Où va la France ?

La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties « illibérales » juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu.

Des policiers armés gardent le Conseil constitutionnel, peu avant sa décision de rejeter un référendum sur la réforme des retraites. Paris, 3 mai 2023 — © YOAN VALAT/keystone-sda.ch

Par Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID (Genève), chaire Yves Oltramare « Religion et politique dans le monde contemporain »

Où va la France ? se demande la Suisse. La mauvaise réponse serait de s’arrêter à la raillerie culturaliste des Gaulois éternels mécontents. La crise est politique. Emmanuel Macron se réclame de l’« extrême centre » qu’incarnèrent successivement, dans l’Histoire, le Directoire, le Premier et le Second Empire, et différents courants technocratiques saint-simoniens. Il est le dernier avatar en date de ce que l’historien Pierre Serna nomme le « poison français » : la propension au réformisme étatique et anti-démocratique par la voie de l’exercice caméral et centralisé du pouvoir.

Le conflit des retraites est le symptôme de l’épuisement de ce gouvernement de l’extrême centre. Depuis trente ans, les avertissements n’ont pas manqué, que les majorités successives ont balayés d’un revers de main en criant aux corporatismes, à la paresse, à l’infantilisme du peuple. Administrée de manière autoritaire et souvent grotesque, la pandémie de Covid-19 a servi de crash test auquel n’ont pas résisté les services publics dont s’enorgueillissait le pays et qui lui fournissaient, au-delà de leurs prestations, une part de ses repères.

Lire aussi : La déprime française se radicalise

Emmanuel Macron, tout à son style « jupitérien », aggrave l’aporie dans laquelle est tombée la France. Il n’a jamais rien eu de « nouveau », et sa posture d’homme « providentiel » est une figure éculée du répertoire bonapartiste. Il n’imagine pas autre chose que le modèle néolibéral dont il est le pur produit, quitte à le combiner avec une conception ringarde du roman national, quelque part entre le culte de Jeanne d’Arc et la fantaisie réactionnaire du Puy-du-Fou. Son exercice du pouvoir est celui d’un enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, plutôt incompétent, notamment sur le plan diplomatique, dont les caprices ont force de loi au mépris de la Loi ou des réalités internationales.

Ce pourrait être drôle si ce n’était pas dangereux. L’interdiction de l’« usage de dispositifs sonores portatifs » pour éviter les casserolades des opposants, le bouclage policier des lieux où se rend le chef de l’État, le lancement de campagnes de rectification idéologique contre le « wokisme », la « théorie du genre », l’« islamo-gauchisme », l’« écoterrorisme » ou l’« ultra-gauche » sont autant de petits indices, parmi beaucoup d’autres, qui ne trompent pas le spécialiste des régimes autoritaires que je suis. La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties « illibérales ».

Un arsenal répressif à disposition des pouvoirs suivants

D’aucuns crieront à l’exagération polémique. Je leur demande d’y regarder à deux fois en ayant à l’esprit, d’une part, l’érosion des libertés publiques, au nom de la lutte contre le terrorisme et l’immigration, depuis au moins trois décennies, d’autre part, les dangers que revêtent de ce point de vue les innovations technologiques en matière de contrôle politique et l’imminence de l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national auquel les gouvernements précédents auront fourbi un arsenal répressif rendant superflues de nouvelles lois liberticides.

Il n’est pas question, ici, de « bonnes » ou de « mauvaises » intentions de la part du chef de l’État, mais d’une logique de situation à laquelle il se prête et qu’il favorise sans nécessairement la comprendre. Macron n’est ni Poutine ni Modi. Mais il prépare l’avènement de leur clone hexagonal. Au mieux sa politique est celle de Viktor Orban : appliquer le programme de l’extrême droite pour éviter son accession au pouvoir.

Sur fond d’évidement des partis de gouvernement, un « flibustier » — pour reprendre le qualificatif de Marx à propos du futur Napoléon III — s’est emparé du butin électoral à la faveur de la sortie de route de Nicolas Sarkozy, François Hollande, Alain Juppé, François Fillon, Manuel Valls. Il a cru « astucieux », pour continuer à citer Marx, de détruire « en même temps » la gauche et la droite pour s’installer dans le confort d’un face-à-face avec Marine Le Pen. Mais Emmanuel Macron n’a été élu et réélu que grâce au concours des voix de la gauche, soucieuse de conjurer la victoire du Rassemblement national. Son programme, libéral et pro-européen, n’a jamais correspondu aux préférences idéologiques que du quart du corps électoral, hormis même la part croissante des non-inscrits et des abstentionnistes qui sape la légitimité des institutions.

Un président aveugle et méprisant

Nonobstant cette évidence, Emmanuel Macron, ignorant de par son éducation et son itinéraire professionnel les réalités du pays profond, primo-élu à la magistrature suprême sans jamais avoir exercé le moindre mandat local ou national, a entendu faire prévaloir la combinaison schmittienne d’un « État fort » et d’une « économie saine » en promulguant ses réformes néolibérales par voie d’ordonnances, en court-circuitant les corps intermédiaires et ce qu’il nomme l’« État profond » de la fonction publique, en s’en remettant à des cabinets privés de conseil ou à des conseils a-constitutionnels tels que le Conseil de défense, en réduisant la France au statut de « start-up nation » et en la gérant comme un patron méprisant ses employés, « Gaulois réfractaires ».

Une chronique : Les casseroles de Macron, un totem de plus dans la cocotte-minute

Le résultat ne se fit pas attendre. Lui qui voulait apaiser la France provoqua le plus grave mouvement social depuis Mai 68, celui des Gilets jaunes dont le spectre continue de hanter la Macronie. La main sur le cœur, Emmanuel Macron assura, au début de la pandémie de Covid-19, avoir compris que tout ne pouvait être remis aux lois du marché. À plusieurs reprises, il promit avoir changé pour désamorcer l’indignation que provoquait sa morgue. De nouvelles petites phrases assassines prouvèrent aussitôt qu’il en était incapable. Il maintint son cap néolibéral et fit alliance avec Nicolas Sarkozy en 2022 pour imposer une réforme financière de la retraite en dépit de l’opposition persistante de l’opinion et de l’ensemble des forces syndicales, non sans faire fi de leurs contre-propositions.

Face au nouveau mouvement social massif qui s’est ensuivi, Emmanuel Macron s’est enfermé dans le déni et le sarcasme. Il argue de la légitimité démocratique en répétant que la réforme figurait dans son programme et qu’elle a été adoptée selon une voie institutionnelle validée par le Conseil constitutionnel.

Une réalité parallèle

Sauf que :

  • 1) Emmanuel Macron n’a été réélu que grâce aux voix de la gauche, hostile au report de l’âge de la retraite ;
  • 2) le peuple ne lui a pas donné de majorité parlementaire lors des législatives qui ont suivi le scrutin présidentiel ;
  • 3) le projet portait sur les « principes fondamentaux de la Sécurité sociale », lesquels relèvent de la loi ordinaire, et non d’une loi de « financement de la Sécurité sociale » (article 34 de la Constitution), cavalier législatif qui a rendu possible le recours à l’article 49.3 pour imposer le texte ;
  • 4) le gouvernement s’est résigné à cette procédure parce qu’il ne disposait pas de majorité positive, mais de l’absence de majorité pour le renverser au terme d’une motion de censure ;
  • 5) le Conseil constitutionnel est composé de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires, non de juristes, et se préoccupe moins du respect de l’État de droit que de la stabilité du système comme l’avait déjà démontré son approbation des comptes frauduleux de la campagne électorale de Jacques Chirac, en 1995 ;
  • 6) le détournement de la procédure parlementaire a suscité la désapprobation de nombre de constitutionnalistes et s’est accompagné du refus de toute négociation sociale.

Comme en 2018, Emmanuel Macron répond à la colère populaire par la violence policière. Atteintes à la liberté constitutionnelle de manifester, utilisation de techniques conflictuelles de maintien de l’ordre, usage d’un armement de catégorie militaire qui cause des blessures irréversibles telles que des éborgnages ou des mutilations ont entraîné la condamnation de la France par les organisations de défense des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe, la Cour européenne de justice, les Nations unies.

Face à ces accusations, Emmanuel Macron s’enfonce dans une réalité parallèle et radicalise son discours politique. À peine réélu grâce aux voix de la gauche, dont celles de La France insoumise, il place celle-ci hors de l’« arc républicain » dont il s’arroge le monopole de la délimitation. Il voit la main de l’« ultragauche » dans la contestation de sa réforme. Il justifie les violences policières par la nécessité de lutter contre celles de certains manifestants.

Sauf que, à nouveau :

  • 1) le refus, récurrent depuis l’apport des suffrages de la gauche à Jacques Chirac en 2002 et le contournement parlementaire du non au référendum de 2005, de prendre en considération le vote des électeurs quand celui-ci déplaît ou provient d’une autre famille politique que la sienne discrédite la démocratie représentative, nourrit un abstentionnisme délétère et pousse à l’action directe pour faire valoir ses vues, non sans succès pour ce qui fut des Gilets jaunes et des jeunes émeutiers nationalistes corses auxquels il fut accordé ce qui avait été refusé aux syndicats et aux élus ;
  • 2) le non-respect des décisions de justice par l’État lorsque des intérêts agro-industriels sont en jeu amène les écologistes à occuper les sites des projets litigieux, au risque d’affrontements ;
  • 3) la stigmatisation d’une ultragauche dont l’importance reste à démontrer va de pair avec le silence du gouvernement à propos des voies de fait de l’ultradroite identitariste et des agriculteurs productivistes qui multiplient les agressions contre les écologistes.

« Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police »

Ce n’est pas être un « amish » et vouloir retourner « à la bougie » que de s’interroger sur la 5G ou sur l’inconsistance du gouvernement quand il défend à grand renfort de grenades les méga-bassines alors que se tarissent les nappes phréatiques du pays. Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police. Ce n’est pas être un gauchiste que de diagnostiquer la surexploitation croissante des travailleurs au fil de la précarisation des emplois et au nom de logiques financières, de repérer le siphonnage du bien public au profit d’intérêts privés, ou de déplorer le « pognon de dingue » distribué aux entreprises et aux contribuables les plus riches. Point besoin non plus d’être grand clerc pour comprendre que la Macronie n’aime pas les pauvres. Elle n’a plus d’autre réponse que la criminalisation des protestations. Elle souhaite maintenant dissoudre la nébuleuse des Soulèvements de la terre que parrainent l’anthropologue Philippe Descola, le philosophe Baptiste Morizot, le romancier Alain Damasio ! Quand Gérald Darmanin entend le mot culture il sort son LBD.

Dans cette fuite en avant, un pas décisif a été franchi lorsque le gouvernement s’en est pris à la Ligue des droits de l’homme. Ce faisant, la Macronie s’est de son propre chef placée en dehors de l’« arc républicain ». Cette association, née, faut-il le rappeler, de l’affaire Dreyfus, est indissociable de l’idée républicaine. Seul le régime de Pétain avait osé l’attaquer. Sur la planète, ce sont bien les Poutine et les Orban, les Erdogan et les Modi, les Kaïs Saïed ou les Xi Jinping qui tiennent de tels propos. Oui, la France bascule.




Urgence climatique ?

[Source : reinfoquebec.ca]

Par Patrick Vesin et Christian Leray

La question de l’évolution du climat n’est pas nouvelle. Déjà en 1990, elle faisait partie des préoccupations importantes. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Changement climatique : état des lieux

En 2007 était annoncée la publication du quatrième rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) intitulé « Changements Climatiques 2007 ». Trois rapports l’avaient précédé en 1990, 1995 et 2001. Ce quatrième rapport, présentant un résumé de recherches des six années précédentes, était destiné spécifiquement aux décideurs, et contenait les résultats des travaux de plus de 450 grands auteurs, 800 contributeurs et 2 500 scientifiques originaires de plus de 130 pays.

Dans ce rapport, il est écrit : « Les activités humaines sont à l’origine de l’émission des gaz à effet de serre. La concentration de tous ces gaz s’est fortement accrue pendant l’ère industrielle et elle est entièrement imputable aux activités humaines. ». On y indique en particulier que le niveau de la mer monte, que la quantité de neige et de glace est en train de diminuer et qu’il est très improbable que le réchauffement du XXe siècle puisse s’expliquer par des causes naturelles.

[Voir aussi :
dossier Climat]

Récemment les Nations Unies ont approuvé le sixième rapport du GIEC. « Au début de la réunion, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé les délégués à fournir des “faits bruts et concrets” pour affirmer clairement qu’il reste peu de temps pour que le monde limite le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius par rapport à l’époque préindustrielle. »

En fait la peur a été installée auprès de la population, à savoir que ce sont les dernières chances de l’humanité. Des études montrent par exemple que 60 % des jeunes se disent « très inquiets » des changements climatiques. Ils jugent même leur futur « effrayant », au point où 40 % d’entre eux déclarent qu’ils « ne veulent pas d’enfant par peur du dérèglement climatique ».

Quand on constate l’ampleur des recherches, il ne viendrait certainement pas à l’idée de la population en général de contester ces rapports. Et il serait donc légitime de dire : le sujet est clos et urgent. La population est très inquiète : passons à l’action afin de protéger les générations futures.

Quelques questions

Cependant, pour un esprit critique, Il y a tout de même lieu de se questionner.

1— D’abord sur les affirmations de l’ancien vice-président américain Al Gore, prix Nobel de la paix sur le sujet du réchauffement climatique, qui avait affirmé en 2009 qu’à brève échéance (2013) l’Arctique serait libre de glace en été.

Plus globalement, cette Une de La Presse (mais on peut en trouver facilement des dizaines d’autres) montre que derrière leur catastrophisme, aucune des prédictions apocalyptiques annoncées ne s’est réalisée. Peut-on alors continuer de les croire ?

2— Ce catastrophisme doit nous mener à nous interroger sur ce que publient les médias subventionnés en ce qui concerne le climat. On ne parle que d’urgence et de réchauffement climatique et on nous affirme que les spécialistes dans le domaine sont d’accord. Ce qui devrait déjà nous donner la puce à l’oreille : un consensus en science, cela n’existe pas !

3— Le propre de la science est de débattre, de remettre en question. Cependant, force est de constater que les débats publics sur la question se font rares. En fait, c’est même à se demander s’ils existent, tellement il semble que seuls les tenants d’un réchauffement climatique dû à l’activité humaine ont le droit à la parole. L’invisibilisation des chercheurs en désaccord empêche tout débat de fond, censure la pensée et interdit le raisonnement.

4— Dès que l’on s’interroge sur le sujet, l’expression théorie du complot réapparaît, expression qu’on appelait auparavant esprit critique, considéré comme salutaire pour une démocratie.

5— À cet égard, il est important de se rappeler la parole du sociologue Edgar Morin : « Toute contestation d’une affirmation officielle ou d’une croyance largement répandue peut être désormais considérée comme complotiste. »

6— Dans les faits, tous les experts dans le domaine ne sont pas d’accord avec cette affirmation du réchauffement climatique. Mais comme on l’a vu, ceux qui remettent en doute le discours officiel sont invisibilisés. Et encore seraient-ils sans doute beaucoup plus nombreux s’il n’y avait pas des menaces sur leurs carrières ou leurs financements s’ils osent s’exprimer.

On remarque aussi que de nombreux « experts » du GIEC ne sont pas des scientifiques. Par exemple, son président, Hoesung Lee, est un économiste… tout comme le 3e auteur du dernier rapport de l’organisme, M. Dipak Dasgupta. Cela est un peu gênant.

Que penser alors quand le climatologue français Marcel Leroux affirme de son côté qu’il y a en fait des régions qui se réchauffent et d’autres qui se refroidissent et qu’on ne sait pas si la terre se réchauffe ?

Toujours selon lui, dire que le changement climatique est dû à l’effet de serre est une nouveauté ! Les causes sont déjà connues : les paramètres de Milanković (paramètres astronomiques qui engendrent des variations cycliques du climat terrestre), les variations de l’activité solaire (qui auraient pour conséquence « un réchauffement global de notre système solaire »), le géomagnétisme, le rayonnement cosmique, le volcanisme. Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau qui agit à 95 % sur ce qu’on appelle l’effet de serre et non le gaz carbonique.

Source : https://pgibertie.com/2023/05/09/pour-le-dernier-prix-nobel-de-physique-2022-john-clauser-il-ny-a-pas-de-crise-climatique-les-temperatures-mondiales-sont-a-leur-niveau-de-1998/

Ce que l’on constate dans les faits, c’est que contrairement à une opinion pourtant largement répandue, c’est la hausse des températures, due aux cycles de Milanković, qui provoque l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (cela est dû au fait que « si l’océan se réchauffe, il dégage du CO2 et augmente donc la concentration atmosphérique. C’est l’application de la Loi de Henry sur la solubilité des gaz dans l’eau ») et non l’inverse (Caillon & al, 2003). Comment alors le taux de CO2, qui suit la hausse des températures, pourrait-il expliquer la hausse des températures ?

Selon certains scientifiques, il n’y a pas d’urgence climatique

Tout cela conduit le dernier prix Nobel de Physique (2022), John Clauser, à déclarer qu’« il n’y a pas de crise climatique ». D’après lui, les températures mondiales sont à leur niveau de 1998.

Cela est confirmé par des scientifiques qui ont analysé des carottes de glace en Antarctique et qui montrent qu’il faisait par exemple plus chaud en l’an 1 000 qu’aujourd’hui. Ils notent que les températures les plus basses au cours des 8 000 dernières années ont eu lieu vers 1875… date à laquelle ont débuté les relevés météo et de température, ce qui explique que la hausse nous semble anormale.

Source : https://odysee.com/@vcuendet:1/Carottes-de-glace-et-climat:c?r=GfgcXMkyNuAXMxwiKBa54SiaXQBebDMP

Prises dans un contexte historique s’étalant sur les 800 000 dernières années, les températures actuelles sont certes élevées mais s’inscrivent dans des cycles « normaux » d’élévation puis de baisse des températures. Alors peut-être la hausse actuelle est-elle accélérée par l’activité humaine. Mais doit-on pour autant paniquer ?

Ainsi, Steven Koonin, l’ancien conseiller climat du président Obama, affirme qu’il faudrait stopper l’hystérie autour de la « crise climatique » et de tout ce qui va avec : nouvelles taxes, nouveaux impôts, nouvelles réglementations.

De son côté, tout en ne niant pas les problèmes écologiques, l’ancien PDG de Greenpeace, Patrick Albert Moore, avoue que le changement climatique sert à effrayer les gens et à les contrôler.

Et ce sont plus de mille experts qui ont publié un rapport et qui affirment qu’il n’y a pas d’urgence climatique, que ce soit d’origine humaine ou autre ! Les conclusions du rapport vont à l’encontre des efforts déployés pour se débarrasser des combustibles fossiles, déployer le plus rapidement possible des véhicules électriques et dépenser des milliards de dollars dans des projets d’énergie verte à court terme, etc.

À ce sujet, il est fascinant de constater à quel point le mirage de la « transition écologique » est un dogme… qui n’a pas de sens. Ainsi, Aurore Stéphant, ingénieure géologue minière, explique que tous les minerais de la terre seront largement insuffisants pour permettre cette transition.

Même les médias subventionnés québécois commencent à se poser des questions. Le journal Les Affaires constate ainsi l’impossibilité des objectifs fixés. Il affirme :

Dans votre Plan pour une économie verte (PEV) 2030, votre gouvernement établit un objectif de 1,6 million de véhicules électriques sur les routes du Québec d’ici 2030. Sachant qu’en juillet 2022, ce nombre était d’environ 150 000, cela signifie 1,45 million de nouveaux véhicules électriques au cours des sept prochaines années.

Une batterie de voiture électrique contient, en moyenne, 7 kg de lithium. L’atteinte de cet objectif du PEV nécessiterait donc plus de 10 000 tonnes de lithium. Or, la production mondiale totale de lithium, au cours des dernières années, varie entre 80 000 et 100 000 tonnes par année.

Conclusion : urgence climatique ou contrôle social ?

Il y a de quoi en perdre son latin, à savoir ne plus rien comprendre, y perdre la tête, ne plus savoir que faire ou que dire.

Devant des opinions si opposées, qui dit vrai ?

Si on choisit l’option qu’il n’y a pas d’urgence climatique (voire que la transition écologique est une utopie irréalisable), on se fait traiter de climatosceptique et de négationniste.

Si on choisit l’option de l’urgence climatique, on cède à la peur.

Ce qui est certain est qu’on a laissé beaucoup de place à l’urgence climatique dans les publications gouvernementales, les médias subventionnés, écrits ou audiovisuels.

Ceux qui pensent qu’il n’y a pas d’urgence, même s’ils sont des experts dans ce domaine, ont de la difficulté à s’y faire entendre quand ils ne sont pas censurés.

Dans un article récent du journal Le Devoir, n’y voit-on pas écrit : « C’est le 3 mai qu’est soulignée cette année la Journée mondiale de la liberté de la presse. C’est un rappel que la liberté d’expression et de la presse est la clef de voûte de tous les droits de la personne. »

Il serait peut-être le temps de faire ce que l’on dit ! Car les conséquences sur nos libertés risquent d’être majeures. En effet, les populations apeurées pourraient, comme lors de la COVID-19, accepter des décisions radicales, comme, par exemple, des « confinements climatiques ». Une méthode qui semble privilégiée est les « villes 15 minutes », dans lesquelles, en principe, tout se trouvera à moins de 15 minutes de marche… avec de grandes limitations quant à l’utilisation de son auto, limitations qui seront scrutées grâce à une myriade de caméras biométriques. Un projet pilote va être mené prochainement à Oxford. La Ville de Montréal affirme « adhérer au concept ». Et c’est peut-être le cas de votre ville… sans que vous ne le sachiez.

D’autres mesures, comme un « passeport carbone », sont envisagées. Passeport qui sera probablement couplé à votre identité numérique et votre compte en banque : dépassez votre bilan carbone du mois et vous pourriez ne plus pouvoir faire d’achats, ne plus pouvoir acheter un billet d’avion, de l’essence… ou des fruits au prétexte qu’ils ne sont pas produits localement. Les achats effectués à plus de 15 minutes de marche de votre domicile pourraient aussi être rendus impossibles. Etc.

Tout cela amène à s’interroger sur cet intérêt soudain pour le changement climatique (depuis la « fin » de la COVID-19)… alors que nous faisons face à d’autres immenses défis environnementaux, comme les plastiques, notamment dans les océans, mais aussi tous les produits chimiques persistants comme le mercure (tellement présent dans les océans qu’il devient dangereux de consommer du poisson), les PFAS et bien d’autres.

Finalement, l’enjeu du « changement climatique » est-il vraiment climatique… ou politique ? Au prétexte d’une prétendue « crise climatique », nous apprêtons-nous à entrer dans une société de contrôle ?

Nous donnerons le mot de la fin à Ivan Rioufol, grand intellectuel français :

La leçon à en tirer, c’est qu’un peuple soumis à une politique de la peur — que ce soit la peur climatique, la peur du populisme, la peur de la guerre ou encore d’un virus — peut renoncer à toutes ses libertés essentielles.




Les sacrifices humains de l’antiquité se poursuivent-ils aujourd’hui avec les mêmes rituels ?

[Source : favoris-alcyonpleiades]

Le point de vue de David Icke, ancien journaliste de la BBC devenu maître « complotiste ».

[Voir aussi :
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Les nouvelles révélations du Pentagone sur les OVNIs : 75 ans d’opérations psychologiques de type MK Ultra
L’histoire secrète de Fort Detrick, la base de la CIA pour les expériences de contrôle de l’esprit
Les plans occultes du Nouvel Ordre Mondial (Fritz Springmeier)
Dossier adrénochrome
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare
Lumière sur les bals masqués de l’UNICEF pour « sauver » les enfants
La synagogue de Satan
La fabrication des perceptions]






Le complotisme expliqué

Par Gérard Le Maître

Ce que les médias de masse ne vous diront pas… préférant vous traiter de « complotistes » pour remplir leur part du contrat !

LES ENNEMIS DE LA NATION SONT AU POUVOIR !

Voici [plus bas] une vidéo très documentée de Jean-Dominique MICHEL1 qui explique le mécanisme pour traiter tous les opposants de complotistes qui est fait pour dénigrer, ostraciser toux ceux qui gardent les yeux ouverts et dénoncent justement les complots qui sont montés pour mettre les peuples au pas.

La macronie aux abois, sans majorité, ne maîtrisant plus rien, les manifestations continuent et les casserolades font de plus en plus de bruit, Macron s’agite, essaye de reprendre la main en se déplaçant plusieurs fois par semaine, protégé par des centaines de policiers et gendarmes, interdisant tout rassemblement partout où il va, idem pour le Premier ministre et tout autre ministre, espérant que le peuple gaulois, râleur se lassera…. et la dernière trouvaille c’est de monter en épingle une pseudo dangerosité d’une « ultra-droite » qui n’existe à peine que dans leur imagination, et tout ce qui n’est pas dans la doxa est désormais extrême droite et donc dangereux, à l’inverse de toute l’extrême gauche braillarde, mais tolérée qui peut casser impunément, évidemment tous les médias soumis, corrompus, gavés d’argent de L’État suivent et amplifient le mouvement et font monter la mayonnaise… alors que les ennemis de La Nation sont au pouvoir.

L’affaire (qui n’en est pas une) du maire de Saint Brévin qui démissionne (1 300 démissions passées sous silence depuis les dernières municipales, alors pourquoi celui-ci ? Parce que cette démission arrive à point nommé, c’est la faute à l’extrême droite !)2

LA LUTTE CONTRE LE « COMPLOTISME D’EXTRÊME DROITE » TOURNE À PLEIN RÉGIME

En réalité ceux qui sont montrés du doigt comme complotistes sont ANTI-comploteurs, dénonçant et RÉSISTANT aux complots !

Regardez cette vidéo, c’est passionnant :

Parmi les complots les plus gros (et il y en a eu beaucoup), celui de la fausse pandémie est sans doute celui qui a été fomenté avec les plus gros moyens et le plus grand nombre d’acteurs à tous les niveaux qui y ont participé pour manipuler presque tous les pays de la planète.

Les groupes pharmaceutiques surnommés Big-Pharma controlés par les plus grands organismes financiers du monde ont infiltré toutes les organisations mondiales en particulier L’OMS qui a été le maître d’œuvre en dictant à chaque gouvernement les mesures à prendre.

Savez-vous que ces groupes pharmaceutiques ont été multicondamnés à travers le monde pour leurs méthodes trompeuses, corruption aux plus hauts niveaux.

Le total des condamnations est de 96 milliards de dollars ! ! 

Mais ils ne s’arrêtent pas, sachant que JAMAIS aucun d’eux n’ira en prison et les bénéfices qu’ils réalisent sont supérieurs aux amendes et dédommagements c’est intégré dans leur « business-plan » !

La France est le dernier pays au monde à réintégrer les soignants, mais contrainte et forcée…


1 Jean-Dominique Michel, né en 1965 est un anthropologue suisse qui a acquis une certaine notoriété au début de la pandémie de Covid-19, tout d’abord invité à s’exprimer en tant qu’« expert en santé publique ».

2 France — démission massive de maires depuis 2020




Interdit de parler de ça !

[Source : covidhub.ch]

Senta Depuydt est journaliste et mère d’un enfant qu’elle a réussi à délivrer de l’autisme après des recherches inlassables qu’elle retrace ici de manière émouvante.

Après des années, Senta Depuydt a fini par découvrir une approche biomédicale, utilisant notamment des prescriptions nutritionnelles, qui ont rendu de façon spectaculaire la santé psychique à son fils.

[Voir aussi :
« Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019
Dossier Vaccins et virus]

Impossible de faire savoir

La journaliste belge a voulu partager ces informations à d’autres parents, et rassembler les connaissances, expériences et témoignages lors d’un congrès scientifique en 2016, en présence entre autres du Prix Nobel Luc Montagnier.

Et c’est là qu’elle se heurte à un puissant système qui répond à ces recherches indépendantes par la répression et le discrédit. Car l’un des points soulevés était le lien de plus en plus vérifié entre l’autisme et un certain nombre de vaccins administrés toujours plus massivement aux enfants et aux bébés.

Le film qui devait lancer le débat…

Senta Depuydt a participé à la diffusion d’un documentaire, immédiatement dénoncé comme complotiste : VaxxedFrom Cover-Up to Catastrophe (Vaccinés — de la dissimulation à la catastrophe).

Pourtant, le film commence par le puissant aveu de William Thompson, un scientifique du CDC (l’agence publique de contrôle des maladies), qui aurait dû lancer un débat public immédiat : « J’ai honte, nous avons menti, nous avons manipulé les données pour dissimuler le lien entre l’autisme et la vaccination ».

Et pourtant, les chiffres sont là

Pour rappel, les États-Unis sont le pays qui vaccine le plus et le plus tôt les nouveau-nés, et c’est aussi la région du monde où le niveau d’autisme est le plus élevé, avec un enfant touché sur 44 naissances en 2021. En 2016, ce taux s’élevait à un enfant sur 68 et en 2002 à un enfant sur 150.

Or, comme pour le Covid quelques années plus tard, le débat sera tout simplement interdit. Senta Depuydt a beau organiser des projections et des conférences, ou alerter des députés au Parlement européen, en vain.

La réponse violente du système

La réponse du complexe pharmaceutico-médical sera particulièrement violente, raconte-t-elle : censure, lynchage médiatique, persécution des scientifiques et des témoins, manipulation des données…

La journaliste se rend compte peu à peu qu’elle a affaire à un agenda global de vaccination et de sécurité sanitaire — « un véritable coup d’État mondial ». Qu’il s’agisse de l’autisme ou du Covid, on fait face aux mêmes stratégies, mêmes narratifs livrés aux autorités et aux médias, même fake news et fact checkings.

Pour renforcer en Europe la prise de conscience et avant tout la protection des enfants, elle a proposé à Robert Kennedy Jr (qui dénonce depuis longtemps les vaccinations massives aux États-Unis) de fonder une section européenne de son organisation Children’s Health Defense.

Conférence :






Comment Staline a « cancellé » Hamlet en Union soviétique et ce que cela nous apprend sur la « cancel culture »

[Source : epochtimes.fr]

La peur collective peut déboucher sur une censure tout aussi étouffante et oppressive que les interdictions gouvernementales, comme le montre l’histoire.

Par Jon Miltimore

Hamlet de William Shakespeare est souvent considéré comme la plus grande histoire jamais écrite.

La pièce a tout pour plaire : des fantômes, des combats à l’épée, des suicides, de la vengeance, de la luxure, des meurtres, de la philosophie, de la foi, de la manipulation et un bain de sang final digne d’un film de Tarantino. C’est un chef-d’œuvre de grand art et de sensationnalisme, la seule pièce que j’ai vu jouer en direct trois fois.

Évidemment, tout le monde n’aime pas Hamlet. Joseph Staline, par exemple, était un de ses détracteurs.

La haine de Staline pour la pièce est presque devenue légendaire, en partie parce qu’on ne sait pas exactement pourquoi il la détestait. Des articles universitaires entiers se sont penchés sur la question.

Dans son autobiographie Témoignages, le célèbre compositeur russe Dmitri Chostakovitch suggère que Staline considérait la pièce comme excessivement sombre et potentiellement subversive.

« Staline ne voulait tout simplement pas que les gens regardent des pièces dont l’intrigue lui déplaisait », écrit-il. « On ne sait jamais ce qui peut venir à l’esprit d’une personne dérangée ».

Il n’a pas décidé d’interdire la pièce pour autant. Il a simplement fait part de sa désapprobation lors d’une répétition au Théâtre d’art de Moscou, son théâtre préféré.
« Pourquoi faut-il jouer Hamlet au Théâtre d’art ? » a demandé le dirigeant soviétique.

Il n’en fallait pas plus, selon Chostakovitch.

« Tout le monde était au courant de cet incident et personne ne voulait s’y risquer. Tout le monde avait peur », a observé Chostakovitch. « Et pendant de longues années, il n’y a pas eu de Hamlet sur la scène soviétique ».

La « cancel culture » et la peur

Hamlet ne risque rien aux États-Unis aujourd’hui, et c’est heureux. Pourtant, la « cancel culture » d’aujourd’hui a purgé de nombreuses œuvres d’art — certains livres de Dr Seuss, Autant en emporte le vent, des films de Disney tels que Peter Pan et Dumbo.

Ces œuvres d’art ne sont pas interdites par les censeurs de l’État ; elles sont retirées ou limitées par les fournisseurs de contenu eux-mêmes, par les magasins en ligne et les éditeurs, au motif qu’elles sont culturellement ou racialement insensibles.

Seuss Enterprises a déclaré à l’Associated Press qu’elle cesserait de publier six livres de Dr Seuss, dont And to Think That I Saw on Mulberry Street et If I Ran the Zoo, car ceux-ci « dépeignent les gens d’une façon qui est blessante et erronée ».

La question de savoir si ces œuvres d’art sont culturellement insensibles est une question subjective, tout comme celle de savoir si Hamlet est une pièce de théâtre moralement subversive. Certains nient d’ailleurs le fait que Dr Seuss soit « cancellé ».

« Nous pouvons débattre de la question de savoir si c’était la bonne chose à faire, mais il est important de souligner quelques points », a écrit le critique de cinéma Stephen Silver dans le Philadelphia Inquirer. « La décision a été prise par la société qui possède et contrôle les livres, et non par le gouvernement ou par une “foule” qui a fait pression sur elle ».

En effet, M. Silver a raison de noter qu’il existe une différence entre la censure gouvernementale et l’autocensure. Toutefois, affirmer qu’aucune pression n’a été exercée sur la décision mériterait d’être examiné de près. (Nous y reviendrons dans un instant).

Quoi qu’il en soit, s’il existe des différences entre la censure gouvernementale et l’autocensure, toutes deux sont dangereuses, comme l’a fait remarquer George Orwell.

« Il n’est évidemment pas souhaitable qu’un service gouvernemental ait un quelconque pouvoir de censure (…) mais le principal danger pour la liberté de pensée et d’expression à l’heure actuelle n’est pas l’ingérence directe du [gouvernement] ou d’un quelconque organisme officiel. Si des éditeurs et des rédacteurs en chef s’efforcent de ne pas publier certains sujets, ce n’est pas parce qu’ils craignent d’être traduits en justice, mais parce qu’ils ont peur de l’opinion publique. Dans ce pays, la lâcheté intellectuelle est le pire ennemi qu’un écrivain ou un journaliste doive affronter, et ce fait ne me semble pas avoir été discuté comme il le mérite ».

Ce qu’Orwell dit, c’est que la peur de l’opinion publique peut aussi entraîner la censure.

Pour être clair, nous ne connaissons pas avec certitude les motivations des éditeurs qui décident de cesser de publier certains livres de Dr Seuss, et nous ne pouvons pas savoir avec certitude pourquoi Spotify a soudainement fait disparaître 42 épisodes du podcasteur Joe Rogan. Mais il n’est pas déraisonnable de penser que ce qui est l’œuvre ici est similaire à ce qui a bouté Hamlet hors de l’Union soviétique : la peur.

La peur : une censure plus efficace que les interdictions ?

La mise au placard de Hamlet par Staline montre que les interdictions gouvernementales ne sont pas les seuls moyens de réprimer la liberté d’expression, ni même les plus efficaces. Comme l’a fait remarquer Chostakovitch, la capacité de Staline à « canceller » Hamlet d’une simple phrase était une démonstration de son pouvoir bien plus impressionnante qu’une interdiction officielle. Cela n’a nécessité ni loi ni annonce officielle. Il a suffi d’un mot discret, et la peur, une émotion bien connue des Américains d’aujourd’hui, a fait le reste.

Une étude récente de Cato montre que l’autocensure est en plein essor aux États-Unis, deux tiers des Américains déclarant qu’ils ont peur de partager leurs idées en public en raison du climat politique, de plus en plus dominé par le « wokisme ».

Ces craintes ne sont pas irrationnelles. Les exemples d’Américains qui ont perdu leur emploi, qui ont été humiliés ou « cancellés » pour s’être trouvés du mauvais côté de la culture « woke » sont légion. L’année dernière, le phénomène a donné lieu à une lettre dans le magazine Harper’s, signée par des dizaines d’universitaires de renom, qui condamnait le climat d’intolérance dans le monde des idées.

« Des rédacteurs en chef sont licenciés pour avoir publié des articles controversés ; des livres sont retirés pour cause d’inauthenticité présumée ; des journalistes se voient interdire d’écrire sur certains sujets ; des professeurs font l’objet d’une enquête pour avoir cité des œuvres littéraires en classe ; un chercheur est licencié pour avoir diffusé une étude universitaire validée par ses pairs ; et des dirigeants sont évincés pour ce qui ne relève parfois que de la simple maladresse », peut-on lire dans la lettre.

« Nous en payons déjà le prix, des écrivains, des artistes et des journalistes ayant développé une plus grande aversion au risque et craignant de perdre leur gagne-pain s’ils s’écartent du consensus, ou même s’ils manquent de zèle pour se mettre en conformité ».

Ce climat ne se limite pas aux écrivains et aux universitaires. Il s’étend aux salles de conseil d’administration et aux comités de direction des entreprises, où l’on fait pression sur les individus pour qu’ils décident quel art est acceptable et quelles opinions sont aptes à être partagées sur les plateformes.

Être du mauvais côté du débat vous expose aux risques d’être personnellement détruit. Il est tout simplement plus facile d’accepter de retirer les œuvres d’art « nuisibles » ou de licencier l’employé qui a suscité l’ire de la foule sur Twitter.

« Les gens ont peur de les défier », a déclaré Robby Soave, de Reason, à John Stossel l’année dernière lors d’une interview sur la « cancel culture ».

Comme dans le 1984 d’Orwell, dans la culture actuelle, il n’est même pas nécessaire de dire des choses erronées pour être condamné.

Demandez au Dr Howard Bauchner, qui a été démis de ses fonctions de rédacteur en chef de l’éminente revue médicale JAMA en mars dernier. Son crime est que, lors d’un podcast, son rédacteur en chef adjoint a mis en doute l’existence du racisme structurel. « Le racisme structurel est un terme malheureux », a déclaré le Dr Edward H. Livingston, qui est blanc. « Personnellement, je pense que le fait de retirer de la conversation la question du racisme sera utile. »

« Tout le monde avait peur »

Certes, dans l’Amérique d’aujourd’hui, on ne risque pas d’être liquidé pour avoir refusé de se plier à la pression de l’autocensure des œuvres d’art. On ne peut pas en dire autant de l’Union soviétique sous Staline.

Pourtant, il existe un point commun entre ces deux cas de censure : la peur.

« Tout le monde avait peur », a déclaré Chostakovitch.

Ces mêmes mots peuvent s’appliquer à ceux qui se plient aujourd’hui à la « cancel culture ».

Il ne s’agit pas de dire que les œuvres de Dr Seuss sont ou ne sont pas culturellement insensibles, ou que Hamlet contient ou ne contient pas de thèmes nuisibles ou subversifs.

Il s’agit simplement de dire que la peur se cache derrière la disparition de l’art et la suppression de la liberté d’expression. C’est pour cette seule raison qu’il faut s’opposer à ces initiatives.




Crimes au plus haut niveau aux USA

[Source : Jean-Dominique Michel]

« Mais où donc est passé Larry Page ?! »

Disparition inexpliquée du co-fondateur de Google, en lien avec l’affaire Epstein !

Pendant que le clan Biden est incriminé pour sa possible participation au crime organisé.

Tout ceci dans le silence de mort des mass-medias…




Macron vire la foule pour commémorer le 8 mai

[Photo : BENJAMIN MATHIEU / RADIO FRANCE]

Se retrouve-t-il vraiment seul ?

Comme le mentionne Nicolas Bonnal(([1] https://nicolasbonnal.wordpress.com/2023/05/08/ils-le-trouvent-seul-nous-non-il-ny-a-pas-le-peuple-avec-lui-mais-il-y-a-les-flics-il-y-a-les-militaires-il-y-a-les-conseillers-constitutionnels-il-y-a-la-presse-il-y-a-les-journaliste/)):

Ils le trouvent seul. Nous non. Il n’y a pas le peuple avec lui, mais il y a les flics, il y a les militaires, il y a les conseillers constitutionnels, il y a la presse, il y a les journalistes, il y a les caméras, il y a les téléspectateurs, il y a les parlementaires (pas de motion de censure), il y a les retraités, il y a les bourgeois, il y a les milliardaires, il y a les médecins, il y a les minorités, il y a les bons européens, il y a les sectes sexuelles et sociétales, il y a ceux qui sont en vacances (plus personne sur ce blog sauf les donateurs que l’on remercie et qui aident à compléter nos stocks), il y a Davos et les nonagénaires génocidaires. Elu pour lutter contre le fascisme de Marine, il est leur PUNITION PROVIDENTIELLE aux froncés [NDLR Jeux de mots avec Français]. Victimes collatérales, priez fort.




« Les enfants devraient avoir des partenaires sexuels », affirment l’ONU et l’OMS

[Source : stopworldcontrol.com]

Ce rapport de preuves révèle comment l’Organisation mondiale de la santé et les Nations unies sexualisent les petits enfants dans l’enseignement primaire partout dans le monde, dans le but de normaliser la pédophilie. Ce rapport n’est constitué que de preuves solides, avec de nombreux documents officiels, vidéos, livres, archives, etc. Tous les documents PDF peuvent être téléchargés dans la section « Références » à la fin de ce rapport.

« Les jeunes enfants sont des êtres sexuels qui doivent avoir des partenaires sexuels et commencer à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible. C’est pourquoi les écoles maternelles et élémentaires doivent apprendre aux enfants à développer la convoitise et le désir sexuel, à apprendre la masturbation, à construire des relations homosexuelles, à utiliser la pornographie en ligne et à apprendre différentes techniques sexuelles telles que la fellation. »

Il s’agit là d’un résumé limité des directives officielles émises par l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies à l’intention des autorités éducatives du monde entier. Pendant ce temps, des organisations judiciaires publient des déclarations selon lesquelles les relations sexuelles entre petits enfants et adultes devraient être légalisées, tandis que des médias appellent à l’acceptation de la pédophilie comme une orientation sexuelle normale.

L’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies demandent aux autorités éducatives du monde entier de s’assurer que les jeunes enfants ont des partenaires sexuels.

Préparer les enfants à avoir des partenaires sexuels

Les Nations Unies ont publié le document intitulé « Guide technique international sur l’éducation sexuelle »1, qui constitue la ligne directrice officielle pour les écoles élémentaires du monde entier. L’objectif de ce document est décrit à la page 16 : 

préparer les enfants à avoir des relations sexuelles.  

À la page 17, les Nations unies expliquent que ce guide est destiné à aider les enfants à établir des relations avec des partenaires romantiques ou sexuels. 

À la page 71, les éducateurs sont invités à enseigner aux enfants dès l’âge de 5 ans les baisers, les étreintes, les attouchements et les comportements sexuels. Les enfants de 9 ans doivent être sensibilisés à la masturbation, à l’attirance sexuelle et à la stimulation sexuelle.

Les Nations unies déclarent que les écoles primaires doivent enseigner aux enfants la masturbation, les comportements sexuels, l’attirance sexuelle et la stimulation sexuelle.

Apprendre aux enfants à avoir des relations sexuelles

L’Organisation Mondiale de la Santé développe actuellement un programme visant à garantir que les jeunes enfants aient des partenaires sexuels. Son document intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe »2 contient les instructions suivantes à l’intention des écoles maternelles et élémentaires:

✔︎ Les enfants de 0 à 4 ans doivent apprendre ce qu’est la masturbation et s’intéresser à leur propre corps et à celui des autres.

✔︎ Les enfants de 4 à 6 ans doivent apprendre la masturbation et être encouragés à exprimer leurs besoins et désirs sexuels.

✔︎ Les enfants de 6 à 9 ans doivent apprendre ce que sont les rapports sexuels, la pornographie en ligne, l’amour secret et l’autostimulation.

✔︎ Les enfants de 9 à 12 an doivent avoir leur première expérience sexuelle et apprendre à utiliser la pornographie en ligne.  

L’OMS demande aux enseignants du monde entier d’enseigner aux enfants de 9 ans comment avoir des rapports sexuels pour la première fois, comment faire l’expérience de la sexualité en utilisant l’internet et les téléphones portables et comment apprendre différentes techniques sexuelles.

Apprendre aux enfants à se masturber

La vidéo suivante fait partie d’un programme scolaire européen qui travaille en étroite collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies pour mettre en œuvre leur programme dans les écoles au niveau national. Il s’agit d’un exemple concret de l’application de ces directives, en l’occurrence aux Pays-Bas. La vidéo montre comment de jeunes enfants sont encouragés par des enseignants à se masturber. Cette pratique a été diffusée dans des milliers d’écoles dans le cadre du programme d’éducation sexuelle complète » de l’OMS, dont l’objectif est de faire en sorte que les enfants commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible. 

L’éditeur de cette vidéo, la Fondation Rutgers, opère dans 27 pays, est un partenaire étroit de l’OMS et de l’ONU, et est financé par Bill Gates.  

La langue parlée dans la vidéo est le Néerlandais, mais sachez qu’il s’agit d’un exemple réel de l’exécution d’un programme INTERNATIONAL de l’Organisation Mondiale de la Santé et des Nations Unies, ce qui signifie que cette vidéo sera diffusée dans les écoles publiques de tous les pays du monde



La sexualisation des enfants fait partie de l’Agenda 2030 de l’ONU

Les logos figurant sur le document des Nations Unies intitulé « Guide technique international sur l’éducation sexuelle » montrent que ce document fait partie des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies.

L’Agenda 2030 des Nations Unies est un plan visant à transformer tous les aspects de l’existence humaine sur terre d’ici 2030. Selon leurs propres termes:3

Nous avons adopté une décision historique sur un ensemble complet, de grande portée et centré sur l’être humain d’objectifs et de cibles universels et transformateurs. Nous nous engageons à travailler sans relâche à la mise en œuvre intégrale de cet agenda d’ici à 2030.

Ils indiquent clairement que la transformation de la vie humaine atteindra chaque personne dans le monde :  

En nous engageant dans ce voyage collectif, nous nous engageons à ce que personne ne soit laissé pour compte.

Il s’agit d’objectifs et de cibles universels qui concernent le monde entier, les pays développés comme les pays en développement.

Les déclarations officielles des Nations Unies sont claires : elles veulent que le monde entier soit transformé. Veiller à ce que les petits enfants aient des relations sexuelles, apprennent à se masturber et utilisent la pornographie en ligne fait partie de cet agenda. Aux États-Unis, l’administration Biden a publié des déclarations confirmant les plans de mise en œuvre de ce programme sur l’ensemble du territoire américain dès que possible, et au plus tard en 2030.4

Nous ferons preuve de leadership et prendrons des mesures collectives pour mettre en œuvre l’Agenda 2030 pour le développement durable et accélérer la réalisation des ODD d’ici 2030  et relever les défis du développement en redynamisant un multilatéralisme plus inclusif et une réforme visant à mettre en œuvre l’Agenda 2030.

Veuillez comprendre la gravité de cette situation : les « directives techniques internationales sur l’éducation sexuelle » des Nations Unies font partie des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies. L’administration Biden s’engage à accélérer la mise en œuvre afin que l’Agenda soit réalisé d’ici 2030. Il en va de même pour toutes les autres nations du monde qui soutiennent l’Agenda 2030 des Nations unies.

Rutgers : éditeur mondial d’éducation sexuelle

Dans ce rapport, nous examinerons de plus près la manière dont ce programme est mis en œuvre, par exemple, aux Pays-Bas, en Europe. Les Pays-Bas sont au cœur de ce programme mondial de sexualisation des jeunes enfants. Ce qui s’y passe se répandra dans le monde entier : aux États-Unis, au Canada, en Australie, au Royaume-Uni, en Afrique, en Asie, etc. Ce pays est le siège d’un éditeur mondial de cette « éducation sexuelle complète » : la Fondation Rutgers.5 A Un membre du personnel de Rutgers, Ineke van der Vlugt, a contribué aux « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » de l’OMS, ce qui montre à quel point cette fondation travaille en étroite collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé.  

Rutgers est présent dans 27 pays et est financé par des organisations mondiales telles que la Fondation Bill et Melinda Gates et la Fédération internationale pour le planning familial, dont les racines sont aux États-Unis.6

Au printemps 2023, Rutgers a lancé un programme national aux Pays-Bas sous le nom de « Spring Fever ».7 Une affiche a été placée dans les écoles primaires du pays. Une affiche scolaire a été affichée dans les écoles primaires du pays. Je l’ai traduite en anglais pour notre public mondial et j’ai ajouté des points forts pour révéler le message de cette affiche scolaire. Deux garçons se tiennent la main et disent : « Oui, nous le voulons tous les deux ». Deux jeunes filles trouvent un « endroit sûr » pour avoir des relations sexuelles.

Cette affiche scolaire apprend aux jeunes enfants
du même sexe à « le faire » l’un avec l’autre 

Le programme d’études « Spring Fever » (fièvre printanière) insiste de manière agressive sur le thème de l’homosexualité auprès d’enfants vulnérables et sans méfiance. Vous trouverez ci-dessous des illustrations de ce programme destiné aux écoles primaires.

C’est une chose qu’une personne se batte avec son identité sexuelle, mais c’en est une autre que de pousser la confusion sexuelle dans les écoles élémentaires pour endoctriner les enfants à poursuivre un mode de vie homosexuel. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé et les Nations unies donnent des instructions directes pour que les enfants soient poussés vers l’homosexualité. À la page 40 des « Standards pour l’éducation sexuelle », les écoles sont invitées à enseigner aux enfants de quatre ans les « relations entre personnes du même sexe », et à la page 44, les éducateurs sont invités à enseigner aux enfants de neuf ans « l’amitié et l’amour envers les personnes du même sexe ».

Dans l’application pratique du partenaire de l’OMS, la Fondation Rutgers, nous voyons qu’il ne s’agit pas seulement d’informer les enfants, mais qu’il s’agit de les encourager activement à suivre la voie de l’homosexualité, le plus tôt possible.  

L’Organisation Mondiale de la Santé demande aux écoles d’encourager les jeunes enfants à avoir des relations homosexuelles avec leurs amis. Une affiche scolaire montre deux filles trouvant un endroit sûr et deux garçons acceptant d’avoir des relations sexuelles. 

Enseigner la fellation à des enfants de 6 ans

L’un des livres pour enfants recommandés par Rutgers pour les écoles primaires s’intitule « What is sex ? » (Qu’est-ce que le sexe ?) de Channah Zwiep. Voici une page de ce livre, avec un extrait ci-dessous :

« La fellation est un acte sexuel avec la bouche. C’est pourquoi on l’appelle le sexe ora. »

« Tu t’es déjà donné un baiser sur un point sensible de ton corps ?  Essayez. Qu’est-ce que tu ressens ? »

« La peau d’une bite ou d’un vagin est également très sensible. C’est pourquoi les gens aiment parfois se toucher à cet endroit avec leur bouche. Quand quelqu’un lèche ou suce une bite, cela s’appelle la succion. Bien entendu, une femme peut faire de même. Si quelqu’un lèche un vagin, cela s’appelle « manger la chatte ».

Vous trouverez ci-dessous une capture d’écran de la brochure de Rutgers destinée aux écoles primaires, qui recommande cette pornographie enfantine aux enfants de six ans.8

Traduction :

« Qu’est-ce que le sexe ? Questions des jeunes enfants sur la physicalité et la sexualité »

(Channah Zwiep)

Pourquoi voudrait-on que des enfants de 4 à 8 ans sachent tout sur le sexe oral ? 

Voici une autre page de ce programme destiné aux écoles primaires.9 Elle s’adresse aux enfants de 10 ans :

« Exemples de choses que tu peux faire avec le sexe : embrasser (avec la langue), caresser, tripoter (lécher le vagin), pipoter (lécher/sucer le pénis), doigter, se branler, baiser dans le vagin (sexe vaginal) et baiser dans l’anus (sexe anal) ».

Une autre page est un guide pratique sur la façon de commencer à se masturber :

« Toucher son propre corps, son vagin et son clitoris pour obtenir une sensation agréable s’appelle la masturbation. Vous pouvez le faire, par exemple, en mettant un doigt dans votre vagin (doigter) ou en frottant votre clitoris ».

L’endoctrinement « mignon »

Les illustrations suivantes font partie de ce programme national obligatoire. Une personne non avertie penserait : « Oh, comme c’est mignon ! ». Mais lorsqu’on réalise que ces images ont pour but d’enseigner aux tout-petits à se masturber et de s’assurer que tous les enfants auront des partenaires sexuels, ces dessins mignons deviennent très inquiétants.

Si l’on examine de plus près le programme scolaire européen « Fièvre printanière », créé par Rutgers pour l’ONU et l’OMS, on constate que l’objectif des cours est clairement défini:10

« Les petits enfants doivent tout savoir sur la luxure, l’excitation physique et l’intimité. Ils doivent savoir que tout le monde a des sentiments sexuels et qu’ils ne doivent pas avoir honte ».

La honte est un sentiment naturel fondamental qu’éprouvent tous les enfants normaux et qui les protège contre les violences et les préjudices causés par des expériences sexuelles inappropriées et prématurées. La sexualité est probablement la partie la plus sensible et la plus vulnérable de notre humanité, qui peut nous traumatiser à vie si elle est mal abordée. La honte est une barrière de défense essentielle pour assurer notre sécurité. Ces programmes scolaires visent à supprimer cette barrière naturelle, afin que les petits enfants n’écoutent plus leur instinct naturel qui leur dit de protéger leur corps. Cela les rend extrêmement vulnérables et en fait des proies faciles pour les prédateurs sexuels.

Pourquoi l’OMS s’obstine-t-elle à détruire la saine barrière de la honte qui protège naturellement les enfants ?

Enseigner les techniques sexuelles aux enfants de 7 ans

Voici un exemple de programme scolaire officiel aux Pays-Bas, publié par l’Ecole du programme scolaire (School Leerplan Onderwijs), l’éditeur officiel de tous les programmes scolaires. Nous pouvons constater qu’il s’agit d’une mise en œuvre directe des « Normes pour l’éducation sexuelle » de l’OMS et des « Directives techniques internationales sur l’éducation sexuelle » de l’ONU:11

✔︎ Les tout-petits âgés de 0 à 4 ans doivent apprendre à tomber amoureux, à être intimes et à éprouver des sentiments sexuels.

✔︎ Les enfants de 5 ans et plus doivent apprendre les relations sexuelles, la pornographie en ligne et l’expérience de la luxure en touchant leur propre corps.

✔︎ À partir de 7 ans, ils doivent apprendre les différentes techniques sexuelles.

TRADUCTION :

0-4 ans

  • l’amour et le fait d’être amoureux
  • l’intimité
  • les sentiments sexuels

5 à 8 ans

  • le sexe dans les médias (y compris Internet)
  • le plaisir et la convoitise lorsqu’on touche son propre corps
  • rapports sexuels

9-12 ans

  • actes et contacts sexuels
  • l’orientation sexuelle,comportement sexuel des jeunes (variabilité du comportement sexuel)
  • plaisir, masturbation, orgasme
  • différences entre l’identité sexuelle et le sexe biologique

Les enfants doivent être initiés à la sexualité le plus tôt possible

Rutgers a publié un guide pour former les enseignants à endoctriner les jeunes enfants sur la sexualité.12 Dans ce guide, ils font plusieurs références au guide de l’OMS, « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », confirmant ainsi qu’ils collaborent étroitement avec l’Organisation Mondiale de la Santé. Je me dois de le répéter, car certains lecteurs pourraient être enclins à considérer qu’il s’agit d’un incident localisé en Europe, alors qu’il s’agit d’un programme international.

Dans ce document, Rutgers énonce clairement l’objectif de ce type d’éducation (voir la photo du document ci-dessous) :

« L’éducation sexuelle et relationnelle donne aux enfants des idées qui les aideront à commencer à avoir des relations sexuelles plus tôt. »

L’idée de ce type d’éducation sexuelle n’est pas d’aider les enfants dans leur développement naturel – vers une sexualité saine et mature – mais l’objectif est de les endoctriner pour qu’ils commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible.

Rutgers déclare aux éducateurs que le but de cette éducation sexuelle est de donner aux enfants des idées pour qu’ils commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible.

Jeux sexuels à l’école primaire

Plusieurs écoles organisent des jeux sexuels, où les enfants prennent les organes génitaux de leurs camarades dans leur bouche, les lèchent, mettent leurs doigts dans le vagin des filles, etc. Vous trouverez ci-dessous un reportage sur des jeux sexuels organisés dans une école primaire aux Pays-Bas.13

« De jeunes enfants se tripotent, se touchent les parties génitales dans la bouche ou regardent sous la porte des toilettes. C’est ce qui se passe dans les groupes 3 et 4 de l’école élémentaire De Springplank à Den Bosch, expliquent les parents des enfants à Omroep Brabant. Les parents sont furieux contre le conseil d’administration de l’école élémentaire ».

De nombreuses écoles introduisent des jeux pour les enfants dans lesquels ils doivent mémoriser les organes génitaux afin de marquer des points. Il s’agit là d’une autre stratégie visant à supprimer la honte naturelle et à désensibiliser les jeunes enfants, afin qu’ils baissent leur garde face à une intrusion sexuelle prématurée. La plupart d’entre nous trouvent cela dégoûtant. Pouvons-nous imaginer l’impact que cela a sur les petits enfants, qui sont forcés de voir cela à l’école ?

Dans le cadre du programme scolaire  » Fièvre printanière  » de Rutgers, de l’OMS et de l’ONU, des clitoris en 3D sont distribués aux petites filles pour les encourager à se masturber. Bien entendu, ils défendent cette pratique en affirmant qu’il est important que les filles connaissent leur propre corps.

Une mère choquée met le monde en garde

De nombreux parents ont, à juste titre, réagi avec indignation à cette sexualisation extrême des enfants. Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez entendre une mère des Pays-Bas expliquer comment les enfants pratiquent le sexe oral à l’école et se masturbent les uns les autres. Elle lance un avertissement à tous les parents du monde entier. Encore une fois, il faut comprendre que cela fait partie de l’Agenda 2030, dont les Nations Unies déclarent « qu’il concerne le monde entier ».

Maltraitance d’enfants dans une école de Floride

Alors que je travaillais sur ce rapport, j’ai reçu un courriel d’une mère de Floride, aux États-Unis, qui préfère garder l’anonymat dans ce rapport. Elle m’a confirmé que ce qui se passe en Europe se passe aussi en Amérique. Voici ce qu’elle m’a écrit au sujet de sa fille :  

« Tout ce que vous rapportez lui est arrivé. Elle a utilisé une autre fille pour toucher ma fille (masturbation), elle lui a dit des mots horribles, elle a utilisé son téléphone portable pour faire de la pornographie »

Elle a essayé de s’adresser aux autorités pour protéger son enfant, mais elle s’est heurtée à une dureté glaciale. Il était clair que personne ne voulait l’aider.

Des experts alarmés en Écosse

Une dépêche alarmante en provenance d’Écosse : 

L’approche « normative » de l’Écosse en matière d’éducation sexuelle normalise l’activité sexuelle des mineurs et risque de perpétuer l’exploitation sexuelle des enfants, selon un analyste de premier plan.

Le degré d’obéissance des écoles aux instructions de l’ONU et de l’OMS dépend de chacune d’entre elles, et certaines écoles seront naturellement pires que d’autres. Mais il s’agit d’une obligation pour toutes les écoles publiques du monde.

La sexualisation des enfants dans le monde entier

La sexualisation des enfants se produit également en dehors des écoles. Ces images de terrains de jeux pour enfants ont été approuvées par les autorités locales et les écoles.

Dans le monde de la mode, la sexualisation extrême des enfants est répandue depuis des décennies. Voici un exemple de Vogue Paris Cadeaux datant de 2010. 

Le film français « Cuties », disponible sur Netflix, a suscité une vague d’indignation dans le monde entier, car il montrait des jeunes filles exécutant des danses érotiques incluant des mouvements sexuels complets.

Il existe une pression mondiale pour sexualiser les petits enfants par tous les moyens : dessins animés, films, livres, films, mode, produits d’entreprise, etc. Et maintenant, l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies vont jusqu’à demander aux écoles maternelles et élémentaires d’inclure cette sexualisation dans leurs programmes d’enseignement.

Promouvoir une sexualité débridée pour réduire la population humaine

Quelle est la véritable motivation de l’opération stratégique mondiale visant à sexualiser les petits enfants ? Dans la prochaine partie de ce rapport, nous dévoilerons des preuves indéniables de la façon dont cette opération s’inscrit dans un programme visant à normaliser la pédophilie dans toutes les nations du monde. Cela est particulièrement évident si l’on considère l’éditeur qui a été choisi par l’OMS et l’ONU pour mettre en œuvre ce programme dans 27 pays : la Fondation Rutgers.

La fondation Rutgers a été inspirée par Jan Rutgers (1850-1924), un farouche opposant au mariage, qu’il considérait comme contre nature. Il prônait avec passion la réduction de la population humaine, en imposant à la société une culture du sexe libre.

Lorsque la Fondation Rutgers a été créée en 1969, son objectif principal était de réduire la croissance démographique par l’éducation sexuelle, l’avortement et la contraception.14 En 1999, Rutgers a fusionné avec le groupe NISSO (Netherlands Institute for Social Sexological Research), dont l’objectif était également de réduire les taux de natalité en encourageant l’avortement, la sexualité libre et l’éducation sexuelle. En 2011, Rutgers a de nouveau fusionné avec la Fondation Mondiale pour la Population, qui avait la même mission de réduire la population mondiale par le biais de l’avortement et de l’éducation sexuelle.

Le fil conducteur de l’histoire de Rutgers est l’agenda visant à réduire la population humaine en encourageant une sexualité débridée dans la société. Lorsque les gens sont sexuellement pervertis, ils ne peuvent pas former des familles saines et n’ont pas de descendance.

Rutgers a toujours poussé à la normalisation de la pédophilie

Outre son programme de réduction de la population humaine, Rutgers a toujours été fortement impliqué dans le mouvement mondial de normalisation de la pédophilie. En 1946, l’Association néerlandaise pour la réforme sexuelle (NVSH) a été fondée, toujours dans le but de réduire la population humaine. La NVSH a organisé des groupes de travail sur la pédophilie qui étaient soutenus par le sénateur du parti travailliste, le Dr. Edward Brongersma. Ce même Brongersma est ensuite devenu le chef de file du mouvement d’acceptation de la pédophilie dans les années 1970.

Brongersma était connu pour ses fréquents voyages en Asie, où il abusait d’esclaves sexuelles mineures. En 1950, il a été condamné pour fornication avec une jeune fille de 16 ans, ce qui lui a valu 11 mois de prison.

Après sa libération, Brongersma est devenu membre du conseil d’administration de la NVSH, où il a de nouveau organisé des groupes de travail sur la pédophilie. Ils ont publié le magazine NIKS (abréviation néerlandaise de  »Vers l’intégration de la sexualité infantile »).15 Dans une archive en ligne de ce magazine, on peut voir l’obscénité écœurante qui y était promue :16

Des enfants nus en couverture exposant leurs organes génitaux et des enfants ayant des rapports sexuels.17

Le magazine publié par Brongersma a publié dans son édition de septembre 1982 une bande dessinée décrivant comment un pédophile a des relations sexuelles orales avec une jeune fille. La bande dessinée est accompagnée d’une transcription.18 Soyez conscient de la nature explicite de cette transcription. 

TRADUCTION

« Parfois, je ne comprends vraiment pas le monde des grandes personnes. Prenons, par exemple, le cas de mon oncle Loet. Ce n’est pas vraiment mon oncle, mais il aime bien que je l’appelle comme ça. Je lui rends souvent visite à la sortie de l’école. On y est beaucoup plus à l’aise que chez nous.

L’autre jour, je suis assise sur le canapé avec lui en train de boire du thé, et il pose sa main sur ma jambe. Lentement, il remonte ma robe et commence à me caresser le ventre. Il n’avait jamais fait cela auparavant. Parfois, il me caressait les cheveux, et parfois j’avais droit à un baiser sur le front, rien de plus.

Je trouvais cela idiot, mais c’était une sensation agréable, alors je n’ai rien dit. Un peu plus tard, il s’est agenouillé par terre devant moi, a enlevé ma culotte et a commencé à me sucer la chatte. Sa moustache me chatouillait merveilleusement. Je regrette qu’il se soit soudainement arrêté après quelques minutes, mais oui, c’était parce qu’un homme marchait juste derrière la fenêtre, qui a alors cassé sa bouteille de yaourt. Maintenant, l’oncle Loet est en prison. Mes parents sont bouleversés. Je suis triste et tout le monde a l’air bizarre avec moi ».


L’état d’esprit propagé par cette publication est qu’il est préférable d’être avec un pédophile plutôt qu’avec sa famille. Il est « injuste » que le prédateur soit en prison, alors que l’homme qui l’a pris en flagrant délit est libre.  

Tels sont les principes fondamentaux de la pédophilie : ce qu’ils font est bien, et ceux qui s’y opposent sont mauvais. Cet état d’esprit est également promu dans les guides des Nations Unies, de l’Organisation Mondiale de la Santé et de Rutgers, bien que dans des formulations plus sophistiquées. Il n’en demeure pas moins que la promotion des relations sexuelles avec les enfants est un droit de l’homme et que s’y opposer constitue une violation des droits de l’homme.

Une autre édition du magazine pédophile de Brongersma s’intitule « l’épisode anti-éducation » et contient un article qui explique à quel point la famille naturelle est « mauvaise ». L’article est intitulé : « Comment tuer mon père et ma mère ? » Je cite :19

« Dans la famille, l’amour est impossible. L’amour parental est un mensonge… la famille limite, aigrit, raille, décourage, maltraite, froisse… »

L’un des principes de base de la pédophilie est que la famille est une prison et que les enfants doivent être « libérés » de la famille par les pédophiles.

Rutgers fait partie d’un réseau mondial de pédophilie

Le magazine pédophile NIKS a présenté des pédophiles internationaux de premier plan comme Theo Sandfort, qui a écrit pour plusieurs publications pédophiles bien connues comme Paedo Alert News et le British Paidika.20 En 1999, Rutgers a publié un rapport de ce même pédophile, Sandfort. En 2000, une autre organisation pédophile a fait la une des journaux pour avoir constitué des archives de pornographie enfantine. Son fondateur, Frits Bernard, était un pédophile invétéré. Les statuts de l’organisation précisent qu’elle collabore avec Rutgers.

