Les 13 étapes machiavéliques !

[Source : La Minute de Ricardo]

Le journaliste Richard Boutry avait déjà présenté ce scénario l’année dernière (voir Les 13 Phases SCENARIOS du Complot COVID-19 par Richard Boutry, Ancien Présentateur TV (Censuré), notamment pour la transcription écrite). À chacun d’estimer si ceci relève juste de complotisme infondé ou bien s’inscrit effectivement dans la matière et continue de se dérouler sous nos yeux.






“L’homme le plus intelligent du monde” analyse le programme de vaccination de l’élite mondiale

[Source : Recherches Covid-19 (cv19.fr)]

L’une des personnes les plus intelligentes au monde s’élève contre la vaccination Covid-19, affirmant que l’élite mondiale à l’origine de la campagne de vaccination n’a probablement pas à cœur les intérêts de l’humanité.

La plupart des gens ignorent tout de l’éleveur de chevaux du Missouri Christopher Langan, 69 ans, qui a travaillé comme ouvrier du bâtiment et videur dans un bar pendant près de 20 ans.

Cependant, un article paru dans Esquire en 1999 a rendu Langan célèbre, en le décrivant à l’époque comme “l’homme le plus intelligent d’Amérique”, avec un QI d’environ 200.

Une interview de Lagan réalisée en 2019 par “Spike Jonze” (Adam Spiegel) vous permettra de comprendre à quel niveau se situe cet homme.



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Depuis, M. Langan a fait l’objet d’un reportage dans l’émission “20/20” d’ABC, et son intelligence a été largement documentée compte tenu de son passé inhabituel.

Actuellement, il s’est lancé dans un projet baptisé “Modèle cognitivo-théorique de l’univers (CTMU)”, qui tente de mettre en évidence le “lien entre l’esprit et la réalité” et d’expliquer l’existence de Dieu par les mathématiques.

C’est dans un groupe Facebook consacré au CTMU que M. Langan a démoli la semaine dernière la campagne mondiale de vaccination contre le virus Covid-19 comme seul un génie pouvait le faire.

Selon Langan, le plan de vaccination de l’élite mondiale n’est probablement pas une élimination (immédiate), mais une stérilisation progressive de la population afin de maintenir la supériorité de la classe dirigeante sur les masses abruties.

Lisez la discussion de Langan avec les membres du groupe CTMU ci-dessous, transcrite à partir de captures d’écran Facebook :

Commentaire : “Je me suis demandé s’il n’y avait pas une motivation négative derrière le V@x. Si j’étais un oligarque sociopathe et que je pensais que l’humanité devait être réduite massivement pour protéger la Terre, est-ce que j’utiliserais le vax pour provoquer une mort massive ou une stérilisation massive ? L’une ou l’autre de ces approches provoquerait d’énormes bouleversements, mais la stérilisation de masse serait celle qui causerait le moins de perturbations.”

Réponse : Premièrement, selon la définition habituelle du terme “vaccin”, les injections actuelles ne sont pas des “vaccins”. Elles ne sont qu’une autre souche de technologie dangereuse que la superclasse parasitaire finance et utilise dans le but de dominer et de contrôler le monde.

Une extinction massive de la population humaine serait traumatisante et menacerait le statu quo. Si la population humaine s’effondre et que l’économie suit le mouvement, l’élite n’aura rien, aucune supériorité innée ou capacité d’adaptation, qui pourrait la protéger et contribuer à sa survie. C’est pourquoi elle préfère la stérilisation de masse et un déclin démographique plus lent (mais toujours rapide).

Évidemment, la superclasse parasitaire s’inquiète de la destruction de son environnement par la surpopulation humaine. Malheureusement, elle a raison sur ce point : alors que la Terre et ses ressources sont limitées, la croissance démographique est exponentielle. Mais il y a au moins trois problèmes majeurs dans leur approche.

(1) Au lieu d’aborder le contrôle de la population de la bonne manière, en améliorant la population par l’éducation et l’hygiène génétique, en faisant appel à ce qu’il y a de meilleur dans l’espèce humaine et en la convainquant de contrôler son propre comportement reproductif pour son propre bien et celui de la Terre, ils préfèrent mentir et se faufiler dans le dos de tout le monde, en nous escroquant et en nous menaçant de nous faire “vacciner” sous de faux prétextes. D’où leur négligence flagrante du Logos. Au lieu d’améliorer l’humanité, ils la dégradent, en s’appuyant sur une combinaison d’ignorance publique, de confiance mal placée, et d’idées et d’idéologies sans issue comme l’athéisme, le matérialisme, le communisme, le multiculturalisme et la “diversification” ethnique forcée, la “gouvernance mondiale” tyrannique pour amener l’humanité à se conformer.

(2) Alors que l’élite mondiale veut désespérément le contrôle total de la planète et de sa population humaine, elle n’est ni assez intelligente ni assez bonne moralement pour le mériter, et n’a aucune idée de la manière de l’utiliser correctement à l’avantage de l’espèce humaine et de la planète dans son ensemble.

(3) Cela se reflète dans le fait que leur programme de contrôle se limite au contrôle de la quantité et exclut totalement le contrôle de la qualité. Ils supposent que toute la véritable richesse génétique de l’humanité réside en eux, malgré leur manque flagrant de mérite (génie, rectitude morale). Souscrivant à une idée dépassée appelée “darwinisme social”, ils supposent simplement que tous les autres, même s’ils sont meilleurs et plus intelligents, sont inférieurs et remplaçables et devraient être soit éliminés, soit stérilisés, soit descendus, déracinés et fondus dans une vaste race d’esclaves de couleur moka pour la commodité de l’élite.

En bref, en se remplissant les poches et en bousculant tout le monde, l’élite se considère comme une “race maîtresse”, une sorte d’association mondiale d’élevage pour laquelle le reste de l’espèce n’est rien d’autre qu’un troupeau de bovins dociles à élever pour la servilité et tout juste assez d’intelligence pour suivre les ordres. Cela a été clairement et irréfutablement documenté, par exemple, par le programme de “génocide des Blancs” décrit il y a un siècle par R.N. Coudenhove-Kalergi, financé à l’origine par les Rothschild, les Warburg et d’autres banquiers internationaux, et qui fait maintenant l’objet d’une politique internationale dans tout le monde occidental.

Il est facile de voir où cela mène, et ce n’est bon nulle part. Personnellement, je suis prêt, si nécessaire, à infliger des blessures physiques graves à toute personne qui tenterait de me faire subir une de ces injections, et il devrait en être de même pour toute autre personne qui se respecte.

Q : “Pourquoi les propriétaires de la Plantation Mondiale voudraient-ils tuer ou réduire la fertilité de leurs sujets les plus soumis et les plus obéissants ?”

R : Vous ne comprenez peut-être pas tout à fait. Résister au “vaccin” permet à l’élite de vous identifier comme quelqu’un qu’il vaut mieux tuer et qui est donc éligible à la “vaccination prioritaire.” 😉

De plus, ils pensent qu’ils peuvent forcer tout le monde à prendre le “vaccin”, donc c’est discutable. Prenez-le maintenant, et vous pourrez être zombifié et asservi en tant que cyborg chimique ; ne le prenez pas, et vous serez prêt à être abattu, sans avoir besoin de “vaccin”. Tous les esclaves “valables” qui meurent immédiatement sont des dommages collatéraux acceptables ; de plus, chaque mort sert l’agenda de la dépopulation. (Ne supposez jamais que ces accros du contrôle n’ont pas calculé chaque mouvement qu’ils font pour sa valeur “pile nous gagnons, face vous perdez”. Même lorsqu’ils ne savent pas distinguer leur cul de leur coude, ce qui est assez souvent le cas, c’est leur principal critère politique).

Rappelez-vous, l’élite suppose qu’elle est la crème-de-la-crème génétique, et suppose que tous les autres sont des déchets génétiquement inférieurs et donc finalement sensibles à leurs techniques de contrôle mental. Il s’agit d’une opération de masse dans laquelle l’erreur humaine rend impossible une sélection efficace de la “qualité”, que celle-ci soit définie par le mérite objectif ou par la possibilité de servir la classe supérieure parasitaire.

Dans la vision élitaire du monde, seule l’élite est “élite”. Tous les autres sont de la merde et donc sacrifiables.

Le “darwinisme social” est leur justification absolue de leur propre pouvoir, et ils croient nécessairement qu’aucune personne assez stupide pour prendre ce faux vaccin contre le coronavirus ne peut être digne d’être préservée, tandis qu’ils pensent également que toute personne qui refuse le vaccin mérite d’être raflée et tuée.

Pile, je gagne, face tu perds.


Sources
https://www.newswars.com/smartest-man-in-america-breaks-down-global-elites-vaccine-sterilization-agenda/
https://www.youtube.com/watch?v=sKB4wAqMKRQ

Traduction et sous-titres : https://cv19.fr


[Voir aussi :
Le prétendu “plan Kalergi” de destruction de l’Europe
Après le covid, une cyberattaque mondiale ? — Pierre Hillard et liens annexes]




Algérie — Après les législatives anticipées. Et, maintenant ?

Par Abdellali Merdaci

Selon un journal d’Alger, zélateur du néo-hirak, un candidat aux législatives anticipées du 12 juin a été élu député, à Constantine, avec trois cents voix.(([1] « Le Quotidien indépendant », 18 juin 2021.)) L’événement, en soi, peut paraître absurde, mais il n’entache en rien la légalité de cette élection. Bienvenue, M. le député ! Dans le contexte national algérien actuel, marqué par une irréductible pandémie sanitaire et par les dérives d’aventuriers stipendiés de la politique, seul compte le socle de la légalité dans une organisation du vote sans heurts et l’indispensable légitimité proclamée est celle de l’action, davantage que celle des chiffres. Du reste, les chiffres vitaminés d’une élection ne sont jamais consentis à une gouvernance meilleure, ainsi qu’en témoignent les élections de l’ère Bouteflika. L’écrivain et journaliste Mohamed Benchicou rapporte dans un remarquable essai biographique(([2] « Bouteflika, une imposture algérienne », Alger-Paris, Le Matin Éditions-Jean Picollec, 2004.)) comment le candidat Abdelaziz Bouteflika exigeait, en 1999, des généraux qui l’ont ramené au pouvoir de décider de ses propres chiffres électoraux. À l’évidence, le tripatouillage des résultats électoraux est exclu dans l’Algérie nouvelle et c’est une précieuse évolution démocratique.

Abdelmadjid Tebboune a rappelé, au-delà des chiffres de participation aux différentes consultations électorales (12 décembre 2019, 12 juin 2021) et référendaire (1er novembre 2020), la légalité de la démarche politique et institutionnelle qui les fonde. En démocratie, l’électeur a le droit de s’abstenir ou de boycotter une votation : si la politique de la chaise vide n’a jamais été payante, l’État algérien, qui n’impose rien, protège sa liberté de conscience. Dans aucun pays et dans aucune démocratie, même parmi les plus avancées, le taux de participation le plus bas n’a invalidé une élection et disqualifié ses candidats élus. Dans les faits, abstentionnistes et boycotteurs ne forment ni un parti, ni une tendance politique lisible, ni une majorité.

[Ndlr : en France, le faible taux de participation à une élection tend à être considéré par un certain nombre d’analystes ou de commentateurs comme une marque de manque de légitimité démocratique des représentants élus. Avec moins de 50 % de participation (comme cela a été le cas pour le premier tour des récentes législatives françaises), il devrait ou pourrait même se poser le problème de la légitimité de la forme gouvernementale elle-même, surtout lorsqu’elle prétend relever de démocratie.]

Pourquoi, à défaut d’une vraie opposition politique, une presse bien-pensante — qui la supplée — ne cesse d’asséner au président de la République et aux Algériens une incertaine logique des chiffres ? Il n’y a pas de « légitimité populaire » : qu’un candidat soit élu à 100 % des électeurs inscrits n’est pas un gage de réussite de son mandat. Sauf à tournebouler le sens des mots, la seule légitimité consensuelle appartient à l’Histoire. M. Tebboune, président de la République, écrit une page de l’Histoire de l’Algérie, et cette page, il faut se garder de la juger hors de l’heure du bilan.

Lorsqu’on évoque dans notre pays, dans les marges de toute consultation électorale démocratique, la formation d’un champ politique national, résolument national, l’absolu critère est celui de l’unité de la Nation algérienne. Or, le néo-Irak, érigé en dehors de toute légalité ces derniers mois par une presse qui lui est acquise en principal opposant du pouvoir d’État, parasité par des organisations nettement terroristes (Rachad, MAK) et par des acteurs politiques formés par les services américains de la démocratisation du monde arabe, du Moyen-Orient au Maghreb,(([3] Je renvoie sur cet aspect aux publications strictement documentées d’Ahmed Bensaada, notamment « Qui sont ces ténors autoproclamés du hirak ? », Alger, Apic, 2020, et aux articles sur ce thème publiés sur son site web : http://ahmedbensaada.com/)) en est éloigné. Il ne peut se projeter que dans le chaos pour mettre à terre les institutions de l’État, notamment la présidence de la République, et ses chartes, particulièrement la Constitution, ses garants juridiques.

Cette politique de destruction, sans honneur et sans loyauté, perdure. Après le 22 février 2019, contre un gouvernement sans gouvernail et sa « ‘içaba » (clan), il fallait un changement de cap, le hirak originel pouvait l’incarner dans une brève période de latence politique, le néo-hirak, qui prétend le continuer dans l’usurpation et dans l’imposture, constitue un obstacle. Il est de bonne guerre, contre cet ennemi de l’intérieur et de l’extérieur répondant à des agendas pernicieux, que le président Tebboune fasse valoir l’impérieuse nécessité de la légalité institutionnelle. L’Algérie, déstructurée par le long règne des frères Bouteflika, appelle cette impulsion vers l’État légal, qu’il conduit opiniâtrement.

Alors même que le président de la République s’appuie sur un programme de refonte du pays et parle régulièrement aux Algériens,(([4] Le président de la République est dans son rôle de défendre l’Algérie et de porter la voix de l’Algérie dans tous les médias du monde qui le sollicitent, quelles qu’en soient les lignes éditoriales. Son récent entretien avec « Le Point », porte-parole de la droite française, historiquement fermé à l’Algérie et proche du Makhzen, est en termes de politique algéro-algérienne un contresens. Comment les conseillers du président chargés de la presse ont-ils accepté qu’il soit interrogé par deux ex-Algériens devenus Français, l’un par le mariage avec une Française (Adlène Meddi), l’autre par choix personnel (Kamel Daoud) ? Si Meddi évite tout prosélytisme, Kamel Daoud se présente comme le « Français du futur » et invite les Algériens à le rejoindre dans ce choix. Alors qu’il n’y a pas de législation algérienne autorisant la double nationalité entre l’Algérie et la France, l’accueil à la présidence de la République de journalistes néo-français peut être perçu comme une caution à la course vers la binationalité franco-algérienne. Déception et regrets.)) quels arguments leur présentent ceux qui ambitionnent de faire tomber l’État algérien par de continuels mouvements de rue, troublant la paix sociale, et échappant à toute réglementation administrative et juridique ? Quelles sont les attentes des « ténors autoproclamés » (Ahmed Bensaada) du néo-hirak ? Maîtres Mostefa Bouchachi et Zoubida Assoul, secondés par Karim Tabbou et Abdelouahab Fersaoui (RAJ), bénéficiant de l’onction du sociologue français Lahouari Addi, activistes de mauvais aloi, formés et financés par les experts américains de l’agit-prop, envisagent sûrement de mettre l’Algérie sur les rails d’une politique antinationale, dans la perspective des États-Unis d’Amérique, de l’Europe et, singulièrement, de la France. Ils proposent un programme d’ouverture politique vers l’extérieur rompant avec les fondamentaux de l’État algérien issu d’une terrible Guerre anticoloniale, qu’ils souhaitent effacer, ainsi le droit des peuples sous domination coloniale, notamment en Palestine et au Sahara occidental, à l’autonomie politique nationale. Ce changement politique s’adossera sur l’établissement de relations diplomatiques avec Israël et sur la reconnaissance des thèses sionistes. Sous la direction de cette phalange d’illuminés, l’imparable progrès social serait d’ouvrir des terrasses à bière sur les avenues d’Alger, de libéraliser les mœurs(([5] On en a une représentation fidèle et juste dans l’expression des attentes de la jeunesse dorée d’Alger et d’Oran dans le documentaire de Mustapha Kessous « Algérie, mon amour » (France 5, 26 mai 2020). Mais cette projection libérée des mœurs est visible dans les grandes cités du pays et dans les couches sociales supérieures.)) et d’engager une politique déterminée vers la binationalité franco-algérienne pour contenter les bobos d’Alger, leur clientèle assurée et reconnue, qui ne pèse pas lourd dans l’échiquier électoral. Qu’ils aillent donc expliquer ce programme politique à l’électeur de la bourgade de Slim. Le MAK, pour sa part, n’a qu’un exclusif horizon politique, la sécession de la région kabyle d’Algérie (Tizi-Ouzou, Bejaia, en partie Bouira, Boumerdès, Sétif et Bordj Bou-Arréridj), faisant corps pendant des millénaires avec l’Algérie, relevée par cinquante-neuf années d’accompagnement exceptionnel de l’État algérien, pour la livrer à la France et à Israël. Quant aux islamistes de Rachad, leur objectif unique est de se venger de la cuisante défaite que leur a infligée, dans les années 1990, l’État algérien dont ils envisagent, désormais, l’anéantissement en manipulant la rue dans un jeu pervers et criminel.

Le reproche qu’il faudra faire à ces « ténors autoproclamés », c’est qu’ils ne s’adressent jamais clairement au peuple algérien sur leurs intentions. Leur fuligineuse antienne, devenue incantatoire, est de briser l’État algérien pour aller sûrement vers la dislocation du pays. Est-ce que l’extrême majorité des Algériens, et notamment ceux qui pour différentes raisons ne votent pas, et il faudrait y voir un effet du long règne autoritaire des frères Bouteflika plus qu’un désaveu du pouvoir d’État, approuveraient ce projet ? Quel Algérien se prévaudrait d’une tabula rasa, du démembrement de la terre sacrée d’Algérie et du démantèlement de ses institutions ? Il n’est ni indifférent ni inintéressant de savoir qui est à la manœuvre dans cette entreprise funeste de nettoyage du pays : de grands bourgeois à fort revenu bien installés dans la capitale, souvent rétribués sur les fonds régaliens de l’État,(([6] Ainsi, Mme Assoul, cheffe de parti, pressentie dans un triumvir dirigeant une transition politique en Algérie, une des doléances du néo-hirak, a été accusée publiquement par un sénateur constantinois de percevoir une mirobolante retraite à vie pour une mission parlementaire dans les années 1990. Elle n’y a pas réagi.)) qui se soucient comme d’une guigne des marcheurs des cités populaires dont ils exploitent le malheur, des islamistes de Londres et Genève, bazaris discrédités, sans attache réelle avec le pays, des séparatistes kabyles emmenés par un chansonnier de cabaret sauvage, qui reçoivent — contre toute attente — le soutien de communistes, héritiers de l’ancien PAGS, et des trotskistes du PST, représentants du peuple ouvrier arborant autrefois comme signe de ralliement une paire d’espadrilles (« sbidri ») éculée, tout feu, toute flamme contre l’État national algérien. Voilà les ennemis de l’Algérie, de l’État algérien et de M. Tebboune. Comment imaginer un « Bousbidri » en affaire politique avec un islamiste, un makiste et un bourgeois prédateur des beaux quartiers d’Alger — et, inversement ? Cette conspiration de cloportes, cette association bancale de groupes politiques sans ressort dans la société, de séparatistes hargneux et de terroristes sanguinaires dont la mesure commune est la chute de l’État légal, leurs fourvoiements violents et vertigineux n’ont aucun avenir en termes politiques et électoraux.

L’Algérie est une jeune nation, sortie de l’emprise d’un colonialisme français génocidaire qui a exterminé, entre 1830 et 1962, un quart de sa population. Ce pays d’infinie souffrance mérite d’exister. Aujourd’hui, le plus urgent engagement qui vaille est d’en défendre l’intégrité territoriale et la pérennité de ses institutions. L’unité de la Nation algérienne, désormais menacée et fragilisée par les soutiers de plans étrangers mortifères, est à ce prix. Maintenant, au-delà de la feuille de route de M. Tebboune, l’urgence pour le gouvernement et le parlement, et peu importe leurs soubassements partisans et idéologiques, est de penser des lois renforçant le cadre politique et institutionnel légal pour protéger contre toute hypothèse insurrectionnelle la Nation algérienne et l’inscrire dans la durée. Que vive l’Algérie ! 

Notes




L’inventeur de l’ARNm interrogé sur les dangers de l’injection

[Source anglophone : mercola.com]

Analyse du Dr Joseph Mercola

RÉSUMÉ

►Le Dr Robert Malone est l’inventeur de la plate-forme technologique de base des vaccins à ARNm et à ADN. Il est très préoccupé par le manque de transparence des effets secondaires, la censure de la discussion et l’absence de consentement éclairé qu’entraînent ces vaccins.

►La protéine libre de la pointe du SRAS-CoV-2 est biologiquement active — contrairement aux hypothèses initiales — et provoque de graves problèmes. Elle est responsable des effets les plus graves observés dans le COVID-19, tels que des troubles de la coagulation, des caillots sanguins dans tout le corps et des problèmes cardiaques.
Ce sont les mêmes problèmes que nous constatons aujourd’hui chez un nombre impressionnant de personnes qui ont reçu le « vaccin » COVID-19.

►La protéine de pointe présente également une toxicité pour la reproduction, et les données de biodistribution de Pfizer montrent qu’elle s’accumule dans les ovaires des femmes. Les données indiquent que le taux de fausses couches chez les femmes qui reçoivent le « vaccin » COVID au cours des 20 premières semaines de grossesse est de 82 %.

►Les données israéliennes montrent que les garçons et les hommes âgés de 16 à 24 ans qui ont été vaccinés présentent un taux de myocardite (inflammation du cœur) 25 fois supérieur à la normale.

►Les injections de COVID-19 n’ont qu’une autorisation d’utilisation d’urgence, qui ne peut être accordée que s’il n’existe pas de remèdes sûrs et efficaces. De tels remèdes existent, mais ils ont été activement censurés et supprimés.

Dans la vidéo ci-dessus [Voir ici], l’animateur du podcast Dark Horse, Bret Weinstein, docteur en biologie évolutionniste, s’entretient avec le Dr Robert Malone, l’inventeur de la plate-forme technologique de base des vaccins à ARNm et à ADN,(([1] Nouvelles du site du procès 30 mai 2021)) et Steve Kirsch, un entrepreneur qui a mené des recherches sur les effets indésirables des thérapies géniques COVID-19.

Je me rends compte qu’il s’agit d’une interview de trois heures absolument épique, mais si vous attachez de l’importance à ce que j’ai enseigné, vous devez au minimum lire très attentivement l’intégralité de cet article.

M. Malone est le scientifique qui a inventé la technologie permettant de réaliser le test COVID et il révèle comment cette introduction a été compromise sur le plan éthique pour rendre le consentement éclairé absolument impossible pour le citoyen moyen. Regardez l’interview si votre emploi du temps le permet, mais lisez attentivement cet article à coup sûr.

Kirsch a récemment publié l’article « Should You Get Vaccinated ? » dans lequel il explique comment et pourquoi il a changé d’avis sur les « vaccins » COVID-19. Et ce, après avoir reçu les deux doses du vaccin Moderna, comme l’ont fait ses trois filles.

Si vous ou l’un de vos proches avez des doutes sur le test COVID, alors vous devez absolument lire l’article de Kirsh, car il s’agit clairement de l’un des meilleurs articles sur le sujet et il présente l’autre côté de l’histoire, qui n’est JAMAIS présenté dans les médias grand public.

N’oubliez pas que sans une divulgation complète des risques liés au vaccin, il est impossible d’obtenir un consentement éclairé.(([2] Nouvelles du site du procès 25 mai 2021)) Si vous lisez l’article de Kirsch, vous obtiendrez, de manière très détaillée, l’autre côté que les médias conventionnels refusent de partager. Il écrit :

« J’ai récemment appris que ces vaccins ont probablement tué plus de 25 800 Américains (ce que j’ai confirmé de 3 façons différentes) et handicapé au moins 1 000 000 d’autres. Et nous ne sommes qu’à mi-chemin de la ligne d’arrivée. Nous devons suspendre ces vaccins MAINTENANT avant que d’autres personnes ne soient tuées.

Sur la base de ce que je sais aujourd’hui des avantages minuscules des vaccins (environ 0,3 % de réduction du risque absolu), des effets secondaires (y compris la mort), des taux actuels de COVID et du taux de réussite des protocoles de traitement précoce, la réponse que je donnerais aujourd’hui à toute personne me demandant conseil sur l’opportunité de prendre l’un des vaccins actuels serait : « Dites simplement NON ».

Les vaccins actuels sont particulièrement contre-indiqués si vous avez déjà été infecté par le COVID ou si vous avez moins de 20 ans. Pour ces personnes, je dirais « NON ! NON ! NON ! »

Dans cet article, je vais vous expliquer ce que j’ai appris depuis que je suis vacciné et qui m’a totalement fait changer d’avis. Vous apprendrez comment ces vaccins fonctionnent et les raccourcis qui ont conduit aux erreurs commises.

Vous comprendrez pourquoi il y a tant d’effets secondaires, pourquoi ils sont si variés et pourquoi ils surviennent généralement dans les 30 jours suivant la vaccination. Vous comprendrez pourquoi les enfants ont des problèmes cardiaques (pour lesquels il n’existe aucun traitement), perdent temporairement la vue et la capacité de parler. Vous comprendrez pourquoi jusqu’à 3 % d’entre eux peuvent être gravement handicapés par le vaccin. »

La protéine Spike est une cytotoxine bioactive

Comme l’explique Malone, il y a plusieurs mois, il a averti la Food and Drug Administration américaine que la protéine Spike — que les « vaccins » COVID-19 demandent à vos cellules de fabriquer — pouvait être dangereuse. La FDA a rejeté ses inquiétudes, affirmant qu’elle ne pensait pas que la protéine Spike était biologiquement active. En outre, les fabricants de vaccins ont spécifiquement conçu les injections de manière à ce que la protéine Spike soit collée et ne flotte pas librement.

Eh bien, ils avaient tort sur les deux points. Il a depuis été bien établi qu’en effet, la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 se libère, qu’elle est biologiquement active et qu’elle cause de graves problèmes. Elle est responsable des effets les plus graves observés chez COVID-19, tels que des troubles de la coagulation, des caillots sanguins dans tout le corps et des problèmes cardiaques.

Ce sont les mêmes problèmes que nous constatons aujourd’hui chez un nombre stupéfiant de personnes ayant reçu une ou deux injections du « vaccin » COVID-19. Pour des informations plus approfondies sur la façon dont la protéine Spike cause ces problèmes, veuillez consulter mon interview avec Stephanie Seneff, Ph.D. et Judy Mikovits, Ph.D.

L’utilisation du mot « vaccin » n’est pas vraiment appropriée ici, et je ne veux pas contribuer à l’utilisation abusive de ce mot. Ces injections ne sont clairement pas des vaccins. Elles ne fonctionnent pas comme les vaccins conventionnels précédents. Comme le dit clairement l’inventeur des vaccins à ARNm dans l’interview, il s’agit de thérapie génique. Comprenez donc que lorsque je parle de vaccin ou de vaccination, je parle en réalité de thérapie génique.

La protéine de pointe se dissémine dans tout votre corps

Dans un récent entretien(([3] Newzworldtoday.com 2 juin 2021)) avec Alex Pierson, Byram Bridle, docteur en immunologie et chercheur canadien sur les vaccins, a parlé de recherches inédites obtenues auprès de l’organisme de réglementation japonais grâce à une demande de loi sur la liberté d’information.

Il s’agissait d’une étude de biodistribution réalisée par Pfizer, qui a montré que l’ARNm du vaccin ne reste pas dans et autour du site de vaccination, mais est largement distribué dans le corps, tout comme la protéine de pointe.(([4] Nouvelles du site du procès 6 juin 2021))

Il s’agit d’un problème grave, car il a été démontré que la protéine de pointe est une toxine qui provoque des dommages cardiovasculaires et neurologiques. Une fois dans la circulation sanguine, la protéine Spike se lie aux récepteurs plaquettaires et aux cellules qui tapissent vos vaisseaux sanguins. Dans ce cas, elle peut provoquer l’agglutination des plaquettes, ce qui entraîne la formation de caillots sanguins, et/ou provoquer des saignements anormaux. J’ai détaillé ces résultats et d’autres dans « Chercheur : ‘Nous avons fait une grosse erreur’ sur le vaccin COVID-19 ».

On a arrondi les angles*

[Ndlr : *Pour éviter d’exposer des données problématiques]

La protéine Spike est également toxique pour la reproduction, et les données de biodistribution de Pfizer montrent qu’elle s’accumule dans les ovaires des femmes. Kirsch cite des données suggérant que le taux de fausses couches chez les femmes qui reçoivent le « vaccin » COVID au cours des 20 premières semaines de grossesse est de 82 %.(([5] Lettre au rédacteur, commentaire sur la sécurité du vaccin ARNm COVID-19 chez les femmes en ceintes (PDF) )) Le taux normal est de 10 %, il ne s’agit donc pas d’une hausse mineure. Kirsch écrit(([6] Nouvelles du site du procès 25 mai 2021)):

« Il est déconcertant que le CDC affirme que le vaccin est sûr pour les femmes enceintes alors qu’il est si clair que ce n’est pas le cas. Par exemple, l’une de nos amies de la famille en est victime. Elle a fait une fausse couche à 25 semaines… Elle a reçu sa première injection il y a 7 semaines, et sa deuxième il y a 4 semaines.

Le bébé présentait une grave hémorragie cérébrale et d’autres défigurations. Son gynécologue n’avait jamais vu une telle chose de sa vie. Ils ont fait appel à un spécialiste qui a dit qu’il s’agissait probablement d’un défaut génétique (parce que tout le monde croit au récit selon lequel le vaccin est sûr, il est toujours exclu comme cause possible).

Pas de rapport VAERS. Pas de rapport du CDC. Pourtant, les médecins à qui j’ai parlé disent qu’il est certain à plus de 99 % que c’était le vaccin. La famille ne veut pas d’autopsie de peur que leur fille ne découvre que c’était le vaccin. C’est un exemple parfait de la façon dont ces effets secondaires horribles ne sont jamais signalés nulle part. »

Il est inquiétant de constater que les données de biodistribution de Pfizer révèlent que l’on a pris des raccourcis dans l’intérêt de la rapidité, et que l’un des aspects de la recherche qui a été ignoré est la toxicologie de la reproduction. Pourtant, malgré l’absence d’une enquête initiale sur la toxicologie de la reproduction et un nombre croissant de rapports de fausses couches (qui est probablement un sous-dénombrement important), les Centers for Disease Control and Prevention continuent d’exhorter les femmes enceintes à se faire vacciner. Pourquoi cela ?

Y a-t-il une suppression intentionnelle des données VAERS ?

De plus, comme nous l’avons évoqué dans l’interview, il semble que les données du système de notification des événements indésirables liés aux vaccins (VAERS) soient manipulées, car des rapports qui avaient été déposés ont disparu. Pourquoi ont-ils été supprimés ? Et sans le consentement des déclarants ?

« Les données israéliennes montrent que les garçons et les hommes âgés de 16 à 24 ans qui ont été vaccinés ont un taux de myocardite (inflammation du cœur) 25 fois plus élevé que la normale. »

Même avec cette manipulation, le nombre de décès signalés après la vaccination contre le COVID-19 dépasse tout ce que nous avons jamais vu. D’après Kirsch, le taux de mortalité lié aux injections de COVID-19 dépasse celui de plus de 70 vaccins combinés au cours des 30 dernières années, et il est environ 500 fois plus mortel que le vaccin contre la grippe saisonnière (([7] Nouvelles du site du procès 25 mai 2021)) qui a toujours été le plus dangereux.

D’autres effets graves sont également hors normes. Par exemple, des données israéliennes montrent que les garçons et les hommes âgés de 16 à 24 ans qui ont été vaccinés ont un taux 25 fois plus élevé de myocardite (inflammation du cœur) que la normale.(([8] Ottawa Citizen 4 juin 2021)) De plus, de nombreux jeunes gens meurent actuellement des suites de cette myocardite.(([9] Le Défenseur 15 juin 2021))

M. Malone souligne qu’en relisant la version la plus récente de l’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) qui régit ces injections de COVID, il a découvert que la FDA a choisi de ne pas exiger une collecte et une évaluation rigoureuses des données post-vaccinales, alors qu’elle avait toute latitude pour le faire.

Comme l’a noté Weinstein, il s’agit d’une autre anomalie qui nécessite une réponse. Pourquoi ont-ils opté pour une saisie de données aussi laxiste, car sans elle, il n’y a aucun moyen d’évaluer la sécurité de ces produits. Vous ne pouvez pas identifier les signaux de danger si vous n’avez pas de processus pour capturer les données sur les effets et les évaluer toutes.

« Toute la logique de l’EUA consiste à substituer la saisie en temps réel d’informations clés à la saisie prospective de ces mêmes informations », explique M. Malone. « Mais pour ce faire, vous devez obtenir les informations et elles doivent être rigoureuses. »

Autres anomalies

En outre, comme l’a fait remarquer M. Weinstein, si vous diffusez un vaccin dans le cadre d’une utilisation d’urgence — parce que vous dites qu’il y a une urgence sanitaire sans précédent et qu’il n’y a pas d’autres options, et qu’il vaut donc la peine de prendre un risque supérieur à la normale — vous ne le donnerez toujours pas aux personnes qui ne courent aucun risque ou un risque faible de contracter la maladie en question.

Cela inclut les enfants, les adolescents et les personnes en bonne santé de moins de 40 ans, au strict minimum. Les enfants semblent naturellement immunisés contre le COVID-19(([10] Science 14 mai 2021 ; 372(6543) :738-741)) et il a été démontré qu’ils ne sont pas des vecteurs de la maladie,(([11] Archives of Disease in Childhood 2020;105:618-619)) et les personnes de moins de 40 ans ont un taux de létalité de l’infection de seulement 0,01 %.(([12] Annals of Internal Medicine 2 septembre 2020 DOI:10.7326/M20-5352)) Cela signifie que leurs chances de survie sont de 99,99 %, ce qui est aussi bon que possible.

Les femmes enceintes seraient également exclues, car elles constituent une catégorie à haut risque pour toute expérimentation, et toute personne ayant guéri du COVID serait exclue, car elle possède désormais une immunité naturelle et n’a pas besoin d’un quelconque vaccin. En fait, une récente

Une étude de la Cleveland Clinic(([13] medRxiv 5 juin 2021 DOI :10.1101/2021.06.01.21258176))(([14] Nouvelles médicales Sciences de la vie 8 juin 2021)) a révélé que les personnes dont le test de dépistage du SRAS-CoV-2 avait été positif au moins 42 jours avant la vaccination ne tiraient aucun bénéfice supplémentaire des vaccins.

Pourtant, tous ces groupes à risque incroyablement faible sont exhortés et même incités de manière inappropriée à se faire vacciner, ce qui constitue également un comportement anormal. L’analyse des risques et des avantages ne tient pas seulement compte du risque d’effets graves et de décès liés à la maladie, mais aussi de la disponibilité de traitements alternatifs, ce qui constitue une troisième anomalie majeure.

Nous avons assisté à une suppression claire des informations montrant qu’il n’existe pas un seul, mais plusieurs remèdes efficaces qui pourraient réduire à pratiquement zéro le risque de COVID-19 pour un certain nombre de groupes de personnes. Les exemples incluent l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, qui sont tous deux utilisés en toute sécurité depuis des décennies par des millions de personnes dans le monde.

Le principe de précaution veut que tant qu’un médicament ou une stratégie de traitement n’est pas nuisible, même si l’effet positif peut être faible, il doit être utilisé jusqu’à ce que de meilleures données ou de meilleurs traitements soient disponibles. C’est la logique qu’ils ont utilisée pour les masques (même si les données n’ont montré aucun avantage statistique et qu’il existe un certain nombre d’inconvénients potentiels).

Mais lorsqu’il s’agit d’hydroxychloroquine et d’ivermectine, ils ont supprimé l’utilisation de ces médicaments alors qu’ils sont extrêmement sûrs lorsqu’ils sont utilisés aux doses appropriées et qu’il a été démontré qu’ils fonctionnent vraiment bien dans plusieurs dizaines d’études. Comme le note Kirsch dans son article :(([15] Nouvelles du site du procès 25 mai 2021))

« Les médicaments reproposés [comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine] sont plus sûrs et plus efficaces que les vaccins actuels. En général, un traitement précoce avec un protocole efficace réduit de plus de 100 fois le risque de décès. Ainsi, au lieu de 600 000 décès, nous aurions moins de 6 000 décès. REMARQUE : le vaccin a déjà tué plus de 6 000 personnes et ce chiffre ne concerne que le vaccin (et ne tient pas compte des décès dus à une percée). »

Les médecins sont également muselés et leurs avertissements supprimés et censurés. Le Dr Charles Hoffe a administré le « vaccin » COVID-19 de Moderna à 900 de ses patients.

Trois d’entre eux sont désormais handicapés à vie et un est décédé. Après avoir écrit une lettre ouverte au Dr Bonnie Henry, responsable provincial de la santé en Colombie-Britannique, dans laquelle il déclarait être « très alarmé par le taux élevé d’effets secondaires graves de ce nouveau traitement « ,(([16] Lettre ouverte du Dr Charles Hoffe 5 avril 2021)) ses privilèges hospitaliers lui ont été retirés.

Les lois de bioéthique sont manifestement violées

Dans un essai du 30 mai 2021,(([17] Nouvelles du site du procès 30 mai 2021)) Malone a examiné l’importance du consentement éclairé, concluant à juste titre que la censure fait en sorte que le consentement éclairé ne peut tout simplement pas être donné. Le consentement éclairé n’est pas seulement une belle idée ou un idéal. C’est la loi, tant au niveau national qu’international. L’actuelle campagne de vaccination viole également les principes bioéthiques en général.

« À titre d’information, sachez que je suis un spécialiste et un défenseur des vaccins, ainsi que l’inventeur original de la plate-forme technologique du vaccin à ARNm (et du vaccin à ADN). Mais j’ai également reçu une formation approfondie en bioéthique de l’Université du Maryland, du Walter Reed Army Institute of Research et de la Harvard Medical School, et le développement clinique avancé et les affaires réglementaires sont des compétences essentielles pour moi », écrit M. Malone.

« Pourquoi est-il nécessaire de supprimer la discussion et la divulgation complète des informations concernant la réactogénicité et les risques de sécurité des ARNm ? Analysons rigoureusement les données sur les événements indésirables liés aux vaccins. Peut-on trouver des informations ou des schémas, comme la découverte récente des signaux de cardiomyopathie, ou les signaux de réactivation du virus latent ?

Nous devrions faire appel aux meilleurs experts en biostatistique et en apprentissage automatique pour examiner ces données, et les résultats devraient — non doivent — être mis à la disposition du public rapidement. Suivez-moi et prenez un moment pour examiner avec moi la bioéthique sous-jacente à cette situation…

La suppression de l’information, la discussion et la censure pure et simple concernant les vaccins actuels de COVID, qui sont basés sur les technologies de thérapie génique, jettent une mauvaise lumière sur l’ensemble de l’entreprise des vaccins. Je pense que le public adulte peut gérer l’information et les discussions ouvertes. En outre, nous devons divulguer entièrement tous les risques associés à ces produits de recherche expérimentale.

Dans ce contexte, le public adulte est essentiellement un sujet de recherche qui n’est pas tenu de signer un consentement éclairé en raison de la dérogation de l’EUA. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne méritent pas la divulgation complète des risques que l’on exige normalement dans un document de consentement éclairé pour un essai clinique.

Et maintenant, certaines autorités nationales demandent le déploiement des vaccins EUA chez les adolescents et les jeunes, qui, par définition, ne sont pas en mesure de fournir directement un consentement éclairé pour participer à une recherche clinique — écrit ou non.

Le point essentiel ici est que ce qui est fait en supprimant la divulgation et le débat ouverts concernant le profil des effets indésirables associés à ces vaccins viole les principes bioéthiques fondamentaux de la recherche clinique. Cela remonte à la convention de Genève et à la déclaration d’Helsinki.(([18] Association médicale mondiale AMM Déclaration d’Helsinki)) Il doit y avoir un consentement éclairé pour l’expérimentation sur des sujets humains ».

L’expérimentation sans consentement éclairé approprié viole également le Code de Nuremberg,(([19] Code de Nuremberg de 1947)) qui énonce un ensemble de principes d’éthique de la recherche pour l’expérimentation humaine. Cet ensemble de principes a été élaboré pour garantir que les horreurs médicales découvertes lors des procès de Nuremberg à la fin de la Seconde Guerre mondiale ne se reproduisent plus jamais.

Des lignes ont été franchies qui ne doivent jamais l’être

Aux États-Unis, nous avons également le rapport Belmont,(([20] HHS.gov Le rapport Belmont)) cité dans l’essai de Malone, qui énonce les principes éthiques et les lignes directrices pour la protection des sujets humains de la recherche, couverts par le Code of Federal Regulations 45 CFR 46 (sous-partie A). Le rapport Belmont décrit le consentement éclairé comme suit :

« Le respect des personnes exige que les sujets, dans la mesure de leurs capacités, aient la possibilité de choisir ce qui doit ou ne doit pas leur arriver. Cette possibilité est offerte lorsque les normes adéquates de consentement éclairé sont respectées.

Si l’importance du consentement éclairé est incontestable, la nature et la possibilité d’un tel consentement font l’objet de controverses. Néanmoins, il est largement admis que le processus de consentement peut être analysé comme contenant trois éléments : l’information, la compréhension et le caractère volontaire. »

Les Américains, et même les peuples de la terre entière, sont empêchés d’accéder librement à l’information sur ces thérapies géniques et de la partager. Pire encore, nous sommes induits en erreur par les vérificateurs de faits et les plates-formes Big Tech qui interdisent ou apposent des étiquettes de désinformation sur toute personne et tout ce qui en discute de manière critique ou interrogative. Cette même censure empêche également la compréhension des risques.

