Au-delà de 1984 d’Orwell, la 5G et le lancement de la 6G : « Il est facile de démolir une société numérique ». La CNUCED tente de réaliser ce scénario catastrophique

[Source : Les moutons enragés]

“L’enfer est vide et les diables sont tous là.”

William Shakespeare, « La Tempête », 1623

L’analyse contemporaine de Peter Koenig sur « La tempête 2020-2030 »


Par Peter Koenig

De la 5G à la 6G

Nous, le peuple, sommes engagés dans une course contre les mondialistes engagés dans la dépopulation ; contrôler les survivants, nous exploiter, nous déshumaniser et, à terme, nous numériser, afin que nous puissions être contrôlés à distance par la 5G ;

Et maintenant, tout juste « lancée » par la Chine, la 6G. Voir La Chine lance une dorsale Internet de nouvelle génération à ultra haut débit – SHINE News .

Personne ne sait vraiment, ou du moins n’a dit publiquement ce que la 6G est censée faire, ce que la 5G ne peut pas déjà faire. Au fait, l’impact sanitaire de la 6G a-t-il été étudié ? Peut-être. Mais personne ne divulgue les résultats.

Voici comment Qualcomm décrit la 5G :

Réseau mobile de 5e génération. Il s’agit d’une nouvelle norme sans fil mondiale après les réseaux 1G, 2G, 3G et 4G. La 5G permet un nouveau type de réseau conçu pour connecter pratiquement tout le monde et tout, y compris les machines, les objets et les appareils. Regardez ça.

Personne n’a ouvertement parlé de l’impact de la 5G sur la santé, mais cela a été étudié. Pourtant, les études ne sont pas révélées au public.

[Voir :
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
Les pompiers californiens rendus malades par la 5G nous alertent
Pourquoi les ondes artificielles sont les plus dommageables
Champs électromagnétiques artificiels et naturels : pourquoi la Wi-Fi, le Bluetooth et les téléphones portables endommagent-ils les cellules ?
Pourquoi les scientifiques s’inquiètent-ils de la 5G ?
Les effets des ondes sur l’organisme
Danger 5G : 13 raisons pour lesquelles la technologie sans fil 5G sera une catastrophe pour l’humanité
Premières victimes reconnues des antennes 5G
Paquet d’ondes radio]

Au-delà du 1984 de George Orwell

Il y a « deviner » ; et les scientifiques qui présentent la vérité décrivant l’impact causé par ces ultra-micro-ondes sur la faune et les humains sont le plus souvent qualifiés de « théoriciens du complot ».

C’est l’expression « taisez-vous » pour tout ce que le courant dominant, la Cabale, Matrix et les mondialistes ne veulent pas que le public sache. Nous sommes bien au-delà de « 1984 » de George Orwell.

Le réseau mobile de 6e génération ou 6G est environ 100 fois plus rapide et plus puissant que la 5G. Il pourra tout numériser.

Voici ce que RantCell a à dire à propos de la 6G :

Fonctionnant sur des bandes de fréquences térahertz, la 6G fournira un débit de données maximal de 1 000 gigabits/s avec une latence aérienne inférieure à 100 microsecondes. Lorsque nous parlons de vitesse du réseau 5G par rapport à la 6G, la vitesse de la 6G devrait être 100 fois plus rapide que celle de la 5G, avec une fiabilité améliorée et une couverture réseau plus large. Regardez ça.

Nous, le peuple, sommes engagés dans une course : la vie contre la mort. Si nous nous réveillons et réagissons, le projet des mondialistes, à savoir le projet des protagonistes diaboliques de l’ Agenda 2030 de l’ONU et de la Grande Réinitialisation, sera « voué à l’échec ».

Mais si nous continuons à nous laisser duper, nous, le peuple, « irons en enfer ».

C’est la raison pour laquelle l’ensemble du système des Nations Unies cherche désespérément à numériser le monde. Le plus vite sera le mieux, il se peut que nous n’ayons pas assez de temps pour que nous, le peuple, nous réveillions en masse pour reprendre notre monde et nos vies avant qu’il ne soit trop tard.

Le complexe financier, militaire, informatique, médiatique et pharmaceutique nomme la CNUCED

Par conséquent, les Nations Unies, l’organisme politique sous le contrôle total de la cabale mondialiste (ouvertement dirigée par Washington), mais en réalité, par le puissant complexe financier, militaire, informatique, médiatique et pharmaceutique (FMIMPC) , a nommé l’un de ses sous-ministres. agents, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) comme porte-drapeau – du moins pour l’instant – de l’assaut meurtrier de la toute-numérisation.

La CNUCED – en dérogation flagrante à son mandat historique en faveur des pays en développement, à savoir du Sud global –, uniformisera les règles du jeu, comme on dit, au nom de l’ensemble du système des Nations Unies en annonçant dans un communiqué de presse à Genève le 15 novembre 2023 , sa e-Week du 4 au 8 décembre 2023, dans le cadre d’une refonte majeure de sa série annuelle de Semaines du commerce électronique qui a débuté en 2016.

La Secrétaire générale de la CNUCED, Rebecca Grynspan , a déclaré :

« L’économie numérique joue un rôle essentiel dans la promotion des objectifs de développement à tous les niveaux. Grâce à des discussions inclusives et multipartites, nous pouvons construire ensemble un avenir numérique mondial qui profite à tous. »

La tristement célèbre semaine électronique de la CNUCED s’appelle

« E-Week 2023 de la CNUCED pour mobiliser un soutien mondial en faveur d’une économie numérique plus inclusive. »

Sous-titré :

« Plus de 3 000 parties prenantes de 130 pays examineront comment transformer les opportunités numériques en gains de développement partagés et réduire les fractures existantes pour un avenir durable. »

Le texte du communiqué de presse regorge de slogans, de subtilités et de « non-sens » (discours insensés pour les « gnomes vendus aux systèmes »).

Par exemple….

« La conférence a pour thème «Façonner l’avenir de l’économie numérique ». Les sujets comprendront plus de 150 sessions axées sur la résolution des problèmes urgents liés à la numérisation. Les sujets clés porteront sur la gouvernance des plateformes, l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le développement, les pratiques numériques respectueuses de l’environnement, l’autonomisation des femmes grâce à l’entrepreneuriat numérique et l’accélération de la préparation au numérique dans les pays en développement. »

Cette phrase d’introduction manque à peine d’un des jargons mondialistes dénués de sens, qui sont désormais courants et circulent dans l’esprit des gens, sans qu’ils réfléchissent à ce qu’ils signifient réellement.

Attendez une minute, ils ont oublié le terme « durable ». Cela apparaîtra sûrement plus tard dans le texte.

La CNUCED et le « terrain de jeu numérique »

Personnes très importantes (VIP) présentes. Ils parlent également de plusieurs intervenants de haut niveau comme Amandeep Sing Gill , l’envoyé du secrétaire général de l’ONU pour la technologie ; Nizar Ben Neji , ministre tunisien de la communication et des technologies ; ainsi que Henry Puna , secrétaire général du Forum des îles du Pacifique ; et bien d’autres IT-VIP.

Le potentiel de l’IA. Ils ne manquent pas d’ exploiter le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) , rappelant au monde que le temps presse alors que le monde fait face aux incertitudes entourant les technologies émergentes, y compris l’adoption rapide de l’IA, qui révolutionne de plus en plus l’économie numérique.

C’est clair : notre avenir, l’avenir du peuple, est conçu comme un avenir numérique. Et cela, sans aucune concertation. L’organisme des Nations Unies et ceux qui tirent ses ficelles envisagent de décider pour nous, le peuple. Mais seulement si nous les laissons faire.

