Gougenot et l’avènement apocalyptique du mondialisme totalitaire (1865)

Par Nicolas Bonnal

La mise en place du mondialisme technologique évoque bien sûr l’Apocalypse. Même sans être de culture juive ou chrétienne, on peut comprendre (même le chien Ran-Tan-Plan) qu’il se passe quelque chose d’abominable en ce moment à mi-chemin entre le contrôle et l’extermination.

Le penseur Gougenot des Mousseaux publie en 1865 un livre sur les démons. Ce fanatique chrétien comme on dirait aujourd’hui se rapproche du Dostoïevski théologien de la Fin que j’ai évoqué dans plusieurs textes et pour finir dans mon livre sur lui et la modernité occidentale (voyez les Démons, les Karamazov et le fastueux rêve final de Raskolnikoff). Une minorité folle va terrasser, réduire et dominer un troupeau sans âme et sans défense. Nous y sommes.

Dans son dernier chapitre, Gougenot (ancien camérier de Charles X, dernier roi sacré) évoque l’avènement antéchristique qu’il relie aux temps modernes : socialisme, industrie, presse, fin des religions, mondialisation. Voyez aussi sur cette question mon texte sur Chateaubriand et la mondialisation. Gougenot :

« Le premier, le plus inconcevable de tous les miracles, ce serait que tant de peuples ennemis, que tant de nations acharnées de si longue date les unes contre les autres, ouvrissent enfin leur âme, pour la laisser pacifiquement s’épanouir aux rayons d’une même et nouvelle religion, représentée par un seul et même monarque. »

Gougenot évoque même comme le dément Stolz une fédération mondiale à venir :

« Existe-t-il, peut-il exister un moyen de rallier et d’unir en un seul corps politique, en une seule et unique fédération la grande et immense masse des peuples ; une masse qui, par elle-même et par son irrésistible prépondérance, entraînerait en quelque sorte la totalité du genre humain ? »

Il évoque un catholicisme à l’envers :

« Mais où chercher encore, où trouver la cause puissante, la cause génératrice de cette même et unique croyance, de ce catholicisme à l’envers, par lequel il s’agit de révolutionner et de passionner, en le propageant d’un bout à l’autre du monde social, le cœur de nos semblables ? Où donc ? »

L’Antéchrist se rapproche ; l’homme moderne arrive, celui des réseaux et de l’électricité, celui des « fluides » comme dit Gougenot (Nerval y fait allusion aussi dans Aurélia, voyez mon livre sur Internet) :

« Dans ces conditions si simples, et auxquelles les prophéties, d’accord avec les événements, semblent nous préparer, l’Antéchrist, « l’homme des fluides », selon l’expression prophétique de l’hérésiarque Vintras, serait tout uniment l’Homme-RévoIution et pouvoir, l’homme spirite ou pythonisé, l’Homme-Démon, le Verbe de l’Enfer, celui qui briserait et charmerait les peuples, en donnant à la pensée de propagande qui doit réaliser ses plans l’unité nécessaire pour en assurer le règne sur la terre. »

Gougenot évoque une conspiration révolutionnaire, machine à détruire régimes (sauf républicains…) et nations. Le monde multipolaire n’est pour demain (lisez Laurence Guillon pour comprendre ce qui se passe en Russie — quant à ceux qui voient dans la Chine une alternative…) :

« La conspiration pousse encore à la destruction des divers empires et royaumes par les principes nouveaux qu’elle proclame et qu’elle travaille de toutes ses forces à faire prévaloir partout. Déjà elle a mis le trouble dans plusieurs ; elle y a excité des révoltes et des révolutions… »

Le mythe de la fraternité crée le totalitarisme global :

« Et comme ce caractère de fraternité ou d’humanité est identique partout et pour tous les hommes, il s’en suit qu’une seule et même législation, un seul et même gouvernement, doivent être à la fin admis pour répondre aux droits de la fraternité et de l’humanité. »

Comme Joly dans un texte célèbre, notre auteur évoque le rôle des sociétés secrètes (en fait elles ne l’ont jamais été) :

« sur quoi, il faut savoir que les sociétés secrètes, organisées depuis un siècle dans toutes les parties de l’Europe, ou plutôt dans le monde entier, sous divers noms et sous diverses formes sont le vrai foyer où fermentent tous ces projets détestables, et d’où part le mouvement, la force d’agression qui s’attaque ensemble et à l’Église et aux puissances temporelles… »

Gougenot précise ensuite les actions de l’Antéchrist — il est lié au monstre froid de Nietzsche, j’ai nommé l’État :

« Le socialisme, aboutissant au communisme, est la doctrine antisociale qui tend et aboutit à faire de l’État le maître absolu de toutes choses, c’est-à-dire des personnes et des biens, des corps et des âmes. Or, l’Antéchrist se présentant comme l’apôtre et le chef de cette œuvre de fausse et détestable charité, comme le propagateur et le soutien de ce plan de fraternité cosmopolite et démoniaque, il deviendra la personnification parfaite de ce régime, dont la réalisation se complétera sous son sceptre. Préparé de longue main déjà par les essais révolutionnaires, par l’énormité croissante des charges, par ce principe monstrueux dont retentirent, sous le dernier règne, les échos de la tribune législative… »

Cet antéchrist est séducteur et comédien :

« Et personne ne se rencontrera qui se hasarde à contester à ce bateleur couronné, à ce terrible et prodigieux comédien, à ce séducteur des foules, ces excès de bon plaisir sévissant sous la Corme hypocrite des droits et des intérêts de tous ! »

On a droit comme avec Schwab et Davos à l’abolition de la propriété privée :

« Les propriétaires, graduellement courbés et accablés sous un joug impitoyable et intolérable de charges et d’impôts, solliciteront alors, comme un moyen de s’exonérer et de vivre en paix, la faveur de passer à l’état de fermiers ou de tenanciers. Et selon son caprice ou ses intérêts, il expulsera les uns et acceptera les autres, tenant à la fois les hommes par la terre et la terre par les hommes.

Le nom de propriétaire aura péri ; il n’y aura, dès lors, ni classes élevées ni classes inférieures ; il n’y aura ni pauvres ni riches, ni petits ni grands, si ce n’est ceux qu’il lui plaira de combler et d’élever autant que durera son caprice. »

Comme s’il prévoyait l’ordinateur et son clavier, Gougenot voit un « clavecin révolutionnaire » qui sera l’expression et l’instrument (cf. Thalès, Microsoft, Cisco, Google, Apple, etc.) de cette monstruosité totalitaire — et il cite le fameux passage de Saint-Jean :

« Un clavier du plus implacable niveau représentera la société tout entière, chaque touche de ce clavecin révolutionnaire, s’élevant et s’abaissant au gré du maître, et sous le mouvement de ses doigts. C’est ce degré d’égalité dans l’abaissement que nous peignent, avec une prophétique énergie, les paroles littéralement véridiques de Saint-Jean : « Nul ne pourra plus acheter ni vendre sans la permission de la bête, et sans l’exhibition de son signe ! »

Les religions seront tuées. On le voit maintenant (cf. les « grands travaux » de Notre-Dame) avec l’indifférence du troupeau hébété :

« Tenant à la fois en main tous les fils de sa trame, l’Antéchrist détruira, chemin faisant, toute religion, tout culte, excepté celui de sa personne… »

Les résistants seront liquidés :

« Car ses images, universalisant sa présence, sueront le miracle, et le dragon de l’abîme, le démon du spiritisme les animant, elles parleront, elles feront entendre la parole de celui qu’elles représentent. Et qui ne leur obéira point, qui ne les adorera point sera mis à mort !… Et quiconque n’observera point sa loi, quiconque ne s’assujettira pas à tenir pour bon et pour mauvais ce que ce monstre aura décrété bon ou mauvais sera coupable, et devra mourir. »

L’humanité deviendra le troupeau dont rêve Platon, troupeau que voit arriver Vance Packard étudié ici :

« Les mariages ne seront, sous sa loi, que des unions de passage entre individus de sexes différents. Il en imposera le devoir, afin de pourvoir à la conservation de l’espèce ; mais il les dissoudra selon son caprice, selon le vœu de quelque nouvel intérêt. Seul maître et seul éducateur des enfants procréés sous le jeu de ce vaste système de prostitution, il se proposera pour but d’anéantir toutes les traditions de la famille ; et sa république réalisera, quant aux mariages, mais en les dépassant, les cyniques beautés de la république de Platon. »

Le troupeau sera marqué au signe de la bête (au code QR donc) en attendant mieux)  :

« Et ne nous récrions point contre cette expression d’éleveur qui doit nous sembler si grossière ; car les hommes, sous ce néfaste empire, ne formeront, à la lettre, qu’un immense troupeau dont chaque tête se verra marquer au signe de la bête2. »

Tout cela est lié au progrès de la technologie de la communication. À l’époque on a le télégraphe pour créer la Babel mondialiste :

« Voyez le fil électrisé du télégraphe s’emparant de la pensée pour lui donner le vol de l’éclair ! Chaque jour donc, les relations de peuple à peuple, en se multipliant, se simplifient !… et, déjà, deux ou trois langues, élevées à la hauteur de langues universelles par le vœu de la littérature et des affaires commerciales, offrent au prix de faciles études les clefs de toute intelligence humaine ! Le libre-échange de la pensée, que Babel avait interrompu, et qui prépare l’unisson de la pensée, semble donc poindre et précéder le libre-échange de toits les biens de la terre, ce principe devant lequel, poussé par l’esprit aventurier du commerce, l’économiste moderne veut que s’effacent toute frontière et toute nationalité. »

Le patriotisme sera à exterminer :

«  Car le patriotisme, déjà, n’est plus qu’insigne étroitesse d’esprit et de cœur pour les vrais libéraux du progrès, pour ceux que décore le titre de cosmopolites, ces prochains dominateurs de l’opinion… »

Pauvres Zemmour, Marine, Florian et Asselineau ! Ils ont face à eux l’Antéchrist en personne, le tueur des nations !

On aura un César mondial :

« … et bientôt, du fond de son palais, un seul maître, un César, dieu, pontife et monarque, la main sur le fil électrique, pourra dater ses décrets, je ne sais d’où, sera-ce de Paris, de Moscou, je veux dire de Constantinople, de Rome ou d’ailleurs ? »

Sa Majesté du Pouvoir Humanitaire (belle expression) poursuivra de sa haine tous les résistants :

« Faites périr, effacez de la liste des vivants tel homme, telle famille, ou telle secte, qui semble méconnaître en ma personne la Majesté du Pouvoir humanitaire. Quelques minutes après, le fil du télégraphe ? obéissant, apportera cette réponse : Sire, vous avez dit, et votre parole, — ainsi que doit être — a fait la loi ! bénie soit-elle : l’ordre règne. »

À la même époque (simple rappel), le frère Jules Verne et le frère Ulysse S. Grant célèbrent cette rapide unification électrique et politique du monde.

Frères qui nous présentent aujourd’hui l’addition salée…

Sources :

https://archive.org/details/mursetpratiquesd00goug_0

https://reseauinternational.net/le-president-grant-et-la-republique-universelle-en-1873/

https://reseauinternational.net/dostoievski-et-la-prophetie-du-nouvel-ordre-mondial/

https://www.dedefensa.org/article/maurice-joly-et-le-gouvernement-par-le-chaos-vers-1864

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Gougenot_des_Mousseaux


[Voir aussi : La religion de l’Antéchrist]




Réconcilions-nous pour reforger l’alliance éternelle

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




L’organisation ésotérique qui gouverne le monde : le projet Gaza

Une association inattendue entre les hypothétiques délibérations secrètes du Sommet de la franc-maçonnerie britannique (et de la haute finance internationale) et les choix génocidaires de Netanhyahu

[Source : theinteldrop.org via numidia-liberum]

Par Claudio Resta

Préambule

Nous ne devons jamais oublier que l’auteur des story-boards des premiers films de 007 était le véritable agent secret de la Seconde Guerre mondiale Ian Lancaster Fleming (1908-1964), qui est devenu par la suite un écrivain britannique, surtout connu pour sa série de romans d’espionnage d’après-guerre James Bond.

Fleming est issu d’une famille aisée liée à la banque d’affaires Robert Fleming & Co. et son père fut député de Henley de 1910 jusqu’à sa mort sur le front occidental en 1917. Éduqué à Eton, Sandhurst et, brièvement, aux universités de Munich et de Genève, Fleming occupe plusieurs emplois avant de commencer à écrire.

Alors qu’il travaille pour la division britannique du renseignement naval pendant la Seconde Guerre mondiale, Fleming participe à la planification de l’opération Goldeneye ainsi qu’à la planification et à la supervision de deux unités de renseignement : 30 Assault Unit et T-Force. Fleming travaille également avec le colonel « Wild Bill » Donovan, représentant spécial du président Franklin Delano Roosevelt pour le renseignement et créateur de l’OSS (Office of Strategic Services), le service de renseignement américain qui, après la guerre, deviendra la CIA. En 1941-42, l’amiral Godfrey charge Fleming de superviser la préparation de Goldeneye, un plan visant à préserver un réseau de renseignements en Espagne en cas d’invasion allemande.

Le projet comprend également la mise en œuvre d’opérations de sabotage. Fleming a puisé dans son service en temps de guerre et dans sa carrière de journaliste une grande partie du contexte, des détails et de la profondeur de son roman James Bond.

Il y a une certaine vérité intérieure au cœur de ses fictions (comme l’existence à l’époque d’une organisation secrète fictive telle qu’un Spectre derrière lequel on peut voir la maçonnerie) et, plus récemment, d’un concept secret similaire comme l’État profond ou le gouvernement de l’ombre.

La déclaration Balfour est une déclaration publique publiée par le gouvernement britannique en 1917, pendant la Première Guerre mondiale, annonçant son soutien à l’établissement d’un « foyer national pour le peuple juif » en Palestine, qui était alors une région ottomane avec une petite minorité de population juive.

La déclaration était contenue dans une lettre datée du 2 novembre 1917, adressée par le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, Arthur Balfour, à Lord Rothschild, un dirigeant de la communauté juive britannique, pour qu’il la transmette à la Fédération sioniste de Grande-Bretagne et d’Irlande. Le texte de la déclaration a été publié dans la presse le 9 novembre 1917.

Immédiatement après la déclaration de guerre à l’Empire ottoman en novembre 1914, le cabinet de guerre britannique a commencé à réfléchir à l’avenir de la Palestine ; dans les deux mois qui ont suivi, un membre sioniste du cabinet, Herbert Samuel, a fait circuler au sein du cabinet un mémorandum proposant de soutenir les ambitions sionistes afin d’obtenir l’appui des Juifs dans la guerre au sens large.

En avril 1915, le Premier ministre britannique H. H. Asquith crée une commission chargée de déterminer la politique à suivre à l’égard de l’Empire ottoman, y compris la Palestine. Asquith, qui était favorable à une réforme de l’Empire ottoman après la guerre, a démissionné en décembre 1916 ; son remplaçant, David Lloyd George, était favorable à la partition de l’Empire. Les premières négociations entre les Britanniques et les sionistes ont eu lieu lors d’une conférence le 7 février 1917, à laquelle participaient Sir Mark Sykes et les dirigeants sionistes.

Les discussions qui ont suivi ont conduit Balfour à demander, le 19 juin, à Rothschild et à Chaim Weizmann de soumettre un projet de déclaration publique. D’autres projets ont été examinés par le cabinet britannique en septembre et octobre, avec la participation de juifs sionistes et antisionistes, mais sans représentation de la population locale en Palestine.

Lionel Walter Rothschild, 2e baron Rothschild, magnat de la banque juif récipiendaire de la déclaration Balfour, avec son célèbre carrosse zébré

Article

Je ne suis ni franc-maçon ni expert en arts occultes.

Mais il y a quelques jours, alors que j’enquêtais sur le symbolisme complexe de la mise en scène de la mort d’un éminent banquier italien, Roberto Calvi, mort mystérieusement à Londres en 1982, je suis tombé sur un symbole qui pourrait être lié non seulement à ce meurtre, mais aussi à ce qui se passe à Gaza aujourd’hui. À mon avis, il s’agit sans aucun doute d’un symbole maçonnique. C’est vraiment la sérendipité à son meilleur !

Permettez-moi de mentionner brièvement l’importance extrême de cette affaire non résolue, qui pourrait sembler insignifiante aux jeunes lecteurs. Alors que l’action de Calvi a été la base financière du mouvement Solidarność et du changement de régime en Pologne en 1982/89, de la chute du mur de Berlin et de la fin de l’Union soviétique, si cela ne vous semble pas suffisamment important, c’est uniquement parce que cela a été rapidement oublié par le mainstream et ses célébrations d’anniversaire inopportunes…

Avec 1,3 milliard de dollars américains de 1982 disparaissant on ne sait où, peut-être dans les poches de la mafia et provenant des fonds de l’Église catholique et offerts par le pape lui-même, alors le Polonais Jean-Paul II, pour libérer la Pologne du joug soviétique, par l’intermédiaire du cardinal Paul Casimir Marcinkus, né aux États-Unis, ce qui a également provoqué la faillite de l’une des plus grandes banques italiennes ! Pour l’histoire du monde, je crois que c’était un meurtre bien plus important que celui de JFK, à mon avis. Dès que je le pourrai, j’écrirai également un article sur la mise en scène de la mort de Calvi.

Cependant, désolé, ce n’est pas ce que je voulais écrire maintenant, mais ce qui se passe aujourd’hui à Gaza, qui curieusement a quelques liens avec le symbolisme mis en scène à l’occasion de la mort de Roberto Calvi, dont je n’ai pris connaissance que maintenant.
Je ne suis pas un habitué des choses occultes, néanmoins ce que j’ai découvert est trop important pour être gardé sous silence, que sa véracité pour le monde du secret maçonnique soit admise ou non.
Alors si je me trompe, vous en jugerez par vous-même…
Pardonnez-moi si je m’exprime de manière aussi alambiquée, mais ces vérités occultes sont très ambiguës et troubles, en cours d’élaboration et toujours prêtes à être démenties et/ou confirmées juste au coin de la rue.

Le River Passage [Le passage de la rivière] (également appelé Bridge Passage [Le passage du pont]) est l’un des points clés de la spiritualité maçonnique britannique.

Pour éviter toute erreur, je vais maintenant citer textuellement des passages d’un érudit occulte italien faisant autorité, Daniele Mansuino : https://www.riflessioni.it/esoterismo/simbolo-massonico-passaggio-del-fiume_01.htm

La Torche de la Liberté, un totem maçonnique

Citation d’un érudit

« Comme beaucoup d’autres symboles que nous avons abordés, mais peut-être plus clairement que d’autres, il peut se référer à la fois au projet de transformation sociale dont la franc-maçonnerie a été le protagoniste au cours des siècles, et au discours de l’évolution intérieure du franc-maçon…

La traversée du fleuve est un épisode survenu lors du retour des Juifs de la captivité babylonienne, c’est-à-dire de leur déportation massive à Babylone, qui a eu lieu en 597 av. C. à l’époque de Nabuchodonosor II et s’est achevée en 539 avec Cyrus le Grand (il en est question dans II Rois et II Chroniques, dans les livres d’Esdras et de Néhémie, dans divers Psaumes et dans divers livres prophétiques). Un mythe corollaire important est celui des Tribus perdues [auquel Daniele Mansuino a consacré un article spécifique], observant entre autres qu’en réalité, aujourd’hui, les Juifs qui se reconnaissent comme tels déclarent qu’ils descendent des douze Tribus, et donc qu’aucune ne semble avoir été perdue ; cependant, la supposition que la quasi-totalité du peuple juif a disparu mystérieusement, à l’exception d’un petit reste, a une forte valeur symbolique — elle implique, entre autres, une forte concentration d’énergie dans les personnes des survivants, et donc leur possibilité d’avoir un impact plus profond sur l’histoire du monde.

La première chose que firent les vétérans de la captivité, dès leur retour en Terre sainte, fut de reconstruire le temple de Salomon, que les ennemis avaient détruit ; dans le contexte de l’exégèse chrétienne, cette seconde édification était associée à la seconde révélation, celle apportée par Jésus pour corriger et compléter la loi de Moïse.

Par la suite, on a également fait correspondre la seconde édification à la seconde venue du Christ, qui devait avoir lieu à la fin des temps — et comme une édification est un processus qui se déroule progressivement, les exégètes du texte biblique ont commencé à y entrevoir des indications sur les faits historiques qui auraient dû se produire pour la préparer, exerçant ainsi une puissante influence subliminale sur la politique européenne (nous avons rapporté ailleurs comment une contribution importante et généralement méconnue à ce débat a même été apportée par Christophe Colomb, avec son Livre des Prophéties). Plus ou moins dans les mêmes années, c’est-à-dire au début du XVIe siècle, Luther a identifié la captivité babylonienne dans le joug que les chrétiens devaient subir de la part de l’Église catholique dévoyée, et la seconde édification dans la Réforme ; et toujours à la même époque, diverses hypothèses concernant la signification des deux édifices se sont également répandues dans la spiritualité juive.

Dans l’exégèse juive comme dans l’exégèse chrétienne, le second avènement du Messie (quel qu’il soit) devra se manifester en présence d’un immense rassemblement : ce sera pour les juifs le Rassemblement des Exilés — ou la réapparition des Dix Tribus perdues — et pour les chrétiens le Jugement dernier. Note : sur la base du projet de l’organisation ésotérique qui domine le monde [dont Mansuino a longuement parlé dans ses articles et ses livres], ces deux images peuvent être considérées comme des préfigurations de l’Amalgame.

À cet égard, il convient de noter que, sauf exception, les diverses interprétations sur le sens de la Seconde Édification ne se sont pas contredites : en effet, chrétiens et juifs partageaient l’idée que les Écritures contenaient les modèles (ou types, ou figures) de la manière dont l’action divine se manifeste dans l’histoire humaine, et que ces modalités pouvaient s’appliquer à un grand nombre d’événements différents. Ainsi, par exemple, la captivité à Babylone était une figure de la captivité en Égypte, qui était à son tour une figure de la chute d’Adam dans le monde des formes, dominé par les démons : ce n’est pas un hasard si l’un des épithètes par lesquels Samaël, le Diable de la Qabbale, était désigné était Pharaon.

Sur la base de cette mentalité, les différentes interprétations de la Seconde Édification, au lieu de se contredire, se sont influencées mutuellement ; il y a également eu une grande osmose de symboles de l’une à l’autre, ce qui a fortement contribué à créer une vision syncrétique (au moins sur certains concepts principaux) de ce qui allait arriver au monde dans les derniers temps.

À partir de 1717, la franc-maçonnerie britannique a hérité de l’immense masse d’Améliorations au degré de Fellow Craft que la tradition fait naître de la rencontre entre les Templiers et les francs-maçons dans l’Écosse du XIVe siècle. Elles étaient basées principalement sur la lecture de pages importantes de l’Ancien Testament, revisitées dans une clé gnostique et appliquées au symbolisme de la maçonnerie opérative.

Dans divers livres et articles, nous avons illustré comment cet héritage représentait à la fois un trésor précieux et une source d’embarras pour la franc-maçonnerie. En effet, les Améliorations constituaient sans aucun doute un instrument puissant pour diriger (tant au niveau politique et culturel qu’au niveau des opérations magiques) l’action de la franc-maçonnerie dans le monde ; mais c’est précisément pour cette raison qu’il était nécessaire que leur contenu soit contrôlé par une autorité centralisée et que leur pratique ne soit pas laissée à la discrétion des Loges individuelles. La Grande Loge Unie d’Angleterre ?

S’agit-il des vraies armes sur la bague du méchant 007 ?

D’innombrables et complexes événements se sont développés à partir de ce problème — et nous les avons également discutés, en opposant une interprétation plus profonde de l’histoire de la franc-maçonnerie à celle (encore répandue) qui ne voit dans ses vicissitudes qu’un reflet de l’histoire profane.

Cette dernière, lorsqu’elle parle de la franc-maçonnerie, aurait intérêt à prendre en compte toutes ses composantes — au lieu de cela, par exemple, dans l’historiographie maçonnique telle que nous l’avons connue jusqu’à présent, nous constatons que les composantes économiques sont complètement ignorées, contribuant à alimenter la légende qui voit dans la franc-maçonnerie une émanation du pouvoir bourgeois (nous ne pensons pas qu’il soit de notre ressort de corriger cette erreur assez absurde, et d’ailleurs nous n’aurions ni l’autorité ni les moyens de le faire. Espérons simplement que le XXIe siècle nous fera le cadeau d’une génération de meilleurs historiens de la franc-maçonnerie).

Mais ce n’est pas seulement la composante économique qui est négligée : plus encore, et de façon beaucoup plus inexplicable, la composante ésotérique est minimisée…

Voyez-vous une analogie entre les deux événements, le biblique et l’américain ?

Parmi les événements qui entourent la Seconde Édification, la Traversée du Fleuve représente un point crucial, car c’est le moment où les futurs reconstructeurs du Temple retournent en Terre sainte : en d’autres termes, elle configure leur reconnexion aux courants que le Premier Temple (c’est-à-dire la Seconde Loge) a développés, et qu’ils auront la tâche de traduire en un nouveau courant, dont les caractéristiques seront adaptées à l’interaction avec le monde profane.

Description par Daniel du rêve du roi et de sa résolution (extrait de Daniel : 2)

il n’est pas important de savoir si le pont en question passe entre un quai et un navire, ou d’une rive à l’autre d’un fleuve : c’était un pont, et (les enfants d’Israël) devaient le traverser pour continuer leur voyage de retour. Certains pensent qu’il s’agissait d’un gué de pierres, que l’on traversait en sautant de l’une à l’autre.

Selon le rituel des Harodim, à partir du pont utilisé par les Juifs pour traverser le fleuve, les enfants d’Ephraïm prenaient ensuite douze pierres pour fabriquer deux piliers : l’un était placé le long d’un ruisseau, l’autre dans un champ de maïs.

L’explication traditionnelle de ce conte étrange part de l’idée que le retour des Juifs en Terre sainte avait créé les conditions de la naissance de la Franc-maçonnerie ; les Piliers y sont idéalement assimilés aux Deux Colonnes, qui représenteraient dans ce cas l’une la subsistance de l’institution maçonnique au-delà du flux de l’espace-temps, l’autre l’émergence de la Franc-maçonnerie dans le Champ du Seigneur, c’est-à-dire au centre de la spiritualité chrétienne. Le rêve du Roi n’est pas celui rapporté par la Bible, mais — comme Daniel parvient à le deviner — un grand Lion tapi devant votre lit, prêt à vous dévorer, vous et votre maison.

Lorsque Daniel le lui décrit, le roi se lève brusquement de son canapé ; il admet avec stupéfaction que c’était bien son rêve et demande ce qu’il signifiait.

Le Camerlengo (c’est-à-dire l’Officier de la Loge qui parle au nom de Daniel/Candidat, comme c’est généralement le cas dans les passages aux améliorations britanniques) lui dit alors qu’il s’agit du Lion de la Tribu de Juda, qui le dévorera s’il ne permet pas aux Enfants d’Israël de retourner à Jérusalem.

Il faut donc que le roi livre cet homme à Tatnaï, gouverneur de cette rive du fleuve, et que Tatnaï le transmette à Shethar Boznaï et à ses compagnons de l’autre rive du fleuve, et que Shethar Boznaï le ramène à Jérusalem pour qu’il lui fasse miroiter la promesse d’un ouvrier de marque.

Le roi approuve la demande de Daniel, ajoutant qu’il aura des céréales, du vin, de l’huile et du sel pour sa subsistance lorsqu’il aidera à reconstruire le temple et la ville sainte qui sont maintenant en ruines, et qu’il fera comme ses ancêtres l’ont fait avant lui.

Ailleurs, ce n’est pas Daniel qui joue le rôle de Daniel, mais un personnage appelé Gobraim, qui fait partie d’un groupe de prisonniers attachés par des cordes très serrées, qui appartiennent à la tribu de Juda.

Peut-être parce qu’ils sont attachés, ils n’osent pas intimider le roi par une menace : leur explication du rêve est simplement que les enfants d’Israël doivent retourner chez eux à Jérusalem, pour reconstruire le Temple et les tombes saintes qui gisent maintenant en ruines.

Le roi avait promis que celui qui serait capable d’interpréter le rêve serait vêtu de pourpre et d’écarlate, recevrait un bracelet d’or et serait hissé sur le cheval du roi, il serait conduit dans les rues et les hérauts annonceraient son nom ; les prisonniers, eux, refusent ces honneurs et préfèrent partir tout de suite pour la Terre sainte. »

Pour étayer mon hypothèse d’un exode forcé par Tsahal de Palestiniens aux pires mauvaises manières, soutenu par le Royaume-Uni, peut-être par la City de Londres… depuis le 7 octobre, l’action du Hamas au sein du gouvernement britannique a donné lieu à une activité militaire secrète massive (opérations spéciales). En tant que bras armé de la Grande Loge d’Angleterre, je suppose :

https://new.thecradle.co/articles/secrecy-shrouds-british-military-actions-in-lebanon

« Il faut vivre de manière dangereuse »

(Friedrich Nietzsche)

Enfin si quelque chose de désagréable m’arrivait, au moins vous sauriez qui l’a commandité ! Claudio Resta

Bien évidemment l’article ci-dessus ne remplace pas celui ci-dessous, mais le complète avec une vision à plus large spectre :

https://www.vtforeignpolicy.com/2023/12/the-true-Purposes-of-the-state-terrorism-of-israel-against-the-gaza-strip-people/embed/#?secret=fAdZSpDmnn#?secret=jVBzcTXJUh

https://www.vtforeignpolicy.com/2023/12/eyes-wide-shut/embed/#?secret=EVYk3JN4VY#?secret=9VuijxXrwr

Claudio Resta est né à Gênes, en Italie, en 1958, il est un citoyen du monde (Spinoza), un philosophe non conformiste et un expert interdisciplinaire, et un artiste aussi.

Il a grandi dans une famille de scientifiques où de nombreuses sciences étaient représentées, de la philosophie à la psychanalyse, de l’économie à l’histoire, des mathématiques à la physique, et où ces sciences étaient exposées publiquement par les membres de la famille experts en la matière, et où tous ceux qui en faisaient partie pouvaient participer à un dialogue/débat familial public sur ces sujets s’ils le souhaitaient. Lire la bio complète




Philippe de Villiers : « Si j’avais à raconter un conte de Noël, je dirais ceci… »

[Source : Philippe de Villiers]




Dix choses qui changent sans les combustibles fossiles

[Source : ourfiniteworld.com]

Par Gail Tverberg

Il est aujourd’hui courant de parler de l’abandon des combustibles fossiles pour prévenir le changement climatique. C’est à peu près le même résultat qui se produit si nous manquons de combustibles fossiles : nous perdons des combustibles fossiles, mais c’est parce que nous ne pouvons pas les extraire. Pratiquement personne ne nous dit à quel point le système actuel dépend des combustibles fossiles.

[Voir aussi :
Sans pétrole, pas d’électricité !]

L’économie est extraordinairement dépendante des combustibles fossiles. S’il n’y a pas assez de combustibles fossiles pour tout le monde, il est probable que l’on se batte pour obtenir ce qui est disponible. Certains pays risquent d’obtenir bien plus que leur juste part, tandis que le reste de la population mondiale ne disposera que de très peu de combustibles fossiles, voire d’aucun.

Si la perte totale ou quasi totale des combustibles fossiles représente un risque pour une partie de la population mondiale, il pourrait être utile de réfléchir à certaines des choses qui pourraient mal tourner. Voici quelques-unes de mes idées sur les choses qui changent, principalement pour le pire, dans une économie privée de combustibles fossiles.

[1] Les banques, telles que nous les connaissons, vont probablement faire faillite

Avant que les banques ne fassent faillite dans les régions pratiquement dépourvues de combustibles fossiles, je pense que nous assisterons généralement à une hyperinflation. Les gouvernements augmenteront considérablement la masse monétaire dans une vaine tentative de faire croire aux gens qu’ils produisent davantage de biens et de services. Cette approche sera utilisée parce que les gens assimilent le fait d’avoir plus d’argent à la capacité d’acheter plus de biens et de services. Malheureusement, sans les combustibles fossiles, il sera très difficile de produire beaucoup de biens.

Plus d’argent entraînera simplement plus d’inflation parce qu’il faut des ressources physiques, y compris les types d’énergie appropriés, pour faire fonctionner toutes sortes de machines afin de produire des biens. La création de services nécessite également de l’énergie fossile, mais généralement dans une moindre mesure que la création de biens. Par exemple, la paire de ciseaux utilisée pour couper les cheveux est fabriquée à l’aide d’énergie fossile. La personne qui coupe les cheveux doit être payée ; son salaire doit être suffisamment élevé pour couvrir les coûts liés à l’énergie, tels que l’achat et la cuisson des aliments. Le magasin où l’on coupe les cheveux devra également payer l’énergie fossile nécessaire au chauffage et à l’éclairage, à supposer que cette énergie soit disponible.

Les banques feront faillite parce qu’une part trop importante des dettes ne pourra pas être remboursée avec des intérêts. Une partie du problème résidera dans le fait qu’alors que les salaires augmenteront, les prix des biens et des services augmenteront encore plus rapidement, rendant les biens inabordables. Une autre partie du problème est que les économies de services, telles que celles des États-Unis et de la zone euro, seront affectées de manière disproportionnée par une économie en déclin. Dans une telle économie, les gens se feront couper les cheveux moins souvent. Ils dépenseront plutôt leur argent dans des produits de première nécessité, tels que la nourriture, l’eau et les ustensiles de cuisine. Les entreprises de services, telles que les salons de coiffure et les restaurants, feront faillite par manque de clients, ce qui entraînera des défauts de paiement.

[2] Les gouvernements actuels feront faillite

Si les banques font faillite, les gouvernements d’aujourd’hui feront également faillite. Ils échoueront en partie à cause des tentatives de renflouement des banques. Un autre problème sera la baisse des recettes fiscales en raison de la diminution de la production de biens et de services. Les programmes de retraite deviendront de plus en plus difficiles à financer. Toutes ces questions conduiront à des politiques de plus en plus conflictuelles. Dans certains cas, les gouvernements centraux peuvent se dissoudre, laissant les États et d’autres unités plus petites, comme les provinces d’aujourd’hui, continuer à fonctionner seuls.

Les organisations intergouvernementales, telles que les Nations unies et l’OTAN, seront de moins en moins écoutées avant de disparaître. L’obtention d’un financement suffisant de la part des États membres deviendra un problème de plus en plus important.

Les dictatures dirigées par des chefs au pouvoir absolu et les aristocraties dirigées par des chefs aux droits héréditaires sont les types de gouvernements les moins gourmands en énergie. Ils sont susceptibles de devenir plus courants sans les combustibles fossiles.

[3] Presque toutes les entreprises d’aujourd’hui feront faillite

Les combustibles fossiles sont essentiels pour tous les types d’entreprises. Ils sont utilisés pour l’extraction des matières premières et le transport des marchandises. Nous utilisons des combustibles fossiles pour paver les routes et construire la quasi-totalité des bâtiments actuels. Sans combustibles fossiles, même de simples réparations de l’infrastructure existante deviennent impossibles. Sans combustibles fossiles adéquats, les entreprises internationales risquent tout particulièrement de se diviser en unités plus petites. Il leur sera impossible d’opérer dans des régions du monde où l’approvisionnement en combustibles fossiles est pratiquement inexistant.

Les combustibles fossiles sont même utilisés pour fabriquer des panneaux solaires, des éoliennes et des pièces de rechange pour les véhicules électriques. Parler de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne comme de « sources d’énergie renouvelables » est dans une large mesure trompeur. Au mieux, on peut les décrire comme des « prolongateurs » de combustibles fossiles. Elles peuvent aider à résoudre un problème d’approvisionnement en combustibles fossiles légèrement insuffisant, mais elles sont loin d’être des substituts adéquats.

[4] Les réseaux électriques et l’Internet disparaîtront

Les combustibles fossiles sont importants pour maintenir le système de transmission électrique. Par exemple, le rétablissement des lignes électriques tombées en panne après une tempête nécessite des combustibles fossiles. Le raccordement de panneaux solaires ou de turbines éoliennes au réseau électrique nécessite des combustibles fossiles. Les systèmes de panneaux solaires domestiques peuvent fonctionner jusqu’à ce que leurs onduleurs tombent en panne. Une fois que les onduleurs tombent en panne, leur utilité se dégrade considérablement. Les combustibles fossiles sont nécessaires pour fabriquer de nouveaux onduleurs.

Les combustibles fossiles sont également importants pour l’entretien de toutes les parties du système Internet. En outre, sans réseau électrique, il devient impossible d’utiliser des ordinateurs pour se connecter à l’Internet.

[5] Le commerce international sera fortement réduit

À cette époque de l’année, beaucoup d’entre nous se souviennent de l’histoire des trois rois d’Orient venus rendre visite à l’Enfant Jésus avec de précieux cadeaux. Nous nous souvenons également des récits bibliques où Paul se rend dans des pays lointains. Grâce à ces exemples et à bien d’autres, nous savons que le commerce et les voyages internationaux peuvent se poursuivre sans combustibles fossiles.

Le problème, c’est que sans les combustibles fossiles, certaines régions du monde n’auront pas grand-chose à offrir en échange de produits fabriqués avec des combustibles fossiles. Les pays utilisant des combustibles fossiles se rendront rapidement compte que la dette publique des pays sans combustibles fossiles ne représente pas grand-chose lorsqu’il s’agit de payer des biens et des services. Par conséquent, les échanges commerciaux seront réduits pour correspondre aux exportations disponibles. Les exportations de biens seront probablement très limitées pour les régions du monde qui fonctionnent sans combustibles fossiles.

[6] L’agriculture deviendra beaucoup moins efficace

L’agriculture d’aujourd’hui a été rendue incroyablement efficace grâce à l’utilisation de gros équipements mécaniques, généralement alimentés par du diesel, et d’un grand nombre de produits chimiques, notamment des herbicides, des insecticides et des engrais. En outre, des clôtures et des filets fabriqués à l’aide de combustibles fossiles sont utilisés pour éloigner les animaux nuisibles indésirables. Dans certains cas, des serres sont utilisées pour fournir un climat contrôlé aux plantes. Les combustibles fossiles permettent de mettre au point des semences hybrides spécialisées qui mettent l’accent sur les caractéristiques que les agriculteurs jugent souhaitables. Toutes ces « aides » sont appelées à disparaître.

Sans ces aides, l’agriculture deviendra beaucoup moins efficace. La figure 1 montre que même avec la faible réduction de l’utilisation des combustibles fossiles en 2020, la part de l’emploi fournie par l’agriculture a augmenté.

Figure 1. Emploi mondial dans l’agriculture en pourcentage de l’emploi total, tel que compilé par la Banque mondiale.

L’emploi dans l’agriculture est essentiel. Ces travailleurs n’ont pas été licenciés, même si les travailleurs du tourisme et de la confection ont perdu leur emploi, de sorte que la part des emplois agricoles dans l’emploi total a augmenté.

[7] Les besoins futurs en main-d’œuvre seront probablement disproportionnés dans le secteur agricole

Les gens ont besoin de manger. Même si l’économie fonctionne de manière très inefficace, les gens auront besoin de nourriture. On peut s’attendre à ce que la part des personnes travaillant dans l’agriculture (y compris la chasse et la cueillette) augmente considérablement.

Certains espèrent que le passage à la permaculture résoudra le problème de la dépendance de l’agriculture à l’égard des combustibles fossiles. Je considère la permaculture comme un moyen de prolonger l’utilisation des combustibles fossiles plutôt que comme une solution permettant de s’en passer, car elle suppose l’utilisation de nombreux dispositifs basés sur les combustibles fossiles, tels que les clôtures modernes et les outils d’aujourd’hui. En outre, dans le meilleur des cas, la permaculture ne résout que partiellement le problème de l’inefficacité, car elle nécessite une énorme quantité de travail manuel.

[NDLR La permaculture sur de petites surfaces sera probablement toujours possible, car certaines de ses approches déjà démontrées se passent de technologie et de machines, en recherchant au contraire une symbiose avec la nature. Celle-ci peut subsister sans industries.]

Figure 2. Comparaison de la part de l’emploi agricole aux États-Unis par rapport à l’emploi total, avec un ratio similaire pour les pays les moins avancés des Nations unies, sur la base des données de la Banque mondiale.

Aujourd’hui, il existe un large fossé entre la part de l’emploi dans l’agriculture aux États-Unis et la même statistique pour le groupe des pays les moins avancés des Nations unies. La plupart de ces pays se trouvent en Afrique subsaharienne. Ils utilisent très peu de combustibles fossiles.

La part de l’emploi agricole aux États-Unis a récemment été d’environ 1,7 %. Dans la partie de l’Europe qui utilise l’euro, la part de l’emploi dans l’agriculture a récemment atteint une moyenne d’environ 3,0 %. Que ce soit aux États-Unis ou en Europe, il faudrait un énorme changement dans l’emploi pour atteindre 70 % d’emplois agricoles (comme on l’a vu au début des années 1990 pour le groupe le moins développé des Nations unies), ou même 55 % (comme on l’a vu récemment pour le même groupe).

[8] Le chauffage domestique deviendra un produit de luxe réservé aux riches

En l’absence de combustibles fossiles, le bois fera l’objet d’une forte demande pour son pouvoir calorifique. Le bois sera nécessaire pour la cuisson des aliments ; il est très difficile de subsister avec un régime composé uniquement d’aliments crus. Le bois sera également demandé pour fabriquer du charbon de bois, qui peut à son tour être utilisé pour fondre certains métaux. Compte tenu de ces besoins en bois, la déforestation risque de devenir un problème majeur dans de nombreuses régions du monde. Le bois en général sera assez cher, étant donné le coût considérable de sa récolte et de son transport sur de longues distances sans l’avantage des combustibles fossiles.

Les personnes vivant dans des régions boisées peu peuplées pourront peut-être ramasser leur propre bois pour se chauffer. Pour les autres, le chauffage domestique deviendra probablement un luxe, accessible uniquement aux personnes très riches

[9] Vivre seul deviendra une chose du passé

Sans chauffage suffisant et avec à peine assez de bois pour cuisiner, les gens (et leurs animaux) devront se serrer davantage les uns contre les autres. Les maisons abritant plusieurs générations, construites sur un lieu d’élevage d’animaux de ferme, pourraient redevenir populaires. Il sera plus efficace de cuisiner pour de grands groupes que pour une seule personne à la fois. Dans les régions froides, les gens se serreront les uns contre les autres dans leur lit pour se réchauffer. Ou bien ils se blottissent contre leurs chiens, comme dans le dicton « three dog night », qui signifie une nuit suffisamment froide pour que trois chiens soient nécessaires pour garder une personne au chaud.

Même dans les régions chaudes du monde, les gens vivront en groupe, tout simplement parce qu’entretenir un foyer pour une personne seule devient impossible. La nourriture et le combustible pour cuisiner absorberont une grande partie des revenus d’une famille. Il ne restera plus grand-chose pour les autres dépenses.

[10] Les gouvernements et leurs lois perdront de leur importance

Au lieu de cela, de nouvelles traditions et de nouvelles religions joueront un rôle plus important dans le maintien de l’ordre.

Les gouvernements ont fait des dizaines de promesses, mais sans un approvisionnement croissant en combustibles fossiles (ou un substitut adéquat), ils ne seront pas en mesure de les tenir. Les retraites disparaîtront. La capacité des gouvernements à faire respecter les lois sur la propriété disparaîtra probablement. En l’absence d’un bon substitut aux combustibles fossiles, on peut s’attendre à un désordre généralisé.

Les gens ont besoin d’ordre. Sans ordre, il est impossible de faire des affaires. L’expérience récente nous a appris que les « groupes de durabilité », constitués par des personnes ayant un intérêt commun pour la durabilité, ne fonctionnent pas suffisamment bien pour assurer l’ordre. Ils ont tendance à s’effondrer dès que des obstacles surgissent.

Ce qui a semblé fonctionner pour assurer l’ordre dans le passé, c’est une certaine combinaison de traditions et de religions. Dans un monde en mutation, les traditions et les religions sont susceptibles de devoir changer. Dans le livre Communities that Abide, de Dmitry Orlov et coll. les auteurs soulignent que le fait d’avoir un leader fort (non élu) et un ensemble de croyances religieuses partagées aide à maintenir la cohésion d’un groupe. En fait, le fait que le groupe soit quelque peu persécuté est un atout. La lutte pour une cause commune fait partie de ce qui maintient la cohésion du groupe.

Les dix commandements de la Bible sont interprétés d’une manière qui suggère fortement qu’il s’agit de règles de comportement au sein du groupe, et non de comportement en général. Par exemple, « Tu ne tueras point » s’applique aux autres membres du groupe ; les guerres contre d’autres groupes étaient très attendues. Dans ces guerres, on s’attendait à ce que des membres d’un autre groupe soient tués. Cela semble autoriser Israël à tuer des membres du Hamas aujourd’hui. Faute de combustibles fossiles en quantité suffisante, les combats deviennent plus fréquents.

Conclusion

À mon avis, le problème auquel le monde est confronté aujourd’hui est le même que celui auquel les petites économies ont été confrontées, à maintes reprises, par le passé : la population est devenue trop importante pour la base de ressources de l’économie, qui comprend désormais les combustibles fossiles. Pour rendre la situation moins effrayante, les dirigeants d’aujourd’hui reformulent le problème en disant qu’il faut volontairement abandonner les combustibles fossiles pour prévenir le changement climatique.

Selon moi, le monde doit réduire son utilisation des combustibles fossiles car, en fin de compte, ce sont les lois de la physique qui déterminent les prix de vente des combustibles fossiles. Nous extrayons d’abord les combustibles fossiles peu coûteux à produire. Le problème est que les prix de vente des combustibles fossiles ne peuvent pas augmenter arbitrairement. Les prix doivent être à la fois :

  • — Suffisamment élevés pour que les producteurs fassent des bénéfices et qu’il leur reste des fonds à réinvestir et des taxes adéquates pour leurs gouvernements ;
  • — suffisamment bas pour que les consommateurs puissent se permettre d’acheter de la nourriture et d’autres biens de consommation produits à partir de ces combustibles fossiles.

Si nous supposons que tous les combustibles fossiles qui semblent se trouver sous le sol peuvent réellement être extraits, le changement climatique dû à leur combustion pourrait effectivement constituer un problème. Mais il est difficile d’imaginer qu’ils puissent réellement être extraits, étant donné la question de l’accessibilité financière. Les hommes politiques maintiendront les prix à la baisse pour inciter les électeurs à voter pour eux, ne serait-ce que pour cela.

Les chercheurs ont travaillé avec diligence pour trouver des solutions, mais jusqu’à présent, ils n’ont pas eu beaucoup de succès. Toutes les solutions supposées nécessitent un recours important aux combustibles fossiles. Nous devons donc réfléchir à ce qui pourrait se passer si nous étions contraints de nous passer des combustibles fossiles et si nous ne disposions pas d’un substitut adéquat.

À propos de Gail Tverberg

Je m’appelle Gail Tverberg. Je suis actuaire et je m’intéresse aux problèmes du monde fini — épuisement du pétrole, épuisement du gaz naturel, pénuries d’eau et changement climatique. Les limites du pétrole sont très différentes de ce que la plupart des gens pensent, avec des prix élevés menant à la récession, et des prix bas menant à des problèmes financiers pour les producteurs de pétrole et pour les pays exportateurs de pétrole. Il s’agit en fait d’un problème physique qui touche simultanément de nombreux secteurs de l’économie, y compris les salaires et le système financier. J’essaie d’examiner le problème dans son ensemble.




Zemmour pour l’Église et contre le Christ

[Source : lemediaen442.fr]

Voici une déclaration du Président de « Reconquête ! » passée totalement inaperçue. Nous sommes le samedi 15 septembre 2018, dans l’émission de France Inter « Le Grand face-à-face » qui oppose Raphaël Glucksmann à Éric Zemmour. Lors de cet échange houleux entre les deux hommes, Raphaël Glucksmann rappelle les écrits de Zemmour : « Vous écrivez dans votre livre quelque chose d’intéressant. Vous dites clairement : Je suis pour l’Église et contre le Christ ! » Ce à quoi Éric Zemmour répond avec affirmation :

« Oui ! Oui, je le dis clairement ! […] Le Christ c’est pas la liberté, c’est la mort ! »



Les chrétiens pro-Zemmour vont en prendre un coup ! Comment être pour l’Église et contre le Christ ? La Bible dit dans Colossiens 1.18 : « Il est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » Sans le Christ il n’y a pas d’Église, car l’Église est le Corps de Christ.

C’est l’occasion pour nos lecteurs de revenir sur l’analyse de Éric Zemmour que fait Marcel D. :




Le noachisme, la religion mondiale qui vient

[Source : bouddhanar]

[Illustration : source]

Par Bouddhanar (12/07/2022)

Il y a quelques années, sur Meta TV, Pierre Hillard révéla l’existence d’une « opposition acharnée, fanatique, continue, de la Synagogue, du judaïsme talmudique, à l’égard de l’Église catholique, et du monde humain ». L’objectif, selon Pierre Hillard, « c’est la volonté d’établir une religion universelle ».

[Voir aussi :
Comprendre l’Adversaire – Pierre Hillard
Trump et la kabbale]

La stratégie pour établir cette religion mondiale, « c’est, dit Pierre Hillard, de créer d’abord le chaos. Et ça, c’est une pensée directement issue de ces courants juifs talmudiques de rabbins qui s’appellent Isaac Louria, aux XVe et XVIe siècles, de Sabbataï Tsevi, au XVIe siècle, et au XVIIIe, de Jacob Frank. Celui qui a lancé cette idée de la rédemption par le péché — c’est l’expression… »

La rédemption par le péché ?

C’est l’expression, toujours d’après Pierre Hillard, « Erlösung durch Sünde ». C’est d’abord une perversion. C’est l’idée tordue, vicieuse, tout ce que vous voulez, de créer le malheur en vue d’un bien. Plus le mal est profond, plus la reconnaissance divine sera grande.

Alors, dans l’Ancien Testament, quand vous avez des sacrifices faits à Yahvé, à un moment donné vous avez cet ordre apparemment fou, donné à Abraham, qui doit sacrifier son fils. Et Abraham est sur le point de le faire. Il est avec son poignard, il est prêt à transpercer son fils. Et on lui retient le poignet, en gros, « non ça se fait pas, on ne tue pas son fils. » Et en échange, il va immoler un bélier… […] Pourquoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire que c’était l’offrande la plus belle, la plus agréable aux narines de Dieu, si je puis dire… Car on faisait un méchoui, en gros, après l’avoir poignardé. Parce que c’était son fils, il n’y avait pas d’élément plus proche.

Bon ! Donc, bien comprendre que plus l’offrande est sacrée, raffinée, haute, plus c’est une offrande agréable à Dieu. Alors évidemment il y a une loi morale, naturelle, qui fait qu’il y a des choses qu’on ne peut pas faire.

Mais eux, ces gens-là, qui se sont rebellés au sein du judaïsme et qui sont issus du judaïsme talmudique, considèrent que c’est une rédemption qui peut se faire par le mal. Plus le mal est grand, profond, subtil, délicat, plus la récompense divine sera grande.

Et j’ai toujours pensé que les massacres commis par les nazis à l’égard des juifs en Europe durant la Seconde Guerre mondiale étaient un sacrifice — dans leur théorie folle, tordue, tout ce que vous voulez — utile pour obtenir un bien, car la mort de ces juifs en Europe — en Pologne, en Union Soviétique, etc… aux Pays-Bas, mais eux ont dégommé — eh bien, cette destruction permet d’avoir une offrande qui permet d’obtenir un bien. C’est tordu, c’est malsain.

C’est Isaac Louria, XVIe siècle, je crois, qui a lancé cette idée. […] C’est un génie cet homme, mais un génie au service du mal — et je dirais à titre personnel, possédé… possédé par le démon, ça c’est sûr, avec ses idées tordues. Mais ses principes ont été repris par deux courants.

Au XVIIe siècle, par un rabbin qui s’appelait Sabbataï Tsevi, et lui s’est présenté comme le Messie. Les juifs attendent le Messie. […] Ils reconnaissent le Christ comme un personnage humain, historique, mais ils ne le reconnaissent pas comme le Messie — eux l’attendent toujours. Et Sabbataï Tsevi — on est en Europe du Sud, en Europe balkanique — s’est présenté comme le Messie et a eu… sa garde prétorienne. Et, suite à différentes pressions, il s’est faussement converti à l’Islam. Et ce courant faussement converti à l’Islam, tout en conservant en secret des rites judaïques, ça s’appelle les Domne. Et on trouve des traces dans le mouvement avec Atatürk.

Aussi on comprend pourquoi on trouve des éléments tellement proches de la frange jacobine dans les réformes d’Atatürk. Alors qu’il était officiellement musulman. Comprenez… Il y a des moments où il faut faire le mal, mais voilé… de l’apparence du bien. Et certains même « laissent entendre »… mais c’est à vérifier… enfin, je mets des guillemets, j’ironise, mais je n’irais pas plus loin — que la famille Saoud a des liens judaïques. Il y a des spécialistes qui ont étudié le truc… J’ai lu quelques trucs effectivement… Voilà ; ça, c’est pour la branche musulmane.

Et puis vous avez une branche catholique chrétienne au XVIIIe siècle qui est Jacob Frank, en Pologne. Lui aussi, pareil, « rédemption par le péché », c’est-à-dire on fait le mal mieux c’est, donc des partouzes, des trucs de sexe, des crimes, tout ce que vous voulez. Tout ce qui peut avilir, c’est bien. « Rédemption par le péché », c’est l’expression officielle.

Et Jacob Frank et ses amis se sont faussement convertis au catholicisme. Il y a eu quand même des personnes en Pologne à dire — on est au XVIIIe siècle, quand même — il y a des choses pas nettes… Mais il a quand même réussi, lui et ses amis, à se convertir. Et chose très intéressante, quand ils se convertissaient, ils étaient parrainés, ils avaient un parrain. Et Jacob Frank, en tant que meneur dans l’histoire, a eu le plus haut parrain de l’époque, le roi de Pologne, Auguste III. Et chose très intéressante, très souvent ils ont été anoblis, après leur conversion. Très souvent, ils ont eu des avantages financiers qui leur ont permis, à ces juifs faussement convertis au catholicisme, d’obtenir des postes clés au sein de la société polonaise, mais aussi, parce qu’il y a eu des frontières mouvantes, ça a touché aussi des familles allemandes, des familles de Bohème et de Moravie, des familles roturières devenues aristocratiques, et étant donné que la Russie des tsars avait des liens très profonds avec « les Allemagnes » — puisqu’il n’y avait pas d’État allemand — vous avez aussi beaucoup de serviteurs et de nobles allemands à la cour de Russie qui étaient en fait des juifs faussement convertis au catholicisme, on les appelle des frankistes. Comme pour Sabbataï Tsevi, on les appelle les sabbatéens.

Et donc c’est une manière subtile de véroler ; et parmi ceux qui se sont convertis faussement au catholicisme, il y a eu, avec les générations qui ont passées, certains qui sont revenus à l’état du judaïsme pur — qui ont donc fait marche arrière — puis ceux qui ont maintenu aussi une zone transitoire bizarroïde. Ce qui fait que quand vous vous intéressez à certaines familles, entre autres de la noblesse polonaise, qui se sont faussement converties au catholicisme et qui ont ensuite occupés des postes, vous avez un lointain rejeton qui a la nationalité américaine, qui a travaillé pour le président Carter, et qui est au service du président Obama, qui est officiellement catholique — mais moi à l’époque, il y a des années et des années je me suis disais, il y a un truc qui cloche — Brzeziński !

Officiellement il (Brzeziński) est catholique, et issu d’une noblesse catholique polonaise, mais en fait il fait partie de cette branche frankiste. Comme aussi vous avez une famille très proche de la famille royale d’Angleterre, et d’ailleurs le mari de la Reine d’Angleterre, le prince Philippe, fait partie de cette famille, c’est la famille Mountbatten.

En fait, ce sont des frankistes de langue allemande, qui s’appelaient les Battenberg, et les Battenberg sont venus ensuite en Angleterre, et ils ont pris le nom de Mountbatten.

J’invite les personnes intéressées par le frankisme — parce que là, on touche au cœur — à lire deux ouvrages… l’un de Charles Novak, qui est sorti aux éditions L’Harmattan, vous allez sur Amazon, il y est, sauf s’il est épuisé, et vous avez… c’est une couverture marron avec de profil Jacob Frank.

Et l’ouvrage par excellence, extraordinaire, qui est un pavé, sur Sabbataï Tsevi, écrit par un historien israélien qui est mort depuis, qui s’appelait Gershom Scholem. Et là vraiment chaque page est un concentré d’informations. D’ailleurs Charles Novak s’appuie beaucoup sur les travaux de Gershom Scholem. Mais si vous voulez commencer en douceur, commencez par Charles Novak sur Jacob Frank.

