La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19

[Source : Guy Boulianne]

Voici un texte du Dr Igor Shepherd et de son épouse June. Le Dr Shepherd a travaillé pendant plusieurs années dans l’ex-Union soviétique en tant que professionnel de la santé spécialisé dans le développement d’armes biologiques mortelles. Il savait que ce programme top secret était consacré à l’avancement du communisme mondial et serait utilisé pour détruire les États-Unis.
Le Dr Shepherd a occupé pendant environ sept ans un poste de direction au sein du ministère de la Santé publique de l’État du Wyoming, mais a récemment été démis de ses fonctions en attendant une enquête sur le discours qu’il a prononcé lors d’une réunion du “Keep Colorado Free & Open”, dans une église de Loveland, Colorado, le 10 novembre 2020.

« Les gens qui essaient d’être des dieux échouent misérablement à chaque fois parce que leurs actes sont mauvais. »


Dès que le gouverneur de notre État a annoncé le verrouillage et les fermetures d’entreprises pour notre État (d’autres gouverneurs faisaient de même), mon mari et moi nous sommes regardés avec une extrême inquiétude. « L’Amérique est attaquée par l’ennemi », ai-je laissé échapper, effrayée, mes mots lourds et roulant à peine de ma langue. Mon mari, les yeux écarquillés, secoua la tête en accord. En tant que médecin, il savait que le Covid-19 était un virus de type bénin, semblable à la grippe saisonnière, et que le protocole de réponse extrême des gouverneurs était anormal et erroné. Nous savions tous les deux que quelque chose de sinistre se passait, et nous attendions pleinement que les Américains voient la même chose, se lèvent dans l’unité et arrêtent la prise de contrôle forcée de nos entreprises et libertés civiles. Comme nous avions tort !

Malgré quelques protestations au début (qui ont cessé depuis lors), la majorité des Américains ont adhéré sans conteste à la propagande pandémique et ont volontairement permis que leurs libertés soient détournées par un groupe de voyous dont les objectifs n’avaient rien à voir avec la santé de la population, mais tout à voir avec la restructuration et la réinitialisation du gouvernement, de l’économie et de la société américains. Nos soupçons ont été confirmés lorsque le 22 octobre 2020, Time Magazine a publié le premier article anticapitaliste ouvertement flagrant, intitulé « The Great Reset », faisant la promotion du nouveau gouvernement mondial communiste post-Covid 19 qui est prévu pour toutes les nations.

Agenda 21/Agenda 2030

La grande réinitialisation (Great Reset) est un gouvernement mondial planifié de style régime communiste, actuellement en cours (par la force) via la pandémie Covid-19 pré-planifiée et canularisée. C’est un programme mondial totalitaire qui est devenu populaire en 1987 grâce aux Nations Unies. Il s’intitulait Agenda 21, car l’objectif était de réinitialiser complètement tous les gouvernements et économies du monde d’ici 2021. Puisqu’ils ne sont pas en mesure de finaliser cet objectif d’ici 2021 et qu’ils devaient prolonger leur calendrier (bien qu’ils aient fait des progrès massifs cette année, en 2020, en utilisant cette pandémie), l’Agenda 21 a été mis à jour à l’Agenda 2030. Cela leur donne dix ans supplémentaires pour achever la prise de contrôle mondiale.

La plupart des Américains sont aveugles à cette invasion, car ils font confiance à des politiciens corrompus qui sont des traîtres à nos lois et libertés, et dont le seul dessein est de mettre en place un gouvernement communiste mondial. Et ce n’est pas seulement un avenir malheureux pour l’Amérique; toutes les nations seront soumises à l’emprise maléfique de ce nouveau gouvernement chimérique. Ses lois vont dévaster et dominer tous les aspects de notre vie quotidienne. En lisant la liste ci-dessous, vous pouvez commencer à voir pourquoi cette pandémie est un excellent outil pour les mondialistes. Voici les changements draconiens de style de vie que nous vivrons dans quelques années si les citoyens de notre nation ne repoussent pas rapidement :

En 1992, lors de la réunion du Sommet de la Terre de l’ONU, dirigée par le Secrétaire général Maurice Strong, l’Agenda 21 a été établi en tant que force mondiale (un rapport et une brochure de 1000 pages intitulé Agenda 21 ont été distribués avec les détails de l’agenda mondial communiste). Il est important de mentionner que Maurice Strong était un partisan dévoué et un résident de la Chine communiste. L’Agenda 21/2030 est fondé sur le communisme. Et pourtant, le président républicain George Bush, avec 177 autres dirigeants mondiaux, a embrassé et soutenu ce « Nouvel Ordre Mondial » communiste, et a signé sur l’Agenda 21. Le propre discours de Bush en 1991 a confirmé son objectif de remettre l’Amérique sous un Nouvel Ordre Mondial.


« Faire renoncer chacun à son droit de respirer de l’air frais est absolument diabolique et insensé. Et pourtant, ces fous qui dirigent notre pays s’en tirent avec toutes ces violations des droits civils parce que les citoyens permettent la parodie sans un regard de défi. »

Dr Igor Shepherd


Le développement durable

Le logo et le slogan du Sommet de la Terre qui se tint à Rio de Janeiro, et qui conduisit à l’adoption de l’Agenda 21, symbolisent bien le plan occulte de l’élite: « Le monde est entre nos mains ».

Afin de convaincre le public de monter à bord de cette “réinitialisation” communiste des gouvernements, l’Agenda 21/2030 est colporté dans le cadre d’un programme de « sauvegarde de l’environnement » fondé par les Nations Unies et appelé Développement durable. L’organisation partenaire, l’Institut international du développement durable (IIDD), expose et définit le développement durable comme : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Le mot le plus simple pour définir le développement durable est le communisme.

Pour être encore plus précis, le développement durable est le mot « code » du communisme. Partout où vous voyez une organisation promouvoir le développement durable, ou utiliser les termes durable ou durabilité (et presque toutes les grandes entreprises et universités le font), elles promeuvent en fait l’Agenda 21/2030 mondial communiste. L’Agenda 21 ou l’Agenda 2030 n’est généralement pas mentionné aussi ouvertement parce que les partisans préfèrent cacher leur véritable objectif pour le communisme mondial sous un thème « sauver l’environnement ». Ils savent que les populations n’accepteront pas un style de vie communiste, mais s’engageront sans réserve pour sauver la planète. C’est pourquoi, par exemple, les croyances du « passage au vert » et du gaz vert et du changement climatique ont été imposées à la population et largement commercialisées.

Le terme de développement durable est devenu populaire après qu’un rapport de l’ONU de 1987 intitulé, « Notre avenir commun », a été publié par la Commission Brundtland. Cette commission porte le nom de sa présidente, Gro Brundtland, ancienne directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et première femme vice-présidente de l’Internationale socialiste. Les mondialistes promouvant l’Agenda 21 (maintenant l’Agenda 2030) utilisent le terme Développement Durable pour infiltrer efficacement leur agenda communiste dans les villes, comtés et États américains; et d’autres nations. Cette pandémie est maintenant utilisée pour mettre en œuvre les changements.

George Bush Sr n’était pas le seul loup qui avait infiltré le gouvernement américain avec ses vues communistes, trompant ses électeurs. En 1993, le président Clinton a signé le décret 12852, qui a formé le « Conseil présidentiel du développement durable ».

En 2011, le président Obama est allé plus loin pour ancrer les Américains sous l’Agenda 21. (Bien sûr, contrairement à Bush et Clinton, la campagne et la présidence d’Obama ont ouvertement affiché son dévouement envers le communisme). Il a signé le décret 13575, qui a mis en place le « Conseil rural de la Maison Blanche ». Son ordre était sournois. La première section dit :

« Seize pour cent de la population américaine vit dans des comtés ruraux. Des communautés rurales fortes et durables sont essentielles pour gagner l’avenir et assurer la compétitivité américaine dans les années à venir. Ces communautés fournissent notre nourriture, nos fibres et notre énergie, préservent nos ressources naturelles et sont essentielles au développement de la science et de l’innovation. Bien que les communautés rurales soient confrontées à de nombreux défis, elles présentent également un énorme potentiel économique. Le gouvernement fédéral a un rôle important à jouer pour élargir l’accès au capital nécessaire à la croissance économique, promouvoir l’innovation, améliorer l’accès aux soins de santé et à l’éducation et développer les activités récréatives de plein air sur les terres publiques. »

Les communautés rurales durables dans la première section indiquent que le « Conseil rural de la Maison Blanche » nouvellement formé par Obama a été conçu pour promouvoir le plan Agenda 21 des Nations Unies. L’objectif d’Obama à travers ce décret était de transformer fondamentalement l’Amérique.

Presque tous les dirigeants du monde, y compris le président Donald Trump, sont derrière la mise en œuvre de l’Agenda 21/2030 du Développement durable en tant que nouveau mode de vie, ou en clair, en tant que nouveau mode de vie tyrannique dans le cadre de leur nouvel ordre mondial technocratique. Le site internet de la Maison Blanche révèle la vérité que Trump est d’accord avec les politiciens libéraux d’hier et d’aujourd’hui, et à 100% derrière l’agenda communiste du développement durable. Le 17 mai 2018, Trump a signé le décret 13834, intitulé « Opérations fédérales efficaces ». Dans cet ordre, il a le pouvoir de déléguer un dirigeant fédéral en chef de la durabilité (veuillez consulter le document “Implementing Instructions for Executive Order 13834 Efficient Federal Operations, du Conseil sur la qualité de l’environnement, Office fédéral de la durabilité),

En 2018, Trump a fait progresser les objectifs du Programme mondial unique à l’horizon 2030 en signant l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (USMCA). Il a violé la feuille de route légale des lois américaines et a signé cet accord sans ratification du Congrès ou du Sénat. Trump est allé plus loin avec les objectifs de l’Agenda 2030 et, le 24 août 2019, a signé avec ses alliés « mondialistes » du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Royaume-Uni) pour diriger spécifiquement le développement durable et d’autres questions relatives à la mondialisation des nations.

La Maison Blanche est à 100% derrière la grande réinitialisation (Great Reset), et ce pdf.doc 2015, page 18, sur l’Agence américaine pour le développement international (USAID) déclare clairement que les dirigeants du monde ont adopté l’Agenda 2030 pour le développement durable. Leur vision d’un “gouvernement ouvert pour soutenir le développement durable mondial” est établie sur une période de 15 ans (achèvement d’ici 2030), l’administration de la Maison-Blanche s’est engagée à faire en sorte que les efforts visant à mettre en œuvre les objectifs de développement durable (ODD) soient ouverts et transparent en consultation avec la société civile.

C’est pourquoi l’association de l’Agenda 21/2030 appelée Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI), montre plus de 250 villes et comtés américains qui sont membres de ce mouvement pour restructurer le gouvernement, l’économie et la société américains. Elle compte également plus de 1 000 dirigeants municipaux dans 86 pays. Mais vous pouvez parier que l’adhésion dépasse désormais 250 villes américaines. Toutes les universités d’État de la côte ouest que j’ai recherchées sur Google sont liées aux objectifs de développement durable des Nations Unies, comme le montre par exemple l’Université d’État de l’Oregon. Je suis sûr que les universités des États du Midwest et de la côte Est ont les mêmes liens. Tous les fabricants de vaccins Covid-19, y compris AstraZeneca, font la promotion du développement durable sur leurs sites internet. C’est un objectif mondial déjà en place dans le monde entier.

Comment pouvons-nous faire confiance aux entreprises fabriquant les vaccins Covid-19 lorsqu’elles soutiennent un programme mondial qui approuve le dépeuplement ? Comment pouvons-nous être sûrs que leurs vaccins développés sont réellement sans danger pour nous et ne doivent pas être utilisés à des fins de stérilité, de génocide à long terme ou d’altération de l’ADN pour un contrôle mental massif des populations ? La modification génétique fait partie de la technologie sur les vaccins Covid-19, et donc qu’est-ce qui les empêchera de nous injecter des vaccins qui sont génétiquement modifiés pour provoquer le cancer, des mutations génétiques ou des maladies chroniques systémiques afin de faire progresser leur état d’esprit tordu pour atténuer le populations de nations ? Les sites Internet des différents fabricants de vaccins indiquent qu’ils travaillent en étroite collaboration avec la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority) et la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), deux agences militaires impliquées dans des projets d’armes biologiques pour les États-Unis. Les objectifs de former un nouveau gouvernement ont été infiltrés aux plus hauts niveaux à l’échelle mondiale, et c’est pourquoi les citoyens de chaque pays devraient interroger chaque politicien, organisation et société de vaccins liés au développement durable.


« Seuls les tyrans et les personnes qui haïssent l’humanité forceraient les jeunes enfants et les personnes âgées à être privés de l’oxygène vital nécessaire pour assurer une bonne santé. »

Dr Igor Shepherd

https://youtu.be/fUv9rBqtaJs
Film promotionnel de la DARPA pour son 50e anniversaire en 2008.

Forum économique mondial

Aujourd’hui, la principale organisation qui promeut l’Agenda 21/2030 du Développement durable est le Forum économique mondial (FEM). Le fondateur et président est le professeur milliardaire Klaus Schwab. Il est un idéologue et innovateur communiste qui est au centre des affaires mondiales depuis plus de quatre décennies. Il est convaincu que nous sommes au début d’une révolution qui changera fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de nous relier les uns aux autres. Et cette pandémie pré-planifiée a effectivement relancé sa révolution folle, alors qu’il avance avec ses plans tyranniques pour remodeler le monde sous une nouvelle utopie de type « zone crépusculaire » post-Covid 19. Le site internet du FEM explique en détail ce que le monde post Covid-19 ressemblera à d’ici 2030, une fois que les mondialistes auront atteint leurs objectifs.

La page sur le leadership et la gouvernance sur le site internet du FEM et la page de leurs membres et partenaires est informative. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que Schwab a récemment publié un autre livre intitulé : “COVID-19: La Grande Réinitialisation”. Ce livre détaille ce qui attend l’Amérique et le monde après que la pandémie planifiée ait atteint ses objectifs de contrôle humain complet grâce à l’Agenda 2030. Le livre déclare :

« “COVID-19: La Grande Réinitialisation” est un guide pour quiconque veut comprendre comment le Covid-19 a perturbé nos systèmes sociaux et économiques, et quels changements seront nécessaires pour créer un monde plus inclusif, résilient et durable à l’avenir. »

Klaus Schwab est une force à craindre car son culte « orwellien » a pris racine dans le monde entier. Des dirigeants du monde entier, y compris le président Trump, soutiennent ouvertement l’Agenda 2030 de Schwab. Des articles de presse apparaissent partout approuvant la Great Reset de Schwab, tout comme le Time Magazine. Trump lui-même fait la promotion du FEM et de Klaus Schwab sur le site internet de la Maison Blanche : whitehouse.gov.

Les Américains sont naïfs de penser qu’il existe encore un système bipartite et que nos votes comptent. Ce programme mondial pour contrôler tous les aspects de nos vies est mis en branle depuis des décennies, et ces politiciens infiltrés ont fait des pas de géant en trompant le public avec des promesses hogwash [ineptes]. Le président Trump, par exemple, prétend être un patriote conservateur, mais il est loin d’être fidèle à ce pays. Il suit la structure de gouvernance de l’Agenda 2030 et autorise illégalement les juridictions locales (comté, ville, état — comme les gouverneurs, les maires et les départements de la santé) à contourner le processus législatif et à créer leurs propres décrets exécutifs tyranniques et absurdes (sans la science médicale). Le Forum économique mondial, qui est à l’origine de l’Agenda 2030, le déclare sur son site Web :

« Peut-être que des centres de pouvoir alternatifs — au niveau local ou municipal — peuvent offrir une assurance et un moyen plus rapide de faire avancer les choses… Tous les gouvernements pourraient faire mieux en équilibrant l’autonomie et l’agilité au niveau local avec une coordination au niveau national. »

Cette déclaration est la raison pour laquelle le président Trump a renoncé à son autorité sur la réponse de Covid-19 et a délégué son pouvoir aux gouverneurs des États, qui à leur tour ont renoncé à une partie de leur autorité en la confiant aux maires et aux commissaires de comté. Chacun de ces gouverneurs et maires, etc., a rédigé ses propres règles et règlements différents, ce qui a créé la division et le chaos (le chaos affaiblit un gouvernement). Par exemple, certains gouverneurs imposaient des restrictions de voyage, des couvre-feux ou des restrictions folles sur les armes à feu. Certains n’autoriseraient pas les citoyens à se rendre dans leur propre propriété s’ils possédaient une deuxième maison dans l’État, à acheter de la peinture ou ne permettaient pas aux voyageurs de entrer dans leurs États sans mesures de quarantaine de 14 jours. Le maire de Los Angeles a établi une règle selon laquelle il couperait l’électricité et l’eau des maisons où se déroulaient de grands rassemblements. D’où ce maire tire-t-il son autorité pour des mesures aussi draconiennes ? Du président Trump. Trump a participé aux verrouillages, aux distanciations et aux violations des droits civils en ignorant la loi suprême de notre pays. Il a plutôt suivi les règles de gouvernance de l’Agenda 2030 qui confèrent plus de pouvoir de gouvernance aux juridictions locales. C’était un plan brillant pour démanteler notre nation. Une autre preuve de l’allégeance de Trump à l’ordre mondial est qu’il n’a rien fait pour arrêter les ordres illégaux de l’un de ces gouverneurs ou maires. Bien que nous l’entendions parler de l’iniquité, nous ne le verrons jamais arrêter l’injustice. C’est parce qu’il est à bord avec le Forum économique mondial et Klaus Schwab et d’autres dirigeants mondiaux dans la promotion d’un Nouvel Ordre mondial (qui comprend l’application de vaccinations dangereuses à la population par la force militaire).

La trahison n’est pas seulement dans notre gouvernement. L’armée américaine est le moteur de cette grande réinitialisation du communisme mondial. Les communistes ont infiltré l’Amérique de toutes les manières possibles. Les sites internet militaires soutiennent les Objectifs de développement durable et c’est pourquoi ils ont financé et établi des partenariats avec tous les fabricants de vaccins Covid-19. Les vaccins n’ont rien à voir avec notre santé, mais tout à voir avec le contrôle de notre esprit et de notre corps. Ils font partie de la pandémie de canular pré-planifiée qui sape notre mode de vie dans tous les aspects que nous pouvons imaginer. Ils contrôleront ce que nous mangeons, où nous allons, ce que nous faisons et comment nous pensons si nous ne nous élevons pas ensemble dans l’unité et ne les repoussons pas. Ils savent qu’en continuant à priver les Américains de plus de libertés, il y aura éventuellement une énorme opposition d’Américains armés qui se lèvera. Au lieu de créer une guerre sanglante dans les rues et de risquer de perdre beaucoup de leurs propres soldats, il leur est beaucoup plus facile de désarmer le peuple avant qu’une guerre ne puisse s’ensuivre en utilisant une méthode de mise à mort douce, mieux connue sous le nom d’arme biologique. Vacciner rapidement la population (Operaton Warp Speed ​​qui utilise l’armée pour dispenser les vaccins à la population) est une tactique brillante pour éliminer des centaines de milliers de citoyens sans tirer un seul coup. Leur injecter des vaccins toxiques ou altérant l’ADN paralyserait lentement la nation et permettrait l’achèvement de la grande réinitialisation du Nouvel Ordre Mondial.

Pendant ce temps, les ordonnances illégales et constamment contraires à la Constitution sont une jauge pour les mondialistes. Ils sont capables d’analyser la profondeur avec lesquelles ils peuvent manipuler les masses. Une fois qu’ils seront convaincus que les gens ne résisteront pas à leur tyrannie, ils poursuivront la prise de contrôle jusqu’à ce que leur Agenda 2030 soit pleinement mis en œuvre. Une chose est certaine, l’Agenda 2030 n’aurait pas pu accomplir cela rapidement sans la pandémie Covid-19. Cette pandémie était pré-planifiée afin d’ouvrir la porte à l’objectif de plusieurs décennies des élites mondiales de gouverner le monde d’une main de fer. Il existe un document fédéral allemand de réponse à la pandémie (à partir de la page 55) publié en 2012 qui décrit presque exactement un scénario de pandémie comme nous le voyons aujourd’hui. Le virus dans leur scénario est nommé « modi-sars » (coronavirus modifié), ce qui est beaucoup trop proche dans les similitudes avec le virus actuel Covid-19. Le document est étrange car il prédit que la pandémie durera 2 à 3 ans, avec des « vagues » de retour du virus, des réponses strictes, des pénuries alimentaires, des troubles civils et des changements sociétaux. C’est un modèle pour le Covid-19 actuel et les actions et réponses mondiales. L’événement 201 (Event 201), un exercice de pandémie mondiale organisé par le Johns Hopkins Center for Health Security, le Forum économique mondial et la Bill & Melinda Gates Foundation (qui soutiennent tous The Great Reset), s’est produit de manière suspecte le 18 octobre 2019, à New York, juste avant que la pandémie de Covid-19 commence. Il est également important de noter que le CDC chinois a participé à cet exercice. Le scénario pandémique de l’événement 201, comme le document allemand, a également utilisé un nouveau coronavirus simulé et prédit que des millions de personnes mourraient. Ce n’est pas un hasard si les gouvernances et les plaisirs politiques, économiques, religieux et sociétaux de l’Amérique et d’autres pays sont rapidement déstabilisés par cette pandémie, comme cela avait été planifié il y a des années.

Bon travail, les gens ! Depuis le confinement, tout est en train de devenir vert. Continuez !

Cette pandémie se poursuivra pendant 3 ans ou plus jusqu’à ce que les mondialistes aient complètement restructuré l’Amérique (et les autres nations). Ils conditionnent nos esprits à accepter les changements sociétaux à venir grâce à des verrouillages et au port forcé de masques. Les entreprises privées sont obligées de faire faillite car on leur ordonne de fermer ou de servir à un niveau de capacité réduit de 50%. Les mandats de port de masque dangereux montrent également la profondeur du mal auquel nous pouvons nous attendre sous ce nouveau gouvernement mondial. Seuls les tyrans et les personnes qui haïssent l’humanité forceraient les jeunes enfants et les personnes âgées à être privés de l’oxygène vital nécessaire pour assurer une bonne santé. Faire renoncer chacun à son droit de respirer de l’air frais est absolument diabolique et insensé. Et pourtant, ces fous qui dirigent notre pays s’en tirent avec toutes ces violations des droits civils parce que les citoyens permettent la parodie sans un regard de défi.

Chacune des réponses à la pandémie a été mise en œuvre pour « réinitialiser » l’Amérique et les nations. Les verrouillages et les distanciations sont une préparation à une vie d’isolement, car dans le cadre de l’Agenda 2030, la plupart des achats et des ventes se feront en ligne. Il n’y aura pas de magasinage, pas de rassemblement entre amis et pas de sorties dans les parcs. Ils sépareront les masses afin de les contrôler efficacement pour le style de vie isolé qu’ils ont prévu. Fermer des entreprises et les qualifier de « non essentielles » est un excellent plan pour éliminer la propriété privée. Seules les grandes entreprises qui font partie du Great Reset seront considérées comme « essentielles ». La vidéo sur le site internet du Great Reset indique très clairement que seul ce qui est « essentiel » sera nécessaire. Cette vidéo explique pourquoi les termes « essentiel » et « non essentiel » ont été adoptés. C’est la terminologie de la transformation gouvernementale, économique et sociétale de l’Agenda 2030. Les voyages, les avions, les voitures, la consommation de viande, la possession de maisons, de terrains ou d’appareils de luxe comme les climatiseurs seront tous considérés comme non essentiels, selon les règles du Great Reset. Et sur ce site Web, ils visent à reprogrammer les lecteurs pour qu’ils acceptent les changements mondiaux en louant les verrouillages et en nous traitant tous de « héros du changement climatique » parce que, comme ils le vantent fièrement, « tout devient maintenant vert » (comme pour isoler les gens les uns des autres c’est une bonne chose). Ils propagent le mensonge que moins de conduite, moins de vol, et moins de déplacements est ce qui est le mieux pour nous dans le cadre de cette nouvelle réinitialisation mondiale. En d’autres termes, nous sommes tous des héros si nous sommes prêts à vivre une vie d’isolement total et à renoncer à toutes nos libertés civiles afin de sauver l’environnement de la planète. Cette PsyOp [NdNM : « Opération Psychologique » – lien ajouté] du Nouvel Ordre Mondial est au-delà du diabolique.

Et une fois que les vaccinations Covid-19 seront dispensées, et que nos gènes humains d’origine seront corrompus par le génie génétique, et que nous perdons notre originalité et notre pureté naturelle en tant qu’êtres humains, ils auront réussi non seulement à nous asservir mais à contrôler nos esprits, nos pensées, nos comportements. et nos humeurs.

Technocratie

L’Agenda 2030 sera une nouvelle forme de totalitarisme étroitement liée à la technocratie. La technocratie est un système idéologique de gouvernance dans lequel ceux qui sont au pouvoir (les technocrates) contrôlent les masses et dirigent les nations grâce à des connaissances techniques avancées. C’est l’une des raisons pour lesquelles la technologie sans fil 5G était importante et s’est déployée, malgré la preuve scientifique de ses dangers pour la santé. Les verrouillages, fermetures d’entreprises et distanciations font partie d’un conditionnement pour préparer les masses à ce type de mode de vie sévèrement réglementé. Dans son livre, « Between Two Ages: Americas Role in the Technetronic Era », l’ancien gourou politique et mondialiste Zbigniew Brzezinski affirme que la souveraineté est une fiction et que « l’ère technétronique implique une société plus contrôlée et dirigée, dominée par une élite dont la revendication du pouvoir politique reposerait sur un savoir-faire scientifique prétendument supérieur utilisant les dernières techniques modernes pour influencer le comportement public et maintenir la société sous étroite surveillance et contrôle. »

La grande réinitialisation de Klaus Schwab est tout à propos de l’âge de la technocratie. Il a écrit un livre sur cette nouvelle ère en 2016 intitulé « The Fourth Industrial Revolution [NdNM: lien ajouté] ». Les critiques décrivent son livre comme suit : « Super informatique mobile omniprésente. Robots intelligents. Voitures autonomes. Améliorations neuro-technologiques du cerveau. Édition génétique. La preuve d’un changement dramatique est partout autour de nous et cela se produit à une vitesse exponentielle. » Klaus, bien sûr, veut que la technocratie soit utilisée comme un moyen de contrôler la population mondiale au profit de ceux qui sont au pouvoir.

Cette page du FEM de Schwab sur la mondialisation et ce qu’elle signifie pour le monde et l’Amérique coïncide avec son livre sur l’ère technocratique. En voici un extrait : 

« Le rythme sans précédent du changement technologique signifie que nos systèmes de santé, de transport, de communication, de production, de distribution et d’énergie — pour n’en nommer que quelques-uns — seront complètement transformés. La gestion de ce changement exigera non seulement de nouveaux cadres de coopération nationale et multinationale, mais aussi un nouveau modèle d’éducation, assorti de programmes ciblés pour enseigner de nouvelles compétences aux travailleurs. Avec les progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle dans le contexte des sociétés vieillissantes, nous devrons passer d’un récit de production et de consommation à un récit de partage et de bienveillance. »

Bill Gates, le fondateur de Microsoft et de la Fondation Bill et Melinda Gates, le milliardaire excentrique qui a financé la pression pour le dépeuplement et les nouvelles vaccinations « ARN » Covid-19, a également le nez dans l’avancée de l’ère de la technocratie. Il a investi dans une nouvelle technologie satellitaire, investi 85 millions de dollars dans la société Kymeta Satellite, et a un brevet Microsoft en instance appelé Cryptocurrency System Using Body Activity Data (WO/2020/060606). Le brevet est créé pour fonctionner dans un système numérique sans numéraire en reliant les personnes à un serveur où des tâches réelles sont données et où l’énergie et les ondes cérébrales du corps sont générées et utilisées pour extraire la crypto-monnaie. Tel est bien sûr l’objectif de l’Agenda 2030 : contrôler nos finances grâce à une technologie de pointe. Une fois qu’un gouvernement contrôle nos comptes bancaires, il contrôle nos vies. Et cette forme d’achat et de vente sans numéraire n’est pas loin. Ceux qui ont créé cette pandémie ont provoqué des lock-out [fermetures] et des ordres de mise à distance pour conditionner la population à accepter cette nouvelle structure bancaire isolée. C’est pourquoi les démocrates de la Chambre ont ajouté un libellé dans le plan original de la loi CARES de 2 milliards de dollars qui appelait à la création d’un dollar numérique américain mandaté, par le biais de ce qu’ils ont appelé le portefeuille numérique. Cela n’a pas fait partie du projet de loi final, mais il le sera finalement, à mesure que le nouveau gouvernement technocratique ira de l’avant avec ses plans mondiaux.

L’entrepreneur milliardaire Elon Musk, qui est la force derrière les voitures électriques Tesla, est en phase avec l’idéologie technocratique inquiétante de Klaus Schwab. Musk a récemment dévoilé un implant cerveau-ordinateur sans fil pour les neurosciences qu’il appelle Neuralink. Neuralink vise à implanter des interfaces cerveau-ordinateur sans fil comprenant des milliers d’électrodes dans le cerveau pour aider à guérir les affections neurologiques et les lésions de la moelle épinière. Il a déjà fait implanter cette puce informatique de la taille d’une pièce dans le cerveau d’un porc pour des études. Cela peut sembler plausible et être une grande avancée pour la science médicale, mais ce n’est pas le cas. Le but ultime de Musk, comme Bill Gates, est de fusionner l’humanité avec l’intelligence artificielle et de créer le transhumain parfait. Musk est sur la même voie que Gates et est également investi dans les satellites. Ne pensez pas une seule minute que l’élite mondiale, les technocrates pesant actuellement leur pouvoir sur l’humanité, n’ont pas le même objectif en tête concernant le vaccin Covid-19 et leur nouvelle « édition génétique » révolutionnaire.


« Voler nos esprits par la tromperie est exactement leur plan d’action. Par conséquent, battons ce Nouvel Ordre Mondial et résistons à la tyrannie, et une partie de l’arrêt du Great Reset consiste à arrêter le vaccin ! »

Dr Igor Shepherd

Transhumanisme

Logo du mouvement transhumaniste

La technocratie ne peut être accomplie tant que chaque personne n’est pas vaccinée. Leurs plans vont au-delà de forcer les masses à rester à la maison devant leurs ordinateurs pour le reste de leur vie. Ils ont déjà mis en place un programme beaucoup plus néfaste et sinistre, et c’est le transhumanisme, qui est le contrôle du corps humain et de l’esprit humain en fusionnant l’humanité avec la machine. Pour ce faire, les mondialistes doivent modifier notre ADN avec de l’ADN artificiel. Le transhumanisme est leur but ultime pour contrôler le monde parce que les globalistes auront les capacités de contrôler la volonté du peuple. Ils ne nous diront certainement pas qu’ils vont altérer notre ADN et faire de nous des zombies parce que la plupart des gens (j’espère) lutteraient contre ce vol de notre esprit.

La pandémie de Covid-19 était l’outil parfait pour instiller la peur et la panique, et amener la population à accepter les vaccinations obligatoires qui contiennent de l’ADN artificiel qui peut changer de manière irréversible notre génome humain pour toujours. Cela semble-t-il absurde? Peut-être il y a 50 ans, mais dans le monde d’aujourd’hui, cette technologie est déjà développée. Les objectifs pour le contrôle mondial des nations n’ont rien de nouveau, et nous ne devons pas être naïfs en pensant que cette forme d’esclavage n’est pas le «sommet» ultime pour les dirigeants fous et avides de pouvoir.

En mai 2010, la Fondation Rockefeller, en lien avec le Global Business Network du futurologue Peter Schwartz, a publié un rapport prophétique (plus de preuves que la pandémie de Covid-19 était pré-planifiée) intitulé : “Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international” [NdNM : voir La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?]. Ce rapport contient différents scénarios de type futur. Un scénario semble être un modèle exact pour les réponses et les actions actuelles de la pandémie Covid. Il porte le sous-titre intrigant : « LOCK STEP : Un monde de contrôle gouvernemental plus strict et de leadership plus autoritaire, avec une innovation limitée et une répulsion croissante des citoyens ». Cette section indique :

« En 2012, la pandémie que le monde prévoyait depuis des années a finalement frappé. Contrairement à la grippe H1N1 de 2009, cette nouvelle souche de grippe — provenant d’oies sauvages — était extrêmement virulente et mortelle. Même les pays les plus préparés à la pandémie ont été rapidement submergés lorsque le virus sévit dans le monde entier, infectant près de 20% de la population mondiale et tuant 8 millions de personnes en seulement sept mois … La pandémie a également eu un effet mortel sur les économies : la mobilité internationale des personnes et des marchandises s’est arrêtée, ce qui a affaibli des industries comme le tourisme et briser les chaînes d’approvisionnement mondiales. Même localement, des magasins et des immeubles de bureaux normalement animés sont restés vides pendant des mois, sans employés ni clients. »

L’extrait continue et est assez effrayant : 

« Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve d’autorité et ont imposé des règles et des restrictions hermétiques, du port obligatoire de masques faciaux aux contrôles de la température corporelle aux entrées aux espaces communs comme les gares et supermarchés. Même après la disparition de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités sont restés stables et même intensifiés. Afin de se protéger de la propagation de problèmes de plus en plus mondiaux — des pandémies et du terrorisme transnational aux crises environnementales et à la pauvreté croissante — partout dans le monde ont pris une emprise plus ferme sur le pouvoir. »

Il ne fait aucun doute que cette pandémie était un outil pré-planifié pour mettre en œuvre un nouvel ordre mondial et réinitialiser la vie de chaque être humain [NdNM : voir Preuves que la pandémie a été planifiée ?]. Cette réinitialisation des nations et de l’Amérique est en cours et il est trop tard pour voter. Chaque nouveau président mettra en œuvre ce qui est déjà en place dans le cadre des objectifs de développement durable. Les racines de l’Agenda 21 ont commencé sous l’égide de l’ONU, par des communistes de Chine. Et maintenant, le gouvernement et l’armée américains sont à genoux dans des partenariats avec la Chine afin de développer les mauvais vaccins Covid-19. C’est une trahison contre les valeurs et les libertés américaines. La société de vaccins Pfizer Covid-19 est associée à Fosun, la société chinoise de vaccins de Shanghai, et tout comme Pfizer, Fosun est au lit avec les objectifs de développement durable. Pfizer est également en partenariat avec la société pharmaceutique chinoise CanSinoBIO. Une simple recherche sur Google montrera combien de Chinois ont été et sont actuellement liés à des entreprises américaines et européennes. Ce n’est pas une simple coïncidence si cette pandémie a commencé en Chine, ou que nos dirigeants suivent les réponses draconiennes de la Chine à la pandémie et nous privent de nos droits. La Chine fait déjà partie de notre gouvernement. Et ne pensez pas que la Russie est parfaitement propre. Ils ne font qu’un avec la Chine et cette réinitialisation mondiale, et tout aussi ravis de voir leur vision du communisme surpasser le monde libre.

Biden, un communiste avoué, sera bientôt le nouveau président, ce qui signifie des problèmes plus profonds pour l’Amérique. Nous avons une chance de repousser et de contrecarrer les plans mondiaux en résistant et en refusant de prendre le vaccin Covid-19. Ils ont besoin de nous tous vaccinés pour accomplir et finaliser ce nouveau gouvernement technocratique dictatorial extrême. Ils ne peuvent pas obtenir le contrôle total des masses tant qu’ils n’ont pas injecté ces vaccins génétiquement modifiés dans notre corps et modifié notre génome humain avec leurs matériaux synthétiques. Une fois vaccinés, nous devenons transhumains et nous mettons du mastic entre leurs mains pour un contrôle total de nos humeurs, comportements et pensées. Voler nos esprits par la tromperie est exactement leur plan d’action. Par conséquent, battons ce Nouvel Ordre Mondial et résistons à la tyrannie, et une partie de l’arrêt de la Grande Réinitialisation consiste à arrêter le vaccin !

https://youtu.be/TjlJekdfHI8

[Voir aussi : articles sur la Grande Réinitialisation ou Great Reset.]




Le « Great Reset » n’est pas du complotisme

Klaus Schwab et sa grande réinitialisation fasciste

[Source : Leviathan]

Traduction de l’article “Klaus Schwab and his great fascist reset”, par Winter Oak

Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisme et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur une vision effrayante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.

Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer de le transformer en réalité non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.

Pire encore, comme ses propres mots le confirment à maintes reprises, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste tordue, qui fusionnerait les humains et les machines dans « de curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui infecterait nos corps avec les nanotechnologies et dans lequel la police serait apparemment capable de lire nos cerveaux.

Et, comme nous le verrons, lui et ses complices utilisent la crise Covid-19 pour contourner la responsabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur programme et pour l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle une « Grande Réinitialisation ».

Schwab n’est bien sûr pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004.

Mais le fascisme du XXIe siècle a trouvé différentes formes politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet de base : de remodeler l’humanité pour l’adapter au capitalisme par des moyens manifestement autoritaires.

Ce nouveau fascisme est aujourd’hui avancé sous les traits de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, de la « nouvelle normalité », du « New Deal pour la nature » et de la « quatrième révolution industrielle ».

Schwab, le fondateur octogénaire et président exécutif du Forum économique mondial, se trouve au centre de cette matrice comme une araignée sur une toile géante.

La fusion de l’État et des entreprises était au centre du projet fasciste original, en Italie et en Allemagne.

Alors que le communisme envisage la prise de contrôle des affaires et de l’industrie par le gouvernement, qui – en théorie ! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme consistait à utiliser l’État pour protéger et faire avancer les intérêts de l’élite riche.

Schwab poursuivait cette approche dans un contexte dénazifié d’après-guerre, lorsqu’en 1971 il fonda le European Management Forum, qui tenait des réunions annuelles à Davos en Suisse.

Ici, il faisait la promotion de son idéologie du capitalisme stakeholder (un capitalisme des intéressés ou des parties prenantes) dans lequel les entreprises étaient amenées à coopérer plus étroitement avec le gouvernement.

Le capitalisme stakeholder est décrit par le magazine d’affaires Forbes comme « l’idée qu’une entreprise se concentre sur la satisfaction des besoins de toutes ses stakeholders : clients, employés, partenaires, la communauté et la société dans son ensemble ».

Même dans le contexte d’une entreprise en particulier, il s’agit invariablement d’une étiquette vide. Comme le note l’article de Forbes, cela signifie, simplement, que les entreprises puissent « continuer à pelleter de l’argent en privé à leurs actionnaires et dirigeants, tout en maintenant un front public d’une sensibilité sociale exquise et d’un altruisme exemplaire ».

Mais dans un contexte social général, le concept de stakeholder est encore plus néfaste, rejetant toute idée de démocratie, de gouvernement par le peuple, en faveur du gouvernement par le business.

La société n’est plus considérée comme une communauté vivante mais comme une entreprise, dont la rentabilité est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Schwab a défini cet agenda en 1971, dans son livre Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Gestion moderne en génie mécanique), où son utilisation du terme stakeholders a effectivement redéfini les êtres humains non comme des citoyens, des individus libres ou des membres des communautés, mais en tant que participants secondaires dans une entreprise commerciale massive.

Le but de la vie de chacun était « d’assurer la croissance et la prospérité à long terme » de cette entreprise – en d’autres termes, de protéger et d’accroître la richesse de l’élite capitaliste.

Tout cela est devenu encore plus clair en 1987, lorsque Schwab a rebaptisé son European Management Forum comme Le Forum Économique Mondial ou World Economic Forum.

Le FEM/WEF se décrit sur son propre site Web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé » et ses admirateurs décrivent comment il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres dirigeants de la société pour “définir, discuter et faire avancer les questions clés sur l’agenda mondial” ».

Les « partenariats » que crée le WEF visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial d’individus non élus triés sur le volet, dont le devoir n’est pas de servir le public, mais de lui imposer la domination du 1% avec aussi peu d’interférence que possible de la part de nous autres.

Dans les livres qu’écrit Schwab pour le grand public, il s’exprime dans les clichés hypocrites du marketing et de l’écoblanchiment.

Les mêmes termes creux se répètent en boucle. Dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World, Schwab parle de « l’inclusion des stakeholders et de la répartition des avantages » et de « partenariats durables et inclusifs » qui nous mèneront tous à « un avenir inclusif, durable et prospère »! (1)

Derrière ces fanfaronnades, la véritable motivation qui anime son capitalisme stakeholder, qu’il promouvait toujours sans relâche à la conférence de Davos du WEF en 2020, est le profit et l’exploitation.

Par exemple, dans son livre de 2016, The Fourth Industrial Revolution, Schwab écrit sur l’ubérisation du travail et les avantages qui en découlent pour les entreprises, en particulier les start-ups à croissance rapide dans l’économie numérique : « Puisque les plates-formes “human cloud” classent les travailleurs comme indépendants, ils sont – pour le moment – libres de l’obligation de payer le salaire minimum, les impôts des employeurs et les prestations sociales ». (2)

La même insensibilité capitaliste transparaît dans son attitude envers les personnes qui approchent de la fin de leur vie professionnelle et qui ont besoin d’un repos bien mérité : « Le vieillissement est un défi économique car à moins que l’âge de la retraite ne soit considérablement augmenté pour que les membres plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la main-d’œuvre (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques), la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage des personnes âgées dépendantes augmente ». (3)

Tout dans ce monde est réduit aux défis économiques, aux impératifs économiques et aux avantages économiques pour la classe capitaliste dirigeante.

Le mythe du progrès a longtemps été utilisé par les 1% pour persuader les gens d’accepter les technologies destinées à nous exploiter et à nous contrôler et Schwab joue là-dessus lorsqu’il déclare que

« la quatrième révolution industrielle [4eRI] représente une source importante d’espoir pour accompagner la montée en puissance du développement humain qui a entraîné une amélioration spectaculaire de la qualité de vie de milliards de personnes depuis 1800 ». (4)

Il s’enthousiasme :

« Bien que cela puisse ne pas sembler capital pour ceux d’entre nous qui vivent quotidiennement une série d’ajustements mineurs mais significatifs de la vie, ce n’est pas un changement mineur – la quatrième révolution industrielle est un nouveau chapitre du développement humain, à égalité avec les première, deuxième et troisième révolutions industrielles, et encore une fois motivée par la disponibilité et l’interaction croissantes d’un ensemble de technologies extraordinaires ». (5)

Mais il est bien conscient que la technologie n’est pas neutre sur le plan idéologique, comme certains aiment le prétendre. Les technologies et les sociétés se façonnent, dit-il.

« Après tout, les technologies sont liées à la façon dont nous savons les choses, comment nous prenons des décisions et comment nous pensons à nous-mêmes et les uns aux autres. Ils sont liés à nos identités, nos visions du monde et nos futurs potentiels. Des technologies nucléaires à la course spatiale, en passant par les smartphones, les médias sociaux, les voitures, la médecine et les infrastructures, la signification des technologies les rend politiques. Même le concept de nation “développée” repose implicitement sur l’adoption des technologies et sur ce qu’elles signifient pour nous, économiquement et socialement ». (6)

La technologie, pour les capitalistes qui la sous-tendent, n’a jamais été une question de bien social mais uniquement de profit, et Schwab indique clairement qu’il en va de même pour sa quatrième révolution industrielle.

Il explique :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle sont vraiment perturbatrices – elles bouleversent les façons existantes de détecter, calculer, organiser, agir et fournir. Ils représentent des moyens entièrement nouveaux de créer de la valeur pour les organisations et les citoyens ». (7)

Au cas où la signification de « créer de la valeur » n’était pas claire, il donne quelques exemples : « Les drones représentent un nouveau type d’employé qui travaille parmi nous, qui réduit les coûts et qui effectue des tâches qui impliquaient autrefois de vraies personnes » (8) et « l’utilisation d’algorithmes toujours plus performants étend rapidement la productivité des employés – par exemple, en utilisant des robots de discussion pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) le support “live chat” pour les interactions avec les clients ». (9)

Dans The Fourth Industrial Revolution, Schwab nous précise en détail comment son “Meilleur des mondes” va réduire les coûts et augmenter les profits.

Il explique :

« Plus tôt que prévu, le travail de professions aussi différentes que les avocats, les analystes financiers, les médecins, les journalistes, les comptables, les assureurs ou les bibliothécaires peut être partiellement ou totalement automatisé… »

« La technologie progresse si vite que Kristian Hammond, cofondateur de Narrative Science, une société spécialisée dans la génération de récits automatisés, prévoit qu’au milieu des années 2020, 90% des infos pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune intervention humaine (en dehors de la conception de l’algorithme, bien sûr) ». (10)

C’est cet impératif économique qui alimente l’enthousiasme de Schwab pour « une révolution qui change fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons ». (11)

Schwab est lyrique à propos de la quatrième révolution industrielle, qui, selon lui, est « différent de tout ce que l’humanité a connu auparavant ». (12)

Il clame :

« Considérez les possibilités illimitées d’avoir des milliards de personnes connectées par des appareils mobiles, donnant lieu à une puissance de traitement, des capacités de stockage et un accès aux connaissances sans précédent. Ou pensez à la confluence stupéfiante de percées technologiques émergentes, couvrant des domaines très variés tels que l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’Internet des objets, les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la biotechnologie, la science des matériaux, le stockage d’énergie et l’informatique quantique, pour n’en nommer que quelques-uns. Beaucoup de ces innovations en sont à leurs balbutiements, mais elles atteignent déjà un point d’inflexion dans leur développement alors qu’elles se renforcent et s’amplifient mutuellement dans une fusion de technologies à travers les mondes physique, numérique et biologique ». (13)

Il attend avec impatience plus d’éducation en ligne, qui impliquerait « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires ». (14) Schwab espère également voir des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et accessoires, les villes, les transports et les réseaux d’énergie » (15 ) et des villes intelligentes, avec leurs « plates-formes de données » essentielles. (16)

« Tout sera intelligent et connecté à Internet», dit Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « des capteurs câblés dans le bétail peuvent communiquer entre eux par un réseau de téléphonie mobile ». (17)

Il adore l’idée d’ « usines de cellules intelligentes » qui pourraient permettre « la génération accélérée de vaccins » (18) et les « technologies du big data ». (19)

Celles-ci, nous assure-t-il, « offriront des moyens nouveaux et innovants de servir les citoyens et les clients » (20) et nous devrons cesser de nous opposer aux entreprises qui profitent de l’exploitation et de la vente d’informations sur tous les aspects de nos vies personnelles.

« L’établissement de la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions sera vital », insiste Schwab. « Les préoccupations des citoyens concernant la vie privée et l’établissement de la responsabilité dans les structures commerciales et juridiques nécessiteront des ajustements de réflexion ». (21)

En fin de compte, il est clair que toute cette excitation technologique tourne uniquement autour du profit, ou de la « valeur », comme Schwab préfère l’appeler dans sa novlangue capitaliste du XXIe siècle.

Ainsi, la technologie blockchain sera formidable et provoquera « une explosion des actifs négociables, car toutes sortes d’échanges de valeur peuvent être hébergés sur la blockchain ». (22)

L’utilisation de la technologie des registres distribués, ajoute Schwab, « pourrait être le moteur de flux massifs de valeur dans les produits et services numériques, fournissant des identités numériques sécurisées qui peuvent rendre de nouveaux marchés accessibles à toute personne connectée à Internet ». (23)

En général, l’intérêt de la 4eRI ​​pour l’élite dirigeante du business est qu’il « créera des sources de valeur entièrement nouvelles » (24) et « donnera naissance à des écosystèmes de création de valeur impossibles à imaginer avec un état d’esprit coincé dans la troisième révolution industrielle ». (25)

Les technologies de la quatrième révolution industrielle, déployées par la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté, comme le concède Schwab : « Les outils de la quatrième révolution industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui vont à l’encontre de sociétés saines et ouvertes ». (26)

Mais cela ne l’empêche pas de les présenter sous un jour positif, comme lorsqu’il déclare que « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ». (27)

Il décrit avec un certain plaisir comment ces technologies « peuvent pénétrer dans l’espace jusque-là privé de notre esprit, lire nos pensées et influencer notre comportement ». (28)

Schwab prédit :

« À mesure que les capacités dans ce domaine s’améliorent, la tentation augmentera pour les forces de l’ordre et les tribunaux d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement récupérer des souvenirs directement dans le cerveau des gens. Même le franchissement d’une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu ». (29)

Il y a des moments où le chef du WEF se laisse emporter par sa passion pour un avenir de science-fiction dans lequel « les voyages humains à longue distance et la fusion nucléaire sont monnaie courante » (30) et où « le prochain business model » pourrait donner à un consommateur la possibilité d’ « échanger l’accès à ses pensées contre l’option qui permet d’économiser du temps de taper une publication sur les réseaux sociaux par la seule pensée ». (31)

Parler de « tourisme spatial » sous le titre « la quatrième révolution industrielle et la dernière frontière » (32) est presque drôle, tout comme sa suggestion qu’un « monde plein de drones offre un monde plein de possibilités ». (33)

Mais plus le lecteur progresse dans le monde décrit dans les livres de Schwab, moins tout cela semble faire rire.

La vérité est que cette figure très influente, au centre du nouvel ordre mondial en cours de création, est un transhumaniste qui rêve de priver l’humanité d’une vie naturelle et de communautés saines.

Schwab répète ce message à maintes reprises, comme pour être sûr que nous avons été dûment avertis.

« Les innovations époustouflantes déclenchées par la quatrième révolution industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie être humain » (34), écrit-il.

« L’avenir mettra au défi notre compréhension de ce que signifie être humain, tant d’un point de vue biologique que social ». (35)

« Déjà, les progrès des neurotechnologies et des biotechnologies nous obligent à nous interroger sur ce que signifie être humain ». (36)

Il l’explique plus en détail dans Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle [4eRI] ne s’arrêteront pas à faire partie du monde physique qui nous entoure – elles feront partie de nous. En effet, certains d’entre nous sentent déjà que nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes actuels, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront probablement implantables dans notre corps et notre cerveau. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neurotechnologie amélioreront nos capacités cognitives. Nous deviendrons plus capables de manipuler nos propres gènes et ceux de nos enfants. Ces développements soulèvent des questions profondes : où tracer la ligne entre l’homme et la machine ? Que signifie être humain ? » (37)

Une section entière de ce livre est consacré au thème « Modifier l’être humain ». Ici, Schwab bave sur « la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous » et évoque un futur cyborg impliquant « des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes ». (38)

Il écrit :

« Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même ». (39)

Aucune violation ne semble aller trop loin pour Schwab, qui rêve de « micropuces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps », de « tatouages ​​intelligents », de « calcul biologique » et « d’organismes sur mesure ». (40)

Il est ravi d’annoncer que « les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes », (41) que « le Smart Dust [une poussière dite intelligente], des tableaux d’ordinateurs complets avec des antennes, chacun beaucoup plus petit qu’un grain de sable, peut désormais organiser eux-mêmes à l’intérieur du corps » et que « les dispositifs implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement via un smartphone “intégré”, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales et d’autres signaux ». (42)

La « biologie synthétique » est à l’horizon dans le monde de la 4eRI de Schwab, donnant aux chefs du capitalisme technocratique mondial « la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN ». (43)

L’idée des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau, suffit à rendre certains d’entre nous un peu malades, tout comme « la perspective de connecter notre cerveau à la RV via des modems corticaux, des implants ou des nanorobots ». (44)

Il est peu réconfortant d’apprendre que c’est tout – bien sûr! – dans l’intérêt supérieur du profit capitaliste car cela « annonce de nouvelles industries et systèmes de création de valeur » et « représente une opportunité de créer dans la quatrième révolution industrielle des systèmes de valeur tout à fait inédits ». (45)

Et qu’en est-il de « la bio-impression des tissus organiques » (46) ou de la suggestion selon laquelle « les animaux pourraient potentiellement être modifiés pour produire des produits pharmaceutiques et d’autres formes de traitement » ? (47)

Objections éthiques ?

Tout cela est évidemment bon pour Schwab, qui est heureux d’annoncer : « Le jour où les vaches seront conçues pour produire dans leur lait un élément de coagulation du sang, dont les hémophiles manquent, n’est pas loin. Les chercheurs ont déjà commencé à modifier les génomes des porcs dans le but de cultiver des organes adaptés à la transplantation humaine ». (48)

Cela devient encore plus inquiétant. Depuis le sinistre programme eugénique de l’Allemagne nazie dans lequel Schwab est né, cette science a été jugée hors de propos par l’ humanité.

Mais maintenant, il pense manifestement que l’eugénisme est dû à un renouveau et il annonce à propos de l’édition génétique : « Le fait qu’il soit maintenant beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain dans des embryons viables signifie que nous sommes susceptibles de voir l’avènement de bébés sur mesure qui possèdent des traits particuliers ou qui sont résistants à une maladie spécifique ». (49)

Dans I, Cyborg, le tristement fameux traité transhumaniste de 2002, Kevin Warwick prédit :

« Les humains pourront évoluer en exploitant la super-intelligence et les capacités supplémentaires offertes par les machines du futur, en se joignant à eux. Tout cela indique le développement d’une nouvelle espèce humaine, connue dans le monde de la science-fiction sous le nom de “cyborgs”. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit devenir un cyborg. Si vous êtes satisfait de votre état d’humain, qu’il en soit ainsi, vous pouvez rester tel que vous êtes. Mais soyez averti – tout comme nous, les humains, nous nous sommes séparés de nos cousins ​​chimpanzés il y a des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui restent humains sont susceptibles de devenir une sous-espèce. Ils seront effectivement les chimpanzés du futur ». (50)

Schwab semble faire allusion au même avenir d’une élite transhumaine artificielle et « supérieure » se séparant de la populace naturelle, dans ce passage particulièrement accablant de The Fourth Industrial Revolution : « Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui oblige les êtres humains à s’adapter sans arrêt. En conséquence, nous pouvons assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement par rapport à ceux qui y résistent. »

« Cela donne lieu à une inégalité qui va au-delà de l’inégalité sociétale décrite plus haut. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent de ceux qui résistent – les gagnants et les perdants matériels dans tous les sens des mots. Les gagnants peuvent même bénéficier d’une certaine forme d’amélioration humaine radicale générée par certains segments de la quatrième révolution industrielle (comme le génie génétique) dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classe et d’autres affrontements au-delà de tout ce que nous avons vu auparavant ». (51)

Schwab parlait déjà d’une « grande transformation » en 2016 (52) et il est évidemment déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour réaliser son monde eugéniste et transhumaniste de l’artifice, de la surveillance, du contrôle et du profit exponentiel.

Mais, comme l’a révélé sa référence ci-dessus aux « conflits de classe », il est préoccupé par la possibilité d’une « résistance sociétale » (53) et par la manière d’avancer « si les technologies reçoivent beaucoup de résistance du public ». (54)

Les fiestas annuelles WEF de Schwab à Davos ont longtemps fait l’objet de manifestations anticapitalistes et, malgré la paralysie actuelle de la gauche radicale, il est bien conscient de la possibilité que l’opposition à son projet se renouvelle et peut-être s’élargisse, avec le risque de « ressentiment, peur et répercussions politiques ». (55)

Dans son livre le plus récent, il fournit un contexte historique, notant que « l’anti-mondialisation était forte à l’approche de 1914 et jusqu’en 1918, puis moins dans les années 1920, mais elle a repris dans les années 1930 à la suite de la Grande Dépression » . (56)

Il note qu’au début des années 2000, « le contrecoup politique et sociétal contre la mondialisation n’a cessé de se renforcer » (57), affirme que « l’agitation sociale » s’est répandue à travers le monde ces deux dernières années, citant les Gilets Jaunes en France parmi d’autres mouvements, et invoque le « sombre scénario » selon lequel « la même chose pourrait se reproduire ». (58)

Alors, comment un technocrate honnête est-il censé déployer son avenir choisi pour le monde sans l’accord du public mondial ? Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société préférée au reste d’entre nous ?

Une solution est le lavage de cerveau par la propagande implacable produite par les grandes médias et les intellectuels pour l’élite du 1% – ce qu’ils aiment appeler « un récit ».

Pour Schwab, la réticence de la majorité de l’humanité à sauter à bord de sa 4eRI express reflète la tragédie selon laquelle « le monde manque d’un récit cohérent, positif et commun qui décrit les opportunités et les défis de la quatrième révolution industrielle, un récit qui est essentiel si nous allons responsabiliser un ensemble diversifié d’individus et de communautés et éviter une réaction populaire contre les changements fondamentaux en cours ». (59)

Il ajoute : « Il est donc essentiel que nous investissions attention et énergie dans la coopération multipartite au-delà des frontières académiques, sociales, politiques, nationales et industrielles. Ces interactions et collaborations sont nécessaires pour créer des récits positifs, communs et pleins d’espoir, permettant aux individus et aux groupes de toutes les régions du monde de participer et de profiter des transformations en cours ». (60)

L’un de ces « récits » blanchit les raisons pour lesquelles la technologie de la 4eRI doit être installée partout dans le monde dès que possible.

Schwab se sent frustré que « plus de la moitié de la population mondiale – environ 3,9 milliards de personnes – ne puisse toujours pas accéder à Internet », (61) 85% de la population des pays en développement restant hors ligne et donc hors de portée, contre 22% dans le monde développé.

Le but réel de la 4eRI ​​est d’exploiter ces populations à des fins lucratives via le techno-impérialisme mondial, mais bien sûr cela ne peut pas être déclaré dans le « récit » de propagande nécessaire pour vendre le plan.

Au lieu de cela, leur mission doit être présentée, comme le fait Schwab lui-même, comme une tentative de « développer des technologies et des systèmes qui servent à distribuer des valeurs économiques et sociales telles que le revenu, l’opportunité et la liberté à toutes les stakeholders ». (62)

Il se présente pieusement comme le gardien des valeurs libérales éveillées, déclarant :

« Penser inclusivement va au-delà de penser à la pauvreté ou aux communautés marginalisées simplement comme une aberration – quelque chose que nous pouvons résoudre. Cela nous oblige à nous rendre compte que “nos privilèges se situent sur la même carte que leurs souffrances”. Il va au-delà du revenu et des droits, bien que ceux-ci restent importants. Au lieu de cela, l’inclusion des stakeholders et la répartition des avantages élargissent les libertés pour tous ». (63)

La même technique, celle d’un faux « récit » conçu pour inciter les citoyens bien pensants à soutenir un schéma capitaliste impérialiste, a été largement utilisée en ce qui concerne le changement climatique.

Schwab est, bien sûr, un grand fan de Greta Thunberg, qui s’était à peine levée du trottoir après sa manifestation solitaire à Stockholm avant d’être emmenée pour s’adresser au WEF à Davos.

Il soutient également le projet mondial d’un Nouveau Deal pour la Nature, en particulier par Voice for the Planet, qui a été lancé au WEF de Davos en 2019 par les Global Shapers, une organisation de jeunesse créée par Schwab en 2011 et bien décrite par la journaliste d’investigation Cory Morningstar comme « une démonstration grotesque de malversations d’entreprise déguisées en bonnes actions ».

Dans son livre de 2020, Schwab décrit en fait la manière dont le faux « militantisme des jeunes » est utilisé pour faire avancer ses objectifs capitalistes.

Il écrit, dans un passage d’une franchise remarquable :

« Le militantisme des jeunes augmente dans le monde entier, étant révolutionné par les médias sociaux qui augmentent la mobilisation à un point qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits des LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’il sera le catalyseur du changement et une source d’élan très importante pour la grande réinitialisation ». (64)

En fait, bien sûr, l’avenir ultra-industriel proposé par Schwab est autre chose que vert. Ce n’est pas la nature qui l’intéresse, mais le « capital naturel » et « l’incitation à investir dans les marchés verts et sociaux ». (65)

La pollution génère du profit et la crise environnementale n’est qu’une autre opportunité commerciale, comme il le détaille dans The Fourth Industrial Revolution : « Dans ce nouveau système industriel révolutionnaire, le dioxyde de carbone se transforme d’un polluant à effet de serre en un actif, et l’économie de la capture et du stockage du carbone – un puits de pollution coûteux – implique plutôt des installations rentables de captage du carbone et d’utilisation-production. Plus important encore, il aidera les entreprises, les gouvernements et les citoyens à devenir plus conscients et à s’engager dans des stratégies de régénération active du capital naturel, permettant des utilisations intelligentes et régénératrices du capital naturel pour guider la production et la consommation durables et permettre à la biodiversité de se rétablir dans les zones menacées ». (66)

Les « solutions » de Schwab aux dommages déchirants infligés à notre monde naturel par le capitalisme industriel empirent la situation.

La géo-ingénierie est l’un de ses favoris : « Les propositions incluent l’installation de miroirs géants dans la stratosphère pour dévier les rayons du soleil, l’ensemencement chimique de l’atmosphère pour augmenter les précipitations et le déploiement de grandes machines pour éliminer le dioxyde de carbone de l’air ». (67)

Et il ajoute : « De nouvelles approches sont actuellement imaginées à travers la combinaison des technologies de la quatrième révolution industrielle, telles que les nanoparticules et d’autres matériaux avancés ». (68)

Comme toutes les entreprises et ONG pro-capitalistes qui soutiennent le Nouveau Deal pour la nature, Schwab est totalement et profondément non vert.

Pour lui, la « possibilité ultime » d’énergie « propre » et « durable » comprend la fusion nucléaire (69) et il attend avec impatience le jour où les satellites « couvriront la planète de voies de communication qui pourraient aider à connecter plus de 4 milliards de personnes toujours en manque d’accès en ligne ». (70)

Schwab regrette également toutes les formalités administratives qui empêchent la marche en avant sans entrave des aliments génétiquement modifiés, nous avertissant que :

« la sécurité alimentaire mondiale ne sera atteinte, cependant, que si les réglementations sur les aliments génétiquement modifiés sont adaptées pour refléter la réalité que l’édition génique offre une méthode précise, efficace et sûre d’amélioration des cultures ». (71)

Le nouvel ordre envisagé par Schwab s’étendra au monde entier et une gouvernance mondiale est donc nécessaire pour l’imposer, comme il le répète à plusieurs reprises.

Son avenir préféré « ne se réalisera que grâce à une meilleure gouvernance mondiale » (72), insiste-t-il. « Une certaine forme de gouvernance mondiale efficace » (73) est nécessaire.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est celui d’un éventuel « déficit d’ordre mondial » (74), affirme-t-il, ajoutant improbablement que l’Organisation mondiale de la santé « est accablée de ressources limitées et en baisse ». (75)

Ce qu’il raconte en réalité, c’est que sa société de 4eRI / Grande Réinitialisation ne fonctionnera que si elle s’impose simultanément partout sur la planète, sinon « nous deviendrons paralysés dans nos tentatives pour relever et répondre aux défis mondiaux ». (76)

Il admet : « En un mot, la gouvernance mondiale est au cœur de toutes ces autres questions ». (77)

Cet empire englobant fronce beaucoup les sourcils à l’idée que des populations particulières décident démocratiquement de prendre une autre voie. Celles-ci « risquent de s’isoler des normes mondiales, ce qui expose ces nations au risque de devenir les retardataires de la nouvelle économie numérique » (78), prévient Schwab.

Tout sentiment d’autonomie et d’appartenance populaire est considéré comme une menace du point de vue impérialiste de Schwab et doit être éradiqué dans le cadre de la 4eRI.

Il écrit :

« Les individus identifiaient le plus étroitement leur vie avec un lieu, un groupe ethnique, une culture particulière ou même une langue. L’avènement de l’engagement en ligne et une plus grande exposition aux idées d’autres cultures signifie que les identités sont désormais plus interchangeables qu’auparavant… Grâce à la combinaison de modèles de migration historiques et d’une connectivité à faible coût, les structures familiales sont redéfinies ». (79)

La vraie démocratie tombe essentiellement dans la même catégorie pour Schwab. Il sait que la plupart des gens n’accepteront pas volontiers des plans visant à détruire leur vie et à les asservir à un système mondial d’exploitation techno-fasciste, alors leur donner leur mot à dire n’est tout simplement pas une option.

C’est pourquoi le concept du stakeholder a été si important pour le projet de Schwab. Comme discuté ci-dessus, il s’agit de la négation de la démocratie, qui propose plutôt de « tendre la main à tous les groupes de parties prenantes pour trouver des solutions ». (80)

Si le public, le peuple, est inclus dans ce processus, ce n’est qu’à un niveau superficiel. L’ordre du jour a déjà été pré-supposé et les décisions pré-prises dans les coulisses.

Schwab l’admet effectivement lorsqu’il écrit : « Nous devons rétablir un dialogue entre toutes les stakeholders pour assurer une compréhension mutuelle qui renforce davantage une culture de confiance entre les régulateurs, les organisations non gouvernementales, les professionnels et les scientifiques. Le public doit aussi être pris en compte, car il doit participer au façonnement démocratique des développements biotechnologiques qui affectent la société, les individus et les cultures ». (81)

Le public doit donc « aussi » être considéré, après coup. Pas même directement consulté, juste « pris en compte » ! Et le rôle du peuple, le demos, sera simplement de « participer » au « façonnement » des développements biotechnologiques. La possibilité pour le public de rejeter l’idée même des développements biotechnologiques a été entièrement supprimée grâce à la formule des stakeholders et ses suppositions délibérément intégrées.

Le même message est implicite dans le titre de la conclusion de son livre Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution : « Ce que vous pouvez faire pour façonner la quatrième révolution industrielle ». (82) La techno-tyrannie ne peut être contestée ou arrêtée, simplement « façonnée ».

Schwab utilise le terme anglais « systems leadership » pour décrire la manière profondément antidémocratique dont le 1% nous impose à tous son programme, sans nous donner la chance de dire « non ».

Il écrit : « Le systems leadership consiste à cultiver une vision partagée du changement – en travaillant avec toutes les stakeholders de la société mondiale – puis à agir en conséquence pour changer la manière dont le système offre ses avantages, et à qui. Le systems leadership nécessite une action de toutes les stakeholders, y compris les individus, les dirigeants d’entreprise, les influenceurs sociaux et les décideurs ». (83)

Il qualifie ce contrôle descendant à spectre complet de « système de gestion de l’existence humaine » (84), bien que d’autres préfèrent le terme « totalitarisme ».

L’une des caractéristiques distinctives du fascisme historique en Italie et en Allemagne était son impatience face aux contraintes gênantes imposées à la classe dirigeante (« la Nation » en langage fasciste) par la démocratie et le libéralisme politique.

Tout cela a dû être balayé pour permettre un Blitzkrieg de « modernisation » accélérée.

Nous voyons le même esprit resurgir dans les appels de Schwab à une « gouvernance agile » dans lesquels il affirme que « le rythme du développement technologique et un certain nombre de caractéristiques des technologies rendent les cycles et processus d’élaboration des politiques précédents inadéquats ». (85)

Il écrit : « L’idée de réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies n’est pas nouvelle, mais l’urgence de le faire est bien plus grande à la lumière de la puissance des technologies émergentes d’aujourd’hui… le concept de gouvernance agile cherche à égaler l’agilité, la fluidité, la flexibilité et l’adaptabilité des technologies elles-mêmes et des acteurs du secteur privé qui les adoptent ». (86)

L’expression « réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies » met vraiment à nu ses idées. Comme sous le fascisme, les structures sociales doivent être réinventées de manière à s’adapter aux exigences du capitalisme et de ses technologies à but lucratif.

Schwab explique que sa « gouvernance agile » impliquerait la création de soi-disant laboratoires de politiques – « des espaces protégés au sein du gouvernement avec un mandat explicite d’expérimenter de nouvelles méthodes d’élaboration de politiques en utilisant des principes agiles » – et « d’encourager les collaborations entre les gouvernements et les entreprises pour créer des “bacs à sable de développement” et des “bancs d’essai expérimentaux” pour élaborer des réglementations utilisant des approches itératives, intersectorielles et flexibles ». (87)

Pour Schwab, le rôle de l’État est de faire progresser les objectifs capitalistes et non de les soumettre à une quelconque forme de contrôle. S’il est tout à fait favorable au rôle de l’État pour permettre une prise de contrôle de nos vies par les entreprises, il est moins attaché à sa fonction de régulation, qui pourrait ralentir l’afflux de profits dans des mains privées, et il envisage donc « le développement d’écosystèmes de régulateurs privés, en concurrence sur les marchés ». (88)

Dans son livre de 2018, Schwab discute du problème des réglementations embêtantes et de la meilleure façon de « surmonter ces limites » dans le contexte des données et de la confidentialité.

Il propose « des accords de partage de données public-privé qui “brisent la vitre en cas d’urgence”. Ceux-ci ne se réalisent que dans des circonstances d’urgence préalablement convenues (comme une pandémie) et peuvent aider à réduire les retards et à améliorer la coordination des premiers intervenants, permettant temporairement le partage de données qui serait illégal dans des circonstances normales ». (89)

Curieusement, deux ans plus tard, il y a eu effectivement une « pandémie » et ces « circonstances d’urgence préalablement convenues » sont devenues une réalité.

Cela n’aurait pas dû être trop surprenant pour Schwab, puisque son Forum avait co-organisé en octobre 2019 la tristement célèbre conférence Event 201, qui a modélisé une pandémie de coronavirus fictive.

Et il n’a pas perdu de temps à sortir un nouveau livre, Covid-19 : The Great Reset, co-écrit avec Thierry Malleret, qui dirige quelque chose qui s’appelle The Monthly Barometer, « une analyse prédictive succincte fournie aux investisseurs privés, aux PDG mondiaux et aux décideurs et faiseurs d’opinion ». (90)

Publié en juillet 2020, le livre se propose d’avancer « des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait et devrait peut-être ressembler ». (91)

Schwab et Malleret admettent que Covid-19 est « l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2000 dernières années », ajoutant que « les conséquences du COVID-19 en termes de santé et de mortalité seront bénignes par rapport aux pandémies précédentes » . (92)

Ils continuent : « Cela ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies ». (93)

Pourtant, incroyablement, cette maladie « bénigne » est simultanément présentée comme l’excuse d’un changement social sans précédent, sous la bannière de « La Grande Réinitialisation » !

Et bien qu’ils déclarent explicitement que Covid-19 ne constitue pas un « choc » majeur, les auteurs utilisent à plusieurs reprises le même terme pour décrire l’impact plus large de la crise.

Schwab et Malleret placent Covid-19 dans une longue tradition d’événements qui ont facilité des changements soudains et significatifs dans nos sociétés.

Ils invoquent spécifiquement la Seconde Guerre mondiale :

« La Seconde Guerre mondiale a été la guerre de transformation par excellence, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l’ordre mondial et l’économie mondiale, mais aussi des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des changements radicalement nouveaux en ce qui concerne les politiques et les dispositions du contrat social (comme les femmes qui rejoignent le marché du travail avant de devenir électrices). Il existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons plus en détail dans les pages suivantes), mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Les deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions auparavant inimaginables ». (94)

Ils se joignent également à de nombreux « complotistes » contemporains pour faire une comparaison directe entre Covid-19 et le 11 septembre : « C’est ce qui s’est passé après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Partout dans le monde, de nouvelles mesures de sécurité comme l’utilisation généralisées de caméras, l’exigence de cartes d’identité électroniques et l’enregistrement des arrivées et des départs de salariés ou de visiteurs sont devenu la norme. A l’époque, ces mesures étaient jugées extrêmes, mais aujourd’hui elles sont utilisées partout et considérées comme “normales” ». (95)

Lorsqu’un tyran déclare le droit de régner sans tenir compte du point de vue de la population, il aime justifier sa dictature en affirmant qu’il est moralement en droit de le faire parce qu’il est « éclairé ».

Il en va de même pour la grande tyrannie de Schwab, alimentée par Covid, que le livre qualifie de « leadership éclairé », ajoutant : « certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique pourraient vouloir prendre avantage du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus larges. En effet, ils feront “bon usage” de la pandémie en ne laissant pas la crise se gâter ». (96)

L’élite dirigeante du capitalisme mondial a certainement fait de son mieux pour « profiter du choc infligé par la panique », nous assurant depuis les tout premiers jours de l’épidémie que, pour une raison insondable, rien dans nos vies ne pouvait rester pareil.

Schwab et Malleret sont, inévitablement, enthousiastes dans leur utilisation du cadrage New Normal, bien qu’ils admettent que le virus n’a jamais été que « bénigne ».

« C’est notre moment décisif », pavoisent-ils. « Beaucoup de choses changeront à jamais ». « Un nouveau monde émergera ». « Le bouleversement sociétal déclenché par COVID-19 durera des années, voire des générations ». « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse courte est : jamais ». (97)

Ils vont même jusqu’à proposer une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». (98)

Ils écrivent :

« Des changements radicaux d’une telle ampleur sont à venir que certains experts ont évoqué une ère « avant le coronavirus » (BC) et « après le coronavirus » (AC). Nous continuerons d’être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements – à mesure qu’ils s’amalgament, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des résultats imprévus. Ce faisant, ils façonneront une “nouvelle normalité” radicalement différente de celle que nous abandonnerons progressivement. Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler seront brisées au cours du processus ». (99)

En 2016, Schwab envisageait de « nouvelles façons d’utiliser la technologie pour changer les comportements » (100) et prévoyait : « L’échelle de la révolution technologique en cours entraînera des changements économiques, sociaux et culturels d’une telle ampleur phénoménale qu’ils sont presque impossibles à envisager ». (101)

Une manière dont il avait espéré que son programme technocratique serait avancé était, comme nous l’avons noté, par les fausses « solutions » au changement climatique proposées par de faux verts capitalistes.

Sous le titre « réinitialisation de l’environnement », Schwab et Malleret déclarent : « À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins ​​éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense ». (102)

L’un des liens est que les « crises » climatiques et virales ont été utilisées par le WEF et leurs semblables pour faire avancer leur programme de gouvernance mondiale. Comme l’ont dit Schwab et son co-auteur, « ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que de manière coordonnée au niveau mondial ». (103)

Un autre lien est la façon dont « l’économie post-pandémique » et « l’économie verte » (104) impliquent des profits massifs pour, en grande partie, les mêmes secteurs du big business.

Covid-19 a évidemment été une excellente nouvelle pour les capitalistes qui espéraient tirer profit de la destruction de l’environnement. Schwab et Malleret écrivent : « La conviction que les stratégies ESG [Environmental, Social and Corporate Governance] ont bénéficié de la pandémie et sont les plus susceptibles d’en bénéficier davantage est corroborée par diverses enquêtes et rapports. Les premières données montrent que le secteur de la durabilité a surperformé les fonds conventionnels au cours du premier trimestre de 2020 ». (105)

Les requins capitalistes du soi-disant « secteur de la durabilité » se frottent les mains avec joie à la perspective de tout l’argent qu’ils ont à gagner grâce à la grande réinitialisation fasciste prétextée par Covid, dans laquelle l’État est instrumentalisé pour financer leur rapacité hypocrite.

Remarque Schwab et Malleret : « La clé pour attirer les capitaux privés vers de nouvelles sources de valeur économique positive pour la nature sera de déplacer les principaux leviers politiques et les incitations financières publiques dans le cadre d’une réinitialisation économique plus large ». (106)

« Un document d’orientation préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum économique mondial estime que la construction d’une économie favorable à la nature pourrait représenter plus de 10 000 milliards de dollars par an d’ici à 2030… La réinitialisation de l’environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des opportunités d’emploi ». (107)

Compte tenu de l’imbrication des crises climatique et de Covid énoncées par Schwab, nous pourrions supposer que le plan initial était de faire passer la réinitialisation de la nouvelle normalité sur le dos de la crise climatique.

Mais, manifestement, toute cette publicité pour Greta Thunberg et Extinction Rebellion (mouvement soutenu par les grandes entreprises) n’a pas suscité suffisamment de panique publique pour justifier de telles mesures.

Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab, car l’urgence immédiate qu’il présente permet d’accélérer et de précipiter l’ensemble du processus sans examen minutieux.

« Cette différence cruciale entre l’horizon temporel respectif d’une pandémie et celui du changement climatique et de la perte de la nature signifie qu’un risque de pandémie nécessite une action immédiate qui sera suivie d’un résultat rapide, tandis que le changement climatique et la perte de la nature nécessitent également une action immédiate, mais le résultat (ou “récompense future”, dans le jargon des économistes) ne suivra qu’avec un certain décalage ». (108)

Pour Schwab et ses amis, Covid-19 est le grand accélérateur de tout ce qu’ils veulent nous imposer depuis des années.

Comme lui et Malleret le disent : « Il est clair que la pandémie approfondit et accélère des tendances géopolitiques qui étaient déjà apparentes avant que la crise n’éclate ». (109)

« La pandémie marquera un tournant, en accélérant cette transition. Il a cristallisé la question et rendu impossible un retour au statu quo d’avant la pandémie ». (110)

Ils peuvent à peine cacher leur joie face à la direction que prend désormais la société :

« La pandémie accélérera encore plus l’innovation : elle catalyse les changements technologiques déjà en cours (comparable à l’effet d’exacerbation qu’elle a eu sur d’autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et elle “suralimente” toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise ». (111)

« Avec la pandémie, la “transformation numérique” à laquelle tant d’analystes se réfèrent depuis des années, sans savoir exactement ce qu’elle voulait dire, a trouvé son catalyseur. Un effet majeur du confinement sera l’expansion et la progression du monde numérique de manière décisive et souvent permanente. »

« En avril 2020, plusieurs leaders technologiques ont observé à quelle vitesse et de quelle manière radicale les besoins créés par la crise sanitaire avaient précipité l’adoption d’un large éventail de technologies. En l’espace d’un mois à peine, il est apparu que de nombreuses entreprises, en termes d’adoption de la technologie, avaient progressé rapidement de plusieurs années ». (112)

Le destin sourit évidemment à Klaus Schwab, car cette crise de Covid-19 a heureusement réussi à faire avancer à peu près tous les aspects de l’agenda qu’il a promu au fil des décennies.

Ainsi, Malleret et lui rapportent avec satisfaction que « la pandémie accélérera l’adoption de l’automatisation sur le lieu de travail et l’introduction de plus de robots dans nos vies personnelles et professionnelles ». (113)

Les confinements à travers le monde ont, il va sans dire, fourni un grand coup de pouce financier aux entreprises proposant des achats en ligne.

Les auteurs racontent :

« Les consommateurs ont besoin de produits et s’ils ne peuvent pas acheter, ils auront inévitablement recours à les acheter en ligne. Au fur et à mesure que cette habitude s’installe, les personnes qui n’avaient jamais acheté en ligne auparavant seront à l’aise de le faire, tandis que les personnes qui étaient des acheteurs en ligne à temps partiel auparavant en deviendront plus dépendants. Cela a été mis en évidence lors des confinements. Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché au total 250 000 travailleurs pour répondre à l’augmentation de la demande et ont construit une infrastructure massive pour les commandes en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants du commerce en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient à l’époque pré-pandémique ». (114)

Ils ajoutent :

« Alors que de plus en plus de choses et de services nous sont apportés par nos mobiles et nos ordinateurs, les entreprises dans des secteurs aussi disparates que le commerce électronique, les opérations sans contact, le contenu numérique, les robots et les livraisons par drones (pour n’en citer que quelques-uns) prospéreront… Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnants” des confinements ». (115)

En corollaire, on pourrait suggérer que « ce n’est pas par hasard » que les gouvernements qui ont été capturés et contrôlés par les grandes entreprises, grâce à des acteurs comme le WEF, ont imposé une « nouvelle réalité » dans laquelle les grandes entreprises sont les « gagnants »…

La bonne nouvelle inspirée de Covid ne s’arrête jamais pour tous les secteurs d’activité qui devraient bénéficier de la quatrième répression industrielle.

« La pandémie peut s’avérer être une aubaine pour l’éducation en ligne », constatent Schwab et Malleret. « En Asie, le passage à l’éducation en ligne a été particulièrement notable, avec une forte augmentation des inscriptions numériques des étudiants, une valorisation beaucoup plus élevée pour les entreprises d’enseignement en ligne et plus de capital disponible pour les start-ups “ed-tech”… À l’été 2020 , la direction de la tendance semble claire : le monde de l’éducation, comme pour tant d’autres industries, deviendra en partie virtuel ». (116)

Les sports en ligne ont également pris leur envol :

« Pendant un certain temps, la distanciation sociale peut contraindre la pratique de certains sports, ce qui profitera à son tour à l’expansion toujours plus puis puissante des e-sports. La technologie et le numérique ne sont jamais loin! ». (117)

Il y a des nouvelles similaires du secteur bancaire : « Les interactions bancaires en ligne sont passées à 90% pendant la crise, contre 10%, sans baisse de qualité et augmentation de la conformité ». (118)

Le passage à l’activité en ligne inspiré de Covid profite évidemment aux GAFAM, qui font d’énormes profits de la crise, comme les auteurs le disent :

« La valeur marchande combinée des principales entreprises technologiques a battu record après record pendant les confinements, remontant même au-dessus des niveaux avant le début de l’épidémie… il est peu probable que ce phénomène s’atténue de si tôt, bien au contraire ». (119)

Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour toutes les entreprises impliquées, qui n’ont plus à payer des êtres humains pour travailler pour elles. L’automatisation consiste, comme toujours, à réduire les coûts et donc à augmenter les profits de l’élite capitaliste.

La culture fasciste de la Nouvelle Normalité offrira également des retombées lucratives à des secteurs d’activité particuliers, tels que l’industrie de l’emballage, expliquent Schwab et Malleret.

« La pandémie renforcera certainement notre attention sur l’hygiène. Une nouvelle obsession de la propreté entraînera notamment la création de nouvelles formes d’emballage. Nous serons encouragés à ne pas toucher aux produits que nous achetons. Les plaisirs simples comme sentir un melon ou presser un fruit seront désapprouvés et peuvent même devenir une chose du passé ». (120)

Les auteurs décrivent également ce qui ressemble beaucoup à un programme technocratique lié au profit derrière la « distanciation sociale » qui a été un élément clé de la « réinitialisation » Covid.

Ils écrivent :

« Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. Après un certain temps, les préoccupations persistantes concernant le chômage technologique disparaîtront à mesure que les sociétés souligneront la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à minimiser les contacts humains étroits. En effet, les technologies d’automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop proches les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre peur persistante et peut-être durable d’être infectée par un virus (COVID-19 ou autre) accélérera ainsi la marche implacable de l’automatisation, en particulier dans les domaines les plus sensibles à l’automatisation ». (121)

Comme mentionné précédemment, Schwab a longtemps été frustré par toutes ces réglementations nuisibles qui empêchent les capitalistes de gagner autant d’argent qu’ils le souhaiteraient, en se concentrant sur des préoccupations économiquement non pertinentes telles que la sécurité et le bien-être des êtres humains.

Mais – hourra! – la crise Covid a fourni l’excuse parfaite pour éliminer de grands pans de ces vieux obstacles à la prospérité et à la croissance.

La santé est un domaine dans lequel les formalités administratives fastidieuses sont abandonnées. Pourquoi un stakeholder sensé imaginerait-il qu’une obligation particulière de soin et de diligence devrait être autorisée à empiéter sur la rentabilité de ce secteur d’activité particulier ?

Schwab et Malleret sont ravis de constater que la télémédecine « bénéficiera considérablement » de l’urgence Covid : « La nécessité de faire face à la pandémie par tous les moyens disponibles (plus, pendant l’épidémie, la nécessité de protéger les agents de santé en leur permettant de travailler à distance) a éliminé certains des obstacles réglementaires et législatifs liés à l’adoption de la télémédecine ». (122)

L’abandon des réglementations est un phénomène général sous le régime mondial de la New Normal, comme le signalent Schwab et Malleret :

« À ce jour, les gouvernements ont souvent ralenti le rythme de l’adoption des nouvelles technologies en réfléchissant longuement à ce à quoi le meilleur cadre réglementaire devrait ressembler, mais, comme le montre maintenant l’exemple de la télémédecine et de la livraison par drone, une accélération spectaculaire forcée par la nécessité est possible. Pendant les confinements, un assouplissement quasi-global des réglementations qui avait auparavant entravé les progrès dans les domaines où la technologie était disponible depuis des années s’est soudainement produit parce qu’il n’y avait pas de choix meilleur ou autre disponible. Ce qui était jusqu’à récemment impensable est soudainement devenu possible… De nouvelles réglementations resteront en place ». (123)

Ils ajoutent :

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, “l’économie sans contact” et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient que l’on est sans tabou ». (124)

« Sans tabou ». Ne vous y trompez pas : c’est le langage adopté par le capitalisme lorsqu’il abandonne sa prétention à la démocratie libérale et passe en mode complètement fasciste.

Il ressort clairement des travaux de Schwab et Malleret qu’une fusion fasciste de l’État et des entreprises, à l’avantage de ces derniers, sous-tend leur grande réinitialisation.

Des sommes d’argent phénoménales ont été transférées des fonds publics vers les poches bombées du 1% depuis le tout début de la crise Covid, comme ils le reconnaissent :

« En avril 2020, alors que la pandémie commençait à engloutir le monde, les gouvernements du globe avaient annoncé des programmes de relance s’élevant à plusieurs billions de dollars, comme si huit ou neuf plans Marshall avaient été mis en place presque simultanément ». (125)

Ils poursuivent : « Le COVID-19 a réécrit de nombreuses règles du jeu entre les secteurs public et privé. […] La plus grande intrusion bienveillante (ou non) des gouvernements dans la vie des entreprises et la conduite de leurs affaires dépendra du pays et de l’industrie, prenant donc de nombreuses formes différentes ». (126)

« Des mesures qui auraient semblé inconcevables avant la pandémie pourraient bien devenir la norme dans le monde entier alors que les gouvernements tentent d’empêcher la récession économique de se transformer en une dépression catastrophique. »

« De plus en plus, des appels seront lancés au gouvernement pour qu’il agisse en tant que “payeur de dernier recours” pour prévenir ou endiguer la vague de licenciements massifs et de destructions d’entreprises déclenchées par la pandémie. Tous ces changements modifient les règles du “jeu” de la politique économique et monétaire. » (127)

Schwab et son collègue se félicitent de la perspective que des pouvoirs étatiques accrus soient utilisés pour soutenir le profit des grandes entreprises.

Ils écrivent :

« L’une des grandes leçons des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante : les crises aiguës contribuent à renforcer le pouvoir de l’État. Cela a toujours été le cas et il n’y a aucune raison pour que ce soit différent avec la pandémie COVID-19 ». (128)

Et ils ajoutent :

« En regardant vers l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais avec différents degrés d’intensité, qu’il est dans l’intérêt de la société de réécrire certaines des règles du jeu et d’accroître en permanence leur rôle ». (129)

L’idée de réécrire les règles du jeu rappelle encore une fois le langage fasciste, tout comme l’idée d’augmenter en permanence le rôle de l’État dans l’aide au secteur privé.

En effet, il vaut la peine de comparer la position de Schwab sur cette question avec celle du dictateur fasciste italien Benito Mussolini, qui a répondu à la crise économique en 1931 en lançant un organisme spécial d’urgence, L’Istituto mobiliare italiano, pour aider les entreprises.

Il a déclaré que c’était « un moyen pour conduire énergiquement l’économie italienne vers sa phase corporative, c’est-à-dire un système qui respecte fondamentalement la propriété et l’initiative privée, mais les lie étroitement à l’État, qui seul peut les protéger, les contrôler et les animer ». (130)

Les soupçons sur la nature fasciste de la grande réinitialisation de Schwab sont confirmés, bien sûr, par les mesures policières qui ont été déployées à travers le monde pour assurer le respect des mesures « d’urgence » de Covid.

La pure force brute qui ne se trouve jamais loin sous la surface du système capitaliste devient de plus en plus visible quand il entre dans la phase fasciste et cela est très en évidence dans le livre de Schwab et Malleret.

Le mot « force » est déployé à maintes reprises dans le contexte de Covid-19. Parfois, c’est dans un contexte commercial, comme avec les déclarations selon lesquelles « le COVID-19 a forcé toutes les banques à accélérer une transformation numérique qui est maintenant là pour durer » ou que « la micro-réinitialisation obligera chaque entreprise de chaque secteur à expérimenter de nouvelles manières de faire des affaires, de travailler et de fonctionner ». (131)

Mais parfois elle s’applique directement aux êtres humains, ou aux « consommateurs » comme Schwab et ses semblables préfèrent nous représenter.

« Pendant les confinements, de nombreux consommateurs auparavant réticents à s’appuyer trop lourdement sur les applications et services numériques ont été contraints de changer leurs habitudes presque du jour au lendemain : regarder des films en ligne au lieu d’aller au cinéma, se faire livrer des repas au lieu d’aller au restaurant, parler à des amis à distance au lieu de les rencontrer en chair et en os, parler à des collègues sur un écran au lieu de bavarder à la machine à café, faire de l’exercice en ligne au lieu d’aller au gymnase, etc. »

« Bon nombre des comportements technologiques que nous avons été forcés d’adopter pendant la détention deviendront plus naturels grâce à la familiarité. Au fur et à mesure que les distanciations sociales et physiques persistent, l’appui plutôt sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va petit à petit gagner du terrain sur des habitudes autrefois ancrées ». (132)

Dans un système fasciste, les individus ne se voient pas offrir le choix de se conformer ou non à ses demandes, comme Schwab et Malleret le disent clairement à propos de ce que l’on appelle la recherche des contacts :

« Aucune application volontaire de recherche des contacts ne fonctionnera si les gens ne sont pas disposés à fournir leurs propres données personnelles à l’agence gouvernementale qui surveille le système; si un individu refuse de télécharger l’application (et donc de ne pas divulguer des informations sur une éventuelle infection, des mouvements et des contacts), tout le monde sera affecté ». (133)

Ceci, pensent-ils, est un autre grand avantage de la crise Covid par rapport à la crise environnementale qui aurait pu être utilisée pour imposer leur nouvelle norme :

« Alors que pour une pandémie, une majorité de citoyens aura tendance à être d’accord avec la nécessité d’imposer des mesures coercitives, ils résisteront aux politiques contraignantes en cas de risques environnementaux où les preuves peuvent être contestées ». (134)

Ces « mesures coercitives », qu’on nous impose, impliqueront bien entendu des niveaux inimaginables de surveillance fasciste de nos vies, en particulier dans notre rôle d’esclaves salariés.

Schwab et Malleret écrivent :

« Le mouvement de l’entreprise sera vers une plus grande surveillance; pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises surveilleront et enregistreront parfois ce que font leurs effectifs. La tendance pourrait prendre différentes formes, de la mesure de la température corporelle avec des caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés respectent la distanciation sociale ». (135)

Des mesures coercitives d’un type ou d’un autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à prendre les vaccins Covid en cours de préparation.

Schwab est profondément connecté à ce monde, allant jusqu’à tutoyer Bill Gates et ayant été décrit par Henry McKinnell, président et PDG de Pfizer Inc, comme « une personne vraiment dévouée à une cause vraiment noble » .

On ne s’étonne donc pas qu’il insiste, avec Malleret, sur le fait qu’ « un retour complet à la “normale” ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible ». (136)

Il ajoute :

« Le prochain obstacle est le défi politique de vacciner suffisamment de personnes dans le monde (nous sommes collectivement aussi forts que le maillon le plus faible) avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaccins ». (137)

Les « anti-vaccins » rejoignent ainsi la liste des menaces pesant sur le projet de Schwab, aux côtés des manifestants anti-mondialisation et anticapitalistes, des Gilets Jaunes et de tous ceux qui sont engagés dans des « conflits de classe », « résistance sociale » et « réaction politique ».

La majorité de la population mondiale a déjà été exclue des processus décisionnels par le manque de démocratie que Schwab veut accentuer à travers sa domination corporative actionnaire, sa « gouvernance agile », son management totalitaire de l’existence humaine.

Mais comment envisage-t-il de faire face au « sombre scénario » des gens qui se soulèvent contre sa grande réinitialisation newnormaliste et sa quatrième révolution industrielle transhumaniste ?

Quel degré de « force » et de « mesures coercitives » serait-il prêt à accepter pour assurer l’aube de sa nouvelle ère technocratique ?

La question est effrayante, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né.

La nouvelle normalité nazie d’Hitler était censée durer mille ans, mais s’est effondrée 988 ans avant l’objectif.

Ce n’est pas parce qu’Hitler a dit, avec toute la confiance du pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, qu’il en était ainsi.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab et Thierry Malleret et leurs amis disent que nous entrons maintenant dans la quatrième révolution industrielle et que notre monde sera changé à jamais, qu’il en est ainsi.

Nous n’avons pas à accepter leur nouvelle norme. Nous n’avons pas à accepter leurs propos alarmistes. Nous n’avons pas à prendre leurs vaccins. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des smartphones ou à modifier notre ADN. Nous n’avons pas à marcher, muselés et soumis, directement dans leur enfer transhumaniste.

Nous pouvons dénoncer leurs mensonges ! Exposer leur agenda ! Refuser leur récit ! Rejeter leur idéologie toxique ! Résister à leur fascisme !

Klaus Schwab n’est pas un dieu, mais un être humain. Juste un homme âgé. Et ceux avec qui il travaille, l’élite capitaliste mondiale, sont peu nombreux. Leurs objectifs ne sont pas les objectifs de la grande majorité de l’humanité. Leur vision transhumaniste est répugnante pour presque tout le monde en dehors de leur petit cercle et ils n’ont pas le consentement pour la dictature technocratique qu’ils essaient de nous imposer.

C’est pourquoi, après tout, ils ont dû se donner tant de mal pour nous le forcer sous le faux drapeau de la lutte contre un virus. Ils ont compris que sans la justification « d’urgence », nous n’allions jamais accepter leur plan déformé.

Ils ont peur de notre pouvoir potentiel parce qu’ils savent que si nous nous soulevons, nous les vaincrons. Nous pouvons faire échouer leur projet avant même qu’il n’ait vraiment démarré.

Nous sommes le peuple, nous sommes les 99%, et ensemble, nous pouvons retirer notre liberté des mâchoires mortelles de la machine fasciste !

1. Klaus Schwab with Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World (Genève : WEF, 2018), e-book.
2. Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Genève : WEF, 2016), e-book.
3. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
4. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
5. Ibid.
6. Ibid.
7. Ibid.
8. Ibid.
9. Ibid.
10. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
11. Ibid.
12. Ibid.
13. Ibid.
14. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
15. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
16. Ibid.
17. Ibid.
18. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
19. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
20. Ibid.
21. Ibid.
22. Ibid.
23. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
24. Ibid.
25. Ibid.
26. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
27. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
28. Ibid.
29. Ibid.
30. Ibid.
31. Ibid.
32. Ibid.
33. Ibid.
34. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
35. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
36. Ibid.
37. Ibid.
38. Ibid.
39. Ibid.
40. Ibid.
41. Ibid.
42. Ibid.
43. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
44. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
45. Ibid.
46. Ibid.
47. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
48. Ibid.
49. Ibid.
50. Kevin Warwick, I, Cyborg (London : Century, 2002), p. 4. Lire aussi Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex : Winter Oak, 2016).
51. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
52. Ibid.
53. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
54. Ibid.
55. Ibid.
56. Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19 : The Great Reset (Genève : WEF, 2020), e-book. Edition 1.0.
57. Ibid.
58. Ibid.
59. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
60. Ibid.
61. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
62. Ibid.
63. Ibid.
64. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
65. Ibid.
66. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
67. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
68. Ibid.
69. Ibid.
70. Ibid.
71. Ibid.
72. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
73. Ibid.
74. Ibid.
75. Ibid.
76. Ibid.
77. Ibid.
78. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
79. Ibid.
80. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
81. Ibid.
82. Ibid.
83. Ibid.
84. Ibid.
85. Ibid.
86. Ibid.
87. Ibid.
88. Ibid.
89. Ibid.
90. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
91. Ibid.
92. Ibid.
93. Ibid.
94. Ibid.
95. Ibid.
96. Ibid.
97. Ibid.
98. Ibid.
99. Ibid.
100. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
101. Ibid.
102. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
103. Ibid.
104. Ibid.
105. Ibid.
108. Ibid.
107. Ibid.
108. Ibid.
109. Ibid.
110. Ibid.
111. Ibid.
112. Ibid.
113. Ibid.
114. Ibid.
115. Ibid.
116. Ibid.
117. Ibid.
118. Ibid.
119. Ibid.
120. Ibid.
121. Ibid.
122. Ibid.
123. Ibid.
124. Ibid.
125. Ibid.
126. Ibid.
127. Ibid.
128. Ibid.
129. Ibid.
130. Benito Mussolini, cit. Pierre Milza and Serge Berstein, Le fascisme italien 1919-1945 (Paris : Editions de Seuil, 1980), p. 246.
131. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
132. Ibid.
133. Ibid.
134. Ibid.
135. Ibid.
136. Ibid.
137. Ibid.