L’égalisation des règles du jeu numérique se concentrera sur les flux massifs de données provenant de l’économie numérique et appellera des réponses de gouvernance mondiale à la concentration du marché et à la répartition inégale des bénéfices.

Ils affirment que plus de 70 % des revenus publicitaires numériques mondiaux sont reversés à seulement cinq plateformes numériques.

Alors, que comptent-ils faire à ce sujet ? Rien. Car ces cinq plateformes numériques contrôlent déjà le monde – Alphabet, Amazon, Apple, Meta et Microsoft . Ces mastodontes contrôlent environ 9 000 milliards de dollars de communications informatiques. Et maintenant, ajoutez « X » (ancien Twitter ) et l’horizon du changement semble ultra sombre, surtout pas pour un organisme mineur de l’ONU, appelé CNUCED.

Ce n’est de loin pas tout.

À l’ordre du jour figure également un autre slogan : Exploiter la promesse numérique, qui prédit et promet que l’économie numérique basée sur les données recèle un vaste potentiel permettant aux pays de stimuler la croissance économique, de favoriser l’innovation et de réduire les obstacles géographiques et physiques au développement inclusif.

Voici la cerise finale sur le gâteau :

La numérisation pour le développement – ​​la plateforme de la semaine électronique de la CNUCED pour un dialogue constructif et inclusif vise à générer des idées et des actions qui peuvent alimenter les efforts mondiaux, en particulier le Pacte numérique mondial des Nations Unies en cours, visant à catalyser un avenir numérique ouvert, libre et sécurisé pour tous. , en vue du Sommet du futur de l’ONU de 2024 .

Et pour tout cela, ils ont besoin de partenariats plus solides ; en particulier avec les multiples crises mondiales qui se déroulent sur les fronts géopolitiques, économiques et climatiques, les pays doivent prendre des décisions cruciales pour tracer la voie de la numérisation vers un développement équitable et durable .

Ils parlent peut-être du pacte contraire à l’éthique et illégal de 2019 entre le Forum économique mondial (WEF) de Klaus Schwab et les Nations Unies, ainsi que des guerres et des conflits mondiaux sans raison provoqués par l’homme, du chaos et des meurtres, juste pour tenir la population à distance. confus et distrait.

Ceci complète le slogan : l’équité et la durabilité ne sont pas oubliées.

« Démanteler une société numérique »

En lisant entre les lignes et au-delà des slogans et du jargon numérique de la propagande, il n’est pas difficile de constater que nous nous dirigeons de plus en plus rapidement vers l’asservissement numérique.

Considérez ce que Tucker Carlson a dit dans une récente interview : il est facile de « détruire une société numérique ».

Pensez-y.

Si tout autour de nous est géré par des signaux numériques contrôlés par la « Cabale mondialiste » (à savoir le FMIMPC), un ou quelques interrupteurs peuvent désactiver nos différents réseaux :

  • approvisionnement en eau, électricité, gaz, énergies de toutes sortes,
  • approvisionnement alimentaire,
  • livraisons de carburant,
  • des signaux de trafic,
  • tous les transports,
  • toutes les communications,
  • l’argent sur nos comptes, et bien plus encore.

Les gens mourraient comme des mouches. Il n’est pas nécessaire d’avoir une explosion nucléaire pour éradiquer la population mondiale, ni les soi-disant « mangeurs inutiles » (une citation de l’Israélien Yuval Noah Harari du WEF ), qui pourraient également mettre en danger ceux qui contrôlent les interrupteurs.

Et nous, le peuple, serions complètement impuissants.

À présent, il devrait être clair pour nous tous ce qui est progressivement et, à bien des égards, imperceptiblement préparé pour nous : Nous, le Peuple, sommes le « Mal pur ».

C’est Nous qui sommes dans la Matrice. Les élites qui contrôlent les quelques commutateurs pour exécuter la fin du jeu sont en dehors de la matrice. Ils garderont leurs lignes d’approvisionnement ouvertes – de tout, dans l’espoir de vivre dans un paradis où nous, le peuple, ne possédons rien mais sommes heureux.

Ils contrôlent à distance la Matrix. Nous, les gens autoproclamés « aux pilules rouges », pensions que nous étions à l’extérieur et que nous pouvions observer le chaos se créer à l’intérieur.

C’est l’inverse.

Ne vous laissez pas berner. Il s’agit d’une confrontation entre les élites puissantes, à savoir le complexe financier, militaire, informatique, médiatique et pharmaceutique (FMIMPC) et nous, le peuple , à savoir l’humanité agissant dans le monde entier à la base de la société.


Peter Koenig est analyste géopolitique et ancien économiste principal à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), où il a travaillé pendant plus de 30 ans à travers le monde. Il est l’auteur de Implosion – Un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises ; et co-auteur du livre de Cynthia McKinney « When China Sneezes : From the Coronavirus Lockdown to the Global Politico-Economic Crisis » (Clarity Press – 1er novembre 2020).

Peter est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Il est également chercheur principal non-résident de l’Institut Chongyang de l’Université Renmin de Pékin.


L’image présentée provient de Children’s Health Defense.

La source originale de cet article est Global Research
Copyright ©Peter Koenig , Recherche mondiale, 2023

Voir aussi à propos des ondes :
Les effets des micro-ondes pulsées et des ondes électromagnétiques à très basse fréquence sur le cerveau humain ? Les gouvernements « classifient » régulièrement les informations relatives à la manipulation du système nerveux humain




Transhumanisme : La Fin du Jeu – Un discours épique expose le plan mondialiste pour un avenir post-humain

Par Jade

[Source : aubedigitale.com]

« Le mouvement transgenre n’est pas un mouvement populaire. Il vient d’en haut. Il n’a rien à voir avec la liberté d’expression, la sexualité ou les droits civils », déclare l’entrepreneuse Laura Aboli.

« Il s’agit d’une opération psychologique diabolique dont l’objectif est clair : nous rapprocher du transhumanisme en nous faisant remettre en question la notion la plus fondamentale de l’identité humaine, à savoir notre sexe. »

Un discours puissant de l’entrepreneuse et artiste Laura Aboli est en train de devenir viral sur les médias sociaux, démontrant le véritable objectif néfaste du mouvement transgenre.

Lors de la conférence Better Way en juin, Laura Aboli a expliqué que le mouvement transgenre, contrairement aux affirmations selon lesquelles il s’agit d’un mouvement populaire basé sur l’expression de soi, est en fait une initiative mondialiste visant à briser la famille nucléaire et à « éradiquer l’humanité telle que nous la connaissons ».

« La plupart, si ce n’est tout ce qui a transcendé ces 60 dernières années, a été conçu pour nous rapprocher de l’acceptation d’une telle réalité dystopique », a déclaré Aboli.

« Que vous l’acceptiez ou non, nous vivons dans une matrice hypercontrôlée où notre perception de la réalité est méticuleusement planifiée, gérée et exécutée afin de nous contrôler et de nous orienter dans la direction qu’ils souhaitent. »

« Et cette direction est un monde post-humain. »

« Pour ce faire, ils ont d’abord dû déstabiliser, déshumaniser et démoraliser l’humanité par tous les moyens possibles : la destruction de la famille nucléaire, l’endoctrinement des enfants par l’État, l’avortement, l’éradication de Dieu et de la spiritualité de l’éducation, la vie dans les mégapoles et loin de la nature, la nourriture, l’air et l’eau toxiques, les médias sociaux remplaçant les véritables relations et interactions humaines, la crise financière artificielle, la fiscalité, les guerres sans fin et les migrations massives, le stress, l’anxiété, la dépression, les drogues et l’alcool, l’alarmisme constant, le relativisme moral comme nouvelle religion, et je pourrais continuer encore et encore sur la façon dont l’humanité a été influencée et forcée de s’éloigner de toutes les choses qui nous donnent de la force, de la sécurité, un but et un sens. »

« Une population faible, immorale, déconnectée, ignorante et en mauvaise santé est une cible facile pour l’étape suivante : la création d’une génération entière d’êtres androgynes », a-t-elle poursuivi.

