Ce n’est pas le nouvel ordre mondial que vous avez commandé

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Dmitry Orlov – Le 24 mars 2022 – Source Club Orlov

Orlov

L’usine à fake news « Les Russes tuent des civils ukrainiens » continue de tourner, mais tôt ou tard, cette histoire devra être abandonnée et une nouvelle obsession médiatique sera nécessaire pour distraire les masses désemparées de ce qui se passe réellement. Qu’est-ce que ce sera ? Les écureuils de Central Park atteints de la peste bubonique ? L’opération de changement de sexe de Hunter Biden ? Un bébé tombé dans un puits de pétrole ?

Joe Biden, chancelant sur ses petites jambes, s’est envolé pour l’Europe afin de prêcher l’unité face à l’agression russe en Ukraine ou quelque chose du genre. C’était le plan, mais Poutine l’a changé en annonçant que la Russie ne vendra du gaz naturel qu’en roubles. Au lendemain de l’annonce de l’Arabie saoudite de commencer à vendre du pétrole pour des yuans (un quart de ses exportations sont destinées à la Chine), cette annonce ne semblait pas être une bonne nouvelle du tout.

Vous trouverez probablement un expert pour vous dire que les États-Unis, avec 20 % de la production mondiale de pétrole, peuvent encore mener la barque et que ce n’est qu’une égratignure. Mais avec suffisamment de conditions préexistantes, même une égratignure peut être fatale. Tout d’abord, pour présenter une image plus réjouissante, aux États-Unis, pratiquement tous les liquides qui sortent d’un puits et qui ne sont pas de l’eau ont été redéfinis comme du « pétrole » – mais la plupart d’entre eux ne sont pas très utiles, en particulier pour fabriquer du kérosène ou du diesel ; pour cela, il faut importer du vrai pétrole de haute qualité du Venezuela, d’Arabie Saoudite ou de Russie. Deuxièmement, les États-Unis consomment énormément de pétrole simplement en circulant dans leurs banlieues sans fin et délabrées, qui sont plus ou moins tout ce qu’ils ont à l’heure actuelle, à l’exception de quelques petites enclaves de l’ancienne qualité urbaine. Compte tenu de l’expansion massive de l’étalement urbain sur plusieurs décennies, 20 % de la production mondiale de pétrole ne suffisent pas pour 5 % de la population mondiale – il en faut plus ! Troisièmement, les États-Unis ont pris l’habitude d’obtenir le pétrole supplémentaire dont ils ont besoin en imprimant des dollars et en les utilisant pour le payer, et cela ne va plus fonctionner.

En résumé, les États-Unis ont réussi à se couper du marché international du pétrole. Premièrement, ils ont refusé d’importer du pétrole russe en raison de l’opération militaire spéciale dans l'(ancienne) Ukraine. Ensuite, Biden a envoyé une délégation de haut niveau au Venezuela pour tenter d’amadouer Nicolas Maduro afin qu’il reprenne ses ventes de pétrole aux États-Unis. La délégation a reçu l’ordre d’aller parler à Juan Guaidó, qui qu’il soit et où qu’il se trouve. Troisièmement – et c’est la partie la plus douloureuse – Biden a essayé de téléphoner à Mohammed bin Salman d’Arabie saoudite et à Mohammed Bin Sayed des Émirats arabes unis, et tous deux ont refusé de prendre l’appel de Biden, ce qui est l’équivalent diplomatique d’une gifle.

Et maintenant, Biden débarque en Europe, prêt à annoncer encore plus de sanctions contre la Russie et à parler d’unité et de solidarité avec les dirigeants européens. Sauf que les dirigeants européens sont maintenant inconscients à cause du choc parce qu’hier Poutine a annoncé qu’à partir de maintenant les exportations russes ne seront disponibles qu’en roubles, à commencer par le gaz naturel. S’ils ne trouvent pas le moyen de commencer à payer le gaz en roubles, ils devront faire face à des arrêts de production, des coupures d’électricité et la prochaine saison de chauffage n’aura tout simplement pas lieu. Ce qui rend cette situation particulièrement douloureuse, c’est qu’ils n’ont pas le droit de se plaindre. Qui a confisqué les réserves russes détenues en dollars et en euros, prouvant ainsi à la Russie que ces monnaies ne sont pas fiables ? Certains ont faiblement tenté de faire valoir que le paiement en dollars est stipulé dans les contrats de gaz existants ; or, le gaz en question se trouve sur le territoire russe, où, selon la constitution russe, les ordres présidentiels et les lois russes priment.

Ainsi, l’ordre du jour en Europe a soudainement été révisé, passant de « Quelles sanctions allons-nous imposer ensuite ? » à « Comment allons-nous obtenir quelques roubles ? ». Et c’est une très bonne question. Supposons que vous vouliez acheter des roubles avec des dollars ou des euros. Cela pose un problème : les roubles ne peuvent être achetés qu’en Russie, et l’entrée de dollars ou d’euros en Russie est problématique en raison des sanctions contre les banques russes. Et il y a un autre problème : inonder le marché russe des devises étrangères fera grimper le taux de change en flèche et incitera les traders à accumuler des roubles. Alors, qu’y a-t-il d’autre ? Eh bien, vous pourriez aller à la banque centrale russe et contracter un prêt. Le taux d’intérêt sera de 20% et vous aurez besoin d’une garantie. L’argent liquide, qu’il s’agisse de dollars ou d’euros, est inutile comme garantie, car ces devises ne sont pas fiables ; voir ci-dessus. Vous pourriez acheter des actions, mais pas celles de Microsoft, IKEA ou Siemens, car ils se sont retirés de Russie, ni Facebook, car ils ont violé la loi russe et ont été interdits. Et vous ne voudriez probablement pas acheter des actions d’entreprises de défense occidentales, pour des raisons évidentes. Et puis, si vous ne remboursez pas l’un de ces prêts, vous vous retrouverez avec des responsables de la banque centrale russe dans les conseils d’administration des entreprises occidentales. Il serait peut-être préférable de mettre en gage des terres. L’UE pourrait offrir l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ; les États-Unis pourraient offrir l’Alaska et Hawaï.

Les dirigeants européens auront beaucoup de choses à discuter, mais la question est de savoir s’ils seront capables de sortir de leur torpeur et d’exprimer des idées qui ont un sens. La situation exige une pensée créative et de nouvelles initiatives courageuses, alors qu’ils ont passé toute leur vie à s’entraîner à réciter leur texte et à être politiquement corrects. La pure inertie mentale les obligera tous à continuer à être « durs avec la Russie », ignorant complètement que cela signifie en réalité qu’ils sont déraisonnables et durs avec leur propre peuple. Et c’est là la partie vraiment triste et une conséquence involontaire du point de vue russe. La Russie aimerait que les pays occidentaux restent intacts et qu’ils soient simplement raisonnables. Est-ce trop demander ?

Dmitry Orlov

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Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Il vient d’être réédité aux éditions Cultures & Racines.

Il vient aussi de publier son dernier livre, The Arctic Fox Cometh.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone 5 318




Le Nouvel Ordre Mondial que l’on prépare sous prétexte de guerre en Ukraine

[Source : ]

Par Thierry Meyssan

Le conflit en Ukraine n’a pas été ouvert par la Russie le 24 février, mais par l’Ukraine une semaine avant. L’OSCE en est témoin. Ce conflit périphérique avait été planifié par Washington pour imposer un Nouvel Ordre Mondial dont la Russie, puis la Chine, devaient être exclues. Ne vous laissez pas berner !

Le président états-unien, Joe Biden, a qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, de « boucher ». Puis il a déclaré « Pour l’amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir ! ». Le département d’État a tenté de minorer ces déclarations en assurant que le président Biden parlait uniquement d’exercer le pouvoir sur les voisins de la Russie, mais il n’a pas précisé où la Russie exercerait un tel pouvoir.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10 « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », 8 mars 2022.
 11. « Ukraine : la grande manipulation », 22 mars 2022.

Les opérations militaires de la Russie en Ukraine se déroulent depuis plus d’un mois et les opérations de propagande de l’Otan depuis un mois et demi.

Comme à chaque fois, la propagande de guerre des Anglo-Saxons est coordonnée depuis Londres. Les Britanniques ont acquis depuis la Première Guerre mondiale un savoir-faire sans équivalent. En 1914, ils étaient parvenus à convaincre leur propre population que l’armée allemande avait pratiqué des viols de masse en Belgique et qu’il était du devoir de chaque Britannique de venir au secours de ces pauvres femmes. C’était une version plus propre que d’évoquer la tentative du Kaiser Wilhelm II de rivaliser avec l’Empire colonial anglais. À la fin du conflit, la population britannique exigea que l’on indemnise les victimes. On chercha à les recenser et l’on se rendit compte que les faits avaient été extraordinairement exagérés.

Le président Zelensky a déclaré la guerre à la Russie en donnant ordre aux troupes bandéristes incorporées dans son armée d’attaquer les citoyens russes du Donbass à partir du 17 février. Puis il a agité le chiffon rouge en déclarant devant les dirigeants politiques des pays membres de l’Otan qu’il allait acquérir la Bombe atomique en violation des traités internationaux.

Cette fois, en 2022, les Britanniques sont parvenus à convaincre les Européens que, le 24 février, les Russes ont attaqué l’Ukraine pour l’envahir et l’annexer. Moscou tenterait de reconstituer l’Union soviétique et s’apprêterait à attaquer successivement toutes ses anciennes possessions. Cette version est plus honorable pour les Occidentaux que d’évoquer le « piège de Thucydide » —j’y reviendrai—. Dans la réalité, les troupes de Kiev ont attaqué leur propre population du Donbass, le 17 février après-midi. Puis l’Ukraine a agité un chiffon rouge devant le taureau russe avec le discours du président Zelenski face aux dirigeants politiques et militaires de l’Otan réunis à Munich, au cours duquel il a annoncé que son pays allait se doter de l’arme atomique pour se protéger de la Russie.

Vous ne me croyez pas ? Voici les relevés de l’OSCE à la frontière du Donbass. Il n’y avait plus de combats depuis des mois, mais les observateurs de l’Organisation neutre ont observé, à partir du 17 février après-midi, 1 400 explosions par jour. Immédiatement, les provinces rebelles de Donetsk et de Lougansk, qui se considéraient toujours comme ukrainiennes, mais prétendaient à l’autonomie au sein de l’Ukraine, ont déplacé plus de 100 000 civils pour les protéger. La plupart se sont repliés à l’intérieur du Donbass, d’autres ont fui vers la Russie.

En 2014 et 2015, lorsqu’une guerre civile avait opposé Kiev à Donestk et à Lougansk, les dégâts matériels et humains ne ressortaient que des affaires intérieures de l’Ukraine. Cependant, au cours du temps, la presque totalité de la population ukrainienne du Donbass a envisagé d’émigrer et a acquis la double nationalité russe. Par conséquent l’attaque de Kiev contre la population du Donbass, le 17 février, était une attaque contre des citoyens ukraino-russes. Moscou leur a porté secours, en urgence, à partir du 24 février.

La chronologie est indiscutable. Ce n’est pas Moscou qui a voulu cette guerre, mais bien Kiev, malgré le prix prévisible qu’il devrait en payer. Le président Zelensky a délibérément mis son peuple en danger et porte seul la responsabilité de ce qu’il endure aujourd’hui.

Pourquoi a-t-il agi ainsi ? Depuis le début de son mandat, Volodymyr Zelensky a poursuivi le soutien de l’État ukrainien, qui avait commencé avec son prédécesseur Petro Porochenko, aux détournements de fonds perpétrés par ses sponsors états-uniens et aux extrémistes de son pays, les bandéristes. Le président Poutine a qualifié les premiers de « bande de drogués » et les seconds de « bande de néo-nazis »(([1] Voir le neuvième article de cette série : « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.)). Non seulement Volodymyr Zelensky a publiquement déclaré qu’il ne voulait pas résoudre le conflit du Donbass en appliquant les Accords de Minsk, mais il a interdit à ses concitoyens de parler le russe à l’école et dans les administrations et, pire, a signé une loi raciale le 1er juillet 2021, excluant de facto les Ukrainiens revendiquant leur origine slave de la jouissance des Droits de l’homme et des Libertés fondamentales.

L’armée russe a d’abord envahi le territoire ukrainien, non pas depuis le Donbass, mais depuis la Biélorussie et la Crimée. Elle a détruit l’ensemble des installations militaires ukrainiennes utilisées par l’Otan depuis des années et a combattu les régiments bandéristes. Elle se consacre désormais à les anéantir à l’Est du pays. Les propagandistes de Londres et leurs presque 150 agences de communication un peu partout dans le monde nous assurent que, repoussée par la glorieuse Résistance ukrainienne, l’armée russe défaite a abandonné son objectif initial de prendre Kiev. Or, jamais, absolument jamais, le président Poutine n’a dit que la Russie prendrait Kiev, renverserait le président élu Zelensky et occuperait son pays. Au contraire, il a toujours dit que ses objectifs de guerre étaient de dénazifier l’Ukraine et d’éliminer les stocks d’armes étrangères (celles de l’Otan). C’est très exactement ce qu’il fait.

La population ukrainienne souffre. Nous découvrons que la guerre est cruelle, qu’elle tue toujours des innocents. Nous sommes submergés aujourd’hui par nos émotions et, comme nous ignorons l’attaque ukrainienne du 17 février, nous en voulons aux Russes que nous qualifions à tort d’« agresseurs ». Nous n’éprouvons pas la même compassion pour les victimes de la guerre simultanée au Yémen, ses 200 000 morts, dont 85 000 enfants, morts de faim. Mais il est vrai que les Yéménites ne sont aux yeux des Occidentaux « que des arabes ».

Le fait de souffrir ne doit pas a priori être interprété comme la preuve que l’on a raison. Les criminels souffrent comme les innocents.

La délégation ukrainienne à la Cour internationale de Justice a réussi à ce qu’il n’y ait pas de jugement sur le fond, mais une ordonnance posant une mesure conservatoire contre la Russie.

La Cour internationale de Justice (CIJ), c’est-à-dire le tribunal interne de l’Onu, a été saisie par l’Ukraine et a ordonné à titre conservatoire, le 16 mars, à la Russie de cesser la guerre et de retirer ses troupes(([2] « Allégation de génocide au titre de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », Ordonnance, Cour internationale de Justice, 16 mars 2022.)). Or, ainsi que je viens de le montrer le Droit donne raison à la Russie.

Comment une telle manipulation de la Cour est-elle possible ? L’Ukraine a évoqué le fait que le président Poutine a déclaré, lors de son discours sur l’opération militaire russe, que les populations du Donbass étaient victimes d’un « génocide ». Elle a donc nié ce « génocide » et accusé la Russie d’avoir indûment utilisé cet argument. En droit international, le mot « génocide » ne désigne plus l’éradication d’une ethnie, mais un massacre ordonné par un gouvernement. Au cours des huit dernières années, 13 000 à 22 000 civils ont été tués dans le Donbass selon que l’on se réfère aux statistiques du gouvernement ukrainien ou à celles du gouvernement russe. La Russie, qui avait envoyé sa plaidoirie par écrit, fait valoir qu’elle ne se fonde pas sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, mais sur l’article 51 de la Charte des Nations unies autorisant la guerre en légitime défense —ce que le président Poutine avait explicitement déclaré lors de son discours—. Le Tribunal n’a pas cherché à vérifier quoi que ce soit. Il s’en est tenu au démenti ukrainien. Il a donc conclu que la Russie avait indûment utilisé la Convention comme argument. En outre, la Russie n’ayant pas jugé nécessaire de se faire représenter physiquement à la Cour, celle-ci a utilisé son absence pour lui imposer une mesure conservatoire aberrante. La Russie, sûre de son bon droit, a refusé d’obtempérer et réclame un jugement sur le fond qui ne sera pas rendu avant la fin septembre.

Tout ceci étant posé, nous ne pouvons comprendre la duplicité des Occidentaux qu’en replaçant les évènements dans leur contexte. Depuis une dizaine d’année, les politologues états-uniens nous assurent que la montée en puissance de la Russie et de la Chine conduiront à une inévitable guerre. Le politologue Graham Allison a créé pour cela le concept de « piège de Thucydide »(([3] « The Thucydides Trap : Are the U.S. and China Headed for War ?« , Graham T. Alllison, The Atlantic, September 24, 2005. Destined For War : Can America and China Escape Thucydides’s Trap ?, Graham T. Allison, Mariner Books ; (2017).)). Il faisait référence aux guerres du Péloponnèse qui opposèrent au IVème siècle avant J.C. Sparte à Athènes. Le stratège et historien Thucydide analysa que les guerres étaient devenues inévitables lorsque Sparte, qui dominait la Grèce, réalisa qu’Athènes conquérait un empire et pourrait se substituer à son hégémonie. L’analogie est parlante, mais fausse : si Sparte et Athènes étaient des cités grecques voisines, les États-Unis, la Russie et la Chine n’ont pas la même culture.

À titre d’exemple, la Chine récuse la proposition de compétition commerciale formulée par le président Biden. Elle lui oppose sa tradition de « gagnant-gagnant ». Ce faisant, elle ne fait pas référence à des contrats commerciaux profitables aux deux parties, mais à son Histoire. L’« Empire du milieu » a une population extrêmement nombreuse. L’empereur était contraint de déléguer son autorité au maximum. Aujourd’hui encore la Chine est le pays le plus décentralisé au monde. Lorsqu’il prenait un décret, celui-ci avait des conséquences pratiques dans certaines provinces, mais pas dans toutes. L’empereur devait donc s’assurer que chaque gouverneur local ne considérerait pas son décret comme sans objet et n’oublierait pas son autorité. Il offrait alors une compensation à ceux qui n’étaient pas concernés par le décret pour qu’ils se sentent toujours soumis à son autorité.

Depuis le début de la crise ukrainienne, la Chine, non seulement adopte une position non-alignée, mais protège son allié russe au conseil de Sécurité des Nations unies. À tort, les États-Unis ont craint que Beijing n’envoie des armes à Moscou. Cela n’a jamais été le cas, même s’il y a une aide logistique en repas préparés pour les soldats par exemple. La Chine observe comment les choses se passent et en déduit comment elles se passeront lorsqu’elle tentera de récupérer la province rebelle de Taïwan. Beijing a gentiment décliné les offres de Washington. Il pense sur la longue durée et sait par expérience que s’il laisse détruire la Russie, il sera une nouvelle fois pillé par les Occidentaux. Son salut n’est possible qu’avec la Russie, même s’il doit un jour la contester en Sibérie.

Revenons au piège de Thucydide. La Russie sait que les États-Unis veulent l’effacer de la scène. Elle anticipe une possible invasion/destruction. Or, son territoire est immense et sa population insuffisamment nombreuse. Elle ne peut défendre ses frontières trop grandes. Elle a, depuis le XIXème siècle, imaginé de se défendre en se dérobant à ses adversaires. Lorsque Napoléon, puis Hitler, l’ont attaquée, elle a déplacé sa population toujours plus à l’Est. Et elle a brûlé elle-même ses propres villes avant l’arrivée de l’envahisseur. Celui-ci s’est trouvé dans l’incapacité d’approvisionner ses troupes. Il a dû affronter l’hiver sans moyens et, en définitive, battre en retraite. Cette stratégie de la « terre brûlée » n’a fonctionné que parce que ni Napoléon, ni Hitler n’avaient de bases logistiques à proximité. Aussi la Russie moderne sait qu’elle ne pourra pas survivre si des armes états-uniennes sont entreposées en Europe centrale et orientale. C’est pourquoi, à la fin de l’Union soviétique, la Russie a demandé que jamais l’Otan ne s’étende à l’Est. Le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Köhl, qui connaissaient l’Histoire, exigèrent donc que les Occidentaux prennent cet engagement. Lors de la réunification allemande, ils rédigèrent et signèrent un traité garantissant que jamais l’Otan ne franchirait la ligne Oder-Neisse, c’est-à-dire la frontière germano-polonaise.

La Russie a fait inscrire cet engagement dans le marbre en 1999 et en 2010 avec les déclarations de l’OSCE d’Istanbul et d’Astana. Mais les États-Unis l’ont violé en 1999 (adhésion de la Tchéquie, de la Hongrie et de la Pologne à l’Otan), en 2004 (Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie et Slovénie), en 2009 (Albanie et Croatie), en 2017 (Monténégro), et encore en 2020 (Macédoine du Nord). Le problème n’est pas que tous ces États se soient alliés avec Washington, mais qu’ils aient entreposé des armes états-uniennes chez eux. Personne ne critique que ces États aient choisis leurs alliés, mais Moscou leur reproche de servir de base arrière au Pentagone en préparation d’une attaque de la Russie.

Victoria Nuland n’a pas connu personnellement Leo Strauss, mais a été formée à sa pensée par son mari, Robert Kagan. Ensemble les deux époux ont fondé le Projet pour un nouveau siècle américain ; le think tank qui appelait de ses voeux une catastrophe comparable à celle de Pearl Harbour afin de pouvoir imposer leur politique. Les attentats du 11 septembre 2001 furent pour eux une « divine surprise ». Comme la guerre en Ukraine, ces attentats ignobles n’ont pas ébranlé la puissance US, mais lui ont au contraire permis de durer.

En octobre 2021, la straussienne(([4] Pour ce que sont les Straussiens, voir le huitième article de cette série « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.)) Victoria Nuland, la numéro 2 du département d’État est venue à Moscou pour sommer la Russie d’accepter le déploiement d’armes US en Europe centrale et orientale. Elle a promis que Washington investirait en contrepartie en Russie. Puis elle a menacé la Russie si celle-ci n’acceptait pas son offre et elle a conclu qu’il ferait juger le président Poutine devant un Tribunal international. Moscou a répondu en adressant, le 17 décembre, une proposition de Traité garantissant la paix sur la base du respect de la Charte des Nations unies. C’est ce qui a provoqué l’orage actuel. Car respecter la Charte, fondée sur le principe de l’égalité et de la souveraineté des États, suppose de réformer l’Otan dont le fonctionnement est au contraire fondé sur une hiérarchie entre ses membres. Pris dans le « piège de Thucydide », les États-Unis ont alors fomenté la guerre actuelle en Ukraine.

Si nous admettons que leur but est de rayer la Russie de la scène internationale, la manière dont les Anglo-Saxons réagissent à la crise ukrainienne devient limpide. Ils ne cherchent pas à repousser militairement l’armée russe, ni à gêner le gouvernement russe, mais à faire disparaître toute trace de la culture russe en Occident. Et subsidiairement, ils tentent d’affaiblir l’Union européenne.

Ils ont commencé avec le gel des avoirs des oligarques russes en Occident ; une mesure qui a été applaudie par la population russe qui les considère comme d’illégitimes bénéficiaires du pillage de l’URSS. Puis ils ont imposé aux entreprises occidentales de cesser leurs activités avec la Russie. Enfin, ils ont continué en coupant les banques russes d’accès aux banques occidentales (le système SWIFT). Or, si ces mesures financières ont été désastreuses pour les banques russes (mais par pour le gouvernement russe), les mesures contre les entreprises travaillant en Russie sont au contraire favorables à la Russie qui récupère leurs investissements à moindre frais. D’ailleurs, la Bourse de Moscou, qui avait été fermée du 25 février (lendemain de la riposte russe) au 24 mars, a enregistré une progression dès sa réouverture. Certes l’indice RTS a reculé le premier jour de 4,26 %, mais il mesure surtout des valeurs spéculatives, au contraire l’indice IMOEX, qui mesure l’activité économique nationale, a augmenté de 4,43 %. Les vrais perdants des mesures occidentales sont les membres de l’Union européenne qui ont eu la bêtise de les prendre.

Paul Wolfowitz a été introduit à la pensée de Leo Strauss par son professeur de philosophie, Alan Bloom. Par la suite, il est devenu élève du maître, directement auprès de lui à l’université de Chicago. Leo Strauss l’avait convaincu que les juifs ne doivent rien attendre des démocraties. Pour ne pas endurer une nouvelle Shoah, ils doivent construire eux-mêmes leur propre Reich. Il vaut mieux être du côté du manche que de la cognée.

Déjà, en 1991, le straussien Paul Wolfowitz écrivait dans un rapport officiel que les États-Unis devaient empêcher qu’une puissance puisse se développer au point de rivaliser avec eux. À l’époque, l’URSS était en miettes. Aussi désigna-t-il l’Union européenne comme le rival potentiel à abattre(([5] Ce document a été révélé dans « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop », Patrick E. Tyler, New York Times, March 8, 1992. Voir aussi les extraits publiés en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » ». Des informations supplémentaires sont apportées dans « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.)). C’est très exactement ce qu’il fit en 2003, lorsque devenu numéro 2 du Pentagone, il interdit à l’Allemagne et à la France de participer à la reconstruction de l’Iraq(([6] « Instructions et conclusions sur les marchés de reconstruction et d’aide en Irak », par Paul Wolfowitz, Réseau Voltaire, 10 décembre 2003.)). C’est aussi ce dont parla Victoria Nuland, en 2014, lorsqu’elle donna comme consigne à son ambassadeur US à Kiev d’« enculer l’Union européenne » (sic).(([7] « Conversation entre l’assistante du secrétaire d’État et l’ambassadeur US en Ukraine », par Andrey Fomin, Oriental Review (Russie) , Réseau Voltaire, 7 février 2014.))

L’Union européenne est aujourd’hui sommée de stopper ses importations d’hydrocarbures russes. Si elle obtempère à cette injonction, l’Allemagne sera ruinée et avec elle toute l’Union. Ce ne sera pas un dommage collatéral, mais le fruit d’une pensée structurée, clairement exprimée depuis trente ans.

Le plus important pour Washington est d’exclure la Russie de toutes les organisations internationales. Il est déjà parvenu, en 2014, à l’exclure du G8. Le prétexte était non pas l’indépendance de la Crimée (que celle-ci réclamait depuis la dissolution de l’URSS, plusieurs mois avant que l’Ukraine ne songe à sa propre indépendance), mais son adhésion à la Fédération de Russie. La prétendue agression de l’Ukraine fournit un prétexte pour l’exclure du G20. La Chine a immédiatement fait remarquer que personne ne pouvait être exclu d’un forum informel ne disposant pas de statuts. Peu importe, le président Biden est revenu à la charge les 24 et 25 mars en Europe.

Washington multiplie les contacts pour exclure la Russie de l’Organisation mondiale du Commerce. De toute manière, les principes de l’OMC sont battus en brèche par les « sanctions » unilatérales mises en œuvre par les Occidentaux. Une telle décision serait préjudiciable aux deux camps. C’est là qu’il convient de se reporter aux écrits de Paul Wolfowitz. Il écrivait en effet en 1991 que Washington ne doit pas chercher à être le meilleur dans ce qu’il fait, mais à être le premier par rapport aux autres. Cela implique, notait-il, que pour maintenir leur hégémonie, les États-Unis ne doivent pas hésiter à se faire du mal, s’ils en font beaucoup plus aux autres. Nous allons tous faire les frais de cette manière de raisonner.

Le plus important pour les Straussiens est d’exclure la Russie des Nations unies. Ce n’est pas possible si l’on respecte la Charte des Nations unies, mais Washington ne s’en encombrera pas plus là qu’ailleurs. D’ores et déjà, il a pris contact avec chaque État-membre de l’Onu à quelques exceptions près. La propagande anglo-saxonne étant déjà parvenue à leur faire prendre des vessies pour des lanternes, tous sont convaincus qu’un membre du Conseil de sécurité s’est lancé dans une guerre de conquête contre un de ses voisins. Si Washington parvient à convoquer une Assemblée générale extraordinaire de l’Onu et à en modifier les statuts, il parviendra à ses fins.

Une sorte d’hystérie s’est emparée de l’Occident. On fait la chasse à tout ce qui est russe sans réfléchir à ses liens avec la crise ukrainienne. On interdit aux artistes russes de se produire même s’ils sont réputés opposés au président Poutine. Ici une université interdit l’étude du héros anti-soviétique Soljenitsyne de leur cursus, là-bas une autre interdit l’écrivain du débat et du libre-arbitre Dostoïevski (1821-1881) qui s’opposa au régime tsariste. Ici on déprogramme un chef d’orchestre parce qu’il est russe et là-bas on supprime Tchaïkovski (1840-1893) du répertoire. Tout ce qui est russe doit disparaître de notre conscience comme jadis l’Empire romain a rasé Carthage et méthodiquement détruit toute trace de son existence, au point qu’aujourd’hui nous ne savons pas grand-chose de cette civilisation.

Le 21 mars, le président Biden ne s’en est pas caché. Devant un parterre de chefs d’entreprises, il a déclaré « C’est le moment où les choses changent. Il va y avoir un Nouvel Ordre Mondial et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire »(([8] « Remarks by President Biden Before Business Roundtable’s CEO Quarterly Meeting », White House, March 21, 2022.)). Ce nouvel ordre(([9] « Histoire du « Nouvel ordre mondial » », par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 21 février 2010. « Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques », par Imad Fawzi Shueibi, Traduction Said Hilal Alcharifi, Réseau Voltaire, 14 août 2012.)) devrait couper le monde en deux blocs hermétiques ; une coupure telle que nous n’en avons jamais connue, sans comparaison possible avec le rideau de fer de la Guerre froide. Certains États, comme la Pologne, pensent pouvoir y perdre beaucoup comme les autres, mais aussi gagner un peu. Ainsi, le général Waldemar Skrzypczak vient-il de réclamer que l’enclave russe de Kaliningrad devienne polonaise(([10] « La Pologne revendique Kaliningrad », Réseau Voltaire, 26 mars 2022)). En effet, après la coupure du monde, comment Moscou pourra-t-il communiquer avec ce territoire ?





Et si Will Smith avait été blanc (et Poutine noir et sourd) ?

Par Lucien SA Oulahbib

La baffe de Will Smith (qu’il a regrettée, hélas, ensuite) vengeant une mauvaise blague sur la chevelure manquante de sa femme (suite à une maladie) aurait été un pur scandale si Stallone ou Eastwood l’avaient donnée au même comique noir l’ayant reçue. Et un Poutine noir (et sourd) massacrant à qui mieux mieux en Afrique serait passé comme un incompris victime du colonialisme (de même que la perte de cheveux de certaines femmes noires qui malmènent, paraît-il, leur chevelure pour ressembler à des blanches, sauf que ces dernières se font gonfler lèvres et fesses pour ressembler à des poupées noires…), le tout à l’instar de ces violeurs violés dans leur jeune âge et qui ainsi se vengeraient. La psychanalyse bas de gamme a donc toujours le vent en poupe, du moins à gauche ; observez d’ailleurs que même au Rwanda où il ne s’agissait que de noirs africains se massacrant, ce sont les Occidentaux qui ont d’abord été blâmés pour leur « passivité »…

Sur un autre plan, Mélenchon aura tenté vainement de se mêler d’une réplique de Macron and Co, réagissant au fait que Zemmour n’aurait pas entendu le mot « assassin » lors de son meeting au Trocadéro (la macronie s’est demandé comment ce dernier avait-il pu être si « sourd » à ce terme « indigne »). « La » République ([[1] « La République, c’est moi », avait-il répondu naguère lors d’une perquisition à son domicile]) Mélenchon, donc tenta de renvoyer dos à dos Macron et Zemmour en défendant la cause des sourds de naissance (auxquels il appartiendrait. Bon sang, mais c’est bien sûr !), alors qu’il s’agissait ici de défendre la cause de tous les Français, sourds ou pas, lorsqu’ils succombent sous les coups de couteau de djihadistes et/ou de clandestins, car tel fut la cause de ce cri du cœur cherchant à personnifier un coupable à savoir, comme l’ont indiqué nombre d’orateurs au Trocadéro, « le » Pouvoir, puisque ces assassins ont bel et bien profité de plusieurs décennies d’incurie et de justice au rabais qu’un Mélenchon ne voit donc pas (serait-il aussi mal voyant ?).