[Voir aussi :

https://twitter.com/robinmonotti/status/1325552744623640576
  • Le cerveau du “Grand Reset” suggère de “scanner les esprits” pour évaluer les risques avant d’autoriser à voyager
  • Tucker Carlson : Les élites insistent sur les confinements du Covid pour inaugurer le “Grand Reset”
  • Le NYTimes déclare que le “Grand Reset” est une “théorie du complot” le même jour où le Forum économique mondial le célèbre
  • John Kerry déclare qu’un “Grand Reset” est nécessaire pour stopper la montée du populisme
  • Donc, c’est quoi le “Grand Reset” ?
  • Great reset : c’est pour bientôt !




Le Conseil de l’Ordre rétablit le délit d’opinion

[Source : FranceSoir]

Auteur :  Gérard Delépine

[Photo : Déclaration des droits de l’homme]

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

(ONU décembre 1948)

La plainte déposée contre le professeur Raoult rappelle une fois de plus que l’Ordre des médecins est pourvu de tribunaux d’exception qui ne devraient plus exister dans un pays démocratique. La justice doit être rendue en public, devant et au nom du peuple français par des juges professionnels, selon les lois communes et non pas en catimini par des médecins dont les liens professionnels, politiques et/ou d’intérêts divers brident la liberté de jugement ! J’ai déjà expliqué mon attaque par le conseil de l’ordre dans une précédente tribune dans des circonstances comparables.[1]

L’Ordre des médecins

Est un organisme privé chargé d’une mission de service public créé pour la première fois par Vichy pour exclure de la profession les médecins juifs. Il a ensuite demandé aux médecins de dénoncer aux autorités les blessés par balles (les résistants). Dissous à la libération pour collaboration active avec l’occupant, il a été recréé en 1945 pour veiller au respect, par les médecins, de la déontologie ainsi qu’à l’honneur et l’indépendance de la profession en lui interdisant d’empiéter sur les missions des syndicats.

L’adhésion à l’ordre est obligatoire ainsi que le paiement de la cotisation (335 € en 2019). Avec plus de 300 000 médecins inscrits, l’ordre dispose d’un budget annuel d’environ 85 M€. Son rôle est de veiller au respect des principes de moralité, probité, compétence et dévouement indispensables à l’exercice de la médecine. Il n’a aucune fonction scientifique et n’est guère représentatif des médecins en exercice. L’ordre compte en effet 3 311 conseillers ordinaux, mais moins d’un tiers sont des femmes (et seulement 9 % au CNOM) alors qu’elles représentent près de la moitié du corps médical et près de 60 % des médecins nouvellement inscrits à l’ordre. L’âge moyen des membres du Conseil national est de 68 ans contre 51 ans pour les médecins actifs. Le taux d’abstention aux scrutins ordinaux (75 %) est important et les cumuls de mandats fréquents.

De grosses casseroles qui devraient le rendre discret

Encore un organisme et des gestionnaires qui se croient intouchables. Les choses peuvent changer.

En décembre 2019, un rapport de la cour des comptes constatait avec amertume : « en dépit des contrôles de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) en 2000, de la Cour des comptes en 2011 et de la mission d’inspection des juridictions administratives (MIJA) en 2013, la gestion de l’ordre reste caractérisée par des dérives, préoccupantes, tandis que des missions importantes qui justifient son existence sont peu ou mal exercées »

Des fonctions bénévoles parfois très généreusement indemnisées[2]

Les fonctions ordinales sont théoriquement bénévoles, mais l’esprit de bénévolat réputé animer les fonctions ordinales n’est pas toujours présent ; si certains conseillers perçoivent des indemnités modestes, d’autres au contraire et en particulier le président du CNOM et ses proches bénéficient d’indemnités confortables (près de 120 000 euros annuels), souvent cumulées avec des remboursements de frais, dont les justifications sont parfois incertaines, voire inexistantes.

Des comptes souvent incomplets et insincères

Les ressources de l’ordre sont tirées, pour l’essentiel, des cotisations dont s’acquittent les médecins. Chaque cotisation est ventilée entre Conseil départemental, Conseil régional et Conseil national.

Les ressources du Conseil national ont crû nettement plus vite que celles de l’ordre : + 40 % sur la période 2014- 2017, contre + 24 % pour l’ordre dans son ensemble. La comptabilité de plusieurs départements n’a pas été tenue pendant plusieurs années et l’une d’entre elles avait été détruite avant le passage de la Cour.

 Les cotisations des médecins font l’objet d’une comptabilisation irrégulière et incomplète, ce qui participe de l’insincérité des comptesLes écritures comptables sont souvent approximatives et peuvent être entachées d’erreurs, voire délibérément faussées comme la Cour a pu le relever parfois.

 Cette absence de contrôle, dans les départements comme au niveau national, a permis que soient tolérés de grands désordres comptables et de gestion, outre des achats coûteux effectués sans mise en concurrence, de fréquentes dépenses étrangères aux missions de l’ordre. 

 « L’Ordre se caractérise par une gestion peu rigoureuse et en partie opaque des fonds qui lui sont confiés par les médecins cotisants, alors même qu’il s’investit insuffisamment dans ses missions les plus essentielles ».

Un contrôle incomplet des contrats entre médecins et avec l’industrie

Le contrôle du respect par les médecins des règles déontologiques de la profession « qui est la raison d’être de l’ordre, n’est pas exercé de manière satisfaisante les conventions que les médecins concluent avec l’industrie pharmaceutique et qui doivent être obligatoirement transmises aux conseils départementaux de l’ordre ne sont pas examinées par ces derniers ».

« Elles ne sont pas non plus utilisées à des fins statistiques ou de contrôle, tandis que le cumul des montants perçus par un praticien au titre des conventions qu’il a conclues n’est pas calculé et donc jamais vérifié ».

 À titre illustratif, entre 2016 et 2018, 82 conventions ont été transmises à l’ordre pour des prestations assurées par le Pr X, chef de service à temps complet dans un CHU, pour un montant de 726 000 €, tandis qu’un pneumologue a participé à onze congrès internationaux, invité par des sociétés spécialisées dans des dispositifs médicaux respiratoires. Ces exemples montrent combien l’absence de vision globale des avantages reçus par un praticien est problématique pour apprécier les risques de perte d’indépendance encourus par les médecins.

Un manque de rigueur dans le traitement des plaintes et une justice disciplinaire marquée par des dysfonctionnements

« Les conditions d’indépendance et d’impartialité des juridictions ordinales ne sont qu’imparfaitement réunies » : une hétérogénéité de traitement des litiges suivant les conseils départementaux, le manque de rigueur dans la gestion des conflits d’intérêts des médecins chargés de juger leurs pairs et les atteintes à l’impartialité témoignent des limites de l’activité juridictionnelle de l’ordre.

Quelques recommandations 2019 de la cour des comptes 

« Limiter à deux le nombre de mandats successifs au sein d’une même instance (réitérée). Vérifier les déclarations d’intérêt des élus ordinaux et les publier sur les sites internet des conseils de l’ordre (CNOM). Revoir le règlement intérieur de l’ordre pour rendre obligatoire le dépaysement de l’examen des contrats d’un élu ordinal y compris avec l’industrie (CNOM) ».

Les dérives du CNOM sont devenues évidentes lors de la crise du Covid19

Dans la crise du Covid19, au lieu de défendre la liberté de prescription et l’éthique résumées dans le serment d’Hippocrate, le Conseil de l’Ordre s’est comporté en mercenaire du pouvoir et des Big Pharma.

Il n’a pas protesté lors de la publication du décret Rivotril organisant l’euthanasie de nos aïeux suspects de Covid s’opposant ainsi ouvertement à la loi Leonetti qui a rejeté l’euthanasie dans une xième discussion à l’assemblée, à la loi Kouchner et son consentement éclairé.

Il n’a rien dit lorsque le ministère a dicté aux médecins « l’ordonnance » en cas de Covid19 (Doliprane), alors que le Conseil de l’Ordre aurait dû défendre la liberté du médecin dans l’exercice de son art, principe d’indépendance, base de la déontologie médicale et du serment d’Hippocrate.

Il s’est tu lorsque le ministre a interdit l’usage de l’hydroxychloroquine sur une toxicité alléguée frauduleusement dans un article du Lancet célèbre par ses inspirateurs, actrice porno etc., puis l’azithromycine, antibiotique à visée pulmonaire utilisée depuis des années chez les vieillards des EHPAD, alors que le choix des traitements fait partie des prérogatives exclusives des médecins.

L’ordre n’a pas poursuivi les médecins qui se sont exprimés et se répandent encore partout dans les médias, sans mentionner leurs liens d’intérêts avec les entreprises du médicament, violant ainsi la loi transparence santé et le code de la santé publique. C’est pourtant une mission prioritaire que lui a assignée la loi ! Les médecins des plateaux télé devraient le remercier.

Pire, il a poursuivi les médecins qui ont eu le courage de traiter leurs malades efficacement et ceux qui ont contredit les mensonges du gouvernement, rétablissant ainsi le délit d’opinion condamné par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789[3] dans ses articles 10 et 11, 10.

« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, » et réitéré par celle de l’ONU en décembre 1948 dans son article 19 : 

« tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit » n’ont plus osé prescrire au patient qui consulte « le meilleur traitement en fonction des données actuelles de la science »[4].

Certains ont craqué, démissionné comme cette collègue du centre de la France, mais trop ont opté pour la soumission, malgré les évidences de l’absence de toxicité de la chloroquine en vente libre depuis 70 ans.

Et le président de l’Ordre, Patrick Bouet s’est battu contre la réouverture des écoles[5] pourtant nécessaire aux enfants, alors que toute la littérature internationale et les enquêtes de l’Inserm, de l’institut Pasteur et d’Activ, association des pédiatres pro-vaccins montraient que l’enfant ne contamine personne. Et ce n’est pas le rôle de l’Ordre et encore moins de son président dont ce n’est pas la compétence !

L’infâme plainte contre les médecins qui résistent

La récente plainte contre les professeur Raoult et le professeur Perronne, et quelques autres, a été portée, non pas par des malades qui se seraient plaints de leurs traitements, bien au contraire, mais par un Conseil de l’Ordre National, grand défenseur de la Pensée Unique.

Une société subventionnée par Big pharma dont certains membres reçoivent des honoraires de l’industrie pharmaceutique a également porté plainte à Marseille contre le professeur Raoult. Les français auront découvert ce qui existe depuis au moins 40 ans, l’ordre ne défend pas les malades, mais bien l’ORDRE ETABLI.

Les accusations portées contre le professeur Raoult sont très semblables à celles qui furent portées contre moi il y a 40 ans. Il ne fait pas bon être honnête et pire, novateur en France, surtout si vous risquez de porter préjudice aux intérêts financiers de grandes entreprises mondialisées.

La réputation internationale de longue date du Pr Raoult, la qualité de son équipe qui donne vie à l’IHU qu’il a créé, ne peuvent que rendre jaloux, aigris et pitoyables certains de nos confrères qui, pour envahir les plateaux télé, n’ont jamais rien inventé et n’ont peut-être dû leur titre de professeur qu’à leurs qualités de porte-valise. Le relevé de leurs publications tend à le faire craindre.

Par cette plainte et d’autres comme celle portée contre le Professeur Perronne qui scandalise ses patients et collaborateurs, et qui ont la faveur des journaux soumis, le Conseil de l’Ordre a renoué avec les crimes de sa naissance, lorsque ses premières mesures ont été d’interdire aux médecins juifs d’exercer, puis de demander aux médecins de dénoncer aux autorités les blessés par balle (les Résistants) !

Soutenez le professeur Raoult dans cette épreuve ignoble par tous les moyens en votre possession, soutenez le professeur Perronne et plus globalement tous les médecins poursuivis, par mail et lettres au Conseil de l’Ordre, rendez-vous avec les représentants locaux de cet Ordre indigne qui ne protège pas les malades, mais bien les intérêts financiers de Big Pharma et affidés du Conseil scientifique, et ne remplit pas sa mission de poursuivre les médecins qui ne déclarent pas leurs liens d’intérêt avec les entreprises du médicament lorsqu’ils s’expriment en public.

Que ce procès inique devienne celui du Conseil de l’Ordre

 Qu’il rappelle à tous ses origines fascistes et la nécessité de supprimer cette juridiction d’exception qui n’a pas sa place dans un système démocratique et brime les novateurs et bien d’autres collègues qui tentent tout simplement de respecter le serment d’Hippocrate plus que l’ordre établi.

Le président Mitterrand avait promis dans son programme de le supprimer en 1981… 40 ans d’attente !


[Notes]

[1] Plainte contre le Pr Raoult : moi aussi j’ai eu affaire au Conseil de l’Ordre… – Riposte Laïque (ripostelaique.com)

[2] Les faits rapportés dans ce chapitre sont détaillés dans « L’ORDRE DES MÉDECINS » Rapport public thématique de la cour des comptes Décembre 2019

[3] https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789

[4] Selon l’arrêt Mercier de 1936

[5] Le Conseil de l’Ordre a tort : il faut rouvrir les écoles au plus vite ! – Riposte Laïque (ripostelaique.com) [6] Plainte contre le Pr Raoult : moi aussi j’ai eu affaire au Conseil de l’Ordre… – Riposte Laïque (ripostelaique.com)

Auteur(s): Gérard Delépine pour FranceSoir




La police en déconfiture ? Alexandre Langlois et Noam Anouar répondent

[Source : Thinkerview]




Noël ne nous a pas abandonnés

[Source et auteur : Patrick Bernard]

Selon la sagesse védique du Bhagavat-dharma, la religion éternelle, la naissance n’est pas une création. La naissance est la ré-apparition d’un principe spirituel, vital et immortel, qui se réincarne de vie en vie dans de nouveaux corps physiques. Le culte académique de l’endoctrinement matérialiste nous a conditionnés à « croire » que ce sont les forces de la matière qui influencent les puissances de la conscience, mais cette croyance n’a aucun fondement scientifique. Les nouveaux physiciens observent et enseignent au contraire que les puissances de la conscience ne peuvent plus être ignorées. Que ce soit au niveau microcosmique ou macrocosmique, ce sont ces puissances de conscience qui déterminent les comportements de la matière. Dès que nous nous rappelons pourquoi le retour de la conscience universelle est crucial pour la guérison du monde d’aujourd’hui, un changement se produit dans notre vie intérieure et extérieure. Pour les personnes en cheminement vers l’éveil de la conscience humaine, la célébration de Noël n’est ni une fête sociale ni un rituel religieux ; c’est avant tout une expérience d’éveil, un événement de la vie intérieure, une réappropriation des puissances de la conscience.

Le solstice d’hiver correspond à un moment unique dans le cycle de l’année. Lorsque le soleil passe par le point cardinal situé entre le 21 et le 25 décembre, il se produit dans le ciel de vastes courants énergétiques et les personnes sensibles aux influences cosmiques peuvent ressentir de grandes ouvertures intérieures.

Les textes anciens enseignent que le déclenchement de ces énergies est dirigé par une pensée supérieure, une sorte d’intelligence galactique qui porte le nom d’archange. Même s’ils ne croient pas aux archanges par manque de connaissances ésotériques, les astrophysiciens contemporains ne peuvent s’empêcher d’observer que l’univers ne fonctionne pas comme on le croyait autrefois. Ceux qui étudient le mouvement des étoiles nous assurent que le cosmos se comporte comme une pensée vivante et non comme un mécanisme inerte. Tout se passe comme si l’univers fonctionnait comme un gigantesque organisme conscient.

Durant la période spécifique du solstice d’hiver, cette pensée archangélique prend le nom symbolique de l’archange Galadriel, ou Gabriel. Pour les transcendantalistes, les archanges représentent la personnification d’intelligences cosmiques qui ont pour mission de prendre en charge certains grands phénomènes transformationnels de la nature. Le nom Gabriel signifie « Dieu est ma force ». Pour les musulmans, Gabriel (Jibril en langue islamique) est l’esprit de la vérité qui a dicté le Coran à Mahomet. Pour les juifs, Gabriel-Archange détruit les cités perverties. Pour les chrétiens, Gabriel est l’ange de l’Annonciation.

Les forces qui sont dirigées vers la Terre durant le solstice d’hiver ont la propriété de matérialiser nos intentions et de condenser la matière. On pourrait dire que ces énergies aident à cristalliser notre environnement selon la manière dont nous concevons l’existence. C’est pourquoi il est important de ne pas succomber à l’illusion de la peur car la peur attire encore plus de situations anxiogènes. De nos jours, le monde est dominé par toute une série de fausses informations médiatiques dont le but inavoué est de garder l’être humain dans l’angoisse pour que quelques prétendues élites puissent imposer le contrôle total des populations. Redécouvrir la réalité mystique de Noël pourra susciter en nous beaucoup d’espoir et saura nous affranchir de la peur en libérant une puissante énergie, une énergie de l’ordre de l’amour. Si l’illusion de la peur devient de jour en jour plus sombre et plus autodestructrice, la connaissance de l’amour énergétique saura nous guérir de cette terrible souffrance émotionnelle.

Pour les mystiques, Noël correspond à la renaissance de l’amour sous une de ses formes les plus développées. Cet aspect particulier de l’amour se manifeste comme la naissance du Christ dans la conscience des hommes. Le mot Christ vient de l’ancien grec Christos qui est la traduction de l’araméen messia. Le messie est celui qui reçoit sur son front l’huile consacrée. Cette huile est le symbole de la grâce divine et quelle que soit notre position ou notre condition, nous sommes tous appelés à bénéficier de cette grâce. L’amour christique n’est pas une faiblesse ; c’est une solution pratique, une puissance qui est susceptible de devenir la réponse quotidienne aux difficultés auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Lorsque se réveille cette force en nous et que nous décidons de l’appliquer, elle devient le baume qui allège toutes nos souffrances psychiques. Par le phénomène de la résonance quantique, nos douleurs physiques s’en trouvent aussi grandement soulagées.

Noël c’est la naissance du Christ. Nous devons faire la différence entre le Christianisme et le catholicisme. Le Christianisme universel est basé sur l’enseignement thérapeutique et philosophique de Joshua Ben Joseph, (mieux connu sous le nom de Jésus-Christ) et n’a plus grand-chose à voir avec la secte catholique romaine du Vatican. Le catholicisme institutionnalisé est une croyance d’État qui a été fondée par l’empereur Constantin (270-337), un Romain adorateur de Lucifer. Notons que le grand observatoire astronomique du Vatican se nomme Lucifer. Ce nom est formé de « lux » (lumière) et de « ferre » (porter). Lucifer est donc un porteur de lumière, mais cette lumière n’est pas nécessairement Christique, elle est avant tout luciférienne, c’est-à-dire séparée des lois de l’Éternel et est à l’origine des cultes satanistes au sein du Vatican.

L’aspect chronologique ou historique de l’apparition de Jésus sur terre n’est pas ce qu’il y a de plus important. C’est surtout la profondeur et la beauté exceptionnelle du message des Évangiles qui compte le plus. Il se pourrait même qu’il y ait autant de Christs que de vagues sur l’océan. À différentes époques et sur différents continents, des Christs apparaissent de nombreuses fois sur la terre. Ils se manifestent pour rétablir les principes du bonheur éternel. Le Verbe se fait chair. Les Christs sont des serviteurs de la Conscience Suprême, mis en pouvoir par les puissances d’En-Haut afin de remplir des missions spécifiques. Ils s’incarnent selon diverses circonstances, dans des endroits choisis par eux, au sein de sociétés choisies par eux et selon les nécessités des hommes et des siècles. Ils se manifestent également sur d’autres planètes dans notre univers mais aussi dans d’autres systèmes planétaires et d’autres dimensions. Que nous possédions ou non les outils psychologiques nécessaires pour intégrer ces réalités, peu importe. Le plus important est de réaliser que la célébration de Noël est avant tout un épisode privé, invisible, une histoire cachée dans les arcanes de notre être profond. La naissance d’un Christ est un fait qui peut se produire dans chaque être humain. Les grands courants d’énergies qui circulent dans l’espace et le ciel durant le solstice d’hiver nous sont régulièrement envoyés par l’intelligence des êtres de lumière archangélique dans le but de nous aider à faire re-naître les qualités divines du Christ en nous, dans la lumière obscure de notre crèche intérieure.

La première des choses à faire serait sans doute de ne pas rejeter Marie, une expansion de la nature féminine divine. Dans la symbolique de la crèche, Marie représente la douceur de l’âme et la transparence du cœur ; Marie est la personnification de la réceptivité de l’éternel principe féminin. Le principe masculin est représenté par Joseph, le père adoptif de Jésus, qui symbolise l’intellect. Dans sa grande sagesse, Joseph ne se révolte pas lorsque Marie lui apprend qu’elle attend un enfant dont il n’est pas le père. Pour que la naissance du principe christique se fasse, l’intellect doit s’incliner devant le cœur. L’intellect doit comprendre que quelque chose de plus grand que lui le dépasse ; il est appelé à accueillir le fait qu’une énergie nouvelle, inconcevable, est en train de passer à l’action et que cette force a touché de sa grâce l’âme de Marie. Ce qui se passe sur la terre aujourd’hui est une tragédie parce que l’intellect matérialiste cherche par tous les moyens à anéantir la présence de l’âme spirituelle. Toutes les personnes qui font du journalisme d’enquête et investissent du temps dans leurs propres recherches savent que la première fonction des vaccins est de nous couper des énergies de l’univers pour nous rendre dépendants d’un ordre mondial technocratique. C’est une épouvantable réduction de l’individualité humaine. Si Joseph répudie Marie, les qualités de l’enfant christique ne pourront pas réapparaître au cœur de l’humanité et les conditions de vie sur terre deviendront particulièrement hostiles, voire irrespirables.

Répudier la présence de l’âme spirituelle revient à rejeter plus de 50 % de l’être humain. Sans la bonté et sans le côté affectif de l’âme, l’homme devient aussi frigide qu’un robot et commence à se comporter avec la cruauté d’un reptile. C’est précisément ce que les gouvernements actuels tentent de faire en contrôlant les populations par des tyrannies sanitaires antiscientifiques, fictives et purement politiques. La célébration de Noël nous offre la chance de comprendre que Joseph et Marie sont des symboles prophétiques de l’évolution de notre conscience humaine. L’intellect doit se mettre au service de l’amour, sinon l’humanité sera vaincue par les forces du mal.

Le monde moderne souffre de la maladie de l’asymbolie : l’éducation matérialiste ne nous a pas appris à lire les symboles qui témoignent éternellement des grandes vérités universelles. Ces vérités se rencontrent pourtant dans toutes les traditions. Elles nous attendent patiemment au sein de toutes les religions. La lumière du Bouddha doit naître dans l’âme du bouddhiste, sinon toute la science de Gautama devient stérile. La paix d’Allah doit naître dans l’esprit du musulman sinon les surates coraniques ne servent qu’à des fins terroristes. Krishna doit venir danser de joie dans la conscience du Vaïsnava, sinon le message de la Bhagavad-Gita ne pourra pas être réalisé. La sagesse de Yahvé doit être pratiquée dans la vie quotidienne du juif, sinon la Thora n’est qu’un amas de vieux parchemins inutiles. Les religieux n’attirent pas à eux ce qu’ils veulent. Ils attirent à eux ce qu’ils sont. Il n’y a jamais eu de réels conflits entre les religions. Il n’y a jamais de réelles rivalités ou de vrais désaccords entre les personnes ; il y a plutôt un fatras de concepts erronés qui se développent dans le mental des gens. Au lieu de vouloir à tout prix changer les autres, ou d’essayer de convertir qui que ce soit, ou de modifier quoi que ce soit de l’extérieur, il est préférable de faire les transformations en nous-mêmes.

La voie du mystique est une voie d’accueil, un chemin de soumission. L’être éveillé se place « en-dessous de sa mission de vie », c’est-à-dire qu’il se soumet au fait de se mettre dans un état de contemplation et d’adoration. Il accepte les circonstances que lui envoie la conscience de l’espace car il sait que tout ce qui lui arrive n’est que la réaction de ses propres actions passées. Il comprend que ce qui lui arrive de bien comme de mal est nécessaire pour son évolution afin qu’il reçoive le germe de la toute-puissance de l’amour-dévotion. La période de Noël nous invite à nous pencher sur les grandes énigmes de notre incarnation, sur les secrets de notre présence sur terre. C’est un chemin qui peut paraître long car une fois que nous apprenons à décoder le langage des symboles qui nous entourent, nous avons encore à faire descendre cette compréhension dans les dimensions du sentiment. Il nous faudra tôt ou tard ne plus limiter la conception des choses divines à l’intellect. Pour devenir actif, l’accueil du Grand Mystère doit un jour ou l’autre être transféré et ressenti au niveau du anahata-chakra, le vortex du cœur. Et du cœur, cette « science au-delà de toutes les sciences » (selon l’expression de Jean de la Croix) doit ensuite remonter jusqu’à la volonté du libre-arbitre et se manifester directement dans notre vie quotidienne, dans le plan physique et social. L’amour divin apportera ainsi la plénitude de la vie au sein même de la civilisation. Cela vaut la joie de travailler toute une vie, et même durant plusieurs vies, pour engendrer les qualités du germe divin en nous et faire éclore les fleurs de l’âme. Rappelons qu’une religion qui n’est pas scientifique n’est que de l’idolâtrie, alors qu’une science sans philosophie n’est qu’une spéculation vide de sens.

Que nous placions notre foi dans les versets de la Bible, de la Bhagavad-Gita, du Coran, de la Thora ou d’autres révélations écrites, peu importe. L’important est de se rappeler que tous les merveilleux récits contenus dans les textes sacrés doivent toujours être adaptés, corrigés et rénovés selon les circonstances dans lesquelles nous vivons. Sans être transposés comme des évènements de notre vie intérieure, ces textes perdent leur sens premier. Il y aura toujours des « Hérode », des dirigeants démoniaques, pour nous empêcher de voir que des quatre coins du monde une nouvelle lumière est sur le point de voir le jour. De nos jours, « Hérode » prend l’aspect d’une campagne prétendument médicale voulant imposer un vaccin qui aura la pernicieuse propriété définitive d’affecter le génome humain (ARN-ADN). Sous couvert de démocratie, ce crime contre l’humanité tente de « breveter » l’être humain pour le rendre esclave d’un nouvel ordre marxiste-léniniste où tout appartiendra à l’État, même nos enfants. Mais soyez sans crainte, tous les « Hérode » de l’histoire humaine sans exception finissent toujours en poussière et, à court ou à long terme, leurs sinistres projets sont finalement annulés par les vagues du temps.

Le vrai Noël des sages ne nous a pas oubliés et ne nous oubliera jamais. Une étoile brille au firmament de l’humanité parce que Dieu a créé la vie à son image. Cette étoile est un pentagramme dont les cinq branches correspondent aux qualités qui facilitent la naissance de la vie heureuse et de l’existence divine : la bonté, la justice, l’amour, la sagesse et la vérité. Et cette étoile brille au-dessus de la crèche. Et que découvrons-nous dans la simplicité de la crèche? L’enfant divin ne naît pas dans l’opulence ou dans l’accumulation artificielle de richesses matérielles ; il naît sur la paille. L’enfant divin ne se manifeste pas dans un temple de marbre ou à l’intérieur d’un palais aux murs couverts d’or. Son royaume n’est pas situé dans les dimensions d’un monde factice, sophistiqué, mais plutôt dans la conscience d’une vie simple et de hautes pensées. Cette simplicité n’exclut pourtant pas les forces de la personnalité ou celles de la sensualité. Ces forces ne sont pas anéanties ; au contraire elles sont mises à contribution. C’est pourquoi nous plaçons dans nos crèches l’âne et le bœuf car ces deux symboles n’ont pas été chassés de l’étable. Ces animaux veillent sur le nouveau-né et le réchauffent de leur souffle. Dans l’Antiquité, le bœuf symbolisait le principe de la génération, le géniteur, la fécondité, la fertilité, la sensualité. Et l’âne représentait la personnalité qui cherche constamment à avoir raison, l’égo têtu comme une mule, obstiné, entêté, mais tenace et persévérant. Parlant de son identification au corps matériel, François d’Assise disait que son « frère-âne » était un bon serviteur. La sensualité et la personnalité peuvent ainsi être au service de la naissance christique au lieu d’être bafouées par un renoncement artificiel. La transmutation de ces deux forces naturelles est mise au service du Christ intérieur.

Finalement, Noël ne nous a pas abandonnés. La célébration est bien présente parmi nous et elle continuera de l’être quelle que soit la planète sur laquelle nous reprendrons naissance. Au moins par la conscience nous avons le pouvoir d’influencer le monde. À travers l’activation des champs informationnels de la conscience, il est possible d’agir positivement sur les circonstances actuelles. Cette possibilité est une potentialité quantique. Elle est toute-puissante lorsqu’elle est motivée par l’amour inconditionnel, humain et divin. La fête de Noël nous apporte la régénération de notre pouvoir de transformation. La lumière sera régénérée, la liberté sera retrouvée, la paix reviendra sur la terre et les gens retrouveront le bonheur de vivre et le privilège d’évoluer en spiritualité. Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Par l’intermédiaire des êtres de lumière qui inspirent les hommes, le Principe Divin nous donne encore la chance de renaître dans la joie en produisant de grands afflux d’énergies positives pour guérir la terre ainsi que tous les peuples qu’elle maintient en vie. Le grand réveil est en nous. Lucifer a déjà perdu les élections. La lumière et l’amour seront toujours vainqueurs. Mes chers frères et sœurs, je vous souhaite un divin Joyeux Noël.




30 experts de la santé désormais interdits sur YouTube et Facebook nous informent sur le vaccin anti-Covid-19

[Source : Mondialisation.ca via Sott.net]

Voir la vidéo ci-dessous pour prendre connaissance d’importants témoignages de médecins censurés par Youtube et Facebook. Les opinions d’éminents scientifiques qui remettent en question le confinement, le masque facial ou la distanciation sociale sont « prises en compte » par Google :

« YouTube n’autorise pas les contenus qui diffusent des informations médicales erronées contredisant les informations médicales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou des autorités sanitaires locales sur le COVID-19, notamment sur les méthodes de prévention, de traitement ou de diagnostic du COVID-19, et les moyens de transmission du COVID-19. »

(c’est nous qui soulignons)

Ils appellent cela la « vérification des faits ». De même, Twitter a confirmé qu’il « supprimera tous les messages qui semblent indiquer qu’il y a des « effets négatifs ou des effets suite à la vaccination… » Twitter « supprimera tous les messages » qui « évoquent une conspiration délibérée » ou « avancent des récits nuisibles, faux ou trompeurs » sur les vaccins.

30 experts de la santé dénoncent ce « vaccin » de croque-mort (odysee.com)



Dictature : la terrible loi française créant le Passeport Sanitaire !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]

PÉTITION anti Passeport Vert :
https://les-patriotes.fr/petition-non-au-passeport-sanitaire/

LE PROJET DE LOI :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi




Le Professeur Fourtillan est maintenant libre

[Source : Jasper Mader]




La révolution sociétale par la nutrition. Pourquoi les restaurateurs traditionnels doivent disparaître.

[Source et auteur : Liliane Held-Khawam]

Le World Economic Forum lie la santé &bien-être au vieillissement, au développement durable , aux services de soins, à la santé globale, mais aussi à la fameuse 4ème révolution (le tout-connecté et monitoré en temps réel) et à l’avenir de l’alimentation.

Fondue, raclette, choucroute, et autre charcuterie pourraient bien passer à la trappe dans le cadre du voyage vers le Nouveau Monde.

L’alimentation, ses lieux de production, ainsi que ses lieux de consommation,  pourraient bien devenir une pierre angulaire de la Santé globale de la Nouvelle Société qui sera mise en place ces prochains mois/prochaines années. Ainsi l’acharnement contre les acteurs traditionnels trouvent une explication rationnelle.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/08/02/notre-sante-livree-aux-ingenieurs/
https://www.myrecipes.com/extracrispy/what-to-eat-for-breakfast-if-you-want-to-live-forever

La longévité par une alimentation ciblée

La longévité appartient à la logique de l’élite émergente. Nous avons vu diverses personnalités en vue – Ray Kurzweil et Luc Ferry- la célébrer.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/10/03/la-longevite-au-coeur-du-transhumanisme-2-videos-pour-le-week-end/

Telle que prônée aujourd’huila longévité ne consiste pas en une simple augmentation de la durée de la vie. Il s’agit de vivre longtemps (idéalement éternellement) en très bonne santé. Afin de la réaliser, certains experts invitent la science et la technologie pour atteindre cet objectif très ambitieux.

La longévité fait appel à de multiples facteurs pour combattre le vieillissement. La nutrition y tient un rôle central aux côtés de la science et la technologie.

Dans une conférence, Astrid Stuckelberger présente aux étudiants de l’Ecole hôtelière de Lausanne comment la technologie peut intervenir au quotidien pour modifier de manière déterminante les habitudes alimentaires, cibler les besoins alimentaires, et faire de la nutrition un outil au service de la santé, et donc de la longévité. Evidemment, dans ce contexte, la liberté alimentaire ne fait plus partie du menu.

Astrid donne un aperçu de la science et de la technologie qui contribuent à faire de grands progrès vers une longévité heureuse et saine, ainsi que sur les opportunités futures pour les entreprises de l’alimentation, de la nutrition et de l’hôtellerie. «Militante universitaire», la Dre Astrid Stuckelberger est une spécialiste du vieillissement de renommée internationale. Maître de conférences et chercheuse à l’École de santé publique de l’Université de Genève, Astrid possède une expertise éclectique et multidisciplinaire – de la biologie à la psychologie et à la santé publique – qu’elle a appliqué au cours de la dernière décennie à se concentrer sur le développement de la longévité. révolution, médecine anti-âge et innovation. Elle a publié plusieurs livres et plus de 100 articles scientifiques, documents de politique générale, rapports gouvernementaux et de l’ONU. Parmi les postes internationaux d’Astrid figurent le président du Réseau international de Genève sur le vieillissement et représentant permanent de l’Association internationale de gérontologie et gériatrie. TEDx

Les investissements de Bill Gates pour modifier la production alimentaire

Bill Gates est le chef d’orchestre de la santé du Nouveau Monde. Vous le connaissez pour sa promotion des vaccins. Mais son mandat semble aller bien au-delà puisque c’est un fervent révolutionnaire de l’alimentation. Il prône une approche qui souhaite mettre un terme à l’agriculture traditionnelle pour imposer une alimentation de substitution sortie des laboratoires/usines qu’il finance.

Important à découvrir https://www.livekindly.co/how-bill-gates-making-world-vegan/

On substitue les protéines animales dans des laboratoires et usines par des composants « végétaux ». Toutes ces productions sont labellisées et appartiennent à la microélite de la haute finance. https://www.gatesnotes.com/about-bill-gates/future-of-food

Les 2 vidéos ci-dessous ont été publiées par Bill Gates dans le cadre d’une thématique sur le Futur of food (facteur en bleu ci-dessus). Nous comprenons bien que le paradigme alimentaire doit changer dans le cadre du Big reset.

Fabriquer des oeufs à partir de plantes. Les technoscientifiques de Bill Gates ont la réponse.
Remplacer les protéines animales par des substituts végétales

Agriculteurs et restaurateurs traditionnels doivent mourir

Côté agriculteurs, ils ont déjà dû renoncer à leur exploitation sous un fardeau intenable constitué de normes, d’obligatoires, de pénalités, de fiscalité, etc. Le nombre effrayant de suicides, les faillites, ou les ventes des patrimoines à des financiers ont permis de faire place nette et irréversible au profit du bétonnage.

https://lilianeheldkhawam.com/2018/03/23/agriculture-le-harcelement-de-nos-paysans-profite-a-la-mafia-lhk/
https://lilianeheldkhawam.com/2018/11/09/delocaliser-lagriculture-la-commission-europeenne-est-pour-lhk/

En plus de la juteuse opération financière, la microélite va pouvoir vendre ses produits industriels de substitution à qui elle veut, quand elle le veut, et au prix que elle seule fixe (puisque nous avons vu que le marché n’existait plus).

La question des agriculteurs traditionnels réglée, sous la bannière de motifs fallacieux (pets de vache polluants) contestés en son temps par des chercheurs de l’Ecole Polytechnique de Zurich, il est temps de s’occuper des restaurateurs, commerces d’alimentation, maraîchers, etc. Ces gens doivent fermer boutique pour laisser la place à une alimentation « saine », « durable », et « ciblée ».

Ainsi, vous comprenez pourquoi il faut boucler les restaurants et casser les habitudes alimentaires traditionnelles. Foie gras et autres dindes farcies ne devraient plus avoir leur place sur les tables de la Nouvelle Société.

LHK




Reiner Fuellmich : avocats et médecins contre l’arnaque du COVID-19!

[Source : Jeanne Traduction via Planetes360]




Médias français : que devient l’objectivité ?

[Source : Observatoire du mensonge]

[NdNM : On peut facilement constater les mêmes travers pour les médias canadiens et états-uniens, au moins.]

La majorité des journalistes français ne sont plus là pour vous informer mais pour vous forcer à penser comme eux.

Médias français : que devient l’objectivité ?

Par Hervé Azoulay

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »

Aldous Huxley

Les élections américaines ont donné un nouveau visage aux médias français et il n’est pas réjouissant. Après avoir oublié leur rôle d’observateurs impartiaux, après avoir passé leur temps à démolir Trump par tous les moyens, après avoir soigneusement dissimulé les scandales liés à Biden et à son fils, ignoré les fraudes électorales, voici les princes de la désinformation devant leurs responsabilités. Quelle sera la prochaine étape ? Alors les médias avez-vous oublié les bases du journalisme ? Est-ce l’idée que nous nous faisons des médias subventionnés par nos impôts ? Je ne suis pas un fan inconditionnel du Président Trump, mais il mérite d’être  défendu car il est accusé injustement et interdit d’information par tous les médias. Mais aussi dérangeantes que soient sa personnalité et son caractère, ce n’est pas une excuse légitime pour les journalistes de penser qu’ils ont un devoir civique de s’assurer qu’il n’obtienne pas un second mandat. Vous ne pouvez pas avoir un pays libre sans une presse libre, mais vous ne pouvez pas non plus avoir un pays libre sans une presse équitable surtout si elle prend parti et pense qu’elle a l’obligation de se débarrasser d’un président qu’elle n’aime pas. La majorité des journalistes français ne sont plus là pour vous informer mais pour vous forcer à penser comme eux. Heureusement qu’il existe encore quelques journalistes de talent pour relever la médiocrité de certains qui ont oublié les principes de l’objectivité.

Danger pour la démocratie

La nouvelle classe dominante mondiale, les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) et les groupes financiers associés, concentrent entre quelques mains des fortunes telles que la planète n’en avait jamais connues. Cela devient une barbarie technologique autoritaire plutôt qu’un âge d’or d’épanouissement de l’humanité grâce aux progrès des sciences et des techniques. Les GAFA disposent de plateformes numériques à très lourds investissements financiers et bien calibrées pour gérer des milliards d’individus. Ces entreprises deviennent des nœuds incontournables sur le contrôle et la maîtrise de l’information et font peser une menace sur les citoyens, leurs objectifs étant de servir leurs propres intérêts financiers ainsi que ceux de leurs amis sans penser un seul instant à l’intérêt collectif ! Il faudra très rapidement diluer leur pouvoir médiatique par des cessions d’activités. Quant aux médias, ils ne sont pas populaires ces derniers temps. Critiqués, bousculés, violentés, ils sont la cible des gilets jaunes, notamment. On leur reproche leur partialité, leur soumission aux pouvoirs politiques et économiques. Le doute s’est immiscé depuis longtemps et il est le fruit des nombreux mensonges et manipulations dont les citoyens ont été l’objet depuis la fin des années 80. Qu’on se rappelle le nuage de Tchernobyl opportunément stoppé à la frontière (1986) et déjà tous ceux qui critiquaient cette absurdité étaient des conspirationnistes pendant que les médias mentaient impunément.

À ces précédents malencontreux s’est ajoutée la suspicion causée par la concentration progressive des médias entre les mains de quelques-uns et par une proximité suspecte entre politiques et journalistes. Si les politiques cooptent les journalistes, c’est bien que ces derniers leur ont rendu service. Un soupçon de renvoi d’ascenseur qui ne sert pas l’image de la profession journalistique, avec pour résultat des hiérarchies bancales, destinées surtout à favoriser le fameux audimat. Ce qui a aussi multiplié les erreurs, liées au désir d’aller toujours plus vite, comme le faux décès de Martin Bouygues ou l’arrestation de Dupont de Ligonnès relayé par l’AFP, avant d’avoir vérifié l’information. Une suspicion grandissante s’installe à l’égard des médias et des journalistes et surtout un repli d’une partie de la population vers des sources alternatives d’information. Quand les citoyens ne croient plus l’information de leurs médias ni celle émanant d’organismes publics (Insee, Pôle emploi, pôle santé…), c’est le début du doute généralisé et potentiellement du chaos. Comment en sommes-nous arrivés à cette situation ? Il suffit de regarder la formation des journalistes pour se poser quelques questions. L’Étudiant de mai 2018 écrivait que le profil des étudiants de l’ESJ Lille, l’école de journalisme la plus cotée de France, est bien celle des premiers de la classe. La proximité apparente du monde politique et de l’élite journalistique est renforcée par le fait qu’ils sont issus des mêmes écoles. Deux tiers des reçus détiennent un M1 ou un M2 et 73 % ont obtenu la mention bien ou très bien au bac et viennent en majorité de Science-Po. Ils ont souvent lu les mêmes livres ou bâti leurs opinions sur les mêmes références. Quelle similitude avec l’ENA et on peut s’en inquiéter quand on sait les dégâts causés à la France par cette école qui excelle dans la langue de bois et la pensée unique !

Aides aux médias : Il est temps de remettre tout à plat

La Cour des comptes a estimé dans son rapport de février 2018, que le montant total des aides aux médias est de 1,8 milliards d’euros. Si l’on inclut dans les dépenses de soutien aux médias la contribution de l’État au budget de l’audiovisuel public, ainsi que la contribution à celui de l’Agence France Presse, c’est plus de 4 milliards supplémentaires qu’il convient de prendre en compte.

Au total, près de 6 milliards d’euros d’argent public sont donc investis chaque année dans les médias en France.

L’efficacité des aides n’est pas démontrée dans la mesure où elles ne sont pas accompagnées d’exigences particulières des pouvoirs publics à l’égard des bénéficiaires, ni d’un contrôle très poussé sur leur utilisation. Ce sont des aides opaques, injustes et inefficaces qui produisent par contre une forme de dépendance à l’égard des pouvoirs publics qui n’est pas souhaitable dans une démocratie. En plus elles alimentent les comptes de grands groupes industriels et de milliardaires qui sont devenus propriétaires de médias qui peuvent être soupçonnés de les utiliser dans un objectif d’optimisation fiscale.

Une véritable liberté de la presse s’impose par la suppression des subventions publiques (c’est le cas en Suisse et en Grande Bretagne) et par une indépendance totale en matière éditoriale et financière. Le secteur de la presse n’est en rien différent des autres secteurs économiques et il doit être soumis à l’exigence de rentabilité, seul indicateur qui permet de mesurer l’adéquation du service aux besoins et aux désirs des consommateurs de médias. Supprimer également l’abattement fiscal forfaitaire dont bénéficient les journalistes sur les salaires car il contribue à alimenter les doutes de l’opinion sur l’indépendance des journalistes à l’égard du pouvoir politique, ainsi que les missions de l’AFP sur l’actualité internationale dont l’objectivité est loin d’être démontrée. Et quand l’AFP se trompe (cela arrive souvent), une majorité de la presse nationale diffuse l’erreur.

C’est un mauvais signal pour la démocratie et il est grand temps que le professionnalisme journalistique devienne l’emblème de ce qui réconciliera les médias avec l’ensemble des Français.

Hervé AZOULAY

Hervé AZOULAY : Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers, a été dirigeant dans de grands groupes internationaux (dont INTEL et SCHNEIDER ELECTRIC),  co-fondateur de plusieurs entreprises innovantes, Business Angels, fondateur d’un des premiers réseau de Business Angels en France, Président d’un fonds d’investissement, Administrateur d’entreprises, Membre du Conseil de Surveillance, Président de sociétés et fondateur de plusieurs associations, intervenant dans de grandes écoles (dont Sciences Po et HEC),  à l’université en France et à l’étranger (dont à Genève et à l’université de Renmin en Chine), auteur de nombreux ouvrages (dont un en Chinois « Les réseaux pour conquérir le monde » Ed. du Peuple Pékin) et de nombreuses Tribunes dans la Presse. Il est actuellement Président de la société ATHES Finance et Participations

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Hervé AZOULAY pour Observatoire du MENSONGE




L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé

[Source : Entelekheia via Mondialisation.ca]

Ceci est la première partie d’une série.
Dans cette première partie, nous apprenons comment la Fondation Bill & Melinda Gates travaille à étendre l’influence de l’industrie pharmaceutique occidentale auprès de l’OMS, qu’elle contrôle, et des gouvernements du monde.
Dans la deuxième partie, nous verrons comment la Fondation Bill & Melinda Gates écoule dans les pays pauvres des traitements et des vaccins non approuvés dans les pays développés parce que dangereux, parfois avec des résultats désastreux. Nous verrons aussi que l’annonce de Trump selon laquelle les USA se « retirent » de l’OMS n’est rien d’autre que de la communication à destination de ses électeurs : en fait, les USA continuent de régner sur l’OMS à travers la Fondation Gates et l’agence fédérale américaine USAID.
Dans la troisième partie, nous verrons que la Fondation Gates travaille à vendre non seulement les traitements et vaccins de l’industrie pharmaceutique, mais aussi des semences OGM, sur lesquelles elle travaille en partenariat avec Monsanto.
Dans la dernière partie, nous apprendrons comment la Fondation Gates tente de faire tomber les garde-fous étatiques qui interdisent à l’industrie pharmaceutique occidentale de mettre des produits potentiellement dangereux sur le marché. Nous verrons aussi que l’administration Trump marche main dans la main avec Bill Gates.

Par Jeremy Loffredo and Michele Greenstein
Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health


Derrière un voile de relations publiques menées par les médias, la Fondation Gates a servi de véhicule au capital occidental tout en exploitant les pays du Sud comme laboratoire humain. La pandémie de coronavirus va probablement intensifier ce programme inquiétant.

L‘annonce par le président Donald Trump, ce juillet, du retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un processus qui aura un impact considérable sur l’avenir de la politique de santé publique mondiale – et sur la fortune de l’un des personnages les plus riches du monde.

L’abandon de l’OMS par les États-Unis signifie que le deuxième contributeur financier de l’organisation, la Fondation Bill & Melinda Gates, va bientôt devenir son premier donateur, ce qui donnera à l’empire international de cette ONG une influence sans précédent sur l’une des plus importantes organisations multilatérales du monde.

Bill Gates a acquis un simili-statut de héros pendant la pandémie. Le Washington Post l’a qualifié de « champion des solutions fondées sur la science », tandis que le New York Times l’a récemment salué comme « l’homme le plus intéressant du monde ». Gates est également la vedette d’une série de documentaires à succès de Netflix, « Pandémie », sortie quelques semaines avant que le coronavirus ne frappe les États-Unis, et produite par une correspondante du New York Times, Sheri Fink, qui avait travaillé auparavant dans trois organisations financées par Gates (Pro Publica, la New America Foundation et l’International Medical Corps).

Le tsunami d’éloges des médias grand public à Gates à l’ère du Covid-19 a repoussé l’examen minutieux du milliardaire et de ses machinations à l’extrême droite de l‘échiquier politique, où il peut être rejeté par les gens de gauche comme autant de divagations complotistes des Trumpistes et des charlatans de Q-Anon.

Mais au-delà de la manne que représente Gates pour les firmes de relations publiques, ce qui se passe devrait susciter des inquiétudes : encore faudrait-il savoir si les plans de sa fondation pour résoudre la pandémie profiteront au public mondial autant qu’ils étendent et consolident son pouvoir sur les institutions internationales.

La Fondation Gates a déjà privatisé l’organisme international chargé de créer la politique de santé, le transformant en véhicule de domination des entreprises privées. Elle a facilité le déversement de produits toxiques sur les populations du Sud, et a même utilisé les pauvres du monde comme cobayes pour des expériences sur les médicaments.

L’influence de la Fondation Gates sur la politique de santé publique est pratiquement fondée sur le fait de s’assurer que les règles de sécurité et autres fonctions de régulation gouvernementales soient suffisamment affaiblies pour être contournés. Elle agit donc contre l’indépendance des États-nations et comme véhicule pour le capital occidental.

« A cause de la Fondation Gates, j’ai vu la souveraineté de gouvernement après gouvernement chuter », a déclaré le Dr Vandana Shiva, chercheur et fondateur de la Fondation de recherche pour la science, la technologie et l’écologie, basée en Inde, au journal Grayzone.

S’agit-il de sauver le monde ?

La Fondation Bill & Melinda Gates est la plus grande fondation privée sur Terre, avec plus de 51 milliards de dollars d’actifs à la fin 2019. Bill Gates affirme que sa fondation consacre la majorité de ses ressources à « réduire les décès dus aux maladies infectieuses », et grâce à cette philanthropie, il semble s’être acheté un nom en tant qu’expert en maladies infectieuses.

Les réseaux de médias grand public ont déroulé le tapis rouge pour Gates alors qu’il conseillait le monde sur la manière de contrôler l’épidémie de Covid-19. Au mois d’avril, alors que le virus touchait durement les États-Unis, il a été accueilli par CNNCNBCFoxPBSla BBCCBSMSNBCThe Daily Show et The Ellen Show. Sur la BBC, Gates s’est décrit comme un « expert en santé », malgré son absence de diplôme universitaire, que ce soit en médecine ou dans tout autre domaine.

Les apparitions médiatiques du milliardaire sont filmées sous un seul et unique angle censément indéniable : Si les dirigeants mondiaux écoutaient Gates, le monde serait mieux équipé pour lutter contre la pandémie. Comme l’a demandé le magazine de mode Vogue, « Pourquoi Bill Gates ne dirige-t-il pas le groupe de travail sur le coronavirus ?

Alors, à quoi ressemble la réponse au COVID dirigée par Gates ?

La solution ultime

Selon Bill Gates, la création et la distribution d’un vaccin du Covid-19 à tous les habitants de la Terre est « la solution ultime » à l’épidémie. Le PDG de la Fondation Gates, Mark Suzman, s’est fait l’écho de ces sentiments en proclamant qu’ « un vaccin efficace doit être mis à la disposition de 7 milliards de personnes ».

Sur CNN en avril, l’épouse de Bill Gates et co-directrice de sa fondation, Melinda Gates, a déploré être « tenue éveillée la nuit » par son inquiétude pour les populations vulnérables en Afrique et leur manque de préparation face à ce virus. En juin, elle a déclaré à Time Magazine qu’aux États-Unis, les Noirs devraient être les premiers à se faire vacciner.

Apporter un vaccin salvateur aux populations noires vulnérables d’Afrique et des États-Unis, puis à tous les habitants du monde, semble noble, et Bill Gates joint certainement le geste à la parole. En mars, il a démissionné de son poste au conseil d’administration de Microsoft et paraît « consacrer maintenant la majeure partie de son temps à la pandémie ».

La Fondation Gates, le « plus grand bailleur de fonds du monde pour les vaccins », a déjà attribué directement plus de 300 millions de dollars à la réponse mondiale au coronavirus. Elle a notamment soutenu les essais de vaccins réalisés par des sociétés comme Inovio Pharmaceuticals, AstraZeneca et Moderna Inc, qui sont tous décrits comme des pionniers dans la course au développement d’un vaccin contre le Covid-19.

La fondation a également cofondé et finance la Coalition for Epidemic Preparedness (CEPI), qui a investi jusqu’à 480 millions de dollars dans « un large éventail de candidats au vaccin et de plates-formes technologiques ».

Malgré tout, il y a lieu d’être sceptique lorsqu’on examine la réalité de l’effort mondial de vaccination dirigé par Gates.

Conflits d’intérêts

En tant que deuxième personne la plus riche de la planète, Bill Gates n’a aucune raison d’avoir besoin de plus d’argent. C’est une réponse courante aux affirmations selon lesquelles la philanthropie de Gates n’est pas motivée uniquement par sa bonté innée. Mais malgré ces fréquentes descriptions de Gates « donnant » sa fortune, sa valeur nette a en fait doublé au cours des deux dernières décennies.

Dans le même temps, des preuves solides suggèrent que la Fondation Gates fonctionne comme un cheval de Troie pour les firmes occidentales, qui n’ont bien sûr pas d’autre objectif que l’augmentation de leurs profits.

Prenons l’exemple de la porte tournante entre la Fondation Gates et Big Pharma.

Penny Heaton, ancienne directrice du développement des vaccins à la Fondation et actuelle PDG de l’Institut de recherche médicale Bill & Melinda Gates, est issue des grands noms de la pharmacie que sont Merck et Novartis.

Le président pour la santé mondiale de la Fondation, Trevor Mundel, a occupé des postes de direction chez Novartis et Pfizer. Son prédécesseur, Tachi Yamada, avait été auparavant cadre supérieur chez GlaxoSmithKline (GSK).

Kate James a travaillé chez GSK pendant près de 10 ans, puis est devenue directrice de la communication de la Fondation. Les exemples sont légion.

De plus, la Fondation Gates investit directement dans ces entreprises.

Depuis peu après sa création, la fondation a pris des participations dans plusieurs sociétés pharmaceutiques. Une enquête récente de The Nation a révélé que la Fondation Gates détient actuellement des actions et des obligations de sociétés pharmaceutiques comme Merck, GSK, Eli Lilly, Pfizer, Novartis et Sanofi.

Le site web de la Fondation déclare même franchement qu’elle a pour mission de rechercher des « opportunités mutuellement profitables » avec les fabricants de vaccins.

Surligné en jaune : « En outre, nous recherchons des modèles plus efficaces de collaboration avec les principaux fabricants de vaccins afin de mieux identifier et mettre en œuvre les opportunités mutuellement profitables. »

Gates s’achète l’Organisation mondiale de la santé

L’OMS s’appuie sur deux sources de revenus. L’une sous forme de contributions obligatoires, ou de financements obligatoires des États membres des Nations unies, qui sont évalués en fonction de la population et du revenu de chaque pays. La seconde est constituée de contributions volontaires, qui peuvent être affectées à des causes spécifiques.

Les contributions volontaires affectées à telle ou telle cause représentent plus de 80 % du budget actuel de l’OMS. En d’autres termes, la plupart des fonds de l’OMS sont assortis de conditions.

Comme l’a déclaré à Grayzone le Dr David Legge, chercheur émérite en santé publique à l’École de santé publique de l’Université La Trobe de Melbourne, « les contributions obligatoires des États-nations ne couvrent en réalité que des coûts administratifs. Elles ne couvrent aucun des coûts des projets, ce qui signifie que tout le financement des projets dépend de donateurs. [Et] pratiquement tout l’argent des donateurs est totalement affecté à des projets spécifiques que les donateurs veulent financer ».

Grâce à ces contributions volontaires, l’OMS a reçu plus de 70 millions de dollars de l’industrie pharmaceutique en 2018 (la dernière année pour laquelle des données complètes sont disponibles). Entre-temps, la Fondation Gates a fourni à Big Pharma le véhicule parfait pour influencer l’OMS.

Rien qu’en 2018, la Fondation a donné 237,8 millions de dollars à l’OMS, ce qui en fait le deuxième plus gros contributeur après les États-Unis.

La Fondation finance également l’OMS indirectement par le biais de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), un « partenariat public-privé » qui facilite la vente en gros de vaccins aux pays pauvres. La GAVI est le deuxième plus grand bailleur de fonds non étatique de l’OMS (après la Fondation Gates), et a donné 158,5 millions de dollars à l’OMS en 2018.

À la fin des années 1990, Bill Gates a parrainé des réunions qui ont conduit à la création de la GAVI, en la dotant de 750 millions de dollars de capital d’amorçage. À ce jour, la Fondation Gates a donné à la GAVI plus de 4,1 milliards de dollars, ce qui représente près de 20 % des fonds de la GAVI. Elle occupe également un siège permanent au sein du conseil d’administration de la GAVI.

La GAVI elle-même révèle que la Fondation Gates « joue un rôle à la fois technique et financier dans [ses] efforts pour façonner les marchés des vaccins ».

Citant l’exemple de la GAVI, le groupe militant Global Health Watch (Surveillance de la Santé mondiale) a expliqué que « d’autres acteurs de la santé mondiale rendent des comptes à la Fondation Gates, mais pas l’inverse ».

Si l’on additionne les contributions de la Fondation et de la GAVI à l’OMS, elles sont supérieures aux contributions du gouvernement américain, ce qui faisait de la Fondation Gates le principal parrain non officiel de l’OMS avant même la récente décision de l’administration Trump de se retirer de l’Organisation.

Pour la sociologue Allison Katz, qui a travaillé pendant 18 ans au siège de l’OMS, l’OMS « est devenue une victime de la mondialisation néolibérale ». En 2007, Allison Katz a écrit une lettre ouverte à la directrice générale de l’OMS de l’époque, Margaret Chan, dans laquelle elle critiquait les organismes publics qui « mendient auprès du secteur privé [et] auprès des fondations de célèbres « philanthropes » aux programmes variés, issus de l’industrie ».

Il est certain que la relation financière étroite de l’OMS avec une organisation privée ne pose problème que si elle repose sur des dons assortis de conditions. Et il semble que ce soit exactement ce qui se passe.

Comme la plupart des contributions de la Fondation Gates à l’OMS sont affectées à tel ou tel programme, l’OMS ne décide pas de la manière dont ces fonds sont dépensés – c’est la Fondation qui décide. Par exemple, le programme de l’OMS qui reçoit le plus d’argent est son programme d’éradication de la polio, parce que la Fondation Gates affecte la plupart de ses contributions à la polio.

De plus, l’ampleur des contributions financières de la fondation a fait de Bill Gates un dirigeant non officiel – bien que non élu – de l’Organisation. C’est pourquoi l’Assemblée mondiale de la santé, qui fixe l’ordre du jour de l’OMS, a adopté en 2012 un « Plan mondial pour les vaccins » dont le coauteur n’est autre que la Fondation Gates.

Selon le Dr David Legge, chercheur émérite à l’École de santé publique de l’Université La Trobe à Melbourne, les « dons » financiers de la Fondation Gates sont en fait un mécanisme de définition des programmes. Legge a déclaré à Grayzone que « ses contributions massives faussent totalement le type de priorités budgétaires que l’Assemblée mondiale de la santé souhaiterait voir ».

Selon Foreign Affairs, « peu d’initiatives politiques ou de normes établies par l’OMS sont annoncées avant d’avoir été officieusement vérifiées par le personnel de la Fondation Gates ». Ou, comme d’autres sources l’ont dit à Politico en 2017, « les priorités de Gates sont devenues celles de l’OMS ».

Dans un entretien avec Global Health Watch, un responsable de la politique de santé d’une grande ONG l’a dit dans ces termes : « Les gens à l’OMS semblent être devenus fous. C’est « oui monsieur », « oui monsieur », pour Gates sur tous les sujets ».

En 2007, le chef du programme de lutte contre le paludisme de l’OMS, le Dr Arata Kochi, avait mis en garde contre la domination financière de la Fondation Gates, arguant que son argent pourrait avoir « des conséquences étendues et largement imprévues ». Sept ans plus tard, Margaret Chan, alors directrice générale de l’organisation, a fait remarquer que le budget de l’OMS étant fortement affecté à des programmes divers, il est « déterminé par [ce qu’elle appelle] les intérêts des donateurs ».

Lorsque Tedros Adhanom Ghebreyesus est devenu directeur général de l’OMS en 2017, l’influence de Gates a été la cible de nouvelles critiques.

Tedros était auparavant membre du conseil d’administration de deux organisations fondées par Gates, auxquelles il a fourni des fonds de démarrage et qu’il continue de financer à ce jour : la GAVI et le Global Fund, dont Tedros était président du conseil d’administration.

Aujourd’hui, Tedros, le premier directeur général de l’OMS qui ne soit pas médecin, se retrouve à poster des tweets élogieux envers les éditoriaux de Bill Gates.



(Tweet : Grand éditorial de @BillGates sur la réponse au #COVID19. Je le remercie pour son soutien à l’appel de @WHO (l’OMS)
à la solidarité mondiale, à investir dans de nouveaux outils avant qu’il soit trop tard et à garantir un accès équitable.)

Un autre mécanisme que la Fondation Gates utilise pour influencer l’OMS est le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE), le principal groupe consultatif de l’OMS pour les vaccins. Le SAGE est un conseil de 15 personnes légalement tenu de divulguer tout conflit d’intérêt éventuel.

Lors d’une récente réunion virtuelle, la moitié des membres du conseil ont cité leur connexion avec la Fondation Gates comme sources de conflits d’intérêts possibles.

L’influence de la Fondation dans l’arène internationale de la santé va bien au-delà de l’OMS. Une analyse de 23 partenariats mondiaux pour la santé réalisée en 2017 a révélé que sept d’entre eux dépendaient entièrement du financement de la Fondation Gates. Neuf autres ont cité la Fondation comme principal donateur.

Comme l’a fait remarquer l’ONG britannique Global Justice Now, « l’influence de la Fondation est si omniprésente que de nombreux acteurs du développement international qui, dans d’autres circonstances, critiqueraient la politique et les pratiques de la Fondation, sont incapables de s’exprimer de manière indépendante en raison de son financement et de son parrainage ».

« La Banque mondiale et le FMI ressemblent à des nains devant la Fondation Gates, en termes de pouvoir et d’influence », a fait remarquer le Dr Vandana Shiva à Grayzone.

Le formatage des médias

La Fondation Gates a également utilisé sa richesse pour influencer la couverture médiatique des politiques de santé mondiale – et peut-être pour étouffer les critiques envers ses activités les plus douteuses.

La fondation a fait don de millions à des grands médias, dont NPR, PBS, ABC, la BBC, Al Jazeera, le Daily Telegraph, le Financial Times, Univision et le Guardian. En fait, toute la section « Développement mondial » du Guardian a été rendue possible grâce à un partenariat avec la Fondation Gates.

La fondation a également investi des millions dans la formation de journalistes et dans la recherche de moyens efficaces pour élaborer des récits médiatiques laudateurs. Selon le Seattle Times, « les experts formés dans le cadre des programmes financés par la Fondation Gates rédigent des articles qui paraissent dans des médias allant du New York Times au Huffington Post, tandis que les portails numériques brouillent la frontière entre le journalisme et la propagande ».

En 2008, le responsable de la communication de PBS NewsHour, Rob Flynn, a expliqué qu’ « il n’y a pas grand-chose que vous pourriez aborder en matière de santé mondiale, de nos jours, qui n’aurait pas une sorte de tentacule de Gates ». C’était à peu près à l’époque où la Fondation a donné 3,5 millions de dollars à NewsHour pour établir une unité de production spécialisée dans le reportage sur les questions importantes de santé mondiale.

Mickey Huff, le président de la Media Freedom Foundation (Fondation pour la liberté des médias), a déclaré à Grayzone que la Fondation Gates exerce une influence typique des fondations qui travaillent par l’intermédiaire de sociétés de relations publiques, de subventions et de dotations de professeurs. « En bref, » a déclaré Huff, « Edward Bernays serait fier des succès de ce type de propagande. » [*]

Il n’est donc pas étonnant que la couverture médiatique de la fondation soit si positive dans les médias grand public, ou que ses activités les plus louches dans les pays du Sud soient si méconnues.

Jeremy Loffredo

Michele Greenstein

Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health

Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Photo Gerd Altmann / Pixabay

[*] Note de la traduction : Pour en savoir plus sur Edward Bernays, le « père des relations publiques » et la manipulation de l’opinion publique dans les démocraties occidentales actuelles, voir le documentaire « Propaganda – La fabrique du consentement » (Production Arte). Ou, pour ceux qui préfèrent l’écrit, voir « Une Brève histoire de la propagande ».

La source originale de cet article est The Gray Zone
Copyright © Jeremy Loffredo et Michele GreensteinThe Gray Zone, 2020


[Voir aussi :




L’étau du tout-numérique se resserre, luttons contre la 5G

[Source : Reporterre via Les moutons enragés]

[Par :] Collectif de défense des vieux objets non connectés

«Ce n’est pas uniquement à la 5G que nous nous opposons, mais à tout un projet de société qui ne cesse de provoquer la dévastation du vivant», écrivent les auteurs de cette tribune, qui appellent à ne pas laisser se dérouler les procès contre les saboteurs d’antennes-relais «dans l’indifférence».

Ce jeudi 9 juillet deux hommes seront jugés par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier, accusés d’avoir incendié le 15 avril dernier un relais téléphonique à Foncine-le-Haut dans le Jura.

Ces derniers mois des antennes-relais ont brûlé dans le monde entier. Tandis que les médias s’engouffrent dans la piste du complotisme pour dépolitiser les raisons de s’attaquer aux antennes-relais et à la 5G, la police fait son sale boulot, et a déjà arrêté quelques personnes. Le procès des deux Jurassiens est l’un des premiers médiatisés en France. Les inculpés auront à passer un examen psychiatrique avant l’audience. Il semble pourtant que cette folie soit largement partagée.

Le 16 juin, deux autres personnes ont été interpellées par des gendarmes en planque, alors qu’elles pénétraient sur le site de l’antenne-relais 5G de Contes (Alpes-Maritimes) en pleine construction. Le dispositif de 21 mètres avait déjà été plusieurs fois la cible d’attaques. La contestation menée depuis près d’un an par les habitants de la commune, le maire et le collectif Narf (Non à l’antenne-relais Free) contre son installation s’exprimait par ailleurs lors de nombreuses discussions publiques et de recours en justice.

Le 30 juin dernier, ce sont six personnes qui ont été interpellées dans le Nord pour l’incendie d’une antenne-relais 5G à Douai le 3 mai. Cinq d’entre elles passeront en procès le 30 juillet.

Depuis des années, et probablement dès leur apparition, la contestation s’est manifestée contre les infrastructures des flux de communication. Autant de refus de vivre dans un monde hyper-connecté.

L’étau du tout-numérique se resserre. Les cotations en bourse des entreprises high-tech, elles, explosent

Si la vague d’incendie qui a soufflé un grand nombre d’antennes-relais ces derniers mois s’est intensifiée avec la crise sanitaire, ce serait moins à cause du virus que contre les politiques de gestion gouvernementale qui lui ont répondu. Au nom de l’état d’urgence sanitaire, un contrôle sans précédent s’est appliqué sur près de la moitié de la population mondiale, avec une attaque historique aux libertés individuelles dans une quasi-absence de réaction effarante.

Alors que le régime de surveillance prend des galons, à base de collecte des données qui ont explosé grâce au téléachat et aux temps de connexion majorés pendant le confinement, de déploiement de drones ou de dispositifs de contrôle comme la reconnaissance faciale, l’étau du tout-numérique se resserre et des millions de travailleurs se retrouvent au chômage. Les cotations en bourse des entreprises high-tech, elles, explosent. La fortune de Jeff Bezos, le pédégé d’Amazon, aura augmenté de plus de 30% entre mars et mai, et celle de Mark Zuckerberg de plus de 46% (soit un pactole de trente milliards de dollars supplémentaires pour le patron de Facebook).

Des scientifiques de tous les pays alertent sur les dangers de l’exposition aux ondes et appellent à un moratoire sur la 5G.

Pendant ce temps, l’extraction minière des métaux et terres rares nécessaires à l’industrie numérique continue de dévaster les territoires chinois, africains, américains, écrêtant les montagnes, éventrant les plaines, intoxicant les cours d’eau, à coups de travail sous-payé, de guerres civiles pour la ressource et de cancers distribués aux populations environnantes.

Contrôle citoyen, oui, mais sur la couleur des câbles…

À ce constat écologique et social s’ajoutent les travaux depuis 2017 des scientifiques de tous les pays qui alertent sur les dangers de l’exposition aux ondes et appellent à un moratoire sur la 5G. Des associations pour la protection de l’environnement — Agir pour l’environnement et Priartem — ont déposé des recours devant le Conseil d’État sur les risques sanitaires liés aux ondes. Le 25 janvier 2020, a eu lieu la première manifestation internationale contre la 5G, suivie par d’autres, le 28 avril et le 4 mai à La Haye. La Suisse et la Belgique, entre autres pays, ont dû mettre en place des moratoires ralentissant l’avancée des travaux. L’appel d’offres pour constituer le nouveau réseau 5G est annoncé pour l’automne, pas étonnant donc de voir la course judiciaire essayer de calmer un refus qui s’exprime un peu partout, de manières diverses et sans relâche.

Lisons-donc ce que nous dit Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) en évoquant le besoin d’une régulation des implantations : 

«Nous le savons, les réseaux peuvent connaître des débouchés néfastes : usages énergivores, société de surveillance, gabegie consumériste, mainmise des grandes firmes, instrumentalisation géopolitique»,

et le voila qui place finalement le cadre : 

«Au risque de déplaire, la France ouvrira pourtant la voie à la 5G. Non pas seulement par un impératif économique ou européen. Mais parce que c’est notre devoir de développer les possibilités d’échange et de partage du pays par l’évolution constante de ses infrastructures de communication.» 

Tout est dit. Contrôle citoyen, oui, mais sur la couleur des câbles — de la même manière que les autorités n’étaient pas prêtes à renoncer au nucléaire, quelques années après la perte des sols miniers des colonies et le choc pétrolier de 1973. Dans la course géopolitique des États à dominer les nouveaux marchés et s’assurer une place au sommet des négociations mondiales, la 5G est l’enjeu du jour.

Ne laissons pas se dérouler ces procès dans l’indifférence. Si nous voulons lutter ensemble, avoir la moindre chance de faire entendre nos voix et d’emporter cette victoire, il nous faut soutenir toutes les initiatives venant s’opposer à ce quadrillage nocif de nos lieux et de nos vies.

Ce n’est pas uniquement à la 5G que nous nous opposons, mais à tout un projet de société qui ne cesse de provoquer la dévastation du vivant. À nous de défendre nos conceptions d’un monde désirable, et de refuser en bloc chaque pas supplémentaire pour affermir la technocratie capitaliste.

Solidarité avec les inculpés de la 5G!




COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires

[Source : Guy Boulianne]

VEUILLEZ NOTER : Cet article s’adresse uniquement aux personnes qui ont l’esprit et les yeux ouverts, ou qui veulent les ouvrir rapidement. Il s’adresse aux personnes sans préjugé, ni a priori, et qui veulent faire évoluer leur conscience vers la libération et la lumière de la connaissance.


Transformation rituelle occulte et coronavirus : comment le port du masque, le lavage des mains, la « séparation sociale » et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires utilisés pour initier les gens à un nouvel ordre mondial

Steve Barwick
Steve Barwick, auteur du livre « The 4 Parts of God’s Plan » (Les 4 parties du plan de Dieu) et d’autres études bibliques approfondies.

[Par Steve Barwick] — Dans des études et commentaires précédents, j’ai documenté à maintes reprises le fait que nos dirigeants mondiaux sont aujourd’hui largement des occultistes (voir iciiciici et ici). Il en va de même pour les propriétaires de plusieurs des plus grandes entreprises et franchises sportives de notre pays (voir ici et ici). Même les célébrités poussent constamment l’occultisme (voir ici).

Et très franchement, de nombreuses églises chrétiennes ont été infiltrées par des pratiquants de la Kabbale, qui est un livre de mysticisme juif, de sorts magiques, d’enchantements, de numérologie artificielle et d’autres pratiques ésotériques et occultes que les rabbins orthodoxes utilisent au cours de leur vie quotidienne, et apprennent maintenant aux dirigeants chrétiens à l’utiliser également (voir ici).

Donc, avec tant de dirigeants de « haut niveau » du monde poussant l’occultisme — y compris les ennemis du Christ qui dirigent les quatre dynasties cachées de la politique, de l’éducation, de l’économie et de la religion — il ne devrait pas vous surprendre que toute la crise mondiale du coronavirus regorge de thèmes de symbologie occulte et d’initiation occulte rituelle.

En effet, comme vous le verrez dans la suite de ce commentaire, toute la crise du coronavirus manufacturée est un rituel géant et occulte du début à la fin, divisé en quatre mini-rituels, chacun avec le but occulte distinct d’initiation et de transformation du monde et ses habitants dans un Nouvel Ordre Mondial. Commençons donc par examiner les quatre rituels occultes distincts mais interdépendants qui composent cette énorme cérémonie mondiale d’initiation au rituel occulte :

• Port du masque rituel
• Lavage rituel des mains
• Rituel de « distanciation sociale »
• Verrous rituels

Au cours de l’examen de ces quatre rituels occultes, je ferai de mon mieux pour vous expliquer comment chacun fait partie d’une pièce de théâtre élaborée, conçue pour initier symboliquement les peuples de ce monde à leurs nouvelles positions dans un nouvel ordre mondial — un nouvel ordre qui rejette Jésus-Christ et le christianisme, et place les peuples de ce monde sous le contrôle ultime d’une élite mondiale dont le dieu est le diable lui-même.

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1. Le port rituel du masque

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, dans Apocalypse verset 17:5, Babylone est appelée « Mystère, Babylone » ? Vous savez déjà que le mot “Babylone” signifie “confusion”. Mais que signifie le mot “mystère” ? Voici ce que la Strong’s Concordance [1] nous dit :

G3466 Musterion — À partir d’un dérivé du muo (pour fermer la bouche); un secret ou « mystère » (à travers l’idée du silence imposé par l’initiation aux rites religieux) – le mystère.

Ne négligez pas cela. Le mot « mystère » dans la Bible a à voir avec la fermeture de la bouche quand on subit une initiation religieuse secrète. Encore une fois, c’est : « l’idée du silence, imposée par l’ initiation aux rites religieux ». N’est-ce pas intéressant ?

Après tout, à l’heure actuelle, 30 pays, y compris les États-Unis, obligent désormais leurs citoyens à porter des masques faciaux sur leur bouche de manière obligatoire, apparemment pour aider à stopper les infections au coronavirus. Ceci, même si de nombreux experts médicaux, dont le Chirurgien général des États-Unis, ont déclaré ouvertement que le port de masques n’avait aucun effet bénéfique sur le coronavirus. De plus, de nombreux experts médicaux ont attesté que les masques faciaux peuvent même être dangereux pour la santé en ce qu’ils restreignent la pensée claire (et même la conscience) en piégeant le dioxyde de carbone dans la chambre du masque, vous forçant à le respirer à nouveau. encore et encore, épuisant ainsi votre sang d’air frais et le composant oxygène vital qu’il contient.

Alors pourquoi les pouvoirs en place, à l’échelle mondiale, obligent-ils leurs citoyens à porter ces masques, si les masques ne fonctionnent tout simplement pas contre le coronavirus et pourraient très bien être dangereux pour votre santé ? La réponse pourrait vous surprendre : Le masquage a traditionnellement joué un rôle très important dans les rituels occultes.

Entre autres choses, le port du masque sur la bouche est un signe de soumission… [NdNM : voir aussi Le masque comme symbole de soumission] un geste de votre volonté d’être soumis à d’autres qui ne sont pas votre Souverain habituel. Mais il y a plus. Selon l’Encyclopedia Britannica, le port de masque est : « Une forme de déguisement ou de dissimulation habituellement portée sur ou devant le visage pour cacher l’identité d’une personne et par ses propres traits pour établir un autre être. » [2]

En d’autres termes, le port d’un masque représente une transformation occulte — une alchimie humaine, si vous voulez — d’un rôle à un autre. D’une manière d’être à une autre. En effet, dans ce cas, du souverain individuel sous Dieu au sujet collectif sous les enfants du diable. Vous voyez, le rituel de masquage est spécifiquement conçu pour inverser l’ordre de hiérarchie mis en place par Dieu lui-même. Dans la hiérarchie de votre Père céleste, vous êtes un souverain représentant de Sa Parole sur cette terre. Et votre travail consiste à dire Sa Parole, en Son nom Souverain aux autres.

En d’autres termes, Il est le Roi, vous êtes un Prince de Son royaume, et votre travail consiste à porter Sa Parole aux autres, afin qu’eux aussi puissent y adhérer et retourner éternellement au Père, par Jésus-Christ. Comme il est écrit concernant notre devoir principal en tant que chrétiens :

2 Timothée 4:2 — Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.

En bref, votre travail consiste à enseigner la Parole de votre Père. Et vous devez être prêt et disposé à le faire en tout temps (c’est-à-dire « être instantané, en saison et hors saison »). En tant que tel, vous devez toujours rester démasqué, car votre travail — dans votre rôle terrestre en tant que l’un de ses fidèles représentants — est de parler et d’expliquer sa Parole aux autres. Et pour ce faire, vous devez ouvrir la bouche. Vous ne pouvez pas être muselé. Vous ne pouvez pas être masqué.

Le port du masque est un puissant symbole occulte indiquant votre soumission à un autre pouvoir autre que le Dieu Créateur qui vous a donné la commission directe de prêcher Sa Parole au monde :

Matthieu 28:18-20 — Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

Donc, dans la hiérarchie de Dieu, vous êtes un représentant souverain de Sa Parole sur cette terre. Et votre travail consiste à diffuser cette Parole au plus grand nombre possible au cours de votre vie d’adulte. Mais dans la hiérarchie des ritualistes, c’est tout le contraire : L’intérêt du port d’un masque rituel occulte est de ramener à la maison votre subconscient — jusqu’à ce qu’il devienne complètement vrai dans votre vie quotidienne — l’idée que les choses ne sont plus les mêmes et ne seront plus jamais les mêmes.

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Les masques hâtent la suppression de l’ego pour aider à faciliter la mort de l’ancienne identité avant l’identification et la manifestation d’une nouvelle identité.

C’est une initiation à un nouvel ordre. Mais c’est aussi une transformation de soi en une nouvelle position dans ce nouvel ordre. Sous l’emprise du ritualiste occulte, vous, étant masqué, vous n’êtes plus la personne que vous étiez. Vous n’êtes plus un porte-parole désigné de Dieu sur cette terre. Vous êtes soudainement rétrogradé et réaffecté à la position de sujet obéissant.

Symboliquement, vous devenez serf dans le nouvel ordre. C’est votre nouveau rôle… votre nouvelle identité… représentée par le port du masque.

Le port du masque fait simplement partie du rituel d’initiation utilisé pour signaler visuellement et psychologiquement votre consentement à ce nouvel arrangement. Oui, en portant le masque, vous signalez votre consentement à accepter un nouveau poste très différent dans un nouvel ordre mondial.

Au lieu d’être un représentant souverain du Dieu Très-Haut et de Sa Parole sur cette terre, vous acceptez essentiellement de devenir un sujet volontaire — un esclave — pour les ennemis mêmes de Dieu et de Son Christ. Masqué, vous êtes maintenant prêt à servir les objectifs de l’ennemi, et non plus à Dieu. Lorsque vous mettez docilement le masque sur votre bouche, vous dites symboliquement aux ritualistes : « J’admets que mes paroles n’ont plus de but ni de pertinence dans cette vie. Mon seul but maintenant est d’obéir à vos paroles et à vos commandements. »

Et en se levant à la position de votre nouveau souverain et en vous muselant comme un chien dans le processus, ils créent alchimiquement un nouveau vous dans un nouveau rôle sous de nouveaux dirigeants. C’est le changement transformationnel alchimique impliqué dans le rituel. Ils tentent littéralement de prendre la place de Dieu dans votre vie et de faire de vous leur sujet volontaire. Ils deviennent votre au lieu de Christ. Votre antichrist.

Et en plaçant le masque sur votre visage, vous devenez leur fidèle serviteur involontaire. Vous êtes initié rituellement au nouvel ordre. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte. Mais dans la magie occulte, la victime n’a pas besoin de connaître la signification de ce qu’on lui dit de faire. L’exécution du rituel lui-même — sur demande — est tout ce qui compte. Alors, qui, exactement, nous fait ça ?

1 Jean 2:18 — Petits enfants, c’est la dernière heure, et comme vous avez appris qu’un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c’est la dernière heure.

Vous ne pensiez pas que ces « nombreux antichrists » resteraient assis sur leurs mains toute la journée, sans rien faire, dans les derniers jours de cet âge de la chair de la terre pendant qu’ils attendent le retour de leur père le diable dans son rôle de faux messie, n’est-ce pas ? Naturellement, ils adoucissent les choses pour leur dieu — Satan — avant qu’il n’arrive ici. Ils utilisent la magie rituelle occulte cérémonielle, à l’échelle mondiale, pour capturer le monde entier dans leur drague.

En portant le masque, vous vous transformez symboliquement et alchimiquement — « renaître » — en leur nouveau système mondial, grâce à une programmation rituelle occulte. L’Encyclopedia Britannica dit encore sur le port de masque rituel :

« La personne qui porte le masque est également considérée comme étant en association directe avec la force spirituelle du masque et est par conséquent exposée à un danger personnel similaire d’être affecté par celle-ci. … En portant le masque, le porteur subit parfois un changement psychique et, comme en transe, assume le caractère spirituel représenté par le masque . »

Eh bien, les amis, l’antéchrist est la « force spirituelle » du masque dont nous parlons. Vous comprenez cela, n’est-ce pas ? Il est l’esprit derrière les pouvoirs en place qui travaillent pour réussir ce coup d’État mondial. Et ce sont les pouvoirs en place qui vous ont masqué, muselé et rétrogradé à votre nouveau statut d’esclave, au nom de leur dieu, le diable lui-même. Le rituel du port du masque est conçu pour vous posséder avec l’esprit de soumission à vos nouveaux suzerains, qui sont les « nombreux antichrists » de 1 Jean 2:18. Et cela vous prépare à faire de même lorsque l’antéchrist arrivera et offrira sa véritable « marque », que nous examinerons à la fin de ce commentaire.

Si vous ne pensez pas que le port du masque change littéralement les gens, comme le dit l’Encyclopedia Britannica dans la citation ci-dessus, pensez à tous les « Karens » [3] masqués dont vous avez vu des vidéos en ligne, chassant sauvagement les gens qui ne portent pas de masques sur la route, les réprimandant publiquement pour ne pas porter de masques, et leur criant qu’il y a du « sang sur leurs mains » pour ne pas se masquer comme de bons petits garçons et filles devraient toujours.

En voici un, par exemple, dans lequel les « Karens » sont tous de gros mâles costauds et portant un masque, poussant littéralement un homme âgé hors d’un magasin pour ne pas porter de masque :



Grâce au port du masque, les ritualistes occultes ont créé une armée de « Karens » — des automates programmés qui prennent le rituel si au sérieux qu’ils se sentent personnellement et physiquement menacés lorsque vous ne le faites pas. Et cela ne les dérange pas de vous le dire. Souvent vigoureusement.

L’Encyclopedia Britannica poursuit en parlant du rituel de masquage : « Habituellement, cependant, le porteur devient habilement un “partenaire” du personnage dont il usurpe l’identité, donnant au masque non seulement une étincelle importante de vitalité par la lumière qui clignote de ses propres yeux, mais aussi lui donnant vie par ses mouvements et ses poses. » En d’autres termes, au final, le masque fait partie de l’identité même de ceux qui le portent. La transition occulte devient complète. Le « nouveau vous » est né du rituel.

L’Encyclopedia Britannica déclare en outre : « Mais souvent, le porteur [du masque] semble devenir psychologiquement un avec le personnage qu’il aide à créer. Il semble devenir un automate, sans sa propre volonté, devenue subordonnée à celle du personnage du masque. » Vous voudrez peut-être penser à ces dizaines de vidéos en ligne montrant des infirmières et des employés hospitaliers entièrement masqués participant à des vidéos de danse TikTok minutieusement chorégraphiées, tandis que simultanément des milliers de malchanceux victimes de coronavirus sont censés mourir cruellement et être empilés comme du bois de corde dans ces mêmes hôpitaux.

Oui, une véritable danse masquée de la mort, comme on le voit dans les films. Et nous savons tous qui est M. La Mort, n’est-ce pas ?

Apocalypse 6:8 — Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

De plus, en ajoutant de la danse au port du masque, les nouveaux esclaves montrent leur volonté de divertir leurs ravisseurs — de devenir pour eux un peu plus que des sports de chair — tout comme les anciens soldats babyloniens ont essayé de forcer les captifs israélites à les divertir avec de la musique. Comme il est écrit :

Psaume 137:1-4 — Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes. Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion ! Comment chanterions-nous les cantiques de l’Eternel Sur une terre étrangère ?

Comme vous pouvez le voir, les Israélites d’autrefois ont refusé de divertir leurs ravisseurs… ils ont refusé de fournir la gaieté demandée… se demandant entre eux : « Comment pouvons-nous chanter le chant du Seigneur dans un pays étranger ? » Mais contrairement à l’époque de la captivité de Babylone, le coup d’État d’aujourd’hui contre le peuple de Dieu, et son renversement en cours, est, jusqu’à présent, accompli sans guerre conventionnelle.

Donc, dans l’ensemble, les gens ne réalisent même pas la profondeur et la gravité de la tentative de coup d’État contre eux, car cela se fait presque uniquement par la tromperie rituelle occulte. C’est pourquoi la Parole de Dieu nous avertit qu’il y aura des moments où nous ne pourrons même pas faire confiance à nos propres voisins. Comme il est écrit :

Jérémie 9:4-6 — Que chacun se tienne en garde contre son ami, Et qu’on ne se fie à aucun de ses frères; Car tout frère cherche à tromper, Et tout ami répand des calomnies. Ils se jouent les uns des autres, Et ne disent point la vérité; Ils exercent leur langue à mentir, Ils s’étudient à faire le mal. Ta demeure est au sein de la fausseté; C’est par fausseté qu’ils refusent de me connaître, Dit l’Eternel.

Tout d’abord, les pouvoirs en place trompent vos voisins en mettant le masque. Ensuite, vos voisins, pensant qu’ils font bien, travaillent pour vous pousser à faire de même, en utilisant la pression des pairs et la « signalisation de la vertu ». Et si vous refusez d’être trompé, comme ils sont, ils vous calomnieront, se retourneront contre vous et s’efforceront de vous supplanter. Cela vous semble-t-il familier ?

Dites-moi encore, combien de villes et d’États ont maintenant des « lignes de mouchard » très médiatisées dans lesquelles vos voisins peuvent appeler et vous dénoncer pour ne pas porter de masque ? À elle seule, une ville américaine aurait enregistré 200 000 appels de « dénonciation » sur sa ligne de mouchard en une seule semaine. Oui, c’est juste une version mise à jour de ce que le livre de Jérémie nous dit qu’il s’est déjà produit. Voisin retourné contre voisin. Dans ce cas, sur leur incapacité à effectuer un rituel prescrit.

Comme dans le vieux film, L’Invasion des profanateurs, vos propres voisins se retrouvent comme des personnes contrôlées par l’esprit qui ne veulent rien de plus que de vous entraîner dans la ruche de zombies interconnectés avec eux-mêmes et toutes les autres victimes du contrôle de l’esprit, vous trahissant joyeusement (et votre liberté et votre position données par Dieu) dans le processus.

Mais le port du masque a également une autre signification occulte, que nous n’avons que légèrement abordée. Comme l’indique le site Internet Coronacircus.com sur le port des masques :

« Pour mieux comprendre le symbolisme du port du masque, essayez de taper le mot “censure” dans Google Images et voyez quel type d’illustration apparaît principalement. Voici un échantillon de ce que vous trouverez :

Masque - Censure

« C’est aussi pourquoi nos chefs de file refusent ostensiblement de se « masquer » : c’est nous qui sommes bâillonnés, pas eux. Ces associations inconscientes sont extrêmement fortes. Les masques sont un symbole de soumission et de domination; ils sont profondément humiliants (et en effet elles sont populaires dans les pratiques de bondage sexuel BDSM).

« C’est pourquoi les gens leur résistent tant; c’est aussi pourquoi ils sont actuellement rendus obligatoires dans le monde entier. Il ne fait aucun doute que les barbares improductifs derrière ce cirque s’amusent; ils croient qu’ils sont subtils. »

Ah oui. Subtil comme le serpent. Coronacircus.com poursuit en soulignant :

« Cela implique également de nous imposer leurs symboles. L’interprétation ésotérique du bâillonnement obligatoire est directement liée à la symbologie du silence qui est aussi ancien que l’occultisme lui-même. »

La symbologie du silence
La symbologie du silence est aussi ancienne que l’occultisme lui-même.

Et voici une petite chose en particulier qu’ils aimeraient que vous gardiez silencieux. Oui, ils admettent même directement sur la boîte contenant les masques faciaux qu’ils ne fonctionnent pas pour le coronavirus. Alors pourquoi vous forceraient-vous à les porter sous peine de loi ? Parce que, dans le grand schéma des choses, le port du masque n’a rien à voir avec le coronavirus. Il s’agit de vous initier au nouvel ordre mondial et à votre nouvelle place en son sein.

Enfin, comme le dit le site occulte, Occult-World.com, sur le port de masques :

«… Les peuples anciens comprenaient bien le pouvoir du masque. Les preuves du port de masque dans les sociétés préhistoriques montrent que les masques ont peut-être été destinés à transformer le porteur comme par magie.

«… Le masque a été vénéré comme un objet sacré de pouvoir, un être vivant qui a sa propre personnalité ou représente la personnalité d’un autre être. Il permet au porteur de donner vie à la magie et même de devenir la personnalité ou l’esprit représenté par le masque.

«… Le masque est un médiateur entre l’ego et l’archétype, le banal [c’est-à-dire mondain] et le surnaturel, le sacré et le comique. Il relie le présent au passé, l’individu à l’ensemble du collectif de race, de culture, de pays et d’humanité. »

En d’autres termes, le port de masque est symbolique de l’acceptation silencieuse d’un mondialisme humaniste sous Satan.

Légende sur la boîte de masques standard
Légende sur la boîte de masques standard : « Ce produit… ne fournira aucune protection contre le COVID-19 (Coronavirus) ou d’autres virus ou contaminants » …

Comme vous pouvez le voir maintenant, le port de masques est bien plus que ce que nous avons été amenés à croire. Le port de masque est un phénomène très occulte, et l’a toujours été. Littéralement depuis des milliers d’années. En effet, c’est un exemple frappant de rassemblement — une initiation religieuse secrète liée au silence imposé par la fermeture de la bouche. Encore une fois, selon la Strong’s Concordance, le mot « Mystère » du titre « Mystère, Babylone » consiste en « l’idée du silence, imposée par l’initiation aux rites religieux ».

Vous comprenez sûrement maintenant que le port du masque n’a rien à voir avec le coronavirus, mais plutôt avec les croyances païennes et occultes crasseuses de nos suzerains actuels qui cherchent à faire de nous leurs esclaves volontaires grâce à une programmation psychologique, alias programmation rituelle occulte. Hé, ne soyez pas surpris ! C’est ce que font les occultistes. Comme l’histoire de la dame qui sauve le malheureux serpent, pour se faire mordre plus tard. Mais quand elle demande au serpent « Pourquoi m’as-tu mordu? », le serpent répond simplement : « Parce que je suis un serpent, madame. C’est ce que nous faisons. »

En vous faisant porter le masque, les pouvoirs en place vous initient à leur nouvel ordre. Ils vous rétrogradent de votre position de représentant souverain sur terre du Dieu Très-Haut, à votre nouvelle position d’esclave dépendant de leur système, alias leur « Mystère, Babylone », qui pourrait être très simplement traduit par : confusion silencieuse.

Peut-on arrêter le pouvoir de ce rituel occulte ? Oui on le peut. Et assez facilement, pour tout chrétien. En tant que chrétien, vous pouvez simplement vous retirer du rituel. Arrêtez de participer. Retirez votre consentement !


2. Lavages rituels quotidiens des mains

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Nous avons maintenant découvert que le phénomène mondial de port de masque fait partie d’un rituel d’initiation occulte conçu pour introduire l’initié dans un nouveau paradigme — une nouvelle position dans un nouvel ordre mondial. Le masque lui-même signale son consentement au changement et symbolise la perte de sa position souveraine précédente en tant que chrétien fidèle portant la Parole de Dieu.

Alors, qu’en est-il des autres rituels qu’ils nous ont imposés, comme le lavage rituel quotidien des mains ?

Peut-être que vous vous êtes consciencieusement lavé les mains huit ou 10 fois par jour depuis des mois, pensant que c’est un moyen d’empêcher « le virus » de vous infecter. Et oui, il y a effectivement une part de vérité dans l’idée de se laver les mains pour empêcher la propagation d’un micro-organisme infectieux.

Mais… en réalité, aux fins de l’initiation rituelle occulte, les pouvoirs en place vous font symboliquement vous laver les mains de vos devoirs envers Christ Lui-même.

Pour les occultistes, ce lavage rituel occulte forcé des mains inverse le rituel de lavage des mains public de Pilate, qui, depuis 2000 ans, a mis le fardeau de la mort du Christ sur les mains des ritualistes eux-mêmes, et a absous le Christ (et les Romains) de toute culpabilité :

Matthieu 27:24 — Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.

Pilate a effectué un lavage rituel des mains devant tout le peuple d’Israël afin de placer la responsabilité de la mort du Seigneur directement sur la tête de ceux qui ont fait en sorte qu’il soit crucifié.

Maintenant, les pouvoirs qui sont en ce jour et âge — qui sont les descendants de ces mêmes pouvoirs terrestres qui ont tué Christ sur cette croix au Calvaire — vous font travailler chaque jour, dans un rituel symbolique occulte, pour inverser l’impact du rituel original de lavage des mains de Pilate, ainsi que sa déclaration d’innocence du Christ. « Lavez-vous les mains », vous disent les pouvoirs en place chaque jour aux nouvelles du soir. « Passez au moins 30 secondes sur chaque doigt de vos mains, sur vos paumes et le dos de vos mains. Faites-le plusieurs fois par jour si vous voulez vivre. »

Ainsi, votre acceptation alchimique du port du masque rituel commence à créer le « nouveau vous » — le serviteur initié passant de son ancienne position à la nouvelle. Et votre lavage rituel des mains vous fait symboliquement (quoique inconsciemment) effacer votre ancienne position — votre ancien maître et ses voies prescrites — en prévision de votre nouveau maître et ses voies prescrites.

C’est si simple. Le lavage des mains est le symbole rituel occulte du rejet.