Voyez-vous, quand on s’adresse à quelqu’un, il faut toujours voir ses origines sociales, et voir en particulier ce qui a structuré sa mentalité, sa tournure religieuse, philosophique, etc. — et le roi Louis XVI, m’a toujours sidéré — homme très intelligent, le jeune Louis XVI, par bien des aspects très intelligent, cultivé, un homme bon, intègre, des qualités — à titre personnel, j’ai participé le 21 janvier 1993, au bicentenaire de sa mort parce que c’est un innocent qu’on a condamné à mort. Donc je défends sa mémoire, etc. Il n’empêche que je reproche sa mentalité, et les faiblesses entre autres quand il a interdit aux gardes suisses en août 1792 de se battre… eh bien les pauvres gardes suisses se sont fait tués et certains châtrés d’une manière atroce — on aurait dû dire à Louis XVI… Bon ! Mais, j’ai de la sympathie pour cet homme qui avait des qualités humaines — il faut savoir apprécier ça surtout que les chefs d’État ayant des qualités humaines ne courent pas les rues. Mais quand vous avez, par exemple, durant le règne de Louis XVI, le fait qu’il a… — par exemple durant le sacre, un roi de France doit jurer solennellement qu’il doit combattre les hérésies, protestantes et juives ; il a plus ou moins bafouillé lors de ce passage, donc il a mal prononcé. On s’étonne aussi — et c’est absolument anormal pour un roi de France, lieutenant du Christ, n’oubliez pas que dans la monarchie française depuis Clovis, le vrai roi de France c’est le Christ, on est toujours en monarchie en fait, on a toujours un roi, c’est le Christ, et le roi de France n’est que le lieutenant — eh bien, ce lieutenant, qui doit donc suivre les préceptes lancés et avancés par Clovis, et rappelés par Sainte Jeanne d’Arc — je rappelle que lorsque Clovis s’est converti au catholicisme, c’est par l’évêque Saint Rémi — « Courbe la tête, fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé », c’est là que Saint Rémi a rappelé à Clovis la mission qu’avait cet « embryon de France », et c’est Sainte Jeanne d’Arc qui rappelle cette mission au dauphin Charles… je rappelle le pied de nez de la providence, Sainte Jeanne d’Arc est née un 6 janvier, 6 janvier c’est les rois mages, qui rendent hommage au Christ Roi, au roi des nations — et Sainte Jeanne d’Arc… on ne dit pas Jeanne d’Arc, on dit Sainte Jeanne d’Arc, mais ça l’Église conciliaire supprime le « saint », enfin il faut toujours mettre au niveau terrestre, ça, c’est typiquement judaïque aussi…

Autre remarque, Sainte Jeanne d’Arc est née à Domrémy. Dom, c’est l’abréviation de Domus, la maison de Rémi, par rapport à l’évêque Saint Rémi qui a baptisé Clovis. C’est un rappel… un petit pied de nez de la providence. Il y a ces signes de la providence de la providence, c’est comme — là je vais faire très rapide — quand le tiers État se déclare assemblée constituante le 17 juin 1789, c’est le peuple officiellement qui prend le pouvoir — en fait une oligarchie — c’est une rupture avec le baptême de Clovis, parce que le pouvoir ne vient plus du roi lieutenant du Christ, mais « officiellement » du peuple, en fait d’une oligarchie — eh bien, cent ans auparavant, le 17 juin 1689, le Christ apparut à une religieuse qui s’appelait Sainte Marguerite-Marie, et il lui a dit en gros, que Louis XIV devait faire attention, parce qu’un jour, ce qu’il faisait, et pour ses successeurs, ça tournerait mal, parce que c’est une politique païenne que Louis XIV commençait à faire, quand on prend l’emblème du soleil, c’est l’emblème païen des Incas. Donc le mal est ancien, et le Christ annonce à Sainte Marguerite-Marie que c’est une menace qui se profile… qu’en gros le système monarchique va sauter — eh bien il apparaît le 17 juin 1689, exactement cent ans jour pour jour, mois pour mois, de la date fatidique qui conduit à la rupture de la France monarchique le 17 juin 1789. Il y a des pieds de nez de la providence. Je ferme ce chapitre, mais ce n’est jamais le hasard. Dieu voyage souvent incognito, mais quelquefois il y a des traces…

Alors, je parlais donc de Jacob Frank, et donc du frankisme, et de Louis XVI… et Louis XVI, il a entre autres violé les paroles du sacre, parce qu’il a, sur sa cassette personnelle, payé les réparations de la Synagogue de Metz. La Synagogue de Metz avait besoin de réparations et Louis XVI a apporté de l’argent. Et vous avez même des fleurs de lys sur la Synagogue de Metz. En tant que roi de France défenseur du catholicisme et luttant contre le judaïsme et le protestantisme, mais ça va ensemble, parce que le protestantisme c’est du christianisme judaïsé, et que les pasteurs sont des rabbins déguisés… — la version communiste : ce sont les commissaires politiques.

Comment peut-on comprendre une telle tournure d’esprit ? Eh bien, il faut regarder par la mère. C’est souvent la femme qui apporte l’âme du foyer, les idées… L’importance de la femme. Je vous ai dit qu’Auguste III était le parrain de Jacob Frank. La cour royale de Pologne était infestée par ces idées frankistes, et les enfants d’Auguste III étaient imprégnés de ces idées. Auguste III avait une fille, qui s’appelait Marie-Josèphe de Saxe. C’était la mère de Louis XVI, et de Louis XVIII et de Charles X. Donc on voit la filiation… Louis XVI était le petit-fils d’Auguste III de Pologne, parrain de Jacob Frank, faussement converti au catholicisme… Rédemption par le péché. Et là vous comprenez plein de choses…

En fait, il faut voir les choses matérielles, c’est sûr on est sur Terre — mais voyez ce qui forme « l’âme », la tournure d’esprit, l’origine sociale… quand on s’intéresse…, quand on veut se marier, on n’épouse pas uniquement un tas de viande — et heureusement — on épouse une origine sociale, quand des parents sont pervers et tordus, il y a de grandes chances que les enfants le seront aussi. Donc il faut voir la personne avec qui on veut se marier, mais il faut voir aussi les parents et les grands-parents, parce qu’on est les héritiers à la fois… biologiques, mais aussi les héritiers d’un courant de pensée, d’une spiritualité, d’une « odeur », voilà ! […]

Donc on voit cette marque. Et puis… je vous citais donc Isaac Louria, Sabbataï Tsevi et Jacob Frank, cette volonté de pervertir… et ça marche, parce que la réussite, en fait, elle s’est produite par… comment dire — avec les générations et le développement du poison, avec Vatican II.

En fait, après avoir mis à bas la monarchie française, il fallait mettre à bas l’Église catholique. Et Vatican II, c’est une forme de protestantisation humaine, et même plus, c’est une forme de remise de l’Église sous les ordres de la Synagogue. Alors il faut lire — je citais tout à l’heure Gerhart Riegner, qui était le second auprès du Congrès juif mondial, auprès de Nahum Goldmann — et qui a été un des meneurs au sein du Vatican II en liaison avec le cardinal Bea pour reconnaître le judaïsme, d’où les relations entre le catholicisme et le judaïsme — et actuellement il y a une judaïsation complète de l’église conciliaire, car je rappelle que lorsque le pape François est élu Pape le 13 mars 2013, il a quand même reçu les félicitations de la franc-maçonnerie juive d’Argentine, les B’nai B’rith, vous allez sur leur site, c’est officiel. Il a participé aussi aux fêtes Hanouka quand il était cardinal en Argentine, chose absolument anormale. »

Dans le cadre de la religion universelle qui se met en place, le pape a reçu un étrange cadeau de la part président Nazarbaïev du Kazakhstan.

Vous avez au Kazakhstan un centre avec toutes les religions — juifs, catholiques, protestants, et musulmans — et pour la représentation catholique vous avez le cardinal Tauran. C’est lui qui a annoncé l’élection du Pape le 13 mars. Donc c’est une représentation archi-officielle. Eh bien, le bâtiment qui représente toutes ces religions au Kazakhstan, c’est quoi ? C’est une pyramide. Et l’ironie c’est que cette pyramide se trouve dans un lieu qui s’appelle Astana, qui est l’anagramme de Satana. Eh bien c’est la pyramide que le président Nazarbaïev du Kazakhstan a offert en cadeau à Benoît XVI. Et d’ailleurs, sur ces bonnes paroles, je vais rappeler les paroles de l’ami Benoît XVI — message de Noël 2005, sur le site du Vatican — on voit que l’Église catholique, les dirigeants de l’Église catholique… conciliaire… sont totalement vérolés — écoutez ce message du pape Benoît XVI, qui disait, je cite :

« Homme moderne, adulte pourtant parfois faible dans sa pensée et dans sa volonté, laisse-toi prendre par la main par l’Enfant de Bethléem ; ne crains pas, aie confiance en Lui ! La force vivifiante de sa lumière t’encourage à t’engager dans l’édification d’un nouvel ordre mondial, fondé sur de justes relations éthiques et économiques. »

Il aurait dit, prends la main de l’Enfant de Bethléem, afin de combattre le Nouvel Ordre Mondial et de restaurer la royauté du Christ, j’aurais dit, « Chapeau ! », mais évidemment, issu de Vatican II il ne fallait pas s’attendre à du merveilleux.

C’est révélateur parce qu’en fait on voit que les papes, depuis Jean XXIII jusqu’à aujourd’hui, sont imprégnés de ce modèle finalement propre à la Synagogue — et pour information, il y a quelques semaines de ça, le pape François a reçu les représentants du Congrès juif mondial, et les représentants ont dit au pape François que les relations entre les juifs et les chrétiens s’étaient vraiment améliorées depuis 5 décennies, donc en fait depuis Vatican II.

Je rappelle aussi qu’il y a quelques semaines de ça, le cardinal Schönborn, cardinal autrichien, a reçu de la part des B’nai B’rith Europe, un cadeau, une ménorah. C’est le chandelier à sept branches, et vous allez sur le site du B’nai B’rith Europe, à la rubrique news, je crois que c’est du 23 octobre 2013, c’est tout récent. Et à propos de ménorah — et là je vous demande, chers auditeurs de Meta TV, de retenir ceci, en particulier aux Parisiens — ces emblèmes juifs, quand je dis la reprise de la Synagogue sur la société chrétienne, ce n’est pas pour faire peur, c’est la réalité. Et vous avez un élément facteur, vous allez à l’Hôtel de Ville de Paris et vous vous mettez en face avec comme point de référence l’horloge murale. Et vous regardez sur le sol. Sur le sol, gravé sur le sol, sur une longueur de 4, 5 ou 6 mètres, 3 mètres de large, vous avez une représentation stylisée du bateau de la ville de Paris, avec des petits traits qui représentent les vagues… (C’était le symbole de Paris, les bateliers, etc.)

Un truc joli, je n’ai rien contre au contraire. Donc, les petites vagues, le bateau, avec la coque, et puis je vous dis, c’est un bateau stylisé, le mât et les cordages. Bon. Eh bien je vous demande… Vous regardez bien ça, vous faites le tour, et vous regardez ça à l’envers. C’est-à-dire que vous avez la mairie dans le dos. Eh bien vous regardez sur le sol, à l’envers, c’est une ménorah, le chandelier à 7 branches. Vous avez là la signature sur le sol, une marque juive, sur la ville de Paris. On a envie de dire, « mais pourquoi n’avez-vous pas mis le sacré cœur, par exemple ?… » Après tout, c’est une chose qui a été demandée par le Christ à Sainte Marguerite-Marie en 1689. Non, c’est une ménorah. En fait, c’est comme les chiens qui mettent leur odeur, eux aussi, ont leurs odeurs à eux, mais là c’est une… comment dire, une marque physique…

[Source]

En fait, ce n’est même pas caché, c’est le bateau stylisé, avec le mat et les cordages, c’est en ligne droite… et donc quand on regarde à l’envers, ce sont les branches de la ménorah qu’on voit.

On a envie de dire, « mais pourquoi ?… », Mais en fait, cela rentre dans le cadre planétaire. Car je vous dis, blocs gouvernementaux, gouvernance mondiale, régie par une tournure d’esprit, une religion universelle.

C’est quoi ? C’est le noachisme.

Noachisme… Noé. D’ailleurs pour information, il y a un film qui sort dans quelques mois sur Noé… avril 2014, dans ces eaux là, j’ai vu la bande-annonce et j’ai envie de dire « mais pourquoi font-ils un film sur Noé ?… » Alors on voit, avec le Déluge, donc… Là aussi, ayez le coup d’œil.

Je vais vous citer un exemple très concret, très rapidement, avant de reprendre le coup du noachisme, vous avez un film qui est sorti il y a quelques mois, je crois que c’est un film canadien, « Assault on Wall Street ». Il raconte l’histoire d’un américain, une trentaine d’années, marié, qui appartient à la classe moyenne, et est convoyeur de fonds. Il a souscrit à différentes assurances, et puis il boursicote un peu via des traders de la finance. Le problème pour cet homme, c’est que sa femme est atteinte d’un cancer, et ça coûte une fortune. Et normalement les assurances sont là pour couvrir ; et manque de pot, il y a écrit en tout petit, que pour les maladies très graves… eh bien… non. Alors le pauvre homme va tout dépenser à l’insu de sa femme, il ne veut pas lui faire peur et l’inquiéter… mais peu à peu il perd tout. Et puis l’argent qu’il avait mis de côté et qu’il voulait utiliser, et qui a donc été… — il avait boursicoté… — cet argent a été — pour lui et pour tant d’autres — rincé par des requins de la finance, ce qui fait que cet homme a financièrement tout perdu, et même son métier il le perd, parce qu’il est convoyeur de fonds, et étant donné qu’il perd beaucoup d’argent, qu’il en a besoin, eh bien on le fout à la porte, on le licencie, parce qu’en tant que convoyeur de fonds il aurait peut-être des tentations. Donc il perd son métier. Et sa femme, elle, se suicide, parce qu’elle ne veut pas, je vais dire, amener à un gouffre financier. En fait elle ne se rend même pas compte à quel point la situation est désastreuse. Ce convoyeur de fonds en a marre, et va se venger. C’est un ancien militaire. Il va récupérer des armes, et va buter les requins de la finance. Et à mon avis, plus d’un Américain et d’un Canadien qui a vu le film a dû se frotter les mains — il les butte ! — mais il en butte, pas deux/trois, il les butte ! Et l’agence financière, composée de requins, qui vraiment l’ont plumé lui et d’autres. L’agence s’appelle… L’agence Huxley.

C’est comme le film « Elysium », avec Matt Damon et l’actrice américaine qui parle très bien le français, Jodie Foster… L’histoire c’est quoi ? C’est une humanité qui est réduite à l’état de pauvreté… Vous avez toutes les langues, l’anglais, l’espagnol, puis un sabir moitié anglais, moitié espagnol, puis vous avez la minorité ultra-riche qui vit dans un vaisseau spatial au-dessus de la Terre, qu’on voit d’ailleurs de la Terre. (Vaisseau qui a l’aspect d’un pentagramme.)

Un pentagramme dirigé par Foster qui est une sorte de grand secrétaire… Dans la version américaine, comment s’appelle le secrétaire ? Rhodes ! Ces gens-là, qui font ces films ont une véritable culture politique, historique… Ils n’ont pas mis Smith, non, ils ont mis Rhodes, comme l’agence Huxley. Voilà, ils ont une envie perverse, tordue, de savourer, en rappelant les noms. Voilà. Alors c’est comme la ménorah et le bateau de la ville de Paris à l’envers. Alors cette religion qu’ils veulent mettre en place, c’est le noachisme.

Le noachisme — c’est donc Noé — obéit à ces critères. Ce sont en fait des magistrats — des commissaires politiques — pour vérifier la bonne application des 7 lois, contre le vol, contre l’inceste, bon des choses bonnes, et là où ça va coincer… contre le polythéisme. Alors, le judaïsme, c’est le dieu unique, pas de problème, l’islam, c’est le dieu unique, pas de problème, pour les catholiques, pour les chrétiens, le catholicisme est une religion monothéiste. Mais pour les juifs, comme pour les musulmans, ils considèrent le catholicisme comme un polythéisme en raison de la Sainte Trinité, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Donc, on est ce qu’ils appellent des trithéistes — trois dieux. Donc des idolâtres, et donc il faut que ça soit supprimé. Donc il faut procéder à une réforme du catholicisme, faire en sorte que la Sainte Trinité — qui est un dogme, donné par le Christ, le Messie pour les catholiques — eh bien, il faut supprimer ça, et en plus supprimer le côté messianique du Christ… le reconnaître comme un être historique, officiel, mais humain. Et mettre en place ce qu’ils appellent — et c’est le rabbin Benamozegh dans son livre « Israël et l’humanité » — qui dit qu’il faut mettre en place un, je cite, « catholicisme d’Israël ». Un catholicisme judaïsé aux normes talmudiques. Je ne fais que reprendre… C’est factuel. On aime, on n’aime pas, c’est comme ça, et on s’y plie. Et donc ça doit gérer tout ça.

Et Vatican II, c’est une judaïsation aux normes du noachisme, pour peu à peu procéder à une mutation — oh, progressive, pas étalée sur un an, deux ans, mais sur des dizaines d’années — donc peu à peu on observe une mutation profonde qui va très loin puisque vous avez déjà un État, les États-Unis — et vous pouvez tout à fait le vérifier — dans un document du Congrès des États-Unis du 26 mars 1991, a reconnu le noachisme comme socle de la société américaine. Le terme en anglais c’est « bedrock » ; c’est les lois noachides.

En fait, le noachisme, c’est quoi ?

En plus des 7 lois… je vous en ai cité quelques-unes… contre l’inceste, le vol, mais surtout contre le polythéisme ; et des magistrats / commissaires politiques pour verrouiller tout ça… C’est une hiérarchisation de l’humanité, avec, de haut en bas, un dieu unique ; tout en bas, ce qu’on appelle les gentils, c’est-à-dire les non-juifs, c’est-à-dire les noirs, les blancs, les Asiatiques, les métisses, tout ce que vous voulez, et entre les deux, un peuple prêtre, le peuple juif, qui n’obéit pas aux lois du noachisme. Il est l’intermédiaire, le prêtre sacrificateur entre le dieu unique et l’humanité, régie par cette religion universelle, non juive. C’est ça la finalité… Donc toute la mutation en cours, c’est pour aboutir à une humanité nomade, comme dit si bien Jacques Attali, qui dit comme par hasard que Jérusalem doit être la capitale. […]

Je veux dire par là… que ça fasse un peu réfléchir les gens. « Pourquoi Jérusalem ? » Et donc, les blocs continentaux avec des populations mélangées, déracinées, d’où la construction, la mise en place, d’entités administratives artificielles… — qu’on voit avec la Révolution française — mais qu’on remarque à travers les générations… via l’Union Européenne, etc. Donc des gens déboussolés, déracinés, coupés de leurs traditions, avec en plus la théorie du genre — on est pas homme on est pas femme on le devient, on est du Vincent Mc Doom à tous les coins de rue, enfin je ne devrais pas dire ça parce que c’est une victime, cet homme, — et une religion donc, gérant tout cela, et un peuple au-dessus de tout cela, le peuple juif. Mais je ne fais que reprendre les travaux du rabbin Benamozegh, qui ne fait que reprendre les travaux, je vais dire, bimillénaires. Donc la tentative de remise en place de la Synagogue sur l’Église catholique. D’où l’excellente expression de — je le citais — Monseigneur Delassus, « La conjuration antichrétienne, le temple maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église catholique », le maçonnisme n’étant qu’une extension du bras du judaïsme talmudique. Donc c’est ça…

Et très intéressant dans le judaïsme talmudique et le noachisme en particulier, c’est cette volonté de supprimer les intermédiaires. Parce que ce qu’ils disent, en particulier le catholicisme, qui est à abattre pour eux, concerne des intermédiaires. Il est impossible de faire revenir le roi des juifs. Il faut — je ne fais que prendre ce qu’ils disent — il faut effacer les intermédiaires. Le premier intermédiaire qu’il fallait effacer, c’était le roi de France, lieutenant du Christ, intermédiaire entre le Christ et le peuple français. Donc il fallait le détruire ; 21 janvier 1793… c’est bon. C’est un intermédiaire qui disparaît.

L’autre intermédiaire qu’il faut faire disparaître c’est le pape, vicaire du Christ, intermédiaire entre le dieu trinitaire et l’humanité, qu’elle soit catholique ou non catholique, car par définition, le catholicisme est universel.

Donc quand on aura fait disparaître les intermédiaires, la place sera libre pour finalement laisser cette humanité non-juive avec une vision purement horizontale — non plus verticale avec des intermédiaires, le roi de France et le pape — vision horizontale, terrestre, plaisirs matériels et charnels… et un autre intermédiaire prendra la place pour assurer la soudure : le peuple prêtre, le peuple juif.

C’est ça, le mondialisme est un messianisme. Retenez cette expression, « le mondialisme est un messianisme ». D’où la prière du 23 septembre 2012 où toutes les communautés juives du monde — et c’est sur Dailymotion ou YouTube, vous avez l’embarras du choix — ont récité une courte prière pour le retour du messie, sous-entendu le roi des juifs, le Mashia’h, car s’ils l’ont fait, cela veut dire que leur colonisation matérielle et spirituelle du monde est suffisamment avancée pour laisser la place à leur messie, roi des juifs, roi matériel et charnel, pour établir la primauté d’Israël. C’est une prière qui a été dite par toutes les communautés juives officielles, en France, aux États-Unis… Et donc, ça veut dire, quand j’ai appris ça, à l’époque, je me suis dit qu’ils estiment que leur colonisation planétaire est presque arrivée…

C’est-à-dire que depuis des générations, ils ont réussi à mettre les éléments temporels et spirituels permettant l’édification de l’édifice [Pierre Hillard dessine une pyramide avec ses mains] permettant d’être couronné ensuite, par le roi des juifs, qui va régner sur le peuple prêtre, l’intermédiaire entre le dieu unique et les gentils…


Vidéo :


Jakob Frank, le faux messie

de Charles Novak

Le frankisme, un révélateur des déchirements de la vie juive au XVIIIe siècle. Nous souhaitons tout d’abord souligner la fulgurante ascension sociale des membres de la secte après leur conversion, dans les hautes sphères de l’aristocratie, de la politique, de l’art ou de la culture européens.

De par cette conversion collective, mystique et messianique, il nous apparaît que le mouvement frankiste fut révélateur des soubresauts et des déchirements de la vie juive dans le monde ashkénaze, au cours du XVIIIe siècle : pogroms, communautés décimées, tentation de l’assimilation ou de la résistance face au monde chrétien, misère sociale, non-partage du savoir rabbinique ou orthodoxie, tous ces facteurs prouveraient un désir immédiat d’un sauveur, d’un Messie.

Ce désir du Messie sauveur immédiat ou futur montrerait selon nous, à quel point le monde juif européen de l’époque est tourmenté et divisé.

Le hassidisme et le frankisme naissent à quelques années d’intervalle et dans la même zone géographique. Ils sont « une vulgarisation de la Kabbale ». L’opposition apparente de ces deux mouvements peut laisser entrevoir que les choix pour survivre en tant que juifs furent extrêmes pour les Juifs d’Europe de l’Est.

Depuis le XIXe siècle, de nombreuses études ont été réalisées sur le hassidisme du Baal Chem Tov, mais probablement pas assez sur le mouvement frankiste, l’autre facette des déchirements de la vie juive ashkénaze de l’époque, dont les sources sont rares.

Le mouvement frankiste nous paraît fondamental dans l’histoire juive : si d’une part l’assimilation face à une ferveur et d’autre part une attente messianique représentent les deux faces d’une même crise, le frankisme nous semble symboliser l’ensemble de ces facteurs.

Depuis la connaissance de l’existence du mouvement frankiste, beaucoup de chercheurs ont eu grand-peine à l’étudier. Tout d’abord, il me semble capital de me libérer de l’opinion de Graetz, qui a vu le mouvement de Jacob Frank comme étant le mouvement hérétique, le plus nauséabond de l’histoire juive. Ceci a largement orienté les opinions futures. Ensuite, Kraushar, l’historien polonais du frankisme de la fin du XIXe siècle, s’est converti subitement au catholicisme, ce qui provoqua un choc dans le monde juif. Ces deux faits, à quelque soixante années d’intervalle, ont terni, aux yeux de la recherche, l’image de ce mouvement. Depuis, ce n’est qu’avec recul et restriction que les chercheurs actuels se penchent sur ce sujet, voire ne s’y penchent pas du tout, comme Moshe Idel, spécialiste de la mystique juive, du hassidisme, et du sabbataïsme, jusqu’en 1750 ; ou encore, Gershom Scholem au début de ses recherches sur la mystique juive. Et il n’y a, à notre connaissance, aucun chercheur sur le frankisme en France. Il me semble pourtant que ce sujet est un vaste champ de recherches pas assez approfondi, qui a considérablement marqué le monde juif d’une part, et le monde chrétien de l’autre. Il pose sous un nouvel éclairage les problématiques du converti, de la mystique juive, du messianisme et de la transmission de la Kabbale vers d’autres religions…




César, Mammon et Dieu, quel choix ferons-nous ?

[Source : chisinauforum ou @chisinauforum]

Par Dimitri Mottier






Pourquoi le christianisme et l’Occident seront exterminés — une histoire de Jacob (Israël) et d’Ésaü (Rome)

[Source : martinvrijland.nl]

Par Martin Vrijland

La raison pour laquelle l’Amérique et l’Europe seront mises à terre se trouve dans la généalogie de Noé et de son descendant Abraham. Vous vous souvenez des accords d’Abraham ? Il s’agissait d’un traité organisé par le gendre de Donald Trump, Jared Kushner (sur ordre de Trump), pour unir les Arabes et les Juifs. En fait, nous pouvons faire remonter tout ce qui se passe sur la scène mondiale à la généalogie de Noé (et donc d’Abraham), ce qui explique aussi pourquoi des lois noahites seront bientôt introduites dans le monde entier.

Les accords d’Abraham jouent un rôle important dans la reconnaissance et la compréhension de ce qui se passe à Gaza et en Israël. La position défendue ici est que la paix a été signée depuis longtemps entre les Palestiniens (Arabes) et les Juifs, à l’époque des accords d’Abraham. Les bases de ces accords auraient déjà été jetées sous Bill Clinton, lors des négociations de Camp David en 2000. La thèse est que les descendants d’Abraham (selon l’arbre généalogique ci-dessous) ont fait la paix et ont décidé de s’entraider.

Si vous regardez l’arbre généalogique ci-dessous (tiré de Wikipédia), vous pouvez garder deux choses à l’esprit. La première est que le géniteur de tout cela est Noé et la seconde est que, selon la tradition, un géniteur donne sa bénédiction à un fils (de préférence l’aîné).

Noé, c’est la personne après le fameux déluge mythologique. Dans les 3 livres que j’ai écrits en 2023, on découvre que la généalogie a tout à voir avec l’histoire cyclique et la rematérialisation des codes lignagers sauvegardés, mais aussi qu’il existe un scénario directeur selon lequel le monde est gouverné. Et ce scénario directeur est basé sur les croyances religieuses de tous les peuples qui semblent aujourd’hui s’opposer sur la scène mondiale.

Dans cette croyance, il y a une sorte de croyance selon laquelle le peuple juif est le descendant de Jacob. Jacob aurait changé son nom en Israël après s’être disputé avec un « être divin ». Jacob aurait reçu la bénédiction généalogique de Dieu par tromperie. En effet, son père, Isaac (le fils aîné et béni d’Abraham), est devenu aveugle plus tard dans sa vie et a voulu donner sa bénédiction à Ésaü (au lieu de Jacob). Jacob et Ésaü étaient deux frères jumeaux. Jacob a volé la bénédiction divine à Ésaü parce que sa mère l’a vêtu d’une toison d’agneau pour imiter la sensation des bras poilus de Jacob pendant qu’Ésaü chassait. C’est ainsi que l’aveugle Isaac a pris Jacob pour le poilu Ésaü.

En d’autres termes, Jacob/Israël a volé la bénédiction divine (la préférence divine) à Ésaü et c’est pour cette raison que les Juifs s’appellent eux-mêmes le peuple élu de Dieu. Après tout, leur géniteur est Israël (Jacob, qui a changé son nom en Israël) et le père Isaac a peut-être découvert la tromperie, mais n’a pas pu inverser la bénédiction. Il a donc institué la règle selon laquelle Ésaü devait désormais servir Jacob. Jetez un coup d’œil à l’arbre généalogique et lisez la suite ci-dessous.

Ce qui est intéressant, c’est que Jacob (Israël) et Ésaü étaient deux frères jumeaux. Ésaü était poilu et le premier-né des deux. On dit que Jacob a tenu le talon d’Ésaü pendant la naissance. C’est l’origine du nom Jacob, qui signifierait « qui tient le talon ». Or, certains mouvements juifs affirment que ce talon fait référence à la botte que l’on peut reconnaître sur la carte de l’Italie. Si Jacob (Israël) a tenu le talon d’Ésaü, l’Italie (et donc Rome) représente Ésaü. Et puisque Rome (l’Église romaine) serait le fondateur du christianisme, ils en concluent que le christianisme appartiendrait à la tribu d’Ésaü.

[Note de Joseph : en toute logique, si Jacob a volé la bénédiction, il ne peut en découler qu’une suite contraire au dessein divin ou cosmique pour la Terre. Et, en toute justice, ceci devra alors être réparé, ce qui semble être annoncé par le texte de l’Apocalypse de Jean et les prophéties du Christ. Il n’est pas non plus à chercher loin quelle est l’entité inspiratrice du vol. Voir aussi :
Coïncidences concernant Trump et Israël
Trump et la kabbale
La synagogue de Satan
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives
Le troisième Temple de Jérusalem et l’embrasement de la Terre Sainte – Analyse de Pierre-Antoine Plaquevent]

C’est maintenant que cela se passe. Parce que Jacob (c’est-à-dire Israël) est censé avoir reçu la bénédiction de son père Isaac (fils d’Abraham), les Juifs (les Israélites, les descendants d’Israël) pensent que les descendants d’Ésaü (l’Occident chrétien) devraient les servir. Cela n’est peut-être pas proclamé publiquement, mais si vous consultez les présentations du rabbin Mendel Kessin, vous trouverez cette pensée. Les caractéristiques d’Ésaü sont qu’il est fort et violent. L’Occident fort et violent (en particulier les États-Unis, la nouvelle Rome) soutient Israël à la fois financièrement et militairement sur tous les fronts en raison de la simple mission du géniteur Isaac (fils d’Abraham — petit-fils de Noé) : Israël a reçu la bénédiction et Ésaü a dû servir Israël.

On pourrait donc dire que tout ce que fait Ésaü (tout ce que fait l’Occidental) sert Israël, parce que c’est ainsi que cela est dit dans l’histoire religieuse et parce que les dirigeants du monde tissent ces scénarios religieux comme des principes directeurs dans tous leurs choix et leurs actions. Ainsi, la richesse gagnée dans l’Occident chrétien (Europe et États-Unis) doit aller d’Ésaü (l’Occident chrétien) à Jacob (Israël).

Cependant, il semble aujourd’hui que les accords d’Abraham remontent un peu plus loin dans l’arbre généalogique. En effet, Israël (Jacob) était un fils d’Isaac, qui était lui-même un fils d’Abraham. Mais Abraham avait d’autres fils. Et c’est là qu’intervient Ismaël (en anglais : Ishmael). Ismaël est considéré par les Arabes comme leur géniteur. Ismaël est considéré comme le fils premier-né du prophète Ibrahim (Ibrahim = Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) et de sa femme Agar. Selon le Coran, Dieu a béni Ismaël et sa mère, et Ismaël est considéré comme un prophète dans l’islam. Le prophète Mahomet est considéré comme un descendant d’Ismaël.

Si donc, avec les accords d’Abraham (Ibrahim pour les musulmans), il a été décidé que les descendants d’Ismaël et les descendants d’Israël représentent les mêmes droits et si les musulmans sont considérés comme les descendants d’Ismaël et les juifs comme les descendants d’Israël, alors les descendants d’Ésaü (doivent servir Rome, le talon, la botte, le christianisme, l’Occident) doivent servir Ismaël et Israël.

Et lorsque vous comprenez cela, vous comprenez pourquoi l’Occident chrétien sera complètement démoli et miné dans les temps à venir. Cependant, tout cela est censé finir par prendre la forme du scénario prophétique de la fin des temps, où un descendant de la lignée de David (qui remonte également au géniteur Abraham, et donc à Noé) s’avérera être le grand pacificateur et prendra la place du temple reconstruit de Salomon. Dans ce scénario, ce pacificateur semble être Donald Trump. C’est ce que je soutiens, et bien d’autres choses encore, dans le livre Le Phénix se lèvera bientôt et nous avons déjà vu la première indication dans le couronnement de Trump en tant que roi d’Israël le 10 juillet 2023.

Plongez-vous dans l’arbre généalogique, plongez-vous dans le scénario (tel qu’il est expliqué dans le livre), puis regardez la vidéo ci-dessous et laissez-vous imprégner.

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Le lobby de l’Armageddon. Comment les sionistes chrétiens influencent la politique américaine

[Source : geopolitika.ru via strategika.fr]

Par Leonid Savin

Bien que les bombardements de la bande de Gaza par les troupes israéliennes aient détruit non seulement des hôpitaux et des mosquées, mais aussi des temples chrétiens, de nombreuses personnes qui se disent chrétiennes et ne sont pas juives de souche soutiennent activement les actions d’Israël. D’où vient ce phénomène ?

Le fait est que le sionisme, en tant que mouvement politique juif, est apparu à la fin du 19e siècle, mais des idées similaires sont apparues bien plus tôt. Et, paradoxalement, elles sont nées dans un environnement chrétien.

La naissance du sionisme puritain

Les premiers partisans notoires de l’immigration des Juifs d’Europe en Palestine ont été les puritains. Cette secte protestante est apparue à la fin du 16e siècle et est devenue très influente en Angleterre et, plus tard, dans les colonies américaines. Ils ont manifesté un intérêt considérable pour le rôle des Juifs dans l’eschatologie, ou, en d’autres termes, la théologie de la fin des temps.

Par exemple, John Owen, théologien du 17e siècle, membre du Parlement et administrateur à Oxford, enseignait que le retour physique des Juifs en Palestine était nécessaire à l’accomplissement des prophéties de la fin des temps. En 1621, Sir Henry Finch a écrit un sermon appelant au soutien du peuple juif et à son retour dans sa patrie biblique.

L’un des courants les plus influents du sionisme chrétien est le dispensationalisme, un système d’interprétation qui utilise les informations de la Bible pour diviser l’histoire en différentes périodes d’administration ou dispensations et qui considère que le terme biblique « Israël » fait référence à la nation ethnique juive établie en Palestine.

Le dispensationalisme a été développé à l’origine par le prédicateur anglo-irlandais John Nelson Darby au dix-neuvième siècle. Darby (photo, ci-dessus) croyait que les destinées d’Israël et de l’Église chrétienne, ordonnées par Dieu, étaient complètement séparées, cette dernière devant être physiquement « enlevée » — élevée à la rencontre de Jésus — avant la période de bouleversements prédite dans l’Apocalypse, appelée la Grande Tribulation.

Selon Darby, la Grande Tribulation commencera après la construction du troisième Temple juif sur le Mont du Temple à Jérusalem. Pendant la Grande Tribulation, selon cet enseignement, 144 000 Juifs se convertiront au christianisme, ce qui leur révélera les véritables intentions de l’Antéchrist. Ils deviendront ainsi l’épicentre de la conversion à la foi chrétienne de tous les incroyants qui n’auront pas été enlevés.

Ce sont ces 144 000 juifs convertis qui rencontreront l’Antichrist lors de la bataille finale appelée Armageddon et qui vaincront l’Antichrist. Après cette bataille, les sept années de tribulation prendront fin et Jésus reviendra pour emprisonner Satan et établir un royaume messianique de mille ans sur la Terre.

Malgré son absurdité et l’absence de toute référence dans la Bible, le concept de transfert physique des chrétiens au ciel à la veille de l’Armageddon a été adopté avec enthousiasme par certaines églises en Angleterre et surtout aux États-Unis.

L’approche de Darby en matière d’eschatologie chrétienne coïncide avec des développements similaires dans le domaine de l’eschatologie juive, à savoir les idées du rabbin Zvi Hirsch Kalisher (illustration ci-dessus) et la création d’une nouvelle branche du messianisme juif. Ses représentants estimaient que les Juifs devaient œuvrer activement pour hâter la venue de leur messie en immigrant en Israël et en construisant le troisième temple sur le site du mont du Temple à Jérusalem, où se trouve la mosquée Al-Aqsa.

Darby lui-même a voyagé à travers l’Amérique du Nord et plusieurs autres pays pour populariser ses idées, rencontrant plusieurs pasteurs influents dans le monde anglophone. Parmi eux, James Brooks, le futur mentor de Cyrus Scofield (photo, ci-dessus), qui diffusera plus tard le concept, et dont l’interprétation sera publiée à grand tirage aux États-Unis et connue sous le nom de Scofield Bible.

Un autre personnage influencé par la doctrine de Darby fut le prédicateur américain Charles Taze Russell (photo, ci-dessus), dont l’église donna plus tard naissance à plusieurs sectes différentes, y compris les Témoins de Jéhovah (une organisation dont les activités sont interdites dans la Fédération de Russie). Des décennies avant la fondation du sionisme politique moderne, Russell a commencé à prêcher — non seulement aux chrétiens, mais aussi aux juifs des États-Unis et d’ailleurs — la nécessité d’une immigration juive massive en Palestine.

En 1891, Russell a écrit une lettre à Edmond de Rothschild, membre de la famille bancaire Rothschild, ainsi qu’à Maurice von Hirsch, riche financier allemand d’origine juive, pour leur faire part de son projet de colonisation de la Palestine. Il décrit son projet comme suit : « Ma proposition est que de riches Juifs achètent à la Turquie, à une juste valeur, tous ses droits de propriété sur ces terres, c’est-à-dire toutes les terres publiques (terres n’appartenant pas à des propriétaires privés), à condition que la Syrie et la Palestine soient constituées en États libres ».

Le livre « L’État juif » de Theodor Herzl, considéré comme le fondateur du sionisme, n’a été publié qu’en 1896.

Le prédicateur américain William E. Blackstone, fortement influencé par Darby et d’autres dispensationalistes de l’époque, a également passé des décennies à promouvoir l’immigration juive en Palestine comme moyen d’accomplir les prophéties bibliques. Ses efforts ont abouti à la Blackstone Memorial Petition, qui appelait le président des États-Unis de l’époque, Benjamin Harrison, et son secrétaire d’État, James Blaine, à prendre des mesures « en faveur du retour de la Palestine aux Juifs ».

Parmi les signataires de la pétition figuraient les banquiers J. D. Rockefeller et J. P. Morgan, le futur président des États-Unis William McKinley, le président de la Chambre des représentants Thomas Brackett Reed, le juge en chef Melville Fuller, les maires de New York, Philadelphie, Baltimore, Boston et Chicago, les rédacteurs en chef du Boston Globe, du New York Times, du Washington Post et du Chicago Tribune, ainsi que des membres du Congrès, des hommes d’affaires influents et des membres du clergé.

Bien que certains rabbins figurent parmi les signataires, la plupart des communautés juives américaines s’opposent au contenu de la pétition. En d’autres termes, l’objectif premier du sionisme, avant même qu’il ne devienne un mouvement, était largement soutenu par l’élite chrétienne américaine.

L’essor moderne

Pourtant, pendant la première moitié du 20e siècle, le sionisme chrétien n’était pas très répandu ni très influent aux États-Unis.

Cependant, le prédicateur Billy Graham, qui entretenait des relations étroites avec plusieurs présidents, dont Dwight Eisenhower, Lyndon Johnson et Richard Nixon, est entré dans l’arène. Enfin, le dispensationalisme entre dans le courant dominant du discours politique américain avec le prédicateur évangélique Jerry Falwell (photo, ci-dessous), qui fonde la Moral Majority en 1979.

Hal Lindsey est un autre dispensationaliste de premier plan qui exerce une grande influence politique et littéraire. Ronald Reagan a été tellement touché par ses livres qu’il l’a invité à prendre la parole lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale sur les plans de guerre nucléaire et en a fait un conseiller influent auprès de plusieurs membres du Congrès et de responsables du Pentagone.

Aujourd’hui encore, le parti républicain s’appuie fortement sur les sionistes chrétiens pour obtenir de l’argent et des votes. Ils exercent une profonde influence sur l’idéologie du parti.

Aujourd’hui, les sionistes chrétiens aux États-Unis ont plusieurs noms. Certains les appellent le « lobby de l’Armageddon », d’autres l’« AIPAC chrétien » (American Israel Public Affairs Committee).

Les sionistes chrétiens eux-mêmes sont environ 20 millions aux États-Unis, et ils parrainent la migration des Juifs vers Israël depuis l’Éthiopie, la Russie, l’Ukraine et d’autres pays. Ils sont en fait plus nombreux que les Juifs ethniques dans le monde, bien que tous les Juifs ne soutiennent pas le sionisme.

Sous l’administration de George W. Bush Jr. et surtout à la veille de l’invasion américaine de l’Irak en 2003, l’administration a également été fortement influencée par les sionistes chrétiens sous la forme de néoconservateurs. Lors d’une interview accordée à 60 Minutes en octobre 2002, Jerry Falwell a même déclaré : « Je pense que nous pouvons désormais compter sur le président Bush pour faire ce qu’il faut pour Israël à chaque fois ».

Falwell faisait référence aux actions du président Bush en avril 2002, lorsqu’il a fermé les yeux sur les actions israéliennes en Cisjordanie lors de l’opération « Mur de protection ». Falwell a rencontré le président Bush à plusieurs reprises au cours de son premier mandat, notamment pour discuter du soutien des États-Unis à Israël. Selon lui, les opinions du président sur Israël correspondaient aux siennes.

Les sionistes chrétiens ont également contribué à l’éviction du député démocrate Jim Moran, qui a laissé entendre que le lobby juif l’avait fait au profit d’Israël. Enfin, le Congrès apostolique et le groupe Americans for a Secure Israel ont fait échouer le plan de Bush visant à résoudre le conflit entre Israël et les Palestiniens en inondant la Maison Blanche de pétitions.

Il existe également aux États-Unis une organisation appelée United Christians for Israel, fondée en 2006 par le pasteur John Hagee (photo, ci-dessus) et qui compte plus de sept millions de membres. Elle compte parmi ses membres l’ancien chef de la CIA et secrétaire d’État Mike Pompeo, l’ancien vice-président Mike Pence et le faucon bien connu John Bolton. Tous ont été très actifs pendant la présidence de Donald Trump.

Lors d’un discours au Kansas en 2015, Pompeo a ouvertement déclaré qu’il croyait à « l’enlèvement des chrétiens » et a déclaré dans une interview qu’en tant que chrétien, il pensait que « Dieu a choisi Trump pour aider à sauver les juifs de la menace de l’Iran. »

Ce sont les sionistes chrétiens qui ont fait pression sur Donald Trump pour qu’il reconnaisse Jérusalem comme capitale d’Israël et sa souveraineté sur le plateau du Golan occupé. Le pasteur Robert Jeffress, de la First Baptist Church de Dallas et partisan de Trump, a dirigé une prière pour la paix à Jérusalem lors du déménagement de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv le 14 mai 2018. Il a qualifié cet événement de « capital dans la vie de votre nation et dans l’histoire de notre monde ».

Une autre entité américaine, Proclaiming Justice for the Peoples, défend également les intérêts d’Israël. Fin octobre 2023, elle a commencé à demander la démission du Secrétaire général de l’ONU pour avoir critiqué les actions d’Israël à l’égard des Palestiniens.

Comme on peut le voir, la question du soutien à Israël a une histoire plus longue et plus complexe que sa création en 1948.

Alors que de nombreux juifs nient l’existence même de l’État d’Israël, qu’ils considèrent comme une violation des commandements talmudiques (par exemple, le mouvement hassidique Naturei Karta), les adeptes des confessions chrétiennes soutiennent ardemment Israël et justifient toutes les actions de son gouvernement, y compris la répression des Palestiniens.

Les protestants américains, qui lient le sort d’Israël à leur vision eschatologique du monde, jouent bien entendu un rôle considérable à cet égard. Et parmi eux se trouvent des personnalités politiques influentes qui prennent des décisions sur la politique étrangère des États-Unis.

Traduction par Robert Steuckers




Truman et le procès de la CIA

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Le 21 décembre 1963, un mois après un inopiné accident de voiture, l’ex-président Truman, célèbre pour sa doctrine éponyme, sa Guerre Froide, sa bombe d’Hiroshima, sa guerre de Corée, sa bombe de Nagasaki, son OTAN et autres merveilles rédige une maladroite lettre publiée le matin et censurée le soir même.

Il s’interroge sur le destin de son enfant terrible, la CIA. Et sans le vouloir, il nous révèle (confesse ?) plus de choses que dix imaginatifs articles conspirateurs. Cochin et Tocqueville nous le disaient déjà (lisez mon livre sur Littérature et conspiration) : pourquoi en effet avoir recours aux conspirations quand il s’agit le plus souvent de pratiquer la théorie de la constatation dans les textes officiels ? Le système est en effet sûr de lui : il ne cesse de confesser ses crimes et ses erreurs, préférant se fier à notre ineptie !

Truman regrette donc le détournement et la détérioration de la CIA (pour notre ami Ralph Raico, la CIA est dès le début «comiquement inepte », inspiratrice de coups pourris et des pires scénarios hollywoodiens — voyez et revoyez le génial film germano-américain Red avec Bruce Willis). Et cela donnait ceci : Truman rappelle que l’on avait besoin d’intelligence et d’informations pour mieux agir. Son efficacité, écrit-il avec pompe, dépend de la qualité de ses informations. Or cette information, toute cette intelligence s’entasse et devient encombrante. Il y a tant d’agences et de sous-branches qui en collectent… Truman précise alors qu’il en résulte des conclusions conflictuelles. Cela lui rappelle cet ordinateur qui pronostiquait la victoire au Vietnam pour 1965. On était en 1967. Le temps passe, surtout si on ne sait pas le remonter.

Conclusions conflictuelles, Monsieur le Président ? Les uns prônent le bombardement, les autres l’extermination ?

Enfin, une belle cerise sur le gâteau : l’ex-mandataire de la plus grande puissance du monde (et de tous les temps d’ailleurs) rappelle que l’on accumulerait des rapports orientés pour renforcer des décisions déjà prises (l’Irak et les ADM ; la Russie et ses invasions ; la Syrie et ses armements chimiques ; l’Iran et le terrorisme).

C’est à croire que les sévices secrets travaillent comme notre presse aux ordres. Comme les courtisans du roi nu d’Andersen ils s’aveuglent pour mieux servir les desiderata du nouveau pion élu ! Iran, prends garde.

De toute manière un président ça sert d’abord (comme la géographie de notre Yves Lacoste) à faire la guerre. Que lui importe l’intelligence alors ? À creuser un peu plus le déficit budgétaire alimenté par une dette immonde infinie. Mon vieux maître John Flynn se plaignait de la dette à 46 milliards, de la dette à 252 milliards, on a maintenant la dette à vingt mille milliards, demain à trois millions de milliards.

Les mécontents et les Iraniens iront se faire voir sous le futur tapis persan de bombes avec la bénédiction de nos rédactions.

On continue avec notre lyrique ex-président (un ex-président est souvent converti en clown, revoyez l’émouvant film Point Break). Il voulait une organisation spéciale pour synthétiser les rapports de toute source disponible. Truman voulait une information sûre et à l’état pur (natural raw) comme le pétrole texan.

Les années passent et le jouet coûteux et comiquement inepte s’enraye très vite : l’ex-président explique que la CIA a été détournée de ses objectifs premiers, que cela pose problème et accroît les difficultés dans des zones explosives ! Truman ajoute qu’il n’avait pas pensé qu’en temps de paix (les USA en temps de paix ?) la CIA serait projetée dans des opérations cape et poignard (cloak and dagger !) Revoyez les meilleurs Gary Cooper. Truman ajoute que cela ne fait pas une bonne publicité à la vieille maison. La CIA est alors considérée comme un «symbole d’intrigue étrangère sinistre et mystérieuse, et un sujet pour la propagande ennemie de la guerre froide. »

Comme on sait, tout s’est bien terminé, une grande partie des anciens bureaucrates communistes ayant fait de leur pays une «plantation coloniale » (Eric Zuesse) pour les capitaux américains : Chine, Vietnam, la Russie sous Eltsine.

Truman se sent un peu plus en position de faiblesse : il rappelle que la propagande communiste et anticoloniale insiste beaucoup sur la violence des opérations US. Donc il faudrait éviter que la CIA soit considérée comme opérant une influence subversive dans les affaires des autres peuples. À transmettre à Sarkozy et à Hollande.

Je serai bien d’accord avec la vieille propagande communiste et anti-impérialiste de l’époque : le capitalisme exploiteur, les fauteurs de guerre (war-monger), les monopoles, l’impérialisme yankee, tout cela ne me semble pas du tout un non-sens…

Après cette confession au Grand Architecte de cet Univers, le vœu pieux, toujours dans un anglais d’opérette : il faut restaurer la CIA dans ses objectifs originaux de bras de l’intelligence du président.

Tu parles comme ils t’ont écouté, Harry. Le soir même, l’article de l’ancien président était censuré partout. On le retrouve aujourd’hui, mais comme nous sommes peu à le lire, peu à lire !

Une autre cerise sur le gâteau :

Nous avons grandi comme une nation respectée pour ses institutions libres et notre capacité à maintenir une société libre etouverte (free and open society).

Open society, notre société ouverte ? On croyait que c’était Soros. Il faudra d’ailleurs qu’un jour j’explique ce que cela veut dire à la lumière de Bergson.

En tout cas, on n’est pas sortis de leur auberge américaine !

Terminons. Sur la CIA et l’intelligence, on oublie le pauvre Jean et on rappellera ces fortes paroles de Job, 28 :

« Se retirer du mal, c’est l’intelligence»

Bibliographie

Bergson – Les deux sources de la morale et de la religion.
La Bible – Job, 28
Nicolas Bonnal — Littérature et conspiration ; les grands auteurs à l’âge des complots (Dualpha)
John T. Flynn — Forgotten lessons (Mises.org)
Ralph Raico — Great leaders, a libertarian rebuttal (Mises.org)




L’Exorcisme avec Jarred Neil et le déclin de la société occidentale

Quatre heures d’émission québécoise avec l’exorciste, médium et auteur Jarred Neil qui discute notamment de l’Apocalypse, de l’exorcisme et de la société occidentale possédée de tous les démons imaginables. (Enregistré en avril 2023.)

Jarred Neil se présente comme un juif qui pratique des exorcismes grâce à Jésus Christ, ce qui n’est pas banal.
Son site Internet : https://www.jarredheavensmessenger.com/accueil/

[Source : En toute franchise]




Trump et la kabbale

[Source : Conscience du peuple]

Par Isabelle

Trump, Kushner, Loubavitch, kabbale, paix mondiale et Machia’h !

Ce texte, très sommaire, est une clé de compréhension concernant le rôle déterminant de Donald Trump, des hommes politiques et des célébrités, qui vouent un culte à la kabbale, sur les événements mondiaux. Il n’est nullement question ici de propager une idéologie haineuse envers les Juifs, mais il est question d’une réalité spirituelle/mystique et eschatologique qui s’accomplit devant nos yeux dans le monde politique, dans l’industrie du cinéma, de la musique et du sport.

Jared Kushner et Ivanka Trump, la fille de Donald Trump, adhèrent au hassidisme loubavitch (Chabad), une forme de judaïsme qui pratique le mysticisme juif appelé Kabbale.

Les Kushner/Trump sont fortement investis dans Chabad, tant financièrement que spirituellement. Le « Forward Magazine » a écrit sur leur financement de ce mouvement et sur le financement du criminel condamné, 👉le rabbin David Pinto :

« Les associations caritatives de la famille de Jared Kushner ont donné des centaines de milliers de dollars à un rabbin marocain mystique qui, selon certains adeptes, possède des pouvoirs miraculeux. »

https://forward.com/news/361035/jared-kushner-and-the-white-haired-mystic-whose-dad-got-a-ride-from-a-dead/

Pinto est le fondateur de la Yeshiva Shuva Israel et un rabbin bien connu en Israël et aux États-Unis. Il est également un descendant de deux dynasties rabbiniques séfarades, Pinto et Abuhatzeira. Forbes l’a déjà classé comme le septième rabbin le plus riche d’Israël.

👉Rabbi David Pinto est celui que l’on voit aux côtés du nouveau président d’Argentine, Javier Milei, en train de l’initier à un rituel kabbalistique :

https://t.me/mediainfocitetv/3840?single

Ivanka Trump s’est convertie au Chabad Loubavitch avant son mariage avec Jared Kushner. Elle a été aperçue à plusieurs reprises arborant un fin fil rouge noué autour de son poignet. Le fil rouge, à 7 nœuds, est un ancien talisman magique porté par les praticiens de la Kabbale comme moyen de conjurer le mal et la malchance. 👉Tucker Carlson porte le même « bracelet de la kabbale ».

Des célébrités comme Madonna, LeBron James, Lindsey Lohan, Britney Spears, Roseanne Barr, Ashton Kutcher, Demi Moore, etc. arborent toutes le fil rouge en signe de leur allégeance à la Kabbale. Elles recherchent souvent des enseignants tels que le rabbin Pinto ou le rabbin américain aujourd’hui décédé, Philip Berg, fondateur du Kabbalah Center, afin de mieux comprendre cette tradition magique.

Le Kabbalah Center est une organisation mondiale principalement chargée d’enseigner la Kabbale aux célébrités américaines.

Le lien qu’entretient toutes les célébrités et les hommes politiques qui adhèrent à la Kabbale est la préparation à l’arrivée du Messie juif, le Machia’h. L’Antéchrist pour les Chrétiens.

Le fondateur du Centre de Kabbale, le rabbin Philip Berg, a déclaré ceci avant sa mort 👉à propos de la Kabbale et du Messie à venir :

« Le Centre de la Kabbale s’efforce de fournir la méthodologie, la discipline et les enseignements qui peuvent 👉connecter un individu à sa conscience messianique. Une fois que nous avons atteint l’unité avec cette conscience, nous sommes nous-mêmes remplis de la Lumière du Messie. Le chaos est supprimé et éliminé de nos vies. »

« Nous, de cette génération, avons la chance de participer à cette ère du Verseau. Contrairement aux générations précédentes, nous avons désormais conscience de la véritable signification du Messie. Maintenant que nous pouvons nous considérer comme partie intégrante de cet événement cosmique, la tâche consistant à atteindre une conscience messianique est beaucoup plus facile à réaliser. En effet, le cosmos lui-même nous soutient et nous assiste désormais dans cet effort visant à atteindre notre propre conscience messianique. »

Il poursuit en disant :

« Conséquence directe de la nouvelle ère dans laquelle nous entrons, le vieux pessimisme concernant la capacité de l’humanité à mettre fin au chaos — et l’idée connexe selon laquelle cette tâche devrait être confiée à Dieu seul — perd une grande partie de sa force. Nous supprimons véritablement les chaînes qui nous maintiennent emprisonnés depuis tant de millénaires.

Ce qui s’est produit au cours de cet incroyable 20e siècle — un événement plus important que tout autre dans l’histoire — c’est 👉le dévoilement de la sagesse de la Kabbale au-delà de quelques privilégiés, à tous les peuples du monde. Cette discipline et cet enseignement vieux de 4 000 ans, enfermés depuis des siècles dans des voûtes antiques, ont enfin été restitués à leurs légitimes propriétaires ».

Hollywood, Kushner, Trump et plusieurs hommes politiques, ainsi que la franc-maçonnerie, préparent en réalité l’arrivée du Messie juif. Ils croient que nous vivons à l’époque du Messie juif. Il s’agit véritablement d’un culte messianique imprégné d’enseignements religieux mystiques, se préparant à une nouvelle ère de « PAIX ET SÉCURITÉ ».

💥Comprenez bien que quiconque, c’est-à-dire les chrétiens, cherche à renverser ce mouvement est et sera perçu comme « le Satan ».

👉D’où la guerre et la persécution à venir des Chrétiens dans le monde entier.

Le livre sacré vénéré de la Kabbale, le Zohar, prédit une époque où tout le monde sera exposé à l’illumination de la Kabbale, et que cette ère sera précédée de miracles de toutes sortes.

Trump est un proche de cette secte Chabad Loubavitch comme aucun président ne l’a jamais été auparavant. Il a été à de très nombreuses reprises décoré par la communauté juive.

Le fait que le président Trump soit lié aux néocons et aux sionistes chrétiens rend son rôle déterminant pour la suite des choses.

Trump n’a absolument rien d’un Chrétien : il est un facilitateur, et prestigitateur, pour que s’accomplisse la révélation kabbalistique, soit la manifestation de l’Antéchrist.

Trump, étudiant de la kabbale

Dans son livre « Le chemin vers le sommet : les meilleurs conseils commerciaux que j’ai jamais reçus », Donald Trump écrit à la page 188 qu’il est un étudiant de la kabbale et que son enseignant est Eitan Yardeni :

https://www.kabbalah.com/en/people/eitan-yardeni/

La corde rouge…

Trump et les lois noahides

Les lois Noahides risquent de devenir le dénominateur commun de la religion mondiale de l’Antéchrist, le cœur commun entre les 3 grandes religions abrahamiques (Juifs, Musulmans, Chrétiens).

Les lois noahides sont le continuum des « Accords d’Abraham » signés par Donald Trump et de la « Maison Abrahamique » célébrant les prémisses de la future religion mondiale.

Le conservatisme et le traditionalisme de Trump, tout comme celui de Poutine, est l’expression modérée des lois Noahides.

« Le rabbin Yoel Shwartz, membre du Sanhédrin, a développé la décision, soulignant l’importance du rôle de Trump. “Nous nous sommes tournés vers le président Trump parce que l’Amérique fonctionne aujourd’hui comme un leader mondial dans de nombreux domaines”, a-t-il déclaré àBreaking Israel News. “C’est pourquoi nous nous sommes adressés au nouveau président, lui demandant de réparer les dégâts causés par Barack Obama, de ramener les valeurs familiales et de mener la guerre contre le terrorisme islamique radical.”

“Il a déjà fait des progrès dans la bonne direction, et nous le bénissons, car il continuera à ramener les valeurs qui ont fait la grandeur de l’Amérique”, a félicité le rabbin Shwartz. 👉“Nous espérons qu’il fera progresser les lois noahides qui s’imposent à tous les hommes.” »

Le Sanhédrin appelle ensuite le président Trump à suivre les sept lois de Noahide, données par Dieu comme 👉un ensemble de lois contraignantes pour toute l’humanité. Le Sanhédrin a décrit les lois comme un cadre qui bénéficiera à toute l’humanité.