Dans l’un et l’autre cas, qu’il s’agisse du racialisme éhonté à géométrie variable, de la miniaturisation du djihadisme ou des actions délétères d’une immigration clandestine au quotidien, le tout banalisé en « faits divers » (et que l’on ira même relativiser sur cinq cents ans pour montrer leur côté peccadille), tout sera alors fait aujourd’hui dans le contexte international actuel pour qu’en plus ils ne tiennent pas la route face aux « atrocités » supposées incommensurables d’un Poutine de plus en plus hitlérisé à souhait (jusqu’à même l’accuser d’empoisonner les négociateurs envoyés par le régime de Kiev en Turquie).

En fait, ces deux types de relativisation apparaissent de plus en plus liés (sans être seulement cause de l’un et de l’autre), tant ils ont déjà en commun d’être complètement déconnectés du Réel (encore plus que durant la fausse crise sanitaire équivalant à une grosse crise grippale, mais que l’on n’aurait pas soignée comme naguère aux antibiotiques, « progrès » oblige, avec néanmoins les résultats que l’on sait : échec total, et il n’y a guère de formes « graves » sinon celles des « effets secondaires »…). Les événements internationaux présents démontrent, eux, et de mieux en mieux en effet que s’agissant de la poussée russe, provoquée depuis 2014 (non-respect des accords Minsk 2), celle-ci a visiblement et de plus en plus des buts de guerre limités (même si l’espoir de voir le régime corrompu de Kiev s’effondrer plus rapidement a pu être effleuré…). D’ailleurs, les responsables otanistes préfèrent pour l’instant militairement ne pas s’enfoncer plus avant, Biden n’ayant par exemple pas accepté de se battre pour interdire aux Russes l’accès à l’espace aérien du régime qui sévit à Kiev, lui-même en profitant cependant pour interdire onze partis d’opposition, dans l’indifférence générale, tout en cachant ses néo-nazis Azov parmi la population, comme le Hamas le fait, incitant de plus en plus, sans le dire, à la guerre totale.

Il y a donc bel et bien en effet des antiracistes avides d’épuration idéologique et ethnique (diatribe anti-russe et anti « identité », sans retenue) qui cependant taisent leur vindicte envieusement acérée lorsqu’il s’agit d’exactions provenant de leur propre bord — comme d’habitude (Goulag, Pol Pot, etc.,) —, mais ce moins pour seulement les cacher tactiquement que pour plutôt et essentiellement les mépriser en secret au sens où un assassin non blanc sera d’emblée considéré comme une victime qui se sera certes lâchée, un(e) « déséquilibré(e) », à l’entre-deux mal vécu ou ce « trans » culturel mal dans sa peau qu’il faut alors prendre en pitié ; tandis qu’un blanc, même en légitime défense, pourra être uniquement dépeint comme étant un dangereux psychopathe qu’il faudra rééduquer, purifier, ou alors éliminer, peu importe les moyens, tant il renvoie, en plus, en creux, à ce qu’il faudrait faire pour restaurer la paix civile (se défendre, se protéger, persévérer dans son être, innover, c’est-à-dire « l’identité », la « frontière » entre Soi et non-Soi, « nous et eux ») si la détestation de soi n’emportait pas tout : à l’idée de « restauration » je sors donc mon revolver, lança Jean-Christophe Lagarde à Zemmour.

Au fond, et alors que Sevran s’est embrasé, symbole s’il en est de tout le mal-être de populations victimes collatérales du « vivre ensemble », la France s’effiloche en ségrégation de fait et donc en enclaves politiques effectives (le moindre uniforme est de plus en plus attaqué) exigeant même pour certaines que le muezzin appelle à la prière (alors qu’aucune église ne peut être construite en terre dominée par l’islam) avec la bénédiction d’une grande partie de la classe médiatico-politique qui se focalise plutôt sur le doigt montrant avec un Z le réel que celui-ci, méprisé, nié, détruit, effacé… Mais en grandes pompes.




L’opportun scandale Servier qui cache la forêt McKinsey

[Voir aussi sur RL]

Par Nicole Delépine

L’arbre qui voudrait cacher la forêt du McKinsey conseiller sanitaire du gouvernement et ses milliards d’€ ? Le Canard ressort le Mediator !

SERVIER, UNE SUBVENTION DE 800 000 €, peut-être ou pas… LES PAUVRES ! Certes il y a de quoi protester, mais les 3 milliards d’€ déjà donnés à Pfizer(([1] à ce jour, d’après l’OMS, 154 105 693 doses de vaccin ont été administrées au prix moyen de 20 euros.)) pour des pseudo-vaccins toxiques et inutiles n’ont droit qu’au silence des médias et du Canard. ET LES DEUX MILLIARDS ET DEMI POUR CONSEIL DE MCKINSEY, SILENCE ? Pourquoi ?

Ce n’est pas nouveau. Feuilletez le site de Marc Girard(([2] https://www.rolandsimion.org/13524-2/ )) pour plus d’informations sur ce scandale bien médiatisé onze ans après sa dénonciation.

23/08/2011 Dr Marc Girard(([3] Élargissement des obligations vaccinales : mystérieuse épidémie chez les lanceurs d’alerte – Le site du Dr Marc Girard (rolandsimion.org) ))

« Que les médicaments dangereux (et, plus encore, leurs effets indésirables parfois désastreux) soient protégés par une certaine omerta, cela n’est pas douteux. C’est d’ailleurs l’une des raisons de mon scepticisme à l’égard des « scandales » complaisamment médiatisés, tels que celui de Mediator actuellement en France : car il faut bien comprendre que ceux dont on parle, si choquants soient-ils, ne sont qu’une infime fraction de ceux qui existent. »

SUBVENTION ACCORDÉE À SERVIER ?

Un jour oui, un jour non, tout dépend de l’émotion des foules… Drôle de façon de faire de la politique en France, à moins que le cabinet McKinsey ne soit trop occupé en ce moment pour conseiller le gouvernement, avec les milliers de tweets qui trouvent bizarre cette façon de gérer la France. Bizarre, vous avez dit bizarre…

Bref il était question d’une subvention de l’État accordée à Servier… Et puis le canard a couiné… et l’indignation des victimes du Mediator a conduit le Président à annuler la subvention le samedi 26 mars en plein scandale McKinsey et la ministre à écrire aux victimes du Mediator. Comme diraient certains : « ben voyons… »

Petit rappel : Le Mediator, médicament antidiabétique commercialisé par le laboratoire Servier, a été retiré du marché en 2009, présumé d’être à l’origine de graves lésions cardiaques. Le nombre de décès est estimé entre 500 à 2 000 personnes.

Pendant 33 ans, de 1976 à 2009, le Mediator a bénéficié d’une autorisation de mise sur le marché en France. Ce médicament était indiqué chez les personnes ensurcharge pondéraleatteintes de diabète de type 2. Toutefois, ce traitement a surtout été prescrit comme coupe-faim à 5 millions de personnes.

Le 29 mars 2021, le tribunal de Paris a rendu son jugement et a condamné les laboratoires Servier à 2,7 millions d’euros d’amende pour « tromperie aggravée » en ayant « sciemment dissimulé les propriétés “coupe-faim” et les dangereux effets secondaires » du médicament. »

Très tôt après sa commercialisation, le Mediator® est soupçonné de multiplier le risque de valvulopathies cardiaques !

En 1999, il est retiré du marché en Italie en raison de son risque pour la santé. La Haute autorité de santé (HAS) se prononce contre le remboursement du Mediator, jugeant qu’il ne présente pas d’intérêt médical.

En 2003, il est retiré du marché espagnol.

En 2007, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps, devenue ANSM) recommande de ne plus le prescrire comme coupe-faim. On se réveille.

En 2007, Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest relance l’alerte connue, mais ignorée sur les dangers du Mediator, après avoir enquêté pendant 10 ans sur ses effets cardiaques. Elle signale des cas de valvulopathies cardiaques à l’Agence du médicament.

Le 30 novembre 2009, le Mediator et ses génériques sont enfin retirés de la vente en France par l’Afssaps. La vérité éclate dans la presse et l’affaire tourne et la catastrophe sanitaire devient un scandale. Xavier Bertrand, ministre de la Santé de l’époque, souhaite que tous les patients ayant été traités par le Mediator consultent leur médecin. Au total, 5 millions de personnes ont utilisé le Mediator® en France entre 1976 et novembre 2009. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux a reçu plus de 9 000 demandes d’indemnisation.

Dix ans après la révélation de ce scandale sanitaire en France, le procès du Mediator s’est ouvert le 23 septembre 2019 au tribunal de grande instance de Paris. Les prévenus, à savoir des cadres du laboratoire Servier et de l’Agence du médicament, ont été jugés pour tromperie aggravée avec mise en danger de la santé, escroquerie, homicides et blessures involontaires et trafic d’influence.

Le 29 mars 2021, soit 11 ans après la fin de la commercialisation du Mediator et plus de 517 heures d’audience, le tribunal de Paris a condamné le laboratoire Servier à 2,7 millions d’euros d’amende pour « tromperie aggravée » Il a fait appel. L’ex-numéro 2 du groupe Servier a été condamnée à 4 ans de prison avec sursis. Le groupe pharmaceutique a toutefois été relaxé du délit d’escroquerie. L’Agence du médicament (ANSM) a été condamnée à 303 000 euros d’amende.(([4] Mediator : affaire, effets du médicament, nombre de morts (journaldesfemmes.fr) ))

LE SCANDALE DU JOUR

L’État devait octroyer 800 000 € d’aide au laboratoire Servier qui a réalisé 4,7 milliards d’€ de CA en 2021, « pour relocaliser la production de 5 médicaments. 2 sont jugés “inefficaces”, voire “dangereux”, par la Haute autorité de Santé, ce qui pourrait se discuter néanmoins, car il faut avoir en tête que tous les vieux médicaments efficaces ou non finissent par disparaître ou en tous cas non remboursés (sous prétexte d’inefficacité) pour être remplacés par d’autres, beaucoup plus onéreux. Donc l’argument d’inefficacité est à prendre avec des pincettes. Ce qui ne justifie en rien la subvention pour autant.(([5] « En plus de sa production historique du Mediator, certains médicaments aujourd’hui fabriqués dans cette usine sont jugés inutiles, voire dangereux, par les autorités de santé. Par exemple, le Triplixam, un diurétique, n’est pas remboursé par la Sécurité sociale, car la Haute autorité de Santé (HAS) l’a jugé inutile. Même chose pour le Vastarel, contre les vertiges et acouphènes ». On peut se demander pourquoi ils ont été si longtemps remboursés…))

Le but officiel : le gouvernement avait décidé de verser cette subvention au groupe pharmaceutique dans le cadre du plan de réindustrialisation du médicament.

INFO FRANCE INFO. Le gouvernement annule sa subvention de 800 000 euros aux laboratoires Servier (francetvinfo.fr)

Un courrier envoyé aux collectifs de victimes du Mediator : sauve qui peut

Dans une lettre envoyée le 26 mars, la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher écrit que “compte tenu de cette émotion que nous entendons, et dans un esprit d’apaisement, je tenais à vous informer que nous avons décidé d’annuler cette subvention au bénéfice du site de Gidy.”

La ministre justifie cependant l’octroi initial de cette subvention dans un souci de “reconstruction du tissu industriel français” et de “réappropriation de notre souveraineté industrielle”. Elle explique également qu’il fautrattraper le sous-investissement, voire le désinvestissement, dans certaines industries de santé.”

“C’est une prime aux délinquants et aux marchands de poison”, Irène Frachon, lanceuse d’alerte de l’affaire Mediator, indignée par la subvention de 800 000 € accordée aux laboratoires Servier par le gouvernement, mais n’aurait pas été choquée semble-t-il, il y a quelques mois par la publicité pour le “vaccin” anticovid » en essai thérapeutique, ni par les obligations vaccinales des tout petits en 2017. Indignation à géométrie variable. Restons vigilants.

DES LIENS DE LONGUE DATE AVEC L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE ET SERVIER EN PARTICULIER

L’équipe de campagne du candidat Macron connaissait-elle l’existence du site internet mis en place par le gouvernement après l’affaire Mediator, la base Transparence Santé se demande la journaliste… :

« Si elle l’avait regardé, aurait-elle choisi le Pr Jean-Jacques Mourad, interniste à l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour être le conseiller Santé du candidat à la présidentielle ? Car tout était là. Une liste longue comme le bras de liens d’intérêts avec Servier, le fabricant du Mediator ».

Entre le 1er janvier 2013 et fin juin 2016, le Pr Mourad a comptabilisé plus de 66 interventions payées par le groupe pharmaceutique (donc une à deux par mois) et plus de 80 000 euros de frais de restaurant et de transport. Le 20 janvier 2014, il a même bénéficié d’une nuit d’hôtel d’un prix de 900 euros.

L’alerte concernant le Pr Mourad est venue du Formindep, l’association qui milite pour une information médicale indépendante. Elle a questionné sur Twitter : « Qui parle ? Le porte-parole de Macron ou le speaker de Servier ? » Le Formindep s’est ému après la participation du médecin aux Rencontres de l’officine, le 4 mars 2017, à Paris, où il représentait Emmanuel Macron.

« Quand vous faites du mal à vos laboratoires pharmaceutiques, comme on l’a fait, ils détruisent de l’emploi, ils ferment des sites. »

Discours de Nevers en 2017.

Le 6 janvier 2017, lors d’un discours à Nevers, Emmanuel Macron dit :

« Vous le savez, nous prenons à 100 % en charge les affections longue durée (ALD). En 2011, une mauvaise décision a été prise : celle qui a consisté à sortir des ALD l’hypertension artérielle. (…) Il y a 1 million d’hypertendus sévères, il y en a 50 000 chaque année. Et là c’est une bêtise de ne pas bien les couvrir. Pourquoi ? Parce qu’ils font, ces hypertendus, des accidents vasculaires cérébraux plus facilement, des pathologies, des lésions, des maladies beaucoup plus graves qui vont nous coûter beaucoup plus cher dans six mois, dans un an. Et donc je veux que les hypertendus sévères soient désormais pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie. »

Le Pr Mourad démissionnaire est — oh surprise — un grand spécialiste de… l’hypertension. Et que le laboratoire Servier a justement pour médicaments phares des hypotenseurs.

Auprès de E. Macron, reste un conseiller Santé, le Pr Jérôme Salomon, un « Kouchner boy », proche de Didier Tabuteau, premier directeur de l’Agence du médicament de 1993 à 1997… à des dates clés du Mediator. La boucle est bouclée ».(([7] il est vice-président du Conseil d’État depuis le 5 janvier 2022, après en avoir présidé la section sociale du 6 juin 2018 au 5 janvier 2022. A travaillé dans les cabinets ministériels auprès de Claude Évin (Santé, 1988-1991), de Martine Aubry (Emploi et solidarité, 1997-2000) et de Bernard Kouchner (Santé, 1992-1993 et 2001-2002). Il est également le premier directeur général de l’Agence du médicament (1993-1997). Tous, cabinets de ministères supposés de gauche pour ceux qui douteraient des liens politiques du président qui vient de le nommer en janvier 2022 vice-président du Conseil d’État.
Dans le secteur privé, il a occupé la direction générale de la Fondation Caisses d’épargne pour la solidarité pendant neuf ans (2003-2011).))

En conclusion, ne nous laissons pas abuser par les nuages de fumée qui visent à masquer avec l’aide du Canard (volontaire ou non ?) le gigantesque scandale de McKinsey qui dirige de fait la France et tant d’autres pays qui prennent du coup les mêmes décisions depuis des années avec une accélération sous ce quinquennat. Souhaitons-nous que cela perdure ?

Et lisez en détail l’article du Nouveau-monde.ca :

Mc Kinsey : le Sénat a-t-il intentionnellement noyé la mèche qui devait exploser ? — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

Nicole Delépine

Notes




Ukraine : les incroyables mensonges de l’OTAN et des médias

[Source : RL]

Par Jacques Guillemain

Ne croyez rien de ce qui se dit dans la presse et chez les généraux de plateaux TV, qui reprennent tous en chœur les fausses informations de l’OTAN. Poutine n’a rien d’un fou et sait où il va. Il n’est d’ailleurs pas du genre à stresser.

Ce que les médias nous vendent pour une résistance héroïque de l’armée ukrainienne en passe de terrasser l’Ours russe, n’est en réalité qu’une débandade généralisée des troupes ukrainiennes, qui se réfugient dans les villes, beaucoup plus difficiles à conquérir pour les Russes dès lors qu’on veut limiter les victimes collatérales.

Transformer une débâcle en victoire ne peut faire illusion très longtemps. La deuxième puissance militaire du monde n’est pas encore à l’agonie.

Il faut bien comprendre que l’armée ukrainienne a refusé tous les affrontements directs, préférant se réfugier dans les villes pour y mener une guérilla urbaine en utilisant, comme à Marioupol, les civils comme boucliers humains. Le front est donc stabilisé depuis trois semaines et aucune « contre-attaque » ukrainienne n’a réussi, contrairement aux  sornettes annoncées par la presse.

Le gros de l’armée ukrainienne est toujours fixé à l’ouest du Donbass, et lorsque les Russes auront anéanti cette force, nous verrons bien ce qu’ils veulent faire de Kiev et surtout d’Odessa. La prise d’Odessa priverait l’Ukraine de tout accès à la mer.

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Voici tout d’abord les propos d’un général français parus dans le JDD. Si Poutine lit ça, il va rapidement capituler sans conditions.

  • – L’armée russe est enlisée.
  • – Poutine a surestimé la valeur de son armée et sous-estimé celle de l’Ukraine.
  • – La logistique russe est défaillante.
  • – Il y a un incroyable défaut d’organisation.
  • – On note l’absence de commandement unifié.
  • – Les troupes sont mal préparées.
  • – On dénombre 10 000 tués et 30 000 blessés.
  • – Grâce aux prises de guerre, les Ukrainiens ont doublé leur nombre de chars !
  • – Viser les civils n’est pas un problème pour Moscou.
  • – Le moral des soldats russes est en berne.
  • – Les alliés de Moscou se défilent.
  • – On a l’impression que les Russes ne peuvent plus gagner et que les Ukrainiens ne peuvent plus perdre.

Comment est-ce possible de sortir de telles niaiseries ?

Dès les premiers jours de l’offensive, les Russes ont détruit des quantités impressionnantes d’armements et d’infrastructures militaires, mais on nous dit que les Ukrainiens auraient dorénavant deux fois plus de chars qu’au début de l’offensive, tandis que les Russes en auraient perdu des centaines ! Un miracle du dieu Mars sans doute ?

Voici maintenant le dernier bulletin de Xavier Moreau, ainsi que le témoignage d’une équipe de journalistes français entrés dans le Donbass. Écoutez, et vous verrez que les populations des villes libérées, majoritairement pro-russes, ont une autre image de Poutine que celle du boucher ou du criminel de guerre que nous vend l’usurpateur Biden.

https://youtu.be/Of3CrSzN4f0

Voici un point majeur qui semble confirmé :

Un document du 21 février 2022 prouve que les forces ukrainiennes massées à l’ouest du Donbass s’apprêtaient bien à lancer une offensive contre les séparatistes pro-russes.

Un véritable nettoyage ethnique en préparation.

Menace qui a décidé Poutine à lancer son attaque préventive.

Questions : l’OTAN était-il au courant ? Sans doute. Macron était-il au courant ? Mystère

Je ne vous résume pas ces deux vidéos indispensables pour connaître la situation réelle en Ukraine. Regardez-les. Je rappelle simplement que les objectifs de Poutine ne sont aucunement revus à la baisse. 

  • – Libérer ou annexer le Donbass, voire davantage 
  • – dénazifier l’Ukraine gangrenée par les unités Azov et autres nazis
  • – démilitariser l’Ukraine qui a martyrisé les populations pro-russes du Donbass
  • – obtenir la neutralisation définitive de l’Ukraine.

Ceux qui s’imaginent que Poutine a sacrifié ses soldats pour revenir à la case départ se bercent de douces illusions. 

J’ajoute que la partie économique de la vidéo de Xavier Moreau est à écouter.

L’Europe, et notamment la France, en faillite avec les 3000 milliards de dettes alors que l’inflation repart et que les taux d’intérêt vont remonter très vite, se préparent des lendemains explosifs.

Charles Gave explique tout cela aux naïfs et aux nuls en économie comme Bruno Le Maire.

Bref, c’est encore Poutine qui va s’en sortir le mieux.

Car le monde doit se préparer :

  • – à une crise énergétique ruineuse
  • – à une crise financière qui va bouleverser l’ordre mondial
  • – à une crise alimentaire qui va affamer l’Afrique
  • – à une crise migratoire sans précédent

Voilà où mène la politique impérialiste des États-Unis qui ont couvert et protégé un État mafieux et corrompu comme l’Ukraine, dans le seul but de nuire à la Russie.

En respectant les accords de Minsk, il n’y aurait pas eu de guerre.

Cette guerre en Ukraine dépasse largement les états d’âme du petit clown Zelensky, qui se prend pour le nombril du monde. Il n’est que la marionnette de Biden et ferait mieux de retourner jouer de la guitare ou du piano à poil, car il mène son pays à la destruction. 

Cette résistance ne changera rien aux objectifs de Poutine, qui pourrait même relever le niveau de ses ambitions territoriales. Nul ne sait ce qu’il a en tête.

Par conséquent, il faut négocier.

Jacques Guillemain




Le quinquennat du mépris

[Source : observatoiredumensonge.com]

Le scandale qui éclabousse l’Élysée, c’est de la dynamite pour le Président-candidat + SCOOP

[Voir aussi :
McKinsey Gate — Suite
Mc Kinsey : le Sénat a-t-il intentionnellement noyé la mèche qui devait exploser ?
McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc
L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !
Révélation explosive : en 5 ans, Big Pharma a offert 818 millions d’euros à des médecins influenceurs en France]

Par Alexandre Goldfarb

Macron DOIT être interrogé sans répit sur le scandale de son cabinet conseil américain à l’Élysée : McKinsey.
Ce scandale à lui seul résume tout l’échec de son quinquennat, le quinquennat du mépris :

  • 🔵 mépris des procédures,
  • 🔵 mépris des deux assemblées, ce qui la fiche mal dans une démocratie, et ne saurait être justifié,
  • 🔵 mépris du pouvoir d’achat des Français, avec faut-il le marteler des hausses à répétitions régulières des produits énergétiques et ce, bien avant, la guerre en Ukraine,
  • 🔵 mépris du budget de l’État avec un gaspillage ostentatoire de nos impôts notamment pour soi disant lutter contre le coronavirus, qui non seulement crée un chômage « caché bien que réel » et un déficit dramatique du budget de l’État, 
  • 🔵 mépris du peuple en s’affichant ouvertement dédaigneux et parfois insultant à son encontre (Pour « ceux qui ne sont rien » entre autres),
  • 🔵 mépris de notre industrie en privatisant à outrance nos entreprises fleurons et même désormais les entreprises étatiques,
  • 🔵 mépris de nos personnels de santé avec des suppressions de postes régulières et même des suppressions de lits et d’établissements avant et pendant la pandémie,

Tout cela c’est du réel et du concret qui prouve à quel point les échecs sont bien la marque de fabrique du Macronisme.
Alors oui, personne ne pourra faire pire sauf… Si Macron est réélu le 24 avril 2022 !

La seule façon de s’en sortir c’est de les sortir (en avril 2022 au plus tard).

Une information croquignolesque qui démontre la nocivité du système mis en place :

Le directeur d’En Marche avait été employé par la firme américaine McKinsey ! Paul Midy, directeur général du Pôle communication En Marche dont les principales missions sont : stratégie et toutes activités de communication, influence et opinion…

Déclaration du Président-candidat, prince de l’ironie sans nul doute :

« Macron se dit choqué par l’optimisation fiscale pratiquée par le cabinet McKinsey ». 

Attal, ministre porte-parole du gouvernement appelle l’administration à recourir au conseil « avec parcimonie »

Rétablissons ici les mots des maux chroniques de cette Macronie : il ne s’agit pas d’optimisation fiscale mais bien d’évasion fiscale pour un montant déjà évalué à plus d’un milliard d’Euro !

« Un milliard, c’est encore de la parcimonie ? », lui a demandé le journaliste Marc Fauvelle. La réponse du porte-parole de l’Élysée, Gabriel Attal « non » ! Circulez…

Et cette dernière information est sûre puisqu’elle émane du journal de gauche Le Monde, celui qui a créé « Décodex » pour dire si une information est vraie ou fausse !!!

Un Président ne devrait pas agir ainsi et donner les clés à un cabinet américain (McKinsey), donc étranger, qui coûte « un pognon de dingue ».

Macron, c’est vraiment :

Le quinquennat du mépris

Président-fondateur Observatoire du MENSONGE

 Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Alexandre Goldfarb pour Observatoire du MENSONGE




Le « Livre Noir » à Marioupol

[Source : alawata-rebellion]

Par Erwan Castel

Contacté par Érik Tegner du média français « Livre Noir », un jeune reporter mais faisant montre d’un grand professionnalisme et surtout d’une honnêteté de regard, j’ai accepté de le rencontrer à Donetsk pour un entretien sur la situation actuelle du front et en particulier à Marioupol, bataille principale du moment.

La bataille de Marioupol : au cœur des forces russes du Donbass

Présentation du reportage par Livre Noir :

« Ce reportage a failli ne jamais sortir en raison des pressions innombrables. Tout cela pour un simple travail de terrain. Notre reporter Érik fait partie des rares équipes de journalistes occidentaux présentes du côté russe du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Parmi la première équipe de journalistes européens à pénétrer à Marioupol, il vous raconte dans ce reportage exceptionnel ce qui se joue ici dans le Donbass. Un travail de terrain, d’analyse, au sujet d’une guerre qui risque de bousculer la scène internationale.

Merci de vos partages, commentaires et abonnements. 

Pour nous soutenir, vous pouvez souscrire à cet abonnement spécial “reportages de guerre”. 100% des sommes seront investis dans des reportages en zones de conflits et vous aurez accès à tous les documentaires exclusifs. Merci aux déjà 600 abonnés :
https://livrenoir.fr/reporter-de-guerre/

Avis aux auditeurs : 

1. Pour entrer à l’intérieur de Marioupol, nous avons évidemment été guidés par un séparatiste pro-russe. Mais sans que cela soit dans le cadre d’un reportage dit “embeded” avec l’armée. Être ainsi accompagné est incontournable dans une zone de guerre où les bombardements pleuvent (le lendemain de la première visite d’Érik, un collègue chinois a ainsi été blessé au même endroit). En particulier lorsqu’on couvre la partie de celui qui assiège. 

2. Nous ne prétendons pas généraliser comme nous le précisions d’ailleurs au début du reportage. Nous sommes évidemment vigilant. Nous nous contentons de montrer ce que nous avons vu et de décrypter sur un moment T. 

3. Nous avons couvert les deux côtés : Ukraine pendant 8 jours au début du conflit puis Donbass pro-russe. Pour entrer, nous avons suivi la procédure habituelle d’un dépôt de dossier. Et avons même passé près de 8 jours d’attente avant d’entrer, après 6 jours de voyage. 

4. Les critiques qui nous reprochent d’être dans le Donbass doivent avoir à l’esprit que ces deux derniers mois, France 2, Ouest France et Libération étaient sur place en ayant suivi la même procédure. En période de guerre, il est du rôle des journalistes que de couvrir les deux côtés. Sans que cela veuille dire qu’il y a un parti pris. 

Bon visionnage à tous. »


Et ce tweet de Érik Tegner : 

« La diffusion de ce reportage sur #Marioupol en zones russes a failli ne pas avoir lieu. Je n’ai jamais subi de telles pressions. Peut-être perdrai-je tout, tant pis. L’indépendance journalistique a un coût, même si c’est la solitude. »

Observation personnelle :

Quelques heures seulement après les reportages réalisés dans le Donbass par des journalistes (je parle de vrais reporters par de bouffons ayant juste une carte de presse sucée auprès d’autorités), j’observe que, malgré une neutralité d’autant plus exemplaire qu’elle est devient de jour en jour rarissime, ils subissent les accusations hystériques d’être des pro-russes à la solde de Poutine et bien sûr des fascistes, tant il est confortable pour une bien-pensance occidentale de bloquer tout débat et jugement par une « reductio ad hitlerum » dogmatique et arbitraire.

J’avais déjà observé les coups de poignards dans le dos des Moreau, Brayard, Néant (qui pourtant fait du bon travail) et autres maroufles et courtisans à breloques cherchant à reproduire, pour servir leurs pitoyables egos, les mêmes intrigues, népotismes, calomnies, inversions accusatoires et censures qu’ils prétendent conchier du côté des caniveaux de la bien-pensance occidentale. Mais par rapport à leurs homologues de Libération, du Monde, de Street press, ces insectes rampants français, tant en méthodes et mentalité, restent des amateurs presque pitoyables.

Erwan Castel




Grâce à la guerre de Poutine en Ukraine, la course est lancée pour une Grande réinitialisation

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Tom Luongo – Le 6 mars 2022 – Source Gold Goats ‘N Guns

Vladimir Poutine est devenu le personnage central du XXIe siècle. Cela ne fait aucun doute. La taille et l’ampleur de l’opération terrestre en Ukraine, malgré quelques erreurs, ont été impressionnantes.

Avant d’aller plus loin, je veux m’assurer que tout est clair. Bien que la situation semble évoluer résolument en faveur de la Russie, je suis prêt à rester raisonnablement sceptique à propos de tous les rapports que j’ai vus jusqu’à présent.

Le ralentissement du flux d’informations au cours des derniers jours a été aussi impressionnant que les gains déclarés de l’armée russe en Ukraine au cours de la même période.

Puisque je n’ai vu que la répétition et l’amplification des mêmes cartes et sources, rien ne doit être considéré comme acquis quant aux résultats en Ukraine pour Poutine et la Russie. Cela dit, ne nous laissons pas emporter par l’idée que l’armée ukrainienne est en train de se battre, car ce n’est pas le cas.

L’article de Bill Roggio, paru dans le Times of London, a réussi à échapper au black-out médiatique portant sur presque tout ce qui est modérément positif à l’égard de la Russie et met les choses au clair pour les moutons du public.

La sympathie pour les défenseurs de Kiev, dépassés en nombre et en armes, a conduit à l’exagération des revers russes, à une mauvaise compréhension de la stratégie russe et même à des affirmations sans fondement de psychanalystes amateurs selon lesquelles Poutine aurait perdu la tête.

Une analyse plus sobre montre que la Russie a peut-être cherché à porter un coup fatal, mais qu’elle a toujours eu des plans bien préparés pour des assauts ultérieurs si ses premières actions s’avéraient insuffisantes.