Lorsque vous tombez amoureux du rituel du lavage des mains, vous emportez symboliquement votre ancienne vie, sous Christ, en acceptant volontiers votre nouvelle vie sous le nouvel ordre de l’ennemi et de ses « nombreux antichrists » qui ont réussi ce coup d’État dès le début.


3. Le rituel de la « distanciation sociale »

distanciation sociale

Donc, si le rituel de masquage signale son consentement au changement et symbolise la perte de sa position souveraine précédente en tant que chrétien fidèle portant la Parole de Dieu, et le rituel de lavage des mains symbolise l’effacement de l’ancien ordre chrétien afin que le nouvel ordre puisse être inauguré, que signifie le rituel de « distanciation sociale » ?

Celui-ci est presque trop facile à repérer : dès le départ, l’utilisation du nombre magique six — comme à six pieds de distance — devrait mettre vos sens aiguisés à bout, ce qui signifie, bien sûr, votre discernement donné par Dieu.

Après tout, il n’y a pas de nombre occulte plus largement utilisé dans le monde que le nombre « six ». Comme vous le savez, le nombre même de l’antéchrist est « six cent soixante-six », ou 6-6-6.

[NdNM : 2 mètres = 6 pieds, 6 pouces et 6 huitièmes de pouces]



Les pouvoirs en place nous assurent que si nous nous éloignons tous de six pieds, nous n’attraperons pas de coronavirus. Avez-vous vraiment besoin de moi pour expliquer pourquoi c’est un tas de foutaises ? Ne savez-vous pas qu’il y a déjà des MILLIONS de virus dans chaque bouffée d’air que vous prenez ? Peu importe où vous marchez, ces virus sont là — quelque part entre 1,6 million et 40 millions de virus dans chaque mètre cube d’air que nous traversons en marchant.

Donc, peu importe à quelle distance des autres vous marchez, ces virus sont là. Vous ne pouvez pas leur échapper, sauf peut-être dans une combinaison Hazmat à part entière avec un réservoir d’air que vous devez laisser fonctionner 24 heures par jour, sept jours par semaine.

Ainsi, tout comme le port de masque, la distance sociale est un mensonge. Cela ne peut pas fonctionner. Pourtant, nous sommes obligés d’y participer. Mais pourquoi le feraient-ils ? Et si cela ne peut pas vraiment aider contre les virus, quel est son but occulte ? Eh bien, essayez ceci pour la taille : Chacun de nous est une partie individuelle mais intégrale du corps à plusieurs membres du Christ. Nous ne nous contentons pas de marcher avec Christ. Les vrais chrétiens marchent en Christ.

Colossiens 2:6-7 — Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, tant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces.

Mais symboliquement parlant, le rituel de la « distanciation sociale » — aux « six pieds » magiques les uns des autres — fait partie du rituel d’initiation qui VOUS SÉPARE du Christ. Plutôt que de marcher en Lui, en tant que son représentant personnel sur cette terre, vous êtes maintenant symboliquement et ritualistiquement séparé de Lui. Comme Kevin Bacon et ses six degrés de séparation.

Six pieds du Père. Six pieds du Fils. Six pieds du Saint-Esprit. Oui, c’est 6-6-6.

Les ramifications occultes sont indéniables. Mais ce n’est pas tout : chaque chrétien doit rester à six pieds de tous les autres chrétiens. Comprenez-vous ce que font les pouvoirs en place, rituellement et symboliquement ? Permettez-moi de l’expliquer : en tant que membre du Corps du Christ, vous êtes censé faire partie intégrante du corps entier « bien coordonné et formant un solide assemblage… » Comme il est écrit :

Éphésiens 4:16 — C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité.

Le terme « bien coordonné et formant un solide assemblage » dans le verset ci-dessus signifie « joint, joint à joint » ou « serré ». Les mots « solide assemblage » dans le verset ci-dessus signifient « uni ». En d’autres termes, les chrétiens sont censés se rassembler, tendon à tendon et joint à joint, étroitement unis dans le Corps du Christ. Et en prêchant Sa Parole, nous devons aider à amener les autres dans le corps soudé pour aider le corps à grandir.

Mais la règle d’initiation rituelle occulte de six pieds de séparation neutralise symboliquement cette commande (rappelez-vous, c’est une forme de magie occulte. Les symboles sont tout dans la magie occulte). Il établit une distance arbitraire créée par l’homme entre ceux qui sont censés n’avoir aucune distance entre eux. Il déchire le corps métaphorique du Christ en morceaux, symboliquement parlant. Il sépare les « articulations et les tendons » qui sont censés être si étroitement liés.

Mais en tant que chrétien ayant bien étudié et fidèle, vous savez qu’il n’y a absolument rien sur cette terre qui puisse vous séparer de l’amour du Christ (Romains 8:35-39). Et cela inclut surtout un rituel occulte stupide. Néanmoins, la magie occulte rituelle est ce que font les pouvoirs en place. Ils s’en glorifient. Leur Kabbale en est pleine. C’est ce qu’ils font depuis des milliers d’années. En d’autres termes, c’est ce en quoi ils croient sincèrement. Et … c’est ce qu’ils veulent que nous achetions sans pensée critique.

Il y a des siècles, ils ont ramené de Babylone leur magie kabbalistique rituelle occulte. Maintenant, ils ont ouvert les livres anciens. Et ils déclenchent les rituels dans les derniers jours de cet âge de la chair de la terre. Et le pire est le suivant : cela fonctionne réellement. Les gens tombent amoureux de cela à cause de la profondeur et de l’ampleur de la tromperie. Et tout cela sur un virus avec un taux de survie de 98,5% ! Parlez de mettre les gens en transe mondiale !

En fin de compte, le rituel de la « distanciation sociale » forcée est conçu pour nier ou neutraliser symboliquement la Parole de Dieu d’une multitude de façons :

  • En éliminant la communion entre les croyants…
  • En arrêtant les services religieux dans le monde entier…
  • En faisant citer ou même arrêter des fidèles pasteurs d’église pour avoir célébré des offices religieux…
  • En faisant citer ou même arrêter des fidèles pour avoir assisté aux services religieux…
  • En déchirant symboliquement le corps mystique et métaphorique du Christ, qui est censé « être bien coordonné et former un solide assemblage ».

Dans Amos 3:3, le prophète pose une question très simple : « Deux hommes marchent-ils ensemble, Sans en être convenus ? » Eh bien, deux chrétiens ne peuvent pas « marcher ensemble » si les pouvoirs en place peuvent les forcer à marcher six pieds l’un de l’autre. Nous construisons un corps à plusieurs membres, les amis. Un temple vivant du Christ, avec chaque brique pressée contre l’autre comme les tendons qui traversent votre corps physique. Comme il est écrit :

1 Pierre 2:5 — Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.

Mais vous ne pouvez pas constituer un corps à plusieurs membres — un temple vivant de Dieu sur terre — si vous ne pouvez pas presser les briques les unes contre les autres dans le processus de construction. Vous savez ce qui se passe quand il y a des lacunes dans les coutures entre les briques : cela donne aux « rats » un moyen facile d’entrer dans le temple.

L’essentiel est que le rituel de « distanciation sociale » est symboliquement conçu pour limiter physiquement et spirituellement l’impact du christianisme sur cette terre, et mettre un terme à la croissance du Corps du Christ à plusieurs membres dans les derniers jours de cette terre de l’âge de la chair. C’est un rituel très intelligent. Mais voici une chose que les pouvoirs en place ont oubliée : « Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. » (Matthieu 19:6)  Dieu rassemble Son corps à plusieurs membres en Christ depuis environ 2000 ans maintenant. Et nous avons tous travaillé dur pour aider à le construire davantage.

Voilà donc notre commandement pour ces temps : « Qu’est-ce donc que Dieu a uni, que l’homme ne mette pas fin. » Et nous suivons cette commande en exposant les rituels occultes des pouvoirs en place. Nous cessons de participer aux rituels mondiaux et à leurs composantes. Et nous reprenons notre travail pour le Seigneur. Nous marchons ensemble, en Christ, très serrés. Jamais à six pieds l’un de l’autre, physiquement ou spirituellement.

Et quoi que vous fassiez, ne laissez pas non plus les « Karens » de ce monde mettre votre chèvre en « distanciation sociale ». Ce n’est pas leur affaire où ou comment vous marchez dans le Seigneur. Mais sachez toujours que ces moniteurs de hall complètement abîmés et sans travail sont là-bas, et ils vous méprisent pour votre choix de ne pas consentir à la nouvelle commande.




4. Le rituel des blocages et de l’isolement social

« Rester à la maison. Restez en sécurité. Sauver des vies. » — C’est ce qu’on nous dit, de toute façon. Pourtant, une étude récente sur les hôpitaux de la région de New York démontre que 66% de toutes les hospitalisations pour coronavirus ont concerné des personnes qui portaient des masques, se lavaient les mains, pratiquaient six pieds de séparation et restaient à la maison. En d’autres termes, la grande majorité des hospitalisations concernaient des personnes qui respectaient les règles, ce qui a incité le Daily Mail à demander dans un article d’actualité, « Le verrouillage a-t-il déjà fonctionné ? »

Et si les verrouillages ne fonctionnent pas, alors pourquoi sur la terre verte de Dieu nos suzerains mondiaux nous font-ils « rester à la maison ? » D’un point de vue occulte, il y a une réponse : Les verrouillages ne sont rien de plus que des rituels d’isolement social, effectués dans le but de « purifier » l’initié afin qu’il puisse entrer dans le nouvel ordre sans entraves par les choses du passé qui ne sont plus considérées, par les pouvoirs en place, comme bénéfiques pour l’initié.

Un rituel d’isolement comporte essentiellement quatre étapes :

Étape 1 : Isolement pour la purification (vous êtes coupé de la normale et plongé dans une « nouvelle normale » qui est complètement différente de votre vie passée).

Étape 2 : Abandonnez-vous à la « nouvelle norme ». Cela implique souvent de recevoir un cadeau symbolique (pensez à « vérifier le stimulus »), ce qui fait croire à l’initié qu’il est bien pris en charge par ses nouveaux suzerains, il n’est donc pas nécessaire de se rebeller contre le nouvel ordre dans lequel il est initié.

Étape 3 : Sacrifice. Aucun cadeau ne peut être donné sans avoir pris quelque chose. Dans ce cas, votre dignité… votre indépendance souveraine… votre voix… votre pouvoir individuel sur cette terre en tant que représentant de la Parole du Dieu Très-Haut — toutes ces choses, et plus, vous sont prises en échange du froid « Confort » d’une nouvelle voie dans un nouveau monde.

Étape 4 : Soumission. Pensez : Vaccins obligatoires. Traçage social. L’acceptation volontaire de nouvelles règles pour une nouvelle commande.

Encore une fois, l’idée est que la « nouvelle personne » initiée dans le « nouvel ordre » doit être purgée psychologiquement, sinon physiquement, de l’ancienne manière, avant d’être progressivement initiée à la nouvelle manière. Sur le site Web AvoidtheMark.com, un article sur les rituels d’initiation déclare :

« L’étape d’isolement du rituel est pour la purification. À ce stade, l’initié est séparé du banal. Saviez-vous que banal signifie littéralement « du monde » ? L’initié est en grande partie éloigné des personnes, des lieux et des choses par ailleurs familiers auxquels il est habitué, afin d’être « débarrassé » d’eux.

« Un initié est obligé de se détacher et d’être isolé, purgé et « purifié ». Un élément essentiel de cette séparation de son environnement typique est la suspension des règles de vie normales auxquelles on est habitué; la voie normale n’est plus. La plupart des sens de l’initié deviendront commandés et régulés à ce moment. En d’autres termes, la majorité de ce que l’initié voit, entend, sent, touche et goûte, est délibérément contrôlée.

« … N’ayant nulle part ailleurs où aller, à l’exception des endroits qui nous sont « autorisés », les personnes isolées, initiées peuvent être forcées de confronter leur propre reflet et leurs ombres intérieures qui ont été ignorées ou enfouies quelque part profondément sous le quotidien moyen. … Tout comme ils impliquent la reddition, les rituels d’initiation impliquent également le sacrifice ; le tangible qui peut être tenu dans la main et l’intangible, comme les comportements, doivent être abandonnés par l’exigence.

« Après tout, pour que quelque chose soit « donné », il faut aussi prendre quelque chose; un gage de soumission, une once de sang; une livre d’argile à remouler.

« Qu’il soit dramatiquement manifeste ou trompeusement subtil, le rituel réinterprète la réalité; une nouvelle définition de la réalité est donnée. Une formation sous forme de nouveaux comportements et connaissances, y compris des mythes et des codes, est introduite. Les choses nécessaires pour que les nouveaux membres fonctionnent correctement dans la nouvelle version de la société dans laquelle ils sont intronisés sont toutes imprégnées pendant cette période. La répétition est typique, car son utilisation aide à marteler le sort sur les initiés. »

Pensez-y : ce qu’ils décrivent, c’est la mise en œuvre de la « nouvelle norme ». Mais vous devez d’abord perdre « l’ancienne normale », afin d’être initié à la « nouvelle normale ». D’où les fermetures… la perte de travail… les restrictions de voyage… les restrictions aux affaires… les pénuries alimentaires… et bien plus encore.

En fin de compte, la « nouvelle norme » devient la norme et les anciennes méthodes sont progressivement oubliées. De nouvelles mythologies sont créées pour le nouveau monde, par nos nouveaux maîtres. Et le « nouveau vous » — le vous transformé — est né de l’isolement.



Le 24 octobre 2014, lors de l’AeroAstro Centennial Symposium du MIT, Elon Musk dit : « Avec l’intelligence artificielle, nous invoquons le démon. Vous savez, ces histoires où vous avez un homme avec un pentagramme, et l’eau bénite, et il fait comme si il pouvait contrôler le démon ? ». Bien que la réplique ait eu le don de faire rire l’assistance, Musk exprime sa peur de voir le génie sortir de sa bouteille pour ne plus jamais y revenir. (vidéo originale)

En résumé

Alors voilà. Le monde d’aujourd’hui subit une cérémonie d’initiation et de transformation rituelle occulte en quatre parties – en grande partie menée par la symbologie, comme pratiquement tous les rituels occultes – et conçue pour amener tout le monde, volontairement et asservi, dans le Nouvel Ordre Mondial.

Le rituel occulte mondial du port de masque signale votre consentement à votre nouvelle position asservie, sous vos nouveaux maîtres, et la perte de votre position en tant que représentant vocal ou porte-parole de la Parole de Dieu sur cette terre.

Le rituel occulte mondial du lavage des mains représente l’effacement de l’ancien ordre (c’est-à-dire l’ordre chrétien auquel vous apparteniez autrefois), de sorte qu’un nouvel ordre peut être inauguré et fermement établi.

Le rituel occulte mondial de six pieds de « distanciation sociale » symbolise la rupture du Corps du Christ sur la terre, de sorte qu’il ne fonctionne plus comme une unité stable et cohérente.

Le rituel occulte mondial des blocages symbolise l’isolement de tout ce qui est normal afin que vous puissiez être «purifié» de vos anciennes manières… abandonner votre ancien statut au nouvel ordre… vous sacrifier vous-même au nouvel ordre… et enfin, vous soumettre volontairement au nouvel ordre par l’obéissance à elle. Et cela continuera jusqu’à ce que le «nouveau vous» évolue comme un Phénix du drame et du traumatisme, directement dans les bras d’attente de Satan lui-même, finalement. (Voyez-vous maintenant pourquoi notre Père céleste a réduit la tribulation de sept ans à cinq mois, «pour le bien des élus»?)

Tout compte fait, c’est un spectacle étonnant à voir.

Le tout est accompli à travers une pièce de théâtre massive, globale, semblable à un théâtre, remplie de rituels occultes auxquels pratiquement tout le monde — à l’exception des élus de Dieu — participant volontiers, ignorant leur véritable signification et leur but ultime.

La marque de la bête

Tout compte fait, ces rituels d’initiation occulte en cours — le port de masques … le lavage des mains … les six pieds de séparation … les verrouillages — sont le précurseur direct, si vous voulez, d’accepter la Marque de la Bête. Maintenant, la Bible nous dit que la Marque de la Bête est placée sur le front et sur la main droite (Ap 13:16-17) de ceux qui la prennent volontiers.

Je me suis souvent demandé combien de personnes — le monde entier, en fait, à l’exception des élus de Dieu — pourraient éventuellement prendre la Marque de la Bête, volontiers, car c’est littéralement la « marque » occulte que le monde n’a jamais connu. Après tout, bien plus de gens connaissent la Marque de la Bête que, disons, d’autres « marques » comme la Lettre écarlate (une lettre « A » marquée en rouge sur la chair d’une adultère), ou l’Étoile jaune les Juifs ont été forcés de porter leurs vêtements dans l’Allemagne nazie.

Mais que se passe-t-il si l’infâme Marque de la Bête n’est pas du tout une marque visible ? Pas un vaccin. Pas un tatouage. Pas un « point quantique ». Pas une marque marquée sur la chair humaine brûlée. Mais au lieu de cela, une marque spirituelle invisible ? En effet, que se passe-t-il si la Marque de la Bête est si apparemment inoffensive dans la nature, on peut très facilement être trompé en la prenant, à travers l’initiation et la transformation de magie occulte rituelle, comme nous le voyons se produire aujourd’hui sur une base mondiale ?

La «marque » sur le front signifie simplement que l’on achète mentalement dans le nouveau système dans lequel il est initié. Et la « marque » dans la main droite signifie simplement que l’on commence à travailler pour le nouveau système… en devenant un participant à part entière et volontaire. En d’autres termes, que se passe-t-il si la Marque de la Bête à la main droite et au front signifie simplement que les gens adhèrent au nouveau système, la main et l’esprit ?

Symboliquement parlant, l’initié croit d’abord volontiers que l’histoire trompeuse est promulguée par les pouvoirs en place (c’est-à-dire, gardez à l’esprit que la croyance est une fonction de l’esprit / du front), puis l’initié participe volontairement et sérieusement à l’initiation occulte et la programmation (c.-à-d. commence à porter des masques… se laver les mains… prendre des distances sociales… se verrouiller). Voila ! Vous appartenez maintenant aux pouvoirs en place, à la main et à l’esprit. Ils vous ont capturé avec un mensonge, et vous ne vous en rendez même pas compte. Dans ce cas, c’est le mensonge du coronavirus.

Ils vous ont fait danser sur leur air. Et c’est précisément ce que la Marque de la Bête accomplit, quand Satan arrive ici : Acceptation mentale et émotionnelle du système satanique « Mystère, Babylone » par les gens du monde. Et la volonté — voire l’empressement — de travailler au sein de ce système satanique, à son avantage. C’est votre « marque ». Comme il est écrit :

Apocalypse 13:8 — Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé.

La seule différence à ce stade est que Satan n’est pas encore physiquement là pour tromper les gens avec ses miracles en rejoignant son système mondial de bêtes et en l’installant comme son dieu. Mais ses sbires sont là, et ils adoucissent le monde avec ces initiations rituelles occultes mondiales, en préparation pour le moment où leur père le diable arrive enfin dans son magnifique rôle de faux messie, et offre la « marque » de la même manière que son précurseur nous est offert aujourd’hui.

C’est pourquoi je dis que cette initiation / transformation rituelle mondiale occulte n’est rien de moins qu’un avant-goût de la Marque de la Bête — une répétition générale pour elle, si vous voulez. La bête commandait l’initiation rituelle des gens de cette terre, et littéralement des milliards de personnes dans le monde sont tombées dans la foulée et ont involontairement (mais assez volontiers) participé, main et esprit, à leur rituel.

Pensez-y. Presque le monde entier — à l’exception des élus de Dieu — se sont rassemblés autour d’une bannière mondiale singulière qui était arborée partout. Et cette bannière disait :

One World Together at Home

Quand Satan arrivera enfin dans son rôle de faux messie, c’est exactement à quoi ressemblera la Marque de la Bête : Le monde entier se réunira comme un, puis ira travailler pour le système, sous son nouveau leader. L’histoire qu’on vous demandera de croire — le mensonge qu’ils promulgueront — est celle-ci : « Jésus est ici ». Mais comme l’Écriture le prévient :

Marc 13:21-23 — Si quelqu’un vous dit alors: “Le Christ est ici, ou: Il est là”, ne le croyez pas. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible. Soyez sur vos gardes: je vous ai tout annoncé d’avance.

Si, à ce moment-là, vous croyez au mensonge flagrant que le Christ est ici, lorsque l’Écriture vous dit exactement le contraire, vous avez pris (plutôt, vous avez été pris par) la première partie de la Marque de la Bête, c’est-à-dire la marque sur votre front, qui représente votre croyance. Vous avez cru le mensonge avec votre esprit, tout comme les gens d’aujourd’hui ont été complètement absorbés par le mensonge du coronavirus — le mensonge qu’un virus avec un taux de survie de 98,5% constitue une « pandémie mondiale » à travers laquelle nous devons abandonner tous nos libertés. Comme il est écrit à propos de cette époque à venir où Satan est sur cette terre dans son rôle de faux messie :

2 Thessaloniciens 2:11-12 — Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés.

Ensuite, lorsque vous commencez à travailler avec ferveur pour le nouveau système, en mettant en œuvre les changements dans votre vie qui seront requis par son leader mondial dans son rôle de dieu de cette terre, vous avez pris la deuxième partie de la Marque, c’est-à-dire la marque dans votre main droite, qui, bibliquement parlant, est votre main de pouvoir et la main par laquelle vous parvenez à un accord avec les autres.

Vous avez adopté le nouveau système avec un fermoir à main, tout comme des milliards de personnes à travers le monde, aujourd’hui, embrassent avec enthousiasme (mais sans le savoir) le port de masque occulte rituel, le lavage des mains, les six pieds de séparation et les verrouillages. imposées par leurs nouveaux maîtres mondiaux.

En bref, je crois que ce que nous voyons aujourd’hui est une course mondiale pour le moment où Satan arrive enfin ici, et trompe le monde en acceptant la vraie Marque de la Bête. L’essentiel est le suivant : vous pouvez choisir de devenir une autre brique dans le mur de cet ordre mondial naissant qu’ils essaient désespérément d’inaugurer (et qui, je crois, échouera finalement, selon Daniel 11:14).

Ou, vous pouvez choisir de rester une pierre vivante dans le Temple du Dieu Très-Haut (I Pierre 2:5), et rester ferme dans votre dessein en tant que récipient par lequel Sa Parole est transmise aux autres. C’est votre destinée éternelle, SI vous n’en êtes pas dissuadé par la tromperie.

Choisissez très judicieusement.

Steve Barwick

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NOTES ET RÉFÉRENCES :

  1. La concordance exhaustive de la Bible, généralement connue sous le nom de Strong’s Concordance, est une concordance biblique, un index de chaque mot dans la version King James (KJV), construite sous la direction de James Strong. Le but de Strong’s Concordance n’est pas de fournir du contenu ou des commentaires sur la Bible, mais de fournir un index de la Bible. Cela permet au lecteur de trouver des mots là où ils apparaissent dans la Bible. Cet index permet à un étudiant de la Bible de retrouver une phrase ou un passage précédemment étudié. Il permet également au lecteur de comparer directement la façon dont le même mot peut être utilisé ailleurs dans la Bible. De cette façon, Strong fournit une vérification indépendante des traductions et offre une opportunité pour une compréhension plus grande et plus précise du texte.
  2. Selon Wikipédia : Le masque peut être utilisé lors de cérémonies rituellesLe masque sert non seulement à cacher le visage mais aussi à représenter un autre être, différent de celui qui le porte. Cet être peut représenter tour à tour une force naturelle d’origine divine, un guérisseur ou un esprit, un ancêtre qui revient pour bénir ou pour punir, un esprit de la mort ou de la forêt. Le biologiste Jeremy Griffith a suggère que les masques rituels, en tant que représentations du visage humain, sont extrêmement révélateurs des deux aspects fondamentaux de la condition psychologique humaine : premièrement, la répression d’un moi ou d’une âme coopérative et instinctive; et deuxièmement, l’état extrêmement en colère de l’intellect égocentrique de la pensée consciente injustement condamnée. Certaines sociétés font revêtir un masque d’infamie à ceux qu’elle veut discréditer, comme une sorte de peine afflictive et infamante, au même titre que le pilori.
  3. Karen est un terme utilisé dans les pays anglo-saxons pour désigner de manière péjorative une personne de sexe féminin, individualiste, revendiquant des droits supérieurs aux autres. Le terme est vraisemblablement apparu en 2017.



Gestion des épidémies – Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire »

[Source : Konfedera.org]

[Auteur : François Jortay]

Gestion des épidémies

Màj : 30 juil. 2020   –   # pages : 64 

1. Résumé
2. Introduction
 2.1. Auteur
 2.2. Objectif
 2.3. Méthode
 2.4. Conseils de lecture
3. Modèles mathématiques
 3.1. Principes
 3.2. Limites des modèles mathématiques
 3.2.1. Stochasticité
 3.2.2. Sensibilité
 3.2.3. Irréductibilité
 3.2.4. Réalité
 3.3. Modèles et idéologies
 3.3.1. Interprétations abusives
 3.3.2. Neil Ferguson
4. Modèle SIR
 4.1. Système d'équations
 4.2. Hypothèses
 4.3. Taux de reproduction
 4.4. Immunité collective
 4.5. Stratégies
 4.6. Mortalité
 4.7. Charge hospitalière
 4.8. Valeur scientifique du "R zéro"
 4.8.1. Le fumigène R0
 4.8.2. Calcul du R0
 4.8.3. Utilisations du R0
5. SIR et la grippe
6. SIR et covid-19
 6.9. Paramétrage en début de confinement
 6.10. Paramétrage en fin de confinement
 6.11. Rebond de l'enfermement cognitif
 6.12. Bilan
 6.13. Typologie des facteurs d'inefficacité
7. Suivi en temps réel
 7.1. Ressources
 7.2. Définitions
 7.3. Mesure
 7.3.1. Taux d'infection
 7.3.2. Taux de mortalité et létalité
8. Stratégies anti-épidémiques
 8.1. Principes de gestion anti-épidémique
 8.2. Immunité collective
 8.3. Stratégie non pharmaceutique (SNP)
 8.3.1. Principes
 8.3.2. Efficacité de la SNP
 8.3.3. Effets pervers de la SNP
 8.3.4. Conclusion
 8.4. Stratégie pharmaceutique (SP)
 8.4.1. Traitements
 8.4.2. Dépistage
 8.5. Principe de précaution ?
 8.6. Quelle stratégie appliquer ?
9. covid-19 : analyse d'un délire collectif
 9.1. QUOI : Info vs réalité
 9.1.1. Charge hospitalière
 9.1.2. Mortalité toutes causes
 9.1.3. Différences entre pays
 9.2. Agents du délire collectifs
 9.2.1. Entreprises "d'information"
 9.2.2. Atlantisme anti-chinois
 9.2.3. Scientifiques de plateau TV
 9.2.4. Personnel médical
 9.2.5. Gouvernements
10. Contexte économique
 10.1. Concurrence chinoise
 10.2. Big Data & Pharma Inc.
 10.3. Extrémisme vert
11. Problématique politique
12. Conclusion

Résumé

https://konfedera.org/gestion-epidemies#resume

  1. La thèse que les entreprises « d’information » et certains scientifiques propagent concernant covid-19 est la suivante :covid-19 est un virus nouveau. Il en résulte que (i) il n’existe ni médicament spécifique ni vaccin ; (ii) personne n’est immunisé (absence d’anticorps) ⇒ il n’existe pas de barrière physiologique à sa propagation, qui est alors rapide. Par conséquent, pour éviter le risque de surcharge du système hospitalier, il faut imposer le confinement général des populations, ce qui aura pour effet de retarder et d’abaisser le sommet de la courbe épidémique. On gagnerait ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière et développer des médicaments/vaccins spécifiques avant le pic épidémique. Ce raisonnement peut sembler imparable, et pourtant il est totalement erroné car :
    • une partie de la population est immunisée de naissance et/ou par immunité croisée (anticorps non-spécifiques);
    • certains médicaments non spécifiques sont efficaces;
    • il est n’est pas possible de développer les capacités hospitalières de façon substantielle et des médicaments/vaccins spécifiques réellement efficaces en moins de cinq ans. Ces mesures conduiraient en outre à maintenir une (très large) surcapacité hospitalière et à augmenter sans fin le nombre des médicaments et vaccins (on peut toujours considérer qu’un virus est « nouveau » dès que l’on découvre – grâce au progrès scientifique qui est sans fin – des « différences » par rapport aux autres membres de sa famille virale).
    • pour freiner substantiellement la propagation d’un virus le coût des mesures à appliquer (confinement, distanciation, masques, lavages) est tellement élevé que même en milieu hospitalier – pourtant équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation – on n’arrive pas à neutraliser les infections nosocomiales ; certaines des mesures sanitaires sont en réalité appliquées pour des raisons juridiques et d’image de marque (la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).
  2. Extinction. Les épidémies ont une évolution dont la courbe a la forme d’une cloche, ce qui signifie qu’au début elles montrent en général une croissance exponentielle. Or toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux théorique d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue.
  3. Modèles. Le recours à des modèles mathématiques à des fins de suivi épidémique et de prévision est irrationnel car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être correctement évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie;
    • quant aux virus en général, c-à-d connus ou non, leurs caractéristiques (les valeurs attribuées aux paramètres des modèles) ne sont pas stables dans le temps (voire même non plus dans l’espace), en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.
  4. Rebonds. Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés. Il résulte de cet effet de recensement que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité (toutes causes !) par rapport à la population (PS : dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice).
  5. Mortalité. En Europe, région du monde la plus touchée par covid-19, la mortalité toutes causes sur l’ensemble de l’année 2020 aurait probablement été la plus basse des quatre dernières années s’il n’y avait eu les décès attribués à covid-19, mais principalement causés par une mauvaise stratégie anti-épidémique.
  6. Causes. Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :
    • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
      • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos … qui ne disposent ni du matériel ni de personnel pour soigner les cas graves;
      • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité hospitalière attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives.
    • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement général);
    • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :
    • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments « non spécifiques » même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
    • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
  7. Précaution. L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.
  8. Dépistage. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes à risque;
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).
  9. Médias. Au cours des dernières décennies, comme de tout temps, des virus considérés comme « nouveaux » se sont répandus sur la quasi totalité de la planète (pandémie). Dans la plupart des cas on a également assisté à une hystérie collective, mais jamais avec une intensité telle que pour covid-19 (et en particulier on n’avait pas eu recours au confinement et masques généralisés c-à-d obligatoires). La perte d’audience des médias « d’information », suite à la concurrence d’Internet, pousse ces entreprises à toujours plus de catastrophisme afin de booster l’audimat. Pour ce faire elles n’ont aucune peine à trouver des scientifiques prêts à cautionner le catastrophisme afin de briller sous les spotlights des plateaux TV, ou encore des médecins hospitaliers pour qui le catastrophisme est l’occasion de revendiquer plus de financement public.
  10. Big pharma. Des articles scientifiques sérieux qui réfutent la vision catastrophiste de la situation sont censurés tandis que des articles d’une médiocrité manifeste sont publiés par les revues scientifiques les plus reconnues (prévisions catastrophistes, prétendue absence de traitement, prétendue efficacité de la SNP, …). Cela n’est certainement pas étranger au fait que de nombreux médecins chercheurs sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » produites par l’industrie pharmaceutique, et souvent ont carrément des conflits d’intérêt avec celle-ci.
  11. Surfeurs. Des forces économiques ont pu « surfer » sur la vague médiatique, et ainsi l’amplifier, en considérant que le coût économique de quelques mois de confinement général est très inférieur aux gains récurrents d’un changement de paradigme économique permis par le choc émotionnel :
    • le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci exploitent la vague médiatique catastrophiste pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée;
    • alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux (concurrence de la Chine) ⇒ la théorie du « nouveau risque épidémique » est l’occasion de « justifier » ce revirement idéologique.
  12. Démocratie. Étant donné que l’on découvre régulièrement de « nouveaux » virus en raison du développement des techniques de détection, il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général et le traçage de nos relations, ces pratiques irrationnelles deviendront la norme. Prenons garde que ne s’installe un peu partout sur la planète des régimes qui, au nom de « la protection d’autrui », justifieraient notamment le traçage des individus, les vaccins obligatoires et la répression de la contestation.
  13. Responsabilités. Dans le délire collectif autour de covid-19 il y a une immense responsabilité des entreprises « d’information » ainsi que des scientifiques qu’elles médiatisent. D’autre part de nombreux scientifiques conscients de la supercherie ont fait preuve de suivisme en se taisant (ce qui n’est pas sans rappeler la coupable passivité de l’élite allemande lors de la montée en puissance du nazisme durant les années 1930).
  14. Réaction. Des délires tels que celui de 2020 se reproduiront s’il n’y a pas de prise de conscience :
    • au niveau individuel : de la nuisibilité de l’info-dépendance;
    • au niveau collectif : de la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir.

Partagez cette étude en copiant/collant son adresse sur les réseaux sociaux ou dans un email :
https://konfedera.org/gestion-epidemies
et en ajoutant le texte de présentation :
Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire ».

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Agissez également dans le monde réel : marquez une barre verticale sur votre masque pour dénoncer l’avènement du totalitarisme « sanitaire ». P.S. Pourquoi une barre verticale : (1) facile à tracer sur les masques en accordéon ; (2) symbolise un citoyen debout, qui ne se couche pas devant l’exploitation de la peur. Ne portez le masque que là où c’est obligatoire.

Introduction

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Auteur

https://konfedera.org/gestion-epidemies#auteur

Je suis économiste de formation. En tant que chercheur libre, mon approche est fondée sur la transdisciplinarité c-à-d la spécialisation du chercheur dans la pluridisciplinarité – à ne pas confondre avec l’interdisciplinarité, qui est la collaboration de spécialistes dans des thématiques multidisciplinaires. Cette approche est certes ambitieuse voire prétentieuse, mais le lecteur pourra constater son énorme potentiel analytique, confirmé par la montée du présent article – sans équivalent dans son approche transdisciplinaire – dans la plupart des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, Qwant, DuckDuckGo, …), sur la thématique de gestion des épidémies.

J’attire enfin l’attention du lecteur sur un fait important : ayant banni la TV de mon domicile depuis l’année 2000, je ne suis pas info-dépendant.

Pour plus d’information sur mes domaines d’activité voir la page d’accueil de mon site portail jortay.net.

Objectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#objectif

En Chine, où l’épidémie est terminée, le taux de mortalité morts / population est de seulement 0,03 % pour l’agglomération de Wuhan (le foyer de l’épidémie, 11 millions d’habitants) et 0,0002 % pour l’ensemble de la Chine (1,386 milliard d’habitants) [source]. On comparera utilement ce dernier taux avec le taux correspondant de la grippe en France, soit 0,02 % [source].Taux de mortalité morts / population (%)

covid-19 (Chine) Grippe (France) covid-19 / Grippe
0,03 (Wuhan) 0,02 1,5
0,0002 (Chine) 0,01

Nomenclature : covid-19 est le nom de la maladie (« COronaVirus Disease 2019« ) tandis que SARS-CoV-2 est celui du virus (« Severe Acute Respiratory Syndrome COronaVirus 2« ) [source].

Nous verrons dans la section consacrée à l’analyse du catastrophisme médiatique que le gouvernement chinois a imposé le confinement général – NB : dans la seule région de Wuhan (le foyer épidémique) – pour des raisons de politique intérieure et extérieure. Il ne pouvait s’agir de raisons médicales car il n’existe, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse ni aucun manuel d’épidémiologie recommandant l’application du confinement général pour neutraliser une épidémie. Le tableau ci-dessus montre ainsi que le confinement général (i) n’a pu empêcher la propagation du virus dans le reste de la Chine, et (ii) que le taux de mortalité y est (très) inférieur alors que le confinement général n’y a pas été appliqué. Il y a donc une forte probabilité qu’une partie considérable du surplus de mortalité dans la région de Wuhan fut causée par les effets pervers du confinement général. Nous verrons qu’il existe de nombreux et solides arguments confirmant cette thèse.

Régulièrement des continents sont confrontés à des pandémies d’agents infectieux nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …), causant des morts, et dont la croissance est exponentielle. À chaque fois il existe un risque plus ou moins élevé que le système hospitalier soit surchargé. À chaque fois les médias d’information ont suscité une atmosphère de panique. Mais jamais on avait atteint un état d’hystérie et de délire collectif tel qu’avec covid-19. En particulier jamais on avait appliqué le confinement général.

Pourquoi alors la stratégie préventive dite « non pharmaceutique (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) a-t-elle été appliquée lors de l’épidémie de covid-19 en 2020 alors qu’il n’existe pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.

epidemie.jpeg

Il importe de trouver la réponse à cette question car la similitude du phénomène covid-19 avec la guerre (la vraie), cette autre folie collective, est flagrante. Or en situation de guerre, il n’y a plus de place pour le débat : si vous critiquez le gouvernement, celui-ci et ceux qu’il a rallié à lui grâce à la panique, vous accusent de jouer le jeu de l’ennemi meurtrier. Cette vision réductrice a pour effet d’inhiber (voir criminaliser) le débat public et partant l’intelligence collective. Cela conduit à l’incapacité collective de s’adapter intelligemment à l’évolution de la situation et des informations disponibles. Il en résulte généralement des catastrophes. Ainsi en cédant à la panique on peut perdre une guerre face à un ennemi même insignifiant (prophétie autoréalisatrice).

Pour ce faire la suite du présent article est composée de dix parties :

• Modèles mathématique
• Modèle SIR
• SIR et la grippe
• SIR et covid-19
• Suivi en temps réel
• Stratégie anti-épidémiques
• covid-19 : analyse d’un délire collectif
• Contexte économique
• Problématique politique
• Conclusion

Méthode

https://konfedera.org/gestion-epidemies#methode

Cette étude est une publication en édition continue (commencée début mars 2020) : elle fait quotidiennement l’objet de plusieurs mises à jour (corrections, ajouts, structuration, …) ⇒ le lecteur qui souhaite améliorer sa compréhension de la problématique et la mettre à jour (NB : auprès d’un chercheur non info-dépendant) est invité à relire cette étude tous les trois mois.

Les sources sont toutes scientifiques. Quelques articles de presse sont cités, soit parce qu’il s’agit d’interviews ou cartes blanches de scientifiques, soit pour montrer que si les entreprises « d’information » ont besoin de se fabriquer un capital confiance c’est aussi pour le consommer – c-à-d conditionner l’opinion publique – lorsqu’elles en reçoivent instruction.

Les sources sont systématiquement mentionnées par lien hypertexte, ce qui fait de cette étude, via son sommaire, une base de données très pratique sur les thématiques de la gestion épidémique en général et de covid-19 en particulier.

Conseils de lecture

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conseils-de-lecture

Vous sentez que quelque chose de puissant, grave et potentiellement durable est en train de se produire, qui dépasse largement le cadre de cette « pandémie meurtrière ». Mais vous vous sentez également impuissant(e), ce qui augmente votre anxiété. La solution est de réagir par une action inscrite dans le long terme : « un petit peu, mais chaque jour« . Un petit peu de quoi ? Et bien, pour commencer, d’étude ! Le reste viendra naturellement, via les liens que vous allez ainsi construire … et qui seront autant d’opportunités pour le futur de votre parcours de vie (NB : les plus grandes crises sont des occasions de « saut évolutionniste » … pour qui ne reste pas dans la passivité).

La compréhension du présent document est accessible par quiconque a terminé ses études secondaires. Cependant il est relativement long (plus de 60 pages) et son abord est parfois ardu. Cela est inévitable en raison de la sophistication des forces en action. Ce travail ne se lit donc pas en une fois mais un petit peu chaque jour (par exemple donnez-vous une semaine ou un mois pour le lire). Si certains passages vous paraissent difficiles lisez-les malgré tout, puis passez à la suite. Cela vous permettra d’avoir une vue d’ensemble lors de l’indispensable seconde lecture.

Lors de la première lecture évitez, autant que faire se peut, de cliquer sur les (nombreux) liens, sinon vous allez vous noyer. Ne consultez éventuellement les liens que lors de la seconde lecture.

Enfin, avant de vous lancer, je vous invite à lire d’ors et déjà cet extrait d’un autre article, concernant l’info-dépendance, phénomène dont vous êtes probablement victime …

Modèles mathématiques

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Dans cette section nous allons exposer les principes de base de la modélisation mathématique. Ensuite nous en énoncerons les limites. Enfin nous illustrerons l’influence (très sous-estimée) de l’idéologie sur l’utilisation des modèles mathématiques.

Principes

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La modélisation mathématique d’un phénomène naturel permet au moins trois types d’utilisation :

  1. explication : faciliter l’étude de ce phénomène (enseignement & recherche) en reproduisant sont fonctionnement par une simulation simplifiée (en laboratoire ou sur ordinateur);
  2. prévision : prédire son évolution future … mais cela n’est possible que pour les phénomènes dont la valeur des paramètres est stable dans le temps ainsi que dans l’espace considéré (notion de référentiel);Cette stabilité des paramètres est vérifiée dans le cas de phénomènes tels que la chute d’un corps, mais nous verrons que ce n’est pas le cas des phénomènes épidémiques autres que in vitro.
  3. exploitation : élaborer des techniques pour exploiter ou au contraire neutraliser ce phénomène.

Corrélation. Ainsi le modèle M ≡ y = a * x + b décrit une relation (linéaire) entre des variables x et y, les grandeurs a et b étant considérées (à tort ou à raison) comme constantes et par conséquent qualifiées de « paramètres ».

Mesure vs calcul. En présentant le modèle comme ci-dessus plutôt que, par exemple, comme M ≡ a * x + b * y = c on suggère que x est la variable d’entrée (input) et que y est la variable de sortie (output), c-à-d que x est mesurée, tandis que y est calculée. NB : cela n’implique pas nécessairement une causalité entre les deux, mais peut se justifier par exemple parce qu’il est moins coûteux de calculer y que de le mesurer.

Causalité. Tel que formulé ci-dessus, c-à-d sans indices de temps, le modèle ne dit rien quant à une éventuelle causalité soit de x sur y, ou inversement, ou les deux (boucle de rétroaction), ou/et d’une ou plusieurs variables non représentées dans le modèle. Du point de vue physique l’effet d’une relation causale ne peut être instantanée, sauf à supposer qu’un corps peut se déplacer, du lieu de la cause à celui de l’effet, à une vitesse infinie c-à-d supérieure à celle de la lumière, ce qui dans l’état actuel de la science physique est généralement considéré comme impossible. La cause doit donc nécessairement précéder temporellement son effet. Par conséquent une causalité de x sur y devrait être formulée par : yt+k = a * xt + b où k est le temps écoulé entre une variation de x et son effet sur y.

Calcul descriptif ou prédictif. On pourra alors tirer les conclusions suivantes sur les possibilités d’utilisations du modèle M ≡ y = a * x + b :

  • si relation asynchrone yt+k = a * xt + b ⇒ au temps t=0 je peux prédire yk si j’ai la possibilité de mesurer x0;
  • si relation synchrone yt = a * xt + b ⇒ au temps t=0 :
    • je peux calculer y0 après avoir mesuré x0 (/ ou inversement), ce qui est généralement moins coûteux que de mesurer y0 (/ ou x0) ; mais il s’agit d’un calcul descriptif et non pas prédictif ;
    • il m’est impossible de prédire ni xt ni yt car pour cela je devrais connaître la valeur de leur(s) éventuelle(s) variable(s) déterminante(s) (on dit aussi « explicatives« ) en t=0, or le modèle M ≡ yt = a * xt + b ne contient pas les équations exprimant leurs relations avec xt et yt (soit parce que le phénomène est stochastique soit parce que le modèle est incomplet).

La valeur calculée y0 (descriptive) ou yk (prédictive) sera d’autant moins proche de sa valeur réelle que les erreurs de mesure de x0a et b seront élevées, et que la valeur de chacun de ces deux paramètres a et b ne sera pas constante (ou suffisamment peu variable, puisque dans le monde réel les véritables constantes sont relativement rares).

Dimensions temporelle et spatiale

Les notions de variables et constantes concernent les dimensions temporelle et spatiale : une grandeur change (variable) ou pas (constante) :

  • avec le temps qui passe ⇒ dimension temporelle ;
  • selon le lieu (et donc l’individu) ⇒ dimension spatiale.

À noter que le temps est de dimension 1 (une droite) et ne peut évoluer que dans le sens positif (on ne peut reculer dans le temps), tandis que l’espace est de dimension 3 (voire plus) et un corps peut s’y déplacer dans les deux sens positif (avancer) et négatif (reculer) d’une droite, ainsi que dans toutes ses directions. D’autre part le temps passe inexorablement tandis qu’un corps peut être soit à l’arrêt soit en mouvement.modele-mathematique.png

Modèle épidémiologique SIR

Un modèle est donc nécessairement une représentation simplifiée de la réalité. Il y a là une rationalité économique : on veut pouvoir reproduire (simuler) un phénomène au moyen d’un système le plus simple possible (petit nombre de variables et paramètres, relations linéaires, …). Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible de simuler un phénomène complexe (grand nombre de variables et paramètres, relations non linéaires, effets de rétroactions, …), c’est même dans ce cas qu’un modèle programmé dans un ordinateur permet de dépasser les limites de l’intuition humaine. Il serait donc injuste d’assimiler ces modèles à l’allégorie de la caverne.

Il importe cependant de faire preuve de prudence dans les modes d’application et l’interprétation des modèles. La relative facilité à les concevoir et « faire tourner » peut rapidement conduire au fétichisme du jouet mathématique voire à un enfermement cognitif (tels qu’observés chez de nombreux adeptes des modèles astrologiques), consistant notamment à croire que la modélisation mathématique constitue la démonstration d’une thèse alors qu’elle n’en est que la formulation.

Ainsi en économie et épidémiologie les modèles mathématiques doivent être constamment reparamétrés (la valeur des paramètres doit être réévaluée) pour qu’ils puissent simplement reproduire les phénomènes observés. L’instabilité temporelle (voire même spatiale) des paramètres – due à la nature écosystémique des phénomènes économiques et épidémiologiques – induit l’impossibilité pour ces modèles de prédire le développement futur de ces phénomènes. Dans ce dernier domaine la mutabilité des virus ou bactéries (qui en font de nouveaux objets biologiques dont les propriétés sont alors supposées inconnues) ne fait qu’accroître cette incertitude.

Limites des modèles mathématiques

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Neil Ferguson, le physicien converti à l’épidémiologie qui en 2020 a réussi à convaincre de nombreux gouvernements que l’épidémie de covid-19 allait provoquer au moins 55 millions de morts si l’on appliquait pas le confinement général, est pourtant connu pour ses prévisions aussi catastrophistes … qu’erronées [source] :

  • en 2005 il prédit que la grippe aviaire tuerait 200 millions de personnes : il y eu quelques centaines de victime;
  • en 2009, il prédit que la grippe porcine tuerait 65.000 Britanniques : il y eu moins de cinq cents victimes;

Dans aucun de ces deux cas, le confinement général n’a été appliqué. Heureusement car sinon les adeptes des modèles épidémiologiques auraient affirmé que la catastrophe a été évitée grâce au confinement général. En 2020, ce fut malheureusement différent …

L’incapacité d’un modèle à simplement reproduire un phénomène (par simulation dans un laboratoire ou sur un ordinateur) autrement qu’en adaptant la valeur des paramètres, implique l’impossibilité de prédiction par ce modèle.

D’autre part l’incapacité de reproduction systématique (c-à-d sans devoir adapter la valeur des paramètres) peut avoir trois types de causes :

  • phénomène est stochastique (c-à-d soumis au hasard) ⇔ les paramètres du modèles sont variables dans le temps et l’espace.
  • le phénomène est déterministe (c-à-d non soumis au hasard) mais :
    • sensible aux conditions initiales;
    • ou bien la mesure des valeurs d’entrées (et des paramètres en cas d’instance nouvelle) ne peut être réalisée correctement qu’après la fin du phénomène (cette cause sera développée dans la section consacrée aux limites des modèles épidémiologiques);
    • ou bien le modèle est incomplet (réductionnisme voire irréductibilité).
Stochasticité

Un phénomène stochastique (c-à-d soumis au hasard) ne peut-être reproduit qu’en adaptant à chaque fois la valeur des paramètres du modèle puisque ceux-ci sont par nature variables dans le temps et l’espace. Par conséquent il est impossible de prédire l’évolution d’un phénomène stochastique.

Avec le développement des capacités de traitement des donnés (quantité et vitesse) sont apparus des modèles dits « stochastiques« . Ils concernent des quantités « macroscopiques » vues comme des moyennes statistiques de quantités microscopiques (par exemple la pression et la température d’un volume gazeux). Le principe est ici que l’instabilité exponentielle du système « microscopique », c-à-d l’imprévisibilité des variables du niveau micro, n’impliquerait pas l’imprévisibilité de moyennes statistiques au niveau macro. Il existe cependant des situations particulières dites « critiques » où l’on observe un phénomène de « transition de phase » c-à-d tel que le système « hésite » de façon imprévisible et changeante entre deux chemins possibles [source].

Sensibilité

Les scientifiques avaient l’habitude de penser que si l’on pouvait isoler un système des influences de son environnement et le décrire à l’aide d’un nombre réduit de variables, il serait à la fois déterministe et prévisible. Mais on sait aujourd’hui que pour être prévisible, un système doit être déterministe et stable : de petites incertitudes sur l’état initial du système ne doivent pas s’amplifier trop vite, sinon toute prédiction sur le comportement futur du système devient illusoire [source]. Des systèmes déterministes, c-à-d dont l’état futur est complètement déterminé par leur état présent, peuvent donc être imprévisibles. Et cela n’a rien à voir avec la complexité : ce phénomène de sensibilité aux conditions initiales concerne également les systèmes simples (petit nombre de variables, relations linéaires, …).

Sensibilité aux conditions initiales

Dans cette animation en boucles (30 sec.), après quelques secondes les deux pendules se désynchronisent brusquement [source].

Un système est dit chaotique si une infime perturbation de son état initial peut bouleverser entièrement son évolution. Un système chaotique n’est pas nécessairement complexe.

Irréductibilité

Les modèles mathématiques reposent sur un certain nombre d’hypothèses – notamment la formulation des relations entre variables (les équations), la valeur des paramètres (les supposées « constantes » de ces équations) et conditions initiales – supposées représenter la réalité.

Voici quelques hypothèses sur les modes de transmission du virus covid-19, tirées de l’article de Neil Ferguson [source], sur base duquel de nombreux gouvernements ont décidé d’appliquer la distanciation sociale (confinement et masque généralisés) lors de l’épidémie de 2020 :

  • « 30% des hospitalisés le seront en soins intensifs, et 50% de ceux-ci meurent » ;
  • « le nombre de contacts par individu dans les écoles est le double de celui observé ailleurs » ;
  • « la période d’incubation est de 5,2 jours » ;
  • « l’infectiosité survient 12 heures avant le début des symptômes pour les symptomatiques, et 4,6 jours après l’infection pour les asymptomatiques » ;
  • « le taux de propagation R0=2,4 » ;
  • « les symptomatiques sont 50% plus contaminants que les asymptomatiques » ;
  • « deux tiers des symptomatiques le sont suffisamment pour s’auto-confiner dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes, et sont hospitalisés dans les cinq jours » ;
  • « la durée d’hospitalisation est de 8 jours pour les cas non critiques et 16 jours pour les cas critiques » ;
  • « 70% des ménages respectent les mesures sanitaires » ;
  • « le taux de contact sur le lieu de travail est diminué de 25% (distanciation) » ; …

Dans la section #modeles-mathematiques-principes nous avons vu que l’intérêt des modèles réside précisément dans leur simplicité. Mais lorsqu’un phénomène est difficilement modélisable et que par conséquent les modèles n’arrivent pas à simplement reproduire correctement ses instances (ce qui implique évidemment l’incapacité de prédire celles-ci) des scientifiques qui ont investi leur carrière dans cette voie peuvent être tenté, plutôt que de changer de domaine de recherche, de s’obstiner en augmentant sans fin le nombre des variables, paramètres et équations (ce qui est le cas des modèles dérivés de SIR). Il en résulte des modèles complexes qui non seulement ne sont pas plus performants mais qui en outre sont beaucoup plus difficiles à comprendre, de sorte qu’ils n’ont plus aucun intérêt (notamment pour l’enseignement). C’est le cas notamment en économie et épidémiologie/infectiologie, qui semblent bien être des phénomènes irréductibles.

L’incapacité prédictive des modèle épidémiologiques (sauf effet du hasard) n’est pas étonnante car la dynamique des maladies transmissibles est extrêmement complexe. On observe ainsi une grande diversité dans la nature et la puissance des vecteurs : tous ne transmettent pas la maladie de la même manière, certains individus étant plus contaminants mais moins malades (par exemple les enfants) tandis que d’autres sont plus sensibles mais moins contaminants (par exemples les personnes âgées).

D’autre part les comportements culturels, comme cracher par terre et consommer peu ou beaucoup de certains aliments, peuvent induire des différences dans la propagation et la létalité d’un virus. Les maladies infectieuses sont donc des maladies d’écosystème. Par conséquent même si un modèle fonctionnait bien pour tel pays il pourrait ne pas fonctionner du tout pour d’autres pays. À cette variabilité spatiale s’ajoute une variabilité temporelle : les écosystèmes sont par nature changeant d’une année à l’autre (cf. la grippe qui chaque année peut changer de nature au niveau de sa virulence ou/et ténacité).

Didier Raoult – premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles selon le classement expertscape – dénonce « une façon de transformer en mathématiques des phénomènes extrêmement complexes qui n’est jamais lucide » [source]. Il y a une incapacité des modèles mathématiques à représenter la complexité des maladies transmissibles, qui plus est dans le cas de virus nouveaux et/ou à mutations fréquentes. Aucun modèle ne peut prendre en compte toute l’hétérogénéité spatiotemporelle d’un contexte écoépidémiologique, ni même le degré de transmissibilité ou la vulnérabilité à une infection. On notera ainsi le gigantesque réductionnisme consistant à ramener à la seule problématique de propagation d’un virus celle, beaucoup plus complexe, de neutralisation de ses effets sur la santé publique.

Réalité

L’incapacité éventuelle d’un modèle mathématique à représenter un phénomène naturel n’est pas nécessairement liée à la conception (erronée ou incomplète) du modèle, mais peut aussi s’expliquer par l’inexistence du phénomène modélisé. Par exemple est-il certain que les notions « d’incidence épidémique d’un virus », de « maladie virale » ou encore de « taux de mortalité d’une maladie », correspondent à une quelconque réalité ? Ainsi lorsque nous pensons mesurer la durée moyenne d’une maladie virale nous ne mesurons en fait que des indicateurs dont nous supposons qu’il permettent de mesurer le début et la fin d’un concept que nous appelons « maladie virale ».

Ainsi la notion de « réalité » est liée à celles de « définition » et de « complexité » : pour comprendre la complexité du monde, c-à-d pouvoir agir sur lui ou par rapport à lui, nous en définissons des objets, dont nous mesurons les valeurs. Ce faisant nous pouvons éventuellement ouvrir des portes sur des applications (R&D), mais peut-être aussi nous éloignons-nous d’autres voies plus intéressantes (enfermement cognitif).

Modèles et idéologies

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Les modèles mathématiques ne sont pas seulement soumis à des contraintes logiques et physiques. Ils sont aussi l’objet d’utilisations abusives, fruits de leur incompréhension ou de motivations non scientifiques (idéologiques, financières, égotiques, …).

Interprétations abusives

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Illustrer vs
démontrer

Comprenons bien que les résultats d’un modèle mathématique ne constituent aucunement une démonstration (c-à-d une preuve) de la thèse modélisée ! Un modèle mathématique ne fait rien d’autre que de produire des valeurs (les « résultats du modèle ») correspondant à différentes valeurs de ses paramètres. Un modèle permet seulement d’illustrer différents scénarios d’une thèse (par exemple : « le confinement général permet de retarder et abaisser le sommet de la courbe épidémique« ), mais cela ne démontre pas cette thèse (ainsi il est certes incontestable que les modèles astrologiques produisent des prévisions, mais cela ne prouve en rien que ces modèles sont effectivement capables de prédire l’avenir).

La plupart des journalistes, décideurs politiques et même des scientifiques tombent dans le piège de cette confusion. C’est alors que peut entrer en jeu la manipulation des paramètres.

Valeurs des
paramètres

Nous avons vu que les résultats d’un modèle sont des scénarios correspondant à différentes valeurs des paramètres. Ces paramètres sont déterminés par les utilisateurs du modèle, mais sont généralement entachés de deux types de biais :

  • estimations erronées : les valeurs initiales, les variables d’entrées et les paramètres peuvent être :
    • mesurées sur l’épidémie en cours ; ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que les biais de mesures seront importants (cf. infra la section « #suivi-temps-reel« );
    • mesurées sur de précédentes épidémies considérées comme « potentiellement similaires » ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que l’épidémie en cours est différente des celles utilisées comme référentiels ;
    • calculées à partir d’autres modèles ⇒ ces modèles ne sont plus alors que des objets divinatoires.
  • intérêts financiers/politiques/égotiques : ce dernier biais ne doit pas être sous-estimé : on peut faire dire beaucoup de chose (ce que l’on veut ?) à un modèle ; or des résultats catastrophistes augmentent les chances de médiatisation d’un modèle, et donc de ses auteurs …

On passe alors au stade suivant de la confusion voire manipulation : faire passer une valeur calculée pour une valeur observée.

Mesure
vs calcul

Les modèles peuvent être utilisés comme instrument d’analyse descriptive, par exemple pour calculer une valeur (estimation) lorsque sa mesure n’est pas disponible ou trop coûteuse. Il n’y a là rien d’abusif, sauf si on ne le mentionne pas. Or la plupart des articles de presse mélangent sans distinction des données mesurées et des données calculées (donc provenant de modèles), ce qui a pour effet que des valeurs calculées (qui peuvent être très éloignées de la réalité) sont présentées comme valeurs mesurées.

Enfin en toile de fond de ces confusions voire manipulation, il y a la question fondamentale de la causalité.

Corrélation
vs causalité

Une autre pratique abusive est d’interpréter une simple corrélation entre deux variables comme étant une relation de causalité selon laquelle l’une déterminerait l’autre. Exemple : « la vitesse de croissance de l’épidémie a diminué peu après l’implémentation du confinement général », alors que vitesse diminue toujours après une première phase exponentielle.

Conclusion. Quelques lignes extraites d’une étude scientifique [source], et qui nous rappellent que les modèles doivent être interprétés avec prudence et sens critique :

  • « Certaines études antérieures ont signalé différente valeurs de R0 (de 1,40 à 6,49 avec une moyenne de 3,28) en raison de différentes sources de données, périodes et méthodes statistiques » (p. 16).
  • « (…) nous avons fixé les valeurs de plusieurs paramètres sur la base d’études épidémiologiques antérieures sans tenir compte de l’incertitude, ce qui pourrait réduire la précision de nos résultats » (p. 17).
  • « L’impact des interventions doit être considéré dans son ensemble et nous n’avons pas pu évaluer les stratégies individuelles par la courbe épidémique » (p. 17).
Neil Ferguson

https://konfedera.org/gestion-epidemies#Neil-Ferguson

Le graphique hyper-catastrophiste ci-dessous est le résultat d’une modélisation mathématique réalisée par le physicien anglais Neil Ferguson de l’Imperial College London. Selon ce graphique – publié le 16 mars 2020 c-à-d au début de l’épidémie de covid-19 en Europe – les malades sévères de covid-19 (c-à-d qui nécessiteront une hospitalisation) représenteront près de 300 fois les capacités hospitalières (30.000 % !) en l’absence de confinement général …

Une modélisation catastrophiste de covid-19covid19-modele.png

Ligne rouge : capacité hospitalière en lits de soins intensifs. Courbes : différents scénarios d’utilisation de la capacité selon la stratégie appliquée. Conclusion : dans tous les cas la capacité hospitalière serait submergée … [source]. Voir aussi cette interface de simulation.

Lysensko du
néolibéralisme

Étant donné qu’augmenter les capacités hospitalières dans de telles proportions est quasiment impossible à court et même moyen terme (et cela sans parler de la faisabilité politique et économique d’une surcapacité permanente en dehors des périodes d’épidémies) ces « prévisions » permettent de « justifier » les politiques néolibérales de santé : le recours récurrent au confinement général permettrait d’abaisser le niveau requis de capacité hospitalière ! Le caractère délirant de ces prévisions et de la politique de santé qu’elles impliquent a valu à Ferguson le sobriquet de « Lysenko du néolibéralisme« .

Rappelez-vous : au début de l’épidémie le message officiel était que le confinement permettrait de reculer le sommet épidémique et de nous donner ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière. Or absolument aucun programme de développement de la capacité hospitalière n’a été mis sur pied, ni aucune entreprise publique de fabrication de masques et de respirateurs n’a été créée. Pourtant l’on nous assure que l’épidémie pourrait durer des années et que le pire pourrait être à venir. Il n’y a plus aucune connexion entre les discours médiatiques et la réalité.

Expert en
catastrophisme

Ferguson, qui s’est fait connaître grâce à ses prévisions catastrophistes, a bien compris que ce qui compte le plus ce n’est pas la valeur scientifique mais médiatique des prévisions épidémiques [source] : plus il exagère plus il gagne en notoriété publique, et plus ils obtient des contrats en tant qu’expert, notamment auprès de l’OMS, la Banque mondiale, l’Union européenne et de nombreux gouvernements [source]. Ferguson est devenu un véritable business man du catastrophisme épidémique. En 2008 il fonda le MRC Centre for Global Infectious Disease qui reçut plusieurs dizaines de millions de dollars de la Bill & Melinda Gates Foundation [source].

Ferguson fait évidemment des émules. Et en 2020 il prédit avec l’états-unien Anthony Fauci que Covid-19 devrait tuer au moins 55 millions d’humains dans le monde ! Le nombre final est de 540.000 soit cent fois moins. Et il s’agit là d’une estimation (début juillet 2020) qui sera certainement fortement revue à la baisse lorsque l’on obtiendra les statistiques mondiales de mortalité toutes causes permettant de prendre en compte les morts avec covid-19 enregistrés comme mort par covid-19. Il conviendra également de déterminer la part les décès causés par les effets pervers du confinement général et du climat de terreur qu’il a suscité.

Car cette fois Ferguson a réussi à convaincre de nombreux gouvernements, qui ont imposé le confinement général malgré le scepticisme de nombreux scientifiques, comme en témoigne ces extraits révélateurs d’un article du journal Le Monde du 15 mars 2020, concernant l’influence de Ferguson sur la stratégie du gouvernement Français pour gérer la crise covid-19 [source] :

  • « Cette projection évalue le scénario le plus sombre, avec les hypothèses de mortalité les plus élevées et en l’absence de mesures radicales de prévention. »;
  • « Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. »;
  • « Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises »;
  • « Les résultats pour la France ont été présentés jeudi 12 mars à l’Elysée. Quelques heures avant que le président ne prenne solennellement la parole devant les Français pour expliquer « l’urgence » de la situation. »;
  • « Il existe des incertitudes quant aux hypothèses retenues et au comportement du virus – pourcentage d’asymptomatiques, transmissibilité, impact des mesures de quarantaine »;
  • « différentes modélisations ont été présentées jeudi matin puis jeudi après-midi à Emmanuel Macron par le conseil scientifique, mais qu’il n’existe pas de consensus parmi les scientifiques qui le composent. »;
  • « Il y a eu plusieurs documents de travail qui ont été présentés, pas de document de synthèse, explique un conseiller du chef de l’Etat. On ne peut donc pas considérer qu’une étude fournie par l’un de ses membres reflète l’avis du conseil scientifique dans son ensemble. »;
  • « les chiffres évoqués [de 300 000 à 500 000 morts en cas d’absence de mesures d’endiguement] sont infiniment supérieurs à ceux communiqués par le ministère de la santé, ils apparaissent disproportionnés »;
  • « C’est toute la difficulté de cette stratégie, qui n’avait jusqu’à présent jamais été envisagée pour un virus circulant de façon globalisée, en raison de son coût économique et social.»
Théoricien
du NRE

Neil Ferguson a pris pour habitude de qualifier ses détracteurs de « théoriciens du complot ». Il n’est pourtant nul besoin d’invoquer un « complot » pour expliquer qu’un scientifique arrive à exploiter habilement les processus médiatico-politiques pour promouvoir sa carrière professionnelle. On pourrait par contre qualifier Ferguson d’habile théoricien du « nouveau risque épidémique » (NRE), et de charlatan.

Modèle SIR

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modele-SIR

Le modèle mathématique SIR est le modèle épidémiologique de base. Les modèles mathématiques se distinguent par leur degré de complexité (nombre de variables & paramètres, types de relations), mais leurs principes fondamentaux sont généralement identiques, et sont les plus visibles/compréhensibles dans les modèles les plus simples.

Système d’équations

Le modèle de base de la plupart des modèles épidémiologiques est appelé SIR [source1source2]. Il sépare la population en trois groupes, des individus du premier passant progressivement au second puis au troisième : « Susceptible » (c-à-d contaminables) ⇒ « Infected » (c-à-d infectés) ⇒ « Removed » (c-à-d retirés, le terme « résistants » est aussi utilisé en français). Pour éviter certaines confusions de notation nous allons ici remplacer le nom « Removed » par « Excluded » (exclus).

Ce dernier groupe – qui en raison de la sous-estimation de certaines de ses composantes, joue un rôle majeur dans la nature catastrophiste des modèles épidémiologiques – comprend :

  • les immunisés :
  • les guéris :
    • naturellement;
    • par traitement en médecine de ville;
    • par traitement en milieux hospitalier (cas sévères).
  • le décédés par le virus (et qu’il s’agira de distinguer des personnes décédées « avec le virus » mais pour d’autres raisons).

N.B. Cette version basique du modèle suppose donc que les personnes guéries sont immunisées. Il n’est pas ici nécessaire de lever cette hypothèse, car nous verrons que l’augmentation du nombre de variables ne change rien à l’incapacité des modèles épidémiologiques à reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur de leurs paramètres.

Mathématiquement la relation entre ces trois groupe est :

St + It + Et = 1(1)

En dérivant (1) par rapport au temps on obtient :

dS/dt + dI/dt + dE/dt = 0(2)

On peut alors décrire la dynamique des flux S –> I –> E au moyen d’un système d’équations différentielles tel que :

dS/dt = – β * It * St(3)
dI/dt = β * It * St – It / λ(4)
dE/dt = It / λ(5)

Lecture : durant la période dt, le flux net de I (c-à-d dI) est égal (au signe près) au flux sortant de S (dS) moins le flux rentrant dans E (dE).

Description des paramètres :

  • β (bêta) : alors que le produit It * St est une mesure de la probabilité de contact entre un susceptible et un infecté, β est une mesure de la probabilité de contamination du premier par le second, et est (abusivement) dénommé « incidence »;N.B. β est supposé constant dans le temps. Nous verrons cependant que ce paramètre, en raison de sa variabilité et difficulté de mesure, constitue (avec la valeur initiale E0), l’une des principales causes de l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie.
  • λ (lambda) est la durée moyenne de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ; plus λ est bas plus il y a de guérisons par unité de temps : à la limite λ = dt ⇒ dE = I ; 1 / λ est donc considéré comme le coefficient le plus simple pour exprimer dE/dt en fonction de de It ; dans la mesure où les individus guéris sont immunisés 1/λ est donc le « taux d’immunisation » ;

Hypothèses

Il faut bien comprendre que β et λ ne sont que des objets mathématiques, dont la pertinence en tant que représentation des phénomènes physiques qu’ils modélisent (incidence épidémique d’un virus ou d’une bactérie, et durée de maladie/contagiosité) n’est fondée que si les valeurs de ces paramètres, ou leur moyenne, sont constantes dans le temps et l’espace. C’est cette constance spatio-temporelle de la valeur des paramètres qui lie leur objet mathématique au phénomène physique modélisé. Si la stabilité spatio-temporelle des paramètres n’est pas observée alors on ne peut affirmer que le modèle représente la réalité. Il ne pourra ainsi éventuellement « reproduire » par le calcul les différences instances épidémiques d’un virus ou d’une bactérie (c-à-d dessiner la courbe avec les valeurs correctes du sommet épidémique, de sa date, et de la largeur moyenne de la courbe en cloche) que par l’adaptation de la valeur des paramètres. Dans ces conditions il est évidemment impossible que le modèle puisse prédire l’évolution d’une épidémie.

N.B. Cette problématique de stabilité spatio-temporelle ne doit pas être confondue avec celle des biais de mesure des paramètres (que nous traiterons dans la section #mesure-des-variables).

On notera ainsi le gigantesque raccourci que représente le modèle SIR, en résumant en trois lignes d’équations différentielles des phénomènes d’écosystèmes complexes, englobant les problématiques :

  1. épidémiologiques : propagation d’un virus;
  2. infectiologiques : contamination d’individus;
  3. médicales :
    1. développement éventuel de symptômes sévères (c-à-d nécessitant un traitement médical);
    2. traitements médicaux :
      • symptomatiques;
      • curatifs (ou préventif dans le cas de la vaccination);

Taux de reproduction

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-taux-reproduction

À partir de l’équation dI/dt = β * It * St – It / λ (4) on montre que :

  • il y a croissance du nombre d’infectés dès que (tant que) :
    dI/dt > 0    ⇔
    β * It * St – It / λ > 0    ⇔β * St * λ > 1(6)

Le membre de gauche de (6) est supposé représenter le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté (*), et est par conséquent appelé « taux de reproduction » (noté Rt) :Rt = β * St * λ(7)

(*) Ce qui est inexact : il ressort de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) que le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté c-à-d dI / I * λ = ( β * St * λ – 1 ) * dt.

Un épidémie est donc neutralisée dès que Rt < 1.

Le tableau ci-dessous est une réalisation graphique du modèle. On y voit notamment que la valeur de Rt (courbe hachurée orange, échelle de droite) baisse au fur et à mesure de l’épidémie, et que le sommet de la courbe rouge (infectés) correspond au passage de Rt en-dessous de 1. La baisse théorique continue de Rt s’explique évidemment par sa relation positive avec St, qui diminue tout au long de l’épidémie : Rt = β * St * λ(7).

Nous parlons de baisse théorique de Rt car le modèle SIR repose du l’hypothèse que la valeur moyenne de β et λ serait stable dans le temps et l’espace. Dans la section #R-zero-valeur-scientifique nous verrons (i) que cette hypothèse n’est généralement pas vérifiée, ce qui explique qu’en matière de prévisions les modèles épidémiologiques ne peuvent faire mieux qu’un tirage au sort parmi des résultats possibles, et (ii) que les paramétreurs des modèles épidémiologiques ont en outre une forte propension à exagérer la valeur de ces paramètres.sir-60-15.gif

Tableur SIR.ods

Le modèle SIR montre donc bien que le taux de reproduction (Rt) diminue de toute façon c-à-d même sans politique de distanciation sociale (à supposer que celle-ci soit efficace …). Les entreprises « d’information » et leur conseillers scientifiques vous ont-il informé de ce fait ? Non, il vous ont plutôt asséné, jour après jour, que la baisse de Rt était due aux mesures de distanciations sociales, alors que toutes les pandémies de virus « nouveaux » depuis au moins la seconde guerre mondiale ont été gérées avec succès sans ces mesures autoritaires.

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-immunite-collective

Le concept théorique d’immunité collective permet d’expliquer pourquoi les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population.

Face à n’importe quel virus il y a toujours une partie de la population qui est immunisée : de naissance, par vaccin, par immunité croisée ou par guérison immunisante. Tous ces individus sont repris dans le groupe Et, avec E0 composé des personnes qui en t=0 sont immunisées de naissance, par vaccin ou par immunité croisée.

À partir de St + It + Et = 1 (1)   ⇔
St = 1 – It – Et     ⇒
substitué dans β * St * λ > 1 (6)   ⇒
β * ( 1 – It – Et ) * λ > 1    ⇔
Et > 1 – It – 1 / ( β * λ )

L’épidémie est donc neutralisée dès que Et – c-à-d la part de la population qui est immunisée (ou décédée par le virus) – est supérieure à E*t (« E étoile ») qui est tel que :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )(8)

C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

Et en particulier l’épidémie ne pourra pas même démarrer – c-à-d I0 = 0 – si Et est supérieur à :

E*0 = 1 – 1 / ( β * λ )(9)

Autrement dit, si une épidémie s’est déclenchée c’est nécessairement « parce que » Et était inférieur à E*0.

Taux d’immunité collectiveimmunite-collective.png

La courbe bleue (E*t) n’est rien d’autre qu’une symétrie de la courbe rouge (It)
β=0,60 ; λ=15 [tableur]

On peut également exprimer E*t en fonction des variables plutôt que des paramètres : en substituant Rt = β * St * λ (7) ⇔ 1 / ( β * λ ) = St / Rt dans E*t = 1 – It – 1 / ( λ * β ) (8) ⇒

E*t = 1 – It – St / Rt(10)

de sorte que :

E*0 = 1 – S0 / R0(11)

Mécanisme

Il découle de It = 1 – St – Et (1) une modélisation probabiliste de l’extinction naturelle de toute épidémie (courbe en cloche) avant contamination (et potentielle extermination) de 100% de la population : la valeur de E*t détermine un seuil au-delà duquel la probabilité de propagation du virus est trop faible relativement au nombre de susceptibles St c-à-d de potentiels vecteurs de transfert.

Plus précisément, selon les modèles épidémiologiques, les facteurs explicatifs de l’extinction naturelle des épidémies sont de deux types :

  • la baisse des flux entrant dans It : dS/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ;
  • la hausse des flux sortant de It : dE/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4).

La forte propension des modèles épidémiologiques (ou faut-il parler plutôt de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson) peut s’expliquer notamment par la sur-estimation du taux d’immunité collective E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) via :

  • au niveau des variables (dont valeurs initiales) : la sous-estimation de It et de E0 ;
  • au niveau des paramètres : la surestimation de β (virulence) ou de λ (durée d’infection/contagiosité), donc la sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.;

Parmi les causes de surestimation du risque épidémique, outre les manipulations des épidémiologistes charlatans (cf. infra la section #scientifiques-de-plateaux-TV), il y a aussi la sous-estimation de l’immunité collective (via E0 dans le paramétrage des modèles épidémiologiques). L’animation suivante montre qu’une sous-estimation de E0 (ici courbe verte démarrant à 0% vs 40%) se traduit par une surestimation du sommet de la courbe des infections (en rouge, 70% vs 30%). À noter qu’en raison notamment de l’immunité de naissance et de l’immunité croisée ce phénomène de sous-estimation de E0 joue même en cas de virus « nouveaux ».

Effet de la sous-estimation de E0immunite-collective.gif

NB : ces paramétrages sont arbitraires.
Tableur SIR.ods

Autres causes. Nous verrons plus loin que l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie (sauf effet du hasard), et en particulier leur propension à surestimer le risque épidémique (où s’agit-il d’une propension des paramétreurs ?), peut avoir des causes exogènes. Parmi ces causes il y a très probablement la non prise en compte de facteurs opérant en amont du phénomène épidémique, et spécifiques aux virus ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet »). Autrement dit le concept de taux d’immunité collective ne permet pas d’expliquer pourquoi, sans politique de distanciation sociale, les épidémies s’éteignent généralement avant d’avoir atteint le taux d’immunité collective.

Stratégies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-strategies

Nous avons vu supra que la décroissance du nombre de contaminés (seconde partie de la courbe en cloche) correspond à une situation telle que Rt = β * St * λ < 1 (7), et que par conséquent l’on peut théoriquement neutraliser une épidémie en abaissant tout ou partie des paramètres β et λ. Pour ce faire on peut distinguer deux types possibles de stratégie :

  • non pharmaceutique (notée SNP) : qui est préventive, ancienne et fortement contraignante;
  • pharmaceutique (notée SP) : qui est curative (donc réactive, sauf pour ce qui concerne les vaccins), moderne et faiblement contraignante.
SNP

Il s’agit d’abaisser la valeur du paramètre β (probabilité ≈ vitesse de contamination) par des mesures de distanciation sociale (isolement et hygiène). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SNP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SNP » (β=0,2 ; λ=15).sir-beta.gif

β = 0,6 –> 0,2 [tableur].

La stratégie SNP peut être appliquée à au moins deux niveaux d’intensité, selon que son application est générale (c-à-d sur l’ensemble de la population : confinement général) ou ciblée (c-à-d sur les seuls groupes à risque).

SP

Il s’agit (i) d’abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et d’augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement), et (ii) d’augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SP » (β=0,6 ; λ=5).sir-lambda.gif

λ = 15 –> 5 [tableur].

Comparaison

Les deux stratégies abaissent le sommet de la courbe épidémique (de 68% à 32%), ainsi que le niveau d’immunité collective neutralisante (de 89% à 67%). La stratégie SNP a en outre pour effet de retarder le pic épidémique (du 30° au 100° jour).

N.B. Ces chiffres sont fonction des valeurs attribuées aux paramètres. Ils n’ont donc pas ici de signification absolue.

Mais corrélativement le confinement général freine l’immunisation collective : dans la simulation du graphique suivant, alors que vers le quarantième jour 50% de la population a été immunisée naturellement, mois de 1% de la population est immunisée si l’on a appliqué plutôt la SNP, et il faut alors attendre jusqu’au début du cinquième mois pour atteindre les 50%.

Immunisationimmunisation-comparaison.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Étant donné que le confinement général freine l’immunisation collective, il résulte de E*t = 1 – It – St / Rt (10) que, corrélativement, le taux de reproduction baisse nettement moins vite que dans le cas d’une stratégie SP.

Taux de reproductiontaux-reproduction.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Mortalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-mortalite

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux de mortalité. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Le taux de mortalité  Mt = Σ ΔMt / Popul. = Σ ΔMt(12)

  • Popul. = 1 en vertu de St + It + Et = 1 (1) ; les variables sont ainsi dites « normalisées« ;

Mortalitémortalite.png

β=0,60 ; λ=9 ; μ=0,2% [tableur SIR.ods]

Une valeur théorique de ΔMt et donc de Mt peut être calculée en évaluant le paramètre μ représentant le ratio du nombre de décès journaliers par rapport au nombre de nouvelles infections :

ΔMt = μ Δ+It    (13)

Pour ce faire on calcule à la date n la moyenne μ = 1/n * ∑t=0n μt = 1/n * ∑t=0n ΔMt / Δ+It

De sorte que :

Mt ≈ ∑t=0n ΔMt = μ * ∑t=0n Δ+It(14)

On pourra également calculer un taux de létalité (Lt), défini comme le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées :

Lt = ∑t=0n ΔMt / ∑t=0n Δ+It = Mt / ∑t=0n Δ+It(15)

Dont la valeur théorique est μ étant donné (14).

Le taux de létalité n’est donc rien d’autre que le taux de mortalité divisé par le taux d’infection totale (c-à-d y compris les personnes ayant été infectées et qui ne le sont plus). Il est donc plus élevé que le taux de mortalité puisque le taux d’infection qui le divise est inférieur à un. Ou, pour dire les choses plus simplement : comparer le nombre de morts à la seule population des infecté donne évidemment un taux plus élevé que si l’on compare le nombre de morts à l’ensemble de la population.

N.B. La moyenne μ, et partant les définitions (14) et (15), n’ont d’utilité que si μ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !

Résultat

Étant donné la formulation du taux de mortalité en fonction de It la courbe de mortalité suit l’évolution de la courbe épidémique (sauf qu’ici il y a accumulation ⇒ pas de courbe en cloche).

Taux de mortalités théoriques selon la stratégieSIR-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Le lecteur pourra vérifier dans le tableur que :

  • si on abaisse la valeur de β les courbes s’abaissent et sont retardées;
  • si on abaisse la valeur de λ dans une même proportion on observe le même phénomène sauf que l’effet retard est plus faible.

Cependant il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (x β < xλ). Ainsi si xβ=2 pour xλ=3 alors l’effet retard de la stratégie SNP (distanciation sociale) passe de trois à un mois et, surtout, le taux de mortalité final est plus élevé que celui de la stratégie SP (traiter).

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Voilà probablement une des raisons expliquant la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays). Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-charge-hospitaliere

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux d’hospitalisation. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Selon notre définition le taux d’hospitalisation (noté Ht) est la valeur normalisée (en pourcentage de la population) du nombre journalier de lits occupés par les infectés sévères du virus (les autres pouvant rester à leur domicile). Une façon de le calculer consiste à ajouter à la charge hospitalière du jour précédent les entrants du jour, moins les sortants du jour (vivants ou décédés) :

Ht = Ht-1 + Δ+Ht – ΔHt(16)

où H1 = H0 = Δ+H0 de sorte que l’on peut calculer une valeur théorique de Ht par :

  • Δ+Ht = σ * Δ+It(17)
    où σ (« sigma ») est le pourcentage de personnes infectées nécessitant une hospitalisation ;
    pour évaluer σ on calcule à la date n la moyenne σ = 1/n * ∑t=0n Δ+Ht / Δ+It
  • ΔHt = Δ+Ht-λ = σ * Δ+It-λ(18)
    où λ (« lambda ») est la durée de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ⇔ le nombre de sortants est égal à celui des entrants d’il y a λ jours.
    NB : dans les statistiques épidémiques publiées par les agences de santé les sorties d’hospitalisation concernent généralement les seules sortes en vie ⇒ il faut leur ajouter la part des décès en milieu hospitalier du jour pour obtenir le ΔHt de (18).

de sorte que :
Ht = Ht-1 + σ * Δ+It – σ * Δ+It-λ    ⇔

Ht ≈ Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ )(19)

Enfin la charge hospitalière (notée CHt) est :

CHt = Ht / k(20)

  • k, la capacité hospitalière, est mesurée par le taux de lits de soins intensifs c-à-d pour les cas sévères (patients sous respirateur, …) ou critiques (dysfonctionnement de multiples organes, choc septique, …) toutes causes confondues.
  • N.B. La moyenne σ, et partant les équations (19) et (20), n’ont d’utilité que si σ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !
  • Alors que le taux de mortalité est de type Stock à flux entrant / Stock fixe (⇒ il augmente constamment puis se stabilise à sa valeur finale de l’épidémie), le taux de charge hospitalière est de type Stock à flux entrant et sortant / Stock fixe.
Résultat

Le graphique suivant montre un résultat notable du modèle SIR : la stratégie SNP (confinement général) a théoriquement pour effet de retarder le sommet de l’épidémie, et par conséquent celui de la charge hospitalière, nettement plus que la stratégie SP.

Charge hospitalière théorique selon la stratégieSIR-charge-hospitaliere.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Même réflexion que pour le taux de mortalité : il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (xβ < xλ).

Si l’efficacité de la stratégie SNP sur son paramètre β est relativement moins efficace que la stratégie SP sur son paramètre λ – par exemple xβ=2 pour xλ=3 – alors le graphique devient comme suit : SNP retarde toujours le sommet mais celui-ci est plus haut que si l’on applique plutôt la stratégie SP ! Si cela fait passer la charge hospitalière au-delà de la capacité on aura alors une nouvelle aggravation de la mortalité !

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-hospitalisation.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Voilà qui renforce la thèse selon laquelle la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays) fut causée non pas par le virus mais par le confinement général. Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : confinement-effets-pervers).

On pourra à priori objecter que les deux stratégies SNP et SP pourraient être appliquées complémentairement, mais nous exposerons dans la section #effets-pervers-strategie-non-pharma leur très difficile compatibilité.

Valeur scientifique du « R zéro »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-valeur-scientifique

Nous allons ici montrer la nature trompeuse voire fallacieuse de cet objet mathématique cher aux épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques.

Le fumigène R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-enfumage

Dans la section #SIR-taux-reproduction nous avons vu que la valeur théorique du taux de reproduction (Rt) baisse toujours, quelle que soit la stratégie anti-épidémique appliquée, et même sans stratégie du tout ! La raison, mathématique, est sa relation positive avec St dans Rt = β * St * λ (7), or St diminue tout au long de l’épidémie ⇒ Rt aussi.

Taux de reproduction (valeurs fictives)taux-reproduction.png

Évolution du taux de reproduction selon la stratégie : non pharmaceutique (SNP c-à-d confinements, masque & lavages) ou pharmaceutique (SP c-à-d traitement avec médicaments spécifiques ou non).

Or durant l’épidémie de covid-19 des conseillers scientifiques de nombreux gouvernements ont scandaleusement abusé l’opinion publique en affirmant que la baisse de Rt serait le résultat du confinement !

Ces scientifiques ne sont-il pas plutôt cautions que conseillers scientifiques ?

En Belgique, pays où le taux de mortalité lié à covid-19 est le plus élevé au monde, ce fut notamment le cas du très médiatisé Yves Coppieters, professeur à l’École de santé publique de l’université libre de Bruxelles. Dans cette cette « analyse prédictive » (sic) publiée le 10 avril 2020, Coppieters, constatant une baisse du paramètre β, affirme avec ses coauteurs que « le confinement résulte en une chute spectaculaire de la force d’infection du paramètre β, de 0,594 avant le confinement à 0,156 après confinement (…) » !

Incompétence ? Or le graphique suivant montre que déjà avant le confinement βt était dans une tendance baissière, et de plus grande ampleur ! Par conséquent la moyenne avant n’importe quelle date est évidemment supérieure à la moyenne calculée sur la période après cette date arbitraire ! Alors, selon vous, le Pr. Yves Coppieters et tous les épidémiologistes qui font ce genre de chose sont-il des incompétents ou des charlatans … ?

Beta avant et après le confinement (covid-19 Belgique)beta-preconf.png

Tableur covid19-be, feuille « J90 » > colonnes J et K

Les charlatans ne sont pas nécessairement des incompétents : c’est parfois même en raison de leurs compétences que certains peuvent « offrir » (sic) leurs services pour servir de « caution scientifique » (cf. #scientifiques-de-plateaux-TV).

De nombreux scientifiques sont abusés par cet écran de fumée cognitif qu’est le très médiatisé « taux de reproduction de base » ou « R zéro« . Le lecteur attentif se demandera quelle est la différence entre le taux de reproduction en t=0 R0 = β * S0 * λ (7) et le taux de reproduction « de base ». La réponse – hautement ambiguë lorsque l’on utilise la notation R0 plutôt que de dire « taux de base« , et R0 plutôt que de dire « taux initial » – est que le taux de base est un type de valeur moyenne (*) des Rt (donc valeurs de βt et λt), calculée sur la période précédant une date arbitraire et de durée arbitraire …

(*) Il existe divers types de moyenne : arithmétique, géométrique, harmonique, quadratique [source] …

Calcul du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-calcul

Voici comment le concept de « R zéro » est mathématiquement construit. Partant de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ⇔ It+1 = It + ( β * It ) * St – It / λ on va exprimer βt en fonction du taux de croissance des It :

soit it+1 = ( It+1 – It ) / It    ⇒
it+1 = βt * St – 1 / λ    ⇔

βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St(21)

que l’on substitue dans Rt = βt * St * λ (7) ⇒ :

Rt = it+1 * λ + 1(22)

Or on peut montrer [approfondir] que le taux croissance moyen d’une variable It entre t=0 et t=n peut être calculé par la formule :

i = ln( It / I0 ) / t   ⇔(23)

It = I0 * e i * t(24)

où (24) est l’équation d’une courbe (exponentielle) moyenne qui représentera d’autant mieux le nuage des points constitués par la série réelle des It que celui-ci sera proche d’une exponentielle.

Courbe de régressionestimation.png

Δ+It : période pré-confinement en Belgique.
[Tableur covid19-be.ods > feuille « Data »].

Dès lors – pour en revenir au modèle SIR – en remplaçant it par i dans (22) on obtient le taux de reproduction de base :

R0 ≈ i * λ + 1(25)

De même dans βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St (21) on pourra également remplacer it par i ⇒ si St est proche de 1 (ce qui est le cas durant les premières semaines d’une épidémie, voire même durant toute l’épidémie lorsque celle-ci ne touche qu’une petite partie de la population) on obtient la valeur correspondante de beta (correspondant à cette période) :

β0 ≈ R0 / λ(26)

Alors que le taux de reproduction initial R0 fait sens (du moins en tant qu’objet mathématique), le taux de reproduction de base R0, en tant que moyenne est une absurdité : c’est une moyenne « gloubi-boulga », que de nombreux épidémiologistes évoquent par suivisme, sans comprendre vraiment de quoi ils parlent.

Ceci dit, malgré l’égalité β0 ≈ R0 / λ (26), β conserve sa pertinence … du moins théorique car en pratique la stabilité spatio-temporelle de sa valeur, même en temps que moyenne, est illusoire.

Utilisations du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-utilisations

Nous venons de montrer que la notion de R0 ne fait pas sens. Mais supposons maintenant que ce n’est qu’une autre façon d’écrire R0 ⇔ le taux de reproduction de base c’est le taux de reproduction initial. Nous allons voir que même dans ce cas le concept de R zéro n’a quasiment aucune utilité.

Comparaisons
spatiales ?

Théoriquement ce R0 pourrait être utilisé pour comparer la situation de différents pays dans le cas d’une même épidémie. Cependant en pratique, la pertinence de R0 comme référentiel de comparaison est illusoire pour deux raisons :

  • d’une part il faut pouvoir garantir que la date initiale (le zéro) correspond au même stade de développement de l’épidémie dans chaque pays, ce qui requiert de définir de façon non ambiguë ce qu’est est un « même stade de développement d’une épidémie », et de pouvoir le mesurer avec une marge d’erreur pas trop grande … ;Par exemple ce que l’on considère comme le début des premiers décès liés à tel virus est en réalité le moment à partir duquel on a commencé à attribuer (à tort ou à raison) des décès à ce virus, ce qui très différent.
  • d’autre part il faut tenir compte de la structure sociale et démographique des pays, car les maladies transmissibles sont des phénomènes d’écosystème.
Comparaisons
temporelles ?

On pourrait également utiliser R0 pour comparer les épidémies saisonnières d’un virus connu … ce qui revient à reconnaître l’instabilité temporelle des paramètres β et λ, et par conséquent l’incapacité des modèles épidémiques à prédire l’évolution d’une épidémie d’un virus « connu ». Les épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques sont décidément des contorsionnistes du concept …

« Prévisions »

Ici on peut (enfin) oublier le concept de R zéro, et se concentrer sur le paramètre β. Des épidémiologistes poussent le charlatanisme ou l’incompétence jusqu’à affirmer qu’avec le modèle SIR (ou ses dérivés) on peut prédire l’évolution future de la propagation d’un virus nouveau (c-à-d dont on ne connaît pas les paramètres …) ! Affirmer cela témoigne d’une incroyable incompréhension des principes élémentaires de l’analyse statistique. On pourrait le comprendre dans le chef d’étudiants de première année, mais pas de chercheurs universitaires ! Voici de quoi il s’agit.

Le graphique suivant reproduit les statistiques de contamination (Δ+It en rouge) publiées par l’agence de santé publique belge. La courbe verte est la moyenne mobile sur 7 jours des valeurs It, et qui a pour effet de « lisser » la courbe des données brutes. La courbe noire est la courbe de régression du graphique supra qui permet également de lisser les données brutes, mais cette fois au moyen de l’équation d’une courbe typique calculée à partir du taux de croissance des Δ+It de la période considérée, en l’occurrence la période pré-confinement. La courbe est visiblement exponentielle, ce qui est la forme prise par la plupart des épidémies durant le premier quart de leur durée totale. Durant leur deuxième quart – dont il est impossible de prédire la date – la courbe devient de type logarithmique, c-à-d que son creux est alors tourné vers le bas (dérivée seconde négative), alors qu’il était tourné vers le haut durant le premier quart (dérivée seconde positive).

Courbe de régression vs moyenne mobileregression-covid19

Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Une erreur souvent commise par des personnes ne comprenant pas bien les principes élémentaires de l’analyse statistique est de considérer en J18 que la partie de la courbe noire au-delà du jour 18 prédit ce qui se produira après cette date (et dans le cas de l’épidémie de covid-19 il vont donc en déduire, erronément, que c’est le confinement qui a ralenti l’épidémie). Or en l’occurrence il est faut de croire que le passé permet de prédire l’avenir.

Il serait d’ailleurs tout aussi abusif d’utiliser le graphique suivant pour affirmer que le confinement a aggravé la situation. La courbe bleue est la courbe de régression calculée sur les 23 premiers jours de la même série. Ce n’est qu’à J23 que l’effet théorique (c-à-d supposé) du confinement peut impacter les statistiques d’infection puisque le confinement a été appliqué à partir du 19 mars, et que l’incubation est de 4 jour (source). Or le graphique montre qu’à J23 la courbe épidémique prenait la forme d’une cloche, qui est la forme habituelle des courbes épidémiques. Pouvons-nous pour autant autant en déduire que le sommet était atteint, mais que le confinement a alors aggravé la situation ? Non ! Quelle crédibilité accorderiez-vous à un météorologiste qui vous prédirait du beau temps la semaine prochaine parce c’était le cas la semaine passée ?

Fin mars s’était déjà plié ?covid19-J23

Dans des écosystèmes le passé ne permet pas de prédire l’avenir. Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Le confinement a certes aggravé la situation mais on ne peut pas le démontrer de cette façon là, puisque par cette méthode on ne peut pas non plus démontrer que le confinement a pu neutraliser l’épidémie. Pour démontrer que le confinement a aggravé l’épidémie nous utiliserons le raisonnement logique en montrant que la stratégie SNP (i) ne peut être efficace (#efficacite-strategie-non-pharma) , et (ii) est en outre contre-productive (#effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mais ne brûlons pas les étapes, et comparons maintenant SIR à la réalité des statistiques de la grippe, puis de covid-19.

SIR et la grippe

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-grippe

La grippe est une des maladies les plus répandues et connues : on connaît tous ses paramètres. Par conséquent on peut tester la cohérence du modèle SIR en y injectant les paramètres de la grippe (aiguë en l’occurrence) et observer si ses résultats sont cohérents avec la réalité. Nous allons faire cet exercice pour le cas de la Belgique car ce pays ayant connu le plus haut taux de mortalité durant l’épidémie covid-19, il sera la référence de la section suivante consacrée à covid-19.

Paramètres de/pour la grippe aiguë :

  • Vaccination : MIN(E0) = 50% [source].NB : (i) une partie de la population est immunisée de naissance et (ii) l’ensemble de la population bénéficie de l’immunité croisée.
  • Virulence : β = 0,6 ; durée maladie (infection) : λ = 6 jours ; sommet épidémique : t (Max It) = 90° jour [source];
  • infectés : ∑Δ+It = 10% de la population; # taux hospitalisation : σ = 0,1% des infectés [source];
  • Mortalité : MAX(Mt) = 0,02 % de la population [source : il s’agit de la moyenne en France car l’agence de sante belge ne semble pas publier cette donnée pourtant fondamentale : vérifier].

Une donnée complémentaire, également fondamentale, est la capacité hospitalière (toutes pathologies), mesurée en nombre de lits aigus : k = 0,003 de la population [source].

