Inconnu

Le Dr Scott Atlas de Stanford a — peu après la publication des données de l’étude de Stanford dont il n’était pas auteur — publié un article d’opinion dans le journal The Hill avec le titre « Les données sont là — arrêtez la panique et mettez fin à l’isolement total ». Il a écrit :

« La récente étude de l’université de Stanford sur les anticorps estime maintenant que le taux de mortalité en cas d’infection est probablement de 0,1 à 0,2 pour cent, ce qui constitue un risque bien inférieur aux précédentes estimations de l’Organisation mondiale de la santé qui étaient 20 à 30 fois plus élevées et qui motivaient les politiques d’isolement… Arrêtons de sous-estimer les preuves empiriques et doublons plutôt les modèles hypothétiques. Les faits sont importants. »

Les faits sont importants, mais personne n’a écouté. L’article du Dr Atlas sert également de cadre de référence au Fait n°2.

Fait n° 2 — Le risque de mourir du Covid-19 est bien plus élevé que l’IFR moyen pour les personnes âgées et celles souffrant de comorbidité, bien plus faible que l’IFR moyen pour les jeunes personnes en bonne santé, et proche de zéro pour les enfants

En janvier 2020, Los Angeles a connu une épidémie de grippe qui a causé la mort de plusieurs enfants ; le Los Angeles Times notait qu’« une souche improbable de grippe a rendu malade et tué en cette saison de grippale un nombre inhabituellement élevé de jeunes en Californie ». Le Covid-19 est à l’opposé de cela. Le Dr Ioannidis, de Stanford, a déclaré : « Comparé à presque toutes les autres causes de maladie auxquelles je peux penser, [le Covid] épargne vraiment les jeunes. »

Le rapport du CDC sur les décès par Covid selon l’âge — Du 1er février au 16 mai

L’Italie a indiqué il y a trois jours que 96 pour cent des Italiens qui sont morts du Covid-19 souffraient déjà « d’autres maladies » et étaient en moyenne âgés de 80 ans. Selon Bloomberg, le chef de l’ISS [Institut supérieur de Santé en Italie – NdT], Silvio Brusaferro, a déclaré lors d’une conférence de presse vendredi :

« Les derniers chiffres montrent que les nouveaux cas et les décès ont un profil commun : ce sont principalement des personnes âgées souffrant d’autres maladies. »

Les meilleures données sur la répartition de l’âge des populations atteintes qu’il m’ait été donné de lire proviennent de Worldometers.info. Voici leur graphique d’estimation du taux de mortalité par groupe d’âge. Veuillez noter que le taux de mortalité est BIEN plus élevé que le taux de mortalité en cas d’infection parce que le taux de mortalité utilise les cas confirmés de Covid-19 comme dénominateur, mais il indique à quel point les taux de mortalité sont différents selon l’âge.

© Worldometers.com
TRADUCTION — Taux de mortalité = (nombre de décès / nombre de cas) = probabilité de décès en cas d'infection par le virus (%). Cette probabilité diffère selon le groupe d'âge. Les pourcentages indiqués ci-dessous ne doivent pas nécessairement totaliser 100 pour cent , car ils ne représentent PAS la part des décès par groupe d'âge. Ils représentent plutôt, pour une personne d'un groupe d'âge donné, le risque de mourir si elle est infectée par le Covid-19.

Bien que ces données soient « brutes », on peut extrapoler sans risque qu’une personne de plus de 80 ans risque sérieusement de mourir du Covid-19 alors qu’un enfant ne court pratiquement aucun risque. Ce fait devrait orienter les politiques, comme l’explique le Dr Atlas :

« Dans l’État de New York, les deux tiers des cas mortels concernaient des patients de plus de 70 ans, plus de 95 pour cent avaient plus de 50 ans et environ 90 pour cent de tous les cas mortels souffraient déjà d’une autre maladie. Sur les 6 570 décès par Covid-19 confirmés et ayant fait l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer à ce jour la présence d’une comorbidité, 6 520, soit 99,2 pour cent, souffraient d’une maladie sous-jacente. Si vous ne souffrez pas à la base d’une maladie chronique, vos chances de mourir sont faibles, quel que soit votre âge. Et les jeunes adultes et les enfants en bonne santé ne courent pratiquement aucun risque de contracter une maladie grave à cause du Covid-19. »

Considérez cet excellent article du British Medical Journal, intitulé « La protection contre le Covid-19 doit être répartie en fonction du risque », écrit par des professeurs de l’université de Cambridge :

« Protéger les personnes qui risquent le plus de mourir du Covid-19 tout en assouplissant les restrictions imposées aux autres permet de progresser dans l’épidémie de SRAS-CoV-2, étant donné que le virus a peu de chances de disparaître dans un avenir prévisible. De telles approches ciblées nécessiteraient toutefois de s’éloigner de l’idée que nous sommes tous gravement menacés par la maladie, ce qui a conduit à des niveaux de panique individuelle étonnamment inadaptés au risque concret de décès. L’objectif devrait plutôt être de communiquer des niveaux de risque réalistes tels qu’ils s’appliquent à différents groupes, non pas pour rassurer ou effrayer, mais pour permettre des décisions individuelles éclairées dans un contexte d’incertitude inévitable. »

Un exemple simple : fermer les écoles n’a pratiquement aucun sens compte tenu de ce que nous savons du Covid-19 ; les laisser ouvertes et protéger les enseignants de plus de 60 ans — pour choisir une limite d’âge quelque peu défendable — pourrait s’avérer bien plus sensé. C’est pourquoi tant de pays apparemment désireux de respecter davantage les données que nous ne le faisons ici aux États-Unis ont déjà rouvert leurs écoles. En fait, les écoles du Danemark sont ouvertes depuis la mi-avril ! Et, pour ceux qui tiennent les comptes,Reuters a déclaré juste hierque «la réouverture des écoles au Danemark n’a pas aggravé l’épidémie, comme le montrent les données». Voici une citation :

« Peter Andersen, docteur en épidémiologie et prévention des maladies infectieuses à l’Institut danois du sérum a déclaré jeudi à Reuters qu’« On ne voit aucun effet négatif lié à la réouverture des écoles ». En Finlande, un haut fonctionnaire a annoncé mercredi des résultats similaires, en précisant que rien jusqu’ici ne suggérait que le coronavirus s’était propagé plus rapidement depuis la réouverture des écoles à la mi-mai. »

Voici un autre excellent article sur les écoles, intitulé « C’est la peur — et non la science — qui empêche nos enfants d’être éduqués », paru la semaine dernière dans le journal The Telegraph :

« Il y a peu de choses dont nous pouvons être absolument certains à propos du coronavirus — c’est une maladie toute nouvelle et nos connaissances s’enrichissent de jour en jour — mais la plupart des preuves disponibles jusqu’à présent suggèrent fortement que les enfants ne souffrent pas du coronavirus et ne le propagent pas. Des études menées en Corée du Sud, en Islande, en Italie, au Japon, en France, en Chine, aux Pays-Bas et en Australie s’accordent toutes à dire que les jeunes ne sont « pas impliqués de manière significative dans la transmission du Covid », pas même à leurs parents et à leurs frères et sœurs.

La paranoïa des adultes, alimentée par des messages gouvernementaux exagérés, l’intransigeance des syndicats et les connivences avec les médias, est maintenant infligée aux plus jeunes membres de notre société pour lesquels le virus représente une menace que de si rares scientifiques qualifient de « statistiquement non pertinente ». Au lieu de comptines, les jeunes enfants pourraient bientôt être invités à chanter une sorte de ritournelle intitulée La chanson des deux mètres en tendant les bras pour tenir leurs amis à distance. »

Une toute nouvelle étude scientifique publiée le 28 mai en Irlande du Nord montre clairement que les écoliers ne sont PAS vecteurs du Covid-19. Intitulée « Aucune preuve de transmission secondaire du Covid-19 par des enfants scolarisés en Irlande, 2020 », l’étude ne pourrait pas être plus claire :

« Ces résultats suggèrent que les écoles ne sont pas un lieu à haut risque pour la transmission du Covid-19 entre élèves ou entre le personnel et les élèves. Compte tenu du caractère problématique de la fermeture des écoles décrit par Bayhem [4] et Van Lanker [5], leurs réouvertures devraient être considérées comme une mesure à prendre de façon précoce plutôt que tardive. »

Enfin, le Dr Scott Atlas a abordé le thème des écoles dans cette récente interview :

« Il n’y a aucune raison scientifique de fermer les écoles de la maternelle à la terminale, d’imposer des masques ou une distanciation sociale aux enfants, ni de suspendre les activités estivales. Nous savons maintenant que le risque de décès et le risque de maladie, même grave, sont presque nuls chez les moins de 18 ans.»

Mise à jour rapide — Après que j’aie rédigé ceci, le Wall Street Journal a publié un article intitulé « La réouverture des écoles est-elle sans danger ? ». Ces pays disent oui. Pour moi, il s’agit d’une sorte de test décisif destiné aux pays dont les responsables de la santé publique sont indépendants et s’appuient sur des données objectives pour mener leurs actions, et je donne un « F » aux États-Unis pour son approche actuelle :

« Mais le Danemark, l’Autriche, la Norvège, la Finlande, Singapour, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la plupart des autres pays qui ont rouvert les établissements scolaires et les jardins d’enfants n’ont enregistré aucune épidémie… « Au Danemark, l’ouverture des écoles n’a pas eu d’impact sur la progression de l’épidémie », a déclaré Tyra Grove Krause, un haut fonctionnaire de l’Institut national du sérum, l’agence de contrôle des maladies du pays… « Depuis la réouverture des écoles et des jardins d’enfants en Autriche le 18 mai, aucune augmentation des infections n’y a été observée », a déclaré un porte-parole du gouvernement… En Norvège, le gouvernement « ne refermera pas les écoles même si le nombre de cas se mettait à augmenter, car la réouverture des écoles le 20 avril n’a eu de aucune incidence négative », a déclaré le ministre de l’éducation Guri Melby. »

Combien d’autres pays doivent rouvrir leurs écoles avant que les États-Unis ne suivent ? Sérieusement, c’est un peu gênant d’être américain… à mon avis, on a l’air d’abrutis.

Mise à jour n°2 — Le Dr Scott Atlas a doublé la mise le 1er juin avec cet excellent opus en regard de la page éditoriale, une fois de plus dans The Hill, intitulé « La Science dit qu’il faut ouvrir les écoles ». Comme d’habitude, il est incroyablement éloquent, en voici un extrait, bien qu’en lire chaque mot en vaille la peine, ça déchire tout simplement :

« Tout cela frise l’absurde, alors que nous savons maintenant que la distanciation sociale et l’application d’un masque sur le visage des enfants sont totalement inutiles.

Jamais les écoles n’ont soumis les enfants à un environnement aussi malsain, inconfortable et anti-éducatif, de sorte que la science n’est pas capable de définir précisément le préjudice total qui en résultera. Mais la science nous dit que les risques liés au Covid-19 sont trop minimes pour sacrifier le bien-être éducatif, social, émotionnel et physique — sans parler de la santé même — de nos jeunes. »

Note spéciale — Il existe un nouveau croque-mitaine, la maladie de Kawasaki, que certains essaient de relier au Covid-19. Voici un excellent article à ce sujet, ou consultez le site web de la Fondation britannique pour la maladie de Kawasaki, où il est question de la « mauvaise gestion des informations » concernant cette même maladie. Le dernier article du Dr Atlas aborde également ce sujet :

« Qu’en est-il de cette nouvelle menace assimilée à la maladie de Kawasaki, récemment montée en épingle en l’associant au Covid-19 ? En fait, l’association est extrêmement faible, et l’incidence de la maladie est elle-même rare, ne touchant que 3 000 à 5 000 enfants aux États-Unis chaque année. Il est important de noter que le syndrome est typiquement traitable et n’a jamais été considéré auparavant comme un risque grave au point que les écoles doivent être fermées. »

Fait n° 3 — Les personnes infectées par le Covid-19 qui sont asymptomatiques (c’est-à-dire la plupart d’entre elles) ne propagent PAS le Covid-19

Le 13 janvier 2020, une femme de 22 ans ayant des antécédents de cardiopathie congénitale s’est rendue aux urgences de l’hôpital populaire de la province de Guangdong, se plaignant de divers symptômes communs aux personnes atteintes de son affection, notamment l’hypertension pulmonaire et l’essoufflement dû à une déformation inter-auriculaire — un trou dans le cœur. Elle était loin de se douter que son cas déclencherait une cascade d’événements qui a donné lieu à un article récemment publié qui aurait dû mettre fin simultanément à tous les confinements dans le monde. Après trois jours d’hospitalisation, son état s’améliorait. Des tests de routine ont été effectués et, à la surprise des cliniciens, elle a été testée positive au Covid-19. Comme l’ont noté les médecins, « la patiente n’a jamais eu de fièvre, de mal de gorge, de myalgie ou d’autres symptômes associés à une infection virale ». Autrement dit, elle était totalement asymptomatique au Covid-19.

