BioNTech-Pfizer : nouveau « silence des MédiA-agneaux » français ?

[Source : laconcordetv.fr]

Par Hugues Débotte

Il faut télécharger, traduire et lire le document  de 700 pages « FORM 20-F » de BioNtech pour trouver l’argument qui commence à circuler sur la toile : le produit expérimental à injection conçu par BioNTech et Pfizer, abusivement appelé « vaccin », ne serait pas concluant durant les essais cliniques à échelle mondiale et ne permettrait pas une mise sur le marché définitive.

Ce document interne à l’entreprise est un outil axé principalement sur la finance et la rentabilité de cette société Allemande. Mais dès la page 8, l’information est sans équivoque :

« We may not be able to demonstrate sufficient efficacy or safety of our COVID-19 vaccine and/or variant-specific formulations to obtain permanent regulatory approval in the United States, the United Kingdom, the EuropeanUnion, or other countries where it has been authorized for emergency use or granted conditional marketing approval »

Traduction :

Il se peut que nous ne soyons pas en mesure de démontrer l’efficacité ou l’innocuité suffisante de notre vaccin COVID-19 et/ou des formulations spécifiques aux variantes pour obtenir une approbation réglementaire permanente aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe Union européenne ou d’autres pays où il a été autorisé pour une utilisation d’urgence ou a obtenu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle.

Plus troublant est l’affirmation suivante :

Significant adverse events may occur during our clinical trials or even after receiving regulatory approval, which could delay or terminate clinical trials, delay or prevent regulatory approval or market acceptance of any of our product candidates.

Traduction :

Des événements indésirables importants peuvent survenir au cours de nos essais cliniques ou même après avoir reçu l’approbation réglementaire, ce qui pourrait retarder ou mettre fin aux essais cliniques, retarder ou empêcher l’approbation réglementaire ou l’acceptation par le marché de l’un de nos produits candidats.

En deux lignes, sur un rapport pierre d’angle d’un groupe qui était en perte (179 millions d’euros en 2019) et boudé par les investisseurs (([1] https://www.lopinion.fr/economie/longtemps-boudees-par-les-investisseurs-les-biotechs-allemandes-profitent-du-succes-de-biontech-avec-son-vaccin-contre-la-covid)), il est clairement explicité que :

  • Le « vaccin » conçu avec Pfizer ne serait pas concluant
  • Le produit a été conçu pour œuvrer dans l’urgence
  • Le produit n’est que expérimental, et les citoyens ont été des cobayes
  • « des » évènements indésirables peuvent mettre fin aux essais et mettre un terme à une utilisation pérenne et définitive

Rappelons que le « vaccin » expérimental a été conçu par une collaboration avec Pfizer qui connaissait aussi des déboires (perte de 11 milliards en 2018).

« Des évènements indésirables » font ils référence sans le dire à tous les effets indésirables (dont ceux sur les jeunes non répertoriés en France depuis juillet 2021) et décès constatés anormalement en surnombre (avec une alerte par pharmacovigilance qui ne chiffre que la partie visible de l’iceberg) ?

Une société Allemande avec une société Américaine, toutes deux dans le rouge, deviennent subitement la solution miracle de tous les gouvernements occidentaux avec un produit expérimental injecté à des milliards d’individus pour finalement annoncer que ce « vaccin » magique ne serait pas efficace et n’aurait pas de suite, sinon des effets indésirables et irréversibles.

Pour ce qui est de la question franco-française, elle est justement posée aux médias nationaux classiques qui se sont fait les chantres propagandistes du vaccin : RMC, BFM, CNews, groupe TF1, France Télévision, Europe 1, RTL, Radio France.

Aucun (ou presque) n’aura véritablement mis le doigt sur le rapport COVID de Santé Publique France du 1Er avril 2021 (décidément les hauts fonctionnaires ont de l’humour) qui annonce page 42-43 (en texte, en chiffre et en graphiques) qu’il y a eu 14.000 morts direct du coronavirus sur un an (moins que la grippe de 2016) et que les « 110.000 morts » repris en cœur par le gouvernement, la majorité parlementaire et les médias nationaux n’étaient que les déclaration électronique des hôpitaux (([2] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-1er-avril-2021)). Autrement dit, Santé Publique France dit qu’il n’y a jamais eu d’épidémie.

Aucun (ou presque) non plus n’aura véritablement procédé à approfondir les questions comme « OFF Investigation » a su le faire sur les conflits d’intérêt du fils de Laurent Fabius au sein des cabinets de conseil Mc Kinsey, qui, entre autre, conseilla le Président de la République et le gouvernement pour valider et inciter à l’utilisation du produit de BioNTech-Pfizer.

Pas plus qu’aucun ne traite par le fond les questions de corruption et de pédocriminalité, sauf tous les 40 ans quand surgit l’affaire du petit Grégory ou la jeune Maïlys.

Alors question : faut-il que ce soit à nous, LA CONCORDE, de pousser au crime ces mêmes médias de devoir faire leur travail et de véritablement aborder ce nouveau scandale, ou vont-ils une fois de plus l’étouffer, restant de dociles agneaux obéissant au pouvoir exécutif et les intérêts privés, ne respectant en rien la Charte de déontologie des journalistes signée à Münich en 1971 ?




Point de vue du général français Jacques Guillemain : Situation Russie-Ukraine

[Source : zejournal.mobi]

Par Général Jacques Guillemain

En ces temps où la raison semble avoir quitté les chancelleries occidentales et les salles de rédaction européennes, en ces temps où l’hystérie collective anti-Poutine semble tenir lieu de réflexion profonde et de réponse politique incontournable, je rappellerai simplement quelques réalités que le monde, en plein délire, semble avoir oubliées.

Mais n’acculons pas l’ours russe outre mesure, car l’Ukraine ne vaut pas un holocauste nucléaire. Il est bon de le rappeler aux va-t-en-guerre qui jouent avec le feu, le feu nucléaire s’entend. Quand la paix sera revenue et que les esprits seront calmés, les historiens analyseront cette guerre pour en dégager objectivement les véritables responsabilités.

La diabolisation outrancière d’un ennemi ne fait pas partie de la panoplie à l’usage des historiens dignes de ce nom. En attendant, voici quelques rappels :

Ce sont les Américains qui ont refusé, en 1990, que la Russie soit arrimée à l’Europe.

Ce sont encore les Américains qui ont promis à Gorbatchev de ne jamais élargir l’Otan à l’Est.

Quand le Pacte de Varsovie a été dissous en 1991, les Occidentaux ont conservé l’Otan avec ses 16 membres, européens pour la plupart. Vainqueurs de la guerre froide, les Américains, au lieu de construire la paix, ont intégré 14 pays de l’ex-URSS dans l’Alliance et installé leurs missiles aux frontières de la Russie qui ne menaçait plus personne.

En 2022, cinq pays de l’Otan possèdent encore des armes nucléaires américaines sur leur sol. Qui menace qui ?

Depuis 1990, l’Otan n’a plus rien d’une alliance défensive, c’est, au contraire, un outil offensif aux ordres de Washington pour régenter le monde.

C’est toujours l’Otan l’agresseur, en Serbie, en Libye, en Irak, en Syrie, en Afghanistan. Avec les succès que l’on sait…

En 1999, l’Otan a bombardé la Serbie alliée de Moscou avec une armada de 800 avions et dépecé le pays en l’amputant de la province du Kosovo, devenu un État mafieux, siège de tous les trafics?: êtres humains, armes, stupéfiants et organes.

L’Occident pleure sur le sort de l’Ukraine, mais il applaudissait aux bombardements de la malheureuse Serbie, accusée injustement de génocide. Ces bombardements criminels contre un petit pays qui n’avait agressé personne ont duré 78 jours. Les avions de l’Otan ont effectué 38 000 sorties, entraînant de nombreuses bavures et victimes civiles.

La récupération de la Crimée par Moscou n’est donc que le juste retour du boomerang pour l’indépendance du Kosovo, imposée à Belgrade en totale violation du droit international et au mépris de la Russie, encore trop affaiblie pour s’opposer à cette ignominie.

Quand Poutine refuse de voir l’Ukraine devenir une base avancée de l’Otan aux frontières de la Russie, c’est exactement ce que Kennedy a refusé en 1962, quand Khrouchtchev a voulu installer ses missiles nucléaires à Cuba.

Non, ce n’est pas Poutine qui a enterré les accords de Minsk. C’est l’Ukraine qui ne les a jamais respectés en refusant d’accorder l’autonomie au Donbass pro-russe.

L’Occident gémit sur le sort de l’Ukraine, mais, depuis 2014, les habitants du Donbass subissent, eux aussi, des bombardements ukrainiens perpétuels sans que l’Europe, ni l’Amérique s’en émeuvent. 13 000 morts en 8 ans.

Qu’en pense Zelensky, lui qui fait pleurer toutes les chancelleries occidentales ? Qu’en pense BHL, le champion de la désinformation sur tous les plateaux TV ? Le régiment Azov, qui torture et décapite les soldats russes, cela choque-t-il notre grand combattant des droits de l’Homme, ou bien y aurait-il des victimes plus dignes d’intérêt que d’autres ?

Tout l’Occident veut soi-disant la paix, mais une vingtaine de pays arment l’Ukraine et attisent les braises. Certains d’entre eux veulent même livrer des avions de chasse ! Pure folie. Les armes individuelles finiront entre les mains des groupes mafieux ukrainiens, puis dans les caves de nos banlieues, comme celles de l’ex-Yougoslavie.

Zelensky ne cesse d’attiser les braises et de demander des sanctions toujours plus lourdes contre le peuple russe. Il veut que la Russie soit interdite des ports et aéroports du monde entier. Il veut la bannir de toutes les instances internationales. C’est un va-t-en-guerre que la presse européenne encense.

Ce qu’il veut, c’est un engagement de l’Otan au risque d’un embrasement généralisé. Le soutien des Occidentaux lui donne des ailes et il ne cesse de faire pression sur l’Europe. L’Occident en fait un héros, alors qu’il ne fait qu’aggraver les souffrances de son peuple en restant terré dans son bunker.

Mais Zelensky n’est pas un saint. Il dirige un pays corrompu. Le régiment Azov est bien une unité nazifiée, ce que l’Occident refuse de reconnaître. Éternelle morale à géométrie variable du gendarme du monde… En annonçant brutalement que l’Ukraine serait la bienvenue au sein de l’UE, Ursula von der Leyen a démontré, une fois de plus, son incompétence et sa totale irresponsabilité, alors que Poutine s’oppose à cette adhésion et à toute intégration dans l’Otan. Rien de tel pour braquer l’ours russe encore davantage et difficile de faire plus stupide ! N’est pas Thatcher qui veut !

Zelensky a d’ailleurs sauté sur l’occasion, s’exprimant devant le Parlement européen pour réclamer une procédure accélérée d’adhésion. Comme si l’Europe devait intégrer sans attendre un État corrompu, en faillite et entouré d’éléments nazis !!

Nul ne sait comment va se terminer cette guerre fratricide. Mais si les Occidentaux avaient écouté les légitimes demandes de Poutine, afin de garantir la sécurité de la Russie, le monde n’en serait pas là. Il serait temps que les Européens ne se comportent plus en vassaux des États-Unis, qui ont tout fait pour enflammer la région et retirer les marrons du feu de ce conflit, sans tirer un seul coup de fusil.

Ils ont ressuscité l’Otan moribonde, ils ont relancé la guerre froide pour 30 ans, ils ont enterré à jamais le grand projet d’une vaste Europe de l’Atlantique à l’Oural, si cher à de Gaulle. Ils peuvent se réjouir. Et les naïfs européens applaudissent, au nom de la paix et du droit international, alors qu’ils sèment la haine par leur surenchère permanente dans les sanctions.

Quand j’entends Bruno Le Maire vouloir détruire l’économie de la Russie, plongeant ainsi le peuple russe dans la misère, alors que Poutine veut couper uniquement la tête de l’État ukrainien corrompu, en limitant au maximum les pertes civiles, je me dis que ce n’est pas l’hôte du Kremlin qui a perdu les pédales. Si les hackers russes lui bloquent son ministère, il ne faudra pas qu’il s’étonne. Avec nos 3 000 milliards de dettes, notre industrie et notre agriculture toutes les deux laminées, ce ministre de la faillite devrait se faire plus discret. Souhaiter le naufrage économique de la Russie, c’est criminel.

Continuons d’acculer l’ours russe avec des sanctions démentielles, et nous l’aurons, notre guerre nucléaire. Hiroshima à la puissance 20 ! Depuis cinq jours, l’Occident a fait le choix de l’escalade sans jamais parler de négociations.

À tort, car ni l’Europe ni les États-Unis n’ont les moyens d’engager un véritable affrontement avec la Russie, en pointe pour de nombreux armements conventionnels.

Par conséquent, Poutine ira jusqu’au bout de ses objectifs. Voilà 30 années que l’Occident trompe et humilie les Russes. Cette époque est révolue, ce sera dorénavant un rapport de force entre Moscou et l’Europe. Avoir gagné la guerre froide pour revenir au point de départ 30 ans plus tard, c’est certainement le plus retentissant échec politique depuis 1945. Merci Oncle Sam, merci les élites européennes !

Toute la paix en Europe est à reconstruire. Et nous, Français, quittons l’Otan. Nous n’avons pas à être les supplétifs des États-Unis dans leurs guerres de domination. Avec les Russes, nous nous connaissons bien, nous avons une longue histoire commune. Nous nous apprécions et nous nous respectons. On a vu les Cosaques dans les rues de Paris, certes, mais qui d’autre que la Grande Armée est allé jusqu’à Moscou ? En 1942, un groupe de chasse français des FFL fut créé pour aller combattre aux côtés des aviateurs russes.
Le groupe Normandie-Niemen. C’est la seule unité occidentale qui ait combattu au sein de l’Armée rouge contre les Allemands. Cette unité ne tarda pas à s’illustrer et à gagner l’estime des pilotes russes au combat. Et aujourd’hui, la population fleurit la tombe de ces pilotes français inhumés sur place. À la fin de la guerre, le commandement russe laissa ces pilotes multi-décorés repartir en France avec les avions sur lesquels ils avaient combattu. «Le don au régiment ‘’Normandie-Niemen’’ de tous les avions sur lesquels ils avaient volé fut une manifestation de l’amitié sincère entre les peuples français et soviétique» — Maréchal Alexandre Novikov. Je rappelle aussi que ce sont les Russes qui ont gagné la guerre.

Hitler a englouti 80% de son armée dans les steppes russes. Sans le sacrifice du peuple russe, jamais les Alliés n’auraient pu débarquer. Les Occidentaux ont la mémoire courte.

Par conséquent, voir aujourd’hui la France de Macron considérer les Russes comme des ennemis est infiniment triste. Bruno Le Maire transpire la haine, hurlant stupidement avec les loups, sans la moindre connaissance du problème, des enjeux et des risques de guerre. Encore une lumière de la Macronie !

Désespérer la première puissance nucléaire du monde en l’affamant, venant d’un ministre de la République, cela relève, non seulement, d’une stupidité sans nom, mais également de la psychiatrie.

– Source : La Tribune Diplomatique Internationale




Entretien Charles GAVE-Florian PHILIPPOT : sortir du chaos !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]




Ukraine : montée aux extrêmes ?

[Source : regischamagne.fr]

[Illustration : Carl von Clauzewitz]

Certains commentateurs craignent de plus en plus ouvertement que cette guerre ne dégénère vers une confrontation nucléaire entre les deux blocs. En effet, la tournure que prennent les événements en Ukraine nous fait penser à une possible montée aux extrêmes de la violence, selon la formulation de Carl von Clauzewitz. D’un côté les États-Unis et les pays de l’UE envoient massivement des armements en Ukraine, d’un autre les Russes réduisent considérablement leurs exportations vers l’UE. Revenons donc aux sources et d’abord au concept.

La montée aux extrêmes, un concept théorique

Dans son célèbre ouvrage « De la guerre », Carl von Clauzewitz développe le concept de montée aux extrêmes. Il s’agit en fait d’une abstraction qui n’existe qu’à l’état de théorie et qui découle d’un exercice de pensée logique partant de la nature de la guerre, ou en tous cas de la définition qu’en donne Clauzewitz : « un acte de la force par lequel nous cherchons à contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. » Ainsi, chaque camp va logiquement chercher à surpasser son adversaire en engageant plus d’efforts que lui, ce qui conduira à l’emploi illimité de la force et à une montée aux extrêmes de la violence.

Mais, précise Clauzewitz, dans la vraie vie, la guerre est limitée par toutes sortes de phénomènes : le brouillard de la guerre, les erreurs d’évaluation de la volonté de l’ennemi, les frictions internes dues aux fonctionnements des rouages étatiques et des armées elles-mêmes… Mais surtout, les limites à la montée aux extrêmes sont fixées par les buts politiques de la guerre qui, chez l’un et l’autre des belligérants, exigera des moyens à consentir et influera sur la motivation à combattre. Du reste, souvent la montée aux extrêmes est limitée par l’épuisement d’un des camps, voire des deux.

Quels sont les buts de guerre ?

La guerre d’Ukraine a commencé en 2014 par le coup d’État de Maïdan organisé par les États-Unis. L’objectif des Anglo-Américains était de prendre le contrôle de l’Ukraine, pays considéré comme stratégique. En effet, dans son livre « Le grand échiquier », livre qui a beaucoup influencé la pensée stratégique américaine depuis le milieu de la décennie 1990, Zbigniew Brzezinski classe l’Ukraine dans la catégorie des pivots géopolitiques. Il convient de préciser que Z.B. s’appuie sur la théorie géopolitique de Halford John Mackinder selon laquelle il faut tenir le « Heartland », principalement la plaine s’étendant de l’Europe centrale à la Sibérie occidentale, comme l’évoque sa célèbre devise :

« Qui gouverne l’Europe orientale domine le Heartland, qui gouverne le Heartland domine l’île-monde, qui gouverne l’île-monde domine le monde. »

La plaine ukrainienne représentait alors, selon Mackinder, l’espace de mobilité par excellence permettant des invasions rapides au moyen de la cavalerie. Logiquement, Z.B. classe l’Ukraine dans la catégorie des pivots géopolitiques :

« La notion de pivots géopolitiques désigne les États dont l’importance tient moins à leur puissance réelle et à leur motivation qu’à leur situation géographique sensible et à leur vulnérabilité potentielle, laquelle influe sur le comportement des acteurs géostratégiques. »

Les acteurs géostratégiques étant « les États dotés d’une capacité et d’une volonté nationale suffisantes pour exercer leur puissance et leur influence au-delà de leurs frontières. » On comprend bien le lien qui adosse un pivot géopolitique à un acteur géostratégique. Z.B. cite les pivots géopolitiques les plus importants : l’Ukraine, l’Azerbaïdjan, la Corée, la Turquie et l’Iran (en respectant l’ordre de son livre).

Le but de guerre des classes dirigeantes anglo-américaines est donc probablement de s’appuyer sur l’Ukraine pour neutraliser la Russie, de façon à rayer la Russie de la liste des acteurs géostratégiques. Mais les idiots qui dirigent les États occidentaux et l’UE appliquent les recettes de cuisine de Z.B. sans en avoir compris l’esprit, tout à leur illusion de suprémacisme et de destin manifeste. On peut même imaginer qu’ils nourrissent un fantasme de grand remplacement ; après tout, ils en ont déjà fait l’expérience réussie avec le génocide des indiens d’Amérique du nord.

En résumé, il s’agit donc profondément d’une question existentielle pour la Russie. Du reste, c’est bien comme cela que Vladimir Poutine l’a compris. Après avoir tenté en vain de faire appliquer les accords de Minsk II pendant sept ans, alors que les Américains armaient et prenaient le contrôle des moyens militaires ukrainiens (rattachement des centres d’opérations ukrainiens à la chaîne de commandement de l’OTAN, formation et commandement des unités sur le terrain…) et se préparaient à mener une offensive meurtrière dans le Donbass vers la mi-mars, il a fini par déclencher les hostilités lui-même, selon son principe : « Quand le combat est inévitable, il faut attaquer en premier. » Mais pour quels buts de guerre ?

Depuis de nombreuses années, je développe le thème du changement de paradigme géopolitique en cours, ou transition de phase pour reprendre le modèle mathématique de Stuart Kauffman. Mes derniers articles en témoignent. Eh bien cette fois-ci, c’est dit de manière très claire par Vladimir Poutine, par Sergueï Lavrov et par Dmitri Medvedev : le vrai but de cette opération militaire n’est pas seulement de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine, il est de mettre en œuvre un nouvel ordre mondial fondé sur l’égalité entre les nations et des règles de sécurité qui conviennent à chacune d’elles. Bref, il s’agit de mettre fin à l’hégémonie anglo-américaine. Cette hégémonie reposant sur la primauté du dollar (monnaie de singe, car non adossée à une quelconque richesse réelle) dans les échanges internationaux maintenue de force (chantage ou violence déclarée) par la puissance militaire américaine. Le but de guerre stratégique de la Russie, et derrière elle de tous les États non-alignés, est donc d’essence monétaire et économique, car le centre de gravité du système occidental est d’essence monétaire et économique. Nous avons affaire, là aussi, à une question existentielle pour l’Occident. Les fantasmes sur une possible guerre nucléaire, si elle relève de l’angoisse devant la tournure que prennent les relations entre la Russie et les pays occidentaux, ne se situe pas au bon endroit ; la vraie guerre est économique.

Cette guerre met donc en jeu une menace existentielle pour la Russie contre une menace existentielle pour l’Occident, sauf que… il est presque certain que les idiotes et les idiots qui dirigent l’Occident ne l’ont pas compris, tant ils n’ont même pas le niveau intellectuel pour analyser correctement une situation tactique.

Bêtes à bouffer du foin !

Dans toutes les méthodes de planification opérationnelle, il y a une phase qui consiste à faire l’analyse la plus objective possible de la balance entre les forces et faiblesses de l’adversaire et nos propres forces et faiblesses. Sun Zi aborde cette question dans « L’art de la guerre » à l’article VI intitulé « Du plein et du vide ». Et les gouvernants occidentaux déclarent une guerre économiques à la Russie. La Russie, un pays autonome sur le plan énergétique et exportateur, autonome sur le plan alimentaire et exportateur en produits sans OGM (Vladimir Poutine a interdit l’emploi des OGM en Russie depuis plusieurs années), sur la voie de l’autonomie pour les produits manufacturés. Les pays occidentaux, en particuliers les pays européens dépendent de l’énergie russe et des produits alimentaires russes, à des degrés divers.

L’action occidentale face à la Russie peut donc se résumer ainsi : attaquer l’adversaire de front, bille en tête, sur ses points forts qui sont également nos propres points faibles. Sans vouloir être excessif, je dirais qu’il faut avoir un QI ne dépassant pas celui d’une poule, et encore ce n’est pas très sympa pour les poules, pour imaginer un tel plan. La montée aux extrêmes a donc commencé dans le domaine de l’économie, et de la finance qui va avec. Elle s’achèvera par l’épuisement du camp occidental. Car pour Vladimir Poutine, c’est la montée aux extrêmes de la résignation face à tant de bêtise et de l’indifférence qui s’en suit.

La suite ?

Du côté du monde nouveau le développement des échanges entre les États non occidentaux dans les monnaies de chaque pays va s’intensifier jusqu’à ce que la Russie puisse se passer des exportations qu’elle réservait aux pays occidentaux. Des infrastructures sont nécessaires (gazoducs, voies ferrées, autoroutes…) mais d’ici deux à trois ans elles seront construites.

Du côté occidental, nous allons assister à une dégradation très rapide des niveaux de vie des populations, différentes par leurs natures et par leurs brutalités en fonction des pays. Cela pourrait provoquer des révolutions, sous une forme ou sous une autre, dans certains pays particulièrement fragiles… jusqu’à ce que nous nous soyons débarrassés de ces imbéciles qui nous gouvernent et que nous entrions pleinement dans le XXIe siècle et rejoignions le monde nouveau.




Comment la France a perdu sa souveraineté

[Source : Henri Temple]




Ukraine : et si Vladimir Poutine avait raison ?

[Source : Europe 1]




Olivier Véran, marionnette de McKinsey ?

[Source : lepointcritique.fr]

Olivier Véran s’est toujours défendu d’avoir menti aux Français pendant la pandémie, allant jusqu’à qualifier la diffusion de fakenews de crime de « haute trahison ». Il n’aura pourtant reculé devant aucun mensonge pour forcer les Français à se faire vacciner. Le conflit d’intérêts soulevé par le scandale McKinsey est-il le chaînon manquant permettant enfin d’expliquer pourquoi il a choisi d’hypothéquer leur santé en leur dissimulant des informations cruciales ?

Six mensonges d'Olivier Véran, marionnette de McKinsey ?
© Anita Jankovic

Combien de Français se seraient fait vacciner s’ils avaient su que le vaccin est toujours en phase de test et qu’ils contribuent en se vaccinant à déterminer si les injections sont sûres, comme le précise sur son propre site l’ANSM ? Combien savent que la Commission européenne a rappelé, le 13 janvier 2022, que l’actuelle vaccination contre le COVID est un essai clinique est qu’elle ne peut à ce titre être imposée à aucun citoyen, dont le consentement éclairé est une condition sine qua non ?

Peu sans doute, et c’est bien pour cela que l’obligation vaccinale n’a fait l’objet d’aucune loi. Convaincre plutôt que contraindre, mais à quel prix ? L’objectif de cet article n’est pas de faire l’inventaire des mensonges commis pendant deux ans par Olivier Véran mais de l’interpeller sur six d’entre eux, constitutifs d’une extorsion de consentement dont les conséquences sont potentiellement gravissimes pour le ministre mais aussi et surtout pour les Français.

Au-delà de cet inventaire, il nous paraît urgent, à l’heure de reconduire, ou pas, Emmanuel Macron à la tête de l’État, d’appeler un chat un chat et de demander au ministre s’il a bénéficier de contreparties pour accepter de prendre un tel risque.

Mensonge no 1 : Le vaccin n’est plus en phase de test

« Je vais me permettre peut-être d’éclaircir les choses. Lorsqu’un vaccin a été autorisé, ce qui a été le cas pour les vaccins que nous avons autorisés en France, il y a ensuite une phase d’examen en population générale qui va durer plusieurs années pour voir, et c’est pareil avec tous les médicaments et les produits de santé, ça s’appelle pas un médicament qui est en test, ça s’appelle si vous voulez un médicament qui est en phase de post-test. Un médicament qui est totalement validé ou un médicament qui est validé. […] On le sera pendant des années et ça n’a jamais posé de problème aux Français qui souffrent de maladies chroniques, lorsqu’un médicament innovant arrive et qu’il est validé, c’est-à-dire qu’on sait qu’il est sûr et efficace, derrière on va regarder en population générale. »

Olivier Véran, On est en direct, 26 mars 2022

Non, et le ministre le sait parfaitement, le vaccin ne bénéficie à ce jour que d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, ce qui signifie concrètement que :

« L’acheteur reconnaît que les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont actuellement pas connus et qu’il peut y avoir des effets indésirables du vaccin qui ne sont actuellement pas connus. » (Contrat albanais Pfizer, p. 19)

Source : PfizerLeak  les contrats Pfizer et leurs clauses surprenantes

  • Les PDG de Pfizer et Moderna ne se sont jamais cachés de ne pas être en mesure d’apporter les garanties minimales de sécurité attendues d’un vaccin, ils l’ont chacun reconnu publiquement :

« Si vous vouliez avoir des données scientifiques parfaites de 10 ans de recul et de sécurité, il faut attendre 10 ans, il n’y a pas de miracle. C’est une question de balance bénéfice-risque. C’est bien sûr une question personnelle. »

Stéphane Bancel, 10 décembre 2021

  • Le vaccin n’a jamais été évalué pour les utilisations suivantes [1, page 124-126] :
    Utilisation durant la grossesse et l’allaitement
    Utilisation chez les personnes immunodéprimées
    Utilisation chez les personnes fragiles avec comorbidités, dont : bronchite pulmonaire obstructive chronique (BPCO), diabète, maladie neurologique chronique, troubles cardio-vasculaires
    Utilisation chez les patients atteints de troubles auto-immuns ou inflammatoires
    Interaction avec d’autres vaccins
    Données de cancérogénicité et de génotoxicité » (p. 56)
  • On sait aujourd’hui que la mise sur le marché des vaccins est entachée d’une série de fraudes ou de manquements déontologiques gravissimes. La COVID Canadian Covid Care Alliance a publié plusieurs documents, dont une vidéo, une lanceuse d’alerte de l’entreprise Ventavia ayant coordonné l’essai clinique pour Pfizer attaque aujourd’hui le laboratoire. Son avocat expliquait le 23 février dernier :

« Les essais cliniques de Pfizer sont truffés de fraude et d’abus du processus scientifique au point qu’il ne reste plus aucune crédibilité. »

Mensonge no 2 : Les myocardites postvaccinales sont rares et d’évolution toujours favorable

« Aux États-Unis, ils ont fait 7 millions d’injections chez les 5-11 ans. Sur 7 millions d’injections, 14 effets indésirables à titre de myocardite réversible, c’est-à-dire qu’il y a plus de risques, et même beaucoup plus de risques statistiques de faire une forme grave de COVID quand on a entre 5 et 11 ans même quand on n’a pas de comorbidités que d’avoir un effet indésirable grave et réversible lié aux vaccins. »

Olivier Véran, BFM, 22 décembre 2021

Le Pr P. McCullough, cofondateur et actuel président de la Cardiorenal Society of America, alertait au contraire à nouveau, le 26 janvier 2022, sur le risque de myocardite et de péricardite induites par les vaccins ARN messager, évoquant plus de 200 études confirmant la réalité d’un tel risque qui concernerait l’ensemble des enfants et des adultes de moins de 50 ans.

Il explique dans une autre intervention le rôle joué par les nanoparticules lipidiques :

« Les myocardites dues au covid sont légères. Par contre, la myocardite induite par le vaccin est un gros problème. Il y a des changements spectaculaires dans l’ECG. Les troponines sont de 10 fois à 100 fois plus élevées qu’avec l’infection naturelle. »

Selon une étude du réseau de soins américain Kaiser Permanente, publiée en preprint le 27 décembre 2021 [2], ce risque tous vaccins ARNm confondus (Pfizer et Moderna) serait de :

  • 1/2 700 pour les garçons de 12-17 ans.
  • 1/1 860 pour les hommes de 18-24 ans.

Ces incidences sont cohérentes avec celles retrouvées dans de nombreuses études [3-7], mais aussi et surtout avec la cardiotoxicité de la protéine Spike que le ministre de la Santé ne peut pas ignorer [8-13].

Peut-on supposer que les myocardites postvaccinales sont réversibles et sans gravité ?

  • Une étude parue en 2016 [14] décrit la myocardite comme « une maladie potentiellement mortelle associée à une morbidité élevée chez certains patients pédiatriques, en raison de sa capacité à se présenter comme une maladie aiguë et fulminante et à évoluer vers une cardiomyopathie dilatée ». Pourquoi supposer qu’il en serait autrement aujourd’hui ?
  • Les pathologistes allemands et américains disent avoir observé la présence de cicatrices précoces lors de l’autopsie de plusieurs adolescents vaccinés et alertent sur le fait que, dans la mesure où les cellules du cœur ne se renouvellent quasiment pas, les dommages induits par les myocardites postvaccinales sont irréversibles [15-18].
  • Ce risque est aujourd’hui confirmé par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains [19] et par la Food and Drug Administration (FDA), qui reconnaît dans son rapport d’évaluation du booster Pfizer « des risques graves de myocardite et de péricardite », et n’exclut pas des séquelles potentielles à long terme.
  • La FDA a conditionné l’homologation du vaccin pédiatrique Pfizer à la réalisation d’une série d’essais pour évaluer la fréquence de cet effet secondaire, sa gravité, son mécanisme d’apparition et ses éventuelles séquelles. Six essais ont été exigés par le régulateur américain dont l’issue n’est pas connue à ce jour.
  • Enfin, dans un document daté du 26 octobre 2021, Pfizer reconnaît qu’il a besoin d’un délai de cinq ans pour déterminer si les myocardites vaccinales induiront ou non des séquelles. Dans un autre document (formulaire de consentement, p. 20), il estime que leur incidence se situe entre 1/1 000 et 1/10 000 cas.

Pour comprendre la gravité de ce phénomène, c’est la première fois dans l’histoire que les médecins sont confrontés à des infarctus chez les enfants, comme le relate ici une infirmière américaine lors de la table ronde COVID-19: A Second Opinion organisée fin janvier par le sénateur Ron Johnson :

« J’ai transporté à l’hôpital un enfant de 10 ans avec une crise cardiaque. Le médecin m’a dit : ce n’est pas possible, les enfants de 10 ans ne font pas de crise cardiaque ! Je lui ai répondu : il a été vacciné hier, c’est parfaitement possible ! »

(Nicole Sirotec, 26 janvier 2022)

Comment comprendre dans ces conditions le silence du corps médical français face à une telle situation et l’actuel acharnement à vouloir les vacciner dès l’âge de 5 ans alors qu’ils ne sont pour la majorité d’entre eux pas concernés par le COVID ?

On rappellera que ce n’est pas parce qu’une autorisation est délivrée afin de permettre l’administration du médicament, il doit nécessairement être imposé à l’ensemble d’une population :

  • au Japon, la revue MedCheck alerte sur « le risque de décès de causes cardio-vasculaires, en particulier AVC hémorragique et TV/PE » auquel la vaccination COVID-19 serait étroitement associée. Les éditeurs évoquent un risque de mortalité lié à la vaccination 5 fois plus élevé que celui lié au COVID-19 chez les personnes âgées de 20 à 29 ans ;
  • les autorités de santé britanniques ne recommandent pas le vaccin chez les adolescents en raison d’une balance bénéfice-risque qu’ils estiment défavorable [20] ;
  • la Floride recommande aujourd’hui de ne pas vacciner les enfants en bonne santé. C’est le premier État à le faire ;
  • après l’arrêt de la vaccination Moderna chez les jeunes adultes dans plusieurs pays d’Europe, le Vietnam et Taïwan ont suspendu la vaccination des adolescents et des enfants suite à des décès et des effets secondaires graves (TrialSite News). Le Brésil déclare l’envisager à son tour selon l’agence Reuters.

Combien de médecins se souviennent aujourd’hui que le premier principe qui leur a été inculqué lorsqu’ils débuté les études est « d’abord de ne pas nuire » (primum non nocere), qu’une balance bénéfice-risque s’évalue toujours individuellement et que le critère pour stopper un essai clinique n’est pas qu’il tue moins la maladie qu’il prétend combattre (est-ce seulement encore le cas depuis que l’on sait que l’immense majorité des personnes estampillées décédées du COVID sont simplement mortes avec le COVID ?), mais simplement qu’il tue ? Pour rappel, le Pr P. McCullough rappelait en juillet 2021 :

« Pour le vaccin de la grippe porcine 1976, ils l’ont arrêté après 25 décès. La limite pour arrêter un programme est de 25 à 50 morts. »

Mensonge no 3 : La balance bénéfice-risque de la vaccination serait systématiquement en faveur des vaccins, notamment chez les enfants

« Il y a plus de risque statistique de faire une forme grave de COVID-19 quand on a entre 5 et 11 ans, même quand on n’a pas de comorbidité que d’avoir un effet indésirable grave et réversible lié au vaccin. »

Olivier Véran, BFM, 22 décembre 2021

Combien de parents ont fait vacciner leur enfant sur la base des déclarations du ministre de la Santé ? Nous avons détaillé cette balance dans un précédent article.
Parlons-nous la même langue que le ministre ?

Plus récemment, la chercheuse Stefanie Seneff (MIT) a cherché à calculer pour chaque tranche d’âge non pas la balance bénéfice-risque de la vaccination mais la balance coût-risque des injections, c’est-à-dire le risque de mourir de l’inoculation versus celui de mourir du COVID et le bénéfice de la vaccination pour réduire le risque de décéder du COVID.

Ses calculs aboutissent aux ratios suivants, sans appel pour les enfants et les adultes, y compris ceux de plus de 75 ans, le bénéfice (0,13 %) n’étant perceptible qu’au-delà de 80 ans et le risque de décès étant augmenté par la vaccination pour toutes les tranches d’âge [28] :

  • Âge < 18 ans : les personnes de cette tranche d’âge ont un risque augmenté de mourir du COVID si elles sont vaccinées et elles sont 51 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que de mourir du COVID si elles ne sont pas vaccinées.
  • De 18 à 29 ans : les personnes sont 16 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que d’éviter un décès par COVID et sont 8 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que du COVID si elles ne sont pas vaccinées.
  • De 30 à 39 ans : les personnes sont 15 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que d’éviter un décès par COVID et sont 7 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que de mourir de la COVID si elles ne sont pas vaccinées.
  • De 40 à 49 ans : les personnes sont 9 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que d’éviter un décès par COVID et sont 5 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que de mourir de la COVID si elles ne sont pas vaccinées.
  • De 50 à 59 ans : les personnes sont 2 fois plus susceptibles de mourir de l’injection que d’éviter un décès par COVID et sont légèrement plus susceptibles de mourir de l’injection que de mourir de la COVID si elles ne sont pas vaccinées.

Ses calculs sont par ailleurs cohérents avec plusieurs études majeures publiées récemment (PantazatosMeyerCrawfordOhanaKuhbandner) [29-33].

Le Pr Peyromaure dénonçait il y a quelques mois une hérésie (Europe 1). Le Pr Claverie et le Pr La Scola mettent en garde contre l’absence de recul concernant les risques vaccinaux, notamment d’apparition de pathologies cancéreuses ou dégénératives à moyen et long terme, l’étude clinique sur laquelle a été évaluée le vaccin ne comportant que 1 000 enfants.

L’article de Kostoff et al. de décembre 2021 Pourquoi vaccinons-nous les enfants contre le COVID-19 ? recense l’ensemble des arguments qui plaident contre l’utilité des injections au sein de cette tranche d’âge, au regard notamment des risques qu’elles engendrent [34]. Comment un ministre peut-il encore les recommander 4 mois plus tard après la publication de cette étude ?

Mensonge no 4 : Le vaccin est sûr pour les femmes enceintes

Conférence de presse d’Olivier Véran concernant la situation sanitaire et la vaccination, 26 août 2021

« Dire qu’on manquerait de recul sur les vaccins est erroné. Nous avons une expertise des vaccins plus importante que sur nombre de médicaments d’usage courant. […] Et je redis ici, les femmes enceintes doivent se faire vacciner pour se protéger et protéger leur bébé. »

Olivier Véran, 26 août 2021

Est-ce vraiment ce que dit la science ?

  • Les femmes enceintes et allaitantes ont été exclues de l’essai clinique, le vaccin n’a donc jamais été testé sur elles en amont de la campagne de vaccination. Les études viennent tout juste de commencer : les résultats ne seront pas connus avant août 2022 (Pfizer), 2024 (Moderna) et fin 2025 pour l’étude C-VIPER.
  • Olivier Véran a pourtant expliqué, le 26 août 2021, qu’aucune agence sanitaire ne peut autoriser l’inoculation d’un produit en l’absence de données cliniques. Or il n’y en a pour l’instant aucune.
  • Le risque d’effets nocifs sur l’embryon ou le fœtus est clairement mentionné dans le Plan de gestion des risques du vaccin Comirnaty® Pfizer [35, p. 110] qui mentionne l’existence de cinq essais en cours visant à évaluer ses risques (le premier se terminera le 30 avril 2023) [35, p. 133, 146, 155].
  • Une étude parue en novembre 2021 met à son tour en garde contre l’impact potentiel de la vaccination maternelle contre la COVID-19 sur le développement fœtal et néonatal [36] : « N’avons actuellement aucune donnée pour évaluer les résultats de la vaccination maternelle contre le COVID-19 sur la santé de la progéniture, et cela peut prendre des années à générer. »
  • Le Plan de management des risques du vaccin Pfizer est d’ailleurs formel :

« L’administration du vaccin ARNm COVID-19 pendant la grossesse ne doit être envisagée que lorsque les avantages potentiels l’emportent sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus. » [35, p. 86]

Sur quelles bases s’est faite et continue à se faire la vaccination des femmes enceintes ? L’enthousiasme planétaire des agences de santé et leur confiance instinctive dans le vaccin sont-il une raison suffisante à leur imposer le vaccin ?