On peut catégoriser ces paramètres en deux types :

  • paramètres ouverts (ou libres) : E0 et β : leur valeur est difficile voire impossible à mesurer (forte incertitude) ⇒ ce sont les paramètres d’ajustement;
  • paramètres fermés (ou imposés) : λ , ∑Δ+It , t (Max It) , σ , k , Mt : leur valeur est relativement facile à mesurer (faible incertitude) ⇒ ce sont les paramètres de référence;

Dans le modèle SIR les relations de causalité entre ces deux groupes est : E0 et β ⇒ t (Max It) et ∑Δ+It. Afin de pouvoir calculer des taux d’hospitalisation (Ht) et de mortalité (Mtthéoriques j’ai complété le modèle par ΔMt = μ * Ht ((13) et Ht = Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ ) (19) de sorte qu’au total :

E0 et β ⇒ t (Max It et ∑Δ+It ⇒ σ ⇒ Ht ⇒ μ ⇒ Mt

Nous sommes maintenant parés pour procéder au paramétrage de SIR afin de vérifier sa capacité à reproduire l’épidémiologie grippale telle qu’elle est observée chaque année.

Paramétrage
épidémiologique

Le tableau ci-dessous montre les résultats du modèle SIR. On constate que ∑Δ+It (cellule D12) est près de quatre fois supérieur à la valeur réelle (B12). Le lecteur pourra vérifier dans le tableur SIR.ods que pour abaisser ce montant à environ 10% on peut modifier le paramétrage de diverses combinaisons de paramètres ouverts, notamment :

  • paramétrage « β » (colonne E) : β : 0,60 (D6) ⇒ 0,385 (E6);
  • paramétrage « E0 » (colonne F) : E0 : 50% (D5) ⇒ 67% (F5);

Si l’on adapte plutôt I0 : 0% (D4) ⇒ 38% (G4) il y a extinction dès le début : R0<1 (G8). Cette situation ne correspond pas au profil de la grippe ⇒ ce paramétrage est rejeté.sir-grippe.png

Vert : paramètres ouverts ; rouge : paramètres fermés.
Tableur : SIR.ods

Mais le paramétrage n’est pas achevé car les sommets épidémiques t (Max It (E10 et F10) représentent trois à quatre fois la valeur observée (B10). Nous allons alors procéder à un second tour de paramétrage (tableau ci-dessous) en combinant maintenant deux variables ouvertes :

  • paramétrage « β + I0 » : par itérations successives on abaisse β puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;
  • paramétrage « E0 + I0 » : par itérations successives on augemente E0 puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;

sir-grippe-2.png

Tableur SIR.ods

Résultats
politiques

Observons alors les différents résultats au niveau des variables qui déterminent la stratégie anti-épidémique (c’est pourquoi je parle de résultats « politiques ») : les taux d’hospitalisation et de mortalité :

  • mortalité : il faut fixer μ (taux de létalité, ligne 13) à environ 0,002 (en moyenne, pour mille nouvelles infections il y a deux nouveaux décès) pour obtenir un taux de mortalité théorique (H14 et I14) égal au taux réel (B14);
  • hospitalisations: qu’il s’agisse du paramétrage β+I0 ou E0+I0, le niveau de charge hospitalière maximale liée à la grippe est inférieur à 1% (H18 et I18).

Ce taux de charge hospitalière ne semble pas correspondre aux statistiques hospitalières affichant des taux de charge hospitalière toutes causes pouvant atteindre 95% durant les épidémies annuelles de grippe [FRABEL].

Que faut-il en conclure ? :

  • que dans la simulation ci-dessus les valeurs de StIt et Et sur les premiers jours (disons la première semaine) ne sont pas des valeurs réelles ?
    • mais nous verrons dans la section suivante qu’injecter des valeurs réelles dans le modèle ne démontre toujours pas sa capacité à représenter la réalité infectiologique.
  • que le mode de calcul de la charge hospitalière proposé par nous (#SIR-charge-hospitaliere) n’est pas pertinent ?
    • celui utilisé pour calculer une charge de 95% l’est-il ? [exemple].
  • que les affirmations selon lesquelles le taux maximum de lits occupés approcherait les 100% quasiment chaque année sont mensongères ?
    • ces mensonges, qui pourraient être motivés par la volonté d’éviter une réduction des subsides publics, ne sont possibles que si l’État ne contrôle jamais la validité de cette statistique hospitalière …;
  • que le modèle SIR n’a aucune valeur scientifique ou que la notion de « paramètres de la grippe » ne représente aucune réalité autre que des valeurs moyennes, variables dans le temps … ?

SIR et covid-19

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-covid19

Passons maintenant à covid-19. La situation diffère en ce que, contrairement à la grippe, covid-19 est supposément nouveau de sorte que ses paramètres sont inconnus. Mais d’autre part nous disposons ici de statistiques mesurées pour les variables d’entrée, alors que dans la section précédente consacrée à la grippe il ne s’agissait que de valeurs calculées.

Nous allons ici montrer une façon d’évaluer les paramètres d’un virus en temps réel c-à-d dans l’urgence.

N.B. Nous allons donc faire temporairement abstraction du fait que ce paramétrage en temps réel est irrationnel en raison de biais de mesure en temps réel des variables, qui ne pourront être corrigés qu’après l’épidémie (et dans le cas des virus saisonniers, après douze mois). Notons que ce seul fait de biais de mesure en temps réel des variables (cf. infra #mesure-des-variables) suffit à lui seul pour qualifier d’irrationnelle toute politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la distanciation sociale (confinement et masque généralisés).

La présente section est néanmoins très importante car elle permet de comprendre comment les modèles sont utilisés et comment leur interprétation peut être fabriquée. On fera ainsi l’exercice, sur base des valeurs déterminées par le paramétrage, d’évaluer la charge hospitalière théorique ajoutée par covid-19, telle qu’elle était prévue au début du confinement (en J18). On la comparera alors au maximum réellement atteint sur la période finissant à J90, pour constater que la charge hospitalière a atteint un maximum … 16% en J35.

Principes de paramétrage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes-parametrage-modele

La démarche empirique que nous allons développer ici va nous permettre de mieux comprendre (i) la logique du modèle et (ii) la nature des données directement mesurables.

Nous utilisons les données épidémiques de covid-19 et cela pour la Belgique. Ce pays est particulièrement intéressant car le taux de mortalité de covid-19 y fut le plus élevé au monde. Il en résulte que certaines conclusions que nous tirerons de son analyse éclairerons l’impact de covid-19 dans les autres pays.

Première constatation : les données – collectées par l’agence belge de la santé (epistat.wiv-isp.be/Covid/) – qui concernent le modèle SIR sont « les nouveaux cas journaliers de contamination ». Ce ne sont donc pas les It du modèle SIR, mais les flux entrants (que nous notons Δ+It) dans It. En effet It est un stock, dont la variation est déterminée par ces flux entrants en provenance de St, ainsi que par les flux sortants vers Et (que nous notons ΔIt).

Le système d’équations différentielles présenté plus haut – qui constitue le noyau du modèle SIR – montre que la valeur théorique des Δ+It est β * It * St, et que la valeur théorique des ΔIt est It / λ

dS/dt = – β * It * St (3)
dI/dt = β * It * St – It / λ (4)
dE/dt = It / λ (5)

De sorte que dans notre tableur (covid19-be.ods) les valeurs théoriques de StIt et Et sont calculées comme suit :

St+1 = St – β * It * St(27)
It+1 = It + β * It * St – It / λ(28)
Et-1 = Et + It / λ(29)

Par conséquent on obtient les valeurs pseudo-réelles de StIt et Et en substituant les valeurs observées Δ+It à leur formulation théorique ( β * It ) * St :

St+1 = St – Δ+It(30)
It+1 = It + Δ+It – It / λ(31)
Et+1 = Et + It / λ(32)

Je parle de valeurs « pseudo-réelles » car elles dépendent de la valeur attribuée :

  • aux conditions initiales S0I0 et E0;
  • aux paramètres β et λ.

Nous allons faire pendant quelques instants abstraction du fait que (i) il n’est pas possible d’estimer correctement les conditions initiales sauf peut-être à imposer un système totalitaire de surveillance permanente de la population, et fondé sur l’abolition de toute forme de vie privée ; (ii) les paramètres β et λ – qui sont des moyennes mesurées sur des périodes spécifiques – ne sont pas stables dans le temps voire non plus dans l’espace.

Puisque nous disposons maintenant des séries pseudo-réelles de StIt et Et nous pouvons alors calculer les valeurs théoriques des Δ+It (valeur observées ou qui seront observées), données par β * It * St. Nous pourrons alors évaluer une valeur théorique du paramètre β par une méthode itérative « essai-erreur » consistant à adapter les valeurs des paramètres β et λ et conditions initiales S0I0 et E0 jusqu’à ce que les deux courbes correspondent : lorsque ce sera le cas la valeur correspondante de β sera sa valeur de paramètre.

La situation initiale (t=0) est la suivante :

  • au début du confinement on pensait que la valeur de λ (durée de contagiosité) était de 10 jours mais on sait aujourd’hui qu’elle est de 20 jours sans traitement et 6 avec traitement ⇒ on choisit la valeur moyenne : λ=(20+6)/2=13 ;
  • nous supposerons I0 = 0,000001 et on testera deux valeurs pour E0 : 0% et 50% ⇒ S0 = 1 – I0 – S0;
  • β sera alors la variable d’ajustement, en commençant à 0.

On pourra alors réaliser les deux paramétrages différents.covid19-parametrages.png

Tableur covid19-be.ods

Il suffit alors de commencer à β=0 et d’augmenter sa valeur ⇒ la courbe théorique (hachurée dans le graphique ci-dessous) s’approche de la courbe réelle (en bleu) ⇒ on arrête lorsque l’on obtient le meilleur ajustement entre les deux courbes ⇒ on obtient alors la valeur moyenne de β … telle qu’elle était au début du confinement (18 mars 2020).

Paramétrage itératif de la courbe épidémique de covid-19 : début du confinementparametrage-covid19-pre.png

Tableur covid19-be.ods

On va maintenant pouvoir comparer les prévisions correspondant à chacun de ces deux paramétrages. Ce qui nous intéresse du point de vue pratique, c-à-d de la gestion d’une épidémie, ce sont les prévisions du taux de charge hospitalière (NB : le présent article montre l’impossibilité de prévisions correctes dans le domaine épidémiologique et surtout infectiologique, mais faisons « comme si » afin de bien comprendre la nature de cette impossibilité). Ces prévisions calculées au moment où le confinement fut décidé sont mentionnées dans les cellules D18=3479% et E18=1740% !

Prévisions par paramétrage : début du confinementcovid19-previsions-par-parametrage.png

Vert : paramètres, rouge : prévisions. Tableur covid19-be.ods

k (capacité hospitalière, ligne 14). Si l’on mesure la capacité hospitalière par les seuls lits équipés de respirateurs la valeur de k passe de 0,003 à 0,0001, ce qui a pour effet de faire grimper les taux de charge hospitalière anticipé à respectivement 104374% et 52189% : soit 500 à 1000 fois la capacité hospitalière ! [source : cette source est sujette à caution car le médecin citant k=0,0001, non seulement commet de grossières erreurs de raisonnement par rapport au modèle SIR, mais en outre a dans le même article cité d’autres statistiques erronées].

Paramétrage en début de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-debut-confinement

On va lire maintenant le tableau précédent sur base du paramétrage de la colonne D qui, étant le plus catastrophiste, correspond à l’anticipation qui a pu être faite par le gouvernement et ses conseillers scientifiques au début du confinement (18 mars 2020) :

  • capacité hospitalière : les cas de covid-19 représenteront une charge d’environ 3500% de la capacité hospitalière soit 35 fois celle-ci ! (cellules D18) en J88 (cellule D17);
  • mortalité : à la fin de l’épidémie (qui, comme indiqué en D10 durerait environ 2*91 jours soit six mois !) le taux de mortalité aura atteint 3,56% de la population belge (D18), soit environ 400.000 personnes ! Ces chiffres représentent 178 fois la mortalité de la grippe durant ses années les plus létales ! Et en fait la mortalité serait certainement beaucoup plus élevée si, comme le prédit le modèle, les capacités hospitalières sont dépassées.

Comment des chiffres aussi fantasques, n’ayant jamais été observés par le passé, n’ont-il pas attiré l’attention d’une large partie de la communauté scientifique ?

Comme dans tout modèle, l’output est fonction de l’input (paramètres et valeur initiales). Au moment où le confinement général fut décidé (18 mars 2020) les valeurs observées des paramètres justifiaient-ils une telle mesure (jamais appliquée depuis au moins la seconde mondiale, et a notre connaissance recommandée dans un aucun manuel d’épidémiologie). Le tableau suivant compare les paramètres d’incidence (β), de létalité μ = 1/n * ∑t=0n ΔMt / ΔI+t (13) et d’hospitalisation σ = 1/n * ∑t=0n ΔHt / ΔI+t (17), de covid-19 avec ceux de la grippe (aiguë) :

  1. le taux d’incidence de covid-19 représenterait seulement un tiers de celui de la grippe;
  2. le taux de mortalité de covid-19 (mesuré par μ) serait 20 fois supérieur à celui de la grippe;
  3. le taux d’hospitalisation de covid-19 (mesuré par σ) serait 340 fois supérieur à celui de la grippe.

Paramètres covid-19 vs grippeparametres-covid19-grippe.png

Sources : covid19-be.ods ; #SIR-vs-grippe.

Il est étonnant de constater que le message propagé par les entreprises « d’information » et les scientifiques de plateau TV disait l’exacte contraire de ce tableau, à savoir que la létalité du virus était faible mais que sa virulence était élevée. Quoi qu’il en soit de la nature quantitative (β) ou qualitative (μ) du risque de la catastrophe prédite par le modèle SIR, dans les deux cas les statistiques de mortalité et d’hospitalisation qui nourrissent celui-ci en temps réels (et sur base desquelles de supposées prévisions sont calculées) ne sont de toute façon pas crédibles. En effet nous verrons dans la section #mesure-des-variables que les statistiques de mortalité et d’hospitalisation collectées en cours d’épidémie c-à-d quasiment en temps réel sont sujettes à de très importantes révisions (généralement à la baisse) lorsqu’on est en mesure de mesurer ces statistiques correctement, ce qui n’est possible qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie (ce que rappellent les lignes 2 et 3, concernant la représentativité temporelle et spatiale de l’échantillon de mesure).

D’autre part il est frappant de constater que le ratio COV/GRI(σ) ne se situe pas entre ceux de COV/GRI(β) COV/GRI(μ) mais (largement) au-dessus, alors que σ est pourtant très probablement déterminé par β et μ. Un autre facteur a donc joué. Ne s’agit-il pas du catastrophisme ultra-anxiogène entretenu par l’appareil d’État (gouvernement, entreprises « d’information », scientifiques, …) qui aurait dopé les hospitalisations, aussi bien dans le chef des patients (demande) que des médecins (offre) ?

Comparons maintenant les prévisions faites en J18 avec la réalité observée en J90.

Paramétrage en fin de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-fin-confinement

Mesures

Comme le montre le tableau suivant, il apparaît en J90 que la charge hospitalière de covid-19 a finalement atteint un maximum de 16% (E18) en J35 (E17). L’épidémie n’aura duré qu’environ trois mois (E10 : 42*2=84) au lieu de six. Quant au taux de mortalité il est finalement de 0,08% (E14) de la population.

Ce taux de mortalité de 0,08% est encore trois fois plus élevé que la grippe, mais sera certainement revu à la baisse en raison des biais de mesure statistique en cours d’épidémie évoqués infra (#suivi-temps-reel). En outre c’est la mortalité toute cause qui compte, or nous verrons infra (i) que celle-ci est très loin de représenter trois fois le niveau de 2017 ou 2018 (#mortalite-toutes-causes) et (ii) que le surplus de mortalité attribué à covid-19 pourrait ne pas être causé directement par le virus mais par les effets pervers de la panique induits par le catastrophisme médiatique.

SIR vs réalité (tableau)SIR-vs-realite-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Mais n’oublions pas les remarques faites dans la section précédente concernant la valeur informative des statistiques collectées en temps réel : ces montants de 16% et 0.08% seront presque certainement revus à la baisse, et de façon substantielle !

Analyse

La validité des mesures n’est que la première partie de la problématique. L’analyse des causalités est la seconde. Ainsi le graphique suivant compare la prévision du modèle en J18 (hachuré rouge) et la réalité constatée en J90 (ligne bleue), concernant les flux entrants journaliers dans le groupe It.

SIR vs réalité (graphique)SIR-vs-realite-graphique.png

Rouge : prévision en J18. ; bleu : réalité observée en J90. Tableur covid19-be.ods

On pourrait alors être tenté d’en conclure que si la courbe réelle (en bleu) est inférieure à la courbe théorique (hachurée en rouge), c’est grâce au confinement général, ce que ne manquent évidemment pas de faire les gouvernements et leurs conseillers (… dans les pays qui ont appliqué le confinement général).

Cependant ce raisonnement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir. Or l’expérience montre que ce n’est pas le cas. Il ne pourrait d’ailleurs en être autrement car les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps et l’espace. Cette instabilité des paramètres épidémiologiques, les médecins praticiens (à ne pas confondre avec les statisticiens et chercheurs de laboratoire) la constatent régulièrement : les infections virales saisonnières (en particulier la grippe) peuvent changer fortement de nature certaines années, au niveau de leur virulence (β), ténacité (λ) ou/et létalité (μ). Et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour covid-19 puisque c’est supposément un virus « nouveau ».

Enfin force est de constater que le graphique ne montre pas d’effet de retardement (et c’est même le contraire qu’on y voit !). Or nous avons vu supra que le confinement général a théoriquement pour effet non seulement d’abaisser le sommet épidémique mais aussi de le retarder (cf. #SIR-strategies), ce qui est précisément la raison invoquée pour « justifier » le confinement (entre guillemets car nous verrons dans la section #strategie-non-pharmaceutique que cette « justification » est non démontrée, et très probablement fausse). Le confinement n’aurait-il pas l’effet que la théorie des modèles épidémiologiques lui attribue … ?

Il est à cet égard intéressant de constater les paramétrages réalisés (par ajustement des courbes théoriques à la courbe réelle) en J90, donc à la fin de l’épidémie. Le tableau suivant en montre deux parmi les quatre présentés dans la feuille « Paramétrages ». Le premier s’inscrit dans la logique du scénario catastrophiste choisi par le gouvernement. Le second par contre suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que les catastrophistes prétendaient.

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Or l’animation suivant montre que le second scénario correspond à un bien meilleur ajustement des courbes …

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-graphique.gif

Tableur covid19-be.ods

Rebond de l’enfermement cognitif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-rebonds

Si en J90 on choisit le paramétrage s’inscrivant dans la logique de celui choisi par le gouvernement en J18, on est alors dans la configuration décrite dans le graphique suivant :

  1. bleu hachuré : prévision faite en J18 (début du confinement);
  2. rouge continu : réalité observée en J90;
  3. rouge hachuré : prévision faite en J90 : selon le modèle un rebond est inévitable.

Prévisions en J18 et J90rebond-graphique.png

Tableur covid19-be.ods

Pourquoi en J90 le modèle prévoit-il un rebond ? Pour répondre à cette question il faut aller voir dans la feuille « J90+prévision » du tableur le passage de la ligne 92 à 93, c-à-d lorsque l’on passe des valeurs observées aux valeurs théoriques. Or cette transition remplace la valeur semi-réelle de β (0,024 dans K91) par sa valeur de paramètre (0,1 dans D6 et dans la colonne K à partir de K92), ce qui correspond à une remontée de Rt de 0,3 < 1 à 1,3 > 1, instantanément ! Ainsi le passage de la ligne 92 à 93 dans la colonne J montre que it, le taux de croissance de It, en passant de sa valeur observée, qui est négative, à sa valeur théorique devient brusquement … positive.

Si vous en concluez que la courbe épidémique réelle va repartir à la hausse, c’est exactement comme si vous affirmiez que ce n’est pas le modèle ou son interprétation qui sont déficients, mais la réalité qui n’est pas adaptée à ceux-ci. C’est une forme de folie, que je qualifie « d’enfermement cognitif« .

Rappels : (i) il n’est pas possible de prédire la courbe épidémique d’un virus, qui plus est lorsque celui-ci est nouveau ; (ii) le risque zéro n’existe pas ; (iii) lors des précédentes pandémies de virus « nouveaux » on a jamais imposé la stratégie non pharmaceutiques aux populations ; (iv) les études scientifiques réfutant l’efficacité de la SNP sont censurées [source].

Micro-rebonds. D’autre part n’oublions pas que l’on observe des micro-résurgences dans toute phase descendante d’un épidémie. Il est d’autant plus important de ne pas perdre cela de vue que le développement des systèmes de suivi épidémique augmente nécessairement le nombre de ces « alertes », ce qui donne l’illusion que les épidémies seraient plus sujettes à des résurgences que par le passé. En effet les virus n’apparaissent pas ex nihilo ni ne « disparaissent » comme par miracle. Lorsque l’on dit qu’un virus « a disparu » cela signifie en fait que sa quantité par unité d’espace géographique est redescendue en-dessous d’un certain niveau, c-à-d est « sortie des radars statistiques ». Et régulièrement des micro-résurgences se produisent : le virus réapparaît brièvement dans le radar puis disparaît. D’autre part le degré de focalisation du « radar » peut être déterminé arbitrairement par le gouvernement, qui a ainsi la possibilité de faire apparaître des « résurgences », des « nouveaux foyers » pratiquement où et quand il le décide, car le nombre de personnes infectées est toujours (très) supérieur au nombre de personnes testées. Autrement dit : pour trouver il suffit de tester.

Et ce n’est pas les virus qui manquent : il y a une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde en même temps [source]. On pourrait quasiment chaque année, du début à la fin, focaliser l’opinion publique sur des micro-résurgences de tel ou tel virus.

Macro-rebonds. Enfin rappelons que l’évolution de la mortalité toutes causes est d’une régularité remarquable, sous la forme d’une sinusoïdale. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries. Il est quasiment certain que les adeptes des modèles épidémiologiques vont continuer d’abuser l’opinion publique en associant ces vagues annuelles à des « rebonds ».

Mortalité toutes causes en France (janvier 2015 à juin 2020)mortalite-toutes-causes-france.png

Source : insee.fr

Il fait peu de doute que les entreprises « d’information » et leur scientifiques de plateau TV vont de plus en plus exploiter tous ces filons pour en en tordre la réalité …

Bilan

https://konfedera.org/gestion-epidemies#bilan

Nous allons ici résumer les points soulevés par les sections précédentes consacrées aux paramétrage ex ante et ex post des modèles épidémiologiques.

  1. Les modèles épidémiologiques sont dans l’incapacité de reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur des conditions initiales et paramètres. Dans ces conditions il est impossible que ces modèles puissent prédire le développement d’une épidémie (il ne peuvent le faire avec plus de succès que par un tirage au sort de résultats possibles).
  2. Pourquoi des gouvernements ont-ils accordé une quelconque valeur à des statistiques complètement déconnectées de la réalité, et alors que l’on sait que les statistiques épidémiques collectées en temps réel sont généralement très éloignées de la réalité, et ne peuvent être corrigées que ex post ? (cf. infra #suivi-temps-reel).
  3. Affirmer qu’une catastrophe sanitaire a pu être évitée grâce au confinement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir, or cela n’est pas possible si les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps (cf. supra : #R-zero-valeur-scientifique); et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour des virus supposés nouveaux.Nous verrons en outre dans #efficacite-strategie-non-pharma que la faisabilité et l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) n’ont pas été clairement démontrées.
  4. Aucun effet de retardement n’a été observé, ce qui confirme la non pertinence des modèles épidémiologiques et de la distanciation sociale (confinement et masque).
  5. Le paramétrage le plus réaliste que nous avons identifié suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que l’on pensait.
  6. On observe des micro-résurgences (rebonds) dans toute phase descendante d’une épidémie. Quant aux macro-résurgences, les fameuses « secondes vagues » (cf. « le pire est à venir » des manipulateurs catastrophistes et des incompétents) il ne s’agit que des annuelles pandémies saisonnières.

Typologie des facteurs d’inefficacité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-typologie-facteurs-inefficacite

La plupart des modèles épidémiologiques sont fondés sur le modèle de base SIR. Or force est de constater une forte propension de ces modèles (ou de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson).

Par « prédire l’évolution d’une épidémie » nous entendons « prédire les valeurs déterminant la position et forme caractéristique de sa courbe en cloche : niveau et date du sommet, ainsi que largeur moyenne de la cloche ». D’autre part comme il n’existe pas de relation stable dans le temps et l’espace permettant de prédire le taux futur de mortalité à partir du taux d’infection il en résulte que le taux qui importe du point de vue de la gestion anti-épidémique c’est le taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et non pas le taux d’infections !

Ces erreurs de prévisions récurrentes peuvent avoir deux types de causes :

  • endogènes :
    • erreurs d’estimation de valeurs initiales :
      • sous-estimation de I0 ;
      • surestimation de S0 ;
      • sous-estimation de E0 (immunité collective), notamment par la sous-estimation du nombre de personnes immunisées de naissance et/ou par immunité croisée.
    • erreurs d’estimation de valeurs de paramètre :
      • surestimation de β (virulence);
      • surestimation de λ (durée d’infection/contagiosité), donc sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.
  • exogènes : la non prise en compte de causes spécifiques liées aux virus eux-mêmes ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet ») : ainsi il est hautement probable que les épidémies s’éteignent naturellement pour d’autres raisons qu’un trop faible nombre d’individus susceptibles.

En outre toutes les erreurs d’estimations (c-à-d les causes endogènes) peuvent avoir deux sources, qui peuvent se cumuler :

  • erreurs de mesure (ce point sera approfondi dans la section suivante);
  • instabilité, dans le temps et l’espace, des paramètres épidémiologiques et hospitaliers.Ainsi les médecins praticiens (à ne pas confondre avec ceux des organisations internationales ou des facultés de médecine) constatent régulièrement de substantielles modifications des paramètres, ce qu’ils expriment en langage courant en disant que la grippe fut « plus virulante » (β) telle année ou « moins tenace » (λ) ou encore moins létale (μ) telle autre année ou dans telle autre région du pays.

De peu scrupuleux scientifiques utilisateurs de modèles épidémiologiques (généralement fondés sur le modèle de base SIR) – plutôt que de reconnaître l’inefficacité de ces modèles – adaptent continuellement la valeur des valeurs initiales et paramètres afin que les valeurs calculées (ex post !) correspondent aux valeurs qui ont été mesurées. Il disent alors « Regardez comme notre modèle décrit parfaitement la réalité ! ». Et ceux qui ont la mémoire courte ou qui ne sont pas bien informés en concluent que ces modèles peuvent prédire l’avenir d’une épidémie … alors que ceux-ci se trompent systématiquement (sauf effet du hasard), puisqu’il ne sont pas en mesure de reproduire la réalité observée sans que soit adaptée la valeur des paramètres.

Et c’est sans parler des virus nouveaux, donc inconnus, pour lesquels il n’est même pas besoin d’invoquer tous ces faits pour conclure à l’inutilité des modèles épidémiologiques !

Suivi en temps réel

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-temps-reel

Nous allons voir qu’en raison d’importants biais de mesure la plupart des statistiques épidémiques décisives – susceptibles (St), infectés (It), exclus (Et) et surtout le taux de mortalité toutes causes par rapport à la population (la plus importante du point de vue de la gestion anti-épidémique) – ne peuvent être évaluées correctement qu’après l’épidémie et, dans le cas des maladies saisonnières, au moins douze mois après le début de l’épidémie.

Ce fait rend donc non pertinente l’utilisation des modèles comme instrument de gestion anti-épidémique puisque leurs valeurs d’entrée sont généralement très éloignées de la réalité (PS : les scientifiques qui prétendent « suivre l’épidémie au jour le jour pour conseiller le gouvernement » sont donc nécessairement guidés par des motivations autres que scientifiques). Il est donc irrationnel de fonder la gestion d’urgence des épidémies sur la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages). Il faut par contre faciliter les mesures réactives, dont celles liées au traitement des malades.

Enfin, étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague » (prophétie auto-réalisatrice), il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections, comme le confirme la comparaison des graphes suivants.

Ressources

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-ressources

Sites de référence en matière de centralisation de statistiques nationales durant l’épidémie de covid-19 en 2020 :

  • worldometers.info/coronavirus. Ce site aux données clairement présentées fut très suivi durant l’épidémie de covid-19. Cependant il n’y a quasiment aucune transparence concernant l’organisation derrière ce site ainsi que ses méthodes. Elle affirme traiter les données au moyen d’un « algorithme propriétaires », ce qui pose la question de la distinction entre données observées/récoltées et données estimées/calculées (cf. supra #mesure-vs-calcul). Ce site génère des revenus publicitaires, ce qui doit susciter une grande prudence quant la valeur que nous attribuons à ces statistiques. Il en va de même de toute personne dont le contrat de travail est lié à la persistance de l’épidémie (par exemple des chercheurs universitaires). Voir aussi wikipedia.org/wiki/Worldometer.
  • ourworldindata.org/coronavirus. Un site de l’université d’Oxford. Voir aussi : wikipedia.org/wiki/Our_World_in_Data.
  • who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/ Le site de l’OMS, dont on peut se demander dans quelle mesure elle n’est pas une façade du lobby pharmaceutique (comme le FMI l’est pour le lobby bancaire). Ainsi en 2010 le British Medical Journal (BMJ) et le Bureau of Investigative Journalism de Londres ont révélé que plusieurs experts ayant participé à la rédaction des directives de l’OMS face à une pandémie grippale ont reçu des rémunérations de Roche et GlaxoSmithKline, deux firmes impliquées dans la fabrication de médicaments ou de vaccins contre la grippe [source 2010].

Dans un futur peut-être pas très éloigné ces fonctions de centralisation pourraient être assurées aussi par une Confédération des États souverains incitant à la transparence au niveau des sources originelles ainsi que des méthodes utilisées par celles-ci

Définitions

https://konfedera.org/gestion-epidemies#definitions

On ne mesure correctement que ce que l’on a défini précisément. Il importe également de comprendre la nature des relations entre les variables mesurées. Ces deux points sont l’objet de la présente section.

On peut distinguer au moins deux types de maladies transmissibles, selon que le vecteur est endogène (exemple : postillons) ou exogène (exemple : moustiques).

# infectés > # symptomatiques. En général la plupart des personnes infectées ne développent que des symptômes bénins, parfois tellement insignifiants qu’elles ne s’en rendent pas compte (ce qui est problématique dès lors qu’elles sont contaminantes, mais d’autant moins que le taux de mortalité est faible). Parmi les symptomatiques une partie ne se présentent pas à un service médical et guérissent naturellement (c-à-d sans traitement). Donc seuls les autres symptomatiques seront traités et enregistrés (par cette voie) dans les statistiques !

# infectés > # testés. Il résulte du point précédent que seule une partie des infectés seront examinés, de sorte que le nombre de personnes diagnostiquées positives (« confirmed cases ») sous-estime le nombre réel de personnes infectées (NB : nous utilisons indifféremment les termes « infecté » et « contaminé »). Ce n’est que si 100% de la population a été examinée que le nombre de diagnostiquées positifs est égal au nombre de contaminés (PS : en pratique on testera plutôt un échantillon représentatif de la population).

# testés > # positifs. Seules les personnes testées comme porteuses du virus ou de ses anticorps devraient être considérées comme infectées (virus) ou comme ayant été contaminées par celui-ci (anticorps). Cependant en l’absence éventuelle de moyens de tests virologiques ou sérologiques les médecins s’en remettent à d’autres formes de diagnostic, notamment basés sur l’identification de symptômes (mesure de température, scanner, …). Un diagnostic est positif si le patient est porteur (virus ou anticorps) ou symptomatique, et négatif dans le cas contraire. Un partie des diagnostics se révéleront plus tard comme erronés, quantitativement ou/et qualitativement (identification incorrecte de l’agent pathogène).

# positifs > # décès. Sauf si mauvaise gestion épidémique (cf. Belgique avec covid-19).

# infectés > # contagieux. Seule une partie des personnes contaminées sont contagieuses, notamment parce que la période de contagiosité est généralement inférieure à la durée de l’infection.

La période d’incubation est la durée entre la contamination et l’apparition de symptômes. Une question est de savoir si l’individu contaminé est contagieux pendant la période d’incubation, parce que dans l’affirmative il n’applique pas de mesures pour ne pas contaminer autrui (à supposer que cela soit faisable et souhaitable).

Guéri ⇒ immunisé. En général les personnes guéries (notion de charge virale négative), que ce soit par traitement ou naturellement, ne peuvent plus ni contaminer ni être contaminées (notion de « maladie immunisante »). « Traiter » un individu malade c’est notamment abaisser sa charge virale en-dessous d’un niveau correspondant à la disparition (i) des symptômes de la maladie et (ii) de la contagiosité de l’individu (NB : ceci concerne le premier stade de la maladie, or celle-ci peut évoluer vers des pathologies différente, souvent plus sévères, et alors que la charge virale a disparu).

Ces définitions étant précisées, nous pouvons maintenant analyser les limites de la mesure en temps réel des taux de mortalité et d’infection.

Mesure

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mesure

Nous allons ici exposer la problématique du choix et de la mesure des variables de pilotage de la gestion épidémique qui, dans l’ordre croissant de pertinence, sont les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité.

Taux d’infection

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-infection

Effet de
recensement

Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés, et qu’apparaisse ainsi une « seconde vague » … qui n’en est pas une puisqu’on ne fait ici qu’éclairer une réalité déjà existante mais qui était non mesurée (« dans l’ombre »).

Cet effet est illustré par la comparaison des deux graphiques suivants montrant l’absence de corrélation entre nouvelles infections et nouveaux décès.

Infections et décès « covid-19 » en Suèdesuede-covid19.png

Source

Dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice. Cet effet fut exploité par les conseillers scientifiques catastrophistes de nombreux gouvernements (PS : je dis « exploité » car il s’agit probablement moins d’incompétence que de charlatanisme dans le chef de ces scientifiques, comme nous verrons dans les sections #scientifiques-de-plateaux-TV et #big-pharma-data).

prophétie-autoréalisatrice.jpg

Comprenons bien que le taux d’infection ne reflète que les seules infections recensées (nouvelles ou cumulées), or celles-ci peuvent augmenter alors que demeure constant le nombre total des infectés ou ayants été infectés. En effet comme montré dans la section précédente :
# infectés > # symptomatiques
# infectés > # testés
# testés > # positifs
# positifs > # décès (sauf si mauvaise gestion épidémique).

Indicateur
biaisé

Enfin si l’on ajoute à cet effet de recensement le fait qu’il est souvent difficile de distinguer entre décès par le virus et décès avec le virus (problème d’identification), il en résulte que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité toutes causes par rapport à la population.

La comparaison des deux graphiques ci-dessus explique pourquoi les épidémiologistes de plateaux TV font exactement le contraire : leur objectif est d’être réinvité le plus souvent possible afin d’accroître leur célébrité, or pour maximiser ses chances d’être réinvité sur les plateaux TV il faut tenir un discours catastrophiste (qui dope l’audimat).

Taux de mortalité et létalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-mortalite

D’autre part le graphique suivant montre que le taux de mortalité par rapport à la population (Mt) ne peut être évalué qu’une fois l’épidémie terminée.

Taux de mortalité de covid-19 en Belgiquemortalite-covid19.png

Tableur covid19-beLe même principe vaut donc pour le taux de létalité – Mt / ∑t=0n ΔI+t(15) – c-à-d le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées .

Mortalité et létalité (Belgique 2020)mortalite-letalite-1.png

NB : notez la différence d’échelles. Tableur covid19-be.

La presse, toujours avide de sensationnalisme, préfère évidemment le taux de létalité car il est nettement plus élevé. Malheureusement de nombreux journalistes parlent indifféremment de taux de mortalité, même lorsqu’il s’agit de taux de létalité. Ainsi au début de l’épidémie de covid-19 le taux de létalité a parfois été frauduleusement comparé au taux de mortalité de précédentes épidémies de coronavirus, attisant ainsi la panique.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)mortalite-letalite-2.png

Tableur covid19-be

Il convient enfin de ne pas confondre le taux de létalité Mt / ∑t=0n ΔI +t avec Mt / It. Ce dernier ratio n’a pas de signification car il compare un stock constamment croissant (Mt) avec un stock d’abord croissant puis décroissant (It) sous l’effet des guérisons ΔI –t devenues plus nombreuses que les nouvelles infections ΔI +t.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)infection-mortalite.png

Tableur covid19-be

La nécessité d’attendre la fin de l’année n’est pas du qu’au fait de la croissance du taux de mortalité et létalité. On peut classer les autres facteurs selon qu’ils jouent au niveau du numérateur ou dénominateur :

  • Numérateur :
    • Concentration temporelle. Durant l’épidémie de covid-19 les effets pervers du catastrophisme médiatique et du confinement général (cf. infra #effets-pervers-strategie-non-pharma) ont accéléré et concentré la dynamique létale sur une très courte période, ce qui explique le pic plus fin et plus élevé que les années précédentes, où la distanciation sociale obligatoire n’a jamais été appliquée. Par conséquent il est hautement probable que la mortalité sur le reste de l’année sera historiquement très basse.
    • Mortalité toutes causes. Il y a aussi la difficulté de faire la distinction entre les décès « par le virus » et ceux « avec le virus » ⇒ c’est la mortalité toute cause qu’il faut regarder. Cela peut conduire à des corrections ultérieures.

Il y a-t-il eu avec covid-19 un phénomène d’amplification, initié par le business des « infos » pour booster l’audimat, puis amplifié par du personnel médical hospitalier pour appuyer des revendications financières (moyens matériels et salaires) ? Pour ce faire les décès avec covid-19 ont-ils été systématiquement enregistrés comme décès par covid-19 ? Dans l’affirmative cela a-t-il enclenché un effet de prophétie auto-réalisatrice via les effets pervers de la panique : décisions politiques absurdes (*), vieillards « se laissant partir », etc ? Dans ce cas on serait dans un phénomène auto-entretenu par lequel la mesure d’une variable accélère son évolution future !

(*) En Belgique les maisons de retraite ont reçu instruction de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source].

  • Dénominateur : la problématique concerne ici le taux de létalité, et découle du fait que infectés > testés > positifs, ⇒ si l’on prend le nombre de testés positifs comme une estimation du nombre d’infectés on sous-estime le dénominateur du taux de létalité, de sorte que l’on surestime celui-ci ; et comme il n’est pas réaliste de tester toute la population on a alors trois options :
    • calculer le taux de létalité plutôt en fonction du nombre des personnes hospitalisées (dont on peut supposer qu’elles sont quasiment toutes infectées), mais cette population n’est pas du tout représentative de l’ensemble de la population (on peut cependant utiliser ce taux pour des comparaisons entre hôpitaux ou secteurs hospitaliers nationaux);
    • calculer les valeurs futures (c-à-d théoriques) des It au moyen du modèle SIR, mais il n’a pas été démontré que les prédictions calculées par le modèle correspondent à la réalité ⇒ on préférera la solution suivante;
    • identifier la présence d’anticorps contre l’agent pathogène dans le sang (signe d’un infection passée) chez tous les membres d’un groupe d’individus supposés constituer un « échantillon représentatif de la population ».

J’ignore si ce test sur groupe représentatif a été réalisé : je n’ai rien lu ni entendu à ce sujet. Quoi qu’il en soit force est de constater que les très catastrophistes (et donc influents) épidémiologistes ont ici un second (*) intérêt à focaliser l’attention de l’opinion publique et des décideurs politiques sur le taux de létalité plutôt que sur le taux de mortalité, qui ne requiert pas de mesurer ou calculer It …

(*) le premier étant que sa valeur est beaucoup plus élevée que celle du taux de mortalité (cf. supra), ce qui nourrit d’autant plus le catastrophisme que la confusion entre les deux est entretenue.

Stratégies anti-épidémiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategies

Nous commencerons cette section par la présentation des principes fondamentaux de la gestion épidémique. Puis nous préciserons le rôle joué en toile de fond par le phénomène d’immunité collective. Ensuite nous développerons une analyse pratique des deux types de stratégie (SNP et SP) dont nous avions présenté les fondements théoriques dans la section #SIR-strategies. Enfin, sur base des ces éléments, nous répondrons à la question : quelles stratégie appliquer ?

Principes de gestion anti-épidémique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avions défini deux types théoriques de stratégie anti-épidémique :

  • non pharmaceutique (notée SNP) :
    • consistant à abaisser la valeur du paramètre β (incidence épidémique du virus) par des mesures de distanciation sociale (isolement, masques et lavages);
    • elle est préventive, ancienne et fortement contraignante.
  • pharmaceutique (notée SP) :
    • consistant à :
      • abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement);
      • augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention);
    • elle est essentiellement curative, moderne et faiblement contraignante.

La présente section étant consacrée à l’épidémiologie non plus théorique mais pratique, nous allons ici compléter cette typologie en prenant en compte les possibilités et contraintes d’application.

Le tableau suivant synthétise les modalités de stratégies épidémiques :

  • on peut les classer en trois groupes (colonne A) : prévention, dépistage, traitement;
  • chacune peut être implémentée en mode volontaire (colonne D) ou coercitif (colonne E);
  • toutes renforcent l’immunité collective (colonne F), sauf le confinement général qui la ralentit (le dépistage étant neutre sauf s’il conduit au confinement général);
  • l’immunité collective n’est pas une stratégie à proprement parler mais plutôt un phénomène naturel opérant en toile de fond de chacune des stratégies.

strategies.png

(*) Par « confinement » on entend l’isolement des individus ainsi que les mesures d’hygiène : lavage des mains + port de gants et masques.

En essayant de remplir les colonne D et E du tableau le lecteur comprendra pourquoi le confinement général à l’échelle internationale n’avait jamais été appliqué (ni recommandé) avant covid-19 :

  • il ne peut être pleinement impliqué que par la coercition (dont la coercition psychique, consistant à terroriser la population par de quotidiens messages ultra-anxiogènes : exemple1exemple2);
  • à supposer qu’il soit réaliste et effectif, le confinement retarde l’immunisation collective : or cet effet négatif ne peut être considéré comme tolérable sous le prétexte qu’il permettrait de gagner du temps pour développer les capacités hospitalières et des médicaments/vaccins spécifiques, car il est n’est pas possible de réaliser ces développements de façon substantielle et réellement efficace en moins de trois ans; et même si cela était possible ce ne serait pas rationnel d’un point de vue économique et écologique comme réponse systématique aux virus « nouveaux » (il y a mieux à faire).

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-immunite-collective

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avons vu l’équation E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) qui exprime la valeur de Et au-delà de laquelle, la croissance du nombre d’infectés (It) serait impossible. C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

L’équation (8) n’exprime pas de causalité mais seulement une corrélation entre E*t et It, c-à-d que lorsque It arrête de croître sa valeur correspond à une valeur de Et égale à E*t. Et inversement lorsque Et atteint la valeur de E*t c’est que nécessairement It arrête de croître. Mathématiquement cela s’exprime par :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )  ⇔   It = 1 – E*t – 1 / ( β * λ )(33)

On peut interpréter cette expression mathématique de façon intuitive en disant que si la répartition spatiale de la population It est uniforme (ce qui est une des hypothèses du modèle SIR) il existe une valeur minimale de It en-dessous de laquelle – c-à-d une valeur maximale de Et au-delà de laquelle – le virus n’arrive plus à se propager faute de suffisamment de vecteurs. Cette interprétation surlignée en jaune permet d’expliquer pourquoi une épidémie s’éteint naturellement avant que le virus ait contaminé l’intégralité de la population au sein de laquelle il se propage.

Mais qu’est ce qui fait qu’un individu est immunisé ? Il y a trois voies possibles d’immunisation (synonyme « d’exclusion » c-à-d le fait d’appartenir au groupes des exclus du risque de contamination ) :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante;
    • Toutes les maladies ne seraient pas immunisantes.
    • Une guérison peut être naturelle (sans traitement médical) ou non (avec traitement médical).
  • par vaccination;
  • par immunité croisée.

Mais s’il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique les individus ne peuvent donc être immunisés que :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante :
    • soit naturellement;
    • soit au moyen d’un traitement médical non spécifique.
  • par immunité croisée.

La dite « stratégie » d’immunité collective consiste en fait à ne compter que sur les stratégies de type SP (traitement) c-à-d sans prévention ni dépistage. Elle repose sur le pari que le pic de l’épidémie, c-à-d le nombre le plus élevé de personnes contaminées par unité de temps ne dépassera pas les capacités matérielles et humaines du système médical.

Compter sur les seules stratégies SP (traitement + immunité collective en toile de fond) pour gérer une épidémie est donc d’autant plus justifié que le produit incidence x mortalité est faible. Avant covid-19 cette stratégie du laisser faire était systématiquement appliquée dans les épidémies et pandémies de virus « nouveaux » (entre guillemets car un virus n’est jamais totalement nouveau puisqu’une mutation est toujours partielle). Ainsi chaque année des épidémies létales et dont la propagation connaît un stade exponentiel, sont finalement maîtrisées sans confinement général. Par conséquent, chaque année nous sommes confrontés au risque que le système hospitalier soit surchargé. Et certaines années cela est (légèrement) le cas, ce qui implique que des malades sont moins biens soignés voire pas du tout, et que certains en meurent.

Le nombre de ces décès est implicitement considéré comme « acceptable » au regard des coûts sociaux, économiques et politiques :

  • soit d’une surcapacité hospitalière garantissant qu’aucune épidémie ne provoque de surcharge (mais cela n’est pas prévisible …);
  • soit du recours systématique au confinement général (donc même pour les épidémies saisonnières), ce qui aurait pour effet d’instaurer quasiment chaque année le confinement général et le traçage des personnes (mais cela est-il politiquement, économiquement et socialement souhaitable ?) …

Dans les sections consacrées aux problématiques économiques et politiques de la gestion anti-épidémique nous analyserons cet arbitrage. Mais avant il nous faut détailler les différentes composantes de la gestion anti-épidémique.

Stratégie non pharmaceutique (SNP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharmaceutique

Nous allons ici traiter successivement des principes, de l’efficacité douteuse et des effets pervers de la stratégie non pharmaceutique (SNP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : confinement, distanciation, masques, lavages.

Principes

Cette stratégie (qui à notre connaissance n’était mentionnée dans aucun article d’épidémiologie avant covid-19) s’applique aux épidémies se propageant par contacts interindividuels directs, et non par le biais d’un vecteur tel un moustique. Elle consiste à inciter voire forcer l’ensemble de la population à appliquer des mesures dites de « distanciation sociale » :

  • limiter le nombre de contacts : confinement général : fermeture des crèches et écoles, isolement des malades, suppression des rassemblements publics, réduction des mouvements de population, … ;
  • limiter la probabilité de contamination lors de contacts, par des mesures d’hygiène : lavage des mains, port de gants et masques de protection, maintient d’une distance de deux mètre entre individus.

Détail des mesures de confinement général : France ; Belgique.

Les partisans de cette stratégie affirment, sur base de modèles épidémiologiques tels que le modèle mathématique SIR, que celui-ci aurait pour effets [source] :

  • d’abaisser le sommet de la courbe épidémique ⇒ on réduit le risque que la capacité hospitalière soit dépassée par le nombre de cas sévères;
  • de retarder le sommet de la courbe épidémique ⇒ on gagne du temps pour augmenter la capacité hospitalière et en particulier le nombre de lits de soins intensifs (mais nous verrons que cet argument est erroné).

En théorie l’ensemble de ces mesures seraient très efficaces : appliquées pleinement elles permettraient de stopper l’épidémie en quelques semaines.

NB : dans le monde moderne (entendez « depuis la seconde guerre mondiale ») toutes les épidémies saisonnières s’éteignent naturellement en quelques semaines … sans confinement ni port du masque généraliés !

Le graphique suivant illustre le principe de fonctionnement du confinement général.reductionnisme-epidemie.gif

Confinement général : l’un télétravaille, l’autre ne se rend pas à ce barbecue, une troisième ne voyage pas en avion, et le dernier reste à la maison …

On notera que l’animation ci-dessus – qui illustre la stratégie de confinement général, consistant à abaisser la valeur de β – vaut aussi bien pour illustrer l’immunisation collective, ainsi que la stratégie « dépister & traiter » (si l’on suppose que la guérison est immunisante) consistant à abaisser la valeur de λ. Pour s’en rendre compte il suffit de remplacer le commentaire en-dessous de l’animation par « l’un est immunisé, l’autre est immunisé, une troisième est immunisée, et le dernier est immunisé » (de naissance, par immunité croisée, par guérison, par vaccin).

Dans le cas de virus « nouveaux », dont la virulence et la létalité sont donc inconnues (NB : … à supposer que ces notions aient un sens dans la réalité, ou autrement dit, que les paramètres des objets mathématiques les modélisant soient constants dans le temps et l’espace), la stratégie préventive qu’est le confinement général est fondée sur le principe de précaution c-à-d une spéculation : au moment où l’on décide d’appliquer ou non des mesures préventives (zone verte), moment qui se trouve proche de T=0, on ne sait pas avec précision (notions d’estimations hautes et basses de la propagation effective) quel sera ex post le positionnement relatif de la courbe épidémique par rapport à la capacité hospitalière.

capacites-hospitalieres.png

Selon le positionnement ex post des courbes par rapport à la capacité hospitalière (cf. graphique ci-dessus), ont pourra tirer l’une de trois types possibles de conclusion :

  • Capac. hospit. 1 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de minimiser le nombre de malades ne pouvant être traités : la surface verte au-dessus de la ligne de capacité 1 est inférieure à la surface bleue au-dessus de cette ligne ;
  • Capac. hospit. 2 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de réduire à zéro le nombre de malades ne pouvant être soignés : la surface verte est inférieure à la ligne de capacité 2, de sorte que l’on a pu éviter un nombre de décès équivalent à la surface bleus située au-dessus de la ligne de capacité 2 (on suppose que les malade non traités meurent) ;
  • Capac. hospit. 3 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation fut inutile.
Vagues
suivantes

Le confinement général ayant pour effet de freiner le phénomène naturel d’immunisation collective, il en résulte (selon le modèle SIR) que lorsque ce confinement sera levé – parce qu’il aura ramené la valeur de Rt (taux de reproduction) en-dessous de 1, c-à-d que l’on aura dépassé le sommet de la courbe épidémique – celle-ci repartirait à la hausse dès que Rt sera repassé au-dessus de 1. On pourrait alors « s’inscrire », selon le modèle SIR, dans un cycle de confinements et dé-confinements, qui durera tant que l’on aura pas développé de médicament spécifique ou de vaccin (ce qui est impossible en moins de trois ans), ou tant que la réglementation médicale pénalisera l’usage de médicaments non spécifiques pour réduire la charge virale des infectés.

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique, prisonniers de leur « logique », sont ainsi conduits dans un enfermement cognitif : c’est le confinement qui fait baisser l’épidémie, donc si on lève le confinement alors l’épidémie repart à la hausse. Ces croyants ne voient plus la réalité des faits historiques (le confinement général n’a jamais été appliqué dans le monde moderne) mais seulement les « prévisions » de leur modèle.

Ce cycle de confinements et dé-confinements est un moindre mal, affirment les promoteurs de cette stratégie, car on aura ainsi pu retarder le sommet de la courbe épidémique, ce qui permet selon eux de gagner du temps pour augmenter la capacité hospitalière, ainsi que pour développer un médicament spécifique et/ou un vaccin.

Le problème est ici qu’il n’est pas possible, en moins de trois ans, ni d’augmenter substantiellement la capacité hospitalière (cf. le graphique de Ferguson), ni de développer un nouveau traitement ou vaccin réellement efficace (ce qui prend cinq fois plus de temps).

Capacités
hospitalières

Il n’est pas possible d’augmenter substantiellement en quelques mois la capacité hospitalière d’un pays. Construire les bâtiments est une chose, mais les équiper d’unités de soins intensifs requiert du matériel complexe et surtout du personnel compétent. Or ces ressources ne peuvent être créées en quelques mois, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Dans une situation de crise c-à-d d’urgence, ces ressources ne peuvent qu’être redistribuées entre hôpitaux. Or comme il n’est pas possible de prévoir les régions qui seront en surcharges et celles qui ne le seront pas, cette réallocation ne peut être réalisée que dans l’urgence, ce qui rend sa faisabilité peu réaliste, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Les affirmations des gouvernements qui ont prétendu l’avoir fait (et alors qu’ils n’étaient pas même en mesure de gérer efficacement les seuls stocks de masques de protection) sont donc probablement mensongères et concernent au mieux des lits de soins non-intensifs.

Médicament
ou vaccin

Il n’est pas possible de développer un médicament spécifique ou un vaccin efficaces (et non nuisibles) en moins de deux ans (y compris l’autorisation de mise sur le marché), car cela prend d’habitude cinq à dix fois plus de temps ! En outre le confinement général allonge la durée de R&D, en entravant la production et distribution de biens et services qui lui sont indispensables. Pendant ce temps ce même confinement général aura fait des ravages, notamment sur la mortalité (cf. infra).

Les raisonnements développés dans cette section sur les principes du confinement général reposent sur l’hypothèse implicite que son efficacité ne serait pas qu’une spéculation théorique. Mais est-bien le cas ?

Efficacité de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#efficacite-strategie-non-pharma

Les deux graphiques précédents présentant les principes de la stratégie non pharmaceutique (confinement, distanciation, masques, lavages) peuvent paraître pertinents, et l’on est alors tenté de croire que « oui, ça fonctionne bien comme cela, et le résultat obtenu est bien celui-là ». Cependant nous avons montré supra que les modèles mathématiques – dont les deux graphiques précédent illustrent la logique – ne sont eux-mêmes que l’illustration d’une thèse, ce qui n’en constituent nullement une démonstration. Pour démontrer une thèse il faut la confronter à la réalité des faits … qui en matière de maladie transmissible est extrêmement plus complexe qu’un système de trois équations, car liée aux écosystèmes.

Interrogé fin mars 2020 par le journal français Le Parisien sur l’efficacité du confinement général, le professeur Didier Raoult, premier expert mondial en maladies transmissibles selon l’indice expertscape, répond en ces termes : « Jamais on n’a pratiqué ainsi à l’époque moderne. On faisait ça au XIXe siècle pour le choléra à Marseille. L’idée du cantonnement des gens pour bloquer les maladies infectieuses n’a jamais fait ses preuves. On ne sait même pas si ça fonctionne. C’est de l’improvisation sociale et on n’en mesure pas du tout les effets collatéraux » [source].

L’analyse de l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) doit distinguer deux cas selon que l’on considère :

  • le seul secteur hospitalier, qui est équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation;
  • l’ensemble des lieux publics et privés, où le matériel est moins disponible, où les règles sont appliquées moins strictement, et par des individus à formation de tous niveaux et domaines.

Or l’on constate que même en milieu hospitalier on n’arrive pas à neutraliser totalement les infections nosocomiales.

En effet, l’analyse de l’efficacité des mesures de neutralisation du risque d’infection soulève au moins trois questions :

  1. dans quelle proportion ces mesures permettent-elles d’abaisser le taux d’agents pathogènes par unité volumique dans l’espace ?
  2. dans quelle proportion la baisse du taux d’agents pathogènes par unité volumique se traduit-elle par une baisse du taux d’infections ?
  3. au regard de cette baisse du taux d’infections, les ressources consacrées à ce résultat ne seraient-elles pas plus productives si elles étaient allouées à d’autres aspects du service médical, par exemple les traitements (notion de coût d’opportunité) ?

En fait la seule certitude concernant les mesures sanitaires en milieu hospitalier c’est leur utilité juridique [source] et d’image de marque (NB : la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).

On comprend alors pourquoi ces mesures sont très probablement illusoires lorsqu’il s’agit de les faire appliquer en tous lieux, en toutes circonstances, à tout instant et par tout le monde. Et cela alors que les plus fines particules expectorées peuvent rester en suspension dans l’air pendant plusieurs heures, donc y voyager au gré des courants d’air et se fixer n’importe où (et y rester infectieuses pendant plusieurs jours).

Ainsi le masque est à usage unique, et pour une durée de trois heures. Il doit être posé et retiré sans le toucher (!), ou bien avec lavage des mains avant et après le port (chaque fois !). Il ne doit jamais être porté sur le front, sur le cou ou dans la poche (ce que quasiment tout le monde fait …), au risque de contaminer son porteur en cas de repositionnement. [source].

Même dans un état totalitaire il ne serait pas réaliste de croire en l’efficacité de ces mesures. Il est donc particulièrement inquiétant de constater qu’une revue d’articles scientifiques réfutant l’efficacité des masques, réalisée par le physicien Denis Rancourt et publiée en avril 2020 sur researchgate.net fut censurée le mois suivant : archive.org – PDF

Interview de Denis Rancourt avant la censure (42m28s – mai 2020)

L’argumentation de researchgate.net pour « justifier » la censure de cette revue d’articles scientifiques est hallucinante et extrêmement inquiétante [email-rancourt-researchgate.pdf]. Voici la réaction de Denis Rancourt.

Réaction de Denis Rancourt après la censure (4m35s – mai 2020)

Enfin on tombe dans le délire le plus total avec l’obligation du port du masque même par les asthmatiques ! Ou encore avec la possibilité pour ceux-ci de porter plutôt une visière : ainsi donc il n’y aurait pas de propagation par les particules fines en suspension dans l’air ? On voit bien dans ces arguments contorsionnistes que les motivations réelles du port obligatoire du masque n’ont rien à voir avec la science.

Confinement

Quant au confinement proprement dit, on ne peut l’appliquer à une large population sur des périodes de plusieurs semaines car les gens doivent sortir au moins pour aller (i) chercher de la nourriture (sauf à constituer massivement des stocks, ce qui n’est pas gérable globalement) ; (ii) sur leur lieu de travail (les services qui peuvent être réalisés par télétravail ne représentent qu’une partie du PIB). Que ce soit sur leur lieu de travail comme dans leur domicile, il ne leur est pas possible d’appliquer en permanence la distanciation (un mètre cinquante), le port du masque et de gants, le lavage des mains (après chaque contact sans gants). À supposer que ces mesures soient appliquées parfaitement sur le lieux de travail (par exemple par le licenciement des réfractaires pour faute grave) il en résulterait un très forte baisse de productivité, de sorte que la production de biens et services vitaux pourraient ne plus être garantie.

Enfin, face à un virus, les mesures de confinement et d’hygiène peuvent-elle être d’une quelconque efficacité lorsqu’elles ne sont pas appliquées intégralement, par tous, en tous lieux, en toutes circonstances, 24h/24 ? Est-il raisonnable de croire qu’elles sont « quand même un petit peu efficaces même si on ne les applique que partiellement » ? Et dans l’affirmative, n’existe-t-il pas un niveau d’application partielle en-dessous duquel elles deviennent totalement inefficaces ? Dans ce cas, quel est ce niveau ? Enfin lorsque l’on compare ce faible résultat à son coût médical, économique et démocratique, demeure-t-il rationnel ? Jusqu’à l’année 2020 la réponse officielle et scientifique à cette question était non. Pourquoi ce brusque changement … ?

Bilan

La distanciation sociale n’est donc pas une stratégie pertinente, quelle que soit la thèse que l’on adopte concernant son efficacité :

  • à supposer que l’ensemble des mesures de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) aient un effet substantiel sur la courbe épidémique lorsqu’elles sont appliquées intégralement, il faut pour cela maintenir un niveau minimum de discipline de la population en entretenant en permanence un climat de terreur via les médias « d’information », et en instaurant un régime policier fondé notamment sur la dénonciation des contrevenants. Mais voulons-nous d’une telle société ?
  • on notera d’autre part la paradoxale tolérance des gouvernements français [source] et belges [source1] par rapport aux manifestations anti-trump de début juin 2020 (donc avant l’extinction de l’épidémie) contre le racisme de la police US (et contre Trump) : ainsi donc l’interdiction des rassemblements est une question de vie ou de mort … sauf pour certaines manifestations ! Voilà qui met sérieusement en question la véritable motivation de la distanciation sociale (confinement et masque). Ces manifestations, dont de nombreux participants ne portaient pas de masque, n’ont d’ailleurs pas été suivies d’une remontée de la courbe épidémique, ce qui confirme que confinement et masque n’ont pas d’effet substantiel. Et pourtant un mois plus tard (11 juillet 2020) le gouvernement belge a rendu le port du masque obligatoire, sans doute pour « rentabiliser » les stocks achetés (après le sommet épidémique !) par ce même gouvernement qui avait fait déclarer l’inutilité des masques lorsque ceux-ci étaient indisponibles !

Didier Raoult sur le confinement et le masque (0m5s – juin 2020)

Selon le premier expert mondial en maladies transmissibles le confinement et le port du masque en public ne sont pas des décisions scientifiques mais politiques.

Et nous n’avons pas encore évoqué le gros point faible du confinement général : ses effets pervers …

Effets pervers de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#effets-pervers-strategie-non-pharma

Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population [exemple1exemple2]. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :

  • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
    • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives ! [source];
    • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos, or plus de la moitié des décès attribués à covid-19 ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10]; on peut classer ces décès en deux groupes selon leur niveau d’infection :
      • gravement infectés : décès par manque de soins, ces homes ne disposant ni du matériel ni du personnel formé pour soigner les cas graves [source];
      • peu ou pas infectés : nombreux décès provoqués par « l’effet de glissement » : privés d’affection familiale, terrorisés par les messages gouvernementaux ultra-anxiogènes et par les décès autour d’eux, beaucoup de vieillards se sont « laissés partir ».
  • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement);
  • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.L’agence de santé publique française notait dans son bulletin du 16 avril 2020 que « depuis le début de la période de confinement, l’activité toutes causes aux urgences a fortement diminué pour toutes les classes d’âges » [source].

D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :

  • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments non spécifiques même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
  • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharma-conclusion

L’analyse factuelle et logique à laquelle nous venons de procéder confirme les conclusions de l’analyse statistique (cf. supra #SIR-vs-covid19) : l’efficacité théorique du confinement général est non démontrée, fortement surestimée et peu probable, notamment en raison de ses effets pervers qui eux sont par contre très sous-estimés.

Appliquer malgré tout la distanciation sociale en vertu du principe de précaution relève du comportement magique car ce principe ne justifie aucunement d’appliquer des mesures irrationnelles. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que d’une croyance irrationnelle, conduisant à un principe de précaution tout comme des gens vont à l’église ou à la mosquée dans l’espoir – sait-on jamais – d’être admis au paradis l’échéance venue (PS : au Moyen Âge le commerce des indulgences a d’ailleurs exploité ce type de croyance).

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique rétorqueront que les victimes causées par ses effets nuisibles du confinement général sont moins nombreuses que les personnes qu’il protège supposément de la contamination.

Cependant les faits statistiques infirment cette thèse :

  • comparaison spatiale : le taux de mortalité fut plus élevé dans la région de Wuhan (où le confinement général fut appliqué) que dans le reste de la Chine (où le confinement général ne fut pas appliqué);
  • comparaison temporelle : les taux de mortalité des précédentes pandémies de virus « nouveaux » sont inférieurs à celui de COVID-19 « malgré que » (ou parce que) le confinement général ne fut pas appliqué.

La question demeure donc : pourquoi le confinement général fut-il appliqué pour covid-19 alors que selon Didier Raoult – un des premiers experts mondiaux en maladies transmissibles – cette pandémie n’avait rien d’exceptionnel, et que jamais dans le moderne le confinement n’a été appliqué pour neutraliser une épidémie (son efficacité n’ayant jamais été démontrée).

La réponse à cette question n’est pas de nature scientifique mais politique et économique. Il en a résulté que des gouvernements ont fortement aggravé la situation : la mesure historiquement exceptionnelle du confinement général a suscité la panique dans la population ⇒ effets pervers ⇒ aggravation de la létalité du virus. C’est typiquement un phénomène bien connu des économistes sous le nom de prophétie autoréalisatrice (« self-fulfilling prophecy »).

Stratégie pharmaceutique (SP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-pharmaceutique

Nous allons ici traiter de la stratégie pharmaceutique (SP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : traitement, dépistage & confinement ciblés

Traitements
https://konfedera.org/gestion-epidemies#traitements

Nous parlons ici des traitements médicaux pharmaceutiques (c-à-d chimiques) et mécaniques (respirateurs, etc.), donc liés à stratégie SP, par opposition à la stratégie SNP qui est de nature préventive.

Symptomatique
vs curatif

On a souvent pour habitude de distinguer traitements symptomatiques vs curatifs d’une maladie, tout en distinguant ceux de nature préventive. Cependant cette approche dichotomique du traitement médical est simpliste :

  • symptomatiques : on peut favoriser la guérison naturelle en atténuant les symptômes (dans le cas de covid-19 : fièvre, toux et dyspnée) au moyen de médicaments habituels pour ces symptômes, donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes : selon des estimations le seul traitement symptomatique peut réduire de moitié le taux de mortalité [source].
  • curatifs : le traitement curatif peut être appliqué avant l’apparition de symptômes ; le traitement curatif d’une infection virale ou bactérienne consiste notamment à abaisser sa charge virale ou/et bactérienne en-dessous d’un niveau correspondant à (i) la contagiosité de l’infection et (ii) l’apparition des symptômes de la maladie.

Ressource : drugvirus.info.

Repositionnement

En situation d’urgence et en l’absence de vaccin ni traitement curatif spécifique, il faut concentrer les ressources scientifiques disponibles sur le « repositionnement » c-à-d la recherche de médicaments existants permettant de traiter le nouveau virus. L’avantage du repositionnement c’est que ces médicaments sont déjà agréés, donc immédiatement disponibles. En outre leurs effets secondaires, posologie et interactions sont connues. Dans le cas de covid-19 le repositionnement fut réalisé avec succès et une rapidité stupéfiante (qui a suscité beaucoup de jalousies …) par l’équipe du Pr. Raoult (sur base de recherches chinoises sur des médicament antipaludiques). Il a ainsi été confirmé que les pays qui utilisent principalement des médicaments antipaludiques comme traitement de covid-19 voient une dynamique plus lente des décès quotidiens, le nombre de décès parmi les cas critiques étant divisé par deux [source].

Une façon d’identifier des médicaments candidats pour un repositionnement est donnée par le cas de la Chloroquine : en Italie covid-19 se serait répandu essentiellement dans les régions qui avaient été touchées par le paludisme … dont la Chloroquine est un traitement [à confirmer par une source crédible].

L’efficacité de certains médicaments non spécifiques peut donc s’expliquer par au moins deux causes :

  • les mutations sont toujours partielles, de sorte qu’un virus (ou une bactérie) n’est jamais totalement « nouveau » (ou, autrement dit, les mutations mineures ne sont-elles pas la règle plutôt que l’exception ?) ⇒ la notion de familles de virus, pour lesquelles des médicaments non spécifiques à tous les membres sont efficaces;
  • des traitements symptomatiques – donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes – peuvent réduire de moitié le taux de mortalité.

Le repositionnement repose donc sur un savoir qui doit s’accumuler par la pratique. Ce fait plaide en faveur d’une certaine liberté de médication non spécifique, et cela pas seulement en période d’épidémie.

Médecine de guerre. Dans une situation de crise telle que la pandémie covid-19 – virus nouveau pour lequel il n’existe pas de médicament spécifique – l’utilisation immédiate de ces traitements non spécifiques devrait être appliquée dans des conditions moins strictes que celles habituellement requises (réplication des résultats par d’autres équipes, étude randomisée en double-aveugle, …). La situation s’apparente en effet à une situation de guerre, ce qui requiert logiquement l’application d’une médecine de guerre. Dans ce cas la primauté doit être redonnée temporairement aux médecins traitants (l’art de la médecine) sur la méthodologie scientifique applicable en situation hors crise (« temps de paix »).

On s’étonnera donc à juste titre de de l’accusation portée par le journal Le Monde à l’encontre du Pr. Raoult, premier expert mondial en matière de maladies transmissibles selon l’indice expertscape, que le journal a accusé de propager une « fake news » (sic) en annonçant les résultats d’une étude scientifique suggérant l’efficacité d’un traitement non spécifique pour covid-19 : source).

Diagnostiquer et traiter (18m25s – 16 mars 2020)

Selon Raoult il n’existe dès aujourd’hui aucune barrière autre que politique au dépistage et au traitement de covid-19 [fiches de la présentation].

Covid-19

France. L’équipe du Pr. Raoult recommande (et applique) l’association d’hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) et d’azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé [source1 ; source2]. Ce traitement permettrait de réduire le temps de portage moyen du virus (durée entre le début et la fin de l’infection, et donc de la contagiosité possible) de 20 jours [source] à 6 jours. L’efficacité du protocole hydroxychloroquine+azithromycin a été confirmée par une étude publiée le 27 mai 2020 par le International Journal of Infectious diseases [source].

Chine. Les autorités chinoises ont autorisé l’utilisation :

  • du favipiravir (un médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014) après un essai clinique montrant une bonne efficacité contre covid-19 et n’ayant provoqué aucune réaction adverse [source];
  • des médicaments de la médecine traditionnelle chinoise [source].

Angleterre. En Angleterre le gouvernement a autorisé l’utilisation du dexaméthasone chez les patients les plus atteints [source].

Covid-19
cas « sévères »

Plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives ! « L’intubation serait trop facilement pratiquée chez patients Covid-19 selon une reco publiée dans The American journal of Tropical Medicine and Hygiene et citée par Stat, un journal américain en ligne. La sémiologie des pneumonies sévères en cas Sras-Co-2 serait différente de celle observée classiquement. L’hypoxie serait en fait mieux tolérée, notamment chez les patients de moins de 60 ans. Elle ne doit pas conduire à la mise en place systématique d’un respirateur artificiel. Certains médecins ont même recours à des dispositifs utilisés dans l’apnée du sommeil. Au total, les auteurs estiment à une réduction de la mortalité de plus de 50 % chez les patients Covid-19 grâce à la prescription moins fréquente de l’intubation » [source]. « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Voilà qui illustre les effets de la panique sur les capacités cognitives des médecins ! Il en résulte un effet de prophétie autoréalisatrice. La société ne pourra faire l’économie d’un procès du business de « l’info » et de ses scientifiques de plateau TV.

Dépistage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#depistage

Définition. Par dépistage on entend le test d’une population, pour identifier les personnes infectées mais non symptomatiques (qui peuvent transmettre la maladie), et ainsi :

  • informer les personnes de leur état, voire les contraindre à une action (isolement, vaccination, …);
  • évaluer le taux d’immunité collective, ce qui requiert soit de tester 100% de la population (ce qui n’est pas souhaitable) soit de tester un échantillon supposé « représentatif de la population ».

Coût. À supposer que le dépistage soit pertinent (c-à-d faisable, efficace et souhaitable) il est cependant très coûteux :

  • en termes financiers ⇒ il doit être ciblé;
  • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

Ciblage. Le dépistage devrait être ciblé sur deux types de « groupes à risque » :

  • type « blanc » : les personnes avec une haute probabilité de développer des symptômes sévères, par exemple des personnes âgées avec polypathologie chronique (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, …) ;
  • type « noir » : les super-contaminateurs :
    • individus avec forte charge virale ;
    • individus avec nombre élevé de contacts (dans le temps et l’espace).

Il s’agit alors de :

  • isoler les groupes blancs ⇒ dépister au sein de ce groupe et diminuer la charge virale des positifs, même en l’absence de symptômes ;
  • dépister au sein des groupes noirs (par exemple les enfants) ⇒ isoler les positifs et réduire leur charge virale.

Les groupes à risque représentent souvent un faible pourcentage de la population.

Les groupes blancs sont immédiatement observables puisque c’est précisément leur apparition (les décès causés par l’infection virale) qui attire l’attention. Les groupes noirs peuvent alors être identifiés puis caractérisés par l’analyse du processus de contamination des membres du groupe blanc.

Quelques formes de tests :

  • le test PCR mesure la présence de l’ARN viral, attestant ainsi la contamination et son intensité; il est réalisé sur un prélèvement nasal;
  • le test sérologique (par exemple ELISA) mesure la présence d’anticorps dans le sang, (et partant l’immunisation);
  • imagerie (par exemple scanning des poumons dans le cas de covid-19) : permet de repérer des symptômes (mais avec plus d’incertitude que les tests quant à l’agent pathogène);
  • scanners rapides de la température corporelle; …

Recommandations du gouvernement français pour les prélèvement de dépistage par RT-PCR :

Si nécessaire les tests peuvent être proposés (ou imposés) dans les aéroports, ports et postes frontières. Et des cliniques ambulantes peuvent réaliser des tests partout sur le territoire, avec résultats envoyés par SMS le lendemain. Si possible le test peut être réalisé par les personnes elles-mêmes au moyen d’un kit disponible en pharmacie et dans les grandes surfaces.

Pas de
traçage

En Corée du Sud et en Chine, les personnes ayant eu des contacts avec des individus contaminés furent recherchées de manière systématique afin d’être testées à leur tour et confinées de force. Nous pensons cependant que c’est aller trop loin, et fut probablement motivé par des considérations plus politiques que scientifiques. Selon nous le traçage doit être volontaire et ne peut donc être imposé : c-à-d que si Alice accepte d’être tracée et qu’elle rencontre Bob qui n’a pas accepté d’être tracé, un contact entre Bob et Alice ne peut être enregistré.

Principe de précaution ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principe-precaution

L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.

Ainsi associer le principe de précaution à une obligation est absurde. Soit on applique le principe de précaution en recommandant aux gens d’appliquer telle ou telle mesure, soit on contraint la population d’appliquer une mesure mais dans ce cas il faut qu’il y ait certitude que des effets pervers ne l’emportent pas sur les effets positifs supposés.

La vidéo suivante compare l’analyse rationnelle du physicien Denis Rancourt aux propos hallucinants de l’épidémiologiste Yves Coppieters.

Covid-19 et principe de précaution : Rancourt vs Coppieters (2020- 2m5s)

Quelle stratégie appliquer ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#meta-strategie

Nous nous situons dans le cas d’une pandémie d’un virus « nouveau » (« worst case« ) :

  1. Cette situation n’est pas nouvelle, et fut chaque fois gérée avec succès dans le monde moderne sans recourir au confinement, distanciation et port du masque généralisés.
  2. Toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue. Sans ce phénomène comment la population mondiale aurait-elle pu croître ?
  3. Le recours à des modèles épidémiologiques à des fins de suivi épidémique et de pilotage de gestion anti-épidémique doit être absolument rejeté car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’une année après le début supposé de l’épidémie;
    • pour la plupart des virus, connus ou non, les paramètres ne sont stables ni dans le temps ni dans l’espace, en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.

    On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.

  4. Il résulte du point précédent qu’il est irrationnel d’appliquer une politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages généralisés). Est rationnelle la stratégie pharmaceutique (SP), qui est réactive.N.B. Aucun manuel d’épidémiologie sérieux ne recommande l’application généralisée de la stratégie SNP. Il n’existe d’ailleurs pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.
  5. Dans le cas d’épidémie de virus « nouveau », donc en l’absence de traitement spécifique, il faut utiliser des médicaments non spécifiques (« repositionnement« , médecine de guerre). Dans la mesure où il s’agit là d’un savoir qui doit s’accumuler par la pratique, la réglementation devrait veiller à rendre celle-ci possible.
  6. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes blancs et noirs (cf. section précédente);
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

    On peut résumer comme suit ses principes d’application :

    • s’il existe des groupes à risque ⇒ dépistage ciblé au sein des seuls groupes à risque noir et blanc ;
    • si toute la population est également à risque ⇒ dépistage massivement ⇒ confiner et traiter les seuls positifs.
  7. Étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague », il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections.Prendre en compte l’intelligence collective (juin 2020- 0m52s)
  8. Enfin concernant la problématique internationale de la gestion épidémique je n’ai à ce jour lu aucun argument scientifique justifiant de façon convaincante la fermeture des frontières. Cela n’est pas très étonnant puisque cette mesure revient in fine à appliquer le confinement aux nations. Il s’agit là encore d’une stratégie de nature politicienne et non pas scientifique.

Analysons maintenant pourquoi dans le cas de covid-19 ces principes évidents et connus depuis des dizaines d’années n’ont pas été appliqués.

covid-19 : analyse d’un délire collectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#covid-19-analyse-delire-collectif

Cette section est composée de deux parties. La première compare vérité médiatique et réalité statistique. La seconde identifie les agents du délire collectif autour de covid-19 ainsi que leurs possibles motivations.

QUOI : Info vs réalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#info-vs-realite

Cette section est composée de trois parties :

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#charge-hospitaliere

Dans la section #SIR-parametrage-fin-confinement nous avons vu que la charge hospitalière liée à covid-19 a atteint un maximum de 16% en Belgique, pays où le taux de mortalité de covid-19 fut le plus élevé au monde. Les quotidiennes « informations » assénées quotidiennement, selon lesquelles les capacités hospitalières étaient « au bord de la rupture », étaient donc soit biaisées (cas particuliers médiatisés comme fait général) soit tout simplement mensongères (nous analyserons les possibles motivations de ces malversations dans la section #agents-delire-covid19).

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

On notera d’autre part que plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos ! [source p.10]. Et cela parce que, mis sous pression par le catastrophisme extrêmement agressif des médias « d’information » [exemple], le gouvernement a paniqué et pris la décision absurde d’interdire aux maisons de repos d’hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! source].

Mortalité toutes causes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-toutes-causes

L’évolution de la mortalité toutes causes montre une régularité cyclique, sous la forme d’une sinusoïdale calquée sur les saisons annuelles. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries.

Ainsi dans le graphique suivant la courbe hachurée inférieure montre que la mortalité globale est relativement constante d’une année à l’autre, avec le sommet en début d’année et le creux en milieu d’année. NB : ce ne sont pas les hauteurs maximales de la courbe qui sont déterminantes mais la surface en-dessous, sur des périodes identiques (mortalité « intégrale »). Si l’on prend chaque fois la période commençant vers octobre de l’année précédente on voit que la surface de 2020 est légèrement supérieure à celle de 2018 ou de 2017.

La tendance sur les pics des années 2017 à 2019, étant baissière, suggère que la mortalité en 2020 aurait été inférieure à celle de 2019 s’il n’y avait eu la panique et le confinement général. Cependant on ne peut ici inférer le futur à partir du passé.

Mortalité toutes causes en Europe (janvier 2016 à 29 juin 2020)mortalite-toutes-causes-europe.png

Source

Quelle est la cause de ce pic très élevé et très fin de 2020, jamais observé lors des précédentes épidémies ? Et pourquoi est-il observé même chez les adultes de moins de 65 ans ?

Pour tenter de répondre à cette question constatons un premier fait atypique : ce pic n’est observé que dans environ 50% des pays européens ! Deuxièmement il apparaît en même temps (troisième semaine de mars 2020) et juste après la mise en confinement et la recommandation faite par l’OMS de préparer les hôpitaux à des afflux massifs de patients nécessitant une aide respiratoire. Cela suggère donc que c’est le mode de gestion épidémique qui a provoqué le pic, et non pas le virus ! Des faits documentés confirment cette thèse :

  • en Belgique, où plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10], celles-ci avaient reçu instruction du gouvernement de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source];
  • plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives : « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Étudions maintenant le rapport entre mortalité covid-19 et mortalité toutes causes.

Polypathologies

Abstraction faite des décès causés par la mauvaise gestion épidémique, la plupart des décès des personnes positives à covid-19 sont en réalité causés par des pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc). À nouveau la mortalité est abusivement attribuée au virus alors qu’elle résulte ici de la combinaison de ces affections.

Le tableau suivant montre les dix premières causes de mortalité dans le monde. On constate que la plupart sont très impliquées dans la mortalité attribuée, à tort ou à raison, à covid-19.mortalite-mondiale-causes.png

Source : OMS.

La létalité de covid-19 est très faible pour des personnes saines : le cas du navire de croisière US Diamond Princess suggère ainsi un taux de létalité (morts/infectés) de seulement 1% pour les personnes âgées en bonne santé [source].

Didier Raoult – premier expert mondial en maladies transmissibles selon le classement expertscape – rappelle qu’il y a une surmortalité saisonnière, que l’on a attribuée à la grippe pendant très longtemps, et qui en réalité représente probablement toutes sortes de mortalités associées à des infections virales y compris leur conséquences [source]. Ainsi près de 30% des cas suspects de covid-19 seraient en réalité des grippes … [source].

Regroupement
statistique

Par conséquent, si tous ces décès sont classés comme comme « décès par covid-19 » – donc y compris ceux qui sont en réalité des « décès avec covid-19 » – il en résulte que le taux de mortalité de covid-19 surestime la réalité, et sera donc revu à la baisse dans les mois à venir. Il est donc possible que les statistiques de mortalité globale de 2020 seront caractérisées par un nombre anormalement bas de décès causés par le diabète, les crises cardiaques, les cancers, etc, qui auront été classés comme « décès par coronavirus » plutôt que « décès avec coronavirus ».

Méthodes
de calcul

La source du graphique de mortalité toutes-causes en Europe supra est euromomo.eu, une agence nationale danoise, qui centralise les données en provennce d’agences nationales d’autres pays européens [liste des partenaires]. Cependant la comparaison des graphiques pour la France montre que la « méthode de calcul » utilisée peut donner une image très différente, du moins pour l’année 2020 … (NB : il faut comparer la surface en-dessous de la courbe sur des périodes de mêmes longueur et dates : notion de mortalité intégrale).

Mortalité toutes causes en France (janvier 2016 à juin 2020) selon la sourcemortalite-toutes-causes-france-comparaison.png

Sources : euromomo.eu – insee.fr

Il faut alors se poser des questions sur la validité du graphique supra concernant la mortalité toute cause sur l’ensemble de l’Europe : comment se fait-il que le maximum relatif de 2020 pour l’Europe montre un maximum relatif si proche de celui de la France (pays avec une des plus fortes mortalités en 2020) alors que – comme nous allons le voir dans la section suivante – la moitié des pays européens n’ont pas de surplus de mortalité en 2020 … ?

Différences entre pays

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-differences-entre-pays

Faits

Il est extrêmement étonnant de constater qu’aucun pic notable de mortalité n’a été constaté durant la « pandémie de covid-19 dans près de la moitié des pays européens, alors qu’au même moment on observait un pic historique dans les autres pays … [source] :

  • pas de pic notable : Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Hongrie, Norvège, Portugal;
  • pic historique : Angleterre, Belgique, Espagne, France, Hollande, Italie, Suède, Suisse.

Ce fait suggère que la cause de cette dichotomie ne serait pas naturelle mais liée à la gestion de l’épidémie.

Causes

Les maladies transmissibles constituent un phénomène d’écosystème, c-à-d extrêmement complexe (grands nombre de facteurs, relations non linéaires, effets de rétroaction, etc) qui peuvent expliquer que dans deux pays voisins une même pandémie pourra avoir des effets très différents. Parmi ces facteurs de différenciation il y a probablement :

  1. la capacité hospitalière, l’intuition suggérant une corrélation négative avec le taux de mortalité;
  2. la densité de population, l’intuition suggérant une corrélation positive avec le taux de mortalité;
  3. les pratiques culturelles;
  4. les particularités régionales aléatoires, comme par exemple les nombreuses affections respiratoires chroniques en Chine en raison de la pollution atmosphérique, ou encore en Iran suite aux intoxications chimiques durant la guerre contre l’Irak;
  5. le type de stratégie anti-épidémique appliquée et son intensité; …

Par conséquent lorsque l’on étudie les causes de différences d’incidence d’une même pandémie entre pays, il faut pouvoir déterminer la part de chacun des ces facteurs. Dans les cinq ci-dessus la dernière a une particularité importante qui la distingue des autres : elle peut être changée du jour au lendemain.

Capacité
et densité

Sur base des statistiques de mortalité covid-19 actuelles l’analyse statistique ne révèle pas de corrélation significative, ni avec le taux de lits de soins intensifs, ni avec la densité de la population [source]. Ces résultats contre-intuitifs sont-ils observés chaque année (une possible explication étant la nature multifactorielle des maladies transmissibles) ou bien sont-ils une exception ?

Pratiques
culturelles

Une différence dans la consommation d’un aliment particulier peut avoir pour effet que telle substance se retrouvant dans les organismes en quantités moyennes très différentes entre deux pays pourra avoir pour effet des sensibilités différentes par rapport à un virus ou une bactérie. D’autres habitudes culturelles comme le fait de cracher par terre peuvent se traduire par une propagation plus rapide d’un agent pathogène. Et l’on peut probablement trouver d’autres exemples presque à l’infini …

Stratégie
nationale

Notre analyse statistique (dont la taille de l’échantillon doit être élargie) suggère une certaine corrélation positive entre taux de mortalité et stratégie SNP (mesurées en degrés de confinement) : les pays ayant appliqué une stratégie de confinement fort (degré 3/3) – c-à-d le confinement général – ont généralement un taux de mortalité supérieur à celui observé dans les pays ayant appliqué un confinement faible (degré 1/3) – c-à-d le confinement ciblé sur les seuls groupes à risque.

Mortalité vs stratégie SNP (confinement)mortalite-SNP.png

Source

Les données du graphique proviennent du tableau ci-dessous : les carrés représentent les pays de la colonne A, les valeurs d’abscisse correspondent à la colonne B, et les valeurs d’ordonnée à la colonne E.

Mortalité vs stratégiesmortalite-vs-strategie-tableau.png

SNP : stratégie non pharmaceutique (confinement)
1 : confin. faible – 2 : confin. moyen – 3 : confin. fort
SNP : stratégie pharmaceutique (dépistage & traiter)
Source

Le cas de la Suède est très intéressant : bien que faisant partie du groupe 2 (SNP), son taux de mortalité est relativement élevé, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que le taux de dépistage (stratégie SP) dans ce pays est très bas. La Belgique est un autre cas intéressant : ce pays, dont le taux de mortalité attribué à covid-19 est le plus élevé, est passé de SP(1) à SP(2) durant le mois d’avril.tests.png

Source

Cependant on ne distingue pas de corrélation notable entre taux de mortalité et stratégie SP (dont l’intensité est mesurée en nombre de tests par 1000 hab.). Cela avoir deux causes possibles : (i) le nombre encore limité de pays repris dans le tableau (nous allons l’augmenter) ; (ii) le nombre de test est un moins bon indicateur de la stratégie SP que le degré de liberté des médecins d’appliquer des traitements non spécifiques.

Mortalité vs stratégie SP (dépister & traiter)mortalite-SP.png

Source

Pour illustrer la thèse d’une corrélation positive de la stratégie SNP, et négative de la stratégie SP relativement au taux de mortalité, nous utilisons l’indice combiné niveau de confinement – niveau de nombre de tests (⇒ échelle de 1-3=-2 à 3-1=2). Nous trouvons effectivement une corrélation positive, mais faible (< 0,5).

Ainsi, confrontés à un virus nouveau les pays dont la législation médicale est très restrictive en matière d’autorisation de médicaments (interdiction d’utiliser des médicaments non spécifiques même pour traiter un virus nouveau) auront par conséquent un faible niveau de SP (et donc une valeur relative élevée pour le paramètre λ du modèle SIR). Le gouvernement peut alors être tenté de compenser par un fort niveau de SNP, ce qui a théoriquement pour effet d’abaisser la valeur du paramètre β, mais selon nous d’augmenter la mortalité en raison d’une part de l’inefficience pratique du confinement général (cf. supra #efficacite-strategie-non-pharma), et d’autre part de ses effets pervers (cf. supra #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mortalité vs stratégie SNP(+) + SP(-) (dépister & traiter)mortalite-SNP+SP.png

Source

Covid-19 : Les mensonges de l’OMS (Prof. Denis Rancourt) (38 min. – 2020)

Nous sommes arrivés ici à la fin de l’analyse statistique du phénomène covid-19, qui confirme la thèse selon laquelle c’est la panique et le confinement général, et non le virus, qui constitueraient la cause essentielle de surmortalité (modérée) de covid-19 dans certains pays. L’analyse statistique permet de mesurer rationnellement un phénomène et d’ainsi corriger nos perceptions, qui sont très influencées par les médias de masse. Ce qui nous conduit à la section suivante …

Agents du délire collectifs

https://konfedera.org/gestion-epidemies#agents-delire-covid19

Nous allons ici montrer que le délire collectif autour de covid-19 fut une parfaite illustration :

  • de ce que les phénomènes sociaux sont généralement multifactoriels ;
  • d’un effet « boule de neige », c-à-d cumulatif, par lequel les facteurs originels en induisent d’autres, qui renforcent les premiers par boucle de rétroaction.

Nous allons analyser les agents de ces phénomènes en distinguant agents sources (la vague) et agents induits (les surfeurs, qui ont pour effet d’amplifier la vague) :

  1. agents sources :
    • entreprises « d’information »;
    • atlantisme anti-chinois;
  2. « surfeurs » :
    • scientifiques de plateaux TV;
    • personnel médical;
    • gouvernements.
Entreprises « d’information »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#catastrophisme-mediatique

La concurrence que représentent les médias sociaux pour les entreprises « d’information » incite ces entreprises à toujours plus de catastrophisme (« biased news ») afin de doper l’audimat et partant les revenus publicitaires. Ainsi dans le cas de l’épidémie covid-19 ces médias « professionnels » ont annihilé chez les infos-dépendants toute capacité d’analyse des faits statistiques, en les matraquant de messages catastrophistes focalisant sur des cas particuliers (exemple) mais en passant sous silence le fait que chaque année on observe de tels cas dits « atypiques » rien qu’avec la grippe saisonnière.

Les médias ont également dénigré des informations contrecarrant le très rémunérateur catastrophisme (audimat = revenus publicitaires). Ainsi le journal Le Monde a accusé Didier Raoult – premier expert mondial en matière de maladies transmissibles – d’avoir propagé des « fake news » dans sa vidéo annonçant la disponibilité d’un traitement de l’infection à covid-19 [source] !

covid-19 : hyper-hystérisation (8m03s – 2020)

Voici le témoignage surjoué de Christine Borowiak, une journaliste de la RTBF (télévision publique belge) qui s’est rendue à l’hôpital pour des symptômes grippaux. Seule différence, le nom de cette maladie est covid-19.

Atlantisme anti-chinois

https://konfedera.org/gestion-epidemies#atlantisme-anti-chinois

Une autre force de fond, et tout aussi manifeste, fut le biais anti-chinois des entreprises « d’information » occidentales (pudiquement dénommée « presse »). Les parts de marchés gagnées par la Chine dans le commerce international depuis le début des années 2000 poussent les pays occidentaux à abandonner le principe de libre échange. Ce points sera développé plus loin (#contexte-economique). Nous allons ici nous concentrer sur la réaction du gouvernement chinois face à cette campagne médiatique, alors que la Chine fut la source de l’épidémie de covid-19.

Il suffit de suivre la presse chinoise (peopledaily.com.cnnews.cnscmp.com) pour constater que le gouvernement chinois est extrêmement sensible à son image internationale. Selon notre analyse, s’inspirant de la technique du judo (exploiter l’attaque – ici médiatique – de l’adversaire), le gouvernement chinois a ainsi surfé sur la vague médiatique (voire même l’aurait amplifiée) pour positionner la Chine en champion de la gestion des épidémies, une fois la « bataille » gagnée « avec brio », et d’autant plus facilement que l’épidémie n’avait rien d’exceptionnelle. Ainsi le confinement général de l’agglomération de Wuhan (foyer de l’épidémie) – visuellement très spectaculaire – n’avait aucune nécessité de santé publique, mais fut motivé par des raisons d’image du gouvernement chinois dans l’opinion publique étrangère, et aussi semble-t-il pour des raisons de politique intérieure, liées aux relations entre pouvoir central et régions.

Scientifiques de plateau TV

https://konfedera.org/gestion-epidemies#scientifiques-de-plateaux-TV

Les entreprises « d’information » n’ont aucune peine à attirer sur leur plateau ou dans leurs colonnes des scientifiques considérant être injustement méconnus, et espérant que la fréquentation des plateaux de télévision et les contributions dans les colonnes de la presse écrite, leur permettra – en alimentant le catastrophisme – d’enfin briller sous les spotlights. Il existe d’ailleurs dans le jargon des médias « d’information » professionnels un terme pour dénommer ces experts : des « bons clients » [exemples pour la Belgique].

Spectacle médiatique. Le temps d’antenne et l’espace rédactionnel sont limités par de fortes contraintes liées à l’audimat et aux proportionnels revenus publicitaires. Il en résulte que le discours de ces scientifiques est simplifié à outrance, ce qui facilite son détournement en « biased news » à des fins économiques ou politiques.

Incompétents ou
charlatans ?

À la question « s’agit-il d’incompétence ou de compromission ? » on pourrait être tenté de répondre qu’il s’agit de compromission étant donné le haut niveau de formation de ces scientifiques. Cependant il ne faut pas sous-estimer la possibilité d’une gigantesque incompétence chez certains scientifiques spécialisés dès qu’ils sortent de leur domaine de compétence. Ainsi un sommet d’absurdité fut atteint en Belgique par le très médiatisé Marc Van Ranst, professeur à la Katholieke Universiteit Leuven lorsqu’il s’est exprimé en faveur, si nécessaire, d’un confinement « à la Wuhan » (foyer de l’épidémie en Chine) c-à-d d’un couvre-feux (!) national [source]. Ce faisant le virologue oublie (i) que grâce aux cellules locales du Parti Communiste – dont il n’existe aucune organisation équivalente en Europe – les habitants de toute la province du Hubei étaient dépistés et ravitaillés (nourriture et médicaments) [source], (ii) que cette province était approvisionnée par les provinces chinoises environnantes, ce qui ne pourrait être le cas en Europe, vu l’absence flagrante de solidarité et de coordination au sein de l’UE. C’est donc à un effondrement de la société belge qu’aurait conduit une telle mesure. Comment se fait-il qu’après avoir énoncé de telles inepties ce scientifique ait pu conserver la moindre crédibilité ?

Personnel médical

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-soignants »

La politique « libérale » de l’UE a pour effet d’asphyxier les entreprises publiques du service public en réduisant progressivement leur financement public. Il en résulte des conditions de travail de plus en plus difficiles pour le personnel médical ⇒ dégradation de la qualité des services ⇒ les citoyens sont ainsi poussés vers des entreprises privées plus chères [ France : L’hôpital public au bord de la crise de nerfs (avril 2018) ; Belgique : Hôpitaux publics bruxellois: le ras-le-bol des blouses blanches (juin 2019) ]. Dans le contexte catastrophiste de covid-19, certains médecins et infirmières ont pu amplifier l’effet boule de neige en cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) ou en exagérant leur situation pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux.

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

Gouvernements

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-gouvernements »

Une fois mis au pied du mur par l’hystérie médiatique, la plupart des gouvernements s’y soumettent. Peut être certains décideurs politiques (ou leurs « sponsors » …) ont-ils aussi vu dans l’hystérie collective une opportunité pour faire avancer des mesures controversées (protectionnisme, politique anti-immigration, vaccination obligatoire, traçage de nos relations, …) ?

Quoi qu’il en soit la méthode utilisée – consistant à terroriser la population (et de façon très hypocrite, comme le montre l’extrait vidéo ci-dessous) – est inacceptable.

Comment un gouvernement terrorise la population (1m07s – mars 2020)

Chaque jour à 11 heures le gouvernement belge organisait une conférence de presse, présentée par des scientifiques, et consistant essentiellement (i) à mentionner le nombre de nouveaux décès ; et (ii) à répéter inlassablement les mêmes instructions. Or citer chaque jour le nombre de nouveaux décès sans les placer en perspective (notamment par rapport au nombre quotidien de victimes de la grippe saisonnière) n’a aucune valeur informative, et ne peut avoir pour effet que de terroriser la population.