Enfin, le gouvernement et un grand nombre d’acteurs du secteur des vaccins encouragent les entreprises et les écoles à rendre ces injections expérimentales obligatoires, ce qui viole la règle du volontariat. Le gouvernement et les entreprises privées créent également des incitations massives à participer à cette expérience, notamment des loteries d’un million de dollars et des bourses universitaires complètes. Rien de tout cela n’est éthique ni même légal. Comme l’a noté Malone:(([21] Nouvelles du site du procès 30 mai 2021))

« … comme ces vaccins ne sont pas encore autorisés sur le marché (homologués), il est spécifiquement interdit de contraindre des sujets humains à participer à une expérimentation médicale. Par conséquent, les politiques de santé publique qui répondent aux critères généralement admis de coercition pour participer à la recherche clinique sont interdites.

Par exemple, si je proposais un essai clinique impliquant des enfants et que j’incitais la participation en distribuant des glaces à ceux qui étaient prêts à participer, n’importe quel comité de sécurité des sujets humains (IRB) institutionnel aux États-Unis rejetterait ce protocole.

Si je devais proposer un protocole de recherche clinique dans lequel la population d’une région géographique perdrait ses libertés individuelles à moins que 70 % de la population ne participe à mon étude, une fois encore, ce protocole serait rejeté par n’importe quel IRB américain pour cause de coercition à la participation des sujets. Aucune coercition pour participer à l’étude n’est autorisée.

Dans la recherche clinique sur les sujets humains, dans la plupart des pays du monde, cette exigence est considérée comme une ligne de démarcation à ne pas franchir. Et maintenant, on nous dit de renoncer à cette exigence sans même qu’une discussion publique ouverte soit autorisée ? En conclusion, j’espère que vous vous joindrez à moi, que vous prendrez un moment pour réfléchir par vous-même à ce qui se passe. La logique me semble claire.

1. Un produit médical non autorisé déployé dans le cadre d’une autorisation d’utilisation en urgence (EUA) reste un produit expérimental en cours de développement de recherche clinique.
2. L’AUE autorisée par les autorités nationales accorde essentiellement un droit à court terme d’administrer le produit de la recherche à des sujets humains sans consentement éclairé écrit.
3. La Convention de Genève, la déclaration d’Helsinki et l’ensemble de la structure qui soutient la recherche éthique sur les sujets humains exigent que les sujets de recherche soient pleinement informés des risques et qu’ils consentent à participer sans contrainte. »

Encore une fois, si votre emploi du temps le permet, j’espère sincèrement que vous prendrez le temps d’écouter l’interview de Weinstein avec Malone et Kirsch. Oui, c’est très long — environ 3 ½ heures — mais ils sont tous astucieux dans leurs observations, ce qui rend la conversation éclairante. Et n’oubliez pas de lire et de partager largement l’article de Kirsch, « Should You Get Vaccinated ? ”(([22] Nouvelles du site du procès 25 mai 2021))


[Source : Guy Boulianne : auteur, éditeur et journaliste indépendant]

Le Dr Joseph Mercola est le fondateur de Mercola.com. Médecin ostéopathe, auteur à succès et récipiendaire de multiples prix dans le domaine de la santé naturelle, sa vision principale est de changer le paradigme de la santé moderne en fournissant aux gens une ressource précieuse pour les aider à prendre le contrôle de leur santé. En raison de ses efforts inlassables pour diffuser des informations importantes sur la santé au public, le Dr Mercola a reçu de nombreux prix et distinctions. En 2009, il a été nommé le meilleur Ultimate Wellness Game Changer, qui récompense « 100 innovateurs, visionnaires et leaders dans 10 catégories qui exploitent le pouvoir des nouveaux médias pour remodeler leurs domaines et changer le monde ».

Il a également reçu des prix prestigieux d’Emord and Associates PC pour ses contributions à la médecine holistique, notamment le prix Sacred Fire of Liberty, le prix Excellence in Health Journalism Award et le Freedom of Informed Choice Award. Le Dr Mercola a ouvert la voie à des changements révolutionnaires dans le domaine de la santé naturelle. Il est toujours en avance sur la courbe en matière d’information sanitaire innovante, dépassant les limites de la médecine conventionnelle pour apporter des conseils de santé fiables à son public.

Le Dr Robert Malone a inventé la technologie de thérapie génique par ARNm et a averti la FDA que les vaccins sont dangereux. La FDA l’a-t-elle écouté ? Non. Au lieu de cela, il a été censuré par Big Pharma et la FDA a obtenu l’autorisation d’utilisation d’urgence qui a entraîné des centaines de milliers de blessures. Lisez l’intégralité de cet article et — si vous le pouvez — écoutez attentivement l’entrevue vidéo.


Sources et références




Psychopathologie du totalitarisme — Le délire paranoïaque, les aspects du projet totalitaire, et comment sortir de l’aliénation collective

[Source : Sott.net]

[Illustration : © Sott.net]

Par Ariane Bilheran — L’Antipresse

Ariane Bilheran est normalienne (Ulm), philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, spécialisée dans l’étude de la manipulation, de la paranoïa, de la perversion, du harcèlement et du totalitarisme.

[Voir aussi :
Le documentaire Hold-Up et l’interview d’Ariane Bilheran à propos de la crise mondiale Covid-19
“Seconde vague” : une bonne leçon de la philosophe Hannah Arendt
Confinement, propagande COVID et points de presse gouvernementaux : la recette parfaite du lavage de cerveau calquée sur les sectes
Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»]

Épisode 1 — La structure totalitaire : le délire paranoïaque

« Bien des gens affirment qu’on ne saurait combattre le totalitarisme sans le comprendre. Ce n’est heureusement pas vrai car, autrement, notre situation serait sans espoir. »

Hannah Arendt, La nature du totalitarisme, 1953

En 2020, je suis intervenue trois fois pour alerter sur l’émergence du totalitarisme actuel, au prétexte sanitaire : le 13 mai, avec « Totalitarisme sanitaire : « C’est pour ton bien… Le mal radical »[1], le 30 août, avec « Le moment paranoïaque (le déferlement totalitaire) face à la dialectique du maître et de l’esclave »[2], et le 30 décembre, à Radio Canada[3], entrevue au cours de laquelle j’ai affirmé que ce que nous vivions n’était pas autoritaire, mais totalitaire, en examinant la certitude délirante de la psychose paranoïaque. Ces interventions m’ont valu railleries, quolibets et insultes en tout genre, de la part de ceux qui ne peuvent pas entendre ce qui se passe (ou n’y ont pas intérêt), prétendant que j’exagère ou que je souffrirais moi-même de paranoïa.

Pourtant, en un an, nos libertés, conquises de haute lutte durant des siècles, au prix du sang de nos ancêtres, se sont évaporées en fumée, jusqu’à la survenue de ce « passeport sanitaire », jugé impensable par la majorité des gens il y a quelques mois encore. Afin d’élaborer un tel diagnostic précoce de délire collectif, je me suis appuyée sur ma longue expérience professionnelle d’observations des groupes, des institutions et des entreprises, lorsqu’ils se transforment en îlots totalitaires. En avril 2020, bien que certains signes eussent pu paraître insignifiants aux yeux du plus grand nombre, ils étaient suffisants pour caractériser l’entrée dans une psychose paranoïaque collective, en particulier le déni de réalité, le mensonge, le clivage, la projection[4], l’interprétation, la persécution (ici, d’un virus, ennemi invisible, qui autorise la persécution des individus en tant qu’organismes porteurs d’une multiplicité de virus), la manipulation des masses (terreur, culpabilité et chantage), l’idéologie sanitaire (et la propagande qui la soutient), mais aussi la survenue d’une nouvelle langue pour décrire une « nouvelle normalité » ou une « nouvelle réalité » faisant table rase de l’ancien. Rappelons les critères politiques du totalitarisme, qui ne saurait se réduire à une dictature, un despotisme, ou encore, une tyrannie : monopole des médias de masse et du corps policier, direction centrale de l’économie, persécution des opposants et de toute critique, système de surveillance d’individus, encouragement aux délations, logique concentrationnaire orchestrée sur la terreur, politique de la table rase, idéologie mouvante construite sur le clivage entre bons citoyens et mauvais citoyens, sur l’ennemi — visible ou invisible — et la pureté.

Les individus s’organisent selon des structures psychiques (certains préfèreront le terme organisation, moins rigide), qui traduisent leur rapport à la réalité, à l’expérience, à l’autre, à la Loi, aux pulsions, à la rationalité. Ces structures sont évolutives à la faveur des événements, en particulier des charges traumatiques lourdes, et c’est ce qui explique qu’en temps « normal », des individus respectant des tabous moraux fondamentaux (notamment, ne pas transgresser ni tuer), se désinhibent en temps totalitaire (ou plutôt régressent psychiquement), l’idéologie de masse permettant de justifier la levée des interdits anthropologiques du meurtre et de l’inceste — et de leurs dérivés — qui fondent une civilisation. Ce que l’on sait moins, c’est que ces structures psychiques concernent aussi les collectifs. Il existe des personnalités psychiques au niveau des groupes, des institutions, des entreprises… J’ai longuement étudié la nature des groupes que j’ai appelés « régressés », lorsqu’ils basculent sur un mode pervers ou pire, paranoïaque. Les pathologies narcissiques graves ont en effet ce talent de créer une unité pathologique dans les groupes, avec des interactions inconscientes. C’est dire à quel point l’individu est pris dans un système, où le tout est d’une autre nature que la somme de ses parties. Ce système contraint le psychisme individuel, qui en retour nourrira le délire collectif. Voilà expliqué en peu de mots le phénomène sectaire et fanatique.

Le totalitarisme correspond à un délire psychotique, celui de la paranoïa. Il s’agit d’une psychose, qui s’articule sur le déni de réalité (la réalité et l’expérience n’existent pas, ne servent pas de boucles de rétroaction pour qualifier la pensée délirante dogmatique), un délire interprétatif (un ennemi extérieur ou intérieur, visible ou invisible, nous veut du mal) avec des idéologies dédiés (mégalomanie, pseudo-idéaux humanitaires, hypocondrie, persécution…), la projection, la méfiance, le clivage, l’hyper-contrôle. Cette folie présente l’apparence de la raison, du discours argumenté, tout en s’organisant sur un délire de persécution justifiant la persécution d’autrui. Elle ne nie pas la Loi, elle l’interprète à son avantage et, si elle en a le pouvoir, elle l’instrumentalise pour persécuter les individus, et non plus les protéger. « Para » (παρά), dans le grec ancien παράνοια, est un préfixe qui signifie tout à la fois « à côté », « en parallèle », comme dans « parapharmacie », ou « contre », comme dans « parapluie ». De même que le parapluie agit contre la pluie, le paranoïaque agit contre l’esprit (νοῦς), contre l’intelligence, contre la logique. Et, pour ce faire, il subvertit l’esprit, l’intelligence, la logique, et leur fait la guerre.

Peu importe le contenu du délire, à savoir son décor théâtralisé, car la paranoïa, « folie raisonnante » comme l’ont nommé les psychiatres Sérieux et Capgras, obéit toujours à une même structuration des processus psychiques. Nourrie par la haine et la manipulation érotisée des institutions, elle peut être dangereusement collective et psychiquement contagieuse, « pour notre bien ». Il convient d’accuser l’ennemi désigné comme persécuteur, et si possible, de le personnifier. Un virus « pris en tenailles » — cf. discours d’E. Macron du 31 mars 2021 — est l’ennemi parfait, car il est invisible, en perpétuelle transformation — « variants ». L’interprétation — déduction à partir d’une opinion subjective — est au centre du dispositif : ce virus est si dangereux qu’il en va de la survie de l’espèce humaine — postulat implicite, qui permet de justifier la destruction de l’économie, des libertés et du droit fondamental) ; l’interprétation est à la fois exogène — le virus tueur est à l’extérieur de nous — et endogène — à l’intérieur de nous.

Osons une question blasphématoire : un virus aurait-il l’intention de nous tuer ? Les virus sont inscrits dans notre ADN ; nous en touchons des centaines de millions chaque jour. Curtis Suttle, virologue à l’université de la Colombie-Britannique au Canada, indique dans une étude de 2018, que plus de 800 millions de virus se déposent sur chaque mètre carré de terre chaque jour. Dans une cuillère à soupe d’eau de mer, il y a plus de virus que d’habitants en Europe !

« Nous avalons plus d’un milliard de virus chaque fois que nous allons nager […]. Nous sommes inondés de virus. »

Un article de 2011 publié dans Nature Microbiology estime qu’il y a plus d’un quintillion (1 suivi de 30 zéros) de virus sur Terre !!! Environ 8 pour cent du génome humain est d’origine virale, et les virus ont été présents bien avant l’espèce humaine sur Terre, ils ont contribué à donner naissance à la vie cellulaire[5]. Partir en guerre[6] contre un virus, est-on sérieux ? C’est pourtant ce que propose l’hypocondrie délirante de la paranoïa collective, dans laquelle le corps devient étranger à soi-même et persécuteur. Il faut donc persécuter le corps, dans un Syndrome de Münchhausen de masse, qui consiste à surmédicaliser de façon inadaptée — interdiction de remèdes, couplée à des vaccins expérimentaux, dont les études qui visent à prouver la qualité, la sécurité et l’efficacité ne sont pas achevées[7] — une maladie virale commune (qui mériterait des soins appropriés et précoces), et dont ceux qui en sont gravement atteints — entre autres, décideurs politiques, des lobbies et leurs relais médiatiques — dénient la tempérance et l’expérience des experts, et créent davantage de problèmes et de souffrances qu’ils n’en résolvent.

L’idéalisation est un mécanisme de défense très puissant, de l’ordre du fanatisme de l’idéal inatteignable. Cet idéal en soi devient persécuteur, car nul ne peut jamais être à la hauteur. La suggestion de l’idéal sanitaire tyrannique est forte depuis le départ : la santé est conçue comme absence de maladie potentielle (d’où la confusion entre les cas et les malades), et il faut éradiquer le virus. Avec ce chantage de fond : pas de retour aux temps anciens avant l’éradication du virus. La sophistique change selon les circonstances. Car le « vaccin », présenté dès le départ comme objet fétiche et talisman magique contre le virus, semble ne pas fonctionner à la mesure des ambitions initiales, voire présenter de graves et sérieux problèmes. Insuffisant (il faudrait continuer les mesures sanitaires contraignantes[8]), insatisfaisant (il n’empêche pas les contaminations[9], et serait même à l’origine des variants[10]), éventuellement dangereux[11] — cf. des effets secondaires graves, que certaines compagnies d’assurance ne prendront pas en charge[12], et pour d’autres, il sera fort compliqué de démontrer le lien de cause à effet !.

Devant cet échec vaccinal, l’on peut s’attendre à ce que la persécution se renforce : il faudra, pour répondre à l’idéal inatteignable d’éradication du virus, éliminer les individus qui sont supposés potentiellement porteurs du virus — en puissance, toute l’espèce humaine est visée. D’ores et déjà, des troupeaux entiers d’animaux ont été disséminés selon la même logique nazie d’un virus étranger qu’il convient d’éradiquer. Goebbels notait dans son Journal :

« Dans le ghetto de Varsovie, on a noté une certaine montée du typhus. Mais on a pris des mesures pour qu’on ne les fasse pas sortir du ghetto. Après tout, les Juifs ont toujours été des vecteurs de maladies contagieuses. Il faut ou bien les entasser dans un ghetto et les abandonner à eux-mêmes, ou bien les liquider ; sinon, ils contamineront toujours la population saine des États civilisés. »

Les non-vaccinés seront-ils persécutés puis éliminés pour camoufler l’échec vaccinal à répondre à l’idéal inatteignable ? Abdiquer l’idéal tyrannique serait renoncer au délire, et signifierait l’effondrement, la chute devant l’ennemi, la mort, la plongée dans le trou noir. La réalité de l’expérience doit donc être tordue et asservie, pour coïncider avec l’idéal archaïque et sadique, qui la disqualifie.

« La scientificité de la propagande totalitaire se caractérise par l’accent qu’elle met presque exclusivement sur la prophétie scientifique, par opposition à la référence plus traditionnelle au passé »[13], et je renvoie aux travaux du mathématicien Vincent Pavan. La confusion entre la fiction et la réalité de l’expérience règne, appuyée sur un déni des experts, et la certitude délirante, niant toute objection et doute. Il est même hérétique d’avoir une opinion sur la propagande totalitaire ; elle « n’est plus un problème objectif à propos duquel les gens peuvent avoir une opinion, mais est devenue dans leur vie un élément aussi réel et intangible que les règles de l’arithmétique. »[14] Elle place l’atteinte de ses buts dans un futur qui est toujours lointain, une sorte de promesse finale, un paradis, la fin du calvaire, la pureté de la race, le territoire purifié de la maladie, le retour au monde d’avant etc. Il s’agit de fédérer la masse contre un ennemi commun, censé incarner l’opposition à la réalisation de ce but. L’ennemi, autant extérieur qu’intérieur, sera susceptible de changer, suivant l’interprétation à l’instant T, pourvu que demeure ce que je nomme « la xénophobie dans la pensée », à savoir la notion d’un « étranger organique qui serait un « non-soi » menaçant le soi, au lieu que le « soi » soit « capable de se reconnaître porteur du « non-soi » et donc de pouvoir l’assimiler. »[15] Pour faire vivre cette xénophobie sanitaire, il faut opérer une « gigantesque opération de falsification de la vérité »[16], traduisant tout à la fois une confusion mentale et un défaut d’intégrité. La scientificité idéologique et sa technique prédictive ne cessent de se mouvoir ; leur dimension « caméléon » les fait perdurer au pouvoir.

Conclusion

La psychose paranoïaque est un délire d’enfermement collectif menant à un destin concentrationnaire, un projet destructeur de « la vie nue » — cf. Giorgio Agamben — , du « simple fait de vivre », et dont le rôle des Humanités nous rappelle qu’il est sacré. La paranoïa pose une relation d’objet narcissique paradoxale : « vivre ensemble tue et se séparer est mortel »[17] est bien le leitmotiv de l’idéologie sanitaire actuelle qui, si elle est menacée dans sa subsistance hypnotique, conduira inévitablement à des passages à l’acte meurtriers et transgressifs sur les peuples désobéissants, ce que l’on voit d’ailleurs poindre à différents endroits de la planète. Dans les deux prochains billets consacrés à la psychopathologie du totalitarisme, j’analyserai les méthodes, les étapes et l’objectif, puis la contagion délirante, les alliances psychiques et les conditions de sortie du délire collectif.

Épisode 2 — Méthodes, étapes, objectif du projet totalitaire

« Pour combattre le totalitarisme, il suffit de comprendre ceci : il représente la négation la plus absolue de la liberté. »

Hannah Arendt, La nature du totalitarisme, 1953

« Celui qui n’est pas intérieurement préparé à la violence est toujours plus faible que celui qui l’exerce. »

Alexandre I. Soljenitsyne, L’archipel du goulag, 1973

Le régime totalitaire vise « la domination totale » — cf. H. Arendt — , c’est-à-dire s’immisce dans la totalité des sphères sociales, privées et intimes, jusqu’au psychisme des individus. Pour y voir clair, il me semble impératif là encore de convoquer la psychopathologie. Un individu, ou un groupe d’individus, peut représenter et cristalliser l’expression de la paranoïa collective, dont l’essence est contagieuse, comme dans les sectes[18].

« Vaccination-évacuation », vaccinodrome d’Annecy et quais de Paris.

L’instrument clé de la mise en place du pouvoir totalitaire est d’abord le harcèlement des esprits qui doivent devenir perméables à l’idéologie. Il faut que la propagande médiatique obtienne la division du collectif, des clans traditionnels — familles, classes sociales, clans politiques — selon le clivage paranoïaque entre les « bons » et les « méchants » ; la ligne de désignation peut évoluer selon l’idéologie caméléon. Intervient rapidement la terreur, par la désignation de l’ennemi — ici, au départ, l’ennemi est un virus affreux qui entend décimer l’espèce humaine, et contre lequel « nous sommes en guerre », puis les ennemis deviennent les désobéissants qui ne veulent pas respecter les mesures dites sanitaires imposées par le champ politique. La propagande, souvent masquée derrière de subtiles manipulations (« c’est pour votre bien »), jubile à créer des chocs traumatiques collectifs (par exemple, la comptabilité mortifère répétée quotidiennement), qui lui permettront ensuite d’étendre tout son contrôle sur la population sidérée et terrorisée, laquelle, sous l’effet des injonctions paradoxales et de l’usure, appellera le pouvoir tortionnaire en sauveur, ignorant, pour son plus grand malheur, que ce prétendu sauveur est dans le même temps le persécuteur. La propagande se fera le reflet de l’ambition de « l’homme nouveau », niant le passé, les origines, les anciens repères, et toute forme d’altérité, par d’innombrables mensonges, paradoxes, incohérences et absurdités. L’idéologie, origine et principe de l’action totalitaire, doit annihiler l’existence du réel et les retours d’expérience. Hannah Arendt note que, dans le régime stalinien,

« tous les faits qui ne concordaient pas ou qui étaient susceptibles de ne pas concorder, avec la fiction officielle — données sur les révoltes, la criminalité, les véritables incidences des activités « contre-révolutionnaires » par opposition aux ultérieures conspirations fictives — étaient traités comme irréels. » — p. 18

C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, et je renvoie aux travaux de Vincent Pavan[19], ou encore aux alertes régulières de Jean-Dominique Michelpour mesurer le grand écart entre la réalité de l’expérience et de l’analyse, et le narratif officiel.

La terreur glisse rapidement sur les opposants qu’il s’agit de persécuter, à savoir ceux qui ne croient pas à l’idéologie, la mettent en doute, ou encore dénoncent les manipulations de masse. C’est la première phase, celle de la mise au pas par l’élimination des opposants. Mais le déferlement totalitaire se déchaîne bien davantage ensuite : la décompensation paranoïaque devient aveugle, et se cherche des ennemis potentiels (coupables en puissance, et non en acte), puisqu’il n’y a plus d’opposants réels. Pour soumettre les masses, tous les moyens sont permis, en particulier celui de la terreur par l’arbitraire. Tout allait « bien », en effet, lorsque les masses pouvaient se rassurer quant au harcèlement des opposants visibles, finalement, ils l’avaient bien cherché puisqu’ils n’obéissaient pas ! Il est indispensable ensuite que les représailles du pouvoir totalitaire tombent au hasard, afin d’assurer le contrôle total. L’arbitraire suscite l’incompréhension et la sidération — paralysie du psychisme et de la pensée. Croyant ainsi se couvrir, beaucoup deviennent délateurs, et sont encouragés à l’être par le délire de persécution paranoïaque : il s’agit de reconnaître l’ennemi, « si bien masqué soit-il »[20].

Le modus operandi du totalitarisme est le harcèlement. Il s’agit moins de détruire que de conduire à l’autodestruction[21], jusqu’au suicide, par les traumatismes réitérés sur la durée, engendrés dans la terreur et la violence. Les régimes politiques fonctionnant à l’idéologie utilisent la violence extrême, car il s’agit de transformer l’expérience du réel, de gré ou de force, pour faire régner l’idéologie, quoi qu’il en coûte. Ceux qui diffusent l’idéologie et l’organisent savent-ils que l’idéologie est fausse ? Ce n’est pas sûr, si l’on continue l’analyse sous l’angle de la psychopathologie. Ils peuvent y croire, et sont sans doute d’autant plus dangereux qu’ils y croient, d’une croyance religieuse transformée en fanatisme du dogme. Certains d’entre eux sont sans doute plus cyniques ; nous le voyons aujourd’hui avec les scandales d’hommes riches et/ou politiques, qui s’exonèrent des mesures sanitaires qu’ils imposent au peuple. Dans ce cas, l’illusion idéologique, elle est pour les autres, et non pour eux. D’ailleurs, pour H. Arendt, la force de l’idéologie ne tient pas à son contenu — lutte des classes, lutte des races, vaccinés contre non vaccinés, comploteurs contre « complotistes » etc. — mais à sa forme logique. Pour manipuler au mieux les individus, il faut les isoler. Le pervers ne fait pas autrement, lorsqu’il entend exercer son emprise sur sa proie : il l’isole. N’est-ce pas de ce tour de passe-passe dont il s’agit en prônant la nécessité des multiples confinements, dont le grand expert mondial en épidémiologie, John Ioannidis, récuse les bienfaits ? Le totalitarisme enlève aux individus les rapports sociaux, ou plutôt, il ne leur tolérera que certains rapports sociaux, ceux qui seront politisés par l’idéologie — par exemple, s’entasser dans le métro pour aller travailler, ne pouvoir voyager que pour des « motifs impérieux » dont le travail fait partie, mais pas la maladie d’un proche, ni la naissance d’un petit-fils etc. Les liens familiaux sont attaqués, par la désunion que crée le fanatisme idéologique.

Le totalitarisme exige une loyauté « à la vie, à la mort » de l’individu, jusqu’à son sacrifice ultime. Pour cela, il faut capturer l’individu par une série de gestes obsessionnels aliénant le psychisme, comme dans les clans mafieux ou encore les sociétés secrètes : quiconque n’est pas inclus, est exclu ; le pouvoir totalitaire convoque l’utilisation de rituels, l’absence de factions, la suppression des opinions dissidentes, la centralisation absolue du commandement, l’exigence d’une loyauté totale, la promesse d’une protection et de davantage de quelque chose — bonheur, pouvoir, argent, liberté de mouvement, loisirs… — qui ferait de l’initié un privilégié. N’est-ce pas exactement ce dont il s’agit à propos du passeport sanitaire, qui est en tout point similaire au passeport aryen de 1933 quant aux prérogatives conférées (musées, théâtres etc.) : une communauté de privilégiés ? L’écrivain hongrois, déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, Imre Kertész, dans son livre L’Holocauste comme culture indique que le totalitarisme ne peut exister sans la stigmatisation de certaines populations qu’il se donne pour mission idéologique de persécuter :

« Au procès de Jérusalem, Eichmann affirmait n’avoir jamais été antisémite et, bien que la salle ait alors éclaté de rire, je ne trouve pas impossible qu’il ait dit vrai. […] Nous devons nous dire clairement qu’aucun totalitarisme de parti ou d’État n’est possible sans discrimination, or la forme totalitaire de la discrimination est nécessairement le massacre, la tuerie de masse. »

Ajoutons que la logique concentrationnaire est indissociable du totalitarisme, car elle est inséparable de l’enfermement psychique de la paranoïa. Depuis quelques mois, j’entends des murmures sur la création ou l’existence des camps de mises en quarantaine, dans différents pays[22]. Si l’idéologie n’est pas stoppée net (et elle ne le sera pas), par une incrédulité de masse, la logique concentrationnaire se déploiera, car elle est l’aboutissement du projet totalitaire : dans le camp, la liberté n’est qu’un lointain souvenir, la liberté de se mouvoir, d’entreprendre, et la Loi comme protection de l’individu n’est plus opérante. Il faut nous souvenir que, pour le paranoïaque, la Loi c’est lui, selon son bon vouloir ; elle n’est plus l’expression de ce qui fait tiers entre les individus, pour protéger leur intégrité, mais devient un instrument de persécution des opposants et des plus vulnérables. Dans le camp, l’on perd son nom, son identité (l’on devient au mieux un numéro), ses racines, ses liens, voire toute forme de socialisation ; l’on perd toute représentation du temps ; c’est la négation de l’humain, le corps est soumis aux agressions, à la faim, au froid, aux maladies, aux maltraitances sexuelles, à la déshumanisation — par exemple, les femmes sont tondues, les hommes rasés, on récupère des bouts de corps… L’objectif totalitaire de la domination totale est atteint par les camps de concentration. Dans la psychose paranoïaque, le sujet est psychiquement enfermé, et s’enferme sans cesse toujours davantage ; il existe une fuite en avant pour toujours davantage de contrôle, avant d’aboutir à l’extermination.

Pour Hannah Arendt, « le prisonnier d’un camp n’a pas de prix puisqu’on peut le remplacer »[23]. La logique concentrationnaire du totalitarisme en ce sens est pire que l’esclavage, parce que l’esclave possède une valeur marchande : il peut être vendu au marché aux esclaves. La valeur marchande sur le corps humain relève de la perversion : instrumentaliser à outrance ce qui en saurait l’être. Rappelons-nous que la perversion est l’instrument du déploiement du totalitarisme, mais elle n’en est pas le but : le but n’est plus l’aliénation (soumission) mais l’annihilation (la réduction au rien) du sujet humain, c’est un cap supplémentaire qui est franchi. La valeur marchande sur le corps humain peut encore conférer un statut de personnalité juridique mineure, bien sûr sous un mode pervers. Mais dans l’apogée du totalitarisme les corps sont remplaçables, interchangeables, n’ont plus aucune valeur sacrée, et plus aucune valeur, tout court, même matérielle ou marchande. La personne morale est détruite. Hannah Arendt appelle cela « l’assassinat de l’individualité ». Elle ajoute[24] :

« Le dessein des idéologies totalitaires n’est donc pas de transformer le monde extérieur, ni d’opérer une transmutation révolutionnaire de la société, mais de transformer la nature humaine elle-même. »

Et poursuite :

« Les États totalitaires s’efforcent sans cesse de démontrer que l’homme est superflu. »

Le totalitarisme est quant à lui et par essence génocidaire : il n’a plus besoin de l’humain, ou plutôt, il prétend le créer de nouveau, à partir de zéro. C’est le projet de « l’homme nouveau » ; il faut à la fois supprimer la liberté humaine, et l’humain dans toutes ses aspérités, pour faire régner la notion de pureté. N’est-ce pas là le projet en cours du Grand Reset, et du transhumanisme qui l’accompagne ? Les privilégiés auront une « valeur marchande » et pourront continuer de vivre dans le monde marchand — voyager, consommer etc. Quant aux autres ? La paranoïa fonctionne sur un mode binaire : les purs et les impurs, les forts et les faibles, les utiles et les inutiles, les essentiels et les non-essentiels… Et c’est cette notion de pureté qui la fait parquer dans des camps les éléments jugés indésirables car ces dits impurs ne sauraient venir souiller « l’espace vital ». La pureté est déjà présente dans l’idéologie sanitaire, où l’on fumige à tout va, y compris au Leclerc d’Ajaccio[25], comme si nous étions des cafards. Les populations nomades, apatrides, marginales, et pauvres sont toujours visées, car elles ne se laissent pas assujettir au contrôle. Il est fort à parier que c’est ce qui guette une partie de la population ; attendons de voir qui sera l’ennemi désigné : pour l’instant, l’on suppose qu’il s’agira des non-vaccinés, mais cela peut tout aussi bien s’étendre aux « islamo-gauchistes » (néologisme flou), à toute population désignée comme « terroriste » (sur quels critères ?), mais aussi pourquoi pas aux vaccinés estimés porteurs de variants, car l’ennemi désigné peut mouvoir, au gré de l’idéologie caméléon.

Conclusion

Le totalitarisme est international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, et planétaire dans ses aspirations politiques. Il poursuit « l’expérience de domination totale. »[26]Le but est la disparition totale de toute spontanéité. Pour y parvenir, il faut à la fois l’endoctrinement idéologique — nous y sommes déjà —, la terreur arbitraire et l’ambition concentrationnaire — c’est en route — pour briser ce que hait la paranoïa : toute forme de spontanéité. Les camps sont le lieu d’achèvement du processus de déshumanisation et de spoliation de la personne, par la soumission des corps incarnés, après la brisure des esprits. Hannah Arendt parle de désolation pour nommer cette épreuve d’une perte radicale des moyens de faire l’expérience du monde. Le mal est radical : à la racine. Dans un prochain et dernier épisode, j’analyserai la contagion délirante et les alliances psychiques inconscientes dans le collectif et les issues envisageables.

Épisode 3 — Contagion délirante et alliances psychiques, sortie du délire

« La liberté est ce qu’il y a de plus intime, et c’est à partir d’elle que s’élève tout l’édifice du monde de l’Esprit ».

Hegel, Principes de la philosophie du droit, « Cours de philosophie du droit de 1831 »

Pour entrevoir une issue au totalitarisme, il nous faut comprendre comment les esprits ont été emprisonnés dans la folie paranoïaque. Cela suppose de rendre intelligible le phénomène de contagion délirante[27], et de mettre en lumière les interactions psychiques inconscientes qui s’allient pour promouvoir l’idéologie.

La paranoïa est une pathologie contagieuse, qui érode les liens traditionnels[28] pour soumettre les psychismes à de nouveaux liens, ceux de l’idéologie[29].

Il faut d’abord comprendre — et je ne pourrai rentrer ici dans le détail d’un processus psychique fort complexe — que le psychisme tend à se défendre face à la violence du harcèlement, de la propagande médiatique et de la terreur. Pour cela, il érige des remparts qui lui permettent de tolérer une réalité insoutenable, parmi lesquels : le déni, le refoulement, la banalisation, l’idéalisation, le clivage, la projection, la radicalisation, l’interprétation, l’isolation, la décharge dans le passage à l’acte, l’automatisation des faits et des gestes, l’anesthésie affective, le désinvestissement[30]… Ces « mécanismes de défense » érodent la lucidité de l’individu. En particulier, le déni est une impossibilité absolue de se représenter la violence de ce qui se passe, jusqu’à rendre hermétique à toute argumentation ou évidence des faits. Je précise que ce processus psychique n’a rien à voir avec l’intelligence, mais concerne les « plus fragiles » psychologiquement, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas les ressources internes suffisantes pour résister à une telle distorsion interprétative du monde : la majorité des êtres humains. Car il faut une force psychique hors du commun pour parvenir à garder un raisonnement sain dans un monde qui devient fou, où les repères sont inversés, la vérité travestie en mensonge, et les innocents désignés comme coupables, tandis que les coupables exercent une terreur indécente, au nom du bien du peuple, et de jolis idéaux tels que « la santé pour tous » ou « la protection de nos aînés. » La contagion délirante opère à partir de ces remparts, rendant l’individu perméable à l’idéologie, et désormais adepte inconditionnel de la secte totalitaire.

Il existe une hiérarchie des profils psychiques dans l’accès aux fonctions structurantes de civilisation que sont la symbolisation et la sublimation[31]. Nous pouvons déjà distinguer ceux qui ont structurellement intégré les tabous fondamentaux de l’interdit du meurtre et de l’inceste (et leurs dérivés : calomnie, envie, transgressions sexuelles etc.), et les autres. Ces derniers, qui ne sont plus tenus par une structure extérieure, sont alors « activés » par le délire paranoïaque, qui les autorise désormais à passer à l’acte, sans plus aucune répression légale, pourvu que l’action mortifère et transgressive s’inscrive dans la lignée dogmatique de l’idéologie. C’est ainsi que, sous propagande, des profils pervers peuvent torturer impunément — cf. Klaus Barbie —, des profils paranoïaques peuvent disséminer la terreur[32], et des psychopathes, être utilisés comme des mercenaires du régime.

Les névroses ordinaires[33] sont fragilisées, c’est-à-dire qu’en temps « normal », des personnes se comportant de façon respectueuse des interdits fondamentaux, peuvent, à la faveur d’une idéologie totalitaire, régresser, et notamment sur un mode pervers. En clair, le système totalitaire, par sa dimension délirante massive, fait décompenser des pervers en paranoïa, et régresser des profils névrosés, en perversion, la perversion étant une sorte d’ultime digue psychique pour ne pas sombrer dans le délire — cf. Racamier. Le déploiement du système totalitaire entraîne donc la survenue de nombreux abus de pouvoir et actes sadiques, commis par des chefaillons qui se révèlent. Et l’on se demande alors comment ce bon père de famille, d’ordinaire si agréable, et connu depuis si longtemps, est devenu capable de tant d’atrocités… Je rappelle que la perversion[34] est l’exécutante consciencieuse et habile de la folie paranoïaque.

Le paranoïaque définit la stratégie, quand le pervers déploie la tactique.

Les autres profils névrosés, plus rares, sont tout de même fragilisés, jusqu’à nourrir des dépressions et des idées suicidaires, ou encore convertir leur angoisse en névrose obsessionnelle grave : l’individu fonctionne sur un mode automatisé, par des attitudes ritualisées, qui l’empêchent de penser sa fonction dans l’ensemble du système, comme Eichmann qui ne faisait que s’occuper de ce que les trains arrivent à l’heure. L’individu préfère en effet être entraîné dans la régression psychique collective, plutôt que d’affronter l’épreuve de la solitude, de la perte et de la séparation — épreuve à laquelle le philosophe traditionnel est généralement aguerri. Ainsi, dans des situations incitatives, hors normes, les auteurs d’actes barbares sont aussi des « honnêtes gens », aux profils obéissants.

Seuls trois types de profils résistent au déferlement totalitaire :

  • Des « anti-sociaux », déjà habitués à ne pas se soumettre aux règles du monde qu’ils interrogent toujours avec une grande vitalité ;
  • Des personnes ancrées sur Terre avec un bon sens paysan qui les vaccine contre toute idéologie hors sol ;
  • Quelques intellectuels et artistes.

Tous disposent d’une profondeur émotionnelle intérieure, d’une autonomie interne, et de références morales à l’autorité transcendante, suffisantes pour arrimer l’affirmation d’eux-mêmes dans une filiation temporelle verticale (anciens maîtres, généalogie, ancêtres…), ce qui les affranchit de l’adhésion horizontale au groupe et du collage à l’idéologie. Parmi ces profils, l’on peut trouver (mais pas obligatoirement), des personnes aux hautes valeurs morales, d’une grande intégrité, et d’autres (ou les mêmes), avec une forte sensibilité aux processus liberticides

Les rares qui ont compris dès les premiers signaux d’alerte, et n’ont pas besoin de l’expérience de la désolation pour mesurer le danger de la construction mentale délirante, incarnent le chemin étroit de la vérité et les résistants de la première heure.

Ils appellent à la désobéissance face à l’abus de pouvoir, et invoquent un idéal humain de liberté, contre le règne absolu de la contrainte. Il faudra néanmoins attendre le réveil des masses, pour que le totalitarisme s’effondre, ces masses qui réagissent favorablement à la suggestion hypnotique, et se laissent facilement séduire, par le cadeau empoisonné de l’idéologie et son apparente cohérence : la fuite d’une réalité vécue comme désagréable. La propagande totalitaire fonctionne, car elle promet de transformer radicalement un monde dont les masses ne veulent plus, parce qu’elles n’y trouvent plus leur place. Bien entendu, ce sentiment d’être perdu, sans racine, le totalitarisme a pu lui-même en être à l’origine, avant d’en tirer profit. La globalisation offerte par l’idéologie totalitaire rassure ; elle donne l’illusion de la prise en charge totale, peu importe que cette prise en charge soit le fruit d’une mère omnipotente qui peut changer d’humeur à n’importe quel moment, jusqu’à tuer sa progéniture si cela lui chante.

Les masses doivent cesser de collaborer et, partant, de croire. Et c’est inéluctable : l’expérience de la réalité totalitaire se chargera elle-même de la désillusion.

Les masses, en éprouvant le fait totalitaire dans leur chair, dans leurs familles, dans leurs individualités, confrontées à l’action mortifère de la secte, finiront par ouvrir les yeux. Il est donc essentiel que cette alliance provisoire entre les propagateurs politiques de l’idéologie — décideurs politiques et économiques/propagandistes et intellectuels collaborant à l’idéologie — et une grande partie du peuple cesse. La diffusion de l’information, ainsi que le bouche-à-oreille de ceux qui témoignent à ceux qui les relaient, est également un facteur essentiel dans la désillusion des masses.

Désobéir est vital. Faire partie des hérétiques au sens propre, de ceux qui font le choix de ne pas se plier à la croyance religieuse de l’idéologie totalitaire. Il y a autant de désobéissances que de spontanéités individuelles. L’artiste qui ne suit pas l’art totalitaire désobéit, et fait de la liberté sa foi.

« L’initiative intellectuelle, spirituelle et artistique est aussi dangereuse pour le totalitarisme que l’initiative criminelle de la populace, et l’une et l’autre sont plus dangereuses que la simple opposition politique. La persécution systématique de toutes les formes supérieures d’activité intellectuelle par les nouveaux dirigeants de masse a des raisons plus profondes que leur ressentiment naturel pour tout ce qu’ils ne peuvent comprendre. La domination totale ne tolère la libre initiative dans aucun domaine de l’existence ; elle ne tolère aucune activité qui ne soit pas entièrement prévisible. Le totalitarisme, une fois au pouvoir, remplace invariablement tous les vrais talents, quelles que soient leurs sympathies, par ces illuminés et ces imbéciles dont le manque d’intelligence et de créativité reste la meilleure garantie de leur loyauté. »[35]

Ne pas se soumettre au dogme, l’interroger et conserver son esprit critique, créer en-dehors de ce qui est permis, emprunter les sentiers de traverse, mais aussi archiver, conserver cet ancien que le pouvoir totalitaire désire détruire, informer, tout ceci fait partie de la résistance. Le totalitarisme craint le primat de la subjectivité, la texture unique du témoin qui transcrit ses émotions, sa sensibilité, sa vie psychique et son humanité ; il redoute cette liberté de l’esprit contre la rigueur de la lettre, l’ironie ou « le trait d’esprit », le rire contagieux qui le détrône de sa toute-puissance. Penser est dangereux, mais « ne pas penser est encore plus dangereux. »[36]

Que nous reste-t-il lorsque tout est perdu ? Devenir, pour reprendre le titre du livre d’Imre Kertész, un « être sans destin ».

Cet auteur, déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, et libéré du camp de Buchenwald en 1945, pose la question de savoir ce qu’il advient, lorsqu’un homme est privé de tout destin :

« S’il y a un destin, la liberté n’est pas possible ; […] si la liberté existe, alors il n’y a pas de destin […], c’est-à-dire qu’alors nous sommes nous-mêmes le destin. »

Peut-être devons-nous simplement accepter d’être dans la non-maîtrise des événements, et reprendre à l’inverse la devise de l’Abbaye de Thélème : « fais ce que dois ». Accomplir notre devoir humain, jusqu’au bout de ce dont nous avons la maîtrise, et au-delà, embrasser les affres de notre expérience humaine. Le ballon du délire paranoïaque collectif se dégonfle lorsque le langage trafiqué de l’idéologie perd de son charme envoûtant. C’est pourquoi notre liberté se conquiert dans le Verbe, qui nomme avec justesse l’expérience humaine, et ce fut depuis toujours le rôle des Humanités. Le « philosophe-médecin »[37] doit diagnostiquer, nommer le délire, et le caractériser.