« Il est essentiel de revenir à l’ordre divin qui a été donné au Mont Sinaï à l’Homme tout entier, au principe fondamental qui est la courtoisie et le bon sens précédant tout », souligne la lettre. 👉« Il est important de revenir aux sept lignes directrices données à Noé et à sa progéniture qui protègent toutes les obligations humaines et morales. »

Le Sanhédrin exhorte également le président 👉à respecter sa promesse de campagne d’un soutien renouvelé à Israël, notamment en déplaçant l’ambassade américaine à Jérusalem, afin qu’Israël puisse remplir son rôle biblique de lumière pour les nations.

« En tant qu’honorable président, vous êtes conscient de l’importance d’Israël en tant qu’allié, notamment culturel, des États-Unis. Le monde entier attend l’inculcation des valeurs bibliques—la moralité de Dieu donnée sur le mont Sinaï au monde entier. »

« Nous devons travailler ensemble pour que ces valeurs soient la propriété inaliénable de toute l’humanité », propose le corps rabbinique.

https://www.israel365news.com/313462/sanhedrin-blesses-trump-calls-president-uphold-seven-noahide-laws/

Les lois juives de Noahide, ou « 7 lois de Noé », sont 7 commandements qui risquent de devenir la loi ou la morale universelle du règne de Machia’h.

Comprenez bien ici que les commandements noahides ne permettent pas la religion chrétienne puisque Jésus est considéré comme une idole et que Dieu/Jésus/Esprit saint est considéré comme du polythéisme, donc condamné par les tribunaux noachides…

https://t.me/mediainfocitetv/3735




Comment la terre d’Israël fut inventée, selon Shlomo Sand

[Source : legrandsoir.info]

[Illustration : Gali Tibbon pour The Guardian]

Comment la terre d’Israël fut inventée ! « Dans la guerre israélo-palestienne, il y a un aspect qu’il ne faut jamais mésestimer. Le sionisme a opéré une gigantesque manipulation de l’histoire, de la mémoire et des identités juives. C’est cette manipulation qui permet l’adhésion majoritaire des Juifs (aussi bien en Israël que dans le reste du monde) à un projet colonialiste et militariste qui détruit chaque jour un peu plus la Palestine et généralise l’apartheid. »

Pierre Stambul, dans le texte ci-dessous, confirme et abonde les thèses de Shlomo Sand que j’évoquais récemment. Bien entendu, chacun peut partager ou non la totalité des thèses de Shlomo Sand rapportées par Pierre Stambul.

Michel Peyret

Par Pierre STAMBUL

Un mythe meurtrier, « Dieu a donné cette terre au peuple juif. »

Dans un ouvrage précédent (Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008), Shlomo Sand avait réduit à peu de choses deux mythes fondamentaux du sionisme : l’exil et le retour. Non, il n’y a pas eu d’exode massif des Juifs lors de la destruction du Temple par les troupes de Titus en 70 apr. J.-C.. Les Juifs d’aujourd’hui ne sont pas les descendants des Hébreux de l’Antiquité. Ils descendent majoritairement de convertis [notamment les khazars, NDLR]. L’idée sioniste qu’après des siècles d’exil, ils auraient fait leur retour sur la terre de leurs ancêtres est une fiction.

Cette fois-ci, Shlomo Sand s’attaque à un autre mythe meurtrier. Pour les membres du courant national-religieux, « Dieu a donné cette terre au peuple juif » et au nom de ces conceptions intégristes, les Palestiniens sont des intrus. Mais les sionistes « laïques » partagent cette même conception. Ils ont fait de la Bible un livre de conquête coloniale en affirmant que les Juifs ont toujours eu un attachement indéfectible à « la terre d’Israël », ce qui leur donne un droit de propriété exclusif. C’est ce mythe de la terre qu’il passe à la moulinette avec un style agréable et de très nombreuses références historiques et bibliographiques. Bref, c’est un livre absolument indispensable.

Histoires personnelles

Dans Comment le peuple juif fut inventé, Shlomo Sand avait raconté quelques anecdotes personnelles. Son amitié ancienne avec le poète palestinien Mahmoud Darwish, banni de son propre pays et qui n’aura même pas pu être enterré dans son village d’origine (qui n’existe plus). L’histoire aussi de son beau-père, catalan et rescapé de la guerre d’Espagne qui finit par « atterrir » en Israël.
Là, Shlomo nous livre quelques touches de ses origines. Il est né dans un de ces camps de rescapés juifs du génocide nazi pour lesquels il n’y avait qu’une seule destination possible : Israël. Les Palestiniens ont payé pour un crime européen.
En 1967, Shlomo est soldat dans une armée qui fait la conquête sanglante de Jérusalem-Est. Il décrit la fièvre nationaliste des jeunes qui l’entourent, cette certitude de « revenir sur la terre de leurs ancêtres ». Il décrit aussi un crime de guerre gratuit : un vieux Palestinien torturé à mort par cette armée qui se dit morale. Son écriture s’imprègne alors d’une grande émotion.

Shlomo Sand est professeur d’histoire à l’université de Tel-Aviv. Son université, située dans les faubourgs de la ville, a été construite sur un de ces nombreux villages (plusieurs centaines) rayés de la carte avec l’expulsion de la population palestinienne en 1948. Les habitants de ce village n’ont pas combattu et ont espéré jusqu’au bout qu’ils ne seraient pas expulsés. L’État d’Israël pratique un négationnisme total sur la vraie histoire de cette terre et notamment sur les Palestiniens. Shlomo évoque l’action de l’association israélienne anticolonialiste « Zochrot » qui fait revivre la mémoire de ces villages rayés de la carte.

Shlomo a milité dans le mouvement de l’extrême gauche antisioniste Matzpen dans les années 80. Il ne se définit plus comme antisioniste. Pourtant, encore plus que le précédent, son livre démolit avec beaucoup d’efficacité les mythes sionistes.

Il est partisan de deux États vivant côte à côte en Palestine qui seraient des États de tous leurs citoyens. Il écrit pourtant : « En apparence, l’occupation, entrée dans sa cinquième décennie, prépare au plan territorial, la constitution d’un État binational ».

Il est contre le droit au retour des réfugiés palestiniens. Il explique à titre de comparaison qu’on ne fera pas revenir les millions d’Allemands originaires des pays de l’Est descendants de ceux qui ont été chassés en 1945. Pourtant, il montre bien comment l’expulsion des Palestiniens de leur pays en 1948 a été criminelle, comment Israël a rendu définitive leur expulsion. Son enquête sur le village détruit pour construire son université (et ses habitants) est précise et sans concession.

Il a espéré avant 1967 que son pays saurait se normaliser et faire une paix juste. Amèrement il écrit : « je ne savais pas que je vivrais la majeure partie de mon existence à l’ombre d’un régime d’apartheid, alors que le monde “civilisé”, du fait notamment de sa mauvaise conscience, se sentirait obligé de transiger avec lui, et même de lui apporter son soutien ». Le mot « apartheid » est souvent utilisé dans le livre pour qualifier la réalité actuelle.

Une terre habitée par de nombreux peuples et une religion venue de l’étranger

Dans Comment le peuple juif fut inventé, il y a un chapitre difficile pour un non-spécialiste sur la notion de « peuple ». Cette fois-ci, Shlomo examine les notions de patrie, de frontières, du droit du sol et de droit du sang. Chapitre ardu, mais dont la conclusion est claire. La prétention des sionistes de retourner dans leur « patrie » au nom d’une histoire réécrite ne repose sur aucune des différentes constructions de patries que l’histoire a connues.

Comment la terre qui est aujourd’hui Israël/Palestine fut appelée dans l’histoire ? Quelle est l’importance de Jérusalem ?

La Bible parle de Canaan et affirme que les Hébreux sont venus de l’étranger. Les deux personnages centraux, Abraham et Moïse seraient venus, l’un de Mésopotamie, l’autre d’Égypte. Ces personnages sont légendaires. Le livre de Josué (qui est une véritable apologie du nettoyage ethnique et du génocide) évoque une terre habitée par de nombreux peuples qui restent toujours là malgré les massacres. Autrement dit la religion juive décrit un peuple venu de l’extérieur ayant une haine terrible pour les autochtones.

Dans la Bible dévoilée, les archéologues israéliens estimaient que la Bible avait été essentiellement écrite dans le royaume de Judée, peu avant la prise de Jérusalem par les Babyloniens (VIIe siècle av. J.-C.). Shlomo Sand va plus loin. Il pense que le texte a été écrit par les lettrés qui ont été autorisés par l’empereur perse Cyrus à retourner à Jérusalem, voire plus tard à l’époque hellénistique. Ces lettrés sont entourés de paysans restés majoritairement païens, ce qui explique tout le mal que la Bible dit des autochtones.

Dans le livre des livres, la promesse de la terre pour le peuple élu est toujours soumise à condition. Tout est conditionné par le degré d’intensité de la foi en Dieu. Quand les colons religieux actuels prétendent que « Dieu leur a donné cette terre », ils s’écartent beaucoup de leur texte fondateur. La région d’Israël/Palestine s’est appelée Canaan et la région de Jérusalem la Judée. Cette région avait un peuplement hétérogène et on y parlait des langues diverses. Ce n’est qu’à l’époque des Maccabées (IIe siècle av. J.-C.) que la religion s’est répandue dans de nouvelles régions (Samarie, Galilée, Néguev) puis plus loin dans l’Empire romain. Il n’y a aucune référence à la « terre promise ». Le philosophe juif Philon d’Alexandrie a vécu à l’époque de Jésus-Christ et il est peu probable qu’il ait effectué un quelconque pèlerinage à Jérusalem pourtant toute proche.

Contrairement au mythe enseigné aujourd’hui dans les écoles israéliennes (l’exode de plusieurs de millions de Juifs quand les troupes de Titus détruisent le deuxième temple), il y a eu trois grandes révoltes juives aux premier et deuxième siècles après Jésus-Christ qui traduisent un antagonisme fondamental entre polythéistes et monothéistes. Mais aucun exode massif et encore moins un tel nombre. Après la dernière révolte juive (Bar Kokhba, 135 apr. J.-C.), la région prend le nom de Palestine et la population va se convertir au christianisme puis cinq siècles plus tard à l’islam. Il n’y a pas de trace du terme « Eretz Israel » (la terre d’Israël) à l’époque.

La religion juive et l’absence d’attachement à la terre

Le premier commandement du Talmud « interdit explicitement aux fidèles juifs de s’organiser pour émigrer dans le foyer saint avant la venue du messie ». Seule une dissidence du judaïsme, les karaïtes prêcheront une immigration en Palestine. Malgré (comme les Juifs) une grande dispersion dans le monde, les karaïtes seront présents à Jérusalem lors de la prise de la ville par les Croisés et il y a toujours une synagogue karaïte à Jérusalem.

Les lettrés juifs qui visitent la région au Moyen-Âge cherchent surtout leurs coreligionnaires. L’un note d’ailleurs qu’il y a beaucoup plus de Juifs à Damas qu’à Jérusalem.

À la base du sionisme, il y a l’alyah, la « montée » en Israël. C’est une manipulation : l’alyah, c’était (dans la Kabbale) « l’ascension mystique de la personne qui se condense dans la formule : ascension de l’âme ». Du IVe au XIXe siècle, les chroniques ont répertorié seulement 30 pèlerinages juifs en Palestine alors qu’elles ont répertorié 3500 comptes rendus de pèlerinages chrétiens. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Le pèlerinage est une tradition chrétienne puis musulmane. La prière juive « l’an prochain à Jérusalem » évoque une rédemption prochaine et pas une émigration. « La ville sainte est pour le juif religieux un souvenir qui nourrit la voix et pas un site géographique attractif ».

Et si le sionisme était une invention chrétienne ?

On connaît aujourd’hui les mouvements chrétiens sionistes. Ces mouvements évangélistes ont très puissamment aidé la colonisation de la Palestine financièrement et politiquement. Accessoirement, ces chrétiens sionistes sont attachés à un « Juif irréel », pas aux Juifs réels. Pour eux, les Juifs doivent chasser de la terre sainte Armageddon (= le mal = les Arabes) puis se convertir à la « vraie foi », sinon ils disparaîtront, car ce courant est millénariste (et antisémite). Ces chrétiens sionistes ont identifié la colonisation de nouveaux territoires (Amérique du Nord, Afrique du Sud, Australie) à la conquête de Canaan par Josué.

Déjà Mohamed Taleb était allé plus loin dans l’idée que le sionisme a des origines chrétiennes. Les chrétiens sionistes, ce sont les « dissidents » du protestantisme (évangélistes, puritains).

Shlomo Sand parle aussi des anglicans et il accumule des faits sur l’histoire anglaise. Dès le XVIe siècle avec la Réforme, la Bible est traduite. Le monde hébraïque antique, tel qu’il est décrit dans la Bible devient familier. Le « juif irréel » devient sympathique. Après plusieurs siècles d’interdiction de séjour, Cromwell (en 1656) autorise le retour des Juifs en Angleterre (des facteurs économiques jouent aussi. Les Juifs chassés d’Espagne et réfugiés aux Pays-Bas ont contribué à la prospérité de ce concurrent).

De nombreux personnages publics britanniques évoquent le « retour » des Juifs en Palestine (au XIXe siècle, Shaftsbury, Palmerston et bien sûr Disraeli, Premier ministre). Les Britanniques manifestent un intérêt croissant vers la Palestine, pièce essentielle sur la route de l’Inde.

À partir des pogroms de 1881, des millions de Juifs de l’empire russe partent vers l’Ouest. Ils iront principalement vers les États-Unis, car la Grande-Bretagne ferme ses portes. Premier ministre en 1905, Lord Balfour fait adopter en 1905 une loi très restrictive contre l’immigration, principalement celle des Juifs. Il tiendra publiquement des propos antisémites. Le même enverra à Rothschild la fameuse déclaration Balfour en 1917. Il n’y a pas contradiction. Pour Balfour, les Juifs sont « inassimilables » s’ils viennent en Europe, mais ils deviennent des colons servant les intérêts de l’Empire britannique s’ils vont s’installer en Palestine. Pour de nombreuses raisons, dont l’attachement à une lecture familière de la Bible, la déclaration Balfour a fait consensus chez les principaux hommes politiques britanniques.

On a donc eu au début du XXe siècle la rencontre de trois phénomènes politiques qui ont rendu faisable le projet sioniste : une sensibilité chrétienne issue du monde protestant articulée avec une vision coloniale britannique, l’antisémitisme virulent en Europe de l’Est et l’apparition d’un nationalisme juif qui a tout inventé : l’histoire, la terre, la langue.

Le sionisme et la religion juive

On connaît les virulentes critiques contre le sionisme, venues des Juifs socialistes qui seront hégémoniques dans le monde juif européen jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. Le Bund, parti ouvrier préconisant « l’autonomie culturelle » des Juifs sans territoire spécifique, était farouchement antisioniste. Et les partis ouvriers socialistes ou communistes dans lesquels militaient beaucoup de Juifs étaient aussi très critiques.

On connaît moins l’opposition radicale des Juifs religieux au sionisme. Le livre de Yacov Rabkin Au nom de la Torah, l’opposition juive au sionisme apporte de nombreux faits. On a souvent en tête l’attitude actuelle des religieux juifs. Depuis 1967, ils sont devenus majoritairement colonialistes, nationalistes et racistes à l’image d’Ovadia Yossef, fondateur du Shass ou du grand rabbin de la ville de Safed qui interdit de louer à des « Arabes ». Il n’en a pas toujours été ainsi et Shlomo Sand rappelle que, pour les religieux, la « terre sainte » n’a jamais été la patrie des Juifs. Le judaïsme réformateur était contre le sionisme, car il craignait (à juste titre) que cela retardât la marche vers l’égalité des droits. Les Juifs orthodoxes étaient encore plus durs. Citons certains de leurs propos : « reçois la Torah dans le désert, sans pays, sans propriété terrienne », « Les sionistes n’aspirent qu’à secouer le joug de la Bible et des commandements pour n’en conserver que le national, voilà ce que sera leur judaïsme ».

Dans le sionisme, la terre remplace la Bible, et la prosternation devant le futur État prend la place de la ferveur envers Dieu.

Quand Theodor Herzl essaiera de rallier au sionisme les rabbins, l’immense majorité d’entre eux protestera et organisera même une résistance aux idées sionistes. Ils publieront à plusieurs en 1900 une brochure : « livre éclairant, pour les honnêtes gens, contre le système sioniste ».

Le sionisme n’est pas seulement en contradiction avec les droits fondamentaux (refus du racisme, du colonialisme, des inégalités), il est aussi en contradiction avec la religion. Il a nationalisé le langage juif religieux et transformé la Bible en un livre de conquête coloniale.

Le sionisme et les Arabes

La question de la présence d’Arabes en Palestine au début du mouvement sioniste n’a quasiment jamais été soulevée. Comme la plupart des colonisateurs, les sionistes n’ont pas vu (ou pas voulu voir) le peuple autochtone.

Pourtant, alors que jusqu’en 1922, l’immigration des Juifs en Palestine est autorisée, ce pays reste arabe à 90 % à cette époque. Et les Palestiniens formeront les 2/3 de la population quand la guerre de 1948 éclate.

Il y a eu chez les sionistes des humanistes qui imaginaient une coexistence pacifique avec les Palestiniens. Citons Ahad Haam ou plus tard Martin Buber. Mais ils ont vite été débordés par les partisans du « transfert », l’expulsion des Palestiniens.

Dans son film La terre parle arabe, la cinéaste franco-palestinienne Maryse Gargour montre que tous les dirigeants sionistes étaient favorables au « transfert » dès 1930. Ils ne divergeaient que sur la méthode pour y parvenir.

Dès 1930, la plupart des recherches sionistes sur le passé se sont efforcées de situer et de maintenir la terre d’Israël au centre de « l’être juif ». Ils sont parvenus à une conclusion insensée : « les Arabes se sont emparés de la terre d’Israël en 634 et ils s’y sont maintenus depuis lors en tant qu’occupants étrangers ». Certains propagandistes vont même jusqu’à comparer avec la présence arabe en Espagne qui a duré plus de 7 siècles. En fait, au-delà de tous les textes d’autojustification, la colonisation sioniste n’a connu comme seul frein que les limites du rapport de force. C’est pourquoi le gouvernement israélien actuel qui est soutenu à bout de bras par l’Occident semble pouvoir tout se permettre.

Shlomo Sand analyse plusieurs mythes qui ont accompagné la conquête sioniste : celui du travail, celui des kibboutz qui, au-delà de l’idéal égalitaire, étaient avant tout des instruments de conquête de la terre réservés aux seuls Juifs, et celui du syndicat Histadrout, réservé lui aussi aux seuls Juifs. Les kibboutz ont systématiquement été installés dans les zones frontalières pour empêcher le retour des « infiltrés » (= les réfugiés palestiniens). Ils sont en déclin aujourd’hui parce qu’on est passé à une nouvelle forme de colonisation.

Depuis 1967

Le mythe de la terre a guidé la politique sioniste. Depuis 1967, il en est le centre.
La colonisation sioniste s’est faite sous l’égide imaginaire, dynamique et mobilisatrice de la « rédemption du sol ».

Shlomo Sand est très sévère pour la « gauche sioniste » qui a participé à toutes les conquêtes.

Il y a eu consensus pour le concept de « judaïsation de la terre » qui signifie bien sûr l’expulsion des Palestiniens. Les nationalistes les plus zélés sont venus de la gauche : Moshé Dayan, Yigal Allon.

Shlomo Sand pense que la guerre de 1967 n’était préméditée ni d’un côté ni de l’autre. J’ai des doutes à partir d’un témoignage familial. Un cousin de mon père, général de l’armée de l’air israélienne, m’a affirmé dès juillet 1967 qu’Israël n’avait pas été menacé, que les projets de bombardements étaient prêts depuis des années et que la colonisation allait commencer.

Dès la fin de cette guerre, les intellectuels israéliens les plus éminents ont signé le « manifeste pour le grand Israël », prélude à la colonisation. 20 ans plus tard et malgré l’Intifada, le principe de l’État « ethno-démocratique » a repris le dessus. Le sionisme est une machine infernale qui ne saura pas s’arrêter d’elle-même.

Pour conclure

Logiquement, Israël se retrouve aujourd’hui gouverné par une coalition d’extrême droite. Le consensus qui a abouti à cela vient en partie d’une histoire totalement réécrite. Comme pour son livre précédent, Shlomo Sand sera sûrement très lu en Israël. Les sionistes l’injurieront. On enverra d’éminents spécialistes pour réfuter des faits pourtant indéniables. Ce livre doit nous aider à démonter les mythes meurtriers. Le jour où la « rupture du front intérieur » sera possible en Israël, ce livre, comme le précédent, aidera les Israéliens à se débarrasser d’une identité falsifiée qui contribue à détruire la société palestinienne, mais qui est aussi suicidaire à terme pour les Israéliens.

Pierre Stambul

Comment la terre d’Israël fut inventée — Shlomo Sand (Flammarion)


Bonus :

Comment fut inventé le peuple juif

https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205




Messie ou Antéchrist ?

[Source : conscience-du-peuple]



Comment reconnaîtrons-nous Machiah le moment venu ? — Rav Ron Chaya




Historicité des livres de Moïse et des Patriarches

[Source : ARKEOS/arkeos.tv]

Cette émission revient sur la réalité historique des récits de la Torah, les 5 premiers livres de la Bible – ainsi que sur l’historicité des Patriarches de la Genèse.

Notes et Références

L’historicité de la Torah par des preuves bibliques « internes » ?

De prime abord, il peut paraître surprenant de vouloir démontrer la validité de certains récits bibliques, en s’appuyant sur la Bible. Cela paraît relever du « raisonnement circulaire ».

Pourtant, cette remarque ne peut pas s’appliquer à la Bible. Pourquoi ? Parce que si un livre ordinaire est généralement écrit par un auteur, ce n’est pas le cas de la Bible. La Bible est une collection de livres, qui ont donc été rédigés par différents auteurs, et dont la plupart ont vécu à des époques séparées par plusieurs siècles !

Prenons par exemple le prophète Esaïe, conseiller des rois de Juda (sud d’Israël) fin du 8e siècle avant Jésus. Il a donc vécu 7 siècles après Moïse. Ce qui signifie concrètement qu’il y a le même écart entre Esaïe et Moïse qu’entre un écrivain actuel — du 21e siècle — et un auteur qui a vécu au 14e siècle. Au 14e siècle, Dante terminait la rédaction de la « Divine comédie », le fléau de la lèpre était en pleine régression et les cottes de mailles de cette fin du Moyen-âge remplaçaient les anciennes armures sur les champs de bataille. Donc, si on se limite à Moïse et Esaïe, on a bien des auteurs extrêmement différents, dans des contextes qui n’ont absolument rien de commun.

Or l’existence d’Esaïe, des rois et de la situation de son époque est largement attestée, comme nous l’avons vu par ailleurs. C’est à son époque que le roi Osée, qui dirige le royaume du nord d’Israël, avec tout son peuple, vont être déportés en Assyrie par Shalmanesser en 722 avant Jésus.

Donc, puisqu’Esaïe fait continuellement référence à la Torah de Moïse, pour essayer d’éloigner le peuple des idoles et le ramener à l’Éternel, c’est obligatoirement que la Torah devait exister ! Sinon cela n’aurait aucun sens. Elle n’a donc pas pu être rédigée 150 plus tard à Babylone comme certains le prétendent.

C’est donc que le peuple de l’époque d’Esaïe sait pertinemment, non seulement ce qu’elle est, mais aussi ce qu’elle représente. Sinon tous les efforts d’Esaïe n’avaient absolument aucune chance d’avoir le moindre impact s’il prenait comme appui la Torah, alors qu’elle n’aurait pas existé, ou qu’elle n’aurait représenté aucune autorité pour le peuple ! Et c’est encore bien plus vrai concernant les rois auxquels il s’adressait. Il venait à la cour rencontrer les dirigeants, il leur faisait de sévères reproches, il les avertissait des jugements qu’ils risquaient s’ils n’obéissaient pas aux préceptes de Moïse. Quelle chance aurait-il pu avoir de les convaincre si ces rois n’avaient pas eu connaissance, non seulement de l’existence de la Torah, mais de son contenu et de son autorité ?! Si Esaïe, et tous les autres prophètes pendant des siècles, ont fait continuellement appel à la Torah, donc aux préceptes de Moïse, ainsi qu’à l’héritage spirituel des Patriarches, c’est que la Torah non seulement existait, mais qu’elle était connue et qu’elle rapportait effectivement leur histoire, celle de leurs ancêtres, et toutes les péripéties qu’ils avaient vécues.

C’est parce que les livres de Moïse constituaient la référence absolue, pour le peuple comme pour ses dirigeants, que tous les prophètes, depuis Samuel jusqu’à Jérémie et tous les autres, l’ont citée constamment, invitant chacun et chacune à y revenir de tout son cœur. C’est donc qu’elle existait depuis longtemps, et qu’elle rapportait l’histoire réelle du peuple. C’était son histoire, celle qu’il connaissait, celle que ses parents connaissaient, celle que ses ancêtres prenaient continuellement comme référence. Il est donc impossible de nier son authenticité.

Conflit entre Égyptiens et Hittites et Bataille de Qadesh. Un bel exemple de propagande égyptienne et hittite

Excellent article, accessible et bien documenté :

>> Qadesh

Effacer les récits des pharaons gênants — une pratique courante en Égypte

Article Science et Vie :

>> Ils ont voulu effacer le pharaon

Description de la fresque de la tombe de Khnoum Hotep (en anglais)

Article de Associates for Biblical Research :

>>  Les Asiatiques de Beni Hassan et les Patriarches

Une déclaration de William Albright, l’archéologue américain qui a développé l’archéologie biblique

W. Albright a grandement contribué à développer l’archéologie biblique. Il a été évidemment attaqué et ses travaux ont été raillés parce qu’il était croyant, accusé d’avoir une approche « biaisée » et de chercher « à prouver la Bible » parce qu’il croyait que la Bible était vraie. Sa contribution à la défense du récit biblique a cependant été majeure, de qualité, et il a longtemps dirigé l’American School of Oriental Research à Jérusalem. Ses travaux en Assyriologie, sa connaissance du monde Hittite et ses fouilles au Moyen-Orient ont permis de mettre à jour de nombreux sites archéologiques de grande importance.

Concernant ceux qui acceptent une rédaction tardive de la Torah, il a déclaré :

La rédaction de la Torah ne correspond pas du tout au 9e, 6e ou 5e siècle BC (avant Christ). Il existe une faille évidente dans cette théorie : le récit biblique sur les patriarches ne présente aucun parallèle avec les conditions sociales et culturelles de l’époque « plus tardive » où le récit aurait été supposément composé. « Wellhausen et ses disciples ne pouvaient pas discerner cette difficulté et cette faille à leur théorie pour la simple raison qu’ils étaient ignorants des réelles conditions de vie qui sévissaient en Palestine à cette époque plus tardive (les 8e et 9e siècles) et à l’époque patriarcale. »

Récit de la découverte d’Our — « Le cri des Pierres » W. H. Guiton 1939

« Ce fut lorsque nous eûmes creusé sous la couche datant de la période du roi de Larsa que nous trouvâmes l’objet essentiel de nos recherches : le mur de la terrasse d’Ur-Engur, le constructeur du grand Ziggurat lui-même. C’était un mur massif, incliné, tranchant à l’intérieur, comme il convient à un mur retenant une plate-forme et construit en briques non cuites.

Rangés en lignes et à intervalles réguliers, on avait scellé des cônes entaillés d’argile cuite. Leurs sommets formaient des motifs et leur base portait le nom du roi et une inscription dédiant ce bâtiment à la lune. Pour la première fois, ces cônes inscrits furent trouvés en position et l’on put se rendre compte de leur usage réel. Pour la première fois, nous pûmes nous faire une idée de ce qu’était un Ziggurat dans sa position primitive quand, en l’an 2300 avant Jésus-Christ, Ur-Engur » construisit une terrasse, la remplit avec de l’argile raffinée et plaça la maison au centre ».

« Nous devons maintenant continuer nos recherches en vue de découvrir le portail original et son emplacement. Nous savons que 2000 ans avant Jésus-Christ, il avait été réparé par Ishme -dagan, roi de Larsa, et qu’en 1600 avant Jésus-Christ, il était en ruines. Ses fondations furent alors fortifiées et un mur de protection fut bâti par Kuri-Galzu, le roi kassite. Un millier d’années plus tard, Sinbalatsu-ikbi le reconstruisit et il servait alors comme grand portail du Temenos, la porte qui probablement fermait la voie sacrée, et par cette porte, les jours de fête, la procession sortait de la terrasse centrale.

» Les excavations opérées sur l’emplacement de la cité permettent de remonter dans son histoire depuis le régime perse jusqu’à une époque préhistorique assez lointaine pour qu’on ne puisse lui assigner la date précise. L’immense masse de briques de la Ziggourat, sorte de tour de Babel, dominait la cité. On a découvert que les fondations de cette tour reposent elles-mêmes sur une plate-forme artificielle au-dessus de la plaine : elle était donc construite sur les débris d’une autre Ziggourat élevée vers l’an 3000 avant Jésus-Christ. Les fouilles ont mis à jour, à la surprise des savants, des murs de briques de boue arrondies au sommet et placées de champ comme des arêtes de poisson, disposition marquant la période de 3300, époque de la 1re dynastie.

« Bien plus, il se trouve encore d’autres murailles, à 7 mètres au-dessous de celles-là, qui appartiennent à une époque où l’usage des briques moulées, même celles d’argile grossière, était l’exception, et où l’on se bornait à entasser une argile ferme et desséchée, mélangée à une sorte de boue de mortier, genre pisé, que l’on a de la peine à distinguer aujourd’hui du sol qui l’entoure. Le Docteur Woolley a retrouvé les limites de cette terrasse préhistorique ainsi construite, sur laquelle bâtirent les rois postérieurs de la 3e dynastie, qui en élevèrent le niveau en remplissant de débris et de boue les intervalles des murailles. » Quant à la Ziggourat qui est encore debout aujourd’hui, les murs et les terrasses en sont faits de briques cuites et de bitume ; beaucoup de tablettes déposées dans l’édifice ont encore des traces de ce bitume, celui qui se trouve dans les lacs du désert qui sont encore aujourd’hui un trait caractéristique de la région. C’est exactement la matière dont parle la Genèse (Chap. 11 v. 3) à propos de la Tour de Babel : « La brique leur tint lieu de pierre et le bitume de mortier. »

Prisme du Louvre d’Assurbanipal

>> Prisme d’Assurbanipal

Notes et Références

Article de Wayne Horowitz sur l’existence de chameaux domestiqués dans la haute antiquité à l’époque patriarcale (anglais) :

>> Plus doux que le lait de chamelle

Traduction du passage concernant le lait de chamelle issu de la Tablette de Nippour

18. Rendez le lait jaune pour moi, mon époux, rendez le lait jaune [pour moi].

19. Ô mon époux, puis-je boire du lait avec toi ?…] du lait avec toi.

20. O taureau sauvage Dumuzi, fais jaunir le lait pour moi.

21. O mon époux, puis-je boire du lait avec toi ?

22. Avec du lait de chèvre, [de ?] la bergerie [… ]

23. O Nin šarra, 7 remplis la baratte de beurre sacré [pour moi]

24. O Dumuzi, [fais] jaunir pour moi le lait de la chamelle (à deux bosses) (am.si.har.ra.an) [jaune pour moi]

25. La chamelle (à deux bosses), son lait [est doux]

26. Son lait de beurre, qui est doux, [me rend jaune]

27. Seigneur Dumuzi [. . .]/puis-je [boire ? Du lait avec toi].)

Article détaillé concernant les chameaux au cours des âges — Bible Archaeology (anglais)

>> Abraham a-t-il eu des chameaux

Le Nil — description, étymologie et dérivation de son nom

>> Le Nil — Wiki

Etude statistique détaillée des mots empruntés à l’Egyptien dans les textes bibliques relatifs au séjour en Egypte (anglais)

>> Emprunt de mots égyptiens

Ougarit — Long article détaillant l’histoire et les caractéristiques du Royaume d’Ougarit

>> Le royaume d’Ougarit — Wiki

La religion d’Ougarit

>> La religion à Ougarit — Wiki

Description des fouilles d’Ougarit réalisées par l’archéologie français Claude Schaeffer (à Ras Shamra, Syrie)

Paru dans Syria — Revue d’Art oriental et d’archéologie en 1951

>> Syria — Recherches archéologiques à Ras Shamra

Hérodote « l’Enquête » — Livre II — Texte et traduction française

>> Hérodote Enquête livre II

Déclarations de l’égyptologue réputé William Allbright concernant l’époque des patriarches

Il explique en détail que la période décrite dans la Bible ne correspond pas du tout au 9ème, 6ème ou 5ème siècle comme l’affirement certaines théories :

« Il existe une faille évidente dans cette théorie : le récit biblique sur les patriarches ne présente aucun parallèle avec les conditions sociales et culturelles de l’époque “plus tardive” où le récit aurait été supposément composé…. Wellhausen et ses disciples ne pouvaient pas discerner cette difficulté et cette faille à leur théorie pour la simple raison qu’ils étaient ignorants des réelles conditions de vie qui sévissaient en Palestine à cette époque plus tardive (les 8e et 9e siècles) et à l’époque patriarcale. »

Brève information sur le conte de Sinouhé

>> Conte de Sinouhé — Wiki




Loto natal

Respectons l’ordre naturel : qui peut croire que toutes les vies se valent1 ?!
Au loto de la naissance, il y a les gagnants… et les perdants.
USA, Russie, Ukraine, Donbass, Israël, Palestine, Hamas, Yémen, Kivu, etc.
Dans chaque conflit, il y a les gentils et les méchants.

2

Lorsque j’ai dit à ma fille que j’allais écrire un texte sur la valeur des humains sa réponse immédiate fut « tu as raison, les organes, ça vaut des millions ».

Je reconnais bien volontiers mon absence d’objectivité, c’est ma fille, mais le fait est qu’elle a immédiatement tapé dans le mille, preuve que mon éducation a bien fonctionné.

Qui peut encore ignorer cette Vérité :

« Les vies humaines n’ont pas toutes la même valeur ! »

Tout ceci relève de l’ordre naturel pour un agnostique et du divin pour un croyant. Il serait fou de vouloir le remettre en question.

Pour autant, bien que « Vérité Universelle », celle-ci évolue en fonction de l’appartenance à telle ou telle caste. Raison pour laquelle l’humanité devrait se doter d’instances internationales mondialement reconnues et acceptées afin de mettre un peu d’ordre dans cette cacophonie.

Question de Jessie Pœur :

« Sur quoi vous basez-vous pour affirmer que certains humains auraient peu ou aucune valeur ? »

Si vous désirez parvenir à un consensus sur la non-valeur d’un peuple, le plus simple est de pratiquer le génocide total. Hélas, il demeure relativement difficile à mettre en œuvre.

Il existe pourtant quelques exemples heureux dans l’histoire. Les Indiens d’Amérique ont été quasi totalement éradiqués par les ancêtres des États-Uniens (vous verrez dans la suite de mon texte que cela ne relève pas du « génocide », mais d’une espèce de « malentendu », d’un « concours de circonstances »).

Les rares survivants sont métissés ou alcooliques, ceci permettant de ne pas entretenir un conflit stérile. Nous avons ainsi pu confirmer cet adage de sagesse, « un bon indien est un indien mort ».

La valeur d’un humain est complexe à calculer et multifactorielle

Les paramètres sont quasi infinis. Cela va de votre lieu de naissance, de vos origines, de votre couleur de peau, de votre religion, de votre sensibilité politique et j’en passe.

C’est dire que tout le monde ne peut pas gagner à la loterie de la naissance et ce n’est que justice !

Imaginez un monde où tout être humain naîtrait avec un capital valeur identique et ce quelques soient ses différences. Mais quelle horreur !

C’est un peu comme si tout le monde possédait une Ferrari, celles-ci perdraient alors toute valeur et intérêt.

Dieu, ou moi-même, nous en préserve, ce n’est pas près d’arriver.

Afin de quitter la théorie, prenons un exemple simple concret, mais surtout consensuel.

Vous et moi — mon texte s’adresse à des Occidentaux éduqués avec un niveau de vie suffisant pour avoir du temps à perdre à me lire, et si possible blancs et chrétiens ou juifs (nul n’est parfait en ce monde) — donc vous et moi sommes tous d’accord pour dire que la vie d’un enfant irakien ne vaut quasi rien. Il suffit de le regarder, de voir où il vit, comment il est habillé, sa pauvreté et même sa crasse pour reconnaître cette évidence.

Attention, ne vous méprenez pas, ce n’est absolument pas une question de racisme ou je ne sais quel sentiment de supériorité, mais un simple constat confirmé par l’Histoire.

Franchement, qui songerait à accuser les USA de crime de guerre et de crime contre l’humanité lorsqu’il s’agit de centaines de milliers de civils sous-développés déchiquetés par leurs armes ?! Quel fou pourrait s’en offusquer ?

Les faits parlent :

La valeur d’un enfant irakien ne saurait dépasser le prix qu’un pédophile est disposé à mettre
pour passer un moment agréable entre amis, ou de ses organes.

Reconnaissez en revanche que le décès d’un seul et unique enfant en France lors d’un attentat terroriste n’est que barbarie et constitue un acte odieux totalement inacceptable.

Ici encore les faits parlent :

La vie d’un enfant occidental n’a pas de prix et il est de notre devoir de tout faire pour le sauver
et le greffer avec les organes prélevés sur un enfant irakien déchiqueté par une bombe occidentale.
Bombe dont le seul objectif est de préserver la démocratie et les droits de l’homme

face aux barbares !

Complexité et variabilité

Même s’il ne fait aucun doute qu’un pauvre, d’une autre religion, d’une autre couleur et qui plus est d’un pays lointain et sous développé ne vaut rien, justice oblige, sa valeur peut varier.

Je ne parle pas de sa valeur marchande en tant que viande pour pédophile en mal d’exotisme.
Le fait est qu’un bébé blanc européen aura une valeur argus largement supérieure à un bébé basané quand bien même il y aurait des frais d’importation sur plus de 10 000 km.

Ben oui, la valeur d’un bébé irakien réduit en soupe sanguinolente sous les chenilles d’un char Abrams, 9 millions de dollars pièce, est nulle.

Pourtant ce même bébé « abattu sauvagement par un terroriste » lors d’un attentat sur le sol français aura une valeur infiniment supérieure, bien que demeurant moindre, encore heureux, à la valeur d’un bébé autochtone.

Question de point de vue ou de lieu.

Prenons quelques exemples.

Le Président Macron3 a tweeté le 23 novembre 2022.

« Des bombardements massifs ont eu lieu aujourd’hui contre l’Ukraine, laissant une grande partie du pays sans eau ni électricité. Toute frappe contre des infrastructures civiles constitue un crime de guerre et ne peut rester impunie. »

Il est bon de rappeler des évidences et j’approuve totalement notre grand monarque. Quel monstre sans cœur aurait à dire le contraire ?

Le Point avec l’AFP nous apportait des précisions :

« Nouveaux bombardements en Ukraine : des morts à Kiev, Lviv sans électricité.
De nouvelles frappes ont touché les villes de Kiev et de Lviv ce mercredi. Au moins trois victimes et six blessés ont été dénombrés dans la capitale4. »

Quelle horreur !

De sont côté, le média pro-russe Donbass-Insider, donc anti-forces-du-bien osait publier le 5 décembre de la même année :

« L’armée ukrainienne tue 20 civils en cinq jours lors de bombardements délibérés des villes du Donbass5. »

Bien entendu vous ne verrez aucun média occidental et encore moins notre Président, relayer, s’horrifier et parler de « crime de guerre ».

En premier lieu parce que les gentils ne ciblent jamais de civils, mais surtout parce que ces civils du Donbass n’ont aucune valeur humaine. Les Russes sont les seuls responsables de leur décès !

Vocabulaire

Quand les méchants tuent des gentils, c’est soit un crime de guerre soit un crime contre l’humanité !

Si ces méchants ne sont pas membres d’une armée constituée reconnue comme telle par les gentils alors « ces méchants ne sont pas des soldats, mais des terroristes ». Notons que lorsque les méchants sont très très méchants comme Poutine, il est possible de nommer « terroristes » les soldats de l’armée du méchant.

Rappelons que le vocabulaire est déterminé par les vainqueurs, ainsi les résistants durant la Seconde Guerre mondiale étaient nommés « terroristes » par le gouvernement français et ce n’est qu’après la victoire du camp du bien que l’on a pu les nommer « résistants ».

Notons que les terroristes du Hamas se nomment « résistants » ou « combattants » entre eux, mais nous ne sommes pas dupes, ils n’ont rien de soldats.

Qu’importe le passé

Le sous-homme est et demeure un sous-homme.

Vouloir comprendre les intentions de ces barbares n’a pas de sens, on peut même dire que c’est criminel.

« Tu vas pas nous faire chier avec les prétendus crimes commis pendant des années par les gentils et nous expliquer que cela aurait pu finir par énerver les méchants, rien ne peut excuser leur barbarie passée, présente et future, leurs actes sont inexcusables, point final ! »

Question de Laure Agéklat :

« Vous laissez entendre que les donbassiens ne valent rien, comment arrivez-vous à cette conclusion ? »

Prenons l’Ukraine, qu’importe le fait qu’une guerre civile faisait rage depuis 2014, qu’importent les autorités ukrainiennes ciblant et tuant des civils ukrainiens russophones dans le Donbass, qu’importent les autorités de l’époque rappelant que ces habitants étaient des sous-hommes. Tout ceci ne justifie en rien l’intervention de l’odieux Poutine.

Un article de The Conversation6 de juin 2020 donc 20 mois avant l’invasion barbare russe.

« Le conflit qui oppose depuis plus de six ans l’armée ukrainienne régulière aux deux républiques séparatistes autoproclamées — la République populaire de Lougansk (LNR) et la République populaire de Donetsk (DNR) — soutenues par la Fédération de Russie a fait plus de 13 000 morts, dont plus de 3 000 civils et 1,5 million de déplacés. Le cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk II signés en 2015 est violé quotidiennement et les affrontements continuent de faire des victimes chaque semaine. »

Cette réalité était déjà affirmée le 24 octobre 2014 par l’ancien Président ukrainien Petro Porochenko7 :

« (en parlant des russophones) Nous aurons du travail, eux -non ! Nous aurons les retraites, eux -non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux -non ! Nos enfants iront à l’école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves ! Parce qu’ils ne savent rien faire. Et c’est comme ça, et précisément comme ça, que nous gagnerons cette guerre8 ! »

Soyons de bonne foi un petit instant.

Combien de français connaissaient les mots Donbass, Donetsk ou Lougansk avant l’immonde attaque des Russes ?

Qui était capable de placer précisément l’Ukraine sur une carte avant l’invasion russe ?

Ceci est une preuve de plus que les russophones ne valaient et ne valent strictement rien !

Si compteur d’horreurs, il y avait, ce n’est que simple rhétorique, vous en conviendrez. Nous savons que seuls les Russes en commettent, pas les Ukrainiens, alors ce compteur ne saurait débuter avant « l’invasion russe », l’avant ne comptant pas, car ce n’était que l’œuvre des gentils.

Prenons aujourd’hui l’exemple d’Israël.

Qu’importe le fait qu’ils aient chassé les squatteurs palestiniens en 1948. qu’importe qu’ils n’aient cessé d’étendre légitimement leur territoire en récupérant leur dû, qu’importe le fait que Gaza soit une prison à ciel ouvert pour protéger Israël du terrorisme barbare, qu’importe que les palestiniens n’aient aucune perspective d’avenir en Palestine, et qu’importe que la majorité écrasante de morts civiles depuis 1948 soit largement supérieure chez les palestiniens…

On ne peut débusquer le méchant d’un conflit en comptant le nombre de morts civiles. La preuve en est que les alliés ont largement tué des civils japonais, irakiens, vietnamiens ou allemands et j’en passe quand nul ne nie que les victimes vivaient dans des pays gouvernés par les forces du mal.

La fin justifie les moyens, qu’importe les millions de civils du mauvais côté de l’échiquier qui en payent le prix.
Ce n’est que justice, les méchants n’avaient qu’à bien se tenir !

Question de Jean Neymar :

« Il n’est pas possible de supposer que les civils palestiniens n’auraient pas ou peu de valeur sans éléments probants ! »

Même s’il y a factuellement largement plus de morts côté palestinien, c’est de leur faute, ils n’avaient qu’à être du côté du bien ou se révolter comme l’a rappelé si justement le Président Herzog9.

Aujourd’hui la seule chose qui compte c’est l’horrible attentat terroriste perpétré par le Hamas qui a provoqué des centaines de morts parmi les Israéliens, il n’est nullement question de décompte et de « avant » !

L’ONU10 indique qu’entre 2008 et 2020, le conflit aurait fait 251 victimes israéliennes et 5590 palestiniennes.

Ramené à la population française, cela reviendrait à 1700 morts côté israélien et 185000 côté palestinien. Bon oui, et alors ?

Non seulement l’avant ne compte pas, mais il en est de même de « l’après » dans les décomptes.

Si l’on en croit les autorités palestiniennes, des menteurs par nature, il y aurait au 4 novembre11 9400 morts dont 3900 enfants après le début des représailles, versus 1400 chez les Israéliens depuis le 7 octobre.

Ramené à la population française, cela reviendrait à 9 900 morts israéliens
et 312 000 palestiniens depuis le 7 octobre !

Bien entendu, comme pour l’Ukraine, les méchants mentent toujours, c’est bien connu.

Ouest-France titrait :

« Guerre Israël-Hamas : 9 000 ou 2 000, derrière les chiffres du Hamas, combien de civils morts à Gaza ? ».

Bon si on regarde les vidéos des bombardements et les quartiers totalement rasés, on peut effectivement douter de 9000 morts dans une des zones les plus densément peuplées de la planète et où les civils ne peuvent pas fuir, toutes les frontières étant bouclées.

Qui est la source de Ouest-France ?
Michel Goya, ancien militaire, auteur de nombreux ouvrages dont le blog « la voie de l’épée12 »
(voie avec un « e » et non un « x ») qui suppose, sans la moindre preuve, que ces données sont fausses.
Ce même Michel Goya déclarait en février 2022 :
« Guerre en Ukraine :  Les Russes pourraient atteindre leurs objectifs en une ou deux semaines, il estime que l’armée ukrainienne ne pourra pas vraiment faire le poids face à l’offensive russe. »,
puis en mars 2022 :
« Guerre en Ukraine : À ce rythme, les Russes n’ont plus de missiles dans trois semaines13 ».

Bizarrement, 19 mois plus tard ils en ont encore.

Bref, les 9000 ne seraient que mensonges, mais « que » 2000, tandis que les 1400 ne seraient que pure vérité sous-estimée.

Dernier point, aussi bien Netanyahou que Zelenski n’ont aucun intérêt à mentir sur le nombre de morts civils qu’ils auraient provoqué dans le camp adverse, car les forces du bien ne peuvent pas commettre le moindre crime de guerre, mais uniquement des dommages collatéraux.

Pertes civiles dont la responsabilité incombe exclusivement au camp du mal.

Celui-ci a quant à lui intérêt à cacher ses méfaits étant donné que chaque civil tué relève exclusivement du crime contre l’humanité.

Donc que ce soit 1 000, 2 000 ou 9 000, on s’en moque, nous savons bien que les vies palestiniennes n’ont pas la même valeur que les vies israéliennes.

Quelle perte de temps dans ces débats stériles à balancer des évidences…

Si ce n’est toi, c’est donc ton frère

C’est pourtant simple à comprendre, « les victimes israéliennes (ou ukrainiennes) le sont par des terroristes, des monstres, des barbares, des non-humains. Ils n’hésitent pas à faire cuire un bébé encore vivant dans un four14. » (L’histoire ne dit pas s’ils ont utilisé une cuisson traditionnelle ou à chaleur tournante additionné d’herbes de Provence ou de basilic14b.)

Publication sur le site TF114c au 31 octobre et mise à jour le 2 novembre :

« Une rumeur partie du président d’une ONG israélienne qu’aucun élément probant ne permet de confirmer à ce stade.

Mise à jour du 02/11 : ajout de la déclaration du chef d’équipe de l’organisation ZAKA.

Pendant que la guerre fait rage dans la bande de Gaza, les horreurs perpétrées le 7 octobre dans des kibboutz israéliens continuent d’être documentées.

Dans ce flot d’informations, des tweets vus entre 2 et 15 millions de fois, constate TF1info ce mardi, évoquent le meurtre d’un nourrisson, des suites de brûlures provoquées par un four, ce dont s’émeuvent aussi des responsables politiques français, dénonçant un crime. Pour autant, l’information ne se fonde sur aucune preuve
les journalistes israéliens qui ont enquêté sur cette accusation parviennent tous à la même conclusion : celle-ci n’est fondée sur aucun élément probant ni aucun témoignage fiable recueilli sur place. Un journaliste du quotidien Haaretz, Chaim Levinson, explique dès le lendemain avoir « vérifié » la teneur des faits relatés. Il est affirmatif : cela « ne s’est pas passé ». »

Toute ressemblance avec les bébés koweïtiens jetés des couveuses par les troupes irakiennes ne serait que pure coïncidence.

« Les faux bébés koweïtiens.

Montage. Pour faire accepter la guerre du Golfe, on invente un massacre de nouveau-nés14d. »

Tandis que les victimes palestiniennes (ou du Donbass) l’ont bien cherché, elles sont uniquement les victimes du Hamas (ou de Poutine) qui les utilise comme bouclier humain et elles n’avaient qu’à chasser le Hamas (ou Poutine). Bien fait pour leur gueule !

Tandis que les victimes palestiniennes (ou du Donbass) l’ont bien cherché, elles sont uniquement les victimes du Hamas (ou de Poutine) qui les utilise comme bouclier humain et elles n’avaient qu’à chasser le Hamas (ou Poutine). Bien fait pour leur gueule !

Le Président israélien Herzog l’a très bien expliqué lors d’une intervention :

« Ce n’est pas vrai, cette rhétorique selon laquelle les civils n’étaient pas au courant, n’étaient pas impliqués, c’est absolument faux. Ils auraient pu se soulever contre ce régime maléfique qui a pris le contrôle de Gaza lors d’un coup d’État15. »

Passons donc à l’acte pour nous venger, mais, en légitime défense :

“Israël — Hamas : Tsahal frappe une ambulance à Gaza, le patron de l’ONU « horrifié »16

“L’armée israélienne a confirmé cette attaque, qui visait selon elle le Hamas. Dans un communiqué, Tsahal a déclaré avoir « frappé une ambulance qui a été identifiée par les forces comme étant utilisée par une cellule terroriste du Hamas à proximité de leur position dans la zone de combat ».”

Mais comment faire autrement ?!

Quand les civils de castes inférieures sont visés, ils sont, au mieux, des victimes collatérales ou des boucliers humains utilisés par les barbares (ce qui est aussi une triste réalité).

En revanche quand les morts sont du côté des bons humains, ils sont victimes de barbarie.

J’espère qu’à force ça commence à rentrer sinon je vous invite à regarder Cnews ou BFM 24 h/24.

Les USA n’ont pas été condamnés pour crime de guerre ou crime contre l’humanité pour avoir lancé deux bombes atomiques sur le Japon. Ni pour avoir largué des tonnes de bombes incendiaires sur Berlin ou sur Tokyo la nuit du 9 au 10 mars 1945, tuant ainsi 95 000 civils en une seule nuit, la cible des bombardements n’étant pas militaire !

Les croque-monsieur n’avaient qu’à se révolter contre leurs dictateurs respectifs et rien ne serait arrivé.

Deux poids, deux mesures de bon sens, quand cinq (5) morts (et non 95 000) sur un marché en Ukraine « à cause de Poutine » relèvent bien évidemment du « crime contre l’humanité ».

(20 000 civils japonais durant la 2e guerre mondiale valaient moins qu’un seul civil ukrainien.)

La faute aux religions ?

Il faut être un idéaliste pour affirmer que les religions seraient à l’origine des conflits humains.

Même si elles sont souvent présentes, l’être humain n’a pas besoin d’un Dieu pour être manipulé et tuer son prochain.

Pour qu’un humain en vienne à tuer un autre et pouvoir continuer à dormir, il est indispensable de le déshumaniser. C’est d’ailleurs un gros problème de l’état major, une majorité de soldats ne tirent pas pour tuer.

Il est impossible de se lancer dans un conflit sans préparer auparavant sa population.

« L’autre est un sauvage, un monstre, un non humain, il est dangereux,
il nous menace, c’est lui ou moi, il faut le tuer. »

Ce qu’il y a de « bien » dans le conflit israélo-palestinien c’est que les autorités palestiniennes n’ont rien à faire pour monter leur population contre les israéliens, ceux-ci s’en chargent avec brio.

Qui pourrait croire qu’Israël sortirait vainqueur des représailles alors qu’ils ne font que fabriquer du ressenti, de la haine et du désespoir parmi les survivants. Chaque mort fabrique de nouveaux soldats, pardon de nouveaux terroristes. Même le plus pacifique des pacifiques ne peut que prendre les armes en voyant sa nièce déchiquetée par une bombe sur un hôpital ou une école, quand bien même des combattants du Hamas s’y cacheraient.

Si l’objectif des autorités israéliennes était de maintenir la population israélienne dans la peur et une guerre perpétuelle, ils ne s’y prendraient pas autrement.

Qui peut croire que la communauté internationale et les pays arabes autoriseront l’éradication de tous les Palestiniens, pour la « paix », unique méthode pour ne plus fabriquer de terroristes.

Mais revenons à nos moutons, il est évident que l’argument marketing religion est important, car « efficace » pour fabriquer peur et haine, mais pas forcement nécessaire.

Dans une guerre de gang entre deux quartiers le motif est souvent uniquement territorial.

À l’échelle d’un pays, nous pourrions aussi citer la guerre de Sécession durant laquelle on a fait croire à la population du nord que c’était un combat pour la liberté et la fin de l’esclavage alors que la motivation des tireurs de ficelle était essentiellement économique, concurrence déloyale oblige.

Rassurez-vous, si demain il n’y avait plus de religions ou une religion unique croyez bien que cela n’aurait strictement aucun impact et que l’être humain « juste » continuerait à faire des guerres « justes » et à tuer d’autres humains méchants dont la vie n’a pas de valeur.

Nous ne sommes pas des sauvages !

Attention, nous sommes les gentils et en tant que gentils nous devons le montrer à nos concitoyens.

Les organisations humanitaires sont présentes sur place ainsi que des missions de l’ONU qui ne font pas de différences entre les victimes.

Citons la parole de la France qui a dit « la guerre c’est pas bien, il faudrait arrêter ». Si après vous n’êtes pas fiers, c’est à désespérer.

La France a d’ailleurs dépêché au large de Gaza son porte-hélicoptères Tonnerre, hou que ça fait peur, afin de « secourir des victimes17 ».

Pour l’instant, il n’accueillerait aucun patient et sa capacité serait de deux (2) blessés par manque de personnels (probablement terrassés par le Covid), la faute à pas de chance !

Des mauvaises langues disent aussi que les Israéliens n’autoriseraient pas la France à accueillir des blessés.

Il faut dire que même la frontière entre l’Égypte et Gaza est fermée, empêchant toute fuite, même des victimes.

« Le loto de l’espoir ! »

« Ne désespérerons pas, un grand loto animé par BHV va être organisé
le jeudi 23 novembre à l’occasion de Thanksgiving,
journée pour remercier Dieu de sa bonté et de ses largesses.
Un tirage au sort désignant l’enfant palestinien qui aura le droit d’être sauvé sera organisé ce jour. »

Mais attention, pour des raisons morales évidentes, tout le monde ne pourra pas participer.

Un tri sera fait sur des critères objectifs et humanistes :

  • Maximum 6 ans, au-delà c’est un terroriste du Hamas.
  • Chance de survie supérieure à 90 % sinon ça vaut pas le coup.
  • Visage non déchiqueté, c’est pas télégénique.
  • Une tête d’Occidental pour éveiller l’empathie.
  • Un membre arraché est un plus, c’est toujours sympa un enfant avec un bout de jambe qui pendouille puis en fauteuil roulant.

Toutes les chaînes de télé sont conviées à retransmettre l’opération, coût estimé à 8 millions d’euros. Tout sera filmé, de l’extraction par l’armée au péril de leur vie, hélitreuillage, trajet jusqu’au bateau avec la machine qui fait beep reliée au petit malheureux, et les médecins qui se battent pour ne pas qu’il meure durant le trajet, l’opération avec la terrible attente, et enfin le réveil « il est sauvé » !

Témoignage en live :

« Je remercie les médecins français, sans eux je ne serais plus là aujourd’hui. »

… Et au bout d’une semaine, on le renvoie chez lui, pardon il n’a plus de chez lui, bon on le renvoie chez le.. Là-bas, les cendres de sa famille étant déjà dispersées par le vent, il pourra leur dire au revoir et les rejoindre au plus vite.

Ceci est la preuve que le camp du bien est composé de gens… biens. D’aucuns pourraient dire qu’il faut butter ces enfants, car ils deviendront terroristes en vieillissant.

Théorie dont certains doutent, je ne sais pas pourquoi cet enfant sans avenir, dans une zone désolée, sans eau, nourriture, éducation, ou électricité et dont toute la famille a été victime collatérale pourrait en vouloir injustement à Israël et devenir à son tour terroriste ?! Raisonnement oh combien étrange quand on sait que son malheur est entièrement imputable au Hamas et à l’inaction des siens.

Notez qu’il y aura un ou deux autres enfants sauvés par la suite lors d’autres lotos, mais je ne peux pas vous révéler le déroulé pour des raisons évidentes de suspens et d’audimat.

Tout ce que je peux vous dire c’est que pour le 2e tirage au sort, l’enfant décédera quelques jours après l’opération, mais tout en ayant pu dire auparavant face caméra :

« Je n’en veux pas au pilote de drone israélien qui a lancé sa bombe en buvant son whisky et en grignotant des cacahuètes avant d’emmener son fils au judo. Je remercie la France pour tout ce qu’elle fait pour notre peuple et je suis certain qu’un jour Israéliens et Palestiniens seront unis main dans la main ».

