Bernard Gantois : « Il reste à trouver l’amorce qui déclenchera la fin de la bien-pensance dictatoriale française » [Interview]

[Source : Breizh-Info]

Bernard Gantois, qu’on avait récemment quitté avec un livre plaidoyer pour la reconquête européenne, est de retour avec Autopsie d’un assassinat – en route pour une dictature mondiale, aux éditions Chiré.

En voici la présentation par l’éditeur :

L’automobile est dans le collimateur du pouvoir, qui a multiplié depuis des années les mesures coercitives contre elle et ses usagers. L’assassinat en cours d’être perpétré n’a rien d’un acte gratuit. Il faut remonter le fil d’Ariane en compagnie de l’auteur, spécialiste des politiques publiques en matière de transport, pour découvrir le mobile caché du crime.

Ce sont les libertés, telles que les entendaient les anciens, qui doivent disparaître avec l’automobile, l’un des tout derniers instruments de liberté. Elles doivent disparaître, avec les derniers reliquats de l’ancien monde – souveraineté des nations, civilisation occidentale et religion d’un Dieu tout à la fois transcendant et incarné – pour faire définitivement place nette au Léviathan tapi, tel le Minotaure en son labyrinthe, derrière les prétendues conquêtes d’une modernité plus que jamais liberticide.

Bernard Gantois est né à Maubeuge en 1944. Polytechnicien et ingénieur civil des Ponts et Chaussées, il a effectué toute sa carrière au service de la RATP. Nous l’avons interrogé sur cet ouvrage, véritable cri de colère face aux privations de liberté qui augmentent chaque jour qui passe en Occident.

Breizh-info.com : Quelle est la thèse principale de votre ouvrage ?

Bernard Gantois : Le mondialisme politique supposé achevé dans le gouvernement mondial – si hélas cela arrive un jour – ne pourra être qu’une dictature féroce sans laquelle contrôler la planète, même à la population réduite, sera impossible. Or on parle beaucoup aux peuples de liberté depuis qu’en réalité on l’attaque, alors que quand on n’en parlait pas, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, ils en disposaient pleinement.

Pour déshabituer progressivement les peuples de la liberté, il faut liquider tout ce qui en est un instrument et/ ou un symbole fort. C’est le cas de l’automobile. Et dans quelques années on pourra écrire l’histoire de l’assassinat ou de la neutralisation d’Internet, qui commence doucement, pour très exactement la même raison. Sans compter, pour le peuple, la destruction de la propriété privée, indispensable à la liberté, qui complète le paysage.

Breizh-info.com : En route pour la dictature mondiale sous-titrez vous. N’y allez-vous pas un peu fort ?

Bernard Gantois : Il y a d’innombrables déclarations de personnages importants – David Rockefeller, James Warburg, Jacques Attali, qui a même indiqué le lieu de sa capitale souhaitable, Nicolas Sarkozy, qui a précisé que ce serait de gré ou de force et il n’était pas le premier à affirmer ce détail important – expliquant que ce gouvernement mondial est indispensable. On a créé la SDN, puis l’ONU, pour lui fabriquer une structure d’accueil.

Et toutes les filiales de l’ONU s’occupent de fantasmes mondialistes : Giec pour le CO2, OMS pour la réduction de la population via la « santé reproductive » et toutes les autres… Alors je n’ai pas, mais pas du tout, l’impression d’y aller fort. Bien au contraire.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui fait que la gauche et l’extrême gauche sont devenues les ennemies de l’automobile, pourtant initialement symbole de liberté pour les travailleurs et travailleuses ?

Bernard Gantois : La gauche a une qualité : elle est extrêmement disciplinée. Un chef de gauche dit en 2002 « votez Chirac » et en 2017 « votez Macron » et tout le monde de gauche applique en bloc. Les chefs sont mondialistes, dans la lignée de Cloots, Marx, Blum, Thorez, Trotsky et les autres. Ils savent ce qu’il faut faire. La troupe suit. Sinon, sous une forme ou une autre, goulag ou exclusion du groupe. Alors si la hiérarchie dit : « la voiture, c’est abominable », ils le croient et appliquent.

Breizh-info.com : Vous avez effectué une partie de votre carrière dans le transport. Comment ce dernier a-t-il évolué en France ?

Bernard Gantois : Je n’ai passé que sept ans à Paris au cœur d’une société publique de transport, ayant surtout travaillé sur l’exportation d’ingénierie, la réalisation de projets à l’étranger et dans quelques société privées. Le seul problème des transports publics en France est simple : on n’y fait que de la politique.

Quant aux clients, ce sont des usagers, généralement assez usagés. Tout est dit. Pour plus de détails, questionnez Monsieur Blanc, président de la RATP puis député ou Madame Borne, présidente de la RATP puis ministre. Présidents évidemment nommés pour leurs grandes compétences en transports. Mais qui savaient probablement que pour monter dans un train, il faut des marche-pieds.

Breizh-info.com : On ne vous sent pas franchement amoureux des écologistes, pour quelles raisons ?

Bernard Gantois : Quand Soljenitsyne – bien après Kravchenko – a commencé à soulever les jupes de l’Union soviétique et que sa réalité, soigneusement camouflée pendant des décennies, est apparue aux yeux de tous, les rouges occidentaux se sont dits qu’il fallait se recycler dans des idées plus présentables. Leur objectif restant le mondialisme – surtout pour les trotskystes qui sont les plus compatibles avec le libéralisme – ils se recyclèrent sur l’écologie qui peut très facilement être présentée au peuple comme un problème planétaire.

On a commencé par parler du problème global de l’extinction des baleines, puis on a diabolisé le nucléaire – quoiqu’en ce domaine il s’agissait surtout de démolir le nucléaire français, objectif atteint, et surtout pas l’américain, bizarre… –, puis a surgi le sujet du CO2 anthropique, puis de la disparition des espèces, et maintenant du virus global dont l’OMS s’occupe. Ceci dit, si je suis très fortement en désaccord avec leurs foutaises, ce sont quand même des humains et il faut prier pour leur salut : il en ont besoin plus que beaucoup d’autres…

Breizh-info.com : En quoi les restrictions liées à l’automobile, aux transports, préfigureraient de la disparition progressive de nos libertés ?

Bernard Gantois : Quand le mouvement anti-automobile a commencé, nous étions encore libres. Cinquante ans plus tard que reste-t-il de nos libertés ? Liberté de penser, réduite par des médias presque tous alignés – prions pour la survie des autres… – sur la doxa officielle, liberté d’expression anéantie par des lois qui permettent aux tribunaux de condamner le contenu d’un texte voire ses intentions supposées, liberté de se déplacer limitée par les contraintes de tous ordres sur la voiture, voire par la nécessité, dans certains cas, de disposer d’un laisser-passer, liberté de se réunir, dans l’espace public d’abord mais on évoque l’interdiction des réunions de famille – 3 mois avant Noël – ce n’est pas encore l’URSS mais la route en est prise. Un nommé Vladimir Boukovsky, qui connaît la question, a d’ailleurs sorti en 2005 un livre titré : L’union européenne, une nouvelle URSS ?. CQFD.

Breizh-info.com : Sans les inventeurs dites-vous, l’humanité n’aurait jamais progressé. Est-ce que le progrès illimité n’est pas non plus un danger qui nécessite des freins ?

Bernard Gantois : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » avait dit Rabelais qui ne fut pourtant pas pour rien dans l’évolution de l’Europe vers l’athéisme, constaté par Nietzsche trois siècles plus tard dans son « Dieu est mort ». Donc absence de religion, donc extinction de la morale, donc suppression de toutes les limites. Donc aucun problème pour mélanger l’ADN humain avec celui des porcs ou des mouches. Pour ces cinglés, vive le transhumanisme. Il faut relire et faire lire L’intelligence en péril de mort de Marcel de Corte (1969). C’est urgent. Il explique que l’intelligence livrée à elle-même ne peut que développer à l’infini ses propres fantasmes…. Sans une limite qui lui est supérieure, donc de nature religieuse, l’humanité court à sa perte.

Breizh-info.com : La spirale liberticide peut-elle être inversée ? Et si oui, comment ?

Bernard Gantois : On peut espérer que ce ne soit pas par un gigantesque cataclysme biologique ou économique qui ferait un « reset » – terme à la mode – total. Mais l’URSS qui paraissait indestructible a implosé, en raison de ses contradictions, sans trop de drames, à part la très violente prédation américaine dont elle a été l’objet pendant la période Eltsine. Il reste à trouver l’amorce qui déclenchera la fin de la bien-pensance dictatoriale française et plus généralement occidentale. Trump ? Marion Maréchal ? Erdogan ? Benoit XVII ? X ? Y ? Au choix…

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V




Innovation : du bois complètement transparent, qui pourrait remplacer les vitres conventionnelles

[Source : Anguille sous roche]

[NdNM : l’article ne mentionne pas les éventuelles conséquences négatives, comme l’existence possible de COV (Composés Organiques Volatiles) cancérigènes ou toxiques.]

Le sujet de cet article pourrait paraître quelque peu en avance sur son temps : des fenêtres en bois transparent pourraient bientôt remplacer les fenêtres en verre conventionnel.

Cependant, il s’agit bel et bien d’une technologie sur laquelle travaillent des chercheurs depuis maintenant plusieurs années et récemment, ils ont fait une avancée remarquable qui place ce produit futuriste dans un avenir proche. Les avantages d’un tel matériau sont nombreux, dont une meilleure isolation thermique, une meilleure résistance à l’impact et bien entendu, une durabilité accrue.

Junyong Zhu, chercheur du Forest Products Laboratory (FPL), en collaboration avec des collègues de l’Université du Maryland et de l’Université du Colorado, a mis au point un matériau en bois transparent qui pourrait devenir la fenêtre de demain. Les chercheurs ont découvert que le bois transparent a le potentiel de surpasser le verre actuellement utilisé dans la construction dans presque tous les domaines. Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Advanced Functional Materials.

Si le verre est le matériau le plus couramment utilisé dans la construction des fenêtres, il a un prix économique et écologique élevé. La chaleur se transfère facilement à travers le verre, en particulier les vitres simples, et entraîne une augmentation de la consommation énergétique lorsqu’elle s’échappe par temps froid et se répand lorsqu’il fait chaud. La production de verre dans le secteur de la construction a également une forte empreinte carbone. Pour donner un chiffre : les émissions mondiales de dioxyde de carbone dues à la fabrication du verre sont d’environ 25’000 tonnes par an.

Un morceau de bois transparent fabriqué par le Forest Products Laboratory (FPL). Les travaux de recherche du FPL sur l’utilisation du bois pour la fabrication de fenêtres progressent à grands pas. Crédits : USDA Forest Service

Une promesse pour l’avenir

Aujourd’hui, le bois transparent apparaît comme l’un des matériaux les plus prometteurs des prochaines décennies. Le bois transparent est, pour le moment, créé à partir du bois de balsa, un arbre à croissance rapide et à faible densité. La matière première est traitée à température ambiante dans un bain oxydant, qui la blanchit de presque toute matière opaque. Le bois est ensuite pénétré avec un polymère synthétique appelé alcool polyvinylique (PVA), aboutissant à un matériau pratiquement transparent.

La cellulose naturelle de la structure du bois et la charge polymère absorbant l’énergie du bois transparent le rendent beaucoup plus durable et plus léger que le verre. Il peut résister à des impacts beaucoup plus importants que le verre conventionnel et, contrairement à ce dernier, il se plie ou se fend au lieu de se briser.

Schéma résumant le processus de fabrication du bois transparent, qui présente diverses caractéristiques exceptionnelles par rapport aux fenêtres en verre. a) Les grandes pièces initiales de bois naturellement aligné sont obtenues par une méthode de coupe rotative à échelle variable, adoptée par l’industrie. Le bois transparent présente des propriétés optiques optimisées après délignification et infiltration PVA. b) Une carte radar compare les différentes propriétés du bois transparent, du bois naturel et du verre, lorsqu’ils sont utilisés comme matériaux de construction. c) Schéma du principe d’économie d’énergie en utilisant le bois transparent dans les fenêtres extérieures d’un bâtiment, par temps froid. Crédits : Université du Maryland/ Université du Colorado/ Forest Products Lab

Le passage au bois transparent pourrait également s’avérer rentable. En effet, il est environ cinq fois plus efficace thermiquement que le verre, ce qui réduit les coûts énergétiques. Il est fabriqué à partir d’une ressource durable et renouvelable, avec de faibles émissions de carbone. Il est également compatible avec les équipements de traitement industriel existants, ce qui rend facile la transition vers la fabrication de ce nouveau verre. Avec tous ces avantages potentiels pour les consommateurs, la fabrication et l’environnement, les arguments en faveur du bois transparent ne pourraient pas être plus clairs, et son avenir dans nos futures habitations est à prévoir.

Sources : Trust My Science – Journal of Advanced Functional Materials




Au nom des environnementalistes, je m’excuse pour la peur du climat

[Source en anglais : Environmental Progress]

29 juin 2020

The author in Maranhão, Brazil, 1995
L’AUTEUR À MARANHÃO, BRÉSIL, 1995

Au nom des environnementalistes du monde entier, je voudrais m’excuser officiellement pour la peur climatique que nous avons créée au cours des 30 dernières années. Le changement climatique se produit. Ce n’est pas la fin du monde. Ce n’est même pas notre problème environnemental le plus grave.

Je peux sembler être une personne étrange en disant tout cela. Je suis activiste climatique depuis 20 ans et environnementaliste depuis 30 ans.

Mais en tant qu’expert en énergie à qui il a été demandé par le Congrès de fournir un témoignage objectif et invité par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Évolution du Climat (GIEC) à servir de réviseur expert de son prochain rapport d’évaluation, je me sens obligé de m’excuser pour la façon dont nous, écologistes, avons induit le public en erreur.

Voici quelques faits que peu de gens connaissent :

  • Les humains ne provoquent pas une «sixième extinction de masse»;
  • L’Amazonie n’est pas «le poumon du monde»;
  • Le changement climatique n’aggrave pas les catastrophes naturelles;
  • Les incendies ont diminué de 25% dans le monde depuis 2003;
  • La quantité de terres que nous utilisons pour la viande — la plus grande utilisation des terres par l’humanité — a diminué d’une superficie presque aussi grande que l’Alaska;
  • L’accumulation de combustibles ligneux et davantage de maisons situées près des forêts, et non le changement climatique, expliquent pourquoi il y a de plus et plus de dangereux incendies en Australie et en Californie;
  • Les émissions de carbone diminuent dans la plupart des pays riches et diminuent en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France depuis le milieu des années 1970;
  • Les Pays-Bas sont devenus riches et non pauvres tout en s’adaptant à la vie sous le niveau de la mer;
  • Nous produisons 25 % de nourriture de plus que ce dont nous avons besoin et les excédents alimentaires continueront d’augmenter à mesure que le monde se réchauffera;
  • La perte d’habitat et la mise à mort directe d’animaux sauvages sont des menaces plus importantes pour les espèces que le changement climatique;
  • Les combustibles ligneux sont bien pires pour les humains et la faune que les combustibles fossiles;
  • La prévention de futures pandémies nécessite une agriculture «moins industrielle».

Je sais que les faits ci-dessus sonneront comme du «déni du climat» pour beaucoup de gens. Mais cela montre juste la puissance de l’alarmisme climatique.

En réalité, les faits ci-dessus proviennent des meilleures études scientifiques disponibles, y compris celles menées par le GIEC ou acceptées par le GIEC, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et d’autres organismes scientifiques de premier plan.

Certaines personnes imagineront, en lisant ceci, que je suis un anti-environnementaliste de droite. Je ne le suis pas. À 17 ans, j’ai vécu au Nicaragua pour montrer ma solidarité avec la révolution socialiste sandiniste. À 23 ans, j’ai collecté des fonds pour les coopératives de femmes guatémaltèques. Au début de la vingtaine, je vivais dans la semi-Amazonie, faisant des recherches avec de petits agriculteurs qui luttaient contre l’invasion de leurs terres. À 26 ans, j’ai aidé à dénoncer les mauvaises conditions de travail dans les usines Nike en Asie.

Je suis devenu environnementaliste à 16 ans lorsque j’ai organisé une collecte de fonds pour Rainforest Action Network. À 27 ans, j’ai aidé à sauver les derniers vieux séquoias non protégés de Californie. Dans la trentaine, j’ai préconisé l’utilisation des énergies renouvelables et réussi à persuader l’administration Obama d’y investir 90 milliards de dollars. Au cours des dernières années, j’ai aidé à sauver suffisamment de centrales nucléaires de leur remplacement par des combustibles fossiles pour éviter une forte augmentation des émissions.

Mais jusqu’à l’année dernière, j’ai surtout évité de dénoncer la peur du climat. C’est en partie parce que j’étais gêné. Après tout, je suis aussi coupable d’alarmisme que n’importe quel autre environnementaliste. Pendant des années, j’ai qualifié le changement climatique de menace «existentielle» pour la civilisation humaine et l’ai qualifié de «crise».

Mais surtout, j’avais peur. Je suis resté silencieux sur la campagne de désinformation climatique parce que j’avais peur de perdre des amis et du financement. Les quelques fois où j’ai eu le courage de défendre la science du climat contre ceux qui la dénaturent, j’ai subi des conséquences dures. Et donc je me suis surtout tenu à l’écart et je n’ai pratiquement rien fait pendant que mes collègues environnementalistes terrifiaient le public.

Je suis même resté aux côtés de gens de la Maison Blanche et de nombreux médias qui ont tenté de détruire la réputation et la carrière d’un scientifique exceptionnel, d’un homme bon et d’un de mes amis, Roger Pielke, Jr., un démocrate et environnementaliste progressiste de longue date qui a témoigné en faveur d’une réglementation carbone. Pourquoi ont-ils fait ça? Parce que ses recherches prouvent que les catastrophes naturelles ne s’empirent pas.

Mais ensuite, l’année dernière, les choses sont devenues incontrôlables.

Alexandria Ocasio-Cortez a déclaré : « Le monde va se terminer dans douze ans si nous ne nous attaquons pas au changement climatique. » Le groupe environnemental le plus en vue de Grande-Bretagne a déclaré que «le changement climatique tue les enfants».