Irrespectueux des lois du vivant, qui sont immuables, destructeur des lois transcendantes régissant la condition humaine, le système totalitaire est par essence voué à l’effondrement[38]. Il s’engraisse et survit par la collaboration de nombreux individus, la compromission des esprits et du langage, un renoncement à la vérité, et donc à la justice, le primat de la peur, donc de la haine. Je clôturerai ces trois épisodes avec Kertész :

« […] je ne pense pas me leurrer en le disant, je me suis efforcé d’effectuer le travail existentiel, la tâche que m’a imposée le fait d’avoir survécu à Auschwitz. Je sais très bien à quel point j’ai été privilégié : j’ai vu le véritable visage de ce siècle monstrueux, j’ai regardé la Gorgone dans les yeux et j’ai survécu. Mais j’ai su dès lors que je ne me libèrerais jamais de ce spectacle, j’ai su que ce visage me garderait éternellement sous son emprise. […] Et, si vous me demandez maintenant ce qui me maintient en vie sur cette Terre, je vous répondrai sans hésiter : l’amour. »[39]

Notes [regroupées – NdE]

Commentaire : Voici quelques ouvrages en lien avec le sujet développé dans l’article :

  • La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, Pierre Hillard
  • Neuro-esclaves — Techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse, Marco Della Luna & Paolo Cioni
  • Un si fragile vernis d’humanité — Banalité du mal, banalité du bien, Michel Terestchenko
  • La ponérologie politique, Andrew Lobaczewski
  • Propagandes, Jacques Ellul
  • Les origines du totalitarisme, Hannah Arendt
  • La langue des médias — Destruction du langage et fabrication du consentement, Ingrid Riocreux
  • Histoire d’un Allemand — Souvenirs (1914-1933), Sebastian Haffner

Et toujours en lien avec l’article, nos Focus suivants :

Sources de l’article initialement publié en trois parties dans le magazine L’Antipresse — accès réservé aux abonnés — et reprises sur le site personnel d’Ariane Bilheran :




Une banque demande à une légende de l’Internet de prouver qu’il est « sain d’esprit » pour retirer un peu d’argent

[Source : LA REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DE PIERRE JOVANOVIC]

article d'eloise benhammou

Par Éloise Benhammou

En 2013, Louis Pouzin (polytechnicien, ex Bull) a reçu des mains de la Reine d’Angleterre le très prestigieux prix « Queen Elizabeth for Engineering » pour avoir inventé « la transmission des données par paquets » qui va donner naissance plus tard à… Internet. C’est sur la base de ses travaux que Robert Kahn et Vint Cerf ont pu inventer le protocole TCP/IP qui transformera les réseaux de télécoms privés en Internet grand public. Tim Berners-Lee et Marc Andreessen, les inventeurs respectivement du World Wide Web et du tout premier navigateur Mosaïc ont parachevé l’histoire d’Internet lire le Guardian ici et ici.

Sans ces 5 passionnés, vous n’auriez pas pu lire cet article sur votre pc, tablette ou mobile… Ce sont des génies…

Pouzin, Adreessen, Berners-Lee, Cerf et Kahn se sont partagés le million offert par la Reine, soit 200.000 livres sterling par ingénieur.

Et c’est précisément une grande partie de cet argent, déposé à la Banque Postale et à la Banque Populaire du Sud (de Perpignan), que ces deux établissements ont décidé de garder, puisque leur politique — parfaitement criminelle — consiste à cibler les personnes âgées, comme vous avez pu le voir à maintes reprises dans cette Revue de Presse bancaire :

À la Banque Populaire du Sud, une certaine Mme Blin, a refusé à Louis Pouzin de disposer de son argent librement de ses 2 PEA, n’hésitant pas, en plus, à lui dire « A 90 ans, on n’a plus besoin d’argent » (sic).

Au moins on est sûr que la Banque Populaire, elle, a besoin de l’argent de Louis Pouzin.

À la Banque Postale de Saint-Quay-Portrieux, son conseiller, Eric Maclard a de son côté déclaré : « Je ne peux pas vous laisser disposer de ces fonds, car vos enfants ne seraient pas contents« .

Il faut savoir qu’à la Banque Postale, Louis Pouzin est titulaire de deux assurance-vie CNP appelé Ascendo (datés de 1990 et 1993, donc avec des taux très élevés !!!) sauf que pour notre polytechnicien il devrait plutôt s’appeler Arnaqo, vu que la banque refuse ses demandes de retraits (lien ici pour constater les 0% entre autres) !

Mais dans les deux cas, ces pathétiques et pseudo conseillers ont clairement profité de son âge, 90 ans, pour empêcher leur client de retirer son argent, l’un d’eux ayant même eu le culot de lui demander d’apporter  »la preuve que vous n’êtes pas sénile, validé par un certificat de capacité (sic) et, ensuite, de justifier comment vous allez dépenser votre argent avec des… justificatifs » !!!

Et, même avec tout cela, son argent lui est donné au compte-gouttes, selon le bon vouloir de ces deux banques.

Clairement elles ont des ordres pour empêcher les clients de toucher à leurs fonds.

Donc, malgré toutes ses démarches, Louis Pouzin ne peut récupérer son argent. Il lui revient « de prouver qu’il est sain d’esprit » !!!

Chers lecteurs nous sommes bien en 2021, ère des banques omnipotentes. Nous comptons vraiment sur vous pour partager cet article avec l’ensemble de votre entourage pour bien montrer à quel point les banques sont devenues criminelles!

PS : A l’occasion de son 90e anniversaire, j’ai eu l’occasion de constater, comme Pierre Jovanovic et 60 autres personnes venues à sa réception, que, intellectuellement, Louis Pouzin est toujours capable de désosser un Bull (et le reprogrammer) , et surtout qu’il ferait honte à bien des  »conseillers bancaires » de 25 ans.

PS2 : Lire ici la grande interview de Pouzin « The internet’s 5th man: Louis Pouzin helped create the Internet. Now he is campaigning to ensure that its design continues to evolve and improve in future » dans The Economist.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2021




Les technocrates du Grand Reset ont-ils vraiment réfléchi à tout cela ?

[Source : Aube Digitale]

PAR JADE

La seule chose qui reste à détruire dans un monde peuplé uniquement d’élites, ce sont les autres élites. Il semblerait que le désir de dominer les autres ne s’arrête pas de lui-même.

Alors que le Programme alimentaire mondial des Nations unies annonce que quelque 270 millions de personnes dans le monde sont aujourd’hui menacées de famine, le débat actuel sur les véritables objectifs de la technocratie est profond. La question est de savoir si leur objectif tend plutôt vers une réduction majeure de la population, ou plutôt vers un nouveau type d’esclavage.

Il semble que les questions philosophiques et pratiques à long terme restent un mystère. Nous soutiendrons que le mal, et pas simplement l’influence de la base sur la superstructure, est au cœur de cette entreprise. Nous avons défini le mal comme le fait d’infliger le plus haut degré de douleur au plus grand nombre de sujets qui résistent. En bref, nous avons défini le mal comme un sadisme, qui consiste à infliger le mal parce qu’il apporte une satisfaction à ceux qui l’infligent.

Parce que le mal est fondamentalement une force destructrice, il ne peut rien créer : rien en lui n’est vraiment nouveau ni utile à l’humanité. Ses plaisirs sont éphémères et fallacieux. Il est insoutenable, autodestructeur et mène finalement à l’autodestruction.

Nous avons évalué de manière adéquate, à partir d’un certain nombre de sources, que des intérêts néfastes sont derrière ce processus, qui cherchent à faire en sorte que le processus concerne également l’exercice du pouvoir, en plus de plusieurs autres objectifs (rester au pouvoir, exercer le pouvoir d’une manière conforme à leurs croyances occultes sur le mal, etc.) Nous comprenons qu’ils sont « maléfiques » parce qu’ils impliquent un type de « pouvoir sur » (par opposition au pouvoir avec/consentement) qui tire ce pouvoir de l’apologie de la peur et du terrorisme sur la population. Le terrorisme est défini ici comme l’utilisation opérationnelle de la peur, de la douleur et d’autres blessures à des fins socio-politiques.

Si leurs plans n’avaient pas été ancrés dans le mal, ils auraient utilisé des tactiques de pouvoir doux, comme la fabrication du consentement, pour arriver à leurs fins.

Le but du Grand Reset est de transformer l’oligarchie ploutocratique au pouvoir en une oligarchie technocratique. La base de la ploutocratie est la finance, et l’introduction de l’IA et de l’automatisation élimine la base de la finance comme fondement d’une économie d’échelle. En effet, l’automatisation et la déflation évoluent en tandem, faisant des nouvelles technologies des perdants nets. Il faut donc introduire un nouveau paradigme qui tienne compte de cette « quatrième révolution industrielle » post-financière.

Comparaison côte à côte d’une chaîne de montage automobile : 1920 contre 2020 – « Les humains n’ont pas besoin de s’appliquer ».

Mais l’idéologie du Grand Reset est fondée sur le vieux paradigme financier, qui est celui de l’externalisation des coûts. Lorsque les êtres humains ne sont plus impliqués dans le processus de valorisation de la production de biens et de services, alors l’humanité elle-même est le coût qui doit être externalisé – éliminé.

Mais comment se fait-il que le sadisme soit devenu la religion occulte de la classe dirigeante, c’est une question du type « la poule ou l’œuf ». C’est-à-dire, est-ce que l’idéologie corporative a muté en sadisme occulte, ou est-ce que le sadisme occulte a trouvé son expression à travers l’idéologie corporative ? Cette question servira sans doute de base à une enquête ultérieure.

Nous nous référons souvent à des motivations ou à des processus néfastes en termes de « cupidité », d’« intérêt personnel », d’« obsession du pouvoir » ou de « crise de l’accumulation du capital », de « bulles spéculatives ».

Et cela ne suffit pas en dernière analyse, même si cela fournit un pouvoir explicatif. Le problème se pose en termes de pouvoir prédictif, car si nous sommes confrontés à une crise des rendements décroissants due à l’automatisation (comme la tendance croissante à la perte nette sur les nouveaux investissements en capital), les besoins psychologiques réels qui motivent la ploutocratie actuelle en tant que groupe de pouvoir sont en fait sapés par une réduction significative et soudaine de la population, ou par de nouvelles technologies post-coercitives qui éliminent l’action humaine. Cela peut sembler contre-intuitif, mais à la lumière d’une compréhension de la nature autodestructrice du mal, nous allons explorer cette question.

Lorsque nous établissons les probabilités de trois vecteurs politiques qui se croisent, nous pouvons encore mieux comprendre cette question. Ces vecteurs politiques sont
a.) le lien neuralink/l’IA/les implants neuraux/les protéines magnétiques et le transhumanisme qui y est associé,
b.) la dépopulation dans le cadre des objectifs déclarés de l’Agenda 2030,
c.) l’automatisation/la robotisation, le 4IR et l’IoT.

Cela fera suite à notre dernier article sur le sujet, La moralité du Grand Reset : L’euthanasie de l’inessentiel :

Implants neuronaux

Le développement et l’introduction d’implants neuronaux, de protéines magnétiques, etc. peuvent prendre de nombreuses directions. Certains de ces types d’implants promettent de donner aux élites des capacités cognitives « surhumaines ». Toutefois, une autre application très pratique consisterait à exiger que ces implants soient utilisés sur le grand public afin de les handicaper ou de contrôler leurs pensées d’une manière ou d’une autre.

En ce sens, les implants neuronaux peuvent fonctionner comme les produits pharmaceutiques utilisés en psychiatrie. Dans la création de cette sorte de « Meilleur des Mondes » huxleyien, nous pouvons facilement voir la continuation d’un paradigme qui existe déjà aujourd’hui. Il s’agit d’un paradigme où il est courant de trouver diverses dépressions, angoisses et névroses prévisibles causées par les conditions sociales contemporaines, mais traitées par la psychiatrie au lieu d’être résolues par la socio-économie.

Les implants neuronaux peuvent également remplir une fonction similaire, mais vont encore plus loin. Au-delà des émotions ou de l’effet de base sur la recapture de certaines hormones comme la sérotonine, etc., les implants neuronaux peuvent diriger les pensées ou modifier des processus cognitifs entiers. Au-delà des sentiments, des pulsions et des impulsions, les implants neuronaux promettent de produire des pensées réelles dans l’esprit du sujet.

Vanessa Tolosa, ingénieure au LLNL, présente un implant cérébral – crédit : Extreme Tech Magazine, juillet 2014.

Entre les deux, il existe une forme hybride – les nanotechnologies et la chimiogénétique travaillant avec l’optogénétique. Comme le système d’administration au cerveau peut se faire par injection, les nanolipides et autres composés peuvent se présenter sous forme de piqûres. Ils peuvent être administrés dans le cadre d’un régime de « vaccination » obligatoire (dans la mesure où ce terme a été redéfini), les nanotechnologies étant déjà présentes dans la piqûre du Covid-19.

Elles peuvent donc être incluses – qu’elles soient divulguées ou non au public – dans les vaccinations obligatoires.

Leur développement semble toutefois être une technologie qui soutiendrait l’esclavage, mais n’exclut pas le génocide. Il est certain que la capacité de contrôler les pensées d’une population atténuerait considérablement le risque aux yeux de l’appareil d’État, en particulier lorsqu’il s’oriente vers le génocide.

La dépopulation : Mythes et faits

Le contrôle et la réduction de la population font depuis longtemps partie des politiques de diverses institutions et groupes de réflexion engagés dans la gouvernance mondiale, de l’ONU au Forum économique mondial. Ils faisaient partie des objectifs du millénaire de l’ONU et, depuis l’aube du XXIe siècle, de l’Agenda 2030 de l’ONU.

Il est important d’introduire maintenant un cadre permettant de comprendre le problème de la population à la lumière du développement économique. On a longtemps pensé que le développement économique entraînait une stagnation, voire un déclin, de la population. L’idée ici est que l’éducation et l’urbanisation sont des processus qui conduisent à une meilleure connaissance de la planification familiale de base, parallèlement à un meilleur accès à l’avortement et au contrôle des naissances.

Le postulat sous-jacent est que les gens ne veulent naturellement pas être encombrés d’enfants, que les enfants sont un affront à la liberté dans l’abstrait. La formule est la suivante : à mesure que les gens sont mieux éduqués, qu’ils ont un travail plus intéressant et une vie plus riche, ils savent comment prévenir les grossesses et n’ont plus de penchant « primitif » pour les familles nombreuses.

Cette mythologie s’est construite autour de l’idée que les gens sont fondamentalement intéressés au sens le plus étroit du terme, à l’exclusion de tout autre désir, besoin ou impulsion. Ils sont présentés comme la norme afin de créer une culture plus large qui s’oppose à la procréation.

Au contraire, le véritable mécanisme qui pousse à la stagnation de la population dans le premier monde est la pression accrue du travail et l’augmentation du coût de la vie. Plutôt que d’attribuer la stagnation de la population à l’amélioration des conditions de vie, il s’agit plutôt de conditions austères imposées par la modernité tardive. Le coût de la propriété, des loyers, de la nourriture, ainsi que la baisse de la qualité des biens en raison de l’obsolescence planifiée accrue, ont accru la pression économique sur les individus et les couples. Elle a conduit à l’obligation pour les deux membres d’un ménage de travailler à temps plein. Et même avec cela, l’accession à la propriété dans les centres cosmopolites est pratiquement impossible pour la plupart. L’austérité a également entraîné une stagnation de l’espérance de vie.

Cette vérité est exposée dans de véritables documents d’orientation comme « Nouvelles stratégies pour ralentir la croissance démographique » (1995). Ici, le double langage est évident, avec des phrases facilement déchiffrables : « …réduire les grossesses non désirées en développant les services qui favorisent le choix reproductif et une meilleure santé, réduire la demande de familles nombreuses en créant des conditions favorables aux petites familles… ». Qu’est-ce que l’on peut bien entendre par « créer des conditions favorables aux petites familles » ?

Le développement économique ne réduit pas la population, mais si on y ajoute l’austérité et des obligations professionnelles exigeantes et rigides, on tombe sur une réponse. La prospérité économique, comme elle l’a fait depuis des temps immémoriaux, promet d’augmenter fortement la population en l’absence d’un programme de réduction de la population. Parce qu’un 4IR organique non introduit par la technocratie diminuerait les obligations de travail et augmenterait les marqueurs de qualité de vie, nous nous attendons à un boom démographique.

Par conséquent, les projections selon lesquelles la population atteindra un peu moins de 10 milliards d’habitants dans les années 2060 sont aussi erronées que linéaires. Sans une technocratie travaillant à réduire activement la population, comme ils le croient, une économie basée sur l’automatisation et l’IA verrait une explosion démographique.

Conclusion

Il est toujours probable que les technocrates en puissance ont effectivement réfléchi à la finalité et qu’il existe un grand nombre de possibilités qui leur permettront de récolter un plaisir sadique dans le cadre de l’exercice d’un pouvoir absolu, à perpétuité. Cela pourrait signifier augmenter la peur de l’extermination bien au-delà de la réduction réelle de la population. Cela pourrait signifier le maintien de nombreux aspects de l’agence pour la population contrôlée, de sorte que leurs douleurs soient intériorisées de manière multivariée et complexe, incluant des sentiments confus d’auto-culpabilité, d’identification à l’agresseur, de ressentiment, de regret, ainsi que des violations de la volonté et de la dignité. Encore une fois, si la volonté n’est pas un facteur, alors tous ces domaines potentiels de douleur psychologique ne sont pas présents.

Pour encadrer ce qui suit, il est fondamental de comprendre que dans une civilisation post-travail, le statut de l’humanité n’existe plus selon une mesure d’utilité. Soit la civilisation existe pour améliorer la condition humaine, soit pour augmenter la souffrance humaine. Il n’y a pas de compromis ou de coûts. La société est soit bonne, soit mauvaise.

Mais le mal est de courte durée et peu clairvoyant, et voici pourquoi : La réduction soudaine de la population est un pétard, il n’explose qu’une fois. Le plaisir que procure le processus d’éradication de milliards de personnes, ainsi que la peur, la douleur et la souffrance qui en découleraient, en l’espace de quelques années, ne peut être ressenti qu’une seule fois. C’est un rituel sacrificiel sur l’autel de Moloch qui ne peut être exécuté qu’une seule fois.

De même avec les technologies post-coercitives : Sans agence, contrôler les gens ne sert à rien en termes de violation de leur propre volonté ou désir. Faire souffrir un sujet qui ne résiste pas parce qu’il n’a pas de volonté donne au sadique beaucoup moins de plaisir que de faire souffrir un sujet contre sa volonté.

De plus, la position d’élite est relative à un certain nombre de facteurs tels que la distribution de la richesse, du pouvoir et/ou des privilèges, et le simple nombre en termes de population sur lequel on possède ces avantages.

S’il ne reste que des élites, elles n’auront fait qu’introduire un nouveau type de société égalitaire sur la base de la surabondance et d’une population humaine minuscule. Si les conditions de vie d’une humanité existante peuvent être considérablement réduites, alors le privilège et le luxe relatifs dont jouissent les élites augmentent dans la même proportion.

En l’absence d’une technologie radicale de prolongation de la vie, il est concevable que la science et la technologie aient déjà atteint le point zénithal auquel les privilèges et le luxe ne peuvent plus être améliorés. Une solution raisonnable consisterait à réduire les conditions de vie des autres afin d’améliorer leur propre privilège relatif. Plus le nombre de personnes qui vivent dans des conditions réduites est important, plus la position de privilège de chacun est réelle.

De même, il semblerait que le maintien d’une partie de la population humaine en tant que « possession » servirait à accroître la propriété des êtres humains, qui sont peut-être le type de possession le plus précieux, car ils sont conscients d’être possédés – mais seulement si cela les humilie. Car quel autre but pourrait avoir l’esclavage, dans un monde sans travail humain ?

A-t-il un sens, ou obtient-on une quelconque satisfaction, en gouvernant des personnes sans la possibilité d’avoir la volonté de consentir ou, au contraire, d’en vouloir au dirigeant ? Dans ce cas, nous pouvons le comprendre de la manière suivante : la possibilité de l’agence signifie que le gouvernement peut se faire avec leur soutien, ou contre leur volonté.

Mais le contrôle des processus cognitifs par les implants neuronaux élimine la possibilité de la volonté, ce qui priverait les technocrates du plaisir de gouverner avec ou contre la volonté des gouvernés.

Par conséquent, le cadre maléfique destructeur de ceux qui sont derrière la Grande Réinitialisation est révélé. L’utilisation de la stratégie, de la planification et de la ruse pour atteindre le résultat souhaité est prédominante. Mais ont-ils examiné les fondements de leurs désirs ? Comprennent-ils ce que leur victoire leur apporterait ?

La seule chose qui reste à détruire dans un monde peuplé uniquement d’élites, ce sont les autres élites. Il semblerait que le désir de dominer les autres ne s’arrête pas de lui-même.

Pour ces raisons, il est probable que certaines élites ont vu le problème dans cette fin de partie. Cela expliquerait le conflit inter-élite que nous avons exploré précédemment, et sur lequel nous reviendrons dans un avenir proche.




Le partisanisme politique déroule un tapis rouge à la propagande

[Source : entelekheia.fr]

Traduction et note d’introduction : Corinne Autey-Roussel

Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, les forums internet, etc, on en vient souvent à croiser des gens dont les opinions semblent se confondre avec l’individualité elle-même. Ils sont ce qu’ils croient, et rien de plus. Tout argument, si raisonnable soit-il, contre une de leurs opinions est perçue conne une insulte personnelle. Cette perte d’identité propre, signalée par une identification totale de leur ego à des idées extérieures (« l’esprit de gramophone » d’Orwell) est dangereuse, car elle les soumet à toutes sortes de manipulations – politiques, médiatiques, professionnelles, etc. Or, nous ne nous résumons certainement pas à une compilation d’opinions ! Quand nous changeons d’avis parce que des éléments nouveaux nous ont fait avancer dans une réflexion, notre personnalité ne change pas d’un iota ; bien au contraire, elle se développe, mûrit et s’affirme. C’est une réalité de la construction de l’individualité que bon nombre d’entre nous devraient se réapproprier. En attendant…

Corinne Autey-Roussel


Par Caitlin Johnstone
Paru sur le site de l’auteur et Consortium News sous le titre Political Partisanship Is a Propaganda Lubricant

La création de grandes structures psychologiques identitaires facilite grandement le travail des propagandistes.

L‘étude du déroulement du nouveau récit des médias américains sur les ovnis a été très instructive, car elle met en lumière les dynamiques dont je parle souvent sous un jour nouveau qui les rend plus visibles. [Voir, en français, USA : Le Pentagone et les médias grand public voient des ovnis, NdT]

Un thème qui revient en ce moment est celui de gens qui s’étonnent de la discrétion de la réponse de l’opinion publique à toute cette affaire. On pourrait s’attendre à ce que la déclaration officielle du gouvernement américain selon laquelle l’armée a souvent rencontré d’étranges aéronefs inconnus dotés d’avancées technologiques impensables susciterait un peu plus d’intérêt de la part du public, mais jusqu’à présent, ce n’est pas le cas.

Un YouTuber a récemment résumé ce sentiment avec une diatribe de 13 minutes sur l’étrangeté du silence relatif des gens à ce sujet. J’ai vu de nombreuses autres tentatives d’explications de la réponse apathique à la présence d’ovnis dans les actualités. La plus courante est que les gens ont tellement de choses à faire, de nos jours, que la possibilité d’extraterrestres survolant des navires de la marine américaine ne fait pas partie de leurs priorités. D’autres suggèrent qu’il s’agit si évidemment d’une psy-op militaire que le public n’y prête pas attention.

Aucune de ces hypothèses n’est particulièrement convaincante. Nous voyons tous les jours des polémiques absurdes captiver le public, donc l’idée que les gens n’ont pas d’espace mental à dédier à cette histoire ne tient pas la route.

Bien que la conviction selon laquelle le récit des ovnis ressemble à une sorte de psy-op militaire soit largement acceptée par le type de personnes susceptibles de lire cet article (je le dis moi-même depuis un certain temps), le scepticisme à l’égard des affirmations suspectes du gouvernement n’est pas une attitude répandue dans le grand public.

Il me semble assez clair que la raison pour laquelle cette histoire ne suscite pas autant d’intérêt de la part du public que l’on pourrait attendre est qu’elle n’entre pas dans les petites cases où les gens ont été entraînés à classer les actus dans cette société. Il n’y a pas d’angle partisan dans cette histoire, elle ne fait donc appel à aucune des constructions de l’ego auxquelles le grand public a tendance à raccrocher les actus.

Dans notre société, la probabilité pour qu’une nouvelle devienne virale n’a pas grand-chose à voir avec sa valeur informative, son caractère inhabituel, ni même avec son exactitude factuelle. Le facteur le plus probable pour déterminer si une nouvelle aura ou non un attrait massif est qu’elle valide, ou non, la vision du monde de l’une des deux factions politiques dominantes.

Les médias grand public sèment la zizanie

C’est la raison pour laquelle les grands médias sèment délibérément la division et ciblent des chambres d’écho partisanes de plus en plus extrêmes, au lieu de se contenter de rapporter des informations ; ils ont une motivation de lucre évidente, car flatter l’ego des gens avec du « hate porn » et une validation illusoire de leurs idées est le meilleur moyen d’obtenir des clics et de générer des revenus publicitaires.

C’est pourquoi ceux qui ont soutenu la théorie selon laquelle Trump était un agent russe ont vu leur audience grimper en flèche pendant des années, avant d’être définitivement discrédités par l’avocat spécial [Robert Mueller, NdT] auquel ils avaient littéralement tressé des lauriers et à qui ils avaient même allumé des bougies votives. Il y a plus de preuves de présence d’aliens dans l’atmosphère terrestre que de preuves d’ingérence secrète de Vladimir Poutine aux plus hauts niveaux du gouvernement américain. Mais comme le Russiagate a enflammé les passions de la « gauche » libérale et lui a donné l’impression que sa vision partisane du monde était sur le point d’être corroborée par des faits indéniables, il s’est vendu comme du crack à des junkies.

Vous pouvez immédiatement dire si quelque chose va devenir viral par son degré d’appel à un des courants dominants. Un article sur la façon dont les écoles veulent rendre vos enfants transgenres. Un partisan noir de Trump affirmant que Trump n’est pas raciste. [En France, une énième polémique sur Zemmour, ou Alice Coffin, ou Assa Traore, etc, NdT]. Si vous vous éloignez trop des courants dominants, comme avec le gouvernement américain qui s’est fait prendre à trafiquer une enquête de l’OIAC en Syrie, par exemple, vous ne verrez pas de tonnes de clics, mais si le sujet plaît à des dizaines de millions de partisans de l’un des deux courants dominants, vous en verrez.

L’appel à l’ego

Dans une société asservie à la conscience égotiste comme la nôtre, les choses qui suscitent le plus d’intérêt de la part du public sont celles qui flattent ou exaspèrent les constructions de l’ego. Ce phénomène n’est pas propre à la politique ; les publicitaires ont amassé des fortunes en associant des produits à des virus mentaux culturels tels que des problèmes d’image corporelle ou de manque de confiance en soi, et des animateurs d’émissions télévisées ont compris il y a des décennies qu’il était possible d’attirer des audiences massives par la flatterie envers le public, en lui permettant de se sentir autosatisfait et supérieur par rapport à des personnes pauvres et sans éducation.

Pour que quelque chose devienne viral, il faut que cela fasse appel à l’ego. Les annonceurs l’ont compris. Les responsables des médias l’ont compris. Les propagandistes l’ont compris.

La création de grandes structures psychologiques identitaires facilite énormément le travail des propagandistes ; c’est comme un lubrifiant qui permet aux psy-ops de masse de s’insérer en douceur dans la conscience publique. À partir de là, il est très facile de pousser les gens à détester la Russie ou la Chine pour telle ou telle raison partisane, ou de faire croire que l’ancien président Donald Trump ou l’actuel président Joe Biden aident le peuple, alors qu’ils maintiennent et étendent tous deux le même statu quo meurtrier et oppressif que leurs prédécesseurs.

C’est pourquoi le clivage partisan actuel est plus passionné et conflictuel que jamais, alors que le comportement réel de chaque parti dominant, lorsqu’il est au pouvoir, n’apporte que les changements cosmétiques les plus superficiels.

Les oligarques qui possèdent la classe politique et médiatique désirent la perpétuation du statu quo sur lequel ils ont construit leur empire, mais ils veulent aussi garder le public aussi enfermé que possible dans des optiques partisanes – les marchepieds de la propagande qui emprisonne nos esprits.

La solution à ce problème, au niveau individuel, est de démanteler tout attachement égotiste que vous pourriez avoir pour l’une ou l’autre des factions politiques dominantes soumises au maintien du statu quo. Cela inclut tout attachement au populisme factice de la gauche libérale progressiste, et cela inclut tout attachement au populisme factice de la droite « dure » libérale. Ces factions insérées au sein des factions dominantes sont elles-mêmes des constructions de propagande. Elles ne seront jamais autorisées à promouvoir un programme qui ne serait pas souhaité par l’empire oligarchique ; elles servent uniquement à garder sous l’emprise de la politique dominante les gens qui seraient enclins à la rejeter.

Et bien sûr, la solution ultime à ce problème est que l’humanité prenne ses distances avec l’ego. Toute propagande s’appuie sur des ressorts égotistes de la conscience publique, donc si l’humanité commence à abandonner complètement son habitude de créer des structures d’identité psychologique (ce qui semble commencer à être le cas), nous deviendrons de plus en plus difficiles à manipuler par la propagande. Puisque les problèmes collectifs de l’humanité se résument finalement au fait que des sociopathes manipulent nos esprits à grande échelle, une transformation de ce type rendrait un nouveau monde plus sain non seulement possible, mais inévitable.




La Flamme

[Source : La Minute de Ricardo]

[Illustration : © CC0 / Sbox]

Par Delphine Volange

Je suis Delphine Volange et j’appartiens à la société du beau sexe.

N’étant la mère de personne j’escomptais que celles qui le sont iraient enragées par les rues de France défendre en lionnes la vitalité et le visage outragés de leurs petits qui vivent depuis des mois sous la chiffe.

Comme j’avais cru que celles proclamées féministes iraient ensemble gonfler une vague irrépressible contre l’affront sans nom fait à leurs sœurs en couche tenues jusqu’à l’automne dernier de donner la vie sous un masque.

Mais je vis hier encore une jeune mère indigne gourmander son petit garçon déjà emmuselé qui risquait de rendre des gens fort malades en portant trop négligemment sa chiffe.

J’ai dû rêver enfant d’un Armageddon où nous serions unis d’évidence contre l’épouvante, où le roi mon père saluerait mes bravoures, où nous serions les héros flamboyants et solidaires dans le roman.

Je croyais que les ailes de l’amour tiendraient tous les gentils blottis ensemble contre l’adversité par-delà les abîmes.

Je n’avais pas imaginé que ce cauchemar où nous sommes serait doublé d’un autre mauvais rêve, non moins insidieux.

Car nos frères, nos sœurs et nos parents cachent encore je ne sais quelle honte sous un chiffon chimique et envisagent le sérum salvateur comme une heureuse fatalité.

Au sein de nos liens chéris, spéciaux et uniques ces désaccords caricaturaux, communs s’insinuent effrontément, avec pour nous leur dure leçon d’humilité.

Mais tout cela trahit bien pire qu’un différend sous le ciel de la matrice.

Si nos érudits bien-aimés et civilisés peinent à comprendre ce que des grands-mères roumaines ou inuit sentent d’instinct dans les plaines de l’Arctique c’est parce qu’elles savent les choses de la Nature, les hauts secrets de la Vie et qu’aucuns poisons artificiels aucuns sortilèges malfaisants de l’Apocalypse ne sauraient jamais se soustraire à leur éminence.

Pour moi, à défaut d’herbes folles et de Carpates j’ai grandi au jardin des Tuileries quelque part dans la Voie lactée où la lune fait luire dans le noir le marbre des statues. Mais dans ces tragédies d’amour qui vous dérobent le monde et le goût des fleurs, les fils de mes bas ont fini par se prendre à ces voiles qui dit-on recouvrent la conscience, me laissant entrevoir un peu ce qui est caché et que je ne saurais raconter sans mystère ni précautions infinies de délicatesse envers mes frères humains.

Faut-il donc s’être éveillé souventes fois d’un lieu crépusculaire de l’intelligence et d’une sorte d’hypnose pour n’être plus dupe du pervers ou grossier cours des choses…sous le ciel de la matrice où la fausse lumière, les mensonges et le ridicule tuent ?

Nous la Légion des Doux qui avons surmonté en secret de vertigineux scandales, la profanation de notre tendresse, nos allégeances insensées et de cruels vaudevilles, nous n’avons plus peur de voir en face : la Ténèbre.

Et nous brillons dans le noir.

Mais nous tremblons aussi pour ceux que nous aimons.

En plus de saigner chaque jour face à l’humiliation consentie et à l’héroïsme châtré de beaucoup.

Nous craignons pour eux, quand bien même ils s’agacent de nous ou nous mésestiment.

Nous brûlons d’amour.

Serait-ce parce que l’ange d’amour est sans pitié ?

Parce qu’il nous veut toujours plus grands et sages et bienveillants et pleins de courage ?

Et nous fait passer ici l’épreuve de la plus haute flamme.

Pour qu’une fois conquise elle embrase tous ceux que nous chérissons et les protègent surnaturellement des dangers encourus, des bêtes cornues, des enfers et de tous les venins.

Et qu’elle éclaire notre passage à tous depuis les caves de l’Empire vers la lumière du jour.

Bien que la nuit fasse peser sur nous son lourd manteau, l’aube viendra.


À propos de l’auteur

Delphine Volange est née parmi les roses d’un jardin sarthois. Elle fut élevée au cœur de Paris, chez les Sœurs qui ne contrarient pas son goût pour les crépuscules inquiétants, les romans d’amour impossible ni les mystères de l’Au-delà… Dès son enfance, elle invoque les Muses et le Saint-Esprit, invente avec allégresse ses spectacles et chante des incantations à l’âme ardente des étoiles : Sirius, Bételgeuse, Aldébaran… Elle obtient ses premiers succès dans les salons du tout-Paris, où elle rencontre – parmi de nombreux personnages du Roman de sa vie – les acteurs de ses futures destinées musicales…




Le cerveau électronique

[Source : conférence transcrite : C053a]

[Ndlr : les passages mis en relief le sont par la Rédaction.]

Par Bernard de Montréal [Ndlr : mort en 2003]

Le cerveau électronique

Nous sommes arrivés à un stade où nous devons passer du plan de la communication au plan de l’information. Afin de bénéficier de l’information, nous devons faire en sorte que nous ne tombions pas dans le piège trop avancé de l’occultisme. Prenons pour cet effet le domaine par exemple de l’informatique ou des cerveaux électroniques.

Il sera reconnu éventuellement, par un certain nombre, que les forces de l’involution [Ndlr : plongeant dans la matière, le matérialisme, au lien de nous en abstraire.] dirigent le développement de la science sur la Terre dans le domaine de l’électronique, des cerveaux électroniques.

Il sera reconnu que sur les plans parallèles, les plans invisibles, des intelligences travaillent de façon de plus en plus subtile, à travers des moyens de plus en plus sophistiqués, à l’involution, et au maintien de leur contrôle sur l’esprit de l’humain. Et il sera reconnu, sur le plan de l’expérience humaine, que le phénomène de la fascination pour les cerveaux électroniques est justement l’outil utilisé par ces forces contre l’humain.

Il ne faut pas tomber dans le piège de l’occultisme exagéré, mais il nous faut éventuellement comprendre la nature des activités de ces intelligences qui travaillent sur des plans en dehors des limites spatiotemporelles [Ndlr : en dehors du plan tangible perceptible par les cinq sens conventionnels et par les instruments scientifiques actuels.], et qui à cause de leurs activités risquent de créer sur le plan matériel une condition technologique à travers laquelle ces forces peuvent, sans que l’humain ne s’en rende compte, étouffer en lui l’intelligence créative, afin de le soumettre à une forme d’intelligence mécanisée qui pourrait avec les années endommager le pouvoir créatif de l’humain et l’assujettir à une mécanisation des données et de l’information, d’où il ne pourrait plus sortir, se libérer, parce que le poids, les conséquences, et le très vaste domaine de cette information, deviendraient éventuellement pour lui trop onéreux et trop difficile à démolir, à cause de son impuissance fondamentale à réaliser les lois de la vie et les lois de l’influence.

Les humains les plus avancés en sensibilité verront clairement, nettement, que le développement de la science d’aujourd’hui vise à restreindre l’humain dans sa capacité créative, vise à amener l’humain à une conjonction entre le pouvoir mécanique régit par les influences subtiles, et le pouvoir créatif, naissant d’une nouvelle conscience qui ne fait pas partie encore de la conscience humaine, et qui fera demain partie de la nouvelle évolution.

La science des cerveaux électroniques est régie par des plans qui s’occupent de contrôler de plus en plus l’esprit de l’humain et qui s’occupent aussi de maintenir leur pouvoir à travers la conscience planétaire astrale [Ndlr : en relation avec le monde des émotions, de l’affect et des désirs.] de l’humain sur la Terre, et ceci, ce qui est remarquable, toujours à son insu !

Le scientiste d’aujourd’hui travaille malgré lui-même avec les forces de l’involution. Il n’est pas conscient de l’activité de ces forces parce qu’il n’est pas conscient de la nature des lois de la pensée, donc, sans s’en rendre compte, il travaille sous l’hégémonie de ces forces, et manifeste dans la matière, sous l’infusion de leurs données vibratoirement canalisées à travers ses pensées, une science qui au lieu de corriger les excès, les amplifie.

Il est presque impossible à l’humain aujourd’hui de réaliser qu’une science aussi intéressante, magnifique, que celle des cerveaux mécaniques, puisse être infusée par des intelligences qui opèrent sur des plans parallèles, et dont la fonction jusqu’à la fin du cycle est de chercher à « coercer » (contraindre) [Ndlr : Bernard de Montréal avait une certaine tendance à inventer des termes.] l’esprit de l’humain, à l’emprisonner, et à l’empêcher de réaliser qu’au-delà de cette science il en existe une autre qui soit libre, qui soit totalement créative, et qui puisse donner à l’humain toute l’abondance, généralement, mondialement nécessaire, afin que l’humain vive une civilisation qui fasse partie d’un cycle où le peuple, les masses, toutes les nations, puissent être harmonisés, et fonctionner à l’intérieur d’une conscience mondiale, politiquement harmonisée, économiquement stabilisée, que nous pouvons appeler l’âge d’or.

Il nous est difficile de reconnaître la relation occulte qui existe entre des intelligences évoluant sur des plans parallèles et une technologie savamment organisée par des humains intelligents, technologie qui fascine les humains et qui fascine surtout les enfants.

Notre science, notre intelligence aujourd’hui est à l’aube de son développement réel, donc tout ce qui est occulte, c’est-à-dire voilé, tout ce qui est organisationnel, tout ce qui est de la conjonction, de la relation entre ce que nous appelons les plans invisibles qui ne sont en fait que des plans parallèles, et la matière, nous ne le voyons pas ! Et c’est pourquoi aujourd’hui la science des cerveaux électroniques est devenue malgré sa qualité manifestement glorieuse, est devenue un danger pour la liberté de l’humain.

L’humain découvrira que la technologie merveilleuse d’aujourd’hui est une technologie qui sera de plus en plus utilisée par les forces astrales de la Terre, afin de maintenir le pouvoir d’influence de ces intelligences sur l’esprit de l’humain.

Tant que l’humain ne sera pas parfaitement équilibré dans son esprit, tant que l’humain ne sera pas amené à réellement comprendre qu’il y a en lui des forces de lumière, des forces créatives géantes, des forces créatives infinies, qui puissent lui donner une parfaite compréhension des lois de l’évolution, il sera utilisé à travers une technologie qu’il aimera de plus en plus par d’autres intelligences qui cherchent à maintenir sur la Terre le pouvoir de l’ignorance, même si cette ignorance semble être très intelligente.

Si l’humain existe sur le plan matériel, c’est qu’il a un esprit, donc son esprit vient ultérieurement de plans invisibles, de plans parallèles au plan de la matière. Donc si l’humain n’est pas suffisamment évolué en esprit sur le plan matériel, évidemment que l’humain ou l’esprit de l’humain aussi sur les plans invisibles peut avoir une conséquence sur la conscience de l’humain lorsqu’il est dans la matière, puisque l’esprit a et possède le pouvoir sur la matière. Donc, si l’esprit n’est pas créateur, si l’esprit n’est pas libre dans les plans parallèles, cet esprit est retardataire, et c’est cet esprit qui peut facilement influencer l’esprit de l’humain dans la matière et lui faire croire qu’une science telle que celle dont nous parlons puisse être pour lui une panacée, alors qu’en fait elle peut lui enlever au cours des générations, la moindre liberté, la moindre liberté.

C’est pourquoi l’humain verra de par son expérience qu’avec le temps, cette technologie deviendra de plus en plus puissante, de plus en plus sophistiquée et que la banque d’informations qui s’étendra dans le monde deviendra pour lui une condition insurmontable. L’humain ne pourra plus en fait se séparer de ce qu’il aura créé, il ne pourra plus être libre de ce qu’il a créé, parce que ce qu’il aura créé aura été rendu si vous voulez, tellement complexe, tellement énorme, que l’individu ne pourra plus rien faire pour se débarrasser de ce grand monstre, de ce beau monstre qu’est la technologie des cerveaux électroniques.

[Ndlr : un très grand nombre d’êtres humains est déjà esclave des téléphones prétendument « intelligents »]

Je disais au début qu’il ne faut pas tomber dans le piège de l’occultisme, il ne faut pas faire de quelque chose qui ne l’est pas, nous ne pouvons pas risquer de perdre ce que nous pouvons faire et ce qui peut nous servir, mais nous devons voir clairement, nous devons comprendre clairement, nous devons sentir parfaitement les dangers qui naissent d’une technologie qui n’est plus contrôlée par l’intelligence créative de l’humain, mais qui est contrôlée par des intelligences à travers le corps de désirs de l’humain, à travers l’imagination de l’humain, à travers le goût du pouvoir de l’humain, à travers la recherche de la standardisation de tout ce qui sur le plan matériel puisse servir l’humain.

Ce sera sous le prétexte de l’organisation des données, sous le prétexte de la nécessité, sous le prétexte du besoin d’organiser, de centraliser les informations, que l’humain se fera prendre, ce sera ce prétexte, mis dans son cerveau, sans qu’il ne s’en rende compte, que l’humain donnera à la science des cerveaux électroniques, le pouvoir de contrôler l’évolution mécanique, l’évolution politique, économique, sociale, d’une grande masse d’êtres humains, ce qui amènera l’humanité éventuellement à un conflit interne entre l’humain, l’individu et la grosse machine créée par une élite scientifique, financée par une élite financière, pour le contrôle en apparence bénéfique de toute la gestion des affaires de l’humanité.

