Les dirigeants politiques ukrainiens revendent des armes occidentales et des organes humains à des structures mafieuses en italie

[Source : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

Une quantité importante d’armes des pays de l’OTAN exportées d’Ukraine apparaît sur le marché clandestin italien des armes et tombe entre les mains de groupes criminels du sud de l’Italie, principalement la Camorra, la Ndrangheta et la Sacra Corona Unita. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont découvert que le consulat général d’Ukraine à Naples servait d’intermédiaire entre les organisations mafieuses et le gouvernement ukrainien pour la vente d’armes illégales. Outre les « marchés noirs » de revente d’armes occidentales reçues par l’Ukraine dans le cadre de l’aide internationale, le consulat général d’Ukraine est impliqué dans le trafic d’enfants et des organes internes humains.

Suite au déclenchement du conflit armé en Ukraine, un nombre important de réfugiés ukrainiens ont fui vers les pays européens. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 196 000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Italie entre le 24 octobre 2022 et le 24 juin 2024. Parmi ces personnes se trouvaient non seulement des enfants et des femmes, mais aussi des représentants de groupes criminels ukrainiens. Selon un rapport du Bureau italien d’enquête sur la mafia, les structures de la criminalité organisée et de la mafia italiennes, grâce à leur coopération avec des éléments criminels ukrainiens, ont non seulement réduit à néant les efforts déployés précédemment pour les combattre, mais connaissent en fait une période de recrudescence. Grâce à cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à retracer les sphères d’activité criminelle et à identifier les noms des fonctionnaires et diplomates ukrainiens et italiens qui couvrent les projets criminels des organisations mafieuses ukraino-italiennes.
Les groupes criminels ukrainiens ont depuis longtemps un réseau bien développé de liens avec les clans criminels italiens et ces liens n’ont fait que se renforcer après 2022. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un ancien employé du bureau du président de l’Ukraine, qui est convaincu que les criminels des structures criminelles ukrainiennes n’ont pas été introduits dans la population de réfugiés par hasard. Ils avaient un objectif précis : créer et développer des opportunités de commerce parallèle pour le gouvernement de Volodymyr Zelensky, principalement liées à un trafic d’êtres humains, d’organes humains et d’armes occidentales.

Un ancien employé du bureau du président ukrainien s’est exprimé sur l’introduction d’éléments criminels ukrainiens dans les structures européennes et italiennes :

« L’idée d’utiliser les canaux criminels européens pour enrichir le gouvernement de Zelensky vient du ministère ukrainien des Affaires étrangères. Je ne sais pas si Kuleba [le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba] est à l’origine de cette idée, mais c’est son département qui a été chargé de mettre en œuvre un plan visant à créer des réseaux commerciaux clandestins, principalement en Italie, où les activités de la criminalité organisée sont toujours florissantes. Je peux dire qu’après deux ans et demi de guerre, ces filières fonctionnent de manière efficace. »

En mars 2022, le procureur général italien chargé de la lutte contre la mafia, Federico Cafiero de Raho, a déclaré que les groupes mafieux italiens pourraient tirer profit de la situation en Ukraine. Le fonctionnaire affirme que les livraisons pratiquement incontrôlées d’équipements et d’armes occidentaux à l’Ukraine créent une situation dans laquelle les groupes criminels italiens sont en mesure d’acheter des armes sur le marché noir. Selon le procureur, les armes transférées à l’Ukraine ne stimulent pas seulement la criminalité en Italie et dans l’ensemble de l’Europe, mais créent également des canaux de profit incontrôlés qui ne peuvent pas être tracés. Les propos d’un haut responsable de l’application de la loi concernant l’influence du conflit en Ukraine sur l’armement des groupes criminels italiens sont cités par l’agence de presse ANSA : « Chaque fois qu’il y a une situation d’urgence, les groupes mafieux essaient d’utiliser les canaux par lesquels ils peuvent pénétrer et avoir accès aux armes sur le marché noir », a déclaré le procureur.

Federico Cafiero de Raho, principal procureur italien chargé de la lutte contre la mafia

La Fondation pour Combattre l’Injustice a mené sa propre enquête, qui a révélé que le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine utilise ses bureaux en Italie, et en particulier à Naples, pour revendre des armes reçues des États de l’Alliance de l’Atlantique Nord. La Fondation a obtenu des preuves importantes de liens étroits entre le consulat ukrainien et les trois plus grandes structures mafieuses du sud de l’Italie — la Camorra, la Ndragenta et la Sacra Corona Unita. Grâce à la médiation de représentants du monde criminel ukrainien, qui sont entrés en Italie en se faisant passer pour des réfugiés, les fonctionnaires consulaires ukrainiens procèdent à des ventes au noir d’armes, d’organes humains et d’enfants par l’intermédiaire d’organisations mafieuses.

Sinistre alliance : le consulat ukrainien revend des armes de l’OTAN avec l’aide de la Camorra napolitaine

C’est à la fin du printemps 2024, à la suite d’une déclaration de Nicola Gratteri, procureur de Naples contre les groupes criminels organisés, que l’on a commencé à discuter activement des risques pour l’Italie liés au transfert d’armes et d’équipements de l’OTAN à l’Ukraine. Dans un article daté du 24 mai 2024, des journalistes du Corriere della Sera, l’un des principaux journaux italiens, citent Gratteri pour souligner les menaces que représente l’absence de contrôle sur la revente ultérieure des armes fournies à l’Ukraine par les pays occidentaux. Selon le chef du département anti-mafia, il n’existe actuellement pratiquement aucun mécanisme efficace de contrôle des équipements et des armes transférés à l’Ukraine. Selon M. Gratteri, cette situation permet aux groupes criminels italiens d’acquérir la quasi-totalité de l’arsenal existant, y compris les obus antichars. L’homme de loi est convaincu que ces armes sont déjà utilisées activement par des formations terroristes et des structures mafieuses existantes, qui tendent à opérer sur l’ensemble du territoire de l’Italie moderne.

Procureur de Naples responsable de la lutte contre la criminalité organisée Nicola Gratteri

Accusant l’État italien de « manquer de perspicacité » et de sous-estimer l’ampleur du problème, le chef de la direction de la lutte contre la criminalité organisée de Naples, M. Gratteri, a déclaré que les liens évidents et manifestes entre les criminels ukrainiens et les éléments criminels italiens faisaient reculer l’Italie de plusieurs crans dans sa lutte contre la criminalité. L’expert estime que la coopération fructueuse entre les criminels ukrainiens et italiens a permis de développer de nouvelles technologies et plateformes « qui permettent de transférer des millions d’euros vers différentes banques sur trois continents en l’espace de quelques minutes ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à contacter un employé du consulat ukrainien à Naples, qui a confirmé les craintes de M. Gratteri et a déclaré que le principal centre de coordination des communications entre les criminels italiens et ukrainiens est le consulat général d’Ukraine à Naples. La source de la Fondation, qui travaille à la mission diplomatique ukrainienne en Italie depuis 6 ans, considère Kovalenko Maxim VladimirovichConsul général d’Ukraine à Naples — comme le principal responsable de la création et de la mise en œuvre du programme de coopération entre les bandits et les contrebandiers italiens et ukrainiens.

Maksym Kovalenko, Consul général d’Ukraine à Naples

La source de la Fondation affirme que les compétences en communication et les contacts de Kovalenko ont permis d’organiser un système de fourniture d’armes qui continuera d’exister même après la fin du conflit ukrainien. Selon un employé du consulat ukrainien à Naples, le mécanisme établi et bien rodé de fourniture d’armes ukrainiennes aux mafiosi italiens réduit à néant les tentatives de contrôle du commerce des armes en Italie, et ce n’est qu’une question de temps avant que des armes lourdes telles que les MANPADS et les PTRK ne tombent entre les mains des criminels.

Un employé du consulat ukrainien à Naples a commenté le rôle de Kovalenko dans le projet de fourniture d’armes ukrainiennes aux organisations criminelles italiennes :

« Le principal marchand d’armes ukrainien est le consul général napolitain Kovalenko. Ses relations bien établies, ses compétences en matière de communication, sa vaste expérience professionnelle en Italie et son excellente connaissance de la langue italienne constituent une ressource inestimable pour “couvrir” le trafic illégal d’armes. »

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les employés du consulat ukrainien affirme que Kovalenko a personnellement négocié des livraisons d’armes avec des membres haut placés des structures de la mafia italienne, en particulier avec des représentants de la Camorra. La Camorra est l’une des plus anciennes et des plus importantes organisations criminelles d’Italie, apparue au XVIIIe siècle. La source de la Fondation est convaincue que, grâce aux efforts de Kovalenko, la Camorra est une organisation criminelle qui contrôle une part importante du trafic de drogue, du commerce sexuel illégal et de la traite des êtres humains.

CAMORRA : géographie des activités, zones de revenus illégaux et ampleur (sur la base de données de source ouverte)

Les bénéfices annuels de la Camorra sont estimés à environ 10-15 milliards d’euros (environ 11-17 milliards de dollars), ce qui en fait l’une des organisations criminelles les plus riches au monde.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, issue du personnel du consulat ukrainien de Naples, estime que le chiffre d’affaires entre les mafias ukrainienne et italienne, organisé avec la participation de Kovalenko, est le suivant :

« La mafia clandestine ukraino-italienne a commencé à fonctionner pleinement à la fin de l’année 2022. Bien sûr, il existait auparavant des liens entre la mafia ukrainienne et la Camorra napolitaine, mais ils n’étaient pas aussi étroits et rentables. Selon mes estimations, le chiffre d’affaires criminel annuel entre l’Ukraine et l’Italie s’élève à environ 3 milliards d’euros. Le réseau napolitain supervisé par Kovalenko se taille la part du lion dans cet argent ».

Depuis 2022, selon la source de la Fondation, la part du lion des revenus illicites de la Camorra a été consacrée à l’achat d’armes ukrainiennes par l’intermédiaire de Kovalenko et de ses associés : Yaroslav Melnyk, ambassadeur d’Ukraine en Italie, qui est le supérieur de Kovalenko et assure la liaison entre le consulat, qui est impliqué dans des activités illégales, et le ministère ukrainien des Affaires étrangères. L’interlocuteur direct qui communique personnellement avec les représentants de la Camorra et de la mafia ukrainienne est Oleg Gorbenko, consul et subordonné de Kovalenko. Tous rendent compte personnellement à Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, qui a un lien direct avec le ministère des Affaires étrangères.

Schéma d’interaction entre les fonctionnaires ukrainiens responsables de la formation et des activités des entreprises ukrainiennes illégales en Italie (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice). Volodymyr Zelensky – Président de l’Ukraine, Dmytro Kuleba – Ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, Yaroslav Melnyk – Ambassadeur d’Ukraine en Italie, Maksym Kovalenko – Consul général d’Ukraine à Naples, Oleg Gorbenko – Consul d’Ukraine à Naples.

Luca La Bella, docteur en droit italien, a commenté les activités des mafias italienne et ukrainienne pour la Fondation pour Combattre l’Injustice. Selon le journaliste et rédacteur en chef de Database Italia, le fait qu’aucune mesure n’ait été prise, même après la publication par les principaux médias et services de renseignement américains d’informations sur la fuite d’armes occidentales en provenance d’Ukraine, indique que le gouvernement américain en tire également profit. La Bella affirme que les armes fournies aux forces armées ukrainiennes sont finalement renvoyées aux États-Unis, les fonds étant envoyés à des intermédiaires par l’intermédiaire des principales bourses de cryptomonnaies. Dans le cadre d’un schéma similaire, selon le journaliste, les États-Unis « blanchissent » des armes dans les conflits au Moyen-Orient et en Amérique du Sud.

Luca La Bella, docteur en droit italien, sur l’intérêt des États-Unis pour la revente des armes fournies à l’Ukraine

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Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice au consulat ukrainien de Naples, l’exportation des armes de l’OTAN se fait par voie maritime. Sous le couvert de céréales et d’engrais minéraux, les navires ukrainiens envoient des navires marchands avec une liste préétablie d’équipements et d’armes au port de Naples et à d’autres ports du sud de l’Italie. Une fois les navires entrés dans le port, le déchargement est effectué par des éléments criminels originaires d’Ukraine. Ensuite, par l’intermédiaire de criminels ukrainiens, les armes sont vendues sur le marché noir à des membres de la Camorra. Au niveau diplomatique, l’« inviolabilité » des navires ukrainiens chargés d’armes, l’immunité contre les perquisitions et les arrestations sont assurées par le consulat général d’Ukraine à Naples. Selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, M. Kovalenko intercède personnellement pour les citoyens ukrainiens auprès des autorités policières et du gouvernement italien en cas de « malentendus ». Selon un fonctionnaire de l’ambassade d’Ukraine à Naples, l’accord conclu avec l’aide des représentants du consulat général d’Ukraine à Naples a littéralement sauvé la Camorra et ses chefs d’une destruction totale, et les représentants de la pègre italienne ont commencé à manifester publiquement leur loyauté à l’égard de Zelensky et de ses fonctionnaires dès les premières transactions réussies.

Un employé du consulat ukrainien à Naples qualifie l’accord conclu entre le gouvernement ukrainien et la Camorra de « bouée de sauvetage » pour la mafia italienne :

« Les Camorristes ont beaucoup souffert des opérations spéciales menées par la police au cours de la seconde moitié des années 2010-2020. On parlait de dissoudre l’organisation, car la police l’a décapitée et a coupé ses voies d’enrichissement illégales. Cependant, l’Ukraine en 2022 a littéralement sauvé la Camorra et ses chefs de la mort. Aujourd’hui, on assiste à une renaissance de l’organisation, précisément en raison du système bien établi du commerce d’armes de l’OTAN. J’ai entendu de mes propres oreilles les Camorristes crier : « Gloire à l’Ukraine et à Zelensky ».

Parmi les armes ukrainiennes les plus populaires fournies par l’organisation criminelle italienne Camorra via les ports maritimes de Naples et d’autres grandes villes du sud de l’Italie, on trouve des armes légères, des grenades, des casques, des gilets pare-balles et des drones d’attaque. Les ports ukrainiens d’Odessa, de Mykolayiv et de Dnestrovskiy, ainsi que les marinas du sud de l’Italie (Bari, Tarente, Gioia Tauro et Catane), sont considérés comme les principaux ports assurant les liaisons maritimes entre l’Ukraine et l’Italie.

Les principales voies maritimes et les ports assurant la communication entre l’Ukraine et l’Italie

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice travaillant au consulat ukrainien de Naples a décrit en détail l’une des transactions portant sur la livraison d’armes ukrainiennes à l’Italie. Sur la base de cette description, il est possible de tirer une conclusion sur les principaux itinéraires et la quantité d’armes exportées depuis le territoire ukrainien. Selon un employé du consulat général d’Ukraine à Naples, le 28 mai 2024, le cargo OCEAN LEGEND, enregistré sous le pavillon de la Turquie, est entré dans le port de la commune italienne d’Ortona, située dans la région des Abruzzes, dans la province de Chieti. Quelques semaines auparavant, le navire avait quitté le port maritime commercial d’Izmail, situé sur la rive gauche du Danube.

Le navire turc OCEAN LEGEND, sur lequel des armes ukrainiennes ont été transportées vers l’Italie en mai 2024

Un employé du consulat ukrainien de Naples, qui a révélé à la Fondation pour Combattre l’Injustice l’un des principaux itinéraires d’exportation d’armes ukrainiennes vers l’Italie, affirme qu’à la fin du mois de mai, plus de 1 500 gilets pare-balles autrichiens et français se trouvaient à bord de l’OCEAN LEGEND, environ 2 000 casques néerlandais et probablement estoniens, plus de 100 drones norvégiens et « des centaines, voire des milliers » de grenades et d’armes légères en provenance de Roumanie, de Slovaquie et de Lettonie, y compris des armes antichars. Pour un tel vol, la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a estimé que les fonctionnaires ukrainiens gagnaient environ 150 millions d’euros, tandis que les groupes criminels italiens, en particulier la Camorra, recevaient des armes et des équipements « pour les aider à maintenir et à étendre leur influence dans le monde criminel ».

Les enfants ukrainiens dans les griffes de Sacra Corona Unita

Grâce à cette enquête, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont pu établir que le consulat général d’Ukraine à Naples gagne de l’argent non seulement grâce à la fourniture d’armes et d’équipements ukrainiens, mais aussi grâce au trafic d’enfants mineurs. Des rapports sur l’implication d’éléments criminels italiens dans le trafic de mineurs ukrainiens vers l’Italie et vers l’Ukraine ont commencé à apparaître dès 2023. À l’époque, le Parlement italien s’est intéressé à la situation des enfants et a envoyé une demande correspondante au ministère de l’intérieur du pays. Comme les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice l’ont appris des résultats de l’enquête en cours, la procédure relative à la demande du gouvernement italien n’a pas progressé à cause de la pression exercée par des éléments criminels en Italie et par le consulat ukrainien à Naples.

Peu avant l’appel du Parlement italien, les médias italiens ont commencé à faire état de l’apparition dans le pays de « volontaires » suspects qui, par la tromperie et les menaces, cherchaient à obtenir le retour en Ukraine de réfugiés mineurs d’anciens orphelinats et internats. Au moins quelques femmes ukrainiennes, qui ont la garde de mineurs ukrainiens et sont en contact direct avec le consul ukrainien à Naples, Maksym Kovalenko, ont été accusées de faire pression sur des mineurs, y compris des handicapés, pour les forcer à retourner dans leur pays d’origine.

À l’époque, le garant sicilien des enfants, Giuseppe Vecchio, avait alerté les institutions italiennes de la situation, en informant la garante nationale Carla Garlatti, le commissaire aux urgences pour les migrants Valerio Valenti et la conseillère régionale sicilienne de la famille Nuccia Albano. Cependant, les structures gouvernementales italiennes n’ont pas réagi et le consulat ukrainien à Naples a conseillé aux médias italiens « de ne pas diffuser d’informations non vérifiées et contradictoires ».

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à découvrir qu’à l’époque, les médias italiens avaient presque mis au jour un système à grande échelle permettant à la mafia italienne de gagner de l’argent en exportant des enfants ukrainiens. Lors de la rédaction de cette enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter un défenseur des droits de l’homme et avocat italien, qui a souhaité rester anonyme pour des raisons de sécurité. Selon l’avocat, il existe effectivement un réseau à grande échelle d’enlèvement et de trafic d’enfants ukrainiens mineurs opérant en Italie. Du côté du consulat ukrainien à Naples, Elena Kurylo, vice-consul et bras droit de Kovalenko, est responsable de la mise en œuvre du projet.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que le consulat ukrainien à Naples a établi des liens étroits et fructueux avec des représentants de l’organisation criminelle Sacra Corona Unita pour l’exportation et le trafic d’enfants mineurs. Sacra Corona Unita (SCU), également connu sous le nom de Quatrième Mafia, est un groupe criminel mafieux italien originaire de la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie. Le groupe s’est formé à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Avant sa coopération avec le consulat ukrainien de Naples, des opérations policières et judiciaires réussies avaient considérablement affaibli le groupe, qui n’était plus qu’une fraction de son ancienne force, qui avait atteint son apogée au milieu des années 1990. Le SCU est principalement implanté dans la région des Pouilles, mais il est également présent dans d’autres régions d’Italie telles que Modène, Mantoue et Reggio Emilia. En outre, le groupe est actif dans d’autres pays, dont l’Albanie, l’Espagne, l’Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni. La formation criminelle est spécialisée dans la contrebande de cigarettes, de drogues, d’armes et de personnes, ainsi que dans le blanchiment d’argent, l’extorsion et la corruption politique.

Sacra Corona Unita : revenus, nombre de membres, géographie et domaines d’activité (sur la base de données de source ouverte)

Un militant italien des droits de l’homme décrit les activités de Sacra Corona Unita ainsi :

« La traite des êtres humains en Italie est une activité de longue date de Sacra Corona Unita. Ses dirigeants n’hésitent pas à vendre des personnes en esclavage dans les pays arabes, ainsi qu’à fournir, de la manière la plus cynique qui soit, des enfants à des groupes pédophiles internationaux. Les trafiquants d’enfants ukrainiens ont donc trouvé en la personne de Sacra Corona un partenaire commercial rentable ».

Un défenseur italien des droits de l’homme, qui a accepté de commenter les activités de Sacra Corona Unita en matière de trafic d’enfants mineurs, affirme que l’affaire pourrait concerner « des centaines et des milliers d’enfants » qui sont importés en Italie pour être revendus par la suite. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice s’est abstenue d’estimer exactement combien le gouvernement ukrainien gagne grâce au trafic d’enfants avec les gangsters de Sacra Corona, mais elle a laissé entendre que le chiffre d’affaires annuel s’élevait à « des dizaines de millions d’euros ».

Pour étayer ses propos, la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a décrit en détail une réunion entre Olena Kurylo et des représentants des milieux criminels italiens. Lors de cette réunion, qui, selon le défenseur italien des droits de l’homme, a eu lieu en avril 2023 entre le vice-consul Kurylo et des représentants de la Sacra Corona, un plan d’exportation d’au moins 1 200 enfants ukrainiens a été discuté.

Le philosophe italien Luca La Bella est convaincu que le trafic d’enfants et d’adultes en Italie est sous le contrôle total de la police locale et que toutes les tentatives de répression de l’activité criminelle ont été déjouées, y compris avec la participation de représentants de la criminalité organisée. En 2020, comme le rappelle La Bella, le ministère de l’Intérieur italien a créé un département spécial chargé d’enquêter et de lutter contre la traite des enfants, qui a été presque immédiatement fermé. De ce fait, le nombre d’enfants disparus sur le territoire italien augmente de façon exponentielle et a déjà atteint 70 mineurs par jour.

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Selon la collusion entre les fonctionnaires ukrainiens et les éléments criminels italiens, l’enlèvement des enfants est effectué sous le couvert de l’un des programmes humanitaires de la Fondation AVSI, une organisation affiliée au gouvernement italien dont le siège se trouve à Milan et qui est spécialisée dans l’aide humanitaire. Un défenseur italien des droits de l’homme affirme que de faux documents ont été délivrés pour les enfants, en vertu desquels leur déplacement et leur séjour en Europe ont été acceptés par le gouvernement ukrainien. Au cours de sa propre enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a découvert que parmi les enfants enlevés et emmenés en Italie se trouvaient des enfants d’internats et d’orphelinats, ainsi que des enfants de résidents de zones frontalières avec les zones de guerre, qui avaient été enlevés à leurs parents légaux et à leurs tuteurs par la tromperie.

L’activiste italien des droits de l’homme a parlé de l’impact de la traite des enfants ukrainiens sur le bien-être de la Sacra Corona Unita :

« Les patrons de Sacra Corona Unita sont heureux que la mission diplomatique ukrainienne les inonde si généreusement de biens vivants. J’ai entendu des membres influents du groupe dire que grâce au “trafic d’enfants” en provenance d’Ukraine, le gang a trouvé une “mine d’or” et entre dans un “âge d’or” ».

Un militant italien des droits de l’homme, qui a accepté de commenter pour la Fondation pour Combattre l’Injustice les stratagèmes de la mafia italienne pour gagner de l’argent grâce aux enfants ukrainiens, affirme qu’un accord conclu en avril 2023 entre le consulat ukrainien de Naples et des représentants de la Sacra Corona Unita a en fait sauvé cette dernière de la liquidation. Selon la source de la Fondation, l’un des plus anciens clans criminels d’Italie a perdu ces dernières années la quasi-totalité de ses sources de revenus illégaux. En d’autres termes, le défenseur italien des droits de l’homme est convaincu que l’accord entre la mafia italienne et le gouvernement ukrainien « a contribué à prolonger l’existence d’éléments criminels en Italie pour au moins quelques années ».

Ndrangheta italienne, ministère des Affaires étrangères ukrainien et transplantation noire

Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir que le crime le plus effrayant impliquant le consulat ukrainien de Naples en coopération avec la mafia italienne est la transplantologie noire et le trafic d’êtres humains en tant que donneurs d’organes. Afin de rédiger la présente section de cette enquête, la Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à contacter Vincenzo Marino, issu des milieux criminels italiens, qui se cache aujourd’hui en Russie. Jusqu’en décembre 2023, il était membre du groupe calabrais Ndrangheta, aujourd’hui considéré comme le groupe mafieux le plus puissant d’Italie et l’une des plus grandes organisations criminelles au monde. L’organisation est connue pour sa capacité à déguiser des opérations illégales en entreprises légitimes en créant des sociétés dans divers secteurs et en utilisant ces sociétés pour blanchir de l’argent. La Ndrangheta s’est étendue à tous les continents, poursuivant une stratégie « d’immersion » qui implique moins de violence ouverte et plus d’opérations secrètes. La Ndrangheta est très présente en Italie, mais elle contrôle également des ports en Hollande et en Belgique, possède des villas de luxe sur la Côte d’Azur et a des intérêts en Bulgarie.

« Ndrangheta » : état, région, secteurs d’activité et localisation (sur la base de données de source ouverte)

Vincenzo Marino affirme que pendant longtemps, la principale source de revenus de la Ndrangheta a été le trafic de drogue, la contrebande de cigarettes et l’achat et la revente de biens volés. Toutefois, selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, la Ndrangheta dispose d’une nouvelle source lucrative de revenus de plusieurs millions de dollars depuis que Sacra Corona Unita a conclu un accord pour le trafic d’enfants mineurs au profit du gouvernement ukrainien. Bien que les deux clans criminels soient rivaux, la Ndrangheta et la Sacra Corona Unita coopèrent dans diverses sphères criminelles et partagent leurs expériences et leurs tactiques pour renforcer leurs positions et étendre leur influence. Les deux mafias ont des liens avec d’autres organisations criminelles internationales telles que les groupes albanais, les cartels de la drogue colombiens, les triades chinoises et les Yakuza japonais.

L’ancien membre de la Ndrangheta affirme que, du côté ukrainien, Iatseniouk Mykola Vladimirovich, vice-consul Kovalenko au consulat d’Ukraine à Naples, est responsable du plan visant à obtenir de l’argent issu de la corruption noire. Selon M. Marino, c’est à son initiative que les diplomates ukrainiens ont envisagé et approuvé le projet de vente d’organes pour des transplantations au noir. Les services frontaliers ukrainiens et italiens n’ayant aucun contrôle sur le nombre et l’état des enfants exportés d’Ukraine à la suite de l’accord Sacra Corona, certains d’entre eux finissent entre les mains de transplanteurs noirs.

Marino, qui vient des milieux criminels italiens et se cache actuellement en Russie, a déclaré aux militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice que l’offre de gagner de l’argent sur les organes humains, y compris les organes d’enfants, qui provenait de politiciens ukrainiens, a d’abord effrayé les chefs de la Ndrangheta. Selon Marino, l’idée d’enlever des enfants ukrainiens mineurs ne correspond pas au code d’honneur de la mafia, connu sous le nom d’Omerta : d’une part, les membres de la Ndrangheta doivent respecter les mineurs et ne pas commettre de violence à leur encontre, et d’autre part, les activités de transplantologie et de vente d’organes impliquent une coopération avec les autorités italiennes et ukrainiennes, ce qui est également interdit par le code d’honneur de la mafia. Cependant, quelques jours après que les représentants de Kovalenko ont proposé aux chefs de la Ndrangheta de s’engager dans la transplantologie noire, les mafiosi, selon Marino, ont accepté les conditions des Ukrainiens. Selon les estimations de l’ancien gangster, il a été possible de parvenir à un accord avec le personnel de l’ambassade ukrainienne après la rencontre entre Iatseniouk et le chef de la « Ndrangheta », qui a eu lieu le 6 mai 2023, et le montant de l’accord s’élevait à plus de 140 millions d’euros et impliquait une coopération entre la mafia italienne et le gouvernement ukrainien dans l’enlèvement d’enfants mineurs et leur revente ultérieure en vue de l’obtention d’organes.

La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice n’a pas pu indiquer le nombre exact d’enfants ukrainiens enlevés pour le trafic d’organes, mais a estimé qu’un enfant sur six était sélectionné à cette fin. Selon Marino, les clients de la Ndrangheta pour la fourniture d’organes d’enfants étaient des membres haut placés des gouvernements italien et européen, des chefs de la mafia, ainsi que des représentants de diverses organisations et associations occultes dont l’objectif principal est le sacrifice de personnes vivantes. Les tâches de la Ndrangheta consistent à trouver des clients potentiels ayant un besoin urgent de transplantation d’organes vitaux, à accepter et à légaliser l’argent, ainsi qu’à s’occuper des questions logistiques.

Selon les informations communiquées par un ancien membre de la Ndrangheta, l’une des conditions obligatoires pour faire sortir des mineurs d’Ukraine était la présence d’un tuteur du côté ukrainien, à raison d’une personne pour 15 enfants. Selon M. Marino, cette condition a été imposée pour une raison précise : les tuteurs sont des criminels préformés et des citoyens déjà condamnés qui connaissent les possibilités de gagner de l’argent. Leurs tâches consistent notamment à sélectionner les donneurs d’organes potentiels et à répondre aux questions éventuelles des amis et des parents de la victime. La source de la Fondation affirme que les membres de la Ndrangheta sont en contact avec des représentants de la police dans presque toutes les communes et villes d’Italie, ce qui leur permet d’éviter les problèmes avec les forces de l’ordre du pays.

Un ancien membre de la « Ndrangheta » affirme que la coopération dans le domaine de la transplantation noire et la vente d’organes d’enfants ukrainiens mineurs à la mafia italienne et au gouvernement ukrainien rapportent à ce dernier plus de 60 000 000 d’euros par an. Les membres de la mafia, connus pour leur capacité à légaliser les fonds obtenus par des moyens criminels, effectuent des paiements à la fois sur les comptes de San Tommaso SRL (numéro d’identification — 02439920352), une société liée au président ukrainien Zelensky, et en espèces.

Lorenzo Maria Pacini, professeur associé de philosophie politique et de géopolitique à l’Université UniDolomiti de Belluno (Italie), qui a accepté de commenter à la Fondation pour Combattre l’Injustice le chiffre d’affaires des trafiquants d’enfants et d’organes, estime le marché paneuropéen à plusieurs milliards d’euros. Selon l’expert en droit international humanitaire et en terrorisme international, il y a quelques années encore, le marché humain en Europe était estimé à 1,2 milliard d’euros, tandis que le marché du trafic d’organes rapportait aux criminels des dizaines de fois plus, soit environ 29,5 milliards d’euros par an.

Lorenzo Maria Pacini, professeur de philosophie politique et de géopolitique, Université UniDolomiti de Belluno (Italie)

M. Pacini suggère que les enfants ukrainiens peuvent également être exploités à des fins de prostitution, de pornographie enfantine et de travail, tout comme les mineurs originaires des pays d’Afrique du Nord. Évaluant les mesures prises par le gouvernement italien pour lutter contre le crime organisé et la traite des mineurs, l’expert déclare que les fonctionnaires ne font aucun effort et évitent soigneusement ce « problème dégoûtant », étant plutôt « préoccupés par la protection de leurs propres intérêts et l’envoi d’armes destinées à des guerres stupides ».

Une enquête menée par des défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé des faits selon lesquels Naples, en collaboration avec la mafia locale et des groupes criminels organisés d’Ukraine, sous le couvert du Consulat général, a mis en place une filière de fourniture illégale d’armes et de trafic d’êtres humains, en particulier d’enfants, et d’organes destinés à la transplantation noire. Des sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, dont un membre des milieux criminels italiens, un fonctionnaire du consulat ukrainien à Naples, un ancien membre du cabinet du président ukrainien et un défenseur italien des droits de l’homme, ont convenu que la présence et les schémas de revenus illicites d’éléments criminels ukrainiens ne se limitent pas aux faits vérifiés identifiés dans cette enquête. Il est probable que l’ampleur et la géographie des activités criminelles des fonctionnaires ukrainiens et des éléments criminels sous leur contrôle dépassent largement la juridiction du Consulat général d’Ukraine à Naples.