Le journaliste écologiste le plus influent du monde, Bill McKibben, a qualifié le changement climatique de «plus grand défi que l’homme ait jamais rencontré» et a déclaré qu’il «anéantirait les civilisations».

Les journalistes des médias dominants ont rapporté à plusieurs reprises que l’Amazonie était «le poumon du monde» et que la déforestation était comme une bombe nucléaire qui explosait.

En conséquence, la moitié des personnes interrogées dans le monde l’année dernière ont déclaré qu’elles pensaient que le changement climatique entraînerait l’extinction de l’humanité. Et en janvier, un enfant britannique sur cinq a déclaré aux sondeurs qu’il faisait des cauchemars sur le changement climatique.

Que vous ayez ou non des enfants, vous devez voir à quel point c’est faux. J’avoue que je suis peut-être sensible parce que j’ai une fille adolescente. Après avoir parlé de la science, elle a été rassurée. Mais ses amis sont profondément mal informés et donc, naturellement, effrayés.

J’ai donc décidé que je devais parler. Je savais qu’écrire quelques articles ne serait pas suffisant. J’avais besoin d’un livre pour présenter correctement toutes les preuves.

Et donc mes excuses formelles pour notre alarmisme viennent sous la forme de mon nouveau livre Apocalypse Never: Why Environmental Alarmism Hurts Us All [Jamais l’Apocalypse : Pourquoi l’alarmisme environnemental nous blesse tous].

Il est basé sur deux décennies de recherche et trois décennies d’activisme environnemental. Avec 400 pages, dont 100 notes de fin, Apocalypse Never couvre le changement climatique, la déforestation, les déchets plastiques, l’extinction des espèces, l’industrialisation, la viande, l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.

Quelques faits saillants du livre :

  • Les usines et l’agriculture moderne sont les clés de la libération humaine et du progrès environnemental;
  • La chose la plus importante pour sauver l’environnement est de produire plus de nourriture, en particulier de viande, sur moins de terres;
  • La chose la plus importante pour réduire la pollution atmosphérique et les émissions de carbone est de passer du bois au charbon, puis au pétrole, puis au gaz naturel, puis à l’uranium;
  • 100 % d’énergies renouvelables nécessiterait d’augmenter la superficie utilisée pour l’énergie de 0,5 % aujourd’hui à 50 %;
  • Nous devrions vouloir que les villes, les fermes et les centrales électriques aient des densités de puissance plus élevées, et non plus faibles;
  • Le végétarisme réduit les émissions de moins de 4%;
  • Greenpeace n’a pas sauvé les baleines, mais le passage de l’huile de baleine au pétrole et à l’huile de palme l’a fait;
  • Le bœuf «fermier» nécessiterait 20 fois plus de terres et produirait 300 % d’émissions en plus;
  • Le dogmatisme de Greenpeace a aggravé la fragmentation des forêts de l’Amazonie;
  • L’approche colonialiste de la conservation des gorilles au Congo a produit un contrecoup qui pourrait avoir entraîné la mort de 250 éléphants.

Pourquoi avons-nous tous été induits en erreur?

Dans les trois derniers chapitres d’Apocalypse Never j’expose les motivations financières, politiques et idéologiques. Les groupes environnementaux ont accepté des centaines de millions de dollars provenant d’intérêts dans les combustibles fossiles. Des groupes motivés par des croyances anti-humanistes ont forcé la Banque mondiale à cesser d’essayer de mettre fin à la pauvreté, mais ont rendu celle-ci «durable». Et l’anxiété au sujet de la situation planétaire, la dépression et l’hostilité face à la civilisation moderne sont à l’origine d’une grande partie de l’alarmisme.

Une fois que vous vous rendez compte à quel point nous avons été mal informés, souvent par des personnes aux motivations manifestement peu recommandables ou malsaines, il est difficile de ne pas se sentir dupé.

Apocalypse Never fera-t-il une différence? Il y a certainement des raisons d’en douter.

Les médias ont fait des déclarations apocalyptiques sur le changement climatique depuis la fin des années 80 et ne semblent pas disposés à s’arrêter.

L’idéologie derrière l’alarme environnementale — le malthusianisme — a été démystifiée à plusieurs reprises pendant 200 ans et pourtant elle est plus puissante que jamais.

Mais il y a aussi des raisons de croire que l’alarmisme environnemental, s’il ne prend pas fin, aura une puissance culturelle décroissante.

La pandémie de coronavirus est une véritable crise qui met en perspective la «crise» climatique. Même si vous pensez que nous avons réagi de manière excessive, Covid-19 a tué près de 500 000 personnes et bouleversé les économies du monde entier.

Les institutions scientifiques, dont l’OMS et le GIEC, ont sapé leur crédibilité en raison de la politisation répétée de la science. Leur existence et leur pertinence futures dépendent de nouveaux dirigeants et de réformes sérieuses.

Les faits comptent toujours et les médias sociaux permettent à un plus large éventail de voix nouvelles et indépendantes de surpasser les journalistes environnementaux alarmistes dans les publications existantes.

Les nations reviennent ouvertement à l’intérêt personnel et s’éloignent du malthusianisme et du néolibéralisme, ce qui est bon pour le nucléaire et mauvais pour les énergies renouvelables.

La preuve est accablante que notre civilisation à haute énergie est meilleure pour les gens et la nature que la civilisation à basse énergie vers laquelle les alarmistes climatiques nous ramèneraient.

Les invitations du GIEC et du Congrès sont des signes d’une ouverture croissante à une nouvelle réflexion sur le changement climatique et l’environnement. Un autre a été la réponse des climatologues, des écologistes et des spécialistes de l’environnement à mon livre. «Apocalypse Never est un livre extrêmement important», écrit Richard Rhodes, l’auteur lauréat du prix Pulitzer de The Making of the Atomic Bomb. «Il s’agit peut-être du livre le plus important jamais écrit sur l’environnement», déclare Tom Wigley, l’un des pères de la science climatique moderne.

« Nous, écologistes, condamnons ceux qui ont des vues antithétiques d’être ignorants de la science et susceptibles de biais de confirmation », a écrit Steve McCormick, l’ancien chef de The Nature Conservancy. « Mais trop souvent, nous en sommes coupables. Shellenberger offre un «amour dur»: un défi pour les orthodoxies enracinées et les mentalités rigides et autodestructrices. Apocalypse Never propose des points de vue parfois factuels, mais bien conçus qui aideront à développer le «muscle mental» dont nous avons besoin pour envisager et concevoir un avenir non seulement plein d’espoir, mais réalisable. »

C’est tout ce que j’espérais en l’écrivant. Si vous êtes arrivé jusqu’ici, j’espère que vous conviendrez que ce n’est peut-être pas aussi étrange que cela semble qu’un écologiste de longue date, progressiste et militant pour le climat ait ressenti le besoin de dénoncer l’alarmisme.

J’espère en outre que vous accepterez mes excuses.




Des milliers de tonnes de microplastiques tombent du ciel chaque jour

[Source : daily geek show]

Vous respirez du plastique sans vous en rendre compte

C’est une étude très inquiétante qui vient de paraître dans la revue Science et qui a été relayée par la très sérieuse et très réputée revue Scientific American. Des chercheurs, pour la plupart américains, ont constaté que des particules de plastique se trouvaient dans l’atmosphère.

UNE DÉCOUVERTE « STUPÉFIANTE »

On le sait et on le répète depuis des années, le plastique est un vrai danger pour l’environnement et notre santé. Alors qu’il sévit déjà partout, nous avons appris le 09 juin que le plastique se trouvait aussi dans l’atmosphère. Emportés par le vent, les débris de plastique restants peuvent même parcourir de longues distances avant de retomber au sol.

C’est le constat de scientifiques qui ont travaillé sur cette étude pendant plus d’un an, en analysant la composition de l’atmosphère et des poussières transportées dans 11 parcs nationaux et zones de nature sauvage dans l’Ouest des États-Unis. Et le constat est pour le moins alarmant. Aucune zone n’est épargnée. Pas même celles à l’écart des villes.

Le premier élément pointé du doigt serait le vent, même si d’après Scientific American peu d’études sur le sujet ont été concluantes. Néanmoins, grâce à une collecte minutieuse et les résultats obtenus, les scientifiques ont « immédiatement réalisé la gravité de ce qu’ [ils] voy[aient] », raconte Janice Brahney, scientifique responsable de la qualité des eaux, de l’université de l’Utah. Ajoutant que son équipe et elle étaient « stupéfaits » de cette découverte. 

— De MOHAMED ABDULRAHEEM / Shutterstock.com

LE « CYCLE DU PLASTIQUE »

Pour ce faire, Janice Brahney – qui au départ analysait les nutriments contenus dans les poussières et non le plastique – a mis au point une méthode soigneuse. Son équipe et elle ont installé deux larges seaux à couvercles refermables. Le premier pour les poussières déposées lors de “pluie ou de neige” et le second pour les “temps secs”. En cas de temps pluvieux ou neigeux, une couverture protégeait le seau pour “temps secs”, permettant au premier de récolter les poussières adéquates et vice versa selon la météo. Ce système a ainsi permis de séparer distinctement les poussières transportées par temps humide ou sec.

De retour au laboratoire, à l’aide de microscopes, les scientifiques ont ensuite séparé les matières organiques de la poussière. Puis, en analysant les fibres et particules récoltées (certains à la texture et couleur peu naturelles), ils ont été capables de déterminer leur origine : tapis, peinture, produits cosmétiques, accessoires de camping et plus encore. Cependant, le plus gros contributeur provenait des vêtements, véritables vecteurs de microfibres au quotidien.

Les scientifiques ont ainsi pu comprendre le “cycle du plastique”. Lors d’un temps humide, les microplastiques sont plus larges mais sont transportés plus près des villes d’où ils ont été emportés. À l’inverse, en temps plus sec, les microplastiques sont plus légers mais plus nombreux. Ce qui suggère qu’ils ont traversé de longues distances dans les hauts couloirs de l’atmosphère. 

Ce constat inquiète les scientifiques comme Steve Allen, chercheur à l’université de Strathclyde, en Écosse : « Nous ne sommes pas censés respirer ces particules, commence-t-il. [Car le plastique] transporte toutes sortes de produits chimiques […]. » Avant de terminer : « Ils [les microplastiques] vont les amener directement dans nos poumons. »




Assiste-t-on à une démolition contrôlée une fois de plus ?

[Source : Réseau International]

par Gilad Atzmon.

Depuis des années, les écolo-fanatiques, qu’ils soient activistes ou scientifiques, nous disent que la « fête » va finir par s’arrêter. La planète sur laquelle nous sommes coincés ne peut plus en supporter davantage, elle est trop peuplée et il y fait une chaleur insupportable. La plupart des gens n’ont pas vraiment pris conscience de la situation, et ce pour une raison. Nous avons tendance à penser que cette planète n’est pas vraiment « la nôtre », nous y avons été jetés et pour un temps limité. Une fois que nous avons saisi le vrai sens de notre temporalité, nous commençons à reconnaître notre finalité. « Appartenir au monde » en soi est souvent la tentative de faire de notre « vie » un événement significatif.

La plupart d’entre nous qui n’avons pas été trop préoccupés par les activistes écologiques et leurs plans pour nous ralentir savaient que tant que le Big Money dirigerait le monde, rien de dramatique ne se produirait vraiment. Aux yeux du Big Money, nous avions tendance à penser que nous, le peuple, n’étions que de simples consommateurs. Nous nous considérions comme le moyen de rendre les riches plus riches.

De manière assez inattendue, la vie a subi un changement dramatique. À l’époque actuelle du Coronavirus, le Big Money a « laissé » le monde s’enfermer. Les économies ont été condamnées à une mort imminente. Notre importance en tant que consommateurs s’est en quelque sorte évaporée. L’alliance émergente que nous avons détectée entre les nouveaux leaders de l’économie mondiale (les sociétés de la connaissance) et ceux qui portent le drapeau du « progrès », de la « justice » et de « l’égalité » a évolué vers un état dystopique autoritaire dans lequel des robots et des algorithmes contrôlent notre discours et nos libertés élémentaires.

Comment se fait-il que la gauche, qui s’était consacrée à l’opposition aux riches, ait autant changé de ton ? En fait, rien ne s’est produit de manière soudaine. La gauche et l’univers progressiste ont, depuis un certain temps, été soutenus financièrement par les riches. The Guardian en est un exemple. Autrefois un journal de gauche à orientation progressiste, The Guardian est aujourd’hui ouvertement financé par Bill & Melinda Gates. Il fonctionne sans vergogne comme un porte-parole de George Soros : il a même permis à Soros de diffuser son point de vue apocalyptique pré-Brexit à l’époque où il a lui-même misé sur le vote anti-Brexit des Britanniques. Aujourd’hui, il est pratiquement impossible de considérer The Guardian comme un organe d’information – un organe de propagande pour les riches est une description plus appropriée. Mais The Guardian est loin d’être seul. Nos réseaux de militants progressistes tombent dans le même piège. Peu d’entre nous ont été surpris de voir Momentum, le groupe de soutien à la campagne de Jeremy Corbyn au sein du Parti Travailliste, se rallier au « survivant de l’Holocauste » et « philanthrope » George Soros. Lorsque Corbyn dirigeait le Parti Travailliste, j’ai appris à accepter que les « socialistes » qui se mettent en ligne de mire pour défendre les oligarques, les banquiers et les courtiers de Wall Street doivent être la nouvelle réalité de la « gauche ». Nous sommes maintenant habitués au fait qu’au nom du « progrès », Google soit passé d’un grand moteur de recherche à un outil de la Hasbara. Nous sommes habitués à ce que Facebook et Twitter dictent leur vision du monde au nom de normes communautaires. La seule question est de savoir quelle communauté ils ont à l’esprit. Certainement pas une occidentale tolérante et pluraliste.

On peut se demander ce qui motive cette nouvelle alliance qui divise presque toutes les sociétés occidentales ? La trahison de la gauche n’est guère surprenante, mais la question cruciale est de savoir pourquoi ceux qui avaient si bien réussi à mettre leurs mains sales dans nos poches ont accompagné la destruction actuelle de l’économie ? Ils ne sont certainement pas suicidaires.

Il me semble que ce à quoi nous assistons peut-être, c’est à une nouvelle démolition contrôlée. Cette fois-ci, ce n’est pas un bâtiment de New York. Ce n’est pas la destruction d’une seule industrie ou même d’une seule classe comme nous l’avons vu auparavant. Cette fois, notre compréhension de l’Être en tant qu’aventure productive et significative est mise à mal. Dans l’état actuel des choses, tout notre sens de la subsistance est en danger.

Il n’est pas nécessaire d’être un expert financier pour réaliser qu’au cours des dernières années, l’économie mondiale en général et les économies occidentales en particulier sont devenues une grosse bulle prête à éclater. Lorsque les bulles économiques éclatent, le résultat est inattendu, même si souvent le coupable ou le déclencheur du krach peut être identifié. Ce qui est unique dans la démolition contrôlée actuelle, c’est la volonté de notre classe politique compromise, des médias et en particulier des réseaux de gauche/progressistes de participer à la destruction.

L’alliance est large et inclusive. L’OMS, largement financée par Bill Gates, fixe les mesures par lesquelles nous sommes enfermés, la gauche et les progressistes alimentent les fantasmes apocalyptiques pour nous maintenir cachés dans nos greniers à travers le monde, Dershowitz tente de réécrire la constitution, le programme des grandes sociétés pharmaceutiques façonne notre avenir et nous entendons également dire que Moderna et son principal médecin israélien sont prêts à « réparer » nos gènes. Entre-temps, nous apprenons que nos gouvernements s’apprêtent à nous planter une aiguille dans le bras. Pendant tout ce temps, le Dow Jones n’a cessé de grimper. Peut-être que dans cette phase finale du capitalisme, nous, les gens, ne sommes pas nécessaires, même en tant que consommateurs. On peut nous laisser pourrir chez nous, nos gouvernements semblant vouloir financer cette nouvelle forme de détention.

Je crois que c’est moi qui ai inventé, il y a dix ans, l’adage populaire « Nous sommes tous des Palestiniens » – comme les Palestiniens, je pensais à l’époque, nous n’avons même pas le droit de nommer notre oppresseur…

source : https://gilad.online/writings

traduit par Réseau International




Le refus du Coronagates

[Source : Jean-Jacques Crèvecoeur]

Lancez le mouvement #Coronagates et #VousNePasserezPas !

Vous aussi, affirmez votre souveraineté de manière consciente, responsable et non-violente. Dites aux dirigeants de ce monde ce que vous ne voulez pas, ce que vous refusez, ce que vous ne voulez plus dans ce scandale du coronagates. Découvrez la deuxième compilation d’une centaine de citoyens qui ont choisi de poser clairement et fermement leurs limites face à ce piétinement de leurs droits et de leurs libertés dans les domaines sanitaire, économique et social.

À votre tour, enregistrez votre vidéo et postez-la sur vos réseaux sociaux, avec les hashtags #Coronagates et #VousNePasserezPas ! Devenons les témoins de ce que l’Humanité a de plus beau, de plus grand et de plus noble. Au mépris et à l’avidité de puissants et des médias mainstream, opposons la puissance de nos élans vitaux !

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QUI SUIS-JE ?

Ce partage de connaissances au travers de ma chaîne Youtube est le fruit de plus de 35 années de cheminement.

Comme vous avez pu le constater au travers de mes vidéos, le respect de l’humain et de sa liberté de choix sont au cœur de ma philosophie et de ma démarche.

Les pistes que je vous propose se situent le plus souvent hors des sentiers battus et ne cadrent pas avec ce que vous entendez habituellement. Pour autant, c’est ce que j’ai trouvé de plus efficace pour ma propre vie et celle de ceux que j’accompagne depuis près de 30 ans.