Là le sauvage crève et la caméra se tourne doucement vers le soleil couchant, clap de fin, puis pub pour lutter contre le gaspillage alimentaire et l’obésité.

Les voix de la sagesse et du bon sens ?

Céline Pina, politicienne et éditorialiste sur Cnews, a fait un rappel intéressant18 :

« Le crime contre l’humanité et les crimes de guerre c’est pas une question de degré, c’est une question de nature, autrement dit une bombe qui explose et qui va détruire et qui va faire des dégâts collatéraux tuera sans doute des enfants »

« MAIS CES ENFANTS NE MOURRONT PAS EN AYANT L’IMPRESSION QU’EN FACE D’EUX L’HUMANITÉ A TRAHI TOUT CE QU’ILS ÉTAIENT EN DROIT D’ATTENDRE. »

« Là ce qui est horrible c’est d’imaginer ces enfants qui avaient huit, neuf, dix ans, ces femmes, ces, qui sont partis en emportant comme dernière image une image d’inhumanité, d’atrocité et de mépris de ce qu’ils sont, heu, c’est là où se niche le crime contre l’humanité, la négation absolue et je pense que l’on aurait intérêt à l’expliquer beaucoup plus parce que sinon le règne de l’émotion met des signes “égal” entre toutes les victimes.
La manière dont ils ont été tués, elle, elle est différente et elle, elle parle de notre inhumanité ou de notre humanité. 
»

Céline Pina et son approche humaniste à propos des soignants non vaccinés :

« Je pense qu’on parle de 2000 personnes sur une population qui se chiffre en milliers et en milliers de personnes. Donc là, on a quand même à faire, j’allais dire, au fond de cuve. »

« Si vous avez des gens qui sont incapables de comprendre cela, y compris des médecins, mais mieux vaut qu’ils ne soient pas à l’hôpital… En plus, là-dessus, il y a quand même un consensus médical aujourd’hui et qui a eu lieu tout de même très vite sur ces questions de vaccination19. »

Nous pourrions citer aussi le député européen Bernard Guetta membre de la commission des Affaires étrangères du parlement sur LCI20.

« Un massacre, tout massacre, même abominable, même de 10 000, de 15 000 ou 20 000 personnes, ce n’est pas un génocide, un génocide ce n’est pas une question de nombre de morts, le génocide c’est une volonté d’exterminer un peuple dans son entier. »

Dimanche 5 novembre, 10 h 27 Georges Bensoussan historien sur CNEWS21.

« Le terme de génocide (NB qui serait perpétré par Israël) est d’une absurdité absolue. »

« Les Israéliens n’ont pas le choix, s’ils veulent détruire militairement le Hamas, ils sont obligés de tuer des civils parce que malheureusement le Hamas se sert d’eux comme d’un bouclier humain. »

(NB : Je rappelle à mes fidèles lecteurs que les civils ukrainiens tués par les troupes russes sont exclusivement victimes de crimes de guerre et ne servent JAMAIS de bouclier humain, car c’est l’apanage des enculés, donc des Russes et non des Ukrainiens.)

« Quand les Israéliens tirent, visent le Hamas et tuent malheureusement des enfants, ils tuent les enfants en dépit de leur volonté, le Hamas tue des enfants volontairement. »

La quantité ne serait donc pas une donnée objective pour parler d’épuration ethnique, de crime de guerre ou de génocide.

Cela a été confirmé le 5 novembre par le ministre israélien chargé du patrimoine22.

« Au journaliste qui lui demandait à la lumière de ses propos si la solution serait à ses yeux de larguer “une sorte de bombe nucléaire sur toute la bande de Gaza, la raser et tuer tout le monde”, le ministre a répondu : “c’est une option” »

« Il avait également indiqué, dans la même interview, être favorable à la reprise du territoire de Gaza par Israël, évoquant un déplacement forcé des Palestiniens : “[Ils] peuvent aller en Irlande ou dans le désert, les monstres de Gaza devraient trouver une solution par eux-mêmes.” »

Celui-ci a par la suite parlé de « rhétorique ».

Le Premier ministre a été intraitable, à la limite de la violence, et l’a immédiatement suspendu de ses fonctions (attention, pas viré, chacun peut faire de petites bourdes). Certains complotistes imaginent que tout ceci était planifié et avait pour but de tester les réactions de la population suite à cette proposition somme toute séduisante.

Qui pourrait mettre en doute que ses déclarations relevaient de l’hypothétique, d’autant plus qu’Israël n’a pas la bombe comme tout le monde le sait, n’ayant signé aucun traité en ce sens.

Question de notre ami basque Hypnos Tisé :

« Comment distinguer une légitime défense, des dommages collatéraux, du crime de guerre et du génocide ? »

Prenons donc l’exemple de « l’autoroute de la mort23 ». Les Américains qui bombardent l’autoroute entre l’Irak et le Koweït faisant entre 10 000 et 25 000 morts, hommes, femmes et enfants le font donc « en dépit de leur volonté », cela ne constitue ni un crime contre l’Humanité, ni un crime de guerre.

Elles ne sont QUE des victimes collatérales pour la simple raison que lorsque Georges Bush père ou ses généraux l’ordonnent ils n’ont certainement pas le « mépris de ce qu’ils sont » ni la moindre « volonté génocidaire ». Ils ne font que tuer des milliers d’enfants « en dépit de leur volonté ».

Vous savez comme dans les films de gangsters où le tueur annonce à la future victime :

« je n’ai rien contre toi, je fais juste mon job ».

Nous pourrions en dire de tous les autres massacres, des centaines de milliers de morts « non méprisantes et non génocidaires » perpétrées par les Américains depuis le début du 20e siècle.

En revanche si Poutine envoie une bombe sur un marché, voir même sur une ambulance qui serait utilisée aussi par des troupes ukrainiennes, alors là c’est en toute logique un crime de guerre, car dans sa tête de malade génocidaire aucun doute que, « un bon ukrainien, c’est un ukrainien mort ». Il y a volonté évidente de tuer des civils innocents et de commettre un crime de guerre et un génocide.

L’IN-TEN-TION!!!

Accuser le Hamas de crime de guerre ou de crime contre l’humanité affirme que le Hamas veut éradiquer tous les juifs pour ceux qu’ils sont et non comme on massacrerait des ennemis militairement, avec des dommages collatéraux.

L’explication fournie est limpide et pleine de bon sens.

Si d’aventure les palestiniens avaient été expulsés manu militari de leurs terres en 1948 du fait de l’invasion des inuits animistes alors leur volonté ne serait pas de combattre les inuits voleurs de leurs terres, mais d’éradiquer les animistes inuits dans un crime contre l’humanité et une volonté génocidaire.

Israël de son côté n’ayant aucune volonté génocidaire, ni aucune volonté d’épuration ethnique (débarrasser un territoire de tous ses autochtones), mais uniquement protéger ses ressortissants, il ne saurait être accusé de crime de guerre ou de volonté génocide en usant de légitime défense.

Vous avez bien compris j’espère :

« Qu’importe le fait, c’est l’intention qui compte et le camp du bien n’a que de bonnes intentions,
à la différence des barbares. »
« Le camp du bien ne peut donc jamais être à l’origine de crimes de guerre. »
« Il n’est donc pas possible de condamner sur les faits ou sur les actes perpétrés par les gentils ! »

Que dit le droit international24 ?

Précisons d’abord que c’est des conneries inventées par des gauchistes cherchant à donner un sens à leur triste vie.

« Protection de la population civile.

Protection de la population civile dans les conflits armés internationaux.

Protection générale de la population contre les attaques.

  • La population civile ne peut pas faire l’objet d’attaque ; les attaques et actes de violence dont le but principal est de répandre la terreur sont interdits (GPI art. 51.2).
  • Les attaques qui vont frapper indistinctement des objectifs militaires et des personnes ou des biens civils sont interdites. Il s’agit notamment d’attaques qui ne sont pas dirigées contre un objectif militaire déterminé, celles qui utilisent des méthodes ou moyens de combat qui ne peuvent pas être dirigés contre un objectif militaire déterminé ou dont les effets ne peuvent pas être limités (GPI art. 51.4).
  • Les attaques de représailles ne peuvent pas être dirigées contre la population civile (GPI art. 51.6).
  • La population civile ne peut pas être utilisée pour dissimuler ou mettre à l’abri d’attaques des objectifs ou des opérations militaires ».

(N. B. Précisons que si un des camps se comporte en barbare cela n’autorise pas l’autre camp à faire de même en disant « c’est lui qui a commencé, il a triché alors moi aussi ! »)

Glossaire Times Of Israël

Juif :

« Le terme désigne toute personne qui professe la religion monothéiste judaïque… Mais l’on peut être juif athée, c’est-à-dire être juif par son ascendance sans croire au Dieu de la Bible. »

Sémite :

« Aujourd’hui les peuples qu’on qualifie de sémites sont essentiellement les juifs et les Arabes.

Un antisémite désigne une personne spécifiquement hostile aux juifs. »

Sioniste :

« Le sionisme dérive de la “Sion” biblique qui désigne Jérusalem ou le peuple juif. Exilé et dispersé, le peuple juif nourrit l’espoir de retourner en Palestine. Cette espérance est constitutive de la religion juive qui y voit une rédemption.

Un antisioniste se dit d’une personne qui s’oppose à l’existence de l’État d’Israël. »

Pour autant25 :

« Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, s’est alarmée de l’augmentation d’actes antisémites en France depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas et estime que l’antisionisme (N. B. S’opposer à l’existence de l’État israélien) est une forme d’antisémitisme. »

« … a conduit le député LREM Sylvain Maillard à faire une suggestion qui n’est pas passée inaperçue : déposer une résolution ou une proposition de loi pour que l’antisionisme soit reconnu comme un délit, au même titre que l’antisémitisme. Mais l’idée ne fait pas l’unanimité, loin de là. Mardi matin, Emmanuel Macron lui-même a estimé qu’il ne pensait “pas que pénaliser l’antisionisme soit une solution”. »

« Encore aujourd’hui, certaines organisations, comme l’Union juive française pour la paix (UJFP26), se disent “antisionistes”.

Dans un communiqué publié mardi, l’UJFP explique “refuser la séparation des Juifs du reste de l’humanité” et condamne “l’apartheid” qui a cours en Israël, ainsi que le “nettoyage ethnique de la majorité des Palestiniens” opéré pour permettre la création de cet État27. »

NB : De fait les juifs antisionistes seraient donc des antisémites et auraient pour projet leur propre éradication. Comprenne qui pourra !

Définition légale du génocide28

« Article 211-1

Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants :

  • atteinte volontaire à la vie ;
  • atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ;
  • soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;
  • mesures visant à entraver les naissances ;
  • transfert forcé d’enfants. »

La charte du Hamas29, chapitre 16 précise

« 16. Le Hamas affirme qu’il s’oppose au projet sioniste, et non pas aux Juifs en raison de leur religion. Le Hamas ne lutte pas contre les Juifs parce qu’ils sont juifs, mais il mène la lutte contre les sionistes qui occupent la Palestine. En réalité, ce sont les sionistes qui assimilent constamment le judaïsme et les Juifs à leur projet colonial et à leur entité illégale. »

« 17. Le Hamas rejette la persécution de tout être humain ou mise en cause de ses droits nationaux, religieux ou communautaires. Le Hamas estime que le problème juif, l’antisémitisme et la persécution des Juifs sont des phénomènes fondamentalement liés à l’histoire européenne et non à l’histoire des Arabes et des musulmans ou à leur héritage.
Le mouvement sioniste, qui a pu avec l’aide des pouvoirs occidentaux occuper la Palestine, est la forme la plus dangereuse de l’occupation colonialiste qui a déjà disparu du reste du monde et doit disparaître de la Palestine. »

Le nettoyage ethnique30

Bien que non reconnu en droit international, l’ONU précise que le nettoyage ethnique est :

« … une politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques ».

Plan du ministère du renseignement israélien31 ?

Le ministère israélien du Renseignement aurait rédigé un document secret de dix pages diffusé par WikiLeaks, qui fournirait la marche à suivre pour expulser la population palestinienne de Gaza vers le nord du Sinaï, en Égypte.

  1. « Ordonner aux civils palestiniens de quitter le nord de Gaza avant les opérations terrestres.
  2. Opérations terrestres séquentielles du nord au sud de Gaza.
  3. Les routes traversant Rafah doivent rester dégagées.
  4. Établir des villes de tentes dans le nord du Sinaï et construire des villes pour réinstaller les Palestiniens en Égypte. »

Selon Local Talk32

« Le document de dix pages est daté du 13 octobre et comporte le logo du ministère du Renseignement dirigé par la ministre Gila Gamliel du Likoud. Un responsable du ministère du Renseignement a confirmé à “Local Talk” qu’il s’agit d’un document authentique, qui a été distribué au système de sécurité au nom de la Division politique du ministère, et “n’était pas censé parvenir aux médias. »

Libération33 a précisé :

« Selon l’agence AP, le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a minimisé sa portée en le qualifiant d’exercice hypothétique. »

Agence Nova News34, le 10 octobre :

« L’armée israélienne a appelé les Palestiniens à quitter la bande de Gaza par le passage de Rafah, à la frontière avec l’Égypte. Le colonel Richard Hecht l’a déclaré aux journalistes. “Le terminal de Rafah est toujours ouvert. Je conseille à tous ceux qui peuvent sortir de le faire”, a déclaré l’officier. Ces derniers jours, c’était le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, pour suggérer aux Palestiniens de partir de Gaza. »

Et les autres peuples massacrés, on s’en tape ?

Question de Kelly Diaute :

« Vous parlez beaucoup des donbassiens ou des palestiniens, cette démarche n’est-elle pas suspecte ou complotiste, pourquoi ne pas aborder par exemple le Yémen ou le Kivu ? »

Je ne peux que vous remercier de cette question qui enfonce le clou et prouve que des humains sont sans la moindre valeur.

Qui a une petite idée de la position géographique du Yémen, qui a déjà entendu le mot Kivu ?

Donc d’une certaine manière vous avez raison, ceux-ci valent encore moins que les victimes citées dans ce texte et nous n’en avons strictement rien à foutre qu’ils crèvent dans une totale indifférence.

Yemen:

“Selon les calculs de l’ONU, la guerre au Yémen avait déjà fait, à la fin de 2021, près de 400 000 morts, et détruit une grande partie du pays35.”

La raison en est que c’est un conflit entre « arabes » dont les tireurs de ficelles sont à minima l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, donc on s’en tape. De plus il y aurait 3 méchants, ce qui n’est pas possible, car l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis sont de gentils partenaires des USA.

Kivu :

« Comment 6 millions de morts peuvent-ils être placés sous silence médiatique ?

Sur les cendres du génocide rwandais, la seconde guerre du Congo éclate en 1998 dans la région des Grands Lacs à l’est du Congo. 9 pays africains sont impliqués : l’Angola, le Zimbabwe, la Namibie au sud, le Rwanda l’Ouganda, le Burundi, le Congo, le Tchad, le Soudan au nord. »

« Le bilan est lourd : 6 millions de morts, près de 4 millions de déplacés, des camps de réfugiés saturés et des centaines de milliers de personnes appauvries.

Les populations ne meurent pas sous le coup de mortiers. Elles meurent majoritairement de maladies, et de famine. Les armes de guerre sont le viol et la destruction du tissu social.

Pour l’exploitation du coltan, on épuise les populations locales, on les appauvrit, on les viole, on les incite à partir. On détruit les infrastructures sanitaires et la moindre pathologie devient mortelle.

Le coltan est un gravier noir dans la boue au poids économique très lourd. 80 % des réserves mondiales sont ici. Le coltan contient du tantale et toute la planète en veut. Indispensable pour la construction de tablettes et smartphones.

La ruée vers le coltan est menée par les grandes multinationales lointaines, les mafieux, les dictateurs des pays voisins36. »

Vous comprenez donc pourquoi ils ne valent rien, car, de un c’est des africains, et de deux, business is business.

Les Indiens d’Amérique

Je fais de mon mieux pour expliquer, car certains s’obstinent à ne pas vouloir comprendre.

N’étant pas juriste, je me base ici sur les déclarations véhiculées par la presse occidentale, mais aussi sur l’histoire du monde.

À croire ces intervenants, nous pourrions déduire que si Hitler est coupable d’avoir ordonné et commis un génocide des juifs, ce n’est pas une question de quantité.

L’horreur quantitative d’un massacre n’aurait pas à rentrer en ligne de compte.

Nous en avons une preuve, car les présidents américains n’ont jamais été poursuivis par un tribunal international pour crime de guerre ou génocide alors que la réalité des massacres perpétrés n’est pas discutée.

Quand bien même 100 juifs auraient été tués par les nazis, c’eût été de nature suffisante à qualifier l’acte de génocidaire, car l’intention était présente.

Pour les Indiens d’Amérique, il serait logique de mener le même raisonnement. Ici encore, point de tribunal, point de condamnations même symboliques ou à titre posthume.

Juste quelques excuses bien timides :

« Il a fallu attendre avril 2009 pour qu’un début de repentance soit officiellement exprimé. Et encore : ces excuses n’ont pas été claironnées, elles n’ont pas été clamées lors d’une cérémonie devant les chefs des tribus indiennes réunies sur la colline du Capitole. Elles ont été camouflées dans un recoin des 67 pages de la loi portant sur le budget de la Défense pour 2010.

Les médias n’ont même pas été invités à assister à la signature, par Barack Obama le 19 décembre 2009, de cette résolution par laquelle le peuple américain s’excuse des “violences” et de “mauvais traitements” subis par les peuples natifs. Une repentance en catimini37. »

Quand bien même les Américains et les Européens auraient tué environ 100 millions d’Indiens autochtones38, environ 12 millions aux USA entre 1492 et 1900, cela ne constituerait en rien un génocide même ils ont été exterminés.

Pourquoi ?

Pour la simple raison que ces massacres ne seraient pas le fruit « d’une volonté d’extermination » !

Notons que je n’ai pas trouvé de données sur le nombre de colons tués par les Indiens.

Mais soyons un peu logiques, ces sauvages n’avaient qu’à accepter de perdre leurs terres, leurs coutumes, leurs traditions, leurs langues, leurs croyances, bref des millénaires de civilisation et tout se serait passé sans encombre !

Mais non, il a fallu qu’ils résistent ces cons, qu’ils commettent des attaques terroristes contre les colons américains, qu’ils répandent la terreur, qu’ils scalpent, qu’ils massacrent des enfants blancs, et probablement « qu’ils les dépècent et qu’ils les mangent cuits au feu de bois avec une sauce au guacamole » !

Alors leur disparition ne relèverait absolument pas de la « volonté génocidaire », mais d’une simple « légitime défense », du droit des colons américains à vivre paisiblement sur des « terres volées ».

Pardon, que n’ai-je écrit, non pas des « terres volées », mais des « terres rendues à leurs propriétaires légitimes ».

Les thèses historiques affirment que les premiers habitants des Amériques sont venus de l’Europe via l’Asie et la Sibérie jusqu’en Alaska puis en Amérique du Nord il y a plus de 10000 ans. Il était donc légitime que ceux-ci récupèrent « leurs terres » et que les Indiens ferment leur gueule et foutent le camp !

Ce n’était donc pas un génocide, mais de la légitime défense face aux sauvages dont les crimes barbares étaient injustifiables.

En conclusion

Voilà j’espère que j’aurais réussi à vous expliquer la nature du monde et transmettre ce message d’espoir.

Prions pour que seuls les enfants sans valeur continuent de mourir
dans l’indifférence ou le mépris le plus total.

Merci de votre attention, je reprends une vie normale, je viens de voir un reportage avec une manifestation pour sauver les dauphins39 du changement climatique.

Vive le monde libre, vive le camp du bien, vive la démocratie !

40

Alain Tortosa41

7 novembre 2023
https://7milliards.fr/tortosa20231107-valeur-humain-gentils-mechants.pdf





Une PsyOp rabbinique vieille de 2000 ans ? Les juifs ont-ils inventé le christianisme pour tromper les païens ?

[Source : theoccidentalobserver.net]

Par RockaBoatus

Toute personne lisant la littérature nationaliste blanche tombe forcément sur des articles hostiles au christianisme. La principale affirmation semble être que le christianisme lui-même a été inventé par les Juifs (que ce soit par Saint Paul ou par une cabale rabbinique inconnue) dans le but de tromper les Gentils. Le christianisme aurait donc été conçu par les Juifs comme un moyen de conditionner les Gentils pour qu’ils sympathisent avec les Juifs et les causes juives et qu’ils s’attaquent à l’Empire romain et à son éthique radicalement différente. Il serait un moyen de les influencer dès le départ pour qu’ils s’opposent à Rome, à son pouvoir et à son paganisme.

En présentant le plus grand héros du christianisme comme un humble charpentier juif devenu Messie, ainsi que ses apôtres juifs et, en particulier, le « rabbin » Paul comme son principal théologien qui a façonné ce que les chrétiens devaient croire, les Gentils se sont révélés, sans le savoir, être de grands partisans de tout ce qui est juif.

Thomas Dalton exprime bien ce point de vue :

La conclusion la plus probable de ce désordre est que le juif Paul et les auteurs juifs anonymes des évangiles ont tout inventé : qu’il n’y avait pas de Fils de Dieu faiseur de miracles, pas de naissance virginale et pas de résurrection. Ils l’ont fait, non pas pour la gloire ou l’argent, mais parce qu’ils pensaient que la promulgation d’une théologie pro-juive et anti-romaine aiderait la cause juive. (Pro-juive, parce que les chrétiens doivent adorer le Dieu juif, le rabbin juif Jésus et la « vierge » juive Marie ; anti-romaine, parce que « les puissances mondaines » de Rome sont une manifestation de Satan et doivent être vaincues). Et en fin de compte, c’est ce qui s’est passé. Le judéo-christianisme s’est épanoui, a vaincu Rome sur le plan idéologique et s’est installé à Rome même.

(« Jésus le Juif », The Occidental Observer, 22 mai 2023).

Cette position a été essentiellement défendue au fil des ans par des racialistes blancs aussi respectés que feu Revilo P. Oliver et William L. Pierce. Chacun de ces hommes a grandement contribué à la compréhension de la question juive et de la nécessité pour les Blancs de poursuivre leurs propres intérêts raciaux et culturels plutôt que les intérêts de groupes extérieurs. Il est intéressant de noter que la plupart des racialistes blancs des générations précédentes n’étaient pas aussi hostiles au christianisme qu’Oliver, Pierce, Dalton et d’autres défenseurs de la race blanche (par exemple, George Lincoln Rockwell).

Il me semble cependant que lorsqu’ils ont abordé le christianisme et les problèmes de la subversion culturelle juive, ces estimés écrivains sont allés trop loin dans leurs critiques. Leur zèle à vaincre le christianisme n’a pas toujours été fondé sur une véritable connaissance de la théologie et de l’histoire chrétiennes. Ils ont souvent fait appel à des arguments dépassés de la critique libérale supérieure contre les origines du christianisme (par exemple, la théorie de la dérivation païenne, y compris les notions selon lesquelles les évangiles ont été composés des décennies ou même des centaines d’années après la mort du Christ), sans presque savoir comment les érudits bibliques conservateurs ont réfuté de telles polémiques. Il s’agit presque toujours d’une réaction excessive à la folie et à l’obsession baveuse que beaucoup trop de chrétiens nourrissent aujourd’hui à l’égard des juifs et d’Israël. C’est aussi en grande partie le résultat de leur animosité envers les Juifs qui ont été en première ligne pour orchestrer et financer les organisations juives qui promeuvent l’immigration du tiers-monde vers l’Occident. Tout ce qui est lié au peuple juif, à Israël ou à la Torah est considéré comme fondamentalement hostile au racialisme blanc. Il n’y a pas d’exception à cette règle, et il n’y a pas non plus de « bons Juifs », bien que certains puissent faire de rares exceptions pour des Juifs tels que Gerard Menuhin, Benjamin H. Freedman, Norman Finkelstein, Gilad Atzmon, Ron Unz, et quelques autres.

Puisque le christianisme a des origines juives évidentes — y compris son fondateur, Jésus, qui était un descendant de David et d’Abraham (Matthieu 1:1) et qui était également un juif pratiquant, ainsi que Saint Paul qui a affirmé qu’il était « circoncis le huitième jour, de la nation d’Israël, de la tribu de Benjamin, hébreu des Hébreux, selon la Loi, pharisien » (Philippiens 3 : 5) — on estime qu’aucun Blanc ne devrait être associé au christianisme parce qu’il a été inventé pour tromper les non-Juifs et pour affaiblir la moindre parcelle de l’identité raciale européenne.

Mais tout cela est-il vrai ? Le christianisme a-t-il été « inventé » par Paul ou par une faction secrète de Juifs dans le but exprès de tromper les Goyim ? Et lorsque des Gentils parviennent à la foi en la personne de Jésus telle qu’elle est décrite dans le Nouveau Testament, cela fait-il simplement « partie du plan » ? Comment tout cela peut-il aider les Juifs, alors qu’une grande partie du christianisme est diamétralement opposée au judaïsme talmudique ?

L’apôtre Paul

Il y a une foule de raisons pour lesquelles nous devrions sérieusement remettre en question cette théorie. Il me semble que cette notion fait appel à ceux qui ont une animosité si profondément ancrée à l’égard des Juifs qu’ils sont incapables de voir clair dans ces questions. Ils sont tellement opposés à la subversion culturelle juive (à juste titre) qu’ils n’ont pas pris la peine de réfléchir attentivement à leur propre théorie selon laquelle le christianisme a été « inventé » par les juifs pour tromper les gentils et, ainsi, accorder au peuple juif la suprématie sur le monde. Cette théorie peut sembler convaincante à certains à première vue, mais sans une étude approfondie de la question, on ne peut être certain de sa véracité.

Il convient de noter que le but de cet article n’est pas de défendre le christianisme en tant que « vraie religion » en soi. Mon intention est plutôt de remettre en question l’idée que le christianisme est une opération psychologique juive, de montrer que certains des problèmes les plus flagrants et les plus fondamentaux qu’il pose ne sont jamais ou rarement abordés par ceux qui le promeuvent. Ils n’ont pas réfléchi attentivement aux implications de leur propre théorie. Et il ne faut pas longtemps pour que l’étudiant assidu se heurte à une série de problèmes lorsqu’il ou elle tente de soutenir que le christianisme n’est qu’un piège inventé par les Juifs pour tromper les Gentils.

Examinons quelques-uns de ces problèmes.

  1. Quoi que l’on puisse penser du christianisme, on ne peut raisonnablement nier que le christianisme, dès son origine, s’est fondamentalement opposé au judaïsme talmudique ou pharisien. Jésus a ouvertement condamné les chefs religieux de son époque en des termes très clairs : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! »… « Guides aveugles »… « Vous êtes des fous et des aveugles ! … “Pleins de rapine et de complaisance”… “Tombeaux blanchis qui paraissent beaux au dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impureté”… “Pleins d’hypocrisie et d’anarchie”… “Fils de ceux qui ont tué les prophètes”… “Serpents et nichées de vipères” (Matthieu 23:1-33). Et ce n’est qu’un seul chapitre du Nouveau Testament !

L’ensemble du système rabbinique est donc condamné par Jésus, non seulement parce qu’il s’écarte des enseignements et de l’esprit de la Torah, mais aussi parce que les rabbins ont imposé au peuple juif tant de lois supplémentaires que l’observance religieuse est devenue un joug pesant (voir Actes 15:10). Au lieu de libérer leur propre peuple, les rabbins l’ont réduit en esclavage.

Pourtant, nous devons nous interroger : Comment des dénonciations aussi hostiles de la part de Jésus pourraient-elles amener les Gentils à s’intéresser aux Juifs, en particulier à leurs chefs religieux ? Si la personne de Jésus a été inventée par une cabale secrète de juifs, quel avantage y aurait-il à le présenter comme quelqu’un qui condamne continuellement l’hypocrisie rabbinique ? Pourquoi présenteraient-ils Jésus comme quelqu’un qui prend toujours le meilleur sur eux ? En quoi un Jésus “inventé” qui réfute sans cesse les rabbins et calomnie publiquement leur intégrité et leur spiritualité sert-il le “plan” ? Cela ne serait-il pas manifestement préjudiciable à leur objectif ? Tout cela est-il conforme à ce que nous savons des juifs, à savoir leur orgueil démesuré et leur caractère autoproclamé ? On pourrait penser que si les Juifs devaient “inventer” une religion pour attirer et tromper les Gentils, ils se présenteraient au moins sous leur meilleur jour, comme les vainqueurs de toutes les querelles théologiques, n’est-ce pas ? Pourtant, ce n’est jamais ce que nous constatons.

  1. Le Nouveau Testament contient de nombreux passages qui présentent le peuple juif sous un jour peu flatteur. Par exemple, dans Matthieu 27, lorsque Pilate hésite à faire tuer Jésus, les Juifs se mettent à crier de plus belle : “Crucifie-le !” Ils ont même demandé que Barabbas, un brigand et un voleur, soit libéré plutôt que Jésus. Les Juifs étaient tellement déterminés à faire crucifier Jésus qu’ils se sont écriés : “Son sang retombera sur nous et sur nos enfants”. Eh bien, il semble qu’ils aient obtenu ce qu’ils voulaient.

Dans un autre passage, Paul décrit les Juifs incrédules et leurs chefs comme ceux “qui ont tué le Seigneur Jésus et les prophètes, et qui nous ont chassés. Ils ne sont pas agréables à Dieu, mais hostiles à tous les hommes” (1 Thessaloniciens 2:15). Pourquoi les comploteurs pro-juifs penseraient-ils que des dénonciations aussi larges susciteraient la sympathie des non-Juifs à leur égard ? Une lecture juste du Nouveau Testament conduit plutôt à une vision exaltée de Jésus et de ses disciples et à une très mauvaise opinion des Juifs en général. Sérieusement, pourquoi un juif, et a fortiori un groupe de juifs, autoriserait-il ce genre de choses dans un document religieux destiné à tromper les gentils ? La nature du Juif, en général, est de se dépeindre de la manière la plus exaltée, supérieure en intelligence, et capable de toujours surpasser les Goyim à l’esprit ennuyeux qui ne sont pas différents des bêtes des champs.

Dans Apocalypse 3:9, l’apôtre Jean rapporte les paroles prophétiques de Jésus : “Voici, je ferai venir ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent, je les ferai se prosterner à tes pieds et je leur ferai connaître que je t’ai aimé”. Oups, on dirait que le comité secret des Juifs trompeurs de Goyim a oublié de retirer ce passage du Nouveau Testament ! Comment un texte comme celui-ci s’intègre-t-il dans le grand “plan” juif visant à duper tous les Gentils ? Les partisans de cette théorie fantaisiste ne nous le disent jamais vraiment.

  1. Certains ont affirmé que même de nombreux juifs reconnaissent le service bénéfique du christianisme dans la diffusion de la connaissance de Yahvé et du peuple juif dans le monde entier. Dans ce sens étroit, ils affirment que la diffusion du christianisme a profité aux juifs. Il y a une part de vérité dans cette affirmation, mais ce n’est pas toute la vérité. N’oublions jamais que les Juifs revendiquent souvent à tort la propriété et l’ » invention » de telle ou telle chose afin de promouvoir leur suprématie sur les non-Juifs. En conséquence, une grande partie du monde est trompée en croyant que les Juifs possèdent des compétences, une intelligence et des prouesses intellectuelles bien supérieures à celles des Gentils.

Ainsi, la connaissance du peuple juif et du Dieu hébreu s’est peut-être indirectement répandue dans le monde grâce au christianisme, mais cette connaissance est toujours liée à un contexte qui ne leur est pas particulièrement favorable. D’une manière ou d’une autre, les juifs vantards négligent de mentionner cette importante part de vérité.

On ne sort pas de la lecture du Nouveau Testament avec l’idée que les Juifs sont merveilleux. Au contraire, le Nouveau Testament les dépeint comme trompés [par Satan] et assez fous pour crucifier leur propre Messie tant attendu. Ils sont décrits comme de déformateurs légalistes de la loi mosaïque, aveuglés par leurs propres fausses traditions, défiant la nouvelle alliance que Jérémie avait prédite des siècles plus tôt (voir Jérémie 31), et comme des persécuteurs des premiers chrétiens — ce qu’ils ont continué à faire pendant des siècles. Si vous avez le moindre doute à ce sujet, vous pouvez regarder une multitude de vidéos sur YouTube qui montrent à quel point les juifs traitent les chrétiens de manière ignoble dans ce qu’on appelle la « Terre sainte ».

En raison de ces passages défavorables, les juifs qualifient le Nouveau Testament d’« antisémite ». Mais, là encore, nous devons nous demander pourquoi les juifs « créeraient » ou « inventeraient » un christianisme si « antisémite » ? En quoi cela leur serait-il profitable ? On ne nous le dit jamais vraiment. Les tenants de l’idée que le christianisme est une tromperie juive nous assurent simplement que tout cela « fait partie du plan ».

Il est intéressant de noter que si les Juifs condamnent le Nouveau Testament en raison de son « antisémitisme » flagrant, ils devraient certainement condamner l’Ancien Testament de la même manière. Avez-vous lu comment Yahvé décrit son propre peuple — un peuple si obstiné qu’il déclare à Moïse que sa colère s’enflammera contre lui et le détruira complètement (Exode 32:9) ? Avez-vous lu comment Moïse décrit les israélites — un peuple rebelle et têtu (Deutéronome 31:27) ? Avez-vous lu les nombreux mots descriptifs et ouvertement offensifs utilisés par les prophètes pour dénoncer les israélites ? Ce n’est pas beau à voir. Pourtant, si ces mêmes expressions étaient employées dans le Nouveau Testament (et certaines d’entre elles le sont), les juifs, dans une réaction instinctive typique, les qualifieraient d’« antisémites ». Dans ce cas, peut-être devraient-ils simplement admettre que toute la Bible est remplie d’« antisémitisme » ?

Les Juifs sont bien trop égocentriques pour se rendre compte que s’ils rendent « antisémite » tout ce qu’ils n’aiment pas, ils finiront certainement par condamner leur propre Bible hébraïque. Il est presque impossible de discerner une vérité aussi simple lorsqu’on est convaincu que son peuple est « l’éternelle victime » de l’histoire et que « l’antisémitisme » n’est que le résultat de la « jalousie » et de la « haine ».

  1. Dans le Nouveau Testament, les chrétiens païens sont décrits comme un peuple au même titre que les croyants juifs. Les Juifs et les Grecs (Gentils) sont décrits comme ne faisant qu’un dans le Christ. Ainsi, plutôt que d’exalter la supériorité des Juifs sur les Gentils, le Nouveau Testament place à plusieurs reprises les deux groupes sur un pied d’égalité (voir Galates 3:28-29). Les privilèges juifs de la circoncision, de l’ascendance juive et de la possession de la loi mosaïque ne signifient relativement rien dans les écrits de Pierre, de Paul, de l’auteur de l’épître aux Hébreux et dans le livre des Actes. Les juifs n’ont pas à s’en vanter, comme c’est souvent le cas parmi eux. Pourquoi les Juifs qui cherchent à tromper les Gentils permettraient-ils que l’on croie à de tels concepts s’ils cherchent à les contrôler ?

En fait, le Nouveau Testament emploie à l’égard des chrétiens gentils les mêmes expressions exaltées que celles utilisées autrefois pour les anciens israélites ! S’adressant aux gentils, saint Pierre les décrit comme « une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu possède en propre » (1 Pierre 2:9). Plus tôt dans l’épître, Pierre dit à ces mêmes chrétiens gentils qu’ils ont aussi le privilège de faire ce que seuls les anciens prêtres lévitiques étaient autorisés à faire dans le temple — à savoir « offrir des sacrifices spirituels » parce qu’ils sont un « saint sacerdoce » (1 Pierre 2:5).

Pourquoi une cabale de juifs désireux de créer un christianisme pour tromper les stupides Goyim les décrirait-elle comme étant tout aussi privilégiés et spéciaux qu’eux-mêmes ? En quoi cela correspond-il à un grand « plan » visant à instaurer une suprématie juive mondiale ?

Dans Galates 6:16, Paul désigne les chrétiens gentils comme « l’Israël de Dieu ». Dans son épître aux Romains, il définit également pour ses lecteurs ce qu’est un vrai Juif : « En effet, n’est pas Juif celui qui l’est extérieurement, et la circoncision n’est pas ce qui est extérieur dans la chair. Le Juif est celui qui l’est intérieurement, et la circoncision est celle du cœur, par l’Esprit et non par la lettre, et sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:28-29). Dans sa lettre aux Philippiens, il avertit les chrétiens gentils de « se méfier de la fausse circoncision, car nous sommes la vraie circoncision » (3:2-3).

L’intérêt de mentionner tous ces passages ensemble est de montrer l’absurdité de la notion selon laquelle des Juifs ethnocentriques et égoïstes auraient en quelque sorte « inventé » une religion qui placerait les Gentils méprisés sur un pied d’égalité avec eux-mêmes.

Encore une fois, est-ce ainsi que les Juifs sont connus pour penser et se comporter ? Avez-vous déjà vu des Juifs accorder un statut et une position préférentiels à des non-Juifs plutôt qu’à eux-mêmes ? Cette notion même est absurde ! Elle va à l’encontre de tout ce que nous savons sur le peuple juif.

Lettres de Paul aux sept Églises

  1. Historiquement, et en particulier dans les temps modernes, les juifs ont travaillé fiévreusement pour saper et finalement détruire le christianisme. Même lorsqu’ils ne parviennent pas à réduire à néant la foi chrétienne, ils tentent de diluer son message central de rédemption. Par le biais de nombreuses décisions de tribunaux fédéraux, les juifs ont cherché à vaincre la moindre influence religieuse que le christianisme pourrait exercer sur la place publique (par exemple, la prière à l’école, les symboles chrétiens sur les propriétés fédérales ou nationales, les efforts en faveur de l’avortement). Mais pourquoi agiraient-ils de la sorte si le christianisme est conforme à leur grand « plan » visant à tromper et finalement à contrôler les Gentils ? Ne voudraient-ils pas que l’influence du christianisme s’étende s’il était en fait conçu pour piéger les Goyim ? Comment se fait-il que des organisations militantes juives telles que l’ADL et le SPLC semblent ignorer cette grande conspiration visant à duper les Blancs au moyen du christianisme ? Même l’idée que l’Amérique est une « nation chrétienne » suscite l’indignation d’un grand nombre de Juifs. Mais pourquoi ? Cela ne correspondrait-il pas au « plan » ? Comment l’opposition à tout ce qui est chrétien pourrait-elle servir le « plan » des Juifs intelligents qui auraient « inventé » le christianisme pour tromper les Gentils ?

  1. S’il est vrai que des chrétiens individuels et des nations chrétiennes européennes ont, au cours des siècles, accordé au peuple juif un certain degré de sympathie et un refuge contre ses ennemis, il convient de garder à l’esprit certaines considérations importantes avant de succomber au point de vue selon lequel « le christianisme est une tromperie juive ».

La première est que si les Juifs ont parfois trouvé refuge auprès des nations chrétiennes, ces mêmes nations les ont également expulsés lorsque les Juifs avaient profité des indigènes. Lorsque les chrétiens en ont eu assez de leurs magouilles monétaires, de leur usure, de leurs industries du vice, de leur refus de s’assimiler et de leurs pratiques parasitaires, les juifs ont reçu le coup de pied collectif. Cela leur est arrivé plus d’une centaine de fois en fait.

La deuxième chose à noter est que les chrétiens européens n’ont pas laissé leurs sentiments « antisémites » à l’égard des Juifs s’estomper parce que le fondateur de leur religion était juif. Ils ne se sentaient pas coupables parce qu’ils comprenaient la duplicité des Juifs. Ce n’est que depuis peu que les chrétiens d’aujourd’hui se sentent coupables de tout ce qui a trait à l’Holocauste, à l’esclavage et à la race, parce qu’ils ont été constamment bombardés par la propagande juive au cours des 60 dernières années, nous disant à quel point nous sommes mauvais du simple fait d’être Blancs.

  1. Les partisans de la théorie selon laquelle le christianisme n’est qu’un « stratagème juif pour piéger les gentils crédules » n’ont pas saisi à quel point la théologie chrétienne est profondément opposée au légalisme juif, à la loi mosaïque elle-même. Les auteurs du Nouveau Testament, par exemple, considèrent la Loi comme appartenant à une ère ancienne, révolue avec la venue du Christ (Romains 7:4-6 ; 1 Corinthiens 9:20-21 ; Galates 3:24-26 ; 5:1). Le point de départ de l’obéissance chrétienne est donc ce que Jésus a dit et non ce que Moïse a déclaré sur le mont Sinaï (Matthieu 17:1-8 ; Jean 1:17 ; Hébreux 3:1-6). La Loi elle-même n’était « qu’une ombre des biens à venir et non la forme même des choses » (Hébreux 10:1). La nouvelle alliance a remplacé l’ancienne et est même décrite comme une « meilleure alliance », établie sur de « meilleures promesses » (Hébreux 7:22 ; 8:6-13). Tout le système lévitique avec ses sacrifices d’animaux, ses prêtres, son temple et même les anciennes promesses de terre ont été supprimés en Christ (Hébreux 7:12 ; 9:1-24 ; 11:8-16). Les chrétiens recherchent « une patrie meilleure, c’est-à-dire céleste » (Hébreux 11:16), et non un lopin de terre sec et poussiéreux en Palestine.

Cela étant, est-il vraiment logique de penser que des Juifs de connivence écriraient des choses aussi condamnables sur leur propre système religieux, ses lois et l’alliance même entre eux et Yahvé, dans une tentative bizarre de rendre les Gentils sympathiques à leur lutte contre l’Empire romain ? Au contraire, il semblerait que cela ait l’effet inverse, puisque les non-Juifs se rendraient compte que les croyances religieuses juives ont été abandonnées, même par leur propre Dieu ! Elle tendrait à dépeindre les juifs pratiquants qui s’accrochent encore à leurs traditions religieuses comme le faisant en vain. Comment un antijudaïsme aussi flagrant peut-il gagner les « chiens gentils » alors que le christianisme que les Juifs sont censés avoir « inventé » condamne toutes leurs croyances religieuses et leurs anciennes institutions ? Comment tout cela pourrait-il être considéré comme « pro-juif » ? Toute cette théorie est un peu trop intelligente pour son propre bien.

  1. Certains racialistes blancs antichrétiens ont affirmé que la popularité généralisée du « sionisme chrétien » aux États-Unis constitue une « preuve » de la manière dont les Juifs ont trompé les masses gentilles par le biais de la « ruse » du christianisme. Ces mêmes « sionistes chrétiens » soutiennent, il est vrai, toutes les causes juives imaginables. Ils versent également des millions de dollars chaque année à des organisations caritatives organisées par Israël et à des organisations politiques juives.

Pourtant, ce que l’on ne souligne pas souvent, c’est à quel point le mouvement « sioniste chrétien » est récent en Amérique. Oui, il existe des pasteurs chrétiens influents comme John Hagee qui ne font pratiquement rien d’autre que d’exhorter les chrétiens à « se tenir aux côtés d’Israël ». Il ne fait aucun doute non plus que la Bible Schofield de 1909 est ouvertement pro-israélienne depuis un siècle et qu’elle a largement contribué à répandre les croyances insidieuses du Dispensationalisme. Elle a été financée et promue par un juif, Samuel Untermeyer.

C.H. Schofield

Mais ce n’est pas la position historique de la plupart des Églises protestantes ni de l’Église catholique. En fait, les chrétiens protestants réformés ont été les premiers à publier des livres critiquant le « sionisme chrétien » et la théologie dispensationaliste. Des siècles avant la publication de la Bible Schofield, les chrétiens n’étaient donc pas aussi pro-juifs que certains l’imaginent. Le réformateur protestant Martin Luther n’a pas eu de crise de conscience lorsqu’il a écrit son ouvrage cinglant, Les Juifs et leurs mensonges (1543). Apparemment, le grand projet des Juifs rusés de concocter un christianisme « pro-juif » n’a pas fonctionné aussi bien qu’ils le pensaient pendant la plus grande partie de l’histoire de l’Église.

  1. Enfin, nous devons aborder la question de savoir si Saint Paul le « rabbin » a inventé le christianisme. Il s’agit d’une objection fréquemment soulevée par les théologiens libéraux, y compris ceux qui sont des racialistes blancs antichrétiens. L’espace ne nous permet pas d’examiner cette question en détail, mais quelques points notables peuvent aider le lecteur à reconnaître que cette théorie de l’origine du christianisme ne rend guère justice aux preuves lorsqu’elles sont pesées équitablement.

Paul a sans aucun doute joué un rôle de premier plan dans la formulation d’une grande partie de la théologie chrétienne, mais ce n’est pas tout à fait la même chose que d’avoir « fondé » la foi chrétienne. Certains diront que les lettres de Paul ont été constituées pour servir de diatribes « anti-romaines », mais cela semble peu convaincant si l’on considère qu’il a instruit les premiers chrétiens dans Romains 13 de « se soumettre aux autorités gouvernantes », « de ne pas leur résister parce qu’elles ont été établies par Dieu », de « prier pour elles », de « payer leurs impôts » et de « rendre honneur à qui l’honneur est dû » (vv. 1-7). De même, saint Pierre ordonne à ses lecteurs de « se soumettre, pour l’amour du Seigneur, à toute institution humaine, soit au roi en tant qu’autorité, soit aux gouverneurs envoyés par lui pour punir les malfaiteurs » (v. 13-14). Si cela n’est pas assez clair, il les exhorte à « honorer le roi » (v. 17).
Nous sommes obligés de demander : pourquoi un groupe d’écrivains « pro-juifs » dirait-il de telles choses, surtout quand leur but premier est de tromper les Gentils pour qu’ils deviennent tout aussi « anti-romains » qu’eux-mêmes ? En quoi cela constitue-t-il une théologie antiromaine ?

En toute honnêteté, je ne peux pas « prouver » ma position, du moins pas à la satisfaction de tout le monde. Le mieux que je puisse faire est de fournir des raisons, y compris des preuves internes dans les écrits du Nouveau Testament eux-mêmes, pour lesquelles la notion de Paul comme fondateur du christianisme n’est pas plausible. Par exemple, Paul était soucieux de préserver un ensemble de traditions qu’il avait reçues des apôtres (2 Thessaloniciens 2:15). À son tour, il exhorte les chrétiens à s’en tenir fermement à ces traditions. Faire appel à un ensemble de croyances et de traditions déjà en circulation et bien connues des grandes communautés chrétiennes n’a guère de sens si Paul est un franc-tireur ou un inventeur de nouveaux enseignements inconnus jusqu’alors.
Paul a pris soin de faire la distinction entre ses propres paroles ou opinions et celles de Jésus (1 Corinthiens 7:12). Cela indique qu’il n’est pas disposé à attribuer à Jésus des paroles qui ne sont que les siennes. Ce genre de choses ne correspond pas à une personne désireuse de façonner un Jésus ou de créer de nouvelles doctrines à partir de rien.

Il n’y a pas non plus de preuve convaincante que les auteurs des Évangiles ont puisé leurs idées chez Paul, comme s’il était la source incontestée de ce qu’ils étaient censés dire et écrire. En fait, il est intéressant de constater qu’aucune des controverses théologiques abordées dans les épîtres de Paul ne se retrouve dans les Évangiles. On pourrait penser que s’ils inventaient tout cela, ils trouveraient le moyen d’insérer une parole de Jésus qui clarifierait toute controverse théologique. Mais cela ne se produit jamais, ne serait-ce qu’une fois.
La raison pour laquelle Paul n’a pas toujours fait appel à des paroles ou à des événements des Évangiles (bien qu’il le fasse parfois) est que ses lettres étaient de nature ad hoc, c’est-à-dire qu’elles étaient destinées à répondre à des questions immédiates et à des controverses présentes dans les Églises qu’il avait implantées. Il s’agissait de questions qui préoccupaient les chrétiens auxquels il écrivait. Ainsi, les Évangiles présentent les fondements de la foi des chrétiens, tandis que les épîtres ultérieures de Paul et de Pierre servent d’instruction et de guide pratique pour la vie chrétienne, à savoir la manière dont les chrétiens doivent la vivre maintenant qu’ils sont venus à la foi en Jésus.

Enfin, bien que l’on puisse prétendre que Paul était un trompeur et qu’il a « tout inventé », ce n’est pas le genre de personnage que l’on trouve dans ses épîtres. Au contraire, nous trouvons une personne qui semble dévouée à la vérité, prête à subir de mauvais traitements et le rejet pour l’amour de l’Évangile, prête à vivre dans la pauvreté plutôt que de s’enrichir aux dépens des autres, prête à être ridiculisée plutôt que de détruire son témoignage personnel, et tout en exhortant fortement les chrétiens individuels et les dirigeants de l’Église à vivre avec circonspection, de manière sainte et honorable dans tout ce qu’ils font (voir Actes 20:33-35).
Même Pierre parle de Paul avec affection et évoque « la sagesse qui lui a été donnée » par Dieu (2 Pierre 3:15-16). Rien de tout cela n’indique qu’il ait fait preuve de duplicité ou qu’il ait manipulé les gens et les événements pour concocter une religion destinée à renverser Rome.

Conclusion

L’idée que le christianisme a été inventé par les Juifs pour tromper les Gentils et les rendre ainsi hostiles aux Romains et favorables aux Juifs ne tient pas la route. Elle ne peut expliquer les nombreuses déclarations antipharisiennes explicites que l’on trouve dans le Nouveau Testament. Elle ne peut expliquer logiquement pourquoi ces auteurs pro-juifs placeraient les Gentils méprisés sur le même pied qu’eux-mêmes. Tout cela va à l’encontre de ce que nous savons historiquement et expérimentalement du peuple juif en termes d’ethnocentrisme, d’orgueil démesuré et d’autoglorification.
Une lecture juste du livre des Actes, y compris des lettres de Paul et de Pierre, dépeint les premiers chrétiens comme n’étant pas particulièrement anti-romains. Cela ne signifie pas qu’ils ne considéraient pas Rome comme moralement corrompue et polythéiste, mais seulement que ce n’était pas leur préoccupation première. En fait, les passages condamnant les fausses traditions religieuses des rabbins, y compris les mises en garde contre les faux enseignants juifs, sont bien plus nombreux que ceux qui vilipendent l’Empire romain (voir Philippiens 3:1-9).

La théorie d’une théologie trompeuse et manipulatrice créée et promue par les Juifs échoue parce que ses partisans ne prennent jamais ou rarement la peine d’aller jusqu’au bout du résultat logique ou des implications de cette théorie. Pourquoi, par exemple, une série de documents (le Nouveau Testament) rédigés par des auteurs « pro-juifs » ne cesserait-elle de dépeindre le peuple juif sous le pire jour possible, attaquant non seulement les anciennes ascendances abrahamiques dans lesquelles il avait confiance, mais exposant tout le système rabbinique de l’époque comme une imposture ? En quoi cela inciterait-il les Gentils à être « pro-juifs » ? Pourquoi ces mêmes auteurs inciteraient-ils les disciples de Jésus à se soumettre au gouvernement romain et à d’autres dirigeants païens si leurs efforts étaient motivés par une « théologie antiromaine » ?
Rien de tout cela n’a le moindre sens parce que la théorie est de nature réactionnaire et émotionnelle. Elle est cultivée et diffusée par ceux qui ne connaissent que peu ou pas du tout le christianisme, son histoire et sa théologie. Elle n’est convaincante que pour ceux qui n’ont pas la perspicacité de creuser et de poser des questions sérieuses à ce sujet.




Gaza et le bloc bourgeois

Par Nicolas Bonnal

… mais j’enverrai un feu dans les murs de Gaza, et il dévorera ses palais

Amos 1, 6.

Comme je le devinais en écrivant mon Internet nouvelle voie initiatique il n’est pas une bulle informative (internet, la guerre, l’épidémie, la tyrannie numérique, le Reset) qui n’ait sa source dans la Bible. Damas aussi était salement menacée, comme j’écrivais dans Pravda.ru il y a dix bonnes années.

L’oracle touchant Damas :

Voici, Damas va cesser d’être une ville, et elle sera un monceau de ruines.

Isaïe, 17, 1.

On se remet à aimer Voltaire qui encense le « bon musulman » à la fin de Candide et envoie régulièrement promener le judéo-crétinisme. Il va être épuré lui aussi.

Gaza amuse, car cette bonhomme et juste rétribution des crimes terroristes palestiniens ne fait que poursuivre le Grand Reset (dépeupler et déplacer les populations pour des raisons énergétiques). Tout cela se fait au nom des élites mondialistes et de leurs suppôts bourgeois. Rappelons que dans l’Évangile, Gaza désigne le Trésor du Temple (Marc, 12, 41-43).

La bourgeoisie a soutenu la campagne du virus, les confinements du virus, le vaccin (on écrirait le vaccinat) obligatoire, le chasse aux non-vaccinés, la persécution des sceptiques, la remise en cause des commandements bourgeois et pharmaceutiques de la médecine positiviste moderne, fût-elle tombée bien bas comme le remarque déjà Debord dans ses inépuisables Commentaires.

Puis la bourgeoisie a lancé l’impudente guerre antirusse (la Russie, dit Todd, incarne toujours un idéal égalitaire) en niant le droit à la vie des populations du Donbass ; ensuite elle a ruiné le continent dans sa guerre vaine contre un ennemi trop riche et trop puissant et trop armé. Mais la bourgeoisie suivra la « ploutocratie impérialiste et raciste » américaine (Etiemble) jusqu’en enfer, dut-elle bravement tout atomiser, Chine et Russie comprises (elle ne lésine jamais).

Ensuite le bourgeois redécouvre ses racines moliéresques et se prend pour Harpagon ; dans ma jeunesse on n’avait pas de pétrole (aujourd’hui on n’en veut plus) mais on avait des idées — et on faisait la chasse au gaspi ! Roublard et radin le bourgeois de souche se retrouve comblé devant sa télé par le programme de l’hypocondriaque tonton Schultz-Schwab présenté en français par l’élève de Michel Rocard (père du RMI…).

Enfin la bourgeoisie soutient Israël, seule démocratie du Moyen-Orient à revendiquer les Écritures, et commence avec le sénateur républicain Le Rutulier à demander la prison pour les antisionistes de France et de Navarre. Comme dit de Gaulle, il n’y a qu’une bourgeoisie, dont une moitié lit le Figaro, l’autre Le Monde.

L’extrême-droite raciste contente d’avoir trouvé plus antisémite qu’elle (« c’est l’extrême-gauche qui soutient les nazis », bave-t-elle euphorique maintenant) et la France Insoumise l’étant décidément trop (même pendant les confinements et gestuelles rituelles imposées par l’élite médico-bourgeoise), on devra les confiner dans un camp de redressement, comme les non-vaccinés. La racaille de droite dont a si bien parlé De Gaulle (toujours…) dans une formule qui éclaira ma jeunesse trop patriote se range maintenant derrière Julien Dray. Et comme Julien Dray (fondateur de SOS-Racisme, voyez les livres de Guy Hocquenghem et celui de mon éditeur Thierry Pfister sur la génération Mitterrand qui n’en finit pas de déshonorer la France républicaine) explique que les Palestiniennes tuent leurs enfants pour les exhiber à la télé, eh bien…

Le reste est chez Kubrick et chez notre ami Kunstler qui a évoqué le thème du dibbouk, aussi :

https://lesakerfrancophone.fr/appelez-les-exorcistes




Israel — Le mystère dévoilé — Un film documentaire de David Sorensen

[Source : kla.tv]

Afin d’offrir une vue d’ensemble sur le conflit au Proche-Orient, Kla.TV publie le dernier film de David Sorensen. Les secrets bouleversants que ce documentaire révèle, avec beaucoup d’images originales et de témoignages, jettent une lumière crue sur ces organisations criminelles qui – selon Sorensen – se sont toujours cachées derrière l’État d’Israël et le Hamas. Ce film montre sans ménagement le terrible visage des élites sataniques qui veulent instaurer un gouvernement mondial unique et ne reculent devant aucune violence. Un film qui ouvre les yeux en ces temps troublés et que personne ne devrait manquer !

Note importante :

Kla.TV tient à préciser que la mention des personnes, du contexte et des interrelations cités dans cette émission n’a pas pour but d’inciter le téléspectateur à porter un jugement antisémite. Même si les personnes et les groupes d’intérêts mentionnés dans cette émission agissent sous le drapeau du gouvernement israélien et se font passer pour des Juifs, chaque téléspectateur devrait garder à l’esprit que la violence, quel que soit le camp qui l’exerce, ne doit en aucun cas inciter à des jugements racistes. Car souvent, après une enquête plus approfondie, on peut constater ce qui suit : Les personnes qui se retrouvent dans le champ de vision du public grâce au journalisme d’investigation détournent l’attention de leurs actes de violence en utilisant leur groupe religieux ou leur nation comme bouc émissaire ou bouclier. La haine et la violence qui en découlent sont ainsi délibérément dirigées de manière illégale vers la communauté religieuse ou la nation. Le fait que, dans de nombreux cas, on n’a pas du tout affaire à de vrais juifs ou à de vrais adeptes d’autres religions, mais à une idéologie luciférienne, est expliqué en détail dans les émissions en allemand « Wider Rassismus und Verschwörung (Contre le racisme et la conspiration) » (voir : www.kla.tv/23509) et « Das Geheimnis der Obelisken (Le secret des obélisques) » (voir : www.kla.tv/14340). Ce documentaire démontre également précisément ce lien de cause à effet.

Comme le dit aussi la Bible en Apocalypse 2.9 :

« …ceux qui se disent juifs et ne le sont pas, mais sont une synagogue de Satan ».