Hôpital populaire de la province de Guangdong
© nandu.com

Trouver des personnes infectées par le Covid-19 qui sont asymptomatiques est laborieux, dans la mesure elles ne cherchent pas à se faire soigner. Ici, dans l’Oregon où je vis, effectuer le test du Covid-19 n’est même pas possible à moins d’avoir des symptômes. Les astres se sont donc alignés pour placer cette femme dans un hôpital avec des scientifiques étudiant le Covid-19, et elle a fait l’objet d’une vaste étude de contact relationnel publiée le 13 mai dans Respiratory Medicine, intitulée « Une étude sur l’infectiosité des porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 ».

Les chercheurs voulaient savoir si cette femme, infectée par le Covid-19 mais ne présentant aucun symptôme, avait infecté quelqu’un d’autre. Ils ont donc choisi d’examiner chacun de ses contacts qu’ils ont pu identifier au cours des cinq jours précédant son test positif. Combien de personnes ont-ils dû dépister ? 455. Ce n’est pas un petit nombre, comme l’expliquent les chercheurs :

« 455 contacts exposés au porteur asymptomatique du virus Covid-19 ont fait l’objet de nos recherches. Ils ont été répartis en trois groupes : 35 patients, 196 membres de la famille et 224 membres du personnel hospitalier. Nous avons extrait leurs informations épidémiologiques, leurs dossiers cliniques, leurs résultats d’examens auxiliaires et leurs historiques thérapeutiques. »

Comme vous pouvez le voir, l’hospitalisation de cette femme fut à l’origine de la plupart des contacts qu’elle a pu avoir, tant avec d’autres patients qu’avec de nombreux membres du personnel de l’hôpital. De façon notable, tous ces contacts ont eu lieu dans un cadre intérieur et on peut dire que beaucoup d’entre eux — du moins avec le personnel hospitalier — auraient impliqué des contacts relativement intimes. Parmi les patients, la moyenne d’âge était de 62 ans, ce qui les rendait sans doute plus à risque, et beaucoup de ces patients étaient immunodéprimés pour diverses raisons, notamment des chimiothérapies et des maladies cardiovasculaires. Donc, sur les 455 personnes, combien ont été infectées par la femme asymptomatique de 22 ans ?

« En résumé, les 455 contacts ont été exclus de l’infection par le SRAS-CoV-2… »

Autrement dit, aucune personne n’a été infectée. Les scientifiques, en en minimisant l’importance de façon typique, commentent la question que, j’espère, vous vous posez en ce moment — à savoir, pourquoi sommes-nous tous confinés si les personnes asymptomatiques atteintes du Covid-19 ne peuvent pas propager l’infection — en déclarant : « le résultat de cette étude pourrait atténuer une partie des inquiétudes du public concernant les personnes infectées asymptomatiques. »

Si cette étude avait été publiée au début du mois de mars, les probabilités que le monde soit confiné auraient été très, très faibles. Pourtant, cette étude, publiée il y a seulement deux semaines, n’est mentionnée nulle part dans les médias pas plus qu’elle ne l’est par les décideurs politiques. Elle existe simplement, et communique la vérité à quiconque veut bien y prêter attention.

Mise à jour rapide sur le fait n°3 — De tous les faits présentés, ce dernier a reçu le plus de commentaires négatifs de la part des sceptiques qui affirment qu’il est basé sur une seule étude publiée. Bien sûr, la science se construit dans le temps, donc la critique est légitime, c’est pourquoi cette annonce de l’Organisation mondiale de la santé aujourd’hui — 8 juin — constitue un coup de griffe pour quiconque prétend encore que des personnes asymptomatiques peuvent propager le Covid-19 :

Déclaration de l’OMS le 8 juin 2020 – Le coronavirus propagé par des personnes ne présentant aucun symptôme « semble être rare », selon un responsable de l’OMS
© CNN

Contrairement à moi, l’Organisation mondiale de la santé est au courant des nouvelles données provenant des études menées dans le monde entier. C’est pourquoi cette citation de Maria Van Kerkhove, responsable technique de l’OMS pour la lutte contre le coronavirus, est si importante :

« D’après les données dont nous disposons, il semble toujours aussi rare qu’une personne asymptomatique transmette effectivement à un individu secondaire. Nous disposons d’un certain nombre de rapports émanant de plusieurs pays effectuant des recherches très détaillées sur les contacts. Ils suivent les cas asymptomatiques, ils suivent les contacts et ils ne trouvent aucune transmission secondaire ultérieure. C’est très rare — et une grande partie de ces faits n’est pas publié dans la littérature [scientifique – NdT]. Nous examinons constamment ces données et nous essayons d’obtenir plus d’informations issus des différents pays pour répondre vraiment à cette question. Qu’un individu asymptomatique transmette ultérieurement la maladie de façon effective semble toujours aussi rare. »

Pendant ce temps, tant de règles absurdes ont été élaborées que l’on présume que les personnes asymptomatiques PEUVENT répandre le Covid-19. En fait, j’ai également lu aujourd’hui que le surintendant de Californie a publié des directives pour l’ouverture des écoles à l’automne, qui incluront probablement le port du masque pour tous les élèves… c’est tout simplement incroyable à quel point les fonctionnaires semblent diverger de ce que les FAITS nous disent ! Savoir que le Covid-19 n’est pas transmis par les personnes asymptomatiques fait que 99 pour cent des mesures prises contre le Covid-19 sont complètement inutiles et que les conseils de santé publique devraient devenir également extrêmement simples : si vous êtes malade, restez chez vous. Tous les autres ? Continuez à vivre normalement. À quel moment les faits observés sur le terrain et l’imposition absurde de règles aléatoires vont-ils se confronter d’une manière ou d’une autre ? Bientôt, je l’espère, et je m’appuie sur les faits.

Fait n° 4 — La science émergente ne montre aucune propagation du Covid-19 dans les espaces collectifs (magasins, restaurants, coiffeurs, etc.)

« Il n’existe pas de risque significatif de contracter la maladie en faisant ses courses. Les cas graves d’infection ont toujours été le résultat d’un contact rapproché entre des individus pendant une longue période… »

~ Professeur Hendrick Streek, Université de Bonn

Nous venons d’apprendre que les personnes asymptomatiques infectées par le Covid-19 ont très peu de chances de pouvoir transmettre l’infection à d’autres individus. Des études scientifiques récentes ont été publiées et elles montrent que la transmission du Covid-19 dans les établissements de vente au détail estextrêmement improbable. Le professeur Hendrik Streeck de l’université de Bonn dirige une étude en

Dr. Hendrick Streek
© Inconnu

Allemagne concernant la région durement touchée de Heinsberg et ses conclusions, issues de travaux de laboratoire déjà réalisés, sont très claires :

« Il n’existe pas de risque significatif de contracter la maladie en faisant ses courses. Les cas graves d’infection ont toujours été le résultat d’un contact rapproché entre des individus pendant une longue période.

Lorsque nous avons prélevé des échantillons sur les poignées de porte, les téléphones ou les toilettes, il n’a pas été possible — sur la base de ces prélèvements — de cultiver le virus en laboratoire… »

Houlà ! Voulez-vous dire que fermer les parcs, fermer les magasins, porter des gants et des masques à l’épicerie, fumiger nos courses, et que faire preuve d’une paranoïa générale n’était pas nécessaire ? Comme le confirme le Dr. Streeck :

« Il est important d’obtenir ces données afin de s’assurer que les décisions sont prises sur la base de faits plutôt que d’hypothèses. Les données doivent servir de base d’information pour le gouvernement afin qu’il puisse ensuite réfléchir à la suite de ses actions. »

Et il continue :

« Les gens pourraient perdre leur emploi. Ils pourraient ne plus être en mesure de payer leur loyer et rester plus longtemps confiné peut entraîner un affaiblissement de notre système immunitaire.

L’objectif n’est pas d’endiguer complètement le virus. Nous devons savoir où se situent les limites de capacité réelles de nos hôpitaux. À partir de combien d’infections estime-t-on qu’il y en a trop ? Que disent les médecins des soins intensifs ? »

Pour finir avec :

« Il est important de commencer à réfléchir à une stratégie de « retour en arrière » et l’espoir qu’elle porte consiste à fournir les faits pertinents afin que les décisions soient prises sur une bonne base. »

Fait n° 5 — Les publications scientifiques montrent que le Covid-19 ne se propage PAS dans les espaces extérieurs

Non. Ne faites pas ça.
© Inconnu

Dans une étude intitulée « Transmission du SRAS-CoV-2 dans les espaces intérieurs » et publiée le 2 avril 2020, des scientifiques ont étudié des potentielles épidémies issues de trois personnes ou plus dans 320 villes différentes en Chine sur une période de cinq semaines à partir de janvier 2020 en essayant de déterminer OÙ les épidémies ont commencé : à la maison, sur le lieu de travail, à l’extérieur, etc. Qu’ont-ils découvert ? Près de 80 pour cent des épidémies se sont produites dans l’environnement domestique. Le reste s’est produit dans des bus et des trains bondés. Mais qu’en est-il de l’extérieur ? Les scientifiques ont écrit :

« Tous les foyers identifiés de trois cas ou plus se sont produits dans un environnement intérieur, ce qui confirme que le partage d’un espace intérieur est un risque majeur d’infection par le SRAS-CoV-2. »

Autrement dit, il n’existe pas vraiment de données scientifiques pour étayer toutes les interdictions d’activités extérieures que mon État d’origine, l’Oregon, et tant d’autres États ont mises en place. Je vous laisse sur ma citation préférée de l’étude parce qu’il est vraiment exaspérant de la lire quand on considère certaines des façons dont les gouverneurs ici aux États-Unis [et ailleurs – NdT] se sont comportés — et certains le font encore — en interdisant toutes sortes d’activités de plein air, en arrêtant les pagayeurs sur l’eau, etc. :

« La transmission d’infections respiratoires telles que le SRAS-CoV-2 des personnes infectées aux personnes sensibles est un phénomène propre aux espaces intérieurs. »

Mise à jour rapide — Apparemment, le ministre de la santé de la Colombie britannique au Canada est entré en possession de cette information comme le montre cet article paru le 1er juin :

© BC News

L’article dit ceci :

« L’un des principaux responsables de la santé en Colombie-Britannique, cependant, affirme que les professionnels de la santé ont une idée assez précise de la façon dont le virus est transmis. Il n’y a absolument aucune preuve que cette maladie est aéroportée, et nous savons que si elle l’était, alors les mesures que nous avons prises pour contrôler le Covid-19 n’auraient pas fonctionné », a déclaré le Dr Reka Gustafson, l’agent sanitaire provincial adjoint de la Colombie-Britannique, à CTV Morning Live Monday. « La grande majorité des transmissions du Covid-19 se fait par contact étroit et prolongé, et ce n’est pas le mode de transmission que nous observons pour les maladies transmises de façon aéroportée », a-t-elle ajouté. »

J’espère vraiment que la Major League Baseball, la National Football League et le Championnat NCAA de basket-ball y prêtent attention… sans parler de tous les habitants de Portland qui continuent à faire du vélo et à courir avec des masques sur le visage.

Fait n°6 — La science montre que les masques sont inefficaces pour stopper la propagation du Covid-19, et l’OMS recommande qu’ils ne soient portés que par des personnes en bonne santé si elles traitent ou vivent avec une personne infectée par le Covid-19

Aujourd’hui même, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que les masques ne devraient être portés par les personnes en bonne santé que si elles prennent soin d’une personne infectée par le Covid-19 :

« Si vous n’avez pas de symptômes respiratoires tels que fièvre, toux ou écoulement nasal, vous n’avez pas besoin de porter un masque », déclare le Dr April Baller, spécialiste de la santé publique à l’OMS, dans une vidéo publiée en mars sur le site web de l’Organisation mondiale de la santé. « Les masques ne doivent être utilisés que par les professionnels de santé, les soignants ou les personnes qui présentent des symptômes de fièvre et de toux. »

Juste avant la folie du Covid-19, des chercheurs de Hong Kong ont soumis une étude pour publication sous le titre « Mesures non pharmaceutiques pour une pandémie de grippe dans des environnements non médicaux — Mesures de protection personnelle et environnementale ». Curieusement, l’étude, qui vient d’être publiée ce mois-ci, est en fait hébergée sur le propre site web du CDC, et contredit directement les récents conseils du CDC concernant le port d’un masque. En effet, l’étude déclare :

« Dans notre étude méthodique, nous avons identifié dix essais randomisés contrôlés qui ont rapporté des estimations de l’efficacité, confirmées en laboratoire, de l’utilisation des masques faciaux dans la réduction des infections par le virus de la grippe au sein de la communauté et à partir de la littérature publiée entre 1946 et le 27 juillet 2018… Dans l’analyse regroupée, nous n’avons trouvé aucune réduction significative de la transmission de la grippe avec l’utilisation de masques faciaux… Notre étude méthodique n’a trouvé aucun effet significatif, confirmé en laboratoire, dans le port des masques faciaux sur la transmission de la grippe… L’utilisation correcte des masques faciaux est essentielle car une mauvaise utilisation pourrait augmenter le risque de transmission. »

En clair : rien ne prouve que le port de masques réduit la transmission des maladies respiratoires et, si les masques sont portés de manière inappropriée — comme lorsque les gens réutilisent des masques en tissu — la transmission pourrait en fait AUGMENTER. De plus, cette étude était une méta-analyse, ce qui signifie qu’elle a creusé profondément dans les archives de la science — jusqu’en 1946 ! — pour arriver à ses conclusions. En d’autres termes, il s’agit d’une étude aussi complète que possible, et ses conclusions sont très claires : le port des masques dans la population générale ne montrent aucun signe d’efficacité dans le ralentissement de la propagation des virus respiratoires ou dans la protection des individus.