Le monde a déjà sous-estimé Poutine par le passé et ces erreurs ont conduit, en partie, à cette tragédie en Ukraine.

Ce qui me paraît évident, c’est que Poutine a mis en œuvre un plan bien plus ambitieux que ce que l’Occident avait prévu au départ. Leur réaction hystérique excessive à cette décapitation de l’Ukraine en est une preuve. En raison de cette hystérie, toutes sortes de questions se posent maintenant pour savoir pourquoi Poutine a fait cela et pourquoi, en fait, il a permis à l’Occident de répondre à cette guerre de cette manière. Cela génère des théories assez fantaisistes.

Ces énigmes apparaissent presque aussi rapidement que les forces armées russes ont pris la côte nord de la mer Noire.

Et j’ai l’impression que toutes ont une part de vérité.

Mais elles mènent toutes à la même conclusion fondamentale, à mon avis. C’est devenu une course entre deux versions radicalement différentes des plans de la bande du Davos pour une Grande réinitialisation.

Et ce qui se passera en Ukraine au cours des prochains jours/semaines déterminera le chemin vers l’avenir que nous emprunterons.

Plus de questions que de réponses

L’une des grandes questions qui se posent est la suivante : pourquoi Poutine a-t-il lancé une campagne aussi massive s’il savait que la réponse de l’Occident serait si forte ?

Est-ce parce qu’il est en réalité un larbin secret du WEF qui accélère ses plans pour eux en sacrifiant l’Ukraine sur l’autel de leur Meilleur des mondes ?

En bref, non. Il s’agit clairement d’une théorie qui s’apparente à celle de tous ces attardés de QAnon et ces apprentis stratèges qui se délectent de la désinformation de la CIA/MI6 et l’utilisent pour alimenter leurs fugues solipsistes toujours plus nombreuses. C’est juste stupide. Davos et al. sont clairement honnêtes dans leur haine. Il s’est opposé à leurs plans depuis plus de deux décennies maintenant. Il y a des factions qui le détestaient moins avant que les troupes n’entrent en Ukraine, maintenant elles ont toutes leurs ordres de marche.

Poutine doit être détruit et subir le sort de Milosevic.

La meilleure façon de formuler cette question serait d’avancer l’argument selon lequel Poutine a été leur dupe involontaire dans cette affaire ; il a été poussé dans une guerre qu’il ne voulait pas pour leur donner l’excuse de poursuivre la Grande réinitialisation en se détournant de l’échec du COVID-19 pour se tourner vers lui.

Ils pouvaient alors manipuler les perturbations du marché à leur convenance.

C’est là que des gens comme Martin Armstrong ont atterri cette semaine. Et je n’en veux à personne de cette conclusion. C’est au moins plus proche de la vérité, à mon avis. Je crois qu’ils ont bien cerné la motivation du Davos, mais je ne pense pas qu’ils aient bien cerné celle de Poutine.

Parce que ça implique que Poutine n’a pas planifié tout ça. Je pense que c’est également faux, même Bill Roggio l’admet à contrecœur.

En fait, je pense que sur sa liste des réactions possibles, la déclaration de l’état de guerre financière par le Davos était n°1 car c’est ainsi qu’il a réagi dans le passé à des défis majeurs contre ses plans, comme l’élection de Trump et le Brexit.

Ce serait stupide de votre part de penser que Poutine est si bête.

Pensez-vous vraiment qu’il n’a pas été attentif ces six dernières années ? Qu’il a dormi pendant l’opération visant clairement à éliminer Trump par la fraude électorale et les troubles sociaux aux États-Unis en 2020 ?

Les quatre années pendant lesquelles les libéraux ont mis le feu aux poudres à chaque mot qui sortait de sa bouche ?

Le simulacre de procédure de destitution en 2019 pour un appel téléphonique avec l’Ukraine ?

Bien sûr que non. Poutine et son équipe sont tout à fait au point parce que la survie de leur pays l’exige. Ils savent, mieux que les personnes qui élaborent ces théories, à qui ils ont affaire exactement.

Et pour cette raison, le scénario qui me semble le plus logique est celui que j’ai suggéré dans mes derniers billets (iciici et ici).

À qui appartient ce chaudron ?

Poutine augmente le rythme opérationnel des néolibs de la bande du Davos en Europe et à la Maison Blanche, ainsi que de leurs idiots utiles néocons dans les cercles de politique étrangère, le Congrès et les services de renseignement des États-Unis et du Royaume-Uni, afin de créer l’ultime chaudron géopolitique russe pour alimenter leur avarice.

L’Ukraine représente pour tous une menace existentielle.

Si les néoconservateurs perdent, leur influence au sein des cercles de politique étrangère de l’Occident est définitivement perdue, car ils n’auront pas réussi à pénétrer la Forteresse Russie.

Si le Davos perd, leurs grands projets de domination mondiale se réduisent, au mieux, à l’Union européenne et à certaines parties du Commonwealth.

Si la Russie perd, l’ensemble du Sud, comme l’appelle Pepe Escobar, ne pourra pas échapper à l’esclavage monétaire fondé sur la dette du cartel des banques centrales occidentales parce qu’elles contrôleront le flux des ressources naturelles russes de telle manière qu’on ne pourra pas les arrêter. Nous y reviendrons plus tard.

Si vous vous demandez pourquoi tout ce qui concerne cette guerre vous semble bizarre ou décalé, c’est parce que les enjeux sont si élevés pour tout le monde. Ce sont les enjeux du monde. Et à cause de cela, vous devriez vous attendre à ce que la qualité des informations qui l’entoure ait littéralement chuté au niveau du cours international de la dette souveraine russe, c’est-à-dire à zéro.

Ne laissez pas la volonté de Poutine d’en finir militairement avec l’Ukraine vous empêcher de penser qu’il s’agit là de son véritable objectif final. Il s’agit, comme je l’ai dit l’autre jour, d’une salve d’ouverture.

Nous avons déjà vu qu’il n’y a pas de volonté de combat direct contre la Russie au sein de l’OTAN, ni de la part des militaires américains ni des politiciens européens. Cela signifie qu’il n’y a pas de désir de guerre nucléaire. Cela ne signifie pas que la guerre nucléaire est un scénario impossible.

Cela signifie que le désir d’y recourir est inexistant actuellement.

Et la raison en est que la conviction qu’il existe un moyen de stopper Poutine en Ukraine existe toujours dans l’esprit des néoconservateurs du Département d’État et du Davos. Cette conviction repose sur la nécessité de contraindre Poutine à une guerre terrestre en Ukraine qu’il ne peut gagner s’il se retrouve face à une insurrection du type et de la nature de celle que Whitney Webb vient de révéler et que la CIA est en train de mettre sur pied dans le monde entier (y compris ici aux États-Unis) depuis des années maintenant.

C’est maintenant devenu la politique officielle des États-Unis qui mettent en place un gouvernement ukrainien en exil en Pologne tout en envoyant de l’argent là-bas pour soutenir une guérilla semblable à celle d’Al-Qaïda pour harceler les Russes. C’est logique puisque c’est ce que nous avons fait en Syrie, en utilisant la Turquie comme base pour des assauts sur Idlib et Alep.

C’est probablement la raison pour laquelle Poutine a été si catégorique sur la « dénazification » de l’Ukraine et a parlé sans ambages du fait qu’ils ne bénéficient pas de la protection de la convention de Genève. Nombre d’entre eux sont, en fait, des acteurs soutenus par l’étranger, du moins selon ses services de renseignement.

Ainsi, indépendamment du fait que l’extermination de ces hommes constituerait un « crime de guerre » légalement, Poutine, avec son doctorat en droit international, soit s’en moque, soit pense que s’il gagne la guerre, il pourra faire valoir ses arguments devant un tribunal d’après-guerre.

On peut voir partout les tentatives de dépeindre Poutine comme un imprudent. Les événements survenus à la centrale nucléaire de Zaporozhye ont été rapportés pour faire porter toute la responsabilité à la Russie, alors que les sources d’information russes réduites au silence, y compris le ministère de la défense, ont raconté une histoire différente. Je me contente de passer de l’un à l’autre pour découvrir la vérité.

Plus la guerre officielle se prolonge en Ukraine, plus l’insurrection soutenue par le Davos a le temps de se former tout en réapprovisionnant l’ouest de l’Ukraine. C’est aussi la raison pour laquelle Poutine doit bientôt accélérer le rythme des opérations en Ukraine, sinon lui et son armée pourraient avoir de gros problèmes.

La course vers la montagne de pétrole

La course à la fin de la guerre terrestre est donc lancée. Et avec ce changement, il est temps de s’éloigner du champ de bataille et de regarder les marchés financiers pour voir ce qu’ils voient. Parce qu’il n’y a pas de réponse militaire autre que la guérilla de la part de l’OTAN.

Les marchés des capitaux sont censés être le terrain du Davos alors que la Russie est financièrement faible. Mais c’est seulement si vous regardez les choses en matière nominale, en dollars nominaux, en euros, etc. La Russie dispose d’armes qu’elle commence à peine à déployer ici.

L’acte II doit donc être la guerre financière, car la stratégie de guérilla insurrectionnelle ne fonctionne que si les gouvernements des pays pivots de l’OTAN ne s’effondrent pas. C’est pourquoi Poutine devra lancer une opération financière au cours des prochaines semaines.

Deux mesures mineures ont déjà été prises. La première est la suppression de la TVA sur l’achat d’or pour les citoyens russes. La seconde, qu’il a annoncée hier, consiste à éviter le défaut de paiement de la dette russe détenue par des étrangers en offrant aux détenteurs d’obligations des paiements en roubles.

Mais ce sont des mesures mineures. Elles signalent simplement au monde que la Russie a l’intention de tenir ses promesses et de ne pas punir ceux qui sont « spectateurs » de cette guerre entre gouvernements.

Si je connais bien Poutine, il attendra son prochain grand coup pour causer un maximum de dégâts sur les marchés financiers, ce qui signifie qu’il attendra de voir comment les banques centrales et les marchés de capitaux réagiront aux grands changements qui se produisent en ce moment.

J’ai fait allusion à l’une de ces mesures l’autre jour, en disant :

Ceux qui bravent la tempête {Shell à -28,50 $ par rapport au Brent} obtiendront leur pétrole {russe} à un prix fortement réduit, ceux qui ne le font pas paieront le prix fort, accélérant encore le déclin de ces économies alors que l’inflation deviendra incontrôlable et que les gens rejetteront la faute, non pas sur Poutine, mais sur les responsables.

De plus, la Russie a maintenu les flux de gaz afin de s’assurer que l’argent continue d’affluer dans le pays pour financer une nouvelle expansion de ses réserves d’or.

Et c’est là la clé, l’or. La Russie a du pétrole qu’elle extrait du sol pour plus de 10 dollars le baril.

Si Biden décide d’exclure l’énergie russe des marchés américains (et les discussions avec Maduro au Venezuela sont un signal clair à cet égard), alors le Davos fait pression en ce sens pour isoler encore davantage l’énergie russe. Le JCPOA était censé être signé cette semaine pour remettre le pétrole iranien sur le marché, mais le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a entravé ce processus.

Mais c’est le modèle de résistance de l’Iran aux sanctions américaines qui est le modèle de la Russie pour l’avenir. Pour faire simple, il faut échanger de l’or contre du pétrole. Pendant la période précédant le JCPOA, l’Iran a fait cela et les acheteurs déposaient l’or dans des banques turques. L’Iran assurait la distribution du pétrole.

Les échanges de pétrole avec des tiers (par l’intermédiaire de Hong Kong peut-être ?) permettront également de contourner les sanctions imposées à la Russie et de vendre du pétrole tout en faisant gagner à la Chine une fortune en frais de transaction.

Mais la manœuvre la plus importante pour Poutine est assez simple (merci à Luke Gromen pour cela) : elle consistera à offrir son pétrole avec une forte décote par rapport au prix à terme, mais uniquement en or, en or physique. Le rapport actuel entre l’or et le pétrole est de ~17 bbls/oz.

Tout ce que Poutine a à faire est de commencer une ruée mondiale sur l’or physique. Le pétrole est la base monétaire M0 du commerce mondial. C’est sur ce commerce que repose toute la puissance financière de l’Occident. Et cette fondation est construite sur le pétrodollar. En liant directement le baril marginal produit par la Russie(([1] En cas d’augmentation de la demande de pétrole, la Russie, en tant que principal producteur de pétrole à fort coût d’exploitation en provenance de l’Arctique, peut décider du prix du baril de pétrole au niveau mondial.)) au prix de l’or bien en dessous des prix du marché, on fait deux choses.

Premièrement, cela crée une opportunité d’arbitrage massif entre le pétrole et l’or que le marché va saisir. Deuxièmement, il s’ensuit que les valorisations de tous les actifs évalués en or papier s’effondrent au niveau du prix de l’or physique. Ainsi, soit le prix de tous les actifs s’effondre pour maintenir la fiction de l’or à 2000 $, soit le prix de l’or augmente pour répondre au nouveau prix.

Cela oblige l’Occident à révéler la quantité d’or qu’il possède réellement, crée une ruée massive à court terme sur l’or physique et oblige à réévaluer les bilans de chacun.

Et ça, mes amis, c’est la grande arme que Poutine garde en réserve. Il peut se permettre de vendre son pétrole à un prix très réduit. Je pense que 50 barils/oz devraient le faire. Il oblige le monde à réévaluer le prix du pétrole en fonction de l’or et, par extension, en roubles plutôt qu’en dollars.

Cela crée un afflux positif d’or en Russie pour créer un rouble à deux niveaux – le rêve de longue date de Sergueï Glazyev – un rouble national soutenu par l’or et un rouble mondial en circulation qui flotte.

La clé pour comprendre si tout est prêt pour ce scénario est de regarder non pas l’Europe mais l’Arabie Saoudite.

JUST IN – Saudi Arabia « considers options » of reducing investments in the US, says crown prince Mohammed bin Salman.

The Kingdom’s investments in China are less than $100 billion, but growing very fast, he added.

Disclose.tv (@disclosetv) March 3, 2022

Traduction : L’Arabie saoudite « étudie les options » de réduction des investissements aux États-Unis, déclare le prince héritier Mohammed ben Salman. Les investissements du royaume en Chine sont inférieurs à 100 milliards de dollars, mais ils augmentent très rapidement, a-t-il ajouté.

Vous réalisez tous que ce n’est qu’un code pour dire « Nous nous préparons à détacher le Riyal du dollar américain ».

Et cela représenterait la fin officielle de l’économie du pétrodollar en place depuis le début des années 1970, ouvrant la voie à une réévaluation complète de l’énergie par ceux qui en produisent la plus grande partie.

Les importateurs d’énergie sont les plus vulnérables. Les États-Unis sont loin d’être aussi dépendants de l’énergie étrangère que l’Europe qui ne produit pratiquement rien d’autre que du charbon. Tous ceux qui envoient aujourd’hui des signaux de vertu pour se retirer des projets énergétiques russes se tranchent la gorge.

Je me fiche de savoir si vous parlez d’Exxon-Mobil ou de Statoil.

Les marchés en sont la preuve. L’or est en train de s’envoler avec le pétrole, ce qui signifie que les devises s’effondrent par rapport à l’énergie et à l’énergie symbolique (l’argent). L’euro s’est effondré à 1,0886 $ vendredi. Les prix de toutes les autres matières premières, des métaux aux céréales, en passant par les engrais et le café, augmentent à des niveaux jamais vus dans le monde.

Les embargos sur les exportations alimentaires arrivent à grands pas. Si ça fait partie du plan du Davos, c’est stupide. Parce que Poutine et la Russie ont toutes les cartes en main pour s’assurer qu’ils décident du prix de ces produits de base, pas eux.

Et c’est l’arme ultime ici.

C’est pourquoi la course est maintenant lancée vers une nouvelle Grande réinitialisation. Mais est-ce celle du Davos ou celle de Poutine ?

Le Davos doit détruire Poutine et la Russie avant que Poutine ne détruise le Davos. Ils se battent maintenant sur son terrain dans les deux arènes – militaire et financière. Et Poutine, malgré le blitz médiatique affirmant le contraire, a beaucoup d’amis en Asie, qui représentent plus de la moitié de la population mondiale.

Si j’étais Klaus Schwab en ce moment, je ferais très attention à ne pas obtenir ce que je souhaite, car il se pourrait que je l’obtienne bel et bien.

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Notes




France : l’avocate qui a porté plainte contre plusieurs ministres placée en garde à vue avant d’être relâchée. Mise à jour

Mise à jour


[Source : covidhub.ch]

Me Virginie de Araujo-Recchia a été interpellée mardi à l’aube à son domicile puis gardée 48h dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure. Un procédé qui interroge, visant une des avocates les plus actives contre la politique liberticide de l’état français.

25 mars 2022·
Dernière mise à jour : 26 mars 2022

Par Jean-Dominique Michel, référent en santé publique de Covidhub.

Déclaration de lien d’intérêt : Me de Araujo m’a représenté lors d’une campagne de calomnie qui m’a visé dans le cadre du Congrès « scientifique » TimeWorld au mois de mai 2021.

Me de Araujo-Recchia a déployé au cours des deux années écoulées une activité  professionnelle intense pour dénoncer les violations des droits et libertés présentées comme nécessaires par les autorités françaises dans le cadre de la gestion de l’épidémie de Covid.  Outre la publication d’avis de droit, elle a saisi différentes juridictions pour des associations comme Bon Sens ou l’AIMSIB (association internationale pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante).

Elle fait également partie du regroupement d’avocats internationaux instruisant actuellement une mise en accusation des gouvernements et organisations internationales dans le cadre du Grand Jury de l’Opinion Publique mis sur pied par l’avocat allemand Reiner Fuellmich.

C’est dire si son interpellation puis sa garde à vue ont suscité une onde de choc, provoquant un vaste mouvement de soutien tant en France qu’à travers le monde. Le procédé a choqué tant sur la forme (Me de Araujo a été « embarquée » à son domicile, au petit matin, devant ses enfants) que sur le fond. Active en tant que représentante de plaignants dans le cadre de procédures en  justice, de quoi Me de Araujo pouvait-elle bien être soupçonnée pour mériter un tel traitement ?

Dans un premier temps, personne ne pouvait même localiser l’avocate, pas même ses proches, ni les confrères avec lesquels elle travaillait

On apprit mardi en début d’après-midi que Virginie de Araujo était placée en garde à vue dans les locaux de la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), service dont la réputation n’est pas franchement immaculée… Les lecteurs étrangers à la France et à ses mœurs ne sauront peut-être pas que des officines policières se sont rendues coupables au cours du temps de nombreuses actions franchement en marge de la légalité comme des cambriolages, des chantages, intimidations ou même menaces de mort. Ainsi qu’un célèbre humoriste devenu exaspérant pour le pouvoir de l’époque en avait fait la rude expérience…

  • Pour voir « Coluche, un clown ennemi d’état – enquête » : cliquer ici

Presse et propagande

Ce fut dans la presse que sortirent les premières informations, franchement rocambolesques : Me de Araujo serait soupçonnée d’avoir été en contact avec un réseau projetant un coup d’État pour renverser Emmanuel Macron ! On a beau être à proximité du 1er avril, l’accusation peine à être trouvée drôle, pas plus qu’elle paraît crédible. Une pareille absurdité rappelle plutôt comment, en Suisse, la presse d’état avait essayé de faire croire que des « antivaxx » projetaient rien moins… qu’une prise d’assaut du Palais fédéral à la manière de l’invasion du Capitole à Washington !

Des médias subventionnés à hauteur de centaines de millions d’euros par l’état macronien n’en ont pas moins embouché les trompettes de la (mauvaise) renommée : parlant tour à tour de Me de Araujo-Recchia comme « l’avocate des covido-sceptiques » ou encore « l’avocate proche des milieux complotistes » selon les termes de l’hebdomadaire Marianne, comme si ces qualificatifs -au demeurant stupides- avaient une quelconque valeur juridique.

Si on ignore encore exactement ce que la justice reproche à Virginie de Araujo-Recchia et si elle est liée, ou non, aux projets d’actions terroristes que Rémy Daillet et son groupe sont soupçonnés d’avoir préparés, l’avocate est déjà connue comme une figure des milieux covido-sceptiques. Proche du collectif Réinfo Covid, fondé par le médecin anesthésiste marseillais Louis Fouché, un groupe de désinformation qui milite activement contre la vaccination et les mesures sanitaires.

[Voir aussi :
L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue
et
Gilets jaunes, avocate, naturopathe, ex-militaire : les profils hétéroclites des partisans du projet secret de coup d’État sur l’affaire avec Remy Daillet]

On décèle dans cet extrait les bonnes grosses ficelles de la manipulation : on « ignore exactement ce que la justice reproche » à l’avocate, mais ses liens et relations avec des personnes et groupes vilipendés (de manière calomnieuse en ce qui concerne Réinfo Covid) suffit à jeter l’opprobre sur elle en suggérant une hypothétique culpabilité.

On amalgame de surcroît des personnalités plus ou mois sulfureuses au sein d’un même « groupuscule » avec l’intention de compromettre simultanément différents groupes honnis, comme le montre le titre transparent du quotidien Le Parisien, propriété du milliardaire Bernard Arnaud :

Gilets jaunes, avocate, naturopathe, ex-militaire : les profils hétéroclites des partisans du projet secret de coup d’État

Ce qui a fait réagir sur twitter l’avocat et militant Juan Branco, conseil d’un des incriminés.

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Ces procédés de suspicion floue sont devenus monnaie courante. Ils reposent principalement sur l’exploitation de l’étiquette de « complotiste », trouvaille inspirée de la CIA… pour masquer les crimes d’état. A tel point que selon l’analyse savante de Lance de HavenSmith, professeur en sciences politiques, cette étiquette, lorsqu’elle fait florès, est l’indice sûr que des crimes d’état sont en cours que les gouvernants et la presse cherchent à dissimuler.

  • Pour lire « Vous avez dit « complotiste » ?! » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.
  • Pour lire la notice du livre « Aux origines de la théorie du complot – un outil de contrôle de la pensée » de Lance deHavenSmith aux éditions Yves Michel : cliquer ici.

L’essayiste et rédacteur en chef du Courrier des Stratèges Eric Verhaege (un des meilleurs analystes du Great Reset, projet délirant qu’il a lu avec ses lunettes d’énarque et d’ancien haut fonctionnaire) est pour sa part convaincu que le procédé utilisé contre Me de Araujo traduit une volonté d’intimidation et de « character assassination » (destruction de réputation) comme l’on dit en anglais. Et inaugure selon toute vraisemblance un cycle de montée en puissance de la répression des opposants à sa politique liberticide par le gouvernement français.

  • Pour voir : « Soutien à l’avocate Virginie de Araujo-Vecchia, résistante en garde à vue » sur le Courrier des stratèges : cliquer ici.

Voyage au pays des oligarques

La mitraille de la titraille des médias subventionnés ne laisse guère de doute, à une époque où la presse n’est plus qu’une entreprise de propagande au service d’intérêts douteux, comme Idriss Aberkanne l’a récemment analysé au sujet du groupe Altice (propriétaire grâce à sa montagne de dettes accumulées de titres comme BFM TV, RMC, Libération, L’Express).

La militante Vera Sharav, survivante de l’Holocauste, insiste quant à elle que les gouvernements de l’Occident sont aujourd’hui inféodés à des oligarques répétant les manières de faire du nazisme. Cette analyse a évidemment provoqué des réactions outrées, mais la vénérable activiste n’en démord pas,  affirmant que les procédés sont exactement les mêmes, et que le fameux slogan « plus jamais ça », pour ne pas rester creux, doit nous conduire à agir contre la menace existant actuellement.

  • Pour lire « Un groupe d’oligarques a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis » sur France Soir : cliquer ici.

Me Virginie de Araujo-Recchia a finalement été libérée jeudi soir. Elle a fait savoir qu’elle s’exprimerait prochainement.

Rappelons à toutes fins utiles qu’elle a saisi différentes juridictions dans le cadre de procédures visant des membres des pouvoirs exécutif et législatif français (milieu que les observateurs appellent la « Macronie »).

Une avocate sachant défendre… et attaquer

Me de Araujo-Recchia a rédigé une première analyse (intitulée « Rapport terrorisme 2020 ») dans laquelle elle estimait que les agissements du gouvernement français relevaient juridiquement d’actes de terrorisme et crime contre l’humanité (atteinte volontaire à la vie et à l’intégrité des personnes, diffuser des substances de nature à créer un danger pour autrui, violations du Code de Nuremberg), d’apologie du terrorisme par médias et scientifiques en conflit d’intérêts, d’actes de maltraitance et de torture/traitements inhumains à l’égard des enfants.

  • Pour lire « Rapport terrorisme 2020 » : cliquer ici.

Entre autres faits d’armes (juridiques) elle a ensuite publié un « Rappel à la loi » à l’occasion de l’imposition d’un pass sanitaire puis vaccinal dont même Olivier Véran reconnaît aujourd’hui l’inutilité et que sa nature discriminatoire rendait parfaitement illégal.

  • Pour lire « Rappel à la loi – passe sanitaire » : cliquer ici.

Me de Araujo-Recchia a également déposé différents plaintes contre les acteurs de la dérive anti-démocratique en cours pour divers mandants.

  • Pour lire « Interview | Me Virginie de Araujo-Recchia : avocate au barreau de Paris », 11 février 2021 sur France-Soir : cliquer ici.
  • Pour lire « Maître de Araujo-Recchia dépose plainte contre les parlementaires ayant voté la loi du 5 août » sur France-Soir : cliquer ici.
  • Pour lire « L’heure des comptes Covid sonnera un jour, la justice pénale est saisie » sur le site de l’AIMSIB : cliquer ici.
  • Pour lire la plainte des associations Bon Sens et AIMSIB contre les ministres Castex, Véran et Blanquer, rédigée par Me de Araujo-Recchia : cliquer ici.

Le Grand Jury de l’Opinion Publique

Surtout, elle participe activement aux travaux du Grand Jury, lequel, jour après jour, révèle et démonte implacablement l’envergure de ce qui apparaît de plus en plus comme une opération criminelle de grande envergure, préméditée depuis longtemps – c’est en tout cas l’hypothèse forte qui se dessine selon le communiqué inaugural de cette instance ad hoc:

COMMUNIQUÉ

Nous, un groupe d’avocats internationaux et un juge, annonçons par la présente que nous mènerons une enquête criminelle sur le modèle des procédures du grand jury des États-Unis. Cette procédure du Grand Jury sert de modèle de procédure juridique pour présenter à un jury (composé des citoyens du monde) toutes les preuves disponibles à ce jour des crimes Covid-19 contre l’humanité à l’encontre « les dirigeants, des organisateurs, des instigateurs et des complices » qui ont aidé, encouragé ou participé activement à la formulation et à l’exécution d’un plan commun pour une pandémie. Les crimes, objet de l’enquête, englobent tous les actes commis par une personne en vertu d’un dessein partagé de commettre des crimes contre l’humanité et tous ces actes criminels seront condamnés dans les diverses communautés de jurés à travers le monde.

Cette procédure porte sur le peuple, par le peuple et pour le peuple. Elle est appelée le « Tribunal populaire » de l’opinion publique ». N’ayant pas été en mesure de trouver un tribunal pour entendre les preuves réelles observées devant les tribunaux du système actuel, nous entreprenons cette procédure en dehors du système actuel, en nous fondant sur le droit naturel. Ceci, à son tour, est fondé sur la ferme conviction que chaque personne peut facilement faire la distinction entre le bien et le mal, et entre le vrai et le faux.

L’allégation principale repose sur le fait que : « les gouvernements du monde entier sont sous l’influence de structures corrompues et de puissances criminelles. Une entente a été établie afin de mettre en scène une pandémie planifiée depuis des années. Dans ce but, une panique de masse a été délibérément créée, soutenue par de fausses déclarations de faits. Une opération sociale psychologique « psy-ops » a été aussi conçue dont les messages ont été transmis et relayés par le biais des médias corporatifs.

Le but de cette panique de masse était de persuader la population d’accepter les soi-disant « vaccins » qui se sont entre temps révélés n’être ni efficaces, ni sûrs, mais extrêmement dangereux, voire mortels.

Les dommages économiques, sociaux et sanitaires que ces crimes contre l’humanité ont causé à la population mondiale peuvent être mesurés en quadrillions de dollars.

Cette procédure du Grand Jury sera menée par les avocats susnommés, avec l’aide d’un grand nombre de scientifiques et d’experts hautement respectés du monde entier et sous les auspices d’un juge du Portugal.

Ils fourniront ainsi au jury (les citoyens du monde) une image complète de ces crimes contre l’humanité.

L’objectif de l’enquête de la Cour populaire de l’opinion publique est double : d’une part, il s’agit de servir de modèle de procédure et d’obtenir des inculpations, contre certaines des figures de proue, criminellement et civilement responsables de ces crimes contre l’Humanité. D’autre part, en montrant une image complète de ce à quoi nous sommes confrontés, y compris le contexte géopolitique et historique, il s’agit de sensibiliser le public à

  • l’effondrement factuel du système actuel, détourné et de ses institutions, et, par conséquent,
  • la nécessité pour le peuple lui-même de reprendre sa souveraineté, et
  • la nécessité d’arrêter d’abord les mesures de cette « plandémie » en refusant de s’y conformer, et
  • la nécessité de relancer leur propre nouveau système de soins de santé, d’éducation, d’économie et de justice, afin que la démocratie et l’État de droit sur la base de nos constitutions soient rétablis.

La Cour populaire de l’opinion publique fonctionne indépendamment de tout gouvernement et de toute organisation non gouvernementale. Le soutien logistique est assuré par le Comité d’enquête sur le Corona de Berlin www.corona-ausschuss.de

Retrouvez les vidéos sur www.grand-jury.net contact@grand-jury.net

Les experts du Grand-jury :-

  • Virginie de Araujo Recchia, avocate, France
  • Juge Rui Fonseca E Castro, avocat au Portugal
  • Claire Deeks, avocat en Nouvelle-Zélande
  • Viviane Fischer, avocat en Allemagne
  • Dr. Reiner Fuellmich, avocat en Allemagne
  • N. Ana Garner, avocate, États-Unis
  • Dr. Renate Holzeisen, avocate, Italie
  • Tony Nikolic, avocat, Australie
  • Dipali Ojha, avocate, Inde
  • Dexter L-J. Ryneveldt (Adv.), avocat, Afrique du Sud
  • Deana Sacks, avocat États-Unis
  • Michael Swinwood, avocat, Canada

  • Pour lire « La procédure de Reiner Fuellmich lancée : un « Grand Jury » par la Cour populaire de l’Opinion Publique » sur France Soir : cliquer ici.

[Voir aussi :
Grand Jury, jour 1 : extrait de la transcription écrite de l’intervention de Reiner Fuellmich, le résumé parfait de la pLandémie !

Grand Jury – Session 2

Jour 3 – Grand Jury]

Too much is too much [Trop, c’est trop]

Nous ne pouvons bien sûr préjuger de ce qui est reproché à Me de Araujo. Mais l’hypothèse que l’avocate aurait trempé dans une conspiration ayant pour finalité un coup d’Etat est tellement peu crédible qu’il faut à ce stade en privilégier d’autres. Les progrès du Grand Jury et ce que ses travaux dévoilent semblent constituer un motif bien plus plausible à ce stade pour expliquer la nervosité extrême du pouvoir en France.