Le 22 juin 1979, Rutgers a signé une pétition, avec le pédophile Brongersma, condamné au pénal, en faveur de la légalisation des relations sexuelles avec des enfants.21 

L’actuel président du conseil de surveillance de Rutgers est Andrée van Es, ancienne politicienne de la Gauche verte et du PSP, un parti qui a également fait pression pour la légalisation de la pédophilie.22 L’ancien directeur de Rutgers, Pieter Wijnsma, a déclaré dans une interview qu’il avait encouragé un groupe d’enfants de l’école primaire à se masturber parce que « l’aspect du désir sexuel devait être développé ».23

L’organisation du pédophile Brongersma a été remplacée par le Fonds pour la Recherche Scientifique sur la Sexualité (FWOS),24 qui affirme que la vaste collection de pédopornographie de Brongersma est gérée par Rutgers. Ce successeur de Brongersma a également financé plusieurs projets de Rutgers. L’énoncé de leur mission est le suivant :25

« La FWOS cherche à comprendre, à acquérir et à diffuser des connaissances sur le comportement sexuel et l’expérience sexuelle des enfants… ».

Rappelons que la FWOS est le successeur légal des travaux de Brongersma, qui a fréquemment abusé d’esclaves sexuels asiatiques, a été emprisonné pour avoir abusé d’un jeune garçon, possédait une vaste collection de matériel pédopornographique et publiait un magazine qui faisait la promotion de l’abus d’enfants.

La FWOS est l’un des financiers de Rutgers – la fondation désignée par l’OMS et l’ONU pour créer du matériel scolaire dans 27 pays.

Seksueel onderwijs voor kleine kinderen : gewoon doen ! En 2010, Rutgers et FWOS ont organisé une conférence sur l’éducation sexuelle des jeunes enfants. Ils ont également publié un ouvrage commun intitulé « Education sexuelle des jeunes enfants : faites-le ! »26

Le magazine parle d’un enfant de six ans qui se masturbe, d’un enfant de neuf ans qui regarde de la pornographie et d’un enfant de cinq ans qui a des relations sexuelles orales avec une fille.

RUTGERS ET LA PÉDOPHILIE

Preuve que l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies s’associent à un éminent promoteur de la pédophilie

✔︎ Rutgers a publié un rapport du célèbre pédophile Theo Sandfort.

✔︎ Rutgers a collaboré avec la Fondation Frits Bernard qui possédait une vaste collection de matériel pédopornographique. 

✔︎ Rutgers a signé une pétition en faveur de la légalisation des relations sexuelles avec des enfants.

✔︎ L’actuel président du conseil de surveillance de Rutgers est Andrée van Es, ancienne politicienne de la Gauche verte et du PSP, un parti qui a également fait pression en faveur de la légalisation de la pédophilie.

✔︎ L’ancien directeur de Rutgers, Pieter Wijnsma, a appris aux enfants à se masturber pour développer leur désir sexuel.

✔︎ Rutgers est financé par FWOS, le successeur légal du pédophile et abuseur d’esclaves sexuels Brongersma.

✔︎ Rutgers a publié un magazine décrivant un enfant de 6 ans se masturbant, un enfant de 9 ans regardant de la pornographie et un enfant de 5 ans ayant des relations sexuelles orales.

✔︎ Rutgers demande aux enseignants de s’assurer que les enfants commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible.

✔︎ Rutgers recommande un livre pour enfants qui encourage les jeunes enfants à pratiquer la fellation..

✔︎ Le programme d’études de Rutgers pour les écoles élémentaires stipule que les jeunes enfants doivent tout savoir sur la convoitise, l’excitation physique et l’intimité. 

✔︎ Rutgers publie du matériel scolaire pour les enfants de 10 ans qui dit : « Les exemples de choses que vous pouvez faire avec le sexe sont (langue) embrasser, caresser, tripoter (lécher le vagin), sucer (lécher/sucrer le pénis), doigter, se branler, avoir une bite dans le vagin (sexe vaginal) et une bite dans l’anus (sexe anal) ».

✔︎ Rutgers distribue des affiches scolaires qui incitent les jeunes enfants à se livrer à des actes homosexuels.

Il est alarmant de constater que cette organisation pédophile explicite a été choisie par l’OMS et l’ONU pour mettre en œuvre leur programme de sexualisation des jeunes enfants dans le monde entier.

Le manuel de pédophilie « n’est pas illégal » selon le ministre de la justice 

Aux Pays-Bas, qui semblent être le centre du programme mondial de normalisation de la pédophilie, un parti politique pour la pédophilie a été fondé et soutenu par le gouvernement. Ce « parti pédo » a distribué un manuel de 1 000 pages à l’intention des pédophiles, qui enseigne aux adultes comment violer les bébés et les enfants en bas âge.27

Le Manuel pour les pédophiles explique notamment les points suivants :

✔︎ Les méthodes de séduction des enfants, par exemple en dégonflant les pneus de leur vélo et en proposant de le réparer pour gagner leur confiance ;

✔︎ Comment utiliser des techniques psychologiques pour amener les enfants à consentir à des relations sexuelles, par exemple en les récompensant avec de l’argent ou des cadeaux ;

✔︎ Comment étirer le rectum des bébés et des jeunes enfants en vue de rapports sexuels anaux ;

✔︎ Où trouver des enfants ;

✔︎ Quels sont les âges les plus sûrs (les bébés sont sûrs, car ils ne parlent pas encore ; les enfants de 3 à 4 ans sont dangereux, car ils ne peuvent pas garder de secrets) ;

✔︎ Comment utiliser les techniques médico-légales pour cacher votre ADN, afin que la police ne puisse pas vous retrouver ;

Voici quelques citations tirées de ce manuel :

« La pédagogie du secret consiste à apprendre à l’enfant à garder des secrets. Nous y parvenons en utilisant des méthodes pédagogiques spéciales basées sur une combinaison de psychologie de l’enfant et d’expériences réelles de pédophiles professionnels. »

« Vous devez en apprendre beaucoup sur les preuves et la criminalistique afin de rendre la tâche de la police aussi difficile que possible lors de votre arrestation. Ces trois conseils importants permettent de s’assurer que toutes les traces d’ADN sont effacées après une activité sexuelle avec l’enfant. […] Cela peut sembler compliqué, mais de nombreux pédophiles ont été envoyés en prison parce qu’ils étaient trop paresseux pour effectuer ces trois tâches simples. S’ils l’avaient fait, la police n’aurait pas de preuves et ils seraient libres »

Marcel Janinga est un père qui a découvert que son voisin abusait de sa fille depuis sa naissance – alors qu’elle était bébé – en utilisant les techniques qu’il avait apprises dans le Manuel du pédophile. Ce n’est qu’à l’âge de 3 ans que ces abus ont été révélés, la fillette se plaignant de douleurs. Ils ont découvert que le voisin avait abusé de cette fille deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi.

Marcel a créé la « Fondation contre les abus envers les enfants » pour lutter contre ces horreurs.28 Il a demandé au gouvernement d’arrêter la distribution de ce manuel, mais le ministre néerlandais de la justice, Ferd Grapperhaus, a affirmé qu’il ne contenait rien d’illégal et qu’il devait donc être autorisé.29 Après l’indignation massive du public et la pression croissante exercée pendant plusieurs années, ce ministre de la justice n’a finalement pas eu d’autre choix que de changer de position et, en 2023, le Manuel pour les pédophiles a finalement été déclaré illégal.

Mais seulement après avoir été autorisé à se répandre largement pendant de nombreuses années, provoquant non seulement des viols massifs, mais aussi des meurtres d’enfants en bas âge.

Un « Manuel pour pédophiles » de 1 000 pages expliquant comment séduire, manipuler, soudoyer et violer des bébés, des jeunes enfants et des enfants en bas âge a été autorisé pendant de nombreuses années par le ministre néerlandais de la justice, Ferd Grapperhaus. 

Les juges demandent la dépénalisation de la pédophilie

On peut se demander comment un ministre de la justice peut refuser d’interdire un manuel de pédophilie qui explique comment violer des bébés et des enfants en bas âge, comment effacer ses traces d’ADN auprès de la police, comment séduire des enfants, etc. Le pouvoir judiciaire n’est-il pas la principale institution chargée de lutter contre ces crimes horribles ? Ce qui suit explique ce qui se passe…

Le Comité international de juristes (CIJ) et l’ONUSIDA (une division des Nations unies) ont publié un rapport dans lequel ils appellent à la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et enfants.30 Ils affirment que les petits enfants peuvent consentir à des relations sexuelles, ce qui les rend acceptables. Ce n’est que lorsque les enfants déposent une plainte officielle auprès de la police que l’abus sexuel doit être considéré comme un crime. Voici leur déclaration de la page 22 :

« En ce qui concerne l’application du droit pénal, tout âge minimum prescrit pour le consentement à des relations sexuelles doit être appliqué de manière non discriminatoire. L’application ne peut être liée au sexe/genre des participants ou à l’âge du consentement au mariage. En outre un comportement sexuel impliquant des personnes n’ayant pas l’âge minimum de consentement à des relations sexuelles prescrit au niveau national peut être consensuel, en fait, mais pas en droit ».

Selon le Comité international de juristes, les relations sexuelles avec des enfants ne devraient pas être considérées comme un acte criminel si l’enfant y consent. Cela ne tient pas compte du fait que les adultes ont un avantage mental considérable sur un petit enfant, qui n’a aucune défense psychologique contre les pouvoirs de persuasion d’un prédateur rusé. Le Manuel du pédophile explique de nombreuses techniques psychologiques permettant de manipuler un enfant pour qu’il donne son « consentement ». Nous connaissons tous l’exemple d’un inconnu qui offre une délicieuse glace à un enfant pour l’attirer dans ses filets. Tout adulte sensé comprend qu’un enfant ne peut jamais consentir à une relation sexuelle, puisqu’il n’a aucune idée de ce qui se passe. Ce n’est qu’une fois adulte qu’il commence à se rendre compte de ce qui lui est arrivé. Ces attouchements provoquent des traumatismes à vie, car il ne s’agit pas seulement d’un abus physique, mais aussi d’un abus mental, les enfants étant victimes de techniques psychologiques sophistiquées qui les ont manipulés pour qu’ils donnent leur « consentement ».

La déclaration du Comité international de juristes montre à quel point la pédophilie est déjà profondément ancrée dans notre société. Cela souligne la nécessité cruciale pour toutes les bonnes volontés de s’élever.

Manifeste explicite de pédophilie

Les pédophiles donnent l’impression que les enfants ont le « droit » d’être victimes d’abus sexuels de la part d’adultes, par le biais de déclarations telles que : « Le sexe est un droit humain pour les personnes de tous âges » et « Le droit d’expérimenter la sexualité ne devrait pas être limité par l’âge ».

La Fondation internationale pour la planification familiale (une organisation d’avortement fondée par le père de Bill Gates) a publié un véritable manifeste sur la pédophilie intitulé « EJACULER ! », qui a été distribué au sein des Nations Unies.31

Ce manifeste contient à plusieurs reprises des déclarations explicites typiquement utilisées par les pédophiles.

À la page 9 de ce manifeste, l’IPPF déclare ce qui suit : 

« Il existe une idée fausse selon laquelle les jeunes (c’est-à-dire les petits enfants) ne sont pas ou ne devraient pas être des êtres sexuels.

À la page 16, on peut lire ce qui suit :

« La sexualité et le plaisir sexuel sont des éléments importants de l’être humain pour tout le monde, – quel que soit l’âge.

Il s’agit littéralement des arguments typiques utilisés par les pédophiles pour affirmer que les bébés, les jeunes enfants, les enfants et les adolescents ont le « droit humain » d’avoir des relations sexuelles.  

Le fait que les arguments typiques des pédophiles constituent le message central de ces documents prouve une fois pour toutes qu’ils poussent à la normalisation de la pédophilie. 

Le planning familial couvre les abus sexuels

Tout en appelant le monde à considérer les relations sexuelles entre adultes et petits enfants comme l’expression d’un droit humain fondamental, le Planning familial s’est avéré dissimuler systématiquement les plaintes concernant les abus sexuels dévastateurs commis sur des enfants. Voir ce documentaire révélateur de Live Action… 



Les médias encouragent la normalisation de la pédophilie

Les médias se sont joints à l’opération mondiale de normalisation de la pédophilie. Voici une petite compilation de ce qui est en réalité une véritable avalanche de messages, tous ayant une seule mission : convaincre le monde que les pédophiles sont bons et que ceux qui défendent les enfants sont des monstres.

Transcription de certains titres de ces posts :

La pédophilie est-elle une orientation sexuelle ?

La pédophilie est une « orientation sexuelle – comme l’hétérosexualité ou l’homosexualité ».

5 façons de mal comprendre les pédophiles

Sympathie et science pour ceux qui veulent avoir des relations sexuelles avec des enfants

Je suis un pédophile, vous êtes des monstres

Tous les pédophiles ne sont pas de mauvaises personnes

Ce qui est particulièrement alarmant, c’est qu’aucun de ces articles de presse – littéralement pas un seul – ne prend la défense des enfants sans défense. Ils ne parlent que des pédophiles « incompris – pas un mot sur les enfants ! 

Un fonctionnaire de l’OMS et de l’ONU arrêté pour pédophilie

Les pratiques pédophiles des hauts fonctionnaires de l’Organisation Mondiale de la Santé et des Nations Unies sont généralement soigneusement dissimulées, mais de temps en temps, l’un d’entre eux se fait prendre. C’est ce qui est arrivé à Peter Dalglish, un haut fonctionnaire qui a occupé de hautes fonctions au sein des Nations Unies, de l’UNICEF et de l’Organisation Mondiale de la Santé pendant plus de 30 ans, et le fondateur de l’Internationale Enfants de la Rue. Il a été décoré de l’Ordre du Canada pour son travail humanitaire exceptionnel. En 2015, il était le « représentant national » des Nations unies à Kaboul.  

En 2018, Dalglish a été pris en flagrant délit d’abus sur deux garçons mineurs au Népal et a été condamné à neuf ans de prison.32

Dalglish attirait les enfants loin de leurs parents en leur proposant de les éduquer, de les emmener à l’étranger et de leur fournir un emploi. Les détectives affirment qu’il a abusé d’enfants pendant une période de 15 ans alors qu’il était haut fonctionnaire à l’ONU et à l’OMS.

L’Organisation mondiale de la santé est une entité privée

L’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies sont les principales entités qui poussent l’agenda de la pédophilie dans le monde entier. Nous devons toutefois nous rappeler qu’il ne s’agit pas d’organisations gouvernementales, mais d’organisations privées, détenues par des élites financières. En tant qu’organisations privées, elles n’ont aucune autorité sur qui que ce soit. Pourtant, elles fonctionnent comme un gouvernement mondial unique, contrôlant le système mondial de santé et d’éducation.

Au cours de la pandémie, il est devenu évident pour le monde entier que l’OMS ne sert pas les intérêts de l’humanité, mais plutôt les agendas criminels d’entités occultes.

L’OMS a supprimé des remèdes éprouvés contre la COVID-19  et a ordonné aux entreprises de médias sociaux de censurer les scientifiques et les médecins qui parlaient de traitements efficaces. C’est elle qui a dit au monde qu’une injection expérimentale était la seule réponse à la pandémie, ce qui a entraîné des millions de morts et des centaines de millions de personnes handicapées à vie à cause de ces inoculations non testées.

Pourquoi les gouvernements démocratiques du monde entier abandonnent-ils leurs nations aux mains d’une organisation privée ?

Bill Gates contrôle l’Organisation mondiale de la santé

C’est Bill Gates, multimilliardaire et porte-parole des élites financières, qui est à l’origine de l’ordre du jour visant à supprimer tous les traitements efficaces contre la COVID-19 et à convaincre le monde que seule une injection expérimentale non testée peut nous sauver. Il est le premier vendeur de vaccins au monde et a gagné des sommes astronomiques grâce à ce complot d’inoculation à l’échelle mondiale. 

Lorsque l’on sait que Bill Gates est le principal bienfaiteur de l’OMS, on comprend également qu’il a toute autorité sur les politiques de l’organisation.

Bill Gates est également connu pour ses relations étroites avec Jeffrey Epstein, qui organisait des soirées sexuelles avec des enfants pour les élites sur sa fameuse île d’Epstein.33 Epstein a été arrêté en 2018 sous l’administration Trump, et se serait pendu dans sa cellule de prison. Le nom de Bill Gates apparaît plusieurs fois sur les registres des vols à destination de l’île d’Epstein.34

Les médias grand public et Google – qui appartiennent tous aux élites – se tordent dans toutes sortes de nœuds bizarres pour nier cela, mais les registres de vol ne mentent pas, pas plus que les photographies de Gates et d’Epstein.

Bill Gates et d’autres entités fortunées utilisent l’Organisation Mondiale de la Santé pour sexualiser les petits enfants du monde entier. Gates finance l’organisation pédophile Rutgers pour créer du matériel scolaire pour des dizaines de nations.

Pourquoi insistent-ils pour normaliser la pédophilie ?

Pourquoi les élites financières insistent-elles pour sexualiser les petits enfants dans tous les pays du monde ? La réponse est donnée dans notre rapport de preuves qui détaille comment la majorité des élites ont une chose en commun : elles sont fortement impliquées dans l’abus organisé d’enfants.

Ceci est confirmé par l’ancien directeur du FBI Ted Gunderson, ainsi que par d’anciens membres de l’armée, de la maréchaussée, de la gendarmerie, de la police et des détectives. Leurs témoignages sont révélés dans ce rapport.

Calin Georgescu, ancien directeur exécutif des Nations Unies, a témoigné devant le Comité d’Enquête sur les Crimes Internationaux que l’ONU est une plateforme permettant aux oligarques criminels de mettre en œuvre un agenda néfaste. Le documentaire « Secrets of the United Nations » (voir ci-dessous) révèle tout cela en détails. Ce film est à voir absolument pour tous ceux qui veulent comprendre ce qui se passe dans notre monde. Georgescu a également déclaré que les oligarques qui se cachent derrière les Nations Unies sont des pédophiles. Ne manquez pas de regarder ce film…



Le documentaire « Chute de la cabale » révèle comment des représentants et des militaires des Nations Unies ont violé des milliers et des milliers d’enfants et de femmes dans des pays où ils prétendaient apporter la paix. Ces séries documentaires ont été créées par un enquêteur plusieurs fois primé et un ancien analyste de la criminalité financière de la police néerlandaise.35 Dans l’épisode ci-dessous, ils dévoilent la nature extrêmement sombre des Nations Unies et les traces de sang des horribles abus sexuels qu’elles laissent dans le monde entier… 

De nombreux témoignages de victimes survivantes et de témoins oculaires de tous les pays du monde montrent que ces élites financières sont profondément impliquées dans des abus sexuels systématiques sur des enfants. 

L’une d’entre elles est l’ancien mannequin Nathalie Augustina, dont l’esprit a été programmé par la CIA pour servir de chaton sexuel à des familles royales, des hauts fonctionnaires et des célébrités hollywoodiennes. Elle raconte son histoire déchirante dans le livre « Nathalie – Confessions d’un mannequin » (néerlandais).36

Les révélations de Nathalie ont été confirmées en détail par l’ancienne juriste Anne Marie van Blijenburgh, qui a témoigné en 2014 devant le Tribunal pour les crimes commis par l’Église et l’État (ITCCS) qu’elle avait assisté à trois reprises à des réunions au cours desquelles des enfants étaient violés et assassinés sur une scène, devant un public composé de représentants du gouvernement, de la magistrature, de l’armée, de la police, de l’éducation, des médias, etc. Son témoignage d’expert est présenté dans notre rapport « Abus sexuels organisés par des fonctionnaires de haut niveau« .

« Ils veulent avoir accès aux enfants sans être poursuivis »

Nous sommes en contact direct avec plusieurs victimes survivantes de ces pratiques cruelles des élites. L’une d’entre elles est une dame du Canada, dont je ne citerai pas le nom pour sa protection. Elle est née dans les cercles des élites et m’a écrit plusieurs lettres. Je partage ci-dessous une partie de ce qu’elle m’a envoyé. Veuillez comprendre que, bien que ces informations soient profondément troublantes, elles sont confirmées par des membres du FBI, de l’armée, des agences de renseignement, de la police, de la gendarmerie et des maréchaussées du monde entier, ainsi que par d’innombrables autres témoins oculaires, dans le rapport susmentionné.

« Une enfance typique de cette horreur verra des enfants violés plusieurs milliers de fois avant d’atteindre l’âge de 18 ans. Il s’agit d’un réseau de culte satanique à l’échelle mondiale. Et ils gagnent une grande partie de leur argent en trafiquant des enfants. C’est brutal. … Ils tentent de placer leurs membres au sommet des domaines dans le monde entier. »

Concernant la normalisation de la pédophilie par le biais du système éducatif mondial, ce survivant des élites m’a envoyé ce qui suit :

Oui, c’est un comportement normal dans les sectes. Tout le monde est encouragé à avoir des relations sexuelles les uns avec les autres. Les frères et sœurs entre eux… les enfants et les adultes… les enfants avec les enfants… les enfants avec les animaux… tout cela n’est pas seulement encouragé, c’est obligatoire. Ils prennent donc le comportement normal d’une secte et essaient de le rendre courant… et vous avez tout à fait raison…  ils veulent avoir accès aux enfants 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour faire ce qu’ils veulent avec eux sans être poursuivis. »

Un ancien directeur exécutif des Nations Unies, un enquêteur primé, un analyste de la police, un juriste et un témoin oculaire, ainsi que plusieurs victimes survivantes, tous disent la même chose : les élites financières derrière les Nations Unies sont impliquées dans la pédophilie organisée.

Allons-nous nous lever et défendre les enfants ?

Si nous ne nous levons pas pour mettre un terme à ce sombre programme, qui se fait passer pour une absurde « défense des droits de l’homme », tous les enfants du monde finiront par grandir en étant victimes d’abus sexuels pendant des années – et seront également formés pour devenir des prédateurs sexuels. Et cela ne s’arrête pas là, car les personnes qui suppriment les limites saines et naturelles continueront à supprimer les limites suivantes, parce qu’il n’y a pas de fin à leur désir effréné. Comme nous le disent les victimes survivantes des élites, le sexe avec les animaux est la prochaine étape, tout comme le sexe avec les cadavres.

Le même ministre de la justice qui a insisté pendant des années sur le fait qu’il n’y avait rien de mal dans le Manuel des pédophiles a également déclaré que le sexe avec des cadavres n’était pas un crime.37 Et le ministre-président néerlandais Mark Rutte, qui est un membre enthousiaste du Forum Économique Mondial, a fait partie, dans ses jeunes années, d’un groupe politique qui a appelé à la légalisation du sexe avec des animaux.38

Aux États-Unis, nous assistons à l’invasion écœurante de drag-queens dans d’innombrables écoles, où les enfants sont exposés à des danses sexuelles perverses, à des histoires dégoûtantes et aux tenues anormales de monstres pervers qui s’en prennent aux enfants. Posez-vous la question :

Qui peut bien vouloir que des homosexuels exécutent des danses sexuelles devant des enfants ? Qu’est-ce qui se cache derrière tout cela ?

Johns Library de Portland, dans l’Oregon, des enfants ont été photographiés allongés sur le corps d’une drag queen.39

L’invasion soudaine de drag-queens dans des milliers d’écoles à travers le monde est clairement une opération stratégiquement orchestrée, similaire à l’éruption soudaine de la folie transgenre, qui est littéralement sortie de nulle part et s’est soudainement répandue partout. Tout cela se produit en même temps :

✔︎ qui ordonne à toutes les écoles publiques du monde entier de sexualiser les enfants

✔︎ introduisant d’innombrables drag-queens dans les écoles 

✔︎ en introduisant massivement la confusion transgenre dans tous les pays

✔︎ utiliser les médias pour appeler à l’acceptation de la pédophilie

✔︎ des juges appelant à la légalisation des relations sexuelles avec des mineurs

Cette situation est bien plus grave que nous ne pouvons l’imaginer. Comme le disent les dénonciateurs de l’élite, « ils veulent que tout le monde ait des relations sexuelles avec des mineurs » : « Ils veulent que tout le monde ait des relations sexuelles avec tout le monde ». Nous devons prendre position et protéger courageusement les enfants, partout dans le monde.

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Il est essentiel que ce rapport parvienne au plus grand nombre. Merci de l’envoyer au plus grand nombre, par tous les moyens possibles. Vous pouvez par exemple copier cette courte lettre et l’envoyer aux journaux locaux, aux écoles, aux forces de l’ordre, aux églises, aux hôpitaux, aux hommes politiques, etc. Vous trouverez leurs coordonnées en effectuant une recherche rapide sur Internet.

À qui de droit,

L’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies demandent aux autorités éducatives du monde entier d’apprendre aux bébés, aux enfants en bas âge et aux jeunes enfants à se masturber, à utiliser la pornographie, à apprendre différentes techniques sexuelles telles que la fellation, et à avoir des relations avec des personnes du même sexe. L’OMS et les Nations Unies demandent aux éducateurs d’encourager les enfants à commencer à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible et d’aider tous les enfants à avoir des partenaires sexuels. Les faits montrent que cela fait partie d’une opération mondiale visant à normaliser la pédophilie. Voir le rapport suivant :

Nous vous invitons à examiner attentivement ces informations.


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Inviter David à un entretien

Si vous voulez inviter David Sorensen de Stop World Control dans votre émission pour parler de ce sujet afin d’avertir le monde, alors contactez-nous

Références et téléchargements

Toutes les preuves des affirmations contenues dans ce rapport peuvent être trouvées en ouvrant le conteneur à bascule ci-dessous. Vous pouvez également télécharger tous les documents de l’OMS, de l’ONU, de l’IPPF, de Rutgers, etc. Si un lien a été supprimé d’Internet, vous pouvez le relocaliser en utilisant Archive.org.




Transformer les médias — premières mesures

[Source : acrimed.org]

Une tribune d’Acrimed publiée dans L’Humanité, n°23678, 24 avril 2023, p. 23.

Par Maxime Friot

Informations biaisées, reprise et emprise de la communication, mépris de classe, journalisme économique à sens unique, légitimation de la répression : le traitement médiatique de la réforme des retraites vient illustrer, une nouvelle fois, l’incurie des médias dominants.

Trop souvent, en effet, téléspectateurs, auditeurs et lecteurs doivent se contenter d’un pluralisme anémié, d’une information bâclée, de débats médiocres. Pourtant, les missions dévolues aux médias sont, théoriquement, d’intérêt général. Mais le champ journalistique est ainsi fait que ce ne sont pas, ou trop rarement, le reportage, l’enquête sociale ou l’animation pluraliste du débat public qui priment.

C’est que l’information est d’abord parasitée par les pressions commerciales et l’influence de quelques milliardaires. Choix des dirigeants des médias (donc des lignes éditoriales), censures et autocensures : les conséquences de cette mainmise sont désormais largement documentées. Une transformation radicale des médias appelle donc en premier lieu des mesures sur ce terrain, en revenant à l’esprit des ordonnances de 1944 instaurées par le Conseil national de la Résistance : lutter contre la concentration du secteur, interdire à des groupes qui vivent de commandes publiques de posséder des médias, renforcer les droits des rédactions et garantir leur indépendance vis-à-vis des « puissances d’argent » et de l’État.

En parallèle, il s’agirait d’édifier un véritable service public de l’information et de la culture, avec, d’un côté, un audiovisuel public libéré des contraintes commerciales et de sa tutelle politique et, de l’autre, un écosystème de médias indépendants n’ayant pas pour objectif de maximiser des profits, qui ne dépendent pas de la publicité et à qui les aides publiques pourraient être réservées.

Cette double transformation de la structure des médias, bien que nécessaire, ne serait cependant pas suffisante. D’autres questions restent en suspens, que l’on pense au recrutement social des journalistes, à leur formation, ou au rapport de force inévitable dans les rédactions – il faudra bien déboulonner les stars de l’information, comme les dispositifs sur lesquels elles prospèrent (talk-shows et autres faux débats). Changer les instances régulatrices devrait aussi être à l’ordre du jour. L’Arcom ayant démontré toute son inutilité, il apparaît judicieux de le remplacer par un Conseil national des médias aux pouvoirs renforcés, composé de salariés des médias, d’usagers et de représentants des organisations politiques.

La question médiatique est une question politique. Respecter le pluralisme des opinions, rompre la course à l’audience, mieux représenter la population, permettre aux journalistes d’en finir avec la dépossession de leur travail… autant d’enjeux démocratiques qui devraient requérir la mobilisation commune d’une gauche politique, sociale et associative, soucieuse de remettre en cause l’ordre établi.




En finir avec le lobby LGBTQI (clavier azerty)

Par Lucien SA Oulahbib

Il faut soutenir sans tarder cette pétition lancée par l’humoriste Greg Toussaint « touche pas à mon gosse » contre l’activisme, pis, le nouvel esprit de « Terreur » qui se répand quasiment jusque dans les maternelles alors que déjà peu de gens se rendent compte que dans cet acronyme dit LGBTQI+++ (clavier azerty) les mots femme et homme ont disparu…

C’est qu’aujourd’hui les franges les plus sectaires de ce mouvement ont pris le pouvoir en imposant peu à peu l’idée que non seulement ces termes ne doivent plus être prononcés, mais qu’au fond si une femme, hétéro, est harcelée, voire agressée, eh bien elle l’aura cherché. Mais oui, au lieu de se voiler (!) comme le conseillent sans le dire bien sûr les néo-féministes appelant plutôt à élargir les trottoirs à Paris, à excuser en disant que ces « racisés » n’auraient pas les « codes » ou en niant carrément le viol individuel s’il s’agit d’une « blanche », voire le relativisant lorsqu’il s’agit d’un crime de masse comme à Cologne une certaine nuit de la Sainte Sylvestre…

Or, il ne semble pas que ces harceleurs et violeurs aient été des suprématistes blancs, pas plus que la majorité actuelle des « anti-homosexuels » ne provient de « l’extrême droite » (en particulier paganisée…), mais plutôt de tous ces alliés djihadistes, de fait, que les promoteurs néo-léninistes à la NUPES et dans le macronisme « hot » protègent, voire laissent prospérer par clientélisme et aussi idéologie nihiliste.

Et ce n’est d’ailleurs pas en promouvant la sodomie hétéro comme le fait l’actuel ministre français de l’Économie dans son dernier ouvrage, ce soi-disant pourfendeur de l’économie russe, que l’on arrivera à faire avancer l’esprit de tolérance, si cher à un Voltaire et à Locke, alors que celui-ci s’avère être tous les jours bafoué par tout un quarteron d’ » intellectrons », nouvelle espèce d’électrons libres et d’histrions lumpen qui essaiment partout cette nouvelle Terreur du Clavier azerty celle qui « au nom de la vertu » avait dit Robespierre montre sa « puissance » en réduisant au silence par la censure ou la nouvelle virilité, émasculant à qui mieux mieux quasiment jusque dans les berceaux désormais.

Sauf que ce lobby n’a d’autant pas lieu d’être promu que son action s’avère confuse et surtout contre-productive. Elle est d’une part confuse parce qu’elle confond sciemment orientation et sexe, « on naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être » (énonce Jacques Balthazart), et d’autre part contre-productive parce qu’elle fournit des armes à ceux qui précisément refusent ce fait bio-psychologique en se montrant en effet très hostiles envers l’homosexualité, allant jusqu’à agresser et même tuer, et pourtant ce lobby azerty ira chercher partout leur alliance, ou l’absurde assumé par des pompiers pyromanes qu’il faut bouter déjà hors de l’école de la Nation qui n’est pas seulement un « vivre », mais aussi un « être ensemble » : on ne partage pas seulement une destinée, mais aussi des acquis civilisationnels…




Marche de la Fierté Française

[Source : place-armes.fr]

Il y a quelque temps, j’ai diffusé un mail intitulé « mise au point » ; j’ai reçu de très nombreuses réponses en accord avec mon écrit, en dehors de la personne dont j’avais joint les récriminations.

Cela prouve que les Français comprennent que l’armée d’active n’a pas actuellement la possibilité d’agir. D’autant, comme je l’ai déjà évoqué, que les hauts gradés sont désignés par le pouvoir politique, qui fait ses choix en fonction de la « docilité » des officiers supérieurs susceptibles d’atteindre ces grades.

Par ailleurs, on ne peut pas compter sur les élus, incapables de s’entendre pour voter une motion de censure.

C’est donc le peuple qui doit mener le combat.

Dans ce cadre, je joins l’invitation du président de « place d’Armes » qui appelle à la participation, à la Marche de Fierté Francaise du 13 mai à Paris, de toutes les associations, personnalités… qui s’opposent à la dictature actuelle (voir la courte vidéo ci-dessous).

Cette initiative s’inscrit dans un projet fédérateur : la création d’un « collectif » qui regrouperait un grand nombre d’associations, groupements…, hostiles au pouvoir macronien ; chaque association gardant bien sûr son autonomie.

En effet, je reçois de nombreux mails émanant de structures diverses opposées au gouvernement, qui, à mon avis, gagneraient à travailler ensemble.

Reste à définir les modalités pratiques.

Jacques Amiot

[Voir aussi :
APPEL AU PEUPLE DE FRANCE]

LE SITE ENGAGÉ DE LA COMMUNAUTÉ MILITAIRE

Unis le 13 mai pour sauver la France

Notre pauvre France va mal.

Des idéologies mortifères l’attaquent et la confusion y règne.

Moralement, socialement, économiquement, sécuritairement, démographiquement, elle s’effondre et a perdu sa souveraineté par la mauvaise gouvernance et l’irresponsabilité d’une partie corrompue de ses élus. De plus notre nation est inféodée aux institutions d’une Union Européenne gangrénée par une oligarchie financière et marchande dont la finalité est la dissolution de l’âme des peuples libres.

Peuple de France, lève-toi ! Reprends ta liberté !

C’est en ton nom que Place d’Armes organise la Marche de la Fierté Française, à Paris, le 13 mai prochain. C’est en ton nom que nous demandons aux amoureux de la France, à tous ceux qui sont fiers de leur pays, à tous les mouvements et associations patriotiques de se joindre à ce rassemblement sous un florilège de drapeaux tricolores, symboles exclusifs de notre patrie et de la liberté.

La Patrie est en danger !

Ensemble, le 13 mai,

   Pour la fidélité à nos ancêtres !

   Pour nos familles !

   Pour nos villages et nos villes !

   Pour lutter contre la précarité où nous plonge l’Etat macronien !

Levons nous et sauvons la France et les Français !

Jean-Pierre Fabre-Bernadac Président de Place d’Armes

L’appel en vidéo de Jean-Pierre FABRE-BERNADAC Président de Place d’armes

Pour des raisons de logistique et d’organisation, il est nécessaire de vous inscrire si vous souhaitez participer à la 2ème Marche de la Fierté Française.

L’itinéraire précis vous sera communiqué ultérieurement.

https://www.place-armes.fr/





Pierre Jovanovic : « Les guerres sont toujours une histoire de dettes »

[Source : Dialogue Franco-Russe]

Pierre Jovanovic, auteur du blog « La revue de presse internationale », écrivain et journaliste, livre sa version des événements d’actualité et de la crise financière.

https://www.jovanovic.com/blog.htm

00:42 Conflit en Ukraine
01:30 Les guerres sont toujours histoires de dettes
02:19 La chute de l’Ukraine déclenchera la faillite du système bancaire
02:50 Le Crédit Suisse
03:25 Les Suisses ont saisi les biens russes
04:25 La dette des USA et 2 solutions: déclencher la guerre et l’hyperinflation
05:05 L’attaque russe a été provoquée
05:48 Fuites du Pentagone
06:33 Les américains espionnent tout le monde
07:09 Washington Post
07:38 Assange aurait du être protégé
08:17 Journalisme en Allemagne
10:10 Goldman Sachs
11:00 Endettement de la France
13:20 Endettement de la Russie
14:00 Attaques financières contre la Russie
15:00 La crise bancaire est plus importante en 2023 qu’en 2008
16:00 Les taux négatifs ont détruit le système bancaire
16:30 Chypres et oligarchie russe
17:18 Système bancaire libanais
18:00 Nazisme en Croatie
19:00 Censure
20:13 TV Liberté censurée sur Youtube
20:35 Twitter files
21:48 Zelensky
22:27 Banque Centrale d’Ukraine
23:39 2008: Corruption à Kiev
24:50 Valeurs occidentales ne sont pas partagées
26:00 Conceptions différentes de la démocratie
27:10 Système financier face à la chute de l’URSSR
29:00 Les américains veulent tout
30:00 Le même plan de démantèlement de la Russie que celui-là de la Yougoslavie
30:57 CIA
32:05 OTAN n’est pas prêt à affronter la Russie
32:50 La Russie peut vivre en autarcie
33:20 Réserves russes en or
34:26 Côté spirituel du conflit en Ukraine
35:17 Russie orthodoxe
37:14 L’homme ne peut pas vivre sans spiritualité
37:32 Apparition de la Vierge
39:27 Relations Russie-France
40:02 La II Guerre Mondiale a été remportée par les russes
40:25 Fillon était prorusse
40:45 La Banque Centrale en Ukraine
42:04 La monnaie ukrainienne a perdu 40% vers 2010
42:30 Corruption en Ukraine
42:50 On fait la guerre à la Russie
43:24 La famille Biden est accusée du trafic d’humains
45:20 Echange de livres




Étienne Chouard : « Une bonne constitution devrait empêcher l’accaparement des médias par les plus riches »

[Source : FranceSoir]

DEBRIEFING – Retraites, monnaie, finance, indépendance des pouvoirs et de la presse : Étienne Chouard revient dans cet entretien sur les sujets et les enjeux profonds qui agitent la France.

La question de la liberté d’expression est abordée : comment lui permettre de survivre ? Les médias, hélas, ne semblent plus garantir son exercice : “au lieu de médiatiser, ils censurent et ne font passer que la propagande du pouvoir”, selon le professeur d’économie et de droit à la retraite.

Chouard évoque par ailleurs la charte de Munich et le devenir du métier de journaliste. Peut-on imaginer la mise au point d’une “protection constitutionnelle” pour ce dernier, “d’origine citoyenne” ?

L’objectif serait de permettre aux journalistes d’exercer leurs enquêtes et autres fonctions en toute sérénité et de se tenir à l’écart de l’influence ou de la domination des intérêts financiers et politiques.



“Maximiser la vertu et minimiser le vice”, qui “existent en tout individu”, est toujours possible, selon Chouard. Est-ce là un espoir réduit à peau de chagrin de nos jours, en ce qui concerne les dérives inquiétantes de la sphère médiatique (invisibilisation de certaines thématiques, censures…) ?

Afin de garder l’espoir d’une évolution favorable à l’avenir, l’auteur de « Écrire nous-mêmes la constitution » (aux éditions Talma) cite Étienne de la Boétie : “Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libre.”

  • Ce nouveau débriefing avec Étienne Chouard ouvre une série de plusieurs entretiens à venir en sa compagnie.

Les temps forts de l’entretien : 








Message important de Tucker Carlson après son départ de Fox News






Le FEM veut contrôler l’Internet et les réseaux sociaux pour « lutter contre la désinformation »

[Source : favoris-alcyonpleiades]








Guy Mettan : « La guerre OTAN-Russie avait déjà commencé en 2007 »

[Source : ledialogue.fr via arretsurinfo.ch]

Par Alexandre Del Valle

Guy Mettan est un journaliste, un essayiste et une personnalité politique suisse, actuellement député et ancien président du Club Suisse de la Presse. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de géopolitiques, dont le remarqué « Russie-Occident, une guerre de mille ans »*.

Alexandre Del Valle : On vous présente souvent en Suisse comme trop proche de la Russie dont vous avez la nationalité, mais vous revenez juste des États-Unis, où vous semblez aussi compter des amis. Ceux-ci sont-ils parmi les démocrates ou les républicains ; comprennent-ils vos positions en faveur d’une paix Russie Occident ? Y a-t-il plus d’Américains que l’on croit qui sont critiques avec la politique guerrière des États-Unis et de l’OTAN ?

Guy Mettan : Je ne choisis pas mes amis en fonction de leurs idées politiques et, comme démocrate, j’estime qu’ils ont le droit d’avoir d’autres opinions que les miennes. Je précise également que j’ai obtenu la nationalité russe suite à l’adoption de ma fille Oxana et grâce à un oukase du président Yeltsine, à une époque où l’on ne savait même pas qui était Poutine.

Cela dit, je n’étais pas retourné aux États-Unis depuis 12 ans et au Canada depuis 25 ans et j’ai eu la satisfaction de constater que, dès qu’on sort des cercles de l’establishment new-yorkais, washingtonien ou californien, la diversité de pensée et la liberté d’expression y sont plus vigoureuses qu’en Europe, où il est désormais interdit d’exprimer une critique du bellicisme atlantiste sans se faire taxer de fasciste, de populiste ou de suppôt de Poutine. Aux États-Unis, cette vigueur critique se retrouve aussi bien dans la gauche radicale et chez certains sites de journalistes d’investigation tels que Consortium News, Grayzone, Common Dreams, Counterpunch ou chez des journalistes indépendants comme Glenn Greenwald, Matt Taibi et Aaron Mate, que dans la droite républicaine et sur Fox News, avec Tucker Carlson en particulier.

J’ai aussi eu le plaisir de faire les neuf heures de trajet entre Boston et Montréal avec mon ami Richard Sakwa, professeur honoraire à l’Université de Kent, qui est l’un des meilleurs spécialistes vivants du conflit Russie-Occident depuis la disparition de Stephen J. Cohen, ancien professeur à Columbia, que je connaissais bien. Nous avons eu tout le temps de refaire le monde en traversant les forêts enneigées du Vermont à bord de notre bus Greyhound.

Vous dénoncez la Russophobie de l’Occident, mais en même temps comment ne pas dénoncer l’agression russe de l’Ukraine souveraine ? Cette russophobie est-elle antérieure à la crise ukrainienne ? Avant même la révolution orange de 2005 ?

Vaste question. J’ai effectivement publié une vaste généalogie de la russophobie occidentale (Russie-Occident, une guerre de mille ans. La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne), dont l’édition remise à jour vient de paraître à TheBooksEdition.com. Ce livre permet de comprendre les racines profondes de la guerre d’Ukraine et montre comment l’Occident moderne, avec Louis XV et Napoléon d’abord, puis avec la Grande-Bretagne impériale, l’Allemagne wilhelminienne puis nazie, et enfin avec les États-Unis depuis 1945, ont érigé la Russie en ennemi viscéral chaque fois que celle-ci s’opposait à leurs rêves de domination mondiale. Le conflit actuel n’est qu’un nouvel avatar de cette lutte séculaire, qui fait écho aux invasions polonaise (en 1610), napoléonienne (en 1812), franco-britannique (en 1853), allemande, alliée et hitlérienne (1914, 1919 et 1941) et enfin américaine (avec la déstabilisation de la Géorgie et de l’Ukraine par le biais de révolutions orange financées de l’extérieur en 2004, 2005 et 2014).

Il ne s’agit pas ici d’exonérer la Russie de quoi que ce soit. Celle-ci devra assumer sa responsabilité devant l’opinion publique mondiale et devant l’histoire. Mais il n’est plus possible d’ignorer que l’OTAN, guidée par le trio Etats-Unis-Royaume-Uni-Pologne, a tout fait pour que ce conflit éclate en élargissant l’Alliance à l’Est au mépris des promesses faites à Gorbatchev en 1991, en bafouant les accords de Minsk dont l’application aurait permis d’éviter cette guerre et en méprisant les propositions russes faites à Genève lors du sommet Biden-Poutine de juin 2021 et en décembre de la même année par le Kremlin.

Vous intervenez souvent en conférence et dans des médias, que pensez-vous du degré de désinformation qui règne non seulement en Russie, ce qui est d’ailleurs systématiquement relevé, mais aussi en Occident ? Les choses se sont-elles aggravées depuis des années, selon vous qui êtes journaliste et ancien président du Club suisse de la presse ?

On sait qu’en temps de guerre il n’y a que les cimetières, les fabricants d’armes et la propagande qui s’épanouissent, de part et d’autre de la ligne de front. Les Russes n’échappent pas à cette loi. Mais nous devrions balayer devant notre porte avant de juger les autres. Comment peut-on prétendre respecter la liberté de la presse quand on interdit les médias russes dans l’Union européenne, en transgressant toutes les règles ? De quoi a-t-on peur ? Que leurs mensonges supposés sonnent plus vrais que les nôtres ?

À mes yeux, l’unilatéralisme de nos médias, leur absence absolue d’esprit critique et leur capitulation sans condition devant le bellicisme otanien signent l’arrêt de mort du journalisme libre et indépendant. Quand j’ai commencé dans le métier, je révérais la BBC, le New York Times et le Washington Post, où j’avais des amis, le Spiegel, le Monde dont l’ancien rédacteur en chef André Laurens m’avait prêté sa machine à écrire… Aujourd’hui, ces médias se sont honteusement alignés sur la machine de guerre atlantiste. Les chaînes radio et TV tant publiques que privées font encore pire.

Pendant quelques années, on avait pu espérer que les réseaux sociaux sauveraient la liberté de pensée et d’expression. Mais leur remise à l’ordre avec le triste épisode du Russiagate, totalement inventé pour nuire à Trump avant d’être mis en pièce par la Columbia Review of Journalism, a conduit au rétablissement effectif de la censure sur les grands réseaux. Ces dernières années, ceux-ci ont engagé des centaines d’anciens collaborateurs des services de renseignement pour faire la police. Les liens entre les plateformes privées et les organes de sécurité de l’État sont donc très étroits et assurent l’efficacité de la propagande en Occident. Il ne reste plus que des plateformes alternatives comme Rumble ou Substack pour assurer la liberté d’expression.

Face à la grossière propagande russe qui rappelle celle du stalinisme sur l’antifascisme et qui consiste à dénoncer constamment la « nazification » de l’armée et même du pouvoir ukrainien alors même que Zelenski (orthodoxe chrétien) est fils de juifs, maintenez-vous que des groupes nazis sont toujours présents au sein de l’armée et que Stepan Bandera et Roman Shukhevych, massacreurs de Juifs alliés des nazis durant la Seconde Guerre mondiale, sont toujours des héros officiels de Pravi Sektor, Azov et qu’ils sont honorés par des rues et des monuments officiels en Ukraine ?

Précisons que Zelenski est d’ascendance juive, mais n’est pas juif au sens strict du terme puisque sa mère n’est pas juive. Cette judaïté retrouvée a été mise en avant pour tenter d’obtenir le soutien de la puissante communauté juive américaine et de l’opinion israélienne. Mais celles-ci ne sont pas dupes, ce qui explique le flop de Zelenski lors de son discours à la Knesset et le flop de la visite de militants Azov à Massada l’an dernier.

Rappelons aussi que chaque année, jusqu’en janvier 2022, l’ambassade israélienne à Kiev et la presse israélienne s’indignaient que des bataillons Azov et des milliers de militants de Pravy Sektor défilent dans les rues des villes ukrainiennes en arborant des saluts et des insignes nazis. De même, le fait qu’une avenue Stepan Bandera, bourreau de dizaines de milliers de juifs ukrainiens entre 1941 et 1944, débouche sur le monument de Babi Yar, où 50 000 juifs ont été massacrés par les SS assistés de nationalistes ukrainiens, n’indiffère que les ignorants.

En insistant sur la « dénazification » de l’Ukraine, les Russes instrumentalisent certainement la Shoah et l’antifascisme en leur faveur, mais ils ont mis le doigt sur une réalité que ni la presse ni les dirigeants occidentaux ne veulent reconnaître. Même s’il est vrai que les extrémistes ukrainiens à tendance néonazie ne représentent qu’une minorité, il s’agit hélas d’une minorité très active et très puissante au sein de l’appareil d’État et de l’armée, même si elle est beaucoup moins visible aujourd’hui.

A-t-on des noms de dirigeants et autres membres du gouvernement Zelenski ou gouverneurs, maires ou généraux ukrainiens devenus « respectables » pour rassurer les Occidentaux et Israël, mais issus des partis politiques nazis qui maintenant, contrairement à 2014-15, n’ont plus d’élus officiels au Parlement ? Les néonazis les plus puissants se sont-ils « relookés » ou « recyclés » ?

Au début de la guerre, les réseaux sociaux ont montré d’innombrables photos d’unités et de groupes de gens arborant des insignes ou faisant des saluts nazis. On a aussi pu voir nombre d’exactions et de crimes commis par ces unités, tels que des massacres de prisonniers russes ou des flagellations de gens suspectés de russophilie. Par peur du scandale et de donner raison à Poutine, toutes ces images et ces vidéos ont été purgées, si bien qu’elles ont quasiment disparu des écrans. De même, les porte-parole les plus visibles de cette mouvance — pensons notamment à l’unité Safari, repérée à Butcha entre le départ des Russes et la révélation des atrocités, aux Andryi Biletski, ancien député d’extrême droite, Dmytro Yarosh, nommé conseiller spécial du chef de l’armée ukrainienne peu avant la guerre, Oleksander Poklad surnommé l’étrangleur, au commandant Dmytro Kotuybaylo ou encore à Maksym Marchenko, commandant du bataillon ultranationaliste Aïdar, celui-là même auprès duquel Bernard-Henri Lévy s’est fait une gloire de défiler — se sont faits très discrets ou ont été mis à l’écart afin de ne pas nuire à la crédibilité de la propagande occidentale et à l’effort de guerre otanien. Enfin le déroulement de la guerre a aussi éclairci les rangs nationalistes lors des batailles de Kharkiv et de Marioupol.

Les médias occidentaux relaient souvent la propagande ukrainienne de guerre (certes compréhensible pour susciter l’aide de la communauté internationale). Celle-ci est-elle finalement contre-productive ou nuisible à la paix ou au contraire efficace pour encourager les Ukrainiens moralement et faire adhérer les Occidentaux à aider militairement les Ukrainiens et consentir aux sacrifices économiques ?

Il est certain que l’attitude va-t-en-guerre des médias occidentaux, qui fustigent tout appel à la négociation comme une trahison de la « démocratie » ukrainienne et des « valeurs occidentales » n’aide en rien à un retour à la paix, ou à une simple trêve. Depuis le début de la guerre, et encore davantage depuis les événements de Butcha, tout a été fait pour diaboliser la Russie et transformer les Russes en monstres assoiffés de sang et en criminels de guerre pathologiques, de façon à rendre impossible tout recours à la diplomatie et au dialogue, sous le prétexte « qu’on ne peut pas parler avec des criminels ».

Le mandat d’arrêt lancé par la CPI contre Poutine est l’aboutissement de cette logique, qui vise à instrumentaliser la justice pour imposer la poursuite de la guerre par tous les moyens, quel que soit le nombre de victimes provoqué par ce jusqu’au-boutisme juridique. Or que signifie la justice quand elle est menée dans le but de prolonger délibérément la guerre ? Quand on sait que la CPI est présidée par un Polonais et que le procureur est un Britannique, soit deux représentants des nations les plus antirusses qui soient, et que les millions qui ont servi à financer l’instruction contre Poutine proviennent de pays de l’OTAN (voir les articles de Janet H. Anderson sur Justiceinfo.net et de Max Blumenthal sur Grayzone), on peut sérieusement se poser la question de l’indépendance de cette Cour. Surtout quand on constate qu’elle a été incapable d’instruire l’affaire des crimes de guerre commis par ces mêmes Alliés en Irak, en Afghanistan ou dans les territoires palestiniens.

Il ne faut pas s’étonner si, dans ces conditions, les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine restent sceptiques tandis que les opinions publiques occidentales sont chauffées à blanc par la propagande active des experts, universitaires, journalistes et autres formateurs d’opinion tout en étant désamorcées d’un autre côté par une censure qui élimine systématiquement les faits gênants pour le narratif dominant.

Confirmez-vous les récentes analyses du FMI jugeant la Russie économiquement bien plus résiliente que prévu ?

J’observe l’économie russe depuis trente ans. J’ai assisté à son effondrement dans les années 1990 et à sa lente reconstruction dans les années 2000. J’ai eu l’occasion de visiter d’innombrables usines et entreprises à la tête de délégations économiques et j’ai pu constater la vigueur de cette reprise, constamment sous-estimée par l’Occident, qui n’a cessé de proclamer que l’économie russe valait moins que rien, qu’elle n’était même pas au niveau de l’Espagne, etc. Les observateurs avisés, comme Jacques Sapir ou Emmanuel Todd, savent pourtant qu’elle est beaucoup plus résiliente que prévu. Le FMI a récemment revu la croissance pour 2023 à la hausse, l’estimant à 0,7 % au lieu de 0,3 %. Ce qui est une performance dans le climat de sanctions actuel. Après 2014, on avait pu constater que les sanctions, loin d’affaiblir l’économie russe, la renforçaient, comme ce fut le cas pour l’agriculture, qui a connu un boom spectaculaire, notamment pour la production de blé et de lait.

Trop longtemps, la Russie s’est reposée sur l’exportation de pétrole, de gaz et de produits miniers, qui enrichissait une classe d’oligarques qui pratiquaient l’évasion de capitaux pour s’acheter des yachts et des résidences de luxe en France, à Londres ou en Suisse. Grâce à Bruno Lemaire et à ses amis, qui ont confisqué les avoirs de ces gens et les réserves de la banque centrale de Russie, cette époque est terminée.

Dans les années qui viennent, il faut s’attendre à ce que l’industrie russe rebondisse, et pas seulement dans le secteur militaire. La guerre a brutalement rappelé à l’Occident qu’on ne produit pas de la richesse avec des avocats, des spécialistes du marketing et autres manipulateurs de symboles chers à Robert Reich, mais avec de l’économie réelle. Les ordinateurs de la Silicon Valley ont besoin d’énergie, les usines de matières premières et les hommes de nourriture. La Russie possède tout cela en abondance, avec les ingénieurs et la formation scolaire en plus.

Craignez-vous une guerre OTAN-Russie déjà en place non officiellement, mais plus frontale et une montée en intensité ?

La guerre OTAN-Russie avait déjà commencé en 2007, lorsqu’à la Conférence de Munich Vladimir Poutine avait demandé à l’OTAN de ne pas franchir la ligne rouge avec l’adhésion de la Géorgie et de l’Ukraine à l’Alliance et que celle-ci avait répondu en ouvrant ses portes à ces deux pays au printemps 2008 et en autorisant le président géorgien Saakhashvili à attaquer l’Ossétie du Sud le 8 août 2008. En 2014, les émeutes de Maidan, soutenues par l’Occident, John Mc Cain et Victoria Nuland en particulier, et la prise du pouvoir par des nationalistes ukrainiens qui ont aussitôt harcelé les populations russophones du pays en proscrivant leur langue, ont provoqué la sécession du Donbass et l’annexion de la Crimée par la Russie. On connaît la suite de l’histoire.

L’intervention militaire actuelle, comme on commence d’ailleurs à le reconnaître, s’inscrit donc dans la logique de 2014 et du bombardement continu des populations du Donbass par l’armée ukrainienne au prix des 14 000 morts reconnus par l’ONU. Pendant ces huit années, ainsi que l’ont avoué Angela Merkel et François Hollande, l’OTAN en a profité pour armer, former et entraîner l’armée ukrainienne de façon qu’elle puisse récupérer les territoires perdus par la force, ainsi que l’a décrété Zelenski dans un ukase publié en mars 2021, deux mois après l’arrivée au pouvoir de Joe Biden.

Vue du côté russe, l’intervention de l’OTAN dans les zones frontières de la Russie existe depuis 2008 et n’est donc en rien une surprise. La surprise est plutôt du côté occidental, dans la mesure où les opinions publiques euro-américaines ont été tenues, et continuent à être tenues, dans l’ignorance de ces ingérences avec des formules aussi alambiquées que trompeuses, telles que co-belligérance, assistance à démocratie en danger, livraisons d’armes « pour sauver des vies », etc. Pour le moment, les risques d’escalade sont maîtrisés, les Russes ne faisant que riposter à la montée en puissance de l’aide occidentale. On dénonce leur « chantage » nucléaire, mais on oublie de mentionner que les allusions de Poutine à ce sujet sont toujours des réactions à des actions occidentales (changement de doctrine d’usage de la force nucléaire américaine, déclarations de Le Drian en février 2022 ou des Britanniques en mars 2023 sur l’usage d’uranium appauvri, etc.)

Les Américains vont-ils subitement lâcher les Ukrainiens comme ils ont fait avec la Résistance afghane ou les Kurdes de Syrie dès que le vent des sondages tournera ou les élections approcheront ou sont-ils condamnés à aller jusqu’au bout pour empêcher le camp pro-russe multipolariste et « révisionniste » (au sens des RI) de défier l’ordre international occidentalo-centré, l’un des enjeux globaux de cette guerre ?

Avec les États-Unis, tout est toujours possible, le meilleur comme le pire. Comme au Vietnam ou en Afghanistan, ils pourraient tout à fait abandonner le terrain si l’intervention ne correspond plus à leurs intérêts immédiats. Mais il faut savoir que la doctrine américaine inspirée par Paul Wolfowitz en 1992, le Grand Échiquier de Brzezinski en 1997 et le rapport de la Rand Corporation en 2019 (Overextending and Unbalancing Russia), a toujours considéré la Russie comme un adversaire à abattre et l’Ukraine comme un territoire à conquérir. Ils ne vont donc pas la lâcher facilement. Les Américains, qu’ils soient démocrates (restaurer le leadership américain) ou républicains (rendre sa grandeur à l’Amérique), partagent le même but, à savoir le maintien de l’hégémonie états-unienne via le dollar et la force militaire. Ils diffèrent seulement sur l’ordre des priorités, les Républicains considérant qu’il faut d’abord s’attaquer à la menace chinoise quitte à s’allier avec Moscou tandis que les Démocrates estiment qu’il faut d’abord détruire la Russie avant de s’attaquer à la Chine.

Quelles seraient selon vous les pistes les plus réalistes de sortie de crise, de déconfliction ou simplement de désescalade afin d’arrêter le carnage en cours ?

L’Occident, en criminalisant Poutine, a gelé de facto tout recours à la diplomatie. De leur côté, les Russes, qui ont l’avantage du nombre, du temps, de l’espace et de la proximité, ne voient pas d’urgence à négocier.

À ce stade, je ne vois donc pas d’autre sortie de crise que la poursuite des opérations militaires jusqu’à épuisement des belligérants, sur le modèle d’un scénario à la coréenne. Tantôt un camp avance, tantôt il recule, sans progression décisive, jusqu’à ce qu’on décide d’arrêter les frais et de geler le conflit à la ligne de front. Quoiqu’il en soit, l’Europe restera divisée pour longtemps tandis que le basculement du monde en faveur de l’Asie et du Sud global va s’accélérer et s’intensifier.



*« Russie-Occident, une guerre de mille ans : La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne », Genève, 2015.




La diplomatie chinoise des « loups guerriers » est-elle un signe de la situation désespérée de ce pays ?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

Les médias internationaux relaient régulièrement que la Chine réalise de nombreux « succès » diplomatiques et économiques. Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond. Ses diplomates sont d’une vulgarité sans nom. Insultes sur Twitter, propos racistes à l’égard des pays rivaux, la rhétorique guerrière du Parti communiste chinois se radicalise constamment. Prenons en exemple l’ambassadeur du PCC en France Lu Shaye qui montre bien les dérives d’un discours autoritaire et désespéré. La Chine peut-elle dominer le monde avec un tel discours ? Analyse.

Lu Shaye est un bien curieux personnage : ce diplomate adepte du style des loups guerriers (du nom d’un blockbuster chinois qui reprend le style de Rambo) en mission pour représenter son parti à l’étranger multiplie les calomnies et les mensonges avec une impunité assez fascinante. Il a participé à la populaire chaîne YouTube Thinkerview. Plus de trois heures à manier la langue de bois, les mensonges, les demi-vérités et des menaces à peine voilées. Il est aussi régulièrement invité dans les chaînes d’information françaises à commenter l’actualité en lien avec son pays d’origine.

Dans une entrevue récente sur la chaîne LCI, il affirme que les frontières des pays issus de l’éclatement de l’ex-empire soviétique ne seraient pas issues de traités internationaux reconnus. Or, il vient ainsi de légitimer la Russie qui entend « remodeler » ces frontières selon ses envies. Que la Crimée ne serait pas « ukrainienne ». Or, en droit international, lorsqu’un État fédéré quitte pour obtenir son indépendance, il a le droit de garder les frontières qu’il avait avant.

C’est ainsi qu’à une autre question, à savoir si les Taiwanais devraient avoir le droit de décider de leur avenir, Lu Shaye affirme que c’est la « volonté du peuple chinois » de réunifier les « deux rives du détroit ». Avec la force si nécessaire, évidemment. Sans compter qu’il nie les crimes commis par son parti lors de sa très peu glorieuse histoire. Lors du grand bond en avant et la révolution culturelle. Mais tout ça nous indique probablement une chose.

La Chine va très mal. Cela pourrait penser saugrenu de l’affirmer à l’heure de la « victoire » diplomatique chinoise sur l’Occident, notamment au Moyen-Orient. Mais pourtant. De plus en plus de Chinois quittent le pays. Si nous avons beaucoup parlé du chemin Roxham ces derniers mois, les États-Unis arrêtent de plus en plus de Chinois qui tentent de traverser la frontière avec le Mexique. Alors, pourquoi des Chinois de la classe moyenne voudraient risquer leur vie pour rejoindre un pays en déclin et détesté par un Parti-État qu’on pense devenir surpuissant ?

Hong Kong s’est vidée de ses fortunes qui se sont exilées en Europe, au Canada ou aux États-Unis. Singapour n’a jamais connu une période aussi faste pour l’immobilier et l’arrivée de riches Chinois. Les touristes boudent toujours la Chine, jusqu’à récemment un des pays les plus visités du monde, pour lui préférer le Vietnam, la Thaïlande ou l’Indonésie. Et rien n’indique qu’il y aura un retour du tourisme étranger en Chine.

Il faut aussi tenir compte de l’état de l’économie chinoise. Il était déjà très difficile d’avoir une idée de la situation économique du pays. Entre les statistiques trafiquées, les fausses nouvelles, la censure. Mais depuis que le PCC a interdit de diffuser de l’information sur l’état économique et financier du pays, nous sommes dans une zone trouble. Plus grand-chose ne filtre. Par contre, ce qui est sûr, c’est que la consommation est en diminution constante et que le gouvernement ne pourra rien y changer.

Les magasins Carrefour sont l’un des symboles de l’Occident en Chine. La filiale chinoise du géant français fut cédée à 80 % à une entreprise locale. Avant la pandémie, Carrefour comptait plus de 210 magasins dans le pays. En ce moment nous serions autour de 130. Est-ce une mesure nationaliste contre un symbole étranger ? Non, car pourquoi ils tireraient dans le pied une entreprise chinoise ?

Parmi d’autres symboles de la crise qui secoue le pays, la province la plus riche du pays, le Guangdong, avec plus de 100 millions d’habitants, entend envoyer près de 300 000 diplômés à la campagne pour leur permettre de travailler. Si cela rappelle en version édulcorée de la révolution culturelle qui envoya des masses d’étudiants pour être « rééduqués » par les paysans, 300 000 diplômés c’est grosso modo le nombre de diplômés produits par les universités cantonaises chaque année. Plus de 10 millions de diplômés recherchent actuellement du travail et n’en trouvent pas.

Lu Shaye représente très bien le problème profond qui ronge le pays depuis des décennies, à savoir un gouvernement en situation de crise constante, qui doit produire des points de PIB à n’importe quel prix. Avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer. Qu’il s’agisse des réseaux de train qui ne vont nulle part, des villes construites avec des matériaux de pauvre qualité dans le désert, des îles artificielles conçues dans un dessein militaire qui s’enfoncent, et une politique étrangère de plus en plus agressive pour trouver des ressources naturelles et écouler ses produits, la Chine est plongée dans une spirale infernale qui l’oblige à trouver du travail improductif à une population qui autrement se révolterait.

Les loups guerriers, quels qu’ils soient au ministère chinois des Affaires étrangères, sont plutôt des chiens affamés qui mordent justement, car ils sont désespérés. Ils ne savent pas comment jouer dans la cour des grands avec un soft power attrayant pour les autres peuples. Personne ne rêve de la Chine mis à part quelques universitaires, journalistes et politiciens corrompus par celle-ci. On ne construit pas un projet tangible avec des insultes et des reproches. La Chine l’apprendra bien à ses dépens.






Selon Idriss Aberkane, vos enfants n’utiliseront plus Google

[Source : Idriss J. Aberkane]

Une génération a connu Facebook, l’autre est allée sur Snapchat, puis encore sur Instagram, et enfin sur Tiktok… mais Google, le bon vieux moteur de recherche qui a survécu à toutes les crises y compris la bulle Internet en 2001 et la révolution du smartphone en 2008, peut-il demeurer pertinent maintenant que ChatGPT réalise et surtout ORGANISE l’équivalent d’une centaine de ses requêtes en moins d’une minute ? Oui, Google est en panique, et ce n’est pas moi qui le dit, c’est Google lui-même. On fait le point dans cette vidéo.

[Voir aussi :
D’après le physicien Philippe Guillemant, l’IA GPT-4 est une mystification annonciatrice d’une maladie
Suspendre les développements en Intelligence artificielle n’est pas suffisant. Il faut tout arrêter
Une psychologue contre la machine
L’intelligence artificielle est diabolique
Intelligence artificielle : l’humanité en danger ?
Un neuroscientifique avertit que la génération actuelle d’IA est sociopathe
L’asservissement par l’intelligence artificielle — Le Putsch transhumaniste]






Opposition contrôlée et les nouveaux inquisiteurs

[Source : marcha3200]

Par Martina Charbonnel

Pour être honnête, il faut admettre que nous sommes nombreux à nous être posé la question de savoir si des leaders d’opposition étaient contrôlés par le pouvoir.

Il est parfois difficile de faire entendre notre voix au milieu des collabos médicaux affirmés, des syndicats complices et des opposants politiques qui regardent ailleurs quand des gens meurent des suites des injections à ARNm expérimentales.

À présent, il faut composer avec les résistants suspectés de faire partie de l’opposition contrôlée, mais aussi avec leurs Inquisiteurs, ce qui complique la tâche.