« Le mouvement transgenre n’est pas un mouvement populaire. Il vient d’en haut. Il n’a rien à voir avec la liberté d’expression, la sexualité ou les droits civils. Il s’agit d’une opération psychologique diabolique dont l’objectif est clair : nous rapprocher du transhumanisme en nous faisant remettre en question la notion la plus fondamentale de l’identité humaine, à savoir notre sexe », a-t-elle conclu.

Regardez l’intégralité du discours :




En France, la police nationale utilise illégalement un logiciel de reconnaissance faciale

[Source : Disclose]

Par Pierre Leibovici

En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’Intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.

C’est devenu une habitude. Ce mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Grâce à l’intelligence artificielle, cette technologie permet d’analyser des images captées par des caméras ou des drones et de détecter des situations jugées « anormales ».

Jusqu’en mai dernier, la VSA ne pouvait être utilisée par la police nationale que dans de très rares cas. Mais à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le gouvernement est parvenu à faire adopter une loi au parlement qui autorise son expérimentation par la police nationale à une large échelle, et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Face aux risques d’atteinte à la vie privée, les député·es ont néanmoins interdit le recours à la reconnaissance faciale, qui permet d’identifier une personne sur des images à partir des traits du visage. Un outil ultra-intrusif que certains logiciels commercialisés par Briefcam permettent d’activer en quelques clics. Et que les services de Gérald Darmanin connaissent bien.

Un logiciel déployé au niveau national

D’après des documents internes au ministère de l’Intérieur obtenus par Disclose, les forces de l’ordre utilisent les systèmes de Briefcam depuis 2015, dans le plus grand secret. Le logiciel en question, baptisé « Vidéo Synopsis », permet de traquer une personne sur un réseau de caméras grâce, par exemple, à la couleur de son pull. Il peut également suivre un véhicule à l’aide de sa plaque d’immatriculation ou examiner plusieurs heures de vidéos en quelques minutes. Le slogan de Briefcam, rachetée par le géant de la photo Canon en 2018 : « Transformer la vidéosurveillance en intelligence active ».

Il y a huit ans, la direction départementale de sécurité publique (DDSP) de Seine-et-Marne est choisie pour expérimenter le logiciel israélien. Deux ans plus tard, en 2017, l’application est déployée plus largement. Les services de police du Rhône, du Nord, des Alpes-Maritimes, et de Haute-Garonne en sont à leur tour équipés. Ainsi que le service interministériel d’assistance technique (SIAT), une unité de police en charge des infiltrations, de la mise sur écoute et de la surveillance de la grande criminalité.

« Il semble préférable de ne pas en parler »

Un haut fonctionnaire de la police nationale

Dans la foulée, ce sont les services de la police judiciaire, les préfectures de police de Paris et Marseille, la sûreté publique et la gendarmerie nationale qui vont être dotés du logiciel de Briefcam sur des ordinateurs dédiés. Une installation massive qui s’est faite en dehors du cadre légal prévu par une directive européenne et la loi française Informatique et Libertés.

Avant d’utiliser une technologie aussi intrusive que celle proposée par Briefcam, le ministère de l’Intérieur aurait dû mener une « analyse d’impact relative à la protection des données » et la remettre à une administration indépendante : la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Or, la Direction générale de la police nationale (DGPN), placée sous l’autorité directe de Gérald Darmanin, n’avait toujours pas réalisé cette analyse d’impact en mai 2023. Pas plus qu’elle n’a averti la CNIL. Fin 2020, un cadre de la police invite ainsi à la discrétion : « Certains services ont l’outil Briefcam, mais celui-ci n’étant pas déclaré à la CNIL, il semble préférable de ne pas en parler ». Ou encore ce message envoyé quelques mois plus tard par un autre gradé, rappelant que :

« Sur le plan juridique (…) l’application Briefcam n’a jamais été déclarée par la DGPN ».

Contactée par Disclose, la CNIL déclare, embarrassée, qu’elle « ne dispose pas d’éléments permettant d’infirmer ou de confirmer que la police nationale utilise Briefcam. » La DGPN n’a pas répondu à nos questions.

L’option reconnaissance faciale activable en quelques clics

La popularité de Briefcam parmi les services de la police pourrait s’expliquer par l’utilisation hors de tout cadre légal d’une de ses fonctionnalités phares : la reconnaissance faciale. Celle-ci permet « de détecter, de suivre, d’extraire, de classer, de cataloguer » une personne en fonction de son visage, explique l’entreprise sur son site Internet. Et pour l’utiliser, rien de plus simple : il suffit de sélectionner « un ou plusieurs visages » avant de cliquer sur « le bouton reconnaissance faciale affiché à droite de la zone de lecture », comme l’indique le manuel d’utilisation transmis à Disclose par la Quadrature du Net, une association de défense des droits et libertés sur Internet. En quelques clics, le tour est joué.

Cette possibilité offerte par Briefcam a d’ailleurs été mise en avant comme un véritable « plus » par le service en charge des outils technologiques au sein de la DGPN. Dans un courriel envoyé en novembre 2022, un haut gradé de la police explique que le logiciel possède des « fonctionnalités comme : les plaques d’immatriculation, les visages », mais aussi « des fonctionnalités plus “sensibles” » telles que la « distinction de genre, âge, adulte ou enfant, taille ». Il précise enfin que certains modules de l’application permettent de « détecter et d’extraire des personnes et objets d’intérêts a posteriori », mais aussi de faire de l’analyse vidéo en « temps réel ».

Ce possible recours à la reconnaissance faciale inquiète au sein même de l’institution. Dans un « point de situation juridique » daté de mai 2023, un cadre de la direction nationale de la sécurité publique (DNSP) alerte en effet sa hiérarchie :

« Quel que soit le logiciel utilisé (Briefcam en particulier), il est interdit de recourir à un quelconque dispositif de rapprochement de visage ou de reconnaissance faciale », en dehors d’un cadre légal strict.

Briefcam équipe la police municipale dans près de 200 communes

En France, la reconnaissance faciale n’est autorisée qu’à de rares exceptions. Elle peut s’inscrire dans le cadre d’enquêtes judiciaires ou administratives « sanctionnant un trouble à l’ordre public ou une atteinte aux biens, aux personnes ou à l’autorité de l’État », comme le souligne un rapport parlementaire d’avril 2023. Dans ce cas, les enquêteurs peuvent s’appuyer sur le TAJ, le traitement des antécédents judiciaires, qui comptait, en 2018, environ huit millions de fiches avec des photos de visages. L’autre cas où la reconnaissance faciale est autorisée concerne le système de passage rapide aux frontières extérieures (Parafe), soit les portiques de sécurité qui comparent le visage des voyageur·euses à leur passeport biométrique.

Pourtant, selon une source bien informée au sein de la police nationale, la reconnaissance faciale de Briefcam serait activement utilisée. Sans contrôle ni réquisition judiciaire. « N’importe quel policier dont le service est équipé peut demander à recourir à Briefcam, en transmettant une vidéo ou photo », assure notre interlocuteur. La DGPN n’a pas donné suite aux questions de Disclose sur ce point. Quant à Briefcam, son directeur des ventes en Europe, Florian Leibovici, reste évasif :

« Ce type de client reste confidentiel et nous n’avons que très peu d’informations sur la façon dont notre outil est utilisé ».