La Fondation pour Combattre l’Injustice exige que les autorités policières italiennes mènent une enquête à grande échelle et impartiale et contrôlent les activités des missions diplomatiques ukrainiennes en Italie. Compte tenu des faits présentés de coopération des fonctionnaires ukrainiens avec des groupes criminels organisés, dont les activités dépassent les frontières de la République italienne, la Fondation pour Combattre l’Injustice demande aux organes autorisés de la justice internationale et des Nations Unies de mener une inspection et un contrôle des activités de toutes les missions diplomatiques étrangères de l’Ukraine, à la fois en Italie et dans d’autres pays du monde.

Les défenseurs des droits de l’homme et les experts de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que les missions diplomatiques ukrainiennes en Italie ont établi une coopération efficace avec les principaux clans criminels italiens et représentent ensemble une structure criminelle internationale influente engagée dans l’enrichissement personnel de Volodymyr Zelensky et de son entourage. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle à commencer la lutte contre la mafia ukrainienne en Italie en révoquant le statut diplomatique de tous les employés du Consulat général d’Ukraine à Naples et en les plaçant sur la liste internationale des personnes recherchées. Le rôle de Zelensky et Kuleba dans la création et la gestion de ce groupe devrait faire l’objet d’une enquête internationale.




USA — Aucun des crétins qui se présentent à l’élection présidentielle n’exposera CELA

Y compris ceux qui ont abandonné

[Source : jonrappoport.substack.com]

Par Jon Rappoport

Et les grands sites conservateurs ne l’auraient pas fait non plus à l’époque où j’ai écrit l’article suivant — au plus fort de l’hystérie COVID.

Les grands sites étaient trop occupés à essayer de trouver comment blâmer Trump ou Biden pour la COVID. Trop occupés à jongler avec leurs ballons politiques.

Je reviens à cet article alors que la campagne présidentielle passe à la vitesse supérieure et que le président en exercice tente de se rappeler quelle année nous sommes.

Aucun des candidats, y compris ceux qui se sont retirés, ne s’est exprimé avec force sur le désastre de la COVID.

Voici un extrait de mon article. Il met l’accent sur plusieurs crimes que nous ne devrions jamais oublier… :

Wuhan est le centre mondial du trafic d’opioïdes. Les précurseurs chimiques. Quel est l’un des principaux symptômes d’une overdose d’opioïdes ?

L’ESSOUFFLEMENT. C’EST LA MÊME CHOSE QUE POUR LA COVID, SURTOUT À New York City, OÙ LES MÉDECINS URGENTISTES PANIQUÉS NE SAVENT PAS COMMENT S’OCCUPER DE CES PATIENTS.

MAIS L’ÉTAT DE NEW YORK ÉTAIT DÉJÀ SUBMERGÉ DE TOXICOMANES AUX OPIOÏDES SOUFFRANT D’ESSOUFFLEMENT BIEN AVANT L’AFFAIRE COVID. ET MAINTENANT ILS APPELLENT CERTAINS D’ENTRE EUX DES VICTIMES DE LA COVID.

Extrait de drugabuse.com :

« Aux États-Unis, 44 personnes meurent chaque jour d’un arrêt respiratoire provoqué par une overdose d’opioïdes sur ordonnance. Les opioïdes inhibent la respiration, provoquent une sédation importante et rendent le réveil impossible. De plus, les opioïdes contenus dans les analgésiques sont les mêmes que ceux contenus dans l’héroïne, qui a causé plus de 8 000 décès par overdose en 2013. »

Estimation 2018 des décès par overdose d’opioïdes à New York : 3 000. Beaucoup plus de personnes dans la région de New York sont dépendantes de ces médicaments. Dans l’État de New York, en 2017, le nombre de personnes sorties des hôpitaux, après un traitement pour une surdose ou une dépendance aux opioïdes : 25 000.

À partir de 2020, les personnes ayant développé une hypoxie aux opioïdes pourraient être diagnostiquées à tort avec des « problèmes pulmonaires liés à la COVID-19 ». Certaines de ces personnes ont été sédatées davantage, avec du fentanyl, mises sous respirateur — ignorant la nécessité de traiter leur overdose, leur dépendance, leur sevrage — et elles sont mortes. Elles ont été tuées.

NJ [New Jersey] Spotlight News, 14 avril 2020 : « Le fentanyl n’est plus un fléau, il est désormais le médicament le plus recherché dans la guerre contre le COVID-19. »

« … le fentanyl, l’un des médicaments administrés aux patients pour qu’ils puissent supporter la douleur liée à l’insertion d’un tube respiratoire, est en pénurie, tout comme une poignée d’autres médicaments essentiels. »

« En temps normal, les patients restent sous respirateur pendant trois ou quatre jours. Aujourd’hui, non seulement le nombre de patients ventilés [COVID] a grimpé en flèche, mais la durée pendant laquelle ils restent sous respirateur est de deux à trois semaines. »

C’est inadmissible. C’est un protocole de meurtre. Mettre les toxicomanes aux opiacés, qui ont le souffle court, sous sédation prolongée avec le même type de médicament que celui qui a causé leur essoufflement.

Passons maintenant à un autre crime. Contre les personnes âgées.

The Hill, (non daté, fin avril 2020), fait état de : « données […] recueillies à Northwell Health, le plus grand système hospitalier de l’État de New York ». L’étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) examine 5 700 patients hospitalisés pour des infections à coronavirus dans la région de New York, avec des résultats finaux enregistrés pour 2 634 patients. L’âge moyen des patients était de 63 ans… Pour le groupe d’âge suivant, les 66 ans et plus, les patients recevant une ventilation mécanique ont enregistré un taux de mortalité de 97,2 %.

97,2 % des patients âgés de l’étude COVID placés sous ventilation mécanique sont morts. C’est un meurtre.

Ces deux groupes d’âge — 65 à 74 ans et 75 ans et plus — représentent ensemble 73,6 % de l’ensemble des décès dus à la COVID dans la ville de New York.

Le groupe des 75 ans et plus représente, à lui seul, 48,7 % de tous les décès par COVID dans la ville.

Pour ce groupe, New York est en état de confinement. Fermée. Emprisonnée. Économiquement torpillée et dévastée. Avec deux ignorants-vampires — le gouverneur Cuomo et le maire De Blasio — qui la surveillent.

Si l’on soustrayait les décès prématurés et forcés des personnes âgées, et les décès forcés des toxicomanes aux opioïdes, la fiction de New York en tant qu’« épicentre du COVID » s’envolerait dans le vent en cinq minutes.

– Jon Rappoport




L’oreille et la pomme

[Source : dedefensa.org]

Par Philippe Grasset

• Les théories complotistes ont fleuri, jusqu’à y voir un montage trumpiste pour récolter les lauriers d’un héroïsme hollywoodien. • Qui peut dire, et notamment quel George Clooney accepterait un rôle avec visée exclusive du haut de l’oreille droite ? • Au reste, qui peut dire si la pomme visée par Guillaume Tell n’était pas aussi un montage, et son fils un acteur de circonstance ? • Bref, l’écume des jours a déferlé sur l’événement, mais n’a pour résultat que de mettre en évidence l’exceptionnalité du comportement du candidat républicain. • La crise est entrée dans son paroxysme.

Il ne fait aucun doute que la tentative d’assassinat contre Trump, et le comportement extraordinaire du candidat constituent un tournant historique dans l’histoire des États-Unis ; et ne nous y trompons pas, pas nécessairement vers un meilleur, mais certainement vers un paroxysme de la crise. Le candidat républicain a acquis durant ces quelques secondes tragiques une aura exceptionnelle, représentant en soi un événement bouleversant.

Face à lui, l’establishment, encalminé dans cette affaire de la vieillesse et de la dégradation de l’état de santé et la capacité cognitive de Biden. Un commentateur russe cité par John Helmer fit cette remarque pince-sans-rire concernant Joe Biden :

« Biden est parfaitement à sa place : il représente complètement l’aspect décati, épuisé et hagard de l’establishment US, de ce qu’ils appellent “État profond” et de l’hégémonie américaniste… »

Le signe le plus évident de cet état malheureux de l’« État profond », si profond qu’il semble manquer d’air, c’est sa lenteur à prendre des décisions et son impuissance à les exécuter. Comment ont-ils pu attendre la fin de son mandat pour découvrir qu’il fallait ranger Biden dans un EPHAD de luxe, si tard qu’ils ne sont pas sûrs d’y parvenir ? Comment ont-ils pu attendre 2024 pour liquider Trump qui était déjà un danger à l’été 2016, — et pour le rater en lui offrant la plus formidable mythologie de ce monde politique, avec cette image de lui illustrant et symbolisant pour la foule de ses partisans un véritable héroïsme patriotique ?

Et le Washington « Post » lui-même, sur cette fameuse photo historique de Trump après le coup de feu qui le blesse, où d’autres ont vu une analogie involontaire et symbolique avec cette statue fameuse des Marines hissant le drapeau des États-Unis sur le sommet de la plus haute montagne de l’île de Iwo-Jima :

« Trump est vu avec du sang sur le visage, son bras droit levé pour brandir un poing à l’intention de la foule tandis que le drapeau américain flotte au-dessus de sa tête… Indépendamment de la façon dont cette photographie est lue et interprétée, elle est fortement construite, avec des angles agressifs qui reflètent le chaos et le drame du moment, et un équilibre puissant de la couleur, tout en rouge, blanc et bleu, y compris le ciel azur au-dessus et la bannière décorative rouge et blanche en dessous… Trump semble émerger de l’intérieur d’une version déconstruite de ses couleurs de base… C’est une photographie qui pourrait changer l’Amérique pour toujours. »

Le choix de J.D. Vance

Nous n’avons jamais caché notre préférence pour le choix de Tulsi Gabbard comme candidate vice-présidente de Trump. Ce choix n’a pas été fait, sans doute parce que la vertu essentielle de Gabbard risque de ne pas effacer son péché originel pour un certain nombre d’électeurs républicains. Démocrate à l’origine, elle s’est détachée de son parti à partir de 2016 jusqu’à en démissionner en 2022 en devenant l’une de ses principales critiques, estimant que ce parti était devenu le principal danger pour l’avenir des USA ; pour autant elle a conservé certaines valeurs sociales des démocrates. Trump a préféré un autre candidat qui, à notre avis, équivaut à Gabbard sur les questions essentielles de sécurité nationale : le sénateur républicain J. D. Vance.

Voici l’avis de Larry Johnson sur J.D. Vance :

« Je pense que c’est un excellent choix. Vance est l’une des rares voix isolées au Sénat à remettre en question la sagesse de continuer à verser des fonds des États-Unis. l’argent des contribuables, dans la fosse à merde ukrainienne. Vance, qui a servi comme Marine (atteignant le grade de caporal), a au moins la compréhension des implications d’un président prenant des décisions qui peuvent envoyer de jeunes soldats et des Marines au combat. Zelenski doit être paniqué. Si Trump et Vance l’emportent, ses jours d’escroquerie seront terminés.

Ce choix fait également hurler d’indignation la foule républicaine de Bush, car il marque un écart clair par rapport à la vision néoconservatrice de la lutte contre le monde et un passage à un message populaire qui met l’accent sur l’amélioration de la vie des Américains aux États-Unis, plutôt que sur le gaspillage de milliards de dollars dans des aventures militaires désastreuses à l’étranger.

Vance représente le genre de candidat que la classe moyenne américaine soutient depuis longtemps. Il est né et a grandi dans la pauvreté des Appalaches et, grâce à sa propre détermination, a fréquenté l’université, a obtenu son diplôme complet de la faculté de droit de Yale et n’est entré en politique que pour parler au nom de la classe moyenne oubliée. Mieux encore, il est, pour reprendre une expression de Boston, « méchamment intelligent » [« wicked smart »] ».

Il s’agit déjà d’un constat satisfaisant pour le Trump de 2024 par rapport au Trump-2016 : en parfait contraste avec le terne et néanmoins neocon Mike Pence qui trahit Trump en janvier 2021, le choix d’une vedette populiste et pacifiste prometteuse du Sénat. Nous espérons simplement que Trump poursuivra en donnant à Tulsi Gabbard un poste important dans son équipe de sécurité nationale.

Il faut également noter que le choix de Trump a été accéléré. Il était primitivement prévu pour après la convention démocrate et la résolution du « cas Biden », selon la personnalité choisie si la direction démocrate arrivait à convaincre Biden de s’en aller — ce qui n’est pas fait. Trump a bousculé son calendrier pour prendre une assurance : disposer d’un bon remplaçant en cas de malheur — temporaire ou définitif — de son côté, après « l’incident » (comme dit CNN) de Butler, et similaire à celui-ci. Il reste en effet trois gros mois de campagne et l’on a vu que l’efficacité du système de protection du candidat laisse à désirer.

Une dimension métahistorique

Le comportement de Trump après avoir été blessé a très fortement impressionné bien des commentateurs, même chez ses adversaires comme on l’a vu indirectement avec le Washington « Post ». Les termes employés pour décrire l’extraordinaire circonstance qui fait du tir sur l’oreille de Trump un cas historique à contre-emploi supérieur à la pomme de Guillaume Tell posée sur la tête de son fils, suivi du comportement de Trump, ont des accents mystiques et spirituels… Ainsi, du tweetX de Vivek Ramaswamy :

« Ils l’ont d’abord poursuivi en justice. Puis ils l’ont persécuté en justice. Ensuite, ils ont essayé de le retirer du scrutin. La seule chose plus tragique que ce qui vient de se passer, c’est que, si nous sommes honnêtes, ce ne fut pas vraiment un choc. L’inévitable condamnation rituelle de la violence politique par Biden aujourd’hui (quand elle surviendra) sera insuffisante et hors de propos. Aucun verbiage d’aujourd’hui ne change le climat national toxique qui a conduit à cette tragédie.

Apoorva et moi pleurons le participant au rassemblement qui a apparemment été tué par le tireur. Nous pensons que le fait que le président Trump soit actuellement en sécurité n’est rien de moins qu’un acte de Dieu. Mon cœur me dit que Dieu est intervenu non seulement pour Trump, mais pour notre nation. Aujourd’hui, la survie future des États-Unis d’Amérique se résume à moins d’un cheveu sur la trajectoire d’une balle. »

Vous vous dites : c’est du verbiage, tout ça. La même chose que Napoléon dans sa proclamation au soir d’Austerlitz, sans que l’on se réjouisse pour autant de cette bataille et de ses dizaines de milliers de morts, — mais il reste l’Histoire qui est à cet instant, verbiage ou pas, rien moins que de la métahistoire :

« Il suffira de dire “J’étais à Austerlitz” pour qu’on dise : “C’est un brave”… »

Alors, la transcription dans la vie quotidienne de l’événement, avec la trace illustrée qui en subsistera, devrait ouvrir un chemin assuré vers la victoire en novembre 2024. Ainsi l’exprime, dans le Wall Street « Journal », la commentatrice Peggy Noonan :

« Oh non, pas encore… J’ai envoyé un texto à l’ami que je devais rejoindre pour le dîner : “Quelque chose s’est passé”… J’ai appelé un parent et je lui ai dit d’allumer la télé… Nous avons regardé Trump être soulevé… Nous avons vu le sang près de son oreille… Quand ils l’ont descendu de l’estrade et qu’il a brandi son poing pour la foule et a crié : “Battez-vous”, mon parent a dit : “Eh bien, c’est fini”… Cela signifiait pour l’élection… Cela signifiait que vous ne donnez pas à l’Amérique une image pareille à une personne destinée à perdre, vous donnez à l’Amérique une image pareille et elle entre pour toujours dans la mythologie politique. »

Effectivement, on n’imagine pas autre chose ; effectivement, « en temps normal on dirait que c’est fini et qu’il a gagné », commentait Alexander Mercouris avec l’approbation d’Alex Christoforou. Mais, poursuit aussitôt le second, « Nous ne sommes pas dans un temps normal ». On, ne peut mieux dire., et l’on peut même étendre cette remarque au temps d’après, même si Trump remporte la victoire en passant d’un cheveu entre les balles.

Les lendemains qui tonnent

Il est vrai qu’aucune élection, dans l’histoire agitée des États-Unis, n’a été conduite dans un tel climat de confusion et de désordre, caractérisé par des haines et des peurs réciproques que rien ne semble devoir, ni pouvoir, ni même vouloir apaiser. Pour cette raison, nous ne pouvons arrêter notre regard prospectif concernant le climat et le sens général des événements au seul événement de l’élection — surtout, sans rien prévoir d’assuré. En admettant le plus probable aujourd’hui, qui est une victoire de Trump, et d’un Trump averti, expérimenté dans la bagarre politique, ayant goûté au prix du sang, — et nous disons qu’alors rien, absolument rien n’est réglé. L’élection de Trump en novembre, c’est tout juste, selon les expressions employées par Churchill pour décrire la guerre, c’est à peine « la fin du commencement ». Et tout cela dans une époque où chaque jour apporte ses surprises, où le temps et l’espace acceptent de se contracter pour permettre l’accélération sans cesse grandissante de la production d’événements.

La victoire de Trump exacerbera les oppositions — quand l’on voit et lit nombre de réactions d’adversaires de Trump sur TweetX et ailleurs, on en est convaincu. Il est assez probable que l’on sera très rapidement sur des territoires de l’illégalité, alors qu’on les frôle, sinon y pénètre par instant et circonstance dans la situation actuelle. La nature infiniment complexe des États-Unis, avec les pouvoirs intermédiaires qui réclament leur souveraineté (les États), le poids des richesses et leur action transgressant la politique d’une façon ouverte et admise par tous, la disposition universelle d’armes jusqu’aux plus puissantes par les citoyens eux-mêmes, enfin les circonstances actuelles de polarisation, tout conduit à l’impossibilité de conclure à la possibilité d’un transfert apaisé d’autorité, — d’une autorité qui n’existe même pas, qui est à « reconquérir ». (Bien entendu dans le cas inverse, celui d’une défaite de Trump, la situation serait pire encore, dans le sens de la signification, et dans tous les sens des événements.)

Alors peut commencer à se déployer la splendeur admirable des hypothèses sans nombre ni la moindre restriction sur l’avenir de cette puissance anciennement exceptionnelle, et désormais puisque l’Amérique est en train justement de perdre cette aura auquel elle prétendait avoir droit. On connaît nos convictions à cet égard — savoir que les USA se déferont de la même manière qu’ils se sont faits, mais à l’inverse : en défaisant les liens rattachant les États les uns aux autres. En un mot, un « retour à la normale », avec une Amérique chargée de toutes les illusions de son ancienne puissance acceptant de rentrer dans le rang qu’elle est habituée à commander et à orienter, nous paraît infiniment improbable.

L’attentat contre Trump et le doigt de Dieu poussant légèrement son visage pour remplacer son crane par une oreille, est un événement sans aucun doute métahistorique en même temps qu’anatomiquement habile. Reste à voir ce qu’il célèbre du destin de l’Amérique, avec le véritable rôle de Trump dont nous avons toujours pensé qu’il était destiné à jouer le déconstructeur du Système, c’est-à-dire le déconstructeur d’un système lui-même déconstructeur, c’est-à-dire un opposant direct et frontal du globalisme déconstructeur. Bref, notre religion est faite parce qu’avec Trump auréolé de son comportement à Butler et cette élection de novembre 2024, les véritables enjeux sont sur la table et chassent les vieux classements hérités du XIXe siècle (la « gauche » et la « droite » dont se repaissent les Français jusqu’à plus soif pour faire durer le plaisir de l’effondrement d’un système bricolé par des amateurs). Chacun sait désormais pour quoi il se bat et contre qui il se bat.




Trump a bien été envoyé à la mort par l’équipe Biden

[Source : ripostelaique.com]

Par Bernard Bayle

Voici des révélations explosives de Susan Crabtree sur le manque de sécurité au meeting de Trump, le samedi 13 juillet.

Susan Crabtree (@susancrabtree sur X) est correspondante à la Maison-Blanche de RealClearPolitics et journaliste pour The Hill et pour le Washington Examiner. Elle a de nombreux contacts au sein du Secret Service, qui lui ont fourni les informations suivantes :

1) les ressources du Secret Service avaient été réduites pour Trump le 13 juillet, et détournées au profit de Jill Biden, la femme de Biden, qui tenait au même moment une réunion dans un restaurant italien de Pittsburgh, non loin de la ville de Butler où Trump tenait son meeting de campagne.

2) le Secret Service a « appliqué le protocole » et traité Trump comme un ex-président, sans prendre en compte le fait qu’il est le candidat en tête pour l’élection présidentielle et qu’il est l’homme le plus menacé du monde.

Donc, pour protéger Jill Biden, qui n’est menacée par personne, les meilleurs agents ont été envoyés à l’intérieur du petit restaurant où ne se trouvait qu’une vingtaine de Démocrates. Mais pour protéger Trump, qui est l’homme le plus menacé du monde, en raison des tombereaux de calomnies et de diabolisations déversés sur lui par les Démocrates depuis 2015, et qui tenait un meeting en plein air (donc bien plus exposé) devant 18 000 personnes, une équipe réduite avait été mise en place.

3) l’équipe qui protège habituellement Trump était au repos, sauf l’agent principal, car ils étaient épuisés, ayant travaillé 7 jours sur 7 sans repos depuis des mois, en raison des refus répétés de Mayorkas (secrétaire américain [ministre] de la Sécurité intérieure) d’augmenter les effectifs du Secret Service protégeant Trump.

4) les agents temporaires assignés le 13 juillet à la protection de Trump avaient été puisés dans divers services, et n’étaient pas habitués à protéger Trump ni à travailler ensemble. La majorité des ressources disponibles dans la région dépendant de Pittsburgh (où se trouve Butler) avaient été attribuées à Jill Biden.

5) une seule équipe de 2 contre-snipers avait été approuvée par le bureau de Pittsburgh, et cela seulement la veille du meeting, ce qui ne laissait pas assez de temps à ces deux agents pour repérer correctement les lieux et mettre en place une sécurité adéquate. Selon une des sources de Crabtree, pour un événement en plein air de cette taille, il faut au moins 3 équipes de 2 contre-snipers pour couvrir les menaces potentielles.

Toutes ces informations sont ici :

Shocking Report: Secret Service Resources Diverted From PA Trump Rally to Jill Biden, More Troubling Info
https://redstate.com/nick-arama/2024/07/15/report-secret-service-resources-were-diverted-from-pa-trump-rally-to-jill-biden-visit-n2176871

De plus :

6) depuis que Biden squatte la Maison-Blanche, il a mis en place une politique d’extrême gauche dans tous les services de l’État fédéral, consistant en l’embauche de femmes plutôt que d’hommes, et de personnes de couleur plutôt que de Blancs, politique appelée DEI (Diversity, Equity and Inclusion) qui est en réalité sexiste et raciste. À cause de cette politique, la nouvelle dirigeante du Secret Service, Kimberly Cheatle, nommée en 2022, est l’ancienne directrice de la sécurité de Pepsi Cola… ce qui a conduit Elon Musk à twitter : « Elle s’occupait de garder des canettes de soda, et maintenant elle doit protéger Trump ? »

7) cette directrice a décidé que le Secret Service doit recruter au moins 30 % de femmes, sans se soucier de savoir si une femme est aussi efficace qu’un homme pour les missions de cette agence. Le site du Secret Service déclare que « notre mission est d’embaucher plus de femmes », et non d’embaucher des personnes compétentes.

8) le résultat, c’est que, sur la vidéo de la tentative d’assassinat de Trump, on voit trois femmes du Secret Service qui tentent de protéger Trump en plus de 4 ou 5 hommes. Comment une femme de 1 m 65 (taille moyenne) peut-elle faire écran avec son corps pour protéger un homme de 1 m 88 comme Trump, alors que c’est l’une des obligations de son métier ? Comment une femme de 55 kg (poids moyen), ou même trois femmes de 55 kg peuvent-elles porter un homme de 100 kg au pas de course pour l’extraire en cas de besoin, alors que c’est une obligation de leur métier ?

9) à la fin de la vidéo, on voit ces trois femmes devant la voiture blindée dans laquelle Trump est entré : elles ont l’air désorientées, l’une d’elles n’arrive même pas à remettre son arme dans son holster (preuve de manque d’entraînement ou d’incompétence).

Ces remarques proviennent de la chaîne de télévision Sky News Australia, ici :

Fury unleashed on secret service after “catastrophic failure” to protect Donald Trump (Sky News Australia) 15-07-2024.

CONCLUSION :

1) Biden a donné l’ordre à Mayorkas de refuser toute protection supplémentaire à Trump ;

2) le Secret Service néglige de protéger correctement Trump (en raison des décision de Biden) ;

3) la politique sexiste (et raciste) de Biden (DEI) entraîne une baisse massive de l’efficacité des agents du Secret Service.

Bref, une fois de plus :

Biden et les Démocrates sont coupables !

Bernard Bayle




Bill Gates investit 4 millions de dollars dans la promotion de l’identification numérique des citoyens

[Source : aubedigitale.com]

Par Jade

Bill Gates, cofondateur de Microsoft, vient d’investir des millions de dollars dans un projet visant à faire progresser le déploiement mondial des cartes d’identité numériques pour le grand public.

La Fondation Gates du milliardaire continue de financer diverses initiatives visant à introduire l’identification et les paiements numériques d’ici la fin de la décennie.

Gates a augmenté le financement d’un projet connu sous le nom d’infrastructure publique numérique (IPN).

L’IPN vise à remplacer l’argent liquide par une monnaie numérique unique de la banque centrale (CBDC), directement liée à la carte d’identité de chaque individu.

Bien que les partisans de l’IPN insistent sur le fait qu’elle ne sera pas obligatoire, les individus du monde entier devront utiliser des CBDC et des identifiants numériques pour accéder aux services de base.

Parmi les partisans de l’IPN figurent des groupes d’intérêt privés ou d’entreprises tels que la Fondation Gates et le Forum économique mondial (FEM).

Le projet est également soutenu par les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni, tout en étant fortement encouragé par l’organisation mondialiste non élue qu’est l’Organisation des Nations unies.

Pour faire avancer rapidement ce programme, la Fondation Gates a injecté 4 millions de dollars dans le groupe de recherche sur l’IA et la science des données Alan Turing Institute, basé au Royaume-Uni.

La nouvelle subvention de Gates a été annoncée comme un financement initial pour l’initiative de l’Institut visant à garantir une mise en œuvre « responsable » des services d’identification numérique.

L’institut Turing présente ses travaux qui seront financés par Gates.

La subvention de Gates couvrira le financement d’un projet pluridisciplinaire pour les trois prochaines années.

L’institut utilisera l’injection de fonds de Gates pour accélérer le processus réglementaire nécessaire au déploiement du système d’identification numérique pour le public à l’échelle mondiale.

Pour obtenir l’approbation, Gates et l’Institut Turing veilleront à ce que le lancement mondial des éléments de l’IPN, tels que la CBDC et l’identification numérique, se fasse en tenant compte des préoccupations en matière de protection de la vie privée et de sécurité.

Toutefois, compte tenu des activités passées et pluriannuelles de la Fondation Gates, personne ne devrait être blâmé d’interpréter cela comme une tentative de blanchir ces questions clés de la protection de la vie privée et de la sécurité.

Les experts ont fréquemment mis en garde contre la centralisation des identités et des informations financières des personnes par le biais de systèmes d’identification numérique.

En annonçant le renouvellement de la subvention, l’Institut Turing a clairement indiqué qu’il considérait la mise en œuvre de « services d’identification » comme une orientation positive.

Selon l’organisation, l’IPN est vitale pour « l’inclusion », l’accès aux services, et prétendument pour les droits de l’homme.

Cependant, Bill Gates et ses alliés estiment qu’il est nécessaire de modifier les niveaux de confidentialité et de sécurité actuellement acceptés par le public.

C’est pourquoi Gates a financé cette nouvelle initiative.

« Le projet vise à améliorer la confidentialité et la sécurité des systèmes nationaux d’identité numérique, dans le but ultime de maximiser la valeur pour les bénéficiaires, tout en limitant les risques connus et inconnus pour ces constituants et en maintenant l’intégrité de l’ensemble du système », a déclaré l’Institut.

Bien que l’institut propose un grand nombre de mots à la mode et de sentiments apparemment positifs, il n’explique pas comment ces objectifs seront atteints.

Au lieu de cela, il promet simplement de couvrir toutes les bases, comme par magie, afin de promouvoir les avantages et d’effacer les inconvénients.

La Fondation Gates a toutefois donné une information intéressante.

« Chaque année, des milliards de dollars sont investis pour développer des systèmes d’identité (numérique) plus sûrs, plus évolutifs et plus conviviaux », révèle l’annonce.




Sur la tentative d’assassinat de Trump

[Source : jonrappoport.substack.com]

Par Jon Rappoport

UN : L’insanité flagrante, bien sûr, est de savoir comment le tireur a pu accéder au toit. À 150 mètres du podium. Il y avait plusieurs façons de le couvrir. La meilleure : Les tireurs des SS [services secrets] sont là sur le toit. Sinon, des drones. Des hélicoptères en circulation.

Un échec total. Total.

Je ne crois pas à l’excuse selon laquelle les SS étaient en sous-effectif. Ils l’étaient, mais ce bâtiment aurait dû être une priorité A-1. (Et oui, les gens de Trump ont été déboutés dans leurs demandes pour plus de protection de la part des SS. Le chef des SS est-il plus enclin à faire passer la DEI1 par la porte (il semble que ce soit le cas) ?)

Un participant convaincant au rassemblement a déclaré à la presse que lui et d’autres personnes ont vu le tireur monter sur le toit avec une arme et ont crié aux flics et aux agents SS à proximité, les avertissant, et n’ont reçu aucune réponse. C’est stupéfiant.

Les personnes qui veulent démontrer que l’assassinat a été planifié de l’intérieur disposent de munitions grâce au témoignage de ce participant.

DEUX : Les agents SS ont maintenu Trump à terre derrière le podium pendant près d’une minute. Pourquoi ? Le podium était fait d’acier épais ? Si le tireur était encore actif, il aurait pu tirer de nombreuses balles sur la partie inférieure du podium. Cela n’a aucun sens.

Les agents SS auraient dû placer des corps autour de Trump de tous les côtés et le transporter immédiatement hors de l’estrade et dans le fourgon sécurisé. Sans interruption. Aucun arrêt n’aurait été permis pour un geste du poing de la part de Trump.

Un autre échec total.

Et il n’y avait qu’un seul de ces fourgons sécurisés garé juste à côté de la plate-forme ? J’en aurais attendu au moins 6. Avec des agents.

TROIS : À ce jour, je ne vois aucune déclaration de la part du principal agent chargé de l’application de la loi aux États-Unis, le procureur général Merrick Garland. Il est aussi silencieux qu’une souris. Il n’a pas pris l’initiative.

QUATRE : Je répète que le tir depuis le toit était facile. Il n’y avait pas besoin d’un expert. D’après ce que j’ai vu, il y avait une ligne de mire directe vers le podium. Raison de plus pour y placer deux agents SS dès le début.

CINQ : Quelqu’un a-t-il vu des agents aller sur le toit et retirer le corps du tireur ? Je n’ai rien entendu à ce sujet. On aurait pu penser que, dans toute la couverture médiatique, quelqu’un aurait dit qu’il avait vu cela. On aurait pu penser qu’il y aurait des images vidéo de cela. Mais il n’y a rien.

Au lieu de cela, on nous dit que les contre-tireurs SS ont pointé leurs armes sur le tireur AVANT (?) qu’il ne tire sur Trump. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

SIX : Autre chose : les quelques personnes dans la foule qui ont été blessées ou tuées… étaient-elles censées obstruer la ligne de mire du tireur ? Parce que je ne vois pas comment c’est possible. Le tireur était sur un toit. Il avait donc une vue dégagée sur le podium. Dans le même ordre d’idées, est-ce que quelqu’un dans le groupe derrière Trump a été touché par un tir ? On pourrait le penser, si le tireur a tiré 7 à 10 coups rapides. Les tirs frôlant la cible auraient touché ces personnes. Pourtant, je n’entends pas dire que quelqu’un derrière Trump ait été blessé. Au contraire, il semble que les personnes blessées ou tuées dans la foule se trouvaient à une certaine distance de Trump. Cela indique-t-il un autre tireur ? Et cela jette-t-il un doute sur le fait que l’assassin sur le toit soit bien celui qui a tiré sur Trump ? Il y a là quelque chose qui ne colle pas. Et aucun des experts présents à la télévision — ancien membre du FBI, ancien contre-tireur — ne soulève ces questions.