[Voir aussi :
L’opposition contrôlée, selon Stanislas Berton
Opposition contrôlée et infiltration : comment les reconnaître ?
L’illusion du choix et de la liberté — L’opposition contrôlée est un mouvement de protestation dirigé par des agents du gouvernement]

Concernant les dirigeants politiques et syndicaux, l’opposition contrôlée n’est pas un mythe. Elle n’est pas non plus désintéressée. Entre le lobbying de Big Pharma et la peur de perdre sa place dans la petite élite politique, les opposants à Macron se taisent à propos des scandales les plus criants.

Mais qu’en est-il de l’accusation de faire partie de l’opposition contrôlée lorsqu’elle désigne des résistants avec lesquels nous nous battons depuis trois ans ?

Oui, Maître Brusa et Maître Di Vizio ont montré leurs limites. Mais peut-on vraiment attendre que deux avocats portent sur leurs épaules notre soif de justice et de réparation pour tous les préjudices que nous subissons depuis trois ans ? À chacun de les suivre pour ce qu’ils apportent à notre réflexion commune en restant lucide lorsque que leurs prises positions semblent en contradiction avec celles qu’ils ont précédemment défendues.

Parmi les internautes pionniers dans cette résistance, certains ont des réactions évoquant un peu le « syndrome de Stalec ». Fin 2020, ce fan du Professeur Raoult était devenu une référence sur Twitter. Du jour au lendemain il a totalement retourné sa veste ce qui a suscité beaucoup d’interrogations. Prenant un nouveau pseudo, il s’est fait le promoteur du discours de la secte des Nofakemed remettant en cause toutes ses anciennes affirmations.

Quoique moins radicale, la polémique actuelle sur la présence ou l’absence de graphène dans les produits injectés prend un peu cette tournure. Cette polémique est inutile lorsqu’elle n’est pas portée par des experts munis de leurs microscopes et des études qui étaient leurs propos. Sinon, ça revient à un débat pour ou contre sur un sujet que nous ne maîtrisons pas.

Nous assistons désormais à des procès d’intention et une chasse aux sorcières supposées faire partie de l’opposition contrôlée. Ça ressemble à L’Inquisition ou encore des procès staliniens. Sous la Terreur, la guillotine envers les supposés traîtres aurait réglé la question des suspects..

J’ai reproché au Professeur Raoult d’avoir voulu réserver ce vaccin-poison aux plus âgés et aux plus fragiles. Très déçue, je n’ai pourtant pas parlé d’opposition contrôlée. Il était évident qu’il cherchait un compromis pour son maintien à l’IHU de Marseille ou pour la survie de l’IHU et de son équipe. On aime ou pas cette attitude, mais elle est humaine.

Dernièrement, j’ai vu s’amorcer une campagne de dénigrement d’Alexandra Henrion Caude après le succès de son livre : « Les apprentis sorciers ». Des rumeurs détestables allant fouiner dans ses tweets passés, des supposées raisons de suspicion. Alexandra a pris le risque de compromettre sa carrière et ruiner sa réputation auprès de ses pairs. Certains se font une joie de taper sur une consœur tant le milieu de la recherche est encore un peu trop sous la domination masculine.

Je regrette qu’Alexandra n’ait pas persévéré dans le fait d’affirmer que ces produits à ARNm ne sont pas des vaccins. C’est dommage, mais je ne la juge pas. Pourquoi des personnes aussi exposées depuis trois ans devraient-elles être les seules à prendre les coups (parfois bien pire que les coups) ?

Pourquoi vouloir que les personnes qui ont combattu avec dès le début de la guerre du Covid aient un CV limpide et « complotissement correct » ?

Il y a quelque chose de malsain à vouloir mettre en évidence leurs relations privées ou de les assimiler à un membre de leur famille. Fouiner jusqu’au nauséabond pour salir des personnes exemplaires me fait penser aux concierges qui sous l’Occupation épluchaient le courrier des locataires pour dénoncer ceux qui leur paraissaient suspects.

Martine Wonner était députée LREM. Si elle n’avait pas bougé, elle aurait pu confortablement se faire réélire en 2022. Par son engagement, elle a tout perdu : sa place de députée et le droit d’exercer sa profession de psychiatre pour refus de l’injection expérimentale. Elle a été poursuivie par l’Ordre des médecins pour ses prises de position en tant que députée.

Louis Fouché réunit toute la gauche contre lui. Il n’exerce plus la médecine, mais on lui prête encore des intentions inavouables. Il est l’homme à abattre. Pourquoi ?

Qui sommes-nous pour juger du passé, des liens d’amitié des gens qui combattent avec nous ? Lorsque l’on n’a même pas le dixième du courage de ces personnes qui s’engagent totalement, il n’y a aucun mérite à accuser, dénigrer, faire courir des rumeurs.

Il n’y a pas de profil type du héros. Du jour au lendemain, n’importe lequel d’entre nous peut devenir un héros ou un salaud. Les périodes de crise nous révèlent.

Un repenti de Pfizer démontrant le danger des injections peut être plus utile à notre cause que des gens qui sur Twitter se contentent d’accuser les opposants contrôlés.

Mais alors, l’opposition contrôlée n’existe pas ? Je penserais plutôt à une opposition autorisée. Autorisée par qui ? Dans quelles limites ?

Des pressions existent pour limiter les propos dangereux pour le pouvoir en place. Ceci signifie que les gouvernants permettent à une partie de la vérité d’émerger comme on laisse un filet de vapeur s’échapper d’une cocotte minute.

Un certain nombre de choses ne peuvent pas être dites notamment si elles sont prouvées et diffusées largement, car trop déstabilisantes pour le pouvoir. Il y a un point de bascule qui semble difficile à franchir : par exemple, la vérité sur nombre de victimes des injections, la véritable contenance des flacons), la contrainte de l’injection d’un produit en phase d’essai devenu « vaccin » par une pirouette sémantique. Si toute la population connaissait ces informations, elle exigerait la démission et le jugement des coupables. Les plans du Nouvel Ordre Mondial s’effondreraient, car les gens prendraient conscience des intentions criminelles de l’élite mondialiste.

Pourquoi les gens les plus en vue hésitent-ils parfois devant ce point de bascule ? L’autocensure nous permet d’intérioriser la censure des réseaux sociaux avec pour conséquence le risque d’autocontrôle de nos pensées. La peur d’être assimilés à des complotistes, antisémites ou fachos entretient la plus sournoise de la censure.

Si nous modérons nos propos sur les réseaux sociaux pour ne pas risquer la suspension de notre compte, comment ne pas comprendre la retenue partielle des personnes les plus exposées ? Il n’existe pas de sauveur providentiel. C’est à chacun de nous qu’il incombe de partager les informations que nous avons et de contribuer l’émergence de la vérité et de la justice.






Robert F. Kennedy, Jr candidat aux élections américaines!

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Chers amis,

C’est confirmé Robert F. Kennedy, Jr. vient de déposer son dossier officiel de candidature à la Présidence des États-Unis. Ce n’est pas qu’il soit dévoré par des ambitions politiques, mais c’est avant tout pour tenter de restaurer la santé et la démocratie qui sont en complète déliquescence. Comme il l’avait précisé récemment :

Si je me présente, ma première priorité sera de mettre fin à la fusion corrompue entre le pouvoir de l’État et celui des entreprises, qui a ruiné notre économie, brisé la classe moyenne, pollué nos paysages et nos eaux, empoisonné nos enfants et nous a privés de nos valeurs et de nos libertés. Ensemble, nous pouvons restaurer la démocratie américaine.

L’effondrement de l’influence des États-Unis sur l’Arabie saoudite et les nouvelles alliances du royaume avec la Chine et l’Iran sont les emblèmes douloureux de l’échec abyssal de la stratégie néocon qui consistait à maintenir l’hégémonie mondiale des États-Unis par des projections agressives de puissance militaire. La Chine a supplanté l’empire américain en projetant habilement sa puissance économique. Au cours de la dernière décennie, notre pays a dépensé des milliers de milliards pour construire des routes, des ports, des ponts et des aéroports. La Chine a dépensé l’équivalent pour construire la même chose dans les pays en développement. La guerre en Ukraine est l’effondrement final de l’éphémère « siècle américain » des néoconservateurs. Les projets néocons en Irak et en Ukraine ont coûté 8 100 milliards de dollars, vidé notre classe moyenne de sa substance, fait de la puissance militaire et de l’autorité morale des États-Unis la risée de tous, poussé la Chine et la Russie à former une alliance invincible, détruit le dollar en tant que monnaie mondiale, coûté des millions de vies et n’ont rien fait pour faire progresser la démocratie, gagner des amitiés ou de l’influence.

Kennedy devra se battre contre tous les lobbies et la presse, et déjouer la censure féroce dont il est l’objet. L’an dernier son compte Instagram qui comptait plus de 700 000 abonnés avait été supprimé. Son livre phénoménal « Antony Fauci, Bill Gates, Big Pharma: leur guerre contre la santé publique et la démocratie » n’a jamais reçu une ligne de commentaire dans les chroniques littéraires, malgré le fait qu’il ait été n° 1 des ventes aux États-Unis, avec plusieurs millions de copies. La semaine dernière, il a intenté un procès contre le Président Biden et Antony Fauci pour avoir poussé la Maison-Blanche à le censurer sur les réseaux sociaux, principalement Facebook, Twitter et YouTube.

En tant qu’ancienne fondatrice de son association Children’s Health Defense en Europe, cette nouvelle me réjouit, car je sais que c’est quelqu’un qui a le cœur à la bonne place et qui a la force nécessaire pour se lancer dans cette bataille. « Bobby » a grandi entouré de serpents. Les commanditaires des assassinats de son père et de son oncle étaient les premiers à venir consoler les veuves et les orphelins. Depuis cette époque, le parti démocrate a été totalement vérolé et RFK, Jr. comme on le nomme aux États-Unis a dû progressivement ouvrir les yeux sur cette constante et inimaginable perversion.

C’est un contexte difficile, car l’on ne sait jamais vraiment à qui se fier. Robert F. Kennedy, Jr. n’est ni un saint, ni messie, il n’est pas infaillible et même s’il était élu Président, il ne sauverait pas le monde d’un coup de baguette magique. Par contre, ce dont je peux attester, c’est que c’est un homme sensible, courageux, intelligent, sincère et qu’il se demande chaque matin comment il va pouvoir servir Dieu et son prochain. Il a la capacité d’inspirer beaucoup d’autres personnes à le suivre dans la reconquête de notre humanité et des millions d’Américains sont prêts à le suivre, bien plus que ce que la propagande de la presstitution ne laisse imaginer. Toutes mes pensées l’accompagnent dans ce valeureux combat !




Suite de l’Appel au peuple de France, chez Bercoff

Certains de mes correspondants estiment que c’est bien que des militaires de réserve mènent ce type d’action, mais déplorent « l’inaction » de l’armée d’active.

Je crois l’avoir déjà écrit, mais je rappelle qu’à mon avis, il ne faut rien espérer dans l’immédiat, car les hauts gradés des armées (généraux 5,4, voire 3 étoiles) sont choisis et désignés par le pouvoir politique, qui bien entendu fait les choix qui lui conviennent.

Les officiers et sous-officiers d’un grade inférieur, certainement en très grande majorité hostiles au pouvoir actuel, sont en fait coincés et doivent obéir ou démissionner.

Les fautifs sont en fait les politiques d’opposition incapables de s’entendre pour voter une motion de censure, ou mieux, destituer le président (article 68 de la constitution), et éliminer tout ce qui gravite autour.

Je reviens sur un point qui me paraît essentiel en commençant par une petite citation d’Étienne Chouard :

« Les politiques ne sont pas incompétents, ils sont intelligents et corrompus. Ils font leur job parfaitement contre l’intérêt général et pour les plus riches qui les ont portés au pouvoir pour ça. Dire qu’ils sont incompétents empêche de diagnostiquer la trahison ».

Contrairement à ce que j’entends souvent, Macron n’est pas incompétent. Il n’aime pas la France et s’applique à détruire notre pays en appliquant les directives de ses maîtres mondialistes, par l’intermédiaire de l’UE, dirigée par la garce Von der Leyen.

Bonne fin de week-end de Pâques.

Jacques Amiot

[Source : Place d’armes]






Censure Internet européenne en marche avec le Digital Services Act

[Source : resistance71]

Le coup de grâce pour un mouvement antiguerre déjà éviscéré

2 avril 2023
https://kurtnimmo.substack.com/p/final-blow-to-eviscerated-antiwar
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Par Kurt Nimmo

L’Ukraine et sept autres nations européennes tentent de museler toute information sur internet et les réseaux sociaux qui n’est pas conforme au narratif fantasque qui obscurcit la vérité sur la guerre en Ukraine.

Le narratif guerrier de « l’occident collectif » est construit sur des mensonges, l’exagération, la propagande, des allégations et supputations non corroborées et des pirouettes de relations publiques fantasmagoriques du régime Zelensky.

Par exemple, cette absurde accusation qu’une cheminée cassée sur un bâtiment près de la centrale nucléaire de Zaporizhzhiam, était une roquette russe. Ou plus pernicieux encore, que le bataillon raciste et nazi Azov est un berceau de « combattants de la liberté », tout comme le furent les Taliban durant le régime Reagan, au lieu d’un ramassis de fanatiques religieux misogynes médiévaux.

De Reuters :

« Dans une lettre ouverte signée par leurs Premiers ministres respectifs, les pays ont dit que les plateformes tech comme Meta’s Facebook, devraient prendre des mesures concrètes comme refuser les paiements d’individus sanctionnés et changer leurs algorithmes afin de promouvoir la précision de l’engagement [politique] des utilisateurs. »

Pour les Premiers ministres d’Ukraine, de Moldavie, de Pologne, de la République tchèque, de Slovaquie, d’Estonie, de Latvie, et de Lithuanie (tous membres de l’OTAN sauf l’Ukraine et la Moldavie), le reportage de la vérité, ou de tous faits contraires au narratif fantasque de l’occident, doivent être pulvérisés par les algorithmes.

La propagande et les mensonges sur ce qui se passe en Ukraine, emmenés par cet évident et prouvé mensonge que l’Ukraine est en train de gagner la guerre, doivent être protégés et soutenus par la loi sur les services numériques européenne des Digital Services Act (DSA)

Christian Borggreen, senior vice-président et patron de la Communications Industry Association (CCIA) européenne a dit :

« La mise en place appropriée de la DSA, combinée avec le récemment revampé Code de Pratique sur la Désinformation de l’UE, est clef pour monter d’un cran la lutte contre la désinformation. »

La DSA donne à la Commission Européenne la capacité de punir financièrement les plateformes internet qui sortent des clous du narratif fantasmagorique imposé. « Un des points finaux ajoutés à la DSA fut introduit à la lumière de la récente invasion russe de l’Ukraine et du rôle de l’internet comme conduit et milieu de la guerre de l’information », note Gilian Vernick du comité des journalistes. Sous les propositions de la DSA, poster en ligne des informations contraires à la doxa sera considéré comme une atteinte à la sûreté de l’UE.

Ach ! Streng Verboten !…

Le Protocole de Réponse à la Crise est un mécanisme qui permettrait à la Commission Européenne de consulter les états membres afin de déclarer un état d’urgence et de requérir le retrait d’un contenu dans une telle situation de crise. Cette provision codifie l’action qu’a récemment prise l’UE quand elle a ordonné à des plateformes numériques de retirer des contenus d’organisations soutenues par le Kremlin comme RT (Russia Today) et Sputnik, étiquetant leur contenu comme propagande d’état en désinformation.

Si mise en place, la DSA va mettre un terme à toute discussion en dehors des narratifs officiels en imposant de grosses amendes aux médias sociaux et plateformes numériques contrevenants. « Ne pas obéir à la DSA implique de grosses amendes allant jusqu’à 6 % des ventes brutes de la plateforme », rapporte « Poplular Science ».

« Alphabet, entreprise sœur de Google a eu 258 milliards de dollars de revenus en 2022. Si elle avait commis de sévères déviations de la réglementation, elle pourrait avoir à payer quelque 15 milliards de dollars… »

De manière évidente, pour éviter une telle action punitive, les entreprises des médias sociaux vont augmenter leurs efforts pour assainir leur plateforme par peur d’un désastre financier voire d’une ruine.

« Bien que la DSA cible les entreprises big tech d’Europe, il est important de noter que ceci aura sans doute de grosses répercussions négatives aux États-Unis et dans le monde. »

Quant à la capacité de la DSA à censurer l’information en porte-à-faux avec les narratifs officiels, considérez la réglementation européenne de protection générale des données de 1018. Elle est maintenant utilisée pour contrôler comment les sites internet utilisent les cookies pour le traçage.

« L’UE lève des amendes de plus en plus importantes pour les non-respects de cette réglementation, ce qui risque de mettre sens dessus dessous le calcul de risque de certaines entreprises », ajoute PopSci.

Il sera peut-être bientôt impossible de poster toute vérité sur des conflits fabriqués par le système néolibéral et les crimes et horreurs affiliés si ce cauchemar autoritaire pondu par l’UE devient réalité.

La loi DSA va s’appliquer à « une large catégorie de services en ligne, des simples sites internet aux services d’infrastructure et plateformes numériques », d’après le « Search Engine Journal ».

« Tous les services numériques qui font des affaires dans l’UE seront soumis à la DSA, quel que soit l’endroit où le business est établi, même en ce qui concerne les petites et micro entreprises… »

Le mouvement antiguerre, ou tout mouvement politique défiant l’État, seront incapables de réfuter les mensonges et la propagande de guerre sur internet et médias sociaux après que la DSA devienne loi européenne.

Dans la préface de son livre « La ferme des animaux », George Orwell écrivait : « Des idées impopulaires peuvent être réduites au silence, des faits embarrassants maintenus dans l’obscurité, sans le besoin d’un interdit officiel. »

Mais, depuis l’avènement de l’internet, « des faits embarrassants » sont exposés au grand jour, discutés et généralement débattus, ce au grand dam de l’État, de ses intellectuels et de leurs médias sténographes entrepreneuriaux qui ne font que télégraphier mensonges et propagande.

Il y a un effort concerté de réduire les critiques au silence. […]




Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte :
Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir :

Guerre de l’info…
Accès restauré !…



Sidaction et totalitarisme

[Source : Jérémie Mercier]

Alors que chaque jour, la France sombre un peu plus dans le totalitarisme (le faux prétexte actuel est le maintien de l’ordre dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites et des projets de méga-bassines), le Sidaction, grand-messe médiatique célébrant les mensonges autour du « SIDA » revient à l’assaut, essayant de convaincre le chaland de rejoindre la secte apocalyptique sidaïste. Et en même temps, les lois les plus effrayantes de contrôle sont votées par les « élus de la République », dans un silence assourdissant :
https://www.laquadrature.net/2023/03/23/la-france-premier-pays-deurope-a-legaliser-la-surveillance-biometrique/

Comme toujours, l’esprit critique est indispensable pour ne pas tomber dans les pièges tendus par le régime totalitaire et ses laquais. Note à soi-même, ils utilisent toujours les bonnes intentions et les bons sentiments pour arriver à leurs fins.

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Les fake news de l’État profond : Les manipulateurs du gouvernement contrôlent le cycle de l’information

[Source : aubedigitale.com]

Par John & Nisha Whitehead

« Nous, les Américains, sommes les ultimes innocents. Nous sommes toujours prêts à croire que, cette fois, le gouvernement nous dit la vérité ».

Sydney Schanberg, ancien journaliste du New York Times

Parlons de fake news, d’accord ?

Il y a d’abord les « fake news » classiques, qui ne sont pas vraiment des « nouvelles », mais plutôt des informations titillantes, dignes d’un tabloïd, colportées par toute personne disposant d’un compte Twitter, d’une page Facebook et d’une imagination débordante.

Ces histoires vont du ridicule et du clic évident à la satire et à la manipulation politique.

Toute personne dotée d’un peu de bon sens et d’un accès à l’internet devrait être en mesure de démêler le vrai du faux dans ces histoires en effectuant quelques recherches élémentaires.

Si ces histoires prospèrent, c’est en grande partie grâce à la crédulité générale, à la paresse et à l’analphabétisme médiatique du grand public, qui, par sa docte conformité, pose rarement des questions, remet en cause ou confronte.

Il y a ensuite le type de nouvelles plus sournoises diffusées par l’un des plus grands propagateurs de fake news : le gouvernement américain.

Au milieu de l’apoplexie soigneusement entretenue par le gouvernement et les médias d’entreprise sur les fake news, vous n’entendrez pas beaucoup parler du propre rôle du gouvernement dans la production, la mise en place et le colportage de fake news axées sur la propagande — souvent avec l’aide des médias d’entreprise — parce que ce n’est pas comme ça que le jeu fonctionne.

Pourquoi ?

Parce que le pouvoir en place ne veut pas que nous soyons sceptiques à l’égard du message du gouvernement ou de ses complices des grands médias. Ils ne veulent pas que nous fassions preuve de plus de discernement lorsqu’il s’agit des informations que nous consommons en ligne. Ils veulent simplement que nous nous méfiions des sources d’information indépendantes ou alternatives tout en leur faisant confiance, ainsi qu’à leurs collègues des grandes entreprises, pour qu’ils vérifient les informations pour nous.

En effet, ces dernières années, Facebook et Google se sont commodément désignés comme les arbitres de la vérité sur l’Internet afin de filtrer ce qui est manifestement faux, spam ou machine à clics.

Il s’agit non seulement d’un dangereux précédent de censure totale par des entreprises connues pour leur collusion avec le gouvernement, mais aussi d’un tour de passe-passe habile qui détourne l’attention de ce dont nous devrions vraiment parler : le fait que le gouvernement est devenu dangereusement incontrôlable, alors que les soi-disant grands médias d’information, qui sont censés agir comme un rempart contre la propagande gouvernementale, sont au contraire devenus les porte-parole de la plus grande entreprise du monde, le gouvernement des États-Unis.

Comme le rapporte le journaliste chevronné Carl Bernstein, qui, avec Bob Woodward, a fait éclater le scandale du Watergate, dans son volumineux article paru en 1977 dans Rolling Stone, intitulé « La CIA et les médias », « plus de 400 journalistes américains […] se sont rendus coupables d’une violation des droits de l’homme » :

« Au cours des vingt-cinq dernières années, plus de 400 journalistes américains ont secrètement effectué des missions pour la Central Intelligence Agency… Il y a eu coopération, accommodement et chevauchement. Les journalistes ont fourni une gamme complète de services clandestins… Les journalistes partageaient leurs carnets de notes avec la CIA. Les rédacteurs en chef partageaient leurs équipes. Certains journalistes étaient des lauréats du prix Pulitzer, d’éminents reporters… Dans de nombreux cas, les documents de la CIA montrent que des journalistes ont été engagés pour effectuer des tâches pour la CIA avec l’accord des directions des principaux organes de presse américains ».

Bernstein fait référence à l’opération « Mockingbird », une campagne de la CIA lancée dans les années 1950 pour transmettre des rapports de renseignement aux journalistes de plus de 25 grands journaux et agences de presse, qui les régurgitaient ensuite pour un public inconscient du fait qu’ils étaient nourris de propagande gouvernementale.

Dans certains cas, comme le montre Bernstein, les membres des médias ont également servi de prolongement à l’État de surveillance, les journalistes effectuant des missions pour le compte de la CIA.

Des cadres de CBS, du New York Times et du magazine Time ont également travaillé en étroite collaboration avec la CIA pour contrôler les informations. Bernstein écrit : « Parmi les autres organisations qui ont coopéré avec la CIA figurent l’American Broadcasting Company, la National Broadcasting Company, l’Associated Press, United Press International, Reuters, Hearst Newspapers, Scripps-Howard, le magazine Newsweek, le Mutual Broadcasting System, le Miami Herald et les anciens Saturday Evening Post et New York Herald-Tribune. »

[Voir aussi :
Les relations troubles entre les journalistes et la CIA
Covid – Le journal allemand SPIEGEL admet avoir échoué dans son rôle de quatrième pouvoir
Comment les médias sont achetés et corrompus
Médias, information et mondialisation libérale]

En fait, en août 1964, les principaux journaux du pays, dont le Washington Post et le New York Times, se sont fait l’écho de l’affirmation de Lyndon Johnson selon laquelle le Nord-Vietnam avait lancé une deuxième série d’attaques contre des destroyers américains dans le golfe du Tonkin. Aucune attaque de ce type n’avait eu lieu, mais le mal était fait. Comme le rapportent Jeff Cohen et Norman Solomon pour Fairness and Accuracy in Reporting :

« En présentant les affirmations officielles comme des vérités absolues, le journalisme américain a ouvert les vannes de la sanglante guerre du Viêt Nam ».

Nous sommes au début des années qui ont suivi le 11 septembre, lorsque, malgré l’absence de données crédibles prouvant l’existence d’armes de destruction massive, les grands médias ont pris le train en marche pour faire sonner les tambours de la guerre contre l’Irak. Comme le dit Robin Abcarian, chroniqueur au Los Angeles Times :

« Notre gouvernement… a utilisé son immense tribune pour écraser les chiens de garde… Beaucoup se sont laissés séduire par l’accès à des initiés de l’administration, ou ont été sensibles au tambour de la rhétorique coordonnée du gouvernement ».

John Walcott, chef du bureau de Washington de Knight-Ridder, l’une des seules agences de presse à avoir contesté les raisons invoquées par le gouvernement pour justifier l’invasion de l’Irak, suggère que la raison de l’acceptation facile des médias est que « trop de journalistes, y compris certains très célèbres, ont renoncé à leur indépendance pour faire partie de la classe dirigeante ». Comme le dit la devise, « le journalisme consiste à dire la vérité au pouvoir, pas à l’exercer ».

Si c’est ce qui se passait à l’époque, il y a fort à parier que c’est encore le cas aujourd’hui, à ceci près qu’il a été reclassé, rebaptisé et dissimulé derrière des couches de secret gouvernemental, d’obscurcissement et de manipulation.

Dans son article intitulé « Comment le gouvernement américain tente de contrôler ce que vous pensez », le Washington Post souligne que « les agences gouvernementales ont historiquement pris l’habitude de franchir la ligne floue qui sépare l’information du public de la propagande ».

Ainsi, qu’il s’agisse de la guerre froide, de la guerre du Viêt Nam, de la guerre du Golfe, de l’invasion de l’Irak par le gouvernement sur la base de fabrications absolues, de la guerre russo-ukrainienne ou de la guerre actuelle du gouvernement contre le terrorisme, la vie privée et les lanceurs d’alerte, ces événements sont le fruit de la propagande élaborée par une machine corporative (le gouvernement contrôlé par les entreprises) et transmise au peuple américain par l’intermédiaire d’une autre machine corporative encore (les médias contrôlés par les entreprises).

« Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il existe une stratégie concertée pour manipuler la perception globale. Et les médias agissent comme des assistants complaisants, échouant à la fois à y résister et à la dénoncer », écrit le journaliste d’investigation Nick Davies.

« La facilité avec laquelle cette machinerie a pu faire son travail reflète une faiblesse structurelle rampante qui affecte désormais la production de nos informations ».

Mais attendez.

Si les grands médias — c’est-à-dire les médias grand public, les médias d’entreprise ou les médias de l’establishment — ne font que répéter ce qu’on leur donne à entendre, qui sont les maîtres d’œuvre au sein du gouvernement responsables de cette propagande ?

Davies explique :

Le Pentagone a fait des « opérations d’information » sa cinquième « compétence essentielle », aux côtés des forces terrestres, navales, aériennes et spéciales. Depuis octobre 2006, chaque brigade, division et corps de l’armée américaine dispose de son propre élément « psyop » qui produit des informations pour les médias locaux. Cette activité militaire est liée à la campagne de « diplomatie publique » du département d’État, qui comprend le financement de stations de radio et de sites web d’information.

Ce recours à la propagande déguisée en journalisme est ce que le journaliste John Pilger appelle « le gouvernement invisible… le véritable pouvoir en place dans notre pays ».

Il est clair que nous n’avons plus de quatrième pouvoir.

Pas quand les « nouvelles » que nous recevons sont régulièrement fabriquées, manipulées et faites sur commande par des agents du gouvernement.

Pas lorsque six entreprises contrôlent 90 % des médias américains.

Pas quand, comme le déplore Davies, « les organes de presse qui auraient pu exposer la vérité faisaient eux-mêmes partie de l’abus, et ont donc gardé le silence, se livrant à une parodie comique de reportages erronés, cachant le scandale naissant à leurs lecteurs comme une nounou victorienne couvrant les yeux des enfants lors d’un accident dans la rue ».

Et non pas, comme je l’explique dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries, lorsque les médias sont devenus les propagandistes de la fausse réalité créée par le gouvernement américain.

Après tout, comme le souligne Glenn Greenwald :

« Le terme de propagande semble mélodramatique et exagéré, mais une presse qui — par peur, par carriérisme ou par conviction — récite sans critique les fausses affirmations du gouvernement et les rapporte comme des faits, ou qui traite les élus avec une révérence réservée à la royauté, ne peut être décrite avec précision comme exerçant une autre fonction ».

Où cela nous mène-t-il ?

Que devons-nous — ou pouvons-nous — faire ?

Je terminerai par les avertissements et les conseils de John Pilger :

La véritable information, l’information subversive, reste le pouvoir le plus puissant qui soit— et je crois que nous ne devons pas tomber dans le piège de croire que les médias parlent au nom du public. Ce n’était pas le cas dans la Tchécoslovaquie stalinienne et ce n’est pas le cas aux États-Unis. Depuis que je suis journaliste, je n’ai jamais vu la conscience publique s’élever aussi rapidement qu’aujourd’hui… Pourtant, cette conscience publique critique croissante est d’autant plus remarquable si l’on considère l’ampleur de l’endoctrinement, la mythologie d’un mode de vie supérieur et l’état actuel de peur fabriquée.

[Le public a besoin de vérité, et les journalistes devraient être des agents de la vérité, et non des courtisans du pouvoir. Je crois qu’un cinquième pouvoir est possible, fruit d’un mouvement populaire, qui surveille, déconstruit et contrecarre les médias d’entreprise. Dans chaque université, dans chaque école des médias, dans chaque salle de rédaction, les professeurs de journalisme, les journalistes eux-mêmes doivent s’interroger sur le rôle qu’ils jouent actuellement dans l’effusion de sang au nom d’une fausse objectivité. Un tel mouvement au sein des médias pourrait annoncer une perestroïka d’un genre que nous n’avons jamais connu. Tout cela est possible. Les silences peuvent être brisés… Aux États-Unis, des esprits rebelles merveilleusement libres peuplent le web… Les meilleurs reportages… apparaissent sur le web… et les citoyens journalistes.

Le défi pour le reste d’entre nous est d’extraire ce savoir subjugué de la clandestinité et de l’apporter aux gens ordinaires. Nous devons nous hâter. La démocratie libérale se dirige vers une forme de dictature des entreprises.



Traduction du Rutherford Institute par Aube Digitale




3 ans après Trump : un monde à la « dignité retrouvée » ?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

Donald Trump est devenu aujourd’hui le premier président inculpé au criminel en raison d’une affaire de versement illicite d’argent de campagne à la pornstar [vedette du porno] Stormy Daniels lors de l’élection de 2016. Il a plaidé non coupable à sa comparution à New York et maintenant, le processus judiciaire se met en branle dans une véritable course contre-la-montre à l’approche des élections de 2024.

Cette accusation sans précédent dans l’histoire américaine, trois ans après la défaite du président controversé et sa quasi-disparition de l’espace public, fait désormais remonter à la surface les dissensions qui étaient communes entre 2016 et 2020. De part et d’autre du spectre, on retombe dans les insultes et les accusations de trahison.

De nombreux journalistes spéculent donc aujourd’hui sur le fait que Trump tentera de gagner du temps en allongeant le plus possible les procédures, en espérant être réélu avant leurs conclusions et bénéficier à nouveau de l’immunité présidentielle. Aucune mention n’est faite, cependant, sur les avantages politiques que peuvent tirer les démocrates de cette inculpation, et en quoi, de leur côté, ils chercheront logiquement à accélérer un verdict qui pourrait le rendre inéligible.

Encore une fois, on souligne à grands traits le support « irrationnel » des partisans du président déchu et on analyse avec gravité les comparaisons possibles avec les communautés sectaires. Dans un contentement à peine caché, la caste journalistique en profite pour malmener encore davantage les pro-Trump et les accuse de soutenir aveuglément leur champion. Il s’en trouvera peu pour souligner, cependant, que l’opposition acharnée, voire psychotique à Donald Trump relève de la même irrationalité, et n’est en ce sens qu’un effet miroir du support inconditionnel des trumpistes.

Et dans tout ce cirque, il faudra un jour avoir le courage de prendre un pas de recul et d’analyser honnêtement l’évolution politique des dernières années. Joe Biden avait promis le « retour de la décence » dans la politique américaine… Est-ce réellement le cas, ou ne sommes-nous pas au contraire dans une situation qui s’est nettement dégradée depuis le retour des démocrates ?

Le pire crime d’un président américain ?

On peut quand même se le demander : est-ce que ce qui est reproché à Donald Trump est réellement le pire crime qu’un président américain ait jamais commis ? Après tous ces scandales de soi-disant collusion avec la Russie, de « quiproquo » avec le président ukrainien, de « tentative de coup d’État », ce n’est qu’une vulgaire histoire de versement d’argent à une pornstar pour acheter son silence qui justifie l’inculpation de l’ancien président ? Vraiment ?

On peut comprendre que la chose relève du droit international et non de la justice américaine, mais il est difficile de ne pas penser au mensonge des armes de destruction massive en Irak utilisé par George W. Bush pour démarrer une guerre qui a profondément déstabilisé le monde et causé des centaines de milliers, voire des millions de morts. Et qu’en est-il des scandales ayant secoué l’administration Obama, avec son usage barbare de drones contre des populations civiles (et même des citoyens américains), ses programmes de surveillance par la NSA, etc.

Assange, Snowden ou Manning pourront vous en parler… Les véritables crimes des présidents, ils n’intéressent habituellement personne et on enferme plutôt ceux qui les dévoilent.

Dans tout ce brouillage médiatique qui fait du trumpisme la pire tare de la société occidentale, on passe aussi constamment sous silence des éléments beaucoup plus inquiétant de la politique américaine des dernières années dans le camp démocrate.

Qu’est-il advenu du scandale des emails d’Hillary Clinton, qui faisait preuve d’une négligence quasi criminelle dans la manipulation d’informations classifiées ?

Qui pour s’insurger que les démocrates aient mis la campagne Trump de 2016 sous écoute en créant un dossier bidon avec un de leurs collaborateurs, Christopher Steele ? Vous allez me dire qu’instrumentaliser les services de renseignement et espionner une campagne adverse serait moins grave que de conclure une entente à l’amiable avec une pornstar ?

La réalité, c’est que le système américain est gargantuesque et tellement puissant que le nombre de scandales possibles est incalculable. Des crimes, parfois d’une gravité extrême, il s’en commet dans les deux camps depuis des lustres… Et tout ça est bien connu. C’est pourquoi, habituellement, les présidents américains bénéficient d’une sorte d’immunité ; en temps normal, jamais, on n’aurait osé poursuivre un président pour une raison aussi ridicule que ce « scandale » du paiement à Stormy Daniels.

Ne pas voir le caractère politique de ces accusations, c’est aussi « sectaire » que de supporter aveuglément Donald Trump.

Censure de l’opposition

Maintenant, au-delà de la technicalité de cette nouvelle saga judiciaire pour Donald Trump, peut-on réellement dire que les Américains — et par extension le monde occidental — ont bénéficié de sa déchéance et de la prise du pouvoir par Biden en 2020 ? Le monde a-t-il réellement retrouvé sa dignité ?

Il faut quand même le dire ; quoiqu’on pense de « l’insurrection » du 6 janvier — qui s’apparente bien plus à une manifestation ayant dégénéré grâce à des négligences évidentes en termes de sécurité — Joe Biden a été assermenté devant un Washington occupé par l’armée, au même moment où on faisait disparaître complètement le président précédent des plateformes web et donc, de facto, de l’espace public.

Revirez ça comme vous voudrez, mais la comparaison avec une « république de banane » n’est pas venue de nulle part.

Les Twitter Files, dévoilés par Elon Musk après son achat de Twitter, ont démontré le niveau de coordination des démocrates avec ces géants du web… Il est difficile de prétendre à l’innocence.

Beaucoup de gens ont donc pensé, pendant trois ans, que Trump avait perdu en influence, alors qu’en réalité, il était simplement censuré partout. Cette censure et cette « culture de la cancellation [effacement, annulation] » souvent associée au wokisme est encore un enjeu qui inquiète une bonne part de la population. Et les accusations de complotisme pendant la pandémie n’ont fait que renforcer cette culture où s’éteint peu à peu la liberté d’expression.

Bref, s’il peut exister un tel niveau de coordination entre les médias et certaines factions politiques pour faire taire un président sortant, on peut s’imaginer ce qui est fait pour influencer l’opinion publique. Trois ans après Trump, dans cet occident de censure et de répression du débat, il est difficile d’y voir un « retour de la décence ».

Une économie au bord de la récession

Un élément, aussi, qu’on semble avoir bizarrement oublié, c’est la situation économique envieuse dans laquelle on se trouvait sous l’ère Trump en comparaison avec la situation catastrophique d’aujourd’hui.

Évidemment, on pourra toujours renvoyer la faute à la pandémie, qui a bouleversé le monde entier et qui a évidemment eu des impacts énormes sur l’économie. La chaîne d’approvisionnement a été déstabilisée, on a imprimé trop d’argent pour soutenir des populations entières qui ne travaillaient plus, on a dépensé des fortunes en mesures d’urgences précipitées, et évidemment, le climat de paralysie sociale était peu propice aux affaires.

Tout cela était attendu, mais nous en sommes sortis, de cette pandémie, et la reprise se fait attendre.

Biden, ainsi que beaucoup de ses homologues, dont Justin Trudeau, ne parvient pas à redémarrer complètement l’économie. L’inflation continue de monter et l’occident flirte avec la récession.

D’autant plus que les priorités ne sont plus vraiment à la reprise autant qu’à notre implication dans la guerre en Ukraine contre la Russie ou à nos objectifs de réductions de GES…

Un monde en guerre

On dira bien ce qu’on veut de Donald Trump, on pourra même dire qu’il était ami avec des dictateurs indéfendables comme Poutine ou Kim Jong-Un, mais d’un point de vue international, sa présidence a réglé plus de problèmes qu’elle en a causé. Trump n’a déclenché aucune guerre, il a surtout cherché à en terminer.

Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, nous étions en pleine guerre contre l’État Islamique, avec des attentats réguliers un peu partout dans le monde, il s’est donc assuré d’annihiler cet état terroriste pendant sa première année. Le reste de sa présidence, il préférait les coups d’éclat, une salve de missiles semblable à celle des Russes en Syrie, la MOAB sur les Talibans en Afghanistan, le déplacement de la flotte américaine vers la Corée du Nord, etc. À la place d’enlisements militaires coûteux, il créait ainsi des symboles, des évènements géopolitiques pour marquer un point.

Il a alors promu une approche plus décentralisée, assumant en quelque sorte le caractère multipolaire du monde, promettant aux nations du monde de ne plus intervenir dans leurs régions si elles prenaient un peu plus leurs responsabilités en termes de terrorisme et de sécurité internationale.

Les anti-Trump primaires pourront bien refuser de le reconnaître, mais un certain optimisme régnait à l’international, et Trump était plutôt apprécié pour sa franchise et sa volonté pour les États-Unis d’être moins interventionnistes. Tout comme ils respectaient sa franchise lorsqu’il devait répondre avec force à une menace.

Même alors qu’il était visé par des soupçons de collusion avec la Russie, il a quand même osé tendre la main à Poutine pour chercher à établir une relation plus cordiale lors de leur rencontre à Helsinki.

En ce sens, on pourrait dire que la deuxième moitié des années dix étaient probablement l’apogée de « l’ouverture du monde » ; jamais les gens n’avaient autant voyagé dans l’histoire de l’humanité, et la situation politique et économique était particulièrement enviable.

Aujourd’hui, nous sommes à des années-lumière de cette situation. Nous sommes retournés dans des logiques de guerre froide et de compétition féroce, on sent l’Occident perdre l’initiative face à des puissances montantes et le cynisme politique semble partout l’emporter.

D’abord, la pandémie a eu pour effet de forcer la Chine à montrer ses vraies couleurs et son côté prédateur, et pourtant, nos gouvernements semblent complètement paralysés face à elle. Nous ne cessons de découvrir de nouvelles infiltrations de sa part, faisant craindre qu’elle influence nos politiciens au point de nous faire tomber sous son modèle totalitaire de « crédit social » d’ici peu. Les nouveaux développements technologiques ne font qu’augmenter cette peur dans la population.

D’autre part, nous sommes enlisés dans une guerre interposée contre la Russie en Ukraine, au point où, dans les derniers jours, les Russes ont déplacé des ogives nucléaires en Biélorussie. Si notre soutien au peuple ukrainien est vénérable, il faudra tout de même réaliser que mois après mois, la situation mondiale n’a fait que se dégrader, au point de craindre au déclenchement d’une troisième guerre mondiale…

D’autant plus que les rapports énergétiques sont déterminants dans cette guerre et que l’Europe s’est retrouvée en crise énergétique, alimentant encore davantage les problèmes économiques et l’instabilité mondiale. La Russie disposait alors du gros bout du bâton, ayant la main sur le robinet de gaz de l’Europe, et en cherchant à jouer les durs, les Occidentaux se sont fortement affaiblis.

Et malgré tout, dans cette situation catastrophique, ils trouvent le moyen de s’enfoncer encore davantage en s’imposant une transition énergétique prématurée qui consolide leur fragilité énergétique.

Wokisme et sénilité

Ainsi, ce « retour de la décence » post-Trump est beaucoup plus un « retour de l’aveuglement volontaire ». En aucun cas, sur aucun dossier, on ne pourrait affirmer qu’une présidence Biden a amélioré l’état du monde ou des États-Unis. Nous avons simplement renoué avec les pires tendances de la dégénérescence occidentale et censuré l’opinion contraire — i.e. le trumpisme.

La « guerre culturelle » contre les woke, si elle est sur toutes les lèvres, s’enlise elle aussi grâce au soutien tacite des démocrates et des institutions avec les pires factions d’extrême gauche de la société américaine. Les démocrates de Biden, qui sont bien prompts à accuser les républicains de tentative de coup d’État pour une manif qui dégénère, n’avaient pourtant aucun problème à soutenir des émeutes de Black Lives Matter où les pillages, les incendies et les violences étaient généralisés.

De manière générale, la culture occidentale continue de s’enfoncer dans des querelles raciales, identitaires ou relatives aux expressions de genre, et fait de l’Occident une blague à l’international. Il n’y a pas plus privilégié comme comportement que l’emballement des revendications individuelles toutes plus farfelues les unes que les autres qui émanent de la culture woke.

Et d’un autre côté, la grosse préoccupation de l’époque étant l’environnement, les gouvernements font une surenchère de mesures extrêmement contraignantes pour les populations, leur imposant la « sobriété énergétique » ou autres taxes ou quota de consommation, qui appauvrit l’Occident et le rend plus fragile d’un point de vue énergétique. Tout ça pendant que la Chine a le pouvoir d’effacer tous leurs efforts en quelques jours seulement.

***

Bref, 3 ans après Trump, nous avons un monde moins libre, moins performant économiquement, plus instable et guerrier, et plus woke et déconnecté. L’idée d’un « retour de la décence » qui était promise par Biden, n’est plus seulement éloignée ; nous en sommes à des années-lumière ! Et c’est dans ce contexte, de gens sérieux et proprets, de journaleux gravissimes et de castes politiques intouchables, qu’on nous informe avec passion que Donald Trump, le paria, est inculpé pour avoir payé le silence d’une pornstar quelque part pendant sa campagne en 2016…

Excusez mon français, mais « who cares? » [« qui s’en soucie ? »]. Nul n’est au-dessus de la loi, évidemment, et les politiciens ne doivent pas enfreindre les lois électorales, mais faire de cette affaire l’enjeu déterminant de la carrière politique d’un président aussi influent et controversé tient carrément de la caricature… Seulement un acharnement pathologique contre le personnage peut mener à ce cirque de politicaillerie de bas étages.



Philippe Sauro-Cinq-Mars

Diplômé de science politique à l’Université Laval en 2017, Philippe Sauro Cinq-Mars a concentré ses recherches sur les effets du post-modernisme sur les mouvements politiques contemporains. Il est l’auteur du livre « Les imposteurs de la gauche québécoise », publié aux éditions Les Intouchables en 2018.




La gauche « nouvelle normalité »

[Source : off-guardian.org]

Par CJ Hopkins

Je suis donc allé à Londres pour parler à la gauche… non, pas « la gauche » à laquelle vous pensez probablement. Pas la gauche masquée et arborant un drapeau ukrainien. Pas la gauche ségrégationniste qui utilise des pronoms [comme « iel »]. Pas la gauche du WEF, de l’OMS, du FBI, de la CIA, du DHS et du MI6. Pas la gauche de la nouvelle normalité capitaliste mondiale. L’autre gauche. La gauche de la vieille école. La gauche « qui nie le Covid, qui théorise la conspiration, qui aime Poutine et qui est d’extrême droite ».

Nous étions environ 150 et nous nous sommes réunis dans une « église homophobe » à Islington. Oui, Islington, qui est plus ou moins le siège britannique de la gauche « Nouvelle Normalité ». Nous nous en moquions. « Qu’ils viennent nous chercher », disions-nous. Ils ne sont pas venus. C’était un samedi. Ils étaient probablement en train de faire du shopping ou de traquer des antisémites imaginaires. Nous sommes donc allés de l’avant et avons fait ce que nous avions à faire.

Notre « truc » était une conférence vaguement basée sur l’opposition de gauche au FEM [Forum Économique Mondial] et à ses diverses visions dystopiques de notre avenir… vous savez, manger les insectes, ne rien posséder, être heureux, ce genre de choses. J’ai été invité par le groupe Real Left [la gauche réelle, ou la vraie gauche] à participer à une table ronde avec Fabio Vighi, professeur de théorie critique à l’université de Cardiff. Nous n’avons pas beaucoup parlé du FEM. Nous avons surtout parlé du capitalisme mondial, du totalitarisme et de la « nouvelle gauche normale ».

Voici les grandes lignes de ce que j’ai dit à la conférence.

*

Pour comprendre ce qui est arrivé à la gauche (c’est-à-dire comment elle est devenue la nouvelle gauche normale), il faut comprendre l’histoire du capitalisme mondial au cours des 30 dernières années environ.

En fait, il faut remonter un peu plus loin, au début du 20e siècle, lorsque le grand jeu idéologique était encore en cours. À l’époque, le capitalisme, qui avait renversé les aristocraties, était en marche, transformant le monde en un grand marché. Il était contesté par deux idéologies opposées, le fascisme et le communisme. Elles se sont affrontées. Pour faire court, le capitalisme a gagné.

Le capitalisme mondial (« GloboCap ») est né. Aujourd’hui, le monde n’est plus qu’un grand monde capitaliste mondial. C’est le cas depuis le début des années 1990. GloboCap n’a pas d’adversaires extérieurs, il n’a donc rien d’autre à faire que Clear and Hold [Liquider et Tenir], c’est-à-dire éliminer les poches de résistance interne et mettre en œuvre l’uniformité idéologique. C’est ce qu’elle fait depuis 30 ans, d’abord dans l’ancien bloc soviétique, puis dans le cadre de la « guerre mondiale contre la terreur », et enfin dans nos soi-disant « démocraties occidentales », comme nous venons d’en faire l’expérience personnelle pendant la phase de choc et d’effroi du déploiement de la nouvelle normalité, et comme nous continuons à en faire l’expérience, bien que de manière un peu moins dramatique.

En d’autres termes, GloboCap devient totalitaire. Voilà ce qu’est la nouvelle normalité. Ce n’est pas le totalitarisme de votre grand-père. Il s’agit d’une nouvelle forme de totalitarisme capitaliste mondial. Elle présente un certain nombre de caractéristiques familières : suspension des droits constitutionnels, propagande officielle, escouades de tueurs à gages, censure, symboles omniprésents de conformité idéologique, restrictions gratuites de la liberté de mouvement et d’autres aspects de la vie quotidienne, haine et persécution des « Untermenschen » [Sous-hommes] officiels, ségrégation, criminalisation de la dissidence, violence collective, autodafé de livres, simulacre de procès, etc. Ce n’est pas ce genre de totalitarisme.

Pour le comprendre (ce qu’il serait bon de faire), il faut comprendre l’idéologie du capitalisme mondial, ce qui n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Le capitalisme mondial n’a pas d’idéologie… ou plutôt, son idéologie est la « réalité ». Lorsque vous n’avez pas d’adversaires idéologiques, vous n’avez pas besoin d’idéologie. Vous êtes fondamentalement Dieu.

La « réalité » est ce que vous dites qu’elle est, et quiconque n’est pas d’accord est un « négateur de la science », ou un « théoricien du complot », ou un « désinformateur », ou un autre type d’« extrémiste » délirant. Vous n’avez pas besoin de débattre d’idéologie avec qui que ce soit, car vous n’avez pas d’adversaires idéologiques. La société est divisée en deux groupes fondamentaux : (a) les « gens normaux », qui acceptent la « réalité », et (b) les « déviants » et les « extrémistes », qui ne l’acceptent pas.

Vos opposants politiques et idéologiques sont pathologisés et délégitimés de manière préventive. Après tout, qui s’opposerait à la « réalité », si ce n’est les menteurs et les cliniquement fous ?

Oui, bien sûr, il existe des conflits politiques et idéologiques intra-muros dans les limites de la soi-disant « normalité », tout comme il existe une concurrence intra-muros entre les entreprises mondiales, mais il est impossible de remettre en question le système idéologique lui-même, parce qu’il n’y a pas de terrain à l’extérieur duquel monter une attaque. C’est probablement la chose la plus difficile à accepter pour la plupart d’entre nous. Il n’y a pas de territoire idéologique en dehors du capitalisme mondial, il n’y a pas de « dehors ». Il n’y a pas d’« extérieur ». Il n’y a pas d’adversaires extérieurs. Il n’y a que des insurrections et des opérations de contre-insurrection.

Le reste est une compétition intra-muros.

Il y a une autre chose que nous devons comprendre à propos de l’idéologie capitaliste mondiale, et cela ne va pas faire plaisir à mes lecteurs conservateurs, libertaires ou gauchistes, mais c’est essentiel pour comprendre le nouveau capitalisme mondial. Mais c’est essentiel pour comprendre la nouvelle gauche normale et la forme du paysage idéologique actuel. Je vais essayer de rester aussi simple que possible et de ne pas me perdre dans un tas de charabia post-structuraliste.

Vous êtes prêts ? D’accord, c’est parti.

Le capitalisme est une machine à décoder les valeurs. Il décode la société des valeurs despotiques (c’est-à-dire les valeurs religieuses, les valeurs racistes, les valeurs socialistes, les valeurs traditionnelles, toutes les valeurs qui interfèrent avec les flux de capitaux sans entrave… le capitalisme ne fait pas de distinction). C’est ainsi que le capitalisme (ou la démocratie si vous êtes choqués) nous a libérés d’une « réalité » despotique dans laquelle les valeurs émanaient des aristocraties, des rois, des prêtres, de l’Église, etc. En fait, il a transféré l’émanation et l’application des valeurs des structures despotiques au marché, où tout est essentiellement une marchandise.

Alors, hourra… le capitalisme nous a libérés du despotisme ! J’en suis reconnaissant. Je ne suis pas un grand fan du despotisme. Le problème, c’est que ce n’est qu’une machine. Et elle n’a pas d’interrupteur. Et maintenant, elle domine la planète entière sans opposition ni restriction d’aucune sorte. Elle fait donc ce pour quoi elle a été conçue : dépouiller les sociétés de leurs valeurs despotiques, faire de tout et de chacun une marchandise, établir et imposer l’uniformité idéologique, neutraliser les poches de résistance interne.

La grande majorité de ces résistances sont réactionnaires. Je ne dis pas cela au sens péjoratif. La majeure partie de l’opposition à la nouvelle normalité provient de la droite politique traditionnelle, de personnes qui tentent de préserver leurs valeurs, c’est-à-dire de les empêcher d’être décodées par la machine à décoder les valeurs de GloboCap. Beaucoup de ces gens ne voient pas les choses de cette façon, parce qu’ils ne veulent pas admettre que ce à quoi ils résistent, c’est le capitalisme mondial, alors ils lui donnent d’autres noms comme « capitalisme de connivence », « corporatisme » ou « marxisme culturel ». Je ne me soucie pas vraiment du nom qu’ils lui donnent, sauf lorsqu’ils l’appellent « communisme », ce qui leur donne l’air extrêmement stupide.

Le fait est que ces personnes constituent une force réactionnaire qui s’oppose à la progression du capitalisme mondial et de son idéologie, qu’elles sachent ou non à quoi elles résistent. La Russie est une autre force réactionnaire de ce type, du moins dans la mesure où elle tente de défendre ce qui reste de sa souveraineté nationale. La Syrie et l’Iran sont deux autres exemples. Toutes ces forces réactionnaires sont intégrées dans le système GloboCap et résistent en même temps à son absorption. La dynamique est complexe. Il ne s’agit pas d’un dessin animé ou d’un film hollywoodien avec des « bons » et des « méchants ».

Quoi qu’il en soit, le champ de bataille se présente comme suit : GloboCap mène son opération « Clear-and-Hold », tandis que les réactionnaires (« populistes ») s’y opposent. Et c’est tout. Ce sont les seules forces significatives sur le champ de bataille, à l’heure actuelle.

Ce qui nous amène à l’état lamentable de la gauche.

La gauche — et j’entends « la gauche » au sens large, c’est-à-dire les libéraux, les gauchistes sérieux et les gauchistes de Brooklyn — se trouve dans une double contrainte idéologique. Soit elle s’aligne sur une GloboCap de plus en plus totalitaire, soit elle s’aligne sur le contrecoup réactionnaire.

Ils ne peuvent pas s’aligner sur les réactionnaires, parce que beaucoup d’entre eux sont… eh bien, vous savez, quelque peu bigots, ou ils croient en Dieu, ou ils s’opposent à ce que les drag-queens se frottent sur les enfants. Beaucoup d’entre eux possèdent plusieurs armes à feu (c’est-à-dire les réactionnaires, pas les drag queens) et font flotter des drapeaux américains géants devant leur maison (ou n’importe quel drapeau qu’ils arborent en Grande-Bretagne). Beaucoup d’entre eux ont voté pour Donald Trump, ou pour le Brexit, ou pour l’AfD ici en Allemagne, ou pour le Rassemblement national en France, ou pour Les Frères d’Italie. Il ne s’agit pas de personnes qui écoutent la BBC/NPR. Ce ne sont pas des gens qui utilisent des pronoms. Ce sont des gens de la classe ouvrière qui font peur.

La gauche s’est donc alignée sur GloboCap qui, après tout, continue à décoder toutes ces valeurs despotiques désagréables (c’est-à-dire le racisme et d’autres formes de bigoterie), à s’opposer aux dictateurs et aux fanatiques religieux, et à répandre la « démocratie » sur toute la planète. Vous pourriez penser que je suis facétieux. Ce n’est pas le cas. Le capitalisme mondial continue de le faire. Ce que je soutiens, comme tous les libéraux et les gauchistes.

Le problème, c’est qu’à mesure que le capitalisme mondial continue à faire cela, et qu’il en fait grand cas, il devient également totalitaire. Il ne décode pas ces valeurs despotiques par pure bonté d’âme. Ce qu’il fait, c’est établir une uniformité idéologique. Le problème, c’est qu’elle n’a pas d’idéologie. Tout ce qu’elle sait faire, c’est décoder les valeurs, transformer les sociétés en marchés et tout ce qu’elles contiennent en marchandises sans valeur. Ce qu’elle fait de manière totalitaire. Les nazis appelaient ce processus « Gleichschaltung » [Mise au pas, égalisation, égalité des chances], la synchronisation de tous les éléments de la société selon l’idéologie officielle. C’est ce qui se passe actuellement au niveau mondial.

GloboCap a entamé la transition d’une « réalité » d’idéologies concurrentes, d’États-nations souverains, de cultures et de valeurs vers une nouvelle « réalité » supranationale, post-idéologique, éventuellement transhumaine et mondialisée, et le message est le suivant : « vous êtes avec nous ou contre nous ».

La nouvelle gauche normale est évidemment avec GloboCap. Les gauchistes de la nouvelle normalité le nieront furieusement, alors qu’ils réclament une censure accrue de la dissidence et qu’ils acclament de véritables nazis au pied du mur.

Tout comme la droite « populiste » ne peut accepter le fait que ce à quoi elle s’oppose est une forme de capitalisme, la gauche néo-normande ne peut accepter le fait qu’elle s’aligne sur une nouvelle forme de totalitarisme. C’est littéralement inconcevable pour eux. Vous pouvez leur montrer des captures d’écran de leurs posts et Tweets dans lesquels ils appelaient à enfermer les « non vaccinés » dans des camps, et des photos de l’époque où ils formaient des foules fanatisées et menaçaient les gens qui ne chantaient pas leurs slogans, et ils vous regarderont comme si vous aviez perdu la tête.

*

Nous sommes donc un peu dans l’embarras. C’est en gros ce que j’ai dit à la conférence de Londres. J’aimerais avoir un plan d’action brillant à proposer. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Il est probable que personne n’en ait à ce stade. Après tout, la nouvelle normalité ne fait que commencer.

Cela dit, s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que si vous ne voulez pas finir par manger les insectes, ne rien posséder et être heureux dans votre ville surveillée par l’IA pendant 15 minutes en attendant que votre application de crédit social mette à jour votre carnet de vaccination afin que vous puissiez accéder à votre compte CBDC et effectuer un nouveau paiement minimum sur votre dette de carte de crédit qui ne cesse de s’alourdir, ce serait probablement une bonne idée d’essayer de comprendre ce qui est en train de se passer.

Ou peut-être pas. Qu’est-ce que j’en sais ? Je ne suis qu’un vieux « gauchiste d’extrême droite ».






Rage médiatique et viol collectif des dissidents québécois

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Les chiens de garde de la démocratie ont la rage. Ils s’attaquent à ceux qu’ils sont censés servir.

Merci à tous ceux qui m’aident à lutter contre cette pathologie médiatique contagieuse et mortelle pour notre démocratie en faisant un don ou en partageant cet article :

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Le Conseil de presse du Québec (CPQ), tribunal d’honneur des médias, a blâmé Gilles Proulx récemment pour ses propos discriminatoires envers François Amalega, figure emblématique de la résistance québécoise contre les mesures sanitaires totalitaires, aujourd’hui prouvées inutiles et nocives (voir ici aussi).

« D’abord, il vient d’arriver au pays, il vient nous dicter des nouvelles formes d’adoption des lois, je te le mettrais sur la pelle à charbon […] Je le renverrais chez lui », a dit Gilles Proulx à l’émission Denis Lévesque diffusée à LCN le 23 septembre 2021.

Le Devoir résume ainsi la décision du Conseil de Presse :

Gilles Proulx

« “Bien qu’un journaliste d’opinion comme Gilles Proulx bénéficie d’une liberté de ton et de style, la déontologie exige qu’il ne tienne pas de propos discriminatoires, par exemple des propos racistes ou xénophobes, explique la décision rendue publique jeudi. […] Mais dans le dossier qui nous concerne ici, les propos […] attaquent plutôt ses caractéristiques personnelles [celles de François Amalega] en tant qu’immigrant noir. En ce sens, les propos de Gilles Proulx tendent à susciter et attiser la haine et le mépris et à entretenir les préjugés envers les Noirs, plus particulièrement les immigrants noirs. ”

La décision s’appuie sur la référence à “la pelle à charbon”, expression qui “peut renvoyer à l’esclavagisme, d’un point de vue historique”. Le Conseil juge aussi que la proposition de renvoyer M. Amalega “chez lui” suscite “le mépris et la haine envers les immigrants noirs” comme le reste de l’intervention (“Il vient d’arriver au pays”, etc.) “dénigre les immigrants qui prennent part aux débats publics”. » (Soulignements ajoutés)

Si l’on doit se réjouir de la décision du CPQ, on est en droit de se demander pourquoi il n’a pratiquement pas tenu compte des innombrables propos discriminatoires dans les médias depuis 2020 à l’endroit des opposants aux mesures sanitaires, plus particulièrement des non-vaccinés.

Cette décision semble confirmer que « dénigrer les immigrants qui prennent part aux débats publics » est condamnable, mais que dénigrer les Québécois « qui prennent part aux débats publics » est acceptable, voire responsable, lorsqu’ils sont perçus par la communauté médiatique comme des « complotistes », simplement parce que la méfiance envers les autorités et les médias constitue le fondement de leurs convictions politiques.

Cette méfiance, justifiée par moult scandales de corruption et de désinformation médiatique à travers les âges, n’a rien de complotiste, contrairement à ce que l’on tente de faire croire à la masse. Elle est plutôt bien ancrée dans le réel, un réel ignoré par cette masse qui le fuit quotidiennement, préférant se réfugier dans le nid douillet du divertissement.

Le texte qui suit se veut une sorte d’autopsie du viol collectif des dissidents québécois par les médias durant la crise covidienne.

Il est divisé en sept parties :

  1. Dénigrement et discrimination sur la base des convictions politiques : libertés d’opinion et d’expression sur la corruption de nos institutions;
  2. La violence « rassure » les agresseurs : banalisation de la violence verbale et psychologique dans les médias, droits de la personne;
  3. L’agresseur agressé : les acteurs médiatiques demandent aux autorités d’agir contre le harcèlement dont ils font l’objet et blâment leurs victimes;
  4. La corruption de l’éthique journalistique et la discrimination des « non-vaccinés » : étude de la revue Nature et propos radicaux de Patrick Lagacé;
  5. Langage totalitaire et vérité : division sociale basée sur le mensonge;
  6. La propagande haineuse de Patrick Lagacé protégée en haut lieu : les agents de la paix et le tribunal d’honneur des médias cautionnent le lynchage médiatique et le viol des droits fondamentaux;
  7. Viol collectif des droits fondamentaux : irresponsabilité et impunité de la presse.

1. Dénigrement et discrimination sur la base des convictions politiques

La Charte québécoise des droits et libertés de la personne interdit la discrimination fondée sur les convictions politiques.

On peut lire sur le site de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse (CDPDJ) :

« [Les convictions politiques] sont les idées politiques auxquelles vous croyez fermement et auxquelles vous vous identifiez.

Une personne ne peut pas vous discriminer ou vous harceler en raison de vos convictions politiques. En effet, la Charte des droits et libertés de la personne interdit à tous :

● de vous traiter différemment en raison de vos convictions politiques
● de vous faire des commentaires offensants et répétés liés à vos convictions politiques
● d’avoir des comportements offensants et répétés envers vous liés à vos convictions politiques. » (Soulignements ajoutés)

La notion relativement vague de « convictions politiques » a été circonscrite en avril 1983 dans une étude publiée par la CDPDJ, La notion de convictions politiques dans la Charte des droits et libertés de la personne :

« Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice en pleine égalité des droits et libertés de la personne sans distinction, exclusion ou préférence fondée :

1) soit [sur] ses idées, ses croyances, ses opinions portant sur l’organisation et l’exercice du pouvoir dans la société: à savoir l’état (sic), ou la Gouverne ;

2) soit sur ses activités politiques partisanes (exercées dans le cadre d’un parti politique fédéral, provincial ou municipal ;

3) soit sur ses activités politiques, non-partisanes, (bureaucratiques, éducatives ou de pression) exercées dans le cadre d’un groupe de pression. »

Toute opinion touchant à la gestion gouvernementale de la crise dite sanitaire entre donc dans la définition de « convictions politiques », tout comme les activités politiques liées à la crise, qu’elles soient partisanes ou non.

Conséquemment, il est juste de dire que, depuis 2020, les médias traditionnels ont discriminé une grande partie de la population sur la base de leurs convictions politiques.

Ils ont tenu des propos et eu des comportements « offensants et répétés » envers les personnes remettant en question le discours dominant sur la crise sanitaire et contestant, par diverses activités politiques, l’exercice liberticide du pouvoir.

Dans l’ensemble, les dissidents attaqués par les médias perçoivent la crise sanitaire davantage comme une crise politique profonde, révélatrice d’une corruption systémique et d’une capture réglementaire à l’échelle planétaire.

Sécurité publique Canada définit ainsi ces deux types de corruption affectant « l’exercice du pouvoir dans la société » :

« La  “corruption systémique” existe lorsque la corruption est omniprésente ou enracinée dans une société. Autrement dit, elle existe lorsque la corruption est routinière dans les transactions entre le gouvernement et des personnes physiques ou morales privées. Il y a alors tension entre les règles officielles et officieuses, car les agents publics, les entreprises et les particuliers ont toutes les raisons de se conformer à ce système illicite […]

Un autre type de grande corruption est la  “captation de l’État”, qui se définit comme le fait, pour une entreprise ou une organisation, de façonner et d’influencer les lois ou les politiques gouvernementales dans un secteur entier par le biais de paiements […] La captation de l’État a un équivalent assez rapproché dont les acteurs et les buts sont identiques, à savoir “la corruption par l’influence”, la différence tenant à l’absence, dans ce dernier cas, de tout paiement, avantage ou transaction : l’influence est exercée selon la capacité de l’organisation d’influer sur une politique en conséquence de sa taille, de son appartenance, ou encore de ses liens potentiels et interactions avec des représentants de l’État. » (Soulignements ajoutés)

Les dissidents qui ont osé dénoncer ces problèmes bien réels de corruption, déjà exposés en 2009 durant la fausse pandémie H1N1, ont définitivement eu droit à un traitement différent fondé sur leurs convictions politiques, représentées par les grands médias comme l’expression du délire des pauvres d’esprits, illettrés et « édentés ».

Ces convictions reposent en réalité sur « l’un des plus grands scandales de l’histoire médicale », analysé dans la revue Protégez-Vous en mars 2010 :

Dans cet article, l’ex-professeur de pharmacologie en médecine et expert de pharmacovigilance à l’Université de Montréal, Pierre Biron, résume en quelques mots comment se manifeste la corruption dans le domaine de la santé :

« L’industrie [pharmaceutique] s’infiltre de plus en plus dans la recherche médicale. Avec la bénédiction des autorités provinciales et universitaires. L’institution médicale est éthiquement en faillite. »

L’institution médiatique, ce 4e pouvoir dont la mission consiste à surveiller les autres formes de pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) dans l’intérêt du peuple, est, elle aussi, éthiquement en faillite.