La société Briefcam, créée en 2008 par trois enseignants de l’école d’informatique et d’ingénierie de l’Université hébraïque de Jérusalem, n’équipe pas seulement les forces de l’ordre françaises. D’après un document de présentation confidentiel obtenu par Disclose, Briefcam a assisté des services de police en Israël, aux États-Unis, au Brésil, mais aussi à Taïwan ou Singapour. Selon le centre de recherche indépendant Who Profits, Briefcam serait également utilisé par le ministère israélien du Logement pour surveiller des zones palestiniennes de Jérusalem-Est occupées par des colons.

En France, « plus d’une centaine de villes » ont équipé leur police municipale avec l’application Briefcam, selon son représentant en Europe, Florian Leibovici. C’est notamment le cas de Nice, Roanne, Aulnay-sous-Bois, Perpignan ou Roubaix. Les algorithmes de Briefcam scrutent également les visiteurs du parc d’attractions du Puy du Fou et, bientôt, les élu·es de l’Assemblée nationale. Une implantation qui fait de la société l’un des leaders sur le marché hexagonal.

Du côté du ministère de l’Intérieur, on ne semble pas disposé à se passer du logiciel israélien de sitôt. Avant l’été, la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) a validé le renouvellement de la licence Briefcam pour les services de sûreté départementale du Rhône, du Nord et de Seine-et-Marne. Lesdites licences arrivent à échéance à la fin de l’année 2023. Pour continuer à les utiliser, la hiérarchie policière a pioché dans le « fonds concours drogue ». Une enveloppe, alimentée par les saisies liées au trafic de stupéfiants, qui doit normalement servir la lutte contre le trafic de drogue et la prévention contre les addictions.


Enquête : Mathias Destal, Clément Le Foll, Geoffrey Livolsi
Édition : Pierre Leibovici
Photo de couverture : Briefcam




Gates produira beaucoup plus de mal que de bien avec son IA

[Source : anguillesousroche.com]

Un rapport du BMJ prévient que l’incursion de la Fondation Gates dans le domaine de « l’IA pour la santé mondiale » produira beaucoup plus de mal que de bien

Une critique familière à l’égard de la Fondation Gates.

L’« initiative IA » de la Fondation Gates est examinée et critiquée de divers points de vue. Aujourd’hui, un trio d’universitaires a donné son point de vue sur l’utilisation controversée de l’IA pour faire progresser la « santé mondiale ».

Cette réaction, rédigée par des chercheurs de l’université du Vermont, de l’université d’Oxford et de l’université du Cap, semble avoir été motivée par une annonce faite au début du mois d’août.

À l’époque, la Fondation Gates a fait savoir au monde entier qu’elle mettait en place un nouveau programme, d’une valeur de 5 millions de dollars, destiné à financer 48 projets dont la tâche était de mettre en œuvre des modèles de langage à grande échelle (LLM) « dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire afin d’améliorer les moyens de subsistance et le bien-être des communautés à l’échelle mondiale ».

Chaque fois – et cela fait maintenant plusieurs fois – que la Fondation choisit de se présenter comme le « bienfaiteur » des « pays à revenu faible ou intermédiaire » (c’est-à-dire les pays non développés ayant peu de recours pour se protéger de nombreuses choses, y compris l’apparent complexe du « sauveur » de Bill Gates), les observateurs critiques de l’organisation et des « expériences » de son fondateur se sentent quelque peu, voire beaucoup, mal à l’aise.

Mais les sentiments sont une chose et les faits scientifiques, espérons-le, en sont souvent une autre, et le document, dont l’essentiel est disponible dans un article, pose la question suivante : la Fondation Gates essaie-t-elle de « sauter les inégalités mondiales en matière de santé » ?

Comme on dit dans le sud des États-Unis, l’anatomie d’une grenouille est-elle étanche ?

Mais en langage scientifique, l’initiative annoncée le 9 août est très probablement un autre projet de la Fondation Gates qui, tout en faisant toutes les bonnes promesses – améliorer la vie et le bien-être des gens dans le monde entier, en particulier des pauvres ou de ceux qui frôlent la pauvreté (et donc évidemment très vulnérables, en particulier à un « altruisme » douteux) -, pourrait donner des résultats très différents.

L’étude ne mâche pas ses mots. Extrait d’un article connexe :

« Il y a au moins trois raisons de croire que l’imposition sans entrave de ces outils dans des systèmes de prestation de soins de santé déjà fragiles et fragmentés risque de faire beaucoup plus de mal que de bien. »

« La recherche s’intéresse ensuite à la nature même de l’”IA”, c’est-à-dire à l’apprentissage automatique. Si vous introduisez des données biaisées ou de mauvaise qualité dans une machine qui est censée “apprendre”, vous en obtiendrez une reproduction, peut-être même pire qu’avant », expliquent les auteurs.

Ainsi, si nous devons croire ce que font de nombreux chercheurs et activistes, à savoir que « le monde et l’économie politique qui le gouverne sont structurellement racistes », à quoi peut-on s’attendre comme résultat de l’apprentissage de l’« IA », à partir de cet énorme ensemble de données particulier ?

Et puis, une autre raison « de s’opposer au déploiement inconsidéré de l’IA dans la santé mondiale », selon ce document, « est l’absence presque totale de réglementation et de contrôle réels et démocratiques – une question qui s’applique à la santé mondiale de manière plus générale ».

On ne s’attendrait pas nécessairement à ce que des scientifiques s’expriment aussi profondément, mais c’est pourtant ce qu’ils font :

« En fin de compte, les bords durs et tranchants du capital, du commandement et du contrôle sont entre les mains d’un très petit nombre d’entités et d’individus, notamment la société Microsoft elle-même, qui a investi plus de 10 milliards de dollars dans l’OpenAI. »

Comment dit-on “mic drop”(([1] Un mic drop est le fait de lâcher son micro à la fin d’une performance ou d’un discours jugé particulièrement réussi par la personne qui l’a réalisé. Utiliser l’expression (initialement afro-américaine) « mic drop » est une façon de clore une discussion au sens propre ou figuré avec confiance et arrogance.)) – en langage scientifique ?

Lire aussi : Un responsable africain s’en prend à Bill Gates et George Soros : « Mon continent n’est pas votre laboratoire climatique géant »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche




L’« Identité numérique » de Bill Gates sera obligatoire pour participer à la société

[Source : The Exposé]

Par Patricia Harrity

Le 8 novembre 2023, un événement de lancement virtuel a eu lieu pour ce qui a été appelé l’agenda « 50 en 5 ».

Les Nations Unies, la Fondation Bill et Melinda Gates et des partenaires de la Fondation Rockefeller lancent une campagne visant à accélérer le déploiement de l’identification numérique, des paiements numériques et du partage des données dans 50 pays sous l’égide de l’infrastructure Publique Numérique (IPN) d’ici 2028. (Source)

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé son intention de mettre en place des « cartes d’identité numériques » dans le monde entier d’ici à 2030. Ces cartes seront obligatoires pour les personnes qui souhaitent participer à la vie de la société, affirme Reclaim the Net, qui défend la liberté d’expression et la liberté individuelle en ligne,

Système de crédit social

Le mouvement en faveur de l’Infrastructure Publique Numérique (IPN), qui comprend les « cartes d’identité numériques », les passeports vaccinaux et les monnaies numériques des banques centrales (CBDC), est défendu par le Forum Économique Mondial (FÉM) et, sans surprise, soutenu par Bill Gates, les Nations unies et l’Union Européenne (UE).

