Les esclaves ne sont pas libérés plus vite parce qu’ils obéissent mieux

[Source : breizh-info.com]

[Sur la photo :
Covid–1984 est une histoire de couverture
Le cartel médical vous ment
Le cartel médiatique vous ment
Bill Gates vous ment
Le totalitarisme est le véritable virus
et il tue nos libertés
]

Covid-1984 (Telegram) : « Dans l’Histoire du monde, je n’ai pas souvenir que des esclaves aient été libérés plus vite parce qu’ils obéissaient mieux » [Interview]

Sur le canal Telegram, dont nous vous avons expliqué le process récemment, on trouve énormément de chaines qui diffusent du contenu de qualité (voir notre liste mise à jour ici). Parmi elles, Covid-1984 (http://t.me/ReOpenCovid1984) où l’on trouve énormément d’informations — qui ne seront pas communiquées par les médias de grand chemin — au sujet de la crise sanitaire et des politiques mises en place pour asservir les populations au prétexte de les soigner.

Nous avons rencontré l’animateur de la chaîne, qui souhaite rester anonyme et qui a répondu à quelques-unes de nos questions.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a amené à lancer la chaine telegram covid 1984 ?

Covid-1984 (Telegram) : Dès le 1er février, j’ai posé des questions sur cette « pandémie » de chauve-souris mal cuite à l’un de mes oncles, médecin généraliste à la retraite (40 ans de médecine de ville à Paris, 20 ans externe attaché à l’APHP, notamment en réanimation digestive, et qui a travaillé sur le VIH), pour essayer de comprendre ce qu’il en était vraiment et si, réellement et comme on commençait à nous le faire croire, nous allions tous en mourir.

Ses réponses m’ont fait beaucoup sourire et m’ont amené ensuite à passer des heures et des heures à me renseigner, à croiser des sources, à analyser la situation, à interroger d’autres médecins, des infirmières, et je suis vite arrivé à la conclusion qu’on se foutait totalement de notre tronche.

Du coup, dès le mois de mars, j’ai essayé d’apporter quelques informations alternatives sur Facebook ou sur des groupes de discussion privés, parce que je voyais bien où tout cela allait nous mener. J’ai évidemment pris une volée de bois vert, y compris de la part de camarades pourtant formés politiquement, mais j’ai continué, semaine après semaine, mois après mois.

Le problème de Facebook, c’est la visibilité relative (je ne partageais pas en public) et les commentaires sans fin de ceux qui, n’ayant pas pris la peine de bosser un minimum le sujet, viennent expliquer qu’il faut continuer à faire confiance au gouvernement et que les mesures imposées ne sont pas si graves. Comme le résume très bien Florian Philippot, qui fait un gros boulot sur le sujet, quand on rentre dans l’état d’esprit covidiste, on peut toujours trouver une justification aux privations de liberté.

Cela m’a fatigué et j’ai opté pour une chaîne sur le réseau Telegram, ce qui me permet de relayer les informations et analyses sans gaspiller du temps et de l’énergie à répondre aux commentaires. Cela fonctionne assez bien, je crois que la chaîne compte près de 800 abonnés à ce jour et certaines de mes publications ont été vues plus de 2 500 fois. Ce qui est pas mal, mais évidemment trop peu.

Breizh-info.com : Le maire d’Eindhoven (Pays-Bas) a évoqué la possibilité d’une guerre civile en Europe du fait des restrictions, qualifiant les opposants aux mesures sanitaires de « lie » de la société. Qu’en dites-vous ?

Covid-1984 (Telegram) : La guerre civile qui vient et qui aura 15 minutes en retard, j’en entends parler depuis 30 ans.

Ce qui est vrai, en revanche, c’est que nous allons au-devant de cataclysmes sociaux et économiques majeurs, conséquence directe des confinements et des mesures liberticides, et que la seule réponse des gouvernements sera, comme toujours, d’envoyer la police (puis l’armée ?) sur les manifestants et de mâter tout ça en tirant dans le tas.

On a vu lors de l’épisode Gilets Jaunes. Je crains donc plus un massacre de population qui n’est pas armée (condition sine qua non pour parler de « guerre » civile), mais le nombre et le désespoir peuvent faire la différence.

Et cela pourrait vite très mal tourner.

En tout cas, en France comme ailleurs, nos gouvernants s’y préparent, il n’y a qu’à se pencher sur la mise en place de la troupe d’intervention rapide de « super CRS », créée pour intervenir sur les violences urbaines partout sur le territoire.

Notre cher Président nous avait prévenus : « Nous sommes en guerre ». Alors oui, nous sommes en guerre.

Mais pas contre un virus (qui se combat avec une politique de Santé cohérente, des diagnostics, des traitements et des soins, pas avec des masques en papier crépon et des couvre-feux). C’est une guerre ouverte entre les gouvernements, mandatés par quelques assassins psychopathes, et leurs peuples.

Quant à la posture de cet élu hollandais qui parle de la « lie de la société », quand on veut tuer son chien (ou son peuple), on dit qu’il a la rage, et on sait à quel point les mots aujourd’hui n’ont plus aucune valeur, dans des sociétés où règne l’inversion accusatoire.

Lorsqu’il finira pendu par le cul à un lampadaire, il sera un peu plus déférent.

Breizh-info.com : Il semblerait que nous allions tout droit vers un troisième confinement. Vous faites partie de ceux qui appellent les Français à sortir, dès le 1er février, pour quelles raisons ?

Covid-1984 (Telegram) : Déjà, parce que le confinement, contrairement à ce que nous affirmait péremptoirement notre cher Jérôme Salomon, ne sauve pas « une vie toutes les 8 minutes », mais ne sert à rien et pire, il tue.

Par l’absence de soin (les spécialistes ne consultaient pratiquement plus lors du premier confinement de mars 2020), par l’abandon des personnes âgées, par la non-prise en charge des problématiques médicales autres (cancers et pathologies cardiaques en tête).

Les pays qui ont imposé les mesures restrictives les plus strictes sont ceux qui ont connu et connaissent les surmortalités les plus importantes. À l’inverse, les pays qui n’ont presque pris aucune mesure ont des surmortalités très basses.

Ensuite, parce que c’est une privation de liberté absolument intolérable.

Je ne comprends même pas comment autant de mes concitoyens ont pu accepter de rester cloîtrés chez eux, par peur de choper une grippe ou une amende (alors que les attestations dérogatoires permettent d’aller et venir absolument où on veut et quand on veut). Certainement Étienne de La Boetie avait tristement raison quand il évoquait la servitude volontaire il y a près de 500 ans.

Dans l’Histoire du monde, je n’ai pas souvenir que des esclaves aient été libérés plus vite parce qu’ils obéissaient mieux. Alors quand j’entends l’argument du « Reste confiné deux semaines et on pourra revivre normalement », pardon, mais c’est stupide.

Surtout que c’est exactement l’inverse qui se passe depuis bientôt un an. Chaque mesure est une étape supplémentaire vers la soumission totale.

Et la désobéissance civile est une réponse à mon sens mesurée, radicale, non violente et efficace, qui consiste juste à dire : « Nous n’attendons plus votre autorisation pour revivre comme avant, nous vous avons fait confiance une fois, deux fois, maintenant c’est fini ».

Breizh-info.com : La majorité des Français semble toutefois pour les mesures sanitaires strictes. N’est-ce pas finalement aller à l’encontre de la volonté populaire ?

Covid-1984 (Telegram) : Je me méfie des sondages d’opinion. Même s’il est probable qu’une grande partie de la population vive encore dans la peur du virus ou dans la volonté de rester sous la tutelle de Macron et Véran (ou, plus précisément, de Bill Gates et Klaus Schwab), je ne sais pas si c’est réellement la majorité.

Beaucoup de Français commencent quand même à comprendre l’entourloupe.

Mais même si c’est le cas, que cette majorité reste chez elle, vive avec un masque toute la journée, se badigeonne de gel hydroalcoolique, qu’elle aille se faire piquer et qu’elle nous lâche la grappe. Si une majorité de mes concitoyens est hypocondriaque et mue par la trouille, ce n’est pas pour cela qu’elle a raison et que les gens sains d’esprit doivent faire comme elle.

La masse ne comprend pas toujours ce qui se passe.

Et je me réfère toujours à José Antonio Primo de Rivera dans ces cas-là :

« La révolution est l’œuvre d’une minorité résolue, inaccessible au découragement, d’une minorité dont la masse ne comprend pas les premiers mouvements parce que, victime d’une période de décadence, elle a perdu cette chose précieuse qu’est la lumière intérieure. »

Terrible d’actualité, non ?

Breizh-info.com : Comment s’y retrouver dans le flot d’informations, y compris alternatives, concernant la question du Covid-19 ? Comment éviter les pièges sur lesquels les « chasseurs de complotistes » sont prêts à se jeter ?

Covid-1984 (Telegram) : Déjà, il faut arrêter de croire (et c’est un travers du système démocratique) qu’un avis en vaut un autre.

À mon sens, il faut écouter les avis divergents pour se forger le sien, mais il faut être attentif à deux critères :

  • Quel est le CV de la personne qui me parle
  • Quels sont ses intérêts (officiels ou plus masqués)

Je prends un exemple simple.

Le Dr Louis Fouché a fait 11 ans d’études de médecine, 3 ans de DEA d’Éthique de la médecine ; après avoir fait un an de philosophie. Il est médecin réanimateur. Son métier est de soigner et de sauver des gens, toute la journée.

Il est clinicien et a les mains dans le cambouis, si je puis dire.

Le Dr Jérôme Salomon, dont je vous parlais déjà tout à l’heure, a exercé 5 ans seulement comme médecin. Le reste de sa carrière, il l’a passé derrière un bureau à gérer de la paperasse. Il est Directeur général de la Santé, il est donc fonctionnaire de l’État.

Il a été nommé à ce poste par Agnès Buzyn (oui, celle-là même), femme de Yves Lévy, qui accompagnait Bernard Cazeneuve lors de la cérémonie d’inauguration et d’accréditation du laboratoire P4 de Wuhan en Chine (ce même laboratoire dont se serait échappé le fameux virus, décidément le monde est petit).

Alors à votre avis, lequel des deux à un point de vue pertinent, rationnel et objectif ?

Lequel des deux veut réellement le bien des malades, et lequel fait le sale boulot pour le gouvernement ?

On pourrait renouveler cent fois l’expérience, en comparant Raoult, Perronne, Toussaint, Bricaire, Toubiana, avec Laurent Alexandre (chef d’entreprise qui n’a jamais exercé comme médecin), Blachier (il n’a jamais exercé non plus et fait de la projection mathématique), et même Olivier Véran (12 ans de neurologie), qui début mars et dans un éclair de lucidité nous expliquait que c’était le confinement qui permettait la propagation des épidémies grippales.

Sans parler des conflits d’intérêts de certains praticiens avec les laboratoires pharmaceutiques. La plupart des informations sont officielles et trouvables facilement, c’est édifiant.

Pour ce qui est des « chasseurs de complotistes », je crois qu’il ne faut pas s’en soucier. Et le meilleur moyen d’échapper à leurs pièges est de savoir de quoi on parle, d’avoir des sources fiables, de toujours vérifier plusieurs fois les informations.
Et d’arrêter de vouloir toujours se justifier.

De toute façon, à la fin, si vous allez à l’encontre de la doxa officielle, vous serez taxés de complotisme.

Il faut voir ça comme un hommage du vice à la vertu, une médaille plus qu’une insulte. Je rappelle d’ailleurs à ce propos que toutes les « théories du complot » de 2020 se sont finalement avérées exactes.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous la faculté d’accepter d’être réduits au silence et à la mort économique d’une large partie des restaurateurs, des gérants de discothèque, de ce pays. La France est tout de même un pays traditionnellement et historiquement contestataire, et même violent non ?

Covid-1984 (Telegram) : Parce que pour le moment, la plupart touchent des aides de l’État qui leur permettent de survivre. Aides financées par nos impôts, ce qui est un poil agaçant, vous en conviendrez.

Les petits meurent et sont isolés (je crois que 300 discothèques ont déjà déposé le bilan, et ça va continuer), les moyens survivent grâce à ces aides (et à des emprunts qu’ils ne pourront jamais rembourser), et les gros ont des trésoreries (et des aides) qui leur permettent de tenir jusqu’au moment où ils pourront racheter les petits (et au pire, ils licencient à tour de bras, comme le font certains grands hôtels parisiens).

En Italie, ou dans d’autres pays, ces aides ne sont jamais venues ou ont mis 6 mois à être versées. Raison pour laquelle le peuple est descendu plus spontanément dans la rue.

Malheureusement, dans de nombreux cas, c’était plus pour quémander des sous au papa État que pour réellement s’en affranchir et renverser la table.

Est-ce que cela va durer ? Le peuple va-t-il se laisser martyriser encore longtemps sans broncher ? J’en doute. En tout cas, il faudra ne pas rater l’occasion que nous avons de changer le cours de l’Histoire.

Breizh-info.com : Le mot de la fin ?

Covid-1984 (Telegram) : Nous vivons notre pire cauchemar.

Je suis militant politique depuis 1993, et tout ce que nous dénonçons depuis des décennies se met en place sous nos yeux. Chacun doit en avoir conscience, et admettre cette terrible réalité : il est possible que les gens qui nous gouvernent ne nous veulent pas du bien.

Quand on a compris et intégré cette donnée, il est plus facile d’opérer une juste sécession mentale et organique, et d’aller de l’avant. Nous sommes tous devons un choix terrible, celui de faire partie du problème, ou de faire partie de la solution.

Ou en d’autres termes, et puisque ce monde ne nous laisse pas le choix, de rester esclaves ou de devenir des hors-la-loi (ou, à minima, des renards furtifs).

Il est l’heure les amis. Réveillons-nous, battons-nous, avec force, courage, humilité et endurance.

Je vous donne rendez-vous à la Victoire !

Propos recueillis par YV

Crédit photo : wikipedia (cc)
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L’ arrivée à l’Élysée par fraudes graves de Macron en 2017 !

[Source : Média Zone]

Brigitte Bouzonnie

Par Brigitte Bouzonnie

L’arrivée à l’Élysée par fraudes graves de Macron en 2017, résultat d’une action concertée de l’État profond français. L’arrivée à l’Élysée de Macron résulte aussi de l’utilisation des serveurs Scytl et Dominion, qui ont crédité fallacieusement le candidat LREM de 24% au premier tour. Exactement le même mode opératoire utilisé par Biden, nommé Président des États-Unis, suite à des fraudes abyssales.

2017 : arrivée à l’Élysée de Macron par fraudes graves !

Article rédigé le 25 juillet 2017, mais qui n’a pas pris une seule ride. Je le reposte, car il montre l’arrivée par fraudes graves de macron à l’Élysée : résultat d’une action concertée par l’État profond français

Les tristes votes à l’Assemblée nous rappellent le pire. Le vote du 5 juillet 2017 sur la confiance donnée au Premier Ministre (360 pour, 129 abstentions, 67 contre) ; puis le vote hélas massif des députés acceptant craintivement, — sauf naturellement les députés de la FI et les députés communistes —, la loi d’habilitation destinée à démolir le Code du travail.

1°)- les pleins Pouvoirs donnés à Pétain en 1940

Tous ces votes additionnés évoquent irrésistiblement les pleins pouvoirs donnés massivement à Pétain en 1940 : à l’exception de 80 députés « honnêtes ». Sans oublier les communistes qui n’étaient pas à Vichy, le PCF ayant été interdit de séjour.

Comme l’explique Alain Badiou, la désorientation des consciences pétainistes a rendu possible un tel plébiscite à ce gouvernement contre révolutionnaire (celui de 1940) : « ce régime d’oligarques corrompus jusqu’à l’os, qui se présentent comme ceux qui vont sortir le pays d’une grande crise morale. Un aventurier, un roi cacochyme, vieux militaire, politicien retors (Pétain), toujours homme de main des grandes fortunes, qui se présente comme le vrai détenteur de l’énergie nationale »(sic) (« De quoi Sarkozy est-il le nom ? », édition Lignes, 2009).

Car, tout comme Pétain, Macron n’est pas un « accident », une « erreur » de la grande Histoire et de quelques dirigeants « pris de court », ainsi que j’ai pu souvent le lire sur Facebook.

S’agissant de Pétain en 1940, Claude Bourdet, initiateur de la Résistance, nous révèle cette information peu connue, mais significative :

« En avril 1937, Laval, par l’intermédiaire d’un de ses parents, demanda à rencontrer une personne ayant la confiance du « Caudillo ». L’entrevue eut lieu, et Laval déclara à l’envoyé du « Caudillo » que, pour éviter un mouvement communiste en France, il était en contact avec Doriot, le Colonel de La Roque et le Maréchal Pétain. Il affirma que le salut de la France résidait dans un gouvernement Pétain, et que le Maréchal était déterminé à assumer cette responsabilité. : cf Dépêche de l’ambassadeur d’Allemagne en Espagne au Ministre des affaires étrangères allemand du 13 avril 1937, in archives secrètes de la Wilhemstrasse, tome 3, Plon, 1952. Le complot qui a présidé à la naissance de « l’État français » de Pétain était tramé de longue date. La « divine surprise » ne fut pas une surprise pour tous » (sic) (extrait de ses mémoires, « L’aventure incertaine », édition du Félin, 1998).

2)-Le coup d’État « démocratique » fomenté par macron

De la même façon aujourd’hui et s’agissant cette fois de Macron, nous possédons deux témoignages venant du petit banquier lui-même. Ce dernier n’a-t-il pas dit, au cours d’un conférence de presse officielle « qu’il était arrivé par infraction à l’Élysée »(sic) ? Plus disert encore, il a avoué, au cours d’une conférence effectuée en 2017, qu’il avait été choisi par Bildenberg. Et qu’il n’y avait pas de démocratie en France » (sic). Il existe un enregistrement vidéo de ces paroles, prouvant la véracité des mots prononcés par le petit banquier.

2.a)-L’arrivée au pouvoir d’une bande illégitime et minoritaire :

Car on le sait tous : Macron est arrivé au Pouvoir en 2017, suite à un « coup d’État démocratique », pour reprendre l’excellente formule d’Alain Badiou, tiré de son ouvrage : « Éloge de la Politique », édition Café Voltaire/Flammarion, 2016. Or, la promotion du livre d’Alain Badiou, qui commençait très fort, a été brutalement interrompue  au début du mois d’octobre 2017, du jour au lendemain par les sbires de Macron : ce qui montre combien ce livre lucide et intelligent gênait le petit banquier !

Régis de Castelnau résume aussi parfaitement la situation : « Le coup d’État financier, médiatique et judiciaire perpétré en 2017 a installé à la tête de l’État une bande minoritaire et illégitime. Incarnée par celui qui est leur chef, Emmanuel Macron »(sic), extrait de son billet de son blog « Vu du droit » du 6 octobre 2019, intitulé : « Pourquoi il ne faut pas demander le départ de Castaner ».

En 2017, la France a été traitée comme un pays africain. Que fait-on en Afrique ? Dans son ouvrage, « Le réveil de l’Histoire », Alain Badiou répond : « On (les États-Unis) monte de sanglantes expéditions militaires un peu partout, notamment en Afrique, pour faire « respecter les droits de l’homme », mettre partout au pouvoir -par la combinaison de l’occupation violente et « d’élections » fantomatiques -des valets corrompus, lesquels livreront pour rien aux susdits puissants la totalité des ressources du pays » (sic) (« Le réveil de l’Histoire », édition Lignes, 2012, page 12).

De la même façon, en 2017, grâce à des élections sans vérité, on a imposé le valet corrompu Macron à l’Élysée :
1°)-d’une part, pour siphonner les richesses françaises au profit des américains. 2°)-Surtout on a placé King Kostard, directement en réponse au mouvement anti Khomri de 2016, pour discipliner cette « populace », qui avait eu l’audace en 2016 de descendre dans la rue à 14 reprises, afin de s’opposer à un projet de loi (loi Khomri) voulu par la dictature supranationale de Bruxelles.

J’ai souvenir de la joie incroyable de Pierre Gattaz, membre de l’État profond français, suite à la réussite de cette sinistre entreprise. En effet, le Tour de France s’arrêtait un jour de juillet 2017 à Périgueux : on avait dressé des stands, en invitant notamment celui qui était encore « le patron des patrons ». Il n’en pouvait plus de bonheur de cette nouvelle situation, comme le montre une photo vu de lui dans la « Dordogne libre » achetée à l’occasion, hilarant, plié en deux de rigolade, comme on ne l’avait jamais connu.

2.b)-Le rôle des serveurs Scytl et Dominion :

Le serveur truqué SCYTL a joué un rôle cardinal. Le soir du premier tour, Macron faisait entre 6 et 9% des suffrages. Il y a eu une grande panne d’électricité. Tous les autres comptes des autres candidats ont été siphonnés, y compris les petites listes comme l’UPR et le NPA, réduites respectivement à 1 et à 0,5% des suffrages, malgré toute la mobilisation du NPA dans les luttes, et la forte et intelligente présence des militants de l’UPR sur les réseaux sociaux (voir excellent article rédigé par Éric Montana pour MEDIAZONE : « Scytl, le logiciel qui vote pour vous », du 26 novembre 2020).

Et, à travers eux, l’Ogre capitaliste mondialisé, à qui il en faut toujours plus, a réussi son « coup » : grâce à Macron au Pouvoir, avoir: toujours plus de profits, toujours plus de granduse, toujours plus de Volonté de Puissance. 

Conclusion :

Face à ce coup de force illégitime, il nous reste :

1)- Le COMBAT IDÉOLOGIQUE sur les réseaux sociaux, et, je l’espère aussi, par des passages média d’intellectuels de la gauche critique « reconnus ». En ce moment, il n’y a que Michel Onfray qui l’ouvre : même ce qu’il dit est du déjà vu, déjà entendu : critique du Peuple mis au rancart, malgré le succès du NON au TCE en 2005. Ce n’est pas mon préféré, mais ça fait du bien de l’écouter à défaut d’un autre.

 2°)- CONTRE LE NOUVEL ORDRE MONDIAL VOULANT FAIRE DE NOUS DES ESCLAVES DANS LE CADRE DU GRAND RESET, SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, NOUS, LES SANS NOM, LES SANS GRADE, NOUS BATTRONS COMME DES CHIENS CONTRE LA DICTATURE SANITAIRE. LA PRIVATION DE LIBERTÉS PUBLIQUES (interdiction de manifester), VOULUE PAR MACRON, BIDEN, OBAMA, CLINTON, GATES, SOROS.

Nous, les sans nom, les sans grades, populariserons notre programme de rupture avec le mondialisme en 30 points élaboré par le Rassemblement « Pouvoir au Peuple », réunissant les « Insoumis critiques », les « franchement insoumis », le courant interne/externe : « Rupture, Pouvoir aux militants »,  le PRCF, la PARDEM, le CNSJS, proposant une vie décente et joyeuse pour chacune et pour chacun. Son porte-parole pourrait être, soit Jacques Généreux, soit Jacques Sapir, soit Jacques Cotta.

Comme on disait dans les années 790 : ON A RAISON DE SE RÉVOLTER ! 

(1)- J’ouvre une parenthèse : chaque fois que le petit poudré s’exprime en anglais, hélas dernièrement dans le Times, sans que personne n’y trouve à redire, je ressens une forte envie de dégobiller. Imagine-t-on le Général de Gaulle parler anglais à Roosevelt ou Eisenhower ? Naturellement, un tel scénario eut été invraisemblable. Mais ce choix de la langue anglaise est bien la preuve, malheureusement, que la France n’est plus qu’une petite colonie des États-Unis, où le vassal (Macron) réaffirme son humble subordination, son obéissance totale au suzerain, à l’époque encore Obama : pire encore, dans la langue de l’État puissant. Situation plus humiliante, tu meurs.

MACRON : « J’AI ÉTÉ SÉLÉCTIONNÉ PAR BILDERBERG, IL N’Y A PAS DE DÉMOCRATIE EN FRANCE ! »

Émilie Ballore, VK : cela remonte à 2017, mais c’est toujours d’actualité.

Emmanuel Macron :

« J’ai été sélectionné par le Groupe Bilderberg. Il n’y a pas de démocratie à proprement parler en France. »

Le président de la République a fait une annonce en off qui risque de donner de la fièvre aux conspirationnistes de tous bords. Il a allégué que son Premier Ministre a été sélectionné par le groupe hypermondialiste Bilderberg, tout comme il a été choisi pour devenir le Président de la République Française.

L’enregistrement audio qui a fuité et qui est en notre possession révèle au grand dam des médias une vérité sale et tragique qui risque de provoquer des remous dans la sphère politique et industrielle. Emmanuel Macron avoue qu’il n’y a pas de démocratie en France, que les chefs d’État ainsi que leurs premiers ministres et autres ministres importants sont sélectionnés par une classe hypermondialiste.

« Franchement, soyons honnêtes, Chirac a participé à une conférence Bilderberg, il est devenu président. Manuel Valls a participé à la réunion de 2009, il est devenu premier ministre. Moi on m’avait dit ‘tu obéis à notre vision européiste et on te fera grimper les échelons’ donc j’ai dit banco. »

Il a expliqué qu’à la conférence de 2014 il se trouvait à côté du ministre de la santé portugais et de la journaliste italienne Monica Maggioni.

« C’est très égalitariste, il n’y a pas de favoris et surtout pas de chrétiens ou pro-chrétiens, »

a expliqué M. Macron en off.

« L’objectif est de créer une Union Européenne qui n’a plus rien à voir avec l’Europe des Nations, politiquement, culturellement, ethniquement, dans tous les sens du terme. Il faut en finir avec l’ancien paradigme que les blancs dirigent l’Europe et il faut évidemment lutter contre tous les nationalismes. »

Ce qui est aussi l’avis de Sylvie Goulard qui a participé à une conférence Bilderberg et qui sera certainement dans le gouvernement Philippe à la tête du ministère des affaires étrangères. Elle est aussi favorite pour la présidentielle de 2022 selon Jacques Attali.

Macron a par la suite expliqué qu’Alain Juppé (qui a participé à une conférence Bilderberg lui aussi) aurait pris Edouard Philippe comme premier ministre dans tous les cas s’il avait gagné la primaire à droite :

« Quand des décisions sont prises, peu importe les résultats nous obéissons. »

Il a expliqué plus loin que c’est gagnant gagnant :

« Fillon, Juppé, moi, on vient tous du même club donc le résultat aurait été le même ! Gauche / Droite, c’est un système pour manipuler les masses. Le renouveau n’arrive pas croyez-moi. Que tous les immigrés et nouveaux français se réjouissent car je suis leur président, nous sommes leurs chefs et allons les aider à accomplir notre grand dessein. »

« Nous représentons les sauveurs de l’humanité, nous allons détruire les anciens pays blancs impérialistes et donner sa chance aux autres nations et peuples. Nous faisons cela pour le bien de l’humanité, pour en finir avec une Europe consanguine et dépassée par la mondialisation. Cette mondialisation profitera à tout le monde et pas seulement aux Européens qui profitent sur le dos du reste de l’humanité. Qui aime les Européens de nos jours ? Certainement pas le Groupe Bilderberg ! »,

a-t-il tancé sans une once de regret et sans se retenir.

Le document sera certainement publié début juin quand la conférence Bilderberg 2017 qui se tiendra peut-être à Chantilly, aux États-Unis, aura commencée.

Il semblerait que M. Macron n’a pas menti. En effet, la liste des membres est accessible sur le site internet officiel BilderbergMeetings.org créé en 2012 pour faire « taire les conspirationnistes en se montrant au ‘grand jour’ » selon le Président et dont M. Valls était aussi du même avis.

Les médias s’insurgent en critiquant les médias « conspirationnistes » qui s’intéressent de trop près à cette conférence.


Éric Montana : « Le logiciel qui permet de faire élire un inconnu, Président… »

Éric Montana, 26 novembre 2020

Scytl : le logiciel qui rend nos votes inutiles…

Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l’instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour, face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l’épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les « républicains » sur le candidat choisi par Bilderberg.

Il y a des événements qui servent parfois de déclic dans une vie. La fraude massive du candidat Biden dans les élections américaines en est un.

Nous découvrons avec effarement que l’on peut truquer des élections dans le pays qui se revendique « leader du monde libre » et lumière de la démocratie. Nous apprenons grâce à Internet et l’affaire Jeffrey Epstein, la corruption massive qui ronge la politique américaine, vendue à tous les lobbys.  La dépravation maladive de dirigeants mondialement connus comme Bill Clinton et même Bill Gates, deux habitués des voyages sur le Lolita Express, l’avion qui servait à transporter ces bienfaiteurs de l’humanité sur l’île aux orgies appartenant à l’agent du Mossad, découvert si opportunément suicidé dans sa cellule new-yorkaise. Un État américain noyauté par des personnages soupçonnés ou accusés de pédophilie, de trafic et de crimes sexuels…

Nous apprenons l’existence d’un Deep State qui gouverne ce pays dans l’ombre. Nous réalisons avec effroi que la CIA, cet État dans l’État qui ne rend compte à personne, agit à sa guise avec la complicité de son frère jumeau le Mossad, dans le trafic d’armes, le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains, les coups d’État, les révolutions colorées, les assassinats ciblés.

Nous découvrons que Soros finance les Black Lives Matter en payant les manifestants 15 dollars de l’heure pour semer le chaos et la violence, qu’il organise les caravanes de milliers de sud américains se dirigeant vers les États-Unis pour tenter de faire passer Trump qui s’oppose à ces arrivées massives de faux migrants, pour un président sans cœur et sans compassion et salir son image aux yeux des américains et du reste du monde…

Et bien évidemment, on finit par s’interroger sur notre propre pays. Et en découvrant chaque jour que Dieu fait, la corruption de nos politiciens, leur soumission aux lobbys, leurs lois iniques votées contre le peuple, l’enrichissement rapide de certains d’entre eux, les privilèges indécents qu’ils s’accordent à eux-mêmes, l’impunité qu’ils se votent pour mieux se protéger de la justice, leurs vices cachés, on se dit que nous sommes exactement dans la même situation qu’aux États-Unis.

De plus, quand on découvre que la France possède aussi le logiciel Scytl qui a servi à truquer les élections américaines, les doutes légitimes que nous avions sur les élections présidentielles de 2017 qui a vu la victoire d’un candidat sorti de nulle part, mais sélectionné par le groupe Bilderberg pour être le nouveau président de la République française, ne peuvent que revenir à la surface.

Personne n’a oublié comment Macron a été outrageusement avantagé dans les médias, dans la presse. L’inégalité du temps de parole appliqué scandaleusement aux autres candidats qui ont été marginalisés, mal traités, et qui malgré leurs légitimes revendications à bénéficier d’un temps de parole égal et d’une égalité de traitement, n’ont pas été entendus. Cette première et grave anomalie laissait déjà entrevoir le reste… Macron semblait être le candidat que le Système avait choisi pour la fonction suprême. Les sondages lui étaient systématiquement favorables alors qu’il était inconnu des Français et que la seule chose que l’on savait de lui, c’est qu’il a permis à la finance apatride de mettre la main sur les fleurons de notre industrie nationale.

Ses meetings électoraux avec des figurants, des salles à moitié vides alors que les médias parlaient d’enthousiasme et d’engouement « populaire » pour ce jeune candidat, ont été une autre anomalie qui aurait du mettre la puce à l’oreille de ceux qui prétendent faire de l’information. La campagne électorale de Macron avait tout d’une mise en scène et réunissait tous les ingrédients de la manipulation de masse. Puis l’utilisation de machines à voter informatisées, aussi peu fiables que les résultats finaux, a été une autre source de questionnement.

Ne parlons pas des résultats du premier tour où dans les grandes villes tenues par ses amis politiques, les bulletins blancs étaient inexistants, où les premiers comptages lui attribuaient de 6 à 9% et parfois beaucoup moins… et qu’après une étrange panne informatique d’une demi-heure, on l’a donné en tête avec 22, 23 ou 24%… Les miracles de l’informatique et du logiciel Scytl ?

Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l’instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l’épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les « républicains » sur le candidat choisi par Bilderberg.

Puis last but not last, le soir de son élection, le discours prononcé devant la symbolique pyramide du Louvre avec cette lumière rouge au-dessus de sa tête, comme l’œil d’Horus observant les événements, saluant la foule au signe du compas et de l’équerre devant des spectateurs et des figurants apparemment nombreux mais télévisés à coups d’images rapides pour éviter le détail qui tue..

Tout cela faisait penser à la théâtralisation d’une cérémonie maçonnique. Les derniers détails qui confirmaient des doutes légitimes et l’idée que nous étions bien dans une élection étrange ne correspondant à rien de ce que nous avions vécu auparavant. Et puis cette sale impression que le groupe Bilderberg et la Franc Maçonnerie l’avaient largement organisée et planifiée, et que grâce à l’ignorance et la naïveté des Français, la Cabale l’avait largement emportée.

Le vrai gagnant de ces élections ce n’était pas le peuple français mais Rothschild et ses complices de l’État profond.

Depuis, la France est vendue à la découpe à la haute finance et les riches se sont enrichis et multipliés comme jamais auparavant. Ce pouvoir gouverne par la force et la violence. Du jamais vu en France ! La corruption explose faisant de notre pays l’un des pays le plus corrompu du monde. Les lois liberticides se succèdent les unes après les autres. Les droits sociaux sont démolis à coups de votes nocturnes à l’Assemblée et au Sénat et même la réforme des retraites contre laquelle des millions de Français ont protesté, a été votée en pleine nuit, en catimini grâce à une nouvelle traîtrise du groupe Les Républicains qui en ont pris l’initiative. 

Et puis cerise sur le gâteau, l’état d’urgence sanitaire décrété grâce à un virus de laboratoire breveté et utilisé de manière criminelle, pour imposer aux Français un régime digne des pires dictatures.

La destruction de l’économie pour favoriser le Grand Reset à base de monnaie digitale, permettant de surveiller tous nos faits et gestes, les tests bidons pour continuer à gouverner par la peur, les chiffres truqués pour favoriser la psychose de la mort, la vaccination avec l’ajout de nanoparticules et d’ingrédients qui nous rendront encore plus malades, et bientôt la pénurie alimentaire, un nouveau Covid-21 et les camps d’internement pour faire plier les récalcitrants qui refusent en bloc le confinement, le masque obligatoire, l’interdiction de voyager, l’interdiction d’un retour à une vie normale et la folie criminelle de ce gouvernement d’imposteurs, d’assassins et de corrompus.

Et si les médias s’inquiètent de constater que 91% des Français et 80% d’entre nous, ne faisons plus confiance ni au gouvernement ni aux médias complices au sujet de cette gigantesque opération criminelle, c’est que nous sommes à la veille d’une révolte qui se transformera sans aucun doute, en insurrection violente.

Le peuple de France est victime d’une Cabale monstrueuse tout comme le peuple américain et d’autres peuples européens. Cette Cabale veut nous imposer le Nouvel Ordre Mondial totalitaire et génocidaire de gré ou de force, et pour l’instant c’est surtout la force et la violence qui sont employées. Nous sommes donc en situation de victimes.

Mais nous ne devons pas oublier que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 énonce en son article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »




L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare

[Source : Nice-Provence Info via Réseau International]

Nice Provence Info avait publié en juin 2017 cet article issu du site du site “Veteran-Today” et que la malveillance de notre ancien hébergeur OVH a effacé.

Cet article majeur et consistant avait suscité une grande curiosité de nos lecteurs et doit figurer dans notre bibliothèque malgré les entraves de la Police de la Pensée.

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »

nous avertit George Orwell dans 1984.

Le Pouvoir étant lui-même complotiste (lire Macron, ce grand complotiste), il n’y a plus aucune raison pour que nous ne le soyons pas non plus.

Bonne lecture !

Le voile est à présent déchiré pour exposer clairement à la lumière la mafia khazare et ses effroyables plans pour infiltrer, tyranniser la planète entière et éradiquer toutes les religions du Livre pour en permettre une seule : leur talmudisme babylonien également connu sous les noms de luciférianisme, satanisme ou encore ancien culte de Baal.
L’histoire des Khazars, et particulièrement celle de la mafia khazare, le plus grand syndicat mondial du crime organisé, ayant muté grâce à un “tour de magie” monétaire utilisé par les anciens Babyloniens, a été quasiment occultée de tous les livres d’Histoire.

Actuellement, la mafia khazare sait très bien qu’elle ne peut opérer ou même exister sans un secret abject, et, dans ce but a dépensé beaucoup d’argent pour expurger les livres d’Histoire empêchant les citoyens de toute la planète d’en savoir plus sur leur pouvoir de nuisance terrifiant au delà de toute imagination et permettant la toute puissance de la plus grande organisation mondiale criminelle. Les auteurs de cet article ont fait de leur mieux pour reconstituer cette histoire secrète des Khazars et de leur syndicat mondial du crime organisé, mieux nommé encore mafia khazare, et pour l’exposer aux yeux du monde grâce à l’internet, cette nouvelle presse de Gutenberg.

Il est excessivement difficile de reconstituer cette histoire cachée de la mafia khazare, ainsi veuillez excuser les erreurs ou les inexactitudes mineures qui ne sont pas intentionnelles et seulement dues à la difficulté de creuser dans cette histoire réelle des Khazars et de leur mafia. Nous avons fait notre possible pour la restituer.

Ce fut tout d’abord Mike Harris qui relia les points et fit cette découverte récente de l’existence d’une histoire cachée et sanguinaire de la mafia khazare et de sa volonté de revanche sur la Russie.

Lors de la conférence en Syrie sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux le 1er décembre 2014, Gordon Duff directeur de “Veterans Today” (publication des vétérans de l’armée américaine et des services secrets US), exposa publiquement pour la toute première fois que le phénomène du terrorisme mondial est actuellement le fait d’une vaste organisation criminelle internationale liée à Israël. Cette révélation envoya un tsunami au sein de la conférence et quasi-instantanément dans le monde entier, dans la mesure où presque tous les chefs d’État de la planète reçurent également le rapport de cette révélation historique !

Et les répercussions de ce discours historique continuent à résonner actuellement autour du monde.

Gordon Duff demande aujourd’hui au président Poutine de divulguer les documents des services secrets russes qui exposent environ 300 traitres du Congrès US pour leurs actes de félonie en série ainsi que d’espionnage pour le compte de la mafia khazare contre les intérêts de l’Amérique et de plusieurs nations du Moyen-Orient.

Nous savons désormais que la mafia khazare mène une guerre secrète contre l’Amérique et les Américains par l’usage d‘actes de terrorisme sous faux-drapeau de type “Gladio” et au travers d’organismes illégaux et inconstitutionnels comme la Federal Reserve, l’IRS, le FBI, la FEMA, le HomeLand Security et le TSA. Nous tenons à présent pour certain que la mafia khazare est responsable de “l’inside job” du 11 septembre 2001, attaque sous faux drapeau de pur style Gladio, ainsi que de l’attentat du Murrah building le 19 Avril 1995.

Voici donc les grandes lignes de l’Histoire cachée de la plus grande mafia de la planète

Khazarie carte

100800 après J.-C. : Les Khazars se sont développés au sein d’une nation gouvernée par un roi malfaisant, pratiquant la magie noire et secondé en sa cour par des oligarques occultistes. À cette époque les Khazars étaient connus par les peuples environnants comme criminels, assassins et pillards, pratiquant le meurtre comme mode vie et occupation journalière normale.

800 après J.-C. : Un ultimatum leur est donné par la Russie et d’autres contrés environnantes : les chefs des nations environnantes, au premier rang desquelles la Russie, ayant eu depuis tant d’années des plaintes de la part de leurs ressortissants, donnèrent un ultimatum au roi khazar. Ils envoyèrent un communiqué au roi, l’assignant à choisir l’une des trois religions du Livre pour son peuple en en faisant la religion officielle afin de socialiser le enfants dans la pratique de cette foi.
Il fut donc donné au roi le choix entre l’islam, le christianisme et le judaïsme.

Le roi choisit le judaïsme

Il promit alors de s’en tenir aux assignations de la confédération de peuples menée par le tsar (descendant des César de Rome) de Russie. Malgré les promesses de s’en tenir là, le roi khazar et son cercle rapproché d’oligarques continuèrent à pratiquer l’ancienne magie noire babylonienne connue aussi sous le nom d’occultisme satanique. Celui-ci implique des cérémonies occultes reposant sur le sacrifice rituel d’enfants par égorgement, puis d’actes de cannibalisme en buvant le sang et en dévorant le cœur de l’enfant égorgé.

Le secret profond de ces cérémonies occultes est le fait qu’elles étaient toutes basées sur l’ancienne religion de Baal et le sont toujours aujourd’hui.
Dans le but de tromper la surveillance de la confédération de nations menée par la Russie, le roi khazar se mit à mêler ces pratiques de magie noire luciférienne avec celles du judaïsme, créant ainsi une religion satanique hybride connue sous le nom de talmudisme babylonien qui devint la religion nationale des Khazars tout en continuant à nourrir le même pouvoir de malfaisance qu’auparavant !

Hélas, les Khazars continuèrent dans leur même façon de nuire, volant et assassinant les voyageurs égarés en pays khazar…

Les bandits khazars s’efforçaient souvent de dissimuler leur identité après avoir perpétré leurs méfaits sur ces malheureux visiteurs et devinrent maîtres dans l’art des déguisements et des fausses identités, une pratique qu’ils poursuivent encore de nos jours, de même que celles de leurs sacrifices d’enfants et cérémonies occultes, qui ne sont autres que celles de l’ancienne confrérie de Baal.

Vers 1200 : La Russie et les nations environnantes en eurent assez et décidèrent d’agir…
Àcette époque la Russie à la tête des nations voisines de la Khazarie envahirent celle-ci pour arrêter les crimes des Khazars contre leurs ressortissants, ce qui incluaient des enlèvements d’enfants et de bébés en vue de leurs sacrifices sanglants à Baal.

Ces “élites” khazares avaient un réseau d’espions très développé qui les prévint du danger. Aussi s’enfuirent-ils de Khazarie vers les nations de l’ouest de l’Europe, emmenant avec eux leur immense fortune en or et en argent. Ils se regroupèrent de façon discrète sous de nouvelles identités. En secret, ils poursuivirent leur pratique des sacrifices rituels sanglants de meurtres d’enfants, confiants dans la promesse de Baal de leur donner le monde entier et ses richesses sous réserve qu’ils poursuivent ces sanglants sacrifices en son honneur. Le roi khazar ainsi que son cercle rapproché de criminels se firent depuis lors une réputation de mafia auprès des nations voisines. Ils se mirent alors à ourdir un projet souterrain de revanche contre les Russes et les nations qui, en envahissant la Khazarie, les avaient chassés du pouvoir et de leur territoire.

Cette mafia khazare décida d’envahir l’Angleterre.

Pour accomplir ce plan, ils recoururent aux services d’Oliver Cromwell en vue de l’assassinat du roi Charles 1er et firent de l’Angleterre une terre où ils purent prospérer à nouveau. Ce fut le début de la guerre civile en Angleterre qui fit rage une dizaine d’années et se solda par l’assassinat de toute la famille royale ainsi que des centaines de personnes appartenant à l’aristocratie anglaise originelle.

C’est ainsi que la City de Londres fut établie comme la capitale bancaire de l’Europe et fut à l’origine de l’essor de l’Empire britannique.

David Ickes fut le premier à exposer courageusement en pleine lumière la mafia Rothschild. Ceci fit de lui un héros international et nous aurions besoin d’autres personnes de cette trempe pour briser une bonne fois cette zone d’ombre entourant la mafia khazare et mettre ainsi fin à leur illégitime hégémonie mondiale.

La mafia khazare décida d’infiltrer et de détourner toutes les banques au niveau mondial en utilisant la magie noire babylonienne, aussi connue sous le nom de “système magique pour faire de l’argent” babylonien ou encore l’art secret de fabriquer de l’argent à partir de rien associé au pouvoir de l’usure qui additionne sans fin les intérêts…
La mafia khazare utilisa donc son immense fortune pour favoriser ce nouveau système de leur invention et créateur magique d’argent qu’ils prétendirent inspiré par les esprits de Baal en échange de leurs sacrifices sanglants en son honneur.

Ce système babylonien “d’argent magique” supposait la substitution de l’or ou de l’argent déposés contre des certificats de “papier-crédit” qui permettait aux commerçants de voyager avec leur argent sous une forme qui autorisait le remplacement aisé en cas de perte ou de vol…
Il est intéressant de constater au passage comment le problème (de la dangerosité des voyages en Khazarie de par le fait de leurs razzias et meurtres) recevait sa solution grâce à eux 

Finalement le roi khazar et sa petite cour infiltrèrent l’Allemagne grâce à un groupe du nom allemand de “Bauer” pour les représenter et étendre leur fabuleux et maléfique “Baal-powered” système…
Ces Bauer, habitant à “l’Enseigne Rouge” (ce qui représentait fort bien en effet leur charmante activité secrète d’égorgement d’enfants), changèrent donc tout naturellement leur nom en Rothschild (rot-schild : enseigne rouge en allemand).

Ces Rothschild, hommes de paille de la mafia khazare, poursuivirent le travail d’infiltration et de détournement du système bancaire anglais et ensuite de toute la nation anglaise.
Ce Bauer/Rothschild eut cinq fils qui infiltrèrent à leur tour toutes les places bancaires en Europe y compris le système bancaire anglais, sous le couvert de puissantes opérations, y compris le fameux faux rapport de la victoire de Napoléon sur les Anglais alors qu’il était perdant. Ce coup de “génie” permit par la fraude et la tromperie l’appropriation par les Rothschild des richesses de la noblesse anglaise et propriétaires terriens qui avaient fait des accord d’investissement avec les institutions de la City de Londres.

Les Rothschild créèrent ainsi un système bancaire privé basé sur la monnaie-papier, spécialisé dans la création monétaire à partir du néant et additionnant au passage une usure pernicieuse sur le dos du peuple anglais et avec son propre argent ! Ils confiaient aux “insiders” que cette magie noire du pouvoir par la monnaie leur venait directement de Baal grâce à leurs fréquentes mises à mort sanglantes de petits enfants. Une fois qu’ils eurent infiltré et détourné le système bancaire anglais, ils interférèrent avec la couronne britannique et ses principales institutions dans toute l’Angleterre…

Certains experts pensent que les Rothschild éliminèrent peu à peu les membres de la famille royale d’Angleterre en organisant des unions avec des représentants de leur propre lignée khazare afin de faire accéder au trône leurs propres comparses.
D’une manière générale, la mafia khazare mena un effort international pour éradiquer les rois légitimes de droit divin. De par le fait-même que la mafia khazare prétend avoir un partenariat avec Baal (alias Satan, alias Lucifer), de par les sacrifices dont ils l’honorent, ils détestent tous les souverains régnant sous l’autorité de Dieu tout puissant car la plupart d’entre eux se sentent responsables de leurs sujets et conscients de leur rôle de protection contre des tentatives de traitrises ou d’infiltration d’ennemis se tenant à leurs portes.

À partir des années 1600, la mafia khazare suprima donc les autorités royales légitimes anglaises pour leur substituer des “infiltrés”.

Dans les années 1700, ils s’en prirent ensuite à la famille régnante de France en fomentant la révolution française.

Juste avant la première guerre mondiale, ils firent assassiner l’archiduc autrichien François-Ferdinand, dans le but, justement de déclencher cette guerre. Ce qui fonctionna à merveille.

En 1917, ils créèrent l’armée de la mafia khazare, alias les bolchéviques, et infiltrèrent et détournèrent la Russie, assassinèrent le tsar Nikola II et sa famille de sang froid, trucidant leur fille préférée à coups de baïonnette dans la poitrine, puis dérobèrent tout l’or, l’argent et les trésors fabuleux des œuvres d’art que la Russie possédait alors.
Juste avant la seconde guerre mondiale, ils se débarrassèrent des lignées royales autrichienne et allemande.
Ce fut ensuite le tour des lignées impériales de la Chine et du Japon.

Cette mafia khazare a une haine intense pour quiconque professe une quelconque foi en un quelconque Dieu, si ce n’est le leur propre, Baal/Satan qui leur donna pour mission de massacrer tout roi et toute royauté, et de bien s’assurer que ceux-ci ne pourraient plus jamais régner. Ils ont fait exactement la même chose avec les présidents américains, organisant des opérations secrètes et sophistiquées afin de les chasser du pouvoir.
Si cela ne fonctionne pas, la mafia khazare les assassine tout simplement, comme par exemple Mac Kinley, Lincoln, Kennedy. Elle entend éliminer quiconque pourraient rétablir des lois fortes ou être élu et oser résister à leur système de magie noire financière et à leur pouvoir souterrain rendu possible par leurs réseaux basés sur la compromission d’humains corrompus.

Les Rothschild financèrent les trafics de narcotiques internationaux sur ordre de la mafia khazare. Ils dirigèrent ensuite dans l’ombre l’empire britannique et élaborèrent un plan pour récupérer l’énorme quantité d’or et d’argent que les Britanniques ont payée à la Chine pour ses épices et soieries.

Les Rothschild, ayant découvert l’existence de l’opium turc et de son caractère fortement addictif, organisèrent un trafic pour le vendre à la Chine, infectant des millions de malheureux avec une dépendance mortelle au poison qui apportait dans le même temps des monceaux d’or et d’argent.
L’addiction à l’opium créée par les Rothschild en Chine infligea tant de mal à celle-ci que la Chine en vint à la guerre par deux occasions pour mettre un arrêt à cet empoisonnement. Ces guerres sont connues sous le nom de révolte des Boxers ou encore de Guerre de l’opium. L’argent que gagnèrent les Rothschild avec l’opium était si énorme qu’ils devinrent complètement addicts à cet argent facile, plus encore que les opiomanes de leur opium !

Les Rothschild furent la source de financement qui permit l’établissement des colonies américaines. Ils incorporèrent la “Hudson Bay Company” ainsi que d’autres compagnies commerciales afin d’exploiter les richesses de ce Nouveau-Monde. Qu’importe si l’exploitation de ces vastes ressources du continent passait par le génocide des peuples indigènes d’Amérique du Nord.

Hudson Bay Company

Les Rothschild suivirent également le même “schéma d’affaire” aux Caraïbes et dans le sous-contnent indien, occasionnant la mort de millions d’indigènes.

Les Rothschild tirèrent également profit du commerce des esclaves.

Ce commerce s’appuie sur la corruption des chefs africains qui revendent comme du bétail des membres kidnappés de tribus ennemies. Notons au passage que les mafieux khazars voudraient bien généraliser ce mode de fonctionnement à l’ensemble des populations du monde qui ne font pas partie de leur cercle maléfique.
Les marchands d’esclaves transportaient ensuite par bateau ces esclaves kidnappés vers l’Amérique et les Caraïbes où ils étaient revendus.

Les banquiers Rothschild apprirent également très tôt que les guerres étaient d’excellents moyens d’accroître leur fortune.

Ils mirent à profit cette expression « Pile je gagne, face tu perds » et finançaient les deux camps des belligérants. Il est à noter que la mafia bancaire khazare des Rothschild entretient une éternelle revanche contre les colonies américaines ainsi que contre la Russie qui aida celles-ci et leur fit perdre cette guerre.
En effet, lorsqu’ils perdirent cette guerre de la révolution américaine, les Rothschild en imputèrent la cause à la Russie — encore elle ! — qui avait bloqué les bateaux de la marine anglaise. Ils vouèrent alors une revanche éternelle contre les colons américains, exactement de la même façon qu’à l’encontre de la Russie qui écrasa la Khazarie 7 siècles plus tôt.

Les Rothschild et l’oligarchie anglaise qui les entoure n’ont eu de cesse depuis lors de trouver tous les moyens possible pour reprendre l’Amérique et la Russie et cela devint même leur principale obsession.

C’est pourquoi ils promurent la FED en déployant une fois de plus leur système babylonien qui s’appuie sur la création de fausse monnaie. La mafia khazare essaya donc en 1812 de reprendre le contrôle de l’Amérique du Nord et échoua une fois de plus à cause d’une nouvelle interférence Russe. Ce nouvel échec enragea la mafia khazare qui, une nouvelle fois, se mit à planifier une éternelle revanche à la fois contre les Russes et les colonies américaines. Ce qu’ils firent en infiltrant et détournant ces deux nations, leurs richesses ainsi qu’ en tyrannisant et massacrant au besoin leurs populations.

La tentative de cette même mafia de créer une banque centrale privée américaine fut stoppé par le président Andrew Jackson qui les traita de satanistes et voulut les faire déguerpir avec l’aide et la Grâce de Dieu. Les banksters Rothschild se coalisèrent et poursuivirent néanmoins opiniatrement leurs manœuvres dans l’ombre afin d’installer leur système monétaire sur le sol Américain.

Finalement en 1913, elle parvint à établir une importante tête de pont au cœur de l’Amérique. C’est en 1913 que la mafia khazare établit sa base grâce à la corruption et à la traitrise de membres du Congrès : le “Federal Reserve Act” fut passé en toute illégalité et contre la Constitution la veille de Noël et sans même le quorum requis. L’acte fut donc signé par un président américain corrompu, traitre à l’Amérique tout comme les membres du Congrès qui l’avaient élu. La mafia khazare put donc mettre en place un système de taxation tout à fait illégal, de façon à être sûre que le peuple américain paierait pour les titanesques dépenses du “Gouvernement américain”, le tout approuvé par un Congrès acheté et un président fantoche totalement aux ordres de cette machiavélique et ingénieuse communauté.

Il est aisé pour la mafia khazare de fournir autant de monnaie qu’il en faut pour faire élire leurs hommes de paille dès lors que vous contrôlez une “banque” qui n’est autre qu’une fabrique secrète de fausse-monnaie !

Dans le même temps qu’ils établissaient ce système de taxation généralisé, ils mettaient sur pied l””Internal Revenue Service”, leur collecteurs d’impôts privés incorporé à Puerto-Rico.
Peu après encore, ils mirent au point le “Federal Bureau of Investigation” (FBI) afin de protéger tout le système mis en place, de pourvoir à leurs besoins de mener des opérations occultes et surtout d’étouffer les poursuites concernant leurs sacrifices rituels d’enfants et les réseaux pédophiles qui les approvisionnent. Le FBI est aussi un réseau d’espionnage à leur usage propre. Il est à noter que le FBI n’a aucune charte officielle, conformément aux textes du Congrès, donc aucune existence légale, ni droit d’émettre aucun chèque de paiement.

La mafia Rothchild déploya sa “Révolution Bolchévique” en 1917 en Russie

afin de concrétiser sa revanche qui fut d’une sauvagerie sanglante inouïe sur un peuple russe innocent et ce, conformément à ce qu’ils avaient mis au point depuis tant d’années … depuis la destruction de la Khazarie par la Russie.

Alexandre Soljenitsyne

La mafia khazare Rothschild mit en œuvre et pilota la révolution communiste en fournissant des fonds depuis la FED afin de financer l’infiltration bolchévique de la Russie. Les bolchéviques furent donc créés et déployés par la mafia khazare comme l’instrument principal de leur revanche longuement préparée sur la Russie des tsars et sur un peuple russe innocent mais qui avait eut l’audace de briser la Khazarie dans les années 1000. Ce fait peu connu explique l’extrême violence exercée en 1917 sur la Russie : les bolchéviques furent lâchés dans un assaut de furie sanglante, parfaitement planifiée, qui stupéfia alors le monde entier par sa barbarie. Les bolchéviques, suivant les directives de la mafia Rothschild, pillèrent, torturèrent et se livrèrent à d’inimaginables massacres de masse sur environ 100 millions de Russes, y compris des femmes, des enfants, des bébés. Citons Alexandre Soljenitsyne : « Vous devez comprendre que les bolchéviques qui firent le coup d’État de 1917 n’étaient pas des Russes. Ils haïssaient les Russes. Ils haïssaient les Chrétiens. Mus par une haine ethnique revancharde, ils torturèrent et assassinèrent des millions de Russes sans l’ombre d’un remord humain. Jamais cela ne sera assez dit : Les bolchéviques ont accompli le plus grand meurtre de masse de tous les temps. Le fait que la plupart des gens soient ignorants et indifférents devant cet énorme crime est la preuve que les médias mondialistes sont dans la main des perpétrateurs de celui-ci.”

La mafia khazare s’est toujours attachée à infiltrer et détourner le judaïsme.

Ils ont donc mis sur pieds un plan d’action pour contrôler l’ensemble du judaïsme par le contrôle de l’esprit. Ils mâtinèrent donc le judaïsme de talmudisme babylonien tout en prenant le contrôle des banques en général,de Wall Street, du congrès des USA ainsi que des principaux mass-media.

Ainsi, la mafia khazare Rothschild peut distribuer la richesse et le succès à ces Juifs qui ont bu leur elixir magique et les utiliser comme des disjoncteurs ou des Sayanims (agents actifs).
Leur financement de la Knesset en Israël ainsi que son édification grâce à l’architecture des loges maçoniques est au service de leur talmudisme babylonien avec tout le mal qu’il génère partout, y compris des sacrifices occultes d’enfants dédiés à leur dieu secret,Baal.

Ils organisent un système appelé Nouvel Ordre Mondial ou encore Mondial- Sionisme, qui a été inculqué aux Juifs grâce à une illusion paranoïaque de supériorité raciale de leur groupe, allié au fait que tous les Gentils sont supposés avoir des intentions génocidaires à l’égard de ce groupe.
En retirant le rideau, on constate que l’architecture maçonique a été utilisée à l’édification de la Knesset et de la Cour Suprême israëlienne.
Ils ont appelé cette illusion raciale et paranoïaque Juive massive de conquête mondiale, “le Sionisme Mondial”. C’est en réalité une forme de Talmudisme Babylonien ou Luciferianisme qui était inconnu auparavant du courant dominant Juif.

Ce système a donc été conçu pour utiliser les Juifs comme couverture, les doter du pouvoir d’argent babylonien, les utilisant ainsi comme disjoncteurs et plus tard devant eux-mêmes être sacrifiés à Lucifer en deux étapes :

  • La première étape allait être leur Seconde Guerre mondiale, planifiée dans les camps de travail Nazis et aboutissant aux morts d’environ 200,000 Juifs par famine ou maladie, de même que 90,000 non Juifs, selon les chiffres officiels et reconnus des fonctionnaires de La Croix-Rouge. (Ce nombre est de 5 % de ce que la mafia khazare prétend.
  • Le deuxième grand sacrifice en serait le bouquet final, à l’avènement du Nouvel Ordre Mondial lorsque leur “Roi” Luciférien du monde accédera au pouvoir et quand toutes les trois religions d’Abraham seront supprimées : Particulièrement le Judaïsme, qui sera alors accusé pour toutes les guerres et destructions du monde.

À ce moment là la mafia khazare se métamorphosera à nouveau sous une nouvelle identité n’ayant plus rien à voir avec le Sionisme mondialiste …
Il est important de réaliser que la mafia khazare écrasa l’Allemagne avec la première guerre mondiale, créant ainsi un vide propice au fascisme, et ensuite la re-propulsa au premier rang en installant Hitler et le nazisme comme contre-force à leurs bolchéviques russes.

Hitler devint pour la mafia khazare un problème à partir du moment où il se libéra de leur joug et commença à agir pour la défense des intérêts du peuple allemand et des autres peuples libres du monde en développant un système bancaire libéré du système Rothschild.
Hitler initia un système financier libre de l’usure et bénéficiant aux travailleurs.

Ceci nécessitait bien évidemment la destruction complète de l’Allemagne et de son peuple car la mafia khazare de Rothschild ne pouvait en aucun cas permettre la naissance d’un système financier non basé sur l’usure.
Nous voyons la même chose aujourd’hui avec la guerre Khazare contre l’Islam puisque l’Islam ne permet pas l’usure. C’est la raison des vociférations agressives d’Israël demandant la destruction de l’Islam partout dans le monde.

Cette mafia khazare est bien rodée à présent pour mettre sur pieds de façon cachée des attentats sous faux drapeaux comme moyen courant d’utiliser les Américains aux déclenchement de guerres en leur faveur !
Après la seconde guerre mondiale, la mafia khazare déploya la guerre froide et à cet occasion importa des scientifiques Nazis expert en contrôle de l’esprit vers les USA : Ce fut l’opération Paperclip. Ceci leur permit de mettre sur pied le plus grand réseau d’espionage qui excède de loin tout ce qu’ils avaient déjà réalisé.

Sous ce nouveau système, ils continuent d’infiltrer et de détourner toutes les institutions américaines,y compris, les différentes Eglises, les loges maçoniques, bien sûr, surtout celles de rite “écossais” et “d’York”, l’armée US, le renseignement US, et la plupart des instituts privés liés à la défense, la Justice US y compris la plupart des gouvernements des Etats,et bien sûr, la plupart des partis politiques.
La mafia khazare prend les camps de travail Nazis comme pretexte pour manipuler les Alliés qui leur “devront” leurs propres colonies en Palestine grâce aux terres volées aux Palestiniens.
Ils sont ainsi fondés à utiliser leur soi-disant “Holocauste”shoatique comme gachette du contrôle de l’esprit contre toutes intimidations ou critiques à l’égard de leur voie sioniste.

Lorsque la mafia khazare obtint sa propre terre privée en Israël en 1947 grâce à ses manipulations politiques occultes, ils commencèrent à percevoir toute la Palestine comme leur nouvelle Khazaria et se mirent à comploter pour génocider tous les Palestiniens afin de s’octroyer la totalité de la Palestine. Leur Plan est le “Grand Israël” (Eretz Israël) s’étendant sur tout le Moyen-Orient et dans ce but ils manipulent ces Goyims Américains stupides afin qu’ils combattent sur commande pour la conquête des terres arabes et de leurs richesses, surtout celle du pétrole.
De récentes études menées par un doctorant juif respecté dans le cadre des recherches génétiques de John Hopkins a montré que 97.5 % des juifs vivant en Israël n’ont strictement aucun ADN hébreux et par conséquent ne sont pas Sémites et n’ont aucun sang lié à la terre de Palestine. En revanche, 80% des Palestiniens sont porteurs d’ADN hébreux et sont donc bien des Sémites liés par le sang à la terre de Palestine.

Ce qui signifie que les véritables anti-sémites ne sont autres que les Israéliens qui volent les terres Palestiniennes afin d’agrandir sans cesse leurs colonies !

Actuellement la mafia khazare décide de se métamorphoser encore et d’étendre ses rangs :
Se rendant compte qu’ils ne peuvent plus rester cachés aux yeux du public, ils travaillent dur en ce moment à encore infiltrer davantage en profondeur la franc-maçonnerie et ses ramifications secrètes, en y plaçant des membres très haut placés dans leurs réseaux pédophiles pratiquant les rituels de sacrifices d’enfants.

Ainsi, des membres haut-placés du Congrès sont intronisés dans leurs cercles sataniques leur donnant ainsi un pouvoir spécial, des récompenses financières et un très haut statut dans “leur hierarchie”.
Il s’ensuit un front massif d’espionnage usant de citoyens à double nationalité (US/israëlienne, mais Israëlienne first !), et plaçant dans les hautes sphères US des disjoncteurs nécessaires à péréniser le système de fausse monnaie de la Fed et les élections sous contrôle.

AIPAC :

La mafia Khazare a donc décidé d‘alourdir le “Mind-Control”, le contrôle de l’esprit des masses américaines afin de mieux les manipuler à approuver leurs guerres illégales, inconstitutionnelles, non-déclarée officiellement, non réellement provoquées, ingagnables mais, et tout est là, perpetuelles,dans le but d’un contrôle mondial encore accru et de prévision de gains titanesques.

(Comme en France, je souligne…), cette mafia a décidé de prendre totalement le contrôle sur l’ensemble de l’Éducation nationale en créant un enseignement mondialiste, d’orientation socialiste/collectiviste, basé sur le “politiquement correct”, l’acceptation de la “diversité” (ethnique)et de la décadence comme norme sociale (perversions diverses reconnues comme normales, “mariage gay”,inversion des valeurs, “gender”, etc.)

Fabius, Hollande les parrains du terrorisme satanique
Les seconds couteaux

Le fluor est rajouté aux réseaux d’eau potable des villes, aux pâtes dentifrices et les dentistes subissent un lavage de cerveau pour les persuader que le fluor c’est la prévention des caries … et qu’il n’est aucunement dangereux du tout pour les fonctions cérébrales ni pour la fonction thyroïdienne, ce qu’il est hélas en réalité…
L’addition du fluor aux réseaux d’eau potable et aux dentifrices a pour but en réalité de débiliter les facultés cérébrales moyennes des Américains, d’abaisser leur QI et de rendre les gens beaucoup plus dociles qu’ils ne le seraient sans cela .

Les médecins ont été induits en erreur par une recherche scientifique totalement biaisée depuis longtemps et donc secrètement contrôlés, volontairement tenus dans l’ignorance de tout côté négatif des études réalisées. Ceci comprend bien entendu les vaccins, généralement contaminés par des serums animaux douteux ainsi que de l’aluminium, entre autres …

Le pouvoir de l’argent a pris le contrôle depuis longtemps sur toute l’école de la médecine dite allopathique au travers de ses différents instituts et officines afin de s’assurer que leur agenda de duperie et de mensonges criminels mais juteux soit consciencieusement poursuivi.
Une partie de ce plan monumental de lavage de cerveaux et d’abêtissement du peuple américain a été l’action de la mafia khazare achetant et concentrant toujours plus les media jusqu’à aboutir à la situation actuelle où l’on a plus que six media parfaitement contrôlés (Controlled Major Mass Media). Ce CMMM fonctionne comme un cartel illégal de journaux qui devrait être dissout par le fait de la loi antitrust et condamné pour propagande de guerre contre le peuple américain.

Les chefs de la mafia khazare ont décidé qu’il était temps d’utiliser l’Amérique pour finaliser leur coup d’état planétaire ultime et leur occupation définitive du monde en créant une opération majeure sous faux drapeau au coeur même de l’Amérique. Ce qui permet de mettre le blâme sur l’Islam et de légitimer l’attaque de l’Amérique contre le monde musulman.

Ainsi ont-ils utilisé leur top-agents doubles Israëlo-Américain vivant en Amérique (top PNAC et top néo-cons) pour planifier une attaque nucléaire majeure le 11 Septembre 2001.
Bibi Netanyahu, la tête opérationnelle de la mafia khazare, déploya le Mossad et son réseau d’agents doubles pour organiser et réaliser cette attaque sur l’Amérique et la mettre sur le dos de l’Islam grâce au travail diligent des medias sous contrôle.
Ils informèrent donc leurs top rabins et amis du sionisme mondial de ne pas prendre l’avion ce jour-ci et de rester en dehors de New York, comme le fit par exemple “Larry Silverfisch” l’un des principaux initiateurs de l’opération.

Ils ont utilisé leur “disjoncteur” principal dans le département de la Défense pour entrainer les enquêteurs potentiellement dangereux du Pentagone dans la salle de réunion de l’Intel Navale, où ils seraient assassinés par un missile de croisière Tomahawk tiré d’un sous-marin israélien de classe Dauphin acheté à l’Allemagne.(re-qualifié “d’avion” sans qu’aucune pièces d’avion n’aient été pourtant retrouvées.)
Trente-cinq des enquêteurs potentiellement dangereux pour la mafia khazare et qui suivaient la piste des 350 têtes nucléaires Davy Crockett W‑54 déclassées et volées dans les fosses nucléaires de la base de Pantex au Texas, ont été assassinés par ce Tomahawk, dont le tir a été synchronisé avec la détonation de bombes pré-installées dans l’aile de l’Intel Navale qui avait été pourtant nouvellement consolidée.

La société écran du mossad israélien, “Urban Moving System” a été utilisée pour le transport des mini bombes nucléaires (provenant du vol des têtes de W‑54 des fosses nucléaires de Pantex et fabriquées à l’usine d’Hanford), puis ont été stockées dans l’Ambassade israélienne à New York et transportées aux tours jumelles pour “l’attentat” du 11 Septembre 2001.
Baal ou bien Moloch ou encore Lucifer ou Satan est bien cet “esprit” désireux de la mort et de la souffrance de tous les humains.

Granit FONDU sous les tours après le 11 septembre.
D’où provient une telle chaleur capable de faire fondre du granit ?

Pour son service, il récompense ceux qui lui donnent leur âme dispensant richesse incroyable, gloire et pouvoir…
C’est le contrat scellé par le sang et connu depuis toujours comme la vente de son âme.
L’agenda secret effroyable et la synthèse historique de cette mafia khazare sont maintenant révélés publiquement pour la toute première fois en Amérique par l’organe en ligne “Veterans Today” de Gordon Duff, ancien militaire.

Nous savons donc maintenant avec certitude que Bibi Netanyahu a exécuté l’attaque nucléaire sur l’Amérique le 11 septembre 2001 dans le cadre de cet agenda précis.
Accrochez-vous à votre chaise : ceci est le très grand secret et rend plus clair en effet tout ce qui se passe en Amérique, causé par Israël et sa Mafia ayant infiltré presque toutes les institutions du Gouvernement US et la société elle-même.

J’ai entendu beaucoup de secrets d’initiés choquant au fil des ans mais celui-ci est vraiment la cerise sur le gâteau et explique exactement ce qu’Israël et ses valets en Amérique nous ont fait pour le compte de leur maitre Rothschild !
Ils ont dévasté presque tous les aspects de nos vies, créant une économie de la pauvreté, beaucoup de chômage et de sous-emploi, générant le crime massif, l’alcoolisme et la drogue, détruit l’école qui nivelle par le bas les enfants, produit des programmes d’eugénisme comme le fluor dans l’eau et le mercure dans les vaccins, d’énormes fraudes, ainsi que la corruption politique effrénée !

Cet entretien de “Veteran Today” envoie à présent des ondes de choc dans le monde entier et quand vous considérez le contenu que Gordon Duff a divulgué pour la première fois ici publiquement, beaucoup risquent d’être choqués tant nous sommes loin de la version officielle !
Dans cet entretien Gordon Duff divulgue une transcription écrite de ce qui a été dit à une réunion entre Bibi Netanyahu et un traître américain ainsi que quelques autres espions en 1990.

Gordon Duff a divulgué que Netanyahu était un espion du KGB comme Jonathan Pollard. Et nous savons de plus maintenant qu’Israël a commencé comme un satellite des Bolcheviks de Russie . Ils étaient très malheureux quand l’Union soviétique est tombée.
Lors d’une réunion au bar de Finks à Jérusalem, célèbre rendez-vous des agents du Mossad, voici ce qu’a dit Benjamin Netanyahu repris directement de la transcription de l’enregistrement avec témoins et 100 % authentifié :

« Ce que vous faites n’a pas trop d’importance… Si nous sommes attrapés, ils nous remplaceront juste avec des personnes du même tonneau.

l’Amérique est un Veau D’or et nous le sucerons jusqu’à la moelle, le couperons et le vendrons morceau par morceau jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien que le plus grand État-providence du monde que nous créerons et contrôlerons.

Pourquoi ?

Parce que c’est la volonté de Dieu et que l’Amérique est assez grosse pour encaisser les coups, donc nous pouvons y taper, encore et encore !
C’est ce que nous faisons aux pays que nous détestons. Nous les détruisons très lentement et les faisons souffrir s’ils refusent d’être nos esclaves. »

Ceci est exactement ce que la mafia khazare Rothschild infiltrée depuis 1913 a fait en Amérique avec grand succès !

La connaissance de ce que Bibi a dit là devrait nous rendre tous furieux et motivés pour foutre ces créatures infernales hors d’Amérique afin de restaurer notre grande république !
Quand Bibi Netanyahu mentionne la volonté de Dieu, il se référait à Baal, aussi connu d’eux comme le Grand Hibou ou Moloch et qui exige être adoré par des bains de sang, des sacrifice humain douloureux et des tueries de masse.

S’ils “vendent leurs âmes” à Baal (c’est-à-dire à Lucifer ou Satan), ils seront récompensés par une incroyable richesse, la gloire et le super Pouvoir.

Le culte de Moloch-Baal

Ce qui arrive en réalité est que leurs âmes leurs sont en effet comme arrachées, ils deviennent inhumains, prennent les caractéristiques de Baal, et deviennent de plus en plus psychopathes et effroyablement mauvais.
Ce dont Bibi Netanyahu discutait au Finks était l’attaque nucléaire prochaine sur l’Amérique le 11 septembre 2001, et quand il a mentionné “ils” nous remplaceront juste, il se référait au “Cercle supérieur des Douze”, ce groupe dont Stew Webb a divulgué sur Veteran Today le nom de onze d’entre eux, qui s’appellent eux-même “Illuminati” ou “les Disciples de Satan.” Ces hommes font des sacrifices d’enfants à Denver deux fois par an, mangent les coeurs d’enfants, boivent leur sang après les avoir violés et égorgés.

Mes amis, nous devons révéler ces informations à tout le monde, nous unir et pourchasser ces pourritures de diciples de Baal jusque dans les moindres recoins et les traduire en justice pour leurs effroyables crimes.
Celui qui a compris ce que Bibi Netanyahu pense faire au Veau d’Or américain en le découpant en rondelles devrait être en colère et poussé à l’organisation de communautés conscientes et à l’action politique contre toute activité israélienne à l’intérieur de l’Amérique que ce soit par le Système de la Réserve fédérale, l’AIPAC, le JINSA, le Conseil de Politique de Défense, le CFR et les autres du même genre.

La mafia Khazare a caché 25 bombes atomiques dans des villes américaines majeures et d’autres grandes villes d’Europe pour faire chanter les gouvernements-“associés”.

Cela a été découvert et mentionné par Seymour Hersh comme leur “Option Samson”:
La mafia khazare a aussi détourné un certain nombre d’ogives S‑19 et S‑20 via un membre corrompu du Congrès US a qui la tâche a été confiée de récupérer des Mirvs ukrainiens pour les déclasser. Au lieu de cela, il les a vendu aux Israéliens et a arrosé d’autres Membres du Congrès corrompus.
Ceci est de la haute trahison et est punissable de la peine capitale.
Juste après leur attaque du 11 septembre sur l’ Amérique, la mafia khazare a annoncé à l’Administration US qu’ils s’apprêtaient éventuellement à faire exploser d’autres bombes dans quelques villes américaines, y compris Washington DC, s’ils refusaient à Israël de créer ses propres forces d’occupation en vue d’un état policier, basée sur le renforcement de toutes les lois américaines sous contrôle israélien.

Cette nouvelle force d’occupation israélienne appelée la “Homeland Security” (DHS) a été initialement créée par ces citoyens doubles et de plus, pervers : L’anciennne directrice de DHS Janet Napolitano est poursuivie en justice pour harcèlement sexuel d’hommes travaillant à DHS, ayant ordonné de déplacer leurs bureaux dans les toilettes hommes…
Le traître et citoyen double Michael Chertoff, (traduit du russe : “le fils du diable” ça ne s’invente pas !), est le cerveau criminel qui a installé DHS, avec l’ancien responsable de la Stasi d’Allemagne de l’Est, Marcus Wolfe, loué comme consultant spécial et mort mystérieusement aussitôt sa mission terminée.

La mafia Kazhare Rothschild ne pensait pas être percée à jour pour leur attaque nucléaire du 11 septembre 2001 mais ils firent une des plus grande erreur tactique de leur histoire en surjouant leur rôle cette fois ci… Ceci étant dû aux trop nombreux succès faciles qu’ils obtinrent dans le passé grâce à leur argent.
Bientôt l’Amérique “mainstream” saura que ce fut Netanyahu et le Likud qui organisa cette attaque sur l’Amérique sur ordre de la mafia Kazhare Rotschild.

Ils pensaient qu’ils avaient le contrôle complet sur tous les media mainstream et pourraient éviter la diffusion des résultats d’analyses de l’IAEA et de Sandia Labs auprès du public américain.
Ils firent donc une sérieuse erreur tactique car à présent la vérité concernant leur rôle dans l’attaque du 9.11.2001 se diffuse actuellement partout sur l’internet, la nouvelle presse de Gütemberg des temps modernes !

Ils n’ont pas compris la puissance d’internet et comment les pépites de vérité qui y sont publiées et répandues résonnent avec les gens partout dans le monde et se répandent comme un incendie à la vitesse de la lumière. La vérité se diffuse à présent partout auprès des masses.
Cette incroyable erreur tactique est si déterminante qu’elle les expose en pleine lumière et va finalement les détruire comme ils le méritent.
L’ordre de Nethanyahu, commanditant l’attaque nucléaire du 11 Septembre 2001 sur l’Amérique, restera dans l’histoire leur plus grande erreur, celle qui aura occasionné leur mise à nu et leur destruction pour laquelle le monde entier se ligue actuellement.

Les Russes ont déja fait fuiter, le dossier de l’IAEA, du laboratoire Sandia et des autres dangers possibles, transmis par Edward Snowden. Bientôt tous ces dossiers seront mis devant les yeux des Américains et du monde entier via internet : Ceci ne peut plus être arrêté.
Un certain nombre de Russes dans le haut commandement militaire et les plus hautes positions de la hierarchie gouvernante réalisent qu’il s’agit de la même cabale de crime organisé qui dirigea les Bolshevicks dans leur génocide de 100 millions de Russes innocents : Ces hommes veulent à présent un “remboursement”…

C’est pourquoi ils veulent s’assurer que les banksters Rothschild soient mis hors d’état d’être en affaire, ce qui coupera la mafia khazare de sa perpétuelle production de monnaie de contrefaçon. C’est la raison de la création de la banque de développement des BRICS : Remplacer le pétrodollar comme monnaie de référence mondiale, mais, à la différence du pétrodollar, cette banque est adossée à l’or, l’argent et autres biens tangibles, ne permettant aucune contrefaçon…
Les media mainstream ne sont plus crédibles et beaucoup d’Américains ne croient plus à leurs histoires, tout spécialement les générations en dessous de la trentaine qui recherchent l’info sur internet et se font ainsi leur propre opinion.

Tant d’utilisateurs d’internet en Amérique rejettent à présent les media mainstream que la vérité au sujet de l’attaque d’Israël du 9.11 est de plus en plus aisée à concevoir. Bientôt tout le mainstream en Amérique saura que l’attaque du 9.11 est due à Bibi Netanyahu, son Mossad et ses doubles-nationaux…

Tout le haut commandement militaire US sait à présent que c’est Netanyahu, le Mossad et ses bi-nationaux qui ont commandité l’attaque nucléaire du 9.11 sous les directives de la mafia khazare.
De multiples opérations sous diverses couvertures sont aujourd’hui déployées mondialement pour exposer et décapiter la mafia Rothschild et sa fabrique de fausse monnaie.

Leurs jours de pouvoir absolu et inhumain sont désormais comptés.Des commandos secrets US surentraînés, appelés “les bouffeurs de serpents nucléaires”, sont à présent à l’œuvre, traquant tout envoi ou valise diplomatique en provenance d’Israël. Ils visitent ou survolent les synagogues, les ambassades et autres lieux liés au Mossad, utilisant une batterie high tech de détecteurs à rayons gamma, ou à neutrons d’helium‑3, de satellites de détection ultra ciblée, afin de localiser et de récupérer tout stockage de têtes nucléaire. Ils travaillent d’arrache-pied à retrouver toutes les têtes nucléaires volées partout dans le monde en dehors d’Israël.
Ces commandos de super-élite furent alertés par un appel téléphonique de Michaël Shrimpton au MI‑6, les prévenant qu’un engin de grande envergure était dissimulé près du stade olympique. L’engin fut donc récupéré par le commando qui débarqua en Angleterre et le mis hors d’état de nuire.

Le MI‑6 avait hélas prévu de faire exploser l’engin afin d’accroitre la main-mise de la mafia khazare en Angleterre, où se trouve leur base au coeur-même du district financier de la City de Londres.
Le nom secret de ces chefs de la mafia khazare de Londres est Gog et Magog, et malgré le fait que beaucoup d’historiens croient qu’il s’agit d’un nom de code pour la Russie,il n’en est rien. C’est bien le nom de code des têtes de la mafia khazare, ce qui,entre parenthèse,semble désigner leur origine historique.

Le super Commando des “Nuclear Snake Eaters” est prêt à tout moment à intervenir en Israël, au cas où cette nation se dissoudrait sous la pression des désinvestissements européens et du retrait des aides US, conformément aux lois des USA : Il est en effet illégal de fournir des aides à une nation qui a la bombe et n’a pas signé le traité de non-prolifération nucléaire.
Car Israël a bien des têtes nucléaires détectables par satellites munis de sensor à l’helium‑3, mais ne l’a jamais avoué, ni n’a signé aucun traité de non-prolifération.

Nous autres Américains, devont demander que le Congrès et l’Administration obeïssent aux lois et suppriment immédiatement toute aide monétaire ou militaire à Israël, et mettent en état d’arrestation toutes les têtes de l’espionnage Israëlien liées à l’AIPAC, au JINSA, au “Defense Policy Board”, ainsi qu’à toutes les passerelles à NYC, dans l’ADL, etc.
Il est assez peu connu mais probable qu’un nombre significatif de ces ogives nucléaires volées aient été récupérées.

Il a par ailleurs été rapporté par des infos d””insider” qu’un message solennel a été envoyé à Netanyahu et ses Likudistes, ainsi qu’aux hauts degrés de l’espionage israëlien en Amérique.
Quelle était la teneur de ces avertissements ? Ces personnes étaient prévenues que s’il y avait encore une attaque de type “false flag” en provenance des services secrets israëliens, ceux qui en seraient à l’origine seraient poursuivis sous les lois de sécurité nationale américaine et éliminés ainsi que leurs structures de défense qui seraient réduites en poussière.

La suite de l’Histoire de la mafia Khazare dépendra de VOUS ! C’est à dire des lecteurs de “Veteran Todays” et de nous tous, le peuple,en apprenant l’histoire secrète de cette mafia qui fut évidemment soustraite à tous les livres d’Histoire et bibliothèques par eux-même afin de maintenir ces crimes dans le plus grand secret. Aucune personne n’accepterait ces abominations si elles étaient révélées au grand jour !

Ainsi,de grâce, partagez ces données avec votre famille, votre entourage, vos collègues de travail et rendez les virales. Soyons très clair sur ce point : Si ce groupe ne peut agir dans cette ombre abjecte qu’ils affectionnent, ils seront attaquésde toutes part et détruits de façon certaine.
Ainsi reproduisez autant que faire se peut cette Histoire occultée afin que chacun en soit enfin informé.

C’est bien pour cette raison qu’ils ont travaillé si dur afin de contrôler tous les media mainstream ainsi que l’éducation et l’université,et faire en sorte, qu’aucun humain ne connaisse jamais leur secret maléfique.
Si celui-ci venait à être percé à jour, il liguerait assurément l’ensemble de l’humanité contre eux et à tous les niveaux où ils se sont incrustés.
La grande question qui reste posée : D’où leur vient cette sauvagerie et cet esprit de destruction exceptionnel envers les humains ? Certains pensent qu’il s’agit d’une culture toxique liée à une structure tribale maligne perpétuant la pédophilie, les crimes rituels d’enfants, etc… Celle-ci serait également caractérisée par l’illusion paranoïaque folle d’être un groupe d’essence supérieure. D’autres pensent qu’il s’agit des descendant de Caïn, d’essence diabolique et totalement dépourvue d’âme ou d’humaine conscience, mais sont de purs prédateurs, des bêtes sauvages… Incroyablement doubles, ils seraient doués à la fois pour monter des escroqueries inouïes en même temps que des dehors avenants…
Peut-être ya-t-il les deux facteurs.

Dans tous les cas, il est temps d’exposer cette plaie en pleine lumière, certainement la plus grande que l’humanité n’ai jamais connue. Il est temps pour le monde de travailler de concert pour éradiquer ce problème maintenant et à jamais. Par tous les moyens possibles.”

Mike Harris


Mike Harris est éditeur de “Veterans Todays”, animateur radio, ayant cotoyé le monde de la finance, candidat aux élections sénatoriales pour l’Arizona,
vice-président senior du “Adamus Defense Group” en Suisse.
Mike est expert d’arts martiaux full contact. Son expérience de longue date lui a valu le surnom de Iron-Mike.

Mike était partie prenante du groupe “Veterans Today” à la conférence de Damas sur le sujet : “Combattre le terrorisme et l’extrêmisme religieux”.
Il donna à cette occasion vingt-cinq entretiens télévisés qui furent diffusés à des millions de téléspectateurs en Syrie, Iraq, Liban et en Iran.
Dans ces interviews, Mike ainsi que Gordon Duff, éditeur également et directeur de “Veterans Today” insistaient sur le fait que le véritable problème derrière le terrorisme était en réalité un immense syndicat du crime organisé à l’échelle mondiale.


[Voir aussi : Les Khazares – problèmes et controverses (PDF 221 pages)]




Bon timing avec Biden : L’OMS admet que les tests PCR à seuil de cycle élevé produisent des faux positifs pour le Covid-19

[Source : Les moutons rebelles]

Les « complotistes » ont-ils eu raison du « faux plan de sauvetage » de COVID ?

Les « scientifiques » viennent-ils d’obtenir la confirmation que ce plan était finalement politique ?

La réponse courte à ces deux questions est OUI et OUI !

Au cours de ces derniers mois, nous avons décrit en détail la controverse entourant le COVID « casédémique » américain et les résultats trompeurs du test PCR.

Pour rappel, les « seuils de cycle » (Ct) sont le niveau auquel le test d’amplification en chaîne par polymérase (PCR), largement utilisé, peut détecter un échantillon du virus COVID-19. Plus le nombre de cycles est élevé, plus la charge virale de l’échantillon est faible ; plus les cycles sont faibles, plus le virus était répandu dans l’échantillon initial.

De nombreux experts en épidémiologie ont fait valoir que les seuils de cycle sont une mesure importante qui permet aux patients, au public et aux politiciens de prendre des décisions plus éclairées sur le degré d’infection et/ou de maladie d’un individu dont le test COVID-19 est positif. Cependant, comme le rapporte JustTheNews, les services de santé de tout le pays ne parviennent pas à collecter ces données.

En fait, dès le mois d’octobre, nous avons attiré l’attention du monde entier sur la « pandémie » du COVID-19 et sur la réalité inquiétante des tests PCR à seuil de cycle élevé qui sont pires qu’inutiles comme indicateurs de la « maladie » COVID-19. Stacey Lennox, de PJMedia, a déclaré à l’époque :

Biden va publier des normes nationales, comme les barrières en plexiglas dans les restaurants dont il a parlé au cours du débat, et faire pression sur les gouverneurs pour qu’ils mettent en place des mandats de masques en utilisant le levier financier du gouvernement fédéral.

Certains de la CDC ou de la FDA vont publier de nouvelles directives abaissant le taux de carbone utilisé par les laboratoires, et les cas positifs commenceront à baisser comme par magie.

En réalité, le changement ne fera qu’éliminer les faux positifs, mais la plupart des Américains ne le sauront pas.

Le bon vieil oncle Joe sera le héros, même si ce sont les acteurs des bureaucraties de la santé qui ne résoudront pas un problème de tests dont ils ont connaissance depuis des mois. 

Et maintenant, comme Lennox l’explique, nous avons eu raison à 100% car moins d’une heure après l’inauguration du président Biden, l’OMS nous a donné raison.

En août de l’année dernière, le New York Times a publié un article indiquant que jusqu’à 90 % des tests COVID-19 dans trois États n’indiquaient pas de maladie active. En d’autres termes, ils captaient des débris viraux incapables de provoquer une infection ou d’être transmis parce que le seuil de cycle (Ct) du test PCR amplifiait trop souvent l’échantillon.

Les laboratoires des États-Unis utilisaient un Ct de 37-40. Les épidémiologistes interrogés à l’époque ont déclaré qu’un Ct d’environ 30 était probablement plus approprié. Cela signifie que les normes du test COVID-19 du CDC pour le test PCR détecteraient un nombre excessif de faux positifs. Le rapport du Times a noté que les propres données du CDC suggéraient que le PCR ne détectait pas le virus vivant au-delà d’un Ct de 33. Le journaliste a également noté que les cliniciens ne recevaient pas la valeur du Ct dans le cadre des résultats du test.

Pourtant, un document d’instruction du CDC sur le test PCR, qui avait été révisé cinq fois en date du 13 juillet 2020, spécifiait le test et l’interprétation du test en utilisant un Ct de 40. Le 28 septembre 2020, une étude publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases de Jaafar et al. avait affirmé, sur la base de laboratoires de patients et de données cliniques concernant près de 4 000 patients, qu’un Ct de 30 était approprié pour l’élaboration de politiques publiques. Une mise à jour des instructions du CDC pour les tests PCR à partir du 1er décembre 2020 utilise toujours un Ct de 40.

Peu avant la publication de l’article du New York Times, le CDC a révisé ses recommandations concernant le test COVID-19, en déclarant que seuls les patients syptomatiques devraient être testés. Les médias sont devenus fous, et le Dr Fauci est passé partout à la télévision en disant qu’il ne faisait pas partie de la décision de changer les normes de test :

« Je suis préoccupé par l’interprétation de ces recommandations et je crains qu’elles ne donnent aux gens l’impression erronée que la propagation asymptomatique n’est pas très préoccupante. En fait, c’est le cas ».

Alors, bien sûr, le Mendacious Midget™ avait parlé, et les recommandations revenaient à tester tout le monde, tout le temps, avec un faux test PCR.

L’idée que la propagation asymptomatique était préoccupante au mois d’août n’était qu’un des nombreux mensonges du Dr Fauci. Au début de la pandémie, fin janvier, a-t-il dit :

La seule chose dont les gens doivent se rendre compte historiquement est que même s’il y a une certaine transmission asymptomatique, dans toute l’histoire des virus respiratoires de tout type, la transmission asymptomatique n’a jamais été le moteur des épidémies. Le moteur des épidémies est toujours une personne symptomatique. Même s’il existe une rare personne asymptomatique susceptible de transmettre le virus, une épidémie n’est pas déclenchée par des porteurs asymptomatiques.

Il n’existe pas une seule étude ou méta-analyse qui diffère de l’évaluation initiale de Fauci.

Hier, moins d’une heure après l’inauguration de Joe Biden et la signature d’un décret imposant le port de masques sur tous les biens fédéraux, l’OMS a envoyé un avis aux professionnels de laboratoire utilisant le test PCR. Il est dit dans cet avis

Les directives de l’OMS sur les tests de diagnostic du SRAS-CoV-2 stipulent qu’il faut interpréter avec précaution les résultats positifs faibles (1).

Le seuil de cycle (Ct) nécessaire pour détecter le virus est inversement proportionnel à la charge virale du patient.

Lorsque les résultats des tests ne correspondent pas à la présentation clinique, un nouvel échantillon doit être prélevé et testé à nouveau en utilisant la même technologie TAN ou une technologie différente.

littéralement une heure après la prestation de serment de Biden, l’OMS a admis que les tests PCR à taux d’amplification élevé modifient la valeur prédictive des tests et donnent lieu à un nombre énorme de faux positifs.

Cela se traduit par « en l’absence de symptômes, une valeur Ct élevée signifie qu’il est très peu probable que vous tombiez malade ou que quelqu’un d’autre tombe malade en l’absence d’une exposition très récente à une personne infectée ».

Le Dr Fauci le savait en juillet lorsqu’il a déclaré que les tests avec un Ct supérieur à 35 risquaient de détecter des débris viraux ou un virus mort.

Même à un Ct de 35, l’incidence des échantillons de virus qui pourraient se répliquer est très faible, selon Jaafar et al.

L’OMS a poursuivi en déclarant

La plupart des tests PCR sont indiqués comme une aide au diagnostic, par conséquent, les prestataires de soins de santé doivent prendre en compte tout résultat en combinaison avec le moment du prélèvement, le type d’échantillon, les spécificités du test, les observations cliniques, les antécédents du patient, le statut confirmé de tout contact et les informations épidémiologiques.

En bref, un test PCR positif en l’absence de symptômes ne signifie rien à un Ct supérieur à 30.

Source [en anglais] : zerohedge

Traduction : Les Moutons Rebelles




Q-Anon a une ressemblance frappante avec la psy-op bolchevique des années 1920 connue sous le nom d’opération Trust

[Source en anglais : Information Liberation]

Par Chris Menahan

« L’Opération Trust » [Opération Confiance] était une opération de contre-espionnage bolchevique menée de 1921 à 1926 visant à neutraliser l’opposition en créant la fausse impression qu’un groupe puissant de chefs militaires s’était organisé pour arrêter la prise de contrôle des communistes.

Voici un extrait sur l’opération « Trust » des pages 13-14 du livre du transfuge soviétique Anatoliy Golitsyn, « New Lies for Old » [Nouveaux mensonges pour vieux] :

L’un des aspects les plus troublants du canular de pacification de la base Trump en ligne «Qanon» est que, bien qu’il prétende combattre «l’État profond» (complexe de sécurité permanent), il favorise la restitution d’Edward Snowden et le changement de régime de la CIA en Iran.

Libérez l’Iran !!! [de son régime politique]
Combattez
Combattez
Combattez
Changement de régime.
Le peuple a le pouvoir.
Nous nous tenons debout avec vous.
Q

Extrait de l’article de Wikipedia sur Operation Trust :

L’opération Trust était une opération de contre-espionnage de la Direction politique de l’État (GPU) de l’Union soviétique. L’opération, qui a été mise en place par la Cheka (prédécesseur du GPU), s’est déroulée de 1921 à 1926. Elle a mis en place une fausse organisation de résistance anti-bolchevique, « l’Union monarchiste de Russie centrale » (MUCR), afin d’aider l’OGPU à identifier les vrais monarchistes et anti- Bolcheviks. La société écran créée s’appelait l’Association de crédit municipal de Moscou.

[…] Le seul historien occidental qui avait un accès limité aux fichiers du Trust, John Costello, a rapporté qu’ils comprenaient trente-sept volumes et étaient tellement déconcertants d’agents doubles, de changement de nom de code et d’opérations de tromperie imbriquées ayant « la complexité d’une partition symphonique », que les historiens russes des services de renseignement avaient du mal à séparer le fait du fantasme.

Cela ressemble au non-sens de style Confucius présenté par Q-Anon.

Le général Flynn est-il notre général Brusliv?

Q-Anon a fait en sorte que les partisans de Trump qui avaient raison d’être en colère contre la nature criminelle de notre classe dirigeante se leurrent avec des fantasmes selon lesquels les «chapeaux blancs» dans l’armée allaient nous sauver, pendant que le procureur général William Barr était occupé à dissimuler le Jeffrey Epstein et que l’administration Kushner était occupée à gracier les fraudeurs qui avaient fait un don à l’Institut Aleph et à libérer le traître Jonathan Pollard de la libération conditionnelle pour «faire son alyah» en Israël.

Tout comme l’opposition a été dénoncée et arrêtée par l’Opération Trust, des dizaines potentiellement de Q-Anoners ont été dénoncés et arrêtés à la suite de la marche sur le Capitole.

Beaucoup de néoconservateurs de notre gouvernement sont les descendants littéraux des trotskistes, il n’est donc pas hors de question qu’ils feraient le même tour deux fois.

Cette opération Q-Anon a eu un certain retour de flamme — Ashli Babbitt, vétéran de l’armée de l’air, croyante Q, a été horriblement exécutée de sang-froid par un officier de police du Capitole et transformée en martyr — mais le mouvement a fait jeter des tonnes de partisans de Trump en prison et les a étiquetés terroristes nationaux.

L’administration Biden complote maintenant pour utiliser les événements du 6 janvier pour justifier la loi PATRIOT 2.0, qui vise à criminaliser toute dissidence en tant que terrorisme domestique.