Cette ruine médiatique s’est manifestée presque quotidiennement depuis 2020 par l’usage récurrent des préjugés « complotistes », « radicaux » au comportement « violent », « extrémistes de droite », « antiscience », « dangers publics », « illuminés », « coucous », sans oublier l’amalgame hautement douteux avec les sectes.

Et que dire du terme « covidiot ».

Notons d’abord que le CPQ a, à juste titre, blâmé le Journal de Montréal pour avoir employés les termes partiaux « touristatas » et « covidiots ». Le quotidien de Québecor n’est toutefois pas le seul à avoir surfé sur ce dernier néologisme.

Radio-Canada a employé ce terme rabaissant dès avril 2020 et incité les citoyens à dénoncer ces « idiots » à la police :

En septembre 2020, la société d’État a fait appel à des linguistes pour discuter des néologismes pandémiques. « Covidiot » est considéré comme un terme « humoristique » remplissant « plusieurs fonctions », selon une linguiste.

La principale fonction du terme « covidiot » n’a pourtant rien d’humoristique : il incite d’emblée à la haine et au mépris.

Le meilleur exemple de cette haine et de ce mépris est probablement la chronique « Les covidiots et nous » d’Isabelle Hachey, publié dans La Presse le 9 avril 2021. Ce texte remporte la palme d’or des insultes : on y recense banalement tous les termes péjoratifs possibles et inimaginables affublés aux opposants aux mesures.

Ça fait partie de la « nouvelle normalité ».

Notons que Mme Hachey suggère de ne pas employer ces injures, non pas parce qu’injurier ses semblables est malveillant, violent, manque de savoir vivre et surtout d’éthique journalistique, mais bien parce que ça ne sert à rien, car « tous ces imbéciles-là », qu’on « haït donc », ne changeront pas leur comportement :

« Ce qui est aussi très humain, c’est notre propension à dénoncer ceux qui dérogent aux règles en temps de crise. Ça nous procure un sentiment de contrôle quand tout le reste nous échappe, disent encore les psys.

Et puis, ça nous rassure d’associer ce virus à de sombres crétins qui n’agissent pas comme nous, qui ne seront jamais comme nous.

Ça nous rassure, mais ça ne règle rien. » (Soulignements ajoutés)

2. La violence « rassure » les agresseurs

L’emploi à répétition de propos injurieux dans les médias québécois, avec l’assentiment tacite des institutions vouées à la protection des citoyens, doit être compris pour ce qu’il est : une interminable agression psychologique.

Dès le début de la crise, les médias ont noyé les opposants aux mesures dans leur flot constant de violence psychologique et verbale. Les preuves sont accablantes.

Cette violence s’est intensifiée lors de la campagne d’injection, particulièrement lorsque les personnes déshumanisées pendant des mois « gagnaient » le droit de refuser un traitement médical, comme si ce droit n’était pas explicitement incorporé aux instruments légaux nationaux et internationaux depuis des décennies.

Cette chronique de Richard Martineau, « La victoire des coucous« , rivalise de violence psychologique et verbale avec celle d’Isabelle Hachey, mais la surpasse en termes de projection :

« Parce qu’ils sont ignares, parce qu’ils préfèrent perdre leur emploi plutôt que de cesser de croire à des âneries véhiculées par des imbéciles, des coucous ont gagné le droit de côtoyer des personnes extrêmement vulnérables MÊME S’ILS NE SONT PAS VACCINÉS !

[…]

Savez-vous quelle était l’erreur du gouvernement ?

Surestimer l’intelligence des antivax. 

Messieurs Legault et Dubé se sont dit : “Ils ont beau être bizarres, jamais ces coucous ne vont préférer perdre leur job plutôt que de déroger à leurs principes… C’est sûr qu’ils vont aller se faire vacciner avant le 15 octobre, voyons…”

Eh bien, vous savez quoi ?

Les coucous préfèrent perdre leur job ! 

Ils sont comme les Témoins de Jéhovah, qui préfèrent mourir plutôt que de recevoir une transfusion sanguine !

C’est ce qui arrive quand tu es illuminé : tu ne plies pas. 

Il n’y a que les démocrates qui plient, qui accommodent, qui comprennent. Qui respectent les droits “fondamentaux” de ceux qui ne pensent pas comme eux.

Les extrémistes, eux, s’en foutent des autres ! Ils s’en foutent, des droits et des libertés de ceux qui ne partagent pas leurs points de vue ! » (Soulignements ajoutés)

Cette dernière phrase est typique du phénomène psychologique de projection, autrement connu sous le nom d’inversion accusatoire. M. Martineau affirmait lui-même dans sa chronique « Le passeport vaccinal est injuste?« , en avril 2021, soit à peine six mois plus tôt, se foutre des droits de ceux qui ne partageaient pas son point de vue :

« Savez-vous ce que je fais de vos droits, ô chères personnes qui ne voulez pas être vaccinées ?

Je les prends, je les roule très serré et je me les fous dans le schtroumpif. » (Soulignements ajoutés)

M. Martineau étant donc, de son propre aveu, un extrémiste, nul besoin d’en faire la preuve.

Il convient cependant de démontrer que le chroniqueur vedette, comme la quasi totalité de ses collègues, a fait usage de violence verbale selon les définitions du Gouvernement du Québec :

« La violence psychologique est généralement utilisée pour avoir ou garder le contrôle sur quelqu’unLe respect est absent et le consentement est obtenu de manière inacceptableLe point commun à toutes les stratégies recourant à la violence psychologique est qu’une personne agit de façon inconsidérée envers l’autre, par exemple :  

● en la critiquant constamment; 
● en la rabaissant; 
● en déformant la réalité pour modifier sa perception;  
● en la faisant douter d’elle-même; 
● en manipulant ses émotions; 
● en l’isolant socialement; 
● etc.  

Cette forme de violence est souvent difficile à détecter par les victimes et par leur entourage, car elle est subtile et hypocrite. Les victimes peuvent se sentir manipulées (impression que quelqu’un leur joue dans la tête) ou ressentir de l’injustice dans la façon dont on les traite. Cependant, certains indices dans le comportement de l’agresseur aident à identifier la violence psychologique. En voici quelques-uns : 

● critiques à répétition ou reproches fréquents […]
● chantage […]  
● accusations fausses ou injustifiées (sans preuve) […]  
● menaces […]  
● silence […] 
● ignorance […]  

Violence verbale 

La violence verbale est utilisée pour intimider, humilier ou contrôler une personne ou un groupe. Elle peut aussi se retrouver dans toutes les formes d’interactions (entre inconnus, entre voisins, entre collègues, entre amis, entre conjoints) et dans des relations d’autorité (patron-employé, professeur-étudiant, entraîneur-athlète). Cette forme de violence peut également être annonciatrice de violence physique. 

Tout comme la violence psychologique, la violence verbale peut être difficile à reconnaître, car elle est banalisée et ignorée par plusieurs (les gens se disent que cela ne les regarde pas). Voici quelques indices permettant d’identifier la violence verbale :  

● le sarcasme […]  
● les insultes […]
● les propos dégradants ou humiliants […]  
● les hurlements ou les ordres […] » (Soulignements ajoutés)

Campagne pour la promotion d’une ligne d’écoute destinée
aux jeunes victimes de violences du Conseil général d’Ile de France.

Or, outre le fait que la violence dont on accuse les opposants au mesures sanitaires provient davantage des autorités et des chroniqueurs vedettes, la CDPDJ et le Conseil de presse ont refusé de traiter de nombreuses plaintes contre les médias ou de les condamner pour cette violence et cette discrimination fondée sur des opinions.

Cette forme de discrimination, qui continue aujourd’hui, est expressément prohibée dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme :

« Article 2

Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 7

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 19

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » (Soulignements ajoutés)

Les médias ont violé, en toute impunité, l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme avec leur couverture radicalement négative, inéquitable et partiale des opposants aux mesures.

Ni le Conseil de presse ni la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) n’ont cru bon de rappeler les journalistes et chroniqueurs à l’ordre, malgré les demandes répétées de leurs victimes.

Pourtant, lors de la crise étudiante en 2012, l’ex-juge John Gomery*, président du Conseil de presse de l’époque, avait mis en garde les chroniqueurs contre leurs propos radicaux.

Dans un article du Journal de Montréal intitulé DURANT LES CONFLITS – Il faut protéger la liberté de presse, on peut lire :

John Gomery, un homme honnête selon Yves Boisvert.

« Propos plus radicaux

Le président du Conseil de presse a par ailleurs fait une mise en garde contre une radicalisation du discours de certains journalistes et commentateurs qu’il dit avoir observée.

“ … et ce simple constat doit nous amener à nous demander si une plus grande modération dans la libre expression des points de vue ne diminuerait pas le risque d’exacerber et de radicaliser le conflit, en plus de mieux respecter les droits de chacun”, a conclu M. Gomery. » (Soulignements ajoutés)

Sauf erreur, Paule Beaugrand-Champagne, présidente du Conseil de presse jusqu’en mai 2022, et son successeur Pierre-Paul Noreau ont, par leurs actions et leur inaction, fait le choix « d’exacerber et de radicaliser le conflit », et de ne pas « respecter les droits de chacun ».

Ils ont protégé des vedettes médiatiques en attaquant les citoyens et la journaliste indépendante auteure de ces lignes qui ont dénoncé le manque d’éthique journalistique des médias.

Les propos haineux, radicaux, partiaux et discriminatoires dans tous les grands médias québécois ont mené à une polarisation si extrême dans la société, qu’elle a entraîné des conflits dans presque toutes les familles.

3. L’agresseur agressé

Comme on récolte ce que l’on sème, la propagande haineuse véhiculée dans les grands médias a engendré la haine et le harcèlement en ligne des journalistes, au point où les médias ont demandé à Justin Trudeau des actions concrètes en la matière en septembre 2022.

En novembre 2021, La Presse publiait l’article « La haine en ligne, une attaque en règle contre notre démocratie », signé Catherine Tait, présidente-directrice générale de Radio-Canada/CBC et présidente du Groupe de travail mondial pour les médias publics.

Cet article reflète l’absence totale d’autocritique chez les acteurs des médias et incarne la définition même de la projection (inversion accusatoire).

Selon Mme Tait :

Catherine Tait

« Si nous voulons enrayer le mal à sa sourcenous devons amener les entreprises de réseaux sociaux à prendre leurs responsabilités.

Les réseaux sociaux doivent se montrer plus proactifs dans l’application de leurs propres règles contre le discours haineux. Ils doivent également intervenir plus vite lorsqu’un média signale un incident envers l’un de ses journalistes. Il est inacceptable qu’il faille attendre des jours avant qu’une publication haineuse ou menaçante soit retirée. » (Soulignements ajoutés)

Les médias exigent des réseaux sociaux ce qu’ils ne font même pas eux-mêmes, soit « se montrer plus proactifs dans l’application de leurs propres règles contre le discours haineux ».

Elle est là, la source du mal : dans les textes haineux d’Isabelle Hachey, Denise Bombardier, Richard Martineau, Patrick Lagacé et bien d’autres.

Mme Tait ajoute :

« Lorsqu’on sait qu’un journaliste sur trois envisage de quitter la profession à cause du harcèlement, on voit le risque que nous courons de perdre certains points de vue essentiels dans nos salles de nouvelles et nos démocraties. »

De nombreux points de vue essentiels dans notre société se perdent quotidiennement depuis trois ans en raison du refus catégorique de la classe médiatique de reconnaître qu’elle est devenue haineuse et totalitaire, et qu’elle a poignardé la démocratie en ostracisant une partie importante des membres de sa communauté, méprisés et réduits au silence pour avoir refusé d’adopter une croyance imposée par les autorités.

Les propos injustes et antidémocratiques dans les médias, ainsi que l’absence quasi totale de neutralité journalistique sur la crise covid, sont à l’origine de la censure de nombreux opposants, incluant des experts et des professionnels de la santé chevronnés.

Ceux-ci sont soumis à une omerta perverse et omniprésente, dictée par les ordres professionnels, comme en fait foi le document du Conseil interprofessionnel du Québec : « Les obligations professionnelles et déontologiques à l’ère de la COVID-19: quelle liberté d’expression pour les professionnels? ».

On peut y lire :

« Dans de récentes affaires, les conseils de discipline ont reconnu coupables des professionnels pour avoir publié des vidéos à caractère complotiste sur les médias sociaux. »

Mais qu’est-ce qu’une « vidéo à caractère complotiste »? Qui décide de ce qui est « complotiste »? Ceux que l’on qualifie de complotistes le sont-ils réellement ou sont-ils victimes des perceptions mal fondées de personnes mal informées en position d’autorité?

Le terme « complotiste » est une arme brandie trop souvent par des personnes qui ignorent les faits sur un sujet donné, parce que les médias n’en ont tout simplement pas parlé ou parce qu’ils propagent une version mensongère non vérifiée et tenue pour vraie.

Cette ignorance médiatique contribue à la censure des opposants.

Il arrive même que les médias s’en réjouissent ouvertement :

« Enfin », on empêche un opposant politique de s’exprimer!

Pourtant, lorsque Vladimir Poutine fait la même chose, on le traite de dictateur et on encense le dissident.

Cette différence de traitement entre les opposants québécois et les opposants russes crève les yeux, comme le démontre cet article du 19 août 2021 à propos de l’opposant russe Alexeï Navalny, dont la « tribune a été publiée en français dans Le Monde, en anglais dans The Guardian et en allemand dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung » :

« L’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a appelé jeudi les Occidentaux à agir plus résolument contre la corruptionqu’il considère comme étant à l’origine des grandes crises mondiales, selon une tribune publiée jeudi dans plusieurs journaux européens. » (Soulignements ajoutés)

C’est étrangement ce que font depuis 2020 les dissidents québécois méprisés par La Presse : lutter contre la corruption de nos institutions à l’origine de la plus grande crise mondiale de l’Histoire.

Les dissidents québécois tentent depuis trois ans de faire exactement ce que suggère Navalny, soit « évoquer la corruption comme sujet d’importance prioritaire » et « mettre le sujet sur la table ».

Ce sont les médias totalitaires qui les en empêchent.

Navalny ajoute que « pour commencer à agir […], il suffit d’en avoir la volonté politique, un élément qui, malheureusement, manque souvent […] », et croit que « l’opinion publique peut enfin débloquer la situation ».

En effet, les dirigeants autoritaires de notre pays n’ont aucune volonté politique de lutter contre la corruption et rejettent les dissidents politiques en imitant les autorités russes :

« Les autorités russes se sont attelées ces derniers mois au démantèlement du réseau d’Alexeï Navalny avec notamment le classement de ses organisations comme « extrémistes » par la justice et le blocage de sites qui lui sont liés. » (Soulignements ajoutés)

Au Québec, le dissidents qui dénoncent la corruption depuis 2020 se font traiter d’extrémistes, sont écartés de l’espace public de discussion et se font censurer sur les médias sociaux.

Les professionnels qui ont osé briser l’omerta ont subi de graves conséquences, à savoir de lourdes sanctions allant de la suspension au congédiement, en passant par la radiation.

Le matraquage médiatique cruel envers toute dérogation au dogme covidien a cimenté l’opinion publique dans une logique manichéenne de bons et méchants.

Ces phénomènes sont propres aux sectes et aux régimes totalitaires, pas aux démocraties.

Hajo de Reijger

4. La corruption de l’éthique journalistique et la discrimination des « non-vaccinés »

Qu’en est-il de l’éthique journalistique?

Permet-elle les propos haineux et discriminatoires?

Voici ce que dit le guide de déontologie du Conseil de presse de 2003, intitulé Droits et responsabilités de la presse :

« 2.3.1 La discrimination

Selon la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, toute personne « a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge […], la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap […] » […]

Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir les préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire. » (Soulignements ajoutés)

Le Guide de 2015 est plus succinct, mais pas plus permissif :

« 19. Discrimination

(1) Les journalistes et les médias d’information s’abstiennent d’utiliser, à l’endroit de personnes ou de groupes, des représentations ou des termes qui tendent, sur la base d’un motif discriminatoire, à susciter ou attiser la haine et le mépris, à encourager la violence ou à entretenir les préjugés. » (Soulignements ajoutés)

Voici maintenant ce que dit le Guide de déontologie de la FPJQ en ce qui concerne les valeurs fondamentales du journalisme et les droits de la personne :

« 2. Valeurs fondamentales du journalisme

Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situation, l’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriétél’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés […]

8. Droits de la personne

[Les journalistes] doivent éviter les généralisations qui accablent des groupes minoritaires, les propos incendiaires, les allusions non pertinentes à des caractéristiques individuelles, les préjugés et les angles de couverture systématiquement défavorables qui pourraient attiser la discrimination. Ils seront particulièrement attentifs à ce qui pourrait provoquer des réactions racistes, sexistes, homophobes, etc. » (Soulignements ajoutés)

Bien que la discrimination en raison des convictions politiques soit clairement définie dans la loi comme un motif interdit de discrimination et comme un manque d’éthique journalistique dans le guide du CPQ de 2003, la classe médiatique a non seulement ignoré cette forme de discrimination lorsqu’il était question des opposants aux mesures sanitaires, elle semble l’avoir métamorphosée en exigence quotidienne tellement les exemples sont innombrables depuis 2020, surtout envers les non-vaccinés.

Le 8 décembre dernier, la prestigieuse revue Nature publiait l’article « Discriminatory attitudes against unvaccinated people during the pandemic » (Attitudes discriminatoires envers les personnes non vaccinées pendant la pandémie), dans lequel les auteurs évaluent « si les gens expriment des attitudes discriminatoires sous la forme d’affectivité négative, de stéréotypes et d’attitudes d’exclusion dans les contextes familiaux et politiques dans des groupes définis par le statut vaccinal COVID-19 ».

Bien que les auteurs affirment, à tort, que les « vaccins » contre le SRAS-CoV-2 sont « hautement efficaces » et qu’ils servent le bien commun, ils constatent que la discrimination envers les non-vaccinés s’apparente à celle vécue par les minorités et qu’elle nuit à la collectivité.

En revanche, les auteurs n’ont trouvé « aucune preuve » que les personnes non vaccinées ont également des attitudes discriminatoires envers les personnes vaccinées.

Basé sur l’étude de 21 pays, leur constat est clair :

« À travers trois études expérimentales conjointes ( n = 15 233), nous démontrons que les personnes vaccinées expriment des attitudes discriminatoires envers les personnes non vaccinées à un niveau aussi élevé que les attitudes discriminatoires qui visent couramment les populations immigrées et minoritaires 3 , 4 ,— 5. En revanche, il n’y a aucune preuve que les individus non vaccinés affichent des attitudes discriminatoires envers les personnes vaccinées, à l’exception de la présence d’affectivité négative en Allemagne et aux États-Unis. Nous trouvons des preuves à l’appui des attitudes discriminatoires envers les personnes non vaccinées dans tous les pays à l’exception de la Hongrie et de la Roumanie, et constatons que les attitudes discriminatoires sont plus fortement exprimées dans les cultures avec des normes coopératives plus fortes […]

Nous montrons que les personnes vaccinées contre le COVID-19 expriment des attitudes négatives à l’égard des personnes non vaccinées sous forme d’antipathie, de stéréotypes, de soutien à l’exclusion des relations familiales et de soutien à la suppression des droits politiques. Au total, ces quatre formes d’attitudes discriminatoires sont cohérentes avec l’observation des préjugés selon les définitions usuelles en psychologie sociale […] 

Pour gérer efficacement de telles crises, les autorités doivent veiller à éviter d’alimenter une profonde animosité entre les citoyens. En effet, comme la condamnation morale est souvent facilement et spontanément activée parmi le public lors d’une crise 11les autorités et les politiciens devraient envisager de tempérer les animosités sociales comme une partie importante de leur mandat, en particulier lorsque le conflit sociétal s’enracine. » (Soulignements ajoutés)

Les médias ont été les principaux vecteurs de cette discrimination envers les personnes qui ont fait un choix de santé protégé par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés, et d’autres instruments légaux internationaux.

L’Empire Québecor a mené une campagne de discrimination et de propagande haineuse particulièrement agressive, agissant comme un catalyseur de haine dans un climat social déjà explosif.

L’invitation de Mario Dumont à « couper les liens dans la famille » en 2020 n’aurait pas tant marqué les esprits si l’on avait su que le pire était à venir.

En 2021, Denise Bombardier, visiblement animée par l’esprit des Fêtes, a ordonné aux Québécois de ne pas inviter de « non-vaccinés » au souper de Noël.

« On doit refuser d’inviter les antivax de la famille au souper de Noël […] Pour pouvoir chanter Ô nuit de paixque les non-vaccinés se recomposent une famille. Qu’ils fêtent entre eux. »  (Soulignements ajoutés)

Ces propos sont d’une violence psychologique indescriptible.

Mme Bombardier n’en était toutefois pas à sa première agression. Quelques mois plus tôt, elle avait explicitement appelé à la violence :

Son article, dont on a rapidement modifié le titre pour « Pourquoi je suis pour la vaccination obligatoire », a été supprimé récemment des plateformes de Québecor :

Madame Bombardier éprouve-t-elle des regrets ou est-ce l’Empire qui tente d’effacer les traces de son crime?

La chronique de Richard Martineau citée plus haut, « Le passeport vaccinal est injuste? », a elle aussi été supprimée :

Mais il reste plein d’autres exemples.

Pour Thomas Mulcair, refuser les injections covid équivalait à faire partie d’une secte :

Pour Richard Martineau, ceux qui refusaient ce traitement expérimental étaient des dangers publics :

Josée Legault, inspirée par les techniques soviétiques de psychiatrisation des dissidents, suggérait que refuser un traitement médical expérimental était un signe de maladie mentale :

« Avec les mouvements antivax, leurs théories de complot et les insultes grossières dont ils abreuvent sur les médias sociaux les scientifiques, les élus, les journalistes et leurs concitoyens, serions-nous en train d’assister à la “normalisation” de la folie ? »

Cette propagande haineuse et ces « insultes grossières » des médias envers les non-vaccinés a enflammé les médias sociaux, propulsant la violence verbale à des sommets inégalés à la fin de l’année 2021. L’appel au meurtre des opposants est devenu si banal qu’il était parfois accompagné de joyeux émoticônes.

Voici ce qu’est une 30-06 :

D’où est venue cette « normalisation de la folie » meurtrière si ce n’est des grands médias?

Voyez-vous la source du mal, Mme Tait?

Afin de rejeter toute critique et justifier la publication de leurs chroniques incendiaires, les médias prétendent que les chroniqueurs jouissent d’une grande liberté d’expression. Toutefois, cette liberté n’est pas sans limites : la discrimination demeure proscrite, comme on l’a vu avec la décision concernant François Amalega, et l’information véhiculée doit satisfaire les critères d’une information de qualité, selon les articles 9 et 10.2.3 du Guide de déontologie du CPQ.

Les chroniqueurs comme Richard Martineau de Québecor et Patrick Lagacé de La Presse ont tout de même prôné sans aucune gêne la discrimination des non-vaccinés et la suppression de leurs droits fondamentaux.

La chronique de M. Lagacé, Oui au passeport vaccinal, a d’ailleurs fait l’objet d’une campagne de plaintes orchestrée par l’auteure de ces lignes. Cette campagne faisait suite à de nombreuses tentatives d’alerter les autorités médiatiques, les associations de journalistes et les élus des dérives éthiques et du traitement journalistique haineux et discriminatoire des opposants aux mesures sanitaires.

Le première tentative du genre est cette lettre ouverte publiée et envoyée à plusieurs instances en décembre 2020.

Ces nombreuses demandes ont toutes été ignorées par les institutions et les personnes à qui il incombe de protéger les citoyens contre ces dangereux dérapages.

La réponse de la rédaction de La Presse à des centaines de plaintes contre M. Lagacé a été la même : Monsieur « a droit à son opinion ». Même réponse pour ceux qui se sont plaints à Cogeco de ses interventions discriminatoires à son émission au 98,5.

Pour sa part, le Conseil de presse a qualifié la campagne de plainte contre M. Lagacé d’« entrave inquiétante au travail journalistique », donnant ainsi les coudées franches au journaliste/chroniqueur/animateur et artiste (sans blague) pour pousser sa rhétorique discriminatoire à l’extrême droite en décembre 2021 dans sa chronique « Sortir le casque de fer », publiée la veille du jour de l’An, comme pour jeter un peu de naphta dans les foyers des chaumières, déjà attisées par la haine que son journal propageait quasi quotidiennement depuis 2020.

Cette chronique réagissait à l’annonce d’un second couvre-feu, une mesure liberticide sans lien rationnel avec l’objectif de réduction de la transmission du virus selon l’Association canadienne des libertés civiles.

Au lieu de s’en prendre à l’irrationalité du décideur en chef, François Legault, M. Lagacé l’implore d’imposer des mesures fascistes, comme empêcher les non-vaccinés de travailler. Rappelons que le droit à l’égalité, « sans distinction AUCUNE », et le droit au travail sont inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme :

« Article 23 1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. » (Soulignements ajoutés)

Voici ce que suggérait l’homme qui, visiblement, possède le droit de discriminer sur toutes les tribunes du Québec, dans la presse écrite, à la radio et à la télé :

« Pourquoi les antivax sont-ils traités comme les vaccinés, dans ces mesures extrêmes annoncées jeudi ?

C’est ce que ma gang, celle des Québécois de bonne foi, se demande.

Clairement, ces gens-là, les non-vaccinéstrouvent le moyen de se réunir et de s’infecter – et de constituer 50 % des hospitalisations alors qu’ils ne forment que 10 % de la population – malgré les restrictions imposées par le passeport vaccinal…

Il n’y a plus d’acceptabilité sociale pour ces accommodements déraisonnables.

M. Legault pense que c’est difficile à appliquer. Il confond obligation de moyens et obligation de résultat.

Exemple : on oblige les non-vaccinés à rester chez eux. Bien sûr, certains sortiront. Mais à leurs risques et périls : tu n’as pas de passeport vaccinal et tu brûles un stop ? Contrôle du passeport vaccinal, amende si tu n’as pas de passeport vaccinal en règle.

Et parlant du Code de la route : tu veux renouveler ton permis de conduire, ça te prend ton passeport vaccinal…

L’épicerie ? Que les antivax commandent en ligne. Qu’ils se fassent livrer. Pas de passeport vaccinal, ben, tu rentres pas chez Metro.

Pourquoi peuvent-ils entrer à la SAQ et à la SQDC sans passeport vaccinal ?

Je pose la question du travail, aussi : pas de passeport vaccinal, tu ne travailles pas. Directive aux employeurs : zéro employé non vacciné. » (Soulignements ajoutés)

5. Langage totalitaire et vérité

Patrick Lagacé, à l’instar de ses collègues Isabelle Hachey et Richard Martineau (« les bons citoyens »), emploie un langage totalitaire, caractérisé entre autres par une séparation du « monde en deux pôles, à savoir “nous” contre “les autres”, comme l’expliquent Élodie Laye Mielczareck, sémiolinguiste spécialisée dans le langage verbal et non verbal, et Albin Wagener, chercheur associé à l’INALCO (PLIDAM) et au laboratoire PREFICS, Université Rennes 2 dans l’article « À quoi reconnait-on un discours totalitaire ou fasciste ? ».

Son omniprésence dans le paysage médiatique fait de Patrick Lagacé une divinité au-delà de toute critique et son statut professionnel confère une légitimité à ses propos, sans égard à leur véracité ou à leur nature totalitaire.

Patrick Lagacé est une légende, un héros au-dessus des règles déontologiques de son métier, qui peut se permettre de dicter au chef de la province la marche à suivre et désigner au peuple soumis l’ennemi à abattre : le non-vacciné.

Le héros Lagacé se fait le promoteur d’une pensée unique tout en réclamant l’exclusion des dissidents politiques.

La description que font Élodie Laye Mielczareck et Albin Wagener du leader politique totalitaire s’appliquent au comportement de Patrick Lagacé :

« Ce même leader est capable de désigner le Mal de la société, pour y apporter la réponse ultime. Il a LA réponse puisque c’est LE héros. Et souvent, cette réponse se matérialise sous la forme d’un « intrus » qu’il convient d’éradiquer le plus efficacement possible, sous peine de voir s’éloigner « un Âge d’or » pourtant accessible.

Ces intrus sont souvent représentés comme opposants au traditionalisme. Dans un monde totalitaire, il ne peut y avoir d’avancées du savoir : la vérité a déjà été énoncée une fois pour toutes. Bien sûr, les stratégies d’infantilisation des masses ne peuvent être remises en cause dans cet environnement où le décideur est tout-puissant. 

Dans un monde totalitaire, toute pensée critique devient intolérable. Elle est vécue comme une trahison, voire comme une agression contre laquelle il est urgent de se défendre et de riposter. Le phénomène est complexe car il touche au fondement même de l’éthos de vérité. »

Parlant de vérité, un fact-check des affirmations de M. Lagacé s’impose.

D’abord, si l’on regarde les données officielles selon le statut vaccinal, rien n’indique que les non-vaccinés propagent davantage la maladie. Les graphiques ci-dessous montrent plutôt le contraire : les double (en jaune) et triple-dosés (en violet) semblent être les principaux vecteurs de la maladie :

C’est probablement la raison pour laquelle le ministère de la Santé a cessé de publier ces données en juillet 2022, l’été qualifié de « pire été pandémique » :

Comment peut-on affirmer que les injections anticovid ont été efficaces si la situation était pire après qu’avant l’injection de 85 % des Québécois? Fait notoire, l’article ne parle pas du tout des non-vaccinés.

Ensuite, il a été démontré dans des documents obtenus grâce à la Loi d’accès à l’information que sur les 7 150 morts de la COVID-19 depuis la 4e vague (du 14 décembre 2021 au 19 juin 2022), 3 303 étaient « adéquatement vaccinés » tandis que 147 étaient « non adéquatement vaccinés », soit un mélange d’injectés et de non-injectés. 3 700 avaient un « statut inconnu ».

Ironie du sort, malgré ses trois doses, Patrick Lagacé a attrapé la covid à peine 2 mois après sa chronique sulfureuse. Grâce à ses trois doses, a-t-il affirmé sans fondement, le virus qui a traumatisé le monde en le plongeant tête première dans l’eau glaciale du totalitarisme s’apparentait à « une grosse grippe ».

Cette affirmation relève de l’endoctrinement et non de la science.

L’Organisation mondiale de la Santé elle-même affirme depuis le début que la covid est une maladie bénigne pour la très grande majorité des gens :

6. La propagande haineuse de Patrick Lagacé protégée en haut lieu

Patrick Lagacé semble bénéficier des bonnes grâces du Conseil de presse.

Sauf erreur, depuis le début de la crise, toutes les plaintes dont il a fait l’objet ont été rejetées par le CPQ.

Près d’une vingtaine de personnes se sont plaintes de sa chronique dédaigneuse, Les édentés. Les griefs étaient les suivants :

  • information inexacte
  • propos discriminatoires
  • titre sensationnaliste
  • manque de rigueur de raisonnement
  • partialité et manque d’équilibre

Le Conseil les a tous rejetés. Voir la décision ici.

Les plaintes que j’ai moi-même rédigées et publiées sur le Tribunal de l’infaux, lesquelles ont été reprises par de nombreux citoyens, ont toutes été jugées irrecevables. Voir la décision ici.

Le 6 janvier 2022, l’auteure de ces lignes s’est présentée avec deux amis à la Sûreté du Québec, qui nous a référés et à un poste de police du Service de police de la Ville de Montréal pour porter plainte contre Patrick Lagacé pour propagande haineuse.

Après avoir demandé à son chef d’équipe de venir prendre la plainte, la policière qui nous a accueillis nous a avisés que ce dernier allait venir nous voir après s’être informé sur la propagande haineuse à une autorité inconnue.

Le policier a déclaré que les non-vaccinés n’étaient pas un groupe identifiable, donc que nous ne pouvions pas porter plainte pour propagande haineuse.

Les groupes identifiables actuellement protégés de la propagande haineuse dans le Code criminel canadien le sont en vertu des critères suivants : « couleur, race, religion, origine nationale ou ethnique, âge, sexe, orientation sexuelle ou déficience mentale ou physique ».

La liste des groupes identifiables protégés des préjugés ou de la haine n’est toutefois pas coulée dans le béton. En 2017, on y a ajouté « l’orientation sexuelle ou l’identité ou l’expression de genre ».

S’il est vrai que les non-vaccinés ne figurent pas dans cette liste, on comprend mal comment ils auraient pu y être, puisqu’ils n’ont pas formé de groupe identifiable avant 2021, l’année où le passeport vaccinal a établi une distinction claire entre les vaccinés et non-vaccinés, rendant dès lors les deux groupes identifiables grâce à un document créé par l’État.

Ce document a officialisé et permis la discrimination envers les non-vaccinés.

Il n’en demeure pas moins que cette discrimination viole les droits humains, puisqu’elle entre dans la catégorie « toute autre situation » de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Par ailleurs, en signant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Canada s’est engagé à respecter, entre autres, les règles suivantes :

« Article 2

1. Les Etats parties au présent Pacte s’engagent à respecter et à garantir à tous les individus se trouvant sur leur territoire et relevant de leur compétence les droits reconnus dans le présent Pacte, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

2. Les Etats parties au présent Pacte s’engagent à prendre, en accord avec leurs procédures constitutionnelles et avec les dispositions du présent Pacte, les arrangements devant permettre l’adoption de telles mesures d’ordre législatif ou autre, propres à donner effet aux droits reconnus dans le présent Pacte qui ne seraient pas déjà en vigueur. » (Soulignements ajoutés)

Cela signifie, à mon humble avis, que le Canada doit adopter des mesures pour interdire la discrimination et la propagande haineuse envers des groupes identifiables par leur « opinion politique ou tout autre opinion » et « toute autre situation », comme le statut vaccinal et l’état de santé.

Les trois dernières années ont démontré que cette discrimination, n’ayant aucun fondement scientifique, a été non seulement permise, mais violemment encouragée et sanctionnée par les premiers ministres Legault et Trudeau.

C’est cette discrimination et cette corruption de la science « pour des gains politiques et financiers », qui sont d’extrême droite, pas les paroles et les actes de ceux qui en sont victimes et la dénoncent.

La corruption de la science a d’ailleurs été dénoncée par nul autre que le rédacteur en chef de la revue médicale de renom, British Medical Journal (BMJ).

7. Viol collectif des droits fondamentaux

Le viol collectif des droits fondamentaux des opposants aux mesures, plus particulièrement des non-injectés, a été extrêmement nocif pour notre société, en plus de n’avoir aucun effet bénéfique sur la santé de la population. Bien au contraire, la hausse des problèmes de santé mentale attribués à la pandémie sont plutôt le fruit des mesures draconiennes, irrationnelles, antiscientifiques et discriminatoires des deux paliers gouvernementaux, ainsi que de la discrimination, du harcèlement et de l’intimidation des grands médias durant trois ans.

Cette page très sombre de notre histoire doit être reconnue pour ce qu’elle est : un viol collectif des droits fondamentaux d’une minorité dissidente.

La Charte québécoise des droits et libertés est censée nous protéger contre de telles agressions, protéger notre liberté de conscience et de croyance, et interdit à l’État d’imposer une religion.

Nous pouvons facilement démontrer que la covid est devenue une religion ou plutôt une secte d’État avec ses gourous, ses prosélytes, ses adeptes et ses damnés, mais surtout son ultime sauveur censé nous délivrer du mal et assurer notre salut : le sacro-saint, l’intouchable « vaccin ».

Le discours covidien et les mesures qu’il a entraînées ont TOUTES les caractéristiques des techniques de lavage de cerveau des sectes : création d’une nouvelle réalité et de cultes de la personnalité, division nette et réductrice entre « bons » et « méchants », mise en place de pièges de rationnalisation avec des défis 28 jours qui durent des mois, prosélytisme, censure des idées « indésirables » et attente du sauveur (le « vaccin »).

La CDPDJ, qui n’a pratiquement rien fait pour protéger les opposants aux mesures, écrit sur son site web :

  • « Vous avez le droit à la vie, à la sûreté, à l’intégrité et à la liberté.
    Par exemple, vous avez le droit d’être protégé contre les menaces d’agression ainsi que contre les agressions physiques et psychologiques.
  • Vous avez le droit à la liberté de conscience et de religion.
    Par exemple, vous avez le droit de pratiquer la religion de votre choix ou de ne pas adhérer à une croyance ou à une religion. La liberté de religion signifie aussi que l’État ne peut imposer une religion à la population ou favoriser une religion plus qu’une autre.
  • Vous avez le droit au respect de votre dignité, de votre honneur et de votre réputation.
    Par exemple, une personne ne peut publier de fausses informations à votre sujet.

Qui doit respecter la Charte?

  • les personnes
  • les groupes et organismes
  • les entreprises
  • les services publics et les services privés
  • les syndicats
  • le gouvernement du Québec et ses institutions, les administrations gouvernementales (municipales, scolaires), à tous les échelons de la hiérarchie » (Soulignements ajoutés)

Il convient de mettre en lumière d’autres articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme violés impunément par nos gouvernements provincial et fédéral, et encouragés par les médias :

« Article 13 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 27 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

Article 28 Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant, pour un Etat, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. »

L’activité médiatique des trois dernières années, telle qu’exprimée par l’article de Patrick Lagacé cité plus haut, a explicitement visé « à la destruction des droits et libertés » d’une minorité qui ne pensait pas comme les membres du clan médiatique.

S’il n’est pas le seul membre des médias à avoir tenu un discours totalitaire, Patrick Lagacé représente l’archétype du totalitarisme médiatique.

Le fait qu’il ait été promu à l’émission matinale du 98,5, en remplacement de Paul Arcand, symbolise en quelque sorte la consécration par le milieu médiatique du régime totalitaire né en 2020.

Selon le guide « Droits et responsabilités de la presse » du Conseil de presse :

« La liberté de la presse découle des libertés fondamentales de pensée, de parole, d’expression et d’opinion reconnues dans divers documents d’ordre juridique, au plan national et international […]

Le libre accès de la presse à l’information est donc indispensable pour permettre aux citoyens de porter des jugements éclairés et pour favoriser un débat démocratique élargi et ouvert […]

La liberté d’opinion de l’éditorialiste et du commentateur n’est pas absolue; la latitude dont ceux-ci jouissent doit s’exercer dans le respect des valeurs démocratiques et de la dignité humaine […]

Les médias et les professionnels de l’information doivent encourager la libre circulation des idées et l’expression du plus grand nombre de points de vue […]

[La liberté de presse] se situe dans le prolongement des libertés d’expression et d’opinion et constitue l’un des fondements de toute société démocratique et pluraliste […]

Le Conseil de presse réitère l’importance de la sauvegarde de la liberté de la presse, du droit du public à une information pluraliste et de la libre circulation des idées et des informations dans une société démocratique.

[La concentration de la presse comporte le] risque d’uniformisation et de standardisation du contenu des médias d’information, au détriment de l’expression d’un large éventail d’idées et de leur libre circulation […]

Les droits de la presse et les responsabilités qui en découlent, constituent des garanties du droit du public à l’information. Le public, pour sa part, en exerçant un rôle critique envers l’intégrité et la qualité de l’information reçue, participe à la sauvegarde et au maintien des droits et des libertés fondamentales en matière d’information au sein d’une société démocratique. » (Soulignements ajoutés)

Le Conseil de presse, censé « veiller sur la qualité de l’information » et participer « au maintien des droits et des libertés fondamentales en matière d’information », a échoué lamentablement à sa tâche.

Son inaction a grandement contribué à la cristallisation d’un régime médiatique totalitaire limitant sans raison valable l’expression et la libre circulation d’idées, favorisant ainsi la corruption de nos institutions.

Le Conseil affirmait pourtant dans ce document de 2003 :

« Protecteur du citoyen en information, sa tâche consiste notamment à protéger et à renforcer le droit du public à une information complète, exacte et de qualité, que ce soit dans la presse écrite, à la radio, à la télévision et maintenant sur Internet. Le Conseil cherche à favoriser auprès de la population une plus grande conscience du rôle essentiel de la presse dans une société démocratique. »

Le Conseil a pourtant cautionné le langage totalitaire qui perdure dans les médias québécois depuis 2020 et a détruit notre démocratie.

Cette culture malsaine et toxique ne changera pas tant qu’elle restera impunie.

Le Conseil de presse, « tribunal d’honneur des médias », n’a pas rempli son rôle en fermant les yeux sur des dérives éthiques majeures relevant de la discrimination fondée sur les convictions politiques.

Le langage totalitaire est comme un criminel en liberté qui continue de sévir malgré des appels répétés à la retenue et au respect des valeurs fondamentales du journalisme.

Les médias, supposés chiens de garde de la démocratie, ont la rage.

Alors que leurs propos contaminent les esprits et tuent la démocratie, ceux qui demandent qu’on les tienne en laisse se font accuser de harcèlement et de propager la haine.

Dans ce monde de valeurs inversées, les bourreaux demandent aux autorités d’agir en blâmant leurs victimes, lesquelles ne font souvent que répliquer à leur comportement non éthique et ont épuisé les recours pour se faire entendre et enrayer la haine et le harcèlement dont ELLES font l’objet.

Avant de demander aux autorités d’agir contre la haine et le harcèlement des journalistes en ligne, les médias doivent commencer par appliquer les règles de leur métier.

Favorisez les échanges au lieu de discriminer dans un langage totalitaire, qui, ultimement, finit toujours pas mener à la guerre.

Nous voulons tous vivre dans une société libre et respectueuse, mais sans le respect des médias envers tous les citoyens, nous sommes condamnés à vivre dans un régime totalitaire.




Note

*John Gomery s’est éteint le 18 mai 2021. La cause de son décès n’a pas été mentionnée dans les médias.




40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »

[Source : off-guardian.org]

[NDLR Les numéros entre crochets renvoient aux faits correspondants, numérotés de 1 à 40, ou aux parties correspondantes, I à X]

Par Kit Knightly

Nous avons publié pour la première fois notre feuille d’information très populaire en septembre 2021, en réponse à des dizaines — voire des centaines — de demandes de sources et de données de la part de nos lecteurs. Il s’agissait d’une ressource et d’une mine de liens autant que d’un article, volontairement dépourvu d’interprétation, d’éditorialisation ou d’opinion.

La réponse a été incroyable : en quelques semaines, il est devenu notre article le plus consulté de tous les temps, et son trafic est resté constant depuis lors.

Mais le temps passe, et au fur et à mesure que de nouvelles données étaient publiées et que de nouveaux faits apparaissaient, il est devenu évident que nous devions mettre à jour l’article — non seulement en matière de faits, mais aussi en matière d’approche.

Voici donc tous les faits et sources clés actualisés concernant la prétendue « pandémie », pour vous aider à comprendre ce qui s’est passé dans le monde depuis janvier 2020 et à éclairer ceux de vos amis qui seraient encore prisonniers du brouillard de la « nouvelle normalité ».

PARTIE I : LES SYMPTÔMES

1. La « Covid-19 » et la grippe ont des symptômes IDENTIQUES. Il n’y a pas de symptômes ou d’ensembles de symptômes uniques ou spécifiques à la « Covid » et seulement à la « Covid ». Tous les symptômes de « Covid » sont communs à de nombreuses autres maladies et affections, y compris l’ensemble des infections respiratoires courantes connues sous le nom familier de « grippe ».

C’est ce qu’admettent volontiers les sources grand public et les « experts », qui décrivent régulièrement les symptômes de « Covid » comme « semblables à ceux de la grippe ».

Selon le site web du Centre américain de contrôle des maladies, qui compare la « Covid » et la grippe :

« Vous ne pouvez pas faire la différence entre la grippe et la Covid-19 rien qu’en regardant les symptômes, car ils ont certains des mêmes symptômes. »

Le NHS britannique déclare quant à lui :

« Les symptômes [de la Covid] ne sont pas différents de ceux de la grippe :
Les symptômes [de la Covid] sont très similaires à ceux d’autres maladies, telles que le rhume et la grippe. »

Alors que toutes les sources traditionnelles parlent de l’admission dans un langage doux — « certains des mêmes symptômes », « très similaires » — la vérité est que les symptômes sont identiques. Les seuls points de différence observés sont des équivoques sur la gravité et le délai d’apparition.

Cet article de Health Partners souligne que la « Covid » peut être à la fois plus grave et moins grave que la grippe, en précisant que la « Covid » peut parfois « ressembler davantage à un rhume »

Selon la Mayo Clinic, dans son article sur la « Covid » et la grippe, la seule différence entre les symptômes est qu’ils « apparaissent à des moments différents ».


2. Les « opacités en verre dépoli » ne sont PAS l’apanage de la « Covid ». Au début de la pandémie, il a été signalé que l’imagerie médicale révélait ce que l’on appelle des « opacités en verre dépoli » dans les poumons des personnes soupçonnées d’avoir contracté la grippe, et que ces opacités étaient utilisées pour diagnostiquer les patients, mais les anomalies en verre dépoli ne sont pas propres à la Covid.

Selon un article allemand publié dans la revue Radiologie en 2010 :

« L’opacité en verre dépoli (GGO) est définie comme une infiltration pulmonaire diffuse [qui peut être causée par] un œdème, un espace aérien et une pneumonie interstitielle, une pneumopathie non infectieuse ainsi que des manifestations tumorales. Des processus physiologiques, tels qu’une mauvaise ventilation des zones pulmonaires dépendantes et les effets de l’expiration, peuvent également se présenter sous la forme d’une opacité en verre dépoli. »

En 2012, le Journal of Respiratory Care a publié un article intitulé « The Imaging of Acute Respiratory Distress Syndrome » (L’imagerie du syndrome de détresse respiratoire aiguë) qui décrit les opacités en verre dépoli de la manière suivante [accentuation ajoutée] :

L’opacification en verre sur le scanner est un signe non spécifique qui reflète une réduction globale du contenu en air du poumon affecté.

En 2022, le Lancet a publié une étude de cas d’un médecin indien littéralement intitulée « Ground glass opacities are not always Covid-19 » (les opacités en verre dépoli ne sont pas toujours des Covid-19).

Un autre article, publié par Health.com en mai 2022, souligne que :

Les opacités en verre dépoli ne sont pas spécifiques à la Covid-19 […] elles peuvent apparaître en raison d’autres conditions et infections.

En bref, les opacités en verre dépoli sont une manifestation courante d’une maladie ou d’une lésion pulmonaire, et sont associées à la pneumonie, à la pneumonite, à la tuberculose et à de nombreuses autres affections.


3. La perte de l’odorat et du goût n’est PAS propre à la « Covid ». Comme pour les OGM, il a été largement rapporté que la perte du goût et de l’odorat était le signe révélateur de la « Covid », mais il s’agit d’un symptôme connu de nombreuses infections des voies respiratoires supérieures.

Selon un article publié en 2001 sur le site web de l’école de médecine de l’université du Connecticut :

Chez les adultes, les deux causes les plus courantes de troubles de l’odorat que nous voyons dans notre clinique sont les suivantes :
(1) la perte d’odorat due à un processus en cours dans le nez et/ou les sinus, comme les allergies nasales
et (2) la perte d’odorat due à une lésion du tissu nerveux spécialisé au sommet du nez (ou éventuellement des voies olfactives supérieures dans le cerveau) à la suite d’une infection virale antérieure des voies respiratoires supérieures.

Selon le NHS britannique, de nombreuses affections courantes sont connues pour provoquer des lésions aiguës et chroniques de l’odorat et du goût :

Les modifications de l’odorat sont le plus souvent causées par un rhume ou une grippe, une sinusite (infection des sinus) [ou] des allergies (comme le rhume des foins).


PARTIE II : DIAGNOSTIC ET TESTS PCR

4. Il n’est pas possible de diagnostiquer cliniquement la « Covid-19 ». Le diagnostic clinique est la pratique consistant à diagnostiquer une maladie sur la base d’un symptôme unique ou d’un ensemble de symptômes. Le Wiktionnaire le définit comme suit :

L’identification estimée de la maladie sous-jacente aux plaintes d’un patient en se basant uniquement sur les signes, les symptômes et les antécédents médicaux du patient plutôt que sur des examens de laboratoire ou d’imagerie médicale.

Étant donné que la « Covid-19 » n’a pas de profil symptomatique unique [1], et que TOUS les principaux symptômes de la « Covid » peuvent potentiellement s’appliquer à littéralement toutes les infections respiratoires courantes, il est impossible de diagnostiquer « Covid-19 » sur la base des symptômes.


5. Les tests de flux latéral ne sont pas fiables. Tout au long de la « pandémie », les « autotests » de dépistage de la « Covid » les plus fréquemment utilisés étaient les tests de flux latéral (LFT). Ces tests sont très peu fiables et sont connus pour donner des résultats positifs à partir de liquides ménagers tels que les jus de fruits et les sodas.

Au Royaume-Uni, les enfants « cassent » fréquemment leurs LFT en utilisant du vinaigre ou du coca-cola afin de créer des tests faussement positifs et d’obtenir quelques jours d’absence à l’école.

En février 2022, un « expert » a déclaré au Guardian que les LFT pouvaient donner des résultats faussement positifs en fonction du régime alimentaire de la personne testée ou en raison d’une « réaction croisée » avec un virus différent.

En février 2022, une équipe d’ » experts » de l’Imperial College a également indiqué que les LFT pouvaient « manquer » des personnes infectieuses. En d’autres termes, la position officielle est que les LFT produisent des résultats faussement négatifs ET des résultats faussement positifs.

En outre, il est reconnu — et c’est le sujet d’articles explicatifs — que les résultats des LFT et de la PCR se contredisent souvent. En d’autres termes, il est possible d’obtenir un résultat positif à l’un des tests, mais pas à l’autre.

En bref, les tests de flux latéral n’ont pratiquement aucune valeur diagnostique.


6. Les tests PCR n’ont pas été conçus pour diagnostiquer des maladies. Le test de Reverse-Transcriptase Polymerase Chain Reaction (RT-PCR) est décrit dans les médias comme « l’étalon-or » du diagnostic « Covid ».

Mais Kary Mullis, l’inventeur de ce procédé, lauréat du prix Nobel, n’a jamais eu l’intention de l’utiliser comme outil de diagnostic et l’a dit publiquement :

La PCR n’est qu’un procédé qui vous permet de produire une grande quantité de quelque chose à partir de quelque chose. Elle ne vous dit pas que vous êtes malade, ou que la chose que vous avez obtenue va vous faire du mal, ou quoi que ce soit de ce genre ».


7. Les tests PCR ont la réputation d’être imprécis et peu fiables. Les tests PCR « de référence » pour la « Covid » sont connus pour produire de nombreux résultats faussement positifs, en réagissant à du matériel ADN qui n’est pas spécifique au Sars-Cov-2.

Une étude chinoise a montré qu’un même patient pouvait obtenir deux résultats différents à partir du même test le même jour. En Allemagne, on sait que les tests ont réagi à des virus du rhume. Aux États-Unis, certains tests ont même réagi à l’échantillon de contrôle négatif.

Le président tanzanien John Magufuli, aujourd’hui décédé, a soumis des échantillons de chèvre, de papaye et d’huile de moteur à des tests PCR, qui se sont tous révélés positifs au virus.

Dès février 2020, les experts admettaient que le test n’était pas fiable. Le Dr Wang Cheng, président de l’Académie chinoise des sciences médicales, a déclaré à la télévision publique chinoise : « La précision des tests n’est que de 30 à 50 % ». Sur son propre site web, le gouvernement australien a déclaré : « Les données disponibles pour évaluer la précision et l’utilité clinique des tests Covid-19 disponibles sont limitées ». Un tribunal portugais a jugé que les tests PCR n’étaient pas fiables et ne devaient pas être utilisés pour le diagnostic.

Le manque de fiabilité des tests PCR n’est d’ailleurs pas propre à la « Covid ». Une étude réalisée en 2006 a révélé que les tests PCR pour un virus réagissaient également à d’autres virus. En 2007, la confiance accordée aux tests PCR a entraîné une « épidémie » de coqueluche qui n’a jamais existé.

Vous pouvez lire des analyses détaillées des défaillances des tests PCR ici, ici et ici.


8. Les valeurs CT des tests PCR sont trop élevées. Les tests PCR sont exécutés par cycles, le nombre de cycles que vous utilisez pour obtenir votre résultat est connu sous le nom de « seuil de cycle » ou valeur CT. Kary Mullis a déclaré :

« Si vous devez effectuer plus de 40 cycles […], il y a quelque chose qui ne va pas du tout avec votre PCR.»

Les lignes directrices du MIQE en matière de PCR vont dans le même sens : « Les valeurs [CT] supérieures à 40 sont suspectes en raison de la faible efficacité qu’elles impliquent et ne doivent généralement pas être rapportées. »

Le Dr Fauci lui-même a admis que toute valeur supérieure à 35 cycles n’est presque jamais cultivable [NDLR On ne peut pas en faire de culture virale].

Le Dr Juliet Morrison, virologue à l’université de Californie, à Riverside, a déclaré au New York Times : Tout test dont le seuil de cycle est supérieur à 35 est trop sensible… Je suis choquée que l’on puisse penser que 40 [cycles] peuvent représenter un résultat positif… Un seuil plus raisonnable serait de 30 à 35″.

Dans le même article, le Dr Michael Mina, de l’École de santé publique de Harvard, estime que la limite devrait être fixée à 30, et l’auteur poursuit en soulignant que la réduction du nombre de cycles de 40 à 30 aurait permis de réduire de 90 % le nombre de cas de « Covidés » dans certains États.

Les données du CDC suggèrent qu’aucun échantillon de plus de 33 cycles ne peut être cultivé, et l’Institut Robert Koch d’Allemagne affirme qu’aucun échantillon de plus de 30 cycles n’est susceptible d’être infectieux.

Malgré cela, on sait que la quasi-totalité des laboratoires américains effectuent leurs tests sur au moins 37 cycles et parfois jusqu’à 45. La « procédure opérationnelle standard » du NHS pour les tests PCR fixe la limite à 40 cycles.

Sur la base de ce que nous savons des valeurs CT, la majorité des résultats des tests PCR sont au mieux discutables.


9. L’Organisation mondiale de la santé a admis (à deux reprises) que les tests PCR produisaient de faux positifs. En décembre 2020, l’OMS a publié une note d’information sur le processus PCR, demandant aux laboratoires de se méfier des valeurs élevées de CT qui entraînent des résultats faussement positifs :

Lorsque les échantillons retournent une valeur Ct élevée, cela signifie que de nombreux cycles ont été nécessaires pour détecter le virus. Dans certaines circonstances, la distinction entre le bruit de fond et la présence réelle du virus cible est difficile à établir.

Puis, en janvier 2021, l’OMS a publié un autre mémo, cette fois-ci pour avertir que les tests PCR positifs « asymptomatiques » devaient être retestés, car il pouvait s’agir de faux positifs :

Lorsque les résultats du test ne correspondent pas à la présentation clinique, un nouvel échantillon doit être prélevé et testé à nouveau en utilisant la même technologie NAT ou une technologie différente.

Ces annonces ont coïncidé avec le lancement initial des « vaccins Covid ».


10. La base scientifique de TOUS les tests « Covid » est discutable. Le génome du virus Sars-Cov-2 a été prétendument séquencé par des scientifiques chinois en décembre 2019, puis publié le 10 janvier 2020. Moins de deux semaines plus tard, des virologues allemands (Christian Drosten et coll.) auraient utilisé le génome pour créer des tests PCR.

Ils ont rédigé un article intitulé Detection of 2019 novel coronavirus (2019-nCoV) by real-time RT-PCR, qui a été soumis pour publication le 21 janvier 2020, puis accepté le 22 janvier. Cela signifie que l’article a été prétendument « évalué par les pairs » en moins de 24 heures. Un processus qui prend généralement des semaines.

Depuis lors, un consortium de plus de quarante scientifiques du vivant a demandé le retrait de l’article, rédigeant un long rapport détaillant dix erreurs majeures dans la méthodologie de l’article.

Ils ont également demandé la publication du rapport d’évaluation par les pairs de la revue, afin de prouver que l’article a bien été soumis au processus d’évaluation par les pairs. La revue n’a pas encore donné suite à cette demande.

Les tests Corman-Drosten sont à la base de tous les tests PCR « Covid » dans le monde. Si l’article est douteux, tous les tests PCR le sont également.


PARTIE III : « CAS » & « DÉCÈS »

11. Un très grand nombre de « cas de Covid » sont « asymptomatiques ». Au début de la « pandémie », il a été signalé que la majorité des « cas Covid » ne présentaient aucun symptôme. En mars 2020, des études réalisées en Italie suggéraient que 50 à 75 % des tests Covid positifs ne présentaient aucun symptôme. Une autre étude britannique datant d’août 2020 a révélé que 86 % des « patients Covid » ne présentaient aucun symptôme viral.

Un article chinois de mars 2020 a révélé que plus de 80 % des « cas asymptomatiques » étaient en fait de faux résultats positifs.

En bref, la grande majorité des « cas » survenus au cours de la première année de la « pandémie » étaient des personnes qui n’ont jamais été malades.

À la suite d’une directive de l’OMS visant à tester à nouveau les cas asymptomatiques [9] en janvier 2021 — juste au moment où les « vaccins » ont été déployés pour la première fois — le pourcentage de « cas asymptomatiques » aurait été plus faible, à savoir environ 40 %.


12. Les chiffres relatifs aux « cas cliniques » sont intrinsèquement dénués de sens. Depuis le début de la « pandémie », un « cas Covid » a été défini dans des termes garantissant un gonflement artificiel des statistiques.

Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé, un « cas confirmé » est toute personne dont le résultat de la PCR est positif, quels que soient les symptômes ou les antécédents personnels. En outre, on sait que de nombreuses agences sanitaires dans le monde — y compris le CDC américain — incluent les « cas probables » dans leurs statistiques.

L’OMS définit un « cas probable » comme toute personne répondant aux « critères cliniques » (c’est-à-dire présentant des symptômes grippaux) et ayant été en contact soit avec un « cas confirmé », soit avec un autre « cas probable » :

Cas probable : Un patient qui répond aux critères cliniques ET qui est en contact avec un cas probable ou confirmé, ou qui est lié à un groupe de Covid-19 ».

Comme nous l’avons vu plus haut, les tests PCR ne fonctionnent pas et produisent des faux positifs. Les tests de flux latéral produisent également des faux positifs. On sait que ces tests peuvent même donner des résultats contradictoires pour la même personne au même moment. Le « Covid-19 » ne présente pas non plus de profil symptomatique unique, ce qui exclut tout diagnostic clinique.

Si l’on ne peut pas tester la maladie de manière fiable en laboratoire, si l’on ne peut pas l’identifier par un profil de symptômes unique et si de nombreux « cas » sont reconnus comme « asymptomatiques », alors « Covid-19 » devient une étiquette dépourvue de sens.

En l’absence d’une quelconque méthode de diagnostic fiable, les statistiques sur les cas de toute maladie sont intrinsèquement dénuées de sens.


13. Les « décès Covid » ont été créés par manipulation statistique. Puisque les statistiques sur les cas de « Covid » sont gonflées [12], il s’ensuit naturellement que les statistiques sur les décès de la « Covid » ne sont pas fiables non plus. En fait, dès le début de la « pandémie », on a constaté que le nombre de « décès Covid » était artificiellement gonflé.

Selon l’Agence britannique des normes sanitaires, l’OMS a défini un « décès Covid » dans les termes suivants :

Un décès dû à la maladie Covid-19 est défini, à des fins de surveillance, comme un décès résultant d’une maladie cliniquement compatible chez un cas probable ou confirmé de maladie Covid-19, à moins qu’il existe une autre cause évidente de décès qui ne peut être liée à la maladie Covid-19 (par exemple, un traumatisme).

Tout au long de la « pandémie », de nombreux pays sont allés encore plus loin et ont défini un « décès par Covid » comme un « décès quelle qu’en soit la cause dans les 28/30/60 jours suivant un test positif ».

Les responsables de la santé du Danemark, de l’Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Irlande du Nord et d’autres pays ont tous admis cette pratique :

Le CDC américain enregistre même les décès « probables » dus à la Covid dans ses statistiques.

En supprimant toute distinction entre les décès dus à la « Covid » et les décès dus à autre chose après un test positif à la Covid, on obtient naturellement des chiffres totalement dénués de sens concernant les « décès dus à la Covid ».

Le Dr John Lee, pathologiste britannique, a mis en garde contre cette « surestimation substantielle » dès avril 2020. D’autres sources grand public l’ont également signalé.

Compte tenu de l’énorme pourcentage d’ » infections Covid asymptomatiques » [11], de la prévalence bien connue de comorbidités graves [30] et du fait que tous les « tests Covid » ne sont absolument pas fiables [II], les chiffres des décès « Covid » sont des statistiques totalement dénuées de sens.


PARTIE IV : CONFINEMENTS

14. Le confinement n’empêche pas la propagation des maladies. Il n’y a que peu ou pas de preuves que le confinement ait un impact sur la limitation des « décès par Covid ». Si l’on compare les régions qui ont pratiqué le confinement à celles qui ne l’ont pas fait, on ne constate aucune tendance.

Décès en Floride (pas de confinement) et en Californie (confinement)
Décès en Suède (pas de confinement) et au Royaume-Uni (confinement)

Une méta-analyse de l’université Johns Hopkins, publiée en avant-première, a montré que les confinements n’avaient pratiquement aucun impact sur la mortalité du « Covid-19 », tandis qu’un autre article sur les « déterminants des décès de la Covid-19 », publié en avril 2021, a trouvé :

Peu de preuves que les confinements réduisent les décès


15. Le confinement tue. Il existe des preuves solides que les confinements — par le biais de dommages sociaux, économiques et autres sur la santé publique — sont plus mortels que le prétendu « virus ».

Le Dr David Nabarro, envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la santé pour Covid-19, a décrit les confinements comme une « catastrophe mondiale » en octobre 2020 :

« L’Organisation mondiale de la santé ne préconise pas le confinement comme principal moyen de lutte contre le virus […] il semble que la pauvreté mondiale pourrait doubler d’ici l’année prochaine. Il se pourrait bien que la malnutrition infantile ait au moins doublé […] Il s’agit d’une catastrophe mondiale terrible, épouvantable ».

Un rapport des Nations unies datant d’avril 2020 prévoyait que des centaines de milliers d’enfants seraient tués par l’impact économique des fermetures d’usines, tandis que des dizaines de millions d’autres seraient confrontés à un risque de pauvreté et de famine.

Le chômage, la pauvreté, le suicide, l’alcoolisme, la toxicomanie et d’autres crises sociales et mentales se multiplient dans le monde entier. Les opérations chirurgicales et les dépistages manqués ou retardés ont déjà entraîné une augmentation de la mortalité due aux maladies cardiaques, au cancer et à d’autres affections dans de nombreux pays du monde.

Selon un rapport de la Banque mondiale datant de juin 2021, près de 100 millions de personnes ont été plongées dans l’extrême pauvreté à cause des « mesures anti-Covid ».

En janvier 2023, les services de santé du monde entier connaissent encore des retards chaotiques dans les traitements et les diagnostics. Les effets du confinement risquent de nuire à la santé publique pendant des années.

L’impact du confinement pourrait expliquer toute augmentation observée de la surmortalité [33].


16. Les bébés nés pendant le confinement ont un QI plus faible. Une étude réalisée à l’université de Brown a révélé que les enfants nés après mars 2020 avaient, en moyenne, un QI inférieur de 21 points à celui des générations précédentes, concluant :

« Des questions subsistent quant à l’impact du travail à domicile, de l’hébergement sur place et d’autres politiques de santé publique qui ont limité l’interaction sociale et les expériences typiques de l’enfance sur le développement neurologique des jeunes enfants. »

Cela reflète les rapports sur les enfants plus âgés (4-5 ans) qui font état d’un retard dans le développement des compétences sociales et d’une incapacité à lire les signes faciaux.


17. Les hôpitaux n’ont jamais été exceptionnellement surchargés. Le principal argument utilisé pour défendre les fermetures d’hôpitaux est que « l’aplanissement de la courbe » empêcherait un afflux rapide de cas et protégerait les systèmes de soins de santé de l’effondrement. Mais la plupart des systèmes de santé n’ont jamais été proches de l’effondrement.

En mars 2020, il a été signalé que les hôpitaux espagnols et italiens débordaient de patients, mais cela se produit chaque saison grippale. En 2017, les hôpitaux espagnols étaient à 200 % de leur capacité, et en 2015, des patients dormaient dans les couloirs. Selon un article du JAMA datant de mars 2020, les hôpitaux italiens « fonctionnent généralement à 85-90 % de leur capacité pendant les mois d’hiver ».

Au Royaume-Uni, le NHS est régulièrement sollicité à l’extrême pendant l’hiver.

Dans le cadre de sa politique Covid, le NHS a annoncé au printemps 2020 qu’il allait « réorganiser la capacité des hôpitaux de manière à traiter séparément les patients Covid et non Covid » et que « par conséquent, les hôpitaux connaîtront des pressions de capacité à des taux d’occupation globaux inférieurs à ce qu’ils auraient été auparavant ».

Cela signifie qu’ils ont supprimé des milliers de lits.

Oui, au cours d’une prétendue pandémie mortelle, ils ont en fait réduit le taux d’occupation maximal des hôpitaux.

Malgré cela, le NHS n’a jamais ressenti de pression au-delà de la saison grippale habituelle, et a même parfois eu quatre fois plus de lits vides que d’habitude.

Au Royaume-Uni et aux États-Unis, des millions ont été dépensés pour des hôpitaux d’urgence temporaires qui n’ont jamais été utilisés.

Un article paru dans Health Policy en novembre 2021 a révélé que, dans toute l’Europe occidentale, la « capacité de pointe » des lits de soins intensifs n’a été dépassée qu’un seul jour, en Lombardie, le 3 avril 2020.


18. Il y a eu une augmentation massive de l’utilisation de DNR « illégaux ». Les organismes de surveillance et les agences gouvernementales ont signalé une augmentation considérable de l’utilisation des ordonnances de non-réanimation (DNR) au cours des années 2020-2021.