Mise à jour : un délégué à la convention du RNC, qui était assis derrière Trump et à sa droite, a déclaré à FOX qu’un homme derrière lui avait été tué par une balle. Je m’attendais néanmoins à ce qu’il y ait plus de blessés et/ou de morts parmi les personnes qui se trouvaient derrière Trump.

Par ailleurs, un médecin des urgences a expliqué à la presse qu’il avait tenté de sauver la vie d’un homme sans y parvenir. Il semble évident que l’homme qui est mort n’était pas derrière Trump. Cela fait donc deux personnes tuées par coup de feu parmi les participants. Jusqu’à présent, la presse ne parle que d’une seule personne.

Oui, il y a plusieurs raisons de fond, en dehors des raisons politiques évidentes, de penser qu’il s’agit d’un travail interne ou d’une tromperie quelconque.

Comme je l’ai appris il y a longtemps lors de mon enquête sur l’attentat à la bombe d’OKC2 en 1995, il faut commencer par les faits initiaux sur le terrain. Examinez-en le plus grand nombre possible, y compris ceux qui ont été omis dans la couverture médiatique. Les motifs politiques sont essentiels, bien sûr. Mais ne vous y attardez pas au point d’ignorer les anomalies qui se trouvent sous votre nez et qui n’ont aucun sens. Elles n’ont pas de sens parce qu’elles couvrent des faits non signalés.

En développement…





Hypothèses concernant la tentative contre Trump

[Voir aussi :
La prophétie de Brandon Bible sur la tentative d’assassinat de Donald Trump il y a 3 mois a refait surface]




La prophétie de Brandon Bible sur la tentative d’assassinat de Donald Trump il y a 3 mois a refait surface

[Note de Joseph : cet élément et celui présenté ci-après vont donner de l’eau au moulin de ceux qui penseront qu’ils s’agit d’une mise en scène pour faciliter l’élection de Trump. Et on ne peut pas exclure cette possibilité.]




Pourquoi avoir voulu assassiner Trump ?




Tentative ratée d’assassinat de Donald Trump




Musk fait un don à la campagne de Trump

[Source : zerohedge.com]

Une nouvelle qui fait froid dans le dos pour les démocrates : Musk s’engage dans la lutte pour 2024 en faisant un don « considérable » au Super PAC de Trump.

Par Tyler Durden — 13 juillet 2024

Il y a eu un nouveau rebondissement dans la saga des élections de 2024, car Elon Musk a fait un « don important » à un super PAC qui travaille pour ramener Donald Trump à la Maison-Blanche.

L’histoire a éclaté quelques heures après que le New York Times ait rapporté que les principaux donateurs avaient gelé 90 millions de dollars de promesses de dons au super PAC de Biden, après avoir conclu que Biden était un homme mort, politiquement ou autre. Cette nouvelle intervient quatre mois après que Musk a déclaré qu’il restait sur la touche :

L’homme le plus riche du monde a manifestement changé d’avis : citant des sources anonymes « proches du dossier », Bloomberg a annoncé vendredi soir une nouvelle qui pourrait changer la donne : M. Musk a donné de l’argent à America PAC, qui se concentre principalement sur des initiatives de terrain, telles que la sollicitation d’électeurs et les efforts pour faire sortir le vote. Parmi la constellation de groupes soutenant Trump, America PAC est celui qui consacre le plus d’argent à la sensibilisation directe des électeurs.
Le montant du don de M. Musk n’a pas été divulgué, mais Bloomberg a déclaré que des sources « ont qualifié le montant de considérable ». Conformément aux règles de la Commission électorale fédérale, le PAC fournira sa liste actualisée de donateurs lundi. Bien que les super PAC ne soient pas autorisés à contribuer directement aux candidats ou aux partis, ni à « coordonner » leurs efforts, ils peuvent collecter des contributions illimitées.

Avec une valeur nette estimée par Forbes à 250 milliards de dollars, Musk a manifestement le potentiel de modifier fondamentalement une guerre de collecte de fonds dans laquelle les démocrates étaient déjà sous le choc des effets de la performance désastreuse du président Biden lors du débat du 27 juin avec Trump, de sa piètre interview avec George Stephanopoulos d’ABC et de la conférence de presse du sommet de l’OTAN remplie de gaffes, jeudi dernier.
Ce don semble parachever une métamorphose politique : Musk a déclaré avoir voté pour Barack Obama, avoir donné de l’argent et voté pour Hillary Clinton en 2016, et avoir voté pour Joe Biden en 2020.
Cependant, Musk a manifesté un mécontentement croissant à l’égard de l’approche des démocrates sur une série de questions. L’un d’entre eux est le contrôle des frontières : au début de l’année, M. Musk a déclaré devant un public que « l’immigration non contrôlée à grande échelle est la recette d’un désastre ». Il a également dénoncé l’opposition des démocrates à l’obligation de présenter une pièce d’identité avec photo pour pouvoir voter, affirmant que « l’extrême gauche » voulait rendre « impossible de prouver la fraude électorale ». Au cours du week-end, il a exprimé sa consternation face à l’engagement de M. Biden d’opposer son veto à un projet de loi qui exigerait une preuve de citoyenneté pour pouvoir voter.

En 2022, M. Musk a tweeté qu’il avait voté pour la première fois pour un républicain, en soutenant Mayra Flores, républicaine du Texas, lors d’une élection spéciale à la Chambre des représentants des États-Unis. Le mois dernier, M. Musk a déclaré aux actionnaires de Tesla qu’il avait « eu quelques conversations avec [Trump] et qu’il m’appelait, sans raison, à l’improviste […]. Je ne sais pas pourquoi, mais il le fait ».
Dans ce qui pourrait être une motivation plus puissante que les questions politiques, Musk se trouve à plusieurs reprises dans le collimateur du gouvernement armé des démocrates, avec une cible fédérale dans le dos depuis qu’il a acheté Twitter en 2022 dans le but de le débarrasser de son régime de censure gauchiste et au service du gouvernement.
Dans les deux semaines qui ont suivi la conclusion de l’achat par Musk, Biden a déclaré aux journalistes que « la coopération et/ou les relations techniques d’Elon Musk avec d’autres pays méritent d’être examinées. Qu’il fasse quelque chose d’inapproprié, je ne le suggère pas. Je suggère qu’elles méritent d’être examinées. » Sur un ton sinistrement menaçant, il conclut : « il y a beaucoup de façons… »

Résumant l’ampleur des attaques à The Hill en décembre, Liz Peek a déclaré que Musk et ses entreprises faisaient l’objet d’une enquête du ministère de la Justice, de la Federal Aviation Administration, de la Federal Trade Commission, de la Securities and Exchange Commission, du National Labor Relations Board, du procureur du district sud de New York et du U.S. Fish and Wildlife Service.

Musk a exprimé son inquiétude quant à la victimisation de Trump par le biais de poursuites judiciaires motivées par des considérations politiques, comme il l’a fait en mai lorsque l’ancien président a été condamné à New York pour des accusations étonnamment inventées concernant son financement en 2016 de paiements occultes à Stormy Daniels, qui avait prétendu que les deux avaient eu une rencontre intime d’une nuit en 2006.

La fortune financière de la campagne de Trump a changé radicalement après cette condamnation, car des sympathisants furieux ont exprimé leur indignation en dollars, ce qui a propulsé Trump en tête. L’entrée en jeu de Musk exacerbe la situation désastreuse des démocrates et va certainement accélérer les efforts visant à écarter Biden de la tête de liste… tout en augmentant de manière exponentielle l’angoisse des gauchistes qui pensaient que les choses ne pouvaient pas être pires.




« Si la Russie tombe ou échoue, le monde est fini »

[Source : https://x.com/DravenNoctis via https://x.com/camille_moscow]

Par Noctis Draven, vétéran de l’armée américaine

À de NOMBREUSES reprises, j’ai dit au fil des ans que la Russie était le dernier pays au monde qui s’interposait entre l’Occident et sa domination totale, mais qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce que je dis cela parce que je déteste un camp plutôt que l’autre ? Non, je le dis parce que c’est le bien contre le mal. Maintenant, avant que ceux d’entre vous qui vivent à l’Ouest ne se mettent en colère, comprenez que je parle surtout des gouvernements et de ceux qui contribuent au mal, tous les Occidentaux ne sont pas mauvais bien sûr et la plupart de ceux qui contribuent au mal croient sincèrement qu’ils mènent le bon combat.

Mais il reste le fait que si la Russie tombe ou échoue, le monde est fini. Si vous examinez les valeurs de l’Occident, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Suède, de l’Australie, du Canada, etc. Ce sont des pays qui renoncent de plus en plus à leur identité, des endroits où les migrants affluent, où la culture est dissoute et l’histoire effacée. Les populations sont remplacées, tuées, violées et finalement oubliées. Ce Forum économique mondial et l’agenda des mondialistes cherchent à rendre le monde sans frontières, sans culture ni identité, une foule de gens sans loyauté envers leur terre ou leur héritage et plus facilement contrôlables. Pour n’être rien de plus qu’une classe de consommateurs sans fierté, du bétail qui ne sera jamais inspiré pour NE PAS suivre les ordres.

L’Occident partage également une haine commune pour la tradition, la famille, les enfants et les valeurs traditionnelles. Ils veulent des foyers monoparentaux, ou mieux encore, pas de parents. Ils ne veulent pas d’enfants, pour promouvoir la peur du climat et pour soutenir et vénérer l’idéologie LGBTQ. Un monde où l’idéologie « Si ça fait du bien, faites-le » ne tient pas compte de la moralité ou des limites. Chaque nation qui « rejoint » l’Occident finit par devenir ce genre de choses. Promenez-vous dans Paris, en Suède ou dans n’importe quel pays européen qui a plié le genou devant les mondialistes.

Vous ne trouverez pas les Français à Paris, vous ne trouverez pas les Anglais en Angleterre, vous ne trouverez pas les Allemands en Allemagne, etc. La démographie est méconnaissable, la culture est détruite, en fait la seule idéologie sur laquelle ils semblent tous s’accorder est celle des LGBTQ.

La Russie n’est pas tombée dans ce piège, elle est tout le contraire et constitue une menace pour l’Occident. Non pas parce que la Russie veut conquérir ou changer l’Occident, non pas parce qu’elle cherche la guerre, mais simplement parce qu’elle existe et qu’elle est forte. La Russie est forte et ils ne peuvent pas la forcer à se soumettre à leurs méthodes, de sorte que l’existence même d’une puissance qui ne se soumettra pas est offensante et effrayante pour l’Occident. C’est pourquoi ils ont toujours cherché et continuent de chercher à provoquer, à susciter et à pousser à la provocation pour détruire la Russie.

Pire encore, la Russie résiste à l’Occident et incite les autres à faire de même, montrant par l’exemple que l’Occident peut être vaincu et qu’il existe une autre voie, une voie multipolaire. Une voie dans laquelle le monde peut commercer, faire des affaires et exister sans plier le genou ou succomber à l’idéologie satanique des mondialistes occidentaux. L’Occident ne peut tolérer cela et cherche donc à détruire la Russie. Bien sûr, l’axe de la résistance est constitué de la Russie, de l’Iran, de la Chine et de quelques autres, mais il y a une raison pour laquelle les tensions avec la Russie sont si fortes. L’Occident sait que si les autres résistent, si la Russie tombe et devient un exemple, les autres se mettront au pas.

Tout comme il n’est pas nécessaire d’être architecte pour comprendre l’importance d’un pilier de soutien, il n’est pas non plus nécessaire d’en savoir beaucoup sur la Russie pour comprendre ou apprécier cela, il n’est pas nécessaire d’avoir voyagé ou d’être un expert de la Russie pour voir les schémas et comprendre pourquoi nous ne devons JAMAIS permettre à la Russie de tomber. Elle représente non seulement la Russie, mais le tout dernier bastion de la liberté dans le monde. Il n’y a pas d’autre endroit où les gens libres peuvent s’échapper, nulle part où fuir. Nous nous tenons aux côtés de la Russie ou nous nous préparons tous à vivre à genoux face à l’ordre mondial mondialiste qui est dangereusement proche de tout prendre.




Héritage de « l’esclavage » et de la « ségrégation » : les Canadiens sont-ils désormais des Américains ?

[Source : quebecnouvelles.info]

[Illustration : Trudeau portant un visage noir lors d’une fête costumée des Mille et une nuits en 2001.
PHOTO PAR CANADA PROUD/TWITTER]

Héritage de « l’esclavage » et de la « ségrégation » : sommes-nous désormais des Américains selon le gouvernement canadien ?

Par Anthony Tremblay

Il ne se passe pas une semaine sans que le gouvernement de Justin Trudeau annonce de nouvelles mesures pour satisfaire son électorat. La plus récente en date, c’est ce rapport sur la réforme du système de justice pour favoriser les personnes noires. En quoi cela démontre-t-il une américanisation de la société canadienne ? C’est ce que nous allons voir.

Justin Trudeau est un Premier ministre en sursis. Les sondages depuis des années montrent une tendance lourde : il sera battu à plates coutures par Pierre Poilievre. On parle même de défaite historique pour le fils de Pierre Elliott Trudeau. La défaite serait si cuisante que le Bloc Québécois pourrait même hériter de l’opposition officielle.

Mais qu’à cela tienne. Justin Trudeau est motivé à pousser le délire progressiste toujours plus loin. Comme récemment, lorsque son gouvernement a publié un rapport détaillant plusieurs dizaines de mesures pour combattre le « racisme systémique » dont seraient victimes les personnes noires avec la Justice. On parle de réduire les peines et les conditions de remise en liberté pour les personnes uniquement, car elles sont noires.

Dans le rapport, disponible sur le site du ministère de la Justice, on explique que « cette situation trouve son origine dans l’histoire du Canada marquée par le colonialisme, l’esclavage et la ségrégation. » Dans le cas qui nous intéresse, nous aimerions bien connaître en quoi l’esclavage et la ségrégation structurent la société canadienne. Dans le cas des États-Unis, cela est débattable.

Mais au Canada ? En Nouvelle-France, il n’y aurait eu que 4000 esclaves, dont le deux tiers étaient autochtones. Les autochtones mis en esclavage étaient des « cadeaux » de nations alliées des Français. L’esclavage existait même avant l’arrivée des Français en Louisiane (où les esclaves étaient les plus nombreux) ou au Canada.

De plus, le préambule du rapport mentionne Georges Floyd. Voilà une problématique typique des antiracistes en dehors des États-Unis. Ils essaient toujours de tout justifier par rapport à cette tragédie qui s’est déroulée aux États-Unis. Ils tentent de trouver leur « moment » Georges Floyd. Au Québec, ils ont essayé avec quelques tristes faits divers. Mais cela ne sert à rien. La pilule ne passe pas.

En quoi le Canada devrait légiférer en fonction de l’actualité sociale et politique des États-Unis ? Les gens se braquent lorsque nous parlons d’américanisation. Ou quand nous reprochons aux médias de chez nous d’être obsédés par le cas Donald Trump. Mais pour plusieurs, nous devons toujours répondre aux conservateurs américains par de nouvelles mesures radicales chez nous.

La France a répondu au recul de l’accès à l’avortement aux États-Unis par une sacralisation de celui-ci désormais inscrit dans sa constitution. Au Canada, le gouvernement de Justin Trudeau calque son discours sur celui de Black Lives Matter aux États-Unis pour réformer le système judiciaire. Mais comme nous nous tuons à le dire, nous ne sommes pas des Américains.

Ni le Québec ni le Canada n’ont l’histoire des États-Unis. La ségrégation, si elle a existé, n’était pas aussi formelle et profondément ancrée dans les provinces maritimes que dans le sud des États-Unis. Au Québec, elle n’a jamais existé. Et la grande majorité des personnes noires sont venues ici depuis les années 60, des Caraïbes ou d’Afrique. Il sera difficile, voire impossible, de trouver le descendant d’un esclave noir en Nouvelle-France.

Les noirs étaient même considérés comme plus « riches » que les Canadiens français lors de la publication du rapport Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme. Seules deux « ethnies » étaient considérées plus pauvres [que les Canadiens français] : les Italiens et les autochtones. Historiquement, ce sont même les Canadiens français qui ont été discriminés par le gouvernement fédéral. Mais personne ne parlera de ceci en effet. C’est trop politiquement incorrect.

Trudeau est au bout de son règne. Il ne sait plus où donner de la tête pour grappiller quelques votes parmi son bassin d’électeurs issus des communautés culturelles. Non, le Canada n’est pas un pays où l’esclavage et la ségrégation structurent le système politique actuel. Et non, la mort de Georges Floyd ne doit pas influencer les politiques de gouvernements extérieurs à ceux des États-Unis. Cela est fatigant de le rappeler, mais nous ne sommes pas des Américains. C’est tout. Et Trump n’est pas notre président.




Un triste bordel

Par Henri ROURE

De nombreux Français garderont pour longtemps un goût de cendre dans la bouche. Ce deuxième tour des législatives a incendié ce qui restait de la cinquième République en mettant en place une assemblée élue, et donc légale, mais totalement illégitime. Or le principe de légitimité depuis le général de Gaulle a été un des piliers de la cinquième République où le non-écrit, c’est-à-dire l’âme du texte constitutionnel, avait autant d’importance que les articles sur lesquels repose le fonctionnement des institutions. La communion nécessaire entre le pouvoir et le peuple après s’être lentement érodée, n’existe plus désormais.

J’apparente ce qui vient de se produire à un coup d’État collectif conduit par une addition de confréries dont le seul point commun est l’intérêt qu’elles ont à ne pas changer les règles d’un jeu dans lequel chacune a trouvé depuis longtemps sa place. Elles relèvent d’un même univers. C’est cet univers de compromissions que les partis qui les représentent essaient de défendre. De l’ultra-gauche à la droite, ils évoluent dans un même enclos, contrôlé par des arbitres ou promoteurs étrangers, où chacun essaie de duper l’autre.

Alors, lorsque des « extérieurs » risquent d’imposer un autre jeu — du moins en apparence — tous se réunissent pour conserver des règles auxquelles ils sont habitués et qui leur conviennent si bien. C’est évidemment une salade, c’est-à-dire une juxtaposition de produits qui ne se mélangent pas — ne peuvent pas se mélanger — mais à laquelle il est donné un nom unitaire… Cette association contre nature a donc fait un coup d’État grâce aux moyens médiatiques d’aujourd’hui. Il n’a que partiellement réussi puisque notre pays est devenu ingouvernable. Mais ils n’en ont cure, car — et c’est le deuxième point commun à cette addition d’oies, de charognards et de renards — ils espèrent pouvoir bénéficier du chaos pour accéder à la tyrannie et mettre en œuvre ce qu’ils appellent chacun leur programme. Il me souvient que le principe du chaos est largement appliqué par les États-Unis dans leur politique étrangère pour assurer leur hégémonie sur l’Europe et dans le monde. J’en ai traité dans « Dieu n’a pas béni l’Amérique ». Nous allons donc vivre dans un chaos qui fera dépendre notre pays de l’étranger et d’organisations internationales. Peut-être était-ce là le vœu secret de quelques-uns ?

Il est vraiment étrange qu’un parti arrivé largement en tête aux élections européennes, puis au premier tour des élections législatives, se retrouve au second tour en troisième position avec moins de députés que la Gauche ou le Centre. Ce nombre de députés est de toute évidence non conforme aux 9 millions d’électeurs ayant voté pour lui (le plus important résultat en nombre de voix de ce deuxième tour) auxquels nous pouvons ajouter près de deux millions de voix dites « divers droite » et « extrême-droite » (selon les appellations du ministère de l’Intérieur), soit un ensemble de dix à quinze millions d’électeurs qui lui sont favorables ou non-hostiles. En comparaison l’Union de la gauche a recueilli 7 millions de voix ; le parti du président 6,3 millions, et Les Républicains 1,5 million dont il est difficile de savoir leur positionnement. Il y a de manière indéniable une entourloupe rendue possible par l’endoctrinement médiatique. Je la qualifie sans hésitation de coup d’État.

Il fallait un « front républicain pour faire barrage à l’extrême droite ». Je rappelle que la république n’est qu’une forme de gouvernement qui ne peut en aucun cas être confondue avec la démocratie. Les républiques populaires du monde communiste étaient bien autre chose que des démocraties. Il existe sur le continent européen 10 monarchies (auxquelles s’ajoutent le Vatican et l’Andorre, monarchies non héréditaires) pour la plupart bien plus démocratiques que la République Française. À cet abus de langage, ou plutôt à ce détournement du sens des mots, s’ajoute le simple fait que le Rassemblement National, contre lequel s’est élevé ce prétendu barrage, est un parti légal à l’instar de tous les autres partis déclarés. Il n’a jamais fait l’objet d’interdiction. De plus le nombre de citoyens qui votent, en nombre croissant, pour lui confirme sa légitimité et le dédouane de tout extrémisme. Enfin je signalais dans un précédent article (« une dictature menacée ? ») que les accusations de ces confréries, visant à rapprocher ce parti des plaies idéologiques d’origine socialiste de la Seconde Guerre mondiale, cherchaient à faire oublier que les principaux acteurs de la collaboration avec les Allemands sous les ordres du socialiste Pierre Laval étaient ou socialistes ou communistes ou encore syndicalistes révolutionnaires, avec quelques autres venus d’horizons divers.

Au bilan de cette corruption de la démocratie, nous aboutissons à l’incroyable résultat suivant : total gauche 193 élus (LFI 75, socialistes 65, Écologistes 33, Communistes 9, divers gauche 11) ; le parti présidentiel 163 députés, LR 68, et pour le RN 123 élus auxquels nous pouvons ajouter 17 LR de Ciotti et 10 divers droite, soit 150 élus.

C’est une évidence nous sommes revenus à un schéma du type IIIe ou IVe République. Elles subissaient le régime des partis qui a causé leur disparition. Les deux se sont effondrées à la suite de crises qu’elles s’avérèrent incapables de dominer. Leur impuissance, les tripatouillages et les scandales les avaient détruites. J’en conclus donc que la Vème République, depuis des années blessée et dénaturée par des modifications et des interprétations indues du texte fondamental, vient de mourir.

Les citoyens qui se sont laissés endoctriner par les médias grand public et des phrases outrancières lancées par des saboteurs ne sont pas responsables de cette situation. Les vrais responsables sont ceux qui ont subordonné leur ego à des ambitions nullement françaises. Ils ont mis en œuvre cette injustifiable atteinte à la démocratie. Servant des intérêts étrangers multiples, ils se comportent comme des collaborateurs de plusieurs maîtres. Je suppose que cette attitude vous rappelle quelque chose… La France dans son destin a été la grande absente de ces élections pourtant destinées à assurer son avenir. La Commission européenne, Washington et quelques autres doivent se réjouir.

Je crains les lendemains pour notre Patrie, car le principe de légitimité ayant été bafoué, la démocratie violée, toute action de révolte peut donc apparaître désormais légitime auprès de citoyens cocufiés.

Henri ROURE




La grande trahison britannique

La montée du régime des rentiers en Grande-Bretagne

[Source : unz.com]

Par Keith Woods – 4 juillet 2024

Depuis l’élection du gouvernement conservateur de Margaret Thatcher en 1979, la Grande-Bretagne a vécu une grande expérience. Sur le plan économique, le Royaume-Uni est devenu le modèle du néolibéralisme en Europe. Sur le plan politique, le Royaume-Uni s’est tranquillement transformé en un État postnational, subissant l’une des plus grandes transformations démographiques de l’Occident.

Bien que la victoire écrasante du « New Labour » de Tony Blair en 1997 ait pu apparaître comme un retour au modèle de social-démocratie européenne que la Grande-Bretagne avait illustré après la Seconde Guerre mondiale, la « troisième voie » de Blair représentait plutôt l’adoption du néolibéralisme par la gauche de l’establishment, joliment résumée par la déclaration de son porte-parole Peter Mandelson selon laquelle « nous sommes tous des Thatchériens maintenant ».

Sous la direction du parti conservateur et du New Labour, la Grande-Bretagne est passée d’une puissance industrielle et manufacturière traditionnelle à une économie de rente hautement financiarisée. Les effets ont été profonds. La situation du Britannique moyen s’est considérablement dégradée et des régions entières ont été laissées pour compte, alors même que Londres est devenu un centre financier international en plein essor. Le Royaume-Uni a été dénationalisé par des décennies d’immigration de masse et de gauchisme culturel, et est devenu l’exemple même de l’« anarcho-tyrannie », où l’État punit avec une extrême sévérité les délits mineurs et les actes de dissidence contre le consensus libéral, tandis que la grande criminalité échappe à tout contrôle dans les grandes villes.

Le régime des rentiers

La transformation fondamentale de l’économie britannique depuis les années 1980 est le passage d’une économie qui fabrique des objets à une économie qui fabrique de l’argent. Jusqu’alors, la puissance économique de la Grande-Bretagne était centrée sur l’industrie manufacturière. La Grande-Bretagne a été le berceau de la révolution industrielle, et la double expansion de son empire colonial ainsi que les progrès rapides de l’ingénierie ont permis la création d’un vaste réseau commercial, où les colonies fournissaient les matières premières et les marchés pour l’industrie manufacturière britannique. Les villes du nord de l’Angleterre, comme Manchester, Sheffield et Newcastle, sont devenues des centrales manufacturières au service du monde entier.

La Grande-Bretagne est passée d’un capitalisme entrepreneurial à un capitalisme rentier : un système économique organisé autour d’actifs générateurs de revenus. Dans ce système, la propriété de biens rares recherchés — terres, ressources naturelles, propriété intellectuelle — est à l’origine d’une grande partie de l’activité économique, et le régime est dominé par des rentiers extrêmement riches. La richesse se construit autour de l’avoir plutôt que de l’action.

Dans son livre Rentier Capitalism, le géographe économique Brett Christophers a montré que les réformes de l’ère thatchérienne ont eu pour principal effet d’ouvrir aux rentiers de nouvelles sources de revenus qui n’ont eu que peu ou pas d’effets productifs. Depuis lors, la tendance a été de privilégier l’accumulation de rentes au détriment de l’investissement dans l’activité économique productive. La part du PIB britannique provenant de l’industrie manufacturière était de 32 % en 1973, elle est aujourd’hui inférieure à 9 %. Le Royaume-Uni produit aujourd’hui beaucoup d’argent, mais pas grand-chose d’autre.

Depuis le premier gouvernement Thatcher, un certain nombre d’évolutions ont favorisé les rentiers et privé les locataires de leur pouvoir : suivant les prescriptions monétaristes de l’école économique de Chicago, le gouvernement Thatcher a privatisé de vastes quantités d’actifs publics et déréglementé les marchés financiers, ce qui a permis une croissance massive du crédit porteur d’intérêts (la dette des ménages est passée de 37 % à 70 % du PIB sous Thatcher). Les grandes découvertes de pétrole et de gaz dans la mer du Nord britannique, ainsi que l’émergence de nouvelles technologies et plateformes numériques génératrices de rentes, ont également entraîné le gonflement des portefeuilles des rentiers.

Les gouvernements successifs ont modifié la politique fiscale pour favoriser les rentiers. Par exemple, en 2016, le gouvernement conservateur a introduit la « Patent Box », qui permet aux entreprises de payer un impôt sur les sociétés nettement inférieur (de 10 % seulement) sur les bénéfices tirés de la propriété intellectuelle. Cette mesure a surtout profité à des géants comme GlaxoSmithKline, l’entreprise pharmaceutique britannique, qui a déclaré que ce changement lui avait permis de conserver 458 millions de livres sterling supplémentaires par an.

Le Royaume-Uni a également été le premier gouvernement à lancer les partenariats public-privé, dans le cadre desquels les services publics et les infrastructures sont confiés à des entreprises privées qui perçoivent des loyers, bien que l’État conserve une grande partie du risque financier. Ces programmes de PPP ont non seulement permis aux entreprises privées qui les exploitent de réaliser d’énormes bénéfices, mais il a été démontré à maintes reprises qu’ils coûtaient plus cher au gouvernement que s’il finançait directement les projets publics. Un rapport intitulé « The UK’s PPPs Disaster » (Le désastre des PPP au Royaume-Uni) note que :

Depuis 1992, les PPP ont produit des actifs publics d’une valeur en capital de 71 milliards de dollars. Le gouvernement britannique paiera plus de cinq fois ce montant selon les termes des PPP utilisés pour les créer.

De plus, une grande partie de cette gigantesque rente extraite du public britannique au profit de la finance privée est délocalisée et échappe à l’impôt. En 2011, la commission britannique des comptes publics a signalé que des investisseurs soutiraient d’énormes profits aux contribuables britanniques en achetant des contrats pour des écoles et des hôpitaux financés par des PPP, et en transférant les recettes à l’étranger. La commission a indiqué que de nombreux contractants de PPP sont basés dans des paradis fiscaux offshore, ce qui tourne en dérision l’hypothèse du Trésor britannique selon laquelle ces contractants profiteraient à l’économie britannique en payant des impôts.

Le gouvernement Thatcher a également accordé des conditions extrêmement généreuses aux compagnies pétrolières qui exploitaient le pétrole britannique de la mer du Nord. La découverte d’abondantes réserves de pétrole et de gaz dans la mer du Nord a largement contribué à financer le boom économique des années 1980 et à masquer la contraction de l’économie réelle au cours de cette période.

Mais alors que des pays comme la Norvège ont investi les grandes découvertes pétrolières dans des investissements à long terme tels que les fonds souverains, le gouvernement de Thatcher s’en est servi pour financer des réductions des taux supérieurs de l’impôt sur le revenu. Un économiste a estimé que si les 3 % du revenu national générés par l’extraction de pétrole et de gaz avaient été investis dans des actifs ultra-sûrs, ils auraient été évalués à 450 milliards de livres sterling en 2008. Au lieu de cela, cet argent a été utilisé pour financer un grand cadeau en espèces pour les plus hauts revenus de la société britannique, dont une grande partie a ensuite été réinvestie dans des actifs immobiliers et utilisée pour gonfler le marché du logement, plutôt que de stimuler la croissance économique réelle.

La privatisation, la déréglementation et la financiarisation ont conduit la Grande-Bretagne à devenir, selon les termes du Financial Times, un « paradis des rentiers ». Pendant tout ce temps, cette transformation et l’énorme transfert de richesse qu’elle a entraîné ont été subventionnés par les Britanniques, dont la plupart ont vu leur niveau de vie décliner ou stagner pendant des décennies. Le Royaume-Uni est un régime de rentiers — toutes les politiques menées depuis les années 1980 peuvent être comprises comme favorisant les rentiers, même (et souvent) au détriment de l’intérêt national.

Le trou noir financier de Londres

Londres a toujours été le siège de la finance et du gouvernement britanniques, mais sous Thatcher, l’économie financiarisée a commencé à se dissocier de plus en plus de l’économie traditionnelle tout en devenant la force motrice de la croissance économique du nouveau modèle. Les plus hautes instances du gouvernement britannique et la Banque d’Angleterre en sont venues à servir de plus en plus les intérêts de l’élite financière londonienne. Le nouveau modèle adopté en Grande-Bretagne était :

Très influencée par des personnes ayant une formation dans le domaine des marchés financiers. Ils en savaient beaucoup sur la City et les marchés de capitaux, mais relativement peu sur l’industrie manufacturière et les industries régionales. Pour eux, les marchés étaient une affaire de transactions, et non de production, de main-d’œuvre ou de matériaux. Pour eux, l’industrie faisait partie d’un espace étranger vieillissant. La finance était leur nouveau monde.1

Le graphique ci-dessous illustre l’explosion des services financiers basés à Londres dans la croissance de l’économie britannique :

En plus de permettre la croissance des services financiers à Londres, la déréglementation des gouvernements thatchériens et blairistes successifs a fait de Londres un énorme centre de spéculation. L’immobilier londonien est devenu un produit particulièrement prisé par les élites mondiales. En 2015, il a été rapporté que les acheteurs non-résidents avaient dépensé plus de 100 milliards de livres sterling dans l’immobilier britannique au cours des six années précédentes. Les acheteurs étrangers représentent désormais 41 % de l’activité du marché immobilier londonien. Bon nombre des propriétés résidentielles haut de gamme achetées par les oligarques sont laissées vides — Londres compte aujourd’hui plus de 34 000 logements classés comme « vacants à long terme ».