Soupirs…
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Cette étude est loin d’être la seule à parvenir à cette conclusion — ce qui rend d’autant plus incroyable le choix d’une chaîne d’épicerie comme ma chère « New Seasons » de rendre les masques obligatoires pour tous ses clients. Le but de la science est d’arbitrer ces questions épineuses et, bien que la science soit claire, l’hystérie continue. Il s’avère que l’efficacité des masques fait depuis longtemps l’objet de débats au sein de la communauté médicale, ce qui explique pourquoi tant de travaux scientifiques ont été réalisés sur le sujet. Je me contenterai de souligner quelques études avant que vous ne vous endormiez :

Mon article préféré est en fait une revue d’une grande partie de la science et c’est un excellent point de départ pour tous ceux qui aiment faire leurs propres recherches. Intitulé « Pourquoi les masques faciaux ne fonctionnent pas — Une étude révélatrice », il a été écrit pour contester la nécessité pour les dentistes de porter des masques, mais toutes les données scientifiques citées et les conclusions tirées s’appliquent aux agents pathogènes aéroportés dans n’importe quel contexte. Quelques-unes des meilleures citations :

« La science relative à la transmission des maladies infectieuses aéroportées est basée depuis des années sur ce qui est maintenant considéré comme « une recherche très dépassée et une interprétation trop simpliste des données ». Les études modernes utilisent des instruments sensibles et des techniques d’interprétation pour mieux comprendre la taille et la distribution des particules d’aérosols potentiellement infectieuses… La raison principale pour laquelle le port du masque facial est obligatoire est de protéger le personnel dentaire des agents pathogènes transmis par l’air. Cet examen a établi que les masques faciaux sont incapables d’assurer un tel niveau de protection. »

Et ma citation favorite :

« Il faut conclure de ces études et d’autres similaires que le matériau filtrant des masques faciaux ne retient ni ne filtre les virus ou autres particules sub-microniques. Si l’on ajoute à cette constatation la mauvaise adaptation des masques, on comprend aisément que ni la performance des filtres ni les caractéristiques d’adaptation des masques ne les qualifient de dispositifs de protection contre les infections respiratoires. »

Voici un article publié le mois dernier dans ResearchGate écrit par le célèbre physicien canadien D.G. Rancourt, directement en réponse à l’épidémie de Covid-19. Intitulé, « Les masques ne fonctionnent pas — Une revue de la science en rapport avec la politique sociale en réponse au Covid-19 » :

« Les masques et les respirateurs artificiels ne fonctionnent pas. Des études approfondies d’essais contrôlés randomisés (ECR) et des méta-analyses d’études d’ECR ont montré que les masques et les respirateurs artificiels ne fonctionnent pas dans la prévention des maladies respiratoires de type grippal, ou les maladies respiratoires que l’on pense être transmises par des gouttelettes et des particules d’aérosol. En outre, les données physiques et biologiques pertinentes que j’ai examinées sont telles que les masques et les respirateurs artificiels ne devraient pas fonctionner. Il serait paradoxal que les masques et les respirateurs artificiels fonctionnent, compte tenu de ce que nous savons sur les maladies respiratoires virales, à savoir que la principale voie de transmission est celle des particules d’aérosols qui séjournent sur une longue période (< 2,5 μm), celles qui sont trop fines pour être filtrées, et que la dose infectieuse minimale est inférieure à une particule d’aérosol. »

Pour le dire simplement : pour qu’un masque couvrant à la fois le nez et la bouche soit vraiment efficace, il faut que vous vous asphyxiez. Dès que le masque vous permet de respirer, il ne peut plus filtrer les microparticules qui vous rendent malade.

Enfin, je vois souvent cette étude de 2015 citée dans le British Medical Journal : « Un essai randomisé par groupe de masques en tissu comparés à des masques médicaux utilisés par les professionnels de santé », et elle mérite d’être citée à nouveau, car la PLUPART des masques que je vois actuellement qui sont portés dans la ville sont des masques en tissu. Non seulement ces masques sont inefficaces à 100 pour cent pour réduire la propagation du Covid-19, mais ils peuvent même vous nuire. Comme l’expliquent les scientifiques :

« Cette étude est le premier essai contrôlé randomisé (ECR) sur les masques en tissu, et les résultats mettent en garde contre leur utilisation. C’est une conclusion importante pour prévenir la santé et la sécurité au travail. La rétention d’humidité, la réutilisation des masques en tissu et une mauvaise filtrationpeuvent entraîner un risque accru d’infection. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour prévenir l’utilisation généralisée des masques en tissu dans le monde. »

Un risque accru d’infection ? Oui, c’est ce qui est écrit. D’autres études ont également examiné l’impact des masques sur votre niveau d’oxygène — puisque vous êtes obligé de respirer à nouveau votre propre CO2 — et le résultat de cet impact n’est pas bon. Les scientifiques ont examiné les niveaux d’oxygène des chirurgiens qui portent des masques lors d’une opération et ont constaté que « une diminution du taux de saturation en oxygène des pulsations artérielles (SpO2) et une légère augmentation de la fréquence des pulsations cardiaques par rapport aux valeurs préopératoires dans tous les groupes de chirurgiens ».

Pas plus tard que la semaine dernière, cet article est paru dans le New England Journal of Medicine, écrit par plusieurs médecins et responsables de la santé publique sous le titre « Le port du masque généralisé dans les hôpitaux à l’ère du Covid-19 », et cette déclaration semble parfaite pour conclure cette discussion sur les masques :

« Nous savons que le port d’un masque en dehors des établissements de santé n’offre que peu, voire aucune protection contre les infections. Les autorités de santé publique définissent une exposition significative au Covid-19 par un contact face à face dans un rayon d’un mètre avec un patient présentant un Covid-19 symptomatique, si ce contact persiste pendant au moins quelques minutes — et certains disent plus de 10 minutes ou même 30 minutes. La probabilité d’attraper le Covid-19 lors d’une interaction passagère dans un espace public est donc minime. Dans de nombreux cas, le désir de porter un masque de façon généralisée est une réaction instinctive à l’anxiété suscitée par la pandémie. »

Fait n° 7 — Aucune donnée scientifique ne vient étayer la magie d’une barrière induite par une distance de deux mètres

Selon cet article, l’Islande a déjà rendu la règle de distanciation à deux mètres facultative. La raison de cette recommandation de garder deux mètres de distance avec vos concitoyens pendant la pandémie remonte à 1930, comme expliquée ici par la BBC :

Heu… non.

« D’où vient la règle des deux mètres ? Il est surprenant de constater qu’elle remonte à des recherches menées dans les années 1930. À l’époque, les scientifiques ont établi que les gouttelettes de liquide libérées par la toux ou les éternuements s’évaporent rapidement dans l’air ou sont entraînées par la gravité jusqu’au sol. Et la majorité de ces gouttelettes, selon eux, atterriraient dans un rayon de un à deux mètres. C’est pourquoi on dit que les plus grands risques découlent du virus qui sera projeté par quelqu’un qui tousse près de vous ou lorsqu’il entre en contact avec une surface près de laquelle quelqu’un a toussé — et que vous touchez vous-mêmes cette surface pour ensuite toucher votre visage. Peut-on en être sûr ? »

Êtes-vous impressionné par cette science ? Moi non plus. Comme l’explique ce merveilleux article :

« Quelques études préliminaires suggèrent que les gouttelettes contaminées pourraient rester en suspension dans l’air pendant quelques heures et présenter un risque. Mais cette recherche s’accompagne d’une mise en garde : «Bien que cette recherche indique que les particules virales peuvent se propager par l’intermédiaire des bio-aérosols, les auteurs ont déclaré que la découverte de virus infectieux s’est avérée impossible et que des expériences sont en cours pour déterminer l’activité virale dans les échantillons collectés », a écrit le Dr Harvey Fineberg des National Academies of Science, Engineering, and Medicine au début de ce mois. »

Il va plus loin :

« Et la crainte répandue qu’un passant au hasard infecte un étranger ? Voici d’autres informations du CDC sur les écoles primaires : « On pense que le Covid-19 se propage principalement par contact étroit de personne à personne dans les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée. Les personnes infectées présentent souvent des symptômes de maladie. Certaines personnes ne présentant pas de symptômes peuvent être capables de propager le virus », [ce que la science chinoise a prouvé être faux].

Non seulement ce genre de conclusion justifierait une note d’échec dans tout programme post-doctoral, mais je suis presque sûr que le professeur de sciences moyen de huitième année prendrait un gros stylo rouge pour ces passages : « On pense » « Certaines personnes ? » « Peuvent être capables ? » Gardez à l’esprit qu’il n’existe aucun lien avec des études ou des documents scientifiques que le commun des mortels qui pense ne serait-ce qu’un peu pourrait examiner pour décider si ces affirmations sont légitimes.

Le CDC ne peut pas non plus se prononcer sur la sécurité des grands rassemblements de l’ère du Covid. À la mi-mars, l’agence a demandé aux Américains de limiter les rassemblements de 250 personnes ou plus. Quelques semaines plus tard, la Maison Blanche, à la demande du CDC, a recommandé avec insistance aux Américains d’éviter les rassemblements de plus de 10 personnes. Cependant, aucune donnée scientifique ne permet d’étayer l’un ou l’autre de ces chiffres. (Qu’y a-t-il de si fatidique au chiffre de 250 personnes ? Pourquoi pas 175 ? Et pourquoi 10 personnes ? Pourquoi pas 16 ou 17) ? »

L’article s’en prend directement à tous ces gouverneurs qui appliquent aveuglément ces recommandations totalement insupportables :

« Même ces conseils flous ont été sali par le petit tyran qui se cache au sein de chaque grand gouverneur d’État, maire de petite ville et président de syndics de propriétaires. Ce week-end, le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer, a interdit aux habitants de se rendre chez un voisin. « Tous les rassemblements publics et privés, quelle que soit leur taille, sont interdits », a annoncé Mme Whitmer. « Les citoyens peuvent toujours quitter leur maison pour des activités de plein air… les activités récréatives sont toujours autorisées tant qu’elles se déroulent à plus d’un mètre cinquante de toute autre personne »… Il y aura beaucoup de questions après la fin de la crise : celle de connaître les raisons scientifiques qui justifient le maintien d’une distance de deux mètres entre les personnes au moment où elles ont le plus besoin les unes des autres devrait être en tête de liste. »

Récemment, l’un des principaux conseillers scientifiques du Premier ministre Boris Johnson au Royaume-Uni a fait la même remarque. Ses déclarations ont été reprises dans le Daily Mail de la semaine dernière dans un article intitulé « Le conseiller scientifique du gouvernement déclare que la règle britannique des deux mètres de distance sociale est inutile et basée sur des preuves « très fragiles » ». Le professeur Robert Dingwall a déclaré :

« Je pense qu’il sera beaucoup plus difficile de faire respecter certaines des mesures qui n’ont pas vraiment de base factuelle. Je veux dire que la règle des deux mètres a été inventée de toutes pièces. »

Quand on digère tous les faits que nous connaissons maintenant sur le Covid-19, la recommandation politique la plus simple est en fait la plus logique à mon avis : si vous avez le Covid-19, restez chez vous. Si vous devez sortir, portez un masque. Tous les autres, lavez-vous les mains et continuez votre vie. Cela aurait dû être aussi simple que cela, mais nous avons choisi de cadenasser la société, une mesure sans précédent. Pourquoi ?

Oh, et c’est une vraie manchette. Que Dieu nous aide tous.

Les stormtroopers utilisés pour imposer la distanciation sociale à Disney World

En effet, pourquoi avons-nous cadenassé la société, et cela a-t-il fonctionné ? J’ai emprunté la phrase ci-dessus d’un article d’opinion du Wall Street Journal écrit par Holman W. Jenkins, Jr. membre du comité de rédaction, je crois qu’il a parfaitement saisi la chose :

« Nous avons commencé de manière sensée. « Les familles américaines ne devraient pas d’une manière générale s’inquiéter », a déclaré le Dr Nancy Messonnier du CDC à la mi-janvier. « C’est un risque très, très faible pour les États-Unis », déclarait une semaine plus tard le Dr Anthony Fauci. Bill de Blasio, maire de New York, a, dès le 11 mars, exhorté les habitants à poursuivre normalement leurs activités. Bien que ces déclarations puissent sembler insensibles, elles étaient à l’époque appropriées. Dans la rubrique « aplatir la courbe », il n’est pas nécessaire de modifier le comportement du public jusqu’à ce que cela le devienne. Réfléchissez un peu à ça. Mieux nous équiperons les hôpitaux locaux, moins nous aurons besoin de mettre en faillite les entreprises locales et leurs employés pour ralentir le virus dans son évolution au sein de la société. C’est avec cette idée que nous avons commencé. Même l’étude de l’Imperial College du Royaume-Uni, qui a tant alarmé les décideurs politiques du monde entier, n’a pas recommandé de tout verrouiller aveuglément ni de confiner tout le monde chez soi. Pour être honnêtes, nous avons dépassé les bornes en de nombreux endroits. Les lits sont vides. La pénurie de respirateurs artificiels ne s’est pas concrétisée. Nous avons échoué à mettre en place une capacité hospitalière suffisante pour traiter d’autres problèmes médicaux comme les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques. Cette situation provoque des pertes de vies humaines.