Tim Hinchliffe, rédacteur en chef de The Sociable, déclare : « Les partisans de l’IPN sont convaincus qu’il est essentiel pour la participation aux marchés et à la société — tout comme nous l’avons vu avec les passeports-vaccins — mais à une échelle beaucoup plus large ». « Si elle réussit, l’IPN donnera aux gouvernements et aux entreprises le pouvoir de mettre en œuvre des systèmes de crédit social qui peuvent déterminer où et comment vous pouvez voyager, ce que vous êtes autorisé à consommer et comment vous pourrez effectuer des transactions avec votre argent programmable. »

« Pensez aux traqueurs d’empreinte carbone individuels, aux zones à très faibles émissions (ULEZ) et aux CBDC programmées pour restreindre les achats “moins souhaitables” — tous ces éléments sont mis en avant par les partisans de la grande réinitialisation ». (Source)

La campagne « 50 en 5 »

La campagne « 50 en 5 » se présente comme « une campagne de sensibilisation menée par les pays. D’ici à 2028, la campagne “50 en 5″ aura aidé 50 pays à concevoir, lancer et mettre à l’échelle des éléments de leur infrastructure publique numérique », selon l’annonce officielle. Les 50 pays sont désignés comme des bancs d’essai mondiaux (cobayes) et les IAP seront d’abord mis en place en Afrique (subsaharienne, en particulier) et en Inde, mais l’objectif est de déployer les cartes d’identité numériques à l’échelle mondiale d’ici 2030 pour inclure tous les citoyens des États membres des Nations unies, selon Planet Today.

La campagne « 50 en 5 » est aussi, sans surprise, une collaboration entre la Fondation Bill et Melinda Gates, le Programme des Nations unies pour le développement, l’Alliance pour les biens publics numériques et Co-Develop. Co-Develop a été fondé par la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill et Melinda Gates, Nilekani Philanthropies et le réseau Omidyar. La Digital Public Goods Alliance cite les fondations Gates et Rockefeller dans sa feuille de route qui présente des « activités qui font progresser les biens publics numériques », ainsi que d’autres organisations et plusieurs gouvernements. (Source)

L’IPN est présentée comme un mécanisme d’inclusion financière, de commodité, d’amélioration des soins de santé et de progrès écologique, mais il s’agit d’une « expression globale appliquée à un système de gouvernance technocratique imminent alimenté par trois composants fondamentaux : l’identification numérique, les paiements numériques tels que les monnaies numériques des banques centrales (CBDC), et le partage massif de données ».

Le Forum Économique Mondial

Le FÉM a publié une série d’articles en septembre, poussant essentiellement à l’application de l’IPN et, bien sûr, le FÉM est là pour « penser aux enfants » comme les meilleurs d’entre eux, « Les droits des enfants dans le monde peuvent être stimulés en investissant dans les infrastructures publiques numériques », a déclaré une légende dans un article publié le 18 septembre 2023, intitulé@ :

« Deux tiers des objectifs de développement durable liés à l’enfance ne sont pas en passe d’être atteints : Voici pourquoi nous devons investir dès maintenant dans l’infrastructure publique numérique ».

« 2023 marque la mi-parcours de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies », nous rappelle le FÉM, cette mi-parcours « est l’occasion “d’évaluer et de recalibrer” les efforts visant à réaliser les droits de chaque enfant, partout », et à sept ans seulement de l’objectif 2030, deux tiers des indicateurs liés à l’enfance ne sont pas en passe d’atteindre leurs cibles, selon un nouveau rapport de l’UNICEF Pour chaque enfant, un avenir durable.

  • 1,9 milliard d’enfants laissés pour compte — Si les progrès récents se poursuivent, seuls 60 pays, qui abritent à peine 25 % de la population infantile, auront atteint leurs objectifs d’ici à 2030, laissant pour compte environ 1,9 milliard d’enfants dans 140 pays.
  • Le monde d’aujourd’hui ne semble pas en mesure d’atteindre les objectifs ambitieux que nous avons fixés pour les enfants en 2015.
  • Faim — Le monde est revenu à des niveaux de faim jamais atteints depuis 2005, et les prix des denrées alimentaires restent plus élevés dans un plus grand nombre de pays que pendant la période allant de 2015 à 2019.
  • Les enfants manquent de compétences fondamentales — Dans le domaine de l’éducation, les données montrent que 600 millions d’enfants et d’adolescents n’acquièrent pas les compétences fondamentales en lecture et en mathématiques et que 11 millions d’enfants supplémentaires âgés de 10 ans n’ont pas ces compétences.

La « solution » au « problème » ? Le « problème », selon le FÉM, a été la pandémie, bien sûr, qui a « aggravé la situation », et l’infrastructure publique numérique est la « solution », car elle a été identifiée comme une « transition clé nécessaire pour accélérer l’action et les résultats des ODD pour les enfants d’ici à 2030 ».

Protéger les « droits ou la sécurité des enfants » est une tactique déjà utilisée par les mondialistes non élus, tout en promouvant un système technocratique qui supprimera en fait les droits de tous les individus, y compris les enfants.

Reclaim the Net, dit en substance que « l’IAP est un mot à la mode utilisé de manière quelque peu intéressante et alarmante par des organisations telles que l’ONU, mais aussi l’Union Européenne (UE), la Fondation Gates et, bien sûr, le Forum Économique Mondial (FÉM) qui n’est jamais tout à fait absent de ce tableau.

« Ce que les IAP sont censés faire, dans le meilleur des cas, c’est aider le développement de plusieurs façons. Toutefois, ceux qui s’intéressent de plus près aux platitudes et au “langage d’entreprise” émanant de ces organisations rejettent le terme et la politique comme une ruse visant à accélérer l’introduction des cartes d’identité et des paiements numériques, dont l’échéance est fixée à 2030. »

Ils concluent : « Si vous êtes citoyen d’un État membre de l’ONU, que votre gouvernement (c’est-à-dire vos contribuables) contribue à divers efforts de l’ONU et que vous vous sentez soit mal à l’aise, soit insuffisamment informé à ce sujet, eh bien, tant pis pour vous. Ils vont quand même continuer ». (Source)




Le vrai visage du socialisme moderne : les planificateurs à l’attaque de la propriété privée

[Source : contrepoints.org]

Par Rainer Zitelmann

La multiplication des réglementations érode lentement mais sûrement la notion de propriété privée en Europe. Si les propriétaires restent formellement propriétaires, ils perdent progressivement le contrôle sur leurs biens, devenant ainsi des fonctionnaires d’un nouveau genre.

La propriété privée reste-t-elle une propriété privée si l’État indique au propriétaire, dans les moindres détails, ce qu’il peut ou doit en faire ?

Les propositions de nouvelles réglementations européennes sur la performance énergétique des bâtiments résidentiels suscitent l’émoi dans de nombreux pays européens.

Prenons l’exemple de l’Allemagne : les calculs montrent que les propriétaires allemands seraient contraints de dépenser 200 milliards d’euros par an pour améliorer l’efficacité énergétique de leur logement ! Cela équivaut à quatre fois le budget annuel de l’Allemagne pour la défense. Selon les estimations, le coût d’un système de chauffage à économie d’énergie et d’une isolation thermique pour une maison individuelle s’élève à au moins 100 000 euros.

La question de savoir si la directive européenne sera finalement mise en œuvre sous sa forme actuelle reste ouverte, mais le débat à lui seul suffit à perturber des centaines de milliers de propriétaires.