A travers ce partage, je veux :

  • vous donner les moyens de vous épanouir à travers une vie plus consciente, plus autonome et plus responsable ;
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https://youtu.be/cN5BjVq0-uQ



Odeurs de soufre dans plusieurs villes du monde

[NdNM : Merci à Carlos pour avoir relevé le commentaire source sur le site Effondrement de civilisations]

« Demandez au soleil de ne pas briller parce que vous le voulez… » chantait Madonna.

Justement, la revue scientifique Nature du 14 décembre 2018 annonçait qu’une série d’épandages de produits chimiques aurait lieu en 2019 dans la très haute atmosphère (entre 10 et 50 km d’altitude).
https://www.climat-artificiel.com/Bill-Gates-finance-des-experiences-de-geo-ingenierie

Le but : essayer de bloquer en partie les rayons solaires afin d’atténuer le réchauffement climatique. Les produits utilisés : le carbonate de calcium (CaCO3), des oxydes d’aluminium et le dioxyde de soufre (SO2). Et cela malgré [le fait] que le souffre a des effets désastreux sur la couche d’ozone et [qu’il] acidifie les océans. C’est un laboratoire de l’université d’Harvard qui s’est mis à travailler sur ce projet de géo-ingénierie dans l’espoir de baisser la température terrestre (Stratospheric Controlled Perturbation Experiment : SCoPEx).
https://projects.iq.harvard.edu/keutschgroup/scopex

Ce genre de pratiques est pourtant interdit depuis le sommet de la terre de 1992 à Rio de Janeiro. Mais cela ne semble aucunement gêner les contributeurs financiers (notamment Bill Gates). Pourtant le dioxyde de soufre a aussi des effets sur les êtres vivants. Il est toxique, irritant, c’est un perturbateur gastrique (diarrhée), dégage une odeur d’œuf pourri. Étant un poison à large spectre, il peut occasionner la dégénérescence du nerf olfactif et même être mortel. Il irrite les yeux, la gorge en donnant une toux douloureuse, un souffle court et un épanchement de fluide dans les poumons. Heureusement, ces symptômes peuvent disparaître après quelques semaines.

Ce qui est étrange, cette odeur et ces symptômes sont apparus dans différents endroits de l’hémisphère nord : à Wuhan, Los Angeles, Belgique, Île de France, région de Rennes, en Vendée …




Quand la conservation de la nature sert de couverture aux technosciences mortifères

[Source : Agoravox]

par Françoise DEGERT

C’est confirmé : les conservationnistes (2), dont l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), déroulent le tapis rouge devant les pires techno-sciences, au profit des multinationales et de riches investisseurs.

On connaît George Monbiot pour son amour de la nature sauvage et sa détestation de l’élevage, en particulier des moutons , ce « fléau laineux qui nous fait l’amabilité de détruire nos campagnes  ». Cet ex-journaliste de la BBC écrit régulièrement dans le quotidien britannique « The Guardian » et reste considéré comme un intellectuel dans le milieu de la conservation de la nature. George Monbiot est un leader d’opinion et son article intitulé « Les aliments cultivés en laboratoire vont bientôt détruire l’agriculture et sauver la planète  » mérite de s’y arrêter.

Bouillon de culture transhumaniste

Dans cet article, il s’émerveille de la nourriture synthétique fabriquée à base de terre, d’eau et d’hydrogène. Il a apprécié la mousse jaune, « ce bouillon de culture » que les techniciens d’un laboratoire d’Helsinki ont transformé en crêpe et qu’il a goûtée avec plaisir. « Elle avait un goût de crêpe » selon lui. Grâce aux dernières trouvailles de la biologie, cette soupe primaire sert aussi à faire des oeufs, de la viande, du poisson et on peut même en extraire des glucides. C’est à ses yeux le Saint-Graal de l’alimentation humaine. Plus besoin d’agriculture et d’élevage, la « nourriture sans ferme » va sauver la planète, terre et océans inclus. La nature sauvage va enfin pouvoir de nouveau prospérer dans la biosphère libérée des activités de l’ancien monde. En attendant d’être sauvés par la technologie, il exhorte prudemment les humains à devenir végétariens (ou vegans, cela reste imprécis). 

Son article est intéressant car il fait clairement le lien entre la
conservation de la nature et l’idéologie transhumaniste (la technologie
transcendera les humains vers leur immortalité). Il aurait d’ailleurs pu
rédiger le communiqué de Technoprog,
une association française de transhumanistes, tant les deux écrits se
ressemblent. Comme George Monbiot, Technoprog conclut aux bienfaits de
l’alimentation synthétique qui « permettrait de limiter l’élevage et
l’abattage bovin, de réduire les souffrances animales qui y sont
associées, de faire des économies en eau et en surfaces agricoles ou de
réduire l’effet de serre ». Coïncidence troublante ? Non, sachant que
cette idéologie, le transhumanisme, fleurit dans les start-up de la
Silicon Valley et les GAFAM, qui ont l’ambition de changer le monde. Le
principal mérite de George Monbiot est de dire tout haut ce qui se trame
tout bas. Et ce qui se trame entre les Geeks de la Silicon Valley, les
technosciences, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft)
et leurs fondations n’est rien moins que la disparition des agriculteurs
et des éleveurs.

Main basse sur les ressources

La raison en est simple. Les pourvoyeurs de ressources naturelles
sont la terre et les océans. Il est temps, pour les géants de
l’agro-alimentaire, de la pêche, et autres industries, de les exploiter
directement. A l’échelle planétaire, les marchés de détail de la nourriture représentaient 3 billions de $,
et un gagne-pain de 2,6 milliards de $ pour les agriculteurs en 2004.
Voilà de quoi ouvrir les appétits. Pour mettre la main sur ces marchés,
ces géants et ces riches investisseurs disposent d’un atout de poids :
la recherche technologique des acteurs de la Silicon Valley et autres
start-up qui fleurissent un peu partout dans le monde.

Acte 1 : les géants de l’agro-alimentaires fabriqueront de la
nourriture synthétique pour les humains comme ils le font déjà pour les
animaux avec les croquettes pour chiens par exemple.

Acte 2 : les mêmes s’apprêtent à remplacer les agriculteurs et les
éleveurs par une main-d’oeuvre bon marché guidée par l’ « intelligence
artificielle » et les technologies de pointe en communication.

Acte 3 : grâce à la biologie de synthèse, on fera pousser dans nos
champs des plantes qui se transformeront en caoutchouc, en chocolat ou
autres et remplaceront les matières premières industrielles autrefois
importées. Il est aussi question de rendre les terres incultes
productibles.

Les trois actes se déroulent déjà actuellement, dans le désordre, parfois simultanément. 

La fabrique du consentement avait déjà commencé dans les années 2000. On se souvient du pavé de 500 pages de la FAO intitulé « L’ombre portée de l’élevage »,
publié en français en 2012 (2006 en anglais). Concluant à la nécessité
de mettre fin à l’élevage extensif accusé d’occuper 30% des terres de la
planète, il avait bénéficié du concours éclairé de l’UICN et de
chercheurs du CIRAD, lequel CIRAD fait partie de l’UICN. Son point de
vue a été repris et est toujours partagé par les adeptes du
ré-ensauvagement, également appelé « rewild ». La multiplication des
associations de conservation de la faune sauvage en particulier des
grands prédateurs, les mouvements vegans largement financés par des
fondations américaines, manipulent l’opinion depuis des décennies contre
l’élevage, et surtout l’élevage extensif. On en comprend mieux
aujourd’hui les motivations : bouleverser l’alimentation humaine,
libérer les terres des animaux de rente et de l’agriculture nourricière,
développer de nouvelles matières premières grâce aux nouvelles
technologies. 

Fausse viande pour les classes populaires

Bill Gates, Richard Branson, de grandes multinationales telles que Tyson Giants et Cargill, ont apporté quelques dizaines de millions de $ en quelques années pour favoriser la création du premier steak à base de protéines in vitro. Ce type de protéines intéressait particulièrement la NASA. En 2013, Mark Post et son équipe (Pays-Bas) ont présenté ce « Frankenburger » à Londres. Sa production en série nécessite encore quelques mises au point mais le « Frankenburger » devrait rejoindre la restauration rapide dans les deux ans qui viennent.

Les steaks à base de végétaux tiennent actuellement le haut du
pavé. On ne compte plus les start-up qui se sont lancées dans cette
production et les steaks vegans Beyond Meat (start-up américaine) sont
dans les rayons des grandes surfaces françaises depuis le 3 février. On
les trouve également dans les fast-food Burger King, Mac Do car la cible
pour ce genre de produit est une clientèle jeune, de classe moyenne ou
inférieure. Les nouvelles habitudes alimentaires se façonnent pas à pas,
en privilégiant les classes populaires. Et ce n’est pas terminé : des
start-up californiennes nous concoctent depuis quelques années une
alimentation à base d’insectes… Car les protéines « , ces briques de
l’organisme, constituent notre enveloppe : les os, les muscles, les
cheveux, les ongles, la peau, mais aussi nos messagers internes tels que
les hormones, les enzymes ou les anticorps du système immunitaire, qui
nous défendent contre les infections. Elles sont essentielles à l’homme,
car il ne sait pas les fabriquer à partir d’autres nutriments,
contrairement aux glucides par exemple. Elles doivent donc être
apportées obligatoirement par l’alimentation ». D’où le nouveau marché des protéines de substitution estimé
par JP Morgan à 100 milliards de $ dans 15 ans pour les steaks à base
de végétaux, et à 140 milliards de $ dans 10 ans par Barclays pour les
viandes issues de cellules animales. 

On sait que les aliments ultra-transformés multiplient les risques de
cancer. Pour l’heure, aucune étude indépendante n’a été menée sur la
sécurité alimentaire des faux steaks. On se contentera des assurances de
George Monbiot sur leur bienfait pour la santé, et de l’enthousiasme de
Technoprog qui y voit un prochaine étape d’adaptation des humains à
la biologie de synthèse comme ils l’ont fait tout au long de leur
histoire…

Derrière l’idéologie transhumaniste se profilent les appétits
financiers des géants de l’agro-alimentaire et de riches investisseurs.
George Monbiot et les transhumanistes ignorent-ils que la haute
technologie est le terrain de jeu des multinationales ?

Une agriculture asservie à l’industrie

La nourriture synthétique libérera des terres pour les matières
premières industrielles. « Des pneus en pissenlits, des portes de
voitures en fibre de chanvre, ou encore des bottes en blé et non en
caoutchouc » : tel est le programme de la ministre allemande de l’Agriculture,
Julia Klöckner approuvé le 15 janvier dernier par le Conseil des
ministres. D’ailleurs, on ne parle plus d’agriculture mais de « bioéconomie« , le
nouveau mot d’ordre lancé par l’OCDE au début des années 2000 et repris
par la Commission européenne.  » La bioéconomie entend substituer au
pétrole l’utilisation de ressources naturelles ou bioressources, afin de
produire de la bioénergie (biocarburants ou biocombustibles), des
biomatériaux (bois d’œuvre, matériaux composites) ou des produits
biosourcés (bioplastiques, solvants, cosmétiques, etc.) ». Elle s’est
généralisée dans 60 pays, dont la France. Toujours à l’avant-garde, le
groupe AVRIL, anciennement connu sous le nom de SOFIPROTEOL, s’est
associé à Royal DSM en juillet dernier pour créer des protéines à partir
du colza. Le préfixe bio laisse déjà présager l’orientation des crédits
de la prochaine PAC (politique agricole commune) 2021-2027 vers
l’agriculture industrielle bourrée de technologies. Evidemment, les
surfaces utilisées pour la culture nourricière et l’élevage seront
limitées…

Conçue par et pour l’industrie, cette bioéconomie, entend bien être
concurrentielle en anticipant les cours des matières premières. C’est là
qu’entre en jeu le Big Data développé par les GAFAM pour planifier les
cultures en fonction du marché. Monsanto ne
se contente plus de vendre des pesticides et des engrais. La
multinationale a racheté en 2013 « The Climate Corporation », une
start-up fondée par d’anciens salariés de Google, qui réalise des
simulations climatiques à très haute résolution. Estimé à 20 milliards
de $, le marché des données météo agricoles s’avère juteux, en
étant vendues aux exploitants agricoles et aux grands négociants tels
que CARGILL et ADM. Cette perspective a également retenu l’attention de
la FNSEA qui expérimente « l’agriculture connectée » depuis 2014 dans une vingtaine d’exploitations. Balayant quelques inquiétudes, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert,
déclarait le 26 octobre 2016, à Angers, qu’ « il faut accepter que le
numérique permette d’agir plus vite, avec des réponses plus appropriées
ayant moins d’impact ». 

Robotisation à outrance

Pour ce qui est de l’impact, les multinationales ont la solution grâce aux nanotechnologies et à la biosynthèse. Ainsi, les Pays-Bas ont
décidé de réduire l’apport des pesticides en les utilisant « de manière
ciblée ». « Quand ils sont nécessaires, on préfèrera les substances à
faible risque » expliquait le gouvernement néerlandais dans un communiqué
en avril 2019. L’une des solutions adoptée par le gouvernement est de
sélectionner des semences particulièrement résistantes via les nouvelles
techniques de sélection des plantes (NTSP) en modifiant leur ADN.
Qualifiées d’organismes génétiquement modifiés (OGM) par la Cour de
justice de l’Union européenne (CJUE), ces semences tombent sous le coup
de la directive OGM. Sur ce point, le débat fait rage en ce moment au
sein de l’UE. L’autre solution est d’ « utiliser les pesticides de
manière intelligente, afin de limiter les émissions environnementales et
d’assurer une production agricole pauvre en résidus » selon le
communiqué. Les multinationales, telles que Monsanto-Bayer,
Syngenta-ChemChina, proposent déjà la diffusion de pesticides dans des
nanos capsules.

Dans la ferme du futur très proche, l’exploitant agricole verra
depuis son ordinateur portable où se trouvent les mauvaises herbes à
enlever, les besoins en eau, d’engrais ou de pesticides, les cours
mondiaux, la météo. Il guidera de loin son tracteur robotisé ou enverra
sur le terrain sa main-d’oeuvre sous-payée. Finis le savoir-faire et
l’intelligence humaine : l’ordinateur, les systèmes d’information
géographique (SIG), les capteurs capables d’analyser les besoins,
disséminés dans les champs reliés à un GPS (parfois des nano-capteurs
jusqu’à former une poussière intelligente), les remplaceront. La
convergence des Nanotechnologies, Biotechnologies, Sciences de
l’Information et sciences Cognitives (NBIC) n’épargne ni l’élevage,
ni la pisciculture. Les nano-puces implantées sur les animaux détectent
des maladies, analysent les spécimens au niveau génétique pour les
sélectionner, permettent de surveiller le bétail à distance, le privant
pendant de longues périodes des soins apportés par les humains. 

En ajustant les nanoparticules des plantes cultivées, on pourra
également produire des substituts à différentes matières premières
industrielles jusqu’alors importées telles que le caoutchouc ou le
chocolat. Ce qui entraînera inévitablement une chute des cours mondiaux
des matières premières et des produits agricoles

Le forçage génétique, une arme de destruction massive

Le bouleversement technologique va bien au-delà. L’UICN voit dans la
biologie de synthèse et les technologies de l’information le moyen de
recréer des espèces disparues, de sauver des espèces en danger
d’extinction, de les étudier à distance… Le canular du retour du
mammouth laineux sur terre permet de masquer des programmes
incontrôlables de manipulation génétique conçus par le « Gene Drive »
(GD), autrement dit le « guidage génétique » ou comme l’appellent les
francophones, le « forçage génétique », tandis que l’UICN parle
d’ « impulsion génétique ». Il s’obtient en découpant l’ADN, une
technique inventée en 2012 par deux chercheuses, une Française,
Emmanuelle Charpentier et une Américaine, Jennifer Doudna. Etant plus
rapide, plus précise et moins chère, la technique des « ciseaux à
découper l’ADN « , également appelée CRISPR Cas9, s’est répandue comme
une traînée de poudre. Grâce au forçage génétique, la modification d’un
gène rend l’individu modifié reproductible. Il entre en interaction avec
les organismes vivants non modifiés. Or, « cette mutation auto-amplifiante,
s’auto-réplique et se diffuse plus rapidement que par la génétique
habituelle ». « Si avec les OGM classiques la dispersion des gènes
modifiés devait être évitée (…), avec ces nouveaux organismes
génétiquement modifiés la dispersion devient la stratégie recherchée ».
Le Tarjet Malaria Project, qui réunit un consortium d’université et de
centres de recherche financés en grande partie par la Fondation Bill et
Melinda Gates, ambitionne de modifier génétiquement les anophèles
(moustiques) pour qu’ils ne soient plus porteurs de la malaria. Ce
projet a été expérimenté sans succès au Brésil et aux îles Caïman où le
gouvernement y a mis un terme. La Fondation s’est évidemment tournée
vers l’Afrique, notamment au Burkina Faso, où le Tarjet Malaria
Project a été très mal reçu par les populations concernées dont on avait
oublié de demander le consentement. 



Une question de consentement : les moustiques exterminateurs du Burkina Faso © Terre à vie, ETC Group, Fenop, C Pagen

Car les conséquences d’une telle manipulation sont imprévisibles. Si
on élimine un moustique vecteur de la malaria, une autre espèce peut
prendre sa place. En outre, ces organismes modifiés peuvent servir en se
dispersant à des fins militaires. Le premier à avoir tiré le signal
d’alarme est le grand patron de la CIA, James Clapper.
Dans un rapport de février 2016 déclassifié, il met CRISPR Cas9 dans la
catégorie des « armes de destruction massive « , au rang du « programme
nucléaire nord-coréen, des armes chimiques syriennes et des missiles de
croisière russes ! » 

Mais les projets de forçage génétique sont financés par l’Agence de
recherche militaire du gouvernement des Etats-Unis (DARPA, Defence
Advanced Research Projects Agency), la Fondation Bill et Melinda Gates,
The Tata Trusts et l’Open Philanthropy Project soutenu par Facebook. 