Que s’est-il passé ? De Bill Gates à votre éditorialiste local, une nouvelle priorité est apparue. Nous avons décidé que, quelle que soit la cause de la mort d’environ 8 000 Américains par jour, il ne fallait pas que ce soit du coronavirus.

Les accidents, oui — 6 pour cent des décès. Les maladies cardiaques, oui — 23 pour cent. La grippe et la pneumonie, oui — 2 pour cent.

Ces décès sont acceptables, mais pas ceux dus au coronavirus, même au prix de la ruine économique pour des millions de personnes. Bien sûr, les médias et le public sont libres de décider maintenant qu’ils ne voulaient pas aplatir la courbe ; ils voulaient être totalement épargnés par le virus. Mais il faudrait expliquer comment procéder pour y parvenir. Et expliquer pourquoi. Le magazine The Economist affirme que nous ne pouvons pas relancer l’économie sans un dépistage « sans précédent » d’un coût de 180 milliards de dollars. Sans précédent est un mot intéressant parce que la Chine, un pays de 1,4 milliard d’habitants avec huit villes plus grandes que New York, a dû soit développer un tel dispositif sans que personne ne s’en aperçoive soit ne l’a pas jugé nécessaire. »

Et d’abord, pourquoi le confinement a été mis en place ? Voici les faits.

Fait n° 8 — L’idée de cadenasser une société entière était inédite et ne repose sur aucun fondement scientifique, mais sur une simple modélisation théorique

En fait, l’idée de confiner tout le monde fut lancée pour la première fois en 2006, dans ce document intitulé « Stratégies ciblées de distanciation sociale en cas de pandémie de grippe ». Ce document décrivait en détail « comment concevoir un axe réseau-centré limitant les contacts sociaux » et modélisait — plus d’informations à ce sujet dans un instant ! — divers résultats en fonction du comportement des populations. À l’époque, des esprits plus calmes prévalaient et critiquaient les idées contenues dans le document, comme c’est le cas avec les objections soulevées par le Dr D.A. Henderson, l’homme qui a mené la campagne pour éradiquer la variole. D’après le New York Times :

« Le Dr Henderson était convaincu qu’il était illogique de contraindre les écoles à fermer ou d’interdire les rassemblements publics. Les adolescents s’échapperaient de chez eux pour aller traîner au centre commercial. Les programmes de repas scolaires fermeraient, et les enfants pauvres n’auraient pas assez à manger. Le personnel hospitalier aurait du mal à aller travailler si leurs enfants étaient à la maison.

Les mesures préconisées par les docteurs Mecher et Hatchett « entraîneraient une perturbation significative du fonctionnement social des communautés et pourraient provoquer de graves problèmes économiques », écrivait dans son propre article académique le Dr Henderson en réponse à leurs idées.

Il a insisté sur le fait que la réponse à donner était de tenir bon en laissant la pandémie se propager, soigner les personnes malades et travailler rapidement à la mise au point d’un vaccin pour éviter qu’elle ne revienne. »

Peu de temps après, le Dr Henderson et plusieurs autres collègues clairvoyants ont rédigé un important document résumant nombre de ces idées, intitulé « Mesures d’atténuation de la maladie dans la lutte contre la grippe pandémique », dont cette étonnante conclusion — compte tenu de ce qui vient de se produire :

« Il n’existe pas d’observations historiques ou d’études scientifiques qui soutiennent le confinement par quarantaine de groupes de personnes potentiellement infectées pendant des périodes prolongées afin de ralentir la propagation de la grippe. Un groupe de rédaction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après avoir examiné la littérature et pris en compte l’expérience internationale contemporaine, a conclu que «l’isolement forcé et la quarantaine sont inefficaces et peu pratiques». Malgré cette recommandation des experts, la quarantaine obligatoire à grande échelle continue d’être considérée comme une option par certaines autorités et certains responsables gouvernementaux.

L’intérêt pour la quarantaine reflète les opinions et les conditions qui prévalaient il y a plus de 50 ans, lorsque l’on en savait beaucoup moins sur l’épidémiologie des maladies infectieuses et que les voyages internationaux et nationaux étaient beaucoup moins nombreux dans un monde moins densément peuplé. Il est difficile d’identifier les circonstances dans lesquelles, au cours du dernier demi-siècle, la quarantaine à grande échelle a été utilisée efficacement pour lutter contre une quelconque maladie. »

Et ils ont conclu avec une phrase si importante que je vais utiliser une très grosse police de caractères :

« Les conséquences négatives d’une quarantaine à grande échelle sont si extrêmes — confinement forcé des personnes malades avec celles qui ne le sont pas ; restriction complète des mouvements de larges populations ; difficulté d’acheminer les fournitures essentielles, les médicaments et la nourriture aux personnes se trouvant dans la zone de quarantaine — que cette mesure d’atténuation devrait être exclue de toute considération sérieuse. »

Si vous souhaitez en savoir plus sur les origines de l’idée de confinement et sur la façon dont elle a continué à circuler dans les cercles de santé publique, consultez « 2006 — Les origines de l’idée de confinement ». Si vous souhaitez en savoir plus sur le Dr. D.A. Henderson, consultez « Comment une société libre fait face aux pandémies, selon Donald Henderson, le légendaire épidémiologiste qui a éradiqué la variole ». Ces deux articles sont géniaux et vous donneront envie de vomir quand vous réaliserez combien de bons scientifiques savaient qu’un confinement serait un désastre et coûterait plus de vies que ce qu’il pourrait sauver.

Vous êtes probablement tout aussi choqué de voir qu’en 2019, l’Organisation mondiale de la santé N’AVAIT MÊME PAS INSCRIT l’idée d’un confinement total dans son rapport intitulé «Mesures de santé publique non pharmaceutiques pour atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique». Voici leur tableau des 18 mesures non pharmaceutiques que les pays pourraient prendre en cas de pandémie. Notez toutes les choses énumérées dans la ligne « Non recommandé en aucune circonstance » qui se produisent maintenant tous les jours !

Mesures de santé publique non pharmaceutiques pour atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique
© OMS
TRADUCTION de la dernière ligne — Non recommandé en aucune circonstance :
Pandémie : Lumière UV ; Modification de l'humidité ; Traçage des contacts ; Quarantaine pour les individus exposés ; Contrôle d'entrée et de sortie ; Fermeture des frontières.
Épidémie : même liste à laquelle est ajouté : Restrictions dans les voyages intérieurs au pays.

Question évidente — S’il n’y avait pas de données scientifiques pour étayer un confinement et qu’aucun n’avait jamais été mis en place avant, et que de nombreux acteurs de la santé publique affirmaient que ce serait une idée épouvantable, pourquoi est-ce arrivé ? Il y a en fait deux réponses, pour autant que je sache. La première est que l’Organisation mondiale de la santé, au début de la pandémie, a choisi de faire l’éloge de la réaction chinoise qui a confiné la province du Hubei, ce qui a effectivement servi à légitimer la pratique, en dépit des énormes carences de données disponibles sur l’efficacité réelle du confinement chinois. Cet article aborde la question, et soulève le problème :

« Qu’est-ce qui a fait changer d’avis l’OMS et l’a incitée à applaudir la réponse des autorités chinoises dans la province de Hubei, qui comprenait une quasi incarcération de 60 millions de personnes ? C’est cette réaction, plus que toute autre chose, qui a persuadé les gouvernements du monde entier à confiner leurs citoyens. »

La deuxième réponse est que les récentes modélisations de la maladie ont littéralement fichu la frousse aux leaders mondiaux, et les modélisateurs étaient prêts à proposer une solution simple à leurs chiffres inventés : tout verrouiller, MAINTENANT !

Fait n° 9 — Les modèles épidémiques du Covid-19 se sont révélés faux et néfastes, et le passif de la modélisation est terrible tant dans sa pratique que dans son application

Si de nombreuses modélisations de maladies ont été utilisés pendant la pandémie de Covid-19, deux d’entre elles ont particulièrement influencé la politique publique de confinement : l’Imperial College (Royaume-Uni) et l’IHME (Washington, États-Unis) [Institute for Health Metrics and Evaluation, institut de statistique sur la santé publique, basé à Seattle sous la houlette de l’université de Washington, et financé notamment par la Fondation Bill & Melinda Gates – NdT]. Tous deux se sont révélés être des désastres monumentaux.

Imperial College — On peut dire sans risque de se tromper que la raison pour laquelle les États-Unis s’est confinée et la raison pour laquelle la Maison Blanche a prolongé ce confinement est presque exclusivement due aux modélisations créées par le professeur Neil Ferguson de l’Imperial College. Comme l’a expliqué le Washington Post :

« Les responsables ont déclaré que les 2,2 millions de décès prévus par l’Imperial College ont convaincu M. Trump de cesser de minimiser l’épidémie et de la prendre plus au sérieux. De même, les fonctionnaires ont déclaré que la nouvelle projection de 100 000 à 240 000 décès est ce qui a convaincu M. Trump de prolonger les restrictions pendant 30 jours et d’abandonner ses efforts pour déconfiner certaines parties du pays avant Pâques, ce qui, selon de nombreux experts de la santé, aurait pu aggraver l’épidémie. »

Curieusement, le professeur Ferguson est connu pour avoir massivement surestimé des pandémies, mais apparemment personne ne s’est donné la peine d’en tenir compte et tout le monde a suivi ses conseils. The Spectator a expliqué ses annonces incroyablement fausses concernant trois maladies émergentes précédentes — il a en fait effectué des annonces encore plus terribles, je n’en souligne que trois :

2002 — La maladie de la vache folle :

« En 2002, Ferguson a prédit qu’entre 50 et 50 000 personnes mourraient probablement d’une exposition à l’ESB [encéphalopathie spongiforme bovine – NdT] — présente dans la viande bovine. Il a également prédit que ce nombre pourrait atteindre 150 000 en cas d’épidémie affectant aussi les ovins. Au Royaume-Uni, il n’y a eu que 177 décès dus à l’ESB. »

2005 — Grippe aviaire :

« En 2005, Ferguson a déclaré que jusqu’à 200 millions de personnes pourraient mourir de la grippe aviaire. Il a déclaré à The Guardian qu’« environ 40 millions de personnes sont mortes lors de l’épidémie de grippe espagnole de 1918… Il y a six fois plus de personnes sur la planète aujourd’hui, donc on pourrait probablement atteindre 200 millions de personnes ». Au final, seules 282 personnes sont mortes de la maladie dans le monde entre 2003 et 2009. »

2009 — Grippe porcine :

« En 2009, Ferguson et son équipe impériale ont prédit que la grippe porcine avait un taux de létalité de 0,3 à 1,5 pour cent. Son estimation la plus probable était que le taux de mortalité était de 0,4 pour cent. Selon une estimation du gouvernement, basée sur les conseils de Ferguson, le « pire scénario raisonnable » était que la maladie entraînerait 65 000 décès au Royaume-Uni. En fin de compte, la grippe porcine a tué 457 personnes au Royaume-Uni et le taux de mortalité des personnes infectées n’était que de 0,026 pour cent. »

Je ne sais pas, ne pensez-vous pas que le passé aurait dû compter davantage avant que l’on s’appuie sur son modèle pour verrouiller tout notre pays ? En fait, c’est pire. D’après la National Review :

« Johan Giesecke, l’ancien responsable scientifique du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies, a qualifié le modèle de Ferguson de « document scientifique le plus influent » jamais publié. Il a également déclaré que c’était, malheureusement, l’un des plus mauvais. »

Il y a plus :

« Jay Schnitzer, expert en biologie vasculaire et ancien directeur scientifique du Sidney Kimmel Cancer Center de San Diego, me dit : « Normalement, j’hésite à dire cela d’un scientifique, mais il est en passe de devenir un charlatan avide de notoriété ». »

Encore un autre scientifique
qui ne croit pas un mot de ce qu’il dit :
« moi ? confiné ? peu probable »

Un exemple simple qui montre à quel point la modélisation de l’Imperial College était mauvaise serait la Suède, voici les détails :

« En effet, la modélisation de Ferguson de l’Imperial College s’est avérée totalement inexacte. Pour ne citer qu’un exemple, la Suède paierait un lourd tribut à l’absence de confinement, avec 40 000 décès par Covid au 1er mai et 100 000 au mois de juin. La Suède compte maintenant 2 854 décès et a atteint son pic il y a deux semaines. Comme le fait remarquer Fraser Nelson, rédacteur en chef du journal britannique The Spectator : « La modélisation de l’Imperial College est démesurément erronée ». »

Et, enfin :