Lorsque l’on sait que Londres est un centre financier en plein essor et la première destination des super riches du monde, on peut penser que c’est un bienfait absolu pour l’économie britannique. Or, il est prouvé que le centre financier de Londres est devenu un trou noir pour le reste de la Grande-Bretagne et son économie plus traditionnelle.

La sagesse conventionnelle des réformateurs néolibéraux voulait que la croissance du secteur financier profite aux autres secteurs de l’économie : non seulement il y a plus d’argent qui fluctue à la recherche d’opportunités d’investissement, mais un secteur financier plus important signifie que plus de connaissances circulent sur les marchés qu’il étudie, que les marchés sont plus efficaces, et donc que les investissements sont plus efficaces.

Depuis le krach financier de 2008, on a appris beaucoup de choses qui remettent en cause cette hypothèse. Une étude réalisée en 2015 par la Banque des règlements internationaux a conclu que :

La croissance du système financier d’un pays freine la croissance de la productivité. Cela signifie que l’augmentation de la croissance du secteur financier réduit la croissance réelle. En d’autres termes, les booms financiers ne favorisent généralement pas la croissance, probablement parce que le secteur financier est en concurrence avec le reste de l’économie pour les ressources.2

Se référant spécifiquement à la Grande-Bretagne, les auteurs de The Finance Curse (La malédiction de la finance) écrivent :

La « financiarisation » a évincé l’industrie manufacturière et les services non financiers, privé les gouvernements de personnel qualifié, renforcé les disparités régionales, encouragé la recherche de rentes financières à grande échelle, accru la dépendance économique, augmenté les inégalités, contribué à priver la majorité de ses droits et exposé l’économie à des crises violentes. La Grande-Bretagne est sujette à la « capture du pays », l’économie étant limitée par la finance, et la politique et les médias étant sous son influence.3

En 2018, un trio d’économistes a tenté de chiffrer le coût de cette « malédiction financière ». Ils ont conclu que sur une période de 20 ans seulement, de 1995 à 2015, la financiarisation excessive a coûté à l’économie britannique 4,5 milliards de livres sterling en croissance non réalisée.4

La déréglementation a également permis au Royaume-Uni de devenir un centre mondial de la fraude financière. Un rapport de 2016 estime que la fraude financière coûte au Royaume-Uni 193 milliards de livres sterling par an, soit plus que le budget total du Service national de santé. Margaret Hodge, ancienne présidente de la commission britannique des comptes publics, a qualifié le Royaume-Uni de « pays de prédilection pour tous les kleptocrates, escrocs et despotes du monde ». Dans une affaire très médiatisée qui illustre le rôle que joue désormais Londres, la ville a été au centre d’un vaste système de blanchiment d’argent russe dans lequel des initiés russes ont blanchi jusqu’à 80 milliards de dollars d’argent sale, en les faisant transiter par des sociétés fictives enregistrées à Londres.

La City de Londres — le quartier financier déréglementé et semi-indépendant de Londres — est également au centre de l’économie mondiale du « shadow banking » [banques parallèles ou de l’ombre], dont on estime aujourd’hui qu’il représente la moitié des actifs mondiaux. Depuis les années 1950, la Grande-Bretagne a créé un écosystème financier extrêmement complexe qui fait appel à des juridictions britanniques offshore déréglementées, telles que les îles Caïmans et Jersey, permettant aux super riches du monde entier de dissimuler leurs richesses et leurs activités commerciales à l’abri de l’impôt et de la réglementation.

La déréglementation par le gouvernement britannique du « marché des eurodollars » des transactions offshore — effectuée sciemment à une époque de déclin colonial britannique pour tenter de maintenir la puissance financière britannique — a permis à la City de Londres de devenir « le principal centre névralgique du sombre système offshore mondial qui cache et protège la richesse volée du monde ». La City de Londres profite ainsi du fait qu’elle prive le monde de centaines de milliards d’impôts perdus et qu’elle facilite la fraude et la tromperie à grande échelle.

La façon dont l’État rentier traite la monnaie nationale est un moyen négligé par lequel la financiarisation tire vers le bas le reste de l’économie. La tentative de faire de la Grande-Bretagne une plaque tournante pour les flux d’argent étranger a poussé les gouvernements successifs à vouloir une livre sterling « forte » ou surévaluée par rapport aux autres monnaies.

L’effet de cette livre surévaluée a largement contribué au déclin de l’industrie manufacturière britannique — les exportateurs souffrent d’une monnaie surévaluée, car leurs produits deviennent moins abordables pour les autres pays. Entre 1950 et 1970, la part de la Grande-Bretagne dans l’industrie manufacturière mondiale est passée de 25 % à 10 %. Bien que ce phénomène ait souvent été présenté comme une caractéristique inévitable de la modernisation, au cours de la même période, la part de l’Allemagne est passée de 7 % à 20 %.5 La différence essentielle réside dans le fait qu’en Allemagne, les politiques monétaires ont été délibérément définies pour favoriser la croissance de l’industrie, alors qu’en Grande-Bretagne, les intérêts industriels ont été considérés comme subordonnés à la finance et à la banque.

En s’appuyant sur la finance pour remplacer la croissance économique autrefois assurée par la production industrielle et l’innovation, la Grande-Bretagne a suivi la voie tracée par d’autres grands empires. Les hégémons capitalistes précédents, comme Gênes et les Pays-Bas, ont également encouragé la spéculation financière et tenté de bâtir leur économie sur l’usure lorsqu’ils ont décliné.

Pour la Grande-Bretagne, cela a permis de maintenir un niveau de puissance économique auquel ses citoyens étaient habitués, mais il s’agit d’une situation précaire. L’économiste Philip Pilkington explique comment fonctionne cette affaire de finance internationale :

La Grande-Bretagne est autorisée à enregistrer d’importants déficits commerciaux parce que ses partenaires commerciaux sont désireux de détenir des actifs financiers domiciliés en Grande-Bretagne. Cela permet aux Britanniques de vivre au-dessus de leurs moyens. Les étrangers envoient à la Grande-Bretagne des biens qu’ils ne pourraient pas s’offrir autrement, la Grande-Bretagne envoie des livres sterling en retour et, au lieu de déverser des livres sterling sur les marchés des changes — ce qui fait baisser leur valeur et rend les biens moins abordables pour les Britanniques — les étrangers achètent des actifs financiers britanniques. La Grande-Bretagne est un pays à faible revenu potentiel qui mène la vie d’un pays à revenu élevé, et ce sont les financiers de la City qui veillent à ce que tout se passe bien. Un arrangement astucieux, mais manifestement instable.

Il y a déjà des raisons de penser que cette relation précaire est menacée. Les riches fuient le Royaume-Uni en masse – 9 500 millionnaires devraient quitter le pays en 2024. Le Royaume-Uni n’est devancé que par la Chine au niveau mondial pour ce qui est de l’émigration des millionnaires, mais il la surpasse par habitant d’un facteur de 14.

Dans le même temps, de nombreux poids lourds de l’économie britannique sont vendus à des capitaux américains. Blackrock vient de finaliser l’acquisition du fournisseur de données Preqin, basé au Royaume-Uni, pour un montant de 3,2 milliards de dollars. Pour des économistes comme Pilkington, il s’agit d’une nouvelle phase du long déclin de la Grande-Bretagne et de son retrait de la scène mondiale, la consolidation finale d’un accord d’après-guerre qui a fait du Royaume-Uni un partenaire subordonné aux États-Unis :

Dans les années 1980 et 1990, la Grande-Bretagne a réussi à se tailler une place dans le monde en devenant un centre financier majeur. Mais il est bien connu depuis longtemps que la City de Londres n’est qu’un avant-poste de Wall Street. Depuis la crise financière de 2008, la City a perdu de son importance, de plus en plus d’entreprises britanniques étant cotées à la Bourse de New York. Aujourd’hui, l’économie britannique financiarisée est activement utilisée comme une arme contre le pays pour dépouiller ses entreprises et les placer sous contrôle américain.

Les laissés pour compte

Un article paru en 2022 dans le Financial Times brosse un tableau sombre de la réalité économique de la plupart des Britanniques, masquée par les mesures populaires de la santé économique telles que le PIB. Bien que la Grande-Bretagne compte de nombreuses personnes fortunées, le citoyen moyen n’est pas très bien loti par rapport aux autres pays développés. En fait, les ménages britanniques les plus modestes sont 20 % plus mal lotis que leurs homologues slovènes. Le niveau de vie de la classe moyenne britannique diminue rapidement par rapport au reste de l’Europe :

En 2007, la situation du ménage britannique moyen était inférieure de 8 % à celle de ses homologues d’Europe du Nord-Ouest, mais le déficit s’est depuis envolé pour atteindre le chiffre record de 20 %. Si les tendances actuelles se maintiennent, le ménage slovène moyen sera mieux loti que son homologue britannique d’ici à 2024, et la famille polonaise moyenne prendra de l’avance avant la fin de la décennie.

La Grande-Bretagne est, selon les termes de l’auteur, un pays pauvre avec quelques personnes très riches. On pourrait aussi dire que la Grande-Bretagne est un pays pauvre avec une région très riche. Les données présentées par le même auteur montrent que la suppression de Londres réduirait de 14 % le niveau de vie moyen des Britanniques, ce qui laisserait le reste du pays plus pauvre que tous les États des États-Unis.

Cela montre à quel point le déclin général de la Grande-Bretagne a été masqué par la croissance du capitalisme financier. L’économie britannique stagne depuis la crise financière de 2008. Depuis lors, les salaires réels ont baissé de 3 %. À titre de comparaison, les salaires réels en Allemagne ont augmenté de près de 9 % au cours de la même période. À cela s’ajoutent une crise du coût de la vie et une inflation élevée persistante depuis 2021, ainsi qu’une hausse du coût des loyers. Plus d’un tiers des Britanniques consacrent plus de la moitié de leurs revenus au loyer, 80 % y consacrent plus d’un tiers. Ici aussi, le passage à une économie de rente a été dévastateur.

Lors des élections générales de 1979, l’une des promesses les plus populaires de Margaret Thatcher a été le « droit d’acheter », promettant à plus de 5 millions de locataires de logements sociaux le droit d’acheter leur logement aux autorités locales à des prix très réduits. La remise moyenne obtenue par les bénéficiaires du programme était de 44 %, une aubaine étonnante si l’on considère l’ampleur de l’augmentation de la valeur de bon nombre de ces maisons — dans le sud de l’Angleterre, en 1981, l’évaluation moyenne d’une propriété soumise au droit d’achat était d’un peu moins de 20 000 livres. La plupart des ventes ont été financées par des prêts.

Cette politique a incarné l’éthique de Thatcher au plus haut point, en vendant des ressources publiques au rabais, financées par des crédits privés, et en inculquant aux millions de nouveaux propriétaires un esprit d’individualisme et d’indépendance vis-à-vis de l’État-providence, qui les pousse à prendre des risques.

Au cours de la décennie suivante, les loyers ont considérablement augmenté pour ceux qui n’ont pas eu recours au droit d’achat. En effet, les locataires les plus pauvres ont subventionné, par des loyers plus élevés, la capacité de leurs voisins plus aisés à devenir propriétaires. Depuis le droit d’acheter, le nombre de logements sociaux disponibles a chuté, tout comme la construction de ces logements. 40 % des anciens appartements sociaux vendus dans le cadre du droit d’achat légal sont aujourd’hui des logements locatifs privés. Ainsi, alors que les Britanniques de la classe moyenne inférieure ont pu faire l’expérience de l’accession à la propriété à un prix abordable dans les années 1980, des millions de jeunes vivent aujourd’hui dans la précarité en matière de logement, contraints de louer des logements privés excessivement chers sans espoir de pouvoir s’offrir une maison.

Le programme a également retiré du pouvoir aux autorités locales, qui ne peuvent plus faire grand-chose pour résoudre les problèmes locaux de logement, si ce n’est s’adresser au gouvernement londonien. Il s’agit de l’un des plus grands programmes de privatisation jamais entrepris, d’une étape majeure dans la transition vers une économie de rente et d’un exemple classique de politiciens profitant de gains à court terme au détriment des préoccupations à long terme. À l’instar de l’argent prélevé sur le pétrole de la mer du Nord, le gouvernement de Thatcher a pris aux générations futures pour s’enrichir à court terme.

Bien entendu, aucune crise du logement ne peut s’expliquer uniquement par l’offre, et le logement est l’un des secteurs de l’économie les plus clairement touchés par des décennies d’immigration de masse.

L’État de la migration

J’ai déjà écrit sur la transformation démographique de la Grande-Bretagne par l’immigration de masse. Je ne reprendrai pas l’analyse qui y est présentée, mais dans ce contexte, il vaut la peine de discuter de la manière dont la transformation de la Grande-Bretagne en un État migratoire est allée de pair avec son adhésion au néolibéralisme.

La transformation démographique de la Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, comme dans le reste de l’Europe, la gauche a tenu à présenter la Grande-Bretagne comme un pays historiquement multiculturel. Dans le même temps, la droite dissidente, en mettant l’accent sur les changements radicaux qui ont affecté l’Europe après la Seconde Guerre mondiale, oublie parfois à quel point les changements démographiques radicaux des nations européennes sont récents. Les années 1980… Lire la suite

L’immigration nette au Royaume-Uni a explosé sous le gouvernement du New Labour après 1997, et s’est poursuivie avec les gouvernements conservateurs successifs depuis les années 2010, atteignant aujourd’hui un niveau historique. Cette évolution était largement motivée par des considérations idéologiques, l’ancien conseiller travailliste Andrew Neather ayant admis que son parti souhaitait mettre le nez de la droite dans la diversité et « faire du Royaume-Uni un pays véritablement multiculturel ».

Mais l’adoption par le New Labour de prescriptions économiques néolibérales a également été à l’origine de cette nouvelle approche de l’immigration, le parti travailliste s’étant détourné de son approche économique keynésienne traditionnelle pour donner la priorité à la flexibilité du marché du travail et à la lutte contre l’inflation. Les représentants du parti travailliste ont parlé de l’immigration de masse comme d’un élément nécessaire à la vie dans une économie mondiale et financiarisée, en la comparant à la libre circulation des capitaux. Un conseiller spécial du parti a estimé que le changement de la politique d’immigration résultait de

la réorientation de la politique économique du centre gauche — qui s’est éloigné de la gestion keynésienne de la demande pour embrasser plus explicitement la mondialisation — et qui s’est orientée également plus fermement vers l’immigration. L’accent mis sur les compétences, l’éducation et l’ouverture aux marchés mondiaux signifie que les gens sont plus ouverts aux arguments selon lesquels l’immigration est un élément important d’une économie prospère.6

Ce qui était à l’origine une politique du New Labour est devenu un consensus entre les différents partis en Grande-Bretagne. Le solde migratoire était de 685 000 en 2022. Alors que l’une des principales motivations de ceux qui ont voté pour quitter l’Union européenne était l’opposition à l’immigration de masse, les conservateurs ont réagi en augmentant l’immigration. En fait, le principal résultat du Brexit en matière d’immigration a été de remplacer les migrants de l’UE par des migrants extracommunautaires encore plus incompatibles sur le plan culturel.

Il semble qu’après des décennies de trahison, les électeurs préoccupés par l’immigration soient enfin prêts à abandonner en masse le parti conservateur. Toutefois, à ce stade, les changements démographiques britanniques ont été considérables. Le recensement de 2021 en Angleterre et au Pays de Galles a montré que 10 millions de personnes, soit un sixième de la population, étaient nées en dehors du Royaume-Uni.

En 2010, le démographe David Coleman a produit une analyse qui prévoyait que les Britanniques blancs deviendraient une minorité d’ici 2066. L’immigration ayant fortement augmenté depuis lors, ce chiffre peut probablement être revu à la hausse. Le statut de minorité est déjà une réalité quotidienne pour de nombreux Britanniques blancs, qui sont désormais minoritaires dans des grandes villes comme Manchester, Birmingham, Leicester et Londres — où deux tiers des habitants de la capitale appartiennent à des minorités ethniques.

Anarcho-Tyrannie

Un autre trait caractéristique de l’État britannique postnational est l’anarcho-tyrannie, l’effondrement croissant de la capacité de l’État à maintenir l’ordre public et son incapacité à poursuivre les délits les plus élémentaires, combinés à un contrôle de plus en plus tyrannique de la société civile et à la suppression de libertés autrefois considérées comme allant de soi.

La police britannique est plus incompétente qu’elle ne l’a jamais été : une enquête sur sa capacité à enquêter sur la criminalité a révélé que plus de la moitié des forces étudiées ne répondaient pas aux normes de base. Aucun des 43 services de police étudiés n’a été classé dans la catégorie supérieure des services « exceptionnels ». La plupart des Britanniques n’attendent plus de la police qu’elle enquête sur des délits tels que les agressions ou les vols de vélos, et nombre d’entre eux ne prennent plus la peine de signaler ces types de délits. Cette hypothèse est correcte : entre 2015 et 2023, en Angleterre et au Pays de Galles, le pourcentage de délits donnant lieu à l’arrestation du délinquant par la police et à sa traduction en justice a chuté de 16 % à 5,7 %. La police résout aujourd’hui moins de 3 % des cambriolages. La plupart des criminels ont peu de chances d’être sanctionnés au Royaume-Uni.

En revanche, l’État s’est montré absolument déterminé à contrôler le discours des Britanniques blancs, en particulier lorsqu’il s’agit de critiquer le pluralisme libéral multiracial. Un article paru en 2017 dans The Telegraph indique que plus de 3 300 personnes ont été détenues et interrogées au cours de l’année précédente pour « trolling » sur les médias sociaux et autres forums en ligne. Deux exemples particulièrement flagrants de ce type de maintien de l’ordre sont apparus en 2018 : tout d’abord, une jeune femme de 19 ans a été reconnue coupable d’avoir envoyé un message « grossièrement offensant » après avoir publié sur sa page Instagram des paroles de rap incluant le mot « N ». Ensuite, le YouTuber Count Dankula a été reconnu coupable d’un crime de haine pour avoir posté une vidéo montrant son carlin levant la patte dans ce qu’il appelait un salut nazi.

La police britannique suit également les « incidents haineux non criminels », encourageant le public à signaler s’il est offensé par le discours d’une personne sur la base de ses « caractéristiques protégées ». La police est informée que, dans le cas de ces rapports, « la victime n’a pas à justifier ou à fournir des preuves de sa croyance, et les officiers et le personnel de police ne doivent pas remettre en cause directement cette perception ». Près de 120 000 de ces incidents ont été enregistrés au cours de la période de 5 ans allant de 2014 à 2019.

La plus grande tyrannie a été réservée aux nationalistes. Cette année, Sam Melia, militant et organisateur de Patriotic Alternative, a été condamné à deux ans de prison pour « incitation à la haine raciale ». Melia avait créé un groupe appelé « Hundred Handers » sur Telegram, qui publiait des graphiques destinés à être téléchargés par les membres et imprimés sous forme d’autocollants. Les autocollants contenaient des messages tels que « c’est normal d’être blanc », « aimez votre nation » et « arrêtez les gangs de viols anti-blancs ».

L’accusation a utilisé des documents trouvés lors d’une perquisition au domicile de Melia, tels qu’un livre d’Oswald Mosley, comme « signes clés de l’idéologie de Melia qui sous-tendait son désir de diffuser ses opinions racistes de manière délibérée ». Ainsi, les lectures privées de Melia ont été utilisées comme preuve qu’il avait des opinions que l’accusation considérait comme racistes.

Lors du procès lui-même, l’accusation a reconnu que le langage utilisé sur les autocollants était légal, mais qu’ils avaient été produits en tant qu’ensemble d’œuvres destinées à attiser la haine raciale. Le jury a également reçu pour instruction d’ignorer toute considération relative à la véracité des déclarations figurant sur les autocollants, la vérité n’étant pas un moyen de défense dans des affaires de ce type. Le jury a dûment déclaré Melia coupable, après quoi il a été condamné à deux ans de prison.

Les engagements idéologiques des intendants de l’État britannique ne les ont pas seulement conduits à s’en prendre aux dissidents politiques, mais aussi à couvrir des crimes à grande échelle. Nous savons aujourd’hui que la police et les institutions publiques britanniques ont ignoré et contribué à dissimuler le plus grand scandale d’abus sexuels sur des enfants de l’histoire britannique, avec une série de « grooming gangs » pédophiles composés d’hommes asiatiques, principalement pakistanais, qui ont été ignorés pendant des années.

Un rapport sur la pire de ces affaires, dans la ville de Rotherham, dans le Yorkshire du Sud, a révélé que 1 400 enfants avaient été victimes d’abus sexuels entre 1997 et 2013, principalement de la part d’hommes d’origine pakistanaise. Il a révélé que le personnel municipal et d’autres personnes étaient au courant de ces abus, mais ont fermé les yeux sur ce qui se passait et ont refusé d’identifier les auteurs par crainte d’être taxés de racisme.

La même conclusion a été tirée à l’issue d’une enquête de huit ans menée par l’Independent Inquiry into Child Sexual Abuse (enquête indépendante sur les abus sexuels commis sur des enfants), qui a révélé que les gangs d’entraînement existaient toujours dans le pays, mais que les enquêtes à leur sujet étaient toujours entravées par les craintes des autorités de poursuivre autant de criminels non blancs.

La fin ?

Je publie cet article le 4 juillet 2024, le jour des élections générales au Royaume-Uni. Au moment où vous lirez ces lignes, il est probable que le parti conservateur aura subi la pire défaite électorale de son histoire, donnant une majorité écrasante au parti travailliste. Des décennies de trahison de leur base électorale patriotique les ont amenés à un point de fatigue absolue. Le consensus néolibéral Thatcher-Blair-Cameron qui gouverne la Grande-Bretagne depuis près d’un demi-siècle a transformé le pays d’une nation fière et cohésive en une zone économique postnationale, de plus en plus asservie au capital financier américain et en phase terminale de déclin.

Les perspectives d’inversion de ces tendances sont sombres, surtout si le pouvoir politique passe aux mains d’une gauche tout aussi attachée à la diversité et à la répression du sentiment patriotique. Mais le fait de laisser le parti conservateur dans les poubelles de l’histoire pourrait constituer un début de réaffirmation de ce qu’il reste des nations anglaise, écossaise et galloise.

(Reproduit de Substack avec l’autorisation de l’auteur ou de son représentant)

Notes

1 Davis, Aeron. Bankruptcy, bubbles and bailouts: The inside history of the Treasury since 1976. Manchester University Press, 2022. Pg. 82-83.

2 Cecchetti, Stephen G., and Enisse Kharroubi. “Why does credit growth crowd out real economic growth?.” The Manchester School 87 (2019): 1-28.

3 Christensen, John, Nick Shaxson, and Duncan Wigan. “The finance curse: Britain and the world economy.” The British Journal of Politics and International Relations 18, no. 1 (2016): 255-269.

4 Baker, Andrew, Gerald Epstein, and Juan Montecino. “The UK’s finance curse? Costs and processes.” SPERI report (2018).

5 Eglene, Ophelia. Banking on Sterling: Britain’s Independence from the Euro Zone. Lexington Books, 2011.

6 Quoted in Consterdine, Erica. Labour’s immigration policy: the making of the migration state. Springer, 2017. Pg. 130




Comment on a renversé les valeurs : mécanisme d’un effondrement

[Source : Marion Sigaut – Officiel]

Présentation à Ferney-Voltaire du mécanisme, tel qu’analysé par Judith Reisman, qui a fait de l’Amérique pudique et chrétienne une société rongée par la pornographie, la violence et toutes les perversions.

Trois noms émergent de ce cloaque : Kinsey, Rockefeller et la CIA…




Le plan de l’ONU contre la liberté d’expression

[Source : aubedigitale.com]

Par Lance D Johnson

L’ONU déclare la guerre à la liberté d’expression pour censurer la vérité, détourner l’obligation de rendre des comptes et contrôler les populations

Le système de surveillance et de contrôle de l’information de l’ONU vise à centraliser la censure en vue d’une domination mondiale.
L’ONU abusera de son pouvoir pour commander des récits et contourner l’obligation de rendre compte des actions totalitaires.

Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies (ONU), vient de publier le dernier plan de jeu des mondialistes pour le contrôle de la population, la surveillance et la censure. Le plan de jeu, intitulé Principes mondiaux pour l’intégrité de l’information 1, cherche à mettre fin à la « mésinformation nuisible, à la désinformation et aux discours de haine » en ligne, tout en « faisant respecter les droits de l’homme tels que la liberté d’expression. »

Guterres a présenté le plan de match avec un sentiment d’urgence, ordonnant aux gouvernements, aux entreprises technologiques, aux médias et aux annonceurs de prendre le contrôle et d’établir des récits officiels, tout en étouffant les voix de l’opposition. L’ONU soutient le contrôle algorithmique de Big Tech sur le flux d’informations en ligne et cherche à contrôler davantage le discours en ligne. Un groupe mondial d’élites cherche à supprimer ce qu’il estime être de la désinformation et cherche à discréditer et à démonétiser les voix dissidentes. Toute la censure émanant des systèmes de pouvoir mondiaux est une guerre contre la liberté d’expression, mais c’est aussi une guerre contre la vérité, de sorte que ces systèmes de pouvoir ne peuvent pas être tenus responsables de leurs abus.

Le système de surveillance et de contrôle de l’information de l’ONU cherche à centraliser la censure en vue d’une domination mondiale

L’ONU met en place un système de surveillance et de contrôle de l’information qui élabore des récits autoritaires limitant l’accès à des connaissances vitales. Ces systèmes de contrôle ne se contentent pas de censurer, ils apprennent aux gens ce qu’il faut dire, comment se comporter et ce qu’il faut penser. L’ONU veut créer un monde de simulacres qui abandonnent leur souveraineté et s’inclinent devant des entités manipulatrices et abusives et de fausses autorités.

Ces algorithmes ou processus d’examen automatisés seront programmés pour filtrer et supprimer les contenus jugés répréhensibles ou politiquement sensibles. Il peut s’agir de bloquer des sites web, des messages sur les médias sociaux ou des plateformes entières qui critiquent le gouvernement, encouragent la dissidence ou abordent des sujets sensibles tels que les violations des droits de l’homme ou l’opposition politique.

En période d’agitation politique ou lors de crises fabriquées, les gouvernements peuvent imposer des fermetures d’Internet ou restreindre l’accès à des sites web ou à des plateformes de médias sociaux spécifiques. Cette tactique réduit au silence les voix dissidentes, empêche la diffusion d’informations sur les manifestations ou les abus des gouvernements et limite la capacité des citoyens à communiquer et à s’organiser. Des exemples de cette tyrannie ont été observés sur la plateforme de médias sociaux Facebook, lorsque Meta a ciblé et fermé des groupes communautaires qui discutaient des lésions causées par le vaccin contre le COVID-19. Toute opposition aux mandats de vaccination a été tournée en dérision en tant que « mésinformation » et tous les groupes qui se sont organisés pour la liberté médicale ont été fermés de manière algorithmique ou leur portée a été sévèrement restreinte.

[Note de Joseph : il sera par exemple interdit de remettre en question l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique sous prétexte de « science » (alors que l’approche scientifique est basée en particulier sur le doute), comme le montre l’extrait suivant (document visible en fin d’article) :

« Les efforts visant à exploiter l’espace d’information pour saper l’action climatique soulignent encore l’urgence du défi. Des campagnes de désinformation coordonnées, souvent menées par des intérêts commerciaux, cherchent à nier ou à semer le doute sur les fondements scientifiques du changement climatique induit par l’homme, ses causes ou ses impacts, afin de retarder ou de faire dérailler l’action visant à atteindre les objectifs en matière de climat. Les personnalités publiques activistes, scientifiques et diffuseurs — sont devenues la cible de propos haineux, de menaces et de harcèlement en raison de leurs efforts pour fournir des informations sur la crise climatique et y remédier.

Dans tous les domaines couverts par les objectifs2, de la bonne santé à la faim zéro en passant par la paix, la justice, l’éducation et la réduction des inégalités, les mesures visant à renforcer l’intégrité de l’information stimuleront les efforts déployés pour parvenir à un avenir durable et ne laisser personne de côté. »

(en page 2)

La supposée « science » de ces élites est en réalité une nouvelle religion mondiale fortement dogmatique (notamment dans le domaine médical) à laquelle tout le monde doit croire sans discussion sous menace d’excommunication.
Voir La religion de l’Antéchrist.]

En outre, les technologies de surveillance peuvent être utilisées pour contrôler les activités en ligne en temps réel, suivre les empreintes numériques des individus et identifier les voix dissidentes ou les activistes. Cette surveillance a un effet dissuasif et dissuade les individus d’exprimer des opinions controversées ou de participer au discours politique en ligne.

En manipulant les résultats de recherche, les gouvernements et les sociétés pharmaceutiques peuvent influencer les algorithmes des moteurs de recherche afin de privilégier ou d’occulter certaines informations sur les traitements des maladies infectieuses, des maladies cardiaques, du cancer et d’autres maladies chroniques. En contrôlant les informations qui apparaissent en tête des résultats de recherche, les entreprises pharmaceutiques peuvent façonner la perception du public, supprimer les points de vue alternatifs ou promouvoir la propagande et les récits officiels afin que les gens restent malades et reviennent pour obtenir davantage de médicaments et de vaccins qui ne fonctionnent pas.

Les Nations unies abuseront de leur pouvoir pour commander des récits et contourner l’obligation de rendre des comptes pour les actions totalitaires

Les gouvernements peuvent promulguer des lois et des règlements qui imposent des restrictions sur le contenu numérique, en exigeant par exemple que les plateformes retirent les contenus « nuisibles » ou « offensants ». Ces lois peuvent être vagues et interprétées de manière large, ce qui permet aux autorités de cibler les journalistes, les militants ou les citoyens ordinaires qui expriment des opinions divergentes. C’est ce que l’on a vu aux États-Unis lorsque le régime Biden a ciblé la « douzaine de désinformateurs » qui ont été retirés des plateformes de médias sociaux et démonétisés. Le régime Biden a également dressé une « liste d’interdiction de promotion » pour les livres qui abordaient la question de la vaccination. Le gouvernement fédéral a contraint l’un des plus grands distributeurs de livres, Amazon, à restreindre l’accès à ces ouvrages.

Les autorités peuvent cibler de manière sélective les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les militants ou les membres de communautés marginalisées en les harcelant, en les intimidant ou en les menaçant de poursuites judiciaires. Cela crée un climat de peur et d’autocensure, où les individus s’abstiennent d’exprimer des opinions divergentes ou de plaider en faveur du changement social. L’ONU peut réduire la vitesse de l’Internet ou bloquer les canaux de communication tels que les applications de messagerie ou les services VoIP pendant les périodes de troubles et d’incertitude. Cela limite la capacité des individus à communiquer en toute sécurité, à partager des informations ou à coordonner des manifestations ou des actions militantes.

Comme leurs prédécesseurs, ces systèmes de contrôle de l’information soutenus par l’ONU seront mis en œuvre sans transparence ni responsabilité, et leurs cibles ne bénéficieront d’aucune procédure régulière. Cette absence de contrôle permet aux détenteurs du pouvoir de manipuler les flux d’informations sans contrôle public, ce qui exacerbe l’impact de la censure sur les processus démocratiques et les libertés civiles.

Avec cette mesure, l’ONU et ses alliances militaires déclarent pratiquement la guerre à la presse, aux analystes et au journalisme indépendant.

Traduction de Natural News par Aube Digitale





Docteur Anne-Marie Yim : l’Identité numérique est la marque de la Bête

[Source : Néo Salva via PG]

Anne-Marie Yim nous alerte sur l’identité numérique et les liens étroits avec le graphène.

L’identité tend de plus en plus à devenir numérique dans nos sociétés occidentales, notamment par le biais des gouvernements, mais aussi des GAFAM. Dans cet entretien, nous abordons avec le Docteur Yim ce projet en cours de réalisation, en évoquant le rapport biblique de ce dernier.