Un pouvoir en pleine dérive autoritaire et dont l’on doit se demander avec le plus grand sérieux s’il n’a pas purement et simplement basculé dans une psychopathologie paranoïaque- laquelle est historiquement la grande signature psychique de ceux qui perpétuent les dérives totalitaires. Au cours desquelles -c’est leur nature intrinsèque révélée par l’étymologie- ne sont plus supportées aucune contestation, aucune divergence d’opinion, aucune opposition d’aucune sorte.

Lorsque d’aucunes se manifestent (rappelons au passage qu’elles sont les garantes nécessaires de la démocratie comme de l’intelligence), reste à les écraser en faisant usage de tous moyens utiles.

C’est dans cette boursouflure qu’il est plus que probable hélas que soit tombée la macronie. Après avoir commencé par régler leur compte aux scientifiques, médecins, universitaires et parlementaires qui ont au l’audace de contester ce que le gouverneur de Floride appelle « la pièce de théâtre du Covid » ayant servi à la destruction des libertés et des fondements de l’état de droit, elle semble maintenant prête à s’en prendre aux quelques journalistes et aux avocats qui osent défier sa toute-puissance.

Jeu à double-tranchant et même à vrai dire dangereux pour elle tant elle risque par là de révéler ouvertement son vrai visage.

  • Pour lire « Il est plus que temps d’arrêter le théâtre du Covid » selon le Gouverneur de Floride sur Covidhub : cliquer ici.



Poutine vaut bien une petite planète. Vente en lot organisée par l’Union Européenne le 25 mars. Géopolitique ciblée contre les peuples !

Par Alain Tortosa

Vente en lot :

Une vente en lot a été organisée ce vendredi 25 mars à Bruxelles. Seuls deux lots étaient en vente, mais pas des moindres !

D’un côté il y avait le lot numéro 1 :

« Sauvez la planète ET Poutine ! »

Programme à la fois alléchant, mais déroutant.

Et de l’autre, le lot numéro 2 :

« Sacrifiez la planète ET Poutine ! »

Les négociations furent rudes et finalement c’est le lot numéro 2 qui a été choisi avec une décision saluée par tous se traduisant par « l’augmentation des livraisons de gaz par les USA ».

Le lot numéro 1 « sauver la planète et Poutine » n’a pas trouvé preneur. Allons, ressaisissez-vous, il y a des priorités dans la vie et en ce moment c’est « la semaine du rouge » !

Pourquoi « ET Poutine » ? 

D’aucuns ont regretté que les lots comprennent la planète ET Poutine. Et pourtant le monde est tel que ces éléments étaient indissociables. Vous n’ignorez pas que Poutine EST l’ennemi numéro UN de l’humanité et qu’il fallait prendre des sanctions « efficaces » contre lui.

Et pour lui faire du mal, quoi de mieux que de le frapper au portefeuille ? Et pour le frapper au portefeuille, quoi de mieux que de ne plus (vaste rigolade) lui acheter de gaz ?

C’est donc avec « générosité » que les Américains ont proposé de rouvrir des puits de gaz de schiste et de faire parcourir des milliers de kilomètres par bateau à ce même gaz afin de le livrer en Europe.

Vous savez, un peu comme le pont aérien (pas forcément très écologique) mis en place par les Américains pour sauver Berlin-Ouest après guerre. Les mêmes Américains qui étaient des monstres tuant femmes et enfants par des bombardements quelques mois plus tôt devenaient des « héros » les sauvant de la vermine communiste… (Il y aurait beaucoup à dire sur cet événement).

L’histoire se répète et les Américains vont encore venir à notre secours en nous livrant du gaz qui va nous coûter deux fois plus cher que le gaz russe si nous n’avions pas mis en œuvre ces « sanctions justes et morales ».

Nous avons bien ici des preuves que les sanctions contre Poutine ET contre la planète sont bien indissociables. C’est ainsi qu’un accord(([1] https://www.boursorama.com/bourse/actualites/accord-usa-ue-sur-des-livraisons-supplementaires-de-gnl-pour-l-europe-df7bbc2ffe3b360a3640847e1e905333)) qualifié « d’historique » a été signé entre les USA et l’UE

« Aucune » arrière-pensée américaine

Il faudrait être de mauvaise foi, mais surtout complotiste, pour penser que les Américains prêchent uniquement pour leur paroisse dans cette affaire.

  • L’augmentation du prix de l’énergie permet aux gaz de schistes d’être à nouveau rentables.
  • L’augmentation de livraisons de gaz à l’Europe permet d’accroître la dépendance de l’Europe envers les USA (Les Américains avaient tout fait pour que le gazoduc Nordstream 2 reliant la Russie à l’Allemagne soit non opérationnel).
  • Tout faire (et c’est un succès avec le conflit russo-ukrainien) pour que l’Europe ne se tourne pas vers la Russie pour des coopérations et échanges commerciaux. Imaginez la puissance géopolitique et économique d’un bloc Europe + Russie.
  • Le conflit permet de renforcer l’OTAN, donc les Américains, mais aussi de booster l’industrie de l’armement.

On touche bien du doigt l’aspect totalement « désintéressé » de la démarche américaine.

Accord des écologistes

EELV(([2] https://www.eelv.fr/cp-sur-la-situation-en-ukraine/)) déclarait le 24 février :

« Les sanctions européennes contre le régime russe et ses oligarques doivent être à la hauteur de cette agression sans précédent. ».

Le 25 février, Yannick Jadot(([3] http://www.presseagence.fr/lettre-economique-politique-paca/2022/02/25/paris-yannick-jadot-lunion-europeenne-doit-massifier-les-sanctions-contre-vladimir-poutine/)), candidat écologiste à l’élection présidentielle ajoutait :

« l’Union Européenne doit massifier les sanctions contre Vladimir Poutine ».

Il est intéressant de voir que ces mêmes écologistes regrettent qu’il n’y ait pas assez d’énergies renouvelables alors même que ces énergies renouvelables conduisent automatiquement à la consommation de gaz.

À noter, j’y reviendrai probablement dans un autre texte, que Gazprom, le principal fournisseur de gaz russe aurait indirectement financé les partis écologiques en Allemagne.

C’est quand même grâce à l’arrêt du nucléaire et la bascule vers les énergies « renouvelables » que le bouquet énergétique allemand se compose de 40 % de gaz. Je me sens obligé de rappeler que la nuit il n’y a ni soleil ni vent (statistiquement) et que la nuit on a besoin de faire à manger et se chauffer !

Des manifestations contre Poutine ET pour la planète

Une fois encore nous apparaît le fameux « ET ». Ce « ET » qui ne semble pas perturber plus que ça nos gentils manifestants écologiques… À noter que c’est souvent le même public dans les manifs contre Poutine et pour l’écologie.

Alors que les manifestions se poursuivent jour après jour à travers le monde pour dire « stop à la guerre en faisant la guerre à Poutine », les jours suivants furent l’occasion de manifestions pour la planète.

Et oui, le monde est à ce point « merveilleux » que le jour même de cet accord « historique », des « manifestations pour le climat(([4] https://www.leparisien.fr/environnement/des-manifestations-de-jeunes-pour-le-climat-a-travers-la-france-ce-vendredi-25-03-2022-HF3XIEFDBNHA3OKKFFXUSDOC54.php))» avaient lieu en France sous l’initiative de Sainte Greta. C’était beau de voir tous ces jeunes pour la planète défendre le climat, les énergies renouvelables, arrêter le nucléaire et dans le même temps favoriser le gaz de Schiste et le transport maritime !

Il faut dire que le monde était déjà merveilleux durant la collection printemps-été du Covid et des centaines d’avions qui fonctionnaient à vide pour ne pas perdre leurs créneaux de vols dans les aéroports internationaux… Vous imaginez le con au fond de la salle de réunion qui aurait dit « et si on faisait comme s’ils avaient volé pour garder les créneaux ? ». Il n’est pas près de se remettre de la honte qu’il a dû ressentir quand tous les autres se sont bien foutus de sa gueule… ah le con !

Des sanctions « efficaces » et une morale « sauve »

Nous vous rappelons que nous sommes les « forces du bien » ce qui n’est pas bien compliqué à comprendre. Il y a le méchant Poutine qui tue des femmes et des enfants et les gentils Saoudiens qui ont exécuté il y a quelques jours 80 condamnés à mort et avec sa guerre au Yémen qui dure depuis plus de 7 ans et qui aurait entraîné plus de 300 000 morts dont strictement personne n’a à foutre. Mais je m’égare une fois de plus, pardon…

Nous allons (officiellement) acheter moins de gaz aux méchants Russes et en acheter plus aux « gentils », telle est la narration officielle.

Bon, je n’irais pas (toujours si les annonces sont suivies d’acte) jusqu’à dire que Poutine va être dans la merde… ce serait un tout petit peu exagéré. En effet, Poutine va probablement moins vendre aux Européens, mais plus aux Chinois et Indiens qui sont toujours en quête d’énergie. On peut aussi supposer que les Chinois vont donc moins acheter de gaz aux « gentils » et plus au méchant. Ce qui nous permettra, à nous « gentils », d’acheter plus de gaz aux « gentils », mais moins au méchant.

Vous voyez bien que la morale est sauve !

Bon, il est vrai que Poutine continuera à exporter au moins autant de gaz et à gagner plus d’argent, car les sanctions ont fait exploser les prix. Il va aussi pouvoir vendre en Roubles ou en Yuans au détriment du dollar.

Oui, mais nous, les gentils, on va plus lui en acheter, na !

Poutine va-t-il respecter l’accord de la vente du lot ?

Je vous rappelle que le lot adopté prévoit d’abîmer la planète ET de détruire Poutine.

Pour ce qui est de faire du mal à la planète en augmentant le gaz de schistes, les énergies dites « renouvelables » qui augmentent la dépendance au gaz, là il n’y a pas de problème, cette part du marché sera scrupuleusement respectée. On va aussi tout faire pour mettre un boost délirant sur l’extraction des terres rares afin de polluer les sols pour des dizaines d’années, mais surtout rouler « propre » en ville avec votre voiture électrique rechargée la nuit avec du charbon ou gaz si vous êtes allemand. Ne vous inquiétez pas, les industriels et les lobbies se chargeront de respecter cette partie du deal et feront même plus s’ils le peuvent… On ne recule pas devant l’effort, s’il n’y a pas assez d’énergie on n’hésitera pas à supprimer encore plus de cultures vivrières pour les orienter vers du bio carburant, histoire d’affamer un peu plus les pauvres… Mais bon, c’est le prix à payer pour tuer Poutine !

Mais s’est-on posé la question ? Poutine va-t-il respecter le deal ?

Poutine n’étant ostracisé que par une coalition qui compte environ 1 milliard de terriens (à qui on n’a pas demandé leur avis) versus l’Inde, la Chine, le Brésil… qui comptent plus de 3 milliards d’habitants, ce n’est pas gagné. Il n’y a que les médias mainstream avec leurs invités aussi corrompus qu’incompétents pour nous dire qu’il est foutu. Bon, après il fallait s’y attendre un peu… Comment l’être le plus immonde de la planète aurait-il pu être fair-play et accepter de mourir avec des sanctions (ridicules) auxquelles il aurait pu s’attendre ? Sanctions dont les principales victimes risquent d’être la planète ET le peuple et non la planète ET Poutine.

Mais ça tombe plutôt bien, les maîtres du monde n’en ont rien à foutre ni de l’un ni de l’autre.

Bon, je vous laisse. Je vais manifester pour la planète et contre Poutine en achetant des actions Thalès et en passant ma voiture au GPL !

Merci

Alain Tortosa

28 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220328-sanctions-poutine-morale-sauve.pdf





McKinsey Gate — Suite. Mise à jour 3

Après McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc
et L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !

Mise à jour 3

Mise à jour 2

Mise à jour





Macron l’Algérien : en marche… vers le cash ?

[Source : off-investigation.fr]

Par Y. MHAMDI et JB. RIVOIRE

En février 2017, en pleine campagne présidentielle, Emmanuel Macron se rend à Alger. Mais au lieu de rencontrer des représentants de la société civile, il se contente de voir des officiels et, plus discrètement, des affairistes proches du pouvoir. Dès lors, il va constamment soutenir le régime, même au plus fort du “Hirak”, quand treize millions d’algériens défilaient dans toute l’Algérie contre un cinquième mandat du vieux président Abdelaziz Bouteflika. Emmanuel Macron a-t-il offert sa protection à un régime militaire corrompu et discrédité, en échange de soutien politique, voire financier ? 

À en croire le témoignage de l’ancien vendeur d’armes français Bernard Cheynel, recoupé par celui d’un responsable algérien proche des services de renseignement, le voyage d’Alger en février 2017 a permis au candidat d’en Marche de s’attacher le soutien de puissants oligarques algériens. En marge des rencontres avec les officiels, Emmanuel Macron aurait en effet discrètement diné avec Issab Rebrab, première fortune d’Algérie. Il aurait également pris le temps de rencontrer secrètement Redha Kouninef, troisième fortune du pays et “bébé” du clan Bouteflika. Quand à Ali Hadad, patron du Forum des chefs d’entreprises (équivalent algérien du MEDEF), il l’a rencontré officiellement le 14 février, mais il l’aurait également vu plus discrètement quelques heures plus tôt. Selon le journaliste Marc Endeweld, le sulfureux intermédiaire franco-algérien Alexandre Djouhri, soupçonné par la justice d’être mêlé au supposé financement libyen de Nicolas Sarkozy en 2007, aurait été présent lors de ce rendez-vous. Selon le vendeur d’armes français Bernard Cheynel, proche des services algériens depuis les années 1980, l’enjeu de cette rencontre secrète était de négocier le soutien des milieux d’affaires algériens à la candidature d’Emmanuel Macron en échange d’un mea culpa sur les atrocités commises par la France en Algérie. A la fin de son voyage de 48h, le candidat d’En marche avait d’ailleurs été jusqu’à déclarer que la colonisation française en Algérie avait été un “crime contre l’humanité”. Un geste qui lui avait été suggérée par Alger, selon une de nos sources, et qui avait choqué des millions d’électeurs français.

Une fois élu à l’Elysée, Emmanuel Macron avait continué à soutenir aveuglément le clan du vieux président Bouteflika, pourtant largement discrédité auprès de la population. Après  le début du Hirak, en mars 2019, il avait été jusqu’à déclarer depuis Djibouti que président algérien, qui refusait alors de quitter le pouvoir, “ouvrait une nouvelle page de la démocratie en Algérie”. Ce soutien sans faille d’Emmanuel Macron à la junte militaire algérienne s’est prolongé fin 2019 quand le président Abdelmajid Tebboune a entrepris de réprimer le “Hirak”, emprisonnant des dizaines de journalistes, d’opposants, de militants associatifs. Alors que la torture se répandait à nouveau dans les commissariats algériens, le président français déclarait en 2020: “on ne change pas un régime en quelques mois”. 

Par cette attitude complaisante, Emmanuel Macron s’est inscrit dans une longue tradition de la Françalgérie: protéger le régime d’Alger en échange de soutien politique, voire financier. Comme l’avaient fait avant lui François Mitterrand, dont la campagne de 1981 avait été en partie financée par Alger, ou Jacques Chirac, qui lors d’un voyage officiel à Alger en 1986 avait demandé à ses homologues d’ouvrir le marché algérien à Daewoo, une firme sud-coréenne qui selon lui, finançait alors le RPR. Conséquence de ces compromissions avec un régime corrompu: chaque année, des milliers de jeunes algériens ayant perdu espoir dans l’avenir de leur pays tentent de rallier l’Europe sur des embarcations de fortune. A 4000 euros la traversée entre Oran et l’Espagne, ces “Harragas” sont devenus rentable pour les hommes d’affaires algériens. En 2021, près de 10 000 d’entre eux avaient risqué leur vie pour tenter de rallier l’Espagne. 

Pour éclairer cette face obscure de la Françalgérie, témoignent l’ancien banquier algérien Omar Benderra (Algeria Watch), Marc Endeweld (journaliste), Xavier Driencourt (ancien ambassadeur de France à Alger), Bernard CHeynel (ancien vendeur d’armes français décédé début 2022), Nicolas Beau (Mondafrique.com), Abdou Semmar (journaliste algérien réfugié politique en France), Jean-Pierre Mignard (membre de la délégation d’Emmanuel Macron à Alger en 2017), Antton Rouget (Mediapart).






Yves Pozzo di Borgo sur le conflit Russie-Ukraine : « Macron porte une lourde responsabilité »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): FranceSoir

Ancien sénateur centriste et vice-président de la commission des Affaires étrangères et militaires, Yves Pozzo di Borgo a une expérience de plusieurs dizaines d’années en politique française et internationale. Il vient aujourd’hui partager son analyse sur la situation ukrainienne, remettant l’histoire au centre du village et questionnant le rôle des diverses parties. 



Sans concession aucune, il regrette la position de l’Europe dans la crise ukrainienne et porte un jugement sévère sur le rôle d’Emmanuel Macron, tout en condamnant l’acte de guerre du président russe. Il juge par ailleurs que le peuple français paiera le prix de ce conflit, « que nous aurions pu éviter », et regrette que le rôle et les responsabilités des gouvernants français ne soient pas plus présents dans les débats pour la présidentielle.

Selon lui, l’Europe aurait pu être au rendez-vous de l’histoire grâce à la bonne gestion du conflit ukrainien. À l’en croire, le Vieux continent avait tous les éléments en main pour une gestion optimale, mais n’a pas su saisir l’opportunité. L’ancien sénateur met ainsi le doigt sur certaines erreurs, soulignant notamment la fois où l’Europe a prêté 17 milliards à l’Ukraine, sans que ce dernier soit assorti du respect des accords de Minsk.

En plus de ses analyses, Yves Pozzo di Borgo nous confie quelques-unes de ses anecdotes, sur ses voyages avec le président Hollande en Russie ou sur les échanges musclés de 2008 entre Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy. Ils échangeaient alors au sujet de l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, question à laquelle le président Sarkozy avait donné son assurance au président Poutine que cela ne se ferait pas.




Deux ans de lavage de cerveau par le bleu et le jaune — de la Covid-19 à l’Ukraine

[Source : Anti-Disinformation]






Joe Biden, John Kerry, Mitt Romney, les Clinton, Nancy Pelosi et George Soros ont tous des liens avec l’Ukraine. Mise à jour 3

Mise à jour 3

Biden fait-il juste de la figuration ?

La Maison-Blanche tente de limiter les dégâts après que le président Biden a appelé à un changement de régime en Russie lors d’un discours à Varsovie, en Pologne. « Cet homme [Poutine] ne peut rester au pouvoir », a-t-il déclaré. La Maison-Blanche affirme que les commentaires de M. Biden ne constituent pas la politique officielle des États-Unis.

dailymail.co.uk
Les experts critiquent Biden pour son appel à un changement de régime en Russie.
L’appel du président Joe Biden en faveur de l’éviction de Vladimir Poutine du pouvoir en Russie a alarmé les experts en politique étrangère. Les experts craignent [que cette remarque improvisée n’aggrave les tensions].


Mise à jour 2


[Source : lesdeqodeurs.fr]

Quelles sont les chances que les Biden, John Kerry, Mitt Romney, les Clinton, le président Pelosi et George Soros aient tous des liens avec l’Ukraine ?

Si vous ne savez pas que Hunter, le fils de Joe Biden, était membre du conseil d’administration de Burisma, la société ukrainienne de pétrole et de gaz, alors vous vivez dans une grotte. C’est au sujet de la même société que Joe Biden s’est vanté d’avoir éliminé un procureur qui enquêtait sur les Biden et George Soros en Ukraine :

John Kerry

Nous avons publié un fil de 32 tweets qui constituait un résumé détaillé et dévastateur des actions corrompues du vice-président Biden et du secrétaire d’État d’Obama John Kerry en Ukraine.

En résumé :

  • Début 2014, John Kerry s’est rendu en Ukraine et a offert une « aide » d’un milliard de dollars, peu de temps après que les manifestants ont pris le contrôle du gouvernement, provoquant la fuite du président ukrainien en Russie, et peu de temps après que la Russie a envahi l’Ukraine.
  • De plus, au début de 2014, Devon Archer, le principal collecteur de fonds de la campagne de Kerry, a rendu visite à Biden à la Maison Blanche. Puis Biden a rendu visite à l’équipe de campagne de Kerry. Archer et Hunter, le fils de Biden, sont nommés au conseil d’administration de Burisma Holdings, le plus grand producteur de gaz d’Ukraine.
  • Ensuite, l’avancée russe en Ukraine est soudainement stoppée par une armée de mercenaires mise sur pied par le banquier milliardaire Igor Kolomoisky.
  • Burisma a engagé l’ancien chef de cabinet de John Kerry, David Leiter, comme lobbyiste. La Grande-Bretagne avait gelé 23 millions de dollars de l’argent du fondateur de Burisma, mais a ensuite abandonné ces charges.
  • Certains suggèrent que Burisma est en fait la propriété du banquier Kolomoisky qui a englouti 1,8 milliard de dollars d’aide en 9 mois dans un dédale de comptes offshore. Kolomoisky a été placé sur la liste d’interdiction de visa des États-Unis mais en a été rapidement enlevé.
  • En 2018, Archer a été reconnu coupable d’un stratagème visant à escroquer les Amérindiens, mais son plaidoyer de culpabilité a ensuite été annulé.
  • Le mois précédant le dernier voyage de Biden en Ukraine, toutes les enquêtes sur Burisma ont été closes. Le dernier jour du mandat de Biden, Burisma et l’Atlantic Council lié aux démocrates ont signé des accords de coopération.

En outre, une vidéo a fait surface montrant Kerry se vantant que lui-même, Obama et Biden voulaient tous faire partir le procureur ukrainien qui enquêtait sur Burisma :

[Tweet supprimé]

Mitt Romney

Selon un article publié dans le Huffington Post peu après l’investiture du président Trump, un ancien haut responsable de la CIA a rejoint le conseil d’administration de Burisma, le plus grand fournisseur de gaz naturel d’Ukraine.

Burisma est la société pétrolière et gazière au centre d’une controverse concernant l’ancien vice-président Joe Biden et son fils, qui ont également siégé au conseil d’administration de Burisma.

L’article indique que Joseph Cofer Black serait « à la tête des actions de sécurité et de développement stratégique de la société« . M. Black avait occupé divers postes à la CIA sous les présidents Clinton et George W. Bush.

Selon certains rapports, Cofer Black était un « proche collaborateur de Romney« .

Les Clinton

Bien sûr, s’il y a de la corruption, les Clinton vont se retrouver en plein milieu. Les Clinton ont reçu des millions venant des Ukrainiens au fil des ans sous forme de dons à leur « Fondation » :

Selon un nouveau rapport, de 2009 à 2013, année où la crise ukrainienne a éclaté, la Fondation Clinton a reçu au moins 8,6 millions de dollars de la Fondation Victor Pinchuk, dont le siège se trouve à Kiev, la capitale ukrainienne.

En 2008, Viktor Pinchuk, qui a fait fortune dans le secteur de la construction de tuyaux, s’est engagé à verser 29 millions de dollars sur cinq ans à la Clinton Global Initiative, un programme qui vise à former les futurs dirigeants ukrainiens « pour moderniser l’Ukraine ». Le Wall Street Journal a révélé les dons que le fonds a reçus d’étrangers entre 2009 et 2014 dans son rapport …

Nancy Pelosi

Le fils de la Présidente Pelosi, Paul Pelosi Jr, a été payé des milliers de dollars pour un travail pour lequel il n’avait pas les qualifications requises, dans le but d’acheter de l’influence auprès de sa politicienne de mère. (La même société qui l’a payé est également liée aux Clinton).

Paul, le fils de Nancy Pelosi, fait également partie du conseil d’administration d’une société énergétique et il s’est rendu en Ukraine pour son travail.

ET – mieux encore – la Présidente Nancy Pelosi est même apparue dans la publicité vidéo de la société ! Selon Patrick Howley du National File, le fils de la présidente Pelosi, Paul Jr, était cadre chez Viscoil.

Paul Jr. a voyagé en Ukraine en 2017.

BOOM : Le fils de Nancy Pelosi, Paul Pelosi Jr. (qui s’est rendu en Ukraine en 2017) était membre du conseil d’administration de Viscoil et cadre dans sa société apparentée NRGLab, qui a fait des affaires dans le domaine de l’énergie en UKRAINE !

Et Nancy Pelosi est apparue dans une vidéo promotionnelle de cette société !

Peu après que sa mère, Nancy Pelosi, est devenue la première femme présidente de la Chambre des Représentants, Paul Pelosi Jr. a été engagé par InfoUSA pour 180 000 $ par an en tant que vice-président de la planification stratégique en 2007. Cette société est également liée aux Clinton.

George Soros

L’effrayant George Soros est lié à l’Ukraine depuis très longtemps. Il a été interviewé par 60 Minutes il y a des années et à cette époque, il était déjà impliqué en Ukraine. Dans cette interview tristement célèbre, Soros a affirmé n’avoir aucune honte à livrer ses compatriotes juifs aux nazis pendant la Seconde Guerre mondiale en Hongrie. Les nazis ont ensuite volé le butin de ces juifs et il a affirmé que s’il ça n’avait pas été lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait. C’est l’homme que beaucoup croient être derrière le Parti démocrate moderne corrompu d’aujourd’hui :

Nous avons signalé début octobre que les départements d’État et de la Justice d’Obama aidaient George Soros dans sa tentative de contrôler l’Ukraine. Ceci est choquant car Soros aurait été derrière les manifestations dans les aéroports après l’élection du président Trump. Une semaine auparavant, Soros aurait été à l’origine de 50 groupes impliqués dans les « manifestations de femmes » le lendemain de l’inauguration. Avant cela, Soros était lié aux groupes demandant des recomptages électoraux après l’élection du 8 novembre et l’argent de Soros finançait d’autres protestations pendant ces actions. Et DC Leaks a publié des informations montrant que Soros a financé les manifestations de Black Lives Matter à travers le pays.

Rudy Giuliani, l’ancien maire de New York et l’avocat du président Trump, a déclaré dans de récentes interviews que la corruption en Ukraine ne s’arrête pas aux Bidens. Elle implique également George Soros – (au bout de 2 minutes) :

Quelle que soit l’implication de Soros au sein de l’Ukraine, elle était suffisamment importante pour que Soros se retrouve impliqué dans l’enquête sur le simulacre de collusion avec la Russie après l’élection du président Trump. The Epoch Times a rapporté :

« Le milliardaire George Soros et un groupe de riches donateurs de New York et de Californie ont versé 50 millions de dollars pour soutenir une enquête privée en cours sur la Russie menée par l’ancien espion britannique Christopher Steele, le cabinet de recherche Fusion GPS et un ancienne collaboratrice du sénateur démocrate Dianne Feinstein.

Cette révélation fait partie du rapport final sur l’ingérence russe dans l’élection de 2016 publié le 27 avril par la commission du renseignement de la Chambre des Représentants. Le rapport conclut qu’il n’y a aucune preuve de collusion entre la campagne Trump et la Russie.

Une note de bas de page du rapport indique que Daniel Jones, l’ancien collaborateur de Feinstein qui dirige le Penn Quarter Group (PQG), a déclaré au FBI en mars 2017 qu’il travaillait sur un projet avec Fusion GPS qui « était financé par 7 à 10 riches donateurs situés principalement à New York et en Californie, qui ont fourni environ 50 millions de dollars. »

Une chose que nous savons maintenant que Soros pourrait vouloir garder cachée est qu’il existe des rapports selon lesquels il voulait prendre le contrôle de l’industrie pétrolière et gazière en Ukraine.

D’après John Solomon, du journal The Hill :

Le méga-donateur libéral George Soros a fait quelques gros paris lors de la dernière élection présidentielle américaine. L’un d’eux était que Hillary Clinton remporterait la présidence. Un autre était qu’il pourrait remodeler le gouvernement ukrainien à sa guise, et que son empire commercial pourrait trouver un terrain fertile dans cet ancien État soviétique.

Ainsi, lorsque l’improbable marche de Donald Trump vers la Maison Blanche s’est accélérée au printemps 2016, l’équipe Soros s’est rendue au sommet du Département d’État pour protéger certains de ces investissements, selon des mémos du département récemment publiés qui donnent un rare aperçu de l’accès extraordinaire du donateur démocrate à l’administration Obama.

Victoria Nuland, alors secrétaire d’État adjointe, a reçu des appels, des courriels et des demandes de réunion répétés de la part de Soros, selon les mémos obtenus en vertu de la loi sur la liberté d’information par le groupe conservateur Citizens United.

Solomon poursuit :

De même, Soros a défini une vision audacieuse dans un mémo interne de 2014 pour sa Fondation Open Society afin d’aider à éradiquer la corruption en Ukraine et à construire une « société civile » après que la révolution de Maidan ait évincé le président du pays favorable à la Russie. Il a travaillé avec des fonctionnaires du Département de la Justice (Département de la Justice) des États-Unis pour tirer parti de l’initiative dite « Kleptocratie » (WIKI) pour lutter contre la corruption. Cette initiative a permis au Département de la Justice d’engager des poursuites ou de demander la confiscation des biens d’étrangers soupçonnés de corruption, même si les crimes n’ont pas techniquement eu lieu sur le sol américain.

De telles initiatives sont nobles en principe. Mais en Ukraine, certaines cibles avaient également des implications politiques et commerciales.

Par exemple, une enquête du Département de la Justice en 2014 a ciblé l’oligarque ukrainien Dmitri Firtash. Lui et Soros ont tous deux d’importants intérêts énergétiques en Europe – et des plans rivaux pour reconstruire l’Ukraine. Après l’inculpation de Firtash, l’entreprise de Soros a annoncé son intention d’investir un milliard de dollars en Ukraine.

Depuis lors, d’importants problèmes sont apparus dans l’affaire du Département de la Justice, contrecarrant les efforts d’extradition de Firtash vers les États-Unis pour un procès.

Et enfin, Solomon note :

Lorsque le procureur général d’Ukraine a cherché à enquêter sur l’une des organisations à but non lucratif du pays partiellement financée par Soros au cours de l’année 2016, le Département d’État a fait pression sur les responsables ukrainiens pour qu’ils abandonnent l’affaire.

Cette dernière pièce de Solomon est probablement ce à quoi Rudy (Giuliani, NdT) fait allusion dans ses commentaires sur Soros en Ukraine. Le Département d’État d’Obama est intervenu en Ukraine et a arrêté l’affaire contre Soros. D’après les commentaires de Rudy, il est probable qu’il soutienne les actions du Département d’État d’Obama.

Nous savons également que le Département de la Justice est allé trop loin avec Firtash.

Le Daily Caller a rapporté :

L’encre était encore en train de sécher sur les documents de nomination du conseiller spécial Robert Mueller lorsque son adjoint en chef, le célèbre procureur agressif et parfois controversé Andrew Weissmann, a fait une ouverture audacieuse mais secrète au début de juin 2017.