« En effet, Ferguson s’est trompé si souvent que certains de ses collègues modélistes l’appellent Le maître du désastre. »

Oh, et le professeur Ferguson a récemment démissionné de son poste parce qu’il a enfreint le confinement… pour coucher avec une femme mariée. Je terminerai par une citation de l’homme qui, je crois, deviendra le plus grand héros de tout ce gâchis, le Suédois Anders Tegnell, l’homme qui a choisi de ne pas confiner son pays :

« Anders Tegnell, l’épidémiologiste qui conseille le gouvernement suédois, est sceptique quant à la modélisation du professeur Ferguson. « Ce n’est pas un article évalué par des pairs », a-t-il déclaré, en se référant à l’article du 16 mars de l’Imperial College. « C’est peut-être vrai, mais c’est peut-être aussi terriblement faux. En Suède, nous sommes un peu surpris qu’il ait eu un tel impact ». »

IHME — IHME : Si la modélisation de l’Imperial College a réellement motivé le président Trump, Boris Johnson, puis de nombreux autres dirigeants mondiaux à mettre en place un confinement, les modèles de l’IHME ont presque toujours été la « science » que les gouverneurs des États citent pour démontrer combien de vies peuvent être sauvés grâce à leurs décisions de confiner. C’est un beau concert, vraiment. Trouvez une modélisation qui surestime massivement les décès dans votre État, confinez-le, puis demandez aux modélisateurs de vous montrer combien de vies vous avez sauvées. Heureusement, d’autres scientifiques ont suivi l’évolution de la situation, et la modélisation de l’IHME a reçu l’un des coups les plus féroces que j’ai jamais vus dans la littérature scientifique de la part de professeurs de l’université de Sydney, Northwestern et UTEP. Intitulée « Apprendre au fur et à mesure — Examen de l’exactitude statistique des prédictions Covid-19 sur le décompte quotidien des décès », et publiée la semaine dernière, l’étude indique effectivement que le modèle IHME est dangereusement inexact, mais il l’est de manière scientifique et quelque peu cordiale. Les auteurs écrivent :

« Plus précisément, le nombre réel de décès du lendemain est sorti des intervalles de prévision de l’IHME dans 76 pour cent des cas, contre 5 pour cent prévus. En ce qui concerne les modélisations mises à jour, nos analyses indiquent que celles d’avril montrent peu, voire aucune amélioration de la précision des prédictions des estimations ponctuelles. »

Et puis, ils font le grand saut :

« Notre analyse remet en question l’utilité des prévisions pour orienter l’élaboration des politiques et la répartition des ressources. »

Plus clairement : les modélisations IHME sont à ce point mauvaises en termes de prévisions qu’il ne faut s’y fier en aucune circonstance. Besoin de plus ? Andrew McCarthy, de la National Review, a été, dès le 9 avril, très éloquent en critiquant l’inexactitude et l’inutilité des modélisations de l’IMHE :

« La modélisation sur laquelle le gouvernement s’appuie n’est tout simplement pas fiable. Ce n’est pas que la distanciation sociale ait changé l’équation ; c’est que les hypothèses fondamentales de l’équation sont tellement fausses qu’elles ne peuvent pas rester raisonnablement stables ne serait-ce que 72 heures. Et n’oubliez pas que lorsque nous constatons que le gouvernement s’appuie sur les modélisations, nous entendons par là qu’il s’appuie sur les politiques, y compris la fermeture totale des entreprises américaines et la tentative de confiner les gens chez eux parce que, dit-on, aucune mesure plus modeste ne peut suffire. »

Et quel est l’avis de M. McCarthy, chercheur principal au National Review Institute, quant au fonctionnement de ces modélisations ?

« Décrire comme stupéfiant l’effondrement d’une modélisation clé utilisée par le gouvernement pour alarmer la nation sur la menace catastrophique du coronavirus serait par trop complaisant. »

Mon propre gouverneur ici dans l’Oregon, Kate Brown, aime à invoquer la phrase selon laquelle elle « suit la science ». Récemment, une Cour de circuit [nom donné à certaines Cours de justice dans les pays anglo-saxons – NdT] a annulé son ordonnance de confinement après qu’une action en justice ait été intentée par un certain nombre d’églises. Le gouverneur Brown a publié cette déclaration :

« Depuis le début de cette crise, j’ai travaillé dans les limites de mon autorité, en me servant de la science et des données comme guide, en tenant compte des conseils des experts médicaux. Cette stratégie a permis de sauver des vies et de protéger les Oregoniens du pire de la pandémie de Covid-19. »

Sur quelle « science » le gouverneur Brown s’appuie-t-elle ? La modélisation de l’IHME. Vous pensez toujours que c’est de la « science » ?

Enfin, Michael Fumento a écrit un excellent article affirmant que « Après des échecs répétés, il est temps de se débarrasser définitivement des modélisations d’épidémies ». Comme il l’explique :

« Les modélisations ont essentiellement trois objectifs : 1) satisfaire le besoin du public d’avoir des données chiffrées, n’importe lesquelles ; 2) attirer l’attention des médias sur le modélisateur ; et 3) effrayer les gens pour les amener à « faire ce qu’il faut ». Cela peut être défini comme un « aplatissement de la courbe » pour que les systèmes de santé ne soient pas surchargés, ou comme un encouragement donné à la population pour qu’elle adopte un comportement grégaire et accepte des restrictions de libertés qui n’ont jamais été imposées, même en temps de guerre. Comme Ferguson, tous les modélisateurs savent que, quelle que soit la limite inférieure, les gros titres refléteront toujours la limite supérieure. En supposant qu’il soit possible de modéliser une épidémie, tous les relais de la presse grand public auront été conçus pour promouvoir la panique. »

Avis n°2 — Roger Koppl, voyage dans la tête d’un modélisateur de maladies

J’ai trouvé que la description des prévisions des maladies écrite par le professeur de finances Roger Koppl de Syracuse était excellente d’un point de vue humain :

« Imaginez que ce soit vous. Vous êtes épidémiologiste et le Premier ministre vous appelle pour vous demander combien de personnes vont mourir si nous ne mettons pas de confinement en place. Que lui dites-vous ? Vous ne pouvez pas vous contenter de chercher le chiffre. La pandémie ne fait que commencer et votre connaissance de la situation est donc très limitée. C’est difficile à dire. Chaque chiffre est une supposition. Si vous donnez au Premier ministre un chiffre peu élevé, il n’y aura pas de confinement. Et s’il accepte votre chiffre plancher et que nous n’avons pas de confinement ? Peut-être que tout se passera bien. Mais il y aura peut-être beaucoup plus de morts que vous ne l’aviez prédit. Vous serez blâmé. Les gens vous traiteront de mauvais scientifique. Et, parce que vous êtes une personne bonne et décente, vous vous sentirez coupable. Le blâme, la honte et la culpabilité. C’est un mauvais résultat.

Si vous lui donnez un chiffre élevé, il y aura un confinement. Personne ne pourra jamais dire que votre estimation était trop élevée, parce que votre estimation supposait qu’il n’y aurait pas de confinement. Même si beaucoup de gens meurent pendant le confinement, vous pouvez dire : « Vous voyez ? Pensez à quel point la situation aurait été pire sans le confinement ». Ainsi, si vous donnez au Premier ministre un chiffre élevé, vous aurez le mérite d’avoir sauvé des vies. Vous pourrez être fier de votre excellente réputation en tant que scientifique. Et vous n’aurez pas à vous sentir coupable des vies perdues. L’éloge, la fierté et l’innocence. C’est un bon résultat. La logique de la situation est claire. Vous avez tout intérêt à prévoir le malheur et la sinistrose si aucun confinement n’est ordonné. »

C’est logique, et je pense que la plupart des gouverneurs américains qui ont confiné sont d’accord avec cela : la modélisation disait que nous aurions X nombre de morts. Maintenant, la modélisation dit que le confinement a permis de sauver une fraction de ces X morts — Je suis votre sauveur !

Fait n° 10 — Les données montrent que les mesures de confinement n’ont PAS eu d’impact sur l’évolution de la maladie

Ce qui suit constitue très certainement le fait le plus difficilement acceptable par les populations : qui veut croire que toutes ces souffrances et cet isolement n’avaient aucune raison d’être ? Mais, il y a plus qu’assez d’États et de pays qui n’ont pas confiné, ou qui ont confiné pendant une période bien plus courte, ou d’une manière très différente, pour fournir pléthore de données. L’explication la plus simple quant au pourquoi les confinements ont été inefficaces est peut-être la plus facile : le Covid-19 était en circulation bien PLUS TÔT que ne le pensaient les experts. Ce seul fait expliquerait pourquoi les confinements ont été si inefficaces, mais quelle que soit l’explication finale, voyons ce que disent les données.

Je vais commencer par une source que vous pourriez considérer comme inhabituelle, la banque mondiale JP Morgan. De tous les faits que j’ai couverts, celui-ci — sur l’inefficacité des confinements — est devenu le plus politisé, car il est utilisé pour commencer à distribuer les blâmes à droite et à gauche. JP Morgan, quant à elle, crée son analyse pour accomplir quelque chose d’apolitique : faire de l’argent. Leurs analystes examinent les données pour voir quelles économies sont susceptibles de redémarrer en premier, et vous ne devriez pas être surpris à ce stade de découvrir trois choses :

  1. Les économies les moins endommagées sont celles qui ont effectué les confinements les moins contraignants ;
  2. La levée des confinements n’a pas eu d’impact négatif sur les décès ou les hospitalisations ; et
  3. La levée des confinements n’a pas augmenté la transmission virale.

La lecture des conclusions de JP Morgan est profondément déprimante, car ici aux États-Unis, de nombreuses communautés sont TOUJOURS soumises à de nombreux mandats de confinement différents, malgré les preuves accablantes de leur inefficacité. Ce graphique de JP Morgan montre que « de nombreux pays ont vu leur taux d’infection baisser plutôt que de remonter lorsqu’ils ont mis fin à leurs mesures de confinement, ce qui suggère que le virus peut avoir sa propre « dynamique » qui n’a aucun lien avec les mesures d’urgence ».

© JP Morgan

Marko Kolanovic, stratège de JP Morgan et auteur de publications, est un autre de mes héros, parce que, eh bien, il dit tout ce que je souhaite que beaucoup d’autres personnes disent… Considérez cette citation :

« Contrairement aux tests rigoureux des nouveaux médicaments, les mesures de confinement ont été administrées sans tenir compte du fait qu’elles pouvaient non seulement causer une dévastation économique, mais aussi potentiellement plus de décès que le Covid-19 lui-même. »

Kolanovic et son équipe montrent également que la transmissibilité du virus a en fait DIMINUÉ après la levée des mesures de confinement dans les États américains, grâce à la mesure connue sous le nom de « R0 ». Comme l’explique le Daily Mail, « de nombreux États ont vu un taux de transmission (R) plus faible après la fin des mesures de confinement à grande échelle ».

© JP Morgan

T J Rogers, le fondateur de Cypress Semiconductor, et une équipe de ses ingénieurs ont également analysé les données et ont publié leurs résultats dans cet article du Wall Street Journal intitulé « Les confinements sauvent-ils de nombreuses vies ? Dans la plupart des endroits, les données disent que non ». Ils expliquent :

« Nous avons effectué une corrélation simple à une variable du nombre de décès par million et de jours avant le confinement, qui allait de moins 10 jours — certains États confinent avant tout signe de Covid-19 — à 35 jours pour le Dakota du Sud, l’un des sept États où le confinement est limitée ou inexistant. Le coefficient de corrélation était de 5,5 pour cent — si faible que les ingénieurs que j’employais l’auraient résumé par « aucune corrélation » et seraient allés plus loin pour trouver la véritable cause du problème. »

En clair: autre chose que le confinement doit expliquer le cheminement du virus [voir fait n°14]. Thomas A. J. Meunier du Woods Hole Oceanographic Institution a publié début mai ce rapport intitulé « Les politiques de confinement total dans les pays d’Europe occidentale n’ont pas d’impact évident sur l’épidémie de Covid-19 ». Comme le rapport de JP Morgan, sa conclusion est déprimante :

« Nos résultats montrent une tendance générale à la baisse des taux de croissance et du nombre de transmission de la maladie deux à trois semaines avant que les politiques de confinement complet ne produisent des effets visibles. La comparaison des observations avant et après le confinement révèle un ralentissement contre-intuitif de la décroissance de l’épidémie après la mise en place du confinement. »

Et, l’argument décisif :

« Les estimations du nombre de décès quotidiens et totaux en utilisant les tendances pré-confinement suggèrent qu’aucune vie n’a été sauvée par cette stratégie, en comparaison avec les politiques moins restrictives de distanciation sociale menées avant le confinement. »

Elain He et ses collègues de Bloomberg ont également analysé les données dans cet article intitulé « Les résultats de l’expérience du confinement en Europe sont disponibles ». Il est peu probable que leur conclusion vous surprenne :

« Mais, comme le montre notre prochain graphique, il y a peu de corrélation entre la gravité des restrictions d’une nation et le fait qu’elle ait réussi ou non à réduire le nombre excessif de décès — une mesure qui examine le nombre global de décès par rapport aux tendances normales. »

En parlant d’Europe, nous devrions tous remercier Dieu pour la Suède. En choisissant de ne pas confiner, les Suédois ont prouvé que la société peut survivre sans un confinement strict, et nous espérons que leurs résultats permettront d’éviter que des confinements ne se reproduisent. Si vous avez suivi cette histoire de près, vous savez que les opposants prédisaient le malheur pour la Suède — et pour la Floride et la Géorgie, nous en dirons plus dans un instant — et rien de tout cela ne s’est jamais produit. L’Organisation mondiale de la santé est passée des louanges adressées à la Chine pour sa réaction à Wuhan — qui a probablement déclenché la manie du confinement — aux éloges adressés à la Suède pour avoir été un modèle dans la lutte contre l’épidémie. [Lire : « Retourner le scénario : L’OMS loue le fait que la Suède à ignoré le confinement et dit que c’est un « modèle » pour les pays qui vont de l’avant » – NdT].