Leur révolution néo-bolchevique est presque terminée.

On n’a pas besoin de «fuites anonymes» de la part «d’officiers secrets du renseignement militaire» pour être témoin de la trahison conspiratrice que notre gouvernement est en train de commettre au grand jour !




Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?

Par Jean-Michel Grau

  • Un monde où chacun d’entre nous est parqué chez soi arbitrairement de 18 h à 6 h pour un couvre-feu que seule une guerre peut justifier ;
  • Un monde où l’on ne peut plus se réunir à plus de 6 personnes, y compris chez soi ;
  • Un monde où l’on n’a plus aucune vie sociale, où l’on est isolés, claquemuré comme du bétail ;
  • Un monde où l’on n’a même plus le droit à la moindre détente, car les restaurants, les bars et les discothèques ont tous fermé ;
  • Un monde où l’on ne peut plus faire aucun projet de vacances, car tous les établissements hôteliers et touristiques ont fermé et que l’on est tous à la merci d’un nouveau confinement ;
  • Un monde paranoïaque où toute opposition est bannie et qualifiée de complotiste ;
  • Un monde où l’on ne peut plus entretenir son corps et sa santé, car les salles de sports ont fermé ;
  • Un monde où l’on interdit de se soigner avec les traitements qui on fait leurs preuves contre le Covid, car ceux-ci sont désormais interdits ;
  • Un monde où des conseils d’experts gouvernementaux autoproclamés décident de nos vies, de notre avenir et de celui de nos enfants sans nous consulter ;
  • Un monde où ces mêmes « experts » décident qui va à l’école, qui n’y va pas, qui travaille, qui ne travaille pas, qui sort, qui ne sort pas, sur des bases totalement arbitraires et non scientifiques ;
  • Un monde où l’on doit s’autoriser à sortir uniquement pour des « raisons essentielles » en période de confinement avec un « ausweis » dûment rempli sous peine d’amende sévère ;
  • Un monde où l’on ne peut sortir de chez soi qu’avec une muselière imposée dès l’âge de 6 ans, et où même les bébés sont privés du sourire de leurs assistantes maternelles à la crèche ;
  • Un monde où il est programmé de tous nous piquer comme des poulets génétiquement modifiés pour mieux nous tracer et nous enfermer dans une peur permanente de la contamination ;
  • Un monde où l’on veut nous imposer un passeport vaccinal pour créer des Alpha + et des Beta -;
  • Un monde à deux vitesses où seuls ceux qui auront pris le risque de servir de cobayes aux labos pharmaceutiques pourront circuler et voyager librement ;
  • Un monde où toute vie festive aura disparu et où la majorité d’entre nous n’aura plus d’emploi, car jugés « non essentiels » pour la « nouvelle société » que les mondialistes nous préparent ;
  • Un monde où les seuls signes de reconnaissance qui nous restent sont les gestes-barrière ;
  • Un monde de cruauté que même les nazis les plus fanatiques n’auraient jamais osé imaginer.

Tout cela pour un virus dont la létalité est de 0,05 %…

Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?

« Celui qui ne connaît pas la vérité n’est qu’un imbécile. Mais celui qui connaît la vérité et la qualifie de mensonge est un criminel. »

Bertold Brecht, La vie de Galilée

  • Il est grand temps de dire la vérité aux Français que tout a été prévu pour ruiner volontairement des pans entiers de l’économie occidentale en supprimant définitivement 75 % des restaurants indépendants par le renouvellement perpétuel des confinements jusqu’à la fin de l’année, comme prévu par le rapport Ferguson de l’Imperial College de Londres dont toutes les prédictions se sont révélées fausses (1), mais que le gouvernement suit à la lettre aveuglément.
  • Il est temps d’informer massivement les Français et d’abord tous ceux qui sont privés depuis bientôt un an de la liberté la plus élémentaire : celle de travailler, entraînant notre pays dans un désastre économique sans précédent : salariés du tourisme, de la culture, des sports et divertissements, de l’hôtellerie et de la restauration, des petits commerces, des PMI-PME, bref, tous les secteurs jugés non essentiels par l’oligarchie financière qui tient en main tous les rouages financiers, économiques, médiatiques et numériques mondiaux.
  • Il est temps de dévoiler aux Français que les raisons de ce cauchemar sanitaire n’ont rien à voir avec la propagande dont nous sommes abreuvés quotidiennement par le pouvoir et les médias, mais qu’il a été scrupuleusement planifié de A jusqu’à Z pour nous manipuler par la peur.
  • Il est temps de révéler que cette propagande mensongère n’a d’autre finalité que de réaliser le programme du Forum Économique Mondial. Il suffit de lire le livre « Covid-19 : la grande réinitialisation » de Klaus Schwab, le président fondateur du dit forum, où tout est décrit avec force détails, pour comprendre que la dictature sanitaire dans laquelle nous vivons aujourd’hui est le résultat d’une stratégie planifiée par Klaus Schwab et ses amis mondialistes à partir d’une pandémie prétexte pour mettre en œuvre le grand reset de l’économie mondiale. (2) À tel point qu’ils se sont même permis de faire une simulation de la pandémie du Covid 19 au forum de Davos en 2019 ! (3)

Ce programme délirant de Klaus Schwab dont la généralisation des vaccins géniques pour contenir, tracer et museler les populations par la peur menace directement la survie des démocraties, notre survie ! Tout est écrit par le menu dans le livre de Klaus Schwab : il suffit de le lire pour comprendre que le cauchemar que nous vivons aujourd’hui, confinés, muselés et bientôt piqués comme des poulets, n’est rien d’autre qu’une gigantesque prise d’otage.

C’est pourquoi il est absolument vital d’entrer dès maintenant en résistance pour éviter à tout prix qu’advienne cette gouvernance mondiale dont rêvent Klaus Schwab, Jacques Attali, Emmanuel Macron et quelques-uns de leurs amis mondialistes de la finance, des GAFAM et des médias.

Cette résistance a commencé dès la fin de l’année dernière : le Dr Drosten, le conseiller virologue d’Angela Merkel est poursuivi par la justice allemande pour avoir faussé le protocole des tests PCR qui a amené les gouvernements à prendre des décisions ravageuses de distanciations sociales, de port du masque obligatoire et de confinement. En effet, en préconisant des valeurs de réglage CT jusqu’à 45, les résultats des tests devenaient positifs, même avec des traces infimes de virus dans la plupart des cas, dans le but de continuer à alimenter la peur généralisée.

Aujourd’hui, c’est un deuxième tribunal de Nuremberg qui se prépare, avec la mise en place d’une « Class Action » sous l’égide de milliers d’avocats mondiaux derrière l’avocat américano-allemand Reiner Fuellmich qui poursuit le Dr Drosten en justice. À ce sujet, il est utile de rappeler que Reiner Fuellmich est l’avocat qui a réussi à condamner le géant de l’automobile Volkswagen dans l’affaire des pots catalytiques trafiqués. Et c’est le même avocat qui a réussi à condamner la Deutsche Bank comme entreprise criminelle.

« Le plus grand crime contre l’humanité jamais commis »

Reiner Fuellmich

Selon Reiner Fuellmich, toutes les fraudes des entreprises allemandes sont dérisoires comparées aux dommages que la crise du Covid19 a causé et continue de causer. Cette crise du Covid 19 doit être rebaptisée « Scandale du Covid 19 » et tous les responsables doivent être poursuivis pour dommages civils pour cause de manipulations et de programmes corrompus. C’est pourquoi, un réseau international d’avocats d’affaires plaidera la plus grande affaire de délits civils de tous les temps, le scandale de la fraude Covid 19 qui s’est entretemps transformé en plus grand crime contre l’humanité jamais commis. Une commission d’enquête Covid 19 a été ouverte à l’initiative d’un collectif d’avocats allemands dans le but de faire un recours collectif au niveau international en utilisant le droit anglo-saxon.

Dans une vidéo magistrale de 49 minutes traduite en français, (4) Reiner Fuellmich démontre que la pandémie de Covid 19 n’est rien d’autre qu’une gigantesque supercherie :

« il n’existe pas de pandémie de Covid 19, juste une pandémie de tests PCR. Sans les résultats des tests publiés en permanence dans les médias, la pandémie serait déjà terminée. »

Dans une deuxième vidéo passionnante de 24 minutes, il annonce l’arrivée en série des procès des tests PCR. (5) Il ajoute :

« Dans ce scandale sanitaire, le pire, ce sont les conséquences du confinement et du port du masque obligatoire, en particulier sur les enfants traumatisés en masse, avec des conséquences psychologiques à moyen ou long terme. En Allemagne, des enfants sont enlevés à leurs parents s’ils ne respectent pas les consignes de quarantaine, de port du masque et de confinement. Par ailleurs, les masques représentent un risque très grave pour la santé, comme le montrent de plus en plus d’études indépendantes et de déclarations d’experts. Tous ces faits feront bientôt tomber les masques sur tous les responsables de ces crimes. »

En parallèle avec la résistance judiciaire internationale se met en place une résistance médicale avec le « Collectif de médecins indépendants pour le Covid 19 », une initiative de médecins libres français représentant plus de 30000 médecins.

« Leur objectif est d’informer le plus grand nombre de personnes possible sur la vérité qui se cache derrière le Covid 19 en expliquant les mythes, les mystères, les controverses scientifiques et les mensonges purs et simples :

  • l’interdiction par le gouvernement d’utiliser des médicaments anti-inflammatoires et infectieux traditionnels et efficaces comme l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine ;
  • l’analyse des statistiques souvent fausses ou trompeuses sur les nouvelles infections, les nouveaux cas et le taux de mortalité ;
  • les différents aspects et risques des vaccins actuellement disponibles, en grande partie non testés en Occident, en particulier les dangers des vaccins de type ARN ;
  • l’information publique, actuellement sujette de désinformation, chaos de contradictions scientifiques et médicales, de manipulations des faits, de demi-vérités, de contre-vérités et de mensonges purs et simples ainsi que d’intenses campagnes de peur. Les personnes qui ont peur deviennent faibles moralement et physiquement, plus vulnérables aux maladies, obéissantes et déprimées, ce qui peut conduire au suicide. » (6)

« Cette coordination de médecins veut informer les citoyens sur la vérité qui se cache derrière les discours officiels. Cette fantastique initiative française est une vraie lueur d’espoir à l’horizon : de plus en plus de citoyens vont comprendre que cette opération Covid 19 est une affaire criminelle. »

Cette résistance qui s’organise au niveau juridique et médical montre une chose : tout espoir n’est pas perdu de renverser la vapeur, car tout est en train de se mettre en place pour faire éclater la vérité au grand jour. Ce virus Covid 19 sous faux drapeau d’une pandémie doit être pris pour ce qu’il est : une gigantesque arnaque qui restera dans l’histoire de l’humanité comme la plus énorme prise d’otage de masse par une oligarchie financière, pharmaceutique et médiatique corrompue. L’heure des comptes viendra où il nous appartiendra de solder devant les tribunaux le désastre sanitaire et humain qu’elle aura engendré.

Dans cette attente, il convient pour chacun d’entre nous de :

  • cesser d’avoir peur d’un virus pas plus dangereux que celui d’une grippe saisonnière en arrêtant de se soumettre aux tests PCR qui sont totalement bidon et dont le séquençage donnant des résultats à plus de 90 % positifs a été truqué uniquement dans le but d’entretenir la peur ;
  • bannir définitivement les médias mainstream, autrement dit mettre sa télé à la cave pour la remplacer par un aquarium 16/9e afin de mieux se concentrer sur les médias alternatifs d’internet qui ne débitent pas de la propagande H24 en copié-collé des dépêches AFP ;
  • faire pression sur les maires et les élus en général en leur rappelant qu’avec le Covid, le « remède » est bien pire que le mal, car la prolongation des restrictions sanitaires va tuer l’économie et que des centaines de milliers d’entreprises ne s’en relèveront jamais : petits commerces, cafés, hôtels, restaurants, discothèques, piscines, salles de sport, PMI-PME de toutes sortes…
    Et surtout : leur faire prendre conscience que notre jeunesse est la première menacée par ces mesures de confinement criminelles : selon l’OMS, plus d’un milliard d’élèves ont été touchés par des fermetures d’écoles, un jeune sur six a perdu son emploi pendant la pandémie et des troubles anxiogènes ont été détectés chez 90 % des jeunes. Tout cela pour éviter l’effondrement généralisé du néolibéralisme qu’une oligarchie financière corrompue a fait prospérer au-delà de tout contrôle…
  • se mobiliser massivement dans la rue pour le respect de nos libertés : liberté de travailler, circuler, exprimer ses opinions, aller au restaurant, au concert, au théâtre, aux expositions, dans les bars et les discothèques, et sans ces muselières qui ne sont que les signes de notre soumission planifiée par les oligarques mondialistes afin de nous réduire en esclavage.

En résumé : nous voulons REVIVRE.


[Notes]

(1) francesoir.fr/opinions-tribunes/ferguson-ment-grossierement-et-le-journal-nature-le-publie

(2) mondialisation.ca/klaus-schwab-et-sa-prise-dotages-de-masse-2-0/5652765

(3) youtube.com/watch?v=0-FQbhkWYuY&ab_channel=WorldEconomicForum

(4) youtube.com/watch?v=VWk90PvlJX0

(5) odysee.com/@JeanneTraduction:a/fuellmichsenta:1

(6) mondialisation.ca/medecins-francais-pour-la-verite-sur-la-covid-19/5652812




Le 3e confinement n’aura pas lieu si la supercherie des tests PCR est dénoncée

Par Dr Nicole Delépine

Le gouvernement et l’ensemble des médias aux ordres nous affirment que Noël est dangereux et accusent déjà les Français d’être responsables d’un prochain confinement.

Mais en réalité, la décision des prochains confinements n’a rien à voir avec l’évolution de l’épidémie : le président applique strictement les recommandations de Ferguson dont la prophétie1 2 prévoyait 6 vagues successives de maladie et prescrivait 6 confinements pour que les populations exténuées acceptent de se faire vacciner.

Peu leur importe que ces prédictions soient totalement fausses et que les confinements causent bien plus de morts que le non-confinement. Le président croit en ses maîtres et sa foi ne serait pas discutable. Il fait partie d’un ensemble mondial et joue son rôle le plus correctement possible. Certes nous faire croire à l’épidémie devient de plus en plus difficile, mais pourquoi ne pas essayer et en tous cas imposer.

Les prédictions de Ferguson sont totalement fantaisistes.

La démarche scientifique consiste à confronter les hypothèses aux faits constatés ; si les faits démentent, l’hypothèse doit être abandonnée. Mais ni le conseil scientifique, ni le conseil de défense, ni le président ne paraissent le savoir ou plutôt ne voient pas le problème de cette façon. Un programme est par l’OMS3, ils le suivent.

Des erreurs de 1000 % sur les prévisions de mortalité ! La prophétie Ferguson annonçait 70 000 morts en Suède et 100 000 aux Pays bas si ces pays ne confinaient pas. Ils n’ont pas confiné et au 7/12/2020, près d’un an d’épidémie, ils n’en déplorent respectivement que 7067 et 9674. Dans ces deux cas, la simulation Ferguson se trompe donc de 1000 %. Est-ce étonnant ? Combien de Français déjà exilés en Suède pour éviter le suicide ?

Des erreurs totales sur la saturation des services hospitaliers

Les prophéties de Ferguson et de ses élèves étrangers affirmaient qu’en l’absence de confinement aveugle et policier les services hospitaliers seraient dépassés et qu’on ne pourrait plus soigner les malades ordinaires. Cela n’a été observé qu’en Italie et pour une courte période.

En France, pendant que les médias faisaient pleurer les foules sur la surcharge de certains services de réanimation des hôpitaux publics, que le gouvernement mettait en scène des TGV Covid, des évacuations sanitaires aériennes et dressait un hôpital militaire de campagne dans l’Est4, les services de réanimation des cliniques privées étaient vides et devaient mettre leur personnel au chômage puisque les ARS leur avaient interdit d’opérer, pour qu’elles puissent accueillir des malades Covid qu’elles n’en ont, à de rares exceptions, jamais vus. Depuis début novembre et cette pseudo deuxième vague, les témoignages concordants de médecins expliquent que les malades atteints de pathologies pulmonaires sont essentiellement atteints de pathologies bactériennes ou liées à des champignons, favorisées par les masques portés en continu dans des conditions très différentes du port en salle blanche ou en salle d’opération que les twittos de bonne foi ou trolls s’évertuent à comparer.

De plus, contrairement à l’objectif affiché du confinement aveugle, les pays qui l’ont imposé ont abandonné les malades non-covid les transformant en victimes collatérales du confinement en raison de l’absence de soins (près de 30 000 morts collatérales du confinement en France).

Dans les pays qui ont refusé le confinement aveugle (Suède, Pays-Bas, Biélorussie, Finlande) les services hospitaliers n’ont jamais été dépassés et pu assumer leur rôle en soignant tous les malades, covid et non-Covid

Une erreur de 250 % sur l’efficacité du confinement

En Belgique, la mortalité observée ne correspond pas non plus aux prédictions de Ferguson qui prétendait que le confinement limiterait à 3300 décès au 7 mai. Ce jour-là malgré un confinement encore plus strict qu’en France, il y avait déjà presque 3 fois plus de morts que prévu.

Tout vrai scientifique, constatant de pareilles erreurs, les reconnaîtrait et modifierait son modèle pour le mettre en conformité avec la réalité. Mais Ferguson se comporte-t-il en croyant et ne met-il donc pas sa foi en doute ? Ou bien se comporte en fidèle sujet de l’OMS et de Bill Gates et établit les prévisions attendues, comme d’habitude.

Les analyses de Ferguson sur l’efficacité du confinement sont des escroqueries

Ferguson et ses élèves se glorifient sans cesse de l’efficacité des confinements. Au lieu de comparer les faits observés dans les pays qui confinent à l’aveugle à ceux qui ne confinent pas, ils comparent le nombre de morts observés à ceux qu’ils avaient prévus et qualifient la différence de « sauvés par le confinement ». Des sauvés virtuels !

Plus ils se sont trompés dans leur simulation initiale, et plus ils se glorifient du confinement !

C’est ainsi qu’un trio français de l’EHESP qui avait estimé le 16/3 la mortalité Covid-19 à 110 005 a prétendu, un mois plus tard, que le confinement aurait sauvé 60 000 Français !

PROPAGANDE À LA GOEBBELS

Fiction de propagande bourrée d’erreurs méthodologiques bien mises en évidence par des épidémiologistes sérieux6 7 8. La comparaison des résultats des pays qui ont confiné à l’aveugle comme la France, à l’Allemagne qui n’a pas confiné montre que le confinement français a abouti à une sur mortalité Covid19 (400 %) et à au moins 30 000 morts Covid supplémentaires (auxquels il faut ajouter 20 000 à 30 000 morts collatérales par défaut de soins et 10 000 suicides à venir).

L’équipe de Ferguson a revendiqué avoir sauvé 3 millions d’européens par le confinement9 10 en faisant la différence entre les morts virtuels de ses prévisions folles et la réalité.

Mais en voulant trop se glorifier, on se démasque. Ainsi, dans leur tableau qui détaille les sauvés virtuels par pays, ils affirment que le confinement aurait « sauvé » 26 000 Suédois et 560 000 Allemands, alors que ni la Suède, ni l’Allemagne n’ont confiné leurs populations, la Suède se contentant de conseils et l’Allemagne ayant utilisé la technique traditionnelle de l’endiguement que le rapport 9 affirmait incapable d’enrayer l’épidémie.

Que le comité de lecture de Nature ait pu accepter de publier une telle aberration confirme, comme celui du Lancet, qu’ils ne sont plus à la hauteur de leurs réputations, mais au service de la coalition Big Pharma finances.

LA MANIPULATION DES PEUPLES PAR LES TESTS FAUX POSITIFS, À DÉMASQUER D’URGENCE

Et c’est le scénario canular/catastrophe et les faux tests positifs qui continuent de guider notre politique sanitaire !

Les tests rendus positifs grâce à une amplification démente

« Le PCR — Polymerase Chain Reaction » est inadapté pour diagnostiquer seul la COVID-19 et encore plus pour savoir si une personne est contagieuse ou pas. Cette technique consiste à « amplifier (multiplier) » les petits segments d’ADN retrouvés dans les prélèvements pour voir s’ils correspondent à une partie du virus. Le test ne recherche donc pas un virus entier capable de se reproduire dans les cellules de l’hôte, mais de simples fragments de l’ARN viral qui ne sont en aucun cas infectieux.

En France, le nombre de cycles d’amplification n’est jamais fournis avec le résultat (sur interdiction par le gouvernement aux laboratoires). Il atteint le plus souvent 45, comme en Allemagne.

Or à ce niveau d’amplification, considérablement exagéré, la positivité ne signifie pas que le testé est malade, ni contagieux.

C’est sur ces données scientifiquement indiscutables que la cour d’appel portugaise11 12 13 a fait libérer des touristes allemands mis en quarantaine forcée sur la seule foi d’un test positif. Dans ses attendus14, il est clairement statué :

« Le test PCR retenu n’est en aucun cas un élément de certitude pour poser le diagnostic à coronavirus 19 et ne doit pas être utilisé à ces fins.
Le diagnostic d’une infection doit être posé par un médecin inscrit à l’ordre et seulement par un médecin après examen clinique et examens paracliniques prescrits par lui s’il le juge nécessaire.
Un test positif ne signifie pas que vous êtes contagieux ».

Pour transmettre la maladie, une personne contaminée doit recéler des virus entiers (son génome complet) et l’excréter en quantité suffisante.
Pour évaluer la contagiosité d’une personne infectée, il faut donc voir si les prélèvements permettent de faire pousser le virus en culture. Deux très larges études récentes comparant positivité des tests (3790 tests positifs) et positivité des cultures montrent qu’il existe une bonne corrélation (supérieure à 70 % des cas) pour un nombre de cycles d’amplification inférieur à 25, puis qu’elle diminue fortement à mesure que le nombre de cycles augmente (environ 10 % pour 34 cycles et moins de 5 % au-delà)

Au niveau d’amplification couramment réalisé en France la contagiosité n’est possible que dans 3 % des cas positifs. Dans 97 % des cas, le testé ne peut transmettre la maladie et est mis en quarantaine sans raison sanitaire valable.

Pour rendre ce test utile à la santé publique, il faudrait ne retenir que les tests positifs avec nombre de cycles d’amplification inférieur à 30.

Mais dans ce cas le nombre quotidien de positifs chuterait fortement et passerait au-dessous de 5000, ce que ne désire manifestement pas notre gouvernement qui veut prolonger le plus longtemps possible l’état d’urgence et l’enfermement des Français, la fermeture catastrophique des restaurants, bars et universités, etc.

DÉMASQUER L’IMPOSTURE DES TESTS PCR QUI ENTRAÎNE LES MESURES LIBERTICIDES COMME LE CONFINEMENT EST L’URGENCE ACTUELLE

Les autres mesures en découlent. Si les Français prennent conscience qu’il n’y a plus d’épidémie, les malades actuels relevant d’autres pathologies infectieuses en particulier, il n’y aura plus de panique, ni peur et ils résisteront mieux à la propagande infâme du vaccin qui pourrait nous sauver.

Notons que le but de ce scénario tragique du covid devrait continuer au-delà du vaccin comme l’a expliqué le ministre. Il faudrait poursuivre la distanciation, le masque jusqu’à ce que le plan de Davos du forum économique et social soit achevé. Ce plan n’est pas une idée complotiste. Il est à la disposition de tous sur internet dans le livre de Klaus Schwab paru en juillet 2020.

Seuls des mouvements de protestations massifs ramèneront nos dirigeants totalitaires à la raison et à respecter la démocratie. Ne protestons pas seulement pour la réouverture des magasins, des restaurants, des spectacles, des églises, des salles de sport, ou des stations de sports d’hiver.

Battons-nous pour toutes nos libertés fondamentales ! Les suédois, les néerlandais, les finlandais, les Allemands n’ont jamais été confinés et pleurent beaucoup moins de morts que nous. Le confinement tue inutilement la France et les Français. À bas cette mesure moyenâgeuse ! Vive la démocratie et la liberté !

Notes

  1. N. Ferguson. Report 9 : Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand 16 March 2020 Imperial College COVID-19 Response Team.
  2. Delépine : Les dessous du rapport classé secret défense de Ferguson et le confinement Economie.
  3. Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr).
  4. Qui resta vide ou presque.
  5. Roux J, Massonnaud C, Crépey P (2020) COVID-19 : One-month impact of the French lockdown on the epidemic burden. https://www.ea-reperes.com/wp-content/uploads/2020/04/ImpactConfinement-EHESP-20200322v1.pdf.
  6. Éric Le Bourg, Quentin de Larochelambert, Jean-François Toussaint : Étude critique d’une modélisation des effets du confinement.
  7. Gilles PECH de LACLAUSE, Arnaud DELENDA : Confinement strict, surcharge hospitalière et surmortalité. Analyse statistique et étude mathématique de l’épidémie de Covid 19 10 mai 2020.
  8. Aurélie Haroche : Quand les politiques confondent modélisations mathématiques et astrologie [Paris, le samedi 25 avril 2020 – De 300 000 à 500 000 morts de Covid-19 en l’absence de confinement, dans le pire des cas. C’est la terrifiante prédiction qui avait été présentée par les chercheurs de l’Imperial College concernant la France. Pour tous les pays du monde, d’aussi sinistres perspectives(…) JIM.fr – Les posts]
  9. Seth Flaxman, Swapnil Mishra, Axel Gandy : Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe. Nature https://doi.org/10.1038/s41586-020-2405-7 (2020).
  10. Delépine : Comment se gargariser d’avoir sauvé virtuellement plus de 3 000 000 d’européens. Toute honte bue ! Dimanche 14/6/2020.
  11. 11 novembre 2020, décision de la 3ème chambre pénale de la cour d’appel de Lisbonne Margarida Ramos de Almeida Ana Paramés.
  12. Vers le faire part de décès des tests PCR (francesoir.fr).
  13. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-implications-capitales-de-la-jurisprudence-portugaise-concernant-les-tests-pcr.
  14. Acórdão do Tribunal da Relação de Lisboa disponible en portugais sur http://www.dgsi.pt/jtrl.nsf/33182fc732316039802565fa00497eec/79d6ba338dcbe5e28025861f003e7b30



La législation européenne pourrait-elle permettre de briser le confinement attribué au coronavirus ?

Par Dr Nicole Delépine

La législation européenne pourrait-elle permettre de briser le confinement attribué au coronavirus ? [1]

Pour l’avocat Rolf Karpenstein[2] : le confinement viole le droit européen. Formidable espoir que cette affirmation de l’avocat allemand dont nous allons résumer ici l’interview qu’il a donné à un journal allemand.

Il est de plus en plus évident que le scénario tragique de la supercherie Covid19 n’est qu’un leurre pour transformer la crise monétaire héritée de 2008 en coup de bourse gagnant pour les multinationales. Il est clair que ça marche bien pour l’instant, puisqu’en cette année si difficile pour les peuples, les milliardaires auraient augmenté très largement leurs revenus[3]… Les restrictions seraient donc utilisées par les grandes entreprises et les politiciens pour saper de façon permanente les libertés civiles et transformer en esclaves obéissants et sous-payés les masses salariées et diminuer les pensions de retraite[4].

L’avocat examine le confinement du point de vue du droit européen.

Il est convaincu que la politique sanitaire des gouvernements (fédéral et des États) n’est pas orientée vers la meilleure protection de la santé possible pour les groupes à risque, mais vers des objectifs politiques et fiscaux. Plus le temps passe, et plus il devient évident également en France que les mesures liberticides décrétées quasiment chaque semaine n’ont aucun rapport avec une quelconque situation virale.

Les interdictions aux entrepreneurs et aux commerçants liées au confinement en cours ne sont pas compatibles avec les libertés de l’UE.

Il assure au Nordkurier qui l’interviewe qu’il ne veut inciter personne à enfreindre ouvertement la loi. Mais son point de vue est le suivant : les restrictions dites sanitaires elles-mêmes sont une violation de la loi.

Compatibilité de l’extension des confinements avec le droit européen

Karpenstein dit :

« après avoir longuement traité des arguments des organisations internationales et des agences gouvernementales ainsi que des faits complexes et des connexions mondiales depuis février 2020, il est clair pour moi qu’aucune des restrictions basées sur le Coronavirus n’est compatible avec le droit de l’Union qui prévaut. D’autant que dans tous les cas, cela s’applique à toutes les restrictions qui affectent les personnes asymptomatiques, c’est-à-dire en bonne santé ». 

Les personnes sans symptômes de la maladie sont pratiquement à peine contagieuses et ne doivent pas être placées sous le soupçon général, dans les démocraties, d’être un danger grave pour les autres.[5]

Dans le champ d’application du droit de l’UE, la libre circulation (article 21 TFUE), la libre circulation des services (article 56 TFUE), la liberté d’établissement essentiellement identique (article 49 TFUE) et la libre circulation des marchandises (article 28 TFUE) sont importantes pour les opérateurs économiques concernés par les blocages en Allemagne. Étant sous la même législation européenne, on peut soupçonner que les mêmes articles du droit européen s’appliquent à la France et les avocats français seront interrogés sur ces points par les nombreuses victimes de ces mesures arbitraires et dangereuses pour l’économie, la santé mentale et physique, l’enseignement, etc.

Ces normes ont préséance sur toute loi allemande (ou française soumise au même droit), qu’elle soit constituée d’une loi, d’une ordonnance, d’un acte administratif ou d’un acte réel d’un organe étatique. Le libellé des règlements mentionnés doit être respecté.

Les articles mentionnés sont des normes prohibitives adressées à chaque agence gouvernementale. Par exemple, l’article 56 du TFUE stipule qu’il est interdit à l’État membreet à toute agence gouvernementale au sens le plus large — de restreindre la libre prestation de services.

Une autorité étatique ne devrait déroger à cette interdiction que si elle prouve que des justifications exceptionnelles au sens des dispositions du droit de l’Union interviennent dans son interprétation par la jurisprudence de la CJCE.

De cette interdiction de rang supérieur découle une loi directement applicable des opérateurs économiques qui peuvent invoquer le droit de l’Union, qui peut s’opposer à toute agence gouvernementale.

 Et tout opérateur économique qui exerce au moins une profession potentiellement transfrontalière peut invoquer le droit de l’Union.

 Pour cela, il suffit, par exemple, que les investisseurs étrangers de l’UE soient également intéressés par le service limité. L’applicabilité immédiate des libertés de rang supérieur du droit de l’UE est une épée très tranchante contre les restrictions basées sur la supposée pandémie de coronavirus.

Exemple de l’hôtelier

Par exemple, un hôtelier peut directement contrer l’employé des autorités ou de la police qui lui demande de mettre en place une restriction basée sur le Coronavirus (ex. : masques au buffet) en répondant que cette restriction ne peut pas être appliquée. L’hôtelier invoque le droit de l’Union suprême, à savoir la libre prestation de services.

L’employé de l’autorité est lié par le droit de l’Union de rang supérieur et doit respecter sa priorité d’application. Même s’il ne veut souvent pas l’admettre, le fonctionnaire est contraint par une loi supérieure de s’abstenir de son plan et de l’application du règlement national sanitaire anti Covid19.

En tant que commerçant local, vous pouvez vous défendre contre le droit allemand et vous référer au droit de l’UE. Cependant, il faut généralement affirmer catégoriquement l’applicabilité directe des libertés civiles en vertu du droit de l’Union.

L’exemple des paris sportifs en Allemagne

Prenons l’exemple des milliers de bureaux de paris sportifs dans les centres-villes. Tous les bureaux de paris sportifs violent la loi allemande. Ils n’ont pas de « permis d’exploitation » depuis des décennies. L’exploitation sans permis est interdite et punissable — mais uniquement en vertu de la loi allemande. 

« Toutes les restrictions et normes pénales allemandes seront alors remplacées par le droit de l’Union et pourront ne pas être appliquées. 

Les tribunaux allemands et les autorités responsables l’ont compris et n’ont pas appliqué les restrictions et les normes de sanction allemandes à l’encontre des fournisseurs de paris. Cependant, cela a nécessité un travail intensif de la part des avocats des prestataires de paris sportifs ».

Pourquoi les régulateurs et les autorités ne se conforment-ils pas seuls aux normes d’interdiction les plus élevées du droit de l’Union ?

Malheureusement, la plupart des opérateurs économiques et des autorités ont encore une mauvaise compréhension ou connaissance du droit de l’Union.  La Cour de justice de l’Union européenne avait déjà précisé dans les années 1960 que le droit de l’Union et les libertés qui en découlent priment sur toute loi des États membres et sont directement applicables.

Mais trop peu d’avocats invoquent le droit de l’Union sur le problème des restrictions imposées sous prétexte de lutte contre le coronavirus. Et les tribunaux, du moins les tribunaux administratifs, sont malheureusement généralement en retard sur la politique. 

Les avocats devraient agir massivement et exiger le respect du droit de l’UE avec beaucoup plus de pugnacité.

Jusqu’à présent, l’avocat Karpenstein n’a relevé en Allemagne aucune décision de justice traitant du droit de l’Union au plus haut niveau. 

C’est difficile, car la protection de la santé est également explicitement mentionnée à l’article 36 du TFUE afin de légitimer les restrictions à la libre circulation des marchandises. Mais le simple recours à la protection de la santé ne suffit pas pour briser la priorité d’application de la libre prestation de services et de la libre circulation des marchandises.

De simples termes comme « événements infectieux » ou « cas d’infection » ou même « incidence » ne sont certainement pas suffisants pour justifier des restrictions aux libertés fondamentales en vertu du droit de l’Union ou même leur négation totale, tel qu’un confinement.

Les exigences de justification dans la jurisprudence de la CJCE sont complexes et élevées.

Selon l’avocat et son expérience récente, en aucun cas, une restriction fondée sur le Coronavirus n’a satisfait aux exigences de la jurisprudence de la CJE, pour une justification fiable en vertu du droit de l’Union.

« Tout d’abord, ce qui suit s’applique à la libre prestation de services : selon la jurisprudence de la CJCE, la restriction “vraiment” (au sens de véridique et pas simplement hypocrite) doit poursuivre l’objectif de l’intérêt général, invoqué par l’autorité. Ce n’est généralement pas le cas en matière d’argent et de pouvoir ».

Exemple mensonger des jeux d’argent dont le pouvoir revendique le monopole pour des raisons sanitaires

« Prenons l’exemple du monopole allemand des jeux d’argent, que les États fédéraux revendiquent pour eux-mêmes depuis des décennies, niant ainsi la liberté des opérateurs économiques privés de fournir des services : dans les jeux de hasard, les agences publiques s’appuient sur la protection de la santé pour exclure la concurrence au détriment des prestataires privés. Mais cela ne se produit que de manière hypocrite, pour ne pas dire : mensongère.

 En fait, le monopole allemand des jeux sert l’objectif de maximisation des revenus pour les États fédéraux et donc également des objectifs politiques ».

L’avocat fait le parallèle avec les mesures sanitaires sous prétexte de coronavirus

Et supposez-vous la même chose avec l’État en ce qui concerne les mesures corona ?

Il dit n’avoir pas vu une seule mesure depuis mars 2020, fédérale ou étatique vraiment sérieuse et visant systématiquement à renforcer le système immunitaire des groupes à risque. Et pourquoi demande-t-il le gouvernement fédéral dépense des millions de dollars de l’argent des contribuables pour imposer ses restrictions basées sur l’épidémie de coronavirus.

Si Covid 19 était la peste avec une forte possibilité d’infection, tout le monde serait volontairement prudent. Quand il y a plein de malades graves ou de morts dans votre entourage, il n’y a pas besoin de matraquage permanent à la télévision ou à la radio pour vous rendre prudents, ni d’un test PCR pour trouver ce virus censé vous sauter dessus.

Alors pourquoi tant de soumission ? Défendez-vous, en toute légalité

Un hôtelier auquel on impose la fermeture au lieu de mendier les aides qui ne viendront probablement jamais peut faire jouer le droit européen.

L’autorité qui interfère avec la libre prestation des services d’un hôtelier a la charge de la preuve. Il devrait légitimer sa violation des libertés de l’UE de rang supérieur auprès des citoyens et des tribunaux. 

Si l’autorité ne peut pas prouver par des faits, que sa décision est « vraiment » — dans le sens de « effectivement » — sur la meilleure protection sanitaire possible, la justification est écartée d’emblée.

Pour Maître Karpenstein, les restrictions de libertés dans presque tous les pays de l’UE qui sont justifiées par le coronavirus sont toutes infondées.

« Oui, en principe — sans connaître la situation exacte dans chaque État membre. Au cours de ma longue expérience professionnelle, je n’ai jamais vu que la politique et les grandes entreprises derrière la politique ont un réel intérêt à protéger de manière optimale la santé des petits groupes à risque ».

L’industrie pharmaceutique a besoin de clients, et ce sont les malades.

« Et Spahn[6] est un lobbyiste pour l’industrie pharmaceutique et non un apôtre de la santé qui veut la meilleure santé possible pour les gens. Si l’industrie et “leurs” politiciens voulaient la meilleure santé possible pour les gens, nos politiciens auraient préconisé depuis mars 2020 que les groupes à risque devraient faire de l’exercice, manger sainement, consommer des vitamines C, D et du zinc et avoir beaucoup d’air frais et de lumière pour renforcer leur système immunitaire. C’est exactement le contraire qui a été fait ».

Concordance des analyses avec le comité corona initié en juillet 2020 par les avocats Fuellmich et Fischer et al[7]

Reiner Füllmich a clairement démontré qu’il était convaincu que les objectifs politiques et budgétaires de pouvoir étaient à l’origine des restrictions globales attribuées au coronavirus : destruction de la classe moyenne ensuite reprise par les grandes entreprises pour peu d’argent. Il serait urgent que les restaurateurs, propriétaires de discothèques, bars ou de station de ski le comprennent et ne se laissent pas endormir par les promesses d’aides et leur bonne volonté contre un virus banal et disparu comme les autres coronavirus devenus de simples rhumes.

Le grand reset n’est pas du complotisme : il a été décrit dans le livre de Klaus Schwab patron du forum économique et social bien avant la crise actuelle.

Le reset s’étend à la grande réinitialisation du monde entier et à la quatrième révolution industrielle planifiée par le Forum économique mondial. Toutes ces politiques de pouvoir et ces intérêts mondialistes fiscaux sont évidents. Maintes déclarations depuis plus de 10 ans, disponibles sur internet en particulier celles d’Attali ou du milliardaire eugéniste Bill Gates ont décrit par avance ce qu’ils sont en train de nous imposer. Ces « penseurs » les gouvernements ont réussi le miracle de nous faire croire au danger extrême d’un petit virus pourtant curable si traité précocement par la bithérapie du Pr Raoult décrite dès fin février et médiatisée, ce qui explique la rage des autorités contre lui. Mais comme ils possèdent la grande majorité des médias mainstream ils ont pu redresser le tir en prolongeant la peur et en calomniant 24h/24 notre éminent infectiologue. Pour réinformer la population, les donneurs d’alerte ne disposent plus que les réseaux sociaux.

Ce résidu de liberté devenant de plus en plus insupportable pour les multimilliardaires en quête d’un pouvoir totalitaire ils ont créé des « décodeurs de fake news » qui traitent les donneurs d’alerte de complotistes et de fascistes pour discréditer leurs messages et les GAFA censurent toute opinion contraire à la doxa des gouvernements liés à l’OMS et Gates (tentative avortée de loi Avia en France).

En supprimant le compte tweeter du président des USA, ils ont oublié ses 88 millions et plus de followers mécontents et depuis le 9 janvier on assiste à une migration à toute vitesse des twittos sur les autres réseaux et à la chute de Twitter en Bourse. Ah si on pouvait supprimer ces peuples… ce serait si beau la France sans les Gaulois réfractaires ! Mais la vérité est tenace et la vie humaine qui a traversé des millions d’années ne va pas avoir peur d’un Zuzu (de facedebouc) tout puissant, mais moins qu’il ne l’imagine, ni de son affreux collègue barbu possesseur de Twitter.

À qui profite le crime des restrictions aberrantes ?

au prétexte d’une grippe sévère comme bien d’autres avant elle dont la grippe asiatique de 1958 qui a tué 2 millions de personnes dans le monde dont environ 100 000 en France.

La politique sert principalement les puissants et les super-riches et non les petits groupes à risque dans les maisons de retraite. Qui a pu faire croire aux « jeunes » que l’on fermait les universités, les bars et discothèques, bibliothèques, musées et stations de ski pour protéger les grands-parents qu’on reléguerait tout de même à la cuisine avec la bûche de Noël ? France Info, Libération, Le Figaro, l’Express ?

S’ils avaient lu quelques articles sur Agoravox, France Soir, Mondialisation.ca ou encore nouveau-monde.ca, ils auraient tilté sur le décret Rivotril signé par le Premier ministre Édouard Philippe et O. Veran qui interdisaient dès fin mars de traiter précocement les patients atteints de pneumonie compatible avec le covid, et conseillaient fortement de les « endormir » au Rivotril pour une euthanasie douce non demandée par le malade potentiel (contraire à la loi Leonetti) ni sa famille tenue à distance par ces interdictions monstrueuses de visite à des vieillards dont c’est le seul plaisir.

Les bénéficiaires des restrictions corona sont clairement visibles. En 2020, la richesse de la classe moyenne touchée par les confinements a été drainée vers les grandes entreprises, que les experts estiment à plus de 1 milliard de dollars. Les milliardaires ont gagné cette année plus de 269 milliards de plus pendant le Covid-19.

Qui dirige le Monde ? Ce sont les entreprises mondiales telles qu’Amazon, Black Rock, Google, Facebook et les banques. Et le comportement de FB, YouTube et Twitter bloquant l’expression du président des usa est la démonstration qu’il fallait pour ouvrir les yeux de tous ceux qui ne voulaient pas croire au « complot ». De fait ce n’est pas un complot, mais bien des décisions froides et délibérées de quelques milliardaires et leur armée d’affidés d’organiser le monde à leur façon, en astreignant les peuples au » boulot, métro, dodo » et quelques jeux télévisés à la place des jeux du cirque comme au temps des empereurs romains. Ne savent-ils pas que cela se finit toujours mal POUR EUX ?

Le confinement sur Noël a achevé la classe moyenne et a en grande partie tout transféré vers Amazon & Co. Avec des sommes aussi gigantesques, il est clair qu’il ne s’agit pas de mesures de protection pour les peuples. Le leurre du covid s’efface peu à peu et si trop de gens rivés à Bfm et France Info ont encore peur, l’éveil se fait progressivement sans que nul ne puisse prévoir les formes que prendront les explosions inéluctables.

Victimes et avocats devraient orienter les défenses sur les raisons profondes des mesures liberticides

« les tribunaux ne traitent pas du tout des motivations mondialistes qui sont vraiment derrière les restrictions : aucune restriction ne sert “vraiment” au bien-être de la population et certainement pas au bien-être de “l’homme ordinaire” ou même au bien-être des groupes à risque vulnérables » insiste l’avocat ».

Si une autorité poursuit réellement un intérêt légitime pour le bien commun — elle devrait prouver qu’il s’agit d’un intérêt supérieur. Les exigences du droit de l’Union sont ici plus élevées que celles du droit constitutionnel.

Dans le droit de l’Union, on ne peut pas simplement déclarer que tout le monde court un « risque général de mort », comme le font les politiques et aussi la Cour constitutionnelle fédérale, malheureusement plus ou moins soumise.

Comment justifier des restrictions de libertés fondamentales ?

Pour justifier une restriction des libertés fondamentales, il ne suffit en aucun cas de dire qu’il existe des maladies potentiellement létales. Les maladies ont toujours existé ! Si toutes les libertés civiles pouvaient être sapées par le mot clé protection de la santé ou « incidence », plus aucune liberté ne serait justifiée, puisque la mortalité est inéluctable de même que les maladies graves.

Un intérêt affirmé pour le bien commun

doit donc être impératif,

si impératif que la fermeture d’une entreprise et la suppression associée des droits à la liberté garantis par le droit de l’Union sont impératives.

Il n’y a pas d’alternative.

Mesures liberticides et proportionnalité

Selon l’avocat de Hambourg, Karpenstein, « il n’est certainement pas “impératif” d’imposer un verrouillage pour se protéger contre les maladies infectieuses. Je n’ai pas encore vu d’argument compréhensible pour légitimer un confinement ou la fermeture d’un magasin, d’un hôtel ou d’un restaurant avec des exigences impérieuses en matière de protection de la santé ».

L’accent doit être mis uniquement sur le manque de proportionnalité des restrictions liées au coronavirus. Les restrictions ne sont pas « réellement » fondées sur la protection de la santé ni « obligatoires ». Si une restriction est « réellement » fondée sur la protection de la santé et que, en même temps, il est prouvé qu’elle est absolument nécessaire pour atteindre le but recherché, cette restriction doit également être proportionnée. Il existe également d’innombrables arrêts de la CJE qui étayent l’exigence de proportionnalité en vertu du droit de l’Union.

Un confinement basé sur corona n’est proportionné sous aucun aspect imaginable.

Proportionnalité et cohérence

« Selon la jurisprudence constante de la Cour de justice du Luxembourg, une restriction à la libre prestation de services, tels que ceux d’un hôtelier ou d’un restaurateur, mais aussi de l’exploitant d’un domaine skiable, doit non seulement être obligatoire et proportionnée, mais aussi systématique et cohérente.

La restriction devrait s’inscrire dans un système global, logiquement et sans contradictions, et ne devrait pas être fragmentaire ».

La Cour européenne de justice se concentre sur la cohérence à la fois de la réglementation nationale et de sa mise en œuvre dans la pratique.

Entre la théorie et la pratique, la cohérence et les systématiques sont trop souvent oubliées.

« L’exigence de systématique et de cohérence est dans la législation et la pratique administrative des États, au moins dans les cas où la politique de pouvoir et les intérêts fiscaux ne sont en fin de compte en jeu, en fait jamais rencontrés ». « Les revenus issus des jeux de hasard étatiques sont utilisés par la politique pour se rendre “populaire” parmi la population. Les restrictions dans ce domaine sont donc uniquement basées sur l’hypocrisie de la protection de la santé (risque de dépendance au jeu) ».

En conséquence, il existe d’innombrables contradictions dans la réglementation et la pratique des autorités.

Karpenstein poursuit la comparaison entre les mesures pseudo sanitaires prises en Allemagne pour les jeux d’argent et les mesures liberticides soi-disant contre le corona.

« En Allemagne, vous pouvez mettre 50 € dans une machine dans les casinos publics, mais seulement deux euros dans les casinos privés. Il n’y a ici ni systématique ni cohérence, de sorte que la restriction à deux euros ne peut pas être justifiée au regard du droit de l’Union.

Dans le même temps, en raison du manque d’approche systématique et du manque de cohérence, les restrictions dans le domaine des paris sportifs ne peuvent être justifiées ».

« Les contradictions dans la réglementation et dans la pratique de la politique de jeu de l’État montrent clairement que les autorités de l’État ne sont pas vraiment concernées par les exigences impératives du bien commun, mais par les politiques de pouvoir et les intérêts fiscaux de ceux qui bénéficient des restrictions ».

Il en va de même pour les restrictions prétendument basées sur Corona.

Restrictions anti-corona et cohérence

« Ces restrictions ne sont pas systématiques et cohérentes, ni dans la réglementation ni dans la pratique. Prenons simplement la contradiction selon laquelle le gouvernement fédéral a convenu d’un verrouillage avec les États fédéraux au printemps 2020, mais interdit en même temps l’autopsie exacte de ceux qui seraient décédés sur ou avec Corona ».

« Personne en politique ne s’intéresse à la connaissance réelle du Corona, c’est-à-dire à la connaissance qui est effectivement bénéfique pour la santé et la protection des groupes à risque.

Chaque mesure prise par le gouvernement va de pair avec la restriction des libertés civiles, qui se reflète malheureusement de plus en plus dans le comportement de la police qui n’était auparavant connu que des États totalitaires ».

Les contradictions de la politique corona sont gigantesques et révélatrices

« Dans chaque État fédéral, pratiquement dans chaque municipalité, des réglementations et des pratiques administratives différentes s’appliquent. En fin de compte, tout est pur arbitraire et chicane. Aucune restriction n’est basée sur des preuves, encore moins un verrouillage complet. » décrit l’avocat sur la situation de l’Allemagne. On ne peut que faire le parallèle avec la situation vécue en France, pourtant non fédérale où la rigueur des amendes sur le port du masque, ou le respect du couvre-feu dépend très largement du maire et/ou du préfet et de son bon vouloir.

Exemple de réaction possible en mars 2020 et que personne n’a eu en raison de la sidération créée par la campagne de peur orchestrée de main de maître.

Contrairement à ce qui a été pensé et exprimé pendant les premiers mois de la supercherie, les gouvernements impliqués dans cette manipulation mondiale n’ont pas été incompétents, mais bien pervers. Ordres et analyses contradictoires d’un jour à l’autre, couplés à un discours déprimant quotidien comme un rituel, ont pour base connue l’ingénierie sociale pour mettre au pas les populations et les emporter, via la dissonance cognitive, vers le totalitarisme. De nombreux sociologues ont décrit le phénomène, tellement vrai que Twitter aujourd’hui rapporte les multiples bandes dessinées qui naissent alors que le livre 1984 tombe dans le domaine public et que les twitts comparant le récit d’Orwell et la situation actuelle abondent.

Qu’aurait-on pu faire en mars devant l’injonction de fermer mon hôtel ? Refuser !

Préciser à l’autorité la situation juridique en droit de l’Union à laquelle je fais référence et précisé à l’autorité qu’elle seule a la charge de me prouver qu’il est impératif, proportionné, systématique et cohérent que je ferme mon entreprise. 

Le droit de l’Union est directement applicable et ne nécessite pas de confirmation judiciaire pour avoir son effet principal.

Si l’autorité ne veut rien savoir et le fait tout de même ?

Faire usage de tous les recours juridiques et des recours juridiques contre l’exécution immédiatement. Intenter une action en justice contre l’autorité pour la responsabilité de l’État pour la violation du droit de l’Union pour les dommages encourus et futurs.

Personnellement, contacter le fonctionnaire responsable. Parce que cet employé est également lié par le droit de l’Union supérieur et doit protester contre des instructions contraires.

« S’il ne le fait pas, bien que je lui ai montré la bonne situation juridique, il court le risque d’être personnellement responsable, car l’autorité responsable de l’indemnisation peut intenter un recours contre lui. De plus, il se peut que l’employé de l’agence soit inculpé et condamné pour perversion à la loi — c’est-à-dire d’un crime — avec toutes les conséquences pour son avenir professionnel ».

Pour Maître Karpenstein, ce ne sont pas seulement le gouvernement fédéral et des États qui ont un devoir ici, mais également les employés des autorités individuelles ?

Oui, il le dit à l’article 339 du Code pénal qui non seulement prend délibérément des décisions erronées par les juges au détriment d’un opérateur économique sous peine de délit, mais aussi des décisions délibérément erronées des administrateurs en matière juridique au détriment du citoyen. 

« De nombreux responsables négligent le fait que l’arbitraire au détriment du citoyen relève de l’épée de Damoclès à l’article 339 du Code pénal. La peine minimale est d’un an et les conséquences pour les administrateurs ne sont pas vraiment roses » conclue l’avocat allemand.

Que recommandez-vous aux commerçants concernés par la fermeture qui souhaitent rouvrir ? En savoir plus sur la situation juridique régie par le droit de l’Union, puis décider quoi faire.

Toute personne dont le service ou la transaction commerciale a un lien transfrontière peut invoquer le droit de l’Union. Cette référence transfrontalière est interprétée au sens large par la Cour. Il n’est en aucun cas nécessaire que le service franchisse directement la frontière dans tous les cas, par exemple, qu’un avocat allemand ne fasse appel qu’à la CJE au Luxembourg.

Une référence transfrontalière « potentielle » est suffisante pour l’applicabilité du droit de l’Union.

« Dans le domaine de la libre prestation de services, cela signifie qu’il suffit, par exemple, qu’un investisseur ait un “intérêt transfrontalier garanti” dans le service limité. Cet intérêt transfrontalier garanti peut être accepté dans pratiquement tous les domaines qui existent également dans d’autres États membres, par exemple dans le domaine de l’exploitation d’hôtels ou de restaurants ou de stations de ski, etc. ».

« Dans le domaine de la libre circulation des marchandises, il est également vrai qu’une relation transfrontalière existe déjà dans la possibilité potentielle que la distribution restreinte affecte le commerce transfrontalier ».

Un bon exemple est le cas de la CJE Bluhme : le Danois Bluhme voulait garder des abeilles ordinaires sur l’île danoise de Lasö. Il a été condamné à une amende, car seule l’abeille spéciale « Apis mellifera mellifera » était autorisée sur l’île. Un avocat danois ingénieux a objecté à l’amende danoise devant un tribunal danois que l’amende violait la libre circulation des marchandises. On ne peut exclure que M. Bluhme gagne du miel avec ses abeilles et le vende à l’Allemagne, par exemple. La CJCE a confirmé l’applicabilité de la libre circulation des marchandises et donc l’inapplicabilité fondamentale de la restriction danoise !

Dans une affaire purement nationale, un résident peut invoquer les libertés fondamentales du droit de l’Union en raison de la possibilité d’exporter ses marchandises.

 Si cette jurisprudence de la CJCE est désormais appliquée aux restrictions coronavirus, il devient clair que le confinement actuel ne peut être justifié de manière fiable en vertu du droit de l’Union.

Cette revue était nécessaire pour exposer différents aspects de la loi européenne qui pourraient servir à protéger nos libertés individuelles, en particulier celles de circuler et de travailler. Espérons que les victimes des restrictions disproportionnées imposées sauront s’en saisir et que des avocats efficaces parviendront à les faire déclarer illégales en Europe et tout particulièrement en France.


[Notes]

[1] https://www.nordkurier.de/politik-und-wirtschaft/koennte-eu-recht-den-corona-lockdown-sprengen-0641971201.html Simone Schamann 01/06/2021

[2] spécialisé en droit européen, maintenant « droit de l’Union », depuis des décennies

[3] En dix ans, la #fortune des #milliardaires français a augmenté de 439 %

[… Que feriez-vous avec 360,7 milliards de dollars ? Cette somme astronomique correspond aux gains cumulés des milliardaires français sur la période 2009-2020, selon une étude publiée début octobre par la banque suisse #UBS et le cabinet d’audit et de conseils #PWC. Nos chers premiers de cordée se sont enrichis de 439 % dans la dernière décennie. De 82,2 milliards de dollars en 2009, leurs fortunes cumulées représentent désormais la bagatelle de 442,9 milliards de dollars…] En dix ans la #fortune des #milliardaires. | Alain Mondino (vk.com)

[4] Les pensions de retraite pourraient baisser en 2021 L’union 2/1/2021 https://www.lunion.fr/id220017/article/2021-01-02/les-pensions-de-retraites-pourraient-baisser-en-2021

[5] Confirmé par l’étude chinoise sur dix millions de personnes, les bien portants dits asymptomatiques ne transmettent pas le virus Les bien-portants, dits « asymptomatiques », ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes ! (francesoir.fr)

[6] Ministre allemande de la Santé depuis 2018

[7] Vers la mise en place d’un Nuremberg du Covid – (ripostelaique.com)
Nuremberg-Covid : les confinements furent inutiles, et le demeurent (3) — ripostelaique.com) 




Histoire de la Covid-19

Auteur(s) : Valère Lounnas Ph.D. et Dr Gérard Guillaume

[NdNM : Le chapitre 1 a été publié sur FranceSoir : Histoire de la Covid-19 – chapitre 1 (francesoir.fr)]

Histoire de la Covid-19 — Chapitre 1

Partie 1 — Le marché aux fruits de mer de Wuhan, un coupable peut-être tout désigné ?

Connaître avec exactitude le point de départ géographique (épicentre ou point zéro) d’une épidémie est primordial pour en identifier la source biologique (réservoir) et le mode de transmission à l’homme (vecteur). Cela permet ainsi non seulement d’éradiquer le foyer initial, ce qui est de toute évidence la première des mesures d’endiguement de l’épidémie, mais aussi de comprendre les mécanismes d’interaction de l’homme avec son environnement et les circonstances qui ont conduit à son déclenchement. Tout cela dans le but essentiel d’anticiper les résurgences possibles de l’épidémie et donc de faciliter son contrôle ultérieur.       

Identifier le point de départ d’une épidémie se compare donc à une enquête policière et doit se résoudre avec la même minutie. De l’exactitude des premières  constatations découle inéluctablement la réussite de l’enquête. Il est important, donc, que le plus grand nombre d’éléments potentiellement indicatifs des faits soient collectés et rassemblés le plus tôt possible.  Dans les enquêtes policières il arrive parfois que l’on ne connaisse pas la scène du crime, le corps de la victime ayant été déplacé pour dissimuler le crime ou qu’il ne soit signé de façon trop évidente et ainsi empêcher toute enquête. Les enquêteurs doivent alors procéder à un long travail méthodique d’investigation et de recoupement de faits sur les circonstances de la disparition de la victime sans garantie d’aboutir.

Avant de rentrer dans le détail de l’analyse concernant l’épicentre exact de l’épidémie, il est utile de faire une digression importante pour rappeler que la presse internationale et française ont pris l’habitude de dénommer systématiquement le virus de la pandémie Covid-19 comme étant le « nouveau coronavirus » ou SARS-Cov2. Un acronyme anglais qui signifie en français : deuxième coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère, en référence à un coronavirus très similaire, le SARS-Cov, dont l’épidémie de 2002-2003 avait touché 30 pays et aurait pu devenir une pandémie mondiale si elle n’avait pas pu être jugulée à temps. Ce terme, mis à toutes les sauces rédactionnelles, véhicule de façon involontaire, mais évidente une information essentielle qui, comme nous le montrerons dans la suite de cet article, contredit le discours de nos gouvernants, en France et en Europe, qui s’acharnent à nous dire que l’on est dans un processus historique où on apprend tout d’un virus nouveau et de sa maladie associée.

Cela relève de la désinformation et de la manipulation de masse. Car s’il est vrai que la pandémie a atteint une ampleur mondiale au moins mille fois plus considérable que celle de 2002-2003, qui n’avait fait que 776 morts pour 8000 personnes ayant présenté des symptômes (taux de létalité 9,6 %), il n’en reste pas moins que cette maladie était causée par un virus très proche du SARS-Cov2. Elle se présentait également sous la même forme de pneumonie atypique avec des conséquences respiratoires drastiques, incontrôlables, menant une grande proportion de patients atteints à des situations de mise sous assistance respiratoire mécanique et coma artificiel pendant une période de 10 jours à 3 semaines ! Une des différences essentielles avec le SARS-Cov2 est que la période d’incubation était beaucoup plus courte et la progression vers l’atteinte respiratoire plus rapide. Nous voyons donc que l’affirmation d’une maladie entièrement nouvelle ne tient pas, mais qu’elle permet, par contre, d’éviter un débat qui exposerait les raisons pour lesquelles aucune mesure n’a été prise pour prévenir la résurgence d’une telle maladie, ni aucune mesure prise pour anticiper l’arrivée massive de patients en réanimation. Cela a permis également de porter le débat médiatique dans les premiers jours de l’épidémie en France sur la fausse question de l’identification du réservoir animal qui est, comme nous le verrons par la suite, sans contestation possible la chauve-souris.

La seule question étant de savoir comment le SARS-Cov2 a franchi la barrière des espèces, soit directement, soit via un hôte intermédiaire, ou soit encore à la suite d’une manipulation de laboratoire. Pour le SARS-Cov il avait été établi que l’hôte intermédiaire, entre la chauve-souris et l’homme, était la civette palmiste, un gibier d’élevage vendu vivant sur le marché aux fruits de mer de Canton ! Il semblerait que là aussi il n’est pas dans l’intérêt de nos gouvernants que ces deux épidémies soient mises en rapport l’une avec l’autre sur le plan de l’infectiologie. Deux  types de questions se posent immédiatement :

  1. À l’aune de ce que nous expliquons au premier paragraphe, sur la prévention des résurgences, les citoyens du monde sont en droit de demander à l’OMS pourquoi, après qu’il ait été établi scientifiquement que la source de la pandémie hautement mortelle de 2003 était le marché aux fruits de mer de Canton, la Chine n’a pas fermé ses autres marchés aux animaux sauvages comme celui de Wuhan que les autorités chinoises ont très rapidement présenté comme l’origine de l’épidémie locale de Covid-19 ? Il y a là une des défaillances notoires de l’OMS actuellement contrôlée par la Chine avec le mandat de son président actuel, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, élu Directeur général de l’OMS pour un mandat de 5 ans, en mai 2017.
  2. Outre la mise en cause de leur responsabilité par leur incurie, les gouvernants risqueraient de devoir répondre en détail sur les raisons des très grandes craintes qu’ils affichent concernant différents aspects fantasmés de l’épidémie comme celle de ne pas la voir disparaître, celle que l’on puisse développer le virus une seconde fois, ou celle qu’un vaccin ne puisse être mis au point. Pourquoi avoir fait preuve de tant d’incurie auparavant et à présent de tant de peur ? Il y a là semble-t-il une contradiction profonde. La collusion en France entre nos gouvernants et l’industrie pharmaceutique est bien connue du grand public à présent, mais ne suffit pas à expliquer une telle peur. Il s’agirait peut-être plutôt d’une crainte fondée sur le fait que la répétition de pandémies de coronavirus d’une telle nature, voire même peut-être pire, est à redouter dans les années à venir, pour des raisons que les grands médias classiques sont incapables d’expliquer ou ont pour ordre de ne pas exposer au public. 

L’étude systématique des coronavirus issus de chauves-souris par les chercheurs militaires et universitaires chinois ainsi qu’une réalité technologique certaine, qui permet la manipulation et la création de virus Covid synthétiques, font craindre l’émergence potentielle de pandémies accidentelles causées par des virus qui ont été à un moment donné manipulés par l’homme qui finissent par échapper à son contrôle et réinfecter son environnement, directement ou indirectement.

De tels accidents, dus à des expérimentations biologiques, ont déjà eu lieu dont le plus célèbre est celui du virus de la fièvre hémorragique de Marbourg (ville d’Allemagne) qui avait contaminé 31 chercheurs et laborantins de la société Behring dont 7 périrent. Ils travaillaient à l’élaboration de vaccins à partir de cellules rénales de singes verts qui avaient été récemment importés d’Ouganda. À noter d’ailleurs que le réservoir naturel de ce virus si mortel de  Marbourg, qui se rapproche de celui d’Ebola, a été finalement identifié en 2007 ; il s’agit une fois de plus de la chauve-souris comme pour celui d’Ebola ! Cette découverte a d’ailleurs coûté la vie à quelques explorateurs imprudents qui se sont aventurés dans la fameuse grotte de Kitum au Kenya (ndlr : modifié le 30/12 d’Ouganda en Kenya) y contractant la maladie mortelle. Nous soulignons ici la dangerosité des virus portés par les chauves-souris et il est bien connu à ce titre qu’il faut éviter de pénétrer leur habitat qui souvent est une grotte reculée. Ces animaux ancestraux sont le réservoir naturel des maladies les plus terribles. En France, par exemple, certaines chauves-souris sont porteuses de lyssavirus (un certain type de virus de la rage). La destruction de l’habitat de ces animaux ou bien leur prélèvement pour en faire des animaux de laboratoire, comme cela a été fait sciemment en Chine, constitue indubitablement une première étape d’un processus possible de franchissement de la barrière des espèces, dû à l’homme.

Suite à l’accident de Marbourg, on a construit des laboratoires biologiques de très haute sécurité (niveau P4) pour y conduire des manipulations de virus. Deux laboratoires P4 existent en Chine tels que celui de Wuhan, le premier construit, qui rappelons-le est une réplique de celui de Pasteur-Mérieux de Lyon Gerland, construit sous l’égide de la France et mis en service officiellement en 2017 (voir l’article publié par FranceSoir à la suite de celui-ci). Cependant, ce niveau de sécurité n’exclut pas la possibilité qu’un virus mortel (naturel ou manipulé) puisse s’en échapper accidentellement.

La seconde partie de cet article, ainsi ceux qui suivront, n’a pas pour but uniquement de retracer la chronologie des faits que le lecteur peut retrouver dans un très long dossier du journal Le Monde, mais d’en faire une synthèse et une analyse critique qui permet de faire ressortir les incohérences d’une présentation des faits trop simpliste et réductrice dans le discours de nos gouvernants.

Partie 2 — Fermeture des marchés aux fruits de mer de Wuhan, destruction de preuves et désinformation

Fermeture des marchés aux fruits de mer

Le 30 décembre 2019, les autorités de Wuhan font référence à l’épidémie pour la première fois sur internet dans une circulaire interne de la Commission Municipale de Santé (Wuhan Municipal Health). Un cas de pneumonie a été détecté chez une femme le 16 décembre 2019, suffisamment atypique pour que les autorités locales s’en préoccupent. La circulaire indique que toutes les unités médicales de Wuhan sont tenues de signaler à l’administration médicale et sanitaire, les cas similaires de pneumonie de cause inconnue.

 « Dès le 30 décembre 2019, Li Wenliang, médecin de 34 ans de l’hôpital central de Wuhan, avait attiré l’attention de ses collègues sur le fait que sept personnes travaillant sur le marché aux animaux sauvages de la capitale de la province du Hubei étaient hospitalisées et semblaient avoir contracté un virus proche du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). » (Le Monde).

Cette déclaration libre a précipité incontestablement l’annonce publique le jour suivant, le 31 décembre, par la Commission de Santé de Wuhan Municipal de plusieurs cas de pneumonie déclarés, liés au marché des fruits de mer de Huanan à Wuhan.

Moins fiable et donc sujette à caution, puisqu’elle n’est pas vérifiable, une seconde information démontrant que les autorités chinoises locales, et donc forcément nationales, savaient la dangerosité réelle du virus dès le 27 décembre. Le laboratoire VisionLabs, de Guangzhou, aurait séquencé le virus responsable de la pneumonie, démontrant qu’il s’apparentait au SARS-CoV, apparu en octobre 2002. Le laboratoire aurait reçu ordre de détruire ces échantillons (par qui ?) dans un contexte de tensions entre Pékin et les autorités locales de Wuhan selon Caixin, un média de réputation progressiste dont le siège se trouve pourtant à Pékin sous le regard du gouvernement central. Cela est donc, disons-le, peu crédible et ressemble plutôt à une vision occidentalisée de rapports conflictuels entre autorités locales et centrales. Ce genre de conflit n’existe certainement pas dans le régime chinois actuel. L’intérêt de la parution d’une telle information est, d’une certaine façon, la déresponsabilisation de gouvernement central chinois qui peut ainsi prétexter un défaut de communication avec les autorités locales pour couvrir un certain retard, durant la deuxième moitié du mois de décembre, à alerter l’OMS et le monde.

En tout état de cause, le 1er janvier 2020, les autorités sanitaires chinoises ordonnent la fermeture et l’assainissement du marché aux fruits de mer de Huanan à Wuhan (en fait la fermeture de plusieurs marchés annexes également). Dans ce marché de gros qui couvre toute la Chine méridionale, on y vendait, outre des fruits de mer, du gibier vivant tel que la fameuse civette palmiste qui avait fini par être identifiée comme l’hôte intermédiaire de la pandémie de SARS-Cov qui avait démarré à Canton en octobre 2002. Des conditions très similaires existaient concernant l’entreposage en grande promiscuité d’animaux sauvages comme des rats, des louveteaux, des blaireaux, des civettes palmistes et des pangolins, capturés ou issus en fait d’élevages clandestins. Tous ces animaux étaient forcément non contrôlés puisque l’objet de ventes en principe illégales. Selon les informations pas très fiables, rapportées et répétées dans les médias, on pouvait y trouver aussi, entre autres, des chiens, des serpents et même des chauves-souris. La présence d’une telle ménagerie au sein d’une mégapole de 11 millions d’habitants, officiellement illégale, mais officieusement acceptée par les autorités chinoises au titre de la tradition culturelle, est forcément un bouillon de culture naturel favorisant l’émergence de zoonoses comme celle du SARS-Cov de 2002-2003.

Du 1er au 12 janvier 2020, 585 prélèvements ont été analysés à l’Institut des maladies virales du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (source : French.xinhuanet.com | Publié le 2020-01-27 ; Xinhua | 28.01.2020)

Désinformation de l’OMS probablement manipulée par la Chine

Malgré l’évidence de l’éminence avérée d’une épidémie à transmission interhumaine de la même nature que celle de SARS-COv de 2002-2003, le 12 janvier 2020,  l’OMS, se fiant aux affirmations du gouvernement chinois, rapportera que : « à ce stade, […] il n’y a pas de preuve évidente de transmission interhumaine ». (sources : Commission municipale sanitaire de Wuhan · South China Morning Post · China Daily). Il s’agit là très vraisemblablement d’une première grosse intox, probablement involontaire de l’OMS manipulée par la Chine par l’intermédiaire de son président, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, élu Directeur général de l’OMS pour un mandat de 5 ans, en mai 2017. Cela prouve en tout cas un certain degré d’incompétence. En effet, l’hypothèse de base devant un virus qui s’apparente à celui de 2002-2003 est nécessairement de considérer, en premier lieu, la possibilité de contamination interhumaine et non pas l’inverse qui fait perdre un temps précieux dans le combat à mener.

À ce stade de l’épidémie le gouvernement chinois, qui espérait probablement que l’épidémie serait contrôlée facilement à Wuhan, avait tout intérêt à ne pas affoler le monde en attirant l’attention sur la possibilité bien réelle d’épidémie à répétition de type SARS-Cov provenant de son sol.

Il faut attendre le 20 janvier pour que la Chine annonce officiellement que le virus est transmissible et que Wuhan soit placée en confinement.

Il y a bien eu dissimulation de la contagiosité de la maladie respiratoire

En réalité, une personne clé au moins savait déjà bien avant le 20 janvier que le virus était transmissible d’homme à homme. Il s’agit de Huang Chao Lin, directeur adjoint de l’hôpital Jinyintan, premier hôpital désigné pour prendre en charge une pneumonie d’origine inconnue à Wuhan. Dans un article, publié dans Le Lancet, où il décrit les 41 cas de pneumonie atypique, extrêmement graves, recensés dans son hôpital, entre le 1er décembre et le 2 janvier, il  comptabilise les cas exposés directement (27) ou non (14) au marché aux fruits de mer de Huanan.

Voici ce qu’il écrit : « Le premier cas fatal, qui avait eu une exposition continue au marché aux fruit de mer, avait été hospitalisé parce qu’il avait développé 7 jours de fièvre, toux, et trouble respiratoire (dyspnée). 5 jours après le début de sa maladie, sa femme de 53 ans qui n’avait pas été exposée au marché aux fruits de mer a développé une pneumonie et a été placée en chambre d’isolation. »

La seule conclusion vraisemblable que l’on pouvait tirer de ces données était que le syndrome respiratoire était contagieux visiblement.

Il décrit également la batterie de précautions utilisées pour se protéger des aérosols potentiellement générés par la maladie expectorés par les patients. Il est donc indéniable qu’avant le 1er janvier, dès l’alerte du 31 décembre, les autorités étaient au fait du caractère potentiellement très contagieux de la pneumonie.  Il y a donc eu tromperie volontaire au niveau de l’OMS, ou par l’intermédiaire des autorités chinoises, qui informe le monde du caractère contagieux de l’épidémie seulement le 20 janvier, soit 3 semaines plus tard !

Localisation de l’épicentre au marché aux fruits de mer, une deuxième contre-vérité

Il est peu probable que l’unique épicentre de l’épidémie soit le marché aux fruits de mer de Wuhan. Le graphique des cas de pneumonies atypiques sévères, enregistrées au mois de décembre à Wuhan, montre clairement que le premier patient, dont les symptômes avaient débuté le 1er décembre, n’avait pas été exposé au marché aux fruits de mer de Huanan et n’avait pas également été en contact, selon l’enquête épidémiologique du Professeur Chaolin Huang, avec aucun des patients suivants. De même qu’il faut attendre 10 jours de plus pour avoir le début de symptômes du premier patient ayant été en contact avec le marché aux fruits de mer ; ce même jour correspond à 2 autres patients n’ayant eu aucun contact avec le marché aux fruits de mer.

Le premier cas connu aujourd’hui, après enquête rétrospective, remonterait au 17 novembre, une personne de 55 ans de la région de Hubei, n’a été diagnostiqué que rétroactivement cinq mois plus tard. Entre un et cinq nouveaux cas seront comptabilisés chacun des jours suivants, tous passés inaperçus (sources : Le Monde · Weixin · South China Morning Post). Malheureusement, on ne peut donc rien savoir des lieux que ces quelque 20 ou 30 patients ont fréquentés.

Mais à l’examen du tableau dressé à partir du 1er décembre, on se rend très bien compte que le début des symptômes des cas reliés au marché se concentre en fait entre le 15 décembre et le 27 décembre, avec 3 patients sur 4 n’ayant eu aucun contact avec le marché de Huanan dans la période des 2 semaines précédentes. Cela indique qu’il est très possible au moment où l’information est transmise aux autorités que le marché aux fruits de mer ne soit ni l’unique ni le premier épicentre de l’épidémie de Wuhan.

Pourtant, le 22 janvier, Gao Fu, directeur du Centre national de contrôle et des maladies déclare que l’épicentre du nouveau coronavirus à Wuhan est lié à la vente d’animaux sauvages sur le marché de fruits de mer à Wuhan en excluant la possibilité d’un foyer antérieur différent (source : transcription de la conférence de presse du Bureau d’information du Conseil d’État du 22 janvier 2020).

Par la suite, il a été montré que :

  • Une étude rétrospective, parue dans le New England Journal of Medecine (NEJM), sur les 425 premiers cas de pneumonie de cause inconnue, confirmés rétrospectivement, dont les symptômes avaient débuté avant le 22 janvier, 45 % (26 pts) de ceux dont les symptômes avaient débuté avant le 1er janvier (soit 47 patients) n’avaient pas été exposés aux  marchés des fruits de mer de Wuhan. L’enquête épidémiologique a été menée sur les patients ayant survécu et les proches des patients pour déterminer toutes leurs activités, leurs déplacements et leurs contacts potentiels avec des animaux sauvages pendant une période de 2 semaines précédant le début des symptômes.
  • En fait, sur les 47 patients ayant présenté les premiers symptômes avant le 1er janvier, 30 (64 %) avait eu un contact avec un marché aux fruits de mer, soit le principal de Huanan (26 patients), soit un autre marché annexe (4 patients), 14 patients avaient été en contact avec un autre patient et 12 n’avaient eu aucun contact, ni avec un des marchés aux fruits de mer ni avec aucun des patients atteints du syndrome respiratoire.

La première déduction que l’on peut faire des chiffres présentés est qu’en fait 5 patients n’avaient pas été en contact direct avec un marché aux fruits de mer, mais en contact avec une personne présentant le syndrome respiratoire.

Cela confirme bien qu’au moment de l’alerte faite le 31 décembre (ou même avant) les autorités chinoises connaissaient certainement le caractère contagieux de ces pneumonies d’origine inconnue dont le système de surveillance avait été justement mis en place suite à l’épidémie de SARS de 2002-2003.

La deuxième déduction est que 12 patients présentant des symptômes respiratoires aigus avant le 1er janvier avaient donc été infectés dans une période de temps comprise entre 4 et 14 jours précédents, c’est-à-dire pour certains avant le 15 décembre, sans n’avoir jamais été en contact avec une personne présentant le syndrome respiratoire ni avoir été exposés à un des marchés aux fruits de mer de Wuhan.

On sait par ailleurs (voir plus haut) qu’il y a eu autour d’une vingtaine de cas (au plus 30) de pneumonies atypiques non détectés entre le 17 novembre et le 1er décembre sur lesquels il n’y a aucune information sur leur exposition à un marché aux fruits de mer. Il aurait fallu inclure dans l’étude rétrospective une enquête épidémiologique sur ceux de ces patients qui ont survécu ou sur leurs proches pour connaître leur exposition aux marchés aux fruits de mer ou à des personnes ayant été atteintes du syndrome respiratoire. Cette enquête n’a pas été faite alors que c’était, et c’est encore aujourd’hui parfaitement réalisable ! Connaissant la maîtrise et la rigueur scientifique des Chinois, on est forcé de conclure qu’il n’est pas dans l’intérêt des autorités de déterminer si les tout premiers cas de Covid-19 ont été exposés ou non aux marchés aux fruits de mer de la ville, ou ont été en contact avec une autre personne malade ou ayant ultérieurement développé la maladie.

Tout indique donc qu’on ne peut absolument pas exclure la possibilité d’un tout premier foyer initial (épicentre zéro réel) de l’épidémique à Wuhan autre que le marché aux fruits de mer de Huanan ou un des marchés annexes.

 Destruction des preuves saisies sur le marché de Huanan

En réalité on ne sait pas vraiment officiellement le niveau de preuves saisies dans ce marché lors de sa fermeture puisque les autorités chinoises n’ont toujours pas rendu public le résultat de leurs analyses et ont détruit tous les échantillons prélevés lors de sa fermeture.

Quelle est la liste des espèces animales saisies et analysées ? Lesquelles étaient porteuses de coronavirus ? Quel degré d’identité génomique était partagé avec le SARS-Cov2 identifié à partir des patients ? Autant de mystères qui prouvent que la Chine retient certaines informations cruciales sur l’épicentre supposé d’une pandémie qui a ravagé la planète.

Quelles conclusions en tirer ?

La Chine contrôle parfaitement l’information, ce qui en fait est synonyme de désinformation.

Un exemple frappant de désinformation, parfaitement maîtrisée, mais éhontée, a été donné au monde lorsque le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian inversait les rôles en twittant le 12 mars : « Ce pourrait être l’armée américaine qui a apporté l’épidémie à Wuhan. Soyez transparents. Les États-Unis nous doivent une explication. » C’est une affirmation sans fondements, qui relève purement et simplement de la fake news, si ce n’est de la farce.  ll n’est pas rare que même les athlètes de haut niveau soient malades en présentant des symptômes grippaux. En psychologie cela s’appelle inverser les rôles. En fait, c’est la Chine qui doit une explication au reste du monde, mais nos gouvernants sont trop lâches pour la demander officiellement.

Depuis 2003, tous les experts infectiologues du monde ont leurs yeux braqués sur la Chine en raison des marchés aux animaux sauvages, qu’elle refuse de fermer, ainsi que du vaste programme d’étude des coronavirus respiratoires véhiculés par les chauves-souris que l’armée chinoise, en parallèle des chercheurs universitaires, a commencé au début des années 2000.

La Chine a sans nul doute manipulé l’OMS en ce qui concerne la contagiosité de la maladie, retardant de 3 semaines une alerte qui aurait pu changer la donne mondiale à l’instar de l’épidémie de SARS de 2003 qui avait pu être jugulée à temps.

Elle dissimule aussi des informations concernant la localisation certaine du tout premier foyer de l’épidémie en évitant d’enquêter sur les cas hospitalisés qui étaient passés inaperçus, entre le 17 novembre et le 1er décembre, mais sur lesquels une enquête épidémiologique peut encore être conduite très facilement puisqu’ils ne sont qu’une trentaine au maximum, identifiés rétrospectivement.

L’étude des cas présentant leurs premiers symptômes entre le 1er décembre et le 31 décembre montre que le marché de Huanan n’est pas le seul foyer puisqu’il est prouvé que des marchés annexes sont également impliqués. C’est en contradiction avec la déclaration officielle du 20 janvier qui tend à ne parler que d’un seul marché aux fruits de mer, sous-entendant le principal, c’est-à-dire celui de Huanan, comme épicentre de l’épidémie.

Dans cette période, 12 cas sur 47 ne sont pas attribuables à un contact direct ni avec un marché aux fruits de mer ni avec une autre personne ayant développé la maladie. Cela indique la possibilité d’un autre foyer non encore identifié ou, forcément, de toute évidence la contagiosité interhumaine de la maladie en s’en tenant à l’hypothèse des marchés aux fruits de mer comme seul foyer initial de l’épidémie. Contagiosité prouvée dans cette période par le syndrome respiratoire aigu développé par la femme d’un homme lui-même décédé de la maladie alors qu’elle n’avait eu aucun contact avec un des marchés aux fruits de mer. On voit donc bien toute l’incohérence du discours des autorités chinoises et par conséquent celle de l’OMS.

D’autre part, la non-communication des résultats des tests biologiques effectués sur les animaux saisis sur le marché de Huanan et la destruction des échantillons prélevés démontrent la volonté de rétention d’informations cruciales. Ces informations pourraient éclairer les scientifiques du monde entier sur les causes de la pandémie et son mode de propagation.

De ce fait, la Chine entretient un flou artistique qui la met à l’abri des tracas que l’épicentre réel soit ou non le marché de Huanan.

Si la thèse du marché aux fruits de mer de Huanan comme épicentre principal tient, alors la Chine a de toute façon une responsabilité incontournable dans la genèse de l’épidémie de Wuhan, en plus de sa responsabilité dans sa transformation en pandémie mondiale incontrôlable. La Chine refuse depuis 2003 de fermer ses marchés aux animaux sauvages, souvent situés sur les mêmes sites que les marchés aux fruits de mer et donc sources potentielles d’épidémies mortelles de coronavirus. Il est prouvé que l’épidémie de 2002-2003 avait débuté dans le marché aux fruits de mer de Canton par l’intermédiaire de la civette palmiste, un gibier d’élevage.

Le gouvernement cache absolument que la Chine a failli dans sa responsabilité envers le Monde d’avoir un système de détection et d’alerte approprié. Le 4 mars 2019, Gao Fu, le directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, au cours d’une réunion organisée à Pékin, la veille de l’ouverture des deux sessions du parlement,  avait fait l’étonnante déclaration :

« Il y aura à l’avenir d’autres virus comparables au SRAS de 2003, mais il n’y aura plus d’épidémie comparable »

(source : Le Monde).

Chapitre 2

Partie 1 — La face cachée du laboratoire P4 de Wuhan

Les virus à gain-de-fonction, le paradigme caché de la recherche virologique récente

Dans le chapitre 1 de l’histoire du Covid-19, nous avons été sans concession pour dénoncer la responsabilité morale et politique de la Chine qui a pratiqué à outrance la désinformation d’État. Avec la complicité de l’OMS, elle a retardé de 3 bonnes semaines l’alerte au monde de la ré-émergence du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dû à un nouveau virus très similaire au SARS-Cov, extrêmement contagieux et responsable de l’épidémie mortelle de 2003. Nous avons expliqué que non seulement la Chine, mais aussi les gouvernants occidentaux, en particulier de la France et de l’Union Européenne, jouaient sur les mots en essayant de faire croire à l’arrivée soudaine d’une épidémie d’un genre nouveau, qui prendrait les populations de la terre par surprise, comme aux âges reculés de l’humanité, où les épidémies étaient perçues comme des fléaux imprévisibles qui s’abattaient aveuglément sur les populations.

  La réalité est que les épidémies mortelles à caractère pandémique, comme celle que nous vivons à l’heure actuelle, sont anticipées et théorisées depuis le début des années 2000 par des consortiums oligarchiques financiers et par des états surpuissants tels que les USA et la Chine, mais également certainement la Russie plus discrète dans ce domaine. En raison de sa science et sa technologie de premier plan, nous verrons que la France s’est retrouvée également partie prenante dans ce domaine, en jouant un rôle de tout premier plan que nous décrivons dans la partie 2 de ce chapitre.

Ces trois très grandes nations dominantes ont développé à la fois des programmes militaires secrets, mais aussi des outils de surveillance tels que le National Scientific Advisory Board for Biosecurity (NSABB) aux USA, placé sous l’égide de l’autorité de santé civile américaine, le National Institute of Health (NIH).

Les états qui possèdent l’arme atomique envisagent la possibilité que dans un futur relativement proche des conflits mondiaux, mais surtout des attaques terroristes, puissent être perpétrés par l’intermédiaire de virus manipulés dont la virulence et la pathogénie auront été artificiellement renforcées par des modifications génétiques appelées gain de fonction (en anglais gain-of-function ou GOF).

Évidemment, moralement l’utilisation d’une telle arme ne peut pas être frontale. Elle pourrait justifier une réponse nucléaire en cas de menace où les intérêts vitaux ultimes d’un pays seraient menacés par un virus exterminateur. Mais, vice-versa, elle pourrait être une réponse militaire de dissuasion en cas de défaite militaire imminente ou même d’attaque du même ordre.

Ainsi, le Japon impérial aurait bien tenté de lancer désespérément en 1945 des milliers de ballons-bombes dont les nacelles devaient emporter initialement une charge bactériologique (un virus capable de tuer le bétail développé par le laboratoire secret Noborito ou bien l’anthrax où tout autre pathogène que le Japon avait déjà expérimenté et utilisé militairement auparavant) à destination des USA. La charge bactériologique a été ensuite remplacée par une bombe de 30 kg par crainte également de représailles bactériologiques, selon les historiens japonais. Le laboratoire militaire secret Noborito près de Tokyo, qui avait réalisé ce projet, est maintenant devenu un musée pour rappeler les concepts extrêmes auxquels les guerres conduisent. Les ballons devaient traverser l’Océan pacifique, poussés par les vents, et atteindre en 3 jours les côtes américaines. Quelques-uns y sont parvenus, semble-t-il. Cette attaque, réalisée avec des moyens assez réduits, mais non sans sophistication, a démontré que le concept avait été poussé jusqu’à réalisation.

De tout temps les armées ont su utiliser les lumières des ingénieurs et savants contemporains, de la renaissance à l’époque moderne. Léonard de Vinci, comme tous les savants et ingénieurs de son époque, essayait, entre autres, de gagner de l’argent en proposant des machines de guerre, toutes plus terrifiantes les unes que les autres, dont certaines étaient réalisables avec les techniques de son temps. Certaines planches de ses dessins faisaient état de machines volantes ou de cloches submersibles non encore réalisables. Cela faisait partie de la lutte pour la suprématie intellectuelle qui donnait une visibilité de prestige auprès du Prince qui pouvait faire commande de ces armes.

De nos jours, rien n’a changé, le projet Manhattan d’élaboration de la première bombe atomique a été réalisé par les plus grands physiciens de l’époque, comme Enrico Fermi et Robert Oppenheimer qui se sont retrouvés sur la vaste zone militaire secrète de Los Alamos, dans le désert du Nouveau-Mexique, pour y diriger la fabrication de la première bombe de l’histoire.

Les militaires ont conscience qu’ils n’ont aucun génie ni aucune capacité dans les domaines scientifiques. Ils se contentent bien plus efficacement de confier aux savants universitaires et aux institutions civiles la tâche de développer les technologies d’avant-garde pouvant permettre de développer des armes nouvelles, quitte à les surveiller discrètement. Indirectement, ils suscitent chez quelques universitaires très imaginatifs un intérêt certain pour mettre au point, quasiment en toute liberté, les techniques donnant la possibilité de créer in fine des armes terrifiantes. Cela se fait au prétexte que l’on ne peut arrêter le progrès ou bien, comme nous le verrons, au prétexte de la lutte contre les pandémies.

Contrairement à ce que le grand public croit, le sens moral et la conscience de la portée possible des actes de recherche ne sont pas l’apanage consubstantiel de la connaissance scientifique. Sans même parler de l’attrait du prestige et de la gloire des découvertes dans la psyché des chercheurs, le déni des scientifiques passe souvent par l’affirmation que toute découverte peut être utilisée indistinctement à des fins utiles ou nuisibles. Et qu’ainsi leur responsabilité ne peut être réellement engagée puisque leur statut de chercheur les pare automatiquement des meilleures intentions. Les exemples concrets que nous allons développer montrent l’actualité brûlante du célèbre proverbe de Rabelais : « La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».  

Les états et les militaires pensent de leur côté qu’il vaut mieux maîtriser les avancées technologiques en premier quitte à en interdire ensuite l’accès aux autres nations. La prolifération de l’arme nucléaire en est l’exemple flagrant qu’il est inutile de commenter tant les moyens extrêmement lourds, que le développement de cette arme nécessite, rendent sa dissémination contrôlable.

En ce qui concerne les virus manipulés, le contrôle est plus difficile. Les trois grands états dominant le monde savent que cette technologie n’est pas encore d’accès généralisé à l’ensemble des pays, car elle nécessite beaucoup de moyens intellectuels et techniques très diversifiés. Il faut de l’expertise, du savoir-faire, des moyens financiers, des laboratoires spécialisés (en principe de haute sécurité, mais pas nécessairement) et une armée de techniciens et de laborantins très bien formés, travaillant sous la direction de chercheurs compétents. Nous verrons dans la partie 2. Comment la France a fourni à la Chine tout cela dans le cadre d’une coopération civile et universitaire. 

Les USA, la Chine et la Russie savent qu’aucun d’entre eux n’a réellement intérêt à un conflit ouvert de ce genre. De ce fait, la crainte principale du monde occidental est limitée depuis l’épidémie mortelle de SARS de 2003 à ce qu’un pathogène à potentiel pandémique (PPP) puisse s’échapper par accident d’un laboratoire. Un témoignage de la réalité fondée de cette crainte apparaît dans une note du NSABB datant de 2013, une année charnière où certaines institutions commencent à comprendre le danger. Elle stipule, pour ceux qui auraient encore la naïveté de croire le contraire, qu’il n’existe aucune régulation ni surveillance réelle en matière de recherche GOF et qu’un virus échappé de laboratoire peut créer une pandémie avec des millions de morts. Cette note mentionne l’existence d’une liste documentée de virus mortels échappés accidentellement de laboratoires par le passé et ayant causé un nombre de décès conséquent.

Virus échappés de laboratoire par le passé

Nous référons le lecteur au remarquable, mais quelque peu inquiétant article : « Une brève et terrifiante histoire de virus s’échappant des laboratoires » publié le 16 avril 2014 (source SlateFr). Le contenu de cet article documenté et sourcé est hautement édifiant et ne peut que très difficilement être mis en doute. Il confirme l’implication des trois mêmes grandes nations dans la ré-émergence de virus pathogène du passé.

Par exemple, il explique en détail comment la grippe porcine, un virus de type H1N1 apparenté à celui de la grippe espagnole de 1918, s’est selon toute vraisemblance échappé d’un laboratoire militaire à Fort Dix dans le New Jersey en 1976. Puis, de nouveau, un virus de type H1N1 réapparaît aussi comme par hasard en Russie et en Chine en 1977. Les analyses virologiques et génétiques de l’époque permettaient de suspecter une fuite de laboratoire d’un virus datant des années 1940 à 1950. Cela s’est trouvé confirmé plus tard par des études génomiques. SlateFr écrit : « En 2010, cette confirmation devient un fait scientifique : “Le cas le plus célèbre d’une souche virale échappée d’un laboratoire concerne la réémergence de la grippe A H1N1, observée pour la première fois en Chine en mai 1977, et quelque temps après en Russie”, affirment des chercheurs. ».

Nous ajoutons que ce fait est démontré dans un article publié dans PlosOne une revue scientifique de tout premier plan. Il est démontré qu’il manquait des décennies d’évolution dans les échantillons prélevés en 1977 ce qui prouvait qu’il s’agissait de la réémergence d’un virus stocké en laboratoire ! En effet, un virus stocké dans des éprouvettes en laboratoire est dormant, il ne se réplique pas et donc ne mute pas.

En ce qui concerne l’incident de Fort Dix, qui a causé la mort d’un soldat et la contamination de deux autres, il n’y a jamais eu de déclaration officielle du gouvernement américain au sujet d’un accident de laboratoire. Une chose est sûre, la souche de virus identifiée, après prélèvements sur le soldat mort et les deux autres contaminés à Fort Dix, a suffisamment fait peur aux autorités américaines pour que l’OMS soit informée et que 48 millions d’Américains, soit 22 % de la population, soient vaccinés, avant que le programme ne soit arrêté. En effet, aucun autre cas n’avait été enregistré entre temps, confirmant implicitement d’ailleurs la cause probable d’un accident de laboratoire.

Cette campagne a rapporté évidemment beaucoup d’argent aux sociétés pharmaceutiques Sharp & Dohme (Merck), Merrell, Wyeth, et Parke-Davis qui avaient refusé de vendre à prix coûtant le vaccin au gouvernement américain. Après coup, une fois la panique passée, la vaccination était apparue très discutable, car, comme toute vaccination, elle a eu un coût humain : les autorités de santé ont enregistré 532 cas de syndrome de Guillain-Barré imputés à la vaccination et 25 morts directement suite aux injections

Ce qu’il faut comprendre et comme il est très bien expliqué dans l’article paru dans SlateFr : « la souche de grippe humaine H1N1 est apparue avec la pandémie mondiale de 1918 pour, lentement, accumuler ensuite de légères modifications génétiques, et ce jusqu’en 1957, où elle fut considérée comme disparue après l’émergence du virus pandémique H2N2. » La proportion de mutations entre deux virus dérivant l’un de l’autre permet d’établir une horloge moléculaire qui, une fois calibrée, donne une assez bonne estimation de la période de temps qui a pu s’écouler entre deux émergences épidémiques d’un même virus. C’est donc un outil d’investigation qui permet de vérifier si la résurgence d’un virus ancien est naturelle ou provient d’un laboratoire.

De nombreux laboratoires conservent des souches de virus H1N1 et quelques-uns d’entre eux, des souches initiales de la pandémie de 1918-1919, obtenues en déterrant des morts enterrés dans le permafrost en Alaska.  En 2005, une équipe acheva ce projet en séquençant le génome complet du virus (SlateFr). Ce virus se trouve à présent à l’abri dans des laboratoires P4 !

Il faut noter que ces cas historiques ne concernent évidemment que des virus naturels, non manipulés génétiquement, mais laisse entrevoir la dangerosité encore plus évidente dans un futur proche d’accidents de virus à gain-de-fonction, dont la contagiosité et la pathologie auront été artificiellement augmentées.

Comme nous allons le voir dans la section suivante, dédiées à nos apprentis sorciers modernes, la formule de l’article de SlateFr résume parfaitement la situation à venir : « L’ironie de la chose, c’est que ces établissements [les institutions de recherches impliquées, NDLR] travaillaient sur ces pathogènes dans le but de prévenir les épidémies qu’ils allaient eux-mêmes provoquer. Leurs conséquences tragiques ont donc souvent été qualifiées de « prophéties auto-réalisatrices ».

Les apprentis sorciers du 21e siècle

En parallèle aux tâtonnements intellectuels des militaires et des états, des apprentis sorciers de tout poil sévissent dans les laboratoires universitaires de recherche en virologie et microbiologie en y faisant de nombreux émules. Pour le prestige de la découverte scientifique, pour une carrière universitaire du moins, ou pour l’argent oligarchique, ils sont prêts à procéder à toutes les manipulations génétiques possibles de virus afin d’augmenter certaines de leurs fonctions comme la contagiosité ou la pathogénie dans le cadre général de programme de recherche visant officiellement à prévenir les pandémies. Les autorités civiles de santé américaine (NIH) se sont apparemment, mais assez faussement, émues de cette situation en 2013 à la suite des révélations sur la recherche gain-de-fonction du Néerlandais Ron Fouchier. (voir le reportage du site plandemicseries).