  • Les auteurs d’une étude parue en septembre 2021, bien après l’élargissement de la vaccination à l’ensemble des femmes enceintes, dénoncent des recommandations « à la fois mitigées et contradictoires » et « la nécessité d’identifier, de rassembler et de diffuser rapidement les données disponibles sur l’innocuité des vaccins » [37].
  • L’ANSM indique qu’aucun signal de sécurité n’existe à ce jour mais identifie à ce jour 6 événements indésirables à surveiller : événements thromboemboliques, contractions utérines douloureuses, morts in utero, HELLP syndrome, métrorragies, mastites [38, p. 9]. Les parturientes en sont-elles informées ?
  • Bien que l’Agence affirme que les données de pharmacovigilance française n’ont pas « montré de conséquences des vaccins à ARN messager sur le déroulement de la grossesse », elle réalise pourtant en parallèle une étude (Covacpreg) visant à suivre le déroulement des grossesses des femmes vaccinées.
  • Au 4 mars 2022, elle recensait 588 événements indésirables tous vaccins confondus [39], dont 70 % d’événements indésirables graves (+ 25 % en deux mois), alors que ce taux est seulement de 24 % en population générale. À aucun endroit ne sont précisés ni le nombre de doses administrées ni donc l’incidence de ces événements.
  • À titre d’information, trois médecins du Pentagone ont récemment alerté sur une explosion des effets au sein de l’Armée américaine depuis le déploiement des vaccins, la gravité de ces accusations ayant provoqué le lancement d’un essai clinique visant à les confirmer :
  • Fausses couches : + 279 % (x 3,79) ;
  • Malformations congénitales : + 155 % (x 2,55) ;
  • Infertilité féminine : + 471 % (x 5,71) ;
  • Dysfonctionnement ovarien : + 437 % (x 5,37).

Mensonge no 5 : Le vaccin n’a aucun impact sur la fécondité

« Non, les vaccins à ARN messager ne perturbent en aucun cas la fertilité des femmes. C’est aussi quelque chose qu’on entend souvent. Il n’y a aucun lien qui n’existe, ni en théorie ni dans la pratique, et ce après des mois de recul et des milliards de femmes vaccinées. »

Olivier Véran, Conférence de presse, 26 août 2021

Non, il est impossible de l’affirmer et là encore, Olivier Véran ne peut l’ignorer puisque les études concernant les troubles menstruels n’ont commencé que fin juillet. Il le peut d’autant moins au regard des alertes émises par la communauté scientifique :

  • Des milliers de femmes dans le monde ont signalé l’apparition des troubles menstruels depuis le début de la campagne de vaccination : fausses couches, absence temporaire ou disparition des règles, entraînant un diagnostic de ménopause précoce. Ménopause ou stérilité ?
    D’autres évoquent des saignements ininterrompus pendant plusieurs semaines, avec pour possible conséquence la destruction prématurée de leur stock d’ovocytes. Le Collectif Où est mon cycle ? relate le cas d’une jeune femme ayant déclaré une endométriose peu de temps après sa vaccination, qui s’est résolue par l’ablation de son utérus.
    L’association Vérity (France), le collectif Real Not Rare (États-Unis) ou le Testimonies Project (Israël) diffusent quotidiennement de nouveaux témoignages de possibles effets secondaires des vaccins dont un grand nombre concerne des problèmes gynécologiques.

La parole se libère, les témoignages sont aujourd’hui légion (le collectif Où est mon cycle ? était reçu ces derniers jours au Parlement européen et par les sénateurs français) mais la question suivante se pose : ces drames étaient-ils évitables ?

La stérilité masculine est un autre point d’inquiétude :

  • Deux études parues l’une en octobre 2020 [45], l’autre en novembre 2020[46] ont montré que la protéine Spike se lie aux cellules ovocytaires, placentaires, mais également testiculaires, comme le montrait l’étude de biodistribution conduite par Pfizer [AMM p. 54].
  • De nouvelles données ont confirmé ce risque en 2021 : une étude publiée le 20 décembre 2021 [48] montre un remaniement des ovaires par la protéine Spike chez le Poisson-zèbre ; une autre, datée du 11 mai 2021 [49] identifie l’implication de la protéine Spike sur le système de reproduction masculin et la fertilitévia notamment la formation d’anticorps contre une hormone (la kisspeptine).

Peut-on raisonnablement dire qu’aucun lien n’existe ni en théorie ni dans la pratique et se satisfaire des propos rassurants du ministre évoquant les milliards de femmes injectées quand on sait que :

Mensonge no 6 : Le vaccin ne modifie pas le génome

« Non le vaccin ARN messager ne modifie pas le génome. D’ailleurs il ne peut même pas rentrer dans le noyau des cellules. Les noyaux sont des sortes de citadelles imprenables. L’ARN il est détruit en quelques heures, de jours, le temps de faire produire hors du noyau par nos cellules des anticorps contre le virus. »

Olivier Véran, Conférence de presse, 26 août 2021

Aucune étude de génotoxicité n’a été réalisée par les laboratoires [1, p. 50], mais plusieurs scientifiques ont alerté en amont de la campagne de vaccination sur l’existence d’un possible risque de modification du génome par les vaccins ARNm [52, 53].

Les récentes découvertes scientifiques leur donnent aujourd’hui raison :

  • Ce risque a été confirmé in vitro dès mai 2021 par l’Académie des sciences [54].
  • Une étude publiée en juin 2021 a montré que les cellules de mammifères possèdent une transcriptase inverse native (la polymérase thêta, Polθ) permettront donc de réinscrire des segments d’ARN peuvent dans notre ADN [55, 56].
  • Un article daté du 25 février 2022 mettant en évidence une transformation de l’ARN du vaccin Pfizer en ADN dans des cultures de cellules hépatiques clôt à cette polémique [57].

Combien auraient accepté de « se faire injecter dans le corps un produit de thérapie ou cellulaire », qui est la catégorie dans laquelle la FDA et l’Agence européenne des médicaments classent les vaccins à ARN messager (pages 7 et 23 du formulaire de déclaration d’inscription en bourse de BioNTech) ? Selon Stefan Oelrich, le PDG de Bayer, qui s’interrogeait à voix haute lors du World Helath Summit 2021, ils auraient été… 0,5 %.

Ceci explique-t-il cela ?

De l’obligation vaccinale à l’extorsion de consentement

Nous n’avons relevé ici que les affirmations du ministre de la Santé qui sont factuellement mensongères. D’autres sont éminemment problématiques (le vaccin ne donne pas le cancer, le sida, la maladie de Creutzfelds-Jakob…), car elles ne reposent sur aucun fondement scientifique et sont donc de nature à biaiser le consentement des Français :

Nous avons dénoncé il y a plusieurs semaines le mensonge du ministre de la Santé devant la représentation nationale visant à exclure a priori le rôle du vaccin dans les décès recensés par l’ANSM, dont il est par ailleurs légitime de penser qu’ils sont largement sous-estimés par rapport à nos voisins européens :

  • pas de cause de décès retrouvée dans 44 % des cas étudiés ;
  • aucune ne recherche des causes du décès pour les personnes de plus de 50 ans, la conduisant à exclure de ses investigations 75 % des cas ;
  • pas d’objectif d’exhaustivité dans le recensement des cas (site de l’ANSM).

Son silence interroge et inquiète d’autant plus aujourd’hui puisque le Gouvernement refuse toujours catégoriquement de supprimer le passe vaccinal et de réintégrer les soignants alors que plus rien ne le justifie (déclarations d’Olivier Véran et d’Emmanuel Macron).

Risques vaccinaux réévalués

Études, données de pharmacovigilance, autopsies… les alertes concernant les risques vaccinaux ne cessent de se multiplier. Jamais un vaccin n’aura été associé à un volume aussi élevé d’effets secondaires, dont on considère habituellement (rapport Lazarus) [62]), comme l’a d’ailleurs confirmé récemment Martin Blachier, qu’ils ne sont déclarés qu’à hauteur de 1 % (selon d’autres études, le facteur de sous-déclaration serait de 20 [29] ou de 41 [63, 64]) :

  • L’OMS dénombre à ce jour (5 avril 2022) 3 541 451 effets secondaires observés dans le monde (source : http://www.vigiaccess.org/), dont 40 % se manifestent chez les 18-44 ans.
  • À titre de comparaison, elle dénombre 272 202 effets secondaires pour le vaccin contre la grippe, 15 085 pour le vaccin contre le tétanos, 711 pour le vaccin contre les oreillons survenus depuis 1968, c’est-à-dire survenus en plus de 30 ans versus 1 an. Ces événements indésirables représentent donc 13 fois le nombre d’effets secondaires recensés en plus de 50 ans après une vaccination contre la grippe.
  • Aux États-Unis, le VAERS recense 1 205 753 effets secondaires post vaccination COVID, dont 26 396 décès pour un total de 2 074 104 d’effets secondaires et 35 763 décès post-vaccinaux, ce qui représente 74 % des décès post-vaccinaux et 58 % des effets indésirables recensés en 31 ans, tous vaccins confondus sur le territoire américain.
  • En Europe, la base EudraVigilance (base officielle de l’EMA) recense début avril plus de 42 000 décès post vaccination COVID, tous vaccins confondus, le chiffre symbolique des 1 000 000 effets secondaires a été dépassé fin septembre, il s’élève aujourd’hui à 1  746 550.
  • En France, l’ANSM recensait en décembre 2021 [38] : 121 486 événements indésirables (soit 271 % des 45 000 cas/an moyens tous médicaments confondus), dont 29 157 événements indésirables graves, 1 512 décès (dont 1 167 pour le vaccin Pfizer), auxquels s’ajoutent : 8 454 hospitalisations ;
    680 invalidités ;
    1 300 mises en jeu du pronostic vital.
    Elle recense 152 308 événements indésirables au 04 avril 2022, soit 25 % de plus en 3 mois .

Le lien avec le vaccin est-il avéré ? Impossible de l’affirmer, mais la comparaison au sein de chaque base avec les années précédentes et les autres vaccins est édifiante. Pourquoi se cantonner aux seules données françaises, dont la présentation est particulièrement opaque alors que la promotion des vaccins s’est faite sur la base des données mondiales ? L’explication est peut-être à trouver ici :

D’autres signaux sont éminemment préoccupants, notamment :

  • La multiplication des études portant sur des séries de cas cliniques et/ou des mécanismes physiopathologiques pouvant expliquer l’incidence de ces effets secondaires : plus de 1 000 selon une revue de la littérature (non exhaustive) actualisée au 10 janvier 2022. À titre d’exemple, une étude parue le 3 avril 2022 dénonce, encore une fois, une toxicité cardiaque des vaccins COVID-19 « sans précédent » selon les auteurs [65].
  • Les premières autopsies de personnes vaccinées réalisées en Allemagne [16, 17, 66, 67] et aux États-Unis [18] : les pathologistes alertent depuis plus de six mois sur leurs découvertes (lésions inédites, incidence hors norme de décès de personnes jeunes, notamment mineures).
  • La réévaluation du nombre d’effets indésirables déclarés dans en pharmacovigilance sur la base d’une série d’études [28-33, 63, 64] et, de manière plus inquiétante, sur les données des assureurs allemands : 10 fois plus d’effets secondaires selon l’assureur allemand BKK ProVita. L’un des plus éminemment pathologistes au monde, le Dr Peter Schirmacher, qui a réalisé les toutes premières autopsies de personnes vaccinées alertait à nouveau le 23 mars 2022 30 % des décès suspects imputables au vaccin dans sa pratique, de nombreux cas probablement non signalés et l’inefficacité de la vaccination obligatoire en population générale.
  • L’identification régulière de nouveaux signaux potentiels de sécurité : aphasie postvaccinale (52 en 2019 vs 3 057 rattachés au COVID), pemphigoide bulleuse auto-immune, déjà évoquée comme possible effet secondaire en octobre 2021 (série de cas, dont un mortel), troubles auditifs (l’OMS se décide à enquêter), ces signaux viennent compléter une liste hors norme de pathologies postvaccinales (plus de 1 200 types d’effets secondaires surveillés par Pfizer, recrutement de 1 800 employés supplémentaires pour analyser les signalements d’effets secondaires) [68, p. 6, 30-38].
  • La publication des premières études visant à comparer les effets secondaires des vaccins contre le COVID et du vaccin contre la grippe [69]. Le résultat est sans appel :

« La dyspnée, l’arrêt respiratoire, l’embolie pulmonaire, l’infarctus du myocarde, la thrombose, les hémorragies cérébrales et la pneumonie étaient les effets indésirables les plus fréquemment mentionnés dans les rapports de décès. […] Il existe un important excès de risque de décès, d’hospitalisation et de rapports mettant en jeu le pronostic vital pour tous les vaccins COVID-19 par rapport aux vaccins antigrippaux. »

Que se passe-t-il avec le vaccin Pfizer, alors même que la FDA, dont le directeur général a récemment divulgué comment les laboratoires négociaient l’homologation de leurs produits (ce que confirme la lettre d’accompagnement du virement adressé par Pfizer à l’attention de la scientifique principale de la FDA, le Dr Marion Gruber, qui a démissionné de son poste en novembre 2021 après avoir approuvé le vaccin Pfizer et dont l’époux est le vice-président de la recherche et développement clinique des vaccins), a dû être contrainte par la justice de divulguer les données cliniques de la vaccination Pfizer (en cours de publication).

https://twitter.com/Anaiss_tea/status/1494059501070479360

Les études montrent par ailleurs aujourd’hui que :

  • les effets secondaires sont majorés en cas de vaccination d’une personne ayant été précédemment infectéeOn le sait depuis septembre 2021 : comment comprendre le slogan « Une injection = une infection », considéré comme aberrant par un grand nombre de scientifiques ? [70]
  • les injections répétées induisent une fatigue du système immunitaire et/ou une auto-immunité systémique [71-74]. On le sait en réalité depuis une étude de 2009 selon laquelle : « Une immunisation répétée avec un antigène provoque une auto-immunité systémique chez des souris autrement non sujettes à des maladies auto-immunes spontanées. » [74] Sur quels fondements scientifiques reposent les boosters, actuellement contestés par l’EMA et l’OMS ?
  • le PDG de Moderna l’a d’ailleurs confirmé en 2016 en mettant en cause l’exposition répétée aux nanoparticules lipidiques :

« Ces nanoparticules peuvent entraîner des effets secondaires dangereux, surtout si un patient doit prendre des doses répétées pendant des mois ou des années. »

  • le mécanisme vaccinal auquel se réfère le ministre de la Santé a été démenti il y a plusieurs mois : la protéine Spike est non seulement toxique [75-84] mais elle atteint l’ensemble des organes [85-93] (c’est écrit noir sur blanc dans les AMM de Pfizer et de Moderna [93, p. 47]) où elle persiste pendant au moins 60 jours [94, 95] sans qu’on sache si le corps l’éliminera un jour ni pendant combien de temps l’ARNm de synthèse injecté continue d’en produire [96].

Cet échange entre deux médecins concernant l’explosion des décès dans l’Armée américaine devrait logiquement glacer le sang de tout ministre de la Santé :

« Il y a une augmentation de 4 133 % des notifications de décès de militaires dans VAERS (pharmacovigilance vaccinale) entre 2020 et 2021 ! […] Le Dr Theresa Long (lanceuse d’alerte) m’a dit que l’an dernier 88 soldats de Fort Bragg avaient été retrouvés morts dans leur lit ! »

Bénéfices individuels et collectifs imaginaires

Le miracle vaccinal s’est définitivement dissipé il y a plus de six mois :

  • les personnes vaccinées et non vaccinées transmettent le virus de la même manière [97-104] ;
  • une étude d’envergure a démontré en septembre 2021 que le nombre de contaminations n’est pas corrélé au niveau de la couverture vaccinale [105], les pays vaccinés étant au contraire ceux où le virus circule le plus (OMS).
  • l’Afrique enregistrait en octobre 2021 la baisse des nouveaux cas la plus significative malgré un niveau de vaccination le plus faible dans le monde alors que l’Europe rapporte le taux d’incidence hebdomadaire des cas le plus élevé (OMS). À titre d’exemple, le Nigeria, pionnier dans le recours aux traitements précoces, totalise 3 142 morts pour une population de 206 millions d’habitants (136 fois moins qu’en France) malgré le taux de vaccination le plus faible au monde (8 %).

Le variant Omicron a définitivement rebattu les cartes :

  • en France, le taux d’incidence est actuellement le plus élevé en Bretagne, région la plus vaccinée. Son plus bas niveau est a contrario observé en Guadeloupe, département le moins vacciné. Avec l’émergence du variant Omicron, on parle désormais d’une efficacité négative du vaccin sur les contaminations.
  • en Norvège, une étude vient de chiffrer l’efficacité du vaccin chez les adolescents deux mois après leur deuxième dose : 23 % [106], confirmant les résultats de l’étude danoise de décembre 2021 qui avait déjà montré que les personnes doublement vaccinées s’infectent désormais plus que les personnes non vaccinées (efficacité négative de – 76,5 % pour le vaccin Pfizer et – 39,3 % pour le vaccin Moderna) [107].
  • les données récentes de la littérature pointent au contraire une contribution majeure du vaccin dans le développement de formes graves (anticorps facilitants, patients immunodéprimés jamais inclus dans les essais cliniques…), les décès causés par Omicron touchant essentiellement des personnes vaccinées (> 94 %), quasi exclusivement de plus de 60 ans.
Statistiques des décès COVID France par statut vaccinal, décembre 2021, issues de la Drees

Le mythe de l’épidémie de vaccinés est désormais une illusion à ce point criante qu’aucun Français, y compris vacciné, ne peut décemment croire en une quelconque utilité du passe sanitaire.

Comment comprendre dès lors la volonté d’Olivier Véran et du Président de la République de continuer à imposer une obligation vaccinale, illégale au regard du droit européen, au nom d’un risque sanitaire qu’aucune donnée scientifique ne soutient plus désormais, sans s’alarmer à aucun moment ni de la gravité des alertes émises par les scientifiques, ni du poids que font peser sur l’hôpital et sur la société les effets secondaires des vaccins dont Olivier Véran a lui-même reconnu que 24 % d’entre eux étaient des effets secondaires graves ? Jusqu’à combien de doses sont-ils prêts à aller avant de reconnaître que ces vaccins ne sont pas efficaces, s’interrogeait à voix haute un professeur de biologie il y a déjà six mois ? [108]

Israël, laboratoire à ciel ouvert de la vaccination Pfizer avait déjà prévenu en août 2021 : « Ne pensez pas que les boosters sont la solution. » [109] La toute dernière étude du New England Journal of Medicine parue le 5 avril 2022 [110] le confirme pour la quatrième dose, avec :

  • une chute de l’efficacité à près de 10 % en deux semaines ;
  • qui commence à s’effriter après 4 semaines ;
  • qui reste relativement élevée contre les formes graves mais jusqu’à la 6e semaine seulement.

Chacun jugera s’il souhaite ou non se faire inoculer une quatrième fois en un an, en fonction de son risque individuel, mais il doit pouvoir décider en connaissance des risques. Selon le pathologiste Ryan Cole dont nous publions une interview il y a quelques semaines [60], la balance ne plaide pas en faveur d’une énième injection.

https://twitter.com/Anaiss_tea/status/1512309617522528259

Jacques Cohen, Pr émérite à l’URCA de Reims et immunologiste, le confirme d’ailleurs et exprime ses craintes concernant de futures injections : « On a vacciné avec un certain nombre d’incidents. Mais si on met une troisième dose, là, c’est un peu tenter le diable, c’est-à-dire augmenter le taux d’effets secondaires. » Les Dr Michael Palmer et Sucharit Bhakd du collectif Doctor for ethics l’expliquaient dans un article publié le 10 janvier 2022 [111].

La « réactogénicité plus sévère après la 2e dose » figure déjà parmi les signaux actuellement sous surveillance de l’ANSM. Sur quels critères scientifiques est-elle imposée aujourd’hui aux Français, il y a quinze jours au plus de 80 ans, depuis aujourd’hui au plus de 60 ans, et demain ?

L’ombre de la méthode McKinsey ?

Aucun médecin ne peut lucidement soutenir aujourd’hui un programme de vaccination non ciblée, encore moins l’imposer à la population. Aucune institution garante de la Constitution ne peut permettre une telle dérive et une telle entorse au droitpiétant plus de 10 textes de lois, dont le Code de Nuremberg. C’est précisément l’intelligence diabolique du passe sanitaire, qui présente accessoirement l’avantage pour le Gouvernement de ne pas avoir demain à indemniser les victimes, du moins si l’on en croit le rejet de l’amendement proposé par le sénateur Alain Houpert visant à corriger cette injustice puisqu’Olivier Véran a assuré le contraire, comme il avait assuré le 23 décembre 2020 que la vaccination ne serait jamais obligatoire et le passe sanitaire, limité aux événements exceptionnels :

Pourquoi en sommes donc nous là aujourd’hui ? Pourquoi des doses continuent-elles d’être commandées ? Pourquoi les Français doivent-ils vivre avec l’angoisse de devoir se soumettre à des injections objectivement délétères, sans aucune raison apparente ?
Est-on en droit de parler d’escroquerie ou de tromperie aggravée compte tenu de l’absence d’impact des vaccins sur la mortalité COVID, pourtant revendiquée dans l’AMM pour justifier la précipitation de sa mise sur le marché [1] ?

Le conflit d’intérêts entre le président du Conseil constitutionnel et le cabinet McKinsey est connu depuis des mois. On apprend aujourd’hui à la faveur du contexte électoral que c’est le même cabinet McKinsey qui assure depuis l’origine le pilotage de la stratégie vaccinale française sous la tutelle du ministre de la Santé.

Premier problème, des membres de McKinsey accompagnent gracieusement Emmanuel Macron depuis la création d’En marche ! dont plusieurs cadres sont également des associés du cabinet.

Y a-t-il eu appel d’offres ? On l’ignore, mais si tel est le cas, jamais il n’aurait pu être remporté par un prestataire dont le siège est basé dans un paradis fiscal, en l’occurrence le Delaware. Le Paquet national financier enquête, mais déjà certains s’interrogent.

Est-ce McKinsey qui a recommandé d’interdire aux médecins de prescrire, y compris pour eux-mêmes ou pour les proches ?
Lui a-t-il le cas échéant également dicté la liste des molécules censurées ?
Le gouverneur du Kansas vient de réhabiliter leur utilisation et de requalifier en « négligence délibérée » le refus de prescrire ou de délivrer de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine dont l’efficacité est à leurs yeux avérée :

Est-ce le cabinet McKinsey qui a suggéré que l’on remplace l’évaluation clinique des patients par des tests PCR dont on savait depuis le début qu’ils ne permettent pas d’identifier si une personne est contagieuse ou malade et dont on sait aujourd’hui qu’ils ont effectivement produit un nombre de faux positifs estimé dans certains pays à… 97 % ? (§ 17, iii du jugement rendu par la Cour d’appel de Lisbonne le 11/11/2020) ?

Est-ce également lui qui a proposé que les médecins puissent administrer du rivotril hors AMM sur la base d’un test PCR ?

Est-ce enfin le cabinet McKInsey qui a conseillé au Sénat de rejeter la demande du Pr Toubiana qui réclamait un accès complet aux statistiques de mortalité toutes causes confondues en fonction du profil de vaccination ? Peut-on parler d’« obstruction » comme le pense son auteur ?

Est-ce le cabinet McKInsey qui a encouragé les confinements dont l’échec est aujourd’hui acté [112-114] et dont le retentissement dramatique sur l’économie et la santé mentale autorise à le qualifier de « barbare » ?
Combien de Français se sont fait vacciner pour ne plus jamais revivre ça, combien de jeunes l’ont fait en toute confiance suite aux déclarations d’Olivier Véran ?
On se souvient du slogan qu’il avait utilisé, lors de la visite d’un vaccinodrome :

« Le vaccin est 100 % efficace contre les confinements » ?

Second problème, McKinsey est également actionnaire du laboratoire Pfizer [115, p. 262] dont il a assuré le placement des vaccins dans 78 pays (c’est en tout cas le nombre de pays où il est implanté), via les mandats de vaccination et les passeports sanitaires. Autrement dit, des obligations vaccinales déguisées reposant sur trois piliers fondamentaux : la pression économique, sociale et morale, le refus de soins pour les personnes non vaccinées et la confiance dans le vaccin. Or c’est là que les choses se compliquent.

Faut-il voir dans les mensonges d’Olivier Véran et dans les provocations du Président de la République à l’encontre des non-vaccinés une manière de responsabiliser les Français, quoi qu’il en coûte pour leur santé, ou bien plutôt une méthode de vente agressive ? McKinsey était-il informé des conclusions de l’essai clinique, dont la publication récente des données,sur ordre de la justice confirment selon Philip G. Kerpen ce que les scientifiques ont mis depuis en évidence :

  • Des effets secondaires plus graves et plus fréquents chez les plus jeunes, qui tendent à augmenter en fonction de la dose (p. 324)
  • Une baisse de l’immunité les deux jours suivant l’injection, persistante pendant sept jours (p. 319)
  • Pas ou peu de bénéfices chez ceux ayant déjà contracté le COVID.

Si tel était le cas, Olivier Véran l’était-il également ? La récente nomination (26 août 2021) au poste de directeur de l’Innovation de Pfizer de l’ancien consultant de McKinsey, Aamir Malik, alors en poste lors de la campagne de 2017 interdit-elle de le penser ?

Accélérer alors que tous les signaux sont au rouge, c’est en substance la méthode qu’a utilisée le cabinet McKinsey lors de la crise des opioïdes pour aider l’entreprise Purdue Pharma à augmenter ses ventes. Les décès par overdose augmentent et dissuadent les pharmaciens de maintenir la distribution d’Oxycontin ? Offrez-leur des rabais ! Cynique ? Oui. Bilan : 500 000 morts, un recul de l’espérance de vie des Américains et le plus gros scandale sanitaire de ce siècle. McKinsey sera condamné par la justice, en pleine crise du COVID, peu avant d’être reconduit dans ses missions par le Gouvernement, et s’engagera à ne plus conseiller aucune entreprise pour placer ses produits.

Les passeports sanitaires seraient-ils une alternative relevant du même procédé ? La justice le dira, une plainte a été déposée par plusieurs associations pour « corruption » et « recel de favoritisme ». Mais on ne peut que s’étonner du mimétisme entre la stratégie vaccinale française et celle adoptée pour le compte de Purdue Pharma puisque, depuis la promesse de ne pas imposer la vaccination aux Français et de limiter le pass sanitaire à des situations exceptionnelles, la réponse du Gouvernement face à la terreur des Français de se faire injecter le vaccin a toujours été la suivante :

  • élargir le nombre d’activités et de lieux soumis au pass sanitaire ;
  • augmenter le nombre d’injections requises pour son maintien ;
  • réduire arbitrairement la durée d’immunité sans jamais tenir compte des alertes émises par la communauté scientifique.

Il manquait en effet une explication rationnelle permettant de comprendre comment un ministre de la Santé avait pu mentir aux Français avec un tel aplomb et leur faire courir de tels risques.

Faut-il en conclure que l’acharnement vaccinal qu’ils subissent depuis un an et l’injonction qui leur est faite de se sacrifier au nom de l’intérêt supérieur de la nation n’a jamais eu d’autre finalité que de les transformer en produits de consommation de l’industrie pharmaceutique ?
Combien de millions ont-ils offerts aux laboratoires en leur permettant de tester gratuitement une nouvelle technologie et en effectuant pro bono le placement de leurs « vaccins » ?
Une compensation a-t-elle été négociée en échange de ce cadeau commercial ?

S’il y a une autre explication, il est urgent de la donner.

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Vers une catastrophe alimentaire mondiale, provoquée par des actes de sabotage politique

[Source : mondialisation.ca]

Biden utilise cyniquement l’Ukraine pour couvrir le sabotage alimentaire

Par F. William Engdahl

Il commence à sembler que certains mauvais acteurs prennent délibérément des mesures pour garantir une crise alimentaire mondiale à venir. Chaque mesure prise par les stratèges de l’administration Biden pour « contrôler l’inflation énergétique » endommage l’approvisionnement ou gonfle le prix du gaz naturel, du pétrole et du charbon dans l’économie mondiale. Cela a un impact énorme sur les prix des engrais et la production alimentaire. Cela a commencé bien avant l’Ukraine. Aujourd’hui, des informations circulent selon lesquelles les hommes de Biden sont intervenus pour bloquer le transport ferroviaire d’engrais au moment le plus critique pour les plantations de printemps. Dès cet automne, les effets seront explosifs.

Alors que les semis de printemps aux États-Unis sont dans leur phase critique, CF Industries de Deerfield, dans l’Illinois, le plus grand fournisseur américain d’engrais azotés ainsi que d’un additif vital pour les moteurs diesel, a publié un communiqué de presse indiquant que « Le vendredi 8 avril 2022, l’Union Pacific a informé CF Industries sans préavis qu’il demandait à certains expéditeurs de réduire le volume de wagons privés sur son chemin de fer avec effet immédiat ». Union Pacific est l’une des quatre grandes compagnies ferroviaires qui transportent ensemble quelque 80% de tout le fret ferroviaire agricole américain. Le PDG de la société CF, Tony Will, a déclaré : « Cette action de l’Union Pacific ne pouvait pas tomber à un pire moment pour les agriculteurs. Non seulement les engrais seront retardés par ces restrictions d’expédition, mais les engrais supplémentaires nécessaires pour effectuer les applications de printemps risquent de ne pas pouvoir être acheminés du tout aux agriculteurs. En imposant cette restriction arbitraire à une poignée d’expéditeurs seulement, l’Union Pacific met en péril les récoltes des agriculteurs et augmente le coût des aliments pour les consommateurs ». CF a lancé des appels urgents à l’administration Biden pour qu’elle remédie à la situation, sans qu’aucune action positive n’ait été entreprise jusqu’à présent.

Sabotage direct

CF Industries a fait remarquer qu’elle était l’une des trente entreprises soumises à cette mesure sévère, qui est indéfinie. Elle expédie ses produits via les lignes ferroviaires de l’Union Pacific, principalement à partir de son complexe de Donaldsonville en Louisiane et de son complexe de Port Neal en Iowa, pour desservir les principaux États agricoles, notamment l’Iowa, l’Illinois, le Kansas, le Nebraska, le Texas et la Californie. L’interdiction touchera les engrais azotés tels que l’urée et le nitrate d’ammonium et d’urée (NAU), ainsi que le fluide d’échappement diesel, le FED (appelé AdBlue en Europe). Le FED est un produit de contrôle des émissions exigé aujourd’hui pour les camions diesel. Sans lui, les moteurs ne peuvent pas fonctionner. Il est fabriqué à partir d’urée. CF Industries est le plus grand producteur d’urée, de NAU et de FED en Amérique du Nord, et son complexe de Donaldsonville est la plus grande installation de productionde ces produits en Amérique du Nord.

Dans le même temps, la bande à Biden a annoncé un faux remède aux prix record de l’essence à la pompe. Washington a annoncé que l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (EPA) autoriserait une augmentation de 50% du mélange de carburant à base de biodiesel et d’éthanol de maïs pour l’été. Le 12 avril, le secrétaire à l’Agriculture a annoncé une initiative « audacieuse » de l’administration américaine visant à accroître l’utilisation des biocarburants à base de maïs et d’éthanol produits dans le pays. Le secrétaire d’État Tom Vilsack a affirmé que cette mesure permettrait de « réduire les prix de l’énergie et de lutter contre la hausse des prix à la consommation causée par la hausse des prix de Poutine (sic) en exploitant l’avenir solide et brillant de l’industrie des biocarburants, dans les voitures et les camions ainsi que dans les secteurs ferroviaire, maritime et aérien, et en soutenant l’utilisation du carburant E15 cet été ».

Seulement la « Hausse des Prix de Poutine » avec majuscule n’est pas le résultat d’actions russes, mais des décisions énergie verte de Washington d’abandonner progressivement le pétrole et le gaz. L’inflation des prix de l’énergie est également sur le point d’augmenter considérablement dans les mois à venir en raison des sanctions économiques américaines et européennes sur l’exportation du pétrole et du gaz russe. Cependant, le point central est que chaque acre de terre agricole américaine consacrée à la culture du maïs pour les biocarburants retire cette production de la chaîne alimentaire, pour la brûler comme carburant. Depuis l’adoption, en 2007, de la loi américaine sur les normes en matière de carburants renouvelables (Renewable Fuel Standards Act), qui imposait des objectifs de production de maïs destinés à la fabrication de mélanges d’éthanol augmentant chaque année, les biocarburants ont accaparé une part considérable de la superficie totale consacrée au maïs, soit plus de 40% en 2015. Cette évolution, imposée par la loi, vers la combustion du maïs comme carburant a entraîné une inflation majeure des prix des denrées alimentaires bien avant le début de la crise de l’inflation. Les États-Unis sont de loin le plus grand producteur et exportateur de maïs au monde. Le fait de rendre obligatoire une augmentation significative de l’éthanol de maïs comme carburant à un moment où les prix des engrais sont astronomiques et où les transports ferroviaires d’engrais sont bloqués, semble-t-il, par des ordres de la Maison Blanche, va faire exploser les prix du maïs. Washington le sait très bien. C’est délibéré.

Il n’est pas étonnant que le prix du maïs américain ait atteint son plus haut niveau depuis 10 ans à la mi-avril, alors que les exportations de la Russie et de l’Ukraine, sources majeures, sont désormais bloquées par les sanctions et la guerre. Outre l’utilisation inefficace du maïs américain pour l’approvisionnement en biodiesel, la dernière initiative de Biden sur l’éthanol ne fera qu’aggraver la crise alimentaire croissante tout en ne faisant rien pour faire baisser les prix de l’essence aux États-Unis. Le maïs fourrage américain est principalement utilisé pour l’alimentation du bétail, des porcs et de la volaille, ainsi que pour l’alimentation humaine. Cette commande cynique de biocarburants n’a rien à voir avec « l’indépendance énergétique » des États-Unis. Biden y a mis fin dès les premiers jours de son mandat par une série d’interdictions de forages pétroliers et gaziers et de pipelines dans le cadre de son programme « zéro carbone ».

Dans ce qui est clairement en train de devenir une guerre de l’administration américaine contre l’alimentation, la situation est aggravée de façon dramatique par les demandes de l’USDA aux éleveurs de poulets de tuer des millions de poulets dans maintenant 27 États, prétendument pour des signes d’infection par la grippe aviaire. Le « virus » H5N1 de la grippe aviaire a été révélé en 2015 comme étant un canular complet. Les tests utilisés par les inspecteurs du gouvernement américain pour déterminer la grippe aviaire sont maintenant les mêmes tests PCR non fiables utilisés pour le COVID chez les humains. Le test n’a aucune valeur à cet égard. Les responsables du gouvernement américain estiment que depuis que les premiers cas ont été « testés » positifs en février, au moins 23 millions de poulets et de dindes ont été abattus pour soi-disant contenir la propagation d’une maladie dont la cause pourrait être le confinement en cage incroyablement insalubre des CAFO (opération d’alimentation animale concentrée) de poulets industriels de masse. Il en résulte une forte augmentation du prix des œufs de quelque 300% depuis novembre et une grave perte de sources de protéines de poulet pour les consommateurs américains, à un moment où l’inflation générale du coût de la vie n’a jamais été aussi élevée depuis 40 ans.

Pour aggraver la situation, la Californie et l’Oregon déclarent à nouveau l’urgence en matière d’eau dans le cadre d’une sécheresse pluriannuelle et réduisent fortement l’eau d’irrigation des agriculteurs californiens, qui produisent la majeure partie des fruits et légumes frais américains. Cette sécheresse s’est depuis étendue à la plupart des terres agricoles situées à l’ouest du fleuve Mississippi, c’est-à-dire à une grande partie des terres agricoles américaines.

La sécurité alimentaire des États-Unis n’a jamais été aussi menacée depuis le Dust Bowl des années 1930, et le « programme vert » de l’administration Biden fait tout pour aggraver l’impact sur ses citoyens.

Dans des commentaires récents, le président américain Biden a fait remarquer, sans élaborer, que les pénuries alimentaires aux États-Unis « vont être réelles ». Son administration reste également sourde aux appels des organisations d’agriculteurs à autoriser la mise en culture de quelque 4 millions d’acres de terres agricoles dont on a ordonné l’abandon pour des « raisons environnementales ». Cependant, ce n’est pas la seule région du monde où la crise alimentaire se développe.

Un désastre mondial

Ces actions délibérées de Washington se déroulent à un moment où une série de catastrophes alimentaires à l’échelle mondiale crée la pire situation en matière d’approvisionnement alimentaire depuis des décennies, voire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Dans l’UE, qui dépend largement de la Russie, de la Biélorussie et de l’Ukraine pour ses céréales fourragères, ses engrais et son énergie, les sanctions aggravent considérablement les pénuries alimentaires provoquées par le Covid. L’UE utilise son stupide programme vert comme excuse pour interdire au gouvernement italien d’ignorer les règles européennes limitant les aides d’État aux agriculteurs. En Allemagne, le nouveau ministre de l’Agriculture du parti vert, Cem Özdemir, qui veut éliminer progressivement l’agriculture traditionnelle, prétendument pour ses émissions de « gaz à effet de serre », a répondu froidement aux agriculteurs qui veulent cultiver davantage. L’UE est confrontée à un grand nombre des mêmes menaces désastreuses pour la sécurité alimentaire que les États-Unis et à une dépendance encore plus grande vis-à-vis de l’énergie russe, qui est sur le point d’être suicidairement sanctionnée par l’UE.

Les principaux pays producteurs de denrées alimentaires d’Amérique du Sud, en particulier l’Argentine et le Paraguay, sont en proie à une grave sécheresse attribuée à une anomalie périodique de La Niña dans le Pacifique, qui a paralysé les cultures dans cette région. Les sanctions contre les engrais de la Biélorussie et de la Russie menacent les cultures du Brésil, aggravées par les goulets d’étranglement dans le transport maritime.

La Chine vient d’annoncer qu’en raison de fortes pluies en 2021, la récolte de blé d’hiver de cette année pourrait être la pire de son histoire. Le PCC a également institué des mesures sévères pour inciter les agriculteurs à étendre leurs cultures à des terres non agricoles, sans grand effet. Selon un rapport d’Erik Mertz, observateur de la Chine, « dans les provinces chinoises de Jilin, Heilongjiang et Liaoning, les autorités ont signalé qu’un agriculteur sur trois ne dispose pas de suffisamment de semences et d’engrais pour commencer à planter pour la période optimale du printemps… Selon des sources dans ces régions, ils sont bloqués dans l’attente de semences et d’engrais qui ont été importés en Chine depuis l’étranger – et qui sont bloqués dans les cargos au large de Shanghai ». Shanghai, le plus grand port à conteneurs du monde, est soumis à une étrange quarantaine totale « Zéro Covid » depuis plus de quatre semaines, sans qu’aucune fin ne soit en vue. Dans une tentative désespérée du PCC d’« ordonner » une augmentation de la production alimentaire, les responsables locaux du PCC dans toute la Chine ont commencé à transformer des terrains de basket et même des routes en terres cultivables. La situation alimentaire en Chine oblige le pays à importer beaucoup plus à une époque de pénurie mondiale, ce qui fait grimper encore plus les prix mondiaux des céréales et des aliments.

L’Afrique est également gravement touchée par les sanctions imposées par les États-Unis et par la guerre qui met fin aux exportations de nourriture et d’engrais de la Russie et de l’Ukraine. Trente-cinq pays africains obtiennent de la nourriture de la Russie et de l’Ukraine. Vingt-deux pays africains importent des engrais de ces pays. Les alternatives font cruellement défaut alors que les prix s’envolent et que l’offre s’effondre. La famine est annoncée.