Weissmann a discrètement tendu la main aux avocats américains de l’oligarque ukrainien Dmitry Firtash avec une offre alléchante : Donnez-nous des ragots sur Donald Trump dans l’affaire russe, et l’équipe Mueller pourrait faire disparaître ses accusations criminelles américaines de 2014.

Weissmann est tout sauf « occasionnellement controversé« . L’avocate Sidney Powell a participé au Mark Levin Show en janvier et a parlé des flics ripoux et des avocats Robert Mueller et Andrew Weissmann pendant les années où ils ont supervisé les affaires Enron et Arthur Andersen. Leurs actions étaient corrompues et criminelles et ont coûté les emplois, les économies et les carrières de plus de 85 000 personnes chez Andersen et Enron.

Une information choquante du Hill a ensuite noté qu’un ressortissant étranger a porté les actions illégales de Mueller et Weissman devant un tribunal étranger et que le tribunal étranger a écouté et a répondu en conséquence.

The Hill a rapporté dans un autre article que :

De façon remarquable, Firtash a refusé les ouvertures de plaidoyer de Weissmann alors que l’oligarque est coincé en Autriche depuis cinq ans, luttant contre l’extradition sur des accusations américaines à Chicago alléguant qu’il s’est livré à des pots-de-vin et à de la corruption en Inde en rapport avec un accord aérospatial américain. Il nie les accusations.

L’équipe de défense de l’oligarque m’a dit que Firtash avait rejeté l’accord parce qu’il ne disposait pas d’informations ou de preuves crédibles sur les sujets évoqués par Weissmann.

Mais maintenant, alors que Firtash intensifie sa lutte pour éviter l’extradition, l’ouverture de Weissmann est proposée à un tribunal autrichien comme preuve potentielle de la défense que les poursuites du Département de la Justice sont faussées par des preuves bidon et des motivations politiques.

Cela nous amène à nous demander quelle est l’ampleur de la corruption en Ukraine impliquant Obama, les Biden, John Kerry, les Clinton, le président Pelosi, Mitt Romney et George Soros ? La réponse est très probablement « beaucoup« .


Mise à jour

[Source : Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie]

Charles GAVE : « La corruption et les dérives d’Hunter Biden étaient sus par les autorités américaines »




Les affaires continuent : il est toujours possible d’acheter un bébé en Ukraine

[Source : pgibertie.com]

Publié le 24 mars 2022 par pgibertie

J‘ai envie de vomir devant l’hystérie sur l’Ukraine. La guerre est tragique et elle met en évidence des situations inattendues et dramatiques.

Pauvres Ukrainiens, victimes de Poutine et victimes des oligarques et des pourris que nos parlementaires applaudissent… Il faut négocier, permettre aux Russes de rester Russes dans le Donbass, aider, intégrer les autres qui se tournent vers l’occident et les débarrasser des Zélensky et autres.

[Note de Joseph : est-ce que l’Ukraine a attendu l’intervention de Poutine pour s’adonner au trafic international d’enfants, et pas seulement via la GPA ? Et comment aurait évolué la situation dans le Donbass, avec les civils russophones bombardés depuis huit ans, sans cette intervention ?]

Tout pour le peuple, rien pour les mafias…

L’Ukraine est sans doute le seul pays du monde à exporter des bébés via le système des mères porteuses.

Biotexcom représente 25% du marché mondial :

https://books.google.fr/books?id=sjVCEAAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr

https://www.leparisien.fr/societe/gpa-au-coeur-dune-fabrique-de-bebes-en-ukraine-berceau-des-derniers-espoirs-de-couples-07-01-2022-KPSDDXALUJGKRMPDZY2K6QH3XA.php

https://www.journaldequebec.com/2022/03/18/ukraine-19-bebes-de-meres-porteuses-coinces

L’entreprise exportatrice a tenu à rassurer les clients occidentaux, même si en attendant les bébés sont élevés en batterie. Rien à foutre des mamans, ils n’en parlent pas… sauf…  Dans une récente publication Facebook, l’entreprise ukrainienne BioTexCom met en garde les futurs parents de vouloir sortir leur mère porteuse du pays de leur propre chef. La clinique met en relation des couples sans enfants et des personnes seules du monde entier avec des mères porteuses ukrainiennes. Celles-ci mettent au monde les enfants et les font ensuite adopter.

Les mères porteuses touchent 9200 euros plus 200 euros par mois de grossesse. La vente peut atteindre plus de 60 000 euros par bébé.

Rassurant : les bébés sont confiés à un bataillon qui porte le nom du groupe nazi Sich des Carpates, illustre en 39/45 :

https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/1448564

Les mères porteuses sont choisis en 3d :

Nous offrons un grand choix de donneuses d’ovocytes en la présence de plus de 400 femmes âgées de 19 à 29 ans. Pour que votre choix soit le plus éclairé possible, vous pourrez sélectionner plusieurs donneuses), découvrir leurs photos et vidéos, un modèle 3D ainsi que d’autres informations générales.

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En 2020 Biotexcom a improvisé une grande crèche (appelée « chambre maternelle » malgré l’absence de mères) dans le hall de l’Hôtel Venezia, où sont hébergés 46 nouveau-nés et nourrissons, âgés de quelques heures à quelques semaines, mis au monde par des mères porteuses contre paiement par des « parents d’intention », citoyens de nombreux pays du monde, dont l’Italie, l’Espagne, la France…
En raison du confinement lié au Coronavirus, les commanditaires ne peuvent pas se rendre en Ukraine pour récupérer les enfants commandités, littéralement entassés dans un hôtel en attente de leur libération.

Malgré les assurances de Biotexcom, il n’y a aucune certitude quant à l’état de santé psychophysique de ces enfants ou quant à leur prise en charge adéquate.

Le recours à la maternité de substitution est proscrit par un grand nombre de pays. Ailleurs dans le monde, telle qu’elle est très majoritairement pratiquée, la GPA a été expressément reconnue par la Rapporteuse spéciale des Nations-Unies comme de la vente d’enfants au sens du Protocole additionnel à la Convention des droits de l’enfant (Rapport 2018).

Au niveau européen, le Parlement a condamné sa pratique « qui va à l’encontre de la dignité humaine de la femme, dont le corps et les fonctions reproductives sont utilisés comme des marchandises. [Le Parlement Européen] estime que cette pratique, par laquelle les fonctions reproductives et le corps des femmes, notamment des femmes vulnérables dans les pays en développement, sont exploités à des fins financières ou pour d’autres gains, doit être interdite et qu’elle doit être examinée en priorité dans le cadre des instruments de défense des droits de l’homme » (§115 Résolution du parlement européen du 17 décembre 2015 sur le rapport annuel de 2014 sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et sur la politique de l’Union Européenne en la matière (2015/2229(INI))

Desolé, mais cette Ukraine n’est pas une democratie !

Les entreprises françaises se tirent une balle dans le pied. L’Europe lèche les babouches de Biden.

Les sanctions renforcent l’unité des Russes derrière Poutine et plus encore démontrent au reste du Monde qu’il doit faire front contre l’Occident. Les Chinois, le Indiens, les Africains ne s’y trompent pas…

Lettre au Président ukrainien sur la situation des enfants nés par GPA et bloqués en Ukraine




Europe : le choix du suicide

[Source : Antipresse]

[Illustration : Nicolas Roerich Stronghold of the spirit]

Où il est question de l’effacement de la moitié de notre continent [la Russie], l’aveuglement organisé et de la propagande devenue mode de vie, de la civilisation de la perception et de la civilisation du réel, du prix que nous aurons à payer et des liens qu’il est capital de conserver.




John Mearsheimer à propos de l’invasion de l’Ukraine

[Source : La Bibliothèque Toddienne]

Le géostratège américain de réputation internationale John Mearsheimer présente une analyse décapante des antécédents, du déroulement et des conséquences prévisibles de la Nouvelle guerre d’Ukraine. C’est de loin l’analyse la plus clairvoyante qui nous ait été donnée d’entendre à propos de ce drame qui pourrait servir d’amorce à la Troisième guerre mondiale, une guerre globale qui verra surgir de nouvelles armes de destruction massive (biologiques, bactériologiques, virales) et des armes nucléaires véhiculées par des fusées supersoniques. John Mearsheimer conclut que le peuple ukrainien, qui aura servi de chair à canon entre les mains de puissants intérêts impérialistes, est la première victime de ce conflit entre puissances hégémoniques. Écoutez attentivement cet analyste hors normes… et songez à la manière dont nous pourrions empêcher l’apocalypse virale ou nucléaire de détruire l’humanité. 

Robert Bibeau

Intervention d’un géopolitologue très apprécié d’Emmanuel Todd, John Mearsheimer, au sujet de la crise ukrainienne.
(Source : https://youtu.be/ppD_bhWODDc)


[Source : Sud Radio]




Voici les contenus ukrainiens (mails et photos) de l’ordinateur du fils de Joe Biden

[Source : apar.tv]

Par Mary Josephson
22 mars 2022

Voici en exclusivité une copie de l’intégralité de l’ordinateur d’Hunter Biden, le fils du Président des États-Unis. 103 000 sms, 154 000 e-mails et plus de 2 000 photos. Des datas noires sur le dossier Ukrainien risquent d’enflammer les débats dans les semaines à venir.

Les fichiers étaient seulement dans les rédactions du NY Post et du New York Times. Ce dernier étant très jaloux du premier parce qu’ayant eu une copie du disque dur bien avant eux. Il y avait aussi évidemment le FBI, et puis nous, plus modestement. Mais nous on partage, plus qu’eux. Alors, voici le dossier photos d’un côté et le dossier e-mails de l’autre.

Ne nous remerciez pas, c’est d’utilité publique. Les médias français vont dire que c’est de la désinformation russe, que nous sommes des agents infiltrés depuis l’étranger. Mais non, tout est vrai, certifié, comme souvent. Ce n’est pas nous qui le certifions, c’est le New York Times avec l’aide du FBI.

Par contre, vous devez savoir que le contenu du disque dur n’est pas à montrer à tout le monde, ce n’est pas à regarder en famille. Parce qu’en plus des documents compromettants, il y a des images extrêmement choquantes ou scandaleuses. Et puis c’est surtout des preuves supplémentaires dans l’affaire ukrainienne qui concerne en plus du Président des États-Unis, le monde entier.

Sur le disque dur figurent des e-mails échangés entre Hunter Biden et des officiels ukrainiens, ainsi que des photos et une vidéo sur laquelle le fils du Président États-Unis démocrate fume du crack en faisant « l’amour » avec des très jeunes filles.

Hormis les images immondes et complétement dégenrées, c’est le contenu des e-mails qui est aujourd’hui le plus compromettant pour Joe et son fils. Il y est écrit par exemple que le candidat démocrate, lorsqu’il était vice-président de Barack Obama, a bien rencontré un officiel de Burisma, le géant gazier ukrainien, par l’entremise de son fils, qui a un temps siégé au conseil de surveillance de l’entreprise. Pourtant, Joe Biden a toujours affirmé n’avoir « jamais parlé à son fils de ses affaires à l’étranger ».

Hunter semblait aussi obsédé par la réalisation de films porno avec des prostituées et les e-mails montrent également que Joe Biden avait peur que ses conversations avec Hunter soient piratées alors même qu’ils discutaient de sa candidature à la Maison Blanche.

Pourquoi Joe Biden a-t-il laissé son fils occuper un poste controversé alors qu’il était à l’époque vice-président américain ? Tel est la question. Qui trouve une réponse maintenant que le disque dur de l’ordinateur est ici et .

Hunter Biden a présenté son père Joe à Vadym Pozharskyi, un cadre de l’entreprise énergétique ukrainienne Burisma, “moins d’un an avant que l’ancien vice-président ne fasse pression sur les fonctionnaires du gouvernement ukrainien pour qu’ils licencient un procureur qui enquêtait sur cette société”. Hunter a aussi conclu avec le groupe pétrolier chinois CEFC China Energy des accords lucratifs réservant 10 % des bénéfices pour un “gros bonnet” qui serait Joe Biden.
Hunter Biden a présenté son père Joe à Vadym Pozharskyi, un cadre de l’entreprise énergétique ukrainienne Burisma, “moins d’un an avant que l’ancien vice-président ne fasse pression sur les fonctionnaires du gouvernement ukrainien pour qu’ils licencient un procureur qui enquêtait sur cette société”. Hunter a aussi conclu avec le groupe pétrolier chinois CEFC China Energy des accords lucratifs réservant 10 % des bénéfices pour un “gros bonnet” qui serait Joe Biden.

Note. Pour vous donner une idée plus précise du personnage, c’est un mec qui « cuisine du crack » depuis des années au Château Marmont comme il le raconte dans ses mémoires Beautiful Things parues en 2021. Comme de nombreuses plaintes ont été déposées contre lui par des clients, il a été banni de l’hôtel. Selon sa compagne, Zoe Kestan, Hunter Biden lui a ordonné à plusieurs reprises de retirer des liasses de billets en milliers de dollars, sans qu’elle n’ait jamais la moindre idée d’où provenait cet argent.

Lire aussi : Le FBI confirme l’authenticité du journal d’Ashley Biden : « J’ai pris des douches inappropriées avec Joe quand j’étais petite »

La jeune femme a également dénoncée les infidélités de l’investisseur américain. Ce dernier a notamment fréquenté une certaine Lunden Roberts alors qu’il était à l’époque en couple avec Hallie Biden, la veuve de son défunt frère, Beau Biden. Lunden Roberts s’est rendue au tribunal le mois dernier. Cette ancienne strip-teaseuse affirme qu’Hunter Biden est le père de son fils de trois ans. Sinon, le reste du temps, il continue apparemment de se défoncer du matin au soir avec du crack et de la cocaïne tout en gérant, entre deux pipes, les dossiers ukrainiens. Définitivement rassurant.

“Joe Biden a un problème, et il s’appelle Hunter”, affirmait le Wall Street Journal dans une vieille chronique de 2020. Selon le quotidien conservateur, qui considère que “ce problème pourrait bientôt devenir celui de l’Amérique”, l’ancien vice-président n’avait jusqu’à présent pas eu à répondre à des questions sur les activités de son fils en Ukraine et en Chine.
“Joe Biden a un problème, et il s’appelle Hunter”, affirmait le Wall Street Journal dans une vieille chronique de 2020. Selon le quotidien conservateur, qui considère que “ce problème pourrait bientôt devenir celui de l’Amérique”, l’ancien vice-président n’avait jusqu’à présent pas eu à répondre à des questions sur les activités de son fils en Ukraine et en Chine.
Les républicains exigent une nouvelle enquête sur l'ordinateur portable de Hunter Biden et une dissimulation
Les républicains exigent une nouvelle enquête sur l’ordinateur portable de Hunter Biden et une dissimulation
Un nombre croissant de républicains à travers le pays exigent une nouvelle enquête sur Hunter Biden après que le New York Times a confirmé l'authenticité d'un ordinateur portable dont le contenu a été publié par The Post il y a 17 mois.
Un nombre croissant de républicains à travers le pays exigent une nouvelle enquête sur Hunter Biden après que le New York Times a confirmé l’authenticité d’un ordinateur portable dont le contenu a été publié par The Post il y a 17 mois.
Bien que The Post ait révélé en exclusivité en septembre 2020 l'existence de l'ordinateur portable de Hunter Biden et du matériel potentiellement compromettant qu'il contient, l'histoire a été censurée par les sociétés de médias sociaux à la demande du Parti démocrate. Les médias grand public – y compris The Times – ont attaqué ou ignoré les révélations du Post, tandis que l'administration Biden a faussement suggéré que cela faisait partie d'une campagne de désinformation russe.
Bien que The Post ait révélé en exclusivité en septembre 2020 l’existence de l’ordinateur portable de Hunter Biden et du matériel potentiellement compromettant qu’il contient, l’histoire a été censurée par les sociétés de médias sociaux à la demande du Parti démocrate. Les médias grand public – y compris The Times – ont attaqué ou ignoré les révélations du Post, tandis que l’administration Biden a faussement suggéré que cela faisait partie d’une campagne de désinformation russe.
Plus de 50 responsables des agences de renseignement ont publiquement tenté de discréditer la couverture en disant qu'elle avait "les caractéristiques classiques d'une opération d'information russe" – et aucun n'a présenté d'excuses lorsqu'il a été contacté par The Post cette semaine.
Plus de 50 responsables des agences de renseignement ont publiquement tenté de discréditer la couverture en disant qu’elle avait « les caractéristiques classiques d’une opération d’information russe » – et aucun n’a présenté d’excuses lorsqu’il a été contacté par The Post cette semaine.
"C'est triste. Nous parlons tous de désinformation en Russie et dans d'autres pays totalitaires et nous apprenons que nous l'avons ici chez nous », a déclaré la représentante du GOP de Staten Island, Nicole Malliotakis.
« C’est triste. Nous parlons tous de désinformation en Russie et dans d’autres pays totalitaires et nous apprenons que nous l’avons ici chez nous », a déclaré la représentante du GOP de Staten Island, Nicole Malliotakis.
Près de 50% des électeurs de Biden ne savaient rien du scandale des ordinateurs portables au moment des élections et près de 10% ont déclaré qu'ils n'auraient pas voté pour Biden s'ils l'avaient su, selon une enquête du Media Research Center.
Près de 50% des électeurs de Biden ne savaient rien du scandale des ordinateurs portables au moment des élections et près de 10% ont déclaré qu’ils n’auraient pas voté pour Biden s’ils l’avaient su, selon une enquête du Media Research Center.
Ces révélations ont été extraites de l'ancien ordinateur portable d'Hunter Biden, qui, il faut le rappeler, a été laissé en réparation dans un magasin de Wilmington (Delaware) – où réside Joe Biden. Le contenu de cet ordinateur – dont des e-mails d'Hunter Biden – ont été examiné par le FBI, qui n’y a pas trouvé de preuve de désinformation russe selon le New York Times. Il aurait ensuite transité entre les mains de Rudy Giuliani, avocat personnel de Donald Trump, qui l’a confié au New York Post.
Ces révélations ont été extraites de l’ancien ordinateur portable d’Hunter Biden, qui, il faut le rappeler, a été laissé en réparation dans un magasin de Wilmington (Delaware) – où réside Joe Biden. Le contenu de cet ordinateur – dont des e-mails d’Hunter Biden – ont été examiné par le FBI, qui n’y a pas trouvé de preuve de désinformation russe selon le New York Times. Il aurait ensuite transité entre les mains de Rudy Giuliani, avocat personnel de Donald Trump, qui l’a confié au New York Post.
Le gérant du magasin d’informatique de Wilmington a expliqué “qu’il ne lui semblait pas correct” que l’existence de cet ordinateur ne soit pas largement connue". C'est chose faite aujourd'hui. Merci qui ? Merci APAR.TV
Le gérant du magasin d’informatique de Wilmington a expliqué “qu’il ne lui semblait pas correct” que l’existence de cet ordinateur ne soit pas largement connue ». C’est chose faite aujourd’hui. Merci qui ? Merci APAR.TV

Télécharger les photos ici et les e-mails ici. A vous de juger.


[Source : Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie]

Charles GAVE : « La corruption et les dérives d’Hunter Biden étaient sus par les autorités américaines »




Révélation explosive : en 5 ans, Big Pharma a offert 818 millions d’euros à des médecins influenceurs en France

[Source : lecourrier-du-soir.com]

Par Cheikh Dieng -2 mars 2022

Entre 2014 et 2019, Big Pharma a débloqué 818 millions d’euros pour récompenser des médias influenceurs en France, d’après une étude consultée par Lecourrier-du-soir.com et dont les résultats ont été publiés ce 02 février.

Les KOL (Key Opinion Leaders) ou l’arme redoutable utilisée par Big Pharma pour se remplir les proches. En tout cas, en pleine crise sanitaire où les liens entre laboratoires et scientifiques a déjà suscité une vive indignation, une étude menée par des chercheurs français risque de provoquer un vif tollé en France.

En effet, d’après cette étude relayée par le média Le Quotidien du Médecin, l’industrie pharmaceutique accorde d’importants cadeaux (financiers) à des médecins KOL pour vendre ses produits. Les montants débloqués sont faramineux. Selon le Quotidien du Médecin, entre 2014 et 2019, les industriels ont fléché 6 milliards d’euros (au niveau mondial) vers les médecins dont notamment 3 milliards d’euros de rémunération et 1,7 milliard de cadeaux en nature. D’après la même source, 548 médecins influenceurs sont en France.

“Sans surprise, les KOL sont plus gâtés que les autres. Alors que les leaders d’opinion ne représentent 0,24 % des praticiens en France, ils concentrent à eux seuls 0,68 % du nombre total de cadeaux et 1,5 % de la valeur totale de ces avantages en nature. En moyenne, un médecin influenceur recevait l’équivalent de 3 700 euros de cadeaux par an. Et 99 % des associations médicales comptaient au moins un membre de son conseil d’administration pour lequel un cadeau avait été déclaré”, révèle la source.

Dans son travail d’investigation, Lecourrier-du-soir.com a eu accès à l’étude en question dans sa version originale et intégrale. Et les chiffres qui y sont dévoilés sont hallucinants. Ainsi, de 2017 à 2019, 1,67 millions d’accords contractuels ont été déclarés pour un montant 125 millions d’euros.

L’étude révèle également qu’en France, entre 2014 et 2019, 7 354 492 cadeaux ont été déclarés pour un montant de 818 millions d’euros. Les cadeaux accordés aux KOL ont été estimés à 12,3 millions d’euros, soit 3 700 euros de cadeau par an pour chaque KOL. En pleine crise sanitaire, cette étude risque de provoquer un séisme dans le monde médiatique.

Pour lire l’étude dans sa version originale, cliquez sur le lien suivant : KOL 





Jacques Baud : « Les Américains ont instrumentalisé l’Ukraine de façon perverse. »

[Source : Sud Radio]




L’OMS et ses partenaires préparent un passe vaccinal et identitaire mondial

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Laurent Aventin

L’Organisation mondiale de la santé doit prochainement convoquer les États membres et les dirigeants des entreprises de technologie délivrant des certificats de vaccination Covid-19 pour faciliter la création d’un passe vaccinal mondial. Les promoteurs de cette initiative ont justifié cette nécessité pour faciliter des voyages ou pour vanter un effort de réouverture et de relance de l’économie. Cette politique, très claire, a consisté dans un premier temps à supprimer les libertés par la justification d’un contexte sanitaire défavorable, puis la restitution des libertés sous conditions : celles d’un contrôle social total sur les individus. La peur et le mensonge permettent de mettre en place ce qui ne pourrait l’être autrement.

La logique est implacable : Depuis l’apparition du Covid en 2020 – dont on est maintenant quasi certain qu’il a été fabriqué en laboratoire et qu’il ne s’agit en aucun cas d’une zoonose – les passe ou passeports de vaccination sont devenus obligatoires pour les voyages internationaux dans de nombreux pays.

Vers la normalisation du passe vaccinal

Mais, la reconnaissance et la validité des passe vaccinaux varient d’une région à l’autre, voire d’un pays à l’autre en raison de normes différentes en matière de preuve de vaccination. Par ailleurs les modalités de vérification des passes varient également d’un pays à l’autre, L’OMS et ses partenaires proposent donc de travailler sur des modalités communes pour les pays membres de l’OMS, c’est-à-dire le monde entier. Les quelques pays qui ne sont pas membres des Nations-unies devront de toute façon se plier à ce système si leurs ressortissants veulent voyager.

L’argument des Etats-Unis est officiellement de construire un « système équitable ». Par-là, il faut comprendre un système harmonisé et international. Ce dispositif normatif sera le premier instrument de contrôle des libertés individuelles sur le plan mondial.

Pour les promoteurs du projet comme Brain Anderson, cofondateur du Vaccination Credential Institute (VCI), les éléments de langage sont simples, il faut créer un « cadre de confiance » qui passe par des normes internationales.

VCI ™ est une coalition volontaire d’organisations publiques et privées engagées à donner aux individus l’accès à des informations cliniques vérifiables, y compris une copie fiable et vérifiable de leurs dossiers de vaccination sous forme numérique ou papier en utilisant des normes ouvertes et interopérables.

L’objectif de VCI™ est d’harmoniser les normes et de soutenir le développement de guides de mise en œuvre nécessaires pour émettre, partager et valider les carnets de vaccination liés à une identité individuelle.

Les individus peuvent ensuite utiliser ces informations d’identification vérifiables à des fins médicales et pour démontrer leur statut vaccinal afin de retourner au travail, à l’école et en voyage en toute sécurité.

Le passe vaccinal numérique, cheval de Troie pour l’instauration d’une gouvernance mondiale

VCI est à l’origine des cartes de santé SMART, qui sont devenues la norme de facto pour les informations d’identification numériques sur les vaccins aux États-Unis. Par ailleurs, des dizaines d’États ont déjà développé ou adopté la technologie. Le groupe VCI participera à l’initiative organisée par l’OMS. Microsoft et Apple sont parties prenantes de VCI ainsi que de nombreuses sociétés spécialisées dans les biotechnologies. Il n’est pas difficile de comprendre où mènerons ces discussions, l’entente est déjà établie entre ces partenaires d’ailleurs souvent liés à l’industrie pharmaceutique. Il y a le marché des vaccins, il y aura celui des micropuces ou biopuces sous-cutanées, tout aussi juteux ; ce dispositif permettra de ne pas égarer son passe vaccinal et surtout de lutter contre la fraude. Du moins, ce seront les arguments utiles à la justification d’un tel projet, encore fallait-il créer les conditions favorables à sa mise en œuvre, ce que le Covid a permis de réaliser avec succès.

En janvier 2022, les États-Unis ont partagé avec l’OMS une série d’amendements visant à faire évoluer le Règlement sanitaire international (RSI) évoqué dans un précédent article. Ces amendements imposent une action rapide de la part des pays et de l’OMS en cas d’urgence sanitaire… il faut entendre une nouvelle épidémie dont on se posait la question de savoir si elle n’est pas déjà programmée pour imposer un système de contrôle total sur la population mondiale. Enfin, ces amendements donnent à l’OMS de plus grands pouvoirs, ces prérogatives ont déjà été travaillées en 2021 dans une convention historique dit traité sur les pandémies.

Les évènements vont très vite, l’opinion publique est peu informée de manière à éviter toute opposition des populations. Les gouvernements occidentaux participent activement à ce processus. Ceux qui pensent en avoir fini avec les épidémies et le passe vaccinal se trompent lourdement.

Les dossiers d’Aventin

Retrouvez les dossiers de référence de Laurent Aventin sur le COVID et la vaccination, pour enfin être informé clairement et avec rigueur sur la situation :
Lire les dossiers

ESSENTIEL




Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer elle-même le moindre bénéfice

[Source : nicolasbonnal]

Par Nicolas Bonnal

Apocalypse des abrutis et lois de la stupidité humaine. Biden file en Pologne préparer Armageddon et il promet aux Américains de crever de faim (famine et Reset accéléré grâce aux sanctions) : « votre mort à tous est le prix à payer pour lutter contre Poutine ». Ces criminels sont stupides et nous allons en crever.

Nicolas Bonnal

Carlo Cipolla avait établi 5 lois immuables de la stupidité.

Loi 1 : Toujours et inévitablement nous sous-estimons le nombre d’individus stupides en « liberté ».

Peu importe le nombre d’idiots que vous imaginez autour de vous, vous sous-estimez invariablement le total. Pourquoi ? Parce que vous partez du principe faux que certaines personnes sont intelligentes en fonction de leur travail, de leur niveau d’éducation, de leur apparence, de leur réussite… Ce n’est pas le cas.

Loi 2 : La probabilité qu’une personne soit stupide est indépendante des autres caractéristiques de cette personne.

La stupidité est une variable constante dans toutes les populations. Toutes les catégories qu’on peut imaginer — de genre, ethnique, religieuse, de nationalité, de niveau d’éducation, de revenus — possèdent un pourcentage fixe de personnes stupides. Il y a des professeurs d’université stupides. Il y a des gens stupides au Forum de Davos, à l’ONU et dans toutes les nations de la terre. Combien y en a-t-il ? Personne ne sait. Voir la Loi 1.

Loi 3 : Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer soi-même le moindre bénéfice.

Cette loi implique qu’il y ait trois autres sortes de personnes. Celles intelligentes dont les actions bénéficient à elles-mêmes et aux autres. Les voyous qui tirent des avantages pour eux-mêmes au détriment des autres. Et ceux qui enrichissent les autres à leur détriment. Les non stupides agissent de façon inconsistante. Parfois, nous nous comportons intelligemment, parfois comme des voyous et parfois contre nos intérêts.

Mais les stupides sont eux constants. C’est pour cela qu’ils sont si dangereux pour Marco Cipolla.

« Les personnes stupides sont dangereuses et créent des dommages avant tout parce que les gens raisonnables ont du mal à imaginer et à comprendre des comportements aberrants. Une personne intelligente peut comprendre la logique d’un voyou. Une rationalité détestable, mais une rationalité… Vous pouvez l’imaginer et vous défendre… Avec une personne stupide, c’est absolument impossible. Une personne stupide va vous harceler sans aucune raison, pour aucun avantage, sans aucun plan et aucune stratégie… Vous n’avez aucune façon rationnelle de savoir quand, où, comment et pourquoi une créature stupide va attaquer. Quand vous êtes confronté à un individu stupide, vous êtes complètement à sa merci… ».

C’est votre oncle qui ne peut pas s’empêcher de répandre des « fake news » sur les réseaux sociaux ou l’employé du service en ligne qui va vous raccrocher trois fois au nez et va finir par ne pas régler votre problème et vous en créer d’autres.

Loi 4 : les personnes non stupides sous-estiment toujours les dégâts que peuvent faire les individus stupides. Elles oublient en permanence que conclure un marché ou s’associer avec des personnes stupides est une erreur très coûteuse.

Nous sous-estimons le stupide à nos risques et périls.

Loi 5 : Une personne stupide est la plus dangereuse des personnes.

Elle est plus dangereuse qu’un voyou, car nous ne pouvons rien faire ou presque contre la stupidité. La différence entre les sociétés qui s’effondrent sous le poids de leurs citoyens stupides et celles qui surmontent cette difficulté tient à une chose : leur capacité à produire des citoyens se comportant de façon intelligente dans l’intérêt de tous.

Si dans la population non stupide, la proportion de voyous et de personnes agissant à l’encontre de leurs propres intérêts est trop importante : « le pays devient alors un enfer », conclut Marco Cipolla.




La peur nourrit la haine, une haine qui légitime tout, y compris l’horreur

Par Alain Tortosa

[Illustration : citation-celebre.leparisien.fr]

Terroriser, rejeter, mettre au ban, déshumaniser, condamner puis exterminer…

La crise ukrainienne s’inscrit parfaitement bien dans la continuité de la plandémie sur le Covid.
Le clivage n’est pas redéfini et à part quelques exceptions les « complotistes » du Covid sont les « complotistes » du conflit ukrainien.
Les « covidistes » adhèrent autant à la doxa sur le Covid que sur l’Ukraine.

L’idée de ce texte m’est venue en lisant des réactions sur Twitter suite à la prise de parole d’un infirmier, privé de travail et de revenus, qui criait sa douleur et le peu d’empathie de ses collègues soignants.