L’UICN, cheval de Troie de l’ultra-libéralisme et des GAFAM

La Convention sur la diversité biologique (CDB) qui s’est réunie du
13 au 29 novembre 2018 à Charm el Cheikh (COP 14) avait mis le forçage
génétique à l’ordre du jour. Cent cinquante ONG ont réclamé un
moratoire. Il leur a été refusé. La CDB s’est contentée d’appeler les
gouvernements à évaluer eux-mêmes les risques et à obtenir le
consentement des populations locales avant le lâcher des organismes
exterminateurs. Il faut dire que la Fondation Gates avait investi
1,6 million de $ dans une agence de relation publique, Emerging Ag Inc,
pour exercer une influence sur la CDB. Cette agence a recouru à des
scientifiques acquis à la cause et à leur financement, des scientifiques
dont la renommée et les travaux avaient été coachés par des agences de
communication. 

Bill Gates tient toujours à faire entériner le forçage génétique par
la CDB qui doit se réunir à Kunming (Chine) en octobre prochain. Ce sera
la COP 15. L’UICN s’est mise de la partie, sans que l’agence de
relation publique ait été obligée de recourir à des scientifiques
amis. Elle a réuni un groupe de travail pour peaufiner un rapport
préparatoire sur la biologie synthétique. Or, le groupe de travail qui a
rédigé le rapport était composé en majorité de personnes acquises au
forçage génétique, le plus souvent carrément en conflits d’intérêts.
Merci aux Canadiens d’ETC group d’avoir alerté le monde sur la
composition de ce groupe de travail. Leur document, « Le forçage génétique sous influence  »
fait l’historique des décisions de l’UICN et présente par ordre
alphabétique les auteurs en faveur de cette nouvelle technologie.

Doit-on s’en étonner ? Ce n’est pas la première fois que l’UICN, qui
prépare les conventions internationales sur l’environnement et leurs
protocoles, déroule le tapis rouge devant les multinationales et les
riches investisseurs. Rappelons que la CDB créée en 1992, à Rio, a
inauguré la privatisation du vivant par le biais de la propriété
intellectuelle instaurée sur la faune, la flore et les savoir-faire.
Soit deux ans avant l’accord sur la propriété intellectuelle (ADPIC)
signé en 1994 à Marrakech avec la création de l’OMC (organisation
mondiale du commerce). Plus récemment, l’UICN a signé en 2014 un
partenariat avec le groupe suisse Syngenta au moment où elle publiait
son évaluation sur une espèce de papillons menacée par les pesticides.
Et comme par hasard, les solutions proposées par
l’UICN étaient identiques à celles … du groupe suisse. Lequel groupe est
devenu Syngenta-ChemChina depuis son rachat en 2017 par une société
chinoise.

Dans son dossier thématique sur
la biologie de synthèse daté de mai 2019, l’UICN se contente de
proposer dans les prochaines négociations de la CDB « une évaluation au
cas par cas », par des scientifiques, des gouvernements, la société
civile et des organisations des peuples autochtones. Le moratoire n’est
pas retenu, Bill Gates est sûrement soulagé. Cette proposition devrait
avoir le soutien de la Chine où se tiendra la prochaine conférence des
Etats. D’autant qu’elle sera présentée par le président de l’UICN, ZHANG
Xinsheng, également Chinois.

Cet article n’aurait pas pu se faire sans l’alerte donnée par « ETC
Group » sur le forçage génétique, et le travail d’investigation de cette
association canadienne. Créée par Pat Mooney, le lanceur d’alerte sur
la géo-ingénierie, ETC group est aujourd’hui dirigée par Jim Thomas. La
lecture de ses rapports est vivement conseillée, notamment « La ferme atomisée« 
 

Site de ETC Group : https://www.etcgroup.org/fr

GLOSSAIRE :

Biologie synthétique  : Alors que l’ingénierie génétique
n’implique qu’un ou quelques gènes à la fois, la biologie synthétique
crée des organismes entièrement nouveaux. En 2003, J. Craig Venter et
son équipe de chercheurs ont réussi à fabriquer un chromosome
entièrement synthétique en deux semaines. En 2008, le même institut a
annoncé la création du premier génome bactérien franchissant ainsi un
pas important vers la vie artificielle. La biologie synthétique peut
aussi présenter de sérieux risques imprévisibles, tels que la création
d’organismes nuisibles. Une arme nouvelle en quelque sorte. (d’après
« Conservation pour une ère nouvelle ». Jeffrey A. McNeely, Susan A.
Mainka, UICN, 2009).

Conservationnistes : ceux qui veulent conserver la nature sauvage. Leurs principales associations sont l’UICN, le WWF, l’ASPAS, la LPO etc…

Forçage génétique : la création d’organismes génétiquement
modifiés capables de se reproduire comme tels et d’interagir avec le
monde réel ou sauvage (GDO : Gene Drive Organism). Cette faculté les
différencie des OGM. « Une fois que le forçage génétique a été sorti de
la bouteille, personne n’a réellement trouvé le moyen de le
réintroduire ». 

Nanotechnologies  : manipulation de la matière à l’échelle des
atomes et des molécules (1 nanomètre, nm = 1 milliardième de mètre). On
ne les voit pas dans la nourriture car elles ne sont pas étiquetées en
tant que telles ( jus d’orange, bonbons etc…). Selon Vyvian Howard,
fondatrice et rédactrice en chef du « Journal of nanotoxicology », la
taille réduite des nanoparticules augmente leur toxicité, car les nanos
se déplacent plus facilement dans l’organisme en traversant des
membranes protectrices (peau, barrière hémato-encéphalique, placenta).

Transhumanisme : mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine notamment par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains (d’après Wikipedia).

Pour aller plus loin :




Fin de l’humanité avant 2100 ou changement rapide vers une civilisation nouvelle ?

[Note de Joseph : L’article suivant aborde les questions environnementales dans la ligne du Club de Rome, du GIEC et d’Extinction Rébellion]

de Laurent Dapoigny
Docteur en agronomie, jardinier paysagiste, auteur.

Après
cette 25ème COP (Conference of Parties ou Sommet sur le Climat de
l’ONU) qui a eu
lieu à Madrid en novembre 2019, les gouvernements n’ont pas été à
la hauteur des défis planétaires auxquels nous devons faire face.
Devant l’ampleur des dégâts causés aux écosystèmes, la survie de
l’humanité est
en jeu. Le changement mondial à effectuer pour nous assurer un
futur, tout simplement, ne concerne pas seulement le réchauffement
climatique mais toute notre relation avec l’environnement dans tous
les domaines de l’activité humaine.

Selon
les calculs de l’ONG Global FootPrint Network, les capacités de
renouvellement de la Terre ont été dépassées en 2019 le 29
juillet. Depuis cette date, et jusqu’à la fin de l’année 2019, tout
ce que nous prélevons sur la Planète se fera sans qu’aucun
renouvellement des ressources naturelles prélevées ne soit
possible. Car trop, c’est trop. Tout poisson, tout arbre, toute
ressource renouvelable prélevée ne pourront pas être remplacés
par le renouvellement naturel normalement permis par les écosystèmes
à condition de leur laisser le temps de le faire. La restauration
des écosystèmes est possible à condition de ne pas les détruite à
nouveau avant qu’ils ne se reconstituent de façon naturelle. Mais
l’activité humaine s’accélère à n’en plus en finir, s’activant
comme elle le peut pour assouvir ses désirs matériels qui semblent
insatiables. Les humains ponctionnent à outrance les richesses que
la Terre lui fournit sans lui laisser le temps de les remplacer.
Est-ce que cela peut durer encore longtemps comme cela ? A force de
trop se tendre, l’élastique claque, ce qu’une économie folle,
aveugle et avide, ne saurait comprendre et entrevoir dans sa vision
court-termiste ? A côté des discours catastrophistes pour notre
futur, d’autres sont confiants. Ils attendent sereinement, grâce à
leur foi en l’innovation, que la science et la technique résolvent
tous les problèmes du monde.

Sept
milliards sept cents millions d’êtres humains vivent sur Terre. Ce
nombre a bien sûr un impact très important sur l’aspect destructeur
de l’humanité vis-à-vis de son environnement. Si nous n’étions que
3,7 milliards comme en 1970, la date de dépassement serait plus
raisonnablement proche de la fin de l’année et le devenir de
l’humanité ne serait pas en jeu. Mais plus la population mondiale
est élevée, plus elle exerce à comportement égal une pression
importante sur les écosystèmes et la biosphère dans son ensemble.
Par contre, à nombre égal, le comportement de l’homme a une
influence importante sur la biosphère de par l’intensité, forte ou
faible, et même voire nulle, de son impact écologique. Ainsi, bien
qu’à 7,7 milliards d’habitants, et même d’avantage chaque jour (225
000 de Terriens par jour en plus), il est possible de changer nos
comportements pour faire baisser notre impact écologique sur les
écosystèmes et donc les préserver, voire les restaurer.

Une
planète Terre n’est plus suffisante pour répondre aux désirs
matériels des humains. D’après les calculs de l’ONG Global
FootPrint Network, l’humanité vit comme si nous avions 1,75 Terres.
Ce chiffre est de 0.7 pour les Indiens, de 5 pour les Américains des
Etats-Unis et de 2,8 pour les Européens. Si tous les Chinois et les
Indiens vivaient comme les Américains, la Terre ne serait-elle pas
ravagée, d’après ces données, en moins de six mois ? Pour les
partisans en l’innovation, on trouvera toutes les ressources
nécessaires sur les autres planètes. Mais avons-nous vraiment le
temps de réagir en espérant quelques solutions rapides de
remplacement extraterrestres ? Il faut des mois pour faire
l’aller-retour sur Mars avec la technologie actuelle. La Lune,
proche, serait-elle notre dernier secours ? Mais pourquoi vouloir
quitter un si beau navire que la Terre pour s’exiler sur une planète
désertique ou un satellite inhospitalier ? Pourquoi donc ne pas
préserver la Terre et la restaurer plutôt que de choisir des
solutions coûteuses, lointaines et qui prennent du temps à se
mettre en place ?

La
Planète a été surexploitée à partir de l’année 1971. Avant,
c’était limite. Mais ça allait encore. Le premier jour du
dépassement fut donc celui du 24 décembre 1971. C’est l’année de
la sortie du rapport du Club de Rome, « Halte à la croissance »
produit par le Massachussets Institute of Technology (MIT). Pour la
première fois, une étude systémique sur notre futur est réalisée
en prenant en compte la population mondiale, la production
manufacturée, les ressources renouvelables et non renouvelables et
la pollution. Le constat est clair : notre mode de vie occidental,
basé sur la consommation et la croissance, n’est pas viable car la
planète est finie. Elle est limitée dans le temps et l’espace et ne
saurait supporter une croissance infinie comme le suppose et le
propose l’économie dominante. Et, qu’avec les croissances économique
et démographique, la pollution empoisonnera la Terre. Voilà
quarante-six ans pourtant que cela dure

et
que le mouvement dominant qui nous emporte n’a pas changé. Au
contraire, la force de l’humanité ne fait que s’accroître et la
planète est entrée dans la période de l’anthropocène. Les humains
sont devenus la première force de changement géologique sur Terre.
Ils modèlent la vie et l’histoire de la planète au même titre que
les grandes forces biogéochimiques qui l’avaient façonnée jusqu’à
maintenant.

Depuis
ce 24 décembre 1971, le jour du dépassement des ressources
planétaires se rapproche, d’année en année, du début de l’année
du fait d’un prélèvement sans cesse accru des ressources
planétaires. En 2000, elle avait lieu le 25 septembre, en 2006, le
24 août, et cette année en 2019, le 29 juillet. Et si cette
tendance continuait au même rythme ? Une extrapolation du graphe de
l’évolution de la date du jour de dépassement au cours du temps
(voir Figure 1) indique que le 1 janvier 2091, les richesses que la
Terre nous fournit seront déjà épuisées au premier jour de
l’année. La Planète serait alors ravagée sans qu’il n’y ai plus de
quoi vivre. L’évolution de la date du jour du dépassement de la
Terre prévoit une fin possible de notre humanité pour la fin du
XXIème siècle.

Figure 1 : Evolution du jour de dépassement des capacités de renouvellement de la Terre depuis 1971. Projection linéaire et prévision de la destruction totale des capacités de renouvellement de la Terre.

Cette simple projection se fait en supposant que rien ne change par rapport aux relations entre les hommes et la Terre et que les capacités de dépassement de renouvellement de la terre gardent une relation linéaire dans le temps, ce qui est loin d’être vrai vue la dynamique complexe du vivant et des écosystèmes. Les systèmes complexes, très solides dans leur état stable, peuvent s’effondrer très rapidement comme un château de carte, lorsque de multiples perturbations les éloignent de cette stabilité. Il est alors possible, voire très probable, qu’un effondrement généralisé des écosystèmes ait lieu bien avant cette date supposée de 2090. De plus, la population mondiale devrait continuer de croître pour atteindre les 9,5 milliards d’habitants en 2050. La pression sur l’environnement sera d’autant plus grande. Et il n’y aura déjà plus de poissons dans les océans, leur quasi- disparition étant prévue pour 2050. De plus, les oiseaux et les insectes sont aussi en voie d’extinction. Si nous continuons sur notre lancée actuelle, les dégradations faites à l’environnement s’accentueront d’autant (déforestation, infertilité des sols par une agriculture intensive, incendie, désertification, pollutions chimique et plastique), les pollutions s’accroîtront encore, et les nombres d’espèces végétales, animales diminueront encore et encore nous faisant vivre les pires moments des grandes extinctions massives de la Planète. La dernière en date a eu lieu il y a 70 millions d’années laquelle inaugure la fin des dinosaures. Elle a été causée par la chute d’un astéroïde. Aujourd’hui, l’homme est la cause première de cette hécatombe généralisée. Avec entre 5000 à 25 000 espèces qui disparaissent par an, le taux d’extinction actuelle est de 100 à 1000 fois supérieur aux taux des précédentes extinctions géologiques. La dernière étude publiée le 6 mai 2019 par la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services (IPBES) annonce qu’un million d’espèces animales et végétales sont menacées à court terme.

Si
le rythme d’évolution du jour de dépassement pris depuis 1971 ne
change pas, le 1 janvier 2091, il n’y aura bientôt rien pour que
l’homme vive. Mais, prendre en compte la façon dont on vivait il y a
30 ans ou 40 ans a-t-il du sens alors que des changements ont eu lieu
dans notre façon de vivre ? Non. Alors, prenons le rythme
d’évolution de la date jour de dépassement depuis 2009, juste après
la crise de 2008, à aujourd’hui, et extrapolons la droite linéaire
vers le futur (Figure n°2).

Figure 2 : Evolution du jour de dépassement des capacités de renouvellement de la Terre depuis 2009. Projection linéaire et prévision de la destruction totale des capacités de renouvellement de la Terre.

La
date de la fin des ressources planétaires est alors repoussée de 30
ans pour arriver au début de l’année 2120. Si à cette date, les
capacités de renouvellement de la Terre seront dépassées dès le
début de l’année, c’est que l’humanité aurait disparu avant, car
faute d’environnement viable, l’homme ne peut vivre.

Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas.

Prophétie d’un Amérindien Cree.

Les
effondrements de notre civilisation et des écosystèmes auraient
lieu des années avant l’année 2120, toujours dans l’hypothèse que
les calculs de Global FootPrint Network aient une réalité, et que
rien ne change dans la dynamique de croissance de l’économie et de
la consommation. Si cela est le cas, la date de la destruction totale
de la biosphère telle que l’on la connaît risque de venir bien plus
tôt que beaucoup ne le pensent. Les avertisseurs de danger sont
allumés de toute part, mais les discours alarmants sont-ils à la
hauteur de ce qui se passe réellement? Comme indiqué précédemment,
à force de trop se tendre, l’élastique claque.

Espérons
que cette simple projection des tendances actuelles vis-à-vis de nos
comportements actuels sur cette Planète nous fasse prendre
conscience de l’urgence de la situation. Pensez à l’avenir des
enfants qui naissent aujourd’hui a-t-il du sens si nous ne changeons
pas drastiquement notre façon de vivre ? Car aucun avenir décent ne
leur est proposé dans un futur qui risque davantage d’être fait de
catastrophes, sauf si un changement radical dans notre relation à la
Planète advenait. Changement drastique également, et nécessaire,
des relations entre les humains vers plus de fraternité, de
coopération et de partage. Mais ce changement positif général
auquel on aspire n’est-il pas déjà un peu en cours ?

Il
reste peu de temps avant que la situation ne soit irréversible, mais
l’espoir est encore permis car les solutions existent pour s’en
sortir

Nous
avons l’espoir que les choses soient encore réversibles car les
solutions existent déjà pour vivre dans un monde en harmonie avec
l’environnement et la Planète. Et il n’y a qu’à les appliquer pour
changer les tendances sombres qui viennent sur nous pour une
perspective bien plus radieuse. Comme l’écrit Edgar Morin, quand
tout semble perdu, l’impossible est parfois possible. Et l’abîme
peut être évité à condition, bien sûr, de changer de cap à cent
pour cent comme en temps de guerre. Un pays transforme son économie
et son industrie du jour au lendemain lorsqu’il est attaqué par un
pays ennemi. Comme le rappelle Lester R. Brown, c’est ce qu’a fait
Franklin Delano Roosevelt en décembre 1941 suite à Pearl Harbour.
Et il doit donc être possible à nos gouvernements de changer
radicalement de cap pour sauver la Terre et l’humanité, comme le
suggère Lester R. Brown.