David M. Beasley, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations unies, a déclaré récemment à propos des perspectives alimentaires mondiales : « Il n’y a pas eu de précédent, même proche, depuis la Seconde Guerre mondiale. »

Notamment, c’est le département du Trésor de Biden qui a dressé une liste des sanctions économiques les plus complètes contre la Russie et la Biélorussie, faisant pression sur une UE complaisante pour qu’elle suive consciencieusement, sanctions dont l’impact sur l’approvisionnement et les prix mondiaux des céréales et des engrais et de l’énergie était entièrement prévisible. Il s’agissait en fait d’une sanction contre les États-Unis et l’économie mondiale.

Ce ne sont là que les derniers exemples du sabotage délibéré de la chaîne alimentaire par le gouvernement américain dans le cadre du programme vert de Biden, du Forum économique mondial (FEM) de Davos, de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller, dans le cadre de leur programme eugénique dystopique de la Grande Réinitialisation. L’agriculture traditionnelle doit être remplacée par un régime synthétique cultivé en laboratoire, composé de fausses viandes et de protéines provenant de sauterelles et de vers, dans le monde entier. Tout cela pour la gloire supposée de contrôler le climat mondial. C’est vraiment fou.

F. William Engdahl

Image en vedette : culture de céréales en Ukraine, 2016. Pixabay.com

Article original en anglais :

Towards a Global Food Disaster, Engineered through Acts of Political Sabotage :  F. William Engdahlle 27 avril 2022

Traduction Réseau International




La Pologne contourne les sanctions et achète du gaz russe via l’Allemagne

[Source : lemediaen442.fr]

Tout ça pour ça… Bien que le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, ait affirmé que : « Les sanctions contre la Russie ne fonctionnent pas. La preuve en est que le taux de change du rouble revient au niveau d’avant l’agression russe en Ukraine. Cela signifie que nos actions n’ont pas produit l’effet souhaité par les dirigeants européens. » Cela n’a pas empêché la Bulgarie et la Pologne de refuser le paiement du gaz en roubles.

Le groupe gazier russe avait agit en conséquence : « Gazprom a complètement suspendu les livraisons de gaz à Bulgargaz (Bulgarie) et PGNiG (Pologne) en raison du non-paiement en roubles. » Mais selon RIA Novosti, la Pologne a continué d’acheter du gaz russe, mais pas directement : « Après la suspension des approvisionnements directs, la Pologne achète du gaz russe. Mais maintenant en passant par Allemagne, d’où il est livré à la Pologne via le gazoduc Yamal-Europe« , a déclaré la société d’État Gazprom dans un communiqué. Ils ont noté que le volume choisi correspond approximativement aux demandes dans le cadre du contrat avec Gazprom.

Le jeu du chat et de la souris tourne à l’absurde, les stratégies les plus sournoises fleurissent, encouragées par les États-Unis alors que ces derniers achètent en masse du pétrole russe, mais obligent l’Europe à se serrer la ceinture. Jusqu’où va-t-on descendre ?


Le cirque énergétique en Europe




Le « récit » américain ne survivra pas à une défaite dans le Donbass

[Source : associationfrancorusse.fr via RI]

Par M.K. Bhadrakumar

La diplomatie britannique a ceci d’extraordinaire qu’elle cherche continuellement à garder une longueur d’avance et à complaire à son client d’outre-Atlantique, les États-Unis. C’est pourquoi les remarques sur le conflit ukrainien faites par le Premier ministre britannique Boris Johnson lors de sa conférence de presse de vendredi dernier (22 avril 2022) à New Delhi sont très significatives.

Boris Johnson a rappelé les vers évocateurs du poème de Matthew Arnold, « Dover Beach », sur le « long et mélancolique grondement du retrait » lorsque la foi s’éloigne. Il n’était pas du tout en ligne avec les propos tenus la veille par le président américain Joseph Biden à la Maison Blanche, qui s’est engagé à :

  • « tenir Poutine pour responsable de sa guerre brutale et sanglante » ;
  • « renforcer la capacité de l’Ukraine à se battre à l’est – dans la région du Donbass » ;
  • « repousser l’agression de la Russie en Ukraine, repousser la sauvagerie de Poutine » ;
  • « envoyer un message sans équivoque à Poutine : il ne parviendra jamais à dominer et à occuper l’ensemble de l’Ukraine.  Il ne le fera pas – cela n’arrivera pas » ;
  • « augmenter la pression sur Poutine et isoler davantage la Russie sur la scène mondiale » ;
  • « continuer à priver la Russie des avantages du système économique international dont elle a tant profité par le passé » ;
  • « continuer à soutenir le fier et courageux peuple ukrainien ».

Joseph Biden a réussi à rassembler toute cette rhétorique au vitriol dans un seul discours ! Il a même terminé en affichant un certain optimisme : « Rien ne prouve encore que Mariupol soit complètement tombée ».

Mais Boris Johnson, à l’inverse, a eu tendance à suivre les évaluations des services de renseignements militaires britanniques selon lesquelles les Russes pourraient gagner en Ukraine. Sans aucune acrobatie verbale, il est allé droit au but :

« Je pense que ce qui est triste, c’est que cette (victoire russe) est une possibilité réaliste. Oui, bien sûr. Poutine a une énorme armée, il a une position politique très difficile, la seule option qu’il a maintenant est de continuer à essayer d’utiliser son approche épouvantable, écrasante, menée par l’artillerie, pour essayer d’écraser les Ukrainiens. Il est maintenant très proche de sécuriser un pont terrestre à Mariupol. La situation est, j’en ai peur, imprévisible. Nous devons simplement être réalistes à ce sujet. »

Lors de sa récente visite en Ukraine, Boris Johnson aurait conseillé au président Vladimir Zelensky de battre en retraite et de former une nouvelle ligne de défense, mais Vladimir Zelensky n’a eu d’autre choix que de suivre les recommandations des Américains.

Le président Biden a, bien sûr, une bonne raison de tout faire pour que la guerre se poursuive éternellement. La guerre rassemble l’Europe derrière le leadership transatlantique faiblissant des États-Unis. Cela lui donne, en outre, un alibi pour expliquer la forte inflation de l’économie américaine. Il rassure le complexe militaro-industriel dans une année électorale. Jeudi, Joseph Biden a annoncé une nouvelle enveloppe de 800 millions de dollars d’aide militaire pour de l’artillerie lourde, 144 000 munitions et des drones, qui seront envoyés « directement sur les lignes de front de la liberté » dans le Donbass.

Cependant, la grande question demeure : combien de temps l’unité occidentale tiendra-t-elle derrière le leadership américain si Joseph Biden cherche un conflit prolongé avec la Russie ? Non seulement les défaites successives à Marioupol et dans le Donbass briseraient les reins de l’armée ukrainienne et entameraient sérieusement la crédibilité des États-Unis, mais discréditeraient également l’ensemble du récit triomphaliste occidental.

Si les sanctions occidentales ont nui à l’économie russe, selon les informations actuelles, Moscou s’adapte à une « nouvelle normalité ». Contrairement aux espérances occidentales, les sanctions n’ont pas retourné l’opinion publique russe contre le gouvernement. L’essai réussi, mercredi dernier, du missile balistique intercontinental russe de nouvelle génération « Sarmat » – qui « n’a pas d’analogues dans le monde et n’en aura pas avant longtemps » (selon les mots de Poutine) – est sans aucun doute une expression de défi.

Pendant ce temps, les tentatives occidentales d’« isoler » la Russie ne rencontrent pas de succès notable. Lors de la réunion des ministres des Finances du G20 à Washington, le plan de « boycott de la Russie » n’a trouvé aucun preneur en dehors du bloc occidental. Les États-Unis n’ont pas réussi à persuader l’Arabie saoudite de se désengager de son cartel OPEP+ avec la Russie. Surtout, dans le domaine clé, là où cela compte le plus – le pétrole et le gaz – l’Europe est incapable d’accepter un embargo. Plusieurs pays de l’UE menacent d’opposer leur veto à toute initiative de ce type de la part de la Commission.

Les économies européennes sont à des stades divers d’effondrement, alors que le contrecoup des sanctions commence à les frapper. La banque centrale allemande a prévenu vendredi qu’un embargo total sur les achats d’énergie russe pourrait coûter 180 milliards d’euros, réduire de 5% le PIB allemand prévu pour cette année et replonger l’économie dans une grave récession. Elle a prévenu que la nécessité de trouver des sources d’énergie de remplacement ferait flamber l’inflation, ajoutant plus de 1,5 point de pourcentage à l’indice des prix à la consommation cette année et plus de 2 points l’année prochaine.

Le chancelier Olaf Scholz a déclaré vendredi au « Spiegel » que le refus d’un embargo sur le gaz visait en fin de compte à « éviter une crise économique dramatique, la perte de millions d’emplois et d’usines qui ne rouvriront jamais ». Il a déclaré qu’étant donné ces « conséquences énormes pour notre pays, pour l’ensemble de l’Europe, il est de ma responsabilité de dire : nous ne pouvons pas permettre cela (l’embargo) ».

Les Européens commencent à se rendre compte qu’ils sont les grands perdants. Outre les perturbations des chaînes d’approvisionnement qui entravent la production industrielle, le fardeau des 5 millions de réfugiés (à ce jour) et l’impact important sur la sécurité alimentaire dû à la guerre dans le « grenier de l’Europe », combiné à la pénurie d’engrais utilisés pour augmenter le rendement des cultures, l’Europe subit de plein fouet la hausse des prix.

Même avant la guerre en Ukraine, les prix des engrais augmentaient rapidement en raison de l’augmentation du prix du gaz, l’engrais azoté coûtant presque cinq fois plus cher que l’année dernière à la même époque. Les experts préviennent que tout cela pourrait conduire à une crise alimentaire. Des agriculteurs révoltés ont organisé des manifestations pour réclamer des concessions.

Les sondages de Gallup International ont montré que les plus grandes préoccupations des citoyens de l’UE à l’heure actuelle sont la hausse des prix, la crainte d’une aggravation de la guerre en Ukraine et d’éventuelles pénuries d’énergie. Plus de la moitié des citoyens européens estiment que l’Europe a déjà apporté un soutien suffisant à l’Ukraine.

C’est là que la défaite dans le Donbass se transforme en un événement crucial remettant en question l’ensemble du « récit » américain sur l’Ukraine – l’expansion de l’OTAN, la sécurité européenne et le dialogue avec la Russie – et, bien sûr, le renforcement du pouvoir de Vladimir Poutine en Russie.

Un sondage publié jeudi par « l’Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research » montre que le désir des Américains de s’impliquer en Ukraine s’est quelque peu émoussé. Seuls 32% d’entre eux estiment que les États-Unis devraient jouer un rôle majeur dans le conflit, contre 40% le mois dernier. Par ailleurs, 49% des personnes interrogées estiment que les États-Unis devraient jouer un rôle mineur.

Lors de son discours à Delhi, Boris Johnson a pratiquement écarté celui de Joseph Biden. Il a plutôt appelé à « définir une vision de l’avenir de l’Ukraine dans l’architecture de sécurité de l’Europe. Quelle est la place de l’Ukraine aujourd’hui ? »

Boris Johnson a déclaré que l’Ukraine doit être en mesure de répondre à cette question à terme – « ce que les Ukrainiens veulent à terme. » Il est intéressant de noter qu’il n’a pas utilisé le mot « gouvernement ukrainien ».

Il s’est étendu sur « un ensemble de garanties de sécurité de la part de pays partageant les mêmes idées – des engagements de sécurité sur ce que nous pouvons faire pour les soutenir en matière d’armement, de formation et de partage de renseignements ». Mais il a rapidement ajouté que cela ne peut être « comme une garantie de l’article 5 (OTAN) ». Au lieu de cela, a-t-il dit, l’Ukraine devrait avoir une « dissuasion par le déni ».

Selon la vision de Boris Johnson, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est inconcevable. La Grande-Bretagne anticipe les nouveaux évènements sur le terrain. Le premier ministre anglais a semblé reconnaître les réalités politiques émergentes, alors que le rouleau compresseur russe « réduit en poussière » la machine de guerre de Kiev.

M. K. Bhadrakumar

source : Indian Punchline




L’Ukraine n’est qu’un début ou ce que les Russes comptent faire en réalité

[Source : RI]

Par Ben Fofana

Le lancement de l’opération spéciale depuis le 24 février 2022 marque le début d’une contre-offensive (et non une simple contre-attaque) de la Russie vis-à-vis des USA en Europe. Plus précisément, il s’agit de briser l’encerclement progressif dont elle fait l’objet depuis 30 ans et faire refluer l’empire anglosaxon loin de ses frontières. Ramener l’OTAN à ses frontières de 1997 ou pourquoi pas provoquer sa dislocation. Alors jusqu’où iront les Russes ?

Oui, elle a pour objectifs déclarés (et politiques) de réduire toute menace que pourrait représenter l’Ukraine (la démilitarisation) dans le futur et éliminer les bandes armées proxy de l’OTAN (la dénazification) que sont le régiment Azov, le bataillon Aïdar, le bataillon Donbass et juger leurs chefs afin d’extirper pour de bon ce cancer du monde russe.

Cela étant dit, lorsque cela sera fait, le problème de la Russie sera t-il réglé ? Suffira t-il de démanteler l’État artificiel ukrainien pour y arriver ? La réponse est évidemment non. L’offensive en Ukraine a pour but de forcer les USA à la négociation et leur faire signer les deux documents contenant ses exigences de sécurité. Ces derniers reviendront-ils à la raison pour discuter sérieusement des préoccupations de la Russie quant à sa sécurité ? La réponse est encore non. Alors les Russes n’auront d’autres choix que d’augmenter la douleur et contraindre les USA à obtempérer. Comment comptent-ils y arriver sachant qu’il n’y a plus d’adultes à Washington ? Eh bien la stratégie russe est simple et se résume à montrer d’une part que l’armée américaine n’a pas l’audace d’affronter l’armée russe et d’autre part que le parapluie nucléaire américain ne vaut rien.

Objectif numéro un : montrer que les USA ont la trouille face à la Russie

C’est justement pour atteindre cet objectif que l’opération spéciale en Ukraine a été lancée. Cela fait deux mois que l’armée russe bombarde celle de l’Ukraine, formée, armée et commandée par les USA. En réalité, l’armée russe affronte celle des USA par les soldats ukrainiens interposés. En gros, les USA sont prêts à se battre avec la Russie jusqu’au dernier Ukrainien. Mais c’est tout. Ils n’ont jusqu’ici pas eu assez de co**lles pour envoyer ouvertement leurs soldats dans la bataille pour défendre la démocratie et les droits de l’homme comme ce fut le cas en Irak (1991), en Yougoslavie (1999) et en Lybie (2011).

Le monde entier voit que les USA n’ont pas le courage ni les capacités d’affronter la Russie militairement et d’espérer l’emporter. C’est une limite claire et palpable à la volonté et à la domination américaines dans le monde. On peut dire que le premier objectif est d’ores et déjà atteint.

Objectif numéro deux : montrer que le parapluie américain n’est que du pipo

Pour atteindre cet objectif, la Russie n’a d’autres choix que de s’en prendre à un membre de l’OTAN. Elle n’a absolument aucune démonstration de force à faire ici. Il ne s’agit pas d’impressionner qui que se soit. Il s’agit juste de montrer que si vous êtes un allié américain, vous n’est pas couvert par le parapluie nucléaire américain. Parce que d’un côté, les USA n’ont pas ce qu’il faut pour espérer l’emporter face à la Russie dans son voisinage. Et parce que de l’autre, je vois très mal les USA bombarder un pays qui peut raser Washington ou New-York en deux heures de temps.

Alors que va t-il se passer après l’Ukraine ?

La Russie va passer à un pays de l’OTAN. Soit directement, soit après avoir traité le cas de Transnistrie/Moldavie. Un parfait candidat dans la liste est la Lituanie. La cible est idéale : petite population, petit territoire (un dixième de l’Ukraine). De plus, ironie de l’histoire, la Lituanie est juridiquement un territoire russe puisqu’il a été acheté à la Suède en 1721 (par le traité de Nystad).

Une fois que cette « invasion » d’un pays de l’OTAN sera réalisée, le monde sera fixé une fois pour toute sur ce qui n’était qu’un secret de polichinelle : le parapluie nucléaire américain n’est que du vent, une poudre de perlimpinpin. Puisque jamais ils ne prendront le risque d’entrer en guerre avec un pays capable de raser des villes américaines en quelques heures.

La combinaison des deux objectifs ci-dessous sonnerait la dislocation et la mort de l’OTAN. Puisque la preuve aura été faite (par A+B) qu’elle ne sert à rien.

PS : Depuis une autre option s’est ajoutée à l’éventail de la Russie. En effet, grâce aux armes hypersoniques, l’armée russe peut cibler des objectifs militaires en territoire américain (bases militaires, navales, sous-marines…).

Les USA passeraient-ils au nucléaire si leur territoire était frappé à l’aide d’armes conventionnelles russes ? Devinette, devinette…

source : Africa Politics




Unissons-nous contre la vaccination obligatoire qui nous menace

Par Nicole Delépine

[Voir aussi sur RL]

PROTÉGEZ VOS ENFANTS ET VOS VIES

Après le désastre du premier, puis deuxième tour pour les souverainistes, que dire ?
NE NOUS LAISSONS PAS DIVISER ET SE HAÏR LES UNS LES AUTRES. Nous sommes tous dans le même bateau et il coule. Écopons. Et comprenons l’échec et le désarroi des Français qui aiment la France et sont choqués qu’un président ouvre son quinquennat par l’hymne européen et non la Marseillaise. Quel nouvel aveu, dont il ne s’est jamais caché. Quelle Europe ? Celle de la Hongrie et de la Pologne ou celle de la Commission européenne et de sa gestion antidémocratique guidée par ses conflits d’intérêts ?

Qu’on me permettre une pensée émue pour Beethoven manipulé, utilisé… Moi qui l’aime tant, j’aurais préféré être sourde que d’entendre cela… Humour noir en rapport avec l’humeur de ce triste jour. Mais courage, camarades, « faisons face » comme le dit le slogan du corps de FFI de mon père au barrage de l’Aigle…

Bien sûr, la hargne anti FN (RN ainsi renommé par les médias et le pouvoir) ont joué leur rôle, mais ne devons-nous pas nous interroger sur nos responsabilités propres dans cette campagne où, par exemple, le sujet majeur de la santé réelle des Français n’a pas été débattu (en même temps que le Frexit que d’autres détailleront mieux que moi) ni les conséquences désastreuses des mesures autoritaires inefficaces soi-disant prises pour lutter contre le covid.
Les militants souverainistes de la première phase de la campagne ont échoué, faute de s’unir et de s’écouter. Comment est-on arrivé à une absence d’alliance militante entre E. Z. et Florian Philippot, Dupont Aignan, Asselineau et quelques autres ? Pourquoi le mot Frexit n’a-t-il pas fait la Une de la campagne… ? Faute aux sondages ? Mais quelle est cette passion de suivre ceux qui nous détruisent et de tenter de s’adapter à leurs informations sur ce que voudraient les Français ? Politiques, soyez sincères et fidèles à vos choix comme la montée de E Z l’a démontré et sa tentative de se modeler au lissage des sondages l’a plié…

La perte de qualité des soins et la vaccination rendue obligatoire de fait ont réduit notre médecine de jadis à peau de chagrin, et les opposants à Macron n’ont pas su mettre en exergue les dangers extrêmes de la situation. Le pouvoir macroniste a joué la vieille peur du « fascisme », mais la peur de l’hygiénisme eugéniste a été tue par les opposants, en dehors de quelques exceptions marginalisées comme Florian Philippot qui pourtant a su réunir chaque semaine de nombreux « éveillés ».

Les partis traditionnels et même les nouveaux comme Reconquête n’ont pas vu ou voulu voir la transformation majeure de la société qu’entraînent ces vaccinations à outrance et la disparition de la médecine « normale ».
Même Marine qui fut un temps le refuge de beaucoup pour échapper au deuxième quinquennat du même s’est prononcée pour la « télémédecine » comme E. Macron. Inversion des valeurs incompréhensible. Le manque de médecins n’est pas lié à une absence de formation ou même d’argent, mais de PERTE DE LIBERTÉ DE SOIGNER, un élément majeur absent de la campagne.

Eric Zemmour avait évoqué la disparition des ARS, mais il aurait dû en faire un sujet majeur tant leur existence a détruit le système de santé en deux décennies. Il fallait expliquer, développer, car ces agences régionales sont un nœud de destruction du système de santé.

Nous ne détaillerons pas en ce matin douloureux l’ensemble des conséquences des injections, mais en voici quelques-unes à prendre en compte pour la campagne des législatives. Défendons les citoyens en protégeant santé, cœur et cerveau en refusant les injections multiples dont le pouvoir nocif s’aggrave avec la répétition.
Gardons-nous de juger les victimes de la propagande qui ont « veauté » en toute inconscience de la gravité de leur décision, et ce, dès le premier tour. Ils sont manipulés par un totalitarisme montant et le peuple ne doit pas se laisser diviser malgré la tristesse d’un soir attendu comme un miracle.

LES SUJETS ÂGÉS MULTI VACCINÉS

Ils ont été embarqués dans ce processus totalitaire de vaccination à répétition et leur santé s’est pour bon nombre d’entre eux altérée, le symptôme prédominant étant la fatigue, mais aussi des troubles de mémoire et d’orientation, des infections banales qui durent plus longtemps qu’autrefois, tout ceci sans parler des morts brutales, mais qui n’arrivent qu’aux autres, c’est bien connu…

Dans ce contexte, comment soumis à l’intoxication mensongère de tous les médias auraient-ils pu résister en nombre. Gardons-nous de les juger. Les Français ne sont ni pires ni meilleurs que les Allemands qui ont voté et porté Hitler au pouvoir.

Comprendre les mécanismes de l’installation du totalitarisme pour le combattre serait plus efficace que de rejeter la « faute » sur les vieux et sur les jeunes qui auraient voté E. Macron… Relire ou lire Hannah Arendt et Ariane Bilheran s’imposent en urgence pour mieux combattre l’aspirant dictateur à l’aube de la campagne des législatives.

LES ADULTES VACCINES MALGRÉ EUX EN PAIENT LES CONSÉQUENCES ET METTENT EN DANGER LA VIE D’AUTRUI DANS CERTAINS MÉTIERS

Les alertes des pilotes se multiplient dans le silence assourdissant des médias, mais combien de temps vont-ils oser encore prendre l’avion eux-mêmes ?
Selon une lettre de l’organisation californienne Advocates for Citizens’ Rights
Les obligations de vaccination contre la COVID-19 pour les pilotes violent les réglementations fédérales et mettent les pilotes et les passagers en danger. Le groupe a cité plusieurs cas de pilotes handicapés ou mourants après le vaccin.

La lettre, récemment rendue publique, a été remise en main propre en décembre 2021 à l’ancien directeur de la Federal Aviation Administration (FAA), au département des Transports des États-Unis, au ministère américain de la Justice (DOJ), ainsi qu’aux PDG et conseillers juridiques des principaux transporteurs aériens américains (American Airlines, Alaska Airlines, Delta Airlines, Southwest Airlines et United Airlines).

Il comprend des données montrant que les pilotes de l’industrie de l’aviation — y compris les pilotes commerciaux, militaires et de l’aviation générale — font face à des risques accrus pour la santé liés aux vaccins en raison de la nature unique de leur profession.

La lettre indique également qu’un nombre important de complications causées par les vaccins et d’effets indésirables impliquant des pilotes ont été enregistrés et, dans certains cas, ont forcé les pilotes à cesser de voler.

La lettre affirme :

Les règlements fédéraux qui interdisent aux pilotes qui ont reçu des produits médicaux non approuvés par la FDA, tels que les vaccins contre la COVID, de voler sont violés.
Les pilotes vaccinés volent potentiellement avec des problèmes de santé induits par les vaccins qui peuvent être exacerbés par le vol à haute altitude, dont des problèmes cardiaques et de coagulation du sang, ce qui pourrait entraîner un accident vasculaire cérébral ou un arrêt cardiaque.

Certains pilotes ont subi des décès et des blessures graves à la suite de la vaccination contre la COVID.
Le gouvernement fédéral est conscient des problèmes associés aux vaccins, d’après les plaintes déposées auprès des organismes gouvernementaux.
Les risques pour la santé des pilotes liés aux vaccins peuvent entraîner un événement catastrophique tel qu’un accident d’avion, avec de multiples décès et des responsabilités juridiques et monétaires importantes pour le gouvernement, les assureurs et les compagnies aériennes.
« Notre gouvernement a une longue histoire, même avec les approbations et les lancements de produits […] de se tromper », a déclaré Dundas. « Témoin de la thalidomide, du DDT, de toutes sortes de choses comme ça. »(…)

LES ENFANTS SONT MENACÉS DE VACCINATION OBLIGATOIRE

Et pourtant ils ne risquent rien du Covid et ne transmettent pas le virus.

Message lu sur un réseau social :
Je souhaite alerter sur les 12 millions de doses pédiatriques Pfizer reçues officiellement par le gouvernement français dans un silence assourdissant, discrètement, pendant la campagne électorale. Vous pouvez vérifier vous-même :

https://data.gouv.fr dans le champ de recherche en haut à droite, tapez « livraison » puis validez. Choisissez la 1ère réponse puis la vaccination.

Faites défiler jusqu’au fichier » flux-total-nat.csv ». Visualisez et constatez que la colonne de droite : le nombre de doses reçues entre le 6 février et le 24 avril est de 9 millions avec en totalité 12 millions.
Merci de relayer un maximum pour nos loulous ».

Oui les maîtres du monde rêvent depuis longtemps d’empêcher la population de penser…

Certains ont retrouvé les écrits de Steiner : Rudolf Steiner (1861-1925)
« Dans l’avenir, nous éliminerons l’âme avec la médecine. Sous le prétexte d’un “point de vue de santé”, il y aura un vaccin par lequel le corps humain sera traité dès que possible directement à la naissance, afin que l’être humain ne puisse pas développer la pensée de l’existence de l’âme et de l’Esprit. 

Aux médecins matérialistes, sera confiée la tâche de retirer l’âme de l’humanité. Comme aujourd’hui, les gens sont vaccinés contre cette maladie ou cette autre maladie, donc à l’avenir, les enfants seront vaccinés avec une substance qui peut être produite précisément de telle manière que les gens, grâce à cette vaccination, seront immunisés contre la “folie” de la vie spirituelle. Ils seront extrêmement intelligents, mais ils ne développeront pas de conscience, et c’est le véritable objectif de certains cercles matérialistes.

Avec un tel vaccin, vous pouvez facilement libérer le corps éthérique dans le corps physique. Une fois le corps éthérique détaché, la relation entre l’univers et le corps éthérique deviendrait extrêmement instable, et l’homme deviendrait un automate, car le corps physique de l’homme doit être relié sur cette Terre par la volonté spirituelle. Ainsi, le vaccin devient une sorte de force ahrimanique [NDLR : dérivé de Ahriman] ; l’homme ne pourra plus se débarrasser d’un sentiment matérialiste profond. Il devient matérialiste dès la constitution et ne peut plus s’élever vers le spirituel. »

Rudolf Steiner (1861-1925)

Effets secondaires multiples

Nous avons colligé à de nombreuses reprises les effets secondaires reconnus par les banques de données américaines, britanniques et européennes et surveillé l’inexorable montée des complications et même des décès. Avec le recul, des effets délétères plus discrets au début apparaissent.

Dr Alexandra Henrion Caude :

« Nous avons de quoi nous inquiéter… Oui, il y a une possibilité que les vaccins altèrent la fertilité de nos garçons ! En France, on ne parle même pas des troubles menstruels chez nos filles… »

Voir les effets dans l’article récent du 23 avril LA FIN DU VACCIN PFIZER ANNONCÉE ?
Et le diaporama de début mars 2022 qui met en évidence la mortalité augmentée chez les 15 — 19 ans en Angleterre.
Ne vous laissez pas prendre à la propagande qui recommence avec la multiplication des tentes à tests covid qui réapparaissent.

OUI avec la réélection de Emmanuel Macron la propagande covidiste va reprendre plus que jamais d’autant que les accidents liés à l’injection apparaissent de plus en plus au grand jour, l’urgence pour les macronistes est de faire injecter rapidement les vax commandés… alors même que tous les experts reconnaissent qu’ils sont inefficaces sur la contagion, inefficaces sur la transmission et que le covid infantile est trois fois moins mortel que la grippe saisonnière.
Donc comme le dit fort justement un correspondant, Macron réélu, la propagande covidiste va reprendre avec à la clef la vaccination obligatoire et le passe vaccinal couplé à l’identité numérique sans lequel progressivement toute vie sociale sera interdite comme en Chine.

« Pour tenter d’en limiter l’impact, il nous incombe à tous d’informer sans relâche le plus de gens possible autour de nous que les seuls critères d’une épidémie c’est le nombre de malades et le nombre de morts (L.Toubiana) et que les vrais chiffres du covid sont publiés chaque semaine sur le site de l’IRSAN
https://covid.irsan.eu (Tableau de bord)

Cette semaine, le nombre de “malades” covid était de 46 pour 100 000 habitants (taux d’incidence obtenu par la moyenne des relevés du Réseau sentinelles et de SOS médecins). »

J H

Il est temps de sortir de la PEUR par une psychothérapie collective ! vax, non vax et votants de tous bords pour sauver nos enfants ! Unissons-nous !




Pourquoi l’intervention de la Russie en Ukraine est légale au regard du droit international. La Russie a exercé son droit de légitime défense

[Source : guyboulianne.com]

Je partage ci-dessous un article écrit par Daniel Kovalik, et qui fut publié à l’origine sur le site Web de Russia Today le 23 avril 2022. Daniel Kovalik enseigne les droits humains internationaux à la faculté de droit de l’Université de Pittsburgh et il est l’auteur du livre intitulé : « No More War: How the West Violates International Law by Using ‘Humanitarian’ Intervention to Advance Economic and Strategic Interests ».

Guy Boulianne


Pendant de nombreuses années, j’ai étudié et beaucoup réfléchi à l’interdiction de la Charte des Nations Unies contre la guerre d’agression. Personne ne peut sérieusement douter que l’objectif principal du document — rédigé et approuvé dans la foulée des horreurs de la Seconde Guerre mondiale — était et est d’empêcher la guerre et de « maintenir la paix et la sécurité internationales », une phrase répétée tout au long.

Comme l’ont conclu à juste titre les juges de Nuremberg : 

« Initier une guerre d’agression… n’est pas seulement un crime international ; c’est le crime international suprême qui ne diffère des autres crimes de guerre qu’en ce qu’il contient en lui-même le mal accumulé de l’ensemble. C’est-à-dire que la guerre est le crime suprême parce que tous les maux que nous abhorrons tant — génocide, crimes contre l’humanité, etc. — sont les fruits terribles de l’arbre de la guerre. »

À la lumière de ce qui précède, j’ai passé toute ma vie d’adulte à m’opposer à la guerre et à l’intervention étrangère. Bien sûr, en tant qu’Américain, j’ai eu amplement l’occasion de le faire étant donné que les États-Unis sont, comme l’a déclaré Martin Luther King« le plus grand pourvoyeur de violence au monde ». De même, Jimmy Carter a récemment déclaré que les États-Unis étaient « la nation la plus belliqueuse de l’histoire du monde ». C’est manifestement vrai, bien sûr. Au cours de ma seule vie, les États-Unis ont mené des guerres agressives et non provoquées contre des pays tels que le Vietnam, la Grenade, le Panama, l’ex-Yougoslavie, l’Irak (deux fois), l’Afghanistan, la Libye et la Somalie. Et cela ne compte même pas les nombreuses guerres par procuration que les États-Unis ont menées via des substituts (par exemple, à travers les Contras au Nicaragua, divers groupes djihadistes en Syrie, et à travers l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis dans la guerre en cours contre le Yémen).

En effet, à travers de telles guerres, les États-Unis ont fait plus, et intentionnellement, que n’importe quelle nation sur terre pour saper les piliers juridiques interdisant la guerre. C’est en réaction à cela, et avec le désir exprès d’essayer de sauver ce qui reste des interdictions légales de la Charte des Nations Unies contre la guerre d’agression, qu’un certain nombre de nations, dont la Russie et la Chine, ont fondé le Groupe d’amis pour la défense de la Charte des Nations Unies.

En bref, pour les États-Unis, se plaindre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en tant que violation du droit international est, au mieux, l’hôpital qui se moque de la charité. Pourtant, le fait que les États-Unis soient si manifestement hypocrites à cet égard ne signifie pas nécessairement que Washington a automatiquement tort. En fin de compte, nous devons analyser la conduite de la Russie selon ses propres mérites.

Il faut commencer cette discussion en acceptant le fait qu’il y avait déjà une guerre en Ukraine pendant les huit années précédant l’incursion militaire russe en février 2022. Et, cette guerre du gouvernement de Kiev contre les peuples russophones du Donbass — une guerre qui a coûté la vie à environ 14 000 personnes, dont beaucoup d’enfants, et déplacé environ 1,5 million d’autres avant même l’opération militaire russe — a sans doute été génocidaire. C’est-à-dire que le gouvernement de Kiev, et en particulier ses bataillons néo-nazis, ont mené des attaques contre ces peuples avec l’intention de détruire, au moins en partie, les Russes de souche précisément en raison de leur appartenance ethnique.

Alors que le gouvernement américain et les médias s’efforcent d’obscurcir ces faits, ils sont indéniables et ont en effet été rapportés par la presse occidentale grand public avant qu’il ne devienne gênant de le faire. Ainsi, un commentaire diffusé par Reuters en 2018 expose clairement comment les bataillons néo-nazis ont été intégrés dans les forces militaires et policières ukrainiennes officielles, et sont ainsi des acteurs étatiques, ou du moins quasi-étatiques, pour lesquels le gouvernement ukrainien porte la responsabilité légale. Comme le rapporte l’article, il y a une trentaine de groupes d’extrême droite opérant en Ukraine, qui « ont été officiellement intégrés dans les forces armées ukrainiennes », et que « les plus extrémistes parmi ces groupes promeuvent une idéologie intolérante et illibérale… »

Autrement dit, ils possèdent et promeuvent la haine envers les Russes de souche, les Roms et les membres de la communauté LGBT également, et ils mettent en pratique cette haine en attaquant, tuant et déplaçant ces personnes. L’article cite le groupe occidental de défense des droits de l’homme Freedom House pour la proposition selon laquelle « une augmentation du discours patriotique soutenant l’Ukraine dans son conflit avec la Russie a coïncidé avec une augmentation apparente des discours de haine publics, parfois de la part de fonctionnaires et amplifiés par les médias, comme ainsi que la violence envers les groupes vulnérables tels que la communauté LGBT ». Et cela s’est accompagné de violences réelles. Par exemple :

« Azov et d’autres milices ont attaqué des manifestations antifascistes, des réunions du conseil municipal, des médias, des expositions d’art, des étudiants étrangers et des Roms ».

Comme l’a rapporté Newsweek, Amnesty International avait rendu compte de ces mêmes groupes haineux extrémistes et des activités violentes qui les accompagnaient dès 2014.

C’est précisément ce type de preuve — discours de haine public combiné à des attaques systémiques à grande échelle contre les cibles du discours — qui a été utilisé pour condamner des individus pour génocide, par exemple dans l’affaire du génocide rwandais contre Jean-Paul Akayesu.

Pour ajouter à cela, il y a bien plus de 500 000 habitants de la région ukrainienne du Donbass qui sont également citoyens russes. Bien que cette estimation ait été faite en avril 2021, après que le décret de Vladimir Poutine de 2019 ait simplifié le processus d’obtention de la citoyenneté russe pour les résidents des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, cela signifie que les citoyens russes ont été victimes d’attaques racialisées par des groupes néonazis intégrés dans le gouvernement de l’Ukraine, et juste à la frontière de la Russie.

Et de peur que la Russie ne soit incertaine des intentions du gouvernement ukrainien concernant les ethnies russes du Donbass, le gouvernement de Kiev a adopté de nouvelles lois linguistiques en 2019 qui indiquaient clairement que les russophones étaient au mieux des citoyens de seconde classe. En effet, Human Rights Watch (HRW), généralement pro-occidental, s’est alarmé de ces lois. Comme l’a expliqué HRW dans un rapport du début de 2022 qui n’a reçu pratiquement aucune couverture dans les médias occidentaux, le gouvernement de Kiev a adopté une loi qui « oblige les médias imprimés enregistrés en Ukraine à publier en ukrainien. Les publications dans d’autres langues doivent également être accompagnées d’une version ukrainienne, équivalente en contenu, volume et mode d’impression. De plus, les lieux de distribution tels que les kiosques à journaux doivent avoir au moins la moitié de leur contenu en ukrainien. »

Et, selon HRW : 

« L’article 25, concernant la presse écrite, fait des exceptions pour certaines langues minoritaires, l’anglais et les langues officielles de l’UE, mais pas pour le russe » (soulignement ajouté), la justification étant « le siècle de l’oppression de … l’ukrainien au profit du russe ». Comme l’a expliqué HRW, « on se demande si les garanties pour les langues minoritaires sont suffisantes. La Commission de Venise, le principal organe consultatif du Conseil de l’Europe sur les questions constitutionnelles, a déclaré que plusieurs articles de la loi, dont l’article 25, «n’ont pas réussi à trouver un juste équilibre» entre la promotion de la langue ukrainienne et la sauvegarde des droits linguistiques des minorités. ».

Une telle législation n’a fait que souligner la volonté du gouvernement ukrainien de détruire la culture, sinon l’existence même, des Russes de souche en Ukraine.

De plus, comme l’a rapporté l’Organisation de la paix mondiale en 2021:

« Selon le décret du Conseil de la sécurité nationale et de la défense de l’Ukraine no. 117/2021, l’Ukraine s’est engagée à mettre toutes les options sur la table pour reprendre le contrôle de la région de Crimée annexée par la Russie. Signé le 24 mars, le président Zelensky a engagé le pays à poursuivre des stratégies qui . . . “préparera et mettra en œuvre des mesures pour assurer la désoccupation et la réintégration de la péninsule”. » 

Étant donné que les habitants de la Crimée, dont la plupart sont des Russes de souche, sont assez satisfaits de l’état actuel des choses sous la gouvernance russe — ceci, selon à un rapport du Washington Post de 2020 — la menace de Zelensky à cet égard n’était pas seulement une menace contre la Russie elle-même, mais aussi une menace d’effusion de sang potentiellement massive contre un peuple qui ne veut pas retourner en Ukraine.

Sans plus, cette situation représente un cas beaucoup plus convaincant pour justifier l’intervention russe en vertu de la doctrine de la responsabilité de protéger (R2P) qui a été préconisée par des « humanitaires » occidentaux tels que Hillary Clinton, Samantha Power et Susan Rice, et sur laquelle on s’est appuyé pour justifier les interventions de l’OTAN dans des pays comme l’ex-Yougoslavie et la Libye. Et de plus, aucun des États impliqués dans ces interventions ne pourrait prétendre à la légitime défense. C’est particulièrement le cas des États-Unis, qui envoient des forces à des milliers de kilomètres pour larguer des bombes sur des terres lointaines.

En effet, cela rappelle les mots du grand intellectuel palestinien, Edward Saïd, qui affirmait il y a des années dans son ouvrage influent, « Culture and Imperialism » (Culture et impérialisme), qu’il est tout simplement injuste d’essayer de comparer la construction de l’empire de la Russie à celle de l’ouest. Comme l’a expliqué le Dr Said :

 « La Russie… a acquis ses territoires impériaux presque exclusivement par contiguïté. Contrairement à la Grande-Bretagne et à la France, qui ont sauté des milliers de kilomètres au-delà de leurs propres frontières vers d’autres continents, la Russie s’est déplacée pour avaler toutes les terres ou tous les peuples qui se trouvaient à côté de ses frontières… mais dans les cas anglais et français, la simple distance des territoires attractifs a appelé la projection des intérêts lointains… » 

Cette observation s’applique doublement aux États-Unis.

Pourtant, il y a plus à considérer en ce qui concerne les justifications revendiquées par la Russie pour l’intervention. Ainsi, non seulement il y a des groupes radicaux à sa frontière qui attaquent les Russes ethniques, y compris les citoyens russes, mais aussi, ces groupes auraient été financés et entraînés par les États-Unis avec l’intention même de déstabiliser et de saper l’intégrité territoriale de la Russie elle-même.