[Voir aussi :
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux]

Et ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres de la façon dont l’Union européenne transforme de plus en plus l’économie européenne en une économie planifiée. Le terme « économie planifiée » peut sembler exagéré à certains lecteurs qui l’associent à la nationalisation des moyens de production et des biens immobiliers. Cependant, l’économie planifiée moderne fonctionne différemment : formellement, les propriétaires restent propriétaires, mais ils sont progressivement dépossédés du contrôle de leurs biens, l’État déterminant de plus en plus ce qu’ils sont autorisés ou obligés de faire avec leurs biens.

L’interdiction d’immatriculer de nouvelles voitures à moteur à combustion dans l’Union européenne à partir de 2035 en est un autre exemple : ce ne sont plus les entreprises ou les consommateurs qui décident de ce qui est produit, mais les hommes politiques et les fonctionnaires. Cette attitude repose sur la conviction que les hommes politiques savent mieux que des millions de consommateurs et d’entrepreneurs ce qui est bon pour eux.

C’est précisément la différence entre une économie de marché et une économie planifiée : une économie de marché, c’est la démocratie économique en action. Chaque jour, des millions de consommateurs décident de ce qui est produit et de ce qui ne l’est pas. Les prix indiquent aux entreprises quels produits sont nécessaires — et en quelle quantité — et lesquels ne le sont pas.

Pour revenir à l’exemple de l’immobilier, de nombreux pays disposent d’une législation étendue sur les loyers qui empêche les propriétaires d’obtenir les loyers qu’ils pourraient obtenir sur le marché libre.

En Allemagne, par exemple, cet objectif est atteint grâce à un ensemble de lois : un plafond d’augmentation des loyers (kappungsgrenze) détermine le pourcentage et le niveau des augmentations de loyer autorisées. Même lorsque l’inflation atteint 7 % ou plus par an, dans de nombreuses villes allemandes les loyers n’ont le droit d’augmenter que de 0,5 % par an.

Dans de nombreuses villes allemandes, les loyers ne peuvent augmenter que de 5 % au maximum. Le SPD, principal partenaire de la coalition au pouvoir en Allemagne, demande aujourd’hui que ce plafond soit abaissé à 2 %, ce qui équivaut en fait à une expropriation cumulative. En termes réels, la valeur des loyers diminue d’année en année. Il y a ensuite le frein aux loyers, qui détermine le montant du loyer que le propriétaire d’un appartement existant peut exiger lorsqu’il le met en location.

En conséquence, le propriétaire supposé d’un bien immobilier est de plus en plus contraint : le gouvernement lui impose des obligations de rénovation presque inabordables — voir la série de directives allemandes et européennes sur la performance énergétique — et l’oblige à se conformer à des exigences environnementales de plus en plus strictes et de plus en plus coûteuses pour les nouveaux bâtiments.

Dans le même temps, elle empêche les propriétaires d’obtenir les loyers qu’ils pourraient obtenir sur un marché libre. En fait, les propriétaires ne sont guère plus que des gestionnaires de biens immobiliers nommés par le gouvernement. Dans le pire des cas, ils risquent également de perdre leurs droits de propriété formels si l’écart entre ce que le gouvernement leur permet de gagner et ce qu’il les oblige à dépenser continue de se creuser.

Cette frénésie réglementaire n’affecte pas seulement l’immobilier, elle a aussi un impact significatif sur les entreprises.

L’Union européenne ne se contente pas de réglementer ses pays membres et les entreprises qui y sont établies. La directive européenne sur la chaîne d’approvisionnement vise à rendre les grandes entreprises de l’Union européenne responsables si, par exemple, leurs fournisseurs à l’étranger appliquent des règles en matière de santé et de sécurité au travail, ou des normes environnementales ne répondant pas aux attentes de l’Union européenne.

Un autre règlement européen, le CBAM, introduit des droits d’émission de carbone sur les importations en provenance du monde entier

Si, par exemple, une entreprise importe des vis d’Inde, où les normes climatiques de l’Union européenne ne s’appliquent pas, elle devra payer un supplément. C’est ainsi que Bruxelles veut réduire les émissions, non seulement au sein de l’Union européenne, mais aussi dans le monde entier.

L’érosion des droits de propriété n’est toutefois pas un phénomène exclusivement européen.

Aux États-Unis aussi, les droits de propriété sont progressivement érodés sous la bannière du Green New Deal.

Cette évolution se poursuivra jusqu’à ce que le propriétaire ou le gérant d’une entreprise soit réduit à un simple agent de la bureaucratie. Le gouvernement déterminera quels biens et services doivent être fournis (et comment) au moyen de lois de plus en plus strictes. À un moment donné, les entrepreneurs ne seront plus que des fonctionnaires.


Rainer Zitelmann est l’auteur du livre In defence of capitalisme.




« Le wokisme est une idéologie fondamentalement anti-humaine »

[Source : breizh-info.com]

Photo par Ashlee Best,
© Discovery Institute
(CC BY-SA 4.0)

Jay W. Richards est directeur du Richard and Helen DeVos Center for Life, Religion and Family et William E. Simon Senior Research Fellow à la Heritage Foundation, senior fellow au Discovery Institute, producteur exécutif à The Stream et professeur adjoint à la Catholic University of America.

M. Richards est un auteur prolifique de livres, dont les best-sellers du New York Times Infiltrated (2013) et Indivisible (2012) ; Money, Greed, and God, lauréat d’un Templeton Enterprise Award en 2010 ; The Privileged Planet, avec l’astronome Guillermo Gonzalez ; et The Human Advantage. Son dernier ouvrage est The Price of Panic : How the Tyranny of Experts Turned a Pandemic Into a Catastrophe (Le prix de la panique : comment la tyrannie des experts a transformé une pandémie en catastrophe).

Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé.

Le « wokisme » est-il destiné à remplacer la religion ?

Jay W. Richards : L’idéologie « woke », puisque je ne trouve pas d’autre terme pour définir cette somme de marxisme culturel, de postmodernisme et de ce qui vient après le postmodernisme — et qui est clairement totalitaire —, je la définis comme une idéologie de remplacement. L’Occident avait un arrière-plan culturel basé sur le christianisme et adhérait à une compréhension profonde de la réalité et de la finalité, mais une grande partie de cet arrière-plan a été détruite par les sources matérialistes, comme Darwin, Marx ou Freud. Il s’agit d’une nouvelle idéologie qui cherche à contrôler la culture populaire et qui est très destructrice. Pour moi, en tant que conservateur, c’est très inquiétant, et je pense que l’idéologie du genre en est la manifestation la plus radicale.

Si vous lisez Paul VI, il a dit dans les années 1960 que la contraception aurait des conséquences terribles et beaucoup de gens ont pensé que c’était ridicule. Aujourd’hui, nous en voyons les conséquences. Aux États-Unis, des adolescentes sont stérilisées à cause de l’idéologie du genre ; c’est terrible et c’est un désastre. Et ce n’était pas une prédiction : Paul VI savait que séparer la procréation de l’acte d’union du mariage conduirait à toutes ces choses, et nous en sommes là.

Heureusement, de plus en plus de gens, en tout cas aux États-Unis, se réveillent et se rendent compte que quelque chose de terrible est en train de se produire. J’en veux pour preuve la différence entre le débat sur le mariage et celui d’il y a quelques années. En 2015, lorsque la Cour suprême a invalidé les lois des États définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, les seuls à s’y opposer étaient les conservateurs. Huit ans plus tard, alors que l’idéologie du genre stérilise les garçons, un groupe très large et diversifié s’y oppose : Chrétiens, catholiques, protestants, juifs, athées, et même lesbiennes et féministes. Pour moi, c’est le signe que cette idéologie touche à sa fin et que ses implications deviennent évidentes. C’est une chance. Il est beaucoup plus évident aujourd’hui qu’il s’agit d’une idéologie fondamentalement anti-humaine, beaucoup plus qu’il y a dix ans.