Des pratiques telles que celle illustrée par la vidéo ci-dessus mettent gravement en question la crédibilité des gouvernements et de la communauté scientifique (le monsieur qui parle dans la vidéo ci-dessus est un scientifique qui fut ultra-médiatisé par la presse belge, et d’une façon qui n’est pas sans rappeler la création de « héros nationaux » par les régimes totalitaires : exemple). Leur volonté manifeste d’attiser la peur par des effets de focalisation pose une question légitime : quelles autres pratiques manipulatoires les gouvernements sont-ils prêt à appliquer pour convaincre la population d’accepter, par exemple, le traçage de leurs relations privées ? Ainsi parmi ces autres mesures il y a-t-il la modification de statistiques « pour le bien de la population » ?

  • Un autre exemple flagrant de manipulation sémantique apparaît dans les articles de presse évoquant le traçage « des malades » plutôt que celui « des citoyens » en général [vérifier]. Or par définition le traçage ne se limite pas qu’aux malades car si ceux-ci étaient identifiables en tant que tels le traçage ne serait plus nécessaire.
  • Les manipulations de l’opinion publique par des scientifiques « respectables et bien-pensants » existent dans d’autres domaines que l’épidémiologie, comme en témoigne cet exemple dans le domaine de l’écologie.

Contexte économique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#contexte-economique

Diverses forces économiques ou idéologiques ont pu jouer un rôle substantiel dans le phénomène de surmédiatisation catastrophiste de covid-19.

Concurrence chinoise

Depuis 2015 la Chine est la première puissance économique mondiale en terme de PIB mesuré en PPA [source]. Il suffit d’observer les messages anti-chinois propagés par les entreprises « d’information » occidentales pour constater que cette concurrence déplaît fortement aux classes dirigeantes des pays atlantistes. Alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux. Pour « justifier » ce retournement de veste, la prégnance du réchauffement climatique et le risque épidémique ont manifestement été amplifiés par les entreprises « d’information » occidentales ainsi que par les dites « organisations non gouvernementales ».

Sur l’exploitation médiatique du réchauffement climatique : allocation-universelle.net/developpement-durable#rechauffement-climatique.

Mondialisation ? La modification actuelle des rapports de forces commerciales ne doit pas être confondue avec la mondialisation des échanges, qui est un phénomène ancien. Le transport maritime intercontinental est florissant depuis plusieurs siècles, et le transport intercontinental par avion existe depuis huit décennies [source]. Par conséquent il est faux d’affirmer qu’il y aurait depuis quelques années une augmentation de la propagation des épidémies en raison de la mondialisation. Les épidémies ne sont ni plus nombreuses ni plus virulentes. Par contre leur suivi statistique et la médiatisation de ce suivi ont augmenté exponentiellement depuis les années 1990 (début d’Internet grand public), avec tous les biais de mesures et d’interprétations qu’illustre le phénomène sociologique covid-19 (cf. supra #suivi-temps-reel).

Big Data & Pharma Inc.

https://konfedera.org/gestion-epidemies#big-pharma-data

En suscitant une paranoïa collective la décision d’imposer le confinement général a fortement stimulé le marché des vaccins ainsi que celui du big data (le traçage des individus est une source de revenus gigantesques pour les entreprises qui collecteront et revendront ces données). Le « LancetGate » illustre parfaitement les dérives auxquelles peut conduire l’appât du gain.

LancetGate

Surgisphère est une société de Big Data dont les données mensongères ont été utilisées pour produire (en mai 2020) deux articles scientifiques discréditant l’hydroxychloroquine comme traitement de covid-19 [article-1article-2]. Parmi les auteurs de ces deux articles figurent Sapan S. Desai, fondateur de Surgisphère, et Mandeep Mehra, qui avait collaboré avec la société pharmaceutique Gilead Science. Mehra a menti en déclarant n’avoir pas de conflits d’intérêts : en avril 2020 il avait participé à une conférence sponsorisée par Gilead et concernant Covid-19 [source]. Des conflits d’intérêt entre Mehra et des entreprises pharmaceutiques, dont Gilead et Bayer, avaient été mentionnés en 2013 [source]. Malgré le caractère évident des fraudes (cf. vidéo ci-dessous) les deux articles de mai 2020 furent publiés dans des revues scientifiques réputées : The Lancet pour le premier article et New England Journal of Medicine pour le second. Ces revues furent contraintes de se rétracter [rétractation-1rétractation-2].

Commentaires de Didier Raoult sur le « LancetGate » (15m26s – 2 juin 2020)

Fin juin 2020 l’Agence européenne des médicaments (EMA) publia un avis recommandant l’autorisation du Remdesivir, un médicament concurrent de la Chloroquine (et beaucoup, beaucoup plus cher) produit par … Gilead [source] ! En avril 2020, la même EMA avait publié un avis défavorable à la Chloroquine [source], alors que sur la seule année 2019 trente six millions de comprimés de ce médicaments avaient été consommés dans le monde, sans ordonnance [source] !

De nombreux chercheurs du secteur médical sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » formatées et conditionnées par l’industrie pharmaceutique, et ont en outre des conflits d’intérêt avec elle.

Enfin on notera à quel point la gestion de covid-19 par de nombreux appareils d’État (gouvernement, scientifiques de plateaux TV, presse, …) est cohérente dans la combinaison de ses effets favorables au business pharmaceutique :

  • « nouvelle normalité » de « l’ennemi invisible et omniprésent » (terreur médiatique) ⇒ distanciation et stress ⇒ inhibition permanente du système immunitaire des individus ⇒ élargissement du marché des vaccins, dans le temps et l’espace;
  • dénigrement voir interdiction des médicaments non spécifiques ⇐ qui accepterait de se faire vacciner si un traitement peu coûteux est disponible … ?
Data
business

Le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci profitent de la vague médiatique catastrophiste de covid-19 pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée. On notera à cet égard le fait pour le moins surprenant que dans de nombreux pays le « déconfinement » (sic) à été conditionnalisé à l’application du traçage [exemple] !

Il apparaît que la plupart des citoyens ne participent pas spontanément au traçage. Il est donc plus que probable que celui-ci sera imposé aux populations de façon plus insidieuse. Ainsi dès le mois de juin 2020, alors que l’épidémie était déjà quasiment éteinte, l’accès à des services publics (dont des piscines) fut converti – en un temps record – à la réservation préalable par Internet, en sous-traitant la gestion du système à des entreprises privées (par exemple qweekle.com). Pour réserver il faut obligatoirement mentionner un numéro de téléphone en plus de l’adresse email. Quant à ceux qui n’ont pas accès à Internet, tant pis pour eux (mais de toute façon ils n’intéressent pas les entreprises du data business).

Idem pour le traçage (!), avec des sociétés telles que devside.com, en dehors de véritable démocratique et dans le silence assourdissant du pouvoir judiciaire.

Dans tous ces cas, comment les procédures d’appel d’offre ont-elles pu être appliquées correctement dans un délai aussi court … ?

Extrémisme vert

Décroissants. L’extrémisme vert commence-t-il à prendre des proportions inquiétantes, notamment dans le milieu des universités ? Depuis quelques années une dangereuse idéologie, issue notamment de la théorie des jeux, est en train de se développer dans le milieu scientifique, selon laquelle il serait rationnel d’imposer la supposée « vérité scientifique » par la contrainte (psychique ou physique) plutôt que par le seul partage du savoir. Se pourrait-il que des scientifiques enfermés dans leurs convictions se soient convaincus de la nécessité de tromper l’opinion publique au nom de la décroissance ? J’invite le lecteur qui croirait que j’exagère à lire ce cas que j’ai personnellement constaté … et documenté.

PIB jusqu’au premier trimestre 2020pib.png

Source

Problématique politique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#problematique-politique

Pour exposer cette problématique il faut considérer deux cas de figures correspondant chacun à l’une des deux stratégies théoriques SNP et SP (cf. supra #SIR-strategies) :

  • SP : le gouvernement reconnaît le fait que les modèles épidémiologiques ne peuvent prévenir l’avenir d’une épidémie ⇒ la capacité hospitalière est régulièrement adaptée à l’évolution observée de la demande de services de soins hospitaliers, en termes qualitatifs (« quels services ») et quantitatifs (« en quelles quantités »)
    • ⇒ selon le budget alloué aux soins de santé et la qualité de leur gestion il y a dans certains pays une surcapacité durant toute l’année, alors que dans les autres pays on observe régulièrement des périodes (généralement assez courtes) durant lesquelles la capacité est dépassée, ce qui se traduit par une surmortalité.
  • SNP : le gouvernement croit dans la capacité (i) des modèles épidémiologiques à anticiper l’évolution d’une épidémie, et (ii) de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) à abaisser et reculer le sommet de l’épidémie ⇒ cette stratégie sera appliquée à chaque fois que l’on découvrira des virus « nouveaux » et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de médicament ou vaccin efficace ⇒
    • au niveau santé publique : le gouvernement pourra « justifier » la suppression de la surcapacité hospitalière, ce qui se traduira par de très fréquentes surcharges dès lors que les hypothèses i et ii sont erronées et que les effets pervers du confinement sont avérés ;
    • au niveau politique : régression vers un régime totalitaire;
    • au niveau économique : baisse de la production & consommation.
Éthique et
démocratie

Les forces extrêmement puissantes qui en 2020 ont réussi à imposer la stratégie SNP s’appuyaient sur un argument implicite qu’on pourrait qualifier de « zéro mortalité épidémique » et qui s’oppose au principe (lui aussi implicite) qui était la norme avant 2020, à savoir un « nombre tolérable de victimes« . Celui-ci peut à priori paraître scandaleux ou auto-destructeur, et pourtant nous l’appliquons en n’interdisant pas le transport routier (PS : les accidents de la route constituent une des dix premières causes de mortalité).

D’autre part la stratégie SNP risque fort d’être appliquée en permanence. Il y a en effet une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde [source], causant tous des victimes. En outre le nombre des virus par continent augmente en raison de la mondialisation, et le nombre des virus connus augmente avec le progrès scientifique [source]. D’autre part des infections peuvent se transmettre pendant plusieurs dizaines d’années, avant de s’atténuer et de disparaître [source].

Fusion
écologisme
libéralisme

Les écologistes radicaux pourraient voir dans le totalitarisme SNP un moyen d’imposer la décroissance aux populations. D’autre part on pourrait assister en occident à une fusion idéologique entre écologisme et libéralisme atlantistes dès lors que pour celui-ci la décroissance serait le prix à payer pour neutraliser la Chine.

Notons également le rôle joué par l’Union européenne, qui depuis trente ans, lentement mais sûrement, étrangle les services publics et les entreprises publiques du secteur médical, ce qui a pour effet d’en dégrader la qualité des services, et d’ainsi pousser les patients (du moins les plus aisés …) et le personnel médical vers des entreprises privées [approfondir].taux-lits-soins-intensifs.png

Source

Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conclusion

Hystérie
collective

Malgré que covid-19 fut précédé d’autres pandémies de virus nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …) dont nous savons que leurs surmédiatisations catastrophistes n’était pas fondées, il semble que nous sommes incapables d’apprendre les leçons du passé, y compris de nombreux scientifiques. Avec covid-19 une barre a été franchie : le confinement général et le port obligatoire du masque sont le signe que les modèles-jouets nous ont fait perdre confiance dans la nature c-à-d dans la vie.

Étant donné que (i) la pandémie de covid-19 n’a, au niveau modial, rien de particulier par rapport aux précédentes pandémies de virus « nouveaux » ; et (ii) que l’on « découvre » régulièrement de « nouveaux » virus (suite au progrès scientifique), il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général, celui-ci deviendra la norme. Or nous avons montré qu’en appliquant le confinement général on ne neutralise pas une pandémie, mais on massacre la démocratie, la santé psychique de la population et le développement économique.

Info &
savoir

Business de « l’info ». Le délire collectif covid-19 qui a submergé la planète illustre la puissance aussi phénoménale que délétère des médias « d’information ». S’agit-il d’une forme de coup d’État version 21° siècle, ou du dernier soubresaut d’un pouvoir médiatique contesté par les réseaux sociaux c-à-d par la démocratie ?

Médias vs réseaux sociaux : qui dit la vérité (1m05s – 2020)

Le conférencier est Didier Raoult, le premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles.

On notera, dans le chef des journalistes, un comportement d’inversion accusatoire consistant à accuser « les réseaux sociaux » de propager des « fake news ». Or si cela est certes exact il reste à démontrer que globalement ces réseaux nuiraient à la qualité de l’information. Or de récentes recherches scientifiques sur l’intelligence collective suggèrent plutôt le contraire [approfondir].

Opportunisme médical. On notera également le rôle néfaste joué par une partie du personnel médical qui, cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) et/ou pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux, a exagéré la gravité de la situation : #delire-collectif-soignants.

Modèles épidémiologiques. Nous avons d’autre part démontré la réalité du charlatanisme de l’épidémiologie mathématique et l’ampleur des force « tectoniques » qui sont en train de nous mener vers le totalitarisme, par le biais d’une déconnexion totale du business de « l’info » et du « savoir » par rapport à la réalité.

Totalitarisme
sanitaire

Le délire médiatique autour de COVID-19 nous rappelle qu’aucun citoyen ne devrait renoncer à sa capacité de jugement (le bon sens populaire), quel que soit le domaine. Il ne faut pas abandonner le pouvoir aux scientifiques de plateau TV. La science doit convaincre et non pas contraindre.

La contrainte – fondée ici sur le chantage au supposé risque porté à autrui (« tu obéis et tu te tais sinon je t’accuse d’être un meurtrier potentiel ») – est très probablement le résultat de la corruption de décideurs politiques par le « lobbying » du business pharmaceutique (vaccins obligatoires) et du « big data » (traçage), comme montré et documenté dans la section #big-pharma-data;

Démocratie
directe

Les faits exposés dans cet article confirment la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir. Cette évolution devrait selon nous se réaliser en parallèle avec la création d’une Confédération mondiale de démocraties directes souveraines. Nous avons montré dans d’autres publications que ces démocratie du 21° siècle ne pourront exister qu’en faisant du statut de grande entreprise (dont les banques et les entreprises « d’information ») un monopole public, et en gérant ces entreprises publiques sous statut de coopératives publiques.

Toute démarché collective étant la somme d’actions individuelles il importe que chacun prenne conscience de la nuisibilité de l’info-dépendance et de la nécessité absolue de détruire la TV et de résilier son abonnement.(34)Sélectionner une langue​▼

Infos


Une publication de François Jortay




La science relative à l’intelligence végétale prend racine

[Source : Sott.net]

J. Fox-Williams — New Dawn

Pendant des siècles, la philosophie occidentale a considéré les animaux et les plantes comme des automates irréfléchis. Le célèbre scientifique et philosophe René Descartes soutenait au XVIIe siècle que les organismes non humains ne peuvent ni raisonner ni ressentir la douleur ; ce sont des machines robotisées qui agissent uniquement sur impulsion.[1]

Alors que la science a récemment prouvé que les animaux sont des créatures intelligentes, capables de penser logiquement et d’éprouver des émotions, l’idée que les plantes possèdent un type d’intelligence similaire est largement ignorée par la communauté scientifique. On suppose que les plantes sont dénuées d’expérience consciente parce qu’elles ne possèdent pas de cerveau.

Goethe et d’autres philosophes ont, au fil du temps, observé que les plantes constituent une forme de vie intelligente, développent des relations symbiotiques avec d’autres organismes et peuvent répondre à des changements complexes dans l’environnement. Alors que la communauté scientifique explique l’intelligence du comportement végétal en termes de réponses électriques et chimiques aux stimuli sensoriels, d’autres pensent que les plantes pourraient offrir un enseignement précieux sur d’autres formes de conscience.

L’un des scientifiques les plus célèbres à avoir observé l’intelligence inhérentes aux plantes était le naturaliste, géologue et biologiste anglais Charles Darwin[2]. Si Darwin est surtout connu pour sa théorie de l’évolution, il était profondément fasciné par le comportement végétal et a apporté une contribution précieuse aux sciences botaniques. Contrairement à nombre de ses contemporains, Darwin soutenait que les plantes ne sont pas des automates irréfléchis, mais des organismes très complexes et réceptifs. Dans l’un de ses derniers ouvrages, La faculté motrice dans les plantes, publié en 1880, Darwin suggère que la racine de la plante fonctionne de manière similaire aux réseaux neuronaux que l’on trouve chez les animaux inférieurs, recevant des informations sur l’environnement extérieur et les communiquant à d’autres zones de sa structure, en écrivant :

Il n’est guère exagéré de dire que la pointe de la radicule ainsi dotée (de sensibilité) et ayant le pouvoir de diriger les mouvements des parties adjacentes, agit comme le cerveau d’un animal inférieur ; assis à l’extrémité antérieure du corps, le cerveau reçoit les impressions des organes des sens et dirige les différents mouvements.[3]

Malheureusement, les observations de Darwin furent rejetées par les principaux scientifiques de l’époque, en particulier l’éminent physiologiste végétal Julius von Sachs. Il a qualifié Darwin de scientifique amateur ayant réalisé des expériences négligées qui ont produit des résultats trompeurs. Cependant, leur analyse approfondie commence aujourd’hui à révéler que les plantes possèdent des systèmes neuronaux très développés et utilisent en outre les mêmes neurotransmetteurs que nous.

La science moderne et l’intelligence végétale

Bien qu’il soit facile d’écarter ces découvertes comme étant pseudo-scientifiques, de plus en plus de scientifiques reconnaissent que les plantes présentent des fonctions similaires à celles du cerveau et prennent des décisions sensibles. En 2009, les chercheurs Dieter Volkmann, Stefano Mancuso, Peter W Barlow et Frantisek Baluska ont en 2009 publié un article dans la revue Plant Signal Behaviour intitulé « L’hypothèse du « cerveau-racine » de Charles et Francis Darwin », dans lequel ils ont examiné l’hypothèse de base de Darwin et ont cherché à savoir si sa théorie est soutenue par la littérature scientifique contemporaine.

Sur la base d’une analyse complexe des données scientifiques, ils ont conclu que « les récents progrès de l’écologie chimique révèlent l’étonnante complexité des plantes supérieures, comme en témoigne la batterie de substances volatiles qu’elles produisent et détectent afin de partager des informations sur leur état physiologique avec d’autres organismes. »[4] Selon cette étude, les plantes peuvent distinguer leur propre soi de celui des autres plantes, et leurs racines sécrètent même des exsudats de signalisation qui « servent de médiateur pour reconnaître les membres d’une même famille ». En outre, les plantes sont « capables d’un type de cognition qui leur est spécifique, ce qui suggère l’usage de systèmes de communication et de reconnaissance de leur parentèle — à l’instar des sociétés animales et humaines — dans le but d’améliorer leur santé et de favoriser ainsi leur évolution ».

Ces théories de Darwin étaient ridiculisées à l’époque où il écrivait, mais des scientifiques aujourd’hui plus ouverts d’esprit découvrent que les plantes peuvent posséder une certaine forme de conscience, ce qui aurait énormément plu à Darwin.
© Flickr/foam, CC BY-SA
Le mimosa pudica est connu pour être une « plante sensible », et semble pouvoir apprendre de ses expériences.Parmi les scientifiques à avoir entrepris des recherches sur l’intelligence végétale, Monica Gagliano, professeur associé à l’université d’Australie occidentale, figure au nombre de celles et ceux qui ont réalisé les plus intéressantes d’entre elles. Pour déterminer si les plantes « mémorisent » les changements dans leur environnement, elle a mené, en 2014, une série d’expériences sur des plants de Mimosa Pudicas.

Afin de tester son hypothèse, elle a placé les plantes dans des pots et a ensuite chargé chacune d’entre elles sur un dispositif spécialement conçu pour faire tomber chacune des plantes qui furent ensuite lâchées d’une hauteur de quinze centimètres, soixante fois de suite à cinq secondes d’intervalle. Elles atterrissaient sur une mousse souple qui prévenait tout rebondissement, et la chute était assez rapide pour que les plantes éprouvent le besoin d’enrouler leurs feuilles [système de protection de la plante – NdT]. Puisqu’elles en sortaient indemnes, Gagliano se demandait © Inconnu
Monica Gagliano a prononcé un discours sur l’intelligence des plantes et l’importance de l’imagination dans la science lors de la National Bioneers Conference de 2018 à San Rafael en Californie.si elles finiraient par comprendre que la chute ne représentait pas un danger extérieur. Elle constata après quelques chutes contrôlées que « certains plants n’avaient pas complètement enroulé leurs feuilles une fois l’atterrissage effectué », et que les plantes avaient donc assimilé que tomber d’une hauteur de quinze centimètres ne leur causeraient aucun dommage et qu’elle n’avaient pas besoin d’enrouler leurs feuilles.

Les membres de la communauté scientifique se sont montrés cyniques à l’égard des découvertes de Gagliano, suggérant que les plantes s’étaient purement et simplement épuisées. Gagliano réfuta cette théorie en soumettant un groupe de plantes à des secousses afin de réduire leur énergie. Elle découvrit que les plantes continuaient d’enrouler leurs feuilles, ce qui confirma que celles-ci avaient bien acquis [lors de l’expérience précédente – NdT] la faculté de ne pas avoir à se protéger lorsqu’elle étaient lâchées d’une hauteur à laquelle elles s’étaient habituées.[5]

Les recherches de Gagliano ont des implications importantes sur la façon dont nous percevons les plantes. Le fait qu’elles réagissent différemment à des situations qui présentent un danger par rapport à celles qui n’en présentent aucun, implique que les plantes se souviennent des informations sensorielles et « mémorisent » les changements propres à leur environnement. Bien qu’il y ait beaucoup d’incertitude sur la façon dont elles se souviennent de ces informations, Gagliano est convaincue que ce phénomène pourrait être représentatif d’une intelligence distribuée [ou intelligence en essaim qui fonctionne de manière coordonnée – NdT] fonctionnant de manière totalement différente de celle du cerveau des mammifères.

Ce phénomène correspond à l’hypothèse de Rupert Sheldrake sur la « résonance morphique », selon laquelle les souvenirs ne sont pas stockés dans le cerveau mais dans un champ informationnel universel. Nous devrions imaginer le cerveau comme un téléviseur qui se branche sur les différents programmes que nous regardons, plutôt que comme un disque dur de mémoire. De ce point de vue, le cerveau a une mémoire limitée. La plupart des informations sont stockées ailleurs, dans une sorte de « base de données quantique ». Comme le souligne Sheldrake, il a été prouvé que les animaux ont une mémoire qui est générée chez d’autres membres de leur espèce, et que l’expérience passée est transmise aux générations futures. Par exemple, aux États-Unis, les vaches ont appris à connaître les grilles d’accès au bétail et, aujourd’hui, les agriculteurs se contentent de peindre des lignes sur la route pour les empêcher de traverser. Les bestiaux semblent savoir ce qu’est une grille à bétail, même s’ils n’en ont jamais vu auparavant. Des exemples similaires suggèrent que la mémoire n’est peut-être pas un phénomène entièrement neurologique mais qu’elle existe sous d’autres formes, et ceci expliquerait pourquoi les plantes sont capables de mémoriser des informations sans posséder de structure cérébrale physique.[6]

Voir aussi :

L’idée que les plantes opèrent au sein d’un réseau de renseignement plus large est soutenue par des expériences récentes en matière de communication entre les plantes. Dans une étude menée par le Dr Velemir Ninkovic et ses chercheurs associés à l’université suédoise des Sciences agricoles, un pinceau doux a été appliqué aux semis de maïs, un stimulus qui pourrait représenter différents stress externes, comme de nouvelles plantes empiétant sur leur territoire ou un animal essayant de le manger. De nouveaux semis ont ensuite été placés dans le même sol que les plantes récemment stimulées pour déterminer s’il existait un possible impact sur leur croissance. Les scientifiques ont découvert que les semis soumis au pinceau réagissaient en faisant pousser plus de feuilles et moins de racines que les plantes qui avaient poussé dans des conditions non modifiées. Ce qui suggère que les semis de maïs ont été exposés aux signaux chimiques du sol émanant des plantes récemment stimulées et qu’ils se sont donc préparé plus efficacement aux stress futurs.[7]
© Velemir Ninkovic et al. – Plos.org
Illustration des interactions de surface entre des semis de maïs voisins soumis à un toucher léger et de leur effet sur la communication souterraine.Afin d’établir si les plantes étaient capables de distinguer le sol occupé par des plantes stimulées par le pinceau de celui occupé par des plantes qui ne l’étaient pas, les scientifiques ont proposé aux semis de maïs de choisir le milieu dans lequel ils préféraient pousser. Lorsqu’elles étaient placées près des deux types de sol, les racines avaient une préférence pour le substrat qui contenait les plantes non stimulées. Ces résultats suggèrent que les plantes sont capables de communiquer entre elles même lorsqu’elles ne sont pas présentes de façon simultanée. Cet aspect remet en question l’idée selon laquelle les plantes ne peuvent pas — à l’instar des animaux — échanger d’informations, et indique l’usage par les plantes de réseaux de communication complexes pour protéger les intérêts des membres de leur groupe. Alors que la science les a historiquement décrit comme inanimées et mécaniques, en réalité, les plantes possèdent une profonde intelligence « sociale » qui leur permet d’assurer leur subsistance.

La sensibilité des plantes dans les cultures chamaniques

La croyance selon laquelle les plantes constituent une forme de vie intelligente est courante dans les cultures chamaniques, en particulier dans celles d’Amérique du Sud. Comme l’affirme Michael Winkelman, professeur associé à l’université d’État de l’Arizona,

les auto-identifications avec un Univers plus large, en particulier la personnification d’un Cosmos sensible lui-même caractéristique de l’écopsychologie, constitue un aspect fondamental du chamanisme.

Pratiquées depuis des centaines d’années au sein de ces cultures, les cérémonies religieuses impliquent souvent la consommation de plantes enthéogènes en vue d’accéder à des réalités alternatives et à des états de conscience altérés. Au cours de ces cérémonies, le chaman joue le rôle de guide spirituel pour diriger l’expérience par la mélopée, le tambour, le chant et d’autres pratiques psycho-dramatiques. Les plantes sont censées posséder des propriétés sacrées offrant au participant la possibilité d’acquérir des connaissances approfondies.

De nombreuses personnes ayant ingéré de l’Ayahuasca — une boisson enthéogène fabriquée à partir de la vigne Banisteriopsis caapi présente en Amérique du Sud — rapportent avoir, au cours de ces expériences, communiqué par télépathie avec des plantes, des animaux et des personnes ; le monde naturel devient alors personnifié comme une intelligence fractale animée qui s’adapte, change et évolue constamment. Beaucoup disent aussi que l’expérience a eu un impact durable sur leur connexion avec les animaux, les êtres humains et la nature, leur permettant de résoudre plus efficacement leurs problèmes existentiels.[8]

En ce sens, de récentes expériences sur l’intelligence des plantes prouvent ce que les cultures chamaniques savent depuis toujours, à savoir que les plantes sont des formes de vie intelligentes, sensorielles et sensibles[9]. Bien que la science moderne nous ait apporté une innovation et un développement technologiques considérables, la croyance réductionniste selon laquelle les animaux et les plantes sont par nature « mécaniques », plutôt qu’une expression dynamique de l’intelligence et de la conscience, nous a déconnectés de notre environnement et donc de nous-mêmes. Comme l’affirme Stephen Buhner, chercheur, auteur, enseignant et conférencier indépendant sur la médecine des plantes sacrées :

Tout le monde, et je dis bien tout le monde, sait que la Terre et tout ce qui s’y trouve est vivant. Les enfants de quatre ans le savent de façon naturelle. C’est contraints et forcés qu’ils apprennent que le monde est mort. Les cultures anciennes et indigènes n’ont jamais tué cette sensibilité, mais l’ont plutôt développée. Ces cultures étaient imbriquées dans la toile planétaire de la vie, et non pas séparées d’elle. Les cultures indigènes ne sont toutefois pas les seules à l’avoir toujours su, toutes les cultures anciennes le savaient, peu importe la manière dont elles se développaient… Ce que nous appelons la science a pris le chemin le plus long. Et, elles reviennent aujourd’hui au point de départ qui était le leur il y a longtemps, conscientes que toute la Nature est vivante, intelligente et consciente. Que nous ne sommes qu’une partie d’un très vaste scénario vivant.[10]

Un défi aux paradigmes et aux modes de pensée périmés

Les implications sociales, philosophiques et religieuses de l’intelligence végétale sont importantes. Elle remet en question la vision anthropocentrique et monothéiste selon laquelle les humains sont la seule espèce dotée d’un esprit et d’une âme — alors que nous ne sommes pas l’entité la plus importante de l’Univers, et que nous faisons partie d’un réseau de vie interconnecté. Alors que nous sommes au bord de l’effondrement social, économique et environnemental, reconnaître l’extraordinaire intelligence de la Nature est aujourd’hui d’une grande importance. Pendant des décennies, le modèle économique capitaliste a dépendu des ressources fournies par les formes de vie non humaines pour répondre aux besoins des consommateurs. Percevoir les plantes comme des formes de vie sensibles, plutôt que comme une simple ressource pour nos habitudes de consommation, peut nous inciter à formuler de nouvelles façons de vivre en harmonie avec le monde naturel. En élargissant notre vision sur la manière dont la conscience s’exprime, nous serons en mesure de mieux apprécier la complexité du monde écologique et d’éventuellement mettre un terme à l’actuelle voie de destruction environnementale. Buhner souligne :

Le vieux paradigme réducteur et mécaniste qui considérait la Terre comme une boule de ressources non sensitives dont nous disposons à notre guise a atteint ses limites. Il détruit la capacité de la plupart des formes de vie et des écosystèmes terrestres à perdurer. Des scientifiques plus jeunes et moins restrictifs mentalement constatent dans tous les domaines que le monde qui nous entoure est bien différent de l’image créée par les réductionnistes, image que nous avons appris à croire. Toute vie est intelligente, aucune n’est mécanique, et nous ne pouvons pas utiliser les écosystèmes de la planète comme s’ils étaient des ressources illimitées.[11]

L’intelligence des plantes nous oblige également à reconsidérer la nature de la conscience. La science dominante pose actuellement l’idée que la conscience est un épiphénomène du cerveau — qu’elle est générée par le cerveau. Lorsque nous mourons, le cerveau cesse de fonctionner, et la conscience s’éteint. Dans cette perspective réductionniste, les plantes et les animaux possèdent une conscience très limitée puisque leur cerveau n’est pas sur le plan neurologique aussi complexe. Mais le fait est que la science moderne ne comprend pas le mystère de la conscience et le processus par lequel les voies neurales, qui sont non conscientes, deviennent conscientes d’elles-mêmes en tant que réseau complexe de connexions cérébrales. Si les plantes ont la capacité de se souvenir d’informations sensorielles, de communiquer socialement entre elles et de réagir aux changements complexes de leur environnement, nous sommes, en matière de conscience, dans l’obligation de repenser nos modèles actuels. Il est bien possible que le cerveau humain constitue une expression très spécifique de la conscience, et que l’intelligence se manifeste dans un large spectre de la vie au sein duquel les plantes posséderaient leur propre forme de conscience unique que la science moderne ne comprend actuellement pas.

L'intelligence des plantes

Pour conclure, il existe de plus en plus de preuves pour suggérer que les plantes constituent une forme de vie intelligente. Des expériences scientifiques récentes révèlent la capacité des plantes à retenir des informations sensorielles, de réagir à des changements complexes dans leur environnement et même de communiquer entre elles par le biais de réseaux biologiques complexes.

Bien que nous n’ayons pas encore entièrement compris comment fonctionne l’intelligence végétale, ces expériences remettent en question l’opinion scientifique orthodoxe selon laquelle les plantes sont insensibles et l’intelligence n’émerge que par des voies neuronales propres au cerveau.

Des scientifiques et des chercheurs plus libres d’esprit commencent à démontrer que les plantes sont douées de fonctions semblables à celles d’un cerveau et qu’elles peuvent prendre des décisions intelligentes, une idée qui est acceptée par les sociétés chamaniques depuis des millénaires.

Cette idée comporte des implications philosophiques importantes dans le cadre de l’intelligence végétale. Non seulement elle remet en question les explications réductionnistes de la conscience, mais elle nous oblige à réfléchir à la façon dont nous traitons la planète et à la marchandisation à grande échelle du règne végétal par l’agro-capitalisme.

Alors que nous sommes au bord d’un effondrement environnemental et que les modèles sociaux, économiques et politiques traditionnels deviennent de plus en plus superflus et dépassés, il est essentiel que nous commencions à percevoir la Nature et les plantes sous un angle différent, plutôt que comme une ressource capitaliste qui s’avère être épuisable.


Notes
  1. The Philosophical Works of Descartes, Cambridge University Press, 1969
  2. See Plant Intelligence and the Imaginal Realm by Stephen Harrod Buhner – Bear & Co, 2014
  3. Charles Darwin, The Power of Movements in Plants – John Murray, 1880
  4. F. Bulska, S. Mancuso, et al., « The ‘root-brain’ hypothesis of Charles and Francis Darwin », Plant Signal Behaviour, 2009; Dec; 4(12): 1121-1127
  5. M. Gagliano, et al., « Experience teaches plants to learn faster and forget slower in environments where it matters », Oecologia, 5 January 2014; doi: 10.1007/s00442-013-2873-7
  6. R. Nissen, « Memory is not in your head »
  7. J. Gabbatiss, « Plants use underground communication to learn when neighbours are stressed », The Independent, 2 mai 2018
  8. M. Winkelman, « Shamanism and Psychedelics: A biogenetic structuralist paradigm of ecopsychology », European Journal of Ecopsychology
  9. J. Kounen, « Advice for Encounters with Scary Serpents and Talking Plants During Ayahuasca Visions »
  10. Interview conducted with Stephen Buhner, 16 July 2019
  11. Ibid
À propos de l’auteur

Jack Fox-Williams a obtenu une licence de philosophie et d’histoire à l’université Goldsmiths de Londres en 2014. Depuis lors, il a travaillé comme écrivain indépendant en Cornouailles, en Angleterre, en se concentrant sur la philosophie, l’hermétisme et les sciences alternatives. Il travaille actuellement à un livre sur la relation entre l’histoire des sciences et l’occultisme. Il peut être contacté par courrier électronique à l’adresse jfoxwilliams@yahoo.co.uk.

Source de l’article initialement publié en anglais le 1er juillet 2020 : New Dawn
Traduction: Sott.net




Réponse à l’OMS sur le conseil d’utilisation des masques contre la Covid-19

[Source : Le Saker Francophone]

RE : L’OMS conseille l’utilisation de masques dans la population générale pour prévenir la transmission de COVID-19


Par Denis G. Rancourt et Joseph Hickey – Le 21 Juin 2020 – Source OCLA

Par email à :

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus
Directeur général
Organisation mondiale de la santé
Siège de l’OMS à Genève
Avenue Appia 20
1211 Genève

c/o Bureau de New York : whonewyork@who.int
CC : weu@who.int, afrgocom@who.int, phedoc@who.int,
senkoroh@ga.afro.who.int, guerrere@paho.org, she@emro.who.int,
eurohealthycities@who.int, yoosufa@searo.who.int, ogawah@wpro.who.int,
mercados@wkc.who.int, mediainquiries@who.int

Directeur général :

L’Association des libertés civiles de l’Ontario (OCLA) demande à l’OMS de retirer sa recommandation aux décideurs conseillant l’utilisation de masques faciaux dans la population générale (« la recommandation de l’OMS »).

Ladite recommandation de l’OMS est détaillée dans le document d’« orientation provisoire » de l’OMS intitulé « Conseils sur l’utilisation des masques dans le contexte de la COVID-19 », qui est daté du 5 juin 2020 :

Numéro de référence de l’OMS : WHO/2019-nCov/IPC_Masks/2020.4

Le document est actuellement publié sur cette page :

https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-forpublic/when-and-how-to-use-masks

Vous avez personnellement promu la recommandation de l’OMS sur twitter :

@WHO

Compte tenu de l’évolution des données, l’OMS conseille aux gouvernements d’encourager le grand public à porter des masques là où la distance physique est importante et difficile, par exemple dans les transports publics, dans les magasins ou dans d’autres environnements confinés ou surpeuplés – @ DrTedros

Nous pensons que la recommandation de l’OMS est nuisible à la santé publique et au tissu même de la société. La recommandation est utilisée par les gouvernements comme une justification toute faite pour imposer l’utilisation de masques dans la population en général. Les diktats législatifs et les politiques de coercition qui en résultent violent largement les droits civils, politiques et humains. Nous demandons que votre recommandation mal conçue soit immédiatement retirée.

Le contexte est le suivant : 1

  • Les maladies respiratoires virales, basées sur des mutations rapides, ont coévolué avec les systèmes immunitaires puissants, complexes et adaptatifs des animaux qui respirent depuis quelque 300 millions d’années et avec nos ancêtres humains depuis environ 5 millions d’années, en l’absence de vaccins.
  • Il n’y a pas eu d’augmentation statistiquement significative de la charge hivernale de la mortalité toutes causes confondues en 2019-2020, par rapport aux nombreuses décennies de données fiables concernant les pays des latitudes moyennes du Nord.
  • Un pic important de mortalité toutes causes confondues par semaine s’est produit de manière synchrone dans plusieurs juridictions, sur plusieurs continents séparés par des océans, immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS.
  • Ce pic peut être attribué à la réponse des gouvernements en matière de préparation à la COVID-19, qui a eu des répercussions sur les personnes immunodéficientes institutionnalisées dans ces juridictions.

Dans votre document, vous indiquez (à la page 6) :

À l’heure actuelle, l’utilisation généralisée des masques par les personnes en bonne santé dans le cadre communautaire n’est pas encore étayée par des preuves scientifiques directes ou de haute qualité et il y a des avantages et des dommages potentiels à prendre en compte (voir ci-dessous).

Même votre déclaration introductive présente deux problèmes.

Premièrement, elle contient le biais palpable selon lequel « il doit y avoir des avantages ».

Deuxièmement, et c’est plus important, vous omettez de mentionner que plusieurs essais contrôlés randomisés avec des résultats vérifiés (infections) ont été spécifiquement conçus pour détecter un bénéfice, et n’en ont trouvé aucun mesurable, pour aucune maladie respiratoire virale. Cela inclut les nombreux essais contrôlés randomisés qui ne constatent aucune différence entre les masques chirurgicaux ouverts et les respirateurs. 2

Vous avez échoué à mentionner que ces résultats fixent une limite supérieure probabiliste à l’efficacité des masques, et vous n’avez pas calculé cette limite supérieure. Au lieu de cela, vous répétez la notion trompeuse selon laquelle des preuves fiables n’ont « pas encore » été trouvées pour confirmer votre parti pris.

En d’autres termes, si les masques étaient même modérément efficaces pour réduire le risque d’infection, alors un bénéfice aurait été statistiquement détecté dans un ou plusieurs des nombreux essais fiables qui ont déjà été réalisés.

Plus fondamentalement, un problème majeur de votre document est que vous vous basez à tort sur des rapports scientifiques de mauvaise qualité comme constituant des « preuves » utilisables. Avec les politiques publiques, en particulier les politiques de santé, ayant des conséquences draconiennes, il doit y avoir un seuil de normes en dessous duquel un rapport donné ne peut pas être utilisé comme indicateur de la réalité. Si la science exige des essais contrôlés randomisés avec des résultats vérifiés, c’est précisément parce que d’autres méthodes d’étude sont susceptibles d’être biaisés.

Le contexte d’une nouvelle maladie et d’une pandémie annoncée est un contexte dans lequel tous les rapports (médiatiques, politiques et scientifiques) sont susceptibles d’être largement biaisés. Les mécanismes des biais sont bien connus et anticipés, tels que : les prises de position politiques, les conflits partisans, l’avancement de carrière, le remplissage des C.V., la reconnaissance des « découvertes », l’exploitation de l’intérêt et du soutien du public [au sens data mining, NdA], l’amélioration de la réputation institutionnelle et personnelle, les possibilités de financement, les intérêts des entreprises, etc.

La partialité de groupe n’est pas un phénomène rare. Un grand nombre d’études susceptibles de biais qui s’accordent sur un point n’ont que peu de valeur. Toute étude qui n’applique pas les outils scientifiques établis pour éviter les biais d’observation doit être présumée biaisée, dans tout contexte de politiques draconiennes.

C’est pourquoi l’OMS ne peut pas collecter et s’appuyer sur des études potentiellement biaisées pour formuler des recommandations qui peuvent avoir des effets dévastateurs (voir ci-dessous) sur littéralement la vie de milliards de personnes. L’OMS doit plutôt appliquer un seuil de normes strictes et n’accepter que des essais contrôlés randomisés dont les résultats sont vérifiés. Dans cette application, le simple fait que plusieurs études de qualité de ce type n’aient jamais confirmé les effets positifs signalés dans les rapports susceptibles de biais devrait être un signal d’alarme.

Par exemple, deux études récentes amplement promues qui ne satisfont pas au seuil des normes et qui, à notre avis, présentent un risque palpable de biais important sont les suivantes. L’étude de Renyi Zhang et al :

« Identifier la transmission par voie aérienne comme la principale voie de propagation de la COVID-19 » par Zhang, Renyi et al, Proceedings of the National Academy of Sciences, 11 juin 2020, 202009637 ; DOI : 10.1073/pnas.2009637117,

qui n’a pas été utilisé dans votre document, probablement parce qu’elle a été publiée plus tard.

L’étude de Zhang applique des extrapolations linéaires concoctées à partir de courbes épidémiologiques non linéaires pour conclure que les politiques d’imposition de masques ont dû fonctionner. Ce travail semble être carrément contredit par Sajadi et al. qui ont rigoureusement montré que les épidémies de la COVID-19 des centres à forte transmission étaient limitées à une bande étroite de latitude, de température et d’humidité absolue, indépendamment de toute considération d’imposition de distances sociales, y compris de masques, comme on pourrait s’y attendre pour des maladies respiratoires virales connues. 3

Et, l’étude de DK Chu et al :

« Distances physiques, masques faciaux et protection des yeux pour prévenir la transmission de personne à personne du SRAS-CoV-2 et de la COVID-19 : une revue systématique et une méta-analyse » par Chu, DK et al, Lancet, 1er juin 2020, S0140673620311429, https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31142-9/,

qui est votre référence 42.

L’étude Chu a été financée par l’OMS. Elle ne contient aucun essai contrôlé randomisé, mais utilise plutôt un enchevêtrement de données sur des associations de facteurs mal définis. La propre évaluation de « certitude » de DK Chu et al’s concernant leur conclusion sur les masques est « FAIBLE », ce qui signifie que « notre confiance dans l’estimation de l’effet est limitée ; l’effet réel pourrait être substantiellement différent de l’estimation de l’effet » (leur tableau 2), mais ce résultat est une base pour votre recommandation aux gouvernements.

Dans votre document, après avoir recommandé l’utilisation des masques dans la population générale (votre tableau 2), vous décrivez les « avantages » et les « dommages » de ces applications.

Dans la section « Avantages/bénéfices potentiels » (p. 7), vous affirmez à tort que les « avantages probables » comprennent « la réduction du risque potentiel d’exposition venant des personnes infectées avant qu’elles ne développent des symptômes ». Comment cela peut constituer un avantage « probable », en l’absence totale de données fiables, dépasse l’entendement. Vos autres « avantages probables » sont les suivants :

  • une réduction de la stigmatisation potentielle des personnes portant des masques pour éviter d’infecter d’autres personnes … ;
  • donner aux gens le sentiment qu’ils peuvent jouer un rôle en contribuant à arrêter la propagation du virus ;
  • rappeler aux gens qu’ils doivent respecter d’autres mesures (par exemple, l’hygiène des mains, ne pas se toucher le nez et la bouche)… ;
  • les avantages sociaux et économiques potentiels. Face à la pénurie mondiale de masques chirurgicaux et d’EPI, encourager le public à créer ses propres masques en tissu peut favoriser l’entreprise individuelle et l’intégration communautaire. En outre, la production de masques non médicaux peut offrir une source de revenus à ceux qui sont capables de fabriquer des masques au sein de leur communauté. Les masques en tissu peuvent également être une forme d’expression culturelle, encourageant l’acceptation par le public des mesures de protection en général…

Votre document comporte ensuite la section intitulée « Dommages/désavantages potentiels », dans laquelle vous indiquez :

Les dommages probables de l’utilisation du masque par des personnes en bonne santé dans le grand public sont notamment les suivants :

  • risque potentiel accru d’auto-contamination dû à la manipulation d’un masque facial et au fait de se toucher ensuite les yeux avec des mains contaminées ;
  • risque potentiel d’auto-contamination qui peut se produire si les masques non médicaux ne sont pas changés lorsqu’ils sont mouillés ou souillés. Cela peut créer des conditions favorables à l’amplification des micro-organismes ;
  • des maux de tête et/ou des difficultés respiratoires potentiels, selon le type de masque utilisé ;
  • développement potentiel de lésions cutanées sur le visage, de dermatites irritantes ou d’une aggravation de l’acné, en cas d’utilisation fréquente pendant de longues heures ;
  • difficulté à communiquer clairement ;
  • les problèmes de gestion des déchets ; l’élimination inadéquate des masques, qui entraîne une augmentation des déchets dans les lieux publics, le risque de contamination des nettoyeurs de rues et le danger pour l’environnement ; …

À première vue, les « dommages » que vous décrivez sont plus graves que les avantages. Nous sommes donc d’autant plus perplexes que votre recommandation ne soit pas fondée sur des résultats scientifiques fiables.

Vous avez raison de souligner que les masques sont des collecteurs et des concentrateurs de substances et de matériaux chargés d’agents pathogènes, à proximité immédiate de la bouche, du nez et des yeux, de sorte que l’on pourrait s’attendre à une transmission par contact par le biais de ladite concentration.

Une journée de collecte d’agents pathogènes sur le masque par inhalation, accompagnée du toucher du masque, et suivie du retrait du masque et de son élimination ou de son rangement, ne semble en effet pas être une bonne idée. Peut-on raisonnablement s’attendre à ce que le grand public apprenne et suive les protocoles médicaux de sécurité des masques ? La plupart des essais fiables ont été réalisés avec des professionnels de la santé, et n’ont trouvé aucun avantage mesurable aux masques. Les masques rendraient-ils les choses pire dans la population générale ? Nous ne le savons pas, mais virtuellement la quasi-totalité des dirigeants des établissements de santé publique, y compris l’OMS, semblaient le penser.

En outre, vous avez omis d’importants dangers prévisibles, dont les suivants :

  1. Sur le plan médical, directement imputable aux masques, les questions suivantes restent sans réponse : Les grosses gouttelettes capturées par un masque sont-elles atomisées ou aérosolisées en composants respirables ? Les virions s’échappent-ils d’une gouttelette en évaporation collée à une fibre du masque ? Comment les gouttelettes chargées d’agents pathogènes interagissent-elles avec les poussières et les aérosols capturés par le masque, y compris dans les environnements pollués ? Les masques neufs, usagés et nettoyés ou recyclés perdent-ils des fibres ou des substances nocives ? Quels sont les effets à long terme sur la santé des contraintes et des modifications de la respiration résultant d’une utilisation prolongée des masques, tant pour les travailleurs de la santé que pour le grand public ?
  2. L’utilisation de masques imposée ou forcée par la société induit-elle ou contribue-t-elle à un état psychologique de peur et de stress, chez une partie ou la plupart de la population ciblée ? Il est prouvé que le stress psychologique est un facteur qui peut déprimer le système immunitaire de manière mesurable et induire des maladies, notamment : le dysfonctionnement de la réponse immunitaire, la dépression, les maladies cardiovasculaires et le cancer. 4
  3. Il existe un ensemble de travaux scientifiques fiables qui établissent que l’une des principales voies de transmission des maladies respiratoires virales est la fraction des plus petites tailles de particules d’aérosol, que ces particules restent en suspension dans l’air fluide dans des conditions de faible humidité absolue, que c’est la raison de la saisonnalité hivernale de ces maladies, et que la transmission se produit à l’intérieur (maisons, hôpitaux, centres commerciaux, garderies, avions, …) où de fortes densités de particules d’aérosol sont en suspension dans l’air pendant les hivers des régions de latitude moyenne. Par conséquent, les politiques de port de masque imposé (inefficace) fournissent une couverture aux entreprises et aux gouvernements pour échapper à leur devoir de diligence, qui serait de gérer efficacement les environnements atmosphériques intérieurs de manière à ne pas constituer de centres de transmission.
  4. La recommandation de l’OMS en vigueur est une « propagande par la politique » qui promeut l’idée non démontrée que la planification centrale mondiale peut atténuer de manière significative et en sécurité les maladies respiratoires virales saisonnières et pandémiques, qui nous accompagnent depuis que les animaux qui respirent marchent sur terre, et qui s’adaptent conjointement avec notre système immunitaire complexe. Cela, dans un contexte où la position de la science est malléable, il y a des milliards à gagner chaque saison grâce aux ventes de vaccins, la responsabilité des dommages causés par les vaccins a été socialisée et la réparation des dommages causés par les vaccins est devenue de plus en plus difficile à obtenir. Et, quels sont les effets à long terme de l’interférence constante et à grande échelle avec la réponse immunitaire humaine aux maladies respiratoires virales ? On ne peut manquer de remarquer que votre objectif est de limiter la transmission entre les individus en bonne santé et les programmes d’immunité artificielle universelle, plutôt que de se concentrer sur l’étude intégrée de la vulnérabilité immunitaire et de ses facteurs déterminants, en se concentrant sur les personnes réellement à risque.
  5. Y a-t-il des effets néfastes sur la société elle-même, ainsi que sur la qualité et la profondeur des liens et de la cohésion sociale, dans une société masquée et se distanciant ? La famille nucléaire ou l’individu isolé s’isolent-ils dangereusement de l’environnement social ? Nos écoles primaires ont été transformées en cauchemars. La distanciation encouragée est une expérience sociale de dystopie à l’échelle mondiale, à travers les cultures et les peuples, prévue pour devenir une routine.
  6. Lorsque le pouvoir de l’État est appliqué en l’absence de base scientifique valable, et avec peu de débat parlementaire, il constitue un pouvoir appliqué arbitrairement. L’imposition de masques est un tel pouvoir coercitif. Quelles sont les conséquences sociétales à long terme de l’accoutumance au pouvoir d’État appliqué arbitrairement ? La récente étude scientifique de Hickey et Davidsen (2019) fournit une base théorique selon laquelle une telle accoutumance s’inscrit dans une dégradation progressive vers un État totalitaire, en fonction du degré d’autoritarisme (si la contestation individuelle est efficace) et du degré de violence (ampleur de la peine pour désobéissance). 5
  7. L’Association des libertés civiles de l’Ontario est très préoccupée par les violations directes et pernicieuses des droits civils et de la dignité personnelle que le port de masque forcé incarne. Ces violations ont de multiples facettes.
    1. Dans une société libre et démocratique, l’individu a un droit présumé de faire sa propre évaluation du risque personnel lorsqu’il agit dans le monde. Les individus évaluent le risque, comme une question profondément personnelle qui intègre l’expérience, les connaissances, la personnalité et la culture, lorsqu’ils décident de marcher dehors, de prendre la voiture, le train, le bus ou le vélo, de suivre un itinéraire particulier, de manger un aliment particulier, de prendre un médicament particulier, d’accepter un traitement particulier, de porter ou non un vêtement particulier, d’exprimer ou non telle ou telle image d’eux-mêmes, d’avoir des interactions sociales particulières, d’adopter un travail ou un passe-temps, etc.
    2. C’est une imposition autoritaire injustifiée, et une indignité fondamentale, que de voir l’État imposer à l’individu son évaluation du risque, qui n’a aucun fondement scientifique, et qui est inférieure à une multitude de risques à la fois communs et souvent créés ou tolérés par l’État.
    3. Dans une société libre et démocratique, les entreprises et les institutions ne peuvent imposer des comportements individuels qui n’ont rien à voir avec la nature des relations de l’individu avec les entreprises ou les institutions, que l’individu soit consommateur ou client d’un service. Ces organismes ne peuvent imposer aux consommateurs des codes vestimentaires ou des symboles visibles de conformité ou d’adhésion, et donc discriminer ou refuser des services.

Notre association reçoit des plaintes et des demandes d’aide, de sorte que nous sommes très conscients du tort causé par les recommandations de l’OMS qui sont mises en œuvre par les gouvernements municipaux, provinciaux et fédéral au Canada, malgré nos avertissements. 6

Malheureusement, les déclarations de l’OMS ont une influence disproportionnée sur nos gouvernements, qui sont trop faciles à contrôler. 7

Compte tenu de ce qui précède, nous concluons que votre récent revirement sur les masques est, au mieux, imprudent et irresponsable. Veuillez retirer cette recommandation immédiatement. Sinon, nous apprécierions de connaître vos explications que nous pourrons communiquer à nos membres et au public.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées,

JOSEPH HICKEY, B.Sc., M.Sc., Ph.D.
joseph.hickey@ocla.ca
Directeur exécutif,
Association des libertés civiles de l’Ontario
DENIS RANCOURT, B.Sc., M.Sc., Ph.D.
denis.rancourt@alumni.utoronto.ca
Chercheur,
Association des libertés civiles de l’Ontario
Notes
  1. Rancourt, DG (2020) « Mortalité toutes causes confondues pendant la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement », Le Saker Francophone, 2 juin 2020, https://lesakerfrancophone.fr/mortalite-toutes-causes-confondues-pendant-la-covid-19
  2. – Xiao, J et autres (2020) « Mesures non pharmaceutiques en cas de pandémie de grippe dans des contextes autres que ceux des soins de santé – Mesures de protection personnelle et environnementale », Emerg Infect Dis. 5 mai 2020;26(5):967-975. https://dx.doi.org/10.3201/eid2605.190994 – « Bien que des études mécanistes confirment l’effet potentiel de l’hygiène des mains ou des masques faciaux, les résultats de 14 essais contrôlés randomisés de ces mesures n’ont pas permis de conclure à un effet substantiel sur la transmission de la grippe confirmée en laboratoire. De même, nous avons trouvé des preuves limitées de l’efficacité d’une meilleure hygiène et d’un meilleur nettoyage de l’environnement ».
    – Rancourt, DG (2020) « Les masques ne marchent pas : un examen de la science en rapport avec la politique sociale autour de la COVID-19 », ResearchGate, 11 avril 2020, maintenant sur viXra : https://vixra.org/abs/2006.0044
    – Long, Y et al (2020) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux contre la grippe : une revue systématique et une méta-analyse », J Evid Based Med. 2020 ; 1 – 9. https://doi.org/10.1111/jebm.12381 – « Au total, six ECR impliquant 9 171 participants ont été inclus. Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée dans la prévention de la grippe confirmée en laboratoire, des infections virales respiratoires confirmées en laboratoire, des infections respiratoires confirmées en laboratoire et des maladies de type grippal en utilisant des respirateurs N95 et des masques chirurgicaux. La méta-analyse a indiqué un effet protecteur des respirateurs N95 contre la colonisation bactérienne confirmée en laboratoire ».
    – Bartoszko, JJ et autres (2020) « Masques médicaux vs respirateurs N95 pour prévenir la COVID-19 chez les travailleurs de la santé : une revue systématique et une méta-analyse des essais randomisés », Influenza Other Respir Viruses, 2020;14(4):365-373, https://doi.org/10.1111/irv.12745« Quatre ECR ont fait l’objet d’une méta-analyse en tenant compte du regroupement. Par rapport aux respirateurs N95, l’utilisation de masques médicaux n’a pas augmenté les infections respiratoires virales confirmées en laboratoire (y compris les coronavirus) ou les maladies respiratoires cliniques ».
    – Radonovich, LJ et autres (2019) « Respirateurs N95 vs masques médicaux pour la prévention de la grippe chez le personnel de santé : Un essai clinique randomisé », JAMA. 2019 ; 322(9) : 824-833. doi:10.1001/jama.2019.11645, https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2749214 – « Parmi les 2862 participants randomisés, 2371 ont terminé l’étude et ont représenté 5180 saisons pour des professionnels de la santé (HCW). … Parmi le personnel de santé ambulatoire, les respirateurs N95 par rapport aux masques médicaux tels que portés par les participants à cet essai n’ont entraîné aucune différence significative dans l’incidence de la grippe confirmée en laboratoire ».
    – Offeddu, V et al (2017) « Efficacité des masques et des respirateurs contre les infections respiratoires chez les travailleurs de la santé : Un examen systématique et méta-analyse », Clinical Infectious Diseases, Volume 65, Issue 11, 1er Décembre 2017, Pages 1934-1942, https://doi.org/10.1093/cid/cix681 – « L’évaluation auto-déclarée des résultats cliniques était sujette à des biais. La preuve d’un effet protecteur des masques ou des respirateurs contre une infection respiratoire vérifiée (IRM) n’était pas statistiquement significative » ; selon leur figure 2c.
    – Smith, JD et al (2016) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux dans la protection des travailleurs de la santé contre les infections respiratoires aiguës : revue systématique et méta-analyse », CMAJ, Mar 2016, cmaj.150835 ; DOI : 10.1503/cmaj.150835, https://www.cmaj.ca/content/188/8/567 – « Nous avons identifié 6 études cliniques … Dans la méta-analyse des études cliniques, nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les respirateurs N95 et les masques chirurgicaux en ce qui concerne le risque associé (a) d’infection respiratoire confirmée en laboratoire, (b) de maladie de type grippal, ou (c) d’absentéisme au travail déclaré ».
    – bin-Reza, F et al (2012) « L’utilisation de masques et de respirateurs pour prévenir la transmission de la grippe : une revue systématique des preuves scientifiques », Influenza and Other Respiratory Viruses 6(4), 257-267, https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/j.1750-2659.2011.00307.x – « Il y a eu 17 études admissibles. … Aucune de ces études n’a établi de relation concluante entre l’utilisation de masques et de respirateurs et la protection contre l’infection grippale ».
    – Cowling, B et autres (2010) « Masques faciaux pour prévenir la transmission du virus de la grippe : une étude systématique », Epidemiology and Infection, 138(4), 449-456. doi:10.1017/S0950268809991658, https://www.cambridge.org/core/journals/epidemiology-and-infection/article/face-masks-to-preventtransmission-of-influenza-virus-a-systematic-review/64D368496EBDE0AFCC6639CCC9D8BC05 – « Aucune des études examinées n’a démontré un bénéfice du port d’un masque, que ce soit dans le cadre du travail de santé ou dans la communauté membres des ménages (H). Voir les tableaux récapitulatifs 1 et 2 ».
    – Jacobs, JL et autres (2009) « Utilisation de masques chirurgicaux pour réduire l’incidence du rhume chez les professionnels de la santé (HCW) au Japon : Un essai contrôlé randomisé », American Journal of Infection Control, Volume 37, Issue 5, 417 – 419, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19216002 – « Les travailleurs de la santé masqués N95 étaient significativement plus susceptibles d’avoir des maux de tête. Il n’a pas été démontré que l’utilisation de masques faciaux chez les HCW présentait des avantages en termes de symptômes du rhume ou de prise de froid »
  3. Sajadi, MM et autres (2020) « Analyse de la température, de l’humidité et de la latitude pour estimer la propagation potentielle et le caractère saisonnier des maladies à coronavirus 2019 (COVID-19) », JAMA, Netw Open. 11 juin 2020 ; 3(6) : e2011834. doi:10.1001/jamanetworkopen.2020.11834 https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2767010
  4. Cohen, S, Janicki-Deverts, D, Miller, GE (2007) « Psychological Stress and Disease », JAMA. 2007 ; 298(14):1685-1687. doi:10.1001/jama.298.14.1685
  5. Hickey, J, Davidsen, J (2019) « Auto-organisation et stabilité temporelle des hiérarchies sociales », PLoS ONE 14(1) : e0211403. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0211403
  6. Rancourt, DG (2020) « Critique de la réponse du gouvernement à COVID-19 au Canada », 18 avril 2020, Association des droits civils de l’Ontario, Rapport OCLA 2020-1, http://ocla.ca/ocla-research-report-2020-1
  7. « Les lois sur les masques obligatoires se répandent au Canada : Jusqu’à présent, elles visaient principalement les transports, mais les appels se multiplient en faveur d’une application plus généralisée », par Emily Chung, CBC News, 17 juin 2020. https://www.cbc.ca/news/health/mandatory-masks-1.5615728

[Voir aussi : La science est concluante : les masques et les respirateurs n’empêchent PAS la transmission des virus]




Le Professeur Montagnier à l’émission Le défi de la vérité

[Source : FranceSoir]

Il n’était plus apparu depuis ses attaques en règle véhiculées dans toute la presse depuis avril 2020. Beaucoup de chaînes voulaient le Pr Montagnier. Il a choisi FranceSoir pour s’exprimer, et s’essaie au Défi de la vérité, notre nouvelle émission. Au micro de Richard Boutry, il persiste et signe.

Devant la multitude de questions des Français sur la crise sans précédent que traverse le pays, FranceSoir a développé une nouvelle émission : le Défi de la vérité.  Elle vient compléter les Debriefings développés récemment avec des personnalités scientifiques, des médecins, des avocats afin d’apporter un éclairage et des réponses à diverses questions sur les traitements, les masques, le mérite du confinement, les tests PCR, la gestion de la crise par le gouvernement.

https://www.youtube.com/embed/08CAfBz5qws

Rappelons l’affirmation du Pr Luc Montagnier qui avait dérangé : le 17 avril 2020, sur Cnews, le professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine en 2008 pour sa participation à la découverte du virus responsable du sida, confirmait sa déclaration selon laquelle le le SARS-CoV-2 serait une fabrication humaine. Ce virus aurait été fabriqué en laboratoire à partir du virus du sida (VIH). « Nous en sommes arrivés à la conclusion qu’il y a eu une manipulation sur ce virus. Une partie, je ne dis pas le total. Il y a un modèle qui est le virus classique, mais auquel on a ajouté par-dessus des séquences du VIH ».

Ce n’est pas naturel, c’est un travail de professionnel, de biologiste moléculaire, d’horloger des séquences. Dans quel but ? Une de mes hypothèses est qu’ils ont voulu faire un vaccin contre le sida. 

« Avec mon collègue, nous avons regardé de près la description du génome de ce virus à ARN », a expliqué Luc Montagnier. D’autres avaient déjà exploré cette piste : « Des chercheurs indiens avaient déjà tenté de publier les résultats d’analyses montrant que ce génome abritait des séquences d’un autre virus qui est le VIH, le virus du SIDA, mais ils ont été obligés de se rétracter, les pressions étaient trop fortes ! ».

Confirmée dans une publication du 30 juillet 2020, après revue par les pairs et dans le livre du Pr Tritto.

Dans cet entretien, le Pr Montagnier confirme ses déclarations et relate ses travaux avec le mathématicien Jean-Claude Perez.

Auteur(s) : FranceSoir




Maître Brusa : Ne mettez pas de masque à vos enfants !!!

[Source : tvs24.ru]




Gilets Jaunes: la « contagion » a atteint 22 pays dans le Monde!! Le silence médiatique est assourdissant…

Gilets Jaunes: la « contagion » a atteint 22 pays dans le Monde!! Le silence médiatique est assourdissant…

Publié par ESTELLE – Déc 26, 2018 10 14555

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Les Médias français se gardent bien d’aborder ce sujet: le
mouvement des « Gilets Jaunes » s’exporte partout dans le monde: en
Europe, en Afrique, en Amérique, en Asie… Pour contrer (à mon petit
niveau) ce silence médiatique, je vous propose donc un « tour du monde
des Gilets Jaunes »… 

A Taïwan, la Ligue pour la réforme fiscale et
juridique (qui milite depuis décembre 2016 pour obtenir une justice
fiscale), a organisé une marche de Gilets Jaunes le 19 décembre. A
Taipei (capitale de Taïwan), plus de 10 000 manifestants ont répondu à
l’appel
(Source: Taïwan News)

En Bulgarie, les manifestants antigouvernementaux ont commencé à porter des gilets jaunes dès le 16 novembre (Source: LCI)

Au Canada, les Gilets Jaunes de l’Alberta et des
provinces de la Saskatchewan protestent contre la taxe gouvernementale
sur le carbone et contre la signature récente d’un pacte sur la
migration (Source: CTV News)

En Croatie, le 15 décembre 2018, des Gilets Jaunes ont manifesté à Zagreb , Pula et Rijeka (Source: Index.hr)

En Égypte, un avocat a été arrêté pendant 15 jours
après avoir publié une photo de lui-même vêtu d’un Gilet Jaune pour
soutenir les manifestations en France (Source: Jerusalem Post). La vente de Gilets Jaunes a même été interdite en Egypte!! (Source: The Guardian)

En Allemagne, les Gilets Jaunes manifestent devant la porte de Brandebourg et à Munich (Source: Spiegel)

En Hongrie, des milliers de Gilets Jaunes protestent contre le gouvernement Orban dans les rues de Budapest (Source: Le Monde)

En Irak, le 5 décembre, des Gilets Jaunes ont
manifesté à Bassorah pour obtenir davantage de possibilités d’emploi et
de meilleurs services publics. Le gouvernement a tiré sur les
manifestants à balles réelles (Source: NBC News)

En Israël, les incertitudes économiques et la
corruption ont conduit à un rassemblement de Gilets Jaunes à Tel Aviv le
14 décembre (Source: Jerusalem Post)

En Italie, la manifestation des Gilets Jaunes a
inspiré un mouvement pro-gouvernemental mais anti-Européen: « Nous
sommes inspirés par les Gilets Jaunes français , mais nous sommes
motivés par d’autres questions. Contrairement aux Français, nous
soutenons notre gouvernement. Nous protestons contre l’Europe. Nous
voulons que l’Europe n’interfère plus avec la politique italienne. »
(Source: The Guardian)

En Jordanie, des manifestants jordaniens critiquant
la situation économique dans le pays ont commencé à endosser des Gilets
Jaunes alors que les manifestations se propageaient à l’extérieur de la
capitale (Source: The National)

Aux Pays-Bas, le 1er décembre, des Gilets Jaunes ont
manifesté dans des villes néerlandaises. De nouvelles manifestations
ont eu lieu le 8 décembre, au cours desquelles des manifestants
pacifiques ont traversé Rotterdam (Source: NL Times)

Au Pakistan, des centaines d’ingénieurs ont organisé une journée de protestation à Lahore avec des Gilets Jaunes (Source: Pakistan Today)

En Pologne, le 12 décembre, un groupe d’agriculteurs a bloqué l’autoroute A2 à 30 kilomètres de Varsovie, réclamant une indemnisation pour les porcs qu’ils étaient obligés d’abattre (en raison de la peste porcins africaine) et protestant contre l’importation de produits agricoles ukrainiens non étiquetés par rapport à leur pays d’origine. Le ministre de l’Agriculture, Jan Krzysztof Ardanowski, a rencontré les manifestants pour leur expliquer que le gouvernement allait satisfaire toutes leurs revendications (Source: New York Times)

Au Portugal, le 21 décembre 2018, un rassemblement
de Gilets Jaunes a été organisé sous le slogan « Vamos Parar Portugal »,
ce qui se traduit approximativement par « Arrêtons le Portugal »
(Source: Euronews)

En Russie, le 23 décembre 2018, des manifestants
portaient des Gilets Jaunes lors d’un rassemblement contre
l’augmentation des frais de stationnement à Moscou (Source: Kommersant)

En Serbie, une organisation de défense des droits
civils « Združena akcija Krov nad glavom » (traduction: action combinée,
un toit sur la tête) a commencé à utiliser des Gilets Jaunes dans le
cadre de ses manifestations pour s’opposer à l’expulsion d’un habitant
du district de Mirijevo à Belgrade et pour faire preuve de solidarité et
d’une cause commune avec le mouvement des Gilets Jaunes français
(Source: N1 Info)

En Tunisie, un groupe dérivé, les Gilets Rouges ,
est apparu sur Facebook, appelant à des manifestations contre la
situation économique du pays (Source: Independent)

Le symbole a également été utilisé par des manifestants au Royaume-Uni, en Suède et en Grèce (Source: BBC)

En Belgique, le mouvement « Gilets Jaunes » est très actif depuis 1 mois.
La police anti-émeute à Bruxelles a été la cible de billes de billard et
de pavés le 30 novembre. Elle a riposté avec des canons à eau. 60
arrestations ont été effectuées pour trouble à l’ordre public (Source)
Plusieurs dépôts de pétrole ont été bloqués en Wallonie le 16 novembre 2018 (Source).
Certains Gilets Jaunes belges ont commencé à former un parti pour les
élections fédérales belges prévues en 2019 sous le nom de « Mouvement
citoyen belge » (Source)
Le 8 décembre, des manifestants réclamant la démission du Premier
ministre Charles Michel ont tenté de franchir un barrage antiémeute, la
police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser
les manifestants. Les manifestants ont jeté des pierres, des fusées
éclairantes et d’autres objets sur la police, une centaine de
manifestants ont été arrêtés (Source)

Les médias se gardent bien de parler de cette contagion
mondiale du phénomène « Gilets Jaunes ». Il ne faudrait pas que ça
motive encore plus les Gilets Jaunes Français!! Charge à nous de faire
circuler ces informations 




Faut-il abroger la loi sur le mariage pour tous ?

L’article suivant et ses commentaires proposent différents points de vue sur le mariage pour tous.

[Source : Les moutons enragés]

Il faut abroger la loi sur le mariage pour tous.

mercredi 2 janvier 2019

Auteur : paulau

Le mariage pour tous est un non-sens. Il faut l ‘abroger.

C ‘est d ‘abord le principe d ‘égalité qui est mis à mal par ce texte.
L ‘union d’un homme et d’une femme est en effet différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes. L ‘ homosexualité c ‘est le rejet de l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle. Seule l ‘ hétérosexualité peut donner la vie, l ‘homosexualité est stérile. Il n’y a pas égalité biologique entre ces deux comportements. Homosexualité et hétérosexualité s ‘opposent. A ces comportements on ne peut pas appliquer le principe d ‘ égalité. Soumettre ces deux formes d ‘union à une même législation , le  » mariage pour tous  » est illogique.

A cette ignorance du principe d ‘égalité s ‘ajoute la disparition des mentions  » père » et  » mère  » du code civil et de documents administratifs, nouveau mépris pour la différenciation sexuelle.
En effet la loi sur le mariage pour tous supprime les mots père, mère, mari et femme des articles du code civil et de tous les documents officiels se rapportant à l ‘ état civil. Père et mère sont remplacés par parents (numérotés parent 1 et parent 2) et mari et femme sont remplacés par époux.
La nouvelle loi ignore que « père » et « mère » sont des réalités biologiques, affectives, psychologiques, institutionnelles et symboliques.
La loi sur le mariage pour tous oublie que les humains sont attachés à ces réalités : père , mère , mari , femme ; qui constituent leur être dans ce qu’il a de plus intime.

Le mariage pour tous c ‘est la confusion des sexes. Cela entraîne des conséquences.
Les humains ne sont pas semblables dans leur identité , leur histoire , leurs goûts , leur religion…. . En particulier ils sont marqués par leur appartenance à l’un des deux sexes élément central de leur personnalité.
Nous sommes tous nés d’un homme et d’une femme et ce repère de la filiation naturelle est fondamental, car il correspond à un besoin universel et intrinsèque de l’Homme, et qu’à ce titre, il doit être préservé pour toutes les générations futures.

Cette loi enfin bouleverse l ‘ordre logique de conception des règles de droit.
Avant cette loi la société constatait un fait qui lui était favorable. Par exemple des couples homme-femme se créaient. Le droit, avec le mariage, confortait leur situation pour leur avantage et celui de la société. Le droit ne créait pas de nouvelle situation, il se contentait de valider l ‘existence de situation utile à la société. Avec la nouvelle loi une situation ne concernant pas la société , deux hommes ou deux femmes vivant en couple, est valorisé, encadré. De ce fait c ‘ est l ‘ État qui désormais peut créer n ‘ importe quelle structure familiale : mariage à trois , à quatre…

En attendant la mise en œuvre de telles nouvelles lubies , le mariage pour tous amène le chaos dans la filiation.
Il existe un lien entre le mariage pour tous et la PMA pour toutes en particulier les couples de lesbiennes. En effet la loi Taubira valide un mariage femme-femme , donc sans homme . Ce mariage nous mène à penser qu ‘il est légitime de légaliser une PMA avec des enfants sans père . De même ce mariage pour tous rend possible un mariage homme-homme donc sans femme et légitime de ce fait la GPA avec des enfants sans mère .
Cela entraîne la mise en place d ‘un système de fabrique d ‘ orphelins, orphelins qui ne sauront même pas qui est leur géniteur.

Le mariage pour tous c ‘est la confusion inscrite dans le droit. C ‘est la fin de tout repère. C ‘est une loi qui doit être abrogée.

21 commentaires :

predateur

mercredi 2 janvier 2019 à 18 h 33 min

ça doit être pour ça que les moutons veulent le RIC ,pour que des gens comme moi qui ne sont pas concernés par l homosexualité puissent donner leur avis sur les droits des homosexuels ….influencés par des partisans du pour ou du contre suivant les lectures ou l éducation
qu une majorité d ignorants puissent décider pour une minorité ….
comme la gpa pour consigny par exemple ,pourtant je ne suis pas fan de fogiel et de robin https://www.vanityfair.fr/actualites/videos/vive-altercation-entre-muriel-robin-et-charles-consigny-dans-on-nest-pas-couche-/35457

nux

mercredi 2 janvier 2019 à 18 h 38 min

le mariage pour tous .. la pma la gma .. bientôt la zoophile légalise ? l’inceste ? la pédophilie ( la je connais quelques ancien ministres qui doivent adorer ..)vous avez entendu parler de la loie schiappa ??? http://www.youtube.com/watch?v=moPIngkreks très vicelard comme d’hab ..

Thibaultraa

mercredi 2 janvier 2019 à 19 h 16 min

gpa

nux

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 50 min

@ Thibaultraaoopss merci oui gpa .. faute de frappe de ma part

papapoule

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 02 min

ce qu il faudrait c est donner les adresses de tous ceux qui ont votés pour la loi schiappa a tous les violeurs d’ enfants.
Pour qu ils puissent demander à leurs enfants s’ ils peuvent accepter une relation amoureuse avec eux.
Les magistrats seraient témoins visuels, bien sur…

verisheep

mercredi 2 janvier 2019 à 18 h 40 min

Il faut abroger le mariage civil en règle générale, sans pour autant remettre en cause la notion de responsabilité filiale ni le mariage religieux symbolique.Toute association de personnes (peu importe leur sexe leur nombre et leur préférence sexuelle) ne devrait se faire que par affinités, au moment présent et rien ne justifie qu’elle soit régie par quelconque texte de loi ou fiscalité spécifique.

predateur

mercredi 2 janvier 2019 à 19 h 01 min

quel interet d abroger le mariage civil ????peur de s engager sur le long terme dans une vie à deux ???

verisheep

mercredi 2 janvier 2019 à 19 h 06 min

Ce n’est pas une question de peur, mais en quoi la loi devrait se mêler des relations privées entre les gens?
La notion de contrat (par définition contraignante) n’a pas à intervenir dans une relation affective.

engel

jeudi 3 janvier 2019 à 0 h 41 min

…c’est assez « révolutionnaire » mais cela a beaucoup de (bon)sens.

engel

jeudi 3 janvier 2019 à 0 h 52 min

– Rappelons aussi qu’à l’origine le mariage était un « contrat-survie » par l’obligation d’entraide envers son conjoint et ses enfants…ainsi qu’un contrat de prospérité pour le clan.
– Il est vrai qu’à l’heure actuelle la chose n’est plus une nécessité impérieuse, surtout vu les nombreuses aides sociales.
…Mais demain, qu’en sera-t’il?

papapoule

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 08 min

Je ne suis pas contre le mariage pour tous.
Chacun a le droit de se marier stérile ou pas. Qui êtes vous pour empêcher deux personnes majeures de s »aimer et de signer un contrat.

Wolf-Spirit

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 14 min

juste parceque le mariage pour tous est dans la droite ligne des opérations des destructions de la cellule familiale père mère enfant(s) en termes physiques psycologique et culturel
Vive la matrice artificiel et l’eugénisme

nux

mercredi 2 janvier 2019 à 20 h 53 min

@ Wolf-Spirittout a fait !! et tu es gentil encore dan ton com .bonne soirée

brignolais

jeudi 3 janvier 2019 à 1 h 19 min

Mais chacun a toujours eu droit de se marier…. mais avec une personne d’une même sexe. Expliquez-moi, argument à l’appui, pourquoi ne pas permettre à 3, ou 4 ou 5 ou 100 personnes de se marier ensemble si le seul critère se fonde sur la liberté individuelle, sur le fait qu’on s’aime…. pourquoi m’empêcher de me marier avec mon enfant de 4 ans ou Nestor mon hamster…. on s’aime.
Cela dit, aujourd’hui c’est vraiment pas la priorité….

laurence

mercredi 2 janvier 2019 à 22 h 25 min

Merci paulau pour ton article. L’amour, le vrai, le grand, est une chose sacrée, ceux qui l’ont rencontré le savent. Que ce soit entre un homme et un femme, entre deux hommes ou entre deux femmes, l »amour est possible. Le problème n’est pas là mais plutôt dans la folie actuelle qui veut tout uniformiser pour à terme marchandiser l’humain. On peut permettre à deux êtres du même sexe de vivre leur histoire d’amour avec des protections juridiques identiques que les couples hétéro mais on ne peut pas laisser dire que les couples hétéros sont équivalent à des couples homo ou lesbien. Il en va de la survie de notre espèce, il en va de l’éthique de la conception d’un être humain. L’enjeu est de taille, paulau l’a compris contrairement à papapoule.

Enki13

mercredi 2 janvier 2019 à 22 h 56 min

à quoi ça sert de se marier à part pour divorcer et de nourrir le système…
c’est le capitalisme qui vous a habituer a faire une grosse fête et un bon divorce pour certains…
donc le mariage est une allégeance au capitalisme …
de quelle droit devons nous obligatoirement nous marier pour prouver notre amoure ?
un pacs ne suffirait t’il pas pour toute la paperasse administrative ?
personnellement je suis pour le mariage pour déguns.

mianne

mercredi 2 janvier 2019 à 23 h 22 min

Perso, je ne suis pas pour le mariage pour tous mais pour le mariage POUR PERSONNE, pas plus hétéro qu’homo . Le mariage est gratuit, ce qui à notre époque devrait être suspect, car c’est un piège . Quand un couple s’entend bien, le mariage ne lui apporte rien de plus mais quand le couple marié ne s’entend plus et que l’un des deux veut divorcer, il faut qu’il puisse payer un avocat et la procédure peut durer 7 ans. Que les parents soient mariés ou non ne change rien pour les enfants .Si des époux qui se séparent ont acheté leur logement, cela fait des histoires sans fin . Certains époux oisifs ont même l’indécence de se faire payer une indemnité compensatoire à vie par celui qui gagnait le plus. Je préfère de loin l’union libre, avec ou sans enfants, à cette arnaque légale du mariage. Si des concubins achètent un logement ensemble, le notaire enregistre l’apport de chacun des partenaires et en cas de séparation, chacun reprend ses billes sans dépendre du bon vouloir d’un juge qui souvent dépouille celui qui avait apporté le plus. Enfin, si certains veulent se faire piéger, c’est leur problème .

BlueMan

jeudi 3 janvier 2019 à 0 h 20 min

Beau texte, très pertinent , que je relaie sur mon site, merci !Dès que la démocratie véritable sera instaurée, on pourra l’interdire ainsi que l’homosexualité dans la sphère et l’espace publique.

DTC

jeudi 3 janvier 2019 à 1 h 00 min

« on pourra l’interdire ainsi que l’homosexualité dans la sphère et l’espace publique »
Ah ouais, quand même!

predateur

jeudi 3 janvier 2019 à 1 h 57 min

le RIC ne se limitera pas au fric ,il confisquera aussi la liberté …..




Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

[Source : Algérie Résistance]

Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

PUBLIÉ LE 8 JANVIER 2019

etienne chouard 2

Etienne Chouard. DR.

English version here

Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre manifeste très percutant « Nous ne sommes pas en démocratie ! », vous faites un constat pertinent. N’est-ce pas plutôt une ploutocratie ?

Etienne Chouard : Oui, tout-à-fait. Nous sommes en ploutocratie et cela depuis deux cents ans, depuis les révolutions anglaise, américaine, française, depuis l’avènement du gouvernement représentatif qui désigne les acteurs politiques par la procédure de l’élection parmi des candidats qu’on peut aider. Cette procédure, puisqu’on peut aider, donne tout le pouvoir – car quand on a gagné les élections on exerce tout le pouvoir pendant le mandat – à ceux qui ont le plus les moyens d’aider, c’est-à-dire les plus riches.

Que voulez-vous dire par « aider » ?

Aider en achetant les journaux qui vont montrer les candidats, très souvent et sous un jour flatteur, aider en achetant les télévisions et les médias qui vont parler d’eux. Il est intéressant de signaler la concordance exacte entre les courbes des chiffres des passages à la télévision et des chiffres des élections. En fait, les courbes sont identiques. Les deux partis où ces courbes ne sont pas tout-à-fait identiques, parce qu’ils ont beaucoup de militants, ce sont les partis de Mélenchon et Le Pen, mais pour tous les autres partis, les résultats aux élections dépendent rigoureusement du temps de passage à la télévision. L’information télévisuelle s’alimente par les journaux : il n’y a pratiquement pas – ou alors très peu –  de journalistes de terrain à la télévision, en fait, les télés reprennent le plus souvent ce qu’il y a dans les journaux. Or, en France, les riches ont acheté tous les journaux, il y a neuf milliardaires qui ont acheté tous les journaux papier du pays. Je ne parle pas d’internet où il reste des journalistes libres. Mais le gros de la population ne regarde pas internet, la plupart des gens ne sont pas politisés et regardent la télévision, qui est le reflet de ce qu’il y a dans les journaux qui, eux, reflètent la pensée des milliardaires. C’est très grave, parce qu’au lieu que l’opinion soit éclairée par les journalistes, elle est déformée et pas informée. Ce qui est très problématique parce qu’une démocratie demande que les citoyens soient éclairés. Les vrais journalistes sont les sentinelles du peuple.

Comment analysez-vous le mouvement des Gilets Jaunes ?

De mon point de vue, les Gilets Jaunes sont en train de faire ce que toute la société devrait faire. Ce sont eux qui commencent parce qu’ils sont les exploités, ce sont eux qui gagnent le moins, qui ont le plus de difficultés à vivre, et les autres qui gagnent juste un peu plus, qui savent bien que bientôt ils seront dans la même précarité, à mon avis, si tout se passe logiquement, les non-Gilets Jaunes vont bientôt rejoindre les Gilets Jaunes parce qu’ils savent qu’ils sont menacés eux aussi de déclassement, et que ce sont ces extrêmes difficultés à vivre qui jettent hors de chez eux les Gilets Jaunes et les entraînent dehors.

Ces Gilets Jaunes sont exemplaires à plusieurs titres. D’abord, ils sortent de chez eux comme nous devrions sortir de chez nous et se retrouvent sur des lieux publics comme nous devrions nous retrouver sur des lieux publics, et ils y restent de façon opiniâtre comme nous devrions y rester de façon opiniâtre, malgré le froid, malgré le vent, malgré la pluie. C’est totalement inédit. D’habitude, les mouvements sociaux se passent au printemps. Là, malgré la tourmente, ils sortent de chez eux, ils restent au-dehors et ils font société. Ils construisent des cabanes, ils aménagent des lieux où ils se préparent des repas chauds et des boissons chaudes, ils se font des cadeaux, ils refont une société. Ils sortent de chez eux où ils avaient honte d’être pauvres. Cette honte disparaît quand ils s’aperçoivent qu’ils sont très nombreux, et la honte se transforme en colère. C’est ce que nous devrions faire.

Et ce n’est pas tout,  le plus important c’est qu’ils sont dégoûtés par des décennies de mensonges des politiciens, qu’ils soient de « gauche » ou de « droite » ou du « centre ».  Complètement dégoûtés par les politiciens, ils arrivent sur les ronds-points avec une détestation de la représentation. Ils ne veulent pas de représentants, ils ne veulent pas entendre parler de politique. À mon avis, quand ils disent cela, ils parlent des politiciens, et ils ne se rendent pas compte que leur geste est extrêmement politique au meilleur sens du terme. Ce que font les Gilets Jaunes n’est pas politicien ; ils s’occupent de ce qu’il faut faire, ce que nous devrions faire dans la société. Ils savent bien qu’il y a des gens de gauche et de droite parmi eux et ils font très attention à ce qu’on ne le dise pas, que personne n’ait un drapeau ou un étendard de gauche ou de droite à brandir. Ceci est décisif. C’est ça qui est historique, c’est un mouvement unitaire. Ce qui empêche le peuple de gagner, ce sont les divisions, c’est la zizanie sur des sujets législatifs, sur des sujets sur lesquels nous sommes habitués à discuter alors que nous n’avons aucune puissance de décider. Ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les élus. Nous avons l’habitude de nous disputer pour rien car, de toutes façons, ce n’est pas nous qui décidons. D’après ce que j’ai compris, l’idée des Gilets Jaunes, c’est : pas de zizanie, nous restons unis.

En outre, très rapidement, en à peine une semaine, ils ont produit une liste de doléances. Des doléances, ce sont des requêtes auprès d’un maître, des demandes faites par un être inférieur envers un être supérieur, parce que c’est ça finalement, il y a les êtres supérieurs qui sont les élus et les êtres inférieurs qui sont les électeurs. Ce n’est pas dit pour être humiliant, c’est la réalité. Habitués à cette situation de soumission, les électeurs par rapport aux élus, comme tous les peuples du monde au moment où ils se révoltent, réclament des décisions de niveau législatif (que je distingue du niveau constituant) telles que «  nous voulons de meilleurs salaires, nous voulons moins d’impôts, nous voulons moins de gaspillages, moins de privilèges des élus, etc. »  Leurs revendications sont bien formulées et elles sont de niveau législatif, c’est-à-dire que pour qu’elles soient satisfaites, il faut que nos maîtres y consentent. Il est évident que les maîtres, les élus, ne vont pas tout donner, ce sont eux qui nous ont privés de tout cela, ce n’est pas pour nous les donner à la première manifestation venue. Ils vont nous concéder une ou deux choses sur quarante, mais certainement pas les quarante.

Et, deuxième point historique majeur, les gilets jaunes ne listent pas que des doléances : chaque fois qu’il y a des révoltes sur terre,  les exploités réclamant de nouvelles lois moins cruelles pour eux ; cela, c’est ordinaire. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que dans la liste des doléances, il y a une espèce de pierre précieuse, comme une étoile dans le ciel, qui s’appelle le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Pourquoi est-ce très précieux ? C’est parce que ce n’est plus du tout législatif, c’est constituant. Il ne s’agit pas de dire « voilà une loi que nous voulons », il s’agit de dire « voilà comment nous voulons écrire les lois nous-mêmes ». C’est extrêmement subversif. Quand j’ai vu cela, j’ai compris que c’était quelque chose de très important et je leur ai dit : « cette ligne-là, dans vos doléances, est tout-à-fait différente de tout le reste. Si on obtient ça, on aura tout le reste. C’est-à-dire que nous aurons les moyens de voter nous-mêmes les lois que nous trouverons importantes. » Ce point mérite donc d’en faire une priorité parce que, si on demande quarante choses ou soixante choses différentes, même si nous sommes très nombreux, la force exercée sur chaque doléance est faible, notre force étant répartie sur chacun de ces points. Et il suffira aux élus de nous accorder deux ou trois de ces requêtes pour se débarrasser de nous et nous faire rentrer chez nous. Au lieu de cela, si nous transformons ces quarante ou soixante requêtes en deux requêtes, une sur le Référendum d’Initiative Citoyenne qui nous donnera accès à tout le reste, et la deuxième portant sur un aspect financier bien ciblé (pour que les plus pauvres cessent tout de suite de tant souffrir), si on concentre nos efforts, donc, on aura plus de force pour l’emporter.

D’abord, ils ont demandé une augmentation du salaire minimum, mais cela aurait l’inconvénient de couler les PME car les toutes petites entreprises ne peuvent pas supporter une augmentation du SMIC (salaire minimum garanti) à 1300 ou 1500 euros. Ils ont donc transformé leur requête. Il faut savoir qu’il y a des gens qui sont dans une situation très cruelle et qui ont faim aujourd’hui, il y a donc une urgence sociale, et pour que les gens cessent d’avoir faim, on peut augmenter les revenus mais on peut aussi diminuer de moitié le prix de tous les produits de première nécessité, qui constituent 100% de leur panier. L’idée, c’est que les Gilets Jaunes établissent une liste des produits de première nécessité : les produits alimentaires, les produits vestimentaires, les produits sanitaires, les médicaments, les produits du logement, les produits de l’énergie, l’électricité, de quoi se chauffer, etc. Il faut donc faire la liste des produits de première nécessité et ne demander que ça, la baisse de leurs prix, pour l’obtenir. Il faut demander que l’État supprime sur ces produits toutes les taxes et tous les impôts éventuels et, comme ça ne suffit pas pour baisser beaucoup les prix, demander que l’Etat subventionne les prix pour, finalement, les diminuer de moitié. Parce que, comme ces produits constituent la totalité du panier des pauvres gens, si on diminue ces prix de moitié c’est comme si on avait doublé leur salaire. Et pour chiffrer cela, il faudrait que les économistes – et pas les « économistes » employés de banque qui nous condamnent à l’austérité – mais de vrais économistes amis du peuple comme les Économistes Atterrés, calculent le coût global approximatif de la subvention de l’État applicable à tous les produits de première nécessité. Il faut ensuite trouver les moyens de financer cette mesure, comme par exemple supprimer le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) pour récupérer déjà les 40 milliards de cadeaux inutiles faits aux riches. C’est facile de trouver les quelques milliards qui vont être nécessaires pour permettre aux pauvres de moins souffrir.

Et donc, l’idée des Gilets Jaunes, c’est devenu non seulement de repérer le RIC dans leur liste de doléances, mais en plus d’en faire une priorité, et que tous les Gilets Jaunes et, j’espère, bientôt les non-Gilets Jaunes, pousseront tous ensemble deux requêtes décisives pour que cesse la misère des pauvres et pour que vienne enfin la puissance populaire avec le référendum, pour perforer le système de domination. C’est très spectaculaire qu’ils soient arrivés à faire ça. Ils sont déjà en train de se concentrer sur le RIC, c’est tout-à-fait magnifique : les Gilets Jaunes ont compris cette idée à toute vitesse et elle se répand très très vite. Quand je leur dis « si vous n’avez pas le RIC, c’est parce que ceux qui écrivent les Constitutions ont un intérêt personnel à ce que vous ne l’ayez pas. Vos maîtres, nos maîtres, nos élus, ne veulent pas que nous ayons le RIC.  Ils veulent tout décider et ils ne le donneront jamais. » Et donc, les Gilets Jaunes sont déjà en train de faire les ateliers constituants pour écrire eux-mêmes les règles du RIC :

Exemple d’article de constitution d’origine populaire instituant un vrai RIC 
(proposition d’ÉC, source)

Article 3 proposé :

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum d’initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités ; cet article ne peut être modifié que par voie référendaire.

Article 11 supprimé et remplacé par :

Article 11 proposé : MODALITÉS PRATIQUES du RIC :

SEUILS DE DÉCLENCHEMENT :

–   La Chambre des référendums (tirée au sort) organise le planning des référendums et contrôle les débats contradictoires (la mise en scène des conflits) avant tout référendum, sur le site des référendums et sur la télévision des référendums, pour éclairer l’opinion pendant au moins 6 mois avant le vote. Deux fêtes des référendums sont organisées chaque année, le 4 février et le 4 août, fériés, chômés et payés.

–   Toute initiative collective regroupant l’appui de 1% des inscrits (400 000 électeurs) [ou 0,5%] entraîne son inscription automatique (sans filtre) sur le calendrier des référendums, au moins 6 mois plus tard.

–   Initiative individuelle filtrée par la Chambre : un citoyen seul peut présenter une initiative devant la Chambre des référendums, qui lui doit une heure d’audience (ou davantage si la Chambre le juge nécessaire) pour expliquer son idée. Cette Chambre décide alors soit de rejeter l’initiative individuelle, soit de l’inscrire au calendrier des référendums.

–   Initiative individuelle par cercles croissants : tout citoyen peut, par ses propres moyens, consulter ses concitoyens.

•  Si l’échantillon consulté (plus de 1000 personnes sur une même localité, village, rue…) est favorable à l’initiative, la municipalité ou les municipalités des citoyens consultés doivent organiser rapidement un référendum municipal.

•  Si le référendum municipal est favorable à l’initiative, le département dont dépend la municipalité doit organiser rapidement un référendum départemental.

•  Si le référendum départemental est favorable à l’initiative, la nation (ou la confédération) doit organiser un référendum national (ou confédéral).

•  Tout résultat défavorable avant d’atteindre l’échelle confédérale met fin à la progression de l’initiative.

DÉLAIS ET ORGANISATION DE DÉBATS CONTRADICTOIRES pour éclairer l’opinion avant le vote :

–   Tout référendum doit être précédé d’une période d’au moins 6 mois de débats contradictoires complets, pour éclairer l’opinion. La Chambre des référendums est chargée de l’organisation et du contrôle de la qualité de ces débats.

–   L’opinion des citoyens doit être honnêtement et complètement éclairée en toute circonstance. Dans ce but, tous les médias du pays (journaux, radios, télévisions, agences de presse, instituts de sondage et de statistiques) doivent appartenir à leurs journalistes et employés du moment. Aucune personne, physique ou morale, ne peut acheter un média quel qu’il soit. Les actuels propriétaires des médias doivent les céder gratuitement à leurs employés. La Chambre des médias (tirée au sort) veille à l’application de ces règles.

FORCE CONTRAIGNANTE AUTOMATIQUE ET ABSENCE D’« ORGANES DE CONTRÔLE » (« Cour suprême » ou autre « Conseil constitutionnel » oligarchique et démophobe) :

–   Une fois l’initiative populaire votée à la majorité, la Chambre des référendums contrôle l’honnêteté des scrutins et doit déclarer la décision prise, sans qu’aucun organe ne puisse s’opposer à la volonté populaire.

–   Une décision prise par RIC est supérieure à toute autre norme : règlements, lois, constitution ou traités ; en France, le peuple est souverain, vraiment.

C’est tout-à-fait historique. Les #GiletsJaunesConstituants se passent le mot entre eux, ils savent que les riches et les élus mentent quand ils disent qu’ils vont leur donner un RIC,  et qu’ils vont leur donner un faux RIC, et ils sont déjà en train d’écrire le RIC qu’ils veulent, c’est-à-dire un RIC en toutes matières, sans garde-fou, sans limite, sans interdit et on pourra, par ce RIC, imposer une loi en toutes matières, abroger une loi ou un traité en toutes matières, on pourra révoquer un acteur politique jusqu’au président de la République, n’importe quel acteur politique ou n’importe quel fonctionnaire, n’importe quel acteur public pourra être révoqué par le référendum d’initiative citoyenne, et puis la Constitution elle-même pourra être modifiée. Il ne faut pas que le Conseil constitutionnel qui est un organe oligarchique et composé d’une bande de vieux grigous corrompus jusqu’à la moelle (le CC reçoit les multinationales en secret — scandale des « portes étroites » — et bloque désormais toutes les lois d’intérêt général contre les cartels) il ne faut pas, donc, que le Conseil constitutionnel puisse se mettre en travers de la souveraineté populaire. Il n’est pas question qu’un Conseil constitutionnel composé de qui que ce soit – pour l’instant ce sont de vieux oligarques ou des vieux présidents de chambres élues, c’est vraiment n’importe quoi  – entrave la souveraineté populaire. Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité politique. Il a été imposé par une anti-Constitution qui a été votée sous la menace militaire d’un coup d’État. Je vous rappelle que, quand de Gaulle a fait voter la Ve République, c’était sous une menace de putsch militaire qui grondait en Corse par des parachutistes. L’institution du Conseil constitutionnel, par sa composition même, est illégitime. Ça peut faire l’objet d’un débat mais je peux vous dire que ce sont des discussions qui circulent chez les Gilets Jaunes.