Il ne faut pas se jeter la poudre aux yeux, il ne faut pas demeurer ignorant, il ne faut pas être imperméable à ce que nous sentons, nous devons ajuster notre intelligence à nos besoins et non laisser nos besoins flirter avec des influences astrales, qui naturellement, à leurs façons, chercheront à remplir nos besoins, mais au prix de perdre notre liberté, de perdre le contrôle de notre activité humaine à cause d’une technologie qui sera pour nous trop grande, trop puissante, trop vaste et éventuellement incontrôlable.

Là où aujourd’hui beaucoup d’humains croient que la technologie sera la panacée sera la clé à l’évolution de notre civilisation, un certain nombre d’humains, les plus évolués en intelligence intérieure réaliseront qu’effectivement la technologie, la science des cerveaux électroniques, lorsqu’elle sera poussée à un très haut niveau de programmation, sera le signe avant-coureur de la fin du cycle, ce sera le signe qui permettra à l’humain de réaliser qu’effectivement il a atteint sur le plan de la science mécanique les limites que lui peut subir, que lui peut souffrir, avant de perdre totalement sa liberté. Et c’est alors qu’un certain nombre de personnes dans le monde réaliseront que le cerveau électronique, cette machine, fait partie des agissements à travers le cerveau humain, de forces qui évoluent dans des mondes parallèles et auxquelles nous pouvons donner le terme des « intelligences lucifériennes ».

Donc, si l’humain un jour réalise que sa technologie est le produit subtil d’une influence luciférienne, il sera obligé de se raviser, de reprendre le contrôle de sa science, et de réorganiser sa science en fonction de ses besoins réels, en fonction de son bien-être réel et non pour le bénéfice du contrôle et de l’emprisonnement de l’humanité.

Ce n’est pas le cerveau mécanique en lui-même qui est le danger pour l’humain, c’est l’attitude de l’humain vis-à-vis de cette machine. C’est l’attitude des gouvernements, des organisations, des grands pouvoirs vis-à-vis de cette machine, et c’est l’attitude de l’humain qui deviendra le prix qu’il devra payer pour avoir mis sur le marché une mécanique qu’il ne peut plus contrôler, c’est là que le danger réside. C’est dans l’attitude humaine, foncièrement enracinée dans une conscience astrale inférieure, assujettie à des données, à des impulsions, à des influences très subtiles et très occultes, que l’humain verra le danger de sa technologie.

Lorsque cette science des cerveaux mécaniques aura atteint son point d’évolution maximal, lorsque les cerveaux seront intelligents, lorsque la nouvelle génération de ces cerveaux intelligents sera sur le marché, c’est à ce moment-là que l’humain aura atteint la limite de sa folie scientifique, c’est à ce moment-là que l’humain réalisera la puissance de la conscience anti-christique sur la Terre, c’est à ce moment-là que l’humain verra qu’effectivement sa science avait le pouvoir de le détruire, et que cette science afin de ne pas détruire l’humanité doit être remplacée par une autre science, et ceci se fera lorsque d’autres intelligences, créatives, amicales à l’humain, viendront vers lui, pour l’aider à construire une science, une science suffisamment puissante, suffisamment intelligente et lumineuse pour neutraliser le pouvoir de la science ancienne, cette science qui avait été contrôlée dans son évolution, dans son perfectionnement, par des forces, des intelligences antihumaines.

Lorsque l’âge de ces cerveaux sera amorcé, l’intelligence de ces cerveaux créera chez l’humain un choc. Elle forcera l’humain à se ressaisir, elle le forcera à voir la situation telle qu’elle est.

L’humain verra que l’intelligence de ces machines est devenue pour lui un piège, qu’elle est devenue pour lui une forme d’hypnose, neutralisant ainsi la créativité de son mental, et permettant en même temps que sa conscience mentale astralisée, c’est-à-dire sa conscience inférieure, sa conscience ignorante, soit sous le contrôle, sous l’emprise, de forces qu’il ne pourra plus de par lui-même neutraliser.

L’humain sera à ce moment-là conscient d’une très grande transformation psychologique. Il verra que sur le plan de son individualité il se fera une perte d’énergie. L’humain sentira, en tant qu’individu, qu’il est dépassé et c’est ce dépassement qui sera le signe du besoin d’un très grand renouveau dans la conscience de l’humain dans l’allure de sa civilisation et dans la relation entre sa technologie et son bien-être personnel.

Déjà, des signes concrets de l’influence ou de l’utilisation de notre technologie par des forces de basse évolution témoignent du pouvoir d’influence de ces forces sur notre planète. Regardez le cas de ces disques, de cette musique aux États-Unis où il a été remarqué, observé, que des incantations de magie noire, incantations sataniques, sont dirigées vers une population de jeunes qui n’ont pas encore la maturité, la suffisance mentale pour pouvoir discerner les influences créatives et les influences maléfiques, qui naissent du pouvoir et du contrôle des forces qui évoluent sur les plans parallèles.

Donc, si à travers notre musique, qui devient de plus en plus elle aussi le produit de l’agencement entre la nouvelle technologie et l’humain, si à travers cette musique les forces sataniques peuvent exercer leur influence sur l’humain, imaginez-vous comment et jusqu’à quel point ces forces peuvent encore plus subtilement utiliser le cerveau électronique pour barrer à tout jamais sur la Terre, le pouvoir de reconnaissance chez l’humain de son individualité, de sa liberté et de sa conscience créative.

Nous sommes toujours surpris lorsqu’il nous est dit que telle chose ou telle chose se produit dans le monde, parce que nous ne la comprenons pas, nous ne la voyons pas, nous ne l’apercevons pas, mais avec le temps cette chose devient de plus en plus puissante, elle décuple, et éventuellement elle prend racine dans la terre de l’humain, et elle produit ses ravages, ce fut le cas avec Hitler, ce fut le cas avec Mussolini, ce fut le cas avec tous les humains, toutes les forces, qui dans le passé ont essayé de truquer l’esprit humain, toutes les forces dans le passé qui ont essayé de jeter de la poudre aux yeux à l’humain.

Aujourd’hui nous sommes à un âge où nous semblons être protégés par une certaine constitution, nous semblons être protégés par les droits de l’humain, ceci est très bien, ceci est merveilleux même, mais lorsque les forces ne peuvent plus passer par un canal, elles ont le pouvoir d’en ouvrir un autre ! Et l’humain, lui, croyant que tout est bien, repose sur son oreiller, et manque de voir que les forces négatives, que les forces retardataires de l’involution sont toujours en œuvre, et plus l’humain semble prendre du pouvoir créatif, plus l’humain semble vivre du pouvoir créatif, plus en même temps il y a d’autres avenues créées contre lui pour qu’il puisse éventuellement être de plus en plus contrôlé par ces forces, de façon subversive et de façon occulte, c’est-à-dire voilée, incompréhensible, suprarationnelle, irrationnelle.

Mais, il y a des humains sur la Terre qui voient, il y a des humains sur la Terre qui sentent, il y a des humains sur la Terre qui savent, et ce sont ces humains qui sont probablement les premiers à pouvoir ériger, lancer l’appel, l’appel à l’ouverture d’esprit, l’appel à l’ouverture de la conscience, afin que l’humanité soit protégée de ce fléau.

L’humain croira que les machines qu’il construit sont le produit de sa grande intelligence. Il sera enchanté par cette technologie, et c’est justement cet enchantement avec cette technologie qui sera son piège, parce que l’humain ne connaissant pas les lois de la vie, ne réalisant pas les lois des mondes parallèles, ne verra pas la relation qui existe entre son intelligence influencée par d’autres intelligences, et automatiquement il se trouvera un jour forcé de réaliser qu’effectivement sa science au lieu de le servir d’une façon totale et parfaite, l’a desservi, lui a enlevé le peu de liberté qu’il avait réussi à développer au cours des civilisations antérieures, afin de le rendre totalement esclave de ces influences sataniques, perverses, subtiles, et extrêmement intelligentes.

Vous remarquerez que ces êtres qui travaillent jour et nuit à la programmation de ces machines, développeront, avec le temps, une particulière personnalité : ils seront drôles, ils auront des habitudes nerveuses, ils auront des attitudes particulières, ils feront un peu partie d’une race à part, ils ne seront pas remarquables, excepté dans leurs domaines où ils seront très remarquables.

Ces humains seront pour la plupart, des êtres très intelligents, très sensibles, et sans s’en rendre compte, seront très facilement influençables par la voix de leur conscience astrale, par ces forces qui s’occupent d’influencer l’humain et de retarder le développement de sa conscience créative.

Ces êtres seront dans un sens, médiumniques, dans ce sens qu’il apparaîtra que leur intelligence très grande, très limpide, très rapide, semblera être une intelligence servant l’humain, lorsqu’en fait cette intelligence sera au service des influences qui veillent à maintenir sur la planète le contrôle des forces de l’involution.

Nous avons tendance naturelle à rejeter ce que nous ne pouvons pas saisir, à rejeter ce que nous ne comprenons pas, à rejeter ce qui semble être de l’ordre du fantastique, nous avons fait la même chose avec Hitler, nous avons toujours fait la même chose ! Les quelques voix dans le désert qui se sont écriées contre l’influence nocturne de l’humain, ont toujours été étouffées par l’ordre qui régnait et pourtant ces humains avaient toujours raison, et c’est la masse, c’est l’humanité, qui devait payer cher le prix de l’exécution sur le plan matériel d’un plan d’involution qui servait à maintenir l’humain dans l’ignorance.

Nous ne pouvons pas facilement voir et comprendre ce que veut dire occultement ignorance. Ignorance ne veut pas dire que l’humain n’est pas intelligent.

« Ignorance » veut dire que l’humain ne connaît pas, ne comprend pas les plans et les voix et les activités d’autres intelligences sur des plans parallèles et invisibles. Nous sommes encore trop cartésiens pour réaliser que le monde, l’univers est fait de plans solides et de plans immatériaux.

Nous sommes trop cartésiens pour réaliser que la pensée de l’humain est ajustée vibratoirement par des intelligences sur d’autres plans. Nous croyons que l’humain est un être qui pense par lui seul ! Nous croyons que l’humain est un être qui se suffit à lui-même sur le plan psychologique. Nous ne comprenons pas, nous n’avons aucune idée de l’organisation invisible de l’humain et de la vie.

C’est pourquoi la science des cerveaux électroniques doit être comprise, elle doit être vue et réalisée selon une intelligence créative, selon une intelligence qui n’a pas peur de voir les dimensions possibles et imaginables de l’influence astrale contre l’humain.

Il ne faut pas que l’humain attende à la dernière minute, mais malheureusement l’humain devra attendre à la dernière minute, parce que l’humain est trop aveuglé par sa science, il est trop fasciné par la technologie, et il ne se rend pas compte que la fascination est l’enfant de la Terreur. Nous pouvons faire une étude comparative entre deux technologies, par exemple, regardons la télévision :

La télévision est un outil, le produit d’une science technologique qui aide l’humain, elle diffuse dans le monde les évènements marquants de l’humanité. Elle fait partie de l’extension sociale de la conscience humaine mondiale. C’est un objet, un outil, qui ne rend pas l’humain prisonnier, l’humain peut l’éteindre, il peut s’en servir, ou la foutre aux poubelles selon son cas.

Tandis que dans le cas des cerveaux électroniques, ces machines deviennent de plus en plus puissantes.

Avec le temps, elles pénètrent dans tous les domaines de l’information. Avec le temps, elles servent à tous les niveaux de la société, l’information. Et l’humain ne peut plus l’éteindre, il ne peut plus la mettre de côté, cette technologie, elle est là ! Elle est fixée dans le temps et dans l’espace. Elle fait partie de l’organisation sociale de l’humain. Elle n’est plus, cette technologie, utilisée pour le bien-être personnel de l’individu, elle est utilisée pour la fécondité de l’activité sociale dirigée par des influences qui sont d’un autre ordre, des influences qui sont en dehors du contrôle de l’humain.

Là où la télévision devient de plus en plus perfectionnée, là où elle donne à l’humain une image de plus en plus claire, de plus en plus belle [Ndlr : ce n’est plus guère le cas depuis son couplage avec l’univers informatique et qu’elle sert manifestement trop souvent d’outil de propagande pour ceux qui possèdent les chaînes télévisuelles.], le cerveau électronique lui, devient un outil qui devient de plus en plus puissant, et de plus en plus incontrôlable.

Donc, il est très important pour l’humain de comprendre la valeur relative de deux technologies, de voir, de savoir, de sentir et d’admettre le danger lorsqu’il y a danger, et le bénéfice lorsqu’il y a bénéfice.

L’humain doit comprendre l’effet sur son cerveau de la technologie.

Il doit comprendre que chaque technologie amène dans sa civilisation, soit un bien-être, un bénéfice, ou un danger. Et s’il n’a pas le courage, s’il n’a pas la force, la volonté, la créativité, pour reprendre le contrôle de la technologie, pour veiller à ce que la technologie ne l’emprisonne pas, pour veiller à ce que la technologie soit toujours sous sa domination, il est évident que l’humain deviendra victime de sa technologie.

Et dans le domaine aujourd’hui de l’armement, dans le domaine de la guerre, le cerveau électronique devient l’extension mécanique puissante de toutes les machinations invisibles de l’esprit des ténèbres contre l’esprit de l’humain.

Nous sommes des enfants, les humains sont des enfants, les humains n’ont pas la maturité, les humains n’ont pas la connaissance, les humains n’ont pas le savoir, les humains sont au début de l’évolution de l’intelligence créative, ils sont à l’aube d’un nouveau cycle d’évolution, mais ils sont suffisamment intelligents dans leur mental, ils sont suffisamment dans l’activité rationnelle de leur science pour bien servir des forces dont ils ne connaissent pas l’existence, dont ils ne connaissent pas le pouvoir, dont ils ne réalisent pas la puissance.

Les cerveaux électroniques, quel que soit leur dimensionnalité, quel que soit leur ordre, quel que soit leur perfectionnement, doivent être compris sur le plan des conséquences, lorsque l’humain met sur le marché mondial une organisation si vaste de mémoire, il doit en contrôler l’évolution, il doit en contrôler l’activité, il doit en régir la mécanicité, sinon ces machines deviendront de plus en plus subtiles, de plus en plus sophistiquées et l’humain à un certain moment donné deviendra la victime de sa propre création.

Il ne s’agit pas de blâmer l’humain, sa technologie, il s’agit de lui faire comprendre que sa technologie peut facilement être utilisée contre lui, à cause de ses attitudes ignorantes.

L’humain est un être qui peut facilement violer les lois de la vie, ignorammant [Ndlr : par ignorance] les violer ces lois de la vie, pour des raisons purement d’ordre matériel, égoïstes. Ce n’est pas que l’humain est en lui-même mauvais, c’est que l’humain peut facilement devenir mauvais non pas parce qu’il le veut, mais parce qu’il est ignorant des lois de la vie, il est ignorant des lois qui régissent l’évolution des planètes et des systèmes. Et
tout ceci parce qu’il est naïf
, il ne connaît pas les lois des mondes invisibles parce qu’il n’est pas totalement dans son intelligence créative, il n’est que partiellement dans cette intelligence, et sa subjectivité, ses passions, peuvent facilement l’éblouir, peuvent facilement neutraliser cette intelligence créative et le rendre esclave de ce qu’il met à sa disposition.
Et c’est précisément à ce point qu’il se met en danger, qu’il tombe en pâmoison, qu’il devient fasciné par ce qu’il crée, par ce qu’il génère. Il est là son danger.

La science des cerveaux électroniques est à ses débuts et l’humain naturellement est fasciné comme un enfant, mais viendra le jour où cette science sera tellement avancée, tellement créative, et coïncidera tellement avec son mental, que l’humain regardera derrière lui, regardera la vieille histoire des cerveaux mécaniques du 20e siècle avec dédain. Car au lieu de lui donner l’avantage d’une intelligence créative coïncidant avec son mental, selon des lois qui lui seront connues en temps et lieu, ces machines, ces monstres lui auront donné le désavantage de supporter le poids d’une mémoire très vaste, qu’il ne pouvait plus contrôler, et dont il devait inévitablement devenir l’esclave.

Les cerveaux de l’avenir seront fondés sur le principe du cristal.

Le cristal n’existe pas aujourd’hui sur notre planète.

Le cristal doit être créé dans l’éther, sur les plans supérieurs de l’espace-temps humain et ensuite matérialisé sur le plan matériel. Une fois ces cristaux matérialisés, ils peuvent être incorporés dans une mécanique, et ajustés, syntonisés, avec l’intelligence créative de ces plans, afin de donner à l’humain le bénéfice d’une mémoire créative qui ultimement le sert, qui ultimement lui permet de créer sur le plan matériel, une vaste organisation d’informations non plus assujetties aux lois de l’influence, mais assujetties aux lois de l’intelligence créative des êtres humains et extrahumains qui évoluent sur des plans parallèles à notre planète, sur des plans qui coïncident avec notre spatiotemporalité, mais dont ils sont libres des conséquences et des lois matérielles.

Ainsi que la psychologie fait partie de la dernière évolution mentale de l’humain, sur le plan de la compréhension des lois de son esprit, et que cette psychologie aujourd’hui embryonnaire sera remplacée par une autre psychologie à la fin du cycle, ainsi la science des cerveaux mécaniques aujourd’hui est embryonnaire et sera remplacée par une autre science beaucoup plus avancée qui coïncidera avec une nouvelle évolution de la pensée créative de l’humain, une nouvelle relation entre l’humain dans la matière et l’humain dans l’invisible.

Viendra le temps où l’humain entrera en contact avec d’autres intelligences venant d’ailleurs dans la galaxie, et le contact avec ces êtres lui apportera une nouvelle science, une nouvelle science des cerveaux électroniques, des cerveaux à mémoriser, mais cette nouvelle science sera tellement grande que celle que nous connaissons aujourd’hui s’effondrera et sera révolue.

[Fin enregistrement]


[Voir aussi :
La fin des temps
Note sur l’illusion de l’« information »
Les machines pour jouer à Dieu
La faillite de la science matérialiste ?]




Yannick Jaffré : «les femmes russes ne redoutent pas la domination de l’homme, mais sa défaillance». Mise à Jour

[Source : Sputnik France (sputniknews.com)]

[Photo : © Pexels/cottonbro / femme russe]

En Occident, la guerre de sexes semble faire rage. L’occasion pour certains d’interroger d’autres modèles de féminité, peut-être trop facilement caricaturés. L’essayiste Yannick Jaffré se livre dans son dernier ouvrage à une description élogieuse de la féminité russe, doublée d’une critique au vitriol du féminisme occidental.

L’«agression» au bouquet de la militante féministe Alice Coffin à Rouen, par un jeune qui voulait savoir «pourquoi elle n’aimait pas les hommes», a fait sourire Yannick Jaffré. «Chez certaines féministes, on a l’impression que le simple fait d’être gentille avec un homme est déjà une marque d’aliénation», ironise l’essayiste.

Devant les caméras de Sputnik donne la parole, il s’attaque aux excès du féminisme occidental. Pour éviter cette «criminalisation» d’un désir masculin «toujours suspect», l’auteur de Paris-Moscou: Aller simple contre le féminisme (Éd. La Nouvelle Librairie) invite à tourner notre regard vers l’Est. 

La Russie est pour l’essayiste l’exemple d’un «patriarcat dirigé par des femmes». 

«Les femmes russes exigent des hommes qu’ils assument les attributs traditionnels de la virilité, mais en même temps, elles ne sont pas de petites choses qui seraient écrasées sous un voile, reléguées dans le seul foyer. Ce qu’elles redoutent, ce n’est pas la domination de l’homme, mais sa défaillance», défend Yannick Jaffré.

Un modèle compatible avec la France? «Sur le plan de la tenue, de l’élégance, du goût pour la galanterie, les femmes russes ne sont pas si éloignées des Françaises des années 50-60», ajoute-t-il.


[Source : Paris-Moscou | Yannick Jaffré | La Nouvelle Librairie (nouvelle-librairie.com)]

Les femmes seraient-elles désormais à l’Est, et les féministes à l’Ouest ? À cette question de géographie érotique, Yannick Jaffré répond par un essai enlevé qui mêle anecdotes, analyses historiques, sociologiques, philosophiques et charges polémiques au sabre clair.




France — Régionales 2021 : la démocratie à la dérive

[Source : Nice Provence Info (nice-provence.info)]

Par Georges Gourdin

Quelle est la légitimité de nos futurs élus régionaux ?

Thierry Mariani arrive en tête avec 38% devant Renaud Muselier 34%, oui mais 38 ou 34% de quoi ?
Thierry Mariani obtient 420 603 voix et Renaud Muselier 368 931 sur plus de 3,6 millions d’inscrits, ce qui nous donne en réalité :

Thierry Mariani Renaud Muselier
11% 10%

Tout doit être analysé avec ce regard : au mieux nos élus ne représentent plus que 10% des électeurs.

Nous ne sommes plus qu’une démocratie à 10% ! Ou bien, dit autrement, nous sommes non-démocratiques à une écrasant majorité de 90 ! Vous pensez que c’est une vue de l’esprit et que la démocratie se maintient vaille que vaille. Mais c’est pire encore car nous partons de scores à plus de 30%. Que dire de nos élus qui n’atteignent pas ces scores ? C’est le cas notamment de ladite « majorité présidentielle », là où elle a osé affronter le suffrage universel.

C’est la catastrophe !

Le parti au Pouvoir ne parvient pas même à atteindre les 10% pour se maintenir au deuxième tour et est éliminé.

Région Candidats Nombre de voix % inscrits % votants
Île de France Laurent Saint-Martin avec Marlène Schiappa (citoyenneté), Amélie de Montchalin (fonction publique) et Nathalie Elimas (éducation prioritaire) 256 142 3,54% 11,766%
Pays de Loire François de Rugy, Marc Fresneau (relations avec le Parlement) 101 922 3,67% 12,53%
Nouvelle Aquitaine Geneviève Darrieussecq (anciens combattants) 204 459 4,70% 12,46%
Grand Est Brigitte Klinkert (insertion) 116 121 3,03% 10,77%
Hauts de France Laurent Pietraszewski, Éric Dupond-Moretti, Gérald Darmanin, Agnès Pannier-Runacher 121 656 2,88% 9,14%
Centre-Val de Loire Marc Fesneau ( ministre chargé des Relations avec le Parlement) 97 381 3,51 11,97
Auvergne – Rhône Alpes Bruno Bonnell 169 056 3,13% 9,87%
Bourgogne-Franche-Comté Denis Thuriot 76 457 3,89% 11,69%
Bretagne Thierry Burlot 132 231 5,30% 14,84%

Ainsi une analyse simple et rigoureuse nous conduit à dire que la « majorité » qui nous gouverne ne s’appuie plus que sur moins de 5% des électeurs.
La présence de ministres ou de secrétaires d’État sur les listes dites « majorité présidentielle » n’a pas sauvé la mise. Bien au contraire.
Pour la Région Provence Alpes Côte d’Azur, la liste Muselier avait fusionné avec la « majorité présidentielle », ce qui peut conduire à avancer que la liste Macron a fait 0% (zéro pour cent), puisque Muselier ne fait qu’un score normal.

Pour Macron, cette élection, c’est la Bérézina ! (notre illustration à la une)

Malgré un appui populaire presqu’inexistant, le Pouvoir en place continue de prendre des décisions majeures : passeport numérique, vaccination bientôt obligatoire, GPA, PMA, naturalisation en masse d’émigrés clandestins (et pourquoi pas le droit de vote), théorie du genre dans les écoles, etc.

De nombreuses personnes considèrent que Macron est arrivé au pouvoir de manière abusive (lire Un putsch sans soldats du 9 mai 2021). Macron a usurpé le Pouvoir. L’élection d’hier en constitue la démonstration nette et indiscutable.

Le Pouvoir légal n’est plus légitime.

Voilà pourquoi ce Pouvoir doit être mis sous tutelle le plus tôt possible afin de mettre fin à ses dérives totalitaires. Puis les Français doivent se prendre par la main pour redonner à leurs élus la légitimité qu’ils doivent avoir. Sans quoi il n’y aura toujours pas de démocratie. Il n’y a tout simplement pas de vie sociale possible sans la légitimité des élites.

Georges Gourdin




Les conflits d’intérêts dans les recommandations de l’OMS dénoncés

[Source : ]

Auteur(s): Andrew Bannister, traduit par FranceSoir

Toutes les maladies dangereuses sont mieux traitées quand elles sont prises en charge tôt. Un des grands défauts de notre stratégie sur le Covid-19 a été d’attendre une semaine que la maladie devienne dangereuse, quand respirer devient un problème.

Article original paru sur TrialsiteNews et traduit par France Soir.

Un traitement précoce du COVID, même pour ceux qui présentent des symptômes légers, empêche une hospitalisation ultérieure. Il existe plusieurs médicaments de traitement précoce prometteurs, mais l’ivermectine est en tête du peloton en ce qui concerne la sécurité, l’efficacité et le prix. Malheureusement, les plus grands acteurs des médias grand public occidentaux sont membres de la Trusted News Initiative (TNI). Le TNI est une histoire pour un autre jour, mais il est remarquable que les grands médias aient à peine rapporté qu’ils avaient accepté de promouvoir la vaccination mondiale et que tout « mythe de désinformation est stoppé net ». Malheureusement, le traitement précoce semble être considéré comme un mythe de la désinformation et n’est pas mentionné. Un traitement précoce est vital pour traiter les maladies graves et le COVID-19 ne fait pas exception.

Compte tenu du coût humain et économique, cet évitement d’un traitement précoce avec un médicament très sûr, efficace et hors brevet, est une tragédie criminelle aux proportions immenses et un billet de loterie gagnant pour certaines sociétés pharmaceutiques qui conçoivent et vendent de nouveaux médicaments brevetés qui ne pourraient pas concurrencer l’ivermectine sur un marché libre. Merks thérapeutique, le molnupiravir cherche une autorisation d’utilisation d’urgence (EUA), « Merck recevra environ 1,2 milliard de dollars pour fournir environ 1,7 million de cycles de molnupiravir au gouvernement des États-Unis. en 1986. Il suffit de le recommander pour traiter le COVID-19, mais s’il était officiellement reconnu comme un traitement efficace, il empêcherait légalement l’autorisation d’urgence du molnupiravir jusqu’à ce qu’il réussisse les essais et retarderait l’accord de 1,2 milliard de dollars.

Voir aussi : Ivermectine : De l’indifférence scandaleuse au mensonge criminel

L’OMS, en tant que plus grande organisation mondiale de santé à but non lucratif, prend des décisions que d’autres suivent généralement, confiante dans le fait que l’OMS est libre d’intérêts commerciaux. À l’origine entièrement financée par les États membres, l’organisation reçoit désormais moins de 20 % de son budget des États membres et le reste de donateurs avec leurs propres intentions de donateurs ainsi que des intérêts financiers et stratégiques spécifiques. Margret Chan, l’ancienne directrice générale de l’OMS, a déclaré en 2015 « Je dois prendre mon chapeau et faire le tour du monde pour mendier de l’argent et quand ils nous donnent de l’argent, ils sont fortement liés à leurs préférences, à ce qu’ils aiment. Ce n’est peut-être pas la priorité de l’OMS, donc si nous ne résolvons pas ce problème, nous ne serons pas aussi bons que nous l’étions ».

Journaliste chevronné, Robert Parsons explique que « le programme d’éradication de la variole a été entièrement financé par des donateurs, ce qui a peut-être causé le problème, que pour des projets spéciaux, il faille lever des fonds, mais que le secteur privé est peu susceptible montre des bénéfices… Par conséquent, il y a peu de recherche indépendante en santé publique ». Depuis, l’influence financière indue des acteurs privés s’est plutôt accrue à l’OMS. Les dons sont assortis de mises en garde, si bien que l’organisation est compromise sur un certain nombre de questions qui impliquent les intérêts des donateurs.

En 2010, par exemple, après la pandémie de grippe H1N1, une enquête menée par le British Medical Journal (BMJ) et le Bureau of Investigative Journalism a révélé que les principaux scientifiques à l’origine de la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé sur le stockage de médicaments contre la grippe pandémique avaient des liens financiers avec des entreprises qui avaient un profit à en tirer. Ces conseillers ont réussi à convaincre le gouvernement britannique de dépenser des milliards pour un vaccin qui n’a jamais été nécessaire.

Bill Gates a relancé l’industrie de la vaccination autrefois défaillante en plaçant la vaccination à l’ordre du jour mondial depuis 2012. La puissance du financement de la fondation Gates a dicté l’évolution vers les vaccinations plutôt que les traitements. Gates pense que le capitalisme est plus efficace que les services de santé publique pour soigner les gens et, sans aucun doute, considère ses investissements dans plusieurs sociétés pharmaceutiques, dont Merck, Pfizer, Johnson & Johnson, comme des investissements éthiques, rendant le monde meilleur. Le capitalisme, c’est. généralement plus efficace que le gouvernement, mais il valorise les profits avant les gens. Morgan Stanley estime que Pfizer pourrait gagner 100 milliards de dollars grâce aux vaccins au cours des cinq prochaines années.

La fondation Gates est le deuxième bailleur de fonds de l’OMS après les États-Unis. Gates a pourtant fondé aussi, et financé The Vaccine Alliance (GAVI) et le Fonds mondial. En 2018-19, leur contribution combinée était de 27 % supérieure à celle des États-Unis, ce qui rend l’influence de Gates plus puissante que n’importe quel gouvernement. Comme les fonds sont affectés à des projets spécifiques, l’OMS ne décide pas de la manière dont l’argent de la fondation est dépensé, contrairement à Gates. Les priorités de Gates sont devenues celles de l’OMS, et cette priorité est la vaccination mondiale contre le COVID-19, et non les systèmes de santé publique fournissant un traitement précoce. Tedros Adhanom, l’actuel directeur général de l’OMS, a déjà travaillé pour Gates lorsqu’il a siégé au conseil d’administration de GAVI et à la présidence du Fonds mondial. Il est vraisemblablement toujours influencé par l’idéologie et le pouvoir financier de son ancien employeur.

Dans la recommandation de l’OMS sur l’ivermectine, ils montrent une réduction des décès de 80 % mais avec une « faible certitude » et pourtant, ils recommandent de manière déconcertante de ne pas l’utiliser. Le document de recommandations  de l’OMS est « basé sur une revue systématique vivante et une méta-analyse en réseau réalisée par des chercheurs de l’Université McMaster ». L’Université McMaster (y compris l’un de ses affiliés directs) aurait dû s’excuser de mener la ligne directrice, étant donné qu’elle a plusieurs conflits d’intérêts objectifs en ce qui concerne l’ivermectine.

McMaster conçoit et produit des vaccins COVID-19 de deuxième génération. Il est probable que les gens hésiteront davantage à se faire vacciner s’il existe une option prophylactique et thérapeutique viable et sûre pour COVID-19. Deuxièmement, l’Université McMaster reçoit des millions de dollars de financement de la Fondation Gates qui sont investis dans des entreprises axées sur le marché, dont certains produits concurrenceraient l’ivermectine sur le marché libre, sauf que l’ivermectine est très bon marché. De plus, non seulement McMaster reçoit des millions de dollars de financement de la Fondation Gates, mais il partage du personnel tel qu’Edward Mills, professeur agrégé de McMaster et conseiller en essais cliniques pour la Fondation Gates. Edward Mills est l’investigateur principal de l’essai Together évaluant l’ivermectine.

Mills, dans une interview de McMasters en 2020, déclaire : « nous manquons rapidement d’options sur les médicaments réutilisés, nous devons donc faire des essais de nouveaux médicaments » Peut-être, mais avec les Gates possédant des actions dans plusieurs grands producteurs de vaccins et de médicaments concurrents, il y a un conflit d’intérêts manifeste.

Dans une récente interview, Mills semblait minimiser l’effet de l’ivermectine. « Les preuves sur l’utilisation prophylactique de l’ivermectine ne sont pas très convaincantes ». Mills doute étonnamment que la prophylaxie, où les données montrent clairement que l’ivermectine est la plus efficace, « n’est pas convaincante ». S’il y a un domaine où l’ivermectine est particulièrement efficace, c’est en prophylaxie. Il y a eu plusieurs études qui montrent que le moment de la dose prophylactique est important. L’essai Carvallo de 1200 soignants santé de première ligne a révélé que 12 mg d’ivermectine par semaine entraînaient zéro cas contre 58% de cas positifs dans le groupe témoin sur une période de dix semaines. Vous pouvez laisser l’essai de côté, mais à la fin, vous restez avec un résultat remarquable qui est renforcé par l’étude AIIMS de 3500 hospitaliers utilisant la même dose mais seulement deux fois par mois, a montré une réduction de 74% (?) dans certains cas, et pourtant Edward Mills ne trouve curieusement pas les preuves de prophylaxie intéressantes. Le gros de l’argent n’est pas dans la conduite d’essais de médicaments génériques réutilisés mais dans les essais de sociétés pharmaceutiques luttant pour des parts de marché.

L’OMS n’aurait pas dû accepter la participation de McMasters aux lignes directrices ou à l’essai sur l’ivermectine en raison de leur conflit d’intérêts. Je crois que l’OMS n’a pas commandé l’analyse qu’elle a utilisée dans ses directives actuelles, mais elle lui a été proposée par la fondation Gates, car c’est évidemment ainsi que l’OMS fonctionne maintenant. L’OMS attend maintenant les résultats de la piste Together financée par Gates pour éclairer son opinion sur l’ivermectine. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer?

Les questions envoyées au bureau d’éthique de l’OMS, demandant des éclaircissements sur sa recommandation contre l’utilisation de l’ivermectine, ont reçu une réponse indiquant qu’ils refusaient de fournir le procès-verbal de la réunion, aucun vote n’était nécessaire, aucun entretien ne sera accordé, ils « n’envisagent pas une évaluation de l’ivermectine pour que l’utilisation prophylactique dans le COVID-19 soit justifiée », aucun membre du personnel d’une société pharmaceutique n’était impliqué, ils ne considèrent pas les essais des sociétés pharmaceutiques comme « biaisés en soi » et il y avait une clause de confidentialité intimidante dans leur correspondance.

La méta-analyse de l’OMS a montré que l’ivermectine avait trois fois plus d’effets indésirables. Le Dr Tess Lawrie, d’Evidence-Based Medicine Consultancy Ltd, dit que « l’estimation de l’effet est très imprécise. Par conséquent, ce que montrent ces preuves de l’OMS, c’est qu’il n’y a pas de différence claire dans les événements indésirables graves entre les personnes qui ont reçu de l’ivermectine et celles qui n’en ont pas reçu. Cela montre également qu’il y a eu très peu d’événements dans la méta-analyse – ils ne rapportent pas combien d’événements, mais cela peut-être environ 7 au total pour les groupes Ivermectine et contrôle combinés. L’équipe des recommandations de l’OMS/McMasters a interprété de manière inappropriée cette constatation en disant que « l’ivermectine peut augmenter le risque d’événements indésirables graves ». Toute personne à l’OMS impliquée dans l’élaboration de recommandations serait en mesure de vous le dire. »

Le scientifique en chef de l’OMS, le Dr Soumya Swaminathan, a récemment averti sur Twitter les ressortissants indiens de ne pas prendre d’ivermectine, citant du matériel marketing de Merck. Dr Swaminathan et a reçu un avis juridique pour avoir diffusé de la désinformation et causé de nombreux décès par l’Association du barreau indien. Le tweet a depuis été supprimé.

L’idée autrefois noble d’un système de santé publique mondial travaillant pour nos meilleurs intérêts est plutôt devenue motivée par des intérêts financiers privés. S’il ne génère aucun profit, il est peu probable qu’un médicament ou un traitement soit testé dans le cadre d’un essai important et coûteux. Les fabricants de médicaments ont convaincu l’OMS que seuls les essais coûteux sont acceptables, de sorte que seuls leurs médicaments, avec leur soutien financier, sont testés selon cette norme. Et pourtant, l’essai largement salué « l’ivermectine ne fonctionne pas », Lopez-Media a eu plusieurs problèmes extrêmement graves, en plus d’être financé par les fabricants de vaccins, mais malgré ces problèmes, a été le seul essai sur l’ivermectine à être accepté par JAMA.

L’OMS a été financièrement persuadée que les seules pistes qui valent la peine d’être examinées sont celles qui sont finançables par les bailleurs de fonds. Comme l’ont montré les essais sur le cancer financés par le tabac, les essais sur l’ivermectine ne sont pas mieux réalisés par toute personne ayant un conflit d’intérêts financier et idéologique dans les investissements dans les vaccins. L’OMS ne devrait pas fonder son opinion sur l’ivermectine sur des essais menés par la fondation Gates. GAVI a récemment diffusé sur Google des annonces « pourquoi l’ivermectine n’est pas recommandée » Le traitement précoce est une menace scientifique pour l’industrie mondiale de la vaccination.

L’OMS doit prouver qu’elle a suivi un processus scientifique et éthique dans sa recommandation contre l’utilisation de l’ivermectine. La confiance du public est cruciale pour vaincre la pandémie. Le procès-verbal de la réunion, où la recommandation contre l’ivermectine a été prise, doit être rendu public. Sans cela, la recommandation reste embourbée dans des soupçons de dépassement des entreprises. On doit nous dire, et nous montrer les factures, qui a payé pour l’étude McMaster qui a informé la recommandation de l’OMS contre l’ivermectine et tout conflit d’intérêts.

Le procès Together nécessite des contrôles publics et une surveillance indépendante. Nous ne pouvons pas permettre qu’un autre essai dictant une politique de santé mondiale soit accepté comme « gold standard » par l’OMS, sans avoir répondu aux questions et examiné les conflits commerciaux et idéologiques des bailleurs de fonds.

De nombreux ECR ont prouvé l’efficacité de l’ivermectine et réaffirmé sa sécurité. Les essais sur l’ivermectine nécessaires portent sur le dosage, à divers stades de la maladie, y compris la prophylaxie. Nous devrions commencer à l’utiliser immédiatement.
 

Notez que les opinions exprimées dans cet article d’opinion sont les opinions personnelles de l’auteur et pas nécessairement celles de TrialSite.

Auteur(s): Andrew Bannister, traduit par FranceSoir




Ce que je sais et ne sais pas sur le virus SRAS-CoV-2

[Source : Centre de Recherche sur la Mondialisation]

Par Edward Curtin

Après quinze mois de lecture, d’étude, d’observation et de recherche assidues, j’en suis arrivé à quelques conclusions sur ce qu’on appelle le COVID-19.

Je tiens à souligner que j’ai fait ce travail obsessionnel car il semblait si important. J’ai consulté des informations et des arguments sur tous les médias, corporatifs et alternatifs, universitaires, médicaux, livres, etc.
J’ai consulté des chercheurs du monde entier. J’ai lu les sites Web des CDC, de l’Organisation mondiale de la santé et des organisations gouvernementales et non gouvernementales de la santé. En d’autres termes, je n’ai laissé aucun effort, malgré les penchants politiques manifestes ou cachés des sources. Je l’ai fait en tant que sociologue et écrivain, et non en tant que médecin, bien que beaucoup de mes sources aient été des médecins et des études médicales.

Mes conclusions succinctes suivent sans liens avec les sources, car je n’essaie de persuader personne de quoi que ce soit, mais simplement de déclarer pour le compte rendu public ce que j’ai conclu. La vie est courte. Je vais le dire maintenant.

Je sais qu’un grand nombre de personnes ont été hypnotisées par la peur, les menaces et les pots-de-vin pour accepter la version de COVID-19 des médias grand public. J’ai conclu que plusieurs millions de personnes sont en « état de transe » et ne le savent pas. Ils ont été induits en erreur dans cet état par une campagne de propagande bien organisée et très sophistiquée qui s’est inspirée de la peur humaine de la mort et de la maladie. Ceux qui sont derrière cela ont sans aucun doute étudié la forte incidence de l’hypocondriase dans la population générale et la peur d’un « virus » invisible dans les sociétés où la croyance en Dieu et en l’invisible spirituel a été remplacée par la foi en la science. Connaissant bien leur public, ils ont concocté une campagne de peur et de confusion pour induire l’obéissance.

Je ne sais pas, mais je soupçonne que ceux qui ont été si hypnotisés ont tendance à être principalement des membres de la classe moyenne à la classe supérieure, ceux qui ont tant investi dans le système. Cela inclut les personnes très scolarisées.

Je sais que pour enfermer des centaines de millions de personnes en bonne santé, insister sur le port de masques inutiles, pour leur dire d’éviter les contacts humains, pour détruire la vie économique des personnes ordinaires, ont créé de vastes souffrances qui visaient à enseigner aux gens une leçon sur qui contrôlaient et qu’ils révisaient mieux leur compréhension des relations humaines pour s’adapter à la nouvelle irréalité numérique que les producteurs de cette mascarade tentent de mettre en place de la chair et du sang, face à face à la réalité humaine.

Je sais que le test PCR inventé par Kary Mullis ne peut pas tester le virus présumé ou tout virus et que, par conséquent, tout le nombre de cas et de décès est basé sur absolument rien. Ils sont le fruit d’un tour de passe-passe, d’un immense tour de magie. Je sais que la conviction que le virus peut être testé a commencé avec le protocole non scientifique PCR Corona [le premier test de diagnostic simple de la COVID-19] créé par Christian Drosten en Allemagne en janvier 2020. Ce dernier est devenu la méthode standard de test du CoV-2 du SRAS dans le monde entier. Je suis sûr que cela a été planifié à l’avance et qu’il faisait partie d’une conspiration de haut niveau. Ce protocole a fixé le seuil de cycle (amplification) à 45, ce qui ne pouvait donner que de faux résultats positifs. On les appelait alors des cas : Un acte de fraude à grande échelle.

Je ne sais pas si le prétendu virus a déjà été isolé dans le sens où il était purifié ou isolé de tout le reste, à part être cultivé en laboratoire. Par conséquent, je ne sais pas si le virus existe.

Je sais que les « vaccins » expérimentaux à l’ARNm que l’on impose à tout le monde ne sont pas des vaccins traditionnels, mais des expériences dangereuses dont les conséquences à long terme sont inconnues. Et je sais que Moderna dit que son « vaccin » non vaccinal à ARN messager (ARNm) fonctionne « comme un système d’exploitation sur un ordinateur » et que le Dr. Robert Malone, inventeur de la technologie du vaccin à ARNm, affirme que les nanoparticules lipidiques des injections voyagent dans tout le corps et s’installent en grande quantité dans de multiples organes où la protéine de pointe, étant biologiquement active, peut causer des dommages massifs et que la FDA le sait. En outre, je sais que des dizaines de milliers de personnes ont subi des effets indésirables de ces injections et que plusieurs milliers en sont mortes et que ces chiffres sont grandement sous-estimés en raison des systèmes de déclaration de ces cas. Je sais qu’avec ce nombre [déclaré] de victimes dans le passé, ces injections expérimentales auraient été arrêtées il y a longtemps ou n’auraient jamais commencé. Le fait que la vaccination se poursuit malgré tout, me persuade qu’un programme extrêmement diabolique est en cours dont le but est de nuire à la santé parce que les responsables savent ce que je sais et bien plus encore.