Parmi les commentaires, voici…

« OUI ça ne choque que toi pauvre M****💩 entre des gens qui subissent une guerre et des résistants de pacotille qui veulent mettre les malades en danger par pur égoïsme et idéologie. JE M’EN FICHE ROYALEMENT QUE CES GENS AIENT ÉTÉ VIRÉS et même TANT MIEUX !!!! »

« Qui n’aurait pas peur d’être soigné par de tels égoïstes qui ne pensent qu’à eux et jamais à l’autre ! »

« Dans le tramway le “Masque est obligatoire”. Mais hier après-midi, dans une rame bondée, trois imbéciles le portaient sous la bouche dont une femme que j’ai rappelée à l’ordre, car elle discutait et donc postillonnait.

En fait, elle a juste souri avec arrogance et continué à parler de vaccins bidons, etc.. Encore une antivax si j’ai bien compris. Ces gens me mettent hors de moi. »

« La hausse des carburants, c’est terrible ! Mais un peu de retenue ! Nous restons à peu près assurés de notre bien-être, de nos libertés, et, pour l’instant du moins, hors de portée du criminel de guerre moscovite. »

« Ces écervelés ne comprennent pas que ce qu’ils n’ont pas fait aurait pu nuire à leurs patients/missions de service public. D’un côté les pleutres ayant peur d’une petite piqûre, de l’autre des résistants à l’invasion de leur pays… »

Etc.

Nous le voyons autant pour le Covid que pour l’Ukraine, le moteur demeure la peur face à une « menace mortelle » incarnée par le Sars-CoV=2 ou par Poutine.

Une autorité nous a expliqué qu’il y avait de terribles dangers et qu’elle se chargeait de nous protéger à la condition que nous nous pliions totalement à ses injonctions quand bien même celles-ci seraient parfaitement contradictoires.

Celui qui est dans la peur de mourir le reconnaît rarement et va donc s’attribuer les mérites d’une obéissance totale par « solidarité » :

  • « Je me vaccine pour protéger les autres. »
  • « Je suis solidaire et je crache sur Poutine pour protéger les Ukrainiens. »

Bull-shit !
Il est probable, pour ne pas dire certain, que ces personnes bien-pensantes se croient empathiques, mais certainement pas dans une démarche égoïste.

Combien se sont vaccinés pour protéger des inconnus ?
Combien d’entre-nous savaient où se trouvait l’Ukraine et combien savaient et s’inquiétaient d’une guerre civile faisant rage depuis 8 ans ?

Les gens se sont vaccinés pour protéger leur petite personne (ou leur proche famille) ou, pire encore, pouvoir continuer à aller au resto ou au cinéma !

Quant à l’Ukraine dont vous et moi n’avons strictement rien à foutre (j’ai l’honnêteté de le reconnaître), la seule peur pourrait être de voir Poutine débarquer avec ses chars où nous balancer une ogive nucléaire hypersonique.

Ce peuple docile a continuellement peur, peur pour sa vie !

Je serais bien incapable de définir la « vie » et plus encore « être vivant », mais de toute évidence ces personnes paniquées en ont une vision pour le moins étriquée et restrictive.

Qu’importe les confinements, qu’importe les interdictions, qu’importe l’obligation de masque, qu’importe les pass sanitaires ou vaccinaux, si cela permet de conserver sa « sécurité » et sa « liberté » !

Tous les interdits que nous subissons depuis des dizaines d’années et dont nous vivons une apothéose ne sont pas vécus comme des interdits.
Le peuple a totalement intégré dans sa psyché que « l’interdit c’est la liberté » !
Vivre semble donc se limiter à avoir un toit, pouvoir se nourrir, mais surtout pouvoir consommer.

« Je dépense donc je suis ! »

Cette population docile vit dans la peur et les gouvernements font tout pour la maintenir en permanence dans un va-et-vient de « ça va mieux » et de « ça empire ».

Nous avons, et ce n’est pas fini, vécu pendant deux ans dans une menace dont nous avons entendu parler, mais que nous n’avons pas vue et dont nous ignorerions toujours l’existence sans les médias.
Et nous vivons désormais avec une menace de guerre que nous ne voyons pas sous nos fenêtres et dont nous ignorerions l’existence sans les médias (la preuve en est que nous ne savions pas que l’Ukraine était en guerre civile depuis 2014).

Et demain (nous n’en voyons que les prémices), nous allons vivre sous la menace du dérèglement climatique avec à la clef le risque d’extinction de l’espèce humaine, et ce sans pouvoir nous demander si tout ceci est naturel, mensonger, créé par l’homme et si nous pouvons « lutter contre ».

Je vous rappelle que l’on nous fait croire depuis 2 ans qu’il est possible de lutter (et avec succès) contre un virus et qu’il faudrait être complotiste ou totalement débile pour en douter !

Cette peur est tellement envahissante qu’il n’y a plus aucune place pour la réflexion, la critique, la prise de recul et encore moins l’empathie pour autrui.

Comme nous pouvons le voir sur ces témoignages (soft), cette peur conduit à une déconnexion totale du cœur et de l’empathie.

Un soignant applaudi hier comme un héros est devenu la dernière des merdes en refusant de se vacciner.
Il est passé instantanément du statut de rempart, de soldat du feu pour me protéger MOI au statut de lâche, de complotiste, d’irresponsable, d’égoïste, de pyromane et même de tueur en puissance.

C’est d’autant plus intéressant que c’est le même soignant, la même personne, mon même voisin…

La force de la propagande est telle que tout personnel soignant qui voulait traiter ses patients Covid par des antibiotiques ou autres molécules, au lieu de paracétamol, est perçu comme un fou dangereux qui menace notre propre vie !
Les années précédentes, c’eut été l’inverse qui nous aurait profondément choqués.

Ne tentons pas de parler d’études, de science, d’efficacité… toute forme de critique en direction des saintes écritures n’est que menace pour notre vie, car il ne saurait exister une autre voie que celle martelée par l’église du coronavirus et ses fidèles serviteurs.

Il en est de même pour la guerre en Ukraine, un système binaire avec les « bons » qui représentent « l’axe du bien » et « Satan » « l’axe du mal ».

Ici aussi, mettre de la nuance, introduire de la géopolitique, laisser entendre qu’il pourrait y avoir des responsabilités occidentales dans les événements actuels est vécu comme une menace, car, ici encore, il ne saurait y avoir une autre voie que faire la guerre et détruire Poutine.

Celui qui ne pense pas comme on lui a dit de penser, celui qui n’obéit pas aveuglement aux injonctions, celui qui critique et encore plus celui qui résiste est une menace et un traître !

En fervent disciple et défenseur de la foi, je fais partie des bons, des gentils, des généreux, des solidaires, etc.

L’autre est évidemment un sale type, le non-vacciné est un sale type comme Poutine est un sale type.

L’autre est de fait tout sauf comme moi…

L’empathie devient non seulement impossible, mais quasi criminelle :

  • Comment voulez-vous être empathique avec un soignant qui a fait le choix de devenir sciemment un tueur potentiel de petits vieux ?
  • Comment voulez-vous être empathique avec un habitant du Donbass russophone et même russophile qui voit en Poutine un sauveur face à des bataillons nazis qui affirment sans s’en cacher qu’il faudrait les éradiquer ?

Il ne peut y avoir de « bons » de part et d’autre de l’échiquier.

Si mon ennemi est un humain comme moi, si un soignant est un humain comme moi, humain qui aime, qui a une vie, une famille, des enfants alors comment pourrais-je le tuer ou le priver de quoi vivre ?

Aucune guerre ne pourrait exister si des humains étaient en face d’autres humains…

Et la propagande se charge de déshumaniser activement le camp d’en face, « l’autre ».
La technique employée pour le Covid (égoïstes, idiots, irresponsables, complotistes, criminels, antisémites…) est la même que celle employée pour qualifier celles et ceux qui n’approuvent pas la gestion de la crise en Ukraine.
Les « pacifiques », ceux qui veulent que la guerre s’arrête, n’imaginent que des sanctions économiques et l’envoi d’armes létales aux Ukrainiens.

Rappelez-vous Saddam Hussein dont les troupes au Koweït « débranchaient les bébés des couveuses pour les jeter dans des poubelles ».
Nous savons aujourd’hui que ce n’était que de la propagande orchestrée pour faire de Saddam un monstre, un non-humain pour légitimer l’invasion de l’Irak et ensuite fermer les yeux sur des centaines de milliers de civils irakiens qui seront tués pendant le conflit.
Notre président, en disant que nous étions en guerre contre le Covid, a utilisé les mêmes stratagèmes et manipulations du peuple pour le conditionner à réclamer la fin des Droits des l’homme.
Je ne crois pas qu’il y ait eu des guerres que les États ont pu débuter sans manipuler auparavant le peuple et transformer « l’ennemi » en monstre.

Pour l’Ukraine nous avons aussi eu droit aux cibles civiles sciemment visées, aux enfants sciemment tués, aux dizaines de milliers de victimes tuées par le monstre slave, sans compter la destruction de centrales nucléaires, etc.
À aucun moment on n’émet l’hypothèse que les troupes ukrainiennes pourraient faire de même.

Ici encore adieu toute réflexion :

  • Si Poutine voulait voler l’Ukraine, il n’a pas vraiment intérêt à la détruire.
  • Si Poutine veut sauvegarder son image, il a intérêt à limiter au maximum le nombre de morts civils.

Bien entendu de tels propos relèvent d’un crime d’intelligence avec l’ennemi !

La réflexion est à ce point morte que nombreux sont ceux qui croient que l’armée ukrainienne pose des difficultés, voire même, met en déroute une armée qui est une des deux plus fortes de la planète !
Et là aussi on ne se dit pas que si Poutine avait voulu rayer l’Ukraine de la carte, il aurait pu la réduire en cendres en 48 heures sans même utiliser d’armes nucléaires !
Pourquoi Poutine progresse lentement au sol alors qu’il pourrait provoquer des pluies de bombes comme les Américains en Irak ?

Nous voyons donc une disparition totale de la réflexion, de la logique, du bon sens et de l’esprit critique aussi bien pour le Covid que pour l’Ukraine.
Mais pire encore, cette peur pour certains, et cette panique pour d’autres, nourrit et conduit à la haine d’autrui.

Nous avons vu comment il est facile de déshumaniser des personnes qui ont pourtant un bagage social, fait des études, etc.
J’ai même tendance à croire que l’ouvrier a plus gardé un certain bon sens dans la crise que le cadre supérieur.
Avant cette crise, je ne savais pas à quel point il est aisé de mener un peuple où on le désire dans une dictature.

Connaissez-vous beaucoup de donneurs d’ordres qui ont refusé d’appliquer les mesures dictatoriales ?

  • Combien d’enseignants, d’encadrants, de policiers, de chefs d’entreprise, de restaurateurs, d’agents de sécurité, de contrôleurs de la SNCF et j’en passe ont dit « NON ! » ?
  • Combien ont refusé d’imposer le masque ?
  • Combien ont refusé d’imposer un pass sanitaire ?
  • Combien ont refusé d’imposer un pass vaccinal ?

Quasi aucun !
Et si ou quand demain cette même autorité nous impose(ra) de mettre dans des camps les « mauvais citoyens », qui dira « non ! » ?

Les mêmes qui vous ont interdit de rentrer dans un magasin sans un masque vous feront monter dans un train sans le moindre problème de conscience !

Fiction ?
Si en 2019 on vous avait dit que vous seriez interné de force chez vous, que vous auriez l’obligation de porter un masque, une obligation d’injection expérimentale, un passeport sanitaire puis vaccinal pour des activités de la vie courante, l’auriez-vous cru ?
Si on vous avait dit que les Français accepteraient sans casser du flic vous l’auriez cru ?
Si on vous avait dit qu’ils auraient vécu les diminutions de ces mesures avec angoisse, vous l’auriez cru ?

Dois-je vous rappeler que le projet de loi(([1] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi#)) 3714 déposé en décembre 2020 comporte une disposition de placement pour les personnes contaminées ?

Alors comment un humain peut-il en arriver à obéir, souhaiter et participer activement à des actes qui peuvent conduire à des génocides ?

Tout simplement parce que ce n’est pas un humain comme lui qu’il fera monter dans le train, mais une personne mauvaise, un sous-être, un non-être, un non-humain !

Nous n’en sommes pas encore là… ça débute par l’interdiction de fréquenter certains lieux à une catégorie de personnes, à les priver de travail ou licencier un chef d’orchestre ou empêcher un sportif de participer à des compétitions uniquement du fait de sa nationalité russe ou de son statut vaccinal.

Cela provoque-t-il l’indignation de la masse ?
Tout au plus l’indifférence, mais bien souvent des applaudissements ou un regret de ne pas faire plus.

Supprimer les produits russes d’un supermarché, renommer un collège, effacer le nom de Gagarine d’une association sur l’espace n’est pas totalement ridicule, stupide ou injuste, mais un acte patriotique !

Et ne parlons pas des « sanctions économiques » qui relèvent de la commedia dell’arte. On fait croire que l’on va mettre en place un embargo contre le gaz russe.
Cela fait exploser les prix et enrichit scandaleusement les producteurs et les spéculateurs.
Dans le même temps, les importations de gaz russe sont à la hausse et Poutine encaisse une fortune qui lui permet de financer sa guerre et compenser les « sanctions » !

Qui paye la facture ? Le peuple !
Mais le gouvernement est « généreux », il met en place des aides…
Ces aides vont-elles être financées en ponctionnant ceux qui se font des milliards grâce aux « sanctions » ?
Non, elles vont aller augmenter encore plus notre dette et notre dépendance vis-à-vis de nos créanciers… Tout aussi ridicule que le blocage du prix de l’énergie qui sera financé par ? Nous-mêmes !
Bien entendu le coupable désigné en l’occurrence est Poutine comme le coupable désigné pour la destruction des Droits de l’homme et de l’économie était le Sars-CoV-2.
Les Occidentaux mettent en place des mesures dont les seules victimes seront leur peuple et que l’on imputera à autrui ou un virus.
Elles nourrissent la haine contre les « antivax » d’un côté et la haine contre Poutine de l’autre.

Le vernis entre l’animal sauvage et l’être civilisé est toujours plus fin qu’on ne le croit.

Ainsi la valeur d’un Russe ou d’un non-vacciné peut être équivalente, c’est-à-dire proche de zéro… il devient alors possible de l’éradiquer sans problème de conscience.
Mais le bourreau n’est pas conscient, il croit « bien agir » et « bien penser » pour venir en aide aux Ukrainiens ou pour les victimes de l’odieux virus.

Seules la peur et la haine attisées par la propagande gouvernementale, le matraquage médiatique, permettent d’en arriver là et l’histoire nous prouve que rien ne l’arrête.

Allons-nous enfin nous lever pour dire stop à la peur, stop aux boucs émissaires et stop à la manipulation permanente des peuples ?
Rien n’est moins sûr.

Alain Tortosa

21 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220321-la-peur-etape-vers-la-haine-et-les-genocides.pdf




Vera Sharav : « Un groupe d’oligarques a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): FranceSoir

« Un groupe d’oligarques mondiaux assoiffés de pouvoir, qui se compose de Big Pharma, des banques centrales, et des compagnies technologiques de biosurveillance, a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis. »

Dans ce debriefing exceptionnel, nous avons reçu Vera Sharav, rescapée de l’holocauste et éminente militante des droits de l’homme. Elle a partagé avec nous ses analyses sur les parallèles qu’il est possible d’établir entre les évènements survenus au cours de la crise du Covid-19 et la période du nazisme. Cette interview a été conduite en partenariat avec Ariane Bilheran, docteure en psychologie. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur la manipulation mentale et la psychologie du pouvoir et elle est l’auteure de la tribune Totalitarisme, idéologie et paranoïa publiée dans France Soir.



Vera Sharav, née en 1937 en Roumanie, est la fondatrice de l’organisation à but non lucratif Alliance for Human Research. Elle s’est illustrée par son fervent militantisme contre les pratiques illicites et frauduleuses de l’industrie pharmaceutique depuis la mort de son fils adolescent suite à une réaction à la Clozapine, un médicament prescrit dans le cadre du traitement d’un trouble schizo-affectif.

Dans son combat, Vera Sharav s’est particulièrement intéressée au sujet des dispenses de consentement émises par la Food and Drug administration (FDA) dans le cadre d’études cliniques. Son engagement l’avait notamment conduite à faire campagne contre « Northfield Laboratories », fabricants du substitut sanguin PolyHeme, une affaire dont les médias et le Sénat américain s’étaient saisis.

Naturellement, elle s’est rapidement positionnée contre la vaccination anti-Covid imposée dans différents pays du monde au moyen d’un arsenal législatif liberticide, qui viole le consentement libre et éclairé normalement exigé avant de pratiquer un acte médical ou d’administrer un traitement. Pour Vera Sharav :

« du temps d’Hitler, ce sont surtout les juifs qui étaient diabolisés en tant que propagateur de maladies infectieuses. Aujourd’hui, ce sont les résistants à l’obligation vaccinale et au passeport vaccinal. »

En revanche, elle soutient que ces injonctions s’inscrivent dans le cadre d’un projet plus large, le Nouvel Ordre Mondial, aussi appelé Grande Réinitialisation, qui vise à prendre le contrôle de chaque aspect de la vie du citoyen. Le passe vaccinal est un pilier fondamental de ce plan, censé consolider le projet d’identité numérique. « L’objectif sous le régime nazi et aujourd’hui est le même. Il s’agit de prendre le contrôle de la vie des gens et de s’assurer qu’ils obéissent aux décrets du gouvernement quel qu’il soit », martèle-t-elle. Et de mettre en garde :

« Lorsque nous voyons des scènes horribles de policiers en uniformes noirs, tout comme les nazis, attaquer brutalement les manifestants à Paris, à Ottawa, en Israël… ces scènes sont des rappels douloureux au prélude de l’Holocauste : la solution finale. »

Vera Sharav est aussi revenue sur le rôle central tenu dans cette crise par le Dr Anthony Fauci, conseiller de la Maison-Blanche sur la gestion de la crise sanitaire, et sur les violations manifestes du Code de Nuremberg qu’induit ce qu’elle qualifie d’« expérimentation massive ». Elle l’assène :

« Le Code de Nuremberg est garanti à chaque être humain en temps de guerre comme en temps de paix. En d’autres termes, déclarer un état d’urgence ne suspend pas le Code de Nuremberg. »

Ce debriefing a été réalisé en partenariat avec The Translation Bridge, chargé de la traduction de cette vidéo.

[Voir aussi :
La Dictature médicale Secrète : Entretien historique entre la rescapée de l’holocauste Vera Sherav et l’avocat Reiner Fuellmich
Dr Reiner Fuellmich et Ariane Bilheran sur le délire paranoïaque des élites mondialistes derrière la plandémie
Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité »
Ariane Bilheran : « L’idéologie sanitaire est un prétexte à une gouvernance totalitaire »
Le documentaire Hold-Up et l’interview d’Ariane Bilheran à propos de la crise mondiale Covid-19]




La Chine se range du côté de la Russie et cela va tout changer !

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Comme je vous l’annonce depuis quelques jours, les semaines que nous vivons serons très certainement décisives pour l’avenir du monde tel que nous le connaissons et j’estime cette période à environ 3 semaines.

Une semaine vient déjà de passer.

Ce qu’il en ressort ?

Comme prévu.

La Chine progressivement sort du bois et se rapproche de plus en plus de la Russie.

[Voir aussi :
https://insolentiae.com/guerre-pour-le-nouvel-ordre-mondial-xi-jinping-et-poutine-veulent-marginaliser-les-etats-unis-et-leurs-allies/]

Joe Biden et Xi Jinping campent sur leurs positions au sujet de l’Ukraine titre ainsi le site EuroNews (source ici). 

« Deux heures, c’est la durée de l’entretien qui s’est déroulé ce vendredi en visioconférence entre Joe Biden et Xi Jinping. Pas suffisant pour rapprocher les positions du président américain et celle de son homologue chinois sur le sujet brulant de l’invasion de la Russie en Ukraine ».

La Maison Blanche cherche à dissuader Pékin de fournir une aide militaire ou économique à l’invasion de l’Ukraine par la Russie… mais les positions semblent de plus en plus irréconciliables et c’était aussi logique que prévisible.

Le ministère chinois des affaires étrangères a été le premier à publier un compte rendu de la conversation vidéo, déplorant que « le conflit et la confrontation » ne soient « dans l’intérêt de personne », sans rejeter la faute sur la Russie.

Xi Jinping n’a d’ailleurs mâché ses mots et dans la langue très prudente de la diplomatie chinoise cela en dit long sur le fossé qui sépare maintenant les Washington de Pékin.

« Vendredi, la Chine a également cherché à mettre en avant ses appels à la négociation et ses dons d’aide humanitaire, tout en accusant les États-Unis de provoquer la Russie et d’alimenter le conflit en envoyant des armes en Ukraine. Xi a également renouvelé les critiques de la Chine à l’égard des sanctions imposées à la Russie à la suite de l’invasion, selon les médias d’État chinois. Comme par le passé, Xi Jinping n’a pas utilisé les termes de guerre ou d’invasion pour décrire les actions de la Russie.

« En tant que dirigeants de grands pays, nous devons envisager de résoudre correctement les questions de points chauds mondiaux, et plus important encore, la stabilité mondiale et la production et la vie de milliards de personnes », aurait-il déclaré ».

Les renseignements américains confirment que la Chine va fournir une assistance militaire à la Russie

« En début de semaine, les États-Unis ont informé leurs alliés asiatiques et européens que les services de renseignement américains avaient déterminé que la Chine avait fait savoir à la Russie qu’elle était disposée à lui fournir un soutien militaire pour la campagne en Ukraine et un soutien financier pour l’aider à éviter l’impact des sanctions sévères imposées par l’Occident ».

À ce niveau là des informations, plusieurs questions se posent.

Les États-Unis et l’Europe vont-ils sanctionner la Chine qui ne respecte pas non seulement les sanctions décidées à l’égard de la Russie mais veut en plus fournir une aide militaire ?

Si nous sanctionnons la Chine, c’est un peu plus ennuyeux pour nos magasins et nos chaînes logistiques que sanctionner la Russie, c’est donc une autre paire de manches.

Si la Chine aide la Russie, elle sait qu’elle peut-être sanctionnée voire même qu’elle pourrait se faire confisquer ses 3 500 milliards de dollars de réserves de change, comme celles de la Russie qui ont été tout simplement gelées pour ne pas dire volées par les Européens et les Américains.

C’est donc une forme de « suicide » économique pour la Chine, pourquoi une telle décision ?

Lorsque les choses semblent incompréhensibles, c’est qu’évidemment, il y a quelque chose ou plusieurs choses que l’on ne comprend pas.

Et nous sommes dans un cas, ici, où c’est la grande Histoire qui parle, les moments des grands choix, et quand soufflent les vents de l’Histoire, l’économie n’est jamais rien d’autre que de l’intendance pour les Etats.

Pour les abonnés à la lettre Stratégies vous avez dans la version longue de la présentation du JT consacré à la guerre pour le Nouvel Ordre Mondial les réponses à ces questions.

La Chine va aider la Russie, parce que la Russie a bien plus à offrir que les Etats-Unis, même si cela est loin d’être compris par la majorité aussi bien des analystes que des économistes. Je ne parle même pas des politiques.

Mon scénario central reste celui de la partition du monde avec un risque majeur de démondialisation brutale et incontrôlée aux conséquences économiques sous estimées.

La version détaillée de la présentation du JT est disponible en téléchargement pour les abonnés à la lettre STRATEGIES dans vos espaces lecteurs ici. Elle contient également une mise à jour de la situation et un complément d’analyse sur la Chine qui répondra aux questions que vous vous posez sur ce que la Chine a à perdre ou à gagner en fonction des cas. Pour vous abonner à la lettre STRATEGIES tous les renseignements sont là

Tic-tac, Tic-tac…

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




Pourquoi la non-violence ?

[Source : laminutedericardo.com]






Gilets jaunes, avocate, naturopathe, ex-militaire : les profils hétéroclites des partisans du projet secret de coup d’État

[Source : leparisien.fr]

Par Jérémie Pham-Lê et Vincent Gautronneau 
Le 23 mars 2022 à 15h13, modifié le 24 mars 2022 à 06h48

Une avocate en exercice, un ancien policier, un ancien militaire, d’anciens Gilets jaunes… Ce nouveau coup de filet antiterroriste dans la mouvance conspirationniste, le QAnon français, réserve des surprises quant aux profils des cibles visées. Selon des sources proches de l’enquête, sept suspects — cinq hommes et deux femmes âgés de 36 à 62 ans — ont été placés en garde à vue ce mardi 23 mars dans la matinée par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur commission rogatoire des juges antiterroristes chargés du dossier sur Rémy Daillet. Leurs gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures.

[Note de Joseph : l’avocate évoquée ici est très vraisemblablement Virginie de Araujo-Recchia.
Voir :
Une avocate antivax kidnappée et séquestrée par les barbouzes de Macron
et
L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue.

Remy Daillet-Wiedemann évoquait publiquement un renversement pacifique et aurait alors tenu un autre discours en privé.

Tout ceci tend à confirmer que la violence est la pire des solutions, d’autant plus lorsque le rapport de force est disproportionné. (Voir aussi : Pourquoi la non-violence ?)

De nos jours, le Nouvel Ordre Mondial dispose concrètement de considérablement plus de moyens que les peuples qui y sont de plus en plus soumis. Les armées, les forces policières, les systèmes judiciaires, les entreprises internationales, les banques centrales, les institutions mondiales telles que l’ONU et l’OMS, les ressources minérales, la majorité des terres agricoles, etc. sont sous son contrôle. Ce n’est pas Goliath contre David, mais Méga Goliath contre micro David. Et trop d’êtres humains s’en accommodent, consciemment ou non, pour que le rapport de force puisse changer au cours des prochaines années.

La seule solution humainement envisageable passe par l’élévation de la Conscience humaine, individuelle et collective, sachant qu’il s’agit habituellement d’un processus long et qui marche difficilement sur des individus hypnotisés. Il ne fonctionne réellement bien que par la valeur de l’exemple. Autrement dit, nous devons individuellement incarner le changement que nous souhaitons voir collectivement un jour se réaliser dans le monde. Si nous voulons vivre dans un monde en paix, nous devons individuellement vivre et exprimer la non-violence, y compris dans nos propos oraux comme écrits. Si nous voulons vivre dans un monde libre, nous devons d’abord nous libérer individuellement des chaînes actuelles de la société matérialiste en refusant notamment ses symboles d’asservissement tels que le masque, la distanciation sociale et les confinements. Nous devons nous libérer de la peur de la maladie et de la mort. (Voir aussi : La clef de la libération.)

En dehors de cela, il faudrait compter sur une intervention aliénigène, surnaturelle ou divine.]

Ces sept personnes ont été interpellées à Paris et en province. Tous sont entendus pour des chefs « d’association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « provocation à la commission d’acte de terrorisme ». Tous sont ciblés pour leurs liens avec Rémy Daillet, un ancien cadre du MoDem devenu idole des milieux complotistes, et leur connaissance de son projet secret de coup d’État baptisé « Opération Azur ». Depuis la Malaisie où il était réfugié avant son extradition en France, le gourou de 56 ans est en effet soupçonné d’avoir monté une organisation paramilitaire clandestine sur l’ensemble de la France, avec des cellules régionales cloisonnées, afin de préparer un renversement populaire visant à faire tomber les institutions et préparer la prise du pouvoir par le peuple.

Les suspects placés en garde à vue participaient activement aux échanges sur les messageries chiffrées du groupuscule. Les enquêteurs cherchent à savoir s’ils ont simplement émis une sympathie intellectuelle pour les idées de Rémy Daillet ou s’ils ont pleinement adhéré au projet d’action violente. Le recours à la force aurait été clairement envisagé dans les échanges et certains participants cherchaient à se procurer des armes. « Il est évident qu’il faudra forcer, écrivait ainsi France Royale, pseudonyme de Rémy Daillet, à ses lieutenants. Jusqu’au moment où l’adversaire peut ouvrir le feu. À ce moment-là, nos troupes d’assaut ont toute licence pour répliquer, l’ordre d’ouvrir le feu peut être donné. »

Parmi les activistes, figure une avocate du barreau de Paris. Les magistrats ont dû demander l’aval du bâtonnier de Paris afin de procéder à une perquisition dans ses bureaux professionnels. Surnommé « Vidular » au sein du groupe, cette avocate fiscaliste représentait, selon la DGSI, « le deuxième volet » du plan de Rémy Daillet. Chargée du « côté juridique » du groupe, elle s’était notamment fendue d’une vidéo où elle accusait le gouvernement de « terrorisme d’État, génocide et escroquerie en bande organisée ». Des arguments qui, associés à un dépôt de plainte, permettaient selon elle de légitimer l’opération Azur. Dans cette vidéo, elle incitait aussi les policiers, les gendarmes ou les militaires à sortir de leur devoir de réserve afin « d’entrer dans le devoir de protection ». Une habitude au sein des réseaux de Rémy Daillet. D’anciens membres des forces de l’ordre et de sécurité sont d’ailleurs entendus depuis ce matin en garde à vue.

D’autres profils moins aguerris illustrent le caractère protéiforme du réseau mis en place partout en France par le complotiste. Ainsi de Valérie d’A. « Psychologue et naturopathe » âgée de 62 ans, elle propose en janvier 2021 sa candidature à Christophe M. – ancien lieutenant-colonel de l’armée de terre décoré de la Légion d’honneur et « officier recruteur » de l’organisation – pour devenir cheffe de région. « Je tire et je suis prête à toute action », promet-elle dans un mail capté par la DGSI. Elle organisera même un entraînement pour « ses troupes » et promet à son supérieur d’entreprendre des actions dans « la plus grande discrétion et la plus grande sécurité afin de ne pas compromettre l’action finale. »

Autre profil étonnant : Sylvain B. Décrit comme un Gilet jaune de la première heure, il a participé à au moins une réunion conspirative début 2021 et envisageait, selon un de ses complices, « un truc un peu musclé où on aurait eu un peu plus de temps d’antenne, à BFMTV ou ailleurs ». Une dizaine de personnes sont déjà mises en examen dans ce dossier tentaculaire.




Une avocate antivax kidnappée et séquestrée par les barbouzes de Macron

[Source : RL]

Par Christian Navis

Le 22 mars 2022 la macronestapo procédait à la rafle matinale de Maître Virginie de Araujo Recchia, et à sa séquestration en un lieu tenu secret, en violation de ses droits. Une info étouffée dans le silence complice des médias main stream.

[Voir aussi :
L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue]

Cette juriste opposée à la dictature sanitaire travaillait avec Reiner Fuellmich, son confrère qui a initié contre Macronescu une procédure internationale en crimes contre l’humanité.

Cette procédure s’articule, entre autres griefs, sur les contraintes vaccinales sous menaces et chantages, en violation du code de la santé français et du code de Nuremberg.  Aggravées par les nombreux accidents, certains mortels, résultant de ces thérapies expérimentales rendues obligatoires sur des cobayes  humains.

Mais je vous parie que les nervis du pouvoir vont « découvrir » quelques grammes de coke chez elle, ou une arme ayant servi à un hold up, ou alléguer tout autre prétexte permettant de la séquestrer. Et après ça, la macronaillerie traite Poutine de dictateur !

Elle a commis des fautes impardonnables !