Donc, il est question d’instituer la souveraineté populaire, la vraie, sans chaînes oligarchiques, et c’est tout-à-fait révolutionnaire. C’est même davantage que « révolutionnaire » parce que faire une révolution, c’est faire un tour complet, donc on revient au point de départ et en fait, on a seulement changé de maîtres, la plupart du temps. La plupart des révolutions ne débouchent pas sur une émancipation. Il s’agit donc ici plutôt d’évolution que de révolution, et d’une vraie évolution, processus « évolutionnaire » majeur dans l’histoire de l’humanité. Les humains, donc les Gilets Jaunes constituants et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui voient que ça marche, sont en train de trouver une cause commune et c’est ça qui manque à l’humanité depuis toujours : une cause commune, c’est-à-dire qui dépasse les clivages gauche-droite actuels. La cause commune des êtres humains, c’est : « nous voulons instituer nous-mêmes notre propre puissance ». Ça va tout changer ! Sur la planète Terre, si les humains prennent conscience de cette cause commune, il n’y a plus de place pour les tyrans dans un peuple devenu constituant, vigilant. Les humains savent très bien se débarrasser des tyrans pourvu qu’ils s’en occupent. C’est parce que nous démissionnons de ce processus constituant que les tyrans prennent la place. Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. C’est peut-être ce qui est en train de changer, les Gilets Jaunes sont en train de se relever, je l’espère.

On remarque que les Gilets Jaunes se sont inspirés de vos idées : démocratie directe, référendum d’initiative citoyenne, etc. Étienne Chouard a-t-il été un visionnaire ? Conseillez-vous les Gilets Jaunes ?

J’en parle tous les jours et ça circule beaucoup. Cela fait treize ans que je travaille là-dessus, treize ans que je dis que « ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir ». Mais le référendum d’initiative populaire, Condorcet le décrivait déjà. Donc, c’est Condorcet qui était visionnaire quand il défendait, au XVIIIe siècle, pendant la Révolution française, le référendum d’initiative populaire. Et c’est Thomas Paine qui, au XVIIIe siècle aussi (dans « Les droits de l’Homme », chapitre 4 « Des constitutions ») était visionnaire en martelant que la constitution ne peut en aucun cas être un contrat entre représentés et représentants, mais exclusivement entre représentés ! Vous ne pouvez pas mettre une évolution aussi profonde que le RIC au crédit d’une seule personne, c’est collectif.  Les idées appartiennent à ceux qui s’en emparent. Ce qui se passe, c’est qu’il y a surtout, il me semble, une nouveauté dans l’histoire des idées : la connexion des humains grâce à l’internet fait de chaque humain actif un neurone. Cela nous permet de nous organiser comme si nous étions un cerveau collectif, ce qu’on ne pouvait pas faire jusqu’ici.

Auparavant, ce n’était pas possible de communiquer aussi vite entre un aussi grand nombre de personnes. Finalement, les mouvements d’émancipation qui ont déjà existé, les anarchistes, les démocrates, les penseurs, restaient très isolés et se faisaient massacrer par les bourgeois dès qu’ils étaient repérés. Une fois que les avant-gardes, les gens qui avaient trouvé des solutions, étaient assassinés, il fallait attendre des générations pour que de nouveaux jeunes gens lisent leurs bouquins et reprennent leurs idées, ce qui ralentissait beaucoup le mouvement. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que notre inter connectivité permet à une ou plusieurs idées de se répandre à toute vitesse comme dans un cerveau et le niveau monte très très vite parce que nous nous passons le mot grâce à notre inter connexion, ce qui est tout-à-fait enthousiasmant. Cela empêche les riches de tuer les meneurs, car s’ils tuent certains meneurs, il reste beaucoup de meneurs un peu partout… Actuellement, il y a déjà plein de gens qui sont capables de prendre la relève pour défendre le RIC et l’idée d’un processus constituant populaire.

Le chant des partisans, d’une certaine façon.

Ah, oui, c’est un beau chant. Oui, c’est ça. Quant à savoir si je suis visionnaire, je ne dirais pas de moi une chose pareille, évidemment.

Ne pensez-vous pas que la Ve République en France est à bout de souffle ?

Oui, sûrement, du fait, d’abord, de la prise de conscience générale de l’escroquerie parlementaire, mais aussi parce que ce texte a été écrit par des gens qui sont tous morts depuis longtemps. Et ceux qui l’ont voté aussi sont tous morts, ou presque. Et Condorcet, encore lui, disait bien qu’une génération ne peut pas assujettir à ses lois les générations futures. Une génération, celle de 1958 qui a soixante ans, ne peut pas asservir à ses idées et principes les générations futures. Ils sont morts, qu’ils nous foutent la paix ! C’est à nous d’écrire un nouveau contrat social, le nôtre, et on n’a rien à dire sur ce qui se passera dans cinquante ans : nos enfants décideront eux-mêmes à leur tour, souverainement. Nous sommes légitimes à contester le contrat social écrit par nos grands-parents, et à en écrire un autre. Et à mon avis, on n’écrira pas une 6ème République, nous sommes partis pour écrire une 1ère Démocratie.

Le mouvement des Gilets Jaunes est en train de se répandre dans toute l’Europe. D’après vous, sommes-nous dans la phase du réveil des peuples ?

Le fait que ça se passe partout de la même façon allume dans ma tête des « Warning », des alertes. Je trouve que tout ça ressemble à une « révolution de couleur ». Ce genre de « révolution » financée par des milliardaires…

Comme Soros, par exemple.

Oui, Soros, mais ce n’est pas le seul à mon avis. Donc, des milliardaires qui veulent se débarrasser d’un régime ou d’un gouvernement résistant au mondialisme et qui ne se laisse pas faire, protégeant sa souveraineté. Ces gouvernements sont renversés par des populations qu’on a énervées, excitées, qu’on a aidées, et le résultat est chaque fois un chaos et/ou une tyrannie pire encore qu’auparavant.

Comme on a vu dans les « printemps arabes ».

Exactement. Comme on a vu dans les printemps arabes ou à Kiev, ou en Syrie. À chaque fois, il y a un carburant. Les révolutions colorées ne sont pas inventées de toutes pièces, elles s’alimentent sur un carburant de malheurs qui fait que les peuples sont prêts à se soulever. Et on les aide, de l’extérieur et en douce. Et ce n’est certes pas par philanthropie. J’ai une crainte, et je ne dis pas que c’est le cas, je n’en sais rien, mais j’ai des « warning » qui s’allument, il faut mettre tout cela au conditionnel, c’est vrai que c’est possible. Mais, à mon avis, si les mondialistes sont en train d’exécuter un plan de ce type, ils n’ont pas prévu que nous devenions constituants… Ça complique considérablement leurs manipulations, à mon avis. Car si nous devenons constituants, donc vigilants, nous sommes beaucoup moins manipulables, il me semble. Donc, si on s’apercevait qu’il s’agit d’une manipulation, ce ne serait pas une raison pour renoncer à se bagarrer.

Certains Gilets Jaunes veulent participer aux élections européennes. Ne pensez-vous pas que faire des listes aux élections européennes est dangereux pour le mouvement ?

Oui, tout-à-fait. Mais à mon avis, on ne pourra pas les en empêcher. Donc, on s’en fout, il n’y a qu’à les laisser faire, s’il y en a qui veulent le faire, qu’ils le fassent. De toutes façons, depuis le début, chaque fois qu’il y a des représentants qui surgissent et qui parlent au nom du mouvement, il y a de nombreux Gilets Jaunes qui s’insurgent un peu partout pour dire qu’ils ne connaissent pas ces gens-là, qu’ils n’ont pas de représentants, et ils continuent à faire comme si de rien n’était. Donc, en fait, il n’y a pas de souci à se faire au sujet du Parlement européen : oui, il y a peut-être des Gilets Jaunes qui vont présenter une liste aux élections, on s’en fout, de toute façon, les élections européennes servent à élire un Parlement qui n’a aucun pouvoir et qui ne sert à rien. En plus, il s’agit encore une fois de désigner des maîtres parmi des candidats qu’on peut aider… ce n’est pas comme ça qu’on va s’émanciper.

À quoi jouent les médias mainstream en voulant stigmatiser les Gilets Jaunes en les traitant de violents, d’antisémites, etc. ?

Ça, c’est très important. Je pense que le message que portent les Gilets Jaunes, qui veulent instituer leur propre puissance avec un référendum d’initiative citoyenne en toutes matières écrit par eux-mêmes, est extraordinairement subversif et puissant. Il sera très difficile aux voleurs de pouvoir (le gouvernement et les élus) et aux voleurs de parole (les prétendus journalistes qui ne sont pas du tout des journalistes mais des propagandistes, la voix des milliardaires), d’argumenter sur le message, parce que ça se verra tout de suite que ce sont des voleurs de pouvoir et des ennemis du peuple. Comme ils ne peuvent pas se battre contre le message qui est trop fort pour eux et que ce sont des lâches, ils s’en prennent aux messagers. Ils calomnient, ils mentent, en essayant de discréditer les personnes, pour se dispenser de parler du contenu. Mais si vous regardez les commentaires, en- dessous des publications des voleurs de parole, vous voyez bien que les lecteurs ne sont pas dupes. La défiance par rapport aux prétendus « journalistes » est immense.

On l’a vu avec leur manifestation devant les médias à Paris.

À mon avis, les gilets jaunes devraient faire attention, parce que des actions violentes trop tôt peuvent tuer le mouvement. L’extrême hostilité des médias par rapport aux Gilets Jaunes et la malhonnêteté des élus et du gouvernement envers eux, compte tenu de la puissance de leur idée, devraient conduire les gilets jaunes à faire avancer leur idée sans tenir compte du tout des élus et des journalistes : « On s’en fout, disent-ils, on ne les lit même plus, on n’a pas besoin d’eux pour préparer l’auto-institution de la société. Nous allons nous réinstituer nous-mêmes et nous n’avons pas besoin de l’aide des journalistes et des parlementaires. » C’est très puissant, en fait. Il faut juste que nous devenions nombreux, que les non-Gilets Jaunes rejoignent les Gilets Jaunes. Et la situation est favorable, parce que 80 % des citoyens sont, depuis des décennies, pour le référendum d’initiative citoyenne. À chaque fois qu’on les interroge par sondage,  les gens disent qu’ils veulent le RIC. Donc, la population est prête à suivre les Gilets Jaunes : s’ils font du référendum d’initiative citoyenne la requête principale, avec en plus la diminution de moitié du prix des produits de première nécessité, ce qui va arranger tout le monde, la population va plus facilement tomber d’accord. La simplification des requêtes : 1) le référendum d’initiative populaire en toutes matières écrit par nous-mêmes, 2) les produits de première nécessité subventionnés dont le prix baisse de moitié, c’est tellement simple et fort que n’importe qui peut s’en faire l’avocat et convaincre ses voisins pour que le mouvement grandisse, et il n’y a pas besoin d’apprendre l’argumentaire pour les doléances en quarante points. Il suffit de se concentrer sur deux choses essentielles dont l’argumentaire est simple et fort, et cela facilite l’expansion de ces idées dans toute la société.

Quand on voit le traitement médiatique des différentes manifestations des Gilets Jaunes, ne peut-on pas dire que les médias dominants ont perdu toute crédibilité ?

Oui, on peut dire ça, bien sûr. Mais ça ne les empêche pas de pérorer. Le problème pour eux, c’est qu’on ne les lit plus. On sait que ce sont des menteurs, on sait que ce sont des escrocs,  des voleurs d’argent et des voleurs de pouvoir. On ne s’en occupe plus, on est déjà en train d’instituer le monde qui va les remplacer. Ils n’ont plus de crédibilité et ils n’en ont plus pour longtemps. Les citoyens devenus constituants institueront des médias indépendants des puissants.

Les médias alternatifs et les réseaux sociaux ont constitué le fer de lance du mouvement des Gilets Jaunes. Les peuples n’ont-ils pas besoin de médias qui défendent leurs intérêts face aux minorités oligarchiques qui dirigent le monde ?

Ce qui est étonnant, c’est que Facebook nous sert de liant dans notre cerveau collectif. En fait, Facebook joue le rôle d’un service public. Cet outil qui marchandise nos informations facilite en même temps notre connexion politique. D’ailleurs, c’est très problématique que cet outil soit privé parce que si, du jour au lendemain, Facebook ferme, nous ne communiquerons plus aussi facilement. C’est très hasardeux d’être dépendants d’un objet de propriétaire et il faudra sûrement que nous écrivions des articles de Constitution, très vite, pour instituer nous-mêmes un réseau social public sous contrôle citoyen. Il faudra créer un outil comme Facebook mais sans les risques de coupure, de surveillance ou de fraude.

Peut-on dire que la bataille de l’information a été gagnée par les Gilets Jaunes ?

Pas encore, parce que nous ne sommes pas assez nombreux, que c’est un mouvement naissant. Il y a certaines batailles qui sont gagnées mais gagner une bataille, ce n’est pas gagner la guerre. La guerre des classes a encore lieu, les riches sont encore extrêmement puissants, ils sont menteurs, ils sont manipulateurs, ils deviennent ultra-violents quand leurs privilèges sont menacés… Ce n’est pas gagné du tout, la guerre des classes. Non, la bataille de l’information n’est pas encore gagnée. La plus grande partie des électeurs, beaucoup de retraités, de nombreuses personnes âgées, sont plantés devant leur télévision, donc complètement intoxiqués par la télévision, et ils n’entendent dire que des choses terribles sur le Gilets Jaunes, et à force de répétition, ils les croient. Cela fait beaucoup de monde.

D’après vous, quelles sont les perspectives de ce mouvement ?

Je ne peux pas prévoir l’avenir, je n’en sais rien. Déjà, naguère, je savais qu’une chose pareille arriverait mais je ne pensais pas que ça arriverait de mon vivant. Je ne savais pas quand ça arriverait et c’est en train d’arriver, c’est vraiment un cadeau d’anniversaire formidable. Mais les riches sont retors, quand ils voient qu’ils vont perdre leur pouvoir, ils sèment le chaos, ils tirent dans le tas, ils déclenchent des guerres, ils déclenchent des pénuries, des blocus, ils sont capables de tout pour nous empêcher de nous émanciper. Il est bien difficile de dire de quoi l’avenir sera fait. Même si on perd, il s’est déjà passé des choses incroyables, j’espère que ça ira plus loin encore mais je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Ce qu’on peut dire sur l’avenir, c’est qu’il y a deux grands risques pour les Gilets Jaunes :

Une des très grandes forces est le côté unitaire du mouvement, c’est ça qui permet de gagner. Et le risque majeur, c’est donc la zizanie. Que ça provienne d’un parti d’extrême-gauche qui vienne « aider » le mouvement et une fois qu’il est dedans, se mette à dénoncer et chasser les gens d’extrême-droite à l’intérieur, ou au contraire, des gens d’extrême-droite qui viennent « aider » le mouvement et puis, un fois introduits, viennent dénoncer et chasser les gauchistes à l’intérieur et semer la zizanie, le risque c’est que des mouvements politiciens – l’extrême-droite et l’extrême gauche sont souvent identitaires, ils détestent les autres partis, en bloc – sèment la zizanie. Le risque serait que les Gilets Jaunes soient infiltrés puis manipulés au point de se diviser.

Le deuxième risque, c’est le pendant d’une qualité dont je n’ai pas parlé jusqu’ici, c’est qu’il est pacifique, et donc inattaquable au fond. Sur les ronds-points, c’est incroyablement chaleureux, fraternel, il y a beaucoup de bonheur et c’est vraiment sympathique. Une des faiblesses du mouvement des Gilets Jaunes, c’est qu’il se mette à trop ralentir les gens, à les bloquer, à gêner tout le monde, ou, encore pire, à casser. À ce moment-là, ils ennuient beaucoup les gens et, s’ils continuent à bloquer, ils deviendront impopulaires. Mais ce choix varie selon les Gilets Jaunes : il y en a beaucoup qui réfléchissent à des actions qui ne sont pas impopulaires et qui pourtant sont très efficaces, comme par exemple libérer les péages, rendre l’autoroute gratuite, c’est tout-à-fait populaire et ça ennuie fortement les bonnes personnes, c’est-à-dire les dominants, et cela renforce le mouvement.

À chaque fois que le mouvement monte à Paris, il y a des risques de dérapage. Au début, c’était vraiment très violent et il y avait un risque de voir le mouvement dégénérer, parce que si on devient trop violent, c’est évident que le mouvement va s’arrêter. Le pouvoir ne pourra pas faire autrement, et il sera même légitime à interrompre de force un mouvement très minoritaire. Alors que, quand il n’est pas à Paris, le mouvement n’est pas concentré, il est disséminé, il n’offre pas de prise. Des ronds-points, des péages, il y en a absolument partout dans le pays. Le mouvement est complètement insaisissable. Quand la police vient pour chasser les Gilets Jaunes, ils reviennent le lendemain, là ou ailleurs. Et c’est comme ça partout dans le pays. Ils sont insaisissables, ce mouvement est d’une puissance inouïe. Si, au lieu d’aller ralentir les autoroutes, au lieu d’aller bloquer les routes, au lieu d’aller empêcher les pauvres gens de travailler, s’ils vont casser les pieds aux médias pour délivrer leur message, si les Gilets Jaunes vont libérer les services publics et les autoroutes pour les rendre gratuits, s’ils inventent des actions qui sont utiles aux gens et ne soient pas gênantes, alors le mouvement va devenir de plus en plus fort et il y aura de plus en plus de non-Gilets Jaunes qui vont devenir Gilets Jaunes.

Il y a donc deux grands risques : la violence et la zizanie. Mais ils sont incroyablement déterminés, ils se sont arrêtés une semaine pour les fêtes et ils savent très bien qu’ils vont se retrouver en janvier malgré le vent ou la pluie, le jour et la nuit. Pour moi, les Gilets Jaunes sont des héros. Ils font ce que nous devrions tous faire. Ils sont héroïques et exemplaires.

Conseillez-vous les Gilets Jaunes, vu votre expérience ?

Ce n’est pas mon expérience. Je leur parle de mon travail, de mes idées, et puis ils s’en emparent. Ils ne s’en emparent pas tous, et ne s’emparent pas de toutes mes idées. Ils font leur choix. Et moi, je m’inspire d’eux, je progresse grâce à eux. On grandit ensemble, c’est un cerveau collectif. C’est très enthousiasmant, je peux vous dire… Enfin le bien commun en ligne de mire…

L’expérience des Gilets Jaunes ne doit-elle pas servir d’exemple aux autres peuples pour s’affranchir du 1% qui dirige le monde ?

Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité. Les 99 % doivent s’emparer de cette idée partout sur terre pour se débarrasser des riches et des oligarques du moment : « nous voulons instituer nous-mêmes notre puissance politique ». Oui, bien sûr, c’est un message pour toute l’humanité. La grandeur de l’idée des Gilets Jaunes constituants, c’est qu’elle concerne tous les exploités.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

Qui est Etienne Chouard ?

Professeur d’économie et de droit, Étienne Chouard est militant et blogueur politique français. Lors du referendum de 2005, il était l’une des figures de proue du Non au Traité constitutionnel européen. Il critique le système en place et milite pour un changement de Constitution et l’instauration d’une démocratie directe, en appelant notamment à former une Assemblée constituante tirée au sort et à mettre en place le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Il est particulièrement suivi par le mouvement des Gilets jaunes pour sa défense du RIC qui est devenu l’une des principales revendications du mouvement.

Le  site officiel d’Etienne Chouard 




Le prisonnier dit non à Big Brother

[Source : Le Grand Soir]

Auteur : John PILGER

Le prisonnier dit non à Big Brother

John PILGERImage © George Burchett 2019

Discours prononcé lors d’un rassemblement à Sydney pour Julian Assange, organisé par le Socialist Equality Party.

Chaque fois que je rends visite à Julian Assange, nous nous rencontrons dans une pièce qu’il connaît trop bien. Il y a une table nue et des photos de l’Equateur sur les murs. Il y a une bibliothèque où les livres ne changent jamais. Les rideaux sont toujours tirés et il n’y a pas de lumière naturelle. L’air est calme et fétide.

C’est la chambre 101.

Avant d’entrer dans la chambre 101, je dois rendre mon passeport et mon téléphone. Mes poches et mes biens sont examinés. La nourriture que j’apporte est inspectée.

L’homme qui garde la chambre 101 est assis dans ce qui ressemble à une cabine téléphonique démodée. Il observe un écran, il observe Julian. Il y en a d’autres agents de l’État, invisibles, qui observent et qui écoutent.

Les caméras sont partout dans la salle 101. Pour les éviter, Julian nous manœuvre tous les deux dans un coin, côte à côte, à plat contre le mur. C’est ainsi que échangeons les dernières nouvelles : en chuchotant et en changeant des écrits sur un bloc-notes qu’il protège des caméras. Parfois, nous rions.

J’ai un créneau horaire désigné. A son expiration, la porte de la chambre 101 s’ouvre et le garde dit : « Le temps est écoulé ! » Le soir du Nouvel An, on m’a accordé 30 minutes de plus et l’homme dans la cabine téléphonique m’a souhaité une bonne année, mais pas à Julian.

Bien sûr, la salle 101 est la salle du roman prophétique de George Orwell, 1984, où la police de la pensée observe et tourmente ses prisonniers, et pire encore, jusqu’à ce qu’ils perdent leur humanité et leurs principes et obéissent à Big Brother.

Julian Assange n’obéira jamais à Big Brother. Sa capacité de résistance et son courage sont étonnants, même si sa santé physique peine à suivre.

Julian est un Australien remarquable, qui a changé la façon dont beaucoup de gens perçoivent l’hypocrisie des gouvernements. Et pour cela, il est devenu un réfugié politique soumis à ce que les Nations Unies appellent une « détention arbitraire ».

L’ONU dit qu’il a le droit à un libre passage vers la liberté, mais cela lui est refusé. Il a droit à un traitement médical sans crainte d’être arrêté, mais cela lui est refusé. Il a droit à une indemnisation, mais cela lui est refusée.

En tant que fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, son crime a été de jeter une lumière sur cette période sombre. WikiLeaks a un bilan impeccable en termes de précision et de véracité, qu’aucun journal, aucune chaîne de télévision, aucune station de radio, aucune BBC, aucun New York Times, aucun Washington Post, aucun Guardian ne peut égaler. De fait, ils en sont humiliés.

Cela explique pourquoi il est puni.

Par exemple :

La semaine dernière, la Cour internationale de Justice a statué que le gouvernement britannique n’avait aucun pouvoir légal sur les habitants des îles Chagos qui, dans les années 1960 et 1970, ont été expulsés en secret de leur terre natale sur Diego Garcia dans l’océan Indien et envoyés en exil vers la misère. D’innombrables enfants sont morts, beaucoup d’entre eux de tristesse. Ce fut un crime épique que peu de gens connaissaient.

Depuis près de 50 ans, les Britanniques refusent aux insulaires le droit de retourner dans leur pays d’origine, qu’ils avaient donné aux Américains pour y installer une base militaire importante.

En 2009, le ministère britannique des Affaires étrangères a concocté une « réserve marine » autour de l’archipel des Chagos.

Cette émouvante préoccupation pour l’environnement fut révélée comme une supercherie lorsque WikiLeaks a publié un câble secret du gouvernement britannique rassurant les Américains que « les anciens habitants auraient du mal, voire impossible, à faire valoir leur demande de réinstallation sur les îles si l’archipel des Chagos était une réserve marine ».

La vérité du complot a clairement influencé la décision capitale de la Cour internationale de Justice.

WikiLeaks a également révélé comment les États-Unis espionnent leurs alliés, comment la CIA peut vous surveiller sur votre iPhone, comment la candidate à la présidence Hillary Clinton a empoché d’énormes sommes d’argent de Wall Street pour des discours secrets qui ont rassuré les banquiers que si elle était élue, elle serait leur amie.

En 2016, WikiLeaks a révélé un lien direct entre Clinton et le jihad organisé au Moyen-Orient : en d’autres termes, les terroristes. Un courriel révélait que lorsque Mme Clinton était secrétaire d’État américaine, elle savait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient l’État islamique, mais elle a accepté des dons énormes des deux gouvernements pour sa fondation.

Elle a ensuite approuvé la plus importante vente d’armes au monde jamais réalisée à ses bienfaiteurs saoudiens : des armes qui sont actuellement utilisées contre les populations du Yémen.

Cela explique pourquoi il est puni.

WikiLeaks a également publié plus de 800 000 documents secrets en provenance de Russie, y compris du Kremlin, qui en disent plus sur les machinations du pouvoir dans ce pays que l’hystérie fallacieuse de la pantomime du Russiagate à Washington.

Voilà qui est du vrai journalisme – un journalisme d’un genre désormais considéré comme exotique : l’antithèse du « journalisme de Vichy », qui parle au nom de l’ennemi du peuple et prend son sobriquet du gouvernement de Vichy qui a occupé la France au nom des nazis.

Le journalisme de Vichy est une censure par omission, comme le scandale indescriptible de la collusion entre les gouvernements australiens et les Etats-Unis pour nier à Julian Assange ses droits en tant que citoyen australien et pour le faire taire.

En 2010, le Premier ministre Julia Gillard est allée jusqu’à ordonner à la police fédérale australienne d’enquêter, et avec l’espoir, de poursuivre Assange et WikiLeaks – jusqu’à ce que l’AFP l’informe qu’aucun crime n’avait été commis.

Le week-end dernier, le Sydney Morning Herald a publié un somptueux supplément dans lequel il faisait la promotion d’une célébration de « Me Too » à l’Opéra de Sydney le 10 mars. Parmi les principaux participants, mentionnons la ministre des Affaires étrangères récemment à la retraite, Julie Bishop.

Bishop est apparue récemment dans les médias locaux, louangée comme une perte pour la classe politique : une « icône », a dit quelqu’un, faites pour être admirée.

L’accession à la célébrité féministe d’une personne aussi politiquement primitive que Bishop en dit long sur combien la soi-disant politique identitaire a subverti une vérité essentielle et objective : que ce qui compte, avant tout, ce n’est pas votre sexe mais la classe sociale que vous servez.

Avant de se lancer en politique, Julie Bishop était avocate au service du célèbre patron des mines d’amiante, James Hardie, qui s’est battu en justice contre des hommes et de leurs familles qui mouraient horriblement d’anthracose.

L’avocat Peter Gordon se souvient de Bishop qui « demandait de manière rhétorique au tribunal pourquoi les travailleurs devraient avoir le droit de faire la queue au tribunal simplement parce qu’ils étaient mourants « .

Bishop dit qu’elle a « agi selon les instructions… avec professionnalisme et éthique ».

Peut-être ne faisait-elle qu’ »agir selon les instructions » lorsqu’elle s’est rendue à Londres et à Washington l’année dernière avec son chef de cabinet ministériel, qui avait indiqué que le ministre australien des Affaires étrangères soulèverait la question de Julian et commencerait le processus diplomatique pour le ramener chez lui.

Le père de Julian avait écrit une lettre émouvante au premier ministre de l’époque, Malcolm Turnbull, demandant au gouvernement d’intervenir diplomatiquement pour faire libérer son fils. Il a dit à Turnbull qu’il craignait que Julian ne quitte pas l’ambassade vivant.

Julie Bishop a eu toutes les occasions au Royaume-Uni et aux États-Unis de présenter une solution diplomatique qui ramènerait Julian chez lui. Mais il fallait pour cela le courage d’une personne fière de représenter un État souverain et indépendant, et non un vassal.

Au lieu de cela, elle n’a pas tenté de contredire le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, lorsqu’il a déclaré de manière scandaleuse que Julian « faisait face à de graves accusations ». Quelles accusations ? Il n’y en avait aucune.
La ministre australienne des Affaires étrangères a abandonné son devoir de prendre la défense d’un citoyen australien, accusé sans rien, coupable de rien.

Est-ce que les féministes qui aduleront cette fausse icône à l’Opéra dimanche prochain se souviendront de sa collusion avec les forces étrangères pour punir un journaliste australien, dont le travail a révélé que le militarisme rapace a détruit la vie de millions de femmes ordinaires dans de nombreux pays ? Rien qu’en Irak, l’invasion américaine, à laquelle l’Australie a participé, a laissé 700.000 veuves.

Alors, que peut-on faire ? Un gouvernement australien qui était prêt à agir en réponse à une campagne publique pour sauver le footballeur réfugié, Hakeem al-Araibi, de la torture et de la persécution à Bahreïn, est capable de ramener Julian Assange chez lui.

Pourtant, le refus du ministère des Affaires étrangères à Canberra d’honorer la déclaration des Nations Unies selon laquelle Julian est victime d’une « détention arbitraire » et qu’il a un droit fondamental à la liberté, est une violation honteuse de l’esprit du droit international.

Pourquoi le gouvernement australien n’a-t-il pas sérieusement tenté de libérer Assange ? Pourquoi Julie Bishop s’est-elle pliée aux souhaits de deux puissances étrangères ? Pourquoi cette démocratie a-t-elle été pervertie par des relations serviles et une intégration à une puissance étrangère sans foi ni loi ?

La persécution de Julian Assange est une opération de conquête lancée contre notre indépendance, notre dignité, notre intelligence, notre compassion, notre politique, notre culture.

Alors arrêtez de vous défiler. Organisez-vous. Occupez. Insistez. Persistez. Faites du bruit. Passez à l’action directe. Soyez courageux. Soyez fermes. Défiez la police de la pensée.
La guerre n’est pas la paix, la liberté n’est pas l’esclavage, l’ignorance n’est pas la force. Si Julian peut tenir tête à Big Brother, alors vous aussi. Nous aussi.

John Pilger

Suivez John Pilger sur twitter @johnpilger

Traduction « j’arrêterai quand j’en aurai marre, c’est-à-dire pas de sitôt » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Source :http://johnpilger.com/articles/the-prisoner-says-no-to-big-brother
URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/le-prisonnier-dit-non-a-big-brother.html




Après la bombe atomique, ils nous concoctent une dystopie pire que 1984

[Source : Réseau International]

Auteur : Paul Craig Roberts

Je pensais être seul à me soucier des conséquences économiques désastreuses de la robotique, mais Clarity Press me réconforte un peu maintenant, en publiant The Artificial Intelligence Contagion
de David et Daniel Barnhizer. Les coauteurs de ce livre étant avocats,
ça nous en dit long sur la raison dêtre de la profession d’économiste.

L’inquiétude entourant la robotique et
l’intelligence artificielle, est le fait de scientifiques qui craignent
que les robots tueurs super intelligents prennent le pas sur les
humains, plus limités et moins doués. Ils n’ont peut-être pas tort, mais
ce genre de soucis découle probablement d’idées ou de vues inabouties
sur l’esprit, la conscience et la créativité. J’aimerais que Michael
Polanyi soit toujours avec nous ; il battrait en brèche la propension à
vouloir doter les machines d’intelligence artificielle.

Les coauteurs mentionnent brièvement ces
menaces ainsi que celles qui sont bien réelles et déjà là, celles des
gouvernements dotés de moyens de surveillance et de contrôle intrusifs,
permis par la révolution numérique et l’intelligence artificielle. Les
mises en garde de Stephen Hawking, Nick Bostrom et Elon Musk, contre une
super intelligence immortelle, comme divine, au mieux amorale et au
pire immorale, qui prendrait en charge notre destin, ne sont que
spéculations. En revanche, l’impact économique négatif de la robotique
est déjà là. Ainsi, les coauteurs se focalisent surtout sur l’énorme
bouleversement économique qui résulterait de rendre les travailleurs
inutiles.

J’ai découvert dernièrement que des
machines intelligentes permettent aussi bien de remplacer les
magasiniers, que les employés des usines qui fabriquent les
transpalettes servant à manipuler les caisses et les boîtes. Comme ces
machines intelligentes sont elles-mêmes fabriquées par des robots, les
ouvriers fabriquant des transpalettes sont eux aussi inutiles.

D’après le dernier rapport sur l’emploi,
les entrepôts font travailler 1 192 000 magasiniers. À la différence du
travail avec les transpalettes, les nouvelles machines intelligentes
sont incapables d’améliorer la productivité du travail. En permettant de
se passer d’humain pour travailler, la machine ne fait que remplacer la
main-d’œuvre. Au lieu d’aller dans les salaires, chaque dollar
passerait dans les bénéfices des propriétaires d’entrepôts. C’est la
grande différence entre les innovations antérieures, qui amélioraient la
productivité et le niveau de vie des gens, et l’innovation de
l’intelligence artificielle robotique, qui élimine le besoin de
travailleurs humains et les rend inutiles.

La robotique ne sera pas mise en œuvre
partout à la fois ; ça se fera par étapes. Les 1,2 million de
magasiniers évincés chercheront un autre job. Les plus chanceux en
trouveront. Les autres rejoindront les rangs du chômage, jusqu’à ce que
découragés, ils se retrouvent en marge de la société, et sortent des
statistiques du chômage. Les recettes fiscales locales et fédérales
diminueront à cause des emplois perdus, mais les indemnités de chômage
et les autres prestations sociales gonfleront. Avec des revenus limités
ou inexistants, il y aura 1,2 million de personnes de moins dans la
vente au détail. Les ventes de voitures, de maisons, de restaurants, de
vêtements et de divertissements déclineront. Les recettes fiscales de la
masse salariale, les cotisations de sécurité sociale et
d’assurance-maladie seront amputés de l’apport de 1,2 million de
travailleurs, tout comme les cotisations de retraite. La sécurité
sociale et l’assurance-maladie de la main-d’œuvre active et retraitée,
sont financées par le travail actuel. Comme la robotique éliminera la
main-d’œuvre active, les recettes fiscales de la masse salariale
s’étioleront.

Tant
que le dollar sera la monnaie de réserve mondiale, le gouvernement
fédéral pourra imprimer l’argent manquant des cotisations de sécurité
sociale et d’assurance-maladie. Mais comme de vastes régions du monde
(Russie et Chine) ont déjà été poussées à se passer du dollar, à cause
des sanctions dues justement à son usage, cela veut dire que le dollar
perdra un jour son rôle de monnaie de réserve. Que ferons-nous après,
quand un nombre jamais vu de millions de gens attendront leurs pensions
et soins médicaux de la Sécurité sociale, et qu’il n’y aura plus de
main-d’œuvre pour payer les charges sociales ?

Ce genre de questions, et il y en a bien
d’autres, devrait être le centre d’intérêt principal de tout
économiste ; sauf que ça n’améliorerait rien, puisque les économistes
néolibéraux sont endoctrinés et incapables de penser. En tout cas, le
fait que ça n’inquiète aucunement les économistes, montre leur manque de
raison d’être et de compétence.

Il y a plusieurs années, j’avais fait
remarquer qu’avec la législation et les pratiques en cours,
l’intégralité du PIB reviendrait à la poignée de détenteurs de brevets
de robotique et d’intelligence artificielle. Les autres n’auraient pas
de revenu. Ce genre de situation est irréalisable du fait que plus
personne n’ayant d’emploi et de revenu pour acheter la production
automatisée, les brevets ne pourraient rien rapporter à leurs
propriétaires. À ce dilemme évident que j’avais soulevé, aucune réponse
n’a été apportée.

Une façon pour nous de comprendre ce
dilemme, serait que l’intelligence artificielle est nécessaire à ceux
qui nous apportent cette révolution, puisqu’ils sont eux-mêmes dépourvus
d’intelligence. En effet, est-il intelligent de vouloir remplacer les
humains ? Qu’y a-t-il d’intelligent dans le fait d’avoir des chaînes de
production robotisées, quand personne n’a les moyens d’acheter ce que
fabriquent les robots ?

Eh bien, pourrait-on nous raconter, nous
obligerons les propriétaires de robots à payer des charges sociales sur
les recettes de leurs ventes. Nous assurerons le maintien du circuit
économique en mettant les brevets au service de la société, en envoyant à
chacun le chèque de sa part de PIB, et patati et patata…

Mais quel est le but de ce binz ?
Pourquoi se passer de main-d’œuvre humaine ? Que gagneront les
possesseurs de robots, puisque plus personne n’aura les moyens d’acheter
leurs marchandises ? S’il n’y a plus de consommateur à l’autre bout du
circuit économique, faire des économies de coûts de production grâce à
la robotique et à l’intelligence artificielle, est singulièrement
loufoque. Quand pour aider les populations remplacées par la robotique,
les brevets devront être mis au service de la société, à quoi aura servi
la révolution robotique ?

Les coauteurs de The Artificial Intelligence Contagion
se rendent compte que des humains à la conscience et à l’intelligence
limitées, se sont découverts une passion intellectuelle dans la mise en
œuvre de leur autodestruction, et c’est bien ce dont il s’agit avec
l’intelligence artificielle. Les armes nucléaires, par exemple, sont des
inventions démentielles, pondues par des pauvres d’esprit, puisque leur
usage courant ne peut que détruire toute vie sur la planète. Une arme
de fin du monde est une arme inutile.

Même chose pour la robotique et
l’intelligence artificielle. Que vise la fabrication de menaces d’États
policiers et de suppression de toute raison d’être pour l’existence
humaine ? C’est au-delà du démentiel. Ceux qui en sont responsables sont
les pires gredins que le monde ait portés. Et malgré cela, l’admiration
du public suscitée par tous les avantages qu’ils apportent, font se
délecter ces destructeurs de l’humanité.

Lisez The Artificial Intelligence Contagion et dites-moi ce que ce livre vous apporte.

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/05/07/are-you-ready-for-a-worse-dystopia-than-1984/

Traduction Petrus Lombard




Les croyances du Dr Vadeboncoeur sur les vaccins et l’autisme

[Source : Le Tribunal de l’infaux]

La seule étude sur l’innocuité [du thimérosal] archivée dans un dossier à la [Food and Drug Administration (FDA)] précède en fait la FDA. Il s’agit d’une étude de 1929 menée par Eli Lilly & Company peu de temps après l’invention du thimérosal. Ils ont décidé de le tester sur un groupe de 22 patients qui mouraient de méningite aiguë. Ils ont donc fait des injections aux patients, les ont suivis pendant environ 3 jours, et la plupart d’entre eux sont décédés de la méningite par la suite. Au cours de cette période de suivi, ils n’ont noté aucun effet néfaste du thimérosal. Voilà l’étude d’innocuité qui, à ce jour, constitue la seule preuve d’innocuité de cette substance dans les mains de la FDA.

David Kirby, Evidence of Harm. Mercury in Vaccines and the Autism Epidemic: Medical Controversy, BMJ, 12 mai 2005

Dans son article « Vaccins et autisme : croire ou savoir » publié dans L’actualité,
le Dr Alain Vadeboncoeur cite une « vaste et solide étude » publiée en
2014 sur l’absence de liens entre les vaccins et l’autisme.

À propos de l’étude en question, Vaccines are not associated with autism: an evidence-based meta-analysis of case-control and cohort studies, de L.E.Taylor et al., Le Dr Vadeboncoeur nous dit :

alain-vadeboncoeur-dis-moi-tout.jpg

« L’étude porte sur 1 266 327 enfants. La réponse est nette: comme dans les autres ayant exploré cette hypothèse, il n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme. La vaccination n’augmente pas le risque d’autisme.
Le vaccin RRO (rougeole-rubéole-oreillons), en particulier, non plus.
On ne démontre aucun lien avec le thimérosal, parfois inclus dans les
vaccins. Ni avec le mercure de certains vaccins. » (C’est l’auteure qui
souligne dans toutes les citations.)

Le Dr. Vadeboncoeur a-t-il lu l’étude? Si
oui, il vient de démontrer ou son incapacité à comprendre des études
scientifiques ou son intention de manipuler l’opinion publique. S’il n’a
pas lu l’étude, eh bien il aurait dû la lire avant de faire ces
conclusions erronées parce que l’étude n’a aucunement démontré l’absence
de lien entre « les vaccins et l’autisme ».

Regardons ce que dit réellement cette étude.

Les chercheurs se sont basés sur cinq
études de cohorte et cinq études cas-témoins, deux types d’études
observationnelles dont vous trouverez les définitions sur le site de l’Institut de recherche en santé du Canada.

Sur les cinq études de cohorte, les auteurs expliquent :

– « deux études comportaient des données spécifiques sur le vaccin RRO » :

1- Madsen et al. (2002) : A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism

2- Uchiyama et al. (2007) : MMR-Vaccine and Regression in Autism Spectrum Disorders: Negative Results Presented from Japan

– « deux études
comprenaient des données spécifiques sur le dosage cumulatif de mercure
(Hg) » (le thimérosal est un agent de conservation contenant 49,6 % de
mercure) :

3- Andrews et al. (2004) : Thimerosal
Exposure in Infants and Developmental Disorders: A Retrospective Cohort
Study in the United Kingdom Does Not Support a Causal Association

4- Verstraeten et al. (2003) : Safety of Thimerosal-Containing Vaccines: A Two-Phased Study of Computerized Health Maintenance Organization Databases

– la dernière comprenait « deux ensembles de données portant spécifiquement sur l’exposition au thimérosal »,

5 – Hviid et al. (2003) : Association Between Thimerosal-Containing Vaccine and Autism

En ce qui concerne les études cas-témoins, les auteurs précisent :

– « quatre études
portaient spécifiquement sur le vaccin RRO et les risques subséquents
d’autisme ou de trouble du spectre de l’autisme (TSA) » :

 1- DeStefano et al. (2004) :  Age
at First Measles-Mumps-Rubella Vaccination in Children With Autism and
School-Matched Control Subjects: A Population-Based Study in
Metropolitan Atlanta

2- Mrodzek-Budzyn et al. (2010) : Lack of association between measles-mumps-rubella vaccination and autism in children: a case-control study.

3- Smeeth et al. (2004) : MMR vaccination and pervasive developmental disorders: a case-control study

4- Uno et al. (2012) : The combined measles, mumps, and rubella vaccines and the total number of vaccines are not associated with development of autism spectrum disorder: The first case–control study in Asia

– « deux études comprenaient des données sur le vaccin monovalent contre la rougeole » :

2- Mrozek-Budzyn et al. (2010) : Lack of association between measles-mumps-rubella vaccination and autism in children: a case-control study

Smeeth et al. (2001) : A
case-control study of autism and mumps-measles-rubella vaccination
using the general practice research database: design and methodology
(ne fait pas partie de l’analyse)

– « une étude portait
sur l’exposition cumulative au Hg/thimérosal et les risques subséquents
de développer l’autisme, le TSA ou l’autisme régressif » :

5- Price et al. (2010) : Prenatal and Infant Exposure to Thimerosal From Vaccines and Immunoglobulins and Risk of Autism

Toutes les études incluses dans cette méta-analyse portaient donc spécifiquement sur les liens entre l’autisme et le thimérosal, et entre l’autisme et le vaccin RRO ou le vaccin monovalent contre la rougeole.

Or, le Dr Vadeboncoeur nous dit que cette étude prouve qu’« il n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme » que « [l]a vaccination n’augmente pas le risque d’autisme ».

Un instant.

Le calendrier de vaccination
au Québec comprend 8 autres vaccins administrés entre 0 et 4-6 ans et
la très grande majorité des vaccins commercialisés au Canada depuis 2007
ne contiennent pas de thimérosal, comme on peut le voir sur ce tableau de Santé Canada.

vaccins avec-sans thimérosal.jpg

Comment une analyse portant sur un seul
vaccin et une seule de leurs composantes, le thimérosal, utilisé dans
très peu de vaccins aujourd’hui, peut-elle mener à la conclusion que la
« vaccination n’augmente pas le risque d’autisme »?

Voilà un bel exemple de paralogisme,
gracieuseté de votre sympathique Dr Vadeboncoeur : UN vaccin ne cause
pas l’autisme donc LES vaccins ne causent pas l’autisme. Peut-on lui en
vouloir, le titre de cette méta-analyse étant « Les vaccins ne sont pas
associés à l’autisme »?

Il est clair que les auteurs de l’étude
savaient sur quoi portaient leurs recherches et l’on peut se permettre
de dire sans gêne que le titre de l’étude est intellectuellement
malhonnête.

Le gentil Dr Vadeboncoeur, lui, a
peut-être seulement fait preuve de paresse intellectuelle, a lu le
titre, le résumé et la conclusion sans regarder les détails. S’il a bien
lu l’étude avant de nous dire qu’elle est « vaste et solide », qu’« il
n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme » alors,
désolée, mais lui aussi est malhonnête ou simplement incompétent.

Cette étude ne démontre aucunement que les vaccins ne causent pas l’autisme. Et il en va de même pour la plus récente étude danoise
que tout le monde cite : elle aussi portait sur le RRO et comparait des
enfants qui avaient reçu le RRO à d’autres qui avaient reçu des
vaccins, mais pas le RRO.

La méta-analyse citée par le Dr
Vadeboncoeur ne comporte pas d’étude sur les programmes de vaccination
et l’impact cumulatif que peuvent avoir tous ces vaccins sur les
enfants. On ne peut toutefois pas en vouloir aux chercheurs, puisque
pratiquement aucune étude de ce genre n’existe (voir La pseudoscience des vaccins sécuritaires avec «le parrain des vaccins», Dr Stanley Plotkin).

Pour mener une telle étude, il faudrait
comparer un groupe d’enfants vaccinés à un groupe non vacciné, et il est
considéré contraire à l’éthique de priver des enfants de vaccins… même
si l’on ignore totalement si ceux-ci sont réellement sécuritaires, ne
causent pas de problèmes de santé et sont réellement bénéfiques, comme a
été forcé de l’admettre l’un des plus grands experts de la vaccination
et auteur de la bible des vaccins, Stanley Plotkin.

Même s’il est possible de faire ce genre
d’étude de manière rétrospective, on ne le fait pas. Il y a de quoi se
poser de sérieuses questions.

Cela dit, il y a deux reproches que l’on peut faire à cette méta-analyse :

1- elle ne comporte
AUCUNE étude sur les adjuvants aluminiques utilisés dans de nombreux
vaccins et dont la toxicité a été démontrée;

2- deux des cinq études
de cohorte et une des études cas-témoin ont été critiquées pour leur
méthodologie bancale et leurs mauvaises pratiques de recherche en ce qui
concerne le thimérosal, sur lequel il existe plus de 165 études ayant
démontré sa nocivité.

Par ailleurs, l’un des auteurs d’une des
études cas-témoin (DeStefano, 2004) est le lanceur d’alerte William
Thompson, chercheur au Centres for Disease Control and Prevention (CDC),
un institut national de santé publique étasunien.

Le Dr Thompson a déclaré
que des données « statistiquement significatives » démontrant des liens
entre l’autisme et le vaccin RRO ont été omises de cette étude :

« Ces données omises suggéraient que les
enfants afro-américains de sexe masculin qui recevaient le vaccin RRO
avant 36 mois couraient un risque accru de devenir autiste. »

Puisque la déclaration de William
Thompson a été faite en 2014, année de publication de l’étude citée par
le Dr Vadeboncoeur, on ne peut pas reprocher aux chercheurs d’avoir
inclus son étude frauduleuse.

Cette déclaration mine cependant de la crédibilité de cette « vaste et solide étude » à laquelle nous réfère le Dr Vadeboncoeur.

Les adjuvants aluminiques dans les vaccins

En 2017, un groupe de chercheurs français a publié une étude sur « l’hydroxyde d’aluminium (Alhydrogel®), le principal adjuvant homologué pour les vaccins administrés aux humains et aux animaux ».

vaccin aluminium

Dans Non-linear dose-response of aluminium hydroxide adjuvant particles: Selective low dose neurotoxicity, Crépeaux et al. ont conclu qu’Alhydrogel « peut, de manière sélective, provoquer des effets neurotoxiques et l’accumulation d’Al [aluminium] dans le cerveau lorsque de faibles doses sont injectées dans les muscles des souris. » Les chercheurs ont découvert que les animaux exposés aux plus faibles doses d’adjuvant présentaient des niveaux supérieurs d’aluminium dans le cerveau, ce qui rend selon eux « la règle classique de la toxicité chimique ‘’la dose fait le poison’’ excessivement simpliste ».

Les faibles doses d’adjuvant ont provoqué
des « changements neurocomportementaux incluant une diminution du
niveau d’activité et un comportement altéré semblable à l’anxiété »,
alors que les doses plus élevées n’ont pas eu cet effet.

Voici une entrevue avec l’un des auteurs de cette étude, Romain Gherardi :

Dans un excellent article de fond
sur la façon dont l’aluminium vaccinal se rend au cerveau et citant de
nombreuses études publiées dans des revues à comité de lecture, le site Vaccine Papers
explique ainsi le processus inhabituel découvert par les chercheurs
français voulant que les doses plus faibles d’aluminium soient plus
toxiques que les doses plus élevées :

« On a longtemps cru que les
nanoparticules des adjuvants aluminiques étaient éliminées de la même
manière que l’aluminium que l’on ingère.

Al-transport-1.jpg

Ces nanoparticules ne peuvent pas être
filtrées par les reins (elles sont trop grosses). On croyait toutefois
qu’elles se dissolvaient rapidement dans les fluides corporels et que
l’Al3+ qui en résulte était éliminé par l’urine comme l’aluminium
ingéré.

Al-transport-2.jpg

Le modèle ci-dessus est erroné.

Ce qui se passe en réalité est qu’un type
de cellule immunitaire appelée macrophage (MF) ingère (un processus
appelé “phagocytose”) les nanoparticules des adjuvants aluminiques
(NAAs). Phagocyter des éléments étrangers est une fonction principale
des MFs. Quand les MFs détectent des bactéries ou des débris, ils les
consomment et les détruisent avec des enzymes.

Le problème est que les NAAs ne sont pas
digérés par les enzymes des MFs. Par conséquent, les NAAs demeurent à
l’intérieur des MFs pendant une longue période et peuvent persister
durant des années. Les MFs qui consomment les NAAs deviennent fortement
contaminés par l’aluminium et le répandent partout où ils vont. Et ils
vont partout dans le corps.

Les MFs passent à travers la barrière
hémato-encéphalique (BHE) lors d’une inflammation dans le cerveau. Une
fois remplis de NAAs, les MFs agissent comme un cheval de Troie en
transportant ces NAAs dans le cerveau. C’est nocif, parce que le cerveau
est très sensible à l’aluminium.

Voici un diagramme illustrant comment les NAAs voyagent à travers le corps et se rendent jusqu’au cerveau.

Al-transport-3.jpg

Image ci-dessus : avant que les nanoparticules des adjuvants aluminiques se dissolvent, elles sont consommées (“phagocytées”) par les MFs. Les MFs transportent ensuite les nanoparticules d’Al à travers le corps, incluant le cerveau. Les MFs peuvent traverser la BHE lorsque l’inflammation est présente. L’aluminium à des niveaux très bas provoque une inflammation dans le cerveau et stimule la production élevée d’interleukine-6 (IL-6). Un niveau élevé d’IL-6 provoque [fort probablement] l’autisme. [Voir l’article de fond basé sur de nombreuses études Part-2-Interleukin-6 and Autism]

Une fois à l’intérieur du cerveau, l’aluminium provoque une inflammation, ce qui attire plus de MFs, dont certains contiennent encore plus d’aluminium. Le résultat est un cercle vicieux d’inflammation et d’accumulation d’aluminium dans le cerveau […]

Les doses plus élevées [d’adjuvant aluminique] n’augmentent pas le niveau d’aluminium dans le cerveau parce que l’inflammation locale (un granulome) piège l’adjuvant au site d’injection […]

La preuve scientifique

La preuve scientifique de ce mécanisme de “cheval de Troie” est écrasante et sans équivoque. Toutes les étapes ont été prouvées par de multiples études provenant d’universités reconnues et de laboratoires financés par des gouvernements : l’ingestion de NAAs par les MFs, le mouvement des MFs dans le cerveau et l’acheminement des nanoparticules dans le cerveau par les MFs. En outre, l’ensemble du processus a été démontré : les NAAs injectés dans des animaux de laboratoire ont été détectés et démontrés par imagerie cérébrale, et la capacité des MFs à transporter des particules vers le cerveau a même été utilisée pour y acheminer des médicaments (sous forme de particules). Ce mécanisme de cheval de Troie est bien établi et reconnu. Il ne s’agit pas d’une théorie. »

Donc lorsque les autorités sanitaires
nous assurent que les vaccins avec adjuvants aluminiques sont
sécuritaires parce qu’ils contiennent moins d’aluminium que le lait
maternel, elles font totalement abstraction de ce phénomène de cheval de
Troie des macrophages permettant de transporter l’aluminium des
adjuvants jusqu’au cerveau.

Fait intéressant, le vaccin RRO, qui ne
contient pas d’adjuvant aluminique, jouerait possiblement un rôle dans
ce phénomène. Toujours selon Vaccine Papers :

« Les MFs voyagent à travers le corps en
réponse à un signal inflammatoire spécifique (MCP-1) [monocyte
chemotactic protein 1] […]

Nous pouvons spéculer que les NAAs des
vaccins peuvent demeurer “dormantes” pendant des années, jusqu’à ce que
la production de MCP-1 soit induite. Le MCP-1 mobilise des macrophages
contenant des NAAs qu’ils transportent vers le cerveau et d’autres
tissus sensibles. Cela pourrait expliquer certains des dommages causés
par le vaccin RRO. Ce dernier est administré à l’âge de 15-18 mois, soit
après l’administration de vaccins contenant de l’Al (à 0, 2, 4 et 6
mois), et il peut induire la production de MCP-1 (référence : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24835247).
Par conséquent, le vaccin RRO pourrait stimuler le mouvement des NAAs
(reçus lors de vaccinations antérieures) vers le cerveau. Cela explique
peut-être comment le RRO pourrait causer une intoxication par
l’aluminium, même s’il ne contient pas d’adjuvant aluminique. »

À cela s’ajoute une autre découverte récente.

Dans une étude sur des cerveaux de personnes autistes décédées publiée en 2018, Aluminium in brain tissue in autism de Mold et al., les chercheurs ont conclu que ces cerveaux contenaient tous des niveaux élevés d’aluminium.

Chris Exley,
biologiste spécialisé en écotoxicologie de l’aluminium et professeur de
chimie bio-inorganique à Keele University, est l’un des auteurs de
cette étude.

Il explique dans un article publié par The Hippocratic Post :

chris-exley.jpg
Chris Exley

« Ce nouvel élément de preuve suggère fortement que dans un cerveau
autiste, l’aluminium entre par le biais de cellules pro-inflammatoires
qui se sont remplies d’aluminium dans le sang et/ou la lymphe, comme
cela a été démontré pour les monocytes aux sites d’injection des vaccins
contenant des adjuvants aluminiques. » 

Dans un autre article, il a dénoncé le silence des médias traditionnels concernant son étude :

« Immédiatement après la présentation de
cette recherche, j’ai déclaré dans une entrevue que ces nouvelles
données m’avaient obligé à changer d’avis sur le rôle putatif de
l’aluminium dans l’autisme.

J’étais conscient de la nature émotive de
nos recherches, d’autant plus que je savais qu’elle allait mettre
l’accent sur un lien possible entre l’autisme et les adjuvants
aluminiques dans les vaccins, bien que ce lien n’ait pas été discuté
dans la recherche. Cependant, je ne m’attendais pas au genre de réaction
suscitée par nos recherches. La réponse la plus assourdissante a
peut-être été le tsunami de silence perpétué par tous les médias
traditionnels, presque mondialement! Ma propre université s’y est
conformé en jugeant que la recherche n’était même pas “digne” d’une
mention dans son propre journal hebdomadaire. Lorsque l’on considère la
nature d’une grande partie des nouvelles scientifiques qui font les
manchettes, on se demande pourquoi un lien entre l’aluminium et
l’autisme n’est pas jugé digne d’intérêt […]

Même si je considère toujours qu’il est
nécessaire de diffuser la recherche scientifique autant que possible, je
n’étais pas prêt pour le vitriol, principalement anonyme, qui a suivi
notre publication. Depuis 34 ans j’élucide les dangers potentiels de l’ère de l’aluminium,
mais je n’avais jamais été ouvertement menacé de mort auparavant. Je ne
peux que supposer que nos recherches ont marché très lourdement sur les
pieds de ceux qui ne souhaite pas contrer la possibilité que tous les
vaccins ne sont pas sûrs à 100 %. »

Avant de faire cette étude, le professeur
Exley ne croyait pas que l’aluminium jouait un rôle dans l’autisme ni
que l’aluminium vaccinal jouait un rôle dans l’autisme. « Je dois
changer d’avis dans les deux cas » a-t-il déclaré dans l’entrevue
ci-dessous (sous-titrée en français).

« Maintenant, après avoir vu les mêmes
cellules que nous observons aux sites d’injection transporter un “cargo”
d’aluminium vers le tissu cérébral de personnes autistes décédées, je
dirais que nous devons être très vigilants vis-à-vis des personnes qui
reçoivent des vaccins contenant des adjuvants aluminiques […] Les effets
ne sont pas immédiats, ils peuvent se produire des mois, des années,
voire des décennies plus tard […] »

La recherche du professeur Exley a été
financée par des philanthropes, mais selon lui ce sont les gouvernements
qui devraient financer de telles recherches.

Plus de 165 études ont démontré la nocivité du thimérosal

Deux des cinq études de cohorte et une
étude cas-témoin de la méta-analyse sur laquelle s’appuie le Dr
Vadeboncoeur pour exonérer le thimérosal ont fait l’objet d’une critique
dans la revue à comité de lecture BioMed Research International.

L’article, Methodological Issues and Evidence of Malfeasance in Research Purporting to Show Thimerosal in Vaccines Is Safe de Hooker et al.,
fait état des problèmes de méthodologie et des mauvaises pratiques de
recherche dans six études censées établir l’innocuité du thimérosal dans
les vaccins et démontrer l’absence de lien avec l’autisme. La position
du CDC à ce sujet repose sur ces six études.

Voici le résumé :

thimerosal.jpg

« Plus
de 165 études se sont concentrées sur le thimérosal, un composé à base
de mercure organique (Hg) utilisé comme agent de conservation dans de
nombreux vaccins pédiatriques, et ont conclu qu’il était nocif. Seize de
ces études ont été menées pour examiner spécifiquement les effets du
thimérosal sur les nourrissons ou les enfants et ont rapporté des décès,
des acrodynies, des empoisonnements, des réactions allergiques, des
malformations, des réactions auto-immunes, le syndrome de Well, des
retards de développement et des troubles neurodéveloppementaux, incluant
des tics, des retards de la parole, des retards linguistiques, des
troubles du déficit de l’attention, et l’autisme. Le Centers for Disease
Control and Prevention des États-Unis affirme au contraire que le
thimérosal est sûr et il n’y a “aucun lien entre les vaccins contenant
du thimérosal et le taux d’autisme chez les enfants”. Cela est déroutant
parce qu’une étude menée directement par des épidémiologistes de CDC a
conclu que les risques d’autisme étaient 7,6 fois plus élevés suivant
une exposition au thimérosal durant la petite enfance. La position
actuelle du CDC voulant que le thimérosal soit sécuritaire et qu’il n’y
ait pas de lien entre le thimérosal et l’autisme est basée sur six
études épidémiologiques spécifiques financées et co-écrites par le CDC.
Le but de la présente étude est d’examiner ces six publications et
d’analyser les possibles raisons pour lesquelles leurs résultats sont si
différents des résultats des recherches menées par plusieurs groupes
indépendants au cours des 75 dernières années. »

La liste des 165 études sur les effets nocifs du thimérosal est ici.

En ce qui concerne l’étude de cohorte d’Andrews et al.
on a comparé des enfants qui avaient reçu le DCaT (diphtérie,
coqueluche acellulaire et tétanos) contenant du thimérosal à d’autres
qui avaient reçu le DT (diphtérie, tétanos).

On reproche entre autres aux chercheurs
d’avoir utilisé le General Practice Research Database (GPRD), une base
de données « connue pour son niveau significatif d’erreurs ». Les
chercheurs n’auraient pas fait un suivi adéquat des sujets et ont
affirmé que le thimérosal n’avait aucun effet sur l’incidence de
l’autisme, sans toutefois inclure d’analyse statistique pour le prouver.
La variable temporelle et la variable d’exposition au vaccin ont été
corrélées, les mettant ainsi « en compétition pour expliquer les
résultats ». Les données brutes de l’étude n’ont jamais été publiées,
empêchant ainsi une analyse à variable unique qui aurait permis
d’établir la possibilité d’une association entre le thimérosal et
l’autisme.

L’étude de Verstraeten et al.,
elle, arrive à la conclusion qu’il n’existe aucun lien entre
l’exposition au thimérosal et l’incidence d’autisme. On leur reproche de
n’avoir inclus « aucune donnée dans l’étude pour appuyer cette
conclusion ».

La première phase de cette étude a donné les résultats mentionnés plus haut : 7,6 fois plus de risques d’autisme.

Cette étude préliminaire de 1999 n’a
jamais été publiée, mais le résumé a été obtenu grâce à une demande
d’accès à l’information. On peut le lire ici : Increased
risk of developmental neurologic impairment after high exposure to
thimerosal-containing vaccine in first month of life
.

Les chercheurs ont utilisé différentes
approches dans les phases subséquentes, obtenant des chiffres
inférieurs, mais toujours statistiquement significatifs. Un courriel du 14 juillet 2000
obtenu par la loi d’accès à l’information « suggère que Thomas
Verstraeten pourrait avoir reçu des pressions au sein du CDC pour que
des méthodes statistiques bancales soient appliquées afin de nier un
lien causal entre le thimérosal et l’autisme ». Il écrit :

« Je ne souhaite pas me faire l’avocat du
lobby antivaccin et avoir l’air d’être convaincu que le thimérosal est
ou a été nocif, mais je crois que nous devrions à tout le moins employer
des arguments scientifiques solides et ne pas laisser nos standards être dictés par notre désir de réfuter une théorie désagréable. »

verstraeten.png

Il est clair que les chercheurs souhaitaient que leur recherche pointe dans une direction précise.

Booker et al. reprochent également aux chercheurs d’avoir :

  • inclus des enfants âgés entre 0 et 3 ans alors qu’à l’époque le diagnostic d’autisme se faisait à 4,4 ans
  • conçu l’étude de manière à trouver « tout sauf le lien le plus fort entre l’exposition au thimérosal et les effets secondaires »
  • employé une période de suivi inadéquate ignorant le de temps de
    latence entre la naissance et l’âge auquel est posé un diagnostic
    initial de trouble neurodéveloppemental

En outre, Verstraeten et al. disent eux-mêmes dans l’étude :

« La plausibilité biologique que les
petites doses d’éthylmercure présentes dans les vaccins augmentent les
risques de troubles neurodéveloppementaux est incertaine. »

Enfin, cette étude, basée sur les données
de différents organismes de soins de santé, a conclu que le thimérosal
« augmentait significativement les risques de tics et de retard de
langage », notent Booker et al. Les chercheurs n’ont cependant
pas considéré que ces risquent étaient dus au thimérosal en raison de
l’inconsistance des résultats obtenus d’un organisme de soins de santé à
l’autre.

En ce qui concerne l’étude de Price et al.,
la première critique porte sur le surappariement, un biais
méthodologique où les cas ressemblent trop aux témoins, ce qui a pour
effet de fausser les statistiques. Un article entier porte d’ailleurs
spécifiquement sur le surappariement dans cette étude : Vaccine Safety Study as an Interesting Case of « Over-Matching ».

Les auteurs, M. Catherine DeSoto and
Robert T. Hitlan, expliquent que les facteurs de risque du groupe témoin
et du groupe d’intervention sont pratiquement les mêmes, ce qui empêche
de mesurer correctement les effets du thimérosal. Leur conclusion est
sans équivoque : « cette étude est erronée ».

Booker et al. concluent que les études mises de l’avant par le CDC ont des problèmes méthodologiques communs. Dans plusieurs études :

  • « des résultats importants ont été exclus de la publication finale »
  • « les conclusions ne peuvent pas être
    généralisées au calendrier de vaccination des États-Unis puisqu’il
    diffère des calendriers de vaccination des autres pays et que leurs
    doses de thimérosal sont elles aussi différentes

La liste complète des problèmes méthodologiques est ici.

Ils ajoutent que le CDC a directement commandé ces études (sauf l’étude de Hviid et al.) et que cela soulève la question des conflits d’intérêts puisque le CDC a pour mission de promouvoir la vaccination.

Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark

En 2004, l’organisme à but non lucratif Safe Minds,
fondé par des parents et voué à « résoudre la crise de l’autisme », a
analysé en profondeur « le réseau social des auteurs de quatre articles
récents sur l’autisme, le mercure et l’exposition à une sélection de
vaccins pédiatriques » et « évalué le rôle, l’influence et les intérêts
du Statens Serum Institute dans les études sur l’innocuité des
vaccins ».

denmark.png

L’analyse s’appelle, vous l’aurez deviné, Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. L’une des études en cause est l’étude de cohorte incluse dans la méta-analyse citée par le Dr Vadeboncoeur, Madsen et al. A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism.

Anders Hviid, l’un des auteurs, est
affilié au Statens Serum Institute (SSI), une société d’État danoise à
but lucratif. Selon Safe Minds, les recherches du SSI appuient ses
intérêts commerciaux :

« Les intérêts commerciaux du SSI sont
étroitement liés au succès de leurs produits vaccinaux et, plus
spécifiquement, à leur exportation :

  • les vaccins représentent la moitié des revenus du SSI et plus de 80 % de ses profits
  • les exportations de vaccins semblent très rentables et représentent le secteur d’activité du SSI en plus forte croissance
  • les marchés d’exportation importants
    comprennent les États-Unis et le Royaume-Uni, où il y a beaucoup de
    controverse sur l’innocuité des vaccins

Le SSI a un intérêt financier direct dans
la controverse sur l’autisme et le mercure, risquant d’être tenue
responsable comme ancien fabriquant et de perdre des revenus advenant
une baisse de la demande de leurs produits intermédiaires :

  • le SSI fabriquait autrefois le vaccin anticoquelucheux monovalent examiné dans les trois études
  • le SSI exporte des produits d’anatoxine
    diphtérique et tétanique utilisés dans les vaccins contenant du
    thimérosal et encore vendus aux États-Unis et au Royaume-Uni »

Kreesten Meldgaard Madsen, co-auteur de
cette étude et de deux des études de cohorte dans la méta-analyse, est
au cœur du réseau d’influence examiné par Safe Minds, qui conclut :

« La récente série d’articles sur le
mercure, l’autisme et le Danemark ont été menées et parrainées par un
seul réseau d’auteurs. Ces auteurs étaient liés, soit indirectement,
soit en tant qu’employés, à un fabricant de vaccins à but lucratif (SSI)
ayant un intérêt financier direct dans le résultat de l’analyse. Leurs
motivations en tant que chercheurs étaient étroitement liées aux
produits étudiés. Ils sont clairement en conflit d’intérêts. Statens
Serum Institut dépend fortement de ses produits vaccinaux pour ses
revenus, sa croissance et sa rentabilité. Sa croissance et sa
rentabilité, surtout celle de son commerce d’exportation de vaccins,
incitent fortement le SSI à établir des liens avec les responsables de
la santé publique et des partenaires manufacturiers aux États-Unis et au
Royaume-Uni. Il est évident que le SSI a un intérêt marqué dans les
débats politiques entourant la controverse sur l’autisme et le mercure
et qu’il ne peut pas être considéré comme un parti objectif. Le SSI a un
intérêt financier direct dans l’évaluation des problèmes d’innocuité
des vaccins qui contenaient du mercure par le passé et la viabilité
future des produits contenant du mercure aujourd’hui. Sa participation à
toute analyse la compromet directement et l’institut devrait être exclu
des futures évaluations de l’innocuité des vaccins. »

Devinez maintenant d’où vient la plus récente étude danoise parue en avril dernier?

Du Statens Serum Institut.

Trois des quatre auteurs, dont Anders Hviid, donnent le SSI comme adresse actuelle.

L’étude a été publiée dans Annals of Internal Medicine. Voici la liste des conflits d’intérêts déclarés par les rédacteurs de la revue :

  • des actions et des options sur actions dans Targeted Diagnostics and Therapeutics, une société de biotechnologie faisant entre autres de la recherche sur des vaccins contre le cancer
  • des actions et des options sur actions chez Eli Lilly, concepteur du thimérosal et fabricant du produit jusqu’en 1991, et Pfizer, tous deux fabricants de vaccins
  • Johnson & Johnson, qui développe des vaccins, et Colgate-Palmolive, une compagnie associée à presque toutes les associations dentaires aux États-Unis et dont tous les produits sont distribués de la multinationale Henry Schein, le plus important fournisseur mondial de matériel de dentisterie, incluant des amalgames contenant du mercure. Henry Schein est aussi un fournisseur de produits pharmaceutiques, incluant le RRO de Merck
  • Beth Israel Deaconess Medical Center, dont le Center for Virology and Vaccine Research mène des recherches en virologie et sur les vaccins

À vous de juger la fiabilité de ce genre d’études sur la vaccination, étroitement liées à l’industrie pharmaceutique.

En plus des 165 études sur la nocivité du thimérosal, il existe plus de 240 études sur la nocivité du mercure.

Conclusion

Dans son article, le Dr Vadeboncoeur nous
parle des croyances de Céline, une grand-mère qui affirme que son
petit-fils est devenu autiste après avoir été vacciné. Selon le Dr
Vadeboncoeur, la pauvre Céline est victime de croyances.

Les professionnels de la santé sont-ils immunisés contre les croyances? À lire le Dr Malcom Kendrick, auteur de Doctoring Data, un livre sur la pratique répandue de manipulation des données dans la recherche médicale, le monde des professionnels de la santé est celui où les croyances sont les plus tenaces :

malcolm-mckendrick
Dr Malcom Kendrick

« Pourquoi certaines idées sont-elles
acceptées et répandues si rapidement, et font l’objet de peu de
questionnements, lorsqu’elles ne s’appuient sur aucune preuve? Et
pourquoi d’autres idées sont-elles rejetées du revers de la main, même
si elles sont confirmées?

[…]

Au fil du temps, j’ai vu de plus en plus
d’exemples d’« acceptation sans questionnement » et de rejet semblable à
la réaction provoquée par un antigène. Au départ, je croyais qu’il
était ironique que les chercheurs dans le domaine médical semblent être
les pires dans ce type d’acceptation et de refus. Les scientifiques ne
devraient-ils pas être des chercheurs objectifs de la vérité? Ne
devraient-ils pas vouloir aller peu importe où les faits les mènent,
aussi dérangeant soient-ils? Les scientifiques ne sont-ils pas
assurément ouverts d’esprit?

J’en suis venu toutefois à réaliser que
cela n’est pas du tout ironique. En fait, on devrait s’y attendre. Les
scientifiques sont comme le commun des mortels, mais en plus intense.
Les scientifiques deviennent étroitement liés aux idées auxquelles ils
croient, bien plus que la plupart des gens.

Avec le temps, leur réputation et leur
statut deviennent inextricablement liés aux hypothèses sur lesquelles
ils font de la recherche et donnent des conférences […] Les liens
extrêmement serrés entre les croyances des scientifiques, leur estime de
soi et leur statut explique la véhémence avec laquelle les nouvelles
idées sont rejetées. »

Contrairement à la croyance répandue du
Dr Vadeboncoeur, les liens potentiels entre les vaccins et le TSA
reposent sur de nombreuses études scientifiques et sur une foule de
témoignages de parents et de grands-parents qui, comme Céline, ont vu un
enfant développer des troubles neurologiques, incluant le TSA, à la
suite d’une vaccination.

Maintenant, affirmer qu’il y existe des
liens potentiels entre les vaccins et l’autisme et/ou le TSA, ce n’est
pas dire que « les vaccins causent l’autisme ». À ce jour, les causes du
TSA demeurent méconnues et elles seraient diverses.

La Dre Helen V. Ratajczak, auteure de plus de 80 manuscrits et thérapeute pour personnes autistes, associée à la Society of Toxicology,
fait des recherches dans les domaines de l’immunologie et de la
toxicologie depuis 1967. Elle a passé en revue toute la littérature
scientifique sur l’autisme publiée sur PubMed et Ovid Medline entre 1943
et 2010.

Son étude, Theoretical aspects of autism: Causes—A review, publiée en 2011 dans le Journal of Immunotoxicology conclut :

« L’autisme pourrait avoir plus d’une
cause qui se manifesteraient différemment chez des personnes partageant
des symptômes communs. Les causes documentées de l’autisme comprennent les mutations génétiques et/ou la délétion des gènes, les infections virales et l’encéphalite à la suite d’une vaccination. Par conséquent, l’autisme est le résultat de défauts génétiques et/ou de l’inflammation du cerveau. »

Céline fait malheureusement partie d’un
groupe de personnes ridiculisées pour leurs croyances par des gens qui
eux-mêmes croient solidement en l’innocuité des vaccins, alors qu’elle
ne repose sur aucune base scientifique solide.

bernard-rimland.jpg

Le Dr Bernard Rimland, l’un des pionniers
de la recherche sur l’autisme, décédé en 2006, avait probablement plus
d’expertise sur l’autisme que le Dr Vadeboncoeur. Il a amassé des
milliers d’études de cas sur les origines de la maladie et il ne
rejetait pas du revers de la main les parents qui faisaient des liens
entre la vaccination et l’autisme, comme le fait le Dr Vadeboncoeur. Au
contraire.

Lors d’une conférence sur l’autisme filmée par CBS, il a demandé à la foule :

« Si vous êtes le parent d’un enfant
autiste, levez-vous. Si votre enfant est l’un de ceux qui est devenu
autiste après avoir reçu un vaccin et que vous croyez, que vous êtes
certain que le vaccin a causé l’autisme de votre enfant levez la main.
Si vous pouvez documenter avec des vidéos ou des photos ou peu importe,
que votre enfant était normal et est devenu autiste après le vaccin,
agitez le bras. »

Presque tout le monde se lève, lève le bras et agite la main. CBS n’aurait pas diffusé la vidéo selon la source originale.

Tous ces parents seraient donc victimes
de leurs croyances, même s’ils ont des preuves que leur enfant était
normal avant la vaccination? Tous les chercheurs mentionnés dans cet
article seraient victimes de leurs croyances, alors que leurs recherches
ont démontré que les vaccins peuvent être nocifs pour certaines
personnes et qu’ils pourraient être liés à l’autisme?

Le Dr Vadeboncoeur fait-il de la projection sur Céline?

Il semble qu’il base lui-même son opinion sur des croyances, car outre deux études pilotes (ici et ici)
comparant un groupe d’enfants vaccinés et un groupe non vacciné ayant
conclu que les premiers sont plus à risque de souffrir de TSA et de
toutes sortes d’autres maladies, il n’existe tout simplement pas d’étude
scientifique « vaste et solide » démontrant que « les vaccins ne
causent pas l’autisme ».

Les croyances des scientifiques
s’expliquent en outre par le fait que les conclusions des recherches
publiées dans de nombreux domaines scientifiques sont « une mesure
exacte du biais dominant », selon John P. A. Ionnadis, l’un des
pionniers de la méta-recherche, soit la recherche sur la recherche.

Le Dr Vadeboncoeur aurait visiblement intérêt à lire son article Pourquoi les conclusions de la plupart des recherches publiées sont fausses.

Et il est loin d’être le seul.




Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction

[Source : MetaTV]

par Yacine MetaTV

Armes
électromagnétiques : On va parler aujourd’hui de quelques brevets pour
des armes dites « non létales », destinées à modifier le comportement
humain. Cela fait plus de 50 ans que différentes armées travaillent à
des armes utilisant des ondes magnétiques pour influer sur le
comportement d’une foule, d’une ville, voir d’un État entier.

Les technologies de contrôle des masses et des individus sont déjà au point depuis des dizaines d’années, depuis l’époque de Nicola Tesla, déjà.

Ces armes ont déjà été utilisées à de nombreuses reprises, dans le cadre de guerres ou de conflits internes.

Il faut aussi savoir qu’on a cartographié les réactions du cerveau en
fonction des fréquences des différentes émotions, pensées,
comportements. On sait ainsi quelles ondes il faut envoyer, à quelle
fréquence et quelle amplitude, pour obtenir une réaction précise chez
une personne cible ou chez un groupe d’individus. En 1961, on savait
déjà, par exemple, qu’il était possible de provoquer de la tachycardie
en envoyant des micro ondes à un sujet. Depuis, les armes à énergie
dirigée sont nec plus ultra du contrôle mental.

Voici quelques uns des brevets qui ont été signalés ces dernières années :

  • USP# 5,507,291 :

Brevet d’avril 1996

Procédé et dispositif associées à la détermination à
distance des informations quant à l’état émotionnel de la personne, en
faisant une comparaison des émissions d’ondes électromagnétiques de
cette personne.

Il s’agit de détecter à distance les états émotionnels d’une personne
en détectant les ondes électromagnétiques émises par cette personne. On
peut aussi surveiller la position d’une personne, transmettre des ondes
électromagnétiques (et donc des comportements précis) à cette personne.
On peut aussi agir sur le métabolisme de la cible, ou savoir si la
personne va faire une attaque cardiaque.

On notera que ce système n’est toujours pas utilisé dans nos hôpitaux, mais que les brevets sont bien déclarés.

Ce système permet aussi de tester l’état d’une personne qui entre
dans une certaine zone : par exemple on verra si la personne a des
intentions criminelles (car la plupart du temps, ces personnes ont un
pouls qui bat plus vite, davantage de transpiration et une pression
artérielle plus importante).:

  • USP# 5,552,386 :

Brevet de juin 1996

Procédé et méthode pour déterminer à distance l’état émotionnel d’une personne.

Après avoir déterminé les fréquences des différentes émotions du
sujet, un détecteur capte les changements de fréquence émises par le
sujet et traduit ces informations pour décrire quel est l’état
émotionnel de la personne visée. Ce système peut être très efficace dans
le cadre d’un interrogatoire, d’autant que le système prend aussi en
compte la pulsation du cœur, le débit sanguin, la dimension des
pupilles, la respiration etc.

  • USP# 6,506,148 :
    Brevet de janvier 2003

Manipulation par des champs éléctromagnétiques émis par des moniteurs.

« Des effets physiologiques ont été observés chez un
sujet humain en réponse à la stimulation de la peau avec de faibles
champs électromagnétiques qui sont pulsés à des fréquences proches de
1/2 Hz ou 2,4 Hz, comme pour exciter une résonance sensorielle. De
nombreux moniteurs d’ordinateur et les tubes de télévision, lors de
l’affichage des images pulsées, émettent des champs électromagnétiques
pulsés des amplitudes suffisantes pour provoquer une telle excitation.
Il est donc possible de manipuler le système nerveux d’un sujet en
pulsant images affichées sur un écran d’ordinateur ou à proximité du
téléviseur
 », explique la fiche de ce brevet.

On utilise donc des écrans d’ordinateur ou de TV pour émettre des très basses fréquences électromagnétiques en modifiant l’intensité des images.

« Pour un écran d’ordinateur, les impulsions de l’image
peuvent être produites par un programme informatique adapté. La
fréquence des impulsions peut être commandée par l’entrée de clavier, de
sorte que le sujet peut accorder à une fréquence individuelle de
résonance sensorielle. L’amplitude des impulsions peut aussi être
commandée de cette manière. Un programme écrit en Visual Basic (R) est
particulièrement adapté pour une utilisation sur les ordinateurs équipés
de Windows 95 (R) ou Windows 98 (R). La structure d’un tel programme
est décrit. La production d’impulsions périodiques nécessite une
procédure de synchronisation précise. Une telle procédure est élaborée à
partir de la fonction GetTimeCount disponible dans l’interface de
programmation d’application (API) du système d’exploitation Windows,
avec une procédure d’extrapolation qui améliore la précision de la
synchronisation
 ». Cela peut aussi se faire à distance, bien sûr.

  • USP# 6,488,617 :

Brevet de décembre 2002

Une méthode et un dispositif pour produire l’état désiré sur le cerveau.

Ce système permet d’agir sur le cerveau d’une personne, après avoir
identifié les différents états cérébraux de la cible, en déterminant la
différence entre l’état du cerveau de la personne, et l’état désiré.

On applique un champ magnétique précis au cerveau de la cible, via
des aimants puissants, jusqu’à ce que le cerveau fonctionne comme voulu.

  • USP# 6,091,994 :

Brevet de juillet 2000

Manipulation du système nerveux par pulsations.

On créé un refroidissement pulsatoire subliminal à la cible via des
ondes envoyées à certaines fréquences.  Le cerveau a ainsi l’information
que le corps a refroidi, et passe dans une phase de ralentissement.

À l’heure actuelle , deux grandes résonances sensorielles sont
connues, avec des fréquences proches de 1/2 Hz qui provoque la
relaxation, la somnolence, ou même une excitation sexuelle suivant la
fréquence, et 2,4 Hz qui provoque le ralentissement de l’activité du
cerveau. On peut même endormir quelqu’un à distance.

D’ailleurs, un brevet déposé en janvier1973 (USP # 3,712,292) permet d’endormir quelqu’un en lui projetant des sons.

  • USP# 6,052,336 :

Brevet d’avril 2000

Appareil et méthode de radiodiffusion sonore utilisant des ultrasons comme un transporteur.

On émet des ultrasons avec une amplitude et/ou une fréquence modulée,
on les amplifie et on le diffuse pour atteindre un individu ou un
groupe d’individus dans une zone précise. Les gens entendent ainsi un
son dans leur tête, comme s’il venait d’à côté.

Il est clair que cette invention est destinée à neutraliser une foule
récalcitrante en lui envoyant des sons neutralisant. Une méthode qui
existe depuis la deuxième guerre mondiale au moins.

On sait qu’une foule exposée à des sons agressifs, comme le bruit
d’une craie sur un tableau, ou des cris de bébé, peut avoir des
comportements irrationnels.

On peut aussi, par exemple, imiter des crissement de pneus ou des bruits de freins pour une personne en fuite.

Avec des vibrations de basse fréquence (moins de 20Hz), on produit
des effets sur le corps, comme des nausées et un sentiment général de
malaise. Cela augmenterait aussi la suggestibilité de la foule.

« Les effets sur l’humeur d’une personne semblent être
causés par l’impact de fréquences proches de la fréquence alpha des
ondes cérébrales. Un phénomène appelé «entraînement» se produit lorsque
le cerveau est stimulé à des fréquences proches de 10 Hz. Cela signifie
que la fréquence naturelle du cerveau est amenée au plus près et parfois
égale à la fréquence de stimulation. Un cerveau normal affiche un
premier plan “alpha” (de 8 à 12 Hz) lors d’une vigilance détendue. La
vigilance tendue, telle que celle provoquée par la conduite autoroute,
conduit à un motif «bêta» avec une fréquence de 13 Hz ou plus. Un état
détendu proche du rêve provoque un motif “thêta” de fréquences 4-8 Hz »,
précise la notice de ce brevet.

On peut aussi empêcher une foule d’entendre ce que dit un orateur,
par exemple en diffusant ce qu’il dit par haut parleur avec un léger
décalage.

  • USP# 5,539,705 :

Brevet de juillet 1996.

Traducteur vocal d’ultrasons et système de communication pour la conversion des fréquences radio et des signaux audio vers l’esprit humain.

Ce système n’est pas détectable par des systèmes radio.

Il permet de convertir des signaux audio, y compris la voix humaine,
en signaux électroniques de type ultrasons. Ces ondes pourront passer
par des milieux solides, gazeux ou liquides. Les sous-marins utilisent
ce type de système pour communiquer.

  • USP# 5,017,143 :
    Brevet de mai 1991

Un procédé et un appareil pour produire des
communications subliminales visuelles plus efficaces. Des images
graphiques et / ou texte, présenté de manière subliminale, à des
intervalles rythmiques organisés, destinés à influer sur la réceptivité
de l’utilisateur, l’humeur ou le comportement.

Évidement, ces images ne sont pas perceptibles consciemment. On sait
que ce système peut permettre d’arrêter de fumer, par exemple.

On sait aussi que les « Rythmes visuels, tels que ceux
créés par des lumières stroboscopiques ou le changement rapide de scènes
de films ont une forte influence sur la réceptivité de l’homme,
l’humeur et le comportement 
».

  • USP# 4,877,027 :

Brevet d’octobre 1989

Système auditif à distance.

On induit des sons dans la tête d’une personne en l’irradiant au
niveau de la tête avec des micro ondes d’une gamme de 100MHz à
10.000MHz, modulées d’une manière précise, par rafales modulées. Chaque
salve est constituée de 10 à 20 impulsions uniformément espacées et
groupées étroitement ensemble. La longueur de la salve est comprise
entre 500 nanosecondes et 100 microsecondes.  La cible aura ainsi
l’impression d‘entendre clairement un son.

En 1971 déjà, on a pu implanter des paroles dans la tête de quelqu’un en lui posant des électrodes.

Un signal pulsé à une fréquence d’environ 1.000 MHz créé un son
intelligible dans la tête s’il est dirigé vers la tête de la personne.

  • 3.393.279:

Ce brevet est ancien: 1962.

Il avait pour but d’exciter le système nerveux d’un sujet via
des ondes électromagnétiques. On pouvait même communiquer des paroles à
ce sujet, via des ondes émises à des fréquences non audibles en
direction du système nerveux de la cible.

Les candidats assassins

L’un des buts recherchés par ces programmes de contrôle mental, dont Bluebird dans les années 50,
était de former le soldat parfait : un soldat qu’on peut envoyer chez
l’ennemi pour faire les pires missions, mais qui ne se souviendra de
rien et qui ne dira donc rien à l’ennemi s’il se fait prendre. Ce soldat
pourra assassiner, avoir des relations sexuelles pour recueillir des
informations, transporter des objets ou des dossiers… Sans jamais être
conscient de ce qu’il fait.

Des documents de la CIA datant des années 50 et 60 mentionnent ces programmes, qui ont toujours cours aujourd’hui. On parle de Manchurian Candidate, du nom d’un film de 1959 avec Frank Sinatra.

Dans les années précédant la deuxième guerre, un savant fou, Walter Hess,
était capable, avec des électrodes connectées à l’hypothalamus, de
faire changer de comportement à des chats, qui devenaient soudain très
féroces. Hess a obtenu a obtenu un prix nobel pour sa superbe invention
en 1940. Il a aussi travaillé sur les humains, en leur implantant des
électrodes dans le cerveau.

Dans les années 50, un certain José Delgado a fait la même chose, mais sans les électrodes : via des implants dans le cerveau. Il a ainsi pu stopper un taureau en pleine course,
ou manipuler des chats et des chiens comme des robots télécommandés,
après leur avoir implanté un système dans le cerveau. Après on n’entend
plus parler de cette technologie pendant des années. Comme si un domaine aussi prometteur allait être laissé en friche.

Ainsi, en 1951, on a testé l’hypnose sur deux cobayes âgées de 19 ans, et on a vu qu’on pouvait les endormir par un simple coup de téléphone,
grâce à un signal, un code discret et indétectable. Et que n’importe
qui pouvait émettre ce signal. On a aussi vu qu’on pouvait utiliser ces
cobayes pour transmettre des messages de manière inconsciente. En 1954,
la CIA
est parvenue à faire tirer un cobaye avec une arme à feu, sous hypnose.
On pouvait aussi pousser les gens à se suicider sous hypnose.

A cette époque, la CIA travaille sur le projet Artichoke[1]. Dans un mémo de la CIA daté de janvier 1952, la ligne directrice de ce programme de recherche est donnée : «  Nous
est-il possible de contrôler une personne au point où celle-ci fera ce
que nous lui demandons, même contre sa propre volonté, et y compris
contre les lois fondamentales de la nature, comme celle de
l’auto-préservation ?
 »

the-manchurian-candidate-shaw-and-queen-of-diamonds

D’autres documents montrent que la CIA a aussi utilisé les drogues et les électrochocs pour obtenir les mêmes résultats.

En 1952, un hypnotiseur connu a expliqué qu’il travaillait
pour la CIA deux jours par semaine de manière ultra confidentielle. Il
explique que si un sujet refuse de coopérer pour être hypnotisé, on lui
fait prendre du sodium amytal ou du penthotal[2], des barbituriques.

En 1954, Morris Allen dit qu’il veut créer l’assassin parfait par l’hypnose.
Mais à ce moment, il fallait quelqu’un de très suggestible (une
personne sur cinq) et qui ait une tendance à la dissociation. On a
cherché en Europe
un agent des renseignements qu’il a transformé en gauchiste, membre du
parti communiste. Il était hypnotisé en pensant qu’il s’agissait d’un
traitement médical. Une fois que l’agent a été bien préparé, on l’a fait
travailler comme espion pour la CIA.

En 1954, Allen Dulles, chef de la CIA, confie les recherches sur la
modification du comportement à Sidney Gottlieb et à l’équipe qui
travaillait sur MK Ultra[3]. Gottlieb a mené des recherches sur les effets du LSD, y compris avec des cobayes non volontaires. En 1973, quand le congrès US a cherché à savoir ce que manigançait la CIA, c’est lui qui a détruit la quasi-totalité des fichiers de concernant MK Ultra.

Il était appelé « le sorcier noir » par certaines de ses victimes. On
peut encore ajouter que Gottlieb, mais aussi Richard Helms, alors
patron de la CIA, George White[4] et Morris Allen ont été accusés par une certaine Claudia S. Mullen [5] de l’avoir obligée à des relations sexuelles dès ses 9 ans, dans le cadre de sa programmation comme esclave sexuelle, en 1959 (mais
apparemment, on lui a seulement dit qu’elle était acceptée dans un
programme destiné à stopper le communisme). Mullen était là pour
apprendre « comment plaire sexuellement aux hommes » afin de
les faire parler d’eux. Ensuite, les types visés (politiciens, hauts
fonctionnaires…) étaient filmés dans des chambres d’hôtel à la Nouvelle
Orléans, équipées par la CIA, pendant les actes pédophiles, dans le but
de les faire chanter.

Mullen a aussi expliqué que le Dr Greene, qui programmait les enfants sous contrôle mental, était en réalité le fameux Dr Mengele, celui qui a été exfiltré d’Allemagne via l’Amérique Latine, avant de venir aux États-Unis travailler pour la CIA.

Un certain Alden Sears a repris les recherches sur
l’hypnose sur des sujets non consentants à l’université de Denver, pour
créer cet assassin parfait. Il est aussi parvenu à faire retenir des
textes complexes à ces cobayes, ou à leur faire mémoriser des lieux, des
scènes en détail, et à les retranscrire sous hypnose, tout en oubliant
avoir été programmés.

Gottlieb était l’incarnation du scientifique destructeur. Il a par
exemple contribué à répandre le LSD, découvert par Hoffman en 1953,
parmi les jeunes contestataires. Gottlieb a été le chef de la division
chimie de la CIA à la fin des années 50, et il a lancé pas moins de 149 expériences de contrôle mental, dont au moins 25 impliquaient des sujets non consentants[6] auxquels
on a fait prendre du LSD. La CIA a ainsi développé l’usage de LSD et de
cocaïne, en forçant les prostituées des bordels à en proposer à leurs
« clients », qu’on observait ensuite en plein délire.

Le très décrié Ewen Cameron, dont on a aussi déjà parlé (et qui a été désigné par Claudia Mullen comme le n°1 des
laveurs de cerveau de la CIA), était le président de l’American
Psychiatric Association et de la World Psychiatric Association. Ce qui
ne l’a pas empêché de travailler pour le programme MK Ultra, avec des
fonds de la CIA[7], dans son hôpital canadien. Il va sans dire que les patients, qui ont subi des électrochocs combinés à des privations sensorielles et à des cocktails de drogues, n’étaient pas volontaires. Ses recherches visaient surtout à re modeler l’esprit des sujets.

Mk-Ultra au Canada – Dr Ewen Cameron par JaneBurgermeister

En 1971, un certain Goerge Estabrooks, psychologue et hypnotiseur proche de la CIA et du MI5 depuis les années 20, expliquait avoir « programmé » plusieurs espions US durant la 2e guerre
mondiale. Un capitaine a ainsi été programmé pour qu’il oublie avoir
été hypnotisé, et Estabrooks a permis à un autre militaire d’agir sur le capitaine par hypnose, via la phrase « la lune est claire ».

Dans les années 20, on savait déjà créer des personnalités multiples
par hypnose. Estabrooks a ainsi créé deux personnalités chez un soldat,
l’un des deux étant devenu communiste, et ayant même pris sa carte du
parti. La deuxième personnalité était plus profonde, et savait tout ce
que pensait la première personnalité. Elle était anticommuniste, et
avait pour ordre de ne pas agir durant les phases de conscience. Pour
Estabrooks, « l’hypnose est une arme dangereuse qui rend impératif d’éviter la guerre de demain ».

Depuis, on a eu Sirhan Sirhan, qui passe pour l’assassin de Bob Kennedy, et plein d’autres comme James Holmes, cet étudiant en médecine qui a massacré plusieurs personnes lors de la Première de Batman il y a quelque temps.

De fait, la liste des médecins corrompus qui ont travaillé à détruire l’homme plutôt qu’à le guérir est extrêmement longue, rien que pour les États-Unis. 

Les armes électromagnétiques

Ça, c’était un peu la préhistoire du contrôle mental.

Aujourd’hui, on est passé aux armes électromagnétiques, qui
permettent d’obtenir les mêmes résultats, et même mieux, puisqu’elles
peuvent être dirigées contre des populations entières.

On les appelle des « armes non l’étales » car elles sont censées ne
pas tuer les cibles. Mais, il y a toujours des « dommages collatéraux ».

Dans les années 50 déjà, les russes ont utilisé ces armes contre
l’ambassade US à Moscou, et beaucoup d’employés ont déclaré des cancers
dans les années suivantes. Cela a servi de prétexte aux USA pour
développer ces armes. Alors qu’en réalité, ils y travaillaient déjà
depuis le début du siècle.

Dès 1952, le programme MK Naomi est lancé, afin de développer des substances mortelles. Par exemple, des aérosols toxiques ont été testés dans des grandes villles américaines dans le cadre de ce programme. L’année suivante, MK ULTRA était sur les rails.