Il y a des années, les premiers reportages télévisés sur le langage inclusif dans les universités américaines ont provoqué des rires en Espagne, mais aujourd’hui nos gouvernements utilisent un langage inclusif. Pensez-vous que ce que ce mouvement représentait n’a pas été pris au sérieux ou qu’il s’est développé très rapidement et de manière inattendue ?

Jay W. Richards : Cela semble inattendu, mais si vous analysez, par exemple, l’idéologie du genre, vous constatez qu’il existe des livres sur le genre dans les écoles, que les enseignants lisent aux élèves de cinq ans. La présence d’un livre dans la bibliothèque d’une école publique est un processus qui dure dix ans. Il faut l’écrire et le publier, organiser des cérémonies de remise de prix, essentiellement pour que le livre soit récompensé, puis l’école adapte le livre à son programme. Malheureusement, les parents mettent trop de temps à comprendre ce que disent ces livres. Intellectuellement, il s’agit d’un effort concerté d’au moins 15 ou 20 ans, et les effets réels ont été lents et progressifs ; de nombreux parents ont soudainement réalisé ce qui se passait lorsque leurs enfants leur annonçaient qu’ils étaient du sexe opposé.

Dans un sens, les confinements ont été utiles, car les parents ont pu voir ce que l’on enseignait à leurs enfants dans les écoles. Ils ont vu ce qui se passait depuis longtemps dans les coulisses, et je pense donc que nous sommes dans une meilleure situation parce que ce qui se passe est clair.

Vous dites qu’une opportunité se présente aujourd’hui. Comment pouvons-nous la saisir ?

Jay W. Richards : Je reprendrai l’exemple de Paul VI. Aux États-Unis, il y a eu une affaire célèbre, l’affaire Griswold, dans laquelle la Cour suprême a décidé que les couples mariés pouvaient avoir recours à la contraception, et les conservateurs catholiques ont prévenu que cela entraînerait davantage de divorces et pire encore. Le moment que nous vivons actuellement est en quelque sorte arrivé, et il est clair que l’idéologie du genre n’est pas tombée du ciel : il s’agit d’un développement d’événements culturels. Si nous voulons vaincre l’idéologie du genre, nous ne devons pas la combattre là où elle a commencé, mais là où nous sommes aujourd’hui, car c’est une bataille plus facile à gagner. Plusieurs pays européens, comme la Finlande, la Suède et le Royaume-Uni, ont vu la preuve de ces « changements de sexe » et sont en train de modifier leurs politiques. La Suède et la Finlande sont des pays très libéraux et progressistes, et la Norvège est également en train de changer de cap. Cela montre qu’une fois que l’on examine systématiquement les preuves, on trouve de plus en plus d’enfants qui veulent la « détransition » et, l’année prochaine, ils seront des centaines aux États-Unis : l’autre partie aura beaucoup de mal à défendre ses arguments.

Récemment, lors d’une audition au Congrès, un défenseur de l’idéologie du genre a affirmé que l’opération n’était pratiquée que sur des adultes, et ce devant une jeune fille amputée des seins à l’âge de 15 ans. Il est très difficile de mentir quand on a des centaines de victimes. Ce n’est pas comme l’avortement, où la principale victime a disparu : ici, il y a beaucoup de jeunes victimes qui se réveillent et sont très en colère. C’est pourquoi il est si important de défendre cette cause, parce qu’il y a un énorme consensus de personnes qui réalisent que c’est mal. Ensuite, il sera temps de discuter de ce qui nous a amenés à cette situation. J’aime comparer cela à un train qui passe par différentes gares : le train de la révolution sexuelle qui nous a amenés à la contraception, à l’amour libre, à l’avortement, au mariage homosexuel, au transgenre pour les adultes, et à la dernière gare, le transgenre pour les mineurs. Beaucoup de gens descendent du train et il est temps de regarder en arrière pour voir où l’erreur a été commise.

L’idéologie du genre dispose toujours d’un énorme appareil de propagande, mais j’ai récemment vu un film au message radicalement opposé, Nefarious. Ne pensez-vous pas que c’est aussi la clé pour atteindre le jeune public ?

Jay W. Richards : Tout à fait. Je connais très bien l’auteur, Steve Deace, et le livre est avant tout un dialogue qui amène à se poser beaucoup de questions. La pression de la propagande transgenre fluide est très forte, mais les sondages montrent que même ceux qui sont politiquement à gauche n’aiment généralement pas cela. Je pense que beaucoup de gens qui pensaient au départ que c’était une idée géniale voient maintenant à quel point c’est toxique et grave. L’idéologie du genre n’est rien d’autre qu’une manifestation d’une idéologie « woke » de plus en plus radicalisée qui se répand non seulement dans les services de l’État, mais aussi dans les entreprises privées. Le cas de la publicité Bud Light, dont les ventes se sont effondrées, mettant en scène Dylan Mulvaney, qui est un homme se faisant passer pour une femme, est l’un des plus connus. Bud Light sait qui sont ses clients, et ce ne sont pas des hommes qui se font passer pour des femmes. Elle l’a fait parce qu’une organisation appelée Human Rights Campaign évalue les entreprises en fonction de leur degré d’acceptation des lesbiennes et des gays, et qu’elle voulait obtenir un score élevé, même au risque de détruire sa marque. C’est un exemple qui montre qu’il y a une limite à ce genre de choses.

Le « wokisme », comme le communisme, est basé sur des mensonges, et il y a une limite à ce que l’on peut faire pour tromper les autres ou même se tromper soi-même.

Jay W. Richards : Il y a donc une limite. Le « wokisme » est une forme plus douce et plus complexe que le marxisme classique. Le communisme soviétique était très simple : l’État possédait, gérait et contrôlait tout. Mais dans ce système, il n’y a pas d’État socialiste, il y a des entreprises et des sociétés. Il est difficile de prédire ce qui se passera, mais oui, ce système est également basé sur des mensonges, et il faudra que nous soyons nombreux à lui tenir tête pour le faire tomber.

Photo by Ashlee Best, © Discovery Institute (CC BY-SA 4.0)

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Dead Internet, bots, trolls et guerre contre la réalité

[Source : Momotchi]

État des lieux de la théorie du dead internet et du gaslighting ambiant entre deepfakes, fermes à clics, trolls, bots, ChatGPT pour créer des posts automatisés et la manipulation des réseaux sociaux et de notre réalité sur internet.

  • 0:00 Intro
  • 1:15 Manipulation & deepfakes
  • 5:23 Gaslighting
  • 8:15 Influence sur internet
  • 13:22 Dead Internet
  • 17:24 Bots & fermes à trolls
  • 21:48 Bots ChatGPT
  • 27:00 Manipulation RS et gouvernements
  • 35:53 Fakes délibérés
  • 38:01 Reconnaître bots
  • 44:19 Êtes-vous un bot
  • 46:22 Id numérique
  • 49:20 Libre arbitre

Extraits & citations

Documentaire I Bot ; à l’intérieur d’une ferme à trolls
Livre This Is Not Propaganda — Peter Pomerantsev
Photo couverture : Alexandra Koch — Musique IMG




Le judaïsme face à Israël

[Source : Ciel Voilé]






James Corbett : plandémie 2 en préparation ?