Dès mars 2020, alors que la « pandémie » n’en était encore qu’à ses débuts, des articles paraissaient déjà dans des revues grand public, prédisant l’utilisation « unilatérale » de l’ordre de ne pas réanimer, une pratique qui avait « rarement joué un rôle avant Covid » :

Les cliniciens de certains établissements de soins de santé peuvent décider unilatéralement de rédiger un ordre de non-réanimation. Cette dernière approche n’est pas uniformément acceptée et, avant la Covid-19, elle avait rarement un rôle à jouer. Toutefois, au cours de cette pandémie, dans des situations extrêmes telles qu’un patient souffrant d’une maladie chronique sous-jacente grave et d’une insuffisance cardio-pulmonaire aiguë dont l’état s’aggrave malgré un traitement maximal, une DNR unilatérale peut avoir un rôle à jouer pour réduire le risque d’une réanimation cardio-pulmonaire médicalement futile pour les patients, les familles et les travailleurs de la santé.

Aux États-Unis, les hôpitaux ont envisagé des « DNR universels » pour tout patient testé positif à la Covid, et des infirmières dénonciatrices ont admis que le système DNR avait fait l’objet d’abus à New York.

Au Royaume-Uni, on a assisté à une augmentation « sans précédent » des DNR « illégaux » pour les personnes handicapées, les cabinets de médecins généralistes ont envoyé des lettres aux patients en phase non terminale leur recommandant de signer des DNR, tandis que d’autres médecins ont signé des « DNR globaux » pour des maisons de retraite entières.

Une étude réalisée par l’université de Sheffield a révélé que plus d’un tiers de tous les patients « soupçonnés » d’être en Covid avaient un ordre de non-réanimation joint à leur dossier dans les 24 heures suivant leur admission à l’hôpital.

Un article publié dans la revue « Public Health Frontiers » en mai 2021 a présenté des arguments « éthiques » en faveur de l’utilisation « unilatérale » des DNR chez les patients Covid :

Certains pays ont été contraints d’adopter une politique de DNR unilatérale pour certains groupes de patients […] Dans la situation difficile actuelle […], des décisions difficiles doivent être prises. Les avantages sociétaux plutôt qu’individuels pourraient prévaloir.

L’utilisation généralisée d’ordonnances de non-réanimation forcées ou illégales pourrait être à l’origine de toute augmentation de la mortalité en 2020/21 [33].


PARTIE V : VENTILATEURS

19. La ventilation n’est PAS un traitement des infections respiratoires. La ventilation mécanique n’est pas, et n’a jamais été, un traitement recommandé pour les infections respiratoires, quelles qu’elles soient. Au début de la pandémie, de nombreux médecins ont remis en question l’utilisation de ventilateurs pour traiter la « Covid ».

Le Dr Matt Strauss a écrit dans The Spectator :

Les ventilateurs ne guérissent aucune maladie. Ils peuvent remplir vos poumons d’air lorsque vous êtes incapable de le faire vous-même. Dans l’esprit du public, ils sont associés aux maladies pulmonaires, mais ce n’est en fait pas leur application la plus courante ou la plus appropriée.

Le Dr Thomas Voshaar, pneumologue allemand et président de l’Association des cliniques pneumologiques, a déclaré :

Lorsque nous avons lu les premières études et les premiers rapports en provenance de Chine et d’Italie, nous nous sommes immédiatement demandé pourquoi l’intubation était si fréquente dans ces pays. Cela contredisait notre expérience clinique de la pneumonie virale.

Malgré cela, l’OMS, les CDC, l’ECDC et le NHS ont tous « recommandé » que les patients atteints de Covid soient ventilés au lieu d’utiliser des méthodes non invasives.

Il ne s’agissait pas d’une politique médicale visant à traiter au mieux les patients, mais plutôt à réduire la propagation hypothétique de la Covid en empêchant les patients d’exhaler des gouttelettes d’aérosol, comme l’indiquent clairement les lignes directrices publiées officiellement.


20. Les ventilateurs tuent des gens. Mettre sous respirateur une personne souffrant de grippe, de pneumonie, de broncho-pneumopathie chronique obstructive ou de toute autre affection limitant la respiration ou affectant les poumons ne soulagera aucun de ces symptômes. En fait, il est presque certain que cela les aggravera et tuera beaucoup d’entre eux.

Les sondes d’intubation sont une source potentielle d’infection connue sous le nom de « pneumonie associée à la ventilation », qui, selon des études, touche jusqu’à 28 % de toutes les personnes placées sous ventilateur et tue 20 à 55 % des personnes infectées.

La ventilation mécanique endommage également la structure physique des poumons, entraînant des « lésions pulmonaires induites par le ventilateur », qui peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie, voire entraîner la mort.

Les experts estiment que 40 à 50 % des patients ventilés meurent, quelle que soit leur maladie. Dans le monde entier, entre 66 et 86 % de tous les « patients Covid » mis sous respirateur sont décédés.

Selon l’infirmière infiltrée, les ventilateurs étaient si mal utilisés à New York qu’ils détruisaient les poumons des patients :

Cette politique relevait au mieux de la négligence et au pire du meurtre délibéré. Cette mauvaise utilisation des ventilateurs pourrait expliquer toute augmentation de la mortalité en 2020/21 [33].


PARTIE VI : MASQUES

21. Les masques ne fonctionnent pas. Au moins une douzaine d’études scientifiques ont montré que les masques n’empêchent en rien la propagation des virus respiratoires.

Une méta-analyse publiée par le CDC en mai 2020 n’a trouvé « aucune réduction significative de la transmission de la grippe avec l’utilisation de masques ».

Une revue canadienne de juillet 2020 a trouvé « des preuves limitées que l’utilisation de masques pourrait réduire le risque d’infections respiratoires virales ».

Une autre étude portant sur plus de 8 000 sujets a révélé que les masques « ne semblaient pas être efficaces contre les infections respiratoires virales confirmées en laboratoire ni contre les infections respiratoires cliniques ».

Il y en a littéralement trop pour les citer tous, mais vous pouvez les lire : [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [10] ou lire un résumé par SPR ici.

Bien que certaines études prétendent montrer que les masques sont efficaces pour Covid, elles présentent toutes de sérieuses lacunes. L’une d’entre elles s’est appuyée sur des enquêtes autodéclarées. Une autre était si mal conçue qu’un groupe d’experts a demandé son retrait. Une troisième a été retirée après que ses prédictions se sont révélées totalement erronées.

L’OMS a commandé sa propre méta-analyse dans le Lancet, mais cette étude ne portait que sur les masques N95 et uniquement dans les hôpitaux. [Pour un aperçu complet des données erronées de cette étude, cliquez ici.]

Outre les preuves scientifiques, il existe de nombreuses preuves concrètes que les masques n’empêchent en rien la propagation des maladies.

Par exemple, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud présentaient des chiffres presque identiques concernant les « cas », bien que l’un ait imposé le port du masque et l’autre non :

Au Kansas, les comtés sans obligation de porter des masques ont en fait enregistré moins de « cas » de Covid que les comtés avec obligation de porter des masques. Et bien que les masques soient très répandus au Japon, ce pays a connu en 2019 sa pire épidémie de grippe depuis des décennies.

Non seulement les masques ne fonctionnent pas, mais il était largement connu qu’ils ne fonctionnaient pas avant 2020.

Une revue de la littérature publiée en 2016 dans le Journal of Oral Health a révélé que :

Il n’y a pas de données scientifiques convaincantes qui soutiennent l’efficacité des masques pour la protection respiratoire.

(Cette étude a été discrètement retirée du site web du journal en juin 2020, car elle n’était « plus pertinente dans le climat actuel ».)

Une autre étude, publiée en 2020, mais réalisée en 2019, a trouvé :

Aucun effet significatif des masques sur la transmission de la grippe confirmée en laboratoire.

Dans sa revue de 2020 intitulée « Masks Don’t Work » [Les masques ne marchent pas], le Dr Denis Rancourt cite des études de 2009, 2010, 2012, 2016, 2017 et 2019… dont aucune n’a trouvé le moindre avantage significatif au port d’un masque.

Et, plus révélateur encore, dans son propre rapport sur la grippe de 2019, l’OMS elle-même a noté que :

il n’y a aucune preuve que [les masques soient] efficaces pour réduire la transmission


22. Les masques sont mauvais pour la santé. Porter un masque pendant de longues périodes, porter le même masque plus d’une fois et d’autres aspects des masques en tissu peuvent être mauvais pour la santé. Une longue étude sur les effets néfastes du port de masque a été récemment publiée par l’International Journal of Environmental Research and Public Health (Journal international de la recherche environnementale et de la santé publique).

Le Dr James Meehan a signalé en août 2020 qu’il constatait une augmentation des pneumonies bactériennes, des infections fongiques et des éruptions cutanées sur le visage.

Les masques sont également connus pour contenir des microfibres de plastique, qui endommagent les poumons lorsqu’elles sont inhalées et peuvent être potentiellement cancérigènes.

Le port de masques par les enfants encourage la respiration buccale, ce qui entraîne des déformations faciales.

Dans le monde entier, des personnes se sont évanouies à cause d’un empoisonnement au CO2 alors qu’elles portaient leur masque, et certains enfants en Chine ont même souffert d’un arrêt cardiaque soudain.

En outre, les masques peuvent en fait augmenter la probabilité de maladies respiratoires, comme l’a montré un essai sur les masques en tissu réalisé en 2015 :

La rétention d’humidité, la réutilisation des masques en tissu et une mauvaise filtration peuvent entraîner un risque accru d’infection.

Une nouvelle étude publiée en juillet 2022 a montré que les masques, en particulier ceux qui sont portés plusieurs fois, sont des terrains propices à la prolifération de bactéries et de microbes fongiques.

Un autre article sur l’efficacité des masques, publié en avril 2022 et évalué par des pairs, a constaté que les masques ne sont pas toujours efficaces :

Bien qu’aucune conclusion de cause à effet n’ait pu être déduite de cette analyse observationnelle, l’absence de corrélation négative entre l’utilisation des masques et les cas de Covid-19 et les décès suggère que l’utilisation généralisée des masques […] n’a pas été en mesure de réduire la transmission de la Covid-19. En outre, la corrélation positive modérée entre l’utilisation des masques et les décès en Europe occidentale suggère également que l’utilisation universelle des masques peut avoir eu des conséquences involontaires néfastes.


23. Les masques sont mauvais pour la planète. Des millions et des millions de masques jetables sont utilisés chaque mois depuis plus d’un an. Selon un rapport des Nations unies, la pandémie de Covid-19 entraînera probablement un doublement des déchets plastiques au cours des prochaines années, et la grande majorité d’entre eux sont des masques.

Le rapport poursuit en avertissant que ces masques (et d’autres déchets médicaux) boucheront les égouts et les systèmes d’irrigation, ce qui aura des répercussions sur la santé publique, l’irrigation et l’agriculture.

Une étude de l’Université de Swansea a révélé que « des métaux lourds et des fibres plastiques ont été libérés lorsque des masques jetés ont été immergés dans l’eau ». Ces matériaux sont toxiques pour l’homme et la faune.

Une autre étude, publiée en 2022, a révélé que :

Les masques jetables et les gants en plastique pourraient constituer un risque permanent pour la faune pendant des dizaines, voire des centaines d’années.


PARTIE VII : VACCINS

24. Les « vaccins » Covid sont totalement inédits. Avant 2020, aucun vaccin contre un coronavirus humain n’avait jamais été mis au point.

Après l’avènement de la « Covid », nous en aurions fabriqué plus de 20 en 18 mois.

Depuis des années, les scientifiques tentent de mettre au point un vaccin contre le SRAS et le MERS, sans grand succès. Certains des vaccins contre le SRAS qui ont échoué ont en fait provoqué une hypersensibilité au virus du SRAS. Cela signifie que les souris vaccinées pourraient potentiellement contracter la maladie plus gravement que les souris non vaccinées. Une autre tentative a provoqué des lésions hépatiques chez les furets.

Alors que la théorie des vaccins traditionnels veut que l’exposition de l’organisme à une souche affaiblie d’un micro-organisme déclenche une réponse immunitaire, nombre de ces nouveaux « vaccins » Covid sont des vaccins à ARNm.

Les vaccins ARNm (acide ribonucléique messager) fonctionnent théoriquement en injectant de l’ARNm viral dans le corps, où il se réplique à l’intérieur des cellules et encourage le corps à reconnaître et à fabriquer des antigènes pour les « protéines de pointe » du virus.

Les vaccins à ARNm font l’objet de recherches depuis les années 1990, mais avant 2020, aucun vaccin à ARNm n’a jamais été approuvé pour une utilisation chez l’homme.

Pourtant, après l’avènement de Covid, deux sociétés différentes ont fabriqué, à quelques semaines d’intervalle, deux vaccins ARNm prétendument « sûrs et efficaces ».


25. Les « vaccins Covid » ne confèrent pas d’immunité et ne préviennent pas la transmission. On admet volontiers que les « vaccins » Covid ne confèrent pas d’immunité contre l’infection et n’empêchent pas de transmettre la maladie à d’autres personnes. En effet, un article du British Medical Journal a souligné que les essais vaccinaux n’ont même pas été conçus pour essayer d’évaluer si les « vaccins » limitaient la transmission.

Les fabricants de vaccins eux-mêmes, lorsqu’ils ont publié les thérapies géniques à ARNm non testées, ont clairement indiqué que l’« efficacité » de leur produit était basée sur la « réduction de la sévérité des symptômes ».

En octobre 2022, Janine Small, cadre de Pfizer, témoignant devant le Parlement européen, a admis que Pfizer n’avait même pas testé si son vaccin empêchait la transmission de la « Covid » avant sa mise à disposition du public.


26. Les vaccins ont été mis au point à la hâte et leurs effets à long terme sont inconnus. La mise au point d’un vaccin est un processus lent et laborieux. En général, il faut de nombreuses années pour passer de la mise au point à l’essai, puis à l’approbation de l’utilisation publique. Les différents vaccins pour la Covid ont tous été développés et approuvés en moins d’un an.

Sur son propre site web, Moderna admet qu’il faut normalement 10 à 15 ans pour développer un vaccin, mais se vante d’avoir produit son SpikeVax « en deux mois ».

Il est évident qu’il ne peut y avoir de données de sécurité à long terme sur des produits chimiques datant de moins d’un an.

Pfizer l’admet même dans la fuite du contrat de fourniture entre le géant pharmaceutique et le gouvernement albanais :

« Les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont pas connus à l’heure actuelle et le vaccin peut avoir des effets indésirables qui ne sont pas connus à l’heure actuelle ».

En outre, aucun des vaccins n’a fait l’objet d’essais appropriés. Nombre d’entre eux n’ont pas été soumis à des essais préliminaires et les essais sur l’homme à un stade avancé n’ont pas été examinés par des pairs, n’ont pas publié leurs données, ne se termineront pas avant 2023 ou ont été abandonnés à la suite d’« effets indésirables graves ».


27. Les fabricants de vaccins se sont vus accorder une indemnité légale en cas de préjudice. La loi américaine sur la préparation aux situations d’urgence (Public Readiness and Emergency Preparedness Act—PREP) accorde une immunité jusqu’en 2024 au moins.

La loi européenne sur l’homologation des produits va dans le même sens, et des rapports font état de clauses de responsabilité confidentielles dans les contrats signés par l’UE avec les fabricants de vaccins.

Le Royaume-Uni est allé encore plus loin en accordant une indemnité légale permanente au gouvernement et à ses employés pour tout préjudice causé lorsqu’un patient est traité pour la Covid-19 ou la « Covid-19 suspecté ».

Là encore, la fuite du contrat albanais suggère que Pfizer, au moins, a fait de cette indemnité une exigence standard pour la fourniture des vaccins Covid :

L’acheteur accepte par la présente d’indemniser, de défendre et de dégager de toute responsabilité Pfizer […] contre tout(e) poursuite, réclamation, action, demande, perte, dommage, responsabilité, règlement, pénalité, amende, coût et dépense


28. Les « vaccins » Covid comportent un risque important d’effets secondaires indésirables. Les vaccins expérimentaux Covid ont potentiellement causé des dizaines d’affections graves chez des millions de personnes. Il s’agit notamment de myocardites (en particulier chez les jeunes garçons), de caillots sanguins, de réactions allergiques, d’affections cutanées, de paralysie de Bell, d’irrégularités menstruelles, etc. [Pour une description détaillée de ces affections, cliquez ici.]

Le système de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS) du CDC américain a reçu deux fois plus de notifications depuis l’introduction du vaccin contre la Covid que toutes les années précédentes réunies.

Source : OpenVAERS

PARTIE VIII : DONNÉES SUR LA MORTALITÉ

29. Le taux de survie de la « Covid » est supérieur à 99 %. Les experts médicaux du gouvernement ont tout fait pour souligner, dès le début de la pandémie, que la grande majorité de la population n’est pas menacée par la Covid.

Un nouvel examen global des données sur la Covid, publié en octobre 2022 par l’épidémiologiste de Stanford John Ioannidis (et coll.), a révélé un taux de mortalité médian d’à peine 0,07 % chez les personnes âgées de moins de 70 ans.

Presque toutes les études sur les anticorps portant sur le rapport infection-fatalité (RIF) de la Covid ont donné des résultats compris entre 0,04 % et 0,5 %. En d’autres termes, à supposer que la « Covid » ait jamais existé en tant que maladie distincte, son taux de survie était d’au moins 99,5 %.


30. La grande majorité des « morts de la Covid » présentent de graves comorbidités. En mars 2020, le gouvernement italien a publié des statistiques montrant que 99,2 % de ses « morts par Covid » présentaient au moins une comorbidité grave.

Il s’agit notamment du cancer, des maladies cardiaques, de la démence, de la maladie d’Alzheimer, de l’insuffisance rénale et du diabète. Plus de 50 % d’entre eux souffraient d’au moins trois maladies préexistantes graves.

Cette tendance s’est maintenue dans tous les autres pays au cours de la « pandémie ». Une requête FOIA d’octobre 2020 auprès de l’ONS britannique a révélé que moins de 10 % du décompte officiel des « décès dus à la Covid » à cette époque avaient la Covid comme seule cause de décès.

En résumé, la grande majorité des « décès par Covid » concernait des personnes très fragiles.

Cela a été interprété par la presse comme le fait que la vieillesse ou l’infirmité étaient des « facteurs de risque » pour la « Covid ». Cependant, il serait plus juste de dire que le facteur de risque numéro un pour « mourir de Covid » était déjà de mourir d’autre chose.


31. L’âge moyen du « décès par Covid » est supérieur à l’espérance de vie moyenne. L’âge moyen d’un « décès par Covid » au Royaume-Uni est de 82,5 ans. En Italie, il est de 86 ans. En Allemagne, il est de 83 ans. En Suisse, 86 ans. Au Canada, 86 ans. Les États-Unis, 78 ans, l’Australie, 82 ans.

Dans presque tous les cas, l’âge médian d’un « décès Covid » est supérieur à l’espérance de vie nationale.

Des recherches menées en mars 2021 ont montré que, dans les huit pays étudiés, plus de 64 % de tous les « décès par Covid » sont survenus chez des personnes dont l’espérance de vie était supérieure à l’espérance de vie nationale.

Ainsi, pour la majeure partie du monde, la « pandémie » n’a eu que peu ou pas d’impact sur l’espérance de vie. À titre de comparaison, la grippe espagnole a fait chuter l’espérance de vie de 28 % aux États-Unis en un peu plus d’un an. [source]


32. La mortalité par Covid reflète exactement la courbe de mortalité naturelle. Des études statistiques menées au Royaume-Uni et en Inde ont montré que la courbe de la « mortalité Covid » suit presque exactement la courbe de la mortalité attendue :

Le risque de décès « par Covid » suit presque exactement le risque de décès général.

La légère augmentation pour certains groupes d’âge plus élevés peut être expliquée par d’autres facteurs [15] [18] [20] [28].


33. Il n’y a pas eu de surmortalité inhabituelle. Le nombre de victimes de la « Covid », même avec des statistiques exagérées [13], n’a jamais été assez élevé pour justifier les réactions draconiennes de la plupart des gouvernements du monde.

En trois ans de « Covid », il y a eu environ 6,8 millions de « décès Covid », soit 2,3 millions par an. Cela représente 0,03 % de la population mondiale. À titre de comparaison, la grippe espagnole de 1918 a tué entre 25 et 100 millions de personnes en deux ans, soit entre 0,7 et 2,8 % de la population mondiale par an.

La presse a qualifié l’année 2020 de « l’année la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale » au Royaume-Uni, mais cette affirmation est trompeuse, car elle ne tient pas compte de l’augmentation massive de la population depuis cette période. Une mesure statistique plus raisonnable de la mortalité est le taux de mortalité normalisé selon l’âge (ASMR) :

Selon cette mesure, 2020 n’est même pas la pire année pour la mortalité depuis 2000. En fait, depuis 1943, seules 9 années ont été meilleures que 2020.

De même, aux États-Unis, l’ASMR pour 2020 n’atteint que les niveaux de 2004 :

La Suède, qui ne s’est pas enfermée, a vu sa mortalité toutes causes confondues atteindre des niveaux jamais vus en 2012 :

L’ensemble des données de la Banque mondiale sur la mortalité estime qu’en 2020, le taux brut de mortalité mondiale est passé d’environ 7,6 à 8, soit un retour au niveau observé entre 2006 et 2011.

À partir de mai 2021, l’Organisation mondiale de la santé a commencé à discuter du « coût réel de la pandémie », encourageant les efforts visant à gonfler davantage le nombre de décès dus à la pandémie en attribuant tous les décès excédentaires depuis 2020 à la Covid. Cependant, étant donné que toute augmentation de la mortalité pourrait être attribuée à des causes autres que la Covid [faits 15, 18, 20 et 28], il s’agit soit d’un raisonnement irrationnel, soit d’une tromperie intentionnelle.

En outre, il existe des preuves solides que les décès excédentaires n’ont rien à voir avec la « Covid », puisque les décès excédentaires ont continué d’augmenter alors même que les cas de Covid auraient diminué. Comme l’a rapporté le Spectator en novembre 2022 :

Pourquoi la surmortalité est-elle plus élevée aujourd’hui que pendant la Covid ?

Le Royaume-Uni n’est pas le seul concerné, comme l’ont écrit Toby Green et Thomas Fazi pour Unherd le 30 janvier :

… malgré des taux de mortalité relativement bas pendant la Covid, la surmortalité globale dans tous les groupes d’âge en Europe en 2022 était aussi élevée qu’en 2020 et plus élevée qu’en 2021 — même dans les cohortes les plus âgées. Au-delà de l’Europe, la situation est à peu près la même…

Le fait que la surmortalité ait continué d’augmenter malgré le prétendu ralentissement de la « pandémie » prouve que la surmortalité n’a peut-être jamais été causée par la « Covid », mais qu’elle est en fait due à d’autres facteurs (par exemple, les retombées économiques et sociales des politiques de confinement et, éventuellement, la distribution de « vaccins » non testés et inutiles).


PARTIE IX : PLANIFICATION ET TROMPERIE

34. L’UE préparait des « passeports vaccinaux » au moins un AN avant le début de la pandémie. Les contre-mesures proposées pour la Covid, présentées au public comme des mesures d’urgence improvisées, existent depuis avant l’apparition de la maladie.

Deux documents de l’UE publiés en 2018, « 2018 State of Vaccine Confidence » et un rapport technique intitulé « Designing and implementing an immunisation information system » (conception et mise en œuvre d’un système d’information sur la vaccination) ont examiné la plausibilité d’un système de suivi des vaccinations à l’échelle de l’UE.

Ces documents ont été regroupés dans la « Feuille de route pour la vaccination » de 2019, qui (entre autres) établit une « étude de faisabilité » sur les passeports vaccinaux devant débuter en 2019 et s’achever en 2021 :

Les conclusions de ce rapport ont été rendues publiques en septembre 2019, un mois seulement avant l’événement 201 (ci-dessous).

En fait, les programmes de vaccination et d’immunisation sont reconnus comme « un point d’entrée pour l’identité numérique » depuis au moins 2018.

Fondée en 2016, ID2020 est une « alliance » corporative-gouvernementale dédiée à « fournir une identité numérique à tous ». En mars 2018, ID2020 a publié un article intitulé « Immunisation : un point d’entrée pour l’identité numérique », dans lequel l’auteur affirme :

L’immunisation représente une énorme opportunité pour mettre à l’échelle l’identité numérique.

ID2020 a été fondé conjointement par Microsoft, la Fondation Rockefeller et GAVI the Vaccine Alliance. Parmi ses « partenaires » figurent Facebook et l’ONU.


35. Un « exercice d’entraînement » a prédit la pandémie quelques semaines avant son déclenchement. En octobre 2019, le Forum économique mondial et l’université Johns Hopkins ont organisé l’Event 201. Il s’agissait d’un exercice d’entraînement basé sur un coronavirus zoonotique déclenchant une pandémie mondiale. L’exercice était parrainé par la Fondation Bill et Melinda Gates et GAVI, l’alliance pour les vaccins.

Les conclusions et les recommandations de l’exercice ont été publiées en novembre 2019 sous la forme d’un « appel à l’action ». Un mois plus tard, la Chine a enregistré son premier cas de « Covid ».


36. Les dirigeants mondiaux sceptiques à l’égard de la Covid « sont morts subitement ». Plusieurs dirigeants politiques qui s’opposaient aux politiques de l’Organisation mondiale de la santé en matière de Covid sont décédés de manière inattendue, pour voir leurs politiques anti-Covid de l’OMS annulées immédiatement par leurs successeurs.

Le 3 mai 2020, le président burundais Pierre Nkurunzia a qualifié la Covid de « canular ». Trois jours plus tard, le Council on Foreign Relations a mis en garde contre les « tendances dangereuses de la démocratie burundaise ».

Le 14 mai 2020, Nkurunzia a formellement expulsé les représentants de l’OMS du Burundi. Moins d’un mois plus tard, il meurt « d’une maladie soudaine ». Son successeur qualifie Covid de « notre plus grand ennemi » et invite l’OMS à revenir.

La situation a été presque identique en Tanzanie, où le président Covid-sceptique John Magufuli a mis en doute l’exactitude des tests PCR et a interdit l’utilisation des vaccins Covid dans son pays.

En mars 2021, Magufuli a disparu de la scène publique pendant des semaines. Une fois de plus, le Council on Foreign Relations a publié un article appelant à sa destitution et, une fois de plus, il a été rapporté qu’il était mort subitement.

Son successeur a immédiatement fait volte-face sur la Covid, imposant des quarantaines, une distanciation sociale et le port de masques, ainsi que l’adhésion de la Tanzanie au programme de vaccination de l’OMS et la vaccination de 10 millions de ses citoyens.


37. Pendant la « pandémie » de Covid, la grippe a presque complètement « disparu ». Aux États-Unis, depuis février 2020, les cas de grippe auraient chuté de plus de 98 %.

Les États-Unis ne sont pas les seuls concernés : en septembre 2020, le CDC américain a signalé que l’activité grippale avait nettement diminué aux États-Unis, en Australie, en Afrique du Sud et au Chili.

En avril 2021, le magazine Scientific American a publié un article intitulé « La grippe a disparu depuis plus d’un an » :

La grippe a disparu depuis plus d’un an.

L’explication donnée est que les mesures anti-Covidus — par exemple les masques et les confinements — ont empêché la propagation de la grippe. Mais nous avons établi que les masques et les confinements n’arrêtent pas la propagation des maladies respiratoires [14] [21].

En bref, à l’échelle mondiale, la grippe a presque totalement disparu en 2020 et 2021, ce qui ne peut s’expliquer par les mesures anti-Covid.

Pendant ce temps, une nouvelle maladie appelée « Covid », qui présente des symptômes identiques [1] et un taux de mortalité similaire [29] à celui de la grippe, affectait apparemment toutes les personnes normalement touchées par la grippe.


PARTIE X : PROFIT ET MOTIVATION

38. La pandémie de Covid a fait avancer un programme politique préexistant. Dès le début, la pandémie a servi de prétexte pour faire adopter des réformes des systèmes alimentaires, identitaires et monétaires, ainsi que pour faire avancer des programmes « verts » qui centralisent le pouvoir mondial et national.

Dès mars 2020, l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown appelait à un « gouvernement mondial » pour lutter contre la pandémie.

La pandémie a également entraîné un renforcement des pouvoirs de censure et de surveillance, tant en Chine qu’en Occident.

En septembre 2018, le rôle important de l’« identité numérique » dans le futur « contrat social » a été l’un des principaux sujets de discussion à Davos. En décembre 2020, The Economist a rapporté que « La Covid-19 stimule les plans nationaux visant à donner aux citoyens des identités numériques ».

En janvier 2019, il a été signalé que la Banque des règlements internationaux et 70 banques centrales du monde entier participaient à des recherches sur les monnaies numériques des banques centrales (CBDC). En juillet 2021, FinTech times a rapporté que la pandémie avait « accéléré le développement des monnaies numériques des banques centrales de cinq ans ».

Tout au long de l’année 2019, des articles et des documents ont appelé à une « transformation radicale » du système alimentaire mondial. En 2021, Deloitte indiquait que la « Covid » avait « accéléré la transformation de l’alimentation ».

Le Grantham Institute de l’Imperial College de Londres a publié un article affirmant que la Covid avait permis à des experts de « mettre un pied dans la porte » afin qu’ils puissent « plaider vigoureusement en faveur d’une reprise à “émissions nettes nulles” et d’un avenir résilient. »

Enfin, la pandémie a ouvert la voie à de profonds changements mondialistes dans les politiques de santé publique, sous la forme d’une proposition de « traité sur les pandémies ».


39. Les entreprises ont réalisé des profits colossaux grâce à la Covid. Les entreprises de nombreux secteurs ont réalisé d’énormes bénéfices grâce à la « pandémie », la plupart d’entre eux provenant de l’augmentation des dépenses publiques, qui ont permis de mettre l’argent public entre les mains du secteur privé.

Le marché mondial des masques de protection, par exemple, a augmenté de plus de 15 000 %, passant de 1,4 milliard de dollars en 2019 à 225 milliards de dollars en 2020. Et il ne s’agit que des masques de protection, pas des autres formes d’équipements de protection individuelle (EPI) qui ont tous connu une augmentation massive des dépenses personnelles et gouvernementales.

Rien qu’au Royaume-Uni, le coût du simple stockage de ces EPI a atteint plus d’un milliard de livres, tandis que 4 milliards de livres d’EPI inutilisés ont été gaspillés et que les autres radiations ont totalisé près de 10 milliards de livres.

Les gants en caoutchouc et les désinfectants pour les mains ont également connu une forte hausse de leur marché grâce aux dépenses publiques. Une grande partie de cet argent a été complètement gaspillée, les produits étant périmés.

Amazon a vu ses bénéfices doubler grâce à la Covid, et les plateformes de streaming ont gagné des millions de nouveaux utilisateurs grâce aux confinements.

C’est toutefois dans le secteur des vaccins que les bénéfices les plus importants ont été enregistrés. Depuis le déploiement des vaccins, les entreprises pharmaceutiques ont gagné environ 1 000 dollars par seconde.

Fin 2019, les revenus de Pfizer n’avaient jamais été aussi bas depuis 2010 ; deux ans plus tard, ils avaient augmenté de 150 % et n’avaient jamais été aussi élevés.

Dans les mois qui ont suivi le lancement du vaccin, 9 fabricants de vaccins sont devenus milliardaires. En mai 2022, ce nombre était passé à 40.


40. L’élite a fait fortune pendant la pandémie. Les entreprises pharmaceutiques ne sont pas les seules à avoir profité de Covid. Depuis le début du confinement, les personnes les plus riches se sont considérablement enrichies.

En octobre 2020, Business Insider a rapporté que « les milliardaires ont vu leur valeur nette augmenter d’un demi-milliard de dollars » au cours des six premiers mois de la pandémie.

En avril 2021, Forbes rapportait que 40 nouveaux milliardaires avaient été créés pour « lutter contre le coronavirus ».

Ce processus n’a fait que s’accélérer.

En mai 2022, le nombre de nouveaux milliardaires créés par la pandémie s’élevait à 543. Soit environ un toutes les 30 heures au cours des deux dernières années. Parmi eux, 40 nouveaux milliardaires dans le seul secteur pharmaceutique.

Parallèlement, la part de la richesse mondiale détenue par les milliardaires est passée de 10 % en 2019 à 14 % en 2022, soit une augmentation plus importante que les 16 années précédentes réunies.

Au total, les personnes les plus riches du monde ont augmenté leur richesse collective de plus de cinq mille milliards de dollars au cours des trois dernières années, et ce, grâce à la Covid.


CONCLUSION

J’ai tenu à dire, dans l’introduction de ce document, qu’il s’agissait d’une mise à jour non seulement en matière de faits, mais aussi en matière d’approche. Je vais maintenant clarifier les choses.

Lorsque la première édition de cette liste a été publiée, la « Covid » était encore un exercice de tir réel. Une guerre de propagande tentaculaire, où les faits étaient des munitions et où les lignes d’approvisionnement étaient tendues. Cette liste se devait d’être ce qu’elle était : courte, directe et facilement accessible.

Aujourd’hui, le front de la pandémie est plus calme. Une ruine boueuse d’un champ de bataille, parsemée de cadavres et de bannières molles sur des lances brisées. Abandonnés aux charognards, les deux camps se préparent à la prochaine grande offensive.

La « Covid » est doucement réduite au profit des discussions sur l’Ukraine, le changement climatique et même « la prochaine pandémie ».

Notre monde n’est pas revenu à la « normale » — et ne le fera probablement jamais — mais tandis que la transformation reste en place, l’agent de ce changement initial est lentement repoussé par de nouveaux fronts dans la guerre de la Grande Réinitialisation pour le contrôle du monde.

Nous disposons désormais d’un espace — et d’un temps — pour passer en revue l’ensemble du récit de la « Covid » et raconter la véritable histoire de la « pandémie » qui a mis le monde sens dessus dessous, afin de mieux vider ses poches.

L’édition précédente de cette liste a été volontairement laissée libre de toute interprétation de la part de l’auteur. Les faits devaient parler d’eux-mêmes, et c’est ce qu’ils ont fait. C’est d’ailleurs toujours le cas.

Néanmoins, en guise de conclusion pour le jury mondial, je voudrais résumer l’histoire que ces faits nous racontent.

  • — En 2017, 18 et 19, divers organismes internationaux et mondiaux ont mis en place des plans — ou discuté de la possibilité de mettre en place des campagnes de vaccination à l’échelle mondiale, y compris de la manière dont elles pourraient être utilisées pour faciliter l’introduction de passeports numériques liés aux dossiers médicaux.
  • — Fin 2019, un exercice international a été organisé autour d’un hypothétique coronavirus zoonotique provoquant une pandémie mondiale et planifiant une réponse possible.
  • — Deux mois plus tard, un coronavirus zoonotique prétendument réel a commencé à infecter des personnes. Cette « nouvelle maladie » présentait des symptômes typiques de la grippe et un taux de mortalité très similaire à celui des maladies saisonnières de type grippal. Par coïncidence, au cours de cette période, le nombre de cas de grippe aurait chuté à presque zéro.
  • — Les tests de dépistage de ce « nouveau virus » ont été réalisés à la hâte, sans passer par le processus habituel d’évaluation par les pairs.
  • — Des tests de masse sur des personnes asymptomatiques ont été utilisés pour créer des « cas de Covid », tandis que des tests de masse sur des personnes déjà mourantes à l’hôpital ont été utilisés pour créer des « décès de Covid ».
  • — En guise de « réponse » à la « pandémie », des confinements ont été instaurés, paralysant l’économie et provoquant une augmentation massive de la pauvreté, de la malnutrition, de la toxicomanie et de l’alcoolisme, ainsi que des problèmes de santé mentale. Tout en veillant à ce que les personnes souffrant de réels problèmes de santé évitent les hôpitaux par peur.
  • — Pendant ce temps, dans les hôpitaux, les « directives Covid » ont entraîné un abus meurtrier des ordonnances de non-réanimation et de la ventilation mécanique.
  • — Ces mesures ont tué des gens, contribuant à l’augmentation de la surmortalité qui a pu être officiellement imputée à la « Covid », mais qui n’a pas diminué malgré la réduction du nombre de « cas de Covid ».
  • — Les masques et la distanciation sociale ont été imposés au public — en dépit de leurs propres recherches montrant qu’ils sont inefficaces — afin d’accroître la peur du public et ont agi comme la seule preuve visuelle qu’il se passait quelque chose.
  • — C’est sous le couvert de cette fausse « pandémie » qu’a eu lieu le plus grand échange d’argent public entre des mains privées de tous les temps.
  • — La « pandémie » a également permis une centralisation massive du pouvoir, tant au niveau national que mondial. Les dirigeants de presque toutes les nations de la planète se sont emparés de plus de pouvoir en jouant le jeu, et ceux qui ont refusé ont été tués.
  • — Enfin, et surtout, la « Covid » a permis une accélération rapide d’un programme politique qui aspire à transformer le monde en un spectacle d’horreur dystopique. La surveillance numérique, les procédures médicales obligatoires, les couvre-feux, les brutalités policières et la censure ont été normalisés sous le couvert de la « protection de la santé publique ». Des programmes tels que la monnaie numérique, la « réforme alimentaire » et les politiques de « green new deal » ont vu leur vitesse de développement augmenter de manière significative.

Tels sont les faits essentiels de la pandémie, et ils ne racontent qu’une seule histoire. La « Covid » était un projet. Une fausse maladie, créée pour vendre un programme bien réel. C’est la seule explication rationnelle de toutes les preuves dont nous disposons.

L’« histoire officielle » ne tient pas la route. Si la Covid était une vraie maladie et une vraie pandémie, il n’aurait pas été nécessaire de recourir à des pratiques de test corrompues et à des tours de passe-passe statistiques pour qu’il se propage. Si elle était réellement mortelle, il ne serait pas nécessaire de recourir à des manipulations statistiques pour créer des « décès dus à la Covid ». Si les pouvoirs en place étaient honnêtes, ils n’auraient jamais mis en place des mesures de « santé publique » qui, selon leurs propres recherches, ne fonctionnent pas.

L’idée qu’il s’agit d’une boule de neige d’erreurs — une tempête parfaite de panique publique, d’incompétence gouvernementale et de cupidité des entreprises — ne constitue pas non plus une explication complète, car elle ne tient pas compte des nombreux actes de malhonnêteté prolifique et délibérée, et nous demande à nouveau de croire que l’événement 201 n’était qu’une simple coïncidence.

La théorie de la « fuite de laboratoire » ou de l’« arme biologique » — selon laquelle la « Covid » est une véritable maladie diffusée accidentellement ou délibérément au public — ne correspond pas non plus à la réalité, que ce soit sur le plan factuel ou logique. D’un point de vue factuel, comme pour la version officielle, un vrai virus n’aurait pas besoin de fausses statistiques pour se propager. D’un point de vue logique, il y a le problème du contrôle.

Comme le dit Mike Yeadon dans son récent article [« Why I don’t believe there ever was a Covid virus » (Pourquoi je ne crois pas qu’il y ait jamais eu un virus Covid]) :

« L’effet d’un nouvel agent pathogène mis en circulation ne peut être prédit avec précision. Il pourrait s’éteindre rapidement. Ou bien il pourrait s’avérer beaucoup plus mortel que prévu et détruire des civilisations avancées. »

Non, la seule histoire qui tienne la route, c’est que la « Covid » était une opération psychologique à l’échelle mondiale. La plus grande et la plus vaste campagne de propagande de tous les temps, dans le but unique de briser le monde et de le refaire à l’image des mondialistes.

C’est d’ailleurs ce qu’ils n’ont cessé de nous répéter. Une « grande remise à zéro » pour « mieux reconstruire » vers une « nouvelle normalité ». Ils n’ont pas caché leur intention :

La « Covid » était — et reste — un moyen trompeur pour atteindre une fin malveillante. Nous devons le voir, le comprendre et nous en souvenir. En effet, si nous n’analysons pas et ne comprenons pas correctement l’ampleur et la méthodologie de cette propagande, nous serons vulnérables aux mêmes méthodes la prochaine fois qu’elles seront déployées.

Si les moyens peuvent être retirés, la fin restera toujours la même.

Leur nouveau monde existe aujourd’hui, tout autour de nous. Mais il n’est qu’à moitié construit, et le but distinct et final de tout ce qu’ils feront et diront à l’avenir sera de travailler à son achèvement.

C’est le bon côté de la « Covid », si vous voulez en trouver un. Faute d’une meilleure analogie, le masque a glissé. Nous avons entrevu le mur de briques de Zappa. Nous savons maintenant ce qu’ils veulent vraiment.

Ils veulent contrôler tout et tout le monde. Ils veulent nous réduire – réduire notre intelligence, nos moyens, notre santé et nos droits. Ils veulent accélérer notre lente descente vers la tyrannie et construire un camp de travail mondial entouré de maux imaginaires qui hypnotisent les détenus en leur faisant croire que les barbelés sont là pour leur bien… parce qu’ils empêchent les monstres d’entrer.

En clair, ils veulent finir ce que la « Covid » a commencé. Mais tant que nous les verrons et les comprendrons, ils ne pourront jamais le faire.






La loterie des lots pourris, le talon d’Achille de Big Pharma

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Chers lecteurs,

la raison pour laquelle j’ai publié un dossier sur la qualité des vaccins Covid dans le numéro de mars de Néosanté, c’est parce qu’en réalité c’est LE talon d’Achille de Big Pharma.

Vous vous souvenez certainement de la légende d’Achille le célèbre guerrier de la mythologie grecque que sa mère avait plongé dans le Styx, le fleuve des enfers, afin de le rendre invulnérable. On a parfois l’impression qu’avec Big Pharma, c’est la même chose. Ils sont intouchables, ils ont pris un bain complet d’immunité juridique, médiatique et politique. On est dans l’univers du mythe, personne ne peut toucher à la vaccination qui a « sauvé des millions de vie ».

Et pourtant… Achille avait un point faible, ce fameux talon par lequel sa mère le tenait en le plongeant dans le fleuve, et qui fut sa perte, lorsque Pâris tira précisément sa flèche à cet endroit-là. Et bien, je prétends que Big Pharma aussi a son talon d’Achille, et c’est la qualité des vaccins.

1. Pro-vax ou anti-vax, tout le monde s’accorde sur l’importance de la qualité des vaccins

Il y a trois raisons qui me font penser cela. Tout d’abord, c’est un sujet sur lequel tout le monde peut tomber d’accord. Peu importe que l’on soit pour ou contre les vaccins, il y aura unanimité pour dire que ces fioles ne doivent contenir ni plus, ni moins que ce qu’elles sont censées contenir et qui est marqué sur la notice. Sinon, c’est de la fraude et on met la vie des gens en danger. C’est comme cela pour n’importe quel autre produit. Le chocolat doit contenir un certain pourcentage de cacao, la viande ne doit pas être périmée, le lait ne doit pas être contaminé de bactéries. Il y a des inspecteurs qui font des contrôles « au hasard » dans les points de vente, et lorsqu’il y a un problème, on rappelle le produit, on suspend tout immédiatement.

Idem pour les vaccins, non ?

Non.

2. Pour la qualité, Pharma garde sa responsabilité

La deuxième raison pour penser que la qualité est le point faible de l’industrie du vaccin est que juridiquement, c’est à peu près le seul cas où Big Pharma reste responsable. Si vous avez vu le film 1986 the Act : quand Pharma fait la loi, vous savez qu’aux États-Unis, tous les procès liés à des dommages vaccinaux sont sortis du circuit normal de la justice. Ils sont d’office traités par un tribunal administratif spécial affecté à la vaccination, qui a un mode de fonctionnement inique et dont l’objectif est évidemment d’indemniser le moins de victimes possible. De par ce système, l’industrie est exemptée de toute responsabilité légale depuis des décennies (discussion sur ce film avec Marc Daoud de Nexus). Chez nous, cela se passe toujours dans le circuit judiciaire normal, en responsabilité civile, mais dans la pratique, les procès traînent parfois 20 ans, « la science » ne permet jamais de conclure à un lien de causalité et les victimes restent sur le carreau. En fait, la seule chose qui est de la responsabilité directe du fabricant, que ce soit aux États-Unis ou en Europe, c’est de livrer un produit conforme à ce qu’il a annoncé dans les dossiers d’autorisation de mise sur le marché, et ce pour chaque lot.

3. Il y a incontestablement des lots pourris et non conformes en circulation

Depuis le début de la vaccination, le lot pourri ou « hot lot » est la terreur des producteurs, au point qu’aux États-Unis, après avoir eu quelques expériences qui ont failli coûter cher à l’industrie, celle-ci a décidé de régler le problème en séparant les lots pour les distribuer aux quatre coins du territoire, afin d’éviter qu’un lot problème ne soit trop voyant. (voir film 1986 The act). Car, si 20 personnes tombent raides après une vaccination dans la même ville, l’on s’apercevra de suite qu’il y a un mauvais lot, et plus personne ne voudra se faire vacciner. Tandis que s’il n’y a qu’une personne dans 20 états, on a beaucoup moins de chance de voir un « signal » indiquant que l’on est tombé sur un lot pourri. L’on pourra éventuellement le détecter dans une base de données, mais peu risquent de s’en apercevoir.

L’on objectera que c’était « avant », mais qu’aujourd’hui cela a bien changé et, comme me dit une connaissance qui travaillé dans l’industrie du vaccin « tu n’imagines pas le nombre de contrôles »… » stricts », « rigoureux », etc., je veux bien le croire, mais ces contrôles « stricts » portent sur un nombre de paramètres limité.

Je maintiens : la qualité des lots pose problème. On peut y trouver toutes sortes de contaminations ou de pollutions, et les principes actifs se dégradent facilement avec la température.

C’est un sujet auquel j’ai déjà consacré plusieurs articles (Nexus 121) avant la vaccination Covid, principalement à partir des analyses indépendantes sur les vaccins pédiatriques, effectuées par l’association italienne Corvelva.

Connues sous le nom de « Vaccinegate » les résultats des analyses toxicologiques, metagénomiques et microscopiques (nanoparticules) publiés par Corvelva avaient montré que la plupart des lots diffèrent et que de nombreux vaccins sont non-conformes ou « sales » : pollutions avec des nanoparticules métalliques, traces de pesticides ou de médicaments (amphétamines, antibiotiques, antiépileptiques), contamination par des virus et de l’ADN, et aussi incroyable que cela puisse paraître dans quelques cas, l’on ne retrouvait pas l’agent pathogène en quantité suffisante (dans ce cas inutile de vacciner si l’agent actif ne s’y trouve pas).

Au minimum, l’on peut parler de grave négligence, car ces anomalies peuvent être dangereuses pour la santé. Avec d’autres produits, il y aurait un rappel, une inspection, un retrait du marché. Ici, l’on temporise ou l’on censure. L’on ne peut pas affirmer qu’il y ait eu une intention de nuire et que l’on y aurait mis volontairement des crasses. En revanche, il y a un silence et une inaction coupables, car toutes les compagnies pharmaceutiques et toutes les agences de santé ont été notifiées et, après plusieurs années de déboire devant les tribunaux, le gouvernement refuse toujours d’effectuer les analyses ordonnées par les tribunaux afin de vérifier ou d’infirmer les résultats présentés.

À mon humble avis, avant le Covid, il y avait déjà de quoi mettre la clé sous la porte des usines à vaccins. En attendant, il y a plus urgent que les « bons vieux vaccins à l’ancienne ». En effet, il semble qu’avec les lots de vaccins Covid, l’on passe réellement à la vitesse supérieure.

4. La loterie des vaccins Covid : pas de pot pour ceux qui tombent sur le mauvais lot !

Tout le monde aura été étonné d’entendre certaines personnes se plaindre des effets épouvantables qu’elles ont éprouvés suite à une ou plusieurs injections Covid, alors que d’autres n’ont vraiment absolument rien eu. Évidemment, il peut y avoir de multiples raisons pour cela, mais une des hypothèses à considérer c’est qu’on ne leur pas injecté la même chose…

Aux États-Unis, la base de données VAERS qui enregistre les évènements indésirables suivant une vaccination fait mention du numéro de lot (ce n’est pas le cas en Europe). C’est grâce à cela que des chercheurs indépendants ont pu informer le public en répertoriant les effets et les décès par lots des vaccins Covid sur le site How Bad Is My Batch. L’on constate d’ailleurs un très grand intérêt du public pour cette question, puisqu’au moment d’écrire cet article, leur compteur affiche pas moins de 112 035 225 visites !

Voici ce qui devrait convaincre tout le monde de cesser immédiatement ces campagnes de vaccination :

* De toute évidence certains lots sont beaucoup plus toxiques que d’autres.

* Les lots toxiques ont un étiquetage spécifique dans des séries qui se suivent. La présence de séries de lots différents ne peut donc pas être un hasard. Des produits différents ont été fabriqués à différents moments.

Il est IMPÉRATIF DE RÉFLÉCHIR À TOUT CE QUE CES DEUX CONSTATS IMPLIQUENT.

Voici quelques exemples qui ont été relevés :

Lots Pfizer

X représente le nombre d’effets indésirables et Y les numéros de lots.

Lorsque les codes de lots Pfizer sont classés par ordre alphanumérique le long de l’axe des x, le schéma suivant apparaît —

Comme vous pouvez le constater, les lots sont classés par ordre alphanumérique dans des fourchettes de toxicité spécifiques. Et ces fourchettes diminuent linéairement à mesure que l’on monte dans l’alphabet, de telle sorte que —

EN > EP EP > ER ER > EW

FA > FC FC > FD FD > FE FE > FH

On peut débattre de la question de savoir si cela est délibéré ou non ; en tout cas, cela semble délibéré — et les scientifiques ont l’habitude d’étiqueter soigneusement chaque condition expérimentale afin d’en surveiller et d’en enregistrer les effets. Il se pourrait bien que des lots de toxicité variable aient été soigneusement étiquetés et testés sur le public, produisant différentes gammes de réactions indésirables. Par exemple :

La série EN de Pfizer (turquoise)

Dans le graphique ci-dessus, observez la série EN en turquoise. Vous verrez qu’il y a un groupe de lots avec 2000 à 3000 effets indésirables chacun — mais en dessous de ce groupe il y a un grand vide, et enfin il y a un grand nombre de lots EN très proches de l’axe des x.

Un examen approfondi révèle que 12 lots se situent dans la fourchette 2000-3000. Ensuite, il y a 678 lots dans la fourchette 1-37 — et rien entre les deux. Examinez les données ci-dessous pour la série EN. La chute soudaine de 2000 à 37 est remarquable. Ce modèle de variation de la toxicité ne semble pas aléatoire, car s’il l’était, nous nous attendrions à une gradation avec des nuances de toxicité entre le haut et le bas.

L’impression de non aléatoire est renforcée par l’observation que tous les lots de l’intervalle 2000-3000 ont les codes de lot suivants —

EN6198 EN6199

EN6200 EN6201 EN6202 EN6203 EN6204 EN6205 EN6206 EN6207 EN6208

Les codes des lots se suivent dans une série mathématique parfaite. C’est comme si ces lots supertoxiques avaient été soigneusement étiquetés, afin que leurs effets puissent être suivis et enregistrés. Nous avons ici 12 lots — chacun produisant 100 fois plus d’effets indésirables que les autres lots — aucun d’entre eux n’a été rappelé par Pfizer — Pfizer a permis que ces lots soient déployés l’un après l’autre.

Le même phénomène se produit avec les séries EO, ER et EW.

La série EW de Pfizer (vert)

Dans le graphique ci-dessus, observez la série EW en vert. Vous verrez qu’il y a un groupe de 30 lots produisant entre 2500 et 1200 déclarations d’effets indésirables, mais qu’en dessous, il n’y a que 3 lots produisant 100 à 300 déclarations d’effets indésirables, puis tous les lots restants produisent moins de 22 déclarations d’effets indésirables.

Il semble évident que 30 des lots sont super toxiques par rapport aux autres.

De plus, les codes de lot de ces 30 lots sont les suivants : —

EW0150 EW0151 EW0153 EW0158

EW0161 EW0162 EW0164 EW0165 EW0167 EW0168 EW0169

EW0170 EW0171 EW0172 EW0173 EW0175 EW0176 EW0177 EW0178 EW0179

EW0180 EW0181 EW0182 EW0183 EW0185 EW0186 EW0187

EW0191 EW0196 EW0198

EW0202 EW0217

Les codes des lots super toxiques font tous partie d’une série mathématique continue.

La éérie ER de Pfizer (jaune)

Dans le graphique ci-dessus, observez la série ER en jaune. Vous verrez qu’il y a un groupe de 11 lots produisant entre 1570 et 3337 déclarations d’effets indésirables, mais qu’en dessous, tous les lots restants produisent 22 déclarations d’effets indésirables ou moins.

Il semble évident que 11 des lots sont super toxiques par rapport aux autres.

De plus, les codes de lot de ces 11 lots sont —

ER8727 ER8729 ER8730 ER8731 ER8732 ER8733 ER8734 ER8735 ER8736 ER8737

ER2613

Tous les codes de ces lots super-toxiques font partie d’une série mathématique continue.

Série EL de Pfizer (bleu marine)

Dans le graphique ci-dessus, observez la série EL en bleu marine. Vous verrez qu’il y a un groupe de lots produisant entre 1169 et 2675 rapports d’effets indésirables, mais qu’en dessous, il y a une chute rapide et soudaine des effets indésirables.

Les lots les plus toxiques de la série EL ont souvent des codes de lot qui font partie d’une série mathématique.

EL0140 EL0142

EL1283 EL1284

EL3246 EL3247 EL3248 EL3249

EL3302

EL8982

EL9261. EL9262. EL9263. EL926 EL9265. EL9266. EL9267. EL9269

Les codes de ces lots super-toxiques font partie de séries mathématiques continues.

5. Coup de bol ou placébo ?

Qu’est-ce qui peut expliquer cette variation du genre « tout ou rien » ?

Selon Craig Paardekooper, la raison des lots super toxiques pourrait correspondre à une expérience à grande échelle entre des lots « biologiquement actifs » et des placébos.

En s’intéressant à la liste de dates d’expiration des lots publiée sur le site du CDC. — CDC Expiry List and Biologically Active Lots (Liste d’expiration du CDC et lots biologiquement actifs) le chercheur et a fait une observation assez surprenante, à savoir que l’on n’y retrouve pas tous les numéros de lots apparaissant dans la banque de données VAERS, mais principalement les lots toxiques ou qui seraient « biologiquement actifs ».

Voici sa démarche :

« Le CDC publie une liste de tous les lots fabriqués avec les dates de péremption. Une liste complète est publiée en annexe. J’ai émis l’hypothèse que la liste de péremption était une liste des lots biologiquement actifs parce que seuls les lots biologiquement actifs sont dangereux une fois périmés. Le sérum physiologique se périme, mais sur une période beaucoup plus longue, et ne présente qu’un risque minime (certains affirment même que le sérum physiologique ne se périme pas). Seuls les lots biologiquement actifs auraient été fabriqués par Pfizer, Moderna, etc.. Les services d’une société pharmaceutique très coûteuse n’auraient pas été nécessaires pour fabriquer du sérum physiologique inerte.

Sur la base de ces deux raisons, j’ai supposé que la liste de péremption était une liste définitive des lots biologiquement actifs.

Mon objectif dans cette étude était donc d’examiner la base de données VAERS afin d’identifier les lots ayant les effets biologiques les plus importants et de voir si ces lots correspondaient à ceux figurant sur la liste de péremption du CDC.

Mon hypothèse était qu’il y aurait une forte correspondance.

La méthode

J’ai utilisé la base de données VAERS pour les États-Unis uniquement et pour l’année 2021. J’ai compté le nombre de rapports d’effets indésirables, de décès, d’invalidités et de maladies mettant la vie en danger associés à chaque code de lot Pfizer, puis j’ai classé les lots en fonction du nombre le plus élevé d’effets indésirables.

Résultats

Voici un gros plan de la série EK de Pfizer dans les données VAERS.

Les lots biologiquement actifs (avec le plus d’effets secondaires graves) semblent être EK9231, EK5730 et EK4176. La liste d’expiration de lots du CDC ne mentionne que 4 lots EK. 3 correspondent, l’on n’a pas de trace du 4e.

EK4176

EK4244

EK5730

EK9231

Voici la série EL

Sur la liste d’expiration des lots du CDC les lots EL sont :

EL0140 EL0142 EL1283 EL1284 EL3246 EL3247 EL3248 EL3249 EL3302 EL8982 EL9261 EL9262 EL9263 EL9264

EL9265 EL9266 EL9267 EL9269

La correspondance est parfaite !

Toujours selon Paardekooper :

“Il se peut que les lots présentant peu d’effets indésirables constituent le groupe placebo/de contrôle. Il a été suggéré qu’il s’agissait simplement d’une erreur d’orthographe des lots hautement toxiques et qu’ils n’existaient donc pas vraiment. En d’autres termes, certaines personnes ont suggéré que tous les lots sont également toxiques et qu’il n’y a pas de placebos. Ils en concluent donc que les lots présentant un faible nombre d’effets indésirables ne sont que des erreurs d’orthographe des lots toxiques.

Afin d’examiner cette question, j’ai dressé une liste de tous les codes de lots présentant un faible nombre d’effets indésirables pour la série EL. Le format correct pour ces lots devrait être EL suivi de 4 chiffres. J’ai éliminé tous les codes de lots qui n’avaient pas ce format. Il me restait 360 codes de lots avec le format correct, mais simplement avec des effets indésirables faibles. Ces codes de lot se répartissaient également en séries mathématiques distinctes, et ces séries étaient très différentes des séries toxiques.

L’analyse des séries à faible toxicité révélera sans aucun doute une certaine systématisation des nombres et des gammes de ces lots. Les placebos, tout comme les lots biologiquement actifs, ne seraient pas distribués de manière aléatoire ou non planifiée.

Quels sont les risques de dommages ? 5 % des lots sont toxiques

La série EL comptait 18 lots hautement toxiques et 360 lots faiblement toxiques. Le rapport entre les mauvais lots et les bons lots est donc de 18 : 360, soit 1 : 20. Le maintien des mauvais lots à un niveau de 5 % les maintiendra juste sous le radar de la perception.

Si 1 lot sur 20 est toxique, et si chaque personne reçoit deux injections de vaccin par an, alors —

au bout d’un an, le risque de recevoir un lot toxique est de 1 sur 10

après 2 ans, le risque de recevoir un lot toxique sera de 1 sur 5

après 3 ans, le risque de recevoir un lot toxique sera de 1 sur 3.

Bien entendu, cela suppose que le pourcentage de lots super-toxiques reste constant à 5 %.

D’autres questions se posent évidemment : notamment quelle est la taille des différents lots et où ont-ils été expédiés ? À suivre dans un prochain article sur ce thème !

Et pour finir…

Ce qui m’inspire aujourd’hui

Prendre de la hauteur !

Fermer les yeux et se donner un moment de répit avant de continuer d’affronter ce monde en pleine métamorphose. Albatross m’est tout à coup revenu en mémoire, ce thème lancinant que l’on écoutait à l’âge ado pour s’évader dans l’imaginaire, d’autres lieux, une autre époque. Ce n’est pas très sophistiqué, mais ça fonctionne (en tous cas chez moi !) Ça fait du bien de se replonger dans une époque où nous avions au moins l’impression d’être libres 🙂




Les qualités extrêmement médicinales et enthéogéniques des tabacs (bios)

[Source : xochipelli.fr]

[Photo : Keystone/Jean-Christophe Bott]

[NDLR Un enthéogène est une substance psychotrope induisant un état modifié de conscience utilisée à des fins religieuses, spirituelles ou chamaniques. Il reste à déterminer si de tels états sont souhaitables sur le plan de l’équilibre psychologique et même dans une démarche spirituelle.]

[Note de Joseph : je ne suis pas fumeur, ne supporte pas l’odeur de fumée de tabac et ne possède pas d’actions dans les compagnies productrices de tabac. L’article est republié ici à titre informatif et de questionnement en raison de sa qualité.]

Par Xochi

Sommaire

  • Introduction
  • Nicotiana rustica
  • Emergence de Nicotiana rustica
  • Composants de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Médicinaux de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica
  • Les Qualités Médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica
  • dans la Forêt Amazonienne
  • Nicotiana tabacum
  • Emergence de Nicotiana tabacum
  • Aux Origines Historiques du Tabac Médicinal
  • Usages Médicinaux et Shamaniques Traditionnels de Nicotiana tabacum
  • Le Tabac: un Poison ou une Panacée?
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne
  • Propriétés anti-Microbiennes, Insecticides et de Phytorémédiation de Nicotiana tabacum
  • Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glutinosa
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glauca

Introduction

L’objectif déclaré, et transparent, de ce présent essai, est de mettre en lumière que les diverses espèces de tabac — mais principalement Nicotiana rustica et Nicotiana tabacum — sont des plantes possédant des propriétés éminemment médicinales et enthéogéniques/visionnaires.

Durant la Grande Peste de Londres, en 1665/1666, les enfants fumaient du tabac pour se protéger les poumons — à l’instar des croque-morts. Pourquoi ?

En 1913, la Revue Médicale, « The Lancet », publia un article intitulé « The Germinal Properties of Tobacco Smoke ». Cet article mettait en exergue la destruction du Bacille du Choléra grâce à la fumée de tabac. Pourquoi ? [237]

En 2020, il n’y avait que très peu de fumeurs (environ 5 %) dans les hôpitaux de Chine, de France, des USA, d’Allemagne… accueillant les patients déclarés « Covidiens ». Pourquoi ?

Aujourd’hui, ce qui détruit et cancérise, physiquement, les Peuples de l’Humanité, ce n’est pas le tabac : ce sont les pollutions environnementales, générées par l’Industrie et l’Agriculture biocidaires, ainsi qu’une alimentation anti-nutritionnelle et, donc, empoisonnante — sans même évoquer le génocide permanent induit par les remèdes allopathiques et les vaccins de la Pharmacratie [233] — en France, sous la houlette de l’Académie Nationale du Génocide. [234]

Les campagnes hystériques antitabac sont à l’image des campagnes à l’encontre de la pandémie Covidienne inexistante ou du Réchauffement atmosphérique anthropique tout aussi inexistant.

D’ailleurs, selon le Wall Street Journal du 19 avril, l’administration de Biden, le squatter sénile de la Maison-Blanche, vient d’annoncer qu’elle considère de requérir des compagnies de tabac une baisse conséquente du taux de nicotine dans leurs cigarettes — conséquente au point de ne plus en contenir. [299]

Le déficit en Vitamine D tue… d’autant plus que cela fait plus d’un siècle que l’agriculture industrielle, et excessivement toxique, produit une alimentation dont le ratio Omega 3/Omega 6 est de 1/12 à 1/15 alors qu’il devrait être de 1/1 à 1/3. Il en résulte, alors, une oxydation de l’organisme induisant moult pathologies et cancérisations.

Vers la fin de sa vie, le philosophe Rudolf Steiner — après avoir gaspillé 20 années à promouvoir la soupe christo-centrique — donna l’un de ses cycles de conférences, les plus authentiquement païens, qui fut intitulé « Le Cours aux Agriculteurs » et qui fut à l’origine de l’Agriculture Biodynamique. Ce Cours aux Agriculteurs fut offert, en 1924, suite à la requête de paysans, Suisses et Allemands, effarés que leurs sols agricoles soient complètement oxydés par les intrants chimiques. En effet, l’Agriculture chimique avait déjà sévi, en Europe, depuis 1844 — l’année de publication du « Précis de Chimie » de Justus Liebig-Möser.

Depuis janvier 2011, et la publication dans la revue Nature des recherches réalisées par une équipe française [219], nous savons qu’une déficience en acides gras Omega 3 invalide totalement le fonctionnement harmonieux du système des endocannabinoïdes.

« Les cannabinoïdes affectent puissamment les réseaux neuronaux et ils jouent des rôles neuro-modulateurs essentiels au niveau du système immunitaire et des systèmes nerveux central et périphérique dans le corps humain. Nos corps produisent naturellement des cannabinoïdes (endocannabinoïdes) et les utilisent dans toutes les parties du corps où ils participent aux communications intracellulaires. Les cannabinoïdes (endo- ou ecto-) jouent des rôles modulateurs au niveau des neurotransmetteurs tels que GABA, 5 HT, glutamate, acétylcholine, noradrénaline et dopamine, à partir d’un certain nombre de structures du système nerveux central telles que le cervelet, l’hippocampe, le striatum, la substance grise et le cortex. Ils agissent tel un mécanisme autorécepteur présynaptique en modulant le GABA tout autant que l’acide glutamique dans le système neuronal. Les récepteurs au glutamate induisent, en fait, la synthèse d’endocannabinoïdes en réponse à des indices environnementaux (ou internes) afin de réguler la libération de GABA et les niveaux de système. La production d’endocannabinoïdes altère l’architecture neurocognitive, stimulant la plasticité neuronale et les réponses aux perturbations environnementales. Durant des périodes de stress intense, ils sont généralement produits en très forte quantité ».

Stephen Harrod Buhner. Plant Intelligence and the Imaginal Realm. Traduction de Xochi.

C’est le Professeur Raphael Mechoulam de l’Université Hébraïque de Jérusalem — celui-là même qui a impulsé toute la recherche israélienne sur le cannabis thérapeutique depuis 1962 — qui, en 1964, a découvert le principe actif principal du cannabis, le THC. C’est le Professeur Raphael Mechoulam, de nouveau, qui découvrit l’existence du système des cannabinoïdes endogènes — ou endocannabinoïdes — lorsque son équipe isola, en 1992, l’Anandamine — une dénomination résolument védique ! [263]. Notons, en effet, que cette appellation est dérivée du terme Sanskrit Ananda, signifiant « joie, félicité suprême ». Dans le corps humain, le système des endocannabinoïdes est vraisemblablement le système physiologique le plus important pour le maintien de la santé humaine. Il garantit l’homéostasie.

Selon l’INSERM, :

« Dans les pays industrialisés, les régimes alimentaires se sont appauvris en acides gras essentiels depuis le début du XXe siècle. Ainsi, le rapport entre les quantités d’acides gras polyinsaturés Oméga 6 et d’acides gras polyinsaturés Oméga 3 dans les rations alimentaires n’a cessé d’augmenter au cours du XXe siècle. Ces acides gras sont des lipides “essentiels”, car l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Ils doivent donc être apportés par le régime alimentaire ». [221]

Ainsi, d’une part, le système des endocannabinoïdes est totalement dysfonctionnel chez une grande partie des êtres humains tandis que l’alimentation industrielle est archi-toxique et de plus en plus dépourvue des constituants les plus élémentaires pour la santé de l’humanité — tel qu’un ratio adéquat d’acides gras Omega 3. D’autre part, les Autorités — sous le prétexte insensé de nous protéger contre nous-mêmes — ont criminalisé (aux USA, en 2015, une arrestation/cannabis toutes les 45 secondes !!!) [214) une source avérée de cannabinoïdes naturels, le Cannabis, depuis les années 1940, pour protéger les industriels du papier, du nylon, des fertilisants de synthèse, etc., et maintenant pour protéger les Cartels de la Pharmacie.