Fort heureusement, la société civile n’attend pas que les gouvernements changent. Partout dans le monde et chaque jour, de nouvelles solutions sont proposées. Elles sont aptes à changer notre relation avec notre environnement pour moins de prélèvements, plus de respect pour l’environnement et une vie harmonieuse avec la Planète. Ces solutions permettent d’économiser l’eau (par exemple, la douche infinie du finlandais Jason Selvarajan, ) , de disposer d’eau dans le désert (voir la Warka-water de l’italien Arturo Vittori ou la gourde solaire de l’autrichien Kristof Retezar), de dépolluer l’eau et les océans (Ocean Clean-up, la machine à récupérer les plastiques du néerlandais Boyan Slat), et les sols (la phytorestauration de Thierry Jacquet), de restaurer les écosystèmes, de transformer les déserts en forêts (le zimbabwéen Allan Savory, le coréen John Di Liu, le burkinabé Yacouba Sawadogo); de réutiliser des sols qui étaient devenus incultivables (les français Lydia et Claude Bourguignon), et d’utiliser facilement l’énergie solaire qui devient l’énergie la moins chère du marché (la technique existe pour stocker l’énergie solaire à faible coût grâce aux volants en béton du français André Gennesseaux), et produire des aliments sains et respectueux des sols et de l’économie locale, grâce à l’agroforesterie et la permaculture, de produire sans pesticides chimiques grâce à l’agriculture biologique, de créer des réserves océaniques pour la restauration des population de poissons, créer de grandes murailles vertes contre l’avancée du désert (en Chine et au Sahel), de reboiser grâce au lancer de bombes à graines (voir en Thaïlande) , de produire une énergie décentralisée grâce aux tuiles ou aux vitres solaires, d’isoler les bâtiments avec des toits ou des murs végétaux, de dépolluer l’air en absorbant les polluants atmosphériques ou le CO2 ou grâce à des murs végétaux ( le projet City Tree qui, pour 7 m3 est équivalent à 275 arbres; ou l’aspirateur à pollution du néerlandais Daan Roosegaarde, la smog free tower qui transforme le CO2 en diamant), enfin de créer des villes forêts (voir les projets de l’italien Stefano Boeri)…

Des
actions citoyennes ont lieu partout dans le monde pour réveiller les
consciences et forcer les gouvernements à agir. Depuis son discours
à la conférence pour le climat de la COP 24 en décembre 2018,
l’adolescente suédoise Greta Thunbergte parcourt le monde pour faire
entendre son message et encourager les jeunes à faire engendre leur
voix. Le futur des jeunes générations est menacé à cause de
l’inaction des adultes. Les belles paroles des gouvernements aux
conférences sur le climat ne suffisent plus. Il faut maintenant des
actions concrètes de leurs parts. Greta Thunberg propose aux lycéens
de faire une grève de l’école tous les vendredis pour manifester
pour le climat. Elle était le 23 septembre 2019 à la tribune de
l’ONU à New York pour renouveler son appel auprès des dirigeants
des Nations.

Le
mouvement écologiste mondial « Extinction
rébellion
 »
crée en octobre 2018 au Royaume-Uni fait entend sa voix et appel à
la désobéissance civile face, toujours, à l’inaction des
gouvernements devant l’effondrement écologique qui s’annonce et aux
changement climatiques. Il se veut un mouvement pacifique ouvert à
la diversité et au changement régénérateur et souhaite la
création d’une assemblée citoyenne chargée d’impulser une société
juste, équitable et respectueuse de l’environnement.

La
liste n’est pas exhaustive et elle serait encore bien longue. La
multiplication de ces projets et leur généralisation est assurément
un espoir immense pour que demain, un avenir meilleur que celui qui
vient sur nous, advienne. Mais pour cela, il faut agir, sortir de la
routine de cette société qui a oublié que c’est la vie biologique
et son environnement qui donne vie à l’homme. Car l’homme seul n’est
rien. Il provient de la conjonction d’une longue histoire qui l’unit
totalement à un environnement écologique comme cosmique. Alors ?
Pourquoi ne pas opter pour un futur meilleur pour tous ?
Arrêtons-nous, changeons de cap et évitons l’abîme. Appliquons au
niveau global les solutions qui marchent au niveau local. Face aux
menaces (météorologiques, incendies, disparitions des espèces,
pollutions, guerres pour l’eau potable, faim, famines…) qui
viennent, l’argent de manque pas pour induire des actions concrètes.
Chaque année, nos gouvernements dépenses près de 1700 milliards de
dollars dans l’armement. Une économie de guerre amène la guerre et
la mort.

Aujourd’hui,
devant l’inaction durable des gouvernements et de leurs réunions
répétitives (G7, G20, COP xx ), seule l’expression de la voix des
peuples pourra vraiment induire un changement véritable d’ampleur
mondial et faire que leurs belles paroles deviennent des actes.
L’argent de la guerre peut être disponible pour l’utiliser en
priorité à créer demain, un monde viable en promouvant la vie en
restaurant les écosystèmes. En arrêtant l’extinction des espèces
et la destruction des écosystèmes qui ont lieu chaque jour. En
investissant massivement dans la vie plutôt que dans la guerre, il
est possible techniquement et financièrement de changer radicalement
de cap et nous assurer un futur meilleur que les pronostics sombres
actuels. Les discours ne suffisent plus. Seuls les actes préservant
les écosystèmes pourront sauver l’humanité du pire. Le seul futur
possible sera fait de fraternité, de partage et de coopération.
Pour cela, les citoyens du monde doivent faire la demande claire d’un
monde meilleur en faisant entendre haut et fort leur voix pour que
« Demain » soit synonyme d’un futur plein de promesses. Une
fois le changement engagé pour de bon, le jour de dépassement des
ressources de la Terre ne sera alors plus qu’un vieux souvenir. Une
nouvelle civilisation, véritablement humaine et respectueuse de
tous, pourra s’épanouir.




Quelques bons gros mensonges scientifiques

[Source : Le Saker Francophone]

Par Denis G. Rancourt − Le 8 juin 2010 − Source Activist Teacher

Denis Rancourt.JPG

« La majorité des politiciens, selon les preuves dont nous disposons, ne sont pas motivés par la vérité, mais par le pouvoir, et par la préservation de ce pouvoir. Pour qu’ils puissent conserver ce pouvoir, il est essentiel que les gens restent dans l’ignorance, qu’ils vivent sans connaître la vérité, y compris la vérité de leur propre vie. Nous ne sommes donc environnés que d’un étalage de mensonges, dont nous nous nourrissons. »

Harold Pinter, discours du Prix Nobel (de Littérature), 2005.

La préservation des structures hiérarchiques qui contrôlent nos vies dépend du « vaste étalage de mensonges duquel nous nous nourrissons »
de Pinter. Les institutions en place, qui nous positionnent dans la
hiérarchie, comme les écoles, les universités, les médias de masse ou
les sociétés de productions audiovisuelles, ont comme fonction
principale de créer et de préserver cet étalage. Les scientifiques de
l’establishment répondent à ces mécanismes, ainsi que tous les
intellectuels ayant pour fonction d’« interpréter » la réalité.

En fait, scientifiques et « experts » définissent
la réalité afin qu’elle se conforme avec l’étalage mental dominant, qui
mute pour s’adapter en permanence au moment. Ils inventent et
construisent également de nouvelles branches de l’étalage, afin de
souscrire aux intérêts de groupes de pouvoir spécifiques, en leur
offrant de nouvelles voies ouvertes à l’exploitation. Ces grands prêtres
sont récompensés de leurs bons et loyaux services par un statut de
classe élevé.

Le mensonge de l’argent

Les économistes en constituent un exemple des plus probants. Ce n’est
sans doute pas par accident que ce soit aux États-Unis, à la fin du XIXe siècle, que les économistes soient devenus les premiers analystes professionnels à « pénétrer par effraction »
dans une bataille visant à définir les limites de la liberté académique
des universités. À partir de ce point, le système académique allait
imposer une stricte séparation opérationnelle entre le travail d’enquête
et la théorisation, considérés comme des disciplines acceptables, et la
réforme sociale considérée comme inacceptable 1.

Tout universitaire désireux de préserver sa position comprit ce que
cela signifiait. L’effet de bord en fut que les universitaires devinrent
maîtres en l’art de cultiver une image importante de soi, malgré la
limitation mortelle de leur pertinence sociale, avec des verbiages du
genre : « La vérité est notre arme la plus puissante », « la plume est plus forte que l’épée », « une bonne idée peut changer le monde », « la raison nous sortira des ténèbres », etc.

Ainsi l’entreprise de l’économie fut-elle dévolue à masquer le
mensonge de l’argent. La pratique d’emprunts toxiques, la fixation des
prix, et les contrôles monopolistiques étaient les principales menaces à
la justice naturelle d’un marché libre, et ne constituaient que des
erreurs dans le cadre d’un système autorégulé, qui restait modérable par
l’ajustement des taux d’intérêts et par d’autres « protections ».

Pendant tout ce temps, aucune théorie économique dominante ne fit
jamais mention du fait que tout l’argent qui circule, sans exception,
est créé de toutes pièces par un système bancaire à réserve
fractionnaire, détenu par des intérêts privés obscurs et secrets, et
disposant du permis de fabriquer et de distribuer de la dette qui doit
être remboursée (avec intérêts) par l’économie réelle ; de quoi
poursuivre la concentration de la propriété et du pouvoir face à toute
économie, locale ou régionale.

Aux restants, la tâche de gagner de l’argent plutôt que simplement le
fabriquer, sans jamais en accumuler. La classe moyenne court en
permanence derrière le paiement d’un loyer ou le remboursement d’un
emprunt immobilier. L’esclavage salarial est perpétré et de plus en plus
déclassé dans les zones stables, et se voit installé, dans ses
variantes les plus vicieuses, dans tous les territoires nouvellement
conquis.

Il est tout à fait singulier que la plus grande escroquerie à l’exploitation (la création monétaire privatisée, ou dette) jamais promulguée et appliquée à la planète tout entière ne figure même pas dans les théories économiques.

Les économistes sont tellement occupés à modéliser les évolutions des
profits, des retours sur investissements, des chiffres de l’emploi, de
la valeur des marchés boursiers, et les bénéfices des
fusions-acquisitions pour les exploiteurs du milieu de l’échelle, qu’ils
ne remarquent pas leur propre évitement de ces éléments fondamentaux.
Ils modélisent le schéma de construction tout en refusant de reconnaître
que le terrain où l’édifice est bâti se situe en zone sismique, et que
les vautours planent déjà en cercle au-dessus de leurs têtes.

Et pendant ce temps, les financiers rédigent et amendent les règles à
leur gré, selon un processus qui, lui non plus, ne figure pas dans les
théories macroéconomiques. Le seul élément humain considéré par les
économistes dans leurs modèles mathématiques « prédictifs » est
le comportement du consommateur de bas niveau, en aucun cas les
manipulations en haut du système. La corruption est la norme, mais non
écrite. Les économies, les cultures, les infrastructures des nations
sont volontairement détruites pour s’attirer de nouveaux bataillons
d’esclaves, via des dettes nationales grandissantes, pour les
générations à venir ; et les économistes couvrent ces dettes en
expliquant les conséquences catastrophiques supposées qui surviendraient
si ces dettes n’étaient pas remboursées…

Des outils de gestion pour les maîtres, un rideau de fumée pour nous autres — merci les experts économistes.

La médecine : le mensonge de la santé

Qui n’a pas entendu quelque DM (Docteur en Médecine) interviewé à la
radio, émettant l’affirmation assurée que l’espérance de vie a augmenté
grâce à la médecine moderne ? Rien n’est plus éloigné de la vérité.

L’espérance de vie a augmenté dans le monde développé du fait de
l’absence historique de guerres civiles et territoriales, d’une
nourriture meilleure et plus accessible, d’une baisse des accidents (du
travail, et autres), et de meilleures conditions de vie et de travail en
général. Le seul indicateur de santé individuelle au sein d’un pays, et
d’un pays à l’autre, est le statut économique, indépendamment de
l’accès aux technologies médicales et pharmaceutiques.

C’est en fait pire que cela : la médecine porte en fait des impacts
négatifs sur la santé. Les erreurs médicales (sans compter les décès non
attribués à l’administration d’un « traitement » dans les
règles) constituent le troisième vecteur de décès aux USA, après les
troubles cardiaques et les cancers, et l’écart est très important entre
cette sous-estimation très conservatrice des décès par erreurs médicales
et la quatrième cause de décès2.
La médecine n’ayant que peu de moyens de régler les problèmes
cardiaques et les cancers, et la médecine n’ayant qu’un impact positif
statistiquement marginal dans le domaine des interventions traumatiques,
nous en concluons que la santé publique se trouverait améliorée si tous
les docteurs en médecine s’évaporaient purement et simplement. Et
pensez une minute au temps perdu et au stress que les gens malades
s’épargneraient…

L’hôpital constitue l’un des endroits les plus dangereux de notre
société. On compte parmi les erreurs médicales les mauvais diagnostics,
les erreurs de prescriptions, les prescriptions de médicaments qui ne
devraient pas être combinés entre eux, les interventions non
nécessaires, et les traitements mal administrés, dont chimiothérapies,
traitements par radiations, et opérations réparatrices.

Le mensonge s’étend jusqu’au mythe selon lequel les docteurs en
médecine sont proches de comprendre le corps humain. Et ce mensonge bien
gardé nous encourage à faire confiance aux docteurs, ce qui ouvre la
porte à un filon fort juteux pour la big pharma.

La première chose que les volontaires de Médecins sans frontière (MSF) doivent faire pour apporter une aide significative aux zones sinistrées est d’« oublier leur formation médicale » et d’aller travailler sur les tâches prioritaires : l’eau, la nourriture, les abris, et la prévention de propagation des épidémies ; pas la vaccination, ni les opérations, ou les prescriptions médicales… La santé publique résulte de la sûreté, de la stabilité, de la justice sociale, et du pouvoir d’achat économique, pas d’unités d’IRM (Imagerie par résonance magnétique) ou de prescriptions de traitements.

Ces têtes de nœud appliquent de manière routinière des « traitements recommandés »
et prescrivent des médicaments dangereux pour tout : pour les niveaux
de tensions élevés dus à un mode de vie sédentaire et à une mauvaise
nutrition, pour l’apathie à l’école, pour l’anxiété à se trouver dans un
lieu public, pour les fonctions érectiles postadolescence, pour les
troubles du sommeil non conventionnels, et pour tous les effets
secondaires des propres drogues qu’ils prescrivent.

Dans un renversement de la logique professionnelle mais non moins
remarquable, les docteurs prescrivent des drogues pour supprimer des
symptômes qui sont des indicateurs de risques, au lieu de s’occuper des
causes de ces risques : ils ne font qu’agresser le corps encore plus.

Les effets que la médecine a eu et continue d’avoir sur nous sont
incroyables : il s’agit simplement d’une manière de plus de nous garder à
l’état de stupidité (l’ignorance de notre propre corps) et
artificiellement dépendants de la hiérarchie de contrôle. Les gens
économiquement défavorisés ne meurent pas d’un manque de « soins »
médicaux — ils meurent des contraintes qui pèsent sur leurs vies et des
dettes résultant directement de leur pauvreté. Combien de docteurs en
médecine ont formulé cette vérité évidente à la radio?

LES MENSONGES DES SCIENCES DE L’ENVIRONNEMENT

L’exploitation par extraction de ressources, par expropriation
territoriale, et par la création et la préservation d’esclaves salariés
dévastent les populations indigènes et l’environnement sur des échelles
continentales. Il est donc vital de couvrir ces crimes sous un voile
d’analyses d’experts et sous une diversion de politiques de
développement. Une classe importante d’intellectuels rend ici service,
en la matière des scientifiques et consultants en environnement.

Les scientifiques en environnement travaillent naïvement ou en
connaissance de cause main dans la main avec les charlatans de la
finance et du monde de l’entreprise, les médias dominants, les
politiciens, les bureaucrates d’état et internationaux, pour masquer les
vrais problème et pour générer des opportunités de profits aux élites
au pouvoir. Voici des exemples notables de cas spécifiques.

Le fréon et la couche d’Ozone

Connaissez-vous quelqu’un qui a été tué par le trou dans la couche d’ozone ?

Le protocole de Montréal de 1987, interdisant les chlorofluorocarbones (CFC), est considéré
comme un cas d’école, voyant la science, conjuguée à une gouvernance
responsable, amènent à un traité emblématique protégeant la Terre et
tous ses habitants. N’est-ce pas merveilleux ?

Au moment où le brevet de DuPont [Une entreprise géante de chimie, NdT]
sur le Fréon (TM), le réfrigérant CFC le plus usité au monde, allait
expirer, les médias dominants s’emparèrent d’observations et
d’hypothèses scientifiques impénétrables quant à la concentration de
l’ozone dans les hautes couches de l’atmosphère, aux abords des pôles.

Il s’ensuivit une mobilisation internationale pour criminaliser les
CFC ; et DuPont développa et breveta un réfrigérant de remplacement, qui
fut promptement homologué.

Un prix Nobel de chimie fut attribué en 1995 à une preuve en
laboratoire que les CFC peuvent appauvrir l’ozone dans des conditions
atmosphériques simulées. En 2007, il fut démontré que ces travaux
avaient pu être fortement biaisés par une surestimation du taux
d’épuisement d’un ordre de grandeur, ce qui invalidait le mécanisme
proposé d’épuisement de la couche d’ozone par les CFC 3.
Sans parler du fait que les expériences en laboratoires sont très
différentes des hautes couches de l’atmosphère… L’attribution du prix
Nobel serait-elle biaisée par les médias et les pressions d’intérêts
particuliers ?

Mais c’est encore mieux que cela. Il s’avère que le réfrigérant de
remplacement de DuPont est, sans grande surprise, moins inerte que ne
l’était le Fréon. Il s’ensuit qu’il corrode les composants du cycle de
réfrigération beaucoup plus rapidement. Les anciens frigidaires et
congélateurs avaient une durée de vie pratiquement illimitée, et voilà
qu’à présent ils sont bons à jeter en huit ans environ. La conséquence
en a été un empilement dans des proportions inédites d’appareils
électroménagers en fin de vie dans les sites de décharges en Amérique du
Nord ; encouragés par la propagande verte vantant des consommations
électriques ultraefficaces des nouveaux appareils, testés à porte fermée
(vous avez bien lu, ces modélisations supposent que l’on n’ouvre jamais
la porte du frigo, pour consommer moins et obtenir la note « A+++ »).