Comme Yahoo News! l’a expliqué dans un article de janvier 2022 :

La CIA supervise un programme secret de formation intensive aux États-Unis pour les forces d’opérations spéciales ukrainiennes d’élite et d’autres membres du personnel du renseignement, selon cinq anciens responsables du renseignement et de la sécurité nationale familiers avec l’initiative. Le programme, qui a débuté en 2015, est basé dans une installation non divulguée dans le sud des États-Unis, selon certains de ces responsables. Le programme a impliqué « une formation très spécifique sur les compétences qui amélioreraient » la « capacité des Ukrainiens à repousser les Russes », a déclaré l’ancien haut responsable du renseignement. L’entraînement, qui comprenait des « trucs tactiques », « va commencer à avoir l’air assez offensant si les Russes envahissent l’Ukraine », a déclaré l’ancien responsable. Une personne familière avec le programme l’a dit plus crûment. « Les États-Unis forment une insurrection », a déclaré un ancien responsable de la CIA, ajoutant que le programme avait appris aux Ukrainiens comment « tuer des Russes ».

Pour lever tout doute sur le fait que la déstabilisation de la Russie elle-même a été l’objectif des États-Unis dans ces efforts, il convient d’examiner le rapport très révélateur de 2019 de la Rand Corporation — une entreprise de défense de longue date appelé à conseiller les États-Unis sur la manière de mener à bien ses objectifs politiques. Dans ce rapport, intitulé « Overextending and Unbalancing Russia, Assessing the Impact of Cost-Imposing Options », l’une des nombreuses tactiques énumérées est de « fournir une aide létale à l’Ukraine » afin « d’exploiter le plus grand point de vulnérabilité externe de la Russie ».

En bref, il ne fait aucun doute que la Russie a été menacée, et de manière assez profonde, par des efforts concrets de déstabilisation de la part des États-Unis, de l’OTAN et de leurs substituts extrémistes en Ukraine. La Russie est ainsi menacée depuis huit ans. Et la Russie a été témoin de ce que ces efforts de déstabilisation ont signifié pour d’autres pays, de l’Irak à l’Afghanistan en passant par la Syrie et la Libye — c’est-à-dire un anéantissement presque total du pays en tant qu’État-nation fonctionnel.

Il est difficile de concevoir un cas plus pressant pour la nécessité d’agir pour la défense de la nation. Si la Charte des Nations Unies interdit les actes de guerre unilatéraux, elle prévoit également, à l’article 51, que « rien dans la présente Charte ne portera atteinte au droit naturel de légitime défense individuelle ou collective… » Et ce droit de légitime défense a été interprété comme permettant aux pays de répondre, non seulement aux attaques armées réelles, mais aussi à la menace d’une attaque imminente.

À la lumière de ce qui précède, j’estime que ce droit a été activé en l’espèce et que la Russie avait le droit d’agir en état de légitime défense en intervenant en Ukraine, qui était devenue un mandataire des États-Unis et de l’OTAN. pour un assaut — non seulement contre les ethnies russes en Ukraine — mais aussi contre la Russie elle-même. Une conclusion contraire ignorerait simplement les terribles réalités auxquelles la Russie est confrontée.




Le zéro Covid à Shanghai, l’autre nom du krach mondial

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Lalaina Andriamparany

Confrontée à une [NDLR : supposée ou prétendue] vague virulente d’Omicron, la Chine a opté pour la fermeture totale de la ville de Shanghai. Cela a accentué le blocage des chaînes d’approvisionnement mondiales. Les navires sont effectivement bloqués dans le port de Shanghai.

La Chine, un des derniers pays à imposer la politique de zéro Covid, a mis en vigueur des restrictions strictes. Mais la mise en place de cette politique sanitaire draconienne a un réel impact sur les chaînes d’approvisionnement internationales. Cette stratégie imposée par Pékin menace les marchés nationaux, voire mondiaux.

20 % des porte-conteneurs actifs bloqués

Depuis près de 4 semaines, la seconde ville du pays, Shanghai, a recensé plus de 35 000 cas d’infection. Près de 25 millions habitants sont soumis à un confinement massif, et sont bloqués chez eux.

Cette mesure de confinement strict a généré une forte perturbation de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Notons que Shanghai abrite le plus grand port du monde en termes de tonnage. Actuellement, il est encombré et sur les quais, les conteneurs s’entassent. On assiste à un « bouchon portuaire » faute d’employés portuaires.

D’après la société d’analyse du transport maritime Windward, 20 % des 9 000 porte-conteneurs actifs sont bloqués au large des côtes de la Chine. Au 19 avril, 506 navires sont en attente d’un espace d’accostage en Chine selon Windward.

Retard d’expédition des conteneurs

Le confinement drastique de Shanghai engendre un problème de fonctionnement au port, même si les autorités portuaires de la mégapole chinoise affirment le contraire. Ces dernières ont déclaré le maintien du personnel sur place. Pourtant, les données fournies par des sociétés d’analyses du transport maritime montrent un manque cruel de personnels en service.

Ce manque de travailleurs est à l’origine de l’embouteillage dans les ports et des encombrements aux quais. Il a aussi retardé le déchargement et l’embarcation des conteneurs d’expédition. En ajout à tout cela, les restrictions sanitaires en vigueur à Shanghai ont perturbé la circulation des camionneurs transfrontaliers.

En somme, la stratégie « zéro Covid » adoptée par Pékin engendre de nombreuses perturbations, étant donné que la circulation des personnes et l’approvisionnement en termes de produits sont restreints.

Liang Yan, professeur d’économie à l’Université Willamette, prévient sur South China Morning Post que « ce confinement généralisé va porter préjudice à la production et aux activités économiques. Il va siphonner tout l’intérêt que portent les entreprises étrangères pour la Chine », et d’ajouter que « ces perturbations du transport et de la chaîne d’approvisionnement vont alimenter les problèmes déjà existants aux États-Unis et en Europe. »




Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »

[Source : guyboulianne.com]

Message de Mgr Carlo Maria Viganò au Rallye Rewaken America qui a eu lieu le 2 avril 2022 à Salem, Oregon (États-Unis). Ce rallye fut organisé par Clay Clark, le général Michael Flynn, Eric Trump et d'autres personnalités notables. Voyez le conférence intégrale.

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RALLYE RÉVEILLER L’AMÉRIQUE

Salem, Oregon, 2 avril 2022

Loué soit Jésus-Christ. Chers amis, le général Michael Flynn m’a demandé de parler avec un message pour votre rassemblement. J’ai accepté sa proposition avec joie, car je souhaite vous saluer et vous encourager dans ce réveil des consciences. Si vous vous réveillez, c’est parce que jusqu’à présent quelqu’un vous a forcé à dormir, vous a drogué et vous a distrait de ce qu’il complotait, afin de continuer sans être dérangé dans son action criminelle. Mais le sommeil des Américains et de tous les peuples n’a que trop duré : c’est maintenant le moment d’ouvrir les yeux, de se réveiller, et de comprendre ce qui s’est passé et ce qui se passe. C’est le moment d’agir.

La menace d’une troisième guerre mondiale pèse sur nous tous. Ils nous ont dit que le président Poutine avait envahi l’Ukraine pour soutenir ses ambitions expansionnistes, mais en réalité, le but principal de l’opération militaire russe est d’empêcher l’agression de l’État profond et de l’OTAN. Poutine se bat contre la même élite mondialiste qui nous tient tous en otage. Le 6 mars, l’ambassadeur de Russie à l’ONU a dénoncé ce que vous prônez depuis deux ans : il a déclaré que Donald Trump est le président légitime des États-Unis, et que l’élection a été falsifiée, avec la complicité des nations européennes, en utilisant l’appareil Dominion. Et nous savons que, pour faire avancer l’agenda du Great Reset, il fallait se débarrasser de Trump, qui n’aurait jamais permis ni la farce pandémique, ni l’escalade de la crise russo-ukrainienne.

Ce n’est pas une guerre du peuple ukrainien. Ce n’est pas le peuple ukrainien qui persécute ses frères russes, mais un gouvernement fantoche soutenu par des milices militaires néo-nazies. Un gouvernement corrompu, voulu par la cabale mondialiste, qui se retrouve aujourd’hui avec un président cocaïnomane, un ancien acteur et danseur qui cache des milliards dans des paradis fiscaux alors que la population ukrainienne est parmi les plus pauvres d’Europe.

Ce n’est pas une guerre du peuple russe. Depuis des années, la Fédération de Russie exige le respect de la minorité russophone et la communauté internationale s’est toujours détournée.

Ce n’est pas une guerre des nations européennes. Ce sont les dirigeants de l’Union européenne qui veulent un conflit pour justifier la mise en œuvre de la Grande Réinitialisation et l’imposition d’un régime dictatorial fait de restrictions à la liberté, d’appauvrissement de la population, d’élimination des petites entreprises, d’imposition d’un régime inhumain et un modèle de vie technocratique, et l’annulation de l’identité des nations, de leur histoire et de leur religion.

Ce n’est pas une guerre des États-Unis. Les Américains se sont battus contre le nazisme, et il est scandaleux qu’aujourd’hui Biden aide un gouvernement qui soutient et collabore avec des groupes extrémistes qui arborent la croix gammée et propagent les idées nazies. C’est l’État profond, avec ses serviteurs désormais infiltrés dans toutes les institutions, qui veut la guerre pour étendre sa domination sur le monde entier sous prétexte « d’exporter la démocratie », alors qu’en réalité il ne pense qu’à vendre des armes, à s’enrichir, et s’appropriant les ressources des pays envahis, semant la destruction et la mort.

Nous ne devrions pas être surpris d’apprendre que le 6 janvier 2021, au Capitole de Washington, des membres du bataillon Azov étaient présents. Les ennemis de l’État n’hésitent pas à s’allier aux criminels de guerre pour accuser leur adversaire politique et accuser le président Trump d’insurrection. Ce seul fait devrait suffire à comprendre leur projet subversif et leur intention de ne reculer devant rien pour le réaliser.

https://youtu.be/7M-wbEjdEl4

Derrière cette guerre, il y a la volonté de détruire l’équilibre international, de forcer les nations européennes à imposer à la Russie des sanctions qui affectent principalement l’Europe, en parfaite harmonie avec les objectifs de la Grande Réinitialisation. La destruction de l’économie des nations qui dépendent du gaz et des matières premières russes entend les contraindre à s’approvisionner depuis les USA (en quantités bien inférieures à leurs besoins et à un prix bien plus élevé), mais surtout elle entend les soumettre et de les réduire en esclavage, comme l’a admis il y a quelque temps la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques Victoria Nuland.

Ne nous faisons pas d’illusions : ces serviteurs du Nouvel Ordre Mondial qui ont réussi à occuper les plus hautes fonctions des gouvernements nationaux et des organisations internationales sont nos ennemis : ennemis du bien et ennemis de Dieu. Peu leur importe combien d’entre nous devront mourir des effets du vaccin, de la faim ou des bombes : ils ne s’intéressent qu’au pouvoir, à l’avantage personnel et à l’avantage de leurs maîtres, que personne jusqu’à présent n’a osé incriminer et condamner.

Cette guerre est motivée par le besoin pressant de la famille Biden de dissimuler le complot colossal et les crimes très graves dont Joe et Hunter se sont souillés les mains, ainsi que leurs complices. La nouvelle de leur implication dans la présence de biolaboratoires américains sur le territoire ukrainien cofinancés par Soros, dans l’activité de Burisma, dans le réseau financier d’Obama et des Clinton, confirme un énorme et scandaleux conflit d’intérêts qui en soi devrait nous amener à nous demander : au nom de qui parle Joe Biden ? Parle-t-il pour la défense des intérêts des États-Unis, ou pour cacher les crimes que lui et son fils ont commis ? Parle-t-il en tant que président des États-Unis ou en tant que marionnette entre les mains de l’État profond et de la cabale mondialiste ?

C’est une guerre : oui, une guerre qui a commencé il y a quelque temps, est restée souterraine et s’est manifestée avec la pandémie. C’est une guerre de l’élite contre l’ensemble de l’humanité. C’est une guerre non déclarée, mais qui a déjà fait des millions de victimes par refus de soins et vaccins forcés plus que par les armes. C’est une guerre du Nouvel Ordre Mondial contre vous, contre nous, contre nos enfants, nos valeurs et notre avenir. C’est une guerre des ténèbres contre la lumière. Lux in tenebris lucet, et tenebræ eam non comprehenderunt. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas comprise, comme nous le dit saint Jean dans l’Évangile (Jean 1:5). Parce que les ténèbres détestent la lumière. La lumière est la vérité ; c’est la clarté; c’est l’honnêteté. La lumière est Christ. Les ténèbres sont des mensonges; c’est la tromperie; c’est un complot. Les ténèbres sont le royaume de Satan.

Que demande la Russie à l’Ukraine ? Reconnaître l’indépendance de la Crimée, garantir les droits de Donetsk et de Lougansk, réprimer les mouvements néo-nazis et rester neutre. Ce sont des choses que l’ONU devrait exiger en premier. Et Zelensky lui-même, sous la pression des forces militaires de Poutine, a déclaré qu’il était prêt à négocier des conditions de paix. Mais Biden ne le veut pas, et il force Zelensky à résister, poussant les nations européennes à envoyer des armes et des troupes, et menaçant – dans un délire fou – une intervention préventive avec des armes nucléaires.

Ce conflit n’aurait jamais dû commencer, si la paix avait vraiment été voulue. Mais comme Joe Biden l’a admis il y a quelques jours, la guerre « est une opportunité », tout comme l’était la pandémie. Et tandis qu’ils nous annoncent calmement que nous devrons bientôt faire face à une urgence alimentaire, leurs complices s’apprêtent à tirer profit de la vente de blé et de produits agricoles, après avoir passé ces dernières années à prendre possession de millions d’hectares de terres cultivables. Qu’attendent les magistrats pour reconnaître un coup d’État dans ces spéculations criminelles ? Combien de temps encore laisseront-ils ceux qui devraient défendre les intérêts nationaux et promouvoir le bien de leurs citoyens libres de servir leurs propres intérêts ?

Vous vous demandez peut-être pourquoi un évêque parle avec des mots que vous vous attendez à entendre de la part d’un politicien. C’est peut-être parce que les politiciens sont presque tous des serviteurs du système, vendus à la cabale mondialiste, payés par BigPharma, Soros ou l’État profond. Seuls quelques-uns – et vous savez tous qui sont ces quelques-uns, et certains sont ici aujourd’hui – ont eu le courage de dénoncer ce coup d’État mondial, de s’opposer au discours dominant et d’élever la voix contre la violation des droits fondamentaux et des libertés constitutionnelles des citoyens. .

Permettez-moi de vous parler en tant qu’évêque. Je l’ai dénoncé pour la première fois il y a deux ans, mais maintenant l’agression féroce et violente de ces conspirateurs est si évidente qu’ils ne se cachent même plus. C’est une attaque de l’élite qui a pour but la destruction de tout ce qui fait partie de notre identité, de notre culture et de notre Foi. C’est une élite infernale, qui désire la mort et déteste la vie ; qui désirent la maladie et détestent la santé ; qui détestent la paix et désirent la guerre ; une élite qui s’appuie sur le mensonge et déteste la vérité ; une élite qui veut l’esclavage et la tyrannie et déteste la liberté des enfants de Dieu. C’est une élite qui hait Dieu, hait Notre-Seigneur Jésus-Christ et s’est consacrée au service de Satan.

Si vous voulez vraiment vous réveiller, si le grand réveil est ce qui inspire votre protestation, vous devez avoir le courage de regarder la réalité en face, de comprendre que si ces traîtres ont réussi à arriver au pouvoir et peuvent aujourd’hui décider du sort d’individus des nations et du monde entier, c’est parce que nous n’avons pas réagi dès le début face aux premiers signes de leurs plans.

Nous avons toléré la destruction de la famille, nous avons enduré que le vrai Dieu soit mis sur un pied d’égalité avec les idoles, nous avons permis que des milliards d’innocents soient tués par avortement, nous avons permis que nos enfants soient corrompus par l’immoralité, la pornographie, la corruption de la théorie du genre et de l’idéologie LGBT. Nous avons permis à nos dirigeants d’utiliser la liberté non pas pour servir Dieu et le bien commun, mais pour adorer Satan et répandre le péché et le vice. Nous avons cru que si nous laissions les autres libres d’agir contre la loi naturelle et divine, ils nous laisseraient à leur tour libres d’être d’honnêtes et bons citoyens. Nous sommes tombés dans une énorme tromperie, car notre tolérance envers le mal s’est aujourd’hui nécessairement transformée en intolérance de la société envers le bien.

Le moment est venu d’agir. Il faut vraiment tous se réveiller, se relever, et exiger que ceux qui nous gouvernent soient honnêtes, pensent au bien commun, et n’obéissent qu’à Dieu et à ceux qui les ont élus pour aider les citoyens à vivre honnêtement, au lieu de nous voir chaque jour plus humiliés, traités comme des esclaves et forcés d’assister à la destruction de tout ce que nos pères ont laborieusement construit.

Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond ou le Nouvel Ordre Mondial. Parce qu’aucun d’entre nous ne veut de ce nouvel ordre mondial, seuls les quelques-uns qui pensent pouvoir encore nous terroriser avec la pandémie, avec la menace d’une guerre nucléaire, avec l’appauvrissement des nations et avec l’imposition de règles absurdes que personne n’a jamais voulu ou approuvé.

Le moment est venu non seulement de se lever mais aussi de se mettre à genoux : pas comme le fait Black Lives Matter, mais comme le fait tout bon chrétien devant la Majesté de Dieu. A genoux, le Saint Rosaire à la main, priant le Seigneur de nous pardonner nos péchés et les péchés publics des nations, le suppliant d’avoir pitié de nous et lui promettant que nous nous engageons d’abord – nous tous – à vivre comme bons chrétiens, comme patriotes, comme citoyens honnêtes, comme pères et mères de famille responsables, comme enfants obéissants, comme de vaillants soldats.

Le moment est venu de constituer une Alliance anti-mondialiste, un mouvement civil mondial qui donne la parole à la majorité des citoyens, dénonçant le coup d’État en cours, révélant les connivences des puissants, les conflits d’intérêts des lobbies, et les mensonges des grands médias. Cette Alliance doit avoir son propre objectif clair et commun qui réfute l’agenda du mondialisme et lui oppose une proposition concrète, conforme à la loi naturelle, au bien commun et à la bonne gouvernance. Une proposition qui promeut l’harmonie entre les nations et la coexistence pacifique entre les peuples souverains, dont le droit de vivre dans leur propre patrie doit être reconnu, ainsi que leur droit de construire leur propre avenir et leur bien-être sans exploiter les autres et sans être exploités. Une proposition qui donne la centralité à la souveraineté des nations, à la protection de la religion, de la culture et des traditions, à la défense de la vie et de la famille. Une proposition qui brise définitivement les chaînes odieuses de la dictature des idéologies qui, au cours des dernières décennies, nous ont été imposées uniquement pour nous détruire en âme et en corps.

Chers amis, puissiez-vous qui reconnaissez les États-Unis d’Amérique comme une seule nation sous Dieu, ayez le courage et la cohérence de vous opposer de toutes vos forces aux conspirateurs qui se sont infiltrés dans les postes de gouvernement, à tous les gens corrompus qui sont prêts à provoquer un conflit mondial afin d’obéir à leurs maîtres, et à tous les traîtres qui veulent soumettre l’humanité à la tyrannie odieuse de Satan.

Réveillez-vous, chers Américains ! Réveillez-vous et revêtez l’armure de lumière, comme dit saint Paul. N’ayez pas peur de témoigner courageusement de votre foi, de votre amour pour votre patrie, de votre désir légitime d’honnêteté et de bonté, de vérité et de beauté. Si vous savez vous ranger du côté de Christ, sa victoire certaine sera aussi la vôtre.

Que Dieu vous bénisse tous. Que Dieu bénisse et inspire votre réveil avec des objectifs saints. Et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.

Mgr Carlo Maria Viganò (signature)

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

2 avril 2022



Forbes a discuté des spéculations de certains experts : Vladimir Poutine serait secrètement heureux du crépuscule des oligarques juifs

[Source : guyboulianne.com]

Je partage ci-dessous un article écrit par Andrew Joyce, Ph.D., et qui fut publié à l’origine dans le magazine en ligne The Occidental Observer le 22 avril 2022. Andrew Joyce, Ph.D. est un universitaire, conférencier et écrivain possédant une expertise universitaire en immigration, en conflits ethniques et religieux et en philosophie. Personnellement, je vous invite à prendre en considération que je remplace le mot « juif » par le terme « khazar », ce qui est plus approprié selon moi. Je vois aussi des liens avec certains aspects de mon livre « L’Arche de Gabriel : de La Mecque à l’Antarctique ».

Guy Boulianne


Le sujet des Juifs et de l’argent est controversé et essentiel, mais pas sans ses aspects sombres et comiques. En novembre, j’ai écrit un essai sur la critique de Dracula de Bram Stoker pour ses prétendues qualités antisémites, et j’ai noté l’angoisse d’un universitaire à propos d’une scène dans laquelle Jonathan Harker frappe Dracula avec un couteau, coupant le manteau du vampire et envoyant un flot d’argent au sol. Au lieu de fuir immédiatement, Dracula attrape des poignées d’argent avant de sprinter à travers la pièce. L’universitaire offensée, Sara Libby Robinson, s’est plainte que « cette démonstration de mettre la préservation de son argent sur un pied d’égalité avec la préservation de sa vie montre que les stéréotypes concernant les Juifs et leur argent étaient bien vivants à la fin du XIXe siècle ».

Ceux qui passent suffisamment de temps à observer les Juifs, cependant, sauront que la chose curieuse à leur sujet est que les stéréotypes associés ont une étrange habitude de trouver une confirmation empirique constante. Prenez, par exemple, un récent article de presse soulignant qu’Israël a connu un afflux de réfugiés juifs depuis l’invasion de l’Ukraine par Poutine le 24 février. L’impact est que l’afflux a impliqué beaucoup plus de réfugiés économiques de Russie, qui demandent un allègement des sanctions occidentales et la baisse des valeurs monétaires, que les Juifs ukrainiens cherchant à se protéger de la violence. Confrontés à la guerre, les Juifs « mettent vraiment la préservation de leur argent au même niveau que la préservation de leur vie ». Dans l’une de mes anecdotes préférées sur la crise ukrainienne jusqu’à présent, l’avocat russo-israélien de l’immigration Eli Gervits affirme avoir reçu des milliers d’appels de Juifs russes lançant un appel qu’il appelle SOS : « Sauvez nos économies ». Cette histoire remarquable est emblématique du fait que la guerre de Poutine en Ukraine est un net négatif pour l’oligarchie juive internationale basée en Russie et les réseaux juifs internationaux qui survivent et prospèrent grâce à leur patronage.

La chute de Viatcheslav Moshe Kantor

Peu de choses m’ont remonté le moral ces derniers temps, comme la nouvelle selon laquelle le gouvernement britannique a finalement imposé des sanctions à Moshe Kantor. Milliardaire russe, oligarque pernicieux et ancien président de pas moins que le Congrès juif européen, le Conseil européen sur la tolérance et la réconciliation, la Fondation du Forum mondial de l’Holocauste, le Fonds juif européen et le Conseil politique du Congrès juif mondial, Kantor est la quintessence de l’activiste juif fortement identifié, pleinement engagé dans la promotion des intérêts de son groupe ethnique. Sioniste dévoué, Kantor est citoyen d’Israël, ainsi que de la Russie et du Royaume-Uni. Kantor, avec son curieux mélange de nationalités, n’a pas tant chevauché l’Est et l’Ouest qu’il n’a utilisé le pillage dans le premier pour alimenter l’activisme dans le second. L’un de ses principaux projets ces dernières années a été de faire pression sur l’Union européenne pour de plus grandes restrictions à la liberté individuelle et pour l’imposition d’un vaste appareil draconien pour la protection et l’application du multiculturalisme à travers le continent. Dans son traité « The Manifesto on Secure Tolerance », Kantor écrit avec un flair orwellien que « les restrictions sont nécessaires pour la liberté de vivre une vie en sécurité ». En lisant entre les lignes, le message devient plus clair : « Les restrictions imposées aux Européens sont nécessaires pour que les Juifs puissent vivre une vie en toute sécurité ». Parmi les propositions de Kantor figuraient la création d’un appareil à l’échelle du continent pour la surveillance d’Internet ciblant les opposants au multiculturalisme, la promotion forcée et l’« éducation » sur le multiculturalisme à travers l’Europe, et une augmentation significative des peines de prison pour toutes les infractions contre le culte de la diversité.

Kantor a échappé à la vague de sanctions occidentales contre les élites russes (souvent juives) jusqu’à la semaine dernière, mais a finalement été pris pour cible en raison de son rôle de principal actionnaire de la société d’engrais Acron, qui entretient des liens stratégiques avec le gouvernement russe. Inutile de dire que la sanction d’un autre de leurs oligarques extrêmement influents envoie des ondes de choc dans les institutions juives internationales qui dépendent de la richesse et de l’influence de ces personnalités. Le 6 avril, le Congrès juif européen, le principal véhicule de Kantor pour faire avancer sa guerre contre les libertés européennes, a publié une déclaration soulignant qu’il était

Profondément choqué et consterné par la décision prise aujourd’hui par le gouvernement britannique de sanctionner le Dr Moshe Kantor, président du Congrès juif européen, de la Fondation du Forum mondial de l’Holocauste et du Conseil européen pour la tolérance et la réconciliation. La décision est erronée et n’a aucun fondement factuel ou fondé sur des preuves. Le Dr Kantor est un citoyen britannique qui vit depuis plus de trois décennies en Europe occidentale, dont de nombreuses années au Royaume-Uni. C’est un dirigeant juif de longue date et respecté, qui a consacré sa vie à la sécurité et au bien-être des communautés juives d’Europe et à la lutte contre l’antisémitisme, le racisme et la xénophobie. … Nous appelons à ce que cette décision soit annulée dès que possible.

La déclaration la plus récente publiée par le gouvernement britannique est peu détaillée, déclarant seulement que Kantor sera soumis à un « gel des avoirs ». Étant donné que Kantor possède et passe beaucoup de temps dans un manoir important sur Winnington Road à Londres, où les prix de l’immobilier dépassent en moyenne 8 millions de dollars, ce sera certainement un point sensible pour l’oligarque. Beaucoup plus inquiétant pour Kantor, c’est que l’Union européenne a emboîté le pas quelques jours plus tard, en déclenchant ses propres gels d’avoirs et interdictions de voyager. Ses comptes bancaires, ses maisons et ses autres intérêts économiques à travers le continent ont été bloqués.

La Hongrie et l’Autriche, influencées par les sympathies sionistes, ont toutes deux tenté de sauver Kantor des sanctions, l’envoyé hongrois exprimant « sa surprise face à l’inscription sur la liste noire de quelqu’un qu’il a décrit comme un homme hautement décoré ». Cependant, la stratégie de clôture de Kantor consistant à être un pivot oriental et un prédicateur multiculturaliste occidental a été démolie par le conflit en Ukraine. Comme un jeu de chaises musicales, il constate que la musique s’est arrêtée et qu’il reste debout, les mains pleines d’actifs russes qui étaient autrefois si précieux et essentiels à son pouvoir. Ironiquement, les envoyés de l’Estonie et de la Lituanie, deux pays accusés d’antisémitisme et de fascisme par la Russie, ont exhorté avec succès leurs partenaires à ne pas retirer Kantor, l’un des militants juifs les plus influents d’Europe, de la liste. Et donc le pauvre Moshe, qui a proposé autrefois que les restrictions étaient une voie vers la liberté, devra désormais vivre selon ses propres mots. Alors que ses maisons et ses biens sont saisis par les gouvernements européens, que la valeur de ses entreprises décline et qu’il se retrouve avec moins d’endroits où aller, je ne peux qu’offrir à Moshe l’assurance de son propre dicton :

Des restrictions sont nécessaires pour la liberté de vivre une vie en toute sécurité!

Stadtlans à l’honneur

En tant que chef de tant de groupes et acteur dans tant de hautes sphères, Kantor remplit les qualifications des premiers stadtlan modernes – les Juifs de cour du début de la période moderne qui se vantaient d’une richesse significative et de relations intensives avec les élites non juives. Et il illustre bon nombre des mêmes qualités, agissant toujours dans des rôles d’intercession non élus mais très influents, cherchant à améliorer les avantages tactiques et matériels de sa tribu. Regardez n’importe quel pays important et vous trouverez non seulement une clique juive installée au cœur de son appareil politique, mais souvent aussi un petit nombre d’individus juifs si influents qu’ils peuvent être considérés comme des acteurs politiques à part entière. Ces personnages sont la pointe de la lance de l’activisme juif, et dans le passé, ces hommes et leurs familles ont eu un tel impact sur le cours de l’histoire que leurs noms sont passés dans le langage courant – Rothschild, Schiff, Warburg, et des corollaires plus modernes tels que Soros, Adelson et la constellation de milliardaires juifs infestant l’Ukraine et en orbite autour de Vladimir Poutine.

Pour ces élites juives de l’Est, la guerre en Ukraine a eu le double effet inquiétant d’impacter leurs finances et de rehausser leur visibilité. Petr Aven, Mikhail Fridman, German Kahn, Roman Abramovich, Alexander Klyachin, Yuri Milner, Vadim Moshkovich, Mikhail Prokhorov, Andrey Rappoport, Arkady Rotenberg, Boris Rotenberg, Igor Rotenberg, Viktor Vekselberg, God Nisanov, Oleg Deripaska, Alexander Abramov, Gavril Yushvaev , Zarakh Iliev, Vladimir Yevtushenkov, Arkady Volozh, Eugene Schvidler, Leonid Simanovskiy, Yuri Shefler, Kirill Shamalov, Aleksandr Mamut, Lev Kvetnoy, Yevgeniy Kasperskiy, Yuriy Gushchin, Oleg Boyko, Leonid Boguslavskiy, ne sont que quelques-uns de ceux qui se sont cachés à la vue de tous pendant un certain temps, mais qui se retrouvent non seulement discutés, sanctionnés et mis sur liste noire, mais également regroupés dans des listes qui mettent en évidence les schémas surprenants de leur accumulation de richesse et de leur partenariat ethnique.

En 2018, le département du Trésor américain a publié une liste de Russes qu’ils envisageaient de sanctionner, et la liste a continué de provoquer un malaise dans les cercles juifs. Le Times of Israel a récemment tenté de minimiser la prééminence juive en affirmant qu’« au moins 18 des chiffres sur [la liste du Trésor] sont des oligarques juifs », tout en ajoutant que la liste se compose de 210 noms (ce qui signifie une représentation juive de 8,5 %). Mais ils ne mentionnent pas que le Trésor a séparé leur liste en 114 politiciens et 96 oligarques, et il y a en fait 29 oligarques juifs confirmés dans cette dernière liste, avec deux autres (Aras Algarov et Alisher Usmanov) mariés à des juifs et élevant des enfants juifs. En d’autres termes, au moins 30 % des oligarques les plus influents de Russie sont juifs dans un pays où les juifs représentent environ 0,1 % de la population. On ne peut honnêtement parler des oligarques orientaux sans parler à un certain niveau des Juifs.

Les Juifs milliardaires de Russie sont peut-être presque intouchables, mais ils craignent depuis longtemps que leur judéité ne devienne un sujet de discussion publique. En 1998, l’Irish Times a publié un article décrivant le début de la fin de l’ère Eltsine. Intitulé « La Russie se soumet au règne des sept banquiers », l’article expliquait que la Russie était tombée en grande partie entre les mains de six financiers juifs (Boris Berezovsky, Vladimir Guzinsky, Alexander Smolensky, Mikhail Khodorkovsky, Mikhail Fridman et Vitaly Malkin), et un Gentil symbolique (Vladimir Potanine). La partie la plus intéressante de l’article est la discussion de l’ancienne stratégie juive consistant à utiliser un leader européen pour déguiser la nature juive de la structure du pouvoir :

À l’approche des élections de 1996, les magnats ont contribué des millions de dollars à la campagne de réélection d’Eltsine, sous l’impulsion de Berezovsky, qui s’est vanté plus tard que les sept membres du club contrôlaient la moitié de l’économie russe. C’était une exagération, mais reflétait leur orgueil. Après l’élection, selon plusieurs sources, les magnats se sont rencontrés et ont décidé d’insérer l’un des leurs au gouvernement. Ils ont débattu de qui – et ont choisi Potanine, qui est devenu vice-premier ministre. L’une des raisons pour lesquelles ils ont choisi Potanine était qu’il n’était pas juif, et la plupart d’entre eux le sont. Ils craignaient un retour de bâton contre les banquiers juifs.

Le contrôle croissant de Poutine sur les oligarques juifs

Comme pour Eltsine, les sept banquiers, en particulier Berezovsky, ont d’abord prétendu avoir promu Poutine et insisté sur sa candidature aux postes de Premier ministre et de président. Comme l’a souligné le Guardian en 2013, le défaut fatal de Berezovsky était simple : il a mal interprété Poutine :

Berezovsky a rencontré Poutine au début des années 1990, lorsque l’espion du KGB travaillait pour le maire de Saint-Pétersbourg. Les deux ont socialisé et ont même skié ensemble en Suisse. À la fin des années 1990, Poutine était devenu le chef du FSB, l’agence qui a succédé au KGB. L’entourage d’Eltsine cherchait un successeur au président malade. Ils ont dépêché Berezovsky pour offrir le poste à Poutine – qui est devenu Premier ministre à l’été 1999, succédant à Eltsine en tant que président par intérim six mois plus tard. Berezovsky avait estimé que son ami serait un successeur souple – et que lui, l’ultime initié du Kremlin, continuerait à tirer les ficelles. Il est rapidement devenu évident que Poutine avait sa propre vision de la Russie : un endroit plus sombre, moins démocratique, dans lequel les agences d’espionnage du pays joueraient un rôle d’avant-garde, et avec Poutine aux commandes sans équivoque. Les deux se sont affrontés; Poutine a saisi la chaîne de télévision ORT de Berezovky ; et Berezovsky décampa à Londres. Leur querelle était méchante et conduirait finalement à la mort de Berezovsky à l’âge de 67 ans en exil.

D’autres membres de la Semibankirschina (Sept banquiers) ont été soit exilés, soit mis au pas. Gussinsky a quitté la Russie en 2000 à la suite d’accusations de détournement de fonds. Khodorkovsky a été arrêté par les autorités russes en 2003 et accusé de fraude. Il a purgé 10 ans de prison, au cours desquels sa fortune a été décimée, et il s’est enfui en Suisse puis à Londres à sa libération. Alexander Smolensky a vendu bon nombre de ses actifs, a abaissé son profil et aurait déménagé à Vienne. Vitaly Malkin est devenu un loyaliste extérieur de Poutine, tout en essayant pendant près de 20 ans de déménager au Canada, en investissant des millions à Toronto et en prenant la citoyenneté israélienne. Curieusement, Vladimir Potanine, le seul gentil parmi les Semibankirschina, a le plus prospéré sous Poutine, devenant l’homme le plus riche de Russie.

Mikhail Fridman, né en Ukraine, a suivi une trajectoire plutôt stable, se concentrant sur les questions financières, cultivant une personnalité Est-Ouest depuis son manoir londonien et évitant les affrontements politiques. Cependant, les roues ont récemment commencé à se détacher pour Fridman, grâce au conflit ukrainien et à son désir d’éviter des répercussions financières personnelles. Fridman a été l’un des premiers oligarques à exprimer clairement son opposition à la guerre et, dans une interview ultérieure avec Bloomberg, il a admis que sa déclaration décrivant le conflit comme une tragédie « pourrait rendre dangereux son retour en Russie ». L’interview de Bloomberg met en lumière le choc que Fridman a ressenti en se retrouvant isolé de la sphère occidentale malgré, comme Moshe Kantor, avoir investi des années dans un réseautage minutieux :

Rien de tout cela ne l’a aidé à éviter le sort de certains autres magnats russes. Ses années de réseautage aux États-Unis et en Europe non plus. Le 28 février, son avocat l’a retiré d’une réunion en lui annonçant que l’Union européenne l’avait sanctionné, ainsi que son partenaire commercial de longue date, Petr Aven [également juif], qui dirigeait Alfa-Bank, la plus grande banque privée de Russie et une banque clé du Consortium Alfa Group de Fridman. L’avocat a commencé à débiter ce que cela signifiait : interdictions de voyager, comptes gelés. Fridman pouvait à peine enregistrer les mots. « J’étais sous le choc », me dit-il. « Je n’ai presque pas compris ce qu’il disait. »

Fridman affirme que les sanctions sont politiquement inutiles car les oligarques n’ont aucune influence sur Poutine, seulement des relations d’affaires :

Ce qui est clair pour lui maintenant, dit-il, c’est que l’UE ne comprend pas comment fonctionne réellement le pouvoir en Russie. Si le but des sanctions est de motiver des gens comme lui à faire pression sur Vladimir Poutine, dit-il, c’est pire qu’irréaliste. « Je n’ai jamais été dans une entreprise d’État ou un poste d’État », déclare Fridman. « Si les responsables de l’UE croient qu’à cause des sanctions, je pourrais approcher M. Poutine et lui dire d’arrêter la guerre, et cela fonctionnera, alors j’ai bien peur que nous ayons tous de gros problèmes. Cela signifie que ceux qui prennent cette décision ne comprennent rien au fonctionnement de la Russie. Et c’est dangereux pour l’avenir. »

Les sanctions et autres impacts économiques de la guerre ont déjà anéanti un tiers de la richesse de Fridman, et bien qu’il soit toujours incroyablement riche, il est plus ou moins piégé à Londres et n’a pas accès à de l’argent. Stephanie Baker, interviewant Fridman pour Bloomberg, souligne qu’« il doit maintenant demander une licence pour dépenser de l’argent, et le gouvernement britannique déterminera si toute demande est ‘raisonnable’ ». Les organisations juives d’Ukraine ne cessent de l’appeler pour lui demander des progrès sur un don de 10 millions de dollars qu’il leur a promis mais qu’il ne peut plus honorer. Baker ajoute,

L’argument de Fridman selon lequel il n’est pas en mesure d’exercer une influence sur le Kremlin reflète la façon dont le rôle des milliardaires russes a été renversé depuis les années 1990. À l’époque, Fridman était l’un des sept oligarques d’origine, la semibankirschina. En tant que groupe, ils ont soutenu la campagne de réélection du président Boris Eltsine et ont dominé le Kremlin. Lorsque Poutine est arrivé au pouvoir en 2000, il a imposé son propre modèle : le nouveau pacte était que s’ils restaient en dehors de la politique, ils pouvaient continuer à gérer leurs entreprises. Poutine a détruit les oligarques qui ont violé cet arrangement.

L’incapacité de Fridman à contenir sa frustration face aux sanctions et sa volonté d’exprimer son opposition à la guerre pourraient bien marquer la fin de son implication directe dans la vie russe. Peut-être plus que tout autre oligarque, ses actions ont provoqué le discours désormais tristement célèbre dans lequel Poutine a attaqué les oligarques anti-guerre à la recherche de leurs propres intérêts économiques :

Le peuple russe sera toujours capable de distinguer les vrais patriotes des racailles et des traîtres et les recrachera simplement comme un moucheron qui a accidentellement volé dans leur bouche – les recrache sur le trottoir. … Je suis convaincu qu’une telle auto-épuration naturelle et nécessaire de la société ne fera que renforcer notre pays, notre solidarité, notre cohésion et notre capacité à répondre à tous les défis.