Je ne sais pas d’où vient ce prétendu virus, s’il existe.

Je sais que dès le début de cette crise, il y a eu un effort concerté dans le monde entier pour refuser l’accès à des traitements efficaces éprouvés tels que l’hydroxychloroquine, les stéroïdes, l’ivermectine dans un effort planifié pour vacciner le plus grand nombre de personnes possible. Cela révèle à lui seul un programme centré non pas sur la santé, mais sur la volonté d’amener le plus grand nombre de personnes possible à se faire vacciner et à être contrôlées.

Le contrôle social est le nom de ce scénario meurtrier.

Je sais que les promoteurs de la vaccination Covid-19 – le Forum économique mondial, l’Organisation mondiale de la santé, la Fondation Gates, la Fondation Rockefeller, etc. – ont une longue histoire de volonté de réduire considérablement la population mondiale et que leur promotion de l’eugénisme sous divers noms est très bien connue. Je suis convaincu que la « thérapie génique » de type ARNm non encore testée est la clé de leur plan de réduction de la population.

Je ne sais pas s’ils réussiront.

Je sais qu’il faut nous y opposer.

Je ne sais pas pourquoi il y a autant de citoyens honnêtes qui n’arrivent pas à voir le problème. Je ne peux que l’attribuer au fait qu’elles ont été victimes d’une campagne de propagande gigantesque et hypnotique se servant de leurs peurs les plus profondes et qui aboutira à la manifestation de ces peurs sous prétexte qu’ils pensaient être libres. C’est une grande tragédie.

Je sais que toutes les statistiques sur les cas et les décès « dus » à » COVID-19 ont été manipulées pour créer une fausse pandémie. L’une des preuves les plus évidentes en est la disparition présumée de la grippe et les décès dus à la grippe. Seule une personne en transe pouvait ne pas comprendre la logique absurde de l’argument selon lequel c’était le résultat du port du masque alors que le COVID-19  d’origine aérienne s’est répandu comme une traînée de poudre jusqu’à ce qu’il s’arrête brusquement en janvier 2021 alors qu’un nombre infime de personnes avaient été vaccinées.

Je sais qu’il n’y a guère eu de surmortalité.

Je ne sais pas où tout cela va s’arrêter, mais j’espère contre toute attente que l’opposition croissante à cette fraude se développera et la fera échouer malgré la censure organisée, qui est en cours, contre les opinions dissidentes.

Je sais que lorsque la censure organisée à cette échelle a lieu, ceux qui sont derrière elle ont peur de la révélation de la vérité. Une simple compréhension de l’histoire le confirme.

Je sais que le sursis temporaire accordé par les autorités à leurs sujets sera suivi de nouvelles restrictions aux libertés fondamentales, que les confinements du virus corona reviendront probablement, que les rappels de « vaccins » seront promus et que la pression du Forum économique mondial pour une grande réinitialisation avec une quatrième révolution industrielle conduira au mariage de l’intelligence artificielle, des cyborgs, de la technologie numérique et de la biologie avec les États-Unis et d’autres pays continuant à glisser dans une nouvelle forme de contrôle fasciste à moins que des gens du monde entier ne se lèvent et ne résistent en grand nombre. Je suis rassuré par les signes qui montrent que cette résistance se fait de plus en plus sentir.

Enfin, je sais que si les forces autoritaires gagnent la bataille immédiate, quelqu’un écrira un livre avec un titre comme celui du classique de Milton Mayer, They Thought They Were Free. Il sera censuré. Peut-être sera-t-il d’abord partagé via samizdat. Mais à la fin, après beaucoup de souffrances et de morts, la vérité sur ce mauvais programme prévaudra et il y aura beaucoup de pleurs et de grincements de dents.

Nous sommes dans une guerre spirituelle pour l’âme du monde [une guerre psychologique pour la conquête du monde].

Edward Curtin

Article original en anglais :

What I Know and Don’t Know about SARS-CoV-2 Virus

Traduit par Maya pour Mondialisation


Edward Curtin est un auteur, un chercheur et un sociologue éminent basé dans l’ouest du Massachusetts.

Il est associé de recherche du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).

Il est l’auteur de Seeking the Truth in a Country of Lies

Pour commander son livre, cliquez sur la page couverture

« Chercher la vérité dans un pays de mensonges est un voyage éblouissant au cœur de nombreuses questions – politiques, philosophiques et personnelles – qui devraient nous préoccuper tous. Ed Curtin a le toucher du poète et l’œil d’un aigle. » 

Robert F. Kennedy, Jr.

« Edward Curtin met nos têtes farcies par la propagande dans une guillotine, puis en un éclair nous emmène dans une promenade rédemptrice dans les bois – de l’enfer au paradiso. Marchez avec Ed et ses amis – Daniel Berrigan, Albert Camus, George Orwell et bien d’autres – à travers les bois les plus sombres et les plus remplis de lucioles de cette terre. » 

James W. Douglass, auteur, JFK et l’indicible

« Un exposé puissant de la CIA et de notre État secret… Curtin est un ardent défenseur de la réforme de longue date ; ses histoires vous réveilleront le cœur. » 

Oliver Stone, cinéaste, écrivain et réalisateur

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Edward Curtin, Mondialisation.ca, 2021




Douze morts du Covid en Belgique : tous étaient vaccinés

[Source : infodujour.fr]

[Photo : © Google]

Par Infodujour

Intrigante épidémie de Covid au sein de la maison de repos « Nos Tayons » à Nivelles en Belgique. Qui interroge les scientifiques.

Jean-Michel Wendling
Dr Jean-Michel Wendling (DR)

Par Jean-Michel Wendling

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L’établissement belge a vu une vague de résidents infectés malgré une vaccination complète conduite avec double dose en janvier de cette année. Selon la directrice Anne-Catherine Roobaert que nous avons contactée, « la phase critique est derrière nous ».

La moitié des résidents vaccinés ont été infectés et 12 décès

« A ce jour, le bilan est le suivant : près de la moitié des 117 résidents complètement vaccinés en janvier (vaccin Pfizer) ont été infectés entre mai et juin, explique la directrice. Ce sont 55 résidents qui ont été touchés dont 52 des 117 vaccinés (44%). Malheureusement, nous avons 12 personnes vaccinées qui sont décédées et encore 2 personnes diabétiques en situation instable actuellement hospitalisées. Le bilan est donc très sérieux et interroge »
On sait bien que la vaccination n’est jamais protectrice à 100% mais dans le cas de cet établissement, on est loin de ce qui est annoncé. L’expérience de Nivelles en est la preuve. C’est le variant indien qui a été identifié majoritairement chez ces personnes âgées.

Les soignants aussi

Trois des quatre personnes non vaccinées (75%) ont été touchées mais sans conséquences graves pour elles : l’une d’entre elles est asymptomatique et une autre est actuellement sous oxygène, mais va bien.
Les visites des familles avaient repris et un bon nombre de résidents se sentaient en sécurité et se retrouvaient dans les salles communes et en salle de repas collectif : dès les premiers cas, le 17 mai, ces mesures ont été suspendues et un confinement a été mis en place précise Anne-Catherine Roobaert.
Du côté des soignants, 20 personnes environ ont également été contaminées parmi les 135 personnels de l’établissement dont 60 % d’entre elles étaient également majoritairement vaccinées par le vaccin Pfizer et Astra Zeneca pour quelques-unes.

Questions sur les vaccins

Une couverture vaccinale de 60% des soignants au contact avec les résidents était obtenue, ce qui peut paraître insuffisant. L’insuffisante couverture vaccinale du personnel soignant est sans doute le premier « trou dans la raquette ».
Les gestes barrières comme le lavage des mains très perfectible dans la population générale et chez les visiteurs et le port du masque restent également des axes forts de la protection des vulnérables.
Concrètement, les experts s’intéressent maintenant aux conditions dans lesquelles les vaccins ont été conservés et administrés. Des analyses de la qualité de l’air sont également réalisées en coordination avec le Professeur Emmanuel André : des équipements ont été installés à cet effet et les résultats vont être bientôt révélés.

Résultats encourageants

« Un traçage plus approfondi va être réalisé pour savoir d’où peut provenir le patient zéro, ajoute Anne-Catherine Roobaert. De plus, nous continuons à tester. Les résidents et le personnel subiront un test sérologique aujourd’hui et nous effectuerons deux tests PCR par semaine jusqu’à ce que nous n’ayons plus de nouveaux cas. »
Les derniers tests PCR réalisés la semaine dernière ont donné des résultats encourageants. Parmi les résidents qui ont été négatifs jusqu’à présent, seuls deux ont cette fois-ci été testés positifs (avec des symptômes légers) et isolés. Parmi le staff, c’est encore mieux, plus personne n’est positif.
« Ce foyer survenu dans une maison de retraite représente une alerte qu’il faut donc prendre très au sérieux. Nous ne pouvons pas miser entièrement l’ensemble de notre stratégie de lutte contre la pandémie sur la seule vaccination » explique le professeur Antoine Flahaut à nos confrères du journal Atlantico. « La vaccination est bien sûr un allié très précieux dans la lutte, mais on constate qu’elle nécessite un très haut niveau de couverture pour être efficace ».

Une enquête épidémiologique

Les essais cliniques ont pourtant montré une très grande efficacité des vaccins y compris chez les personnes âgées et toutes les données que ce soit de l’expérience acquise en Israël, au Royaume-Uni ont montré une très bonne protection contre le virus : les variants vont-ils remettre en question ces résultats ? On n’a pas encore un recul suffisant sur la durée de l’immunité conférée par les vaccins, mais dans ce cas précis, la vaccination complète date de 4 mois et demi.
Pourquoi la Covid-19 a-t-il infecté autant de personnes vaccinées et pourquoi a-t-il causé autant de morts, alors que la maison de retraite a été épargnée jusqu’à présent ? Pourquoi un tel impact alors que le taux de vaccination est proche de 100 % chez les résidents et de près de 70 % chez le personnel ? L’enquête épidémiologique doit répondre à ces questions. « Tout sera vraiment scruté, explique Lara Kotlar, porte-parole d’AVIQ, l’Agence wallonne pour la qualité de vie. Nous voulons vraiment une enquête à 360° pour comprendre ce qui a pu se passer là-bas. Il s’agit encore d’un cas isolé et nous espérons qu’il le restera…  »

*Le Dr Jean-Michel Wendling, spécialiste prévention santé au travail à Strasbourg, est consultant scientifique pour infodujour.fr

[Voir aussi : Douze morts du Covid à la résidence Nos Tayons à Nivelles: une enquête épidémiologique pour tenter de comprendre ce qui s’est passé (rtbf.be)]




Comment les Britanniques ont inventé George Soros

[Source : reseauinternational.net]

Par Richard Poe

EN 1993, beaucoup en Europe se sont sentis trahis.

Certains se sont plaints d’un « complot anglo-saxon ».

La Grande-Bretagne avait rejeté l’union monétaire avec l’Europe, affirmant qu’elle s’en tiendrait à la livre sterling.

Les esprits se sont échauffés. Les langues se sont déliées. La rhétorique a commencé à devenir franchement raciste.

« Il y a une sorte de complot », a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères, Willy Claes. « Dans le monde anglo-saxon, il existe des organisations et des personnalités qui préfèrent une Europe divisée ».

« Les institutions financières anglo-saxonnes » sapent les efforts de l’Europe pour unifier les monnaies, a accusé Raymond Barre, ancien premier ministre français.

S’exprimant devant le Parlement européen, Jacques Delors, président de la Commission européenne, s’est emporté contre « les Anglo-Saxons ».

Depuis que les cuirassiers de Napoléon ont chargé les lignes britanniques à Waterloo, le monde francophone n’avait pas explosé dans une telle fureur contre la perfide Albion. Les tensions se sont dangereusement intensifiées.

Pas d’inquiétude, cependant.

L’aide était en route.

Le coup d’éclat de Soros

Roger Cohen, né et élevé en Angleterre, éduqué à Oxford, mais qui écrit maintenant pour le New York Times, entre en scène.

Cohen a sournoisement réorienté le débat.

Il a appelé le bureau de Willy Claes et a demandé au porte-parole Ghislain D’Hoop d’de nommer les comploteurs « anglo-saxons ».

Il y en avait beaucoup, a répondu D’Hoop. Mais l’un d’entre eux était George Soros.

D’Hoop était tombé dans le piège.

Il avait donné à Cohen ce qu’il voulait.

Dans un article du New York Times du 23 septembre 1993, Cohen a noté avec ironie :

« Mais M. Soros ne correspond pas à la définition traditionnelle d’un anglo-saxon. C’est un juif d’origine hongroise qui parle avec un accent prononcé ».

Cohen avait habilement réorienté le débat.

Au lieu d’un « complot anglo-saxon », Cohen a présenté un complot de George Soros.

Dans un article de 900 mots qui prétendait discuter de la crise monétaire en Europe, Cohen a consacré un tiers de l’article à Soros, s’étalant longuement sur « l’opprobre » injuste que Soros avait subi pour avoir spéculé sur la livre sterling en 1992 et sur le franc français en 1993.

Alors que Cohen prétendait défendre Soros, son article a eu l’effet inverse.

Cohen a en fait attiré l’attention sur Soros, faisant de lui la pièce maîtresse d’une histoire qui ne concernait pas du tout Soros, ou du moins qui n’aurait pas dû.

Cohen a ainsi déployé l’une des armes les plus puissantes de l’arsenal de guerre psychologique britannique.

Je l’appelle la Psyop Soros.

Fournir une couverture

Dans mon article précédent, « Comment les Britanniques ont inventé les révolutions de couleur », j’ai expliqué comment les agents de la guerre psychologique britannique ont développé des coups d’État sans effusion de sang et d’autres technologies comportementales pour manipuler les gouvernements étrangers de manière discrète et silencieuse dans l’ère post-coloniale.

Depuis 1945, la stratégie de la Grande-Bretagne a consisté à faire le mort, à faire profil bas et à laisser les Américains faire le gros du travail de police dans le monde.

Cependant, discrètement, sous le radar, la Grande-Bretagne reste profondément impliquée dans les intrigues impériales.

L’une des façons dont la Grande-Bretagne dissimule ses opérations est d’utiliser George Soros et d’autres personnes comme lui comme couverture.

Le méchant désigné

Lorsque les agents britanniques s’engagent dans des interventions secrètes visant à déstabiliser des régimes ou à saper des monnaies, George Soros semble toujours surgir comme un diable d’une boîte, s’exhibant devant les caméras, faisant des déclarations provocantes et faisant généralement tout ce qu’il peut pour attirer l’attention sur lui.

Il est ce que les professionnels du renseignement appellent une opération « bruyante ».

Soros est le méchant désigné, le bouc émissaire.

Il prend délibérément la responsabilité des choses, même lorsqu’il n’est pas à blâmer.

C’est une façon étrange de gagner sa vie. Mais cela semble bien payer.

« L’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre »

Jusqu’en 1992, la plupart des gens n’avaient jamais entendu parler de Soros.

Puis les médias britanniques l’ont nommé « L’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre ». Soros est devenu une célébrité du jour au lendemain.

L’histoire raconte que Soros a spéculé sur la livre sterling, a forcé une dévaluation et est reparti avec un (ou peut-être deux) milliards de dollars de bénéfices.

En réalité, Soros n’était qu’un des nombreux spéculateurs qui ont parié contre la livre, forçant une dévaluation de 20% le « mercredi noir », le 16 septembre 1992.

Certaines des plus grandes banques du monde ont participé à l’attaque, ainsi que divers fonds spéculatifs et fonds de pension. Pourtant, les médias britanniques se sont concentrés presque exclusivement sur Soros, affirmant que ce dernier avait dirigé l’attaque et était censé en tirer le plus d’argent.

En fait, ces affirmations sont peu fondées, au-delà des fanfaronnades de Soros lui-même.

Soros devient une célébrité

Les cambistes mondiaux sont notoirement secrets, craignant l’indignation du public et la surveillance des gouvernements.

Près de six semaines après le mercredi noir, personne ne savait vraiment qui avait fait s’effondrer la livre sterling.

Puis quelque chose d’inattendu s’est produit.

Soros a avoué !

Le 24 octobre 1992, le Daily Mail britannique a publié en première page un article montrant un Soros souriant tenant un verre, avec le titre « J’ai gagné un milliard avec l’effondrement de la livre ».

Le Daily Mail avait réussi à mettre la main sur un rapport trimestriel du Quantum Fund de Soros.

Soros affirme avoir été surpris et alarmé par la fuite dans la presse. Mais il a eu une étrange façon de le montrer. Soros s’est adressé directement au Times de Londres et a confirmé l’histoire, se vantant que tout était vrai.

Il va même jusqu’à déclarer : « Nous [à Quantum] avons certainement été le facteur le plus important du marché… ».

Et c’est ainsi que le matin du 26 octobre 1992, un titre en première page du Times proclame que Soros est « L’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre ».

Dans les mois qui suivent, le Times allait devenir le principal promoteur de la légende Soros.

Protecteurs cachés

Dans un article paru le 15 janvier 1995 dans le New Yorker, Connie Bruck se souvient de l’étonnement qui a envahi le monde financier à la suite de la confession publique de Soros. Elle écrit :

« Les collègues de Soros dans la communauté financière – notamment certains directeurs et actionnaires de Quantum – ont été stupéfaits par ses révélations publiques ; aujourd’hui encore, beaucoup se disent déconcertés par son action. Une personne de la communauté des fonds spéculatifs m’a dit : “Pourquoi faire la lumière sur ce sujet ? Pourquoi attirer l’attention sur vous ?” »

Ces financiers n’ont pas saisi la situation dans son ensemble. Ils n’ont pas compris que Soros jouait dans une autre catégorie, à un autre jeu.

Il n’était pas seulement un spéculateur.

C’était un opérateur de guerre psychologique.

L’homme qui a créé George Soros

L’homme principalement responsable de la promotion de Soros au cours de cette période est Lord William Rees-Mogg, un éminent journaliste et membre de la Chambre des Lords.

Le Financial Times l’a appelé « l’un des plus grands noms du journalisme britannique ».

Lord William est décédé en 2012.

Il a été rédacteur en chef du Times pendant 14 ans (1967-1981), puis vice-président de la BBC.

Il était un ami et un confident de la famille royale, un ami proche et un associé de Lord Jacob Rothschild, et le père du politicien britannique Jacob Rees-Mogg.

Plus que quiconque, c’est à Lord William que l’on doit la transformation de George Soros en une véritable arme.

Soros, sauveur de la Grande-Bretagne

Lorsque le Daily Mail a accusé Soros de faire s’effondrer la livre, le Times est intervenu pour expliquer que Soros était un héros, qui avait en fait sauvé la souveraineté britannique.

Dans un article publié en première page le 26 octobre 1992, le Times explique que Soros a peut-être sauvé le pays de l’effondrement économique et de l’asservissement à l’UE.

La dévaluation de la livre avait contraint la Grande-Bretagne à se retirer du Mécanisme de Change européen (MCE), mettant ainsi un terme aux projets britanniques d’adhésion à l’union monétaire européenne, explique le Times.

Lord William Rees-Mogg s’est montré particulièrement franc dans la défense de Soros.

« La Grande-Bretagne a eu la chance d’être contrainte de quitter le MCE », écrit Rees-Mogg dans sa chronique du 1er mars 1993 dans le Times. « La politique économique de George Soros, pour une somme modique, a corrigé celle du premier ministre John Major ».

Dans les colonnes suivantes, Rees-Mogg est devenu de plus en plus dithyrambique dans son éloge de Soros. Il a déclaré que Soros avait « sauvé » le Royaume-Uni, que Soros était un « bienfaiteur de la Grande-Bretagne » et qu’une statue de Soros devrait être « érigée sur la place du Parlement, en face du Trésor ».

L’agenda mondialiste

En fait, Rees-Mogg induisait ses lecteurs en erreur.

Il ne soutenait pas la souveraineté britannique. Rees-Mogg était un mondialiste, qui pensait que l’État-nation n’avait plus d’utilité.

Quelles que soient les raisons pour lesquelles il s’oppose à l’union monétaire avec l’Europe, le patriotisme britannique n’en fait pas partie.

Rees-Mogg a exposé ses convictions mondialistes dans une série de livres coécrits avec l’écrivain américain James Dale Davidson, spécialiste en investissements.

Dans « L’individu souverain » (1997), les auteurs ont prédit que les « nations occidentales » allaient bientôt « s’effondrer à la manière de l’ancienne Union soviétique », pour être remplacées par de minuscules juridictions « semblables à des cités-États » qui « émergeraient des décombres des nations ».

Les auteurs prédisent que « certaines de ces nouvelles entités, à l’instar des Templiers et d’autres ordres religieux et militaires du Moyen Âge, pourraient contrôler des richesses et une puissance militaire considérables sans contrôler aucun territoire fixe ».

Comme à l’époque du « féodalisme », ont écrit Rees-Mogg et Davidson, « les personnes à faible revenu des pays occidentaux » survivraient en s’attachant à des « ménages riches en tant que serviteurs ».

En d’autres termes, les classes inférieures retourneraient au servage.

Tout cela était pour le mieux, écrivent les auteurs, car cela permettait aux « personnes les plus compétentes » – c’est-à-dire les « cinq pour cent supérieurs » – de vivre où elles le souhaitent et de faire ce qu’elles veulent, sans loyauté ni obligation envers une nation ou un gouvernement particulier.

À mesure que l’ère de « l’individu souverain » prend forme, concluent les auteurs, « de nombreuses personnes parmi les plus douées cesseront de se considérer comme faisant partie d’une nation, comme étant « britanniques », « américaines » ou « canadiennes ». Une nouvelle compréhension « transnationale » ou « extranationale » du monde et une nouvelle façon d’identifier sa place dans ce monde attendent d’être découvertes au cours du nouveau millénaire ».

Ce ne sont pas les paroles d’un patriote.

Le nouveau féodalisme

En fait, il n’y avait rien de nouveau dans la « nouvelle voie » promise par Rees-Mogg dans son livre.

Descendant d’une ancienne famille de propriétaires terriens, Rees-Mogg sait que le mondialisme a toujours été le credo des classes titrées, dont la seule véritable loyauté va à leur famille.

La série Harry Potter constitue une métaphore pertinente du monde d’aujourd’hui, dans lequel les familles d’élite se déplacent de manière invisible parmi les « moldus » ou les roturiers, dirigeant discrètement les choses en coulisse, tout en se cachant au grand jour.

Dans les années 1990, les familles privilégiées comme celle de Rees-Mogg en ont eu assez de se cacher. Elles se languissaient du bon vieux temps, quand elles pouvaient vivre ouvertement dans leurs châteaux et commander leurs serfs.

Le politologue d’Oxford Hedley Bull s’est adressé à cette foule lorsqu’il a prédit, dans son livre de 1977 intitulé « La société anarchique », que « les États souverains pourraient disparaître et être remplacés non pas par un gouvernement mondial mais par un équivalent moderne et séculaire du… Moyen Âge ».

La prévision de Bull d’un nouveau médiévisme a trouvé un écho auprès des élites britanniques.

Avec l’effondrement de l’Union soviétique, Rees-Mogg et d’autres de sa classe ont commencé à célébrer ouvertement la fin de l’État-nation et la montée d’un nouveau féodalisme.

Le rétablissement de l’ordre féodal est, en fait, le but véritable et caché du mondialisme.

À propos de ce « complot anglo-saxon »…

L’éloge extravagant de George Soros par Rees-Mogg a éveillé les soupçons sur le continent d’un « complot anglo-saxon ».

D’autres soupçons ont surgi lorsque J.P. Morgan & Co. et sa filiale Morgan Stanley se sont avérées être complices de la dévaluation de la livre.

Bien que nominalement américaines, ces banques avaient des liens historiques forts avec la Grande-Bretagne.

L’activité principale de J.P. Morgan a toujours été de servir de façade aux investisseurs britanniques en Amérique. Les chemins de fer américains et d’autres industries ont été en grande partie construits grâce à des capitaux britanniques, dont une grande partie a été distribuée par les banques Morgan.

Junius S. Morgan, le père de J.P., a lancé l’entreprise familiale en 1854, en s’installant dans les bureaux londoniens de Peabody, Morgan & Co. et en restant en Angleterre pendant les 23 années suivantes.

Les liens de la famille Morgan avec la Grande-Bretagne sont profonds.

Dans la période précédant le mercredi noir, J.P. Morgan & Co. a spéculé agressivement sur la livre sterling. Parallèlement, sa banque sœur Morgan Stanley a accordé des prêts massifs à Soros, lui permettant de faire de même.

Les allégations d’un « complot anglo-saxon » ne semblent pas farfelues, au vu de ces faits.

Il semble probable que Soros et d’autres spéculateurs étrangers n’aient fait que couvrir ce qui était, en fait, une opération de guerre économique britannique contre sa propre banque centrale.

Comment les Britanniques ont recruté Soros

Comme l’a noté Roger Cohen dans le New York Times, George Soros n’est pas un « anglo-saxon ». Alors comment s’est-il retrouvé mêlé à ce complot anglo-saxon ?

Le jeune Soros a été recruté par la London School of Economics (LSE). Là, il a été façonné pour devenir une arme du « soft power » britannique.

Dans un article précédent intitulé « Comment les Britanniques ont vendu le mondialisme à l’Amérique », j’ai expliqué comment la Grande-Bretagne utilise le « soft power » (séduction et cooptation) pour construire des réseaux d’influence dans d’autres pays.

La Grande-Bretagne se considère comme « la première puissance douce du monde », selon la Strategic Defence and Security Review de 2015 du Royaume-Uni.

Les Britanniques doivent leur statut de numéro un, en grande partie, à leur recrutement agressif d’étudiants étrangers dans les universités britanniques, un effort qui est considéré comme une priorité de sécurité nationale, supervisé par le British Council, une branche du Foreign Office.

La Strategic Defence and Security Review de 2015 note que « 1,8 million d’étudiants étrangers reçoivent une éducation britannique chaque année » et que « plus d’un quart des dirigeants mondiaux actuels ont étudié au Royaume-Uni ».

Après l’obtention de leur diplôme, ces anciens élèves britanniques sont surveillés de près par le Ministère britannique des Affaires étrangères.

Selon un livre blanc publié en 2013 par le gouvernement britannique, les anciens élèves qui semblent se diriger vers de hautes sphères sont encouragés à chercher à « s’engager davantage » avec d’autres anciens élèves britanniques, dans le but de former « un réseau de personnes occupant des postes d’influence dans le monde et pouvant promouvoir les objectifs de la politique étrangère britannique… »

Recrue modèle

George Soros est un triomphe de la stratégie de soft-power de la Grande-Bretagne.

Non seulement il a accédé à une « position d’influence » après avoir obtenu son diplôme, mais il est resté proche de ses mentors britanniques et a promu leurs enseignements.

Soros a nommé son réseau de fondations Open Society en l’honneur de son professeur à la LSE, Karl Popper, dont la théorie de la « société ouverte » guide l’activisme de Soros jusqu’à ce jour.

L’œuvre maîtresse de Popper, « La Société ouverte et ses ennemis », publiée en 1949, est une défense philosophique de l’impérialisme, en particulier de l’impérialisme libéral britannique, tel qu’il a été adopté par les fondateurs de la LSE.

Les socialistes fabiens qui ont fondé la LSE pensaient que l’expansion britannique était la plus grande force civilisatrice dans un monde autrement barbare.

Dans son livre, Popper défendait expressément la conquête impériale comme une première étape dans l’élimination des identités tribales et nationales, pour ouvrir la voie à un « Empire universel de l’homme ».

« Les préjugés britanniques »

Soros est arrivé à Londres en 1947, réfugié de la Hongrie occupée par les Soviétiques.

Il a vécu en Angleterre pendant neuf ans, de 17 à 27 ans (d’août 1947 à septembre 1956).

Diplômé de la LSE en 1953, Soros obtient son premier emploi dans la finance chez Singer & Friedlander, une banque d’affaires londonienne.

Soros admet qu’il s’est installé aux États-Unis uniquement pour gagner de l’argent.

Il prévoit d’y rester cinq ans, puis de retourner en Angleterre.

« Je ne me souciais pas particulièrement des États-Unis », a-t-il déclaré à son biographe Michael Kaufman, dans « Soros : La vie et l’époque d’un milliardaire messianique ». « J’avais acquis certains préjugés britanniques de base ; vous savez, les États-Unis étaient, eh bien, commerciaux, grossiers, et ainsi de suite ».

Société ouverte contre société fermée

Le dédain pour les États-Unis n’est pas le seul « préjugé britannique » que Soros a acquis à la LSE. Il a également développé une forte aversion pour l’État-nation lui-même, suivant en cela l’exemple de Karl Popper.

Dans « La société ouverte et ses ennemis », Popper enseigne que la race humaine évolue d’une société « fermée » vers une société « ouverte ».

Le catalyseur de cette transformation est « l’impérialisme », explique-t-il.

Les sociétés fermées sont tribales et ne se préoccupent que de ce qui est le mieux pour la tribu, tandis qu’une société « ouverte » cherche ce qui est le mieux pour toute l’humanité.

Popper admet que les sociétés tribales semblent attrayantes à première vue. Les peuples tribaux sont étroitement liés par « la parenté, la vie commune, le partage d’efforts communs, de dangers communs, de joies communes et de détresse commune ».

Pourtant, les peuples tribaux ne sont jamais vraiment libres, selon Popper. Leur vie est régie par la « magie » et la « superstition », par les « lois », les « coutumes » et les « tabous » de leurs ancêtres.

Ils sont pris dans une routine à laquelle ils ne peuvent échapper.

En revanche, une société « ouverte » n’a ni tabous ni coutumes, ni tribus ni nations. Elle n’est composée que « d’individus », libres de faire ou de penser ce qu’ils veulent.

« L’empire universel de l’homme »

Selon Popper, toutes les sociétés commencent par être « fermées », mais deviennent ensuite « ouvertes » grâce à « l’impérialisme ».

Lorsqu’une tribu devient suffisamment forte pour conquérir d’autres tribus, les sociétés « fermées » sont obligées de « s’ouvrir » au conquérant, tandis que le conquérant « s’ouvre » également aux coutumes des conquis.

« Il est nécessaire, je crois, que l’exclusivité et l’autosuffisance tribalistes ne puissent être remplacées que par une certaine forme d’impérialisme », conclut Popper.

Les empires rendent les tribus et les nations obsolètes, dit Popper. Ils fournissent un gouvernement unique, avec un seul ensemble de règles pour tous.

Popper rêvait d’un « Empire universel de l’homme » qui répandrait la « société ouverte » aux quatre coins du monde.

Le fruit défendu

À bien des égards, l’Empire est plus « tolérant » que la tribu, affirme Popper. Les peuples détribalisés découvrent qu’ils sont libres de faire et de dire beaucoup de choses qu’ils considéraient auparavant comme « taboues ».

Mais il y a une chose que l’Empire ne peut tolérer : le tribalisme lui-même.

Popper a averti que l’humanité ne pouvait qu’avancer, et non reculer. Il a comparé la « société ouverte » au fait de manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Une fois que vous avez goûté au fruit défendu, les portes du Paradis sont fermées.

Vous ne pourrez jamais retourner à la tribu. Ceux qui essaient deviendront des fascistes.

« Nous ne pourrons jamais revenir à l’… innocence et à la beauté de la société fermée… », prévient Popper. « Plus nous essayons… plus nous arrivons sûrement à… la police secrète, et… au gangstérisme romancé. … Il n’y a pas de retour à un état de nature harmonieux. Si nous faisons demi-tour, alors nous devons faire tout le chemin – nous devons retourner aux bêtes ».

L’empire socialiste

Les idées de Popper n’étaient pas originales. Il ne faisait qu’épouser la doctrine de l’impérialisme libéral à laquelle la London School of Economics était dédiée.

La LSE a été fondée en 1895 par quatre membres de la Fabian Society, dont Sidney et Beatrice Webb, George Bernard Shaw et Graham Wallas.

Tous étaient de fervents impérialistes, ainsi que des socialistes, ne voyant aucun conflit entre les deux. En effet, les Fabiens considéraient l’Empire britannique comme un excellent vecteur de diffusion de « l’internationalisme » socialiste.

Dans un tract de 1901 intitulé « La politique du vingtième siècle : Une politique d’efficacité nationale », Sidney Webb appelle à la fin des « droits abstraits basés sur les ‘nationalités’ ». Rejetant ce qu’il appelle la « fervente propagande de la ‘Home Rule’ irlandaise », Webb condamne tout mouvement qui prône « l’auto-gouvernement » fondé sur la « notion tribale obsolète » de « l’autonomie raciale ».

Au contraire, Webb soutenait que le monde devait être divisé en « unités administratives » basées uniquement sur la géographie, « quel que soit le mélange de races », comme l’illustre « ce grand commonwealth de peuples appelé l’Empire britannique » qui comprenait « des membres de toutes les races, de toutes les couleurs humaines, et de presque toutes les langues et religions ».

Ainsi, Webb a exposé l’essence de la « société ouverte » impériale près de 50 ans avant Popper.

Le socialisme invisible

George Orwell n’est pas connu pour avoir été un Fabien, mais il partageait le rêve fabien d’un Empire britannique socialiste.

Dans son livre de 1941 intitulé « Le Lion et la Licorne : Le socialisme et le génie anglais », Orwell prédit l’émergence d’un « mouvement socialiste spécifiquement anglais », qui conserverait de nombreux « anachronismes » du passé.

Ces « anachronismes » calmeraient et rassureraient l’âme anglaise, même si la société britannique était en train d’être bouleversée.

L’un de ces « anachronismes » serait la monarchie, qu’Orwell jugeait digne d’être préservée. Un autre était l’Empire, qui serait rebaptisé « une fédération d’États socialistes… »

Orwell prédit qu’un véritable socialisme anglais « ferait preuve d’un pouvoir d’assimilation du passé qui choquerait les observateurs étrangers et leur ferait parfois douter qu’une révolution ait eu lieu ».

Malgré les apparences, la Révolution serait réelle, dans tous les aspects « essentiels », promettait Orwell.

« Comme une momie non enterrée »

Dans un étrange écho d’Orwell, Lord William Rees-Mogg a également suggéré que son nouveau féodalisme conserverait beaucoup des apparences extérieures de la vie anglaise normale, même si la nation britannique s’effondrait aux entournures.

Dans leur livre « Du sang dans les rues » (1987), Rees-Mogg et Davidson prédisaient que, même après que les États-nations auraient perdu leur pouvoir, « les formes de l’État-nation subsisteraient, comme au Liban, comme d’ailleurs la forme de l’Empire romain a été préservée, comme une momie non enterrée, tout au long du Moyen Âge ».

Malgré sa vision lugubre de l’avenir de la Grande-Bretagne, Rees-Mogg a continué à se poser en patriote britannique jusqu’à la fin. Peut-être était-ce sa façon de sauver les apparences, de contribuer à préserver la « forme » de la Grande-Bretagne, « comme une momie non enterrée », afin de calmer et de rassurer l’âme anglaise.

Nous constatons ainsi que le socialisme « spécifiquement anglais » d’Orwell – dans lequel même la monarchie survivrait – semble présenter des similitudes étranges avec le nouveau féodalisme de Rees-Mogg.

On pourrait même se demander s’il s’agit d’une seule et même chose.

Le Soros impérial

En 1995, Soros a déclaré au New Yorker : « Je ne pense pas que vous puissiez jamais surmonter l’antisémitisme si vous vous comportez comme une tribu. … La seule façon de le surmonter est d’abandonner le caractère tribal ».

Ce n’était ni la première ni la dernière fois que Soros faisait sourciller en rejetant le tribalisme juif comme un défaut à corriger. Lorsque Soros a fait un commentaire similaire en 2003, il s’est fait gronder par Elan Steinberg du Congrès juif mondial, qui a rétorqué : « L’antisémitisme n’est pas causé par les juifs, il est causé par les antisémites ».

En toute honnêteté, Soros ne faisait que répéter ce qu’il avait appris à la London School of Economics.

Ses fondations Open Society sont expressément dédiées aux enseignements de Popper, et donc opposées à toute forme de tribalisme. En rejetant le tribalisme de son propre peuple juif, Soros n’a fait que faire preuve de cohérence intellectuelle.

À titre personnel, je peux difficilement condamner Soros pour sa critique du tribalisme juif, dans la mesure où mon propre père juif avait des vues similaires.

L’une des façons dont mon père a exprimé sa rébellion a été d’épouser ma mère, une beauté exotique, moitié mexicaine, moitié coréenne, et catholique de foi.

Je comprends parfaitement la relation difficile qu’entretient Soros avec son identité juive.

Néanmoins, j’entends dans les mots de Soros un écho troublant de l’idéologie impériale de Sidney Webb, une influence qui imprègne et définit le réseau Open Society de Soros à tous les niveaux.

L’effet joueur de flûte

Dans les mois qui ont suivi le mercredi noir, les médias britanniques ont promu Soros comme une star de cinéma, construisant sa légende comme le plus grand génie financier de l’époque.

Lord William Rees-Mogg a pris la tête du peloton.

Rees-Mogg et ses associés savaient que si l’on parvenait à convaincre suffisamment de petits investisseurs de croire à la légende de Soros, si l’on parvenait à les manipuler pour qu’ils imitent les mouvements de Soros, achetant et vendant selon ses conseils, alors Soros prendrait le contrôle de l’essaim.

Il pourrait faire ou défaire les marchés, simplement en parlant.

Dans sa chronique du Times du 26 avril 1993, Rees-Mogg a conféré une aura mystique à Soros, le décrivant comme un Nostradamus des temps modernes capable de voir à travers les « illusions du public » la « réalité » sous-jacente.

D’autres journalistes ont suivi le mouvement, répétant les points de discussion de Rees-Mogg comme des somnambules.

« Pourquoi sommes-nous si ensorcelés par ce Midas moderne ? » s’est interrogé le Daily Mail, sur le ton de la pâmoison d’un amant désespéré.

Tout le monde n’a pas cru au mythe Soros.

Leon Richardson, un chroniqueur financier australien, a accusé Rees-Mogg d’essayer de faire de Soros un joueur de flûte, afin d’égarer les investisseurs.

« Lord Rees-Mogg a fait l’éloge de Soros, le qualifiant d’investisseur le plus brillant du monde », a déclaré Richardson dans sa chronique du 9 mai 1993. « En conséquence, les gens ont commencé à observer Soros et ce qu’il fait pour gagner de l’argent ».

L’arnaque à l’or

Ceux qui observaient Soros après le mercredi noir n’ont pas eu besoin d’attendre longtemps pour son prochain conseil d’investissement.

« Soros a tourné son attention vers l’or », annonce Rees-Mogg le 26 avril 1993.

Newmont Mining était la plus grande société d’extraction d’or au monde. Soros venait d’acheter 10 millions d’actions à Sir James Goldsmith et Lord Jacob Rothschild.

Si Soros achetait de l’or, nous devrions peut-être en faire autant, a laissé entendre Rees-Mogg.

Tout le monde n’a pas suivi la suggestion de Rees-Mogg.

Certains commentateurs ont noté que, tandis que Soros achetait des actions de Newmont, Goldsmith et Rothschild s’en débarrassaient – ce qui n’est guère un signal d’achat clair.

« Normalement, lorsqu’un initié vend des actions de sa propre société, il essaie d’éviter que cela soit remarqué », a commenté Leon Richardson. « C’était un cas étrange où l’initié essayait d’obtenir une large couverture médiatique de sa vente ».

Néanmoins, l’effet joueur de flûte a fonctionné. Le 2 août, le prix de l’or était monté en flèche, passant de 340 à 406 dollars l’once, soit une augmentation de 19%.

« Une nouvelle façon de faire de l’argent »

De nombreux membres de la presse financière ont murmuré sur le degré inhabituel de collaboration entre le Times, Soros, Goldsmith et Rothschild.

« Soros est une énigme… » a déclaré le London Evening Standard. « Il n’a jamais parlé de l’or, mais il n’en avait pas besoin. La presse l’a fait pour lui, avec le cheerleader de Goldsmith, Lord Rees-Mogg, sonnant le clairon dans le Times ».

« On ne peut que s’émerveiller du timing et de l’aura scénique de Goldsmith/Soros dans leur spectacle pour l’or », commentait le magazine EuroBusiness en septembre 1993. « Ils disposaient également d’une impressionnante équipe de soutien : des médias qui ont joué comme un chœur grec sur la mélodie de l’or ».

David C. Roche, stratège londonien de Morgan Stanley, conclut : « C’est une nouvelle façon de faire de l’argent, une combinaison d’investissements judicieux au creux d’un marché et d’un coup de publicité ».

Un joueur d’équipe

Malgré tout le battage médiatique, la bulle aurifère a éclaté en septembre, faisant chuter les prix de l’or.

Beaucoup ont perdu leur chemise.

Mais Goldsmith et Rothschild ont fait un massacre, en vendant au sommet.

Certains ont soupçonné que le but de l’opération était peut-être d’aider Goldsmith et Rothschild à réaliser un bénéfice sur leurs participations dans Newmont, qui étaient jusque-là peu florissantes.

Soros, quant à lui, a pris une raclée. Certains rapports indiquent que Soros a vendu ses actions en août 1993, tandis que d’autres disent qu’il n’a pas commencé à vendre avant 1997. Quoi qu’il en soit, il semble que Soros ait vendu à bas prix.

Pourquoi cela ? Pourquoi Soros aurait-il été le fer de lance d’un plan de promotion de l’or qui ne lui a rapporté que peu ou pas de bénéfices ?

Certains soupçonnent Soros d’avoir payé pour l’équipe.

Peut-être n’était-il pas un franc-tireur après tout.

Peut-être que le joueur de flûte n’était qu’un type qui suivait les ordres.

Prophète ou pion ?

Au moins, le jeu de l’or a prouvé que Soros travaillait avec une équipe.

Son image de loup solitaire n’était qu’un mythe de plus.

Lorsque les projecteurs de la célébrité se sont braqués sur Soros pour la première fois, il a travaillé avec un cercle restreint d’investisseurs britanniques, parmi lesquels certains des noms les plus célèbres de la finance mondiale.