L’émotion est grande dans certains milieux informés et le NIH décide de suspendre le financement des recherches à gain-de-fonction sur les virus en 2013, recherches qui ne sont pas toutes, loin de là, effectuées dans des laboratoires P4 de plus haute sécurité, mais dans des laboratoires P2 et P3 dans les universités sont équipées, à l’instar de la recherche de Ron Fouchier à l’Université Erasmus de Rotterdam (dont le laboratoire P3 à été transformé en P3+ à atmosphère à pression négative sans pour autant atteindre le niveau P4) et de Yoshihiro Kawaoka aux USA.  Les laboratoires P2 et P3 présentent des conditions de sécurité et de confinement bien moindre que les P4, en particulier ils ne sont pas mis en régime atmosphérique permanent de pression négative et ne sont pas équipés de double sas d’entrée, avec douche obligatoire, qui empêchent en principe toute échappée de pathogène vers l’extérieur par voie aérienne.

Cependant, en 2013 le NIH n’avait aucune intention de stopper réellement les recherches GOF sur les virus tels que le H5N1 ou le H7N9 et, duplicité oblige, les programmes de recherche auxquels des bourses du NIH avaient déjà été allouées pouvaient continuer. Ce qui voulait dire en termes pratiques, puisque les programmes de recherche US sont subventionnés sur une durée de 2 à 3 ans, que les recherches gain-of-function pouvaient continuer tranquillement sur les virus les plus pathogènes, comme celui du SARS de 2003, encore pendant 2 ans minimum. Et c’est ce qui s’est passé. Ensuite à partir de 2015, en raison de pression provenant probablement de chercheurs et d’hommes publics conscients du problème, le NIH a choisi, comme pis-aller pourrait-on dire, d’externaliser les recherches sur les virus gain-of-function par l’intermédiaire d’un « portage » vers une ONG internationale, EcoHealth Alliance Inc. basée à NewYork, servant de couverture au financement d’instituts universitaires situés à Singapour et en Chine, dont l’Institut de Virologie de Wuhan et son laboratoire P4 fourni par la France qui venait de rentrer en service officieusement.

En 2013, malgré la pression morale, le NIH ne tenait visiblement pas à abandonner les recherches sur les virus GOF. Mais aujourd’hui, à l’heure de la pandémie de Covid-19, le NIH a confirmé publiquement au magazine USA Today que la bourse de recherche allouée à EcoHealth Alliance Inc. a été stoppée définitivement. Elle s’élevait à 3.4 millions de dollars sur 6 ans redistribués par EcoHealth Alliance Inc., le principal récipiendaire, aux sous-récipiendaires affiliés : Wuhan Institute of Virology (Wuhan), East China Normal University (Shanghai), the Institute of Pathogen Biology (Pekin), et Duke-NUS Medical School (Singapour).

Les chercheurs universitaires néerlandais, Ron Fouchier, et américain Yoshihiro Kawaoka, créent un virus synthétique de grippe aviaire potentiellement pandémique. Chacun de leur côté, le Dr Ron Fouchier, néerlandais, et le Dr Yoshihiro Kawaoka, américain, ont publié en 2012, le résultat de leur recherche sur la création d’un virus de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène, génétiquement modifié par mutations sélectives et transmissible entre mammifères (le furet) par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires. Ces recherches ont soulevé un certain émoi et une controverse dans la communauté scientifique travaillant sur les virus de grippe aviaire dont une partie a volontairement suspendu certaines études GOF sur le virus H5N1.

Les virus obtenus par ces deux chercheurs ont été fabriqués à partir de la souche initiale hautement pathogène du H5N1 (grippe A), un virus respiratoire, transmis à l’homme par l’intermédiaire de contacts rapprochés avec des élevages de volaille, eux-mêmes contaminés par des oiseaux sauvages migrateurs. Le H5N1 a un taux de létalité affolant de 60 %, mais fort heureusement n’est pas transmissible entre humains… enfin, pas encore tout à fait puisque Fouchier et Kawaoka ont décidé de lui conférer le caractère de transmissibilité entre mammifères seulement entre furets et pas entre hommes (éthique oblige). Ils ont choisi le furet, car c’est l’animal de laboratoire dont le système respiratoire est le plus proche de l’homme. Pour l’instant ces virus sont créés et sont stockés dans des laboratoires P2/P3, mais combien de temps encore avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature par accident et par la suite, directement ou par adaptations successives, finissent par franchir la barrière des espèces vers l’homme ?

À la suite de ces publications, 22 virologistes ont notifié la communauté de recherche de leur intérêt pour la création de souches transmissibles entre humains du virus mortel H7N9 de la grippe asiatique apparu au printemps 2013 en Chine, tuant 43 des 130 personnes infectées.

En 2013, Fouchier à Rotterdam et Kawaoka à l’Université du Wisconsin-Madison remettent le couvert en proposant une étude GOF de manipulation génétique sur le virus H7N9 pour le rendre plus pathogène, plus résistant aux antiviraux et transmissible entre mammifères.

“Avec ces expériences, ils espèrent « trouver ce qui rend cet agent pathogène potentiellement mortel pour l’homme et les moyens d’arrêter sa possible propagation »” (Le Figaro). La sempiternelle ritournelle de nos apprentis sorciers n’est pas sorcière : apporter des bienfaits à l’humanité.

Dans son rapport, Lynn C. Klotz,  chercheur confirmé (Senior Fellow Scientist) au Centre de Contrôle de Prolifération des Armes (Center for Arms Control and Non-proliferation, USA) écrit : “Ces deux chercheurs ont marqué le début l’ère des entreprises de recherches visant à créer en laboratoires des pathogènes à potentiel pandémique (PPP)”. Elle recense pas moins de 35 publications, la plupart issues de recherches en Asie, décrivant la création de PPP ou d’expériences conduites autour de PPP. Lynn C. Klotz a par ailleurs publié un article scientifique décrivant les conséquences pour le monde d’un accident de laboratoire qui libérerait un virus pathogène à potentiel pandémique.

Le Docteur Shi Zheng Li et le Professeur Ralph S. Baric vont encore plus loin en 2015, en créant un virus COVID synthétique hautement pathogène

Dans un précédent mini-article publié le 8 juin 2020, FranceSoir informait le grand public qu’un virus COVID synthétique hautement pathogène pour l’être humain avait été créé dès 2015 par l’institut de virologie de Wuhan en collaboration avec l’Université de Chapel Hill (Caroline du Nord) aux USA. Les preuves sont indiscutables puisque la recherche a été publiée en décembre 2015, avec force détail, dans le très sérieux journal scientifique anglais Nature Medicine.

Dans cet article, Shi Zheng Li, directrice du laboratoire des pathogènes spéciaux du laboratoire de virologie de Wuhan et le Professeur Ralph Baric décrivent comment, suite à une découverte majeure faite par Shi Zheng Li dans son laboratoire de Wuhan, ils ont pu créer un coronavirus hybride entre le virus du SARS de 2003 et la protéine S d’un coronavirus de chauve-souris identifié au laboratoire de virologie de Wuhan. Ce virus infectait les cultures de cellules respiratoires humaines avec les mêmes niveaux mortels que ceux observés chez les patients atteints du SARS en 2003.

Cette recherche publiée est si dérangeante pour les médias dits « mainstream », contrôlés par l’oligarchie financière, qu’une véritable omerta existe en France autour de cette expérimentation GOF. Elle est devenue un sujet tabou que l’on ne peut aborder sans être immédiatement frappé d’excommunication. FranceSoir a eu d’ailleurs maille à partir avec NewsGuard, en se voyant décerner un label rouge par ce site internet américain qui traque les fake news et se targue de combattre le complotisme. 

Comme nous allons le voir dans le chapitre suivant, Shi Zheng Li est en réalité à la fois la grande prêtresse et le cerveau dans la création de ce virus Covid synthétique. Son temple est le laboratoire P4 de Wuhan que la France lui a en quelque sorte offert, après lui avoir décerné un doctorat de microbiologie à l’Université de Montpellier au début des années 2000, à l’Université de Montpellier où elle était arrivée en 1998. 

La France après avoir livré clé en main à la Chine un laboratoire P4 perd le contrôle de ce qui s’y passe et est flouée

Les tenants et aboutissants de ce qui, d’ores et déjà apparaît comme le point final d’une déplorable aventure d’alliance stratégique de l’INSERM et des laboratoires Mérieux avec la Chine dans le domaine de la fabrication de vaccins pour le contrôle des pandémies futures, seront bien difficiles à reconnaître par les autorités françaises qui, apparemment, ont fait preuve d’une certaine légèreté.

Ainsi, la France a tenté de développer avec la Chine, un projet de politique extérieure ultra-sensible de contrôle des épidémies émergentes, devenu légitimement une priorité depuis  le SARS de 2003. Un résumé circonstancié, très détaillé, a été publié le 17 avril 2020 dans un article de France Inter relatant l’historique de la création de ce laboratoire P4. Ce projet exceptionnel avait été approuvé en 2003 sous la présidence de Jacques Chirac. Ce projet s’est appuyé sur l’expertise du laboratoire INSERM Jean-Mérieux à Lyon, considéré parmi les tout meilleurs du monde.

Conçu sur le modèle du laboratoire P4 de Lyon, sa construction a été mise en œuvre par des entreprises françaises de haute technologie, en 2008, après d’interminables discussions dues à des réticences, comme en témoigne le Pr Christian Bréchot, directeur de l’INSERM de l’époque. Son inauguration officielle, en grande pompe, en même temps que son accréditation a eu lieu le 23 février 2017 sous l’égide du Premier ministre de l’époque, Bernard Cazeneuve, accompagné de la ministre française des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, ainsi que d’Yves Lévy, président de l’INSERM depuis 2014.

Signalons cependant qu’il s’avère à présent que le laboratoire P4 de Wuhan n’est plus le seul dont dispose la Chine. L’annonce de la mise en service d’un laboratoire vétérinaire de très haute sécurité P4 à Harbin, dans la province de Sahaliyan Ula en Mandchourie, a été publiée le 8 août 2018 par une agence communication franco-chinoise. Selon un journaliste de Challenges, cette mise en service serait en contradiction avec les engagements pris par la Chine. Cette dernière assertion est difficilement vérifiable et très discutable, car la nature des accords, passés avec la Chine, qui ont présidé à la création du P4 de Wuhan n’est pas connue du public, ce qui pose problème dans notre démocratie.

En effet, la limitation de la capacité d’un pays dans un domaine technologique à portée sanitaire (voire militaire) nécessite la signature d’accords internationaux officiels (à moins d’un accord secret signé, dont la valeur serait également discutable). Il ne s’agissait probablement, que d’une promesse verbale, sans réelle valeur juridique, faite aux autorités françaises dont on peut se demander si elle n’ont pas fait preuve d’une certaine de naïveté de la tenir pour argent comptant. La Chine a bel et bien acquis ainsi une technologie et un savoir-faire qu’elle peut maintenant développer à sa guise. Notons au passage, que sur les 45 laboratoires P4 dans le monde, 9 ne se situent pas dans des pays occidentaux ou d’influence occidentale : 3 en Russie, 3 aux Indes, 1 en Biélorussie et donc 2 en Chine ! 

L’affirmation faite à FranceInfo par Thierry Breton, ancien ministre de l’Industrie, et aujourd’hui commissaire européen, au sujet de la gestion de la crise du coronavirus par la Chine : « Nous ne sommes pas naïfs avec la Chine et nous ne l’avons jamais été », s’apparente à un déni rhétorique ! On a envie de lui répondre que « gouverner, aurait été de prévoir » et l’on pourrait aisément étendre ce constat aux gouvernements successifs, qui ont présidé à cette tentative de coopération désastreuse avec la Chine.

La dotation de la Chine d’un laboratoire de haute sécurité P4 s’est accompagnée du transfert d’un savoir-faire à très forte valeur ajoutée, par l’intermédiaire de la formation de techniciens (formation effectuée d’ailleurs au laboratoire P4 conjoint de l’INSERM et Merieux à Lyon) et de personnels scientifiques très compétents, à l’instar de la très brillante docteur en microbiologie, Shi Zhen Li, elle-même formée à la faculté des sciences de Montpellier.

Mérieux et les gouvernements français voyaient certainement dans ce transfert de technologie à la Chine et la création d’une coopération de recherche, le moyen d’être en première ligne par rapport à la connaissance des virus hautement infectieux. En même temps, cela permettait à Mérieux d’avoir un accès direct au matériel viral, en vue de la mise au point de vaccins contre les pandémies mondiales redoutées. Les dizaines de milliards d’euros que peut rapporter la vaccination de milliards de personnes sur la terre au cours d’une pandémie valaient bien le risque que représentait ce projet ultra sensible.

La réalité c’est qu’une fois le laboratoire P4 mis en service, la Chine n’a pas tenu ses engagements et la cinquantaine de scientifiques et techniciens français qui devait travailler à cette coopération, selon les accords conclus, n’ont pas pu s’y rendre. Cela a fait dire à Alain Mérieux à Radio France à Pékin : « J’abandonne la coprésidence du P4 qui est un outil très chinois. Il leur appartient, même s’il a été développé avec l’assistance technique de la France ». Au final, la France a fait chou blanc, comme s’en excuse d’ailleurs Mérieux : « Il est impensable que la Chine n’ait pas un laboratoire de haute sécurité pour isoler des germes nouveaux dont beaucoup sont d’étiologie inconnue. »

La France n’a donc absolument rien reçu en retour, même pas la reconnaissance de la Chine, comme en témoigne le manque patent de transparence des autorités chinoises, et concomitamment la recommandation désastreuse de l’OMS de garder les frontières ouvertes, alors qu’un virus mortel se répandait sur la planète.

À présent, le laboratoire P4 de Wuhan est devenu une tour d’ivoire transformée en bunker, où absolument aucune personne étrangère n’a accès et d’où aucune information ne peut filtrer au dehors. Et dire qu’au départ, on croyait que seuls les virus ne devaient pouvoir s’en échapper ! Le régime de Pékin y exerce une censure absolue sur ce qui s’y est passé ou a pu s’y passer. Sans l’article publié en 2015 dans le journal Nature Médecine, la Chine serait en position de nier totalement d’avoir procédé à quelque manipulation de virus que ce soit.

Pour finir avec ce tableau désolant, nous rappellerons avec ironie l’article signé en 2017 par le directeur de laboratoire P4 conjoint « INSERM-Mérieux, paru dans Science et Santé à la rubrique « Stratégies » qui titrait : « Le laboratoire P4 de Wuhan, une réussite pour la coopération franco-chinoise » ! Il n’y a, semble-t-il, rien à ajouter, si ce n’est qu’en démocratie les politiques devraient normalement rendre des comptes sur les accords internationaux non tenus et leurs implications. Cela ne semble pas être le cas avec ce fiasco géopolitique et industriel français.

Chapitre 3

Partie 1 — La face cachée du laboratoire P4 de Wuhan

Credo de l’homme à l’image de dieu et la saga des apprentis sorciers

La pensée des états est dominée par le credo illusoire de la science toute puissante véhiculé par des conseillers scientifiques qui ressemblent plus à des éminences grises soumises à des influences obscures, qu’à d’éminentes personnalités publiques largement reconnues pour leur réalisation et leur mérite.

Le credo de l’homme tout puissant qui contrôle la nature

Qu’on le veuille ou non, le débat sur les recherches à gain-de-fonction ne peut être réduit à la seule rationalité comme le voudraient bien certains apôtres de l’idée d’un être humain affranchi des contraintes imposées par la nature, voire même la dominant à l’image de dieu, si tant est qu’il existe. Il s’agit là du prolongement de la vision d’un monde moderne, industrieux, tout puissant, introduite à la faveur de la réforme calviniste dont la doctrine était centrée sur un homme à l’image de dieu (imago Dei), mais dont il ne lui resterait que des vestiges. Cela s’entend avant tout sur le plan spirituel bien entendu. Bref, il ne s’agirait là que d’un débat théologique de plus de l’histoire de l’humanité, si la doctrine de Calvin n’avait pas autant marqué profondément le monde anglo-saxon, très pragmatique, jusque dans l’exploitation de concepts philosophico-religieux à des fins terrestres. N’oublions pas la place centrale qu’occupe la religion dans la vie et la mentalité américaine, les présidents américains prêtant encore serment sur la Bible à leur entrée en fonction…

Pour les Américains, la forme d’athéisme français, où l’on peut développer une morale dans l’humanisme en dehors toute religion, est inconcevable. En ce qui concerne, imago Dei, un théologien protestant moderne américain, Gregory Beale, s’est empressé de clarifier la situation pour ceux qui auraient eu des doutes sur la portée terrestre de ce concept de théologiens. « Mais pour Gregory Beale nous pouvons encore aller plus loin », rappelle le Bon Combat, un magazine religieux français, dans un article sur le sujet. En effet, on y lit que : « l’image de Dieu » n’est pas seulement liée à notre être, mais aussi à notre faire. » Et puis encore : « L’image de Dieu passe donc aussi par le fait de soumettre, dominer, et remplir la terre : 3 activités parallèles à l’activité de Dieu lors de la Création qui soumet le chaos, domine en faisant toute chose, et remplit la terre avec tout ce qui s’y trouve. »

Fort heureusement, cette vue du protestantisme dépassant le cadre théologique n’est pas forcément épousée par l’ensemble des populations anglo-saxonnes. En effet, de nombreuses voix de bon sens se sont élevées également aux USA, et continuent de s’élever, pour dénoncer ces recherches qui font peser un grave danger sur les populations de notre planète.

Cependant, on se rend donc compte de la portée morale et philosophique des recherches GOF sur les virus. Il est extrêmement tentant de fabriquer des virus actifs, encore plus actifs, c’est fascinant, c’est passionnant ! Car la fonction des virus c’est d’être pathogènes et virulents et donc le chercheur se sent tout puissant de pouvoir se substituer à la nature, être plus puissant qu’elle en perçant ses mystères biologiques les plus intimes. Malheureusement, in fine, malgré l’imago Dei d’inspiration protestante, c’est la nature et les événements qui auront certainement le dernier mot sur nos apprentis sorciers.

L’affirmation de certains d’entre eux que les recherches GOF permettront de combattre les pandémies du 21siècle tant redoutées n’a quasiment jamais été contredite officiellement avant la pandémie actuelle. Pourtant, cette affirmation ne tient pas a priori lorsqu’elle est passée au crible de la simple raison.

La peur peut engendrer des catastrophes

Tout armurier comprend qu’il n’y a pas besoin de transformer une arme semi-automatique en arme automatique pour comprendre en quoi elle est mortelle. Elle est mortelle quand le canon pointe vers une personne, qu’une balle est engagée dans la culasse et que percuteur est activé par la détente. Si l’on retire chacun de ces éléments séparément, l’arme ne fonctionnera pas.

Un armurier exalté pourrait se sentir investi d’une mission particulière dans l’existence. Celle de protéger ses semblables des armes à feu potentielles qui pourraient avoir une puissance de feu décuplée avec un système de réarmement et de percussion entièrement automatisé. Pour prouver au reste du monde qu’il y a des raisons d’avoir peur, il décide, alors que rien ne l’y oblige, de fabriquer cette arme et de révéler au monde la façon exacte dont il a procédé, pour ensuite la ranger en lieu sûr ! Par ses actes a-t-il ainsi contribué à lutter contre l’existence d’une telle arme ou bien a-t-il participé à l’accélération de sa création et de sa dissémination ?

On voit que l’excès, comme le manque d’imagination, peut tuer de façon égale. L’armurier croit-il vraiment être le seul homme à pouvoir concevoir et réaliser une telle arme pour en protéger le monde au cas où il adviendrait que quelqu’un d’autre de mal intentionné la réalise ? Développer une telle réflexion de justification n’est-ce pas là le signe évident d’une pathologie mentale ? D’un ego surdimensionné ? Dans l’histoire de l’humanité, la révélation d’une découverte a toujours permis sa reproduction rapide par d’autres personnes ou groupes de recherche. Ce phénomène d’accélération de la dissémination est concomitant de sa révélation au monde.

En ce qui concerne les dangers que recèle la nature avec des virus en perpétuelle évolution, une analyse similaire de comportement peut s’appliquer à nos chercheurs scientifiques, apprentis sorciers. Le résultat de leurs actes résultant d’une peur mal maîtrisée des pandémies peut engendrer des pandémies. Les accidents de laboratoires évoqués dans le chapitre précédent (chapitre 2) le prouvent.

Les arguments de peur

Les mécanismes biologiques qui régissent l’activité des virus sont certes d’une nature bien plus complexe et difficile à établir que ceux d’une arme à feu. Cependant, le principe d’étude par perte de fonction, ou par l’intermédiaire d’autres approches de la biologie moléculaire, au lieu de gain de fonction, pourrait tout à fait être mis en œuvre comme cela est fait par l’immense majorité des équipes de recherche travaillant à la compréhension des virus. Cependant, ce principe de bon sens se heurte à la contre-argumentation spécieuse de Ron Fouchier et d’autres qui mettent en avant principalement que le temps presse.

Argument de peur de Ron Fouchier : le virus de la grippe A/H5N1 pourrait muter et devenir transmissible d’homme à homme

Ron Fouchier écrit avec mauvaise foi à propos du virus de la grippe A/H5N1 : « Savoir si ce virus peut acquérir la capacité de se transmettre par aérosols ou gouttelettes respiratoires entre mammifères, y compris les êtres humains, pour déclencher une pandémie future est une question clé pour s’y préparer. ». En conséquence de son affirmation, il a donc créé en laboratoire un tel virus pour prouver que c’est une réalité à laquelle il fallait se préparer. 

Dans son article, il n’indique pourtant absolument pas en quoi la création d’un virus H5N1 hautement pathogène muté pour être transmissible entre furets, un animal dont le système respiratoire est très proche de celui de l’être humain, va permettre de mieux le combattre ? Silence radio total sur ce sujet pourtant hautement intéressant ! Pourquoi ?

En réalité, cela n’est pas dit, mais l’idée est d’essayer de développer des vaccins sur des animaux de laboratoire, sur les furets au départ, mais également sur d’autres animaux tels des singes, avec de forte chance, mais sans garantie absolue que la méthode vaccinale mise au point puisse être portée à l’homme en cas de nécessité.

Les mutations engendrées sont sur une région exposée et donc antigénique, ce qui veut dire qu’on pourrait potentiellement générer des anticorps qui vont pouvoir la reconnaître spécifiquement. Mais cela implique beaucoup de manipulation de virus et la contamination forcée de dizaines d’animaux de laboratoire, multipliant les chances de fuite du virus vers l’extérieur ou de contamination accidentelle d’un laborantin. Au final quelle importance s’il y a fuite du virus si le vaccin est prêt, pourrait-on dire non sans cynisme ! Une chose que le grand public ne sait pas, et que le gouvernement s’acharne à masquer, c’est qu’un vaccin n’est jamais fiable à 100 % et ne présente jamais son niveau de sécurité parfait. D’ailleurs : « Un haut dirigeant de la société pharmaceutique AstraZeneca confirme désormais à Reuters que le géant pharmaceutique britannique s’est vu accorder l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin d’AstraZeneca devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. »  (source : BusinessAM)

Par contre, le fait est qu’en créant ce virus pathogène et contagieux pour le furet, et parfaitement viable, il l’a quasiment créé également pour infecter l’homme, en plus d’indiquer la recette pour rendre les virus grippaux transmissibles par voie aérienne. Le furet est un intermédiaire particulièrement actif par ce qu’il peut être également infecté par des virus de grippe humains et les recombiner avec ses propres virus pour en faire des hybrides naturels qui seront capables d’infecter à la fois le furet et l’homme. Cela en fait un hôte intermédiaire de premier choix.

Cependant, l’argument de Fouchier est étrange puisqu’il recherche les mutations susceptibles de produire un virus pandémique, car, dit-il, des recombinaisons H5N1 aviaire et les virus de grippe A (influenza) humaine, ne sont pas transmissibles entre furets par voie aérienne et que, d’autre part, ne se produisent pas naturellement via d’autres intermédiaires animaux entre le H5N1 aviaire et les virus de grippe A (influenza) humains. Donc, en fait, Monsieur Fouchier, le danger de recombinaison naturelle dans un hôte intermédiaire proche de l’homme n’est donc pas si imminent que ça.

La seule voie de transformation hautement contagieuse du virus vers l’homme passerait donc forcément par des mutations naturelles qui lui permettraient d’activer les récepteurs de pénétration viraux de la grippe plus spécifiques à l’homme. Mais quelles sont les chances que cela arrive naturellement ? Fouchier ne donne pas la probabilité qui pourtant peut s’estimer (voir plus loin dans l’article).

Quelle est la fonction des 4 mutations engendrées artificiellement ?

Les 3 mutations engendrées artificiellement (par génie génétique) sur le virus concernent une région de la protéine de surface, l’hémagglutinine (HA) de type H5 qui interagit avec un récepteur cellulaire d’entrée dans les organismes des volailles par l’intermédiaire du récepteur α 2,3 — lié SA (acide sialique) présent de façon prédominante dans leurs poumons et leur intestin. Ce récepteur est très similaire au récepteur α  2,6 — lié SA, qui est plus spécifique aux poumons de l’être humain et du furet, même si le récepteur α  2,3 — lié SA est également présent chez l’homme et le furet, ce qui en fait un hôte intermédiaire.

De plus, ces mutations d’adaptation au récepteur humain α  2,6 — lié SA ne suffisent pas à rendre le virus transmissible par aérosol ou gouttelettes respiratoires. Il faut pour cela d’autres modifications des protéines de surface de virus que l’on peut obtenir par sélection successive. Il faut forcer l’infection nasale des furets, les laisser développer le virus, les euthanasier, récupérer les virus répliqués dans leurs poumons et leur gorge et réinfecter d’autres furets avec la solution super concentrée en virus (solution surnageant), et répéter l’opération (10 fois en l’occurrence) jusqu’à ce que le virus acquière de lui-même par mutation la capacité de devenir transmissible par voie aérienne.

Ron Fouchier n’a pas fait preuve d’un génie intellectuel hors norme pour concevoir les mutations spécifiques qu’il a introduit dans le génome de la souche sauvage du virus H5N1 aviaire pour le rendre transmissible entre mammifères. Ce n’est pas le fruit d’idées géniales ni le fruit du hasard. Non, il a tout simplement utilisé toutes les connaissances déjà solidement établies sur la façon dont les volailles se contaminent entre elles via l’interaction entre la protéine de surface H5 et les récepteurs SA qui se trouve dans leur intestin et leur poumon. La structure du site d’interaction entre H5 et les récepteurs α  2,3 — lié SA et potentiellement α  2,6 — lié SA est connue depuis 2006 par cristallographie par rayon X.

Dans son article, Ron Fouchier met un point d’honneur certain à décrire de façon exhaustive avec moult détails, comment ce genre de forçage d’adaptation peut être obtenu sélectionnant ainsi une 4mutation spécifique de la protéine H5 qui permet au virus H5N1 muté d’être transmissible par voie aérienne entre furets. En tant que scientifique, en lisant l’article de Ron Fouchier ce qui frappe c’est le niveau et la rigueur des descriptions dans la précision des méthodes utilisées. Cela va bien au-delà du standard des articles habituels où souvent il faut être soi-même un expert pour comprendre les détails du mode opératoire. L’article de Ron Fouchier est une clé donnée au monde pour fabriquer facilement des virus de grippe A hautement pathogènes et transmissibles entre êtres humains. 

Quelle est la probabilité que ces mutations arrivent naturellement ?

En effet, calculer la vitesse à laquelle un virus mute est une tâche importante pour l’établissement des vaccins, délicate, mais pas impossible, en particulier pour les virus de grippe A où il y a suffisamment de données accumulées. Pour la grippe A humaine le taux a été établi en 1991  à 6.7 x 10-3 mutations de nucléotide par site mutable et par par an pour le gène HA. En ce qui concerne le virus H5N1, le taux de mutation établi depuis 2011 se trouve entre 4 et 9 x 10-3 mutations de nucléotide par site et par an selon les sous-types de souches.

Il faut compter que seulement 50 % de ces mutations de nucléotides correspondent réellement à un changement au niveau de la protéine exprimée. Donc, a priori la probabilité d’obtenir une mutation naturelle simultanée des 4 sites transformés par Ron Fouchier est, en prenant le taux le plus élevé, de 0.5 x (9 x 10-3) à la puissance 4, c’est-à-dire environ 4 10-10 par an, donc moins d’une chance sur 1 milliard par an ! Et pour obtenir spécifiquement les 4 mutations sélectionnées il faudrait encore abaisser cette probabilité, car pour chaque site muté il peut correspondre plusieurs acides aminés possibles viables chez les volailles sans pour autant pouvoir affecter l’être humain.

Nous voyons donc qu’il y a au moins 3 fois plus de chance de gagner le jackpot à un tirage de l’EuroMillions que de chances de voir le virus H5N1 muter naturellement vers la forme pandémique pour l’homme en une année. Sur cent ans la probabilité reste encore de moins d’une chance sur 10 millions !

partie2 —  Le virus synthétique hybride de Shi Zheng Li et Ralph Baric, une étape de plus franchie vers un monde nouveau d’insécurité biologique

Shi Zheng Li utilise un ressort de peur similaire, même si elle évoque un processus de recombinaison (mixing génétique) au lieu d’un simple processus de mutations en des points particuliers du génome.

Dans ce processus, des pans entiers de génomes sont échangés entre deux virus de façon naturelle créant un nouveau virus apparenté aux 2 précédents qui se sont recombinés en 2 autres virus différents en échangeant des parties de leurs génomes. Dans la nature ce procédé se limite à des organismes en principe très voisins. Mais avec le génie génétique en peut très bien introduire n’importe quel gène dans n’importe quel organisme (ex. gène de méduse fluorescente dans le mouton) et réfléchir ensuite à ce qu’on a fait.

Les coronavirus de chauves-souris pourraient très bien franchir la barrière des espèces en se recombinant entre eux pour ensuite affecter l’être humain. Et donc ils ont décidé d’en créer un en laboratoire pour prouver que c’est une réalité sur laquelle il faut compter et s’y préparer. En réalité, Shi Zheng Li a découvert et explique au monde entier quelque chose de bien plus inquiétant que ce qu’elle prétend en attirant l’attention sur les recombinaisons potentielles naturelles de coronavirus de chauves-souris. Ce sont les recombinaisons synthétiques à gain de fonction qui vont être le plus à craindre qui, d’ailleurs, potentiellement ne seront pas limitées à des virus de la même famille.

Description de la recherche de Shi Zheng Li à l’institut de virologie de Wuhan en collaboration avec Ralph Baric à l’Université de Chapel Hill en Caroline du Nord

France Soir a été plus que vivement critiqué par NewsGuard, un site anti-complotiste américain qui se targue de poursuivre et dénoncer les fake news et décerne des labels de qualité aux médias de la presse écrite. France Soir avait reçu un label rouge infamant au titre, en autre, d’un article sur un virus COVID synthétique, hautement pathogène pour l’être humain, qui avait été fabriqué dès 2015 par Shi Zheng Li en collaboration avec Ralph Baric (Cornell University, Caroline du Nord, USA). Selon News Guard, France Soir tentait de laisser penser au lecteur que le virus de la COVID-19, le SARS-Cov2, était une fabrication synthétique. Nous n’avons jamais écrit cela dans notre article, mais simplement informé le public qu’un autre virus de type COVID provoquant le SARS, artificiel et potentiellement hautement pathogénique pour l’être humain avait été créé en 2015 en laboratoire sans que jamais le grand public n’en ait été informé. 

Chez France Soir, nous pouvons nous tromper, mais nous sommes sérieux. Pour le prouver et que le lecteur puisse juger par lui-même, nous retranscrivons sans modifications, ci-dessous, les éléments essentiels tirés de l’article de 2015 paru dans Nature Medicine. Les quelques commentaires que nous ajoutons n’ont pour but que de permettre au lecteur de comprendre le jargon technique (nous avions également traduit l’article dans son intégralité).

Il est très important de comprendre que le virus COVID synthétique a été réalisé en fait dans le laboratoire de Ralph Baric à l’Université de Chapell Hill dont le niveau de sécurité est seulement P3. L’équipe de Shi Zheng Li a contribué de façon décisive à cette recherche, car elle en a fourni l’élément essentiel, c’est-à-dire le gène de la protéine spicule SHC014, clé d’entrée dans les cellules pulmonaires humaines par l’intermédiaire du récepteur ACE2, qui a été intégré dans le génome du SARS du 2003 à Chapel Hill sous la responsabilité de Ralph Baric. Cette réalisation de ce premier virus COVID GOF hautement pathogène est incontestablement un fruit 100 % sino-américain. Nous aborderons dans le prochain chapitre les raisons qui font que cette réalisation n’a pas été faite intégralement à Wuhan alors qu’elle correspond à la mise en pratique d’une théorie développée par Shi Zheng Li depuis 2004.

Voici ce que Shi Zheng Li et Ralph Baric écrivent :

Écrit essentiel 1 : « Ici, nous examinons le potentiel pathogénique d’un virus de type SARS, SHC014-CoV, qui circule dans les populations de chauves-souris fer à cheval chinoises [1]. En utilisant le mécanisme de transcription inverse du SARS-CoV, nous avons créé et caractérisé un virus chimérique qui exprime la protéine de surface S SHC014 (“spicule”) d’un coronavirus des chauves-souris sur la structure de base d’un virus SARS-CoV adapté aux souris. »

Explication 1:  Le SHC014-CoV est un coronavirus de chauves-souris dont la protéine de surface (dite spicule ou protéine pointe) spécifique porte le nom SHC014. Les coronavirus sont des virus à ARN et ne contiennent donc pas d’ADN. La transcription inverse est le mécanisme par lequel l’ARN contenu dans le virus va se transformer en ADN viral qui va être inséré dans l’ADN de la cellule infectée. Ici, en fait, il s’agit juste de recréer artificiellement l’ADN du virus SARS-CoV humain (celui de l’épidémie de 2003) afin d’y substituer par génie génétique sa protéine S avec celle du SHC014-CoV de chauves-souris. Elle indique une chose très importante, c’est que le virus humain SARS-CoV de 2003 a été adapté aux souris. Cela a une énorme importance, car cela veut dire que le virus a en principe perdu son caractère pathogénique pour l’homme. L’article ne dit pas comment, mais le virus a été adapté aux souris par une méthode qui s’apparente à celle décrite dans la partie 1 de l’article, concernant la recherche de Ron Fouchier.

Shi Zheng Li a donc créé un virus viable, hybride (chimérique) entre le SARS-Cov de 2003 adapté aux souris et portant la protéine S (SHC014) provenant d’un coronavirus de chauves-souris fer à cheval, lui-même identifié par elle-même et son équipe, en 2013 au laboratoire de virologie de Wuhan (référence [1]). 

La grande particularité du virus SHC014-Cov, première découverte majeure de Shi Zheng Li en 2013, était sa capacité à infecter les humains par l’intermédiaire supposé du récepteur d’entrée cellulaire ACE2,  mais également d’autres espèces mammifères porteuses de variants génétiques (appelés orthologues) de ce récepteur comme les chauves-souris fer à cheval et la civette palmiste, l’hôte intermédiaire de la pandémie de 2002-2003.

Le but de la recherche de Shi Zheng Li en 2015 était de confirmer l’hypothèse déjà hautement probable que l’infection du SHC014-Cov se faisait bien par l’intermédiaire du récepteur ACE2. Dans le reste de l’article, elle se réfère au SARS-CoV chimérique (virus hybride formé) comme le SHC014-MA15, c’est-à-dire le coronavirus de l’année 2015 adapté aux souris et portant la protéine spicule SHC014.

Écrit essentiel 2 : « Malgré les prédictions de modélisation de structure et les expériences de pseudotypage, le virus hybride SHC014-MA15 s’est révélé viable et se répliquait à de forts niveaux de concentration in vitro dans les cellules de type Vero. »

Explication 2 :  cela veut dire que l’étude par modélisation structurale de la protéine SHC014 ne permettait pas de conclure qu’elle pouvait interagir avec le récepteur ACE2 humain. De même les expériences de pseudotypage, qui consistent à fabriquer un pseudo virus (avec une enveloppe protéinique n’étant pas celle du SARS-Cov) et portant la protéine SHC014, ne permettaient pas non plus la liaison au récepteur ACE2. Par contre, le virus hybride complet était viable et se répliquait donc dans les cellules du type Vero. Ces dernières sont des cellules hôtes pour la culture de virus qui permettent de mesurer, par exemple, la réplication de virus en présence ou en absence de médicaments expérimentaux.

Écrit essentiel 3 : « Ces virus se répliquent avec efficacité dans les cellules des voies respiratoires supérieures [sous-entendu humaines, NDLR] en atteignant des concentrations in vitro comparables aux souches épidémiques du SARS-CoV. »

Explication 3 : dans le résumé de l’article, quasiment le seul élément de texte lu par les scientifiques qui ne sont pas directement experts dans le domaine, Shi Zheng Li omet habilement de spécifier qu’il s’agit des voies respiratoires humaines !… En clair, le virus hybride créé se répliquait dans les cultures cellulaires (in vitro) des voies respiratoires humaines à un niveau de concentration mortel identique à celui mesuré chez les patients de 2003.

Dans le corps l’article cela est dit clairement :

Écrit essentiel 4 : « Pour tester la capacité de la protéine SHC014 de permettre l’infection des voies respiratoires humaines, nous avons examiné leur sensibilité a ce virus en utilisant la lignée cellulaire Calu-3 2B4 (réf. 9). Nous avons observé la capacité de ce virus à les infecter et à produire une réplication robuste du SHC014-MA15, comparable à celle du SARS-CoV Urbani (Fig. 1c). [il s’agit du virus de SARS de 2003, NDLR] »

Écrit essentiel 5 : « De plus, les expériences in vivo démontrent la réplication du virus chimérique dans les poumons des souris avec un effet pathogénique notable. L’évaluation des thérapies immunes contre le SARS [le syndrome respiratoire aigu sévère, NDLR] et des modalités prophylactiques montre peu d’efficacité ; que ce soit par l’intermédiaire d’anticorps monoclonaux ou de vaccins il n’a pas été possible de neutraliser l’infection des virus chimériques CoVs portant cette nouvelle protéine S. »

Explication 5 : cela se passe de commentaire !

Écrit essentiel 6 : « … nous avons vacciné les souris âgées avec le virus complet du SARS-CoV doublement inactivé (DIV) »

Explication 6 : une méthode puissante de vaccination est par virus doublement inactivé (DIV), c’est-à-dire tué en principe deux fois, pour garantir qu’aucune particule virale résiduelle ne reste et ne soit capable de se reproduire dans l’organisme. De tels vaccins sont proposés pour le COVID-19 (SARS-Cov2). Par contre l’aluminium sera systématiquement utilisé comme adjuvant (booster immunitaire), car développer un vaccin avec un autre type d’adjuvant sans aluminium nécessiterait probablement des recherches beaucoup plus longues.

Écrit essentiel 7 : « … cependant, le vaccin a échoué à protéger les animaux âgés qui présentaient également une pathologie immune, indiquant la possibilité que leur état ait été aggravé à cause de la vaccination. »

Explication 7 : en effet, tout vaccin peut engendrer à différents degrés des réactions auto-immunes. Ici, il semblerait que ces réactions soient assez fréquentes puisque seulement quelques douzaines de souris ont été testées !

Écrit essentiel 8 : « L’ensemble de ces observations confirme que le vaccin par virus atténué ne protégerait pas contre une infection par SHC014 et pourrait probablement augmenter la maladie dans un groupe vaccine plus âgé [ici les auteurs implicitement parlent des êtres humains ! NDLR]. »

Explication 8 : les vaccins atténués diffèrent des vaccins inactivés par le fait que le virus n’est pas complètement tué et garde une activité résiduelle. C’est cas de nombreux vaccins comme celui le BCG ou plus récemment celui du ROR. Les vaccins atténués ne peuvent pas absolument pas s’utiliser contre des personnes dont le système immunitaire est affaibli, car ils peuvent conduire, comme il est malheureusement souvent observé, au développement de la maladie au lieu de l’empêcher.

Écrit essentiel 9 : « Ces résultats démontrent que des anticorps largement neutralisants contre le SARS-CoV n’ont qu’une efficacité marginale contre des souches émergentes de virus du type SARS-CoV comme le SHC014-CoV. »

Explication 9 : il n’y a pas d’immunité croisée avec le SARS-Cov de 2003 !

Écrit essentiel 10 : « Nous considérons les virus portant la protéine SHC014 comme une menace potentielle à cause de leur capacité de se répliquer dans les cultures de cellules des voies respiratoires supérieures humaines, le meilleur modèle à disposition pour l’étude des maladies respiratoires. De plus, la pathogénie observée chez les souris indique une capacité pour les virus contenant la protéine SHC014 de causer une maladie dans les modèles mammifères sans adaptation du RBD [RBD : domaine de liaison de la protéine spicule SHC014 au récepteur d’entrée cellulaire ACE2, NDLR]. »

Explication 10 : il faut normalement une adaptation par mutation ou par recombinaison naturelle, dans un ou plusieurs hôtes intermédiaires, pour qu’un virus franchisse la barrière des espèces vers l’homme. Ici, ce n’est pas le cas, le seul ajout de la protéine SHC014 suffit ! C’est une découverte qui laisse planer un danger sur l’humanité.

Les peurs du Haut Conseil pour la Santé Publique découlent de cette publication sur laquelle l’omerta règne

À la lecture détaillée de la recherche GOF de Shi Zheng Li, on se rend compte pourquoi le gouvernement a si peur de l’épidémie de COVID-19 et pourquoi les bruits les plus anxiogènes se sont répandus dans la presse dès le début de la pandémie, comme sur l’impossibilité supposée de la vaccination et plus tard sur l’absence d’immunité croisée. Le haut conseil pour la santé publique se référait de toute évidence à la publication de Shi Zheng Li sans en informer la presse et donc le public. Celui-ci n’avait visiblement pas le droit de savoir qu’un coronavirus pouvant causer le syndrome respiratoire SARS (donc un virus COVID) avait été synthétisé en laboratoire déjà depuis 2015, mettant en avant des difficultés potentielles à le combattre.

Il faut noter également que les contradictions apparentes, dans les médias, sur les délais de mise au point d’un vaccin proviennent également de ces observations initiales faites par Shi Zheng Li et son équipe. Établir un vaccin fiable destiné à un usage très large est toujours une tâche difficile qui peut prendre plusieurs années parfois. Dans des cas extrêmes, il peut s’avérer impossible pendant des décennies de mettre au point un vaccin, comme cela est le cas pour le virus du SIDA. Un des problèmes possibles dans la mise au point d’un vaccin est la recherche d’un booster immunologique (adjuvant) efficace. Parfois, cela prend énormément de temps de le mettre au point. Cependant, utilisation de sels d’aluminium comme adjuvant permet  préparer presque à coup sûr un vaccin qui serait autrement bien plus difficile à réaliser.

Il faut noter, en a parte, qu’à propos du débat sur la sécurité des vaccins, l’aluminium est un poison absolu pour les êtres vivants et que le système immunitaire met en œuvre une réaction de rejet contre lui telle que les chances d’obtenir en même temps des anticorps contre les fragments du virus présents dans le vaccin sont plus que décuplées. Injectée dans le muscle une toute petite fraction de l’aluminium finit par atteindre le système nerveux central et s’y accumuler dans les neurones, vaccination après vaccination. La limite de tolérance du nombre de vaccinations dépend de la variabilité physiologique entre individus. Le syndrome dû aux sels d’aluminium (myofasciite a macrophages) présent dans les vaccins a été démontré. 

Ce dont les autorités françaises devraient avoir vraiment peur c’est que la découverte faite par Shi Zheng Li  permettrait de rendre n’importe quel coronavirus hautement pathogénique pour l’homme, sans nécessité d’adaptation par recombinaison ou mutation dans un hôte intermédiaire, en y substituant sa protéine spicule avec celle du virus SHC014-Cov de chauves-souris.

Quelles conclusions en tirer ?

Les apprentis sorciers ne manquent pas d’hypocrisie sur l’utilisation duale de leur recherche

Ce qui peut apparaître finalement comme le nec plus ultra de l’inconscience, c’est que ces apprentis sorciers exposent au monde entier leurs expériences tellement ils en sont fiers. En les rendant ainsi publiques, ils concourent doublement au franchissement de la barrière des espèces : d’une part par le risque de fuite à l’extérieur des laboratoires des virus qu’ils créent et, d’autre part, en livrant des recettes opérationnelles aux autres chercheurs au service d’états peu scrupuleux ou d’organisations terroristes non étatiques. Il est en effet beaucoup plus facile de reproduire une recette que de la mettre au point et les moyens à mettre en œuvre peuvent être bien plus réduits, surtout en termes de précautions. Les laboratoires P4 ne sont pas une obligation et les kits de mutation ciblée (mutagenèse dirigée) peuvent s’acheter couramment.

En réalité, les chercheurs impliqués dans les recherches GOF sur les virus ne manquent pas de lucidité. Ils sont parfaitement au courant de l’usage dual potentiel de leurs découvertes. En particulier, Shi Zheng Li ne pouvait pas ne pas être au courant du programme militaire chinois d’identification et d’étude des coronavirus de chauves-souris, programme initié et conduit en parallèle à celui des universitaires depuis le début des années 2000. Nous consacrerons le prochain chapitre de l’histoire du Covid-19 au programme militaire chinois.

Les scientifiques dont nous avons décrit les recherches GOF sont donc responsables de leurs actes. Ils sont très mal à l’aise avec cela, car ils n’évoquent tout simplement jamais l’usage dual qui peut être fait de ce qu’il considère être des avancées dans la lutte contre les pandémies. Des pandémies qui, précisons-le, n’existent pas et dont les chances d’émergence naturelles sont infiniment faibles comme nous l’avons vu pour le H5N1 muté de Ron Fouchier, mais également pour l’hybride de SARS-Cov que Shi Zheng Li a fabriqué. À force de vouloir éviter au monde des fléaux, il semblerait qu’ils contribuent à accélérer le mouvement vers leur réalisation.

Ainsi les scientifiques ont dorénavant le champ libre, car interdire les recherches GOF est à présent tout aussi illusoire que d’interdire leurs publications comme le suggérait Lynn C. Klotz, l’experte américaine de l’institut Center for Arms Control and Non-prolifération, dans son rapport tout en admettant d’ailleurs que c’est un vœu pieu.

Dans sa métaphore du chat qui s’est échappé du sac pour le contenir, elle nous indique qu’il n’est déjà plus possible d’empêcher la prolifération de création de PPP (virus pathogènes à potentiel pandémique). Dans son analyse au sujet de la recherche de Ron Fouchier, elle écrit : « les méthodes pour créer des virus transmissibles de façon aérienne sont bien établies et peuvent être reproduites par des chercheurs peu doués dans le domaine de la virologie moléculaire. » Son rapport sur les activités de Shi Zheng Li n’est pas encore rendu public.

En tout cas, depuis l’émergence du SARS en 2003, il y a eu six départs d’épidémie de SARS provenant de laboratoires de recherche, dont 4 en Chine. Ces fuites de laboratoires ont  causé l’infection de 13 personnes dont une est morte (Furmanski, 2014). En réponse, les États-Unis ont banni certains types d’expérience GOF avec des PPP en 2014. Mais l’interdiction (un moratoire sur le financement) qui n’a jamais été appliquée (voir chapitre 2) a été levée en 2017.  

En février 2019, dans le Bulletin of The Atomic Scientist, Lynn C. Klotz conclut que les erreurs humaines sont à l’origine aux USA de la plupart des accidents de laboratoires de haute sécurité causant l’exposition aux pathogènes. Alors que des problèmes d’ordre matériel étaient un facteur dans les 749 incidents rapportés aux autorités, entre 2009 et 2015, 79 % résultaient d’erreurs humaines.

Nous ne pouvons cesser de penser à cette virologue française, interviewée au mois d’avril 2020 par un grand quotidien, qui assurait la main sur le cœur qu’aucun chercheur chinois n’aurait osé faire des manipulations génétiques sur les virus du SARS !

Alors, s’il vous plaît les apprentis sorciers, arrêtez votre déni et assumer vos responsabilités, car vous nous faites penser au Tartufe de Molière et sa fameuse tirade : « Cachez, Madame, ce sein que je ne saurais voir ! ».

chapitre 4

partie 1 — Les virus de Zhoushan

Chauve-souris (Chine, musée du Quai Branly)  Crédit : Jean-Pierre Dalbéra

Nous tentons dans ce chapitre de donner un éclairage sur la réalité de l’activité militaire chinoise en matière de recherche sur les coronavirus de chauves-souris. Nous nous concentrons ici sur la Chine puisqu’il s’agit de l’histoire d’un virus pandémique qui a émergé du sol de cette grande puissance.

Partie 1.  Position de la Chine sur l’échiquier géopolitique des grandes puissances

La Chine vise la dominance de façon peu discrète

Par sa superficie et sa population, mais aussi par son développement économique hégémonique et technologique récent, tout à fait hors norme, la Chine semble avoir retrouvé son statut d’Empire du Milieu. Pour certains, la signification taoïste hautement symbolique d’un centre du monde, situé à la conjonction immatérielle du Ciel et de la Terre, a fait place au concept pragmatique d’axe de révolution économique du monde post-moderne. Ces caractéristiques la font apparaître aux yeux de nombreux experts en géopolitique comme le seul challenger possible des USA pour la position de première puissance mondiale. Ce statut géopolitique construit en quelques décennies seulement a des répercussions considérables sur la vie économique et sociale de l’ensemble de la planète. Cette domination économique s’accompagne d’une affirmation géopolitique de grande puissance qui, pour ne pas être contestée, doit s’appuyer parallèlement sur une souveraineté militaire permettant de faire face aux USA. La Chine revendique d’ailleurs sa souveraineté sur Taïwan et souhaiterait expulser les Américains de l’île de Guam où ils détiennent une base militaire nucléaire stratégique pointée vers la Chine.

En réalité, la Chine ne détient pas encore complètement la domination géopolitique face aux USA, la seule puissance qui peut sans être contestée, politiquement et militairement, porter la guerre quasiment n’importe où dans le monde, en dehors de la Chine, la Corée du Nord (protégée par la Chine) et la Russie.

Dans les années 1980, le leader chinois Deng Xiaoping avait dit : « Observer calmement ; garantir nos positions ; traiter nos affaires calmement ; dissimuler nos capacités et attendre notre heure ; maintenir un profil discret et ne jamais revendiquer le leadership. » (source : Le Figaro).

Nous pouvons à présent mesurer le chemin parcouru par la Chine sur le plan géopolitique par rapport à cette citation historique où elle endosse officiellement, face aux USA, le rôle de l’underdog : le chien qui ne mène pas la meute et doit se soumettre en attendant de pouvoir un jour prendre un rôle de leader grâce à ses qualités propres. En ce qui concerne leur capacité dans le domaine des virus GOF, il semblerait qu’ils ne peuvent plus faire profil bas si l’on en juge par les recherches publiées de Shi Zheng Li à l’institut de virologie de Wuhan.

La Chine a-t-elle manipulé les USA ?

La Chine est-elle devenue transparente ? Ou bien faut-il comprendre que les recherches publiées par Shi Zheng Li ne sont que la partie émergée d’un iceberg de recherches GOF en Chine. Elles pourraient être conduites dans d’autres laboratoires plus confidentiels comme le P4 de l’institut vétérinaire de Harbin ou par l’université militaire de recherche de Zhoushan (voir partie 3 de ce chapitre).

La recherche GOF que nous avons décrite dans le chapitre précédent impliquait une collaboration étroite avec les USA, ce qui présentait de multiples avantages. Elle permettait l’acquisition de technologie en même temps qu’elle garantissait une couverture morale basée sur l’affirmation que la Chine ne faisait rien en secret dans de domaine de recherche très sensible. Dans tous les domaines, la Chine est experte dans les stratégies d’acquisition de technologies. Elle y arrive parfaitement en tenant une place en apparence effacée.

Dans sa collaboration avec le laboratoire de Ralph Baric à Chapel Hill, Shi Zheng Li a fourni le gène de la protéine SHC014 certainement contre l’acquisition d’une technique de pointe en manipulation génétique, probablement par l’intermédiaire d’un chercheur postdoctoral envoyé se former dans le laboratoire de Ralph Baric. Lorsque l’on étudie la publication de 2015 relatant la fabrication d’un virus COVID synthétique, seuls les noms de Shi Zheng Li et Xing-Yi Ge, l’étudiante ou collaboratrice postdoctorale de Shi Zheng Li, qui avait signé en premier auteur (dans Nature en 2013) la découverte du virus SHC014-Cov, sont chinois. Parmi les 13 autres auteurs, 9 sont affiliés à l’Université de Chapel Hill, dont le premier et le dernier auteur qui sont les plus importants dans une publication scientifique. On trouve également 2 auteurs affiliés au Department of Cancer Immunology and AIDS du Dana-Farber Cancer Institute (Harvard Medical School, Boston, Massachusetts), 1 auteur affilié au National Center for Toxicological Research (Food and Drug Administration, Jefferson, Arkansas) et 1 auteur de l’Institute for Research in Biomedicine de Zurich (Bellinzona Institute of Microbiology). Tous ces instituts sont des centres de recherche nord-américains et européens de première classe.

Cet étonnant attelage contre nature permettait à chacun de tirer parti de l’autre tout en pensant jouer au plus fin et en se réservant la possibilité d’accuser l’autre en cas de faute. En effet, nous avons vu au début de la pandémie qu’Américains et Chinois, en bons frères ennemis, se sont accusés mutuellement d’en être à l’origine.

Stratégies des autres grandes puissances face aux recherches GOF sur les virus

Comme nous l’avons écrit au chapitre 2, les USA, la Russie et la Chine ont de toute évidence eu dans le passé des programmes militaires secrets dans le domaine des virus pathogènes. Mais aucune information ne transparaît sur les recherches possibles que ces puissances pourraient développer à l’heure actuelle. En tout cas, les USA ont développé une veille militaire semi-officielle sur les recherches GOF conduites sur les virus dans les laboratoires universitaires civils aux USA et en Asie tout en leur laissant la liberté d’y procéder.

D’autre part, le soin particulier et la rapidité avec lequel la Russie s’applique à développer depuis quelques années des vaccins contre les virus les plus pathogènes, comme ceux de l’Ebola, du Zika (chikungunya)  et à présent du Covid-19, indiquent le souci réel que représentent les virus pandémiques aux yeux des stratèges politiques et militaires russes qui veulent montrer au monde qu’ils s’y préparent activement. L’ancien centre secret soviétique d’élaboration d’armes bactériologiques, reconverti en centre de recherche en biotechnologie et virologie, en témoigne. Baptisé du nom évocateur Vektor il est situé près de Novossibirsk en Sibérie occidentale.  C’est un lieu névralgique de la recherche vaccinale russe. « Ce laboratoire a été agréé pour être l’un des deux seuls laboratoires au monde, avec le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à Atlanta (États-Unis), à détenir le virus de la variole » (source 20 Minutes).

La presse française, contrôlée par l’oligarchie financière internationale qui relaie les intérêts euro-atlantistes anti-Poutine, met un point d’honneur à systématiquement dénigrer, sans avancer le moindre élément de preuve, l’efficacité des vaccins russes. Plus récemment cependant, un article de La Tribune met en avant l’efficacité du vaccin russe Spoutnik V démontrée dans un article publié par le Lancet ! La presse devrait plutôt analyser les raisons qui poussent les Russes à développer des vaccins contre des infections, comme les virus Ebola et Zika, qui a priori ne les concernent pas. Par exemple, un article de SlateFr met en avant que malgré le fait que le vaccin Spoutnik V contre le SARS-Cov2 n’ait été testé que sur une quarantaine de personnes il pourrait être administré à l’intégralité de la population russe. Il y a de quoi sourire ! SlateFr est dans la parabole de la paille et la poutre. D’une part il s’agit là d’une affirmation gratuite et, d’autre part, c’est exactement ce que prévoient de faire certains décideurs au sein des gouvernements occidentaux (voir chapitre 3 partie 1).

Rappelons, en a parte, que tous les vaccins présentent des effets délétères de différentes natures et à des degrés variables (chapitre 2 et chapitre 3 partie 2). Les réactions immunitaires qui dégénèrent en syndrome auto-immun (ex. syndrome de Guillain Baré…) sont en principe rares avec quelques cas observés sur des centaines de milliers, de vaccinations. Cependant certains vaccins se révèlent plus nocifs que d’autres et lorsque l’on envisage une vaccination de masse il faut être sûr du niveau de sécurité du vaccin. Un exemple de ratage peu mis en avant par la presse est l’effet débilitant observé du vaccin Gardasil contre le virus du papillome humain. Au 9 septembre 2018, au total 59.634 cas de réactions adverses au Gardasil avaient été enregistrés depuis l’ouverture du site internet de l’association Sane Vax aux USA. Dans 15.390 cas, les jeunes femmes se sont retrouvées aux urgences ; 5.952 ont dû être hospitalisées dont 994 dans un état engageant le processus vital ; 438 sont décédées et 15.000 ont gardé une invalidité permanente ou ne se sont pas véritablement remises.

La doctrine russe durant la guerre froide était basée sur la « réponse du mort » illustrée par le célèbre film de Stanley Kubrick « Docteur Folamour » qui démontrait comment la folie humaine pouvait conduire à la destruction de la planète. La version OTAN du concept de la réponse du mort s’appelle MAD (Mutually Assured Destruction ou destruction mutuelle assurée en français) un acronyme d’un cynisme particulièrement savoureux.

Poutine a récemment réaffirmé qu’en cas de conflit nucléaire, avec menace de lancers de missiles nucléaires balistiques elle ne frapperait pas en premier, mais que de toute façon il n’y aurait pas de gagnant ni de survivant d’ailleurs!  À présent, pour sanctuariser son sol et sa population, elle prévoit également la réponse à des conflits de conception plus moderne avec l’usage d’armes nucléaires tactiques (c’est-à-dire à portée limitée sur des théâtres d’intervention réduits), mais aussi la possibilité qu’elle soit attaquée par d’autres types d’armes de destruction massive qui engageraient ses intérêts vitaux ! Évidemment, il s’agit là d’une référence implicite à des armes bactériologiques dont les virus exterminateurs de type Ebola ou de l’épidémie de SARS de 2003 font partie.

Il n’est pas impossible que la Russie prévoie avec sagesse qu’une attaque par un virus pandémique militaire pourrait être parfaitement déguisée en virus naturel (comme nous le verrons dans un prochain chapitre) et que dans ce cas la seule défense acceptable serait de pouvoir établir un vaccin de toute urgence pour éviter au monde la réponse du mort ! Avec le Covid-19, nous sommes entrés dans une ère géopolitique tout à fait nouvelle, d’insécurité mondiale, et nous ne connaissons pas encore qu’elle sera la réponse diplomatique et politique du reste du monde face à la Chine ? Cependant, il n’est pas certain qu’il y en ait une, car la marge de manœuvre des USA et des pays de l’UE, de toute façon alignés sur les USA, semble très étroite. En tout état de cause, que la pandémie soit d’origine naturelle ou accidentelle, la Chine devrait rendre des comptes devant les instances de l’ONU sur le fait qu’après l’épidémie de SARS de 2003 ses marchés aux animaux sauvages ont été maintenus, sur la défaillance du système d’alerte prétendument mis en place, sur sa main mise sur l’OMS et sur ses activités de recherches GOF sur les coronavirus causant le SARS. L’absence de réponse officielle de sa part, ce qui est fort probable, validera sa domination géopolitique sur le reste monde.

En ce qui concerne la France, grande puissance nucléaire siégeant au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, sa doctrine se limite à ce que nous avons expliqué au chapitre 2 (partie 2), c’est-à-dire un partenariat civil altruiste de dupe avec la Chine. 

Partie 2 — Les chauves-souris — réservoir naturel ancestral des coronavirus infectant l’Homme

Les coronavirus comme tous les virus ont une origine phylogénique inconnue. C’est-à-dire que l’identification de leur ancêtre primordial dans l’évolution de la vie sur terre ne peut pas se faire, même approximativement, comme on a pu le faire pour nombre d’espèces animales grâce aux fossiles découverts dans les couches sédimentaires pétrifiées. Les virus microscopiques et sans squelette ne laissent pas de trace fossilisée dans les roches. Les quelques chances de trouver des traces de virus remontant à l’ère des dinosaures se trouvent dans des parasites conservés par miracle dans de l’ambre datant de plus de cent millions d’années. Par contre les éléments de machinerie cellulaire que les virus utilisent prouvent qu’ils ont existé de tout temps, la question étant de savoir s’ils sont apparus avant les cellules primordiales ou après. On peut retracer la présence ancestrale des rétrovirus grâce aux vestiges de leur ADN insérés dans les génomes d’animaux hôtes dont l’être humain, ce qui permet d’affirmer qu’ils existent et ont co-évolué depuis des dizaines de millions d’années avec leurs hôtes. Des recherches sur les génomes viraux indiquent la possibilité qu’ils puissent provenir d’une autre branche du vivant remontant aux cellules primordiales il y a plus de 3 milliards d’années.

Avec plus de 1100 espèces colonisant tous les continents hormis les régions circumpolaires, les chauves-souris, appelées aussi chiroptères, représentent un quart de toutes les espèces mammifères derrière les rongeurs dont elles descendent. Comme les rongeurs, elles sont apparues avant la plupart des autres mammifères dont l’ère a débuté il a environ 60 millions d’années. Elles ont connu une diversification évolutive rapide sans grands changements morphologiques (raccourcissement ou perte de l’appendice caudal). Les fossiles de chauves-souris sont datés entre 20 et 30 millions d’années, le plus ancien découvert récemment au Wyoming est daté à 50 millions d’années (Éocène, début de l’ère tertiaire). La domination des airs par leur type d’ailes est une réussite très précoce de l’évolution transmise aux mammifères comme en témoigne le fossile de dinosaure chauve-souris, datant de 165 millions d’années, découvert en Chine récemment.

À ce titre, et comme le montrent de nombreuses publications scientifiques récentes, il est probable que le réservoir ancestral des coronavirus chez les mammifères soit les chauves-souris. En raison de leur habitat hivernal dans des cavernes montagneuses reculées ou des mines désaffectées, les chauves-souris sont par ailleurs en contact étroit avec le monde des insectes qui cohabitent par centaines de millions avec elles, se nourrissant de leurs déjections accumulées au fond des grottes. À cette occasion, la barrière des espèces entre insectes et mammifères peut être franchie par recombinaison virale. L’équipe du Pr Raoult de l’IHU de Marseille affirme avoir repéré une petite séquence de génome (transposon) de virus d’insecte intégré dans le SARS-Cov2.

Ces animaux au cours de leur évolution ont acquis une résistance particulière aux virus qui les infectent et elles en véhiculent autant que les rongeurs qui furent pourtant les premiers mammifères à apparaître sur terre et comptent 2 fois plus d’espèces. Plus de 130 espèces de  virus ont été détectées chez les chauves-souris, dont 61 sont des virus de zoonoses hautement pathogéniques pour l’être humain. Cette spécificité contribue à prouver qu’elles sont le réservoir de coronavirus chez les mammifères depuis des temps immémoriaux. Les rongeurs eux ne véhiculent pas de coronavirus, mais des hantavirus qui peuvent également infecter l’être humain, mais de façon assez rare et peu contagieuse, créant des fièvres hémorragiques et des symptômes grippaux et respiratoires. 

Une étude faite sur des rats en Chine a suggéré que certains beta-coronavirus (de lignée A) pourraient avoir émergé à partir de rongeurs. Le coronavirus (ChRCoV) HKU24, identifié chez le rat norvégien en Chine aurait divergé d’un ancêtre commun vers l’an 1400. Cette date très récente montre bien que les rongeurs ne sont certainement pas le réservoir des coronavirus affectant les mammifères, mais juste des hôtes intermédiaires potentiels dans le franchissement de la barrière des espèces.

Au contraire des rongeurs, les chauves-souris ont vécu pendant des millénaires dans un habitat séparé de celui des hommes qui n’ont jamais été confrontés à une large échelle au virus qu’elles véhiculent. Des virus remontant à la nuit des temps sont le fruit d’une très longue évolution dans ce réservoir. Ils sont parmi les plus terribles comme celui d’Ebola, le virus de Marburg ou les lyssavirus. Ces animaux nocturnes sont si discrets qu’on peut encore en redécouvrir de nouvelles espèces avec cet extraordinaire animal qui butine et féconde une fleur particulière (Anoura geoffroyi).

Premières zoonoses modernes transmises par les chauves-souris

Deux incidents de zoonoses transmises à l’homme avant l’an 2000 ont poussé les virologistes à se pencher sur l’étude approfondie des chauves-souris : l’émergence du virus Hendra, en Australie en 1994, passé des chevaux aux humains, et l’épidémie du virus Nipah, en Malaisie en 1998, issue des porcs. Dans le cas du virus Hendra douze chevaux d’un même élevage étaient morts. Le garçon d’écurie ainsi que l’entraîneur avaient été contaminés présentant des symptômes grippaux sévères. Le garçon d’écurie avait survécu tandis que l’entraîneur était décédé suite à des complications respiratoire et rénale. D’autres cas mortels de transmission à l’homme ont été rapportés depuis. Le virus Nipah est la cause d’une maladie neurologique et respiratoire mortelle touchant les élevages de porcs en Malaisie péninsulaire. Lors de son apparition en 1999, il a entraîné le décès de 115 personnes sur 265 affectées et l’euthanasie d’un million de porcs. L’enquête des infectiologues a démontré que les chauves-souris frugivores de la famille des ptéropidés (roussettes) étaient le réservoir de ces deux nouveaux Henipavirus mortels transmis à l’homme par l’intermédiaire d’animaux domestiques contaminés (Halpin et al. « Isolation of Hendra virus from pteropid bats: a natural reservoir of Hendra virus », Journal of General Virology, vol. 81, n° 8,‎ 2000, p. 1927-32.)  La destruction de leur habitat (déforestation en Asie du Sud-Est) ou l’empiétement de l’homme sur celui-ci est à l’origine de l’émergence de ces zoonoses dans l’environnement humain et permettant le franchissement des espèces.

Tout cela contribue au fait que ces animaux ont été, au moins à partir de la pandémie de SARS de 2002-2003, une cible de recherche privilégiée des universitaires chinois. Y avait-il un programme militaire conduit en parallèle dès 2003 ? Personne ne peut l’affirmer, mais il s’agissait bel et bien de débusquer des virus dangereux pour les chercheurs universitaires impliqués. « Les coronavirus transmis par les chauves-souris provoqueront d’autres épidémies », déclarait Shi Zheng Li en 2004 avec une certitude inquiétante, lors d’une campagne de prélèvement d’échantillons de sang de chauve-souris dans des zones reculées en Chine. « Nous devons les trouver avant qu’ils ne nous trouvent. » Elle contribuait dès 2005 à un article dans Science, intitulé : « Les chauves-souris sont le réservoir naturel des coronavirus de type SARS », qui laisse planer peu de doutes sur la réalité que nous décrivons dans le reste de ce chapitre.

Plusieurs années plus tard, au cours d’une surveillance longitudinale de l’espèce Rhinolophus sinicus (chauves-souris rousse chinoise dite « en fer à cheval ») dans la province du Yunnan, son équipe a réussi à isoler un coronavirus de type SARS (SL-CoV) extrait de cellules Vero E6 qui avaient été incubées dans leurs fèces, donnant lieu à la publication de 2013 qui a conduit par la suite à la réalisation du premier virus COVID synthétique en 2015 (chapitre 3). Le SL-CoV virus isolé en 2013 présentait plus de 95 % d’identité de séquence avec les virus SARS-CoVs humains et de civettes de l’épidémie de 2003. Il était capable d’infecter des animaux possédant des récepteurs orthologues (c.-à-d., des variants génétiques interespèces) du récepteur ACE2 humain (récepteur de pénétration cellulaire présent principalement dans les poumons), indiquant la possibilité d’infection directe des êtres humains sans recombinaison intermédiaire.

Dan Hu, un chercheur universitaire militaire chinois, dont les recherches sur les coronavirus de chauves-souris résument la situation mondiale ainsi : « Ces dernières années, de nombreux coronavirus ont été identifiés chez une large variété d’espèces de chauves-souris à travers le monde : en Asie, Europe, Afrique et Amérique. La plupart des coronavirus de type SARS (appelés SL-CoV) ont été identifiés à partir de chauves-souris en fer à cheval (rhinolophes) en Chine, Slovénie, Bulgarie et Italie. D’autres coronavirus proches du SARS-Cov de 2002-2003 ont été détectés dans les espèces Hipposideros et Chaerophon au Kenya et au Nigeria. »

Tous ces coronavirus de chauves-souris partagent entre 87 et 92 % d’identité de séquence avec le virus de SARS-Cov de 2002-2003. Les virus Rs3367 et RsSHC014 identifiés en 2015 par Shi Zheng Li, à la suite de sa campagne de surveillance dans le Yunnan, partagent plus de 95 % d’identité de séquence de génome avec le SARS-CoV isolé à partir d’êtres humains et de civettes. Cela démontre sans ambiguïté possible que les chauves-souris sont bien le réservoir naturel à partir duquel l’épidémie de 2003 a émergé.

Pour finir cette section sur une note de réflexion vaccinale ancienne. Comme nous l’avons écrit précédemment il est connu depuis longtemps que les chauves-souris peuvent engendrer des affections respiratoires. Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise, la viande de chauves-souris permettrait de soigner l’asthme, ainsi que des affections rénales et systémiques. Il s’agit probablement de la mise en pratique du principe éternel de soigner le mal par le mal comme dans le concept de phàrmakon (substance qui contient à la fois le poison et l’antidote) des Grecs anciens.

Partie 3 — Le virus à l’origine de l’épidémie de 2002-2003 identifié dans une colonie de chauves-souris du Yunnan

En 2015, Shi Zheng Li écrivit, concernant les deux coronavirus particuliers qu’elle avait identifiés à la suite de sa campagne de surveillance effectuée en 2013 dans le Yunnan (dans une grotte située à 1 km d’un village à 60 kilomètres de Kunming) : « Le séquençage complet des génomes a révélé que les virus Rs3367 et RsSHC014 partageaient plus de 95 % d’identité avec les virus SARS-Cov humains et de civettes, ce qui était remarquablement plus élevé que l’identité de séquence de n’importe quel autre virus SL-Cov identifié (76 à 92 %). » Quel miracle ! Était-ce vraiment contre toute attente comme elle semble le suggérer dans sa publication ?

Pour les journalistes la question se pose encore de savoir comment le virus est passé de la grotte de Kunming aux marchés aux fruits de mer de Canton à quelque 1500 km de distance. Pour un esprit rationnel, cela signe indubitablement qu’un trafic de chauves-souris capturées dans le Yunnan a certainement alimenté le marché aux animaux sauvages de la ville de Canton située dans la province du Guangdong. Dans son article, Shi Zheng Li n’explique pas pourquoi elle a fait une campagne dans le Yunnan en 2013, mais il n’est pas interdit de penser qu’elle s’était renseignée sur les trafics de chauves-souris pour en remonter la piste. C’est en tout cas ce que tout chercheur scientifique aurait tenté de faire en suivant la logique d’un enquêteur. Il faut noter que ces marchés aux animaux sauvages dont les Chinois sont si friands se sont développés dans les années 1990, après la crise de la place Tiannamen en 1989, et la création d’un libéralisme radical par les autorités communistes. Ce fut l’avènement de la libre entreprise en Chine dans un esprit de business sans contrôle et de trafic en tout genre.

Il y a à présent en Chine des dizaines de milliers de marchés où s’entassent pêle-mêle des dizaines d’espèces d’animaux parfois réellement sauvages, comme des chauves-souris, ou très souvent du gibier d’élevage. Ces marchés peuvent s’étendre sur des surfaces géantes de plus de 100 hectares au sein de mégalopoles de plus de 10 millions d’habitants chacune. Ils constituent des bombes biologiques à retardement. Il n’a pas fallu 13 ans pour qu’une première zoonose de coronavirus émerge à Canton en octobre 2002. 17 ans après nous assistons impuissants à celle du SARS-Cov2, officiellement accrédité au marché aux animaux sauvages de Huanan à Wuhan. Ces marchés génèrent 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et font vivre des millions de Chinois…

C’est un tel problème pour la Chine qu’elle n’a pas hésité à faire marche arrière en ce qui concerne le marché de Huanan avec l’annonce de Gao Fu, directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies qui déclarait fin mai : « les prélèvements effectués là-bas (le marché de Huanan, NDA) début janvier n’avaient relevé aucune présence de virus sur les animaux. »(source CNEWS). D’ailleurs, CNEWS avec l’à-peu-près journalistique qui consiste à affirmer sans vérifier les informations se trompe dans son titre en affirmant que les premiers cas ont été détectés sur le marché aux fruits de mer. Au chapitre 1 nous avons montré qu’en réalité les premiers cas officiellement détectés en décembre 2019 n’avaient pas été en relation avec le marché de Huanan ou un des autres marchés annexes de ce type à Wuhan. D’autre part, des revues radiologiques rétrospectives ont montré que les tout premiers cas non détectés avaient eu lieu à la mi-novembre 2019 sans qu’aucune enquête n’ait eu lieu sur les lieux fréquentés par les patients ou les personnes avec lesquelles ils avaient été en contact.

En tout cas, cette déclaration de Gao Fu est l’inverse de celle qu’il avait faite 4 mois plus tôt, le 22 janvier 2020, quand il affirmait au reste du monde que le foyer de l’épidémie était le marché aux fruits de mer de Huanan. Devant un tel revirement, les gouvernements occidentaux restent paralysés et ne demandent toujours pas de compte à la Chine qui continue de se vautrer sans complexe dans la désinformation à répétition. On peut dire qu’elle aurait tort de se gêner. Cette dernière annonce n’a pour but ni la transparence ni la recherche de la vérité. Elle est venue à un moment où la thèse du pangolin, hôte intermédiaire, commençait à être sérieusement mise en doute sur le plan scientifique, par une publication parue le 14 mai dans PLOS Pathogène, une revue de prestige. Cet article semble avoir d’autant plus de poids qu’il est fait par des chercheurs chinois affiliés au Laboratoire Central de Préservation et d’Utilisation des Ressources Animales de Guangdong !

Nous verrons minutieusement au cours de chapitres suivants quel crédit on peut apporter à cette affirmation. Le mode de communication de la Chine sur les faits essentiels entourant le départ de l’épidémie à Wuhan étant, depuis le début, le fruit de manœuvres de désinformation telles que le fait que ce soit une équipe de chercheurs chinois qui démontre scientifiquement que ce n’est pas le pangolin le responsable, peut paraître suspect.  Les autorités chinoises se sont-elles trouvées dans l’obligation d’adapter leur discours officiel ou bien ont-elles planifié une annonce qui leur permettait de noyer habilement le poisson en ce qui concerne le marché aux fruits de mer de Wuhan, et par conséquent ceux du reste de la Chine ? D’une part, elle laissait entendre que ce n’était pas la peine de fermer les marchés à risque puisque l’épidémie de Wuhan ne viendrait pas de là. D’autre part, elle laissait quand même planer le doute puisqu’elle avait fait procéder à la destruction des échantillons prélevés dont on ne sait pas si la liste incluait des chauves-souris ou pas.

De son côté, l’OMS reprend sans surprise la même explication comme le rapporte l’article de CNEWS : « il est même certain qu’il [NDA, le marché de Huanan] a joué un rôle. Mais quel rôle nous ne savons pas, que ce soit la source ou le cadre amplificateur ou simplement une coïncidence que certains cas ont été détectés sur et autour de ce marché », a déclaré Peter Ben Embarek, expert de l’OMS en matière de sécurité alimentaire et de zoonoses, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève au début du mois. » (source CNEWS)

Dans ce brouillamini de désinformation qui dessert la Chine, émerge alors la possibilité décrite par Colin Carlson, professeur à l’université de Georgetown, USA, et spécialiste de la propagation des virus zoonotiques, qui évoque l’hypothèse de la présence sur le marché de Wuhan d’un « super propagateur » au début de l’épidémie. C’est-à-dire un individu qui aurait transmis le virus à beaucoup plus que les 2 à 3 personnes que contamine en moyenne un malade du coronavirus. Les super contaminateurs existent bel et bien, comme ce médecin de Canton qui avait soigné des patients du SARS et qui avait lui-même fini par contaminer en quelques minutes, le 21 février 2003, 16 personnes qu’il avait croisées dans le couloir de l’hôtel Hilton de Hong Kong avant de mourir dans les jours qui suivaient. De même l’épidémie de Covid-19 a éclaté en Alsace probablement suite à un rassemblement religieux de 2000 évangélistes organisé par l’église de la Porte Ouverte Chrétienne dans le quartier de Bourtzwiller à Mulhouse. On ne sait exactement qui était présent à ce rassemblement assez confidentiel, avec des participants venus potentiellement de toute la France et même de l’étranger, mais on pense qu’un seul malade aurait pu en contaminer quelques dizaines en un week-end, sans compter un nombre important de Chinois présents dans la région (Colmar) en raison d’émission de TV réalité sur la cuisine, à destination de la Chine. Finalement ce n’est pas un hasard si l’épidémie de SARS-Cov2 a véritablement explosé en France à partir de la conurbation Colmar-Mulhouse dans le Haut-Rhin. Mulhouse est jumelée avec Bergame qui est la ville martyre italienne la plus effroyablement touchée par le Covid-19 et d’où est partie l’épidémie en Italie le 25 janvier 2020. Avec son aéroport international à bas coût (Bergamo Orio al Serio), Bergame était avant l’épidémie le lieu de transit d’innombrables travailleurs chinois, dont une partie venait de Wuhan, et qui étaient employés dans le textile et la confection dans la région autour de Milan. Jining, qui a été le deuxième centre épidémique en Chine après Wuhan, était également jumelée avec Mulhouse.

Tout cela masque la réalité de la situation et il faut rester très prudent vis-à-vis de toutes les déclarations officielles provenant de la Chine, de l’OMS ou de nos propres gouvernants qui jusqu’à maintenant n’ont pas fait preuve d’un grand discernement dans la prévention et la gestion de l’épidémie.

En résumé, la Chine n’a pas mené d’enquête officiellement auprès des tout premiers patients ayant présenté des symptômes respiratoires dus à une pneumonie atypique (chapitre 1) en dehors du marché du Huanan entre la mi-novembre et début décembre. Elle se contente de dire : (1) que le virus ne vient pas initialement du marché de Huanan et (2) laisse le soin aux médias occidentaux d’affirmer que le virus est d’origine animale. Une recette qui l’arrange au plus haut point.

En ce qui concerne les marchés aux animaux sauvages, suite à l’épidémie mortelle de SARS de 2003 qui a été contenue à temps, le gouvernement chinois ne les a pas fermés malgré la demande pressante de l’OMS et d’autres instances internationales. Elle n’a toujours pas l’intention réelle de les fermer. Comme d’habitude le flou le plus artistique règne entre la réglementation chinoise d’interdiction de trafic et de vente d’animaux sauvage, instaurée après 2003, et la réalité sur le terrain. La santé de l’humanité est prise en otage par la Chine. L’analyse brute des chiffres montre qu’avec seulement 4600 morts et une épidémie maîtrisée la Chine vient de remporter par la force des évènements une victoire écrasante contre l’occident et surtout sur son frère ennemi que sont les USA où on dénombre, au 16 septembre 2020, plus de 200.000 morts du Covid-19. Aujourd’hui, 6 octobre 2020, 9 mois après sa révélation au monde la pandémie court encore un million de morts au total dans le monde. Mais ce chiffre est dérisoire comparé à ce qui pourrait arriver dans le futur si la Chine s’obstinait à maintenir une triple menace sur le monde avec ses marchés aux animaux sauvages, ses recherches universitaires civiles sur les coronavirus GOF et ses recherches militaires plus ou moins affichées.

À la différence du SARS-Cov de 2003, il plane un énorme doute sur l’origine naturelle du virus de SARS-Cov2 de 2019

L’origine du virus n’est pas établie de façon certaine et son génome présente des caractéristiques très troublantes pour lesquelles une explication naturelle semble peu vraisemblable selon un bon nombre de chercheurs qui n’hésitent pas à l’affirmer publiquement, surtout à l’étranger. Pas mal d’autres se contentent de l’affirmer dans leur cercle amical, sans oser toutefois en témoigner ouvertement tant il est à présent difficile, et surtout dangereux professionnellement, de porter un avis critique en France sur quoi que ce soit qui ne rentre pas dans la pensée consensuelle. En tant qu’auteur de ce texte nous pensons que cette pensée unique est imposée par les médias au service de l’oligarchie mondialiste, mais nous admettons qu’il s’agit là d’un avis purement politique. Laissons le lecteur interpréter cet état de fait de la façon la plus indolore qu’il souhaite pour la représentation de la société dans laquelle nous vivons.

Comme nous l’avons vu au chapitre 1, il y a eu destruction de preuve, rétention d’information et défaut volontaire d’investigation scientifique de la part de la Chine. De ce fait la question de l’hôte intermédiaire, qui serait le pangolin, est devenue très complexe, car elle n’a pas pu être résolue avec suffisamment de fiabilité et soulève beaucoup d’interrogations comme nous le verrons dans le prochain chapitre. Cela conforte évidemment la thèse non officielle à caractère complotiste que le virus ne proviendrait pas du marché du Huanan, mais plutôt de l’institut de virologie de Wuhan et de son mythique laboratoire P4 dont l’institut est doté depuis 2015.

La réalité semble avoir dépassé la fiction avec l’interview spectaculaire du Pr Montagnier, prix Nobel de Médecine pour la découverte du virus du Sida, diffusée le 17 avril 2020, sur une chaîne de télévision grand public. Dans cette longue interview, il affirme que le génome du virus SARS-Cov2, responsable de la pandémie, présente des éléments exogènes d’information (EEI) qui ne peuvent pas être d’origine naturelle. Nous consacrons l’avant-dernier chapitre de cet ouvrage aux travaux du Pr Luc Montagnier et du mathématicien Jean-Claude Perez qui leur permettent de tirer cette conclusion terrible. Soulignons qu’ils ne sont pas les seuls et que de nombreuses interrogations ont été soulevées par d’autres chercheurs scientifiques établis, concernant le caractère naturel peu vraisemblable de certaines parties de la séquence génomique du virus, en particulier la présence d’une région de la séquence qui n’est apparentée à aucun autre coronavirus connu.

La thèse officielle, défendue par les chercheurs de l’Institut Pasteur, qui font référence en France en la matière, est que cette région qui semble provenir de nulle part est le fruit d’une recombinaison naturelle entre virus opérée par la nature. Dans une forme de raisonnement elliptique, cher à la communauté de recherche française et que l’on retrouve dans de nombreuses thèses, leur conclusion est que de toute évidence la nature est capable de faire ce type de réarrangement puisqu’il est observé, en excluant toute autre possibilité… Nous verrons cependant que ce raisonnement imparable se heurte pourtant à la théorie des probabilités et au fait que de nouvelles méthodes de génie génétique permettent depuis quelques années d’éditer un génome et d’y insérer des éléments de séquence, voire des gènes complets, sans laisser de trace de manipulation visible.

Partie 4 — Les virus militaires de Zhoushan

La recherche académique militaire semi-confidentielle est très développée en Chine

Nous relatons ici une recherche conduite sur les coronavirus de chauves-souris, entre 2015 et 2017, au sein de l’Institut de Recherche Médicale de l’Hôpital Général de l’Armée de Libération Populaire de la région de Nanjing où se situe le commandement de la région militaire de la Chine de l’Est. Parmi les 15 auteurs de cette recherche, 11 sont affiliés à ce grand centre de recherche hospitalier militaire. Le premier et le dernier auteur (Dan Hu et Changjun Wang) sont également affiliés à La Troisième Université Militaire chinoise, fondée en 1954, qui se situe à Chongquing. Nous ne parlons pas ici de recherches secrètes, mais nous voyons comment l’autorité militaire chinoise abrite intelligemment des recherches universitaires semi-civiles dans ce domaine. Cela leur permet d’avoir des chercheurs de grande qualité développant des outils techniques et des connaissances qui peuvent alimenter par la suite des programmes ultra-secrets, bien qu’en l’occurrence nous ne disposons d’aucune preuve, mais seulement d’indices circonstanciels de ce qui pourrait potentiellement se passer ou pas dans ce domaine.

De façon amusante pour les agents de renseignements, on peut noter que parmi les 15 auteurs, tous chinois, de cette étude publiée, se trouve un auteur non chinois affilié à l’Université de Stony Brook aux USA ! On pourrait y voir là une tentative peu discrète d’infiltration par les USA des recherches militaires universitaires chinoises sur les coronavirus de chauves-souris. En tout cas, c’est bien par les collaborations universitaires que l’on obtient les informations les plus sûres en matière de développement technologique. Bien sûr, en acceptant un chercheur étranger les autorités chinoises savaient ce qu’elles faisaient… Pour tout ce qui concerne espionnage, contre-espionnage, manipulation et contre-manipulation, nous renvoyons le lecteur au chapitre consacré à ce sujet dans l’excellent ouvrage de Sun Tsu (L’Art de la Guerre, paru vers 500 av. J.-C).

Dan Hu relate que pour mieux comprendre la relation évolutionnaire entre les virus SARS-Cov et leurs réservoirs, 334 chauves-souris recouvrant plusieurs espèces dont une des deux dites en fer-à-cheval (Rhinolophus ferrumequinum) ont été capturées en 4 occasions,  entre 2015 et 2017, dans des grottes montagneuses aux environs de la cité de Zhoushan dans la province du Zhejiang. Ces chauves-souris ne présentaient aucun signe de maladie au moment de leur capture.

Les génomes complets de deux coronavirus extraits ont été publiés : « L’analyse complète de deux nouveaux SL-CoVs de Zhoushan (ZXC21 et ZC45) montre que leurs génomes avaient une longueur respective de 29.732 nucléotides (nt) et 29.802 nt avec 13 cadres de lecture ouverts (open reading frames ou ORF en anglais) [NDA : il s’agit de parties de la séquence de nucléotides qui forment le code génétique actif du virus, délimitées par des codons d’initiation et d’arrêt. Les ORF peuvent être transcrites par des enzymes spécialisées en séquences d’acides aminés formant les protéines qui permettent au virus d’exister et de fonctionner]. Ces deux nouveaux virus partagent seulement 81 % d’identité de séquence génomique avec les virus SARS CoVs isolés chez l’homme et la civette en 2003. De ce point de vue, ils sont donc plus distants du SARS-Cov que la plupart des autres SL-CoVs de chauve-souris, identifié en Chine depuis 2003, qui se trouvaient dans la zone des 90 % d’identité de séquence.

Les écrits de Dan Hu et Changjun Wang nous aident à ouvrir les yeux sur la possibilité réelle d’un programme militaire

Nous pouvons remercier Dan Hu et Changjun Wan, qui ont endossé la responsabilité de superviser les recherches publiées, pour leur transparence. Malgré le fait qu’ils travaillent dans des institutions militaires sous contrôle de l’armée rouge ,ils bénéficient d’une large marge de manœuvre en ce qui concerne la publication de leurs travaux. Comme nous l’avons expliqué précédemment les militaires sont dépourvus de génie scientifique et leur stratégie consiste donc à attirer d’excellents chercheurs universitaires pour travailler dans des laboratoires plus ou moins confidentiels. Cela n’est possible qu’en leur laissant une certaine latitude dans la communication avec leurs pairs sur le plan international. Un chercheur scientifique qu’on empêche de communiquer se sentira frustré et isolé et finira par ne plus rien produire et s’en aller. D’où l’intérêt de les laisser publier. Ils se sentent reconnus et valorisés ce qui est tout à fait louable. De plus cela permet d’organiser des échanges académiques internationaux qui peuvent s’avérer fructueux.

Leurs travaux nous permettent d’obtenir beaucoup de renseignements pour déduire l’ampleur du répertoire de virus que possède potentiellement l’armée chinoise ! Voici, en substance, ce qu’ils rapportent dans la première de leurs deux publications phares de 2017 et 2018.

Ils ont analysé les types de virus pathogènes présents chez les chauves-souris de la zone côtière sud-est de la Chine, en procédant au séquençage méta-génomique par PCR (réaction de polymérisation en chaîne) d’animaux provenant de six sites sentinelles de ces zones côtières. L’acronyme PCR est à présent assez bien connu des Français puisque les tests de positivité au virus SARS-Cov-2 sont réalisés par cette technique qui permet d’amplifier en les multipliant par milliards les fragments d’ADN ou d’ARN présents sur un prélèvement nasal ou bien sur un tampon frotté sur une surface.

En utilisant la technique PCR, ils ont obtenu des millions de fragments de séquences d’ARN viral [NDA, les fragments de séquences ont une longueur d’environ 100 nt, c’est-à-dire environ 1/250 de la longueur totale d’une séquence de coronavirus] provenant des intestins et des tissus pulmonaires de 235 chauves-souris. Ils ont ensuite produit un travail colossal pour déchiffrer le code génétique de tous les fragments de séquences amplifiés en utilisant très probablement des batteries de robots de séquençage. Une fois le code des fragments de séquences établi, ces codes sont analysés par des logiciels spécialisés qui permettent d’identifier, par comparaison avec des banques de données internationales, à quel type d’organisme (bactéries, virus, plante, vertébrés…) et quel type de gène ces fragments de séquence peuvent appartenir. C’est un travail long et rigoureux que l’on peut cependant programmer assez facilement sur des ordinateurs puissants. De proche en proche, par comparaisons multiples et superpositions partielles on peut réassembler l’ensemble des séquences fragmentées jusqu’à obtenir en principe les séquences complètes des organismes auxquels elles appartiennent.

Même informatisé, ce travail prend énormément de temps, car il nécessite souvent l’intervention humaine pour pallier aux difficultés que rencontrent les logiciels et ne peut être conduit avec succès à l’heure actuelle que sur des génomes de virus, car ils sont extrêmement courts. Cependant, plus le génome que l’on cherche à établir sera éloigné d’une séquence de virus déjà connu et plus sa reconstitution posera problème.

Les séquences partielles de virus (viromes) leur ont permis d’identifier 25 familles virales, incluant 16 types distincts de virus d’organismes vertébrés, quatre de virus de plantes et cinq d’insectes. Tous les échantillons ont été analysés phylogénétiquement et de nombreux nouveaux virus de chauves-souris ont été découverts. Certains sont très proches de pathogènes humains et animaux connus, incluant : coronavirus, norovirus, adénovirus, bocavirus, astrovirus, et circovirus.

En ce qui concerne les coronavirus de type SARS, leur présence dans un fouillis de milliards de séquences partielles est repérable grâce aux protéines non structurales RdRp codées dans l’ORF1 qui sont très conservées et spécifiques à ces virus. Les enzymes RdRp (ARN réplicases) catalysent la synthèse d’un brin d’ARN complémentaire à partir d’un brin d’ARN servant de matrice. Elles sont indispensables pour la réplication des virus à ARN comme les coronavirus. Sans avoir besoin d’établir la séquence complète de tous les virus identifiés, on peut par l’intermédiaire d’un fragment spécifique de ces protéines établir un arbre phylogénique décrivant la distance évolutive entre les séquences des nouveaux virus identifiés (degré de parenté entre elles). De cette façon, ils ont pu identifier 62 alpha-coronavirus et 335 beta-coronavirus…

Selon leurs écrits, ils ont établi les séquences complètes de 9 nouveaux beta-coronavirus et 7 nouveaux alpha-coronavirus dont ils ont établi le degré de parenté (arbre phylogénique) entre eux ainsi qu’avec d’autres représentants connus de ces familles de coronavirus.

Leurs observations démontrent la très grande variété de ces virus, chaque colonie de chauves-souris étant le réservoir évolutif de centaines de ces virus pendant un temps que les auteurs estiment  long. C’est un euphémisme très spécial ! L’analyse phylogénique du nombre très restreint de coronavirus de chauves-souris identifiés permet d’estimer la présence d’un ancêtre commun il y a 10.000 ans. Évidemment plus on ajoutera de séquences à l’arbre phylogénique et plus le ou les ancêtres communs s’éloigneront dans le passé. La réalité c’est que ces virus sont là très probablement depuis bien plus longtemps, probablement des millions d’années.

Dan Hu poursuit en soulignant qu’ils ont effectué des tests de pathogénie sur ces deux virus, démontrant qu’ils pouvaient se répliquer [NDA, ce qui leur permet de vérifier et d’affirmer que leur séquence est bien reconstruite correctement] et causer une maladie respiratoire chez les rats de laboratoire. Ils ont même observé au microscope électronique que des particules virales se retrouvaient dans le cerveau des rats… On voit donc que l’annonce faite à retardement que le SARS-Cov2 pouvait causer des troubles neurologiques tels que des troubles olfactifs (qui sont ensuite devenus le symptôme avant-coureur le plus courant) n’est qu’une pseudo-découverte car certaines personnes savaient très bien que cela pouvait être le cas dès le départ de l’épidémie.

Ils concluent que leur étude élargit la compréhension des chauves-souris en tant que réservoir viral et fournit une base pour l’étude de la transmission des virus de la chauve-souris à l’être humain. Une base de connaissances certes, mais également une base de matériel génétique à l’instar des travaux de Shi Zheng Li et Ralf Baric sur les virus synthétiques GOF.

Au total combien y avait-il de nouvelles séquences génomiques parmi les centaines de coronavirus identifiés ? Ont-elles toutes été reconstituées et déposées dans les banques de données scientifiques internationales ? Nul ne le sait.

Quelle peut-être la vision des stratèges militaires chinoises ?

La Chine en tant qu’empire s’est développée depuis plus de deux mille ans, après une phase de guerres incessantes entre les Royaumes combattants. Cette période s’est étalée entre le 5e et le 2siècle av. J.-C. Selon le général Sun Tzu, l’auteur du premier ouvrage de stratégie militaire universellement connu qui date de cette époque : « la guerre est pour l’état une préoccupation sérieuse ; elle nécessite une étude approfondie. »  Nous n’écrivons pas cela pour signifier que les Chinois sont belliqueux de nature, mais au contraire pour dire que ce sont des gens très avisés ayant une tradition et une compréhension militaire de culture très ancienne.

Jusqu’à présent les armes bactériologiques étaient considérées comme étant impossibles à mettre en œuvre sur un théâtre d’opérations sans risquer d’y succomber à son tour. La fabrication et le stockage de bactéries et de virus hautement pathogènes sont également très délicats et peu pratiques sur le plan de la gestion et la mise en œuvre militaire. Cela était suffisamment gênant, durant la guerre froide, pour que les grandes puissances renoncent au développement opérationnel de ce genre d’armes au profit de l’arme nucléaire qui semblait bien plus terrifiante et contrôlable à l’époque. Elle le serait d’ailleurs certainement toujours sans la réalité émergente des virus synthétiques GOF aux pouvoirs contagieux et pathogènes renforcés en même temps. Sans cela, le concept de virus exterminateur serait à relativiser, car en principe il y a toujours une certaine proportion de la population qui ne contracte pas le virus ou reste totalement asymptomatique.

Toutes les maladies les plus terribles ont par le passé présenté une limite de létalité. La peste noire (l’agent pathogène est le bacille Yersiniae Pestis) de 1720 n’a tué que la moitié des habitants de Marseille dont il était impossible de sortir, un cordon militaire ayant été établi autour de la ville. Au niveau de la Provence entière, elle aussi séparée du reste de la France par le mur de la peste, la maladie n’a tué que 30 % de la population. Même les fièvres hémorragiques de type Ebola ou Marburg, qui sont les maladies contagieuses les plus létales,  l’intégralité des populations touchées ne meurent pas. Le degré de létalité varie entre 40 et 80 % selon les souches virales.