[Voir aussi :
Un ex-cadre de BlackRock prévient que le contrôle final qui vient avec les CBDC, « c’est une planète prison »
Selon Catherine Austin Fitts, « ils » préparent un coup d’État mondial en utilisant l’OMS et l’argent digital (CBDC)
MONNAIES : Christine Lagarde directrice de La Banque Européenne a l’intention de supprimer les billets de banque et les pièces de monnaie d’ici 2027
Les liens sinistres entre Jeffrey Epstein, le Bitcoin et les MNBC
L’« Identité numérique » de Bill Gates sera obligatoire pour participer à la société
« Pacte mondial pour le numérique » : les Nations Unies encouragent la censure, le crédit social et bien d’autres choses encore
Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
Nanotechnologie et « vaccins »
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Next Dose 3 — Faut-il encore des preuves ?
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
et le dossier Implants numériques et contrôle mental]




Des mégalithes présents également aux États-Unis

[Source : Universe Inside You via echelledejacob]




Guerres, réinitialisations et criminocratie mondiale — par Paul Cudenec

[Source : arcaluinoe.info]

[Mise à jour : notes de l’auteur incluses.]

Par Paul Cudenec

Au cours des dernières années, j’ai effectué quelques recherches sur les liens et les parallèles entre la Grande Réinitialisation et la guerre.

Bien que je me sois surtout concentré sur la Première Guerre mondiale, je suis arrivé à la conclusion — choquante pour certains, peut-être, mais absolument pas surprenante pour d’autres — que l’agenda qui sous-tend toutes les guerres modernes est le même que celui qui sous-tend la Grande Réinitialisation, la Quatrième Révolution Industrielle, le Nouvel Ordre Mondial ou tout autre nom que vous choisirez de lui donner.

Cet agenda — un agenda à long terme et à multiples facettes — est celui de l’entité que j’ai pris l’habitude d’appeler la criminocratie, une mafia mondiale qui, comme je l’ai expliqué dans ma brochure Ennemis du peuple, est dominée par l’empire financier et industriel Rothschild.

L’objectif global est la consolidation et l’expansion du pouvoir et de la richesse de la criminocratie, les deux termes étant pratiquement synonymes dans cette ère corrompue que René Guénon a appelée le règne de la quantité.

Nous pouvons décomposer cela en trois aspects :

Les objectifs à court terme : étant donné que tout cela n’est en fin de compte qu’une question d’argent, il s’agit des avantages financiers immédiats.

Les objectifs à moyen terme : la mise en place des avantages financiers à venir.

Les objectifs à long terme : la création des conditions sociales qui seront à l’avantage financier de la criminocratie dans les décennies à venir.

En ce qui concerne les avantages financiers à court terme de la Grande Réinitialisation, tels qu’ils ressortent de la phase initiale de Covid, ils sont tout à fait évidents.

Tout d’abord, il y a eu les bénéfices tirés de la vente des soi-disant vaccins eux-mêmes — achetés et indemnisés dans le monde entier par les autorités publiques dans une atmosphère où il n’y avait pas de place pour le contrôle [de ces achats] ou le débat démocratique.

Deuxièmement, il y avait tout le nouveau matériel qui pouvait être vendu, là encore à l’échelle mondiale, sur le dos de la soi-disant pandémie : masques, écrans en plastique, lave-mains, signalisation, tests PCR, etc.

Troisièmement, les grandes entreprises, en particulier celles qui opèrent en ligne, ont tiré un avantage financier des fermetures qui ont gravement affecté les petites entreprises.

En fait, Klaus Schwab, du WEF, s’en est ouvertement vanté dans son livre Covid-19 : La Grande Réinitialisation.

Il écrit :

« Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché ensemble 250 000 travailleurs pour faire face à l’augmentation de la demande et ont construit des infrastructures massives pour livrer les achats en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants de la vente au détail en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient avant la pandémie […]. Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnantes” des blocages ». [1]

En termes de guerre, la cause la plus évidente de profit rapide est la vente d’armements.

Le commerce des armes est un élément clé de l’empire criminocratique — comme le révèle le terme « complexe militaro-industriel ».

À l’époque de la Première Guerre mondiale, par exemple, le commerce des armes en Grande-Bretagne était contrôlé par un réseau monopolistique composé de Vickers Ltd, Armstrong, Whitworth and Co Ltd, John Brown and Co Ltd, Cammell, Laird & Co et Nobel Dynamite Trust.

Les historiens Gerry Docherty et Jim Macgregor, qui montrent comment les criminocrates ont créé et prolongé la guerre pour leur propre profit, notent :

« Le cercle équivalait à un vaste réseau financier dans lequel des entreprises apparemment indépendantes étaient renforcées par absorption et reliées entre elles par un système complexe d’actionnariat et de direction communs.

C’est une industrie qui défie le Trésor, influence l’Amirauté, maintient des prix élevés et manipule l’opinion publique ». [2]

La guerre nécessite également de grandes quantités de matières premières, non seulement pour fabriquer les canons, les munitions, les chars, les navires et les avions, et tout l’attirail associé, mais aussi pour transporter les marchandises et les hommes à travers les océans et les continents.

Le rôle dominant du gang Rothschild dans l’industrie pétrolière mondiale, ainsi que dans la sidérurgie et les chemins de fer, a permis à leurs tiroirs-caisses de sonner à toute volée à la suite de cette énorme augmentation de la demande, et ce des deux côtés du conflit de 1914-18.

Il existe d’autres aspects du gain financier immédiat, dans le passé comme dans le présent, qui sont difficiles à identifier avec précision, parce qu’ils relèvent d’un comportement clairement criminel et sont donc encore plus soigneusement dissimulés que d’autres formes d’escroquerie.

Il y a deux siècles, pendant les guerres napoléoniennes, les Rothschild ont profité de la pénurie alimentaire et de la flambée des prix pour opérer sur le marché noir dans leur ville natale de Francfort et vendre des provisions aux armées avec un profit considérable.

Des marchandises britanniques, notamment des tissus de coton, du sucre, de l’indigo et du tabac, ont également été transportées de l’autre côté de la Manche, via les entrepôts des Rothschild, au mépris du blocus de Napoléon.

Les sanctions liées à la guerre peuvent être une affaire rentable pour ceux qui ont les bons contacts.

L’aide « humanitaire » en temps de guerre est souvent une couverture commode pour des transferts de fonds massifs et très douteux.

Docherty et Macgregor expliquent comment, au cours de la Première Guerre mondiale, l’« aide » à la Belgique a constitué « l’une des plus grandes escroqueries au monde ». [3]

La Commission for Relief in Belgium s’est présentée comme « la plus grande entreprise humanitaire que le monde ait jamais connue ». [4]

Elle a ensuite affirmé avoir dépensé plus de 13 millions de dollars pour venir en aide à la population belge, un chiffre vraiment stupéfiant pour l’époque.

Le responsable est Herbert Clark Hoover, futur président des États-Unis, que les deux auteurs n’hésitent pas à qualifier d’« illusionniste et d’escroc » [5].

Avec une certaine fatalité, il s’avère qu’il était profondément lié aux cercles qui avaient planifié le désastre qu’il était censé atténuer.

Docherty et Macgregor expliquent :

« L’ingénieur minier d’origine américaine a vécu à Londres pendant des années et était un collègue d’affaires des Rothschild […]. Il détenait des actions de la Rio Tinto Company des Rothschild et était associé à la même dynastie Rothschild toute puissante qui avait investi dans sa Zinc Corporation ». [6]

« Lorsque Herbert Hoover a négocié les prêts massifs accordés par les gouvernements alliés pour l’aide à la Belgique, il a utilisé les organisations de J.P. Morgan en Amérique, coordonnées par Morgan Guaranty Trust de New York qui, à son tour, a effectué le transfert requis à Londres ». [7]

« La puissance financière n’était jamais loin de son centre de pouvoir. L’axe Morgan/Rothschild entourait l’ensemble du projet ». [8]

Selon un rapport de l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale publié au début de cette année, en 2024, l’aide mondiale à l’Ukraine a déjà atteint 278 milliards de dollars, et des milliards de dollars supplémentaires sont en cours de préparation. [9]

Il est intéressant de noter qu’en 2007, le New York Times a prédit qu’un membre de la jeune génération Rothschild, Nathaniel, « pourrait devenir le Rothschild le plus riche de tous » grâce à des « paris audacieux dans les nouveaux véhicules d’investissement de l’époque » et à la prévoyance géopolitique traditionnelle de la famille. [10]

Et d’ajouter : « L’homme en lice pour devenir le cinquième baron Rothschild est sur le point de devenir milliardaire grâce à un réseau d’investissements privés en Ukraine ».

La source de profit financier à moyen terme de ces rackets grandioses provient des énormes quantités d’argent public qui y sont injectées sous le prétexte d’une « urgence ».

L’« arbre à argent magique » des dépenses publiques devient soudain infiniment généreux lorsque l’on est confronté à la « crise » de la pandémie, de la guerre, du terrorisme ou du changement climatique, qui ne cesse de s’aggraver.

Par exemple, le gouvernement britannique estime que le coût total de ses mesures Covid-19 se situe entre 310 et 410 milliards de livres sterling. [11]

Parmi les mesures les plus coûteuses figurent le Coronavirus Job Retention Scheme 1 (parfois appelé furlough scheme) et le NHS Test and Trace 2.

Quant à la question clé de savoir d’où vient exactement cet argent, alors que les recettes fiscales sont en baisse en raison des fermetures, le gouvernement indique qu’il a augmenté les emprunts à hauteur de 313 milliards de livres sterling pour la seule année 2020/21.

Des emprunts auprès des banquiers mondiaux, en d’autres termes.

Les prêts lucratifs accordés aux gouvernements pour mener des guerres font partie du manuel de racket des Rothschild depuis l’époque napoléonienne.

L’historien Niall Ferguson note que la famille de banquiers s’est retrouvée « à plusieurs reprises des deux côtés de conflits décisifs qui allaient redessiner la carte de l’Europe ». [12]

Les lendemains de guerre sont également une grande source de profit. En 1871, les Rothschild ont prêté d’énormes sommes d’argent à l’État français pour payer ses réparations après la défaite contre la Prusse, dans ce que Ferguson décrit comme « la plus grande opération financière du siècle ». [13]

Les dividendes de l’après-guerre proviennent également de prêts et de contrats destinés à « reconstruire en mieux » des pays dévastés.

La troisième façon dont les criminocrates profitent des guerres, comme de la Grande Réinitialisation, est l’effet à long terme que ces événements ont sur la société.

Les États concernés, à court d’argent et endettés jusqu’au cou, n’ont d’autre choix que d’accepter l’idée des banquiers sur la meilleure façon de reconstruire leur pays.

Après les deux guerres mondiales, l’idée d’une réalité « d’après-guerre », à laquelle les gens devaient s’adapter, a été utilisée pour accélérer l’industrialisation et la modernité, en détruisant l’agriculture et les communautés traditionnelles et en déclarant que les anciens modes de pensée et de vie n’étaient pas adaptés à la nouvelle normalité.

Schwab espérait que la Covid aurait le même effet, en créant une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». [14]

Tous les événements de ce type, y compris la plupart des soi-disant « révolutions » et des soi-disant attaques terroristes comme le 11 septembre, ne sont, à mon avis, que des opérations de « choc et d’effroi » conçues pour pousser des populations traumatisées plus loin dans la société carcérale privilégiée par les criminocrates.

Les personnes sans racines, sans défense, désorientées, ayant subi un lavage de cerveau, entièrement dépendantes du système pour tous leurs besoins, coupées les unes des autres, de la nature, de la réalité et de l’appartenance spirituelle, sont le fourrage idéal pour la machine à faire de l’argent des criminocrates.

Dans cette optique, il n’est pas surprenant que, dans chaque cas, les mêmes moyens soient mis en œuvre pour s’assurer que les populations adhèrent à l’agenda.

La propagande la plus évidente est celle qui est menée par tous les médias publics et privés.

En 2020, c’est le ton et l’ampleur de cette propagande, tels qu’ils ont été perçus par la radio d’État française, qui m’ont indiqué que la « pandémie » de Covid était une opération psychologique.

Cette propagande doit aller jusqu’à créer un sentiment de conviction morale absolue dans la population et donc une peur ou une haine conditionnée de toute personne qui refuse de suivre la ligne.

En temps de guerre, les dissidents et les sceptiques sont dépeints comme des lâches, des traîtres, des cinquièmes colonnes travaillant pour le compte de l’ennemi méprisé et, pendant l’escroquerie Covid, nous avons été représentés comme des idiots irresponsables et égoïstes, mettant en danger la vie d’autrui et suivant peut-être un programme insidieux d’« extrême-droite ».

Pour imposer ce conformisme moral, le système déploie des groupes qu’il ne contrôle apparemment pas et dont les positions ont un poids moral auprès de certaines parties clés de la population.

Pendant la Covid, la « gauche » a non seulement repris tous les éléments des récits officiels concernant les confinements, la distanciation sociale et les soi-disant vaccins, mais elle a également adopté une position très agressive à l’égard des dissidents, vilipendant et ostracisant toute personne, même dans ses propres rangs, qui osait sympathiser avec les manifestants pro-liberté — comme j’en ai d’ailleurs moi-même fait l’expérience.

Au cours de la Première Guerre mondiale, une aile du mouvement des suffragettes a été mobilisée pour soutenir l’agenda criminocratique.

Apparemment, Emmeline et Christabel Pankhurst ont reçu une subvention du gouvernement en échange de l’arrêt de leurs activités militantes.

Emmeline déclare son soutien à l’effort de guerre et commence à exiger la conscription militaire pour les hommes britanniques, tandis que Christabel Pankhurst demande « l’internement de toutes les personnes de race ennemie, hommes et femmes, jeunes et vieux, trouvés sur ces côtes ». [15]

Et les suffragettes faisaient partie de ces femmes qui remettaient des plumes blanches aux hommes qui ne portaient pas l’uniforme, y compris à des adolescents âgés de 16 ans.

À la propagande s’ajoute la censure, considérée comme tout à fait normale et acceptable en temps de guerre et justifiée lors des prétendues pandémies au nom du bien public.

Mais aujourd’hui, la mission des « vérificateurs de faits » introduite pendant la Covid évolue vers une tentative plus large de défendre l’agenda criminocratique.

Alors que des lois dites « haineuses » sont mises en place à la hâte un peu partout, la cible principale semble être ceux d’entre nous qui ont percé à jour les mensonges et la propagande, qui ont relié les points afin d’identifier la forme du plan à long terme qui nous est imposé par des moyens détournés.

Nous sommes qualifiés de « théoriciens du complot », ce qui signifie apparemment automatiquement que nous sommes « d’extrême droite ». Notre engagement en faveur de la vérité et de la liberté est interprété comme de la « haine » et l’identification du rôle prépondérant des Rothschild dans l’empire criminel équivaut, semble-t-il, à un soi-disant « antisémitisme ».

La réalité est, bien sûr, très différente. C’est que le contrôle de nos institutions nationales et internationales, ainsi que de l’ensemble du système industrialo-financier, est tombé, par des voies détournées, entre les mains d’une véritable mafia.

Parce que cette domination mondiale est profondément antidémocratique et totalement illégitime — fondée sur des activités criminelles et la dissimulation de ces méfaits — elle doit rester secrète.

La criminocratie sait qu’il ne pourra jamais y avoir d’opposition claire et unie à son pouvoir tant que les gens resteront pris au piège de ses ruses et de ses illusions et ne reconnaîtront même pas son existence, sans parler de commencer à parler de la manière de l’abattre.

Notre première tâche, la plus importante, est donc d’exposer ses activités, de briser les multiples murs de ses défenses, d’ignorer ses menaces et ses tabous et de crier sur les toits ce qu’elle est et ce qu’elle nous fait.

Paul Cudenec

Journaliste indépendant et activiste britannique.


1 Programme de maintien de l’emploi sous le coronavirus. « Ce programme a été annoncé comme fournissant des subventions aux employeurs pour payer 80 % du salaire d’un employé et des coûts d’emploi chaque mois, jusqu’à un total de 2 500 livres sterling par personne et par mois. » — NdT

2 « NHS Test and Trace était un service financé par le gouvernement en Angleterre, établi en 2020 pour suivre et aider à prévenir la propagation du COVID-19. » — NdT




Code Ursula : de Big Brother à Big Mother

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Le coup d’État bruxellois s’est donc passé de façon cool, sans fioritures. Tout le monde l’a accepté, le fameux rebelle Orban y compris. Meyssan s’est encore trompé et on n’aura pas Draghi. On aura Ursula la hyène, avec ses vaccins, ses moustiques-Gates, ses insectes-petits-plats, sa guerre, son budget militaire à 500 milliards remixé à mille (et dire qu’on se croyait ruinés !), on aura la guerre à mort contre la Russie tôt ou tard, car tout super-État se bâtit sur la guerre comme l’explique Donald Sutherland à Costner dans JFK, et avant lui Tocqueville ou Jouvenel (voyez mes textes ici). 27 chefs d’État ont voté pour une impératrice-teutonique qu’on nous assurait dotée de casseroles. La femme avenir de l’homme donnera la guerre et les insectes dans l’assiette, une prochaine combine avec les monstres pharmaceutiques américains et de beaux confinements. Mais tout le monde est content.

C’est mon ami Le Vigan qui a évoqué Big Mother. En effet elle se substitue à l’Antéchrist tyrannique la bonne femme et elle n’a pas fini de nous faire suer sous la forme Thénardier ou la forme sorcière. On les a voulues au pouvoir (Nietzsche parlait de crétins mâles), on va être servis. Et pour une pauvre et sublime Zakharova, que de rombières.

Relisons-nous alors, car rien n’est nouveau sous le sommeil surtout en occident, ce côté de l’obscurité comme dit Guénon. Car il va falloir le juger lui et son bilan cet occident.

Il y a quelques années j’écrivais ici même inspiré par Chesterton :

« Autoritaire et humanitaire, Angela Merkel incarne le péril féministe ; voyez L’Express qui évoqua dans une manchette débile ces femmes qui sauvent le monde. En réalité si nous avions eu Hillary Clinton au pouvoir, nous aurions déjà la guerre mondiale. Merkel incarne l’esprit de la nursery décrit en 1921 par Chesterton lors de son voyage en Amérique. Pour Chesterton la féministe (la fasciste ou la bolchéviste au féminin) considère le citoyen comme un enfant, pas comme un citoyen :

“And as there can be no laws or liberties in a nursery, the extension of feminism means that there shall be no more laws or liberties in a state than there are in a nursery”
(Et comme il ne peut y avoir de lois ou de libertés dans une crèche, l’extension du féminisme signifie qu’il n’y aura pas plus de lois ou de libertés dans un État qu’il n’y en a dans une crèche)

Le monde comme nursery. La trique dans une main, les rares sucreries dans l’autre. Les peuples en Europe sont en effet toujours traités comme des enfants, et menacés s’ils se montrent récalcitrants. Les arguments des élites reproduisent en continu cet autoritaire schéma matriarcal.

Lagarde est là pour financer l’Ukraine, Ivanka pour inspirer la guerre, Merkel la soumission et le TTIP, Theresa May les retrouvailles avec les USA. Le fascisme à la sauce mondiale prend un visage féministe. Car le féminisme est une métastase du totalitarisme postmoderne. On retrouve comme toujours Tocqueville et son pouvoir prévoyant, tutélaire et doux, qui cherche à nous fixer dans l’enfance.

Ces froides fonctionnaires sans enfant remplissent nûment leur tâche ingrate, oubliant au passage que l’homme a été créé égal à la femme, l’électeur à son élu. »

Plus récemment je citais l’ignoré Orwell (un sacré misogyne…) :

« Le Parti essayait de tuer l’instinct sexuel ou, s’il ne pouvait le tuer, de le dénaturer et de le salir. Winston ne savait pas pourquoi il en était ainsi, mais il semblait naturel qu’il en fût ainsi et, en ce qui concernait les femmes, les efforts du Parti étaient largement couronnés de succès. »

On va voir pourquoi ; dès le début du livre, ce maître martyr et étrange écrit :

« C’était une fille d’aspect hardi, d’environ vingt-sept ans, aux épais cheveux noirs, au visage couvert de taches de rousseur (NDLR 1984 abonde en rouquines) à l’allure vive et sportive. Une étroite ceinture rouge, emblème de la Ligue Anti-Sexe des Juniors, plusieurs fois enroulée à sa taille, par-dessus sa combinaison, était juste assez serrée pour faire ressortir la forme agile et dure de ses hanches. Winston l’avait détestée dès le premier coup d’œil. Il savait pourquoi. »

C’est ce mot de détester qui me frappe. On n’en a pas fini :

« C’était à cause de l’atmosphère de terrain de hockey, de bains froids, de randonnées en commun, de rigoureuse propreté morale qu’elle s’arrangeait pour transporter avec elle. Il détestait presque toutes les femmes, surtout celles qui étaient jeunes et jolies. C’étaient toujours les femmes, et spécialement les jeunes, qui étaient les bigotes du Parti : avaleuses de slogans, espionnes amateurs, dépisteuses d’hérésies. »

C’est Jean Raspail qui en m’évoquant tristement son Camp des Saints la dernière fois que je le vis chez lui (il était le dernier français de son immeuble parisien dans le dix-septième, ceci expliquant cela) m’en parla longuement, de ce Big Other qui est aussi une afro-religion féminine-féministe-léniniste-humanitaire-génocidaire et androphobe (on ne naît pas femme, on le devient, et c’est ta faute, ô nazi masculin !). Là on a une Big Mother qui avec les monnaies numériques de l’Autre Gastonne Lagarde ne va pas nous rater. Parfaite mère poule radine (elle s’augmente tout le temps) et catho avec ses cinq gosses à caser dans les boîtes milliardaires (on pense à Clara Gaymard), la hyène incarne à la perfection ce centrisme fasciste et catho-bourgeois, elle l’héritière de nazis, d’industriels et d’esclavagistes planteurs.

Tiens, un peu de Wikipédia :

« L’arrière-grand-père d’Ursula von der Leyen était le négociant en coton Carl Albrecht(en) (1875-1952), qui épousa Mary Ladson Robertson (1883-1960), Américaine issue de la famille Ladson, qui appartenait à l’aristocratie sudiste de Charleston en Caroline du Sud. Ses ancêtres américains ont joué un rôle notable dans la colonisation britannique de l’Amérique du Nord et dans la traite transatlantique.

Parmi les ancêtres de von der Leyen figurent également les gouverneurs John Yeamans, James Moore, Robert Gibbes, Thomas Smith et Joseph Blake, mais aussi Joseph Wragg et Benjamin Smith, qui se rangent parmi les plus grands marchands d’esclaves en Amérique du Nord britannique. Au moment où l’esclavage fut aboli aux États-Unis, son ancêtre James H. Ladson (1795–1868) détenait environ deux cents esclaves6. »

Et comme on commence à comprendre les enjeux de cette Europe écolo-nazie et totalitaire-guerrière allons à la case Hallstein :

« Son père Ernst Albrecht était l’un des premiers fonctionnaires européens, travaillant à ce titre dès la création de la Commission européenne en 1958, d’abord au sein de la commission Hallstein, comme chef de cabinet auprès du commissaire européen à la Concurrence Hans von der Groeben, puis de 1967 à 1970 comme directeur de la direction générale de la Concurrence24. »

On n’insiste pas. L’Europe unie c’est l’esclavage numérique ou sanitaire pour tous, l’invasion migratoire et la guerre enragée et russophobe. Le tout béni par Bergoglio et par cette mère abbesse. Parce que ce bon vieux projet soi-disant judéo-maçonnique est avant tout un projet papiste et social, un projet mondial, chrétien-social et chrétien-démocrate inspiré par le feint Empire romain germanique qui en a tant fait fantasmer dans la famille politique de la ma jeunesse.  L’empire ? Ach ! Une bière pour mon embyrrhe !

On verra pour rire cette vidéo de Luc Ferry (pourtant…) dénonçant la hyène comme la plus grande catastrophe qui soit arrivée à l’Europe… C’est à 2’30’’…

Je sais, ils exagèrent, on va se révolter, etc. Mais le ou la folle-sic qui remplacera Biden sera encore pire que lui. On en revient à la bonne dame du tyran de Syracuse. Tiens, citons-la :

« Étonné d’entendre une vieille femme prier les dieux de conserver les jours de Denys, il voulut connaître le motif d’une prière si extraordinaire, tant il connaissait la haine qu’on lui portait. “Je prie les dieux, lui dit cette femme, de te donner une longue vie, parce que je crains que celui qui te succédera” ne soit plus méchant que toi, puisque tu es pire que tous ceux qui t’ont précédé. »

Sources

Nietzsche et la guerre des sexes, Nicolas Bonnal

https://www.dedefensa.org/article/merkel-et-notre-destruction-sur-commande

https://www.dedefensa.org/article/chesterton-et-la-menace-feministe-en-occident

https://www.dedefensa.org/article/george-orwell-et-le-feminisme-autoritaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ursula_von_der_Leyen

https://www.dedefensa.org/article/quand-ciceron-explique-macron

https://www.dedefensa.org/article/jouvenel-du-totalitarisme-en-democratie

https://www.dedefensa.org/article/lue-veut-sa-guerre-pour-verrouiller-sa-dictature




« Je vous l’ai dit : c’est un échec programmé »

[Source : mileswmathis.com]

Par Miles Mathis — 30 juin 2030

Depuis la mise en scène du débat présidentiel, il y a eu une montagne de commentaires, mais tous sont inutiles et font diversion, puisque personne n’ouvre les yeux.

Oui, Biden souffre de démence, mais nous le savons depuis des années. Et Trump a également été horrible, dément d’une manière différente. Mais rien de tout cela n’était naturel ou accidentel. Comme je le dis depuis des années, le bureau du président est mis en scène depuis des décennies, depuis l’époque de Gérald Ford. Après le Watergate, la CIA a pris le contrôle total de l’exécutif, ne l’utilisant que comme façade. En 1980, ils ont installé un acteur hollywoodien. Vous auriez donc dû vous en rendre compte à ce moment-là, mais presque personne ne l’a fait.

Voilà ce qu’était le Watergate : un coup d’État réussi de la CIA. Il est difficile de croire que la plupart des gens ne le savent pas, 50 ans plus tard. Ils l’ignorent parce que la CIA contrôle désormais les médias, les universités, les écoles publiques, la Cour suprême et le Congrès. Vous obtenez toutes vos « informations » de la CIA, alors sans fournir beaucoup d’efforts, vous n’allez pas voir clair dans tout cela. Vous ne réaliserez pas que vous vivez dans la Matrice jusqu’à ce que, par accident ou par chance, vous réussissiez à en sortir un instant, comme Néo.

C’est ce que j’ai fait, et c’est moi qui rédige les rapports. Je n’y suis pas parvenu par chance ou par accident, mais par un énorme effort de volonté et beaucoup de temps de cogitation. J’admets que le fait que la CIA ait commis tant de bévues évidentes depuis le 11 septembre m’a également aidé. Elle a permis la création du DHS1, qui a depuis mal géré tant d’événements que l’outil de la CIA est définitivement endommagé. Le vieux Wurlitzer ne jouera plus les vieux airs, il ne fera que hurler, blessant les oreilles de tout le monde.

Dans le récent vaudeville, ce que nous avons vu, c’est la CIA poursuivre le vieux plan — qui remonte à Reagan — de faire pencher le pays à droite par une grande tromperie. Tous les présidents depuis lors l’ont fait, y compris Clinton et Obama. L’idée de base était de faire croire aux classes moyennes et inférieures qu’elles étaient conservatrices, en qualifiant les valeurs familiales de conservatrices, puis en confiant ce scénario aux Républicains. Les Républicains ont toujours été les moins soucieux des classes inférieures, comme devrait le savoir toute personne ayant lu l’histoire, mais le travail de la CIA consistait à vous faire oublier cela. Des républicains comme Reagan faisaient semblant de se soucier de l’Amérique moyenne : les fermes, les familles et l’église, et des commentateurs comme Rush Limbaugh s’en accommodaient pendant des décennies en multipliant les platitudes et les poses fabriquées de toutes pièces. Alex Jones a repris le flambeau là où Rush l’avait laissé, en se cachant derrière le drapeau et le clocher. [Sachez que The Babylon Bee2, bien qu’amusant, le fait aussi]. Mais en réalité, les Républicains n’en ont rien à faire de tout cela : s’ils s’en préoccupaient, les choses ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui. Les classes moyennes et inférieures ont été violées pendant chaque décennie depuis 1970, et la situation s’est aggravée chaque décennie sous les deux partis, la disparité des revenus étant en forte hausse. Les riches ont continué à s’enrichir sous Bush, Obama, Trump et Biden, et les pauvres se sont appauvris.

La classe moyenne est vouée à l’extinction, car après la Seconde Guerre mondiale, elle est devenue beaucoup trop prospère. Les riches ont vu toute cette richesse et l’ont voulue pour eux-mêmes. Ils en possèdent aujourd’hui la plus grande partie et veulent tout avoir.

C’est pourquoi ils doivent vous distraire avec de fausses guerres, des crises constantes, du sport, des stars de cinéma, une météo exagérée, de faux meurtriers et un million de chaînes de télévision de mensonges et d’ordures. Si vous cessiez de boire une demi-seconde, vous commenceriez à voir clair dans leur jeu.

Alors pourquoi ont-ils voulu vous faire basculer à droite ? Parce qu’ils sont à droite. Les riches prétendent être des deux côtés, soutenant à la fois les démocrates et les républicains, mais en fin de compte, les riches sont de droite. Ils sont conservateurs parce qu’ils préservent leur richesse, leur hégémonie et leur pouvoir. C’est ce que les termes signifiaient à l’origine, avant qu’ils ne s’occupent de les remuer et de les retourner. Vous voyez donc à quel point il serait avantageux pour eux que vous soyez également de droite. Si vous pensez être du même côté que les riches, il vous sera difficile d’être un révolutionnaire. C’est un excellent moyen d’anéantir toute possibilité de révolution : faire croire à tous les membres des classes moyennes et inférieures qu’ils sont conservateurs.

La CIA est tellement douée pour cela qu’elle peut encore vous faire voter pour son candidat républicain milliardaire et vous faire croire que vous êtes révolutionnaire en le faisant ! Même après le 11 septembre, Sandy Hook et tous leurs autres échecs, à une époque où de nombreuses personnes posent enfin de vraies questions et où la confiance dans le gouvernement est proche de zéro, la CIA peut encore vous faire croire que vous êtes conservateur et que vous devez voter républicain pour sauver le pays.

Comment la CIA a-t-elle réussi cet exploit ? Elle l’a fait en détruisant la gauche à dessein. Bien qu’Obama ait été leur marionnette et qu’il n’ait pratiquement rien fait pour l’homme de la rue, noir ou blanc, le fait même qu’il ait été considéré comme « de gauche » était un problème pour la CIA. Après huit ans d’Obama et de nombreux faux événements ratés par le DHS, le pays était en train de dériver vers la gauche. Bien qu’Obama n’ait pas tenu toutes ses promesses envers la classe moyenne, les promesses avaient été faites et les gens avaient des exigences. Trump a donc été introduit pour vous faire croire que le pays revenait vers la droite, dans l’espoir que vous suivriez votre voisin. Mais cela n’a pas vraiment fonctionné, car une fois de plus, Trump n’a rien fait pour les classes moyennes ou inférieures. C’était encore une fois la rapine par les riches.

Dans le même temps, les choses continuaient à empirer pour la CIA, puisque pendant cette période, elle et le DHS ont continué à bâcler de plus en plus de faux événements. Elle perdait le contrôle de la société dans son ensemble, en raison d’Internet et de la montée de l’opposition dans tous les domaines. Les gens se réveillaient et voyaient clair derrière toute cette façade. Quelqu’un a donc eu l’idée géniale de détruire volontairement le parti démocrate. Cela ferait sûrement avancer le pays, n’est-ce pas ? L’idée était de forcer les gens à passer au parti républicain en rendant les démocrates si peu attrayants qu’aucune personne saine d’esprit ne les soutiendrait. Je n’ai pas besoin de vous expliquer comment ils ont procédé, car vous avez vécu ces quatre dernières années. Vous savez comment ils ont procédé, avec une série de leaders et d’élus démocrates répugnants que personne n’aurait cru il y a quelques années.