À ce niveau, les investisseurs ne « spéculent » pas tant sur les marchés qu’ils ne les contrôlent.

L’arnaque de l’or a révélé que Rees-Mogg, Soros, Goldsmith et Rothschild étaient liés par un réseau complexe de relations d’affaires.

Goldsmith, par exemple, était un directeur de la société St. James Place Capital de Rothschild. Un autre directeur de St. James Place, Nils Taube, était simultanément directeur du Quantum Fund de Soros.

Rees-Mogg lui-même était un ami proche de Lord Rothschild, ainsi qu’un membre du conseil d’administration de J. Rothschild Investment Management et un directeur de St. James Place Capital.

Pendant ce temps, le journaliste du Times Ivan Fallon – qui a contribué à la révélation de l’achat d’or par Soros dans le Sunday Times, en co-rédigeant le rapport original du 25 avril – se trouve être le biographe de Goldsmith, auteur de « Milliardaire : La vie et l’époque de Sir James Goldsmith ».

C’était particulièrement commode.

« Le gang des initiés »

« Ce genre de connexions, cette impression de gang d’initiés, c’est ce qui fait que les investisseurs plus classiques lèvent occasionnellement un sourcil quand Soros est concerné », ronchonnait The Observer avec désapprobation.

The Observer avait raison. Soros était un « initié » travaillant avec d’autres initiés. Et rien n’indique qu’il était sur le point de devenir un partenaire principal de ce groupe.

Soros était un serviteur, pas un prophète ; un suiveur, pas un leader.

C’est pourquoi Soros a crié au scandale lorsqu’il a été condamné pour délit d’initié en 2002, dans le cadre du scandale de la Société Générale en France.

« C’est bizarre que je sois le seul à être reconnu coupable alors que l’ensemble de l’establishment français était impliqué », s’est plaint Soros à CNN.

Soros a clairement estimé que les Français avaient enfreint les règles.

Selon Soros, lorsque « l’ensemble de l’establishment » d’un pays conspire pour truquer les marchés, il est injuste de ne poursuivre qu’un seul conspirateur.

Après tout, Soros a simplement fait ce que tout le monde faisait.

Les révolutions de couleur

En même temps que Rees-Mogg polissait l’image de Soros en tant que plus grand gourou de l’investissement au monde, il faisait également la promotion des activités politiques de Soros.

« J’admire la façon dont il a dépensé son argent », déclare Rees-Mogg dans sa chronique du Times du 26 avril 1993. « Rien n’est plus important que la survie économique des anciens pays communistes d’Europe de l’Est ».

Rees-Mogg faisait référence au travail des fondations de Soros dans les anciens États soviétiques, où Soros est rapidement devenu tristement célèbre en tant que financeur et organisateur de coups d’État sans effusion de sang, connus sous le nom de « révolutions de couleur ».

Comme pour ses opérations de change, Soros n’agissait pas seul lorsqu’il s’engageait dans des opérations de changement de régime. Il faisait partie d’une équipe.

Soros et les « atlantistes »

Dans une série d’articles parus dans Revolver News, Darren Beattie a exposé une cabale d’agents de la sécurité nationale américaine spécialisés dans le renversement de régimes par le biais de « révolutions de couleur ».

Ils opèrent par le biais d’un réseau d’ONG parrainées par le gouvernement, parmi lesquelles la National Endowment for Democracy (NED) et ses deux groupes affiliés, l’International Republican Institute (IRI) et le National Democratic Institute (NDI).

Beattie accuse ces groupes « pro-démocratie » de mettre en scène une mutinerie contre le président Trump.

Selon Beattie, ces agents « pro-démocratie » ont joué un rôle central dans la perturbation de notre élection de 2020, leurs stratagèmes ayant culminé dans la soi-disant « insurrection » du Capitole, que Revolver News a maintenant exposée comme un travail de l’intérieur orchestré par des provocateurs du FBI.

Beattie appelle les comploteurs « atlantistes », un euphémisme communément appliqué aux anglophiles du Département d’État qui font passer les intérêts britanniques avant les intérêts américains.

L’un de ces comploteurs « atlantistes » était George Soros, selon Beattie.

La bouche qui rugit

Normalement, lorsque Soros s’implique dans des opérations de changement de régime, il fait tout pour s’en attribuer le mérite, comme il l’a fait pour faire sauter la Banque d’Angleterre en 1992.

Par exemple, dans son livre de 2003 intitulé « La bulle de la suprématie américaine », Soros avoue librement : « Mes fondations ont contribué au changement de régime démocratique en Slovaquie en 1998, en Croatie en 1999 et en Yougoslavie en 2000, en mobilisant la société civile pour se débarrasser respectivement de Vladimir Meciar, Franjo Tudjman et Slobodan Milosevic ».

La même année, lors d’une conférence de presse à Moscou, Soros a publiquement menacé d’évincer le président géorgien Edouard Chevardnadze, déclarant : « C’est ce que nous avons fait en Slovaquie à l’époque de Meciar, en Croatie à l’époque de Tudjman et en Yougoslavie à l’époque de Milosevic ».

Lorsque Chevardnadze a ensuite été renversé lors d’un soulèvement en novembre 2003, Soros en a publiquement revendiqué le mérite.

« Je suis ravi de ce qui s’est passé en Géorgie, et je suis très fier d’y avoir contribué », s’est vanté Soros au Los Angeles Times le 5 juillet 2004.

Le réseau des anciens du Royaume-Uni

De manière assez inhabituelle, Soros ne s’est pas précipité pour revendiquer le mérite de la révolution orange de 2004 en Ukraine, mais l’un de ses collègues, Michael McFaul, l’a fait pour lui.

« Les Américains se sont-ils ingérés dans les affaires intérieures de l’Ukraine ? Oui », écrit McFaul dans le Washington Post du 21 décembre 2004.

McFaul – qui était alors professeur associé à Stanford, mais qui a ensuite occupé le poste d’ambassadeur en Russie sous Obama – a ensuite énuméré divers « agents d’influence américains » qui, selon lui, ont pris part à la révolution orange, notamment l’International Renaissance Foundation, que McFaul a tenu à décrire comme étant « financée par Soros ».

L’Ukraine est un pays dangereux et violent, où les agents étrangers connus courent certains risques. Il est difficile de comprendre pourquoi McFaul mettrait délibérément en danger Soros et toute une série d’agents américains en les accusant d’ingérence dans les élections, à moins qu’il ne cherche à détourner l’attention d’autres participants qui ne sont pas américains, comme la Westminster Foundation for Democracy, une ONG britannique financée par le Ministère britannique des Affaires étrangères, qui a joué un rôle essentiel dans la révolution orange.

En tant que boursier Rhodes et diplômé d’Oxford, McFaul est un ancien du Royaume-Uni qui a atteint une « position d’influence » – exactement le genre de personne à laquelle le Ministère britannique des Affaires étrangères fait régulièrement appel pour l’aider à promouvoir les « objectifs de la politique étrangère britannique ».

La main cachée de la Grande-Bretagne

L’un des prétendus « agents d’influence américains » que McFaul a accusés dans le Washington Post est Freedom House.

Comme je l’ai révélé dans mon article précédent, « Comment les Britanniques ont inventé les révolutions de couleur », Freedom House a été fondée en 1941 en tant que façade des services secrets britanniques, dont le but était de pousser à l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale et d’aider la Grande-Bretagne à mener des opérations secrètes contre les militants pacifistes américains.

Il n’y a aucune raison de croire que Freedom House a changé d’allégeance depuis lors.

Décrire Freedom House comme un « agent d’influence américain » met une certaine tension sur le mot « américain ».

Freedom House illustre parfaitement le type de front anglophile que Darren Beattie qualifie « d’atlantiste ».

Où est Soros ?

Je soupçonne que le véritable rôle de Soros parmi les agents de la « révolution de couleur » est similaire à son rôle dans le monde financier.

Il détourne l’attention des opérations britanniques en s’en attribuant bruyamment le mérite.

Alors, où est Soros maintenant ?

Pourquoi ne se réjouit-il pas de la chute du président Trump, comme il l’a fait pour Meciar, Tudjman, Milosevic, Shevardnadze et tant d’autres ?

Peut-être Soros a-t-il reçu un appel de Londres.

Peut-être que ses supérieurs l’ont prévenu que les choses devenaient un peu risquées avec ces exposés.

Peut-être ont-ils dit à Soros de se taire.


source : https://www.lewrockwell.com

traduit par Réseau International




Le variant Delta est six fois plus mortel parmi les vaccinés anti-Covid, selon le rapport de santé publique britannique

[Source : medias-presse.info]

par Pierre-Alain Depauw

Le taux de mortalité du variant Delta du COVID est six fois plus élevé parmi ceux qui ont été complètement vaccinés que parmi ceux qui n’ont jamais reçu de vaccin anti-Covid, selon les données publiées par Public Santé Angleterre vendredi. 

Vingt-six personnes sont décédées parmi les 4 087 qui ont été complètement vaccinées 14 jours ou plus avant d’être testées positives au variant Delta du COVID. Cela équivaut à un taux de mortalité de 0,00636%, ce qui est 6,6 fois plus élevé que le taux de 0,000957 décès – ou 34 décès parmi 35 521 cas Delta positifs parmi les non vaccinés, selon les données publiées dans un rapport du 18 juin intitulé «SARS-CoV-2 variants préoccupants et variants faisant l’objet d’une enquête en Angleterre, Briefing technique 16. ». Les taux de mortalité parmi les non vaccinés et vaccinés sont extrêmement faibles (moins d’un pour cent de tous les tests positifs) pour une variante que Public Health England décrit comme la “variante dominante” au Royaume-Uni, comprenant “91 pour cent des cas séquencés”.

Une évaluation des risques du variant Delta du coronavirus pandémique publiée vendredi la décrit comme se propageant plus facilement entre les personnes, mais elle est également décrite comme un variant à «faible gravité de l’infection».   

Les médias grand public se sont penchés sur la possibilité que le variant Delta produise des taux d’hospitalisation plus élevés dans certaines parties de l’ Écosse et de l’Angleterre que la “première vague” du variant Alpha, mais selon le rapport de santé publique britannique, ces données sont basées sur des “premières preuves » et « une compréhension limitée de l’évolution clinique de la maladie ». Hospitalisation plus élevée chez les vaccinés 

Étant donné que les hospitalisations sont préoccupantes, les personnes entièrement vaccinées sont hospitalisées au Royaume-Uni à un taux plus élevé que les personnes non vaccinées. Selon le rapport d’information technique le plus récent, les données de santé publique montrent que 2,0% des personnes vaccinées (84 sur 4 087) qui ont été testées positives pour le variant Delta ont été admises à l’hôpital (y compris celles testées à leur entrée à l’hôpital pour toute autre raison) contre 1,48. pour cent des personnes non vaccinées (527 sur 35 521). 

Les données actuelles sont conformes aux données publiées la semaine dernière par l’agence de santé publique d’Angleterre qui ont également montré un taux de mortalité six fois plus élevé chez les personnes entièrement vaccinées que chez les non vaccinés et un taux d’admission à l’hôpital de 2,3% chez les personnes complètement vaccinées au moins deux semaines plus tôt. contre seulement 1,2 pour cent chez les non vaccinés. Amélioration dépendante des anticorps ? 

« Cela rappelle le phénomène ADE (amélioration dépendante des anticorps) qui a été observé pour d’autres vaccins et qui a été exprimé comme un sujet de préoccupation parmi de nombreux scientifiques pour les vaccins COVID », a déclaré Stephanie Seneff, chercheuse principale au Massachusetts Institute of Technology’s, laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle. 

L’ADE a gâché les tentatives précédentes de vaccins contre les coronavirus et a souvent entraîné une  augmentation des maladies pulmonaires chez les animaux de laboratoire vaccinés. Cela a conduit les chercheurs en 2012 à conseiller aux scientifiques de procéder avec « la prudence » pour tout vaccin contre le coronavirus humain qui pourrait entraîner une maladie pulmonaire accrue. 

Stephanie Seneff a déclaré que des recherches ont montré que les vaccins contre les coronavirus modifient la façon dont le système immunitaire répond à l’infection et peuvent activer d’autres infections en sommeil chez la personne vaccinée, telles que le virus de l’herpès, créant des symptômes de paralysie de Bell ou de zona.  

“Il est concevable pour moi que la spécificité du faisceau laser des anticorps induits soit compensée par un affaiblissement général de l’immunité innée”, a déclaré la chercheuse Stephanie Seneff.  

“Je soupçonne également que des campagnes de vaccination massives peuvent accélérer la vitesse à laquelle les souches mutantes résistantes au vaccin deviennent dominantes parmi toutes les souches du SRAS-Co-V2 [coronavirus].” 




Julian Assange sur les médias

[Source inconnue]

[Ndlr : la traduction paraît fidèle, même si l’orthographe des sous-titres n’est pas parfaite.]




Le désastre de la rencontre Biden — Poutine

[Source : Russie politics]

[Photo : © Denis Balibouse, AFP]

Par Karine Bechet-Golovko

La rencontre Biden / Poutine aurait pu être simplement inutile, elle est finalement désastreuse, tout au moins en ce qui concerne le discours politico-médiatique qui en suit. Or, dans ce monde post-moderne de la communication, abandonner ainsi la maîtrise du discours est une erreur stratégique. Entre Biden qui reprend son agressivité et Poutine qui s’extasie sur les qualités de Biden, l’on se demande ce qui a été finalement négocié et si cela coûtait réellement aussi cher… 

A priori, l’intérêt de cette rencontre était très relatif, les Etats-Unis et la Russie ayant des intérêts vitaux totalement divergents et le conflit géopolitique qui les oppose étant existentiel, dans le sens premier du terme – existence des Etats-Unis comme centre de la globalisation (ce qui implique la disparition de la Russie, comme État revendiquant une souveraineté… même relative) ou existence de la Russie dans sa dimension civilisationnelle (donc avec une victoire contre les Etats-Unis, centre d’un monde global uniformisé et « barbarisé »).

Dans cette logique, dans le meilleur des cas, cette rencontre aurait pu être simplement inutile. Les deux Présidents auraient échangé quelques banalités diplomatiques, auraient envisagé une possible coopération sur quelques sujets qui pouvaient, à un moment donné, encore les intéresser tous les deux, se seraient serrés la main froidement et, chacun ayant pris la mesure de l’autre, auraient fait plus attention. 
La démonstration de force équilibrée aurait permis de stabiliser pour un temps les relations.

Mais cette rencontre a été beaucoup trop faussement amicale.

Pendant que Poutine refaisait son argumentation devant la presse et jouait la journée du Grand Pardon, Biden, lui, a immédiatement donné le ton avec quelques déclarations très symboliques. Tout d’abord :

« Les conséquences de la mort de Navalny en prison seraient catastrophiques pour la Russie sur la scène internationale » 

Et parallèlement 

« Biden a déclaré qu’il existe de réelles perspectives d’améliorer les relations entre les États-Unis et la Russie » 

Et sur le chemin vers l’aéroport, Biden d’ajouter :

« La Russie tente désespéremment de rester une puissance mondiale. La Russie est dans une situation très difficile » 

L’on ne peut pas dire que ce soit des paroles empruntes d’un grand respect… Si la Russie, de son côté, s’affirme satisfaite des pourparlers, n’en attendant pas grand-chose, pour l’instant le Kremlin ne voit pas de raison d’ôter les États-Unis de la liste des pays inamicaux

Ce qui est extrêmement surprenant est la grande campagne de réhabilitation de Biden lancée par Poutine dans les médias.

Ainsi, selon Poutine, l’image de Biden faite dans les médias ne correspond pas du tout à la réalité – il est attentif, professionnel, parfaitement au courant de tout, etc. Le Président « Cloutine » a manifestement été sous le charme… L’on préférait le Président Poutine, mais bon. 

Après cela, Biden déclarait avec justesse qu’il a rempli sa mission : il a fait ce pour quoi il était venu. Et le New York Times résume parfaitement la situation : Biden a marqué ses lignes rouges face à la Russie, même si la mauvaise dynamique ne changera pas, en revanche le discours politico-médiatique en Russie concernant Biden, lui, a radicalement changé.

« But his third goal — establishing some red lines for President Vladimir Putin of Russia, whom he called his “worthy adversary” — proved more elusive. Though Biden expressed cautious optimism after their meeting in Geneva, it is far from clear that any of the modest initiatives discussed will fundamentally change a bad dynamic. (…) After months of ridiculing Biden as bumbling, confused and well past his prime, Russian state media changed its tune. Here is a man we can do business with, some in Moscow said. »
[« Mais son troisième objectif — établir quelques lignes rouges pour le président russe Vladimir Poutine, qu’il a qualifié de « digne adversaire » — s’est avéré plus insaisissable. Bien que Biden ait exprimé un optimisme prudent après leur rencontre à Genève, il est loin d’être évident qu’aucune des modestes initiatives discutées ne changera fondamentalement une mauvaise dynamique. (…) Après avoir ridiculisé Biden pendant des mois en le qualifiant de maladroit, de confus et de dépassé, les médias d’État russes ont changé de ton. Voici un homme avec lequel nous pouvons faire des affaires, ont déclaré certains à Moscou. »]

Le signal à l’intérieur du pays a été clairement perçu par les forces globalistes, qui se lancent sans trouver aucune résistance en face d’elle. Après l’introduction de la vaccination obligatoire à Moscou (voir notre texte ici), le Gouvernement non seulement n’en appelle pas à la légalité, mais appelle les autres régions à suivre l’exemple. Sobianine annonce donc, dans une poussée d’autoritarisme aiguë, que les entreprises pourront virer sans paiement du salaire les salauds d’employés qui refuseraient de se vacciner… Les chauffeurs de taxis et de bus à Moscou ont quelques jours pour faire leur première injection et les policiers vérifieront leur « passeport vaccinal » — qui donc existe, sans avoir été légiféré.

Rappelons que les élections législatives sont fixées pour septembre. Il n’y a pas à douter que certains sont en effet très intéressés à une déstabilisation de la situation, mais est-il nécessaire au pouvoir de jouer leur jeu ? Qu’a-t-il négocié en contrepartie de ce revirement radical ? Cela en vaut-il réellement le prix à payer ? Aucun système ne s’écroule sans une trahison intérieure.

Comme l’écrivait Hervé Bazin dans La tête contre les murs :

« Tous ces fuyards ne reconnaissaient plus aucune légalité, hormis celle de la peur. (…) Le monde a enfin un monde à sa mesure. Un monde de pieds. Ce délire collectif, ce gigantesque délire de conduite sert d’apothéose au sien. Voici les jours prévus par l’Apocalypse, où les fous commanderont aux sages et les courberont sous leur fouet.« 




Arrêt des essais hydroxychloroquine : ce que révèlent les archives

[Source : francesoir.fr]

Quand on apprend que la souveraineté sanitaire des Français repose sur une étude britannique qui n’a pas été vérifiée ni validée par les autorités sanitaires…

L’accès aux documents administratifs : un parcours du combattant

Alors qu’aux Etats-Unis, plus de 5000 pages d’emails du Pr Fauci ont été obtenus et publiés sur Internet au travers d’une demande FOIA (Freedom of Information Act), en France, obtenir les documents administratifs est un parcours du combattant. Les demandes d’un citoyen et de l’association BonSens.org auprès de l’ANSM (Agence nationale de la sécurité du médicament) sur les échanges sur les essais cliniques de l’hydroxychloroquine n’avaient pas été suivie d’effets. L’association et le citoyen qui en est membre ont donc décidé de faire une action devant le tribunal administratif de Montreuil par l’intermédiaire de Me Jean-Charles Teissedre.

En France la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) permet à toute personne d’obtenir les échanges et documents administratifs. Une simple demande sur internet suffit. Cependant, il arrive que les administrations ne répondent pas. Dans ce cas là, une procédure au tribunal administratif peut être initiée – c’est ce qu’ont fait le citoyen et l’association afin d’obtenir des documents sur les échanges administratifs ayant mené à la suspension puis à l’interruption des essais avec l’hydroxychloroquine. Un an pour obtenir ces documents. Un processus long et douloureux qui ne les a pas rebutés.


 

Des documents sont caviardés de manière partielle

Suite à la publication de l’étude Mehra dans le Lancet le 22 mai 2020, le ministre de la Santé, comme il l’annonçait dans un tweet le samedi 23 mai 2020, avait saisi les autorités compétentes pour évaluer l’impact de cette étude – qui fut retractée quelques jours après. Il est donc fort intéressant de comprendre ce qui s’est passé et comment les diverses administrations ont interprété cette étude.

Les 27 documents obtenus retracent principalement des échanges inter administration (Inserm, DGS et les investigateurs en chef des diverses études). Au-delà du fait que certains noms ont été enlevé alors que d’autres subsistent visuellement, il est ici difficile d’établir la règle de caviardage utilisée. Un point que pourrait soulever Me Teissedre lors de l’audience au tribunal administratif.

Un échange a attiré notre attention : celui en date du 9 juin 2020, qui retrace l’historique de la suspension de l’hydroxychloroquine des divers essais. Rappelons que de nombreux médecins ont déclaré que l’hydroxychloroquine était suspendue des essais suite à sa non-performance dans l’étude Solidarity qui regroupait l’étude Discovery – Discovery est la grande étude francaise dont les mérites avaient été vantés par le président de la République qui s’était avancé à dire que des résultats viendraient début mai 2020. En octobre, toujours rien.

Un rapide historique permet de rappeler que l’hydoxychloroquine a été suspendue des essais cliniques Solidarity, Hycovid, Covidoc, tout d’abord suite à l’étude du lancet vers le 25 mai 2020, avant d’étre réintégrée et d’être de nouveau suspendue à la lumière des résultats de l’étude britannique Recovery dont de nombreux chercheurs et FranceSoir contestent les résultats. Les résultats sont contestés du fait du surdosage en hydroxychloroquine (quatre fois la dose préconisée par le Pr Raoult) et de l’administration à des patients hospitalisés dans un état grave alors que le Pr Raoult l’utilise en traitement précoce pour prévenir l’hospitalisation.

Le 18 juin 2020, on pouvait lire dans le journal Ouest-France :

Depuis cette suspension, fin mai, la revue The Lancet, à l’origine de l’interruption d’essais cliniques dans le monde entier, avait pris ses distances avec son étude désormais controversée sur l’hydroxychloroquine, finalement rétractée. Face aux critiques, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avait finalement décidé d’arrêter les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine.

Dans les documents de l’ANSM au sujet des essais cliniques hydroxychloroquine, tout semblait aller bien en France avec des signaux d’efficacité.

Cependant dans les documents on perçoit un intense lobbying de Reacting et de Jerome Salomon, le directeur général de la santé (DGS). Dès le 8 juin 2020, Reacting, Bichat et Discovery avaient décidé la non reprise des essais avec l’hydroxychloroquine. Tout allait bien, comme en atteste le résumé extrait d’un courrier non signé (nom caviardé) du 9 juin au directeur de l’ANSM Dominique Martin.

Document dont la signature et le nom du signataire ont été enlevés alors que subsistent les noms des personnes en copie.

Le DSMB (Data safery monitoring board), controleur de l’étude écrivait encore que le 3 juin 2020 que l’on pouvait continuer les inclusions et ce malgré l’étude frauduleuse du Lancet.

Pour les autres études comme Hycovid à son arrêt, elle comptabilisait 4,72% de décès dans le bras HCQ et 7,14% dans le bras placebo. L’écart était non significatif à ce stade, cependant l’essai a été arrêté après l’inclusion de 250 patients alors qu’il devait en compter 1300. En faisant l’hypothèse que l’on garde les même ratios de décès dans le bras HCQ et le bras placebo sur la base de 1300 patients, on a une différence significative. 

De plus les résultats de cette étude doivent être pris avec beaucoup de circonspection car la pratique du « cherry picking » (selection des données ou des résultats) est tel que le collectif citoyen avait publié un article expliquant les biais de cette étude. « Avec azithromycine: des résultats tellement bons qu’ils sont omis. » Et avait écrit :

Il est primordial de réinformer les français sur l’état des recherches sur l’hydroxychloroquine et l’azithromycine : car si un traitement efficace existe, il n’y a  besoin ni de reconfinement, ni de masques ni de vaccin…

Les résultats de l’étude Discovery tarderont à venir avant d’être intégrés dans l’étude solidarity avec des problèmes de différences de dosages et de type de patients.

Ce qui attire l’attention est le paragraphe 2 du courrier qui indique que le 5 juin 2020, l’étude britannique Recovery montrait aucun bénéfice de l’hydroxychloroquine pour les patients hospitalisés, entrainant ainsi la continuité de la suspension de l’hydroxychloroquine, puisqu’en conséquence au résultat de cette étude, le 5 juin, le comité de contrôle de Discovery décide malgré les avis précédents positifs de « maintenir la suspension temporaire du bras hydroxychloroquine »

Il n’y a pas d’autres explication ni analyse qui sont détaillées. Le surdosage en hydroxychloroquine dans l’étude Recovery n’est pas évoqué (2400mg le premier jour vs 800mg pour Discovery). Pas plus que l’état des patients ni les autres biais éventuels de l’étude. C’est donc une erreur importante de la recherche française que de se précipiter et d’utiliser le résultat de l’étude Recovery sans tout d’abord en tirer la quintessence ou d’en analyser l’applicabilité à la recherche française. Les ratios de risques ou taux de mortalités bien différents (plus de 25% de décès dans le bras HCQ de Recovery et pareil dans le bras placebo). Ce simple élément aurait du attirer l’attention des contrôleurs ou des autorités scientifiques avant de se prononcer sur la continuité d’une suspension. Surtout que dans les échanges on peut aussi noter que les investigateurs de Hycovid avait écrit pour faire des suggestions sur l’inclusion d’autres patients par exemple des patients des ephads. Ces derniers ont eu un fin de non-recevoir pour des raisons de sécurité – qui ne sont toujours pas justifiées par des faits.

L’Inserm qui se targue de mettre en place une recherche et une médecine « basée sur les preuves » commet donc de nombreuses erreurs ici pour la souveraineté sanitaire des Français, et surtout aucune preuve n’est apportée sur l’applicabilité de l’étude Recovery aux Français. Ils ont tout simplement pris pour argent comptant les résultats. Une véritable faute qui demande explication complète et indépendante. Comme pour Recovery, il serait utile qu’une commission d’experts indépendants reprennent les résultats pour les analyser en détail. Un peu tard pour les personnes décédées mais il n’est jamais trop tard pour apprendre afin d’éviter de nouveaux impairs nocifs. Sans oublier que les essais randomisés mal utilisés sont la nouvelle arme médiatique des laboratoires pharmaceutiques car seuls eux ont les moyens de financer ces études forts onéreuses.

Force est de constater qu’un excès d’éthique scientifique mal maîtrisée finit par nuire à l’éthique médicale.

Pour conclure, une courte vidéo du Docteur Gérard Guillaume apporte un éclairage sur la crise. « Il y a quelques années nous étions la meilleure médecine française ».

Auteur(s): FranceSoir




Pr Christian Vélot : « Il est urgent de ne pas vacciner les enfants »

[Source : Collectif VRAI ou sur VK ou Internet Archive]

Christian Vélot est docteur en sciences médicales et biologie, spécialisé en génétique moléculaire, généticien moléculaire et Professeur à l’université de Paris-Saclay, Président du conseil scientifique du CRIGEN.

Dans cet entretien, le collectif V.R.A.I. [Vaccination Réinformation Action Israël] interroge Christian Vélot sur la question spécifique de la vaccination des enfants contre la COVID :

  • quel rôle particulier jouent les enfants au plan épidémique en ce qui concerne la protection contre l’apparition de variants potentiellement plus dangereux ?
  • quels sont les risques de génotoxicité et d’immunotoxicité des vaccins contre la COVID ? quels sont les risques de vacciner en pleine pandémie sur le plan de l’apparition de variants plus dangereux ?
  • quelle est la balance bénéfice/risque des vaccins contre la COVID pour les enfants ?
  • qu’est-ce que la recherche récente nous apprend des effets de la protéine spike (que le vaccin nous fait produire) sur l’organisme?
  • comment peuvent s’expliquer les effets secondaires déjà constatés sur les populations jeunes vaccinées (myocardites, déréglements menstruels…) ?
  • pourquoi faut-il attendre plusieurs années avant de connaître les effets à long terme d’un vaccin ?
  • quelles stratégies alternatives à la vaccination de masse pour sortir de la crise ?
  • quel grave problème sanitaire des nations occidentales a révélé la crise actuelle ?

Liens vers les articles et vidéos évoqués dans l’entretien :

La Tribune de Delfraissy ( + 4 autres personnes) :
Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract – The Lancet Public Health

Expertise écrite du Dr VÉLOT : (09/2020)
Covid-19 : Rapport d’expertise sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM (criigen.org)

L’étude scientifique démontrant la toxicité de Spike à elle seule sur des aspects cardio-vasculaires :
SARS-CoV-2 Spike Protein Impairs Endothelial Function via Downregulation of ACE 2 | Circulation Research (ahajournals.org)

L’article tout récemment publié sur l’action de la polymerase theta capable de transformer l’ARN en ADN :
New discovery shows human cells can write RNA sequences into DNA — ScienceDaily

Vidéo Vaccins (20/12/2020 – 48mn)
https://criigen.org/covid-19-les-technologies-vaccinales-a-la-loupe-video/

DVD CRIIGEN (2 autres Conférences du Dr VÉLOT / L’une sur les « Techniques de manipulation génétique » et l’autre sur les « Perturbateurs endocriniens et l’épigénétique ») :
Les DVD du CRIIGEN – CRIIGEN

Conférence Direct Zoom + Youtube : « Vaccins anti-Covid-19 • Quelles technologies ? – Quels risques ? (Approfondissements et Actualités) » (22/04/2021 – 2H44)
https://youtu.be/MG0AOKssJII

https://youtu.be/OkalS3vZAc8



Lettre ouverte aux chasseurs de « complotistes »

[Source : zonefr.com]

La liberté d’expression comme la liberté de pensée sont des droits inaliénables car ils appartiennent à l’être humain et aucune officine de propagande ne pourra jamais ni les interdire, ni les étouffer.

Eric Montana

Par Eric Montana

Étonnant que dans notre pays, certains se sentent tellement peu sûrs des « vérités » qu’ils assènent; qu’il leur faille créer un « observatoire de la conspiration » pour tenter de ridiculiser tous ceux qui ne parviennent plus à avaler la propagande médiatique… Le procédé est surprenant car en règle générale, la vérité se suffit à elle-même, elle n’a pas besoin d’un service après vente pour s’assurer que les citoyens/consommateurs y croient dur comme fer…

Et puis quelle importance si les gens doutent ou n’y croient pas ? Quand on est sûr de ce l’on affirme et que l’on peut étayer sa vérité avec des preuves irréfutables, pourquoi se préoccuper de ceux qui n’y croient pas ?

Ce qui pose question, ce ne sont pas les gens qui doutent ou qui remettent en cause certaines vérités mais le fait que l’on crée une structure d’observation et d’enquête pour essayer d’en comprendre les raisons et identifier tous ceux qui ne parviennent plus à avaler ces « vérités » officielles et que l’on affuble du sobriquet « complotiste » ou « conspirationniste » pour essayer de les faire passer pour des malades mentaux et ainsi tenter de décrédibiliser leurs thèses et leurs discours. Mais plus grave encore, cette structure intrusive cherche le détail qui lui permettrait d’affubler ces « complotistes » de l’étiquette qui tue : antisémite ou révisionniste ou négationniste.

Et ça, ce serait risible s’il n’y avait pas derrière une franche malveillance et le désir de nuire.

Mais enfin messieurs de l’Observatoire du Conspirationnisme, il paraît que nous vivons dans une démocratie. En tout cas c’est ce que vous affirmez. Et dans une démocratie, la liberté de penser et de dire ce que l’on croit, n’est-il pas un des droits fondamentaux ?

Visiblement votre démocratie est à géométrie variable. Tout pour ceux qui prétendent détenir les vérités universelles et rien pour ceux qui doutent ? Êtes-vous les agents de l’ordre établi qui veillent à ce que le troupeau reste bien confiné dans l’enclos dont vous fixez les limites ? Êtes-vous les kapos de la pensée, de la parole et de l’esprit censés vous assurer que cette pensée, cette parole et ces esprits se plient à la pensée unique dont vous êtes les détenteurs ?

Et sur quoi vous basez-vous pour affirmer que vous êtes les détenteurs de la vérité ? Et sur quels éléments vous appuyez-vous pour décréter que tous ceux qui ne croient pas à votre vérité, seraient des complotistes ou des conspirationnistes ? L’Histoire ne démontre-t-elle pas qu’elle n’est qu’une suite de complots et de conspirations ?

La Révolution française n’est-elle pas la conséquence d’une conspiration ? Êtes-vous trop ignorants pour savoir que des milliers d’éléments et de preuves en attestent ? Ou faites-vous semblant de les ignorer parce que cela prouverait votre inutilité ?

L’assassinat du Président John F. Kennedy à Dallas, n’est-il pas la conséquence d’un complot, d’une conspiration ? Est-ce que le rapport Warren ridiculisé par tous les chercheurs de vérité est votre Bible, votre credo ? Dans ce cas vous seriez davantage des doctrinaires idiots que des détenteurs de la vérité. Comment vous prendre au sérieux ?

Les attentats du World Trade Center ne sont-ils pas la preuve d’un complot et d’une conspiration ?

Alors, vous voyez bien que les complots existent. Pourquoi vous intéressez-vous davantage aux chercheurs de vérité qu’à la vérité elle-même ?

Cela ne vous intéresse pas de savoir que l’Histoire officielle depuis la Révolution de 1789 jusqu’aux attentats du World Trade Center n’est qu’un ramassis de mensonges, tous plus ridicules les uns que les autres ?

Non, vous ce qui vous intéresse ce sont ceux qui doutent et qui par leurs recherches, remettent en cause les vérités que vous voulez nous faire avaler de gré ou de force car vous craignez que cette soif de vérité conduisent certains à s’interroger sur d’autres « vérités » que vous souhaitez immuables et indiscutables… C’est surtout ça qui vous inquiète…

Donc, dans votre démocratie de théâtre, nous pourrions nier jusqu’à l’existence de Dieu, remettre en cause tout ce qui a nourri l’humanité depuis que l’homme vit sur la terre, mais il y a des sujets tabous sur lesquels il serait interdit de s’interroger. Et vous vous arrangez pour faire voter des lois qui criminalisent les esprits trop curieux et qui s’interrogent sur des sujets que vous voulez interdire d’examen et d’étude, même par les plus irréprochables des historiens ?

Croyez-vous que l’on peut imposer à l’esprit humain cette forme de dictature contraignante ? Croyez-vous vraiment que l’on peut obliger des êtres doués de bon sens et de raison, à se plier à ce terrorisme intellectuel, à ce nazisme de l’esprit ? Croyez-vous que l’on peut interdire à un être humain de réfléchir, de s’interroger et même de douter ?

Qui êtes-vous vraiment ? Quels intérêts défendez-vous vraiment ?

Vous n’êtes pas les défenseurs des valeurs démocratiques car votre officine inquisitrice s’apparente davantage à la Stasi qu’à une organisation chargée de veiller au respect des droits humains dont la liberté de penser et de s’exprimer est l’un des plus importants.

Vous êtes l’exact contraire de ce que vous prétendez être. Vous êtes les complices objectifs des comploteurs et des conspirateurs. Vous êtes une grave menace pour nos droits fondamentaux et un danger pour nos libertés. Votre existence est une anomalie dans une prétendue démocratie où ce genre d’organisation ne devrait pas exister car vous êtes des pollueurs d’esprits, des défenseurs du mensonge, des kapos de la pensée.

Ne croyez pas que nous soyons trop stupides pour vous démasquer et vous confondre car votre simple existence suffit à vous condamner. Les moyens que vous utilisez pour fouiller dans la vie privée des individus comme on cherche des détritus dans les poubelles, n’ont rien d’innocent. Ce n’est pas la vérité qui vous intéresse mais ceux qui propagent une autre vérité que la votre, celle sur laquelle vous prétendez détenir le monopole.

Puis, vous avez été pris tellement de fois en flagrant délit de maquillage de la réalité, de travestissement des événements, qu’à part la petite minorité de fouille-merdes qui s’intéresse à vos élucubrations, personne ne vous prend au sérieux.

Vous devriez vous trouver un vrai travail, une occupation honorable et digne car vous êtes non seulement inutiles mais nuisibles à tous les principes démocratiques.

La liberté d’expression comme la liberté de pensée sont des droits inaliénables car ils appartiennent à l’être humain et aucune officine de propagande ne pourra jamais ni les interdire, ni les étouffer.




Québec : c’est l’opinion, pas la science, qui influence la politique sanitaire

[Source : Contrepoints]

Les récents succès de la prestigieuse équipe de hockey Montréalaise au Québec illustrent comment les politiques sanitaires ne sont pas déterminées par la science.

Par Gabriel Lacoste.

Nos politiques pour contrôler la pandémie de Covid-19 seraient informées par la science. En tant qu’habitant d’une petite province d’Amérique du Nord, le Québec, je peux témoigner que n’est pas le cas.

Si la science était aux commandes, l’agenda du déconfinement serait dicté par des hommes en blouse blanche étudiant sérieusement des graphiques, puis manipulant des éprouvettes, motivés essentiellement par l’amour de la vérité et du bien public.

Or, il a suffi d’une passe spectaculaire de Cole Caufield à Tyler Toffoli, au cours d’une partie de hockey opposant le Canadien de Montréal aux Jets de Winnipeg, pour voir notre Premier ministre faire pression pour accélérer le retour à la vie normale.

C’est vous dire comment les restrictions sanitaires ont d’autres ressorts que l’épidémiologie…

LE CANADIEN DE MONTRÉAL DÉBARQUE À LAS VEGAS

Tout d’abord, il faut savoir que le Canadien de Montréal est une équipe de la ligue nationale de hockey, puis que le peuple Québec y voue un culte frénétique. Depuis notre plus jeune âge, nous apprenons tous l’histoire de Maurice Richard, cet humble Canadien français qui a combattu la discrimination des « Anglais » pour devenir une légende. Nous nous répétons que « nous avons gagné 24 coupes Stanley ».

La dernière, en 1993, grâce à son gardien de but Patrick Roy trône au-dessus de n’importe quel politicien dans le panthéon des célébrités québécoises dont nous sommes fiers, probablement à égalité avec Céline Dion. Pour un Québécois ordinaire, la guerre froide rime avec la série du siècle, opposant l’équipe du Canada à celle de l’Union soviétique. C’est de cette manière que notre petit peuple de Province peut se donner, le temps d’un spectacle, les allures d’un géant.

[Ndlr : Si le Québec a une superficie qui vaut 3 fois celle de la France, sa population n’est que d’environ 8 millions d’habitants.]

Le Canadien de Montréal a eu très peu de succès depuis 1993. Les séries de la Ligue nationale de hockey se jouent en quatre rondes où il faut gagner 4 parties sur 7 pour passer à la suivante. Or, depuis sa dernière victoire ultime, cette équipe n’a réussi à se rendre que deux fois en troisième ronde. Or, cette année, nous y sommes !

Et l’adversaire n’est pas n’importe qui. Ce sont les Golden Knight de Las Vegas, qui jouent au royaume du show-business. C’est vous dire comment les Québécois ont maintenant d’autres préoccupations que de contrôler le Covid-19.

Seulement, voilà que le Québécois ordinaire découvre une réalité surprenante : l’aréna de Las Vegas est pleine à craquer de spectateurs, alors que notre Premier ministre a limité le nombre autorisé à 2500. Nous voudrions avoir l’air d’un grand peuple, mais là, en comparaison, nous avons l’air… petit.

L’OBSTRUCTION DU SEPTIÈME JOUEUR

Vous devinez que l’affaire a pris des proportions politiques.

Au hockey, il y a 6 joueurs de chaque équipe sur la glace. Or, dans la psychologie d’un passionné de hockey, le septième joueur, c’est la foule et celle-ci peut influencer le jeu. C’est pourquoi une équipe est supposée avoir de meilleures chances de gagner à la maison que chez son adversaire.

Voilà donc qui peut nuire à l’image de marque de notre Premier ministre, car s’il fallait que le Canadien de Montréal se prive d’une coupe Stanley au motif d’un trop petit public, il pourrait perdre des votes.

D’ailleurs, ça augure mal, car le parti conservateur du Québec est passé récemment d’obscur parti qui va chercher 1 % des votes aux élections à une organisation qui recueille 8 % des intentions de vote dans les derniers sondages, surtout parce qu’il s’oppose aux restrictions sanitaires.

[Ndlr : Le parti conservateur du Québec est seul parti politique provincial du Québec qui s’oppose aux mesures sanitaires à notre connaissance. De même, au niveau fédéral, le seul parti du Canada qui s’oppose à ses mesures est le Parti Populaire du Canada, autre parti de tendance conservatrice.]

Au même moment, un de ses députés envisage de faire sédition pour rejoindre les rangs de cette opposition.

[Ndlr : c’est fait en date du 18 juin.]

C’est donc dans ce contexte que la joute journaliste s’empare de l’affaire. Éric Duhaime, le plus célèbre et le plus détesté des libertariens québécois (mais aussi le nouveau chef du parti conservateur cité précédemment), s’empresse de diffuser des graphiques et des informations montrant que les habitants du Nevada jouissent de plus de libertés que nous, mais qu’ils ne déplorent pas davantage de morts de la Covid-19.

La petite clique de chroniqueurs bien-pensants montréalais, avec Patrick Lagacé en tête, s’empresse de leur répondre. Tout y est : cherry-picking, attribution douteuse, injures, anti-américanisme primaire. Pour des raisons évidentes, la mortalité canadienne est préférée à celle du Québec comme point de comparaison.

Et jamais l’hypothèse de la faute républicaine n’est testée en la comparant avec les résultats des États démocrates. Bref, du bon vieux journalisme à la québécoise…

L’ÉTAT COMMANDITAIRE

Récemment, j’ai commencé à suivre le Premier ministre sur Twitter pour découvrir qu’il est un grand fan du Canadien de Montréal, multipliant les likes en commentant chacune de ses victoires. Il a également « convaincu la santé publique » de faire passer le nombre de partisans autorisés dans l’aréna de 2500 à 3500.

Pendant ce temps-là, le Québécois ordinaire qui n’aime pas le hockey trouve bizarre de ne pas pouvoir rencontrer plus d’un ami au restaurant. C’est comme si le manque de logique de nos autorités ne se dissimule plus.