D’ailleurs, alors que cet essai vient juste d’être publié, le squatter de l’Élysée — le Guide du Coviet Suprême — a décidé de lancer force répressions policières contre « la consommation de drogue » : « On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité… » [295] Sans plaisanter ? C’est le même Macron pour lequel, en juillet 2019, la légalisation du Cannabis pouvait devenir une proposition de sa campagne présidentielle pour 2022. [289] C’est le même Macron qui, le 4 septembre 2016, déclarait : « Cannabis : je crois que la légalisation a une forme d’efficacité ». [290]

Quitte à me répéter : l’affaire impliquant le grand voyou François Thierry — à savoir l’ex-patron de la Brigade des Stups — a-t-elle été classée sans suite ? Pour rappel : Ainsi que je le mentionnais, en passant, déjà, en 2019… Pendant que les petits dealers de banlieue moisissent dans les prisons sordides de l’État français, en attendant d’être multirécidiviste, François Thierry, l’ancien énarque et directeur de ce que l’on appelait, dans ma jeunesse, la Brigade des Stups, s’est fait gauler, le 17 octobre 2015, avec 7 tonnes de Haschich, [291] une substance non autorisée par la Convention Unique sur les Stupéfiants. Comme François Thierry est toujours en liberté non surveillée [292] , ainsi que certaines hautes magistrates impliquées — jusqu’au cou et jusqu’aux joints — on présuppose que cela frise la jurisprudence macroniste quant à la libéralisation, de facto, du Cannabis ! [293]

D’ailleurs, le 9 avril 2021, 18 policiers marseillais comparaissaient devant le tribunal [294] suite à l’affaire du haschich caché dans les faux plafonds de la BAC-Nord de Marseille ! Pourquoi, donc, ne pas légaliser, de suite, le trafic direct de Cannabis en Haschich, en provenance du clan royal du Maroc, et orchestré par la Haute Administration française — dont la mission réelle est de contrôler les Stupéfiants ? Cela ferait baisser les prix pour le lumpen prolétariat et la petite classe moyenne déjà affamés et intégralement ruinés par une année de confinement Covidien.

Pour rappel, aux USA, ce sont seulement 6 États sur 50 qui n’ont pas encore légalisé le Cannabis soit récréationnel, soit médical. Le Cannabis est, en effet, l’une des plantes médicinales maîtresses les plus thérapeutiques sur la planète.

Si, comme le prétend le Macron de service, « Sur le plan cognitif, les effets [du Cannabis] sont désastreux », alors, il est irresponsable et criminel, de la part du Sinistère de l’Edu/castration, et du Sinistère de la Culture, de continuer à promouvoir et enseigner, en France, les œuvres d’une pléthore d’artistes, d’écrivains, de poètes, de musiciens… — pour ne pas dire la grande majorité d’entre eux et d’entre elles — qui ne trouvèrent pas leur inspiration dans l’eau de source, mais, bien plutôt, dans l’opium, le cannabis, l’absinthe, les champignons magiques, etc., etc. Par exemple : Lewis Carroll, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Thomas de Quincey, William Burroughs, Antonin Artaud, Honoré de Balzac, Samuel Taylor Coleridge, Théophile Gautier, Honoré Daumier, Guillaume Apollinaire, Eugène Delacroix, Amedeo Clemente Modigliani, Gustave Flaubert, Henri de Toulouse-Lautrec, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Victor Hugo, Fernand Boissard, Alphonse Karr, Hector Berlioz, Edgar Allan Poe, Lord Byron, Percy Shelley, John Keats, Francisco Goya, etc., etc.

De plus, afin de bien dénoncer l’excès d’hydrates de carbone, précisons qu’une étude, de 2016 — publiée dans le Journal Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention — a mis en exergue que plus le taux glycémique de l’alimentation est élevé, plus les risques de développer un cancer des poumons sont augmentés. En effet, ces chercheurs découvrirent qu’un taux glycémique élevé double, carrément, les risques de cancer pulmonaire. [223] [224]

C’est le Junk-Food Blues, le Blues du Gluten et du Sucre !

Une étude plus récente, de 2021 — publiée dans le Journal Lung Cancer — a mis en exergue que ce sont les hydrates de carbone provenant d’aliments excessivement processés et industriels (boissons gazeuses, pizzas, sucreries, croustilles, crèmes glacées, etc.) qui augmentent les risques de cancers pulmonaires. [225]

En France, selon les chiffres apportés par l’INSERM, ce sont environ 18 000 personnes qui meurent chaque année de bronchopneumopathie chronique obstructive — à savoir 50 décès par jour. En 2013, environ 145 000 personnes atteintes de formes sévères de cette pathologie ont bénéficié d’une oxygénothérapie de longue durée (associée ou non à un traitement par ventilation) — à savoir 400 personnes par jour.

En France, en 2019, avant le lancement de l’opération psychologique spéciale du CoqueVide/19, combien de patients ont-ils bénéficié, quotidiennement, d’une oxygénothérapie de longue durée ? À savoir, dans la discrétion la plus totale et non pas sous le feu des caméras de BFMTV, la chaîne de télévision d’Israël en France.

De plus, en France, selon les statistiques officielles, ce sont environ 33 000 personnes qui décèdent du cancer des poumons, tous les ans — à savoir 90 décès par jour. [228]

De plus, rappelons que ce sont 160 000 personnes qui décèdent annuellement de cancers en France — et les cancers ne sont pas tombés du ciel. [229]

Question : aujourd’hui, combien de ces personnes souffrant d’un cancer terminal des poumons, ou d’une bronchopneumopathie chronique obstructive terminale, sont accueillies, dans les hôpitaux, en service de réanimation oxygénée ?

D’ailleurs, ce sont l’Île-de-France et le Grand Est [227] qui ont été les plus médiatisés quant à l’impact supposé de la Covidette sur la population. Comme par hasard, ce sont, également, les deux régions de France les plus impactées par la bronchopneumopathie chronique obstructive. [226]

Autre question : Comment l’INSERM peut-il prétendre que les cancers des poumons chez les femmes sont en progression constante, en France, à cause de « l’augmentation de la consommation tabagique des femmes » [228] alors que, réellement, cette consommation est officiellement en baisse ? [235]

Pour rappel, en France — quotidiennement, à savoir tous les jours de chaque année, et ce, en progression — ce sont, ainsi, 140 personnes qui décèdent de cancer des poumons ou de bronchopneumopathie chronique obstructive. À savoir 51 000 personnes par an.

Décèdent-ils dans l’anonymat le plus total ou sous le feu des caméras des Médias corrompus tentant de terroriser les foules eu égard à une pandémie coronavirale inexistante ? Décèdent-ils avec ou sans certificat officiel de « décès Covidien » ?

À savoir, les 140 décès pulmonaires quotidiens en France — qui correspondent à 51 000 décès pulmonaires chaque année — ont-ils disparu des tableaux statistiques de l’INSEE pour être recyclés dans les fabulations de la Terreur Coronavirale estampillée d’État ?

La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Holy Smoke !

Et c’est d’autant plus grave, car le tabac est un bio-accumulateur, à savoir une plante extrêmement efficace pour pomper tous les polluants agricoles et industriels du sol — qui y demeurent, parfois, pendant des dizaines d’années.

Taxonomie des Tabacs

Le genre Nicotiana, dans la Famille des Solanacées, comprend, environ, 75 espèces — selon le Jardin Botanique de Kew en Angleterre. Toutes ces espèces sont originaires des trois Amériques et d’Australasie — sauf une espèce africaine qui est originaire de Namibie.

Avec 75 espèces, Nicotiana est le 6e genre de la Famille des Solanacées en termes du nombre d’espèces — après Solanum, Lycianthes, Cestrum, Physalis et Lycium.

Ces 75 espèces de Nicotiana sont réparties en 13 sections : Alatae, Nicotiana, Noctiflorae, Paniculatae, Petunioides, Polydicliae, Repandae, Rusticae, Suaveolentes, Sylvestres, Tomentosae, Trigonophyllae et Undulatae. [20]

La section Suaveolentes comprend 24 espèces, réparties en Australasie, et une seule espèce en Afrique — Nicotiana africana. Toutes les autres sections sont originaires des trois Amériques.

Aujourd’hui, les Tabacs sont cultivés principalement : soit pour la narcose, avec Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica ; soit pour des usages industriels, avec Nicotiana glauca et Nicotiana rustica ; soit pour le secteur des chimères génétiques pharmaceutiques et autres élucubrations criminelles (fabrication de vaccins, de remèdes et de protéines), avec Nicotiana tabacum, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana benthamiana ; soit pour les jardins de fleurs colorées et parfumées, avec Nicotiana alata, Nicotiana sylvestris, Nicotiana langsdorfii et Nicotiana x sanderae – ce dernier étant un hybride interspécifique entre Nicotiana forgetiana et Nicotiana alata. Certaines jardineries et [certains] catalogues de semences proposent, également, Nicotiana knightiana, Nicotiana suaveolens et des hybrides interspécifiques impliquant Nicotiana alata et Nicotiana mutabilis.

C’est l’Association Kokopelli qui possède la plus belle collection, au monde, de Tabacs, en semences bios — principalement de variétés de Nicotiana tabacum — avec plus d’une centaine de références. Ce sont, bien évidemment, des variétés très anciennes qui sont originaires des Amériques latines, ou des pays orientaux, ou encore des types Burley ou Virginia originaires d’Amérique du Nord. Prenez-en de la graine ! [18]

La banque de semences du ministère de l’Agriculture, aux USA, accueille 1900 accessions de Nicotiana tabacum, 87 accessions de Nicotiana rustica, 137 accessions représentant environ 60 espèces sauvages de Nicotiana et 80 accessions de Tabacs hybrides ou mutants. [15]

Les Peuples de l’Amérique du Nord ont fumé diverses espèces de Nicotiana — depuis des milliers d’années. Ce sont Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana glauca, Nicotiana obtusifolia, Nicotiana plumbaginifolia, Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana acuminata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana stocktonii. [208]

Selon l’horloge moléculaire des phylogénéticiens, Nicotiana quadrivalvis serait âgé d’environ 1 million d’années et serait le fruit d’une hybridation interspécifique entre Nicotiana obtusifolia, comme parent femelle, et Nicotiana attenuata comme parent mâle. [178]

Une étude, publiée en juin 2020, par l’Université de Washington, a évoqué les découvertes de vestiges végétaux dans une pipe utilisée, il y a plus de 1400 ans, par les Peuples du nord-ouest des USA — les Peuples Colville, Nez Percés… Ces Peuples amérindiens fumaient Nicotiana quadrivalvis en compagnie du Sumac à bois glabre (Rhus glabra) — pour ses qualités médicinales ou pour améliorer la saveur du tabac. Une seconde pipe, datant de la période de la colonisation européenne, a mis en valeur l’usage de Nicotiana rustica par ces mêmes Peuples — une espèce cultivée, principalement, sur la côte est des USA. [14]

Selon l’ouvrage de Daniel Moermann intitulé « Native American Ethnobotany », ce sont une centaine d’espèces végétales — représentant 55 genres botaniques — qui constituaient des plantes à fumer dans toute l’Amérique du Nord.

Une autre étude, de 2018, publiée par l’Université du Nouveau-Mexique, a mis en exergue que les Peuples du nord-ouest des USA, il y a plus de 1200 ans, fumaient des Tabacs sauvages : Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana obtusifolia et Nicotiana attenuata (le tabac Coyote). Cette découverte invalide l’assertion historique commune selon laquelle ces Peuples n’auraient fumé, principalement, que du Raisin d’Ours (Arctostaphylos uva-ursi) avant l’introduction du tabac cultivé en 1790. [1]

J’ai rencontré, pour la première fois, le tabac Coyote (Nicotiana attenuata), en septembre 2014, près du Grand Canyon, sur le Mount Trumbull, dans le désert de Mojave, en Californie, alors que j’étais en quête de spécimens d’une espèce très rare de Sarrazin sauvage — jamais photographiée auparavant : Eriogonum pharnaceoides sp. cervinum. [16]

Nicotiana rustica

Émergence de Nicotiana rustica

Nicotiana rustica est appelée, en France, « Petit tabac », « tabac rustique » ou « tabac Aztèque ». Ses plantes font jusqu’à 80 cm de hauteur. Ses feuilles arrondies font entre 10 et 30 cm de longueur. Ses fleurs tubulaires sont de couleur jaune — ce qui les distingue, au premier regard, du tabac à fumer (Nicotiana tabacum) dont les fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche.

Nicotiana rustica fait partie de la section Rusticae au sein du genre Nicotiana. Quatre sous-espèces de Nicotiana rustica ont été déterminées : Nicotiana rustica ssp. brasilia, Nicotiana rustica ssp. rustica, Nicotiana rustica ssp. pumila et Nicotiana rustica ssp. pavonii.

Nicotiana rustica serait originaire d’Amérique du Sud — plus précisément du sud du Pérou. [160] Tout comme Nicotiana tabacum, Nicotiana rustica est un allotétraploïde (ou amphidiploïde), à savoir que ces espèces possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents. Selon les recherches, très récentes, effectuées par des phylogénéticiens, Nicotiana rustica serait issu de l’hybridation interspécifique entre d’une part, Nicotiana undulata (comme espèce paternelle) et, d’autre part, Nicotiana paniculata ou Nicotiana knightiana, ou leur ancêtre commun (comme espèce maternelle). Ces trois espèces parentales de Nicotiana rustica sont originaires du Pérou.

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, précisons que certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome de Nicotiana rustica, Nicotiana undulata serait présent à hauteur de 41,4 % et l’ancêtre commun de Nicotiana paniculata et de Nicotiana knightiana serait présent à hauteur de 58,6 %. [143]

En effet, les phylogénéticiens, botanistes et agronomes, opérant dans le monde végétal, ont encore le droit, ou le privilège, d’avoir recours à des terminologies faisant référence à des genres (masculin, féminin, paternel, maternel). Les lobotomisés de la gauche caviar — et de l’extrême gauche masquée de noir — et autres LGBTs hébétés, n’ont pas encore imposé, à la sphère de la botanique, leurs délires « aculturels » sous mode « cancel », « call-out » ou « woke ».

L’émergence de Nicotiana rustica, à savoir l’événement dit de polyploïdisation se serait manifesté — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif — durant une période se situant entre 460 000 à 650 000 années dans le passé. [160]

Les mythologies des Peuples Premiers sont beaucoup plus poétiques quant à l’émergence du tabac hallucinogène, Nicotiana rustica. Chez les Peuples Creek, Hitchiti et Yuchi, par exemple, le tabac a émergé de la Biosphère lorsqu’un jour, un couple fusionna d’amour, dans les bois, et qu’il en chut une goutte de sperme en terre.

Chez les Peuples Cherokee, il n’existait qu’une plante à tabac, à l’origine, dénommée « Tsa’lu » qui, un jour, fut volée par les oies dagul’ku. De nombreux animaux tentèrent de recouvrer le tabac, mais sans succès, car ils étaient tous trucidés par les oies. C’est finalement un petit colibri qui réussit l’exploit de récupérer cette plante originelle.

C’est la même narration racontée chez les Nahua de l’État de Guerrero au Mexique. Un jour, un dénommé Saint Pierre se prit d’envie irrésistible, et peu catholique, pour une femme et, durant leur fusion, une goutte de sperme tomba à terre : il en émergea le tabac. Dans le syncrétisme Nahuatl, leur permettant d’échapper aux persécutions des monothéistes, Saint-Pierre est, bien sûr, un avatar de Quetzalcóatl. Les feuilles de tabac séchées et préparées, par les Huichol, avec des cendres sont, ainsi, nommées « San Pedrito ». En Amérique Latine, les Peuples indigènes eurent recours, également, à la couverture de Saint-Pierre pour continuer à utiliser leurs cactus enthéogènes — qu’ils nommaient, traditionnellement, « Wachuma » — qu’ils qualifièrent de « San Pedro ». Il s’agit des espèces de cactus dans le genre Trichocereus — et particulièrement Trichocereus pachanoi.

D’ailleurs, selon le Codex Magliabechiano, Quetzalcóatl est réputé avoir engendré une chauve-souris par le même processus libérateur de sperme. Cette chauve-souris fut, alors, envoyée, par les divinités du panthéon Aztèque, pour aller mordre un morceau de chair de la vulve de la déesse de l’Amour et de la Beauté, Xochiquetzal. De ce morceau de vulve, furent créées les fleurs parfumées. C’est beau… mais que vont dire les féministes et les néo-darwinistes ?

Composants de Nicotiana rustica

Les feuilles de Nicotiana rustica sont couvertes de trichomes abondant en métabolites secondaires telles que la nicotine, la nornicotine, l’anatabine et l’anabasine. De par la haute teneur de ses feuilles en nicotine — à savoir de 5 à 16 % de leur biomasse sèche — Nicotiana rustica est, également, utilisée par la confection de pesticides botaniques, de sulfate de nicotine et d’acide nicotinique. L’acide nicotinique — appelé également niacine — et la nicotinamide correspondent à la Vitamine B3.

Selon l’analyse d’un écotype de Nicotiana rustica réalisée par Marion, vers 1960, la nicotine était distribuée selon les proportions suivantes dans la plante : 5 % dans les fleurs, 18 % dans les tiges, 13 % dans les racines et 64 % dans les feuilles.

Le psychopharmacologue américain, Ronald Keith Siegel, évoque dans son essai de 1972, « On the Use of Tagetes lucida and Nicotiana rustica as a Huichol Smoking Mixture: The Aztec « Yahutli » with Suggestive Hallucinogenic Effects », la découverte d’écotypes de Nicotiana rustica chez les Huichol possédant 18,76 % ± 2,6 % de nicotine. [196]

Une étude de 2011 a analysé l’huile essentielle des fleurs d’un écotype de Nicotiana rustica et a mis en exergue un taux de 26 % de nicotine et de 11 % du sesquiterpène, aromadendrène. [258]

De plus, Nicotiana rustica se caractérise par une très haute teneur d’acide citrique dans ses feuilles : à savoir de 15 à 20 % de leur biomasse sèche.

Nicotiana rustica, tout comme Nicotiana tabacum, contiennent, également, des inhibiteurs des monoamines oxydases — dont des alcaloïdes β-carbolines tels que la norharmane et l’harmane.

Les inhibiteurs des monoamines oxydases empêchent la destruction, par ces enzymes, de substances enthéogéniques — telles que le DMT contenu dans le Yopo ou dans l’Ayahuasca — qui peuvent alors circuler librement et impacter les neurotransmetteurs. Ainsi, selon Stephen Harrod Buhner, dans son ouvrage « Plant Intelligence and the Imaginal Realm » :

« Le DMT est élaboré dans les plantes en utilisant des enzymes pour convertir du tryptophane en tryptamine et en N-méthyltryptamine et finalement en N,N-diméthyltryptamine, le DMT. L’Ayahuasca — qui est de nos jours la préparation de DMT la plus communément utilisée — est une décoction de plantes combinant une espèce contenant du DMT (généralement Psychotria viridis ou Diplopterys cabrerana) et une autre espèce contenant des alcaloïdes β-carbolines (presque toujours Banisteriopsis caapi) qui sont des inhibiteurs des monoamines oxydases. Le DMT est complètement inactif s’il est pris oralement en raison de sa destruction par les enzymes monoamines oxydases présents dans les intestins et dans le foie humains. Les β-carbolines, dans la seconde plante de cette décoction d’Ayahuasca, inhibent les monoamines oxydases permettant ainsi au DMT de pénétrer, dans un état hautement actif, le flux sanguin et le système nerveux ».

La Fonction des Psychotropes dans l’Ecosystème. Stephen Harrod Buhner. Traduction de Xochi. [189]

Selon des recherches récentes, ces deux alcaloïdes (norharmane et harmane) ne compteraient que pour 10 % de l’activité inhibitrice des monoamines oxydases par le tabac. À ce jour, les autres inhibiteurs n’ont pas été découverts. [172] [173] Les β-carbolines possèdent, également, des propriétés anti-dépressives et neuro-protectrices. [174]

Au contraire de Nicotiana tabacum qui accumule le cadmium dans ses feuilles, Nicotiana rustica l’accumule dans ses racines. [138] [139] [169]

Le cadmium est un cancérigène très abondant, à notre époque, dans les fertilisants de synthèse de l’agrochimie ainsi que dans les boues d’épuration — et, donc, dans les sols agricoles. Le tabac à fumer industriel regorge d’autant plus de cadmium qu’il est un bio-accumulateur très puissant — de même que toutes les espèces de Nicotiana. [158]

Usages traditionnels médicinaux de Nicotiana rustica

Tant bien même Nicotiana rustica a été supplantée par Nicotiana tabacum, durant le siècle passé, cette espèce est, encore, cultivée, pour fumer, en Russie, en Amérique du Sud, au Vietnam, en Turquie, en Europe de l’Est, en Afrique… C’est une espèce très résiliente dans de nombreuses conditions pédologiques et atmosphériques.

Par exemple, au Soudan, il existe un tabac à priser — connu sous le nom de « Toombak » dans de nombreux pays africains et orientaux. Il est élaboré à partir de la poudre de Nicotiana rustica fermentée mélangée à une solution aqueuse de bicarbonate de soude. Son taux d’humidité varie entre 6 et 60 % et son taux de nicotine varie entre 8 et 102 mg par gramme de poids sec. Le processus consiste à sécher le tabac en champ, à le laisser fermenter pendant deux semaines (à une température entre 30 et 45 °C), à le sécher pendant deux mois, à le réduire en poudre et à le laisser se bonifier durant une année. Le Toombak est également dénommé « Sauté » et « Sultan El-kaif ». [183] [187]

Dans l’Himalaya, il existe un mélange à fumer dénommé « Khamera ». Selon l’ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants: Ethnopharmacology and Its Applications », de Christian Rätsch, ce mélange contient, en sus de feuilles de Nicotiana rustica, un certain nombre d’espèces telles que Pandanus tectorius (Hala), Delphinium brunonianum (Delphinium à musc), Santalum album (Santal), Zizyphus jujuba (Jujubier), Areca catechu (Palmier à bétel), etc.

En Amérique du Nord, Nicotiana rustica s’est naturalisé à l’est du Canada ainsi qu’aux USA dans une grande partie de la région à l’est du Mississippi, en Oregon et dans le sus-ouest. Le Peuple Algonquin mélangeait Nicotiana rustica avec des Daturas. Le Peuple Paiute mélangeait Nicotiana rustica avec le « Kinni-Kinnick » — un mélange de diverses espèces dont : Garrya elliptica, Arctostaphylos uva-ursi, Chimaphila umbellata, Arenaria sp. Le Peuple Delaware mélangeait Nicotiana rustica avec le Sumac (Rhus glabra).

Le Peuple Shoshone mélangeait, dans la pipe, Nicotiana rustica avec des espèces de Sarrazin sauvage, Eriogonum inflatum ou Eriogonum trichopes.

J’ai rencontré ces Eriogonum dans les déserts de Death Valley. [184] Ils y sont dénommés les Trompettes du Désert et ce sont des curiosités botaniques propres à se faire pâmer les Réchauffistes, les Ecolo-Thermistes et autres Caniculs-Bénis, car les petites trompettes sont des poches contenant du dioxyde de carbone !!!

Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé par les Peuples amérindiens — Apalachee, Cherokee, Iroquois — pour les maux de tête, les crampes et les douleurs aiguës, les piqûres d’insectes, les maux de dents, les morsures de serpents, les troubles digestifs et rénaux, les évanouissements et l’apoplexie, la tuberculose ; pour ses propriétés anthelmintiques, antispasmodiques, analgésiques, cathartiques, diaphorétiques, diurétiques, émétiques, expectorantes ; et comme plante à fumer cérémonielle. Selon les ouvrages d’ethnobotanique : « Plants Used As Curatives by Certain Southeastern Tribes », « Cherokee Plants and Their Uses. A 400 Year History”, “Iroquois Medical Botany”, “Iroquois Foods and Food Preparation”, etc.

Une étude de 2011 a mis en exergue la capacité d’extraits de Nicotiana rustica (et de Luffa aegyptiaca) d’inhiber le venin du serpent venimeux Naja nigricollis, le Cobra cracheur à cou noir. [182]

Selon l’ouvrage, de 1697, d’Agustín de Vetancurt, « Teatro Mexicano: descripción breve de los sucesos ejemplares de la Nueva-España en el Nuevo Mundo Occidental de las Indias », les Indigènes du Mexique consommaient oralement le tabac pour rendre les hommes agiles dans tous les exercices corporels.

Agustín de Vetancurt précisa que, selon les Indigènes, le tabac « soigne tant de choses qu’il fait fuir la mort même ».

Chez les Aztèques, selon l’ouvrage d’Hernandez, Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé pour soigner les ballonnements d’estomac, l’asthme, les troubles utérins, les insomnies, les maux de tête, les inflammations de la rate, les maux de dents, la syphilis, les blessures d’arc et les morsures de serpents.

Selon l’ouvrage « Medicina, salud y nutrición Aztecas » d’Ortiz de Montellano, qui rapporte des écrits de Sahagun, les Aztèques soignaient les maux de tête avec des feuilles fraîches de tabac et une plante sternutatoire, « Ecuxo » (Amphipterygium adstringens) ainsi qu’avec une autre espèce nommée « Zozoyatic » (Schoenocaulon coulteri) — afin de provoquer des saignements de nez libérateurs.

Le tabac est considéré, en Amazonie, comme une plante médicinale maîtresse et comme le principal vecteur de la guérison chez les shamans et guérisseurs. En fait, pour les peuples amazoniens, le tabac est à ce point au cœur de la médecine traditionnelle que le terme employé pour décrire les guérisseurs, dans un certain nombre de langages, est étymologiquement lié aux termes dénommant le tabac.

Par exemple, chez le Peuple Yuracaré, des basses terres boliviennes, le terme « korrë-n-chata » signifie « celui qui consomme le tabac ». Chez les Peuples Ashaninka, du Pérou et du Brésil, et Matsigenka, du sud-est du Pérou, les termes « sheripiari » et « seripigari » signifient « celui qui est intoxiqué par le tabac ».

Dans une étude publiée récemment, à la fin de l’année 2020, dans la Revue « Frontiers in Pharmacology » et intitulée « “Tobacco Is the Chief Medicinal Plant in My Work” : Therapeutic Uses of Tobacco in Peruvian Amazonian Medicine Exemplified by the Work of a Maestro Tabaquero » [175] des chercheurs Suisses ont enquêté auprès d’un maitre Tabaquero Péruvien, Ernesto García Torres, âgé de 51 ans et guérisseur depuis son adolescence — à savoir, depuis 36 années.

Ernesto García Torres a recours au tabac (Nicotiana rustica) pour traiter des pathologies physiques telles que, principalement, les problèmes respiratoires, la sinusite, la goutte, les infections parasitaires des intestins, les infections parasitaires de l’épiderme et l’épilepsie.

« J’utilise un processus de préparation du tabac qui en fait un remède efficace pour les poumons. Préparé d’une autre manière, il peut s’avérer un poison pour les poumons, mais s’il est processé correctement, c’est une médecine qui guérit. Le tabac absorbe le phlegme et l’élimine du système respiratoire ».

Ernesto García Torres considère que le tabac est une substance thérapeutique chaude et qu’il n’est pas adapté pour traiter des conditions de chaleur interne, mais bien plutôt les conditions de froid interne. Par conséquent, par exemple, il prescrit le tabac pour des gaz intestinaux induits par un froid excessif, mais pas pour des inflammations intestinales aiguës.

Dans les traitements qu’il prodigue par la tabac, Ernesto García Torres met en exergue l’interaction permanente entre la sphère somatique et la sphère psychologique. La libération du système respiratoire, ou du tractus intestinal, va permettre de libérer le cerveau induisant, ainsi, un meilleur bien-être et une santé psychologique plus harmonieuse.

« Physiquement, le tabac purifie les intestins des parasites et des énergies négatives, mais, de par la connexion existant entre les intestins et le cerveau, lorsque les intestins sont libérés, il en est de même, pour le cerveau ».

Ce fut exactement le fondement de la Médecine de celui qui fut, en son époque, appelé le second Hahnemann, à savoir Edward Bach (1886-1936), le concepteur des Nosodes intestinaux et du système de soins homéopathiques connu sous le nom de Fleurs de Bach ou d’Élixirs floraux — dont nous fûmes, avec ma compagne et shakta Sofy, les initiateurs en France lorsque nous créâmes le Laboratoire DEVA, en 1986, dans le Vercors [176]. C’est, en effet, la santé des intestins qui détermine la santé psychologique de l’animal humain. Aujourd’hui, une pléthore d’études scientifiques ont mis en exergue la relation intime existant entre la microflore intestinale (ou son absence) avec la santé de la psyché.

Ernesto García Torres décline les bénéfices thérapeutiques du tabac pour les dynamiques psychologiques corrélées à l’attention, aux processus cognitifs, aux humeurs, à l’image de soi-même, aux peurs, aux anxiétés, etc. Selon les auteurs de cette étude :

« Le guérisseur décrit un remède tonique qui cible, spécifiquement, les conditions d’anxiété ou de dépression. Certains cas cliniques peuvent requérir un traitement durant de 3 à 6 mois, mais, généralement, 1 mois de traitement, avec ce remède, est suffisant pour des cas plus légers. Cependant, le Tabaquero explique que le tabac est contre-indiqué pour certains types de patients souffrant de nervosité chronique ou d’épuisement nerveux. De tels patients — même s’ils sont physiquement aptes à recevoir un traitement par le tabac — peuvent psychologiquement réagir à cette plante par de la panique ou une perte de contrôle. Le tabac est, également, contre-indiqué pour des conditions psychotiques sévères ». [175]

En fait, pour Ernesto García Torres, le tabac est, également, contre-indiqué chez les patients faisant preuve de comportements hostiles ou agressifs, ou souffrant de douleurs psychosomatiques, ou sujets à des pathologies induites par un excès de chaleur dans le cerveau — en résumé, chez les patients souffrant de conditions psychiatriques sévères. Par contre, « boire du tabac » peut aider une personne souffrant d’une addiction aux cigarettes ou à l’alcool :

« Lorsqu’une personne boit du tabac plusieurs fois, durant une période étendue de temps, elle va arrêter de fumer ».

Selon Ernesto García Torres, dans sa pratique chamanique, la médecine du tabac est, également, contre-indiquée pour les femmes enceintes ou allaitantes ; pour les patients souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension, de problèmes respiratoires sévères ou de lourdes pathologies hépatiques ; pour les patients traités avec des antibiotiques.

Pour Ernesto García Torres, selon le paradigme traditionnel Amazonien, la Médecine du tabac, en sus de ses propriétés biochimiques, convie ses qualités thérapeutiques au travers de la sphère énergétique et spirituelle.

« Il existe de nombreuses excellentes médecines, mais, en ce qui concerne les problématiques énergétiques, le tabac est suprême… De plus, tous les remèdes de plantes doivent être soufflés avec la fumée du tabac ».

Pour les shamans amazoniens, le tabac est, ainsi, corrélé à un puissant esprit de guérison. Chez de nombreux Peuples amazoniens, le tabac est le Père (de toutes les plantes médicinales) tandis que l’Ayahuasca est la mère (de toutes les plantes médicinales).

Le processus chamanique consistant à souffler la fumée du tabac, sur toutes les parties du corps des patients, n’est pas sans rappeler les pratiques Asiatiques de moxibustion par le biais desquelles les points d’acupuncture sont chauffés grâce à des moxas — confectionnés avec de l’Artemisia argyi, de l’Artemisia vulgaris, ou d’autres plantes médicinales. En effet, l’un des produits de la combustion des moxas est la fumée de moxa qui possède des propriétés antimicrobiennes et dont les applications thérapeutiques ont été validées dans le cas de blessures infectées, de vaginites, de prolapsus utérins, de verrues, de fistules anales, etc. [181]

Ernesto García Torres décrit les effets de la Médecine du tabac quant à leurs interactions entre les sphères somatique, psychologique, énergétique et spirituelle :

« Lorsque le tabac est ingéré, il se connecte à l’estomac, et, de par sa puissance énergétique, se connecte ensuite aux intestins. À partir des intestins, il se connecte au cerveau et au système nerveux et mobilise l’intégralité du système énergétique du corps. C’est au cours de ce processus que les vomissements sont déclenchés… Durant ces phases de vomissements, il ne s’agit pas que de vomir : le patient se libère de ses pathologies physiques, mais aussi — pour ceux qui sont capables de l’appréhender — il se libère de nombreux esprits maléfiques et il purifie l’entièreté de son champ énergétique… Une fois que le patient a vomi, il a libéré son mental, son cœur, ses intestins et l’intégralité de son corps. Il s’agit d’une métamorphose énergétique : la personne se sent plus légère, plus joyeuse, plus calme et faisant l’expérience d’une connexion plus amoureuse avec la Nature ». [175]

Une étude récente, de 2017, portant sur les relations entre le cerveau et les intestins, a mis en exergue que la nicotine affecte, de façon différenciée, les intestins mâles et les intestins femelles — en particulier, en ce qui concerne son impact sur les neurotransmetteurs (glutamate, glycine, GABA), sur la composition de la communauté du microbiome ainsi que sur le métabolome fécal. [188]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée, de plus, sur des pratiques de purges de l’estomac ou des intestins. Ainsi, les vomissements ou les diarrhées ne sont pas des effets indésirables de l’ingestion de plantes médicinales, mais ils constituent une clé essentielle du processus de guérison. Il en est, d’ailleurs, de même, strictement, dans les médecines traditionnelles tibétaine, chinoise, ayurvédique quant à la place prépondérante des plantes purificatrices, émétiques et purgatives.

Une étude espagnole, publiée en 2012, a mis en exergue 191 pratiques dépuratives, ayant recours à 114 différentes espèces végétales, dans les pratiques de guérison des curanderos, et des curanderas, du district de Chazuta au Pérou. Selon les auteurs, ces plantes dépuratives peuvent être considérées comme des « agents stresseurs médicinaux » dans la mesure où les vomissements, qu’ils induisent, activent les processus neuroendocriniens. [185]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée sur les mêmes principes que les Médecines traditionnelles des Mayas, des Aztèques ou encore des Tibétains : à savoir qu’un certain nombre de pathologies sont strictement corrélées à des disharmonies procédant d’un plan énergétique, existentiel et spirituel non matériel…

du moins, dont la matérialité se situe au-delà des conceptions mentales, et des perceptions sensorielles, issues du mariage — contre Nature, stérile et pas très gai — entre le paradigme monothéiste des religions abrahamiques et le paradigme monopolistique de la religion néo-darwiniste.

D’ailleurs, la société humaine est, aujourd’hui, très malade, énergétiquement, existentiellement et spirituellement, suite à la contamination des Peuples planétaires par un virus extra-terrestre génocidaire… qui sévit depuis quelques millénaires. Ainsi que les anciens Instructeurs et Initiés Païens avaient mis en garde, au tournant du premier millénaire : les Archontes de Yahvé/Yaldabaoth sévissent à Jérusalem.

Il est grand Temps que l’intégralité du corps de la société humaine se libère de toutes ses toxines énergétiques générées par des millénaires de religions monothéistes, de collusion victime-perpétrateur, de haine de Soi, de peur de la Nature, de déconnexion d’avec les forces vivantes de la mère animale planétaire.

Il est grand Temps de souffler la fumée du tabac chamanique afin de purifier l’intégralité de l’Atmosphère humaine et afin de convier les puissances authentiquement féminines de la mère — ses Muses, ses Dakinis et ses Grandes Sagesses — à venir participer à ce grand ménage de printemps.

La Chasse aux Prédateurs est ouverte, car le Temps est venu de la Grande Réinitialisation. Non pas la Réinitialisation globaliste et génocidaire du nouveau Santa Klaus (Schwab) du Forum économique mondial… mais la Réinitialisation pour la Vie, la Réinitialisation du Forum Oecuménique des Peuples. Oecuménique dans le sens étymologique de la racine grecque « oecumene », « terre habitée » — de « oikos/oikéô » (maison/habiter) et de « Ge/Gaïa », la Terre.

Usages traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica

« Dans une grande partie du monde des Peuples amérindiens, le tabac était considéré, et il l’est encore, comme l’un des cadeaux spéciaux que les divinités ont offerts à l’Humanité afin de l’aider à passer de “ce” monde au “monde de l’altérité” — celui-là même des divinités. Dans de nombreux cas, cette vision implique l’usage du tabac afin d’accéder, précisément, à certains états mystiques, ou à la transe chamanique extatique, que nous n’associons, communément, qu’avec les hallucinogènes botaniques les mieux connus. Pour ne mentionner qu’un seul exemple provenant du Mexique : non seulement avant la Conquête, mais durant des siècles plus tard, les shamans des communautés aztèques utilisaient le Picietl (Nicotiana rustica) en synergie avec les chants de certains mythes d’origine afin de se repositionner au cœur de ce que nous pourrions appeler un “temps mythique” — un temps où tout était possible — afin d’engager la puissance supra-naturelle, des divinités créatrices, et leur œuvre primordiale dans la restauration de la santé et de l’harmonie du patient. Cet usage du tabac se situe, ainsi, aux antipodes de son usage hédoniste.

Je ne souhaite pas en déduire que le tabac fut, universellement, utilisé pour déclencher des états altérés de conscience. Au contraire, il a été, probablement, au service d’un spectre plus étendu d’objectifs sacrés que toute autre plante originaire du Nouveau-Monde — et l’une de ses fonctions les plus essentielles, et virtuellement les plus universelles, étant en relation avec sa nature de nourriture divine pour les déités, principalement sous la forme de fumée. Il possédait, également, une fonction de soutien indispensable à la guérison chamanique — principalement, comme un fumigant, mais, parfois, aussi, comme une panacée. Néanmoins, il semble qu’il ait existé au moins un élément d’intoxication émergente dans l’acte chamanique de fumer, au sein de nombreuses cultures des Amériques, et une réelle intoxication au tabac au point d’induire une altération radicale de la conscience — une transe psychédélique — qui s’avéra, certainement, d’une importance essentielle dans le complexe extatique du Nouveau Monde. Cet élément, ainsi que ce que nous connaissons, de nos jours, quant à l’activité chimique du tabac, justifie d’assigner le tabac, tout comme les Amérindiens le firent eux-mêmes, à la flore psychédélique. Il existe, cependant, une différence majeure : aucune des plantes, que nous appelons communément hallucinogènes, n’est addictive… alors qu’il se pourrait que le tabac le soit ». Peter Furst. « Hallucinogens and Culture ».

En page 23. Traduction de Xochi.

Christian Ratsch et Claudia Müller-Ebeling, dans leur ouvrage « The Encyclopedia of Aphrodisiacs », évoquent un usage hallucinogène de Nicotiana rustica en synergie avec la Tagète lucide, Tagetes lucida, [170] chez le Peuple Huichol du Mexique :

« Tagetes lucida a été fumé — en tant qu’aphrodisiaque — depuis l’époque coloniale espagnole, soit pure, soit en mélange à fumer. Les sommités fleuries séchées et les feuilles sont fumées dans des cigarettes confectionnées avec des spathes de maïs. Les Huichol de la Sierra Madre appellent Tagetes lucida soit “Tumutsali”, soit “Yauhtli”, et ils fument cette plante soit pure soit en mélange avec l’espèce de tabac, Nicotiana rustica. Ce mélange est souvent utilisé conjointement à l’ingestion de peyotl ou de tesgüino (une bière de maïs confectionnée par les Tarahumaras) ou de nawa (une autre bière) ou de ci (une tequila). Ces mélanges sont supposés induire des hallucinations et peuvent, certainement, potentialiser les effets d’autres stimulants. En tant qu’aphrodisiaque, le yauhtli est mélangé avec le “Sinicuiche” — “l’ouvre soleil” en Nahuatl, à savoir l’espèce Heimia salicifolia. Il est conseillé aux femmes stériles de prendre des bains de Yauhtli avec les espèces Heimia salicifolia, Rosmarinus officinalis et Lavandula angustifolia ».

Aujourd’hui, les Huichol continuent de fumer les feuilles et les fleurs sèches de Tagetes lucida soit par elles-mêmes, soit mélangées avec Nicotiana rustica. Une étude récente, publiée au printemps 2021, fait état de découvertes archéologiques prouvant la présence de Tagetes lucida dans des céramiques Maya, du Yucatan, datant du premier millénaire de notre ère, qui furent utilisées pour conserver du tabac. [186]

En Nahuatl, Tagetes lucida est dénommé « Yauhtli » ou « Tlacopahtli ». Dans la langue ésotérique des shamans nahuas, le Nahuallatolli, il est dénommé « Cozauhqui tlamacazqui » — signifiant le « prêtre jaune ». Le complexe mélangeant le tabac et le Yauhtli est dénommé « Ye-tumutsali ».

Selon la mythologie Huichol, Nicotiana rustica, dénommée « yé » ou « yetl », est une plante du dieu du feu, Tatewari, qui est également le dieu des shamans — et qui était, auparavant, un faucon avant de se transformer en tabac. [159]

Voici ce que narre l’anthropologue Barbara Myerhoff (1935-1985) dans son ouvrage, de 1974, « Peyote Hunt: The Sacred Journey of the Huichol Indians », en page 126, au sujet de Nicotiana rustica, dans la quête du Peyotl par les Huichol :

« Il est sacré et consommé, exclusivement, en cérémonies, lorsque tous les hommes fument à l’unisson. Roulé dans des cigarettes confectionnées avec des enveloppes de maïs, le tabac est amené vers Wirikuta dans des gourdes verruqueuses sacrées (yékwe/Crescentia cujete) portées par les hommes âgés et les peyoteros expérimentés ».

Au Mexique, chez les antiques Mixtèques, le tabac (« yucu ino »), un tapis, et une poterie contenant du chocolat, représentent les symboles du mariage dans leur écriture pictographique. Que vont dire les féministes ? Il s’agit du pictographe « ino dzehua », « tabac et Chocolat ». Le couple Mixtèque est assis sur son tapis et partage d’une coupe de chocolat « fleuri » — car mousseux… de « fleurs de chocolat », « ita dzehua », dans la langue Mixtèque Dzaha Dzaui. Voir le Codex Vindobonensis en page 35.

Au Mexique, dans le Codex Bodley — dénommé, également, Codex Ñuu Tnoo–Ndisi Nuu — en page 39-II, un ambassadeur offre aux parents du jeune marié un collier d’or et une perle de jade entre du tabac moulu et une gousse de fèves de Chocolatl. Chez les Mixtèques, l’expression « yotasindi ino huico », « commander du tabac pour la cérémonie », signifiait organiser une fête.

Au Venezuela, les Peuples Warao mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec la résine, utilisée traditionnellement comme encens, de l’arbre Protium heptaphyllum (qui possède des propriétés analgésiques, antimicrobiennes et anti-inflammatoires) — de la même Famille des Bursacées que l’arbre utilisé, également, comme encens, en particulier durant les cérémonies d’Ayahuasca, et dénommé « Palo Santo », Bursera graveolens.

Tous les shamans de l’Amazonie considèrent Nicotiana rustica comme une plante médicinale et sacrée et ils la dénomment « Mapacho ». De par ses effets hallucinogéniques (psychoactifs ou enthéogéniques), ils l’utilisent pour la guérison, pour la divination et pour les visions — depuis des milliers d’années.

Selon l’ouvrage de Francisco Hernandez « Rerum Medicarum Novae Hispaniae », les Indigènes de Haïti préparaient des morceaux de canne creuse et perforés afin de fumer un mélange contenant Nicotiana rustica, des plantes médicinales, et du Liquidambar styraciflua, pour mieux dormir, soulager les douleurs, calmer les sensations de fatigue et soigner diverses pathologies. Au Mexique, les Aztèques mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec, également, la résine du Liquidambar — « Xochiocotzotl » en Nahuatl — ou bien avec des feuilles d’Ephedra nevadensis.

Il est à noter qu’en Iran et en Irak, les feuilles de Nicotiana rustica sont mélangées avec les cendres d’une autre espèce d’Ephedra — Ephedra pachyclada — et parfumées avec de l’huile de Jasmin.

Selon les recherches de l’ethnologue Lilián González Chévez, aujourd’hui encore, les Nahuas de l’État de Guerrero, au Mexique, ont recours à quelques espèces enthéogéniques dont : « Tenexyetl » (Nicotiana rustica), « Huaxchiquimolin » (Leucaena matudae), « Hueytlacatzintli » (Solandra guerrerensis), « Cecectzin » (Turbina corymbosa), « Rosita » (Cannabis sativa) et « Tlapatzintli » (Datura inoxia ou Brugmansia arborea). [198]

Le terme Nahuatl « Tenexyetl » signifie littéralement « tabac de pierre cendres ». Il est composé de « Te/Tetl » pour pierre, de « nextli » pour semences et de « yetl » pour tabac.

Chez les Mixtèques, Cihuacoatl, la Femme-Serpent, la Déesse de la Voie Lactée, est également l’esprit du tabac hallucinogène, le Picietl — Nicotiana rustica.

Dans le langage occulte des shamans Nahua (le « Nahuallatolli ») et selon ses expressions (les « Nahualtocaitl »), le tabac hallucinogène est appelé « le Guide et le Maître de toutes choses », « l’Esprit vert aux larges feuilles ». Il est, également, dénommé « Yetzintli » (le Vénérable tabac), « Xiuhpapatlantzin » (Les Vénérables Feuilles Volantes), « Xoxouhqui cihuatl » (la Femme de Couleur Vert Sombre, « Nonan, nota » (Ma mère, mon Père), « Tlazotli » (Le Précieux), « Chicnauh tlatetzotzonalli » (celui qui est frappé neuf fois), « Chicnauh tlatlamatellolli » (celui qui est déchiqueté neuf fois dans les mains), « Citlalcueye iconeuh » (le Fils de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye ipiltzin » (l’Enfant Vénérable de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye itlachihual » — à savoir le fils de Cihuacoatl, la Déesse de la Voie Lactée.

José de Acosta, dans son ouvrage de 1590, intitulé « Historia natural y moral de las Indias », évoque l’utilisation d’un baume/boisson, par les shamans indigènes — afin de « se transformer en sorciers et de communiquer avec le Diable », en personne. Ce baume — dénommé « Teotlacualli » signifiant « nourriture divine » — était confectionné à partir de cendres d’insectes et d’animaux venimeux (araignées, scorpions, geckos, vipères) mélangées avec beaucoup de tabac (Nicotiana rustica) et de semences moulues d’Ololiuhqui (Turbina corymbosa). [161]

La statue de Xochipelli — ou Xochipilli — qui se trouve, aujourd’hui, au Musée National d’Anthropologie de Mexico, présente la « guirlande magique » — pour emprunter une expression du Parzival de Wolfram von Eschenbach [180] des principales substances enthéogéniques utilisées dans le chamanisme des peuples méso-américains. Il s’agit des espèces suivantes : Nicotiana rustica, Turbina corymbosa/Ipomoea tricolor, Psilocybe aztecorum, Heimia salicifolia et Quararibea funebris. [190]

Selon Christian Ratsch, dans son ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants », en page 378 :

« De nombreux shamans acquièrent leur capacité de voyager dans d’autres réalités grâce à l’aide du tabac. Ils apprennent à entrer dans “la maison du tabac”, à utiliser la fumée de tabac pour monter aux cieux et à communiquer avec les esprits de la plante du tabac — qui apparaissent souvent sous la forme de serpents. Lorsqu’ils réalisent des guérisons, les shamans soufflent, souvent, de la fumée sur le corps des patients afin de les libérer de l’emprise des esprits de la maladie ou bien de les en protéger. Pour les shamans initiés, la fumée du tabac constitue une porte vers l’autre monde, le monde des visions, le monde au-delà du temps et de l’espace ».

Chez le Peuple Kariña, au Venezuela, du jus de tabac mélangé à du jus de gingembre est déposé dans les yeux des apprentis shamans afin de leur ouvrir la vision nocturne et afin de les éveiller à la vision de l’autre monde — le monde du Nagual.

Selon Johannes Wilbert, dans son ouvrage de 1987, « Tobacco and Shamanism in South America », en page 378 :

« La relation intime existant entre le shaman et le jaguar est clairement mise en exergue dans le paradigme conceptuel et les croyances des Campa. Afin de devenir l’un de leurs jaguars-shamans, un novice doit ingérer une dose initiale de purée de tabac et apprendre le chant du tabac. Lorsque le tabac “atteint son cœur”, il reçoit une vision et rencontre l’Esprit de la vieille femme tabac auquel il demande une de ses filles. Des animaux vont, alors, lui apparaître, sous forme humaine, en prétendant être la fille-jaguar qu’il a demandée. Mais, s’il veut devenir un vrai jaguar-shaman et un guérisseur, il doit percevoir l’imposture et laisser passer tous les animaux déguisés jusqu’à ce qu’il entende un jaguar rugir dans la nuit sombre de la forêt. Il s’agit de la fille de la vieille femme qu’il doit aller rencontrer dans la forêt. Le jaguar attaque alors le novice qu’il déchiquette totalement. Si le jeune homme supporte l’épreuve sans fuir, son corps va redevenir entier et son tourmenteur jaguar va alors se transformer en une belle jeune femme ».

Traduction de Xochi.

Selon l’ouvrage de Fructuoso Irigoyen-Rascon (2015) « Tarahumara Medicine », en page 264 :

« Les Tarahumaras portent une très haute estime au tabac en tant que remède pour les morsures de serpents. Ils recommandent que tout un chacun puisse avoir, dans ses poches, du tabac — Wipa ou Wipaka. Certains affirment que les serpents à sonnettes vont pleurer, révélant ainsi leur présence, lorsqu’ils sentent le parfum du tabac. Lorsqu’un crotale mord une personne, de la fumée de tabac est, ainsi, soufflée sur la morsure. Robert Bye rapporte, également, que des feuilles de Nicotiana rustica sont utilisées en cataplasme sur les morsures d’autres animaux venimeux ».

Selon Robert Bye, dans son essai — paru en 1979, dans le Journal of Ethnopharmacology — intitulé « Hallucinogenic Plants of the Tarahumara », les Tarahumara utilisent, principalement, médicinalement, Nicotiana rustica pour soigner les maux de tête et les morsures d’animaux. Chez les Tarahumara, le tabac est considéré comme ayant des propriétés magiques et il est utilisé pour purifier les humains, les animaux et les champs. D’un point de vue magique et chamanique, le tabac est considéré comme second après « jíkuri », le Peyotl (Lophophora williamsii) et comme plus puissant que « Debuka », le Datura inoxia. [199] Les Tarahumaras fument, également, sur mode cérémoniel, l’espèce Nicotiana obtusifolia/Nicotiana trigonophylla — une espèce également fumée par le Peuple Hopi dans le sud-ouest des USA.

Les shamans Tarahumara mélangent le tabac avec du sang séché de « sope-chi » (une chauve-souris) avec la viande séchée de la « muri » (une tortue) afin de conférer des protections à l’encontre de la sorcellerie maléfique.

Les Qualités médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica dans la Forêt Amazonienne

Tout comme pour certaines thérapies impliquant l’Ayahuasca, les divers mélanges de rapé ou bien le Yopo (Anadenanthera peregrina), le secret est, en effet, de vomir.

Si je puis amener quelques témoignages personnels. Depuis une douzaine d’années, je consomme libéralement cette plante qui fait chanter les neurones — le Cannabis — et qui les éveille aux inspirations des Muses et Dakinis — lorsqu’affinités prévalentes. Je peux témoigner avoir stoppé l’usage de la vaporisation de Cannabis par trois fois depuis 2009 — en particulier lorsque cet usage se déployait du matin jusqu’au soir, et du soir au matin ! À savoir, par deux fois, suite à des cérémonies d’Ayahuasca (accompagnées de rapé) — qui durèrent deux nuits consécutives, avec moult vomissements durant les montées de MahaKunda — et une fois à la suite d’une prise de Yopo, durant dix minutes, où je vomis pendant plusieurs heures. En ce qui me concerne, du moins, l’arrêt du Cannabis est instantané et dénué, strictement, de symptômes de décrochage.

La composition des rapés de l’Amérique du Sud varie en fonction des Tribus Amazoniennes qui les élaborent. En fait, en fonction des affinités personnelles, ou des diverses traditions chamaniques Amazoniennes, le rapé peut contenir une pléthore de substances diverses.

Par exemple, le Peuple Apurinã est réputé pour préparer des rapés, exempts de tabac, et de couleur vert pomme — et très éveilleurs. La composition de leurs rapés est restée secrète.

Quant au Peuple Huni Kui (Kaxinawá), ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des cendres de l’arbuste Murici (Byrsonima crassifolia) de la Famille des Malpighiacées ou des semences du Cumaru de Cheiro (Amburana cearensis) de la Famille des Fabacées.

Durant certaines périodes de ma vie, j’ai pu bénéficier de l’usage de rapé et je peux, également, témoigner avoir stoppé cet usage sans symptômes de décrochage malgré le fait que ces rapés soient, principalement, à base de tabac — Nicotiana rustica.

Quant au Peuple Kuntanawa, ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des plantes médicinales telles que Chamba (Campomanesia lineatifolia) de la Famille des Myrtacées, ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées ou encore le Tsunu (Platycyamus regnellii) de la Famille des Fabacées.

Quant au Peuple Nukini, ils confectionnent un rapé, à base de tabac, réputé pour convier des énergies féminines puissantes, car les plantes médicinales qu’il contient sont exclusivement collectées par les femmes. Ce sont le Parica (Shizolobium amazonicum) de la Famille des Fabacées, la Catinga de mulata (Tanacetum vulgare) de la Famille des Astéracées ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées.

L’anthropologue suédois Henry Wassén (1908-1996), dans son essai intitulé « Anthropological Survey of the Use of South American Snuffs », donne une liste très partielle de quelques espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus du tabac. Ce sont : Nux moschata (Noix de muscade), Anadenanthera peregrina (Yopo), Anadenanthera colubrina (Yopo) Virola calophylla, Dianthera pectoralis, Chloroleucon tortum, Brugmansia candida.

Selon Wassén, d’ailleurs, le nom vernaculaire, chez le Peuple Kamsa, du Brugmansia candida signifie « l’intoxiquant du Jaguar » ou « la langue du Jaguar ».

Le célèbre ethnobotaniste de l’Université d’Harvard, Richard Evans Schultes (1915-2001), dans son essai intitulé « The Botanical Origins of South American Snuffs », décline, également, une liste d’espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus de Nicotiana tabacum et de Nicotiana rustica. Ce sont : Theobroma subincanum (un Chocolat sauvage) , Cecropia sp., Virola calophylla, Virola calophylloidea, Virola elongata, Maquira sclerophylla, Dianthera pectoralis, Mendoncia aspera — et Erythroxylum coca (la Coca).

La botaniste et poète, Siri von Reis Althshul, a étudié les rapés Amazoniens connus sous le nom de « Vilca » ou « Wilca ». Ces rapés sont utilisés soit comme purgatif, soit comme ingrédient de la Chicha (la bière de maïs fermenté en Amérique du sud). Ils sont principalement préparés à partir des espèces Anadenanthera peregrina et Anadenanthera colubrina. Ils contiennent, également, les espèces suivantes : Banisteriopsis leiocarpa, Virola sebifera, Baccharis floribunda, Anadenanthera sp., Ipomoea sp., Calliandra calothyrsus, Leucaena guatemalensis.

Il est à noter que l’espèce Dianthera pectoralis (anciennement Justicia pectoralis) constitue l’un des composants majeurs dans ces rapés Amazoniens. Dianthera pectoralis est une plante médicinale très prisée dans les Amériques latines — en particulier par les femmes. Elle possède des propriétés sédatives, broncho-dilatatrices et anti-inflammatoires. Elle est, ainsi, utilisée pour traiter les problèmes respiratoires, l’asthme, les douleurs menstruelles, le diabète, les anxiétés, les symptômes de la ménopause, les problèmes de la prostate. Elle possède, également, des propriétés antibactériennes (à l’encontre de Acinetobacter baumannii et Klebsiella pneumoniae) et des propriétés insecticides (à l’encontre du moustique Aedes aegypti).

Une étude intitulée « COVID-19 : Is There Evidence for the Use of Herbal Medicines as Adjuvant Symptomatic Therapy? » [191] publiée, en août 2020, dans la revue Frontiers in Pharmacology — propose une palette de Plantes médicinales maîtresses pour tous ceux qui préfèrent les remèdes de la Nature afin de se soigner des symptômes des grippes, grippettes, et autres Covidettes, incluant Dianthera pectoralis… en sus de Sambucus nigra (Sureau), Althea officinalis (Guimauve), Glycyrrhiza glabra (Réglisse), Zingiber officinale (Gingembre), Commiphora molmol (Myrrhe), Pelargonium sidoides, Echinacea angustifolia, etc..

Je peux témoigner de mon utilisation, depuis plusieurs années, des racines de Pelargonium sidoides dénommé « Umckaloabo » [200] qui est originaire d’Afrique du Sud et que j’ai cultivée dans mon jardin dans le sud désertique de l’Oregon. C’est une plante souveraine dans le traitement de toutes les affections respiratoires. Cette plante médicinale maîtresse fut introduite en Europe, vers la fin du 19e siècle, par un mécanicien anglais Charles Henry Stevens qui, en 1897, fut guéri de sa tuberculose, lors d’un voyage en Afrique du Sud, par un guérisseur Zulu. Subséquemment, il commercialisa ce remède qu’il dénomma « Stevens’ Consumption Cure » et qui devint très réputé pour soigner la Tuberculose. [197] Le médecin français, Adrien Séchehaye, soigna 800 patients de la Tuberculose grâce à ce remède entre 1920 et 1930. En 1929, il publia un ouvrage intitulé « Le traitement de la tuberculose pulmonaire et chirurgicale par l’Umckaloabo ». Pelargonium sidoides est une plante médicinale interdite en France, par la Mafia Pharmacratique, mais elle est autorisée en Allemagne. [193]

Nicotiana tabacum

Émergence de Nicotiana tabacum

Nicotiana tabacum fait partie de la section « Nicotiana » au sein du genre Nicotiana. Ses fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche. En fonction des variétés, la taille de la plante peut varier de 50 cm à plus de 2 mètres. En fonction des variétés, la taille des feuilles peut, quasiment, atteindre 90 cm de longueur.

J’ai du Bon tabac dans ma Tabatière — qui chez les Peuples amérindiens s’appelle « la Demeure du tabac ».

L’origine du tabac cultivé — à savoir de Nicotiana tabacum — est auréolée de profonds mystères : les néo-darwinistes en avalent leur chapeau de prestidigitateurs d’Évolution aléatoire, aveugle, hasardée, inconsciente et non intentionnée.

Les deux principales espèces de Tabacs cultivés commercialement (Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica) ainsi que plusieurs autres espèces sont des hybrides amphidiploïdes (allotétraploïdes) — à savoir qu’ils possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents.

En effet, si certains historiens font remonter l’origine de Nicotiana tabacum à 6000/10000 années, les phylogénéticiens estiment que « le processus de spéciation » de Nicotiana tabacum, à savoir son arrivée au cœur de la Biosphère Gaïenne, remonterait à une période beaucoup plus lointaine — mais à moins d’un million d’années, nonobstant !

En fait, l’événement de polyploïdisation — si l’on peut se permettre l’usage de termes quasi imprononçables — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif, se serait manifesté il y a environ 200 000 à 600 000 années pour ce qui concerne les espèces amphidiploïdes Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum et Nicotiana arentsii. [179] Quant à Nicotiana arentsii, cette espèce serait issue d’une hybridation impliquant Nicotiana wigandioides et Nicotiana undulata. [177] [178]

Selon cette même horloge moléculaire, la section Suaveolentes — dissidente, car Australasienne — aurait bénéficié d’un tel événement de polyploïdisation, il y a environ 5 à 10 millions d’années.

Ces phylogénéticiens (dont Jack Okamuro et Robert Goldberg, en 1985) considèrent, ainsi, que Nicotiana tabacum serait le fruit d’une hybridation entre, d’une part, Nicotiana sylvestris et d’autre part, Nicotiana tomentosiformis ou Nicotiana otophora — ou leur ancêtre commun ou un hybride de ces deux espèces appartenant à la Section Tomentosae. [21]

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome du tabac cultivé, Nicotiana sylvestris serait présent à hauteur de 40,3 % et Nicotiana tomentosiformis serait présent à hauteur de 59,7 %. [144] Qui plus est, Nicotiana sylvestris serait l’espèce « maternelle » et Nicotiana tomentosiformis serait l’espèce « paternelle ». Les Botanistes n’ont pas encore subi le formatage vertueux du nouveau langage inclusif.

Ainsi, selon le phylogénéticien Lewis Ramsey, de l’Université de Caroline Du Nord :

« Les accessions courantes des espèces génitrices probables de Nicotiana tabacum accumulent de la nornicotine, au lieu de la nicotine, en tant qu’alcaloïde majeur dans leurs feuilles sénescentes. Cette accumulation est le fruit d’un processus de conversion biochimique contrôlé, largement, par un seul gène dominant — qui est présent dans chacun des génomes des ancêtres de Nicotiana tabacum. De plus, les amphidiploïdes synthétiques — Nicotiana sylvestris x Nicotiana tomentosiformis ainsi que Nicotiana sylvestris x Nicotiana otophora — convertissent, également, la nornicotine en nicotine. Ainsi, les populations initiales de Nicotiana tabacum doivent avoir, aussi, probablement, accumulé de fortes teneurs en nornicotine. Cependant, quasiment toutes les accessions de Nicotiana tabacum collectionnées, de par le monde, dans les décennies 1930 et 1940, accumulent la nicotine en tant qu’alcaloïde majeur. Il est, donc, tentant de spéculer que des Indigènes, dans le passé, firent preuve de discrimination en sélectionnant des populations de Nicotiana tabacum chez lesquelles le processus physiologique de conversion de la nornicotine a été discontinué au niveau du contrôle génétique ». [15]

Traduction et soulignement de Xochi.

Doit-on comprendre que le phylogénéticien Lewis Ramsey soit tenté de suggérer que certains individus, des Peuples Premiers de l’Amérique latine, auraient eu la capacité de discriminer en repérant le gène dominant contrôlant la conversion de la nornicotine en nicotine chez les ancêtres putatifs du tabac cultivé ?

Par quel moyen ? De par la même capacité visionnaire avec laquelle les Ayahuasqueros affirment pouvoir observer — grâce à l’Ayahuasca — le niveau biomoléculaire des plantes médicinales au cœur de leurs forêts tropicales de l’Amazonie ? Et quelle est l’amplitude de temps ancien évoqué ? S’agit-il d’Indigènes Tabaqueros vivant il y a des milliers d’années, des dizaines de milliers d’années… ou bien quelques millions d’années ?

Au sujet de la « domestication » du tabac… puis-je réitérer ce que j’évoquais, en 2019, dans mon Canto en hommage à Maurice Chaudière : [22] Au-delà des processus de co-apprivoisement de l’agri/culture, qu’en est-il, réellement, des origines de toutes les espèces alimentaires domestiquées ? En effet, aujourd’hui, personne ne connaît, véritablement, l’ancêtre du maïs, ou, du moins, cette passation de pouvoir — miraculeusement invoquée par les phylogénéticiens — entre les genres botaniques Teosinte et Zea ; aujourd’hui, personne ne peut, encore, expliquer comment la domestication, prétendument humaine, a généré, d’une carotte sauvage, la carotte de Colmar ou celle de Guérande. Car si nous savions l’expliquer, pourquoi ne pourrions-nous, donc, pas le re/susciter ?

De fait, les théories officielles concernant les origines de l’agriculture, et de l’élevage, sont tout aussi farfelues que toutes les autres fadaises issues de la même hallucination collective sur modes néo-darwinistes. Il en est de l’oca, du maïs ou de la carotte — et de toutes les espèces alimentaires cultivées par les animaux humains — comme de la biodiversité de l’Explosion cambrienne : les ancêtres font défaut ou les phases intermédiaires sont inexistantes.

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé ait « émergé », un jour — sous forme d’explosion — tout comme ont émergé, un jour, les Baleines, les Tortues, les Trilobites ? Se pourrait-il, donc, que l’Explosion du tabac cultivé soit à l’image de l’Explosion cambrienne, de l’Explosion d’Avallon, de l’Explosion des Angiospermes, de l’Explosion des Trilobites ?… ainsi que je l’ai, extensivement, évoqué dans mon Canto de 67 pages : « L’Hallucination Collective Néo-Darwiniste dans l’Oeil du Cyclone de la “Dé/Sélection Gaïenne” — au Plaisir de la Survie des Peuples ». [108]

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé soit le sujet d’un « Dessein Intelligent et Ingénieux » ? Et pour quels motifs si ce ne sont le bien-être, la médecine et les états de transe visionnaire ?

D’ailleurs, certains chercheurs grognons émettent des doutes quant au fait que les complexes de remèdes des Peuples amazoniens soient « traditionnels » alors que, par exemple, ils mélangent de la Noix de muscade (originaire d’Indonésie) avec du tabac ou d’autres plantes médicinales ou enthéogéniques. Rappelons, donc, que l’Université de Cambridge, en décembre 2016, a communiqué sur la publication des recherches officielles d’archéologues de l’Inde qui affirment qu’au moins 85 espèces agricoles, originaires des Amériques, sont cultivées en Inde depuis une période antérieure au 8e siècle. [201]

Il est assez logique, et fertile, d’imaginer que si 85 espèces agricoles sont parvenues des Amériques en Inde et en Asie, il y a deux ou trois mille années, il serait strictement étonnant que des espèces asiatiques n’aient pas été apportées dans les Amériques — durant les mêmes voyages transocéaniques par bateaux ou durant un passage, hypothétique, du Détroit de Béring par des peuples eurasiatiques qui profitaient d’un moment d’accalmie et de réchauffement planétaire naturel et non anthropique.

Ce processus s’appelle « l’échange » et il constitue le fondement du mutualisme qui caractérise les relations humaines — ainsi que tout le tissu de Vie de la Biosphère.