En outre, on nous a frénétiquement exhortés à éviter le soleil,
l’index des UV maintient entières notre peur du cancer et notre
dépendance à l’establishment médical, et une nouvelle industrie de
blocage du soleil, comparable à une ligue de protection des vampires »,
a été créée. Et, bien sûr, les chimistes universitaires sont à la
recherche de la molécule de blocage du soleil parfaite, qui pourra être
brevetée par la big pharma. Et dès que le brevet sera posé, ma
prédiction est que nous verrons des interviews dans les médias, avec des
experts en cancer de la peau…

Les pluies acides et la forêt boréale

Dans les années 1970, c’étaient les pluies acides. Des milliers de
scientifiques du monde entier (comprendre : de l’hémisphère nord)
étudiaient ce « problème des plus urgents pour la planète ».
La forêt boréale constitue le plus grand écosystème terrestre, et on
signalait que ses millions de lacs mouraient du fait des pluies acides
qui tombaient du ciel.

Les centrales à charbon laissaient s’échapper des sulfures dans
l’atmosphère, rendant la pluie acide. Il fut postulé que les pluies
acides rendaient les sols et les lacs acides dans la forêt boréale, mais
cette acidification fut en pratique impossible à détecter. Des lacs
sauvages, au cœur des parcs nationaux, devaient faire l’objet d’études
pour essayer de détecter une acidification statistiquement
significative.

Pendant ce temps, les lacs et leurs bassins versants étaient en cours
de destruction du fait de l’industrie des maisons de campagne, de
l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’extraction minière, de
la surpêche et du tourisme. Aucune de ces destructions, locales ou
régionales, ne fit jamais l’objet de la moindre étude ni de la moindre
médiatisation. Au lieu de cela, les scientifiques pointèrent leur regard
vers de lointaines centrales à charbon, vers la distribution
atmosphérique, et postulèrent que des réactions chimiques se
produisaient au sein des gouttes de pluie. Une étude découvrit que la
reproduction en aquarium d’une espèce de poissons se montrait très
sensible à l’acidité (pH). On écrivit de longs traités sur l’équilibre
des charges des cations et sur leur transport, et l’attention fut
détournée du terrain, vers un problème aseptisé de chimie atmosphérique,
résultant de l’industrialisation et du progrès, mais pas d’exploitants
identifiables.

Pour ce qui me concerne, physicien et praticien des sciences de la
terre, devenu scientifique de l’environnement, j’ai moi-même lu
pratiquement chaque article scientifique écrit au sujet des pluies
acides ; je n’y ai pas trouvé un seul exemple de démonstration d’un
impact négatif sur les lacs ou sur les forêts du aux pluies acides. À
mon avis, en opposition des affirmations répétées des auteurs
scientifiques, la recherche sur les pluies acides démontre que les
pluies acides ne peuvent pas constituer la source du problème.

Ce modèle de blanchiment des exploiteurs, coordonné par les élites,
allait se répéter à une échelle encore plus importante quelques
décennies plus tard, avec le réchauffement climatique mondial.

Le réchauffement climatique : une menace pour l’humanité

En 2005 et 2006, plusieurs années avant que le scandale du Climategate de novembre 2009 n’explose la bulle médiatique qui maintenait l’opinion publique dans l’acceptation des crédits de carbone, du système de plafonnement, et du filon financier associé, chiffré en milliers de milliards de dollars, qui peut encore fonctionner, j’exposai le scandale de la cooptation au réchauffement planétaire dans un article qu’Alexander Cockburn, décrivit dans The Nation comme « l’une des meilleures études sur la fabrication du mythe de l’effet de serre, du point de vue de la gauche » 4 5 6.

Mon étude amena David F. Noble à explorer la question, et à écrire The Corporate Climate Coup [« Le coup d’État climatique des multinationales », NdT],
pour exposer la manière dont les médias s’emparèrent du sujet par suite
de la compréhension par le secteur de la finance du potentiel
gigantesque de bénéfices que le passage au vert pouvait constituer7.

Les paragraphes d’introduction de Global Warming: Truth or Dare? sont reproduits ici 4.:

J’avance également qu’il existe de fortes motivations
sociétales, institutionnelles, et psychologiques, derrière la
construction puis le maintien du mythe d’une grande menace de
réchauffement planétaire (le mythe du réchauffement climatique, pour
faire court). Je décris ces motivations s’agissant des travaux de la
profession scientifique, ainsi que du réseau des multinationales, de la
finance mondiale, et de ses ombres gouvernementales.

J’affirme que la force la plus destructrice de la planète, et de
loin, réside dans les financiers menés par le pouvoir, et les sociétés
mues par la recherche du profit, ainsi que leurs cartels soutenus par la
puissance militaire ; et que le mythe du réchauffement planétaire
constitue une fausse piste qui contribue à cacher cette vérité. À mon
avis, les activistes qui, quelles que soient leurs justifications,
entretiennent le mythe du réchauffement planétaire, ont été mis sous
contrôle, ou à tout le moins, se sont fait neutraliser.

D’autres extraits suivent 4.:

Les scientifiques en environnement et les agences
gouvernementales sont financés pour étudier et examiner des problèmes
qui ne menacent pas les intérêts corporatifs ni financiers. Il n’est
donc pas surprenant qu’ils s’en prennent à la dévastation à l’échelle
d’un continent, due à l’extraction des ressources, par la lorgnette du
CO2. Le principal inconvénient de cette stratégie et qu’on ne prend pas
le contrôle d’un monstre affamé en lui demandant de chier moins que ce
qu’il avale.

Le réchauffement climatique constitue un problème strictement dans
l’imaginaire de la classe moyenne du monde développé. Personne d’autre
ne s’en préoccupe. Les travailleurs des usines, exploités dans le Tiers
Monde se fichent du réchauffement climatique. Les enfants irakiens ayant
subi des mutations génétiques du fait de l’uranium appauvri qui y a été
répandu par les guerres étasuniennes se fichent du réchauffement
climatique. Les populations indigènes dévastées ne sont pas non plus
concernées par le réchauffement climatique, sauf peut-être comme
représentation de la seule solidarité à laquelle nous pourrions
souscrire.

Ce n’est pas un sujet de limitation des ressources. [« Les montants
dépensés pour l’alimentation des animaux de compagnie aux USA et en
Europe chaque année équivalent aux montants nécessaires pour apporter
une nourriture et des soins médicaux de base à l’ensemble des
populations du Tiers Monde, et encore resterait-il une assez coquette
somme à dépenser. » (rapport de développement de l’ONU, 1999)]. C’est un
sujet d’exploitation, d’oppression, de racisme, de pouvoir, et
d’avidité. La justice économique, humaine, et animale amène d’elle-même
une pérennité économique qui est elle-même toujours fondée sur des
pratiques renouvelables. La reconnaissance des droits élémentaires des
populations indigènes modère automatiquement l’extraction de ressources
et préserve les habitats naturels. Empêcher les guerres et les
interventions impérialistes tarit automatiquement l’exploitation à
l’échelle des nations. Un vrai contrôle démocratique de la politique
monétaire permet très largement de supprimer l’extorsion basée sur la
dette. Etc.

Et il y a une critique approfondie de la science qui sert à nourrir une tendance à grand bruit, et un aveuglement intéressé 4.. Le Climategate ne fait que confirmer ce qui devrait sauter aux yeux de tout scientifique en exercice : cette science constitue une mafia quand elle ne se résume pas à une pilule soporifique.

[Développement récent (mars 2011) : déconstruction tranchante du récit de la science climatique dominante – ICI.]

Conclusion

Cela continue sans s’arrêter. Que reste-t-il, qui n’est pas mensonge ?

Considérez l’escroquerie récente au H1N1 — un autre cas d’école. Le
cirque se poursuit et fait dans le grotesque : des gels antiseptiques à
chaque porte en un clin d’œil, des lycéens se shootant en buvant
l’alcool des gels, obsolescence de la souche virale avant que le vaccin —
pré-payé — ne puisse même être produit, efficacité non prouvée, aucune
exigence que l’efficacité en soit garantie, des garanties du
gouvernement aux fabricants contre les poursuites lancées par les
clients, dans les universités, des agents de sécurité enseignant aux
étudiant la bonne manière de tousser, etc.

De la folie pure. Quelque chose a-t-il déclenché notre réflexe de stupidité génétiquement enraciné de pays développé ? Cela s’inscrit-il dans notre marche vers le fascisme8 ?

En voici encore un échantillon. Les éducateurs promeuvent le mensonge selon lequel nous apprenons parce que nous recevons un enseignement. Le mensonge de l’éducation est franchement dénoncé par les éducateurs radicaux9 10.

Les professeurs d’université conçoivent des programmes comme si les étudiants apprenaient effectivement chaque élément qui y est professé, alors qu’en réalité les étudiants n’apprennent pas les éléments qui y sont professés : chacun n’apprend que ce qu’il apprend. On pourrait chambouler complètement l’ordre dans lequel les cours sont donnés, et l’on ne verrait pas de différence notable quant à ce que les étudiants en retiennent. Les étudiants produisent des absurdités et les professeurs n’en sont pas gênés. L’obéissance et l’endoctrinement sont les vrais composantes de tout le processus, et la seule compétence réellement exigée est de faire semblant. Les étudiants le savent, et ceux qui l’ignorent ne savent pas ce qu’ils savent, et ne se connaissent pas eux-mêmes. 8.9.10..

Choisissez n’importe quelle opinion d’expert ou n’importe quel paradigme dominant : ils sont les constituants d’un racket.

Nous n’acceptons pas la vérité, parce que la vérité est brutale.

Denis G. Rancourt était professeur titulaire à 
temps plein de l’Université d’Ottawa au Canada. Il suivit une formation 
de physicien et pratiqua la physique, les sciences de la terre, et la 
science de l’environnement, domaines en lesquels il fut financé par une 
agence nationale et dirigea un laboratoire reconnu à l’international. Il
 a publié plus de cent articles dans des journaux scientifiques de 
premier plan. Il a développé des cours d’activisme populaire et a 
constitué un critique franc de l’administration universitaire. Il est un
 défenseur des droits des Palestiniens. Il a été mis à la porte en 2009 
par un président qui est un défenseur inconditionnel de la politique 
israélienne. [Voir www.academicfreedom.ca]
Note du Saker Francophone

Il a aussi publié une longue étude sur les tenants et les aboutissants de la globalisation.

Traduit par Vincent, relu par Olivier pour le Saker Francophone

Notes

  1. « No Ivory Tower – book » écrit par Ellen W. Schrecker
  2. Interview radiophonique du Dr. Barbara Starfield: CHUO 89.1 FM, Ottawa; 21 janvier 2010
  3. Nature 449, 382-383 (2007)
  4. « Global Warming: Truth or Dare? – essay » par Denis G. Rancourt
  5. « Questioning Climate Politics – Denis Rancourt says the ‘global warming myth’ is part of the problem »; April 11, 2007, interview par The Dominion
  6. Climate Guy blog
  7. « The Corporate Climate Coup – essay » par David F. Noble
  8. “Canadian Education as an Impetus towards Fascism – essay” par Denis G. Rancourt
  9. « Pedagogy of the Oppressed – book » par Paulo Freire
  10. “The Ignorant Schoolmaster – book” par Jacques Rancière



Le climat et la piste du fric

[Source : Réseau International]

par F. William Engdahl.

Le climat. Qui aurait pu penser ? Les mêmes mega-entreprises et
mega-milliardaires qui sont derrière le mondialisme, la mondialisation
de l’économie ces dernières décennies, dont la poursuite de la valeur et
du profit d’actionnaire et la réduction des coûts, qui ont tant et tant
ruiné notre environnement à la fois dans le monde industrialisé et dans
les économies sous-développées d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine,
sont les soutiens les plus importants du mouvement  de
la “décarbonisation par la base” qui va de la Suède à l’Allemagne en
passant par les Etats-Unis et au-delà. Est-ce le remords ou serait-ce en
accord avec un agenda plus profond de la monétarisation de l’air même
que nous respirons ?…

Indépendamment de ce qu’on peut penser des dangers représentés par le
CO2 et les risques que le réchauffement global crée une catastrophe
planétaire avec une augmentation moyenne de température de 1,5 à 2 degré
Celsius dans les prochaines douze années, il convient néanmoins de
noter qui fait la promotion de ce flot actuel de propagande et
d’activisme climatique.

La finance verte

Plusieurs années avant qu’Al Gore et d’autres ne décident d’utiliser
une jeune écolière suédoise pour être l’égérie de l’urgence climatique,
ou aux Etats-Unis d’appeler une Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) pour une
réorganisation complète de l’économie autour de la Nouvelle Donne Verte,
les géants de la finance ont commencé à cogiter sur des plans efficaces
pour diriger les centaines et milliers de milliards de dollars des
futurs fonds d’investissement dans des entreprises “climatiques” souvent
sans valeur et inutiles.

En 2013, après des années de préparation attentive, une entreprise immobilière suédoise, Vasakronan, a émis la première obligation entrepreneuriale “l’obligation verte”. Elle fut suivie par bien d’autres comme Apple, la SNCF et la banque majeure française du Crédit Agricole. En novembre 2013, Tesla Energy plombée par le problème Elon Musk, a émis la première sécurité basée sur le solaire/photovoltaïque. Aujourd’hui, d’après quelque chose qui est appelé la Climate Bonds Initiative (Initiative sur les Obligations du Climat), plus de 500 milliards de dollars de ces obligations sont disséminées. Les créateurs de l’idée de cette obligation disent que leur but est de gagner une part majeure de 45 000 milliards de dollars en acquisitions globalement sous gestion et qui ont investi nominalement dans des “projets climato-sympathiques” (“climate friendly” projects.)

Bonnie Prince Charles, futur roi d’Angleterre et du Royaume-Uni, avec
la Banque d’Angleterre et la finance de la City de Londres, ont promu
les “instruments financiers verts”, emmenés par les “obligations
vertes”, pour rediriger les plans de retraite et les fonds mutuels vers
des projets verts. Un joueur clef dans le lien entre les institutions
financières mondiales avec l’Agenda Vert est le patron sortant de la
Banque d’Angleterre Mark Carney. En décembre 2015, la Banque des
Règlements Internationaux (NdT: Bâle, GQG des banques centrales, toutes
privées rappelons-le…) et son comité pour la stabilité financière (CSF),
alors présidé par Carney, créa une force spéciale sur la divulgation
financière en relation avec le climat afin de “conseiller les investisseurs, prêteurs et assurances au sujet des risques liés au climat”. Ceci fut sans aucun doute un point de focalisation des plus bizarres pour des banquiers centraux.

En 2016, ce comité, avec la Corporation de la City de Londres et le
gouvernement britannique, lancèrent l’initiative de la finance verte,
visant à engranger des milliers de milliards au gré d’investissements
“verts”. Les banquiers nommèrent 31 personnes pour former le comité.
Présidé par le milliardaire de la finance Michael Bloomberg, ce comité
inclut des personnes clefs en provenance d’institutions telles que la JP
Morgan Chase, BlackRock-one, un des plus gros gérants de biens au monde
avec un portefeuille de gestion de près de 7000 milliards de dollars,
la banque Barclays, la HSBC, la banque londonienne de Hong Kong qui a
été mis à l’amende moultes fois pour blanchiment de l’argent de la
drogue et autres malversations, Swiss Re, la banque chinoise de l’ICBC,
les Aciers Tata, ENI oil le géant italien, Dow Chemical, le géant minier
BHP Bellington et David Blood de Generation Investment LLC d’Al Gore…
De fait, il semble que les renards écrivent les règles de gestion de ce
nouveau poulailler vert.

Carney de la Banque d’Angleterre fut aussi un acteur clef dans les
efforts de rendre la City de Londres le centre financier de la finance
verte mondiale. Le Chancelor of the Exchequer sortant de GB, Philip
Hammond, publia une marche à suivre en juillet 2019 sur “La stratégie de
la finance verte : transformer la finance pour un futur plus vert”.
L’article dit: “Une des initiatives les plus influentes qui a émergé
est la force spéciale sur la divulgation financière en relation avec le
climat (TCFD) du comité de stabilité financière, soutenu par Mark Carney
et présidé par Michael Bloomberg. Il a été endorsé par des institutions
représentant globalement quelques 118 000 miliards de dollars.

On dirait bien qu’il y a un plan derrière tout cela. Le plan est la
financiarisation de l’économie mondiale en utilisant la peur d’un
scenario de fin du monde (climatique) afin d’atteindre des buts
arbitraires tels que “des émissions zéro nettes de gaz à effet de
serre”.

Goldman Sachs, acteur clef

La banque omniprésente de Wall Street de la Goldman Sachs, qui a
pondu entre autre, le président sortant de la Banque Centrale Européenne
Mario Draghi et le patron de la Banque d’Angleterre Mark Carney, vient
juste de dévoiler le premier index mondial des top actions boursières
pour l’environnement, fait avec la CDP de Londres, anciennement le
Carbon Disclosure Project. Celui-ci est notoirement financé par des
investisseurs comme HSBC, JP Morgan Chase, Bank of America, Merrill
Lynch, Goldman Sachs, American International Group (AIG) et la State
Street Corp.

Ce nouvel index, appelé CDP Environment EW et CDP Eurozone EW, vise à
leurrer les fonds d’investissement, les systèmes de retraites des états
comme CalPERS (the California Public Employees’ Retirement System) and
CalSTRS (the California State Teachers’ Retirement System) qui ont des
biens combinés de quelques 600 milliards de dollars, à investir dans
leurs cibles choisies avec attention. Des entreprises du haut de cet
index incluent Alphabet de Google, Microsoft, ING Group, Diageo,
Philips, Danone et de manière fort à propos… Goldman Sachs.

Entre Greta, AOC and Co.

A ce point, les évènements prennent une tournure des plus cyniques
alors que nous sommes confrontés avec des activistes climatiques des
plus populaires et très bien promus comme par exemple la suédoise Greta
Thunberg ou la New-Yorkaise de 29 ans Alexandria Ocasio-Cortez et la Nouvelle Donne Verte.
Quelque soit le niveau de sincérité de ces activistes, il y a derrière
eux, une très belle machine financière bien huilée, qui les promeut afin
d’y gagner et d’y gagner gros.