David Sorensen: Je suis David Sorensen de StopWorldControl.com. Je vous présente des vérités et des réalités qui sont extrêmement difficiles à comprendre, des informations qui vont nous choquer au plus haut point parce qu’elles remettent en question tout ce que nous croyons, bouleversent notre monde et révèlent quelque chose de si maléfique que c’en est presque incompréhensible. Pourtant, c’est la vérité. Si nous voulons que ce monde devienne meilleur, nous ne pouvons pas nous permettre de nier des réalités évidentes. Nous devons avoir le courage et la sincérité de regarder la vérité en face. Je vous invite à avoir ce courage et cette sincérité en regardant ce film. Ce sera difficile. Ce sera un véritable défi, mais il mettra également en lumière un aspect extrêmement néfaste de ce monde, dont chaque être humain doit être conscient. Plusieurs anciens membres des forces de défense israéliennes se sont manifestés parce qu’ils sont extrêmement préoccupés par ce qui se passe en Israël. Ils témoignent du fait que l’armée israélienne est l’armée de haute technologie la plus avancée au monde. Ils révèlent également que les frontières entre Israël et Gaza sont les plus sécurisées au monde. Des capteurs de haute technologie alertent les forces de défense israéliennes dès qu’un petit animal s’approche des frontières. Pourtant, des centaines de combattants du Hamas ont pu non seulement s’approcher de la frontière, mais aussi faire sauter les clôtures, pénétrer sur le territoire israélien et commencer à détruire des maisons, à incendier des villages et à tuer des Israéliens sans aucun semblant de défense de la part de l’armée israélienne. Il s’avère que peu de temps avant cette attaque, le gouvernement avait ordonné le retrait de toute présence militaire dans cette zone. Le Hamas a littéralement obtenu un laissez-passer pour s’infiltrer et lancer ses opérations. Dans les prochaines vidéos, vous entendrez d’anciens membres des forces de défense israéliennes expliquer qu’il se passe quelque chose de très, très inquiétant e Israël.

Ancien sergent d’opérations d’infanterie : J’ai servi en tant que sergent d’opérations d’infanterie pendant l’opération Bordure protectrice (2014) à Gaza. Je faisais partie du soutien logistique lors de la guerre de Gaza en 2014. Écoutez bien : il n’est pas possible que quelqu’un s’approche de la frontière sans que nous le sachions ! Les observateurs sont assis dans les bunkers et ne peuvent pas bouger les yeux. Ils regardent constamment l’écran. Un pigeon ou une cigogne qui s’approche de la frontière alerte immédiatement toutes les forces du secteur ! Il est impossible qu’ils n’aient pas vu arriver 400 homme avec des tracteurs !

Efrat Fenigson : Le 7 octobre 2023. Je suis Efrat Fenigson et je suis ici pour faire le point sur la guerre entre Israël et le Hamas, qui a commencé ce matin. Apparemment, les forces de défense israéliennes qui devaient être déployées dans la bande de Gaza ont été transférées en Cisjordanie pour des « raisons de sécurité », de sorte que la bande de Gaza est restée inoccupée par les militaires. On dit qu’environ 60 à 80 % de cette zone a été laissé sans les forces de Tsahal qui étaient censées s’y trouver. Il y a un an, une opération militaire a été menée à Gaza pour se préparer à de tels événements et des formations sont organisées en permanence pour ce type de scénarios. Cela soulève de sérieuses questions sur les services de renseignement israéliens. Que s’est-il passé ? Il y a deux ans, des barrières souterraines dotées de capteurs ont été déployées avec succès pour signaler précisément ce type d’intrusion terroriste. Israël possède l’une des armées les plus avancées et les plus sophistiquées. Comment se fait-il qu’il n’y ait eu aucune réaction à la violation de la frontière et de la barrière ? Je ne peux pas comprendre cela. Personnellement, j’ai servi dans les forces de renseignement de l’armée israélienne il y a 25 ans. Selon moi il n’est pas possible qu’Israël n’ait pas été au courant de ce qui se préparait. Un chat se déplaçant le long de la barrière déclenche toutes les forces. Qu’est-il arrivé à l’armée la plus puissante du monde ? Comment se fait-il que les frontières soient restées ouvertes ? Quelque chose ne va pas du tout. Il y a quelque chose de très étrange. Cet enchaînement d’événements est très inhabituel et n’est pas typique du système de défense israélien. Le gouvernement actuel est à mon avis très corrompu, alors que le précédent n’était pas mieux. Il ne s’agit pas pour moi d’avoir une opinion populaire. Ce qui m’importe, c’est de démasquer les forces du mal, où qu’elles soient et qui qu’elles soient. Cette attaque surprise me semble donc avoir été planifiée sur tous les fronts. Si j’étais un complotiste, je dirais que cela ressemble à l’œuvre de l’État profond. On a l’impression que les peuples d’Israël et de Palestine ont été vendus une fois de plus aux puissances supérieures. En même temps, c’est encore très, très difficile à comprendre.

Message vocal anonyme d’un Palestinien chrétien qui a vécu la majeure partie de sa vie à Jérusalem : Comment se fait-il que l’armée la plus puissante, les services de renseignement les plus puissants et les plus sophistiqués du monde, en Israël, permettent à des centaines de combattants du Hamas d’entrer en Israël et de faire tout cela ? Dans cette zone, les combattants du Hamas n’ont rencontré ni l’armée israélienne, ni aucune défense, ni aucune protection, ni quoi que ce soit d’autre. Comme si le gouvernement israélien avait l’intention d’offrir aux combattants du Hamas toute cette région sur un plateau d’argent. Ce n’est pas logique. Israël dispose des services de renseignement les plus sophistiqués, d’une armée puissante, la plus puissante du Moyen-Orient, et il autorise ce genre de choses. Il y a donc plus que cela. Israël a sacrifié son propre peuple, a sacrifié les civils aux frontières de Gaza, a supprimé la protection, a supprimé l’armée et a permis au Hamas de faire ce qu’il a fait.

David Sorensen : Les images suivantes ont été diffusées par le Hamas. On les voit ici placer des explosifs sur les barrières qui sont extrêmement bien protégées par des technologies de pointe, mais il n’y a pas le moindre signe de réaction israélienne. Ils font sauter les clôtures à plusieurs endroits. Ici, vous avez une vue aérienne qui montre comment ils percent et détruisent les infrastructures. Nous pouvons même les voir pénètrer sur le territoire israélien avec leurs véhicules remplis de soldats armés, sans que les forces de défense israéliennes ne tentent de les arrêter de quelque manière que ce soit. Ils ont littéralement reçu un laissez-passer pour entrer en Israël. Ils peuvent même conduire sur les routes d’Israël. Voici une autre vidéo publiée par le Hamas, qui montre comment ils parviennent à faire sauter les barrières de sécurité et à pénétrer en Israël sans entrave. Nous devons comprendre qu’il ne s’agit pas d’une armée massive qui envahit Israël. Il s’agit essentiellement d’un faible nombre de terroristes. L’incroyable puissance militaire d’Israël aurait pu les arrêter en un clin d’œil. Mais ils ne l’ont pas fait. Que se passe-t-il donc réellement ? Pourquoi les forces de défense israéliennes n’ont-elles pas réagi lorsque des soldats armés du Hamas sont entrés sur le territoire israélien, faisant sauter des défenses et pénétrant profondément en Israël, commençant à brûler des villages et à tuer et kidnapper des gens ? Pourquoi l’armée israélienne a-t-elle été retirée de toute cette zone juste avant l’attaque ? Pourquoi les grands médias ont-ils reçu l’ordre de ne pas être honnêtes avec le public ? Et pourquoi ont-ils attendu 12 heures pour informer Israël ? Il est clair qu’il se passe quelque chose de très, très infâme, une opération criminelle au niveau gouvernemental de la pire espèce. La question est de savoir quel est leur programme. Quel est l’objectif ? Je pense que cette lettre, envoyée par la coalition gouvernementale israélienne au Premier ministre Netanyahu, apporte la réponse. Il en ressort qu’ils exigent une invasion immédiate de Gaza et une prise de contrôle complète de toute cette région qui a appartenu au peuple palestinien au cours des dernières décennies. Et en effet, nous voyons qu’Israël réagit immédiatement et fait quelque chose qu’il voulait faire depuis des décennies. Une attaque totale contre Gaza, où vivent deux millions et demi de Palestiniens innocents. Des familles comme vous et moi : des mamans, des papas, des enfants, des grands-pères, des grands-mères, tout simplement de belles personnes. Ils sont bombardés. Ils sont assassinés en masse. Il s’agit d’un homicide de la pire espèce.Et cette invasion du Hamas est l’excuse parfaite pour y parvenir.

Ce que tout le monde devrait savoir, c’est que plus de la moitié des 2,3 millions d’habitants de Gaza sont des enfants de moins de 15 ans. Cela signifie qu’Israël bombarde aujourd’hui plus d’un million de jeunes enfants…

La destruction qui se déchaîne sur deux millions et demi de familles – mères, pères, enfants, grands-pères, grands-mères, oncles et nièces. J’utilise ces mots pour faire passer mon message. Ce sont des êtres humains. Ce sont des personnes qui vivent à Gaza et qu’Israël est en train d’exterminer. Ils détruisent des milliers et des milliers de familles sous prétexte d’une attaque du Hamas. En outre, Israël a coupé l’eau, l’électricité, le gaz et la nourriture à ces deux millions et demi de personnes. Ici, nous pouvons voir l’obscurité totale dans toute la région de Gaza. Des centaines de milliers de familles sont privées d’eau potable, d’électricité, de gaz et de nourriture.

Ce qui est vraiment inquiétant, c’est que moins de deux semaines avant qu’Israël ne lance son attaque sur Gaza, dans le but de l’éliminer définitivement, Netanyahu a montré une carte lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette carte s’appelle le nouveau Moyen-Orient. En ce qui concerne Israël, les régions palestiniennes ont été complètement supprimées. Il n’y a plus aucun signe d’une quelconque présence palestinienne sur la carte du nouveau Moyen-Orient que Netanyahou a montrée moins de deux semaines avant de lancer son attaque contre Gaza. A chaque opération sous faux pavillon, c’est toujours le même principe. Une entité veut commettre un crime horrible mais ne veut pas être blâmée pour cela. Ils doivent donc utiliser une autre entité pour rejeter la faute sur elle. Dans ce cas, il est très clair qu’ils utilisent le Hamas. Le Hamas est censé être le mauvais acteur et tout ce qu’Israël fait, c’est se défendre. Ils ont donc maintenant le droit de faire ce qu’ils voulaient faire depuis des décennies, éradiquer complètement la bande de Gaza et commettre d’horribles homicides sur le peuple palestinien. La question qui se pose alors est la suivante pourquoi le Hamas coopérerait-il avec Israël ? Dans le prochain clip, nous trouverons probablement la réponse. Le sénateur américain Ron Paul a déclaré devant le gouvernement américain que le Hamas est en fait une organisation créée par Israël, financée par Israël et travaillant pour Israël.

Ron Paul : Si vous regardez l’histoire du hamas, vous constaterez qu’il a été encouragé et lancé par Israël, qui voulait que le Hamas contrecarre Yasser Araphat.

David Sorensen : Les propos du sénateur Ron Paul sont confirmés par un homme appelé Ronald Bernard. Il a travaillé à un niveau élevé au sein de ce que l’on appelle les élites financières, les plus riches et les plus puissants de ce monde, qui contrôlent le théâtre mondial dans les coulisses. Il explique comment les organisations terroristes sont essentiellement financées par les mêmes sources qui financent également les organisations censées combattre ces terroristes.

Ronald Bernard : Ce qui n’est pas surprenant étant donné qu’ils sont impliqués dans les flux financiers. Ce sont vos clients. Les gouvernements doivent également traiter avec les multinationales, les services secrets et ce qu’on appelle aujourd’hui les organisations terroristes. Ils reçoivent comme clients tous les groupes qui ont à faire avec les grosses sommes d’argent. C’est alors que l’on commence à voir les liens. Ils pourraient donc, comme vous venez de le dire, être cloisonnés en termes de connaissances. Mais comme je suis au milieu, je vois comment ils sont en relation les uns avec les autres. On voit que l’argent vient de tel endroit, puis va à tel autre, etc. On obtient de plus en plus d’informations et donc une vue d’ensemble de ce qui se passe réellement.

Journaliste : Faut-il satisfaire tous ces groupes, y compris les organisations terroristes ? Vous essayiez de satisfaire tout le monde ?

Ronald Bernard : Oui.

Journaliste : Mon Dieu !

Ronal Bernard : C’était mon travail.

Journaliste : Garder tous les fers au feu.

Ronald Bernard : Oui, en effet. L’une des choses que j’ai découvertes, et que j’ignorais auparavant, concerne les services secrets. Vous pensez qu’ils sont là pour servir et protéger un peuple, un pays, etc., mais ils se révèlent en fait être des organisations criminelles. Pour être plus précis, le système est très complexe. Il s’agit de financer des guerres, de créer des guerres donc de créer beaucoup de misère dans ce monde, beaucoup de conflits Et puis je me dis : si seulement les gens savaient ce qu’est vraiment le monde. Les services secrets ne reculent devant rien. Mais ils ont aussi leurs flux financiers car s’ils font le commerce de drogues, d’armes ou même de personnes, tout cet argent doit bien aller quelque part. Tout doit être financé.

Journaliste : Pourriez-vous confirmer que c’est bien le cas ? Tous ?

Ronald Bernard : Tous !

David Sorensen : Vous pouvez visionner l’intégralité de l’entretien avec Ronald Bernard sur le site web de la Commission européenne. site web Stopworldcontrol.com/bernard Il explique beaucoup mieux ce qui se passe réellement dans notre monde dans les coulisses du théâtre de marionnettes qui est présenté au public. Parce que c’est un théâtre de marionnettes en effet !

Efrat Fenigson : Cette attaque surprise semble avoir été planifiée sur tous les fronts.

Ancien sergent d’opération d’infanterie : Il est impossible qu’ils n’aient pas vu 400 hommes arriver avec des tracteurs !

Message vocal anonyme d’un Palestinien chrétien qui a vécu la majeure partie de sa vie à Jérusalem :

Israël a sacrifié son propre peuple, sacrifié les civils aux frontières de Gaza.

David Sorensen : Depuis le début de leur invasion de la terre de Palestine il y a plus de huit ans, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été assassinées par les forces israéliennes. Et comme vous pouvez le voir sur cette carte, ils leur ont progressivement volé toutes leurs terres, leurs fermes, leurs vignobles, leurs maisons, tous leurs biens. En fin de compte, ils ont enfermé ces personnes à Gaza, qui est la plus grande prison à ciel ouvert du monde, avec le taux de suicide le plus élevé du monde, parce que la vie y est tellement insupportable.

Il y a une chose très importante que nous devons tous comprendre concernant le Hamas. Le Hamas a été créée pour qu’Israël puisse jouer les victimes. Israël est le véritable agresseur qui a envahi une région paisible qui a assassiné des centaines de milliers de personnes, volé toutes leurs terres, leurs maisons, leurs fermes, leurs vignobles, tous leurs biens, et les ont enfermés dans des prisons à ciel ouvert, et dans des zones où ces personnes sont terrorisées chaque jour de leur vie. Pourtant, la majorité de l’humanité regarde Israël comme s’il était la victime. C’est le succès du Hamas. C’est ainsi que fonctionnent les opérations psychologiques menées par les services de renseignement pour manipuler l’humanité.

Voici des images du peuple palestinien avant l’invasion des sionistes. Il ne s’agit pas de terroristes. Ces personnes ne sont pas dangereuses. Ce sont des familles heureuses, comme vous et moi. Un ancien soldat des forces de défense israéliennes explique comment ils terrorisent ces millions de personnes au quotidien.

Dena Takruri : Qu’est-ce qui pèse le plus sur votre conscience, de ce que vous avez fait lorsque vous étiez soldat ?

Ori Givati, ancien soldat israélien : Pour moi, c’est la manière dont nous contrôlons les Palestiniens de manière routinière. Un Palestinien peut se réveiller le matin et ne pas savoir s’il sera à l’heure au travail, il peut aller se coucher et ne pas savoir si des soldats vont entrer dans sa maison. Nous contrôlons les éléments les plus simples et les plus fondamentaux de la vie.

Dena Takruri : Il s’agit de briser la population palestinienne, de lui montrer qui commande et de l’humilier au quotidien.

Ori Givati, ancien soldat israélien : Exactement. Comment pouvons-nous faire en sorte que 2,5 millions de Palestiniens en Cisjordanie sentent qu’ils ne peuvent pas lever la tête ? Nous leur faisons comprendre que nous contrôlons leur vie. Les routes, les lotissements fermés, etc. existent partout dans les territoires occupés. Les activités militaires, les perquisitions, les patrouilles, la surveillance numérique – tout cela existe ici et partout en Cisjordanie. La différence à Hébron, c’est qu’il suffit d’une courte promenade pour voir des exemples de tous ces types d’activités.

Dena Takruri : Tout, tout. Nous avons tout vu.

David Sorensen : Les Nations unies indiquent que 251 Israéliens ont perdu la vie, alors que 5 590 Palestiniens ont été tués entre 2008 et 2020. Un membre du Parlement européen originaire d’Irlande affirme cependant que les chiffres sont bien plus élevés.

Un membre du Parlement européen : Plus de 150 000 civils palestiniens auraient été tués ou blessés à Gaza et en Cisjordanie depuis 2008, dont 33 000 enfants.

David Sorensen : Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière l’invasion de la Palestine et le vol de la terre de millions de personnes, leur assassinat et leur torture ? Quel agenda plus profond se cache derrière tout cela ? La réponse se trouve dans les entités qui sont à l’origine de la création de l’État d’Israël. Il s’agit de la famille des Rothschild. Sur leur propre site officiel, ils se vantent d’être ceux qui ont financé la création d’Israël. Ce sont eux qui ont rendu Israël possible. Qui sont donc les Rothschild ? Et pourquoi ont-ils dépensé des milliards de dollars pour investir dans la construction d’un nouvel État politique et militaire d’Israël ? Les Rothschild comptent parmi les personnes les plus riches du monde. Leur fortune est estimée à plusieurs billions de dollars. Cela représente plusieurs milliers de milliards de dollars. Cela fait d’eux les personnes les plus puissantes de tout le système financier et bancaire de ce monde. Elles opèrent, par exemple, à partir de la City of London, à ne pas confondre avec London City. London City est la ville que nous connaissons tous. C’est à Londres que vivent les gens et que se rendent les touristes. Cependant, la City of London est une petite zone d’un mile carré au cœur de la ville de Londres. La City of London est le centre financier du monde entier. Et la City of London a quelque chose de très significatif. Ce petit territoire d’un kilomètre carré est un État souverain. Il n’est pas soumis aux lois de l’Angleterre, ni du Royaume-Uni, ni de la famille royale. Au contraire, c’est la City of London qui les domine. La City of London est le prolongement de ce que nous appelons l’Empire britannique. L’Empire britannique tente de dominer le monde. Ils possèdent toujours une grande partie du monde, comme l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, plusieurs pays africains et bien d’autres encore. La City of London est le siège de toutes les grandes banques du monde, ainsi que le siège de la franc-maçonnerie. Le blason de la City of London représente deux dragons et le casque d’un chevalier avec une aile d’un dragon. Le credo latin traduit en anglais signifie « Seigneur, guide-nous ». Ils montrent donc des dragons et disent « Seigneur, guide-nous ». Dans la mythologie, mais aussi dans la spiritualité, par exemple dans les Saintes Écritures, le dragon représente la personnification du mal qui veut tromper et dominer toute l’humanité. L’ancien dragon est le symbole de Satan ou du diable. Il est significatif que la City of London soit entourée de 14 statues de dragon. Le dragon est donc le symbole numéro un de la City of London. Cela nous amène à un autre élément des Rothschild.Ils sont connus pour leur implication dans une religion appelée luciférianisme ou satanisme. La baronne Philippine de Rothschild portait souvent des bijoux représentant le symbole du satanisme, un bouc cornu. Elle avait même des bijoux qui représentaient simplement la tête de Satan. Sur cette image, on peut voir le baron Jacob Rothschild posant devant un célèbre tableau intitulé « Satan appelle ses armées à sortir de l’enfer ». Il pose aux côtés de l’une de leurs artistes préférées, Marina Abramovic. Cette dame organise des fêtes très étranges pour les élites. Voici quelques images de ces fêtes appelées « Spirit Cooking ». Ils célèbrent essentiellement la pratique des sacrifices humains et du cannibalisme. Dans la vidéo suivante, vous pouvez voir un dîner « Spirit Cooking » organisé par Marina Abramovic, l’une des artistes préférées des Rothschild qui ont fondé l’État d’Israël. Je dois vous avertir : ce que vous allez voir est extrêmement cruel, choquant et inquiétant.

Le 2 décembre 1972, Marie-Hélène de Rothschild organise un bal surréaliste au Château de Ferrières en France, l’un de leurs châteaux. Voici quelques images de leur fête. Il célèbre à nouveau le sacrifice humain, qui est au cœur du satanisme. Vous pouvez voir ici d’autres œuvres d’art d’Abramovic, une bonne amie des Rothschild. Elle célèbre tout le symbolisme du satanisme – le serpent, les cornes du diable, et même la maltraitance des enfants. En 2017, les Rothschild ont choisi un artiste parmi des milliers d’artistes dans notre monde pour décorer leur voilier dans le cadre du projet Lasco. Parmi tous les artistes existants dans notre monde, ils ont choisi un homme en particulier, Cleo Peterson. Vous pouvez voir ici quelques-unes de ses œuvres. Elles montrent toujours des créatures sombres qui torturent des personnages blancs. Les ténèbres tourmente toujours la lumière. Le mal domine le bien. Viols violents, meurtres violents, esclavage violent et répression violente. Il est très significatif que les Rothschild aient choisi cet artiste pour décorer leur voilier. Au début de cette vidéo, je vous ai prévenu qu’il s’agissait d’une information extrêmement choquante. Et je suis sûr que la plupart des gens ne savent pas qu’Israël, un pays en voie de développement, a été fondée par des satanistes patentés. Mais cela nous ramène à la question initiale : pourquoi ont-ils envahi la Palestine ? Pourquoi ont-ils créé l’État d’Israël ? Toute personne informée sait qu’il y a toujours eu un programme de domination mondiale, tout au long de l’histoire du monde. Il ne s’agit pas d’une théorie de conspiration. C’est l’une des réalités les plus fondamentales de l’histoire de l’humanité. Les empires mondiaux se sont succédé et pour une raison étrange, nombreux sont ceux qui, à notre époque, rejettent la réalité d’un programme de domination mondiale, c’est incroyable. Il est presque insensé de penser qu’il n’y aura plus d’agenda de domination mondiale à notre époque, car cela a toujours été le thème principal tout au long de l’histoire de l’humanité. La seule question qui se pose est la suivante : qui sont les personnes qui, aujourd’hui, cherchent à dominer le monde ? Il y a, par exemple, le Forum économique mondial qui indique très clairement sur son propre site web qu’il s’efforce d’instaurer une gouvernance mondiale. Ils veulent contrôler le monde entier. Ils cherchent également à contrôler Internet et les entreprises. Ils veulent contrôler tous les aspects de la société humaine. Voici donc ce qu’il en est. C’est une question qui se pose au grand jour. Les Rothschild font partie des familles à l’origine du Forum économique mondial, une entité publique soutenue par la City of London et par les hautes sphères des élites financières. Au cours des dernières décennies, des révélations extrêmement inquiétantes ont été faites sur ce qui se passe au sein de ces élites financières. Le thème principal qui a été exposé par d’innombrables connaisseurs, et j’entends par là des victimes survivantes, des témoins oculaires, d’anciens employés et même d’anciens directeurs du FBI et de la CIA, d’anciens officiers de police, détectives et commandants de l’armée, ainsi que d’anciens agents et officiers des services de renseignement. Toutes ces personnes ont révélé la même horrible réalité. Ils ont révélé au monde entier l’existence d’un système organisé d’abus et de trafic d’enfants, voire de torture et de sacrifices rituels d’enfants, au sein de ces élites financières. Il y a, par exemple, le lanceur d’alerte Ronald Bernard. Il opérait au plus haut niveau dans ces cercles financiers et déplaçait des billions de dollars. Il a révélé qu’au plus haut niveau de ces élites financières, il y a effectivement cette religion appelée luciférianisme. Il s’est joint à leurs messes sataniques pendant un certain temps parce que c’était très plaisant, sexe, drogues et rock and roll, pourrait-on dire. Mais ensuite, il a été invité à participer au rituel du sacrifice d’enfants. Et on lui a promis que s’il y participait, il bénéficierait d’opportunités financières inimaginables. Il deviendra plus riche que dans ses rêves les plus fous. Voici un court extrait du témoignage de Ronald Bernard.

Ronald Bernard : Mais à un moment donné, j’ai été invité, et c’est pourquoi je vous raconte tout cela, à participer à des sacrifices d’enfants à l’étranger, ça a été le point de rupture. Les enfants.

Journaliste : On vous a demandé de le faire ?

Ronald Bernard : Oui, et je n’ai pas pu le faire.

Journaliste : Voulez-vous vous arrêter un instant ?

Ronald Bernard : Non. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à m’effondrer. J’ai moi-même vécu beaucoup de choses dans mon enfance et cela m’a profondément touché. Tout a changé. Mais c’est le monde dans lequel je me suis retrouvé.

David Sorensen : Ce que Ronald Bernard a révélé à notre monde est confirmé par un nombre incroyable d’autres lanceurs d’alerte. Je suis personnellement en contact avec plusieurs personnes issues de ces élites, et toutes disent la même chose. Ce qui amène nous ramènent en Israël. Cela nous ramène à ce qui se passe réellement au Moyen-Orient. Toutes ces personnes issues de ces élites financières témoignent que leur but ultime est de mettre en place un gouvernement mondial unique, une gouvernance mondiale. Et ils veulent que le siège principal soit à Jérusalem. Cela s’explique par une raison spirituelle ancienne. Je n’entrerai pas dans les détails maintenant, mais il faut comprendre que tout a un contexte. Ils veulent notamment faire de Jérusalem leur siège principal. Pour de nombreux chrétiens, cela sera extrêmement choquant à entendre, et je le comprends parfaitement, mais je vous demande de m’écouter. Tout ce que je présente ici est prouvé solidement. Tout le monde peut faire des recherches dans ce domaine. Et tous les faits sont disponibles pour toute personne qui a le courage de les examiner. Pourquoi personne n’est au courant ? Pourquoi l’ensemble de la communauté chrétienne mondiale, qui compte environ deux milliards de personnes, soutient-elle aveuglément l’État d’Israël ? Revenons un peu dans l’histoire. Pendant de nombreux siècles, la Palestine a été une région très paisible où musulmans, juifs et chrétiens vivaient en harmonie les uns avec les autres. Il n’y avait pas de haine, il n’y avait pas de guerre. Il s’agit d’un phénomène contre nature, créé par des puissances supérieures dans le domaine de la politique et de la finance. Mais ces personnes n’avaient aucun problème entre elles. Ce n’est que lorsque les Rothschild ont commencé à investir dans l’établissement de cet État que la haine a été artificiellement incitée entre les différents groupes de population. Ainsi, après des siècles de vie heureuse dans la paix et l’harmonie, soudain il y a eu une invasion par des forces appelées sionistes ou sionisme. Le sionisme est la philosophie ou le mouvement des personnes qui veulent établir un nouvel Israël comme le centre d’un gouvernement mondial unique. Pour atteindre leur objectif, ils ont toutefois dû faire une chose très importante. Ils avaient besoin du soutien de la communauté chrétienne mondiale. Ils avaient besoin de l’appui des églises. Ainsi, au XIXe siècle, avant la création d’Israël, les Rothschild ont travaillé en étroite collaboration avec plusieurs personnes de la chrétienté. Ils ont attiré un homme appelé Cyrus Scofield. Il était un avocat de la défense pénale reconnu coupable, expert en fraude et en faux. On lui a demandé de créer une nouvelle Bible. La Bible d’étude Scofield. C’est la première Bible de toute l’histoire à contenir des centaines de notes de bas de page. Dans ces notes de bas de page, une nouvelle doctrine a été introduite dans l’Église évangélique américaine selon laquelle un nouvel Israël militaire politique devait voir le jour et que c’est là que le Messie viendrait régner sur le monde. Et ils ont dit que ce serait l’accomplissement de la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et que ce serait aussi l’accomplissement de la promesse que le Christ reviendrait sur terre. Cette Bible a ensuite été diffusée dans toute l’Amérique par l’intermédiaire de l’Institut biblique Moody, et elle est devenue le fondement de la théologie évangélique actuelle. Personne n’était conscient que cette Bible avait été directement financée par des satanistes et qu’elle servait l’objectif de rallier la chrétienté à leur cause pour établir un nouvel Israël qui deviendrait le siège de leur gouvernement mondial unique. Encore une fois, je sais que tout cela paraît scandaleux à de nombreuses personnes qui n’ont jamais entendu parler de cela auparavant, mais vous pouvez faire des recherches à ce sujet et je vous encourage à être attentifs. J’ai étudié cette question pendant des décennies. Je sais de quoi je parle. Mais il est parfois très difficile de parler à des personnes qui ne sont pas informées, qui ont simplement accepté un certain état d’esprit, qui y ont cru aveuglément et qui le répètent à tout le monde sans jamais faire de recherches. Mais tout cela est un fait historique. La Bible d’étude Scofielda été publié par les presses de l’Université d’Oxford, propriété des Rothschild. Et toute cette théologie a été écrit pour la première fois par John Darby, dont la famille possédait le château le plus hanté du monde, Leap Castle, où 150 cadavres ont été retrouvés dans les caves et où des messes sataniques étaient organisées. John Darby a utilisé toutes sortes de méthodes occultes dans ses écrits religieux. Il était impliqué dans des sociétés secrètes et des groupes occultes, et c’est lui qui a éduqué Cyrus Scofield. Mais John Darby était un employé des Rothschild. Il a travaillé pour la Compagnie des Indes orientales. La Bible d’étude Scofield dit littéralement que tous ceux qui soutiennent ce nouvel Israël seront bénis par Dieu, et que tous ceux qui ne le soutiennent pas seront maudits par Dieu. La peur et l’intimidation ont donc été utilisées pour forcer les chrétiens à se ranger de leur côté, et ils y sont parvenus. À notre époque, la grande majorité de la chrétienté croit que ce nouvel État politique et militaire d’Israël est effectivement l’accomplissement de la promesse de Dieu à Abraham. Mais ils n’ont pas la moindre idée de ce qui se passe réellement ici. L’invasion violente de la terre de Palestine, où musulmans, chrétiens et juifs vivaient en paix depuis des milliers d’années, repose sur une mauvaise compréhension de la promesse faite par Dieu à Abraham. Dans l’Ancien Testament, Dieu a dit à Abraham qu’il recevrait une terre et qu’un grand peuple sortirait de lui. Mais l’un des experts de la religion juive, qui devint plus tard l’apôtre Paul, écrivit aux Juifs de son temps, appelés Hébreux, qu’on n’avait pas promis à Abraham un lopin de terre et qu’il ne cherchait pas un morceau de désert. Il cherchait une terre céleste construite par la main de Dieu, quelque chose de bien plus beau, de bien plus profond, de bien plus glorieux. Cela a été confirmé par Jésus-Christ, qui était le Messie et qui est venu accomplir toutes les promesses de Dieu à Abraham et à sa descendance. Mais il a surpris tout le monde en disant : « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Il a dit : « Mon royaume n’est pas visible à l’œil humain ». « Mon royaume », a-t-il dit, « ne fonctionne pas avec des armes, il ne fait pas la guerre ». Il a dit : » Mon royaume n’est pas situé dans un seul endroit géographique sur terre. » Il a dit : « Mon royaume est un royaume céleste, et vous ne pouvez le voir que par l’Esprit de Dieu ». « On ne peut y entrer que si l’on est né d’en haut par l’esprit. » Et il dit : « Mon royaume est au milieu de vous. Il est en vous ». Dieu ne s’intéresse donc pas à une nation politique et militaire qui fait la guerre et tue des gens. Jésus Le Christ est appelé le Prince de la paix. C’est lui qui supprime toute haine et toute violence entre les hommes et qui fait des hommes des frères. C’est pourquoi le Nouveau Testament dit « En Christ, il n’y a ni juif ni païen. » Il n’y a plus d’hostilité ni de division. Il n’y a qu’un seul homme nouveau, une seule création nouvelle dans le Christ. Ceux qui acceptent le Christ sont ceux qui peuvent entrer dans ce royaume de Dieu. Cela n’a rien à voir avec la politique, cela n’a rien à voir avec la guerre militaire, cela n’a rien à voir avec la haine entre un groupe de personnes et un autre groupe de personnes. C’est en fait tout le contraire. Mais on nous a dit quelque chose de complètement différent. Les Rothschild ont publié la Bible d’étude Scofield, qui s’est répandue dans le monde entier, qui a été acceptée sans discussion par l’ensemble de la chrétienté, et qui dit qu’il s’agit d’une nation politique et militaire ce qui est à l’opposé de ce que le Christ a dit. Il a même dit à la Samaritaine au puits, pour ceux qui connaissent les Écritures, il a dit : « Le temps est passé, le temps est révolu, où les gens adoraient Dieu dans la ville de Jérusalem ». Il a dit : « Maintenant, les vrais adorateurs adoreront Dieu en esprit, parce que Dieu est esprit ». « Et c’est le culte qu’il désire ». L’apôtre Paul a ensuite expliqué aux Galates : « Les gars, comprenez ceci. Vous n’êtes pas des enfants de la Jérusalem terrestre. Vous n’êtes pas des enfants du monde. Vous êtes des enfants issus de la Jérusalem céleste. La Jérusalem céleste est votre mère. » C’est un royaume céleste. Jésus, le Christ a dit que dans l’ancienne alliance, il y avait un Israël physique, une Jérusalem physique, un temple de pierre. Mais en 70 avant Jésus-Christ, tout a été détruit, tout a été jugé par le Dieu tout-puissant. Puis, dans le Nouveau Testament, il est dit que nous sommes maintenant le temple du Dieu vivant. Il habite en nous, nous sommes sa demeure, et son Esprit nous construit comme des maisons où Dieu peut habiter, et à travers nous, il apporte la guérison et la délivrance au monde. Nous avons donc deux mentalités complètement opposées. À l’époque de Jésus, les Juifs voulaient un royaume politique et militaire. C’est pourquoi les apôtres ont rejoint le Christ. C’est pourquoi Judas, qui a trahi le Christ, l’a suivi. Il s’attendait à ce que le Christ rétablisse Israël d’une manière militaire et politique. Et comme Jésus n’a pas fait cela, et qu’il était clair qu’il allait être tué par les Juifs, Judas l’a trahi. Il s’est dit que ce type n’allait pas rétablir un Israël politique et militaire. « Il n’est en rien ce que je pensais qu’il serait. Il ne sera pas notre leader mondial qui apportera la paix à toute l’humanité à partir d’Israël. » Judas l’a donc trahi, ce qui a entraîné l’assassinat du Christ. Les apôtres ont également quitté le Christ. Ils ont été désillusionnés. Mais lorsque l’Esprit de Dieu est venu à la Pentecôte, tous les chrétiens ont soudain commencé à comprendre, à commencer par les apôtres, ce que le Christ leur avait expliqué. Il ne s’agit pas d’un territoire politique ou militaire. Il s’agit d’un pays céleste. Il s’agit du règne du Dieu Très-Haut dans votre cœur, où vous êtes transformé de l’intérieur, où le ciel vient habiter dans votre cœur et où vous devenez une personne complètement différente. Pas à travers une religion, pas à travers quelque chose de politique, de social, de militaire ou autre, mais en devenant un enfant. Le Christ a dit que si vous devenez comme un petit enfant, vous pourrez entrer dans le royaume des cieux. Les promesses que Dieu avait faites à Abraham et à sa descendance se sont donc accomplies en Christ. Dieu n’a jamais parlé d’une étendue de désert qui serait son accomplissement ultime. Il avait quelque chose de bien plus beau, de bien plus glorieux. Il avait un royaume céleste, une nation céleste, des gens partout dans le monde qui aiment Dieu.

C’est là qu’intervient un incroyable malentendu sur ce que signifie être juif ou israélite ou descendant d’Abraham. Qui était Abraham ? Qu’est-ce qu’un vrai juif ? Écoutez attentivement. Même si vous n’êtes pas chrétien, même si vous n’êtes pas du tout religieux, ce livre est extrêmement intéressant et fascinant, et il explique le cœur de ce qui se passe en Israël et l’agenda pour la domination du monde. Cela nous concerne donc tous, quelles que soient nos origines et nos croyances. Alors continuez à regarder, car beaucoup d’autres choses seront révélées. Abraham était quelqu’un de fidèle au Créateur de la vie. Il n’a pas participé au culte des démons, aux sacrifices humains et à toute la sorcellerie et la magie qui l’entouraient. Il est resté fidèle au Créateur de toute vie. C’est pourquoi Dieu s’est révélé à Abraham et lui a dit : « Abraham, tu seras le père de tous les peuples qui te ressembleront tout au long de l’histoire. Ils marcheront sur tes traces de telle sorte qu’ils m’aimeront eux aussi, malgré le mal qui les entoure dans leur culture. Ils me seront fidèles, malgré la perversion et la méchanceté de leur nation. Il dit : Un grand peuple sortira de toi, Ils viendront de toute tribu, de toute langue, de toute nation, et on les appellera Israël. Israël signifie Prince de Dieu, c’est-à-dire enfant royal du Créateur du ciel et de la terre. Ainsi, Israël n’a jamais eu vocation à être une nation politique. C’était pour une courte période afin de montrer que cela ne fonctionne pas, parce que le peuple d’Israël qui est venu après Abraham, a quitté le Créateur, s’est tourné vers les ténèbres et est retourné à l’adoration des démons et aux sacrifices humains. C’est ce que l’on peut lire tout au long des Écritures. Et Dieu a continué à envoyer ses prophètes pour les rappeler à lui, mais ils les ont toujours rejetés et même assassinés. Ainsi, Dieu l’a montré, une nation politique n’est pas mon idée. Ce n’est pas de cela que je parle. Je ne parle pas de semences physiques. Je parle de semences spirituelles. Je parle de personnes qui sont circoncises dans leur cœur, qui marchent avec moi au milieu des ténèbres, qui me sont fidèles au milieu de la méchanceté, qui marchent dans la foi, même si elles ont des problèmes de santé. Bien que leurs yeux ne puissent pas voir. C’est ce que signifie être la descendance d’Abraham. Nous sommes comme lui, nous marchons comme lui, nous vivons comme lui, nous marchons sur ses traces. C’est pourquoi le prophète Isaïe et l’apôtre Paul ont clairement indiqué que seule une très petite partie de l’ancien Israël était vraiment Israël. Seuls ceux qui étaient vraiment fidèles à Dieu. La grande majorité de l’ancien Israël a tourné le dos à Dieu, elle était tout aussi méchante et satanique que les autres nations qui pratiquaient les sacrifices humains, le culte des démons et toutes sortes de magie et de sorcellerie. Abraham est le père de la foi. Sa semence n’est pas génétique. Sa semence est spirituelle. C’est pourquoi le Christ a dit que les personnes qui écoutent le Créateur, qui écoutent Dieu et qui font ce qu’il dit, ce sont les enfants de Dieu. Ce sont mes frères et sœurs. C’est pourquoi l’apôtre Jean dit qu’il est impossible de devenir un enfant de Dieu par la voie de la génétique ou de la lignée ou par la volonté d’un homme. On devient enfant de Dieu en acceptant le Christ qu’il a envoyé, en croyant ce que Dieu dit. À l’époque du Christ, il y avait des Juifs qui acceptaient le Christ et d’autres qui le rejetaient. Les Juifs qui ont rejeté le Christ étaient ceux qui voulaient un royaume politique militaire. Ils voulaient vaincre les Romains et établir une nation militaire qui dominerait le monde entier. Ils interprétaient les Écritures d’une manière très terrestre. C’est pourquoi le Christ a-t-il dit que ce n’est que par l’Esprit de Dieu que vous pouvez adorer Dieu et que vous pouvez le comprendre. C’est pourquoi l’apôtre Paul a également dit que nous avons l’esprit du Christ. Nous avons la pensée de l’Esprit qui révèle les mystères de Dieu. Et le mystère de Dieu, c’est que les promesses qu’il avait faites se sont accomplies en Christ. Et c’est aussi pourquoi il est dit que toutes les promesses de Dieu sont oui et amen dans le Christ, etnon dans une nation politique et militaire.

Voici donc, en résumé, ce que dit vraiment la Bible. C’est aussi le noyau, le cœur de la foi chrétienne. Dieu habite dans le cœur de l’homme. Il n’habite pas dans un temple construit par l’homme. Il habite le cœur de l’homme, qui est construit par l’Esprit de Dieu. Notre vie, notre esprit, nos pensées, nos actions, toute notre existence devient une maison où le Créateur peut exprimer son amour et le montrer au reste de l’humanité. Et il n’y a pas de racisme en Dieu, il ne regarde pas à la personne. L’idée qu’être juif signifie que l’on a une sorte de lien génétique avec Abraham fait de vous un raciste, car les personnes qui pensent ainsi affirment que les juifs sont meilleurs que le reste de l’humanité. Ils ont le droit de massacrer, d’assassiner, de torturer, d’emprisonner et de voler tous les autres, parce qu’ils sont le peuple élu. Et c’est exactement ce que pensaient les pharisiens. Les Écritures nous apprennent qu’ils traitaient les autres nations de chiens. Ils ont dit que ces personnes étaient des animaux. Et maintenant, avec l’attaque du Hamas contre Israël, qui n’est pas vraiment le Hamas, le Hamas est financé par les mêmes personnes qui financent Israël, mais le ministre israélien de la défense a littéralement dit que ces Palestiniens sont des animaux humains. Telle est la mentalité raciste de ces personnes qui pensent qu’être juif signifie que l’on est meilleur que les autres.

Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense : Nous imposons un siège complet à la population de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de carburant. Tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence.

David Sorensen : Il existe un contraste frappant entre ce que dit l’Écriture et ce qui a été introduit dans le christianisme. Fondamentalement, la doctrine du sionisme remonte à l’époque des anciens Israélites qui voulaient un Israël politique et militaire qui dominerait le monde. C’est essentiellement une interprétation littérale. Et ce sont eux qui ont assassiné le Christ. Ce sont eux qui ont tué tous les chrétiens. Ce sont eux qui ont massacré les apôtres parce qu’ils ne voulaient pas du royaume des cieux dans le cœur de l’homme. Ils voulaient l’accomplissement politique et militaire des promesses de Dieu. Ils ont donc rejeté le Christ. Ils ont rejeté ce que les apôtres prêchaient. Ils ont rejeté tout ce que les Écritures disaient vraiment.

Nous arrivons donc au cœur du problème, et j’espère que vous êtes toujours avec moi. Je me suis empressé d’expliquer cela de la manière la plus concise possible mais j’invite tous les chrétiens qui regardent cette vidéo à étudier sincèrement les Écritures. Lisez la lettre de Paul aux Galates. Lisez ce que le Christ a dit sur le royaume dans les Évangiles. Il n’a jamais parlé d’un règne politico-militaire. Il a rejeté cela farouchement. D’accord ? Et Judas l’a trahi pour cela. L’église chrétienne a été fortement inversée. Au lieu d’être fidèle à ce que Jésus le Christ a dit, qu’ils prétendent croire, suivre et adorer, ils se sont en réalité complètement écartés de tout ce que le Christ a dit. Et ils sont revenus à ce que disaient les Pharisiens. Nous avons besoin d’un Israël militaire et politique.

Lorsque nous examinons l’État d’Israël actuel, il devient évident qu’il n’a rien de commun avec l’Israël dont Dieu parle dans les Écritures. Dans les Écritures, Dieu dit qu’Israël, prince de Dieu, enfants royaux de Dieu, est sa famille. C’est son peuple, ceux qui l’aiment, ceux qui l’adorent, ceux qui lui sont fidèles. Ce sont ses enfants, ses bien-aimés, la prunelle de ses yeux, les personnes qui appartiennent vraiment à Dieu. L’État d’Israël actuel est l’un des plus athées au monde La grande majorité d’Israël rejette farouchement l’existence de Dieu. Ils disent qu’il n’y a pas de Dieu. Nombre d’entre eux sont francs-maçons. Au cours de sa brève existence, Israël est devenu l’une des capitales mondiales de la perversion sexuelle, avec la plus grande gay-pride du Moyen-Orient. C’est un refuge pour les pédophiles. Les personnes recherchées par la justice pour avoir abusé d’enfants peuvent s’enfuir en Israël et ne seront pas poursuivies. C’est donc une preuve très forte qu’Israël n’a rien à voir avec le véritable Israël dont parlait Dieu, qui est littéralement l’exact opposé de ce qui précède. Dieu dit : « Aimez vos ennemis, nous sommes tous frères ». Il appelle les gens à vivre en paix les uns avec les autres. Israël est l’exact opposé de cela. Il tue des millions de personnes. Il les assassine, il torture les enfants en prison. C’est inconcevable. Il n’y a aucun rapport entre cet état politique, militaire, violent, financé par des satanistes, capitale mondiale de la perversion sexuelle et l’une des nations les plus athées du monde, et ce que Dieu dit qu’est Israël. C’est littéralement le contraire. Laissez-moi vous montrer quelque chose. Il s’agit d’un vrai billet d’un dollar. Comment savez-vous qu’il est réel ? Eh bien, parce que c’est écrit ici, n’est-ce pas ? 1$. Vous pouvez donc être assuré qu’il s’agit d’un billet d’un dollar authentique. C’est exactement ce qui se passe avec Israël. Ce n’est pas parce que quelqu’un prend une identité ou utilise un certain nom qu’il est le vrai. Il s’agit d’un authentique billet de 1 dollar. Il n’est pas simplement écrit « un dollar », mais il en possède toutes les caractéristiques. Lorsque nous considérons Israël, nous devons examiner ses caractéristiques et ne pas nous laisser abuser par le nom d’Israël. N’importe qui peut dire : je suis israélite, je suis juif ou autre. Nous devons examiner quelles sont les caractéristiques du véritable Israël selon la Torah, selon l’Ancien Testament et les Écritures. Ensuite, nous devons vérifier si nous pouvons voir ces caractéristiques, c’est ainsi que nous déterminons si quelque chose est réel. On ne peut pas se contenter de dire : « Voilà, c’est vrai parce que c’est écrit ». L’utilisation de l’étoile de David et du nom d’Israël ne fait pas de vous un Israélien. C’est une chose que nous devons vraiment comprendre. Je dois également vous faire part d’un autre élément clé : l’humanité est confrontée à un conflit éternel entre deux groupes de personnes, les Israéliens et les Palestiniens. Mais ce n’est pas ce qui se passe réellement. Comme nous l’avons vu, ce sont les entités qui se trouvent derrière Israël et le Hamas qui sont à l’origine de ce conflit. Ce sont eux qui sont à l’origine de cette guerre. Il s’agit essentiellement d’une guerre entre l’État profond et l’ensemble de l’humanité, dont les Israéliens et les Palestiniens sont les victimes. Nous sommes tous dupés par un groupe de personnes très puissantes et très rusées qui agissent dans l’ombre et tirent les ficelles. C’est donc le mystère d’Israël qui a été résolu. Cela n’a rien à voir avec ce que disent les anciennes écritures sur ce qu’est Israël. C’est diamétralement opposé à cela. Elle a été fondée et financée par des satanistes qui ont pour objectif de dominer le monde et qui veulent avoir le soutien des milliards de chrétiens du monde entier, afin de pouvoir mener à bien leur projet. Je comprends que c’est extrêmement choquant d’entendre cela pour la première fois, mais toutes ces informations peuvent faire l’objet de recherches. Vous pouvez en trouver de plus en plus de preuves si vous faites vos recherches. Je vous invite à participer à la construction d’un monde meilleur dans lequel nous ne soutenons pas les entités qui créent la guerre et assassinent des centaines de milliers, voire des millions de personnes. Nous ne sommes pas ici pour faire de ce monde un lieu d’horreur, de terreur, de peur et de destruction. Nous sommes ici pour apporter l’amour, la justice et la bonté à toute l’humanité. Tel est notre objectif. C’est pourquoi ce film a été réalisé, afin d’exposer ce programme extrêmement néfaste. Leur plan est de provoquer une guerre mondiale afin de pouvoir l’utiliser comme excuse pour établir un gouvernement mondial unique qui apporterait alors selon eux la paix. Nous avons le choix de tomber dans ce piège ou d’ouvrir les yeux et d’avoir le courage de défendre ce qui est juste et d’empêcher leur agenda. Je vous invite à vous rendre sur le site StopWorldControl.com et à vous inscrire pour recevoir nos courriels. Vous en apprendrez beaucoup sur le programme officiel de domination mondiale et sur ce que vous pouvez faire pour arrêter ce plan.

L’avenir est brillant et magnifique si nous nous levons et si nous faisons ce qu’il faut pour faire de ce monde un lieu de bonté, un lieu d’espoir, un lieu de bonheur.

de d.s.

Sources / Liens :




La psychopathie biblique d’Israël ?

[Source : reseauinternational.net]

Par Laurent Guyénot

Je suis fatigué de lire que Netanyahou est un psychopathe. Je ne vois aucune raison de le considérer comme un psychopathe au sens psychiatrique du terme, pas plus qu’aucun autre dirigeant israélien. Ils ont une psychopathie collective, ce qui est très différent.

La différence est la même qu’entre une névrose personnelle et une névrose collective. Selon Freud, la religion (il voulait dire le christianisme) est une névrose collective. Freud ne voulait pas dire que les croyants étaient névrosés. Au contraire, il a observé que leur névrose1 collective tendait à les immuniser contre la névrose personnelle. Je ne souscris pas à la théorie de Freud, je l’utilise juste comme caution pour ma propre théorie : les sionistes, même les plus sanguinaires d’entre eux, ne sont pas des psychopathes individuels. Beaucoup d’entre eux sont des personnes aimantes et même dévouées au sein de leur propre communauté. Ils sont plutôt les vecteurs d’une psychopathie collective, c’est-à-dire d’une manière inhumaine de considérer et d’interagir avec les autres communautés humaines.

C’est un point crucial. Traiter les dirigeants israéliens de psychopathes n’aide en rien à notre compréhension d’Israël. Ce dont nous avons besoin, c’est de reconnaître Israël comme un psychopathe collectif et d’étudier l’origine de ce caractère national unique. C’est une question de survie pour le monde, tout comme c’est une question de survie pour n’importe quel groupe d’identifier le psychopathe parmi eux et de comprendre ses schémas de pensée et de comportement.

Qu’est-ce qu’un psychopathe ?

La psychopathie est un syndrome de traits psychologiques classé parmi les troubles de la personnalité2. Certains psychiatres préfèrent parler de « sociopathie » parce qu’il s’agit essentiellement d’une incapacité à se socialiser de manière authentique. Le Diagnostic and Statistical Manual on Mental Disorders, la bible des psychiatres, suggère « trouble de la personnalité antisocial » (antisocial personality disorder), mais le terme « psychopathie » reste le plus populaire, c’est pourquoi je l’utiliserai ici.

Le trait de caractère fondamental du psychopathe est l’absence de capacité d’empathie et, par conséquent, l’absence de toute inhibition morale dans sa relation à autrui, combinée à une soif de pouvoir. Le psychopathe partage aussi certains traits avec le narcissique : il a une vision grandiose de sa propre importance. Dans son esprit, tout lui est dû, car il est exceptionnel. Il n’a jamais tort et ses échecs sont toujours la faute des autres.

La vérité n’a aucune valeur pour le psychopathe. C’est un menteur pathologique, mais il n’en a guère conscience. Mentir lui est si naturel que la question de sa « sincérité » est presque hors de propos : le psychopathe bat le détecteur de mensonges.

Le psychopathe est incapable de faire preuve d’empathie, mais il apprend à la simuler. Son pouvoir réside dans son extraordinaire capacité à tromper. Bien qu’il soit lui-même immunisé contre la culpabilité, il est passé maître dans l’art de culpabiliser les autres.

Parce que le psychopathe est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, il ne peut pas se regarder d’un œil critique. Convaincu de son droit en toute circonstance, il est véritablement surpris par la rancune de ses victimes — et les punira pour cela. S’il vole la propriété de quelqu’un, il considérera le ressentiment des spoliés comme une haine irrationnelle.

Bien que le psychopathe puisse être considéré comme complètement fou, il n’est pas malade au sens médical du terme, puisqu’il ne souffre pas : les psychopathes ne consultent pas les psychiatres à moins d’y être contraints. Dans un certain sens, le psychopathe est suradapté à la vie sociale, si toutefois le but de la vie sociale est de tracer son chemin individuel. C’est pourquoi le véritable mystère, d’un point de vue darwinien, n’est pas l’existence des psychopathes, mais leur faible proportion dans la population. L’estimation la plus optimiste pour la population occidentale est de 1 %. Mais les psychopathes ne se confondent pas avec le proverbial 1 % qui possède la moitié de la richesse mondiale, même si une étude menée auprès des cadres supérieurs de grandes entreprises a montré que les traits psychopathiques sont répandus parmi eux.3

Israël comme État psychopathe

Le fait que les juifs soient aujourd’hui représentés de manière disproportionnée parmi l’élite économique (ils forment la moitié des milliardaires américains, alors qu’ils ne représentent que 2,4 % de la population) ne signifie pas non plus que la psychopathie soit plus répandue parmi les juifs. D’une certaine manière, c’est tout le contraire : les juifs font preuve entre eux d’un haut degré d’empathie, ou du moins de solidarité, allant souvent jusqu’au sacrifice de soi. Mais le caractère sélectif de cette empathie suggère qu’elle s’adresse moins à l’humanité d’autrui qu’à sa judéité.

En fait, la pensée juive a tendance à confondre judéité et humanité. Il s’ensuit que ce qui est bon pour les juifs doit nécessairement être bon pour l’humanité. À l’inverse, un crime contre les juifs est un « crime contre l’humanité », un concept qu’ils ont créé en 1945. Confondre judéité et humanité pourrait n’être que du narcissisme collectif, mais considérer les non-juifs comme moins qu’humains est un symptôme clair de psychopathie collective.

En tant que communauté, les juifs se considèrent innocents des accusations portées contre eux. C’est pourquoi le pionnier sioniste Leo Pinsker, médecin de formation, considérait la judéophobie comme une « psychose ». « En tant que psychose, elle est héréditaire, et en tant que maladie transmise depuis deux mille ans, elle est incurable ». En conséquence, les juifs sont « le peuple élu par la haine universelle » (même les juifs athées ne peuvent s’empêcher de définir la judéité comme une élection).4

Israël, l’État juif, est le psychopathe parmi les nations. Il agit envers les autres nations de la même manière qu’un psychopathe agit envers ses semblables. « Seuls les psychiatres peuvent expliquer le comportement d’Israël », écrivait le journaliste israélien Gideon Levy dans Haaretz en 2010. Cependant, son diagnostic, incluant « la paranoïa, la schizophrénie et la mégalomanie », est erroné5. Compte tenu de la capacité illimitée d’Israël à manipuler les autres nations, les États-Unis en premier lieu, nous avons plutôt affaire à un psychopathe.

En faisant un parallèle entre la psychopathie et le comportement d’Israël, je ne blâme pas les Israéliens ou les juifs en tant qu’individus. Ils ne font partie de cette psychopathie collective que dans la mesure de leur soumission à l’idéologie nationale. On peut faire une comparaison avec une autre sorte d’entité collective. Dans « The Corporation: The Pathological Pursuit of Profit and Power », Joel Bakan notait que les grandes entreprises se comportent comme des psychopathes, insensibles à la souffrance de ceux qu’elles écrasent dans leur quête de profit : « Le comportement des entreprises est très similaire à celui d’un psychopathe »6. Mon analyse d’Israël repose sur le même raisonnement. Sauf qu’Israël est bien plus dangereux que n’importe quelle multinationale (même Pfizer), car l’idéologie qui engendre son trouble de la personnalité est bien plus insensée que la philosophie libérale et social-darwinienne d’une entreprise. La philosophie d’Israël est biblique.

[NDLR :
La théorie de l’auteur, comme toute théorie qui ne relève pas de croyances d’ordre religieux, idéologique ou scientiste, est contestable, notamment par les arguments suivants :

  • la psychopathologie collective (à supposer qu’elle ait une réalité objective) n’empêcherait pas nécessairement la psychopathologie individuelle ;
  • comment peut-on parler de psychopathologie collective si une bonne partie des individus ne présentent aucun des symptômes associés à cette pathologie ?
  • selon certains auteurs traitant de la psychopathologie, le psychopathe présente la tendance naturelle à se propulser au sommet des hiérarchies auxquelles il appartient (politiques, militaires, policières, judiciaires, scientifiques, religieuses, etc.) ;
  • la plupart des êtres humains n’ont pas une âme de leader, mais peuvent au contraire se laisser facilement entraîner, comme les expériences de Milgram et apparentées ont pu le démontrer (voir notamment Soumission à l’autorité : l’obéissance n’est pas ce que Stanley Milgram croyait) ;
  • les psychopathes n’ont aucun scrupule pour utiliser des méthodes diverses de manipulation et de contrôle mental, y compris celles basées sur des chocs traumatiques, qui peuvent amener les individus à les suivre ensuite plus ou moins aveuglément ou en état similaire à l’hypnose (voir aussi Interview du Pr Mattias DESMET sur le conditionnement des « masses ») ;
  • le syndrome de Stockholm favorise également le suivi des oppresseurs et la tendance à rechercher leurs faveurs par des actions pourtant contraires à ce que la conscience dicterait.

Il est donc au moins assez probable que certains des leaders religieux ou politiques actuels d’Israël soient eux-mêmes psychopathes plutôt que le peuple dans son ensemble.

il conviendrait mieux de parler d’hypnose collective, plutôt que de psychopathologie collective.
Nous avons comme exemples le phénomène des sectes, telles que le Temple solaire qui a poussé ses adeptes jusqu’au suicide collectif, ou encore les grands rassemblements du IIIe Reich comme le discours du Sport-palast de Goebbels en 1943 hurlant à l’assistance :
« Voulez-vous la guerre totale ? »
Et tout le monde de répondre dans un bel ensemble :
« Jaaaa !!!!! ».]