« Une auto-épuration naturelle et nécessaire de la société »

La nouvelle que des milliers de Juifs russes fuient vers Israël pour protéger leur argent, et les signes continus que de nombreux oligarques juifs maintenant hors de Russie pourraient ne jamais revenir, suggèrent que « l’auto-épuration naturelle et nécessaire de la société » de Poutine impliquera une réduction de la présence juive, de la richesse juive et de l’influence juive dans le pays. En plus des oligarques déjà mentionnés, il y a plusieurs milliardaires juifs, dont Boris Mints sur les listes russes les plus recherchées, pour une variété de crimes, y compris le détournement de fonds et la fraude. Leonid Nevzlin, un oligarque juif, ami de l’exilé Khodorkovski et ancien magnat du pétrole qui a fui la Russie en Israël il y a 20 ans afin d’échapper à une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre et crimes financiers, a récemment entrepris l’acte symbolique de renoncer à sa citoyenneté russe. Les demandes russes d’extradition de Nevzlin ont été ignorées à plusieurs reprises par Israël. Nevzlin a récemment déclaré à un journaliste : « J’ai été l’un des premiers à être frappé par Poutine. Il a jeté mes amis en prison et en a tué certains. »

L’un des aspects les plus fascinants de la carrière politique de Poutine est qu’elle combine un philosémitisme rhétorique et performatif souvent flamboyant avec des actions qui nuisent ou entravent directement les intérêts juifs. Comme mentionné dans un essai précédent, Poutine est l’un des principaux promoteurs européens du récit de l’Holocauste, mais c’est un récit de l’Holocauste nettement moins utile aux Juifs que la version hollywoodienne/Spielbergienne à laquelle nous sommes si habitués en Occident. C’est un récit de l’Holocauste dépouillé de l’exclusivité juive, imprégné de codes moraux géopolitiques favorables principalement à la Russie, et dirigé sans vergogne par et pour Moscou plutôt que Jérusalem. Dans un autre exemple curieux de rhétorique heurtant la réalité, en 2016, Poutine a invité les Juifs à venir s’installer en masse en Russie, sachant vraisemblablement très bien que des milliers de Juifs quittaient déjà la Russie à un rythme de plus en plus rapide. En 2014, plus du double du nombre de Juifs a quitté la Russie qu’au cours des 16 années précédentes.

L’une des forces de Poutine pour vaincre le pouvoir financier juif au plus haut niveau, ce qu’il a incontestablement fait, pourrait avoir son fondement dans le fait qu’il n’est pas un antisémite au sens classique. Il ne pense peut-être pas en termes raciaux, mais, en tant qu’ancien membre des services secrets, il est parfaitement à l’écoute des cliques, de l’intrigue, de la subversion et des subtilités de l’identité – les caractéristiques habituelles de l’activisme juif dans les cultures européennes. Il apparaît tout à fait capable d’éliminer de telles stratégies lorsqu’il les affronte sur une base individuelle et avec un pouvoir autocratique. Il peut déposer un Berezovsky, par exemple, non pas sur la base de la judéité, mais, néanmoins, sur certains comportements et associations qui sont une excroissance de la judéité. Ils disent qu’une horloge cassée sera toujours juste deux fois par jour, et de la même manière si l’on entreprend d’éliminer les stratégies de groupe opposées, même de manière « race aveugle », alors les confrontations avec les Juifs deviennent inévitables. De cette manière, Poutine est une sorte d’antisémite accidentel, ou plutôt accessoire, qui a dominé ou éliminé les financiers juifs dans son pays d’une manière probablement inédite depuis l’époque des Juifs de cour et la montée de la démocratie parlementaire.

Juifs en tant que bellicistes et pacifistes

Il y a une ironie dans la dernière situation difficile des financiers juifs de Russie étant donné que la guerre, historiquement, a été très bonne pour les Juifs. Pour cette raison, il vaut la peine de rechercher des précédents historiques et des parallèles. Derek Penslar, dans son livre Jewish and the Military (2013) publié à Princeton, souligne que les Juifs sont peut-être connus pour avoir évité le service militaire, mais qu’ils ont été prolifiques en profitant des conflits partout dans le monde :

Les Juifs étaient largement impliqués dans un système bancaire international qui tirait des profits considérables en prêtant des fonds directement aux gouvernements ou en emballant et en vendant la dette publique. Une grande partie de cette activité a eu lieu pendant ou à la suite de guerres. Pendant la guerre civile américaine, la dette du gouvernement de l’Union est passée de 65 millions de dollars à 3 milliards de dollars, soit environ 30 % du produit intérieur brut de l’Union. Une grande partie de cette dette était commercialisée sous la forme d’obligations d’État en petites coupures et achetées par des citoyens ordinaires. Les Rothschild avaient été les pionniers de cette pratique en France dans les années 1830, et le banquier Joseph Seligman l’a reprise aux États-Unis pendant la guerre civile. Après la guerre, les Seligman, ainsi que les banquiers Mayer Lehman et Jacob Schiff, ont énergiquement commercialisé des obligations américaines ainsi que celles des gouvernements des États du Sud à court de liquidités.

C’est Schiff qui a accordé quelque 200 millions de dollars de prêts au Japon pour alimenter ses objectifs expansionnistes en Extrême-Orient contre une Russie tsariste très détestée par les Juifs, et ce sont les Seligman qui « ont encouragé l’intervention des États-Unis » en Colombie en 1903 pour se tailler un Panama quasi indépendant, où les Seligman avaient investi dans des terres le long du futur tracé du canal. L’un des exemples les plus évidents et notoires d’une guerre pour les intérêts juifs est bien sûr la guerre des Boers, 1899-1902. L’Afrique du Sud avait été considérée comme un marigot rural par les Juifs jusqu’à une découverte de diamants en 1884 et la découverte d’or dans le Witwatersrand en 1887. Suite à ces événements, il y eut un afflux substantiel de commerçants juifs, qui devinrent rapidement une clique de millionnaires. Claire Hirschfeld, écrivant dans le Journal of Contemporary History, décrit comment les Juifs « ont pu, en un laps de temps relativement court, créer de puissants syndicats financiers et des empires étendus au sein d’une république boer d’agriculteurs encore accrochés à un style de vie pastoral ». Le pouvoir financier s’est rapidement transformé en un désir de domination politique, ce qui a nécessité le renversement des Boers. Cela nécessiterait l’utilisation de l’armée britannique, et Hirschfeld souligne qu’une grande partie de la fièvre de la guerre a été attisée par une presse britannique dominée par les Juifs : Oppenheim’s Daily News, Marks’ Evening News, Steinkopf’s St. James Gazette, et Levi-Lawson’s Daily Telegraph. L’un des principaux opposants à la guerre était le marxiste anglais Henry M. Hyndman, qui accusait les « seigneurs sémitiques de la presse » de harceler le gouvernement dans une « guerre criminelle d’agression » en Afrique du Sud. Il fut rejoint par le rédacteur en chef du journal Reynolds, W. H. Thompson, qui écrivit au début de la guerre :

Au bas de la guerre se trouvent les syndicats juifs et les millionnaires… comptant les poulets qui vont bientôt éclore. … La Bourse tire les ficelles et le gouvernement danse. Mais derrière la Bourse se cache la sinistre figure du Juif financier qui empêtre peu à peu le monde dans les tréfonds de la toile d’argent que la grande franc-maçonnerie raciale tisse jour et nuit aux quatre coins du globe.

Penslar reconnaît que les Juifs ont travaillé ensemble pour profiter de la guerre, écrivant que « c’est un fait, pas un fantasme antisémite, que les Juifs ont joué un rôle vital dans la coordination de l’allocation des matières premières pendant la Première Guerre mondiale, non seulement en Allemagne mais aussi dans le États-Unis. » Cela impliquait des cliques superposées de Juifs profitant de tous les aspects de la production de guerre.

À l’inverse, les Juifs peuvent basculer l’interrupteur pacifiste lorsqu’il est jugé que la guerre peut nuire à leurs intérêts. Penslar souligne que les Rothschild craignaient en 1914 qu’« une guerre puisse diviser la grande dynastie bancaire », tandis que Max Warburg commençait à vendre à la hâte ses actions dans des sociétés cotées à la bourse de Vienne. Le baron Rothschild a supplié le Times d’atténuer sa rhétorique anti-allemande, seulement pour que l’éditeur rétorque publiquement à cette « sale tentative financière juive allemande de nous intimider pour que nous défendions la neutralité ». Le magnat de la navigation juif allemand Albert Ballin regarda avec découragement sa flotte marchande couler au fond de l’Atlantique.

Conclusion

La guerre actuelle en Ukraine fait plus écho à Ballin qu’à la guerre contre les Boers. Face à l’invasion russe et à l’éternelle question « est-ce bon pour les juifs ? » les oligarques juifs dispersés de Russie répondraient probablement un « non » retentissant. La raison la plus importante serait, bien sûr, la baisse de leur richesse individuelle et collective. Des milliards ont été effacés de leurs comptes, leurs entreprises ont été entravées, leurs déplacements et leur capacité à faire des affaires sont restreints et leur accès à l’argent est limité. La nature de la finance internationale – politiquement, philosophiquement et technologiquement – ​​a évolué à un point tel que la profiterie juive à l’ancienne est plus difficile que jamais. En outre, cela a également rendu le ciblage individuel des financiers dans le contexte d’un conflit et d’une guerre non seulement faisable, mais facile et immédiat.

Les oligarques se retrouvent entre le marteau et l’enclume, considérés avec hostilité et suspicion par l’Occident, malgré des années de promotion de l’Holocauste et de philanthropie juive (comme si cela apportait réellement quelque chose à l’Occident), et de plus en plus éloigné et craintif du Kremlin. Le lieu d’installation naturel pour la plupart d’entre eux est Israël, qui lui-même essaie de cultiver une relation à la fois avec l’Est et l’Ouest, abandonnant l’un et flattant l’autre au gré de ses besoins. Même les Israéliens, cependant, considèrent les oligarques comme « toxiques » et ont été avertis par le gouvernement américain de ne pas prendre « d’argent sale ».

Forbes a discuté des spéculations de certains experts selon lesquelles Poutine est secrètement heureux du crépuscule des oligarques. Les sanctions peuvent les forcer à vendre des actifs qui profitent en fin de compte à ses agences de sécurité. Ou ils peuvent retourner en Russie et être forcés non seulement d’investir dans l’économie russe plutôt que de répandre leur richesse à l’échelle mondiale (comme des empires immobiliers à Londres, des yachts opulents, etc.), mais aussi d’adopter une position encore plus servile sous Poutine. La diminution des oligarques entraînera une vaste diminution des coffres des organisations juives internationales. Un puits financier clé se sera tari. La guerre de Poutine a peut-être insufflé une part de vérité dans une version éditée du dicton de Moshe Kantor : les restrictions imposées aux financiers juifs sont nécessaires pour la liberté de vivre une vie en sécurité.




Ce néo-fascisme qui veut nous faire faire la guerre mondiale

[Transmis par Christine Côte]

Par Fred Boutet

« Le fascisme peut revenir. À condition qu’il s’appelle anti-fascisme » 

Pier Paolo Pasolini

Le vote pour Macron aurait été pour empêcher le fascisme ?
Ce qui se passe, c’est justement l’installation de la pire des dictatures néo-fascistes que l’Europe ait jamais connue. Le programme de « la Macronie » 2022-2027 décrypté par un économiste : réduction des fonctionnaires et des prestations sociales à des niveaux jamais vus auparavant.

https://www.lactucitoyenne.fr/actualites/economie/cet-economiste-ebranle-tout-le-plateau-de-bfm-business-en-pointant-du-doigt-un-document-transmis-a-l-ue

Moins de fonctionnaires, donc :

  1. McKinsey et compagnie vont faire des rapports et décider de ce qui va se passer en France et en Europe, et
  2. les machines numériques qui vont remplacer les fonctionnaires au contact du public, des millions de gens — y compris professeurs et médecins — vont perdre leur boulot (avec le covid, le diagnostic d’un médecin est remplacé par un test !)

De moins en moins d’emplois (trajectoire unique de la société industrielle),
donc besoin d’aides sociales (RSA, revenu universel),
mais pas « gratuit » : crédit social à la chinoise.
Bref, Macron a le programme d’Hitler : je mets tout le monde au travail. Et lequel de travail ? Ben, combattre la Russie pardi !
La guerre contre un virus n’était qu’un amuse-gueule.

Voici deux lectures importantes :

  • document « La situation s’envenime » (dans les semaines à venir, probablement l’escalade avec les premières frappes russes sur des convois d’armes livrés par l’O.T.A.N. à Zelenski) :
  • Vladimir Poutine qui s’adresse directement à nous, peuples occidentaux :



Si les gens ne veulent pas faire la guerre ? Ben ils auront faim :

Ci-dessous des graphiques, la réalité telle qu’elle est. Rien de plus.




« Encore cinq ans, Monsieur le bourreau ! »

Par Jean-Michel Grau

Les Français viennent de reconduire leur bourreau pour cinq ans.

Cinq ans de nouvelles persécutions contre eux, faites de nouveaux confinements, de nouveaux couvre-feux, de nouvelles piqûres mortifères et de muselières à porter du matin au soir, comme les chiens qu’ils sont devenus sous Macron.

Cinq ans de souffrances auxquelles va s’ajouter maintenant la croisade guerrière contre Poutine pour « libérer » les ukro-nazis qui écrasent dans le sang depuis huit ans le peuple russophone du Donbass à coups de missiles, après le coup d’État de Maidan de 2014, dans l’indifférence générale.

Prendre fait et cause pour son bourreau comme vient de le plébisciter par les urnes le peuple français avec plus de 58 % des votes, cela porte un nom : cela s’appelle le syndrome de Stockholm.

Qu’est-ce que le syndrome de Stockholm ?

Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique bien connu des psychiatres et observé chez des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier pour finir par sympathiser avec lui jusqu’à adopter son point de vue. Le terme « Syndrome de Stockholm » passé dans le langage courant doit son nom à l’analyse d’une prise d’otages à Stockholm en 1973 par le psychiatre et criminologiste suédois Nils Bejerot.

Ce syndrome de Stockholm est exactement ce qu’on observe aujourd’hui chez une majorité de Français. Depuis que la démocratie française a sombré sous les coups de boutoir des cabinets de conseils américains qui dirigent la France en sous-main, via le gouvernement Macron et son Assemblée Nationale aux ordres, mais aussi son Conseil Constitutionnel, dont le fils de son président dirige la filiale française du cabinet de conseil américain Mac Kinsey, chargé de mettre en œuvre l’ingénierie sociale de la dictature sanitaire que subit ce pays pris en otage depuis deux ans. On pourrait rajouter à cette liste noire le Sénat dont certains membres témoignent d’un zèle sordide et pervers dans l’art de trouver des solutions expéditives pour se débarrasser des non-vaccinés.

Il est d’ailleurs bien étonnant que l’architecte transhumaniste de cette dictature mondialiste, Klaus Schwab, grand manitou de la secte de Davos qui réunit tout ce que la politique et la finance mondialiste compte de tyrans et de milliardaires corrompus, n’ait évoqué à aucun moment ce syndrome de Stockholm dans son livre « Covid 19, la grande réinitialisation ».(([1] Klaus Schwab, Covid-19 : la grande réinitialisation, forum publishing))

Mais peut-être qu’il n’en attendait pas tant, lui qui évoquait « une fenêtre de tir étroite » pour la réussite de son Great Reset, surtout de la part d’un peuple qu’on avait toujours crédité dans l’Histoire de rebelle et de réfractaire à tout changement…

C’est pourtant oublier un peu vite l’épisode de Vichy, ce passé qui ne passe pas(([2] Vichy, un passé qui ne passe pas, Éric Conan et Henry Rousso, Fayard)), qu’a tenté d’effacer le Général de Gaulle en unifiant la Résistance avec Jean Moulin pour forcer l’Amérique de Roosevelt à frayer une place à la France aux côtés des vainqueurs et obtenir un siège au Conseil de Sécurité. Car l’Amgot, gouvernement militaire allié, censé assurer une transition pour un retour à la « démocratie » des pays libérés de l’occupant nazi était accompagné d’une monnaie émise par les États-Unis sur le modèle du dollar qu’avaient préparé les américains pour la France dès 1944, en la jetant par hélicoptère. Ce « dollar français » a fini dans les poubelles de l’Histoire, de Gaulle ayant toujours compris que l’indépendance d’un pays dépendait tout d’abord de sa monnaie.(([3] blogs.mediapart.fr/danyves/blog/231214/histoire-secrete-amgot-ou-quand-les-americains-ont-tente-d-annexer-la-france))

Hélas, depuis l’indépendance de la France voulue par De Gaulle, l’Union européenne de Jean Monnet, marionnette de Washington, est passée par là, dépouillant une à une toutes les prérogatives des États membres, qu’elles soient budgétaires, économiques et financières, et maintenant politiques et sanitaires. Traités après traités, cette UE tentaculaire a réduit tous les ministères régaliens de chaque pays européen à l’état de coquille vide, à commencer par la France. La dictature sanitaire est donc la dernière étape de ce processus de décomposition, après avoir refait voter des parlements contre leur peuple respectif qui s’était prononcé par referendum contre la constitution européenne.

Pire : aujourd’hui, cette Union, qu’on nous avait toujours chanté comme étant le gage de la paix en Europe, livre maintenant des armes à l’Ukraine contre la Russie, montrant clairement, contrairement à ce qu’on avait bien voulu nous faire croire, que l’Europe, ce n’est pas la paix, mais la guerre.

En effet, la guerre contre la Russie et la dictature sanitaire du Covid ne sont que les deux faces d’une seule et même pièce : le dollar. Ce dieu de papier que les États-Unis, endettés à mort, se doivent de sauver à tout prix, après avoir usé et abusé de leur position dominante grâce à leur économie de la dette les ayant fait vivre aux crochets de toute la planète, depuis qu’ils ont décidé en 1971 de libérer leur monnaie de la parité or. Seulement, la politique de la planche à billets à tour de bras n’étant pas éternelle, et voyant la menace prochaine de l’effondrement de la pyramide de Ponzi(([4] finance-heros.fr/pyramide-ponzi/)) qu’ils ont créée de toute pièce, il ne leur restait plus que deux solutions pour sauver le dollar :
le chaos et la guerre.

Le chaos, créé artificiellement avec le Covid 19, pour faire « avancer par peur »(([5] lexpress.fr/actualite/societe/sante/avancer-par-peur_758721.html)) les peuples qui en seraient les victimes, selon les préceptes du promoteur de l’euthanasie généralisée Jacques Attali, et donc assujettir à force de confinements, couvre-feux, piqûres mortifères, distanciation sociale et gestes barrières, toutes les classes moyennes ruinées suite à la fermeture de leur commerce ou de leur activité indépendante, que les requins de la finance s’apprêtent maintenant à préempter.

La guerre, pour anéantir les pays qui font de l’ombre au géant américain dans sa course effrénée à la domination mondiale, à commencer par la Chine, son rival économique de toujours, mais aussi la Russie, son rival militaire, pour leur voler leurs matières premières.

Mais avec cette guerre en Ukraine qui a obligé la Russie à défendre enfin ses frères russophones ukrainiens agressés depuis huit ans par les hordes ukro-nazies entraînées officieusement par l’OTAN, l’Histoire devrait encore une fois montrer bientôt que la puissance russe n’est pas l’Irak ou la Libye d’hier, pas plus que la Pologne ou la France d’avant-hier, en renvoyant avec ses missiles hypersoniques l’OTAN dans les limbes ainsi que l’Amérique et ses séides européens au terminus des prétentieux…

À l’heure on l’on est en train de découvrir la réalité de la guerre bactériologique que comptait mener l’État profond américain contre la Russie pour l’anéantir sans tirer un seul missile, au moment où l’existence de plus d’une trentaine de laboratoires bactériologiques américains vient d’être révélée au public tout autour de la Russie, des preuves accablantes de la responsabilité américaine dans un laboratoire de recherche bio-militaire caché dans le complexe souterrain d’Azovstal à Marioupol devraient prochainement être révélées au grand jour par les Russes.(([6] lecourrierdesstrateges.fr/2022/04/11/ukraine-poutine-traque-t-il-un-laboratoire-de-la-cia-cache-dans-lusine-azovstal-de-marioupol/))

En attendant, après deux ans de dictature sanitaire et de propagande forcenée H24 par tous les médias mainstream sans exception, force est de reconnaître que le lessivage des cerveaux des Français vient de porter ses fruits avec la large reconduction de Macron au fauteuil présidentiel.

Après deux ans d’inversion totale des valeurs humaines sur le modèle orwellien de : « l’esclavage, c’est la liberté », « la guerre, c’est la paix » « l’agresseur, c’est l’agressé », « le mensonge, c’est la vérité » et « les faits sont des fake news », les électeurs français sont devenus de parfaits zombies, dociles et obéissants comme des moutons bêlants, gobant sans aucun discernement la propagande télévisée débitée à jet continu du matin au soir en intraveineuse… Tous ces petits vieux muselés qui continuent de porter leur bâillon deux mois après la fin des restrictions : au supermarché, dans la rue, et même seuls en voiture, tous ces fantômes sont déjà morts et ne le savent pas encore.

« Nous sommes en guerre ! » claironnait Macron sur un ton martial il y a deux ans déjà. Pas contre un virus (Comment peut-on faire la guerre à un virus ?), mais contre son propre peuple, comme tout esprit éclairé pouvait le découvrir, après deux ans d’enfermement et de mesures liberticides. Mais encore fallait-il pour cela éteindre son téléviseur et allumer son cerveau…

Cette guerre, dirigée en sous-main par l’État profond américain, est en réalité une guerre contre tous les peuples occidentaux, qu’ils refusent ou non de se plier aux injonctions arbitraires et tyranniques de la dictature sanitaire, pris en otage qu’ils sont, par la clique corrompue de la finance anglo-saxonne mondialiste, et dont Macron est sans conteste l’un des représentants les plus emblématiques et les plus fanatiques.

Voilà donc l’homme que les Français viennent de reconduire pour cinq ans et dont la volonté de ses commanditaires est d’entraîner maintenant la France, pour son nouveau mandat, dans une troisième guerre mondiale contre la Russie pour tenter de sauver le dollar américain.

Moins d’un siècle après la tragédie nazie avec au bout les 80 millions de morts de la Seconde Guerre mondiale, c’est à désespérer de l’espèce humaine.




Emmanuel Macron, le candidat-banquier qui avait servi les intérêts de Pfizer

[Source : LHK]

Enquête très intéressante que tout électeur devrait visionner avant de se rendre aux urnes. Le nombre de vues actuel est insuffisant au vu des enjeux :



Nous savions depuis 2017 que M Macron n’avait pas le patrimoine qui correspondait à la fortune déclarée. Les quelques centaines de milliers de francs dont il est fait état dans sa déclaration d’impôts sont des cacahuètes quand on occupe des fonctions importantes dans les banques d’affaires. Et c’est encore plus vrai quand on est associé-gérant de l’une de ces banques.

Regardez les salaires de base et imaginez y ajouter un bonus juste sur l’affaire Nestlé-Pfizer. https://mergersandinquisitions.com/investment-banker-salary/

L’affaire Macron-Nestlé-Pfizer n’est pas un daily business. C’est un jackpot qui a dû être payé chèrement

Si on insiste beaucoup sur le jackpot qu’il a réalisé avec Nestlé, on oublie de préciser que ce montage impliquait Pfizer. Retour sur l’affaire.

« Embauché comme gérant, Emmanuel Macron devient en décembre 2010 le plus jeune associé-gérant de la très puissante banque d’affaires. Ce qui ne l’empêche pas de conseiller le candidat socialiste François Hollande quand celui-ci se lance dans la campagne présidentielle.« 

https://www.swissinfo.ch/fre/election-pr%C3%A9sidentielle-fran%C3%A7aise_macron-le-banquier-de-nestl%C3%A9-%C3%A0-l-elys%C3%A9e/43153142

Arrive en 2012 l’affaire Pfizer-Nestlé.

Pfizer met alors en vente sa division nutrition infantile. Macron va faire les affaires de Pfizer en « arrivant à convaincre » Peter Brabeck de Nestlé de surenchérir. Nestlé dont l’offre était au préalable de 10 milliards va accepter de la passer à 11,9mia. Elle supplante ainsi celle de Danone qui atteignait les 11 mia. Ce faisant, Macron joua contre une entreprise française qui n’arrivera pas à s’aligner. Et c’est Nestlé qui remporte le deal.

Plus grave, selon les analystes de l’époque, Danone avait besoin alors de cette unité de Pfizer, sinon elle risquait d’être confrontée à un problème de développement.https://www.reuters.com/article/us-danone-pfizer-idUSBRE83J0VC20120420

Bref, dans cette affaire Nestlé-Macron-Pfizer, le grand gagnant c’est d’abord Pfizer, mais aussi le partenaire de la Banque Rothschild qui décroche le deal. On peut supposer qu’il y eut des bonus habituels sur les 10 premiers milliards, puis un autre sur les 1.9 mia supplémentaires puisque Pfizer a engrangé près de 2 milliards par simple surenchère très probablement injustifiée au plan purement comptable. Nestlé a de notre point de vue surpayé l’unité en question pour des raisons d’occupation du marché.

Alors combien le partenaire de la banque d’Investissement a-t-il pu décrocher? On nous parle de 3 millions d’euros, qui soit dit en passant ne figurent pas dans la déclaration fiscale de l’intéressé.. De mon côté je pense que l’affaire doit se chiffrer au minimum en dizaines de millions, voire en centaines de millions pour l’intéressé. Le supplément de près de 2 milliards, qui ne se justifiait apparemment pas, a dû envoyer le bonus de Macron dans la stratosphère.

Pfizer, le partenaire principal de la France pour les « vaccins » anti-Covid

Toutefois, l’affaire ne peut s’arrêter là. Le Covid est depuis passé par là. Et c’est Pfizer qui a décroché le gros du jackpot dans l’affaire fumeuse des faux vaccins- vraies injections expérimentales. Ian Read, le patron de Pfizer qui était aux commandes en 2012 a laissé la présidence au vétérinaire Bourla en… 2019.

Ian Read joined the Viatris board of directors after a 41-year career at Pfizer. While at Pfizer, he served as executive chairman, and prior to that was chief executive officer, having joined the company as an operational auditor. Read’s other positions at Pfizer included senior vice president and group president of Pfizer’s Worldwide Biopharmaceutical Businesses; chief financial officer of Pfizer Mexico; country manager of Pfizer Brazil; president of Pfizer’s International Pharmaceuticals Group; executive vice president, Europe; corporate vice president; and head of operations in Pfizer’s Africa/Middle East region and Latin America. Read serves on the Kimberly-Clark Board of Directors as lead director and chair of the Executive Committee, and serves on the board for Avateramedical N.V. He also serves as operating executive for Global Healthcare at The Carlyle Group, focusing on investment opportunities in the healthcare sector https://www.viatris.com/en/about-us/our-leaders/ian-read

Bon à savoir: en 2018, Pfizer avait quelques soucis: « Comme tous les géants du secteur, Pfizer fait face à la perte des brevets de ses anciens « blockbusters ». Dans son communiqué du lundi 1er octobre, le groupe estime avoir perdu 23 milliards de dollars de chiffre d’affaires de cette manière. »

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/laboratoire-pfizer-le-pdg-ian-read-remplace-par-albert-bourla-792300.html

Oui, mais ils étaient optimistes et avaient agendé 2022 comme année de compensation! 2022, l’année où sont supposés finir les expérimentations sur l’humanité et la consignation de leurs brevets pour une nouvelle gamme de produits novateurs.

Voilà ce qui était écrit en 2018 :

« Pfizer énumère dans son communiqué les succès ayant jalonné les huit années passées par M. Read à la tête du premier laboratoire pharmaceutique américain : 30 autorisations de mise sur le marché pour des médicaments qui pourraient être suivies de 25 à 30 supplémentaires d’ici 2022; « plus de 120 milliards de dollars directement reversés aux actionnaires »; et « une augmentation de 70% du dividende ». »

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/laboratoire-pfizer-le-pdg-ian-read-remplace-par-albert-bourla-792300.html

Reste plus qu’à savoir qui a sélectionné Pfizer comme fournissant principal du vaccin anti-covid…

LHK

RAPPEL

Même Paris Match le qualifie de millionnaire, ce qui ne ressort pas de sa déclaration fiscale




États-Unis : le colonel MacGregor alerte quant à la périlleuse implication américaine en Ukraine

[Source : FranceSoir]

[Illustration : Colonel MacGregor, auteur de « Margin of Victory », ancien conseiller principal au Pentagone et proche de Donald Trump.
Wikimedia Commons]

Auteur(s): FranceSoir

Dans un entretien donné début avril au journaliste américain Jackson Hinkle, le colonel Douglas MacGregor, auteur de « Margin of Victory », avertit quant au danger que courent les États-Unis à vouloir attiser le conflit russo-ukrainien. Il considère l’objectif poursuivi comme étant irrationnel et met en garde le peuple contre tout débordement émanant du gouvernement. Pour expliciter son propos, il s’intéresse d’abord aux tactiques militaires russes, puis se penche sur les conséquences que pourraient avoir les sanctions de chacun, tout en évaluant les relations géopolitiques qu’entretient chaque pays avec la Russie.

Vidéo sous-titrée en français :



Le colonel s’interroge aussi quant à la « corruption » éventuelle de la famille Biden, eu égard des récentes révélations issues de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Il compare ensuite la présidence de Joe Biden à celle de Donald Trump, dont il était proche lorsqu’il était conseiller principal au Pentagone. Enfin, il conclut que les États-Unis ne sont pas en position de force en assurant que dans cette « guerre par procuration », ils ne contrôlent pas leur mandataire, « l’état vassal qu’est l’Ukraine ». Il met en garde contre un faux mouvement, qui pourrait vite attirer le pays dans une guerre nucléaire destructrice. Par ailleurs, Douglas MacGregor estime que les États-Unis confrontent d’énormes problèmes internes, en premier lieu la désindustrialisation du pays, les pénuries à l’horizon et l’immigration incontrôlée, et qu’ils devraient y remédier plutôt que de chercher à attiser les braises du conflit.

Lire aussi : Confirmation des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine, compromission de la famille Biden

En conclusion, le colonel appelle à chercher par tous les moyens possibles une solution négociée au conflit, à arrêter toute connivence, assistance ou engagement américain aux côtés de l’Ukraine, et à tenter de voir le point de vue de la Russie pour laquelle il s’agit d’un « sujet existentiel ». Quant à l’Europe, il pense qu’elle « va se réveiller de son état somnambule en mode auto-destruction, car elle ne pourra que pâtir de ce conflit ». Certains seraient d’ailleurs tentés de voir un rapprochement entre la situation américaine qu’il décrit, et celle de la France.

Voir aussi : « Macron porte une lourde responsabilité »: Yves Pozzo di Borgo sur le conflit Russie-Ukraine




Le vrai programme de Macron, c’est Harari qui en parle le mieux

[Source : olivierdemeulenaere.wordpress.com]

Par Olivier Demeulenaere

Si vous ne le connaissez pas encore, je vous invite à découvrir Yuval Noah Harari, le charmant gourou de l’oligarchie mondialiste… OD

[Voir aussi :
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
L’ultime objectif du Forum Économique Mondial : prendre le contrôle de l’Humain
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »
L’eugénisme, l’inavouable projet « scientiste » des philanthropes de la finance
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme
Le futurisme illusoire des universitaires de l’ordre global libéral]



« La grande question politique et économique du XXIème siècle sera de savoir pourquoi nous avons besoin des humains ? Ou du moins, pour quelle raison avons-nous besoin de tant d’humains ? »

« Une fois que vous savez comment produire des corps, des cerveaux et des esprits, alors la main-d’oeuvre bon marché en Afrique ou en Asie, n’importe où, ne vaut plus rien ».

« Les êtres humains ne sont que des algorithmes biochimiques. Avec suffisamment de puissance de calcul, vous pouvez les hacker… donc les contrôler et les manipuler ».

Rappels :




Le crédit social à la chinoise met un pied en Europe

[Source : Nexus]

La ville de Bologne va lancer un permis numérique pour les citoyens vertueux, le portefeuille citoyen intelligent.

Dorénavant, les habitants de Bologne pourront être récompensés pour leurs bonnes actions. Pour cela, ils devront télécharger un portefeuille numérique citoyen.

◆ Le smart citizen wallet

Le crédit social récompensant « le citoyen vertueux » va ainsi être prochainement introduit à Bologne avec le dénommé smart citizen wallet. Comme nous le rapporte le journal italien Corriere di Bologna, pour Massimo Bugani, conseiller en charge de l’Agenda numérique qui a travaillé sur le sujet, le « portefeuille du citoyen vertueux » est une idée innovante. Elle s’apparente au mécanisme d’une « collecte de points de supermarché ». En effet, « les citoyens seront récompensés s’ils trient leurs déchets, utilisent les transports publics, gèrent bien leur énergie, ne reçoivent pas d’amende de la municipalité et sont actifs avec la carte culture. Le comportement vertueux correspondra à un score que le Bolognais pourra ensuite “dépenser” pour obtenir des prix en cours de définition », explique-t-il.

Ce portefeuille numérique sera lancé à titre expérimental après l’été 2022. « Évidemment, personne ne sera forcé de participer, ceux qui le souhaitent donneront leur accord en téléchargeant et en utilisant une application spéciale, et je pense que beaucoup se joindront à nous », précise M. Bugani. « Nous voulons qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas des “perdants”, mais que leur comportement est récompensé », conclut-il.

◆ Similitude chinoise 

Le « crédit social » des citoyens chinois fait passer les devoirs avant les droits depuis 2014. Tout est numérisé, et les habitudes d’achat sont notées via un système de points. Les mauvais comportements sont sanctionnés, alors que ceux qui se conduisent de manière exemplaire bénéficient de certains avantages. Le système national de crédit social permet au régime chinois de collecter des données sur les comportements politiques, moraux et sociaux des citoyens, entreprises, fonctionnaires et organisations. L’État chinois compte notamment sur la fonction éducative du système de crédit social. Pour faire respecter les règles, le gouvernement mise également sur le « name and shame ». Par exemple, sur chaque passage piéton, un écran géant affiche le visage des piétons qui ont traversé au rouge. Ils sont identifiés en temps réel et perdent des points de crédit. L’idée est de faire honte aux contrevenants pour qu’ils se plient aux règles du Code de la route. Mais ce crédit chinois peut-il réellement se développer à l’échelle de l’Europe ?

[Voir aussi :
Ma femme a du crédit
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
La Chine étend son crédit social à l’international
Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

◆ L’UE et son portefeuille d’identité numérique

Dans un communiqué de presse publié le 3 juin 2021, la Commission européenne expliquait avoir « proposé un cadre pour une identité numérique européenne qui sera disponible pour tous les citoyens, résidents et entreprises de l’UE ». L’entreprise Thales n’avait pas tardé à proposer sa version d’un portefeuille d’identité numérique, le « Digital Identity Wallet » qui permet la centralisation de toutes nos données : identité, permis de conduire, dossier médical, compte bancaire, signature…

https://www.youtube.com/embed/YSb0nLRte_A

Une fois le portefeuille d’identité numérique adopté par tous les citoyens européens, il ne serait pas difficile de le coupler à un système de récompenses tels que celui présenté à Bologne. Puis finir avec l’ajout des sanctions du modèle chinois. Ainsi, M. Macron, s’il est réélu, successeuse pourrait très facilement « emmerder » ceux qu’il considère comme des sous-citoyens.

Image principale par Dmncwndrlch de Pixabay




Où il est encore question de McKinsey

[Compilé par Nicole]

[Source : marianne.net]

« McKinsey : nous, magistrats, trouvons anormal que le parquet ne déclenche pas d’enquête »

Tribune

Par Tribune collective

Ils sont magistrats, tenus donc à une certaine réserve. Mais bien qu’ils le fassent anonymement, ils ont choisi de prendre la parole. Parce que pour eux, dans l’affaire McKinsey, il y a matière à ouvrir une enquête préliminaire. Ne pas le faire, disent-ils, ce serait alimenter, à raison, le soupçon des Français…

L’ampleur et la dimension des informations révélées par le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur les cabinets de conseil publié le 17 mars dernier a le mérite d’éclairer les citoyens sur l’état de délabrement de nos institutions, gravement menacées depuis plusieurs années par des dérives susceptibles de relever du champ pénal, et à tout le moins, osons le dire, de donner à voir un État possiblement frappé par la corruption.

Les articles publiés sur ce sujet par des journalistes d’investigation, notamment celui du 30 mars par le Canard enchaîné sur « l’incroyable myopie » du fisc français, devraient en principe conduire le procureur de la République, qu’il s’agisse du parquet de Paris ou du PNF, à ouvrir une enquête préliminaire, comme il l’a récemment fait pour d’autres dossiers.

À LIRE AUSSI : Affaire McKinsey : le PNF « étudie » l’opportunité de lancer une enquête

Nous savons en effet, et selon le fonctionnement normal des institutions, que le PNF a ouvert une enquête préliminaire en 2022 du chef de détournement de fonds publics concernant des suspicions d’emploi fictif visant Fabien Roussel, candidat à la présidentielle. De même, et plus récemment, en période de campagne électorale, et comme il l’a fait en 2017 avec François Fillon, le PNF vient d’ouvrir une enquête concernant des soupçons de favoritisme visant Laurent Wauquiez dans l’attribution d’un marché public au Puy-en-Velay et a mené mardi 29 mars une perquisition dans la mairie de la préfecture de Haute-Loire : « Une enquête préliminaire est en cours des chefs de favoritisme, de corruption et de trafic d’influence, a confirmé le PNF. Des perquisitions ont eu lieu ce matin », peut-on lire dans la presse, selon un communiqué du PNF du 29 mars 2022.

Les magistrats du parquet ont principalement pour mission d’apprécier les plaintes mais aussi les dénonciations qui sont portées à leur connaissance, et de déclencher des enquêtes auprès des services de police ou de gendarmerie qui effectuent des investigations sous leur contrôle, avant d’y donner suite ou non.

Mais que faire lorsque le chef de l’État, garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire et de la séparation des pouvoirs, est lui-même menacé par des révélations pouvant le mettre pénalement en cause ? Que faire lorsque le garde des Sceaux, nommé par ce chef de l’État – qu’il soutient par ailleurs comme candidat –, est le supérieur hiérarchique du Parquet national financier dont le procureur a été choisi par son écurie ?

Pour éviter le soupçon

En notre qualité de magistrats ayant prêté le serment solennel de servir sans réserve et fidèlement la justice rendue au nom du peuple français, au nom de cette promesse essentielle de maintenir un État de droit, dont les juges sont les gardiens, nous alertons par la présente tribune les citoyens sur la nécessité d’une véritable réforme concernant le statut du parquet et le principe d’opportunité des poursuites dans les dossiers les plus sensibles. Pour que la justice ne soit pas soupçonnée de protéger ou favoriser tel homme politique, ne faudrait-il pas instaurer un principe de légalité des poursuites, c’est-à-dire obligatoire, au nom du principe d’égalité de traitement de chacun des responsables politiques devant la loi ?

À LIRE AUSSI :McKinsey : « L’omniprésence des cabinets de conseil est un scandale démocratique »

À l’heure où l’indépendance de la justice et la confiance en elle sont soi-disant au cœur du débat démocratique, la question de savoir si les magistrats du parquet peuvent encore être considérés comme des autorités judiciaires indépendantes ou être réduits à n’être que des sous-préfets aux ordres de l’exécutif, est au cœur du débat.

Si les autorités judiciaires ont été saisies en application de l’article 40 du Code de procédure pénale selon le communiqué du Sénat, du faux témoignage du directeur de McKinsey, les faits portés à la connaissance du public par ce rapport sont susceptibles de révéler d’autres infractions pénales d’une gravité bien supérieure, et légitiment à tout le moins le déclenchement d’une enquête préliminaire.

L’ombre d’un scandale d’État

Ces faits concernent tout un système susceptible de mettre en cause les plus hautes instances de l’État : les ministres placés à la direction d’administrations centrales, ordonnateurs des deniers publics ayant engagé des dépenses au nom de l’État, et selon des procédures de marchés publics dont il appartient à la justice d’en vérifier la régularité.

Il serait anormal que le parquet ne déclenche pas une enquête et des investigations sur ce qui pourrait être un véritable scandale d’État. Nous osons espérer que cette enquête qui sera à charge et à décharge, aura lieu à court terme.