Pourtant, le philosophe qui contemple la scène y voit la démonstration d’une vérité évidente : c’est l’opinion du public et non la science qui détermine les politiques sanitaires. Or cette opinion est faite de mode. Elle change au gré des saisons.

Au Québec, nous sommes habitués à hiberner durant l’hiver, mais lorsque la chaleur arrive au mois de juin, nous sommes plus difficiles à confiner. Si au même moment notre équipe de hockey aspire à gagner la coupe Stanley, puis que nous avons l’air ridicules devant les partisans de Las Vegas, nous sommes capables d’oublier la logique de nos décisions passées. Un politicien comme François Legault, qui se donne comme mission de nous suivre, risque fort d’avoir l’air d’une girouette sans directions.

Plus profondément, ce fait divers illustre la nature fondamentale de l’État moderne. Plutôt que de veiller au bien public, informé par la science, il est dirigé par des influenceurs dont la principale mission dans la vie est de se faire photographier à côté de causes à la mode, à la manière d’un commanditaire. Un jour, les gens ont peur d’un virus.

Vite, le Premier ministre ira se faire photographier à côté d’infirmières et de médecins qui le combattent héroïquement. Le jour suivant, une prestigieuse équipe de hockey se retrouve en troisième ronde d’une série éliminatoire ? Il assouplira donc les règles sanitaires pour aider le septième joueur, puis ira se faire photographier avec le maillot de cette équipe à côté des joueurs.

La science et la morale nous dirigent ? Sérieusement ?




Big Pharma est par principe contraire à l’éthique, voilà pourquoi on ne peut lui faire confiance sur rien

[Source : Cogiito]

[Sur l’illustration : « Big Pharma est un cartel monopolistique protégé par le gouvernement. »]

par Lance D Johnson.

D’août 2013 à décembre 2018, l’industrie pharmaceutique a versé plus de 12 milliards de dollars (en paiements divulgués) à

  • 1 036 163 médecins,
  • 1 249 hôpitaux universitaires et
  • 2 191 entreprises.

Le modèle actuel de « médecine » encourage la corruption, les commissions occultes et le contrôle institutionnel sur les scientifiques, les médias et les professionnels de la santé.   

Ce système dominé par les grandes sociétés pharmaceutiques est également légalement autorisé à commercialiser directement auprès des consommateurs, permettant un lavage de cerveau perpétuel de la population en général et des professionnels de la santé.

projects.propublica.org/docdollars

Pire encore, Big Pharma est mis en place de manière à générer des rendements élevés pour leurs actionnaires ; le système n’est pas incité à promouvoir la meilleure santé d’une population. Cette incitation à haut rendement fait ressortir les comportements les plus épouvantables et les décisions commerciales les plus antihumaines .

PDF à télécharger en anglais seulement : pharma_covid-19_report

Big Pharma est parvenue à convaincre des populations entières qu’il n’y a pas d’immunité naturelle, pas d’autres solutions contre les infections que ses produits de santé.

Par exemple, lors de l’épidémie de covid-19, certains médecins ont eu le courage d’utiliser des antiviraux sûrs et peu coûteux tels que l’hydroxychloroquine, le zinc, l’ivermectine, le glutathion, la vitamine D et C. Mais au lieu de promouvoir des traitements antiviraux sûrs et faciles à utiliser, l’establishment Big Pharma s’est battu pour supprimer les traitements et autres approches pour aider la population à développer une réponse immunitaire saine.

Rien de nouveau sous le soleil, pour ceux qui comprennent comment fonctionne ce monopole. Au fil des décennies, la nutrition et la phytothérapie traditionnelle ont été systématiquement retirées de la médecine occidentale.   

Cette suppression des informations vitales et des solutions d’immunité naturelle ouvre finalement la voie à une autorisation d’utilisation d’urgence des investissements dans les vaccins « trop gros pour échouer ». Alors que ces sociétés se battent pour la domination, leur influence sur les agences de réglementation, les médias et la « science » conduit à des activités commerciales contraires à l’éthique et c’est la raison pour laquelle aucune société pharmaceutique ne peut être digne de confiance.

La cupidité des grandes sociétés pharmaceutiques rend les systèmes médicaux vulnérables, en particulier lors d’une épidémie  

Rien qu’en 2020 : Pfizer, GlaxoSmithKline, Johnson & Johnson, Sanofi, Gilead et AstraZeneca ont généré un flux de revenus combiné de 266 milliards de dollars.

Même si l’industrie regorge d’argent, le gouvernement fédéral américain a remis aux monopoles Big Pharma au moins 18 milliards de dollars de fonds publics pour développer des vaccins contre le covid-19. Ce siphonnage de la richesse du peuple américain est mené sans un seul vote du peuple lui-même.

Le Congrès ne représente pas la Volonté du Peuple ; eux aussi sont rachetés par cette monstruosité Big Pharma.  

Au cours de la dernière décennie, GlaxoSmithKline (GSK) a été condamnée à une amende de 3 milliards de dollars pour avoir versé des pots-de-vin à des médecins américains.

En Grande-Bretagne, GSK a été condamné à une amende pour corruption de producteurs de médicaments génériques.

GSK a publié un article dans une revue médicale qui a induit les parents en erreur sur la sécurité d’un antidépresseur pour leurs enfants.

Pour gagner 100 milliards de dollars supplémentaires, GSK a augmenté le prix d’un inhalateur pour l’asthme de 18% sur le marché américain. Au fur et à mesure que les actionnaires encaissent, blesser les gens devient plus susceptible d’être une pratique commerciale.

Pfizer a également augmenté le prix des médicaments essentiels sur lesquels les patients comptent.   

Pfizer a augmenté le prix d’un médicament antiépileptique dont 48 000 patients britanniques avaient besoin. En un an, les services de santé nationaux ont dû payer plus de vingt-cinq fois le prix initial de ce médicament juste pour garder ces patients en vie.

Dans l’ensemble, les grossistes et les pharmacies britanniques ont été confrontés à des hausses de prix de 2 300%, ce qui a permis à Pfizer de générer 16 milliards de dollars de bénéfices l’année dernière seulement.

Dans un essai de médicament au Nigeria, Pfizer a profité d’une épidémie, a menti sur son traitement expérimental contre la méningite et a soumis les enfants à des médicaments expérimentaux à risque, sans fournir un consentement éclairé adéquat aux parents.

Pfizer a finalement dû verser 75 millions de dollars aux familles touchées – des centimes par rapport au montant que le gouvernement fédéral les a renfloués en 2020.  

Johnson & Johnson (J&J) est actuellement la société pharmaceutique la plus prospère au monde, avec un chiffre d’affaires de 82 milliards de dollars au cours de la dernière année. Ce succès repose également sur des hausses de prix contraires à l’éthique, notamment une hausse sans précédent de 19% des prix des médicaments contre la leucémie et le cancer de la prostate et une hausse de 16% des prix des médicaments contre le VIH.

AstraZeneca construit son empire en supprimant les médicaments génériques qui pourraient offrir des options plus abordables aux patients. La Cour européenne de Justice a récemment soutenu la Commission européenne et a jugé qu’AstraZeneca avait abusé de sa position sur le marché pour bloquer les médicaments génériques.

AstraZeneca a manipulé les marchés en retirant son autorisation de mise sur le marché pour le Losec, en même temps qu’ils ont introduit une version de deuxième génération du médicament. Cette tactique a retenu les essais cliniques assez longtemps pour empêcher les fabricants de médicaments génériques de proposer une alternative moins chère sur le marché.

Le système de cupidité, de censure et de contrôle de Big Pharma rend les systèmes médicaux vulnérables et met la vie des gens en danger, en particulier lors d’une épidémie.




Dire « Non » à la dictature sanitaire, mais « Oui » à la vie

[Source : sciencedusoi.com]

[Illustration : Martin Luther King]

Par Arthur Mantes

MOI, je dis NON (et je dis oui à la vie)

Parfois, dire non c’est dire oui à la vie.

À tous ceux qui ne voient pas, ne disent rien, et trouvent que tout est normal en cette période, en cette société : vous faites partie du problème. Pardon, mais c’est juste la vérité. La vérité ne transige pas et ne parle pas pour faire plaisir, elle dit ce qui est.

À chaque époque de l’histoire, il y a eu des injustices commises par ce qu’on appelle le « gouvernement », ceux qui s’octroient le droit de décider pour les autres. Allant de l’apartheid, à la prohibition, la taxation, en passant par des génocides… On justifie des crimes, on justifie des guerres, on justifie des privations extrêmes de liberté…

Et a chacune de ces époques, la majorité des gens, confinés dans leur peur et leur lâcheté, laissent faire et ferment les eux. Soit par peur, soit par ignorance aveugle de ce que ce gouvernement ne sert pas les intérêts de la communauté.

Aujourd’hui, on glorifie le courage des Gandhi, Martin Luther King, et résistants pendant les grandes guerres, et dans le même temps on ose tourner en ridicule et ignorer les lanceurs d’alerte modernes.

Aujourd’hui, on s’offusque avec terreur de ce qui a pu être fait dans le passé, comme l’extermination juive, la traite noire, l’inquisition, et dans le même temps on ferme les yeux sur ce qui se fait aujourd’hui. Car la forme a changé, les costumes et les institutions qui dirigent ont changé, et la dimension de subtilité de cette guerre a changé aussi.

Rappelez-vous que dans la pensée collective, les horreurs d’hier étaient considérées normales et justifiées. Car notre esprit est soigneusement conditionné pour trouver cela normal et se conformer à la volonté de cette autorité qui décide.

Aujourd’hui, ceux-là qui jouent leur vie et leur carrière pour dénoncer et montrer au grand jour ce qui n’est pas normal et ce qui est dangereux sont ridiculisés et purement ignorés.

Et au lieu d’instaurer un dialogue, pour créer des décisions basées sur un consensus, on traite de « conspirationnistes » ceux qui pensent différemment, ceux qui opposent et critiquent. Dans ce même temps, le gouvernement continue d’avancer vers les décisions qu’il prend dans l’autarcie de son égoïsme, en ignorant totalement l’avis de son peuple, et même des experts des domaines qu’on dit sacrés : la science et la médecine.

C’est comme cela qu’un pass sanitaire sera adopté, celui-là contre lequel les conspirationnistes mettaient en garde il y a des mois déjà. Un pass obligeant les personnes saines à devoir prendre des mesures hautement intrusives pour se conformer à ce que le gouvernement dit qui est « bon » et « juste » pour tous. Et une personne saine, mais qui ne se contraint pas à exécuter les ordres se verra privée de ses libertés.

Vous trouvez cela normal ?

Alors oui, dire NON n’est pas facile. Cela fait peur.

Avoir peur est normal. Car ce système autoritaire est basé sur la peur. Il existe un chantage permanent : « si tu ne fais pas ce que je dis, tu seras puni ». On nous infantilise et nous traite comme des esclaves, des êtres sur qui on a le droit de vie et de liberté.

Toute opposition est sanctionnée de coercition : on te prend ton argent, ta liberté voire ta vie. Encore une méthode mafieuse pour forcer à ce que tout le monde soit d’accord. On parle de liberté de penser et d’expression, mais celle-ci est enfermée dans une cage, depuis longtemps. Ce système est la cage.

Avoir peur est normal, car la vie est tellement grandiose que personne ne voudrait la perdre, ne serait-ce qu’en partie.

Mais nous nous sommes déjà fait voler tellement de libertés. Depuis si longtemps que nous ne nous en souvenons même pas.

À tous ceux qui ne se posent pas encore de question, à ceux qui font confiance au gouvernement, à ceux qui oublient ce qui s’est produit dans le passé : ouvrez les yeux.

Pas seulement pour vous, mais aussi pour ceux que vous aimez, et pour vos enfants.

Car notre système dérive, dangereusement, vers de plus en plus de « contrôle ». Et le contrôle, même s’il est mis en place sous d’apparentes bonnes intentions, ne peut PAS coexister avec la valeur fondamentale de liberté.

Liberté, égalité et fraternité sont à l’agonie.

L’enfer est pavé de bonnes intentions, comme on dit. Sous couvert de faire le bien, on peut faire le mal et le faire accepter. On peut justifier des actes qui sont hors-la-loi (de ce qui est juste et bon dans l’absolu) et mauvais, pour les faire passer comme bons et les rendre acceptables dans la pensée collective. Et si on sait bien s’y prendre, on crée comme terrain préparatoire un climat de peur collective intense, et cela passe comme une lettre à la poste…

Car une personne qui a peur est facilement manipulable.

Mais ceux qui s’en rendent compte doivent se lever, et protester. Car celui qui ne dit rien consent. Et personne ne devrait consentir à perdre sa liberté et une partie de sa vie. Personne ne devrait accepter des décisions qui sont injustes et intrusives.

Moi, je dis NON.

On peut être spirituel, on peut toucher l’unité et faire un avec le cosmos en soi, et savoir dire NON.

Car dire NON est la manifestation d’une limite qui doit être posée, affirmée. Dire NON, c’est refuser certaines choses qui ne sont pas justes et acceptables, car elles ne sont pas le reflet de notre nature véritable. Dire NON, c’est refuser ce qui est MAL et choisir ce qui est BIEN. Dire NON, c’est faire preuve de conscience et reconnaître la vérité.

Parfois, dire NON c’est dire OUI à la vie.

Moi, je dis non.

Je dis non à ce que l’on choisisse pour moi. Je dis non à ce que l’on me punisse. Je dis non à ce que l’on m’infantilise. Je dis non à ce que l’on me dise ce que je dois croire et penser. Je dis non à ce que l’on me prenne ma liberté. Je dis non à une société qui prône l’esclavage sous des apparences dorées. Je dis non à ce que l’on m’impose des décisions que je ne souhaite pas. Je dis non à ce que l’on m’empêche de choisir pour moi. Je dis non à ce que l’on me fasse du chantage. Je dis non aux menaces.

Et je dis OUI à la vie, et aux valeurs auxquelles je crois profondément : la liberté, le respect, l’amour, la fraternité, le bien.

« La désobéissance civile devient un devoir sacré lorsque l’État est devenu sans loi ou corrompu. Et un citoyen qui courtise avec un tel État partage sa corruption et son anarchie. »

Mahatma Gandhi

La première étape est de dire NON, au moins intérieurement.

Car on est chacun souverain des décisions que l’on prend. Soit on choisit ce qui est juste et bon, soit on choisit ce qui est mal et injuste. Et si on ne choisit pas, on choisit aussi.

On est chacun responsable ce chaque choix que l’on prend. Cela veut dire que chaque choix a des conséquences, et que si on veut vraiment le meilleur pour nous et pour les autres, il est un devoir de choisir ce qui est bon dans l’absolu.

Affirmer ses valeurs, affirmer sa liberté, affirmer ses limites.

Et cela commence par dire NON.

PARTAGEZ CE MESSAGE :

À tous ceux qui sont en accord avec ce message, partagez-le partout où il pourra semer une graine.


[Voir aussi : La clef de la libération]




Une journaliste vedette de Fox News dévoile ce que des sites « complotistes » avaient révélé depuis des mois : le document Rockefeller sur un scénario pandémie publié en 2010

[Source : Pro Fide Catholica]

[Vidéo orignelle en anglais : ‘Ingraham Angle’ on Democrat leaders, COVID origins | Fox News]

Par brianajane

LAURA INGRAHAM DE FOX NEWS DÉVOILE À LA TÉLÉ AMÉRICAINE LES DOCUMENTS MONTRANT QUE LES ROCKEFELLER AVAIENT PRÉVU LE SCÉNARIO DE LA PANDÉMIE EN 2010

Fox News aux Etats-Unis, c’est TF1, France 2, France 3, BFM TV, CNEWS, LCI… en France. C’est une Chaîne de Grande écoute et surtout une chaîne qui a moulte fois crié « Au Complotisme » !

[Ndlr : cette chaîne est néanmoins dénigrée par la plupart des autres médias dominants américains en raison de son orientation plutôt pro républicaine.]

Donc, Laura Ingraham, la présentatrice Vedette de la Chaîne annonce très clairement qu’il existe bien un rapport ROCKEFELLER de 2010 annonçant la Pandémie et la manière dont le pouvoir en place ne laissera JAMAIS cette crise imaginaire prendre fin avec un contrôle total et absolu des Peuples qui ont auront été ainsi privés de Libertés.

Nous vous avions fait part de ce rapport Rockefeller le 1er Mai 2020 :

https://profidecatholica.com/2020/05/01/le-rapport-de-la-fondation-rockefeller-de-2010-qui-annoncait-la-pandemie-et-le-confinement/
[Voir aussi : La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?]



Les « Choses » bougent énormément aux Etats-Unis et nous espérons un changement radical de Cap pour bientôt.

Vous avez LA PREUVE, avec cette vidéo de FOX-NEWS, que le COVID-19 est bel et bien UN COMPLOT CONTRE L’HUMANITE car quand une pandémie sugit, elle ne se signale pas 21 ans en avance.

De Plus c’est ROCKEFELLER qui signe, c’est pour ainsi dire DOUBLEMENT SIGNE.


[Voir aussi :
Des passeports pour les vaccins ont été planifiés avant même le début de la pandémie
Preuves que la pandémie a été planifiée ?
La vaccination mondiale : le véritable objectif de l’opération COVID-19
Le bon virus au bon moment
Ce que nous vivons était décrit par le journaliste Serge Monast en 1994]




Après le covid, une cyberattaque mondiale ? — Pierre Hillard

[Source : Chaîne officielle TVLibertés]

Quel avenir nous réservent nos « élites » mondialisées ? Depuis l’arrivée du covid et les troubles qui en ont découlé, les oligarchies du monde entier semblent vouloir accélérer leur politique sur les peuples. Dans ce numéro de « Politique &Eco », Pierre Hillard, docteur en sciences politiques, dresse le panorama, véritable continuum, de l’idéologie mondialiste des origines à nos jours : de l’ouvrage « Utopia » de Thomas Moore en 1516, en passant par l’esprit des Lumières, l’Union paneuropéenne internationale, jusqu’aux dessins des différentes organisations comme le FMI ou le Forum économique international de Davos de Klaus Schwab, qui redoute une cyberattaque mondiale susceptible de provoquer l’effondrement du système financier international. Un entretien de salubrité publique… à diffuser en masse !

[Voir aussi :
La quatrième phase de Schwab
Le prétendu “plan Kalergi” de destruction de l’Europe
Comprendre l’Adversaire – Pierre Hillard
Des origines du mondialisme à la Société ouverte de Soros
Le Nouvel Ordre Mondial va-t-il gagner ?
Les valeurs familiales de Schwab
La vérité contre la peur
« L’Agenda 2030 » (vert) de l’ONU est derrière la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial — Suivez la piste de l’argent !
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
Davos 2021, du “Great Reset” au “New Normal”
Le Grand Reset pour les nuls
La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19
Le « Great Reset » n’est pas du complotisme]




« Le complotiste est celui qui veut penser par lui-même !!! » L’édito de Charles SANNAT

[Source : Insolentiae]

par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

La situation intellectuelle dans la partie occidentale du monde est absolument affligeante de bêtise.

Pas la bêtise du petit peuple. Non, je parle de la bêtise de nos « élites »  qui nous expliquent doctement « qu’il ne faut pas penser par soi-même », qu’il ne faut « surtout pas chercher à comprendre par soi-même », oui, voici la nouvelle définition du complotisme.

Nous vivons des heures surréalistes et je vous l’annonce, les heures du surréalisme précèdent toujours les heures sombres de l’histoire.

Voilà ce que vient de déclarer le plus sérieusement du monde Monsieur Sébastien Dieguez, neuroscientifique, et chercheur tout de même à l’Université de Fribourg. Après une carrière de clinicien, il se tourne vers la recherche en sciences cognitives et travaille actuellement sur la formation des croyances, en particulier l’adhésion aux théories du complot. C’est du lourd et du sérieux dans le monde académique, le vrai, celui qui est payé par les gouvernements forcément gentils qui ne vous veulent que du bien, et que même ils ne vous mentent jamais… les États !

Ils n’ont pas menti en URSS.

Ils n’ont jamais menti dans l’ex-RDA.

Ils n’ont jamais menti en France, avec le médiator, le sang contaminé, ou encore le nuage de Tchernobyl qui s’arrête à la frontière. Jamais un État ne ment.

Ils n’ont jamais menti pour aller faire quelques guerres, tenez, souvenez-vous de Colin Powell le ministre américain à la Tribune du Conseil de sécurité de l’ONU brandissant fièrement la petite fiole d’armes de destruction massives de Saddam Hussein. Non, jamais les États ne mentent. Ils sont purs. C’est le camp du bien. Les méchants, ce sont les « zôtres ».

Bref, selon le sieur en question voici une description d’anthologie et orwellienne des « complotistes ».

La perle de l’année nominée aux oscars du meilleur propagandiste officiel !

« Ce que fait le complotiste il va faire des recherches par lui-même, il veut penser par lui-même, il veut voir par lui-même »…

Et oui, un vilain complotiste a l’audace de faire tout cela.

Il veut tout faire par lui-même. Incroyable.

Il veut travailler et faire ses recherches, il veut voir par lui-même, et enfin, il a l’outrecuidance de vouloir, et c’est, je crois, la pire des fautes, « penser par lui-même ».

Insupportable.

Trop dangereux.

D’ailleurs j’ai quitté la BNP peu avant que son nouveau DG ne déclare en plénière devant les cadres du groupe, que « commencer à réfléchir, c’était commencer à désobéir ». Hahahahahahahahahahaha.

Ce grand spécialiste, va-même rajouter qu’il est « impossible de penser par soi-même », ce qui peut effectivement se discuter en termes philosophiques au café de Flore entre spécialistes de la philo, mais qui est complètement con quand on veut parler de complotisme et étudier « la formation des croyances ». Effectivement, on pense avec l’ensemble des éléments que l’on soumet à notre réflexion, et plus nous avons d’éléments qui viennent enrichir notre réflexion, plus nos capacités de compréhension sont bonnes, et meilleures sont nos pensées. Mais notre philosophe de comptoir fait ici œuvre de propagande. Il connait très bien la différence, il sait également très bien, que toutes les grandes avancées, les grandes innovations sont l’œuvre de « transgresseurs » de l’ordre établi. Le progrès ne vient jamais du respect des règles.

Qu’il s’agisse de social, du politique, ou du scientifique et du technique, ce sont les transgresseurs de l’ordre établi qui font toujours, je dis bien toujours avancer les choses.

Nous continuerions la traite négrière si nous n’avions pas eu des transgresseurs pour expliquer que l’esclavage c’était peut-être pas bien. Vous seriez toujours dans une caverne à manger un morceau de mammouth en croyant que la terre est plate si les croyances de ces époques n’avaient pas été transgressées.

Allons plus loin.

Complotisme : comment le démasquer et quelle riposte adopter  ? Se demande l’Humanité…

Oui, l’Humanité, enfin ce qui reste de ce quotidien pose dans cet article du 21 mai de cette année 2021 quelques pensées fulgurantes sur le complotisme, et j’en rigole encore dans ma barbe blanche.

Comme vous le savez, dénoncer le complotisme c’est bien vu.

Vous pouvez avoir des points bonus de bien-pensance crétine si par exemple vous dites que l’égalité homme-femme c’est important, si vous parlez des minorités cela rapporte encore plus de points, mais le mieux, c’est d’associer complotisme et antisémitisme. Là, vous faites carton plein. C’est le summum.

Pour Iris Boyer « le complotisme est intimement corrélé à un sentiment de défiance : un désenchantement par rapport à une vérité jugée inadaptée à une situation inédite et incertaine ou un refus d’adhérer à l’information portée par un messager jugé non crédible ». Et oui, ma chère Iris, le problème ce n’est pas la « défiance » venue de nulle part, c’est l’accumulation des mensonges des autorités qui carrabistouillent les peuples d’une manière jamais vue dans le monde depuis la propagande de la Pravda soviétique.

Mais la palme dans cet article de l’Huma revient à Pierre Khalfa qui nous explique dès les premières lignes que « les réseaux sociaux ne font qu’accélérer considérablement le phénomène, ils ne le créent pas. Au début du XXe siècle, les Protocoles des sages de Sion, un faux rédigé par la police secrète tsariste, n’ont pas eu besoin des réseaux sociaux pour devenir un best-seller antisémite mondial »

Il ne s’est sans doute même pas rendu compte qu’en déclarant cela, il venait de confirmer la nécessité absolue que nous soyons tous complotistes, à savoir, depuis que nous avons une définition claire selon le spécialiste ci-dessus en vidéo, qu’il faut penser par nous-mêmes et vérifier par nous-mêmes, parce que le protocole des Sages de Sions, texte totalement antisémite n’a pas été écrit par des antisémites complotistes dans une cave ou un sous-sol caché, mais par les services secrets d’un état souverain.

Pierre Khalfa prend exactement l’exemple qu’il ne faut pas prendre, car cet exemple montre que ce sont bien des États qu’il faut douter.

Il n’y a pas à dire, quand on ne pense plus, on ne risque pas de bien penser, et quand on pense faux cela se voit également.

Avec ce genre d’arguments, il est évident que tous ceux qui veulent encore penser en dehors d’une pensée imposée voudront le faire encore plus.

Cela montre aussi à quel point ces mots et ces termes sont utilisés pour faire taire, pour faire peur, pour ostraciser, pour pointer du doigt, et pour discriminer celui qui pense.

N’ayez pas peur, et n’ayez pas peur de penser.

Penser ne veut pas dire avoir raison.

Mais penser c’est le début de la liberté.

Pour le reste lorsque l’on veut combattre le complotisme en demandant aux gens de cesser de penser, nous sommes en plein naufrage intellectuel.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »


[Voir aussi :
Les « Expliqueurs » : Mais qui est donc ce « Galilée », nouvelle star autoproclamée des complotistes sur les réseaux sociaux
Ayez le courage d‘être un complotiste !
De l’art de la manipulation, de la pensée unique… et de l’usage du mot « complotiste »
De l’urgence d’être complotiste
À propos du complotisme et des complotistes
Comment répondre à quelqu’un qui vous traite de complotiste ?]




Petite histoire de la surveillance

[Source : blast-info.fr]

Une BD américaine : “La Machine ne ferme jamais les yeux”, entreprend de raconter l’histoire de la surveillance des citoyens par les Etats et des consommateurs par les entreprises, depuis le mythe antique du Cheval de Troie jusqu’à l’espionnage de masse opéré aujourd’hui par les GAFAM. Cet essai stimulant invite à prendre de la hauteur sur le sujet et réfléchir aux solutions pour remettre les libertés publiques au premier plan.

Benjamin Franklin affirmait qu’« un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux ». La citation est devenue un adage repris un peu partout, presque un poncif. Son avertissement ne semble pourtant pas avoir été entendu : notre société a basculé avec l’avènement d’internet et de la « big data » dans une ère de surveillance généralisée où les libertés publiques ont été restreintes, de même que notre droit à la tranquillité. Tel la grenouille qui meurt s’en sans rendre compte dans une eau mise à l’ébullition, le citoyen subit jour après jour l’érosion de ses libertés fondamentales et constitutionnelles, sans être capable de définir précisément à quel moment il a renoncé à se battre.

Il est ainsi curieux de se remémorer l’énorme scandale qu’ont pu constituer les écoutes téléphoniques dans les années 1980 sous François Mitterrand, en comparaison du désintérêt presque total des citoyens d’aujourd’hui sur le fait que l’ensemble de leurs communications téléphoniques, de leurs courriers électroniques, de leur navigation internet et de leurs déplacements quotidiens sont enregistrés par des entreprises sans leur consentement, et sans le moindre contrôle. Qui hésite aujourd’hui à accepter sans les lire les conditions générales de services comme Facebook ou Amazon qui leur permettent d’enregistrer notre intimité du matin jusqu’au soir ?

Nos vies quotidiennes – personnelles et professionnelles – tournent aujourd’hui autour de nos ordinateurs, de nos téléphones mobiles et de nos tablettes, qui sont devenus des outils de surveillance permanents. Nous y stockons nos photos, nos contacts, nos agendas, nous les utilisons pour notre correspondance, pour nous repérer dans les villes ou à la campagne. Edward Snowden nous a appris que toutes ces informations étaient instantanément mises à disposition d’Etats qui ne rendent pas de compte sur leur utilisation. Ceux-ci tentent parfois d’y intégrer un soupçon de légalité, dans une escalade qui ne cesse jamais. Le gouvernement français a par exemple légiféré il y a peu pour autoriser la surveillance par drones de la population, ce que le Conseil Constitutionnel a immédiatement interdit. Mais le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a déjà promis un nouveau texte sur le sujet.

Editions Delcourt / Encrages

Avant la télésurveillance, la surveillance

Paradoxalement, alors que la technologie permet aujourd’hui le pire – ce que même George Orwell ne pouvait imaginer en écrivant “1984”, qui reste pourtant la dystopie la plus inquiétante jamais écrite sur le sujet – les consciences sont moins éveillées sur les risques qu’à l’époque de la sortie de son livre. Car il faut rappeler qu’avant la télésurveillance massive que permet Internet, la surveillance était opérée par de nombreux autres moyens, et que cela faisait déjà débat. C’est ce que rappelle une bande dessinée de Greenberg, Patterson & Canlas, traduite de l’américain chez Delcourt (“La Machine ne ferme jamais les yeux, Une histoire de la télésurveillance de “1984” à Facebook”).

Editions Delcourt / Encrages

L’ouvrage déroule l’histoire, les causes et les conséquences de la surveillance dans nos sociétés en remontant jusqu’à l’Antiquité. Si la démonstration est brillante, elle pêche un peu par son ethnocentrisme : le sujet est analysé dans le monde moderne à l’aune des seuls Etats-Unis et de leur législation. Mais comme chacun sait, toutes les démocraties occidentales finissent par suivre ce modèle avec quelques années de décalage, et ce léger défaut n’invalide en rien l’analyse.

Tout le monde a quelque chose à cacher, rappellent les auteurs en ouverture. C’est le principe même du droit au respect de la vie privée, garanti par toutes les Constitutions, sauf dans les dictatures. C’est même ce qui les distinguent des démocraties ! Pourtant, les grandes entreprises “gouvernementales, commerciales et criminelles” cherchent sans cesse (et parviennent aujourd’hui sans difficulté) à comprendre et enregistrer chacune de nos petites habitudes.

De Jeremy Bentham à Michel Foucault

Les premiers chapitres s’attachent à élucider les raisons de la soumission des populations à une surveillance contraire à leurs intérêts, que les auteurs expliquent d’abord par les croyances religieuses et la conviction ancrée dans les Ecritures que Dieu surveille les actions de chacun en vue du jugement dernier. Avec la sécularisation, le concept opère un glissement : la morale publique se substitue à la morale religieuse et justifie la mise en place d’une surveillance sociale, au départ pour des raisons plutôt nobles (la nécessité d’un ordre public, le besoin d’avoir une police et une justice efficace).

Editions Delcourt / Encrages

Au XVIIIe siècle, le philosophe Jeremy Bentham propose une réflexion nouvelle autour de la société de surveillance, en imaginant une structure architecturale circulaire (le panoptique) propre à permettre à un observateur de surveiller tous les sujets vivant à l’intérieur sans qu’eux-mêmes ne puissent savoir quand ils sont observés. Son objectif : installer dans une population donnée le concept d’autosurveillance. Sans parvenir à mettre en place son projet de bâtiment, Bentham pense alors œuvrer pour le progrès ! On retrouvera jusqu’à aujourd’hui des échos de son argumentation, par exemple dans les discours des politiques visant à truffer nos rues, nos métros et nos magasins de caméras de vidéosurveillance.

Un autre philosophe, au XXe siècle, s’est interrogé à la suite de Bentham sur la surveillance : le Français Michel Foucault. Il conclut que les autorités contemporaines contrôlent les populations à leur insu pour asseoir un pouvoir et une relation verticale de domination. Les auteurs de la bande dessinée démontrent la justesse de son argumentation dans de nombreux épisodes de l’histoire, depuis le système de surveillance mis en place par les esclavagistes américains (pensé comme un système de défense de la propriété !) jusqu’au McCarthysme.

La surveillance au service de la domination des États et des entreprises

Il existe différents systèmes de surveillance de la population, que l’on peut répartir en quatre catégories principales :

● La surveillance policière : elle s’accélère au XXe siècle dans les démocraties qui considèrent qu’il faut se prémunir de la délinquance par le contrôle de leurs populations.

● La surveillance par les patrons : le fordisme – qui révolutionne le monde du travail au début du XXe siècle – implique de mesurer chaque geste de l’ouvrier pour mettre en place la division du travail. En 1920, ce sont 200 000 “espions” qui sont employés par l’industrie américaine pour surveiller les faits et gestes des salariés !

● La surveillance politique : le XXe siècle est une période de grandes batailles idéologiques. La Seconde guerre mondiale puis la Guerre froide amènent les États à se méfier de la « Cinquième colonne » et à espionner ses ennemis intérieurs.

● La surveillance des mouvements sociaux : plus grave, les gouvernements modernes ont appris à utiliser la surveillance intérieure pour mettre au pas l’opposition, de façon très extensive : des mouvements pacifistes ou des défenseurs de l’environnement ont pu être considérés comme provocateurs de trouble. De nombreuses formes de militantisme se retrouvent aujourd’hui assimilées à du terrorisme pour justifier l’espionnage de leurs activités.

C’est avec J. Edgar Hoover, le premier directeur du FBI, que les Etats-Unis généralisent l’espionnage abusif de leurs citoyens au prétexte de la lutte contre le communisme. Le fichier secret mis en place par Hoover (qu’il fera détruire après sa mort pour éviter d’être jugé par l’Histoire) liste à la fin de sa vie plusieurs millions d’Américains dont en réalité très peu sont communistes. Martin Luther King, futur Prix Nobel de la Paix, fait partie des personnalités mises sous surveillance.

Editions Delcourt / Encrages

Dans le sillage de Hoover, la CIA et la NSA développent des outils électroniques pour surveiller le monde entier. George W. Bush autorise après les attentats du 11 septembre 2001 ces deux agences à surveiller les communications de l’ensemble des Américains. Le paradigme s’inverse : auparavant, on surveillait les suspects. Après lui, tout le monde se trouve considéré comme suspect par défaut. Un nouveau paradigme démontré par Snowden amène à la surveillance de masse de centaines de millions de citoyens innocents, et même de milliards d’étrangers. Selon le lanceur d’alerte, la devise interne de la NSA devient : “Collectez-les tous”.

Que faire ? Réglementer !

Au début du XXIe siècle, des programmes sont mis en place pour espionner les téléphones et les navigations sur Internet, d’autres permettent de prendre le contrôle de n’importe quelle webcam ou d’analyser les documents enregistrés sur nos disques durs (plus de 850 milliards auraient déjà été scannés). Enfin, une base de données de reconnaissance faciale mondiale est construite. Ceci en dehors de toute légalité, même si le « Patriot Act » (2001) rend largement possible ce qui était auparavant considéré comme criminel. Pendant la longue mise en place de cette société de surveillance par plusieurs gouvernements successifs, les élus américains ne cessent de mentir à ce sujet, parfois sous serment au Congrès, sans que jamais personne n’en paye les conséquences. Le “progressiste” Barack Obama, une fois au pouvoir, ne voit rien à redire ou à corriger dans ces dispositifs, et il est probable qu’il en sera de même pour Joe Biden.

Que faire ? Peut-être reprendre la main sur un plan politique. A titre personnel, militer auprès d’organisations engagées sur le sujet comme la Quadrature du Net. Et obliger nos politiques à prendre position sur le sujet. Des propositions pourtant très simples ne sont aujourd’hui appropriées par personne, ni à gauche ni à droite (tandis que les responsables politiques de tous bords ne cessent de citer, à tort et à travers, George Orwell pour faire semblant de se plaindre de l’évolution de la société).

Il faudrait commencer par légiférer pour interdire à toute société privée de conserver des données personnelles plus de six mois, sous peine d’interdiction totale. Netflix ou Google ont-ils vraiment besoin de se remémorer de nos recherches sur internet il y a 10 ans pour nous vendre leurs services ? Et si toutes les entreprises étaient soumises à cette règle de bons sens, cela ferait-il ralentir l’économie ? Évidemment pas. Voici donc un bon début, facile à mettre en œuvre.

Editions Delcourt / Encrages

Une réglementation plus sévère pour interdire le forçage de l’acceptation des conditions générales des biens et services de consommation courante est également nécessaire. Personne ne s’interroge par exemple sur le fait qu’il est obligatoire de lire et d’accepter les conditions générales d’Apple après avoir acheté un téléphone, sans pouvoir le ramener en magasin une fois déballé, faute de quoi il reste inutilisable. Un peu difficile à avaler pour un appareil qui peut coûter jusqu’à 1 300 euros. Chacun sait que l’acceptation de conditions totalement abusives n’est en réalité jamais optionnelle, mais personne ne s’intéresse à résoudre cette absurdité.

Enfin, l’Union Européenne devrait – plutôt qu’une réglementation RGPD nourrie de bonnes intentions mais complexe et trop peu efficace – s’attacher à réglementer la surveillance des citoyens par ses Etats-membres en rappelant qu’en démocratie on ne peut surveiller que des suspects sous le contrôle d’un juge, et poser des limites à ses partenaires. Il faudrait de toute urgence cesser de se plier systématiquement aux demandes des services américains et leur interdire de stocker toute donnée sur des citoyens européens qui ne seraient pas suspectés d’activités criminelles, en utilisant l’arme diplomatique. On devine hélas, que sur ce point, il est permis de rêver.

Sur ces sujets plus que n’importe quel autre, la créativité politique sera essentielle. Faute d’une rapide prise de conscience générale, le monde basculera dans une ère véritablement orwellienne.

La Machine ne ferme jamais les yeux,
Une histoire de la télésurveillance de “1984” à Facebook,
Greenberg, Patterson & Canlas
(Delcourt / Encrages), 144 pages, 15,95 €

Crédits photo/illustration en haut de page :
Editions Delcourt / Encrages




Comment votre cerveau est contrôlé !

[Source : La Minute de Ricardo]

[Illustration : ©shutterstock.com/13Smile]



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Les pensées sont libres – mais avec la digitalisation mondiale, c’est fini !

[Source : kla.tv]

La belle chanson populaire allemande « Les pensées sont libres – qui peut les deviner ? » est malheureusement devenue une illusion à l’ère de la digitalisation. C’est ce qu’affirme et ce que prouve le Dr. Karl Hecht., médecin et professeur de neurophysiologie renommé, chercheur en neuroscience et médecin de l’environnement.
Le spécialiste, âgé de 96 ans, décrit de façon très claire le fonctionnement technique de la manipulation et du contrôle de l’esprit, notamment par le biais des ondes électromagnétiques. Il nous fait ainsi découvrir les débuts des expériences technologiques sur le contrôle des esprits dans les années 1950 et 1960, qu’il qualifie de « vieux jeu » dans la perspective d’aujourd’hui. Car jamais auparavant les conditions technologiques d’une dictature totale n’ont été aussi mûres qu’aujourd’hui.
Le professeur Hecht demande instamment que ce processus inhumain soit arrêté, afin que l’humanité ne se supprime pas elle-même par la digitalisation. Il est grand temps de revenir à la nature divine si nous ne voulons pas être dépouillés de toute humanité par l’idéologie de la digitalisation et être dégradés en robots humains totalement contrôlés.
Regardez maintenant l’interview du professeur Dr. Karl Hecht, que Kla.TV a réalisée pour vous en décembre 2020.

Interview:

Modérateur : Professeur Hecht, merci de nous permettre d’être avec vous aujourd’hui, de nous inviter et de nous permettre de parler du thème de la « digitalisation de l’humanité ». Professeur, en cette année marquée presque exclusivement par la crise de la Covid-19, vous avez écrit un article académique en août qui semble être un réveil urgent. Son titre : « Les pensées sont libres, mais avec la digitalisation mondiale, c’est fini. » Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire un article aussi complet et percutant à l’âge de 96 ans ?

Professeur Hecht : C’est mon habitude, je veux transmettre à l’humanité la vérité fondée sur la science. L’idéologie de la digitalisation crée une euphorie, c’est-à-dire un enthousiasme pour cette technologie, et il y a beaucoup de promesse. Prospérité, confort, voire santé et même immortalité grâce à l’intelligence artificielle. Mais la vérité est ailleurs. La digitalisation apporte une surveillance totale. La digitalisation entraîne une diminution des emplois et rend les humains superflus. La digitalisation entraîne ou provoque la manipulation de l’opinion publique, et finalement nous vivons une situation où l’homme perd lentement le contrôle sur la technologie. Ces derniers temps, les médias ont diffusé l’information selon laquelle Elon Musk a inventé ou est même en train d’expérimenter un implant Neuralink, qui est une interface entre l’ordinateur et le cerveau. Il décrit que c’est assez simple. Cet implant Neuralink n’est pas plus grand qu’une pièce d’euro et vous pouvez le mettre sur le crâne en incisant le cuir chevelu, puis il y a une connexion, une interface entre le cerveau et ce Neuralink, puis l’ordinateur ou le téléphone portable, etc. Il disait encore que la connexion entre le cerveau et l’ordinateur est nécessaire pour que les humains, ou l’humanité dans son ensemble, puissent bénéficier du développement de l’intelligence artificielle. Et c’est bien sûr un message choquant et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai écrit cet article.

Modérateur : Professeur, l’implant cérébral Neuralink d’Elon Musk a fait l’objet d’une large publicité dans les médias. Comment le Neuralink d’Elon Musk est-il censé fonctionner ? Et quels dangers y voyez-vous ?