Fait n° 11 — La Floride a confiné tardivement et déconfiné précocement, et se porte bien en dépit des prédictions de malheur

Le meilleur article qu’il m’ait été donné de lire sur le gouverneur de Floride Ron DeSantis fut publié dans la National Review du 20 mai dernier. J’ai été agréablement surpris de découvrir à quel point le gouverneur Desantis fait preuve d’un intérêt rationnel pour l’Histoire, comme il l’explique :

« L’une des choses qui m’a le plus dérangé pendant tout ce temps, c’est que j’ai fait des recherches sur la pandémie de 1918, celles de 1957 et 1968, et que des efforts d’atténuation ont été menés en mai 1918, mais jamais ne serait-ce qu’une fois un accord de type « confinement national ». Il n’existait pas vraiment d’expérience d’observation sur les impacts négatifs de cette pandémie. »

Contrairement à beaucoup de ses pairs, le gouverneur Desantis a estimé que les modélisations apocalyptiques étaient peu utiles :

« L’équipe de DeSantis n’a pas non plus fait grand cas des projections catastrophiques. « Nous avons en quelque sorte perdu confiance très tôt dans les modélisations », déclare un responsable de la santé de Floride. « Nous les regardons de près, mais comment peut-on s’y fier quand il est dit que vous atteindrez le pic dans une semaine et que le lendemain vous l’avez déjà atteint ? » En lieu et place, « nous avons commencé à nous concentrer sur ce que nous observions ». »

Ils ont par contre adopté une approche ciblée des citoyens les plus à risque : les résidents des maisons de retraite, dont la Floride compte le plus grand nombre dans le pays :

« Des inspecteurs et des équipes d’évaluation ont visité les maisons de retraite. L’État s’est penché sur les établissements où, selon M. Mayhew, « nous avions historiquement mené un contrôle des infections ». Nous avons utilisé cela pour établir les priorités de nos visites dans ces établissements, sachant que les directives du CDC changeaient fréquemment. Notre objectif initial était donc de fournir une formation efficace à ces établissements afin de s’assurer qu’ils comprenaient comment demander à l’État de leur fournir des équipements de protection individuelle.

La Floride, note DeSantis, « exigeait que tout le personnel et tout travailleur qui entrait soit soumis à un dépistage du Covid-19 et à des contrôles de température. Toute personne présentant des symptômes ne serait tout simplement pas autorisée à entrer ». Et il exigeait que le personnel porte des équipement de protection individuelle. « Nous joignons le geste à la parole », poursuit-il. « Nous avons reconnu que beaucoup de ces établissements n’étaient pas préparés à faire face à une telle situation. Nous avons donc fini par envoyer un total de 10 millions de masques rien que dans nos établissements de soins de longue durée, un million de paires de gants et un demi-million d’écrans faciaux ».

La Floride a également renforcé les hôpitaux avec des équipement de protection individuelle, mais DeSantis a réalisé que cela ne servirait pas les hôpitaux si l’infection dans les maisons de retraite était incontrôlée : « Si je peux envoyer des équipement de protection individuelle dans les maisons de retraite, et qu’ils peuvent y prévenir une épidémie, cela fera plus pour réduire la charge des hôpitaux que de leur envoyer 500 000 masques N95 supplémentaires ».

Il est impossible de surestimer l’importance de cette perspective, et à quel point elle a conduit l’approche adoptée par la Floride, à l’encontre des politiques de New York et d’autres États. Le responsable de la santé de Floride déclare : « Je ne veux pas jeter l’opprobre sur les autres, mais je trouve incroyable et choquant que le gouverneur Cuomo [et d’autres] soient capables en quelque sorte d’éviter les vraies questionnements sur leurs politiques mises en place dès le début en envoyant des personnes [malades – NdT] dans les maisons de retraite, ce qui est complètement contraire aux données réelles. »

Ce qui nous amène à New York, l’État que tous les autres gouverneurs qui ont confiné leur peuple montrent du doigt et disent en substance « en confinant tôt, nous avons évité une situation à la New York ». Est-ce vraiment vrai ?

Remarque particulière — Il existe de nombreux autres États et pays dont les données sont similaires à celles de la Floride, notamment la Géorgie, le Texas, l’Arkansas, l’Utah, le Japon et, bien sûr, la Suède, pour n’en citer que quelques-uns. Dans TOUS les cas, les médias ont prédit le malheur, et même le président Trump a critiqué le déconfinement précoce de la Géorgie effectué par leur courageux gouverneur Brian Kemp, tandis que les chiffres de la Géorgie sont aujourd’hui excellents.

Fait n° 12 — Le taux de mortalité supérieur à la moyenne à New York semble être dû à une erreur politique fatale combinée à des intubations agressives

Forbes a récemment publié un article expliquant à quel point les décès par Covid-19 sont concentrés dans une seule population, article intitulé « La statistique la plus importante sur le coronavirus : 42 pour cent des décès aux États-Unis proviennent de 0,6 pour cent de la population » :

« 2,1 millions d’Américains, soit 0,62 pour cent de la population américaine, vivent dans des maisons de retraite et des établissements de vie assistée… Selon une analyse que Gregg Girvan et moi-même avons menée pour la Fondation pour la Recherche sur l’égalité des chances, au 22 mai, dans les 43 États qui rapportent actuellement de tels chiffres, un pourcentage étonnant de 42 pour cent de tous les décès par Covid-19 ont eu lieu dans des maisons de retraite et des établissements de vie assistée. »

Forbes souligne également que le risque que représentent les maladies de type coronavirus pour les populations des maisons de retraite n’est pas nouveau :

« Le drame est qu’il n’était pas nécessaire que cela se passe ainsi. Le 17 mars, alors que la pandémie commençait à peine à s’accélérer, l’épidémiologiste de Stanford John Ioannidis a signalé que « même certains coronavirus dits légers ou communs de type froid sont connus depuis des décennies pour avoir des taux de létalité allant jusqu’à 8 pour cent lorsqu’ils infectent les personnes dans les maisons de retraite ». Ioannidis a été ignoré. »

Dans sa récente méta-analyse sur le réel taux de mortalité par infection du Covid-19, le Dr Ioannidis a expliqué l’erreur des mesures politiques de New York qui a probablement contribué à des centaines de morts évitables :

« Les décès en masse de personnes âgées dans les maisons de retraite, les infections nosocomiales et les hôpitaux débordés peuvent également expliquer le taux de mortalité très élevé observé dans des endroits spécifiques du nord de l’Italie, et à New York et dans le New Jersey. Une décision très malheureuse des gouverneurs de New York et du New Jersey a été d’envoyer les patients atteints de Covid-19 dans des maisons de retraite. »

Le Dr Ioannidis mentionne également le choix du personnel médical de New York de mettre rapidement les patients sous respirateur artificiel, approche que les médecins considèrent aujourd’hui comme ayant été probablement plus nocive que bénéfique [Lire : «80 pour cent des patients atteints de coronavirus à New York qui sont mis sous respirateur artificiel finissent par mourir, et certains médecins essaient d’arrêter de les utiliser] :

« Le recours à une gestion inutilement agressive — par exemple, la ventilation mécanique — peut également avoir contribué à aggraver les résultats. »

Le New York Post s’est montré particulièrement sévère en critiquant la politique des maisons de retraite de New York :

« Le carnage a commencé en mars, lorsque les hôpitaux inondés de patients atteints du Covid-19 ont insisté pour évacuer les patients âgés, même s’ils étaient encore infectés, et les envoyer dans les maisons de retraite qui disposaient de lits vides. Pour y parvenir, ils ont dû se débarrasser d’un règlement de sécurité exigeant que les patients soient testés deux fois négatifs au Covid-19 avant d’être placés dans une maison de retraite. Le ministère de la santé de l’État s’est volontairement plié à cette exigence.

Le 25 mars, le ministère de la santé du gouvernement Cuomo a imposé aux maisons de retraite d’accepter les patients Covid et a interdit d’exiger des tests Covid pour l’admission. Des établissements comme Newfane devaient avancer à l’aveuglette, ne sachant pas quels patients arrivaient avec le Covid.

L’Association américaine des soins de santé a appelé cela une « recette pour un désastre ». Le Comité pour la réduction des décès dus aux infections a exhorté Cuomo à changer de cap… Résultat : 11 000 à 12 000 résidents de maisons de retraite et de résidences assistées sont morts du Covid-19, soit la moitié des décès dus au virus dans l’État… Ce terrible bilan n’avait pas à se produire. C’est six fois plus de décès dans les maisons de retraite qu’en Floride ou en Californie, deux États plus peuplés. »

Lorsque votre gouverneur essaie de vous dire que sa décision destructrice de confiner tout le monde vous a sauvé de vivre la même chose qu’à New York, souvenez-vous de la Floride et de la Suède. Oh, et n’oubliez pas le pays dont les tenants de l’apocalypse ne veulent même pas parler : le Japon :

« Le Japon a déclaré hier [25 mai] une victoire au moins temporaire dans sa bataille contre le Covid-19, et a triomphé en suivant ses propres règles. Il a fait baisser le nombre de nouveaux cas quotidiens à un niveau proche de l’objectif de 0,5 pour 100 000 personnes, en établissant une distanciation sociale volontaire et peu restrictive et sans effectuer de dépistage à grande échelle… La diminution du nombre de nouveaux cas a conduit le gouvernement à commencer à lever l’état d’urgence pour une grande partie du Japon le 14 mai, avant la date prévue du 31 mai. L’annonce d’hier a complété la levée de l’état d’urgence, soulageant ainsi Tokyo et quatre autres préfectures. »

Fait n°13 — Les responsables de la santé publique et les épidémiologistes ne tiennent PAS compte des autres conséquences sociales négatives du confinement

Si vous me demandiez si je connais un moyen pour perdre quelques kilos et que je vous répondais : « Arrêtez de manger ou de boire quoi que ce soit », suivriez-vous mon conseil ? Cela vous aiderait à atteindre vos objectifs, mais vous n’en apprécierez peut-être pas les effets secondaires. C’est en gros ce qui s’est passé ici. Plutôt que de participer à l’élaboration de la politique, les responsables de la santé publique ont reçu les clés de la décapotable sans avoir de permis, et ils sont partis à toute berzingue ! Voici ce que le Dr Anthony Fauci a déclaré au Congrès au début de ce mois :

« Je suis un scientifique, un médecin et un responsable de la santé publique. Je donne des conseils en fonction des meilleures preuves scientifiques. Il y a un certain nombre d’autres personnes qui interviennent et donnent des conseils qui sont plus en rapport avec les choses dont vous avez parlé, comme la nécessité de déconfiner le pays et l’économie. Je ne donne pas de conseils sur des questions économiques. Je ne donne des conseils que sur la santé publique. »

Le Wall Street Journal a activement critiqué cette pensée unidimensionnelle des responsables américains de la santé publique, notant que « le Dr Fauci est clair sur le fait que les Américains ne devraient pas compter sur lui pour effectuer une analyse coûts-avantages des politiques qu’il recommande ». Cette excellente critique du modèle de l’Imperial College va dans le même sens : « Le document de l’Imperial College est une analyse unilatérale. Il examine les avantages d’un confinement sans entrer dans les coûts ».