Cependant, comme on le voit avec le SARS-Cov2, toutes ces maladies ne laissent pas forcément les survivants indemnes de toutes séquelles. Dans le cas d’Ebola, les survivants ayant développé des symptômes présentent des lésions d’organes qui restent  potentiellement invalidantes à vie.

Fort heureusement, le mode de contagion des virus les plus létaux comme celui de la rage ou du Sida nécessite un contact ultra rapproché avec leur vecteur (morsure, contact de salive avec une coupure, rapport sexuel). On ne sait pas exactement comment le virus du Sida est passé du singe à la l’homme, mais il est létal à 100 %. La trithérapie est un traitement lourd qui permet de reculer considérablement l’échéance, mais pas de guérir. Le Sida tue 700.000 personnes chaque année. Celui de la rage est également létal à 100 % une fois les symptômes déclarés. Une équipe médicale a réussi l’exploit de sauver une adolescente qui avait été mordue environ 3 semaines auparavant et présentait les symptômes de la rage. Le virus de la rage pénètre le système nerveux central et la douleur engendrée ainsi que les spasmes cardio-vasculaires finissent par tuer la personne atteinte.

Lorsqu’elle est arrivée à l’hôpital, cette jeune fille ne pouvait plus parler et était quasi inconsciente. Pour la sauver, elle a été mise en coma artificiel pendant une semaine, les fonctions du cerveau étant suspendues le temps que son système immunitaire puisse construire une réponse au virus. Elle a reçu également deux antiviraux puissants, ribavarine et amantadine. Sa convalescence sous traitement de vitamine B a duré 6 mois et il a fallu attendre 1 an avant qu’elle ne recouvre l’intégralité de ses facultés ! Nous voyons bien que si un tel virus devenait contagieux au-delà du mode de transmission directe par morsure ou léchage, alors l’humanité serait réellement en danger.

Bien sûr, comme nous l’avons montré dans ce chapitre et les précédents des laboratoires secrets ont existé dans le passé, de façon certaine aux USA et en Russie et très probablement également en Chine. Aujourd’hui, l’armée chinoise dispose, en plus de milliers de colonies de chauves-souris, de toutes les ressources humaines dans les domaines de la microbiologie et de la virologie en plus de la technique de construction de laboratoires de haute sécurité. Elle contrôle également des campus militaires où la recherche de haut niveau dans le domaine de la synthèse de virus GOF pathogéniques mortels, potentiellement pandémiques, peut être conduite discrètement sans la nécessité de créer une zone ultra-secrète qui attirerait l’attention par le bouche-à — oreille. Savoir si des laboratoires totalement secrets existent est donc anecdotique.

En tout cas, les laboratoires secrets posent de nombreux problèmes de sécurité et les militaires ne sont jamais très performants dans la conduite de recherches scientifiques. Les militaires chinois savent qu’ils doivent laisser cela aux universitaires. Leur stratégie dans ce domaine est probablement la même que celle des USA. Il s’agit visiblement de laisser la recherche universitaire s’opérer librement afin de disposer de toutes les pièces du puzzle prêtes pour ensuite être assemblées ultra rapidement en cas de besoin. Mais y en aura-t-il jamais besoin quand on dispose par ailleurs d’une armée conventionnelle surpuissante et de l’arme thermonucléaire comme moyen de dissuasion ? L’utilisation de l’arme virale relèverait de la folie pure et simple.

Les virus ne peuvent se concevoir donc que comme une arme de terrorisme qui ne dirait pas son nom sous couvert d’épidémie naturelle. Comme nous le verrons dans un prochain chapitre, il est à l’heure actuelle possible de créer des virus synthétiques sans que leur génome ne porte les stigmates des manipulations effectuées. La seule façon de les identifier réside dans des éléments subjectifs ne pouvant apporter de preuve absolue comme une phylogénie mal établie, l’absence d’un hôte intermédiaire identifié, l’absence de mutations d’adaptations en début d’épidémie et un défaut d’harmonie du génome qui finirait par le rendre rapidement instable.

Une chose est certaine, la pandémie de Covid-19 démontre la difficulté immense qu’il y aurait à  contrôler la dévastation qu’une telle arme pourrait répandre sur terre si un virus 10 à 100 fois plus létal s’y répandait. Rappelons que la grippe espagnole a été environ 150 fois plus mortelle (en proportion de la population terrestre) que ne l’a été le COVID-19 pour l’instant avec 1 million de morts entre décembre 2019 et septembre 2020. Que se passerait-il ? La Chine vient de démontrer qu’elle a pu contrôler une pandémie sur son sol, par des mesures drastiques, en fermant totalement la ville de Wuhan, ainsi que la ville de Pékin pour la mettre à l’abri, en plus d’un confinement domestique inhumain.  Les pays de l’UE, manipulés par la Chine et l’OMS n’ont pas su fermer leurs frontières à temps et pratiquer des tests et des mises en quarantaines systématiques à l’entrée de leurs territoires. Il s’agissait là d’une absence de réponse plus idéologique que raisonnée. Le grand credo de nos gouvernants européistes était de préserver le libre-échange, quels que soient les évènements. Gageons que ce credo insensé ne perdurera pas à la prochaine pandémie de coronavirus qui ne manquera pas de se produire dans les années à venir si la Chine ne prend aucune mesure radicale concernant les marchés aux animaux sauvages, les trafics de chauves-souris en particulier, et les recherches sur les virus GOF pandémiques.

chapitre 5 — Les propriétés d’infectiosité et de réplication hors norme du SARS-Cov2 sont-elles à l’origine de la paranoïa de nos élites gouvernementales ?

À l’heure où un second confinement qui sera pénible et dévastateur pour l’économie de la France commence, on peut se demander si une paranoïa n’a pas gagné nos gouvernants en ce qui concerne la possible résilience pandémique au long court du SARS-Cov2. Au cœur du problème se trouve une capacité extraordinaire du virus à réparer son génome et à infecter les cellules.

Partie 1 —  Fonctionnement des coronavirus à SARS de 2002 et 2019

Comme le SARS-Cov de 2002-2003 (à présent appelé également SARS-Cov1), le SARS-Cov2 apparu fin 2019 est un virus potentiellement très résilient grâce à une propriété d’auto-réparation de son génome. C’est  une caractéristique exceptionnelle absolument unique chez les virus qui permet à son  extraordinaire ARN polymérase, d’être dix fois plus rapide que celle des autres virus. À cela s’ajoute une capacité accrue à reconnaître le récepteur de pénétration cellulaire ACE2 par l’intermédiaire d’une protéine de l’enveloppe virale  (hémagglutinine estérase) abusivement appelée « seconde clé » de façon journalistique anxiogène. En fait, cette protéine non essentielle en apparence permet au virus de mieux adhérer aux cellules hôtes augmentant les chances de la protéine S de reconnaître le récepteur de pénétration cellulaire. Cette aide à la pénétration cellulaire n’est pas unique au SARS-Cov2, on la retrouve dans de nombreux virus super infectieux comme le virus Ebola, le VIH et les souches hautement pathogènes de la grippe aviaire.

De façon générale, les betacoronavirus, dont font partie le SARS-Cov1 (2002) et le SARS-Cov2 (2019), sont des virus dits à ARN non segmenté de polarité positive. Ces termes de jargon scientifique sont peu parlants et a priori rébarbatifs pour le public, mais ils ont une grande importance, car ils correspondent à des caractéristiques essentielles qui conditionnent le mode de réplication de ces virus et nous éclairent sur ce qui peut inquiéter dans les milieux informés (dont font partie nos gouvernants).

Sur le plan de l’assemblage moléculaire

Tous les coronavirus possèdent une double enveloppe protéique encapsulant du matériel génétique sous forme d’ARN (acide ribo-nucléique) dit ARN au lieu d’ADN (acide désoxyribonucléique) classique qui constitue le code génétique de l’intégralité des espèces du monde vivant et également d’un certain nombre de virus. Dans le cas des coronavirus cet ARN se présente sous la forme d’un seul brin non segmenté. La polarité + de ce brin signifie qu’il va être directement transcrit en protéines par l’intermédiaire des ribosomes (organites cellulaires) comme de l’ARN messager classique. Dans certains autres types de virus, l’ARN est de polarité — ce qui signifie qu’il doit être transcrit en ARN + (par une transcriptase spécialisée) avant d’être transcrit en protéines. 

Les protéines structurales

Trois protéines virales sont ancrées dans l’enveloppe virale : la protéine spicule (S), qui lui donne son aspect en couronne et son nom, la protéine de membrane (M), la protéine d’enveloppe (E).

Les protéines M et E sont impliquées dans l’assemblage viral et la sécrétion. La protéine S s’assemble en trimères à la surface des virions et joue un rôle clé dans l’entrée du virus dans la cellule cible. Elle est constituée de deux domaines, le domaine S1 responsable de la liaison du virus à son récepteur et le domaine S2 responsable de la fusion de l’enveloppe virale avec une membrane cellulaire.

La fusion est activée par des protéases cellulaires par clivage de la protéine S. La protéine de membrane M est la plus abondante de l’enveloppe et joue un rôle majeur dans l’assemblage du virion. La petite protéine d’enveloppe E a un rôle dans la sécrétion des virions.

La capside virale est formée par la nucléoproteine (N) qui encapsule le génome viral. Le coronavirus SARS-CoV-2 utilise comme porte d’entrée dans les cellules qu’il infecte une molécule présente à leur surface : l’enzyme transmembranaire ACE2 qui se comporte comme un récepteur pour le virus. L’entrée du SARS-CoV-2 dans les cellules cibles nécessite l’activation de la protéine S présente à la surface du virus.

Finalement l’hémagglutinine estérase (HE), une protéine de surface, est impliquée dans le mécanisme de pénétration cellulaire en permettant l’adhérence du virus sur la surface des cellules hôtes.

Les récepteurs ACE2 sont présents sur les cellules qui tapissent l’intérieur des alvéoles pulmonaires également sur l’intestin grêle et à un degré moindre sur le gros intestin et le foie.

Les protéines non-structurales (réplicases)

Les protéines non-structurales codées par les cadres de lecture ouverts (ORF1a et ORF1b) sont au nombre de 16 (nsp1 à nsp16). Elles participent à la réplication du génome du virus et la régulation de ce processus, mais également potentiellement à un mécanisme d’évasion immunitaire (nsp3, nsp13, nsp15, nsp16).

Les facteurs accessoires ou auxiliaires

En plus des gènes classiquement conservés à travers les coronavirus, la présence de 6 gènes additionnels a été identifiée à l’extrémité 3′ du SARS-Cov1 de 2002 (ORF 3a, 3 b, 6 7a, 7 b, 8a, 8 b et 9 b). Ce sont des protéines accessoires (facteurs accessoires ou dits auxiliaires) dont les fonctions distinctes précises restent très mal connues, mais sont globalement impliquées dans l’abaissement ou la suppression de la réponse immunitaire.

Le SARS-Cov2 encode une série identique de facteurs accessoires supplémentaires 3a, 3b, 6, 7 a, 7 b, 8, 9 b, très semblable au SARS-Cov1 avec un degré d’identité troublant pour certains facteurs.

La protéine codée par l’ORF3a participerait au blocage de la signalisation des interférons, via la régulation négative de l’expression d’IFNAR (rôle de la protéine ORF3a du SARS-CoV-1) et de la phosphorylation de STAT-1 (par la protéine nsp3).

L’ORF3b et l’ORF6 sont des antagonistes démontrés de l’INF-1.

Le facteur codé par l’ORF7a, une petite protéine composée de 122 acides aminés, partage 100 % d’identité avec celui du SARS-Cov1. La fonction de cette protéine de type transmembranaire reste totalement inconnue en raison du fait que malgré un type de repliement commun à 180 autres protéines connues sa composition en acide aminé est si différente que sa fonction ne peut être inférée par comparaison.

Le rôle de l’ORF7b est jusqu’ici inconnu, probablement à la fois auxiliaire et structural.

La protéine de SARS-CoV2 codée par l’ORF8 montre une homologie de séquence de moins de 20 % par rapport à celle de l’ORF8 trouvé sur le SARS-CoV-1 et est donc hautement divergente. Il a été proposé que l’ORF8 pouvait nuire à la  fonction immunitaire de l’hôte de plusieurs façons. Les études ont montré que l’ORF8 du SAR-CoV-2 (mais pas celui du SARS-CoV-1), entraîne une suppression des complexes majeurs d’histocompatibilité (MHC-1) un élément essentiel de la réponse immunitaire. La sur-expression exogène de l’ORF8 perturbe également la signalisation de l’interféron 1 (IFN-1) un médiateur de la réponse immunitaire.

La protéine de l’ORF9b (sous unité du gène nucléocapside ORF9) est un suppresseur de l’interféron-1 par l’intermédiaire de la formation d’un complexe avec la protéine TM70 intermédiaire de signalisation indispensable dans la réaction immunitaire innée.

Nous voyons donc que le SARS-Cov2 par l’organisation de son génome, l’assemblage de sa structure tridimensionnelle, et la présence d’une série quasi identique de facteurs auxiliaires situés à l’extrémité 3′ de son ARN est extrêmement semblable au SARS-Cov1 avec lequel il partage 82 % d’identité (ndlr : clarification de l’auteur) de séquence en ce qui concerne les nucléotides codant les gènes, c’est-à-dire l’ensemble des protéines que nous venons de décrire. Cependant, si on inclut les parties non codantes du génome le pourcentage d’identité tombe à 79 %. Ce relativement faible pourcentage a été un prétexte en début d’épidémie à l’affirmation répandue que ce virus était différent. Mais il s’agit d’une distance évolutive sur le plan phylogénique et non pas sur le plan de la structure et du fonctionnement du SARS-Cov2, comme nous venons de le voir. De plus, il partage avec le SARS-Cov1 une capacité de réparation de son ARN unique parmi les coronavirus ce qui le rend encore plus proche de celui-ci.

Sur le plan du génome et du mode de réplication du SARS-Cov2

De façon générale, sur le plan moléculaire, l’ARN est très proche de l’ADN dont il est une copie sur une courte longueur. Il correspond à quelques gènes seulement, souvent uniquement un, correspondant à la synthèse d’une ou plusieurs protéines. Dans le fonctionnement des cellules, il est l’intermédiaire moléculaire indispensable qui permet l’expression des gènes. Dans toutes les cellules eucaryotes (c’est-à-dire l’essentiel du monde vivant), l’ARN est généré dans le noyau sous forme de simples brins au lieu de double hélice comme l’ADN. Cependant, dans certaines circonstances il peut aussi former aussi de doubles hélices. Du fait qu’il est exprimé sous forme de simple brin et qu’il n’est pas à proprement parlé le vrai code génétique, il n’y a pas de mécanisme cellulaire de réparation de l’ARN, la réparation des gènes se faisant par l’intermédiaire d’enzymes spécialisées directement au niveau de l’ADN. Sa réparation s’effectue grâce au fait qu’il est sous forme de double hélice. Les 2 brins de la double hélice d’ADN étant complémentaires l’un de l’autre, si l’un des 2 brins seulement est endommagé, c’est-à-dire lorsqu’un des nucléotides composant un filament (brin) moléculaire d’ADN est manquant (cassure) ou ne correspond pas aux nucléotides complémentaires, ou est corrompu chimiquement, alors des enzymes spécialisées entrent en jeu pour réparer le brin endommagé en se servant de l’autre brin comme référence pour la réparation. Des mécanismes sont également prévus pour la rupture double brin, fort heureusement plus rare, car beaucoup plus dangereuse pour la survie saine de la cellule.

À noter que les endommagements ou ruptures de brin peuvent être causés par les enzymes responsables de la traduction et de la réplication des gènes, mais avec une probabilité plus faible cependant que ceux causés par le métabolisme cellulaire normal produisant du stress d’oxydation, source de nombreux dommages. Les rayonnements ultraviolets (UV) et les radiations ionisantes ou les agents chimiques génotoxiques sont également la source de rupture simple ou double de l’ADN. Ces dernières étant les plus dangereuses, car pouvant déclencher une réplication anormale des cellules qui ont perdu une partie de leur génome (cassure double brin non réparée) ou ont muté (cassure double brin mal réparée).   

Du fait que l’ARN est produit et circule majoritairement sous forme simple brin non réparable, s’ajoute une instabilité chimique intrinsèque due à ce qu’une des briques essentielles de sa structure moléculaire est la molécule de ribose moins stable que le désoxyribose. Par conséquent, et contrairement au virus à ADN, les virus à ARN présentent des taux de mutation élevés au cours de leur réplication, car la machinerie cellulaire ne prévoit pas leur réparation comme c’est le cas pour l’ADN.

Ces nombreuses mutations engendrent des variations dans leurs niveaux de contagiosité et de virulence qui sont observées entre des épidémies distinctes et également durant une même épidémie, comme c’est le cas du virus SARS-Cov2 causant la Covid-19. Comme nous le verrons dans le chapitre suivant, cette caractéristique particulière permet de tirer des conclusions intrigantes à propos du SARS-Cov2 par rapport au SARS-Cov1 de 2002-2003 qui remettent sérieusement en question le fait que le pangolin puisse être l’hôte intermédiaire et indiquent une adaptation très précoce du virus à l’homme.

C’est une particularité essentielle des virus à ARN de pouvoir se répliquer en se passant de code ADN. Cela tient au fait que les virions ne se répliquent pas eux-mêmes, mais utilisent une partie de la machinerie cellulaire de leur hôte pour se reproduire.

L’ARN est en fait un élément intermédiaire dans l’expression d’un gène, entre l’ADN formant les chromosomes contenus dans le noyau de la cellule et la synthèse protéique se produisant en dehors du noyau dans le cytoplasme. Cette synthèse nécessite spécificité et production de masse. Dans le processus d’expression des gènes encodés par l’ADN (stable sous forme de double hélice), de l’ARN est synthétisé par une enzyme (l’ARN polymérase) sous forme de multiples brins identiques codant la même protéine ce qui permet leur production en grand nombre par les ribosomes, sorte de petites usines de fabrication, situés dans le cytoplasme.

Les coronavirus court-circuitent donc toute la phase d’expression génétique du noyau cellulaire en infestant directement le cytoplasme d’une cellule hôte dans lequel ils relarguent leur ARN, comme si c’était de l’ARN messager propre à la cellule. Il détourne les ribosomes pour fabriquer les protéines indispensables à la réplication virale et son encapsulation. Parmi ces protéines, une enzyme appelée ARN réplicase (ou ARN polymérase – ARN dépendante, RpRd) indispensable à la réplication de l’ARN viral est générée par les ribosomes. Le matériel génétique du virus code donc une protéine qui une fois exprimée dans la cellule hôte va permettre de répliquer son ARN.

Dans le détail le mécanisme de réplication d’un coronavirus peut se résumer ainsi :  « Le génome de polarité positive est traduit directement en une grande polyprotéine qui est ensuite clivée pour donner naissance à trois protéines P1, P2 et P3. La maturation de ces protéines virales fait intervenir plusieurs clivages en cascade. La région P1 contient l’information génétique codant pour les protéines de capside. Les régions P2 et P3 codent pour des protéines non structurales, dont l’ARN polymérase-ARN dépendante ou réplicase. La réplicase va synthétiser un brin (— ) pour aboutir à la forme réplicative constituée d’un brin (—) et d’un brin (+) appariés en double hélice. Le brin (— ) va servir à la synthèse de nouveaux brins (+) toujours grâce à la réplicase dans un complexe appelé “intermédiaire de réplication”. Ces nouveaux brins (+) vont être encapsidés afin de former de nouveaux virions. »  Le virus s’assemble dans le réticulum endoplasmique, une structure en forme de réseau de canaux occupant l’espace dans le cytoplasme. Il est ensuite transporté par une vésicule vers la membrane plasmique qu’il traverse pour infecter une nouvelle cellule.

Sans l’ARN réplicase le virus n’a aucune possibilité de se reproduire dans le cytoplasme cellulaire. Elle est donc une cible pour des molécules thérapeutiques qui la bloqueraient ou en fausseraient le mécanisme de fonctionnement causant dans l’ARN viral des intercalations délétères de bases azotées chimiquement voisines, mais différentes des nucléotides lui faisant perdre sa capacité de coder des protéines virales fonctionnelles. La grande difficulté dans l’établissement d’une telle drogue est que la rendre spécifique à 100 % de l’ARN polymérase virale est extrêmement compliqué, voire pas envisageable. Il en résulte en pratique que toute molécule thérapeutique (comme le remdésivir) qui la ciblerait produirait également des effets délétères génotoxiques sur les cellules de l’hôte.       

Partie 2 — Les intercalations erronées conduisent à des mutations du virus qui sont réparées par une enzyme spécifique, unique aux SARS-Cov1 et SARS-Cov2

La réplication des virus à ARN est très vulnérable à un nombre de facteurs, dont les enzymes de modification de l’ARN produites par le système immunitaire et les erreurs de copie dues à leur réplicase. L’intercalation d’une base azotée qui ne correspond pas au code génétique de départ a lieu. Ces erreurs arrivent fréquemment puisque le taux d’erreur intrinsèque de leurs réplicases est l’ordre de quelques erreurs par copie du virus, mille fois supérieur à celui des virus à ADN. Cependant, les virus ont développé une batterie de mécanismes pour compenser ce problème et augmenter considérablement la fidélité du processus de réplication de sorte que le taux d’erreur diminue radicalement. De plus, de nombreuses mutations sont silencieuses, car produisant le même acide aminé ou se produisent dans la partie non codante, ou conduisent à un virus non viable. Mais ces mutations restent immensément fréquentes au court d’une épidémie, puisque l’organisme d’une seule personne infectée peut produire des millions de virions (copies individuelles du virus), chaque cellule infectée de l’organisme en relâchant des centaines, voire des milliers, avant d’éclater ou de rentrer dans un processus apoptotique résultant de l’infection. Seules quelques mutations finissent par engendrer des mutations que l’on appelle « fixées » parce qu’elles dominent sur le territoire de propagation, car bien adaptées à l’hôte et à la contagiosité nécessaire à la survie du virus. Plus l’épidémie se répand et plus les chances d’obtenir des mutations très hautement pathogènes s’accroissent par le fait de la multiplication des individus atteints. Plusieurs mutations concomitantes peuvent être nécessaires pour augmenter certaines caractéristiques infectieuses. Il existe à présent plus d’une centaine de formes du virus par mutations fixées répertoriées ou comme variants* pour le SARS-Cov2 à travers le Monde. Certaines comme celles qui se sont répandues en Europe sont considérablement plus létales que les variants initiaux de Wuhan (certaines souches européennes ayant seraient 270 plus virulentes).

 Dans le cas du SARS-Cov-2, l’ARN polymérase est dix fois plus rapide que celle des autres virus à ARN, mais beaucoup moins fidèle engendrant un taux de mutation beaucoup plus élevé. « Elle produit des erreurs qui, si elles n’étaient pas corrigées, mèneraient à une détérioration rapide du virus. En utilisant des médicaments antigrippaux comme l’Avigan, des chercheurs sont arrivés à lui faire accumuler de nombreuses mutations jusqu’à rendre le génome non fonctionnel. »

Cependant, cette faiblesse est compensée ce qui permet finalement à ce virus d’avoir une vitesse de réplication exceptionnelle sans que cela dégrade l’intégrité de son génome.

Isabelle Imbert, chercheur au CNRS, étudie le complexe de réplication du SARS Cov depuis 2003 à l’université Aix-Marseille. Elle est une spécialiste des coronavirus et l’équipe dans laquelle elle travaille au Laboratoire Architecture et Fonction des Macromolécules Biologiques  (AFMB) de Marseille a découvert que la principale enzyme de réplication du SARS-CoV de 2003 (l’ARN polymérase) était assistée de deux cofacteurs indispensables (nsp7 et nsp8), c’est-à-dire des protéines participant au complexe de réplication.

« De plus, ces virus possèdent une enzyme exonucléase (la protéine non structurale nsp14) qui assure un “contrôle qualité” sur le génome, afin de corriger les erreurs qui peuvent se produire au cours de la réplication. “Cela explique la grande stabilité de la séquence d’ARN au cours du temps et entre les différentes souches d’une même espèce » nous dit-elle.

« Ce mécanisme apporte aussi des éléments de réponse quant à l’absence d’effet de la ribavirine chez les patients infectés par le SARS-CoV ou le MERS-CoV, alors qu’il s’agit d’un antiviral à large spectre, efficace par exemple contre le virus de l’hépatite C. “Ce médicament s’incorpore dans l’ARN du virus, à la place d’un nucléotide, et perturbe le fonctionnement du virus l’empêchant de se reproduire de façon viable. On parle d’analogue nucléotidique. Mais chez les coronavirus, il est expulsé par l’exonucléase”, explique-t-elle encore. » (Source : INSERM)

« Ainsi, pour la première fois, une explication est avancée quant à l’inefficacité de ce médicament contre les coronavirus. Tous les médicaments analogues de nucléosides qui fonctionnent sur ce principe en leurrant l’ARN polymérase sont susceptibles d’échouer également. » (Source : Theragora).

Il faut noter au passage que le remdésivir de Gilead dont le principe d’action est basé sur le fait que son métabolite actif GS-5734, est analogue de nucléotide, perturbe l’action de l’ARN polymérase et échappe à la correction des erreurs par l’exoribonucléase (Maria L. Agostini et al., « Coronavirus Susceptibility to the Antiviral Remdesivir (GS-5734) Is Mediated by the Viral Polymerase and the Proofreading Exoribonuclease », mBio, vol.9, no 2,‎mars-avril 2018). Du fait de la nécessité d’un dosage élevé et d’un manque certain de spécificité pour l’ARN polymérase virale (voir plus haut) il est également un médicament d’une toxicité avérée en particulier pour les reins.

Cette découverte contribue non seulement au développement de nouvelles stratégies thérapeutique, mais révèle que les coronavirus ont acquis eux-mêmes cette fonction de stabilité génomique. En effet l’exonucléase impliquée possède un repliement unique ce qui indique qu’elle n’a pas été acquise par recombinaison avec un autre virus, mais développée par les coronavirus au cours de leur évolution. Cette propriété structure/fonction montre que les coronavirus se situent à un des points de bascule de l’évolution pour la stabilité génomique. 

Il semble donc que les voies de la Nature soient tout aussi impénétrables que celles de Dieu. La destruction ou la perturbation de l’habitat de l’espèce mammifère la plus reculée et la plus sauvage, héritière de l’ère des dinosaures, était une première menace comme nous l’avons décrit au chapitre 3. Mais encore plus sûrement le trafic culinaire à grande échelle ainsi que les études universitaires GOF sur les virus qu’elle véhicule, sont autant de facteurs qui ont conduit, ou vont conduire inexorablement, à la libération de virus au potentiel extraordinairement pathogène pour l’espèce humaine. Par sa technologie et son pouvoir de dévastation, l’Homme est devenu l’espèce dominante de la planète bien avant les insectes. Il a proliféré au-delà du raisonnable, pas tant en nombre d’individus, mais par son insatiabilité à détruire son environnement. La mise en danger de la planète par un désir de profit confinant à la folie (quel intérêt à mettre à son menu des chauves-souris) finit par déclencher un mécanisme écologique de régulation des espèces proliférantes. 

Partie3. Les mutations et leur fréquence jouent un rôle crucial dans le déroulement d’une épidémie

Une très grande confusion règne dans les médias, car de nombreuses informations sur le SARS-Cov2 et l’évolution de l’épidémie s’entrecroisent de façon contradictoire. Par exemple certains intervenants font état d’un virus qui mute pendant que d’autres affirment que le virus ne mute pas, chacun étant persuadé de détenir la vérité. Cette cacophonie résulte du fait que chacun répète une chose différente entendue incidemment ou reçue après interview d’un expert scientifique. Malheureusement, les experts scientifiques ne sont en général pas de bons communicants parceque’ils n’essayent pas de rendre intelligible ce qu’ils disent et se fourvoient souvent sur la façon dont leurs dires vont être déformés en étant répétés.

En ce qui concerne les mutations :  tous les virus mutent. Un virus qui ne mute pas n’est pas un virus. La seule question est de savoir à quelle vitesse il mute et qu’elles sont les parties de son génome qui mutent. Mais parler de vitesse de mutation prête également à confusion, malheureusement, pour la compréhension des journalistes et celle du grand public, car la vitesse de mutation n’est que le reflet du nombre total de cycles de réplication du virus sur l’ensemble d’une population infectée. Un virus contenu dans un tube à essai va y rester des décennies sans muter puisqu’il ne se réplique pas.

Un virus pandémique infecte des centaines de millions d’individus en se répliquant dans chacun d’entre eux de très nombreuses fois, des millions de fois en fait s’il n’est pas stoppé à temps par le système immunitaire. Comme nous l’avons vu les mutations sont causées par des défauts causés par la machinerie cellulaire de réplication tout comme une photocopieuse va engendrer quelques défauts presque invisibles dans un document. Si l’on procède  mainte et mainte fois à la copie de la copie du document sa qualité va finir par diminuer et à la fin le texte photocopié de ne sera même plus reconnaissable.

Donc, en pratique les mutations ne sont que des changements parfaitement aléatoires à la base. Elles jouent pourtant un rôle critique bien connu dans les départs d’épidémie par l’émergence de virus mutants appelés souches pathogènes et contagieuses adaptées à l’hôte. Elles jouent également un rôle critique dans la fin des épidémies avec l’atténuation de la virulence résultant également de mutations délétères pour la survie du virus. De nombreux autres facteurs peuvent intervenir aussi de façon très complexe et très mal comprise dans la fin d’une épidémie : ils sont saisonniers, géographiques, alimentaires, sociétaux. Il faut noter que les virus peuvent également produire des variants* par recombinaison (rappariement) avec des virus semblables ou de même type en circulation endémique de faible pathogénie. C’est ce qui se passe d’ailleurs avec le SARS-Cov2 ou depuis l’été 2020 circulent de nouveaux variants plus ou moins pathogènes, chaque variant présentant d’ailleurs de multiples mutations.

Le virus initial dominant de Wuhan ne circule plus, mais d’autres variants et mutants en provenance de différents pays l’ont remplacé ce qui relance quelque peu l’épidémie. Dans chaque territoire le virus a évolué en mutant et s’est recombiné de façon indépendante avant d’être réexporté à l’occasion des échanges humains pendant la saison estivale. Tout cela indique à quel point, plus que les mesures au niveau individuel, le maintien de la fermeture des frontières est l’élément essentiel pour la prévention de la première venue d’une épidémie, mais aussi de sa réintroduction.  

S’il est très facile de comprendre comment la pression évolutive entraîne le début d’une épidémie, il est plus malaisé de savoir comment elle peut contribuer à sa fin. En fait, il faut considérer que la pression sélective recouvre plusieurs aspects qui peuvent logiquement se schématiser comme suit :

(a) seules les mutations qui n’empêchent pas le virus de se répliquer et d’infecter un nouvel hôte perdurent ;

(b) les mutations qui augmentent la contagion prennent le dessus dans un premier temps puisqu’il y aura plus d’individus infectés transportant cette souche dans une population non immunisée ;

(c) les mutations plus pathogènes produisent plus de virus dans un même individu le rendant potentiellement plus contagieux, par le nombre de virus exhalés, mais le rendant très malade également plus vite. Un individu très malade réduit ses déplacements et le risque de contaminer un grand nombre de gens ;

(d) les mutations moins pathogènes permettent aux individus les plus résistants de ne pas développer de symptômes et du fait de leur activité sociale vont répandre le virus dans le reste de la population favorisant le développement de résistance immunitaire dans la population par l’intermédiaire de variant viraux moins pathogène, mais plus contagieux.

Les pressions évolutives (a) et (b) présentent un aspect intrinsèque et ont lieu quelle que soit la structure sociale de la population hôte. Elles sont à l’origine de l’adaptation d’un virus à une population et du départ d’une épidémie. En début d’épidémie, des mutations sont nécessaires pour que le virus s’adapte à son nouvel hôte lors du franchissement de la barrière interespèce, ce qui souvent nécessite l’adaptation intermédiaire à une espèce d’animaux domestiques ou de proximité avec l’homme.

Ensuite, pendant une phase transitoire qui peut durer plusieurs semaines ou plusieurs mois le virus continue de muter pour devenir de plus en plus contagieux et pathogène. La pathogénie est une résultante de l’adaptation de réplication. Plus son taux de réplication est élevé dans l’hôte et plus il est pathogène (virulent), car le système immunitaire est submergé et n’a pas le temps de réagir correctement, ou bien réagi brutalement  et massivement entraînant le fameux orage de cytokines, une réaction immunitaire qui détruit les poumons et autres organes touchés par le virus, entraînant une mort quasi assurée alors que le virus a disparu du corps.

Les mutations virales correspondant aux pressions évolutives (b) et (c) sont au cœur des fantasmes et des poncifs des films hollywoodiens série B. Qui n’a pas vu la scène du chercheur en microbiologie, enfermé dans son scaphandre de protection niveau P4, qui observe au microscope un virus hautement pathogène et découvre, les yeux écarquillés, qu’il a muté ? Ce raccourci cinématographique a contribué à associer mutation à danger obligatoire dans la perception du grand public. Par contre la pression évolutive de fin d’épidémie ne fait l’objet d’aucun fantasme bien que ce soit une composante qui existe bel et bien.

La réalité de la pression sélective (c) peut varier considérablement en fonction de la structure sociale et de la contagiosité intrinsèque du virus de départ. Rappelons le rôle fondamental que joue depuis de très nombreuses années le transport aérien dans la propagation des grippes saisonnières. Le SARS de 2002 avait atteint le Hilton de Hong-kong d’où il s’était répandu vers Hanoï et une trentaine de pays à cause d’un médecin de Canton super-contaminateur (chapitre 3) qui avait passé une nuit très malade au Hilton.

L’époque moderne veut que l’on puisse tomber malade au cours d’un voyage qui nous amène en quelques heures à des milliers de kilomètres de chez nous. Certaines personnes parfois de façon totalement inconsciente, tentent de voyager même lorsqu’elles sont malades, à l’instar d’un cardiologue de l’Hôpital français de Hanoï (Arte, Pandémie : la traque planétaire — intégrale) qui pris de peur devant les symptômes de SARS qu’il était en train de développer avait décidé de rentrer en France pour s’y faire soigner sans le déclarer aux autorités françaises. Il a passé 10 heures avec 300 passagers dans un avion de ligne vers la France contaminant quelques passagers qui auraient pu à leur tour devenir des contaminateurs. Heureusement, aucun des passagers n’est mort et le SARS ne s’est pas répandu en France. Le médecin est décédé, à l’isolement, dans un service de réanimation qui fort heureusement avait été complètement séparé du reste de l’hôpital. De même, le Covid-19 s’est répandu comme une traînée de po enflammée autour des lignes de transport aérien

intercontinentales. De sorte que la pression (c) engendre à notre époque à coup sûr la propagation extrêmement rapide d’une épidémie, la transformant en pandémie.

La pression sélective (d) est également un mécanisme qui ne se met pas nécessairement en place, car il est tributaire de la vitesse de propagation de la souche la plus pathogène. Si les mutants les plus pathogènes circulent plus vite que les mutants les moins pathogènes alors l’épidémie ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura rendu malade le plus grand nombre d’individus possible. Cependant, les courbes de décès et d’individus positifs, au moment de la mise en place du second confinement, semblent indiquer que nous sommes dans un processus de fin d’épidémie par pression évolutive de type (d). Étant donné le décalage entre la contamination et le décès possible il faut attendre une ou deux semaines pour en avoir la confirmation.

Les prédictions alarmistes que l’on a entendues au sujet de 500 000 morts au moment de la première vague et de 400 000 pour la deuxième vague ne tiennent aucun compte de l’évolution du virus en fonction des mécanismes de pression sélective. Elles se basent uniquement sur le taux de réplication R0 (entre 3,6 et 4) établi sur les données du début d’épidémie à Wuhan. De plus, le chiffre avancé pour la deuxième vague prend en compte que seulement 20 % de la population française a été en contact avec le virus au cours de la première vague. Ce dernier chiffre qui correspond à 13 millions de personnes se base sur le fait que 4 millions d’entre elles ont consulté pendant la période du confinement de mi-mars au 12 mai, pour des symptômes reliés au Covid-19 et qu’un grand nombre de gens disent avoir eu des symptômes légers avant le confinement sans compter tous ceux qui ont été asymptomatiques ou n’ont simplement pas été contaminés par le virus malgré des contacts avec une ou plusieurs personnes positives.

Rappelons que sur le porte-avions Charles de Gaulle où les marins ont été confinés pendant  1 mois complet entre fin février et début avril, dormant dans des chambrées ou l’atmosphère est en principe entièrement filtré et recyclé ce qui a peut être aidé à une large contamination. 30 % des personnels n’étaient pas positifs et 1/4 du reste de l’équipage qui était positif au Covid-19 était asymptomatique ou n’avait pas eu les symptômes classiques. « Sur les 1.568 marins, aviateurs et autres personnels du bord, 1.064 ont été diagnostiqués “positifs”, soit 69,7 %. Sur les 1.064 contaminés, les asymptomatiques représentent 13 %, 8 % des malades ont développé des symptômes atypiques : ni fièvre ni toux ni perte du goût ou de l’odorat, mais des douleurs thoraciques ou des maux de tête. » (Source : FranceInter)

Rappelons également que durant la peste noire de 1720, Marseille avait été isolée par un cordon sanitaire militaire et plus personne ne pouvait y rentrer ou en sortir. 50 % des habitants sont morts alors que la létalité de la peste est de 70 %. Donc, 30 % des habitants malgré le confinement de la ville n’ont tout simplement pas développé de symptômes. À cette époque il n’y avait d’ailleurs pas confinement individuel, sinon on n’aurait pas pu ramasser les morts.

Rappelons enfin que pour l’instant, cette épidémie, que nous jugeons dramatique, n’a causé officiellement en France que le décès de 0.05 % de la population (0.013 % dans le Monde) sur 10 mois alors que meurt environ 1 % de la population chaque année en France.  La France a déploré pendant le confinement le décès de 31 000 personnes, essentiellement des personnes très âgées, ou à risque en raison du cumul de pathologie (diabète, obésité, hypertension, cancer évolutif). Le chiffre de 500 000 avancé sur 20 % correspond à 100 000 décès. Le confinement général de la population de la mi-mars au début mai aurait donc évité le décès de 69 000 personnes. Cela est n’est pas crédible par rapport au nombre de décès en Suède. La Suède où n’a été imposé aucun confinement se retrouve à la fin du mois d’octobre 2020 avec la même proportion de décès (5900 pour 10,3 millions d’habitants).

Il est vrai que la population la plus à risque est celle des personnes âgées en EHPAD et qu’elle doit bénéficier de mesures de protection qui peuvent être prises en dehors d’un confinement généralisé. Il n’est pas croyable d’entendre de la bouche du Président de la république qu’il serait injuste d’imposer un confinement à certains groupes de personnes et pas à d’autres et que de ce fait tout le monde doit se confiner en achevant d’éteindre l’économie déjà trop précaire de la France. Le principe de la République française est l’égalité des chances pas celle des malchances.

En s’équilibrant entre elles ces pressions évolutives sur les mutations conditionnent le déroulement d’une épidémie au fur et à mesure que la proportion de population contaminée augmente développant une immunité de groupe. En début d’épidémie dans les premières semaines ou mois on observe un renforcement du pouvoir contagieux (b) et de la pathogénie (c). En fin d’épidémie ce sont les mutations moins pathogènes qui prennent le dessus (d).

Les 4 types de pressions évolutives sont les paramètres d’un modèle simplifié de la réalité, mais ils permettent de se rendre compte de la complexité de la pression évolutive sur le développement d’un virus dans une population qui va au-delà de la modélisation mathématique basée sur le R0 et le R0 modifié par le confinement et le port du masque, prise en compte par le Haut Conseil de la santé publique.

Une étude théorique scientifique très sérieuse qui tente d’intégrer dans le modèle mathématique la pression évolutive a été publiée dans la revue Nature. Il s’agit de l’étude allemande de Sten Rüdiger de l’Université Humbolt de Berlin. La première phrase du résumé de l’article nous explique que : « Les épidémies et l’évolution de nombreux agents pathogènes ont lieu sur des échelles de temps similaires de sorte que leurs dynamiques sont souvent interreliées. » Bien entendu, cette étude publiée en 2020 s’applique tout particulièrement aux coronavirus qui ont un taux de mutation rapide. Dans une longue et passionnante discussion de conclusion de ses travaux, l’auteur explique, entre autres, que ses résultats indiquent que pour endiguer la diffusion d’une épidémie, il faut empêcher en premier lieu les mutations super-critiques (c.-à-d. extrêmement contagieuses) de se produire en coupant les communications à longue distance, c’est-à-dire les transports aériens. Nous voyons à quel point l’OMS et nos gouvernants ont refusé de suivre ce que par ailleurs la logique ancestrale préconise. En effet, nous explique-t-il, lorsque l’on donne de l’espace à un virus, non seulement le nombre de mutations explose avec le nombre de personnes infectées, mais le transport du virus vers une zone non déjà contaminée favorise l’émergence de mutants et variants plus pathogènes échappant à la compétition d’autres mutants et variants déjà présents. C’est ce qui s’est vraisemblablement passé entre Wuhan et Bergame (Italie) et ensuite entre Bergame et Mulhouse-Colmar (chapitre 4, partie 3). La ville de Bergame a vu l’apparition d’un virus dramatiquement plus létal que celui de Wuhan qui a probablement diffusé vers Mulhouse-Colmar et également vers les USA à la mi-février.

L’autre conclusion de l’étude de Sten Rüdiger est qu’une fois une mutation super-critique établie, comme cela s’est produit en Italie et en France (et probablement de la même façon dans bien d’autres pays comme l’Angleterre), il faut simplement isoler les zones géographiques de départ de ces mutations super-critiques de façon plus locale comme lorsque Marseille fut coupée de la Provence, et la Provence du reste de la France, pendant l’épidémie de peste à Marseille 1720. Dans cette étude aucune mention n’est faite du confinement individuel comme arme de lutte contre la propagation d’une épidémie…

Afin d’ajouter une note d’humour final à ce texte démoralisant, mentionnons l’article paru dans Futura le 31 octobre 2020 dont le but, à visée politique, est de nous enfoncer dans la tête, une bonne fois pour toutes, qu’il est civique de pratiquer la distanciation sociale par confinement individuel pour contrer la maladie. Cet article relate une étude « anthropomorphique » faite au Bélize par des chercheurs qui ont démontré que les chauves-souris pratiquent la distanciation sociale lorsqu’elles sont malades. Ils ont rendu malades 31 chauves-souris capturées en leur injectant une molécule destinée à affaiblir leur système immunitaire. Ils ont également muni chacune d’une petite balise GPS. Ils les ont ensuite relâchées dans leur colonie d’appartenance et ont pu mesurer qu’elles se tenaient à l’écart de leurs congénères dans les relations sociales, mais pas au cours de la chasse nocturne. Nous faisons remarquer à l’aimable journaliste scientifique qui rapporte cette recherche qu’il est observé depuis belle lurette que tous les animaux malades, ainsi que les humains, ont tendance à se tenir en retrait des interactions sociales lorsqu’ils se sentent malades. C’est un réflexe naturel qui permet tout simplement de se reposer en attendant de reprendre des forces. Par ailleurs, les chauves-souris malades arrêtent la distanciation lorsqu’il s’agit de se nourrir… quoi de plus naturel, tout comme les humains malades continuent d’aller au travail parfois malgré la maladie au détriment d’ailleurs de leurs collègues professionnels.

Le port du masque et le confinement sont donc venus interférer dans des mécanismes de propagation complexes pendant l’épidémie de SARS-Cov2 en France, sans que l’on sache réellement si cela a eu un effet bénéfique ou pas. Ces mesures ont imposé une pression évolutive dont on ne mesurera pleinement la réalité qu’à la toute fin de l’épidémie. Mais deux choses sont sûres : (a) on n’empêche pas un virus de proliférer à partir du moment où on lui donner accès à un territoire ; et (b) le confinement change la pression évolutive. En rallongeant l’épidémie, le confinement favorise à long terme les rappariements de virus et leur réintroduction ultérieure au moment où il se relâche par nécessité et que les frontières s’ouvrent à nouveau. Il n’est pas interdit d’imaginer que cette pression évolutive forcée puisse engendrer une alternance interminable de périodes de confinement et de déconfinement. Nous invitons les infectiologues désireux de donner leur avis sur cette situation complexe ou simplement désireux de réfuter cette hypothèse à publier une réponse dans France Soir. 

Notes :

mutation : changement dans la séquence nucléotidique au niveau de l’ADN ou de l’une des paires de bases ; un virus mutant se caractérise par une ou plusieurs mutations critiques qui affectent notablement son pouvoir pathogène ou infectieux. 

variant : changement dans la séquence nucléotidique comme des insertions, des délétions, tout réarrangement génétique. La plupart du temps ces changements conduisent à des propriété d’infectiosité et de pathogénie différente. Parfois le changement d’infectiosité est dû à un facteur environnemental.

Chapitre 6

Partie 1 — Un hôte intermédiaire est-il systématiquement nécessaire dans l’apparition d’une zoonose ?

Au chapitre 1, nous avons montré que la désinformation savamment entretenue par le gouvernement chinois, relayée par l’OMS et les gouvernements occidentaux, empêchait de connaître le point de départ exact de l’épidémie. La destruction des quelques 515 échantillons environnementaux et 70 échantillons d’animaux prélevés sur le marché humide de Wuhan empêche toute conclusion sûre sur le processus de franchissement de la barrière des espèces entre la chauve-souris et l’Homme. Les deux déclarations officielles contradictoires de Gao Fu, le directeur du Centre de Chinois de Contrôle des Maladies Infectieuses, à quatre mois d’intervalle, ne peuvent être considérées comme fiables. L’enquête circonstancielle directe n’est pas complètement forclose. Il reste toujours à cette heure la possibilité d’enquêter auprès des premiers malades de novembre 2019 qui ont survécu, ou auprès de leur famille, pour savoir si oui ou non ils ont été en contact avec un des marchés aux animaux sauvages de Wuhan, ou avec des animaux sauvages en dehors d’un marché, ou avec des personnes présentant des symptômes bénins de cette maladie. Devant le peu de coopération de la

Chine, il ne reste plus que la sagacité scientifique et l’analyse des génomes des coronavirus humains et de pangolins, saisis par les douanes chinoises, pour essayer d’y voir plus clair sur le mécanisme d’émergence du SARS-Cov2. On sait indiscutablement qu’entre 2017 et 2019 des pangolins de contrebande en provenance du Vietnam étaient été infectés de plusieurs virus, principalement par une lignée du virus Sendaï d’origine humaine ainsi qu’au moins deux coronavirus à SARS. Ces derniers se sont révélés par la suite être les deuxième et troisième virus les plus proches du SARS-Cov2. C’est la mine de cuivre abandonnée de Mojiang qui recelait en 2012-2013 le virus le plus proche du SARS-Cov2, connu à ce jour. Deux dates clés, 2012 et 2018, apparaissent autour d’un scénario possible de la genèse du virus qui reste un mystère. L’adaptation parfaite à l’homme du motif de liaison de la protéine S du virus du pangolin de 2019 est compatible avec un forçage adaptatif dans un primate, tels le chimpanzé ou l’orang-outan, qui aurait eu lieu courant 2018.

Les premiers coronavirus détectés chez les animaux familiers et l’Homme

Les coronavirus peuvent infecter des animaux domestiques et sauvages ainsi que les êtres humains. Les épidémies apparues au cours des 15 dernières années soulignent la capacité des coronavirus à franchir les barrières d’espèces pour causer des pathologies graves chez l’homme et montrent que cette famille de virus constitue un réservoir de pathogènes émergents. Selon les cas, ils provoquent des maladies respiratoires, digestives, hépatiques, neurologiques, de différentes sévérités.

Le premier coronavirus fut identifié aux États-Unis en 1931. Il s’agissait de celui de la bronchite infectieuse aviaire. Dans les années 1960, les premiers coronavirus humains furent isolés sur tous les continents, ils étaient peu pathogènes, responsables de rhumes le plus souvent anodins. 

Chez les animaux domestiques, la plupart des coronavirus identifiés sont des alpha-coronavirus responsables de maladies graves comme le coronavirus du chat qui entraîne une péritonite infectieuse  (PIF du chat) ou la gastro-entérite transmissible (GET) du porcelet. Le pronostic de la péritonite infectieuse féline est presque toujours fatal. Son origine est peu claire. Elle serait due à une mutation suspectée, mais non prouvée, du coronavirus  entérique félin FECV/FeCoV bénin.

En 1984, l’émergence du coronavirus respiratoire porcin semblait avoir pour origine une modification du virus responsable de la GET (Cheng et al. 2007). La GET est devenue plus rare, parallèlement à l’émergence d’un autre coronavirus (Swine acute diarrhea syndrome coronavirus ou Sads-CoV), responsable de la diarrhée épidémique porcine (DEP), surtout importante dans le Sud-Est asiatique depuis 2010 (Sun RQ et al 2012). En 2017, une importante épidémie chez les porcelets permit de démontrer que le réservoir animal de la  DEP était vraisemblablement la chauve-souris (Gong L et al 2017)

Les 7 coronavirus humains recensés jusqu’à présent

Avant 2003, seuls deux types de coronavirus, HCoV-229E et HCoV-OC43, étaient connus comme pouvant infecter les humains, provoquant principalement des infections respiratoires légères.

En octobre 2002, le premier coronavirus hautement pathogène émergea dans la population humaine. Il s’agissait d’un beta-coronavirus (le SARS-Cov), responsable de ce qu’on allait nommer le Syndrome Respiratoire Aigus Sévère (SARS) qui débuta en Chine avant de se propager rapidement dans 35 pays du monde.

Depuis, deux autres coronavirus du même type ont été identifiés, infectant l’homme à une large échelle. Contrairement à ce qui est affirmé dans les médias concernant le caractère bénin des coronavirus usuels, 3 des 5 nouveaux virus identifiés depuis 2002 sont létaux et ont causé des épidémies. Les 2 restants peuvent être également très pathogènes dans certains cas.

« Le HCoV-NL63 a été identifié aux Pays-Bas, fin 2004, chez un enfant de sept mois atteint de bronchiolite. L’infection par le virus a été confirmée dans le monde entier et est associée à de nombreux symptômes courants. Les maladies associées comprennent des infections légères à modérées des voies respiratoires supérieures, une infection aiguë sévère des voies respiratoires inférieures, un croup (laryngo-trachéo-bronchite) et de la bronchiolite. » (Source Wikipedia)

L’autre virus, le HCoV-HKU1 a été détecté pour la première fois en janvier 2005 chez un homme de 71 ans, hospitalisé en raison de symptômes de détresse respiratoire aiguë et d’une pneumonie bilatérale confirmée par radiographie. Il était récemment revenu à Hong Kong après avoir séjourné à Shenzhen, en Chine. Ce virus est distinct des autres coronavirus humains et semble s’apparenter au virus de l’hépatite murine.

En 2012, un beta-coronavirus extrêmement létal est apparu en Arabie Saoudite, nommé Middle East Respiratory Syndrome Coronavirus (MERS-CoV). Ce  sixième  coronavirus qui infecte l’homme est responsable d’une épidémie restreinte à la péninsule arabique. À la fin novembre 2019, 2494 cas ont été confirmés dont 858 décès (soit un taux de létalité de 34,4 % selon OMS).    

Finalement, le SARS-Cov2, officiellement apparu en décembre 2020, est le septième coronavirus recensé.

La civette palmiste, hôte intermédiaire identifié pour la première épidémie de SARS de 2002-2003

La plupart des premiers cas observés de SARS sont apparus en octobre 2002 à Guangzhou (Canton) dans la province du Guangdong. Les  personnes qui manipulaient des aliments ou qui travaillaient dans les marchés aux animaux vivants présentaient des taux d’anticorps anti-SRAS-CoV plus élevés que les personnes exerçant d’autres professions (CDC Guandong 2003, Xu R-H, 2004).  Des blaireaux-furets chinois, civettes palmistes masquées et un chien viverrin étaient infectés par un virus étroitement apparenté au SARS-Cov (marché de Shenzhen, 7 et 8 mai 2003) (Guan Y, Science 2003) démontrant que ces marchés étaient une route de transmission interespèces sans que le réservoir naturel du virus puisse être identifié. Leurs séquences génomiques présentaient jusqu’à 99,8 % d’identité avec celle du SRAS-CoV humain.

Sur cette base, plus d’un millier de civettes avaient été abattues en janvier 2004 à Guangdong. Cependant, aucune preuve concluante ne suggérait que les civettes étaient les hôtes réservoirs du SRAS-CoV ou que les civettes dans leur habitat naturel étaient infectées par le SRAS-CoV. La difficulté à trouver des civettes sauvages, les problèmes de réglementation rendaient les études de terrain sur les civettes sauvages compliquées, sinon impossibles.

Changchun Tu et al. avaient mené une étude sérologique sur la prévalence des anticorps au SRAS-CoV chez les civettes des marchés et celles des fermes d’élevage. Des tissus intestinaux et des échantillons de sérum avaient été prélevés sur 56 animaux : 38 civettes de quatre fermes d’élevage de différentes régions de la province du Guangdong (10 de Zhuhai, 10 de Shanwei, 9 de Shaoguan et 9 de Qingyuan) et 18 civettes du marché aux animaux vivants de Xinyuan à Guangzhou.

Des échantillons de tissus intestinaux et de sérum de civettes ont été sélectionnés dans 41 fermes distantes de plus de 100 km les unes des autres dans la province du Guangdong. L’étude avait également inclus 47 échantillons collectés en juin 2003 dans deux fermes dans les villes de Luoning (Henan) et Changsha (Hunan). Les conditions d’élevage dans ces fermes étaient similaires à celles du Guangdong. Sur 103 échantillons de sérum de civette testés, 18 étaient positifs à au moins un des trois tests utilisés, pour une séro-prévalence globale d’environ 17 % (aucune ferme n’avait une séro-prévalence > 40 %). Cette valeur différait considérablement de celles des marchés au gibier vivant de Guangzhou qui était de 78 % sur la même période. De plus, avec la distance la prévalence diminuait. Dans les 4 fermes de Shanwei, situées 240 km à l’est de Guangzhou, la séro-prévalence tombait à 10 %.

Ces résultats montraient que les civettes n’étaient pas le réservoir naturel du SARS-Cov, mais que l’épicentre de la maladie était bien le marché aux animaux de Guangzhou. Ce n’est que 10 ans après, en 2013, que Shi Zheng Li a pu identifier dans le Yunnan, à 1500 km de Guangzhou, deux virus de chauve-souris, Rs3367 et RsSHC014, partageant plus de 95 % d’identité avec les virus SARS-Cov humains et de civette (voir chapitre 4, partie 3). En tenant compte de l’évolution divergente des virus au fil des années, ces virus étaient mathématiquement directement apparentés au SARS-Cov. De même qu’il est mathématique que des chauves-souris vivantes, issues de trafics avec le Yunnan, devaient être présentes sur ce marché à certains moments avant le départ de l’épidémie. Cependant, les autorités chinoises restent très évasives sur la présence épisodique de ces animaux sur les marchés. De notoriété publique il s’agit là d’un secret de polichinelle. Un reportage de l’association PETA pour une éthique dans le traitement des animaux montre de façon indéniable des marchés d’animaux vivants au Cambodge, en Chine, en Indonésie, aux Philippines, en Thaïlande et au Vietnam, où des poulets, des canards, des poissons, des chiens ainsi que des chauves-souris, des singes et d’autres animaux exotiques sont vendus.

Il faut noter à quel point il est étrange qu’à Wuhan les 70 échantillons d’animaux saisis à la fermeture du marché de Huanan le 1er janvier aient été détruits, fermant à tout jamais la possibilité d’enquête épidémiologique conclusive similaire à celle menée en 2003 et 2004. La raison invoquée est que ces échantillons étaient en trop grand nombre pour être conservés en sécurité, vu la dangerosité du virus. Pour une ville possédant un laboratoire P4, cela s’appelle se moquer du monde.

Le dromadaire, réservoir intermédiaire identifié pour l’épidémie de MERS de 2002-2003

En 2012, un nouveau virus respiratoire a fait son apparition en Arabie Saoudite. Baptisé MERS-CoV pour Coronavirus du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient, il touche le tractus respiratoire et est responsable de fièvre et de toux, pouvant entraîner la mort dans environ 30 % des cas. Le virus est alors détecté dans plusieurs pays du Moyen-Orient (Jordanie, Qatar, les Émirats Arabes Unis). Fort heureusement, la transmissibilité interhumaine est très faible (R0 < 1.) ce qui empêche la propagation d’une épidémie dont la létalité serait très probablement plus élevée que celle du SARS-Cov2 établie autour de 26 % des personnes hospitalisées. Quelques cas ont été détectés en Europe, dont 2 cas en France en 2013. Mais la faible transmissibilité interhumaine peut changer du jour au lendemain par une mutation du virus. Le 20 mai 2015, un cas (super-contaminateur) provenant du Moyen-Orient est identifié en Corée du Sud, ayant contaminé au 16 juin 2015 indirectement 154 personnes, dont 19 mortellement. À l’heure actuelle, aucun traitement

spécifique ou vaccin n’est disponible contre ce virus. L’enjeu actuel est de contenir l’épidémie, puis

de poursuivre les efforts de recherche pour mettre au point un vaccin et un traitement.

Des anticorps spécifiques à la protéine S du Mers-CoV ont été identifiés dans 100 % des échantillons de sérum prélevés sur une cinquantaine de dromadaires venant de différents endroits d’Oman, ce qui indique que le Mers-CoV, ou un virus extrêmement proche, circule largement au moins chez les dromadaires de la région. Des niveaux inférieurs d’anticorps spécifiques au MERS-CoV ont également été identifiés chez 14 % (15 sur 105) dromadaires des îles Canaries où la circulation du virus n’a pas été identifiée. Aucun anticorps spécifique au virus n’a été détecté chez les animaux étroitement liés au dromadaire.

Le MERS-CoV est capable de se répliquer dans différentes lignées de cellules de chauve-souris et son analyse phylogénique montre qu’il est proche d’un beta-coronavirus de pipistrelles (Pipistrellus) circulant en Europe et en Asie. L’horloge moléculaire des isolats humains du MERS-CoV évalue que leur divergence à partir d’un ancêtre commun s’est produite au milieu de l’année 2011, avec un foyer d’isolats dans la péninsule arabique divergeant à la fin 2012.

Quel hôte intermédiaire pour le SARS-Cov2 ?

En l’absence d’enquête et de données suffisantes fournies par la Chine, les recherches sur l’origine et l’évolution du SARS-CoV-2 viennent de l’analyse informatique des séquences génomiques associées à leurs métadonnées (date et le lieu de séquençage). L’Institut de France souligne que les conclusions que l’on en tire dépendent de modèles et d’approximations aussi bien que d’algorithmes souvent heuristiques (NDA, avec un caractère empirique qui permet de trouver, par exemple l’estimation de l’horloge moléculaire), du fait de la masse de données et la complexité des problèmes. L’Institut de France ajoute que : « Malgré ces limites, on a aujourd’hui des réponses très claires sur un certain nombre de questions, par exemple sur l’origine naturelle du virus et le fait qu’il n’est pas issu d’un laboratoire. » Nous nous proposons d’examiner minutieusement les données pour vérifier si cette affirmation s’étaye de preuves suffisamment concrètes pour exclure, a priori, un accident de laboratoire.

Certaines informations publiées sont contradictoires et nous devons faire attention aux déclarations officielles et universitaires véhiculées, qu’elles proviennent de la Chine ou de pays occidentaux. Le but de la Chine est évidemment de se dégager de toute responsabilité dans l’émergence de l’épidémie, de même que le gouvernement français cherche à occulter sa responsabilité dans la propagation de l’épidémie à la France. Et d’une certaine façon, il évite de demander officiellement une enquête sur les marchés aux animaux sauvages et un audit de l’Institut de virologie de Wuhan et son laboratoire P4. Nous avons traité au chapitre précédent de l’importance de la fermeture des frontières pour prévenir l’apparition et la réintroduction de variants hautement pathogènes.

Sur le plan des connaissances en virologie et épidémiologie, il n’est pas impossible que le SRAS-CoV-2 S ait pu développer naturellement un tropisme pour l’être humain directement chez les chauves-souris. Selon les travaux expérimentaux de Shi Zheng Li sur les virus synthétiques, publiés en 2015 (chapitre 2 et chapitre 3) cela est possible. On a vu en Australie, dans le milieu des années 1990, en deux occasions, le  passage ultra rapide du virus Hendra de chevaux contaminés par des chauves-souris à l’homme, sur un période de temps très courte, sans réelle période apparente d’adaptation. Les chevaux sont morts et dans 2 cas sur 3 les hommes ont contact avec les chevaux aussi. Il n’y pas eu a priori d’adaptation évolutive du virus chez les chevaux. On a vu également des explorateurs imprudents mourir de la fièvre hémorragique causée par le virus de Marbourg, suite à la visite de la cave de Kitum au Kenya (dans laquelle un des médecins avait été contaminé également). Nous verrons dans la section suivante que des travailleurs envoyés pour déblayer du guano de chauve-souris dans la mine désaffectée de Mojiang dans le Yunnan, sont morts de toute évidence contaminés par un coronavirus de type SARS-Cov.

Cependant, à Wuhan on n’a pas de preuve de contamination directe par des chauves-souris ni de contamination indirecte ultra-rapide par le passage par un animal intermédiaire. Il serait donc nettement plus plausible qu’une adaptation graduelle se soit passée pour le SARS-Cov2 dans une espèce intermédiaire. En effet, l’étude théorique de la protéine de pointe S du SARS-CoV-2 montre qu’elle devrait se lier au récepteur ACE2 de pénétration cellulaire de très nombreuses espèces de mammifères. Elle se lie plus fortement que celle du SRAS-CoV à l’ACE2 de la chauve-souris et de l’homme. Selon l’étude théorique de Shang et al., parue dans Nature, la protéine S du RaTG13 (le virus de chauve-souris découvert en 2013 et proposé par Shi Zheng Li en février 2020 comme étant à l’origine du SARS-Cov de 2002) est également capable de se lier à l’ACE2 humain et, donc, a pu potentiellement infecter les êtres humains il y a 7 ans avant de se transformer.

Les calculs de l’horloge moléculaire du SARS-Cov2 indiquent que cela est possible (voir partie 3 de ce chapitre). Il est étonnant de constater que l’étude de Shang et al. a été citée par Alina Chan (chercheur-détective qui démontre brillamment que le SARS-Cov2 était déjà adapté à l’être humain en décembre 2019) pour affirmer que le RaTG13 n’infecte pas les êtres humains. Malheureusement, c’est une affirmation approximative qui contribue à détourner l’attention de l’Institut de virologie de Wuhan. En effet, on ne peut pas retrouver à présent le virus RaTG13 chez l’être humain puisque son identification remonte à 2013. Par contre, il s’agit d’un virus ancêtre possible du SARS-Cov2. Le RaTG13 ou un virus voisin a pu infecter des humains en 2012, comme nous le verrons dans la suite de notre analyse, mais il a forcément disparu aujourd’hui par la force de l’évolution. Le seul moyen de savoir qu’il n’a pas pu infecter les humains serait de le cultiver et le tester sur une lignée de cellules pulmonaires humaines, tout comme l’a fait Shi Zheng Li en 2015 pour prouver que son virus Covid chimérique synthétique avait les attributs d’un virus hautement pathogène (chapitre 3). Sur ce point nous sommes donc en désaccord avec Alina Chan.

Ce dont on est sûr scientifiquement, c’est que le séquençage a établi que le SARS-Cov2 a seulement 79,8 % d’identité nucléotidique avec le SARS-CoV (50 % avec le MERS-CoV), mais 96,2 % d’identité avec celui d’un virus de chauve-souris (Bat CoV RaTG13) et 90 % d’identité avec le génome d’un coronavirus détecté chez le pangolin. (source ANSES)

Partie 2 — Pourquoi le séquençage complet du virus RaTG13 n’a pas été communiqué par Shi Zheng Li avant février 2020 ?

Nous sommes obligés ici de faire une digression très importante à propos du virus RaTG13.  Sa séquence déposée dans une banque de données internationale en février 2020 est arrivée à  point nommé pour expliquer l’existence d’un ancêtre du SARS-Cov2 chez les chauves-souris. En effet, le SARS-Cov2 possède 96,2 %  d’identité de séquence complète avec le RaTG13.

Cependant, quelques faits entourant le dépôt de la séquence du génome du RaTG13 posent problème. Tout d’abord, pourquoi avoir publié, en février 2020, le génome d’un virus provenant d’un échantillon prélevé en 2013 sur une chauve-souris (Rhinolophus affinis) dans la province du  Yunnan ? Shi Zheng Li donne une explication en apparence simple et sans ambiguïté, dans un article publié dans Nature le 3 février 2020. Le génome complet du virus a été séquencé suite au fait qu’une séquence partielle de polymérase virale (RdRp), contenue dans l’échantillon RaTG13, (récolté en 2013 dans le Yunnan) matchait la séquence du virus extrait de patients en décembre 2019.

Cependant, il s’avère que les noms des fichiers de lecture des séquençages bruts du RaTG13, téléchargés vers la banque de données internationale GenBank, ont été trouvés par un membre anonyme de DRASTIC (Decentralized Radical Autonomous Search Team Investigating Covid-19) — une équipe d’enquêteurs indépendants sur le Covid-19. Les noms des fichiers indiquent que les expériences de séquençage se seraient étalées sur 15 mois, entre juin 2017 et septembre 2018. Nous pensons que les dates des fichiers sont fantaisistes par ce qu’en réalité le séquençage moderne d’un virus ne prend pas autant de temps. La Chine a annoncé la séquence du SARS-Cov2 dès le 13 janvier. Shi Zheng Li publie dans Nature qu’elle a séquencé le virus BaTG13 durant le mois de janvier suite au séquençage du SARS-Cov2. L’Institut Pasteur a séquencé le génome du SARS-Cov2 à partir de patients français infectés en 3 jours (en routine cela prend 10 jours). Donc, une opération de séquençage étalée sur 15 mois semble être une désinformation orchestrée pour entretenir le flou sur le date réelle du séquençage du RaTG13 à l’Institut de virologie de Wuhan. Cela permet peut-être de couvrir d’autres problèmes potentiels. Certains des quelque 28 collaborateurs de Shi Zheng Li, coauteurs de la publication dans Nature, ne pouvaient ignorer que les noms des fichiers officiellement déposés dans GenBank étaient en contradiction flagrante avec le texte de l’article accompagnant le dépôt de la séquence du RaTG13. 

Répondant probablement à cette révélation, dans son entretien par e-mail avec le magazine Science, le Shi Zheng Li contredit ce qu’elle avait écrit dans son article paru dans Nature et affirme que le séquençage du génome complet du  RaTG13 avait été effectué en 2018. Comment peut-on se « gourer » à ce point-là, dirons-nous avec de l’humour, car il en faut pour échapper au dogmatisme ambiant. Dans ce contexte de déclaration de collégienne, peut-on prendre pour argent comptant la déclaration que le RaTG13 n’a jamais été cultivé ?

Voici, traduite de l’anglais, la question posée par le correspondant de Science et la réponse de Shi Zheng Li :

« Que pouvez-vous nous dire à propos de la grotte [NDA, il s’agit en fait d’une référence à un incident dans une mine abandonnée] de Mojiang en 2012 ? Quand avez-vous isolé pour la première fois le RaTG13 ? Quand avez-vous achevé son séquençage complet ? »

Shi Zheng Li répond : « Nous avons détecté le virus par RT-PCR (avec des amorces couvrant largement les coronavirus) dans un prélèvement fécal de chauve-souris de 2013, provenant de la  ville de Tongguan, dans le comté de Mojiang dans la province du Yunnan, et obtenu la séquence partielle de sa polymérase RdRp. En raison de la faible similarité de cette séquence avec celle du SARS-CoV, nous n’y avons pas prêté d’attention particulière. En 2018, comme la capacité de séquençage nouvelle génération (NGS) de notre laboratoire s’était améliorée, nous avons procédé au séquençage du virus en utilisant ce qui nous restait de l’échantillon. Nous avons ainsi obtenu la séquence complète du génome du RaTG13 sauf pour les 15 derniers nucléotides à l’extrémité 5’. Le virus RaTG13 n’a été détecté que dans un échantillon parmi tous les échantillons de chauve-souris collectés. En 2020, nous avons comparé les séquences du SARS-CoV-2 avec celle de notre coronavirus de chauve-souris non publié, RaTG13, et découvert qu’elles partageaient 96.2 % d’identité. Le RaTG13 n’a jamais été isolé ou cultivé. »

Pourquoi Shi Zheng Li n’a-t-elle pas publié la séquence du RaTG13 en 2018, elle qui a systématiquement accès au journal Nature, le journal scientifique le plus coté au monde ?

Étant donné le coût des nouveaux équipements de séquençage automatisé qu’elle mentionne dans sa réponse, la certitude de pouvoir publier dans un grand journal comme Nature et sa profession de foi, revendiquée, concernant la recherche et la prévention des zoonoses transmises par les chauves-souris, elle n’avait pratiquement aucune raison valable de retenir une telle séquence confidentiellement dans son laboratoire.

Soit jugeait-elle que cette séquence n’était pas d’une qualité suffisante pour être publiée, soit au contraire qu’elle était trop précieuse ou trop sensible pour être divulguée. Certains aficionados des théories complotistes pourraient se laisser aller à imaginer qu’elle pensait pouvoir l’utiliser à des fins de manipulations à gain de fonction (GOF). Une telle éventualité, sans intention de nuire, pourrait être crédible en raison du cursus avéré de Shi Zheng Li en matière de manipulations GOF (que nous avons présentées aux chapitres 2 et 3). Il faut comprendre que pour une savante de la classe de Shi Zheng Li il est important de garder la primauté d’une découverte potentielle. L’étude et la manipulation de la séquence d’un nouveau coronavirus peuvent permettre une nouvelle découverte et le risque de se voir doubler par un autre scientifique, dans le cas d’une publication trop rapide. Cependant, pour des raisons techniques il n’était pas possible que Shi Zheng Li ne puisse pas avoir le contrôle des découvertes reliées à cette séquence après son dépôt dans GenBank. La rétention de cette séquence complète entraîne donc des questions. Combien de génomes complets de coronavirus de chauves-souris, séquencés à l’Institut de virologie de Wuhan et son laboratoire P4, n’ont pas encore été révélés à la communauté scientifique internationale ? Il est indéniable que quand l’épidémie de SARS-Cov2 a éclaté à Wuhan, Shi Zheng Li s’est trouvée prise de court et a été obligée de publier immédiatement cette séquence dont d’autres personnes (chercheurs et techniciens) étaient forcément au courant. Un audit international scientifique de l’Institut de virologie et du laboratoire P4 de Wuhan s’impose. Mais la Chine n’est pas prête de l’accepter…

Mais il y a une autre raison très probable à la rétention par Shi Zheng Li de la séquence du RaTG13. Il est possible que le RaTG13 n’ait pas été publié par ce qu’il était en rapport avec un incident resté confidentiel de contamination zoonotique par un virus de type SARS-Cov. Cet incident, assez inquiétant en lui-même, qui a eu lieu en 2012 dans une mine à Mojiang, n’avait pas été déclaré à l’OMS pour des raisons qui restent obscures. Peut-être les tonnes de guano organique extraites avaient été vendues pour être épandues dans des champs en Chine ou exporter ailleurs pour être vendues très cher comme engrais de jardin à l’étranger ? Il faut se rendre compte que le trafic lucratif peut être à l’origine d’une épidémie. La peste de 1720 à Marseille est réputée avoir été introduite suite à la manœuvre des édiles de la ville pour éviter de perdre le bénéfice commercial d’une cargaison précieuse en provenance du Moyen-Orient, alors que des marins étaient morts de la peste à bord du bateau. Nous ne disons pas qu’une chose similaire s’est passée à Mojiang, mais cela montre qu’il faut rester extrêmement prudent vis-à-vis de toute ingérence dans le monde des chauves-souris, car les conséquences peuvent être incalculables. L’absence déclaration à l’OMS de cet incident est très fâcheux, car les autorités chinoises ont ainsi battu en brèche les efforts de surveillance internationale organisés pour prévenir les zoonoses du type SARS, dont la Chine est le foyer majeur.

L’incident de la mine de Mojiang

Dans son article d’investigation, publié le 12 octobre 2020 dans Changing Times, Annette Gartland donne le récit et les informations entourant l’incident de Moijang. Elles ont été déterrées par l’équipe DRASTIC qui montre qu’une base de données contenant des informations non publiées sur le séquençage d’échantillons collectés par l’Institut de virologie de Wuhan lors de voyages vers une mine de cuivre abandonnée du Yunnan a été retirée de l’internet.

On y apprend que six des hommes qui travaillaient dans la mine, enlevant les excréments de chauves-souris d’une grotte, ont souffert d’une grave maladie de type pneumonie en 2012. Trois d’entre eux sont décédés. Les mineurs avaient une forte fièvre, une toux sèche, des membres endoloris et, dans certains cas, des maux de tête — autant de symptômes qui sont maintenant associés au Covid-19.

Annette Gartland relate également des faits présentés dans un article publié par deux chercheurs scientifiques indiens, Rahalkar et Bahulikar. On découvre qu’un mémoire de maîtrise (en langue chinoise) a été trouvé sur le site Web cnki.net, décrivant en détail la maladie grave des mineurs. La thèse conclut qu’un coronavirus semblable au SARS-Cov provenant de chauves-souris (Rhinolophus) était l’agent causal prédit. Cette thèse, publiée en 2013, a été rédigée par le médecin chinois Li Xu, qui a soigné les mineurs et envoyé leurs échantillons de tissus à l’Institut de virologie de Wuhan.

Trois des mineurs sont morts dans un intervalle de 12 à 109 jours et trois ont survécu. La thèse comprenait des rapports médicaux, des images radiologiques telles que des tomodensitogrammes et des informations détaillées concernant le diagnostic et le traitement des mineurs. La radiographie a montré une pneumonie interstitielle et un syndrome de détresse respiratoire aiguë sévère (SDRA) chez certains patients. Certains ont montré des complications de la coagulation telles qu’une thrombo-embolie pulmonaire ou une thrombose.

La conclusion du Dr Zhong Nanshan (expert en maladies respiratoires et à présent conseiller national sur les épidémies de SRAS et de Covid-19) qui a assuré la consultation à distance des deux mineurs le plus gravement atteinte, était que leur pneumonie semblait être principalement virale et qu’elle était très probablement due à des coronavirus liés aux chauves-souris.

Les deux chercheurs ajoutent que, selon une traduction de la thèse de doctorat de Canping Huang : « les résultats des tests sanguins de quatre cas ont montré que : ces personnes portaient des anticorps IgG du virus du SRAS, dont deux qui étaient guéris avaient des niveaux d’anticorps plus élevés… et deux qui sont restés hospitalisés avaient des niveaux d’anticorps inférieurs… ».

Ils semblerait donc qu’un coronavirus à SARS proche du SAS-Cov2 ait pu infecter les mineurs. Les détracteurs de cette hypothèse avancent l’argument tout à fait faux que si les mineurs avaient été infectés par un coronavirus de cette nature, alors l’épidémie locale n’aurait pas pu être contenue. Rappelons que les mécanismes pré-épidémiques sont très mal connus et que les virus très pathogènes ne déclenchent pas forcément d’épidémie sur le coup. Les mineurs qui ont déblayé des tonnes de guano de chauve-souris dans la mine désaffectée de Mojiang près de la ville de Tuongguan ont baigné, au début d’avril, entre 4 jours et 2 semaines dans un aérosol de particules fines pénétrant leurs poumons. Ils ont été probablement contaminés par un virus très pathogène, mais extrêmement peu contagieux puisque personne d’autre n’a été touché dans le personnel médical. Ils ont commencé à faire face à des problèmes respiratoires, de la toux et de la fièvre qui ont nécessité une admission immédiate à l’hôpital de Kunming, fin avril et tôt en mai.  Au chapitre 1, nous avons évoqué le virus de Marbourg, qui a causé la mort de quelques visiteurs imprudents de la grotte du Kitum et de 7 laborantins en Allemagne sans toutefois se transformer en épidémie. En ce qui concerne le MERS, quelques cas ont été détectés en Europe, dont 2 cas en France en 2013, sans créer d’épidémie. Cependant, l’absence de contamination peut être un phénomène très versatile, comme nous l’avons souligné précédemment.

Dans son article Annette Gartland mentionne qu’un membre de l’équipe DRASTIC, qui tweete sous le pseudonyme @ TheSeeker268, dit qu’en juillet 2012, quelques mois après l’épidémie de pneumonie chez les mineurs de Mojiang, il y a eu une opération de contrôle épidémique dans la zone de Tongguan qui a duré six mois.

Ce qui est certain c’est que le mystère et la désinformation ont une fois de plus régné sur cet incident. Rahalkar et Bahulikar s’interrogent : « Pourquoi la mine de Mojiang a-t-elle été visitée par des chercheurs jusqu’en octobre 2014 ? Des questions demeurent également quant à la raison pour laquelle le Dr Shi Zheng Li a attribué l’épidémie de Mojiang à une moisissure dans l’interview avec Scientific American. »

Nous avons traduit ce que dit exactement Shi Zheng Li dans son interview du 1er juin 2020 : « Le puits de mine puait terriblement » dit-elle, malgré le fait qu’elle portait une combinaison de protection et un masque. « Le guano de chauve-souris, recouvert de moisissure s’entassait dans la grotte » et elle ajoute de façon délectable : « Bien que la moisissure se soit révélée être l’agent pathogène qui a rendu malade les mineurs, ça n’aurait été qu’une question de temps avant qu’ils n’attrapent des coronavirus si la mine n’avait pas été fermée rapidement. »

« Tiens pardi ! » avons-nous envie de lui rétorquer. On ne peut pas plus se moquer du monde.

Nous ne sommes pas les seuls à douter, car Shi Zheng Li se défend en publiant, le 17 novembre 2020, un addendum à son article dans Nature où elle tente de démontrer que les mineurs n’ont pas été infectés par un coronavirus à SARS. Une fois de plus elle désinforme habilement. Mais elle est bien obligée de révéler que son groupe a collecté 1322 échantillons dans cette mine, entre 2012 et 2015. Ces échantillons ont permis d’identifier par PCR, sur la base d’une partie de la protéase RdRp, la présence de 284 alpha-coronavirus et 9 beta-coronavirus. Les 9 beta-coronavirus identifiés sont des coronavirus de type SARS-Cov. Rien que ça, avons-nous envie de dire. Donc elle admet, et même va plus loin en précisant qu’un de ces 9 virus est bien le RaTG13. Elle continue sa défense en précisant que la séquence partielle du gène RdRp du RaTG13 a été déposée à la GenBank en 2016, sous le code d’accession KP876546. C’est vrai, et le titre de l’article publié accompagnant ce dépôt est : « Coexistence de multiple coronavirus dans plusieurs colonies de chauves-souris dans un puits de mine abandonné. » Cela veut dire qu’en 2016 son laboratoire continuait de s’intéresser très activement au coronavirus à SARS que recelait cette mine.

Dans une autre partie de l’addendum, elle tente d’expliquer de façon très peu convaincante que les mineurs n’avaient pas été contaminés par un coronavirus à SARS. Elle explique de façon floue que 13 échantillons hospitaliers prélevés entre juin et septembre 2012, impliquant 4 mineurs dont un seul était mort, avaient été négatifs au virus Ebola et Nipah ainsi qu’au SARSr-CoV (en relation avec l’épidémie de 2003)… mais bien entendu cela ne voulait en aucun cas dire qu’ils n’étaient pas atteints d’un coronavirus encore inconnu. Comble de la désinformation, elle ajoute que les échantillons testés à nouveau cette année sont négatifs au SARS-Cov2 ! Le contraire aurait été surprenant étant donné que ce virus n’existait pas encore 2012, mais seulement un prédécesseur. On aurait donc préféré qu’elle teste les échantillons par rapport aux 9 SARS-coronavirus prélevés dans la mine.

Il n’est pas interdit de penser que les 8 autres SARS-coronavirus identifiés dans cette mine aient été séquencés entièrement à l’Institut de virologie de Wuhan, sous la responsabilité de Shi Zheng Li.

La dissimulation de la séquence du RaTG13 et les déclarations fumeuses de Shi Zheng Li à propos de la mine de Mojiang, ainsi que la non-déclaration de cet incident épidémique à l’OMS, sont autant d’aveux circonstanciels de rétention et de manipulation de l’information destinée à la communauté internationale. Si ces informations étaient diffusées dans les médias télévisuels, le grand public serait indigné et cela placerait la Chine dans une position diplomatique très inconfortable. Pour l’instant, elles restent dans un domaine confidentiel facilement assimilable à du « complotisme » et sont donc tout simplement ignorées. Ce mot générique permet de balayer d’un revers de manche des faits difficilement réfutables que nos élites ne souhaitent pas confronter en raison de leur conséquence politique.

Comme nous allons voir dans la partie suivante avec la théorie de l’horloge moléculaire, si l’on applique le rasoir d’Ockham*, en toute logique l’incident de la mine de Mojiang est la seule explication rationnelle à l’origine première de l’épidémie. Ce qui s’est passé ensuite ne pourra sans doute jamais être établi avec exactitude sans la coopération de la Chine. Que sont devenues les tonnes de guano extraites par les 6 mineurs ? Que sont devenus les échantillons prélevés par Shi Zheng Li sur des chauves-souris de Tongguan et ramenés à l’Institut de virologie de Wuhan ?

Partie 3 —  La date clé de 2012 — quand et comment un virus apparenté au RaTG13 aurait-il pu passer à l’être humain et en combien de temps ?

Pour la plupart des virologues, le SARS-CoV-2 serait apparenté avec le RaTG13 par l’intermédiaire d’un ancêtre commun issu de la chauve-souris et le passage à l’humain serait récent. Il y a 3,8 % de différences entre les deux génomes, soit environ 1140 mutations, ce qui correspondrait entre 50 et100 ans d’évolution selon une fiche expert du 11 juin de  l’Institut de France (Académie des Sciences) et une date comprise entre 1970 et 1995 pour l’ancêtre commun du SARS-CoV-2 et du RaTG13. Ce calcul se base sur un taux de mutation de 1 à 2 mutations par mois, mesuré en début d’épidémie (de début janvier à fin février), et un nombre de mutations approximé à 1200 (au lieu de 1138) par rapport au RaTG13. Ce calcul qui reprend celui de Bedford et Hutchinson publié en janvier manque de rigueur scientifique. La façon dont ce taux de mutations est établi n’est pas décrite. De plus, un taux calculé sur 2 mois, est réducteur de la réalité, voire très trompeur, car les recombinaisons (rappariements) entre virus qui sont une caractéristique essentielle des coronavirus ne sont pas prises en compte, ce qui fausse complètement l’estimation. Pour s’en rendre compte, il est primordial de comprendre comment fonctionne l’horloge moléculaire d’évolution des coronavirus de type SARS. Bien que d’une fiabilité relative, les horloges moléculaires apportent des indications précieuses, à la fois sur l’évolution de virus apparentés de façon très distance et sur la date d’apparition d’une lignée virale particulière dans une population. L’horloge spécifique de la lignée SARS-Cov2 permet d’établir de façon heuristique que sa date d’apparition se situerait entre fin octobre et mi-décembre 2019 (NDLR : typo corrigé le 2/12/2020). Ce résultat est cohérent par rapport aux cas identifiés rétrospectivement vers mi-novembre à Wuhan. Cependant, en Italie, une étude a détecté l’apparition d’anticorps spécifiques au SARS-Cov2 durant la période pré-pandémique, dès septembre 2019 dans la région de Lombardie, soit deux mois plus tôt. Étant donné que dans beaucoup de cas l’infection est asymptomatique ou pauci symptomatique, et que seulement 2 à 3 % des personnes présentant des symptômes sont hospitalisées (France), le virus a donc pu circuler de façon indétectable assez longtemps dans la période pré-pandémique.

Description de l’horloge moléculaire — le cas d’école du virus de la poliomyélite

Il faut savoir que l’établissement de l’horloge moléculaire d’évolution des espèces (incluant les virus) est une branche mathématique fondamentale de la science du vivant. Ses fondements remontent aux années 1960 avec les travaux d’Émile Zuckeerkandl, du prix Nobel de chimie Linus Pauling et du généticien japonais Motoo Kimura.  Émile Zuckeerkandl et Linus Pauling remarquent en 1962 que le nombre d’acides aminés, qui diffèrent entre les hémoglobines des différentes espèces, change de façon approximativement linéaire avec le temps lorsque l’on classe les espèces par leur ancienneté d’apparition sur terre. Ils ont généralisé leur observation en formulant l’hypothèse de « l’horloge moléculaire », c’est-à-dire que le taux de mutations reliées à l’évolution de n’importe quel gène étaient approximativement constantes à travers le temps et les différentes lignées ou espèces.

Aujourd’hui, les méthodes automatisées de séquençage à haut débit permettent d’obtenir un très grand nombre de séquences d’un même virus qui se réplique et mute rapidement. On peut établir ainsi la phylogénie de l’épidémie et calibrer son horloge moléculaire avec une assez grande précision, mais pas forcément avec grande exactitude.

Il faut se rendre compte qu’il existe en réalité plusieurs horloges moléculaires qui décrivent les différents processus d’évolution d’un virus en fonction du type de mutation impliqué. Lorsque le résultat de la mutation ne change en rien la séquence en acides aminés, une fois les gènes transcrits en protéines fonctionnelles, la mutation est dite silencieuse ou synonyme. Lorsque la mutation induit un changement dans la composition en acides aminés d’un gène, la mutation est dite non synonyme. Parmi les mutations non synonymes, il y en a de deux types : celles qui vont influencer le fonctionnement du virus (pathogénie, contagiosité, durée d’incubation…) et celles qui n’auront pas d’effet remarquable. Les mutations qui changent de façon marquée le fonctionnement d’un virus, et lui permettent de se répandre dans une partie de la population, engendrent de ce fait une lignée nouvelle, appelée aussi variant.

Une étude très poussée sur les horloges moléculaires du virus de la poliomyélite, un virus à ARN qui comme le SARS-Cov2 se réplique très rapidement, a pu se faire et sert de référence en la matière. En 1981, un poliovirus importé du Moyen-Orient a supplanté un virus endémique de type 1 présent sur un territoire correspondant au nord des Andes (Venezuela, Pérou). Le virus importé a circulé largement jusqu’en 1991, année de son éradication. Le programme de surveillance a fourni des isolats viraux [NDA, un isolat est un représentant du virus contenu dans un échantillon] qui étaient en relation proche du virus importé et des isolats représentant deux principales lignées divergentes. L’analyse de toutes les séquences, par rapport à celle du virus initial, a permis d’estimer le taux de fixation (c.-à-d. taux d’apparition) des différentes catégories de mutations.

Ainsi, le taux Ka de fixation des mutations silencieuses était très rapide [(1.00 ± 0.08) × 10−2  mutations/site/an] et celui des mutations non silencieuses 30 fois plus lentes Ka [(0.03 ± 0.01) × 10−2] (c.-à-d., taux de mutation du gène long de 2.643 nucléotide qui encode les 4 protéines de  la capside du virus qui ont une très grande importance fonctionnelle, car elles assurent la reconnaissance du récepteur de pénétration cellulaire CD155). Le taux global de mutations fixées calculé Kt [(1.03 ± 0.10) × 10−2] est par définition très proche du taux des mutations silencieuses qui sont très largement plus fréquentes que les mutations non silencieuses puisqu’elles impactent le virus d’aucune façon. Les horloges Ks et Kt permettent d’étudier la divergence de deux isolats épidémiologiques très voisins alors que l’horloge Ka estime le temps d’évolution entre des génotypes différents ou des variants possédant des propriétés infectieuses distinctes. Ces changements découlent d’une ou plusieurs mutations non silencieuses affectant des parties du génome avec une forte implication fonctionnelle, comme les protéines capsides du poliovirus ou dans le cas du SARS-Cov2 le domaine de liaison au récepteur ACE2 de la protéine S. En 10 ans, le

virus de la polio (d’une longueur d’environ 8 kb) introduit dans les Andes a donc accumulé plus de 800 mutations,  soit 10 % de son génome, dont seulement environ 27 (0.3 %) se situaient sur la capside. La capside est doublement importante en raison de sa structure géométrique très complexe et de sa fonction de pénétration, d’où un Ka très faible traduisant une horloge d’évolution très lente, car la plupart des mutations dans cette région du génome sont délétères pour le virus.

De façon similaire, le ratio Ka/Ks = 0.054 (soit Ka 20 fois plus lent que Ks) pour la protéine S des coronavirus à SARS (SARSr-Rh-BatCoV) a été établi par Lau et al. en 2010, indiquant le caractère primordial de cette protéine pour la survie du virus chez les chauves-souris rhinolophes. Chez les chauves-souris, cette protéine est optimisée par l’évolution et de ce fait elle ne mute quasiment plus. Toute mutation de cette protéine entraînerait un affaiblissement de la capacité de pénétration cellulaire incompatible avec la survie du virus en compétition avec les autres souches virales au sein de l’espèce réservoir. Par contre, l’épidémie de SARS-Cov de 2002 a démontré que le ratio Ka/Ks était voisin de 1. pour  les SARSr-CoV de civettes (1.5) et les SARSr-CoV humains (1.0), car le virus tend à optimiser sa pénétration cellulaire dans ces nouveaux hôtes.

Un problème général en ce qui concerne les virus à ARN, comme le SARS-Cov2, qui évoluent rapidement est que les tendances évolutives sur une large échelle sont difficiles à cerner. C’est-à-dire, les relations de parenté entre des virus similaires, mais de génotypes différents, qui ont coévolué sur un large territoire et une très longue période de temps, sont difficiles à établir avec exactitude à cause de la méconnaissance de nombreux chaînons manquants. De plus, les virus se recombinent entre eux et avec d’autres d’autres virus de type différent. Il est donc impossible de reconstruire un arbre phylogénique complet les reliant ce qui entraîne l’inexactitude de la calibration de l’horloge moléculaire Ka fonctionnelle.

Estimation correcte de la date d’apparition de l’hypothétique ancêtre commun aux SARS-Cov2 et RaTG13

Premièrement, nous reprenons la méthodologie de l’Institut de France de façon plus rigoureuse en utilisant le taux global de mutations fixées Kt = 1.1 ± 0.4 × 10−3 mutations/site/an, calculé avec précision par Duchene et al. entre début janvier et le 24 février. Ce taux est 2 fois plus rapide que celui estimé par l’Institut de France qui l’avait estimé pourtant sur une même période. Soulignons qu’il est établi à un moment de l’épidémie où peu ou pas de variants de recombinaisons fixées ont émergé et que, compte tenu de la barre d’erreur, il indique que l’apparition du virus souche de l’épidémie humaine a eu lieu entre fin octobre et mi-décembre 2019.

Pour 1138 mutations (entre RaTG13 et SARS-Cov2) et une séquence de circa 30.000 nucléotides, nous obtenons un temps d’évolution situé entre 25 et 54 ans qui devrait être divisé par deux si l’on considère que les deux virus ont divergé à la même vitesse à partir du même ancêtre commun. Mais cela induit une erreur par ce que le virus RaTG13 a arrêté d’évoluer en 2013 (date de l’échantillon prélevé), ce que l’Institut de France a négligé en raison de leur estimation du temps d’évolution (50 à 100 ans) très supérieur à la différence temporelle entre l’apparition du SARS-Cov2 et le prélèvement. Mais avec des temps plus courts, nous devons ajuster plus finement le calcul (y + x = 25 ou y + x = 54 et y — x = 7, avec x et y étant les temps d’évolution du RaTG13 et du SARS-Cov2). Nous obtenons donc une date comprise entre 1990 et 2004 (au lieu de 1970 et 1995) pourl’apparition de l’hypothétique ancêtre commun.

Cependant l’horloge d’évolution utilisée dans ce calcul est établie sur l’évolution rapide d’une lignée virale sur deux mois et ne prend pas en compte la fréquence des rappariements ou réassortiments au long cours (sur des années) de variants proches, très importante chez les coronavirus de chauves-souris. Ce processus conduit nécessairement à une accélération de l’horloge moléculaire. Une idée du taux possible de fixation des mutations, prenant en compte l’évolution au long cours est donnée par l’article de Benvenuto et al.,  avec une valeur calculée de 6.58 × 10−3 mutations/site/an avec un intervalle de confiance de 95 % entre  5.2 et 8.1 × 10−3 mutations/site/an. Cette valeur est 2 fois plus élevée par rapport à la valeur très sérieuse de 2.82 × 10−3 obtenue pour l’ORF1ab (voir chapitre 5) au cours de l’étude écoépidémiologique qui fait référence en la matière, conduite par Lau et al. entre Hong-kong et la Chine, sur les  migrations de chauves-souris rhinolophes (fer à cheval) et l’hétérogénéité de leur virus de type SARS.    

L’estimation de Benvenuto et al. est probablement relativement approximative étant donné le faible nombre (n=3) de coronavirus connus proches de la lignée du SARS-Cov2. Il faut noter, en a parte, qu’ils restent étrangement extrêmement discret dans leur article au sujet des 3 virus les plus proches du SARS-Cov2, utilisés pour calibrer l’horloge évolutive. Ils ne se réfèrent pas à eux directement dans le texte et il faut consulter la figure décrivant l’arbre phylogénique qu’ils établissent pour apercevoir en petits caractères les noms de code GenBank de ces virus. Il s’agit du MG772933 et MG772934 et qui ne sont ni plus ni moins que des virus ZC45 et ZXC21, issus de la recherche militaire chinoise amplement décrite au chapitre 4 partie 3, le troisième virus étant le RaTG13.

Cette discrétion est évidemment conduite par la nécessité d’éviter que leur article soit repris et déformé par les sites d’information complotistes. Cependant, ce procédé maladroit des auteurs ne peut évidemment qu’attiser les sites complotistes, surtout que la dissidente de Hong Kong, Li Meng Yan, prétend tout simplement que le SARS-Cov2 a été fabriqué à partir des virus ZC45 et ZXC21. Cependant, nous allons voir plus loin cette hypothèse, bien que troublante, n’est pas étayée de preuves.

Il peut paraître étrange que des virus isolés par les chercheurs militaires à partir d’échantillon de colonies côtières de chauves-souris dans les provinces de Guangdong et de Fujian se retrouvent dans le calcul d’une horloge évolutive. On peut se demander évidemment comment il se fait que des virus identifiés dans des sites à 2000 km de la mine de Mojiang dans le Yunnan soient finalement relativement proches du SARS-Cov2. Mais n’oublions pas que le virus du pangolin est plus proche du SARS-Cov2 que les virus ZC45 et ZXC21. Il faut surtout comprendre que les seuls virus de type SARS à disposition sont le SARS-Cov, les ZC45 et ZXC21, celui du pangolin et le SARS-Cov2. Les militaires ont forcément séquencé en premier les virus de type SARS parmi les dizaines de coronavirus de chauves-souris qu’ils ont identifiés, car ce sont les plus dangereux.