Ainsi, aujourd’hui, qui pourrait affirmer depuis quand le cannabis asiatique a été cultivé au Mexique ou en Colombie ? D’autant plus qu’il est très clair que les premiers explorateurs ont affirmé que les Peuples de l’actuel Canada, par exemple, le cultivaient au moins pour des propos de tissage et de confection de vêtements — bien avant l’arrivée des premiers colons au 16e siècle. [202]

De plus, quid des révélations de l’historien et ethnologue, William Henry Holmes (1846 -1933), du Smithsonian Institute, concernant sa découverte de Cannabis datant de plus de deux millénaires en Amérique du Nord ? En effet, en 1891, William Henry Holmes, dans ses études de l’art textile préhistorique à l’est des USA, découvrit des centaines de pipes en argile, au Death Mask Mound des Bâtisseurs de Tumulus de la dénommée Culture Hopewell — dans l’actuel Ohio. Ces pipes contenaient des vestiges de Cannabis et étaient enveloppées dans des tissus de chanvre. Elles furent datées à — 200/ — 500 ans avant EC. [205] [206]

De plus quid de l’Optimum climatique médiéval — à savoir le Réchauffement atmosphérique non anthropique, de l’an 900 à l’an 1300 — lorsque les Vikings étaient les animateurs de l’Europe du Nord sur des mers glaciales… dénuées de glaces ? Quid de leur « découverte » de l’Amérique du Nord vers les années 950/1000 ? Faut-il rappeler que leurs voiles et leurs cordages étaient confectionnés avec du Cannabis/Chanvre ?

De plus, pour surfer sur la vague des voyages navals intercontinentaux, et des échanges de plantes médicinales ou agricoles maîtresses, quid de la découverte de Coca (Erythroxylum coca) et de tabac dans des momies égyptiennes datant de milliers d’années ? [236]

Aux origines historiques du tabac médicinal

C’est le 15 octobre 1492 que Christophe Colomb — le navigateur et grand fabulateur devant l’Éternel — découvrit non pas l’Amérique, mais l’existence du tabac lorsqu’un canoë passa, près de son navire, transportant des feuilles de cette espèce alors inconnue en Europe.

La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb est une gigantesque farce — au même titre que le Coque/Vide19, que le Réchauffement atmosphérique anthropique au dioxyde de carbone… ou que l’histoire officielle des trois dernières guerres franco-allemandes. C’est, en effet, durant le Réchauffement atmosphérique naturel, et non anthropique, de l’Époque médiévale (entre 900 et 1300) que les Vikings arrivèrent sur la côte est de l’Amérique du Nord.

Un peu plus tard, en novembre 1492, deux marins de son équipage — Luis de Torrès et Rodrigo de Jerez — observèrent que les Indigènes, de ce qui est maintenant l’île de Cuba, transportaient des torches brûlantes, contenant du tabac, pour chasser les maladies et la fatigue :

« Nous observâmes avec inquiétude ce qui nous a semblé être un sacrifice rituel par le feu, car nombre de ces indigènes portaient à leur bouche des tubes ou des cylindres se consumant à leur extrémité et ils les suçaient, des tubes à travers lesquels ils aspiraient de la fumée, et de leur apparent confort nous en déduisons qu’il doit s’agir d’un rituel important dont ils semblent éprouver une satisfaction des plus grandes. Nous vîmes même d’ailleurs ces indigènes s’offrir les uns aux autres ces tubes étranges et les allumer ».

Rodrigo de Jerez, de retour dans son village en Espagne, Ayamonte, pratiqua, lui-même, la coutume de fumer le tabac. Il fut alors enfermé, dans les prisons de la Sainte Inquisition, pour péché de sorcellerie (à savoir, pour exhalation diabolique de fumée par la bouche), pendant sept années.

À cette époque, le tabac était dénommé, dans divers langages, « quauhyetl », « petun », « betum », « cogioba », « cohobba », « picietl », « yietl »… et il était fumé avec des pipes dénommées « tabaco » ou « tavaco ».

Le terme « petun » est, d’ailleurs, à l’origine du nom du genre « Petunia » — dans la même Famille des Solanacées — car le tabac est dénommé « petun » et « petuma » en Tupi et « peti » en Guarani. [12] Les Pétunias sont, également, des espèces possédant des propriétés médicinales — entre autres, de par la présence de peptides antimicrobiens. [10]

Les explorateurs Pedro Alonso Niño, Cristóbal de la Guerra et Amerigo Vespucci évoquèrent, aux Caraïbes et au Venezuela, vers 1500, l’usage du tabac — sans doute mélangé avec de la chaux ou de la craie — sous forme d’une poudre pour se nettoyer les dents.

Cette pratique perdure en Inde : la poudre dénommée « Mishri » ou « Masheri » contient du tabac et est utilisée pour l’hygiène dentaire. De plus, en Inde, de nombreux dentifrices (dant manjan) contiennent du tabac. [13] Chez les femmes, la prise de tabac est sous la forme de poudre de dentifrice pour 41 % d’entre elles. Chez les hommes, la prise de tabac est sous la forme de Chaini Khaini (poudre de tabac humide dénommée « snus ») pour 57 % d’entre eux et sous la forme de poudre de dentifrice, pour 8 % d’entre eux. [19] Ces dentifrices au tabac, ainsi que le Chaini Khaini contiennent, généralement, de très hauts niveaux de nicotine et de nitrosamines. [9]

Le taux de cancer de la cavité buccale, en Inde, est l’un des plus élevés au monde. Dans ce pays, 65 % des cancers, chez les hommes, et 33 % des cancers, chez les femmes, seraient corrélés à l’usage du tabac. La question se pose, une nouvelle fois, de savoir si l’incidence du tabac quant à l’émergence de cancers (si tant est que certaines hypothèses soient valides) serait identique si le tabac était cultivé selon des méthodes totalement respectueuses de l’environnement et de la santé humaine — et si le tabac n’était pas mélangé à de multiples additifs.

C’est, également, vers 1500, que le concept de tabac, comme panacée universelle, commença à prévaloir. L’explorateur portugais Pedro Alvarez Cabral rapporta l’usage du tabac au Brésil pour soigner les polypes, les abcès, les ulcères, les fistules, et de nombreuses autres pathologies.

À l’époque, le tabac était qualifié de « Remède de Dieu » et de « Plante Sacrée ».

Vers 1523/1524, lorsque l’explorateur italien Giovanni da Verrazano passa deux semaines, dans la baie de Narragansett (dans le présent Rhode Island), il commenta l’usage thérapeutique du tabac au roi François 1er, son sponsor : « Les Indiens vivent une longue vie, ils sont rarement malades et lorsqu’ils souffrent d’une blessure, ils se la soignent par le feu ».

En 1934, le chirurgien mexicain, Fernando Ocaranza Carmona (1876-1965) résuma les propriétés médicinales du tabac — dans le Mexique d’avant 1519 — comme étant narcotiques, analgésiques, émollientes et antidiarrhéiques. Il précisa, également, que les feuilles de tabac, en application externe, étaient utilisées pour soigner les douleurs, les blessures et les brûlures.

En 1529, le missionnaire espagnol Bernardino de Sahagún arriva au Mexique et commença à collecter des informations, auprès de quatre médecins nahuas, de la région de Tilaltelulco, sur l’usage du tabac médicinal — qu’il nomma « Picietl » et « Yietl ». Il rapporta que le fait de respirer le parfum de feuilles vertes et fraîches de tabac permettait de soulager les maux de tête persistants et que des feuilles, ou de la poudre, appliquées dans la bouche soignaient les cathares et les refroidissements.

C’est en 1535 que le terme « tabaco » apparut, pour la première fois imprimé, dans l’ouvrage « La Historia general de las Indias », de Gonzalo Fernandez de Oviedo — qui y indiqua, également, que les Espagnols commençaient à avoir recours au tabac pour traiter leur syphilis.

Dans le récit de son second voyage intitulé « Bref récit et succincte narration de la navigation faite en 1535 et 1536 par le capitaine Jacques Cartier aux îles de Canada, Hochelaga, Saguenay et autres » [40], Jacques Cartier y décrit comment les Indigènes fumaient du tabac dans des pipes pour se garder en bonne santé et au chaud. Cartier précisa que jamais les Indigènes ne se séparaient de leur tabac, ou de leur pipe, en voyage. Cet ouvrage fut, ainsi, le premier récit imprimé rapportant l’usage — dans les Amériques — de la pipe médicinale pour inhaler du tabac.

C’est également vers cette époque que l’ouvrage de Bartolomé de las Casas (1484-1566) intitulé « Historia de las Indias » fut rédigé, à savoir entre entre 1527 et 1559 — et il ne fut publié, pour la première fois, qu’en 1875 en Espagne. Bartolomé de las Casas arriva en Amérique en 1502 et consacra sa vie à défendre les Indigènes à l’encontre de leur extermination religieuse. Voici ce qu’il écrivit au sujet du tabac dans son ouvrage :

« Ce sont des herbes sèches, enveloppées dans une certaine feuille, sèche aussi, en forme de ces pétards en papier que font les garçons à la Pentecôte. Allumés par un bout ou par l’autre, ils le sucent ou l’aspirent ou reçoivent avec leur respiration vers l’intérieur cette fumée, dont ils s’endorment la chair et s’enivrent presque. Ainsi ils disent qu’ils ne sentent pas la fatigue. Ces pétards, ou n’importe comment que nous les appelions, ils les nomment tabacs ».

L’historien espagnol, Antonio de Herrera y Tordisillas, vécut dans la région de Tabasco, au Mexique, de 1601 à 1605, et écrivit au sujet du tabac :

« Dans ce pays, le tabac soigne les douleurs provoquées par les refroidissements ; lorsqu’il est fumé, il est bénéfique à l’encontre des refroidissements, de la toux et de l’asthme ; les Indiens et les Noirs l’utilisent en poudre, dans leur bouche, afin de s’endormir et de ne ressentir aucune douleur ».

Entre 1537 et 1539, ce furent 14 ouvrages, publiés en Europe (et un au Mexique), qui mentionnèrent l’usage médicinal du tabac. Ils furent rédigés en huit langages par des explorateurs, des historiens, des médecins, des missionnaires et des botanistes. Les auteurs mentionnèrent, alors, 19 pathologies soignées par le tabac médicinal.

C’est à cette époque que l’un de ces auteurs, jésuite de profession, affirma, même, que le tabac était le Remède de Dieu ! La Sainte Inquisition arrêta, alors, de persécuter les fumeurs de tabac et continua de vaquer à ses occupations et persécutions quotidiennes : à savoir, le massacre des sages-femmes, des guérisseuses, des thérapeutes, des sorciers et des sorcières, des shamans… et autres dissidents et hérétiques. La Sainte Inquisition retourna vers ses fumées privilégiées émanant des bûchers de la Rédemption.

Vers 1560, Jean Nicot, l’ambassadeur de France au Portugal, découvrit le tabac et en fit pousser dans son jardin de l’ambassade. L’un de ses serviteurs souffrait d’un furoncle — un Noli-me-tangere — sur le visage qui disparut intégralement lorsqu’il lui conseilla d’appliquer du jus de tabac, durant une dizaine de jours. Il guérit, par le même processus, en une dizaine de jours, le père de l’un de ses serviteurs qui souffrait, depuis deux années, d’une jambe totalement ulcérée. Il soigna, de même, une femme qui souffrait d’une teigne lui couvrant le visage. Enthousiasmé par ces guérisons, il envoya des graines de tabac à la cour royale française — à Catherine de Médicis qui souffrait de migraines chroniques.

En fait, dès 1507, un ouvrage en Latin, qui portait le titre « Cosmographiae introductio », fut imprimé — à Saint-Dié dans les Vosges — par le chanoine Vautrin Lud. Cet ouvrage présentait les lettres d’Amerigo Vespucci qui contenaient ses observations sur les pratiques de consommation de tabac qu’il avait observées durant ces quatre voyages dans les Amériques. Cosmographiae introductio fut publié en préambule du planisphère de Martin Waldsee Müller (le cartographe du Gymnasium Vosagense) qui proposa, pour la première fois, le nom « Ameriga » — en hommage à Amerigo Vespucci — pour le continent colonisé par les marchands européens, et persécuté par les monothéistes, sous la houlette de Christophe Colomb.

Voici ce que Jean Nicot écrivit au Cardinal de Lorraine, son protecteur :

« J’ai recouvré d’une herbe d’Inde de merveilleuse et expérimentée propriété contre le noli me tangere [dermatose prurigineuse qu’il ne fallait pas gratter] et les fistules déplorées comme irrémédiables par les médecins et de prompt et singulier remède aux nausées. Sitôt qu’elle aura donné sa graine, j’en enverrai à votre jardinier et de la plante même dedans un baril avec une introduction pour la replanter et entretenir ».

Sa générosité, dans la distribution de semences de tabac, lui valut la réputation « d’Ambassadeur du tabac ». Il est, ainsi, réputé comme ayant introduit le tabac en France — qu’il nomma « Nicotiane », dans son ouvrage « Commentaires de la Langue française ».

C’est pour rendre hommage à Jean Nicot que le genre botanique Nicotiana a été ainsi nommé par un médecin et botaniste Allemand, Adam Lonitzer en 1582 — dans son ouvrage « Kraüterbuch ». C’est le botaniste français, Jacques D’Aléchamps, qui nomma cette plante Nicotiana tabacum, en 1586, dans son ouvrage « Histoire Générale des Plantes » — et qui en fit une ample promotion, car il le considérait comme une panacée universelle.

En vérité, il semblerait que celui qui introduisit le tabac en France fut l’explorateur et moine Franciscain, André Thevet, qui écrivit, en 1558, dans son ouvrage « Singularités de la France Antarctique » : « Autre singularité d’une herbe, qu’ils nomment en leur langue Petun, laquelle ils portent ordinairement avec eux, pource qu’ils l’estiment merveilleusement profitable à plusieurs choses. Elle ressemble à notre buglosse. Or ils cueillent songneusement ceste herbe, et la font seicher à l’ombre dans leur petites cabannes. La maniere d’en user est telle. Ils l’enveloppent, estant seiche, quelque quantité de ceste herbe en une fueille de palmier, qui est fort grande, et la rollent comme de la longueur d’une chandelle, puis mettent le feu par un bout, et en reçoivent la fumée par le nez, et par la bouche. Elle est fort salubre, disent ils, pour faire distiller et consumer les humeurs superflues du cerveau. Davantage prise en cette façon, fait passer la faim, et la soif pour quelque temps. Parquoy ils en usent ordinairement, mesmes quand ils tiennent quelque propos entre eux, ils tirent ceste fumée, et puis parlent : ce qu’ils font coustumierement et successivement l’un apres l’autre en guerre, ou elle se trouve tres commode. Les femmes n’en usent aucunement. Vray est, que si lon prend trop de ceste fumée ou parfun, elle enteste et enivre, comme le fumet d’un fort vin ».

André Thevet nomma le tabac « Herbe angoumoisine » — du nom de sa ville natale — et n’apprécia absolument pas que que le tabac fût nommé en hommage à Jean Nicot : « Depuis un qidam, qui ne fit jamais le voyage, quelque dix ans après que je fus de retour de ce pays, lui donna son nom ». À titre de consolation posthume, un siècle plus tard, Carl von Linné nomma une espèce d’Apocynacée en son honneur : Thevetia ahouai.

La première édition, de 1564, de l’ouvrage « L’Agriculture et Maison Rustique », de Charles Estienne, évoqua le tabac, mais de façon incorrecte. Il fallut attendre son édition de 1570 — rédigée avec son beau-fils, le médecin Jean Liébault — pour que le tabac soit présenté adéquatement avec ses lettres de noblesse médicinale.

Cet ouvrage donna des conseils et des recettes thérapeutiques quant à l’usage du tabac et des diverses pathologies qu’il peut traiter : ulcères, teigne, doigts coupés, scrofules, asthme, furoncles, blessures, aphtes…

Entre 1586 et 1600, ce furent 38 ouvrages qui furent publiés décrivant les propriétés médicinales du tabac — dont trois ouvrages rédigés exclusivement à propos de cette espèce.

Dans ces ouvrages, ce furent 71 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac.

En 1588, le célèbre chirurgien anglais, William Clowes, publia son ouvrage intitulé « A prooued practise for all young chirurgians, concerning burnings with Gunpowder, and woundes made with Gunshot, Sword, Habbard, Pyke, Launce, or such other. » Il y décrivit plusieurs onguents, à base de tabac, dont l’un de sa propre invention. L’année suivante, un autre chirurgien anglais, John Banester, publia de nombreuses recettes (onguents, gargarismes, décoctions), à base de tabac, dans son ouvrage « An Antidotarie Chyrurgical ».

Le premier ouvrage rédigé, en Anglais, intégralement sur le thème du tabac, le fut, en 1595, par Anthony Chute : « Tabaco ». On y trouve la première représentation graphique d’un homme fumant une pipe de tabac.

C’est en 1597 que le célèbre botaniste anglais, John Gerard (1545-1612), publie son ouvrage « The Herbal » — qui constitue, en fait, une adaptation de l’œuvre du médecin et botaniste malinois Rembert Dodoens (1517-1585). C’est dans cet ouvrage que John Gerard commence à émettre des doutes, et des conseils de précaution, sur l’usage inconsidéré du tabac — et sur son impact potentiellement néfaste sur le cerveau et sur le foie.

À partir du tournant du siècle et de la publication, en juin 1601, d’un ouvrage antitabac intitulé « Work for chimny-sweepers/A Warning for Tabacconists » [29] — qui fut rédigé par un médecin anonyme, Philaretes — une controverse éclata à Londres au sujet de l’usage thérapeutique du tabac. Elle dura jusqu’en 1665 — avec des répercussions dans toute l’Europe. Durant cette période, ce furent 26 ouvrages qui furent publiés, sur la place de Londres même — par une quinzaine de médecins, des poètes, un juge et, même, le Roi Jacques Ier Stuart — au sujet des vertus thérapeutiques, ou des dangers pour la santé, du tabac.

C’est l’ouvrage publié par le Roi Jacques Ier, en 1604, « A Counterblaste to Tobacco », qui fut principalement responsable de la polémique entourant le tabac médicinal.

Parmi ces 26 ouvrages, ceux qui promouvaient le tabac comme plante médicinale maîtresse déclinèrent 179 pathologies traitables par cette plante.

En fait, comme le précise Marc Kirsch – qui reprend les exposés de Peter Mancall, en 2004, dans « Tales tobacco told in sixteenth-century Europe » – dans son essai, de 2010, intitulé « Le tabac. Genèse d’une Épidémie » :

« Peter Mancall montre comment la diffusion du tabac coïncide avec celle du livre imprimé, qui a joué un rôle clé pour faciliter l’implantation du tabac en Europe, répandant les informations et relayant les débats concernant les plantes découvertes en Amérique et les vertus qu’on leur prêtait… L’histoire du livre raconte comment le tabac a dû franchir un obstacle culturel pour s’imposer : à la différence d’autres ressources naturelles déjà connues ou plus facilement assimilables (or ou plantes alimentaires), il lui a fallu perdre ses connotations de spiritualité païenne, dans une Europe obsédée par le démon et la sorcellerie, pour que la connotation médicale, désacralisée et coupée du contexte spirituel, le rende culturellement acceptable. D’où des débats nombreux et animés entre propagandistes et détracteurs d’une plante utilisée dans leurs sombres rituels par des sauvages à peine humains, nus et cannibales, qu’il fallait se garder d’imiter ». [30]

Entre 1492 et 1860, ce sont 254 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac. Elles sont déclinées, par ordre alphabétique, sur trois pages, dans l’excellent essai rédigé, en 1967, par Grace Stewart, et intitulé « A History of the Medical Use of Tobacco. 1492-1860. » [24]

Usages médicinaux et chamaniques traditionnels de Nicotiana tabacum

Aujourd’hui, selon l’ouvrage « Medical Ethnobiology of the Highland Maya of Chiapas. Mexico », le tabac, Nicotiana tabacum, chez les Mayas Tzeltal et Tzotzil, constitue le remède suprême pour toutes les douleurs abdominales.

Chez les Mayas Tzeltal, les remèdes secondaires, pour cette pathologie, sont pourvus par les espèces suivantes : Lantana camara, Ocimum selloi, Tagetes lucida et Ageratina ligustrina. Chez les Mayas Tzotzil, ce sont : Tithonia diversifolia, Stevia ovata, Baccharis vaccinoides et Smallanthus maculata.

Les Mayas Tzeltal et Tzotzil utilisent, également, le tabac pour soigner les diarrhées sanglantes — en compagnie d’autres plantes telles que Ruta graveolens (Rue), Psidium guajava (Goyavier), Solanum lanceolatum, Equisetum hymale (une Prêle), Acaciella angustissima et Baccharis trinervis.

Chez de nombreux groupes Mayas du Chiapas et du Guatemala, le tabac est dénommé « May » — ou « Noholkik’uts ». Il est, également, dénommé « Hunac Ah Kinam », le Grand Seigneur des Maladies. Il s’agit, alors, de Nicotiana tabacum ou bien de Nicotiana rustica.

Selon l’ouvrage « Plantes médicinales des Mayas K’iché du Guatemala », de l’ethnologue français, Jean-Pierre Nicolas, le tabac constitue, aujourd’hui encore, une Plante médicinale maîtresse chez les Mayas K’iché. Ce peuple l’utilise, en application externe ou en ingestion, pour soigner les sinusites, les varices, les maux de gorge, la variole, les herpès ; pour éliminer les poux ; pour soutenir la femme durant l’accouchement ; comme purgatif ; pour éliminer la rouille des feuilles du blé (Puccinia recondita) ; pour se débarrasser du fungus Aspergillus fumigatus qui est responsable d’infections sévères chez les humains.

et, bien sûr, comme médecine purificatrice chamanique, pour gérer les « sustos » et le « mal de ojo. »

Voici ce que rapporte l’historienne et ethnologue, Mercedes de la Garza, dans son ouvrage « Sueño y alucinación en el mundo Nahuatl y Maya » :

« Le tabac (appelé “May” par plusieurs groupes du Chiapas, et du Guatemala, et “K’uts” par las Mayas Yucatèques), principalement, Nicotiana rustica, est peut-être la plante sacrée la plus importante dans le rituel et dans la vie quotidienne des groupes méso-américains ; il est une partie essentielle de l’attirail des shamanes et, presque toujours, il apparaît parmi les offrandes des dieux ; il combat les animaux mauvais, comme les serpents et les scorpions ; il est le médicament miraculeux qui guérit de nombreux maux et, en outre, qui aide et accompagne l’homme, lui donnant la force et protection dans ses voyages et dans les travaux de la vie quotidienne…

Ainsi, le tabac, ou May, aidait et protégeait l’homme, en même temps qu’il lui ouvrait les chemins des réalités sacrées, c’est-à-dire qu’il favorisait la transe extatique. Mais, en outre, le tabac était une manière de panacée qui soignait de multiples maladies ; aussi était-il la plante par excellence des shamanes, dont la fonction principale semble avoir été le traitement de maux divers, spécialement ceux de caractère magique. Parmi les propriétés curatives du tabac, nous pouvons signaler les suivantes : appliqué sur les jambes, comme onguent, il allégeait la fatigue ; il guérissait les piqûres de vipères et autres bestioles venimeuses ; il apaisait les douleurs et supprimait les enflures. Il guérissait, en outre, des frissons, fièvres et convulsions, maladies des yeux, dérangements intestinaux et nerveux, maladies de la peau, problèmes urinaires…

Dans le Ritual de la Bacabes, il est fait mention du tabac dans les traitements de diverses maladies : “frénésie de guacamya” (engourdissement), “frénésie errante” (fièvres intenses), “transe érotique” (fièvre, parler incohérent, folie). Ce sont les maladies qui, en Maya, sont nommées “tancas”.

Dans d’autres sources, il est dit qu’il soigne, de même, plusieurs sortes de fièvres, rôti dans la cendre. Bu avec du “Chacá” (arbre résineux dont le Diccionario de Motul signale divers usages curatifs), du piment et du miel, il combat la variole. Frotté sur le ventre, il expulse les parasites intestinaux. Bu avec du “Chacá” (Bursera simaruba), il soigne “les vers des dents”. Dans le “massage pour le placenta”, on récite une longue conjuration où on le compare au pénis qui pénètre dans les entrailles de Itzamcab, déité de la Terre, et on l’appelle Hunac Ah Kinam, le “Grand Seigneur des Maladies”. Dans le texte de guérisons des brûlures par le feu, il est fait mention d’une déité appelée Ix Muk Yak Kutz, “Celle qui suce le tabac”, nom que Thompson traduit par “Dame qui renforce le tabac”, l’identifiant à la chaux ».

Pages 132/133. Traduction, en 1990, des Éditions Trédaniel.

Selon le fantastique ouvrage, en page 242, de Dennis Breedlove et de Robert Laughlin, « The Flowering of Man. A Tzotzil Botany of Zinacantan » – édité par le Smithsonian Institute et dont le sujet est l’étude des Plantes médicinales chez les Mayas Tzotzil :

« Comme remède à une douleur dans la jambe ou dans le pied induite par un mauvais esprit (poslom), une saignée suivie d’un massage du membre avec un mélange composé de tabac, d’ail et de l’urine d’une femme qui est ensuite appliqué avec un morceau de tissu. Plus simplement, le membre peut être bandé avec des feuilles de tabac, qui ont été séchées sur le feu, ou massé avec un mélange de tabac et de camphre. Les feuilles séchées sont, également, utilisées pour les fractures d’os. Le tabac et le camphre peuvent être utilisés pour la gangrène (mos) et appliqués pour éliminer la gale. La potion “chaude”, constituée de tabac, d’ail et d’urine de femme, peut être utilisée pour soigner la constipation ou la rétention d’urine (makel). Pour l’urination douloureuse, le tabac peut être mélangé avec de l’alcool de canne à sucre et consommé.

dans ces histoires, et dans les discours de la vie quotidienne, est mise en exergue la puissance du tabac pour stupéfier, paralyser et aveugler un adversaire. Pour chasser un vent fort de son champ de maïs, le fermier peut cracher du tabac et de l’alcool de canne à sucre ou bien, encore, émietter du tabac sur le sol. Les shamans enterrent du tabac à chiquer à l’endroit même où une personne a souffert d’une perte de l’âme — afin d’incapaciter le Seigneur de la Terre. Ils crachent, également, du jus de tabac sur le sol pour chasser les sorcières et ils enduisent le corps du patient avec du tabac au moment de dormir… Une personne qui est poursuivie par un arc-en-ciel peut se protéger en répandant du tabac sur le sol. Si elle rencontre un serpent sur son chemin, il doit lui cracher du jus de tabac. Afin de protéger son champ de maïs des ratons laveurs, il doit y répandre, autour, du tabac er de l’ail. »

Traduction de Xochi.

Dennis Breedlove est un botaniste réputé et spécialiste de la flore du Chiapas au Mexique. C’est également un botaniste découvreur d’espèces botaniques. J’ai eu, ainsi, le plaisir d’aller crapahuter dans les montagnes au-dessus du Lac Isabella, en Californie, à 2500 mètres d’altitude (avec mon vieux camping-car de 10 mètres de longueur !), près du Piute Peak, afin d’aller photographier la rarissime espèce de Sarrazin sauvage, que Dennis Breedlove découvrit — Eriogonum breedlovei sp. breedlovei. [194]

Selon l’ouvrage « Plants of the Peten Itza’ Maya », en page 183, Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, chez les Mayas Itza, du Guatemala, pour traiter les morsures de serpents, les morsures de tiques, les infestations de vers intestinaux, la leishmaniose, les piqûres de scorpions, les plaies purulentes, les rhumatismes, les maux de tête.

Selon l’ouvrage « Poisons and Panaceas. An Ethnobotanical Study of Montserrat », en page 126, les Indigènes de l’île de Montserrat, dans les Caraïbes, utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour traiter les refroidissements, les plaies et les verrues, les douleurs des hématomes, les maux de dents et pour ses propriétés sédatives et antispasmodiques.

Selon l’ouvrage « The Healing Forest. Medicinal and Toxic Plants of the North-West Amazonia », du célèbre ethnobotaniste de Harvard, Richard Evans Schultes, les peuples Tukanoan, Jivaro, Witoto, Bora, Tikuna utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour soigner les contusions, les foulures, les plaies purulentes, les furoncles, la calvitie, les indispositions, les refroidissements, les morsures de serpents — ainsi que pour les affections pulmonaires.

« Le tabac est fumé à de rares occasions à l’exception de cérémonies et de rituels de guérison réalisés par les shamans qui soufflent de la fumée, ou crachent du jus de tabac sur le corps des patients, ou qui inhalent de la fumée — tout cela étant accompagné de rituels et d’incantations appropriées. Les Witotos, parfois, fument des cigares, mais il est possible que cette coutume soit récemment acquise. Durant les cérémonies d’Ayahuasca, il est fumé d’énormes cigares — parfois d’un mètre de longueur — particulièrement parmi les Tribus de Vaupés. Les Sionas de la région Mocoa, tout comme les Tribus occidentales de Tukanoan, ont, également, recours à des cigares cérémoniels gigantesques, mais, occasionnellement, élaborent de plus petits cigares à usage récréationnel… Les Jivaros et les Aguaruna de l’Équateur fument de longs cigares lors d’un festival du tabac dédié à la célébration de l’initiation de jeunes adolescents.

C’est une pratique commune de mâcher des feuilles de tabac chez de nombreuses Tribus — par exemple, les Cocamas, les Omaguas, les Zaparos, les Omuranas, les Sionas, les Inganos. Les hommes Waika conservent, à la bouche, une chique de feuilles de tabac, toute la journée. Les Nonoyu mélangent le tabac avec de la poudre de Coca pour chiquer.

Le jus de tabac est consommé par les Jivaros soit avec l’Ayahuasca (Banisteriopsis), soit avec le Maikoa (Brugmansia sp.). Parmi la Tribu Coto du Rio Napo, au Pérou, seul le shaman est autorisé à ingérer du jus de tabac par les narines alors que les hommes le boivent. Les Ayahuasqueros métis du Pérou mélangent l’Ayahuasca avec le tabac, en émiettant les feuilles et en les humidifiant avec leur salive. Le mélange est laissé à reposer toute une nuit dans la cavité d’un arbre, le Lupuna (Ceiba pentandra) dont le jus présumé toxique s’écoule dans le jus du tabac. Parmi les Tukanos occidentaux de Colombie et du Brésil, les maîtres Shamans font boire à leurs étudiants une gourde entière du jus de tabac pour induire des vomissements et éventuellement de la narcose. Les Jivaros de l’Équateur boivent le jus dans des cérémonies d’initiation, dans les quêtes de visions, dans les préparations à la guerre, dans les célébrations de victoires et dans la sorcellerie ; même les femmes consomment le jus de tabac durant des fêtes de mariages ou des initiations ».

En page 433. Traduction de Xochi.

Richard Evans Schultes précise, également, que l’utilisation rectale du tabac est inconnue en Amérique latine sauf chez les Jivaros Aguarunas qui le consomment de cette façon — soit seul, soit avec de l’Ayahuasca. Il est à noter que les Jivaros utilisent également le « Piri-piri » (une espèce de souchet dans le genre Cyperus) dans leurs mélanges enthéogéniques avec le tabac.

Quant aux Jivaros Shuar, leurs mélanges enthéogéniques incluent également le tabac et le « Piri-piri » ainsi que diverses espèces telles que Banisteriopsis caapi (l’Ayahuasca), Brugmansia suaveolens (le Floripondio), Brunfelsia grandiflora, Diplopterys cabrerana (le Chaliponga), Heliconia stricta, Ilex guayusa (le Guayusa) et Herrania sp. [192]

De l’autre côté de la planète, le tabac est également utilisé en Inde, par exemple, pour ses propriétés médicinales. Dans la Médecine traditionnelle et dans la Médecine ayurvédique, Nicotiana tabacum est prescrit pour soigner l’asthme, les rhumatismes, l’hernie étranglée, l’orchite, les pathologies cutanées, l’arthralgie, la goutte, le lumbago, les maux de dents, les rhinites chroniques, la toux, les infections du cuir chevelu, les morsures de scorpions, les troubles de l’estomac ainsi que pour ses propriétés sédatives, antispasmodiques, vermifuges, antiseptiques, émétiques. [207]

Les Tribus du district de Surguna, dans l’Andra Pradesh, appliquent des feuilles de tabac sur les testicules pour traiter l’hydrocèle.

Selon, l’ouvrage de Louis Girault, « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, pour traiter les affections pulmonaires, les contusions, les obstructions intestinales, les infestations de parasites intestinaux, les infestations du cuir chevelu, les migraines.

Les guérisseurs itinérants, appelés Kallawaya, sont originaires de Bolivie. À ce jour, 980 plantes médicinales ont été répertoriées dans leur pharmacopée. Il est à noter que ces guérisseurs traditionnels possèdent un langage secret (en voie et en voix d’extinction avec 100 ou 200 locuteurs) qui se dénomme « Machaj Juyai » [195] — à l’instar du langage secret des shamans Nahua, le « Nahuallatolli ».

En août 2012, nous avons organisé le Festival Kokopelli-Pachamama à Ollantaytambo, au Pérou, accueillant, durant une semaine, les Gardiens de Semences de toute l’Amérique latine. Nous y avions invité le Centre de Médecine traditionnelle Amazonienne Takiwasi de Situlli, au Pérou — qui fut créé par le médecin Jacques Mabit. C’est, donc, avec grand plaisir que j’ai découvert deux monographies réalisées par l’une des chercheuses de Takiwasi, Céline Ochem. Je conseille la lecture de ces deux monographies excellentes à toute personne intéressée par le tabac, le Shamanisme et la Médecine traditionnelle amazonienne : « Le tabac et son usage en Médecine traditionnelle amazonienne » (2010. Sous la guidance du pharmacien Patrice de Bonneval) [259] et « L’Usage des Diètes en Médecine traditionnelle amazonienne » [260].

Jacques Mabit a, également, rédigé un essai intitulé « Sinchi, Sinchi, Negrito: Usage médicinal du tabac dans la Haute Amazonie Péruvienne ». [286]

Le tabac : un Poison ou une Panacée ?

Selon l’OMS (l’Organisation pour le Massacre Sanitaire), ce sont plus de 8 millions de personnes qui décéderaient annuellement de l’usage du tabac — dont 1,2 million en raison de tabagisme passif. [3]

Il est très vraisemblable que ces chiffres, à la grosse louche, soient à l’aune des statistiques évoquant des millions de décédés covidiens ! À savoir, de la pure propagande.

Aujourd’hui, on trouve dans des articles datant de 2021 — tel que celui du Journal des Femmes. Santé — l’affirmation selon laquelle « La nicotine n’est pas cancérigène, mais c’est elle qui est responsable d’une grande partie de l’addiction à la cigarette : on l’appelle l’addiction chimique ». [57]

Si la nicotine n’est pas cancérigène… comment le tabac l’est-il alors ?

En 2007, une étude grecque a analysé le taux des substances radioactive, radium et polonium, dans des cigarettes de tabac. En effet, les fertilisants de synthèse de l’agriculture chimique contiennent beaucoup de radium qui se transforme en radon et qui, lui-même, se transforme en polonium 210 et en plomb 210. [250]

Nonobstant, dès 2009, le Professeur Jean-Pol Tassin affirmait strictement le contraire : à savoir que la nicotine n’est strictement pas addictive. [62] Si cet éminent chercheur a raison, on comprend les efforts gigantesques déployés par l’Industrie de la cigarette pour modifier le tabac afin de favoriser la dépendance tabagique.

Une étude suisse, de 2005, précise que :

« Lors de la fabrication de cigarettes suisses, on peut compter 25 % d’additifs sur la composition totale… La quantification de certaines substances a révélé de grandes concentrations de certains additifs, notamment le menthol dans des cigarettes classiques (0,02 à 13,3 µg/g), le 2-éthyl-1-hexanol (0,06 à 12 µg/g) et l’alcool benzylique (6,6 à 40,8 µg/g). On constate que l’adjonction abondante de menthol et la concentration élevée d’ammonium influent sur l’inhalation de la fumée et sur le potentiel de dépendance de la cigarette ». [66]

Quel est le nombre d’additifs que l’Industrie utilise pour agrémenter ses cigarettes de tabac ? Plus de 600 additifs y sont ajoutés : conservateurs, humectants, arômes et auxiliaires de fabrication — ce qui constitue, environ, 10 % du poids total de la cigarette. [59] [63]

On trouve une liste de 599 additifs au tabac, datant de 1994, chez Fakypedia — aimablement fournie par cinq multinationales de l’Industrie des Tabacs. [61]

En sus des additifs permis par les Autorités, le tabac industriel constitue une mine abondante de sous-produits dérivés des processus de culture, et de production, tels que : des pesticides, des herbicides, des insecticides, des métaux lourds, des micro-organismes, des déchets industriels (métal, carton, polystyrène, insectes et petits animaux) et d’autres substances telles que des solvants industriels et des dioxines.

N’est-il pas hautement révélateur que depuis la nouvelle loi, de janvier 2016, de modernisation du système de santé, et depuis l’Arrêté du 19 mai 2016, promulguant des emballages neutres pour le tabac avec moult « avertissements sanitaires », la composition du contenu des paquets de tabac ait totalement disparu ? [276]

Lorsque toutes ces substances sont pyrolysées, elles sont absorbées par les poumons, sans aucune discrimination. Même lorsque les additifs sont considérés comme naturels (cacao, sucre brun, réglisse, miel) on est incapable de savoir ce que leur combustion — en synergie avec des milliers de composants propres au tabac et en synergie avec des centaines d’additifs, de déchets industriels et de dioxines — peut provoquer comme effets délétères dans le corps humain.

Par exemple, les cigarettes contiennent du glycérol à hauteur de 1 à 4,5 % de leurs poids. Le glycérol constitue une substance amplement ajoutée à de nombreux produits industriels, et de consommation, tels que les savons, les détergents, les médicaments, les produits cosmétiques, les aliments, les boissons, les peintures, les résines et le papier. La combustion du glycérol libère de l’acroléine qui est une substance hautement cancérigène. [67]

Ainsi qu’il est évoqué, dans une autre partie de cet essai, les Tabacs sont intrinsèquement des bio-accumulateurs qui sont utilisés dans les processus de phytoremédiation. Cela signifie que ce sont des pompes à métaux lourds, à hydrocarbures, à isotopes radioactifs et à biocides qui purifient les sols de toutes ces substances archi toxiques.

Qui plus est, depuis des dizaines d’années — à savoir, officiellement et « légalement », depuis 1982 — l’Industrie a créé une pléthore de variétés de tabac qui sont des « chimères génétiques fonctionnelles » — à savoir des OGMs, des organismes génétiquement manipulés. Quelle est la fonction de ces chimères génétiques ? De rendre les Tabacs résistants aux herbicides, aux insecticides, aux fongicides, etc., afin de leur permettre de ne pas succomber sous l’assaut de tous ces biocides — à savoir, afin de leur permettre de métaboliser, de digérer, dans leurs tissus ces divers biocides.

Cela signifie que les Tabacs chimériques pourraient être encore plus toxiques que les variétés conventionnelles — ce qui n’est pas peu dire.

Et comble d’empoisonnement, depuis une quinzaine d’années, la Mafia Pharmacratique tente même de développer des vaccins injectables contenant des haptènes dont la fonction est d’impulser la production d’anticorps, se liant aux molécules de nicotine, afin de les empêcher de franchir la barrière entre le flux sanguin et le cerveau.

Parallèlement à la création de vaccins chimériques anti-nicotine, la Mafia Pharmacratique a développé des médications antitabac, à savoir pour permettre de stopper de fumer du tabac. En 2009, aux USA, la FDA a prié les fabricants de ces remèdes de prévenir les consommateurs du risque avéré d’avoir le mental partir en vrille et de développer des tendances suicidaires. Il s’agit du Ziban (bupropion) de GSK, du Champix et du Chantix (varénicline) de Pfizer… [79] [81]

Selon une étude, publiée en 2013 dans une revue scientifique canadienne, le Champix a été associé à un risque accru de plus de 70 % d’hospitalisations pour accidents cardiovasculaires graves, notamment des attaques cardiaques, des arythmies cardiaques, des ischémies ou encore des insuffisances cardiaques. [251]

GSK (GlaxoSmithKline) a, ainsi, contracté un partenariat avec Nabi Biopharmaceutical, en 2009 [82] afin de créer un vaccin anti-nicotine dénommé NicVAX. Il semble que ce fut un échec strictement total. [77] [84] Les autres sociétés nécrotechnologiques qui ont travaillé, sur la conception de vaccins anti-nicotine, sont Cytos, Celtic Pharma et Independent Pharmaceutica.

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La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Et c’est un scandale médical et scientifique, car au vu des propriétés médicinales exceptionnelles du tabac, qui sont déclinées ci-après, on peut imaginer quel serait l’impact thérapeutique du tabac, consommé sous divers modes, s’il était produit selon des méthodes totalement respectueuses de la Biosphère — à savoir sans biocides et sans chimères génétiques.

En règle générale, il apparaît que la consommation de tabac rend les fumeurs plus éveillés, plus alertes, plus attentifs, plus réactifs, plus mobiles, plus présents… Une pléthore d’études ont, en effet, mis en exergue les bénéfices du tabac en tant que substance favorisant les fonctions cognitives. [96] [97] [98] [114] [115] [116]

En bref, la consommation de tabac — de par son impact sur les neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline — permet d’améliorer les fonctions sensorielles, motrices, cognitives (apprentissage, attention, mémoire)… ainsi que les fonctions de créativité.

La nicotine promeut la survie des neurones et protège donc à l’encontre des Maladies d’Alzheimer [28], ou de Parkinson, en dégradant ou en inhibant le gène SIRT6 qui code pour la protéine sirtuine 6 — une histone de la famille des sirtuines. [25] [27] [42] [45] [54]

Diverses études ont mis en lumière le fait que les chances de contracter la Maladie de Parkinson sont inversement proportionnelles à la quantité de tabac fumé. Il est, ainsi, estimé que les fumeurs de tabac ont 50 % de chances en moins de succomber à cette pathologie. [23] [74]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que des gommes à mâcher, à base de Nicotine, augmentait la pression sanguine, en l’espace de 10 min, chez les patients souffrant de la Maladie de Parkinson — dont la moitié, généralement, sont sujets à de l’hypotension. [34]

Selon les recherches d’une équipe de l’Université de Caroline du Nord, le tabac désactiverait le gène NOS2A, en diminuant ainsi la destruction cellulaire. Ce gène est présent dans toutes les cellules et sa fonction est de générer de l’oxyde nitrique. [134]

Il est à noter que la nicotine, la caféine et la niacine — toutes substances ayant la capacité de diminuer l’impact de ces pathologies — se caractérisent par leur capacité de liaisons au fer. [33]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que, dans le cas de toxicité induite par une teneur élevée en fer et en manganèse, provoquant des troubles neurodégénératifs, la nicotine possède une capacité neuroprotectrice en protégeant les cellules dopaminergiques — à savoir en chélatant ces métaux en excès. [32]

Vers 1998, diverses études ont été réalisées prouvant le fait que les femmes possédant des mutations du gène BRCA (à savoir une personne sur 1000) avaient moins tendance à développer un cancer du sein, une rectocolite hémorragique, un cancer de l’endomètre, etc., lorsqu’elles consommaient du tabac. [69] [70]

L’Hôpital Universitaire du Pays de Galles, à Cardiff, a réalisé diverses études mettant en exergue les propriétés anti-inflammatoires du tabac — en particulier en ce qui concerne la pathologie intestinale dénommée colite ulcéreuse — ou rectocolite hémorragique. [75] [80]

Une étude, de 1993, a mis en valeur le fait que la fumée de tabac supprime les inflammations, dans les poumons, induites par des radiations ionisantes utilisées dans le traitement de cancers du sein. [112]

En 2001, une étude suédoise a mis en valeur que les enfants dont les parents sont des fumeurs habituels de tabac étaient beaucoup moins enclins à développer des pathologies telles que l’asthme allergique, la rhinite allergique, les allergies alimentaires et l’eczéma atopique. [86] Une étude, de 2007, en Nouvelle-Zélande a produit, exactement, les mêmes résultats. [90]

En 2007, une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Californie a mis en exergue la capacité de la nicotine de déclencher encore plus de processus neuronaux, à savoir encore plus de créativité.

« Au cours de leurs expérimentations, ils examinèrent une section du cerveau d’une souris associée à l’ouïe qui contenait un neurone avec un axone le connectant au cortex. En utilisant la nicotine, ils stimulèrent le neurone afin de déterminer comment cela allait impacter un signal que le neurone envoyait au cortex. Sans appliquer la nicotine, environ 35 % des messages envoyés par le cerveau atteignirent le cortex. Mais quand la nicotine fut appliquée à l’axone, le niveau de succès doubla presque à un niveau d’environ 70 % ». [104]

En 2006, des chercheurs de l’Université Duke, en Caroline du Nord, ont mis en exergue la capacité de la nicotine de soulager la dépression d’individus non-fumeurs. Selon ces chercheurs, il est très vraisemblable qu’une partie des fumeurs de tabac le font en automédication, afin de soulager un état de dépression chronique. [100]

Ainsi, il est clair que l’usage de l’alcool et du tabac a fortement accru depuis le début des confinements organisés par le gang de criminels qui ont lancé leur opération psychologique spéciale dénommée « CoqueVide/19”. [91]

Une étude, publiée au printemps 2021, a mis en exergue que la nicotine, chez les archers, accroît leurs performances sportives en améliorant leur fonction cognitive et en stimulant les récepteurs adrénergiques de leur système nerveux sympathique. [127]

En 2011, une équipe de chercheurs de l’Université de Louisiane a publié ses recherches quant à ses découvertes de diterpènes, dénommés « cembranoides », dans la substance cireuse des feuilles fraîches de tabac. Ces cembranoides sont détruits par les processings industriels subséquents des feuilles de tabac. Les cembranoides sont, supposément, produits par la plante pour se défendre à l’encontre de prédateurs insectes ou microbiens. Ils possèdent une activité anti-carcinogénique — en particulier à l’encontre des cancers du sein et de la prostate. [125]

En Inde, le CTRI (Institut Central de Recherche sur le tabac) a publié les résultats de ses recherches portant sur la substance dénommée « Solanésol », dans le tabac — pour lesquelles il déposa un brevet. Le Solanésol est un sesquiterpène extrait des feuilles du tabac — de préférence, fraîches. Cette substance possède des propriétés médicinales à l’encontre des insuffisances cardiaques, de l’asthme, des troubles hépatiques, de l’hypertension, du cancer, du diabète, de l’anémie et de la dystrophie musculaire. [133]

Le Solanésol est riche en coenzyme Q10, l’ubiquinone — une enzyme possédant une très forte activité antioxydante [132] – et en vitamine K2.

En 2006, la ville de Xi’an, capitale de la province du Shaanxi en Chine, décida de stopper d’incinérer les « fausses cigarettes » — confectionnées à partir de tabac de très basse qualité et de copeaux de bois — et de les recycler afin d’en processer le Solanésol.

En effet, récemment, la demande pour le Solanésol est passé de 4000 tonnes par an, en 2000, à une prospective de 66 000 tonnes, pour l’année 2022. Le Solanésol se trouve dans la Famille des Solanacées — à hauteur de 0,3 à 3 % de la biomasse sèche. [146] Les feuilles sèches de tomate, par exemple, peuvent en contenir 1 %. [142]

En 2011, une équipe de chercheurs d’Australie a prouvé que la consommation de tabac, chez 11 000 fumeurs de tabac très âgés, protégeait leurs articulations. En effet, ceux qui fumèrent durant 48 années, ou plus, encouraient de 42 à 51 % moins de risques (en fonction de leur âge) de requérir des chirurgies de remplacement de hanches, et de genoux, détériorés par de l’arthrite ou par d’autres pathologies du même type. [141]

En fait, vers 1995, des études statistiques ont mis en valeur qu’au Japon la moyenne d’âge, pour les hommes, était de 76,5 années pour une population masculine comptant 59 % de fumeurs alors que la moyenne d’âge, pour les hommes, aux USA, était de 72,6 années pour une population masculine comptant 28 % de fumeurs. En fait, même, parmi les 15 pays occidentaux bénéficiant de la moyenne d’âge la plus élevée, sept d’entre eux présentaient un taux de fumeurs mâles deux fois plus important que celui des USA.

En 2004, une étude, de l’Université de la Floride du Sud, a suggéré qu’en sus de l’hypothèse prévalente, parmi les chercheurs, selon laquelle la nicotine permet de protéger le cerveau en se liant aux récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine, situés sur les terminaisons nerveuses, il s’avérait que la nicotine peut protéger le cerveau d’une manière plus indirecte, à savoir en bloquant l’hyperactivité des cellules du système immunitaire — dénommées microglie — et en limitant, ainsi, une inflammation cérébrale excessive. [145]

En 2010, une étude a mis en exergue que les fumeurs de tabac, qui arrêtaient définitivement leur consommation, possédaient 70 % plus de risques de développer un diabète, en particulier durant les trois premières années. Ce risque redevenait statistiquement normal au bout d’une dizaine d’années. [152]

De nombreuses études ont mis en exergue que la consommation de tabac permet au cerveau de travailler plus rapidement, et plus intensément, et permet, également, au corps physique de faire preuve de beaucoup plus de résistance dans l’accomplissement de labeurs physiques. [252]

Au Danemark, en 2007/2008, la productivité au travail s’effondra nationalement juste après que l’État danois eût interdit l’usage du tabac dans tous les espaces de travail… mais ce n’est, peut-être, qu’une coïncidence. [253]

D’ailleurs, certaines études font remarquer que de nombreux champions de football étaient de très gros fumeurs de tabac au sommet de leur carrière : Zinedine Zidane, Diego Maradona, Johan Cruyff, Ronaldo, Dimitar Berbatov, Preben Elkjaer, etc.

Consommation de tabac et Protection des Poumons

Dès 1970, une étude publiée, dans le Bulletin européen de Physiopathologie respiratoire, mit en exergue que l’exposition chronique à de la fumée de tabac non seulement ne lèse pas les défenses immunitaires des poumons, mais, qu’au contraire, elle les stimule. [212]

En 2012, une étude portant sur les risques de développement de cancer des poumons suite à l’exposition continue de vapeurs de diesel, chez 12 000 mineurs, a prouvé que ces risques étaient sept fois supérieurs chez les non-fumeurs. [95] [209]

Selon l’Organisation pour le Massacre sanitaire, ce seraient 1,8 million de personnes décédant, annuellement, de cancers du poumon. Selon les propagandistes hystériques antitabac, une grande partie de ces cancers des poumons seraient induits par la consommation de tabac — à savoir la consommation de cigarettes de tabac contenant une palette de biocides sélectionnés parmi plus d’un demi-millier d’adjuvants toxiques. Les statistiques officielles [126] prétendent que le pourcentage de ces cancers des poumons, imputables à la fumée de tabac, serait de l’ordre de 80 % pour les USA et la France, 40 % pour l’Afrique sub-Saharienne et 61 % pour la population asiatique — en fait, 61 %, selon une étude de 2014, portant sur de très larges échantillons (70 %) des populations de Chine, du Japon, d’Inde, du Bangladesh, etc. [162]

En Europe, en 2016, ce sont 239 000 personnes qui sont décédées de cancers des poumons — représentant 20,5 % des décès par cancers et 5,3 % des décès totaux. [153]

Première question. Même si l’on part du principe fondamental que ce sont les adjuvants archi-toxiques du tabac qui provoquent le développement de cancers des poumons, comment peut-on expliquer de telles différences statistiques en fonction des pays ou des continents ?

Seconde question qui en découle. Ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse selon laquelle les fumeurs du tabac meurent, également, de cancers de poumons induits par d’autres facteurs de pollution externes ? S’il en est ainsi, cela signifierait qu’un certain nombre de fumeurs de tabac ne meurent pas d’un cancer tabagique, mais d’un cancer environnemental.

Tout comme des millions de décédés ont été affublés — quel que soit la cause de leur décès : crises d’asthme, chutes dans les escaliers, accidents de moto… et, surtout, maladies pulmonaires chroniques obstructives — depuis février 2020, d’une mort « Covidienne »… parce que leurs faux tests PCR les avaient catalogués comme « positifs ».

En août 1963, le Président Kennedy mit fin aux essais nucléaires qui avaient été réalisés dans l’atmosphère et dans la mer depuis 1945. JF Kennedy, en vérité, voulait, également, stopper Monsanto, et la Pharmacratie US, car il savait, pertinemment, qu’il n’existe aucune différence entre l’impact d’une centrale nucléaire et un champ de l’agriculture toxique moderne : les deux sont des vecteurs de cancérisation, de mutagenèse, de crémations cellulaires. Les deux sont des vecteurs d’Holocauste génocidaire.

Pour rappel, en 2003, la quantité de plutonium en circulation sur la planète était estimée à 1855 tonnes. Pour rappel, ce sont 4200 kilos de plutonium qui ont été libérés dans la Biosphère, avant 1963, et environ 10 000 kilos jusqu’en 1980 — par le biais des « tests » en grandeur nature. Quelles sont les sources de cette libération de plutonium dans la Biosphère, en sus des essais de bombes nucléaires ? Ce sont les centres de recherche sur l’énergie nucléaire, les centres de recherches sur les armes nucléaires, les accidents et les « dépôts de déchets radioactifs »… [164]

Certains chercheurs affirment que ce sont des trillions de doses mortelles de particules radioactives microscopiques qui ont été libérées dans l’atmosphère par les milliers de tests atomiques qui y ont été réalisés. Selon le rapport publié par Nils-Olov et Ragnhild Ferm, en 2000, ce sont 2053 explosions nucléaires qui ont eu lieu sur la planète entre 1945 et 1998 — sans mentionner celles de la Corée du Nord. [204]

En France, les hommes meurent trois fois plus de cancers de poumons que de cancers de la prostate — avec 89 600 décès par cancer en 2018. En France, les femmes meurent, quasiment, tout autant de cancers de poumons que de cancers du sein — avec 67 800 décès par cancer en 2018.

La France est le leader mondial pour la production d’énergie nucléaire avec 58 centrales. La France est le leader européen de l’agriculture chimique, toxique et génocidaire.

En France, ce sont 200 millions de mètres cubes de « résidus à vie longue » — un euphémisme pour décrire des déchets radioactifs à vie, à savoir à Mort — qui ne possèdent pas de « filière de gestion »… À savoir qu’ils n’ont pas encore été enfouis au fin fond des océans dans des containers en béton — qui finiront, un jour, par se fissurer. L’ImMonde les appelle « des déchets radioactifs oubliés ». Oubliés par qui ? [147] [148] [149] [150]

Qui sont les responsables de cette cancérisation de la population française : le CEA ou bien la Cogema devenue Areva qui est devenue Orano ? Et pourquoi les responsables ne sont-ils pas en prison ?

De très nombreuses études [163] [167] ont étudié la relation existant entre les cancers des poumons et l’exposition au plutonium, ou à l’uranium, telles que les études de 2002 portant sur les 19 000 employés du centre nucléaire de Mayak en URSS [128] ou telle que les 11 études portant sur 68 000 travailleurs dans les mines d’uranium. [154] [155]

Selon les rapports du Professeur Chris Busby, le secrétaire de l’European Committee on Radiation Risk, ce seraient 63 millions de décès par cancers, jusqu’en 2003, qui seraient imputables à la radioactivité. [210]

En 1957, le British Medical Research Council signala que les cancers des poumons avaient doublé durant la période entre 1945 et 1955 — sans proposer une quelconque explication. Durant la même période, dans les régions proches d’Hiroshima et de Nagasaki, le taux de cancers des poumons tripla. En 1963, lorsque les essais atomiques officiels furent discontinués dans les îles du Pacifique, le taux de cancers des poumons avait quintuplé, dans cette zone, depuis 1945.

Suite au désastre nucléaire de Chernobyl, les 7156 travailleurs ukrainiens, qui participèrent à la tentative de neutralisation du réacteur, en 1986, moururent, principalement, de cancers des poumons. [129] [130] [136] [137]

Ce sont des dizaines de milliers de souris (qui constituent 96 % des animaux de laboratoire) qui ont été sacrifiées pour prouver que, très certainement, certaines formes de radioactivité génèrent, chez ces rongeurs, des cancers des poumons dont ils meurent inexorablement — et rapidement.

Par contre, ce sont également des dizaines de milliers de souris qui ont été « passées à tabac », dans les laboratoires de chercheurs hypocrites, pour tenter de prouver ce qui n’a jamais été prouvé. À savoir que personne n’a jamais pu prouver que le tabac induisait des cancers des poumons chez ces souris exposées, pendant des années, à l’équivalent de la fumée de 200 cigarettes — quotidiennement.

En 1963, le pathologiste Victor Buhler, de Kansas City, déclara, devant un comité spécial du Congrès US : « J’ai examiné des milliers de poumons, à la fois visuellement et microscopiquement. Je suis dans l’impossibilité de vous dire, en examinant un poumon, si son porteur originel était un fumeur ». [165]

En 1982, le Professor Schrauzer — alors président d’International Bio-inorganic Chemists — déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Aucun composant de la fumée de cigarette n’a été validé comme cause de cancers des poumons chez l’homme. Personne n’a été capable de générer des cancers des poumons chez des animaux de laboratoire exposés à de la fumée de tabac ». Il ajouta, au contraire, que l’on savait, depuis longtemps, que certains composants du tabac protégeaient les animaux de laboratoire à l’encontre des cancers des poumons.

En 1983, le pathologiste Sheldon Sommers, de l’hôpital Lenox Hill de New York, déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Il n’est pas possible, visuellement ou microscopiquement, ou de toute autre manière que je connaisse, de distinguer entre les poumons d’un fumeur et ceux d’un non-fumeur. Le noircissement des poumons est induit par des particules de carbone alors que fumer du tabac n’introduit pas des particules de carbone dans les poumons ».

Dans les années 80, le pathologiste hollandais Jan Zeldenrust déclara lors d’un interview radiophonique :

« Je n’ai jamais pu discerner si une paire de poumons appartient à un fumeur ou à un non-fumeur. Par contre, je peux clairement percevoir la différence entre des poumons malades et des poumons sains. Les seuls poumons noirs que j’ai observés proviennent de travailleurs dans les mines de charbon et dans les tourbières — jamais de fumeurs ».

Tous ces chercheurs furent accusés d’être des suppôts de l’Industrie du tabac. Pendant ce temps, la médecine continue d’avoir recours à des poumons de fumeurs pour réaliser des transplantations pulmonaires — même des poumons de fumeurs ayant fumé un paquet de cigarettes pendant 20 années. Tout va bien ? [156] [157]

Je conseille aux lecteurs très intéressés par la falsification des données pulmonaires, en France, quant aux dangers du tabac, de se reporter à deux articles très fertiles d’Oliver Bach, en 2011, repris par Sott France. [255] [256] [257]

Consommation de tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne

L’épidémie de « Grande Peste » qui sévit à Londres, en 1665-1666, tua entre un quart et la moitié de la population de la ville. Les médecins prescrivaient de fumer du tabac afin de protéger les poumons — selon ce que rapporte, vers 1700, un dénommé A. J. Bell. Les croque-morts qui fumaient ne périssaient pas. Bell précise, même, que dans les écoles, les enfants étaient obligés de fumer du tabac pour se protéger de la peste — sous peine d’être fouettés. [211]

À propos de pandémie, je viens de découvrir un article fort passionnant [213] intitulé « The State of Science, Microbiology, and Vaccines, Circa 1918 », publié en 2010, et qui fait l’état des recherches, à cette époque, concernant la pandémie de 1889/1890 (une pneumonie bactérienne ?) et le Bacille de Pfeiffer et, surtout, qui évoque la multitude de vaccins distribués durant la Grippe espagnole de 1918/1920 — qui fut, en fait, une pneumonie bactérienne à 99 %.

Cette étude de John M. Eyler fait écho à mon Canto « Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses » dans sa première partie intitulée « Vaccinations Anti-Méningite et Pathologies Respiratoires Imputées au Coronavirus ID/2019 ». [220]

De plus, elle valide, très amplement, les affirmations de la Doctoresse Naturopathe Eleanor McBean (1905-1989) quant à la distribution généralisée, durant cette pandémie de 1918/1920, de vaccins de toutes sortes provoquant la mort inexorable de tous les vaccinés.

« La maladie présentait les aspects de la peste noire, comme aussi de la fièvre typhoïde, de la diphtérie, de la pneumonie, de la variole, des maladies paralytiques, comme d’autres maladies contre lesquelles les populations avaient été vaccinées juste après la Première Guerre mondiale. On avait administré quantité de vaccins et de sérums toxiques à pratiquement toute la population. La situation devint réellement tragique quand éclatèrent tout d’un coup ces maladies engendrées par la médecine.

La pandémie s’éternisa deux ans, nourrie par les médicaments toxiques que les médecins prescrivaient pour supprimer les symptômes. Pour autant que j’aie pu l’observer, la grippe atteignait essentiellement les vaccinés. Ceux qui avaient refusé la vaccination échappaient à la maladie. Ma famille avait refusé toutes les vaccinations ; c’est ainsi que nous sommes restés tout le temps en excellente santé. Nous savions de par les enseignements de Graham, Trail, Tilden et d’autres, qu’on ne peut contaminer le corps avec de poisons sans que celui-ci ne devienne malade. »

Au printemps 2020, des chercheurs chinois s’aperçurent très rapidement, que le pourcentage de fumeurs de tabac dans les hôpitaux chinois, accueillant les patients supposément atteints par le CoqueVide/19, était très faible — à savoir, environ 6 %. [101] [102] [103] [106] [107] Il s’avéra que la situation était identique aux USA, en Allemagne (avec 6 %) [110] et en France (avec 5 %) [92]. En effet, aux USA, le CDC rapporta un taux minime de 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19 [109] — alors que les hôpitaux de New York rapportaient un taux de fumeurs de l’ordre de 5,2 %. [99]

Le 20 avril 2021, une équipe de chercheurs, en Inde, a publié une étude affirmant, de même, que les fumeurs de ce pays étaient très peu impactés par la gripette Covidienne. [318]

Certains chercheurs suggérèrent, même, et continuent de le suggérer, que la nicotine pharmaceutique pourrait être considérée comme une thérapie privilégiée dans le traitement de toutes les pneumonies — bactériennes ? — cataloguées sous la dénomination CoqueVide/19. [93] [94] [105]

En parlant de pneumonie bactérienne : quid de cette médecin hongroise qui déclare : « Le Covid est une pneumonie — certes atypique, mais une pneumonie — et doit être traité comme tel ». Flavia Groșan, une pneumologue, affirme, en effet, que c’est le protocole officiel (anti-CoqueVide) qui tue les patients. Elle soigne tous ses patients avec un antibiotique, la clarithromycine, et elle n’en a perdu aucun. [168]

Un article, très court, d’une équipe de chercheurs hollandais, paru dans la Revue Nature, le 26 février 2021, tenta de désactiver l’importance de toutes ces statistiques en prétendant qu’elles étaient surtout Chinoises (sic) ; qu’elles ne tenaient pas compte de certains éléments sociologiques ; que certains chercheurs étaient soudoyés par l’Industrie du tabac ; que l’équipe française, sous la direction de Jean-Pierre Changeux, n’avait pas tenu compte de toutes les personnes avec le statut d’ancien fumeur… bla, bla, bla. [83] Il est à noter que cette équipe néerlandaise se garda bien de remettre en question les chiffres du CDC (Center for Disease Control) aux USA — à savoir, 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19.

Ces chercheurs prétendirent, même, que l’augmentation des ventes de tabac, durant toute la période des confinements autoritaires et criminels institués par l’État profond (de corruptions et de démences), ne pouvait être dû qu’à la propagande mensongère stipulant que la nicotine offrait une protection anti-CoqueVide/19.

Le fait est que depuis l’imposition du confinement en camps de concentration urbains, d’une grande partie de la population des pays occidentaux, l’usage des substances psychoactives (tabac, Cannabis, alcools, opiacés, etc.) a fortement augmenté. Cui bono ?

En fait, en 2014, des chercheurs, de l’Université de Hong-kong, avaient déjà mis en valeur, dans une étude intitulée « Nicotine, an anti-inflammation molecule », que la nicotine possède une activité anti-inflammatoire dans les cellules du système nerveux et du système immunitaire. Ces chercheurs se focalisèrent, plus spécifiquement, sur les infections générées par ce que certains qualifient de grippe A. [85]

Cette étude reprenait les travaux de deux autres études, de 1998 et de 2004, qui analysèrent l’impact de la nicotine, pendant plusieurs semaines, chez des souris infectées avec des souches de grippe A. [111] [113]

En parlant de tabac, de vaccins, de CoqueVide/19 et de Coviet Suprême… aujourd’hui, GSK propose un nouveau vaccin anti-CoqueVide/19 réalisé en partenariat avec la société nécro-technologique Medicago — qui a lancé la phase 3 de ses essais en mars 2021. [89]

Ses techniciens insèrent des séquences génétiques dans des bactéries du sol modifiées génétiquement — à savoir des chimères génétiques de l’espèce Agrobacterium tumefaciens — qui sont inoculées dans les plantes de Nicotiana benthamiana. Voir l’étude, de 2007, intitulée « Replication-independent long-distance trafficking by viral RNAs in Nicotiana benthamiana. »… et tous aux abris ! [87]

Au printemps 2020, le directeur de Medicago déclara pouvoir produire, mensuellement, 10 millions de doses vaccinales anti-CoqueVide/19. Medicago se distingue de ses concurrents de par le fait que cette société utilise des plantes de l’espèce de tabac sauvage, Nicotiana benthamiana, comme bioréacteurs — et non pas des œufs de poule.

Il est vraiment dommage que, lorsque je rédigeai mon Canto satirique « Dansez la Vaccinade vers la Grande Hommelette Finale » [166] une satire extrêmement d’actualité de par l’imposition dictatoriale de vaccins génocidaires (un pléonasme) — je ne savais pas que les vaccins modernes étaient confectionnés dans des œufs… sinon, je me serais encore plus déchaîné et régalé ! En effet, c’est le cas, par exemple, depuis 80 années, pour la fabrication des vaccins « anti-grippe » (à 82 %) et il en est de même pour les vaccins à l’encontre, prétendument, de la rage et de la fièvre jaune.