Prof. Hecht : Oui, je voudrais tout d’abord vous expliquer comment cela va fonctionner, et pour que vous puissiez comprendre tout cela je dois vous donner une petite leçon de neurophysiologie. Voici le cerveau humain – ici une coupe transversale. Je tiens à dire à ce propos que notre cerveau compte 100 milliards de cellules nerveuses, et que chaque cellule nerveuse peut se connecter à toutes les autres, c’est-à-dire à 10 000 autres, c’est alors comme un organe à part entière ; c’est la caractéristique de l’être humain.
Vous voyez ici le cerveau antérieur, et Mme Teuchert-Noodt pense que le plus important c’est qu’il arrive à maturité, et cela ne se produit que jusqu’à l’âge de 18 ans, et il ne doit pas être irradié par des ondes ou par des facteurs externes ou être endommagé. Vous voyez ici au milieu ce qu’on appelle l’hippocampe, ce qu’on appelle le système limbique, et ici l’amygdale, qui est le centre émotionnel. Et dans les années 1940, le neurophysiologiste suisse Walter Rudolf Hess a découvert que s’il insère une électrode très fine et la stimule électriquement, des émotions sont générées dans cette zone. Par exemple, le rire, les pleurs, la colère, l’agacement. Donc on a constaté que dans cette région se reflètent nos émotions. C’était une grande découverte pour l’époque, il a reçu le prix Nobel pour cela. Et on a également partiellement appliqué ça en médecine, de telle sorte que des électrodes ont été insérées dans certaines zones du cerveau chez des patients souffrant d’épilepsie et de la maladie de Parkinson. J’ai moi-même vu la professeure Bechtereva travailler avec des épileptiques dans la clinique de Saint-Pétersbourg. Mme Olga Bechtereva est la fille du Bechterev dont une maladie porte le nom. Et il s’agissait surtout de blessés de guerre qui avaient des balles dans le cerveau ou des éclats d’obus. Et ils avaient jusqu’à 20 crises d’épilepsie et quand ils ont mis l’appareil dans une certaine région, l’appareil a produit une courte et légère stimulation électrique, et la crise n’a pas eu lieu. Cela n’a pas été fait en masse, mais ça a été répété souvent. Et chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, les tremblements se sont arrêtés. Voilà comment ça a commencé.
Ensuite, deuxième chose : Tout ce traitement de l’information entre les centaines de milliards de cellules nerveuses se fait par des moyens électriques et nous pouvons mesurer l’électricité. C’est ce qu’on appelle l’EEG, l’électroencéphalogramme, et vous pouvez voir ici que nous avons des ondes différentes et aussi des fréquences différentes. Par exemple, le rythme alpha de 7-12 Hz, ou le rythme bêta de 13 Hz et plus. Ou ici le rythme thêta de 4-7 Hz, qu’on voit par exemple dans la méditation. Et puis le rythme delta qui est, par exemple, le rythme du sommeil profond, mais aussi d’autres fonctions, il est inférieur à 4 Hz. Et sur la base de cette configuration, de cette amplitude et aussi de la fréquence, on peut déterminer certaines fonctions. C’est là le point de départ pour les micro-ondes, les ondes radio qui sont introduites dans le cerveau
Cela se produit donc lorsque, à partir d’un émetteur ou d’un téléphone portable, on intervient dans les ondes cérébrales et ainsi on peut influencer le cerveau, selon les fréquences utilisées et selon comment vous l’appliquez.
Et aujourd’hui, comme [Armin] Grunwald l’a également dit, tout est possible avec la modulation de fréquence. Ça déjà été fait dans les années 70 aux États-Unis, des expériences ont été faites pour influencer l’électroencéphalogramme avec des micro-ondes, et donc aussi manipuler le cerveau.
Il y a aussi d’autres études, nous avons le champ magnétique de la terre, appelé onde de Schumann qui nous protège. Et cela passe également par le cerveau et constitue en fait une fonction vitale et les ondes radio peuvent également perturber cette fonction vitale. Et maintenant Musk a fait la chose suivante : il apporte cette interface et grâce à cela, si j’ai maintenant un téléphone portable, par exemple, ou un ordinateur, cela va à l’interface et l’interface se transforme alors en cerveau. Il s’agit donc en fait d’une sorte de petit ordinateur qui peut également stocker des données. Et à partir du cerveau, l’information peut alors revenir à l’interface et retourne au téléphone portable ou à l’ordinateur.
Et bien sûr, vous pouvez également l’influencer en conséquence et ainsi, un cerveau de robot est créé, qui peut alors influencer le vrai cerveau.

Modérateur : Est-ce que j’ai bien compris ? On a comme une application pour téléphone portable, et ensuite on peut en pratique influencer la conscience, etc., c’est très dangereux !

Prof. Hecht : Oui. Et vous pouvez même, si quelqu’un téléphone, influencer la conscience par le biais du téléphone portable. Vous pouvez donc manipuler comme vous le souhaitez et guider réellement la personne ou même lui donner des instructions, pour qu’elle tire sur quelqu’un par exemple, ou qu’elle fasse ceci ou cela. Il est alors en fait un « tenu en laisse par la digitalisation », si je peux le présenter ainsi.

Modérateur : On a à peine perçu une réaction publique critique à l’implant cérébral Neuralink d’Elon Musk. Le fait que ce soit sous-estimé pourrait-il avoir un rapport avec le fait que le contrôle des esprits, c’est-à-dire le contrôle mental ou le contrôle des pensées, est connu dans les romans ou les films de science-fiction, mais qu’on dit généralement qu’il s’agit d’une théorie de conspiration ?

Prof. Hecht : C’est possible. Mais un scientifique américain, dont je viens d’oublier le nom, a dit un jour qu’on ne peut garder que les petits secrets. Les grands secrets sont gardés secrets par l’incrédulité du peuple. Et c’est précisément cela : le peuple croit plus au mensonge qu’à la vérité et à la science. Il existe des enquêtes à ce sujet. Mais beaucoup de choses se passent dans le plus grand secret ou à l’arrière-plan. Je voudrais rappeler dans ce contexte comment j’ai découvert ce contrôle des esprits et ces influences.

Modérateur : Oui, avec plaisir.

Prof. Hecht : En 1968, il y a eu le Congrès mondial de physiologie à Washington, et à ce congrès, il y a eu une nouveauté. Un professeur, le Dr José Delgado, un Espagnol, qui a travaillé en Amérique à l’Université de Yales, a mené une expérience sensationnelle. Il avait un groupe de singes, dans ce groupe, le singe dominant était un colérique, c’est-à-dire qu’il se mettait très vite en colère. Et quand il se mettait en colère, il mettait sa patte dans sa bouche, rugissait, puis s’en prenait aux singes, les mordant et les frappant.

Ensuite M. Delgado a fait ce qui suit : il lui a mis sur la tête une interface, similaire à la courbe du cerveau antérieur, attachée avec un récepteur.

Et dans la salle se trouvait un émetteur qui s’activait lorsqu’on appuyait sur un levier. Et quand ce singe dominant mettait la main dans sa bouche, un singe du troupeau courait vers le levier pour le descendre et ce singe dominant devenait tout de suite doux comme un agneau. M. Delgado a ensuite effectué ces recherches dans des arènes de tauromachie en Espagne. Il a également mis cette interface sur les taureaux qu’on avait rendus colériques, et lorsqu’il appuyait sur le bouton, le taureau était complètement calme et n’était plus agressif. C’est-à-dire qu’à l’aide de cette technique il était possible, par exemple, de rendre les personnes agressives complètement paisibles.
Mais bien sûr, les services secrets ont immédiatement pris conscience de ce phénomène et ont travaillé avec cela. Et M. Delgado a ensuite approfondi le tout, puis a découvert, comme je l’ai déjà dit, à l’aide des micro-ondes, des ondes radio, qu’il pouvait entrer directement dans l’électroencéphalogramme. Et il a ensuite écrit un livre : « Le contrôle physique de l’esprit », en fait des pensées… Mais nous voyons que le contrôle de l’esprit est en partie fait sous le couvert d’agir pour la médecine… peut-être est-ce le cas. Il est toujours difficile dans ce domaine de séparer le bon et le mauvais. Et puis je voudrais parler d’un événement qui m’a également étonné : À l’Université de Tübingen, une étude est en cours intitulée « L’interface pour améliorer l’enseignement ». Là, les enfants reçoivent une sorte de bandeau, avec lequel l’électroencéphalogramme est enregistré. Et l’électroencéphalogramme reflète alors trois états, trois « émotions », c’est-à-dire : « attentif », « indifférent» et « inattentif », ce qui est déjà critique. Donc, trois lampes s’allument : le bleu « inattentif », le jaune « attentif » et le rouge « très concentré ».

Modérateur : Comme un feu tricolore sur le front, que l’enseignant est…

Prof. Hecht : Oui, et pas seulement cela. L’institutrice a comme un ordinateur ou un téléphone portable où elle voit chaque élève par ondes radio : « Aha, là ça s’allume en rouge, là ça s’allume en bleu » etc. et elle peut ainsi contrôler. Ça va même plus loin : une moyenne est calculée et elle voit quels élèves sont inattentifs et quels élèves sont attentifs et concentrés. Et je trouve que c’est une intrusion terrible dans le cerveau de l’enfant. Mais cette étude est soutenue par la ministre de l’éducation du Bade-Wurtemberg et présentée comme un progrès dans l’enseignement.

Modérateur: Mais prenons un peu de temps pour approfondir ce sujet, car il est aussi question de la 5G : son extension progresse de plus en plus. Et Elon Musk a également prévu de mettre en orbite autour du globe des satellites qui sont aussi équipés de rayonnement 5G. Cela signifierait donc qu’il peut pratiquement contrôler le monde entier si les gens sont prêts à faire installer l’un de ces dispositifs. Mais c’est… et surtout avec la 5G…

Prof. Hecht : Exactement. Que ce soit avec la 5G ou avec le WiFi, cela peut être fait avec n’importe quel… Mais la 5G c’est surtout la mise en réseau du monde entier. Et avec ça, on peut influencer tout le monde. Et je reviens encore une fois sur le Neuralink de Musk : c’est exactement avec ça qu’on peut contrôler chaque personne à tout moment, on peut la tuer et on peut faire toutes sortes de choses.

Modérateur : Dans votre article, vous mentionnez également une série de brevets pour le contrôle de l’esprit et de la pensée, qui peuvent être utilisés ou ont été utilisés depuis longtemps à des fins militaires et aussi pour les services secrets. Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de cette technique à l’aide d’un exemple ?

Prof. Hecht : Oui. Ici, j’ai un brevet, un brevet allemand de 2002. C’est de la « transmission de pensée ». Et les domaines d’application sont, par exemple, les suivants : pouvoir communiquer avec les pensées, mais aussi pouvoir transmettre des informations discrètement. En outre, on dit qu’on peut écouter les criminels avec cette application, ce qui permet de savoir quelles sont leurs pensées. Ou à l’aide de ces micro-ondes, on peut stabiliser les pensées – si quelqu’un est en négociation et a besoin de soutien, on peut le soutenir. Et puis vous avez la possibilité d’influencer le métabolisme du cerveau et tout le reste à l’aide de ces pensées. Et ça fonctionne dans la gamme des gigahertz – on ne précise pas ici d’intensité de champ. Mais je sais que la fonction cérébrale réagit à un champ, le champ magnétique, de 0,3 picowatt (pW) par centimètre carré. Donc à des stimuli très faibles. Et c’est ce que la plupart des gens ne savent pas ou ne reconnaissent pas, le fait que notre cerveau réagit particulièrement à des champs électromagnétiques très faibles, et que ces stimuli peuvent soit causer des maladies, soit être utilisés pour manipuler. Et j’ai ici quelques vues de ce brevet, que je voudrais vous montrer brièvement. Ainsi, à l’aide d’un système de radar, on peut irradier chaque être humain de manière appropriée. Il est montré ici qu’on peut également le faire à travers des murs, des murs en béton, à partir de n’importe où. Ici, prochain exemple, à l’intérieur d’une maison ; ainsi par exemple je peux, du premier au dernier étage, influencer les pensées d’une personne ou les lire, etc.

Modérateur: Au moyen d’un canon à ondes ou d’une antenne ou… ?

Prof. Hecht : Et c’est possible, même s’il y a une quelconque protection, les ondes peuvent passer à travers. Et enfin, encore une très mauvaise chose : depuis un avion ou un drone, je peux aussi influencer avec cette technique et ensuite causer des dégâts ou donner des ordres, etc. Ça fonctionne à nouveau selon le principe suivant, je le répète : si les micro-ondes sont émises depuis ces endroits, ça va dans le cerveau et le cerveau traite cela de manière appropriée. Il existe des preuves à cela. Et il s’agit d’un brevet allemand, c’est pourquoi je tiens à le dire. En Amérique, il y en a encore beaucoup plus. J’ai trouvé dans un livre 27 sources de brevets, qui vont dans le même sens d’une influence sur les émotions. Ainsi, par exemple, vous pouvez influencer l’être humain comme José Delgado a influencé les singes, comme il a influencé le singe dominant. Par ces méthodes on peut aussi provoquer l’agressivité. Tout est donc possible.

Modérateur: Cela signifie donc que nous avons affaire ici à une technologie qui déshumanise l’homme concrètement. L’homme est transformé en machine contrôlable, en robot.

Prof. Hecht : C’est exactement ce qu’ [Armin] Grunwald a dit : Nous sommes en train de nous digitaliser et la société technologique qui se développe ne fera aucun bien à l’humanité. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai écrit cet article. Nous devons faire bouger les choses. Nous devons réduire l’enthousiasme pour la digitalisation et revenir à la nature.

Modérateur : Pensez-vous donc qu’il soit possible, à notre époque, que les micro-ondes générées techniquement puissent fonctionner non seulement pour contrôler les esprits, mais aussi comme une arme, pour chasser ou éliminer pratiquement les masses indésirables ? Et puis, comment peut-on, tout d’abord, se défendre contre ces armes ou contre tout cela, en tant que citoyen ordinaire ?

Prof. Hecht : Se protéger…

Modérateur : Oui, se protéger.

Prof. Hecht : Oui, eh bien, je dirai presque que l’arme à micro-ondes est « vieux jeu ». Paul Brodeur, un Américain, a écrit un livre. Il est sorti en 1980, « Le danger dissimulé » et avec ce livre il a tout décrit, les effets néfastes des micro-ondes – en 1980 ! – et il a également fait état des armes qui sont développées aux Etats-Unis, par exemple. À l’époque, c’était encore les micro-ondes qui étaient liées à la chaleur… je dois dire qu’on fait une distinction entre les rayonnements ionisants et les rayonnements non ionisants. Et avec les rayonnements non ionisants, on a des effets thermiques et athermiques. En Allemagne, par exemple, la valeur limite est fixée en fonction de la notion thermique, c’est-à-dire qu’elle nous protège juste de ne pas nous faire griller. Et aux États-Unis, selon M. Brodeur, des armes développées à cette époque pouvaient tuer les gens en les chauffant. Mais il ne s’agit là que d’une seule sorte. M. Brodeur décrit également un événement que je voudrais raconter. Il écrit que, par exemple, des équipages de sous-marins américains et soviétiques se sont rencontrés en mer, et ils sont tous immédiatement rentrés à l’intérieur parce qu’ils s’irradiaient les uns les autres. Mais il existe des armes psychotropes. Et par exemple, pour que je puisse présenter beaucoup de rapports, voici un rapport du conseil scientifique consultatif de l’armée de l’air américaine. Il y est dit qu’à l’aide des champs électromagnétiques, on peut influencer les gens à la manière d’un psychotrope. On peut ainsi les faire dormir, par exemple, on peut provoquer des hallucinations, ils peuvent provoquer de la peur, de l’agressivité, ou même des troubles de la mémoire. Tout cela est possible, c’est en train de se passer.

Modérateur : Ce qui est possible dans le cadre militaire est également possible pour nous citoyens.

Prof. Hecht : Oui. Ou bien ici, le major soviétique Tchernishev, il a écrit un article en 1997 dans une revue militaire en Russie, où il parle des armes psychotropes et il dit que c’est commun et il dit qu’il y a des générateurs assez puissants pour influencer le cerveau et le psychisme des êtres humains de manière appropriée. Et il énumère toute une série de générateurs de ce type qui rendent cela possible. C’était en 1997. Ça fait maintenant plus de 20 ans. Il y en a donc certainement d’autres aujourd’hui. Mais je voudrais parler d’une autre chose, ce n’est peut-être pas une arme, mais indirectement, c’est une arme. C’est ce qu’on appelle le « signal de Moscou ». Il y avait notamment dans l’ambassade américaine de la rue Tchaïkovski à Moscou, un émetteur de 1 000 watts installé pour espionner. C’était courant à l’époque, c’est probablement le cas encore aujourd’hui. Et les Soviétiques avaient installé un émetteur de l’autre côté de la route, à 70 m de distance, mais avec une intensité de champ magnétique de 0,001 mW par cm2.

Modérateur : C’est moins que la limite actuelle.

Prof. Hecht : Oui, à l’époque la limite en Amérique et en Europe était de 10 mW par cm² et en Russie, en Union soviétique, mais aussi dans d’autres pays à l’époque du bloc socialiste, elle était de 0,01 mW par cm2. C’était donc 10 000 fois inférieur à la limite applicable en Europe, aux États-Unis, je dois dire. Et puis, il y a eu une discussion ou une rencontre entre le président Johnson et Kossyguine de l’Union soviétique, et ils en ont parlé. Mais Kossyguine a dit, nous sommes dix fois en dessous de la valeur limite, de votre valeur limite, alors est-ce qu’il peut arriver quelque chose ? Oui, quelque chose est arrivé. En 17 ans, sur les 4 ambassadeurs, les ambassadeurs américains qui étaient à Moscou, deux sont morts d’un cancer –Thompson et Pullan, et Stoessel d’une leucémie. C’est-à-dire que, par cette irradiation faible et constante, ces hommes ont eu le cancer et leur organisme tout entier a été détruit. Maintenant, je fais le lien avec la 5G d’aujourd’hui. La 5G est conçue en basse fréquence, pour qu’elle puisse rayonner partout dans les maisons. Et si maintenant on a ces ondes 5G, ça peut durer des années avant que le cancer se développe. Mais c’est possible même avec des valeurs aussi faibles. Il faut sans cesse se rappeler cela : ça produit des effets et la valeur limite en Allemagne et en Europe ne vaut rien du tout. Ça produit des effets.

Modérateur : Hmm, donc beaucoup trop haut.

Prof. Hecht : Mais je voudrais dire autre chose, une dernière chose, qui est aussi très grave. Il y a eu une conférence à Genève en 2018, à laquelle plus de 70 pays ont participé, et là ils ont parlé et ils se sont disputés à propos de l’interdiction des robots-tueurs ! Ça signifie donc qu’aujourd’hui, vous pouvez constituer une armée de robots-tueurs qui va ensuite contre les humains ou qui est dirigée d’une manière ou d’une autre. Une telle chose est planifiée et, bien sûr, je dis que ce n’est pas croyable de faire de telles choses. L’astronaute Gerst, l’astronaute allemand Gerst, qui était dans la Station Spatiale Internationale [ISS – Station Spatiale Internationale], il voulait diriger le robot Justin, parce qu’ils veulent éventuellement coloniser Mars avec des robots ; et tout le temps qu’il était là-haut, pendant trois mois, Justin a réagi complètement d’une autre manière que ce que l’astronaute voulait. Cela signifie donc que les robots ont aussi leur propre intelligence artificielle et qu’ils ne peuvent pas être contrôlés du tout. L’idée même de créer une telle armée ou même de produire une telle chose est, à mon avis, un crime de guerre, et ça doit donc être interdit. Je n’ai pas eu plus d’informations sur le déroulement de la réunion. Mais le fait que cela ait eu lieu m’a choqué. Ainsi, il y a un très vaste travail en cours qui consiste à fabriquer des armes à micro-ondes et des armes digitalisées ou à travailler sur ce projet. Bien sûr, d’une certaine façon c’est gardé secret, et c’est qualifié de théorie de conspiration. Mais le fait est qu’une telle chose existe, et je voudrais protester contre ça en tant que médecin et appeler le gouvernement à interdire de tels projets de recherche et à ne pas dépenser d’argent pour cela. Donc, et pour conclure, je voudrais dire que j’ai donné comme titre « Les pensées sont libres », et j’aimerais qu’en stoppant cette folie de digitalisation, nous ayons à nouveau les pensées libres. Que nous puissions chanter la chanson « Les pensées sont libres, qui peut les deviner, elles passent comme des ombres dans la nuit. Aucun chasseur ne peut les abattre, personne ne peut les connaître. Je m’y tiens, les pensées sont libres. » C’est ce que nous devons réaliser ! Et je voudrais citer Bertolt Brecht, qui est bien connu ici au théâtre de Berlin. Il a dit : « Penser est le plus grand plaisir de la race humaine. » Et c’est exactement ce que nous devons poursuivre. Nous ne pouvons pas faire cela avec la digitalisation, nous ne pouvons le faire qu’avec la libre pensée. Et nous devons maintenant nous battre pour ces pensées libres, nous devons les diffuser à travers la science, à travers le savoir, à travers la vérité scientifique, et c’est pourquoi j’ai écrit cet article.

Modérateur : Très bien. On peut sentir votre cœur. Il est évident que vous êtes très engagé dans ce domaine. Oui, merci beaucoup de nous avoir donné l’occasion de vous interviewer. Malgré votre âge, vous êtes encore si éveillé et si déterminé pour un monde meilleur, pour un monde plus pacifique. Et je souhaite aussi que nous puissions continuer à penser librement à l’avenir. Merci beaucoup.

[Voir aussi :
Armes électromagnétiques, interfaces cerveau-machine, contrôle mental et harcèlement électromagnétique : la réalité a-t-elle rejoint la science-fiction ?]




Algérie — N. Boukrouh : un éclairé avili après la déroute de son clan !

Par Djerrad Amar

L’autre avantage du hirak est qu’il a mis à nu bien des choses cachées jusque dans la face cachée de la conscience.

Rappeler la maladie de quelqu’un (ici Le Président), en guise d’argument pour taper sur un processus politique en marche vers une nécessaire démocratisation, est un acte fourbe et méprisable. Traiter en plus le Président de la République de son pays de « fou » d’être atteint de « delirium tremens » c’est du délire ! Cela relève aussi de la psychiatrie et non de la politique !

M. Boukrouh reprend les mêmes pensées, voire les mêmes mots, que ceux de Nicolas Beau, cette canaille qui aime voir l’Algérie à feu et à sang et ceux de El Kadi Ihsane de Radio M que finance le Quai d’Orsay ! Même équipe ? N’est-ce pas une attitude démoniaque ?

Les chiffres de participation qu’il cite sont donc « illégitimes » ! Uniquement pour l’Algérie ? (40 % pour les présidentielles, 25 % pour la Constitution qui est pourtant meilleure et plus démocratique que la/les précédentes, 30/25 % pour les législatives.) Parce qu’habitué aux 99 %, puis 80 %, puis 70 % et un peu moins par le « traficotage » depuis des décennies ? Le monde sait qu’ils ne dépassaient pas les 20/25 %, par bouderie, jusqu’au départ du dernier Président où la fraude était « institutionnalisée » !

Voilà que les chiffres commencent à refléter la réalité, malgré la persistance du scepticisme de beaucoup de citoyens, que des voix par opportunisme et hypocrisie crient déjà « au rejet par le peuple d’une politique » (menée par un nouveau Président depuis 1 an et demi seulement prônant le renouveau) oubliant les décennies de mensonges et d’instrumentalisation, marquées par des gouvernances funestes que ces mêmes voix avaient approuvées et accompagnées !

Qu’il compare plutôt aux chiffres des pays « démocratiques » comme ceux de « fafa » puisque nos démocrates la prennent comme référence ! Chez elle, même bas ou élevés, c’est toujours « légitime et démocratique », par contre les mêmes chiffres, ou un peu bas ou un peu haut, en Algérie de Tebboune c’est toujours « illégitime et non démocratique » !

C’est Fafa qui doit peut-être les valider en les comparant aux siens pour voir si c’est « démocratique » ? Ce serait du suivisme, de la francophilie aveugle ou de l’assujettissement !

Selon la « logique » de son clan anti Tebboune, si les taux sont élevés il y a fraude. S’ils sont bas entre 25 et 40, c’est « illégitime » ! Quelle est donc leur norme même en s’aidant de leurs référents français ! Celle de la « phase de transition » sans vote du peuple pour réinstaurer le régime et système putréfié honni par le peuple ; aidé par la presse mainstream française surtout depuis la fin du hirak véritable ? Oui, une « phase » incongrue que dirigeraient des personnes désignées (par qui ?) en lieu et place d’un Président élu ? Étrange conception de la démocratie ! Rappelons que l’Armée, contrairement aux « démocrates », s’en tenait au respect de la Constitution par l’élection du Président au suffrage universel !

M Broukrouh était bien un des dirigeants du système déchu et partisan des « quotas d’élus », car le vote réel n’arrangeait pas la plupart des partis politiques. Ils s’accommodaient bien avec ces « quotas de sièges » que les membres de leur direction se partageaient ! Le peuple était alors une « foule » bigarrée ?

Il avait, comme ses semblables, « tété la vache à traire » ! Maintenant que cette vache est désormais du côté du Peuple et que des « compères » se retrouvent en prison, en voie ou recherchés, la situation est devenue problématique surtout avec ce « pouvoir » que dirige un « fou » qui risque de chercher encore ce qui est « illégitime » partout, même du côté de l’ex PRA !

Le voilà aujourd’hui, après échec de la « phase de transition », devenu lanceur d’alerte et donneur de leçons à ceux qui ont anéanti le « régime » déchu par la grâce du hirak avec l’aide de l’Armée ! Quel culot ! C’est plutôt son clan qui a fait « courir un grave danger à l’Algérie » par sa gouvernance chaotique depuis des années et non Tebboune qui dirige depuis un an et demi seulement ! Il aurait peut-être mieux fait que Tebboune élu s’il était lui Président non élu de cette « phase de transition » ? On peut rêver !

C’est le hirak qui a éliminé son clan initiateur des pseudo-hirak déviant pour réhabiliter un système corrompu via cette « phase de transition » grossière ! On l’a compris : une transition « démocratique » sans vote ! Toutes leurs manœuvres ont échoué ! Le peuple dans son écrasante majorité n’a pas suivi ! Seule leur propagande oppressante et confuse, que mène une poignée d’activistes, fouette encore quelques esprits fragiles ou têtus !

Le nouveau Parlement est composé de jeunes, instruits, hautement diplômés, patriotes qui n’avaient aucune chance d’évoluer dans un système de copains, de coquins et « familial » ! C’est ce « système » qui a fait fuir des milliers de compétences vers d’autres pays ! C’est fini, ils sont désormais au pouvoir pour 5 ans grâce à la volonté politique et le patriotisme de ceux qui sont leur antithèse ! C’est le 1er Parlement algérien légal, légitime, élu démocratiquement !

Les abstentions appartiennent à ceux qui n’ont pas voté pour de multiples raisons, moins souvent liées à la politique ou aux consignes des partis ! Se les approprier est malsain, indigne et hypocrite en plus d’être indéchiffrables et majoritairement sans sens politique !

Que pense M. Boukrouh des groupes de voyous qui empêchent par les menaces et la violence les citoyens de Kabylie de voter en emmurant les entrées des mairies et qui envahissent les bureaux de vote pour détruire les urnes en éparpillant dans les rues les bulletins de vote ? Est-ce légitime et démocratique ? S’est-il prononcé sur ces faits graves ? Quel est dans leur cas le diagnostic psychiatrique ? Les classera-t-il comme « détenus d’opinion » en cas d’arrestation et de condamnation comme les journalistes qui ont comploté et incité au désordre via les pseudo-hirak impurs ?

M Boukrouh surgit comme un félin ces derniers temps, surtout à l’occasion des législatives, pour nous débiter ses canailleries dont celles faussement anti Macron parce que ce dernier soutien « vaguement » un processus certainement démocratique tout en s’abstenant des propos pouvant être interprétés « d’ingérence » dans les affaires algériennes ! Il aurait sûrement souhaité qu’il s’ingère puisqu’il semble approuver l’ingérence de quelques fripouilles du Parlement européen sur demande d’Algériens de son bord ! S’est-il prononcé sur les multiples ingérences dont d’officines françaises ?

Mieux vaut pour lui profiter de sa retraite très confortable et d’éviter les commentaires séditieux, trompeurs visant le peuple et irrévérencieux envers une haute autorité en l’occurrence la personne du Président de la République ! Qu’il exprime son point de vue ou celui du clan déchu c’est son droit, mais porter atteinte à l’intégrité et l’honneur d’un Chef d’État représentant un peuple et une nation ce n’est pas un avis ou une opinion, mais une sentence crasse condamnable par la loi !

Le Président Tebboune « fou » atteint du « delirium tremens » n’est-ce pas des propos dégoûtants, méprisants et absurdes pour un ex-ministre ?

A.D




Piqûre de rappel : UNCED, sommet pour la terre et Nouvel Ordre Mondial — George Hunt

[Source : Jeanne Traduction]






Victor : « Nous, les jeunes, avons été endormis par une société de service, de divertissement »

[Source : lemediaen442.fr]

Quand Marcel avait lancé sa sainte-colère sur le suicide des enfants, Victor nous avait envoyé sa vidéo « Leurs projets ». Bluffés par le talent de ce jeune homme de 18 ans [à l’époque], nous vous avions fait partager sa réalisation. Devant les très belles réactions qu’elle a suscitées, nous avons décidé de reprendre contact avec Victor pour vous le faire découvrir parce que, vous allez voir, ça vaut vraiment le coup d’en savoir plus sur lui !

Le Média en 4-4-2 : Bonjour Victor et bienvenue sur Le Média en 4-4-2 ! Nous vous avons découvert tout début mai grâce à votre vidéo « Leurs projets ». Pouvez-vous brièvement vous présenter à nos lecteurs ?

Victor : Bonjour, et encore merci de me permettre cette prise de parole. Je m’appelle Victor et viens fraîchement d’acquérir mes 19 ans. Anciennement en série Littéraire au lycée, je me décide à m’orienter vers une faculté d’arts du spectacle afin d’approfondir mes connaissances, mon rapport au monde. Très vite, les cours en distanciel s’imposent et redessinent totalement mon rapport au savoir théorique de la fac. Alors qu’on nous apprenait les fondements des arts du spectacle, du cinéma, qu’on nous expliquait à quel point L’Homme est un être sociable, qui ne peut se passer de son voisin, alors qu’on passait des heures entières à analyser les œuvres de Fritz Lang, on nous apprend finalement que toute cette chaleur, toute cette théorie devait se soustraire aux cours en distanciel. Ma première incompréhension, ma première colère s’est tournée vers le système scolaire. Je prends donc la décision de ne plus rester quatre heures par cours devant mon écran d’ordinateur. La situation paradoxale que je vivais, les professeurs muets face à de telles decisions sanitaires, c’était glaçant. Je décide donc de me déscolariser. La première peur, de passer pour un branleur, de ne plus savoir où me placer, mais de savoir intimement que mon humanité, ainsi que ma curiosité, pouvait me permettre de comprendre, de dire ce que je ressens. Après tout ça, découlera quatre mois de solitude, de réflexion liées à la situation que nous traversons, consacrés à la création de mon nouveau projet : « Leurs projets ».

Le Média en 4-4-2 : On a constaté que la « crise du Covid » a accentué le phénomène de déscolarisation et vous êtes loin d’être le seul à regretter le manque de soutien des professeurs envers les élèves en difficulté dans ce contexte sanitaire. Selon vous, quel est l’impact de ces mesures prises par le système scolaire sur les jeunes de votre âge ?

Victor : Encore une fois, je voudrais préciser qu’à travers mes réponses, je n’engage que mon ressenti et ma vision personnelle de ce que je vois et entends. Lorsque j’aborde la question avec d’autres jeunes de mon âge, je suis confronté à deux types de réponses. D’une part, je retrouve des jeunes qui, comme moi, voient leur année compromise par les décisions, les restrictions sanitaires. Il est difficile de se plier aux restrictions, de supporter l’enseignement 2.0 (complètement numérique) que nous n’avons pas le choix de supporter. D’autre part, j’entends des jeunes qui ne sont pas trop dérangés par les cours en ligne, ils trouvent ça confortable. Je n’aimerais pas les caricaturer ou les blâmer, je ne sais ce qui les fait tenir. Par ignorance, par peur, par docilité ou par détermination, ces jeunes ne se questionnent même plus sur la situation, ils subissent sans réaction. Ils s’éloignent de nous, parce qu’on leur a demandé. Actuellement j’ai comme l’impression qu’une grande sélection s’est faite : les élèves un peu trop faibles pour ce nouveau système se sont fait éliminer. Personnellement je ne sais même pas quoi faire l’année prochaine. Je vais sûrement travailler en tant que caissier, à défaut de pouvoir supporter les nouvelles règles. On assiste à une véritable épuration dans le monde de l’enseignement. Ils tuent toute forme de résistance, de différence. Les élèves qui supportent tout ça, les bons petits soldats (en qui j’ai énormément de respect, ou de mépris) conservent leur place dans le grand voyage des études. En espérant qu’ils ne deviendront pas les nouveaux hommes robots de demain. J’ai toujours été dans ma scolarité ce jeune qui écoute attentivement et vient assaillir le professeur de tout un tas de questions. A défaut d’être un élève exemplaire dans mon travail personnel, je l’étais dans la vie de la classe. L’énergie de l’échange, la chaleur des idées du professeur… Je n’ai plus rien à faire à l’école, car il n’y a plus d’école. J’ai peur pour mes amis qui s’accrochent, pour moi qui me détache. Je donne toute ma force à ces jeunes qui supportent encore la grosse sélection que nous subissons actuellement. Accrochez-vous, vous aurez réussi et je ne serai rien lorsqu’on se croisera dans la gare du coin !

Le Média en 4-4-2 : Vos paroles sont bouleversantes contre ce système qui opère, selon vos mots, à une sélection, à une épuration. Cela nous fait penser à ce passage de votre vidéo : « Enfermés dans nos chambres, on éteint les lumières, contraints à s’épanouir dans le noir. »  Comment en est-on arrivé à un point où la jeunesse ne se rend même pas compte de cette situation et/ou l’accepte sans rechigner ? Une certaine forme de conditionnement n’en serait-elle pas en partie responsable ?

Victor : A mon avis nous avons, en particulier les jeunes, été endormis par une société de service, de divertissement. Tout est à portée de clic. Le confort matériel tout autour de nous formerait une sorte de carapace à l’épreuve des chocs émotionnels, des lacunes sentimentales. Ce que je raconte a déjà été prédit par tant de bouches. Je vous conseille notamment de vous plonger dans les films de Guy Debord qui m’ont aidé à comprendre en quoi le divertissement deviendrait un gouffre pour quiconque s’y aventurerait. Au fil du temps qui passe, je comprends que nous grandissons dans une violence, dans une négligence sans nom. Habitués au spectacle, à la démesure, ou à l’extrême, le rapport de forces, la méfiance et l’hostilité deviennent réflexes. Le cœur et l’esprit complètement anesthésiés cèdent la place à la compulsivité. Des esprits en perdition (je m’inclus dedans) qui ne sont parfois même plus en quête de sagesse. Bloqués à jamais sur la bande d’arrêt d’urgence. L’égo sous toutes ses facettes qu’il peut avoir de négatives vient bousiller nos relations. La sensibilité, la curiosité, la subtilité de certains finalement écrasées par le paraître ou le pouvoir d’autres. Il est donc plus évident de ranger sa personne tout au fond de soi, afin de ne pas se faire piétiner par l’époque. De nos jours tout se sait, pourquoi chercher à se battre, pourquoi chercher à chercher ? Pour une âme fatiguée, étouffée par son milieu, son époque, il devient évident de se soustraire et de suivre en silence.

Le Média en 4-4-2 : En parlant de société de divertissement qui « vous a éduqué » pour reprendre vos mots dans votre vidéo, quel est votre point de vue sur la vidéo de Mcfly et Carlito à l’Elysée avec Emmanuel Macron ? Vous serez sans doute d’accord avec nous sur le fait qu’ils participent (consciemment ?) à la campagne présidentielle du président sortant, la cible étant les jeunes. Pensez-vous que cela puissent redorer son image auprès de votre génération ?

Victor : Je suis sidéré de constater qu’il n’y ait plus de frontière entre nos divertissements et notre politique. Tout végète dans un jeu décadent mettant en scène des apparences, mais ne venant à aucun moment confronter les idées des participants, ni même insuffler quelconque forme de subtilité, profondeur. On stagne au stade de la grimace, de l’anecdotique. Sidéré de le voir se pavaner autour de ses deux bouffons. Ils n’ont rien en commun, si ce n’est cette forme de corruption à laquelle ils s’adonnent pour marquer, infantiliser, l’histoire. Pour rafler l’audience, l’égocentrisme atteint son paroxysme. Le sensationnel, dans cette époque, pour stimuler des jeunes consciences amorphes, avides d’expérience. Si le public demande du spectacle, ils vont nous en donner. Le président s’importe sur nos écrans. Il est évident que les plus influençables l’apprécieront, car sympathique. Deux bouffons au service du roi. Je ne peux prédire, ou parler au nom de ma jeunesse, mais j’espère qu’elle n’est pas aussi facile à piéger. J’espère qu’elle sait faire la distinction entre la réalité et le divertissement qui lui est adressé. Triste spectacle devant lequel je ne comprends plus la démesure de son absurdité. Macron devient son propre outil de propagande, il s’adapte à la jeunesse, à ses codes. Il tente de nous chercher dans les zones où se regroupe la masse. Il cible, il s’adapte et il tire. Méfions-nous de nos programmes !

Le Média en 4-4-2 : Vous évoquez ce « sentiment d’esclave, prisonnier dans la peur qu’on nous inculque, le temps qui passe, on coupe les ailes de la jeunesse ». Les jeunes ont-ils vraiment peur du Covid et de la société qu’on leur présente à travers leurs écrans, ou sont-ils simplement « endormis par une société de service, de divertissement » comme vous nous le disiez précédemment ?

Victor : Personnellement, je me sens prisonnier dans cette peur. Je pense que cette jeunesse malléable à souhait a accepté les restrictions de vie. Pour ressentir cette peur, dans laquelle je me trouve, encore faut-il réussir à ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure. Les jeunes sont bien rangés, les jeunes sont bien rongés : tout dépend de leurs source d’inspiration, d’information. Les jeunes qui vivent dans la peur sont ces jeunes qui sont en quête de liberté, de vie. Lorsqu’à 23 heures je me promène en ville, j’ai la rage et la peur au ventre. Peur de faire face aux gardiens de la paix. Nous ne sortons plus, nous ne crions plus, nous ne dansons plus, par peur de se faire réprimander. Énormément de jeunes sont ignorants. Et acceptent comme s’il fallait rester sage. Ils s’en remettent à la sagesse des informations qu’il ne cherchent même plus à comprendre, ils se contentent d’appliquer. Il existe cependant une jeunesse qui se bat et respire fort. Elle court et laisse ses plumes au contact des forces de l’ordre. Elle est nourrie par la peur.

Le Média en 4-4-2 : La fin de votre vidéo offre un magnifique appel au réveil, à la mobilisation : « Va falloir frapper fort, retrouver la vérité, forger les plus éveillés, soyons des soldats de l’ombre, nous sommes en guerre, parce que c’est leurs projets ». Comment et de quelle manière voyez-vous cette prise de conscience de la jeunesse, mais pas que ?

Victor : J’appelle au réveil, au retour de la force, à bousculer les choses intelligemment, implicitement. Il faudrait réussir à parler aux gens. Je suis agacé de constater les barrières qui ne se franchiront peut-être jamais dans les discussions des passants dans la rue. Il est important de toucher les gens par notre authenticité, notre droiture d’esprit, notre charisme, notre bienveillance. J’aimerais retrouver la vitalité dont on nous éloigne. Leurs projets nous divisent. Ils nous infantilisent et nous privent de sortie. Même mes parents ne m’ont jamais puni aussi longtemps. J’espère retrouver la jeunesse cet été, dans l’amour et dans la fête. Je garde espoir en la tempête, mais j’en ai peur également. La violence, la bêtise, la haine qui nous rongent sans arrêt depuis un moment vont sûrement s’échapper de nos corps par inadvertance pour finalement se bousculer dans les rues. Nos énergies vont nous guider. Il reste à savoir comment cela se déroulera. Je ne sais prédire ou anticiper cette libération, bien que je m’inquiète de cette explosion.

Le Média en 4-4-2 : Et d’un point de vue strictement personnel, comment voyez-vous votre avenir proche dans ce monde en plein chamboulement ?

Victor : De mon côté, je garde confiance en moi, en la lumière que je garde tout au fond de moi. J’essaie de l’entretenir, de la nourrir d’expériences, qu’elles soient intérieures ou au contact du monde. Je trace mon petit chemin en espérant que le grand chamboulement ne vienne mettre sur mon sentier tout un tas d’obstacles. J’ai peur de l’inconnu qui guide mes journées. Je tente une école de cinéma pour la rentrée prochaine, mais pas de plan B en cas d’échec. J’irai sûrement travailler là où on voudra bien de moi. Je suis prêt à bouger, à rencontrer n’importe qui, n’importe où. J’ai peur que mon destin se trace trop vite, dans une boulangerie à la caisse du magasin ou à la caisse du Super U. J’ai besoin de trouver de nouvelles personnes, de nouvelles idées, de nouvelles destinations. Je dois l’avouer, si j’ai fait cette vidéo, c’était pour témoigner du flou qui vient perturber ma vision du chemin. Cependant, même si je n’ai encore rien d’acquis, de façon concrète, je suis vraiment fier, à vrai dire déboussolé, de constater la force que ma vidéo a reçue de la part de tout ce monde. Cela me donne confiance, en ma perception du jeu. J’espère que mon avenir se tracera grâce à ce que je développe lors de mes projets vidéo, grâce à ce qui se dessine aux côtés de ceux qui m’écoutent, grâce à ceux que j’écoute. J’aimerais prendre mon indépendance surtout financièrement, afin de pouvoir soulager le porte-monnaie de mes parents. Je tiens au passage à les remercier de tout mon cœur pour la liberté qu’ils m’accordent, pour leur confiance en mes projets. N’hésitez pas, vous qui me lisez à me soumettre propositions, projets, collaborations, emplois ! Je reste ouvert. Je garde confiance en mon authenticité, ma curiosité, et mon amour pour les autres.

Le Média en 4-4-2 : Merci Victor pour cet entretien très instructif ! Nous vous souhaitons bonne chance pour votre école de cinéma et espérons que votre vidéo sera la première d’une belle série. Nous vous laissons le mot de la fin !

Victor : Merci à vous ! Vous m’avez offert cette chance, de pouvoir parler. L’intérêt que vous avez porté à ma vision m’a profondément touché. Il m’a également permis de prendre confiance en moi, en cette marginalité qui habite mes idées ainsi que les vôtres. J’ai toujours composé l’ensemble de mes vidéos dans l’intimité. Grâce à vous, je me suis ouvert. J’espère très vite reprendre la parole, j’attends le bon moment. J’attends, comme à chaque fois, l’inspiration foudroyante. J’incite n’importe qui à prendre la parole, avec panache, style et passion. Ne cédons pas à la panique générale et restons confiants. Nos états d’âmes, nos sentiments nous aident à comprendre les embûches, les douleurs. Tentons de les déchiffrer pour y trouver la nature de nos névroses. A bientôt !

Propos recueillis par Yoann pour Le Média en 4-4-2