Benvenuto ne donne que peu d’indications de la fiabilité de son résultat. Il se contente de dire que ses calculs sont auto-cohérents car le modèle mathématique particulier utilisé pour établir d’horloge est celui le plus cohérent avec l’ensemble de l’arbre phylogénique (coefficient de corrélation R2 = 0.85). Le fait que les virus militaires soient géographiquement très éloignés est un plus pour la fiabilité de l’horloge. Cependant, comme il le note, la proximité temporelle de l’origine des séquences militaires pourrait affecter le résultat et engendrer un biais d’accélération de l’horloge.

Les valeurs de l’horloge calculées par Benvenuto et al. indiquent que le temps d’évolution entre le SARS-Cov2 et le RaTG13 se situerait entre 7,3 et 4,7 années. Cela donne une fourchette entre 2012 et 2015 recouvrant exactement par sa borne supérieure l’incident de la mine de Mojiang. De ce fait, le RaTG13 ou un virus extrêmement proche pourrait bien être l’ancêtre du SARS-Cov2. La borne inférieure de l’intervalle est sans signification, car elle situerait l’ancêtre commun après l’apparition du RaTG13.

En utilisant la valeur obtenue par Lau et al., dont nous ne connaissons pas la barre d’erreur (non publié), nous obtenons la date de fin 2009 pour l’ancêtre commun du SARS-Cov2 et du RatG13. En tenant compte d’une marge d’erreur possible de 15 % sur la valeur de Lau et al., on obtient un intervalle de temps compris entre 2008 et 2011. Ce qui montre que dans l’hypothèse probable où la vitesse de l’horloge calculée par Benvenuto et al. serait surestimée nous obtiendrions un résultat qui continue d’indiquer le RatG13, ou un virus proche apparu entre fin 2008 et 2015, comme ancêtre commun du SARS-Cov2. L’incident de la mine de Mojiang en 2012 se trouve au milieu de cette fenêtre temporelle. Notons que l’étude de Lau et al. a montré que l’ancêtre commun au SARS-Cov de fin 2002 et du coronavirus de chauve-souris le plus proche remonterait à 1995. C’est-à-dire environ le même intervalle de temps (7 ans) qui sépare l’apparition du SARS-Cov2 de l’incident de Mojiang.

En conclusion, de toute évidence le séquençage en 2018 du virus RaTG13, dont pourrait certainement descendre le SARS-Cov2, n’a pas été révélé avant février 2020. De même, l’incident épidémique de la mine de Mojiang a été caché à l’OMS. Les dates des fichiers de séquençage et les déclarations de Shi Zheng Li dans son interview à Science contredisent ce qu’elle a publié dans le journal Nature. L’attitude et les déclarations de Shi Zheng montrent qu’elle s’est trouvée en février 2020 dans l’obligation de révéler en urgence au Monde l’existence du virus RaTG13. D’un autre côté, elle ne peut pas avouer directement qu’elle savait que les mineurs de Mojiang avec été contaminés par un coronavirus de type SARS, ce que tout dans leur tableau clinique indique. D’ailleurs, s’il n’avait pas été question d’une infection par coronavirus de type SARS pourquoi serait-elle allée à la mine collecter des échantillons fécaux de chauves-souris ? Pourquoi cet incident n’a pas été déclaré à l’OMS ? Quel rôle a joué Shi Sheng Li dans cette mascarade ? Où sont passées les tonnes de guano extraites de la mine ? Tout cela appelle une enquête  internationale et un audit méticuleux de l’Institut de virologie de Wuhan et de son laboratoire P4.

Le virus a incubé dans la population pendant une longue période. Des preuves scientifiques indiscutables sont là qui montrent que le virus SARS-Cov2 était présent en Italie du Nord (Lombardie) dès la fin de l’été 2019. Durant l’année 2019, et plus particulièrement l’été, un nombre extraordinaire de touristes chinois (pas moins de 3,5 millions) ont débarqué en Italie du Nord. Les causes probables de cet engouement soudain pour l’Italie ont probablement été la guerre commerciale sino-américaine ainsi que les violences au cours des manifestations trop durement réprimées des gilets jaunes et les grèves à répétition en France. Cela veut dire qu’un ou des virus pré-pandémiques circulaient largement en Chine durant l’année 2019.

L’horloge moléculaire des coronavirus à SARS de chauves-souris indique qu’il ne faut que quelques années pour qu’un virus franchisse la barrière des espèces. La fréquence très élevée des réassortiments de coronavirus chez les chauves-souris en fait un réservoir sans cesse renouvelé de virus qui se comptent probablement par centaines ou milliers vu le nombre de colonies de chauves-souris en Chine. Les 10 000 marchés aux animaux sauvages et 20 000 fermes d’élevage de gibier, apparues ces 25 dernières années ont engendré une porosité sans précédent de la barrière des espèces. La Chine est devenue un incubateur géant à coronavirus à SARS par un mécanisme résonant d’amplification de contagiosité dû à des allers-retours de virus entre des animaux intermédiaires et l’être humain. Un exemple de ce mécanisme a été mis en évidence dans des fermes d’élevage de visons aux Pays-Bas, où le SARS-Cov2 est repassé de visons contaminés à l’être humain. Cette promiscuité omniprésente entre les chauves-souris, le gibier d’élevage et l’être humain qui n’est toujours pas contrôlée va augmenter la fréquence de transmission de zoonoses à l’homme si rien n’est fait dès à présent.

Partie 4 — Le pangolin — témoin et victime de la genèse de l’épidémie en Chine — n’est pas l’hôte intermédiaire

En avant-propos nous devons attirer l’attention sur l’annonce faite le 7 février 2020 que le pangolin était « l’hôte intermédiaire ». Elle a eu lieu deux semaines à peine après la révélation officielle de l’épidémie par l’OMS. Cet empressement, totalement infondé, n’est pas compatible avec le temps scientifique. Il s’agissait d’un temps de communication médiatique avec tout ce que cela implique comme erreur, cafouillage, absence de vérification, et surtout absence de réflexion et de recul, ce qui a finalement desservi le droit du public à une information vraie. Il avait fallu des mois d’enquête rigoureuse pour établir que la civette palmiste avait été l’hôte intermédiaire dans l’épidémie de SARS de 2002-2003. Seconde différence de taille avec les civettes palmistes élevées dans des centaines de fermes en Chine, le pangolin est un animal sauvage, rare en voie d’extinction. Il est introduit en Chine depuis le Vietnam par des contrebandiers en connexion avec des receleurs et des vendeurs sur les marchés aux animaux sauvages. Il est donc de ce fait totalement illogique d’en faire a priori l’animal-hôte intermédiaire. On ne sait même pas si parmi les 70 échantillons d’animaux prélevés sur le marché du Huanan à Wuhan se trouvait le pangolin. Comme nous allons le voir, le pangolin est en fait un témoin précieux de ce qui a pu se passer.

Dans leur annonce du 7 février, les deux chercheurs de la South China Agricultural University à Guangzhou ont affirmé que la séquence du génome d’un beta-coronavirus extrait d’un pangolin était 99 % « similaire » à celle du SARS-Cov2. En parlant d’un degré de similarité au lieu d’identité ils biaisent la réalité de l’annonce, car cette imprécision laisse planer un doute sur la signification de similaire. Le degré exact d’identité de séquence de 90,1 % au niveau du génome complet fait du virus du pangolin le deuxième virus le plus proche du SARS-Cov2 derrière le RatG13 (96,2 %). Cependant, au niveau des protéines transcrites par les gènes, l’identité globale monte à 96 % et même entre 98 et 100 % pour les protéines structurales, à l’exception de la protéine de pénétration S (90,2 %). Ces caractéristiques le rapprochent énormément du SARS-Cov2. Comment se fait-il alors qu’à l’exception de la protéine S, il soit moins proche du SARS-Cov2 que le RaTG13 qui est plus éloigné dans le temps ? Il s’agit là d’un vrai paradoxe évolutif.

D’animal de contrebande au statut d’hôte intermédiaire dans la genèse de l’épidémie

Malheureusement pour eux et pour notre planète, les pangolins sont une espèce animale victime du snobisme culinaire chinois comme quelques autres espèces en voie d’extinction. L’odyssée médiatique de ces pauvres pangolins a commencé le 24 mars 2019, lorsque 21 pangolins javanais (Manis javanica) ont été saisis dans une opération des douanes chinoises, puis transférés malades vers le centre de sauvetage des animaux sauvages de Guangdong. Les premiers indices rassemblés par les agents des douanes suggèrent qu’ils avaient été introduits en contrebande à partir du Vietnam, à travers les zones frontalières non douanières de Dongxing. Ils ont ensuite été transportés par voie terrestre vers le Guangdong et d’autres lieux pour les livrer au receleur à des fins de vente. Trois suspects ont été arrêtés sur les lieux, 10 pangolins vivants [NDA, 11 les autres pangolins vivants ont été saisis sur le lieu de recel probablement], 5 pangolins congelés, 3 750 grammes d’écailles de pangolin, 4 aigles vivants, 9 pattes d’ours congelées et d’autres animaux protégés et leurs produits ont été saisis, le réseau de contrebande a été démantelé (source : Legal Daily-Legal Network, 27 mars 2019). À noter que d’autres saisies plus anciennes, recouvrant 19 pangolins, avaient été réalisées entre juillet 2017 et janvier 2018 par les douanes de Guangxi, province du sud de la Chine à la frontière du Vietnam.

Il y avait des pangolins adultes et adolescents. Leur état de santé était très dégradé. Leurs corps étaient recouverts d’éruptions cutanées et seize sont morts après des soins intensifs. L’autopsie de la plupart des pangolins morts a révélé que leurs poumons étaient enflés, contenaient un liquide écumeux et présentaient des symptômes de fibrose pulmonaire. Certains présentaient une hépatomégalie et une splénomégalie. 21 échantillons d’organes des poumons, du système lymphatique et de la rate, présentant des symptômes évidents, ont été prélevés chez 11 pangolins décédés pour découvrir les virus impliqués.

Vraisemblablement les pangolins ont été infectés par les trafiquants

L’étude méta-génomique des échantillons prélevés sur ces pangolins avait conduit Ping Liu et al. à publier en septembre 2019 la reconstruction de 68 séquences contiguës distinctes partageant des similarités avec de nombreux virus connus. Parmi eux se trouvaient des virus Sendaï et des coronavirus, dont la plupart étaient des coronavirus à SARS. Les auteurs de l’étude concluent que les pangolins, dont la majorité des échantillons étudiés contenaient le virus Sendaï d’origine humaine, étaient morts d’un syndrome respiratoire dû à ce virus.

Par la suite, en 2020, dans une autre étude approfondie, parue dans Plos Pathogène, ils ont publié la séquence extraite, la plus proche du SaRS-Cov2, appelée pangolin-CoV-2020 consensus. Cette séquence combine en fait 3 séquences quasi complètes (obtenues de 3 pangolins malades différents) avec plus de 99.5 % d’identité entre elles. Au niveau du génome complet, elle partage 90,3 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2 et 90,5 % avec le RaTG13. Le virus pangolin-CoV-2020, aussi appelé GD-pangolin-Cov, est donc autant éloigné des deux virus les plus proches de lui. Cependant, le RaTG13 est éloigné dans le temps de 7 ans par rapport au SARS-Cov2 alors que celui du pangolin que de 6 à 9 mois. Ce qui se reflète dans le fait que, de façon très intrigante, le domaine de liaison au récepteur ACE2 de la protéine S du virus du pangolin est à 96,8 % identique à celui du SARS-Cov2 (et partage 4 des 5 acides aminés clés pour la liaison) alors que celui du virus RaTG13, en théorie plus proche, n’est identique qu’à 89,6 %. Cela veut dire que le virus du pangolin était en fait plus adapté à l’homme du point de vue du pouvoir de pénétration cellulaire. Alors pourquoi son génome est-il plus éloigné globalement du SARS-Cov2 que celui du RaTG13 ? Nous nageons ici dans un paradoxe.

La conclusion générale des auteurs est que le pangolin est un hôte naturel pour les coronavirus et que le SARS-Cov2 est le résultat de recombinaisons multiples dans une grande variété de chauves-souris et d’autres animaux sauvages. Cela peut paraître infondé, car, au contraire de l’épidémie de 2003 où les anticorps spécifiques au SARS avaient été retrouvés dans un grand nombre de civettes d’élevage, on ne peut exclure que les pangolins aient été infectés par les contrebandiers chinois eux-mêmes. Les pangolins sont des animaux sauvages solitaires qui n’ont pas de contact avec les chauves-souris. Par contre, la logique nous dit que les contrebandiers, les receleurs et les vendeurs sur les marchés forment un microcosme où doivent tourner de nombreux virus, comme le virus Sendaï qui affecte également les rongeurs, ou bien également des coronavirus de chauve-souris puisqu’ils en font le trafic. Ce microcosme homme-animal sauvage de contrebande et autres animaux semi-sauvages de marchés, vivant en promiscuité plus ou moins insalubre, forme un résonateur d’évolution rapide par recombinaisons de virus. Les virus peuvent s’échanger constamment entre différentes espèces animales et l’homme. Il n’est pas  inconcevable dans ces circonstances que des virus pré-pandémiques, non détectés, peuvent incuber pendant des mois et des années dans ce milieu. Les pangolins qui sont arrivés au centre de secours de Guangdong sont quasiment tous morts, soit directement dans les jours suivant leur arrivée (16 pangolins) soit quelque temps après, malgré des efforts considérables pour les sauver. Le quotidien chinois Southern Metropolis Daily titre le 20 avril 2019 : « Un autre vient de mourir. Il n’en reste plus que quatre en vie et ils ont un besoin urgent de l’aide d’experts ! »

Il est donc peu vraisemblable que tous ces pangolins sauvages aient pu si soudainement mourir en même temps d’un coronavirus endogène à leur espèce dont ils seraient une sorte de réservoir parallèle… La seule explication c’est qu’ils ont été contaminés par les contrebandiers et que le virus était tellement nouveau pour eux (de même que le Sendaï virus qui crée un syndrome respiratoire) qu’ils en sont morts. La prévalence des anticorps associés à des coronavirus à SARS chez les trafiquants d’animaux sauvages a été clairement établie en 2003 par le Centre de Contrôle des maladies du Guangdong. Des études séro-épidémiologiques faites à cette époque ont révélé que le SARS-CoV n’avait pas circulé significativement dans la population humaine avant 2002. Par contre, on trouvait des individus séropositifs avant cette période parmi des travailleurs des marchés d’animaux sauvages, documentant encore le risque de transmission à l’homme.

Il n’y a aucune raison que cette réalité ait pu changer depuis 2003, bien au contraire. Il s’agit là d’un phénomène bien connu des épidémiologistes. D’ailleurs, Ping Liu et al. sont obligés de le reconnaître à demi-mots lorsqu’ils rajoutent dans leur conclusion qu’il n’est pas clair si le coronavirus identifié est une « flore virale commune aux voies respiratoires des pangolins » et que « la genèse pathogénique de ce coronavirus chez les pangolins reste à élucider ». Nous sommes désolés de le dire, mais il s’agit là encore d’une contorsion sémantique destinée à ne pas admettre directement que des sous-lignées du SARS-Cov2, peu pathogènes, circulaient chez les contrebandiers chinois déjà au début de 2019.

L’hypothèse de recombinaisons de virus dans la région du RBD est imprécise et peu solide

Ping Liu continue ensuite ses « imprécisions » en affirmant que leur analyse de recombinaison montre que la protéine S du virus pangolin-CoV-2020 peut se reconstruire à partir de fragments de séquence du virus  Bat-CoV-ZC45 ou Bat-CoV-ZXC21 et de  fragments de RaTG13. Ce que Ping Liu et al. qualifient d’analyse de recombinaison n’est ni plus ni moins qu’une analyse visuelle à partir des alignements de séquences. Et malgré notre bonne volonté nous ne voyons qu’un seul endroit de recombinaison possible entre les 5 coronavirus. Il s’agirait d’une recombinaison entre le pangolin-Cov2-2002 et le RaTG13 au niveau du motif de liaison au récepteur ACE2 (RBM) dans le domaine de liaison (RBD).

Nous pensons qu’il n’est visiblement pas prouvé que par recombinaisons naturelles la protéine S du SARS-Cov2 puisse être reconstruite à partir de fragments des virus Bat-CoV-ZC45 ou Bat-CoV-ZXC21 et de  fragments de RaTG13. Si un généticien veut répondre à France Soir sur ce point ou sur d’autres points que nous avons analysés dans ce chapitre, nous l’invitons à le faire.

Nous nous demandons comment une telle affirmation, non fondée, peut être publiée dans un journal du calibre de PLOS Pathogens. Elle peut s’expliquer par le désir des auteurs et de l’éditeur de prévenir la théorie complotiste d’une manipulation spécifique au niveau du RBD du virus RaTG13, ou d’un autre virus très voisin, avec échange de RBM. Les échanges de RBD entre coronavirus pour tester leur infectiosité ont été couramment pratiqués ces 10-15 dernières années, en particulier par Shi Zheng Li depuis 2007. La première expérience de ce genre remonterait à une vingtaine d’années à l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas. Ces expériences démontrent que l’on peut ainsi échanger le tropisme d’espèce entre virus, c’est-à-dire leur faire franchir la barrière des espèces.

On peut se demander s’ils ne cherchent pas à devancer et prévenir toute idée que les virus séquencés par les chercheurs, affiliés à l’armée populaire chinoise, puissent avoir été utilisés dans des manipulations à gain de fonction. Nous ne pensons absolument pas cela, mais c’est dire le problème sous-jacent de crédibilité de la Chine. Notons à ce sujet, en a parte, que le gouvernement chinois subit une telle pression internationale sur la question de l’origine de l’épidémie qu’il ne peut s’empêcher d’utiliser les techniques de désinformation les plus grossières, telle que cette déclaration faite le 20 novembre par le porte-parole du ministre des affaires étrangères chinois sous-entendant que l’émergence du virus pouvait impliquer plusieurs nations. Cette déclaration tendancieuse fait suite à la parution dans le journal Tumori de patients cancéreux italiens positifs aux anticorps spécifiques du SARS-Cov2 dès septembre 2019 (voir partie 3 du chapitre).

Mais revenons aux recombinaisons virales. À l’évidence, la seule recombinaison possible au niveau de la protéine S, entre tous ces virus, qui a pu avoir lieu est celle entre le pangolin-Cov-2020 et le RaTG13. Cette information conforte l’idée que des virus précurseurs du SARS-Cov2 circulaient à bas bruit entre les hommes et les animaux dans le microcosme des marchés aux animaux sauvages. De quel coronavirus le RBM de la protéine S du pangolin provient-il ? Cela reste une question centrale à résoudre, car sur l’intégralité de sa longueur, soit 72 acides aminés (résidus 435 à 506), le RBM du virus des pangolins est 98,6 % identique au SARS-Cov2, avec une seule mutation H496Q (l’acide aminé histidine H échangé avec l’acide aminé glutamine Q à la position 496 critique pour la liaison). En fait, on serait tenté de dire qu’il est 100 % identique, car, sur le plan des interactions physico-chimiques impliquées, l’histidine et la glutamine sont très proches et souvent interchangeables. De ce fait, la mutation H496Q peut se produire par hasard sans que cela induise une modification réelle de l’affinité du RBM pour l’ACE2. Tout cela est d’autant plus étrange que le RBM du virus GD-pangolin-Cov à 14 % de différence avec le RBM du RaTG13 qui, par ailleurs, est un virus globalement plus proche du SARS-Cov2. Cela contredit les lois de l’évolution à tout point de vue. D’abord, comment le virus du pangolin pourrait-il être le résultat d’une recombinaison en 2018-2919 avec un virus de 2013 ? Ensuite, s’il était une recombinaison avec un virus descendant du RaTG13, ne devrait-il pas être plus proche du SARS-Cov2 que le RaTG13 sur l’ensemble de son génome ?

C’est ce paradoxe qui a conduit les généticiens à faire l’hypothèse quelque peu délicate que le RBM du pangolin aurait convergé par pression évolutive de façon optimale séparément en même temps dans le pangolin et l’homme. Une séquence de 72 acides aminés aurait donc convergé quasi -exactement et simultanément chez 2 hôtes aussi distincts que le pangolin et l’être humain. Cela est à notre avis extrêmement improbable, en tout cas considérablement moins probable que l’hypothèse scientifique alternative que les pangolins aient pu être infectés par l’homme avec un coronavirus apparenté au SARS-Cov2, d’une façon que nous ne comprenons pas (voir section suivante sur l’article d’Alina Chan et al.). 

Pour finir, dans le registre contre toute idée d’une possible manipulation de virus, Liu et al. ajoutent également qu’un coronavirus RmYN02 à 93,3 % identique au SARS-Cov2 a été identifié à partir d’échantillons provenant de 227 chauves-souris capturées, entre mai et octobre 2019, au cours d’une énième campagne dans le Yunnan. Le virus RmYN02 a la particularité de présenter une insertion multiple à la jonction entre les sous-unités S1 et S2 de la protéine S, sans toutefois que cette insertion corresponde, comme dans le cas du SARS-Cov2, au site de clivage de la furine. La présence de ce site de clivage à un endroit qui renforcerait le pouvoir de pénétration du SARS-Cov2 est considéré par certains comme une preuve de manipulation. Nous étudierons ce problème au prochain chapitre.

Le mystère du RBM du GD-pangolin-Cov est renforcé par le GX-pangolin-Cov

Une seconde analyse par Tsan-Yuk Lam et al. a eu lieu également entre janvier et février 2020 sur 25 échantillons provenant de 18 autres pangolins saisis par les douanes de Guangxi. Il n’est pas précisé l’état de santé de ces pangolins lors de leur saisie, mais il est probable qu’ils aient été également transférés dans un centre de protection de la faune sauvage. Cependant, malgré une durée de vie pouvant atteindre 13 ans, ces pangolins sont tous morts et les échantillons ont été conservés par l’Université de Guangxi avant d’être envoyés pour analyse, en janvier 2020, à Tsan-Yuk Lam et al. Ces derniers ont extrait au total 6 génomes quasi complets de coronavirus qui partageaient entre 85.5 % et 92.4 % de similarité de séquences avec le SARS-CoV-2. Le génome le plus proche a donné le jour à un second coronavirus consensus appelé le GX-pangolin-Cov. Il se retrouve logiquement être le 3coronavirus le plus proche du SARS-Cov2, derrière le RaTG13 et pangolin-Cov-2020 (GD-pangolin-Cov) avec 84 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2.

Lam et al. ne précise pas l’identité de séquence globale entre les virus extraits des pangolins saisis en 2017 et ceux saisis en 2019, mais elle se trouve autour de 94 %. Cela est gênant par ce qu’à 15 mois d’intervalle un virus endogène au pangolin n’aurait pas pu changer autant. La composition en acides aminés (aa) du domaine de liaison au récepteur ACE2 est à 89,2 % identique (21 aa diffèrent sur les 194 que compte le RBD) entre ces deux virus. Mais 86 % des mutations (18) se situent au niveau des 72 aa de la partie du domaine impliqué directement dans la liaison (RBM). Autre fait de première importance, l’analyse des mutations dans le RBM montre que 9 des 10 aa de contact avec l’ACE2, sans être critique pour la  liaison avec l’ACE2, restent identiques entre les 2 virus. Par contre, 4 des 5 aa qui jouent un rôle critique dans la liaison ne correspondent pas. Cela est tout à fait étonnant et indiquerait que le RBM aurait muté en 15 mois chez les pangolins pour résulter dans un RBM 98,6 % identique à celui du SARS-Cov2 humain. Cela implique soit un taux de mutation non synonyme sur cette section du génome tout à fait hallucinant (impossible à obtenir en l’absence d’un forçage comme celui décrit au chapitre 2) soit une recombinaison aléatoire favorable du RBM tout à fait exceptionnelle puisqu’elle correspondrait à un virus quasi  optimal pour l’être humain.

Partie 5 — Le SARS-Cov2 était déjà adapté optimalement à l’homme dès son apparition fin 2019

Alina Chan et al. ont montré que sur 151 isolats de virus collectés (50 par mois de janvier à mars 2020) il ne s’était produit que 2 mutations du RBM (sur des aa ni de contact ni critiques pour sa liaison avec l’ACE2) concernant 2 isolats distincts. Un point jamais soulevé est que le pangolin n’est certainement pas le mammifère possédant le récepteur ACE2 le plus proche de l’homme. Ce qui rend quasiment improbable, si le pangolin était porteur naturel de ce virus, qu’en passant à l’homme le virus ne se soit pas adapté davantage au niveau du RBD ou du RBM de la protéine S.

Donc, sur ce point nous rejoignons Alina Chan et nous analysons que l’hypothèse retenue généralement, d’une recombinaison multiple au niveau du RBD à travers plusieurs espèces animales, n’est pas fondée sur des preuves concrètes. Il ne s’agit que de spéculations non conclusives. Qu’une telle recombinaison dans des animaux très distincts de l’être humain ait pu converger vers un motif de liaison RBM du RBD quasi 100 % adapté à l’homme par hasard est très peu probable, les virus s’adaptant naturellement à leur hôte. Par contre, les récepteurs ACE2 de 18 primates (chimpanzé, orang-outan…) sont 100 % identiques à celui de l’homme sur les 25 aa directement impliqués dans la liaison avec la protéine S. Ce fait publié par l’Académie des Science Américaine (PNAS) est tenu totalement à l’écart des débats. Cela est si dérangeant que l’article dans le journal PNAS prévient laconiquement dans une section, intitulée « Signification »  placée en tête de l’article, qu’il ne faut pas sur-interpréter cette donnée du problème dans la recherche de l’hôte intermédiaire. Par exemple, le rhinopithèque de Roxellane, qui appartient au groupe des 18 primates dont le motif de liaison de l’ACE est identique à celui de l’homme, est une espèce en voie de disparition qui se trouve dans les forêts des régions montagneuses des provinces du centre de la Chine (Gansu, Shaanxi et Hubei). Ces animaux vivants dans les arbres peuvent être en contact occasionnel avec des chauves-souris ou leurs excréments. Ils pourraient donc avoir joué le rôle d’hôte d’intermédiaire plus sûrement que les pangolins.

À Wuhan des primates de différentes espèces peuvent se trouver dans les zoos certainement, sur les marchés aux animaux très possiblement, et surtout à l’Institut de virologie de Wuhan. Les singes de laboratoire sont très courants dans les laboratoires de virologie, car ils servent a mettre en pratique et tester les hypothèses au cours de l’élaboration des vaccins. On peut donc imaginer le scénario d’un virus expérimental, qui serait passé d’un singe de laboratoire à un technicien ou un employé s’occupant d’eux, puis aurait gagné le marché aux animaux de Huanan où un des marchés annexes, où des animaux et d’autres êtres humains auraient été contaminés.

Dans le cas d’une recombinaison, quel serait cet autre virus avec un RBM déjà optimal pour infecter l’être humain ? Proviendrait-il d’un autre hôte intermédiaire dont le récepteur serait également très proche, ou bien de chauves-souris qui selon la théorie de Shi Zheng Li véhiculent des coronavirus possédant des protéines S qui permettent d’infecter l’homme, directement sans adaptation.

Lam et al. concluent leurs travaux de façon, nous semble-t-il, plus rationnelle que Liu et al. Ils disent en substance : « Cela suggère que ces animaux sont un hôte important de ces virus, ce qui est surprenant étant donné que les pangolins sont des animaux solitaires avec des effectifs de population relativement faibles, reflétant le statut d’espèce en danger. En effet, sur la base des données du moment il ne peut être exclu que les pangolins aient acquis leur virus apparenté au SARS-CoV-2 indépendamment des chauves-souris ou d’un autre animal hôte. » Cela ouvre implicitement la porte à une contamination humaine.

Comment Alina Chan montre que le SARS-Cov2 était optimalement adapté à l’homme dès son apparition fin 2019

Alina Chan et son équipe ont comparé la dynamique évolutive du SRAS-CoV et du SARS — CoV2. À cet effet, ils ont utilisé pour le SARS-Cov 11 génomes de la phase épidémie précoce à moyenne et 32 génomes de la phase épidémique tardive. Ils ont également utilisé 46 génomes de SRAS-CoV-2 dont un isolat de Wuhan, du début décembre 2019, et 15 génomes provenant de diverses régions géographiques, recueillis au hasard chaque mois de janvier à mars 2020.

Ils ont constaté que la diversité génétique du SRAS-CoV-2 était bien plus faible que celle du SRAS-CoV, dont la diversité était considérable dans la phase précoce et moyenne de l’épidémie. La pression sélective avait été la plus élevée lors du passage du virus des civettes palmistes aux humains et avait diminué vers la fin de l’épidémie. Cette série d’adaptations entre espèces animales et l’homme a abouti à un SRAS-CoV hautement infectieux qui a dominé la phase épidémique tardive.

En comparaison, le SRAS-CoV-2 présente une diversité génétique plus similaire à celle du SRAS-CoV de la phase épidémique tardive. Le gène de pointe S, et les Orf3a et Orf1a avaient subi une forte pression sélective dans l’épidémie de SRAS-CoV. Les taux de mutations synonymes (dS) et non synonymes (dN) des gènes de la protéine pointe S, de l’Orf3a et l’Orf1a du SRAS-CoV-2 sont similaires à ceux de l’épidémie tardive de SRAS-CoV. En revanche, les quelques rares substitutions non synonymes dans le gène de pointe S du SRAS-CoV-2 n’a pas conféré d’avantage adaptatif dans l’intervalle de temps étudié.

Alina Chan et ses collaborateurs en concluent qu’au moment où le SRAS-CoV-2 a été détecté pour la première fois à la fin de 2019, il était donc déjà complètement adapté à la transmission humaine. Leurs observations semblent indiquer une phase d’adaptation invisible du SARS-CoV-2. Cela pourrait s’expliquer par le fait que le SARS-Cov2 est beaucoup moins létal que le SARS-Cov, avec de très nombreux cas asymptomatiques et pauci symptomatiques qui a pu favoriser sa circulation pré-pandémique non détectée. Pendant cette période le virus a pu accumuler des mutations adaptatives qui ont renforcé sa contagiosité et sa pathogénie à l’automne 2019.

Seuls 4 échantillons environnementaux provenant des prélèvements effectués au marché de Huanan ont permis d’obtenir des génomes complets de virus. Quant aux séquençages des quelques échantillons animaux mis à disposition des chercheurs par le CDC chinois, ils sont fortement contaminés et inexploitables. Les 4 génomes qui ont pu être résolus partagent plus de 99,9 % d’identité avec l’isolat Wuhan Hu-1 (premier virus isolé d’un patient de décembre). Une identité > 99,9 % n’avait été observée en 2003-2004 qu’entre des isolats rapprochés dans le temps provenant d’individus d’une même espèce, soit l’être humain soit les civettes, mais pas entre humains et civettes. L’identité de séquence la plus élevée enregistrée entre humains et civettes avait été de 99,78 %.  Alina Chan conclue que les échantillons du marché de Huanan ont donc été contaminés par des vendeurs ou des clients, mais pas par des animaux intermédiaires.

Il est important de rappeler qu’il y a eu deux épisodes de SRAS-CoV en 2002-2004, chacun résultant de transmission de la civette palmiste à l’homme : le premier est apparu à la fin de 2002 et s’est terminé en août 2003 ; le second est né à la fin de 2003 à partir  d’une population persistante de progéniteurs du SRAS-CoV chez les civettes. La deuxième épidémie a été rapidement réprimée grâce au suivi diligent des hôtes humains et animaux, retenant les leçons de la première épidémie. Pour prévenir aujourd’hui des flambées consécutives similaires de SRAS-CoV-2, il est essentiel de tirer les leçons du passé et de mettre en œuvre des mesures pour minimiser le risque que d’autres précurseurs de type SRAS-CoV-2 s’adaptent et réapparaissent parmi les humains.

Alina Chan estime qu’il serait étrange si aucun précurseur ou proche parent du SARS-CoV-2 n’était pas découvert chez l’être humain ou chez les animaux. Elle suggère d’évaluer la prévalence de certains anticorps potentiellement reliés au SARS-Cov2 chez les vendeurs et les trafiquants des marchés, pour déterminer si des précurseurs proches du SARS-CoV-2 ont pu circuler dans cette communauté. Elle propose de prélever des échantillons d’animaux sauvages et d’élevage ainsi que des échantillons humains déposés dans des banques de données médicales avant le départ de l’épidémie.

Elle dit également que séquencer plus d’isolats précoces du virus de Wuhan permettrait d’identifier des virus progéniteurs proches moins bien adaptés à l’homme, comme ça a été le cas pour l’épidémie de SARS de 2003. Elle conclut en ajoutant que pendant que ces recherches s’effectueraient, il serait prudent de limiter l’activité humaine qui conduit à de fréquents et prolongés contacts avec des animaux sauvages et leur habitat. Cela nous paraît frapper au coin du bon sens, mais il est évident que la Chine n’a aucune intention ni de lever le voile sur l’origine de l’épidémie ni d’interdire rigoureusement le trafic d’animaux sauvages.

Pour finir elle n’exclut aucun scénario, que ce soit : (a) la possibilité d’un intermédiaire animal autre que le pangolin ; (b) l’adaptation interhumaine du virus ;  (c) un accident de laboratoire, et préconise de prendre des mesures pour prévenir chacun de ces scénarios dans le futur. 

Conclusion

Le récepteur ACE2 du pangolin n’est pas le plus proche de celui de l’homme et l’adaptation parfaite du RBM du virus GD-pangolin-Cov reste un mystère. Si le pangolin avait été l’hôte intermédiaire, les virus extraits devraient avoir 98 ou 99 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2. Il est quasi certain, pour ne pas dire certain, que les pangolins de contrebande ne sont que de malheureuses victimes, dont l’autopsie post mortem nous livre des informations capitales sur le timing de la genèse de l’épidémie. Entre août 2017 et janvier 2018, des coronavirus à SARS circulaient chez les trafiquants d’animaux sauvages en relation avec les receleurs des marchés et les vendeurs. D’ailleurs, il est très probable que les trafiquants étaient immunisés du fait de leur promiscuité avec toutes sortes d’hôtes intermédiaires potentiels. N’oublions pas également que la létalité du SARS-Cov2 n’a rien à voir avec celle du SARS-Cov. En mars 2019, sont apparus probablement dans ce microcosme des coronavirus à SARS optimaux sur le plan de la liaison au récepteur ACE2. À l’exception d’une mutation faiblement impactante H496Q à une position critique, l’adaptation complète du RBM s’est donc produite entre janvier 2018 et mars 2019 et a pu impliquer des contagions croisées multiples entre des animaux sur des marchés et des hommes. Mais cela n’exclut pas un accident de laboratoire non loin d’un marché géant… En tout cas, l’année 2018 est bel et bien une date clé de l’histoire du Covid-19. Une chose est certaine, cette possibilité ne pourra jamais être vraiment refermée en raison de la destruction des échantillons d’animaux saisis sur le marché de Huanan, l’absence d’enquête officielle sur les premiers patients atteints et le refus de la Chine de laisser une enquête internationale se dérouter à l’Institut de virologie de Wuhan.

Mais beaucoup de gens ont intérêt à ce que l’attention internationale soit détournée du laboratoire P4 de Wuhan, dont l’Institut Pasteur et d’autres instances scientifiques qui contrôlent la science mondiale comme le Journal Nature. Dans un article de Nature du 23 novembre, on apprend que des échantillons de chauves-souris, conservés depuis 2010 à l’Institut Pasteur de Phnom Penh au Cambodge et depuis 2013 au Japon, contiennent des coronavirus du type SARS. La belle affaire, le virus extrait de l’échantillon japonais à 81 % d’identité de séquence avec le SARS-Cov2, c’est-à-dire bien inférieur au 88 % des virus isolés par les recherches militaires chinoises, et le pourcentage d’identité n’est pas révélé pour celui de l’échantillon cambodgien, alors que non venons de montrer qu’il ne faut qu’une dizaine de jours seulement pour séquencer un virus. Si ce virus est un ancêtre direct du SARS-Cov2 il y a 10 ans, alors il sera dans la zone des 93-96 % d’identité selon les calculs que nous avons présentés ici. Mais alors, quid des 8 autres coronavirus de type SARS prélevés dans la mine de Mojiang ?

Dans le prochain chapitre, nous examinerons minutieusement les anomalies du génome du SARS-Cov2, comme la présence d’un site clivage de la furine qui semble renforcer son pouvoir de pénétration, et les travaux du Professeur Luc Montagnier et du mathématicien Jean-Claude Perez, sur leur hypothèse d’insertion d’épitopes du virus du SIDA et de l’agent infectieux du paludisme. 

chapitre 7

Partie 1 — Manipulation des virus par enzyme de restriction et PCR

Où l’on apprend que l’on sait depuis 2002 manipuler le génome d’un coronavirus sans laisser de trace et que l’Institut Pasteur ne dit pas tout sur ses brevets et le reste.

Sans que la majorité d’entre nous en fût consciente, le prix Nobel de chimie de 2020 nous a projetés officiellement dans un monde de science-fiction. Cependant, la manipulation d’un génome complet de coronavirus était déjà possible depuis l’année 2002, grâce à des techniques simples et performantes dont certaines permettent de ne pas laisser de trace.

Première création d’un coronavirus chimérique synthétique en 2000

Il y a tout juste 20 ans, Lili Kuo, affiliée au David Axelrod Institute – New York State Department of Health, en collaboration avec le groupe de recherche de J.M. Rottier à l’Université d’Utrecht (Pays-Bas), publiait le résultat de travaux séminaux qui allaient devenir, dans les années suivantes, la base conceptuelle des recherches que Shi Zheng Li a poursuivi sur la transmissibilité des coronavirus de chauves-souris à l’homme. Le titre de l’article décrivant cette première mondiale en termes de manipulation de virus laisse peu de place au doute : « Redéfinir l’hôte cible d’un coronavirus par échange de l’ectodomaine de sa protéine S : franchissement de la barrière cellulaire des espèces hôtes. »

Ils avaient construit un mutant du coronavirus de l’hépatite murine (MHV) dans lequel une partie de la protéine S (ectodomaine ou sous-unité S1 située à l’extérieur de la membrane du virus) avait été remplacée par le domaine équivalent, mais très dissimilaire (84 % de divergence) de la protéine S du coronavirus de la péritonite infectieuse du félin (PIF du chat). Il faut noter que ces 2 coronavirus sont hautement spécifiques de leurs hôtes naturels, empêchant la contamination entre les deux espèces. Le virus chimérique artificiel obtenu (fMHV) avait acquis la capacité d’infecter les cultures cellulaires félines et en même temps avait perdu celle d’infecter les cultures cellulaires de tissus murins. Ces chercheurs avaient ainsi démontré, par échange réciproque de facteurs moléculaires infectieux, le concept que la spécificité des coronavirus pour un hôte particulier était déterminée par l’interaction de la protéine S avec le récepteur cellulaire de l’hôte. De plus, ils avaient identifié la région responsable de cette spécificité comme étant une séquence d’environ 70 acides aminés située à l’extrémité C-terminale de la sous-unité S1, appelée motif de liaison au récepteur (RBM, voir chapitre 6, partie 4). Ces résultats sont fondateurs de ce qui s’est ensuite passé depuis 20 ans. Il est important de mentionner ici que les auteurs avaient noté cependant, que le virus chimérique recombinant fMHV semblait être moins infectieux que le virus souche naturel MHV.

Ils ont attribué ce « problème », entre autres, à la possibilité que le système de transcription du virus murin récepteur de la manipulation ne soit pas adapté de façon optimale à la réplication de la protéine S féline chimérique. Cela aurait engendré un nombre moins élevé de copies du gène S au cours de la réplication et donc un pouvoir infectieux diminué. Une autre hypothèse était que la protéine S hybride construite ne s’intégrait pas aussi bien dans la membrane du virus murin que la protéine S murine, déstabilisant aussi les capacités infectieuses du virus mutant. Cet aspect des choses est très important, car il montre que l’on ne peut pas réellement fabriquer un organisme optimal de novo, directement par assemblage d’éléments distincts, même provenant de la même espèce.

À une autre échelle, ce phénomène est comparable à celui de rejet dans les greffes ou les transfusions sanguines. Pour qu’un fonctionnement soit optimal, il faut une adaptation parfaite que seule la pression évolutive peut engendrer. Malheureusement, dans le cas des virus on peut par passages répétés, dans dans une culture cellulaire ou chez un mammifère hôte (voir chapitre 2), forcer l’adaptation. D’ailleurs, Kuo et al. décrivent comment d’autres études ont réussi à forcer le passage interespèces du virus MHV de cette manière, le virus gardant la capacité d’infecter les souris. Ce dernier point est à notre avis crucial dans la compréhension de la genèse du Covid-19, car il montre qu’une exposition répétée à un coronavirus spécifique d’une espèce (les chauves-souris) permet le franchissement de la barrière interespèce sans que le virus ne perde sa capacité par rapport à l’espèce initiale. Donc, l’exposition répétée des trafiquants des marchés avec des animaux sauvages comme des chauves-souris, et l’exposition des animaux entre eux, est bel et bien un mécanisme de franchissement des espèces avec acquisition de transmission interhumaine, inter-animale et humaine-animale qui permet ensuite, la circulation et la recombinaison de nombreuses souches de coronavirus. Ce mécanisme est plus lent dans les marchés que dans des cultures cellulaires à haute concentration. Mais le principe est le même, une promiscuité permanente lui permet d’avoir lieu sur quelques mois ou quelques années au plus.

Avant 2012, on manipulait un génome par recombinaison ciblée d’ARN

La manipulation de virus consiste à en faire la rétro-ingénierie, c’est-à-dire à réassembler des éléments fractionnés, dont certains ont été modifiés à dessein, par génie génétique. Une difficulté supplémentaire avec les virus à ARN est que certaines manipulations doivent passer par l’intermédiaire d’un ADN complémentaire (ADNc), dit recombinant, codant le génome du virus alors que le virus à ARN ne possède jamais de code ADN à son état naturel. À l’époque de Kuo et al., les procédés de microbiologies utilisés étaient très complexes dans leur conception et également dans leur mise en œuvre, ce qui nécessitait de longs efforts s’étalant sur des années. Les expériences de génie génétique publiées par de Kuo et al. en 2000 se sont déroulées sur une période de 2 ans, suivant une phase d’élaboration en 1997 d’un premier virus génétiquement préparé pour permettre les expériences de recombinaison d’ARN ciblant la protéine S des virus félin et murin.

Ils ont utilisé la mutagenèse dirigée qui fait appel à l’utilisation d’un plasmide dans lequel on insère artificiellement une séquence modifiée d’un gène ou d’une partie d’un gène. Les plasmides sont de l’ADN circulaire (pouvant dépasser une longueur de 50 kb) présent naturellement dans les bactéries. Leur rôle naturel est de conférer aux bactéries un pouvoir de défense, car ils encodent des enzymes permettant la lyse des antibiotiques. Les plasmides sont au cœur des procédés de génie génétique. Réinjectés après manipulations dans les bactéries ils permettent l’expression de protéines exogènes manipulées, facilement et en grande quantité, engendrant de multiples applications. Mais le champ d’application le plus critique qui a été ouvert était la possibilité de manipuler des virus.

Cependant, en 2000, la taille très grande des génomes des coronavirus, environ 30 000 nucléotides (nt), les rendait inappropriés pour des manipulations du type mutagenèse dirigée. Les nucléotides sont 4 bases azotées : A, G, C, T dans le cas de l’ADN et A, G, C, U dans le cas de l’ARN, qui sont les briques élémentaires constituant les génomes (voir chapitre 5). Kuo et al. ont contourné le problème en utilisant la propriété naturelle de recombinaison des coronavirus. Ils ont exprimé dans une culture de bactéries un virus MHV muté (Alb4), qui avait perdu sont gène N (NDA, l’absence de la protéine N empêche la nucléocapside de se former et expose l’ARN du virus au cytoplasme bactérien ce qui permet les réarrangements), en même temps qu’un vecteur donneur de l’ARN de la protéine S féline plus la partie restante du virus jusqu’à l’extrémité 3′ avec le gène N intègre. Le processus de recombinaison a généré aléatoirement des virus mutants qui ont pu être séparés ensuite entre ceux actifs sur les cellules murines et ceux actifs sur les cellules félines. Ensuite, on pouvait vérifier que ceux actifs sur les cellules félines ne l’étaient pas sur les cellules murines.

Dès le début des années 1980, on savait faire la manipulation moléculaire des virus à ADN en passant par le clonage moléculaire d’une partie ou de la totalité du génome viral dans un plasmide bactérien. Une difficulté pour les virus à ARN provenait du fait que l’ARN ne peut pas être cloné directement dans un plasmide qui ne peut contenir que de l’ADN. Cet obstacle a commencé à être levé à partir de 1978 avec le virus bactériophage Qβ. En 1981, le clonage d’un ADNc de l’ARN du poliovirus a été effectué dans un plasmide bactérien. L’ARN du virus a été transcrit en ADNc par une transcriptase inverse et puis incorporé dans le plasmide bactérien, par l’intermédiaire d’enzymes de restriction et de ligases qui coupent le plasmide et le recollent ensuite quand l’ADNc s’y est introduit. L’introduction de l’ADNc avait été réalisée grâce à une modification chimiquement préalable, à chacune de ses extrémités, pour y introduire un site de clivage identique (d’une longueur de quelques nucléotides) à celui permettant d’ouvrir le plasmide. En effet, des petites séquences d’ADN contenant un ou plusieurs sites de clivage peuvent être synthétisées chimiquement à volonté. Ensuite, en faisant agir une enzyme de restriction spécifique sur l’ADNc, cela a permis de créer des coupures complémentaires avec des côtés spécifiques à ceux engendrés par la coupure dans le plasmide. Les extrémités de l’ADNc ayant donc une affinité pour les extrémités complémentaires de la coupure se sont assemblées naturellement et ont refermé le plasmide en s’y insérant. La finalisation des jointures a été assurée par une ligase. Ce résumé schématique de l’expérience ne rend pas compte d’un grand nombre de difficultés techniques nécessitant de multiples étapes dans la construction et l’insertion de l’ADNc dans le plasmide. Elles sont dues à la difficulté d’utiliser les enzymes de restriction correctement et en particulier obtenir l’insertion dans la bonne orientation. À noter qu’à présent, pour obtenir la bonne orientation du premier coup on fait appel à 2 sites de restrictions distincts à chaque extrémité de l’ADNc et on coupe le plasmide en 2 endroits portant les mêmes sites de restriction. Les plasmides synthétiques modernes intègrent des foultitudes de sites de restriction.

Le plasmide, augmenté de l’ADNc du virus, a été alors injecté (transfection) dans des cultures de cellules humaines et de primates et sa transcription par l’ARN-polymérase cellulaire pouvait engendrer un ARN messager viral complet capable d’engager un cycle productif dans les cellules transfectées. La voie était ainsi ouverte pour la manipulation de n’importe quel virus à ARN. Depuis, les techniques se sont considérablement améliorées.

Avec les plasmides, les enzymes de restriction sont un outil incontournable essentiel dans les manipulations génétiques. Elles sont produites naturellement par des bactéries comme mécanisme de défense contre les infections par les bactériophages, des virus spécifiques des bactéries. Lorsque le virus injecte son ADN dans la bactérie, celui-ci est coupé par l’enzyme de restriction au niveau de ses sites spécifiques d’une longueur de 4 à 10 paires de bases. Il en existe un grand nombre répertorié, toutes spécifiques à une séquence particulière. Le hasard fait que l’on peut retrouver dans tous les génomes jusqu’aux organismes évolués, comme les mammifères, des sites de clivages répartis aléatoirement, ouvrant la possibilité de manipulation d’insertion ou d’échange de séquences ADN.

Cependant, leur répartition est aléatoire et suivant le nombre de nucléotides reconnus, les enzymes de restriction coupent l’ADN plus ou moins fréquemment. Par exemple, les enzymes de restriction MspI (CCGG) et BamHI (GGATCC) coupent en moyenne l’ADN toutes les 256 (44) et 4096 (46) paires de bases. Cela restreint considérablement les possibilités d’action ciblée à volonté, car on s’expose à couper l’ADN cloné en plusieurs endroits au lieu d’un seul. Cependant, la technique PCR permet de corriger ces problèmes en mutant les sites de restrictions indésirables et en restaurant la séquence originale par la suite par manipulation inverse. Des manipulations par un autre outil beaucoup plus complexe à mettre en œuvre à base de protéines à doigt de zinc peuvent également avoir lieu. Ces protéines reconnaissent spécifiquement des codons (groupe de 3  paires de bases) et il y a en existe pour toutes les possibilités. Une fois assemblée et couplées à d’autres enzymes dans un complexe supramoléculaire on peut arriver à manipuler un endroit du génome. Mais la mise en œuvre en termes de temps et de savoir-faire technique est plus que décuplée.

Par contre, des mutations ponctuelles peuvent être introduites très facilement depuis les années 1990 dans des génomes viraux par la technique PCR (réaction en chaîne par polymérase), une technique dont les Français ont découvert à leur détriment l’existence au cours de l’épidémie de SARS-Cov2. Cette technique très souple d’utilisation permet par exemple, comme nous l’avons dit dans le paragraphe précédent, de protéger un site de restriction à un endroit du génome pour empêcher son clivage.

Nous devons ici ouvrir une parenthèse indispensable pour l’information du public. La façon dont la PCR est utilisée dans les tests mis en place par les autorités de santé permet de repérer la présence d’une séquence complémentaire d’une séquence amorce d’une longueur très réduite (20 à 30 kb) par rapport à la longueur d’un génome intégral de virus. Elle ne détecte pas la présence de virus, mais seulement de fragments dénaturés de virions. Ces fragments sont présents dans les fosses nasales au cours de l’infection, mais également longtemps après de sorte que très nombreuses personnes ayant développé le virus de façon asymptomatique, ou pauci symptomatique, se retrouvent comptabilisées à tort comme nouveaux cas d’infection. De plus, les polymérases engendrent naturellement des erreurs de copies de sorte qu’au-delà de 30 cycles de réplication le test va être faussement positif dans un certain nombre de cas. À 40 ou 45 cycles de réplication (comme il a été pratiqué en France en octobre et probablement jusqu’à mi-novembre 2020) le nombre d’erreurs explose de façon exponentielle, engendrant un nombre considérable de faux positifs. L’étude universitaire de Rita Jafaar et al à l’IHU Méditerranée, où la présence virale a été vérifiée par culture cellulaire des échantillons utilisés pour la PCR, montre qu’à 35 cycles seulement 3 % des tests PCR positifs contiennent effectivement un virus viable. Cela se traduit par un taux de tests PCR faux positifs de 97 % ! Nous sommes donc là en présence d’une manipulation dictatoriale du peuple français que l’on a piégé de façon éhontée pour lui arracher son consentement de privation anticonstitutionnelle de liberté.

Mais revenons à nos moutons, les plasmides contiennent naturellement des sites de clivage d’enzymes de restriction dont ils sont protégés par le mécanisme général de méthylation. Des plasmides génétiquement modifiés existent qui comprennent, entre autres, de nombreux sites de clivages qui permettent des manipulations à volonté, mais également des protéines fluorescentes qui servent de marqueurs au cours des expériences pour vérifier que le plasmide a bien été intégré (transfection) par les cellules où le virus doit être exprimé. De plus des gènes de résistance aux antibiotiques présents également dans le plasmide permettent d’éliminer les cellules « non-transfectées » par ajout d’antibiotique.

Il est possible depuis 2002 de manipuler le génome complet d’un coronavirus de type SARS sans laisser de trace

Il existe des familles de plasmides qui permettent le clonage et la fusion de gènes sans laisser de trace (seamless cloning). Cette technique, qui existe depuis le début des années 2000 est appelée avec humour « No see’m », c’est-à-dire « Vous ne les voyez pas » (sous entendu les sites de restriction). Elle permet l’assemblage facile de protéines hybrides avec précision sans que des petits morceaux de séquences non désirés soient introduits. Yount et al. ont rapporté dès 2002 le clonage complet du  coronavirus de l’hépatite murine (d’une longueur 31 kb) par intégration de son ADNc recombinant (c’est-à-dire reconstruit à partir de fragments) dans un plasmide de ce type. Les jonctions des sites de restrictions qui étaient situées à la fin de chaque fragment d’ADNc avaient été systématiquement éliminées (par enzyme de digestion) pendant l’assemblage du génome complet, permettant d’obtenir un clone du virus sans introduire le moindre changement au niveau de la séquence de nucléotides. Le virus ainsi cloné avait gardé toute sa capacité d’infectiosité. Cette approche avait permis d’éviter les changements au niveau de la séquence qui sont normalement associés avec la construction de l’ADNc complet d’un génome viral.

Cette méthode très puissante fait appel à des enzymes de restriction de type IIS et des sites de restriction spéciaux (Esp3I) qui disparaissent ensuite au cours de la fusion des fragments. Par exemple, en la combinant avec la PCR, il est possible d’insérer des sites Esp3I à n’importe quelle position dans un génome viral et créer un domaine variable susceptible d’être modifié à volonté par mutagenèse ciblée, par PCR ou tout simplement échangé avec une autre séquence, sans qu’il y ait la moindre preuve que des sites de restriction ont été utilisés dans les manipulations d’ADN recombinant. Au final on peut vérifier également par PCR que le virus a été exprimé correctement dans les cellules transfectées et le récolter pour le tester sur d’autres cultures cellulaires, par exemple sur des tissus de mammifères (tissus pulmonaires, etc.) voire être directement testés sur des animaux vivants comme des souris, des furets ou des primates de laboratoire.

Finalement, il faut comprendre qu’une mutation ponctuelle dirigée effectuée par PCR sur un virus entièrement cloné sans modification de séquence dans un plasmide ne laisserait pas de trace.

On peut également échanger à l’intérieur d’un gène une séquence complète d’ADN sans laisser de traces à condition qu’il existe naturellement dans le génome du virus, au préalable, des sites de clivage par enzymes de restriction en amont et en aval de la séquence que l’on désire manipuler. Cela arrive fréquemment (voir partie 3 du chapitre), mais pas absolument n’importe où. Par contre, il est parfaitement possible d’introduire artificiellement par PCR un site de clivage dans une zone inter-gène ou même à l’intérieur d’un gène en repérant habilement des endroits où des mutations synonymes le permettent, de sorte à préserver l’intégrité de la composition en acides aminés. Mais cela n’est pas absolument nécessaire non plus, car, une fois la manipulation effectuée les sites de clivage peuvent de toute façon être effacés par mutation ponctuelle dirigée par PCR de la même façon qu’ils ont été introduits. Évidemment, tout cela demande un travail supplémentaire, mais reste très possible dans un temps raisonnable. Quant aux sites de restriction qui relient l’ADNc au plasmide, ils sont situés avant le codon d’initiation de la traduction (AUG) à l’extrémité 5′ et après le codon stop (UAA, UAG, ou UGA) à l’extrémité 3′ de sorte qu’ils n’apparaissent pas dans le produit génétique final.

L’insertion artificielle de sites de clivages est nécessaire lorsque l’on veut substituer une fraction de séquence avec une autre entièrement synthétique parce qu’on est limité par une longueur n’excédant pas 100 à 200 nucléotides. Le rendement et le taux d’erreurs générées par la synthèse chimique nucléotide par nucléotide ne permettent pas d’aller au-delà. Il faut donc introduire, par une série de mutations ponctuelles, effectuées par PCR, des sites de restriction encadrant très précisément la région de la séquence cible des manipulations. Par exemple, dans les travaux sur le SARS-Cov les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan ont artificiellement inséré des sites de restrictions autour du motif de liaison (RBM, long de 213 nt) au récepteur ACE2 pour l’étudier. Comme le pointe Li Meng Yan, la chercheuse de Hong-kong réfugiée aux USA, deux sites de restriction encadrent également très précisément le RBM (216 nt) du SARS-Cov2 (voir chapitre suivant) ce qui pose question.

Toutes ces techniques permettent à l’heure actuelle la création et la manipulation complète d’un génome viral dans un intervalle de temps de l’ordre de quelques mois à une année, selon la capacité du laboratoire et le nombre de laborantins y travaillant. Elles ne laissent pas forcément de traces au contraire de ce que des chercheurs de l’Institut Pasteurs prétendent parfois à leurs interlocuteurs candides. Cela a conduit à l’élaboration de recettes bien établies et les techniques fonctionnent parfaitement en routine. La compétence humaine nécessite une bonne formation technique en microbiologie, mais surtout de la minutie et de la patience dans l’application rigoureuse des recettes. Ces qualités indispensables conviennent parfaitement aux jeunes femmes que l’on trouve en très grand nombre comme techniciennes, chercheurs et savantes émérites dans ce domaine de la science.

Il a fallu 5 à 6 décades de recherche et de génie scientifique pour découvrir et comprendre les mécanismes moléculaires essentiels du vivant et leurs applications. De façon générale, cette connaissance et les possibilités qui en découlent (en mal comme en bien), par exemple en termes de dépistage et de vaccination, échappent au grand public qui ne perçoit que confusément ce qui se passe. Le grand danger est de croire que la science du vivant peut se réduire de façon technocratique à un ensemble d’actions et de réactions sur un mode binaire (on-off) entièrement contrôlable. Cet état d’esprit a conduit le gouvernement français, sous influence des puissances financières, à la déraison au cours de l’épidémie. Le degré de complexité est tel que les journalistes sont incapables de mener correctement une interview dans ce domaine. Ils n’ont pas d’autre choix que de suivre la doxa imposée par les chefs de rédactions en symbiose intellectuelle avec les cercles fermés du pouvoir financier.

Partie 2 — Avènement en 2012 de l’ère de l’édition génomique sans restriction

Nous avons vu, dans la partie 1 du chapitre, que des manipulations génétiques de coronavirus ont eu lieu depuis une vingtaine d’années entre autres dans le but de vérifier les facteurs qui pouvaient leur faire franchir la barrière des espèces. Nous nous proposons dans cette partie du chapitre de donner quelques explications, loin d’être exhaustives, sur les techniques utilisées dont le « grand bond en avant » a eu lieu à partir de 2012 avec l’invention de la technique CRISPR-Cas9, dite des ciseaux moléculaires, pour laquelle les professeurs Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ont reçu le prix Nobel de Chimie cette année. Mais leur découverte est déjà surpassée par les chercheurs chinois, de l’Université des Sciences et Technologies de la Province de Hebei, qui ont mis au point en 2016 une technique (NgAgo) encore plus performante, inspirée de CRISPR-Cas9.

Comme nous le verrons, il y une ironie déconcertante dans cette coïncidence de l’attribution de ce prix l’année même de l’apparition d’une pandémie dont l’origine naturelle reste mystérieuse, ouvrant les portes à la possibilité d’un accident de laboratoire. Était-ce volontaire de la part du Comité Nobel pour attirer l’attention du Monde sur cette technologie révolutionnaire qui permet assurément toutes les manipulations de virus dans le domaine du gain de fonction ? Les modifications engendrées sur les génomes des organismes vivants manipulés avec cette technique ne laissent aucune trace, ouvrant la porte de façon confidentielle aux déviations les plus fantasques. Les journaux et les grands médias télévisuels français se sont gardés de s’étaler sur une nouvelle qui a déjà changé le monde sans que personne, ou presque, ne s’en aperçoive. À tel point, que le journal Nature qualifie cette découverte de révolution tranquille.  Cette découverte nous fait rentrer de gré ou de force dans un monde, qui il y a encore 10 ans, aurait relevé de la science-fiction. Cet avènement augmente considérablement (de façon quasi infinie) le champ des possibilités en thérapie génique pour remplacer un gène défectueux provoquant des maladies héréditaires bien connues, des troubles fonctionnels ou mécaniques.

Évidemment, en premier lieu cette avancée spectaculaire trouve des applications directes au niveau de la manipulation à gain de fonction GOF des virus. Nous soulignons ici l’intérêt immense que la manipulation GOF de virus offre dans la lutte contre le cancer. Certains virus peuvent être en quelque sorte programmés et acquérir ainsi la capacité de détruire spécifiquement des cellules cancéreuses (réf1, réf2, réf3). Par exemple, un variant peu pathogène du virus de la rage s’est révélé particulièrement virulent contre les cellules cancéreuses, mais peu actif dans les cellules normales. Cependant, cette possibilité très prometteuse n’est pas encore transformée en réalité et les recherches sur le gain de fonction curative progressent, semble-t-il, bien plus lentement que celles sur les gains de fonction infectieuse. Mais laissons ici le lecteur à sa réflexion et poursuivons du côté plus obscur. 

Avec la découverte de la technique de transgenèse CRISPR-Cas9 l’utilisation d’enzymes de restriction pour couper une séquence d’ADN n’est plus nécessaire. Ces coupures peuvent dorénavant se faire à volonté à un certain nombre d’endroits d’un gène, sans la nécessité de la présence de sites de clivage par enzyme de restriction en amont et en aval du site cible de la manipulation. On dit que cette nouvelle technique ne laisse pas de trace parce qu’elle n’est pas tributaire, comme nous l’avons vu précédemment, de la présence de ces sites de clivage. En réalité, du fait des nombreuses enzymes de restriction connues, il y a un nombre considérable de sites de clivage possibles le long d’une séquence d’ADN et donc on pouvait déjà faire auparavant des mutations qui semblent naturelles. Le problème était plutôt de cliver l’ADN en un endroit unique sans qu’il soit découpé en plusieurs morceaux. Cela restreignait le champ des possibilités ou forçait à faire des opérations multiples pour contourner la difficulté.

En fait, la technique CRISPR-Cas9 peut se rapprocher du système basé sur les enzymes de restriction, mais de façon beaucoup plus sophistiquée. Elle fait appel également à une nucléase bactérienne (procaryote) Cas9 qui participe à un mécanisme de défense très performant des bactéries contre les virus. « Un grand nombre d’entre elles possèdent dans leur génome de courtes séquences d’ADN répétées régulièrement, appelées CRISPR (pour Clustered Regularly Interspaced Short Palindoromic Repeats [NDA, des courtes séquences palindromiques regroupées et espacées régulièrement]). Elles permettent aux bactéries de conserver la mémoire d’une infection par un virus pour mieux s’en défendre les fois suivantes. » À la suite d’une infection, des séquences d’ADN du virus sont intégrées au sein de ces séquences CRISPR. Lors d’une nouvelle infection par le virus, l’ADN viral au sein des CRISPR est recopié en ARN qui se lie à la protéine Cas9 qui ensuite peut reconnaître l’ADN du virus grâce à ce guide et le cliver pour le détruire.

Les travaux d’Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna à l’Université de Berkeley, publiés en juin 2012, et par la suite de Feng Zhang du Broad Institute (Massachusetts Institute of Technology, MIT) en janvier 2013, ont montré comment cette méthode peut être appliquée à n’importe quelle cellule eucaryote, c’est-à-dire de mammifère.

Ces découvertes ont fait l’objet de dépôts de brevet menant à une âpre dispute entre l’Université de Berkeley et le Broad Institute, car les techniques qui en découlent, à l’instar de la PCR, vont rapporter des centaines de millions de dollars, voire des milliards, aux détenteurs des brevets. 

L’importance de cette découverte capitale aux retombées incalculables pour les sociétés humaines et leur environnement a fait l’objet d’une première longue note du ministère des Affaires étrangères le 18 décembre 2015. « Outre la possibilité de modifier le génome de n’importe quelle espèce, plus facilement et à moindre coût qu’avec les techniques précédentes, le système CRISPR/Cas9 (voir plus bas) a permis le développement d’approches inédites en ingénierie génétique dont les retombées sont loin de se limiter à la sphère académique. »  Elle pourrait à terme contribuer à éliminer certaines maladies, mais suscite des questions sur leur dérive potentielle vers l’eugénisme. On ne peut s’empêcher ici de remarquer la coïncidence, la même année, entre le prix Nobel décerné et le vote en catimini de la loi sur la bioéthique, dans la nuit du 31 juillet, par 60 députés LERM.  Cette loi officialise l’avancée de ces dernières années dans le domaine des manipulations génétiques rendant possible une forme de transhumanisme génétique. Elle donne le feu vert en France à toutes les possibilités de manipulations dans le domaine de la reproduction humaine, aux conséquences incalculables. En 2018, des chercheurs chinois ont annoncé avoir réussi à faire naître des jumelles dont l’ADN avait été modifié pour les protéger du virus VIH dont leur père est porteur. Selon John Christodoulou, de l’Université de Melbourne la technique CRISPR-Cas9 a été utilisée. L’eugénisme génétique est dangereux du fait qu’il va certainement réduire à terme le pool génétique de l’humanité et engendrer une forme de « consanguinité » qui peut mener la dégénérescence ou l’extinction de l’espèce. Le gène de résistance au virus du SIDA a été repéré en Scandinavie et en Russie, conférant protection naturelle contre le virus chez 16 % et 13 % de la population de ces pays, les lymphocytes CD4+ résistant au VIH grâce à l’absence d’un des co-récepteurs à leur surface.

Supposons que l’on confère cette résistance à l’humanité entière, en éteignant comme chez les jumelles chinoises le gène de ce co-récepteur. On va de ce fait réduire son pool génétique, la laissant peut-être sans défense contre un autre agent pathogène dans le futur. À quoi sert naturellement ce co-récepteur ? Il a forcément une fonction potentielle. Rien, n’est plus dangereux que de vouloir se substituer aux lois de l’évolution qui incluent la co-évolution harmonieuse des espèces.

Fait peu connu des pays occidentaux, le Sida est un fléau en Chine dont on a du mal à délimiter les contours tant la maladie est honteuse. En 2010, le nombre de cas était estimé à 12 millions alors que la Chine ne donne plus d’information sur le nombre de cas confirmés par son système de santé depuis 2003. Malgré 700 000 décès du Sida par an, l’épidémie mondiale semble avoir été contenue. Mais à terme, dans quelques décennies, peut-être bien à un horizon plus lointain, le virus du Sida peut poser problème s’il se répand inexorablement, comme cela semble se passer en Chine. Il pourrait réduire dramatiquement la population terrestre et créer une réduction du pool génétique humain à celui de la fraction des populations résistantes. Nous ne pensons pas que ce scénario se passera, car les deux  modes de transmission du virus (par le sang et les rapports sexuels) sont facilement contrôlables, en principe. Il serait pourtant tentant pour certains de mettre fin à ce fléau par transgénisme. Cependant, nous mettons en garde ceux qui penseraient que le transgénisme aura la réponse à tous les maux de l’humanité. Certes, il pourra résoudre certains problèmes ponctuels, mais utilisé massivement il en créera d’autres aux conséquences incalculables. Aux USA, une invention a été faite de munir les petits avions de tourisme d’un parachute en cas de panne de moteur, mais cela réduit les crashs que si on continue de maintenir les avions avec la même rigueur. De même, avec les voitures possédant des freins ABS, on ne réduit pas ses risques d’accident si on en profite pour rouler plus vite ou moins précautionneusement. L’emploi sécurisé des techniques d’édition de génome ne peut donc être fait dans un climat de déréglementation sauvage.

Pour clore cette partie, il suffit de rappeler ce que nous mentionnions en exergue et décrit par Yvonne Tran, la rédactrice scientifique du site gouvernemental Diplomatie France.fr, c’est-à-dire que cette avancée a été déjà surpassée par des chercheurs chinois de l’Université des Sciences et Technologies de la Province de Hebei. Ils ont mis au point en 2016 une nouvelle technique (NgAgo) possédant un certain nombre d’avantages comparé à CRISPR-Cas9 dont elle s’inspire. Elle permet par exemple de cibler un plus grand nombre de sites éditables sur l’ADN, pratiquement tous. De plus, les probabilités d’erreur de guidage sont plus faibles, rendant la technique beaucoup plus précise que CRISPR-Cas9 et plus efficace par la même occasion. NgAgo ouvre ainsi un nouveau champ de possibilités pour l’édition génomique et se présente comme un sérieux concurrent de CRISPR-Cas9. » (Yvonne Tran)

Partie 3 — Quel rôle l’Institut Pasteur a-t-il joué dans le contrôle de l’épidémie en France ?

Lorsque les chercheurs de l’Institut Pasteur ont été questionnés sur la possibilité que le SARS-Cov2 soit un virus manipulé, ils ont répondu que si c’était le cas des vestiges de manipulations devraient se retrouver dans le génome. Ils entendaient par-là que, dans le cas d’un accident non intentionnel de laboratoire, la présence de sites de clivage d’enzymes de restriction devrait révéler la manipulation. Cependant, comme nous l’avons montré dans la première partie de ce chapitre, il est tout à fait possible depuis le début des années 2000 de manipuler des coronavirus entiers sans laisser de trace. Ils sont restés très discrets également sur la nouvelle technique de manipulation génétique CRISPR-Cas9. Elle permet ce que l’on appelle à présent l’édition de génome, tant la comparaison avec les logiciels qui permettent la modification rapide et simple d’un texte est tentante. Ils ne pouvaient pas l’ignorer. D’ailleurs, notons qu’Emmanuelle Charpentier est un peu l’enfant prodige de l’Institut Pasteur puisqu’elle y a poursuivi des recherches doctorales entre 1992 et 1995.

Tout un chacun a pu constater le silence assourdissant de l’Institut Pasteur depuis le début de l’épidémie et les quelques réponses éparses obtenues sur la nature et l’origine du virus n’ont été que trop évasives et passablement trompeuses. Par exemple, l’affirmation que le virus SARSCov2 était très distinct du SARS-Cov est de toute évidence une contre-vérité sur le plan de la structure de son génome, de son organisation spatiale et de son mode de fonctionnement.

Il n’est pas concevable qu’étant donné son rôle dans la détection et la prévention des épidémies, l’Institut Pasteur n’ait pas été au courant très tôt, dès les mois de décembre et janvier, du danger de cette épidémie. Pourquoi les gens de Pasteur n’ont-ils pas alerté les autorités françaises ou tenu une conférence de presse publique dès le courant janvier ?

Selon son site internet, l’Institut Pasteur abrite la « Cellule d’Intervention Biologique d’Urgence (CIBU), été créée fin 2002 sous l’impulsion du Directeur Général de la Santé (DGS) et du Directeur Général de l’Institut Pasteur, afin de répondre aux “urgences biologiques spécialisées”. Ces urgences peuvent être des épidémies, des accidents ou une utilisation potentielle d’armes d’origine biologique, toutes mettant en péril la santé publique. » Les missions de la CIBU incluent :

– mobiliser à l’international de l’expertise en cas d’urgence représentant une menace pour la sécurité sanitaire en France ;
– informer sans délai l’InVS en cas de détection de tout phénomène inhabituel susceptible d’avoir un impact sur la santé publique.

Que faisait son directeur, Jean-Claude Manuguerra, au cours du mois de janvier 2020, quand il a été mis au courant de la situation à Wuhan ? On l’a malheureusement vu déclarer le 21 janvier 2020 sur Euronews à propos de l’épidémie en Chine : « … c’est quelque chose de nouveau, mais qui pour l’instant n’est pas plus préoccupante que ça. Il faut juste ne pas louper le coche pour endiguer ce phénomène épidémique… ». S’il y avait une personne en France qui connaissait le danger de laisser pénétrer en France le SARS-Cov2 c’était bien lui.  La séquence du premier isolat WH-Human 1 du coronavirus (appelée aussi 2019-nCoV) et son génome complet  (29,903 nt) avaient été déposés le 14 janvier 2020 dans GenBank, sous code d’accession MN908947 avec la définition « Génome complet de l’isolat du virus WH-Human 1 de pneumonie du marché aux fruits de mer de Wuhan ». Donc, la séquence du  virus avait forcément été analysée par les équipes de l’Institut Pasteur. Elles savaient à quel point le motif de liaison (RBM) de la protéine S était proche de celui du SARS-Cov de 2002-2003 ainsi que sa polymérase RdRp (96,5 % d’identité) signant la dangerosité du virus. De plus, les autorités chinoises annonçaient le caractère contagieux du virus le 20 janvier, avec 1 mois de retard, alors que les autorités de Wuhan connaissaient le caractère contagieux depuis la mi-décembre (chapitre 1). Le 24 janvier, il était publié dans le Lancet que le virus était transmissible de personne à personne. Le directeur de la CIBU savait donc le 21 janvier, lors de son interview sur Euronews, que ce nouveau virus était de type SARS-Cov avec tout ce que cela implique. Qu’a-t-il fait pour informer et alerter les pouvoirs publics avec conviction durant la dernière semaine de janvier et tout le mois de février ?

Dans la section qui suit, nous découvrons qu’en compagnie de 15 autres chercheurs à l’Institut Pasteur, il est co-inventeur d’un brevet sur les vaccins contre les virus du type SARS-Cov. Ce brevet prouve que Pasteur s’était préparé depuis 2003 à l’éventualité de la ré-émergence d’un virus similaire au SARS-Cov. Ils ont procédé à des milliers d’expériences pour comprendre comment faire des tests de dépistage et des vaccins contre ce type de virus émergeant. Ils ont breveté le résultat de toutes ces expériences pour être en mesure, le cas échéant, de tirer les bénéfices financiers potentiels d’une épidémie de SARS-Cov qui ne serait pas maîtrisée à temps, nécessitant dépistage et vaccination massive. Cela, les dispensait-il de leur rôle d’alerte des pouvoirs publics ?

Les brevets de portée mondiale de l’Institut Pasteur

L’Institut Pasteur détient depuis 2005 des brevets de portée mondiale (EP 1 694 829 B1 et US 2007/0128224 A1) sur les coronavirus à SARS. Ces brevets qui courent au moins jusqu’en 2027 ont pour but d’explorer et de décrire le maximum de caractéristiques de façon à établir des vaccins ou des tests de dépistage sur des coronavirus de type SARS-Cov. Ces brevets se basent sur le séquençage d’un isolat complet du virus du SARS-Cov récupéré à la Clinique Française de Hanoï en février 2003. Cela était parfaitement légitime pour étudier la confection de vaccin contre l’éventualité d’une épidémie de coronavirus à SARS du type de celle de 2002-2003 dans les années à venir. Cependant, soyons clairs, le seul but d’un brevet est l’argent qui est le facteur numéro 1 de survie pour les instituts de recherche. Mais cela amène une grande confusion, et permet d’introduire le biais du conflit d’intérêts dans un domaine particulier de la santé publique (les épidémies) qui devrait en être intégralement exempt. En effet, les intérêts individuels sont indissociables des dépôts de brevet en termes de promotion de carrière et d’avantages financiers pour les inventeurs et leurs laboratoires de recherche.

À ce sujet notons d’ailleurs que dans un premier tant l’Institut Pasteur s’était fait doubler par le Center for Disease Control (CDC) d’Atlanta qui avait récupéré un premier isolat à la Clinique Française de Hanoï qui a conduit à un brevet séparé, US 7220 852 B1, déposé par des chercheurs américains pour l’élaboration de tests de dépistages.  Mais le brevet de Pasteur va bien plus loin puisque son but était de breveter en plus de tests de dépistage, par PCR et par anticorps monoclonaux, des méthodes de vaccination.

On raconte toujours au grand public qu’il n’est pas possible de déposer de brevet sur ce qui a trait au vivant, comme des virus ou des protéines d’origine naturelle. En réalité cela n’est pas exact, il est tout à fait possible de le faire à condition que le brevet s’accompagne de descriptions des méthodes inventées pour manipuler l’élément moléculaire appartenant au vivant. Tout entreprise ou organisme se situant dans la zone géographique couverte par le brevet, et utilisant une ou des méthodes décrites par le brevet, se verront dans l’obligation de payer des royalties au titulaire du brevet. Dans le cas de tests de dépistage et de vaccins généralisés sur une zone couvrant l’UE et les USA les retombés se comptent en centaines de millions d’euros, au minimum (voire des milliards sur la population des 27 pays de l’UE qui comptent 400 millions d’habitants). Il convient de préciser également que, contrairement à ce qui est dit souvent, les brevets US de portée mondiale sont purement nominatifs, c’est-à-dire que l’invention est attribuée obligatoirement à une ou des personnes physiques (les chercheurs qui ont inventé les méthodes brevetées) et non à des personnes morales (comme des sociétés ou instituts de recherche). En ce qui concerne les brevets européens, des personnes morales peuvent être titulaires du brevet sans toutefois abroger les droits des chercheurs inventeurs, inaliénables au regard du droit international. Par exemple, l’Institut Pasteur, le CNRS et l’Université Paris VII sont les titulaires du brevet EP 1 694 829 B1, mais une liste de 16 inventeurs nominatifs est précisée ensuite.

Nous ne nous étendrons pas sur les noms, mais nous avons parfaitement le droit de les citer. Ces documents ne sont absolument pas confidentiels et, en droit, doivent pouvoir être consultés par quiconque. Par contre, il est évident que toute publicité autour de ces brevets gêne terriblement l’Institut Pasteur. Pourquoi ? La raison en est, comme nous l’avons dit, que les droits des inventeurs ne peuvent pas être totalement abrogés par les titulaires officiels du brevet. En d’autres termes, des clauses contractuelles entre l’Institut Pasteur et les inventeurs du brevet peuvent très bien exister, probablement comme il se pratique couramment aux USA. N’oublions pas que l’Institut Pasteur déclare être une fondation privée à but non lucratif consacrée à l’étude de la biologie, des micro-organismes, des maladies et des vaccins. Comment,  son conseil d’administration répartit-il les revenus des brevets dont ses chercheurs sont les inventeurs ?

Nous posons la question au ministre de la Santé : Madame Sylvie Van der Werf, directrice d’un département de recherche à l’Institut Pasteur et premier inventeur sur ces brevets, qui siège au HCSP, peut-elle donner un avis en toute indépendance sur les mesures concernant la gestion de l’épidémie en France ? Les décisions prises par les autorités françaises peuvent avoir un effet d’entraînement sur les 26 autres pays de l’UE et les USA et rapporter des sommes colossales. Notons que 15 autres chercheurs de Pasteur sont également co-inventeurs des patentes en vigueur, dont un intervient sur le plateau de BFMTV. Les brevets européen et américain de Pasteur couvrent les tests de dépistages par PCR et par anticorps monoclonaux du SARS-Cov2. Couvrent-ils également les vaccins mis au point si rapidement ? Ils décrivent un éventail très large de méthodes spécifiques d’élaboration de vaccins contre les coronavirus de type SARS. Dans quelle mesure ces brevets couvrent-ils les vaccins classiques que l’on va proposer aux Français, en dehors de la thérapie génique par ARN messager. Cela constitue-t-il un conflit d’intérêts quand la décision est prise de faire plus de 1 million de tests de dépistage par semaine sur plusieurs mois, ou si un jour il est décidé de vacciner massivement le peuple français ? Les Français ont le droit de savoir.

Beaucoup s’étonnent de la rapidité avec laquelle des vaccins ont pu être mis au point, car en principe cela prend plusieurs années. Mais c’est de la naïveté de croire que certains groupes industriels et de recherche ne s’y étaient pas préparés à l’avance, à l’instar de l’Institut Pasteur. Depuis plusieurs années, certains milieux avaient anticipé ce qui allait se passer inéluctablement, car après 2003 aucune mesure sérieuse n’avait été prise par la Chine pour fermer ou limiter l’activité des marchés aux animaux sauvages. Les vaccins classiques qui vont être proposés (pas ceux à ARNm) ou imposés ont pu être préparés en quelques mois grâce aux recherches reliées au brevet de l’Institut Pasteur.

Ce que contiennent les brevets de l’Institut Pasteur

Pour le lecteur candide, nous devons expliquer que le but d’un brevet est de bloquer un certain nombre, le maximum en fait, d’utilisations possibles autour une application ou une invention décrite. Par exemple, en chimie on ne patente pas une molécule, mais toutes les voies de synthèse chimique permettant de la produire. Évidemment, si quelqu’un découvre une nouvelle voie de synthèse il a le droit de déposer un brevet également sur cette molécule. L’analyse du brevet de l’Institut Pasteur montre comment ce principe est utilisé pour essayer de garantir qu’il couvre le plus possible, en matière de tests dépistage et de vaccination, les autres virus de type SARS-Cov. Les pseudo-vaccins à ARN messager qui vont être utilisés ne tombent pas sous le coup de ce brevet. Ils font appel à un principe de thérapie génique jamais expérimenté auparavant sur l’être humain.

Les brevets US 2007/0128224 A1 et EP 1 694 829 B1 de l’Institut Pasteur sont strictement équivalents, mais recouvrent 2 zones géographiques distinctes. On y trouve en première (brevet US) et dernière partie (brevet EU) la description détaillée du séquençage et de la caractérisation du SARS-Cov à partir de l’échantillon d’Hanoï. On trouve aussi un arbre phylogénique qui établit que le virus n’est pas le résultat de mutations ou de recombinaisons d’un virus proche et appartient donc à une classe nouvelle SARS-Cov, appelée du nom du syndrome qu’il a engendré. Cet arbre a son importance pour la couverture des applications du brevet. Cela signifie : « ce que nous décrivons dans ce brevet s’appliquera à tout virus de type SARS-Cov ». On trouve également sur 80 pages la description détaillée de la séquence du virus, du nucléotide 1 à 29746, qui cartographie l’intégralité des sites de clivage par enzymes de restrictions. Il y en a environ 4000 le long de la séquence.

Ils font partie de la description des applications brevetées. La présence de ces sites en très grands nombres est naturelle. Elle est due au fait qu’il y a des centaines d’enzymes de restriction connues ce qui permettrait finalement de pouvoir effectuer des manipulations à n’importe quel endroit du virus. L’objet du brevet est que ces milliers de sites de clivage identifiés permettent de découper le virus en fragments qui peuvent servir d’amorce pour les tests PCR, soit pris séparément soit par groupe de plusieurs. Au cas ou certains douteraient que cette partie du brevet puisse s’appliquer aux tests de dépistage développés pour le SARS-Cov2, nous les rassurons, cela peut s’appliquer dans nombre de cas par ce que le point de blocage [0051] du brevet le stipule : « Lesdits fragments sont, soit sous forme de fragments isolés, soit sous forme de mélanges de fragments. Les Inventeurs décrivent également des fragments modifiés, par rapport aux précédents, par enlèvement, ou addition de nucléotides dans une proportion d’environ 15 %, par rapport à la longueur des fragments ci-dessus et/ou modifiés au niveau de la nature des nucléotides, dès lors que les fragments nucléotidiques modifiés conservent une capacité d’hybridation avec les séquences d’ARN génomiques ou antigénomiques de l’isolat tel que défini ci-dessus. »

Le brevet couvre donc absolument tous les tests PCR qui pourraient être faits sur un coronavirus qui aurait jusqu’à 15 % de différence d’identité de séquence avec le SARS-Cov. Au niveau du génome complet le virus SARS-Cov2 n’est qu’à 80 % identique au SARS-Cov, cependant les parties d’intérêt de la séquence, spécifique à l’identification d’un virus de type SARS, comme en particulier la polymérase RdRp est à 89 % identique à celle du SARS-Cov et donc les amorces PCR des tests pour sa détection sont très certainement couvertes par le brevet. De même les protéines E, M et N de la capside, de la membrane et de l’enveloppe du SARS-Cov2, avec 95 %, 85 % et 89 % d’identité sont couvertes par le brevet.

Les brevets européen et américain contiennent respectivement 400 et 600 points de blocages identifiés au cours des milliers d’expériences réalisées par l’Institut Pasteur. Les blocages concernent : (a) les tests de dépistage par PCR ; (b) des tests de dépistage par anticorps monoclonaux ; (c) des techniques de clonage et d’expression de l’intégralité ou de parties du virus dans l’optique d’élaboration de vaccins contre les virus de type SARS-Cov.  Ce troisième aspect du brevet, le plus considérable, est extrêmement complexe à analyser pour un non spécialiste. Nous invitons les experts virologues désireux d’expliquer en quoi les brevets peuvent couvrir les vaccins fabriqués ou en cours d’élaboration à communiquer avec France Soir.

En résumé, l’Institut Pasteur a dépensé une énergie considérable en ressources humaines, en argent et en matériel pour faire des études dans le but de démonter et bloquer l’intégralité des voies de vaccination possibles contre ce type de virus. Le dépôt et la mise à jour des brevets ont nécessité des années d’effort et ont coûté des millions d’euros, juste en ce qui concerne les frais reliés à l’établissement des brevets, sans parler des frais de recherches techniques. En raison des nombreux collaborations et liens entre les chercheurs de l’Institut Pasteur, de Sanofi-Mérieux et ceux de l’Institut de Virologie de Wuhan, l’Institut Pasteur ne pouvait ignorer dès la fin décembre 2019 ce qui se passait à Wuhan et la catastrophe planétaire que cela pouvait engendrer.

On ne dépense pas autant d’effort et d’argent pour déposer des brevet d’une durée de validité de 20-25 ans sans avoir dans la tête qu’une épidémie risque très probablement de surgir dans cet intervalle de temps.

Conclusion

Un test de dépistage par PCR coûte 54 euros à la Sécurité Sociale, donc au contribuable. À raison de 2 millions de tests de dépistage effectués par semaine à partir de début novembre (et aux alentours d’un million courant octobre) cela représente un chiffre d’affaires de 108 millions d’euros/semaine pour les fabricants de tests. Les tests sont d’une utilité assez illusoire puisque de toute façon une fois déclaré positif on ne reçoit aucun traitement mis à part rester chez soi pendant 2 semaines, en se mettant en arrêt maladie, et attendre une éventuelle aggravation. L’immense majorité des  personnes testées n’ont pas de symptôme, ou très peu. Personne ne le dit, mais ces tests ont conduit à une très grande quantité d’arrêts de travail, alors que la positivité au test était dans de trop nombreux cas, soit fausse, soit le résultat d’une infection non-symptomatique remontant à plusieurs semaines. En cas d’arrêt, l’employeur et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) sont mis à contribution lourdement. Ne parlons même pas du fait qu’au-delà 30 cycles d’amplification la fiabilité des tests diminue de façon outrageuse (ref1, ref2) .Un tel système n’a fait que conduire les Français, de façon plus ou moins consentante, a une paranoïa déraisonnable et la ruine programmée de leur pays.  Quelles sont les sociétés pharmaceutiques ou les biotechs qui produisent ces tests en France ? Quelles sont leurs relations avec l’Institut Pasteur ? Combien cela rapporte-t-il à l’Institut Pasteur ? Le brevet de l’Institut Pasteur couvre-t-il les vaccins qui vont être proposés ou imposés aux Français dès la fin du mois de décembre ou le mois prochain ? Autant de questions auxquelles il serait opportun de pouvoir répondre en sachant qu’une directrice de l’Institut siège au HCSP.

Chapitre 8 — Et si le SARS-Cov2 était le résultat raté d’un vaccin conçu contre le VIH et le paludisme ?

Comme nous l’avons vu au chapitre précédent, depuis le début des années 2000 on sait manipuler un génome complet de coronavirus, en particulier on sait échanger et manipuler le domaine S1 de la protéine de pénétration cellulaire qui est au cœur du débat. Il est à noter que tous les articles universitaires décrivant les découvertes et les mises au point des techniques publiées depuis 20 ans dans ce domaine impliquent des chercheurs d’origine chinoise. Ils se retrouvent toujours en grand nombre dans la liste des auteurs et quasi systématiquement au premier plan comme premiers auteurs. Les manipulations de microbiologie et le temps nécessaire aux recherches dans ce domaine impliquent un nombre considérable d’heures passées dans les laboratoires. En fait, il s’agit d’y passer le plus clair de son existence, souvent au-delà de 10 heures par jour, 7 jours sur 7. Depuis 30 ans, les étudiants chinois ont eu la patience et le courage de se plier à cet esclavage dans les pays occidentaux, en particulier les USA, pour parvenir à un niveau de compétence qui leur assure une avancée sociale. Cela leur a également permis de ramener en Chine la maîtrise des techniques de manipulation les plus performantes. Soyons clair, la Chine n’a pas eu plus de complexes dans l’exploitation de ces techniques que les pays occidentaux n’ont en eu dans l’exploitation des étudiants chinois. Il est incontestable que la Chine s’est livrée depuis une décennie au moins à de multiples recherches sur l’élaboration de virus vaccinaux de synthèse contre le SARS, mais aussi très certainement contre d’autres maladies qui sont des fléaux comme le sida et le paludisme.

Partie 1 — Les vaccins à ARN messager et le lobby pharmaceutique risquent de nous faire passer de Charybde en Scylla

Le fléau du lobbying pharmaceutique a pesé sur le non-traitement de l’épidémie en France. À présent, le fléau désigné par les autorités est le SARS-Cov2 et la folie vaccinale a saisi les gouvernants occidentaux (UK, EU et USA), faisant fi des possibilités existantes par traitements antiviraux à usage prophylactique chez les personnels à risque ou dès les premiers symptômes chez l’ensemble de la population. Il serait presque inutile de rappeler ici le bénéfice avéré des traitements à base d’HCQ et d’azithromycine tant la population française est à présent consciente d’avoir été manipulée. Nous remercions le combat du Pr Raoult à l’IHU Méditerrané et celui de bien d’autres praticiens connus comme le Pr Perronne, ou bien médecins anonymes, pour faire connaître dans notre pays le mérite de ces traitements très peu coûteux (moins de 10 euros par patient). Ces deux professeurs font face à des ennuis qui relèvent d’un régime de dictature. France Soir a fait paraître depuis plus de 6 mois d’innombrables articles (ref1, ref2, ref3, ref4ref5…) relatant ce combat pour la vérité contre les puissances de l’argent qui dominent la France.

Ces molécules ne sont pas les seules à pouvoir améliorer grandement le tableau clinique de cette épidémie. Citons également l’ivermectine un médicament antiparasitaire surpuissant, contre la gale et les parasitoses intestinales, dont les propriétés antivirales sont en train d’être découvertes ou redécouvertes depuis 6 mois. Il est très efficace sur les parasitoses, même aux stades les plus avancés, et il fait baisser radicalement les niveaux de SARS-Cov2 en 48 heures. Une prise orale unique ajustée au poids de la personne suffit (coût du traitement < 10 euros). Selon les études cliniques randomisées effectuées depuis 6 mois et publiées, ce médicament réduit de 3 à 4 fois la mortalité hospitalière reliée au SARS-Cov2. Pourtant, les autorités de santé sollicitées refusent d’autoriser sa prescription dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, que ce soit en prophylaxie, en traitement précoce ambulatoire, ou en traitement hospitalier. Nous supposons que le prétexte est que cette molécule peut comme tout médicament actif engendrer des effets secondaires potentiellement toxiques, mais très rares qui concernent les patients parasités. Il s’agit en l’occurrence principalement d’atteintes hépatiques dont la sévérité est variable et le plus souvent reliée à la densité parasitaire. Les effets indésirables sont dans la plupart des cas légers et transitoires, mais leur incidence et gravité peuvent être majorées chez les sujets poly-parasités. Selon le Vidal, un effet très dangereux, mais très rare (< 0.01 %) est la nécrolyse épidermique toxique, qui peut être observée aussi avec de très nombreux médicaments surdosés. Bref, cela montre que ce médicament très puissant ne peut pas être prescrit en prophylaxie généralisée, mais pourrait parfaitement être utilisé de façon encadrée au moins en milieu hospitalier.

J’ai travaillé pendant 13 ans à l’élaboration d’essais cliniques dans le domaine de la cancérologie et j’ai pu observer que des effets secondaires médicamenteux extrêmement délétères pour le patient étaient systématiquement minimisés, voire passés sous silence, tant par les investigateurs cliniques que par les autorités de santé, mettant en avant systématiquement les bénéfices pour le patient. Certains traitements d’une toxicité effrayante sont autorisés au prétexte qu’ils rallongent l’espérance de vie moyenne de deux mois, faisant fi de la qualité de vie du patient. Ce genre de traitements coûte des dizaines de milliers d’euros par patient au système de santé et en rapporte autant à Big Pharma.

Avec le Covid-19, nous assistons à l’inversion totale du paradigme. L’objectif noblement affiché par nos gouvernants est à présent le risque médicamenteux zéro. On pourrait penser que cela relève d’une méconnaissance médicale naïve, car aucun médicament actif n’est dénué d’effets secondaires. Cependant, nous notons que pour le remdésivir ce principe de précaution n’a pas été mis en avant, pas davantage que pour la vaccination par ARN messager de Pfizer et Moderna. Le remdésivir est un médicament dont le développement n’a coûté à Gilead que 150 millions d’euros, et qui a bénéficié d’une campagne éhontée de promotion et de lavage de cerveau rarement égalée par le passé. Son usage, d’un coût de 2000 euros par patient, a été finalement abandonné devant sa difficulté d’administration, 10 perfusions intraveineuses ce qui en soi présente déjà un danger, sa génotoxicité probable et sa très forte toxicité rénale qui était  connue depuis le début. L’UE en a quand même acheté pour 1 milliard d’euros à son fabricant sur les deniers des contribuables des pays membres et contributeurs nets. Nous voyons donc que les actions du gouvernement sont dictées par les intérêts pharmaceutiques. Pour promouvoir la vaccination généralisée, celui-ci continue de refuser l’usage des antiviraux comme l’HCQ et l’azithromycine, en préventif et comme traitement précoce, et l’ivermectine en traitement encadré. L’UE a passé commande de 1,9 milliard de doses de vaccins (dont 160 millions chez Moderna pour 5,6 milliards d’euros) auprès de 6 compagnies pharmaceutiques pour les 448 millions d’habitants de l’UE (hors UK), soit 4 doses par habitant, pour un coût exorbitant total de 21 milliards d’euros. Il faut noter d’ailleurs qu’en ce qui concerne ces traitements, le problème politique est le même aux USA, pays des lobbys institutionnels. C’est un secret de polichinelle que les lobbys gangrènent à présent les allées du pouvoir en France. 

Le vaccin à ARN messager en plus d’une efficacité incertaine ouvre une boîte de Pandore

Ce vaccin qui injecte l’ARN messager (ARNm) de la protéine de pointe S (spicule) du virus SARS-Cov2 laisse pantois. Les coronavirus de chauves-souris sont très éloignés des humains sur le plan évolutif en raison de notre séparation physique avec une espèce restée confinée dans les lieux les plus reculés. Il n’y a quasiment pas eu de coévolution avec l’homme ces derniers millénaires, et le système immunitaire humain manque d’adaptation pour réagir de façon optimale sur l’ensemble de la population. L’introduction forcée, en deux décennies, des coronavirus de chauves-souris dans l’espèce humaine est certainement le résultat de la folie des 10 000 marchés aux animaux sauvages chinois ainsi que des 20 000 fermes d’élevage de gibier et des trafics de chauves-souris associés. Dans une mesure, que l’on ne connaît pas encore, les laboratoires de recherche conjoints en Chine et ailleurs ont peut-être également contribué à créer une situation potentiellement plus explosive dans le futur que maintenant.

Contrairement à la paranoïa gouvernementale, dont les fondements sont à chercher ailleurs, cette épidémie n’est pas de nature à créer une mortalité excessive. Nous étions à 0.046 % à la fin du printemps. À présent, avec la vague de novembre nous atteignons malheureusement 0.09 % étalé sur une année, touchant essentiellement une population âgée ou très âgée. Rappelons que 1 % de la population française meure chaque année de maladie, d’accidents divers et variés et de vieillesse. L’épidémie perdure en France à cause de l’apparition et la réintroduction régulière de nouveaux variants. Ce prolongement est favorisé par les confinements et l’absence de contrôle des frontières. Au printemps, cela a freiné l’établissement d’une immunité collective, même partielle. Le maintien de l’ouverture des frontières pendant l’été a permis la réintroduction du virus sous forme de variants. Le confinement de novembre démontre que cette approche ne marche pas, ou que très médiocrement, car il est impossible de s’opposer à la diffusion d’un virus une fois introduit sur un territoire. Les confinements sont délétères, ils donnent au virus du temps pour s’adapter et évoluer vers d’autres variants dangereux, en optimisant leur pouvoir de contamination. Il n’est pas interdit de penser que l’absence de confinement et le maintien des frontières fermées dès la fin du mois de janvier ou en février eussent été plus efficaces.