Le virus biblique

La psychopathie collective d’Israël n’est pas génétique, elle est culturelle, mais elle s’est formée il y a des temps très anciens, et elle est donc ancrée dans le subconscient ancestral (qui est peut-être épigénétique) : elle vient en fin de compte du dieu jaloux inventé par les Lévites pour contrôler quelques tribus affamées lancées contre la Palestine il y a environ trois mille ans. Par son acte de naissance, Israël est la nation du dieu psychopathe.

Yahvé, « le dieu d’Israël », est un dieu colérique et solitaire, sorti d’un volcan d’Arabie, qui manifeste envers tous les autres dieux une haine implacable, et finit par les considérer comme des non-dieux, lui seul se déclarant le vrai dieu — et par voie de conséquence, le créateur de l’Univers. Cela le caractérise très clairement comme un psychopathe parmi les dieux. Au contraire, pour les Égyptiens, selon l’égyptologue allemand Jan Assmann, « les dieux sont des êtres sociaux » et l’harmonie entre eux garantit l’harmonie dans le cosmos. Il existait en outre un certain degré de traductibilité entre les panthéons des différentes civilisations7. Mais Yahvé enseigna aux Hébreux une haine mortelle envers les divinités de leurs voisins :

« Vous abolirez tous les lieux où les peuples que vous dépossédez auront servi leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, sous tout arbre verdoyant. Vous démolirez leurs autels, briserez leurs stèles ; leurs pieux sacrés, vous les brûlerez, les images sculptées de leurs dieux, vous les abattrez, et vous abolirez leur nom en ce lieu ».

(Deutéronome 12,2-3)

Yahvé est peut-être un personnage de fiction, mais son emprise sur l’esprit juif est néanmoins réelle. « S’en remettre à un père fou et violent, et depuis trois mille ans, voilà ce que c’est que d’être un fou de Juif ! », disait Smilesburger dans « Opération Shylock » de Philip Roth8. Yahvé a enseigné aux juifs à se tenir strictement séparés des autres. Les interdits alimentaires servent à empêcher toute socialisation en dehors de la tribu :

« Je vous mettrai à part de tous ces peuples pour que vous soyez à moi » .

(Lévitique 20,26)

La nature de l’alliance mosaïque n’est pas morale. Le seul critère d’approbation par Yahvé est l’obéissance à ses lois et commandements arbitraires. Massacrer traîtreusement des centaines de prophètes de Baal est bien, car c’est la volonté de Yahvé (1 Rois 18). Faire preuve de miséricorde envers le roi des Amalécites est mal, car lorsque Yahvé dit : « tuez-les tous », ça veut bien dire « tous » (1 Samuel 15). Dans l’historiographie biblique, le sort du peuple juif dépend de l’obéissance aux ordres de Yahvé, aussi insensés soient-ils. Et ses malheurs ne peuvent provenir que de leur manque d’obéissance envers leur dieu, jamais du ressentiment de ses victimes. Car les victimes n’ont pas de volonté propre, elles ne sont que des instruments entre les mains du dieu d’Israël.

Si les juifs suivent le commandement de Yahvé de s’aliéner du reste de l’humanité, Yahvé promet en retour de les faire régner sur l’humanité :

« Si tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, Yahvé ton Dieu t’élèvera au-dessus des toutes les nations de la terre ».

(Deutéronome 28,1)

Notons que cela ressemble beaucoup au pacte que Satan a proposé à Jésus :

« Le diable lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : “Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage” ».

(Matthieu 4,8-9)

Si Israël suit scrupuleusement la Loi, Yahvé promet de soumettre toutes les nations à la domination d’Israël et de détruire celles qui lui résistent.

« Les rois se prosterneront devant toi, ils lécheront la poussière de tes pieds », tandis que « la nation et le royaume qui ne te servent pas périront, et leurs peuples seront exterminés ».

(Isaïe 49,23 et 60,12)

Le code de la guerre de Deutéronome 20 commande d’exterminer « tout être vivant » dans les villes conquises de Canaan. En pratique, la règle s’étend à tous les peuples qui résistent aux Israélites dans leur conquête. Elle a été appliquée par Moïse aux Madianites, bien que dans ce cas Yahvé ait permis à ses guerriers de garder les jeunes vierges (Nombres 31). La même règle a été appliquée par Josué à la ville de Jéricho, où fut passé au fil de l’épée « tout ce qui se trouvait dans la ville, hommes et femmes, jeunes et vieux, jusqu’aux taureaux, aux moutons et aux ânes » (Josué 6,21). Dans la ville d’Aï, les habitants furent massacrés « jusqu’à ce qu’il ne leur restât plus un survivant ni un rescapé. (…) Quand Israël eut fini de tuer tous les habitants de Aï, dans la campagne et dans le désert où ils les avaient poursuivis, et que tous jusqu’au dernier furent tombés au fil de l’épée, tout Israël revint à Aï et en passa la population au fil de l’épée » (8,22-25). Puis vinrent le tour des autres villes cananéennes. Dans tout le pays, Josué « ne laissa pas un survivant et voua tout être vivant à l’anathème, comme Yahvé, le dieu d’Israël, l’avait ordonné » (10,40).

Comme le note Avigail Abarbanel dans un texte expliquant pourquoi elle a renié sa citoyenneté israélienne, les sionistes ont « suivi à la lettre l’ordre biblique donné à Josué de pénétrer et de tout prendre. Vous avez tué, vous avez expulsé, violé, volé, brûlé et tout détruit, et vous avez remplacé la population par votre propre peuple. (…) Pour un mouvement soi-disant non religieux, c’est extraordinaire comment le sionisme (…) a suivi la Bible »9. Kim Chernin, une autre dissidente israélienne, a écrit :

« Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai lu l’histoire de Josué comme l’histoire de notre peuple entrant en possession légitime de sa terre promise sans m’arrêter pour me dire : “mais c’est une histoire de viol, de pillage, de massacre, d’invasion et de destruction d’autres peuples” ».10

Yahvé n’offre que deux voies possibles à Israël : la domination des autres nations si Israël respecte les termes de l’alliance avec Yahvé, ou l’anéantissement par ces mêmes nations si Israël rompt cette alliance :

« Mais s’il vous arrive de vous détourner et de vous lier au restant de ces populations qui subsistent encore à côté de vous, de contracter mariage avec elles, de vous mêler à elles et elles à vous, alors sachez bien que Yahvé votre Dieu cessera de déposséder devant vous ces populations : elles seront pour vous un filet, un piège, des épines dans vos flancs et des chardons dans vos yeux, jusqu’à ce que vous ayez disparu de ce bon sol que vous avait donné Yahvé votre Dieu ».

(Josué 23,12-13)

Déposséder les autres ou être dépossédé, dominer ou être exterminé : Israël ne peut pas penser au-delà de cette alternative.

Le sionisme est biblique

Quel rapport avec le sionisme, demandez-vous ? Le sionisme n’est-il pas une idéologie laïque ? Je pense qu’il est grand temps de dissiper ce malentendu. Le sionisme est un produit de la judéité, et la judéité est enracinée dans la Bible hébraïque, le Tanakh. Qu’il l’ait lu ou non, qu’il le juge historique ou mythique, chaque juif fonde en fin de compte sa judéité sur la Bible. La judéité est l’intériorisation du dieu psychopathe. Peu importe que les juifs définissent leur judéité en termes religieux ou en termes ethniques. D’un point de vue religieux, la Bible préserve l’essence de l’Alliance avec Dieu, tandis que d’un point de vue laïc, la Bible est le récit fondateur du peuple juif et le modèle par lequel les juifs interprètent toute leur histoire ultérieure (la Dispersion, l’Holocauste, la renaissance d’Israël, etc.).

Il est vrai que Theodor Herzl, le prophète du sionisme politique, ne s’est pas inspiré ouvertement de la Bible. Pourtant, il a nommé son idéologie le « sionisme », en utilisant un nom biblique de Jérusalem. Quant aux sionistes de l’après-Herzl et aux véritables fondateurs de l’État moderne d’Israël, ils étaient imprégnés de la Bible. « La Bible est notre mandat », déclarait Chaim Weizmann en 1919, et en 1948 il offrit à Truman un rouleau de la Torah en remerciement de sa reconnaissance d’Israël. Ainsi commence la Déclaration de la création de l’État d’Israël :

« ERETZ-ISRAEL [Le pays d’Israël] est le lieu où naquit le peuple juif. C’est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C’est là qu’il réalisa son indépendance, créa une culture d’une portée à la fois nationale et universelle et fit don de la Bible au monde entier ».

Il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que l’État moderne d’Israël est fondé sur la prétention de l’héritage biblique. Le terme « Eretz Israël » est une référence cryptobiblique qui correspond, dans la bouche des Israéliens, au Grand Israël, soit l’équivalent du mythique Royaume de Salomon.

David Ben Gourion, le père de la nation, avait une vision biblique du peuple juif. Pour lui, selon son biographe Dan Kurzman, la renaissance d’Israël en 1948 « était comparable à l’exode d’Égypte, à la conquête du pays par Josué et à la révolte des Maccabées ». Ben Gourion n’était jamais allé dans une synagogue et mangeait du porc au petit-déjeuner, mais il était pourtant imprégné d’histoire biblique. « Il ne peut y avoir d’éducation politique ou militaire valable sur Israël sans une connaissance approfondie de la Bible », disait-il11. Tom Segev écrit dans sa biographie plus récente :

« Il a parrainé un cours d’étude biblique chez lui et a promu deux concepts pour caractériser le caractère moral de l’État d’Israël, ainsi que sa destinée et ses devoirs envers lui-même et le monde : le premier était le “peuple élu”, un terme venant de l’alliance entre Dieu et le monde. Peuple d’Israël (Exode 19 : 5-6) ; le second était l’engagement du peuple juif envers les principes de justice et de paix qui en font une “lumière pour les nations”, dans l’esprit des prophètes (Isaïe 49,6). Il parlait et écrivait fréquemment sur ces concepts ».12

La mentalité biblique de Ben Gourion est devenue de plus en plus évidente à mesure qu’il vieillissait. Considérons par exemple le fait que, alors qu’il suppliait Kennedy de permettre à son peuple de se doter de la bombe atomique parce que les Égyptiens voulaient les exterminer (comme ils avaient voulu le faire à l’époque de Moïse), il prophétisait dans la revue Look (16 janvier 1962) que d’ici vingt ans, Jérusalem « sera le siège de la Cour suprême de l’humanité, pour régler toutes les controverses entre les continents fédérés, comme l’a prophétisé Isaïe »13. Ben Gourion n’était pas fou, mais simplement biblique.

Presque tous les dirigeants israéliens de la génération de Ben Gourion et de la suivante partagent le même état d’esprit biblique. Moshe Dayan, le héros militaire de la guerre des Six Jours de 1967, a justifié son annexion d’un nouveau territoire dans un livre intitulé « Living with the Bible » (1978).

Les membres du Likoud, inspirés par Vladimir Jabotinsky, qui succèdent au Mapaï de Ben-Gurion, seront encore plus furieusement bibliques. Ariel Sharon, s’exprimant lors d’un colloque à Washington, le 8 mai 1998, déclarait :

« L’accord d’Oslo est très important pour les Palestiniens, car c’est le seul document officiel convenu dont ils ont obtenu. Nous avons un autre document, beaucoup plus ancien… la Bible ».

L’idéologie

Les partis religieux qui entrent au gouvernement sous Netanyahou sont, naturellement, plus décomplexés encore. Naftali Bennett, alors ministre israélien de l’Éducation, a également justifié l’annexion de la Cisjordanie par la Bible14. Les sionistes peuvent trouver dans la Bible toutes les justifications dont ils ont besoin. Pour Gaza, ils ont Juges 1,18-19 : « Puis Juda s’empara de Gaza et de son territoire ». Il y a désormais des fous de la Bible au sein du gouvernement israélien, comme le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir. « Dieu a donné la terre d’Israël au peuple juif » est l’alpha et l’oméga du sionisme, non seulement pour les Israéliens, mais aussi pour les chrétiens qui, depuis 1917, ont soutenu la revendication juive et soutiennent Israël aujourd’hui.

Les références bibliques de Benjamin Netanyahou sont également fréquentes. Il sait qu’elles impressionnent les chrétiens américains. Le 3 mars 2015, il dramatisait devant le Congrès américain sa phobie de l’Iran en faisant référence au Livre d’Esther (reconnu pourtant comme une pure fiction) :

« Nous sommes un peuple ancien. Au cours de nos près de 4000 ans d’histoire, nombreux sont ceux qui ont tenté à plusieurs reprises de détruire le peuple juif. Demain soir, lors de la fête juive de Pourim, nous lirons le Livre d’Esther. Nous y parlerons d’un puissant vice-roi perse nommé Haman, qui complota pour détruire le peuple juif il y a environ 2500 ans. Mais une femme juive courageuse, la reine Esther, dénonça le complot et donna au peuple juif le droit de se défendre contre ses ennemis. Le complot a été déjoué. Notre peuple a été sauvé. Aujourd’hui, le peuple juif fait face à une nouvelle tentative de la part d’un autre potentat perse visant à nous détruire ».15

Netanyahou avait programmé son discours la veille de Pourim, qui célèbre la fin heureuse du Livre d’Esther : le massacre de 75 000 hommes, femmes et enfants perses. En 2019, Netanyahou a déclaré lors d’une tournée en Cisjordanie : « Je crois au Livre des Livres et je le lis comme un appel à l’action selon lequel chaque génération doit faire ce qu’elle peut pour assurer l’éternité d’Israël ». Pas plus tard que ce 25 octobre, Netanyahou a déclaré à son peuple : « Nous allons réaliser la prophétie d’Isaïe ». La Bible occupe une si grande partie de son cerveau qu’il veut mettre une Bible sur la Lune !

Alors s’il vous plaît, arrêtez de traiter Netanyahou de psychopathe. Traitez-le de psychopathe biblique, d’adorateur du dieu psychopathe. Et pendant que vous y êtes, apprenez à voir la Bible hébraïque pour ce qu’elle est : « une conspiration contre le reste du monde », comme l’a dit H. G. Wells. Dans les livres de la Bible, « vous avez la conspiration claire et nette, (…) une conspiration agressive et vindicative. (…) Ce n’est pas de la tolérance, mais de la stupidité que de fermer les yeux sur leur qualité ».16

Oui, la Bible hébraïque justifie aux yeux des élites israéliennes leur traitement des Palestiniens de Gaza. Dieu lui-même, pensent-ils, leur commande un tel traitement de ceux qu’ils ont dépossédés de leur terre. Yitzhak Shamir, Premier ministre entre 1986 et 1992, l’a déclaré très clairement en 1943 :

« Ni l’éthique juive ni la tradition juive ne peuvent disqualifier le terrorisme comme moyen de combat. Nous sommes très loin d’avoir un quelconque scrupule moral à l’égard de notre guerre nationale. Nous avons devant nous le commandement de la Torah, dont la moralité surpasse celle de tout autre corps de lois dans le monde : “Vous les exterminerez jusqu’au dernier homme” ».17


[

Pour encore mieux comprendre jusqu’où peut aller le suprémacisme des sionistes, il convient de rappeler ici leurs liens avec les nazis durant l’entre-deux-guerres :

Le pacte germano-sioniste du 7 Août 1933

Celui-ci a fait l’objet d’un livre de l’historien Jean-Claude Valla.

Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture, qui reste d’une brûlante actualité :

« Dans aucun manuel d’histoire, on ne trouve mention d’un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l’Économie au cours de laquelle des représentants de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l’on a appelé pudiquement l’accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). Il s’agissait, en effet, d’organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l’émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique ne fut que le premier acte d’une étroite collaboration entre les sionistes et l’Allemagne hitlérienne.

À contre-courant de l’histoire officielle, l’historien Jean-Claude Valla souligne la convergence idéologique entre les signataires de cet accord. Textes à l’appui, il révèle que les sionistes allemands, à de rares exceptions près, ont approuvé les lois de Nuremberg et, pour certains d’entre eux, les ont appelées de leurs voeux, au nom de leur propre conception raciale de l’histoire déjà présente dans les écrits des pères fondateurs du sionisme. Et il s’interroge sur l’influence qu’a pu exercer le messianisme juif sur le pangermanisme et le racisme national-socialiste.

Il démontre également que Ben Gourion et ses amis « travaillistes » de l’Agence juive, promoteurs de l’accord de la haavara, n’étaient pas de vrais sociaux-démocrates, mais des socialistes nationaux fortement influencés par le nationalisme allemand de type völkisch et il suggère que l’un d’eux, Chaïm Arlosoroff, ami d’enfance de la femme de Goebbels, ait pu jouer de ses relations pour préparer cet accord.

Le titre du livre de Jean-Claude Valla, le pacte germano-sioniste du 7 août 1933 (éditions Dualpha) est un clin d’oeil au pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à des ennemis jurés qui jugent plus profitable de s’entendre, peut-être parce que, au-delà d’une convergence momentanée d’intérêts, ils présentent plus de caractéristiques communes qu’on ne le croit. Mais la comparaison s’arrête là. En signant un pacte de non-agression avec Staline, Hitler a réussi à neutraliser momentanément l’Internationale communiste, voire même à la faire travailler à son profit, notamment en France par le sabotage de l’effort de guerre, tandis que son accord de collaboration avec les sionistes de Palestine, peu nombreux et encore sous la tutelle britannique, n’a en rien désarmé l’hostilité de la communauté juive internationale à l’égard du IIIe Reich. »

]


1 Freud a développé cette théorie dans trois livres : «Totem et Tabou», «Malaise dans la civilisation», et «L’Avenir d’une illusion».

2 Le Canadien Robert Hare a établi une liste de critères diagnostiques de la psychopathie qui fait autorité : Robert Hare, «Without Conscience : The Disturbing World of the Psychopaths Among Us», The Guilford Press, 1993.

3 Paul Babiak et Robert Hare, «Snakes in Suits : When Psychopaths Go to Work», HarperCollins, 2007.

4 Léon Pinsker, «Autoémancipation. Avertissement d’un juif russe à ses frères» (1882), Éditions Mille et Une Nuits, 2006, p.16-17 et 20-21.

5 Gideon Levy, «Only psychiatrists can explain Israel’s behavior», Haaretz, January 10,2010, www.haaretz.com/only-psychiatrists-can-explain-israel-s-behavior

6 Joel Bakan, «The Corporation : The Pathological Pursuit of Profit and Power», Free Press, 2005.

7 Jan Assmann, «Le Prix du monothéisme», Flammarion, 2007.

8 Philip Roth, «Opération Shylock. Une confession», Gallimard, 1995, p.122-123.

9 Avigail Abarbanel, «Pourquoi j’ai quitté Israël», 8 octobre 2016, sur lesakerfrancophone.fr

10 Kim Chernin, «The Seven Pillars of Jewish Denial», Tikkun, Sept. 2002, quoted in Kevin MacDonald, «Cultural Insurrections : Essays on Western Civilization, Jewish Influence, and Anti-Semitism», Occidental Press, 2007, pp.27-28.

11 Dan Kurzman, «Ben-Gurion, Prophet of Fire», Touchstone, 1983, pp.17-18, 22, 26-28.

12 Tom Segev, «A State at Any Cost : The Life of David Ben-Gurion», Apollo, 2019, kindle l.286.

13 David Ben-Gurion and Amram Ducovny, «David Ben-Gurion, In His Own Words», Fleet Press Corp., 1969, p.116.

14 «Israeli minister : The Bible says West Bank is ours» on www.youtube.com/watch?v=Png17wB_omA

15 «The Complete Transcript of Netanyahu’s Address to Congress», on http://www.washing
tonpost.com.

16 Herbert George Wells, «The Fate of Homo Sapiens», 1939 (archive.org), p.128.

17 «Document : Shamir on Terrorism (1943)», Middle East Report 152 (May/June 1988), on merip.org/1988/05/shamir-on-terrorism-1943/




Géopolitique brutale : le pouvoir démasqué

[Source : Actions Suisse]

Plongez dans les méandres de la géopolitique mondiale avec Stanislas Berton. Cette analyse approfondie dévoile les dynamiques subtiles du pouvoir mondial, les rivalités économiques, et les mouvements sociaux qui façonnent notre époque. De l’influence mondiale des médias à la mainmise de Big Pharma sur la politique mondiale, Stanislas Berton éclaire des zones d’ombre souvent délaissées.

Au programme de cette intervention percutante :

  • — L’équilibre entre souveraineté culturelle et influence mondiale.
  • — Les stratégies géopolitiques des superpuissances mondiales.
  • — L’impact de l’activisme LGBT sur la politique internationale.
  • — Le rôle de la législation moderne dans la liberté d’expression.

Stanislas Berton nous entraîne également dans des discussions philosophiques profondes, réfléchissant à la moralité et à la spiritualité de la société moderne, s’inspirant des réflexions de penseurs comme René Guénon. Le parcours est vaste, des réflexions théologiques sur le péché originel aux implications pratiques des enseignements bibliques dans la vie moderne.

Cette exploration éclairante ne se contente pas de décoder les complexités de la géopolitique mondiale ; elle invite à une introspection sur nos normes sociétales et nos idéologies personnelles.

Conférence organisée par le MFR : mouvement-federatif-romand.ch


  • 00:00:00 — Introduction
  • 00:02:17 — Contexte et pertinence du sujet
  • 00:06:08 — Définition du problème
  • 00:07:02 — La guerre contre le totalitarisme
  • 00:07:22 — Diversité des forces géopolitiques
  • 00:09:17 — Souveraineté et influence culturelle
  • 00:10:01 — Influence politique de Washington
  • 00:11:57 — Questions de droits LGBT et de souveraineté
  • 00:16:27 — Médias et perception publique
  • 00:22:33 — Big Pharma et la gouvernance mondiale
  • 00:28:34 — Contrôle législatif et souveraineté
  • 00:30:09 — Le rôle de Poutine sur la scène mondiale
  • 00:31:26 — Dynamiques économiques et rivalités
  • 00:32:05 — Politique régionale et influence
  • 00:34:03 — Rivalité mimétique et conflits
  • 00:37:58 — Histoire des États-Unis et politiques actuelles
  • 00:39:47 — Activisme LGBT et politique
  • 00:46:53 — Société, culture, et spiritualité
  • 00:48:44 — Dynamiques sociales contemporaines
  • 00:53:07 — Liberté d’expression et législation
  • 00:57:34 — Philosophie, religion, et morale
  • 01:00:20 — René Guénon et la critique de la modernité
  • 01:01:29 — Le péché originel et la modernité
  • 01:02:03 — Enseignements bibliques et vie moderne
  • 01:09:23 — Société, comportement et conséquences
  • 01:11:20 — Géopolitique mondiale et crises régionales
  • 01:12:04 — Conclusion et réflexions finales



La guerre en Israël selon Sheikh Imran Hosein

[Extrait de https://www.guyboulianne.info/2023/10/17/la-guerre-actuelle-entre-israel-et-le-hamas-selon-lerudit-musulman-et-philosophe-specialise-en-eschatologie-islamique-sheikh-imran-hosein/]

Nous commençons par notre dernier nom béni. Nous le louons et le glorifions comme il se doit. Nous prions pour la paix et les bénédictions sur tous ses nobles messagers, sur notre père Abraham — il est notre père —, sur Moïse — nous croyons en Moïse —, sur David et Salomon — nous croyons également en eux —, sur Jésus le Messie1, sur sa mère, la Vierge Marie, et sur le dernier d’entre eux, qu’ils croient ou non en lui, n’a aucune importance. (…) Nous vous saluons en cette triste nuit, au lendemain de la guerre qui s’intensifie. La guerre en Terre sainte n’a jamais pris fin. Plus personne ne fait référence à la Terre sainte parce qu’on vit dans un monde sécularisé où la religion n’est plus reconnue comme quelque chose d’important dans les affaires internationales. Plus personne ne fait donc référence à la Terre sainte, pas même le gouvernement d’Israël. C’est donc la Palestine qui est réelle, mais pas la Terre sainte. Mais pour nous qui reconnaissons que la vérité absolue se trouve dans l’Écriture qui vient du Seigneur Dieu. La Terre Sainte, bien sûr, le gouvernement égyptien ne le savait pas. Non, non, non, le gouvernement égyptien ne sait pas que c’est la Terre Sainte. Et en Terre sainte, c’est la guerre. C’est un sujet que nous avons abordé dans l’un des premiers livres que nous avons écrits sur l’eschatologie islamique, que je vous conseille de relire maintenant, après ce qui se passe en Terre sainte, et qui s’intitule « Jérusalem dans le Coran ». Ce livre a été écrit dans ma tête il y a plus de 25 ans, mais il a été publié il y a plus de 20 ans. Je ne peux pas répéter le sujet maintenant. Cette courte vidéo de ce soir vous donne le contexte du sujet dans le Coran. « Jérusalem dans le Coran » est une lecture essentielle pour vous.

Maintenant, les événements qui se sont produits ces derniers jours, et je suis bombardé de demandes de partout autour de de moi, offrent quelques commentaires pour nous apporter un peu de clarté sur ce qui se passe en Terre Sainte. Mon premier commentaire est pour vous rappeler, si vous en avez besoin, que notre Prophète a prophétisé. Il a dit qu’au dernier âge, à la fin des temps, il y aura de grands menteurs. La Russie ne ment pas, Poutine ne ment pas. Mais il y aura de grands menteurs à la fin des temps. Alors méfiez-vous, a-t-il dit, méfiez-vous. Et oui, nous savons ce qui s’est passé à Pearl Harbor. Était-ce en 1945, lorsque le gouvernement américain a su que le Japon préparait une attaque massive contre la flotte américaine ? L’Armada était stationnée à Pearl Harbor, peut-être à Hawaï, et ils n’ont pris aucune mesure pour protéger les navires et les marins qui s’y trouvaient. Ils sont restés silencieux. Et l’armada américaine a été détruite. Et, je ne sais pas, peut-être 2000 hommes ont perdu la vie. Lorsque le Japon a lancé son attaque, les Américains savaient que l’attaque était imminente. Pourquoi l’ont-ils laissé faire ? Pourquoi sont-ils restés silencieux ? Parce qu’ils avaient un plan à mettre en œuvre. Et ils avaient besoin que cette attaque ait lieu pour mobiliser l’opinion publique. Et ces vies innocentes ont été perdues à cause de l’hypocrisie du gouvernement américain.

La même chose s’est produite lors du 11 septembre : non seulement le gouvernement américain savait qu’une attaque terroriste allait être lancée contre le World Trade Center, mais la CIA américaine a participé à la planification et à l’exécution de l’attaque, bien entendu en alliance avec sa consœur, le Mossad israélien. Je ne sais pas qui a joué le rôle principal et qui a joué le rôle secondaire. Cela n’a pas d’importance entre deux sœurs. Ils ont permis que l’attaque ait lieu, même s’ils savaient qu’elle allait avoir lieu, et tant d’innocents ont perdu la vie. Bien sûr, certains avaient été prévenus de ne pas aller travailler ce jour-là. Et bien sûr, ils ne sont pas allés travailler et leurs vies ont été sauvées. Mais les autres, qui n’avaient pas été prévenus, ont perdu la vie ce jour-là.

Nous disons donc maintenant qu’il est impossible qu’Israël n’ait pas eu connaissance du lancement de cette attaque il y a quelques jours. Si Israël n’était pas du tout au courant, et si Israël était honnête et sincère en disant « nous n’avions pas connaissance à l’avance du lancement de cette attaque », alors je dis à Israël, depuis mon salon ici dans l’île caribéenne de Trinidad, si vous êtes sincères, alors un chameau pourrait également passer par le chas d’une aiguille.

Non, non, il n’est pas possible qu’Israël n’ait pas été au courant du lancement de cette attaque. Si nous avons raison, quelles sont les implications ? Dans cette brève vidéo, je me limiterai à cette partie du sujet. Du point de vue de l’eschatologie islamique, vous n’attendez pas de moi une analyse militaire. Je ne suis pas un analyste militaire. J’ai des amis qui sont des analystes militaires et je me suis tourné vers eux pour obtenir des conseils. Je ne suis pas non plus un politologue. Non, vous pouvez vous adresser à d’autres politologues, pas à ceux de Washington, bien sûr, mais à ceux du Pakistan. Mais j’ai obtenu une maîtrise en philosophie et j’ai fait des études en relations internationales dans deux universités. Et bien sûr, je suis diplômé en études islamiques. Mais Allah m’a donné la chance d’être le pionnier de l’eschatologie islamique à l’ère moderne. Vous attendez donc de moi non pas une analyse militaire, ni une analyse politique, mais une analyse eschatologique islamique. Et c’est ce que je souhaite vous proposer brièvement ce soir.

[Voir aussi :
Le judaïsme face à Israël]

Si j’ai raison de dire qu’Israël savait que cette attaque était lancée, nous pourrons peut-être apprendre, au jour du Jugement dernier, que le Mossad israélien a joué un rôle dans l’acheminement de toutes ces armes américaines vers Gaza. Comment ont-elles pu parvenir à Gaza en si grand nombre et avec des armes si sophistiquées que le Mossad israélien a dû y jouer un rôle ? Ce n’était donc pas une surprise pour Israël. Mais Israël, comme le gouvernement américain, a choisi de garder le silence et de permettre à des innocents, parce qu’ils étaient innocents, de participer à l’oppression du peuple palestinien. Mais ils ne sont pas innocents en tant qu’oppresseurs du peuple palestinien. Ils font partie du système d’oppression. Mais ils ont perdu la vie. Ils n’étaient pas des combattants, mais ils ont perdu la vie. Nombre d’entre eux ont été faits prisonniers de guerre. Pas des otages, pas des otages, pas des otages. C’est la guerre. Le gouvernement israélien a déclaré que nous étions en guerre. Il s’agit donc de prisonniers de guerre et non d’otages.

Et maintenant. Si le gouvernement israélien savait que cette attaque allait avoir lieu, et qu’il a choisi de rester silencieux et de la laisser se dérouler, cela ne peut être que parce qu’il y a un grand plan à l’œuvre. Et ils avaient besoin de cet attentat pour faire avancer ce plan. Et quel peut être ce plan d’ensemble ? À Jérusalem, dans le Coran, nous avons souligné que la Torah dit que la Terre sainte s’étend du fleuve d’Égypte au fleuve Euphrate. C’est faux. C’est faux. Moscou, j’espère que vous nous écoutez, c’est faux.

La Terre sainte ne s’étend pas du fleuve d’Égypte au fleuve Euphrate. Mais si c’est dans la Torah, et si l’État d’Israël a été restauré en Terre sainte, c’est parce que les Juifs croient que le Messie est encore à venir, qu’il n’est pas encore venu, qu’ils rejettent Jésus, le fils de Miriam, comme le Messie2. Jésus n’est pas le Messie, dit Israël ! Dois-je le répéter ? Washington, tu m’écoutes ? Israël dit que Jésus n’est pas le Messie ! C’est un faux Messie, un faux ! Mais le chrétien dit non, et le musulman dit non ! Bien sûr, je parle des chrétiens qui suivent Jésus. Je ne me préoccupe pas des chrétiens qui suivent le Père Noël. Les chrétiens du monde occidental qui soutiennent Israël sont pour la plupart des gens qui suivent le Père Noël. Il suffit de les regarder à la période de Noël pour voir qui ils suivent.

Et c’est la même chose aujourd’hui. Les musulmans et les chrétiens qui suivent Jésus, nous disons non, le Messie était Jésus, le fils de Mariam3. Mais ils n’y croient pas. Ils le rejettent. Et ils ont créé un État d’Israël en Terre sainte, afin que leur Messie, qui n’est pas encore venu, puisse régner sur le saint Israël à Jérusalem et sur le monde. C’est ainsi que l’âge d’or reviendra. Si vous lisez Jérusalem dans le Coran, vous l’avez compris. Ils ont donc besoin que l’État d’Israël étende son territoire pour englober les confins bibliques de la Terre sainte. Vous n’entendriez pas cela de la part du Congrès américain. Ils n’en parleraient pas. Ils ont des choses plus importantes à discuter au Congrès. C’est pourquoi la planification de cette guerre permet peut-être à la résistance islamique en Palestine de s’organiser. Rappelez-vous que je n’utilise pas ces termes de talibans, de ceci et de cela. J’ai toujours parlé de la résistance islamique en Afghanistan. De même, je parle de la résistance islamique en Terre sainte, par opposition à la résistance nationale palestinienne laïque dirigée par l’OLP.

La franchise biblique de la Terre Sainte exige qu’Israël étende son territoire jusqu’au Nil de ce côté-ci et jusqu’à l’Euphrate de l’autre côté. Si vous ne le savez pas, lisez mon livre « Jérusalem dans le Coran ». Donc, si j’ai raison, cette guerre a été autorisée à avoir lieu, comme Pearl Harbor a été autorisée à avoir lieu, comme le 11 septembre a été autorisé à avoir lieu, et il y a un plan derrière tout cela, c’est pourquoi ils l’ont autorisé à avoir lieu. Et tant de personnes ont perdu la vie alors qu’elles auraient pu être sauvées. C’est peut-être parce qu’Israël prépare une guerre plus importante.

Le Mossad israélien sera probablement très en colère contre moi pour cette révélation. Il s’agit peut-être d’un plan visant à provoquer le Hezbollah au Liban, pour qu’il entre officiellement en guerre. Et une fois que le Hezbollah entrera en guerre, la route vers l’Iran sera ouverte. Mais si Israël croit qu’il peut lancer une guerre contre l’Iran et qu’il réussira, rappelez-vous qu’il joue avec le feu ! Pourquoi ? Parce que toute l’humanité va souffrir d’une guerre contre l’Iran dès le moment où l’Iran est attaqué. La première implication est que l’Iran va devenir une puissance nucléaire. Dois-je le répéter pour vous à Jérusalem ? Dès que vous attaquez l’Iran, la première implication, et Washington ne peut pas l’empêcher, est que l’Iran deviendra immédiatement une puissance nucléaire, une puissance dotée d’armes nucléaires. Il rejoindra le club des pays dotés d’armes nucléaires. Ce n’est pas ce que vous voulez pour Israël ! Non seulement cela, mais la deuxième implication est que l’Iran ne peut pas utiliser une arme nucléaire contre Israël. Nous n’avons pas besoin de le faire, sauf si, comme dans la politique de l’État russe, c’est lorsque le territoire de la Russie, l’État, qui est en danger. Ce n’est que dans ce cas que la Russie utiliserait des armes nucléaires. L’Iran pourrait donc décider de la même chose. Lorsque la survie de l’Iran en tant qu’État est en jeu, ce n’est qu’à ce moment-là qu’il aurait recours aux armes nucléaires, mais l’Iran deviendrait immédiatement, immédiatement, une puissance nucléaire. La deuxième implication est réelle. J’espère que vous écoutez.

Est-ce immédiatement que vous attaquez l’Iran ? Toutes les installations pétrolières du Golfe, en Arabie saoudite, au Koweït, à Abou Dhabi, seront réduites en cendres parce que l’Iran a la capacité de les détruire à l’aide de missiles et que le pétrole brûle. Il est inflammable et peut se propager facilement. Le feu. Si cela se produit et qu’il y a une destruction catastrophique des champs pétroliers au Moyen-Orient. Pouvez-vous imaginer les conséquences pour l’économie mondiale ? Quelles seront les conséquences pour beaucoup ? Quelles seront les conséquences pour l’inflation ? Partout dans le monde, l’argent commencera à perdre de sa valeur. Partout dans le monde, les prix vont grimper et la haine de l’humanité à votre égard va s’intensifier, car c’est vous qui aurez provoqué l’Iran. Ce sera la conséquence du lancement de votre attaque stupide contre l’Iran, parce que vous pensez que c’est essentiel pour la survie d’Israël et pour toute l’humanité, alors que toute l’humanité souffre avec des prix de plus en plus élevés pour tout, y compris l’énergie. La haine pour l’État d’Israël sera telle que rien à Washington, rien à Londres, rien à Paris ne pourra vous aider. Et ne vous tournez pas vers le Seigneur, le Seigneur Dieu, parce que le Seigneur Dieu est en colère contre vous.

https://twitter.com/TorahJudaism/status/1713629988107309323
« Le sionisme et Israël ne peuvent jamais représenter les juifs et le judaïsme. Le sionisme est une déformation du judaïsme. Il n’y a pas de sionisme dans le judaïsme. Nous voulons que les terres palestiniennes saisies par les sionistes pervers soient rendues à leurs propriétaires d’origine, le peuple palestinien. Les Juifs ne sont pas des sionistes. »

Maintenant, un mot pour notre peuple. C’est mon dernier commentaire pour cette très courte vidéo. Nous allons observer attentivement si le Hezbollah est incité à se joindre à la guerre et si cela conduit à une guerre avec l’Iran, comme je m’y attends. J’espère que cette stupidité ne l’emportera pas. Et Israël a le bon sens de dire qu’il ne faut pas jouer avec le feu. Mais pour nos concitoyens dans le monde de l’Islam, Poutine a raison. Le président russe Poutine a raison. Il dit que le cœur des musulmans du monde entier est avec la Palestine, avec les Palestiniens. Voici ce qu’il a dit. Le cœur des musulmans du monde entier est avec les Palestiniens. Les gouvernements sont peut-être des chiens de faïence de Washington, mais pas les peuples. Regardez la Jordanie et vous verrez le contraste entre le gouvernement et le peuple. Regardez l’Égypte et vous verrez le contraste entre le gouvernement et le peuple. Et regardez le Pakistan pathétique. Regardez les chiots yankees qui sont les généraux des forces armées pakistanaises. Et vous verrez la différence entre le peuple pakistanais, dont le cœur bat pour la Terre sainte, pour les musulmans palestiniens. Et regardez le gouvernement et les généraux.

Et je suis désolé de devoir faire un dernier commentaire. Je n’avais pas l’intention d’être aussi long. Mais comme le dit le Coran, il en sera toujours ainsi. Je veux dire que ce petit régime a été acquis par l’idée que nous avons honoré tous les descendants d’Adam et les uns les autres. Chaque être humain, en vertu de son statut d’être humain, est entouré de respect et d’honneur par le Seigneur Dieu, chaque être humain. Et notre Prophète, que les bénédictions d’Allah soient sur lui, a dit que toute l’humanité se présentera devant le Seigneur Dieu le jour du jugement comme étant égale à ses yeux, comme le sont les dents d’un peigne. Ainsi, lorsque la Torah dit que le peuple israélite naît supérieur, qu’il est l’élu du Seigneur Dieu et que le reste de l’humanité est inférieur, regardez ce à quoi cela a conduit aujourd’hui : le chef d’état-major des forces armées israéliennes qualifie le peuple palestinien d’animal. Soyez vigilants. Tous ceux qui soutiennent l’État d’Israël. Faites attention. Vous êtes du mauvais côté de l’histoire lorsque vous parlez de ces gens qui vivent dans le plus grand camp de concentration à ciel ouvert du monde, à Gaza. Vous les traitez avec mépris d’animaux et d’autres de sauvages.

Je me souviens, il y a de nombreuses années, d’un Premier ministre israélien nommé Yitzhak Shamir. Il s’agissait d’une cérémonie funéraire pour un colon qui avait été tué par un Palestinien, et les funérailles se déroulaient au sommet d’une colline en Israël. Il s’est levé sur cette colline et a déclaré : « Je m’adresse au peuple palestinien pour lui dire qu’à nos yeux, vous n’êtes rien de plus que des sauterelles ». Le même type de langage a été utilisé lorsque les Européens se sont rendus dans les Amériques et ont procédé au nettoyage ethnique des Indiens d’Amérique. C’est la même chose en Australie avec les Aborigènes : ils ne sont pas des êtres humains. Non, ils sont moins que des êtres humains. C’est ce qui a conduit la civilisation occidentale à adopter l’esclavage, à réduire les Africains en esclavage et à les emmener dans les Amériques, à les utiliser comme esclaves parce qu’ils ne croyaient pas qu’il s’agissait d’êtres humains comme eux, qu’il s’agissait d’un peuple inférieur. Nous sommes un peuple supérieur.

La Russie a rejeté cette exclusivité. La Russie chrétienne a dénoncé cette exclusivité. La Russie chrétienne ne se perçoit pas comme un peuple supérieur au reste de l’humanité, mais le peuple d’Israël permet à son chef d’état-major de qualifier le peuple palestinien d’animaux, de bêtes et d’inférieurs. Soyez prudents sur cette voie dans laquelle vous travaillez, car le Coran l’a réfutée. Vous n’êtes pas un peuple élu du Seigneur Dieu. C’est faux. C’est ce qu’Allah dit dans la sourate Al-jumua, et par ceux qui sont en dessous de lui dans l’ombre. Je m’adresse à tous ceux d’entre vous qui sont Yehudi, c’est-à-dire juifs qui ne font pas partie de la communauté israélite qui a rejeté Jésus en tant que Messie4. Ils sont maintenant appelés dans le Coran Allahu. Ce terme signifie « Juifs ». Si vous croyez à la fin des temps et à la pleine conscience, si vous croyez être le peuple élu du Seigneur Dieu, à l’exclusion du reste de l’humanité, si c’est votre croyance, mais que vous voulez en sortir en bons termes, si vous êtes sincères, alors pourquoi ne désirez-vous pas la mort ? Qu’est-ce que tu es ? Non, non, non, dit le Coran, ils ne désireront jamais la mort parce qu’ils savent ce qu’ils font. Ils savent le mal qu’ils commettent. C’est pourquoi ils ne désirent jamais la mort. [Sourate Al-jumua, verset 6]

Il s’agit donc d’une fausse affirmation selon laquelle vous êtes le peuple élu du Seigneur Dieu, que vous êtes nés supérieurs au reste d’entre nous. Et vous pouvez dire de notre peuple que nous sommes des animaux ! Eh bien, laissez-moi vous dire que c’est l’avertissement qu’a donné Nabi Muhammad, que les bénédictions soient sur lui. Le gouvernement pakistanais ne vous le dira pas. Et les chiots yankees qui sont les généraux de l’armée pakistanaise ne vous le diront jamais, mais nous vous dirons que notre prophète a prophétisé qu’en raison de votre oppression incessante et de votre mauvaise conduite, vous qualifiez notre peuple d’animaux. À cause de cela, notre Prophète a prophétisé que vous alliez vous battre. Vous combattrez certainement les Juifs. Vous les vaincrez certainement. À ce moment-là, lorsque l’oppression aura atteint une telle intensité, il a dit que « même les rochers se mettront à dire : Musulman ! Voici un juif caché derrière moi, viens le tuer. » [Hadith 146, rapporté par Muslim]

Notre Prophète ne fait pas référence à tous les Juifs. Faites attention à cette affirmation, car elle est fausse. Notre Prophète ne fait certainement pas référence aux juifs qui dénoncent l’oppression de l’État d’Israël et qui sont solidaires du peuple palestinien. Je les connais à Brooklyn. Je les ai rencontrés à Brooklyn. J’en ai rencontré d’autres aussi, qui sont juifs et qui ne soutiennent pas l’oppression de l’État d’Israël. Les Juifs en Israël aujourd’hui qui s’opposent à l’oppression du gouvernement israélien. Je parle de ceux qui font partie de l’élite dirigeante de l’État d’Israël et qui oppriment le peuple et de ceux qui soutiennent le gouvernement dans son oppression. En ce jour qui viendra lorsque le Messie reviendra, rappelez-vous ces paroles de Muhammad, que la bénédiction d’Allah soit sur lui, « les rochers se mettront à dire : Musulman ! Voici un juif caché derrière moi, viens le tuer ».


1 Le Coran – Sourate 3 : Al-‘Imran (La famille d’Imran/Joachim, père de Marie)

➢ Verset 45 — (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent: « Ô Marie, voilà que Dieu t’annonce une parole de Sa part: son nom sera “al-Masih” [le Messie] “Hissa”, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés de Dieu ».

إِذْ قَالَتِ ٱلْمَلَٰٓئِكَةُ يَٰمَرْيَمُ إِنَّ ٱللَّهَ يُبَشِّرُكِ بِكَلِمَةٍ مِّنْهُ ٱسْمُهُ ٱلْمَسِيحُ عِيسَى ٱبْنُ مَرْيَمَ وَجِيهًا فِى ٱلدُّنْيَا وَٱلْءَاخِرَةِ وَمِنَ ٱلْمُقَرَّبِينَ

2

➢ Verset 55 — (Rappelle-toi) quand Dieu dit: « Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t’élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru et mettre jusqu’au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c’est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez ».

ِذْ قَالَ ٱللَّهُ يَٰعِيسَىٰٓ إِنِّى مُتَوَفِّيكَ وَرَافِعُكَ إِلَىَّ وَمُطَهِّرُكَ مِنَ ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ وَجَاعِلُ ٱلَّذِينَ ٱتَّبَعُوكَ فَوْقَ ٱلَّذِينَ كَفَرُوٓا۟ إِلَىٰ يَوْمِ ٱلْقِيَٰمَةِ ثُمَّ إِلَىَّ مَرْجِعُكُمْ فَأَحْكُمُ بَيْنَكُمْ فِيمَا كُنتُمْ فِيهِ تَخْتَلِفُونَ

3

➢ Verset 56 — « Quant à ceux qui n’ont pas cru, Je les châtierai d’un dur châtiment, ici-bas tout comme dans l’au-delà; et pour eux pas de secoureurs ».

َأَمَّا ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ فَأُعَذِّبُهُمْ عَذَابًا شَدِيدًا فِى ٱلدُّنْيَا وَٱلْءَاخِرَةِ وَمَا لَهُم مِّن نَّٰصِرِينَ

4

➢ Verset 57 — Et quant à ceux qui ont la foi et font de bonnes œuvres, Il leur donnera leurs récompenses. Et Dieu n’aime pas les injustes.

وَأَمَّا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ وَعَمِلُوا۟ ٱلصَّٰلِحَٰتِ فَيُوَفِّيهِمْ أُجُورَهُمْ وَٱللَّهُ لَا يُحِبُّ ٱلظَّٰلِمِينَ




Alexandre Douguine : « Essayons de décrire l’un des scénarios possibles d’une nouvelle escalade au Moyen-Orient. »

Par Alexandre Douguine

Essayons de décrire l’un des scénarios possibles d’une nouvelle escalade au Moyen-Orient.

Le soulèvement palestinien commence en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Mahmoud Abbas ne peut contenir la situation et, voyant qu’Israël se livre à un véritable génocide dans la bande de Gaza, les Palestiniens lancent une révolte générale. Les FDI continuent de massacrer des civils dans la bande de Gaza. Dans le monde entier, les élites libérales occidentales pro-américaines qui se prononcent unanimement en faveur d’Israël sont de plus en plus contestées. Le Hezbollah s’implique et des foules d’Arabes de Jordanie franchissent les cordons à la frontière. Les États-Unis lancent des frappes préventives contre l’Iran, qui s’implique de plus en plus dans le conflit, et l’Iran riposte contre Israël. La Syrie entre en guerre et attaque le plateau du Golan. On assiste à une mobilisation rapide de l’ensemble du monde islamique.

Les États islamiques pro-américains — Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, etc. — sont contraints de rejoindre la confrontation aux côtés des Palestiniens. Ils sont rejoints par le Pakistan, la Turquie et l’Indonésie. L’histoire des Talibans envoyant des troupes au Moyen-Orient, qui était une fake news, devient réalité. Les bannières noires du Khorassan sont hissées dans le monde entier.

Les problèmes entre salafistes et traditionalistes, y compris les chiites, passent à l’arrière-plan. Le grand djihad du monde islamique contre l’Occident et Israël commence.

La Russie adopte d’abord une position neutre, mais ne se précipite pas pour soutenir Israël, car elle est en guerre en Ukraine avec l’Occident, qui à son tour est complètement du côté d’Israël.

À un moment donné du soulèvement à Jérusalem-Est, les Palestiniens proclament la nécessité de boucler la mosquée Al-Aqsa pour la protéger des forces de défense israéliennes. La mosquée Al-Aqsa a été mentionnée au début du soulèvement dans la bande de Gaza — le déluge d’Al-Aqsa. Israël, au cours de la lutte contre les milices palestiniennes armées et en état de légitime défense, lance une attaque à la roquette sur la mosquée. Elle s’effondre. La voie vers la construction du troisième temple est dégagée. Mais… un milliard de musulmans, dont 50 millions (officiellement) se trouvent en Europe, se soulèvent maintenant en Occident même. Une guerre civile éclate en Europe. Certains Européens sont du côté des LGBT, de Soros et des élites atlantistes, tandis que d’autres font alliance avec les musulmans (sur le modèle d’Alain Soral) et rejoignent la révolution antilibérale.

Les États-Unis utilisent des armes nucléaires tactiques contre l’Iran. La Russie lance une frappe nucléaire tactique contre l’Ukraine, qui cherche à s’accrocher à l’Occident à tout prix et provoque Moscou de toutes les manières possibles.

La troisième guerre mondiale éclate avec l’utilisation d’armes nucléaires tactiques. La Russie se décide enfin à se ranger du côté des musulmans. Les dispensationalistes1 américains réalisent que l’heure est venue. La Russie attaque — bien qu’indirectement — Israël. Gog est là. Dans la vision russe, l’Occident est sous la domination directe de l’Antéchrist. De nombreux dirigeants mondiaux meurent, de nouveaux apparaissent avec des convictions beaucoup plus radicales.

La Chine attaque Taïwan, détournant ainsi l’attention des États-Unis et de l’OTAN vers une nouvelle cible. L’Inde s’abstient d’apporter le soutien direct sur lequel les États-Unis comptent. Le soir de l’histoire cesse d’être languissant.

Les féministes, les homosexuels et les écologistes réclament la fin de tout cela, mais personne ne les écoute.

L’Occident est contraint de se battre contre tout le monde au nom d’un objectif qu’il ne peut plus formuler — toutes les vieilles thèses sur les « droits de l’homme », la « société civile » et autres incantations ont disparu dans la dure réalité de la mort totale qui s’annonce. Elon Musk admet qu’il a complètement cessé de comprendre ce qui se passe.

Israël commence, sous les coups de boutoir de toutes parts, à construire le Troisième Temple. Seul Moshiach peut sauver la situation…

C’est ici que le texte de l’analyse prédictive (prophétie) se termine brusquement.


1

Une dispensation est une manière de classer les choses, dans le domaine administratif, systématique ou de gestion. En théologie, ce terme décrit l’administration divine tout au long d’une certaine période ; chaque dispensation est une ère instaurée par Dieu. Le dispensationnalisme est un système théologique qui reconnaît ces ères instituées par Dieu pour la gestion du cosmos. Il a deux caractéristiques principales :
1) il se base sur une interprétation littérale cohérente des Écritures, particulièrement des prophéties bibliques ;
2) il établit une distinction entre Israël et l’Église dans le plan de Dieu. Le dispensationnalisme identifie sept dispensations dans le plan de Dieu pour l’humanité.

Les dispensationnalistes envisagent l’interprétation de la Bible sous un angle littéral, ce qui revient à attribuer à chaque mot son sens le plus courant. Bien sûr, les symboles, figures de style et images sont pris en compte, mais même les symboles et les sens figurés ont un sens littéral. Ainsi, quand la Bible parle de « mille ans » en Apocalypse 20, en l’absence d’indications contraires, les dispensationnalistes interprètent ce passage comme faisant référence à une période littérale d’une durée de 1 000 ans (la dispensation du Royaume).

Il y a au moins deux raisons pour lesquelles l’interprétation littérale est la meilleure interprétation possible des Écritures. D’abord, en termes philosophiques, le sens même du langage requiert d’interpréter les mots littéralement. Le langage a été donné par Dieu afin de nous permettre de communiquer. Les mots sont porteurs du sens. La deuxième raison est biblique : toutes les prophéties concernant Jésus-Christ dans l’Ancien Testament se sont accomplies littéralement, de sa naissance à sa mort et à sa résurrection, en passant par son ministère. Les prophéties étaient littérales. Il n’existe pas d’accomplissement non littéral des prophéties messianiques dans le Nouveau Testament. C’est un argument de poids en faveur de l’interprétation littérale. Sans cette interprétation, il n’y aurait pas de norme objective pour comprendre la Bible et tout un chacun pourrait l’interpréter à sa guise. L’interprétation biblique se réduirait à « ce que ce passage me dit », au lieu de « ce que la Bible dit ». Malheureusement, c’est souvent la manière dont sont menées les études bibliques aujourd’hui.

D’après la théologie dispensationnaliste, il y a deux peuples de Dieu distincts : Israël et l’Église. Les dispensationnalistes croient que le salut s’obtient depuis toujours par la foi : la foi en Dieu dans l’Ancien Testament et, plus spécifiquement, dans le Fils de Dieu dans le Nouveau. Pour eux, l’Église n’a pas remplacé Israël dans le plan de Dieu et les promesses faites à Israël dans l’Ancien Testament n’ont pas été transférées à l’Église. Les promesses de Dieu à Israël dans l’Ancien Testament (une terre, une descendance nombreuse et la bénédiction) auront leur accomplissement final pendant la période de 1 000 ans annoncée en Apocalypse 20. Tout comme Dieu s’intéresse surtout à l’Église à notre époque, il s’intéressera de nouveau à Israël à l’avenir (voir Romains 9-11 et Daniel 9.24).

Les dispensationnalistes classent la Bible en sept dispensations : l’innocence (Genèse 1.1-3.7), la conscience (Genèse 3.8-8.22), la gouvernance humaine (Genèse 9.1-11.32), la promesse (Genèse 12.1-Exode 19,25), la loi (Exode 20.1-Actes 2,4), la grâce (Actes 2.4-Apocalypse 20,3) et le royaume millénaire (Apocalypse 20.4-20,6). Ces dispensations ne constituent pas divers chemins vers le salut, mais des modes d’interaction différents entre Dieu et les hommes. Chaque dispensation comprend un modèle caractéristique de l’œuvre de Dieu parmi les hommes de cette époque :
1) une responsabilité,
2) un échec,
3) un jugement et
4) la grâce d’avancer.

Le dispensationnalisme, en tant que système, se fonde sur une interprétation prémillénariste du retour de Christ et généralement sur une interprétation prétribulationniste de l’Enlèvement. En résumé, le dispensationnalisme est un système théologique qui met l’accent sur l’interprétation littérale des prophéties bibliques, fait la distinction entre Israël et l’Église, et enfin ordonne la Bible en différentes dispensations, ou administrations.

https://www.gotquestions.org/Francais/dispensationalisme.html




L’Humanité débordée

Nous sommes débordés. Occasion de rappeler les somptueuses réflexions de Baudrillard sur les simulacres d’histoire et notre infecte « troisième guerre MENTALE » :

« Car, je ne crois pas à cette apocalypse réelle. Je ne crois pas au réalisme de toute façon, ni à une échéance linéaire de l’apocalypse. À la limite, si l’on pouvait espérer cet accident total, il n’y aurait qu’à le précipiter, il ne faudrait pas y résister. L’avènement du virtuel lui-même est notre apocalypse, et il nous prive de l’évènement réel de l’apocalypse. Mais telle est notre situation paradoxale, il faut aller jusqu’au bout du paradoxe. »

Notre société anglo-américaine et démocratique matinée de gnosticisme techno (voyez notre Internet) et de messianisme militaire semble folle et intégriste. On le sait depuis 1914, lisez Huddleston et Grenfell traduits par nos amis de lesakerfrancophone.fr. Le duo anglo-saxon aura détruit l’Europe et établi partout le communisme pour anéantir l’Allemagne.

Pour lutter contre le terrorisme, on a tué/bousculé/déplacé trente millions de musulmans avec l’assentiment des loques européennes submergées de pauvres réfugiés (jusque-là pas de simulacre…).

Ici on veut une troisième guerre mondiale et une extermination de l’Iran ; là on nous dit que tout est simulacre et conditionnement, guerre mentale et non mondiale. Notre Lucien Cerise avait résumé cette position :

« Pour Baudrillard, la véritable apocalypse n’était pas la fin réelle du monde, sa fin physique, matérielle, assumée, mais son unification dans ce qu’il appelait le “mondial”, ce que l’on appelle aujourd’hui le mondialisme, et qui signait la vraie fin, le simulacre ultime, le “crime parfait”, c’est-à-dire la fin niant qu’elle est la fin, la fin non assumée, donnant l’illusion que ça continue. La Matrice, comme dans le film, si vous voulez. »

En 1991, dans sa très pointue Guerre du Golfe qui n’a pas eu lieu, Baudrillard se lâchait en fin de texte. Je retraduis de la version espagnole :

« Il s’avère malgré tout digne d’admiration que nous traitions les Arabes, les Musulmans, de fondamentalistes, avec le même dégoût avec lequel nous traitons quelqu’un de raciste, alors que nous sommes en train de vivre dans une société typiquement fondamentaliste, bien que simultanément sur la bonne voie de désintégration. »

Puis le maître, depuis traîné dans la boue par les analphabètes-système, ajoute — sur cet intégrisme démocratique, cet incessant djihad médiatique :

« Nous ne pratiquons pas l’intégrisme fondamentaliste dur, mais nous pratiquons l’intégrisme démocratique doux, subtil et honteux, celui du consensus. Cependant, le fondamentalisme consensuel (celui des Lumières, des droits de l’homme, de la gauche au pouvoir, de l’intellectuel repentant, de l’humanisme sentimental) est aussi féroce que toute religion tribale ou société primitive. »

Oui, c’est aussi un féminisme débile et militant, celui dont a parlé Todd à propos de Clinton dans son livre « Après l’Empire ». Baudrillard ajoutait :

« Il signale l’autre exactement de la même manière comme le Mal absolu (ce sont les termes employés par François Mitterrand faisant référence à l’affaire Salman Rushdie ; allez, mais où trouve-t-il une façon de penser aussi archaïque ?). »

Tout en étant humanitaire-doux, l’intégrisme occidental est dangereux, car il hérite des siècles de suprématie militaire. La bible dans une main, le fusil de l’autre, la bombe atomique dans une main, la Déclaration des droits de l’homme dans l’autre.