Fraude fiscale, détournements de fonds, conflit d’intérêts…

En effet, le processus d’intervention des cabinets conseils dans le champ étatique et public devrait attirer l’attention de tout magistrat du parquet normalement « constitué » sur les points suivants :

– La régularité de la procédure d’attribution des marchés au regard du code des marchés publics et du délit de favoritisme. Cette question ne peut qu’être posée au vu des liens mis en évidence entre les acteurs privés et publics de ces marchés.

– La fraude fiscale, concernant le non-paiement de l’impôt par la société de conseil basée en France au regard de son niveau de transfert. Si le procureur ne peut certes pas agir en matière de fraude fiscale sans plainte préalable de l’administration fiscale, tel n’est pas le cas en matière de fraudes aux marchés publics et à la commande publique. Le délit de concussion, qui consiste pour un agent public à ne pas faire percevoir à l’État ce qui lui est dû, est également concerné.

– La réalité des prestations effectuées par le cabinet (cette question se pose très sérieusement concernant les 950 000 euros versés pour les États généraux de la justice). En effet, le rapport indique que si les ministères ont du mal à indiquer quelles sont les actions demandées aux cabinets de conseil, c’est aussi car les salariés de ces entreprises privées travaillent parfois directement dans les administrations, auprès des fonctionnaires. « Si vous aviez voulu [les documents] estampillés par McKinsey présents dans le dossier, vous auriez eu une feuille blanche », a ainsi admis le ministre de la Santé Olivier Véran lors de son audition par la commission le 2 février dernier.

À LIRE AUSSI : Derrière le programme du candidat Macron, les recommandations de McKinsey

En effet, au cours de la crise sanitaire, des consultants ont pu écrire des notes administratives, non sous le sceau de leur cabinet, mais sous celui du ministère des Solidarités et de la Santé. Un tel niveau de confusion des genres ne peut qu’interroger. Et si les prestations facturées correspondent à des travaux fictifs non justifiés, il convient de s’interroger si ces paiements correspondent à un remboursement, une contrepartie (par exemple : un remboursement de dons versés pour une campagne électorale). Ces faits sont susceptibles de qualifications pénales : détournements de fonds publics, corruption passive, active, la liste n’étant pas exhaustive en la matière…

– La question du conflit d’intérêts concernant les représentants de l’État, acteurs de ces pratiques, dont les éventuels liens directs ou indirects avec les cabinets de conseil ne peuvent qu’interroger sur le processus décisionnel ensuite. Car, si la société en cause a été choisie parmi d’autres candidats, encore faut-il s’interroger sur quels critères, au vu des liens entretenus entre cette société et les représentants de l’État.

Ne pas devenir une République bananière

La justice ne saurait être complice de ces dévoiements, il en va de la survie de notre État de droit si nous ne voulons pas devenir une république bananière.

Nous magistrats, refusons de légitimer toute inertie, refusons de laisser croire aux citoyens que la justice protégerait un homme politique, et serait soumise à un garde des Sceaux en campagne électorale.

Une véritable réflexion sur la conduite des enquêtes politico-financières y compris en période électorale doit être menée, et devra faire partie des sujets incontournables au lendemain du scrutin.


[Source : atlantico.fr]

PETITS MEURTRES PHARMACEUTIQUES ENTRE AMIS

Ce scandale McKinsey venu des États-Unis qui révèle le danger (littéralement) mortel du recours incontrôlé aux cabinets de conseil

Alors que la Federal Food and Drug Administration a fait appel au cabinet de conseil pour assurer la sécurité de certains médicaments, McKinsey aurait aussi été payé par des sociétés du secteur des opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte, selon le New York Times. Depuis 2010, au moins 22 consultants McKinsey ont travaillé à la fois pour une entreprise pharmaceutique et pour l’organisme régulateur du secteur.

Avec Jean-François Kerléo

Atlantico : Les États-Unis font face à un scandale mettant en cause McKinsey et révélé par le New York Times. Alors que la Federal Food and Drug Administration a fait appel au cabinet de conseil pour assurer la sécurité de certains médicaments, McKinsey est aussi payé par des sociétés du secteur des opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte des médicaments dangereux et les mêmes individus gèrent parfois les deux dossiers. Comment expliquer que de tels conflits d’intérêts apparaissent ? 

Jean-François Kerléo : Je pense que les cabinets de conseil naviguent en pleine liberté et dans l’absence de contrôle de leur activité. En Europe, cela s’explique par l’absence de statut de cette profession. Aux États-Unis un droit de la compliance plus développé existe quant aux conflits d’intérêts. Cela montre que, même quand des obligations sont définies, elles demeurent inefficaces si elles ne sont pas assorties d’un strict contrôle. Et il n’existe pas puisqu’il est soumis au bon vouloir des entreprises elles-mêmes. Ce sont aux firmes elles-mêmes d’établir si elles sont en situation de conflit d’intérêt. Pour être efficace, le contrôle doit être externe.

La deuxième explication est à chercher dans le réflexe du recours aux cabinets de conseil. Il devient de plus en plus fréquent, ce qui crée un écosystème public/privé où les membres se sollicitent mutuellement. Ainsi les entreprises privées participent-elles à la réflexion et indirectement à la prise de décision des autorités publiques dans un mouvement qui devient de plus en plus naturel.

Troisièmement, les liens ambigus entre secteur public et secteur privé justifient paradoxalement le recours aux cabinets de conseil. C’est leur expertise en benchmarking, en parangonnage, qui est valorisée. Puisqu’elles agissent auprès de tous, partout dans le monde, elles connaissent les grandes tendances et en informent les autres pays pour, qu’éventuellement, ils les reproduisent. Ils ont ainsi la capacité d’informer les pouvoirs publics sur les orientations, par exemple celles des laboratoires pharmaceutiques. Ils ont une vision panoramique là où les grands corps tournent en silo. Donc le conflit d’intérêt est presque, d’une certaine manière, la justification du recours aux cabinets de conseil. Et puisqu’ils sont des deux côtés du jeu, on peut avoir le sentiment que ce sont eux qui décident.

Vouloir avoir une vraie imperméabilité entre les missions est donc impossible, voire pas même désiré ?

A priori, ce n’est effectivement pas ce qui est recherché. En France, on a vu l’accélération du recours aux cabinets de conseil. Et c’est une autre vision de l’État qui se profile. Pour autant, il faut rappeler que le recours aux cabinets de conseil n’est pas problématique en soi quand il se fait dans un cadre précis, sur une mission particulière, à condition que l’État ait fait la preuve de son incapacité à faire les choses en interne et que les avis produits ne soient pas immédiatement transformés en décisions publiques. Ils doivent rester des avis confrontés à d’autres avis, ceux des experts publics, des universitaires, etc. Mais plus on avance vers l’externalisation, plus l’État se retrouve incapable de faire lui-même ses expertises. Cela renforce le pouvoir des cabinets de conseil et le risque des conflits d’intérêts. À terme, l’État va se retrouver dépossédé. C’est d’ailleurs pour cette raison que la commission sénatoriale préconise que les cabinets suppriment leurs documents à la fin d’une mission. 

D’autant qu’il y a un danger plus important encore, qui est l’atteinte à la souveraineté des États. Les cabinets ont accès à de nombreuses informations, y compris « secret défense ». Évidemment, il n’y a pas de divulgation d’informations, mais une connaissance générale des données qui est utilisable. Il est salutaire de se poser ces questions car cela interroge sur le rôle de l’État. Ce recours massif au cabinet pose une vision de l’État qui doit être discutée.

En France, avons-nous des exemples concrets de conflits d’intérêts de la même ampleur que ce qui est révélé actuellement aux États-Unis ?

Pour l’instant, sans doute pas. L’implantation des cabinets de conseil est plus récente en France, on y a encore moins recours qu’ailleurs en Europe. Mais il est probable que le même genre de situations arrive à terme. Dans un autre registre, la CNIL avait mis en garde contre le stockage par ces cabinets de données sensibles sur des serveurs Microsoft qui, selon une réforme récente, pourraient devoir être transmises aux autorités. Aux États-Unis, le conflit d’intérêts soulevé par le NYT est de conseiller deux acteurs intervenant dans le même secteur avec des intérêts divergents. Pour caricaturer, un avocat ne pourrait pas défendre l’accusé et la partie civile. En France, le conflit d’intérêts se matérialise plutôt sous une forme d’endogamie entre élites du public et élites du privé. Les diplômés des grandes écoles publiques vont désormais pantoufler dans les cabinets de conseil et multiplient les allers-retours. Je préconise que les cabinets de conseils qui sont recrutés par le public communiquent systématiquement la liste de leurs clients.

Lorsque l’on regarde le conflit d’intérêt entre la FDA et le secteur des opioïdes, dans un contexte de forte addiction aux États-Unis, on ne peut pas s’empêcher de présumer de conséquences néfastes, voire mortelles, sur la santé des citoyens américains. Le conflit d’intérêts nuit-il forcément au citoyen ? 

La question est difficile, car il n’est pas exclu que, par hasard, le conflit d’intérêts, des évaluations biaisées – parce que défendant des intérêts privés – conduisent à améliorer la politique publique. Mais il est peu probable que ce soit le cas. Notamment parce que la situation sape toute concurrence, toute possibilité d’approches différentes en favorisant un client. Donc en règle générale, il n’y a pas de politique publique efficace dans un contexte de corruption. En particulier dans le domaine de la santé ou de l’environnement. Et sauf exception, cela portera préjudice, comme dans le cas étasunien, à tous les citoyens. En quoi McKinsey peut-il savoir quelle est la meilleure politique publique sur les opioïdes ? J’aimerais bien le savoir.





Europe atlantique ou nouveau Monde pacifique, il faut choisir !

[Source : initiative-communiste.fr]

 Par Georges Gastaud

Le Moskva navire amiral de la flotte russe de mer noire, frappé et coulé par des tirs vraissemblablement dirigés par l'OTAN

Ukraine : ça chauffe de plus en plus !

La manière hautement suspecte dont le croiseur amiral de la flotte russe a coulé, ou, plus vraisemblablement, a été coulé récemment (qui croira que c’est par des artilleurs ukrainiens tirant avec de vieux missiles « made in Lvov » ?) est révélatrice du danger énorme, sans équivalent depuis 1962 (crise dite « des fusées de Cuba ») et 1984 (crise des Pershing, dite « des euromissiles »), que les agissements irresponsables de l’OTAN et de l’UE (c’est de plus en plus la même chose!) font sciemment courir à la paix mondiale.

Les fauteurs d’escalade sont à l’Ouest

En effet, quoi qu’on pense de l’offensive russe en Ukraine, et même dans l’hypothèse où l’on la condamnerait à 200% en méconnaissant le harcèlement militaro-diplomatique dont l’URSS, puis la Russie post-soviétique ont été les cibles successives de la part de l’Alliance atlantique, n’est-il pas évident que l’entêtement ininterrompu de l’UE-OTAN à refuser toute issue négociée, que l’obstination des milieux euro-atlantistes à submerger l’Ukraine d’armes antirusses dernier cri, que le feu vert de principe donné par avance par Washington à Stockholm et à Helsinki d’adhérer à l’OTAN en bravant leur voisin russe, que les visites provocatrices de Boris Johnson et d’Ursula von der Leyen au régime de Kiev, que la très probable intervention sur le champ de bataille d’experts occidentaux « conseillant » secrètement l’armée de Kiev (et les milices nazies qui lui servent d’avant-garde à Marioupol, « Bataillon Azov » en tête?), créent jour après jour les conditions d’une vertigineuse escalade Est-Ouest dont le terme peut coïncider avec une guerre nucléaire intercontinentale opposant des blocs ennemis disposant des moyens de supprimer toute trace d’humanité, voire de toute vie sur la Planète bleue. Cette même planète ordinairement si précieuse dont, soudainement, plus personne, et surtout pas les « Verts » français et les « Grünen » allemands,plus bellicistes que tout le monde, ne défend plus l’avenir ?(([1] Triez les déchets et diminuez votre empreinte carbone bonnes gens, pendant que MM. Jadot et Cohn-Bendit sont prêts à se battre jusqu’au dernier Russe et au dernier Ukrainien en amoncelant vertement… les montagnes de ruines et de gravats !))

2015, l’oligarque Poroschenko chef de la junte de Kiev appelle au massacre des populations du Donbass

Qui provoque l’Ours s’expose à ses griffes !

À supposer que l’Etat russe soit un fauve dangereux et que l’OTAN ne soit composée que de timides agneaux (et non pas, comme c’est effectivement le cas, de vieux Etats occidentaux prédateurs et imbus de leur supériorité quasi génétique !), comme le martèle la très totalitaire union sacrée médiatique antirusse, est-il astucieux d’avoir provoqué le Kremlin durant des décennies (affiliation à l’OTAN, malgré les promesses formelles faites à Gorbatchev, des ex-pays socialistes d’Europe orientale et des ex-Républiques soviétiques baltes, ingérences américaines répétées dans les affaires géorgienne, ukrainienne et biélorusse pour les faire tomber du côté occidental et isoler la Russie, appui permanent à une opposition bourgeoise pro-occidentale en Russie, manoeuvres provocatrices de l’OTAN dans les Etats baltes et en Pologne…)? Est-il bien astucieux de venir maintenant, sans la moindre retenue diplomatique, menacer « le maître du Kremlin » de destitution (Biden connaît mal les Russes s’ils croient pouvoir leur dicter leur conduite !), voire de tribunal international (Busch Senior, puis Busch Junior sont responsables de millions de morts en Irak et il n’y eut jamais contre eux ni procès ni « sanctions »: actuellement, Macron prétend même interdire en France le mouvement populaire pour le boycott du sanglant régime d’apartheid de Tel-Aviv!), puis de s’étonner de recevoir ensuite, en guise de riposte, quelques sanglants coups de griffe de l’Ours russe désormais doté, rappelons-le aux BHL et autres Jadot, de missiles hypersoniques dénués d’équivalent occidental ?

Ne pas confondre Kant et Glucksmann!

Certes, les Raphaël Glucksmann, Anne Hidalgo, BHL et autre Olivier Faure objecteront qu’il « faut défendre les droits de l’homme en Ukraine quoi qu’il en coûte ». Mais outre que ces vertueux personnages restent de marbre quand les victimes des droits de l’homme sont saoudiennes, yéménites, palestiniennes, quand l’aviation de l’OTAN arase Belgrade ou quand Washington strangule financièrement, en pleine pandémie, des Etats pacifiques comme Cuba ou le Venezuela, n’est-il pas évident que la « défense des droits de l’homme » ne peut jamais justifier que l’on prenne le risque, menace de guerre nucléaire à l’appui, d’une pan-destruction de l’humanité? Dès la publication de son opuscule de 1799 intitulé Vers la paix perpétuelle, le grand philosophe allemand Emmanuel Kant établissait que l’impératif catégorique de la politique internationale est de refuser toute action politique ou militaire pouvant mener « à la guerre d’extermination, et par elle, à l’élimination du sujet de tout droit ». Ce qu’on pourrait ainsi résumer: « N’agis jamais au nom des droits de l’homme d’une manière telle que tes actions débouchent sur l’extermination du genre humain, seul sujet connu du droit« . Qu’il faille sans cesse à notre époque rappeler cette évidence à des « intellectuels de gauche » puérilement avides d’en découdre (par personnes interposées!) montre à quel point l’exterminisme est devenu le stade suprême de la pourrissante « civilisation » capitaliste-impérialiste

L’UE-OTAN ne nous protège pas, elle nous « suicide »!

En ce week-end pascal, hommes et femmes de bonne volonté, veillez! Vrais gaullistes soucieux d’indépendance de la France, croyants soucieux de fraternité, personnes de haute conscience et non pas Pharisiens imbus de « bonne conscience » jaune et bleue, exigeons la rupture TOTALE et RAPIDE de la France avec l’OTAN car tout incident de frontière, par ex. entre la Biélorussie et sa très russophobe voisine polonaise, peut à tout moment précipiter notre pays dans une guerre continentale qui signifierait presque mécaniquement l’annihilation de notre peuple… pour commencer. Par conséquent, la sortie de la France du commandement militaire intégré de l’OTAN, que propose Marine Le Pen comme si nous étions encore en 1966, ne saurait être qu’un faux semblant totalement insuffisant pour nous préserver de l’escalade en cours. Quant à Macron, c’est un euro-atlantiste acharné dont le mot d’ordre de « souveraineté européenne » fait un avec la volonté de Berlin de constituer un dangereux « Etat fédéral européen » vassal de Washington. Enfin, quelle inconséquence, de la part de la France dite insoumise, que de vouloir quitter l’OTAN tout en demeurant dans l’UE (ne parlons même pas du gastronome Fabien Roussel dont les récents tracts sur la paix, intégralement tournés contre Poutine, ne comportaient même pas le mot OTAN!). Chacun voit pourtant davantage chaque jour que l’UE et l’OTAN, c’est la même chose, que l’UE-OTAN s’étendant désormais à la Suède ou à la Finlande (y a-t-il des limites?), c’est la guerre et non la paix, comme on le raconte mensongèrement aux écoliers.

Décidément, si la France veut s’en sortir, elle doit sortir de l’UE-OTAN et le plus tôt sera le mieux. Pour les peuples d’Ukraine et de Russie, mais aussi, ne l’oublions pas, pour le peuple français !




La France octroie en catimini de grands privilèges, immunités et facilités aux organisations internationales

[Source : Nexus]

Les élections présidentielles de 2022 ont tôt fait d’occulter la plupart des actualités. Il n’empêche que les débats et polémiques de l’entre-deux-tours n’interrompent pas le processus législatif : le 13 avril 2022, une ordonnance en faveur des privilèges, immunités et facilités accordés principalement aux organisations internationales ayant leur siège ou un bureau en France a été adoptée.

Publiée au Journal officiel le 14 avrill’ordonnance no 2022-533 a de quoi faire pâlir tout citoyen en quête d’équité sociale.

◆ Une ordonnance passée sous les radars

À la date du 18 avril 2022, nous n’avons repéré aucun média mainstream ayant fait de ce texte de loi l’un de ses titres, l’actualité étant largement occupée par l’entre-deux-tours et la guerre en Ukraine.
Le nombre de références à l’ordonnance no 2022-533 sur les moteurs de recherche ou au sein des médias alternatifs était tout aussi famélique, malgré un contenu de nature à éveiller fort naturellement la curiosité et la vigilance citoyennes.

◆ Ordonnance ou passe-droit temporaire ?

L’ordonnance no 2022-533, établie à partir d’un rapport du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et constituée de 19 articles, énonce « la nature, les conditions et les modalités d’octroi par le Gouvernement de privilèges, immunités et facilités à des organisations internationales, des agences décentralisées de l’Union européenne et à certaines associations ou fondations ».

L’ordonnance entend par organisation internationale « une institution créée par un accord international, constituée d’États et dotée d’une personnalité juridique internationale propre ». Le Sénat en répertorie dans ce document accessible en ligne : on peut y trouver l’Onu, l’OMS, la Banque centrale européenne, le FMI, ou la Commission européenne. Elle n’est pas complète, puisque certaines organisations comme le Forum économique mondial, n’y figurent pas.

Ces avantages peuvent être octroyés « par décret en Conseil d’État, à titre temporaire, à une organisation internationale qui installe son siège principal ou un bureau en France, dans l’attente de l’entrée en vigueur d’un accord international entre la France et cette organisation lui conférant de tels privilèges, immunités et facilités. […] dans la limite d’une durée de vingt-quatre mois à compter de la date de parution du décret ». Si cet accord international a été conclu, mais n’est pas en vigueur à l’expiration de ce délai, il pourra être « prorogé d’une durée n’excédant pas douze mois ».

Certains de ces avantages pourront également être octroyés à une organisation internationale qui organise une conférence internationale sur le territoire français.

International Organisations on Social Media 2017

◆ Des exonérations en cascade

Même s’ils ne sont que temporaires, examinons de plus près les avantages prévus pour une organisation internationale, tant pour les personnes physiques que morales. Les exonérations énoncées sont nombreuses : exonération de TVA « sur les livraisons de biens et les prestations de service destinées à son usage officiel » ; de taxe d’habitation ; de divers droits de douanes et taxes, par exemple sur le carburant et le fioul domestique de chauffage, ou sur l’achat de vins et d’alcools dans les limites d’un quota annuel ; de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ; de taxes sur l’achat de véhicules de service, de l’impôt sur le revenu sur les traitements et salaires versés en France par l’organisation internationale. La liste n’est pas exhaustive.

◆ Immunités et exemptions

L’organisation internationale aura également le droit de :

« délivrer des laissez-passer et de les faire reconnaître par les autorités françaises comme des documents de voyage ».

Ses fonctionnaires auront droit à « l’immunité de juridiction pour les seuls actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions officielles, y compris leurs paroles et écrits pour lesquels cette immunité perdure à l’expiration de leurs fonctions ». Une forme d’immunité juridique ?

Le gouvernement pourra « solliciter auprès de l’organisation internationale la levée des immunités octroyées en application de la présente ordonnance si elles peuvent être levées sans porter préjudice aux intérêts de celle-ci ». Si les intérêts nationaux et ceux de l’organisation internationale étaient mis en danger, on peut se demander lesquels seront protégés en priorité…

◆ L’ordonnance, un outil ministériel et présidentiel avant tout

Un rappel de la définition juridique d’une ordonnance s’impose. Selon le site officiel du gouvernement vie-publique.fr :

« Le Gouvernement peut demander au Parlement l’autorisation de prendre lui-même des mesures relevant normalement du domaine de la loi, afin de mettre en œuvre son programme (art. 38 de la Constitution). L’autorisation lui est donnée par le vote d’une loi d’habilitation. Ces actes sont appelés des ordonnances. […]  Les ordonnances sont ensuite prises en Conseil des ministres et doivent être signées par le président de la République. […] Les ordonnances entrent en vigueur dès leur publication»

Si le Parlement semble évincé du processus de décision, il devra tout de même ratifier ou non le texte : « Une fois ce projet déposé, soit l’ordonnance est approuvée (ratifiée) par le Parlement et acquiert la valeur de loi, soit le Parlement refuse la ratification et l’ordonnance devient caduque, l’état du droit antérieur étant rétabli. »

Des questions au sujet de ce texte méritent assurément d’être posées : le délai de demande de ratification du Parlement sera-t-il respecté et l’ordonnance se transformera-t-elle alors en loi durable ? Quels sont les raisons et les objectifs de ces privilèges, immunités et facilités ? Pourquoi les avoir mis en place en urgence et en catimini en pleine période électorale ? Les vainqueurs des élections en changeront-ils par la suite le caractère temporaire avec une nouvelle ordonnance ?…




Contre Macron le 24 avril 2022

[Source : p-plum.fr]

[Transmis par Christine Côte]

Par Fred (pplum-admin)

J’ai cinquante et un ans. Je n’ai jamais gagné une élection présidentielle. Jamais je n’aurai imaginé voter Le Pen de ma vie. Mais la crise Covid a révélé à mes yeux que le personnage Macron est pire que le personnage Le Pen.

Le cœur du problème est le décalage entre le narratif et la réalité. On vous dit qu’il y a une grave épidémie qu’il faut s’isoler les uns des autres, etc. Mais la réalité c’est qu’il n’y a pas de grave épidémie. Voir le livre de l’épidémiologiste Laurent Toubiana « Covid19 une autre vision de l’épidémie » éditions L’Artilleur 2022. La réalité, c’est que la peur d’une grave épidémie est orchestrée par la propagande afin de réaliser un objectif politique bien précis : habituer les gens à s’identifier électroniquement à chaque geste de la vie quotidienne.

Nous pourrions donc continuer à faire comme s’il n’y avait pas de décalage, comme si c’était normal de voir des gens masqués alors qu’il n’y aucune raison, comme si ça allait de soi d’obliger les élèves à tuer toutes les bactéries de leurs mains avec du gel bactéricide à chaque entrée en classe alors que ça nuit à leur santé.

Mais ce décalage nous place en situation de dissonance cognitive, c’est très grave. On s’enfonce dans la folie.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est jeu-enfant-formes.jpeg.

Quand un enfant joue à faire rentrer une forme ronde dans un trou carré, il cesse assez vite parce qu’il voit bien que ça ne rentrera pas. Les adultes eux, peuvent continuer jusqu’au burn-out, jusqu’à la violence sur soi ou sur les autres ou sur les objets.

Si vous observez ces graphiques (([1] https://twitter.com/felicittina/status/1507813114879922179
https://twitter.com/Mounotella/status/1496197873293275140)), vous voyez que le vaccin tue des gens en leur injectant la Spike. Quand vous essayez de faire coller cette réalité au narratif institutionnel (le vaccin sauve de la covid), ça ne marche pas. Donc, soit vous devenez fou, soit vous trouvez une échappatoire.

Une échappatoire possible est le complotisme : celui qui montre le graphique serait un complotiste, c’est-à-dire qu’il choisirait des images afin de faire croire que les gouvernements veulent tous nous tuer.

Comme Didier Raoult, je préfère qu’on me traite de complotiste plutôt que de devenir fou. Je préfère vivre pas longtemps sain d’esprit plutôt que vivre longtemps dans la dissonance cognitive.

À continuer avec Macron, on arrivera inévitablement à ce qui se passe en Chine : des policiers abattent un chien à coups de bâton dans la rue. La Police covidiste rafle les animaux de compagnie parce qu’ils sont suspectés de véhiculer la covid. La Police covidiste retire les enfants à leurs parents. 25 millions de personnes sont confinées à Shanghai, il n’y a plus à manger. Les habitations sont réquisitionnées pour servir de quarantaine. La Police fait s’agenouiller les gens pour leur scanner le QR Code en pleine rue. Tout ça pour… la Covid ?? Ce qui est en train de se passer en Chine est la pire horreur qu’on avait plus vue depuis longtemps.

https://twitter.com/El_Dic_TatoR/status/1513565318781845504

Les Chinois ne sont pas différents de nous. Quand on essaie de faire coller le narratif avec la réalité alors que ça ne marchera jamais, on devient violent. La violence qu’on a observée à l’hôpital en France (on ligote un vieux sur son lit d’hôpital pour qu’il garde son masque contre la covid, puis il meurt par exemple) vient de là. Si vous n’arrivez pas à faire rentrer la forme ronde dans le trou carré, il y a des moyens d’adultes que l’enfant ne connaît pas : casser le trou, limer le trou, couper la forme et surtout rejeter la faute sur quelqu’un d’autre qui a touché le trou ou la forme. Bref, employer les grands moyens… Inhumains…

Avec Macron, nous sommes entrés dans la dictature absolue : le système où les gens croient être libres. C’est une hallucination collective.

« Leur propagande est marquée par un mépris extrême des faits.« 

H.Arendt

« Un groupe d’oligarques a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis » Vera Sharav et Ariane Bilheran (([2] https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/vera-sharav-et-ariane-bilheran Vidéo 1h10))

Je pense aux soignants et pompiers dont la vie est devenue un enfer parce qu’ils n’ont pas la même culture vaccinale que les crânes d’oeufs du Ministère. Marine Le Pen a promis de réintégrer les soignants non vaccinés (([3] https://www.europe1.fr/politique/presidentielle-marine-le-pen-veut-reintegrer-15000-soignants-mis-a-pied-4105801)). Je sais, ça ressemble à une manoeuvre électoraliste, mais ce n’est pas comme Macron qui annonce un projet de VIe République après le 1er tour pour draguer les électeurs de J.-L. Mélenchon. Cette mesure de réintégrer les soignants non vax, faite en novembre 2021, elle dit quelque chose sur le coup de frein à donner sur la politique vaccinale totalitaire de Emmanuel MacKinsey.

En réalité, c’est le think tank progressiste Terra Nova qui évoque le mieux la parole de Marine Le Pen, en essayant de dézinguer ses points de vue sur la pandémie « scientifiquement », c’est-à-dire avec les chiffres présentés dans le journal transhumaniste « Le Monde » (([4] https://tnova.fr/societe/sante/marine-le-pen-et-le-covid-deux-ans-dincoherences/)).

Il faut que M. Le Pen devienne présidente pour que les injections (soi-disant contre la covid-19) cessent d’être le laissez-passer de toute activité humaine sur cette Terre. Voter contre Macron est un message adressé à la prochaine Assemblée nationale ; si Marine Le Pen n’est pas présidente, si elle n’a pas la majorité, il y aura eu au moins ce message.

Je note quand même que l’abrogation des lois sur l’état d’urgence sanitaire et sur le passe sanitaire n’est pas dans le programme de Marine Le Pen (([5] https://mlafrance.fr/programme)). Contrairement à la France Insoumise de Mélenchon (([6] C’est dans son programme ici :
https://laec.fr/section/31/sorganiser-pour-faire-face-aux-pandemies?q=sanitaire,passe )).

Quand je vois le programme du Rassemblement National, tout ce discours sécuritaire, je me dis que c’est de la gnognote comparé à la dictature complètement hallucinée qui s’est mise en place avec le covidisme.

Macron MacKinsey flatte l’égoïsme le plus vil. On est entre gens qui ont le « passe » et on en profite à fond de nos loisirs égoïstes. Mais qu’est-ce qui peut être pire en termes de totalitarisme que cet encouragement massif au repli sur soi et la délation ?

Mettre du gel bactéricide sur les mains, c’est comme éradiquer tous les étrangers dans les zones frontalières, sous prétexte que certains sont dangereux, alors il faudrait tous les éliminer, peu importe qu’il y en ait une immense majorité qui soit bénéfique et que l’équilibre puisse être atteint naturellement comme toujours. Cette idéologie radicale qui tient de la folie est mise en application sur chacun, sur les enfants par la Macronie progressiste. Il faut y mettre un coup d’arrêt.

« On nous vole ce qu’on a de plus précieux : notre vie intérieure ! À l’est, c’est la foire du parti qui la foule aux pieds, à l’ouest, c’est la foire du commerce! »

A. Soljenitsyne

Je conçois ma décision comme un électro-choc pour celles et ceux qui continuent de croire que le Ministère de la Santé et leurs commanditaires de Davos (Gates, l’OMS, les GAFAM et compagnie) nous veulent du bien en nous faisant faire des tests PCR à tout bout de champ. Le test PCR a été officiellement arrêté aux USA parce qu’il ne dit pas – il n’a jamais dit – que vous étiez malade. Parce qu’il ne fait pas bien la différence entre la grippe et la covid…

Macron a déchaîné la Police sur les manifestants en gilets jaunes, qui défendent l’honneur des travailleurs. J’ai observé ces gens mutilés par la Préfecture sous Macron. Et nous avons vu ces migrants à Calais, traités par des bêtes inhumaines. Avec Macron, avec n’importe qui d’autre, nous sommes déjà dans cette société de la précarité totale : les riches sont de plus en plus riches et ça marche aussi très bien dans l’autre sens, ça va même avec. Les plus faibles trinquent toujours en premier.

Macron ou Le Pen, mon message est destiné à celles et ceux qui sont dans le narratif de la société industrielle, « on n’arrête pas le progrès ». Il n’y a rien de plus urgent justement que d’arrêter la fuite en avant de la société industrielle et de revenir aux fondamentaux simples de la vie sur Terre. Lire à ce sujet « La Fin de la mégamachine – Sur les traces d’une civilisation en voie d’effondrement » Fabian Scheidler Seuil 2020.

En écrivant ce texte, je voudrais que tout le monde se préserve des injonctions paradoxales, des ordres contradictoires qui placent les gens dans des situations de dissonance cognitive. Par exemple il faut arrêter de faire du « développement durable », c.-à-d. continuer avec le « développement », mais de manière « durable ». C’est l’équation impossible à résoudre, la destruction du psychisme calme et modéré.

Avec Marine Le Pen présidente, j’entends les sirènes transphobes, homophobes : Marine a été mariée, elle a eu des enfants. Macron lui, c’est un pédé qui pelote les Messieurs muscles noirs. Comme si j’en avais quelque chose à faire de ces trucs. Quand on a perdu un oeil en manif, quand on a perdu son boulot de soignant non vax, quand on ne peut plus entrer dans une médiathèque à cause de sa culture propre, quand on se désole de la casse du service public, qu’est-ce qu’on en a à faire de la couleur et des préférences sexuelles du commanditaire ? Un dictateur, c’est un dictateur. Qu’il soit cisgenre ou LGBT-compatible ne lui donne pas le droit de se comporter comme un dictateur. Qui peut imaginer une seconde que Marine Le Pen puisse faire abroger la loi sur l’avortement en France en 2022 ? La société civile veille. Par contre, Macron lui, on connaît ses méthodes de progressiste : il ferait aboutir – apparemment en douceur avec les médias de masse – le projet de portefeuille numérique européen, qui contiendrait la monnaie numérique voulue par les grands trusts internationaux.

On a été élus, on a essayé de faire mieux, et ça a donné comme d’habitude »

Viktor Tchernomyrdine

Et encore et toujours :

« Je sais que partout dans le monde, il y a des gens qui s’entretuent.
C’est pas gai.
Mais je sais aussi qu’il y a des gens qui s’entre-vivent.
J’irai les rejoindre.« 

Jacques Prévert

En vous souhaitant bonne journée

Fred

PS : à lire aussi « N’oublions jamais que sous E.Macron, on a voulu nous faire accepter : … »

PPS : Graphique spectaculaire qui montre que le décès covid chez les 0-9 ans est corrélé à la génévaccination (il y a de quoi devenir fou de réaliser ce qu’on fait aux enfants, et dans quel monde on vit !) : 




C’est Alexandre Soljenitsyne, et non Alexandre Douguine, qui est le « cerveau de Poutine »

C’est vraiment amusant quand les marionnettes et les médias commencent à dire qu’Alexander Douguine est « le cerveau de Poutine ». Le fait que ces gens semblent délibérément ignorer est qu’Alexandre Soljenitsyne est l’homme qui a félicité Poutine pour ce qu’il faisait en Russie, et Poutine a rendu la pareille en décernant un prix à Soljenitsyne. Nous avons déjà écrit à ce sujet dans le passé.Les marionnettes des médias savent que Soljenitsyne avait raison sur ce qui s’est passé pendant la révolution bolchevique et sur la façon dont la Russie, sous Poutine, est devenue un dragon cracheur de feu qui a effrayé les agents du Nouvel Ordre Mondial. Les marionnettes doivent trouver un moyen de diaboliser Poutine et/ou la Russie, alors elles trouvent un candidat et assimilent ensuite les opinions de ce candidat à la vision du monde de Poutine.

Absurdité complète. Quoi qu’il en soit, Soljenitsyne avait déjà prédit qu’en supprimant la moralité du monde moral et politique, l’Occident se coupait essentiellement de toute conversation significative.

À l’été 1978, Alexandre Soljenitsyne a prononcé une conférence époustouflante à l’Université de Harvard, au cours de laquelle il a déclaré que l’Occident était sur la voie de la décadence. Premièrement, Soljenitsyne a postulé le fait indéniable : « la vérité est rarement douce ; elle est invariablement amère. Il a ensuite déclaré :

« Une baisse de courage est peut-être la caractéristique la plus frappante qu’un observateur extérieur remarque en Occident aujourd’hui… Une telle baisse de courage est particulièrement visible parmi les élites dirigeantes et intellectuelles, provoquant une impression de perte de courage dans toute la société. »

Cette baisse de courage conduit progressivement à « un manque de virilité », et un manque de virilité engendre la lâcheté. « Ainsi la médiocrité triomphe sous couvert de contraintes démocratiques. » Soljenitsyne a largué une bombe morale et politique :

« La société s’est avérée avoir peu de défense contre l’abîme de la décadence humaine, par exemple contre l’abus de la liberté pour la violence morale contre les jeunes, comme les films pleins de pornographie, de crime et d’horreur.

Tout cela est considéré comme faisant partie de la liberté et contrebalancé, en théorie, par le droit des jeunes de ne pas regarder et de ne pas accepter. La vie organisée légaliste a ainsi montré son incapacité à se défendre contre la corrosion du mal.

Et que dirons-nous des sombres royaumes de la criminalité manifeste ? Les limites légales (en particulier aux États-Unis) sont suffisamment larges pour encourager non seulement la liberté individuelle, mais aussi certains abus de cette liberté.

Le coupable peut rester impuni ou obtenir une clémence imméritée, le tout avec le soutien de milliers de défenseurs de la société. Lorsqu’un gouvernement s’engage sérieusement à éradiquer le terrorisme, l’opinion publique l’accuse immédiatement de violer les droits civiques du terroriste. Il existe un certain nombre de cas de ce genre.

La presse aussi, bien sûr, jouit de la liberté la plus large. (J’utiliserai le mot “presse” pour inclure tous les médias.) Mais quel usage en fait-elle ?

Là encore, le souci primordial est de ne pas enfreindre la lettre de la loi. Il n’y a pas de véritable responsabilité morale en cas de distorsion ou de disproportion. Quelle sorte de responsabilité un journaliste ou un journal a-t-il vis-à-vis du lectorat ou vis-à-vis de l’histoire ? S’ils ont trompé l’opinion publique par des informations inexactes ou des conclusions erronées, même s’ils ont contribué à des erreurs au niveau de l’État, connaît-on un cas de regret ouvert exprimé par le même journaliste ou le même journal ?

Non ; cela nuirait aux ventes. Mais le journaliste s’en sort toujours. Il est fort probable qu’il commencera à écrire exactement le contraire de ses déclarations précédentes avec un aplomb renouvelé. »

Soljenitsyne appelait ce genre de décadence :

« les maladies psychiques du XXe siècle et plus que partout ailleurs cela se manifeste dans la presse. L’analyse approfondie d’un problème est un anathème pour la presse ; c’est contraire à sa nature. »

Soljenitsyne a poursuivi :

« La presse est devenue la plus grande puissance dans les pays occidentaux, dépassant celle du législatif, de l’exécutif et du judiciaire. Pourtant, on aimerait se demander : selon quelle loi a-t-elle été élue et devant qui est-elle responsable ? Dans l’Est communiste, un journaliste est franchement nommé fonctionnaire de l’État. Mais qui a élu des journalistes occidentaux à leurs postes de pouvoir, pour combien de temps et avec quelles prérogatives ? »

Eh bien, nous avons suffisamment d’informations aujourd’hui pour répondre à la question déroutante de Soljenitsyne. L’érudit juif Benjamin Ginsberg de Johns Hopkins nous dit que :

« les journalistes occidentaux sont tombés entre les mains habiles de la mafia khazare, qui contrôle maintenant une grande partie des médias et qui ne laisse aucune chance au journalisme sérieux et à la liberté d’expression. »

Dans le même ordre d’idées, l’historien juif Yuri Slezkine s’assure que les lecteurs saisissent correctement la thèse de son livre (Le siècle juif) en postulant dès la première page que « L’âge moderne est l’âge juif » et « le XXe siècle, en particulier, est le siècle juif. » Slezkine ajoute : « La modernisation, en d’autres termes, consiste à ce que tout le monde devienne juif. »

Si vous en doutez, alors lisez quelques-uns des articles récents du New York Times et vous verrez comment les agents du NWO et les adorateurs de Satan paient des Goyim pour dire certaines des choses les plus dégoûtantes sur le Moyen-Orient et la Russie. Voici la chose amusante. Il y a à peine trois jours, des agents du NWO et des adorateurs de Satan aux États-Unis et en Europe ont mis en garde Poutine concernant des pertes civiles en Syrie. Mais ces mêmes farceurs ont récemment largué des bombes sur un hôpital en Afghanistan.

« Tôt ce matin, dans la ville afghane de Kunduz, les États-Unis ont largué des bombes sur un hôpital géré par Médecins Sans Frontières (MSF). La frappe aérienne a tué au moins neuf membres du personnel médical de l’hôpital et gravement blessé des dizaines de patients. “Parmi les morts se trouvait le chef afghan de l’hôpital, Abdul Sattar”, a rapporté le New York Times. »

Il y a plus. Vous souvenez-vous comment les agents du NWO et les adorateurs de Satan ont fustigé Poutine pour sa prétendue persécution des homosexuels en Russie ? Eh bien, l’un des plus grands alliés de l’Amérique, l’Arabie saoudite, « prononce littéralement des condamnations à mort pour homosexualité ». Il y a d’autres choses sur l’Arabie saoudite que vous ne saviez probablement pas :

Où sont ces agents du NWO qui ont ridiculisé Poutine ? Ne diront-ils jamais un mot de tout cela ? La réponse à ces questions ne devrait pas surprendre les lecteurs.