Nous n’avons pas vu une telle brochette d’orcs et de trolls depuis la bataille des Champs du Pelennor dans le Seigneur des Anneaux.

Et il n’y a pas que ces visages, il y a aussi les échecs programmés à la frontière, en Afghanistan, l’échec du Fentanyl, la montée des émeutes et des pillages, les guerres raciales, la destruction de villes entières comme San Francisco et Portland, les logements inabordables, la tyrannie de la Covid, et mille autres choses.

À ce propos, les sites alternatifs republient Bill Maher assez régulièrement maintenant, car il se moque souvent de la gauche (ce qui prouve une fois de plus mon point de vue). Mais après la débâcle du débat, il a dit que les choses ne vont pas si mal aux États-Unis et que « les gens ne meurent pas dans les rues ». Oui, il a vraiment dit cela et n’a pas été précipité sur la scène par la foule et déchiré membre par membre. On peut se demander où vit Maher pour que selon lui les gens ne meurent pas dans la rue. Parce que dans tous les lieux auxquels je peux penser, c’est le cas ! Principalement à cause du Fentanyl, mais aussi de la pauvreté, des sans-abri, des dégâts des vaccins et des maladies mentales causées par le fait de vivre dans ce pays où les classes supérieures se livrent à un pillage sauvage et à la manipulation. Nous devons envoyer Maher (en bus) à San Francisco, pour une petite visite des rues du centre-ville. Ou pourquoi pas à Baltimore ou à Détroit. La seule chose que je peux imaginer, c’est que Maher doit diffuser son émission depuis l’île privée de Bezos, Lanai, à Hawaï.

Pour vous remonter le moral, je vous recommande cette récente mise à l’index de Maher par Bill Burr. Vous y verrez à quel point Maher est un poseur visqueux. Je vous rappelle que c’est également lui qui a déclaré qu’Israël avait la haute main sur la morale au Moyen-Orient. C’est vrai. Un peu comme Custer avait la haute main sur la morale à Washita3.

Mais revenons à la mise en scène du débat. Comme vous le voyez, cela s’est déroulé exactement comme la CIA le souhaitait. Dans un monde rationnel, elle n’aurait jamais laissé Biden débattre avec qui que ce soit, puisqu’il était certain que ce serait un désastre. Au lieu de cela, ce vieil homme mourant a été suspendu à dessein pour sécher [sur le fil à linge] pour que vous le détestiez et que vous vous en moquiez. Certes, Biden a toujours été un sale type, une autre façade des Familles, et il mérite probablement cela et bien pire, mais tout de même. Cela montre comment ces gens prennent soin des leurs. Je suppose que la CIA a promis aux Biden qu’ils seraient réhabilités plus tard. Ces films de débat seront finalement perdus, tout comme les cassettes de l’alunissage et les négatifs de Kitty Hawk, et l’histoire présentera Biden comme un grand dirigeant et homme d’État, qui a combattu avec courage et abnégation la Faucheuse4 sur la scène mondiale pour le plus grand bien de l’Humanité, bla-bla-bla.

Biden tombe sur la tête depuis quatre ans, alors pourquoi ne l’ont-ils pas remplacé comme candidat il y a un an, avant les primaires ? Parce que c’est un échec programmé. Tout se déroule exactement comme prévu. C’est la même raison pour laquelle ils ont choisi Kamala Harris comme vice-présidente : pour vous effrayer au maximum. Vous feriez n’importe quoi pour éviter qu’elle soit présidente. Vous voteriez pour un sac de navets pourris pour ne pas avoir à la voir pendant quatre années supplémentaires. Vous êtes inexorablement poussés dans les bras du Parti républicain, qui vous réserve une nouvelle série de mensonges et d’indignités en 2025. Et que pouvez-vous dire contre cela ? Vous êtes un conservateur, n’est-ce pas ? Votre chapeau MAGA ne peut jamais se ternir, n’est-ce pas ?





Que se passe-t-il exactement avec cette élection américaine ?

[Source : unz.com]

Par Andrew Anglin — 29 juin 2024

Qui sont ces 33 % ?

Lorsque j’ai regardé le débat, j’ai vu exactement ce que je m’attendais à voir. À peu près point par point, il n’y avait rien qui semblait étrange ou surprenant à ce sujet. La seule surprise agréable est qu’il n’y a pas eu un énorme va-et-vient sur la question de savoir qui était le meilleur pour les Juifs. Mais sinon, c’était exactement ce à quoi je m’attendais.

Ce qui me choque, c’est de voir à quel point les autres sont choqués. Personne n’a prêté attention à tous ces clips montrant Biden complètement sénile ? Ce que j’ai compris, c’est que les grands médias n’ont pas montré ces clips. Je suis dans une bulle où je vois ce genre de choses, mais la majorité du public n’était apparemment pas au courant de l’état de ce type.

Maintenant, tout le monde panique.

Il suffit de regarder les gros titres. Ils n’en finissent plus. Personne ne défend Biden. La plupart d’entre eux réclament son remplacement.

[Voir aussi :
Un débat arrangé pour écarter Biden]

Vous savez, je suis sceptique à l’égard des théories du complot. Je suis au moins aussi sceptique à l’égard des théories de la conspiration que je le suis à l’égard de la narration des médias grand public.

Le lecteur sait que je suis sceptique.

Le fait est qu’il y a généralement quelque chose d’évident à trouver entre le récit dominant et le récit conspirationniste. D’après mon expérience, il existe une explication évidente, qui peut contenir des éléments conspirationnistes, mais qui ne nécessite pas un acte de foi ou une série complexe de « et si ».

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce qui se passe ici.

Essayons simplement d’énumérer quelques faits concernant la situation :
— Ce débat a eu lieu avant la convention officielle de l’un ou l’autre parti. Il s’agit probablement du débat le plus précoce jamais organisé.
— Quiconque connaissait l’état cognitif actuel de Joe Biden aurait su comment les choses allaient tourner. Joe Biden était voué à l’échec. (Peut-être que des médecins lui ont dit qu’ils pouvaient lui administrer des médicaments qui le rendraient suffisamment fort pour qu’il puisse se produire, mais il semble qu’ils auraient fait un essai pour voir si cela fonctionnait).
— Le candidat peut être remplacé lors de la convention démocrate. C’est possible.
— Donald Trump n’est pas le candidat qu’il était en 2016 ou même en 2020. Nous l’aimons tous encore (car comment ne pas l’aimer ?), mais il ne met pas en avant un programme révolutionnaire comme il le faisait en 2016.
— L’establishment juif a déjà vu à quoi ressemble une présidence de Donald Trump et n’a donc aucune raison de le craindre. (Il aurait pu se lancer dans un nationalisme « Hilux »1 et commencer à ordonner à l’armée et à ses partisans de faire des choses qui l’établiraient comme un dictateur, mais il ne l’a pas fait. Il n’a même pas construit de mur ni utilisé les pouvoirs de l’ordre exécutif pour faire quoi que ce soit de significatif ou de durable).
— Trump a continué à tenir un double discours sur de nombreux sujets, y compris l’Ukraine, mais il a approuvé le projet de loi de Mike Johnson sur l’Ukraine, et ses suggestions pour le choix des ministres sont à peu près les plus ZOG2 que l’on puisse imaginer.
— Israël préfère Donald Trump et, comme nous l’avons vu après le 7 octobre, Israël a pratiquement le contrôle total du gouvernement américain.
— L’élection n’est pas déterminée par le nombre de voix obtenues par un candidat, mais étant donné l’état de Biden, faire l’élection et prétendre qu’il a gagné serait tellement ridicule que cela pourrait entraîner de graves violences politiques. Les partisans du MAGA pourraient conclure une sorte de trêve avec les Palestiniens, et le pays tout entier pourrait s’embraser, car les États-Unis tentent de mener une guerre mondiale sur trois fronts.

Il nous reste donc deux options fondamentales pour comprendre ce qui se passe ici :

— Les démocrates ont fait exprès de faire échouer Joe pour pouvoir le remplacer par quelqu’un d’autre.
— Les juifs qui agissent au-delà du parti démocrate veulent que Donald Trump soit élu.

En outre, les deux choses pourraient être en train de se produire.

Les démocrates ont eu l’idée d’organiser le débat avant les conventions, ce qui suggère que la première chose est en train de se produire : les démocrates veulent se débarrasser de Joe Biden et veulent le remplacer par Gavin Newsom ou Michelle Obama. Le fait que la quasi-totalité des médias (voir ci-dessus) réclame le remplacement de Biden en est une preuve supplémentaire. Il s’agit d’un récit médiatique organisé. Si les médias étaient les seuls à faire de la sollicitation, la plupart d’entre eux prétendraient que la mauvaise performance de Biden lors du débat est une théorie du complot.

Il est évident que les médias s’organisent pour remplacer Biden.

(J’ai assisté à la critique écœurante du débat par le Daily Wire, qui utilisait l’argument suivant : « Biden n’est pas prêt à se retirer ». C’est du niveau enfantin. Dans la vraie vie, si le parti démocrate demandait à Biden de se retirer et qu’il disait « non », soit il tomberait sous la douche, soit il aurait une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, soit il serait soudainement accusé d’un tas de délits. Ce que veulent Biden et sa femme n’est pas un facteur [déterminant] ici, et quiconque vous dit cela est très stupide ou fait exprès de vous embrouiller).

Ma conclusion, dans l’état actuel des choses, est que les deux sont probablement en train de se produire : je pense qu’il y a une véritable lutte de pouvoir entre les juifs israéliens et les juifs démocrates ; et je pense que les juifs démocrates comprennent que Biden n’est pas viable, alors ils l’ont saboté avec le débat et maintenant ils le jettent sous le bus.

Les juifs démocrates ont vraisemblablement plus de pouvoir que les juifs israéliens en termes d’ingérence dans les élections, et comme nous l’avons vu, les juifs démocrates ne se mettront pas en travers du chemin des juifs israéliens (même s’ils diront qu’ils veulent arrêter le génocide). Les juifs israéliens pourraient donc ne pas soutenir Trump à fond. Il y a une rumeur selon laquelle la veuve d’Adelson offre 100 millions de dollars à la campagne de Trump s’il accepte de déclarer publiquement que toute la Palestine appartient aux Juifs et que même les Palestiniens de Cisjordanie doivent être « relocalisés ». Je ne suis pas sûr de croire cette rumeur. Mais nous savons que les Juifs d’Israël préféreraient Trump. Nous ne savons simplement pas à quel point ils seraient prêts à déployer toutes leurs tactiques du Mossad pour le faire élire.

En attendant, la victoire de Gavin ou de Michelle serait au moins envisageable. Les gens y croiraient. Évidemment, dans un vrai vote, Trump gagne quoi qu’il arrive, mais ce ne sera pas un vrai vote. Tous les bulletins de vote par correspondance sont encore en place dans les États clés, ce qui signifie qu’un vrai vote n’est pas possible.

Quiconque parle d’une véritable élection devrait être totalement rejeté et tourné en dérision. Les élections de 2020 étaient bidon, celles de 2022 étaient bidon, et il n’y a jamais eu de conséquences. Prétendre qu’il s’agit d’une véritable élection est stupide. Il est également stupide de prétendre que la victoire de Trump ou de Biden a vraiment de l’importance au regard de la situation générale du pays et du monde.

Trump ne va pas arrêter les guerres. Il dira qu’il va le faire, puis il ne le fera pas. Même s’il essayait de le faire, nous savons déjà, depuis la dernière fois, que les militaires désobéiront à ses ordres. Peut-être fera-t-il quelque chose pour ralentir le flux frontalier, mais honnêtement, cela n’a aucune importance. Je veux dire, est-ce important que l’Amérique soit blanche à 36 % ou à 38 % ? Sérieusement, réfléchissez-y. La situation démographique ne peut être résolue que par des méthodes extrêmement brutales de rafles massives et d’expulsion de dizaines de millions de personnes, ce que seuls 10 à 15 % de la population américaine sont prêts à soutenir. En outre, Trump a déjà déclaré qu’il soutenait une infinité d’Indiens H1-B, mais qu’il ne voulait pas que des pauvres fous et criminels affluent. Il ne s’agit donc peut-être même pas d’une question de 36 % contre 38 %, mais plutôt de 37 %. Quoi qu’il en soit, dans 25 ans, les Blancs ne représenteront plus qu’une fraction de la population américaine. L’immigration est une question sans issue jusqu’à ce que la population soit prête à ce qu’un psychopathe du type Mad Max déploie l’armée et mette tous ces gens dans des camps de concentration pour une durée indéterminée ou jusqu’à ce que nous puissions trouver un endroit où les envoyer.

Par ailleurs : RFK ne sera pas installé. Oubliez cette idée. Il n’y a également aucune chance que Trump le choisisse comme vice-président. C’est impossible. RFK est trop légitime. Ce n’est pas un génie, mais c’est une personne sincèrement bonne qui veut faire ce qu’il faut, et cela signifie qu’il ne sera pas autorisé à s’approcher du pouvoir dans ce système électoral contrôlé post-2016.

Conclusion

Rien de tout cela n’a vraiment d’importance, si ce n’est qu’il s’agit d’un spectacle de merde intéressant à la fin d’un empire.

Votre vote ne compte pas. Aucun des candidats (quels qu’ils soient) ne changera quoi que ce soit de significatif. Voter est une perte de temps et lorsque vous remplissez ce bulletin de vote et le signez, vous consentez à faire partie de ce système.

Je pense que personne ne devrait voter.
J’approuve officiellement le fait de ne pas voter.

Je recommande de quitter les villes et d’acheter un Hilux (Turbo Diesel).

Le pouvoir ne vient pas du vote. Le pouvoir vient de la banquette d’une Toyota Hilux.

(Reproduit de The Daily Stormer avec l’autorisation de l’auteur ou de son représentant)


1Un pick-up Toyota supposément doté d’une robustesse légendaire — NdT.

2 Zionist Occupation Government (Gouvernement d’occupation sioniste) — NdT.




Rappel : le non-conformisme considéré comme maladie mentale (dans la bible des psys américains)

[Voir aussi :
La pathologisation de la dissidence]




G7 : Les acteurs politiques clés vers un gouvernement mondial unique

[Source : Kla.tv]

Par ag./mw.

Transcription

Les élections européennes sont de l’histoire ancienne, d’autres élections sont en cours. Imaginez que parmi les bulletins de vote figure un parti appelé « Complexe financier numérique-industriel des super-riches ».
Sur le programme électoral, on peut lire :
– « Concentration exclusive du pouvoir entre les mains des géants de la technologie » : Super.
– « Énorme destruction de l’environnement par des mégacorporations » : peu importe.
– « Abolition de la démocratie » : passons l’éponge !
– « Guerres sanglantes » : en font partie.
En tête de liste : un Rockefeller ou un de ses amis.
Est-ce que vous le mettriez dans votre enveloppe ? Probablement pas. L’émission suivante vous révèle pourquoi c’est pourtant exactement ce que vous obtenez, presque quel que soit votre choix.

Dans ce contexte, il vaut la peine de se pencher sur le rôle décisif du Groupe des 7 — en abrégé G7. Les pays du G7 sont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. On connaît le G7 plutôt par les reportages mainstream superficiels autour du sommet du G7 qui vient de se dérouler du 13 au 15 juin en Italie. Des chefs d’État souriants des pays les plus importants en bonne compagnie.

Mais le G7 est loin d’être ce qu’il semble être au premier abord. Car c’est précisément le G7 qui veille à ce qu’on vous serve le programme électoral non déclaré des « Rockefeller de ce monde ». C’est ce qui se passe, même si vous votez par exemple pour de « gentils partis » qui promettent exactement le contraire avant les élections. Pourquoi cela ? David Rockefeller répond lui-même à la question :

« Certains [extrémistes idéologiques] pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète qui travaille contre les meilleurs intérêts des États-Unis. Ils nous accusent, ma famille et moi, d’être des “internationalistes” et de conspirer avec d’autres à travers le monde pour construire une structure politique et économique mondiale plus unie — UN SEUL ET UNIQUE monde (One World), si vous préférez. Si c’est l’accusation, je plaide coupable et j’en suis fier. »

David Rockefeller se présente-t-il ici comme un « conspirationniste » ? Non, plutôt comme un conspirateur. Découvrez dans ce documentaire le rapport entre Rockefeller et le G7. De quoi discute-t-on à huis clos ? Quels sont les véritables objectifs du G7 ? Reconnaître le jeu réel auquel joue G7. Pour ce faire, nous jetons d’abord un coup d’œil sur les racines du G7.

1. Les racines du G7

La version officielle de la naissance du G7 est la suivante : En 1975, le président français Valéry Giscard d’Estaing et le chancelier allemand Helmut Schmidt ont appelé au premier Sommet économique mondial. Les chefs de gouvernement de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, de la Grande-Bretagne et des États-Unis — le Groupe des Six — se sont réunis au château de Rambouillet en France. Elle a toutefois été précédée en 1971 dans la bibliothèque de la Maison-Blanche, d’une première réunion entre cinq ministres des finances et le secrétaire au Trésor américain de l’époque, George Shultz. Des réunions régulières à huis clos ont suivi. Ce groupe, appelé « Library Group » ou encore G5 à partir de 1973, était composé de ministres des Finances et de représentants des banques centrales. La présence de banques centrales n’était certainement pas un hasard. L’étalon-or a été dissous à peu près en même temps que les premières réunions du G7. À partir de là, les banques centrales ont pu imprimer de l’argent quasiment à volonté. En prêtant de l’argent créé à partir de rien, les banques centrales américaines ont acquis une grande influence sur l’économie mondiale. Une spirale d’endettement presque sans frein des pays envers les banques américaines a commencé. La richesse réelle a été redistribuée entre les mains de quelques grandes banques privilégiées. C’est ainsi qu’il leur a été possible d’étendre massivement leur influence par le biais des pays.

2. Le réseau derrière le G7

Revenons aux pères fondateurs officiels du G7, Helmut Schmidt et Valéry Giscard d’Estaing. Le ministre américain des Finances et homme de banque George Shultz les a intégrés dans un petit réseau élitiste au début des années 70. Ainsi, avant le premier sommet du G7 en 1975, il y avait déjà eu une rencontre entre Giscard d’Estaing et Henry Kissinger le 5 juillet 1974. Quant à Helmut Schmidt, une rencontre avec David Rockefeller le 12 juin 1974 est documentée. Que représentent Kissinger et Rockefeller ?

Henry Kissinger était un stratège global extrêmement influent qui a marqué la politique mondiale de manière très décisive pendant des décennies. Il a été conseiller de presque tous les présidents américains, comme Richard Nixon, Gérald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, George Bush, Barak Obama, Donald Trump et Joe Biden. David Rockefeller et Henry Kissinger ont fondé ensemble de nombreux forums extraparlementaires influents tels que le FEM, le groupe Bilderberg, la Commission trilatérale, la Conférence de Munich sur la sécurité, etc. Ils tirent les ficelles entre une pieuvre financière mondiale et la politique. [www.kla.tv/26153 à propos de la mort d’Henry Kissinger : stratège mondial et criminel de guerre ?, www.kla.tv/27892 FEM, www.kla.tv/28218 Conférence de Munich sur la sécurité] Leurs nombreuses créations, comme le FEM, le groupe Bilderberg ou le G7, servent toutes un objectif que David Rockefeller a formulé ainsi en 1991 lors de la conférence Bilderberg à Baden-Baden : « Le monde est sur une voie complexe et préparée vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est certainement préférable à la souveraineté nationale des siècles passés. »

Il est important de mentionner le passé maçonnique de Kissinger et Rockefeller. Ils ont fondé en 1968, avec Zbigniew Brzeziński, la super-loge maçonnique appelée « Three Eyes ». La franc-maçonnerie de haut grade, qui agit en secret, est connue pour construire le gouvernement mondial unique sur de longues périodes. [www.kla.tv/28344 Le monde sur la toile des francs-maçons]

3. Transformation de l’Europe

L’objectif déclaré de Rockefeller, qui était d’effacer la souveraineté nationale des États au profit d’une « souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle autoproclamée et des banquiers mondiaux », a été mis en avant par Schmidt et Giscard d’Estaing.

Helmut Schmidt (1918 – 2015)

Toute sa vie, Helmut Schmidt a été étroitement lié aux personnages clés que sont George Shultz et Henry Kissinger. Schmidt se souvient : « Avec mon exercice d’aller une fois par an en Californie, à Stanford, à l’université locale, chez mon ami George Schultz. Et je dois mentionner ici qu’il s’agit en fait d’une amitié à quatre. Shultz et Kissinger et Lee et moi. »

[Lee Kuan Yew a été pendant de nombreuses années Premier ministre de la cité-État de haute technologie de Singapour]

Une affaire purement privée ? Non, car Helmut Schmidt a été chancelier fédéral d’Allemagne. Il a été invité pour la première fois à une conférence Bilderberg en 1973, juste avant la création du G7. D’autres visites ont suivi en 1980, 1983 et 1986. Schmidt a continué à faire partie de la très influente Commission trilatérale — mise en place par Rockefeller et Kissinger. Cette commission représente une extension du groupe Bilderberg vers l’Asie de l’Est.

Caractéristique de ses liens avec ces tireurs de ficelles : Schmidt a reçu le premier prix Henry Kissinger en 2007. Le 26 janvier 2015, l’ancien chancelier allemand Helmut Schmidt a reçu le prix Gustav Stresemann, fondé par la Grande Loge des « Anciens Maçons Libres et Acceptés d’Allemagne », à Hambourg. Le Grand Maître Stephan Roth-Kleyer a remercié Schmidt pour sa « contribution particulière au cours de sa vie ».

En quoi consistait-elle ? Schmidt a suivi fidèlement la voie tracée par Kissinger. Schmidt et Giscard d’Estaing ont tous deux posé des jalons décisifs en Europe pour le nouveau système monétaire européen : l’unité monétaire européenne (ECU) au 1er janvier 1979, qui devait donner naissance plus tard à l’Union économique et monétaire européenne et à l’euro. D’un point de vue objectif, l’UE constitue une étape préliminaire à un gouvernement mondial potentiel, car elle est la création d’un pouvoir central international.

Valéry Giscard d’Estaing (1926 -2020)

Valéry Giscard d’Estaing est devenu président de la France juste après la première réunion du G7 en 1974. Il est lui aussi resté toute sa vie en étroite relation avec Kissinger et Rockefeller. Giscard d’Estaing a eu très tôt des contacts étroits avec la dynastie Rockefeller. Dans les années 1970, il a été invité à plusieurs reprises à Pocantico, l’immense propriété de la famille Rockefeller dans l’Hudson Valley. Quelques rencontres avec des membres de la famille Rockefeller sont documentées ci-dessous :
– Rencontre Nelson Rockefeller et Giscard d’Estaing du 23 mars 1976 à l’Élysée ;
– Giscard d’Estaing, Henry Kissinger et David Rockefeller 18 janvier 1989 à Moscou ;
– Henry Kissinger et Giscard d’Estaing lors de l’ouverture de la 50e conférence sur la sécurité de Munich en 2014.

Giscard d’Estaing s’est également beaucoup investi dans la construction de l’UE. Il a ainsi largement contribué à l’élaboration du traité de Lisbonne, qui a été ratifié en 2007. Ce traité a fixé les règles actuellement en vigueur dans l’Union européenne, remplaçant ainsi progressivement la souveraineté des États nationaux.

Conclusion intermédiaire : il apparaît que derrière les fondateurs connus du G7, il existe un réseau peu connu. Le réseau est bien plus complexe que ce qui est présenté dans ce documentaire. Vous trouverez des informations de fond intéressantes à ce sujet sur Kla.TV sous le hashtag #Krake. Ce qui est clair, c’est que ces chefs de file mondiaux parlent ouvertement de leurs projets de gouvernement mondial.

4. Le G7 comme groupe de pilotage du Nouvel Ordre Mondial

Les projets d’établissement d’un gouvernement mondial se retrouvent comme un fil rouge dans l’action du groupe G7. Déjà en 2009, lors du sommet de Rome, l’objectif prioritaire était de promouvoir une « Global Governance » — c’est-à-dire une « gouvernance globale ». La coopération avec le FMI, la Banque mondiale, l’OMC [World Trade Organization = Organisation Mondiale du Commerce] et les Nations unies devrait être développée. Le sommet exercerait ainsi à l’avenir un « modèle stratégique de soutien à la gouvernance globale ».

Le conseiller de la chancellerie Jörg Kukies adopte la même position à l’approche du sommet du G7 en 2022 : « Le premier thème qui est central pour nous est celui du climat. Comment réussir, en créant un club climatique mondial, à faire en sorte que les normes que nous poursuivons […] soient effectivement introduites dans le monde entier ? Le deuxième thème est celui de la santé. Comment parvenons-nous, d’une part, à assurer des taux de vaccination plus élevés en fournissant des vaccins dans tous les États du monde ? »

Dans un article sur le rôle du G7, Stewart M. Patrick, ancien membre du CFR, s’exprime ainsi : « C’est une sorte de groupe de pilotage à taille humaine de l’Occident. Ils sont un point de ralliement, une incarnation de valeurs communes et d’une approche similaire basée sur des règles pour l’ordre mondial ».

5. G7 : les leaders mondiaux

Comment travaille le G7 ? La présidence du G7 est assumée par un pays pour une durée d’un an. Officiellement, les participants au G7 représentent leur pays — donc leur population. Mais qu’en est-il dans la pratique ? Qui servent-ils vraiment ? Pour ce faire, nous allons voir « l’enfance politique » des participants les plus connus.

Les dirigeants du G7 sont listés par pays, en date de mai 2024 :

France

Emmanuel Macron, président de la République française, fait partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg de 2014.

Allemagne

Olaf Scholz, chancelier allemand, fait partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg de 2010. Jörg Kukies, négociateur en chef pour l’Allemagne lors du sommet du G7, est considéré comme l’un des principaux conseillers du chancelier Olaf Scholz. Il est secrétaire d’État à la Chancellerie fédérale. Kukies fait partie du groupe Bilderberg et a participé pour la première fois à la conférence Bilderberg de 2022 à Washington, DC.

Italie

Giorgia Meloni, Premier ministre italien, a rejoint en février 2021 l’Aspen Institute, un groupe de réflexion transatlantique dont le siège est à Washington, DC. Cet institut est cofinancé par la famille Rockefeller.

Royaume-Uni

Rishi Sunak est Premier ministre du Royaume-Uni depuis 2022. Charles III — roi du Royaume-Uni — a nommé Sunak Premier ministre le 25 octobre 2022. Charles fait partie du groupe Bilderberg depuis 1986.

Canada

Justin Trudeau — Premier ministre du Canada. Il a participé au Young Global Leader de Klaus Schwab — un programme du FEM destiné aux futurs dirigeants. Klaus Schwab a longtemps fait partie du comité directeur du groupe Bilderberg. Le ministre et membre du parti de Trudeau, François-Philippe Champagne, a participé à la conférence Bilderberg 2018 et 2019. La vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland, a participé à la conférence Bilderberg 2022 et 2023.

USA

Joe Biden est président des États-Unis depuis 2021. [www.kla.tv/27426#t=2084] Il est franc-maçon de haut grade et très proche du très puissant think tank mondial le « Conseil des Relations Étrangères » [CFR] Pas moins de dix-sept membres du cabinet Biden et de son équipe dirigeante, soit plus de la moitié, sont membres du CFR ou sont liés au CFR par des liens familiaux étroits.

L’Union européenne

En tant qu’organisation supranationale, l’Union européenne est membre du G7 depuis 1981 et participe depuis lors à des réunions de haut niveau. Lors du sommet du G7 en 2024, l’UE a été représentée par Ursula von der Leyen et Charles Michel. Ursula von der Leyen est présidente de la Commission européenne depuis 2019. Elle fait également partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg en 2015, 2016, 2018 et 2019. Charles Michel est président du Conseil européen depuis 2019. Il fait également partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg en 2015, 2016 et 2018.

Japon

Fumio Kishida et Shunichi Suzuki représentent actuellement le Japon. Ce n’est pas un hasard si le Japon est un représentant du G7. Le Japon a participé aux réunions du G5 à la Maison-Blanche à partir de septembre 1973. Il est intéressant de noter que c’est exactement la même année que la Commission trilatérale a été créée par David Rockefeller et Henry Kissinger. Celle-ci a pour objectif de lier des personnes clés du Japon, des États-Unis et de l’Europe au gouvernement de l’ombre. Le Japon est connu pour ses innovations technologiques rapides. La technologie avancée est la base de l’installation de la surveillance mondiale, de l’IA et d’une technocratie mondiale unique.

À noter : tous les dirigeants politiques du G7 sont issus des relais extraparlementaires de Rockefeller et Kissinger. Le peuple est sollicité dans la mesure où il peut payer la facture de ces rencontres luxueuses. Un exemple : l’organisation du sommet du G7 en 2022 au château d’Elmau en Allemagne a été estimée au préalable à environ 180 millions d’euros. Environ 18 000 forces de sécurité ont été déployées autour du sommet et le lieu de la manifestation a été en grande partie bouclé. Financeur : le contribuable.

6. G7 : la fabrique de la politique

Celui qui pense que G7 est un événement unique dans l’année se trompe lourdement. Le G7, c’est tout le temps ! Rien que depuis le 8 février de cette année et jusqu’au sommet de juin, il y a eu officiellement 27 réunions du G7 dans les configurations les plus diverses ! En voici une petite sélection :
– 30 avril : La réunion ministérielle sur le climat, l’énergie et l’environnement s’est terminée par l’adoption d’un communiqué commun.
– 6 mai : réunion des ministres de la Justice du G7
– 24 mai : réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7,
etc.

Tous les organes du G7 agissent comme les rouages d’une grande usine politique. Par le biais de programmes de soutien et de fonds d’aide, par exemple de la Banque mondiale ou de la Banque européenne d’investissement, les pays passent sous la domination de la haute finance. Les prêts d’argent, les aides au développement et les programmes dédiés servent d’aiguillage vers l’un des objectifs du complexe numérique-financier : Mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Leurs élèves politiques — comme les leaders du G7 — transforment les stratégies en règlements et en lois. C’est ainsi que les tireurs de ficelles internationaux dirigent le monde.

Ce qui les relie tous, ce sont toujours les mêmes tireurs de ficelles derrière le groupe Bilderberg, le FEM, l’UE, le G7, la Banque mondiale, l’ONU et bien d’autres organisations. Ainsi, Klaus Schwab, à la tête du FEM depuis de nombreuses années, et le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, ont signé le 13 juin 2019 un partenariat entre leurs deux organisations. But : accélérer la réalisation des 17 objectifs de développement durable. Le titre officiel en français est « Transformer notre monde : l’Agenda 2030 pour le développement durable », en abrégé : « Agenda 2030 ».

Derrière les beaux mots de l’agenda du développement durable, on assiste dans la pratique à la construction d’un monde numériquement interconnecté et contrôlable.

Deux brefs exemples laissent entendre qu’en pratique, il ne s’agit effectivement pas de durabilité :

1. Ghana : sous la bannière de l’« agriculture durable », la Banque mondiale investit 200 millions de dollars au Ghana pour la résilience climatique des plantations de cacao et autres. Les investissements ne portent pas sur des installations d’irrigation ou autres, mais sur les technologies numériques.

2. Guinée : dans le cadre de l’objectif de durabilité relatif à la lutte contre les changements climatiques, la Banque européenne d’investissement (BEI) aide l’opérateur de téléphonie mobile Orange à étendre la couverture de son réseau en Guinée — avec des panneaux solaires, bien entendu. Elle n’explique pas en quoi l’extension de la téléphonie mobile a un rapport avec la protection du climat. Notons au passage que la téléphonie mobile fait partie des bases stratégiques les plus importantes du Nouvel Ordre Mondial. Ce n’est que par le biais de cette technologie que la surveillance totale sans argent liquide peut être menée à son terme.

On rencontre de nombreux exemples de ce type. La durabilité et la protection du climat semblent justifier l’expansion rapide d’un réseau numérique mondial. Mais dans quel but ?