Le fait que l’épidémie perdure va pousser le gouvernement à tenter de forcer la vaccination généralisée par tous les moyens de persuasion. Que se passe-t-il dans la tête du président et de ses ministres pour laisser penser qu’ils croient les vaccins plus exempts de problèmes que les traitements antiviraux.

Les effets secondaires, très peu fréquents, des traitements antiviraux sont immédiats alors que la plupart de ceux engendrés par les vaccins vont être largement différés sur des mois et des années sans que l’on connaisse a priori leur fréquence. Il faut également appliquer le raisonnement du ratio bénéfice/risque pour juger du bien-fondé d’un vaccin pour une population donnée. Sur le plan de l’éthique médicale, on ne vaccine que lorsqu’il n’y a pas de traitement alternatif et que le ratio bénéfice/risque escompté l’autorise. Nous voyons que l’éviction des traitements antiviraux permet au gouvernement de privilégier la vaccination généralisée de Big Pharma sans même devoir estimer le ratio bénéfice/risque. En faisant cela le gouvernement choisit qu’il le veuille ou non l’option « après moi le déluge ».

Au-delà des réactions hypersensibles immédiates, qui n’entraînent que très rarement le décès (<1 cas par million), tous les vaccins classiques recèlent des pièges qui ne se dévoilent que plus tard. En particulier, ils déclenchent un certain nombre de réactions auto-immunes à quelques semaines, quelques mois ou quelques années de leur administration. Ce fut le cas avec le vaccin contre le virus H1N1, responsables de cas de narcolepsie en 2009.

En 2010, pas moins de 23,5 millions d’Américains présentaient un diagnostic de maladies auto-immunes selon l’Office of Women’s Health du Ministère de la santé américain. Un chiffre étonnamment élevé qui révèle l’émergence d’un spectre de conditions auto-immunes répandues à l’échelle d’une population entière. Sans pour autant être la cause de l’intégralité de ces troubles, les adjuvants des vaccins sont de plus en plus suspectés d’en être responsables pour une partie non négligeable : troubles auto-immunes rassemblés sous la dénomination ASIA par le National Institute of Health (NIH) aux USA et pouvant apparaître entre 3 jours et 5 ans après l’injection d’un vaccin à adjuvant aluminique.

En ce qui concerne les vaccins à ARN messager, la boîte de pandore est ouverte, car ils relèvent autant du domaine de la thérapie génique que de la vaccination, et le danger vient plus de l’homme et son aveuglement que de la nature.

Le principe de ce vaccin est d’injecter de façon intramusculaire l’ARNm codant la protéine S (spicule) complète responsable de la pénétration dans les cellules pulmonaires par l’intermédiaire de sa liaison au récepteur ACE2. Le gène de la protéine S est la fraction de matériel génétique la plus cruciale du virus puisque c’est celle qui le rend si pathogène en lui conférant un pouvoir de pénétration tout à fait unique dans la lignée des coronavirus à SARS. Les ribosomes des cellules vont transcrire ce matériel génique en protéines S que le système immunitaire va reconnaître comme antigène. Subséquemment, des anticorps spécifiques vont être générés, entraînant également un mécanisme de mémorisation de cette pseudo-infection virale par le système immunitaire. Si par la suite la personne vaccinée est en contact avec le virus, son système immunitaire devrait alors réagir en produisant en grande quantité anticorps dont il aura gardé la mémoire. Nous avons donc bien là en théorie un procédé vaccinal tentant. Cette méthode n’a jamais été testée auparavant sur l’être humain et on ne connaît pas la réalité ni la durée de la réponse immunitaire au-delà des quelques mois de recul des essais conduits récemment.

Cependant, la principale inquiétude avec ce vaccin est qu’il s’agit d’injection de matériel génétique qui peut se retrouver intégré à l’ADN de nos cellules par l’effet de transcriptases inverses. Ces transcriptases peuvent être déjà présentes dans notre organisme à la suite d’une infection par un rétrovirus. Elle peut être asymptomatique ou avoir des effets très différés comme dans le cas du cancer du col de l’utérus (sarcome de Rous) généré par le papilloma virus qui est assez répandu. De plus : « le génome humain comprend naturellement des séquences d’ADN d’origine rétrovirale (8 %). Elles sont les vestiges de l’infection de cellules de nos ancêtres primates il y a plusieurs millions d’années et la plupart de ces séquences semblent inactives. Cependant certaines d’entre elles codent encore des protéines » (Source Institut Pasteur). Cela devrait faire réfléchir nos dirigeants de savoir que des protéines virales introduites dans le génome humain il y a des centaines de milliers, voire des millions d’années, puissent encore être actives.

Des preuves expérimentales que le virus SARS-Cov2 peut être intégré au génome des cellules infectées surexprimant une transcriptase inverse sont pré-publiées sur le site bioRxiv. Cela expliquerait pourquoi certaines personnes restent positives au test PCR du SARS-Cov2 pendant des mois après leur infection. Que va-t-il se passer chez la fraction de personnes vaccinées qui aura intégré la protéine S du SARS-Cov2 dans son génome ? On peut imaginer que l’ARNm de ce gène, sous certaines conditions, va pouvoir être exprimé dans les cellules et pourra, non pas générer le SARS-Cov2, mais créer des réactions d’hypersensiblité auto-immune en déclenchant indûment le système immunitaire. On peut imaginer également que l’ARMm de cette protéine se recombine avec le coronavirus d’un rhume bénin pour créer un nouveau virus du type SARS-Cov… Il ne faut toutefois pas trop s’affoler à l’avance, car, comme nous l’avons vu au paragraphe précédent, notre génome porte déjà de nombreuses traces de virus que nous avons intégrés au cours de centaines de milliers d’années. Cela est plutôt rassurant même si on ne sait pas quel en a été le coût en termes de maladies transmises et auto-transmises et de sélection de populations humaines ou pré-humaines.

En tout cas nous voyons que ce vaccin, au lieu de nous libérer, pourrait risquer de nous rendre dépendants de gestes barrières à vie pour nous et notre descendance ; entre ceux qui seraient devenus un réservoir naturel de coronavirus de type SARS-Cov et les autres pour ne pas propager à leur insu ces nouveaux virus. Bien sûr, il ne faut pas être paranoïaque, loin de là, mais ce genre d’hypothèse doit être formulée en conscience par ceux qui conseillent nos gouvernants. Il est à noter que dans une interview récente le Pr Montagnier nous met en garde contre les vaccins à ARNm, stipulant qu’ils pourraient s’intégrer au génome en restant actifs sur plusieurs générations et, entre autres problèmes, engendrer des réactions auto-immunes ou créer également des cancers. En ce qui concerne les vaccins plus classiques contre le SARS, on sait déjà depuis 2012 qu’ils peuvent engendrer des réactions auto-immunes après immunisation au niveau des poumons lorsque la personne vaccinée est exposée ensuite au virus réel. D’autre part, des réactions adverses sont de toute façon reliées à tout vaccin avec des fréquences d’apparition variables selon les cas. Aux USA, un hôpital de banlieue près de Chicago suspend déjà la vaccination Covid-19 après que 4 personnes sur 3 000 vaccinées ont développé une réaction adverse (tremblement et élévation du rythme cardiaque).

Cerise sur le gâteau, qui démontre le côté potentiellement illusoire de cette vaccination généralisée qui se profile, est que l’on arrive à une phase où le virus mute beaucoup, en particulier dans la région du domaine S1, qui pourrait rendre rapidement inopérant les vaccins. La direction de Moderna ainsi que le gouvernement indiquent déjà que les gestes barrières (masques et distanciation) resteront obligatoires même après la vaccination ! C’est dire le degré de confiance que ces gens ont dans leur vaccin. La Grande-Bretagne semble avoir accéléré, dans une fuite en avant, la vaccination, car un mutant se répandrait dans le sud-est de l’Angleterre plus rapidement que les souches précédentes. Il est aussi étrange que l’UE précipite et accélère sa campagne Pfitzer. La perte d’efficacité vaccinale est une possibilité à prendre en compte, mais en réalité l’immunité croisée entre les différends variants existe en général dans une très large proportion. Donc, un vaccin efficace devrait le rester pour un temps suffisant sur une période de 6 mois à un 1 an. Ainsi, le Pr Raoult observe que seulement 18 patients sur les 10 000 traités à l’IHU auraient développé une seconde fois le Covid-19 au contact des nouveaux variants introduits pendant l’été. Cela est très rassurant et indique que cahin-caha on se dirige vers l’immunité collective et la fin de l’épidémie, indépendamment d’une vaccination généralisée. De toute façon, les vaccins à ARNm ne sont absolument pas indispensables et leur application relève de l’expérimentation humaine à grande échelle. 

Pour conclure cette partie et introduire les suivantes, qui traitent des arguments scientifiques développés autour de l’origine possible du virus, nous soulignons des faits remarquables concernant les mutations qui apparaissent. Elles se concentrent en 3 endroits particuliers du génome du virus codant la protéine S, dont 2 concernent le domaine S1.

Une large section du domaine S1, incluant toute la partie N-terminale du domaine S1 et le domaine de liaison au récepteur ACE2 jusqu’au motif de liaison, avait été repérée dès le mois de janvier, par le chercheur universitaire James Lyons Weiler, comme une région à part dans le génome du SARS-Cov2. En effet, elle représente seulement 1,4 % de celui-ci, mais est très divergente sur le plan évolutif par rapport au coronavirus le plus proche qui était à ce moment-là le virus Bat-Cov-ZC45 identifié par la recherche militaire chinoise. De cette observation, Lyons Weiler en a déduit l’hypothèse, sévèrement réfutée par l’Institut Pasteur de Shanghaï, que cette région pouvait avoir été manipulée génétiquement. Il n’était pas interdit de le penser étant donné que le domaine S1 des coronavirus a été l’objet de manipulations constantes depuis une vingtaine d’années. Nous étudierons cette hypothèse dans la partie suivante.

Le troisième endroit se situe dans la partie S2 de la protéine S toute proche d’une position très particulière près des résidus 986 et 987 qui sont des prolines à l’état naturel du virus. Les prolines ont été mutées artificiellement dans la conception des vaccins à ARNm de Pfizer et Moderna pour stabiliser la protéine complète qui en dehors de l’assemblée virale perd sa conformation active. La région spatiale autour de ces mutations très stabilisantes est supposée être une cible antigénique performante pour les anticorps neutralisants (nAb) dans la conception de ces vaccins. Bien que des anticorps neutralisants puissent être générés a priori en tout endroit bien exposé au cytoplasme, à la surface de l’assemblée supramoléculaire de la protéine S en trimère, toute mutation dans cette région fait craindre que le pouvoir du vaccin soit partiellement compromis. Si c’est effectivement le cas, ce qui n’est pas impossible, alors ce serait donc raté pour Pfizer et Moderna ainsi que pour Jansen Pharmaceuticals (autre groupe ayant développé un vaccin à ARNm). Seules ces sociétés le savent, car elles ont les données intégrales concernant l’élaboration de leurs vaccins et leur capacité à générer des anticorps en de multiples endroits du trimère S (ou pas). Nul doute possible qu’elles ont vérifié cela.

De plus, malheureusement, les anticorps générés ne sont pas forcément neutralisants, mais peuvent être également sensibilisants et déclencher les réactions d’hypersensibilisation auto-immune. En principe les autorités de santé doivent connaître ces informations avant d’autoriser un vaccin. Car si le vaccin s’avérait inutile en plus de ses effets secondaires potentiels à long terme et les milliards qu’il coûte alors le seul bénéficiaire de cette opération serait Big Pharma. De façon générale, toute mutation de surface de ces protéines, mutations qui sont les plus à même de se produire naturellement, peut potentiellement réduire l’efficacité vaccinale et leur accumulation ne peut être que délétère. Par exemple, la très forte variabilité du virus de la grippe force à recomposer le vaccin chaque année : « Les virus grippaux ont la fâcheuse tendance à muter particulièrement vite. De sorte qu’attraper la grippe une année n’immunise que rarement contre la souche qui circulera l’année suivante, car elle est suffisamment différente pour tromper notre système immunitaire. Raison pour laquelle aussi, la composition du vaccin contre la grippe dite saisonnière doit être revue chaque année. » (Sciences et Avenir). En réalité, c’est l’immunisation vaccinale qui n’est pas reconductible annuellement, car lorsque l’on attrape réellement la grippe une année il est rare d’en refaire une autre avant de très nombreuses années, voire des décennies. Le peuple français pourrait donc découvrir bientôt que l’oligarchie financière à déjà un plan de revaccination pour l’année 2022…

Une des deux autres régions de mutations observées, d’une longueur de quelques centaines de bases, est une sous-section de la région de Lyons Weiler dans le domaine N-terminal de S1. Elle a été identifiée par le Pr Montagnier et le mathématicien Jean-Claude Perez comme une région dont la composition ne semble pas en harmonie avec le reste du virus à cause de la présence concentrée de courtes séquences (20 à 30 nt). Ces séquences sont identiques ou très similaires à celles que l’on peut trouver dans des protéines essentielles du VIH, comme la protéine gp120 responsable de la pénétration du virus dans les lymphocytes T par l’intermédiaire du récepteur CD4. Le Pr Montagnier avait annoncé dans son interview d’avril que les mutations auraient une propension à apparaître dans les régions naturellement peu harmonieuses du virus, ou à des endroits qui auraient pu être manipulés.

Le second endroit de mutation correspond au site de clivage de la furine, à l’intersection des domaines S1 et S2, qui a fait également couler beaucoup d’encre et que nous traiterons dans la suite du chapitre. Ce site de clivage, entre les domaines S1 et S2, existe chez 2 des quatre coronavirus de rhume saisonniers (hCoV-HKU1 et hCoV-OC43 réputés pour leur transmission efficace chez l’homme), mais n’est pas observé chez tous les autres coronavirus connus de type SARS. Sans être nécessaire au SARS-Cov2, il semble avoir renforcé son pouvoir de pénétration. Une mutation à cet endroit est potentiellement reliée à une diminution de pathogénicité du virus ce qui serait une bonne nouvelle, mais aussi indicatif qu’un tel site à cet endroit ne serait pas ou peu naturel au virus.

Partie 2 — Critique de l’analyse de Lyons Weiler et aspects remarquables des génomes du SARS-Cov2 et des coronavirus de pangolin

Dans les parties 2, 3 et 4 de ce chapitre, nous allons regarder de près quelles sont les raisons qui font que l’on peut se demander si le SARS-Cov2 est bien d’origine naturelle. L’objection unanimement portée par la science officielle est que les anomalies génomiques relevées dans le SARS-Cov2 sont des effets de recombinaisons de segments entiers de virus et de mutations ponctuelles naturelles. Il est certain que la nature procède à de nombreuses recombinaisons de virus. Pour qu’elles aient lieu, un ou plusieurs hôtes intermédiaires doivent être infectés en même temps par au moins deux virus susceptibles de se recombiner. L’acquisition d’une fonction nouvelle (comme l’addition du site de clivage de la furine) nécessite à la fois des recombinaisons et des mutations tout cela soumis à la pression évolutive qui élimine l’immense majorité des nouveaux virus moins optimaux que ceux qui les précèdent.

C’est grâce à l’utilisation du procédé de recombinaison naturelle détourné que l’on peut fabriquer artificiellement des virus recombinés dans des cellules bactériennes (voir chapitre précédent, partie 1). Ces virus dits « recombinants » ne sont distinguables de virus naturels que par leurs structures de toute évidence hybrides, comme le branchement du domaine S1 dans un adénovirus pour en faire un vaccin. En ce qui concerne les mutations ponctuelles, leurs fréquences et leurs positions peuvent être révélatrices de manipulations possibles.

L’objection corollaire répandue, à savoir qu’une manipulation du virus aurait laissé des traces de sites de restriction, n’est pas à prendre au pied de la lettre. Comme nous l’avons vu précédemment, leur présence est tout à fait naturelle et il en existe toute une panoplie le long des génomes avec une fréquence assez élevée permettant ainsi les manipulations. Nous renvoyons le lecteur au chapitre précédent pour plus ample information. Cependant, sur ce point, il faut rappeler ici que des problèmes techniques concernant la limitation de la longueur des segments de synthèse (200 nt maximum) peut conduire dans certains cas à la nécessité d’introduire artificiellement, par PCR, des sites de restriction encadrant exactement l’endroit choisi pour la manipulation. L’introduction de ces sites va changer la composition en acides aminés autour de la séquence manipulée pouvant compromettre sa cohérence structurelle et sa fonction. Il peut donc être nécessaire de les effacer par manipulation inverse effectuée également par PCR. On évite le plus possible de faire cela pour gagner du temps et éviter de multiplier les risques d’erreurs abrogeant le succès de l’expérience.

Certains aspects du génome du SARS-Cov2 ont attiré l’attention et l’étonnement de nombre de chercheurs scientifiques qui ont émis des doutes sur l’origine naturelle du virus. Ils recouvrent les observations suivantes : (a) faible cohérence d’une grande partie du domaine S1 ;  (b) manipulation suggérée du motif  RBM de liaison au récepteur ACE2 ; (c) insertion du site de clivage de la furine ; (d) présence de très courts fragments du virus VIH (20 à 30 nt) ; (e) rupture d’harmonie fractale du génome du SARS-Cov2.

Les points soulevés par les chercheurs concernent principalement le domaine S1 du gène S du SARS-Cov2, qui recouvre le domaine baptisé région de Lyons Weiler (1378 nt), du nom du premier chercheur qui dès janvier 2020 a pointé une forme d’inadéquation par rapport au reste du génome. Le point (e) concernant les travaux du mathématicien Jean-Claude Perez et du Professeur Luc Montagnier qui nous révèlent une chose extraordinaire sur l’harmonie sous-jacente de la nature et l’adaptation presque parfaite du SARS-Cov2 à l’homme.

Arguments de Lyons Weiler soutenant l’hypothèse d’une recombinaison artificielle au niveau du domaine S1

C’est le chercheur universitaire Lyons Weiler qui ouvre le bal sur son site internet, le 30 janvier 2020, en exposant les données et les arguments qui le poussent à affirmer que le SARS-Cov2 pourrait être le fruit d’une expérimentation de recombinaison virale qui aurait fuité d’un laboratoire de recherche à l’Institut de virologie de Wuhan. Lyons Weiler a fondé The Institute for Pure and Applied Knowledge, USA, après avoir été Senior Research Scientist à la tête du laboratoire de bio-informatique de l’Université de Pittsburgh, de 2007 à 2014. Il est auteur de 80 articles publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture et référencés sur PubMed.

Son argument principal réside dans l’observation que la séquence du génome du SARS-Cov2 perd une forme de cohérence sur une section contiguë d’une longueur de 1378 nucléotides (nt) soit 1.4 %  de sa longueur totale. Sa mesure de cohérence se base sur la comparaison avec le virus ZC45, un coronavirus de type SARS, issu de la recherche militaire (voir chapitre 4 partie 4), le plus proche parent du SARS-Cov2 connu en janvier 2020. Si l’on compare des tronçons de quelques centaines de nucléotides entre les génomes de ZC45 et SARS-Cov2 on s’aperçoit d’une perte de niveau de corrélation (exprimé en % d’identité) sur une section d’une longueur de 1378 nt. Elle recouvre la portion N-terminale du domaine S1, plus la moitié de la portion C-terminale du domaine S1, jusqu’au motif de liaison au récepteur ACE2 de la protéine spicule du SARS-Cov2, soit 460 acides aminés. Cette section correspond à une perte de 20 % d’identité de séquence par rapport au reste des génomes des deux virus comparés.

Le second argument de Lyons Weiler est que l’arbre phylogénique établissant les liens de parenté entre les virus, sur la base de leurs génomes complets, ne donne qu’une mesure d’auto-cohérence de 76 % sur le positionnement du SARS-Cov2 par rapport aux autres lignées évolutives de coronavirus. Ce résultat, établi par une équipe de recherche 100 % chinoise, est significatif et doit attirer l’attention. Il nous dit que le SARS-Cov2 ne s’inscrit pas avec la même fiabilité que les autres dans l’arbre généalogique des coronavirus. Il faut noter ce problème sans pour autant en déduire forcément que son origine n’est pas naturelle. L’arbre évolutif montre également deux autres branches avec moins de 100 % de cohérence, en particulier la branche du SARS-Cov de 2002-2003 avec 86 % de cohérence par rapport aux autres coronavirus, sans cependant être aussi bas que les 76 % du SARS-Cov2. Cela signifie que les SARS-Cov ont quelque chose de particulier par rapport aux autres virus déjà recensés au moment de l’étude et qu’il manque des branches à l’arbre. À noter que la branche du MERS n’est pas non plus auto-cohérente à 100 %.

L’argument corollaire de Lyons Weiler est que la protéine spicule des coronavirus à SARS fait l’objet d’intenses recherches de manipulation de génie génétique depuis une vingtaine d’années dans le but de déterminer les facteurs moléculaires permettant le franchissement de la barrière des espèces et tenter d’établir des protocoles de création de vaccins. Dans ce but, de nombreux outils de manipulation génétique, utilisables en routine, ont été mis au point, brevetés et commercialisés, comme le plasmide p-shuttle-SN issu de la recherche chinoise. Il permet la manipulation et l’échange de la partie N-terminale de la protéine S insérée dans un adénovirus inactivé dans un but vaccinal anti SARS. Lyons Weiler est très largement critiqué pour ses positions anti-vaccin et l’Institut Pasteur de Shanghaï par l’intermédiaire de Pei Hao, un imminent chercheur et membre de l’Académie des Sciences chinoise, s’est empressé de faire paraître une lettre de réfutation référencée par PubMed, la 628parution scientifique de sa longue carrière. Mais passons, sur les comparaisons de pedigree scientifique pour nous concentrer sur les arguments. Pei Hao avance deux arguments : (1) il est faux de dire que la séquence identifiée par Lyons Weiler est unique, car elle partage quand même environ 70 % d’identité avec les séquences équivalentes tirées des protéines S d’autre coronavirus ; (2) la similarité de cette séquence avec celle portée par le plasmide pShuttle-SN s’explique par le fait que celui-ci est fabriqué à partir du SARS-Cov.

Pei Hao a raison en ce concerne le point 2, mais son point 1 ne veut rien dire parce que cette région est très variable entre les coronavirus et donc forcément celle du SARS-Cov2 revêt un caractère d’unicité. La comparaison systématique entre les coronavirus les plus proches du SARS-Cov2, pris deux par deux, montre la divergence systématique du domaine S1 de la protéine S, en particulier de son sous-domaine N-terminal et du RBM. Les pourcentages d’identité des séquences de ces sous-unités sont systématiquement entre 5 % et 20 % inférieurs à ceux des génomes complets. Les exceptions étant les couples de virus très proches ZC45 et ZXC21 (vert) et SARS-Cov2 et RatG13 (bleu soutenu). Ces couples de virus ne présentent pas d’incohérence dans la région de Lyons Weiler et sont donc très cohérents entre eux. Les seuls virus en cohérence totale l’un par rapport à l’autre sont ZC45 et ZXC21 (vert) que l’on peut donc considérer comme des virus jumeaux. SARS-Cov2 et RaTG13 malgré une grande proximité montrent une incohérence d’identité au niveau du RBM. On note de façon générale que la partie S1-N-terminale est systématiquement plus divergente que l’ensemble du domaine S1 sauf en deux occasions (bleu soutenu) ce qui semble être une possibilité peu commune.

Lorsqu’il a fait son calcul, Lyons Weiler ne disposait pas des séquences des virus RaTG13, Pan-Cov-GD et Pan-Cov-GX. Mais il disposait du virus SARS-Cov (et même des virus RsSCH014 et Rs3367, en fait légèrement plus proches) et il aurait dû s’apercevoir que, dans une moindre mesure, l’incohérence apparaissait également entre SARS-Cov2 et SARS-Cov avec une baisse de 15 % d’identité de séquence sur la même zone. Nous avons indiqué les paires de virus pour lesquelles la baisse d’identité de séquence dans la région concernée se situe à 15 % (jaune) et à 20 % (rouge) et conduirait à l’observation faite par Lyons Weiler. Cela concerne les 2/3 des paires (15/21). Cela prouve que ce que Lyons Weiler a mesuré n’est peut-être pas une propriété particulière du SARS-Cov2, mais une propriété générale des coronavirus. Mais assurément, la mesure de Lyons Weiler montre que la  divergence du domaine S1 permettrait de mesurer le lien de parenté entre les coronavirus Bat-SL-cov plus sûrement que le pourcentage d’identité globale. 

De ces comparaisons, il ressort de façon remarquable que le virus Pan-Cov-GX serait en cohérence au sens de Lyons Weiler, en ce qui concerne S1, avec le virus SARS-Cov2 et RatG13 (bleu ciel). De même, Pan-Cov-GD serait en cohérence avec les virus ZC45 et ZXC21 (bleu ciel et bleu soutenu). Par contre, il n’y aurait pas de cohérence entre les virus Pan-Cov-GX et Pan-Cov-GD. Rappelons que ces deux virus proviennent de saisies de pangolins par les douanes chinoises à 18 mois d’intervalle entre juillet 2017 et janvier 2018 (Pan-Cov-GX) et mars 2019 (Pan-Cov-GD) (voire chapitre 6, partie 4). Ces mesures tendraient à montrer que les deux coronavirus ayant tué les pangolins sont distincts sur le plan de l’évolution.

Le plus remarquable est que la composition en acides aminés des RBM de Pan-Cov-GX et Pan-Cov-GD est remarquablement plus proche du RBM du SARS-Cov2 et du RatG13, aux alentours de 75 %, ou plus, alors qu’entre tous les autres coronavirus l’identité est ≤ 50 % et descend jusqu’à 31 %. Cela indique une forte similarité des RBM des virus de pangolins avec celui du SARS-Cov2 et, de façon tout à fait exorbitante, nous observons une identité de 98.6 % (un seul changement Q498H, sans impact fonctionnel potentiel marqué, sur une séquence de 72 acides aminés) entre le RBM du SARS-Cov2 et celui de Pan-Cov-GD. Nous avons décrit ce fait tout à fait étrange dans la partie 4 du chapitre 6. Nous en avions conclu que cela impliquait : soit un taux de mutation non synonyme sur cette section du génome tout à fait hallucinant (impossible à obtenir en l’absence d’un forçage comme celui décrit au chapitre 2), soit une recombinaison aléatoire favorable du RBM tout à fait exceptionnelle puisqu’elle correspondrait à un échange avec un virus déjà quasi optimal pour infecter l’être humain. Cela nous semblait impossible étant donné que le récepteur ACE2 du pangolin est très éloigné du récepteur humain (dans la partie suivante consacrée à Li-Meng Yan nous reviendrons sur ce problème). Donc, s’il y a eu recombinaison ce serait entre des virus circulant à bas bruit chez les êtres humains.

En ce qui concerne les virus ZC45 et ZXC21, la comparaison de leurs RBM avec les autres coronavirus de type SARS révèle à quel point ils sont très éloignés des autres coronavirus à SARS. Pourtant cela ne les empêche pas de potentiellement créer ce type de maladie pulmonaire chez les rats de laboratoire avec pénétration cérébrale (voir chapitre 4 partie 4).

La théorie peu convaincante du pangolin hôte intermédiaire « purificateur »

Les pourcentages d’identité du RBM, calculés entre toutes les paires de coronavirus les plus proches du SARS-Cov2, ne font que renforcer l’idée que quelque chose de tout à fait exceptionnel s’est produit, rendant très peu crédible la théorie qui tente de démontrer sans apporter de preuve que le RBM du virus Pan-Cov-GD serait le résultat d’une évolution convergente dans deux hôtes différents. Comme cette théorie n’a pas de fondement réaliste, une autre théorie, celle du pangolin comme hôte intermédiaire « purificateur » a été élaborée pour faire l’objet d’un article publié dans Science. C’est le fruit d’une collaboration sino-américaine au plus haut niveau de sérieux puisque le premier auteur Xiaojun Li est affilié au « ô combien célèbre » Los Alamos National Laboratory et le dernier auteur Feng Gao au Engineering Laboratory for AIDS Vaccine de l’University de Changchun en Chine. Dans cette théorie le RBM du virus Pan-Cov-GD aurait été acquis suite à une série de recombinaisons.

Cette théorie n’est pas prouvée formellement, car le RBM du SARS-Cov2 est très long (72 aa) et on ne peut pas trouver un sous-groupe des quelques 43 coronavirus connus de type SARS-like (c.-à-d. proche du type SARS) qui puisse permettre sa reconstruction. En effet, il faut procéder par morceaux adjoints ou superposés de séquence qui seraient complémentaires avec d’autres fragments de séquence du RBM du RaTG13. Cependant, il y existe une très grande variabilité malgré une structure sous-jacente très similaire caractérisée par une longueur souvent comparable (71-72 aa) et des acides aminés 100 % conservés dans l’évolution à des positions fixes ce qui signe l’appartenance du virus à la classe de type SARS. Par exemple, le RBM du SARS-Cov est tout à fait similaire de ce point de vue à celui du SARS-Cov2, c’est d’ailleurs pour cette raison que l’Institut Pasteur savait dès le 15 janvier que le SARS-Cov2 était un virus potentiellement très dangereux.  À ce titre d’ailleurs il est étonnant de constater à quel point le RBM du virus Pan-Cov-GX partage deux sections de son RBM, de 9 et 22 aa, quasiment totalement identiques aux RaTG13 et SARS-Cov2. Cela confirme sa proximité évolutive avec ces deux virus suggérée par l’analyse de la section précédente.

Il faudrait donc faire appel à un processus de recombinaisons si multiple qu’il correspondrait à un grand nombre de mutations ponctuelles (au moins une vingtaine). D’ailleurs  Xiaojun Li l’admet puisqu’il suggère des recombinaisons qui auraient eu lieu en amont et en aval du RBM favorisant l’insertion d’un RBM provenant d’un virus intermédiaire non identifié jusqu’à présent.

Les recombinaisons de virus ont lieu de façon aléatoire quand la polymérase s’arrête par accident de transcrire le code génétique du virus et que des brins d’ARNm semi-transcrits se recombinent entre eux. Dans leur immense majorité, les recombinaisons ne sont pas viables, mais lorsqu’elles le sont elles peuvent conduire à des virus radicalement différents des virus initiaux.

La détection des recombinaisons qui ont pu avoir lieu peut se réaliser avec un programme heuristique (empirique) RIP ou RDP3 qui détermine automatiquement les portions potentielles de génomes susceptibles de s’être échangées entre des virus connus du même type ou de types voisins. Cela se base sur la comparaison systématique de morceaux de séquence d’un virus par rapport à deux autres susceptibles de s’être recombinés. Les recombinaisons potentielles doivent être confirmées phylogénétiquement pour s’assurer qu’elles aient pu effectivement avoir se réaliser le plan spatial géographique et temporel. Toute la difficulté est là. Par exemple, il est impossible que le variant anglais de décembre 2020 soit une recombinaison d’une souche initiale de Wuhan, disparue depuis lors, avec un variant provenant d’Afrique identifié par l’équipe du Pr Raoult en septembre octobre à l’IHU-Méditerranée de Marseille. Mais les contraintes évolutives peuvent favoriser systématiquement certains types de recombinaisons qui peuvent donc se reproduire en des lieux différents. Les variants similaires créés, différent cependant en d’autres endroits de leurs séquences par rapport au premier variant repéré.

Xiaojun Li écrit cette phrase qui souligne le point faible de son article : « En comparant avec le logiciel RIP le virus Wuhan-Hu-1 (NDA premier isolat humain du SARS-Cov2) aux virus  Pan_SL-CoV_GD et RaTG13, comme représentant de deux branches distinctes d’hôtes dans l’histoire de l’évolution du SARS-CoV-2 nous identifions de nombreux points de recombinaisons possibles en amont et en aval du RBM. Cela suggère que le SARS-Cov2 serait issu de recombinaisons entre les coronavirus de chauve-souris et de pangolins ».

Il ne s’agit que d’une suggestion et non  d’une preuve formelle. Par ailleurs, cela suppose que les coronavirus de pangolins existent en tant que tels. Mais malheureusement tout porte à croire qu’ils ont été infectés par les contrebandiers chinois. Rappelons qu’en dehors des pangolins de Ganxji et Guangdong aucun autre pangolin, captif ou à l’état sauvage, n’a été analysé pour détecter la présence de coronavirus. Pourtant, ce serait tout à fait réalisable d’envoyer une mission effectuer des prélèvements sur les pangolins dans le Sud-est asiatique à l’instar de Shi zheng Li qui était allée chercher dans une grotte du Yunnan le virus ancêtre du SARS-Cov de 2002-2003.

Comme le rappelle à juste titre Li-Meng Yan dans son article « Une arme biologique totale », l’équipe du Dr Daszak a examiné 334 échantillons de pangolins, collectés en Malaisie et Sabah entre août 2009 et mars 2019 sans trouver la moindre trace de coronavirus.  Comme Shi Zheng Li, Peter Daszack sait très bien qu’il faut aller chercher les virus là où ils peuvent se trouver. Il est directeur de l’institut non gouvernemental Eco Health Alliance (New York) et avait collaboré avec Shi Zheng Li concernant la traque du virus progéniteur de l’épidémie de 2002-2003 dans le Yunnan. Cette traque intelligente les avait conduits à l’identification entre 2011 et 2012 des virus RsSCH014 et Rs3367, parents du SARS-Cov. Avec la même rigueur logique, Peter Daszack a grandement contribué à fermer définitivement la porte à la possibilité que le pangolin puisse avoir été un hôte intermédiaire.

D’autre part, on ne voit pas très bien comment des pangolins en provenance du Vietnam en mars 2019 auraient pu développer des recombinaisons virales avec un virus extrait en 2013 d’une mine désaffectée du Yunnan, située à plus de 2000 km de distance de leur habitat sauvage et stocké en laboratoire avant d’infecter des contrebandiers. Il ne faut pas oublier que ce sont les pangolins qui sont morts, et non les contrebandiers, ce qui indique plutôt une contamination des animaux par les contrebandiers et non l’inverse. Leur décès systématique démontre que les pangolins étaient naïfs au virus. La logique des faits contredit donc fortement la conclusion de cet article. Seule la découverte d’autres coronavirus de pangolins ou d’autres espèces animales avec un pourcentage d’identité au — dessus de 97 % pourrait confirmer l’hypothèse de cet article. Mais nous en doutons fort et le peu d’empressement que la Chine met à investir dans la recherche de l’animal hôte intermédiaire semble nous donner raison.

En raison des ravages que fait le SARS-Cov2 dans les élevages de visons en Europe, et la rétro-transmission du virus des visons à l’homme, il a été proposé récemment que ces animaux puissent avoir joué un rôle intermédiaire dans l’origine de l’épidémie. Mais, a priori, cela ne semble pas une piste sérieuse. Il est impossible qu’une telle chose ait pu passer inaperçue initialement. D’ailleurs, l’annonce de cette hypothèse aurait grandement arrangé la Chine en dédouanant ses marchés aux animaux sauvages ainsi que l’Institut de Virologie de Wuhan et son laboratoire P4. Les visons certainement comme les pangolins sont très probablement les victimes collatérales du virus véhiculé par les hommes. Mais, on voit qu’ils peuvent facilement amplifier l’épidémie et on se rend compte du danger des fermes d’élevages d’animaux qui ne sont pas des animaux domestiques avec lesquels l’homme a coévolué ces derniers millénaires. 

Mise au point d’un RBM optimal en laboratoire possible à partir de 2018

Avant de conclure, nous ouvrons un a parte sur la mise au point possible en laboratoire d’un RBM optimal pour infecter l’homme. Nous avons déjà largement expliqué au chapitre 3 partie 2 comment Shi Zheng Li et Ralph Baric avaient construit le premier virus Covid synthétique en branchant la protéine S du virus RsSCH014 (95,6 % d’identité avec le SARS-Cov et 80.6 % avec le SARS-Cov2) sur le SARS-Cov adapté aux souris. Ils s’étaient ensuite rendu compte, ô miracle, de la pleine capacité du virus hybride à infecter les cellules pulmonaires humaines.  Shi Zheng Li qui avait identifié les virus RsSCH014 et Rs3367 (95,9 % d’identité avec le SARS-Cov) dans le Yunnan venait d’établir à quel point la transmission à l’homme était conditionnée par la protéine S. Le virus Rs3367 a été également séquencé dans le laboratoire de Shi Zheng Li et cultivé sous le nom de SL-Cov-WIV1. Ce qui n’est pas claironné sur les toits c’est que le RBM du Rs3367 est 93 % identique à celui du SARS-Cov au niveau des acides aminés (seuls 5 sur 71 aa diffèrent, 97.2 % d’identité au niveau de l’ARN) malgré les quelque 8 années d’évolution qui les séparaient, ce qui accréditait d’ailleurs l’origine du SARS-Cov dans le Yunnan à 2000 km de Canton. Le virus ayant engendré le SARS-Cov était très certainement, selon le taux de mutation établi pour les Bat-SL-Cov (environ 84/an pour l’Orf1a, voir chapitre 6 partie 3), un virus jumeau au Rs3367 partageant au moins 98 % d’identité avec lui. La paire Rs3367/SARS-Cov est cohérente au sens de Lyons Weiler ce qui indique leur très proche parenté, comme entre les virus ZC45 et ZXC21. Sans l’incohérence au niveau du RBM la paire RaTG13/SARS-Cov2 le serait également. Dans la partie suivante, nous reviendrons sur ce problème qui révèle une fois de plus que décidément quelque chose cloche étrangement à ce niveau.

Depuis 2003, une intense recherche a eu lieu en Chine pour élucider sur le plan structural le mode de liaison du RBM avec le récepteur ACE2  humain. Son aboutissement a eu lieu avec la parution le 8 août 2018 de la structure par microscopie électronique du trimère de la protéine S du SARS-Cov (virus humain non muté) lié au récepteur hACE2. Il s’agissait là d’une avancée scientifique majeure, réalisée par Wenfei Song et al., une équipe 100 % chinoise basée à Pékin (Beijing Advanced Innovation Center for Structural Biology), qui ouvrait la possibilité d’optimisation du RBM en s’appuyant sur les techniques bien établies de modélisation et de simulation de dynamique moléculaire que les chercheurs chinois maîtrisent parfaitement. Cette structure (code pdb : 6ACK) du complexe S-ACE2 a révélé l’extrême complexité de la liaison du RBM sur sa longueur de 72 acides aminés. Seulement une douzaine d’acides aminés sont en contact avec le récepteur, mais ils forment ensemble une conformation structurale qui permet de les présenter au récepteur de façon très précise. En se basant sur les séquences des RBM des virus Rs3367, RsSCH014 et RaTG13 (tous issus du laboratoire de Shi Zheng Li) on peut générer 402 hypothèses de RBM possibles qui peuvent être testées in computo en quelques jours, voire 2 ou 3 semaines au plus. Les meilleures séquences peuvent ensuite être testées dans la réalité.   

Pour résumer, nous concluons que : (a) les virus de pangolins sont des virus humains qui circulaient chez les contrebandiers chinois ; (b) entre juillet 2017 et janvier 2018 circulait chez l’homme le virus Pan-Cov-GX apparenté par son RBM au RaTG13 ; (c) en mars 2019 circulait chez l’homme un virus à 90 % identique au SARS-Cov2 et dont le RBM était 98,6 % identique à celui du SARS-Cov2 ; (c) les 90 % d’identité du Pan-Cov-GD interdisent que ce virus soit le progéniteur direct du SARS-Cov2. L’adaptation naturelle directe de son RBM à l’homme ne paraît pas une hypothèse raisonnable dans l’écosystème naturel des chauves-souris. En l’absence de l’identification d’un virus proche chez un animal intermédiaire, présent sur un marché aux animaux sauvages, elle ne peut logiquement provenir que d’une expérience GOF, par design moléculaire, suivi d’un forçage expérimental adaptatif d’un coronavirus proche du RaTG13 chez un primate de laboratoire. Évidemment, la logique n’est pas une preuve, mais une indication vers où chercher. Une expérience similaire aurait pu conduire au Pan-Cov-GX. Un ou plusieurs virus, portant un RBM identique à celui du SARS-Cov2, auraient pu déjà circuler à bas bruit dans la population de Wuhan depuis le début de l’année 2019.  

Finalement, même si les conclusions que tire Lyons Weiler d’une analyse incomplète sont erronées ou du moins trop hâtives, l’extension systématique de son approche met en exergue une incohérence d’identité de séquence, semblable à celle qu’il révèle, entre la plupart des coronavirus à SARS. Cela s’expliquerait par la très grande pression évolutive sur ce gène, exarcerbée au moment du franchissement de la barrière des espèces. Cependant, en zoomant sur le RBM on se rend compte de l’existence d’autres problèmes de cohérence troublants entre le SARS-Cov2 et les deux virus les plus proches que sont le RaTG13 et le Pan-Cov-GD. Nous remercions Lyons Weiler et les personnes comme lui qui permettent d’entamer une discussion approfondie sur la question de l’origine du SARS-Cov2.  Il semble exclu définitivement que les malheureux pangolins en voie de disparition soient des hôtes intermédiaires du SARS-Cov2. Ils sont par contre les témoins post-mortem que des virus à SARS circulaient en Chine entre 2017 et 2019.

En cas d’erreur flagrante de notre part, nous invitons tout chercheur confirmé en virologie à envoyer à FranceSoir une contradiction, ou une correction du raisonnement, qui sera publiée à condition évidemment qu’elle ne soit pas juste une opinion relayée, mais étayée scientifiquement par le calcul.




Covid-19 : les thérapies proposées s’affinent. Le vaccin, seule issue politique ? Faut-il aller en justice pour avoir la vérité ?

[Source : FranceSoir]

[Photo : Mort aux vax !? Pexels]

Auteur(s): Le Collectif citoyen, pour France Soir

Cet article a été complété et mis à jour le 13 janvier.

Covid-19 : les multiples thérapies précoces proposées s’affinent. Le vaccin, seule voie de sortie de l’impasse politique et sanitaire ? Faut-il aller en justice pour avoir la vérité ?


En septembre 2020, le docteur Lee Merritt (ancienne présidente de l’Association of American Physicians and Surgeons, AAPS) jette un pavé dans la mare : et si la vérité avait été étouffée pendant plus de 40 ans ? Suite à cette contribution on peut s’interroger : le vaccin est-il la seule solution pour les virus comme le SARS-CoV-2 ? Cette crise du Covid-19 met à nu d’autres dogmes médicaux tels que les indications thérapeutiques et les prescriptions hors AMM (Autorisation de mise sur le marché). On en vient à se questionner : face à l’urgence épidémique, dans quelle mesure est-il possible de débloquer temporairement l’utilisation d’un médicament déjà connu ? En 2020, on semble se heurter à un mur méthodologique : celui des essais cliniques randomisés. Ainsi, la médecine observationnelle et clinique, qui a permis de développer la très grande majorité des thérapies existantes, n’aurait plus voix au chapitre. Dès lors, à travers la cabale contre l’hydroxychloroquine, c’est toute la prise en charge thérapeutique précoce de l’épidémie de Covid-19 qui s’est trouvée étranglée. À dessein ? Les médias « mainstream » pourraient porter leur part de responsabilité. À travers le monde les propositions de prise en charge ambulatoire précoce de cette maladie se multiplient. Bon nombre de thérapies apparaissent s’appuyer sur des antibiotiques tels que l’azithromycine ou la doxycycline. Faut-il y voir les pièces maîtresses contre le Covid-19 ? Cette idée d’antibiotiques efficaces contre un virus est-elle donc sacrilège à ce point ? En France, la médecine de ville, contrainte, semble avoir tout de même proposé plusieurs options thérapeutiques impliquant des antibiotiques. Toutefois les médecins de ville se sont retrouvés dans une position difficile : interdiction de prescrire, rupture de stock de médicaments, convocation devant le conseil de l’ordre, recommandations allant à l’encontre de l’usage d’antibiotiques, informations manquantes…Des collectifs de médecins tels que « Laissons les médecins prescrire » et « Azithro d’hospitalisation » œuvrent pour la vérité. Au-delà du traitement, la chimioprévention semble également totalement occultée. Le vaccin est-il donc la seule solution ? Comment sortir de l’impasse lorsque l’on n’encourage pas la prise en charge curative précoce ou la chimioprophylaxie qui sont sur la table depuis des mois ?

La crise du Covid-19 a révélé qu’il était plus que délicat d’envisager la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 en médecine de ville, par une prise en charge curative précoce[1][2][3][4][5][6][7][8].

Le 18 octobre 2020, sur France 3, le professeur Christian Perronne déclarait en substance que le couvre-feu instauré en France était « une mesure coercitive, une instrumentalisation de la peur, pour faire peur aux Français jusqu’à l’arrivée du vaccin qui ne va servir à rien… »[8b][8c]. Depuis le reconfinement est arrivé.

Le vaccin est-il la seule solution médicale et la seule porte de sortie politique ? Le refus d’adopter officiellement une politique de traitement curative précoce est-elle une impasse sanitaire et gouvernementale ?

Picorer la toile amène quelques questions[8d]

Dogme du traitement des infections virales ?

En septembre 2020, le docteur Lee Merritt (ancienne président de l’Association of American Physicians and Surgeons, semble-t-il) a publié un article dans le Journal of American Physicians and Surgeons[9][10][11]. Dans cet article l’auteur se demande si la vérité dans le traitement des maladies virales n’a pas été étouffée pendant plus de 40 ans.

(référence [11])

L’article présente le dogme, en vigueur depuis des décennies, qui consiste à rappeler que classiquement (avec des exceptions notables comme le Sida par exemple) les infections virales ne se traitent (généralement ?) pas et encore moins avec des antibactériens. Dès lors la seule réponse en terme de santé publique serait usuellement la vaccination.

L’utilisation possible de la chloroquine pour traiter les virus est rappelée par l’auteur[11]. Le potentiel antiviral de nombreux antibiotiques tels l’azithromycine, les tétracyclines, les macrolides, le metronidazole et la ciprofloxacine est également énoncé[11]. Dans la lutte contre le SARS-CoV-2, on entend beaucoup parler d’azithromycine (macrolide) et de doxycycline (tétracycline)[4].

La nature est complexe…et la médecine serait si simple, voire simplissime ? Serait-il décrété et enseigné qu’un antibiotique ne pourrait pas avoir également une action antivirale ? En revanche un antibiotique comme l’azithromycine a le droit d’avoir également un effet anti-inflammatoire et immunomodulateur[4], par exemple dans le cas des pneumopathies interstitielles diffuses[11b].

Que resterait-il du marché du vaccin antigrippe si la grippe était traitable par l’(hydroxy)chloroquine par exemple ? [11]

Indications, AMM et « off label ».

Le fait de prescrire un médicament hors AMM semble également délicat. Pourtant, dans le cas d’une épidémie liée à un virus nouvellement découvert, la prescription d’un médicament ne pourra être, dans un premier temps, que hors AMM. Comment pourrait-on disposer dès le départ d’un médicament ayant une indication contre un coronavirus inconnu il y a encore quelques mois ?

Le 1er octobre 2020, l’IHU Méditerranée-infection mettait en ligne une vidéo dans laquelle le professeur Stéphane Honoré parle des prescriptions hors AMM[12][13][14][15][16][17]. Il semblerait que 15 à 20 % des prescriptions de médicaments se fassent hors AMM[12][13]43 % des prescriptions en infectiologie adulte et 94 % en infectiologie enfant seraient hors AMM. Ce type de prescriptions serait fréquent en infectiologie. Le Covid-19 ne relèverait-il pas de l’infectiologie ? Alors…faut-il supprimer les 94 % de prescriptions en infectiologie pédiatrique qui ne correspondent pas à une indication ?

L’azithromycine par exemple est connue pour être prescrite au long cours, hors AMM, dans certaines pathologies : la dilatation des bronches (DDB) et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) [18][19]Cela ne semble pas poser problème, y compris à la Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique (SFPT)[19].

En Australie, le professeur Thomas Borody milite pour la trithérapie doxycycline/ivermectine/zinc contre l’épidémie de coronavirus[6][7][20]. Il précise que les médecins australiens pourraient très bien prescrire légalement cette trithérapie « off label » (en France on dirait hors AMM)[21].

En Allemagne, des sites web évoquent les médicaments « off label », voire établissent des listes de composés qui peuvent être proposés contre le Covid-19[22][23][23b][23c]. Dans ce pays ne dit-on pas « « qui soigne a raison » (wer heilt, hat recht) » [5][8][24] ? Le 17 novembre 2020, lors d’un webinaire, le docteur Roland Derwand rappelait que, en Allemagne, la gestion du patient se faisait dans le cabinet du médecin[24b][24c].

Pourtant les procédures d’autorisations temporaires d’utilisation (ATU) ou les recommandations temporaires d’utilisation (RTU) existent[12][25][26]. Ne serait-ce pas une solution politiquement concevable ? D’ailleurs, n’a-t-il pas été question d’une ATU pour le remdesivir[27][28][29] ?…

Le 3 août 2020, les professeurs Raoult et Brouqui ont demandé « à l’ANSM (Agence Nationale de la Sécurité du Médicament) de considérer l’élaboration d’une recommandation temporaire d’utilisation (RTU) de l’hydroxychloroquine dans le cadre de la prise en charge de la maladie Covid-19. », l’ANSM refuse[29b]. On peut lire que « l’avis de l’ANSM au sujet de l’hydroxychloroquine serait illégal »[29c]. Suite à ce refus, on est arrivé au stade du « recours au Conseil d’Etat et [d’] une plainte au pénal »[29d]. L’avocat Fabrice Di Vizio semble chargé du dossier.

En ce qui concerne les RTU, on entend parler de RTU pour le baclofène, dans la lutte contre l’alcoolisme, sur la base de témoignages et d’études observationnelles[29e][29f]. Inconcevable pour le Covid-19 ?

Dogme des essais cliniques randomisés ?

Les effets d’annonce concernant l’usage des corticoïdes contre le SARS-CoV-2 a récemment illustré la problématique des essais randomisés par opposition aux études observationnelles[30]. Triste épisode.

Le 23 septembre 2020, l’IHU mettait en ligne une vidéo dans laquelle le professeur Matthieu Million présente des publications comparant la pertinence des essais randomisés et celle des études observationnelles[31]. Ces études datent de 2000[32] et de 2014[33]. De cette présentation, les conclusions qui paraissent se dégager sont : que les études randomisées ne semblent pas présenter de supériorité par rapport aux études observationnelles, que des études randomisées sur le même critère peuvent conclure à des effets opposés (ce qui n’est pas le cas des études observationnelles), que les résultats des études randomisées apparaissent plus hétérogènes que ceux des études observationnelles, que les patients inclus dans les études randomisées pourraient être plus sélectionnés que ceux des études observationnelles[31]

Le soin existait avant les essais randomisés. Ces conclusions pouvaient être dégagées il y a déjà 20 ans. Politiquement, on ne peut plus traiter sans essai randomisé préalable ?

Le 15 septembre 2020, le professeur Didier Raoult était auditionné par le Sénat[34][35]. Dans le compte-rendu, on peut lire : « Pr Didier Raoult. – Je me méfie de toutes les modes, notamment les modes méthodologiquesDepuis vingt-cinq ans, la Cochrane Library analyse toutes les publications et les recommandations médicales. En vertu de ce que l’on appelle la médecine basée sur les évidences […] À ce titre, la Cochrane Library a analysé 250 méta-analyses, soit, en tout, plus de 4 000 analyses, pour déterminer s’il y avait une différence de résultat et de qualité entre les études randomisées et les études observationnelles. La conclusion, c’est qu’il n’y a pas de différenceOn ne peut pas affirmer que les études randomisées sont l’alpha et l’oméga de la prise en charge thérapeutique : ce n’est pas vrai. Il en est de même pour les recommandations : quelqu’un a calculé combien de recommandations de la société américaine des maladies infectieuses étaient fondées sur au moins une étude randomisée. Je vous ai donné cette référence. Le résultat obtenu est 18 %. En d’autres termes, 82 % des recommandations thérapeutiques émises aux États-Unis face aux maladies infectieuses ne reposent sur aucune étude randomisée. » [34].

Sur le taux de recommandations de la société américaine des maladies infectieuses fondées sur au moins une étude randomisée, on peut par exemple retrouver la valeur de 14 % dans une publication de 2011[36]. Alors…les américains doivent-ils supprimer les 86 % de traitements de maladies infectieuses qui ne sont pas fondés sur des essais randomisés ? Ce serait une politique de santé publique originale… mais conforme à la méthodologie du moment.

Concernant l’audition de Didier Raoult au sénat, on pourra également noter son développement sur les essais de non infériorité[35]. On l’entend déclarer : « …tous les nouveaux médicaments, ils sont faits avec des essais de non-infériorité, parce qu’ils sont pas meilleurs que les autresc’est pas vrai, on n’arrive pas à le démontrer… » [35]. Le compte-rendu disponible en ligne semble se contenter de : « je pense notamment aux essais de non-infériorité » [34]… Politique de compte-rendu succinct ?

Alain Bonnafous et Laurent Mucchielli affirment : « Pourquoi le culte des essais randomisés constitue une régression épistémologique »[36b]

La cabale (et donc le buzz) contre l’hydroxychloroquine afin d’étouffer l’idée d’une prise en charge précoce ?

Depuis la mi mars 2020, le professeur Didier Raoult a proposé la bithérapie azithromycine/hydroxychloroquine comme prise en charge thérapeutique ambulatoire du Covid-19[5][7]. C’est ainsi qu’une proposition de soin en pleine période épidémique est devenue polémique dans les pays occidentalisés. On aurait pu s’attendre à ce qu’elle soit porteuse d’espoir…

Dans son article Lee Merritt parle de guerre[11]. Elle décrit même le dispositif qui serait en place depuis 40 ans pour maintenir étouffée la possibilité de traiter certaines maladies virales : la censure, le silence des médias qui seraient achetés, les mensonges par omission dans l’enseignement de la pharmacologie, les mensonges de la part des compagnies pharmaceutiques, la mainmise sur les administrations et le mode de financement de la recherche.

En 2020, on a beaucoup évoqué les risques cardiaques et l’hydroxychloroquine[37][38]. On peut rappeler que ce médicament n’est plus disponible sans ordonnance depuis le début de l’année 2020[39]. Les raisons qui semblent être invoquées dans cette décision sont une potentielle toxicité pour le fœtus et non une potentielle toxicité cardiaque[39].

Pourtant entre 2015[40] et…2020[41], le résumé des caractéristiques du plaquénil® semble avoir évolué concernant les risques cardiaques et le devenu célèbre intervalle QT[42]. En 2015 le QT ne semble pas apparaître dans le résumé… Dans une vidéo de 2017 présentée comme extrait « de la matinée de conférences de l’Association Lupus Erythémateux (lupus . be) », on peut entendre en substance : « les patients doivent avoir du plaquénil®, parce qu’il est prouvé que ce traitement réduit le nombre de poussées, on l’aime bien entre guillemets aussi parce que finalement il a très peu d’effets secondaires moyennant un contrôle ophtalmologique régulier, parce que dans des cas exceptionnels il peut y avoir une toxicité au niveau de la rétine… »[42b][42c].

Par ailleurs, dans la bibliographie d’une publication de 2009 coécrite par J. Salomon, la combinaison thérapeutique entre un antibiotique macrolide et l’hydroxychloroquine n’est-elle pas mentionnée comme traitement de la maladie de Lyme depuis 1997[42d][42e][42f][42g] ?

Que penser ?

Dans la prise en charge du SARS-CoV-2 par l’hydroxychloroquine, il y a tout d’abord eu l’épisode du Lancet[29]. Suite à la publication fin mai 2020 d’une étude très défavorable, quant à l’utilisation de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, de nombreux pays ont interdit ce médicament. Malgré la rétractation de l’article début juin, l’interdiction demeure dans certains pays. La période durant laquelle cet article est resté d’actualité apparaît pouvoir être corrélée à une augmentation de la létalité au niveau mondial[43][44].

L’Italie par exemple semble avoir pu endiguer la première vague épidémique, entre autre grâce à la prescription d’hydroxychloroquine en médecine de ville[45]. Fin mai, l’autorisation d’utilisation de ce médicament est suspendue. Aujourd’hui, des médecins italiens en viennent à lancer une pétition déclarant : « « Nous prescrirons de l’hydroxychloroquine malgré l’interdiction de l’AIFA [agence du médicament italienne]. Nous l’avons déjà administré en mars sans autorisationNous le ferons d’autant plus aujourd’hui, compte tenu des bons résultats obtenus par nous et de nombreux autres collègues et prouvés par diverses études scientifiques. » » [45]

Aujourd’hui encore les médias « classiques » savent relayer une méta-analyse qui conclurait sur l’inefficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 et sa toxicité[46][47][48]. En revanche ont-ils relayé les critiques et échanges qui ont eu lieu depuis[49][50][51][51b][51c] ? Ont-ils relayé le commentaire de Didier Raoult[52] ? Ont-ils relayé la relecture méthodique de l’étude qui conclut que « l’hydroxychloroquine est efficace » ?[53][54] Aujourd’hui les médias « mainstream » alimentent la bataille[54b][54c][54d]…en se mélangeant les pinceaux entre une méta-analyse et une étude sur les macaques ?[54e][54f][54g]

Ont-ils relayé le travail de méta-analyse de l’IHU Méditerranée concernant les traitements impliquant l’hydroxychloroquine et dont les conclusions sont positives ?[55][55b][55c]

Ont-ils relayé le travail de méta-analyse c19study/hcqmeta qui répertoriait 134 études favorables le 13 novembre 2020[8d], et 162 à ce jour, concernant les traitements impliquant l’hydroxychloroquine ?[56][57] Ce travail de méta analyse affirme que 100% des études portant sur l’usage de l’hydroxychloroquine dans une thérapie de traitement précoce sont positives[57]. Les auteurs affirment que la probabilité que les traitements impliquant ce médicament soit inefficaces contre le Covid-19, avec 190 études qui concluent favorablement, est d’une chance sur 2 millions de milliards[57]…On entend parler du « plus grand black-out journalistique de l’histoire de l’humanité »[57a].

Une chose peut sembler certaine, une certaine médecine (la médecine ?) ne sortira pas grandie de cette épidémie de SARS-CoV-2.

Au niveau mondial, les traitements précoces en médecine ambulatoire s’affinent

Dès le mois de mars 2020, Didier Raoult proposait une bithérapie azithromycine/hydroxychloroquine. Depuis le zinc est venu compléter cette approche[7].

Dès mars également, le médecin américain Zelenko propose une trithérapie azithromycine/hydroxychloroquine/zinc. Il a depuis proposé la doxycycline en alternative à l’azithromycine[7][57b][57c][57d][57e]. Récemment, ce médecin a mis en ligne la dernière version de sa proposition de prise en charge, nommée « Zelenko Protocol Plus » avec intégration de la vitamine D dans la polythérapie[57f][57g].

(référence[57g])

En Australie, le Professeur Thomas Borody aurait déclaré que le Covid-19 est « soignable » et « plus facile à traiter que la grippe » [6][58]. Ce chercheur australien propose depuis août 2020 une trithérapie doxycycline/ivermectine/zinc[6][59][60].

Au Pérou, le Docteur Gustavo Aguirre Chang est sur la piste thérapeutique de l’ivermectine depuis des mois[6][61]. Désormais il propose d’associer ce composé à la doxycycline ou à l’azithromycine en prise en charge précoce[6][62][63][63b]. Il associe également la bromhexine[6][62][63]. Sa proposition thérapeutique donne des indications pour toutes les phases de la maladie : prophylaxie, phase bénigne, modérée, sévère et critique. On retrouve également, selon la gravité, des anticoagulants, des anti-inflammatoires, des antibiotiques de la famille des céphalosporines de troisième génération (C3G) … La dernière version de ce schéma de prise en charge a été mis en ligne le 7 janvier 2021[63c][63d]

(référence[63b])

Une récente revue, parue en août 2020 dans The American Journal of Medecine [7][64], propose un schéma complet de prise en charge ambulatoire stratifiée. Cette prise en charge précoce a été complétée en octobre et est disponible sur le site de l’Association of American Physicians and Surgeons[65][66][66b][67][68][69][69b][70]. Cet algorithme implique d’abord le zinc, puis l’association d’un antibiotique (azithromycine ou doxycycline) avec l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine ou le favipiravir. Si besoin, ce traitement peut être complété en ambulatoire par un anti-inflammatoire puis un anticoagulant. La dernière version de cet algorithme a été publiée le 30 décembre 2020 dans Reviews in Cardiovascular Medicine[70a][70aa]. Le zinc est désormais associé à de la vitamine D3, de la vitamine C et de la quercétine[7].

(référence[70aa])

En Floride, le protocole ICAM a été développé. Il associe de la vitamine C, du zinc, un corticostéroïde, un anticoagulant et un macrolide[70b][70c][70d].

L’ivermectine est un médicament dont on parle de plus en plus contre le Covid-19[71][72][73][73b]. En France le docteur Gérard Maudrux présente ce témoignage en juin 2020 : « Mon attention est attirée par des publications australienne et américaine sur l’effet de l’Ivermectine, que je connais bien pour avoir traité deux épidémies de gale en maison de retraite et dans un centre de formation en 2019, avec succès et sans effet secondaire. Je commence à prescrire en dose unique le 6 avril. Satisfait des résultats, alors je continue : 27 patientsLes résultats à 48 heures sont stupéfiants avec disparition des signes cliniques pour tous. Trop content de partager ces résultats pensant rendre service j’en parle, ce qui me vaut de sévère reproches de confrères et d’une pharmacienne. Avec la mise en garde de l’Ordre, je me résigne à rentrer dans le moule et prescris du Doliprane. »[74]. La biotech montpelliéraine MedinCell semble s’intéresser à l’ivermectine. Toutefois ses investigations ne semblent pas être conduites pour proposer rapidement un traitement curatif à court-terme du Covid-19, mais pour développer un nouveau médicament préventif…dans le futur[75]. Politique du profit et non du soin ? Aujourd’hui il est question d’une requête devant le tribunal par l’avocat Jean-Charles Teissèdre « au nom de l’association Victimes coronavirus France » concernant l’utilisation temporaire de l’ivermectine dans la lutte contre ce coronavirus[75b][75c]. Alors que les éléments montrant l’efficacité de l’Ivermectine s’amoncellent, que l’on titre aujourd’hui « Ivermectine, efficace à 100% ? » on lit le 10 décembre 2020 : « La juge semblait très favorable à l’audience, mais s’est renseigné « plus haut », avant de répondre défavorablement. » » [75d][75e][75f][75g][75h]L’Ivermectine est-elle également étouffée par les médias ? « Cessez cette hypocrisie mortelle » [75d]. Aux États-Unis, le docteur Brian Tyson déclarait mi-septembre avoir pris en charge près de 1700 patients covid[7]. Les cas les plus sévères auraient été traités selon une trithérapie azithromycine ou doxycycline/hydroxychloroquine/zinc : aucun décès n’aurait été observé[75i][75j][75k]. Aujourd’hui il revendique près de 2700 patients traités : aucun mort et quatre brèves hospitalisations au compteur[75l]. Le 12 décembre 2020, avec le docteur Fareed, il met en ligne son protocole thérapeutique mis à jour, l’ivermectine est désormais intégrée à la polythérapie dès le premier jour du traitement[75m]. Les pays occidentalisés sont-ils en train d’ignorer délibérément ce médicament en méprisant les essais cliniques (dont certains randomisés) concluant à l’unanimité en faveur de l’ivermectine dans la lutte contre le Covid-19 ? [73][75n][75o]. Certains internautes recensent désormais une vingtaine de pays utilisant l’ivermectine contre le SARS-CoV-2[75p].

Le Favipiravir est un antiviral autorisé au Japon[76]. Il semble avoir été testé contre le Covid-19 avec une efficacité plutôt honorable au Japon[77], en Inde, en Chine et en Russie[78][79][80][81].

La bromhexine semble avoir donné des premiers résultats intéressants au Moyen-Orient[82][83][84][85]. Son potentiel curatif est discuté, ainsi que celui de l’ambroxol[86], un principe actif similaire[87][88][89]. On évoque la possibilité pour le SARS-CoV-2 de pouvoir pénétrer dans les cellules selon plusieurs schémas d’entrée. L’hydroxychloroquine pourrait agir sur un schéma d’entrée qui ne serait pas la voie principale d’infection. Tandis que la bromhexine et l’ambroxol pourraient être actives sur une autre voie d’accès qui serait majoritairement suivie par le virus[82][85][87][90]. Désormais certains proposent contre le Covid-19 d’explorer la bithérapie azithromycine/ambroxol[91]. Très récemment, un essai clinique russe impliquant la bithérapie bromhexine/spironolactone a présenté des résultats très prometteurs[91b][91c][91d]. Un essai clinique interrompu afin de ne pas compromettre les chances de guérison des patients enrôlés dans le groupe contrôle ?[91e][91f]

Les traitements ambulatoires ne manquent plus : Ivermectine, vitamine Cquercétine, vitamine D3vitamines B, zinc, mélatonine et aspirine pour le docteur Marik de l’Eastern Virginia Medical School par exemple[92][93].Des travaux mis en ligne sur la nitazoxanide[94][94b] ou la famotidine[95] apparaissent également. À Volgograd on cite le favipiravir, l’arbidol® et la bromhexine[96]

Azithromycine et doxycycline : piliers du traitement précoce ? L’expérience française

Toutes les propositions de prise en charge précoce n’impliquent pas un antibiotique macrolide ou tétracycline. C’est le cas par exemple du protocole du docteur Marik (aujourd’hui basé sur l’ivermectine)[92][93], ou du protocole national de Bahreïn[24b][24c][96b]. Néanmoins l’azithromycine et la doxycycline sont très présentes dans les propositions thérapeutiques.

Entre fin mars[97] et juillet 2020[98], la prescription d’hydroxychloroquine en médecine de ville hors AMM est interdite en France. Dès lors ces deux antibiotiques sont mentionnés en médecine ambulatoire contre le Covid-19[1][2][3][4][5][6][7][8].

Courant mars 2020, le dermatologue Pierre Gandon soumet son avis à l’ARS (Agence régionale de santé) Nouvelle-Aquitaine concernant la doxycycline[99].

Fin mars le Docteur Sabine Paliard Franco semble proposer l’usage des antibiotiques macrolides, éventuellement complété par un second antibiotique de la famille des céphalosporines de troisième génération (C3G). En alternative aux macrolides, il apparaîtrait que ce médecin aurait utilisé des tétracyclines sur des tableaux cliniques covid, avec succès également[100]. Ses rapports semblaient disponibles sur le site sfgg.org. La Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG)[100b] avait-t-elle été alertée par le docteur Paliard-Franco[100c] ?

Le 31 mars le médecin généraliste Pierre-Jacques Raybaud propose une trithérapie, en cas d’aggravation, à base de doxycycline, de corticoïdes (après J7) et d’anticoagulants[101].

Le 11 avril 2020, on entend parler de trois généralistes Jean-Jacques Erbstein, Denis Gastaldi et Olivia Vansteenberghe et de leur approche thérapeutique à base d’azithromycine, de zinc, d’un anti-inflammatoire et d’un anticoagulant[102].

Le médecin ORL Gilles Besnainou plaide le 13 avril 2020 pour l’utilisation de l’azithromycine et du zinc[103][104]. Son plaidoyer sera repris par quelques médias sur la toile : realites[105]tuniscope[106]infos-israel.news[107] ou lesobservateurs.ch[107b] . Il sera longuement interviewé par le site covexit en juin 2020[108][109].

À la mi-avril, le docteur Sebastian Marciano apparaît avoir déclaré que l’azithromycine « semblerait efficace chez 85% des patients Covid » et que « de nombreux médecins de ville et hospitaliers le prescrivent »[110][111].

Le collectif « Laissons les médecins prescrire » a mis en ligne sa propre étude le 30 avril 2020[111b][111c][111d]. Il s’agit d’une « étude rétrospective chez 88 sujets avec 3 approches thérapeutiques différentes (traitement symptomatique / azithromycine / azithromycine + hydroxychloroquine) ». Cette étude sera publiée à la mi-juillet[111e]. Les médias « mainstream » semblent plus s’intéresser à la qualité de la revue dans laquelle l’article a été publié, qu’au contenu de la publication[112][113]

Une contribution est publiée le 7 mai 2020 sur internet[3][114][115]. Elle est attribuée au Dr Claude Escarguel, microbiologiste et ancien président du Syndicat des praticiens des hôpitaux généraux. De la lecture de cette contribution, on apprend que quatre médecins généralistes du grand Est auraient compilé leurs résultats portants sur le traitement de 700 patients de tableau clinique covid. Claude Escarguel écrit que l’azithromycine serait à prescrire seule dans la première phase de la maladie. Elle éviterait à ce stade « la majorité des hospitalisations et 90 % des décès ».

Le 7 juillet 2020, le docteur Nicolas Zeller confiait avoir traité en « plein coeur de l’épidémie de Covid-19,  […] 200 patients avec de l’azithromycine. Et il a obtenu de très bons résultats. » [115b]. On peut lire sa déclaration : « Ce n’est pas une étude, c’est de l’observationnel, c’est de la médecine empirique mais il ne faut pas la balayer du revers de la main parce que ça marche ! ».

Le 8 juillet 2020, sur la chaîne RT France, Jean Paul Hamon (ancien président de la Fédération des médecins de France, FMF) débattait avec Thierry Lardenois[8][116][117][118][119]. Jean Paul Hamon déclarait avoir prescrit lui-même « sans aucune recommandation […] systématiquement devant des gens qui présentaient des symptômes de covid » des macrolides (azithromycine, erythromycine…). Il rappelait également que dans l’Est, des médecins généralistes ont testé l’azithromycine, le zinc et l’hydroxychloroquine et qu’ils avaient constaté moins d’hospitalisations. Il regrettait qu’on n’écoute pas plus les « médecins de terrain ».

Le 21 septembre 2020 on pouvait lire : « Bertrand Legrand évoque rapidement les traitements utilisés (il a, par exemple, utilisé de l’azithromycine recommandé par le Dr Jean-Jacques Erbstein) »[120][120b].

Le 28 septembre 2020 le médecin généraliste Thierry Lagrange parle de l’azithromycine, un médicament « qui marche très bien dès les premiers signes » et qui a « également une action antivirale » [121][122].

Fin octobre 2020, le docteur Bellaïche (Chef d’un service en gastro-entérologie) semble avoir parlé de l’efficacité de l’azithromycine (macrolide), de la clarithromycine (macrolide) et de la lévofloxacine contre le Covid-19[123][124][125][126][127]. Il indique avoir colligé des milliers de cas de patients avec des collègues. Il rappelle même, que lorsqu’il était jeune interne, il avait appris à traiter les grippes malignes avec des antibiotiques (macrolides de première génération à l’époque de son internat).

Le 25 octobre 2020, l’Union pour la Prévention et la Gestion des Crises Sanitaires (UPGCS) organisait une conférence sur la prise en charge du Covid-19[128] [128b][128c][128d][128e][128f][128g][128h][128i]. Le docteur Christophe Brette présentait son expérience de soin de traitement en début de pneumopathie à l’aide de clarithromycine[129][130]. Dans son exposé il dégage une liste d’antibiotiques envisageables : macrolides (clarithromycine, azithromycine, spiramycine), cycline (doxycycline) et céphalosporine.

Le 7 janvier 2021, le site egora relate le parcours du docteur Alain Branchereau[130b]. Ce médecin vient d’être promu début janvier chevalier de la légion d’honneur. L’article raconte : « Depuis fin avril, [le docteur Branchereau] utilise d’ailleurs un traitement qu’il juge “très efficace”, à base notamment d’azithromycine, de zinc, d’anticoagulants, loué par son confrère, le Dr Jean-Jacques Erbstein, dans un article du journal local, l’Est républicain, et menacé de poursuites par l’Ordre. “J’ai eu des résultats remarquables”, assure le Dr Branchereau qui indique n’avoir eu à déplorer aucun décès et aucune hospitalisation sur les quelque 80 patients Covid qu’il a été amené à soigner jusqu’ici. »[130b].

Et si l’ensemble de ces expériences françaises à base d’antibiotiques étaient colligées ?

Malheureusement, on trouve peu de publications concernant la prise en charge du Covid-19 par une thérapie essentiellement fondée sur des antibiotiques.

Dès fin avril 2020, sur la base de son expérience, le docteur Stricker (Californie) publiait des recommandations d’utilisation de cyclines (doxycycline, minocycline) ou de macrolides (azithromycine, clarithromycine)[11][131].

Mi-juillet, l’étude du collectif « Laissons les médecins prescrire » apporte des éléments sur la prise en charge précoce à l’aide d’azithromycine[111e].

En août 2020, une étude présentant des résultats sur la prise en charge ambulatoire par doxycycline est publiée[132].

On peut trouver trace d’un essai clinique en cours aux États-Unis évaluant l’azithromycine seule[132b] : en dose unique ?

Sur l’intérêt de ces antibiotiques, on peut relever sur la toile quelques informations.

Le 2 juin 2020, la généticienne Alexandra Henrion-Caude semble déclarer : « Il y a une trithérapie qui marche bien, d’autant mieux qu’elle est donnée tôt dans la maladie. Elle est faite d’un antibiotique de la famille des macrolides, de zinc, pour booster le système immunitaire, et d’un antiviral antipaludéen, sur lequel j’ai plus de réserves depuis le début. […] cet antibiotique lutte bien contre les virus. Les médecins ou les chercheurs, qui comme moi ont travaillé sur les maladies respiratoires sévères, connaissaient son efficacité. »[133]

Le 24 juillet 2020 dans une tribune du professeur Harvey Risch (université de Yale), on peut lire que l’hydroxychloroquine « s’est révélé très efficace, surtout lorsqu’il est administré en association avec les antibiotiques azithromycine ou doxycycline et le complément nutritionnel zinc »[134].

Le 10 août 2020, on pouvait lire : « Quelle que soit l’explication scientifique, l’azithromycine est un élément clé de la bithérapie HCQ-AZM. » [134b]

Dans des études in vitro l’azithromycine apparaît comme plus efficace que l’hydroxychloroquine[135][136]. Les deux médicaments associés présenteraient une synergie[136][136b][137]. La doxycycline serait également active[138].

Le docteur Gérard Maudrux a suivi l’actualité dans son blog. Le 19 avril 2020, il écrit : « Merci aux médecins libéraux de ne pas abandonner leur mission, de tout faire pour donner une chance à leurs patients, forte ou faible, et d’avoir montré une chose : et si le bon protocole, ce n’était pas Hydroxychloroquine/Azithromycine, mais Azithromycine/Hydroxychloroquine. »[139]. Le 15 juillet 2020, on peut lire : « Par ailleurs, il aurait été préférable de donner des consignes claires, afin que cela ne conduise pas à occulter l’Azithromycine, primordiale dans le traitement actuel (compte tenu de l’absence de médicament possédant l’AMM pour la Covid-19) » [140]. Le 14 septembre, il déclare : « …les autorités ne donnant plus les chiffres de prescriptions. Même chose pour l’Azithromycine, totalement ignorée par la presse et les autorités depuis le premier jour, mais pas par les médecins. Nous ne devons pas savoir ni ce qui est fait, ni le résultat. »[141]. Le 10 octobre 2020, il questionne : « C’était pourtant peu de chose que de dire combien de boîtes d’Azithromycine étaient prescrites, est-ce que ce chiffre ne plaît pas à nos dirigeants pour qu’ils le cachent ? »[142].

Le microbiologiste Claude Escarguel a également suivi l’évolution des traitements du Covid-19[3][5][142b][143][144][145][146]. Selon lui, dans la thérapie du professeur Raoult, la molécule efficace est l’azithromycine[5][142b]. Il plaide pour une thérapie à base d’azithromycine et de zinc. Il a rassemblé les résultats de nombreux médecins en France et est membre du collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » [144][145][146]. Le 19 octobre 2020, il a mis en ligne un preprint présentant les résultats qu’il a colligés sur la France[146]. Ce travaille émet l’hypothèse d’une coopération bactérie/virus dans l’amplification virale. D’ailleurs, les macrolides (azithromycine, clarithromycine), les tétracyclines (doxycycline) et les fluoroquinolones (lévofloxacine, moxifloxacine) ne sont-ils pas classiquement employés contre les germes intracellulaires atypiques ?[146a] L’ivermectine ne pourrait-elle pas être vue comme un « macrolide-like » ?[146aa][146ab]

Et pourtant le rationnel d’utilisation de ces médicaments ne semble pas inexistant[4][146b][146c][146d]

Dans une interview vidéo[146e][146f][146g], datée du 17 novembre 2020, Claude Escaguel parle d’une enquête qu’il aurait cherché à mener auprès de médecins, en Guyane, durant l’épidémie. On croit comprendre que l’ARS de Guyane ne lui aurait pas donné l’autorisation de réaliser cette enquête. Il évoque l’hypothèse selon laquelle l’épidémie aurait pu être contenue en Guyane, en partie grâce aux médecins : par prescription d’azithromycine ?

Dans la même vidéo, on entend Claude Escarguel évoquer le fait que l’IHU de Marseille aurait commencé à évaluer la bithérapie azithromycine/zinc : scoop ? Parallèlement Gérard Maudrux nous annonce qu’une étudiante de Marseille fait sa thèse sur le traitement précoce par azithromycine[75d]. Tout médecin peut lui transmettre ses résultats[146ga].

France Soir a mis en ligne une interview de Claude Escarguel le 28 novembre 2020[146h][146i]. Dans cet entretien on entend Claude Escarguel comparer les résultats des prises en charge en terme de létalité : 2,7 % au niveau national, 0,6 % pour l’IHU de Marseille et 0,2 % pour les médecins du groupe « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » (« étude observationnelle rétroactive » sur plus de 3500 patients). On peut remarquer que ce taux de 0,2 % est calculé sur la base de tableaux cliniques symptomatiques : un taux plafond ? Il déclare avoir soumis ces résultats aux autorités sanitaires, au ministère de la recherche, à l’Académie de médecine, à l’Académie des sciences, à l’OMS et au conseil scientifique depuis avril… « Nous n’avons jamais eu une réponse ».

Le collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » a mis en forme sa proposition de prise en charge précoce sous forme d’un algorithme. Cette proposition semble avoir été soumise au ministère de la santé, au président de la République, au premier ministre ainsi qu’aux parlementaires.

(référence [146h])

Le 17 novembre 2020, plusieurs collectifs (« Laissons les médecins prescrire », l’AIMSIB, Réinfo Covid, laissons les médecins soigner…) ont lancés le manifeste « la quatrième voie »[146j][146k][146l]. Dans ce manifeste on peut lire : « L’azithromycine, une molécule antibiotique qui, par sa configuration, a également une action antivirale en même temps qu’elle réduit le risque de surinfections bactériennes. Dans de nombreux cas, elle peut, à elle seule enrayer les symptômes en quelques jours. ». À ce jour ce manifeste recueuille plus de 200 primo-signatures de médecins et près de 74000 signatures validées. Un appel a été lancé le 9 janvier 2021[146m][146n].

Azithromycine pièce maîtresse ? Synergie des polythérapies ? Aurons-nous un jour scientifiquement la réponse ?
 

Le difficile exercice de la médecine de ville en France ?

Dès fin mars la prescription de certains médicaments en médecine de ville a été interdite[5].

Le 10 avril 2020, Gérard Maudrux confiait : « Mon successeur à la caisse de retraite, généraliste, me disait il y a 3 semaines que cela fait longtemps qu’il utilisait l’Azitrhomycine avec grande satisfaction de ses patients traités, pour certaines pathologies respiratoires, à tel point que la SS lui avait fait des reproches concernant ces prescriptions hors AMMla réglementation étant plus importante que le résultat clinique. »[147].

Dès le mois d’avril on entend parler de médecins convoqués par le Conseil de l’ordre[1]. La parole publique des médecins semble s’étioler alors rapidement. Depuis, le passage devant l’ordre des médecins aurait donné lieu pour certains praticiens à des félicitations et un soutien de la part du conseil de l’ordre[148]. Récemment on a pu lire : « les Dr Jean-Jacques Erbstein et Denis Castaldi ont été blanchis par leur conseil départemental fin juillet. Et même félicités. »[149]. Jean-Jacques Erbstein « raconte [et] dénonce » dans son livre : « Je ne pouvais pas les laisser mourir »[149b].

Début juin, on aurait constaté « une augmentation importante de la prescription des antibiotiques injectables et de l’azithromycine orale en France. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament, cette dernière a bondi de 217 % […]. »[150]. Le 9 juin 2020, France Soir titre : « Covid-19 : restriction de la liberté de prescrire de l’azithromycine, un déni de soin pour les patients ? »[151]. On peut lire : « Ce matin, médecins, sages-femmes et pharmaciens ont reçu une lettre par email du Directeur Général de la Santé, Jérôme Salomon, faisant référence à un avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) restreignant la prescription d’antibiothérapie pour les patients atteints de COVID-19 […]. C’est clairement l’utilisation d’azithromycine qui est visée. »

Le docteur Violaine Guérin évoque le manque de disponibilité d’azithromycine en médecine de ville durant le pic épidémique[152][153]. Ce médicament aurait-il été préempté ? Pendant plusieurs semaines ? Pour quelle raison ? Le docteur Guy Bellaïche semble aller plus loin dans les déclarations : « Les ARS ont empêché certains de mes collègues de prescrire des antibiotiques, le Conseil National de l’ordre des Médecins les a même convoqués en vue d’une radiation. Ceci fut choquant, notre liberté de prescrire a été bafouée. […] l’efficacité extrême sur la charge virale en moins de 3 jours laissait penser que seule l’Azithromicine pouvait être “responsable” de cet effet direct sur le virus. Ceci était confirmé par mes lectures sur cet antibiotique très largement utilisé en Asie en cas de pneumopathies atypiques, en particulier virales. […] L’Azithromicine se retrouva en rupture de stock en IDF mais aussi à Strasbourg, l’ARS ayant décidé de « voler les stocks » pour nous empêcher de prescrire. Après quelques lectures scientifiques d’auteurs coréens, j’apprenais que la Clarythromicine était aussi efficace que l’Azithromicine dans ce contexte ; elle s’avérera même plus efficace que l’Azithromicine dans mon expérience. »[154].

On aurait pu avoir quelque espoir début juillet, à l’occasion de l’audition des syndicats de médecins devant la commission d’enquête parlementaire Covid-19…occasion ratée[8] ?

Sur le sujet de la consommation des médicaments, les rapports Epiphare sont intéressants. Un point de situation à la fin avril 2020 a été publié le 4 mai 2020[155]. Le 24 juin 2020 le docteur Gérard Maudrux écrivait : « Les preuves matérielles : elles sont données par les autorités et sont indiscutables : le nombre de boîtes de médicaments prescrites et remboursées. […] [Les] courbes montrent bien qu’il y a eu d’abord prescription de Paracétamol contre le Covid, selon les recommandations, puis abandon pour être remplacé par l’Azythromycine devant son inefficacité, les médecins n’acceptant plus de ne rien faire. Ces traitements ont entraîné une cassure dans la courbe de croissance des hospitalisations en réanimation, et un plateau. […] Les médecins continuent-ils de traiter malgré les injonctions et les menaces ? Je ne peux l’affirmer, les statistiques publiées par l’Assurance Maladie s’arrêtant le 16 avril, mais pour ceux que je connais oui, plus que jamais, et c’est plus que probable expliquant le mail récent du directeur de la santé, demandant de ne plus traiter à l’Azythromycine. S’il le demande après 3 mois, c’est que cela se fait toujours, et non de manière anecdotique. […] Ainsi, tous les faits et chiffres convergent vers le même résultat : les témoignages des médecins, les courbes de passage en réanimation, les statistiques de délivrances de médicaments, comme toutes les pièces d’un puzzle qui s’emboîtent parfaitement. Pour quel résultat ? Les traitements interdits pour le Covid marchent ! Pour ceux qui ne le voient pas, il manque une « étude scientifique randomisée » en ambulatoire, que nos autorités bloquent depuis le début. » [156].

Sur ce sujet, dès le 25 mars 2020 le Docteur Thierry Lardenois, membre du collectif « Laissons les médecins prescrire » propose au Ministère de la Santé d’évaluer des traitements sur des médecins atteints du covid et volontaires[156b][156c][156d]. Le nombre de 1000 médecins était proposé[156b]. Cette proposition aurait été faite au ministère à 4 reprises[156c] et les premiers résultats de l’étude pouvaient être espérés sous 10 jours[156d]. Le docteur Gérard Delépine sur l’antenne de Beur FM rappelait également, le 28 septembre 2020, qu’il suffisait de 15 jours pour avoir des résultats d’essais sur la prise en charge précoce du coronavirus SARS-Cov-2[156e][156f]… Parallèlement, en février 2020, l’Inserm (largement subventionné par l’état[156g]) lançait et finançait « une étude sur les effets de l’hydroxychloroquine, associée ou non à l’azithromycine » contre le SARS-CoV-2, chez le…macaque[156h][156i].

Le rapport Epiphare publié le 9 octobre 2020 est également intéressant. Il s’agit d’un point de situation au 13 septembre 2020[157]. Le docteur Gérard Maudrux réagit à cette publication dès le 10 octobre 2020. Il met en ligne un article : « Traitement du Covid-19 : interdit de savoir. »[142]. Son constat et son analyse sont sans appel : « Nous attendions la suite avec impatience, vous ne l’aurez pas, car vous n’avez pas le droit de savoir ce qui est utilisé en France pour traiter le Covid, les médecins non plus n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent, avec ou sans succès. […] 383 pages pour rien en ce qui concerne le traitement du Covid ! […] Le traitement du Covid a été volontairement occulté. […] Pire, au chapitre antibiotiques, l’Azithromycine a été soigneusement sortie des statistiques de prescriptions […] C’est le seul médicament expressément exclu dans ces 386 pages qui concernent tous les médicaments. Il n’y a aucune explication, pas un seul mot, concernant cette exclusion. On aurait pu penser que c’était pour faire l’objet d’un traitement à part car intéressant, et bien non, rien, absolument rien. Or ces chiffres sont connus, car le médicament a été étudié isolément, comme en avril, mais ces informations, ce n’est ni pour le peuple, ni pour les soignants. C’est une vraie manipulation de l’information, manifestement sur ordre politique. […] On a interdit aux médecins de communiquer sur les résultats de leurs prescriptions, on interdit aux organismes publics de communiquer sur ce qui se prescrit en bien ou en mal…» [142]. Le docteur Gérard Maudrux est remonté aux sources chiffrées des prescriptions sur ameli[75d][157b]. Le bilan semble sans appel. Il conclut : « Cette hécatombe n’est plus due au Covid, mais à l’omerta qui entoure le traitement précoce. »

Au 9 novembre la position de la haute autorité de santé (HAS) sur les antibiothérapies ne semble pas avoir évolué[158].

Le 13 octobre 2020 on pouvait lire : « « on a tellement terrorisé les médecins de ville qu’ils n’osent pas la prescrire », quand ils ne sont pas l’objet d’interventions des Associations régionales de santé s’ils l’inscrivent sur une ordonnance. »[159][160]

On peut lire : « Un médecin en Ehpad se plaint sur Twitter de risquer son poste s’il prescrit de l’azithromycine qu’on prescrivait depuis des années dans les infections pulmonaires… »[160b]

Une récente polémique portant sur la majoration du montant de la consultation médicale, portée à 55 euros dans certaines situations covid, ravive le débat sur la condition de la médecine de ville[161][162]. Pourtant dès le mois de mai 2020 on pouvait lire à ce sujet « le coup de gueule d’un médecin » : « Quand j’ai lu ça, je me suis tout de suite dit, quelque chose ne va pas. Se faire payer le double pour une maladie en particulier ? Ça voudrait dire quoi, que pour d’autres maladies, on s’en fout ? Si on fait ça, on est vraiment des p… »[163][164]

Le 9 décembre 2020 on pouvait lire : « Un décret publié au Journal Officiel du 29 novembre établit une « procédure de déconventionnement exceptionnel en urgence ». Elle pourra être mise en œuvre par une Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) à l’encontre de tout professionnel de santé libéral soupçonné de pratiques tarifaires abusives ou frauduleuses ou de prescriptions illicites. Le directeur de la caisse du département où exerce le médecin pourra ainsi décider de déconventionner le professionnel « pour une durée qui ne peut excéder trois mois » » [164b][164c][164d][164e]. En cette période plus que trouble, quelle interprétation donner à ce décret ?

Le 22 décembre 2020, on entend parler de plaintes du conseil national de l’ordre des médecins à l’encontre de médecins généralistes : les docteurs Nicolas Zeller et Hélène Rezeau-Frantz[164f][164g]. En raison des déclarations du docteur Zeller concernant l’azithromycine ?[115b] En raison des déclarations à la presse du docteur Rezeau-Frantz concernant les anti-histaminiques dans la prise en charge du Covid-19 ?[164h][164i][164j]. Le 24 décembre 2020, il est question de la publication d’ « un décret modifiant l’Article R. 4127-19-1 du code de santé publique afin d’interdire aux médecins d’exprimer des opinions divergentes de la doxa officielle (celle entérinée par le conseil de l’Ordre des médecins). »[164k]. Parallèlement, en ce début d’année, le forfait de saisie dans « Vaccin Covid » de 5,40 euros instauré dans le cadre de la vaccination interpelle[164l][164m]. Sommes-nous en train d’assister à la version moderne du bâton et de la carotte ?

La médecine de ville en position délicate ? Aujourd’hui des médecins témoignent sous couvert d’anonymat[164n] : « « les médecins ont peur, ils se taisent » »[164o].

Sur l’azithromycine, le 24 avril 2020 on lisait déjà : « L’Azithromycine, un traitement antibiotique utilisé pour soigner les personnes atteintes du coronavirus (même si cette indication n’est pas encore validée par les autorités sanitaires), commence à manquer dans les pharmacies. » [165]. Le bon sens et l’évidence avaient-ils leur place dans cette crise ?

Le 17 novembre 2020, le premier ministre Jean castex était auditionné par commission d’enquêtre Covid-19 de l’assemblée nationale[165b][165c][165d][165e][165f]. Questionné par Martine Wonner, on l’entend déclarer : « Vous avez parlé d’un traitement précoce, je ne sais pas de quoi vous parlez madame, en tout cas je n’en connais pas… » Que penser ?

Ces mots peuvent être mis en perspective, entre autres, avec cette diapositive concernant le collectif « AZITHRO D’HOSPITALISATIONS » [128e][144][145] :

(référence[145])

Ne lit-on pas : « Mr le Dr Brette (Yvelines) étant intervenu auprès d’Antoine Tesnières (Monsieur Covid du cabinet du ministre) » ?

Parallèlement, aux États-Unis, le « 19 novembre 2020 s’est tenue la commission d’enquête sur les traitements ambulatoires contre la Covid-19 sous la présidence du sénateur Johnson, président de la Sécurité Intérieure. »[165g]. France Soir titre : « Au Sénat américain, le retour fracassant d’une médecine qui soigne : verbatim ». Le site covexit met en ligne une vidéo[165h][165i]. Quel média mainstream français abordera cette commission d’enquête ? Que penser du contraste entre le débat parlementaire en France et aux États-unis à la même période ?

Le 8 décembre 2020, une seconde session d’audiences a eu lieu face à la commission sénatoriale. Le docteur Kory livre un poignant témoignage sur le traitement précoce du Covid-19 et en particulier sur les résultats de l’ivermectine[165j][165k][165l][165m]. L’alliance FLCC (Front Line Covid-19 Critical Care Alliance), qui réunit autour de lui des médecins internationaux (norvégiens, italiens, argentins, britanniques)[165l] évoque la censure dont serait l’objet la vidéo de ce témoignage[165n].

Et demain : chimioprophylaxie ? Vaccin ? Clofoctol ?

Depuis 2012l’académie nationale de médecine recommande « d’assurer une supplémentation vitaminique D dans la population française »[166][167]. Le 22 mai 2020 elle publie un communiqué titré : « Vitamine D et Covid-19 » [166]. Le docteur Violaine Guérin indique avoir écrit à la présidence de la république dès le 13 mars 2020 à ce sujet[168][169]. Le rôle de cette vitamine ne semble aujourd’hui plus faire de doute[7][170][171]. Le 10 novembre on pouvait lire : « Les personnes âgées et vulnérables vont recevoir gratuitement de la vitamine D pendant quatre mois à partir de décembre au Royaume-Uni, a annoncé le secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale britannique Matt Hancock le 7 novembre. »[172]. Et en France ? Et pourquoi se limiter aux personnes à risques ? La même interrogation concernant la vitamine D et la grippe peut être posée…chaque année[173][174][175][176]. Pourquoi n’entend-on parler que du vaccin ?

Le zinc apparaît également comme un élément clef dans la lutte contre le coronavirus[7][177]. Est-il nécessaire de présenter la vitamine C[7] ? Elle est même une pièce essentielle du protocole du docteur Marik de l’Eastern Virginia Medical School[92][93].

Les propositions de prophylaxie sont aujourd’hui multiples :

Le docteur Zelenko propose des associations quercétine/zinc/vitamine C ou EGCG/zinc/vitamine C ou hydroxychloroquine/zinc selon le niveau de risque de la personne[7].

Le Docteur Gustavo Aguirre Chang propose le zinc, les vitamines D/A/B12/C ainsi que la mélatonine[62][63].

Le docteur Marik propose la quercétine, un complexe de vitamines B, les vitamines C et D3, le zinc et la mélatonine[92][93].

Pourquoi nos états occidentaux n’organisent-ils pas une chimioprévention médicale du type vitamine D/vitamine C/zinc ? Et pas seulement pour le SARS-CoV-2…pour la grippe aussi ?

Le 31 octobre 2020, la presse titrait : « « Le Covid nous a coûté 186 milliards d’euros » »[178]. À quelques dizaines d’euros le traitement précoce, de quoi traiter la France entière ? À quelques euros la chimioprophylaxie, de quoi protéger combien de planètes TAIRE [179] ?

Et que penser du vaccin ?

Le docteur Merrit rappelle que souvent la forme d’immunité recherchée avec un vaccin est une réponse immunitaire incomplète[11][180]. Elle rappelle le risque de facilitation de l’infection par les anticorps[181][182][183]. Cette thématique est également abordée par l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante)[184][185], entre autres[186][187][188].

Récemment, avec 50 références à l’appui, le docteur Juan Gérvas écrivait sur l’exemple du vaccin anti-grippe : « Le vaccin antigrippal est un vaccin raté, inutile au mieux, qui discrédite les vaccins en général. »[189][190]. De plus en plus d’articles traitent aujourd’hui des doutes quant au vaccin antigrippe[191][192][193]. Où est le vrai ? Quelles inquiétudes peut-on relever face aux nouvelles générations de vaccins ?[193b]

Entre la chimioprophylaxie et les traitements précoces, quelle est donc la place d’un vaccin contre le Covid-19 ? De permettre une porte de sortie politique (aux frais des états, donc des citoyens) ? Le vaccin contre le covid-19 : un château de cartes pour sortir de l’impasse ?