Soljenitsyne a dit :

« Vos érudits sont libres au sens juridique, mais ils sont cernés par les idoles de la mode dominante…

En Amérique, j’ai reçu des lettres de personnes très intelligentes — peut-être un enseignant dans un petit collège lointain qui pourrait faire beaucoup pour le renouveau et le salut de son pays, mais le pays ne peut pas l’entendre parce que les médias ne lui fourniront pas de forum. Cela donne naissance à de forts préjugés de masse, à un aveuglement périlleux à notre époque dynamique. »

Mon bon ami, le regretté Dr Fredrick Toben, qui a été persécuté sans pitié et sans relâche pratiquement dans le monde entier, a dit quelque chose de similaire il y a quelques années :

« La seule liberté que nous ayons en Occident est la liberté de faire du shopping. »

Comme alternative à la décadence et à la corruption occidentales, Soljenitsyne a fait appel à « un incendie spirituel », qui devrait donner « lieu à une nouvelle hauteur de vision, à un nouveau niveau de vie », où l’existence a des valeurs éternelles et où notre « la spiritualité ne sera pas foulée aux pieds, comme à l’ère moderne. L’ascension est semblable à l’escalade de la prochaine étape anthropologique. Personne sur terre n’a d’autre chemin que — vers le haut. »

Ailleurs, Soljenitsyne a replacé la question dans sa juste perspective en introduisant la dimension morale :

« Le but de l’évolution humaine n’est pas la liberté pour la liberté. Ce n’est pas non plus la construction d’un système politique idéal. Ce qui importe, bien sûr, ce sont les fondements moraux de la société.

En d’autres termes, si la morale n’existe pas, alors les gens deviennent des sujets ou des instruments ou des machines qui peuvent être programmés ou reprogrammés. Si la morale est partie, alors nous revenons aux Lumières et à l’idéologie matérialiste, qui affirme que l’homme, selon les mots de La Mettrie lui-même, n’est qu’une machine. »

En faisant appel à la moralité, Soljenitsyne réfute et répudie l’idéologie que les agents du NWO et les adorateurs de Satan ont défendue pendant des années. Observez très attentivement leur langage et vous entendrez souvent des mots comme « démocratie », « liberté », « droits universels », « équité », bla, bla, bla.

Pourtant, sous ces mots intoxiqués, il y a du sang, le meurtre de civils innocents dans les hôpitaux, la diabolisation de pays qu’ils n’aiment pas, l’alliance avec le terrorisme, etc. En décrivant les modernes dégénérés, E. Michael Jones écrit :

« L’intellectuel moderne est, pour une grande partie, un lubrique et un imbécile. Ses théories sont proposées pour tout le monde sauf pour lui-même. Ainsi Rousseau, l’auteur d’Emile, le premier livre moderne sur l’éducation des enfants a envoyé ses cinq enfants illégitimes à l’orphelinat peu de temps après leur naissance, ce qui, compte tenu de l’état des orphelinats au XVIIIe siècle, signifiait leur mort.

Marx, le champion du prolétariat, n’a connu qu’un seul prolétaire dans sa vie, sa bonne, Lenchen, à qui il n’a pas payé un seul sou de salaire. En plus de cette exploitation économique, il y avait aussi l’exploitation sexuelle. Marx a engendré un enfant illégitime d’elle et a refusé de le reconnaître. »

Jones poursuit pour faire valoir ce point puissant :

« La vie intellectuelle est fonction de la vie morale du penseur. Pour appréhender la vérité, qui est le but de la vie intellectuelle, il faut vivre une vie morale. On peut produire un produit intellectuel, mais dans la mesure où l’on s’abstient de vivre la vie morale, ce produit sera plus une fonction du désir interne — l’accomplissement du souhait, si vous voulez — que de la réalité externe… Dans la vie intellectuelle, soit on conforme le désir à la vérité ou la vérité au désir. »

C’est certainement une bonne description de ce que sont vraiment les agents du NWO et les adorateurs de Satan. Au lieu de soumettre leurs vies corrompues à la vérité et de permettre à la vérité de les transformer pour de bon, ils prennent délibérément la vérité et la déforment à leurs propres fins idéologiques.

Ainsi, lorsqu’ils ont dit qu’ils combattaient le terrorisme dans des endroits comme la Syrie, pratiquement toutes les personnes sensées savaient qu’ils faisaient le contraire. Si vous en doutez, alors jetez un œil à ce que les rebelles/terroristes syriens ont dit :

« Des groupes d’insurgés syriens, dont la puissante faction islamiste Ahrar al-Sham, ont appelé les États de la région à forger une alliance contre la Russie et l’Iran en Syrie… »

Vidéo (sous-titrée en anglais) :

On aurait dit qu’ils se faisaient botter les fesses par Poutine et la Russie.


Alexandre Soljenitsyne :
La vérité peut et va détruire le nouvel ordre mondial et le satanisme

Le thème dominant du mouvement chrétien sioniste est l’élévation du peuple juif et d’Israël au-dessus de la loi et au-dessus de la raison pratique.

Vladislav Krasnov est diplômé de l’Université d’État de Moscou avec un diplôme en histoire et en anthropologie. Il est titulaire d’une maîtrise en langues slaves et d’un doctorat en littérature russe de l’Université de Washington. Il a enseigné dans de nombreuses institutions, dont l’Université du Texas (Austin), le Monterey Institute of International Studies, la Hoover Institution (Standard University), etc. Il était auparavant chercheur invité à l’Université de Sapporo, au Japon.

Krasnov est l’auteur de Solzhenitsyn and Dostoevsky : A Study in the Polyphonic Novel (Athens : The University of Georgia Press, 1980), Soviet Defectors: The KGB Wanted List (Stanford : Hoover Institution, 1985) et Russia Beyond Communism: A Chronicle of National Rebirth (New York: Westview Press, 1991). Il est le président de RAGA, Russie et Amérique Goodwill Association. Ceci est notre premier d’une série d’interviews. La deuxième interview portera sur Soljenitsyne et sa relation avec Vladimir Poutine.

Alexis : Vous êtes un érudit de Soljenitsyne, et Soljenitsyne est sans doute l’un des esprits les plus rares et des écrivains perspicaces que le XXe siècle ait jamais produits. Soljenitsyne a félicité Poutine pour son travail formidable, et personne ne l’a jamais vraiment défié à ce sujet.

Krasnov : Tout d’abord, merci de vous être concentré sur un écrivain russe qui appartient autant à la Russie qu’aux États-Unis, Jonas. Il écrivait en russe. Cependant, ce sont les États-Unis qui lui ont donné refuge lorsqu’il a été expulsé de force d’URSS. Il a vécu ici de 1976 à 1994. Profitant de la liberté de recherche et d’expression qui n’était alors pas disponible dans sa Russie bien-aimée, il a produit une œuvre très importante chez lui à Cavendish, dans le Vermont. Même s’il avait obtenu un prix Nobel de littérature en 1970 avant son exil d’URSS, ses œuvres majeures ont été publiées ici. La bourse d’études sur Soljenitsyne a également été produite pour la première fois en Occident. Je suis donc ravi, mais pas surpris que vous le considériez comme une figure dominante du XXe siècle.

Alexis : Peter Eltsov de l’Université de la Défense nationale a lié de manière désobligeante Soljenitsyne à Poutine dans un article. Il a dit : « En effet, c’est l’une des ironies de l’histoire que l’ennemi intérieur n° 1 de l’Union soviétique soit maintenant devenu un gourou spirituel pour un ancien officier du KGB qui exprime à plusieurs reprises la nostalgie de l’époque soviétique. »

Krasnov : Le lien en soi ne me surprend pas. Cependant, Eltsov le fait dans un contexte négatif. Apparemment, il exclut même la possibilité d’une véritable régénération spirituelle. Je considère ce lien comme un bon présage pour l’avenir de la Russie. À la fin des années 1980, alors que la manie de Gorby se déchaînait en Occident et que le communisme réformé était le rêve ultime de l’establishment intellectuel américain, j’ai écrit Russia Beyond Communism : A Chronicle of National Rebirth, dans lequel j’entrevoyais le retour de la Russie à ses racines chrétiennes.

En fait, mon livre était consacré au millénaire du baptême russe en 1988. À cette époque, en URSS, il était strictement interdit aux soldats soviétiques de porter même un crucifix ou tout autre symbole religieux. Maintenant, si vous regardez le défilé militaire du 9 mai, jour de la Victoire sur l’Allemagne, vous verrez à la télévision nationale russe comment le général commandant Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense, se signe publiquement avant d’entrer sur la Place Rouge par la porte du Kremlin. Si vous ne l’avez pas vu, je ne suis pas surpris. Les grands médias se livrent à la phobie de Poutine pour détourner l’attention sur le plus grand événement des 25 dernières années, la renaissance spirituelle de la Russie, dont Poutine et Choïgou ne sont que deux exemples. [3]

J’aimerais que les abonnés de VT voient cette vidéo sur la rencontre de Poutine et de Soljenitsyne en 2008.

Alexis : Merci pour l’information. Les masses en Amérique sont enterrées sous l’avalanche de désinformation, de canulars colossaux, de fabrications et de mensonges audacieux. Je suis toujours stupéfait que les médias sionistes suggèrent même que Poutine veuille reconstruire l’Union soviétique. Il faut tomber très bas pour propager de telles bêtises. Quoi qu’il en soit, quelque chose sur l’ambassadeur américain William Joseph Burns ?

Krasnov : Nous savons que l’ambassadeur américain William Joseph Burns a rencontré Soljenitsyne en 2008, quelques mois seulement avant le décès de l’écrivain. Voici ce qui a été rapporté :

‘Selon Burns, Soljenitsyne a positivement opposé le règne de huit ans de Poutine à ceux de Gorbatchev et d’Eltsine, qui, selon lui, avaient « ajouté aux dommages causés à l’État russe par 70 ans de régime communiste ». Sous Poutine, la nation redécouvrait ce que c’était que d’être russe, pensait Soljenitsyne.’[4]

Alexis : Êtes-vous d’accord avec l’évaluation de Poutine par Soljenitsyne ?

Krasnov : Oui, je le sais. De plus, je pense que Soljenitsyne aurait été satisfait de la performance de Poutine DEPUIS 2008, même si Burns avait raison de souligner que « les éloges de l’écrivain pour Poutine n’étaient pas sans réserve ». Soljenitsyne était un homme qui ne pouvait pas être soumis à n’importe qui.

Alexis : Avez-vous rencontré Soljenitsyne ou Poutine ?

Krasnov : Je n’ai jamais rencontré Poutine. Quant à Soljenitsyne, même si je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, j’ai correspondu avec lui pendant de nombreuses années et à la fin des années 1990, lorsqu’il est retourné en Russie en 1994. Je lui ai parlé au téléphone chaque fois que je suis venu en Russie.

Alexis : De quoi avez-vous parlé ?

Krasnov : Je n’entrerai pas dans les détails, mais en général, il m’a demandé ce qui se passait aux États-Unis et je lui ai posé des questions sur son réajustement à la Russie, en particulier aux années tragiques du régime oligarchique des années 1990.

Alexis : Puisque vous êtes un érudit de Soljenitsyne et que vous avez écrit Soljenitsyne et Dostoïevski : une étude sur le roman polyphonique en 1979, [5] le livre a-t-il une quelconque pertinence près de quarante ans plus tard ?

Krasnov : Eh bien, comme vous l’avez dit, c’est un travail d’érudition, et mon objectif principal était d’aider les lecteurs américains à comprendre les réalités soviétiques via Soljenitsyne. Je voulais inscrire les romans de Soljenitsyne dans la tradition littéraire russe, en remontant jusqu’à Dostoïevski qui, tout en laissant ses héros défendre leurs diverses visions du monde, laissait également au lecteur la liberté de choisir son préféré.

Quant à sa pertinence, j’ai eu une fois un entretien avec Kevin Barrett [6] qui a posé la même question. Je lui ai dit que la polyphonie des héros littéraires devait passer des romans à la polyphonie des vues idéologiques dans la vie réelle. Je pense que Soljenitsyne a ressenti ce besoin pendant le règne totalitaire de l’idéologie marxiste-léniniste en URSS, et son œuvre littéraire a beaucoup contribué à le saper. De nombreux intellectuels américains, le Dr Barrett n’est que l’un d’entre eux, ressentent le même besoin aux États-Unis où les grands médias et l’establishment intellectuel contrôlé par les sionistes veulent que leur MONOLOG monopolise le monde.

Alexis : Je me souviens que l’un des cris de guerre des dissidents soviétiques était la demande de glasnost, c’est-à-dire de donner « voix » (glas) à tout sujet sur lequel les dirigeants soviétiques mettaient un tabou.

Krasnov : Exactement. C’est pourquoi, en écrivant mon livre, La Russie au-delà du communisme : une chronique de la renaissance nationale, j’ai essayé de donner une voix, une opportunité de parler à chaque intellectuel soviétique courageux et convaincant ou à chaque dissident expatrié qui, n’étant pas satisfait des plans de Gorbatchev pour sauver le communisme, a appelé à un avenir russe AU-DELÀ du communisme, un avenir qui ne pourrait être conquis que si la Russie retrouvait ses racines nationales profondes millénaires, y compris son christianisme.

En fait, je n’étais pas tant un auteur qu’un chef de chœur polyphonique contre l’interminable air monotone communiste. Soljenitsyne était l’une de ces voix, mais sa principale influence a été que j’ai consciemment traduit sa stratégie littéraire dans la quête spirituelle de la Russie pour un futur AU-DELÀ du communisme.

J’ai remarqué que vous avez toute une série de questions, qui portent toutes sur l’impératif éthique de dire la vérité. Ai-je raison de supposer que votre formation vous a incité, premièrement, à remettre en question la prédominance laïque dans le système éducatif américain et, deuxièmement, a rendu vos opinions plus compatibles avec le christianisme renouvelé de Soljenitsyne et de la Russie ?

Alexis : Très bonne question, mais il n’y a aucun moyen d’entrer dans tous les détails ici. Permettez-moi d’être bref. J’ai toujours été intéressé par les questions métaphysiques. C’est ainsi que j’ai étudié les mathématiques et la philosophie. Ma première majeure était la psychologie, mais j’ai changé très rapidement parce que je n’étais pas d’accord avec certains des principes fondamentaux que j’apprenais sur Freud, Jung, Adler, Maslow, Fromm, Rogers et d’autres. J’en suis venu à réaliser que la psychologie moderne n’était pas aussi rigoureuse que je le croyais autrefois au lycée et que certaines d’entre elles sont simplement de notoriété publique.

Je me souviens que je suis allé voir l’un de mes professeurs pour parler de certains de mes problèmes parce qu’ils étaient vraiment importants pour moi et je n’ai pas du tout obtenu de réponse satisfaisante. J’ai donc abandonné la psychologie en un semestre. C’était en 1999, et je ne savais presque rien des mouvements révolutionnaires de cette époque.

J’étais OK en maths et en sciences au lycée, alors j’ai rapidement changé de majeure. Je me suis intéressé à l’histoire juste après avoir réalisé que la raison pratique ne peut pas vraiment être comprise sans un contexte et un arrière-plan historiques.

Pour faire court, j’ai vite découvert qu’aucun projet philosophique, politique ou intellectuel ne peut avoir de sens sans ce qu’Emmanuel Kant appelait la raison pratique (impératif catégorique), et la raison pratique ne peut vraiment exister sans le Logos métaphysique.

En corollaire, tout individu qui écarte la raison pratique dans son projet finira inexorablement par proposer des contradictions internes et des incohérences. C’est ce qui est arrivé à Darwin, et ses enfants intellectuels ne s’en sont jamais remis. J’ai écrit de nombreux articles à ce sujet, parmi lesquels « Vladimir Poutine : Le nouvel ordre mondial adore Satan », « Soros, la raison pratique et l’organisation criminelle mondiale », « Le Seigneur sombre Soros rencontre Charles Darwin », « Métaphysique du Nouvel ordre mondial : mépris de la morale et de la raison pratique », « Darwinisme social, Einstein et déterminisme », « Non-sens à la mode, Modes et erreurs au nom de la logique et de la science », « Fraudes scientifiques, gangsters universitaires et théorie khazare revisitée », etc.

J’ai aussi réalisé que Soljenitsyne fondait sa critique de l’ex-Union soviétique à la fois sur la raison pratique et sur le Logos métaphysique. C’est ainsi que j’ai pu apprécier son travail de non-fiction.

Krasnov : Vous fondez évidemment votre prémisse sur ce que vous dites être Logos. Si tel est le cas, alors pourquoi dit-on habituellement que les sionistes chrétiens ne sont pas moins responsables de l’obstination d’Israël à occuper la Palestine que la droite juive et israélienne ?

Alexis : C’est une question très compliquée qui demande une réponse longue et compliquée. Si les gens souhaitent étudier cela en détail, de nombreuses études savantes ont déjà été écrites à ce sujet.

Disons brièvement que le sionisme chrétien fait partie du projet révolutionnaire qui a vu le jour au XVIe siècle, mais qui s’est épanoui au XIXe siècle, lorsqu’un escroc du nom de John Nelson Darby est entré en scène.

Darby a eu une influence pernicieuse sur un autre escroc nommé CI Scofield. Mais la graine du mouvement sioniste a vraiment prospéré dans les années 1800. Comme le dit un érudit,

« Dans les années 1830, le philosémitisme et l’anticatholicisme devenaient les revers d’une même médaille. Hugh McNeile [un calviniste d’origine irlandaise]… est devenu l’un des orateurs anti-catholiques les plus virulents des années 1830 et l’une des principales voix de ceux qui prônaient le nouveau message philosémitique. »[8]

De même, dans son livre Jewish Influence on Christian Reform Movements, le rabbin Louis Israel Newman soutient que les révolutionnaires juifs ont soutenu pratiquement tous les mouvements subversifs en Occident, et que le sionisme chrétien ne fait pas exception.

Heinrich Graetz, le père de l’historiographie juive moderne, a convenu : « Chaque fois qu’un parti de la chrétienté s’oppose à l’église dirigeante, il prend une teinte de l’Ancien Testament, pour ne pas dire d’esprit juif. »[9]

Le thème général du mouvement sioniste chrétien est l’élévation du peuple juif et d’Israël au-dessus de la loi, au-dessus de la raison pratique et parfois même au-dessus du Logos métaphysique (comme dans le cas de personnes comme John Hagee).

Ainsi, chaque fois que les gens commencent à défendre le sionisme chrétien, malgré de nombreuses preuves du contraire, c’est un signe évident que vous êtes en présence soit d’idiots utiles, de putains politiques ou religieuses, soit de lâches.

Krasnov : Qu’est-ce que vous aimez le plus chez Soljenitsyne ?

Alexis : Ce que j’aime particulièrement chez Soljenitsyne, c’est qu’il était attaché à la vérité, peu importe où cela le menait. En fait, il a sans doute écrit le livre le plus controversé du XXe siècle, 200 Years Together, qui n’a pas encore été traduit en anglais. [10] Soljenitsyne a dit que le premier pas d’un homme courageux est de ne pas participer à un mensonge. Cela ne devrait-il pas être un encouragement pour nous aujourd’hui ?

Krasnov : Bien sûr, la vérité nous rendra libres ! Et le refus de reconnaître la vérité et l’indulgence dans les mensonges nous ramèneront à l’esclavage moral et intellectuel. Ceci s’applique à la Russie, aux États-Unis et partout

Alexis : Pourquoi les médias contrôlés par les sionistes sont-ils réticents à faire l’éloge de Soljenitsyne ? Et pourquoi persistent-ils à appeler Poutine le « nouvel Hitler » ?

Krasnov : Il est certain que l’establishment intellectuel juif est très réticent à faire l’éloge de Soljenitsyne aujourd’hui. Ils savent qu’il a fait autant que n’importe qui pour mettre fin à l’expérience communiste en Russie. De plus, ayant été déporté d’URSS, il a renforcé le monde occidental en résistant à l’expansion soviétique. Il a contribué à transformer les sentiments prosoviétiques omniprésents de l’establishment intellectuel libéral de gauche, où prédominaient les Juifs, en critiques de l’URSS et du bloc soviétique. C’était évident aux États-Unis dans les années 1970 lorsque j’ai écrit mon premier livre. Mes étudiants ont ressenti l’impact des écrits de Soljenitsyne, adoptant une vision plus critique de l’URSS et devenant des citoyens américains plus patriotes.

L’impact de Soljenitsyne a été tout aussi fort en Europe occidentale que partout ailleurs. En France, toute une génération d’intellectuels de gauche, les Nouveaux Philosophes [11], a abandonné les sympathies prosoviétiques au profit des États-Unis. J’ai eu une fois une longue conversation avec Eldridge Cleaver, et il m’a dit que Soljenitsyne l’avait aidé à se tourner vers Dieu et à s’éloigner du radicalisme.

Maintenant, l’establishment juif hésite à attribuer le mérite du dénouement du communisme à Soljenitsyne ou à n’importe quel Russe d’ailleurs. Ils préfèrent créditer les dissidents juifs russes qui sont venus aux États-Unis dans les années 1980 ou ceux qui ont immigré, en masse, en Israël dans les années 1990. Bien sûr, les néoconservateurs revendiquent également beaucoup de crédit.

C’est pourquoi ils ignorent le dernier ouvrage majeur de Soljenitsyne, Двести лет вместе, 1795-1995 [12] (« Deux cents ans ensemble » [13]) traitant de l’origine de la révolution bolchevique, même s’il a entraîné de grands malheurs pour les deux Russes. et les Juifs, en particulier pour ceux qui aspirent à vivre dans l’Israël sioniste.

Alexis : Eldridge Cleaver a été rattrapé par un mouvement qu’il n’a pas bien compris. Ce mouvement était connu sous le nom d’alliance Noir/Juif. [14] Je ne pense pas que Cleaver ait compris qu’il était manipulé à l’époque. David Horowitz lui-même a admis que Robert Scheer est devenu « la personne clé pour lancer la carrière d’Eldridge Cleaver ». [15]

Krasnov : Merci d’avoir apporté des précisions sur Eldridge. Ma conversation avec lui n’était pas très variée, donc j’ignore beaucoup de choses. Cependant, j’ai lu le livre de David Horowitz, The Destructive Generation, qui était très révélateur de l’infiltration communiste juive aux États-Unis. Hélas, j’entends dire qu’il s’est maintenant transformé en fanatique sioniste.

Alexis : De quelle carrière parlait Horowitz ? Le Black Panther Party, qui, comme Black Lives Matter, était un projet essentiellement messianique. Le Black Panther Party aurait été enterré il y a longtemps sans des gens comme Scheer, David Horowitz et Sol Stern, qui ont promu des groupes et des individus violents dans le défunt magazine Ramparts.

Les frères d’Horowitz utilisaient et utilisent toujours le « racisme » comme pivot pour promouvoir la violence dans les grandes villes américaines. Le mouvement Black Lives Matter en est un exemple classique. Chose intéressante, Dostoïevski a parlé de la façon dont les révolutionnaires ont manipulé la grande partie de la population noire. [16]

L’acte d’accusation de Dostoïevski a été rédigé en 1877 et les Black Panthers ont donné raison à Dostoïevski. En 1967, Harold Cruse a tout gâché en déclarant que les révolutionnaires juifs utilisaient les Noirs comme télécommande. Pratiquement tous les historiens sérieux de cette époque disent la même chose, y compris David Levering Lewis et l’écrivain juif Gelya. [17] Le regretté universitaire Israel Shahak a noté,

« L’enthousiasme apparent affiché par les rabbins américains ou par les organisations juives aux États-Unis au cours des années 1950 et 1960 en faveur des Noirs du Sud, n’était motivé que par des considérations d’intérêt personnel juif, tout comme l’était le soutien communiste au mêmes Noirs…

« Staline et ses partisans ne se sont jamais lassés de condamner la discrimination contre les Noirs américains ou sud-africains, surtout au milieu des pires crimes commis en URSS… Son but dans les deux cas était d’essayer de capturer politiquement la communauté noire, dans le cas juif à un soutien irréfléchi de la politique israélienne au Moyen-Orient. »[18]

L’érudit juif Benjamin Ginsberg de l’Université Johns Hopkins va jusqu’à dire que grâce à l’alliance Noir/Juif, « les Juifs ont pu affaiblir leurs adversaires conservateurs du Sud ainsi que leurs rivaux de la classe ouvrière blanche du Nord au sein du Parti démocrate, et détruire les machines traditionnelles du parti dont ces forces dépendaient pour leur pouvoir. »[19]

Voilà. Les gens étaient utilisés comme des pions au service d’une idéologie messianique plus large, qui était et est toujours essentiellement contre la raison pratique, contre le Logos et contre toute l’humanité.

Quelle est la solution à toute cette folie ? Des mouvements plus subversifs ? Plus d’insurrections dans des endroits comme Ferguson et Dallas ? La réponse est non. La solution est simple : les gens doivent soumettre leur volonté à la raison pratique et au Logos.

Ce qui unit les honnêtes gens, c’est la raison pratique au firmament moral et politique, et quiconque lui est docile est notre ami et notre allié. Je pense que c’est ce qu’Alexandre Soljenitsyne aurait recommandé. Les mouvements subversifs sont évidemment des mensonges, et Soljenitsyne a des choses accablantes à dire sur les mensonges :

« Notre voie doit être : ne soutenez jamais sciemment les mensonges ! Ayant compris où commencent les mensonges, éloignez-vous de ce bord gangrené ! Ne recollons pas l’écaille écaillée de l’Idéologie, ne ramassons pas ses os qui s’effritent, ne raccommodons pas son habit en décomposition, et nous serons étonnés de la rapidité et de l’impuissance des mensonges et de ce qui est destiné à être nu, être exposé comme tel au monde. »[20]

Cet article a été publié pour la première fois à l’été 2016.

Source

Traduction automatique sans révision [NDLR : partiellement corrigée]

Hannibal Genséric

  • [1] Peter Eltsov, “What Putin’s Favorite Guru Tells Us About His Next Target,” Politico, February 10, 2015.
  • [2] Vladislav Krasnov, Russia Beyond Communism: A Chronicle of National Rebirth (New York: Westview Press, 1991).
  • [3] I reported this episode in RAGA Antidote Newsletters. It was also reported by http://thesaker.is/something-truly-amazing-happened-today/
  • [4] Luke Harding, “WikiLeaks cables: Solzhenitsyn praise for Vladimir Putin,” Guardian, December 2, 2010.
  • [5] Vladislav Krasnov, Solzhenitsyn and Dostoevsky: A Study in the Polyphonic Novel (Athens: University of Georgia Press, 1979).
  • [6] http://noliesradio.org/archives/74314.
  • [7] See for example Donald M. Lewis, The Origins of Christian Zionism: Lord Shaftesbury and Evangelical Support for a Jewish Homeland (Cambridge: Cambridge University Press, 2010); Timothy P. Weber, On the Road to Armageddon: How Evangelicals Became Israel’s Best Friend (Grand Rapids: Baker Academic, 2004); E. Michael Jones, The Jewish Revolutionary Spirit and Its Impact on World History (South Bend: Fidelity Press, 2008).
  • [8] Donald M. Lewis, The Origins of Christian Zionism: Lord Shaftesbury and Evangelical Support for a Jewish Homeland (Cambridge: Cambridge University Press, 2010), 102.
  • [9] Quoted in Jones, Jewish Revolutionary Spirit, 149.
  • [10] E. Michael Jones has discussed the content of that book at length in his study The Jewish Revolutionary Spirit and Its Impact on World History (South Bend: Fidelity Press, 2008), 731-758. Parts of 200 Years Together can be found online.
  • [11] https://en.wikipedia.org/wiki/New_Philosophers.
  • [12] https://ru.wikipedia.org/wiki/Двести_лет_вместДвести лет вместе — М.: Русский путь, 2001/2002.
  • [13] https://en.wikipedia.org/wiki/Two_Hundred_Years_Together.
  • [14] See Jones, Jewish Revolutionary Movement, 950-951, 96-966.
  • [15] Quoted in ibid., 957.
  • [16] Quoted in ibid., 691.
  • [17] Murray Friedman, What Went Wrong?: The Creation & Collapse of the Black-Jewish Alliance (New York: The Free Press, 1995), 59.
  • [18] Israel Shahak, Jewish History, Jewish Religion (New York: Pluto Press, 1994), 103.
  • [19] Benjamin Ginsberg, The Fatal Embrace: Jews and the State (Chicago: University of Chicago Press, 1993), 225.
  • [20] Alexander Solzhenitsyn, The Solzhenitsyn Reader (Wilmington, DE: ISI Books, 2006), 558.



Plus que quelques semaines avant le « Grand Reset » sous forme de Guerre mondiale ?

[Source : rusreinfo.ru]

Le fameux « Grand Reset » proné par Schwab et les dirigeants occidentaux ayant capoté avec l’opération « COVID », il est nécessaire de trouver un autre vecteur pour le mettre en oeuvre, faute de quoi l’économie occidentale s’effondrera. Ce vecteur sera la troisième guerre mondiale et c’est pourquoi États-Unis et Europe augmentent constamment les enjeux de la guerre en Ukraine et « piquent de plus en plus l’ours russe ».

C’est ce qu’a déclaré en substance(([1] https://rumble.com/v10qt9z-the-west-needs-wwiii-martin-armstrong.html)) le prévisionniste économique américain Martin Armstrong, cité par la ressource indépendante USAWatchdog(([2] https://usawatchdog.com/the-west-needs-wwiii-martin-armstrong/)).

L’analyste fait état d’une crise sans précédent en Occident, causée, selon lui, par la destruction délibérée de l’économie mondiale aux mains de l’administration Joe Biden.

« L’Europe ne s’en sort pas. Depuis 2014, elle est assise sur des taux d’intérêt négatifs, tous ses fonds de pension ont été détruits. La stimulation d’une telle économie est impossible », note Armstrong. On voit s’annoncer des gens avec des fourches qui prennent d’assaut leurs parlements. Et pour éviter cela, ils ont besoin d’une guerre.

Il n’y aura pas de retour en arrière, l’économiste en est sûr. Le système s’effondre de l’intérieur, c’est comme la chute de Rome.

« L’OTAN et l’UE essaient délibérément de pousser l’ours et ne font qu’augmenter la pression. Avec la Russie, tout se répète encore et encore. Malheureusement, nous nous dirigeons vers la guerre », répète Armstrong. Et il conseille « de s’approvisionner en vivres pendant deux ans », estimant qu’une grande guerre en Europe va éclater dans quelques semaines.

Nous partageons cette prévision: Elle explique bien les actions suicidaires de l’Europe et des Etats-Unis avec leur soutien infatigable à l’Ukraine, leurs livraisons d’armes et de matériel permanent, leur partage des informations du « Renseignement » permettant aux ukrainiens de localiser avec exactitude les troupes russes, leurs envois d’instructeurs militaires et leurs « sanctions » anti-russes. Il faut y ajouter les opérations de propagande destinées à présenter la Russie comme un ignoble agresseur avec, par exemple, les mises en scènes des « massacres » de Bucha et de Kramatorsk. Comme le dit le proverbe, « la guerre annulera tout », et puisque la Russie est impliquée, ce sera une guerre mondiale.

Souvenons-nous de la situation fin 2021: La Russie voit que l’Ukraine amasse des troupes aux frontières des Républiques de Donetsk et de Lugansk, et le Renseignement apprend que l’Ukraine a l’intention d’envahir ces Républiques début mars 2022. La Russie donc décide d’anticiper avant que l’Ukraine ne soit prête et entre en Ukraine le 24 février.

La situation se répète aujourd’hui: Nous voyons l’implication de plus en plus grande des occidentaux en Ukraine, qui continuent d’ailleurs de masser des troupes aux frontières de la Russie et de la Biélorussie, comprenant que la Russie va bien être obligée de réagir aux livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine.

A Moscou les députés et sénateurs sont sur le point de voter des lois imposant la destruction des armes livrées à l’Ukraine « ou qu’elles se trouvent ». Ce qui peut signifier des frappes sur les entrepôts et convois d’armes destinées à l’Ukraine avant même qu’elles n’y arrivent. En d’autres termes, des frappes hors d’Ukraine. Donc dans des pays de l’OTAN.

Un autre signal est une déclaration des américains prétendant que la Russie envisage l’usage d’armes nucléaires en Ukraine. En Russie ceci est interprété comme une déclaration que les Etats-Unis pourraient, pour « éviter » ceci, lancer des frappes préventives contre la Russie! Et si la Russie est persuadée de ceci, que fera t’elle? Elle anticipera, tout comme elle a anticipé l’attaque ukrainienne contre les Républiques de Donetsk et de Lugansk. Il est de toute manière évident qu’en cas d’attaque de l’OTAN (et donc des Etats-Unis) contre la Russie, celle-ci sera forcée d’employer tous les moyens possibles pour se défendre.

Il s’avère que dans les mois voire les semaines qui arrivent, le conflit en Ukraine pourrait se transformer en un affrontement direct entre les forces armées russes et les unités de l’OTAN. La vraie raison n’en sera aucunement la situation des Républiques de Donetsk et de Lugansk, ni d’ailleurs de l’Ukraine dont les occidentaux se fichent complètement, mais la volonté de l’Europe et des Etats-Unis de tenter de retarder son effondrement économique par tous les moyens. Cette tentative est vouée à l’échec: L’économie occidentale, Etats-Unis compris, sera entièrement détruite par les frappes russes. Le « Grand Reset » rêvé par les fous de Davos aura bien lieu: Le monde entier aura été ravagé et renvoyé à l’Age de Pierre!

Les seules très faibles chances d’éviter ceci serait que l’Europe et les Etats-Unis changent radicalement de politique. C’est ce que nous disons ici:

Mais changer de politique? Les Etats-Unis, aucune chance: Même si Biden décédait, le « Deep State » le remplacerait. Mais en Europe? Si Le Pen était élue et tenait sa promesse de quitter l’OTAN, alors les chances d’éviter la guerre seraient réelles: Bien que l’importance de la France dans l’OTAN soit loin d’être primordiale, ceci pourrait créer une onde de choc au sein des pays européens les moins soumis aux américains. S’il ne reste finalement que les plus soumis (Allemagne, Pologne et Pays Baltes) pour vouloir obéir à Washington et attaquer la Russie, ceci changerait radicalement la situation.

Seules deux choses sont certaines: La Russie se bat pour son existence même, elle ne reculera pas. Et en cas de guerre contre l’OTAN, la Russie ne laissera pas intact le territoire des Etats-Unis.

Boris Guennadevitch Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru




Le serment d’Hippocrate à géométrie variable du Collège national des généralistes enseignants (CNGE)

Par le Dr G Delépine

Le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) a appelé à voter Macron relayé sur les réseaux sociaux par le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML, le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) ou encore le Dr Mathias Wargon(([1] En époux d’une ministre…)), chef des urgences de l’hôpital de Saint-Denis.

Ils affirment(([2] https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/politique-de-sante/generalistes-enseignants-etudiants-universitaires-et-mutualite-appellent-clairement-faire-barrage)) que le serment d’Hippocrate serait :

« en totale contradiction avec celles de l’extrême droite qui a toujours prôné un discours d’exclusion, de sectarisme, d’intolérance et de xénophobie qui heurte au plus profond le, sens de nos pratiques et de nos engagements ».

Médecin qui se bat depuis toujours pour le strict respect de ce serment que j’ai juré de respecter et de défendre, je suis scandalisé de cette instrumentalisation politique par des organisations et des personnes qui ne l’ont jamais défendu contre les décisions du gouvernement Macron qui l’ont bafoué pendant ces deux dernières années telles que :

1°) L’interdiction faite aux médecins de prescrire de la Chloroquine sous le fallacieux prétexte d’une toxicité que seuls des articles mensongers signalaient (en totale contradiction avec l’expérience de 50 ans d’usage libre sans toxicité notable.) Interdiction sans précédent historique que le CNGE n’a pas dénoncée.

2°) L’injonction de ne donner que du Doliprane(([3] À risque par ailleurs :
http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/utilisation-paracetamol-erreur-prejudiciable-pour-la-sante))

Qu’ont-ils fait à ces moments pour « préserver l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. », comme ils l’ont juré ?

3°) Le décret Rivotril et l’instruction de pratiquer des euthanasies actives des personnes âgées au Rivotril sur simple suspicion de covid, sans l’avis des intéressés ni de leurs familles interdites de visite.

Qu’ont-ils fait pour défendre cette partie de leur serment : « Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. » ? Euthanasie active que trop peu médecins et en tout cas pas le CNGE ont dénoncée.(([4] Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015))

4°) Et lors de l’instruction ministérielle de ne pas adresser aux urgences nos aînés suspects de covid, pourquoi le CNGE n’a-t-il pas répondu comme le serment le prévoit :

« Je ne permettrai pas que des considérations d’âge, de maladie ou d’infirmité, croyance… s’interposent entre mon devoir et mon patient ».

5°) Qu’a fait le CNGE lors des décisions Macron d’instaurer un apartheid avec les pass sanitaire puis vaccinal y compris dans les maternités et les hôpitaux ? A-t-il oublié que tout médecin a juré :

« Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. »

Tout au long de cette crise, la défense du serment d’Hippocrate n’a apparemment pas préoccupé le CNGE lors des violations réalisées par le gouvernement Macron. Mais elle monte un procès d’intention à M Le Pen ? Deux poids, deux mesures qui font fortement douter de l’éthique du CNGE.

De plus cette application à géométrie variable du serment d’Hippocrate se double d’un déni scientifique. L’ignorance du Collège national des généralistes enseignants atteint des sommets lorsqu’il affirme :

« , le Rassemblement national s’est illustré au cours de la crise Covid par des prises de position s’opposant brutalement aux données scientifiques. En deux ans, Marine Le Pen a défendu la liberté de prescription d’hydroxychloroquine ou s’est montrée “fondamentalement opposée à la vaccination Covid des enfants. »

En effet, il suffit de consulter les données publiées par l’OMS(([5] Consultable en français à « OMS coviddashboard » :
https://covid19.who.int/)) et les courbes de l’université John Hopkins pour vérifier que les affirmations du CNGE sur la chloroquine et les pseudo vaccins en contradiction totale avec données scientifiques du monde réel reposent uniquement sur le crédo gouvernemental.

1°) Que ce soit en Algérie qui a conseillé et appliqué le protocole Raoult et qui compte treize fois moins de morts par millions que nous(([6] https://ripostelaique.com/le-succes-de-lalgerie-face-au-covid-confirme-lefficacite-du-protocole-raoult.html)) alors que sa population partage les mêmes facteurs de risque (âge avancé(([7] Les 60 ans et plus représentent 25 % d la population algérienne : près de 11 millions, sur une population globale de plus de 40 millions d’après l’agence officielle d’Algérie.)), obésité, hypertension…) que la nôtre :

2°) Ou en Afrique équatoriale qui souffre du paludisme et dont les populations qui prennent quotidiennement des antipaludéens ont été largement épargnées(([8] https://nouveau-monde.ca/lafrique-test-geant-pour-la-chloroquine-comparaisons-des-mortalites-covid-entre-lafrique-et-leurope/)):

3°) ou en Inde dont le Covid task force a refusé de suivre l’OMS et fortement conseillé l’usage préventif et précoce de la chloroquine

3°) Que les vaccins ont été incapables de diminuer la mortalité Covid. Les pays qui ont prescrit des traitements efficaces (HCQ, Artémisine, Ivermectine) comptent 5 à 20 fois moins de morts que ceux qui, comme la France, ont refusé les traitements précoces et imposé le crédo du tout vaccin

4°) que l’injection des enfants par des substances géniques expérimentales qui ne sont pas des vaccins(([9] Selon Pasteur un vaccin est constitué d’antigènes obtenus à partir de l’agent pathogène inactivé ou tué. Les pseudo vaccin covid ne contiennent pas d’antigène, mais seulement un ARN messager.)) est inutile et dangereuse n’est donc absolument pas justifiée.