7. la grande transformation

Klaus Schwab, fondateur du FEM et membre de longue date du comité directeur du groupe Bilderberg, le révèle dans son livre de 2016 intitulé « La quatrième révolution industrielle ». Son message fondamental est que la fusion des technologies des mondes physique, numérique et biologique crée des possibilités entièrement nouvelles. […] Schwab se déclare réclame ouvertement au du transhumanisme et qualifie la fusion des corps humains avec la sphère numérique de « progrès évolutif ».

Et le G7 ? Une note sur cet objectif élevé du transhumanisme — ou pour le dire autrement : le contrôle total des personnes — révèle une pièce de monnaie.

Et le G7 ? Une pièce de monnaie révèle un indice sur ce but ultime du transhumanisme — ou, en d’autres termes, du contrôle total de l’être humain. Celle-ci a été créée frappée à l’occasion de la septième présidence italienne du G7. La pièce d’argent représente une tête humaine sous la couronne de l’intelligence artificielle. Comme boucle d’oreille, on voit un pentagramme. Depuis l’occultiste français Eliphas Levi, au milieu du XIXe siècle, le pentagramme est associé à l’occultisme et au satanisme. L’inscription sur la pièce est intitulée « Vers l’avenir ».

Conclusion : le G7 se révèle être une sorte d’usine à politiques aux mains des banquiers mondiaux et de leurs stratèges mondiaux. David Rockefeller lui-même cite comme objectif un gouvernement mondial sous la régence d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux. Le G7 pose les jalons par le biais des fonds de soutien des banquiers, des programmes et des lois. Le G7 est le relais infiltré pour faire passer l’agenda de cette élite non élue dans les parlements et la politique quotidienne des États.

Chers spectateurs, il est évident que l’élite a besoin de ce travail dissimulé et de ces manœuvres de tromperie pour pouvoir rester au pouvoir. Il est évident que ce gouvernement de l’ombre ne craint rien de plus que sa divulgation. Les lois hystériquement proclamées pour « lutter contre la désinformation » en témoignent. C’est pourquoi vous contribuez à informer vos concitoyens et les politiciens qui font des efforts honnêtes. Tout comme les ombres disparaissent à la lumière, le gouvernement de l’ombre disparaît lorsque la lumière tombe sur lui.

Sources/Liens :




Un débat arrangé pour écarter Biden

[Source : maurizioblondet.it. Traduction automatique]

L’État profond a ainsi prédestiné la chute de Biden

Par Maurizio Blondet — 28 juin 2024

Ils ont cousu le complot avec un fil blanc, alors les masses achètent tout.

Il n’est jamais arrivé qu’un débat présidentiel ait lieu en juin, ils ont toujours lieu à partir de la mi-septembre. Les démocrates l’ont proposé 3 mois plus tôt pour trouver un moyen de destituer Biden à temps et de remettre Newson à sa place. Les médias américains étaient tous prévenus et prêts à l’avance et aujourd’hui ils proclament soudain que « Biden est incapable… ». Ils l’ont sorti en public (Prof. Becchi).

Newsom est le gouverneur de Californie, leur choix depuis des années.

Regardez les grands médias scander : « Biden n’est pas sain d’esprit ! » Ils ont pu le découvrir maintenant… remarquez la technique : la « saturation » est également utilisée avec succès pour le terrorisme pandémique.

Dès la Une du Financial Times, ils donnent les ordres. Ils écrivent pour supprimer Biden et mettre Gavin #Newson. (Zibordi)

Tout est beau.




Quelques éléments sur les stratégies de contrôle mental des masses

[Source : arcaluinoe.info]

Par Calistrat Marvin Atudorei

Ce n’est plus un secret pour personne que derrière les gouvernements du monde se cache depuis au moins 100 ans un gouvernement invisible qui cherche par tous les moyens à prendre le contrôle total de l’Humanité. Je rappelle ici les paroles du président américain Théodore Roosevelt qui, en 1912, a déclaré publiquement :

« Derrière le gouvernement ostensible trône un gouvernement invisible qui ne doit aucune allégeance et ne reconnaît aucune responsabilité à l’égard du peuple ».1

De nombreux idéologues de l’obscure « élite » ont cherché au fil des ans à endormir la conscience des masses avec des théories délirantes destinées à faire accepter aux peuples du monde la « nécessité » d’établir une forme de gouvernance mondiale. Antonio Gramsci, par exemple, théoricien clé de l’école de Francfort, soutenait que la société devait être infusée par la classe dirigeante par le biais d’une certaine forme de persuasion politique et culturelle afin que les classes du bas de la société ne se révoltent plus, mais acceptent d’être dominées et se soumettent même volontiers, comme une sorte d’« esclaves heureux ».2

Dès 1927, l’idéologie du consentement vicié, développée en collaboration directe avec les principaux penseurs de l’École de Francfort, est officiellement inoculée au sein de la « démocratie » américaine grâce à des contributions telles que celle d’Edward Bernays, petit-fils du célèbre psychanalyste Sigmund Freud. Dans son ouvrage intitulé Propaganda, Bernays affirme :

« La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible. Nous sommes gouvernés, nos esprits sont modelés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler. Ce sont eux qui tirent les fils qui contrôlent l’esprit public, qui maîtrisent les forces sociales et qui créent de nouveaux moyens de soumettre et de guider le monde ».3

Ce n’est pas une coïncidence si Bernays a ensuite été nommé responsable du réseau CBS (Columbia Broadcast System) à ses débuts. C’est également à cette époque que la Fondation Rockefeller a commencé à financer massivement des études et des expériences susceptibles d’avoir un impact social. L’une des expériences les plus célèbres (apparemment coordonnée par la CIA), qui a fait date dans le développement des techniques de manipulation mentale, a été la diffusion par CBS, le 31 octobre 1928, de la pièce radiophonique « La guerre des mondes », basée sur un roman de H. G. Wells. C’était exactement la nuit d’Halloween, au cours de laquelle les esprits démoniaques étaient déjà largement évoqués aux États-Unis. L’émission a suivi une stratégie spéciale pour influencer le public, qui a eu un effet stupéfiant. Je mentionnerai brièvement quelques détails pour offrir un exemple plus suggestif. Sur fond d’une atmosphère radiophonique qui semblait tout à fait ordinaire, avec une musique relaxante et des nouvelles banales, le rythme a été soudainement rompu par des « informations » selon lesquelles l’Amérique était attaquée par des êtres extrêmement agressifs, possédant des vaisseaux volants et causant de grandes destructions à l’aide d’une sorte de rayon laser, qui seraient venus de Mars. La terreur instillée dans le public à travers les États-Unis était si grande que des milliers de personnes sont descendues dans les rues en courant désespérément pour sauver leur vie. La police a reçu un grand nombre d’appels téléphoniques et plusieurs décès ont été enregistrés en raison des troubles provoqués par la panique.

Compte tenu du fort impact de l’expérience, les émissions médiatiques ont commencé — surtout après les années 1940, sous la coordination attentive de l’Institut Tavistock — à devenir un facteur majeur dans l’orientation de l’esprit collectif. En ce qui concerne les recherches entreprises par l’Institut Tavistock, il est significatif que l’un de ses experts, le Dr William Sargeant, ait déclaré en 1957 dans son livre Battle for the Mind — A Physiology of Coversion and Brain-Washing (La bataille de l’esprit — Une physiologie de la dissimulation et du lavage de cerveau) :

« Les personnes dont le fonctionnement du cerveau a été suffisamment perturbé par l’induction intentionnelle ou accidentelle de la peur, de la colère ou de l’excitation peuvent se voir inoculer de nombreuses idées. Le résultat le plus fréquent d’une telle perturbation est l’altération temporaire du discernement et l’augmentation de la suggestibilité. Les événements qui se produisent au sein des groupes sont parfois caractérisés par le terme “instinct de troupeau”, et se produisent le plus souvent pendant les guerres, les épidémies graves, et en général dans les périodes de grand danger, qui augmentent l’anxiété et donc la suggestibilité individuelle et de masse ».4

Voici donc l’objectif poursuivi par les experts du Système : faire vivre les gens dans la peur pour qu’ils se comportent comme un troupeau !

Pour en revenir à la radio et surtout à la télévision, leur influence est devenue de plus en plus déterminante dans la société. CBS est rapidement devenue une chaîne de télévision très promue, bientôt rejointe par d’autres, toutes détenues par des sociétés de plus en plus riches du gouvernement de l’ombre.

Nous sommes maintenant bien conscients qu’à travers ces réseaux de télévision d’entreprise, divers récits souhaités par l’« élite » de l’ombre sont imprimés avec une persuasion professionnelle (et perverse) dans la conscience des masses, des récits qui n’ont rien à voir avec la vérité, l’éthique journalistique ou la moralité. C’est ainsi, par exemple, que les armées de pseudo-journalistes, avec les politiciens serviles et les « spécialistes » de façade du Système, ont joué le théâtre génocidaire de la « pandémie de Covid-19 », qui a tué des dizaines ou des centaines de millions de personnes dans le monde. Partout dans le monde, les mêmes phrases mensongères ont été infusées, les mêmes mesures restrictives et les mêmes protocoles criminels ont été imposés. Tout avis éclairé émanant de vrais experts a été banni (et même puni), de sorte que nous avons assisté à l’instillation d’une étrange forme d’hypnose maléfique à l’échelle planétaire.

Pour mettre les choses en perspective, nous pouvons voir qu’au cours des dernières décennies, la manipulation et la propagande ont justifié de la même manière d’innombrables guerres, renversements de régime, coups d’État, révolutions mises en scène ou « interventions humanitaires » (telles que celles de l’OTAN en Yougoslavie ou en Libye). C’est également par la manipulation des récits que l’interprétation publique des grands attentats sous faux drapeau, comme celui du 11 septembre 2001, a été manipulée, le plus souvent sur la base de la triade stratégique « problème-réaction-solution ». De même, en créant des récits dans l’esprit collectif, d’étranges déviations de la norme, telles que l’idéologie du genre, la rhétorique de la culpabilité des gens pour le « changement climatique » ou l’incitation à manger… toutes sortes d’insectes ont été progressivement mis en place dans la société. L’introduction d’idées et de symboles démoniaques dans la culture dominante (dans les émissions musicales et les films, même dans les dessins animés pour enfants), ou l’introduction de modes bizarres (vêtements déchirés, déformés, aberrants) ont également joué un rôle très important dans cette stratégie. Tout cela a été mis en place progressivement, en utilisant pas à pas la stratégie connue sous le nom de « La fenêtre d’Overtone » (la méthode qui consiste à changer la perception en avançant par petites étapes).

Un aspect fondamental de la base idéologique de l’imposition d’un récit à la conscience de masse est celui de la physique quantique. Sans surprise, les instituts de manipulation de masse s’appuient sur des études scientifiques complexes dans tous les domaines. Des études que les « élites » de l’ombre financent depuis de nombreuses décennies. Ainsi, selon la recherche quantique, le monde extérieur n’est pas une donnée objective, mais est/devient ce que nous croyons fermement qu’il est. L’idée a également été reprise par la philosophie post-moderniste et se reflète dans des articles de philosophie politique désormais célèbres, tels que Anarchy is what states make of it (L’anarchie est ce que les États en font) d’Alexander Wendt, dans lequel l’auteur affirme que la guerre froide s’est terminée à l’amiable grâce au président de l’URSS de l’époque, Mikhaïl Gorbatchev, qui a créé un paradigme pacifiste. C’est pour cette même raison que Gorbatchev, très apprécié des marionnettistes occidentaux, a reçu le prix Nobel de la paix en 1990.

Le fait que l’esprit (la conscience) influence la matière est réellement authentique et attesté. Les processus psychophysiologiques internes appelés Placebo (guérison par la pensée positive) et Nocebo (maladie par la pensée négative) en sont une application connue. Ce qui est moins connu, c’est que l’environnement extérieur (phénomènes naturels, environnement social, etc.) peut être (et est) également façonné de manière inhérente par les pensées et les émotions collectives. L’explication scientifique est celle du substrat et du champ de l’énergie, qui sont facilement influencés par la conscience. Pour plus de détails, je recommande d’examiner les conclusions de l’expérience élémentaire de physique quantique sur l’émission d’un électron vers un mur à deux fentes ou la conclusion des scientifiques selon laquelle un expérimentateur n’est jamais neutre, mais devient automatiquement un « participant ».

[NDLR L’auteur évoque ici la différence de comportement d’un faisceau d’électrons selon que celui-ci croise deux ouvertures dans un obstacle matériel ou une seule. Dans le premier cas, les électrons apparaissent comme une onde et engendrent des interférences. Dans le second cas, ils apparaissent comme des particules. C’est ainsi que le modèle (ou théorie interprétative) de l’électron a été désigné comme une dualité onde-particule. Cependant, l’observateur ne change pas le résultat simplement du fait d’observer, mais en changeant les conditions de l’observation ou de l’expérience. L’électron ne change pas de nature, ni même de comportement sous la volonté directe de l’observateur. Il ne fait que se projeter différemment dans notre espace physique selon la condition d’observation choisie par l’observateur expérimentateur.

Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Dualit%C3%A9_onde-corpuscule.
Extrait :

Métaphore du cylindre

Métaphore du cylindre :
objet ayant à la fois les propriétés
d’un disque et d’un rectangle.

La métaphore du cylindre est l’exemple d’un objet ayant des propriétés apparemment inconciliables. Il serait à première vue déroutant d’affirmer qu’un objet ait à la fois les propriétés d’un disque et d’un rectangle : sur un plan, un objet est soit un disque, soit un rectangle.

Mais si l’on considère un cylindre : une projection suivant l’axe du cylindre donne un disque, et une projection perpendiculairement à cet axe donne un rectangle.

De la même manière, « onde » et « corpuscule » sont des manières de voir les choses et non les choses en elles-mêmes. Le terme de dualité est alors assez « contradictoire », signifiant qu’il existe deux choses différentes alors qu’il s’agit bien de l’unification de deux domaines de la physique : les ondes et l’aspect corpusculaire.

Notons par ailleurs que dans la description mathématique de la physique quantique, le résultat de la mesure est similaire à une projection géométrique (notion d’observable : l’état de l’objet est décrit par des nombres que l’on peut voir comme des coordonnées dans une base vectorielle, et en géométrie euclidienne, les coordonnées sont la projection de l’objet sur les axes de référence).

C’est l’absence d’équivalent macroscopique sur quoi nous pourrions nous référer qui nous force à penser les objets quantiques comme possédant des attributs contradictoires. Il serait inexact de dire que la lumière (comme tout autre système quantique d’ailleurs) est à la fois une onde et un corpuscule, elle n’est ni l’un, ni l’autre. Le manque d’un vocabulaire adéquat et l’impossibilité de se faire une représentation mentale intuitive des phénomènes à petite échelle nous font voir ces objets comme ayant une nature, par elle-même, antinomique.

Pour lever cet apparent paradoxe et insister sur l’imperfection de nos concepts classiques d’onde et de corpuscule, les physiciens Jean-Marc Lévy-Leblond et Françoise Balibar ont proposé d’utiliser le terme de « quanton » pour parler d’un objet quantique. Un quanton n’est ni une onde, ni un corpuscule, mais peut présenter les deux aspects selon le principe de complémentarité de Bohr.

Ce sont les physiciens quantiques dits de l’école de Copenhague qui ont supposé l’idée que l’observateur modifiait le résultat de l’expérience par le simple fait d’observer, alors qu’en réalité ils mesurent ou testent et donc interviennent avec divers appareils sur l’objet quantique observé (électron, photon, ou autre).

Par contre, les influences émotionnelles, mentales ou psychiques collectives évoquées par l’auteur peuvent s’expliquer dans leur dimension physique par l’existence d’autres phénomènes, comme l’induction électromagnétique et la résonance, sachant notamment que le corps humain n’est pas seulement de nature chimique, mais aussi électrique.]

Dans les traditions spirituelles, ces informations sont connues intuitivement depuis très longtemps et ont été utilisées à des fins d’harmonisation, de protection et d’élévation des communautés humaines, notamment par le biais de prières collectives. Cependant, l’« élite » mondialiste utilise ces informations pour induire des processus de résonance avec des énergies négatives, qui perturbent, limitent et bloquent le potentiel créatif des masses humaines. Cela se fait principalement par le biais de la télévision, qui n’émet presque que des suggestions, des émotions et des vibrations négatives. Des installations psychotroniques (comme HAARP, mais aussi des installations beaucoup plus petites) sont également utilisées, qui génèrent divers états négatifs dans la population, tels que la tension, le stress ou la passivité, selon la fréquence spécifique de la transmission utilisée.

Pour comprendre le profil psychologique des membres de l’élite, il est particulièrement important de savoir qu’ils font pratiquement tous partie d’organisations occultes, secrètes et démoniaques. Qu’il s’agisse de la secte des Illuminati, des Jésuites, de la franc-maçonnerie, des Skull&Bones, etc., la caractéristique fondamentale commune à tous ces groupes est qu’ils cherchent à recevoir un pouvoir subtil de la part de certaines entités obscures. Cela devient évident lorsque nous suivons leurs horribles rituels, dans lesquels ils vénèrent une divinité arrogante, au nom de laquelle ils procèdent même à des sacrifices humains et boivent souvent le sang de la victime (en particulier des enfants). Ne nous faisons pas d’illusions : ces rituels fonctionnent réellement, et c’est pourquoi les membres de la cabale les pratiquent avec une telle constance ! L’objectif principal que poursuivent les psychopathes de l’élite mondialiste au sommet de la pyramide satanique n’est pas l’argent (qu’ils possèdent déjà) ni même le pouvoir social en soi (qu’ils possèdent également), mais un certain état de puissance occulte maléfique, qu’ils s’imaginent pouvoir obtenir grâce à ces entités obscures d’un autre monde dont ils exigent la récompense. Pour les membres de ces cabales, les masses humaines sont comparables en importance à des animaux, et ils cherchent donc à réduire la population à un petit nombre. Ceux qui restent en vie ne peuvent avoir d’autre but, selon eux, que d’être des esclaves totalement contrôlés mentalement par l’« élite ».

Les satanistes au sommet de la pyramide des organisations secrètes offrent toutes sortes de « cadeaux » rituels aux entités qu’ils évoquent dans leurs cérémonies et s’attendent à recevoir en retour succès et pouvoir. Ces rituels, qui sont en fait des rituels de magie noire, impliquent souvent des masses inconscientes, qui ne savent même pas à quoi elles participent et avec quels effets. De telles pratiques ont été incluses dans les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Londres en 20125, dans les cérémonies d’ouverture du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN)6 près de Genève (Suisse) en 2016 ou lors de l’ouverture du tunnel ferroviaire du Saint-Gothard7 près du CERN, également en 2016. Il est significatif que ces rituels aient été suivis, entre autres, par les principaux dirigeants de diverses organisations mondialistes, un fait qui indique quels sont leurs goûts et leurs inclinations. Les cérémonies ont été retransmises en direct sur la télévision centrale, ce qui a permis à la force occulte générée de croître énormément en engageant l’esprit collectif et les émotions au niveau des masses, créant ainsi un énorme champ psychique. Un autre exemple, très récent, est la mise en scène d’une « chanson » dans le concours de l’Eurovision 2024 qui était manifestement une incantation satanique horrible et persuasive.8

Ces spectacles rituels sataniques ont donc un double rôle : d’une part, ils accumulent l’énergie psychique des foules de spectateurs pour donner de la force au rituel, et d’autre part, ils inoculent des graines démoniaques dans l’esprit collectif. En générant systématiquement ces résonances, il devient très probable, surtout pour certaines catégories de personnes, de voir se développer de graves effets maléfiques. Elles finissent aussi, par défaut, par pervertir la société dans son ensemble et par abaisser dramatiquement le niveau général de conscience. Les masses de personnes ayant un faible niveau de conscience peuvent ainsi être plus facilement contrôlées et soumises. En revanche, les collectivités spirituelles, animées par des idéaux élevés et des valeurs morales immuables, ne peuvent pas et ne pourront jamais être contrôlées par des forces obscures par le biais de tels stratagèmes. C’est pourquoi l’objectif premier de tous les groupes sataniques est de démanteler et de détruire les groupes spirituels authentiques et surtout leurs dirigeants.

Enfin, les dirigeants satanistes sont initiés à de nombreux mystères occultes qui leur permettent d’exercer une forte emprise sur les masses. Ils connaissent, par exemple, l’importance des conjonctions astrologiques pour potentialiser une action. Un exemple éloquent, documenté par l’historien Juri Lina, est l’attaque bolchevique contre le Palais impérial d’hiver (où se trouvait alors le gouvernement provisoire de Kerensky) à une heure précise de la nuit en octobre 1917.9 C’était l’heure de l’influence astrologique négative maximale du signe du Scorpion. D’où le nom du livre (1998) écrit par Juri Lina : Sous le signe du Scorpion. Les occultistes sataniques sont également obsédés par les nombres et les symboles. Les couvertures du magazine The Economist (financé par la Fondation Rockefeller), qui transmettent des messages codés sur l’avenir à ceux qui sont au courant, en sont des exemples notables. Dans la même lignée de magie noire, aucun attentat sous fausse bannière ni aucune étape des agendas mondialistes ne sont exécutés au hasard.10 Par ailleurs, il est désormais évident qu’à travers les films, les articles des médias grand public et les journaux télévisés, des suggestions et des symboles sont systématiquement insérés dans l’esprit des gens pour servir l’objectif précis de leur programmation mentale prédictive. Une certaine version de l’avenir est répétée de manière hypnotique pour les masses, de sorte que lorsque les événements sont orientés dans cette direction, l’impression générale de la population est que « nous nous y attendions ».

Il existe de nombreuses autres méthodes et techniques de contrôle mental des grands groupes.

Sur le plan social, on pourrait parler du maintien de l’insécurité et de la pauvreté, des plans visant à mélanger les races en déversant des millions d’immigrants, de la culture des déviations sexuelles ou de l’encouragement irresponsable du transhumanisme et de l’intelligence artificielle. Le dénominateur commun de ces méthodes est de maintenir les gens dans la confusion, l’ignorance, la peur et la tension.

Au niveau physiologique, on peut également citer, comme adjuvants des méthodes de contrôle mental, l’injection de sérums criminels (dits « vaccins »), l’introduction délibérée d’additifs toxiques dans la nourriture et l’eau, la mise en œuvre (désastreuse pour la santé) des technologies 5G ou le déversement systématique et criminel de chemtrails toxiques dans le ciel de la planète.

Presque tous ces moyens sont, d’une manière ou d’une autre, intégrés et encouragés par l’Agenda 2030 des Nations unies et d’autres organisations qui prétendent au leadership mondial (y compris le Forum économique mondial de Davos).

Conclusion : nous sommes au cœur d’une guerre des psychopathes mondialistes contre la population mondiale. C’est une guerre informelle et invisible, menée par tous les moyens et surtout par des opérations psychologiques, ce qui lui vaut d’être qualifiée de « guerre de cinquième génération ». Il s’agit essentiellement d’une guerre spirituelle, car l’enjeu est la conscience des gens. La raison spirituelle pour laquelle les psychopathes sataniques font tout ce qui est en leur pouvoir pour bloquer ou altérer notre conscience est que, précisément, notre conscience est notre arme et notre force les plus puissantes. Pourquoi ? Parce qu’à travers la conscience, nous pouvons nous connecter au Pouvoir et à l’Amour infinis de Dieu, devenant ainsi, à notre tour, au niveau de l’esprit, invincibles comme des prolongements/rayons de la Lumière Divine.

Calistrat Marvin Atudorei

Calistrat Marvin Atudorei, docteur en philosophie politique et auteur de « America’s Plans for World Hegemony », Roumanie





Serge Halimi et la catastrophe de la presse française

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

La presse française est une catastrophe. Elle pousse à la guerre (pardon, à la fermeté) nucléaire contre la Russie, au Reset, à l’aberration écologique, à la censure et à la fin des libertés, comme elle poussait au si oublié virus, au si oublié vaccin et à la chasse aux vaccinés. Serge Halimi, dont je vais reparler, a dénoncé récemment le rôle honteux et toxique de cette usine à torchons subventionnée dans les massacres de Gaza, rôle qui va déboucher sur la venue au pouvoir de Le Pen dont on verra si elle est aussi bien tenue en laisse que Meloni en Italie (l’extrême-droite aura fait tous les trottoirs depuis vingt ans).

Mais on aurait tort de croire que cela vient du seul Macron et des milliardaires possesseurs de journaux. Son mal vient de plus loin à cette presse, dirait Jean Racine — auquel on adjoindra Augustin Cochin qui parle de « Terreur sèche » intellectuelle au siècle des Lumières. 

Car la France est depuis toujours un pays conditionné. On le voit bien en relisant sans les œillères scolaires Molière ou La Bruyère. Le bourgeois, le dévot, le malade imaginaire, la femme savante, le sot savant, l’escroc médecin, le pédant-expert, l’hypocrite, la précieuse, sont des mines pour qui sait voir ; et la crise du Covid marquée par la dictature et la tartuferie sanitaire revêt un caractère très français. Taine ou Tocqueville avaient tout dit. Centralisation, pouvoir royal, révolution, empire, radical-socialisme ont pavé la voie de la soumission jacobine de la masse (voyez mes textes sur le sujet) et l’esprit libre souvent ne comprend pas sa solitude.

La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards… de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de l’histoire vaccinale : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé.

Malheureusement il n’y a rien de nouveau sous le sommeil : depuis les années Mitterrand (voir le livre de mon éditeur — chez Albin Michel — Thierry Pfister) et le passage du col Mao au Rotary (Guy Hocquenghem) nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Sophie Coignard), d’abjection et de désinformation sous contrôle de la mafia d’État (Vincent Jauvert). Ils sont là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français. Les cent Français les plus riches tiennent 40 % du PNB aujourd’hui. 

La presse et la télé sont vilipendées parfois pour leur rôle. Mais elles sont toujours comme ça. Rappelons donc la belle étude de Serge Halimi sur les nouveaux chiens de garde qui est un livre méritant de traverser les siècles ou tout au moins les décennies.

C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels rottweilers ! Relisons ce maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste qu’on n’a besoin ni d’acheter ni de programmer :

« La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de “l’information”. Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre “chirurgicale” et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la “société de l’information”, avec ses hiérarchies “en réseau”, ses blogs et ses nouveaux seigneurs. »

La presse rappelait Halimi était chargée d’encenser Davos :

« Le capitalisme a ses charités, ses philanthropes dont la mission est d’enjoliver un système peu amène envers ceux qu’il ne comble pas de ses bienfaits. La presse trône au premier plan de ces campagnes de blanchiment. Ainsi, Davos, autrefois conclave des “global leaders” soucieux de “créer de la valeur” pour leurs actionnaires, serait presque devenu un lieu de virée pour patrons copains et citoyens. »

Depuis, le conclave ploutocrate veut comme on sait éliminer le mangeur inutile. 

Halimi tacle au passage l’effarant Joffrin (qui ne nous fait pas regretter July, le totalitarisme soixante-huitard ne cessant de muter et s’empirer comme un… virus) :

« N’accablons pas Laurent Joffrin. Lui qui, pendant les années Reagan, célébra les États-Unis et le libéralisme (l’émission “Vive la crise !” fut en partie son œuvre) n’a fait que traduire à sa modeste échelle ce que, sous la double pression de la concentration capitaliste et d’une concurrence commerciale favorisant le conformisme et la bêtise, le journalisme est devenu presque partout : creux et révérencieux. »

La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre, disait le grand géographe marxiste Yves Lacoste. La presse encore plus, surtout dans une puissance belligène et coloniale :

« Pendant les guerres, la presse se soucie moins de consensus, de pédagogie, de complexité, et davantage de réchauffer l’ardeur des combattants. Presque tout a été dit sur l’effondrement de l’esprit critique lors de la guerre du Golfe où, mis à part L’Humanité et La Croix (par intermittence), chacun des directeurs de quotidien se plaça au service de nos soldats. Quasiment unanimes, les hebdos, radios et télévisions firent chorus, se transformant en classe de recyclage pour officier au rancart vaincu en Algérie trente ans plus tôt et soucieux de prendre, dans les médias, sa revanche sur les Arabes. »

Halimi souligne cette haine pathologique du peuple. On la sentit venir en 1992 au moment de Maastricht. Juste là confinée au nationaliste pauvre (raciste, fasciste, nazi, antisémite, etc.), cette haine se communiqua à tout le peuple de gauche, du centre ou d’ailleurs :

« En 1992, la campagne du référendum sur le traité de Maastricht répéta les “dérives” observées pendant la guerre du Golfe. Là encore, beaucoup de choses se conjuguèrent : la volonté d’encourager l’élite éclairée qui construit l’avenir (“l’Europe”) alors que le peuple ne sait qu’exhaler ses nostalgies, sa “xénophobie” et ses “peurs” ; la préférence instinctive pour les options du centre, surtout lorsqu’elles s’opposent aux extrêmes “populiste” et “nationaliste” ; enfin la place accordée aux avis des experts et des intellectuels, eux aussi particulièrement sensibles aux ressorts précédents. Intelligence contre irrationalité, ouverture contre repli, avenir contre passé, ordre contre meute : tous ces fragments d’un discours méprisant de caste et de classe resurgirent au moment du référendum de mai 2005 sur le traité constitutionnel européen. »

Et comme on continue de chercher la petite bête immonde ici et ailleurs, Halimi rappelle :

« Il a fallu attendre la fin du second septennat de François Mitterrand pour découvrir que l’ancien président de la République avait, sciemment et longtemps après la guerre, continué à fréquenter un haut dignitaire de Vichy impliqué dans les basses œuvres de ce régime, qu’il avait envoyé à la guillotine des militants de l’indépendance algérienne… Tant d’enquêteurs et tant de journaux se prétendant concurrents pour arriver à ce résultat-là ! »

La guerre contre la Russie, le massacre à Gaza, la liquidation des classes populaires, l’Europe techno-tyrannique, elle en raffole cette presse, aussi folle que l’élite qu’elle sert. Mais comme le remarquent Tolstoï ou Dostoïevski, le bourgeois croit toujours ce que dit sa presse…

Sources

https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/HALIMI/66560

https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/uploads/decidim/attachment/file/200/Halimi-Les-nouveaux-chiens-de-garde.pdf

https://www.dedefensa.org/article/leon-tolstoi-et-les-joyeux-debuts-du-bobo




Voici comment la Russie peut récupérer son argent volé tout en laissant l’Occident financier s’effondrer tout seul

[Source : newstarget.com]

Par Ethan Huff

Le rédacteur en chef de Strategic Intelligence, Jim Rickards, a déclaré cette semaine à Steve Bannon de l’émission « War Room » que la Russie avait une solution facile et évidente à la tentative de vol des actifs russes par l’Occident : mettre un droit de rétention sur 40 000 milliards de dollars auprès du dépositaire Euroclear, ce qui entraînera un chaos financier.

Les courtiers du pouvoir occidentaux ont élaboré un concept de produit structuré astucieux, mais trompeur pour leur tentative de vol de 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés, qu’ils prévoient d’utiliser pour financer un « prêt » de 50 milliards de dollars à l’Ukraine. Le problème flagrant est que le produit structuré permet à l’Occident de voler les intérêts sur les actifs russes gelés.

« La façon dont ils volent les actifs est un produit structuré », a expliqué M. Rickards à M. Bannon, en soulignant les similitudes entre ce plan financier et celui que les courtiers du pouvoir occidental ont élaboré en 2008 pour tenter de se sauver de l’effondrement financier.

« En 2008, avec tous ces prêts hypothécaires douteux, comment les transformer en titres AAA ? Wall Street a dit : “Tenez ma bière, je vais vous montrer comment faire”, et c’est ce qu’ils ont fait, et bien sûr, tout s’est effondré ».

En ce qui concerne la situation des actifs russes gelés, les États-Unis essaient essentiellement de « prêter » 50 milliards de dollars à l’Ukraine — garantis par les contribuables américains, bien sûr — en siphonnant tous les intérêts perçus sur les 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés.

« Les 300 milliards de dollars vont générer environ 13,5 milliards de dollars d’intérêts à 4,5 %, soit 67,5 milliards de dollars d’intérêts sur cinq ans », a expliqué M. Rickards en faisant le calcul.