Alors, attendez, toutes ces modélisations qui prédisaient le malheur dû au Covid-19 ne tenaient pas compte des décès causés par le confinement avec les suicides, les rendez-vous médicaux supprimés et le chômage ? Alors qui devrait prendre ces complexes décisions politiques ? Au moins aux États-Unis, je tiens 51 personnes responsables : le président et 50 gouverneurs d’État. Et, si vous vous attendez à ce que l’un d’entre eux émette un mea culpa pour une décision terrible, ne retenez pas votre souffle, de la part du comité de rédaction de Issues & Insights :

« Ne vous attendez pas à ce que qui que ce soit admette qu’il a eu tort. La communauté de la santé publique — qui a colporté des prédictions de décès exagérées — ne le fera jamais. Les démocrates et la presse — qui sont attachés à l’idée que chaque décès aux États-Unis est la faute du président Donald Trump — ne le feront pas non plus. Trump ne le fera probablement pas non plus, puisqu’il a accepté de verrouiller l’économie après avoir commencé à suivre les conseils des alarmistes de la santé publique. »

Avis n°3 — Yoram Lass, ancien directeur général du ministère israélien de la santé

Dr Yoram Lass
© Inconnu

Contrairement aux responsables de la santé publique américaine, qui semblent être attachés à l’idée de prévenir le Covid-19 quel qu’en soit le coût, j’ai été rassuré de voir des responsables de la santé publique d’autres pays ayant une compréhension beaucoup plus complète du coût TOTAL pour la société que n’importe quelle cause de décision de santé publique. Et de tous les responsables de la santé publique internationaux qui parlent franchement, personne ne le dit plus directement que mon préféré : Yoram Lass d’Israël. Dans cette excellente interview avec Spiked Online — que vous devriez lire en entier — le Dr Lass nous offre la pépite suivante :

« C’est la première épidémie de l’histoire qui s’accompagne de l’ascension d’une autre épidémie — le virus des réseaux sociaux. Ces nouveaux médias ont entraîné un lavage de cerveau de populations entières. Il en résulte la peur et l’anxiété, et une incapacité à regarder les données réelles. Et donc vous avez tous les ingrédients d’une monstrueuse hystérie… Par rapport à cette ascension, les mesures draconiennes sont de proportions bibliques. Des centaines de millions de personnes souffrent. Dans les pays en développement, beaucoup mourront de faim.Dans les pays développés, beaucoup mourront du chômage. Le chômage, c’est la mortalité. Plus de personnes mourront à cause de ces mesures que du virus lui-même. Et les personnes qui meurent à cause des mesures sont les soutiens de famille. Ils sont plus jeunes. Parmi les personnes qui meurent du coronavirus, l’âge médian est souvent plus élevé que l’espérance de vie de la population. Ce qui a été fait n’est pas proportionné. Mais les gens ont peur. Les gens subissent un lavage de cerveau. Ils n’écoutent pas les données. Et cela inclut les gouvernements. »

Fait n° 14 — Il existe un modèle prédictif de l’arc viral du Covid-19, appelé loi de Farr et découvert il y a plus de 100 ans

Le Dr Lass, dans l’interview mentionnée ci-dessus, a également fait remarquer que nous savions déjà, bien avant le confinement, comment le Covid-19 allait probablement se comporter car, eh bien, nous avons affaire à de nouveaux virus depuis l’aube de l’humanité :

« Si vous regardez la vague de coronavirus sur un graphique, vous verrez qu’elle ressemble à un pic. Le coronavirus arrive très vite, mais il s’en va aussi très vite. La vague de grippe est courte puisqu’elle met trois mois à passer, mais le coronavirus met un mois. »

Le fait que TOUS les virus suivent une courbe en cloche naturelle, avec des pentes à peu près égales dans la montée et la descente, a été découvert par le Dr William Farr il y a plus de 100 ans, et c’est ce qu’on appelle la loi de Farr. Récemment, des scientifiques chinois et américains ont publié une étude pour voir si le Covid-19 se comporterait selon la loi de Farr, et voici le graphique de leur récent article :

© Jie Xu et al. 

Comme vous pouvez le voir, la trajectoire prévue du virus en Chine (ligne pointillée orange) et la trajectoire réelle du virus (ligne pointillée bleue) correspondent. Ce document, créé le 8 février dernier, aurait pu épargner bien des soucis aux décideurs politiques. Un scientifique israélien renommé a fait la même remarque sur l’arc naturel du virus il y a plus d’un mois, en plein milieu du confinement en Israël :

« Un éminent mathématicien, analyste et ancien général israélien affirme qu’une simple analyse statistique démontre que la propagation du Covid-19 atteint son maximum après environ 40 jours et qu’elle diminue pour atteindre presque zéro après 70 jours — peu importe où elle frappe et peu importe les mesures que les gouvernements imposent pour tenter de la contrecarrer.

Le professeur Isaac Ben-Israel, directeur du programme d’études de sécurité à l’université de Tel-Aviv et président du Conseil national pour la recherche et le développement, a déclaré lundi soir à la chaîne israélienne Channel 12 (en hébreu) que les recherches qu’il a menées avec un collègue professeur, analysant la croissance et le déclin des nouveaux cas dans les pays du monde entier, ont montré à plusieurs reprises qu’« il existe un schéma établi » et que « les chiffres parlent d’eux-mêmes ».

Bien qu’il se déclare favorable à la distanciation sociale, le blocage généralisé des économies dans le monde entier constitue une erreur démontrable à la lumière de ces statistiques. Il note que dans le cas d’Israël, environ 140 personnes meurent normalement chaque jour. Il ajoute qu’avoir bloqué une grande partie de l’économie à cause d’un virus qui tue une ou deux personnes par jour est une erreur radicale qui coûte inutilement à Israël 20 pour cent de son PIB. »

Le Dr Ben-Israel, pour votre information, est sans doute le scientifique le plus célèbre d’Israël, lisez son CV. J’ai appliqué le principe de la loi Farr à aux données locales que j’ai ici en Oregon, et ce que vous pouvez clairement voir, c’est que le Covid-19 suivait déjà un arc viral naturel et attendu AVANT que notre gouverneur Kate Brown n’impose un confinement.Note : L’ordre de confinement ayant été émis le 23 mars, il aurait fallu deux semaines pour voir un impact positif sur le nombre d’hospitalisations, mais le virus était déjà en déclin, tout comme le Dr Lass et le Dr Ben-Israel l’avaient prédit.

J’ai beaucoup apprécié cette explication de la loi de Farr par Michael Fumento :

« Le seul « modèle » qui ait un quelconque succès est en fait assez abouti et est apparu en 1840, à l’époque ou le boulier servait d’« ordinateur ». Il s’agit de la loi de Farr, qui est en fait plutôt une observation selon laquelle les épidémies croissent d’abord plus rapidement, puis ralentissent jusqu’à un pic, puis déclinent selon un schéma plus ou moins symétrique. Comme vous pouvez le deviner d’après la date, elle précède les services de santé publique et ne nécessite aucun confinement ni aucune intervention. Au contraire, la maladie s’empare des cibles les plus faciles — avec le Covid-19, il s’agit des personnes âgées souffrant de comorbidité — avant de peiner progressivement à faire davantage de victimes. »

Fait n° 15 — Les confinements causeront plus de morts et de destruction que le Covid-19 lui-même

Mon avant-dernier fait est le plus déprimant. Bien sûr, il est impossible aujourd’hui de trouver toutes les données permettant de montrer à quel point les confinements inutiles ont été destructeurs, mais beaucoup de gens essaient déjà. Sur le plan économique, les coûts pour les États-Unis se chiffreront en milliers de milliards. Il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi, la Suède vient d’annoncer que son PIB a augmenté au cours de son premier trimestre !

Je vais mettre en avant un certain nombre de prises différentes pour que vous ayez une idée de base, et c’est vraiment moche. La semaine dernière, un groupe de professeurs de Stanford, Duke, de l’université de Chicago et de l’université hébraïque ont écrit un article dans The Hill qui donne à réfléchir, intitulé « Le confinement dû au Covid-19 coûtera des millions d’années de vie aux Américains » :

« Bien que bien intentionné, le confinement a été imposé sans tenir compte de ses conséquences au-delà de celles directement liées à la pandémie… Ces politiques ont créé la plus grande perturbation économique mondiale de l’histoire, avec desmilliers de milliards de dollars de perte de production économique. Ces pertes financières ont été faussement présentées comme étant purement économiques. Au contraire, en utilisant de nombreuses publications du National Institutes of Health Public Access, les données des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et du Bureau of Labor Statistics, ainsi que divers tableaux actuariels, nous calculons que ces politiques auront des conséquences non économiques dévastatrices qui totaliseront des millions d’années de vie perdues aux États-Unis, bien au-delà de ce que le virus lui-même a causé… Si l’on considère uniquement les pertes de vie dues aux soins de santé annulés et au chômage dus uniquement à la politique de confinement, nous estimons de manière prudente que le confinement national est responsable d’au moins 700 000 années de vie perdues chaque mois, soit environ 1,5 millions à ce jour — dépassant déjà largement le total du Covid-19. »

L’un des principaux auteurs de l’étude, le Dr Scott Atlas, déjà mentionné, est allé sur Fox News pour expliquer plus en détail les résultats de leur analyse :

« Le CDC vient de publier les différents taux de mortalité et je pense qu’il s’agit là d’une chose qui, pour une raison ou une autre, ne fait pas le Une. Et voilà qu’ils vérifient ce que les gens disent depuis plus d’un mois maintenant, y compris mes collègues épidémiologistes de Stanford et tous ceux qui ont fait cette analyse dans le monde — à savoir que le taux de mortalité dû aux infections est inférieur à un dixième de l’estimation initiale. Ce sont les mesures politiques prises qui tuent des gens. Je veux dire, je pense que tout le monde a entendu parler des 650 000 personnes atteintes de cancer et suivies en chimio, dont la moitié n’est pas venue. Deux tiers des dépistages de cancer n’ont pas eu lieu. 40 pour cent des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral nécessitant des soins urgents ne sont pas venus. »

Vous vous souvenez comment le confinement était censé maintenir les hôpitaux ouverts pour gérer un afflux de patients ? Eh bien, maintenant, le système de santé est confronté à un désastre. CNBC rapporte que « Les médecins doivent faire face à des réductions de salaire, des mises en congés et des pénuries d’approvisionnement alors que le coronavirus poussent les soins primaires au bord du précipice » :

« Il n’y a pas que les cabinets de médecins à New York — épicentre de l’épidémie de coronavirus aux États-Unis — qui connaissent des difficultés financières. Quelques 51 pour cent des prestataires de soins primaires sont incertains quant à leur avenir financier au cours des quatre prochaines semaines, et 42 pour cent ont licencié ou mis leur personnel en congé, selon une enquête menée auprès de 2 700 cabinets à travers les États-Unis par l’association à but non lucratif Primary Care Collaborative et le Larry A. Green Center. En outre, 13 pour cent prévoient la fermeture de ces cabinets au cours du mois prochain. »

Le Dr John Ioaniddis, de Stanford, a rédigé un excellent article pour le Boston Review, expliquant l’impact catastrophique du blocus sur les soins de santé :

« Dans le même temps, nous ne devons pas détourner notre regard des préjudices réels de nos interventions les plus radicales, qui touchent également de manière disproportionnée les personnes défavorisées. Nous savons que le confinement prolongé de l’ensemble de la population a retardé les traitements contre le cancer et a incité les personnes souffrant de maladies graves comme les crises cardiaques à ne pas se rendre à l’hôpital. Il conduit les systèmes hospitaliers à licencier et à mettre du personnel en congé, il dévaste la santé mentale, il augmente la violence domestique et la maltraitance des enfants, et il a ajouté au moins 36,5 millions de nouvelles personnes aux rangs des chômeurs rien qu’aux États-Unis. Beaucoup de ces personnes perdront leur assurance maladie, ce qui les exposera davantage au risque d’une détérioration de leur santé et à la détresse économique. On estime que le chômage prolongé entraînera 75 000 décès supplémentaires dus au désespoir rien qu’aux États-Unis au cours de la prochaine décennie. Au niveau mondial, les perturbations ont porté à plus d’un milliard le nombre de personnes menacées de famine, la suspension des campagnes de vaccination massives fait peser la menace d’une résurgence des maladies infectieuses qui tuent les enfants, les modélisations suggèrent un excès de 1,4 million de décès dus à la tuberculose d’ici 2025, et l’on s’attend à ce que le nombre de décès dus au paludisme double en 2020 par rapport à 2018. J’espère que ces prévisions modélisées se révéleront aussi fausses que celles de plusieurs effectuées pour le Covid-19, mais ce n’est peut-être pas le cas. Tous ces impacts sont également importants. Les décideurs politiques doivent prendre en compte les inconvénients des politiques restrictives, et pas seulement leurs avantages. »

Ouch… Selon Forbes, plus de 600 médecins ont récemment demandé au président Trump de lever les confinements.

Plus de 600 médecins du pays ont en effet envoyé cette semaine une lettre au président Trump, qualifiant les confinements dus au coronavirus d’« incident faisant un grand nombre de victimes » avec des « conséquences négatives sur la santé en croissance exponentielle » pour des millions de patients non atteints du Covid.

« Les effets sur la santé en aval… sont massivement sous-estimés et sous-signalés. C’est une erreur d’une magnitude considérable », selon la lettre initiée par Simone Gold, M.D., spécialiste en médecine d’urgence à Los Angeles.