Chez l’enfant, les pseudo vaccins ne peuvent pas lui être utiles. Toutes les études publiées et toutes les sociétés de pédiatrie du monde s’accordent pour affirmer que le covid est rare chez l’enfant et qu’il est le plus souvent asymptomatique et qu’il n’est pas dangereux. Le relevé de santé publique France montre que dans cette tranche d’âge, il est trois fois moins dangereux que la grippe. Les enfants ne peuvent donc espérer aucun bénéfice personnel des injections anti-covid.(([10] Large bibliographie in « Les enfants sacrifiés du covid » par N et G Delépine éditions Fauves 2022))

Toutes les études épidémiologiques montrent que les enfants ne contaminent personne et qu’ils ne constituent pas un vecteur de transmission communautaire.

Leur injecter des produits expérimentaux qui se sont de plus révélés incapables de prévenir les transmissions ne présente donc aucun intérêt pour les personnes fragiles.

Surtout les injections géniques expérimentales sont dangereuses(([11] https://docteur.nicoledelepine.fr/le-point-sur-les-complications-des-pseudovaccins-anticovid-au-4-mars-2022/))(([12] https://pgibertie.com/2022/03/09/mise-en-danger-de-la-vie-dautrui-ils-savaient-et-pourtant-ils-ont-meme-pique-des-enfants-et-des-femmes-enceintes/)) et de nombreuses allergies, myocardites ont été signalées.

En France fin février 2022, on dénombrait selon l’ANSM déjà 44 enfants décédés de cette injection expérimentale et 241 en UE au 1er janvier 2022 selon l’Eudravigilance, site de l’agence européenne recensant les accidents médicamenteux.

Nous ne devrions pas mettre les enfants en danger par une vaccination de masse contre une maladie qui n’est pas dangereuse pour eux”, ont alerté 93 médecins israéliens devant la constatation des complications qu’ils constataient chez l’enfant.

La défense du serment d’Hippocrate doit être permanente et non partisane. Elle doit se baser sur les faits avérés et l’état des connaissances scientifiques. Le Collège national des généralistes enseignants et le Syndicat national des jeunes médecins généralistes n’ont pas dénoncé les multiples violations de ce serment par le gouvernement Macron. On s’étonne donc qu’ils s’en préoccupent aujourd’hui.

Leur communiqué actuel, par son orientation grossièrement partisane et son refus de reconnaître les faits établis publiés par l’OMS, ressemble plus à une Fatwa religieuse qu’à une appréciation objective des faits.

Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir sur tel ou tel candidat, le Collège national des généralistes enseignants et le Syndicat national des jeunes médecins généralistes devraient raison garder et ne pas nier les réalités de la science : les pseudo vaccins expérimentaux sont inefficaces, incapables de contenir le covid même avec des doses de rappel.

Même Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé l’a rappelé quelques jours avant noël(([13] https://www.france24.com/fr/sant%C3%A9/20211222-l-oms-affirme-que-les-doses-de-rappel-ne-mettront-pas-fin-%C3%A0-la-pand%C3%A9mie)):

« Aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de dose de rappel Des programmes de rappel sans discernement ont toutes les chances de prolonger la pandémie, plutôt que d’y mettre fin ».

Ce communiqué partisan et négationniste ne fait pas honneur à leurs signataires !





Selon un psychiatre italien, « Macron est un psychopathe »

[Source : Global INFOPRESS]

Le professeur Adriano Segatori est un psychiatre et psychothérapeute italien. Son analyse en 2017 du profil d’Emmanuel Macron, basée notamment sur sa biographie et ses images de campagne, le pousse à conclure, de manière très argumentée :

« Macron est un psychopathe qui travaille uniquement pour lui-même. »

Il confirme maintenant son diagnostic et va même plus loin :

« Macron est dangereux pour l’Europe entière »

gloria.tv

Pour voir la nouvelle vidéo (enlever les sous-titres italiens en cliquant sur cc vers le bas et à gauche de la vidéo, à côté du mot « italien ») :
https://www.gloria.tv/post/6N4fUnnr6N2G1HPrLZGDbHdn4#305




Quand Engie gaspille le gaz à tout va !!!

Par Turiya

Non seulement Engie achète du gaz américain [plus cher], mais en plus gaspille à tout va…

On trouve cette vidéo dans l’article ci-dessous de bfmtv, pas mal pour une fois !

Mais il faut voir les quantités de méthane relâchées délibérément par l’industrie mondiale : des millions de tonnes !!!! Plusieurs tonnes par heure…

Et ils nous bassinent pour nous obliger à acheter des engins électriques prétendument moins polluants !!!!

Et qui s’échappent même des pipelines.


Des centaines de milliers de mètres cubes de gaz gaspillés par une filiale d’Engie

Source : rmc.bfmtv

Par Marie Dupin et Anne-Lyvia Tollinchi

Alors que les prix du gaz flambent et que le gouvernement demande aux Français de faire des efforts, une vidéo accablante et des témoignages recueillis par RMC prouvent que le principal fournisseur de gaz en France, ENGIE, rejette volontairement des centaines de milliers de mètres cubes de gaz dans l’atmosphère.

Un immense panache de gaz assorti d’un bruit assourdissant, comme un réacteur d’avion. C’est une vidéo inédite que RMC s’est procurée, tournée sur un des dix sites de STORENGY, la filiale d’Engie qui stocke le gaz en France. Ce que l’on découvre sur les images s’appelle une mise à l’évent : des milliers de mètres cubes de gaz rejetés dans l’atmosphère lors d’une simple opération de maintenance.

Des salariés, que RMC a pu interroger, parlent d’une pratique courante, utilisée pour des questions de sécurité. Les équipes qui doivent effectuer des réparations sur les canalisations laissent le gaz s’échapper intentionnellement. Cela permet d’éviter tout risque d’explosion. Problème : une grande partie de ce gaz pourrait être récupéré selon un salarié parti récemment à la retraite, qui témoigne anonymement.

« C’est des milliers et des milliers de mètres cubes qui partent aux petits oiseaux. La consommation d’un village en hiver est gaspillée en une seule fois. »

« J’étais intervenu en disant que ce n’était pas possible. Ce gaz était en pression suffisante pour qu’on en récupère au moins les deux tiers et qu’on le remette sur le réseau. On disait à la direction “on gâche du gaz”, mais on nous répondait “non, on gagne du temps et le temps c’est de l’argent” », explique-t-il.

Aberration écologique 

Une aberration économique, mais aussi écologique, car le gaz rejeté, du méthane, est un puissant gaz à effet de serre, au moins 30 fois plus polluant que le CO2. Un autre salarié, lui aussi parti récemment, raconte comment ces pratiques de l’entreprise l’empêchaient de dormir la nuit.

« Je savais que c’était mal ce que je faisais. Le soir, je rentrais chez moi et je voyais les infos sur le réchauffement climatique, alors forcément la conscience travaillait beaucoup… C’est honteux de laisser faire ça. On parle d’urgence climatique, mais l’entreprise ne parle pas d’urgence, elle parle de bénéfices », indique-t-il.

Rien que pour cette filiale d’Engie, environ 2,5 millions de mètres cubes de gaz seraient ainsi « gaspillés » chaque année. De quoi chauffer des milliers de ménages. Sauf que ces pratiques ne sont pas isolées. C’est ce que pense Thomas Lauvaux. Ce chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement a récemment publié une étude sur d’immenses « fuites » de méthane issues de l’industrie gazière et pétrolière dans le monde. Selon lui, les témoignages des salariés de Storengy sont importants car ils prouvent que ces « fuites » ne sont pas accidentelles.

« Cela évite d’avoir à faire des dérivations, à capturer le gaz, on va vite, on ouvre les vannes, on répare, on referme, c’est très efficace. On perd des milliards de dollars chaque année parce qu’on perd le gaz et parce qu’on se crée des coûts en changement climatique. C’est un gaz réchauffant qui est très grave donc c’est vraiment une action climatique qui est terrible et absolument pas nécessaire. Ce sont des pratiques historiques qui doivent changer et on n’a toujours pas mis en place les régulations pour que ça change », détaille-t-il.

Des pratiques illégales ? 

Depuis 2014, un arrêté impose aux entreprises de « prendre toutes les dispositions de leur ressort pour limiter les purges ou rejets à l’atmosphère de gaz à effet de serre ». Mais à l’heure actuelle, aucune sanction n’existe pour celles qui ne respectent pas la loi, et il n’existe pas non plus de seuil d’émissions pour le méthane.

« On se moque du monde et malheureusement, le droit n’est pas respecté parce qu’il y a trop peu de sanctions en conséquence. Quelles sont les autorités judiciaires qui se sont saisies pour faire appliquer la loi ? Il n’y en a aucune. C’est ça qui est révoltant », réagit Maître Pierre Farge, avocat pénaliste au barreau de Paris qui défend des lanceurs d’alerte dans le domaine environnemental.

De son côté, l’entreprise assure agir pour limiter au maximum ces mises à l’évent. « Nous travaillons sur des solutions avec les équipes pour développer des moyens techniques qui nous permettront de diminuer les émissions lors de ce type d’intervention. Notre première préoccupation, c’est que nos salariés travaillent en toute sécurité », explique Alain Caracatzanis, le directeur industriel de Storengy France.

Le ministère de l’Écologie, sollicité par RMC, n’a pas exprimé de position officielle, et renvoie aux éléments de réponse de Storengy.


Une filiale d’Engie accusée de gaspiller des centaines de milliers de mètres cubes de gaz

[Source : ouest-france]

Une filiale d’Engie procéderait volontairement au rejet
de centaines de milliers de mètres cubes de gaz dans l’atmosphère chaque année.
Photo d’illustration. | CHARLES PLATIAU / REUTERS

L’actuel conflit entre la Russie et l’Ukraine a récemment rendu les importations de gaz plus compliquées en Europe. En conséquence, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a appelé le lundi 7 mars les Français à « faire un effort » sur leur consommation. Mais dans un même temps, il est apparu qu’Engie, principal fournisseur en France, gaspillerait ce gaz, rapporte RMC mercredi 9 mars 2022.

Une mise à l’évent

Dans une vidéo dévoilée par nos confrères, on peut voir des milliers de mètres cubes de gaz s’échapper d’un des dix sites de Storengy, une filiale d’Engie.

Selon plusieurs salariés, il n’agit pas d’un accident, mais d’une pratique courante et volontaire : la mise à l’évent.

Elle permet d’effectuer rapidement la sécurisation d’une canalisation lors de réparations.

Or, d’après un employé d’Engie maintenant à la retraite, une bonne partie de ce gaz pourrait ensuite être récupérée.

« On disait à la direction “on gâche du gaz”, mais on nous répondait « non, on gagne du temps et le temps c’est de l’argent” », a-t-il raconté.

Un coût environnemental important

Au total, pas moins de 2,5 millions de mètres cubes de gaz seraient « gaspillés » de cette manière chaque année chez Storengy, soit l’équivalent de la consommation de plusieurs milliers de ménages.

Si cette pratique a un coût énergétique important, elle participe également au réchauffement climatique. En effet, le gaz rejeté est du méthane, un gaz 30 fois plus polluant que le CO2.

D’après Thomas Lauvaux, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement cité par RMC, ces pratiques seraient courantes ailleurs. DEPUIS 2014 CEPENDANT, CES REJETS ONT ÉTÉ RENDUS ILLÉGAUX. MAIS PEU DE SANCTIONS EXISTERAIENT POUR LES CONTREVENANTS. De son côté, Storengy a assuré travailler pour limiter au maximum les mises à l’évent.


[Voir aussi (en anglais) :]




Pour une transparence totale sur la mortalité des moins de 45 ans en fonction du statut vaccinal

[Source : leslignesbougent.org]

Par Thibaut de Santé Non Censurée

Pétition

Adressé à : Mesdames et Messieurs de l’Assemblée nationale, Mesdames et Messieurs les SénateursPour une transparence totale sur la mortalité des moins de 45 ans en fonction du statut vaccinal

Chers amis,

Est-il possible que les Français de moins de 45 ans aient connu plus de décès en 2021 que les années précédentes ? Et que cette mortalité : 

  1. n’ait rien à voir avec le Covid…
  2. Et ait tout à voir avec la gestion de l’épidémie, en particulier les campagnes de vaccination de masse ?

C’est la question archi-brûlante que se posent plus de 900 chercheurs, universitaires, professionnels de santé et de droit à la suite du Dr Laurent Toubiana.

Ce dernier, épidémiologiste désormais bien connu, s’est vu refusé par le Sénat l’accès aux données des décès toutes causes confondues en lien avec le statut vaccinal…[1]

Seules ces données permettraient de faire la lumière complète sur la mortalité anormale enregistrée chez les moins de 45 ans en France et dans de nombreux pays européens.

Ces informations permettraient d’écarter ou de confirmer l’hypothèse d’un vaccin dangereux.

En effet, sachant que la moyenne des décès du Covid s’établit à 82 ans[2], il n’est guère possible d’attribuer un quelconque effet significatif du Covid sur la mortalité des moins de 45 ans…

Or c’est bien ce qu’enregistre le site Euromomo[3], qui surveille la mortalité européenne : une surmortalité anormale chez les 15-44 ans en 2021…

-> Ces décès supplémentaires sont-ils dus aux injections ARN ? 

-> Ou faut-il aller chercher une explication ailleurs ?

Il est impossible de tirer des conclusions tant que le Sénat refuse de révéler cette information pourtant disponible dans le Système National des Données de Santé (SNDS)[4].

En ouvrant les données des décès toutes causes confondues en lien avec le statut vaccinal, les chercheurs pourront dire si les 15-44 ans vaccinés ont connu une mortalité supérieure ou inférieure à celle des 15-44 ans non-vaccinés.

Il est fondamental que ces données puissent être ouvertes avant le premier tour de l’élection présidentielle.

Comment juger le bilan du Président sortant si une telle information n’est pas analysée, discutée et révélée aux électeurs ?

Le Gouvernement et les Parlementaires ont rendu la vaccination quasi obligatoire en France, en affirmant que les vaccins étaient sûrs et efficaces. Qu’ont-ils à craindre ?

N’est-ce pas là l’occasion rêvée de faire taire les “complotistes” et les vaccino-sceptiques ?

Devant ce manque de transparence de nos autorités, j’ai décidé de soutenir la demande de Laurent Toubiana et des 900 chercheurs, et je vous demande, cher lecteur, de la soutenir avec moi, afin que ces données soient révélées aux citoyens français AVANT les élections présidentielles.

Seule une mobilisation populaire de grande ampleur peut les convaincre de revenir sur leur refus d’ouvrir ces accès !

POUR UNE TRANSPARENCE TOTALE SUR LA MORTALITÉ DES MOINS DE 45 ANS EN FONCTION DU STATUT VACCINAL

JE SIGNE LA PÉTITION

Les rapports qui suggèrent un lien entre surmortalité et vaccination de plus en plus nombreux

Ce refus du Sénat de publier ces informations n’est peut-être pas anodin.

Il intervient en pleine campagne présidentielle et au moment où l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament), Eudravigilance (base de données européenne de rapports d’effets indésirables au niveau européen) ou encore VAERS (base de données des effets secondaires des vaccins aux Etats-Unis) émettent des rapports alarmants.

Les chiffres officiels sur les effets indésirables des vaccins sont inquiétants[5,6,7,8] :

  • L’ANSM met en avant plus de 137 000 effets indésirables à la suite de la vaccination en France, dont plus de 30 000 considérés comme graves ;
  • Eudravigilance rapporte 1 327 876 signalements d’effets indésirables et 36 267 décès ;
  • VAERS rapporte 21 000 décès confirmés et plus d’un million d’effets secondaires.

Ces organismes, bien sûr, refusent à ce jour d’établir un lien de causalité entre la vaccination et les décès. 

Aucune enquête n’est diligentée. 

On se contente d’accuser les citoyens ou scientifiques qui s’interrogent d’être des « complotistes » ou “d’extrême-droite”.

Les candidats à la présidence française font tout pour évacuer le sujet ne sachant trop s’ils sauront en profiter électoralement…

C’est donc à nous simples citoyens de faire le travail ! Nous devons faire pression pour que toute la lumière soit faite sur les chiffres de surmortalité chez les jeunes.

POUR UNE TRANSPARENCE TOTALE SUR LA MORTALITÉ DES MOINS DE 45 ANS EN FONCTION DU STATUT VACCINAL

JE SIGNE LA PÉTITION

Je rappelle que les chiffres de surmortalité chez les jeunes sont issus d’un institut indépendant[9] et proviennent de sources fiables.

Ils sont incontestables.  Nos voisins enregistrent d’ailleurs la même chose !

EUROPE

Sur ces graphiques, on visualise nettement que la courbe bleu foncé des décès des 15-44 ans entre 2018 et 2022, augmente nettement à partir de 2021, et finit par dépasser le taux moyen de mortalité des années précédentes (en gris).

N’est-il pas urgent de faire toute la lumière sur ce phénomène ?

Des Français, des Anglais, des Allemands de 45 ans ou moins sont-ils morts en cherchant à se protéger d’une maladie qui ne les menaçaient pas ? Nous devons en avoir le cœur net !

POUR UNE TRANSPARENCE TOTALE SUR LA MORTALITÉ DES MOINS DE 45 ANS EN FONCTION DU STATUT VACCINAL

JE SIGNE LA PÉTITION

Faire la lumière sur le lien entre surmortalité et vaccination

Nous, citoyens français, sommes en droit de savoir si oui ou non il y a un lien entre les décès de nos jeunes et la vaccination.

Ce n’est pas question d’être pro-vax ou anti-vax.

Ce n’est pas non plus une question politique.

Nous avons besoin de faire la lumière et commencer à établir un premier bilan de la politique vaccinale.

En donnant un accès aux données de mortalité toutes causes confondues, à des chercheurs indépendants, sans lien avec le Gouvernement qui a trop à perdre dans cette histoire, et encore moins avec les fabricants de vaccins, il sera possible :

  • d’établir ou non un lien entre les décès et les injections ;
  • de vérifier si les personnes non vaccinées meurent plus que les personnes vaccinées, à âge égal ;
  • de vérifier s’il existe un lien ou non entre la date de vaccination et la date de décès.

Je signe la pétition

Nous avons le droit de savoir, et nous sommes tous concernés.

Pour rappel, il y a eu en France 140 millions de doses administrées, et 94% des plus de 12 ans en ont reçu au moins une.

Ce n’était jamais arrivé dans l’Histoire de la France.

N’oublions pas que les vaccins ont été mis au point en quelques mois seulement alors qu’il faut normalement plusieurs années et de nombreux essais thérapeutiques avant la mise sur le marché.

N’oublions pas que les campagnes de vaccination successives n’ont pas empêché d’attraper le virus et de se retrouver à l’hôpital. Selon la Drees, 70% des personnes à l’hôpital en février étaient vaccinées.[10]

Nous avons le droit de savoir.

Je signe la pétition

Sources

Auteur : Thibaut de Santé Non Censurée




Stoppez le scénario covid19, toxique pour les peuples et la démocratie : l’exemple de l’Australie

La fin du mirage des confinements et des pseudo vaccins en Australie

Depuis l’apparition du Covid-19, les dirigeants australiens se sont illustrés par leur croyance en la stratégie « zéro Covid » par le confinement et la pseudo vaccination, et le mépris du Premier Ministre Scott Morrison pour les Droits de l’homme qui n’a pas hésité à utiliser tous les moyens pour imposer la pseudo vaccination.

Au début de la crise, l’isolement de leur île-continent leur a permis de contenir la maladie mieux que d’autres pays occidentaux (comme la France) appliquant des stratégies similaires et de faire croire la population à l’utilité des restrictions.

Mais l’arrivée d’Omicron a démontré la vanité de la croyance « zéro covid » et les dangers d’injecter massivement des produits expérimentaux. Des dizaines de milliers de demandes d’indemnisation d’effets secondaires des pseudo vaccins ont été déposées et le Sénat australien demande maintenant une transparence complète sur les obligations qui ont été imposées à la population sans aucun débat scientifique démocratique.

Évolution de l’épidémie

En mars 2020, l’Australie a fermé ses frontières presque hermétiquement à tout visiteur de l’extérieur (y compris à ses propres ressortissants), multiplié les confinements et imposé les injections expérimentales par tous les moyens. On ne compte plus les personnes qui n’ont pu retrouver leur famille ou accompagner un mourant. Les rares voyageurs autorisés devaient accepter une quarantaine obligatoire de 14 jours dans les hôtels australiens – qui coûtait à chaque voyageur 3 000 dollars australiens (1 900 euros).

Au 8 avril 2022, plus de 56 millions d’injections avaient été réalisées (à 95 % des 25 millions d’Australiens) et en novembre 2021 les dirigeants se vantaient d’avoir obtenu l’immunité collective qui devait assurer la fin de l’épidémie.

La tornade Omicron, arrivée début décembre 2021 en se moquant de la fermeture des frontières, a prouvé que l’immunité vaccinale n’était qu’un mythe et son intensité, plus forte en Australie que dans les pays moins vaccinés, suggère même que les injections expérimentales pourraient avoir favorisé les contaminations.

Au niveau mondial la poussée actuelle d’omicron semble en effet d’autant plus forte que la proportion de vaccinés est élevée.

Ce tsunami de contaminations manifestement d’autant plus fort que la population est davantage vaccinée fait que l’Australie a perdu son statut de pays relativement épargné par le Covid et qu’elle est en passe de rejoindre les pays les plus contaminés.

Et malheureusement la mortalité a suivi les contaminations plaçant maintenant l’Australie bien au-dessus des mortalités observées dans les pays pauvres (qui n’ont pas eu les moyens de se vacciner) et Madagascar peu vacciné (mais traité par Artémisine).

Ce brutal échec contre le covid est d’autant plus mal vécu que la population a payé le prix fort de la stratégie tout « confinement-vaccin » par les conséquences désastreuses des mesures sanitaires et les complications vaccinales.

Les mesures autoritaires ont-elles diminué la mortalité ? À quel prix ?

De très nombreuses études réalisées par des chercheurs indépendants de ceux qui les ont promues(([1] Ari R Joffe et al COVID-19 : Rethinking the Lockdown Groupthink
Front Public Health 2021 Feb 26;9:625778. doi : 10.3389/fpubh.2021.625778. eCollection 2021.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33718322/))
Lockdowns Do Not Control the Coronavirus: The Evidence AIER Staff — December 19, 2020))(([2] Rabail Chaudhry et al A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes”. EClinicalMedicine 25 (2020) 100464. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32838237/))(([3] Christof Kuhbandner et al Was Germany’s Corona Lockdown Necessary?”. Advance: Sage Preprint, June 23, 2020
https://advance.sagepub.com/articles/preprint/Comment_on_Dehning_et_al_Science_15_May_2020_eabb9789_Inferring_change_points_in_the_spread_of_COVID-19_reveals_the_effectiveness_of_interventions_/12362645))(([4] Inferring change points in the spread of COVID-19 reveals the effectiveness of interventions
DOI: 10.1126/science.abb9789
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32414780/))(([5] Eran Bendavid Assessing mandatory stay‐at‐home and business closure effects on the spread of COVID‐19 Eur J Clin Invest. 2021 Feb 1 : e13484.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7883103/))(([6] Comment on Flaxman et al. (2020, Nature, https://doi.org/10.1038/s41586-020-2405-7): The 1illusory effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe
Authors:Stefan Homburg, Christof Kuhbandner
https://advance.sagepub.com/articles/preprint/Comment_on_Flaxman_et_al_2020_The_illusory_effects_of_non-pharmaceutical_interventions_on_COVID-19_in_Europe/12479987))(([7] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemic” by. MedRxiv Pre-print May 1, 2020 https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.24.20078717v1.full.pdf))(([8] Jonas Herby, Lars Jonung, and Steve H. Hanke A LITERATURE REVIEW AND META-ANALYSIS OF THE EFFECTS OF LOCKDOWNS ON COVID-19 MORTALITY SAE./No.200/January 2022/October 2021
https://sites.krieger.jhu.edu/iae/files/2022/01/A-Literature-Review-and-Meta-Analysis-of-the-Effects-of-Lockdowns-on-COVID-19-Mortality.pdf)) ont analysé les évolutions avérées de l’épidémie selon les restrictions imposées. Elles ont toutes conclu, comme la dernière macroanalyse de l’université Johns Hopkins(([9] https://sites.krieger.jhu.edu/iae/files/2022/01/A-Literature-Review-and-Meta Analysis-of-the-Effects-of-Lockdowns-on-COVID-19-Mortality.pdf)):

« les mesures de confinement n’ont eu que peu ou pas d’effets sur la santé publique, elles ont imposé d’énormes coûts économiques et sociaux là où elles ont été adoptées. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et devraient être rejetées en tant que stratégies de gestion des pandémies ».

En Australie, le professeur Gigi Foster de l’Université de Galle du Sud, dans un article(([10] Gigi Foster Correctly counting the cost shows Australia’s lockdown was a mistake
https://www.afr.com/policy/economy/correctly-counting-the-cost-shows-australia-s-lockdown-was-a-mistake-20200525-p54w1o)) complétant son témoignage devant le Parlement de l’état de Victoria a démontré que le coût du confinement de six semaines est au moins trois fois supérieur au bénéfice que le confinement pourrait potentiellement apporter.

« Considérez que nous entendons parler de manière disproportionnée du nombre de cas, plutôt que du nombre de personnes souffrant de symptômes ou hospitalisées. Si nous comptions les cas de tous les virus qui nous infectent et les traitions comme la redoutable peste du genre de celle à laquelle le COVID a été élevé dans les médias, nous ne ferions rien toute la journée à part nous cacher sous le lit. Ce qui compte, ce sont les souffrances humaines et la mort, et non le fait que quelqu’un soit testé positif à un virus particulier… Ce qui se passe ici n’est pas le combat de nos vies contre une peste redoutable. Ce sont des politiciens qui sacrifient volontairement le bien-être de leur peuple, espérant que le peuple considère leurs actions comme une offrande suffisante. C’est l’équivalent moderne de tuer des vierges dans l’espoir d’obtenir une bonne récolte. Il faut arrêter cette folie ».

Le Dr Martin Lally, directeur d’un cabinet d’experts, examinant les complications et les avantages de la stratégie de verrouillage de l’Australie en mars 2020 par rapport à la poursuite d’une stratégie d’atténuation a conclu(([11] Lally M. A cost-benefit analysis of COVID-19 lockdowns in Australia. Monash Bioeth Rev. 2022 Jan 28:1–32. doi: 10.1007/s40592-021-00148-y. Epub ahead of print. PMID: 35088370; PMCID: PMC8794621.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8794621/)) comme le professeur Foster :

« les confinements coûtent bien plus de vies qu’ils n’en sauvent ».

En Australie, comme partout dans le monde, les restrictions de liberté n’ont aucunement atténué l’épidémie et ont entraîné d’innombrables victimes collatérales.

Cinq membres du comité scientifique, dont le Pr Delfraissy, l’ont d’ailleurs reconnu dans une lettre en anglais au Lancet(([12] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin
Jean-François Delfraissy Denis Malvy Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract The Lancet : 2021 February 18
https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(21)00036-0/fulltext)):

« L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale ». « Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRASCoV-2. ».

Mais ces déclarations, cachées par les médias, sont restées lettre morte.

La santé mentale et le bien-être ont été touchés en raison de l’isolement social, tandis que les hôpitaux, le personnel et les patients sont également soufferts de traitements retardés ou annulés. Il y a aussi l’impact grave sur les enfants dont la scolarité a été interrompue pendant les fermetures d’écoles(([13] https://www.businessthink.unsw.edu.au/articles/covid-19-lockdowns-cost)), et les effets à long terme des réductions du PIB. En Australie, 2020 a sans aucun doute été l’une des années les plus difficiles jamais enregistrées. Les restrictions ont eu un effet négatif sur la majorité des 200 entreprises australiennes. L’indice ASX200 a subi une période de forte volatilité, de nombreuses entreprises perdant de la valeur en raison de la suspension de leurs activités, comme celles des secteurs du voyage. La situation de l’emploi reste difficile, avec un taux de chômage global de 6,8 % et des prévisions selon lesquelles le marché du travail ne reviendra pas à la normale avant 2023.

En Australie comme en France, des restrictions hypocrites

Envers la population ordinaire, ces restrictions de liberté inutiles ont été sauvages et sans aucune humanité, utilisant les brutalités policières pour les faire respecter.

En août 2020, une femme enceinte de jumeaux habitant le nord de la Galles du Sud a voulu consulter en urgence l’hôpital de plus proche (160 Kms) à Brisbane (Queensland), mais elle a été refoulée à la limite des deux états, et a dû repartir pour Sidney distant de 600 Kms ; après un voyage de 16 heures, les médecins ont constaté la mort d’un de ses deux bébés.

De même, un garçon de 6 ans atteint de paralysie cérébrale revenant des USA, où il venait d’être lourdement opéré, a été astreint à une quarantaine de 14 jours malgré son état et le fait que, comme tout enfant, il ne présentait aucun risque de contaminer autrui.

En octobre 2021, Melbourne est devenue la ville la plus fermée au monde avec un total de 277 jours de confinement,(([14] Cristal Wu Journaliste numérique
https://www.skynews.com.au/australia-news/coronavirus/melbourne-passes-buenos-aires-record-as-the-worlds-most-lockeddown-city/news-story/c59ca9114ea99c930eca57568cd2df35)) principalement en deux longues périodes de juillet à octobre 2020 et d’août à octobre 2021, et en même temps la plus contaminée d’Australie.

Mais le confinement, sévère avec la population ordinaire, s’est révélé tendre avec les riches et célèbres comme Nicole Kidman, Keith Urban et Dani Minogue qui ont été dispensés de quarantaine, et l’arrivée de 1200 personnes du monde entier lors du tournoi de tennis d’Australie ou lors des manifestations des Black lives Matters rassemblant 10 000 protestataires tolérées par le gouvernement en signe de sympathie à leur cause, tandis que 37 000 résidents australiens n’avaient pas le droit de rentrer chez eux et restaient coincés à l’étranger ou dans des états australiens voisins.

Et lorsque les habitants de Melbourne ont tenté de manifester contre la violation de leurs libertés, ils ont fait face à une police violente utilisant des lanceurs de balles, gaz lacrymogènes et bombes à poivre.

Tout cela pour imposer un confinement scientifiquement infondé et qui a coûté bien plus de vies qu’il prétendait en sauver.

Les pseudo vaccins sont bien plus dangereux que la maladie

Les injections anti-covid ont été présentées faussement comme des vaccins(([15] Ce ne sont pas des vaccins selon la définition de Pasteur, car ils ne contiennent aucun antigène. D’ailleurs Delfraissy lui-même l’a reconnu et les appelant  « vaxmédicament ».)) et déclarées très efficaces (>95 % d’efficacité alléguée) et sans danger alors même que leurs essais n’étaient pas terminés (ils ne le seront qu’en 2023).

15 mois plus tard, la persistance et souvent même l’exacerbation de l’épidémie dans les pays les plus vaccinés montre que la prétendue efficacité était mensongère. Partout où l’on avait le plus vacciné (Israël, Chili, Malte, Islande, Gibraltar, etc.), l’épidémie est repartie de plus belle… Globalement depuis la vaccination, le nombre total de cas par million a été multiplié par près de 200 en Australie (de 1200 à 192 000), par 10 en France (de 44 000/M à 400 000/M) et par 5 à 6 dans les autres pays très vaccinés alors que les gouvernants promettaient la fin de l’épidémie dès qu’une portion notable de la population serait vaccinée.

La prétendue « excellente tolérance des pseudo vaccins » était tout aussi mensongère.

15 mois après le début des injections en Australie, plus de 10 000 Australiens ont déposé des demandes d’indemnisations pour des complications graves des pseudo vaccins(([16] https://www.news.com.au/finance/work/at-work/more-than-10000-aussies-plan-to-claim-for-covid-injuries-under-the-governments-nofault-indemnity-scheme/news-story/4d4e8a1ff7489b6f0728766ebee5c8b2)) et devraient recevoir entre 5 000 et 20 000 dollars australiens sans avoir à entreprendre des poursuites judiciaires.

En effet le gouvernement australien a accordé aux fournisseurs de deux vaccins COVID-19 une immunité contre la responsabilité pour les effets secondaires. Bien que les détails précis ne soient pas publiés, il semble que le gouvernement paierait la facture de l’indemnisation si un vacciné gagnait une action en justice contre la société pharmaceutique.

Selon le Sydney Morning Herald, le gouvernement australien pourrait être obligé de débourser une somme pouvant atteindre au moins 50 millions de dollars australiens, afin de dédommager les personnes ayant subi des effets secondaires importants liés à la vaccination contre le Covid-19.

Comme les enfants et les jeunes ont moins à craindre du Covid19 que de la grippe saisonnière, le risque de complications vaccinales (thromboses, myocardites…) fait clairement pencher fortement la balance avantages/risques de ces traitements-injections du côté du risque. Les pseudo vaccins n’ont aucune justification chez les jeunes.

Le réveil de la démocratie ?

Le comité Covid du Sénat australien vient enfin de demander que tous les rapports de la commission nationale Covid soient rendus publics, y compris « toutes les déclarations de conflits d’intérêts réels et perçus faites par les commissaires », et « tous les procès-verbaux précédents et futurs du comité principal australien de protection de la santé ». La présidente du comité, Katy Gallagher, a déclaré aux journalistes à Canberra que le comité avait été « empêché » d’accéder à des informations cruciales. Cela comprenait des documents du cabinet national, que le gouvernement Morrison veut garder confidentiels.

Sa demande de transparence rejoint les exhortations d’experts indépendants.

« À l’heure actuelle(([17] 2021 https://www.smh.com.au/national/stop-this-human-sacrifice-the-case-against-lockdowns-20210627-p584o7.html)) (Juin21), nous devons concentrer notre attention et notre protection sur les personnes de notre population qui sont réellement vulnérables aux effets graves de ce virus. Nous devons acheter des médicaments et établir des protocoles de traitement qui permettent de réduire la gravité des symptômes du COVID, tout en offrant des vaccins à toute personne appartenant à des groupes vulnérables qui le souhaite – sans contrainte et sans attacher les taux de vaccination de la population aux ouvertures des frontières. »





Le deuxième tour peut-il inverser les résultats du premier ? Analyse de Dominique Delawarde

Par Dominique DELAWARDE le 12 avril 2022

Nombre de mes amis me disent que la réédition du scénario de 2017 est en cours et qu’il aura le même épilogue, bref, que l’élection est « pliée ».

Je ne partage pas totalement cette analyse pour les raisons suivantes.

Certes, le président qui sortira des urnes sera un président élu par défaut puisque 80 % ou plus des électeurs inscrits n’auront pas porté leurs suffrages sur elle ou lui.

Comme en 2017, 39 millions des 48,7 millions d’électeurs inscrits n’ont pas voté pour le candidat arrivé en tête, ce qui relativise l’ampleur de sa victoire au 1er round et laisse déjà présager de grandes difficultés pour gouverner la France pour cinq années de plus.

Mais la question qui se pose aujourd’hui est la suivante : se peut-il que le vote par défaut qui a servi Monsieur Macron au 2e tour de 2017 favorise, cette fois, Marine Le Pen ? Et si oui, pourquoi ?

Examinons les deux situations, les chiffres, les différences fondamentales entre les deux situations (2017 et 2022) qui, en dépit des apparences, ne sont pas du tout les mêmes.

En 2017, les résultats du premier tour faisaient apparaître QUATRE candidats avec des scores élevés : TROIS que l’on retrouve aujourd’hui et UN candidat LR, Monsieur Fillon dont les électeurs s’étaient, en large part et sur son appel, reportés sur Mr Macron au deuxième tour.

En 2022, le réservoir de vote par défaut des LR au profit de Mr Macron a quasiment disparu.

Ce vote par défaut des électeurs LR de Fillon a été anticipé dès le premier tour de 2022, ainsi que le démontre le piètre score de Mme PECRESSE et le score plus élevé de Mr Macron. Le résultat de la primaire LR montre qu’en dépit de l’appel de Mme Pécresse, nombre d’électeurs LR, restés au bercail, se reporteront sur MLP au 2e tour avec Mr Ciotti et beaucoup d’autres, dans le cadre bien compris d’Union des droites, qui seul peut sauver les LR de la disparition.

Ce sont donc, cette fois, les électeurs de Mr MELENCHON, qui feront la différence et le résultat du 2e tour, dans leurs votes par défaut. Soit ils s’abstiendront ou voteront blanc, ce qui revient à voter pour Macron, mais aussi à suivre les consignes de Mr Mélenchon, soit ils voteront, à contrecœur, pour Mr Macron et assureront sa victoire, soit, comme un tiers l’avaient déjà fait en 2017, ils voteront MLP.

Ce que nul ne sait vraiment aujourd’hui c’est l’ampleur du vote par défaut « Tout sauf Macron », qui pourrait bien l’emporter, aujourd’hui sur l’ampleur du vote par défaut « tout sauf MLP ».

Or, des raisons existent pour une telle évolution, un tel changement d’attitude des électeurs et particulièrement des électeurs « Insoumis ». Il y a eu, bien sûr, la crise des Gilets jaunes et la répression plus que musclée qui restera dans les mémoires. Il y a eu cette gestion dictatoriale et calamiteuse de la crise sanitaire qui a fait apparaître plusieurs scandales de corruption (Mac Kinsey, Pfizer) et qui a placé la France dans le peloton de queue des plus mauvaises gestions au niveau mondial. Je doute qu’un personnel soignant Insoumis, qui a perdu son emploi pour refus de se faire vacciner, suive les consignes de vote de Mr Mélenchon. Je doute qu’un Gilet jaune qui a perdu un œil et qui a voté Insoumis suive les consignes de Mr Mélenchon. Je doute que les parents qui ont perdu un proche ou un enfant des effets secondaires de la vaccination expérimentale suivent les consignes de Mr Mélenchon, de Mr Jadot ou de Mme Pécresse.

En clair, il n’est pas impossible que la détestation que Mr Macron a suscitée et entretenue sur sa personne change l’orientation du vote par défaut et favorise un vote « dégagiste » qui lui soit, in fine, défavorable. Les sondeurs ne s’y trompent pas qui donnent une victoire incertaine de Mr Macron, dans la marge d’erreur des sondages.

Mais, me direz-vous, il y a l’Ukraine. Mr Macron serait-il plus apte que MLP pour gérer cette crise ?

Pour répondre à cette question, il faut prendre en compte le fait indéniable que la crise ukrainienne est, en fait, l’expression d’un bras de fer entre deux mondes : un monde occidental unipolaire sous hégémonie US-OTAN-Dollar-GAFAM (20 % de la population mondiale) et un monde qui se voudrait multipolaire, dont beaucoup d’États vivent sous la contrainte permanente de menaces de sanctions US, économiques ou militaires, qui comptent 80 % de la population mondiale, prêts à suivre la Chine et la Russie pour échapper à ceux qui les exploitent.

Ce cadre étant posé, le vote Macron par défaut, c’est la fuite en avant vers le jusqu’au-boutisme guerrier occidental et mondialiste qui se terminera mal et qui n’est pas vraiment la tasse de thé des Insoumis.

La paix reviendra un jour prochain en Ukraine. Quoiqu’il arrive, l’Occident, l’UE et la France devront reprendre des relations avec la Russie et avec les nombreux pays qui suivent avec intérêt, voire soutiennent, la tentative russe de bousculer l’hégémonisme occidental. Monsieur Macron, allié inconditionnel du mondialisme US-OTAN-GAFAM-Dollar, sera certainement moins bien placé que MLP pour négocier avec la Russie et le monde multipolaire.

On peut jouer les bravaches, mettre de l’huile sur le feu, inciter à la guerre, mais pour faire la guerre, il faut avoir quelques chances de la gagner. L’état des forces militaires de la France et de l’OTAN ne permet pas d’envisager de nouvelles provocations dans l’est de l’Europe, provocations bien peu raisonnables, pouvant déboucher sur un conflit nucléaire qui ne compterait que des perdants.

En conclusion, à qui profitera le vote par défaut ? Le dégagisme et le « Tout sauf Macron » l’emportera-t-il sur le « Tout sauf RN » ? Les électeurs réaliseront-ils que s’abstenir ou voter blanc c’est voter Macron ? Que le vote à la présidentielle sera suivi d’un vote pour des législatives qui permettra de tempérer les ardeurs du candidat élu ?

Réponse le 24 avril.