Sur le plan de la recherche, l’Institut Pasteur de Lille a fait parler de lui à la mi-octobre. On entend la rumeur d’un médicament potentiellement très efficace contre le SARS-CoV-2 : le clofoctol[194][195][196][197]. Ce composé s’apparente à un antibiotique (sacrilège ?)[198]. Les tests in vitro seraient très concluants. Grâce à des fonds privés, le laboratoire serait sur le point de lancer des essais sur les primates, puis « des strictes et très rigoureuses procédures d’évaluations in vivo (sur l’humain)… »[199]. « Saint Random, priez pour ceux que vous avez laissé tomber. »[200]. Avec une telle méthodologie, la France sera-t-elle prête pour… le SARS-CoV-3 ?

Depuis cet été la parole des médecins cherche à se libérer de par le monde : en Allemagne, Espagne, États-Unis, Italie, Belgique[45][201][202][203][204][205][206][207][208][209]

En France, le documentaire « Mal traités » arpente la toile et les réseaux sociaux depuis le 7 décembre 2020[75f][209b]. Le sociologue Laurent Mucchielli et l’anthropologue Jacques Pollini publient le 9 décembre « Comment comprendre le déni des traitements précoces de la Covid ? »[209c]. Les éléments se recoupent ?

En France, sur le site web du Collège National des Généralistes Enseignants, on titre : « Décider selon les données de la science, y compris en période pandémique. Avis du conseil scientifique du 03 Novembre 2020 »[210]. On peut encore lire : « Dans le cadre d’une médecine basée sur les faits probants, et dans le respect du principe éthique de non malfaisance, l’absence d’évaluation d’un traitement conduit à ne pas le prescrire car ce serait faire supporter aux patients un risque de dommages supérieur aux bénéfices. »

Médecins généralistes enseignants d’aujourd’hui ? Médecins généralistes de demain ?

Dans cette crise nous avons entendu parler de médecins complotistes, alarmistes, négationistes, rassuristes…

Si on avait juste pu entendre parler de médecins qui soignent…

Où est la vérité ?

Le 14 avril 2020, Olivia Vansteenberghe confiait humblement : « C’est juste de la médecine »[211].

Nous avions la réponse.


Références

Auteur(s): Le Collectif citoyen, pour France Soir




Accepter ou refuser l’implant

Par Joseph Stroberg

On ne peut plus prétendre actuellement que l’existence de l’implant sous-cutané RFID relève seulement de l’imaginaire ou de complotisme (voir notamment Wikipédia et Euronews qui font bien partie du Système actuel et ne peuvent guère être accusés de conspirationnisme).

Avec les progrès rapides de la technologie, spécialement de l’informatique et de l’électronique, cet implant contient un identifiant individuel unique. Il peut être détecté à distance par son émission d’ondes électromagnétiques pulsées. Il dispose de plusieurs fonctions qui l’amèneront à remplacer les passeports, permis de conduire, cartes d’identité, cartes de crédit, chèques bancaires, porte-monnaie électroniques, cartes d’assurance maladie, etc. Il sert aussi accessoirement à ouvrir des portes à serrure électronique (de maison, par exemple), à prendre le train et à communiquer avec différentes machines… Et, cerise sur le gâteau, il peut ou pourrait être repéré par GPS!

Sachant qu’actuellement on ne peut pratiquement plus acheter ou vendre de manière légale sans disposer d’un compte bancaire à moins d’avoir hérité du trésor en cash d’un oncle d’Amérique, qu’en sera-t-il avec ou sans cet implant qui s’en vient? Ceux qui disposeront de l’implant pourront bien sûr mener à bien et facilement toutes les transactions commerciales, bancaires, professionnelles ou sociales l’impliquant. Ils pourront ouvrir la porte de leur maison, appartement, voiture, bureau… Ils pourront monter dans le train et prendre l’avion. Ils pourront aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, au casino, au stade… Ils pourront acheter leur épicerie, leurs vêtements, leurs gadgets électroniques… en ligne ou en magasin… Ils pourront se faire soigner et rembourser, bénéficier d’une assurance, etc. Bref, ils pourront accomplir tout ce que l’on fait déjà maintenant sans cet implant. Alors quel est l’intérêt de ce dernier?

Le marketing moderne présente en particulier les intérêts suivants pour cet implant :

  • votre enfant perdu, enlevé ou non par un pédophile, pourra être retrouvé où qu’il soit grâce à son implant;
  • idem pour votre mère Alzheimer, qu’elle soit enlevée ou non;
  • votre propre implant vous évitera de vous faire voler votre monnaie et vos cartes de crédit;
  • votre dossier médical vous accompagnera où que vous soyez en cas de problème de santé;
  • vous seul pourrez conduire votre voiture;
  • etc.

Ce marketing se garde bien de vous mentionner qu’un malfrat pourrait toujours vous couper la main contenant l’implant pour se faire ensuite passer pour vous et vous voler tout votre argent, votre voiture, vos enfants, et même votre maison. La vraie raison et le véritable intérêt de cet implant sont-ils de cet ordre? Ou bien ne sert-il pas surtout les élites qui cherchent à le mettre en place? Comment alors pourrait-il leur être utile, voire très utile?

Quand le gardien d’un troupeau de vaches ou de moutons souhaite plus facilement les identifier, il leur met un tatouage particulier qui les marque comme étant sa propriété, ceci au besoin au fer rouge. Version plus moderne, moins barbare et plus intéressante encore, il leur met une bague ou un implant électronique qui permet de les suivre à la trace au cas où ils se perdraient dans la nature en dehors de leur enclos ou de leur pâturage habituel.

Similairement, les élites mondiales gagnent à pucer leurs travailleurs pour les identifier et les contrôler plus facilement. Grâce aux bases de données informatiques, aux « big data » obtenues notamment par les réseaux sociaux et par la centralisation des diverses données administratives et médicales, ils sont maintenant en mesure de connaître le moindre aspect de la vie de leurs travailleurs (croyances religieuses, opinions politiques, habitudes alimentaires, problèmes de santé, loisirs, etc.). L’implant enlèvera à ces derniers le peu de réelle liberté dont ils disposaient encore.

Face à un tel avenir assez probable, voire presque inéluctable, quel choix s’offre aux gens ordinaires (ceux qui ne font pas eux-mêmes partie de l’élite)? Ce choix semble se réduire aux deux possibilités suivantes : accepter ou refuser l’implant.

Accepter l’implant, c’est vivre dans la sécurité matérielle, sociale et technocratique du Nouvel Ordre Mondial, mais donc comme esclave de ses élites promotrices. Le refuser, c’est vivre hors de toute sécurité et de tout confort matériel, possiblement dans des zones de non-droit ou dans les lieux les plus insalubres et pollués de la planète, ou encore dans des camps de concentration pour réfractaires du Système. Mais c’est alors conserver sa liberté d’esprit et de conscience.

Chacun pourrait être amené devant un tel choix et peut s’y préparer dès maintenant. Ou il peut considérer qu’il s’agit de mauvaise science-fiction ou encore de paranoïa.




L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources

Par Joseph Stroberg

L’asservissement total d’un individu ou d’un groupement humain ne peut se faire tant que celui-ci dispose d’un libre accès aux ressources qui lui sont nécessaires pour remplir ses besoins correspondants (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). Certains des besoins étant plus vitaux que les autres, contrôler les ressources correspondantes est particulièrement déterminant et prioritaire. Ceux qui cherchent à asservir gagnent à les accaparer en priorité. Et ceux qui cherchent à préserver leur liberté gagnent à les conserver ou à en découvrir d’équivalentes. L’Histoire peut se lire comme une longue lutte entre, d’une part, des élites avides de contrôler leur espace et les humains et autres êtres vivants qui s’y trouvent inclus et, d’autre part, des êtres humains qui aspiraient essentiellement à une vie simple et libre.

En général, même s’il a pu y avoir des exceptions, la raison
fondamentale de la recherche de contrôle par ces élites provenait
de leur nature sociopathe ou psychopathe, du fait d’un manque plus
ou moins dramatique de connexion à leur être profond ou à leur
« âme » (voir aussi La
conscience humaine et l’ego
). Ceci se traduit habituellement en
absence d’empathie, peur de la mort, matérialisme plus ou moins
extrême, absence de moralité et de conscience du bien et du mal…
En conséquence, ces êtres humains particuliers tendaient et tendent
encore de nos jours à privilégier les ressources qui leur
paraissaient les plus fondamentales selon la priorité de leurs
besoins.

Étant fortement marqués par la peur de la mort (même si
celle-ci peut alors être fortement niée, intériorisée ou masquée
par divers artifices), les besoins exprimés prioritairement par ces
élites sont directement liés à la survie physique. Celles-ci
recherchent donc d’abord :

– les ressources alimentaires (animales et végétales,
terrains agricoles, terrains de chasse…) ;

– les ressources assurant la protection contre les
intempéries extrêmes (spécialement contre le froid et les
inondations) et contre les catastrophes naturelles, ce qui inclut des
sources d’énergie et des matériaux tels que le bois et la pierre
pour construire des abris ;

– celles permettant de se défendre contre d’autres
individus (armes, fortifications… produites à partir de métaux et
d’autres ressources minérales).

Les ressources de base correspondant à de tels besoins sont donc
minérales, végétales, animales, matérielles, énergétiques ou
encore territoriales (puisqu’un terrain peut inclure des minerais,
des plantes, des animaux divers et des sources d’énergie telles
que l’eau — pour l’hydroélectricité —, le pétrole ou le
charbon). De nos jours, de nombreuses guerres tournent en grande
partie autour de la recherche du contrôle des réserves minérales,
pétrolières et gazières, mais aussi dans certains cas de l’accès
à l’eau, même si les motifs invoqués sont souvent tout autres,
comme de prétendues raisons humanitaires ou pour apporter la
« démocratie » à des peuples qui n’en demandaient pas
tant.

Notons que depuis des millénaires, ces élites ont aussi inventé
et utilisé une ressource fictive, l’argent, même si au départ
celle-ci avait pris la forme de jetons minéraux (des pièces d’or,
d’argent ou de bronze). Comme elles étaient loin de connaître,
d’expérimenter et de comprendre l’intérêt des actes purement
gratuits, elles ont inventé l’argent pour échanger des ressources
entre elles. Elles ont trouvé que ça pouvait être plus intéressant
que de toujours se faire la guerre pour accaparer les ressources des
concurrentes. Les conflits pouvaient en effet amener trop de
destructions ou d’épuisement de certaines ressources matérielles
qui par ailleurs leur paraissaient indispensables. Elles ont
également découvert que ce pouvait être plus facile à voler.

À partir de ce moment-là, l’argent fut aussi assimilé à une
ressource qu’il était intéressant de contrôler pour plus
facilement se procurer les autres formes de ressources. Donc, comme
outil ou intermédiaire facilitant les autres acquisitions, l’argent
devint aussi progressivement un besoin. Pour des élites aspirant à
aspirer les biens et richesses matérielles des autres êtres
humains, utiliser l’argent pouvait faciliter grandement les choses.
Et à partir du jour où elles ont inventé le prêt d’argent
contre un remboursement avec intérêts plus ou moins exorbitants,
elles purent même s’enrichir matériellement sans faire autre
chose que de prêter cet argent.

Les systèmes bancaires modernes ont poussé le raffinement à l’extrême. Lorsqu’un individu particulier emprunte par exemple cent mille dollars à une banque, le banquier se contente de lui ouvrir une ligne de crédit et d’y inscrire ce montant, même si la banque n’a pas cette somme dans ses coffres en contrepartie tangible (par exemple en pièces d’or). En gros, il lui prête du vent ou du vide, juste des chiffres déclarés par le biais d’un logiciel. C’est la magie moderne. Le plus formidable de cette magie, c’est la capacité de la banque à transformer ce vent en matériel concret. Il suffit que l’emprunteur ne puisse plus rembourser les intérêts pour que le banquier saisisse la maison du « particulier » et la vende aux enchères pour récupérer cent vingt mille ou même deux cent mille dollars, soit le montant du prêt initial augmenté des intérêts sur la période considérée. Pour résumer, le banquier prête du vent et récupère en retour une maison qu’il peut ensuite vendre pour s’acheter autre chose de bien plus solide que du vent, comme un lingot d’or.

Après cette longue parenthèse concernant les ressources financières, revenons au propos principal. Pour accroître leur emprise sur la matière et compenser leur peur fondamentale de la mort, les élites sont progressivement parvenues à accaparer une grande partie des ressources énergétiques, matérielles et financières. Cependant, pour asservir l’humanité afin d’éviter que cette dernière ne vienne lui grignoter son contrôle, la caste élitiste devait aussi tenir compte d’autres types de ressources. Elle devait donc contrôler les ressources procréatrices, créatrices, psychologiques, psychiques, mentales et spirituelles.

Dans le domaine de la procréation, les ressources sont en voie de contrôle par la conjugaison de différents processus démarrés depuis au moins un demi-siècle (voir Les projets des Maitres du Monde). La sexualité est maintenant presque complètement séparée de la procréation, par le jeu de la procréation artificielle et des moyens contraceptifs. De plus, avec l’augmentation de la stérilité, elle sort de plus en plus de la prérogative naturelle des couples. Elle entre au contraire de plus en plus dans celle de la technologie génétique qui fait miroiter aux individus du commun des mortels des choses telles que le choix des caractéristiques physiques et intellectuelles de leurs enfants. Et cette technologie est, bien évidemment, contrôlée par les élites.

Sur le plan de la création, spécialement dans les domaines
artistiques, la technologie informatique tend à prendre l’ascendant
sur les autres moyens et s’exprime de plus en plus jusque dans la
réalisation des films. Plus les ressources sont sophistiquées, plus
elles sont chères et moins elles sont accessibles à monsieur et
madame Tout-le-monde. Ici aussi, les élites s’en arrogent de plus
en plus le contrôle.

Sur les plans psychologique et psychique, les entreprises
pharmaceutiques et la psychiatrie ont progressivement pris le
contrôle des ressources correspondantes. Les individus qui dévient
du modèle « normal » ou de la pensée unique sont
étiquetés de divers syndromes ou de maladies mentales particulières
ou sont assommés par des antidépresseurs, des psychotropes, des
anxiolytiques ou d’autres drogues.

Sur le plan mental, les systèmes éducatifs et les médias
dominants se sont chargés de programmer les esprits d’une manière
telle qu’ils acceptent plus facilement leur asservissement. Ils
sont essentiellement habilités à fournir de bons « citoyens »
consommateurs respectueux des règles imposées par les élites.
S’écarter de la pensée unique est plutôt mal vu. On devient
alors rapidement « complotiste » ou « conspirationiste ».
Le commun des mortels n’a bien sûr pas son mot à dire sur la
manière dont ses enfants sont « éduqués » dès l’école
primaire quand ce n’est pas dès l’école maternelle. Et les
médias eux-mêmes sont possédés par quelques poignées des membres
de l’élite.

Pour ce qui concerne le domaine spirituel, tout ce que peuvent
faire les élites est de s’en prendre aux religions établies.
Elles peuvent les infiltrer ou les corrompre, mais peuvent-elles pour
autant contrôler la spiritualité et la conscience d’un individu ?
Celles-ci existent de manière indépendante des religions et de
croyances. Elles proviennent de la profondeur de l’être. Les
besoins spirituels d’un humain peuvent être remplis par le seul
fait de plonger en lui-même pour se relier à son essence. Il n’a
nul besoin d’intermédiaires religieux pour ce faire, même si les
grandes religions peuvent faciliter ce travail ou cet exercice
lorsque l’on sait en percevoir autre chose que la surface et le
pied de la lettre. L’Esprit de l’Homme est sa réelle liberté et
ce dont tout le reste peut procéder. Il est inaccessible aux élites
hors de leur propre Esprit si un jour elles parviennent à s’y
reconnecter.

Les élites auront beau contrôler toujours plus de ressources, la
plus essentielle leur demeure inaccessible en dehors d’eux-mêmes.
Et c’est par celle-ci que leur tentative de contrôle de la vie
matérielle échouera. Le Nouvel Ordre Mondial échouera. L’essence
spirituelle est libre, par nature, et incontrôlable. Tout ce
qu’amènera inéluctablement cet « ordre » est la
croissance de la conscience humaine jusqu’à l’amener à se
concevoir, se percevoir et se comprendre comme un organisme unique et
non plus comme un ensemble d’individus qui se sentent obligés de
s’entre-déchirer pour avoir l’impression de vivre. Plus la
pression matérialiste et contraignante de l’élite se manifestera,
et plus les êtres humains en viendront à se tourner vers leur
ressource essentielle, leur dimension intérieure et spirituelle,
celle par laquelle ils reconnaîtront tous les autres comme leurs
frères et sœurs, mais plus comme des étrangers. Même les élites
en font ultimement partie, s’ils l’acceptent au lieu de se voir
comme des exceptions, comme des êtres exceptionnels dont la destinée
serait de dominer.




NOM : qui tire les ficelles ?

Par Joseph Stroberg

Différents protagonistes des milieux alternatifs souvent assimilés à des « complotistes » par les défenseurs du Système tendent tous à identifier tels groupes ou tels individus comme meneurs principaux du Nouvel Ordre Mondial. Certains privilégient les sionistes, d’autres les jésuites, d’autres les riches, d’autres, encore, les franc-maçons, etc. En conséquence et malheureusement, ils se tirent beaucoup trop souvent mutuellement dans les pattes au lieu de s’unir et de mettre en commun le résultat de leurs découvertes. Certains d’entre eux finissent alors même par apparaître comme de faux résistants à l’oppression, ou comme des opposants contrôlés. Est-ce qu’ils le sont véritablement ? Eux seuls le savent. Cependant, s’en défendre, même haut et fort, ne suffira pas à rassurer ceux qui manifestent de sérieux doutes quant à leurs motivations réelles.

Si les belles paroles d’opposants réels ou factices peuvent faire tourner certains coeurs trop sensibles ou trop naïfs, d’autres individus demandent plutôt des actes concrets et clairs pour être conquis ou amadoués. Dans ce sens, une des actions les plus sûres ou plus efficaces pourrait être une volonté sincère de réconciliation entre les différents mouvements alternatifs ou dénonciateurs du NOM. Car, à entendre ces opposants et résistants, ils dénoncent pratiquement tous le Système actuel ou ce Nouvel Ordre Mondial vers lequel l’Humanité se dirige à grands pas. La divergence entre eux naît surtout à partir du moment où il s’agit d’identifier ceux qui dirigent le mouvement vers le NOM et cherchent ainsi à s’assurer toujours plus de contrôle sur les affaires humaines et les destinées du monde.

Et si les promoteurs du Nouvel Ordre Mondial se trouvaient aussi bien chez des sionistes, des Jésuites, des riches et des francs-maçons ? Les vrais meneurs et tireurs de ficelles ne représentent peut-être même qu’une petite fraction de ces différents groupes. Certains pourraient même appartenir à plusieurs d’entre eux. Le plus probable est que les véritables élites se cachent et ne voient dans de tels groupes que des instruments ou des paravents. La situation réelle est sans doute plus complexe que l’identification des élites à un seul groupe ou à seulement quelques-uns de ses membres.

Si le pouvoir sur Terre s’obtient encore actuellement par la division des opposants, alors les élites invisibles ont beau jeu de créer ou d’utiliser tous ces groupes plus ou moins antagonistes que sont les sionistes, les Jésuites, les riches visibles, les francs-maçons, et mêmes les prétendus éventuels « Illuminati ». Et ils doivent bien s’amuser à voir les réels opposants du NOM ou du Système se faire la guerre pour ce qui en définitive reste la plupart du temps au niveau d’hypothèses, les preuves en la matière étant particulièrement difficiles à obtenir.

Si le pouvoir
terrestre réel repose encore sur la division, alors il est détenu
par d’autres entités que les êtres humains, car ceux-ci sont
divisés, même parmi les élites. Et c’est là que l’on entre
dans ce qui est ou serait réellement la mère de toutes les
conspirations (qui ne serait pas celle des prétendus alunissages).
Ces êtres possédant le pouvoir de contrôle sur l’Humanité,
s’ils existent, ont été évoqués sous différents noms dans
diverses traditions religieuses ou ésotériques : les démons,
les archontes, les Reptiliens, les djinns, etc. Ils y sont connus
pour avoir l’art de la manipulation, de l’illusion, de
l’usurpation, de la tromperie…, l’art de se faire passer pour
ce qu’ils ne sont pas (notamment pour des anges ou des êtres de
lumière), l’art d’inverser les valeurs et le sens des choses…
Et ce leur serait d’autant plus facile qu’ils sont télépathes
et capables de jouer sur les émotions humaines, habiles stimulateurs
d’ego qui vous offrent ce dont vous avez le plus envie, même la
richesse ou la célébrité, si vous signez un pacte de sang avec
eux, si vous leur vendez votre âme. Et c’est probablement pour
cela que tant de réseaux sataniques et pédophiles se sont
constitués au cours des âges, chacun réclamant sa dose de
sacrifices humains, surtout des enfants et des vierges.

Réalité ? Ou délire de tarés ? À chacun d’en juger, sachant qu’un jugement sûr ne pourra guère s’obtenir par des réactions émotives ou instinctives plus ou moins bourrées de partis-pris et d’a priori.

Voir aussi : Comment s’unir




La vue, la vision et la vie

Par Joseph Stroberg

La vie d’un être
humain est largement conditionnée d’abord par ce qu’il en
perçoit, puis par la manière dont il y réagit (physiquement,
émotionnellement et mentalement…) selon sa personnalité et son
caractère, et enfin en fonction de la représentation interne qu’il
se fait d’elle et de l’univers. Cette dernière tend à guider
ensuite ses actes et ses choix dans tous les domaines de
l’existence : familial, professionnel, social, ludique,
économique, éducatif, culturel, religieux…

Par la vue et ses
autres sens, l’individu perçoit son environnement aussi bien
externe qu’interne. Il en obtient une vision plus ou moins
subjective et fortement dépendante de son point de vue ou
d’observation, de l’angle plus ou moins restreint ou au contraire
élargi sous lequel il observe, de sa capacité plus ou moins forte à
se déplacer d’un point d’observation à l’autre pour combler
les angles morts… Il réagit ensuite à ce qu’il perçoit de
manière plus ou moins vive et rapide, selon ses références
mémorielles, le degré de danger que cela peut représenter, et les
affinités ou non que cela peut avoir avec lui sur un plan ou un
autre (génétique, sensoriel, psychique, psychologique, émotionnel,
mental, etc.). Et finalement, comme il n’a pas seulement la
conscience d’un oiseau ou d’un chat, il cherche à donner un sens
à ce qu’il a perçu. Il cherche à le comprendre, puis au-delà, à
l’assimiler et l’intégrer dans son univers intérieur, dans sa
représentation interne du monde. De ce point de vue, son corps même
et par extension sa personnalité font partie du monde. Sa conscience
s’en fabrique aussi une représentation.

Ainsi et sans doute
depuis les premiers jours de leur apparition sur cette planète, les
êtres humains tendent à s’attribuer un rôle parmi leurs frères
et sœurs en fonction de ce qu’ils comprennent ou s’imaginent
d’eux-mêmes. Et ce rôle n’est pas nécessairement alors le
moindrement en rapport avec les faits objectifs qu’eux-mêmes et
leurs frères et sœurs pourraient pourtant observer. C’est ainsi
que de nos jours nous pouvons voir par exemple des individus se
prendre ou se faire passer pour Jésus le Christ ou pour sa
réincarnation. Seulement l’un d’entre eux pourrait-il tout au
plus l’être effectivement. Cependant, l’intéressant ici est de
tenter de déterminer les motivations ou les phénomènes qui peuvent
pousser l’être humain à adopter un éventuel grand décalage
entre le monde réel et la représentation interne qu’il fait de ce
dernier.

Des théories de la
conspiration ou des hypothèses telles que la présence
extraterrestre sur la Terre peuvent a priori aussi bien faire partie
de tels décalages. Et ceci reste possible même si l’individu est
convaincu d’être le Christ, convaincu de telle théorie
conspirationniste (telle par exemple de fausses missions Apollo sur
la Lune), ou encore convaincu que des Reptiliens ou des Gris sont
présents depuis longtemps sur la planète. Dans les faits, il n’a
que peu de moyens de prouver ou d’infirmer l’objet de ses
convictions et celui-ci pourrait aussi bien être totalement erroné.
Ses sens perceptifs sont limités. La vue humaine, par exemple, ne
couvre qu’une petite portion de tout le spectre des ondes
électromagnétiques. L’Homme ne perçoit ni les ultra-violets, ni
les infrarouges, ni les ondes radio, ni les micro-ondes ni les rayons
X, etc. Ces mêmes sens peuvent aussi facilement être abusés. La
vue peut l’être par des illusions d’optique, des trucages, des
lentilles ou des miroirs déformants…

Comme si la
médiocrité sensorielle ne suffisait pas, la mémoire elle-même est
faillible et l’être humain peut aussi bien se fabriquer de faux
souvenirs que changer au moins légèrement ceux-ci chaque fois qu’il
se les remémore, ou encore se faire implanter par d’autres
personnes des souvenirs factices (comme des expériences
scientifiques l’ont démontré). Ainsi, la vision humaine du monde
est-elle d’autant plus fragile et délicate qu’elle repose sur
des sens limités et une mémoire peu fiable. C’est probablement en
raison d’une telle faiblesse perceptive qu’il est ensuite si
facile à l’Homme de se fabriquer une image dénaturée
(dévalorisée ou au contraire surfaite) de ce qu’il est vraiment.
Il peut aussi bien se prendre pour le Christ que pour son contraire,
selon ses motivations et sa conscience. Et à cause d’une telle
faiblesse, il peut aussi bien être absolument convaincu de la
véracité du récit officiel sur les attentats du 11 septembre
2001 que de sa fausseté, selon ses a priori et ses orientations
géopolitiques, idéologiques, etc. Il peut aussi bien être
convaincu de la présence de Reptiliens sur la Terre que de
l’impossibilité pour quelques extraterrestres que ce soit de
visiter notre planète.

Notons cependant par ailleurs qu’il est toujours possible qu’une conviction profonde repose sur autre chose que la mémoire et les sens de perceptions classiques, mais sur des moyens sensoriels que nous pouvons qualifier de paranormaux. Les perceptions extrasensorielles sont encore mal connues et très peu étudiées par la science. Certaines de ces perceptions pourraient être beaucoup plus fiables que la vue, au point de ne jamais rencontrer d’erreurs par elles-mêmes. Pour autant, elles ne diminuent pas nécessairement alors la propension de l’être humain à se faire du cinéma ou des romans sur lui-même, son rôle ou sa vie, voire sur le monde en général. En particulier, les phénomènes de dissonance et de biais cognitifs qui peuvent altérer la vision humaine du monde et des choses sont maintenant assez bien connus. Ils font partie du fonctionnement cérébral neurotypique et sont probablement inscrits dans la génétique de l’Homo sapiens en tant que mécanismes de survie individuelle et collective.

Si la génétique et
le fonctionnement cérébral et sensoriel de l’Homme sont en grande
partie à l’origine d’une représentation décalée ou faussée
des choses, des êtres et de la vie en général, celui-ci peut
augmenter ou aggraver la tendance par des motivations émotionnelles,
psychologiques ou psychiques diverses. Comme illustration, quelles
sont celles derrière la volonté de se faire passer pour le Christ
(sans alors nécessairement penser l’être) ou de se prendre pour
lui ? Nous pouvons notamment imaginer ou envisager les motifs
suivants, pas nécessairement exclusifs l’un de l’autre :
une volonté de manipuler autrui en jouant au gourou ; le goût
pour la provocation ; le besoin de semer la zizanie en faisant le
troll ; une aspiration mystique ; un désir de sauver le monde.
Ces motivations dépendent à la fois de la représentation interne
que se fait l’individu du monde et de lui-même, et de
l’orientation ou de l’éveil de sa conscience.

En définitive, même
la plupart des convictions de l’être humain relèvent finalement
de croyances, qu’elles soient ou non fondées sur des faits réels,
car ces derniers ne sont le plus souvent abordés que très
partiellement (via un matériel sensoriel limité et parfois
défectueux…) ou indirectement (via des écrits plus ou moins
fiables, des tierces personnes, des rumeurs ou des légendes
urbaines…). L’individu s’est fabriqué sa représentation
interne du monde — ce qu’éventuellement il dénomme sa
« vérité » — et croit plus ou moins fermement que le
monde réel est ainsi. Cependant, la « Vérité » ne lui
est que très, très partiellement accessible, en tant que traduction
fiable du Réel. Il n’en voit tout au plus que certaines facettes,
et ceci le plus souvent de manière déformée.

Si un être humain
ne peut accorder une totale confiance en ses perceptions et donc si
sa vision du monde est déformée au point que le tout forme un
ensemble de croyances plus ou moins cohérentes, qu’est-ce qui
pourrait mériter davantage d’attention de sa part ? Eh bien, il
semble que ce soit ce qu’il va faire de ses croyances et de sa
représentation interne du monde en général. Comment cela va-t-il
l’amener à agir dans le monde ? Cela va-t-il par exemple le
conduire prioritairement à créer ? Ou bien à détruire ?
Va-t-il se comporter en accord avec sa vision ou va-t-il la trahir ?
S’il se prend pour le Christ, va-t-il démontrer son amour
inconditionnel pour les autres ? Ou bien va-t-il contribuer à les
diviser ?




La fin de la mondialisation

Par Joseph Stroberg

La mondialisation, alias globalisation, alias village global, alias… Nouvel Ordre Mondial est un système imposé par une caste élitiste. Comme tout système matériel, elle finira par disparaître, car la matière est caractérisée par des limites autant spatiales que temporelles, au contraire de l’esprit. En attendant, la masse des hommes se contraint à vivre dans ce système de plus en plus coercitif. Pourtant, en connaissant son moteur et ses mécanismes fondamentaux, il est possible d’en accélérer la chute, alors même que les élites espèrent illusoirement le rendre immortel. Elles le renforcent législativement par des lois contrôlantes, scientifiquement par des technologies invasives, politiquement par la fusion du marxisme et du capitalisme, etc.

La mondialisation est l’aboutissement d’un long processus de recherche de contrôle sur la vie terrestre, ceci incluant les ressources énergétiques, minérales, végétales, animales… et humaines par une lignée d’élites autoproclamées qui relèvent le plus souvent de psychopathie, pathologie provenant d’une coupure du lien avec l’âme. Celle-ci est pourvoyeuse de la conscience morale innée, de la volonté de vivre, de la sensibilité émotionnelle permettant l’empathie et la compassion, et de l’entendement mental qui permet notamment la compréhension humaine et le discernement. Coupé de son âme, le psychopathe est marqué par une peur viscérale de la mort (qui peut être profondément enfouie, par une forme de déni) et compense par une recherche de contrôle sur sa vie et sur celle des autres, vie qu’il espère prolonger jusqu’au point de l’immortalité physique. La volonté naturelle de vie, stimulée par l’instinct de survie, devient chez lui hypertrophiée, d’autant plus qu’il ne reconnaît aucune source spirituelle ou divine à son existence et ne jure par conséquent que par le matérialisme.

Pour un psychopathe, tout se passe comme si les attributs habituels de l’âme ne s’écoulaient plus que par le canal de la volonté, au détriment de la sensibilité, de l’entendement et de la conscience morale. Si la coupure du lien était totale, ce serait tout simplement la mort. Comme le psychopathe ne l’est manifestement pas, il conserve ce type de lien. En conséquence il est marqué par l’absence d’empathie, de scrupules, de compréhension des autres, et d’altruisme, le tout amenant automatiquement les mensonges et la manipulation dans le but d’obtenir plus facilement et plus rapidement ce qu’il cherche : le contrôle.

Par leurs caractéristiques fondamentales, les psychopathes tendent à écraser autrui pour se propulser au sommet des hiérarchies dans lesquelles ils se trouvent au départ ou dans celles où ils parviennent à se glisser par différents moyens (ruse, mensonge, subterfuges, chantage, manipulation, etc.). À l’époque actuelle, nous les retrouvons ainsi massivement à la tête des gouvernements, des institutions financières (dont les banques et les banques centrales), des multinationales, des armées, des administrations, des systèmes éducatifs, des sociétés secrètes et semi-secrètes, des services secrets, etc. Le Nouvel Ordre Mondial marque l’aboutissement de leur œuvre d’origine multimillénaire. Il est en voie d’achèvement, étant réalisé à 80 ou 90 %. Sa structure de contrôle de modèle pyramidal couvre tous les secteurs de la vie humaine : politique, économique, militaire, policier, médical, éducatif, scientifique, judiciaire, religieux, etc. Chacun de ces secteurs y dispose de sa propre pyramide hiérarchique, dans pratiquement tous les pays du monde.

Le système de contrôle total que les psychopathes nous fabriquent est bien sûr à leur image : froid (notamment des machines au détriment de l’organique), matérialiste, manipulateur, coercitif, invasif, rusé… Il utilise les médias dominants (en très grande majorité détenus par les élites mondialistes) pour sa propagande quotidienne basée sur la manipulation et la peur. Il engendre une pensée unique qui écarte toute alternative comme étant conspirationniste ou complotiste. Il égare les gens sur les symptômes des problèmes mondiaux sans exposer leurs causes profondes, ceci pour mieux proposer ses solutions qui ne résolvent rien, mais qui nous emprisonnent chaque jour davantage. Pourtant, nous pouvons le faire tomber.

Nous pouvons contribuer individuellement à l’effondrement du Nouvel Ordre Mondial en adoptant des mesures et des comportements tels que les suivants :

  • Cesser de craindre la mort, ceci en redécouvrant au besoin notre dimension spirituelle, notre conscience morale, notre essence… ;
  • Cesser de chercher à contrôler sa vie ;
  • Cesser de mentir et de manipuler les autres ;
  • Développer et manifester la compassion, l’entraide, la compréhension d’autrui, la fraternité, l’amitié sincère, de manière inconditionnelle (sans attentes, sans chercher du retour ou des remerciements, sans craindre les trahisons) ;
  • Cesser de surconsommer, mais tendre plutôt vers la simplicité volontaire et un mode de vie plus spartiate et plus respectueux de l’environnement ;
  • Boycotter les multinationales le plus possible et leur préférer les petits producteurs locaux ;
  • Prendre sa santé en main ;
  • Etc.

Le Système actuel disparaîtra quand nous adopterons les tendances contraires à ce qui le caractérise et l’alimente.


Voir aussi :




La pandémie des ondes ? (mise à jour mineure)

Par Joseph Stroberg

Les grands médias et une bonne partie des médias alternatifs avalent sans difficulté l’hypothèse d’une épidémie mondiale qui serait causée par un coronavirus mutant multiforme (puisqu’on en aurait déjà trouvé plusieurs souches selon les nations et régions touchées). Dans le même temps, peu d’entre eux ont remarqué l’étrange coïncidence suivante : les endroits du monde affectés initialement ont été Wuhan et la Corée du Sud, les deux premiers à s’être équipés en technologie 5G fonctionnelle. D’autres pays se sont lancés dans la course, avec plus ou moins de retard dans le déploiement ou les essais sur le terrain : Italie, France, Allemagne, Suède, Canada, États-Unis, etc. (dans le désordre) et ils sont, à leur tour, touchés par cette apparente pandémie. Un autre pays fortement affecté actuellement est l’Iran qui pourtant ne semble pas avoir tellement progressé dans le domaine de la 5G. Cependant, il est en état de guerre larvée contre les États-Unis, l’Arabie Saoudite et Israël (entre autres) et risque d’autant de se trouver sous le feu d’émissions électromagnétiques diverses (notamment dans les bandes de fréquence des micro-ondes et des ondes millimétriques, par des radars et des satellites d’espionnage).

La vidéo présentée dans l’article « Complément à l’arc-en-ciel invisible » présente comme un fait l’hypothèse que les virus ne seraient pas des créatures vivantes autonomes, mais seraient produits (ou directement alimentés) par des morceaux d’ARN ou d’ADN de cellules humaines ou animales du fait de leur empoisonnement. Il est d’ailleurs reconnu que ces « virus » ne savent pas se reproduire par eux-mêmes (mais qu’ils le feraient par le biais des cellules animales ou humaines envahies). Elle affirme aussi, comme l’article « L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie », qu’aucune expérience médicale n’aurait pour l’instant réussi à démontrer l’hypothèse de la transmission d’une maladie prétendument virale par contact et même par inoculation des virus. Si ceci est fondé (ce qu’il reste à vérifier), alors les épidémies de grippe, de SIDA et d’autres supposés virus auraient en réalité chaque fois une tout autre cause, comme un empoisonnement d’une manière ou d’une autre, par une substance chimique ou par une autre cause capable d’affecter les cellules de manière plus ou moins radicale.

Il est scientifiquement démontré que des ondes électromagnétiques de forme et de fréquences particulières n’ont pas besoin d’une grande énergie pour affecter de manière notable le fonctionnement des cellules vivantes, de tissus biologiques, d’organes entiers… et donc d’êtres vivants, êtres humains y compris. Elles le font par le biais de plusieurs phénomènes, tels que l’induction électromagnétique et la résonance (voir notamment « L’intolérance aux ondes est souvent confondue avec l’électrohypersensibilité », « L’imposture de la mesure des ondes numériques » et « Effets nocifs des ondes pulsées (Wi-Fi, cellulaires, compteurs intelligents…) »). De plus, il existe maintenant des milliers d’études, dont une majorité d’indépendantes, qui tendent à démontrer l’impact nocif des ondes électromagnétiques (d’autant plus lorsque ces ondes sont pulsées) et des champs électriques sur la santé. Les ondes électromagnétiques et les champs électriques peuvent ainsi, même à basse énergie, « empoisonner » les cellules.

En plus des effets nocifs des lignes électriques, surtout à haute tension, de l’électricité « sale » dans la plupart des habitations, des ondes d’émetteurs radio, de celles des satellites de communication, des antennes relais de cellulaires pour la 2G, la 3G et la 4G, etc. les êtres humains subissent ou subiront d’ici quelques mois (selon les pays et endroits) les effets encore plus négatifs de la technologie 5G. Celle-ci utilisera des puissances plus élevées et un réseau encore plus dense d’antennes afin de compenser le relativement faible pouvoir pénétrant des fréquences utilisées et ainsi de pouvoir copieusement arroser tous les citadins des environs. Il pourrait s’y ajouter les émissions 5G depuis l’espace par des milliers de satellites (le chiffre de 20 000 a été avancé).

Les êtres humains, les animaux et les plantes ne sont pas biologiquement habitués à toutes ces ondes artificielles qui envahissent leurs lieux de vie et dont l’effet d’empoisonnement est un peu similaire à celui de l’arsenic (en ce sens qu’une faible dose ajoutée quotidiennement finit par produire une saturation, par dépasser un seuil de tolérance et par avoir alors plus ou moins soudainement des conséquences dramatiques ou létales). « L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie » laisse entendre que l’électricité et les ondes électromagnétiques artificielles seraient en fait les principales responsables des maladies cardiovasculaires, du diabète et même des diverses formes de cancer. La plupart de ces maladies étaient d’ailleurs inconnues il y a plusieurs siècles. La croissance de la proportion de personnes touchées suit approximativement celle des technologies reliées à l’électricité et aux ondes électromagnétiques.

Selon l’influence électrique et électromagnétique subie par une population donnée, il peut s’écouler en moyenne un temps plus ou moins long entre les causes (la mise en route des technologies et des instruments produisant des champs électriques ou des ondes électromagnétiques) et l’apparition des symptômes des maladies qui jusqu’à présent sont plutôt attribuées à d’autres causes (telles que des virus ou encore des désordres psychologiques). Il s’est ainsi écoulé un certain nombre de mois entre la mise en route effective de la 5G en 2019 à Wuhan et en Corée du Sud, et l’apparition assez récente de l’épidémie de « coronavirus ». Et plus la 5G s’étendra, plus il y aura de telles épidémies. Les pays les plus épargnés seront ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir ce type de technologie ou qui l’ont volontairement refusée, dans la mesure où ils ne seront pas non plus soumis à de fortes émissions électromagnétiques depuis l’espace ou depuis les pays voisins (voire par des bases militaires au sein même de ces pays).

Tant qu’à remuer des idées ou des thèses que de nombreux médias qualifient de « complotistes », signalons aussi les autres points suivants :

  • L’article « L’utilisation militaire cachée de la technologie 5G » mentionne l’intérêt de forces armées pour la 5G ;
  • Le déploiement de la 5G dans le monde se fait sans consultation des peuples et contre l’avis de nombreux chercheurs qui ont présenté les dangers de cette technologie (voir « APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace ») ;
  • La crise du coronavirus permet la mise en place de mesures qui autrement auraient eu peu de chances d’aboutir (état d’urgence ou loi martiale, de manière plus ou moins progressive, dans un nombre croissant de nations du monde) ;
  • L’épidémie pourrait permettre une vaccination massive rendue obligatoire (et les adjuvants métalliques contenus dans la plupart des vaccins ne feront qu’amplifier les effets néfastes de la 5G) ;
  • Etc.

En reliant tous les points évoqués, nous pourrions facilement déduire que cette crise est provoquée et permettra la finalisation du Nouvel Ordre Mondial. Est-ce véritablement le cas ? À chacun d’en juger. Mais c’est l’avenir qui apportera la réponse définitive. Cependant, l’envisager peut aider à mieux s’y préparer, matériellement, émotionnellement, mentalement, psychologiquement et/ou spirituellement… au cas où malheureusement une telle hypothèse deviendrait réalité au cours des prochaines années ou des prochains mois.




Brève note sur les théories de la conspiration

Par Joseph Stroberg

De nos jours, plusieurs théories s’affrontent pour justifier la mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Il existe au moins les tendances suivantes (avec des variantes possibles pour chacune d’elles) :

  • celle qui tape surtout sur les Juifs (sans distinguer les Khazars) et éventuellement la franc-maçonnerie (courant suivi notamment par Alain Soral en France);
  • celle qui se base sur la patriotisme, le mouvement pour la liberté et les conservateurs, spécialement aux États-Unis et qui tape plutôt sur le sionisme et l’état profond anglo-saxon (courant QAnon suivi par Alexis Cossette);
  • celle qui tape surtout sur les Jésuites et le Vatican (courant suivi par Joël Labruyère);
  • celle qui évoque différentes factions concurrentes et parfois concourantes, dont les Illuminatis, les Francs-Maçons, les satanistes khazars, etc. tout en n’écartant pas la possibilité d’influence extraterrestre (courant suivi par Benjamin Fulford).
  • celle qui tape plutôt sur la couronne britannique (supposée contrôlée par des Khazars) et le New Age (courant suivi par Pascal Treffainguy);
  • celle qui tape plutôt sur les Reptiliens visibles et/ou invisibles comme cause principale (courant suivi par David Icke);
  • celle qui tape surtout sur les ultra riches (courant suivi par Juan Banco);
  • celle qui tape plutôt sur le complexe militaro-industriel américain, les nazis et une éventuelle force spatiale secrète (courant suivi par divers ufologues et par de supposés rescapés de programmes secrets);
  • celle qui tape plutôt sur les Archontes invisibles, supposés aspirateurs d’émotions et de mémoires (courant suivi par des gnostiques et des supramentalistes);

Il est bien sûr possible que certaines de ces théories aient été mises en avant pour cacher les faits réels et pour écarter des chercheurs plus sérieux.

La mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial n’est (probablement) possible que s’il existe une puissance motrice suffisante pour le réaliser. Une telle force implique probablement plusieurs factions qui peuvent au moins occasionnellement travailler dans le même sens. Les deux seules théories qui semblent répondre à ce critère sont celles suivies par Fulford et par Icke (les Reptiliens utilisant alors les différentes factions humaines au gré des objectifs poursuivis). Les autres sont incomplètes en comparaison, car elles ne traitent qu’un aspect plus ou moins étroit du problème ou parce qu’elles sont incohérentes et illogiques (celle des Archontes).




Le clivage médiatique de l’Humanité

Par Joseph Stroberg

Notre époque est caractérisée par un clivage croissant entre deux groupes humains informels. Le premier, le plus nombreux, est constitué par les individus qui travaillent consciemment pour la matérialisation du Nouvel Ordre Mondial et par ceux qui y contribuent inconsciemment (en tant que chiens de garde du Système, en tant que suiveurs dociles, ou en tant que faux opposants volontaires ou involontaires). Le second est composé par les êtres humains qui refusent de se laisser embarquer vers un tel monde qu’ils perçoivent ou ressentent négativement derrière sa façade trompeuse. Celui-ci est minoritaire et, devant la tournure des événements, risque de plus en plus d’être ostracisé, blâmé et même persécuté.

Des tenants du « Nouvel Ordre Mondial » (« NOM », en abrégé) peuvent parfaitement ignorer l’existence même de cette dénomination, pendant que d’autres lui accolent l’étiquette de théorie conspirationniste. D’autres sont pleinement conscients de ce qu’ils font et promeuvent. De manière générale (sachant qu’il peut exister des exceptions), l’appréhension de la réalité par les partisans ou les artisans du NOM est basée sur une approche matérialiste de la vie (pour eux, tout découle de la matière, y compris la conscience). Celle-ci a été développée et formatée par une formation scolaire conventionnelle ou académique, de manière proportionnelle à la durée de leurs études. Et elle se nourrit maintenant auprès d’une seule source d’information, celle de la pensée unique en provenance des médias dominants. Ces créateurs conscients ou inconscients d’un tel « ordre » considèrent que tout ce qui vient des médias conventionnels, surtout lorsqu’ils sont télévisuels, exprime la stricte vérité. Tout ce qui s’y trouve écrit ou proclamé oralement est parole d’évangile. Les « journalistes » et autres présentateurs de « nouvelles » y partagent le rôle de grands prêtres avec les chercheurs scientifiques, ou plutôt avec une certaine catégorie d’entre eux : ceux qui sont favorables à l’Ordre ou qui contribuent à son apparition. Car il semble bien que l’Humanité ait inventé une nouvelle religion qui considère comme sacré ce qui sort de la bouche des « experts » propulsés sur le devant de la scène par les médias.

En face des promoteurs et des constructeurs, volontaires ou non, du Nouvel Ordre Mondial, se trouve divers types de « résistants », aux origines multiples. Certains ont pu suivre un parcours scolaire et universitaire poussé, mais contrairement aux individus formatés, ils avaient le plus souvent un tempérament rebelle, hors normes ou marginal. Ces résistants puisent à toutes les sources alternatives, et tendent à rejeter de plus en plus les médias dominants, ceci d’autant plus facilement qu’ils auront pu les prendre en flagrant délit de mensonge ou de manipulation. Cependant, le monde alternatif est partiellement lui-même gangréné par une fausse opposition au Système, par certains individus payés par des services secrets ou par de grandes entreprises pour détourner une partie des résistants. Il l’est aussi par certains individus davantage dirigés par l’affectif que par la raison et qui vont jusqu’à croire maintenant que la Terre est plate. Ils ont été abusés par d’habiles faussaires qui jouent sur l’ignorance des découvertes scientifiques et des faits démontrés pour promouvoir leur pseudo-théorie faite de subterfuges, de biais de raisonnements, et de ce que l’on peut considérer comme un jeu de miroirs déformants. Alors, bien sûr, il est ensuite facile aux « journalistes » et aux « experts » officiels de dénigrer systématiquement n’importe quel résistant en le qualifiant d’illuminé, de complotiste ou de conspirationniste, ceci en usant et abusant d’amalgames. Ils mettent dans le même paquet les croyants de la Terre plate et les dénonciateurs, par exemple, des dangers de la vaccination. Tout ce qui n’est pas dans la ligne de la pensée unique tend ainsi à être rejeté comme théorie complotiste ou comme simple délire. (Voir aussi : Qui a peur des théories du complot ?)

Plus le temps passe, et plus le fossé semble s’élargir entre ces deux tendances de plus en plus irréconciliables : d’un côté les bergers, les chiens de gardes du Système, et la grande masse des moutons blancs ; de l’autre, les moutons noirs. Le jeu est compliqué par la présence de loups déguisés en moutons noirs et dont la fonction est de diviser les rebelles. De plus, certains moutons noirs authentiques, lorsqu’ils sont trop attachés à tel courant politique, idéologique ou religieux, tendent aussi à la division de leurs semblables. Pour favoriser leur propre chapelle de croyances, ils tendent alors à démolir les autres, similaires en cela aux chiens de gardes et aux loups. Il devient donc très difficile de faire la part des choses, de déterminer en particulier le degré de sincérité, d’honnêteté, de probité, et de fiabilité de tel « résistant » ou de tel groupe apparemment rebelle au NOM. De plus, ces qualités, si elles sont présentes chez tel individu ou tel collectif, ne garantissent pas pour autant la véracité des théories ni des prétendus faits que celui-ci pourrait rapporter. Comment le simple mortel, compte tenu en général des faibles moyens dont il dispose pour une vérification directe, peut-il par exemple et en effet discerner entre Terre plate et Terre ronde, entre les dangers et les bienfaits des vaccins, entre la réalité d’une pandémie de covid-19 et son caractère artificiel, entre l’existence d’un plan concerné mondial pour l’établissement du NOM et son absence, etc. ?

Pour ce qui concerne la forme de la Terre, ceux qui veulent la croire plate sont obligés non seulement de déformer les connaissances scientifiques par ailleurs largement démontrées, mais aussi de nier l’existence des milliers de satellites en orbite terrestre et de sondes ou de fusées capables d’observer notre planète depuis de lointaines distances. Dans le même temps, ils ne sont pas capables, contrairement à ceux qui connaissent et utilisent les lois de la mécanique céleste, de calculer et de prévoir de manière très précise la position des astres dans le ciel, ni leurs heures de lever et de coucher, ni la longueur des ombres dues au Soleil en n’importe quel lieu de la surface et à n’importe quel moment de l’année… Le commun des mortels n’a en général pas de connaissances suffisantes en sciences physiques. Il n’a pas non plus les moyens de se payer un séjour à bord de la station spatiale internationale. Il ne peut que s’appuyer sur les dires des uns et des autres. Le bon sens ne suffit pas toujours. Il peut facilement être abusé par d’habiles subterfuges, tels que ceux pratiqués par les théoriciens de la Terre plate. Sans une solide connaissance de la physique appuyée par de nombreuses expériences, ou sans la possibilité d’un voyage extraplanétaire, il ne peut que conjecturer sur la base d’une vision géocentrique et locale qui lui donne bien davantage l’impression de platitude que de rondeur, étant donnée la taille de notre planète. Mais même ceux qui pensent que la Terre est ronde, ne se reposent la plupart du temps que sur ce qu’y en a été dit par des « experts », par des encyclopédies ou par leurs professeurs guère mieux lotis.

Pour ce qui est de la réalité ou non d’une pandémie de covid-19, il est déjà un peu plus facile de découvrir soi-même certaines informations, surtout si nous connaissons quelqu’un, infirmière ou médecin par exemple, qui travaille dans un hôpital concerné, ou si l’on appartient soi-même à la profession médicale. Il n’est pas nécessaire ici de se propulser en orbite. Par contre, il est encore difficile, même pour un chercheur du domaine, de vérifier en direct, à l’aide d’un microscope suffisamment puissant (et, si possible, doté d’une caméra pour pouvoir ensuite le rapporter comme preuve), qu’il existe bien une invasion du corps par un coronavirus donné, que ce dernier pénètre dans une cellule, et qu’il utilise cette dernière pour s’y multiplier.

Trois prix Nobel de médecine (dont Randy W. Schekman) ont découvert et/ou théorisé que les cellules pouvaient sous certaines conditions apparemment échanger des informations ou du matériel génétique entre elles par le biais de « vésicules » qui sont formés d’une membrane entourant des brins d’ARN ou d’ADN en provenance de la cellule elle-même. Eh bien, ces vésicules ont la même apparence que les virus de la grippe et que les coronavirus ! Les espèces de bras ou d’excroissances présents sur la membrane d’allure sphérique servent à ouvrir la paroi cellulaire pour ensuite en faire sortir les brins d’ARN ou d’ADN. Et lorsqu’une cellule est agressée (par le stress ou la peur, par des poisons ou encore par des ondes électromagnétiques, surtout pulsées), alors il y a une plus grande production de ces vésicules, soit pour informer d’autres cellules de l’agression, soit pour évacuer le matériel génétique abîmé par l’agression (et donc des morceaux d’ARN ou d’ADN). Le mécanisme de la fièvre permet d’activer ce processus d’évacuation lorsque l’agression trop forte amène une production trop importante de vésicules.

En prenant en compte de telles découvertes assez récentes, il est légitime de remettre en question la théorie classique de propagation de pandémies par virus qui se transmettraient par contact ou par voie aérienne, si de tels prétendus virus sont dans la très grande majorité des cas le seul produit des agressions subies par nos propres cellules, notamment sous l’effet de la récente 5G auquel notre corps n’est pas du tout habitué. Pour déterminer alors laquelle des deux visions a le plus de chances d’être véridique, nous devons comparer avec les faits observés et démontrés. Ces faits sont-ils compatibles avec la théorie classique ou le sont-ils davantage avec cette théorie alternative ? (voir Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial et les liens inclus).

Maintenant, comment réagissent les deux groupes évoqués plus haut, face à des théories alternatives aux croyances officielles ? Les individus qui travaillent pour le NOM et qui collent aux thèses et discours officiels rapportés de manière relativement uniforme par les grands médias auront une forte tendance à immédiatement les qualifier de théories du complot et à les écarter d’un revers de la main sans le moindre examen. Dans d’autres cas, ils essaieront activement de les « débunker », souvent à coups d’arguments fallacieux et d’amalgames. Et si cela ne suffit pas, ils s’acharneront alors à dénigrer les inventeurs de ces théories et ceux qui les propagent.

Les « résistants » réagissent habituellement de manière moins destructrice, au risque de se laisser emporter trop rapidement, par enthousiasme, dans la nouvelle théorie, sans pour autant l’avoir examinée de près. Néanmoins, ils sont souvent plus intuitifs que les membres du premier groupe et sont plus aptes à réfléchir par eux-mêmes et à apprendre de leurs erreurs. Au moins, ils ne rejettent pas a priori, sous le prétexte que ça paraît trop fantastique, fantasmagorique ou impossible. Ils démontrent une plus grande ouverture d’esprit, accompagnée souvent d’une plus grande ouverture de cœur. Alors que les premiers jugent et dénigrent presque systématiquement dès que les choses et les individus ne font pas leur affaire, les seconds se montrent souvent plus compréhensifs et plus inclusifs. Ils travaillent pour l’émergence d’un Nouveau Monde après l’effondrement inéluctable du Nouvel Ordre Mondial.




Qui est l’Antéchrist ?

Par Joseph Stroberg

Tenter d’identifier le personnage qui serait l’Antéchrist n’est pas une démarche très originale. Bien des auteurs ou des exégètes s’y sont essayés. On a pu ainsi le voir en Napoléon, en Hitler ou même en Trump ou Macron, supposant qu’il devait être un chef militaire ou politique. En se tournant plutôt vers la religion, on a plutôt visé notamment le Pape François et le prince Harry d’Angleterre (celui-ci serait destiné à un rôle plus religieux que politique – hypothèse privilégiée par Pascal Treffainguy).

Pour tenter une nouvelle approche, revenons aux sources bibliques et spécialement au texte de l’Apocalypse de Jean.

Pour faire le pendant de la trinité Dieu — Christ — Saint-Esprit,
l’Antéchrist y est présenté aussi de manière trinitaire.
Il est à la fois :

  • le dragon, qui est Satan (Ap 12:3, Ap 12:9) ;
  • la bête montant de la mer, qui est l’Antichrist (Ap 13:1, Ap 13:5-8 comparé à 2 Th 2:3-4) ;
  • la bête montant de la terre (Ap 13:11), qui est « le faux prophète » (Ap 13:13-14 comparé à Ap 19:20).

Les principales caractéristiques du règne de l’Antéchrist :

  • Séduction par des actes miraculeux de diverses natures (Ap 13:3, Ap 13:13-15; 2 Th 2:9; cf. Mc 13:22-23) ;
  • instauration d’un règne donnant l’impression d’apporter la paix et la sécurité (cf. 1 Th 5:3) ;
  • développement d’un système religieux universel par l’adoration de l’Antichrist lui-même (Ap 13:4, Ap 13:8, Ap 13:12 ; 2 Th 2:4) ;
  • établissement d’une dictature universelle (Ap 13:3b, Ap 13:7b-8, Ap 13:12, Ap 13:16-17) avec extermination des opposants (Ap 13:15) ;
  • monopole économique de l’État (Ap 13:16-17) ;
  • persécution envers les saints (Ap 13:7, Ap 13:15 ; Ap 20:4), c’est-à-dire envers ceux, Juifs et non-Juifs, qui déclarent leur foi en Dieu et en Jésus-Christ.

(Source : Bible ouverte)

Il a été envisagé que l’Antéchrist puisse être à la fois un Système et un individu. Cette hypothèse est également retenue ici.
Le Nouvel Ordre Mondial en voie de finalisation est un système basé sur une nouvelle religion : la science matérialiste et ses miracles technologiques dans divers domaines (médecine, astronautique, cybernétique, nanotechnologie, intelligence artificielle, etc.). Cette religion a ses dogmes indiscutables (comme celui de la vaccination), ses saints (Darwin, Pasteur, Einstein, Tesla(?), etc.), ses grands prêtres (les « experts » qui en font la promotion à la télévision), ses rituels (les protocoles expérimentaux, le processus des publications), et ses livres sacrés (les ouvrages scientifiques de référence). Et il y a un secteur particulier de cette religion qui a envahi pratiquement tous les aspects de nos vies modernes : l’informatique. C’est en fait elle qui a permis la réalisation de la plupart des miracles scientifiques, à commencer par l’envoi des fusées dans l’espace. Sans la puissance de calcul des ordinateurs, tout cela n’aurait pu se réaliser.

Si le Nouvel Ordre Mondial est bien le Système qui permettra en définitive le règne de l’Antéchrist, le Système sur lequel il va reposer, alors il doit aussi présenter les autres caractéristiques attribuées à ce règne. Eh bien, il s’avère également que ce système met sans cesse en avant les notions de paix et surtout de sécurité : le prix Nobel de la Paix, attribué annuellement, le Conseil de Sécurité de l’ONU, la sécurité prétendue des vaccins, les services de sécurité, les consignes de sécurité, la sécurité des masques, la sécurité informatique, etc.

Le Nouvel Ordre Mondial est aussi en train de devenir une dictature universelle à base de surveillance permanente, de reconnaissance faciale, de dénonciation, de pièces d’identité, d’implants RFID, d’obligation vaccinale, etc., le tout, bien sûr, au nom de la sacro-sainte « sécurité ».

Le Nouvel Ordre Mondial cherche à établir une monnaie mondiale, si possible numérique (probablement sur la base de la technologie des blockchains, comme le Bitcoin), sans laquelle il ne sera bien sûr plus possible d’acheter ni de vendre, car l’argent liquide aura disparu (notamment parce qu’il serait vecteur d’épidémies).

Ceux qui luttent contre ce Nouvel Ordre Mondial et/ou sa religion dont ils exposent le double visage sont bien sûr de plus en plus pourchassés. On les traite de complotistes, de conspirationnistes, de fabricants de « fake news »… On les censure. On les dénigre. Et on va même jusqu’à les emprisonner (Julian Assange), voire à les tuer (Serge Monast ?).

Maintenant, avec la crise de la covid-19, les gens sont emprisonnés chez eux, seront bientôt vaccinés de force et recevront en cadeau le généreux implant identifiant prévu par… Bill Gates. Cet individu est devenu officiellement le plus riche du monde, au moins pendant de nombreuses années. Il est l’un des pères incontournables de l’informatique, celui qui a imposé son Système d’Exploitation Windows au monde entier, loin devant les OS alternatifs (Apple, Linux, FreeBSD, etc.). Et l’informatique est la clef de voûte des miracles de la nouvelle religion.

Bill Gates peut facilement en être considéré comme le prophète, ou plus exactement le « Faux prophète ». Qui plus est, il est devenu le principal bailleur de fonds de l’OMS et celui qui pousse à la vaccination mondiale obligatoire de 7 milliards d’êtres humains, pour en faire des « pucés », des individus marqués par son implant universel ID2020 !
(Voir aussi : Après le confinement: Un programme mondial de vaccination contre le coronavirus… et Les micropuces de Bill Gates).

Conclusion possible et probable : Bill Gates est l’Antéchrist !


Voir aussi : La religion de l’Antéchrist




Un journaliste québécois favorable à l’envoi des anti-vaccins en camp de concentration

Par Joseph Stroberg

Sous le prétexte que les anti-vaccins seraient des complotistes et des irresponsables, le journaliste Mario Dumont, ancien homme politique, recommande l’envoi des anti-vaccins dans une ville minière désaffectée du nord du Québec.

Est-ce vraiment responsable d’appeler à des actions dignes de l’Allemagne nazie, sous quelque prétexte que ce soit ?

Pour les grands prêtres de la nouvelle religion mondiale — la science — tout ce que cette dernière prétend doit être reçu comme parole d’évangile incontestable. Pourtant, l’Histoire abonde en exemples démontrant que la science s’est déjà trompée en de multiples occasions, et, au cours des dernières décennies, de nombreux chercheurs se sont laissés corrompre par la finance ou la politique au point de sciemment falsifier les résultats de leurs recherches. Même les revues scientifiques avec révision des textes n’y ont pas échappé, laissant publier de véritables arnaques davantage dignes de comportements mafieux que de rigueur scientifique.

Cette religion moderne a créé une nouvelle forme d’inquisition chargée de mettre au pas ou d’écarter tout chercheur qui remet en question ses dogmes fondamentaux (comme celui de la grande utilité et de l’innocuité des vaccins ou celui du réchauffement climatique qui serait essentiellement ou exclusivement anthropique).

Comme la science tend à décréter que les maladies sont dues à des virus, des bactéries ou de la malchance, tout le monde est prié de l’admettre sans la moindre contestation s’il veut éviter l’excommunication ou un procès pour la nouvelle sorcellerie — le complotisme ! En aucune façon, nous n’avons maintenant le droit de considérer que nos maladies sont avant tout dues au terrain, à savoir à la manière dont nous traitons notre corps et à notre état émotionnel, moral, mental et psychique.

Nous ne pouvons plus rééquilibrer notre corps par une alimentation saine, des exercices physiques adéquats et modérés, des techniques telles que le yoga ou la méditation pour retrouver une harmonie intérieure et une bonne santé subséquente, mais nous devons nous en remettre aux distributeurs de vaccins et de médicaments que sont devenus la plupart des médecins. Nous n’avons maintenant guère plus de liberté qu’aux temps moyenâgeux lorsque l’Église dictait notre conduite pour sauver nos âmes. Maintenant, ces dernières n’ont même plus voix au chapitre. Ce qu’il faut sauver, ce sont nos corps, mais pas de la manière dont, en tant qu’adultes responsables et souverains, nous sommes en droit de le faire. La nouvelle religion décide pour nous ce qui est bien et ce qui est mal et ses valets médiatiques s’empressent d’exercer leur pouvoir inquisitorial. L’un d’eux a trouvé une nouvelle peine, équivalente à l’enfer : envoyer les récalcitrants dans un nouveau goulag, au nord du Québec !

Voici l’article dans lequel ce journaliste se livre à ce genre d’exercice :


[Source : Le Journal de Montréal]

Cours d’histoire : Gagnon est une ancienne ville minière située entre Baie-Comeau et Fermont. Elle fut fermée officiellement en 1985 après la fermeture des mines de fer qui y constituaient l’unique industrie.

J’ai pensé à Gagnon ces derniers jours en cherchant une solution pour ces gens qui ont déjà décidé de ne pas recevoir un éventuel vaccin contre la COVID-19. 

Oui, oui, pendant que les meilleurs cerveaux de la médecine et de la pharmacologie s’évertuent à développer un vaccin, certains d’entre nous savent déjà tout à propos du vaccin à venir.

Encore les conspirationnistes

Le vaccin sera le résultat d’un complot. Mieux informés que tous ceux qui ont étudié pendant 20 ans les sciences, ces fins renards se font une fierté d’annoncer sur les réseaux sociaux leur intention de ne pas tomber dans le piège. Ils refuseront le vaccin.

Qu’il soit développé par une entreprise pharmaceutique allemande, une université canadienne ou un groupe de chercheurs de San Francisco, c’est déjà décidé : ce vaccin sera une menace. 

Les tenants des théories complotistes considèrent qu’il ne sera pas la solution à une pandémie, mais plutôt un coup monté.

Si le vaccin arrive dans un an, nous serons peut-être trop épuisés pour nous obstiner avec des illuminés qui ont lu une conspiration sur Facebook. 

Mais les tragédies provoquées par ce damné virus sont trop lourdes pour qu’on accepte de laisser courir, magasiner et travailler parmi nous ceux qui refuseraient le vaccin.

Rouvrir Gagnon pour leur créer un habitat en circuit fermé ? Je blague à peine. Dans le difficile équilibre entre libertés individuelles et obligations envers la collectivité, le cas présent est extrême.

Bien que l’espoir d’un vaccin soit lointain, le débat sur le caractère obligatoire ou non de la vaccination est lancé. Monsieur Trudeau a dû patiner sur la question.

Patience et tolérance ?

Imaginons un vaccin qui nous arrive comme une rédemption en juin 2021. Des milliers de personnes auront perdu la vie. Des aînés, mais aussi des travailleurs de la santé, des employés de services essentiels et d’autres.

Des milliers d’entrepreneurs auront tout perdu. Une proportion importante de la population aura vu ses revenus chuter, parfois radicalement. 

Nos gouvernements seront dans le trou pour une génération. Et je ne mentionne pas la déprime collective qui vient avec tout cela.

Sincèrement, quelle patience aurons-nous pour le beau parleur qui dira non au vaccin en jouant à l’intéressant informé ? Celui qui a lu sur internet une histoire saugrenue sur le site d’un Américain détraqué qui écrit des conspirations dans son sous-sol.

Apprendre que son voisin de bureau croit que la Terre est plate, ça peut être comique. Apprendre que son voisin de bureau refuse le vaccin de la COVID-19 dû à ses croyances bizarres, ça risque de moins bien passer.

La réponse classique consiste à dire que lorsque 95 % d’une population est vaccinée, les autres se retrouvent protégés par l’absence de circulation de la maladie. Qui acceptera que l’égoïsme et l’irresponsabilité restent non sanctionnés ?




La religion de l’Antéchrist

Par Joseph Stroberg

L’Antéchrist est un personnage actuellement encore considéré comme mythique et qui selon certaines des religions révélées (principalement l’islam et le christianisme) doit se manifester à la fin du présent cycle de civilisation. Son règne doit amener brièvement (pendant quelques années) un nouveau système socio-économique et politique, favorisé par l’effondrement de notre civilisation : le « Nouvel Ordre Mondial ». Il sera également un leader, et même prophète, de la nouvelle religion mondiale, « nouvelle » par opposition aux grandes religions révélées. Et celle-ci est clairement opposée à ces dernières, favorisant leur disparition progressive de l’esprit et des coutumes des êtres humains.

Le personnage de l’Antéchrist est adversaire des Hommes et du Christ. Il doit donc vivre à une époque d’inversion complète des valeurs, au point que le « bien » y devient le « mal » et inversement, et que la nouvelle religion n’a plus vocation de relier l’Homme au divin, à sa dimension spirituelle, mais à la matière. On pourrait donc penser, de prime abord, que l’Humanisme répond à cet impératif, mais ce mouvement est principalement de nature culturelle, idéologique, voire philosophique, indissociablement lié à l’esprit de la laïcité et porté par l’idéologie du progrès. Il n’est pas la nouvelle religion, mais un support essentiel de cette dernière : la science matérialiste dans sa dimension technologique, synonyme de scientisme à base idéologique qui s’est de fait écarté de la méthode et de l’esprit scientifiques.

Si originellement, les « savants » et les scientifiques tendaient à se distancier des religions à cause de leurs doctrines de plus en plus rigides peu propices à la réflexion, à l’étude de la nature et même à l’inspiration, ce n’est que progressivement que cette « science » est devenue globalement un nouveau système de croyances dont les principales ne peuvent plus guère être remises en question. Celle-ci s’est progressivement transformée de fait en une religion et en possède désormais toutes les caractéristiques, comme nous allons le voir.

Les saints de la nouvelle religion sont les « grands » (aux yeux des adeptes) scientifiques dont les théories sont devenues de véritables dogmes indiscutables : Darwin et la théorie de l’évolution, Pasteur et la vaccination, Einstein et la Relativité, les saints de la Mécanique quantique, et ceux, plus récents, du Réchauffement climatique anthropique, etc. Ses rituels sont les divers protocoles expérimentaux et le processus de publication des revues scientifiques. Ses messes sont les conférences et séminaires divers organisés pour la valorisation et la propagation des croyances scientifiques et des nombreux miracles technologiques qu’elle a permis : la résurrection des morts (dans certaines limites, par la réanimation cardiaque), la lévitation dans les airs (avec les ballons dirigeables ou non, les hélicoptères, les avions, les fusées, etc.), la transformation de l’eau en vin (et même mieux, avec les expériences chimiques plus ou moins spectaculaires visant à transformer les substances), la vision à distance (télévision, satellites d’observation…), etc.

Cette science a bien sûr également ses prêtres et ses missionnaires, respectivement les « experts » et autres spécialistes promus par la télévision et les présentateurs et autres journalistes vulgarisateurs, dont le rôle est de transmettre les messages de la nouvelle « déesse », féminisme oblige : la Matière elle-même ou la « Mère Nature ». Et l’un des principaux messages est que la conscience ne provient plus de l’Esprit divin, mais de la Matière, des cellules cérébrales. Il n’y a plus de vie avant et après la mort, mais seulement dans un corps de chair ou — bientôt ? — dans celui d’un cyborg métallique. On ne cherche plus l’Éternel, mais l’immortel. On ne s’occupe plus de sauver des âmes, mais des corps, même lorsque ces derniers sont réduits à l’état végétatif. Quoi que, sur ce dernier point, pour cause possible de surpopulation mondiale, on tende maintenant à favoriser l’extermination des corps vivants inutiles avec l’euthanasie au lieu de chercher et de réparer les causes de leur état.

La plupart des religions actuelles ont leurs textes sacrés et leurs catéchismes. Cette science en possède quelques-uns : les « handbooks » (notamment de chimie), les dictionnaires de médicaments, et les textes publiés par des saints comme Darwin… Ils doivent être en principe suivis scrupuleusement et toute déviation des doctrines et des dogmes officiels peut mener à l’excommunication ou même à des procès pour sorcellerie. Les excommuniés ont eu le malheur de toucher à des secteurs interdits, comme le Français Jean-Pierre Petit pour avoir touché aux Ovnis, Jacques Benveniste pour s’être intéressé à la mémoire de l’eau, Nicolas Testla pour avoir voulu fournir de l’énergie gratuite à l’Humanité, etc. Plus récemment, ceux qui sont assimilés aux anciens sorciers sont maintenant qualifiés de « complotistes » ou de « conspirationnistes », comme le professeur Luc Montagnier parce qu’il s’est intéressé à la mémoire de l’eau, a présenté des dangers de la vaccination et a émis l’hypothèse que le virus de la covid-19 puisse avoir été la conséquence de manipulations génétiques en laboratoire P4.

Notamment grâce aux moines médicaux (les médecins et infirmières cloîtrés dans leurs hôpitaux ou cliniques et les chercheurs en médecine dans leurs laboratoires), la nouvelle religion scientifique s’est étendue au monde entier et, par ses miracles, est parvenue à séduire la presque totalité des êtres humains, même les croyants des autres religions. Les nouvelles confessions se déroulent maintenant en salle d’urgence ou en cabinet médical, voire par Internet pour cause de la punition divine covid-19 :

Comment donc ?! Vous ne vous êtes pas fait vacciner ? Vous prendrez trois aspirines avant chaque repas, cet anti-inflammatoire après, et ces deux antidépressifs pendant ! Et bien sûr, vous reviendrez ensuite au confessionnal pour vérifier que cette fois vous serez bien passé voir le prêtre vaccinateur. Quoi ?! Vous ne portez pas de masque ? Mais vous allez brûler en enfer ! Vous êtes possédé par un démon ! Vous êtes un danger pour vos frères et sœurs ! Priez que je ne vous envoie pas directement chez le grand inquisiteur Arruda ! Et n’écoutez plus l’hérétique professeur Raoult !

Caricature ? À peine.

Il n’est pas besoin de chercher ni d’imaginer une future religion mondiale pour l’Antéchrist. Celle-ci n’est pas l’éventuel résultat d’un syncrétisme long et fastidieux des religions existantes et du New Age. Elle n’est pas non plus le satanisme (si celui-ci est la pratique de certaines élites pour augmenter leur pouvoir, il n’est pas approprié pour séduire l’Humanité). Elle existe déjà et est prête pour faciliter le règne de ce personnage. Le scientisme technologique est la nouvelle religion pour maintenir l’Humanité en esclavage de la Matière et des élites, au lieu de lui permettre de s’élever spirituellement et de se libérer. L’Antéchrist est alors celui qui facilite le plus cet asservissement.

Un dernier point : certaines prophéties (principalement liées à l’islam) présentent l’Antéchrist comme un borgne. Or, ceci ne doit pas nécessairement être interprété littéralement. Un borgne peut symboliser le troisième œil, ou l’œil qui voit tout. L’informatique en est venue au point où la surveillance généralisée, le Big Brother évoqué par Orwell dans le roman 1984, est non seulement possible, mais en bonne voie de réalisation, au moins dans la plupart des pays développés. Et l’Antéchrist peut très bien être lié à un tel système de surveillance, au moins pour avoir largement contribué à son développement. (Voir : Qui est l’Antéchrist ?)




L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité

Par Joseph Stroberg

L’effet Jupiter (« The Jupiter Effect ») est le titre d’un livre de John Gribbin et Stephen Plagemann publié en 1974, dans lequel les auteurs prédisaient qu’un alignement des planètes du système solaire créerait un certain nombre de catastrophes. Si celles-ci ne se sont pas produites (au moins aux dates envisagées), la symbolique de l’astre peut néanmoins servir à illustrer le propos du présent article au sujet de la crise planétaire actuelle vue sous un angle métaphysique ou spirituel.

Dans l’art de l’interprétation astrologique (puisqu’il s’agit bien d’un art ésotérique et non d’une science, surtout pas exacte), Jupiter représente traditionnellement, entre autres, les idées de grandeur, amplitude, expansion, extériorisation, aisance, facilité, brio, sagesse, accélération… et amplification. De nos jours, si un domaine de la vie humaine possède un pouvoir amplificateur — que celui-ci le doive ou non à une éventuelle influence plus ou moins mystérieuse de Jupiter —, on peut facilement considérer que c’est celui des médias, spécialement audiovisuels.

Par rapprochement symbolique, nous considérons donc ici que les médias sont représentatifs d’un tel Effet Jupiter, et tendent ainsi à déformer la réalité dans un sens d’hypertrophie, accentuant des événements, des comportements, des traits de caractère… jusqu’à l’extrême ou la caricature la plus grossière. Nous le voyons encore avec le coronavirus dénommé Covid-19 qui au lieu d’être traité comme une grippe a pris, dans l’imaginaire collectif, la proportion de la pire des pandémies que le monde ait connue. Pourtant, le nombre de morts n’a pas dépassé celui d’une grippe saisonnière (malgré des chiffres gonflés à l’hélium).

Dans les faits, les grands médias de nations développées sont généralement possédés par quelques familles ou individus ultra riches. Et le plus souvent, de tels individus ne cherchent pas à devenir pauvres, bien au contraire. Ils s’efforcent de maintenir ou d’accroître sans cesse leur fortune, le pouvoir que celle-ci permet, le contrôle qu’elle rend possible sur les événements, les individus et même les nations. Ces médias se trouvent ainsi naturellement orientés pour servir de tels intérêts et buts qui ne sont que très rarement à visée sincèrement altruiste, généreuse et fraternelle. En particulier par la répétition en boucle des « nouvelles » (éventuellement fabriquées ou largement dénaturées) qui servent leur agenda, ils n’ont plus rien à envier aux capacités de propagande de l’Allemagne nazie. Ils nous dictent de plus en plus ce que nous devons croire et penser et abusent d’émotionnel pour diminuer drastiquement notre esprit critique et nos capacités de raisonnement.

Attendue depuis des années par les élites richissimes, la pandémie actuelle va leur permettre de terminer la mise en place de leur Nouvel Ordre Mondial. Pour ce faire, elles utilisent l’effet Jupiter de leurs médias et nous servent jour après jour une propagande de peur ou de haine, selon les cas, tout en jouant les saintes nitouches, les grands philanthropes, les personnes soucieuses du bien-être matériel des peuples… Pourtant, dans le même temps, les mesures gouvernementales qu’elles poussent à adopter sous la pression de la bien-pensance médiatisée, produisent de facto des effets inverses à ceux prétendus. En particulier, le confinement planétaire a provoqué la faillite de milliers d’entreprises, le chômage de dizaines de millions d’individus, des misères, des famines et des suicides innombrables, augures de bien plus de morts que ceux officiellement attribués à un infime virus.

Par l’Effet Jupiter, il y a bien longtemps que les grands médias ne diffusent plus d’information véritable, sauf, peut-être, dans leur rubrique des faits divers, lorsque ceux-ci ne comportent aucun potentiel politique ou idéologique. Ils sont au contraire devenus les champions de la désinformation, loin devant les sites Internet d’information alternative qu’ils ont classés dans la catégorie des complotistes ou des créateurs de « fake news » (fausses nouvelles).

La crise planétaire actuelle a ceci de nouveau par rapport même aux deux Guerres mondiales qu’elle repose essentiellement sur l’Effet Jupiter, une capacité de distorsion des faits sans précédent dans l’histoire des médias. C’en est à tel point que certaines personnes en viennent à douter de l’existence même du virus incriminé, tellement les récits médiatiques et gouvernementaux officiels (marchant main dans la main) sont peu pourvus en logique, parfois très peu en accord avec les faits observés par nous-mêmes dans la vie quotidienne ou scientifiquement admis (par des scientifiques indépendants et non corrompus), mais remplis d’invraisemblances et de contradictions, à l’image de mauvais contes de fées. Une récente étude française va ainsi davantage dans notre bon sens commun (lorsque nous ne dormons pas au gaz) que dans celui tordu des médias dominants, lorsqu’elle mentionne en particulier que « Le confinement est véritablement l’escroquerie sanitaire du XXIe siècle ».

Que la pandémie soit naturelle, induite ou non par des mutations intentionnelles de virus en laboratoires, ou qu’elle soit factice ou le simple résultat du déplacement statistique de la mortalité de la grippe saisonnière renommée en covid-19, les élites en ont indéniablement tiré profit. Leurs campagnes médiatiques d’un bout à l’autre de la planète, à part dans quelques nations qui n’ont pas voulu jouer à ce jeu, ont habilement abusé de l’Effet Jupiter, en plein accord avec les gouvernements complices. Les conséquences sur l’économie ont été désastreuses. Et le clivage de l’Humanité se trouve accru, entre la partie qui a suivi aveuglément la parole médiatique dominante et ceux qui ne parviennent plus à y croire.

Sous l’effet des actions de moins en moins secrètes des élites, peut-être à cause de leur conviction d’avoir déjà gagné et que rien ne peut plus arrêter la finalisation de leur Nouvel Ordre Mondial, l’Humanité est engagée dans ce que l’on peut voir à la fois comme une guerre spirituelle et comme un processus de purification intérieure. Et son clivage croissant en deux pôles opposés n’en est qu’une des conséquences logiques. La guerre spirituelle se déroule entre deux tendances métaphysiques : celle d’aller vers la matière contre celle, au contraire, d’en sortir ou de la sublimer (de la rendre plus sublime, plus vibrante…) ; ou en d’autres termes celle des actions et visions matérialistes contre celle sous inspiration spirituelle. Les uns se préoccupent d’abord de confort, de progrès matériel, de technologie, de santé physique… tout en craignant la mort. Les autres se préoccupent prioritairement de progrès moral ou intérieur, de santé psychique, de conscience… sans crainte pour la fin de la vie physique.

La purification de l’Humanité peut être comparée à un genre de processus alchimique, une séparation progressive entre des éléments lourds qui tombent au fond d’un liquide et des éléments plus subtils qui s’en échappent sous forme de gaz. Un même processus se déroule au sein de nombreux individus qui s’adonnent à un tel travail intérieur purificateur. Leurs tendances grossières, négatives, pesantes, perverses, opaques… sont progressivement éliminées comme des déchets ou bien transmutées en matières plus subtiles, alors qu’eux-mêmes deviennent plus légers, transparents, libérés de croyances handicapantes, mentalement fluides, guidés par leur lumière intérieure… Les réactifs chimiques ou alchimiques ont été en partie apportés par les élites : les diverses situations critiques telles que les guerres, les révolutions, le terrorisme, les restrictions économiques, les blocus, les campagnes médiatiques… Le principal catalyseur ou accélérateur de réaction est l’Effet Jupiter. De nombreux êtres humains ont l’impression que la réaction chimique s’est emballée, qu’elle risque de mener à une explosion majeure. Si elle touche au noyau de l’Humanité, à son cœur, elle pourrait même devenir carrément nucléaire.

Dans la pratique, la réaction globale purificatrice résulte de deux catégories principales de réactifs : ceux qui proviennent de la vision sataniste ou matérialiste de la vie et ceux qui restent sous influence de la conscience ou de l’Esprit. Les premiers sont ceux qui tendent à plonger les individus au fond de la matière, par exemple par l’attrait pour les miracles technologiques. Les seconds sont ceux qui tendent à les rendre inadaptés au monde actuel, comme l’aspiration à la fraternité universelle et au partage ou encore à une vie simple et proche de la nature. Plus il y a friction entre ces deux types, et plus la réaction est énergétique, et donc rapide. En d’autres termes, plus les élites utilisent l’Effet Jupiter et poussent leur plan, et plus rapidement l’Humanité s’en purifiera, car elles tomberont au fond du récipient, pendant que celle-ci s’élèvera.

De ce point de vue, ne souhaitez pas retarder la mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Priez au contraire pour qu’il achève sa construction le plus vite possible. Sa chute en sera d’autant plus rapide. Dans leurs plans, les élites ont oublié un élément majeur : la conscience. Plus on cherche à la contraindre, et plus, par réaction, elle s’étend et s’épanouit.




Société libre ?

Par Joseph Stroberg

Il est paradoxal que nos sociétés modernes mettent autant en avant les notions de démocratie et de liberté quand dans le même temps dans nos régimes prétendument démocratiques, les êtres humains se trouvent de plus en plus contraints, avec très peu de souveraineté et de pouvoir de décision (sauf lorsqu’ils se trouvent au sommet des hiérarchies). Des dizaines de milliers de lois et de règlements prétendent gérer nos vies jusqu’au plus petit détail, depuis notre naissance jusqu’à notre mort, et ceci dans tous les secteurs : scolarité, métier, famille, santé, échanges, communication, loisirs, déplacements… et même jusqu’à notre respiration limitée par le port d’un masque. Nos gestes et paroles sont de plus en plus surveillés, scrutés à la loupe, et même dénoncés comme déviants ou « complotistes » lorsque nous ne marchons pas droit dans les rails du conformisme social, politique, culturel, professionnel, éducatif… et laïc. Parallèlement, par la destruction des religions et des valeurs morales, puis par l’anonymat et le caractère addictif des réseaux sociaux, et enfin par le fait de se cacher maintenant derrière un masque, les individus abandonnent tous les tabous et tendent à compenser leur manque de libertés concrètes par celle du discours et du jugement, critiquant tout et donnant leur avis trop souvent superficiel en toutes circonstances, même lorsqu’ils sont ignorants des domaines considérés. Si dans « l’autrefois » religieux la suprême sanction n’était pas tant la peine de mort que la promesse de l’enfer, dans notre « maintenant » matérialiste, elle a plutôt été remplacée par la perte du portefeuille ou d’un pouvoir social, au pire par la mort elle-même.

La liberté totale implique l’absence totale de règles et donc le règne de l’arbitraire. Si elle n’est pas régulée par un quelconque principe supérieur ou d’autorité, ne serait-ce que moral, elle a obligatoirement comme conséquence le chaos, car les diverses volontés individuelles partent dans toutes les directions et finissent tôt ou tard par se heurter plus ou moins violemment, à l’image des particules d’un fluide. Les sociétés humaines impliquant de multiples individualités aux volontés distinctes ont donc dû trouver, au cours de l’Histoire, des compromis entre le pur arbitraire non régulé et le totalitarisme qui règle le moindre aspect de la vie individuelle et collective. Parfois, le laxisme et l’absence de règles et de lois conduisaient à la barbarie. D’autre fois, des administrations, bureaucraties et systèmes gouvernementaux trop lourds favorisaient l’apparition de tyrannies sous le caractère arbitraire (ou l’arbitrage) d’un seul individu ou groupe d’individus. Les peuples pouvaient se voir alors confrontés à une dictature individuelle (dirigée par un monarque, un grand prêtre ou un chef marchand, selon la caste dominante) ou oligarchique (dirigée par une assemblée de nobles, de prêtres, ou de marchands). Dans la pratique, la caste des producteurs, la plus grande masse du peuple, n’a jamais elle-même vraiment dirigé les destinées de la nation ou du peuple considéré (même pas dans le cas des dictatures communistes, car dans celui-ci, les vrais dirigeants n’appartenaient plus, de facto, à la classe productrice ou ouvrière, mais à une clique, une « nomenklatura » qui jouait un rôle souvent équivalent à celui des anciens nobles, sans en avoir pour autant la grandeur).

L’exercice de la liberté d’action et de choix par un individu dans un groupe implique toujours des conséquences sur un ou plusieurs membres de ce groupe dès qu’il entre en interaction. Soit il agit en contrôlant un minimum ses mouvements et ses gestes (incluant les mouvements de sa langue, ou parole), de sorte à ne pas entrer en collision violente avec les autres, mais plutôt à seulement les effleurer ou à les toucher en douceur. Ou soit il ne se préoccupe guère des conséquences de ses mouvements et auquel cas il augmente plus ou moins considérablement la chance de heurter violemment les autres, de leur nuire, d’empiéter sur leur propre espace de liberté… Dans le premier cas, l’individu tend à agir avec maturité et responsabilité, limitant lui-même volontairement sa liberté. Il devient son propre arbitre, capable de juger l’impact potentiel de ses choix et actes (propos compris) avant de les accomplir. Il diminue volontairement son caractère arbitraire, se fixant lui-même des règles de conduite, comme certains chevaliers pendant le moyen-âge, ou encore comme certains moines, quelle que soit la religion considérée. Ce n’est bien sûr pas réservé à des castes ou à des types d’individus particuliers. C’est avant tout une question de conscience et de degré de maîtrise sur soi-même, quelle que soit la voie d’action choisie par l’individu. Néanmoins, combien existe-t-il à notre époque d’êtres humains qui vivent selon une telle approche, notamment prêts à sacrifier volontairement une partie de leur confort (matériel et même psychologique ou psychique) au profit de la collectivité ? Il ne s’agit pas ici d’une acceptation sous la contrainte, comme dans le cas du port d’un masque sous la menace d’amendes ou par peur d’attraper une maladie. Ce n’est pas non plus pour se faire bien voir ou apprécier. Non, c’est simplement pour ne pas nuire et par respect pour l’espace de liberté d’autrui.

Dans le second cas, l’individu pense prioritairement à lui-même ou est encore dominé par ses instincts, dont celui de survie. Il porte un masque par peur de la maladie ou de mal paraître. Lorsqu’il s’occupe des conséquences de ses actes, c’est le plus souvent à court ou à très court terme et sous un angle de vue plutôt restreint. Pour poursuivre sur l’exemple des masques, il se laisse le plus souvent guider par le conformisme ou par la voix dominante. Il étudie au mieux les conséquences sous le regard de psychopathes, un point de vue presque obligatoirement biaisé. Si on lui dit que la science indique que les vaccins sont sécuritaires et permettent d’empêcher les épidémies, mais qu’il faudra quand même continuer à porter le masque pour éviter que ses gouttelettes potentiellement porteuses de virus ne rendent malade quelqu’un d’autre, alors qu’il est lui-même en très bonne santé, il ne cherchera généralement pas plus loin, satisfait d’une explication simpliste, même si elle peut se révéler incohérente après une analyse plus approfondie. Il se conforte éventuellement dans l’idée qu’il est généreux parce qu’il empêche ainsi les autres d’attraper une maladie épidémique présentée comme très grave, bien qu’il ne voit personne dans la rue tomber raide mort à cause d’elle. Envisager que le confinement, la distanciation sociale et le port du masque puissent largement contribuer à détruire l’économie et le tissu social pour aboutir à moyen terme à un état bien pire que l’épidémie lui effleure rarement l’esprit.

Si l’on se fie par exemple un peu aux statistiques concernant le degré de docilité ou non face à la prochaine vaccination contre ladite maladie, le Québec présente un peuple largement soumis, un peuple qui a abandonné ce qu’il lui restait encore de liberté, sous le prétexte de sécurité sanitaire. Ceci vaut, à peu de choses près, pour de nombreuses autres nations « occidentales ». La tyrannie arbitraire de quelques tireurs de ficelles mondiaux a supprimé largement et presque totalement la liberté individuelle grâce à un ensemble supplémentaire de règles, cette fois orientées autour de la maladie et de la peur de la mort qu’elle engendre. L’incohérence et le changement presque quotidien, ou au moins hebdomadaire ou mensuel de ces règles favorisent la confusion et celle-ci à son tour facilite la diminution de la réflexion et de la lucidité face au réel. Par son degré de soumission, le peuple est ainsi sanctionné par un pouvoir tyrannique arbitraire, parce que les tyrans échappent eux-mêmes à toute possible sanction dans le cadre légal et le système qu’ils ont largement contribué à renforcer, sinon à créer. Leur liberté utilisée abusivement et sans contrôle s’est installée en retirant celle de ceux qui subissent au contraire un énorme contrôle de leur vie. Le « deux poids, deux mesures » est devenu si criant, si visible, qu’il faut être sourd pour ne pas l’entendre et aveugle pour ne pas le voir. La société humaine moderne a perdu la justice en cours de chemin. Les juges sont devenus de simples outils supplémentaires aux mains des dictateurs qui se cachent derrière le mot « démocratie » et derrière les gouvernements modernes.

Dans le passé, la liberté — née d’une situation sans règles écrites, mais avec seulement quelques lois ou commandements oraux ou religieux — aurait pu engendrer une pléthore de conséquences arbitraires. Chacun aurait pu devenir a priori un tyran pour ses voisins. Cependant, de suprêmes sanctions, des mesures de justice communément admises, permettaient de l’éviter. L’individu qui n’était pas capable de lui-même de maîtriser son degré de liberté par rapport à autrui vivait toujours sous la menace de la suprême sanction : enfer, décapitation, écartèlement, flagellation, lapidation par la foule, pendaison, etc. selon les peuples et les époques. Dans nos sociétés matérialistes, les valeurs morales disparues ont laissé la place à des idéologies corrompues, à l’inversion de principes universellement reconnus depuis la nuit des temps et, parallèlement, à la fin de ce type de sanctions suprêmes, puisque la peine de mort a pratiquement disparu de presque toutes nos nations si « civilisées » et que la religion et ses concepts tels que celui d’enfer ont pris également le bord. Les bagnes ont disparu et les prisons sont souvent devenues des hôtels de luxe, à la principale différence de la limitation des déplacements. Celles-ci ne dérangent plus guère les malfrats. Ces derniers peuvent souvent y poursuivre leurs petites « affaires » et préfèrent s’y trouver que dehors sous la neige. Les récidives sont fréquentes. Il en existe beaucoup moins en cas de décapitation.

L’Histoire humaine tend à démontrer que les sociétés les plus libres, à la différence de ce que nous connaissons aujourd’hui, reposaient sur pas ou peu de règles écrites. Les principales lois de vie commune étaient orales, souvent d’inspiration ou de guidance religieuse. La véritable liberté n’étant possible que conjointement avec la responsabilité, comme le sens de cette dernière n’est pas universellement présent en chaque être humain (il en faut probablement encore de beaucoup), pour la permettre néanmoins en de grandes proportions, l’Humanité doit alors mettre en place une mesure qui permette malgré tout de pallier l’irresponsabilité, même du plus grand nombre. Peut-elle trouver mieux que les sanctions suprêmes passées ? Sinon, il faudra probablement se résoudre à en réhabiliter quelques-unes pour ne pas s’enfoncer davantage dans le chaos, mais pour construire au contraire un Nouveau Monde.




Les Français manipulés — Des arguments pour les avocats, des preuves pour les juges

Par Alain Nicolaï et Joseph Stroberg

Rappel :

L’Assemblée nationale face à ses responsabilités

[Article publié à l’origine sur le site de Michelle d’Astier de la Vigerie, puis repris sur de nombreux sites, dont http://www.profession-gendarme.com.]

L’Assemblée nationale est l’institution française qui forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République. Son rôle est de débattre, de proposer, d’amender et de voter les lois, et de contrôler l’action du Gouvernement.

À la différence du Sénat, elle a le pouvoir de forcer la démission du gouvernement par le vote d’une motion de censure. Elle siège au palais Bourbon à Paris. (Wikipéda)

En octobre 2019 un virus inconnu apparait subitement à Wuhan, puis touche, quasiment l’ensemble de la planète dont la France en février 2020. Le gouvernement français prend des mesures en urgence pour limiter la prolifération de l’épidémie dans notre pays. Certaines de ces dispositions semblent temporaires.

L’Assemblée Nationale est fermée.

À la fin du confinement les parlementaires retournent au Palais Bourbon. Les citoyens qui ont élus ces députés pour les représenter pensent alors que ceux-ci vont reprendre normalement leur travail pour recadrer les mesures prises par le gouvernement dans l’urgence, et qui ne sont pas en phase avec la Constitution, comme la privation de libertés instaurés par le confinement. Mais ce n’est pas le cas. Aussi le gouvernement décide sans aucun débat de reconfiner le 31 octobre 2020 alors que le 11 octobre 2020, un des hauts responsables de l’OMS, le Dr David Nabarro, candidat présenté par le gouvernement britannique pour le poste de Directeur général de l’OMS en 2017, a fait l’annonce que le confinement entier d’une population est nuisible.

À voir. Nicole Delépine :

CONFINEMENT MEURTRIER: TOUT CE QUE L’ON NE VOUS A PAS DIT, ABERRATION HUMAINE, SANITAIRE, ÉCONOMIQUE

Et cet article :

Coronavirus : L’OMS déconseille aux dirigeants de recourir, de nouveau, au confinement

Tout aussi grave, l’affaire Raoult.

La France est le seul pays au monde à avoir interdit formellement l’hydroxychloroquine le 27 mai 2020 à la suite d’un article de la revue médicale The Lancet publié quelques jours avant. « L’hydroxychloroquine n’est plus autorisée contre le Covid-19. A la suite d’un avis défavorable du Haut Conseil de la santé publique, le gouvernement a abrogé les dispositions dérogatoires autorisant la prescription de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 à l’hôpital en France, hors essais cliniques. « Que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19 », a réagi le ministère de la santé dans un communiqué. » Journal Le Monde du 27 mai 2020.

Suite aux protestations d’une partie de la communauté scientifique mondiale ayant démontré que l’article de The Lancet était une falsification grossière écrite par des « scientifiques » à la solde de laboratoires privées, l’hydroxychloroquine a été de nouveau autorisé ultérieurement en France mais sans publicité. Cependant les Français peuvent regretter amèrement une telle prévention contre ce traitement comme le démontre par exemple ce.