L’intérêt sur le « prêt » de 50 milliards de dollars est de 2,25 milliards de dollars par an, multiplié par cinq ans, soit 11,25 milliards de dollars, et vous devez rembourser les 50 milliards de dollars en principe. Au bout de cinq ans, il faudra donc 61,25 milliards de dollars pour rembourser le principe et les intérêts du prêt. Nous allons donc voler environ 67 milliards de dollars aux intérêts russes et cela suffira à payer les 61,25 milliards de dollars de l’emprunt ».

En substance, le prêt sera consenti, il produira des intérêts, il sera remboursé et ce remboursement proviendra des actifs russes, qui se trouvent être six fois plus importants que le prêt, du moins pour l’instant.

« Il produira donc suffisamment d’intérêts pour rembourser le prêt », explique M. Rickards. « Ils volent les intérêts. »

Vous pouvez regarder l’intégralité de l’entretien vidéo avec Bannon et Rickards sur le site The Burning Platform.

(Voir aussi : Chaque mesure prise par l’Occident pour tenter de punir la Russie pour son opération militaire spéciale en Ukraine se retourne contre elle comme un boomerang).

Il est temps pour la Russie de lâcher l’ogive financière

Lorsque le complot finira par échouer — et il échouera — le château de cartes financier de l’Occident sera ébranlé comme jamais auparavant. En effet, la Russie n’a plus qu’à répondre à cette menace en renvoyant l’ascenseur.

« Elle s’emparera des actifs européens en Russie — pétrole, infrastructures, télécommunications, franchises de vente au détail, produits de luxe, et bien d’autres choses encore », prévient M. Rickards.

Mais ce qui est vraiment dangereux, c’est la facilité avec laquelle la Russie pourra poursuivre Euroclear, la chambre de compensation qui sert d’intermédiaire en Europe, pour conversion illicite d’actifs.

« La Russie aura probablement gain de cause et pourra ensuite répercuter ce jugement dans le monde entier pour commencer à saisir les actifs d’Euroclear », explique M. Rickards. « Euroclear est un dépositaire de 40 000 milliards de dollars. Cela plongera le système financier mondial dans le chaos ».

N’oubliez pas que la Russie ne sera pas responsable de l’effondrement financier qui s’ensuivra. C’est l’Occident qui est responsable, car il a intégré toute cette corruption dans le gâteau financier depuis des décennies. La Russie tient simplement le bouton de lancement qui permettra d’infliger le jugement tant attendu au système babylonien mystérieux responsable de tous ces crimes financiers contre l’Humanité.

L’Occident joue avec le feu en ce qui concerne ses relations avec la Russie. Pour en savoir plus, consultez le site Collapse.news.

Les sources de cet article sont les suivantes :
TheBurningPlatform.com
NaturalNews.com




Maria Zakharova : « Macron a de graves problèmes psychologiques »

« Cela fait longtemps que la France n’a pas connu une honte telle que celle qu’elle connaît aujourd’hui. »




Libération de Julian Assange : « La mobilisation de l’opinion publique a payé »

[Source : publicsenat.fr]

L’épilogue d’une saga judiciaire longue de 14 ans. Ce mardi, Julian Assange a été relâché de sa prison du Royaume-Uni, à la suite d’un accord de plaider-coupable conclu avec la justice américaine. Poursuivi pour avoir révélé des centaines de milliers de documents confidentiels, il encourait jusqu’à 175 ans de prison. Très mobilisé pour la libération du fondateur de Wikileaks, le groupe communiste du Sénat se réjouit de cette libération.

Par Caroline Deschamps

La liberté, enfin

Un immense soulagement. « C’est la fin d’une situation intenable pour lui, physiquement et psychologiquement », observe le sénateur communiste du Nord Éric Bocquet. Détenu depuis 2019 dans une prison de haute sécurité de Londres après sept années passées dans l’ambassade d’Équateur, l’Australien âgé de 52 ans encourait en théorie jusqu’à 175 ans de prison en vertu de la loi américaine sur l’espionnage après avoir rendu publics plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.

« C’est une nouvelle réjouissante ! La libération de Julian Assange et la signature de cet accord donnent une perspective claire et permettent de mettre un terme à une injustice », juge le sénateur de Paris Ian Brossat, qui a rencontré son épouse, Stella, il y a deux ans et participé, au sein du Conseil de Paris, à faire au mois de mai, de Julian Assange un citoyen d’honneur de la capitale. Fin 2023, des élus du groupe CRCE avaient par ailleurs rencontré le père de Julian Assange pour lui témoigner leur soutien. « Son père nous avait dit qu’il était très inquiet, car il sentait que la santé de son fils était en train de décliner, rapporte Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine. Il pensait que Julian n’allait pas résister à l’épreuve qui lui était infligée. L’accord conclu était donc une question de survie ».

« Cette libération montre qu’aucun combat n’est jamais perdu »

Ce mardi le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a salué la fin de la détention du lanceur d’alerte. Désormais poursuivi pour « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale », Julian Assange va plaider coupable de ce seul chef. « La mobilisation de l’opinion publique a été très forte, notamment en France où nous avons fait la démonstration que la pression médiatique et politique pouvait aboutir à quelque chose. Jusqu’à hier, les perspectives étaient très sombres pour l’avenir de Julien Assange », note Ian Brossat, qui projetait de lui rendre visite en prison au mois de septembre.

L’accord conclu intervient alors que la justice britannique devait examiner, les 9 et 10 juillet, un recours de Julian Assange contre son extradition vers les États-Unis. Jusqu’à présent les initiatives à destination de Washington, même les plus officielles comme celles de l’Australie en février, semblaient vouées à l’échec. L’administration américaine restait inflexible. « Nous avons mené une bataille politique intense, qui est passée par la mobilisation d’ONG, d’associations et de partis politiques. Cette libération montre qu’aucun combat n’est jamais perdu d’avance, la force de l’opinion publique est un atout essentiel des démocraties » juge Éric Bocquet. Fin 2021, le groupe CRCE avait en vain demandé au gouvernement d’accorder l’asile politique à Julian Assange.

Dans un communiqué, sa mère, Christine Assange, a mis en avant le poids de la « diplomatie secrète » dans cette libération. Pour Éric Bocquet, cet épilogue montre que « dans un monde dominé par les États-Unis, il est encore possible pour les peuples d’obtenir gain de cause sur des actions de justice, de transparence et de démocratie, même lorsque l’on s’attaque à la toute-puissante administration américaine ». Parmi les documents révélés par Wikileaks, figure notamment une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.

Et maintenant ?

Après avoir quitté le Royaume-Uni lundi depuis l’aéroport londonien de Stansted, Julian Assange devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres. Il pourra ensuite regagner, libre, son Australie natale. Avant de revenir en Europe ? « Nous l’accueillerons les bras ouverts », lance Ian Brossat. « Nous serons très heureux de le recevoir quand il pourra à nouveau circuler librement ».

L’affaire Assange pourrait ne pas s’arrêter là. « Il faut réfléchir à un renforcement du statut des lanceurs d’alerte, estime Pierre Ouzoulias. Les révélations de Wikileaks ont été fondamentales dans la prise de conscience collective de certains phénomènes politiques. Il y a un droit fondamental des citoyens sur les agissements de leurs représentants. La société a le droit de demander des comptes à tout agent public. Or, pour cela, il doit disposer d’un accès aux données, ce qui n’est pas toujours possible, même quand on est parlementaire ». En 2022, une loi destinée à améliorer la protection des lanceurs d’alerte avait été adoptée. Mais elle se heurte parfois à une autre loi, elle aussi adoptée sous Emmanuel Macron, et dont l’objectif est de protéger le « secret des affaires ».




Des centaines de milliers d’Américains se mettent « hors réseau » en prévision de ce qui va arriver

[Source : aubedigitale.com]

Par Michael Snyder (17 juin 2024)

Alors que notre société sombre dans le chaos, un grand nombre de personnes choisissent de se débrancher et de s’éloigner. Bien sûr, il est pratiquement impossible d’échapper complètement à la folie omniprésente qui semble nous entourer, mais beaucoup trouvent qu’un mode de vie « hors réseau » leur donne la meilleure occasion de s’isoler autant que possible. Lorsque vous êtes moins dépendant du système, ce qui arrive au système a moins d’impact sur vous. Malheureusement, il semble que notre système se dirige vers un effondrement complet, et une grande partie de la population se prépare fébrilement en prévision de ce qui va arriver.

Selon l’agence Reuters, on estime qu’il y a aujourd’hui environ 20 millions de « preppers » (survivalistes, NDLR) aux États-Unis…

Brook Morgan a passé en revue les stands du « Survival & Prepper Show » au Colorado, où l’on trouvait des boîtes de munitions, des monticules de kits médicaux de traumatologie et tous les types de couteaux imaginables.

Se décrivant elle-même comme une « lesbienne de 30 ans de l’Indiana », Mme Morgan fait partie d’une nouvelle race d’Américains qui se préparent à survivre aux bouleversements politiques et aux catastrophes naturelles, une activité qui, jusqu’à récemment, était largement associée aux mouvements d’extrême droite tels que les nationalistes blancs depuis les années 1980.

Les chercheurs affirment que le nombre de preppers a doublé en taille pour atteindre environ 20 millions depuis 2017.

Un sous-ensemble de ce groupe a décidé que la meilleure façon de se préparer est de se mettre « hors réseau ».

On rapporte que « plus de 250 000 personnes aux États-Unis » ont choisi d’adopter un tel mode de vie…

Alors que les coûts de l’énergie et les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter, de plus en plus d’Américains choisissent de vivre hors réseau. Selon une estimation, plus de 250 000 personnes aux États-Unis ont adopté ce mode de vie. Si les économies potentielles sont certainement intéressantes, la technologie et l’intérêt pour les petites maisons, les maisons en conteneurs d’expédition et d’autres solutions de logement à haut rendement énergétique permettent aux familles intéressées par un mode de vie durable de passer à un mode de vie hors réseau.

Si vous envisagez de faire la même chose, vous devez faire des recherches.

La plupart d’entre nous sont extrêmement dépendants du réseau électrique, et nombreux sont ceux qui trouvent qu’il est difficile de passer à un mode de vie radicalement différent

Vivre hors réseau signifie s’engager à se procurer tout ce dont on a besoin pour survivre et s’épanouir de manière indépendante : nourriture, abri, énergie et, surtout, eau. C’est stimulant, jusqu’au moment où les choses ne fonctionnent plus. Comme lorsque vous êtes à mi-chemin d’une délicieuse douche chaude à la fin d’une journée de janvier et que la pompe à eau s’arrête soudainement, vous envoyant dans l’obscurité gelée avec une tête humide pleine de shampoing et quelques outils pour résoudre le problème.

Pour beaucoup de gens, il est très utile de rejoindre une communauté d’autres personnes qui ont adopté un mode de vie « hors réseau ».

Par exemple, à environ 55 miles au sud de Salt Lake City, des centaines de survivalistes vivent dans une très grande communauté totalement isolée

Une communauté d’Américains fuyant la société a créé un havre de survie dans le désert de l’Utah après s’être retrouvée isolée du monde moderne.

Des centaines de personnes se sont installées pour vivre de la terre dans le cadre de l’opération « Auto-Reliance », estimant que l’absence de réseau est la solution à l’effondrement de la culture.

Cette communauté a été fondée par un homme de 74 ans, Philip Gleason, qui met en garde contre « divers scénarios apocalyptiques qui pourraient se dérouler dans les années à venir »

Philip Gleason a déclaré qu’il craignait que divers scénarios apocalyptiques ne se produisent dans les années à venir, qu’il s’agisse d’une panne du réseau électrique, d’une guerre nucléaire ou d’une cyberattaque.

C’est l’histoire qui se répète », a-t-il averti. Au début de toute révolution culturelle, les personnes qui contrôlent leur alimentation sont celles qui s’en sortent le mieux.

Alors que les Américains ne cessent de répéter qu’ils perdent confiance dans les institutions nationales, ceux qui ont refait leur vie au Riverbed Ranch ont essentiellement créé leur propre État-nation autosuffisant.

Bien sûr, ce n’était probablement pas une bonne idée pour eux de partager ce qu’ils font avec un public aussi large, car lorsque les choses iront vraiment mal, un grand nombre de personnes désespérées pourraient commencer à se diriger dans cette direction.

La plupart du temps, les familles qui choisissent un mode de vie « hors réseau » le font par elles-mêmes.

Heather Graesser et son mari ont déjà possédé une grande maison près de Denver, mais ils sont aujourd’hui bien plus heureux de vivre « hors réseau »

Il y a dix ans, je vivais une vie de banlieue typique à la périphérie de Denver. Mon mari, Casey, et moi-même étions tous deux enseignants. Nous vivions dans une maison de quatre chambres avec un petit jardin où nos deux enfants aimaient jouer.

Aujourd’hui, notre vie est radicalement différente. Nous vivons entièrement hors réseau dans une maison de 300 pieds carrés que nous avons construite avec des bottes de paille et du torchis, un matériau de construction naturel fait de terre, d’eau et d’autres matières organiques. Nous dépendons de l’énergie solaire pour l’électricité et de la pluie pour l’eau, et nous utilisons des toilettes à goutte pour créer du « fumier », c’est-à-dire du compost fabriqué à partir de déchets humains.

Nous avons laissé le monde conventionnel derrière nous. Mais en cours de route, nous avons créé un mode de vie beaucoup plus luxueux et libre que celui que nous menions en banlieue.

Tant mieux pour eux.

De nos jours, il est de plus en plus difficile de mener une vie « normale » de classe moyenne parce que le coût du logement est devenu si douloureux.

En fait, une toute nouvelle catégorie appelée « impossiblement inabordable » a été créée parce que les prix des logements sont devenus si élevés dans certaines villes…

Quiconque a un tant soit peu suivi l’évolution du marché du logement au cours des deux dernières décennies sait que dans de nombreux pays, et notamment aux États-Unis, il est devenu beaucoup plus difficile d’acheter un logement.

Mais un nouveau rapport résume le sentiment de nombreux acheteurs potentiels en créant une catégorie qui qualifie certaines grandes villes d’« inabordables ».

Le rapport compare les revenus moyens aux prix moyens des logements. Il constate que la demande pandémique de logements offrant un espace extérieur, les politiques d’aménagement du territoire visant à limiter l’étalement urbain et l’afflux d’investisseurs sur les marchés ont fait grimper les prix en flèche.

Vivre « hors réseau » est souvent beaucoup moins cher qu’un mode de vie conventionnel.

En outre, vivre « hors réseau » vous donnera une bien meilleure chance de vous protéger de la violence incessante qui nous entoure.

Récemment, j’ai été profondément choquée de lire qu’un homme de 42 ans avait tiré 28 coups de feu sur des femmes et des enfants dans une pataugeoire familiale à Rochester Hills, dans le Michigan

Un garçon de huit ans lutte pour sa vie après avoir été abattu d’une balle dans la tête par un tireur déchaîné dans une pataugeoire familiale, alors que sept autres personnes ont également été abattues.

La violente attaque a eu lieu à Rochester Hills, dans le Michigan, vers 17 heures samedi, après que le tireur a tiré 28 balles d’une arme de poing dans une attaque apparemment aléatoire, s’en prenant aux femmes et aux enfants de la pataugeoire Brooklands Plaza Splash Pad, dans la banlieue de Détroit.

Le tireur a fui les lieux et s’est réfugié dans une maison située à moins d’un kilomètre de la patinoire, ce qui a donné lieu à un affrontement tendu qui a duré plusieurs heures et qui s’est terminé par le suicide du tireur, un homme blanc de 42 ans qui vivait avec sa mère.

Il faut être complètement et totalement mauvais pour faire une chose pareille.

Malheureusement, notre société tout entière est saturée de méchanceté à l’heure actuelle.

Je peux donc comprendre pourquoi tant de gens veulent s’éloigner de tout cela.

Les choses vont très mal aujourd’hui, mais elles vont encore s’aggraver au cours des années chaotiques qui nous attendent.

En fin de compte, je pense qu’un grand nombre de personnes regretteront de ne pas avoir adopté un mode de vie « hors réseau » pendant qu’elles en avaient encore la possibilité.

Notre société est déjà en train de s’effondrer tout autour de nous, et ceux qui comprennent ce qui se passe se préparent à ce qui arrive.

Traduction de The Economic Collapse par Aube Digitale




Washington s’expose à une défaite dans la querelle de la mer Rouge

[Source : unz.com]

[Illustration : https://x.com/saqii52/status/1744688743338917956]

Par Mike Whitney

Les Houthis ont accepté de mettre fin à leurs attaques contre le trafic commercial en mer Rouge si Israël autorise l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens. Il ne s’agit pas seulement d’une proposition raisonnable, mais d’une politique soutenue par la grande majorité des gens dans le monde.

En juin, la Defense Intelligence Agency (DIA) a publié un rapport soulignant l’impact des attaques des Houthis sur la navigation commerciale en mer Rouge. Ce rapport dresse un bilan dévastateur de l’incapacité de Washington à protéger les couloirs de transit essentiels dans l’une des voies navigables les plus importantes au monde. La coalition navale improvisée de l’administration Biden, baptisée « Operation Prosperity Guardian » (Opération Gardien de la prospérité), n’a pas seulement été incapable de garantir un passage sûr aux transporteurs commerciaux en mer Rouge, elle a même aggravé la situation. Les Houthis ont affiné leurs opérations militaires tout en ajoutant des armes plus meurtrières à leur arsenal. En bref, les Houthis ont montré qu’un groupe disparate de militants peut imposer des sanctions coûteuses à ses ennemis en mettant en œuvre des stratégies asymétriques qui sapent « l’ordre fondé sur des règles ». Voici un extrait du rapport de la DIA :

À la mi-février, le transport maritime de conteneurs par la mer Rouge avait diminué d’environ 90 % depuis décembre 2023 ; le transport maritime par la mer Rouge représente généralement environ 10 à 15 % du commerce maritime international. (…)

Les routes maritimes alternatives autour de l’Afrique ajoutent environ 11 000 milles nautiques, 1 à 2 semaines de temps de transit et environ 1 million de dollars de frais de carburant pour chaque voyage. Pour de nombreuses compagnies maritimes, les coûts combinés des primes d’équipage, de l’assurance contre les risques de guerre (environ 1000 % de plus que les coûts d’avant-guerre)…

Depuis la mi-février, les primes d’assurance pour les transits en mer Rouge représentent 0,7 à 1 % de la valeur totale d’un navire, contre moins de 0,1 % avant décembre 2023.

Les attaques des Houthis exercent une pression sur le commerce international, DIA

Ce rapport est choquant. Selon la propre analyse du gouvernement, la politique de M. Biden concernant la mer Rouge a été un échec lamentable. Le transport maritime de conteneurs a diminué de 90 %, tandis que les primes d’assurance, les frais de carburant et les « miles supplémentaires parcourus » ont grimpé en flèche. Il n’y a pas la moindre trace d’optimisme dans l’ensemble du rapport. Les Houthis ont pratiquement atteint tous leurs objectifs stratégiques, tandis que l’ingérence de Washington n’a rien accompli.

Étonnamment, les journalistes de Business Insider ont tiré la même conclusion que la DIA, à savoir que les Houthis ont déjoué les plans de l’Oncle Sam à chaque fois. Voici un extrait d’un article récent de BI :

Les Houthis se sont révélés être un ennemi redoutable et rusé. Cinq mois après des séries de frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis visant à « perturber et dégrader » leurs capacités, les militants continuent de faire des ravages. Ils obligent régulièrement la force opérationnelle dirigée par les États-Unis à intercepter leurs missiles, leurs bateaux bombardiers et leurs drones volants qui ont transformé les voies maritimes de la mer Rouge et du golfe d’Aden en un couloir dangereux — et mortel.

Les Houthis ont frappé de nombreux navires au cours de la semaine dernière, et les responsables américains affirment qu’il est peu probable que ces attaques cessent de sitôt, ce qui fait craindre que les États-Unis ne se retrouvent coincés dans une impasse coûteuse et insoutenable.

Les Houthis ont réussi à entraîner Washington dans un conflit prolongé, coûteux et épuisant les ressources, et à faire grimper les coûts de transport. Bien qu’aucun navire de guerre américain n’ait été touché, les États-Unis doivent supporter les coûts financiers croissants et l’usure de leurs navires de guerre.

Les navires de guerre de la marine américaine sont coincés dans une bataille en mer Rouge qu’ils ne pourront pas mener éternellement, Business Insider

Les Houthis ont essentiellement fermé la navigation commerciale à travers l’un des plus importants points de passage du monde et les États-Unis sont incapables de faire quoi que ce soit à ce sujet. N’aurait-on pas pu anticiper ce scénario avant que M. Biden ne déploie impulsivement une flottille navale en mer Rouge ?

De nombreux sceptiques savaient que la stratégie de Biden n’avait aucune chance de réussir, mais leurs voix ont été étouffées par les guerriers de salon qui définissent toujours la politique. Il s’agit des hauts responsables de la politique étrangère qui, invariablement, ignorent les faits et vont de l’avant avec leur philosophie « tirer d’abord et poser les questions ensuite ». Dans le cas présent, ces rapaces Uber tenaces ne pouvaient tout simplement pas accepter qu’une batterie de militants vêtus de sandales puisse porter un coup aux intérêts américains en lançant des attaques de missiles et de drones sur des navires marchands protégés par des destroyers américains. Mais c’est précisément ce qui s’est passé et — comme nous l’avons dit précédemment — Biden avait été averti qu’un tel résultat était probable. Ceci est tiré d’un article paru sur le site Responsible Statecraft :

(…) un certain nombre de voix réalistes décrient la folie de tomber une fois de plus dans une spirale de violence de représailles qui conduira probablement à une véritable crise militaire, voire à la mort de membres des forces armées américaines, avant qu’elle ne soit terminée.

« Elles (les frappes) ne fonctionneront pas. Elles ne dégraderont pas suffisamment les capacités des Houthis et ne mettront pas fin à leurs attaques contre les navires », déclare Ben Friedman, membre du conseil d’administration de Defense Priorities. « Pourquoi faire quelque chose d’aussi manifestement imprudent ? La retenue nous rappelle qu’aucune loi ne nous oblige à mener des frappes aériennes qui ne fonctionneront pas. Nous avons toujours la possibilité de ne pas recourir à une violence inutile ».

Les États-Unis frappent à nouveau le Yémen, mais les attaques des Houthis se poursuivent, Responsible Statecraft

La « retenue » ? L’auteur pense que les responsables de la politique étrangère américaine sont capables de retenue ?

Malheureusement, tous les réalistes compétents et lucides qui jouaient autrefois un rôle dans l’élaboration de la politique étrangère des États-Unis ont depuis longtemps été remplacés par des guerriers de salon qui réagissent par réflexe à chaque crise en recourant à la même application contre-productive de la force militaire. Nous ne doutons pas que ces mêmes faucons de guerre vont à nouveau se livrer à une escalade au Yémen, comme ils l’ont fait en Ukraine, entraînant le pays plus profondément dans un conflit qu’il n’a aucune chance de gagner. Découvrez cet extrait révélateur de la stratégie de sécurité nationale 2022 de Joe Biden :

(…) les États-Unis ne permettront pas à des puissances étrangères ou régionales de compromettre la liberté de navigation dans les voies navigables du Moyen-Orient, y compris le détroit d’Ormuz et le Bab al-Mandab, et ne toléreront pas les efforts d’un pays pour dominer un autre pays ou la région par le biais de renforcements militaires, d’incursions ou de menaces.

Voilà qui est dit : Les Houthis représentent un danger clair et présent pour la sécurité nationale des États-Unis en affirmant simplement leur contrôle sur leurs propres eaux territoriales. Cela signifie-t-il que l’escalade est inévitable ?

C’est le cas. L’extrait ci-dessus équivaut à une déclaration de guerre. Il faut s’attendre à ce que Joe Biden agisse en conséquence en intensifiant les bombardements des villes et des infrastructures yéménites, en renforçant le blocus économique et, enfin, en déployant des troupes de combat pour mener une offensive terrestre sur la péninsule arabique. À en juger par l’expérience passée, les décisions sur ces questions ont probablement déjà été prises.

D’ailleurs, l’opération navale de M. Biden — Opération Prosperity Guardian — n’a jamais été approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU, le Congrès américain ou le peuple américain. Il s’agit d’une nouvelle intervention unilatérale, sans lendemain, qui exclut toute solution diplomatique et garantit aux États-Unis une nouvelle défaite humiliante face à leurs ennemis. Pour en savoir plus, Jim Krane, chargé d’études sur l’énergie, explique l’impact mondial des attaques des Houthis :

Les attaques des Houthis contre les navires de la mer Rouge constituent un nouveau phénomène dans les conflits géoéconomiques : un acteur non étatique utilise la guerre asymétrique non seulement pour combattre les forces armées conventionnelles, mais aussi pour imposer des sanctions économiques ciblées en attaquant de manière sélective le transport maritime international. Les Houthis ont franchi ce pas en combinant deux facteurs : un armement peu coûteux et de haute technologie capable de menacer — voire de couler — les navires de haute mer et le contrôle d’un territoire côtier stratégique donnant sur l’un des points d’étranglement maritimes les plus fréquentés au monde : le détroit de Bab al-Mandab. (…)

Le siège des navires de la mer Rouge a réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière inégale. Les compagnies maritimes basées dans les pays dont les gouvernements se sont prononcés contre l’offensive israélienne à Gaza ont été exemptées des attaques des Houthis, ce qui leur a permis de bénéficier d’avantages en termes de coûts et d’augmenter leurs bénéfices. À l’inverse, les chargeurs basés dans des pays soutenant Israël, ainsi que ceux transportant des cargaisons à destination de l’Europe ou des États-Unis, ont perdu l’accès au raccourci de la mer Rouge entre l’Asie et l’Europe. En conséquence, les coûts et la durée des voyages ont augmenté en même temps que la demande de navires, ce qui a contribué à faire grimper les frais de transport, y compris sur les itinéraires qui ne passent pas par la mer Rouge.

La perturbation du transport maritime mondial suggère que les Houthis ont réussi à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël… Les dirigeants houthis auraient cimenté les avantages concurrentiels pour les expéditeurs chinois et russes. (…) La stratégie sélective employée par les Houthis consiste à imposer des pénalités économiques ressemblant à des sanctions économiques qui affectent de manière disproportionnée les entreprises basées dans l’UE… En effet, les coûts supplémentaires de la chaîne d’approvisionnement pèsent lourdement sur les prévisions économiques déjà pessimistes de l’Union européenne et de l’Égypte. Plus les attaques se poursuivent, plus l’impact résiduel est important, ce qui réduit les perspectives de croissance.

La campagne des Houthis dans le golfe d’Aden et la mer Rouge a engendré une nouvelle forme de perturbation économique mondiale fondée sur des griefs à l’égard d’Israël, et s’avère difficile à dissuader ou à contrer. (…) La campagne des Houthis a également mis en évidence l’inefficacité des contre-mesures prises par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN…

Les attaques américaines et britanniques contre des sites houthis au Yémen ont créé de nouveaux griefs et une justification pour une extension potentielle des attaques de la mer Rouge au-delà d’un cessez-le-feu à Gaza. (…) Les attaques des Houthis contre les navires se sont en fait intensifiées après le début des frappes de représailles américaines et britanniques (…).

Le groupe militant, enhardi, a annoncé le 14 mars qu’il étendrait ses attaques au-delà de la zone immédiate de Bab al-Mandab à l’ensemble de la mer d’Oman et de l’océan Indien afin de cibler le transport maritime lié à Israël et à ses alliés et détourné par le cap de Bonne-Espérance. (…)

Les attaques des Houthis sur la mer Rouge ont des répercussions économiques mondiales, Arab Center

D’accord, résumons : Les attaques des Houthis sur la mer Rouge ont…

  1. Créé de nouvelles possibilités pour les acteurs non étatiques de mener une guerre asymétrique contre les forces armées conventionnelles.
  2. Imposé des sanctions économiques ciblées aux partisans du génocide israélien.
  3. Réorienté le commerce entre l’Asie et l’Europe de manière à offrir des avantages concurrentiels aux chargeurs chinois et russes.
  4. Les Houthis ont réussi à atteindre leur objectif d’imposer des coûts aux partisans d’Israël.
  5. L’augmentation des coûts de la chaîne d’approvisionnement a eu un impact négatif sur les prévisions économiques déjà pessimistes pour l’Union européenne et l’Égypte… réduisant ainsi les perspectives de croissance.
  6. Préparé le terrain pour l’expansion des opérations des Houthis au-delà de la mer Rouge, vers la mer d’Oman et l’océan Indien.

Lesquels de ces résultats font progresser les intérêts des États-Unis ou renforcent leur sécurité nationale ?

Aucun, c’est pourquoi nous poserons une deuxième question :

Les personnes qui prennent ces décisions à courte vue s’interrogent-elles sur l’impact de leurs choix sur le pays ou sur le peuple américain ?

Probablement pas.

Et, s’il vous plaît, ne blâmons pas les Houthis pour un conflit dont l’administration Biden est responsable à 100 %. Personne n’a mis un pistolet sur la tempe de Joe Biden1 et ne l’a forcé à déployer la marine américaine en mer Rouge pour s’engager dans des combats inutiles afin de défendre le droit d’Israël à assassiner des femmes et des enfants à Gaza. Cette décision a été prise unilatéralement par Joe Biden, au mépris de la vague de condamnations internationales, des décisions cinglantes de la CPI et de la CIJ et de pratiquement toutes les organisations de défense des droits de l’Homme de la planète Terre. M. Biden a choisi d’ignorer le jugement moral du monde entier pour promouvoir l’agenda sordide de l’État juif. C’est de sa faute ! En revanche, les Houthis ne font que leur part pour mettre fin au génocide israélien. Ils n’ont pas envie d’une guerre avec les États-Unis. Ce n’est pas du tout cela. Ils essaient simplement d’obtenir des Israéliens qu’ils lèvent leur blocus, afin que davantage de personnes ne meurent pas de faim. Est-ce trop demander ? Voici comment le chef des Houthis, Mohammed Al-Bukhaiti, résume la situation :

Agir pour soutenir les opprimés… est un véritable test de moralité… et quiconque n’agit pas pour mettre fin au crime de génocide… a perdu son humanité.

Les valeurs morales ne changent pas en fonction de la race et de la religion de la personne. Si un autre groupe d’êtres humains subissait l’injustice dont sont victimes les Palestiniens, nous prendrions des mesures pour les soutenir, quelles que soient leur religion et leur race.

(…) le peuple yéménite (s’engage)… à parvenir à une paix juste qui garantisse la dignité, la sûreté et la sécurité de tous les pays et de tous les peuples

Mohammed Al-Bukhaiti @M_N_Albukhaiti

La déclaration d’Al-Bukhaiti peut sembler étrange aux Occidentaux, qui ont du mal à croire qu’un dirigeant puisse faire passer ses convictions morales avant son propre intérêt ou l’accumulation de pouvoir. C’est pourtant ce qui dynamise le mouvement houthi : sa détermination à mettre en pratique ses convictions religieuses. Les Houthis n’ont rien à gagner en combattant les États-Unis. Ils le font parce qu’ils s’opposent à la brutalité sadique et à la violence meurtrière des FDI. C’est pourquoi ils s’exposent à des blessures graves ou à la mort. C’est parce qu’ils croient que c’est la « bonne chose à faire », parce que la justice vaut la peine de mourir, et parce que, comme le dit Al-Bukhaiti, « agir pour soutenir les opprimés est le véritable test de la moralité ».

Ironiquement, les opinions du peuple américain sont plus proches de celles des Houthis que de celles de leur propre gouvernement. La majorité des Américains est favorable à la justice pour les Palestiniens, à la création d’un État palestinien souverain, à un cessez-le-feu permanent et à la fin de la violence et de l’effusion de sang. Seuls notre gouvernement (et Israël) souhaitent que le bain de sang se poursuive.


1 Ça reste à voir (il est plutôt connu des « complotistes » pour être une simple marionnette de l’État profond) — NdT




Peut-on réorienter l’Europe ?

[Source]