Dans ce Canto de mars 2018 — inspiré de mes maîtres humoristes, le chansonnier Boby de l’Oeuf à Point (Boby Lapointe) et l’humoriste Coqueluche décédé prématurément d’un accident de moto surréaliste — j’avais même annoncé, avant l’heure, le Grand Confinement Covidien orchestré par le COVIET Macroniste Suprême sous la houlette du Guide très Mal-Aimé, MaCronfinement — un épidémiologiste en herbe.

« Le Grand Coquin Premier, amplement fêlé de la crête, s’est fendu de quelques coquetteries à ce point purulentes, et dictatoriales, que l’on peut humer que le point d’époullition, de la cocotte-minute, a été largement sous-estimé ! Sans ergoter, et pour sauver la Ripoublique de la vermine idéologique, ne voilà-t-il pas qu’il dé/crête restaurer la censure dans les menus du Poulailler. Interdiction formelle, sous peine de poulaillers de concentration, mobiles et fixes, de cocoriquoter quotidiennement et librement entre minuit et 23 h 59 — la dernière minute étant une minute de silence, volontaire et obligatoire, en hommage à la persécution de la race opprimée par une industrialisation prospère des champs de concentration : l’antique poulet de Bresse, l’ancêtre du Poulet de Graisse certifié hormoné, une AOI, une Appellation d’Origine Incontrôlée — une forme de Label à la Langue de Bois dormant ». [166]

Dans la course au lancement de vaccins anti-CoqueVide/19, Medicago n’est pas le seul partenaire de GSK. En effet, GlaxoSmithKline est, également, en partenariat avec CureVac [71] afin de développer un nouveau vaccin mARN (pouvant gérer de multiples variantes du coronavirus fantôme !!!) ; en partenariat avec Sanofi [78] afin de développer des vaccins protéiques recombinants, à base de protéines chimérisées ; en partenariat avec SK Bioscience [73], et Bill Gates, afin de développer un vaccin protéique recombinant peu onéreux avec nanoparticules — le vaccin GBP510 avec l’adjuvant de GSK dénommé AS03.

Faut-il rappeler que GSK fait partie du même gang que Pfizer avec lequel il a fusionné une partie de ses activités pharmaceutiques biocidaires en 2019 ? [121] C’est ce même Pfizer dont le « vaccin » mARN est en train de génocider le Peuple en Israël.

En effet, en février 2021, le biologiste Hervé Seligmann (de nationalité Israélienne-Luxembourgeoise) et l’ingénieur polytechnicien Haim Yativ (de nationalité israélienne) ont analysé les données vaccinales d’Israël dans un article publié sur le site nakim.org. Ils évoquent une seconde « Shoah » et prouvent que, depuis la vaccination mARN de Pfizer, en Israël, le taux de mortalité, attribué au CoqueVide/19, est 40 fois supérieur chez les personnes âgées et 240 fois supérieur chez les personnes jeunes. [117] [118] [119] [120]

Il serait, d’ailleurs, préférable de cesser de parler de vaccins dans le cas de Moderna et de Pfizer et de leur technologie ARNm/mRNA : il s’agit de chimères génétiques dont la fonction est de semer le chaos dans l’ADN humain. Peut-être en est-il de même, en fait, depuis les premiers vaccins industriels datant de 1875 ? Les vaccins ne sont, pour le corps humain, que des chimères génétiques dans le sens d’armes biologiques dont l’objectif est de détruire l’humanité — inexorablement. Avez-vous remarqué que Moderna (la société financée par Bill Gates et le ministère de la Défense US) porte mRNA dans on nom : modeRNA ?

Propriétés antimicrobiennes, insecticides et de phytoremédiation de Nicotiana tabacum

Une étude, de 2016, a étudié les capacités qu’ont certaines substances, sécrétées par les feuilles de diverses espèces de Nicotiana, de traiter la Maladie du pied noir du tabac provoquée par le fungus Phytophthora nicotianae — une pathologie fulgurante qui détruit, parfois, la totalité des plantations de tabac. Le sclaréol et la cis-abiénol synthase détruisaient les races 0 et 1 de Phytophthora nicotianae dans une proportion de 70 à 100 % tandis que le labdénédiol et la phylloplanine les détruisaient dans une proportion de 50 à 60 %. [2]

Une étude, de 1995, a étudié l’activité antimicrobienne des exsudats d’une vingtaine d’espèces de Nicotiana à l’encontre de l’anthracnose des cucurbitacées (Colletotrichum lagenarium). Les exsudats de Nicotiana rustica, Nicotiana acuminata, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana maritima, Nicotiana miersii, Nicotiana noctiflora, Nicotiana occidentalis et Nicotiana bigelovii bloquaient totalement la germination des conidies de Colletotrichum lagenarium. Les exsudats testés étaient le labdénédiol, le sclaréol et le duvatriénédiol. [5]

Dans les années 1980/1990, avant l’émergence du tout chimérique dans la création variétale de Tabacs industriels, les chercheurs privilégièrent les variétés de tabac produisant le diterpène duvane. En effet, ces variétés libérant, dans leurs exsudats, des alpha — et beta-duvatriénédiols (DVT-diols) et des alpha — et beta-duvatriénols (DVT-ols), étaient beaucoup plus résistantes aux attaques d’insectes prédateurs — tel que le puceron du tabac (Myzus persicae nicotianae). [6]

Nicotiana tabacum est un bio-accumulateur qui peut être utilisé pour nettoyer les sols de tous contaminants. De nombreuses études ont ainsi validé les capacités de phytoremédiation caractéristiques de cette espèce pour divers contaminants industriels et agricoles : plomb, zinc, cadmium, uranium, cuivre, nickel, cobalt, arsenic, sélénium, mercure, chromium, hydrocarbures, biphényles polychlorés… [31] [35] [36] [49]

Les scientifiques néo-darwinistes — si tant est que l’on puisse parler de science pour qualifier leurs élucubrations — adorent tourner en rond et se mordre la queue « évolutive » : ils ont, ainsi, créé des variétés chimériques (transgéniques) de Nicotiana tabacum permettant de mieux dégrader les herbicides et les métaux lourds dont sont replets (un euphémisme) les sols agricoles. [37] [39] [41] [50] Tout va bien ?

Une étude bulgare de 2018 a même prouvé que des variétés transgéniques de tabac étaient beaucoup moins performantes, en termes de phytoremédiation, lorsqu’elles étaient cultivées avec des amendements organiques, tels que du compost ou du vermicompost. [48] On vit une époque formidable !

Une étude chinoise, de 2010, a mis en exergue que la capacité de phytoremédiation du tabac était grandement augmentée lorsqu’il était cultivé en association avec le trèfle japonais (Kummerowia striata). [47]

Une étude récente réalisée en Ouganda en 2019 — et impliquant une douzaine d’espèces — a mis en exergue que Nicotiana tabacum n’est pas l’espèce la plus performante quant à l’extraction d’hydrocarbures. En effet, Nicotiana tabacum arrivait en 10e rang après Hyparrhenia rufa, Oryza longistaminata, Gossypium barbadense, Tithonia diversifolia, Sorghum arundinaceum, Medicago sativa, Zea mays, Sorghum bicolor, Abelmoschus ficulneus et avant Eleusine coracana et Capsicum annuum. [64]

Les feuilles des plantes de Nicotiana produisent, à leur surface, des toxines foliaires en concentrations élevées afin d’inhiber les moisissures bleues et les infections fongiques. Nicotiana tabacum a, également, été investigué quant à sa production de phytoalexines comme vecteur de mécanisme de défense à l’encontre des infections microbiennes.

Une étude de 2000 et une étude plus récente, de 2020, intitulée « Clinical implications of nicotine as an antimicrobial agent and immune modulator », ont mis en exergue les propriétés antimicrobiennes de la nicotine à l’encontre de Candida albicans, Cryptococcus neoformans, Mycobacterium phlei, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Listeria monocytogenes — ainsi qu’à l’encontre des streptocoques viridans de la cavité orale. [215] [216]

Durant ces études, la nicotine n’eut quasiment aucune activité inhibitrice à l’encontre du spirochète de la Maladie de Lyme — Borrelia burgdorferi.

Une étude de 2015 a mis en valeur l’activité antiparasitaire de la nicotine, en synergie avec le thymol, chez le bourdon Bombus impatiens, à l’encontre du parasite Crithidia bombi dans la Famille des Trypanosomatidées. [217]

Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs

Les principaux alcaloïdes pyridiniques qui caractérisent les espèces au sein du genre Nicotiana sont : la nicotine, la nornicotine, l’anabasine et l’anatabine — et, dans une très moindre mesure, la cotinine et la myosmine. Dans de très nombreuses espèces, c’est la nicotine qui constitue le principal alcaloïde. [203]

Il existe des variations considérables, entre les diverses espèces de Nicotiana, quant au contenu total en alcaloïdes et quant à la composition, en pourcentage, de ces alcaloïdes. Ainsi Nicotiana forgetiana contient 0,043 % d’alcaloïdes tandis que Nicotiana rustica sp. brasilia peut en contenir jusqu’à 5,8 %. Le ratio est ainsi de 1 à 110. [122]

Certaines sections du genre Nicotiana se caractérisent par une composition spécifique en alcaloïdes. Ainsi dans la section Noctiflorae, c’est l’anabasine qui constitue l’alcaloïde majeur (79 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles) et il en est de même pour la section Suaveolentes (34 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles).

La nicotine constitue l’un des alcaloïdes pyridiniques les plus étudiés quant à sa capacité de conférer des résistances. De par le fait qu’elle puisse impacter les récepteurs de l’acétylcholine [26] dans le système nerveux des animaux, la nicotine s’avère extrêmement toxique pour la plupart des herbivores et ce fut l’un des premiers insecticides utilisés pour tenter de contrôler les prédateurs de l’agriculture.

Dès 1690, des extraits aqueux de feuilles de tabac étaient utilisés pour lutter contre les insectes suceurs des plantes de jardins.

Quelle est la nature des « effets nicotiniques » sur les fonctions neuromusculaires et synaptiques des mammifères ? La nicotine imite, en partie, l’activité de l’acétylcholine en interagissant avec les récepteurs de l’acétylcholine de sorte qu’ils ne puissent plus distinguer ces deux substances. Les effets nicotiniques les plus puissants se manifestent sur les jonctions neuromusculaires (muscles volontaires) et autres fonctions acétylcholiniques (glandes…).

Selon la mythologie des sciences génétiques modernes, ce seraient les sous unités α4, β 2 et α7 des récepteurs nicotiniques acétylcholiniques qui participeraient aux effets d’améliorations cognitives et motrices induites par la nicotine. [171]

Chez les insectes, les effets nicotiniques s’exercent sur les ganglions du système nerveux central, car leurs jonctions neuromusculaires ne sont pas acétylcholiniques. La nicotine et l’acétylcholine induisent des stimulations à faible concentration et des stases à forte concentration. Lors de situations d’empoisonnement par la nicotine, on peut observer ces deux effets en séquence, tout d’abord des stimulations (excitation, convulsions) et, subséquemment, des blocages (paralysie) — et éventuellement, la mort.

La dose fatale, chez l’animal humain, est de 60 mg : la mort survient en l’espace de 5 à 30 minutes — la plupart du temps par paralysie respiratoire.

La nicotine est métabolisée (à 70/90 %) par le foie et elle est excrétée dans l’urine. C’est l’enzyme dénommée Cytochrome P450 2A6 qui est responsable de la transformation de la nicotine en son métabolite principal, la cotinine. [123] Le métabolisme de la nicotine et de la cotinine est plus élevé chez les femmes que chez les hommes ; plus élevé chez les femmes prenant des contraceptifs que chez les femmes n’en prenant pas ; et plus élevé chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. [124]

La cotinine s’est avérée thérapeutique, et neuro-protectrice, à l’encontre de la Maladie d’Alzheimer, de la perte de mémoire, de la démence, etc. [135] [140] [151] Sa demi-vie, d’un point de vue pharmacologique, est de 15 à 19 heures alors que celle de la nicotine est de 2 à 3 heures.

Deux autres composés des Tabacs possèdent une activité insecticide, en sus de la nicotine : la nornicotine et l’anabasine. Le taux de nicotine, par exemple, chez Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica, est de 2 à 8 %. Quant à la nornicotine, elle prédomine chez Nicotiana sylvestris.

La nicotine est soluble dans l’eau (à moins de 60 °C) ainsi que dans l’alcool, dans l’huile, dans l’éther…

Les diverses variétés de tabac contiennent de la nicotine à 95 % — du taux d’alcaloïdes. Cependant, en fonction des variétés, cette teneur en nicotine varie, généralement, de 0,3 % à 3 % — du poids sec de leurs feuilles. Il existe des variétés pouvant contenir jusqu’à 5 % et même, exceptionnellement, 7 % de nicotine.

Une étude Syrienne, de 2016, a analysé des taux de nicotine atteignant 6,7 % dans un type Virginia. [131]

Les Qualités médicinales de Nicotiana glutinosa

Elle fait partie de la section « Undulatae » au sein du genre Nicotiana. Nicotiana glutinosa possède la nornicotine comme alcaloïde majeur.

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 396), une teinture mère alcoolique de ses feuilles et fleurs est utilisée en frictions à l’encontre des rhumatismes articulaires. Une décoction de ses feuilles et fleurs fraîches est réalisée afin de baigner les jeunes enfants pour les aider à marcher ou pour laver les animaux domestiques de la gale.

Une poudre de ses fleurs et feuilles séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

Une étude, de 2019, a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glutinosa : manool, sclarène, sclaréol et oxyde de manoyl. Son résinoïde contenait 33 % de nicotine, 8 % d’α-tocophérol, 7 % de sclaréol et 7 % de tridécanone, 7 % de solanone. [8]

L’oxyde de manoyle est un précurseur de la forskoline. Il possède une activité anti-proliférative, anti-mutagénique et anti-carcinogénique. Quant à la forskoline, elle possède une activité hypotensive, spasmolytique, cardiotonique. Elle active l’adénylate cyclase — une enzyme qui accroît la combustion des graisses — et elle diminue la pression oculaire. [4]

Le sclaréol est un alcool diterpénique bicyclique très présent dans la Sauge sclarée (Salvia sclarea). Il est hautement actif à l’encontre de fungi tels que Candida albicans, Candida parapsilosis, Candida glabrata et Candida tropicalis. Il possède, également, des propriétés anti-inflammatoires et, donc, un potentiel thérapeutique dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde. [17]

Une étude, de 2012, a mis en exergue que le sclaréol et l’enzyme cis-abiénol synthase, extraits de plants de tabac, possèdent une activité antimicrobienne à l’encontre de Ralstonia solanacearum — le vecteur du flétrissement bactérien chez les Tabacs et les Tomates. [11]

Nicotiana glutinosa est également active à l’encontre de la tique sanguine (Rhipicephalus sanguineus). [7]

Les qualités médicinales de Nicotiana glauca

Nicotiana glauca est une espèce de tabac originaire, probablement, d’Amérique du Sud. C’est un arbuste dont la hauteur varie entre 1,50 et 6 mètres. Ses fleurs, de forme tubulaire, sont de couleur jaune. Cette espèce est très tolérante des zones marginales, sèches et arides. Elle fait partie de la section « Noctiflorae » au sein du genre Nicotiana.

Elle est nommée, en Français, « tabac glauque » ou « tabac arborescent ».

Traditionnellement, Nicotiana glauca a été utilisée pour soigner les furoncles, les coupures, les enflements, les hématomes, les maux de gorge, les glandes enflées, la jaunisse, les maux de tête, les rhumatismes et les blessures.

Par exemple, dans le Grand Chaco, en Amérique latine, les Peuples Wichi utilisent, traditionnellement, cette espèce — qu’ils nomment « palán-palán » — pour ses propriétés anti-rhumatismales, anti-arthritiques, pour soigner les plaies, les brûlures, les furoncles et les abcès. Ils utilisent, également, les feuilles sèches comme cicatrisants et pour soigner les morsures de serpents et les plaies coupantes. Les feuilles fraîches s’utilisent en applications externes pour les oreillons, et comme anti-rhumatismal et anti-inflammatoire ; les feuilles en décoction s’utilisent pour traiter l’acné et les douleurs dentaires. [52]

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), ses feuilles séchées, mélangées à de la farine de blé et de l’argile, s’utilisent en cataplasmes pour résorber les hernies. Ses fleurs séchées, en cataplasmes, sont utilisées pour soigner l’asthme, les blessures infectées et les ulcères. Une décoction de ses parties aériennes est utilisée pour laver les animaux et les débarrasser de leurs parasites.

Une poudre de ses fleurs séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

L’ethnobotaniste James Duke (1929-2017), dans son ouvrage « Medicinal Plants of Latin America » (en page 481), a décliné les activités biologiques de Nicotiana glauca : hépato-protectrices, insecticides, purgatives, spasmogéniques ; ainsi que ses capacités à bloquer les fonctions respiratoires et neuromusculaires et à générer de l’hypertension.

En Californie, les Peuples Cahuila, Diegeno et Mahuna ont, traditionnellement, utilisé Nicotiana glauca pour soigner la tuberculose, les maux de gorge, les scrofules, les rhumatismes, les blessures, les hématomes, les maux d’oreilles et comme émétique.

Le Peuple Cahuila l’utilisait, également, chamaniquement : rituels de chasse, divinations, rituels de funérailles, élimination des forces maléfiques, appels à la pluie, protection des récoltes, protection des voyageurs…

Des investigations pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés hépato-protectrices [43], anti-tumorigéniques [55] [56], antioxydantes [72]

Ce sont l’acide palmatique et la scopolétine — de par leur forte activité apoptotique — qui, chez Nicotiana glauca, induisent cette propriété anti-tumorigénique.

Nicotiana glauca possède l’anabasine comme alcaloïde majeur — à hauteur de 97 %. Ses alcaloïdes mineurs sont la nicotine, la nornicotine et l’anatabine.

Ses fleurs et ses feuilles possèdent une activité antimicrobienne — par exemple, à l’encontre d’Escherichia coli et de Staphylococcus aureus. [53]

Diverses études ont mis en exergue que cette espèce est particulièrement adaptée à la phytoremédiation. [51] [88] Les chiméristes ont même créé une variété transgénique de Nicotiana glauca qui accumulerait deux fois plus de métaux lourds que l’espèce sauvage — parce que développant un système racinaire plus abondant. [38]

Nicotiana glauca possède une forte activité insecticide à l’encontre du Charançon du Palmier (Rhynchophorus ferrugineus). [65] En Érythrée, cette espèce est utilisée, traditionnellement, comme répulsif anti-moustique — avec le basilic Ocimum forskolei. [60]

Lorsque les colonisateurs-génocideurs envahirent l’Amérique du Sud, Nicotiana glauca était déjà utilisée comme insecticide naturel afin de protéger les plantes alimentaires des insectes prédateurs.

Comme Nicotiana glauca est considérée comme étant une espèce extrêmement invasive, elle a été envisagée, en Amérique latine, pour la production de biomasse et de carburant végétal — ou nécro-carburant. [76] Elle peut produire de la biomasse avec, seulement, 200 mm d’hygrométrie — ainsi que des températures supérieures à 40 °C.

En effet, en fonction des écotypes, sa biomasse est composée : de 20 à 28 % de glucose, de 8 à 14 % d’amidon, de 30 à 45 % de cellulose, de 20 % de protéines, de 1,5 à 2 % de lignines. Certains chercheurs ont calculé une production moyenne de 9 tonnes de biomasses sèche par hectare — et donc environ 1000 litres d’éthanol par hectare. Certains écotypes, en fonction des conditions hygrométriques, peuvent produire jusqu’à 15 tonnes de biomasses sèche à l’hectare. La densité de plantation est d’environ 20 000 plantes par hectare.

Une étude tunisienne de 2019 a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glauca : l’eugénol était prépondérant, avec 59 %, suivi de nonadécane, eugényl acétate et 3-méthyltridécane. [44]

Une étude de 2019 mit en exergue que l’utilisation potentielle de Nicotiana glauca comme thérapie de substitution hormonale afin d’améliorer les symptômes de la ménopause — telles que l’ostéoporose et la sarcopénie — peut impacter l’homéostasie des muscles squelettiques et, donc, empirer ces symptômes. [46]

Les chiméristes déments ont inventé, en 2012, un hybride interspécifique transgénique entre Nicotiana glauca et Nicotiana tabacum qui ne synthétise pas d’alcaloïdes, mais qui exprime, supposément, l’hémagglutinine de la grippe A à la surface de ses feuilles… afin de confectionner des vaccins antigrippe qui soient ultra-purs ! [68]

On se demande bien pourquoi des scientifiques sont payés très chers pour inventer des vaccins végétaux ultra-purs, sur base de tabac, alors que les vaccins, actuellement sur le marché du génocide humain, sont farcis, littéralement, de tous les poisons possibles et imaginables : de la variole de vache, de l’aluminium, du hamster chimérique, de l’ADN de fœtus de poulet, de l’ADN de fœtus humain, de l’ADN de souris leucémique, des antibiotiques (Amoxiciline, Cefroxadine…) des acaricides (Cassythine), des métabolites de la morphine, du carbure de tungstène, du Viagra, des herbicides (Pachyrrhizone), des antiépileptiques (Vigabatrine et Gabapentine), un médicament anti-VIH, de l’Atovaquone, etc., etc., ad nauseam. [58]

Sans même évoquer les quelques 560 gènes, réputés pour être associés avec des formes de cancers, que l’Association Italienne Corvelva a découverts dans le vaccin tétravalent Priorix Tetra, de GSK, qui est un vaccin Rougeole-Rubéole-Oreillons-Varicelle. [58]

Chaque plante peut produire de 10 000 à 1 million de semences. Ces semences contiennent 40 % de lipides — principalement de l’acide linoléique à 75-78 % et ensuite, des acides oléique et palmatique. Un gramme de semences en contient environ 10 500.

Les semences germent à 20 °C en l’espace de 10 à 20 jours.




L’ignorance devient-elle totalitaire ?

[Source : arretsurinfo.ch]

Elle prend de plus en plus les aspects d’un totalitarisme médiatique occidental.

Par Patrick Lawrence

Les médias grand public ne nous informent plus

Lorsqu’il s’agit de savoir comment les médias mainstream nous informent sur le monde dans lequel nous vivons, on est obligé de constater qu’ils ne le font pas. Je viens de citer trois processus récents, tous liés à l’information publique d’importance suprême. Les grands quotidiens et les grandes chaînes de télévision en ont tout de même observé le mutisme presque total. Les rares exceptions sont celles qui misent sur leur distorsion et dissimulation.

Nous sommes désormais arrivés à constater que ces médias ne se sont pas seulement égarés mais qu’ils ont bel et bien cessé de considérer comme leur mission principale de nous informer sur le monde dans lequel nous vivons. Depuis 2001 – je justifierai dans un instant le choix de cette date – les médias se sont fixés pour objectif de créer une réalité alternative dans laquelle notre rôle, à savoir, nous les lecteurs et les téléspectateurs, est celui de se faire entourlouper. L’intention, poursuivie de concert par les médias et les institutions qu’ils prétendent couvrir, est de créer un état d’ignorance totale.

Au printemps 2013, après de nombreuses décennies passées dans les médias d’entreprise, j’ai rédigé mes premiers commentaires pour la publication indépendante Salon, à une époque où elle pouvait encore être prise au sérieux. Quelque temps auparavant, j’étais arrivé à la conclusion que plus rien de valable ne pouvait être obtenu au sein du mainstream des médias américains. Il fallait soit se retirer, soit renoncer à son intégrité. Au fond, je suis arrivé trop tard avec cette décision.

Mais quelque part, dans l’optimisme tenace caractérisant maint chroniqueur, sommeillait l’idée que le jour des comptes arriverait, un jour où les lumières se rallumeraient et où une sorte de processus de guérison ou de récupération commencerait. Les éditeurs, les directeurs d’antenne, les rédacteurs, les producteurs, les reporters – tous reprendraient conscience de l’idée qu’ils poursuivent un objectif suprême et qu’ils doivent le servir en son statut de pôle de pouvoir indépendant. Mais hélas, cette pensée s’est largement dissipée entre temps.

Le cas Twitter-Gate

A la mi-décembre Elon Musk, le nouveau patron de Twitter, a commencé à publier des mémos internes montrant noir sur blanc dans quelle mesure la plateforme de médias sociaux avait collaboré avec le Federal Bureau of Investigations [FBI] pour censurer les comptes de dissidents, de personnes de tous bords s’opposant à la doctrine libérale orthodoxe. Pour retracer la chronologie du mieux possible, mon cas peut servir d’exemple. Au cours de l’année passé, mon compte Twitter@thefloutist a été durablement bloqué parce qu’il figurait sur l’une des listes que le FBI remettait couramment à Twitter lorsqu’il ordonnait ses suppressions massives.

Le destin du « rapport Gerth » sur l’escroquerie du Russiagate

J’ai mentionné à d’autres occasions déjà la mise à nu, par Jeff Gerth, de la corruption des médias du début à la fin pendant l’escroquerie du Russiagate – un terme que j’aime puisqu’il en dit long.(([1] Thenation.com  du 30/05/19)) Et là encore, depuis le début du scandale, ils étaient nombreux parmi nous autres à  savoir que la presse et les diffuseurs dans les chaînes radio et télévision travaillaient en étroite collaboration avec la hiérarchie du Parti démocrate et diverses institutions gouvernementales – l’appareil de sécurité nationale, les forces de l’ordre, la Maison Blanche d’Obama – pour créer et entretenir ce coin de réalité alternative que j’ai mentionné. Le rapport Gerth était néanmoins stupéfiant pour nous tous, car il donnait une tournure définitive à l’affaire.(([2] Consortiumnews.com  du  7/02/23)) Cette affaire est classée, me suis-je dit en le lisant jusqu’au bout.

Le rapport de Seymour Hersh sur l’opération militaire clandestine des États-Unis aboutit à la destruction des gazoducs Nord-Stream

Le niveau extraordinaire dans les détails – littéralement, concrètement, en dollars et centimes – qui caractérise le rapport de Seymour Hersh sur la manière dont le régime Biden a planifié et mené l’opération clandestine de destruction des gazoducs du Nord Stream à  l’aide d’explosifs sous-marins a eu un effet similaire lorsque Hersh l’a récemment publié sur Substack.(([3] Seymourhersh.substack)) Pour moi, tout s’est déroulé de la même manière que celle pratiquée quant aux fichiers Twitter et au rapport de Gerth: la culpabilité de Washington est apparue en évidence auparavant déjà, mais les faits présentés ont soudé leurs véracité de manière irréfutable. Il n’y avait plus besoin de spéculer ou de s’expliquer.

…  et tout s’est passé sous silence

C’est donc arrivé, arrivé trois fois dans un laps de temps assez court. Quelle en est la signification pour nous autres, citoyens et chroniqueurs traités en dupes? Le moins que l’on puisse dire: nous ne nous trouverions pas au point où nous en sommes si nous étions une société honnête envers nous-même.

Personne au FBI, au ministère de la Justice, à la Maison Blanche de Biden, aucun ancien fonctionnaire de l’administration Obama ne s’est exprimé sur les révélations des fichiers Twitter. Personne au Congrès, n’a exercé une pression implacable sur Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux pour qu’ils renforcent leurs programmes de censure. Personne ne s’est senti obligé de le montrer du doigt. Les grands quotidiens et les chaînes d’information ne se sont en aucun moment penchés sur le fait des fichiers de Twitter. NPR(([4] (( National Public Radio (NPR) est une coopération de stations radio non-commerciales indépendantes, autant sur le les plans financier que légal (n.d.l.r.) )), la seule exception que j’ai pu trouver, a publié un article lamentable attribuant les documents Twitter à la prétendue détermination de Musk à répandre des « théories du complot». Quel manque de sérieux!

Mercredi matin, Glenn Greenwald a demandé sur son fil Twitter prompt: «Vous souvenez-vous qu’il y a trois semaines, la Columbia Journalism Review a publié un réquisitoire accablant, en quatre parties, sur les mensonges en série et l’insouciance des médias d’entreprise qui ont fait avancer l’affaire du Russiagate – écrit par un journaliste du «New York Times» récompensé d’ailleurs par le prix Pulitzer – témoignage que tout le monde a ignoré?»(( [5] https://twitter.com/ggreenwald/sta-tus /1625595631413633045 ))

« Bien installés sur leurs selles, ils continuent comme si rien n’était »

En l’espace de quelques semaines, l’une des grandes histoires de notre époque, lourde de conséquences, se retrouve engloutie dans les vagues du non-sens quotidien alors qu’il s’agissait de «se souvenir». Pendant des années, je me suis demandé comment les médias grand public réagiraient si la vérité sur l’affaire du Russiagate était enfin révélée, me disant qu’ils disparaîtraient discrètement par la porte de côté. Tout au contraire, dans ce cas aussi, ils ne prennent pas la peine de filer: ils restent confortablement assis sur leurs selles continuant comme d’habitude, sans qu’aucune idée de responsabilité n’ait la chance de perturber leur indolence routinière.

En ce qui concerne le remarquable rapport de Sy Hersh, eh bien, il est balayé par les représentants du gouvernement d’un revers de main le qualifiant d’« erroné» ou de «fiction», les médias grand public ne le mentionnant même pas. C’est donc ainsi qu’un Mack Truck(([6] Mack Trucks est un producteur américain de camions lourds renommés de leur apparence touffue (n.d.l.r.) )) se retrouve sous le tapis.

Seymour Hersh : « Entre-temps, la presse américaine grand public s’intéresse avant tout aux ragots médiatiques »

L’autre jour, Hersh a posté à ses abonnés une note qui résume bien la situation. Se référant au «New York Times» et au «Washington Post», Hersh écrit:

«Aucun de ces deux journaux n’a encore dit un mot sur l’histoire du pipeline, même pas pour citer le démenti de la Maison Blanche sur ma couverture. Les médias américains ont également ignoré les demandes officielles des représentants de la Russie et de la Chine sollicitant une enquête complète concernant l’histoire du pipeline. (Je ne peux m’empêcher de souligner qu’un journaliste du ‹Times› m’a appelé le jour où l’histoire du pipeline est parue. Je lui ai dit que je ne donnerais pas d’interviews. Il m’a demandé si je voulais bien répondre à une question. J’ai accepté. Il m’a demandé à combien de publications j’avais proposé l’histoire du pipeline avant d’arriver à ‹Substack›. De tels propos ridicules sont le signe que la presse mainstream américaine est désormais plus intéressée par les ragots médiatiques que par la sécurité nationale ou les questions de guerre et de paix).»

Il ne nous reste plus qu’à tirer des conclusions d’un nouveau genre – des conclusions aussi clairement noires et blanches que les preuves solides qu’Elon Musk, Jeff Gerth et Sy Hersh nous ont présentées concernant la nature du pouvoir officiel et médiatique et son exercice. Selon moi, six points sont de toute première importance.

« Le gouvernement américain s’est entièrement engagé dans un régime de sans lois »

Un, le gouvernement américain s’est entièrement engagé dans un régime de sans lois, tant sur le plan international que sur le plan intérieur. Il s’agit d’une attitude fondamentalement défensive, ce qui la rend d’autant plus dangereuse. J’attribue cela aux événements de 2001, lorsque le déclin de l’empire américain ne pouvait plus être nié – en privé, même si ce n’é tait pas le cas en public.

« Les médias américains dissimulent l’anarchie du gouvernement »

Deux, les médias mainstream américains s’efforcent par leurs moyens à eux de dissimuler cette anarchie officielle. Sinon, comment Washington pourrait-il diriger ainsi un empire mondial tout en cachant sa vulnérabilité si efficacement au public américain?

« L’industrie de la désinformation fonctionne désormais sans limites »

Trois, ce que nous appelons aujourd’hui l’industrie de la désinformation a évolué au cours de la dernière demi-douzaine d’années et fonctionne désormais sans restriction apparentes. Au cœur de cette entreprise malveillante se trouve la relation souvent anticonstitutionnelle entre les entreprises de médias, notamment les plateformes de médias sociaux, et de différentes parties de l’État administratif. Le Russiagate a été une combinaison de désinformation, de mensonges légalement opposables dans le cas de certains fonctionnaires et d’omissions. Le silence des médias en réaction au rapport Hersh équivaut à  une désinformation par omission.

« Exclusion du public américain »

Quatre, aujourd’hui le gouvernement américain opère dans un état d’isolement presque total vis-à-vis du public américain. Alors que les médias américains permettent cette réclusion, ils jouissent en même temps d’une pareille immunité, voire d’impunité. Les deux institutions, celle couverte et celle qui devrait les couvrir eux, se sentent plus à l’abri dans leur indifférence à l’égard de l’opinion publique, à un degré que je ne n’aurais jamais cru possible, et ceci dans notre république pourtant vive.

Rien que de la violence nue ?

(Quatre A) En matière d’impunité, Jeff Gerth a publié 24 000 mots. Je n’ai pas compté ceux de Hersh, mais Sy, disons, est généreux quand il s’assoit pour écrire. Il est raisonnable de nous demander si nous avons atteint le point terrible de l’histoire où le pouvoir nu, le pouvoir de la violence seule, aura retiré au langage son propre pouvoir à elle. Jusqu’à aujourd’hui – la restriction est essentielle – nous nous trouvons en effet face à cette réalité, du moins dans les limites où le langage est en effet en mesure de discipliner le pouvoir et de demander des comptes à ceux qui l’exercent de manière corrompue.

Le brouillage a été diaboliquement efficace

Cinq, l’annihilation des trois rapports dont il est question ici a été diaboliquement efficace, laissant la majorité des Américains dans l’ignorance des faits dont ces rapports font état. La plupart des «croyants» du mythe «Russiagate» que je connais ne sont pas conscient du fait que tout ce qu’ils croyaient être vrai a été réfuté. Mais ceux qui ne sont pas conscients d’un événement, ne s’en soucient guère. C’est cet état que j’appelle l’ignorance totalisée.

« De la crotte sur le mur »

Sixième et dernier point: il n’y a pas de précédent dans l’histoire américaine pour notre situation. Notre passé n’est pas celui à nous illuminer la voie. Un de ces matins, Seymour Hersh a intitulé sa lettre aux abonnés «The Crap on the Wall» [«La crotte sur le mur»], la concluant en ces termes: «Restez en phase. Nous n’en sommes qu’au début…»
En effet. •

Patrick Lawrence

*Patrick Lawrence, de longue date correspondant à l’étranger, notamment pour l’« International Herald Tribune», est chroniqueur, essayiste, auteur et conférencier. Titre de son dernier livre: «Time No Longer: Americans after the American century». Yale 2013. Sur Twitter, Lawrence était accessible sous @thefloutist avant d’ê tre censuré sans commentaire. 

(Traduction de l’anglais Horizons et débats)
Source : Scheerposts


L’escroquerie sur l’existence d’un « Russiagate » et son démantèlement par le « rapport Gerth »

 Donald Trump et Hillary Clinton pendant l’élection présidentielle de 2016. (Gage Skidmore/Wikimedia Commons)

Stephen Cohen, décédé en 2020, spécialiste de la Russie et Professeur aux universités de Princeton et de New York, anciennement membre du Council on Foreign Relations,s’est prononcé, en 2019, au sujet du scandale «fait maison», monté par les médias et connus sous le terme «Russiagate», en ces termes: «L’affirmation selon laquelle le Président américain Donald Trump aurait été compromis par le Kremlin et que ce dernier aurait contribué à le faire entrer à la Maison Blanche est le pire scandale politique de l’histoire américaine et le plus frauduleux (vu le manque de preuves réelles).»

Les médias mainstream y ont largement contribué avec leurs fausses affirmations, leurs mensonges, désinformations, camouflages et distorsions. Toutes les histoires relatives au prétendu Russiagate ainsi que le dossier de l’ancien collaborateur des services secrets britanniques Christopher Steele, établi à la demande d’Hillary Clinton, se sont révélés être de pures fictions mensongères. Le rapport du procureur spécial Robert Mueller («Mueller Report») n’a débouché sur aucune inculpation du parquet contre Donald Trump, malgré les énormes efforts déployés dans ce but. Il n’y a cependant pas eu d’excuses de la part des médias qui ont tout fait pour divulguer les mensonges; par contre, leurs affirmations non prouvées sur des prétendus accords secrets ont été renforcées, même dans les médias de renom sérieux, au temps jadis.

Jeff Gerth, journaliste indépendant ayant travaillé pendant trois décennies comme reporter d’investigation pour le «New York Times», a publié, le 30 janvier 2023 (dans «Columbia Journalism Review», publication de la Columbia University Graduate School for Professional Journalism), une série de quatre articles présentant les résultats de ses recherches d’un an et demi sur le complexe dénommé Russiagate, notamment en ce qui concerne les médias. Ses recherches, complétées par une documentation exhaustive, ont confirmé entièrement les critiques à l’encontre de la campagne, formulées en public. Patrick Lawrence en a fait le point, dans un article précédent, en ces termes : «[Dans son analyse] Gerth démasque […] la lâche complicité des médias américains qui ont fabriqué, de toutes pièces, toutes les absurdités répandues sur l’existence d’une collusion de Donald Trump avec la Russie pendant sa candidature contre Hillary Clinton lors des élections présidentiel

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Tremblements de terre en Turquie-Syrie, conflit en Ukraine, et plandémie Covid : une « campagne de meurtres de masse »

Selon la sénatrice roumaine Diana Iovanovici-Șoșoacă

[Source : profession-gendarme.com.
NDLR Traduction partiellement révisée]

[Photo : ALEXANDRU DOBRE / MEDIAFAX FOTO]

Interview

Večernje Novosti (VN) : Vous êtes le premier homme politique en Europe qui, dès le 8 février, au Parlement roumain, a déclaré les événements étranges entourant le tremblement de terre en Turquie. Veuillez répéter ces observations pour les lecteurs de Večernje Novosti.

[Voir aussi :
Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain,
la Turquie a été victime d’une arme sismique]

La sénatrice Diana Iovanovici-Șoșoacă (SDIS) : J’ai montré dans ma déclaration politique au Sénat roumain le lien de continuité entre la campagne de meurtres de masse à travers de prétendues pandémies et le besoin imminent d’injection de vaccins non testés qui tuent des gens, en fait des crimes contre l’humanité, et le déclenchement de guerres qui établiraient la terreur et une peur terrible parmi les gens, détruisant leur psychisme et leur résistance, dans le but de réduire la population mondiale, de restaurer les pôles de pouvoir et de changer les frontières, ainsi que les changements économiques dans le monde entier.

Mais tout est devenu encore pire lorsque nous avons assisté à la production de tremblements de terre sur mesure ou contrôlés, en fait une attaque contre la Turquie par les plus grands dirigeants du monde qui n’aimaient pas le fait d’être confrontés à Recep Tayyip Erdoğan, le président de la Turquie.

De plus, sa position de neutralité et de médiateur dans la guerre ukraino-russe a profondément perturbé, d’autant que la Turquie est la deuxième puissance militaire au sein de l’OTAN. Sa position de bloquer l’adhésion de la Suède à l’OTAN, mais aussi son discours de Davos, notamment, ainsi que son geste de partir en pleine conférence de presse, défiant Schwab, n’est pas resté sans écho dans le monde dur et froid des dirigeants mondiaux. Mais personne ne pensait qu’il serait nécessaire que tant de gens meurent, tués d’une manière aussi ignoble, uniquement pour que les puissants du monde démontrent leur pouvoir. Et ce n’était qu’un avertissement, car ce n’était pas la région la plus peuplée de Turquie.

Il y a eu 150 répliques d’un tremblement de terre dévastateur, le deuxième plus important que le premier, sans éclosion, la zone étant artificiellement stimulée. On sait que les armes géologiques existent depuis très longtemps, mais elles ont été utilisées jusqu’ici sans faire trop de victimes, probablement pour des expérimentations.

Si nous regardons attentivement la carte des pipelines en Turquie, nous verrons que ce pays est géré par des gazoducs et des oléoducs, qui sont en fait l’un des objectifs : leur destruction.

Il est à noter que les cartes présentées sur toutes les chaînes de télévision ont montré qu’il n’y avait pas un épicentre, mais une ligne tectonique avec des milliers de tremblements de terre. Et je suis le seul politicien au monde qui a eu le courage de montrer que le président Erdogan a été puni pour son courage, sa dignité et son honneur et pour sa proximité avec la Fédération de Russie, en fait une position de neutralité et de médiation pour la paix.

De plus, le tremblement de terre avait pour but de détourner l’attention des gens de la guerre en Ukraine, où déjà des représentants de nombreux pays ont commencé à vociférer contre le despotisme et les ordres donnés par le président Zelensky, comme s’il dirigeait le monde et que quelqu’un avait l’obligation d’envoyer des armes et de participer à sa guerre où il a sacrifié son propre peuple et détruit tout son pays.

VN : D’où viennent vos informations et est-il vraiment vrai que les gazoducs et les oléoducs ont été fermés immédiatement après l’impact ?

SDIS : Au sein du parti SOS Roumanie, j’ai créé un Conseil des sages composé des meilleurs spécialistes de différents secteurs, y compris scientifique et militaire. L’analyse a été faite avec l’aide, entre autres, d’un général spécialisé dans les armes technologiques, le seul qui se trouvait au centre HAARP en Alaska : le général Emil Streinu. Je tiens à informer vos lecteurs, le peuple serbe, dont je me sens très proche, et que j’estime beaucoup pour son courage et sa verticalité, que HAARP n’est même pas le dernier système d’arme géophysique ! Entre-temps, des armes encore plus avancées de ce type sont apparues, dont je ne peux cependant pas parler, celles-ci étant strictement secrètes et non encore révélées au public.

Les gazoducs et les oléoducs ont été fermés AVANT le tremblement de terre, les Turcs ont probablement appris qu’ils allaient recevoir un coup et voulaient éviter une catastrophe encore plus grande ou peut-être que l’équipement de détection des tremblements de terre les avait avertis.

Il existe de tels systèmes et nous avons en Roumanie ceux qui annoncent les tremblements de terre en haute mer avec 50 secondes d’avance. En fait, de nombreuses voix en Turquie ont admis qu’il s’agissait d’un tremblement de terre atypique. Après que ma déclaration ait atteint tous les méridiens du monde, étant très populaire en Turquie, beaucoup de gens m’ont donné raison : c’était un tremblement de terre provoqué ! De plus, les agences de renseignement turques enquêtent sur l’implication d’un État étranger dans les tremblements de terre, et il existe également une déclaration officielle à cet effet.

VN : Quelles sont les intentions de ceux qui ont utilisé des armes géophysiques ?

SDIS : L’utilisation d’armes géophysiques est le moyen de l’État parallèle mondial pour arrêter les dirigeants qui s’opposent à leur suprématie, comme le cas du président turc Recep Tayyip Erdoğan, mais aussi les populations qui sont indépendantes et ne montrent aucune dépendance vis-à-vis de l’Occident.

Vous avez connu en Serbie la colère de l’Occident et les attaques de l’OTAN diabolique, pour vous bombarder la nuit de Pâques, avec l’inscription « Joyeuses Pâques » sur les bombes ! C’est quelque chose que vous ne devez jamais pardonner et oublier et une leçon doit être donnée à ces tueurs (moi, pour ma part, je n’oublierai pas et ne pardonnerai pas ce moment) ! Pourtant, vous continuez à mener une politique indépendante et courageuse, c’est pourquoi vous méritez toute l’admiration. Je vous ai toujours admiré pour la verticalité et la fierté de défendre vos valeurs et principes et, surtout, la souveraineté et l’indépendance de la Serbie, et je vous ai souvent loué comme exemple pour le peuple roumain. Mais si les années précédentes, la puissance mondiale utilisait des armes conventionnelles pour punir les pays libres, elle est maintenant passée à un tout autre niveau, et ces attaques ne peuvent plus être contrées. Ils peuvent, tout au plus, être vengés, avec le même type d’armes que les États ont développées, mais les citoyens n’ont pas été informés.

De plus, il est même difficile et dangereux de révéler ces armes et de les porter à l’attention du public, comme je l’ai fait par le biais de ma déclaration au Sénat roumain le 8 février. Quiconque fait la lumière sur ces sombres machinations prend un gros risque, un risque majeur (j’ai supposé la même chose que M. le général Streinu qui a dû subir trois tentatives d’assassinat l’année dernière seulement)… De plus, c’est choquant pour les gens simples qui ne sont pas informés correctement lorsqu’ils doivent faire face à une vérité irréfutable. Mais la Vérité nous rendra libres !

VN : Comment voyez-vous la guerre en Ukraine et pourquoi les élites occidentales n’entendent-elles même pas le mot trêve ou négociations ?

Les ministres de la Défense de l’Ukraine et de la Russie sont d’accord : la guerre en Ukraine est entre l’OTAN et la Russie

SDIS : cela dépend de ce que vous voyez en Occident. L’Occident européen est trompé parce qu’il est dirigé par des incapables et des incompétents, esclaves des USA et de l’OTAN, en fait avec une mentalité d’esclave, sans aucun principe, des mondialistes qui n’ont pas connu la normalité dans leur vie, des illustres faiseurs de rien payés par le travail et la sueur des Européens, alors qu’ils vivent dans les hauteurs et n’ont aucune idée de ce qui est en bas.

Mais il ne s’agit pas seulement de l’Occident européen, nous parlons de l’Empire américain qui, pendant la majeure partie des 200 dernières années, n’a fait que détruire et se précipiter sur des pays indépendants et souverains et les annuler complètement : Ursula Von Der « Lier » ne pleurait pas pour les enfants en Afghanistan, en Irak, en Libye, dans le Golfe, etc. (Il n’y a que quelques petites exceptions des présidents des États-Unis qui n’ont pas eu de guerres et de crimes pendant leur mandat : par exemple, Donald Trump, s’il était maintenant le président des États-Unis, nous n’aurions pas de telles horreurs dans le monde).

En fait, personne n’a bondi pour ces gens. Ces Occidentaux, qui se croient des empires, ne souhaitent pas la paix, mais ils veulent conquérir de nouveaux territoires et ressources. En fait, ce n’est pas l’Occident, c’est l’Empire Mondial mondialiste qui veut rediviser les pays et tracer des frontières à sa guise sans tenir compte de l’histoire et des peuples, comme il essaie aussi de le faire au Kosovo ou dans notre Transylvanie. Quand l’Occident a-t-il cherché la paix ? L’Occident n’a-t-il pas attisé la première et la Seconde Guerre mondiale, et maintenant il veut nous jeter dans la troisième ?

L’Empire mondial mondialiste veut une soumission et une colonisation complètes, comme il l’a fait en Afrique, en Asie et dans les Amériques, il y a quelques centaines d’années. Celui qui s’y oppose doit être puni, et s’il ne se calme pas, voire détruit. Et l’Occident n’a jamais pu s’accrocher à la Russie et au monde slave. Ce n’est pas la première fois qu’ils essaient de faire de la Russie une colonie européenne. Napoléon a essayé, Hitler a essayé, et cela signifiait leur fin.

Cette guerre est provoquée par l’Occident en encerclant et en enfermant la Russie dans un piège, l’OTAN se rapprochant des frontières russes et armant et transformant l’Ukraine en un État anti-russe. L’Occident brise des morceaux de votre pays, bloque votre commerce, vous met sur toutes sortes de listes noires, vous entoure de bases militaires, puis réagit « innocemment » : mais pourquoi vous mettez-vous en colère ? Mais vous, en Serbie, malheureusement, vous connaissez très bien ces politiques occidentales. J’ai dit à plusieurs reprises en Roumanie, dans mes déclarations publiques, que je ne peux pas oublier comment l’OTAN, qui prétend être une organisation défensive, a bombardé la Serbie lors de la Pâque orthodoxe en 1999, tuant des citoyens innocents avec des bombes sur lesquelles on pouvait lire en anglais : Happy Easter !, ce qui signifie « Joyeuses Pâques » !. Est-ce de ces personnes que nous devons attendre la paix ?

Il y a une guerre contre l’orthodoxie à cet égard, et ce n’est pas un hasard si les peuples orthodoxes sont considérés comme des ennemis par l’Occident, car ils veulent détruire la dernière Église vivante, qui a maintenu ses traditions et sa spiritualité non affectées par l’athéisme moderne !

Ce n’est pas seulement une guerre contre la Russie, mais aussi contre l’orthodoxie, la famille traditionnelle et les anciennes valeurs humaines. C’est une guerre qui se déroule à tous les niveaux. Regardez la pression qui est mise sur vous à travers le Kosovo, juste pour vous forcer à rejoindre les sanctions anti-russes.

Et de Vienne, nous recevons maintenant des messages indiquant que la Roumanie ne sera admise à Schengen que si elle reconnaît l’indépendance du Kosovo !

Et la Serbie est attaquée maintenant, comme le sont tous les pays qui s’opposent à l’hégémonie occidentale, tout comme la Turquie a été attaquée ! Je vous promets que je m’opposerai en Roumanie à la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo, car je le sais trop bien : le Kosovo, c’est la Serbie ! Mais pour voir quel genre de chantage l’Occident pratique contre nous, les peuples orthodoxes ! En fait, c’est inciter les frères à se détester. Nous devrions être ici une oasis de fraternité, de paix et d’amour orthodoxe. Cela les dérange. En fait, le pôle balkanique doit être restauré d’urgence, à tout prix, afin de défendre nos pays, nos peuples, l’Orthodoxie, notre histoire, nos valeurs, notre mémoire et nos principes millénaires.

Les Balkans ont toujours été une force et toujours une poudrière. Pour échapper à cette force, l’Occident a détruit l’unité des Balkans et poussé les citoyens à des guerres interethniques. Divide et impera [diviser pour régner]. Reconnaître le Kosovo signifierait de sérieux problèmes pour la Roumanie, mais aussi pour l’Espagne et d’autres États qui ont des problèmes avec les zones qui deviendront indépendantes. Tous les dirigeants de ces petites régions ethniques devraient comprendre que L’UNION FAIT LE POUVOIR. Divisés, nous sommes perdus. Ensemble, nous avons un avenir !

Comment l’Occident pourrait-il rechercher la paix puisqu’il a provoqué ce conflit et qu’il le maintient par tous les moyens, politiques, diplomatiques, économiques et militaires ? Comment peuvent-ils mettre la main sur les terres agricoles et les immenses ressources de l’Ukraine sinon en en chassant les habitants et en jetant le pays à la faillite ? Comment l’Ukraine paiera-t-elle les prêts et le soutien de l’Occident ? Avec tout ce qu’il a et avec tout ce qu’il est ! Et, malheureusement, nous payons aussi en dommages collatéraux.

VN : Qui a besoin d’une guerre terrible ?

SDIS : Je l’ai déjà dit : L’Empire Mondial mondialiste. Tout d’abord, les grandes entreprises internationales et les fonds d’investissement, qui sont déjà maîtres de tout ce que possède l’Ukraine, y compris de ses dettes nationales. Deuxièmement, l’État parallèle mondial qui peut ainsi pousser plus loin son programme, soumettant les populations, les appauvrissant et leur interdisant les droits les plus élémentaires au nom de la guerre. Regardez la censure et les abus qui existent en Europe au nom de la guerre.

Regardez l’inflation, l’appauvrissement de la population. Tout cela pour la « noble » cause de la guerre. Tout comme elle l’était dans la plandémie (et j’appelle intentionnellement la pandémie « plandémie » parce qu’il s’agissait d’un plan similaire conçu pour la brutalisation et l’assujettissement des citoyens), la guerre sert l’État parallèle mondial à tous les niveaux : elle s’empare des ressources, elle vole les économies de la population par l’inflation, et il annule les droits des citoyens. Qu’un seul essaie de parler de paix ! Il est immédiatement mis à l’index et transformé en « ennemi du peuple ». Au contraire, ceux qui incitent à la guerre, à la destruction, à la perte de vies humaines sont des « héros ».

Et il les utilise pour faire autre chose : produire des armes. Ils se débarrassent de toutes les vieilles armes qu’ils donnent à Zelensky, et ils produisent à grande échelle de nouvelles armes de pointe, il suffit de regarder aux États-Unis combien d’argent est donné au budget de la défense et comment les Américains sont descendus dans la rue pour protester. Je veux dire, il y a tellement de pauvres, de gens finis, de sans-abri, de gens affamés là-bas, et vous, l’État américain, vous gaspillez de l’argent pour des armes ?

De plus, il utilise les États-Unis pour détruire ses concurrents : l’UE. LES ÉTATS-UNIS n’ont pas besoin de l’UE. Mais parce qu’au niveau de l’UE, nous n’avons que des dirigeants incapables et incompétents, ils ne se rendent pas compte qu’ils se sont suicidés, non seulement politiquement, mais économiquement et socialement, car l’UE se dissout d’elle-même, comme cela arrivera avec l’OTAN. Nous vivons dans un monde à l’envers, où la doctrine officielle obligatoire prétend que la paix est un mal, tandis que la guerre est un bien ! Je ne me soumets pas à ces directives et j’ai pris le risque de dire la vérité !

VN : Comment les citoyens et les politiciens roumains voient-ils la guerre. Les Roumains envisagent-ils de faire la guerre en Ukraine contre les Russes ?

SDIS : Les citoyens et les politiciens de la Roumanie sont dans des camps opposés, comme de nombreuses fois dans l’histoire. Les Roumains ne souhaitent pas la guerre, mais ne font que constater avec étonnement la manière dont l’Ukraine persécute notre minorité roumaine, ferme nos églises, persécute nos prêtres et, plus récemment, détruit notre delta du Danube. La Roumanie a accueilli les réfugiés ukrainiens à bras ouverts et a dépensé des sommes énormes pour les héberger et leur fournir des services gratuits partout, bien que beaucoup de ces réfugiés soient plus riches que les Roumains ordinaires et défient l’opinion publique dans leurs voitures de luxe, traitant les Roumains avec mépris.

Au lieu de servir leur peuple, les politiciens roumains sont les marionnettes de l’empire mondialiste mondial. Tout ce que disent Bruxelles, l’OTAN et les États-Unis est accompli par nos politiciens sans la moindre objection. Si on leur demande d’impliquer la Roumanie dans la guerre, ils exécutent immédiatement, car ils n’iront pas au front et leurs enfants ne seront pas envoyés y mourir !

Les Roumains ne veulent pas la guerre, c’est clair, et c’est le message que je reçois des centaines de milliers de Roumains qui m’écrivent et me parlent dans la rue lors de mes visites à travers le pays.

Les Roumains ne veulent pas entendre parler de guerre ou de leurs traîtres politiciens, dirigés de l’extérieur du pays par des maîtres qui sont prêts à les jeter dans la guerre. J’ai réagi durement chaque fois que les faux dirigeants roumains étaient sur le point de pousser la Roumanie dans cette voie, et jusqu’à présent j’ai réussi à éviter cette voie désastreuse, car les Roumains étaient à mes côtés et m’ont soutenu dans mes efforts.

En fait, 4 jours après le début de la guerre, nous avons initié la seule démarche globale : la neutralité pour la Roumanie, la paix de Bucarest, demandant à toutes les ambassades des États voisins et des belligérants, des pays membres de l’OTAN et de Bruxelles d’essayer de conclure la paix en la Maison du Peuple de Bucarest, le Palais du Parlement.

Étonnamment, le seul pays qui nous a reçus, moi et trois autres députés qui ont rejoint ma démarche (à comprendre : 4 sur 466 députés), c’est la Fédération de Russie. Évidemment, on nous a fait « peuple de Poutine », on nous a insultés, on m’a demandé d’être fichée pour haute trahison, j’ai été et je suis toujours interdite sur toutes les chaînes de télévision grand public en Roumanie. Le 8 mars 2022, nous avons fait descendre les Roumains dans la rue et empêché les traîtres de la direction roumaine d’envoyer des armes en Ukraine. Cela a continué et continue à ce jour, et ma réplique est que si je suis « poutiniste », parce que je veux la paix, alors, parce qu’ils veulent la guerre, ils sont hitlériens.

Mais nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, car les pressions sur la Roumanie augmentent, et avec ses dirigeants lâches actuels, le sort du pays est en jeu. Je me battrai jusqu’au bout, au prix de ma vie s’il le faut, pour que la Roumanie ne soit pas entraînée dans cette guerre ! À voir la pression qu’il y a, les deux dernières télés qui ont encore le courage de m’inviter à parler viennent d’être verbalisées à cause de ma présence dans leur studio, alors elles essaient de m’enfermer de toutes parts parce que je suis la seule politicienne roumaine qui se bat contre la guerre et veut garder son pays à l’écart du conflit.

VN : Vous étiez aussi contre la vaccination forcée. Comment voyez-vous les conséquences de la pandémie aujourd’hui ?

SDIS : La vaccination forcée ou coercitive faisait partie du plan d’assujettissement et de contrôle de la population, mais aussi d’anéantissement du débat public et de l’esprit critique et civique du peuple. Félicitations à tous ceux qui ont résisté à la pression et qui ont été un modèle de liberté pour le monde entier, comme c’est le cas de votre grand joueur de tennis Novak Djokovic, qui est un héros mondial pour son courage et un symbole de la Serbie qui a résisté à l’Occident pression. Il y avait une blague en Roumanie disant que Djokovic et moi serions cousins !

Maintenant, il est démontré que la vaccination tue et il y a de plus en plus de cas dits de « morts subites », auxquels s’ajoutent d’autres conséquences négatives que le temps confirmera. J’ai lutté contre la vaccination en Roumanie et j’ai préservé de nombreux Roumains de ce fléau, et maintenant ceux qui étaient sceptiques sur les informations dont je disposais et sur mes avertissements publics ont commencé à me rendre justice. Malheureusement, dès que la masse critique de citoyens s’est formée pour rejeter les politiques criminelles dans la plandémie, l’État parallèle mondial a poussé les choses à la guerre afin qu’ils puissent avoir un autre moyen de soumettre les gens et de leur faire oublier la pandémie.

Pour mes actions contre les restrictions, les abus et la vaccination forcée dans la pandémie, j’ai subi des répercussions inimaginables, depuis la violence physique au Parlement, dans la rue de la part de la police, avec les gardes dans les hôpitaux (parce que j’ai sauvé des gens de l’intubation forcée et grâce à de mon intervention ils sont encore vivants), jusqu’à la sanction parlementaire. Je suis le seul député du monde démocratique (si vous pouvez appeler cela une démocratie !) sanctionné pour des déclarations et des opinions politiques, avec la suppression du droit de représenter le Sénat dans les actions officielles pendant 3 mois — ce que j’ai annulé en justice. Je suis aussi le citoyen roumain le plus lourdement condamné à des amendes : 30 000 euros. Ils ont essayé de prendre ma maison, ils ont menacé mes enfants, ils ont essayé de monter un dossier criminel contre mon fils.

Également, ils ont envoyé un journaliste italien expert des troupes de l’OTAN, Goracci, pour m’inscrire dans un dossier pénal, j’ai été attaquée dans mon propre cabinet, mon mari m’a défendu des soi-disant journalistes employés par la chaîne de télévision RAI 1 et maintenant il est en procès et ils essaient de le faire condamner. Je suis sous le coup de plus de 13 affaires pénales pour avoir contrecarré la lutte contre les maladies et arrêté la vaccination.

Mon fils a été expulsé de l’équipe de football et n’a pas été autorisé à jouer dans la Coupe de Roumanie, malgré le fait qu’il soit footballeur professionnel et la liste est longue. Ma fille de 10 ans a été forcée de s’inscrire dans une école privée, parce qu’elle n’était plus acceptée dans les écoles publiques de l’État, etc.

Je ne regrette rien ! Les conséquences de la pandémie en Roumanie ne sont pas comme en Occident, parce que nous étions quelques voix qui ont réveillé les gens et ne les ont pas laissés aller dans les hôpitaux. Nous les avons convaincus de ne pas se faire vacciner, et tous ceux qui ont pris soin d’eux-mêmes à la maison ont survécu.

En Roumanie, le vrai pourcentage de vaccination est de 12,5 %. [Beaucoup de] ceux qui sont déclarés vaccinés ne le sont que sur papier. Même les médecins ne voient pas les conséquences. On ne sait pas ce que contient le vaccin, mais seulement que le grand médecin lauréat du prix Nobel Luc Montagner avait raison : les vaccinés mourront en grand nombre. Je souhaite qu’au moins les enfants vaccinés soient vaccinés avec de l’eau, pas avec ce vaccin expérimental.

Après ces années d’horreur, qui rappelaient la période nazie, nous avons des souvenirs terribles : des sacs en plastique noir dans lesquels les gens étaient jetés et ensuite mis directement dans la tombe sans service religieux, sans famille à proximité (ce qui était considéré comme un contact) et devaient rester en isolement ; des enfants qui sont morts étouffés par la muselière (parce que cet objet n’était pas un masque), qui ont développé des allergies et des maladies pulmonaires à cause de cela ; des gens tués après des jours dans les hôpitaux, intubés en vain. J’ai découvert moi-même comment ils sont tués et j’ai rempli des centaines de plaintes pénales.

Des personnes âgées condamnées à une amende pour être allées acheter du pain, des enfants détruits à cause de l’école en ligne, des enfants qui se sont suicidés à cause de l’état d’urgence obligeant les gens à rester à la maison, des personnes âgées tuées dans des maisons de retraite, des enfants vaccinés de force dans les centres de placement parce que personne ne pouvait les défendre. Toute cette expérience nazie est restée dans notre mémoire, répétant des moments terribles du passé, évidemment sous une autre forme, avec d’autres armes, non conventionnelles.

VN : Vous avez des racines serbes, qui avez-vous en Serbie et visitez-vous notre pays ?

SDIS : Je m’appelle IOVANOVICI et mon père est originaire de Macédoine, de Skopje, et ils se sont battus contre le système. Ils ont caché leurs origines pour qu’on ne puisse pas les retrouver. Je ne savais pas grand-chose d’eux, et je ne connais pas la langue. Mes parents ont divorcé quand j’avais un an. Je n’ai jamais visité ni la Macédoine ni la Serbie, même si j’aimerais beaucoup le faire. Je peux seulement dire que je vous admire de tout mon cœur pour ne pas vous être laissé piétiner, pour avoir réagi et défendu l’orthodoxie. J’aimerais que l’Église de Roumanie ait la même attitude que votre Église lorsqu’il y avait les parades de promiscuité à Belgrade. J’espère pouvoir visiter la Serbie et la Macédoine cette année.

D’ici là, j’admire votre ténacité et votre amour de la terre et des gens ! Un peuple fier comme devraient l’être tous les peuples des Balkans ! Et honnêtement, je vais vous accorder le but : reconstruisons le pôle balkanique ! Unis nous vaincrons !


La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Sén. Diana Iovanovici Sosoaca et Večernje Novosti, Global Research, 2023
Source : Global Research




Gardasil, un vaccin de moins en moins polémique et de moins en moins dangereux au fil du temps ?

C’est ce que nous rapportent les médias et Google !

Par Alain Tortosa

J’ai fait une recherche Google sur le mot « Gardasil » sur une période donnée puis j’ai analysé les résultats des cinq premières pages.

Je me suis intéressé aux publications qui critiquaient ou interrogeaient sur l’innocuité du produit.

Les résultats parlent d’eux-mêmes :

  • La période1 du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2011, seuls huit (8) articles critiquent ou interrogent la sécurité du vaccin contre le papillomavirus.
  • La période2 du 1er janvier 2011 au 1er janvier 2013 commence à critiquer le produit avec treize (13) articles qui s’interrogent sur la dangerosité du vaccin Gardasil.
  • Sur la période3 du 1er janvier 2013 au 1er janvier 2015, pas moins de trente-six (36) articles s’interrogent sur la dangerosité du produit. Ce sera les deux seules années avant l’oubli progressif.
  • Sur la période4 du 1er janvier 2015 au 1er janvier 2017, le Gardasil devient « plus sûr » et moins source de questionnements de la part des médias avec treize (13) références.
  • Sur la période5 du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2019, les critiques se font bien rares avec seulement six (6) articles qui abordent le sujet.
  • Sur la période6 du 1er janvier 2019 au 1er janvier 2021, les critiques ou interrogations deviennent quasi inexistantes, deux (2) articles sur les cinq premières pages.
  • Sur la période7 du 1er janvier 2021 au 1er janvier 2023, il n’y a qu’un (1) seul article négatif. En fait je pourrais dire « zéro », car c’est un article de France-soir donc d’un organe libre qualifié de « complotiste ». Les deux dernières années ne critiquent plus, n’interrogent plus sur « l’efficacité », la dangerosité et les effets secondaires du produit.

Les conclusions sont limpides.

Sur la période du 1er janvier 2009 au 1er janvier 2023 soit 14 ans, nous pouvons voir quatre phases. :

  • Années 2009 à 2012, montée en puissance des interrogations.
  • Années 2013 et 2014, apothéose des critiques.
  • Depuis 2015, diminution régulière.
  • Années 2021 et 2022 : plus la moindre critique ou interrogation, le vide absolu !

L’aboutissement étant la déclaration récente du Président de la République annonçant une campagne massive de vaccination dans les écoles avec pour finalité délirante, d’éradiquer le cancer du col de l’utérus chez les filles et les garçons.

Je ne vois que DEUX interprétations possibles :

  • Merck a changé sa formule depuis 2015 ET toutes les personnes qui étaient victimes d’effets secondaires sont guéries ou ont emménagé en Antarctique.

Ou

  • Le lobbying de Merck, sa corruption, ses intimidations ont fait leur effet. Quand bien même il n’y aurait plus de signalements d’effets secondaires graves (ce qui serait étonnant si le produit est le même) ni de nouvelles plaintes de victimes, les anciennes devraient vouloir continuer à s’exprimer, non ?

Merci à donc à Google ne nous prouver que les médias mainstream nous mentent.

Notons que Duckduckgo est tout autant dans la censure par contre Qwant l’est moins.

Mais si l’on fait une recherche en français sur le moteur russe Yandex.com sans préciser de date, 25 sites alertent ou questionnent sur le Gardasil et 14 en ne prenant que les 30 derniers jours !

Comme quoi la censure n’est pas toujours là où on l’attend.

La dangerosité du Gardasil n’a aucune raison d’avoir diminué avec le temps, d’autant plus que les années passent et que le nombre total de personnes vaccinées augmente.

Il doit donc y avoir de plus en plus de victimes qui sont muselées par les médias et par les médecins.

Il est dommage de constater une fois de plus que les médias français ne soient pas informés du fait, sans doute pensent-ils que le vaccin est miraculeusement devenu sûr et efficace ?

Business is business!

Merci

Alain Tortosa8.
3 mars 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230302-omerta-medias-effets-secondaires-gardasil.pdf