Constat, après la réouverture de l’Assemblée nationale il n’y pas eu de débats sérieux sur ce sujet en ce lieu, conséquence l’hydroxychloroquine a de nouveau été interdite en France par le gouvernement le 23 octobre 2020 sur un avis de l’Agence du médicament.

Nous apprenons que le Pr Didier Raoult va porter plainte contre l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament pour « mise en danger de la vie d’autrui » par l’intermédiaire du très efficace Maitre Fabrice Di Vizio, avocat des médecins libéraux, dont la plainte pour « abstention volontaire » est à l’origine des perquisitions du jeudi 15 octobre 2020.

« Les gendarmes de l’OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique) et les policiers de l’OCLCIFF (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales) ont coordonné jeudi 15 octobre, sur huit lieux simultanés et sur dix sites de perquisitions, la première opération de police de l’enquête orchestrée par la commission d’instruction de la CJR (Cour de Justice de la République).

Plus de 100 policiers, gendarmes et enquêteurs ont été mobilisés pour cette grande action de justice et de vérité contre mensonges et impunité. Accompagnés de spécialistes en informatique, ils ont aspiré toutes les données des téléphones portables sur les logiciels cryptés, les informations sur ordinateurs et les boîtes mails des ministres Agnès Buzyn, Olivier Véran, Edouard Philippe, et l’ancienne porte parole Sibeth Ndiaye. Mais aussi du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon puis la directrice générale de Santé publique France, Geneviève Chêne. » Source Lucien Cavelier.

Lucien Cavelier est un des trois soignants qui est à l’origine de la création de ce collectif de médecins appelé C19 qui avait annoncé le jeudi 19 mars son intention de porter plainte contre l’ancienne ministre de la santé, A. Buzyn, et le premier ministre, E. Philippe, devant la Cour de Justice de la République, estimant que ces derniers « avaient conscience du péril et disposaient des moyens d’action, qu’ils ont toutefois choisi de ne pas exercer ». Leur initiative est appuyée par une pétition en ligne écrite le 21 mars qui avait déjà recueilli 500 000 signatures en trois semaines.

Conclusion :

« À la fin, qu’est-ce qu’on va suggérer ? Que tout le monde reste enfermé toute sa vie parce qu’il y a des virus dehors ? Mais vous êtes tous fous. Vous êtes devenus tous cinglés. » (Didier Raoult)

Nos députés portent une énorme responsabilité sur l’évolution de la crise de 2020. Ils semblent comme anesthésiés, et même fascinés, par les forces obscures qui les empêchent de voir clair, à l’exception de quelques-uns, qui, à l’image de Martine Wonner essaye de les faire réagir.

https://youtu.be/JeliScgfETY
Intervention brillante de Martine Wonner à l’Assemblée Nationale.

“Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser.” 

Françoise Giroud.

En résumé, pour bien mettre les points sur les i :

  • Toutes les mesures prises depuis le début du premier confinement sont anticonstitutionnelles.
  • Presque toutes les principales institutions françaises sont en léthargie : Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Constitutionnel, Conseil d’État, Autorité judiciaire…
  • Dans ce pays la justice est d’une lenteur extrême. Un exemple : la plainte du collectif de médecins appelé C19 qui a été déposée en mars 2020 ; les plaignants sont convoqués chez le juge en janvier 2021.
  • La France est le seul pays au monde à avoir interdit l’hydroxychloroquine.
  • Le samedi 10 octobre 2020, le Dr David Nabarro, arrivé en 2018 en deuxième position lors de l’élection à la présidence de l’OMS derrière le sulfureux Tedros Adhanom Ghebreyesus (candidat de Bill Gates et de la finance), a déconseillé le confinement entier d’une population. Que s’est-il passé fin octobre 2020 en France ?
    Précisions complémentaires :

Mais il y a mieux. Le Saviez-vous ?

Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France

http://www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la-conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont

  • Marc van Ranst (actuellement membre du Comité scientifique coronavirus qui donne des avis aux autorités de la santé en Belgique) a fait une conférence en janvier 2019 devant des membres du Royal Institute of International Affairs — plus souvent appelé Chatham House qui est l’un des think tanks (groupe de réflexion) les plus influents au monde — pour expliquer comment il a géré en 2009 l’épidémie de la « grippe mexicaine » en Belgique. Vous allez voir, c’est très instructif !
https://youtu.be/3OAQ4QTv_3M
Les bons conseils de Marc van Ranst en cas de pandémie
  • l’Ordre des Médecins est dans le collimateur de la Cours des Comptes, notamment pour conflit d’intéret :

Un rapport accablant pour l’Ordre des médecins (infodujour.fr)

  • Le Quotidien du Médecin a publié une très bonne nouvelle le 10 décembre 2020 :
https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/12/10/le-traitement-du-covi-19-existe-2-ivermectine-efficace-a-100/
https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/
12/10/le-traitement-du-covi-19-existe-2-ivermectine-efficace-a-100/

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  • La Bosnie-Herzégovine vient de donner une leçon à la France, le soit disant pays des Droits de l’homme.

Cour constitutionnelle de Bosnie-Herzégovine : la mesure de restriction de mouvement et de port de masques est une violation des droits humains fondamentaux — Affaire AP-3683/20

La mortalité en France selon les données officielles de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Analyse de Décoder l’éco.

Cela fait maintenant 1 an que l’on entend parler quotidiennement du coronavirus. Cela fait bientôt 9 mois que toute la vie politique et économique vit au rythme des décisions prises uniquement pour répondre à la peur de ce virus. Depuis le début de la crise, de nombreuses voix dénoncent l’excessivité des mesures prises au regard des épidémies que l’on vit chaque année. Toutes ces voix sont désormais cataloguées dans le camp bien pratique des complotistes. Autrefois, l’inquisition faisait taire tous ceux qui osaient contredire le clergé. Aujourd’hui la société entière organise la censure de ceux qui sortent du discours bien établi. Dans cette vidéo, on va voir que depuis mars dernier, on ne constate absolument aucune surmortalité pour les moins de 50 ans. Je vous montrerai où aller chercher toutes les données des décès en France et comment faire les calculs pour que vous puissiez le faire vous-même si vous voulez et vérifier que je n’invente absolument rien. J’exploite uniquement des données de l’état civil français. On verra ensuite les effets du coronavirus sur la mortalité des plus âgés et je ferai la comparaison avec la grippe pour que vous puissiez faire vos conclusions. La mienne est simple : au regard des chiffres officiels des décès, il n’y a absolument aucune raison objective de mettre en place un confinement généralisé ou même d’imposer à toute la population n’importe quelle règle. On peut en revanche comprendre l’intérêt d’avertir les Français des risques et en particulier les plus âgés pour qu’ils puissent faire leur choix et prendre les précautions qu’ils souhaitent. Mais même dans ce cas, il faut se poser la question de pourquoi ce n’était pas fait avant, puisque quand on regarde les chiffres, on se rend compte que des épidémies mortelles, on en a tous les ans, tous les hivers.

Décoder l’éco

Et le meilleur pour la fin : la trahison de Macron envers son peuple

Discours d’ouverture du sommet « Finance en commun » prononcé par Emmanuel Macron le 12 novembre 2020 :


En Droit, les preuves ne peuvent en aucun cas être considérés comme de la diffamation.

« Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité. »

Extrait de la Charte de Munich sur les droits et les devoirs du journaliste

Nouveau Monde (Alain Nicolaï et Joseph Stroberg) 




Le dernier combat de Trump

[Source : Entre la plume et l’enclume]

Par Israël Adam Shamir

Le président Trump a été battu de manière décisive, sinon à la loyale. Les espoirs de millions d’électeurs américains ont été écrasés et anéantis. La saga de l’homme orange est terminée. Les vainqueurs ont utilisé un stratagème : ils ont sacrifié le caractère sacré et la sécurité du Capitole, ils ont permis aux intrus d’entrer, ils leur ont permis de prendre des selfies dans le bureau du porte-parole du Congrès, puis ils ont simulé l’horreur et l’indignation. Les tentatives d’appel à la transparence électorale ont été pulvérisées en temps réel, alors que des foules énormes étaient dispersées. Les votes des grands électeurs ont été certifiés, l’ascension de Biden assurée, et les partisans de Trump sont gratifiés du titre de « terroristes nationaux ».

Donald Trump a désavoué les gens qu’il avait personnellement appelés à protester. Ses proches alliés politiques lui retirent leur soutien. En quelques heures, voire quelques minutes, ce dirigeant du monde admiré par des millions de gens est devenu une non-personne. Comme un garnement qui aurait posté une obscénité, il a été interdit de Twitter et de Facebook. Le temps nous dira s’il ira en prison, ce qui est le voue fervent de tant de démocrates, mais sa vie politique semble bien être terminée, même si sa cause est encore vivante. 

Les jeux étaient faits, contre le président Trump, dès le premier jour. Ses ordres étaient ignorés. Les tribunaux américains, les juges, la police, tout le système d’application de la loi était contre lui ; ses ordres se voyaient bloqués ou annulés, tandis que les médias se moquaient de lui et que l’opposition le délégitimait sans relâche. Il a même été bloqué par Fox News. Les États dirigés par le parti démocrate ont ajusté leurs lois pour garantir le résultat des élections. Trump a joué le dindon de la farce du tout début de sa présidence jusqu’à sa fin amère. Il était tenu en laisse par le tout-puissant Deep State, et lorsqu’il a essayé de se libérer, il a suffi qu’il tirent sur la laisse. 

Le 6 janvier, une manifestation massive en sa faveur a eu lieu à Washington, DC. Des centaines de milliers d’Américains sont venus dans la capitale pour demander justice après que la fraude électorale soit devenue évidente. Ils espéraient que les représentants républicains refuseraient de certifier la fraude et nommeraient une commission pour vérifier et recompter les votes. Certains des manifestants ont réussi à s’introduire dans le Capitole, ou la police les a laissés entrer. Cette action pacifique d’occupation du Capitole, l’exercice d’un droit naturel de protester, a été accueillie par des tirs meurtriers, et une jeune manifestante de San Diego, Ashli Babbitt, a été assassinée par la police en civil. Les représentants républicains ont été intimidés et se sont rendus ; Biden a été confirmé dans ses fonctions.

L’horreur et l’indignation des politiciens et des médias du parti démocrate ont été aussi simulées que les nouvelles qu’on nous a servies. L’année dernière, de nombreux bâtiments gouvernementaux avaient été occupés par des militants du BLM soutenus par le parti démocrate, et dans aucun cas la police n’a utilisé d’armes mortelles ou même fait sortir les manifestants des bâtiments.

« Peu après 20 heures mercredi, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l’entrée verrouillée de King Street au Capitole, en scandant « Enfoncez la porte ! » et « Grève générale ! » Quelques instants plus tard, la police a cessé de contrôler des portes de State Street et a permis à la foule de déferler à l’intérieur, rejoignant les milliers de personnes qui s’étaient déjà rassemblées au Capitole pour protester contre les votes. La zone située à l’extérieur de l’Assemblée, où il est prévu de présenter le projet de loi à 11 heures aujourd’hui, était bondée de manifestants qui scandaient « Nous ne partirons pas ». Pas cette fois-ci »…

Le porte-parole du département de l’administration, Tim Donovan, a déclaré que même si les manifestants étaient encouragés à partir, personne ne serait renvoyé de force. … Le maire Dave Cieslewicz a déclaré qu’il avait donné l’instruction … au chef de la police Noble Wray de ne pas permettre à ses officiers de participer à l’évacuation des manifestants du bâtiment ».

C’est ce qui s’était passé à Madison, Wisconsin, en mars 2011, comme nous l’a rappelé Steve Sailer. En effet, c’est ce à quoi s’attendaient les manifestants ; certains étaient habillés en tenues de carnaval flamboyantes ; ils se tenaient correctement, ils étaient pacifiques, ils restaient dans des limites acceptables. Il ne s’agissait pas d’une insurrection ; ils n’ont pas essayé de prendre le contrôle du Congrès de manière significative. Pour eux, c’était une façon honnête et drôle d’exprimer leur indignation. Mais les véritables comploteurs de stratagèmes avaient l’intention de les piéger. Ils ont même assassiné quatre manifestants en espérant que les leurs réagiraient avec violence, mais en vain.

Les manifestants blancs américains sont exceptionnellement non-violents ; comme pour Occupy Wall Street il y a quelques années, les manifestants du Capitole du 6 janvier étaient timides et obéissants comme des agneaux. C’est pour cette raison que le BLM a été inventé, car les Noirs sont capables de se révolter violemment, contrairement aux Blancs bien dressés. Ce n’est pas une question de race : les gilets jaunes français, blancs comme neige, et les nationalistes ukrainiens ont bien combattu la police. Mais les blancs américains ne sont pas enclins aux émeutes, pas depuis la guerre civile. En tant qu’étranger, je ne comprends pas pourquoi les Américains veulent garder leurs armes s’ils ne les utilisent jamais, mais c’est comme ça.

De toute façon, leur non-violence ne leur a servi à rien. Le président élu Biden leur a même dénié le titre de manifestants : « N’allez pas les traiter de protestataires. C’était une foule en émeute, des insurgés, des terroristes nationaux ». En effet, ce nom devrait être réservé aux pillards autorisés par l’État et à leurs frères dans le monde entier, que ce soit à Hong Kong ou à Minsk, à Seattle ou à Portland.  

Les réseaux sociaux russes on comparé les événements de Washington DC à ceux qui se sont déroulés plus près de chez eux et se sont plaints d’un « deux poids, deux mesures ». Les médias américains n’avaient pas exprimé d’indignation lorsque leur homme de paille Boris Eltsine avait bombardé le Parlement russe en 1993. Le New York Times et le Département d’État avaient encouragé la foule nationaliste à prendre d’assaut les bureaux du gouvernement ukrainien en 2014. Ils ont encouragé l’opposition à Minsk à prendre le contrôle de leur parlement après avoir échoué aux élections. Les manifestants biélorusses juraient que les résultats des élections de leur pays étaient truqués, tout comme les partisans de Trump l’ont fait pour les élections américaines, mais Biden ne les a pas traités de « terroristes nationaux ». (En fait, le président Loukachenko non plus : il les a qualifiés de « manifestants », et leurs manifestations violentes ont été dispersées sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré). Dans ces cas-là, les Juifs ont l’habitude de répondre : « Comment pouvez-vous comparer ?!

Les Russes ont comparé la « tentative de coup d’État » au Capitole avec leur propre « coup d’État » de 1991, une provocation en partie planifiée à l’avance. En 1991, les organisateurs du faible coup de force n’avaient pas pu arrêter Eltsine et se sont rendus sans résistance ; la vague d’indignation a écarté Gorbatchev et le parti communiste du pouvoir. Au Capitole aussi, la police a fait entrer les « envahisseurs », comme vous pouvez le voir sur cette vidéo transmise par la BBC. D’autres vidéos suggérant l’implication de la police du Capitole dans cette provocation ostensible sont présentées ici. L’indignation orchestrée a permis aux vainqueurs de dénigrer et de chasser un Trump vaincu et ses partisans. Tout comme l’URSS s’est effondrée en août 1991, l’Amérique de Trump s’est effondrée en janvier 2021, et les élites libérales représentant les grandes corporations sont arrivées au pouvoir. Ce résultat a été obtenu grâce à une provocation, mais les partisans ordinaires de Trump étaient vraiment en colère contre le vol des élections. De même, 1991 était une provocation, mais les citoyens russes ordinaires étaient en colère contre la perestroïka de Gorbatchev, tandis que les élites libérales ont détourné cette expression de colère pour démanteler l’État soviétique et transférer tous les actifs à leurs oligarques.

Les gens qui ont une bonne connaissance de l’histoire se réfèrent à l’incendie du Reichstag de février 1933, l’incendie criminel inventé par le gouvernement nazi, nouvellement constitué, lui-même, afin de retourner l’opinion publique contre ses opposants et assumer les pouvoirs d’un état d’urgence. D’autres chercheurs ont cependant affirmé qu’il n’y avait aucune preuve de la complicité des nazis dans ce crime, mais que Hitler avait simplement profité de l’acte indépendant du communiste néerlandais van der Lubbe. Selon l’ Encycopaedia Britannica, l’incendie fait l’objet d’un débat et de recherches permanents. On dira probablement la même chose de l' »invasion » du Capitole, et les chercheurs se demanderont si ce sont les sous-fifres de Biden qui l’ont organisée ou s’ils ont simplement profité de la protestation sincère des trumpistes.

Cela ne fait aucun doute que pour un observateur objectif, les élections de 2020 ont été profondément piratées. Je ne vous ennuierai pas avec trop de détails publiés sur les résultats statistiquement impossibles[1], mais voici un exemple de fraude. La ville de Detroit a donné 95 % de ses voix à Biden/Kamala, un chiffre que M. Kim Jong-un considérerait avec une légère envie, tandis que M. Loukachenko murmurerait : « Comment est-ce possible ? Il est fort probable que ce résultat a été obtenu de la manière suivante:

 Les démocrates de Detroit ont externalisé la récolte des bulletins de vote, les sous-traitant à des barons locaux de la drogue, en leur offrant en échange des licences de commerce de marijuana à des fins récréatives. Ces licences sont ce qu’il y a de mieux depuis le permis d’imprimer de l’argent. Avoir de telles licences, c’est comme avoir son propre distributeur automatique de billets. Vous pouvez lire ici des informations sur leur rentabilité et toutes les démarches que les criminels sont prêts à faire  pour en obtenir. Les démocrates de Detroit ont modifié les lois locales autorisant la vente de marijuana dans leur belle ville (elle était interdite jusqu’en novembre 2020). Ils ont modifié les lois locales prescrivant la délivrance de licences de marijuana aux trafiquants de drogue ayant déjà été condamnés pour trafic de drogue. Ils ont fait sortir les barons de la drogue de prison. Ils ont modifié les lois locales pour permettre la récolte des bulletins de vote, c’est-à-dire la collecte des votes par correspondance et l’aide au remplissage des bulletins. Après cela, les trafiquants de drogue se sont mis à collecter les bulletins de vote par correspondance et à les remplir immédiatement, s’ils étaient consciencieux, ou à les remplir à leur guise, s’ils se sentaient paresseux. Ils avaient à leur disposition une juge, Cynthia Stephens, qui, à elle seule, a fait modifier les lois électorales du Michigan, puis a rejeté les accusations de fraude de Trump.

Oh oui, ma chère, il y en a eu, des fraudes électorales, et dans de nombreux États américains. « Les jeux de hasard, ils connaissent ; ils ne sont pas surpris par une belle main de quatre as », comme disait Mark Twain. Habituellement, les deux parties s’échangent leur place à tour de rôle et trichent chacun à leur tour. Mais cette fois-ci, Trump a convaincu beaucoup de gens que ce serait différent, et que c’était leur dernière chance.

Le problème, c’est que Trump était un mauvais organisateur. Il pouvait gagner les élections, s’il pouvait empêcher le genre de législation de Cynthia Stephens, interdire les bulletins de vote par correspondance, faire respecter l’obligation de présenter des papiers d’identité pour le vote, mobiliser son peuple pour le contrôle des élections. Une tâche redoutable, mais pas impossible, tout en ayant affaire à un adversaire prêt aux trucages. Il aurait même pu faire une révolution le 6 janvier, en mandatant les bonnes personnes pour agir, en formant un QG révolutionnaire, en planifiant une stratégie de prise de contrôle, mais il n’a rien fait de tel. Il pensait probablement que le Congrès verrait les vastes foules et autoriserait la vérification des résultats des élections.

Par ailleurs, il était si naïf qu’il croyait que les révolutions se produisaient toutes seules, comme dans les films. Ce n’est pas le cas. Derrière chaque révolution réussie, il y a beaucoup de planification, de forces armées, d’armes prêtes à l’emploi, de lignes d’approvisionnement, de logistique, de soutien dans les médias et de communications. Trump n’avait rien de tout cela. Il a suffi de lui couper son compte Twitter pour le rendre sourd et muet.

Il n’y a pas eu de tentative de coup d’État, comme l’a correctement déclaré Tyler Durden : « Trump n’a jamais eu la concentration, le sens de l’organisation ou la cohérence idéologique nécessaires pour monter un véritable putsch, et une intrusion de la foule qui a été rapidement dispersée par des agents armés de l’État n’y change rien. Peu après l’intrusion, il a diffusé une vidéo donnant pour instruction à ses partisans de ne pas prendre les sénateurs en otage ou d’emprisonner Mike Pence, mais de « rentrer chez eux ». Aucune faction du gouvernement fédéral ne s’est jointe à la foule sur ordre de Trump, car il ne s’est pas donné la peine d’en diffuser. Tout cet épisode n’a jamais eu la moindre chance d’empêcher la certification de Joe Biden, et encore moins de renverser le gouvernement. Ce n’était qu’une autre mascarade maladroite, et, en ce sens, une fin appropriée à la présidence de Trump ».

Les théories du complot ont joué leur rôle de leurre dans la débâcle. De nombreux trumpistes ont cru aux conspirations des QAnon et des Kayfabe ; ils ont publié des rapports sur l’arrestation de méchants, sur des serveurs confisqués par le FBI, sur Clinton et Biden attendant une justice brutale derrière les barreaux. Cette croyance a désarmé des gens qui, autrement, se seraient battus pour obtenir ce résultat. C’est le problème avec les conspirations : les conspirations imaginaires empêchent les actions réelles.

Néanmoins, je ne veux pas terminer cette pièce sur une note aussi triste et démoralisante. Le président Trump aura été un grand dirigeant. Il a réussi, contre toute attente, à améliorer le sort des travailleurs américains : pour la première fois depuis les années 1970, leurs revenus ont augmenté par rapport aux autres classes. Il a mis fin à l’immigration massive vers les États-Unis : l’immigration légale s’est réduite à un mince filet. Il a évité de nouvelles guerres ; il a essayé de faire la paix avec la Russie. Il a refusé de bombarder l’Iran, même dans les derniers jours de sa présidence, alors même que certains partisans d’Israël lui avaient promis un second mandat s’il y consentait.

Son combat contre la folie du Coronavirus a été sa grande réussite. Il était contre les confinements qui sont sur le point de détruire notre monde si complètement que peu de choses survivront. On se souviendra du dernier grand dirigeant américain qui n’a pas porté le masque de la lâcheté. Il n’a pas pu vaincre le puissant complexe médical, ou FAGMA, ou les maîtres du discours, mais il a essayé.

Le jour de sa défaite, le 6 janvier, c’était le jour de l’Epiphanie, ou l’Adoration des Mages, des Trois Rois Mages qui étaient venus adorer Jésus dans la grotte. C’était aussi la veille de Noël pour l’Eglise d’Orient. C’est la période la plus sombre de l’année ; dorénavant, le jour va s’allonger et nos espoirs vont remonter.

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

Source: https://www.unz.com/ishamir/trumps-last-stand/

Traduction: Maria Poumier




Les Démocrates en mode panique ?

[Source : Business Bourse]

[NdNM : à mettre éventuellement en parallèle avec les événements du Capitole.]

Alex Newman: « L’Amérique va déchanter ! Trump n’a plus qu’une seule chose à faire… »

Le journaliste Alex Newman dit que si vous pensez que Joe Biden est tout proche de devenir le prochain président des Etats-Unis, grâce à la certification qui ne saurait tarder, eh bien, il y a de fortes chances que vous vous trompiez ! Ce n’est pas encore terminé, et je peux vous affirmer que les comploteurs du coup d’état du Deep State ont tous peur que le président invoque ce qu’on appelle « la loi de l’insurrection ». Cette loi lui permet de mettre fin à un coup d’état ou à une attaque contre l’Amérique en utilisant l’armée ou la milice. Trump a déclaré qu’il avait tenté d’annuler l’élection frauduleuse par tous les moyens légaux mais qu’il avait échoué. 

Voici ce que Alex Newman affirme: 

« L’ancien chef de la « Defense Intelligence Agency » (DIA), le général Michael Flynn, affirme qu’il est sûr à 100% que Trump sera président des Etat-Unis encore, les quatre prochaines années. Il a dit qu’il en est plus que certain. Flynn sait des choses que nous ne savons pas et il échange très régulièrement avec Trump. Le président doit comprendre que s’il baisse les bras et abandonne le combat aujourd’hui, ils ne le laisseront jamais tranquille…C’est un film d’horreur pour l’Amérique. Il y a beaucoup de gens qui pensent que le président a plusieurs options (comme effectivement la loi sur l’insurrection).

J’ai le sentiment que tous ces hauts placés du Deep State sont en train de vraiment paniquer. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je dis cela, et l’une d’elle est cet acharnement pour essayer de le destituer par le biais de 25e amendement, et si cela échoue, ils vont tenter une procédure de destitution classique. Mais pourquoi autant d’hystérie à son encontre ? Si vous imaginez vraiment que dans deux semaines, Trump aura tout simplement céder sa place parce qu’il a perdu, un point c’est tout, et qu’il est ne peut plus rien y faire, pourquoi attachez-vous autant d’attention à le voir disparaître pour jamais ? Je pense que tous ces gens bien pensants sont très inquiets qu’il y ait une redistribution des cartes…Et honnêtement, je pense qu’il y a autre chose. Plusieurs anciens secrétaires de la défense ont écrit une lettre au président Trump pour lui déconseiller d’invoquer la loi sur l’insurrection. D’autres, comme certains généraux avec lesquels j’ai été récemment en contact, disent au contraire qu’il n’a pas d’autres choix d’évoquer la loi sur l’insurrection. Je ne sais pas ce qu’il va faire, et je n’anticipe rien, mais je pense qu’il y a beaucoup de gens très puissants à Washington qui sont carrément terrifiés par ce que Trump pourrait faire, dans les deux prochaines semaines. »

Voici ce qu’Alex Newman a ajouté: 

« Si Trump réussit en fin de compte à rester en place, ce sera une situation extrêmement turbulente. Et si c’est Biden qui passe tout de même, ce sera très compliqué à court terme, mais je crois que ce sera comme la fin de notre république constitutionnelle telle que nous l’avons connue. C’est même plus la peine d’envisager quoi que se soit. S’ils font tout simplement les choses qu’ils ont dit qu’ils allaient faire, je pense que c’est la fin de l’Amérique. Bienvenue au grand Reset ! Bonjour à ce qu’ils appellent le Nouvel Ordre Mondial. Et là, au revoir à toutes nos libertés ! Dites adieu à vos libertés religieuses. Dites adieu à vos libertés les plus élémentaires, votre capacité à gagner votre vie, à votre liberté d’expression, à vos droits d’élire vos dirigeants, de prier pour Dieu, à votre capacité à défendre votre famille. Nous parlons ici des droits fondamentaux et accordés à tout un chacun que nous avons tenus pour acquis en Amérique depuis trop longtemps. Tout ça va disparaître ! »

En bref, une deuxième présidence de Trump signifie une certaine préservation de nos libertés, alors que si Biden prend le relais, je peux vous affirmer que ce sera la fin de l’Amérique comme on la conçoit.

https://www.youtube.com/embed/6jSMYY1mkhw




Nuremberg et ses idéaux oubliés : « la civilisation est la véritable partie plaignante »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir

Tribune : Jour après jour, décret après décret, nos droits inscrits dans la Constitution et dans les nombreuses conventions internationales signées depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, sont supprimés. La liberté de circuler est soumise à autorisation depuis plus de 10 mois, le droit de travailler aboli pour de nombreuses professions, l’obligation du port du masque est imposée depuis six mois, et le droit d’exprimer ses opinions limité chaque jour davantage[2] [3] [4] [5].

Le pouvoir mondialiste financier représenté chez nous par le président[6], fait appliquer les consignes dictées par l’organisme en cas de pandémie, comme dans la plupart des pays ayant signé l’accord avec l’OMS[7]. Il a suffi de déclarer une pandémie en janvier 2020 après en avoir modifié les critères, pour que la plupart des pays occidentaux obéissent à des directives pseudo-sanitaires liberticides comme le confinement policier, le masque, les faux tests PCR[8]et maintenant une vaccination expérimentale (aux dires même de Pfizer dans la rédaction de son essai publié sur clinicaltrials.gov)[9].

L’oubli de l’Histoire qu’ont instauré les pédagogues post-soixante huitards rend utile de rappeler les fondements de l’éthique médicale moderne que nos gouvernants piétinent allègrement.

Je fus un jour sidérée qu’un réanimateur pédiatrique, compétent par ailleurs, mais habitué à « AIDER » des petits patients handicapés à « partir » m’avoue ne pas connaitre le procès de Nuremberg, alors que je l’interpellais sur la « nouvelle mode » en oncologie pédiatrique depuis le début du siècle d’euthanasier les enfants considérés comme perdus[10].

Ce qui me choquait énormément, c’est que son raisonnement ignorait ou considérait sans intérêt le droit au choix de l’enfant et de ses parents. La médecine au service du malade que nous avions choisie comme vocation se transformait sous nos yeux ébahis en machine à essai thérapeutique et/ ou à décision individuelle du Dieu médecin.

A l’occasion de la cérémonie commémorative du 75ième anniversaire du procès de Nuremberg, début décembre nous avons souhaité en reparler. Les semaines passent, mais la situation s’aggrave, la dérive totalitaire s’imposant très vite, comme si nos dirigeants craignaient de ne plus avoir le temps…

Le procès de Nuremberg

« La véritable partie plaignante à la barre, c’est la civilisation », déclarait le procureur américain Robert Jackson, dans la salle d’audience 600 du tribunal, en présence de centaines de journalistes.

Alors que l’épidémie de covid ou pseudo-pandémie se meurt et n’a pas à ce jour fait plus de morts dans le monde que la grippe asiatique (2 millions de morts), la cérémonie commémorative du procès de Nuremberg s’est tenue à huis clos, sans public. Tout un symbole de lourde signification.

N’est -ce pas déjà un enterrement de première classe pour cet évènement, un des plus importants de l’histoire contemporaine que certains voudraient voir disparaitre des mémoires au nom du sempiternel ringardisation du passé. 

 Et pourtant la période troublée que nous vivons semble particulièrement bien choisie pour rappeler les bases éthiques de la civilisation que ce procès a énoncées et que nous sommes très nombreux, et singulièrement en Allemagne,[11] à vouloir consolider. La commission extraparlementaire corona fondée en juillet par les avocats Reiner Fuellmich et Viviane Fischer et al.[12] a d’emblée envisagé la mise en place à terme d’un Nuremberg du covid, et dans cette attente multiplie les plaintes contre les responsables de la mystification coronavirus, leurre pour détruire les fondements de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions et l’apprécions.

Définition des crimes

 20 NOV 1945

Les accusés doivent répondre de complot, crimes de guerre, crimes contre la paix et, pour la première fois de l’histoire, de crimes contre l’humanité. Ceux-ci sont définis comme « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux ».

 La notion de génocide ne sera, elle, reconnue dans le droit international qu’en 1948.[13] ce procès hors-norme qui s’est tenu dans une ville en ruines, mais dont le palais de justice relié à une prison était encore debout. Nuremberg, ancienne cité impériale, reste depuis la ville symbole du nazisme où Hitler tenait ses grands rassemblements et où ont été promulguées en 1935 les lois anti-juives.

Nuremberg sera le lieu de douze autres procès de responsables nazis (docteurs, ministres, militaires…). 

« Ce procès a marqué l’acte de naissance de la justice internationale, prolongée des décennies plus tard par la création de tribunaux pour juger des génocidaires rwandais ou des acteurs de la guerre en ex-Yougoslavie, puis par la mise en place de la Cour pénale internationale »

“Les idéaux de Nuremberg ont été oubliés »(france24.com)

Le 20 novembre 1945 s’ouvrait le procès de Nuremberg pour juger les responsables nazis. L’Américain Ben Ferencz fut procureur en chef du « plus grand procès de l’Histoire », et il a ensuite voué sa carrière à la création d’une cour pénale internationale.

L’extraordinaire histoire de Ben Ferencz 

À seulement 27 ans, Ben Ferencz doit rassembler les preuves qui permettront de soutenir l’accusation contre ces hommes et devient le plus jeune procureur en chef de Nuremberg directement chargé de l’un des procès spéciaux, celui de 22 membres des Einsatzgruppen, ces unités responsables du massacre de plus d’un million de civils dans les territoires occupés en Europe de l’Est.

Toute sa vie, Ben Ferencz a été hanté par la répétition d’un nouvel Holocauste, avocat engagé, militant inlassablement pour l’émergence d’une vraie justice internationale.

 Son vœu est enfin devenu réalité en 1998 avec la signature du Traité de Rome prévoyant la création de la Cour pénale internationale

 À 95 ans, toujours actif, il participe notamment à de nombreuses conférences sur la paixIl explique à France 24 que « la justice est toujours le seul moyen qui permettra à l’humanité de survivre dans les 70 prochaines années »

« Nuremberg a défini un modèle dans son ensemble. Ce qui a été réalisé était la meilleure solution : faire traduire en justice des individus responsables de crimes, de limiter le procès aux responsables et de traiter chacun équitablement sous le coup de la loi. Cela a permis de faire condamner ce qui était alors un droit national, c’est-à-dire le droit de partir en guerre quand on estime que ses intérêts nationaux sont menacés. Ce droit national s’est transformé en crime international.

Mais les guerres ont continué et les idéaux de Nuremberg, dont nous espérions qu’ils allaient influencer le reste du monde, ont été oubliés. Les États-Unis les ont eux-mêmes bafoués lorsqu’ils sont allés au Vietnam par exemple. Au lieu d’utiliser des moyens pacifiques, nous avons voulu atteindre nos objectifs par la force. Nous avons payé un prix très sévère en raison de cette erreur fatale. Nous continuons de le payer aujourd’hui. »  

 Il est très pessimiste sur le devenir de l’humanité :

 « À moins d’accepter le principe de régler les conflits pacifiquement, il n’y aura plus personne sur notre planète dans 70 ans.

La Terre sera une planète vide, comme des milliards dans l’espace. Notre capacité à tuer dépasse de loin notre capacité à créer des institutions nécessaires pour empêcher ces violences. Si nous ne changeons pas, non seulement notre manière de vivre et notre façon de penser, mais aussi les méthodes selon lesquelles nous réglons les conflits, il ne restera plus personne dans 70 ans.

Je regarderai alors en bas depuis le paradis, ou en haut depuis l’enfer ou de je ne sais où, et je dirai ‘Je vous l’avais dit’.

Le Procès des médecins ou Procès des docteurs et le programme AKTION T 4[14]

 Le procès touchant un corps social débute par celui des médecins allemands car il s’agit de la population professionnelle la plus nazifiée de l’Allemagne (plus de 50 % des médecins sont alors membres du parti nazi – SA et SS)[1].

20 des 23 accusés avaient été médecins, les trois autres étant fonctionnaires nazis. Plaidant non coupables ( car selon eux, ils agissaient au nom de la médecine de guerre), ils ont tous été accusés de plusieurs chefs : l’expérimentation médicale nazie, le Programme Aktion T4.

Les attendus du jugement, appelés improprement Code de Nuremberg, ont été à la base des principes positifs éthiques de l’expérimentation clinique, plus tard décrits dans la Déclaration d’Helsinki dont nous allons parler.

Parmi les accusés :

 Karl Brandt, autorité médicale suprême du IIIe Reich. Chargé notamment du programme Aktion T4, utilisé pour euthanasier les malades mentaux et les handicapés. Il est condamné à mort et exécuté le 2 juin 1948.

Karl Gebhardt, médecin de Heinrich Himmler et président de la Croix-Rouge allemande. Jugé pour avoir pratiqué des expériences sur les prisonniers des camps, spécialement les femmes de Ravensbrück. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Waldemar Hoven, médecin du camp de Buchenwald. Jugé pour avoir euthanasié massivement les déportés. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Joachim Mrugowsky, médecin et chef de l’Institut d’hygiène de la SS. Jugé pour expérimentation sur les prisonniers des camps. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Wolfram Sievers, dirigeant de l’Ahnenerbe. Jugé pour ses expériences mortelles sur des humains. Condamné à mort, il est exécuté le 2 juin 1948.

Herta Oberheuser, médecin qui participe à l’injection de sulfamide. Seule femme à être jugée, elle est condamnée à 20 ans de prison.

Gerhard Rose, médecin commettant des sévices sur ses patients, condamné à mort.

Sont acquittés  Kurt Blome, scientifique ayant testé des vaccins sur des prisonniers de camp de concentration. Jugé pour extermination de prisonniers malades et expériences conduites sur des êtres humains., Adolf Pokorny , dermatologue, accusé d’avoir coopéré avec les programmes de stérilisation, acquitté « pas à cause de, mais malgré sa défense » qui était d’avoir su que la méthode proposée par lui dans une lettre n’était valable.

Qu’est devenu le Tribunal ?

Le docteur canadien Donald Ewen Cameron, fut plus tard le premier président de l’association mondiale de psychiatrie, après avoir travaillé pour la CIA dans le projet d’expérimentations illégales MKULTRA.

Le rapport Green produit par le Pr Anrew Ivy devant le tribunal fut rédigé suite à un débat prévu auprès d’une commission scientifique internationale mais signé hâtivement par l’American Medical Association pour la circonstance alors que cette commission n’avait pas été réunie, cette turpitude fut soulevée par la défense des médecins allemands.

Le code de Nuremberg et l’AMM (World Medical Association)

sont nés de ce procès. La déclaration d’Helsinki énonce les principes élaborés à la suite du procès de Nuremberg appelés code de Nuremberg.

La Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains- a été adoptée par la 18e Assemblée générale de l’AMM, Helsinki, Finlande, Juin 1964 et amendée par les 29e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 1975, 35e Assemblée générale de l’AMM, Venise, Italie, Octobre 1983,

Puis 41e Assemblée générale de l’AMM, Hong Kong, Septembre 1989

48e Assemblée générale de l’AMM, Somerset West, Afrique du Sud, Octobre 1996

52e Assemblée générale de l’AMM, Edimbourg, Ecosse, Octobre 2000

53e Assemblée générale de l’AMM, Washington DC, Etats Unis, Octobre 2002 (ajout d’une note de clarification)

55e Assemblée générale de l’AMM, Tokyo, Japon, Octobre 2004 (ajout d’une note de clarification)

59e Assemblée générale de l’AMM, Séoul, République de Corée, Octobre 2008

64e Assemblée générale de l’AMM, Fortaleza, Brésil, Octobre 2013

Qu’est- ce que la déclaration d’Helsinki ?  Un tout indissociable

L’Association Médicale Mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki comme un énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains, y compris la recherche sur du matériel biologique humain et sur des données identifiables.[15]

Citons ici les énoncés exacts de la déclaration d’Helsinki.

Chaque paragraphe doit être appliqué en tenant compte de tous les autres paragraphes pertinents. Cette Déclaration s’adresse en priorité aux médecins, mais cependant les autres personnes engagées dans la recherche médicale impliquant des êtres humains à adopter ces principes.

Le serment d’Hippocrate a été remplacé par la déclaration de Genève. La déclaration de Genève a remplacé le serment d’Hippocrate, serment médical adopté par l’assemblée générale de l’Association médicale mondiale à Genève en septembre 1948. Elle a fait l’objet de 6 révisions, la dernière étant celle d’octobre 2017.

La mission du médecin est de promouvoir et de préserver la santé de l’être humain. Il exerce ce devoir dans la plénitude de son savoir et de sa conscience.

Cette déclaration s’attache spécifiquement à définir les objectifs humains de la médecine.

« la santé de mon patient prévaudra sur toutes les autres considérations » et le Code International d’Ethique Médicale déclare qu’un « médecin doit agir dans le meilleur intérêt du patient lorsqu’il le soigne ».

L’objectif premier de la recherche médicale impliquant des êtres humains :

comprendre les causes, le développement et les effets des maladies et d’améliorer les interventions préventives, diagnostiques et thérapeutiques (méthodes, procédures et traitements). Même les meilleures interventions éprouvées doivent être évaluées en permanence par des recherches portant sur leur sécurité, leur efficacité, leur pertinence, leur accessibilité et leur qualité.

La recherche médicale est soumise à des normes éthiques qui promeuvent et assurent le respect de tous les êtres humains et qui protègent leur santé et leurs droits.

Si l’objectif premier de la recherche médicale est de générer de nouvelles connaissances, cet objectif ne doit jamais prévaloir sur les droits et les intérêts des personnes impliquées dans la recherche.

Il est du devoir des médecins engagés dans la recherche médicale de protéger la vie, la santé, la dignité, l’intégrité, le droit à l’auto-détermination, la vie privée et la confidentialité des informations des personnes impliquées dans la recherche.

La responsabilité de protéger les personnes impliquées dans la recherche doit toujours incomber à un médecin ou à un autre professionnel de santé et jamais aux personnes impliquées dans la recherche même si celles-ci ont donné leur consentement.

Dans la recherche médicale impliquant des êtres humains, les médecins doivent tenir compte des normes et standards éthiques, légaux et réglementaires applicables dans leur propre pays ainsi que des normes et standards internationaux.

Les médecins qui associent la recherche médicale à des soins médicaux devraient impliquer leurs patients dans une recherche uniquement dans la mesure où elle se justifie par sa valeur potentielle en matière de prévention, de diagnostic ou de traitement et si les médecins ont de bonnes raisons de penser que la participation à la recherche ne portera pas atteinte à la santé des patients concernés.

Ce protocole devrait contenir une déclaration sur les enjeux éthiques en question et indiquer comment les principes de la présente Déclaration ont été pris en considération.

Le protocole devrait inclure des informations concernant le financement, les promoteurs, les affiliations institutionnelles, les conflits d’intérêts potentiels, les incitations pour les personnes impliquées dans la recherche et des informations concernant les mesures prévues pour soigner et/ou dédommager celles ayant subi un préjudice en raison de leur participation à la recherche.

Dans les essais cliniques, le protocole doit également mentionner les dispositions appropriées prévues pour l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique. Dans la recherche médicale comme dans la pratique médicale courante, la mise en œuvre de la plupart des méthodes diagnostiques, thérapeutiques et de prévention expose à des risques et à des contraintes.

L’investigateur doit être attentif aux dispositions éthiques, légales et réglementaires applicables à la recherche sur les sujets humains dans son propre pays ainsi qu’aux règles internationales applicables. Aucune disposition nationale d’ordre éthique, légal et réglementaire ne doit conduire à affaiblir ou supprimer les mesures protectrices énoncées dans la présente déclaration.

Comités d’éthique de la recherche

Le protocole de recherche doit être soumis au comité d’éthique de la recherche concerné pour évaluation, commentaires, conseils et approbation avant que la recherche ne commence. Ce comité doit être transparent dans son fonctionnement, doit être indépendant du chercheur, du promoteur et de toute autre influence indue et doit être dûment qualifié. Il doit prendre en considération les lois et réglementations du ou des pays où se déroule la recherche, ainsi que les normes et standards internationaux, mais ceux-ci ne doivent pas permettre de restreindre ou exclure l’une des protections garanties par la présente Déclaration aux personnes impliquées dans la recherche.

  Le comité doit avoir un droit de suivi sur les recherches en cours. Le chercheur doit fournir au comité des informations sur le suivi, notamment concernant tout évènement indésirable grave. Aucune modification ne peut être apportée au protocole sans évaluation et approbation par le comité. A la fin de la recherche, les chercheurs doivent soumettre au comité un rapport final contenant un résumé des découvertes et des conclusions de celle-ci.

Vie privée et confidentialité

 Toutes les précautions doivent être prises pour protéger la vie privée et la confidentialité des informations personnelles concernant les personnes impliquées dans la recherche.

Consentement éclairé

La participation de personnes capables de donner un consentement éclairé à une recherche médicale doit être un acte volontaire. Bien qu’il puisse être opportun de consulter les membres de la famille ou les responsables de la communauté, aucune personne capable de donner un consentement éclairé ne peut être impliquée dans une recherche sans avoir donné son consentement libre et éclairé.

Les études sur l’être humain doivent être conduites par des personnes scientifiquement qualifiées et sous le contrôle d’un médecin compétent. La responsabilité à l’égard d’un sujet inclus dans une recherche doit toujours incomber à une personne médicalement qualifiée et non au sujet, même consentant.

Toute étude doit être précédée d’une évaluation soigneuse du rapport entre d’une part, les risques et les contraintes et d’autre part, les avantages prévisibles pour le sujet ou d’autres personnes. Cela n’empêche pas la participation à des recherches médicales de volontaires sains. Le plan de toutes les études doit être accessible.

La personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche doit être informé de son droit de refuser d’y participer ou de s’en retirer à tout moment sans mesure de rétorsion. Une attention particulière devrait être accordée aux besoins d’informations spécifiques de chaque personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche ainsi qu’aux méthodes adoptées pour fournir les informations.

Lorsque le médecin ou une autre personne qualifiée en la matière a la certitude que la personne concernée a compris les informations, il doit alors solliciter son consentement libre et éclairé, de préférence par écrit. Si le consentement ne peut pas être donné par écrit, le consentement non écrit doit être formellement documenté en présence d’un témoin.

Toutes les personnes impliquées dans des recherches médicales devraient avoir le choix d’être informées des conclusions générales et des résultats de celles-ci.

Lorsqu’il sollicite le consentement éclairé d’une personne pour sa participation à une recherche, le médecin doit être particulièrement attentif lorsque cette dernière est dans une relation de dépendance avec lui ou pourrait donner son consentement sous la contrainte. Dans ce cas, le consentement éclairé doit être sollicité par une personne qualifiée en la matière et complètement indépendante de cette relation.

Personnes incapables ou inconscientes

Lorsque la recherche implique une personne incapable de donner un consentement éclairé, le médecin doit solliciter le consentement éclairé de son représentant légal.

Les personnes incapables ne doivent pas être incluses dans une recherche qui n’a aucune chance de leur être bénéfique sauf si celle-ci vise à améliorer la santé du groupe qu’elles représentent, qu’elle ne peut pas être réalisée avec des personnes capables de donner un consentement éclairé et qu’elle ne comporte que des risques et des inconvénients minimes.

Lorsqu’une personne considérée comme incapable de donner un consentement éclairé est en mesure de donner son assentiment concernant sa participation à la recherche, le médecin doit solliciter cet assentiment en complément du consentement de son représentant légal.

Le refus de la personne pouvant potentiellement être impliquée dans la recherche devrait être respecté.   La recherche impliquant des personnes physiquement ou mentalement incapables de donner leur consentement, par exemple des patients inconscients, peut être menée uniquement si l’état physique ou mental empêchant de donner un consentement éclairé est une caractéristique nécessaire du groupe sur lequel porte cette recherche.

Dans de telles circonstances, le médecin doit solliciter le consentement éclairé du représentant légal. En l’absence d’un représentant légal et si la recherche ne peut pas être retardée, celle-ci peut être lancée sans le consentement éclairé. Dans ce cas, le protocole de recherche doit mentionner les raisons spécifiques d’impliquer des personnes dont l’état les rend incapables de donner leur consentement éclairé et la recherche doit être approuvée par le comité d’éthique de la recherche concerné. Le consentement pour maintenir la personne concernée dans la recherche doit, dès que possible, être obtenu de la personne elle-même ou de son représentant légal.

Lorsque le consentement ne peut être obtenu sous forme écrite, la procédure de recueil doit être formellement explicitée et reposer sur l’intervention de témoins.

Informations détaillées à fournir au participant

Le médecin doit fournir des informations complètes au patient sur la nature des soins liés à la recherche. Le refus d’un patient de participer à une recherche ou sa décision de s’en retirer ne doit jamais nuire à la relation patient-médecin.

Pour la recherche médicale utilisant des tissus ou des données d’origine humaine, telles que les recherches sur tissus et données contenues dans les biobanques ou des dépôts similaires, les médecins doivent solliciter le consentement éclairé pour leur analyse, stockage et/ou réutilisation. Il peut se présenter des situations exceptionnelles où il est impraticable, voire impossible d’obtenir le consentement. Dans de telles situations, la recherche peut être entreprise uniquement après évaluation et approbation du comité d’éthique de la recherche concerné.

Utilisation de placebo

Les bénéfices, les risques, les inconvénients, ainsi que l’efficacité d’une nouvelle intervention doivent être testés et comparés à ceux des meilleures interventions avérées, sauf dans les circonstances suivantes :

Lorsqu’il n’existe pas d’intervention avérée, l’utilisation de placebo, ou la non-intervention, est acceptable ; ou bien lorsque pour des raisons de méthodologie incontournables et scientifiquement fondées l’utilisation de toute intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, l’utilisation d’un placebo, ou la non-intervention, est nécessaire afin de déterminer l’efficacité ou la sécurité d’une intervention, et lorsque les patients recevant une intervention moins efficace que la meilleure éprouvée, un placebo, ou une non-intervention, ne courent pas de risques supplémentaires de préjudices graves ou irréversibles du fait de n’avoir pas reçu la meilleure intervention éprouvée.

« Le plus grand soin doit être apporté afin d’éviter tout abus de cette option », dont on décèle immédiatement les dangers….

Conditions de l’accès à l’intervention testée après l’essai clinique

« En prévision d’un essai clinique, les promoteurs, les chercheurs et les gouvernements des pays d’accueil devraient prévoir des dispositions pour que tous les participants qui ont encore besoin d’une intervention identifiée comme bénéfique dans l’essai puissent y accéder après celui-ci.

Cette information doit également être communiquée aux participants au cours du processus de consentement éclairé. »

Enregistrement des recherches, publication et dissémination des résultats

Toute recherche impliquant des êtres humains doit être enregistrée dans une banque de données accessible au public avant que ne soit recrutée la première personne impliquée dans la recherche.

   Les chercheurs, auteurs, promoteurs, rédacteurs et éditeurs ont tous des obligations éthiques concernant la publication et la dissémination des résultats de la recherche. Les chercheurs ont le devoir de mettre à la disposition du public les résultats de leurs recherches impliquant des êtres humains. Toutes les parties ont la responsabilité de fournir des rapports complets et précis. Ils devraient se conformer aux directives acceptées en matière d’éthique pour la rédaction de rapports. Les résultats aussi bien négatifs et non concluants que positifs doivent être publiés ou rendus publics par un autre moyen. La publication doit mentionner les sources de financement, les affiliations institutionnelles et les conflits d’intérêts. Les rapports de recherche non-conformes aux principes de la présente Déclaration ne devraient pas être acceptés pour publication.

Principes applicables à la recherche médicale conduite au cours d’un traitement

Dans le cadre du traitement d’un patient, faute d’interventions avérées ou faute d’efficacité de ces interventions, le médecin, après avoir sollicité les conseils d’experts et avec le consentement éclairé du patient ou de son représentant légal, peut recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie, rétablir la santé ou alléger les souffrances du patient.

Cette intervention devrait par la suite faire l’objet d’une recherche pour en évaluer la sécurité et l’efficacité. Dans tous les cas, les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.

Le médecin ne peut mener une recherche médicale au cours d’un traitement que dans la mesure où cette recherche est justifiée par un possible intérêt diagnostique, thérapeutique ou de prévention. Quand la recherche est associée à des soins médicaux, les patients se prêtant à la recherche doivent bénéficier de règles supplémentaires de protection.

Les avantages, les risques, les contraintes et l’efficacité d’une nouvelle méthode doivent être évalués par comparaison avec les meilleures méthodes diagnostiques, thérapeutiques ou de prévention en usage. Cela n’exclut ni le recours au placebo ni l’absence d’intervention dans les études pour lesquelles il n’existe pas de méthode diagnostique, thérapeutique ou de prévention éprouvée.

Tous les patients ayant participé à une étude doivent être assurés de bénéficier à son terme des moyens diagnostiques, thérapeutiques et de prévention dont l’étude aura montré la supériorité. (Note explicative)

Le médecin doit donner au patient une information complète sur les aspects des soins qui sont liés à des dispositions particulières du protocole de recherche. Le refus d’un patient de participer à une étude ne devra en aucun cas porter atteinte aux relations que le médecin entretient avec ce patient.

Lorsqu’au cours d’un traitement, les méthodes établies de prévention, de diagnostic ou de thérapeutique s’avèrent inexistantes ou insuffisamment efficaces, le médecin, avec le consentement éclairé du patient, doit pouvoir recourir à des méthodes non éprouvées ou nouvelles s’il juge que celles-ci offrent un espoir de sauver la vie, de rétablir la santé ou de soulager les souffrances du malade. Ces mesures doivent, dans toute la mesure du possible, faire l’objet d’une recherche destinée à évaluer leur sécurité et leur efficacité. Toute nouvelle information sera consignée et, le cas échéant, publiée. Les autres recommandations appropriées énoncées dans la présente déclaration s’appliquent.

En conclusion, ces rappels de conventions signées par la France et la grande majorité des pays devraient être lus et relus soigneusement par chacun d’entre nous, et particulièrement si nous sommes amenés à autoriser une recherche chez une autre personne comme un ainé en EHPAD, un enfant amené à être inclus dans un essai thérapeutique pour un cancer, ou encore un parent comateux en réanimation incapable de donner un consentement.

Des décisions lourdes qui entacheront le reste de votre vie et pas seulement celle du patient concerné. Comme les familles qui ont donné accord à l’euthanasie d’un proche, dans un moment de détresse et donc de faiblesse et qui ne s’en remettent jamais….

Bref, certains résidents d’EHPAD auraient reçu un document d’une cinquantaine de pages avant accord pour essai du vaccin expérimental Pfizer (selon les termes du laboratoire dans sa présentation sur  le site officiel américain clinicaltrials.gov). Tant mieux ! Et qu’ils les lisent ou au moins leurs proches ! Arrêtons, dans la foulée de certains ministres de prendre les résidents d ‘Ehpad pour des débiles. Même si certains souffrent de démence sénile, d’autres ont choisi ces établissements pour ne pas vivre seuls et être aidés dans leurs activités motrices. Ils ne savaient pas ce que certains d’entre eux allaient endurer, en particulier de perdre leurs droits de citoyens. Le chantage que certains subissent pour accepter le vaccin anticovid est inacceptable : si vous refusez la piqûre, vous resterez isolé dans votre chambre, privé des activités collectives et des visites de vos proches.[16]

 La longueur du document a fait curieusement  rire des commentateurs des médias,  un peu trop rapidement. Je leur conseille de se plonger dans le code de Nuremberg, ou s’ils préfèrent, le livre de Bruno Halioua sur le procès des médecins de Nuremberg ou encore « la resistible ascension d’ Arturo-UI de Bertold Brecht[17].

Il est des tragédies dont il faut garder souvenir pour tenter d’éviter, ou au moins minorer les malheurs à venir.   

 « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. »[18]

[Notes]

[1] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire (france24.com)

[2] C’est ainsi que certains médecins sont poursuivis par l’ordre pour avoir émis des opinions qui déplaisent au pouvoir

[3] Qu’une radio (RMC) est condamnée par le CSA pour n’avoir pas appliqué l’« obligation de maîtrise de l’antenne » face à un médecin qui rappelait que l ’efficacité de la chloroquine contre le covid était démontrée, ce que vient pourtant de confirmer la plus haute juridiction Italienne

[4] Que certains journaux sont menacés de perdre le statut de presse s’ils continuent de critiquer le dogme officiel

[5] [VIDEO] Debriefing Me Ludot : Dr Delepine, son référé sur la liberté d’expression des médecins (francesoir.fr)

[6] Comme au Canada par le premier ministre

[7] Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr)

[8] Procédures internationales en cours sur le TEST PCR contre fabricants et politiques – Docteur Delépine (nicoledelepine.fr) ; recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[9] Vaccin génique : essai thérapeutique à grande échelle, vous êtes le cobaye (francesoir.fr)

[10] Cf ma conférence à l’institut Bull en 2013 euthanasie pédiatrie – Bing

[11] Très marqués par le passé allemand de leurs grands-parents et le poids du nazisme qu’ils portent encore sur leurs épaules. Les allemands de l’est ont eux connus les affres de la dictature et de l’interdiction de parler, même à voix basse ou/et à son voisin et ne veulent à aucun prix revivre quelque chose qui y ressemblerait. De nombreux témoignages d’allemands en guerre contre la fraude covid nous sont parvenus.

[12] Christian Drosten : l’heure des comptes ? (francesoir.fr)

[13] Il y a 75 ans, s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire Publié le : 20/11/2020

[14] Officiellement (The United States of America v. Karl Brandt, et al.) l’été le premier des douze procès pour crimes de guerre fait par les autorités américaines dans leur zone d’occupation en Allemagne, à Nuremberg, après la fin de la Seconde Guerre mondiale

[15] Déclaration d’Helsinki de L’AMM – Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains – WMA – The World Medical Association

[16] Ce qui prouve que personne ne pense que les vaccinés seraient totalement protégés car sinon pourquoi éloigner les non vaccinés ?

[17] Une pièce qui démonte les mécanismes de la montée du totalitarisme, et dont le personnage central Arturo Ui s’inspire à la fois de l’ascension d’Hitler et de Richard III. Profitant du déclin du Trust du Chou-Fleur, ce petit gangster crevant d’ambition, propose aux marchands de légumes victimes du racket un nouveau système de protection…La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Bertold Brecht : tirade d’Arturo Ui | La Compagnie Affable

[18] In 17

Auteur(s): Nicole Delépine pour FranceSoir




Claire Edouards, retraitée de l’ONU, balance tout sur le plan élitiste et génocidaire Covid-19 + 5G + vaccins

[Source : Pro Fide Catholica via Qactus]

Cette Dame s’appelle CLAIRE EDWARDS, elle a travaillé à l’O.N.U. et dénonce ce qu’elle a pu constater de la mise en œuvre du PLAN EUGÉNISTE contre LES PEUPLES par LE COVID-19.

Claire Edwards membre de l’ONU en tant que rédactrice et formatrice en écriture interculturelle de 1999 à 2017. Elle cite tous les noms des responsables de cette mascarade Covid-19.

Depuis mai 2018, Claire Edwards collabore avec Arthur Firstenberg pour la publication de l’Appel international pour arrêter la 5G sur Terre et dans l’espace. (www.5gspaceappeal.org).

Elle explique très clairement que les personnes ne sont pas « malades du COVID-19 », MAIS elles sont impactées par les symptômes des EXPOSITIONS AUX RADIATIONS ÉLECTRO-MAGNÉTIQUES 5G (Exposure to Electromagnetic Radiation = EMR)

Elle cite « LA FINE ÉQUIPE » en charge de ce GÉNOCIDE.

La vidéo de cette Dame a été, bien évidemment, censurée sur You Yube.

Elle n’est active que sur ODYSEE.

La traduction en Français a été réalisée.

Bonne écoute à vous tous.

En téléchargement :

https://cdn.lbryplayer.xyz/api/v3/streams/free/Claire-Edwards-d%C3%A9nonce-le-g%C3%A9nocide-du-Covid—vid%C3%A9o-censur%C3%A9e-sur-YouTube/46164c7499c90a9f54ec9eb7b00d6b81c24bc698/2a1faf

Ou

https://t.co/k08duHELtr?amp=1


[Voir aussi sur le blogue Nouveau Monde de nombreux articles et éléments de preuves sur ces questions :

Et notamment :




Trump cible les conspirateurs

[Source : Radio-Québec]

Ça va chauffer aux États-Unis, les hauts-échelons de l’administration Obama, OBAMA INCLUS, vont faire face à des accusations de Haute Trahison impliquant la peine de mort.

https://youtu.be/GgdUMVkUKfw




Les lendemains d’une lettre ouverte qui a fait du bruit

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Frédéric Vidal pour FranceSoir

La lettre ouverte aux journalistes de France et d’ailleurs semble avoir attisé les réseaux sociaux et quelques journalistes.

Si 99 % des réactions ont été très positives et je remercie leurs auteurs pour ce soutien massif, parmi les 1 % restants, certains ont soulevé plus ou moins poliment la question des statistiques sur laquelle, pour être franc, je les attendais un peu. Une petite mise au point s’impose donc.

Car c’est bien sur les chiffres de l’INSEE que je m’appuie pour dire que le COVID-19 est à ce jour un non-événement statistique. Entendez par-là qu’il n’y a pas de surmortalité significative en 2020 en France par rapport aux décennies précédentes. Ceux qui m’ont parfois brutalement contredit n’ont à l’évidence rien vérifié d’eux-mêmes, ils ont gobé la propagande telle quelle et en ont fait la leur. Ce point est capital, parce que lorsqu’on élimine ce sur quoi s’appuie la politique de la peur, plus rien de cette politique ne devrait avoir le moindre sens sous l’angle de vue strictement sanitaire.

Il convient donc d’être factuel. Lorsqu’on observe la courbe ci-dessous, on place d’un coup d’œil l’année 2020 et son pic de mars/avril dans son ensemble par rapport aux 70 dernières années. Vous retrouverez les concordances de cette courbe dans les tableaux visibles un peu plus bas. N’oublions pas que depuis 10 ans la mortalité annuelle augmente avec plus de 600.000 morts en France, en raison d’un vieillissement graduel de la population et l’arrivée de la génération des premiers baby-boomers à l’âge moyen de la mortalité, comme le montre la seconde courbe ci-dessous.

Ce qui est particulièrement significatif et édifiant, c’est de regarder la situation statistique officielle (INSEE) qui a conduit au premier confinement. Il est donc pertinent d’éplucher le premier trimestre 2020 et pourquoi pas même les 4 premiers mois.

Cela demande une certaine persévérance pour dénicher dans les méandres du site de l’INSEE ce qui nous intéresse là et ne pas se contenter des interprétations orientées du dossier COVID proposé à l’accueil.

Étant d’un esprit prudent par les temps qui courent, j’ai sauvegardé le contenu des pages édifiantes, dont voici quelques copies d’écran (valeur pour mille habitants).
Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/000436395

Le 17 Mars 2020 on a donc confiné la France entière pour la première fois de son histoire, sous prétexte d’une pandémie terrifiante qui surchargeait les hôpitaux et allait décimer la population. Si le gouvernement « laissait circuler le virus », c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », assénait E. Macron, quelques mois après que l’Imperial College à Londres ait informé en Mars le conseil scientifique français d’une fourchette de 300 à 500.000 morts…

Logiquement, la situation des semaines qui précédent le 17 mars ont conduit à cette décision historique. Examinons donc les statistiques de l’INSEE de janvier, février et mars qui ont pu justifier le début de cette dictature sanitaire.

Ne reste qu’à sortir la calculette, additionner les nombres, faire la moyenne sur ces 3 mois et ramener en pourcentage le nombre de décès du premier trimestre. Calcul élémentaire que n’importe qui peut vérifier.

Pourcentage des décès du premier trimestre sur la population :

2020 = 1,04 %
2019 = 1,06 %
2018 = 1,06 %
2017 = 1,05 %

Si l’on inclut avril en plus, où déjà l’on ratissait très large sur l’étiquetage COVID des décès liés à d’autres causes, dont tous ceux de la grippe saisonnière, on obtient ceci :

2020 = 1,09 %
2019 = 1 %
2018 = 1,03%
2017 = 1 %

En remontant un peu plus loin dans le temps, de manière non exhaustive, la situation devient « catastrophique » selon les critères actuels :

1985 = 1,11 %
1978 = 1,13 %

La planète s’est-elle arrêtée de tourner en 1978 et 1985 ? S’est-elle arrêtée aussi en 2017, 2018 et 2019 ? Ne faut-il pas chercher ailleurs les causes de cette mise en confinement qui a ruiné l’économie, la santé et les libertés fondamentales ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et les faits, même complotistes, sont têtus. « Fake News » chantent en chœur les journalistes et les trolls du web qui n’ont apparemment rien vérifié par eux-mêmes ou l’on fait et se sont tus. Ne nous y trompons pas, ce syndrome de la pensée unique est plus qu’un syndrome. C’est une pathologie pour certains, une doctrine pour d’autres.

Autre vérification pertinente, si l’on compare les pics hivernaux sur janvier/février/mars de chaque année, on voit qu’entre 1975 et 2020 il y a 8 années très comparables à 2020 dont 5 égales ou pires (en rouge). Ramené là aussi en pourcentage, le pic de mars/avril 2020 est de 0,103 % de mortalité. Je vous laisse comparer :

– 2020 : 0,103 %
– 2017 : 0,102 %
– 1997 : 0,100 %
– 1985 : 0,103 %
– 1984 : 0,102 % (pic sur 2 mois consécutifs ! Soit plus de morts)
– 1980 : 0,101 %
– 1978 : 0,107 %
– 1976 : 0,103 % (pic sur 2 mois consécutifs ! Soit plus de morts)
– 1975 : 0,104 %

Quelqu’un se souvient-il qu’on ait arrêté le monde ces années-là, instaurant une dictature politico-sanitaire, ruinant les économies, la santé des gens et sabotant leurs libertés les plus essentielles ? Les faits sont décidément têtus.

À ce constat s’ajoute le fait statistique aggravant que l’âge médian de la population a toujours reculé pour atteindre 41 ans en 2020. Pour le dire autrement, on mourait davantage avant avec une population plus jeune, qu’en 2020 avec une population plus âgée. Et ne parlons pas du fait que ceux qui ont déclenché la maladie survivent à plus de 99 %.

Voilà pour les stats. Pour finir sur ce point, rappelons que les preuves s’accumulent que les chiffres COVID sont gonflés de toutes sortes de décès relevant d’autres causes, dont tous ceux de la grippe qui ont statistiquement disparu cette année. Ce qui signifie que tous les chiffres que vous venez de voir sont officiels, mais à l’évidence bidonnés.

La seconde arme de la peur sur laquelle s’articule la dictature sanitaire est le test de dépistage PCR

Là, ça ira vite. Pour faire court, selon un grand nombre de professionnels de la santé à travers le monde et selon son inventeur lui-même, qui n’ont pas de conflits d’intérêts contrairement à ceux qui hantent quotidiennement les plateaux TV, ce test n’a aucune validité. Et la question se pose du pourquoi avoir choisi ce test et pas un autre ?

https://www.youtube.com/embed/57YQjM5_30E

Son inventeur, Karry Mullis, l’expliquait déjà en 1997, n’en déplaise au journal Le Monde à qui ça semble avoir échappé lorsqu’il a affirmé que cette information était un fake, mais qui a tout de même fini par publier dans une tribune le 7 Novembre 2020 que ce test était « un non-sens épidémiologique ». Karry Mullis est mort en août 2019, juste avant le début de l’apparition du COVID.

Les faux-positifs sont d’autant plus nombreux qu’au-delà de 30 cycles le test est déjà très douteux et qu’au-delà de 35 cycles il révèle à peu près n’importe quoi, y compris des résidus de virus mort qui sont autant de faux positifs. En France on pratique entre 40 et 45 cycles selon le conseil scientifique ! Ce qui a été dénoncé par plusieurs spécialistes et journalistes comme un test qui fournit jusqu’à 90 % de faux positifs (New York Times du 02/09)… Pour rappel, un cycle est une amplification d’une partie du génome x fois, un peu comme un microscope grossit x fois. On attend toujours des arguments de la part des détracteurs.

Pour en finir, une dernière petite courbe édifiante des pandémies de 1857 à 2020, du genre de celles qu’on ne voit pas à la télé :

Le matraquage médiatique quotidien des chiffres de la peur basés sur une réalité imaginaire, est aujourd’hui le bras armé d’une politique terroriste. Et je pèse mes mots.

Toute cette politique de la terreur s’appuie sur des statistiques manipulées et un test inadapté, offrant une manipulation aisée sur laquelle on peut jouer à la baisse ou à la hausse en fonction des besoins du moment. Cette politique que veulent pérenniser les pouvoirs, ne fructifie à ce jour que grâce à la complicité des médias de masse qui l’alimentent sans répit, tout en dissimulant les décrets passés, la nature des projets de loi en discussion et tout en essayant de contrer leurs contradicteurs sans arguments sérieux et souvent sans argument du tout. Le projet de loi que vient de retirer provisoirement le gouvernement est le sceau d’une dictature. En voici un extrait, ne perdez pas de vue que ce n’est plus un décret mais une loi :

Art. L. 3131‑9 : « 6° Le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues aux 1° à 5°, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif. Le décret mentionné au deuxième alinéa du présent article précise l’étendue de cette obligation ainsi que ses modalités d’application s’agissant notamment des catégories de personnes concernées. »

Cette guerre mondiale contre les peuples, là aussi je pèse mes mots, est avant tout une guerre de l’information. Et ceux qu’ils redoutent le plus sont ceux qu’ils nomment « complotistes », qui de plus en plus nombreux, délaissant leur vie privée et leur travail, se relaient partout pour faire circuler la vérité en lieu et place des journalistes.

À ce jour le seul virus massivement dangereux est celui de la propagande. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut baisser la garde sur le plan sanitaire, surtout au moment où l’une des plus grandes usines de fabrication d’hydroxychloroquine vient de brûler…

Le COVID-21 pointe en effet déjà son nez et il n’est pas exclu que la nature et la qualification du danger changent. D’autant qu’au moment où j’écris ces lignes, il semble se passer quelque chose de significatif en Chine. Scénarisation ou réalité, l’avenir nous le dira.

Le point positif, c’est que de plus en plus de gens en perte de liberté vont finir par se demander d’où sortent soudainement tous ces virus et leurs mutations, qui servent si bien l’avènement précipité du Nouvel Ordre Mondial annoncé depuis des années, calqué sur le modèle de crédit social et de surveillance numérique du parti communiste chinois.

Chaque nation fait face comme elle peut aux techniques de manipulation des masses à l’œuvre. Mon opinion du moment est que la France n’a pas encore touché le fond, mais que ça ne saurait tarder et que ce sera là l’opportunité de se relever pacifiquement et de commencer à assécher le marais.

Pour terminer, quelques critiques parfois violentes, mais toujours sans arguments, ont été formulées quant à mon allusion à la pédocriminalité institutionnalisée. Il est toujours désolant de constater une telle ignorance du sujet quand tant sont morts à travers le monde d’avoir essayé de la révéler. A leur décharge, je conçois bien toutefois que des esprits sains ne peuvent imaginer pareille ignominie. 

Je n’y répondrai pas aujourd’hui. Cela nécessite un article à part entière et même plusieurs, tant le sujet est vaste et nécessite de la rigueur. Le temps est venu de le faire. Croyez-moi ou pas, ça ne fait que commencer.
 

Frédéric Vidal est un ancien journaliste.

Auteur(s): Frédéric Vidal pour FranceSoir




Le Top 5 des actualités les plus réprimées en 2020

[Source : Aube Digitale]

[Auteur : Frank D. Miele]

À l’époque, lorsque j’étais rédacteur en chef du Daily Inter Lake à Kalispell, dans le Montana, j’appréciais le rituel de fin d’année qui consistait à voter dans le sondage de l’Associated Press sur les dix meilleurs articles d’actualité.

Lorsque j’ai commencé à participer en 2000, ma liste comprenait beaucoup d’articles identiques à ceux qui figuraient sur la liste finale de l’AP, bien que souvent avec des différences de classement. Mais lorsque j’ai pris ma retraite en 2018, ma vision de l’actualité avait fortement divergé de celle du consensus de l’AP. Je suis devenu une sorte de mouche du coche à ce moment-là, remettant en question ce qui semblait être un parti pris de gauche de plus en plus transparent dans les reportages grand public.

Cette divergence a probablement été amplifiée par la candidature de Donald Trump en 2016 et par la lumière qu’il avait jetée sur les Fake News, mais mon désenchantement à l’égard de ma profession n’a cessé de croître depuis des années, comme le montre mon livre “La Matrice Médiatique : Et si tout ce que vous savez était faux ?”

Pourtant, il n’est pas possible que, il y a encore quatre ans, j’aie pu prédire à quel point les médias deviendraient terriblement irresponsables d’ici 2020. Les grands journaux remportent des prix Pulitzer pour des reportages manifestement faux sur des sujets tels que la “collusion russe”. Pendant ce temps, les oligarques de la Silicon Valley se sont autoproclamés censeurs – avertissant le peuple américain de ne pas lire ou regarder quoi que ce soit qui n’a pas été “vérifié par les faits” par leur police de la pensée triée sur le volet.

La situation est devenue si mauvaise qu’il ne vaut plus la peine de classer les meilleures informations de l’année parce que si peu de choses sont couvertes par les nouvelles et si beaucoup de ces informations sont passées sous silence comme une “théorie du complot”. C’est pourquoi je vous présente la première présentation annuelle de Heartland Diary USA sur “La dernière chance de se réveiller et de sentir les nouvelles qu’ils ont essayé de tuer”.

Voici donc les cinq actualités les plus importantes reprimées de l’année 2020. Pardonnez-moi de ne pas entrer dans les détails, mais plus je m’approche de la vérité, plus il est probable que Google, Twitter et Facebook enterrent aussi mon article.

5) La mystérieuse mutation des confinements :

Quelqu’un a-t-il déjà compris pourquoi il est acceptable que les employés des épiceries restent au travail pendant une pandémie internationale tout en répondant aux besoins de l’ensemble de la population sans autre restriction que le port d’un masque, mais qu’il est considéré comme dangereux que les gymnases ouvrent ou, plus ridicule encore, que quiconque autre que les conjoints des gouverneurs prenne leur bateau pour faire un petit tour autour du lac ? Il semble que le verrouillage peut se transformer en ce qui convient aux politiciens. Les effets inégaux de l’embargo sur les différents États et les différents secteurs ont entraîné le déplacement de billions de dollars de capitaux d’une manière qui remodèlera l’économie pour les générations à venir, mais nous ne sommes pas censés en parler.

4) L’Hydroxychloroquine :

Si vous savez quelque chose sur ce médicament, c’est probablement qu’un type en Arizona est mort après l’avoir ingéré, et que le président Trump en est peut-être responsable d’une manière ou d’une autre. Eh bien, comme on dit, un peu de connaissance est une chose dangereuse. Le type en Arizona n’a pas pris d’hydroxychloroquine ; il a pris un nettoyant pour aquarium appelé phosphate de chloroquine. Et Trump n’a jamais dit à personne de prendre ni le médicament ni le nettoyant pour aquarium. Il a juste dit que l’hydroxychloroquine était un traitement prometteur contre le COVID-19. Bien sûr, dès qu’il l’a dit, les universitaires radicaux de gauche qui contrôlent les revues médicales et les associations ont averti que l’hydroxychloroquine n’avait aucun avantage en tant que traitement et qu’elle était potentiellement dangereuse, même si elle avait été utilisée sans danger contre la malaria et divers syndromes de déficience immunitaire pendant des décennies. Heureusement, de nombreux médecins qui connaissaient bien ce médicament ont continué à l’utiliser comme thérapie dans les premiers stades des infections du COVID, et de nombreux patients dans le monde entier ont ainsi été épargnés des effets les plus désastreux du virus. Ne vous attendez pas à lire le New York Times à ce sujet.

3) La victoire du vaccin de Trump :

Bien que le président ait été dépeint comme un opposant à la science, c’est le soutien de son administration qui a permis de passer le plus rapidement possible de la découverte du virus au vaccin viral – essentiellement en moins d’un an. Alors même que les démocrates de la Chambre sont sur le point de lancer des enquêtes sur les prétendus crimes contre l’humanité de Trump pour avoir été président pendant la crise du COVID, des vies sont sauvées grâce à ses politiques. Ne vous attendez pas à en entendre parler dans les grands médias, qui ont passé une grande partie de l’année 2020 à ridiculiser Trump pour ses prédictions pressenties selon lesquelles un vaccin serait développé d’ici la fin de l’année.

2) L’ordinateur portable de Hunter Biden :

La possibilité d’enterrer l’histoire de Hunter Biden tout au long de la campagne présidentielle de 2020 est l’une des plus grandes victoires de l’histoire de la propagande. Hunter est le fils de l’ancien vice-président Joe Biden, et son passé reconnu de toxicomane est désormais considéré comme son point fort. La commission sénatoriale de la sécurité intérieure a trouvé de nombreuses preuves que Hunter a fait gagner des centaines de millions de dollars à la famille Biden en vendant l’accès à son père. Ainsi, lorsque l’ordinateur portable de Hunter est apparu avec des preuves incriminantes à la première personne, il était assez évident que Joe Biden avait beaucoup de réponses à donner. Sauf que les médias ne lui ont jamais fait répondre de quoi que ce soit. Il a préféré se reposer sur l’affirmation bizarre de 50 anciens responsables des services de renseignement américains selon laquelle les preuves évidentes de collusion étrangère sur l’ordinateur portable de Hunter avaient toutes les caractéristiques d’une campagne de “désinformation russe”. C’était un non-sens errant. Reporters, lisez les e-mails !

1) La fraude électorale :

Il s’est avéré que tout ce qui s’est passé en 2020 avant le 3 novembre n’était que le prologue de la plus grande tromperie de l’histoire américaine – à savoir le détournement d’une élection présidentielle par des moyens à la fois légaux et illégaux. Plus important encore, chaque État qui a modifié ses procédures électorales sans le consentement de son corps législatif a enfreint la Constitution américaine. C’est pourquoi les républicains prévoient de contester le vote du Collège électoral le 6 janvier. Que vous aimiez Donald Trump ou non ne devrait pas avoir d’importance. Soit vous respectez la Constitution, soit vous ne la respectez pas. Le fait que Trump ait augmenté son soutien dans presque tous les groupes démographiques depuis 2016 et qu’il ait pourtant perdu l’élection restera apparemment un mystère car le parti démocrate, avec l’aide de républicains faibles, est déterminé à poursuivre la mascarade selon laquelle Joe Biden est un homme d’État âgé bien-aimé encore plus populaire que Barack Obama.

Je devrais ajouter une clause de non-responsabilité ici. Ma liste ne sera pas la vôtre. Nous sommes en 2020, et il y a beaucoup de suppressions à faire.

Vous êtes donc invités à soumettre vos propres contributions dans la section des commentaires ci-dessous. En attendant, pour compléter mon Top 10, voici d’autres articles importants supprimés en 2020 :

  • Les liens communistes avec Antifa et Black Lives Matter ;
  • Comment le canular russe a été exposé mais est resté impuni ;
  • Comment la politique d’un certain gouverneur de l’État de New York a conduit à des milliers de décès liés au COVID dans des maisons de retraite ;
  • La campagne réussie du milliardaire George Soros pour subvertir la jurisprudence américaine en élisant des procureurs de district pro-criminels ;
  • Et bien sûr la suppression de l’actualité elle-même.

Traduction de RealClearPolitics.com par Aube Digitale


À propos de l’auteur

Frank D. Miele est un chroniqueur conservateur à RealClearPolitics.com. Il est également le modérateur de www.HeartlandDiaryUSA.com. Il a travaillé en tant que journaliste communautaire primé pendant presque quatre décennies, dont 34 ans au Daily Inter Lake à Kalispell, Montana, où il a été rédacteur en chef de 2000 à 2018. La rubrique « Editor’s 2 Cents » de Miele a été régulièrement publiée dans le journal de 2004 à 2018 et lui a valu un large public parmi les conservateurs à travers le pays. Il vit avec sa femme et ses enfants à Kalispell. Pour mémoire, il n’est pas lié à Frank Miele qui est le rédacteur en chef du magazine Skeptic.




Message du Professeur Perronne sur les vaccins contre la Covid-19 !

[Source : Médias-Presse-Info]

Chers amis,

La France, qui vit un cauchemar depuis des mois, se réveille.

Dans beaucoup de villes de notre beau pays, le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie.

En tant que médecin, spécialiste des maladies infectieuses et ayant été président de nombreuses instances ou conseils de santé publique, y compris sur les vaccins, je mesure chaque jour les incertitudes générant la peur et le désarroi croissant de nos concitoyens. Je prends le risque d’être à nouveau qualifié de « complotiste » ou mieux de « rassuriste », termes désignant ceux qui critiquent ou challengent la pensée unique.

Je finis par être fier de ces appellations, mes propos exprimant la vérité n’ayant jamais changé depuis le début de l’épidémie. Je considère donc qu’il est de ma responsabilité de m’exprimer à nouveau ce jour sur l’ensemble du volet médical de la Covid-19 et en particulier sur le sujet vaccinal, désormais l’élément central et quasiment unique de la politique de santé de l’État.

Beaucoup de Français ont été hypnotisés par la politique de la peur. Depuis septembre 2020, on nous avait annoncé une deuxième vague terrible de l’épidémie, pire que la première.

Le Ministre de la Santé, le Dr Olivier Véran, le Président du Conseil scientifique de l’Élysée, le Pr Jean François Delfraissy, le Directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, l’Institut Pasteur nous ont annoncé des chiffres catastrophiques avec une augmentation exponentielle du nombre de morts. Les hôpitaux devaient être saturés et débordés.

Même le Président de la République, lors d’une allocution télévisée récente annonçant le reconfinement, nous a prédit non moins de 400.000 morts, renchérissant sur les 200.000 morts estimés peu de temps auparavant par le Pr Arnaud Fontanet de Pasteur.

Ces chiffres irréalistes n’avaient qu’un but, entretenir la peur pour nous faire rester confinés, sagement masqués. Pourtant l’usage généralisé des masques en population générale n’a aucun intérêt démontré scientifiquement pour enrayer l’épidémie de SARS-COV-2.

L’utilisation des masques devrait être ciblée pour les malades, leur entourage (surtout les personnes à risque) et les soignants au contact.

Or l’épidémie régresse et n’a entraîné aucune apocalypse. La dynamique de la courbe montrait depuis des semaines le profil d’un rebond épidémique saisonnier qui s’observe avec certains virus, une fois la vague épidémique terminée.

Cela témoigne de l’adaptation du virus à l’homme et est aussi le reflet de l’immunité collective qui progresse dans la population et qui nous protège naturellement.

Les souches de virus qui circulent actuellement ont perdu de leur virulence. Les autorités ne pourront pas dire que c’est grâce au confinement car la tendance à la baisse avait commencé avant même sa mise en place.

La régression de l’épidémie avait même commencé, dans certaines agglomérations, avant l’instauration du couvre-feu.

Malheureusement, il y a encore des décès qui surviennent chez des personnes très âgées, des grands obèses ou des personnes souffrant d’un diabète sévère, d’hypertension artérielle grave,de maladies cardiorespiratoires ou rénales déjà invalidantes.

Ces personnes à risque sont parfaitement identifiées. Les mesures sanitaires devraient donc être ciblées pour les protéger, les dépister et les traiter le plus tôt possible dès le début des symptômes par l’hydroxychloroquine et l’azithromycine dont l’efficacité et l’innocuité sont largement confirmées, si on donne le traitement précocement.

Beaucoup de décès auraient pu être évités. Or, on a dissuadé les médecins généralistes et les gériatres de traiter.

Dans ce contexte, continuer à persécuter nos enfants derrière des masques inutiles reste incompréhensible.

Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin. Or quel est l’intérêt d’un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05 % ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.

Le plus inquiétant est que de nombreux pays, dont la France, se disent prêts à vacciner dans les semaines qui viennent, alors que la mise au point et l’évaluation de ces produits se sont faites à la va-vite et qu’aucun résultat de l’efficacité ou de la dangerosité de ces vaccins n’a été publié à ce jour.

Nous n’avons eu le droit qu’à des communiqués de presse des industriels fabricants, permettant de faire flamber leurs actions en bourse.

Le pire est que les premiers « vaccins » qu’on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique.

On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d’éléments du virus par nos propres cellules.

On ne connaît absolument pas les conséquences de cette injection, car c’est une première chez l’homme. Et si les cellules de certains « vaccinés » fabriquaient trop d’éléments viraux, entrainant des réactions incontrôlables dans notre corps ?

Les premières thérapies géniques seront à ARN, mais il existe des projets avec l’ADN. Normalement, dans nos cellules, le message se fait de l’ADN vers l’ARN, mais l’inverse est possible dans certaines circonstances, d’autant que nos cellules humaines contiennent depuis la nuit des temps des rétrovirus dits « endogènes » intégrés dans l’ADN de nos chromosomes.

Ces rétrovirus « domestiqués » qui nous habitent sont habituellement inoffensifs (contrairement au VIH, rétrovirus du sida par exemple), mais ils peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l’envers, de l’ARN vers l’ADN.

Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l’ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s’intégrer dans nos chromosomes.

Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants.

Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde pour des cobayes.

Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le maïs transgéniques, des OGM (organismes génétiquement modifiés). Un responsable médical d’un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y a quelques jours qu’il espérait un effet de protection individuelle, mais qu’il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus, donc sur la dynamique de l’épidémie.

C’est bien là un aveu déguisé qu’il ne s’agit pas d’un vaccin. Un comble.

Je suis d’autant plus horrifié que j’ai toujours été en faveur des vaccins et que j’ai présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale.

Aujourd’hui, il faut dire stop à ce plan extrêmement inquiétant. Louis Pasteur doit se retourner dans sa tombe.

La science, l’éthique médicale et par-dessus tout le bon sens doivent reprendre le dessus.

Christian PERRONNE




Un employé des labos balance tout : le vaccin est un projet d’asservissement de l’humanité qui se fonde sur des textes religieux

[Source : Médias-Presse-Info]

Par MICHELE MARIE

Un fichier audio sans lien url ou intitulé m’est tombé entre les mains il y a deux jours. Il contient les révélations faites par un employé de labo parisien devant un petit groupe de personnes dont l’identité n’est pas annoncée, sinon par leurs prénoms à la fin de la narration. La date semble être contemporaine des élections américaines de 2020, ou légèrement antérieure.
Le message m’a paru suffisamment digne de foi et important pour que j’en entreprenne la transcription. La voici, dans sa forme presque brute, après un « toilettage » minime.

« Je travaille dans les laboratoires depuis 10 ans, je suis donc dans le système. Ça fait 10 ans qu’on travaille sur les nanoparticules. Au début, l’objectif était de suivre les cellules cancéreuses. Mais malheureusement, ce projet a été détourné de sa finalité.

On est financé comme vous le savez par plusieurs laboratoires. J’ai travaillé pour un laboratoire à Paris et j’aimerais m’expliquer sur un problème. Ce que je vais vous dire n’est pas du complotisme. J’entends beaucoup de gens parler de complotisme, mais non, ça n’en est pas.

Je vais vous expliquer rapidement comment ça se passe pour les nanoparticules. En premier lieu, lorsque vous les injectez dans votre corps, elles attaquent vos globules rouges, ensuite elles remontent jusqu’à votre peau. Et quand vous les exposez à un laser, il y a de l’information qui ressurgit [devient visible]. C’est comme une sorte de tatouage. Et vous devenez aussi comme une sorte d’antenne… Non non, ce n’est pas juste la 5 G. Avec mon équipe, quand on a vu ça, on a d’abord pensé que c’était une blague, puis on a compris que c’était en fait la réalité.

Vous avez vu qu’ils veulent faire le “Grand Reset”, supprimer le cash…? On peut en fait par ces nanoparticules intégrer des informations sous forme de “métadatas”. Les métadatas sont contenues dans ces nanoparticules, qui sont injectées par le vaccin. On les appelle des “adjuvants” mais en fait ce sont des nanoparticules. Même le vaccin de la grippe contient des nanoparticules et cela vous donne une idée de la raison pour laquelle le ministre de l’Intérieur vous a parlé du [a poussé au] vaccin pour la grippe: dans le vaccin de la grippe, vous avez aussi des adjuvants qui contiennent des nanoparticules… »

Une voix (celle de son interlocutrice) l’interrompt :

« Il y a même des médecins qui conseillent de faire faire le vaccin de la grippe aux enfants, pour éviter de transmettre la grippe aux parents et aux grands-parents! »

Le narrateur reprend:

« Ils se sont dit que s’ils n’arrivaient pas à vous vacciner contre le Covid, s’ils voyaient qu’il y avait de la résistance, ils pouvaient très vite vous faire passer le vaccin {du Covid] comme étant un vaccin pour la grippe.

Moi j’ai juste envie de vous dire que tout ça en fait c’est un plan. Car par mon travail je fréquente ces gens, donc j’ai quelques informations. Ça fait quand même 10 ans que je travaille dans les laboratoires et vous avez des hommes politiques qui sont actionnaires de ces laboratoires. Si vous voulez des noms je vous les donne tout de suite. Vous avez une personne qui s’appelle Alain Bauer, je ne sais pas si vous le connaissez. Donc ce monsieur est, disons, assez important en France, vous pouvez aller le chercher sur Google, vous verrez que tout ce que je dis est vrai. Il est actionnaire de plus d’un laboratoire.
Ce qu’il faut savoir c’est que …je suis Juif, de confession juive… et ces gens-là… je ne sais pas si je peux le dire, mais en fait il y a quelque chose de religieux derrière [ce projet]. Si vous n’avez pas compris qu’il y a quelque chose de religieux derrière, c’est que vous n’avez rien compris. Disons qu’il y a une volonté de vous mettre tous en esclavage.
Et avec le Grand Reset qui va venir, avec la suppression du cash, il se pourrait bien que ce vaccin serve à vous réduire en esclavage.
Je ne sais pas si vous avez vu… il y a un vaccin qui a été développé en Russie… Alors celui-là je vous le dis tout de suite, ce n’est pas un vaccin, c’est un placebo, il n’y a rien dedans. »

Voix de l’interlocutrice : « C’est pour contenter la population qui souhaite se faire vacciner ? »

« – Voilà! En fait c’est politique. Donc, moi ce que j’ai envie de vous dire c’est que vous n’aurez pas le choix, nous n’aurons pas le choix sauf à utiliser la violence, car ces gens sont très, très déterminés. Vous n’aurez pas d’autre solution que d’utiliser la violence et même l’extrême violence car ces gens, moi je les entends parler, parler du peuple, et ils n’ont aucune considération pour votre santé ou celle de vos enfants, qui sont visés en premier lieu.

Pour les tests PCR, ils les enfoncent [l’écouvillon] jusqu’à la glande pinéale. Ces tests-là contiennent des nanoparticules. Le frottis se fait au niveau de la glande pinéale et ça [les nanoparticules] monte directement au cerveau. Je ne sais pas si vous avez vu… certains généticiens vous ont informés de ce problème-là… Ne testez pas vos enfants et essayez de les retirer de l’école, si vous pouvez. »

Bruits de fond, des gens posent des questions tous à la fois. Le narrateur répond à une question (inaudible) :

« Le virus n’existe pas, Madame. Le Covid n’est pas un virus tant que vous ne l’avez pas isolé. Le virus n’a jamais été isolé, il n’existe pas. Une fois que vous isolez le virus, effectivement vous pouvez le nommer, mais là il n’a jamais été isolé, on ne l’a jamais vu au microscope. C’est comme le virus du VIH, le virus n’existe pas, le virus n’a jamais été isolé. »

Puis il reprend le fil de son exposé :

« Donc tout ça c’est une énorme, énorme machination, faite par des laboratoires où je travaille. Je prend des risques en vous le disant parce que j’ai été plusieurs fois coupé. On m’a déjà coupé parce que j’étais dans des groupes qui ont été infiltrés, je l’ai compris et donc je prends des risques en vous disant cela.
Retirez vos enfants de l’école et si vous voyez qu’en France ça commence à… parce que moi j’ai des informations, je peux vous dire qu’ils peuvent aller jusqu’au bout, jusqu’à ramener l’armée chez vous pour vous obliger… pour vous vacciner de force… Si vous voyez que ça commence à chauffer en France, je vous conseille de quitter le pays, d’aller en Suède ou de vous mettre à l’abri. Parce qu’en Australie c’est déjà le cas, je ne sais pas si vous l’avez vu, il y a des gens qui se font vacciner de force ».

Une voix lance :

« En Australie, sur ce continent, pour le vaccin c’est affolant, affolant. Et c’est là qu’on voit bien qu’il y a un plan réel, pour autant insister à vouloir vacciner tout le monde comme ça. C’est grave, c’est très grave. »

Le laborantin reprend son récit:

« J’ai envie de dire une dernière chose: je ne veux pas passer pour un raciste ou un antisémite… je suis juif de confession, je suis juif séfarade et en fait les gens qui sont derrière tout ça, ce sont des Juifs. [NdNM : D’après certaines sources probablement qualifiées de « complotistes », il ne s’agirait pas du tout de vrais Juifs, mais de Khazars se faisant passer pour tels.] C’est pour ça que je vous disais que c’est un projet religieux. C’est que pour eux …heu… je ne sais pas si vous avez lu le Talmud…Parce que moi je suis dans cette religion donc je connais beaucoup de personnes… Ces gens-là ils ont comme objectif de réduire l’humanité en esclavage, donc ils suivent leurs préceptes religieux, ce sont des fanatiques. Je les connais tous, je les connais et j’ai l’habitude de les fréquenter. Je les entends parler entre eux, ce sont des directeurs, des PDG, et ce plan-là était en place depuis 2001.

Nous recevons des subventions, je le confirme tout de suite, nous recevons des subventions de la Fondation Bill et Melinda Gates. Il était prévu de vacciner tout le monde vers avril mais on n’a pas pu le faire parce que ça bloquait au niveau des États-Unis, à cause de la présidence… du Président américain qui nous a bloqués. Et à cause du médecin de Marseille, le Professeur Raoult. Disons que ça a été le grain [de sable] qui a fait dérailler [enrayé] la machine, ils ne s’attendaient pas à ce qu’un médecin puisse parler de la chloroquine, qui marche effectivement. La chloroquine associée à l’azithromycine, ça marche, parce qu’en fait dans le Covid il y a de la malaria, alors c’est pour ça que ça marche, d’accord ?

Mais le virus [lui-même], il n’existe pas, il n’a jamais été isolé, c’est un virus qu’on n’a jamais vu, à part ce que vous avez vu à la télé, ce qui a été pris avec des photos radioactives. Mais ça n’existe pas.

Retirez vos enfants de l’école, préparez-vous… essayez de vous préparer mentalement, préparez-vous spirituellement et si vous voyez que vous n’y arrivez pas, essayez de fuir. Fuyez les grandes villes parce que c’est là où ils espèrent mener leur répression sanitaire. Ils ont un peu peur, je pense, je pense qu’ils ont un peu peur…ils ont peur que… bon que la situation leur échappe…

Mais je pense qu’il faudra attendre les élections aux États-Unis, car nous avons peut-être un espoir avec l’élection de Trump. Parce que qu’on le veuille ou pas, c’est politique aussi, c’est du religieux qui se mêle au politique. Comme je le disais tout à l’heure, c’est des gens qui sont fanatiques. Ils ont un projet, ce projet c’est de nous réduire tous en esclavage. Et je vous le dis parce que moi je suis dans le système. J’y travaille, ça fait 10 ans, et ceux qui me traitent de complotiste ou de je ne sais quoi, ben regardez ce qui se passe autour de vous : du jour au lendemain on a été confinés, je ne sais pas si vous avez vu avec quelle rapidité la situation a changé en France… Du jour au lendemain, on a été confinés. On n’a rien compris, les gens se sont retrouvés bloqués dans les aéroports…

Ils projettent aussi de ramener la famine parce que vous savez, avec le confinement, vous avez la chaîne logistique qui est cassée. Je vous rappelle également que les Chinois sont en train de constituer leurs réserves de nourriture. Donc, dans les temps à venir, ce que je vous conseille de faire, c’est de vous constituer des réserves de nourriture… on ne sait jamais.
Voilà, c’est ce que je voulais dire. »




Sasek avertit tous les lanceurs d’alertes : Attention aux stratèges du coronavirus !

[Source : kla.tv]

Avec des « astuces de jeu » diaboliquement perfides, les trompeurs mondiaux du coronavirus réussissent même malheureusement à instrumentaliser sans cesse à leurs fins des lanceurs d’alerte indépendants; mais cela peut se terminer brusquement si l’on voit à travers leurs stratégies, comme Ivo Sasek les dévoile ici.