« La différence entre les deux intégrismes (dur et doux) est que le nôtre (le doux) détient tous les moyens de détruire l’autre, et ne se prive pas de le faire. Par coïncidence, il s’avère que c’est toujours l’intégrisme des Lumières qui opprime et détruit l’autre, qui ne peut que le défier symboliquement. Pour nous justifier, nous donnons corps à la menace, la fatwa sur Salman Rushdie suspendue comme une épée de Damoclès sur le monde occidental, gardant une terreur disproportionnée, avec une ignorance totale de la différence qui sert de médiateur entre un défi symbolique et une agression technique. »

On verra si notre Vautrin, Biden saura se limiter au virtuel ou s’il déclenchera une énième apocalypse démocratique pour satisfaire ses commanditaires… Une proche me dit que l’Amérique anéantirait l’Iran comme elle a anéanti le Japon. La planète applaudirait et retendrait son cou à ce clown-bourreau décidément amusant…

Ou nous aurons un règlement de comptes numérique : veni vidi twitti, et non plus vinci, qui mettra un terme à l’histoire. Les mollahs y vont mollo (comme notre Biden bis) et c’est dans les Leslie Nielsen qu’il faudra chercher les plus sophistiquées évocations des bouffonnades de ces messieurs enturbannés ou pas…

Sources :

La guerre du Golfe n’a pas eu lieu, 1991
Internet, nouvelle voie initiatique


Autre texte :

« Le virtuel nous prive de notre apocalypse »

Le moins que l’on puisse dire pour le moment c’est qu’il nous prive de notre prise de conscience par rapport au coup d’État mondial et au Grand Reset. Les foules cliquent et même quand elles ronchonnent comme nous elles ne sont guère dangereuses. C’est en ce sens que nous estimons que Baudrillard dit superbement que le virtuel nous prive de notre réaction à l’apocalypse.

Un lien sur son dialogue avec JP Petit (le paroxyste indifférent, p. 46-47) :

« Paul Virilio, qui est plus chrétien que vous, pense que les intellectuels ont le devoir de résister aux formes mondiales de domination. Ils sont, dit-il, dans la posture des peintres qui ont résisté à la photographie au siècle dernier. N’êtes-vous pas à votre manière un résistant qui attend de passer à l’offensive ? J.B. : Nous avons longtemps travaillé ensemble, avec Virilio, en toute complicité, et sans aucun problème. Je n’avais pas vu affleurer à l’époque son christianisme. Cela me surprend, car ses livres démentent la possibilité même d’une morale de résistance. Son analyse du cybermonde est intransigeante, inexorable, fatale si j’ose dire, je la trouve remarquable et très belle. Mais je ne crois pas à ce qu’il y oppose. J’espère que lui y croit.

Il se place en position apocalyptique, de prophète anti-apocalyptique tout en étant persuadé que le pire peut advenir. Sur ce point, on a fini par diverger. Car, je ne crois pas à cette apocalypse réelle. Je ne crois pas au réalisme de toute façon, ni à une échéance linéaire de l’apocalypse. À la limite, si l’on pouvait espérer cet accident total, il n’y aurait qu’à le précipiter, il ne faudrait pas y résister. L’avènement du virtuel lui-même est notre apocalypse, et il nous prive de l’évènement réel de l’apocalypse. Mais telle est notre situation paradoxale, il faut aller jusqu’au bout du paradoxe. Virilio le fait d’ailleurs, tout en se réservant une ligne de repli… »

Trop habité par ce mirage que rien n’existe ou mort trop tôt pour voir le cauchemar numérique des mondialistes à l’œuvre, Baudrillard ne penserait peut-être pas comme cela aujourd’hui. Le virtuel nous prive de notre réaction, de notre protestation et de notre mobilisation. Il nous liquide, y compris au sens de Bauman. Mais il n’empêchera pas l’Apocalypse de se produire, pour qui a été écrite la sentence numérique du nombre de la bête. De ce point de vue nous sommes très mal barrés.

Rappelons que la cybernétique désigne en grec l’art de barrer — un bateau justement.




Israël — Palestine : un engrenage explosif ou une froide manipulation ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Trois scénarios démographiques et une espérance

[Source : plumenclume.com]

Par Eugene Kusmiak • 30 septembre 2023

Elon Musk tweete souvent sur le danger du dépeuplement : « Beaucoup trop de gens ont l’illusion que la Terre est surpeuplée, même si les tendances du taux de natalité se dirigent de toute évidence vers un effondrement démographique », « Un effondrement du taux de natalité est notre plus grand problème ». « La civilisation est de loin confrontée à un danger mortel », « Accélération de l’effondrement démographique mondial », etc.. Bien d’autres personnalités se sont également récemment inquiétées des taux de natalité extrêmement bas dans une grande partie du monde. Les taux de natalité sont tombés bien en dessous du niveau de remplacement en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et ils diminuent désormais fortement en Afrique. La « transition démographique » d’une fécondité élevée à une fécondité faible s’est produite ou se produit partout.

Peut-être grâce à M. Musk, beaucoup de gens discutent désormais des questions de population : y a-t-il trop ou pas assez de monde, la population mondiale est-elle en train d’exploser ou de s’effondrer ? Je ne vais pas me prononcer sur la question de savoir si le monde compte trop ou trop peu de gens, car il semble évident que mieux vaut plus de personnes que moins. Mais nous devrions au moins pouvoir nous mettre d’accord sur quelque chose d’empirique, comme savoir si nous nous dirigeons actuellement vers un monde aussi peuplé que Hong Kong ou aussi vide que la Sibérie. Et je pense que nous le pouvons. Les calculs démographiques ne sont pas si difficiles. Ce n’est que de l’arithmétique, il est donc surprenant qu’un brillant technologue comme Musk se trompe à ce point.

Mon grand-père a eu 10 enfants, mon père 1 enfant et moi 0 enfant. Eugen Kusmiak Cela semble être une mauvaise tendance. Si tout le monde faisait ça, il ne resterait plus personne. Et beaucoup de gens le font. En Occident, le taux de fécondité moyen n’est plus que de 1,5 enfant par femme. Dans le tiers monde, la fécondité est plus élevée, mais diminue rapidement. Le reste du monde n’a que quelques décennies de retard dans sa transition démographique.

Les taux de fécondité sont généralement mesurés en enfants par femme au cours de sa vie reproductive. Aux États-Unis, la fécondité est d’environ 1,7 enfant par femme. 2 enfants par femme (en fait légèrement plus pour tenir compte de la mortalité infantile) sont nécessaires pour avoir une population stable. 1,7 enfant par femme signifie 0,85 enfant par personne, donc à ce rythme, chaque génération ne représenterait que 85 % de la taille de la génération précédente. D’autres pays développés ont une fécondité encore plus faible que les États-Unis. L’Europe compte en moyenne 1,5 enfant par femme, la Chine 1,2 et la Corée 0,8. En Corée, chaque génération ne représente plus que 40 % de la taille de la génération précédente. Ils semblent en voie d’extinction.

Cela ne se produit pas uniquement dans les pays développés. Dans les pays riches, le taux de natalité s’est effondré il y a plusieurs décennies. Dans les pays pauvres, il s’effondre désormais. Même les pays musulmans et africains ne sont pas à l’abri. Voici le taux de fécondité en Iran au cours des dernières décennies :

Année Enfants par femme en Iran
1980 6,6
1990 4,9
2000 2,0
2010 1,8
2020 1,7

Les personnes préoccupées par le dépeuplement ont proposé de nombreuses théories pour expliquer pourquoi cela se produit. Ils imputent parfois les faibles taux de natalité au déclin de la religion, à la montée du féminisme, à la diminution du mariage, à l’augmentation du divorce, aux identités sexuelles non procréatrices, aux femmes actives qui reportent la maternité jusqu’à la trentaine et lorsqu’elles découvrent qu’elles ne sont plus fertiles, au consumérisme, à la technologie et à de nombreux autres changements culturels qui ont récemment balayé l’Occident. Mais l’Iran n’a aucun de ces problèmes, et pourtant c’est un pays qui a désormais un taux de natalité comparable à celui de l’Occident.

Je pense que la réponse est beaucoup plus simple : la pilule a permis aux couples d’obtenir facilement la taille de famille qu’ils souhaitent. Si bien que maintenant, pour la première fois dans l’histoire, nous pouvons tous voir combien d’enfants les autres désirent réellement. Et pour la plupart des couples, c’est peu ou pas du tout. Ce n’est pas un problème à résoudre, c’est un fait à accepter.

Mais quelle qu’en soit la raison, le taux de natalité est actuellement inférieur au taux de remplacement en Amérique, en Europe et en Asie, et les gens commencent à s’inquiéter du dépeuplement.

Ci-dessous, je vais présenter 3 scénarios de population possibles. Les deux premiers — sous-population et surpopulation — sont largement admis par les camps opposés, mais je soutiens qu’ils sont impossibles. Le troisième — qui se situe entre les deux — est ce qui, je pense, se produira réellement. Je terminerai cet essai par les implications du scénario 3 pour l’avenir.

Scénario 1 : Dépopulation due à la baisse du taux de natalité

Le tableau ci-dessous présente la trajectoire démographique future, sur 5 générations, d’un pays dont le taux de fécondité est de 1,5 enfant par femme. Je commence avec une population de 100 millions de personnes par génération, ce qui équivaut à peu près à la taille d’une génération aux États-Unis. (La population américaine est de 340 millions d’habitants, l’espérance de vie est de 76 ans, soit 3 ou 4 générations qui se chevauchent selon la durée que vous définissez pour une génération, il y a donc environ 100 millions de personnes dans chaque génération.) Bien qu’il suffise d’une calculatrice pour générer cette série chronologique j’ai écrit un programme informatique pour faire les prédictions, car les scénarios 2 et 3 seront plus compliqués.

Chaque femme ayant en moyenne 1,5 enfant au cours de sa vie, chaque génération ne représente que 75 % de la taille de la génération précédente :

Génération Population
0 100M
1 75M
2 56M
3 42M
4 31M
5 23M

Évidemment, je pourrais exécuter cette séquence sur plus de 5 générations pour obtenir des nombres encore plus petits, mais 5 générations représentent environ 125 ans, ce qui est long. Personne ne peut vraiment prédire 125 ans dans le futur. Le but de cette projection est simplement de montrer à quel point les taux de natalité sont inférieurs au seuil de remplacement. Si vous pensez que cela va se produire, comme le fait apparemment Elon Musk, alors vous devriez être extrêmement inquiet comme lui.

Puisque chaque génération compte les ¾ de la précédente, ces nombres peuvent être générés en multipliant simplement 100 millions de fois les séries 1, ¾, ¾^2, ¾^3, etc. Mais comme je souhaite exécuter plusieurs simulations de population différentes, j’ai calculé cela en utilisant la répartition réelle de la taille des familles aux États-Unis — la plupart des gens ont 0, 1 ou 2 enfants, quelques-uns en ont plus, d’autres beaucoup plus — et en calculant le nombre d’enfants que chaque famille aurait, mais en ajustant la distribution pour obtenir la moyenne globale. La taille de la famille est de 1,5 enfant, ce qui est typique des pays occidentaux d’aujourd’hui.

Une autre façon de caractériser cette prévision de l’effondrement de la population est de l’appeler le scénario « sans héritabilité ». À chaque génération, certaines personnes ont de grandes familles, d’autres ont de petites familles, d’autres n’ont pas de famille, et dans cette simulation, les générations futures se comportent exactement comme les générations précédentes dans l’ensemble, même s’il y a évidemment une énorme marge de sélection naturelle en cours. La grande diversité des tailles de famille doit modifier la composition des générations futures, car certaines personnes ont beaucoup plus d’enfants que d’autres. Un scénario de « non-héritabilité » comme celui-ci n’est pas une possibilité réaliste, compte tenu de la biologie. En fait, aucune héritabilité n’est irréaliste, même si l’on ignore complètement la biologie, car certaines religions encouragent les familles nombreuses et ces parents enseignent leurs croyances à leurs enfants. Ainsi, les enfants des familles nombreuses ont tendance à avoir eux-mêmes des familles nombreuses simplement parce qu’ils ont appris cela de leurs parents. Je considérerai donc ensuite l’héritabilité (biologique et culturelle) de la taille de la famille.

Scénario 2 : Surpopulation due à la taille de la famille héréditaire.

Imaginez maintenant que le nombre d’enfants que les gens choisissent d’avoir soit entièrement héréditaire. « Héritable » signifie en général génétiquement déterminé, même si je vais être un peu imprécis ci-dessous en considérant la transmission d’idées religieuses des parents aux enfants comme une forme « d’héritabilité culturelle » également. La race est un exemple d’héritabilité génétique complète (et non culturelle). 100 % des couples blancs ont des enfants blancs. 100 % des couples noirs ont des enfants noirs. La race est 100 % naturelle, 0 % cultivée. Les Blancs ne deviennent pas noirs en s’installant en Afrique et en vivant dans un « environnement noir ». Ils ne deviennent pas non plus Amérindiens en vivant en Amérique du Nord ou en Amérique du Sud. Vous ne tirez pas votre race de votre environnement, de votre éducation ou de vos expériences d’enfance, vous la tirez entièrement des gènes de vos parents.

Si la taille de la famille était aussi déterminée génétiquement que la race, alors 100 % des enfants des familles nombreuses auraient eux-mêmes une famille nombreuse lorsqu’ils grandiraient. Par exemple, si un couple avait 10 enfants, alors tous ces enfants auraient eux-mêmes 10 enfants, donnant naissance à 100 petits-enfants, 1 000 arrière-petits-enfants, etc. Ce n’est évidemment pas ce qui se passe réellement, mais ce serait intéressant si c’était le cas. La « pleine héritabilité » signifie que les enfants se comportent exactement comme leurs parents. Les enfants issus de familles nombreuses auraient leur propre grande famille plus tard dans la vie, et les enfants issus de petites familles grandiraient également pour avoir leur propre petite famille. Ce qui se passera au fil du temps dépendra dans une large mesure de la taille des familles les plus nombreuses, car, génétiquement, ceux qui ont le plus d’enfants gagnent.

J’ai trouvé des données sur la taille de la famille (c’est-à-dire le nombre d’enfants) pour les pays occidentaux, et elles ne présentent pas de distribution « normale ». La moyenne est d’environ 1,5, mais son étendue va de 0 à plus de 20 enfants. Donc, il y a une très longue queue droite. Il se forme en fait une distribution « log-normale ». La grande majorité des familles ont 0, 1 ou 2 enfants, un petit nombre en a 3, 4 ou 5 et presque personne n’en a plus de 5. Presque personne, mais pas absolument personne, et la différence entre « aucun » » et « presque aucun » est cruciale, car, pour l’évolution, les personnes qui ont le plus d’enfants sont les seules qui comptent vraiment au bout du compte.

J’ai généré une distribution statistique log-normale de la taille des familles pour 100 millions de personnes qui correspond de très près à la répartition réelle de la taille des familles aux États-Unis. J’ai fixé la moyenne à 1,5, donc si la taille de la famille n’était pas héritée, comme dans le scénario « sans héritabilité » ci-dessus, chaque génération serait exactement aux ¾ de la génération précédente. Mais maintenant, je vais simuler les résultats lorsque le nombre d’enfants que les gens ont est entièrement hérité de leurs parents.

Puisque la taille maximale de la famille est importante dans ce scénario, nous devons connaître le nombre maximum d’enfants qu’une femme peut avoir. Selon le Livre Guinness des records du monde,

Le plus grand nombre officiellement enregistré d’enfants nés d’une même mère est de 69… Elle était la première épouse de Feodor Vassiliev (né en 1707 — vers 1782), un paysan de Chouïa, en Russie. Elle a donné naissance à 16 paires de jumeaux, sept séries de triplés et quatre séries de quadruplés.

69 enfants, c’est assez extrême. Aux États-Unis, certaines célébrités de la télévision appelées les Duggars sont devenues célèbres pour avoir eu 19 enfants. Même si c’est beaucoup, ce n’est certainement pas impossible pour un couple dont la religion interdit les contraceptifs. Si une femme est fertile pendant 25 ans, allaite ses enfants pendant 6 mois et tombe enceinte dès qu’elle arrête d’allaiter, elle peut s’attendre à 20 grossesses au cours de sa vie. S’ils survivent tous, cela fait 20 enfants, plus s’il y en a des jumeaux ou des triplés. Donc, santé + pas de contrôle des naissances = 20+ enfants. Honnêtement, je ne sais pas pourquoi il n’y a pas plus de familles qui font ça. Tout juif, chrétien ou musulman croyant en la Bible devrait « être fécond et se multiplier », ce qui signifie logiquement qu’il ne peut pas utiliser de contrôle des naissances (et cela inclut les catholiques), alors pourquoi n’ont-ils pas tous 20 enfants ? Sont-ils tous hypocrites ?

Quoi qu’il en soit, les gens n’ont presque jamais plus de 20 enfants, c’est pourquoi dans toutes mes simulations, j’ai fixé la taille maximale de la famille à 20. Cela semble être un maximum physique raisonnable pour une femme au cours de sa vie, donc mon programme ne permettra pas plus de 20 enfants.

Pour être plus précis, pour exécuter cette simulation, j’ai fait correspondre les valeurs de la répartition de la taille de ma famille aux données réelles américaines et européennes :

Nombre d’enfants Pourcentage de familles avec autant d’enfants
0 19 %
1 40 %
2 24 %
3 dix %
4 4 %
5 1 %

Je n’ai trouvé aucune donnée sur le nombre de familles occidentales ayant plus de 5 enfants, car ces familles sont très rares. Donc, je n’ai aucune idée du nombre de familles qui ont réellement 20 enfants. Mais la distribution log-normale idéale en contient très peu :

Nombre d’enfants Pourcentage de familles avec autant d’enfants
20 0,000 018 %

Autrement dit, je simulerai seulement 18 personnes sur une population totale de 100 000 000 d’habitants comme ayant 20 enfants — ce qui est sans doute une sous-estimation. Mais ces 18 personnes se multiplient rapidement. Puisqu’ils ont 20 enfants par femme (ou 10 enfants par personne dans le couple), ces 18 personnes (9 familles) donnent naissance à 180 enfants. Et comme la pleine héritabilité signifie que chaque enfant agit exactement comme ses parents, ces 180 enfants grandissent pour devenir des adultes qui ont eux-mêmes 1 800 enfants. Et ces 1 800 deviennent 18 000 dans la génération suivante, puis 180 000, puis 1,8 million, etc. Après seulement 5 générations, les descendants de personnes qui ont eu au moins 10 enfants par famille deviennent une proportion substantielle de l’ensemble du pays. Et après cela, la population ultra-féconde du pays décolle réellement (non illustré ci-dessous).

Voici la population pour seulement 5 générations, commençant à 100 millions, mais se multipliant en supposant que la taille de la famille est entièrement héritée :

Génération Population
0 100M
1 75M
2 96M
3 173M
4 425M
5 1 392 millions

Notez que la génération 0 se comporte exactement comme dans la simulation précédente : elle compte en moyenne 0,75 enfant par personne. Mais la prochaine génération compte en moyenne bien plus de 0,75 enfant par personne, car il est prévu que chaque personne se comporte exactement comme ses parents. Étant donné que les enfants de la génération 1 proviennent pour la plupart de parents ayant une famille nombreuse, la plupart des personnes de la génération 1 auront également une famille nombreuse.

Bien que cette simulation commence avec presque toutes les familles ayant entre 0 et 3 enfants et pratiquement aucune n’ayant plus de 10 enfants, les familles de 0 à 3 enfants ne contribuent pas beaucoup aux générations futures alors que les grandes familles le font de plus en plus. Après 5 générations de petites familles ayant peu d’enfants et de familles nombreuses en ayant beaucoup, avec une taille de famille parfaitement transmise des parents aux enfants, la population passe de 99,9 % de familles ayant de 0 à 9 enfants à environ la moitié ayant de 0 à 9 et la moitié en ayant de 10 à 20. Et après 10 générations, 94 % des familles comptent entre 10 et 20 enfants.

Encore une fois, je n’essaie pas de prédire sur 10 générations (250 ans) dans le futur. C’est impossible étant donné la vitesse à laquelle la technologie et la culture évoluent. Mais j’essaie de démontrer le rôle que joue l’héritabilité dans la question de savoir si cet avenir sera sous-peuplé ou surpeuplé. Le facteur le plus important à prendre en compte si vous souhaitez prédire la population future est la taille de la famille génétiquement (ou culturellement) héritée. Cela fait toute la différence entre le fait que les États-Unis compteront 23 millions ou > 1 milliard de personnes par génération dans seulement un siècle. Et pourtant, tous les experts qui débattent actuellement publiquement sur la question de savoir si l’avenir sera trop dépeuplé ou trop surpeuplé ignorent ce chiffre le plus important : dans quelle mesure les familles nombreuses sont-elles héréditaires ?

Scénario 3 : l’héritabilité partielle

Bien entendu, aucun trait humain n’est totalement non héréditaire, ni totalement héréditaire. Le nombre d’enfants que les gens veulent, comme tout le reste, se situe entre 0 % et 100 % en héritage. Je n’ai trouvé aucune estimation empirique sur l’héritabilité du nombre d’enfants que les gens ont, et de toute façon, cela aurait radicalement changé depuis l’avènement de la pilule qui a permis aux gens de contrôler facilement la taille de la famille. La meilleure chose à faire est donc de trouver quelque chose en corrélation avec le nombre d’enfants dont l’héritabilité a été étudiée. Je crois que le trait de personnalité le plus corrélé à la taille de la famille est la piété. Il a été estimé qu’environ 40 % de la religiosité est héritée génétiquement et que son héritabilité totale – génétique plus éducation — doit être bien supérieure à 40 %. Je vais donc faire les calculs suivants en supposant que la taille de la famille est héritée à 40 %.

D’après ce que j’ai vu, les seuls groupes aux États-Unis qui ont systématiquement des familles nombreuses et qui réussissent également à transmettre l’habitude d’avoir une famille nombreuse à leurs enfants sont quelques sectes religieuses géographiquement isolées. Il existe notamment des données familiales de bonne qualité sur les mormons et les amish :

  • Selon une étude de l’enquête Next Mormons 2016, les adultes mormons d’aujourd’hui ont grandi dans des familles de 4 enfants.
  • Le taux de fécondité des amish est d’environ 6 enfants par femme en moyenne.

Il existe d’autres groupes aux États-Unis qui ont probablement une fécondité très élevée — les juifs hassidiques, les musulmans et les hindous — mais je n’ai pas pu trouver de données fiables sur la fécondité de groupes religieux aussi petits.

La raison pour laquelle les mormons, les amish et d’autres sectes religieuses, mais pas les protestants ni les catholiques, ont des familles nombreuses génération après génération n’a probablement pas grand-chose à voir avec leurs gènes. C’est parce qu’il s’agit de communautés religieuses très unies avec des croyances profondément ancrées qui se transmettent avec succès de parent à enfant. Lors des prévisions à long terme, les gènes comptent plus que la culture, car celle-ci change beaucoup plus rapidement que notre constitution génétique physique. Mais j’essaie seulement de prédire les 5 prochaines générations. Même si l’héritabilité génétique de la taille de la famille était faible, des groupes comme les amish, qui ont des familles nombreuses parce que leur religion décourage le contrôle des naissances, transmettraient probablement leurs croyances à leurs enfants pendant au moins aussi longtemps.

Voici la taille de la population des 5 prochaines générations en supposant que chaque personne hérite de 40 % de la préférence de ses parents en matière de nombre d’enfants :

Génération Population
0 100M
1 75M
2 72M
3 86M
4 128M
5 231M

Même avec seulement 40 % d’héritabilité, les familles nombreuses donnent plus d’enfants aux générations futures que les petites familles au point qu’à la génération 5, 8 % de la population a 10 enfants ou plus. Et à la génération 10, près de la moitié de toutes les familles ont plus de 10 enfants. En d’autres termes, le nombre médian d’enfants dans la génération 0 (l’actuelle) n’est que d’un enfant par famille. Le nombre médian d’enfants dans la génération 5 s’élève à 4. Le nombre médian dans la génération 10 explose à 9. L’évolution peut faire des merveilles lorsqu’elle peut facilement distinguer les personnes qui sont en forme (c’est-à-dire qui ont beaucoup d’enfants) et inaptes (peu d’enfants). Bien entendu, ces résultats dépendent tous du fait que le désir d’avoir des enfants soit partiellement ou non héréditaire, ce que je soupçonne, mais ne peux pas prouver.

Les personnes qui ont le plus d’enfants sont toujours les plus « en forme » au sens darwinien du terme, et la survie des plus forts continue de fonctionner. L’évolution ne s’est jamais arrêtée. Tout ce qui s’est produit, c’est qu’avec l’invention et la normalisation des contraceptifs bon marché et faciles il y a 60 ans, les « plus aptes » sont devenus ceux qui refusent d’utiliser le contrôle des naissances.

Pour résumer

Pour résumer les résultats des 3 scénarios ci-dessus : en 5 générations, l’hypothèse de la non-héritabilité de la taille de la famille réduit une population de 100 M à 23 M ; l’hypothèse de l’héritabilité totale l’étend à 1 392 M et celle de l’héritabilité partielle produit 231 M d’humains. Je ne dis pas que vous devriez être d’accord avec mon estimation selon laquelle la fertilité est héréditaire à 40 %. Mais je dis que vous avez besoin de votre propre estimation de ce chiffre pour tenter de faire un calcul sérieux. C’est le facteur le plus important de la formule. Mais les experts qui débattent de cette question et proposent des solutions de politique publique pour résoudre le problème qu’ils pensent être en train d’observer — qu’il s’agisse de surpopulation ou de dépeuplement — ​​n’en tiennent même pas compte. Comme c’est souvent le cas ces derniers temps, les experts ne savent pas faire un calcul élémentaire et ne peuvent donc que débiter des bêtises.

Dans chacun des 3 scénarios ci-dessus, la première génération agit comme nous : avec un taux de fécondité moyen de 1,5 enfant par femme (0,75 enfant par personne), la génération suivante fait exactement les ¾ de la génération précédente. Mais après cela, les scénarios divergent : vers un effondrement démographique, une explosion démographique ou un effondrement suivi d’une explosion. Les 2 premiers scénarios sont biologiquement impossibles, et ce qui reste entre les deux semble plus réaliste. La peur d’une bombe démographique des années 1960 a déjà été largement discréditée, oubliée par tous, à l’exception de quelques baby-boomers, qui n’ont pas remarqué à quel point le monde a changé depuis lors. La peur de l’extinction humaine, qui effraie actuellement les Tech Bros, doit également être rejetée comme obsolète.

J’appelle le scénario 3 « Récupération de la population », mais vous pourriez aussi l’appeler « Remplacement de la population ». Cela implique le remplacement massif des individus modernes sans enfants par des personnes qui se comporteront de façon tout à fait différente. Dans quelques générations, les lignées familiales >=10 enfants remplaceront les lignées familiales <=2 enfants.

C’est une excellente nouvelle pour l’Amérique et l’Europe. L’effondrement actuel du taux de natalité va s’inverser et la fécondité reviendra en force. Nous n’avons pas besoin d’un programme politique pour y parvenir. Notre biologie y parviendra, que nous adoptions ou non une législation « pro-nataliste » pour encourager les enfants. Le simple fait que les gens qui veulent des familles nombreuses en aient et que des petites familles en aient aussi selon leur désir, et que leurs enfants se comportent comme leurs parents, que ce soit à cause de leurs gènes ou de leur éducation, s’en chargera.

Les mutations de la gauche

Dieu merci ! L’avenir serait en effet sombre si nous devions compter sur des politiciens conservateurs pour nous sauver. Heureusement, la droite peut poursuivre sa séquence de défaites à 100 % dans les guerres culturelles, et tout ira bien. En fait, il vaudrait peut-être mieux que les conservateurs continuent de perdre. Plus les progressistes gagnent les guerres culturelles, plus ils conduisent à l’extinction leurs partisans les plus fidèles. Il convient de rappeler qu’au cours du siècle dernier, la gauche est passée d’une tentative d’établir par la violence un paradis des travailleurs à un encouragement désormais de ses partisans les plus ardents à se « libérer » par la castration chimique et la mutilation génitale. Quoi que vous pensiez de la seconde solution, elle est bien moins destructrice que la première. Il y a 100 ans, la gauche assassinait des dizaines de millions de ses ennemis de classe (propriétaires terriens, petits entrepreneurs, « paysans riches »). Aujourd’hui, la gauche persuade des dizaines de millions de ses propres partisans (homosexuels, transsexuelles, femmes ayant fait des études universitaires) de ne pas avoir d’enfants. Il s’agit d’une amélioration fantastique, quel que soit l’aspect que vous considérez :

  • Éliminer la génération suivante en choisissant de ne pas avoir d’enfants est loin d’être aussi déplorable que l’élimination de la génération actuelle par des massacres.
  • Les opérations chirurgicales horribles pratiquées par des médecins sont moins nocives que les massacres organisés par les soldats.
  • Ne pas reproduire l’intérieur du groupe est plus moral que d’exécuter l’extérieur du groupe.
  • Le suicide proposé est bien plus agréable que l’homicide littéral.

Il n’y a pas vraiment de comparaison. Au cours du siècle dernier, la gauche est passée de l’ordre de « la liquidation des koulaks en tant que classe » à la question des garçons : « puis-je vous couper la bite pour faire de vous une fille ? Même si cela fait peur, ce n’est pas si grave : vous pouvez dire « non » aux médecins qui affirment que leur genre est objet de choix, et en fait, la plupart des gens le font. La seule façon pour quiconque de penser que le gauchisme du 21e siècle est aussi mauvais que le gauchisme du 20e siècle est d’oublier l’énormité de ce qu’ont fait les gauchistes du 20e siècle. Les communistes auraient tué 100 000 000 de personnes au cours du 20e siècle. Aujourd’hui, ils ont non seulement réduit considérablement leurs meurtres, mais ils ont également adopté le principe de l’absence d’enfant, ce qui garantit qu’ils ne produiront pas de descendants qui assassineront à nouveau à l’avenir. Nous ne devrions pas seulement les remercier de ne plus tuer des millions de personnes, nous devrions également les remercier de s’être stérilisés ainsi que tous ceux qui boivent leur Kool-Aid. Rendons donc grâce pour nos bénédictions : nous avons la chance de vivre dans un siècle où la gauche est avant tout suicidaire et non meurtrière.

Israël comme exemple du scénario 3

Israël est le pays le plus avancé sur la voie du scénario 3. Sa population, en déclin il y a seulement quelques décennies, est aujourd’hui en plein essor. Ils ont actuellement le taux de fécondité le plus élevé du monde occidental — encore plus élevé que la plupart des pays non occidentaux. Ce revirement démographique s’est produit non pas parce que les Juifs laïcs riches ont décidé d’avoir beaucoup d’enfants, mais parce que les Juifs religieux pauvres l’ont fait.

L’Organisation de coopération et de développement économiques comprend tous les pays développés et de nombreux pays en développement majeurs. De tous les pays de l’OCDE, Israël a de loin le taux de fécondité le plus élevé — plus de 3 enfants par femme — soit deux fois la moyenne de l’OCDE. Selon l’OCDE,

Le taux [de fécondité] le plus élevé a été enregistré en Israël, à 3,1, où les femmes ont en moyenne un enfant de plus que les femmes du Mexique et de Turquie, les pays ayant respectivement les deuxième et troisième taux les plus élevés [2,3 et 2,2]. Ces trois pays sont les seuls pays de l’OCDE à avoir un niveau supérieur au taux de fécondité de remplacement (2,1 enfants par femme).

Étonnamment, Israël, prospère, a non seulement une fécondité plus élevée que le Mexique et la Turquie, pauvres, mais leur taux de natalité augmente alors que celui de tous les autres pays à fécondité élevée diminue. La combinaison d’une fécondité élevée et croissante en Israël est unique au monde.

Il y a quelques décennies à peine, les Israéliens étaient paniqués à l’idée que le faible taux de natalité des juifs libéraux riches, combiné au taux de natalité élevé des musulmans arabes pauvres, signifiait qu’il était inévitable que les musulmans deviennent un jour majoritaires dans le pays. Meir Kahane a fait sa carrière grâce au message « Ils doivent partir », c’est-à-dire expulser les Palestiniens d’Israël pour empêcher leur inévitable prise de contrôle de l’État juif. Aujourd’hui, la situation s’est complètement inversée. Le taux de natalité juive en Israël est actuellement plus élevé que le taux de natalité palestinien, et l’écart ne se réduit pas.

Comment Israël a-t-il pu en arriver là ? En créant un formidable programme politique pronataliste ? Non. C’est parce qu’un petit groupe de juifs ultra-orthodoxes appelés Haredi a eu tellement d’enfants qu’il est devenu un groupe important dont la population connaît désormais une croissance exponentielle. Les Haredi, extrêmement religieux, augmentent la population du pays dans son ensemble et remplacent les Juifs laïcs qui, comme tous les Occidentaux modernes, ont peu d’enfants.

Les juifs Haredi sont souvent qualifiés d’« ultra-orthodoxes » parce qu’ils sont extrêmement conservateurs sur le plan religieux. Les juifs hassidiques de New York, reconnaissables à leurs vêtements noirs, leurs longues barbes et leurs rouflaquettes, sont des exemples des Haredi en Amérique. Les femmes Haredi doivent demander la permission à leurs rabbins pour utiliser le contrôle des naissances, et n’obtiennent généralement cette permission que lorsqu’elles ont déjà eu plusieurs enfants. Avec un taux de fécondité compris entre 6 et 7 enfants par femme en Israël, les Haredi ont produit un énorme baby-boom.

Selon le Times of Israel :

Alors que les Juifs laïcs et traditionnels, les Druzes et les Arabes chrétiens ont en moyenne moins de deux enfants et demi par famille et que le taux de natalité parmi les Israéliens musulmans diminue rapidement, approchant les trois enfants par famille, de nombreux Juifs religieux ont plus de quatre enfants et les Haredim (Juifs ultra-orthodoxes) comptent en moyenne 6,6 enfants par famille. En règle générale, la part des Haredim dans la population double tous les 25 ans, soit à chaque génération. En d’autres termes, les Haredim ne représentent que 6 % des quinquagénaires, mais 24 % des nourrissons. En raison de ce taux de croissance exponentielle, la moitié des bébés israéliens devraient appartenir à des familles Haredi d’ici seulement 25 ans.

Les journalistes libéraux déplorent ensuite l’effet du « raz-de-marée démographique » des électeurs ultra-orthodoxes sur la politique israélienne :

Les élections de l’automne dernier ont donné à Israël un signal d’alarme concernant l’approche d’un raz-de-marée démographique qui s’intensifie, avec un avant-goût de la tendance extrémiste du judaïsme qui joue un rôle démesuré dans la coalition [dirigée par le Likoud], même si elle pratique la discrimination à l’égard des femmes, des minorités et bien d’autres — un type de judaïsme qui va à l’encontre des valeurs fondamentales énoncées dans la Déclaration d’indépendance de l’État juif. Un jour, cette population constituera la majorité de la population et n’aura pas besoin de Netanyahu pour former un gouvernement.

Israël, fondé par des gens de gauche en tant qu’État socialiste, devient si intensément religieux à cause du gigantesque boom démographique Haredi que sa politique est devenue excentrique pour la droite. Je ne voudrais pas parler outrageusement de la politique israélienne, mais permettez-moi simplement de mentionner un incident survenu lors des récentes manifestations pour et contre le gouvernement Netanyahu. En juillet 2023, un manifestant mizrahi de droite a été filmé en train de narguer les manifestants ashkénazes de gauche à propos de l’Holocauste. Selon des informations parues dans la presse :

Un militant bien connu du parti Likoud ayant des liens avec de hauts responsables politiques, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a déclaré samedi aux manifestants contre la refonte judiciaire : « J’aimerais qu’on fasse brûler six millions de juifs de plus », une remarque qui a conduit le Premier ministre à ordonner son arrestation, son expulsion du parti et l’ouverture d’une enquête policière.

« Ashkénazes, fils de putes, allez tous brûler en enfer », a crié Itzik Zarka aux manifestants au carrefour d’Ein HaNatziv, près de Beit She’an, faisant référence aux Juifs d’origine est-européenne.

« Je suis fier que six millions d’entre vous aient fini brûlés, j’aimerais que six autres millions le soient », a déclaré Zarka, faisant référence à l’Holocauste.

Ainsi, lorsque les gens qualifient l’actuel gouvernement de coalition du Likoud en Israël d’« extrême droite », ils ne plaisantent pas. Et Netanyahu est le « libéral » de la coalition. La prise de contrôle de la politique israélienne par des fanatiques religieux Haredi n’est pas un avenir possible, c’est le présent bien réel. Comme le dirait George Soros : « Je ne prédis pas. J’observe ».

La solution

Les juifs ultra-orthodoxes ont non seulement sauvé Israël du dépeuplement, mais ils ont également radicalement modifié sa politique. La droite américaine aimerait accomplir ce que les Haredim ont fait en Israël :

  • Vous voulez résoudre la crise du dépeuplement ? Israël l’a déjà fait.
  • Voulez-vous que les extrémistes de droite remportent toutes les élections ? C’est ce qu’Israël fait maintenant.
  • Voulez-vous que le libéralisme disparaisse dans votre pays ? Israël l’a déjà tué dans le leur.

Des victoires similaires de la droite devraient se produire en Europe dans les générations futures. Israël est actuellement le seul pays au monde doté d’une minorité ultra-religieuse extrêmement fertile qui alimente un « raz-de-marée démographique », mais je crois que cela arrivera à de nombreux autres pays dans les décennies à venir.

Le timing du scénario 3

Les pays qui ont connu pour la première fois un effondrement du taux de natalité — en Europe — devraient être les premiers à connaître un rebond du taux de natalité. Et les pays qui commencent seulement aujourd’hui à connaître un effondrement du taux de natalité — en Afrique — devraient être les derniers à rebondir plus tard. En fait, le rebond de la population européenne a déjà commencé. Les taux de natalité en Europe ont en fait atteint leur plus bas niveau en 1999 et remontent depuis lors, bien que lentement. (Les naissances ont légèrement diminué après la COVID, mais pas autant qu’il y a 20 ans.) Tout n’est donc pas perdu pour la race blanche soi-disant condamnée. La mort de l’Occident, souvent annoncée, ne se produira pas, du moins pas si les Occidentaux n’ont pas d’enfants pour le moment (certes, la guerre ou l’immigration de remplacement pourraient quand même nous dévaster).

Tout comme les gens qui ont grandi dans les années 1960 en s’inquiétant de l’explosion démographique ne semblent même pas percevoir le dépeuplement qui se produit autour d’eux aujourd’hui, de même les gens qui grandissent aujourd’hui en s’inquiétant de l’effondrement de la population pourraient ne jamais reconnaître la reprise démographique qui se produira de leur vivant. Ne restez pas coincés avec les peurs de votre génération — le monde évolue vite sous nos yeux, passant de l’explosion démographique à l’effondrement de la population en passant par le rétablissement de la population. Ce qui se passe aujourd’hui en Israël se produira bientôt en Europe et en Amérique. L’Asie, malheureusement, était en retard de plusieurs générations sur l’Europe dans l’effondrement de son taux de natalité, et elle pourrait donc l’être plusieurs générations plus tard dans sa reprise.

À quelle vitesse le scénario 3 pourrait-il se produire ?

Examinons plus en détail les statistiques Haredi pour comprendre comment fonctionne la croissance exponentielle dans le monde réel. Les Juifs Haredi représentaient environ 1 % de la population d’Israël lorsque la nation a été fondée. Depuis, ils ont eu 3 fois plus d’enfants que la famille israélienne moyenne. Ainsi, au cours des 3 dernières générations, leur 1 % de la population est passé à 3 % puis 9 % puis près de 27 % de la plus jeune génération (les enfants d’aujourd’hui). S’ils parviennent à conserver le même avantage en matière de fécondité pendant 2 générations supplémentaires, ils atteindront 81 puis 243 fois la taille de leur population d’origine. Cela aura deux effets dramatiques : cela fera d’eux la majorité de la population et cela fera plus que doubler la taille du pays tout entier. Pour être exact, dans 2 générations supplémentaires, les Haredi seront 243 * 1 %/(243 * 1 % + 1 * 99 %) = 71 % de la plus jeune génération d’Israël et 54 % de la population totale du pays. Il est là le véritable pouvoir mondial : maintenir une fécondité élevée pendant 5 générations — de 1 % à 54 % en 125 ans. Et cette croissance n’est venue ni du prosélytisme bi de la conversion des autres. C’était simplement parce qu’ils avaient plus d’enfants que les autres.

Dans les pays occidentaux, tout comme en Israël, quelqu’un va gagner la course à la fécondité. Je ne sais pas qui, mais quelqu’un le fera. Et quand ils le feront, cela changera tout. En particulier :

  • Cela résoudra le problème de dépopulation de l’Occident.
  • Cela fera du groupe fertile la majorité de leur pays, ce qui en fera probablement la puissance dominante.
  • Cela condamnera à l’oubli complet les groupes qui comptent actuellement 0 ou 1 enfant par famille (libéraux et non religieux).
  • Cela condamnera les groupes qui ont actuellement 2 ou 3 enfants par famille (conservateurs, évangéliques et de nombreux groupes d’immigrés comme les Hispaniques) à une inutilité pratique.

Je ne peux pas prédire qui seront les personnes à forte fécondité de demain. Mais lorsque j’ai cherché des exemples de groupes aux États-Unis qui continuent à avoir des familles nombreuses génération après génération, chaque groupe que j’ai trouvé — mormon, amish, hassidique, musulman, hindou — était fortement religieux. Il est donc probable que les personnes qui auront le plus d’enfants à l’avenir — celles qui nous remplaceront nous, les laïcs modernes — seront également religieuses. En fait, s’ils vont vraiment à l’extrême et qu’ils ont 10 enfants ou plus par famille, cela signifie que ces couples se passent complètement le contrôle des naissances, et cela signifie probablement qu’ils prennent au pied de la lettre l’injonction biblique « croissez et multipliez-vous ». Il n’y a pas si longtemps, la plupart des catholiques faisaient cela, et ne pas utiliser de contraceptifs est toujours la position officielle de l’Église, même si cela est désormais considéré comme une exigence impossible par pratiquement tous les catholiques.

Bien que le scénario 3 relève en réalité d’un processus en douceur — les familles nombreuses produisent continuellement plus de descendants que les familles petites jusqu’à ce que tout le monde descende de familles nombreuses et les préfère — il pourrait ne pas sembler fluide en l’état. À un moment donné, il y aura suffisamment de personnes souhaitant avoir une famille nombreuse pour qu’un groupe visible d’entre eux connaisse une croissance exponentielle. Ils peuvent sembler sortir de nulle part, mais leur nombre explosera. Par exemple, certains chrétiens pourraient décider que Dieu veut qu’ils aient autant d’enfants que possible. Imaginez un renouveau religieux aux États-Unis qui convaincrait 2 % de la population d’arrêter d’utiliser le contrôle des naissances. Il y a un siècle, lorsque la plupart des catholiques faisaient cela, la moyenne était de 10 enfants par famille. Avec des familles de cette taille aujourd’hui, ce groupe augmenterait 5 fois plus vite que le reste du pays. En une génération, cette secte atteindrait 5 fois sa taille d’origine, devenant ainsi 10 % de la plus jeune génération. Dans une autre génération, elle serait 25 fois supérieure à sa taille originale et représenterait un tiers de cette génération. En une génération supplémentaire, ils représenteraient les trois quarts des enfants et plus de la moitié de la population américaine totale qui, grâce à eux, approcherait alors le milliard de personnes. La croissance exponentielle de notre société moribonde balayerait tout devant elle : plus de dépeuplement à l’horizon. Finis les modes de vie occidentaux. Il ne restera plus rien de la culture Woke moderne. La nation serait transformée au point de devenir méconnaissable en 3 générations. Ils représenteraient les trois quarts des enfants et plus de la moitié de la population américaine totale qui, grâce à eux, approcherait alors le milliard de personnes.

Bien entendu, il ne s’agit pas d’une prédiction. Mais c’est un avertissement : un petit groupe qui s’engage sur une fécondité élevée sur plusieurs générations peut submerger l’Occident. La croissance exponentielle rend tout possible.

Quel genre de personnes hériteront de la terre ?

Ma simulation informatique du scénario 3 a commencé, comme aujourd’hui, avec presque toutes les familles ayant entre 0 et 3 enfants et pratiquement aucune famille nombreuse. Mais lorsque les enfants des quelques grandes familles sont devenus adultes, il y a eu davantage de familles comme celle-là dans la génération suivante. Ces adultes se comportaient un peu comme leurs parents, ils étaient donc un peu plus susceptibles de fonder eux-mêmes de grandes familles, ce qui produisait une augmentation incessante du nombre de ces familles au fil du temps. Après plusieurs générations, une grande partie du pays se retrouve avec des familles de 10 enfants ou plus. Donc, je m’attends à ce que les gens qui ont beaucoup d’enfants se reproduisent simplement avec ceux qui ont peu d’enfants jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des gens avec beaucoup d’enfants. Évidemment, il est difficile de comprendre pourquoi tel ou tel parent se chargerait d’avoir 10 enfants. Pourquoi quelqu’un choisirait-il une voie si difficile ? Presque personne ne le fait aujourd’hui, ce comportement semble donc étrange à la plupart d’entre nous, même s’il était courant il y a 100 ans. Nous avons oublié notre passé où les familles nombreuses étaient la norme. Mais même si je ne sais pas pourquoi quelqu’un ferait cela, d’une certaine manière, la raison n’a pas d’importance, il importe seulement que certaines personnes le fassent. Avoir beaucoup d’enfants est évidemment adaptatif au cours de l’évolution et probablement partiellement héréditaire, donc si quelques-uns le font aujourd’hui, beaucoup le feront à l’avenir.

Mais si les gros reproducteurs supplantent réellement ceux qui ont peu ou pas de reproducteurs, alors tous ceux que nous considérons aujourd’hui comme l’élite occidentale normale — ces individualistes autogérés qui vivent la vie qu’ils choisissent, pratiquent une planification familiale « responsable » n’auront que le nombre d’enfants qu’ils peuvent se le permettre, laissant à leur famille un revenu disponible suffisant pour voyager, se divertir, payer ses études universitaires, épargner pour sa retraite — ce genre d’Occidental disparaîtra, remplacé par des gens ayant des idées très différentes sur la façon de vivre.

Peut-être que les familles nombreuses du futur seront motivées par la religion. Ou peut-être que ce sera tout autre chose. Mais ce qui est certain, c’est que ces gens seront différents de nous à bien des égards. Ils ne chercheront pas à maximiser l’utilité de manière rationnelle, en calculant égoïstement combien d’enfants ils peuvent adapter à leur mode de vie préféré. Juste pour être clair, je ne porte aucun jugement sur eux ni sur nous. Je suis un maximisateur rationnel d’utilité et j’ai calculé que le meilleur nombre d’enfants pour mon style de vie est zéro. Mais les 10 enfants père et femme du futur ne seront pas comme moi. Je ne les comprends pas. Je ne connais pas de gens de ce type aujourd’hui. Ils ne font pas partie de mon cercle social. Mais que nous les comprenions ou non, ils nous remplaceront quand même.

Le monde moderne incite les gens à limiter considérablement le nombre d’enfants qu’ils ont — de 10 ou 20 potentiellement à 1 ou 2 en général. Quelques personnes ignoreront tout simplement ces incitations. Mais peu le feront. Ces incitations — profiter de la vie, aller de l’avant, reporter la naissance des enfants, dépenser son argent pour soi — en un mot, s’amuser — sont tout simplement trop attrayantes pour que la plupart des gens y résistent. Cela n’est pas seulement vrai en Occident. Le mode de vie américain est désiré dans le monde entier. Chaque pays du monde regorge de gens qui le souhaitent. La culture pop américaine, bien que souvent ridiculisée, continue de devenir de plus en plus omniprésente et dominante dans le monde entier. Les gouvernements russe et chinois désapprouvent peut-être la « décadence » et la « dégénérescence » américaines, mais tout comme les jeans et la musique rock enivraient les Soviétiques, ils ne peuvent rien faire pour empêcher la culture occidentale d’entrer. En fait, ils n’ont pas du tout empêché l’absence d’enfant : la Russie et la Chine ont des taux de natalité parmi les plus bas au monde. Non seulement l’Asie ne s’oppose pas aux méthodes occidentales, mais elle a accepté plus que quiconque le charme d’une vie sans enfants.

Ainsi, les valeurs américaines ont gagné, gagnent et gagneront dans le monde entier. Ils répondent aux désirs humains universels — la richesse, une vie facile, des loisirs, un travail de bureau (qui, malgré les rouspétances, est bien plus enviable qu’un travail agricole éreintant ou un travail dangereux en usine), chaque nouveau jouet que la Silicon Valley peut inventer — des téléphones, des jeux, des réseaux sociaux, des robots, de l’IA — et, qu’ils viennent d’Hollywood ou de Bollywood, des divertissements bon marché pour toujours. Tous les gouvernements ne peuvent pas fournir cela, mais tous les pays le souhaitent. Le seul problème est que, pour s’offrir toutes ses joies, les gens ne peuvent pas vraiment se permettre d’avoir des enfants. Avoir peu ou pas d’enfants est un élément central du mode de vie moderne et aisé, mais cet aspect de la modernité ne peut pas durer.

Le mode de vie occidental, après avoir vaincu tout ce qui l’a précédé, a totalement triomphé aujourd’hui. Pourtant, même aujourd’hui, à son apogée apparent, alors que tous ceux qui peuvent être tentés par ses promesses ont été séduits et que tant de personnes embrassent les plaisirs d’une vie laïque sans enfants, alors ce mode de vie lui-même tue, par définition, les descendants de tous ceux qui tombent sous son charme. Ceux qui resteront ensuite, par élimination, ne seront plus du tout sensibles aux délices de l’infécondité. J’espère que la plupart des aspects de la civilisation occidentale — la science, la technologie, le capitalisme, la prospérité, la liberté — survivront dans le futur, mais pas la vie sans enfants. L’absence d’enfants ne peut tout simplement pas survivre à la compétition biologique avec les enfants.

Qui sont ces gens qui s’éloignent du futur ?

S’il est difficile d’imaginer qui seront les peuples féconds du futur, il est facile de voir qui ils ne seront pas. Les gens qui s’éloignent de demain sont ceux qui n’ont pas d’enfants aujourd’hui.

Je ne prétends pas comprendre ce qui motive les gens à avoir 10 enfants — qui domineront notre avenir — mais je comprends les gens qui n’ont aucun enfant — qui dominent notre présent. Tout d’abord, je fais partie de ces 0 enfants. Deuxièmement, nous pouvons tous facilement voir à quoi ressemblent les personnes sans enfants qui nous entourent. Donc, je ne peux pas dire grand-chose sur ceux qui nous remplaceront, mais je peux en dire beaucoup sur ceux qui seront remplacés.

Il est évident que ceux qui ne transmettent pas leurs gènes aux générations futures sont ceux qui choisissent aujourd’hui de ne pas avoir d’enfants. L’exemple le plus humoristique de ces non-parents est celui des militants du changement climatique Extinction Rebellion et des groupes apparentés BirthStrike et « Voluntary Human Extinction Movement ». Extinction Rebellion est un groupe de militants sociaux hautement instruits qui prouvent publiquement leur vertu morale en rappelant à chacun pourquoi ils n’ont pas d’enfants. Leur programme politique consiste littéralement à refuser d’avoir des enfants tant que le gouvernement n’aura pas réglé le problème. Mais bien sûr, tout cela n’est qu’une imposture. Ils ne sacrifient pas leur désir d’enfants depuis toujours pour sauver l’environnement. Ils satisfont leur désir de toujours de ne pas se laisser encombrer par les enfants et appellent cela de l’environnementalisme. Personne ne rejoint Extinction Rebellion, BirthStrike, ou VHEM (Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité) tout en voulant avoir des enfants. La politique pour ces gens-là n’est qu’un prétexte pour être complètement égoïstes : « Regardez-moi. Je suis super vertueux et militant parce que j’ai l’intention de consacrer tout mon temps et mon argent à moi-même, et jamais à quelqu’un d’autre ». C’est une arnaque : le gouvernement ne régulera jamais le climat et ils n’auront jamais d’enfants. Extinction Rebellion et ses semblables sont par inadvertance superbement eugéniques, supprimant les nuisances insupportables des générations futures. Dans 100 ans, personne ne dira : « Mes ancêtres étaient dans Extinction Rebellion », car aucun Rebelle pour l’Extinction n’aura de descendants. Dans un siècle, les gens diront : « Dans un monde de DINK (Dual-Income No Kids, avec des revenus doubles et sans enfants), mes ancêtres ont eu de nombreux enfants. Ils étaient les justes dans un monde d’égoïsme. »

Presque tout le monde, à gauche de l’échiquier politique, choisit aujourd’hui l’extinction génétique. Il s’agit là d’un eugénisme à une plus grande échelle que quiconque aurait pu l’imaginer il y a 100 ans. Et contrairement à l’eugénisme du passé, tout cela se fait volontairement. Considérez le terme LGBTQQIP2SAA — chaque lettre représente une manière différente d’avoir des relations sexuelles sans créer d’enfants (« lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer et intersexes, deux-spirit, pansexuels et asexuels alliés »). Le projet de la gauche semble aujourd’hui être de convaincre tous ceux qui les écouteront de ne pas se reproduire. Cela ne peut se terminer que d’une seule manière — sans qu’il ne reste plus personne pour les écouter. Notre époque ressemble à un film dans lequel une secte de la mort convainc tous ses membres de se suicider. Ce n’est pas un film d’horreur, car plus les méchants réussissent, moins ils représentent un danger pour tout le monde. Cela ressemble plus à une comédie noire.

Pensez à toutes les catégories de personnes que nous voyons dans le monde aujourd’hui et qui n’existaient pas du tout il y a 100 ans — la patronne, la dame des ressources humaines, la commissaire à la DEI (Diversité, Equité et Inclusion), l’activiste pour le climat, la tête de classe en étude des revendications communautaires, l’étudiant diplômé perpétuel, le-la dame aux chats et aux cheveux bleus, l’alliée antiraciste, l’enseignante non binaire, la marcheuse du défilé LGBTQ+, le maître du donjon BDSM (« Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme et Masochisme » : pratique sexuelle consensuelle), la chasseuse d’insectes, la drag queen de la bibliothèque, la candidate de beauté MTF (transidentitaire), la célébrité qui transforme ses enfants en trans – tous ces monstres auront disparu dans 100 ans. Tout comme le passé ne contenait aucun de ces parasites, l’avenir n’en comportera pas non plus, car ils choisissent tous de se retirer de la postérité.

Bien sûr, il y a toujours eu des complications. Dans les générations précédentes, ces types de personnalité auraient été des abolitionnistes, des suffragettes ou des rabat-joie de la Christian Temperance Union. Mais la grande différence entre hier et aujourd’hui est que les abolitionnistes, les suffragettes et les dames de l’Église avaient des enfants. Aujourd’hui, leur agaçante progéniture est sans enfant. C’est énorme. L’avenir sera formidable, ouf !

https://www.unz.com/article/population-explosion-or-population-collapse/




Les origines occultistes de la franc-maçonnerie

[Source : Culture Populaire]

[Illustration : Élie ressuscite le fils de la veuve de Sareptade Louis Hersent]

Jean-Claude Lozac’hmeur, auteur de Fils de la Veuve et Les origines occultistes de la Franc-Maçonnerie, historien et professeur émérite (Université de Rennes) était notre invité le 11 décembre dernier pour apporter nous expliquer la finalité de la franc-maçonnerie à travers son secret auquel de nombreux mythes font référence.

  • 00:00 — Présentation
  • 03:20 — Sommaire
  • 06:50 — L’énigme maçonnique : Le fils de la veuve
  • 10:50 — Les obédiences maçonniques
  • 12:45 — L’action de la franc-maçonnerie
  • 15:45 — Attentat de Sarajevo
  • 19:50 — Les mythes et rites d’initiation dans la franc-maçonnerie
  • 24:10 — Le mythe du fils de la veuve dans le monde
  • 28:30 — Variante 1 : Chine
  • 31:50 — Variante 2 : Les jumeaux
  • 36:50 — Variante 3 : Le mythe des tri-jumeaux
  • 41:05 — Synthèse : La Gnose
  • 47:30 — Les preuves
  • 47:50 — Le texte zoroastrien
  • 49:45 — Graffiti blasphématoire et exécution du dieu mauvais
  • 57:00 — Citations
  • 59:05 — Documents iconographiques
  • 1:05:10 — La signature mystérieuse
  • 1:07:20 — Conclusion
  • 1:12:25 — Le projet de la franc-maçonnerie
[Vidéo de 2017]

[Source : mollat.com]

L’étude des différentes composantes de la franc-maçonnerie apporte des informations concernant le projet d’avenir de celle-ci : le retour de l’Âge d’or. Ses sources d’inspiration seraient : les rites du Compagnonnage, le culte d’Osiris, la détestation du Dieu du Décalogue et de l’Incarnation, auxquelles s’ajoutent l’alchimie, la Rose-Croix et la Kabbale. Cette civilisation divinisera l’homme.

Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ? D’où vient-elle ? Quel est son secret ? Quels sont ses objectifs ? Telles sont les questions auxquelles il est répondu dans cet ouvrage. Après avoir dans un précédent livre démontré que le culte des « Fils de la Veuve » est la forme moderne d’une antique religion à mystères opposant un « Dieu Civilisateur » à un « Dieu Tyrannique » identifié au Dieu de la Bible, l’auteur conduit dans ces pages sa recherche à son terme. En effet, si, comme tout l’indique, les Initiés travaillent au retour de l’Âge d’Or, il importe de savoir ce que sera la société dont ils préparent l’avènement. C’est ici que l’étude systématique des différentes composantes de la Franc-Maçonnerie apporte de précieuses informations.