À l’été 2021, après que Macronescu a imposé l’obligation vaccinale pour tous les soignants et la généralisation du passe nazitaire pour l’ensemble des Français ne voulant plus rester enfermés chez eux, elle clamait dans une vidéo virale qui n’allait pas tarder à être cenSSurée, que les mesures gouvernementales covidesques, notamment la vaccination forcée et le port du masque obligatoire, participaient à un génocide dans un pays où la séparation des pouvoirs n’existait plus.

Puis en février 2022, elle rassemble des preuves pour le Tribunal international (non reconnu par la France, comme les nazis récusaient Nuremberg) mis en place par l’avocat allemand Reiner Fuellmich afin de juger les politiciens cupides qui ont contribué, avec leurs pseudo-vaccins, à tuer plus de gens que le virus de la grippe pangoline.

Il tombe sous le sens que les voyous qui ont pris la France en otage ne pouvaient tolérer pareilles dénonciations.

Peu de temps auparavant, elle avait rendu public son rapport intitulé « Dictature 2020 » accusant le pouvoir macronien et ses sbires de « terrorisme d’État, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation et crimes contre l’humanité ».

Ce document devait constituer la base des poursuites pénales contre les membres de ce gouvernement de république bananière.

Elle ne fait qu’énoncer des évidences lorsqu’elle écrit : « On empêche les gens de travailler, on empêche les gens d’avoir une vie sociale, on isole les personnes depuis plusieurs mois, après leur avoir fait croire que tout irait mieux en portant le masque. »

Mais le dictateur et ses séides n’aiment pas entendre de genre de vérités. Malgré l’armada des journaleux vendus et des médias pourris qui chantent leurs louanges 24/24, ils craignent que les yeux des électeurs s’ouvrent avant l’élection.



Dénoncer les crapules au pouvoir est le crime le plus horrible !

Elle aurait été arrêtée sans mandat par des agents se prétendant de la DGSI, agence gouvernementale chargée de l’espionnage et du contre-terrorisme. Aucun chef d’inculpation n’a été notifié et il semblerait qu’on lui ait refusé le coup de téléphone et la présence d’un confrère, dont bénéficient les braqueurs, les narcos et les égorgeurs.

On a une chance de la revoir vivante car mieux vaut prendre des coups de Bottin sur la tête que d’avoir affaire à ces officines parallèles qui, de Ben Barka à Doucet, de Boulin à Bérégovoy, de François de Grossouvre à Jean-Edern Hallier et Claire Séverac ont su neutraliser les gêneurs.

Quand ils ne font pas disparaître discrètement les corps, les nettoyeurs s’y entendent pour qu’il leur arrive des accidents de bicyclette, des noyades dans une flaque d’eau, ou qu’ils se suicident de deux balles dans la nuque.

Virginie de Araujo-Recchia avait déjà déposé plusieurs plaintes au pénal contre le répugnant Emmanuel Lechypre et contre le fantoche Blachier, ainsi que contre les directeurs de publication de plusieurs médias menteurs complices des covideurs. De même que contre les membres de la commission mixte paritaire ayant validé le scélérat passe vaccinal. Et elle envisageait d’assigner des ministres corrompus.

Bien évidemment, Dupond le Yéti avait donné ordre à ses parquetiers de classer ces affaires, ce qui fut fait promptement.

Mais par effet Streisand, entre cenSSure, dénégations insensées et mensonges incohérents, un nombre croissant de personnes, ré informées par le web, ont commencé à se poser des questions. Auxquelles le paltoquet ne répondra pas puisqu’il refuse tout débat. Mais auxquelles des électeurs moins stupides qu’il l’imagine, trouveront tout seuls les bonnes réponses.

Le tyran craint pour son trône

On imagine le paltoquet hystérique, trépignant, éructant, hurlant et se bavant dessus devant Jean-Britt désemparé, incapable de consoler le gamin.

Si Macronescu se fait jeter, fini la belle vie aux frais des contribuables ! Fini la protection des banksters puisqu’il ne leur servira plus à rien ! Fini surtout l’immunité de la fonction et donc le risque de devoir répondre de ses méfaits. De tous ses crimes. À commencer par ceux contre les Gilets jaunes. En continuant par les expérimentations de masse sur des êtres humains contre leur volonté.

Il n’y a pas que la dictature sanitaire !

Des juristes que j’ai consultés m’ont confirmé que des éléments constitutifs de crimes contre l’humanité étaient incriminants depuis les Gilets jaunes.

Et si le manque de réaction des partis et des institutions, et la lâcheté des politiques, ont été pour Macronescu un encouragement à aller plus loin, en terrorisant les gens pour leur imposer ses décisions arbitraires d’autocrate capricieux et immature, ce n’est pas une excuse.

Si l’on s’en tient à la lettre du Code pénal, Macron et ses complices devraient être accusés de crimes contre l’humanité selon les dispositions de l’art 212-1 – 2°, 5° et 11° du code pénal ainsi libellés :

« Constitue un crime contre l’humanité et est puni de la réclusion criminelle à perpétuité l’un des actes ci-après commis en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique :(…..)

2° L’extermination,

5° L’emprisonnement ou toute autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ;

(…..)

11° Les actes inhumains causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou psychique. »

Pourraient trouver également application les dispositions de l’art 211-1 punissant de la réclusion criminelle à perpétuité « tout plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe déterminé à partir de tout critère arbitraire et de commettre ou faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie (…..) »

Les faits vus au travers du Droit :

1 / Sur le chef d’accusation du 212 – 1 11° : 11°alors que la menace d’épidémie était connue dès le mois de décembre 2019, un arrêté du 13 janvier 2020 a déclaré « substance vénéneuse » l’hydroxychloroquine, une molécule utilisée depuis 80 ans, tombée dans le domaine public donc bon marché, et dont les effets anti-viraux étaient connus.

Puis est venue une nouvelle mesure cynique : par décret du 25 mars 2020, le gouvernement a limité l’usage de ce remède aux cas désespérés afin de pouvoir en dénoncer l’inefficacité. Surtout quand on sait que prescrire de l’hydroxychloroquine à un moribond sans le combiner à l’azithromycine revient à traiter un cancéreux avec de la tisane de queues de cerise…

Le tout assorti d’une campagne médiatique hystérique de dénigrement des médecins qui proposaient cette thérapie. Brocardés, contredits et insultés par des journaleux agressifs dont la plupart n’ont pas le niveau scientifique d’un BEPC d’antan.

Menacés par ailleurs des foudres de l’administration s’ils revendiquaient le droit de choisir librement leurs prescriptions, conformément au code de déontologie. Même Pétain et Laval lorsqu’ils ont créé l’Ordre n’avaient pas osé aller aussi loin !

Aujourd’hui il est permis de s’étonner de la célérité avec laquelle l’ANSM a donné des « avis » conformes aux décisions du dictateur. L’ANSM impliquée dans les scandales du Médiator, de la Dépakine et du Levothyrox, et traduite en justice pour ses nombreuses erreurs.

On doit ajouter au désastre initial l’impossibilité matérielle pour des millions de personnes de soigner leurs maladies chroniques, perdant ainsi des chances de vie. De même que des affections autres que celles résultant du covid, du fait de la fermeture arbitraire des cabinets médicaux et de l’interdiction faite aux patients de se déplacer normalement.

S’y est ajoutée par la suite l’interdiction d’accès aux hôpitaux pour les gens non vaxinés, quel que soit le mal dont ils souffrent, soumis à un véritable chantage : Faites-vous piquer sinon on vous laissera crever la gueule ouverte pleine de mouches !

Bien que rackettés toute leur vie par une Sécu qui ne profite réellement qu’aux étrangers de préférence en situation irrégulière couverts à 100 % sans avoir jamais cotisé, on refuse de soigner les Français qui ne veulent pas servir de cobayes.

Les médicastres qui se déshonorent ainsi devront eux aussi rendre des comptes, le moment venu.

Une inconséquence criminelle peut être lue à travers la chronologie des faits et leur réitération malgré les nombreuses réserves et mises en garde provenant d’une partie du corps médical honnête et des virologues et épidémiologistes scrupuleux.

Lesquels ont été bâillonnés afin de ne pas nuire aux intérêts d’entreprises pharmaceutiques dont les dirigeants, proches du tyran et des membres de son gouvernement, devront répondre du chef de corruption active et de conflits d’intérêts, en plus de complicité d’homicides.

2/ En ce qui concerne la définition du 2e des crimes contre l’humanité, le décret du 28 mars 2020 prescrivant, facilitant et incitant à l’usage de Rivotril afin d’achever les personnes les plus âgées répond au qualificatif juridique d’ « extermination », tuerie de masse délibérément organisée selon des critères discriminatifs précis : l’âge et le niveau socio-économique.

3/ Pour ce qui relève du 5e des crimes contre l’humanitépeuvent être considérées comme constitutives d’atteintes graves et répétées aux droits civils des citoyens : l’assignation à domicile arbitraire de toute une population, sans condamnation préalable des personnes pour quelque délit que ce soit, instaurant une présomption de culpabilité généralisée s’appliquant de façon aveugle à chacun dans un climat de méfiance, de mal-être et de terreur entretenus par des harcèlements systématiques opérés par des milices qui n’ont plus rien à voir avec une police républicaine.

Le tout encadré par des sanctions pénales abusives décidées pour appuyer ces mesures autoritaires sans que les représentants élus du peuple en aient débattu et les aient votées.

Même si ces diktats furent validés ultérieurement par le Conseil anticonstitutionnel, ce rattrapage a piétiné le principe général de non-rétroactivité des lois pénales. Outre le fait qu’ils intervenaient dans le domaine dévolu à la loi, même si on les a qualifiés de « contraventions » dont les peines étaient supérieures à certains délits !

4/ En ce qui concerne le 212 – 1 – 11°,  Les piquouses forcées avec des produits dangereux sont bien des actes inhumains intentionnels causant des atteintes graves à l’intégrité physique ou psychique des personnes, passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.

On peut y ajouter l’état de sidération dans lequel on a maintenu les enfants pendant 2 ans, en les terrorisant et en les contraignant à porter en permanence une muselière nocive, provoquant des troubles cutanés et respiratoires, et altérant gravement leur développement psychique et intellectuel en les privant des indispensables interactions visuelles avec leurs interlocuteurs.

 Tout cela s’ajoute aux crime constitués avant par les ordres donnés pour terroriser, éborgner et mutiler des manifestants pacifiques en utilisant, pendant toute une année, chaque semaine de façon délibérée, une panoplie d’armes létales telles que des grenades de combat rapproché et des balles renforcées à projection ultra rapide dites de dispersion, spécialement calibrées pour faire le plus de dégâts possible, et dont on savait qu’elles provoquaient des énucléations et des amputations à répétition.

Sans oublier les jet de gaz corrosifs et asphyxiants en plein visage, provoquant des cécités et des défigurations, pour le plus grand amusement des nervis.

Ces crimes ont occasionné des dommages physiques et psychiques à plusieurs milliers de personnes, et parmi elles des centaines de blessés très graves qui devront obtenir réparation. En attestent l’abondante documentation vidéo, les nombreuses déclarations des soignants ainsi que les témoignages de quelques policiers qui ont préféré se porter malades ou prendre des congés plutôt que de se rendre complices du dictateur.

Je connais personnellement un haut gradé, « en maladie diplomatique » prêt à témoigner à charge, une fois que Macronescu et sa clique auront été inculpés.

Les autres gradés et subalternes de la force publique auteurs d’agressions physiques devront être poursuivis du chef de coups et blessures volontaires, tentatives d’homicides, tortures et traitements dégradants. Y compris ceux qui ont impunément harcelé, tabassé et racketté d’innocents promeneurs pour une muselière de travers.

Leur culpabilité sera établie en fonction du degré de zèle avec lequel chacun a suivi des ordres manifestement illégaux.

En vertu de la jurisprudence de Nuremberg selon laquelle :

« L’obéissance aveugle à des ordres injustes ou illégaux n’exonère pas les exécutants de leur responsabilité pénale personnelle. »

SVP n’oubliez pas  Virginie de Araujo Recchia et racontez partout où vous pouvez le traitement odieux que lui infligent les tontons macoutes du despote. Seule une vague d’indignation soutenue pourra la sauver de ses tortionnaires !

Christian Navis




Un ex-expert de la CIA : « L’armée ukrainienne est vaincue. Tout ce qui reste c’est du ratissage. »

[Source : numidia-liberum]

Par Mike Whitney

Larry C Johnson, est vétéran de la CIA et du bureau du contre terrorisme. Il est le fondateur et le partenaire directeur de Berg Associates, qui a été créé en 1998. Larry a dispensé une formation à la communauté des opérations spéciales de l’armée américaine pendant 24 ans. Il a été vilipendé par la droite et par la gauche, ce qui signifie qu’il doit faire quelque chose de bien.
Son analyse et son commentaire peuvent être trouvés sur son blog, https://sonar21.com/

Ukraine : point de situation | Ministère des Armées

Question 1 – Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous pensez que la Russie est en train de gagner la guerre en Ukraine ?

Larry C. Johnson – Au cours des 24 premières heures de l’opération militaire russe en Ukraine, toutes les capacités ukrainiennes d’interception radar au sol ont été anéanties. Sans ces radars, l’armée de l’air ukrainienne a perdu sa capacité d’interception air-air. Au cours des trois semaines qui ont suivi, la Russie a établi de facto une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. Bien qu’il soit encore vulnérable aux missiles surface-air tirés à l’épaule fournis par les États-Unis et l’OTAN aux Ukrainiens, rien ne prouve que la Russie ait dû réduire les opérations aériennes de combat.

L’arrivée de la Russie à Kiev dans les trois jours suivant l’invasion a également attiré mon attention. J’ai rappelé que les nazis de l’opération Barbarossa ont mis sept semaines pour atteindre Kiev et les 7 semaines de plus nécessaires pour soumettre la ville. Les nazis avaient l’avantage de ne pas faire defforts pour éviter les civils et étaient impatients de détruire les infrastructures critiques. Pourtant, de nombreux soi-disant experts militaires américains ont affirmé que la Russie était enlisée. Lorsqu’une colonne russe est positionnée à 24 milles (ou 40 milles, selon la source d’information) au nord de Kiev pendant plus d’une semaine, il était clair que la capacité de l’Ukraine à lancer des opérations militaires importantes avait été éliminée. Si leur artillerie était intacte, alors cette colonne était un choix facile pour une destruction massive. Cela ne s’est pas produit. Par contre, si les Ukrainiens avaient une capacité viable à voilure fixe ou à voilure tournante, ils auraient dû détruire cette colonne depuis les airs. Cela ne s’est pas produit. Ou bien, s’ils avaient une capacité de missile de croisière viable, ils auraient dû faire pleuvoir l’enfer sur la colonne russe supposément bloquée. Cela ne s’est pas produit. Les Ukrainiens n’ont même pas monté une importante embuscade d’infanterie contre la colonne avec leurs Javelins nouvellement fournies par les  forces américaines.

L’ampleur et la portée de l’attaque russe sont remarquables. Ils ont capturé un territoire en trois semaines qui est plus grand que la masse terrestre du Royaume-Uni. Ils ont ensuite procédé à des attaques ciblées sur des villes clés et des installations militaires. Nous n’avons pas vu un seul exemple d’unité ukrainienne de la taille d’un régiment ou d’une brigade attaquant et battant une unité russe comparable. Au lieu de cela, les Russes ont divisé l’armée ukrainienne en fragments et coupé leurs lignes de communication. Les Russes consolident leur contrôle de Marioupol et ont sécurisé toutes les approches sur la mer Noire. L’Ukraine est désormais coupée au Sud et au Nord.

Je ferais remarquer que les États-Unis a eu plus de mal à capturer autant de territoire en Irak en 2003 alors qu’ils luttaient contre une force militaire bien inférieure et moins capable. Au final, cette opération russe devrait effrayer les États-Unis, ses chefs militaires et politiques.

La très grande nouvelle est arrivée cette semaine avec les frappes de missiles russes sur ce qui est de facto des bases de l’OTAN à Yavoriv et Zhytomyr. L’OTAN a organisé une formation sur la cybersécurité à Zhytomyr en septembre 2018 et a décrit l’Ukraine comme un « partenaire de l’OTAN ». Zhytomyr a été détruit samedi par des missiles hypersoniques. Yavoriv a subi un sort similaire dimanche dernier. C’était le principal centre d’entraînement et de logistique que l’OTAN et l’EUCOM utilisaient pour fournir des combattants et des armes à l’Ukraine. Un grand nombre de militaires et de civils de cette base sont morts.

Non seulement la Russie frappe et détruit régulièrement des bases utilisées par l’OTAN depuis 2015, mais il n’y a pas eu d’avertissement de raid aérien et il n’y a pas eu d’interception des missiles qui attaquent.

Question 2 – Pourquoi les médias tentent-ils de convaincre le peuple ukrainien qu’il peut l’emporter dans sa guerre contre la Russie ? Si ce que vous dites est correct, alors tous les civils envoyés combattre l’armée russe meurent dans une guerre qu’ils ne peuvent pas gagner. Je ne comprends pas pourquoi les médias voudraient induire les gens en erreur sur quelque chose d’aussi grave. Quelles sont vos réflexions sur le sujet ?

Larry C. Johnson – C’est une combinaison d’ignorance et de paresse. Plutôt que de faire de véritables reportages, la grande majorité des médias (imprimés et électroniques) ainsi que les Big Tech soutiennent une campagne de propagande massive. Je me souviens quand George W. Bush était Hitler. Je me souviens quand Donald Trump était Hitler. Et maintenant nous avons un nouvel Hitler, Vladimir Poutine. C’est une stratégie usée et ratée. Quiconque ose soulever des questions légitimes est immédiatement traité de marionnette de Poutine ou de laquais de la Russie. Lorsque vous ne pouvez pas discuter des faits, le seul recours est l’injure.

Question 3 – La semaine dernière, le colonel Douglas MacGregor était l’invité du Tucker Carlson Show. Ses vues sur la guerre sont étonnamment similaires aux vôtres. Voici ce qu’il a dit dans l’interview :

La guerre est vraiment terminée pour les Ukrainiens. Ils ont été hachés menu, il n’y a aucun doute là-dessus malgré ce que nous entendons de nos médias traditionnels. Donc, la vraie question pour nous à ce stade est, Tucker, allons-nous vivre avec le peuple russe et son gouvernement ou allons-nous  continuer à poursuivre ce type de changement de régime habillé en guerre ukrainienne? Allons-nous arrêter d’utiliser l’Ukraine comme un bélier contre Moscou, ce qui est effectivement ce que nous avons fait.  » (Tucker Carlson– MacGregor Interview)

Êtes-vous d’accord avec MacGregor que le but réel d’entraîner la Russie dans une guerre en Ukraine était « changement de régime »?

Deuxièmement, êtes-vous d’accord que l’Ukraine est utilisée comme terrain de mise en scène par les États-Unis pour mener une guerre proxy contre la Russie?

Larry C. Johnson – Doug est un excellent analyste, mais je ne suis pas d’accord avec lui, je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un dans l’administration Biden suffisamment intelligent pour penser et planifier ces stratégies. À mon avis, les 7 dernières années ont été un statu dans l’inertie de l’OTAN. Ce que je veux dire par là, c’est que l’OTAN et Washington, croyaient pouvoir continuer à se glisser vers l’Est sur les frontières de la Russie sans provoquer une réaction. L’OTAN et l’EUCOM ont régulièrement effectué des exercices, y compris en fournissant un entraînement et des équipements offensifs. Je pense que les rapports fournis aux États-Unis que la CIA fournissait une formation paramilitaire aux unités ukrainiennes opérant dans le Donbass sont crédibles. Mais j’ai du mal à croire qu’après nos débacles en Irak et en Afghanistan, nous avons soudainement des stratèges du niveau Sun Tzu tirant les ficelles à Washington.

Il y a un comme un air de désespoir à Washington. En plus d’essayer d’interdire toutes les choses russes, l’administration Biden tente d’intimider la Chine, l’Inde et l’Arabie saoudite. Je ne vois aucun de ces pays tomber en catalepsie. Je crois que l’équipe Biden a fait une erreur fatale en essayant de diaboliser toutes les choses et toutes les personnes russes. Si cela sert à quelque chose, cela sert à unir le peuple russe derrière Poutine et les Russes sont prêts à longue lutte.

Je suis choqué par le mauvais calcul des sanctions économiques qui devaient mettre la Russie à genoux. C’est l’inverse qui est vrai. La Russie est auto-suffisante et ne dépend pas des importations. Ses exportations sont essentielles au bien-être économique de l’Ouest. S’ils refusent d’exporter vers l’Ouest le blé, la potasse, le gaz, le pétrole, le palladium, le nickel fini et d’autres minéraux clés, les économies européennes et américaines seront ravagées. Et cette tentative de soumettre la Russie avec des sanctions a probablement  jeté à la poubelle de l’Histoire le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale.

Question 4 – Depuis lorsqu’il a livré son célèbre discours à Munich en 2007, Poutine se plaignait de « l’architecture de la sécurité mondiale« . En Ukraine, nous pouvons voir comment ces problèmes de sécurité peuvent évoluer dans une guerre pleinement chaude. Comme vous le savez, en décembre, Poutine a formulé un certain nombre de demandes liées à la sécurité russe, mais l’Administration Biden a haussés les épaules et n’a jamais répondu. Poutine souhaitait que l’expansion de l’OTAN n’inclue pas l’Ukraine (comme membre) et que les systèmes de missile nucléaire ne soient pas déployés en Roumanie ou en Pologne. Pensez-vous que les demandes de Poutine sont déraisonnables?

Larry C. Johnson – Je pense que les demandes de Poutine sont assez raisonnables. Le problème est que 99% des Américains n’ont aucune idée du type de provocation militaire que l’OTAN et les États-Unis ont effectué au cours des 7 dernières années. On a toujours dit au public que c’étaient des exercices militaires « défensifs ». Ce n’est tout simplement pas vrai. Maintenant, nous avons des nouvelles que DTRA finançait Biolabs en Ukraine. Je suppose que Poutine pourrait accepter de permettre aux systèmes de missiles nucléaires des États-Unis en Pologne et en Roumanie si Biden accepte d’autoriser des systèmes russes comparables à être déployés à Cuba, au Venezuela et au Mexique. Lorsque nous le regardons dans ces termes, nous pouvons commencer à comprendre que les demandes de Poutine ne sont pas folles ni déraisonnables.

Question 5 – des médias russes ont rapporté que les missiles russes «sol-air de haute précision» ont frappé une installation en Ukraine occidentale » tuant plus de 100 militaires ukies et des mercenaires étrangers. » Apparemment, ce centre de formation spécial des opérations était situé près de la ville d’Ovruch, à seulement 15 miles de la frontière polonaise. Que pouvez-vous nous dire de cet incident? La Russie essayait-elle d’envoyer un message à l’OTAN?

Larry C. Johnson – Réponse courte : oui ! Les frappes militaires russes dans l’ouest de l’Ukraine au cours de la semaine passée ont choqué et alarmé les responsables de l’OTAN. Le premier coup est arrivé dimanche 13 mars à Yavoriv, ​​en Ukraine. La Russie a frappé la base avec plusieurs missiles, dont certains sont hypersoniques. Plus de 200 membres du personnel ont été tués, ce qui comprenait le personnel des militaires et des agents des renseignements américains et britanniques, et des centaines de blessés supplémentaires. Beaucoup ont subi des plaies catastrophiques. Cependant, l’OTAN et les médias occidentaux ont manifesté peu d’intérêt à rapporter cette catastrophe.

Yavoriv était une base forte importante pour l’OTAN . Jusqu’en février (avant l’invasion de l’Ukraine de la Russie), le commandement de formation de l’Armée des États-Unis opérait de Yavoriv jusqu’à la mi-février. La Russie ne s’est pas arrêtée là-bas. ASB Military News rapporte que la Russie a frappé un autre site, Delyatyn, qui se trouve à 60 km au sud-est de Yavoriv (jeudi, je crois). Hier, la Russie a frappé Zytomyr, un autre site où l’OTAN avait précédemment une présence. Poutine a envoyé un message très clair-Les forces de l’OTAN en Ukraine seront considérées et traitées comme des combattants. Point final.

Question 6 – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été léonisé dans les médias occidentaux comme un « chef de guerre » et un « Winston Churchill » moderne. Ce que les médias ne racontent pas à leurs lecteurs c’est que Zelensky a pris un certain nombre de mesures pour renforcer son emprise sur le pays tout en endommageant des institutions démocratiques fragiles en Ukraine. Par exemple, Zelensky a « interdit onze organisations d’informations appartenant à l’opposition » et a tenté d’empêcher le chef du groupe d’opposition le plus important de l’Ukraine, Viktor Medvedchuk, de gérer ses fonctions sous la fallacieuse accusation d’abriter un coffre-fort « financement terroriste ». Ce n’est pas le comportement d’un dirigeant qui est sérieusement attaché à la démocratie.

Quelle est votre position sur Zelensky? Est-il vraiment le « dirigeant patriotique » que les médias occidentaux prétendent?

Larry C. Johnson – Zelensky est un comédien et un acteur, pas très bon à mon avis. L’Occident utilise cycliquement le fait qu’il est juif pour cacher tous les contingents de néo-nazis qui l’entourent (et je veux dire de véritables nazis qui célèbrent toujours les réalisations de l’unité Ukrainienne Waffen SS se battant aux côtés des nazis de la Seconde Guerre mondiale). Les faits sont clairs – il interdit aux partis politiques d’opposition et il ferme les médias de l’opposition. Je suppose que c’est la nouvelle définition de « la démocratie ».

Question 7 – Comment cela se termine-t-il? Il y a un excellent poste au site de Moon of Alabama intitulé « Quel sera l’état de fin géographique de la guerre en Ukraine« . L’auteur de l’article, Bernard, semble penser que l’Ukraine sera éventuellement partitionnée le long de la rivière Dniepr « et au sud le long de la côte qui détient une population de la majorité ethnique russe ».  Il dit aussi:

«Cela éliminerait l’accès ukrainien à la mer Noire et créerait un pont terrestre vers la Transnistrie moldave qui est sous protection  russe. Le reste de l’Ukraine serait une terre confinée, principalement des États agricoles, désarmés et trop pauvres pour devenir une nouvelle menace pour la Russie à tout moment. Politiquement, il serait dominé par les fascistes de Galicia qui deviendraient alors un problème majeur pour l’Union européenne. « 

Qu’est-ce que vous en pensez? Est-ce que Poutine imposera son propre règlement territorial sur l’Ukraine afin de renforcer la sécurité russe et d’amener les hostilités à la fin ou un scénario différent est plus probable?

Larry C. Johnson – Je suis d’accord avec Moon of Alabama. L’objectif principal de Poutine est de garantir la Russie des menaces étrangères et d’effectuer un divorce avec l’Occident. La Russie a les ressources physiques pour être souveraine et indépendante et elle est en train de faire une réalité de cette vision.

Source : Larry C. Johnson: « The Ukrainian Army Has Been Defeated. What’s Left Is Mop-Up »

Par Mike Whitney • March 21, 2022


Source The Saker’s Blog

Par Le Saker

L’échec total des PSYOPs américaines en Russie

J’ai déjà écrit à plusieurs reprises que les Russes se sont fait botter les fesses par l’énorme machine de propagande de l’Empire du Mensonge. Mais lorsque j’ai écrit cela, j’aurais dû être plus précis et écrire que c’est vrai à l’extérieur de la Russie. À l’intérieur, c’est presque tout le contraire qui s’est produit.

La première semaine de la guerre s’est extrêmement bien passée d’un point de vue purement militaire, mais d’un point de vue socio-politique, je sais que beaucoup de Russes ont hésité et ont vraiment paniqué.

Mais à ce moment-là, les PSYOP occidentaux ont commis une énorme erreur : ils ont donné libre cours à une russophobie vraiment enragée et raciste tout en proclamant ouvertement que le régime nazi de Kiev était un défenseur « héroïque » de l’Occident. 

C’est une chose d’entendre dire que votre dictateur Poutine et son Mordor seront réduits en miettes et c’en est une autre de sentir la haine ouverte, directe et ciblée contre vous et votre peuple, c’est quelque chose que vous percevez moins avec votre esprit et plus, je dirais, avec votre « peau » ou vos « tripes »Une fois qu’il est devenu évident que la haine de l’Occident pour la Russie est absolue et totale et que le « mieux » que les Russes puissent espérer de nos « amis occidentaux » est d’être traités comme les Amérindiens ou les Boers par les Anglos, ce qui n’est pas du tout différent de la façon dont les nazis ont traité les Russes, la plupart des Russes ont compris de quoi il s’agissait réellement depuis le premier jour et même bien avant (je dirais depuis environ 1000 ans).

C’est à peu près tout ce qu’il a fallu pour que de nombreux Russes passent du mode « Mon Dieu, que va-t-il se passer ensuite ? » au mode « Nous ne nous rendrons jamais » ou, selon les mots de Molotov, « Notre cause est juste. L’ennemi sera vaincu. La victoire sera nôtre » (22 juin 1941).

Pour vous donner une idée de l’ampleur de la défaite pour les 5e et 6e colonnes opérant en Russie pour le compte de l’Occident, je pourrais mentionner que la popularité personnelle de Poutine et le soutien populaire à la dénazification et au désarmement du régime nazi en Ukraine sont supérieurs à 70 %.




Ukraine : la grande manipulation

[Source : voltairenet.org]

[Photo : Le président Poutine s’expose. Il a réuni 80 000 personnes dans un stade pour célébrer la réunification avec la Crimée et la lutte contre les néo-nazis ukrainiens. Pendant ce temps, à Kiev, aucune foule ne descend dans les rues pour soutenir le président Zelensky qui se cache.]

Par Thierry Meyssan

Alors que les révélations se multiplient sur les exactions commises par les bandéristes ukrainiens durant les huit dernières années, les Occidentaux continuent à ne percevoir que la souffrance des populations civiles ukrainiennes. Elles ignorent tout des causes profondes de la guerre, tout autant que des événements qui ont conduit le Kremlin à la déclencher. Peu importe, les bandéristes sont en train de perdre et les grandes puissances préparent la paix.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10 « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens »,8 mars 2022.

Alors que les révélations se multiplient sur les exactions commises par les bandéristes ukrainiens durant les huit dernières années, les Occidentaux continuent à ne percevoir que la souffrance des populations civiles ukrainiennes. Elles ignorent tout des causes profondes de la guerre, tout autant que des événements qui ont conduit le Kremlin à la déclencher. Peu importe, les bandéristes sont en train de perdre et les grandes puissances préparent la paix.

Les opérations militaires se poursuivent en Ukraine avec deux narrations radicalement différentes selon que l’on écoute les médias occidentaux ou russes. Ces deux versions s’écartent non seulement pour décrire la guerre, mais aussi et surtout pour décrire les buts de cette guerre.

En Occident, le public est persuadé que l’armée russe a d’énormes problèmes logistiques et ne parvient pas à alimenter ses chars en carburant. Ses avions frappent indistinctement des cibles militaires et civiles, détruisant aveuglément des villes entières. Le dictateur Poutine n’en aura pas fini tant qu’il n’aura pas écrasé Kiev et tué le président élu Zelensky. À ses yeux l’Ukraine est coupable d’avoir choisi la démocratie en 2014 au lieu de reconstituer l’Union soviétique. D’ici là, il sème la mort et la désolation sur une population civile, tandis que ses soldats se font tuer à grande échelle.