Il n’est pas surprenant que les suicides soient en hausse dans les localités qui ont confiné, et que les prescriptions de médicaments pour le sommeil et contre l’anxiété aient grimpé en flèche. Et il vient d’être rapporté que « l’isolement social peut augmenter le risque de décès précoce d’une personne jusqu’à 50 pour cent, selon une nouvelle étude ». Même le Dr Fauci, sans doute le plus fervent défenseur de l’isolement, en est récemment devenu un adepte, comme l’a rapporté CNBC. Le conseiller en santé de la Maison Blanche a déclaré vendredi :

« Les commandements de rester-confiné-à-domicile destinés à freiner la propagation du coronavirus pourraient finir par causer des dommages irréparables s’ils sont imposés trop longtemps. »

Et lors d’une interview avec Meg Tirrell de CNBC dans l’émission « Halftime Report », Fauci a déclaré :

« Je ne veux pas que les gens pensent que l’un d’entre nous estime que rester enfermé pendant une période prolongée est la voie à suivre. »

Dr Fauci, vous êtes très, très en retard à la fête. En fait, l’un de mes plus grands problèmes avec tout ce bazar, c’est la façon dont le Dr Fauci et d’autres comme lui n’ont presque rien fait pour éduquer le public américain sur les nouvelles données scientifiques et les informations dont nous disposons maintenant sur le Covid-19, ce qui aurait non seulement réduit de façon significative la panique mais aurait peut-être aussi donné aux gouverneurs un plus grand soutien pour déconfiner plus rapidement…

Fait n° 16 — Tous ces déconfinements progressifs sont totalement absurdes et ne reposent sur aucune base scientifique, mais ils seront tous déclarés réussis

J’ai trouvé cet article du Wall Street Journal sur le gouverneur de Washington, Jay Inslee, particulièrement révélateur :

« Le Tableau de bord du Covid-19 de M. Inslee, qui est censé fournir une voie scientifique pour le rétablissement de Washington, est à peu près la même histoire. Le tableau de bord en ligne comprend des cadrans pour cinq variables de sécurité publique mais ne donne aucune indication sur la façon dont chacune est calculée ou sur l’emplacement des cadrans pour commencer les différentes phases du déconfinement. Quand les constructeurs seront-ils autorisés à commencer les nouvelles constructions ? Quand les petits magasins comme Home Depot pourront-ils ouvrir ? Le tableau de bord est conçu pour impliquer la science, mais il manque de données significatives. »

Oui, vous attendez toujours la phase 1 ou 2 de votre déconfinement ? Croyez-moi, celui qui a élaboré le plan propre à votre État invente littéralement les choses au fur et à mesure. Et, étant donné l’extrême diversité des plans en cours, même dans les comtés voisins, les chances qu’ils aient QUOI QUE CE SOIT à voir avec l’arc du virus sont exactement nulles, mais vous le saviez déjà si vous avez lu tout ce qui précède. La bonne nouvelle, c’est qu’ils réussiront TOUS, parce que le confinement n’était pas nécessaire pour commencer — MISSION ACCOMPLIE.

Il est intéressant de revenir début mai sur les gros titres où les responsables de la santé publique prédisaient un désastre pour la Floride dans le Miami Herald : « Le plan de déconfinement de la Floride est-il sans risque ? Les experts de la santé publique donnent une critique franche » — les autres gouverneurs vont-ils jamais penser par eux-mêmes comme Ron DeSantis l’a fait ?

Comment diable en sommes-nous arrivés là ?

Cette semaine, j’ai vraiment été frappé par ce titre de la Fondation pour l’éducation économique : [Voir aussi en français Confinement- « Ce n’est pas laSuèdequi mène une expérience de masse. Ce sont tous les autres pays » – NdT]

« Épidémiologiste : La réponse de la Suède au Covid n’est pas peu orthodoxe.
Le reste du monde l’est »

Si les nations semblent aujourd’hui à l’aise pour mettre en place des mesures massives de confinement afin d’empêcher la propagation d’un virus respiratoire mortel, cette pratique semble sans précédent.

« Comme l’a récemment expliqué le principal expert suédois en maladies infectieuses, l’approche de la Suède face à la pandémie est plus orthodoxe que l’approche actuelle de confinement, du moins par rapport aux normes historiques.

« Ceux qui bouclent complètement la société, ce qui n’a vraiment jamais été fait auparavant, sont-ils plus ou moins orthodoxes que la Suède ? », a demandé récemment Anders Tegnell. « La Suède fait] ce que nous faisons habituellement en matière de santé publique : accorder une large part de responsabilités à la population, essayer d’établir avec elle un bon dialogue, et avec cela obtenir de bons résultats. »

Le point soulevé par Tegnell mérite l’attention. Si les nations semblent aujourd’hui à l’aise pour mettre en place des mesures massives de confinement afin d’empêcher la propagation d’un virus respiratoire mortel, cette pratique semble sans précédent. »

Le Dr Scott Atlas de Stanford est, selon mon opinion, l’un des véritables héros de ce bourbier, et j’ai trouvé que son essai sur le manque de leadership des responsables américains de la santé publique pendant cette crise était l’un de ses meilleurs. Si ces mêmes responsables ont fait un excellent travail en effrayant les Américains, ils n’ont pas fait grand-chose pour les informer sur les nouvelles données scientifiques qui ont prouvé que nombre de nos craintes initiales n’étaient pas fondées sur la science. Il y a encore des MILLIONS d’Américains qui ont peur de quitter leur maison, et je pense que beaucoup pensent que le taux de mortalité par infection du Covid-19 est plus proche de la variole (30 pour cent) que de la grippe saisonnière. Comme l’a écrit le Dr Atlas le 3 mai dans The Hill :

« La base pour rassurer le public sur le déconfinement est de rappeler les données factuelles sur la menace et les personnes qu’elle vise. À l’heure actuelle, les études menées en Europe et aux États-Unis indiquent toutes que le taux global de mortalité est bien inférieur aux premières estimations. Et nous savons qui protéger, car cette maladie — d’après les preuves — est inégalement dangereuse au sein de la population. Dans le comté d’Oakland, dans le Michigan, 75 pour cent des décès concernent des personnes de plus de 70 ans ; 91 pour cent concernent des personnes de plus de 60 ans, ce qui est similaire à ce qui a été constaté à New York. Et les personnes plus jeunes et en meilleure santé ont un risque de décès pratiquement nul et un faible risque de maladie grave ; comme je l’ai déjà noté, moins d’un pour cent des hospitalisations à New York ont concerné des patients de moins de 18 ans, et moins d’un pour cent des décès à tout âge sont dus à l’absence de conditions sous-jacentes. »

J’ai encore du mal à comprendre comment nous en sommes arrivés là. Je pense que l’un des meilleurs essais que vous aurez jamais lu sur ce sujet est une série en deux parties écrite par la bio-ingénieur Yinon Weiss :

Partie 1 — Comment la peur et la pensée de groupe ont conduit à des confinements mondiaux inutiles.Extrait :

« Face à une nouvelle menace virale, la Chine a pris des mesures de répression contre ses citoyens. Les universitaires ont utilisé des informations erronées pour construire des modélisations défectueuses. Les dirigeants se sont appuyés sur ces modélisations défectueuses. Les opinions dissidentes ont été supprimées. Les médias ont attisé les craintes et le monde a paniqué. C’est l’histoire de ce qui pourrait bien être connu comme l’une des plus grandes gaffes médicales et économiques de tous les temps. L’échec collectif de toutes les nations occidentales, sauf une, à remettre en question la pensée de groupe sera certainement étudié par les économistes, les médecins et les psychologues pendant les décennies à venir. »

Partie 2 — Comment le sensationnalisme des médias, la partialité des grandes technologies ont prolongé les confinements. Extrait :

« Les épidémiologistes ont créé des modélisations de confinement défectueuses. Les médias ont encouragé la peur. Les politiciens ont imaginé les pires scénarios, et la technologie a supprimé les opinions divergentes. C’est ainsi que les craintes des populations sont devenues disproportionnées par rapport à la réalité et que des mesures de confinement en apparence provisoires se sont étendues sur plusieurs mois. »

Je conclurai ces réflexions par une dernière citation de l’israélien Yoram Lass qui a bien résumé ce qui vient de se passer — et se passe encore dans de nombreux lieux :

« C’est ce qu’on appelle en science un retour d’information positif ou un effet boule de neige. Le gouvernement a peur de ses électeurs. C’est pourquoi il met en œuvre des mesures draconiennes. Les électeurs regardent ces mesures draconiennes et deviennent encore plus hystériques. Ils se nourrissent les uns les autres et la boule de neige devient de plus en plus grande jusqu’à ce que vous atteigniez un seuil irrationnel. Si vous vous intéressez aux chiffres et aux données, ce n’est rien d’autre qu’une épidémie de grippe, mais les populations qui sont dans un état d’anxiété sont aveugles. Si je prenais les décisions, j’essaierais de leur donner les vrais chiffres. Et je ne détruirais jamais mon pays. »

Et maintenant ?

Selon mon opinion, ce qui devrait être fait est tellement simple, mais ce ne sera jamais fait, car trop de gens devraient admettre qu’ils ont tort. Mais, je vais quand même le dire. Ma recommandation politique : supprimer 100 pour cent des règles de confinement nouvellement créées, sécuriser les maisons de retraite en utilisant l’approche de la Floride, dire à toutes les personnes atteintes d’une infection active de Covid-19 de rester chez elles jusqu’à la disparition des symptômes ou de porter un masque si elles doivent sortir en public, et encourager tous les autres à se laver les mains. Marché conclu.

J’ai gardé pour la fin une de mes citations préférées de Johan Giesecke de l’Institut Karolinska — il est suédois, ce n’est pas étonnant — tirée d’un essai paru début mai dans The Lancet :

« Ces faits m’ont conduit aux conclusions suivantes. Tout le monde sera exposé au coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, et la plupart des individus seront infectés. Le Covid-19 se répand comme une traînée de poudre dans tous les pays, mais nous ne le voyons pas — il se propage presque toujours des jeunes gens qui ne présentent pas de symptômes ou qui en présentent peu à d’autres qui en présenteront tout aussi peu. Il s’agit de la véritable pandémie, mais elle se poursuit discrètement et atteint probablement aujourd’hui son apogée dans de nombreux pays européens. Nous ne pouvons pas faire grand-chose pour empêcher cette propagation : un confinement pourrait retarder les cas graves pendant un certain temps, mais une fois les restrictions assouplies, les cas réapparaîtront. Je pense que lorsque dans un an nous compterons le nombre de décès dus au Covid-19 dans chaque pays, les chiffres seront similaires, quelles que soient les mesures prises.

Les mesures visant à aplatir la courbe pourraient avoir un effet, mais un confinement ne fait que repousser les cas graves à plus tard — il ne les empêchera pas. Certes, les pays ont réussi à ralentir la propagation pour ne pas surcharger les systèmes de santé et, oui, des médicaments efficaces qui sauvent des vies pourraient bientôt être mis au point, mais cette pandémie est rapide et ces médicaments doivent être développés, testés et commercialisés rapidement. On fonde beaucoup d’espoir sur les vaccins, mais il faudra du temps pour les mettre au point et, compte tenu du manque de clarté de la réponse immunologique protectrice face à l’infection, il n’est pas certain que les vaccins soient très efficaces.

En résumé, le Covid-19 est une maladie hautement infectieuse qui se propage rapidement dans la société. Elle est souvent asymptomatique et peut passer inaperçue, mais elle provoque également des maladies graves, voire la mort d’une partie de la population, et notre tâche la plus importante n’est pas d’arrêter la propagation, ce qui est pratiquement inutile, mais de nous concentrer sur la fourniture de soins optimaux aux malheureuses victimes. »

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, merci. Vous partagez maintenant mon fardeau en connaissant les faits sur les raisons absurdes du confinement [« impures » en tant qu’« entachées d’éléments incontrôlés, indésirables » qui ont produit des décisions des plus mal avisées – NdT]. Et merci aux nombreux professionnels de la santé et scientifiques courageux qui prennent de sérieux risques pour leur carrière en disant publiquement la vérité. Si vous souhaitez vous tenir informés de ce sujet complexe, je vous recommande les fils Twitter d’Aaron Ginn et d’Alex Berenson qui représentent un répit bienvenu dans l’« attelage apocalyptique ».

Une dernière note personnelle — Par rapport au sujet sur lequel j’écris habituellement — le fait scientifique avéré que les vaccins peuvent déclencher l’autisme chez un sous-ensemble vulnérable d’enfants — écrire sur la folie du confinement constitue une promenade de santé, parce que de nombreuses personnes intelligentes sont arrivées à la même conclusion que moi. J’aimerais que beaucoup d’entre eux puissent voir les parallèles avec l’épidémie d’autisme : la bonne science est évitée ou censurée, les médias intimident les dissidents, les intérêts particuliers prévalent, les parents ne sont jamais écoutés et les médecins qui s’expriment sont qualifiés de « charlatans »… et l’épidémie d’autisme se poursuit sans relâche.


À propos de l’auteur

J.B. Handley est l’auteur du best-seller How to End the Autism Epidemic [« Comment mettre fin à l’épidémie d’autisme », ouvrage non traduit en français – NdT]. Il est diplômé avec mention de l’université de Stanford et est actuellement membre directeur de Bochi Investments, une société d’investissement privée. Il peut être contacté à l’adresse suivante : jbhandleyblog@gmail.com

Source de l’article initialement publié en anglais le 30 mai 2020 :
j.b.handley blog
Traduction: Sott.net


Commentaire : La plupart des hyperliens présents dans l'article sont en anglais et nous n'avons pas ajouté de commentaires pour ne pas alourdir l'article déjà très dense. Voici donc une liste d'articles qui vous permettront de relier les points sur les différents sujets abordés ici en élargissant le contexte aux vaccins, Bill Gates et autres philanthropes psychopathes :