Les rites du Compagnonnage, le culte d’Osiris et celui de Mithra, dévoilent l’essence même de ce monde à venir, à savoir sa haine inexpiable à l’encontre du Dieu du Décalogue et de l’Incarnation. L’Alchimie, la Rose-Croix et la Kabbale complètent le tableau. Totalitaire et résolument prométhéenne, cette civilisation aura pour objectif la divinisation de l’Homme par le développement des sciences et des techniques. Dans cet univers globalisé d’où famille et patrie auront disparu, on pratiquera l’eugénisme et l’euthanasie. L’individu, libéré des règles de la morale, pourra s’adonner aux passions les plus viles. Quant aux religions, elles auront été unifiées au sein d’une « Église Universelle » ayant pour loi la « religion de Noé » chère aux kabbalistes.

Au sommet de cet univers pyramidal et rationalisé, un surhomme jouissant de tous les pouvoirs (« le Soleil » de Campanella) imposera sa loi à la terre entière.




Ces malades qui pensent pour nous

[Source : mike roland]




Les tireurs de ficelles derrière le 11 septembre

[Source : Kla.tv]

Ce documentaire révèle sur le 11 septembre des faits jusqu’ici inconnus, mais remarquables. Il fournit des indices montrant que des cercles de personnes étaient au courant en amont de l’événement. Outre des informations de fond indispensables sur la Commission du 11 septembre, des imbrications et des machinations incroyables du gouvernement américain de l’époque sont mises à la lumière. Vous découvrirez également ce qu’il en est du prétendu coupable, Oussama ben Laden.



Transcription

Le 11 septembre 2001, les événements autour du World Trade Center à New York et du Pentagone ont bouleversé la population mondiale. Un événement qui continue de marquer le monde. Ce jour, également appelé Nine Eleven, a entraîné de nombreuses guerres et a permis aux gouvernements du monde entier d’étendre massivement le contrôle de leur propre population.

Selon le récit officiel du gouvernement américain et des médias mainstream, 19 terroristes ont détourné quatre avions le matin du 11 septembre. Deux avions se sont écrasés sur les tours jumelles du World Trade Center à New York, qui se sont effondrées peu de temps après. Un troisième avion s’est écrasé sur le Pentagone, le siège du ministère américain de la Défense. Un quatrième avion s’est écrasé près de Pittsburgh. Les attentats ont coûté la vie à 2 989 personnes. Immédiatement après les attentats, le gouvernement américain et les médias ont présenté Oussama ben Laden et l’organisation terroriste Al-Qaïda comme les auteurs des attentats.

1. Cette version officielle du gouvernement américain et des médias mainstream résiste-t-elle à un examen minutieux ?

De nombreux faits, avis d’experts, enquêtes et témoignages oculaires ébranlent très fortement la crédibilité de la version officielle du gouvernement.

Effondrement des tours jumelles par démolition contrôlée ?

De nombreux résultats d’enquête et d’autres facteurs indiquent que l’explosion a été contrôlée. Par exemple, une équipe internationale de chercheurs dirigée par un chimiste, le Dr Niels Harrit de l’université de Copenhague, a trouvé, au cours d’une étude scientifique, de grandes quantités de nanothermite, un explosif, dans les décombres des tours jumelles. Dans un article scientifique sur leurs recherches, les chercheurs concluent que les deux avions détournés n’ont pas provoqué les effondrements, mais que des explosifs ont été placés à l’avance dans les bâtiments.

Témoignage du Dr Niels Harrit

« Nous avons trouvé de la nanothermite dans les débris. […] Elle peut faire exploser des choses et elle peut faire fondre des choses. Ces deux attributs ont probablement été utilisés, d’après ce que je vois. Du métal en fusion s’écoule de la tour sud quelques minutes avant l’effondrement. »

Le concierge du World Trade Center William Rodriguez a fait cette déclaration frappante :

« La première explosion s’est produite au sous-sol B2. Il y avait six sous-sols dans le bâtiment. Avant même que l’avion ne frappe le bâtiment. […] J’étais là, j’ai sauvé des gens que j’ai aussi présentés à la Commission du 11 septembre, c’est la commission qui a été créée pour enquêter sur tout ça. Mais ils n’ont pas été entendus une seule fois. […] J’ai été concierge pendant 20 ans et le 11 septembre, j’avais l’unique passe-partout. »

Les pompiers et les centaines de témoins oculaires qui ont fait état de dynamitages et d’explosions n’ont pas été pris en compte dans le rapport officiel du gouvernement.

« Quand je suis arrivé dans le hall, on a entendu comme des coups de feu, puis il y a eu trois énormes explosions. »

« Quand nous sommes entrés dans le hall, il était complètement détruit. Je pense qu’une bombe a explosé avant même que l’avion ne s’écrase sur le bâtiment. »

« Sur le chemin du 8e étage, il y a eu une énorme explosion qui nous a fait reculer. »

« Nous étions dans la cage d’escalier avec notre matériel. Et là, il y a eu une énorme explosion. »

Dans la version officielle du gouvernement, le fait que le béton des tours jumelles ait été pulvérisé (!) par l’effondrement reste inexpliqué.

Témoignage de Peter Ketcham

« Regardez les débris qui sont restés. Ce ne sont pas de gros morceaux d’acier ou de gros morceaux de béton. Ce sont de fines particules. »

Témoins oculaires

« Où sont passés tous les débris ? Le béton a été pulvérisé. J’étais ici mardi et c’était comme si j’étais sur une planète étrangère. […] Le béton était tout simplement pulvérisé. […] Nous avons ici des immeubles de bureaux de 210 étages. On ne trouve pas de bureau ici, on ne trouve pas de chaise, pas de téléphone, pas d’ordinateur. Le plus gros morceau de téléphone que j’ai trouvé était la moitié du clavier — il faisait à peu près cette taille. Le bâtiment s’est effondré en poussière. »

Ground Zero désigne le site du World Trade Center détruit lors des attentats terroristes du 11 septembre 2001. Ce terme est utilisé dans le langage militaire pour désigner le lieu d’explosion en surface d’une bombe atomique ou d’un missile.

WTC 7

Le World Trade Center 7 ne se trouvait pas directement sur Ground Zero, mais au nord, à l’extérieur du site.

Très peu de gens savent que ce gratte-ciel s’est également effondré le 11 septembre, bien qu’il n’ait été touché par aucun avion. Il s’est effondré verticalement, comme il est d’usage lors d’une démolition.

Le « National Institute of Standards and Technology », en abrégé NIST, financé par le gouvernement américain, a mené l’enquête officielle sur l’effondrement du WTC 7.

Le rapport du NIST a étayé la version officielle du gouvernement : selon lui, le WTC 7 a pris feu et s’est effondré en raison de la chute de débris des tours jumelles.

L’historien suisse Daniele Ganser s’exprime à ce sujet : « Comment un bâtiment avec 81 colonnes en acier peut-il s’effondrer en chute libre à cause d’un incendie ? Car lors d’une chute libre, les 81 colonnes en acier doivent disparaître à la même seconde. […] Jusqu’à présent, dans l’histoire, jamais, vraiment jamais, un bâtiment ne s’est effondré à cause d’un incendie, un bâtiment à ossature d’acier. »

En 2019, une étude indépendante sur le WTC 7 a été publiée aux États-Unis. Elle a été présentée par l’Université d’Alaska Fairbanks. La principale conclusion de cette étude est que le feu n’a pas causé l’effondrement du WTC 7 le 11 septembre

Le Dr Daniele Ganser s’est exprimé comme suit sur les résultats de cette étude : « Elle dit que les 81 colonnes d’acier ont dû perdre leur stabilité à la même seconde. Et c’est en fait une autre façon de parler de dynamitage. »

En 2017, Peter Ketcham, employé de longue date du NIST, a accusé l’institut d’avoir falsifié le rapport d’enquête en faveur de la version gouvernementale :

« Le rôle du NIST, si je comprends bien, était d’enquêter sur les effondrements des trois tours du Word Trade Center. Et par là, je veux dire déterminer pourquoi les tours 1, 2 et 7 se sont effondrées. […] En très peu de temps, j’ai compris que l’étude du NIST sur les effondrements du World Trade Center n’était pas une étude sérieuse et réelle. […] J’avais toujours cru que les recherches du NIST étaient des plus sérieuses. Maintenant, voir ce qu’ils avaient fait de l’étude et du rapport sur le World Trade Center m’a décontenancé. […] J’ai tout de suite compris qu’il y avait des preuves accablantes que les trois tours, 1, 2 et 7, s’étaient effondrées suite à des dynamitages contrôlés. […] J’ai vu que le dynamitage contrôlé n’avait pas du tout été étudié comme la cause la plus évidente. En fait, cela a été traité en une ou deux phrases dans le rapport. »

Couverture médiatique du jour du 11 septembre

La BBC a diffusé en direct un reportage sur l’effondrement du WTC 7 alors que le bâtiment était encore debout. En réalité, l’effondrement de la tour n’a eu lieu que vingt minutes plus tard. Outre la chaîne de télévision britannique, CNN avait également annoncé trop tôt l’effondrement. Ce fait indique que certains médias étaient pré-informés.

2. Compte tenu de ces faits, qui plaident en faveur d’une démolition contrôlée, les questions suivantes se posent inévitablement :

Qui est le propriétaire du World Trade Center ?

Qui était responsable de la sécurité de ce complexe de bâtiments ?

Existe-t-il des preuves que les gens étaient au courant à l’avance de ces événements ?

Construction du World Trade Center à New York

À la fin des années 1950, le banquier et stratège global David Rockefeller s’est engagé pour la construction du World Trade Center. En 1958, Rockefeller a fondé la Downtown-Lower Manhattan Association et en a pris la présidence. Son frère Nelson Rockefeller, qui était à l’époque gouverneur de New York, l’a beaucoup aidé dans cette entreprise. C’est pour cette raison que les tabloïds new-yorkais ont appelé les tours jumelles « Nelson » et « David ».

David Rockefeller, décédé en 2017, a siégé dès 1949 au conseil d’administration du Conseil des relations extérieures, qu’il a ensuite dirigé. Derrière ce groupe de réflexion se cache un tel pouvoir que le magazine d’information DER SPIEGEL écrivait déjà en 1975 qu’il s’agissait de « l’institution privée la plus influente d’Amérique et du monde occidental ». Jusqu’à aujourd’hui, le CFR, c’est-à-dire le Conseil des relations extérieures, tire les ficelles comme une sorte de gouvernement de l’ombre. C’est depuis ce centre stratégique que l’administration américaine est dirigée dans le but de faire avancer le gouvernement mondial — également appelé Nouvel Ordre Mondial — visé par David Rockefeller et le CFR.

Le CFR a été fondé en 1921 par des banquiers connus comme John D. Rockefeller Junior, le père de David et Nelson Rockefeller, et est depuis lors financé en grande partie par la famille Rockefeller.

Une première piste sur les commanditaires du 11 septembre est fournie par le témoignage remarquable du réalisateur américain primé Aaron Russo en 2009, peu avant sa mort :

« J’avais un ami, Nick Rockefeller. […] Lorsque je me suis présenté au poste de gouverneur du Nevada, il m’a contacté par l’intermédiaire d’une avocate et nous sommes devenus amis. […] C’est lui qui m’avait dit — onze mois avant le 11 septembre — qu’il y aurait un événement. Il ne m’a jamais dit ce que serait cet événement. Mais cet événement devait être suivi d’une invasion de l’Afghanistan par l’Amérique pour construire des pipelines depuis la mer Caspienne. Nous envahirions l’Irak pour prendre les champs de pétrole et établir des bases militaires au Moyen-Orient — pour faire de tout cela une partie du Nouvel Ordre Mondial. […] Je me souviens qu’il m’a dit que nous verrions des soldats chercher des personnes dans les grottes d’Afghanistan et du Pakistan. Il y aura cette guerre contre le terrorisme, dans laquelle il n’y a pas de véritable ennemi. Tout cela ne sera qu’une gigantesque escroquerie ; un prétexte pour le gouvernement pour contrôler le peuple américain. […] Toute la guerre contre le terrorisme est une escroquerie, une farce. […] L’objectif final que ces gens ont en tête est la création d’un gouvernement mondial — dirigé par l’industrie bancaire, par les banquiers. […] L’agenda est de créer un gouvernement mondial et d’implanter une puce RFID dans chaque citoyen. Tout l’argent ne doit plus se trouver que dans ces puces. Il n’y aura plus d’argent liquide. Et Rockefeller m’a dit lui-même qu’ils voulaient y arriver. »

[Voir :
Aaron Russo (RIP) — Ce que Rockefeller lui a révélé — Interview complète]

Comment Nick Rockefeller était-il au courant du 11 septembre et des plans de guerre qui ont suivi ? Nick Rockefeller, qu’on voit ici avec Aaron Russo, est également membre du CFR.

Qui était responsable de la sécurité du World Trade Center ?

La sécurité de ce complexe de bâtiments a été confiée à l’entreprise Stratesec de 1993 jusqu’aux événements du 11 septembre. Il s’est avéré par la suite que Marvin Bush, le frère du président américain de l’époque George W. Bush, a fait partie du conseil d’administration de cette entreprise de 1993 à 2000.

Qui est le propriétaire du World Trade Center ?

Dans les années 1980, le milliardaire Larry Silverstein a loué un terrain en face du complexe du World Trade Center et y a construit la tour WTC 7, inaugurée en 1987.

Silverstein a également signé un contrat de location pour 99 ans pour les deux tours jumelles du World Trade Center six semaines avant le 11 septembre 2001.

Parallèlement, il a souscrit une assurance qui s’appliquait également en cas d’attentats terroristes. Finalement, il a profité du 11 septembre puisqu’il a reçu 1,1 milliard de dollars supplémentaires en plus de la somme d’assurance convenue de 3,5 milliards de dollars.

Comment cela s’est-il passé ? Silverstein a réclamé deux fois à l’assurance la somme d’assurance convenue, car les tours jumelles avaient été détruites par deux avions — donc, selon Silverstein, par deux événements indépendants. La somme qu’il a reçue de l’assurance a pu être utilisée pour la construction du nouveau World Trade Center.

La société d’investissement américaine Blackstone-Group est un partenaire d’affaires de Larry Silverstein. Elle a pris en charge l’hypothèque du WTC 7 l’année précédant les attentats. Le Blackstone-Group a été fondé par Peter George Peterson et Stephan Allen Schwarzman. Peterson était non seulement le président exécutif du Blackstone Group au moment du 11 septembre, mais aussi le président du CFR. Schwarzman est également membre du CFR.

Larry Silverstein est également un grand ami de David Rubenstein, l’actuel président du CFR. On voit ici David Rubenstein lors d’une conférence en ligne avec Silverstein :

« C’est un grand honneur pour moi d’avoir mon ami Larry ici. »

Le nouveau WTC 7 a été inauguré en 2006. Silverstein a fait construire sur le parvis du nouveau bâtiment un parc appelé « Silverstein Park ». Ce parc est une représentation de l’œil qui voit tout — le même symbolisme que l’on retrouve sur le billet de dollar américain au sommet de la pyramide. Elle symbolise l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial sous la domination de Lucifer.

En 2021, à la demande de Larry Silverstein, une œuvre d’art composée de plusieurs pyramides a été installée dans « l’œil » du Silverstein Family Park. Il s’agit également d’une allusion au Nouvel Ordre Mondial auquel aspirent ces cercles.

Le fait suivant laisse supposer que Larry Silverstein avait lui aussi une connaissance préalable des projets liés au 11 septembre :

Dans les interviews, il a toujours déclaré qu’il passait habituellement ses matinées à prendre son petit-déjeuner dans la tour nord du World Trade Center et à rencontrer les nouveaux locataires du bâtiment. Et précisément le matin du 11 septembre 2001, il se trouvait à l’extérieur du World Trade Center.

3. La Commission officielle sur le 11 septembre a enquêté de 2002 à 2004 sur les causes et les arrière-plans du 11 septembre.

Quel est le degré d’indépendance et de fiabilité de cette Commission du 11 septembre ? Y a-t-il des liens entre la Commission du 11 septembre et les cercles de personnes mentionnés ?

En raison de l’énorme pression exercée par le public, le gouvernement américain s’est vu contraint de mener une enquête sur le 11 septembre en 2002. La Commission du 11 septembre qui a été créée par la suite a toujours souligné l’indépendance de son enquête.

Le président américain George W. Bush a d’abord refusé son accord pour une commission indépendante. En novembre 2002, la Maison-Blanche a finalement donné son accord, mais en prétextant que Bush lui-même désignerait le président de la commission. Bush a alors nommé l’ancien ministre des Affaires étrangères Henry Kissinger à la présidence de la commission. Ce dernier était l’un des amis les plus proches de David Rockefeller jusqu’à la mort de celui-ci et est considéré comme l’un des principaux stratèges mondiaux en ce qui concerne la mise en place d’un nouvel ordre mondial. Kissinger est également membre du CFR et a fait partie de son conseil d’administration de 1977 à 1981.

Kissinger a dû démissionner après peu de temps de la présidence de la Commission du 11 septembre, car il ne voulait pas rendre publics les noms des clients de sa société de conseil aux entreprises. Il a également été accusé par les familles des victimes du 11 septembre d’entretenir des liens financiers et politiques avec l’Arabie saoudite, notamment avec la famille ben Laden.

Thomas Kean a alors été nommé nouveau président par le président Bush. Lee Hamilton est devenu le vice-président. Thomas Kean et Lee Hamilton sont tous deux membres du CFR.

La Commission du 11 septembre se chargeait principalement des auditions publiques des témoins et faisait des déclarations sur le déroulement de l’enquête. Le travail concret, à savoir la demande, la collecte et l’évaluation des documents pertinents ainsi que la rédaction du rapport final, incombait à une équipe de 78 personnes. Celle-ci était dirigée par Philip Zelikow, il en était le directeur exécutif. Zelikow a écrit l’histoire officielle du 11 septembre. Et comme on pouvait s’y attendre, Philip Zelikow est lui aussi membre du CFR.

En mars 2004, le journaliste Jim Mann a révélé que Zelikow avait plaidé pour le renversement de Saddam Hussein et qu’il avait rédigé en septembre 2002 le document stratégique par lequel Bush a légitimé la guerre en Irak en 2003. Zelikow a toujours été accusé d’utiliser la Commission du 11 septembre pour justifier la guerre en Irak.

Le Dr Heiko Schöning, écrivain et médecin, a décrit le travail de la Commission du 11 septembre dans son livre « Game Over » de la manière suivante :

« Pour tous ceux qui ont conservé un peu de bon sens, il suffit de prendre connaissance d’une seule audition parlementaire. […] celle du lundi 26 janvier 2004. Le directeur exécutif de la commission d’enquête gouvernementale sur le 11 septembre, le Dr Philip Zelikow, et son assistante Susan Ginsburg […] ont montré un passeport prétendument retrouvé, presque intact, d’un […] pirate de l’air qui aurait percuté une tour du World Trade Center à New York. Pourquoi “prétendument” ? Parce que physiquement c’est impossible ! » !

En 2011, le journaliste Paul Craig Roberts est arrivé à la conclusion suivante : « La commission n’a pas convoqué de témoins importants et n’a entendu que des témoins qui confirmaient le point de vue du gouvernement, afin d’occulter politiquement et de manière contrôlée les événements réels. »

La réaction de George W. Bush est également frappante. L’interrogatoire de sa conseillère à la sécurité Condoleezza Rice par la commission du 11 septembre a eu lieu le 8 avril 2004. Cependant, Bush ne l’a autorisée à témoigner qu’à la condition que la commission ne l’interrogerait pas, lui ou le vice-président Dick Cheney, publiquement, et l’interrogerait sans prêter serment et sans enregistrement. L’audition du président Bush et de son vice-président Dick Cheney sur le 11 septembre s’est finalement déroulée à huis clos et sans prestation de serment.

George W. Bush a également longtemps refusé de déclassifier les rapports des services de renseignement qu’il avait reçus dans les semaines précédant les incidents du 11 septembre. En novembre 2003, un compromis a été trouvé. La Maison-Blanche n’a autorisé que les deux commissaires Philip Zelikow et Jamie Gorelick à consulter les rapports des services secrets que Bush avait reçus. Outre Zelikow, Jamie Gorelick est également membre du CFR — qui s’en étonnera ?

Le sénateur Max Cleland s’est fermement opposé à cette censure de l’accès aux dossiers et a donc annoncé en décembre 2003 qu’il quittait la commission. Il a été remplacé par Bob Kerry, également membre du CFR.

Outre la Commission du 11 septembre, la CIA et le FBI ont enquêté sur les causes du 11 septembre.

Au moment du 11 septembre, la CIA était dirigée par George Tenet. Il a clairement indiqué qu’il existait des tabous pour les recherches dans certains domaines. George Tenet est également membre du CFR.

Mueller a été directeur du FBI de 2001 à 2013. Il a été nommé à ce poste par le président George W. Bush. Robert Mueller est également très proche du CFR. On le voit ici lors d’une réunion du CFR.

4. Le 11 septembre a été le déclencheur de la « guerre contre le terrorisme ».

Ce n’est qu’après avoir suscité la peur du terrorisme parmi la population américaine et le monde occidental que les actions militaires menées par les États-Unis ont été acceptées.

Le 20 septembre 2001, le président américain Bush a annoncé dans un discours la « guerre contre le terrorisme » :

« Notre guerre contre le terrorisme commence avec Al-Qaïda, mais elle ne s’arrêtera pas là. […] Les Américains ne doivent pas se préparer à une bataille, mais à une campagne de longue durée comme nous n’en avons jamais connue jusqu’à présent. »

Moins de quatre semaines après le 11 septembre, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé des opérations militaires en Afghanistan. Plusieurs villes ont été attaquées par les airs. 240 000 morts et 5,5 millions de personnes en fuite, tel est le cruel bilan après 20 ans de guerre en Afghanistan.

En 2003 a eu lieu l’attaque contre l’Irak. Le président américain Bush a accusé l’Irak de soutenir des terroristes et de posséder des armes de destruction massive. Cette justification de la guerre en Irak, contraire au droit international, s’est avérée par la suite être un mensonge. L’étude américaine « La guerre en Irak 2003 et les victimes humaines évitables » évalue, dans une faible estimation, que la guerre en Irak a coûté la vie à environ un demi-million de personnes. Pendant la guerre en Irak, les États-Unis ont utilisé mille tonnes de munitions à l’uranium. Les malformations chez les enfants ont augmenté de manière dramatique.

Le président américain Barack Obama a poursuivi la « guerre contre le terrorisme » pendant toute la durée de son mandat.

En 2011, les États-Unis et les pays européens ont bombardé la Libye pendant huit mois sans interruption, dévastant des régions entières. Avec la Libye, c’est le pays avec la meilleure infrastructure sociale et le revenu par habitant le plus élevé d’Afrique qui a été détruit et pillé. Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées pendant la guerre, et plusieurs milliers d’autres sont mortes au cours des dix années de guerre civile qui ont suivi.

Le bilan dramatique de la guerre en Syrie : plus de 600 000 personnes ont perdu la vie, dont 55 000 enfants selon les estimations. Jusqu’à 12 millions de Syriens ont perdu leur foyer.

Une étude de l’Institut Watson de l’Université Brown datant de 2023 montre clairement que depuis le 11 septembre les guerres américaines ont coûté la vie à 4,5 millions de personnes.

Les guerres en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, au Yémen, en Libye, en Somalie et en Syrie ont en outre déclenché en 2015 un mouvement massif de réfugiés qui se poursuit encore actuellement.

En outre, le 11 septembre a entraîné l’adoption de nouvelles lois de surveillance et de contrôle de la population dans le monde entier.

5. Après le 11 septembre, le cabinet gouvernemental de George W. Bush a mené cette « guerre contre le terrorisme » qui a fait des millions de morts.

Les faits permettent d’établir des liens non seulement entre le CFR et la Commission du 11 septembre, mais également entre le CFR et l’administration Bush.

L’équipe gouvernementale rapprochée du président américain George W. Bush a formé l’administration responsable de la guerre contre la terreur. Elle se composait comme suit :

Président : George W. Bush, vice-président : Dick Cheney, secrétaire d’État, Colin Powell, secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, secrétaire adjoint à la Défense et conseiller politique du Président Bush, Paul Wolfowitz ainsi que la Conseillère à la sécurité nationale, Condoleezza Rice.

Parmi ces personnes, quatre étaient membres du CFR à l’époque de leur mandat :

Dick Cheney, Colin Powell, Paul Wolfowitz et Condoleezza Rice.

Grâce à des révélations comme celles du franc-maçon italien de haut grade Gioele Magaldi, on sait que presque toute l’équipe gouvernementale était au même moment initiée à la franc-maçonnerie. Les membres de la super-loge Hathor Pentalpha sont George W. Bush, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz et Condoleezza Rice. Le président américain suivant, Barack Obama, qui a continué à promouvoir la guerre contre la terreur, est également membre de la super-loge Maat, tout comme l’actuel président américain Joe Biden ainsi que Bill et Hillary Clinton. Ces super-loges, au sein desquelles la franc-maçonnerie de haut niveau est organisée, poursuivent également la mise en place d’un « gouvernement mondial unique ».

Le chef terroriste Oussama ben Laden a été présenté comme le principal instigateur des attentats du 11 septembre 2001.

Gioele Magaldi a révélé qu’Oussama ben Laden est également un franc-maçon de haut grade et un membre de la super-loge maçonnique « Hathor Pentalpha » — avec presque tous les politiciens du gouvernement américain au moment du 11 septembre. Ben Laden a été Salim fondée en 1968 par David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Outre Oussama ben Laden, George Bush père, Dick Cheney, Condoleezza Rice et Nelson Rockefeller font ou ont fait partie de cette loge secrète. L’actuel président du CFR, David Rubenstein, et le président à long terme du CFR, Richard Haass, font également partie de la super-loge « Three Eyes ».

Dans ce contexte, on comprend mieux le lien entre la famille Bush et la famille ben Laden :

Le père d’Oussama ben Laden s’est hissé au premier rang des entrepreneurs de construction et des multimillionnaires dans le royaume d’Arabie saoudite à partir des années 1950 avec son entreprise Saudi Binladin Group. Salim ben Laden, le demi-frère aîné d’Oussama ben Laden, a dirigé l’entreprise familiale de 1972 jusqu’à sa mort. En tant qu’investisseur, il était étroitement lié à George Bush senior par le biais d’entreprises telles que le Carlyle Group. Avec le fils de ce dernier, George W. Bush, il a fondé en 1978 la société pétrolière Arbusto Energy au Texas.

Dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, le trafic aérien a été interdit aux États-Unis. Toutefois, selon des documents internes du gouvernement, le FBI a permis à des proches du chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden, et à d’autres Saoudiens de quitter rapidement les États-Unis le 13 septembre 2001. La Maison-Blanche, sous la présidence de George W. Bush, a donné l’autorisation de faire sortir du pays six jets privés et deux douzaines d’avions de ligne. Les documents qui ont révélé cela ont dû être publiés en 2015, car le groupe de défense des droits civils « Judicial Watch » avait intenté avec succès une action en justice pour les obtenir.

Mais qu’en est-il des messages vidéo de menace d’Oussama ben Laden, diffusés en continu par les médias grand public ? Selon les révélations de Magaldi, ben Laden agissait selon un scénario préétabli.

Même le vérificateur de faits de la radio SWR3 a dû admettre qu’il existe des doutes légitimes sur la version officielle concernant la responsabilité d’Oussama ben Laden :

« Selon la version officielle, 19 terroristes, pour la plupart saoudiens, auraient détourné les avions et provoqué leur crash. […] Le commanditaire aurait été Oussama ben Laden, le chef d’Al-Qaïda. […].

Mais il n’y a pas de preuve irréfutable ! […] Le juge administratif fédéral allemand Dieter Deiseroth a souligné qu’aucun tribunal indépendant n’a jamais pu vérifier les preuves présentées par les services de renseignement sur la culpabilité de ben Laden. »

La mort d’Oussama ben Laden est également très étrange et soulève des questions. Officiellement, le gouvernement américain l’a déclaré mort. Selon cette déclaration, ben Laden a été abattu par l’US Navy. Toutefois aucune photo du corps du « terroriste le plus recherché au monde » n’a été prise. Selon les informations officielles, le corps a été jeté à la mer. Il n’y a toutefois aucune preuve de cela.

Conclusion

Lorsqu’on cherche à identifier les véritables responsables, commanditaires et acteurs du 11 septembre, on tombe toujours sur le même groupe de personnes. Après un examen plus approfondi de la commission officielle du 11 septembre et du gouvernement américain en place lors du 11 septembre, le nom de David Rockefeller et du Conseil des relations extérieures qu’il a longtemps dirigé ressortent très fortement. Même dans le cas d’Oussama ben Laden, présenté au monde entier comme l’auteur principal du 11 septembre, les liens avec ces personnes et ces points de contact sont très visibles.

Afin de ne transmettre que la version officielle aux générations suivantes et d’effacer la trace des cercles de personnes présentés dans cette émission, rien n’a été laissé au hasard par les personnes à la tête de ces réseaux.

En 2014, un mémorial et un musée ont été inaugurés sur le site du World Trade Center.

Le 9/11 Museum raconte l’histoire du 11 septembre et est, selon ses propres déclarations, la plus importante institution consacrée à l’étude de cet attentat.

David Rockefeller était membre d’honneur du jury qui a choisi l’architecture du mémorial du World Trade Center. Il était également membre du conseil d’administration de la World Trade Center Memorial Foundation, qui a été chargée de la construction et du financement du mémorial et du musée du 11 septembre. Au total, David Rockefeller a contribué à hauteur de 15 millions de dollars à cette institution. Outre Rockefeller, on trouve également Peter George Peterson au conseil d’administration de cette fondation. Peterson a été président du CFR de 1985 à 2007, c’est-à-dire à l’époque où se sont déroulés les événements du 11 septembre.

Les faits et les liens mis en évidence dans cette émission doivent être examinés de toute urgence par un tribunal indépendant. En particulier, les liens avec le CFR ainsi qu’avec la famille Rockefeller et les crimes de guerre déclenchés par le 11 septembre, qui ont fait des millions de victimes, exigent une enquête et une sanction juste imposée par un tribunal indépendant. Les véritables raisons du 11 septembre seront observées par la population, tout comme le projet d’établir un gouvernement mondial. Ce n’est qu’ainsi qu’il sera possible d’empêcher ces manipulateurs de continuer à soumettre les peuples sans méfiance et que les gens pourront à l’avenir reconnaître à temps leurs plans sournois et les stopper.

Diffusez donc cette émission au contenu explosif au plus grand nombre possible de personnes de votre entourage.

Note importante

Kla.TV tient à préciser que les personnes, les contextes et les interdépendances cités dans cette émission n’ont pas pour but d’inciter le téléspectateur à porter un jugement antisémite.

Même si les personnes mentionnées dans cette émission prétendent être juives, chaque spectateur doit garder à l’esprit que dans de nombreux cas, ce n’est pas le cas.

En effet, on constate souvent la chose suivante après une enquête plus approfondie : Les personnes qui se retrouvent sous les projecteurs grâce à un travail de dévoilement et d’information se font volontiers passer pour des juifs afin de stigmatiser immédiatement leurs détracteurs comme antisémites et de bénéficier elles-mêmes d’une protection particulière sous le couvert du judaïsme.

Le fait que, dans de nombreux cas, on n’a pas du tout affaire à de vrais Juifs, mais à une idéologie luciférienne est expliqué en détail dans les émissions en allemand « Contre le racisme et la conspiration » (voir : www.kla.tv/23509) et « Le secret des obélisques » (voir : www.kla.tv/14340). Comme le dit aussi la Bible en Apocalypse 2.9 :

« … ceux qui se disent juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan ».

de mw.

Sources/Liens :




Qui a maudit les Kennedy ?

Par Hervé — Source le Saker Francophone

Laurent Guyénot nous a proposé déjà plusieurs articles dont certains sont déjà en lien avec la famille Kennedy et d’autres en lien avec le site Unz Review dont il est un des auteurs les plus populaires. Ron Unz est aussi bien connu de nos lecteurs pour son implacable American Pravda.

Pour ceux qui suivent Laurent Guyénot sur notre site ou sur Unz Review, ce livre sera sans doute le moyen de consolider leurs connaissances en une seule lecture. Pour les autres, c’est un voyage qui vous attend, dans l’Amérique des années d’après guerre jusqu’à la présidence Johnson et la guerre du Vietnam.

Kennedy n’est pas que le nom de John Fitzgerald, JFK, mais aussi celui de son frère, de son fils, de son père, de sa femme ou encore jusqu’à nous de son neveu. C’est cette histoire que ce livre raconte et vous aurez l’occasion de prolonger cette lecture avec nos traductions récentes sur le rôle de Roosevelt dans l’entrée en guerre des USA après Pearl Harbour.

L’auteur a organisé son livre en chapitres, chacun concernant un des acteurs clés du plus célèbre des assassinats, ce jour fatal du 22 novembre 1963 à Dallas. Il y a les politiciens comme Johnson ou Ben Gourion, les agents comme Angleton pour la CIA, les auteurs directs comme Ruby et Oswald et la famille bien sûr.

Sur le modèle du 11 septembre, à chaque étape ou chaque affaire, on trouve ces personnages interlopes qui semblent se trouver là pour que les choses se passent « bien ». Comment croire à de simples coïncidences quand elles sont répétées encore et encore ?

La famille Kennedy aura traversé peut-être bien malgré elle la montée en puissance de l’Empire américain et aura représenté l’exemple le plus charismatique des nombreuses tentatives de garder le contrôle de cet hégémon dans des limites raisonnables.

Ce livre après bien d’autres démontre que l’on peut lire l’histoire précise post-WWII en source quasi ouverte et que les acteurs étatiques ou para-étatiques en sont conscients à divers degrés et n’en pensent certainement pas moins. À quel moment tous ces dossiers vont-ils resurgir menaçant de balayer l’édifice médiatique patiemment construit pour enterrer les crimes de l’Empire ?

Questions

Le Saker Francophone : Pourquoi le nom de Kennedy fascine-t-il encore ?

Laurent Guyénot : Plusieurs raisons se combinent. La première est bien sûr cette prétendue « malédiction » des Kennedy, avec surtout deux frères assassinés dans des circonstances mystérieuses, mais aussi d’autres « accidents » mystérieux. Mais au-delà de ça, il y a l’aura du clan Kennedy, unique dans l’histoire des États-Unis, au point qu’on les voit comme une sorte de famille royale. Cette dimension dynastique a été beaucoup évoquée par la presse en 1999 à la mort du fils de John, que les Américains avaient vu grandir à la Maison-Blanche et qu’ils ont toujours perçu, après 1963, comme une sorte de Prince Hamlet, héritier légitime du trône de son père assassiné. Q-Anon a exploité ce filon en répandant la rumeur que JFK Jr n’était pas mort, ce qui prouve bien qu’il y a dans l’histoire des Kennedy une dimension mythique inscrite très profondément dans l’imaginaire américain. En dépit du discours dominant qui veut réduire l’assassinat du Président Kennedy à un fait divers, les Américains ressentent, de façon confuse, que cet événement a transformé leur pays en profondeur.

LSF : En quoi la Démocratie est-elle un mythe ? Et est-elle bien morte avec l’assassinat de JFK ?

LG : On ne peut pas simplement nier que les États-Unis furent une démocratie, avec même certains mérites particuliers qu’a bien analysés Alexis de Tocqueville. Mais, comme celui-ci l’avait prédit, cette démocratie américaine s’est pervertie. Aujourd’hui, on peut dire, avec l’ancien président Jimmy Carter, que les USA sont gouvernés par « une oligarchie de corruption illimitée ». Brzezinski a bien décrit le conflit qui s’est installé entre le système démocratique et la politique impériale des États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale. Avec le National Security Act de Truman est né ce qu’on appelle l’État profond, le gouvernement impérial qui échappe totalement au contrôle des électeurs. Néanmoins, la démocratie américaine n’était pas encore totalement dévoyée sous JFK, qui fut l’initiateur d’une éphémère politique étrangère résolument anti-impérialiste aussi bien en Amérique latine qu’en Asie du Sud-Est et en Afrique.

LSF : On oppose souvent sionisme et judaïsme. Quel est votre point de vue ?

LG : Le sionisme est un terme assez facile à définir, tandis que le judaïsme admet de nombreuses définitions possibles ; il est donc impossible d’émettre une affirmation définitive sur leurs relations. Il y a autant de relations entre les deux qu’il y a de juifs et de sionistes. Ce qui me paraît utile, et que j’ai fait dans mon livre Du Yahvisme au Sionisme, c’est montrer que la source commune des deux est le Tanakh (l’Ancien Testament des chrétiens). C’est la matrice du judaïsme (le Talmud n’est qu’une série de commentaires du Tanakh) et c’est aussi, pour les sionistes d’après Theodor Herzl — et certainement pour le père fondateur d’Israël, David Ben Gourion — la matrice du roman national avec lequel le sioniste prétend renouer. Les sionistes lisent dans le Tanakh le destin impérial de leur peuple et leur droit inaliénable de détruire par tous les moyens les nations qui leur sont hostiles. Leur stratégie de manipulation de l’Empire pour arriver à leur fin trouve aussi son modèle dans la Bible, avec l’histoire d’Esdras et Néhémie, que la Bible de Jérusalem qualifie à juste titre de « proto-sionistes ».

LSF : Ce qui ressort de la lecture votre livre, c’est un argumentaire à charge contre le mouvement sionisme et plus récemment les néoconservateurs. N’y a-t-il vraiment aucun autre acteur à ce drame ?

LG : Si l’on parle du drame qui se joue depuis les années 1940 (et même depuis 1917) au Moyen-Orient, alors incontestablement les sionistes et les cryptosionistes qui se font appeler « néoconservateurs » sont les acteurs principaux de ce drame. Le facteur le plus déterminant sur le plan géopolitique mondial est le contrôle étroit exercé par Israël sur le Congrès américain et sur la Maison-Blanche, par la corruption et le chantage. Ce contrôle, auquel la présidence de Lyndon Johnson a beaucoup contribué, explique en grande partie la politique étrangère américaine actuelle, qui peut paraître totalement irrationnelle et suicidaire si l’on ignore ce facteur. Nombreux sont les politologues américains qui souscrivent à cette analyse, depuis le livre retentissant de John Mearsheimer et Stephen Walt, Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine (2007). Malheureusement, il y a encore beaucoup de confusion en France sur les néoconservateurs. On ne peut rien comprendre aux États-Unis si l’on ne distingue pas le courant impérialiste traditionnel (représenté par le Council on Foreign Relations) traditionnellement pro-Saoud, et le courant néoconservateur, qui se pare des couleurs impérialistes traditionnelles, mais est en réalité entièrement dévoué à Israël.

LSF : Israël est-il un porte-avions fixe de la Navy où à l’inverse, l’instrument du pilotage des USA du moins de sa politique étrangère au Moyen-Orient ?

LG : La première théorie a été martelée par Noam Chomsky et d’autres imposteurs de la gauche libérale (ceux que Gilad Atzmon nomme les « sionistes anti-sionistes »). Elle permet d’excuser Israël de tous ses crimes en les mettant sur le compte des USA. Si le projet Israël a pu être vendu aux Américains comme « bon pour l’Amérique impériale » à un certain moment, il y a bien longtemps qu’Israël est un boulet pour l’Amérique, qui est aujourd’hui ruinée moralement par son soutien pour l’entité sioniste, dont elle ne peut plus aujourd’hui se détacher. Comme l’a dit dans les années 70 le sénateur William Fulbright, qui sous les Kennedy avait tenté de limiter le pouvoir de nuisance de l’AIPAC, le Congrès américain est sous occupation étrangère. Dans une très large mesure, la politique étrangère américaine est dirigée secrètement depuis Tel-Aviv.

LSF : Que se passerait-il si un président américain déchirait le voile et balançait tout pour purger la plaie purulente ? On parle aussi des attentats du 11 septembre 2001.

LG : Ce serait bien, mais c’est assez peu probable. Le système électoral américain fonctionne de telle manière qu’il faut être vendu pour être élu, à pratiquement tous les échelons. Même Trump, s’il a résisté au projet néoconservateur sur certains enjeux stratégiques, s’est plié en quatre pour satisfaire Israël sur d’autres dossiers majeurs, comme la reconnaissance de Jérusalem comme capitale.

LSF : Que pensez-vous de la candidature du fils de Bobby qui postule à la prochaine élection au poste de président ?

LG : RFK Jr. fait honneur à la famille Kennedy, à son père et à son oncle — quoi qu’en disent certains membres de sa famille. Son combat contre la mafia de l’industrie pharmaceutique est héroïque, et j’ai été le premier à faire paraître une recension détaillée de son livre sur Anthony Fauci (« Fauci et la Grande arnaque du Sida » sur Égalité et Réconciliation). Il est également très engagé pour la révision des enquêtes sur les assassinats de son oncle et de son père, même si, pour des raisons qu’on devine facilement, il n’explore pas toutes les pistes possibles. Sa candidature est donc une excellente chose pour les USA. On peut certes regretter qu’il ne s’allie pas à Trump, mais Kennedy est démocrate, et sa mission est de réveiller le camp démocrate. Si Trump obtient le ticket républicain et si, comme il est probable, Kennedy échoue aux primaires démocrates, alors on peut souhaiter une certaine forme d’alliance entre les deux hommes.

SF : Et de la capacité du couple Chine/Russie pour mettre à genou l’empire anglo-saxon au point de l’obliger à reconnaître ses crimes pour permettre aux Occidentaux de revenir dans le concert des nations ?

LG : La géopolitique est un jeu complexe ou chacun joue pour gagner à moindre coût, et non pour humilier l’adversaire ou le pousser à agir de façon irrationnelle. La realpolitik n’est pas une quête de vérité. Je crois et j’espère que les mensonges et les crimes impunis de l’Empire américain seront un jour mis en pleine lumière. Et je crois qu’il y a, des côtés Russe et Chinois en particulier, une réelle volonté de faire émerger un monde multipolaire basé sur la confiance et l’intérêt commun plutôt que sur le machiavélisme débridé et les coups tordus. Mais je ne suis pas en mesure de deviner à quel moment ils choisiront d’inculper les États-Unis. Cela passera par des enquêtes internationales ; c’est en tout cas la volonté affichée de Poutine de travailler de cette manière.

Merci Laurent Guyénot




La guerre (de tous contre tous) avons-nous les moyens de la conjurer ? …

Édition 24. Été 2023

Renouveau du Kathèkon ?

Par Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

Une question qui semble (toujours) d’actualité alors que, comme d’habitude (?), et ce dans la suite logique d’un certain scientisme (à l’occasion affairiste, hygiéniste, alarmiste) — cet axe sectaire triomphant de plus en plus sous la forme d’une Technostructure privée et publique maintenant globalisée, matricée, en FTN1 et ayant débuté à la fin du 19e tout en accélérant avec les (trente) années dites « Glorieuses » — la « paix », à nouveau, et alors qu’elle avait été promise, et même comme étant désormais rendue « perpétuelle », la « paix » n’est donc plus ou presque ; ou le fameux « plus-jamais-ça » qui aura été pourtant rénové ces derniers temps avec moult « sommets » retransmis en « mondovision », et auquel l’« on » avait aussi rajouté ces temps-ci la « santé » et « l’urgence » dite « climatique » qui « doivent » (sollen), être elles aussi pacifiées et même sont en voie de l’être promettent les politiciens de tous bords ; d’autant que « nous engageons x milliards, pour construire, bâtir… » une fois pour toutes, « plus jamais ça » encore une fois alors que la dette mondiale publique et privée s’élève à 300 000 milliards de dollars et que l’argent déversé « pour » la recherche sur « le » climat (qui est une « dynamique » énonce Marcel Leroux) serait aussi bien utile pour lutter contre le sous-développement (qui aggrave la pollution) comme le prône Bjorn Lomborg ancien dirigeant de Greenpeace…

CONTENU :

LA GUERRE (DE TOUS CONTRE TOUS) AVONS-NOUS LES MOYENS DE LA CONJURER ? …
Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

DÉSIRS MIMÉTIQUES ET VIOLENCES MODERNISTES, OU LES AVENTURES FIGURÉES D’UN CLOU SUR UNE ROUE DE CARROSSE
Par Jean Dhombres

VOYAGE AU SEIN DU PALIMPSESTE MILLET (RICHARD, IVÈME)
Par Lucien Samir Oulahbib

POURQUOI IMPOSER À MARCHE FORCÉE « L’ÉDUCATION SEXUELLE »
À L’ÉCOLE ?
Par Nicole Delépine pédiatre

SCIENTIFIC METHODOLOGY: ABSTRACT AND APPLIED SCIENTIFIC CATEGORIES
by Dr. Oleg Maltsev

LA GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS
Par Liliane Messika

WASSER ALS QUELLE DES LEBENS UND LEBENSRAUBENDES ELEMENT
Von Dr. Elvira Groezinger

L’ÂME DU LUXE AUJOURD’HUI
Par Lucien Samir Oulahbib

L’ATOMISATION DE L’HOMME ET DE L’HUMANITÉ
Par Joseph Stroberg

LES APPROXIMATIONS ET LES INCERTITUDES DU CRÉDO ÉCOLOGIQUE DONT LES PROPOSITIONS MENACENT NOS LIBERTÉS
Par Gérard Delépine (chirurgien cancérologue)

EUROPE DE L’ÉNERGIE : LA TRAHISON DE L’ALLEMAGNE
Par Michel Gay

WHAT ABOUT ART?
By Paul Rhoads 

CREATION AND EVOLUTION IN BERESHIT: FOOTNOTE TO GENESIS 1-3
By Marco Andreacchio

DEUX NORMES SOCIALES PROBLEMATIQUES : LA LOI ET LA FOI
Par Abdelkader Bachta

AUJOURD’HUI NOUS SAVONS !
Par Jean-Pierre Lledo

THE VALUE OF PI IN THE BIBLE (AND WHAT IT TELLS US ABOUT BIBLICAL HERMENEUTICS)
by James H. Cumming

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Djihad en Autriche : « Les Chrétiens Doivent Mourir »

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

[Illustration : David Bauer/Wikimedia Commons]

Traduction du texte original : Jihad in Austria: “Christians Must Die”

Par Raymond Ibrahim

Deux jeunes musulmans résidant en Autriche ont récemment avoué qu’ils auraient aimé « tuer des chrétiens » et « restaurer le califat ».

Âgés de 15 et 16 ans, ils ont été jugés par le tribunal régional de Leoben le 16 juillet 2023. Ils avaient prévu d’attaquer le collège de Bruck an der Mur fréquenté par le jeune de 15 ans et de massacrer autant de personnes qu’il est possible.

Au tribunal, les garçons — déjà défavorablement connus des services de police — ont reconnu « avoir voulu tirer sur tous les chrétiens de la classe ! » Comment auraient-ils réagi si la police était intervenue ? « Nous nous serions rendus », ont-ils répondu. Ils ont ajouté qu’« Allah leur aurait pardonné » en prison, car « Tuer des chrétiens nous emmène au paradis ».

[Note de Joseph : quelle que soit la religion, l’idéologie (politique…) ou le système de croyances (y compris scientistes), la radicalisation et la fermeture sectaire conduisent le plus souvent au pire : conflits, destructions, meurtres, souffrances, tyrannie…]

Observant ces deux meurtriers de masse potentiels, un média a noté :

« Ils semblent d’une totale innocuité — un apprenti mécanicien de 16 ans et son ami de 15 ans de Bruck — et pourtant, quelque chose de sombre mijotait dans leurs têtes. Bien que nés en Autriche et intégrés dans la société, ils se sont fortement radicalisés. Ils voulaient faire de l’Autriche un califat. Dans ce but, ils ont accepté de marcher sur des cadavres… Tous les chrétiens devaient disparaître. »

Les autorités ont découvert leurs plans quand ils se sont mis à la recherche de matériel lié au terrorisme sur des groupes de discussion radicaux.

Le tribunal les a condamnés à deux ans d’emprisonnement, mais ils ne purgeront probablement que huit mois. (La peine maximale pour les mineurs est de cinq ans.) Le tribunal a également ordonné qu’ils suivent « une formation anti-agression et un programme de déradicalisation » — qui, malheureusement, s’est toujours révélé inefficace.

« Par ailleurs, le jeune de 15 ans a mis le feu à un bâtiment de l’université de l’éducation à Bruck en mai 2022 », conclut l’article.

L’Autriche est assise sur une bombe à retardement. Même si les autorités ont réussi à contrecarrer un projet de massacre d’écoliers — elles en ont déjoué un autre en 2020 — l’hostilité musulmane contre les Autrichiens continue de croître. Tôt ou tard, une attaque terroriste grave, voire pire, encore aura lieu.

Déjà en 2017, un article intitulé « A Vienne, les Autrichiens vivant dans la peur des attaques QUOTIDIENNES de migrants », racontait que :

« Agressions et passages à tabac sont monnaie courante. Dans la capitale historique, les passants sont attaqués à un rythme quasi quotidien. La région de Prater Stern, juste à la périphérie du centre de Vienne, est maintenant contrôlée par les Nord-Africains et est considérée comme la plus densément criminelle de la ville. Malgré un renforcement des effectifs de police, la criminalité s’est aggravée. De l’autre côté de la ville, toute la zone autour de la gare de l’Ouest a été envahie par des Afghans qui ont fait la une des journaux pour toutes les mauvaises raisons possibles…. Les délits ont augmenté rapidement en Autriche, au cours de l’année écoulée, au fur et à mesure de l’arrivée des migrants. L’année dernière [2016], 22 000 plaintes pénales ont été déposées contre des migrants, contre 14 000 en 2015, a révélé le ministère autrichien de l’Intérieur. Les agressions sexuelles perpétrées par des demandeurs d’asile sont devenues un grave problème en Autriche, avec une augmentation de 133 pour cent. Les piscines et autres lieux publics sont devenus des zones délinquantes de premier plan ».

En Autriche, comme dans d’autres pays européens, les crimes sexuels — y compris contre les jeunes garçons — ont explosé. « Pas un jour ne passe sans que des agressions sexuelles commises par des migrants soient signalées », affirme le journal Krone. Selon le Daily Mail, un demandeur d’asile musulman de 17 ans a violé une grand-mère de 72 ans qui l’avait aidé à sortir d’un canal où il se noyait. La victime a affirmé qu’elle avait perdu toute « volonté de vivre ».

La police a curieusement réagi à cette situation en accusant les victimes. Une Viennoise de 20 ans agressée, battue et volée par quatre musulmans à un arrêt de bus, s’est entendue recommander par la police de se teindre les cheveux. « Ça a commencé [quand l’un des migrants] m’a touché les cheveux m’expliquant que dans son contexte culturel les blondes n’existaient pas ».

« J’ai eu peur, mais maintenant je suis plus en colère qu’autre chose. Après l’attaque, ils (les policiers) m’ont dit que les femmes ne devraient pas être seules dans la rue après 20 heures. Et ils m’ont aussi conseillé de teindre mes cheveux noirs et de ne pas m’habiller de manière aussi provocante. Indirectement, cela signifie que j’étais en partie responsable de ce qui m’est arrivé. C’est une énorme insulte ».

Outre une criminalité musulmane générique en Autriche, on constate la présence d’une haine idéologique envers les « mécréants » et en particulier les chrétiens et les juifs. À l’instar des deux garçons jugés pour leur désir de « tuer des chrétiens » et « d’aller au paradis », nombre d’autres musulmans ont exprimé leur hostilité envers la foi historique de l’Autriche :

  • Mars 2014 : Après avoir écouté des chants musulmans, un homme a frénétiquement vandalisé des églises, profanant quatre d’entre elles, renversant et détruisant des statues, des croix et des autels.
  • Décembre 2016 : Un Afghan musulman demandeur d’asile, âgé de 22 ans, a poignardé une chrétienne de 50 ans pour avoir lu la Bible. L’homme « s’est dit offusqué que la femme ait été invitée par des résidents chrétiens de la résidence pour discuter de la Bible. Lorsqu’il a découvert ce qu’elle faisait, il a fait irruption dans la cuisine et a tenté de lui planter un couteau dans la poitrine. »
  • Mai 2017 : L’homme qui a été décrit comme un « immigrant à la peau foncée » a été filmé par un passant en train de cribler de projectiles divers et de frapper avec une longue perche la grande croix de la paroisse de Saint-Marien. 15 000 euros de dégâts ont été constatés.
  • Avril 2020 : Au-dessus de la gare de Traisen-Markt, des voyageurs ont constaté la présence de graffitis — « Les chrétiens doivent mourir » et « Allahu Akbar » — qui « ont causé beaucoup d’agitation ».
  • Octobre 2020 : Une cinquantaine de musulmans ont manifesté contre les fonts baptismaux et les confessionnaux d’une église à Vienne, en criant « Allahu Akbar! » [« Allah est le plus grand ! »]
  • Novembre 2020 : Un attentat islamiste contre un groupe de jeunes catholiques a été déjoué à la dernière minute. Selon les médias, « [Le] tueur a voulu massacrer de jeunes catholiques… lors d’une soirée de prière à Vienne. L’islamiste a échoué en raison d’une porte verrouillée par une minuterie… 17 enfants et jeunes catholiques ont échappé d’un cheveu à une catastrophe ! »
  • Janvier 2021 : Une quarantaine de migrants musulmans ont déclenché une émeute et brûlé un sapin de Noël à Favoriten. Les pompiers venus éteindre l’incendie ont entendu l’un des migrants crier : « Un sapin de Noël n’a pas sa place dans un quartier musulman ». Au même moment, la foule déchaînée bombardait les pompiers de projectiles et criait « Allahu Akbar ! »
  • Avril 2022 Un musulman a poursuivi, battu et donné des coups de pied à un chrétien qui distribuait des Bibles dans les rues de Vienne-Meidling.

Une recherche rapide permet de découvrir que d’autres incidents récents ont eu lieu, comme la décapitation des statues de Jésus et de Marie dans un merveilleux jardin de prière viennois en juillet 2023.

Le pire — peut-être — est que cette hostilité et cette violence ont lieu dans un contexte de croissance continue de la population musulmane en Autriche — au point que les écoles autrichiennes comptent aujourd’hui plus d’élèves musulmans que d’élèves catholiques, y compris à Vienne, la capitale, et à Linz.

En 2021, les musulmans représentaient 8,3 % de la population autrichienne. Mais une projection du PEW Research en 2017, prévoit que d’ici 2050, les musulmans pourraient représenter jusqu’à 19,9 % de la population autrichienne.

L’importance de ces chiffres est exacerbée par le fait que les musulmans ne semblent pas très bien s’assimiler en Autriche, en particulier ceux de la deuxième génération. Selon le journal autrichien Die Presse :

« Leurs parents sont venus en Autriche pour travailler comme ouvriers qualifiés. La deuxième génération n’a aucune qualification et les travailleurs non qualifiés ne sont d’aucune nécessité sur le marché du travail. Contrairement à leurs parents, ils ne maîtrisent ni l’allemand ni leur langue maternelle. Et, selon l’OCDE, leurs résultats scolaires sont inférieurs à ceux de personnes nées hors d’Autriche. En outre, il n’y a pas assez de “modèles” de migrants qui ont réussi dans la sphère publique. »

« Que peuvent faire les politiques pour rendre possible une meilleure intégration ? »

« Les propositions d’experts sont nombreuses. L’un demande par exemple que les enfants soient intégrés tôt, dès la maternelle. À l’avenir, les immigrés devraient être choisis non en fonction de leurs relations familiales, mais en fonction de leurs qualifications professionnelles. »

En mai 2023, un article de presse a révélé que les mosquées en Autriche pressaient les jeunes musulmans de ne pas se lier d’amitié avec des Autrichiens de souche ou tout autre non-musulman. Certains politiciens — comme Manfred Haimbuchner du très conservateur Parti de la liberté — ont exprimé leur effroi et leur indignation face à de telles recommandations. Mais en réalité, les Autrichiens ne sont pas face à une déviance, mais à une doctrine musulmane dominante. Le Coran, sourate 3 : 28 indique :

« Que les croyants ne prennent pas pour alliés, des infidèles, en lieu et place de croyants. Quiconque agit ainsi contredit la religion de Dieu, à moins qu’il ne s’agisse d’une façon de se protéger [taqaa de taqiyya] d’eux. »

La sourate 5:51 est encore plus explicite, car elle donne des noms :

« Ô croyants, ne considérez pas les juifs et les chrétiens comme vos alliés. Ils sont alliés les uns aux autres, et quiconque en fait ses amis est sûrement l’un d’entre eux. »

Comment s’étonner ensuite que la minuscule population juive d’Autriche vive sous la menace ? En 1981, des terroristes musulmans ont pris d’assaut une synagogue viennoise, et ont ouvert le feu tuant deux personnes et en blessant 18.

Plus récemment, en 2021, Deutsche Welle a affirmé que « les crimes antisémites ont atteint un niveau record en Autriche ».

Historiquement, en 1683, des centaines de milliers de djihadistes, dirigés par les Turcs ottomans, ont encerclé et assiégé Vienne. Ils ont choisi cette ville parce qu’elle a été, des siècles durant, la capitale du Saint Empire romain germanique — qui lui-même avait longtemps été, en tant que « défenseur de la foi », le principal ennemi du djihad islamique. Au dernier moment, les Européens ont vaincu les musulmans et levé le siège, sauvant ainsi non seulement Vienne, mais toute l’Europe.

De toute évidence, beaucoup de choses ont changé depuis. Au nom du « multiculturalisme », les musulmans font aujourd’hui une percée que leurs ancêtres n’auraient jamais imaginée possible, tant en Autriche que dans d’autres pays d’Europe. Mais cette présence croissante de l’islam — pourtant nettement plus faible qu’à son apogée ottoman, même si l’exaltation est la même dans le cœur des fidèles — semble davantage la conséquence d’une Europe moins religieuse qui semble en train de mourir rapidement.

Raymond Ibrahim, auteur deDefenders of the West, Swordand Scimitar,Crucified Again(Défenseurs de l’Occident, L’épée et le cimeterre, Crucifié à nouveau)etThe Al Qaeda Reader(Le lecteur d’Al-Qaïda),est Distinguished Senior Shillman Fellow au Gatestone Institute et Judith Rosen Friedman Fellow au Middle East Forum.



L’avenir proche de la consommation

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