Greta Thunberg fait partie d’un réseau très bien connecté lié à
l’organisation de Al Gore, qui est professionnellement et cyniquement
promue et utilisé par des agences comme l’ONU, la Commission Européenne
et les intérêts financiers se trouvant derrière l’agenda climatique
actuel.
Comme le documente très bien le chercheur et activiste
climatique canadien, Cory Morningstar dans une excellente série
d’articles, la jeune Greta travaille avec un réseau bien tricoté qui est
lié à l’investisseur  climatique
américain et grand profiteur de la “crise climatique”, Al Gore,
président du Generation Investment Group. L’associé de Gore,
l’ex-Goldman Sachs David Blood, est un membre du TCFD créé par la BRI de
Bâle. Greta Thunberg et son ami de 17 ans américain, Jamie Margolin,
furent tous deux listés comme “special youth advisor and trustee” par la
NGO suédoise “We Don’t Have Time”, fondée par son CEO Ingmar
Rentzhog, qui est un membre de la Climate Reality Organization Leaders,
de Al Gore et fait partie de la European Climate Policy Task Force. Il
fut formé par Al Gore en mars 2017 à Denver, Colorado, puis en juin 2018
à Berlin. Le Climate Reality Project d’Al Gore est un associé de l’ONG “We Don’t Have Time”.

Greta Thunberg et Jamie Margolin

La membre du congrès américain (députée) Alexandria Ocasio-Cortez
(AOC), qui fit l’effet d’une bombe lors de ses premiers jours en
fonction en dévoilant la “Nouvelle Donne Verte” pour réorganiser
complètement l’économie américaine à un coût qui sera probablement de
l’ordre de 100 000 milliards de dollars, n’est pas non plus sans guide
avisé. elle a ouvertement admis qu’elle s’est présentée aux élections à
l’instance d’un groupe appelé Justice Democrats. elle a dit à un
journaliste dans un entretien: “Je ne participerai pas à cette
élection si ce nétait pour le soutien de Justice Democrats et de Brand
New Congress. Euh, en fait ce furent ces organisations, JD et BNC,
toutes deux qui m’ont demandé de me présenter. Ce sont elles qui m’ont
appelé il y a un an et demi…
” Maintenant, en tant que députée, les
conseillers d’AOC incluent le co-fondateur de JD, Zack Exley, qui fut un
Open Society Fellow (NdT: George Soros) et fut financé par, entra
autre, l’Open Society Foundation de Soros et la Ford Foundation (NdT:
gestion et intérêt Rockefeller) qui créèrent un prédécessur à JD pour
recruter des candidats triés sur le volet pour participer aux campagnes
électorale et être élus députés.

Le véritable agenda est économique

Les liens entre les plus grands groupes financiers au monde,
les banques centrales et les entreprises transnationales avec la poussée
actuelle pour une stratégie climatique extrémiste d’abandon de
l’économie fondée sur les hydrocarbures en faveur d’une vague économie
verte largement inexpliquée, est semble t’il, moins au sujet de la
véritable préoccupation de rendre notre planète plus propre et plus
saine à vivre, mais ceci serait plutôt un agenda, intimement lié à
l’Agenda 2030 de l’ONU pour une économie “durable” et pour développer
littéralement des milliers de milliards de dollars en nouvelle richesse
pour les banques transnationales et les géants de la finance qui
constituent le véritable pouvoir en place.

En février 2019, après un discours à la Commission Européenne de
Bruxelles par Greta Thunberg, le président de la CE, Jean-Claude
Juncker, après avoir élégamment embrassé la main de Greta, est apparu
passer aux véritables actes. Il a dit à Greta et à la presse que l’UE
devrait dépenser des milliards d’Euros pour combattre la changement
climatique ces 10 prochaines années. Juncker a proposé qu’entre 2021 et
2027, “un euro sur quatre dépensé au sein de l’UE et de son budget le
sera pour une action envers la limitation du changement climatique.” Ce
que le rusé Juncker n’a pas dit, est que cette décision n’a absolument
rien à voir avec la plaidoirie de la jeune suédoise. Ceci avait été
décidé en conjonction avec la Banque Mondiale une année complète avant
le 26 septembre 2018 au sommet One Planet et impliquant la BM, les
fondations Bloomberg le World Economic Forum et autres. Juncker a
intelligemment utilisé l’attention des médias donnée à la jeune Greta
pour promouvoir son agenda climatique.

Le 17 octobre 2018, quelques jours après l’accord de l’UE au One
Planet Summit, l’UE de Juncker signa un Memmorandum de Compréhension
avec Breakthrough Energy-Europe dans lequel des membres associés de
Breakthrough Energy-Europe auront un accès préférentiel à tout financement à ce sujet.

Les membres de Breakthrough Energy incluent: Virgin Air’s Richard Branson, Bill Gates, Alibaba’s Jack Ma, Facebook’s Mark Zuckerberg, HRH Prince Al-waleed bin Talal (NdT: Qatar), Bridgewater Associates’ Ray Dalio; Julian Robertson of hedge fund giant, Tiger Management; David Rubenstein, founder Carlyle Group; George Soros, Chairman Soros Fund Management LLC; Masayoshi Son, fondateur Softbank, Japon. 

Ne vous y trompez pas. Lorsque des
entreprises multinationales des plus influentes, des investisseurs du
plus haut niveau mondial incluant BlackRock et la Goldman Sachs, l’ONU,
la Banque Mondiale, la Banque d’Angleterre (NdT: et la City de Londres
derrière) et autres banques centrales, leur GQG de la BRI de Bâle,
s’alignent derrière le financement d’un soi-disant “agenda vert”,
appelez-le Nouvelle Donne Verte ou ce que vous voulez, il est grand
temps de regarder sous la surface publique de ces campagnes d’activistes
climatiques et l’image qui en émerge est celle d’une tentative de
réorganisation financière de l’économie mondiale en utilisant la “crise
climatique”, quelque chose sur quoi le soleil et son énergie naturelle
auront toujours par ordre de magnitude, beaucoup plus à voir que
l’humanité ne l’aura jamais, pour essayer de nous convaincre, nous les
gens ordinaires, de faire des sacrifices incommensurables pour “sauver
notre planète”.

En 2010, le patron du Working Group 3 du GIEC, le Dr Otmar Edenhofer a dit à un journaliste qui l’interviewait: “
on doit dire clairement que nous redistribuons de facto la richesse
mondiale par la politique climatique. On doit se libérer de l’illusion
que la politique internationale sur le climat est une politique pour
l’environnement. Ceci n’a plus rien à voir avec l’environnement, avec
des problèmes comme la déforestation ou le trou dans la couche d’ozone.
” Depuis, la stratégie de la politique économique s’est développée bien plus avant.

source : Climate and the Money Trail

Traduit de l’anglais par Résistance 71

via https://resistance71.wordpress.com/




Le capitalisme vert utilise Greta Thunberg

[Source : Reporterre]

Auteur : Isabelle Attard

Le capitalisme vert utilise Greta Thunberg

Le capitalisme vert utilise Greta Thunberg
Greta Thunberg

Notre
chroniqueuse a vécu plusieurs années en Laponie suédoise et a présidé le
groupe d’amitiés France-Suède à l’Assemblée nationale. C’est donc avec
un regard attendri qu’elle s’est penchée sur l’histoire de la jeune
militante écologiste Greta Thunberg…

Isabelle Attard a été députée écologiste du Calvados. Elle se présente comme « écoanarchiste ».

Isabelle Attard

Depuis environ cinq mois, une jeune Suédoise de 16 ans, autiste Asperger, se retrouve sous les projecteurs médiatiques du monde entier. Elle fait la « grève de l’école » pour se faire entendre et son combat est juste. Il s’agit pour elle de passer un message aux milliardaires, aux décideurs politiques, que ce soit à la COP24 en Pologne ou dernièrement à Davos afin qu’ils respectent leurs engagements sur le climat. Son dernier discours a ému quasiment tous les militants écologistes de la planète :

Je ne veux pas que vous soyez désespérés, je veux que vous
paniquiez. Je veux que vous ressentiez la peur qui m’habite chaque jour
et que vous agissiez, comme s’il y avait le feu, parce que c’est le cas.
[…] Il y a encore une petite chance de stopper les émissions de gaz à
effet de serre afin d’éviter des souffrances pour une grande partie de
la population de la planète. »

Derrière ces moments forts, on trouve un petit génie suédois des « public-relations », Ingmar Rentzhog. L’envers du conte de fées est moins joli, mais plus intéressant.

Le journaliste d’investigation suédois Andreas Henriksson est,
d’après mes recherches, le premier à avoir enquêté sur ce sujet et son
article a été publié sur le blog de Rebecca Weidmo Uvell, le 11 décembre 2018.

Tout a été finement programmé pour transformer la jeune Suédoise en héroïne internationale 

Greta Thunberg en grève devant le Parlement suédois.

La belle histoire de Greta Thunberg commence le 20 août 2018. Ingmar Rentzhog cofondateur de la start-up We Don’t Have Time (Nous n’avons pas le temps) croise Greta Thunberg devant le Parlement suédois et publie un post émouvant sur sa page Facebook. Nous sommes le 1er
jour de la grève commencée par Greta. Le 24 août, sort en librairie une
autobiographie mêlant crise familiale et crise climatique, Scener ur hjärtat,
corédigée par Malena Ernman la mère de Greta, Svante Thunberg son père,
Beata, sa sœur, et Greta. Les parents artistes – chanteuse lyrique et
acteur – sont très connus en Suède ; Greta, pas encore.

En fait Ingmar Rentzhog et la famille de Greta se connaissent déjà et
ont participé ensemble à une conférence sur le climat le 4 mai 2018.
Peu de place au hasard donc, dans la rencontre à Stockholm, sur le
trottoir devant le Parlement entre Ingmar et Greta.

Tout a été finement programmé pour transformer la jeune Suédoise en héroïne internationale, et ce, dès le 1er article paru dans le quotidien le plus lu dans le pays, Aftonbladet, quelques heures seulement après le post Facebook de Rentzhog.

We Don’t Have Time, la start-up qu’il a cofondée en 2016, a
l’ambition de créer un réseau social de plus de 100 millions de membres,
qui influencera les hommes et femmes politiques et les chefs
d’entreprise pour qu’ils agissent davantage contre le réchauffement
climatique. C’est ce qui apparaît en tout cas dans leur plaquette web.

C’est la que ça se complique. Parmi les actionnaires de la start-up,
on trouve les membres de deux familles interconnectées : les Persson,
enfants du milliardaire Sven Olof Persson, qui a fait fortune, entre
autres, dans la vente de voitures (Bilbolaget Nord AB)
et les Rentzhog. Les deux familles d’investisseurs, qui se sont
rencontrées dans la région du Jämtland, n’ont aucun lien avec
l’écologie, ce sont des spécialistes de la finance.

Sauver la planète tout en maintenant la croissance économique et en réclamant encore plus de mondialisation 

Ingmar Rentzhog, ou comment utiliser Greta Thunberg pour promouvoir la croissance verte.

En mai 2018, Ingmar Rentzhog est recruté comme président-directeur du think tank Global Utmaning,
faisant la promotion du développement durable et se déclarant
politiquement indépendant. Sa fondatrice n’est autre que Kristina
Persson, fille du milliardaire et ex-ministre social-démocrate chargée
du développement stratégique et de la coopération nordique entre 2014 et
2016. Via l’analyse des tweets du think tank, on observe un
engagement politique fort, à l’aube des élections européennes, envers
une alliance qui irait des sociaux-démocrates à la droite suédoise.
L’ennemi étant « les nationalismes » émergeant partout en Europe et dans le monde. Des idées qui ne déplairaient pas à notre cher président Macron.

Le 16 janvier 2019, Global Utmaning était fière d’annoncer sur les réseaux sociaux sa nouvelle collaboration avec Global Shapers, une communauté de jeunes dirigeants de 20 à 30 ans « dotés d’un grand potentiel pour jouer un rôle dans l’avenir de la société et qui travaillent à améliorer la situation des populations autour d’eux ». Ce réseau a été créé de toutes pièces par le Forum économique mondial en 2011. Ses leaders entendent bien sauver la planète tout en maintenant la croissance économique et en réclamant encore plus de mondialisation. Tout un programme.

Je résume. Nous avons d’un côté une plateforme numérique en
construction, We Don’t Have Time, qui a pris un réel essor il y a
quelques mois grâce à Greta Thunberg, « jeune conseillère »
de la fondation dirigeant cette plateforme. J’ai oublié de préciser au
passage que les centaines de milliers d’adresses mail collectées par
Rentzhog valent de l’or. Et de l’autre, nous avons une famille de
milliardaires comptant une ex-ministre qui investit dans cette start-up,
puis qui embauche Ingmar Rentzhog dans un think tank développant les
thèmes de la croissance verte, de l’économie circulaire, bref, de greenwashing.

Ce greenwashing qui permet au capitalisme de perdurer. Greta Thunberg se retrouve à conseiller ceux qu’elle fustige. Comme disait l’auteur du Guépard, « si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change » (Guiseppe Tomasi Di Lampedusa).

  • Post-scriptum : Que les choses soient
    claires : le combat de cette adolescente et de tous les jeunes qui lui
    emboitent le pas, partout dans le monde, est sain et une formidable
    source d’espoir pour la prise de conscience écologiste.
    Par contre, je pense qu’il ne faut pas être dupe du rôle de certains adultes autour d’elle, spindoctor, mentor, spécialistes du greenwashing, de la croissance verte et du capitalisme. Pour lutter efficacement, ne pas être dupe est une nécessité.

Dans un post publié sur sa page Facebook le 2 février 2019 et traduit par Reporterre, Greta Thunberg a répondu à ses détracteurs.




Lettre à notre fils qui se bat « pour le climat »

[Source : Nice Provence Info via Les moutons enragés]

Mon chéri,

Vendredi, plutôt que d’aller au lycée, tu as participé à la manifestation pour la défense du climat et le sauvetage de la planète.
Tu n’imagines pas combien nous avons été fiers de te voir engagé dans
une cause aussi essentielle. Profondément émus par tant de maturité et
de noblesse d’âme, nous avons été totalement conquis par la pertinence
de ton combat.

Aussi, je t’informe que ta mère et moi avons décidé d’être
indéfectiblement solidaires et, dès aujourd’hui, de tout faire pour
réduire l’empreinte carbone de notre famille.

Alors pour commencer, nous nous débarrassons tous les smartphones de
la maison. Et puis aussi de la télévision. Tu ne verras aucune
objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : on
dit qu’ils contiennent des métaux rares que des enfants, comme toi,
extraient sous la terre dans des conditions honteuses.

Évidemment, nous avons entrepris de résilier aussi tous les
abonnements téléphoniques et la box d’accès à l’internet. Nous avons
pris conscience que tous ces gigantesques data-centers qui stockent les
données des réseaux sociaux et des films en « steaming » sont des
gouffres énergétiques. J’ai aussi contacté un plombier pour faire
retirer le système de climatisation particulièrement énergivore. Nous
nous le remplacerons par des ventilateurs basse consommation dont nous
nous efforcerons de ne pas faire une utilisation abusive.

Nous pensons également qu’il est nécessaire de corriger nos modes de
vie : nous cesserons donc de partir en vacances au ski ou à l’étranger.
Ni même sur la Côte d’Azur avec le camping-car que, d’ailleurs, nous
avons la ferme intention de revendre. Et bien sûr, fini l’avion ! Pour
l’été prochain, ta mère et moi avons programmé de remonter le canal du
Midi par les berges, à vélo. Comme tu iras désormais au collège avec ton
VTT, cela te fera un excellent entraînement.
Oui, parce que la batterie de ta trottinette électrique n’étant pas
recyclable, il te faudra oublier ce mode de locomotion. Mais c’est déjà
fait, j’imagine.

Ah ! pour tes vêtements, nous avons décidé de ne plus acheter de
marques (ces vêtements sont fabriquées par des mains d’enfants dans les
pays du tiers-monde comme tu le sais). Tu nous approuveras, nous en
sommes persuadés. Nous envisageons par conséquent de t’acheter des
vêtements en matières éco-responsables, comme le lin ou la laine, que
nous choisirons de préférence écrus (les teintures sont parmi les plus
grands polluants).

Dans la foulée, nous nous mettrons à l’alimentation bio et
privilégierons les circuits courts. Et pour aller au plus court, nous
songeons même à acheter des poules afin d’avoir des œufs frais à portée
de main : tu vas adorer ! Ta mère a même pensé à un mouton pour tondre
le gazon. Et puis, j’ai adressé une candidature en bonne et due forme à
la mairie pour obtenir l’affectation d’une parcelle dans les jardins
familiaux partagés. Nous comptons sur toi pour nous aider à cultiver nos
légumes. Il va sans dire que, dans cette démarche, nous bannirons les
aliments industriels. Désolé pour le Coca et le Nutella dont tu faisais
grande consommation et dont tu devras te priver à présent. Mais nous ne
doutons pas un instant de ton approbation.

Enfin, pour palier le manque de distractions par écrans interposés,
le soir, nous nous remettrons à la lecture (dans des livres en papier
recyclé, cela va de soi) ou nous jouerons aux échecs et pourquoi pas aux
petits chevaux : il y a une éternité que nous n’avons pas fait une
partie de ce jeu désopilant. Nous achèterons un plateau et des pièces en
bois du Jura, comme il se doit. Et nous veillerons à nous coucher plus
tôt pour économiser la lumière.

Voilà, nous sommes certains que tu adhèreras pleinement à ce
sympathique programme qui s’inscrit en ligne directe dans ton combat
pour sauver la planète. Et nous te remercions encore de nous avoir
ouvert les yeux.

Tes parents qui t’admirent et qui t’aiment.

(courrier écrit sur du papier recyclé)


[Voir aussi :




CE QUI CLOCHE AVEC GRETA THUNBERG

Vraiment, très belle analyse, mérite d’être écouté.




GRETA THUNBERG : L’ENFUMAGE ECOLOGIQUE ! (L’Imprécateur)

[Source : Minurne Résistance]

Depuis le début de l’année, nous sommes assommés de déclarations alarmistes des écolo-escrocs sur le climat.
Tous les signataires de pétitions, comme celle publiée fin janvier et
signée de 3400 « scientifiques belges » (1), et les marcheurs qui
suivent la jeune handicapée suédoise et « militante écolo » Greta
Thunberg, s’appuient sur le GIEC et ses rapports pour donner une caution
scientifique à leurs mensonges.