Au contraire, en Russie, on pense que les combats sont limités à des zones précises, le Donbass, la côte de la mer d’Azov et les cibles militaires partout ailleurs. Certes, on déplore quelques pertes, mais pas d’hécatombe. On observe avec stupeur le soutien que les anciens alliés de la Grande Guerre patriotique (la Seconde Guerre mondiale) apportent aux Bandéristes, les néo-nazis ukrainiens. On attend qu’ils soient tous neutralisés pour que la paix puisse revenir.

En bruit de fond, l’Occident a lancé une guerre économique et financière contre la Russie. De très nombreuses entreprises occidentales quittent le pays et sont immédiatement remplacées par d’autres venant de pays ne participant pas à cette guerre. À titre d’exemple, les restaurants McDonald seront remplacé par la chaîne turque Chitik Chicken, tandis que les Émirats arabes unis accueillent les oligarques chassés d’Europe. La Chine et la Communauté économique eurasienne planifient la mise en place d’un système économique et financier parallèle à celui de Bretton Woods. Bref, le monde se coupe en deux.

Qui dit vrai ?

Les services secrets russes sont persuadés que le président Volodymyr Zelensky s’est enfui de Kiev et qu’il réalise ses interventions vidéos depuis un studio. Ils scrutent tous ses messages pour localiser où il se cache.

La guerre proprement dite

Selon les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), c’est-à-dire du forum intergouvernemental créé par les accords d’Helsinki (1973-75), le front du Donbass était stable depuis plusieurs mois, lorsque les bombardements ont repris à partir du mercredi 16 février 2022 pour atteindre leur paroxysme le vendredi 18 (plus de 1 400 explosions entendues). Les gouvernements locaux de Donestk et de Lougansk ont alors replié plus de 100 000 personnes pour les protéger de ce déluge de feu.

Le soir du 18, la réunion annuelle des élites de l’Otan, la « Conférence sur la Sécurité de Munich », débutait. L’un des invités les plus remarqués était le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy. Le 19, Il prenait la parole et déclarait que son pays ambitionnait de se doter de l’arme nucléaire face à la Russie. Le 20, la Douma était en ébullition à Moscou et votait une motion demandant au président Poutine de reconnaître les deux républiques du Donbass comme indépendantes, ce qu’il faisait dans la précipitation le 21 au soir. Il n’y avait même pas de drapeaux des deux nouvelles nations au Kremlin.

Le 24, l’opération militaire russe débutait par un bombardement massif des systèmes de défense anti-aériens, puis des usines d’armement et des casernes des bandéristes (les néo-nazis ukrainiens). La stratégie militaire russe avait été improvisée, comme la reconnaissance diplomatique des républiques du Donbass. Les troupes déployées étaient déjà épuisées par les manœuvres qu’elles venaient d’effectuer en Biélorussie.

La Maison-Blanche et la presse occidentale, au contraire, faisant l’impasse sur la guerre du Donbass et sur les déclarations du président Zelenski, affirmait que tout cela était prévu depuis longtemps et que les troupes russes avaient été positionnées à l’avance. Le dictateur Poutine, ne supportant pas le choix des Ukrainiens pour la Démocratie, les contraignait à réintégrer son Empire comme Léonid Brejnev avait mis au pas les Tchécoslovaques, en 1968. Cette lecture des événements a semé la panique chez tous les anciens membres du Pacte de Varsovie et l’Union soviétique (qui ont oublié que Brejnev n’était pas russe, mais ukrainien).

Depuis lors, appliquant la technique mise au point par Jamie Shea lors de la guerre du Kosovo, l’Otan écrit chaque jour une nouvelle histoire édifiante sur les crimes de la Russie. Cela va du bombardement irresponsable d’une centrale nucléaire ukrainienne à la frontière russe, à l’anecdote attendrissante d’un jeune enfant qui atteint seul la liberté en traversant l’Europe jusqu’à Berlin. Tout cela est ridicule et atterrant, mais largement repris sans réflexion, ni vérification, par les médias occidentaux.

Joel Lion, alors ambassadeur à Kiev, mettait en garde contre les bandéristes. Il est aujourd’hui en poste au ministère des Affaires étrangères en Israël.

La guerre diplomatique

Comme les choses vont mal pour l’armée ukrainienne et ses supplétifs bandéristes (ou « néo-nazis » selon la terminologie russe), le président Zelenski a sollicité l’ambassade de Chine à Kiev pour transmettre une demande de négociation au Kremlin dès le second jour du conflit. Les États-Unis s’y sont d’abord opposés avant de laisser faire. Durant les contacts, la France et l’Allemagne ont pris des initiatives avant d’être remplacés par la Turquie et Israël. C’est bien normal. En effet, la France et l’Allemagne ont failli à leurs responsabilités en laissant massacrer par Kiev 13 000 à 22 000 personnes en violation des accords de Minsk dont ils étaient les garants. Tandis que la Turquie a soutenu les Tatars ukrainiens sans pour autant mener d’action en Ukraine et qu’Israël a soudain pris conscience que le danger bandériste (c’est-à-dire « néo-nazi ») que son ambassadeur à Kiev dénonçait était bien réel.

Ces négociations se déroulent bien, malgré l’assassinat par les bandéristes ukrainiens d’un délégué de leur propre pays, le banquier Denis Kireev, coupable à leurs yeux d’avoir prétendu que les Ukrainiens et les Russes étaient des frères slaves. Malgré aussi la bourde du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a cru malin de rappeler lourdement que la France est une puissance nucléaire, provoquant la mise en alerte nucléaire de la Russie.

Ces négociations pourraient se terminer d’une manière difficile à imaginer : l’Ukraine, qui avait inclus 102 000 bandéristes dans ses forces de Défense territoriales, pourrait être désarmée et placée sous la protection des États-Unis et du Royaume-Uni (c’est-à-dire en pratique de l’Otan). C’est en effet le seul moyen de respecter les traités, notamment les déclarations d’Istanbul (1999) et d’Astana (2010). L’Ukraine a le droit de choisir ses alliés, mais pas d’accueillir d’armes étrangères chez elle. Elle peut donc signer des accords de Défense, mais pas être placée dans un commandement intégré. C’est une position très gaullienne : Charles De Gaulle avait maintenu la signature de la France au Traité de l’Atlantique-Nord, mais avait retiré l’armée française du commandement intégré de l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (Otan) et avait chassé les soldats états-uniens du sol français.

La Russie devrait occuper durablement, voire annexer, la côte de la mer d’Azov (y compris Marioupol) de manière à joindre la Crimée au Donbass. En outre, elle devrait occuper, voire annexer, le canal de Crimée du Nord qui approvisionne en eau potable la péninsule criméenne. Enfin, elle pourrait occuper, voire annexer, la côte de la mer Noire (y compris Odessa) de manière à joindre la Crimée à la Transnistrie. La minorité hongroise, elle aussi victime des bandéristes qui ont fermé ses écoles, pourrait être rattachée à la Hongrie. Cependant, le mieux est l’ennemi du bien : la perte d’accès de l’Ukraine à la mer pourrait être une cause de conflit futur.

La seule chose qui est certaine, c’est que la Russie poursuivra son action jusqu’à la neutralisation de tous les bandéristes et qu’Israël la soutiendra pour cela, mais pas au-delà. De ce point de vue, le meeting que le président Poutine a convoqué à Moscou « contre les nazis » n’est pas un simple message de détermination à son opinion publique, c’est déjà un cri de victoire. Tous les monuments à la gloire de Stepan Bandera et des nazis devront être détruits. Les autres nations qui ont soutenu les néo-nazis, notamment la Lettonie, devraient le prendre pour dit.

Sergey Glazyev fait son grand retour. Après avoir joué un rôle dans la privatisation des biens collectifs soviétiques, il pourrait construire un nouveau système financier global.

La guerre économique et financière

C’est là que tout se joue pour les États-Unis. Ils sont parvenus en quelques jours à faire prendre des mesures unilatérales (et donc illégales en droit international) à tous leurs alliés. Mais ces mesures, qualifiées de « sanctions » quoique sans jugement, ne sont pas tenables à moyen terme. D’ores et déjà elles ont suscité une spéculation effrénée sur l’énergie et une hausse des prix immédiate en Europe. Les grandes entreprises européennes quittent la Russie la mort dans l’âme. Elles assurent le Kremlin qu’elles n’ont pas le choix et qu’elles espèrent revenir au plus vite.

Le président Vladimir Poutine met en avant les libéraux que l’on accusait il y a peu d’être vendus à l’étranger. L’ancien président Dmitri Medvedev est à nouveau en grâce. La directrice de la Banque centrale russe, Elvira Nabiullina, qui avait été choisie au moment de l’idylle avec l’Ouest, a été présentée à la Douma pour se succéder à elle-même, mais désormais pour travailler avec d’autres partenaires. Sergey Glazyev, dont le nom est associé aux privatisations de l’ère Yelstin, s’est vu confier la création d’un nouveau système économique et financier qui puisse se substituer à celui conçu par les Anglo-Saxons en 1944, à Bretton Woods. Tout leur est pardonné pourvu qu’ils garantissent aux Chinois et à la Communauté économique eurasiatique (Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan) qu’ils ne seront pas étatistes.

Le pape François a accepté de réveiller les vieux démons des croisades. Le 25 mars, il consacrera l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de Marie, selon les vœux de celle-ci transmis par les voyants de Fatima lors de la révolution russe.

La guerre idéologique

La paix en Ukraine ne réglera pas le conflit russo-US ouvert depuis le 17 décembre 2021. Celui-ci continuera avec d’autres affrontements. Pour leur part, les Straussiens, qui ont usé et abusé des arguments religieux pour attaquer la Russie en Bosnie-Herzégovine, en Afghanistan, en Tchétchénie et au Moyen-Orient élargi, ont bien l’intention de les utiliser au plan global.

Souvenons-nous, l’orientaliste straussien Bernard Lewis (ancien agent des services secrets britanniques, puis membre du Conseil de sécurité nationale US, puis conseiller de Benjamin Netanyahu) avait conçu un moyen pour mobiliser les arabes, à la place des Occidentaux, contre les Russes. C’était la stratégie du « choc des civilisations ». Il avait expliqué qu’en Afghanistan, les croyants musulmans devaient se battre contre les Soviétiques athées. C’est cette vision qui a été concrétisée par les arabes-afghans d’Oussama ben Laden. La même stratégie a été utilisée avec succès en Bosnie-Herzégovine et en Tchétchénie. Sur le premier théâtre d’opération, l’Otan s’est appuyée sur l’armée saoudienne et sur les Gardiens de la Révolution iraniens (ainsi que sur quelques éléments du Hezbollah libanais). Un Staussien, Richard Perle, est même devenu le conseiller diplomatique du président bosniaque Alija Izetbegović, dont Oussama Ben Laden était le conseiller militaire. Plus tard, durant la Seconde Guerre de Tchétchénie, les Straussiens ont organisé l’alliance entre les Bandéristes ukrainiens et les islamistes tchétchénes (congrès de Ternopol, 2007), avec le soutien logistique de la Milli Görüş (alors dirigée par Recep Tayyip Erdoğan). Tous se sont battus côte-à-côte pour l’Émirat islamique d’Itchkérie (Tchétchénie). En définitive, la stratégie de Bernard Lewis fut popularisée par son assistant, Samuel Huntington. Cependant, il ne la présenta plus comme un plan militaire, mais comme une fatalité expliquant opportunément l’attribution des attentats du 11 septembre 2001 aux musulmans en général.

Considérant que rien n’arrête les gens qui se battent en croyant servir Dieu, les Straussiens ont décidé depuis quatre ans déjà de réactiver le schisme qui sépara les Catholiques des Orthodoxes au XIème siècle. Ils se sont d’abord attelés à scinder l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou. Ils y sont parvenus avec l’aide de la Turquie qui a fait pression sur le patriarche de Constantinople. Il s’agit maintenant de déchaîner les passions en ressuscitant les prophéties de Fatima. En 1917, juste après la révolution russe, des voyants portugais eurent des apparitions de la Vierge Marie. Celle-ci leur confia différents messages, dont un dénonçant implicitement le renversement du Tsar de droit divin. La Russie était présentée comme choisissant le Mal et tentant de le répandre. Par conséquent, le conseiller de Sécurité nationale, Jake Sullivan, s’est rendu à Rome, à l’occasion d’une rencontre avec la Chine, en fait pour convaincre le pape François. Il y est parvenu.

Un calendrier a été mis au point. Le président Zelenski s’adressera au parlement français, puis le président Biden viendra en Europe présider un sommet extraordinaire de l’Otan, et enfin le pape François, réalisant la prière de la Vierge Marie à Fatima, consacrera l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de la Vierge. Ce montage peut apparaître artificiel, mais son effet devrait être puissant. Pour beaucoup de catholiques, combattre la Russie deviendra un devoir religieux.

Conclusion

Dans les prochaines semaines, le président Joe Biden devra s’essayer à un nouveau discours. Il s’agira de présenter la paix en Ukraine comme une victoire de la sagesse. Peu importe que les Ukrainiens aient joué et perdu. Peu importe que les bandéristes soient prisonniers ou morts. Peu importe que l’Ukraine perde son accès à la mer. Les Alliés seront invités à augmenter leurs dépenses militaires et à payer avec leurs deniers pour tout ce carnage.

PS : Ma chronique de la semaine dernière a été illustrée par erreur avec une photographie de Reinhard Gehlen à la place d’une de Stepan Bandera. Nous vous prions de nous en excuser.

Thierry Meyssan

source : Réseau Voltaire




L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue

[Source : mediazone.zonefr.com]

Par Eric Montana

Dans nos démocraties de théâtre, on arrête même les avocats… Virginie est actuellement en garde à vue.
Son crime ? Sans doute qu’appartenir au collectif d’avocats internationaux avec Maître Reiner Fuellmich peut être une « raison »… Sa participation au Grand Jury pour dénoncer les tests bidons et les injections peut aussi être un facteur aggravant. Pour l’instant nous n’en voyons pas d’autres…

Mais par contre ce que nous constatons, c’est encore une preuve que nous ne vivons pas dans un Etat de droit…

Virginie de Araujo-Recchia, avocate au barreau de Paris, a été arrêtée tôt ce matin [le 22 mars] à son domicile et a été placée en garde à vue ce matin.

À l’heure actuelle, les faits qui lui sont reprochés ne sont pas encore connus. Un communiqué a cependant été publié et largement diffusé sur les réseaux sociaux:

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Puis en milieu d’après-midi, un second communiqué précisait que Maître Araujo-Recchia avait enfin été localisée et qu’un avocat l’assistait.

Rappelons que Maître Virginie Araujo-Recchia avait déposé plusieurs plaintes contre X visant les directeurs de publication des médias, ou contre les membres de la commission mixte paritaire ayant validé le passe vaccinal, et qu’elle faisait partie du collectif d’avocats du « Grand Jury » mis en place par Reiner Fuellmich.

D’après des sources proches du dossier, elle travaillait sur une plainte visant des partis politiques et les agissements de certains de leurs membres, et aurait été emmenée à la DGSI, à Levallois.

Cette nouvelle a suscité beaucoup d’interrogations, une immense émotion dans de nombreux pays, et de l’indignation chez tous ceux qui suivent son action avec bienveillance et attention. Cette avocate au courage exemplaire que nous suivons et que nous soutenons, représente un espoir que justice puisse enfin être rendue à toutes les victimes de cette campagne d’injections dont il est désormais prouvé que les conséquences et les effets secondaires tragiques ont généré plus de décès que le virus qu’elle est censée combattre.

Pour ce qui concerne MediaZOne, nous affirmons depuis le début que nous sommes dans le cadre d’une conspiration criminelle car le simple fait que les gouvernements occidentaux aient garanti l’impunité judiciaire aux labos pharmaceutiques qui produisent ces supposés vaccins, constitue la plus grave anomalie et la raison suprême qui nous permet de le déduire.

Et puis, ayant eu connaissance de la feuille de route que les gouvernements sont tenus d’appliquer, nous constatons que le plan se déroule comme il a été fixé et qu’à cette campagne d’injections va succéder une pénurie alimentaire dont même Macron s’est fait l’annonciateur.

Au fur et à mesure que les pièces du puzzle se mettent en place, nous avons de moins en moins de raisons de douter que cette conspiration a pour but la réduction de la population mondiale, la destruction de l’économie occidentale et la mise en place du Grand Reset transhumaniste.

Tôt ou tard les peuples vont prendre conscience de cet état de fait et il reste à espérer qu’ils réagiront et y mettront un terme. Notre passivité et notre indifférence sont les vrais dangers qui nous mèneraient vers le plus grand crime contre l’humanité de l’Histoire.

L’arrestation de cette jeune et brillante avocate constitue la preuve absolue que nous ne vivons ni dans une démocratie ni dans un Etat de droit. Une affaire que nous suivons avec beaucoup d’attention, qui appelle de plus amples informations, que nous ne manquerons pas de publier dès que nous en aurons.

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Conséquences catastrophiques pour les petits des mesures anticovid. Informons. Changeons de gouvernance !

Par Nicole Delépine

IMPACT DÉVASTATEUR DES MESURES COERCITIVES, FERMETURES D’ÉCOLE ET MASQUES

Ces mesures inutiles ont détruit l’avenir des tout petits. Aux électeurs : allons-nous continuer à dire que cette pandémie a été bien gérée et permettre la poursuite de cette politique dite « sanitaire » ?

« Le niveau de lecture des enfants s’effondre par rapport à l’ère pré-pandémique »(([1] Le niveau de lecture des enfants s’effondre par rapport à l’ère pré-pandémique – Aube Digitale
PAR JADE · PUBLIÉ 18 MARS 2022))

Les capacités de lecture des enfants se sont effondrées par rapport à la période pré-COVID, en raison des politiques de confinement qui ont entraîné la fermeture des écoles.

« Une étude menée par des chercheurs de la TU Dortmund a révélé que les enfants allemands en classe de CM1 sont bien moins capables de lire que leurs prédécesseurs qui sont passés par cette classe avant la pandémie »

Un test de lecture standard passé par des élèves de CM1 en 2021 a été comparé aux résultats obtenus avec le même test en 2016.

Le nombre d’enfants dont le niveau de lecture était jugé « bon » à « très bon » a chuté de 7 %, tandis que plus d’un quart des élèves ayant passé le test en 2021 ont désormais des problèmes de compréhension de la lecture.

« Si vous l’exprimez en années d’apprentissage, les enfants manquent en moyenne une demi-année d’apprentissage », a déclaré le Dr Ulrich Ludewig,

« La lecture étant un aspect crucial de chaque matière, l’impact s’est également répercuté dans d’autres domaines d’apprentissage. »

L’UNICEF avait prévenu : les fermetures d’écoles en cas de pandémie entraînaient une « perte d’ampleur presque insurmontable pour la scolarité des enfants » : « soutien intensif » nécessaire ! Pour de nombreux enfants, les préjudices pourraient être permanents.

L’orthophoniste Jaclyn Theek affirme que le port de masques pendant la pandémie a entraîné une augmentation de 364 % du nombre de patients adressés à sa clinique, des bébés et des tout-petits.

« Ils ne font aucune tentative de verbalisation et ne communiquent pas du tout avec leur famille », dit-elle, ajoutant que les symptômes d’autisme montent également en flèche. »

« (…) Il est très important que les enfants voient votre visage pour apprendre, alors ils surveillent votre bouche. » Qu’est-ce qu’on a fait ?! Mettre fin à cette folie cruelle. » (7) Darren Grimes (@darrengrimes_) / Twitter

Depuis le début du coronacircus, des pédiatres, orthophonistes, pédopsychiatres et de trop rares enseignants et de nombreuses personnes s’occupant à divers titres des enfants alertent sur les conséquences catastrophiques des mesures anticovid imposées aux enfants, inutiles et dangereuses pour leur avenir. Nous en avons cité un certain nombre dans « Les enfants sacrifiés du covid »(([2] N et G Delépine Editions Fauves janvier 2022)).

Malheureusement, les inquiétudes relayées par plusieurs articles et pétitions initiées par des orthophonistes(([3] Pétition : Le Collectif National des Orthophonistes de France dit STOP au masque en classe (mesopinions.com) )) et parfois des associations de parents se révèlent jour après jour justifiées et encore plus graves que prévu.

Extrait de la pétition récente

« Dans le pays des lumières, à l’origine de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, pionnier dès le début du 20e siècle de la protection des enfants, les droits élémentaires des élèves français en 2022 passent après ceux des adultes. Cela est insoutenable !

Nous insistons à nouveau sur le fait que les enfants ne présentent pas de risque majeur face à cette maladie, que nombre d’enfants ont attrapé le COVID cet hiver et sont donc naturellement immunisés.

De nombreux pays d’Europe ont d’ailleurs aboli les restrictions dans les écoles, depuis quelques semaines.

Le Collectif National des Orthophonistes de France, à travers un envoi massif aux élus et au Ministre de l’Éducation Nationaled’une tribune signée par 144 orthophonistes et l’infographie réalisée à la suite de celle-ci, alerte encore une fois sur lesconséquences négatives à court, moyen et long terme sur la santé des enfants et sur leurs apprentissages. »

Mais le mythe du masque n’est pas tombé

Malgré la levée au moins transitoire de l’obligation, élections obligent, trop de parents imposent à leur enfant la muselière à hauts risques immédiats, mais aussi à plus long terme !(([4] Jetez ces masques que je ne saurais voir ! Jetez les muselières qui ne protègent personne ! – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) ))

Et parfois des proviseurs ou chefs d’entreprise se permettent de l’imposer et de le conseiller. Ont-ils seulement la notion du mal qu’ils font ?(([5] De quel droit divin certains proviseurs et certains chefs d’entreprise se croient-ils autorisés à « conseiller » le port du masque ? – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Tentons d’informer encore et encore afin que cesse ce scénario gigantesque qui met en cause l’avenir de l’humanité.




McKinsey, ce cabinet qui conseille Macron et qui fraude le fisc

[Source : linsoumission.fr]

McKinsey, un de ces cabinets qui conseillent Macron, pour la bagatelle de plus d’1 milliard d’euros en 2021, n’aurait pas payé d’impôts sur les sociétés en France pendant 10 ans. Ce même cabinet qui conseille à nos dirigeants l’austérité budgétaire, aux conséquences sanglantes notamment dans nos hôpitaux. Jeudi 17 mars, une commission d’enquête du Sénat publiait un rapport au vitriol sur ces cabinets de conseil et leur place grandissante dans la sphère publique, sans aucune légitimité démocratique et aux coûts exorbitants. Il y a un mois, Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, auteurs du livre-enquête Les infiltrés, nous racontaient l’histoire d’un « phénomène tentaculaire« , en parlant d’un « putsch progressif » au sein de l’Etat. Des révélations édifiantes.

[Voir aussi :
L’agence de presse Reuters, le cabinet McKinsey et Pfizer, l’énorme conflit d’intérêts !]

Par Nadim Février

Fraude fiscale : un mensonge sous serment du directeur associé de McKinsey France ?

Quelle ironie ! McKinsey est un cabinet de conseil connu dans le monde entier, au réseau étendu et détenant une influence très importante dans la conduite de l’action publique de nombreux pays, que peu d’entre nous pouvons mesurer. Un cabinet qu’Emmanuel Macron connaît bien puisqu’il l’a conseillé lors de sa campagne présidentielle. Bien que puissant, c’est un cabinet qui semble souhaiter rester discret. C’est raté. Il est désormais mis sur le devant de la scène suite à des accusations de fraude fiscale.

Après 4 mois de travaux menés par une commission d’enquête du Sénat, cette dernière a révélé que McKinsey n’avait pas payé d’impôts sur les sociétés en France depuis 10 ans. Ce même cabinet qui n’hésite pas à prodiguer de nombreux conseils à nos dirigeants, comme celui de charcuter dans les dépenses publiques et de s’attaquer à l’Etat social. Des recommandations qui sont elles-mêmes vendues à prix d’or. En 2021, les sommes dépensées par la macronie en direction des cabinets de conseil atteignaient 1 milliard d’euros. Un record. Il fallait oser.

Concernant les accusations de fraude fiscale, les rapporteurs de la commission d’enquête « évoquent un exemple caricatural d’optimisation fiscale. » Pourtant, la question avait été posée avait été posée à Karim Tadjeddine, directeur associé de McKinsey France, lors de son audition par la même commission d’enquête. En effet, celui avait déclaré : « Nous payons l’impôt sur les sociétés en France et l’ensemble des salariés qui y travaillent sont dans une société de droit français. » Face à ces révélations à ce qui semble être un mensonge sous serment, le sénateur Arnaud Bazin, président de la commission d’enquête, a indiqué que le Sénat allait saisir le procureur de la justice pour une « suspicion de faux témoignage ». Les preuves semblent accablantes. Affaire à suivre.

Des cabinets de conseil qui coûtent une fortune à l’Etat

Combien coûtent ces cabinets privés ? Combien coûtent tous ces « power point », ces « missions d’évaluation » parfois inutiles ? Très cher. Que l’État paye autant pour sous-traiter ses fonctions, souvent pour ce soient toujours les mêmes conseils qui soient appliqués (cure d’austérité sanglante, baisse du nombre de fonctionnaires, réorganisation managériale de la fonction publique à la sauce du privé) est un scandale démocratique. Surtout si, comme McKinsey, ceux-ci ne paient même pas leurs impôts à l’Etat, Etat qu’ils dépècent en se substituant à lui sur de plus en plus de missions. Les chiffres sont édifiants.

Le record d’argent versé aux cabinets de conseil date de l’année 2021 : les dépenses de l’Etat ont dépassé le milliard d’euros en 2021. 1 milliard d’euros d’argent public. Amélie de Montchalain, ministre de la transformation et de la fonction publique avançait le chiffre de 140 millions d’euros par an. De 2018 à 2021, la progression des dépenses est constante. Les dépenses des ministères de la macronie en la matière ont été multipliées par 2,36.

McKinsey payé 4 millions d’euros… pour conseiller de baisser les APL de 5 euros

Le cabinet McKinsey a été payé 4 millions pour réfléchir à l’une des premières réformes qui a confirmé le caractère de président des ultra-riches de Jupiter. « Nous avons également identifié une prestation de 4 millions d’euros de McKinsey pour mettre en oeuvre la réforme des APL, cette même réforme qui réduisait les aides de 5€ par foyer » , a expliqué Eliane Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat et rapporteure de la commission d’enquête.

Parfois même, certains dépenses de conseil ne servent à rien. L’Etat a en effet payé 497 800 euros à McKinsey pour réfléchir « aux évolutions attendues du marché de l’enseignant » en vue d’un colloque. Ce dernier a été annulé du fait de la pandémie, mais le demi-million d’euros, lui, il a bien été dépensé. C’est l’équivalent de 1 600 purificateurs dans 1 600 restaurants scolaires ou 1 million de FFP2. Enfin, l’omniprésence des cabinets de conseil pendant la crise sanitaire a été majeure. 68 commandes ont été passées à ces derniers « pour un montant total de 41,05 millions d’euros ». La campagne de vaccination, elle, a été en partie sous-traitée à McKinsey pour la somme de 12 millions d’euros. Des chiffres phénoménaux.

Cabinets de conseil : « un putsch progressif » et inquiétant au sein de l’État

L’influence grandissante des cabinets de conseil à l’image de McKinsey au sein de l’État pose de nombreux problèmes. D’abord, quelle est leur légitimé démocratique ? La question se pose d’autant plus que les consultants ont été en première ligne tout le long du quinquennat d’Emmanuel Macron. Selon le rapport de la commission d’enquête, « les cabinets de conseil sont intervenus sur la plupart des grandes réformes du quinquennat, renforçant ainsi leur place dans la décision publique ». Certains ministres minimisent leur influence et parle du caractère ponctuel, notamment pendant la crise sanitaire.

Pourtant, « le recours du gouvernement aux cabinets de conseil a été massif tout au long du mandat d’Emmanuel Macron, et ce bien avant la pandémie ». Ainsi, 1 600 missions auraient été réalisées par différents cabinets de conseil, comme McKinsey, Citwell et Accenture. Eliane Assassi met ainsi en cause leur légitimité, tant leur influence n’a jamais été aussi grande : « Des pans entiers des politiques publiques sont délégués à des consultants, qui n’ont toutefois aucune légitimité démocratique. Il s’agit d’une intrusion en profondeur du secteur privé dans la sphère publique. » La sénatrice déplore un recours aux cabinets de conseil qui est devenu « un réflexe de la part de celles et ceux qui nous gouvernent, et peu importe l’argent qu’on y met. »

La place prise par ces cabinets de conseil dans la sphère publique est inquiétante. Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, auteurs du livre-enquête Les infiltrés, n’hésitent pas à parler « putsch progressif » au sein de l’Etat. Selon Caroline Michel-Aguirre, « on a parlé de putsch progressif, mais consentant, parce que ce n’est pas un coup d’Etat au sens où l’Etat ne l’aurait pas voulu. Au contraire ! Les politiques et les hauts fonctionnaires eux-mêmes ont ouvert grand les portes. » C’est donc bien « un choix politique » selon les deux auteurs.

Ce choix politique a commencé sous Nicolas Sarkozy au milieu des années 2000, qui a mis en place la « Révision Générale des Politiques Publiques » (RGPP). Ce qui s’est joué en réalité, c’est un grand plan de réduction des coûts de l’Etat qui a été confié à des consultants, ainsi qu’une « volonté d’appliquer des méthodes différentes à la fonction publique, importées par des multinationales du conseil » comme McKinsey.

Quand l’État paye pour disparaître

Ces multinationales sont arrivés petit à petit dans la sphère publique pour y diffuser les méthodes du privé, en s’attaquant à l’État dans son fonctionnement. Ils ont ainsi appliqué à la sphère publique leur vision du « mieux d’Etat, c’est moins d’Etat » en participant à l’application de politiques d’austérité aux conséquences sanglantes que l’on connaît. Une réduction des dépenses, à laquelle ne s’est pas ajoutée une réduction du champ des compétences de l’État, car selon eux, on peut faire toujours « autant avec moins. »

C’est là où le serpent néolibéral se mord la queue. L’État paie des conseillers une fortune pour des PowerPoints qui semblent inoffensifs, mais qui ont des conséquences réelles pour la vie des gens, car l’État est dépecé de ses fonctions fondamentales, et a de moins en moins de moyens pour mener ses missions essentielles, pour ses services publics qui sauvent la vie des gens. Pour pallier à cela, l’État a recours de manière plus intense aux consultants qu’il pait toujours une fortune pour leurs sous-traiter certaines missions.

Enfin, certains de ces cabinets qui aident l’État à réduire ses dépenses, ne paieraient même pas leurs impôts en France, coûtant d’autant plus cher à l’État et à la société. L’État paie pour disparaître. Définitivement, « le recours aux prestataires privés fonctionne comme un « cliquet » à la fois technique et budgétaire, qui interdit tout retour ». Il est temps de balayer l’oligarchie néolibérale qui nous gouverne et d’enfin mettre en place un plan de séparation de l’argent et de l’État.

Par Nadim Février


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