En mars 1976, la CIA a publié un document sur les effets biologiques
des armes électromagnétiques. Évidemment, il ne s’agit en l’occurrence
que des expériences menées par l’URSS[8]. On nous y explique, par exemple :

  1.     Que « des sons et probablement même des mots qui semblent
    provenir de l’intérieur du crâne peuvent être induits par la modulation
    d’un signal à une intensité de pouvoir de moyenne basse
     ».
  2.      Qu’on est parvenu à tuer des animaux par attaque cardiaque ou
    une rupture d’anévrisme en utilisant des micro ondes de basse intensité.
  3.      A cette époque, on classifiait les effets de ces armes à micro
    ondes en deux catégories : effets thermiques et non thermiques.
  4.       Les effets sur des « systèmes biologiques » on a noté qu’ils variaient suivant la modulation de ces ondes.
  5.    On a noté des effets sur le sang au bout de quelques jours
    d’irradiation : variations biochimiques, modification de la coagulation,
    altération du système de formation du sang. L’exposition à long terme à
    de Ultra Hautes Fréquences (UHF) modifie la composition du sang et des
    muscles en réduisant la présence de fer. Chez des poulets, on a observé
    l’augmentation des protéines et d’autres éléments, avec une baisse du
    taux de plasma et d’albumine. Il y a aussi des changements de la
    structure nucléaire du système lymphatique. Et plein d’autres choses
    inquiétantes. Chez l’homme, on peut augmenter la coagulation du sang
    avec ces micro ondes, si bien qu’on peut aussi créer un AVC ou une
    attaque.
  6.    Il y a aussi (chez l’homme) des changements du système cardio
    vasculaire, dus notamment à des changements du système nerveux
    central. Problèmes coronariens, hypertension, perturbation des lipides
    dans le métabolisme…
  7.     Modification au niveau des cellules et problèmes pour les  structures de synthétisation des protéines.
  8.     Suite aux modifications du système nerveux central, les sujets
    ont constaté : des maux de tête, de la fatigue, des désordres au niveau
    des menstruations, de l’agitation, de la tension, des insomnies, des
    manques d’attention, de la dépression, de l’irritabilité.
  9.    Il y a aussi des dommages neurologiques: “l’exposition de
    lapins à de bas niveau de radiations par micro ondes a résulté en une
    altération de l’activité électrique du cerveau”
    . Suivant
    l’exposition du lapin, les altérations physiques du cerveau seront plus
    ou moins importantes, jusque dans les cellules.
  10.    Altération du système digestif.
  11.    Altération du système visuel.
  12.    Problèmes de reproduction : baisse de la fonction reproductive
    des ovaires, baisse de 20% de la fertilité des femelles, augmentation
    des bébés morts nés, poids plus faible.
  13.    Effets sur les gènes également dès la deuxième génération.
  14.    Modification des flux sanguins.
  15.    Interactions avec le système immunitaire

 L’armée US mène toujours des programmes de recherche sur les “armes à énergie dirigée“, avec des tests, des “entraînements” et tout le reste.

Applications

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Les
armes à micro ondes sont utilisées contre les populations depuis des
dizaines d’années. En Angleterre, il se dit que dans les années 80, lors
des grèves de mineurs, Thatcher avait installé des émetteurs dans les
quartiers populaires où ils vivaient, afin de les rendre apathiques. Il
se dit aussi que ce système a tellement bien fonctionné que Thatcher en a
ensuite équipé toutes les grandes villes.

Il s’agit en l’occurrence d’armes qui émettent des extrêmement basses
fréquences (ELF pour « extremely low frequency ») ou à l’inverse des
ultra hautes fréquences (UHF), dont le but est d’interférer sur le
cerveau pour transformer les gens en zombies. D’après certains, on peut
utiliser des téléphones portables pour relayer ces ondes, car ils ont
été conçus dans ce but également.

C’est l’Institut Tavistock[9], spécialisé dans la modification du comportement humain,
qui aurait développé ce système à partir des années 50. Dans les années
60, le Dr Ross Adey a travaillé sur le Pandora Project pour la CIA et
le MI5, dans le domaine du contrôle mental à distance (RMCT, « remote
mind control technology »). Il a exploité les ondes ELF (1 à 20 Hz) qui
avaient des effets psychologiques et biologiques sur l’homme. Ils ont
trouvé que les fréquences de 6 à 16Hz avaient des effets importants sur
le cerveau et les systèmes nerveux et endocrinien. Plus tard, il s’est
avéré que ces ondes peuvent aussi endommager l’ADN. Il a combiné des
ondes ELF avec des ondes UHF notamment, pour en amplifier les effets.

On a aussi utilisé ces armes, par exemple, à la base US de Greenham
Common en Angleterre, autour de laquelle des pacifistes (dont une grande
majorité de femmes) manifestaient depuis des mois[10].
Fin 1984, ces femmes ont été visées par de hauts niveaux de radiations
par micro ondes, et un certain nombre d’entre elles sont mortes du cancer. Apparemment, on peut coller un cancer à quelqu’un à distance en modifiant l’ADN via les ELF.

Au
même moment, une quarantaine de femmes qui se trouvaient à des endroits
différents autour de la base ont ressenti exactement les mêmes
symptômes. Ou elles remarquaient qu’elles étaient soudain extrêmement
fatiguées juste avant des événements importants, comme le départ d’un
missile de croisière ou quand une grosse manifestation
était prévue. Quand ces armes ont commencé à être utilisées suite à
l’installation d’une nouvelle antenne dans la base, la présence
policière s’est fortement réduite.

Très vite, certaines de ces femmes ont compris qu’elles
ne pouvaient pas rester près de la base plus que quelques heures.
D’après elles, on a utilisé différentes fréquences contre elles, afin
d’obtenir un cocktail d’effets indésirables, à la fois physiques et
psychologiques, allant de paralysies temporaires à de la désorientation,
en passant par des brûlures, des vertiges, des pertes de mémoire.
Apparemment, des scientifiques ont constaté de hauts niveaux de
radiations électromagnétiques autour de Greenham Common, et surtout dans
les endroits où les victimes ont noté des effets indésirables. On sait
également que les flics et militaires chargés de surveiller la base ne
travaillaient que par tranches de deux heures, et seulement pendant 2
semaines.

On aurait aussi testé ce système à Brighton pour faire partir les vagabonds du centre ville.

Suivant la fréquence utilisée, les effets sont différents, allant de la dépression (6,66Hz) au cancer, en passant par de la schizophrénie, de la paranoïa (4,5Hz) des attaques cardiaques etc.

Les anglais les utiliseraient aussi à Chypre,
afin d’exciter la population des Chypriotes grecs pour qu’ils virent
les turcs et laissent les anglo US faire ce qu’ils veulent à Chypre[11].
Les catholiques d’Irlande du Nord ont aussi subi des cancers mortels en
masse dans les années 80, selon le Dr Damien Burn et la militante Mary
Allen. Des cancers qui n’existaient quasiment pas sont soudain apparus
très fréquemment, dans des rues entières.

Une
fois qu’on a fait la liste de tous les états du cerveau possibles, avec
les fréquences émises par le cerveau pour chacun d’entre eux, il est
très simple de manipuler quelqu’un à distance. On peut ainsi viser une
personne précise dans une maison de plusieurs personnes, sans que les
autres ne sentent rien.

On peut aussi créer une paralysie à un sujet, toujours en émettant
des ondes qui entraînent une réaction physique de la personne. On peut
effacer la mémoire récente de la même manière.

Avec un système spécial qui envoie des micro ondes, appelé MASER, on
peut même faire de la “télépathie synthétique”. D’ailleurs, récemment
des expériences ont montré qu’un ordinateur pouvait déchiffrer des
pensées humaines. On peut aussi lire les pensées de quelqu’un à distance
après avoir scanner les ondes électromagnétiques  émises par le sujet
dans différentes situations[12].

On sait aussi, semble-t-il, manipuler le système nerveux d’une cible en diffusant des images pulsées

D’après Tim Rifat, l’Angleterre utiliserait ce système contre des citoyens récalcitrants au moins depuis la fin des années 80.

Aux États-Unis, un certain nombre de gens se disent victimes de harcèlement électromagnétique et
désignent souvent le gouvernement comme responsable. Mais, d’autres
expliquent par exemple qu’ils ont commencé à avoir des problèmes après
avoir porté plainte, par exemple contre un cabinet d’avocats ou un
politique. En fait, on peut fabriquer soi-même de quoi harceler son
voisin avec des ondes électromagnétiques dirigées. Plusieurs procès ont
déjà eu lieu à ce sujet.

L’une d’elles, Vicki Casagrande, une ingénieure, a expliqué devant une commission sur les victimes d’harcèlement électro magnétique que les victimes pouvaient être totalement contrôlées à distance : « les
muscles peuvent être relâchés ou contractés, que ce soit légèrement ou
violemment. Mais, ces effets peuvent aussi être placés dans le cerveau
juste comme une sensation
 (…) Les victimes peuvent avoir froid par 40°C dehors, et on a déjà eu très chaud en étant en short dans la neige ».

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Casagrande
explique que certaines personnes auraient des implants dans le cerveau,
afin de capter et d’émettre les ondes du cerveau, depuis les années 60
et 70.

Plus récemment, un assistant professeur à l’université des sciences et de technologie
de Hong Kong a réclamé 100 millions de dollars au gouvernement US,
qu’il accusait de lui avoir implanté des puces dans les dents en 1991,
quand il étudiait à l’université de l’Iowa. Suite à cela, il a dit
souffrir de problèmes de mémoire proches d’Alzheimer. Il disait aussi
que ces puces étaient capables de lire dans ses pensées,  de lui parler
quand il dormait et de modifier son comportement.

L’affaire James Walbert, jugée en 2008, a vu la reconnaissance par le tribunal d’un “harcèlement électronique” sur la victime, à qui une puce RFID avait été implantée (ainsi,
la cible reçoit encore mieux toutes les ondes qu’on lui envoie). Cet
ingénieur dénonçait son associé comme étant le responsable des attaques.

A cette époque, dans le Missouri, un élu avait recensé 300 plaintes
concernant du harcèlement électromagnétique. Certaines des victimes sont
simplement harcelées dans le cadre d’expérimentations. Du coup, un certain nombre d’associations (comme l’International Committee on Offensive Microwave Weapons) se sont montées pour aider les victimes, ou pour tenter d’alerter l’opion et les décideurs politiques. En Angleterre également, quelques victimes se sont regroupées et militent contre l’utilisation des armes à énergie dirigée


[1] Artichoke a duré de 1951 à 1963. Il a succédé au programme Bluebird (1951-1953)
où on testait déjà le LSD dans le but de faire parler les témoins. Dans
Artichoke, les anglais et les canadiens étaient partie prenante au
projet. Sous Artichoke, on a travaillé sur l’hypnose, les drogues, les personnalités multiples.

[2] Le Penthotal, qui fait partie des « sérums de vérité » a servi aussi pour les interrogatoires pendant la guerre d’Algérie, ou en Argentine contre les opposants à Pinochet.

[3] MK
Ultra, qui a regroupé près de 150 projets différents, n’a démarré
officiellement qu’en 1953 et aurait cessé en 1963, mais c’est faux même
si le programme a changé de nom pour MKSEARCH. MK ULTRA se penchait
aussi sur l’utilisation d‘armes chimiques et biologiques et
électromagnétiques afin de contrôler le comportement humain. MK ULTRA visait à manipuler le comportement humain via des armes chimiques, biologiques et électromagnétiques.

[4] Un agent du bureau des narcotiques à qui Gottlieb avait demandé de travailler sur les possibilités du LSD sur des personnes non consentantes.

[5] Mullen
a témoigné en mars 1995 devant la commission sur les expériences de
radiations sur l’homme (President’s Advisory Commission on Human
Radiation Experiments). Elle a estimé (malgré de troubles de la mémoire)
avoir été victime de programmation entre 1959 et 1984, dans le cadre
des recherches pour trouver l’espion parfait. Son but à elle était de
coincer des personnalités politiques, militaires ou du renseignement
afin de les faire chanter ensuite. « Le pire est que je sais très
bien que je n’étais pas seule. Il y avait énormément d’autres enfants
dans la même situation que moi
 », a-t-elle expliqué. Elle avait été
adoptée à l’âge de deux ans par une femme qui abusait d’elle et était
amie avec le président de l’Université de Tulane qui lui a conseillé un
psy, un certain Heath, qui l’a envoyée dans ce programme.

[6] L’affaire
Frank Olson, un agent de la CIA à qui on a fait prendre du LSD et qui
s’est défenestré en 1953, est symptomatique. Pendant des dizaines
d’années la CIA a nié toute implication dans ce décès. D’après la famille d’Olson, il a été assassiné par
la CIA après avoir découvert que ses recherches à Fort Detrick
servaient à torturer et tuer des gens. Il travaillait sur les armes
biologiques qu’on pouvait diffuser par l’air. On notera que pour ses
« recherches », Olson venait jusqu’en France, en Angleterre, en Norvège
et en Allemagne de l’Ouest. Durant ses voyages en Europe,
il a assisté à des interrogatoires dans lesquels la CIA commettait des
meurtres en utilisant les agents biologiques trouvés par Olson. En
rentrant il a voulu démissionner. C’est là qu’on l’a invité à une
réunion où on lui a fait prendre du LSD. Les jours suivants il a été
admis pour un traitement psychiatrique, et c’est là qu’il aurait sauté
par la fenêtre de son hôtel. La justice a refusé toute poursuite contre la CIA par la famille Olson.

[7] Évidemment, l’argent transitait par une officine de la CIA qui distribuait de l’argent à des travaux intéressant ladite CIA, en l’occurrence, la « Society for the Investigation of Human Ecology », à la Cornell University de Montreal.

[8] Car bien sûr, les premiers articles US qui parlaient de contrôle mental
désignaient les chinois ou les russes comme les utilisateurs de cet
affreux système. Et cela, dès les années 50 semble-t-il. Évidemment,
après une telle campagne de propagande, il a été facile de justifier les
recherches de l’armée dans ce domaine.

[9] Créé en 1946 sous le nom de Tavistock Institute of Human Relations, avec de l’argent de la fondation Rockefeller et de la famille royale anglaise, puis également des Rothschild.
Il est basé à Londres mais collabore avec de nombreuses fondations US,
pour un budget de 6 milliards de dollars par an. A l’origine, le but
était de contrôler l’opinion publique. En réalité, l’Institut aurait
commencé à fonctionner juste avant la première guerre.

[10] En
réalité, les manifestations ont commencé en 1981 pour se terminer
seulement 10 ans plus tard, quand les missiles nucléaires américains ont
été enlevés de la base. Fin 1984, 70.000 personnes étaient présentes
autour de la base. En 1982, il a été décidé que seules des femmes iraient manifester.
Elles ont formé là-bas une véritable société alternative. On comprend
donc que l’enjeu était important pour Thatcher et qu’il fallait
absolument les neutraliser.

[11] C’est-à-dire
avoir un accès facilité à Israël, mais aussi protéger leur invention
géniale : un système HAARP ultra sophistiqué destiné à contrôler le
temps, mais aussi les individus.

[12] Apparemment,
un certain major général Schaknow a évoqué ce système à Fort Bragg en
Caroline du Nord en 1992. Chaque signal électromagnétique du cerveau
associé à des pensées sous vocalisées est connecté à un ordinateur via
des électrodes ou une puce. Des ordinateurs permettent de lire les
pensées sous vocalisées en donnant un mot à chaque type d’émission. Car,
il y a une fréquence spécifique pour chaque mot dans une langue. Mais,
si le sujet s’amuse à penser dans une langue différente de la sienne,
l’ordinateur ne peut plus rien déchiffrer.

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Source(s) : Donde Vamos




Linky : le TGI de Tours demande le retrait de compteurs pour raisons médicales chez 13 particuliers

[Source : Sud Ouest]

Linky : le TGI de Tours demande le retrait de compteurs pour raisons médicales chez 13 particuliers
108 référés ont été rejetés et 13 ont été admis pour des raisons médicales
Dejeans Arnaud

La justice demande le retrait des compteurs et ordonne « la livraison d’électricité exempte de courant porteur en ligne ». 

Le tribunal de grande instance de Tours a demandé le
retrait pour raisons médicales du compteur Linky chez 13 particuliers
qui l’avaient saisi. 

Sur 121 référés anti-Linky, cités dans trois
jugements et déposés par des habitants de la région Centre opposés à la
pose de ce compteur à leur domicile, 108 ont été rejetés et 13 ont été admis pour des raisons médicales, a-t-on indiqué de même source. 

Pour
l’un d’entre eux, un enfant de 7 ans domicilié à Tours, le tribunal a
admis que « l’état de fatigue chronique » et « les difficultés de sommeil »,
attestés par un certificat médical, « pouvaient être en rapport avec le
compteur Linky ».La rédaction vous conseille

Pour
celui-ci, comme pour 12 autres cas, le TGI de Tours demande le retrait
des compteurs et ordonne « la livraison d’électricité exempte de courant
porteur en ligne ». Le courant porteur en ligne permet à Enedis de
mesurer en permanence la consommation du compteur et de la facturer sans
visite sur les lieux.

>>> Lire aussi Compteur Linky : près de 250 opposants à l’installation déboutés par la justice

Incertitudes sanitaires

Arguant du principe de précaution et muni de certificats médicaux,
Me Arnaud Durand, leur avocat, avait évoqué, le 4 juin dernier, un
« dommage imminent » pour « des personnes qui ne pourront pas vivre chez
elles ».

L’agence nationale de sécurité sanitaire a conclu en juin 2017 à des incertitudes sanitaires qui
n’ont toujours pas été éclaircies, selon Me Durand. Ce dernier a
affirmé son intention de saisir d’autres tribunaux dans toute la France
pour lutter contre l’installation de ces compteurs.

Le compteur
Linky, dont Enedis pilote l’installation pour relever à distance et en
direct la consommation, fait l’objet de controverses récurrentes depuis
son premier déploiement en 2015.

Vingt-deux tribunaux ont été
saisis d’actions conjointes. La grande majorité des plaignants,
plusieurs centaines à ce jour, ont été déboutés – à Rennes, Toulouse,
Bordeaux-, hormis une poignée « d’électrosensibles ».

Enedis, en charge du déploiement des compteurs Linky, affirme rester « convaincue de l’innocuité des compteurs et compte faire appel de la décision » du TGI de Tours.

Concernant
les « personnes pour lesquelles la juge demande à Enedis de prendre en
compte leur situation particulière, la décision du tribunal nous
conforte dans notre démarche d’écoute à l’égard de certains clients qui
se déclarent électro-sensibles. Il s’agit (…) de cas extrêmement rares
pour lesquels nous mettons en œuvre un accompagnement personnalisé et
adapté à chaque situation particulière », assure l’opérateur,
gestionnaire du réseau de distribution. 

>>> Lire notre dossier : Linky : la tension baisse-t-elle dans le Sud-Ouest ?




La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie

[Source : Médias-Presse Info]

[Auteur :] Francesca de Villasmundo

Les apprentis-sorciers du monde futur louent aux quatre coins du monde les délices de la transsexualité, de l’idéologie transgenre, tout en niant la réalité qu’est l’identité biologique et sexuelle dès la naissance. Derrière leurs délires, approuvés et propagées consciencieusement par les médias et les séries télé pour jeunes, les écoles occidentales, les organismes internationaux, c’est la vie de nombreux adolescents et pré-adolescents qui est irréversiblement dégradée, abîmée. L’envers de ce décor de carton-pâte préfabriqué par des idéologues, qui ont en haine avant tout la nature et le réel, n’est pas beau à voir, ni de face d’ailleurs. L’histoire de Keira, rapportée par le quotidien britannique The Daily Mail, illustre la folie de la genderophilie.

« Je suis coincé entre deux sexes. »  

De
cette condition tragique, Keira accuse le traitement commencé à
l’hôpital Tavistock de Londres, clinique spécialisée dans le changement
de sexes des enfants. A 16 ans elle ne voulait plus être une fille et a
demandé de l’aide. Après seulement trois rendez-vous d’une heure, on lui
a prescrit des bloqueurs hormonaux pour arrêter le développement de son
corps féminin, explique-t-elle dans l’article du Daily Mail. Le Tavistock, c’est le TGV du changement de sexe !

Trois
heures de séance ont donc été suffisantes pour décider d’un changement
de sexe sur une gamine de 16 ans et pour commencer un traitement allant
en ce sens et que Keira regrette profondément aujourd’hui. Car toute sa
vie de femme en a été chamboulée irrémédiablement.  Il y a trois ans,
elle a subi en effet une ablation des seins, ce qui, avec les doses de
testostérone prises, a contribué à rendre son apparence plus
masculine. Et maintenant qu’elle a changé d’avis sur son intention de
prendre la forme masculine, elle se retrouve avec un corps qu’elle ne
sent pas le sien et cherche un moyen d’inverser le traitement effectué
jusqu’à ce moment.

Sur
la possibilité que les adolescents, dès la douzième année, puissent
librement consentir aux traitements en vue de la transition de sexe,  sa
position est claire:

«
Je ne pense pas que les enfants et les jeunes puissent consentir à
l’utilisation de puissants médicaments hormonaux expérimentaux comme je
l’ai fait.»

Dès
son jeune âge, elle n’a pas aimé s’habiller en femme. En grandissant,
elle a été victime d’intimidation, au point qu’elle ne voulait plus
aller à l’école. « Je pensais que la vie aurait été meilleure pour moi
si j’avais changé de sexe.» Très rapidement, elle s’en est ouverte à son
médecin local qui, à son tour, l’a adressée au Service de santé mentale
pour enfants et adolescents (CAMHS) près de chez elle, où ils lui ont
proposé de contacter le London Tavistock.

«
Le Tavistock m’a donné des anti-hormones pour arrêter mon développement
féminin. […] J’ai eu des symptômes similaires à la ménopause […]. J’ai
eu des bouffées de chaleur, j’ai eu du mal à dormir, mon désir sexuel a
disparu. Ils m’ont donné des comprimés de calcium parce que mes os
s’étaient affaiblis. »

Cela
semble incroyable, mais Keira affirme qu’elle n’a pas été avertie
par les thérapeutes de Tavistock des terribles symptômes qui l’auraient
attendue. La testostérone a ensuite fait pousser plus de poils, y
compris la barbe.

À
20 ans, elle se sentait heureuse de son chemin et avait l’intention de
le poursuivre avec l’ablation de ses seins. Mais une fois que c’est
arrivé, les premiers doutes sur son choix ont commencé à apparaître.
Seulement maintenant, elle a déjà changé ses documents pour être
reconnue légalement comme un homme et ne sait même pas si elle aura un
jour des enfants. Et elle veut redevenir une femme.

«
Si je commettais un crime, je serais placée dans une prison pour
hommes. Je souhaite annuler le document de reconnaissance du genre.» 

Elle a donc pris contact avec l’association caritative Detransition Advocacy Network,
afin de retrouver une apparence féminine. Des centaines de jeunes et
d’adultes se sont tournés vers cette association, regrettant la
“réassignation” du sexe. Les militants soutenant la bataille judiciaire
de Keira disent que le nombre de ces jeunes regrettant leur “transition”
est en augmentation.

En effet, la jeune femme à l’aspect mâle, a engagé des poursuites judiciaires contre la clinique Tavistock.

« Ce
qui est contesté, explique son avocat, c’est la pratique actuelle et
continue de la clinique de prescrire des bloqueurs d’hormones supprimant
la puberté et, par la suite, des hormones transsexuelles, aux enfants
de moins de 18. »  

« Je
ne veux pas que d’autres enfants souffrent comme moi », explique Keira,
c’est pourquoi elle a décidé de raconter son histoire. 

« Les
enfants qui souffrent de dysphorie de genre méritent d’être aidés à
s’apprécier tels qu’ils sont, et non pas à être poussés à la transition. »  

Francesca de Villasmundo




COVID-19, l’ami des dominants

[Source : L’ardeur]

de Anthony Pouliquen

COVID-19, l’ami des dominants : un texte écrit par l’équipe de L’ardeur, association d’éducation populaire politique


Pour ce gouvernement anti-populaire, engagé dans une politique de destruction de la protection sociale et de répression policière des colères, des mobilisations et des insurrections qui en découlent, le COVID-19 permet de réaliser plusieurs tests en grandeur nature :

  • Test de contrôle de la population (répression, prison, hélicoptères, drones, communications).
  • Test d’obéissance de la police dans ce contrôle des populations.
  • Test de privatisation-dislocation de l’éducation nationale transférée en e-learning.
  • Test d’avancement de la vidéo-médecine à distance.
  • Test de soumission des médias, de la population et des gauches (union nationale oblige).
  • Test de démolition avancée du droit du travail.

1 – Le contexte

Depuis les années 1980, l’effacement de l’hypothèse communiste (1) laisse le capitalisme en roue libre et l’humanité livrée aux inégalités monstrueuses qui l’accompagnent. Or les profits ne se réalisent plus sur la fabrication et la vente de marchandises qui sont en surproduction (les voitures de 2018 ne sont toujours pas écoulées) mais sur la financiarisation-casino de l’économie et les réductions de dépenses publiques dans le cadre de politiques d’austérité. Si le capitalisme européen s’est assuré tout un temps de l’ordre social en échange de politiques de protection sociale, il s’aligne (dès 1983 en France) sur le capitalisme américain et s’engage dans la voie d’une privatisation-marchandisation de la société et d’une destruction des services publics. Ces dernières se réalisent dès Maastricht, puis dans l’imposition de la « Constitution » de l’Union Européenne et de sa monnaie unique interdisant aux États d’agir sur la protection sociale par des dépenses publiques, lesquelles sont désormais soumises à l’impératif de non-inflation, d’interdiction des augmentations de salaires pour maintenir le taux de profit des dominants, propriétaires d’entreprises ou traders. Mais réduire la protection sociale, réduire et supprimer les allocations chômage, démanteler les soins de santé, démolir la recherche, supprimer des postes à l’éducation nationale, vendre les barrages et les aéroports, baisser puis écraser les retraites… tout cela génère des mouvements de population insurrectionnels et incontrôlables (les gilets jaunes en sont un exemple) qui supposent que l’État se prépare à la guerre sociale en armant son dispositif policier vers le contrôle des mouvements insurrectionnels. Après les LBD, voici les drones et le suivi des smartphones. Dans son dernier ouvrage « La lutte des classes au 21e siècle » (2), Emmanuel Todd évoque la dérive fascistoïde du gouvernement Macron. Nous y sommes !

L’union nationale : vous avez aimé « Je suis Charlie » ? Vous allez adorer COVID-19 !

« Nous sommes en guerre », a déclamé sept fois Macron. Invisible, diffus, insaisissable l’ennemi combattu ? Qu’importe ! Car désigner un ennemi, a fortiori invisible, c’est faire taire tous les désaccords, au nom de l’union sacrée ! Si l’éducation populaire consiste à comprendre les systèmes à l’œuvre dans un événement, et à déjouer les effets de propagande en traquant les biais de pensée, il convient de s’alerter collectivement sur cet appel à l’union nationale : « Plus de place pour la division », ressassent les chroniqueurs. Mais rien n’est plus étranger à l’éducation populaire qu’une union sacrée renonçant à toute critique derrière un chef autoritaire ! Refuser cette injonction au consensus et à l’enrouement du débat rend alors nécessaire d’apporter notre voix à l’analyse de la situation…

La seule guerre à laquelle nous assistons est celle que le capitalisme mène sur nos existences. Dans cette crise sanitaire, que peut-on attendre d’un pouvoir qui a si férocement et si continûment attaqué la protection sociale de sa population, démoli l’hôpital, les retraites, le chômage, la formation continue, qui a rivalisé de suppressions de fonctionnaires avec les autres candidats à la présidentielle (moi 200 000 ! Non… moi 500 000 ! ) ? Rien !

Macron n’existe pas. La démolition de l’hôpital public a commencé avec Mitterrand et Bérégovoy dès le départ des ministres communistes en 1983, et s’est poursuivie avec les autres présidents. Macron lui-même n’a été fabriqué que pour prendre la suite des serviteurs du capital qui l’ont précédé à ce poste, et choisi pour sa capacité de nuisance… Car, privé de toute marge de manœuvre économique ou monétaire dans le cadre de l’UE, il n’a aucun autre pouvoir que celui de nous nuire. En s’affichant sans honte dans un hôpital saturé pour combattre les effets d’une situation dont il a fabriqué les causes, lui qui a supprimé plus de 4 000 lits d’hôpitaux sur la seule année 2018 et a charcuté plusieurs centaines de millions d’euros de moyens alloués aux personnels médicaux… Macron ne saurait nous rendre dupes : il n’est pas, et ne sera jamais, notre sauveur. Fidèle à son programme électoral exigé par le Medef, il se saisira de cette crise sanitaire pour renforcer la dévastatrice emprise du capitalisme sur nos existences. À l’heure où beaucoup se remettent à lire La stratégie du choc de Naomi Klein (3) et font l’expérience en grandeur nature d’un capitalisme qui déploie sa nuisance par crises successives, on peut s’attendre – « crise » et « union nationale » obligent – à une démolition accélérée du droit du travail, à une politique accrue d’austérité et de réduction des dépenses publiques.

Interrogé sur France Inter sur le fait de savoir si cette épidémie le ferait revenir sur sa proposition de 500 000 suppressions de postes de fonctionnaires, Bruno Retailleau (qui bien que dans l’opposition parlementaire n’a d’opposition à la politique du gouvernement que l’apparence) affirme sans sourciller qu’il ne sera pas question de ralentir les réformes ! Ces gens-là ne tireront aucune leçon. Au contraire. Cette crise sera pour eux l’opportunité d’une accélération des destructions, notamment celle des services publics. Noam Chomsky nous a prévenu·e·s : « Comment détruire un service public ? Commencez par baisser son financement. Il ne fonctionnera plus. Les gens s’énerveront, ils voudront autre chose. C’est la technique de base pour privatiser un service public »… et seule une insurrection ou une grève générale les arrêtera.

Car avec le COVID-19, c’est la guerre des classes qui va se durcir par un enchaînement trop prévisible pour ne pas être annoncé : crise sanitaire, crise économique, crise financière et, en bout de course, crise sociale ! Quand le COVID-19 aura mis sur le carreau un ou deux millions de chômeur·se·s supplémentaires, on pourra compter sur ce gouvernement, qui a déjà fait la démonstration de son amour de la protection sociale, pour nous concocter quelques exonérations de cotisations, dégrèvements, allègements fiscaux supplémentaires pour les patrons, bonus records pour les traders les plus malins, dont le job n’est pas de financer l’économie mais de jouer à la baisse ou à la hausse les fluctuations de l’économie… Pour eux, cette crise est un cadeau, qui comme, toutes les crises financières avant elle, ne sera rien d’autre qu’une banale crise cyclique de la surproduction qui permet au capital de se concentrer encore un peu plus en liquidant les maillons faibles des petites entreprises et en écrabouillant les travailleurs sous l’œil docile des lanceurs de LBD et des médias. Le capitalisme est le seul mode de production dans lequel les crises prennent la forme d’une surproduction (https://wikirouge.net/Crise_de_surproduction).

2 – Le test sécuritaire

16 mars (jour de l’annonce du confinement) : dans le département des Côtes d’Armor, 1 cas détecté (sur une population de 600 000 habitants). Le préfet fait survoler les plages par des hélicoptères de la gendarmerie.

Si des mesures de prudence et confinement dans le cas d’une épidémie sont un choix compréhensible, encore peut-on s’interroger sur les différentes modalités possibles d’un tel confinement : total ou régional, par tranche d’âge, avec ou sans possibilité de s’aérer, etc. À l’exception d’un accident nucléaire majeur, ou d’un virus que l’on contracterait par simple respiration dans l’air, aucune crise sanitaire ne peut justifier l’interdiction de promenades solitaires en forêt, sur des plages, dans les rues… Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on désigne les citoyen·ne·s comme des coupables en puissance (lorsqu’Édouard Philippe annonce que le gouvernement prend des mesures de confinement drastiques car les citoyens ne sont pas suffisamment dociles, il transforme tout un chacun en délinquant). Aucune crise sanitaire ne peut justifier une politique hyper répressive incluant le survol d’une plage par des hélicoptères, l’interdiction de sortir plus de 20 minutes de chez soi, de s’éloigner de plus de 1km. Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on ferme les parcs et les jardins publics. Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on punisse des citoyen·ne·s d’amendes lourdes (jusqu’à 3 500 €) et de prison (six mois) en cas de promenades solitaires. N’importe quel gouvernement soucieux du bien-être de la protection de sa population en cas de crise sanitaire devrait au contraire prendre acte des difficultés personnelles, familiales, psychologiques, sociales considérables qu’entraîne un confinement, et le rendre supportable en invitant largement la population à s’aérer et à sortir se promener, à condition de respecter les mêmes règles de gestes barrières qui sont demandées pour le travail qui, lui, non seulement n’est pas solitaire, non seulement est autorisé, mais est rendu obligatoire sur rappel du Medef.

Au risque du sentiment d’une humiliation collective, aucune population ne peut comprendre qu’elle soit obligée d’utiliser les transports en commun pour aller travailler, à condition de respecter une distance d’un mètre, mais qu’elle risque la prison si elle va se promener sur une plage, en ne nuisant à personne, en ne mettant personne en danger dans la mesure où elle respecte les mêmes règles que celles imposées dans l’utilisation des transports en commun.

Avec Emmanuel Todd, nous rappelons que « faute d’avoir prise sur l’Histoire, les gouvernants français sont passés « en mode aztèque ». Ils se vengent de leur impuissance au niveau international en martyrisant leurs concitoyens… ». Et ils peuvent compter pour cela sur le zèle d’une police inféodée qui s’empressera de matraquer les promeneurs isolés à coups d’amendes à 135 euros pour leur apprendre à obéir. Nous savons depuis un an de gilets jaunes que nous ne pouvons plus attendre aucune protection de la police. Que, comme dans toutes les périodes de crise, comme en 1940, elle choisit de servir le gouvernement, et non plus le droit. Et cela risque bien de se renforcer… Comme l’écrit Raphaël Kempf, avocat pénaliste, « il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est : une loi scélérate » ! Adopté à marche forcée pour une période soi-disant circonscrite, cet état d’urgence vise des objectifs à plus long terme : celui de violer les libertés élémentaires de tou·te·s, celui de donner à la police des pouvoirs illimités, celui de venir enterrer définitivement l’État de droit.

La constitution de la 5e République avait bricolé un régime présidentiel sur mesure pour un général dans une situation de guerre en Algérie. Elle transformait le Parlement en une chambre d’enregistrement, à l’image des 308 pantins recrutés à la hâte sur entretien au printemps 2017 pour servir de paillasson au Medef. Entre les mains des Hollande, Sarkozy, Chirac ou Macron, cette 5e République est entre les mains de voyous caractériels et doit être abandonnée. Macron n’hésitera pas à se réfugier derrière le COVID-19 pour utiliser les pleins pouvoirs de l’article 16 et faire interdire la presse, les réseaux sociaux, et ce qu’il appelle déjà les fake news et les incitations à la haine. Sa position est une position de haine de classe, et son gouvernement suinte la haine de classe. L’intérêt des ateliers constituants qui se multiplient partout en France est de nous préparer à écrire nous-mêmes la constitution dont nous aurons besoin quand nous aurons chassé ce pouvoir.

Cette guerre de classes, cette guerre au peuple, cette guerre aux pauvres, est lisible au niveau spatial, géographique. Dès les premiers jours, les médias ont évoqué le manque de « civisme » des habitant·e·s des quartiers populaires, épinglé.e.s pour leur inconscience face à la propagation et leur refus des contrôles : ainsi, le 19 mars, BFMTV dénonce des « violences urbaines malgré le confinement », des « rébellions et crachats sur des policiers » et même « des regroupements sur les toits d’immeuble » pour y faire des barbecues (jusqu’à quelle extrémité peuvent aller ces petits voyous de banlieue !). Depuis, des témoignages attestent d’interpellations policières violentes dans ces mêmes quartiers. Comme celle de Sofiane, 21 ans, habitant des Ulis (Essonne), qui, le 24 mars, a eu le grand tort de vouloir sortir de chez lui pour aller travailler (il est livreur pour Amazon !) : il a été rossé par les agents de la BAC pour avoir essayé d’échapper à leur contrôle (il n’avait pas son attestation de déplacement dérogatoire sur lui). Imagine-t-on les mêmes scènes à Neuilly ou à Passy ? Et, comme ce fut le cas pour les gilets jaunes, ces violences policières sont encore largement sous-médiatisées.

3 – Des médias au garde-à-vous

En dehors des aspects proprement médicaux de la situation sur lesquels nous ne sommes pas compétent·e·s (nous ne sommes pas microbiologistes et il y a déjà suffisamment de vidéos sur le coronavirus, d’interviews et d’exposés de tous bords, de tous scientifiques pour ne pas inonder davantage le débat), il nous revient en revanche d’interroger les aspects politiques et en soumettre les contradictions à notre intelligence collective. Compter sur nous-mêmes en somme et sur notre intelligence critique que nous nie l’intégralité (ou presque) des médias, docilement regroupés autour du pouvoir exécutif.

Le nombre de morts égrené chaque jour dans nos médias est profondément anxiogène. Le traitement médiatique de la situation nous rend inévitablement vulnérables et les conséquences sur nos citoyennetés sont dramatiques. On ne compte plus les exemples de personnes se faisant apostropher pour être sorties acheter du pain (franchement, a-t-on vraiment besoin de pain frais quotidien en cette période de catastrophe mondiale ?) ou pour avoir rendu visite à un proche. Tout le monde est en train de devenir le flic des autres. L’ambiance est à la dénonciation et aux milices de volontaires qui vont bientôt patrouiller dans les rues. Surtout si ces chiffres ne sont pas expliqués et qu’ils n’ont pour seule fonction que de créer un traumatisme sur fond de méfiance circulaire et nourrie de tous bords.

Expliquer les chiffres, cela voudrait dire les contextualiser, les mettre en perspectives (historiques notamment), les comparer à d’autres… Un exemple : sans vouloir minimiser l’épidémie, il est intéressant de savoir que le nombre de morts faits par le COVID-19 en quatre mois (environ 30 000) est à peu près identique au nombre de personnes qui meurent de faim chaque jour. Ou que le paludisme cause encore plus de 450 000 décès chaque année. Sans qu’on ne s’alarme, dans ces deux cas, des mesures à mettre en place pour éviter pareilles hécatombes. Et que dire de cette information en boucle sur les Ehpad qui se confinent avec le personnel ? Il y a en France 610 000 décès chaque année (une personne toute les 50 secondes) dont 25 % en Ehpad. Les décès au sein des Ehpad représentent donc plus de 150 000 morts par an. Nous parler des décès en Ehpad, c’est nous les présenter comme un problème injuste et terrifiant. On se demande alors ce qu’est la représentation d’un Ehpad pour un chroniqueur de TF1 : une colonie de vacances ? Une thalassothérapie ? Ou un de ces mouroirs sans personnel vendu au privé, qu’on intègre de façon définitive mais dans lequel on vous garantit un placement à 11 % si vous achetez une chambre pour la louer aux résidents ? Pour rappel (car c’est aussi cela mettre les chiffres en perspectives), la moyenne d’âge des morts du coronavirus en France est de 81,2 ans ! Et si la mort du musicien Manu Dibango a suscité beaucoup d’émoi, précisons tout de même qu’il avait… 86 ans.

La télé gouvernementale nous montre en boucle l’hôpital de Mulhouse saturé, l’armée qui évacue des malades en avion vers Toulon. Les tentes de médecine de guerre… terrible ! Mais elle se garde bien de questionner les odieux petits soldats des ARS (Agences régionales de santé) qui ont vidé l’hôpital de tous ses moyens, de tous ses personnels, qui ont mis cent directeurs en démission administrative il y a deux mois, et qui font fonctionner le matériel hospitalier en flux tendus .. Traduirons-nous un jour les ARS devant les tribunaux pour mise en danger délibérée à grande échelle de la vie d’autrui ?

Et c’est probablement à la lecture des médias de gauche ou d’extrême gauche qu’on mesure la puissance de cette manipulation à grande échelle. C’est cela une union nationale : faire taire notre capacité critique, adhérer à l’autorité du pouvoir. La chaîne Youtube « Osons causer » qui, jusqu’à peu décryptait les différentes faces des politiques macronistes, est désormais réduite à répercuter les ordres gouvernementaux : « Restez chez vous ! ». Si nous voulons prendre des leçons de civisme, nous n’avons pas besoin d’ « Osons causer », nous avons déjà TF1 pour traiter quelques doux promeneurs de « délinquants des parcs ». Le philosophe Vladimir Jankelevitch écrivait : « Je serai toujours le gardien de tes droits et jamais le flic de tes devoirs ». Si « Osons causer » renonce à sa mission d’éducation populaire, la preuve est apportée que le test en grandeur nature de soumission des médias (y compris ceux censés critiquer l’ordre de la domination) fonctionne !

S’il est si dur pour des médias, quels qu’ils soient, d’échapper à ces logiques manipulatrices, s’ils épousent si facilement la logique du pouvoir, c’est que les conditions de fabrication de l’information les ont déjà rendus structurellement perméables à cette logique.

Et déjà, la place prise par les chaînes d’info en continu, avec sa conséquence : la course à l’information en « temps réel ». Temps réel ? Allons bon… Cela supposerait qu’existe un temps « irréel » ? Ne serait-ce pas justement ce temps qu’on nous vend pour du « réel » qui, en évacuant l’histoire et les processus d’émergence des phénomènes, constitue l’« irréel », un temps qui n’a pas de sens ? Dans ce monde-là, il faut occuper l’antenne et meubler les flux en permanence. Donc trouver du nouveau au fil des jours, au fil des heures… Heureusement, ce qu’il y a de nouveau, presque en permanence, ce sont les chiffres. Alors… bingo sur ces chiffres qui montent, qui viennent s’aligner de manière vertigineuse sur les écrans ! Chaque jour apporte son lot de « nouveau record », de « chiffre jamais atteint »… Puisqu’il s’agit d’une « pandémie » en plein essor, la probabilité que le nombre de nouveaux cas détectés ou de nouveaux décès à l’hôpital en 24 heures soit inférieur à celui de la veille est sans doute inférieure à 1 %, non ? Donc balancer cette info, ce n’est pas vraiment un scoop, on est d’accord ? Il y a d’ailleurs fort à parier que le journaliste qui l’a annoncée en martelant chaque mot sur un ton affolé, quand il rentre chez lui et retrouve son conjoint, il ne lui dit pas : « Tu sais, c’est incroyable : le chiffre a encore progressé ! ». Oui : il est probable que, dans sa vie privée, il reste quelqu’un d’à peu près censé. Mais quand il passe à l’antenne, il devient cet imbécile qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes.

C’est que, sur les ondes, il faut sacrifier aux rites de la dramatisation. Pour « vendre » et faire du « buzz », il faut maintenir le « suspense », « feuilletonner » l’information, avec, si possible, un bon « casting » et de « bons clients ». Autant de termes venus des mondes de la fiction et du commerce et qui se sont progressivement imposés dans les rédactions. C’est ainsi que se construit et se reconstruit le thème de la « vague » épidémique qui va déferler (sans qu’on ne sache jamais pourquoi le « pic » est attendu à tel moment). Avec sa conséquence inéluctable, en gros titre à la « une » de l’Est Républicain du 23 mars : « Vers un inévitable durcissement du confinement » (quatre semaines plus tôt, de nombreux médias titraient sur le « recours inévitable au 49.3 » à propos de la réforme des retraites !). Prophétie auto-réalisatrice dans laquelle les médias oublient – ou feignent d’oublier – le rôle qu’ils jouent eux-mêmes.

Autre facteur structurant : la place prise dans les médias par un ballet d’experts où se succèdent hypothèses hâtives et contradictoires (sur les tests, le port de masques, l’efficacité du traitement par la chloroquine…), sans que les faux pronostics ne soient ensuite rectifiés et sans que l’on précise que « médecin » n’est pas un titre suffisant pour se qualifier d’expert en matière de COVID-19. Mais avec cette certitude auto-proclamée : les fake news, c’est l’affaire des réseaux sociaux ; l’information sérieuse et vérifiée, celle des médias main stream.

4 – La gouvernance « scientifique »

Dans un monde où les demandes de financement de la recherche publique sur les coronavirus sont restées lettre morte, où les multinationales de la pharmacie ont plus de pouvoirs que les États et où le vaccin de ce coronavirus engrangera des milliards de profits, qu’est-ce qu’un expert ? Qui sont les « scientifiques » qui « conseillent » un gouvernement entièrement dévoué aux multinationales ? (voir Monsanto-Macron, et les milliers de cancers liés au Roundup). Y aura-t-il des conflits d’intérêts ? Jupiter met ses pas dans ceux d’un « conseil scientifique », créé le 10 mars et invité à infléchir voire à dicter les décisions. Cette délégation de pouvoir à l’expertise « scientifique » présente de multiples dangers. Elle éteint toute contestation au nom de l’intérêt supérieur : elle gomme ce que nous, gesticulant·e·s et formateur·trice·s, militant·e·s de l’éducation populaire, avons appris et ne cessons de marteler : tout point de vue est nécessairement « situé », on ne parle toujours que de « quelque part », et avec une intention. Mais non : les experts, eux, échappent à cette condition humaine puisqu’ils parlent de nulle part et sans jamais aucune intention autre que de nous transmettre la vérité.

C’est dire à quel point cette délégation va faciliter le passage à une société de contrainte…

5 – Le COVID19, révélateur mais aussi accélérateur des inégalités

Isolement des plus vulnérables, exploitation des plus précaires, contamination des plus exposé.e.s, stigmatisation des classes populaires (car ce peuple que l’on doit confiner, c’est bien celui des classes populaires, celles qui pourraient désobéir, ces classes dangereuses…), entassement des plus pauvres dans des logements insalubres pendant que les bourgeois aisés des arrondissements parisiens fuient leur 200 m2 pour aller (exode sanitaire oblige !) se mettre au vert dans leur maison secondaire ou dans une villa louée pour l’occasion… cette crise sanitaire amplifie le développement des rapports de domination.

Regardons du côté de la condition des femmes. Par leur position dans la société, les femmes représentent indéniablement une classe fragilisée par cette crise sanitaire et le confinement que celle-ci impose. La situation des femmes victimes de violences conjugales est alarmante. Les chiffres actuels montrent une augmentation de 32 % des cas depuis le début du confinement. Des situations où la présence permanente du mari violent rend les demandes d’aide et les moyens de protection extrêmement difficiles. 210 000 femmes sont violentées par leur mari chaque année en France. Le confinement porte donc ce chiffre à (au moins) 300 000. Belle réussite du confinement ! Toujours dans la sphère de l’intime, l’accès à l’avortement est fragilisé, notamment pour les adolescentes qui n’ont plus de prétexte pour sortir de chez elles.

Et puisque, dans cette crise, c’est bien le monde du travail qui impose la marche à suivre, dans la sphère productive, l’exploitation des femmes se poursuit. Il y a les plus précaires, celles qui vivent sous le seuil de pauvreté, celles qui n’auront pas le choix d’accepter de travailler – quelles que soient les conditions sanitaires – pour pouvoir boucler la fin de mois. Il y a les femmes élevant seules leurs enfants, qui, faute d’école ou de nounou, subiront un chômage partiel qui les mettra à terre. À la fin de la crise, quelle sera la posture des banques envers ces femmes ?

On le sait : parmi le travail dédié aux femmes, celui du soin. Le 12 mars dernier, Macron demandait au personnel hospitalier de « continuer à faire des sacrifices ». La division sexuelle du travail à l’œuvre dans notre société fait reposer ce « sacrifice » sur une large majorité de femmes : 90 % de femmes chez les aides-soignantes, 87 % de femmes chez les infirmières… Les postes prestigieux, eux, sont occupés par des hommes. Avec la pénurie de matériel de protection, entre l’aide-soignante et le chirurgien, qui aura le masque ?

Le sacrifice se joue entre les classes sociales qui se côtoient à l’hôpital. Le sacrifice se joue entre les classes sociales tout court. Les femmes font partie des dominé·e·s, des exploité·e·s du système capitaliste, à qui l’on demande de continuer à faire marcher la machine économique à n’importe quel prix, et qui n’en obtiendront que du mépris (une prime de 1000 € ?) lorsque les puissants n’auront plus peur d’attraper la grippe.

6 – Le COVID19, arme de guerre… contre l’école

La mise en place de l’école à distance est une aubaine pour qui s’acharne à détruire le service public. C’est une véritable expérimentation grandeur nature pour terminer la privatisation de l’école rêvée par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et mise en œuvre par les ministres successifs depuis Luc Ferry.

Quoi de mieux que d’amener les enseignants à se penser comme des « facilitateurs pédagogiques » pour assurer la « continuité pédagogique » ? Le rêve ultime de l’idéologie libérale : l’enseignant·e est déchargé·e de toutes responsabilités éducatives, de tout désir de penser l’élève comme un être humain complet et complexe. L’enfant n’existe plus. Le sacro-saint programme construit autour des compétences n’a plus qu’à être digitalisé. Les enseignant·e·s deviennent des « intervenants à distance », pratiquant le « e-learning », surfant sur des plate-formes privées dont les contenus deviennent contrôlables et évaluables. Le contrôle : outil indispensable à la légitimité de la domination. Pour preuve ce mail envoyé ce jour, par une enseignante de maternelle, qui demande aux parents d’envoyer une photo de leur enfant en train de travailler : « Nous devons assurer la continuité pédagogique et l’inspection nous demande de vérifier qu’elle est bien mise en œuvre par les parents, sinon cela peut être considéré comme de l’absentéisme ». Pressions, contrôles et menaces… on y retrouve alors tous les ingrédients de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », adoptée en 2018, qui permet d’imposer une « démarche qualité » à tous les organismes de formation. Calquée sur des procédures de rentabilité industrielle, la démarche qualité a réussi le tour de force de mettre tous les organismes de formation en concurrence, d’imposer un vocabulaire unique (celui de la langue de bois bien sûr), de récupérer tous les contenus pédagogiques, de dématérialiser au maximum en réduisant les liens humains au minimum. Une expérimentation grandeur nature de ce qui est déjà à l’œuvre dans l’éducation nationale !

Alors on peut toujours penser que l’école par internet, c’est juste provisoire, que non cette loi n’est pas une étape intermédiaire pour finir de faire de l’école le réservoir de main d’œuvre du capital au détriment d’un lieu où penser la société de demain… si seulement cette expérimentation n’était pas déjà dans les tuyaux depuis plus de trente ans : baisse du nombre de fonctionnaires, privatisation de l’enseignement supérieur, décentralisation favorisant le lien avec le marché du travail local, emploi de directeurs devenus des managers, suppressions massives des postes éducatifs et de soins dans les établissements (psychologues scolaires, assistants sociaux, éducateurs, infirmiers…), mise en concurrence des établissements par l’attaque du statut d’enseignant (précarisation du métier, CDD, contractuel·le·s) et les enseignements de spécialités avec la loi Blanquer… Les bases sont posées, affirmées, assumées… Comment être naïfs au point de penser que cette période ne sera qu’une parenthèse ?

Et le place des enf… des élèves pardon ! C’est simple : on remplace une heure de cours par une heure de travail personnel… La durée d’attention d’un élève en classe varie de 4 minutes en maternelle à 35 minutes par heure pour un adulte. Transformer alors une heure de cours en une heure de travail personnel, c’est multiplier l’exigence de productivité scolaire par deux au minimum pour les lycéens. De plus, cela ne tient pas compte de chaque élève. Là où l’enseignant·e va évaluer que, sur la classe d’âge concernée, le travail donné est faisable en une heure, la réalité sera que ce travail sera réalisé en 30 minutes par certains et en 1h30 par d’autres. Ajoutons à cela les conditions matérielles de chaque élève : chambre seule ou non, travail sur ordinateur ou sur smartphone, accès à une imprimante scanner ou pas, nombre de personnes dans la maison et en capacité d’aider scolairement ou pas… Sans oublier qu’actuellement, celles et ceux qui sont toujours au travail – et donc pas disponibles pour leurs enfants – sont les salarié·e·s les plus précaires : ouvrier·e·s, caissières, aides à domiciles …On voit bien à nouveau les réalités matérielles niées, on voit bien comment, au profit de la « continuité pédagogique », on enterre les enfants des classes populaires pour pouvoir applaudir les quelques autres à la fin du confinement… Bravo les enfants, vous voyez bien que c’était possible : quand on veut, on peut !

Les ultra-libéraux de l’Union européenne et de l’OCDE l’ont rêvé, le COVID-19 l’a fait : la dématérialisation complète et totale de l’éducation nationale. Les requins de l’ordre capitaliste lorgnent sur ce ce marché éducatif mondial à conquérir (estimé à 20 000 milliards de dollars, dont 7 000 milliards d’euros pour l’Europe). Le fruit est mûr pour privatiser le système éducatif… Il ne restera plus qu’à Hachette édition (propriété du groupe Lagardère) à nous vendre par millions les logiciels que cet enseignement à distance, assuré par des « uber-profs », nécessitera. Et que feront les parents ? Dans le marasme de l’offre proposée, dans ce climat de compétition acharnée, les familles paieront bien sûr, enfin celles qui le pourront ! Pour le plus grand bonheur de la Bourse. L’OCDE l’a dit : les perspectives de profit pour les investisseurs institutionnels sur le marché éducatif mondial sont de 1 à 7 quand elles ne sont que de 1 à 2 sur le marché de la construction automobile.

Et lorsqu’il faudra, une fois la mission éducative de l’éducation nationale piétinée, se charger de transmettre quelques « savoir-être » et « compétences relationnelles » aux enfants et adolescents, le marché du développement personnel viendra nous vendre sa came à grands coups de conférences, de cours de coaching et de slogans plus creux les uns que les autres : « Sois le monde que tu veux voir », « La confiance en soi est le premier secret du succès », etc. Comme l’a si bien montré Eva Illouz dans son livre Happycratie, le développement personnel est non seulement un marché juteux, mais surtout l’ami protecteur des dominants puisqu’il contribue à invisibiliser les rapports sociaux de domination (classe, race, genre) au profit d’un seul discours : « Tu as les ressources en toi pour t’en sortir », et autres outils de culpabilisation individuelle. Théorisée aux Etats-Unis, la « psychologie positive » est la condition de la domination capitaliste dans les entreprises et sur nos vies.

7 – COVID19 et droit du travail

Pendant qu’on nous invite à nous laver inlassablement les mains, le patronat, lui, se les frotte ! Emmanuel Macron est définitivement l’ami des grands patrons. Et voilà la loi d’urgence face à l’épidémie qui autorise le gouvernement à agir par ordonnances. Le texte 52 de ces dernières permet à l’employeur d’imposer une durée de travail hebdomadaire portée à 60 heures, le travail le dimanche, des dates imposées de congés payés…

Il est intéressant de comparer les intitulés de ces ordonnances. Ici : « Ordonnance portant mesures d’urgence en matière de congés payés, de durée du travail et de jours de repos » ; et là : « Ordonnance adaptant temporairement les conditions et modalités d’attribution de l’indemnité complémentaire » . Il n’est sans doute pas anodin de voir que, dans la seconde, apparaît le terme « temporairement », indication à laquelle Muriel Pénicaud s’est formellement opposée lorsqu’un amendement proposa de le faire figurer dans l’ordonnance « congés payés et autres… ». De là à penser que ces dérogations au code du travail soient destinées à perdurer…. Relance de l’économie oblige : 60 heures par semaine, réduction du repos quotidien de onze à neuf heures, soit quinze heures de travail-transport chaque jour ne font que nous renvoyer aux conditions de 1841, date de la première loi sur le travail. Cet « effort » qui va être imposé au monde du travail ne sera pas imposé à toutes les catégories sociales. Un amendement visant à relever le montant de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, faisant passer son taux de 3 % à 5 % des revenus supérieurs à 250 000 euros par an, a été sèchement rejeté.

Dans un tweet du 24 mars, Bruno Le Maire demande aux entreprises, notamment les plus grandes, « de faire preuve de la plus grande modération sur le versement de dividendes. C’est un moment où tout l’argent doit être employé pour faire tourner les entreprises ». Une simple demande donc, pas d’ordonnance ici pour contraindre le capital à participer à l’effort collectif alors même que les entreprises européennes s’apprêtent à verser 359 milliards d’euros à leurs actionnaires au titre des dividendes de l’année 2019. Pourtant, malgré ces chiffres exorbitants, l’État, pour pallier à la suspension partielle de l’économie, va soutenir ces mêmes entreprises en prenant en charge une partie des salaires, à travers les mesures de chômage partiel, ainsi qu’en suspendant les obligations fiscales et sociales de ces mêmes entreprises.

Au final, c’est bien aux travailleur·se·s que Macron s’en prend à nouveau pour « soutenir l’économie » en s’attaquant, non pas aux dettes sous lesquelles croulent les entreprises et dont il pourrait déclarer un moratoire, mais… aux cotisations sociales et aux impôts qu’elles versent, et au droit du travail.

Voulons-nous que la « guerre » menée par une classe dirigeante qui a montré son impréparation absolue à faire face à la pandémie – parce qu’elle a organisé le démembrement des services publics et de la production en France de biens de première nécessité – soit à nouveau l’occasion d’une union sacrée pour « sauver l’économie » en s’attaquant aux travailleur·se·s et en soutenant les prêteurs capitalistes, comme cela s’est fait en 2007 avec les beaux résultats que l’on sait ? Nous faisons depuis plus de dix ans l’expérience amère de la potion capitaliste que Macron veut à nouveau nous faire avaler alors que c’est elle qui nous a conduits à une impasse dont il prétend nous faire sortir en en rajoutant une louche. C’est assez !

Nous n’allons pas nous faire avoir à nouveau. Nous savons que nous ne pouvons attendre que le pire des « mobilisations générales » et de « l’union nationale » dans lesquelles nous enrôle la classe dirigeante sans nous demander notre avis, pour nous faire taire. Seule une mobilisation venue d’en-bas sera efficace contre le retour régulier de pandémies liées à une excessive division internationale du travail et à un rapport de plus en plus mortifère au vivant et à la nature dans la folle organisation capitaliste de la production.

La médiocrité de la réponse à la pandémie fait prendre conscience de l’absurdité de faire dépendre notre production de groupes capitalistes indifférents au maintien d’un tissu productif équilibré sur un territoire, qu’il soit régional ou national : les exemples d’entreprises neuves fermées alors qu’elles produisent des masques ou des bouteilles d’oxygène ont fait le tour des réseaux sociaux. Les travailleur·se·s (pas l’État !) doivent devenir propriétaires de tout outil de production de biens communs, les actionnaires doivent être évincés sans indemnisation, et les prêteurs non remboursés.

Autre prise de conscience : les ressources des personnes ne doivent pas dépendre de l’aléa de leur activité. Le confinement laisse nus tous les indépendants et génère un chômage partiel plein de trous qui vont notablement réduire les ressources d’employés du privé ou de contractuels de l’État. Alors que les fonctionnaires, eux, conservent leur salaire, qui est lié à leur grade et non à leur emploi. Seul le salaire lié à la personne (celui des fonctionnaires, celui des salariés à statut, celui des retraités… bref celui qu’attaquent avec détermination tous les gouvernements de l’Union européenne) nous permet de sortir de la forme capitaliste de la rémunération, qui la lie à la mesure d’activités aléatoires avec le filet de sécurité d’un revenu de base. Nos personnes doivent être libérées de cet aléa et reconnues, de 18 ans à la mort, par un salaire posé comme un droit politique et qu’il serait raisonnable d’inscrire dans une fourchette de 1 à 3. Chacun·e, à sa majorité, quels que soient son passé scolaire et son handicap, est doté·e du premier niveau de qualification, et donc des 1700 euros nets du Smic revendiqué, et peut, par des épreuves de qualification, progresser jusqu’à un salaire plafond de 5000 euros nets : au-delà, les rémunérations n’ont aucun sens. Droit politique de tout adulte vivant sur le territoire national, le salaire peut stagner, mais jamais diminuer ou être supprimé.

La propriété de tout l’outil par les travailleur·se·s et le salaire lié à la personne supposent une forte socialisation du PIB. Déjà, plus de la moitié est socialisée dans les impôts et cotisations sociales. Il faut aller encore plus loin. La valeur ajoutée des entreprises doit être affectée non plus à des rémunérations directes et à du profit, mais à des caisses gérées par les travailleur·se·s comme l’a été le régime général de 1947 à 1967. Elles verseront les salaires et subventionneront l’investissement, y compris par création monétaire. Alors nous pourrons libérer du capital nos vies et notre pays.

La survenue de l’épidémie de coronavirus a mis en évidence l’état de délabrement de l’hôpital public après quarante années de politiques libérales qui lui ont été imposées. Hasard du calendrier, cette épidémie a conduit le gouvernement à suspendre son projet de réforme des retraites. Maladie, vieillesse : deux branches de la sécurité sociale réunies par les événements.

Comme Ambroise Croizat et ses co-détenus au bagne de « Maison carrée » à Alger préparèrent un plan complet de sécurité sociale, mettrons-nous à profit cette période pour réfléchir aux revendications à porter dès la fin de la période de confinement ? Parmi celles-ci, une reconstruction de la sécurité sociale dans ses structures révolutionnaires de 1946, en revenant non seulement sur les exonérations de cotisations patronales, mais en revendiquant leur augmentation. Car c’est bien l’augmentation de ces cotisations qui permit à la sécurité sociale de subventionner la mise en place des Centres hospitaliers universitaires (CHU) au début de années 1960, transformant des mouroirs en usines de santé. Des plans de nationalisation de l’industrie pharmaceutique et de la recherche scientifique seraient également des revendications incontournables. Profiter de cette épidémie pour obtenir la reconquête de droits précédemment conquis représenterait en quelque sorte un renversement de la « stratégie du choc ».


[Notes :]

1 Alain Badiou : L’hypothèse communiste, Ed Lignes
2 Emmanuel Todd : La lutte des classes en France au 21e siècle. Ed Seuil
3 Naomi Klein : La stratégie du choc. Ed Babel



Sommation adressée au Gouvernement du Québec

[Source : https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

et Document Word sur Facebook]

[NdNM : à chacun d’estimer la validité et/ou l’intérêt de la démarche ainsi que son caractère réaliste ou non. Le texte pourra facilement être qualifié de complotiste étant donné les sujets abordés et la manière dont ils le sont.]


SOMMATION
DE RÉPONDRE PUBLIQUEMENT, DANS LES 24 HEURES
LORS DE VOTRE PROCHAINE CONFÉRENCE DE PRESSE
ADRESSÉE À :

Monsieur François Legault, Premier ministre du Québec
Madame Danielle McCann, ministre de la Santé du Québec
Monsieur Horacio Arruda, Responsable de la Santé Publique du Québec

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Article 35, Déclaration des droits de l’homme 1793

La Nation Kébékoise remercie le Covid-19.

Merci à cette pandémie imaginaire qui nous a permis un répit pour se recentrer et réfléchir ; nous a redonné nos enfants et une vie de famille depuis longtemps oubliée. Ce temps d’arrêt, craint par tous, nous a permis de faire nos recherches, de nous instruire et de réaliser que la société dans laquelle nous vivons n’est plus ce que nous voulons pour nous et nos enfants. Nous avons pris conscience de notre condition d’esclave au profit des multinationales, des corporations et des élites qui gouvernent dans l’ombre, qui nous accordent que ce qu’il faut pour survivre et nous écrasent par des dettes bidons, mais en conférence, vous avouez que 25 000 $ annuel est le minimum pour qu’une personne puisse vivre décemment. Nous espérons une correction concrète dans les jours à venir. Nous avons également pris conscience de toutes les manipulations tordues et vicieuses qui nous entourent, que ce soit au niveau des médias, des ministères, du corps médical, du barreau, de la justice et de la sécurité policière. Nous en avons froid dans le dos. Notre situation se résume à être une batterie qui produit de l’énergie pour enrichir les élites d’en haut. Avec ce canular de Covid-19, chaque Canadien est endetté de 172 %. Nous vivons dans un monde où le mensonge est honoré et la vérité condamnée. On s’est laissé entraîner sournoisement dans un monde satanique qui a anéanti les valeurs fondamentales d’un peuple fier de ses racines pour une société rendue à encenser l’immoralité, l’éducation sexuelle chez les enfants, la pédocriminalité, le mensonge, la médiocrité, la corruption, l’illégalité, le tout servi d’une sauce de menaces et de culpabilité à la moindre réflexion critique et contraire au plan des mondialistes.

Aujourd’hui, si l’on compare la vie des jeunes adultes avec celle des babyboomers, seuls ceux-ci peuvent constater l’effondrement de nos sociétés à comparer à la vie d’il y a à peine soixante ans et tous constatent que des changements majeurs se sont instaurés silencieusement pour ne pas dire sournoisement.

Depuis 60 ans, on constate de la part de tous les gouvernements une volonté d’affaiblir nos services publics comme l’éducation et le réseau des affaires sociales. Nous avons vu défiler des Commissions d’enquêtes bidon et des récompenses à peine voilées pour les bons amis contribuant à vos caisses électorales ; une collusion qui perdure toujours.

Ce qui fait la grande différence aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux et les médias alternatifs, ceux que vous voulez faire disparaître en faisant des lois votées en catimini. Les chercheurs et les éveillés ont une qualité fondamentale : dire la vérité. Cependant, aux yeux des mondialistes et des élus-marionnettes franc-maçons à la solde des Soros, Rothschild, Rockefeller, Trudeau, Desmarais ; Power Corporation, ces éveillés représentent une menace nationale et sont passibles d’emprisonnement. Nous avons la liste complète des francs-maçons du Kébek et du Canada qui sera publiée sous peu. Le peuple refuse d’être gouverné par ces pervers sataniques, ces pédocriminels qui kidnappent nos enfants pour les immoler sur l’autel de leur bassesse.

Voilà pourquoi ce temps d’arrêt nous a permis de faire des découvertes jusqu’ici bien enfouies, découvrir comment les francs-maçons, les mondialistes et les Illuminati ont tout planifié depuis 60 ans pour arriver à nous détruire et à prendre le contrôle de nos vies.

Cet avenir nous le refusons, même au prix de nos vies et cela débute aujourd’hui.

Nous avons découvert Le Protocole de Toronto
(Fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du plan de la « chute des nations » par les hautes instances de la franc-maçonnerie anglo-saxonne à Toronto, Canada).

Cette réunion secrète, hautement confidentielle, est organisée par les « 6.6.6. » (tels ils se nomment eux-mêmes), ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale, vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « commerce mondial » ; sur la possession de l’arme énergétique (porte ouverte sur le XXIᵉ siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire [lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « vitamines » et des « vaccins »].

Dans son ouvrage Le Protocole de Toronto, Serge Monast nous dévoile deux documents explosifs et confidentiels s’intitulant « Panem et circenses » [rapport officiel de juin 1967 des 6.6.6. sur le projet du « génocide du vital au profit du rentable occulte »] & « l’Aurore rouge » [rapport officiel de juin 1985 des 6.6.6. visant en 27 protocoles, au contrôle total de la planète par la mainmise sur le F.M.I., le G.A.T.T., la commission de Bruxelles, l’OTAN, l’O.N.U. ainsi que d’autres organismes internationales.

À la révision des événements survenus ces vingt-cinq dernières années, il appert que le scénario décrit dans ces deux documents confidentiels nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraît des plus incompréhensibles à plus d’un. « Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations ». Serge Monast]

Étrangement, Serge Monast est décédé de façon inexpliquée.
Autre lanceuse d’alertes et écrivaine, Claire Séverac, qui démontrait l’empoisonnement des peuples par l’air, la nourriture, l’eau et les médicaments est aussi décédée de façon inexpliquée.
Combien d’autres lanceurs, tels que Marie-Claude Montpetit, ont disparus ? Impossible de tous les nommer.

Voici comment le gouvernement mondial a prévu s’installer pour détruire les NATIONS :

1- Destruction du noyau familial (faire travailler les 2 parents, séparation de l’enfant de ses parents, création CPE)

2- Destruction de l’éducation des enfants [CPE — niveler par le bas et changements des programmes/Éducation sexuelle dès l’enfance et sexualité dès la naissance, les transgenres dans les écoles et bibliothèques, promotion des gays et lesbiennes, etc.] 

https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf

3- Mise sur pied de la DPJ (Organisme créé par le Barreau, qui siège à huis clos, tout à fait indépendant de la Justice générale. Ces avocats se sont créé un fonds à la banque de New York en tant que registraires et créanciers. En vous retirant vos enfants, ils se sont créé un emploi et un chèque de paye stable qui leur permettent de prendre le contrôle du titre sur la tête de nos enfants pour devenir la propriété de l’État. Ainsi, ils gèrent pour eux-mêmes un compte à New Yord dans une banque via le Kébek. Et chaque parent, s’il a été un enfant de la DPJ, sera harcelé, menacé et surveillé quand viendra le temps de fonder une famille. Un cercle vicieux très payant pour le barreau.

4- Destruction du noyau social et du patrimoine culturel (immigration de masse et illégale/lois restrictives pour le peuple fondateur/restreindre les libertés d’expression/menaces et même emprisonnement pour ceux qui osent s’exprimer. 

5- Suppression de la mémoire collective [en supprimant l’histoire des programmes éducatifs, en coupant les liens entre aînés et enfants. Pacte de l’Éducation mondiale (14 mai 2020)
https://pleinsfeux.org/pacte-mondial-pour-leducation/
6- Pacte mondial de la vaccination par l’OMS et l’Alliance, ID2020 [implantation de la puce] pour un contrôle total de géolocalisation et du carnet numérique de santé. Pendant ce confinement planifié [installation des tours 5G] et finalisation de la mise en place du gouvernement mondial.

https://www.who.int/immunization/ia2030_Draft_Zero_FR.pdf

Comment un gouvernement mondial va-t-il procéder pour s’installer sur toute la planète ? EN CRÉANT UNE PEUR MONDIALE, car la peur rend l’humain docile et manipulable. Bien que dans toute l’histoire de l’humanité aucune épidémie n’ait jamais exigé un confinement, l’ONU et l’OMS, ces manipulateurs sataniques vont créer un virus supposément mortel et maintiendront la peur. L’OMS évoquant l’urgence sanitaire, suspendant du même coup la liberté fondamentale de tous en nous confinant à demeure. Les médias [payés par ces mêmes élites sataniques] auront l’ordre de diffuser en boucle des images horribles et le peuple va remercier leurs bourreaux pour ce confinement, car ils se sentiront protégés [concept de PROBLÈME-RÉACTION-SOLUTION].

Le gouvernement mondial a fait une grosse erreur. Laquelle croyez-vous ? Il nous a donné du temps libre. Le peuple était superficiellement alerté depuis de nombre d’années sur tous les changements néfastes au sein de nos sociétés, mais, avec ce confinement, ils disposent de temps pour faire des recherches et pour corréler des articles et des vidéos de lanceurs d’alerte. Eh oui, ils comprennent.

Enfin, le peuple prend conscience que tous les pays et leurs gouvernements n’ont plus aucune latitude pour gouverner quoi que ce soit. Ils ont tous subi une infiltration et de la subversion par des pervers narcissiques sociopathes dont le but est de prendre le pouvoir, de s’enrichir à outrance et de placer des gens de compétence douteuse à des postes de haute direction. Ils ont créé des sociétés.

De collusion et de mensonges. Le Canada et le Kébek ne sont plus des états de droits puisqu’ils sont dirigés par l’ONU et que tout l’argent dont ils disposent de même que tous leurs salaires viennent de l’ONU. Ce sont des repères de voyous crasses aux ordres d’une ploutocratie mondialiste hégémonique criminelle. Ce n’est pas l’homme du peuple qui détruit, mais les élites richissimes, les corporations et les multinationales qui gèrent les gouvernements en place.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ [L’OMS]

Dr Arruda : Connaissez-vous l’OMS et ses dirigeants ?

Voici le résultat de nos recherches.

L’OMS est dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus, un homme d’apparence bon et généreux, mais tombé dans le filet des pires mondialistes et profiteurs des démocraties actuelles. Son passé obscur en tant que membre des groupes terroristes ultra-violents qui étaient au pouvoir en Éthiopie, où il est soupçonné de détournement de fonds, de sa contribution à éliminer une ethnie éthiopienne avec les produits de santé [Bill Gates] peuple qui a servi de cobayes pour la vaccination], a été effacé par ses maîtres actuels mondialistes, affamés de finance et de pouvoir. Cette mafia silencieuse et constamment malveillante envers l’humanité, mais en prétendant le contraire. Il est devenu le valet servile et obéissant des plus grands criminels vaccinateurs de la planète qui se cachent derrière lui pour écouler leurs vaccins sous prétexte de pandémie.

L’OMS, dont le principal actionnaire est Bill Gates, à hauteur de 10 Milliards par décennie (article publié dans le Business Insider du 6 avril 2020), a mis en place un plan machiavélique pour en réaliser un autre encore plus sordide ; celui de diminuer la population à travers la vaccination obligatoire. Elle va venir et elle sera imposée par les organisations sataniques comme l’OMS, l’Alliance GAVI, INOVIO, MODERNA et la Fondation Bill et Mélinda Gates (qui a mains mises sur toutes les pharmaceutiques). Il faut admettre que les plus grands satanismes se dissimulent sous les titres des plus respectables.

Voici la vidéo où Bill Gates déclare que s’il travaille bien, avec un bon programme de vaccination, il pourra réduire la population mondiale de 10 à 15 %.

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

L’OMS a publié une déclaration en septembre 2019 (quel hasard !) selon laquelle elle avait travaillé avec Facebook pour lutter contre la désinformation à propos des vaccins, c’est-à-dire qu’elle empêchait tout article de dire la vérité sur le contenu réel des vaccins et des dangers qu’ils représentent pour l’humain. Par cette action, elle usurpait la liberté d’expression (article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen) et la démocratie responsable à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde ; le Kébek n’en faisant pas exception.

QUI SE CACHE DERRIÈRE l’OMS ? BILL GATES

Un homme n’ayant aucune formation scientifique, étant ni médecin ni chercheur, mais simplement multimilliardaire. Grâce à ses dons à travers ses fondations, cet excité de la piquouse rapportant plus que n’importe quel autre produit de santé, il peut influencer les politiques du monde entier. Il achète.

Presque tous les chefs d’État, les organismes, les laboratoires, les médias et les médecins. Il est facile de suivre son raisonnement et sa façon de procéder : il nous empoisonne puis il nous soigne.

  1. Il est l’actionnaire majoritaire de l’OMS.
  2. Il est actionnaire de Mosanto-Bayer ; a acheté tous les brevets d’agriculture dans lequel cas les agriculteurs, sous peine de prison, sont tous contraints d’acheter exclusivement des semences OGM (créant de super cancers et affaiblissant le système immunitaire)
  3. Il est actionnaire de Big Pharma qui, telle une pieuvre, étend ses tentacules dans tous les domaines et nomme des eunuques à tous les postes importants de la planète. Il achète tout le monde.
  4. Il est investisseur de milliards ($) en Afrique afin d’avoir des enfants comme cobayes pour ses vaccins.
  5. Il est actionnaire des laboratoires de recherches.
  6. Il est le président du Forum Économique tenu à Davos en janvier 2020 où il a présenté son Plan de vaccination mondial (comme par hasard) sur le Covid-19. Le Kébek n’avait pas de représentant à ce forum ?
  7. Il est actionnaire de nombreux médias de masse, donc contrôle la nouvelle et paie Facebook et Google pour supprimer quiconque dira la vérité sur le véritable contenu des vaccins.
  8. Il finance des programmes secrets d’épandages chimiques sur les populations (chemtrails) qui nous pulvérisent, comme des cafards, de produits chimiques et de nanoparticules empoisonnant l’air, l’eau et le sol.

Résumé très court : Bill Gates nous empoisonne avec Mosanto-Bayer et les Chemtrails, ensuite fait répandre le virus qui dormait depuis fort longtemps, fait semblant de mobiliser tous les laboratoires pour inventer un vaccin qui va sauver la planète. Il existe une pétition adressée à la Maison Blanche pour que cet individu, qui a les mains souillées du sang de nos enfants, soit accusé de crime contre l’humanité. Nous espérons fortement que le Kébek se joindra à l’Inde pour déclarer cet individu persona non grata au Kébek. Ce serait un signe de respect envers la Nation.

Monsieur le Premier Ministre, avez-vous remarqué que depuis le confinement, le ciel est bleu, absence totale de smog, disparition des embouteillages et aucun chemtrails dans le ciel ? Pourquoi ? Ce confinement nous a tracé la route à suivre pour avoir une meilleure vie et ce ne sont pas les experts à la solde des corporations et des multinationales qui vont vous montrer le chemin, mais les gens du peuple, ceux qui sont libres de toute redevance.

Dr ARRUDA : En votre nom et celui de tous vos confrères et consœurs, pouvez-vous nous lire le serment d’Hippocrate des médecins du Québec
J’affirme solennellement que :

  1. Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ;
  2. Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie ;
  3. Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise ;
  4. J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence ;
  5. Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie ;
  6. Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues ;
  7. Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession.

Questions au Dr Arruda :

Q : Dr Arruda
Le 30 janvier 2020, vu le nombre de décès à Wuhan, l’OMS déclare l’état d’urgence sanitaire publique de portée internationale, donc une pandémie (1re fois dans toute l’histoire de l’humanité), mais (absurdité oblige), on ne ferme pas les frontières ni le commerce, le tourisme continu, pourquoi ? Avec le recul, le peuple comprend que le virus doit se propager partout dans le monde, surtout éliminer les plus fragiles, ceux qui coûtent cher à la société, comme nos aînés. Et l’OMS, avant même la pandémie, dicte déjà qu’il faut accélérer le développement de vaccins.

Toutes les années, chaque pays fait face à des épidémies de grippe ou d’influenza, de SRASS, de grippe aviaire ou de grippe porcine faisant des milliers de morts (résumé pris sur Santé Canada) :

  • 1918-19 Grippe espagnole 50 000 décès
  • 1957 Grippe asiatique H2N2 1 à 2 millions décès 7000 décès
  • 1968 Grippe Hong Kong H3N2 1 à 4 mille décès 4000 décès
  • 2002-2003 SRAS 8,098 décès
  • 2009-2010 Grippe porcine H1N1 12 500 décès
  • 2017-18 Influenza 61 000 décès
  • 2020 Covid-19 Québec 1,599/8 millions d’habitants
  • Canada 2,707/36 millions d’habitants
  • E-Unis 56,803/328 millions d’habitants
  • Monde 211 000/7,8 milliards

NB : au Kébek, chaque année, 139,054 décès dus à la grippe saisonnière [en moyenne].

NOUS VIVONS UNE ARNAQUE MONDIALE

MALGRÉ CES CHIFFRES ALARMISTES, L’OMS N’A JAMAIS DÉCLARÉ DE PANDÉMIE NI D’URGENCE SANITAIRE DE PORTÉE INTERNATIONALE

Q : Dr Arruda, lors de vos conférences de presse, vous faites allusion aux experts en santé que vous consultez. Pouvez-vous nous les nommer ? Pouvez-vous nous certifier, selon votre serment d’Hippocrate, qu’aucun de ces experts n’ont de liens avec des compagnies pharmaceutiques ou des laboratoires de recherches financés par Bill Gates ? Bref, les experts que vous consultez sont-ils en conflits d’intérêts ?

Dr Arruda, Êtes-vous en conflit d’intérêts ?

Wuhan ; point d’origine du coronavirus. Les médecins sur place constataient que, bien que présentant des symptômes de pneumonie (mais pneumonie sèche) que ce n’était pas les poumons qui étaient malades, mais qu’il s’agissait bien d’un manque d’oxygène dans le sang, tout comme le mal de l’altitude. Avec le temps il a été prouvé que le Covid-19 est un jumeau du SRASS (combinaison du virus de la rougeole et des oreillons) provoquant une détresse respiratoire, mais y a été ajouté le gène du VIH, confirmé par de nombreuses sommités médicales.

Q : Dr Arruda : Expliquez-nous clairement comment un virus, même très intelligent, peut s’ajouter lui-même un gène de VIH? À ce jour, avec toutes les informations disponibles et le questionnement de réels biologistes-infectiologues, n’est-ce pas plutôt une arme biologique ?

Q : Dr Arruda : Vous avez déclaré que vous attendiez un vaccin et qu’il sera possiblement obligatoire. Vous parlez que la géolocalisation (donc la puce) qui faciliterait le confinement des cas récalcitrants ? Donc, vous approuvez le projet de l’OMS (Bill Gates) qui est d’injecter une puce à tous les humains, est-ce exact ? Donc, pour vous, l’être humain est une boîte de conserve qui doit avoir un code-barre ?

Que faites-vous de notre liberté fondamentale, de notre libre arbitre ?

Q Dr Arruda, votre serment d’Hippocrate vous oblige à porter secours à toute personne en danger lorsque sa vie est menacée. En vous abstenant d’autoriser les soins aux malades de la Covid-19 avec tous les traitements que les autres pays se servaient, vous avez manqué à votre serment et posé un geste criminel, car partout sur les sites de santé, il est publié qu’il existe [des] traitements reconnus pour soigner le Covid-19, soit :

  • Chloroquine (en usage depuis 60 ans) + azithromycine
  • Ivermectine
  • La Vitamine C Liposomale IV (en intraveineuse) guérit en 7 jours
  • Macrolide + C3G (appliqué par la Société de Gériatrie de France)
  • Ozone (apport d’oxygène dans le sang)

Q : — Veuillez expliquer à la Nation Kébékoise pourquoi aucun de ces traitements n’a été appliqué aux malades.

Q : Dr Arruda : La médecine allopathique existe depuis que l’homme existe tandis que la médecine conventionnelle est toute récente. — Veuillez expliquer également comment se fait-il que le Kébek ne possède plus de plantes médicinales, que la Vitamine C Liposomale (en capsule ou IV), que l’Artémésia de Madagascar qui soigne bien des maux, est introuvable au Kébek ? Les huiles essentielles, les onguents de nos grands-parents et le camphre sont aussi disparus. Le corps médical et Big Pharma ont pris le contrôle de nos maladies et non de notre santé. Reconnaissez-vous que la santé n’est pas rentable pour Big Pharma et Bill Gates ?

Q : Dr Arruda : notre dernière question. Ici se trouve le lien qui prouve l’arnaque du sida et les milliards de profits qu’a fait le Cartel pharmaceutique, le tout avec la complicité du corps médical. Faire mourir des êtres humains pour inventer une pandémie (comme le covid-19), détruire de supposés malades du sida pour faire de l’argent. Voilà ce à quoi le corps médical participe.

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

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https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

En tant qu’être humain, on ne peut plus tolérer ces arnaques et ces mensonges. Cependant, FB et Google suppriment tout ce qui se rapporte à la vérité. Quelle piste de solution avez-vous à proposer ?

Q : Monsieur Legault : La Nation Kébékoise est plus que convaincue que vous étiez au courant de toutes ces malversations criminelles de l’OMS. Les révélations du Dr Arruda vous font-elles douter de la compétence humanitaire de l’OMS ? Tous les reportages de vrais spécialistes comme le Dr Didier Raoult et du Dr Luc Montaigner (deux Prix Nobel) sur les traitements qui guérissent, la fraude criminelle des cartels pharmaceutiques et la fraude mondiale organisée par l’OMS vous font-ils comprendre que votre gouvernement, au même titre de Bill Gates, est criminellement complice de l’élimination de notre nation, de la ruine de notre économie et de la peur qui s’est installée ?

Q : Monsieur Legault : Pouvez-vous démontrer à la Nation qu’aucune subvention n’a été donnée à aucun laboratoire subventionné par Bill Gates ou ses acolytes ; qui participerait à la course pour trouver un vaccin ?

Q : Monsieur Legault : Depuis quand un Premier ministre se soumet-il aux directives d’une organisation criminelle comme l’OMS ? Quand allez-vous travailler de concert avec tous les Premiers ministres des autres provinces afin que le Canada se retire du financement de l’OMS et déposer une accusation officielle contre cette organisation pour crime contre l’humanité et génocide planifié des humains ?

Êtes-vous conscient que nous finançons notre propre mort ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la science naturelle par les plantes, science millénaire, REVIENNE sur nos tablettes et soit en libre circulation.

Lors des premières conférences de presse, le Dr Danielle. McCann affirmait que les établissements de santé avaient tout le matériel nécessaire pour leur protection. Le lendemain, les journalistes s’empressaient d’aller voir les employés qui, même sous menace par leur employeur, disaient tout le contraire. Même chose concernant les liens entre le ministère et les CIUSS, etc. Mais pour vous Mme McCann, tout allait bien et qu’il y avait une bonne communication et une bonne gestion.

Q : Dre McCann, vous avez enjolivé la situation à plusieurs occasions et vous n’étiez jamais en mode active, mais défensive. Les journalistes ont prouvé au peuple que vos affirmations étaient mensongères et que votre crédibilité a fondu comme neige au soleil. Lorsque le Premier ministre a demandé l’aide des spécialistes (pratiquement tous en congé, vu le report des chirurgies électives) au lieu de faire appel à leur humaniste (s’il en reste) vous avez immédiatement parlé salaire. Tout le corps médical devrait réaliser que leur salaire est payé par les taxes et les impôts de chaque citoyen, ce qui implique qu’ils sont les employés de chaque citoyen et s’il n’y avait pas de préposés, de laveur de planchers, d’infirmières, et de préposés à la buanderie, aucun n’aurait de travail. Malheureusement, il en reste très peu qui ont vraiment la vocation. La grande majorité est devenue de simple caisse enregistreuse. Un médecin ne devrait jamais être ministre de la Santé, cela pose un problème d’éthique et de conflits d’intérêts, et vous êtes dans cette position.

Q : Dre McCann, selon vous, avez-vous encore la légitimité pour occuper le poste de ministre de la Santé ? Nous ne croyons pas que vous l’ayez.

PARLONS DE LA 5G, 60 GHz

Si nous lisons l’historique de l’arrivée de la technologie (le téléphone, l’électricité, la télévision, le cellulaire), chacune a produit des malaises dans la population.

LE CORPS HUMAIN

Depuis la nuit des temps, l’être humain vit naturellement avec les énergies qui viennent du sol, une électricité naturelle dont on peut se servir gratuitement. Nous sommes des êtres conducteurs d’électricité, de fréquences, de lumière et de magnétisme. Le corps humain est merveilleux, mais fort complexe. Toutes les créatures de cette planète se sont adaptées à l’environnement dans lequel elles vivent, mais cet environnement doit demeurer équilibré avec ses propres champs et résonnances. La fréquence des ondes alpha émises par le cerveau et la résonance de Schuman sont la même ; soit 7,8 Hz.

Le corps humain est composé à 80 % d’eau et tout comme un sonar, les fréquences de la 4G perturbent déjà sa fluidité. Donc, que fait la 5G ? Elle perturbe l’action normale des microzimas (toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer et de former certaines bactéries qui continuerait à vivre après la mort de la cellule dont elle proviendrait).. Les fréquences sont comme le vent, on ne le voit pas, nos yeux ne voit que le résultat de son passage, tout comme on ne voit pas les fréquences, mais si nos yeux pouvaient voir le résultat, ils verraient un smog permanent qui ondule et nous enveloppe quotidiennement. La 5G a les mêmes effets, ses rayonnements et ses fréquences sont invisibles, mais les effets sont visibles. Les fréquences naturelles des mammifères et des oiseaux sont brouillées. Les oiseaux sont terrassés en plein vol et les mammifères marins et les poissons s’échouent sur les plages. Savez-vous qu’il n’y a plus d’oiseaux au Mexique et en Chine.

Monsieur Legault : Votre immobilisme nous laisse croire que vous voulez un Kébek dépourvu de toute la beauté animale et d’une population moribonde.

CE SONT NOS CORPS QUI REFUSENT et non nous. Les ondes émises par la 5G brouillent (pour ne pas dire « grille ») nos cerveaux et retirent de notre sang et de nos cellules l’oxygène dont notre corps à besoin pour vivre (concept d’entropie). Voilà pourquoi Wuhan (ville pilote connectée entièrement à la 5G) soignait par apport d’oxygène (supplément d’oxygène aux victimes du virus). La 5G crée des symptômes de type grippaux auxquels s’ajoute la perte de l’odorat et du goût, avant d’entraîner éventuellement la mort des sujets. Aucune épidémie de SRAS, de grippe porcine, de H1N1, de grippe aviaire et même la grippe espagnole n’a jamais présenté ces deux nouveaux symptômes. Selon quelques experts qui connaissent bien le fonctionnement du corps humain, la 5G est un danger réel et nos gouvernements se sont laissés bernés par le lobbying de vipères qui ne sont là que pour le fric au détriment de nos vies.

Selon l’OMS, il est reconnu que les champs de radio fréquence émis par les portables, de potentiellement cancérigène pour l’homme tout comme le glyphosate de Mosanto a été reconnu potentiellement cancérigène, MAIS suite à la condamnation de Mosanto, le glyphosate est maintenant reconnu cancérigène.

Q : M. Legault, si la 5G n’est pas dangereuse, alors pourquoi toutes les tours ont poussé comme des champignons, dans toutes les villes du Kébek, depuis le confinement ? Pourquoi les dissimuler dans des arbres ou construire une cheminée autour ?

Lorsqu’on y réfléchi bien, on doit songer à l’éventualité suivante : Si les vaccins de Bill Gates étaient volontairement conçus pour diffuser, dans nos cellules, les substances toxiques qu’ils contiennent sous commande du signal 5G et provoquant ainsi la mort par toxicité cellulaire (manque d’oxygène dans le sang) ? N’est-ce pas ce qui se passe avec la Covid-19 ?

Q : M. Legault, avez-vous signé un contrat pour l’installation de tours 5G au Kébek et ce malgré l’absence d’enquêtes indépendantes et malgré les avertissements de la population sur les dangers potentiels que cette technologie représente ?

Q : M. Legault, quels étaient les dividendes prévus pour le gouvernement (au détriment de la santé de la Nation ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la technologie 5G soit bannie et que toutes les installations soient démantelées immédiatement. Le peuple est prêt à aider à démolir les tours, mais les compagnies n’aimeront pas la technique qui sera employée.

Q : M. Legault est-ce que le glyphosate est encore permis au Kébek ? Si oui, la NATION Kébékoise EXIGE qu’il soit banni immédiatement.

NOUS ATTENDONS VOTRE ENGAGEMENT PUBLIC A CES DEUX EXIGENCES.

LES FAKE NEWS

Q : M. Legault, Pouvez-vous nous communiquer les raisons de votre adhésion à la LOI sur les fake news ? Quels sont les objectifs poursuivis ? Serait-ce plutôt un moyen de censurer les informations provenant d’une autre source que la source officielle validée par l’État ? Nous sommes supposés vivre en démocratie, mais avec toutes les nouvelles lois votées en catimini, les amendes, la censure imposée au peuple dans les médias traditionnels, ajouté à ça la complicité des journalistes qui sont subventionnés par les gouvernements pour ne parler que de vos discours mensongers, nous voyons le régime communiste qui s’installe sournoisement au Kébek.

Monsieur Legault, C’EST NOTRE DROIT FONDAMENTAL DE VOUS POSER LA QUESTION ET D’OBTENIR UNE RÉPONSE CLAIRE afin de planifier notre avenir. LA NATION KÉBÉKOISE A TOUJOURS VÉCU DANS UNE SOI-DISANT DÉMOCRATIE, CE QUI N’EST PLUS LE CAS.

LES CENTRES INTÉGRÉS DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX

Tout comme les Commissions scolaires, nous n’avons pas besoin de nous étendre longuement sur les CIUSS ou autres appellations, ces institutions qui nous démontrent depuis fort longtemps, mais surtout depuis le Covid-19, toute leur inutilité, leur insignifiance et leur non-imputabilité d’aucune sorte. Souvenez-vous M. Legault lorsque ces paliers inutiles furent créés ; tous les syndicats dénonçaient haut et fort leur inutilité et les coûts faramineux associés. Ensuite furent retirés les directeurs d’établissements pour tout centraliser et finalement la démolition finale par Couillard et Barrette. On avait promis aux payeurs de taxes et d’impôts de fortes réductions des dépenses administratives dans le secteur de la santé pour les investir dans les services aux patients.
MENSONGES

Aujourd’hui, toute la Nation Kébékoise est en mesure d’évaluer le gâchis monumental de son réseau de santé. Il y a tellement de paliers créés pour les ti-amis des partis en place et tellement de bureaucratie que même une chatte ne retrouverait pas ses chats. Tout comme les commissions scolaires, ce sont des fonctionnaires qui appliquent simplement des directives, pas plus et, performant ou pas, personne n’est imputable. Un système de médiocratie.

Le réseau de la santé, tout comme une NATION, a besoin d’éprouver un sentiment d’appartenance et non pas être un numéro ballotté sur tous les côtés.

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE le démantèlement complet de ces super structures inutiles et coûteuses. Nous exigeons le retour de directions responsables dans chaque établissement de santé, qui sera responsable de son budget, des soins établis en fonction de sa population et qui sera imputable directement de la qualité des soins et de ses dépassements de coûts. Le réseau de la santé a été saboté de la même façon que les mondialistes sont en train de saboter les Nations du monde entier.

LES CHSLD

Il y a des années que les conditions de travail, le temps accordé aux résidents [quota] et la nourriture sont dénoncés. Personne n’a bougé. Barrette, qui a finalisé la démolition de l’appareil de santé, a même poussé l’effronterie à aller déguster, devant caméra, un repas de grand restaurant, mais nos aînés continuent de manger de la potasse. . Tout le gouvernement et ses ministres promettaient des investissements et de meilleures conditions salariales pour les préposés, ce n’était encore que des promesses. Quant à Mme Blais, qui n’a jamais réalisé quoi que ce soit pendant son passage précédant et actuel en politique, elle ne voit qu’un beau décor, de belles couleurs, ce qui, pour elle, faciliterait le mourir dans la dignité. Et nonobstant tous les articles de convention collective, un employé qui maltraite un aîné est congédié immédiatement. Et toute famille qui désire installer une caméra de surveillance dans la chambre où est hébergé un membre de sa famille a le droit fondamental de le faire.

Au lieu de toujours construire, modernisez les établissements qui existent déjà. Faites abattre des murs, moderniser ce qui est déjà payé. Donnez un juste salaire, non à un titre professionnel, mais à ceux qui dispensent le plus de soins directs aux aînés. Un CHSLD public ou privé est un endroit.

Destiné aux personnes qui n’ont pas d’autres choix. Ces aînés ont travaillé et contribué toute leur vie au Kébek, ils nous ont tracé le chemin où nous marchons aujourd’hui. Chacun est en droit de recevoir les soins essentiels pour vivre et non être confiné dans une garde-robe qui sert de mouroir. Ils ont droit, tout comme s’ils étaient dans leur maison, à un espace de vie confortable et viable.

Tout comme les garderies ou les CPE où beaucoup de ti-amis ont eu des permis ou des passe-droits pour se les procurer, nous constatons le même stratagème au niveau des CHSLD privés où le propriétaire s’est enrichi à outrance et bien souvent au détriment des soins accordés ou des salaires donnés aux employés.

Suite aux révélations d’horreur qui sont vécues par nos aînés dans les CHSLD, privés ou publics, LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE une enquête publique télévisée avec les vrais experts qui y séjournent et qui y travaillent, soit les bénéficiaires eux-mêmes, les aidants naturels de ces aînés, les préposés(es) aux bénéficiaires, les infirmières/infirmiers. Le peuple veut entendre ceux qui travaillent auprès des aînés et non des soi-disant experts ou des fonctionnaires qui n’ont jamais sorti de leur bureau.

M. Legault, vous n’êtes pas sans savoir qu’actuellement, le PEUPLE DU KÉBEK est souffrant. . L’OMS a volontairement planifié une crise sociale, économique et humaine, et le peuple sait que vous le savez.

Q : M. Legault, à la lumière de tous ces faits, croyez-vous avoir encore la légitimité d’occuper le poste de premier ministre d’une Nation que vous deviez défendre et non la livrer aux mains de criminels ? En nous cachant la vérité, vous vous êtes fait complice des franc-maçons, des pédocriminels et des mondialistes qui veulent prendre le contrôle des peuples du monde ?