Greta
Thunberg est très sympathique mais n’est pas la personne que l’on
croit. Et qui peut se vanter d’avoir lu les rapports du GIEC autrement
que dans de brefs extraits publiés par des médias subventionnés pour
faire la promotion des taxes et impôts verts ?

Greta Thunberg, employée d’un lobby climatique industriel

Greta Thunberg est l’employée d’une plate-forme numérique nommée We don’t have time, créée en 2011.
Elle n’a pas sollicité cet emploi, il lui a été imposé par ses parents,
un couple suédois qui milite à l’ultragauche et ont trouvé là le moyen
de procurer à leur fille une situation rémunérée alors qu’elle est
handicapée. Greta souffre du Syndrome d’Asperger, une
forme d’autisme. Comme certains autistes forts en calcul mais très
handicapés pour tout le reste, elle est très performante dans un seul
domaine, sa foi quasi religieuse dans le réchauffement climatique.
C’était donc sa compétence à exploiter, ce qu’on fait ses parents
puisque légalement elle est toujours mineure. Son handicap la rend très
facilement manipulable, c’est la marionnette idéale et de surcroît pas
trop chère pour ses employeurs.

En l’embauchant, les dirigeants de We don’t have time se sont dit que son jeune âge et son handicap rendaient Greta inattaquable. Ils sont ce que l’on appelle des « spin doctors », ce qui n’a rien à voir avec la médecine, ils vendent du conseil en communication et marketing politique.
Ils ont eu l’idée de doper leurs ventes en se lançant à corps perdu
dans l’écolo-catastrophisme, en récupérant les noms et adresses mail des
admirateurs et suiveurs de Greta. Déjà des centaines de milliers de
fichés, bientôt des dizaines de millions dont les listes sont revendues à
des agences publicitaires spécialisées dans le « green washing ».

Vous le savez, chers amis Minurniens, comme Philippe de Villiers, quand je tiens le bout d’une ficelle, j’aime tirer dessus ! J’ai donc tiré.
We don’t have time n’est pas tombée du ciel, elle a été créée à l’initiative de Global Shapers, une institution qui travaille pour le Forum Economique Mondial qui se réunit tous les ans à Davos !
Celui-ci
pousse les jeunes chefs d’entreprise de la tranche 20-30 ans à se lancer
dans l’écologie pour y faire fortune, en y ajoutant une touche
politique dont l’idée est venue à Global Shapers en janvier 2019 : copier le système Macron, ni-droite- ni gauche mais écolos !
Ils s’appuient sur les partis politiques suédois des socio-démocrates à la droite.

Résumé 1 : Greta Thunberg => We don’t have time => Global Shapers => Forum Economique Mondial Davos

Mais qui finance la chaîne ? De même qu’en tirant la ficelle Aquarius, on remonte à Georges Soros, on arrive en partant de Greta à deux familles d’industriels suédois, les Rentzhog et les Persson, associées dans Global Utmaning dont le PDG est Ingmar Rentzhog et la Présidente fondatrice Christina Persson.

Global Utmaning est une holding financière qui investit dans les projets du Forum Mondial Économique.

Global Utmaning menace du réchauffement climatique, ils y vont carrément !

Résumé 2 : Greta Thunberg => We don’t have time => Global Shapers => Forum Mondial Économique => Global Utmaning => industriels milliardaires Tentzhog et Persson.

L’innocence mise au service du lobby écolo-industriel !

Que dit vraiment le GIEC dans ses rapports ?

Rappel : le GIEC n’est pas un organisme scientifique, mais une institution politique de l’ONU.
Il a été créé à la demande de Margaret Thatcher qui, dans les années 70, pour justifier sa promotion de l’industrie nucléaire dé-carbonée, a eu l’idée d’inverser le discours scientifique de l’époque.
Celui-ci disait que nous sommes, c’est parfaitement exact, à la fin d’un
cycle de réchauffement déca-millénaire (voir le graphique GIEC
ci-dessous) commencé à la fin de la dernière glaciation globale il y a
12 000 ans et que nous devons nous attendre prochainement à une nouvelle ère glaciaire. Ce qui est confirmé par les observations de la NOAA américaine et la météo russe, depuis 1999 le réchauffement s’est arrêté. Nous sommes au sommet d’une courbe de Gauss (2).
Ce que le GIEC confirme dans son rapport partiel d’octobre 2018 mais qui
a été zappé dans le résumé de quelques pages qu’en a fait la commission
politique du GIEC pour la distribution aux États membres afin de ne pas
contrarier les politiques fiscales « vertes » qui passent mal dans les
couches les moins riches des populations comme les Gilets jaunes.

Thatcher
a donc promis des financements importants aux services météo anglais à
condition qu’ils « prouvent » qu’un réchauffement était toujours en
cours, ce qui fut facilement fait en modifiant quelques paramètres dans
les modèles informatiques. Le budget de la météo anglaise fut multiplié par presque huit !
Les autres services météos dans le monde comprirent le signal et se
mirent eux aussi à prévoir du réchauffement catastrophique à tour de
bras !

On ne connaît que 2% du total des rapports du GIEC

Le
GIEC compulse des milliers de rapports scientifiques de climatologues
et météorologues, géographes, géophysiciens et astronomes. Il en fait
une synthèse de toujours plus de 1000 pages.

Le dernier rapport complet, c’est-à-dire comportant 9 études (3), est le AR 5 publié en 2013, il comporte 1535 pages
.
Chaque étude se termine par les références scientifiques, parfois plus
d’un millier par étude. Depuis, il n’y a eu que des publications
partielles d’extraits mis à jour sur tel ou tel sujet d’étude. Et ces
extraits de 30 pages mis à la disposition des gouvernements et médias
ne reprennent, pour des raisons politiques, que les parties
catastrophistes des études.

Toutes les conclusions des climatologues dits « réalistes » sont passées sous silence.

Vous ne verrez jamais publiées dans ces 30 pages les phrases – pourtant innombrables dans AR5 – du genre : Températures : »Il existe une confiance modérée que la longueur et la fréquence d’épisodes chauds, incluant les vagues de chaleur, ait augmenté depuis 1950«  (AR5  p.213).
Et encore, cela ne concerne que l’Amérique du Nord, l’Australie et
l’Europe, les relevés de tout l’hémisphère sud et de la Sibérie étant
trop espacés et peu fiables.
Traduction : Réchauffement ? P’t’être ben qu’oui, p’t’être ben qu’non.

Ou bien :
Inondations : « À l’échelle globale il n’y a ni plus ni moins d’inondations et la magnitude (force ou importance) n’a pas varié significativement. » (AR5 p.214).
Sécheresses : « Il n’y a pas suffisamment d’évidences pour suggérer une tendance globale depuis 1950« .
Orages et grêles : « Les tendances observées ont un faible niveau de confiance, à cause d’inhomogénéités dans les données et de problèmes dans les systèmes de monitoring.
Cyclones : « Les données actuelles n’indiquent aucune tendance significative pour la fréquence des cyclones
tropicaux au niveau global pour le siècle passé et il reste incertain
si les augmentations à long terme rapportées soient solides
« .
Vents : « la vitesse du vent de surface au-dessus des terres et des océans n’a pas changé« .
Et bien d’autres remarques encore, du même tonneau !…

Les gouvernements en manque d’impôts nous refont le coup de « La Grande Peur de l’An 1000 »

Paniqués
à l’idée de perdre les énormes ressources fiscales qu’il prélèvent avec
les taxes carbone, transition climatique et autres impôts « verts », les gouvernements nous rejouent la farce des sectes des années précédant l’An Mille qui disaient : « Nous
allons tous mourir en l’An 1000 et brûler en enfer parce que vous avez
été méchants et offensé Dieu. Nous allons prier pour vous mais… donnez
nous de l’argent !
« .
Puis, après l’An Mille… « Il n’y a pas eu de fin du monde. Voyez,
vous avez eu raison de nous donner votre argent, on a réussi à calmer
la colère de Dieu, remerciez-nous en étant généreux »
.

Maintenant,
les politiciens écolo-escrocs nous disent : « Nous allons tous mourir
dans dix ans parce que les humains sont méchants avec la planète,
donnez-nous beaucoup d’argent et on va faire changer le climat, make our planet great again« . Depuis un an ou deux ils ajoutent aussi « Et acceptez de perdre toutes vos libertés pour sauver la planète ».

C’est la dictature verte !

Arrêt de l’épisode réchauffement depuis 1997-99, le CO2 et le nucléaire sont bons pour la  planète

Dans le rapport partiel du GIEC d’octobre 2018, trois faits essentiels sont donnés par les scientifiques, mais absents des 30 pages remises aux « décideurs » et aux médias :

GIEC confirme l’arrêt amorcé depuis 1997 du réchauffement global

GIEC dit que le nucléaire sera indispensable dans le futur

GIEC dit aussi qu’il ne faut pas criminaliser le CO2, dont les molécules sont les briques indispensables à la vie sur Terre

La presse n’en a rien retenu qu’une possibilité de réchauffement de 1,5 °C, aucun
média n’a publié ce graphique rassurant du GIEC qui montre une
température relativement stable depuis 10 000 ans avec en final la
courbe amorçant une baisse.

Notez
le colossal réchauffement entre -12 000 et -10 000, qui se traduisit
par une remontée des océans de 130 mètres suivie d’une forte remontée du
CO2 sans la moindre influence humaine, l’optimum médiéval des 11 et 12èmes siècles, le petit âge glaciaire du 16ème au 18ème siècle, le minuscule réchauffement actuel à l’échelle géologique. En
fait, depuis dix mille ans, à l’exception d’un coup de froid il y a
8200 ans, le climat a toujours été plus chaud qu’aujourd’hui !

Dans
la molécule CO2, « C » représente 6 et « O2 » 2 x 18 = 36. Dans  CO2
l’oxygène, c’est 6 fois plus que le carbone. Dans les sols le carbone
est extrêmement abondant. C et
son gaz CO2 sont bons pour les plantes qui poussent plus vite, plus
haut et plus riches en oligoéléments depuis qu’il y a un peu plus de CO2
dans l’atmosphère (passé de 0,035 % à 0,041 % -410 parties par million- quand les autres GES sont 15 %).
La surface des forêts sur Terre s’est accrue de 18 millions d’hectares (sources satellites NASA et Google Earth) passant à 4 357 millions d’ha.
Pour la vie animale et humaine fondée sur le carbone, le CO2 est indispensable.

La preuve par la crémation des corps

Les
cendres consécutives à une crémation (4) sont des phosphates et du
carbone. La crémation est donc parfaitement anti-écologie-politique pour
deux raisons : elle produit du C et du CO2, et elle prive tous les
micro-organismes, les vers et les insectes du sol d’une précieuse
nourriture. Mais elle peut-être bonne pour la nature si l’on y éparpille
les cendres.

Souvenons-nous
toujours que jusqu’ici aucune des prévisions catastrophiques des
rapports pour décideurs du GIEC ne s’est réalisée !
 

Le premier rapport GIEC complet et public RE4 SYR, a été publié en 1990 pour le sommet de la Terre de Rio en 92.
Mais il avait été précédé d’un rapport partiel pour le sommet de Nairobi en 1982. Celui-là annonçait + 50 cm d’augmentation du niveau des océans pour 2 000. En 2 000 on a constaté une augmentation de 5 mm !
Sur les +2°C annoncés entre 1980 et  2000, il y a  eu 0,5°C de 1900 à 2 000, ce qui est parfaitement normal en fin de cycle de réchauffement.
Puis il y eut les pluies acides qui allaient détruire toutes les forêts du Monde… pas de pluies acides.
Puis le trou de la couche d’ozone allait brûler la Terre =>
interdiction des gaz CFC (frigos, etc.) et l’on s’aperçoit finalement
que le trou fluctue naturellement d’une année sur l’autre.

Des prédictions faites à Rio comme celles faites à Paris aucune ne s’est
réalisée, mais elles sont à nouveau promises pour dans dix ans !
 

Cela
n’a rien de scientifique, c’est une question de foi religieuse en
l’écologie politique, qui ferait mieux de se concentrer sur ce qui
pourrait améliorer notre qualité de vie, la propreté dans les villes,
les maladies éradiquées qui sont de retour avec les migrants, la qualité
de la nourriture, etc…

L’Imprécateur
24 février 2019

1:
3 400 « scientifiques belges » (entre guillemets, parce que la totalité
des personnels travaillant en France pour la météorologie était de 2925
personnes en 2018), en y comprenant les secrétaires, les techniciens,
et le personnel administratif. Alors 3400 météorologues et climatologues
en Belgique !

2:
Courbe de Gauss ou « courbe en cloche », le sommet peut s’étaler sur
une période de durée variable avec de petites variations annuelles, mais
se termine toujours par une chute.

3:
les températures ; les précipitations ; les inondations ; les
sécheresses ; les évènements météorologiques locaux sévères (grêle,
orages) ; les tempêtes tropicales ; les tempêtes extra-tropicales ; les
vents ; les marées.

4:
Dans une crémation, la masse restante après évaporation des 60 % d’eau
du corps est constituée de composés organiques (Carbone, Hydrogène,
Oxygène). Ceux-ci sont « crackés » par la chaleur (850°). Les molécules
sont cassées et produisent en majeure partie des gaz (vapeur d’eau, CO2
etc..). Ces gaz soit brûlent et redonnent de la vapeur, du CO2 et de
l’azote N2, soit ils partent dans l’air. Les os quant à eux dégagent des
gaz qui brûlent et partent à l’extérieur (CO2 et H2O). Il reste les
cendres, du phosphate et du carbone.. 
Sachant que la
masse du corps est répartie en: Oxygène: 65%, Carbone: 18%, Hydrogène
10%, Calcium: 1.5%, Azote: 3% on conçoit bien que la crémation produit
beaucoup de gaz et que les cendres soient de masse réduite, de l’ordre
du kilo. Un humain de 65 kg = 5 kg de carbone pur !




Les projets Oasis

Qu’est-ce qu’une Oasis?

Une oasis se construit autour de cinq principes fondamentaux, cinq leviers de changement individuel et collectif:

  • Agriculture et autonomie alimentaire
  • Éco-construction et sobriété énergétique
  • Mutualisation
  • Une gouvernance respectueuse
  • L’accueil et l’ouverture sur le monde



Réchauffement planétaire et environnement : Rejeter l’alarmisme et se concentrer sur des améliorations concrètes

[Source : Parti Populaire du Canada]

Enjeu

Le gouvernement libéral dépense des milliards de dollars ici et à
l’étranger pour lutter contre le réchauffement planétaire – que l’on
préfère maintenant appeler « changement climatique » pour inclure
n’importe quel événement météorologique naturel et son contraire.

Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, il a imposé
des taxes et d’innombrables règlements, il subventionne des
« technologies vertes » inefficaces et coûteuses, et bloque le
développement des ressources pétrolières essentielles à notre
prospérité.

Il est indéniable que le climat mondial a toujours changé et
continuera de changer. Jusqu’à il y a douze mille ans, une grande partie
du Canada était recouverte de glace, et c’est grâce au changement
climatique naturel que nous pouvons aujourd’hui vivre ici.

Il n’existe cependant aucun consensus scientifique sur la théorie
disant que le CO2 produit par l’activité humaine est la cause d’un
réchauffement planétaire dangereux ou le sera dans l’avenir, et que le
monde est confronté à des catastrophes environnementales si ces
émissions ne sont pas réduites de manière draconienne. De nombreux
scientifiques renommés continuent de contester cette théorie.

Le débat politique sur le réchauffement n’est plus fondé sur la
science. Il a été détourné par les partisans d’un gouvernement
interventionniste qui utilisent des techniques de propagande grossières
pour imposer leurs vues. Ils ridiculisent et harcèlent publiquement
quiconque exprime des doutes. Ils exagèrent les faits afin d’effrayer
les gens. Ils manipulent même les enfants dans les écoles en les
incitant à faire pression sur leurs parents et à manifester dans la rue.

Faits

L’alarmisme climatique est basé sur des modèles imparfaits qui n’ont
jamais réussi à prédire correctement l’avenir. Aucune des prédictions
cataclysmiques faites depuis les années 1970 ne s’est réalisée. Pas de
nouvelle ère glaciaire. Pas de réchauffement constant en relation
directe avec l’augmentation des niveaux de CO2. Pas de disparition des
calottes polaires. Pas de hausse exceptionnelle du niveau des océans.
Aucune augmentation anormale des événements météorologiques
catastrophiques. Pas d’effondrement de l’agriculture et de famine
généralisée.

En fait, le CO2 est bénéfique pour l’agriculture et il y a récemment
eu un « verdissement » mesurable du monde en partie grâce à des niveaux
plus élevés. Malgré ce que prétend la propagande sur le réchauffement,
le CO2 n’est pas un polluant. C’est un ingrédient essentiel à la vie sur
Terre et nécessaire à la croissance des plantes.

Notre plan

Compte tenu des incertitudes entourant les fondements scientifiques
du réchauffement et des coûts énormes certains des mesures conçues pour
le combattre, il n’y a aucune raison impérieuse de compromettre notre
prospérité en augmentant l’intervention gouvernementale sur ce plan.

Un gouvernement du Parti populaire :

  • Se retirera de l’Accord de Paris et abandonnera les objectifs irréalistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
  • Cessera d’envoyer des milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à réduire leurs émissions.
  • Abolira la taxe sur le carbone du gouvernement libéral et laissera
    les gouvernements provinciaux adopter des programmes de réduction des
    émissions s’ils le souhaitent.
  • Abolira les subventions aux technologies vertes et laissera les
    acteurs privés développer des alternatives rentables et efficaces.
  • Investira dans des stratégies d’atténuation si des problèmes résultent d’un changement climatique naturel.
  • Priorisera la mise en œuvre de solutions pratiques pour rendre
    l’air, l’eau et les sols plus propres au Canada, y compris en s’assurant
    que les communautés éloignées des Premières Nations aient accès à de
    l’eau potable.