Les signataires de cette sommation vous réclament une rencontre à votre bureau de Montréal, au moment que cela vous conviendra, afin de discuter de l’avenir du Kébek. [nous ne croyons aucunement dans l’existence du virus ni du confinement, donc le plus tôt possible). Au Kébek, il y a des groupes d’extrémistes, des groupes de modérés, et des groupes d’éveillés comme nous qui veulent le bien de notre Nation. Nous voulons vous exprimer notre vision du futur et voir comment on peut travailler ensemble.

En tout état de cause, sans réponse précise et factuelle publique [à l’intégralité des questions posées] au sens de « qui tacet consentire videtur » la jurisprudence sur la liberté de circulation et de l’absence de justification en fait et en droit, sur le fondement des amendes prévues, celles-ci seront sans objet ; ainsi que sans réponse à l’ensemble des questions posées dans cet acte, le peuple en déduira que RIEN, sur le plan légal et scientifique, ne justifie que nous donnions nos droits fondamentaux pour des activités et démarches qui nous sont personnelles et qui relèvent de la sphère privée (santé, loisirs divers, sport, exercice physique, courses alimentaires et autres, rendre visite à des proches ou amis(es), banque et poste, etc.. et ce sans aucune restriction de distance sociale. Les différents ministres (en cas de non-réponse/absence de réponse) ne pourront nier avoir été officiellement informés et, de ce fait, aucune sanction ne pourra nous être infligée.

En tout état de cause, nous nous réservons le droit d’apporter par voie d’acte extrajudiciaire (et/ou par courrier recommandé) incluant une clé USB, tous les éléments complémentaires nécessaires à la MANIFESTATION DE LA VÉRITÉ. Le peuple se réserve également la possibilité de demander aux ministères visés par l’acte, tout complément d’information utile à la bonne compréhension de cette affaire.

MOI, Aline Lafond, domiciliée au kÉBEK email : alynel@outlook.com
Jacques Coulombe Moi, Jacques Coulombe, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.
Chantal Gagnon Moi, Chantal Gagnon autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature  originale pour la sommation du 27 avril 2020 
Jacinthe Horth Moi, Jacinthe Horth,  autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020
Serge Trottier Moi, Serge Trottier, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.

ET NOUS (la Nation Kébékoise), DÉCLARONS PAR LA PRÉSENTE ÊTRE DOMICILIÉS AU KÉBEK.

M/ Mme. …………………………….., HUISSIER DE JUSTICE, EST LE MANDATAIRE À CET EFFET, aux fins de signification du présent acte.


27 avril 2020




Un appel de Vincent Lindon: «Comment ce pays si riche…»

[Photo d’entête : KENZO TRIBOUILLARD. AFP]

[Source : Mediapart]

Par Fabrice Arfi

Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne). Un texte puissamment politique, avec un objectif: ne pas en rester là.

Cet article est en accès libre.

«Spécialiste en rien, intéressé par tout », comme il se définit lui-même, Vincent Lindon cultive une parole publique rare que la crise insensée que nous vivons a libérée. Radicalement absent des réseaux sociaux – il n’est ni sur Facebook, ni sur Twitter, ni Instagram, ni nulle part de ce genre –, le comédien a décidé de confier à Mediapart une longue réflexion, lue face caméra chez lui, sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne).

Ce n’est pas un comédien qui s’exprime ici, et encore moins un artiste coincé dans son écosystème, celui de la culture ; le mot est d’ailleurs absent de son texte. Non pas que le sujet ne lui soit pas d’une importance cruciale – il l’est, vu le péril qui guette (voir nos articles ici, ici, ou ) –, mais c’est au-delà de cet horizon que regarde le comédien.

Vincent Lindon parle à hauteur de citoyen. Un citoyen qui, d’où il est – et qui sait d’où il vient et où il est –, regarde la cité tétanisée par une crise sanitaire agissant au fil des semaines comme le puissant bain révélateur d’autres crises (sociale, politique et morale) qui sourdent dans le pays depuis si longtemps.

L’homme qui, probablement comme peu d’acteurs avant lui, a su incarner les voix indignées et les corps fourbus que le néolibéralisme détruit le temps d’une vie, livre ici un texte puissamment politique, au plus beau sens du terme. Il y est évidemment question de la crise de l’hôpital, mais aussi des institutions de la Ve République, du présidentialisme, de répression policière, de justice fiscale ou de corruption. En creux, de cette « décence commune » chère à Orwell qui semble tant manquer à notre époque.

Pour écrire son texte, Vincent Lindon s’est fait un peu journaliste – il a interrogé des spécialistes de médecine ou d’économie avant de prendre la plume. Il est aussi un peu politique – il ne fait pas que s’indigner, il propose.

C’est, en d’autres termes, un citoyen total, qui veut apprendre pour comprendre, comprendre pour juger, juger pour proposer, avec un objectif : ne pas en rester là. Afin que le monde d’après ne soit pas celui des idées d’avant qui ont concouru à cette perte que la pandémie fait ressentir à chacun de nous, bien sûr à des degrés divers, jusque dans son intimité confinée.

Images et montage: Max Jouan ; production : Pierre Cattan


Ci-dessous la retranscription du texte de Vincent Lindon :

Comment ce pays si riche…

Traversé par le flot incessant des commentaires, désorienté par l’addition d’analyses souvent contradictoires, j’ai tenté de réfléchir à la question la plus banale : mais comment avons-nous pu en arriver là ? À cette situation inédite, littéralement stupéfiante.

Spécialiste en rien, intéressé par tout, il m’a paru pourtant utile de contribuer en faisant entendre une voix simplement citoyenne. Suis-je légitime pour interpeller nos dirigeants, tous professionnels de la chose publique, tous diplômés des meilleures écoles ? Pas plus qu’un autre sans doute, mais pas moins non plus, ayant pris soin de consulter nombre d’avis autorisés, notamment dans le domaine de la santé, où André Grimaldi [professeur émérite de diabétologie au CHU de la Pitié-Salpêtrière – ndlr] m’a apporté son éclairage.

Comment ce pays si riche, la France, sixième économie du monde, a-t-il pu désosser ses hôpitaux jusqu’à devoir, pour éviter l’engorgement des services de réanimation, se résigner à se voir acculé à cette seule solution, utile certes, mais moyenâgeuse, le confinement ? Nous qui, au début des années 2000 encore, pouvions nous enorgueillir d’avoir le meilleur système de santé du monde.

C’était avant.

Avant que s’impose la folle idée que la santé devait être rentable, puisque tout désormais devait être marchandise, jusqu’à la vie des hommes.

Un espoir s’était pourtant levé avec le nouveau chef de l’État Emmanuel Macron, et son programme promettant un « investissement massif dans le système de santé ». Hélas, l’élection acquise, il préféra poursuivre l’action de ses prédécesseurs. S’il n’est donc que le dernier avatar d’une même politique, il porte pourtant une responsabilité particulière, pour avoir ignoré tous les signaux d’alerte.

Douze mois de grève des urgences ? Les patients patienteront.

1 200 chefs de service démissionnent de leurs fonctions administratives ? Moins de paperasse.

Présence massive des soignants dans toutes les manifestations ? Sortez les LBD et les grenades de désencerclement…

Au-delà de la santé, c’est l’ensemble du secteur public qui subit depuis des décennies les coups de boutoir des présidents qui se succèdent avec toujours la même obsession : réduire la place de l’État dans l’économie. La recette est simple : privations pour ce qui coûte (l’éducation, la justice, la police, l’armée, la santé…) et privatisations pour ce qui rapporte.

Tandis que les budgets des ministères régaliens sont comprimés et les salaires de leurs fonctionnaires bloqués, la grande braderie est ouverte. Villepin solde les autoroutes, Nicolas Sarkozy fait absorber Gaz de France par un groupe privé, Suez, et enfin François Hollande, sous la férule de Macron, démembre Alstom pour le plus grand profit de l’américain General Electric.

Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron, la fête continue. Deux entreprises publiques, la Française des jeux (FDJ) et Aéroports de Paris (AdP), sont très rentables ? Vendez-les !

Pour comprendre l’attachement aveugle de notre président à cette ligne idéologique, il est nécessaire de revenir sur trois années d’exercice de son pouvoir, que notre Constitution a voulu absolu.

Qu’en retenir ?

Dès les premiers jours, une évidence : le goût du nouveau président pour la pompe et les rites de la monarchie, se mettant régulièrement en scène dans les décors de la royauté ; ainsi a-t-il choisi le palais du Louvre pour son intronisation, marchant seul devant la pyramide, le château de Versailles pour recevoir Vladimir Poutine, l’empereur du Japon ou 150 millionnaires high-tech et, enfin, celui de Chambord pour célébrer son 40e anniversaire.

Une prédilection annoncée par des déclarations antérieures – en 2015, il affirmait déjà : « Dans la politique française, l’absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort » – et confirmée jusque dans son programme, qui prévoyait de rétablir les chasses présidentielles. Ce qui n’a rien d’un détail.

L’ego comblé, le jeune homme allait pouvoir s’attaquer à son grand œuvre : bâtir cette « start-up nation » où les « premiers de cordée » allaient tirer vers les cimes ces « Gaulois réfractaires ». Au pas de charge : suppression de l’ISF et allègement de l’impôt sur les profits financiers pour les uns, réformes restrictives du droit du travail ou des allocations chômage et baisse des APL pour les autres. Cinq euros en moins sur les APL ! Mais qu’est-ce qui peut bien passer par la tête d’un dirigeant pour accoucher d’une aussi mauvaise idée ? La brume des sommets obscurcit-elle le jugement au point de lui faire oublier le poids des symboles ? C’était donc ça le « en même temps » macronien, des offrandes pour ceux qui n’ont besoin de rien, des sacrifices pour ceux qui ont besoin de tout ?

Mais c’est le premier été du quinquennat, et tout semble encore permis au conquérant de l’Élysée. Malgré quelques protestations, le nouveau monde impose ses lois grâce au soutien de sa majorité obéissante et reconnaissante.

Premier grain de sable à l’été 2018, l’affaire Benalla et son traitement rocambolesque, qui jette une lumière crue sur la conception et les pratiques du pouvoir.

Avec l’automne, un vent se lève, une révolte inattendue et pourtant évidente : des femmes et des hommes en jaune envahissent les ronds-points et les Champs-Élysées, naturellement accompagnés par une très faible minorité qui prétexte le port de la chasuble pour casser plutôt que pour revendiquer, une revendication légitime qui emporte l’adhésion de l’opinion, contraignant le gouvernement à un repli tactique : 10 milliards jetés à la hâte pour tenter d’éteindre la colère sociale.

Trop tard. Les sacrifiés de la mondialisation ultralibérale veulent plus. Plus de moyens, certes, mais aussi plus de pouvoirs, notamment celui de contrôler ceux dont la mission est de les représenter.

Après la carotte, vient le temps du bâton. Une répression brutale, policière, avec mains arrachées et manifestants éborgnés, mais aussi judiciaire, avec une distribution massive de condamnations fermes. Pendant que les pouvoirs exécutif et judiciaire répriment, les législateurs ferraillent pour imposer une réforme des retraites dont une majorité des Français ne veut pas.

Occupés à bâtir leur nouveau monde, les responsables n’accordent qu’une attention distraite à un virus agressif qui, parti de Chine, va très vite ravager la planète et envahir la totalité de l’espace politique, donnant à nos gouvernants l’occasion de montrer l’étendue de leur compétence.

Dans les hôpitaux, la situation est dramatique. On manque de tout, de masques, de gel, de tests, de respirateurs, de lits et de personnels en réanimation. Le 29 février, après que le Covid-19 a fait ses premières victimes en France, Édouard Philippe convoque un conseil des ministres extraordinaire consacré au virus. Une grande décision en ressort : utiliser le 49-3 pour faire adopter la réforme des retraites !

Alors que l’épidémie progresse, se faisant pandémie, le pouvoir s’affole, s’agite comme un poulet sans tête. Sur quoi s’interroge l’exécutif aux premiers jours de mars ? Mais sur le maintien des municipales, bien sûr ! La veille du premier tour, le premier ministre joue les contorsionnistes, invitant les Français à rester chez eux, mais, en même temps, à aller voter. Chapeau l’artiste !

Pendant que nos voisins allemands se mettent en ordre de bataille, le gouvernement français peaufine sa communication.

Une seule stratégie, mentir.

Relayant le discours présidentiel, l’équipe gouvernementale multiplie les déclarations absurdes et contradictoires. Ainsi affirme-t-on successivement qu’il ne s’agit que d’une « grippette », que l’épidémie, comme le nuage de Tchernobyl, ne touchera pas la France – alors même qu’à notre frontière sud, l’Italie est frappée –, puis qu’elle est « sous contrôle », avant de devoir avouer la gravité de la situation.

Sur la question cruciale des masques de protection, la parole officielle est schizophrène : aux premiers temps, leur utilité est affirmée. D’ailleurs, il y en a des millions en stock, prêts à être distribués à la population en cas de besoin. La menace virale se précisant, les masques sont soudain déclarés inutiles, voire dangereux puisqu’on ne sait pas s’en servir. Ce qui est fort opportun, puisque les stocks se sont volatilisés.

Pschitt…

Plus de masques.

Pas même de quoi équiper tous les soignants qui doivent monter au front armés de leur seul courage. Bon, d’accord, pas de masques, mais ils arrivent. Quand ? Mais demain, bien sûr ! Hélas, les jours et les semaines passent, la pénurie persiste. Ignorés, méprisés et matraqués quelques semaines plus tôt, les soignants sont désormais portés aux nues.

Pour le commun des Français, le confinement est la règle, chômage technique pour les uns, télétravail pour les autres. Tous les Français ? Non. Pour les caissières, les livreurs, les éboueurs, les policiers ou les pompiers, l’activité doit se poursuivre, quels que soient les périls. Eux qui formaient le gros des bataillons en gilet jaune, naguère vilipendés, sont désormais officiellement essentiels. Exit les premiers de cordée, place aux premiers de corvée.

Le 23 avril, dans une adresse solennelle à la nation, le président Macron annonce enfin le déconfinement pour le 11 mai. Pourquoi le 11 plutôt que le 5 ? Pourquoi mai plutôt que juin ? Parce que.

Deux semaines plus tard, le premier ministre en dévoile les conditions. Acte 1 : réouverture des crèches et des écoles primaires. Curieux puisqu’elles avaient été les premières à être fermées, avant même le début du confinement, au motif qu’elles étaient un lieu hautement favorable à la propagation du virus… Évidemment économique – il s’agit bien sûr de libérer les parents de l’obligation de garder leurs jeunes enfants, pour leur permettre de reprendre le travail –, la véritable raison de ce choix sera passée sous silence, voire niée, alors même qu’elle est audible : vouloir éviter l’effondrement total de l’activité et son cortège de drames est après tout une motivation hautement respectable.

Empêtré dans ses mensonges et ses omissions, le pourvoir tergiverse. Très vite, le discours s’infléchit : l’obligation de retourner en classe ne s’appliquera pas systématiquement. Les maires, les préfets pourront décider, ou non, de s’y conformer.

Mieux, les parents seront libres de garder leurs enfants à la maison. Dans les milieux favorisés, on n’hésitera guère. Mais dans les milieux plus modestes, le dilemme est cornélien. Alors que le chômage enfle, dois-je exposer mon enfant au risque de tomber malade, ou accepter l’éventualité de perdre mon emploi ? Et si les parents sont d’avis contraires, le couple pourra-t-il résister, notamment si les choses tournent mal ? Questions sans réponses…

Une bonne nouvelle, pourtant : les masques arrivent. Des masques en tissu, lavables et réutilisables. Efficaces ? « Oui, dit le Pr Grimaldi, contre la transmission du virus. Mais comme ils n’empêchent pas le porteur d’être infecté lui-même, la mesure ne vaut que si elle s’impose à tous, dans l’espace public au moins. » Prisonnier de son discours récent, le gouvernement ne peut se résoudre à rendre obligatoires partout ces masques qu’hier encore il déclarait inutiles. « Pourtant, ajoute le Pr Grimaldi, on a le droit de se tromper, mais le devoir de reconnaître ses erreurs. »

Au rythme où s’enchaînent les événements, ce droit à l’erreur pourrait bien m’être utile, mes propos risquant de devenir rapidement caducs, tant les stratégies gouvernementales oscillent, sinon à la vitesse de la lumière, au moins à celle où se propage le virus.

En termes de gestion et de communication de crise, je ne sais pas qui aurait pu faire mieux, mais je ne vois pas qui aurait pu faire pire.

En mettant au jour ses insuffisances, cette crise pourrait-elle être l’occasion d’une refonte radicale de notre démocratie ? Dans un discours célèbre, Churchill affirmait que c’était là « le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres ». Mais, ajoutait-il aussitôt, « la démocratie n’est pas un lieu où on obtient un mandat déterminé sur des promesses, puis où on en fait ce qu’on veut ».

Si l’on s’accorde pour ne pas changer de système, alors il faut changer LE système.

Mais l’urgence est ailleurs. Déjà insupportables, les inégalités ont explosé avec la pandémie. Confinés dans des logements exigus ou contraints d’affronter les périls, les plus fragiles vivent des jours terriblement difficiles. Et leurs lendemains ne chantent pas. Après la crise sanitaire, ils seront sûrement les premières victimes de l’inévitable catastrophe économique et sociale.

Que faire ?

L’État ne pouvant pas tout, il me paraît impératif d’innover. Comment ? En demandant aux plus grosses fortunes une solidarité envers les plus démunis. Cette idée, juste et légitime, pourrait prendre la forme d’une contribution exceptionnelle, baptisée « Jean Valjean », conçue comme une forme d’assistance à personnes en danger, financée par les patrimoines français de plus de 10 millions d’euros, sans acrobaties, à travers une taxe progressive de 1 % à 5 %, avec une franchise pour les premiers 10 millions d’euros.

À période exceptionnelle, contribution exceptionnelle. Même si j’applaudirais évidemment tout amendement visant à pérenniser cet effort de réduction des inégalités. Après tout, une fois peut devenir coutume.

D’après les économistes que j’ai pris soin de consulter, cette contribution devrait représenter environ 36 à 37 milliards d’euros, qui seront distribués aux quelque 21,4 millions de foyers trop pauvres pour être assujettis à l’impôt sur le revenu.

Compte tenu de l’urgence, l’État assurerait la trésorerie et abonderait marginalement la collecte, leur distribuant sans délai et sans prélèvement, la somme de 2 000 €, à charge pour lui de recouvrer ultérieurement le produit de la contribution « Jean Valjean ».

Même si je ne doute pas un instant que les plus riches de nos concitoyens se réjouiront de l’occasion ainsi offerte de montrer leur patriotisme et leur générosité, il me paraît prudent que les législateurs mettent en place des sanctions suffisamment dissuasives pour décourager les improbables mauvaises volontés. Je pense ici, surtout, à nos compatriotes domiciliés fiscalement à l’étranger, évidemment conviés à manifester leur solidarité.

Mon rôle n’est évidemment pas d’entrer dans le détail de ces sanctions. Je voudrais néanmoins en proposer une, essentiellement symbolique – car je crois, moi, à la force du symbole : alléger les réfractaires de leurs pesantes décorations (Ordre du mérite ou Légion d’honneur, par exemple) pour leur permettre de gambader librement dans les couloirs des hôpitaux étrangers, voire français, où ils seraient évidemment les bienvenus après avoir refusé de financer notre système de santé national et plus généralement notre service public. En un mot, leur pays.

Bien sûr, je sais que ces précautions seront sans nul doute inutiles, tous ces privilégiés étant bien conscients de ce qu’ils doivent au pays qui les a formés et souvent enrichis. Mais la confiance n’excluant pas la prudence, de telles dispositions ne sauraient nuire.

Après cette mesure d’urgence, il sera temps de nous pencher sur les moyens de réparer notre démocratie. Comment ? On pourra s’étonner que je me pose la question et plus encore que j’essaie d’y répondre. Alors, sans prétendre détenir des solutions – j’ai gardé le sens du ridicule –, je me risque à évoquer quelques pistes de réflexion.

Instituer des contre-pouvoirs

La Constitution de la Ve République avait été taillée sur mesure pour le général de Gaulle. Un costume bien trop grand pour ses récents successeurs. D’autant que, depuis l’instauration du quinquennat, le président dispose toujours, et pendant toute la durée de son mandat, d’une franche majorité au Parlement. Élue en même temps que lui, grâce à lui et sur son programme, l’Assemblée nationale a logiquement la même couleur que l’Élysée et le législatif n’a donc pas vocation à s’opposer à l’exécutif.

Quant au pouvoir judiciaire, son indépendance n’est que théorique, tant il est simple de le contrôler par le jeu des nominations et des promotions. Depuis Montesquieu, qui a théorisé la séparation des pouvoirs (il n’en connaissait que trois, lui), un quatrième s’est imposé : la presse. Problème : neuf milliardaires en possèdent l’immense majorité, on ne s’étonnera donc pas que l’intérêt des puissants soit ménagé dans le traitement de l’information. Impuissante politiquement, la contestation s’exprime là où elle le peut encore, dans la rue et dans les sondages d’opinion.

Responsabiliser les élus

Les élus devront être comptables de leur action devant le peuple dont ils ont obtenu la confiance. Une élection, c’est quoi ? C’est l’histoire d’un mec qui arrive et qui dit : « Faites-moi confiance, voilà ce que je vais faire », et qui, une fois élu, ne le fait pas. À la place, il fait autre chose ou rien. Eh bien non, ça ne peut plus marcher comme ça. En cas de défaillance, il est nécessaire qu’ils puissent être démis de leur fonctions, démocratiquement, c’est-à-dire si une fraction de citoyens le propose et si une majorité d’électeurs l’exige.

Insistons : cette mesure doit s’appliquer à tous les élus, jusqu’au président de la République, qui, en France, ne peut être démis par personne en cours de mandat, ni même être jugé depuis la scandaleuse décision du Conseil constitutionnel sous la présidence du douteux Roland Dumas.

Sanctionner sévèrement les dérives,

pour interdire l’alliance mortifère entre les copains et les coquins. Depuis des décennies, aucun élu, même le plus corrompu, ne craint les rigueurs de la loi. Il y a à cela une excellente raison : la prison, c’est pour les autres. Eux pourront toujours solliciter les meilleurs avocats et multiplier les procédures des décennies durant, jusqu’au moment où les juger n’aura plus aucun sens.

D’où une proposition en trois points :

  1. Rendre passible de longues années de prison ferme tout acte de corruption avérée d’un élu. Parce qu’elle menace dangereusement la démocratie, en décourageant le vote notamment, la corruption politique me paraît un crime plus grave qu’un braquage de banque. Excessif ? Je ne pense pas. Enfant, je me souviens que, sur les billets de banque, il était inscrit que « la fabrication de fausse monnaie [était] passible des travaux forcés à perpétuité ». Pas une goutte de sang versée, pourtant, mais une atteinte criminelle au bien commun.
  2. Définir des couloirs judiciaires dédiés, pour éviter qu’on ne juge que des cadavres. L’ensemble des procédures, appel et cassation compris, devra être bouclé dans les 12 mois suivant l’ouverture de l’instruction.
  3. Augmenter fortement la rémunération des hommes et des femmes qui choisiront de servir la collectivité avec compétence, zèle et intégrité. Pourquoi ? Pour avoir les meilleurs. Pour leur éviter la tentation. Et pour rendre inexcusable qu’ils y cèdent.

Constitutionnelles, électorales ou judiciaires, ces propositions de réforme peuvent apparaître éloignées des préoccupations immédiates, en ces temps troublés surtout.

Je les crois pourtant essentielles. Même si elles ne résolvent pas l’ensemble des problèmes auxquels notre époque est confrontée, elles m’apparaissent nécessaires pour rétablir l’indispensable confiance du peuple en ses représentants, enfin comptables de leurs promesses comme de leur action, et responsables de leurs erreurs.




« Laissons les médecins prescrire » : la résistance des médecins libéraux s’organise

[Source : France Soir]

Violaine Guérin laissons les prescrire
Louise BERTRAND

Auteur(s): Guy Courtois pour FranceSoir

GRANDE INTERVIEW de Violaine Guérin, co-fondatrice du mouvement « Laissons les médecins prescrire »


Guy Courtois pour FranceSoir : Pouvez-vous vous présenter ? 

Violaine Guérin : Je m’appelle Violaine Guérin j’ai 60 ans, future retraitée, et je dois dire que la crise me fait dire qu’il va falloir penser à s’arrêter. Il y a une dégradation du système de santé qui est insupportable pour les gens comme moi qui ont connu d’autres temps. Je suis endocrinologue et gynécologue médicale, mon domaine de recherche est l’immunologie. Je suis une chercheuse à la fois en science fondamentale et en science clinique. Je suis pour quelques semaines encore également présidente de l’association : « Stop aux Violences Sexuelles », (note 2) qui porte une stratégie de santé publique. 

FS : Quelles sont vos valeurs ? Vos engagements dans la vie ? 

VG : Mes valeurs tournent beaucoup autour de l’humanité. Je suis convaincue que les personnes, les êtres humains, sont des belles personnes dès lors qu’elles n’ont pas été fracassées par la violence. Nous vivons dans une société extrêmement violente. J’essaie de travailler pour que les gens comprennent ça. C’est un peu central dans ma vie. J’ai eu la chance de passer un peu de temps de ma vie dans les déserts, avec les Touaregs, et cela m’a beaucoup recentrée sur ce qui est essentiel dans la vie.

Donc je suis assez « dépouillée » de beaucoup de superflus. 

FS : Pouvez-vous nous présenter le mouvement « Laissons les médecins prescrire » ? (note 3)

VG : C’est un mouvement qui s’est créé de façon extrêmement spontanée, suite aux décrets successifs qui ont été publiés et qui ont fini par restreindre totalement la liberté de prescription des médecins libéraux; ces décrets n‘ont pas touché les médecins hospitaliers. Ça a été un choc, je pense que cela a créé beaucoup d’émotion parce que c’est la première fois, dans l’histoire de la médecine en France, que l’on s’attaque à cela. Les médecins se sont agrégés les uns les autres en un noyau dur.

Et cette période de confinement a favorisé les choses parce que tout le monde était sur les réseaux sociaux, les gens essayaient de comprendre.

FS : Pourquoi ce nom « Laissons les médecins prescrire » ? 

VG : On a décidé de faire simple : le nom veut exactement dire ce que ça veut dire, c’est on ne peut plus basique : ne touchez pas à la liberté de prescription. Et puis c’était un appel très simple et clair, car il y avait des informations disant que des traitements pouvaient marcher. Ce qu’il s’est passé c’est que la crise a été gérée de façon hospitalo-centrée, et

vous n’avez quasiment pas entendu parler pendant la crise des médecins libéraux, qui sont en première ligne

Dans la gestion de la crise, on a complètement occulté les médecins libéraux en donnant instruction aux patients « appelez le 15 ». Les patients, dans une communication de terreur, pour beaucoup n’allaient même plus voir la personne qui les connait le mieux, à savoir leur médecin traitant ! On a vidé l’hospitalisation privée pour soi-disant faire de la place et diminuer la tension sur l’hôpital public. Mais cette hospitalisation privée n’a pas été remplie, alors qu’elle aurait dû l’être. On a décidé d’évacuer des malades de certaines zones parce que les hôpitaux publics étaient débordés alors qu’en Alsace, en Lorraine, en Ile-de-France des cliniques privées étaient vides et s’étaient organisées pour recevoir des patients infectés par le COVID-19.

On a organisé un grand transfert de patients en zone saine ce qui est totalement contraire à la notion de confinement, ce d’autant plus que les soignants n’avaient pas tout le matériel non plus pour se protéger, ce qui a été vecteur de contamination de zones saines.

FS : Quand le mouvement s’est-il créé ? 

VG : Après toutes ces incohérences, les médecins se sont regroupés, ont échangé. Le collectif a été créé la semaine du 23 mars en raison du blocage de la liberté de prescription des décrets successifs les 23 puis 25 et enfin 26 mars.

On commençait à être très inquiet de ce qu’il se passait, de la gestion et de la communication sur la crise. 

FS : Donc c’est vous qui avez créé ce mouvement ? 

VG : Nous sommes plusieurs médecins à travailler de façon très rapprochée sur le sujet des violences sexuelles, et plusieurs d’entre nous ont fait partie de ce mouvement à son début. D’autres médecins s’y sont retrouvés comme le Dr Martine Wonner, ex députée LaREM qui nous avait reçus à l’Assemblée Nationale sur ce sujet des violences et qui a fait partie des créateurs du collectif. 

FS : Concrètement combien étiez-vous de médecins ? 

VG : Au départ une quarantaine dont le Dr Thierry Lardenois, président de la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France) que nous avions contacté très tôt, la CARMF relayant des informations sur la crise. À part les syndicats, la CARMF est un des grands acteurs de la médecine libérale. Nous lui avons expliqué ce que l’on voulait faire, c’est-à-dire conduire une étude avec des médecins malades pour valider ou pas sur une plus grande échelle les données de la première étude de l’équipe du Pr Didier Raoult. Nous n’avons pas du tout pris parti, mais simplement pris en compte une information sur une étude préliminaire qu’il était essentielle de vérifier. Thierry Lardenois, comme Martine Wonner, avaient déjà acquis une grande expérience en Lorraine et en Alsace sur la problématique COVID-19, au moment où il y a eu la suppression de la liberté de prescription. Donc ils avaient une vision déjà extrêmement claire de ce qu’il se passait et de la gravité de la situation.  Thierry Lardenois, ainsi que d’autres médecins du collectif qui suivaient des patients en EHPAD, nous donnaient des informations de terrain, et on voyait bien qu’il y avait un décalage entre ce que disait le gouvernement et la réalité du terrain. C’était des situations médicales surréalistes.

Les médecins généralistes ont reçu des protocoles ne visant pas à soigner mais à trier des malades, à les endormir au Rivotril, etc. Tout ça, vous commencez à peine à en entendre parler, mais cela a été terrible pour les médecins, les soignants et les familles. 

FS : Le Rivotril ?

VG : C’est un neuroleptique qu’on utilise en fin de vie, en médecine de soins palliatifs. Les médecins généralistes ont reçu des protocoles de soins palliatifs qui accélèrent la fin de vie. 

FS : Ça semble surréaliste : on n’autorise pas l’hydroxychloroquine mais on utilise le Rivotril. 

VG : C’est exactement ça et c’est la contradiction qu’a soulignée le sénateur Alain Houpert au Sénat lors des questions au gouvernement. Le Dr Houpert a interpelé le Premier Ministre, en rappelant que ces décrets nous avaient contraints d’enfreindre notre serment d’Hippocrate en ne pouvant pas porter assistance à nos patients. Il a rappelé que l’hydroxychloroquine a été interdite alors qu’il n’y avait aucune raison de le faire, non seulement en raison des statistiques sur les effets secondaires du médicament entre 2017 et 2019, mais également en raison des recommandations d’usage par un Professeur qui est une référence scientifique au niveau mondial. Il a aussi souligné qu’on demandait aux médecins de prescrire du Rivotril hors AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) parce qu’on ne leur mettait pas à disposition les moyens de soigner leurs patients. Le Premier Ministre n’a pas répondu, c’est une secrétaire d’État qui a répondu à côté de la plaque en disant qu’il n’y avait aucune étude démontrant l’efficacité de l’hydroxychloroquine, occultant nombre de publications internationales prouvant le contraire, lorsque l’hydroxychloroquine est prescrite dans le cadre préconisé par le Pr Raoult, c’est-à-dire à un stade précoce de la maladie. 

FS : Quels objectifs se donne-le mouvement ? 

VG : À l’origine il y avait un objectif unique : retrouver la liberté de prescription des médecins libéraux. Avec le temps, on s’est aperçu qu’il y avait énormément de dysfonctionnements. On voyait bien qu’il se passait plein de choses anormales y compris dans les régions « moins sous tension ». Donc forcément on a essayé de comprendre ce qu’il se passait. Aujourd’hui on ne peut pas dire qu’on ait une vision totalement claire des choses mais il y a quand même énormément de points qui nous interpellent. On a surtout regardé le plan sanitaire: par exemple, il n’y avait pas de masques alors qu’il y a eu des instructions de détruire des masques en janvier par les ARS (Agences Régionales de Santé), officiellement parce qu’ils étaient périmés;

on a appris qu’il y avait des offres de masques faites au gouvernement qui avaient été refusées, etc.

Il n’y avait pas de surblouses. Je suis allée m’occuper de confrères et consœurs malades: pour aller ausculter les gens chez eux, j’ai mis un pantalon de k-way, une veste k-way, des gants MAPA parce qu’il n’y avait pas de gants, juste un vieux masque chirurgical périmé, et un foulard sur la tête.  C’était ça la réalité. 

Il y a eu des problèmes avec chaque type de matériel. On peut encore prendre l’exemple de respirateurs commandés par l’état auprès d’entreprises publiques, inutilisables car ne correspondant pas aux spécifications techniques d’un respirateur de réanimation. C’est aussi du gaspillage de l’argent public.

Sans oublier la problématique des tests qu’on n’arrivait pas à avoir, alors qu’on sait très bien qu’on aurait pu acheter des tests à la Chine, à l’Allemagne, etc. Alors qu’est-ce qui se joue ? Est-ce qu’on veut faire travailler les entreprises françaises ? Il y a d’autres intérêts ? Les institutions veulent tout contrôler ?

Tout ça, quand on est en train de voir les gens mourir, c’est surréaliste. 

Et cela se poursuit ! On a eu l’info il y a quelques jours d’un médecin généraliste du Var qui a dit qu’on leur avait remis quelques masques FFP2 et masques chirurgicaux, tous périmés. Et il a fait de l’humour en disant « c’est peut-être parce qu’on est en zone verte », alors qu’on dit à la radio et à la télévision que maintenant tous les médecins sont équipés, etc. Anne Roumanoff est venue à notre aide. Elle a fondé une association « Solidarité avec les soignants », en urgence, qui a fourni du matériel aux médecins, aux hôpitaux et aux cliniques mais aussi aux médecins de terrain. Je l’ai rencontrée, et elle m’a dit qu’il y avait plusieurs sociétés qui vendaient des masques, que l’on pouvait passer des commandes, qu’elle avait identifié des fournisseurs. Elle achetait des masques et d’autres matériels utiles et nous les remettait. C’est en discutant avec elle que je me suis aperçue que ce n’est pas qu’on n’avait pas de masques, c’est qu’on ne voulait pas les acheter, puisque quelqu’un comme Anne Roumanoff, grâce aux dons faits à son association, était capable d’en acheter.

FS : On ne voulait pas, ou on ne savait pas les acheter ? 

VG : Si Anne Roumanoff est capable d’identifier qui vend des masques dans le monde, de passer commande, je pense que le gouvernement peut le faire. Donc il y a un problème là. Il y a eu d’autres associations qui ont été créées pour aider les soignants et cela a été le même schéma. 

FS : Est-ce que ce mouvement a été soutenu par tous les médecins, ou est-ce qu’il y a eu au contraire des critiques ? 

VG : Il y en a eu très peu, mais il y a surtout des médecins qui sont dans leur peur, menacés par les Conseils de l’Ordre entre autres et les ARS (Agences Régionales de Santé). 

FS : Que peuvent faire les ARS contre un médecin ? 

VG : Les ARS font une gestion administrative de la médecine. Les médecins libéraux sont régulièrement menacés de multiples maux et d’amendes s’ils n’appliquent pas les directives. Il y a beaucoup de médecins qui, soit parce qu’ils débutent soit pour d’autres raisons, exécutent des décisions qui ne sont pas dans l’intérêt final des patients ni de la médecine au sens large. Donc les gens font ce qu’on leur demande de faire même s’ils ne sont pas en accord. Tous les mois, ou tous les trois mois, vous recevez combien vous avez consommé de médicaments, d’actes biologiques, et il y a des petites étoiles si vous dépassez la moyenne etc. Donc on vous demande des comptes sur plein de choses, et certains médecins se voient menacés s’ils ne sont pas dans le cadre et ce sans analyse fine de leur pratique qui peut précisément expliquer des valeurs hors cadre.

Des médecins lorrains ont reçu des avertissements, par leurs conseils de l’Ordre, pour des prescriptions qui n’étaient pas illégitimes en situation de crise sanitaire. Ces prescriptions n’ont pas mis en danger la vie de leurs patients, et qui plus est, ils avaient donné leur consentement à des prescriptions d’azithromycine avec du zinc par exemple. 

FS : On n’avait pas le droit non plus de prescrire de l’azithromycine ? 

VG : Si, mais pas de dire que ça marche bien pour traiter le Covid-19, en ville, avec du zinc de ce que j’ai compris. Il y a des médecins de Lorraine qui l’ont fait parce que le zinc est un antioxydant dont l’intérêt a été évoqué dans certaines publications internationales. Patients et médecins en ont parlé sur les réseaux sociaux, ils ont même fait des vidéos en disant que ça avait marché. Ils en ont parlé pour donner des clés à leurs confrères. Il faut bien garder en tête le contexte de crise et d’une communication anxiogène de type  » vous risquez tous de mourir du COVID-19″.

C’est le rôle des médecins de chercher des solutions thérapeutiques, ce d’autant plus que le gouvernement répétait : « il n’y a pas de traitement du Covid-19 ». 

FS : Didier Raoult a-t-il déjà été embêté, menacé, sur l’une de ses études qui soi-disant n’aurait pas été déclarée si elle n’avait pas été observationnelle ?

VG : J’ai lu cela dans la presse. Si c’est réel c’est une tentative d’intimidation. Les médecins n’ont pas à déclarer un usage compassionnel (hors AMM). C’est un contrat entre un médecin et son malade, et le consentement du malade est requis. C’est d’ailleurs cette approche qui a permis de grandes découvertes. Mais aujourd’hui, l’administration veut tout contrôler et cela entache la liberté de prescription. À force de tout contingenter et de tout mettre dans des rails, dans des grilles, on ne fait plus de la médecine, on fait des statistiques.

Je rappelle que pour un patient donné, la survie à l’infection n’est pas de 14, 28 ou 92% mais de 0 ou de 100%.

FS : Pourquoi le gouvernement tient-il cette position-là ? 

VG : Je pense que c’est multifactoriel. Sur la France il y a eu des guerres d’égo entre les patrons. Il y a aussi du passif dans le milieu de l’infectiologie sur la maladie de Lyme.

FS : Comment savez-vous ça ? Est-ce quelque chose dont vous êtes certaine ou s’agit-il simplement d’une rumeur ? 

VG : C’est un médecin du collectif qui nous a expliqué qu’on pourrait aussi analyser la crise avec une lunette « le camp pro-traitement des Lyme » contre le camp qui ne veut pas entendre parler du traitement, dont la direction générale de la Santé. Je pense qu’il faut aussi voir l’intérêt des lobbys, de l’industrie pharmaceutique, qui sont à l’action. Quand vous entendez des gens dire que « 4 à 5 % seulement de la population française est immunisée » : qu’est ce qui permet de dire ça ? Alors qu’on n’a pas fait de sérologie à large échelle dans notre pays. Qui sait, il y en a peut-être 15%, 20% ? En ce moment on prépare tout le monde à : « Vous allez acheter un vaccin à la rentrée ». Et L’OMS affirme des choses non justifiées. Je me suis confrontée avec une de leurs membres sur un plateau télévision qui disait « On ne s’immunise pas du COVID-19, les anticorps ne sont pas neutralisants… il faudra revacciner tous les ans… ». Je lui ai demandé ce qui lui faisait dire ça et lui ai expliqué qu’elle ne pouvait pas affirmer cela puisque le virus n’a été identifié qu’en janvier 2020, et qu’au moment où l’interview se passe, on a à peine 7 mois de recul sur la maladie.

Toute cette désinformation et cette terreur dans laquelle on plonge la population fait sacrément réfléchir.

FS : Donc globalement, il n’y a pas eu de médecins qui se sont opposés à vous ? 

VG : Dans les libéraux non, très peu. Personne ne s’est opposé à notre mouvement. Les médecins hospitaliers ont commenté une guerre médiatique mais pas le sujet de l’atteinte à la liberté de prescription; elle ne les touchait d’ailleurs pas directement. Certains hospitaliers ont rejoint le collectif. 

FS : Combien de médecins êtes-vous aujourd’hui à votre avis ?

VG : On est plus de 1250, cela grandit chaque jour. Mais dans le collectif, vous avez aussi des soignants (sages-femmes, kinésithérapeutes, infirmières et infirmiers, aides-soignants), des pharmaciens, des avocats, des bénévoles, des citoyens tous choqués par cette atteinte à la liberté de prescription.

Nous communiquons par mail et avons installé des fils de discussion sur une messagerie instantanée.

FS : Quand quelqu’un adhère reçoit-il des messages ?  Vous avez une messagerie où tout le monde échange : Comment ça fonctionne ?

VG : L’adhésion est accueillie par un mail de bienvenue, précisant les actions majeures du moment. Il y a plusieurs fils de discussion pour les personnes souhaitant partager des expériences, s’entraîder et comprendre ce qu’il se passe. Il y a également un fil spécifique pour les soignants au sens large et un pour les médecins. Sur ce dernier on assure une veille des données scientifiques internationales et nous les analysons. Le fil des bénévoles est plus pratique « Est-ce que je peux fabriquer des masques pour tels médecins dans telle région, pour telles sages-femmes, etc. ».

En ce moment les gens ont peur du déconfinement, on voit également des questions à ce sujet.

FS : Des personnalités ont-elles rejoint le mouvement depuis sa création ?

VG : Il y a très peu de personnalités, les deux premières ont été le président de la CARMF Thierry Lardenois et Martine Wonner députée LaREM récemment exclue pour avoir pris des positions médicales plus que politiques. Et je dirais que c’est bien ainsi, même si des personnalités de renom ont clairement pris la parole pour souligner l’action du collectif. Car ce sont vraiment des médecins de terrain qui alertent sur cette atteinte à la prescription, en dehors de toute considération politique, économique, lobbyiste, etc. Le Dr Emmanuel Sarrazin, urgentiste à Tours, a rejoint le collectif également dans cette dimension d’atteinte à la liberté de prescription, alors qu’en parallèle il fait parti d’un autre collectif de médecins qui a initié un dépôt de plainte contre l’ex-ministre de la santé et le Premier Ministre sur le sujet de la carence de matériel. Il y a ainsi un certain nombre de médecins qui travaillent dans d’autres collectifs.

Il va être important aujourd’hui que les collectifs travaillent en synergie afin qu’une telle cascade de dysfonctionnements ne se reproduise plus jamais.

FS : Quels sont les autres collectifs ?

VG : Il y a différents collectifs et il y a les syndicats, qu’on a peu entendu pendant la crise à part celui du docteur Jérôme Marty l’UFML (Union Française pour la Médecine Libre) qui a été très présent dans la communication. Les médecins sont peu syndiqués. On ne peut pas dire que Syndicats et Conseils de l’Ordre, aient vraiment porté haut et fort les revendications des médecins pendant la crise. 

FS : Avez-vous changé vos objectifs par rapport à ceux initiaux ou bien avez-vous commencé à adresser d’autres problématiques ?

VG : On a essayé de comprendre, et ce faisant, nous sommes tombés sur des choses qui nous interpellent et qu’il va falloir traiter comme informations.

Notre objectif premier est toujours là : c’est de rétablir la prescription de l’hydroxychloroquine en médecine de ville.

FS : Pourquoi la prescription de l’hydroxychloroquine a-t-elle été interdite aux médecins généralistes selon vous ?

VG : Le gouvernement a invoqué une toxicité mais on sait très bien que l’hydroxychloroquine bien prescrite, bien surveillée ne pose pas de problème particulier.

FS : Même par un médecin généraliste ? 

VG :  Il faut rappeler qu’elle était en vente libre jusqu’au 15 janvier. Ça aussi, ça fait partie de l’incompréhension totale. Il s’agissait d’un médicament qui était en vente libre, donc vous alliez en pharmacie le 14 janvier vous demandiez quatre boîtes d’hydroxychloroquine et on vous les donnait, sans ordonnance. Et puis tout d’un coup on dit que c’est le médicament le plus dangereux au monde. Le Dr Martine Wonner, a revêtu sa casquette de parlementaire et a demandé à l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de Santé) les données de pharmacovigilance de cette molécule entre 2017 et 2019.

Et l’analyse des données a bien montré qu’il n’y avait pas eu de problème majeur sur les trois années antérieures.

Après des échanges avec certains confrères de service de réanimation je crois avoir compris une chose dont on parle peu. Le problème avec l’hydroxychloroquine est qu’elle a été prescrite au début de l’épidémie avec beaucoup d’espoir et que mes confrères hospitaliers ont eu à faire face à ce qui a été étiqueté comme « effets secondaires cardiaques », sans que l’on ait pris le temps d’analyser chaque dossier. Il y a ensuite eu une confusion dans la communication puisqu’on a mis sur le même plan arrêt pour effet secondaire et arrêt pour inefficacité. Qui plus est, un dossier de pharmacovigilance demande beaucoup de travail d’analyse pour vérifier si un événement qui peut ressembler à un événement indésirable est bien un événement indésirable d’une molécule donnée. C’est ce qu’on appelle l’analyse d’imputabilité.

Je sais de source sûre que ce travail n’a pas encore été fait et qu’on a communiqué sur ces arrêts de traitement de façon déraisonnable, sans prendre en compte que les patients à qui l’hydroxychloroquine avait été prescrite, étaient à un stade clinique grave, avec souvent des comorbidités dont des pathologies cardio-vasculaires, parfois même méconnues des patients, que ces patients pouvaient avoir des atteintes cardiaques du COVID-19 (qui s’avèrent nombreuses) et étaient en plus sous d’autres thérapeutiques elles-mêmes potentiellement responsables d’effets indésirables.

En période d’urgence, il est compliqué de faire ces enquêtes de pharmacovigilance. Il faudra vraiment faire une analyse sérieuse et professionnelle des dossiers de pharmacovigilance pour vérifier si le problème majeur était ou pas l’hydroxychloroquine et si un lien était établi avec la molécule, de savoir si elle a été prescrite à des gens qui n’auraient pas dû la recevoir.

Dans tous les cas, ce cadre de prescription n’était pas du tout celui préconisé par l’équipe de l’IHU Méditerranée qui conseillait de l’utiliser en synergie avec l’azithromycine à un stade précoce de la maladie.

FS : Pourquoi de la désinformation ?

VG : Ça c’est ce qu’il faut analyser, c’est le travail des journalistes et pas le mien. Quel est le rôle des lobbys, etc. ? Comme tous, j’ai entendu la Professeure Karine Lacombe pendant des semaines tenir des propos défavorables à l’hydroxychloroquine et dire, il y a quelques jours, que sa prescription pouvait être envisageable en phase précoce. Entre-temps la presse a rappelé les conflits d’intérêt des uns et des autres.

Tout cela est sans doute encore plus complexe.

FS : Quelles sont les grandes réalisations qu’a fait le mouvement « Laissons les médecins prescrire » ?

VG : La première chose qu’on a faite c’est de demander au gouvernement de conduire une étude sur 1000 médecins COVID plus. On a envoyé au Ministère de la Santé le protocole, le cahier d’observation et on a demandé d’obtenir la délivrance du Plaquenil® pour les médecins dans cette étude. On avait appelé au préalable Sanofi et on savait que le laboratoire était prêt à nous donner des boîtes, même gratuitement, mais le laboratoire ne pouvait le faire sans le feu vert de la direction générale de la santé. Comme nous avons eu une fin de non-recevoir, les médecins qui devaient centraliser les observations, ont conduit une étude rétrospective sur les dossiers de patients qu’ils avaient traités du COVID-19 avant le blocage de l’hydroxychloroquine. 

Cette étude menée chez 88 médecins, soignants et leur famille, met en avant l’intérêt de la prescription de l’azithromycine seule et de l’association azithromycine-hydroxychloroquine. Ce qu’il est important d’affiner maintenant rapidement, ce sont les indications médicales de tel ou tel traitement.

Quel profil clinique de patient sera traité au mieux avec l’azithromycine seule et quel autre profil avec l’association.

D’autres actions, grâce aux membres du collectif, sont mises en place. Les juristes suivent avec attention les textes de lois qui sont en train de sortir, comme un texte en préparation pouvant mettre en danger les réserves financières de structures telles que la CARMF.

Nous avons préparé un recours devant le Conseil d’État, mis en attente temporairement mais qui pourrait redevenir d’actualité.

FS : Comment expliquez-vous la faillite des médias aujourd’hui ?

VG : Je pense que les médias maintenant sont détenus par des groupes d’influences et des groupes industriels, et que la presse n’a plus rien à voir avec le journalisme d’il y a trente ans. C’est bien qu’il y ait des journalistes, des médias indépendants qui se créent, mais ils n’ont pas la force de frappe des structures largement financées. Ce qui me choque énormément ce sont les interventions de personnes qui se disent spécialistes santé et qui sont totalement incompétentes sur le sujet du jour. Quant à certains médecins embauchés sur certaines chaînes qui se permettent de commenter la prise en charge du COVID-19 et de contredire nos propos, alors qu’ils/elles n’ont à l’évidence pas suivi un seul patient atteint de la maladie, c’est également grave.

FS : Il semble que lorsque vous voulez aborder le sujet de l’hydroxychloroquine à la télévision, on ne vous laisse quasiment pas parler. Comment l’expliquez-vous ?  

VG : Maintenant on fait du show, on ne fait pas du journalisme, on ne cherche pas forcément à faire de l’information. Ça crée sur du « short term » et ça empêche les réflexions. Les réseaux sociaux permettent l’existence de médias indépendants et l’échange entre les citoyens, et c’est bien. Il faut aussi que toutes et tous nous fassions notre expérience par rapport à toutes ces nouvelles technologies, et développions un esprit critique vis-à-vis de certaines news. 

Le collectif reçoit des tas de mails, je reçois même des courriers à mon cabinet et je ne suis pas la seule, “merci pour votre action, on est là, défendez les citoyens, continuez de vous battre…” C’est surréaliste. En fait je pense que beaucoup de gens de la population sont lucides, mais après, il y a interdiction de parler. Tout le monde est manipulé.

“Ne parlez pas, ne bougez pas, soyez confinés, ne sortez pas du rang, ne vous réunissez pas à plus de 10 personnes”. Cette crise questionne les libertés individuelles.

Un collectif, c’est important. Nous y avons puisé de la force dans une période dramatique sur le plan médical. De nombreux médecins ont été malades, certains très gravement, avec des séquelles, sans parler des morts. C’est toute la communauté des soignants qui a été touchée et quand il s’agit de nos patients, vous avez pu mesurer à quel point cette communauté est solidaire.

Nous nous devons de faire en sorte qu’une telle catastrophe ne se reproduise jamais, c’est pour cela que de nombreuses actions vont se poursuivre ou être initiées par la communauté médicale.

Mais c’est aussi à chaque citoyen d’agir pour l’avenir de sa santé et celle de sa famille.


[Notes]

Auteur(s): Guy Courtois pour FranceSoir




Le confinement, tout ce que l’on ne vous a pas dit : aberration humaine, sanitaire, économique

[Source : France Soir]

Auteurs : Dr Gerard Delépine chirurgien oncologue et statisticien et Xavier Azalbert

ANALYSE : Le communiqué du 2 juin du conseil scientifique se décerne un satisfécit sans regarder les faits et tente par des scénarios improbables (issues de modélisation erronées) de faire perdurer la peur qui paralyse la population et l’empêche de défendre ses libertés.  Ainsi il prétend sans avoir étudié cette cinétique :  

« La période du confinement a permis de ralentir la dynamique de l’épidémie de façon marquée »

L’utilisation des analyses de rupture de tendance lui aurait permis de constater que le confinement aveugle et policier à la française n’a été suivi du moindre ralentissement des contaminations dans aucun des pays qui l’a pratiqué et que la baisse des contaminations a été observée bien plus tard (5 semaines) et naturellement de la même manière dans les pays confinés ou pas.

La comparaison entre la Belgique et les Pays bas permet de suggérer même que le confinement strict accélère les contaminations.

Epidémie terminée et « en même temps » confinement relatif poursuivi 

Les conséquences du confinement sont désastreuses et vont nous faire souffrir plusieurs années. Alors que ces deux mois et demi furent délétères pour la France, les limites lourdes à la liberté imposées par le gouvernement empêcheraient-elles la vie de reprendre normalement, tant sur le plan psychique que médical, scolaire, social, économique?

Pourtant nous sommes en fin d’épidémie et les quelques cas encore décelables ne justifient en aucun cas de bloquer 67 millions d’habitants. En revanche, ils justifieraient d’un traitement efficace, utilisé dans le monde entier.

Pourquoi les en priver et en conduire certains à une maladie éventuellement longue sur plusieurs semaines ?

Un but subliminal : poursuivre la terreur ?

Ceci nous conditionnerait à accepter des vaccins (qui ne verront sûrement jamais le jour), ou au moins une drogue chère comme le Remdesivir de Gilead. Il suffit de jetter un rapide coup d’œil aux cours en Bourse de Gilead et de laboratoires tonitruants sur un éventuel vaccin, pour voir que les acrobaties médiatiques du genre Lancet ne sont pas gratuites. Elles permettent, en quelques jours, de doper le cours de l’action boursière et pour les initiés de gagner beaucoup d’argent.

Depuis le desserrement du confinement policier mortifère qui nous a été imposé inutilement, le lobby de la peur essaie d’entretenir la panique créée par les médias et le gouvernement, afin de maintenir notre soumission et l’abandon de notre bien le plus précieux, notre liberté.

En témoignent de nombreux articles mensongers qui prétendent que le confinement aurait « sauvé des vies », qu’il faut « craindre une deuxième vague » d’épidémie parce que « l’immunité collective serait insuffisante » (note 1,2,3), que « l’application stop Covid serait utile ». Même le syndicat des avocats a dénoncé cette application à éviter absolument et à désinstaller, si elle a été installée silencieusement lors d’une mise à jour de votre portable (Note 4).

En réalité, l’épidémie se termine en France comme partout en Europe. Il n’y aura pas de vraie deuxième vague de Covid19, car cela n’est jamais observé dans les maladies virales (Note 5). Et il ne faut pas se préoccuper de la faible prévalence de la maladie dans la population, car l’observation des épidémies précédentes montre que l’immunité collective ne détermine presque jamais leur évolution. L’enthousiasme pour les tests, toujours peu au point, et non spécifiques, ne repose que sur l’envie du gouvernement de perpétuer la peur, et de nous maintenir dans l’angoisse de nouvelles contaminations. Ils n’ont pas d’intérêt alors que l’épidémie est terminée.

Ne cédez pas à la pression des médias et des autorités pour vous faire ficher ; l’usage du test est devenu une arme politique pour faire croire qu’on s’occupe de son peuple, de sa ville. Il n’a plus aucun intérêt à ce stade de disparition de cette virose. 

Le confinement aveugle et policier n’a ni diminué, ni ralenti l’épidémie

Contrairement aux prédictions issues des simulations qui l’ont motivé (Note 6), le confinement policier n’a ni ralenti, ni diminué la propagation de l’épidémie. Plutôt que de croire aux annonces de propagande basées sur les succès virtuels de modélisations biaisées (Note 7) qui encensent cette technique moyenâgeuse et inefficace (Note 8), ou de ceux qui veulent à tout prix se consoler d’avoir été emprisonné sans faute, il faut regarder les faits réels, les faits observés, les faits constatés.

Résultats comparatifs des pays confinés ou non, d’après les chiffres OMS

Les données publiées par l’OMS prouvent que la propagation de l’épidémie n’a été ni retardée, ni amoindrie par le confinement aveugle dans aucun des pays qui l’ont imposé à leur population.

Dans les pays confinés, les évolutions du nombre de contaminations quotidiennes avant et après le verrouillage, ne montrent en effet aucun signe de discontinuité (Note 9), ni dans leurs taux de croissance, ni dans leurs temps de doublement. Cette remarque a été le sujet d’un article bien documenté (Note 10). Ceux qui prétendent que le confinement aurait évité l’accélération, protégeant de fait d’une surcharge des hôpitaux, sont démentis par les faits que démontrent les résultats comparés entre pays voisins de même culture.

Résultats comparatif par pays sur le confinement – FranceSoir

Résultats comparatif par pays sur le confinement - FranceSoir

Infections cumulées Belgique versus Pays-Bas

Et si on compare la propagation de l’épidémie dans les pays adeptes du confinement autoritaire à la française à celle observée dans les autres pays, on s’aperçoit que le confinement aveugle a été délétère. A titre d’exemple, la comparaison des courbes d’infections cumulées entre la Belgique (confinée) et les Pays-Bas (non confinés), pays proches, suggère que le confinement policier aurait même pu accélérer l’épidémie. En effet c’est dix à quinze jours après le début du confinement belge que la propagation de l’épidémie s’accélère dans ce pays, alors qu’elle reste stable aux Pays-Bas non confinés.

Le confinement aveugle augmente le risque d’infection – FranceSoir

Le confinement aveugle augmente le risque d'infection - FranceSoir

Le bilan médical actuel du confinement aveugle franco-italien appliqué aussi en Belgique et en Espagne est catastrophique

Pour évaluer la balance avantages/risques du confinement, il ne faut pas se baser sur les résultats des simulations (Note 10) qui inventent des morts virtuels, théoriques, mais se baser uniquement sur les faits réels, avérés et publiés.

Mortalités comparées

D’après les données publiées par l’OMS le 30 mai 2020 (note 11), la mortalité directe du Covid19 est beaucoup plus élevée dans les pays qui ont pratiqué le confinement aveugle (sans séparer les porteurs de virus des autres) et autoritaire (avec contrôle policier), que dans ceux qui ont pratiqué la quarantaine ciblée (réservée aux seuls porteurs de virus) et fait confiance à leurs citoyens (conseillés et non astreints à domicile).

Au 29 mai 2020, exprimée par million d’habitants, la mortalité officielle directement liée au Covid19 atteint 810 en Belgique, 621 en Espagne, 548 en Italie et 459 en France, pays adeptes du confinement aveugle et policier, contre 100 en Allemagne, 98 au Danemark et 4 à 7 dans les pays asiatiques démocratiques qui n’ont pas confiné leur population.

En adoptant les mesures sanitaires de l’Allemagne, nous aurions probablement 23 000 morts de Covid19, en moins à déplorer. Et sans aucune mesure sanitaire, à l’instar des Pays-Bas, nous pourrions avoir eu 6100 morts directes du Covid19 en moins.

Mortalités comparées par méthode de confinement – FranceSoir

Mortalités comparées par méthode de confinement - FranceSoir

Morts de Covid19 ou suspectés, et morts « politiques « liées aux conséquences d’une mesure politique et non sanitaire (note 12)

A ce surplus de mortalité directe lié au confinement aveugle, il convient d’ajouter les victimes collatérales et en particulier les malades souffrant de pathologies chroniques (cancéreux, cardiaques, déprimés) qui ont subi l’arrêt des traitements prévus, arrêt imposé par le plan Blanc (note 13) et les nouveaux malades qui n’ont pas pu être diagnostiqués, ni traités du fait de l’interdiction d’opérer les malades non reconnus urgents par les agences régionales de santé.

Les morts pendant le confinement, et les décès anticipés, non dus au Covid19 mais au retard de soins (note 14)

Depuis le début du confinement, 75000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués si les chirurgiens avaient pu opérer. Même l’académie de chirurgie s’en inquiète dans son communiqué du 15 Mai : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées, soit près d’1,1million d’actes (CNAMTS, ATIH). Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines ».

Plus d’un million d’interventions auraient été déprogrammées, remises aux calendes grecques, puisqu’on ne sait toujours pas quand le véritable déconfinement aura lieu, et que les mesures déjà discutables au début de l’épidémie sont maintenant imposées alors qu’elles sont aujourd’hui devenues complètement inutiles.

De combien de morts supplémentaires ces retards aux traitements seront-ils responsables ? Et cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies non Covid, qu’il s’agisse de cardiologie (infarctus dont seulement la moitié des malades attendus se sont présentés en consultation), de neurologie (là aussi moitié moins d’accidents vasculaires constatés à l’hôpital), d’endocrinologie, rhumatologie etc. (note 15)

Alors que l’épidémie se termine et que les hôpitaux sont aux trois quarts vides, le plan blanc a interdit jusque récemment aux chirurgiens d’opérer (note 16), blocage maintenu par les agences régionales de santé pour une durée indéterminée et un nombre croissant de victimes supplémentaires. (note 17). L’étau semble se desserrer, mais les cliniques craignent de manquer de produits anesthésiques, alors que les besoins en réanimation sont en grande baisse.

Le bilan médical du confinement devra aussi prendre en compte les complications psychologiques et en particulier les suicides liés à l’astreinte à domicile, aux pertes de salaires et au chômage que constate déjà la presse australienne (note 18, 19 20)et qui pourrait atteindre jusqu’à 150000 victimes aux USA si le déconfinement est trop lent (note 21). Ce bilan n’est pas près d’être terminé.

Les raisons du dramatique échec médical du confinement à la française

Les simulations des prophètes de l’OMS qui ont convaincu de nombreux gouvernements de confiner aveuglément leurs populations ont très largement surestimé le risque réel de la maladie virale et oublié les autres pathologies, le gain espéré de leur mesure et refusé de prendre en compte les complications médicales, sociétales et économiques qui s’annoncent catastrophiques. Nos gouvernants, plutôt que de croire ces prophètes de malheur auraient dû suivre l’exemple des pays asiatiques démocratiques qui ont protégé leurs populations du covid19 et des complications du confinement policier aveugle à la française.

Dans toute l’histoire de l’humanité la lutte contre les épidémies repose sur l’hygiène, la compréhension des modes de propagation des maladies infectieuses, la mise en place de mesures efficaces de désinfection et la séparation des porteurs de germes de la population saine.  Ainsi, actuellement le règlement sanitaire international prévoit en cas de peste, l’isolement de tout le groupe de voyageurs, même si une seule personne est touchée, tandis qu’en cas de fièvre jaune ou de choléra, seul l’isolement de la personne atteinte est obligatoire.

Le confinement aveugle de toute une population tel qu’il nous a été imposé est une mesure connue pour être inefficace. En France, elle avait été utilisée pour la dernière fois lors de la peste de Marseille entraînant la mort de la moitié de la population de la ville, sans empêcher la diffusion de la maladie à toute la Provence avec 70 000 victimes supplémentaires. Cette méthode du passé, remise à la mode par la dictature chinoise, a été présentée par le mathématicien -prophète de l’OMS, N Ferguson comme la méthode la plus efficace (note 23 24) de lutte contre l’épidémie.

Mais la simulation de l’Imperial College n’avait apparemment pas envisagé que le confinement d’un adulte malade à la maison (avec seulement du doliprane) constituait le meilleur moyen de contaminer toute la famille, voire les voisins.

Un confinement aveugle sans réflexion

Il eut fallu réfléchir à l’illogisme d’enfermer soignants, policiers ou agents de transport RATP, bus, etc. exposés à de fortes charges virales qui vont et viennent avec leurs familles bloquées à domicile, en milieu clos peu aéré (en raison de la peur transmise sur les médias du vol de virus à travers l’air extérieur, « au-dessus d’un nid de coucous »).

Même si les autorités n’y avaient pas pensé, rien ne les empêchait de rajuster la mise lorsqu’il apparut au début de l’épidémie et la virulence du coronavirus que les soignants étaient les plus rapidement et fortement touchés. D’ailleurs soulignons que les autorités nous ont vanté, tout au long de cet enfermement liberticide accompagné de mesures humiliantes, le modèle de Wuhan. Mais les Chinois, eux, recherchaient avec opiniâtreté les citoyens fiévreux dans les appartements et extrayaient les personnes suspectes pour les isoler rapidement de leur famille.

Nous n’avons retenu que l’autoritarisme chinois, mais moins la logique sanitaire.

Incompétence ou malveillance des ARS ?

Les directions des Agences Régionales de Santé ont imposé aux responsables d’EHPAD de garder les infectés de retour des urgences, y compris après un séjour à l’hôpital où ils avaient été étiquetés Covid19. Ils revinrent sans traitement autre que le doliprane et donc rien ne permettant de faire baisser la charge virale. Ils rejoignirent les autres résidents au moins dans les premières semaines et personne ne s’étonna de la forte contamination chez les ainés, de plus fragiles. N’auraient-ils pas dû comprendre qu’ils favorisaient ainsi la contamination de tous les pensionnaires pourtant les plus fragiles d’entre nous, ceux qu’ils devaient protéger ?

Au-delà du 20 Mars et la circulaire précédent le décret Rivotril du 26 mars (note 24) interdisant le traitement actif des ainés et autorisant l’injection de Rivotril en cas d’insuffisance respiratoire possiblement Covid, les patients ne furent même plus envoyés aux urgences pour préciser le diagnostic. Les habituels infarctus, embolies pulmonaires ou pneumonie bactérienne furent laissés de côté et le résident atteint bientôt euthanasié et étiqueté Covid19.

Que penser du ministre dont les décrets ont interdit la chloroquine soi-disant dangereuse pour prôner le Rivotril à coup sûr mortel en cas de complications respiratoires !

Curieusement, les simulations n’imaginèrent pas non plus que les soignants (qui ne disposaient pourtant pas de protection lors du premier mois de l’épidémie) puissent contaminer leurs malades venus consulter ou leurs voisins dans les transports publics.

Ni que les employés des transports publics et les policiers puissent être contaminés et contaminants parce que non protégés (même interdits de l’être par leur ministre). On entendit ainsi un haut responsable de la santé déclaré à la télévision que les soignants malades s’étaient infectés chez eux !

La sommation de ces erreurs explique que les pays adeptes du confinement strict, mais sans isolement des malades ou des personnes à risque, comme les soignants, comptent davantage de morts que ceux qui ont pratiqué les méthodes médicales éprouvées de l’endiguement (quarantaine) et même que ceux qui n’ont presque rien imposé à leurs populations (Pays-Bas, Suède, Islande).

Le rôle et la responsabilité de l’OMS, ainsi que de Neil Ferguson de l’Imperial College seront à évoquer en détail lors d’une enquête sur le devenir et l’efficacité de nos contributions à cette organisation ainsi qu’à ses publications.  La confiance n’excluant pas le contrôle, il sera d’autant plus important de conduire un audit approfondi des recommandations faites par l’OMS qui a ce jour donne plus le sentiment de se comporter comme la FIFA jadis.  Verra-t-on le prochain scandale venir des modes opératoires de l’OMS ? FIFA gate, OMS gate ?

Il faudra aussi auditer les décisions publiques autoritaires qui ont été prises en France ont été particulièrement nocives et justifient des enquêtes approfondies (note 25) pour éviter que cela ne puisse se reproduire.  Un regard sur la politique italienne de réduction de la mortalité journalière est parlant.

Italie tendance avant et après hydroxychloroquine FranceSoir

Italie tendance avant et après hydroxychloroquine FranceSoir

Heureusement, l’épidémie se termine en France comme dans les autres pays d’Europe

Les données publiées par l’OMS montrent que l’épidémie se termine en Europe continentale et en Méditerranée orientale. Depuis la seconde semaine d’avril, le nombre moyen quotidien de nouvelles contaminations a régulièrement diminué ; ce recul atteint 92% en France et dépasse les 85% chez la plupart de nos voisins, même ceux qui présentaient les plus gros chiffres de contaminations depuis le confinement.

L’épidemie recule dans les pays voisins FranceSoir

L'épidemie recule dans les pays voisins FranceSoir

La comparaison de l’évolution de l’épidémie en Belgique et aux Pays-Bas, proches par leur situation géographique et leurs modes de vie, est particulièrement frappante et questionne une fois de plus sur l’utilité même du confinement. En effet, les Pays-Bas, qui n’ont pas restreint les libertés publiques, bénéficient de la même régression (83%) de l’épidémie et dans les mêmes délais que la Belgique confinée policièrement après avoir pleuré au total 344 décès par million d’habitants contre 810/1000000 en Belgique.

Il n’y aura pas de deuxième vague (note 26) ou se sera une vaguelette comme pour les autres épidémies

Lors des épidémies virales il n’existe pratiquement jamais de deuxième vague du même virus. Il y a eu précédemment deux épidémies comparables : le SRAS et le Mers et aucune ne s’est exprimée en plusieurs vagues.

Après quelques mois et sans qu’on ne sache pourquoi, l’épidémie s’éteint même si au total peu de personnes ont été immunisées. Contrairement à ce que prétendent les simulations et en particulier celle de Ferguson ou de ses élèves de l’institut Pasteur parisien, ce n’est pas le pourcentage de personnes immunisées qui explique l’arrêt des contaminations.

Le professeur Jean-François Toussaint, lors d’un entretien à la Charente Libre, précise que l’hypothèse d’une deuxième vague est très peu crédible « sur l’analyse dans les 188 pays qui ont déclaré des cas et sur la dynamique évolutive de la maladie ».

Mais certaines épidémies, comme la grippe dont le virus ne dure le plus souvent qu’une saison, reviennent chaque année.

Et jusqu’ici, nous surmontions ces épreuves sans imposer à la population des mesures autoritaires injustifiées et souvent ubuesques qui ont aggravé la situation sanitaire immédiate et impacté l’économie pour plusieurs années.

Le tsunami économique qui nous attend sera pire que celui de 1930

Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (Note 27), les huit semaines de confinement ont déjà diminué le PIB 2020 de 120 milliards d’euros (soit 5 points de PIB). Les secteurs les plus durement touchés sont ceux des transports, de l’hébergement et de la restauration, la construction et les activités de loisirs et le commerce de détail. En tenant compte du rétablissement ralenti par la persistance incongrue des mesures de déconfinement, l’impact global pour 2020 serait de -10 points de PIB.

D’après l’INSEE, le PIB français diminuerait d’environ 20 % au deuxième trimestre 2020 (après –5,8 % au premier). Ce serait la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948. Même si l’activité économique revenait intégralement à son niveau d’avant crise dès le mois de juillet, le PIB français diminuerait de 8 % sur l’année 2020, or un retour aussi rapide à la normale semble peu réaliste. L’impact global de la crise sanitaire en 2020 sera donc certainement supérieur à ce chiffre.

L’Organisation Internationale du Travail alerte sur les ravages sanitaires et sociaux de la crise qualifiant l’impact sur l’emploi de profond, d’une grande portée et sans équivalent. 1,25 milliard de travailleurs sont exposés à des licenciements, pertes d’activité et de revenus, du fait du confinement dans le monde.

Comme toutes les grandes crises économiques, celle de 2020 a été baptisée :  celle du « Grand Confinement » par Gita Gopinath.  Selon les prédictions du FMI, l’économie mondiale va connaître « sa pire récession depuis la Grande Dépression ».

Et lorsqu’on constate que l’étendue (5 817 385 infectés) et la mortalité mondiale (362 705) du Covid19 au 30 mai, se situent dans la fourchette basse des grippes saisonnières (environ 20 millions d’infectés et 290 000 à 550 000 morts), on peut déplorer que les mesures injustifiées pour lutter contre une fausse pandémie aient créé une vraie misère.

En urgence, lever les mesures liberticides inutiles et toxiques

Ces constatations conduisent à demander en urgence aux décideurs de lever les mesures coercitives de confinement encore imposées : 

Reprendre les activités scolaires partout, à tous les âges et sans mesure de distanciation ni masques, particulièrement chez les petits très traumatisés par ce théâtre tragique.

Libérer les « EHPAD » dans lesquels nos ainés sont devenus des bêtes de zoo, dans leurs prisons même pas dorées. (Note 28) Signez les pétitions pour accélérer leurs sorties de prison, alors que leur seule faute est le grand âge et/ou la dépendance.

Libérez l’activité économique, dans les cafés, restaurants etc. Ces mesures de distanciation imposées sont grotesques, alors que l’épidémie se termine et bloquent de fait la reprise économique dont le pays a tellement besoin.

Impérativement rendre aux médecins de ville et d’hôpital leur liberté de soigner, en particulier libérer la prescription de chloroquine après le triste feuilleton de l’étude biaisée ou inventée du Lancet et la décision brutale du ministre d’aggraver encore le décret mortifère du 26 Mars.

Abroger les décrets liberticides du 26 mars et sa prolongation injustifiée.

Faire stopper complètement le plan blanc, afin que les chirurgiens puissent reprogrammer leurs patients, les rassurer et finalement les soigner. Le bilan spécifique du plan blanc devra être passé à la loupe, car complètement inutile et extrêmement toxique pour les patients et leurs équipes chirurgicales. 

Selon Frédéric Bizard, « l’impact sur le volume de la crise Covid19 a été estimé en chirurgie avec une baisse comprise entre 1,7 million et 2 millions d’actes chirurgicaux, soit une chute du volume comprise entre 25% et 29% selon la date de levée du plan blanc. L’évolution des tarifs a été estimée selon les engagements gouvernementaux de 2019 pour les années 2020 à 2022 en chirurgie.  L’impact économique global est compris entre 4,2 milliards d’euros et 5 milliards d’euros de baisse des dépenses de chirurgie pour l’assurance maladie en 2020 ». (Note 29)

Activités médicales interdites pour RIEN ! Tout Covid, rien que Covid

Les lits libérés restèrent vides tant en privé qu’en public, et la surcharge en réanimation jamais soulagée par cette privation générale d’activité, les ARS, encore elles, ayant refusé de transférer les malades dans les lits privés (sauf en IDF dans quelques établissements), préférant jouer à la guéguerre à coups d’hélicoptères, et de TGV avec transferts en France ou à l’étranger.  En public, ce fut la même chanson, pas d’autres malades que covid19 sauf urgence extrême. Les internes se sont beaucoup ennuyés pendant deux mois et racontent avec beaucoup d’émotion les pertes de chance de leurs patients « habituels ».

Quant au Ségur (Note 30), il est certain que si l’on en espère quelque chose, il serait impératif qu’il se déroule avec une équipe neuve, sous la houlette d’un ministre non responsable des erreurs récentes avant et pendant la crise sanitaire, et surtout après la prise de position ahurissante du ministre de la santé interdisant la chloroquine sur la foi d’un article complètement caviardé, qu’il ne peut avoir lu, et qui fait de nous la risée du monde entier.

Bien curieux film que la gestion de ce Covid19 qu’aucun scénariste n’aurait osé écrire. Pas crédible !


[Notes]

Note 1 : Jean-François Delfraissy, le Président du conseil scientifique, a annoncé que « le taux d’immunité de la population française face au coronavirus est plus faible que prévu ».

Note 2 : Simon Cauchemez dans Le Monde « dans tous les cas, on sera très loin des 70 % dont on aurait besoin pour pouvoir faire une sortie du confinement sans problème »

Note 3 : Toute cette propagande de la terreur repose sur des simulations mathématiques dont « l’étude de Pasteur qui a utilisé l’un des meilleurs modèles qui existe actuellement » ; ce modèle prédisait 70000 morts en Suède si elle refusait de confiner. La Suède n’a pas restreint les libertés et ne comptait au 30 mai que 4266 morts soit quatorze fois moins qu’annoncé.

Note 4 : Allez sur réglages, confidentialité, puis santé avec un cœur rouge et là si installée, désinstaller et vérifier régulièrement, sauf si vous souhaitez cette application, mais ce doit être un choix et non pas une manœuvre cachée.

Note 5 : La soi-disant « deuxième vague » de la grippe espagnole était en fait une poussée d’infections bactériennes favorisées par la malnutrition et l’épuisement de la population après l’épidémie de grippe ; une telle complication ne peut plus se reproduire depuis l’arrivée des antibiotiques (sauf si on refusait d’en donner aux patients comme cela s’est passé avec l’injonction Rivotril et rien d’autre, imposée en début d’épidémie de Covid, mais les français se seront réveillés.

Note 6 :  http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 7 https://ripostelaique.com/le-confinement-na-pas-sauve-61-000-vies-mais-i…

Note 8 La dernière fois que cette technique a été utilisée en France au 18ème siècle, elle a abouti à la mort de 50% de la population marseillaise sans empêcher l’extension de l’épidémie à la Provence (70000 morts supplémentaires) et à l’Italie.

Note 9 : Analyse de recherche de changement de tendance (break point analysis) négative = aucune différence sur la vitesse de propagation du virus n’est apparue entre la période d’avant le confinement et pendant le confinement. Le confinement n’a pas ralenti l’épidémie contrairement à trop de racontars sur les TV. Seuls les chiffres font foi.

Note 14 : http://www.academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/6ef75…

Note 15 : http://academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/449c6ce34…

Note 16 : www.economiematin.fr/news-ouverture-bloc-operatoire-danger-malades-confi… ?

Note 17 : https://youtu.be/eay-Txlr-GQ

Hôpitaux & Cliniques : Interdiction d’opérer » Dr Nicole DELÉPINE 16 MAI 2020

Note 18 : https://www.telegraph.co.uk/news/2020/05/07/australia-fears-suicide-spike-due-virus-shutdown/

Note 19 : https://www.breitbart.com/health/2020/05/07/report-suicide-rise-from-lockdowns-to-kill-more-than-coronavirus-in-australia/

Note 20 : https://www.sbs.com.au/news/australia-s-suicide-rate-could-surge-due-to-economic-fallout-of-coronavirus

Note 21 : Petterson, Steve et al. “Projected Deaths of Despair During the Coronavirus Recession,” Well Being Trust. May 8, 2020. WellBeingTrust.org

Note 22 : Présentée comme le technique ‘extinction’ de la maladie dans la simulation du rapport 9 d l’Impérial College

Note 23 : http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 24 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion…

Note 25 : Car il s’agit de récidivistes ; les précédentes simulations de Ferguson sur le Sida, la grippe H1N1, la maladie de la vache folle, l’Ebola ont été toutes aussi fausses, exagérant à chaque fois considérablement les risques

Note 26 : http://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-genese-et-consequences-dune-hys…

Note 27 : Evaluation au 20 avril 2020 de l’impact économique de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement en France”,

Note 28 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/epidemie-terminee-mesures-224795

Note 29 : Et combien d’autres professions impactées : « l’activité chirurgicale génère en amont du geste opératoire de l’activité pour d’autres secteurs (secrétariats médicaux, analyses biologiques, prothèses, masques, produits d’hygiène, activités de recherche…) ainsi qu’en aval (infirmières, aide soignantes, kinésithérapeutes en ville, soins de suite, ambulances, taxis, laboratoires d’anatomopathologies…). »

Note 30 : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-contes-de-segur-revus-et-…

Auteur(s): Dr Gerard Delépine chirurgien oncologue et statisticien et Xavier Azalbert pour FranceSoir




Quand les profits et la politique dirigent la science: Les dangers de l’accélération d’un vaccin à la « vitesse de distorsion »

[Source : Mondialisation.ca]

Par Ellen Brown

Plus de 100 entreprises sont en compétition pour être les premières dans la course à la mise sur le marché d’un vaccin COVID-19. C’est une course contre la montre, non pas parce que le taux de mortalité augmente, mais parce qu’il diminue – au point qu’il pourrait bientôt y avoir trop peu de sujets pour prouver l’efficacité du médicament.

C’est ce qu’affirme Pascal Soriot, directeur général d’AstraZeneca, une société pharmaceutique britanno-suédoise qui est en tête de la course. M. Soriot a déclaré le 24 mai,

« Le vaccin doit fonctionner et c’est une question, et l’autre question est que, même s’il fonctionne, nous devons être en mesure de le démontrer. Nous devons agir aussi vite que possible avant que la maladie ne disparaisse afin de pouvoir démontrer que le vaccin est efficace ».

Si la maladie disparaît d’elle-même, pourquoi consacrer des milliards de dollars au développement d’un vaccin ? Le ministère étasunien de la santé et des services sociaux (HHS) a déjà accepté de fournir jusqu’à 1,2 milliard de dollars à AstraZeneca et 483 millions de dollars supplémentaires au leader étasunien Moderna pour développer ses candidats expérimentaux. « En tant que contribuables américains, nous sommes en droit de nous demander pourquoi », écrit William Haseltine dans Forbes.

Les deux sociétés ont attiré des milliards d’investisseurs privés et n’ont pas besoin d’argent des contribuables, et les paris spéculatifs du gouvernement sont faits sur des technologies non éprouvées aux premiers stades des essais. Les bénéfices iront aux entreprises et à leurs actionnaires, tandis que le coût de l’opération sera supporté par le public. Les fabricants de vaccins sont protégés de toute responsabilité pour les dommages causés par les vaccins par le National Vaccine Injury Compensation Program et la loi PREP de 2005, qui imposent plutôt des dommages-intérêts au gouvernement et aux contribuables étasuniens.

Les effets systémiques à long terme, notamment le cancer, la maladie d’Alzheimer, les maladies auto-immunes et l’infertilité, peuvent prendre des décennies à se développer. Mais le décor est déjà planté pour les vaccinations obligatoires qui seront « déployées » par l’armée américaine dès la fin de l’année. Le HHS, en collaboration avec le ministère de la défense, a attribué un contrat de 138 millions de dollars pour 600 millions de seringues préremplies de vaccin contre les coronavirus, marquées individuellement avec des puces RFID traçables. C’est suffisant pour deux doses destinées à la quasi-totalité de la population étasunienne.

La COVID-19, comme d’autres coronavirus, devrait muter au moins chaque saison, ce qui soulève de sérieuses questions sur les allégations selon lesquelles un vaccin quelconque serait efficace. Malgré 30 ans d’efforts, aucun vaccin efficace n’a jamais été mis au point pour aucune des nombreuses souches de coronavirus, en raison de la nature même du virus. En fait, les personnes vaccinées peuvent avoir un risque plus élevé de maladie grave et de décès lorsqu’elles sont ensuite exposées à une autre souche du virus, un phénomène connu sous le nom d’« interférence du virus ». Un précédent vaccin contre le SRAS, dont l’efficacité était reconnue parce qu’il produisait des anticorps contre le virus, n’a jamais été mis sur le marché parce que les animaux de laboratoire ont contracté des symptômes plus graves lors de la réinfection, et la plupart d’entre eux sont morts. Selon des rapports en provenance de Chine et de Corée du Sud, même les personnes qui s’étaient précédemment remises du COVID-19 ont été réinfectées par le virus. Si les anticorps créés naturellement en réponse au virus sauvage ne protègent pas contre les infections futures, les anticorps plus faibles déclenchés par le vaccin ne fonctionneront pas non plus.

Les chercheurs travaillant avec le vaccin d’AstraZeneca ont affirmé que les études préliminaires avaient été couronnées de succès parce que les singes de laboratoire ont tous survécu et ont formé des anticorps contre la COVID-19, mais les données rapportées plus tard ont montré que les animaux ont tous été infectés lorsqu’ils ont été mis au défi, ce qui soulève de sérieux doutes sur l’efficacité du vaccin. Mais ces préoccupations n’ont pas dissuadé le SHH, qui procède à « vitesse grand V » pour mettre les nouvelles technologies sur le marché.

Accélération de la mise au point du vaccin à ARNm de Moderna

La société de biotechnologie Moderna, le leader étasunien, a été autorisée à sauter les essais sur les animaux avant de se précipiter sur les essais sur l’homme. Elle a obtenu l’approbation accélérée de la FDA pour son vaccin à « ARN messager », une innovation qui n’a jamais été approuvée pour la commercialisation ou prouvée dans un essai clinique à grande échelle. Le principal avantage des vaccins à ARNm est la rapidité avec laquelle ils peuvent être déployés. Créés en laboratoire plutôt qu’à partir d’un vrai virus, ils peuvent être produits en masse à grande échelle de manière rentable et ne nécessitent pas de stockage au froid ininterrompu. Mais cette rapidité s’accompagne d’un risque d’effets secondaires importants.

Lors d’une conférence du TED en 2017 intitulée « Réécrire le code génétique » , l’actuel médecin en chef de Moderna, le Dr Tal Zaks, a déclaré : « Nous sommes en train de pirater le logiciel de la vie … ». Comme l’a expliqué un médecin dans un article paru dans The UK Independent le 20 mai dernier :

Le vaccin à ARN messager de Moderna … utilise une séquence de matériel génétique à ARN produite en laboratoire qui, lorsqu’elle est injectée dans votre corps, doit envahir vos cellules et détourner les mécanismes de fabrication de protéines de vos cellules appelés ribosomes pour produire les composants viraux qui entraînent ensuite votre système immunitaire à combattre le virus. …

À bien des égards, le vaccin se comporte presque comme un virus à ARN lui-même, sauf qu’il détourne vos cellules pour produire les parties du virus, comme la protéine de pointe, plutôt que le virus entier. Certains vaccins à ARN messager s’auto-amplifient même… Les vaccins à ARN messager présentent des risques uniques et inconnus, notamment la possibilité qu’ils génèrent de fortes réponses à l’interféron de type I qui pourraient entraîner une inflammation et des maladies auto-immunes.

Comme le souligne le magazine Science, l’ARN qui envahit de l’extérieur de la cellule est la marque d’un virus, et notre système immunitaire a développé des moyens pour le reconnaître et le détruire. Pour éviter cela, le vaccin à ARNm de Moderna se faufile dans les cellules encapsulées dans des nanoparticules, qui ne sont pas facilement dégradées et peuvent provoquer une accumulation toxique dans le foie. Un virus auto-amplifié créé en laboratoire, qui échappe aux défenses des cellules en étant furtif, semble intrinsèquement risqué. En fait, les « virus furtifs » sont classés comme « armes biologiques ».

Alors que des traitements à base de coronavirus bon marché et éprouvés depuis longtemps, avec des décennies de tests de sécurité, sont décrits comme dangereux et non prouvés pour traiter le COVID-19, personne ne semble s’intéresser aux risques de voir les nouveaux vaccins mis sur le marché à la hâte comme seule alternative viable pour relancer l’économie.

Pourquoi la hâte?

L’argument initialement avancé pour accélérer la mise au point d’un vaccin COVID-19 était que l’ampleur de la pandémie nécessitait l’arrêt de toute l’économie jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé. Mais les prévisions catastrophiques antérieures ont été fortement revues à la baisse. Le taux de mortalité par coronavirus de 3,4 % avancé par l’Organisation mondiale de la santé et les Centers for Disease Control (CDC) étasuniens au début de la pandémie a été rétrogradé par les CDC en mai à un niveau compris entre 0,2 et 0,3 %, soit moins d’un dixième des estimations initiales. La projection informatisée de 2,2 millions de décès étasuniens publiée par l’Imperial College de Londres en mars, qui a déclenché des fermetures dans l’ensemble des États-Unis, s’est également révélée « incroyablement » exagérée. En fait, les chercheurs qui ont écrit dans le UK Telegraph le 16 mai dernier l’ont qualifié de « l’erreur logicielle la plus dévastatrice de tous les temps ». Ils ont écrit que « nous virerions n’importe qui pour avoir développé un code comme celui-ci » et que la question était « pourquoi notre gouvernement n’a pas obtenu un second avis avant d’avaler la prescription d’Imperial ».

Voici un graphique du taux de mortalité réel de la COVID-19 en Suède, qui n’a pas verrouillé son économie, par rapport au taux prévu par le modèle du Collège impérial sans verrouillage :

La Suède a en fait mieux réussi que de nombreux pays industrialisés qui ont verrouillé leur économie. Depuis le 5 juin, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie, qui ont tous verrouillé leur économie, comptaient plus de décès par million que la Suède, tandis que la France, les Pays-Bas, l’Irlande, les États-Unis, la Suisse et le Canada en comptaient moins. La Suède se situait dans la fourchette médiane. D’autres chercheurs n’ont pas trouvé de corrélation entre les confinements et les décès à cause de la COVID-19.

Dans d’autres nouvelles du CDC, le 23 mai, l’agence a indiqué que les tests d’anticorps utilisés pour déterminer si les gens ont développé une immunité au virus sont trop peu fiables pour être utilisés.

Mais rien de tout cela ne semble atténuer le battage médiatique et le déluge d’argent investi dans les derniers vaccins expérimentaux. Et c’est peut-être là le but de l’exercice – extraire autant d’argent que possible d’investisseurs crédules, y compris le gouvernement étasunien, avant que le public ne découvre que les principes fondamentaux de ces actions ne soutiennent pas le battage publicitaire. Si nous avons besoin de sept milliards de doses de vaccins avant que la vie ne revienne à la normale, comme le prétend Bill Gates, la manne des profits est énorme ; et il n’est pas nécessaire que les fabricants de vaccins agissent avec prudence, puisque le gouvernement prendra en charge la facture des blessures causées par les vaccins.

Moderna : Une « licorne » de plusieurs milliards de dollars qui n’a jamais mis un produit sur le marché

Moderna, en particulier, a été soupçonné de gonfler le cours de ses actions avec des données d’essai préliminaires peu fiables. Le 18 mai, ses actions ont fait un bond de 30 %, après la publication d’un communiqué de presse annonçant les résultats positifs d’un petit essai préliminaire de son vaccin contre le coronavirus. Après la fermeture du marché, la société a annoncé une offre d’actions visant à lever un milliard de dollars ; et les 18 et 19 mai, les dirigeants de Moderna ont vendu pour près de 30 millions de dollars d’actions pour un profit de 25 millions de dollars.

Le 19 mai, cependant, les actions ont rechuté, après que STAT News ait remis en question les résultats des tests de la société. Une réponse aux anticorps n’a été rapportée que pour huit des 45 patients, ce qui n’est pas suffisant pour une analyse statistique. Cette réponse était-elle suffisamment significative pour créer une immunité ? Et qu’en est-il des 37 autres patients ?

Robert F. Kennedy Jr. a qualifié les résultats de « catastrophe » pour la société. Il a écrit le 20 mai :

Trois des 15 cobayes humains de la cohorte à forte dose (250 mcg) ont subi un « effet indésirable grave » dans les 43 jours suivant la piqûre de Moderna. Moderna … a reconnu que trois volontaires ont développé des effets systémiques de grade 3, définis par la FDA comme « Empêchant l’activité quotidienne et nécessitant une intervention médicale ».

Moderna n’a autorisé que des volontaires exceptionnellement sains à participer à l’étude. Un vaccin ayant ces taux de réaction pourrait causer des blessures graves chez 1,5 milliard d’humains s’il était administré à « chaque personne sur terre ».

Un volontaire du nom de Ian Haydon a soutenu les marchés lorsqu’il est apparu sur CNBC pour dire qu’il se sentait bien après avoir reçu le vaccin. Mais il a révélé plus tard qu’après la deuxième piqûre, il a eu des frissons et une fièvre de plus de 103°, a perdu conscience et « s’est senti plus malade que jamais« . Et ce n’étaient là que les effets indésirables à court terme. Les effets dégénératifs à long terme ne seront pas connus avant des années.

Le 22 mai, l’action de Moderna avait chuté de 26 % par rapport à son plus haut niveau précédent, ce qui a fait passer sa hausse de 30 %, selon un communiqué de presse trompeur, pour une opération de « pompage et de déversement ». Le 19 mai, sur CNBC, Jacob Frankel, un ancien avocat de la Securities Exchange Commission, a déclaré que l’offre d’actions de Moderna, qui suivait les nouvelles à sensation, était le type d’action qui attirerait l’attention de la SEC, et qu’elle pouvait avoir une composante criminelle.

Double usage ? Un autre regard sur le vaccin à ARNm de Moderna

Le titre de Moderna a plus que triplé cette année, atteignant une capitalisation boursière de plus de 22 milliards de dollars. Selon STAT News, c’est « un exploit étonnant pour une société qui ne vend actuellement aucun produit ». De nombreuses sociétés qui développent activement les vaccins contre la COVID-19 ont des antécédents plus longs et plus impressionnants. Pourquoi ce vif intérêt pour cette start-up « licorne » qui n’est entrée en bourse qu’en 2018 et qui n’a aucun antécédent de succès commercial ?

L’action de Moderna a connu sa première hausse après que l’Organisation mondiale de la santé a annoncé, le 24 février, que le monde devait se préparer à une pandémie mondiale, faisant s’effondrer les marchés boursiers partout. Le lendemain, dans un communiqué de presse opportun, Moderna a annoncé que les tests de son vaccin sur les humains commenceraient en mars, ce qui a fait monter en flèche le cours de ses actions de près de 30 %. Les méga-investisseurs ont gagné des dizaines de millions de dollars en une seule journée, y compris BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, qui a gagné 68 millions de dollars le 25 février dernier. BlackRock a été appelé « la quatrième branche du gouvernement » après avoir été chargé en mars de distribuer jusqu’à 4,5 billions de dollars de crédit de la Réserve fédérale par le biais de « véhicules spéciaux » établis par le Trésor et la Fed.

Moderna a d’autres amis haut placés, dont le Pentagone. Il y a plusieurs années, Moderna a reçu des millions de dollars de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) du Pentagone, ainsi que de la Fondation Bill et Melinda Gates. Peut-être le fait que le vaccin à ARNm de Moderna soit un « virus furtif » qui chevauche des nanoparticules pour échapper aux défenses des cellules explique-t-il l’intérêt de la DARPA pour cette technologie. La DARPA a été à l’origine de la création des vaccins à ADN et à ARN, en finançant les premiers travaux de recherche et de développement de Moderna et d’Inovio Pharmaceuticals Inc.

Dans un document de 2010 intitulé « Biotechnologie : Genetically Engineered Pathogens« , l’armée de l’air américaine a reconnu qu’elle étudiait « les agents pathogènes génétiquement modifiés qui pourraient constituer de graves menaces pour la société », notamment « les armes biologiques binaires, les gènes de conception, la thérapie génique en tant qu’arme, les virus furtifs, les maladies liées à l’échange d’hôtes et les maladies de conception ». En décembre 2017, plus de 1 200 courriels publiés dans le cadre de demandes de dossiers publics ont révélé que l’armée américaine est désormais le principal bailleur de fonds de la technologie controversée d’ « extinction génétique » connue sous le nom de « gene drives » (guidage génétique). Comme l’a fait remarquer la journaliste Whitney Webb dans un article du 4 mai, « ces « interrupteurs génétiques » pourraient également être insérés dans de vrais humains par le biais de chromosomes artificiels, qui – tout comme ils ont le potentiel de prolonger la vie – ont également le potentiel de la raccourcir ».

La guerre biologique est interdite par les traités internationaux, mais l’Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l’armée à Fort Detrick déclare que ses investigations visent à « protéger le combattant des menaces biologiques » et à protéger les civils des menaces pour la santé publique. Même si cela est vrai, les techniciens de l’armée sont-ils suffisamment compétents pour bricoler le code génétique sans appuyer sur un ou deux interrupteurs par erreur ?

L’armée pense à la guerre, les compagnies pharmaceutiques et les investisseurs pensent aux profits, les politiciens envisagent de mettre un vaccin sur le marché pour que le pays puisse retourner au travail, et même les régulateurs contournent les tests de sécurité appropriés dans la précipitation de faire vacciner toute la population mondiale. Cela signifie que c’est à nous, les destinataires de ces nouveaux vaccins OGM non testés, d’exiger un contrôle sérieux avant que les militaires ne se présentent à nos portes avec leurs seringues préremplies à puce RFID dans le courant de l’année.

Ellen Brown

Article original en anglais :

When Profits and Politics Drive Science: The Hazards of Rushing a Vaccine at “Warp Speed”, le 4 juin 2020

Traduit par Maya pour Mondialisation

L’image d’en-tête est tirée de Natural News

[À propos de l’auteure]

Ellen Brown est avocate, présidente du Public Banking Institute et auteur de treize livres, dont Web of Debt, The Public Bank Solution et Banking on the People : Democratizing Money in the Digital Age (La démocratisation de l’argent à l’ère numérique). Elle co-anime également une émission de radio sur PRN.FM intitulée « It’s Our Money« . Ses plus de 300 articles de blog sont publiés sur EllenBrown.com. Elle contribue fréquemment à Global Research.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Ellen Brown, Mondialisation.ca, 2020