[Source : Ciel Voilé]






Les joies des véhicules électriques

[Source : Ciel Voilé]

[NDLR Vers 0:30, il ne s’agit pas d’un porte-avions, mais d’un porte-voitures.]






Robert F. Kennedy a-t-il une chance dans les primaires démocrates US même avec l’aide de Clapton ?

Eric Clapton a aidé Robert F. Kennedy à récolter 2,2 millions de dollars lors d’une collecte de fonds à Los Angeles. Cela peut-il être suffisant quand Biden avait déjà récolté 72 millions de dollars entre avril et juillet, sachant que le financement est une arme majeure pour gagner une élection, l’autre étant le support médiatique ?

[Source : lemediaen442.fr]

[Illustration : Team Kennedy, Kennedy24.com]

Rédigé par Caden Pearson via The Epoch Times,

L’événement prestigieux qui s’est tenu dans le quartier huppé de Brentwood à Los Angeles a été un grand succès sur le plan financier, permettant de récolter un total impressionnant de 2,2 millions de dollars. De cette somme, 1 million de dollars a été spécifiquement alloué à la campagne de Robert Kennedy, tandis que les 1,2 million de dollars restants seront utilisés pour soutenir un comité d’action politique (PAC) dédié à promouvoir sa candidature à la présidence.

« Je suis profondément reconnaissant envers [Éric Clapton] d’avoir apporté son talent musical et son esprit rebelle à mon rassemblement à Los Angeles hier soir et d’avoir aidé à récolter 2,2 millions de dollars pour ma campagne. Éric chante du plus profond de la condition humaine. S’il voit en moi la possibilité d’apporter l’unité à notre pays, cela n’est possible que parce que des artistes comme lui invoquent une foi enfouie dans le pouvoir illimité de l’être humain pour surmonter tout obstacle », a déclaré Robert Kennedy dans un communiqué publié par sa campagne.

M. Kennedy, qui est le fils de l’ancien candidat assassiné à la présidentielle, le sénateur Robert F. Kennedy, a exprimé son appréciation pour le pouvoir de la musique de rassembler les gens « dans notre société divisée ».

À la fin du mois d’août, l’équipe de campagne de Kennedy a annoncé qu’Éric Clapton serait la tête d’affiche de leur événement exclusif de collecte de fonds. Les billets pour cet événement étaient disponibles à un prix compris entre 3 300 $ en tant que minimum et 6 600 $ en tant que maximum.

Spectateurs dans le quartier de Brentwood à Los Angeles.
Crédit photo : Team Kennedy, Kennedy24.com.

À l’époque, M. Clapton avait exprimé son enthousiasme pour l’événement dans un bref message vidéo, félicitant M. Kennedy pour son engagement à défendre « la vérité, l’unité, la paix et la postérité ». Il est également important de noter que tant M. Kennedy que M. Clapton ont exprimé des critiques à l’égard des mandats relatifs à la vaccination contre la COVID-19.

M. Kennedy est l’un des deux candidats démocrates en lice pour la nomination présidentielle du parti, rivalisant avec le président Joe Biden. Notons que le président Biden fait actuellement l’objet d’une enquête de destitution, mais il bénéficie du soutien du Comité national démocrate (DNC) dans sa tentative de briguer un second mandat à la Maison-Blanche.

Le candidat à la présidentielle a récemment formulé des allégations selon lesquelles le Comité national démocrate (DNC) aurait biaisé le système des primaires présidentielles afin d’entraver toute contestation significative à la campagne du président Biden.

Dans une lettre ouverte rendue publique le 13 septembre, M. Kennedy a accusé les responsables du DNC d’avoir compromis le processus démocratique en manipulant les règles des primaires pour avantager le président Biden, suggérant ainsi que ces actions ont entravé la compétition équitable au sein du parti.


À écouter : « Eric Clapton : This has gotta stop, sa chanson contre les mesures sanitaires — VOSTFR »


Selon Robert Kennedy Jr. :

« Le Comité national démocrate (DNC) et la campagne de Joe Biden se sont pratiquement fusionnés en une seule entité, tant sur le plan financier que stratégique. »

L’article 4 de la charte du DNC précise que le président du parti est chargé de préserver l’impartialité et l’équité lorsqu’il s’agit des candidats à la présidence et de leurs campagnes.

En février, le Comité national démocrate (DNC) a voté à l’unanimité en faveur d’une résolution affirmant son « soutien total et sans réserve » au président et à la vice-présidente Kamala Harris. Il est à noter que cette résolution a été adoptée avant que la campagne de M. Kennedy ne soit lancée, plusieurs mois plus tard.

En réponse aux critiques émises par M. Kennedy, le président du DNC, Jaime Harrison, a adressé une lettre à sa campagne, comme l’a rapporté le Washington Post. Dans cette lettre, M. Harrison a déclaré que les critiques étaient basées sur des « malentendus sérieux » concernant le processus de sélection des candidats.

« J’espère qu’une réunion avec notre équipe de direction de sélection des délégués empêchera de futurs cas où des électeurs recevront des informations erronées qui pourraient semer la confusion sur l’équité du processus de nomination démocrate », a écrit M. Harrison, selon le rapport.

La campagne Biden a permis de récolter plus de 72 millions de dollars entre avril et la fin du trimestre en juillet. Bien que ces chiffres soient substantiels, ils sont en deçà des montants levés par les précédents présidents américains à ce stade de leur campagne de réélection. Par exemple, en 2019, le président Donald Trump et le Comité national républicain (RNC) ont levé un total de 105 millions de dollars au deuxième trimestre, a rapporté l’Associated Press.

Le sondage réalisé par RealClearPolitics, en date du 19 septembre 2023, place M. Kennedy loin derrière avec 11,9 points pour l’investiture démocrate à la présidentielle de 2024, derrière le président Joe Biden avec 66,6 points.

Article de R. Caden Pearson via The Epoch Times, traduit par Le Média en 4-4-2.




Neuralink recrute ses premiers cobayes

[Source : France-Soir]

[Illustration : Elon Musk lors d’une conférence de presse à Boca Chica Village, au Texas, le 10 février 2022.
 AFP/Archives – JIM WATSON]

Neuralink a reçu l’autorisation de lancer ses premiers essais cliniques sur l’Homme. Malgré tous les débats auxquels ce projet de « cerveau-ordinateur » peut donner naissance, l’entreprise de neurotechnologie d’Elon Musk a officiellement lancé le recrutement de ses premiers cobayes le 19 septembre dernier.

Pour rappel, l’objectif de Neuralink est de mettre au point des implants cérébraux connectés aux machines afin de permettre l’utilisation d’outils numériques par la pensée. Sur le papier, il s’agirait d’aider essentiellement des personnes atteintes de maladies graves que l’on n’arrive pas à soigner (Parkinson, Alzheimer, paraplégie…) « Les interfaces de cerveau-ordinateur ont le potentiel de changer des vies pour le meilleur », peut-on lire sur le site de l’entreprise.

Depuis 2018, Neuralink mène ses tests sur cochons, singes et rats ; cela créait déjà de nombreuses controverses. Et pour cause ! D’après Reuters, quelque 1 500 animaux seraient morts à cause de chirurgies précipitées.

Malgré tout, c’est au tour de l’Homme de faire avancer la science ! Mardi 19 septembre, Neuralink a publié son annonce de recrutement pour l’étude PRIME (Precise Robotically Implanted Brain-Computer Interface). Ces premières expériences visent à « évaluer la sécurité de notre implant (N1) et de notre robot chirurgical (R1) et à évaluer la fonctionnalité initiale de notre interface cerveau-ordinateur pour permettre aux personnes paralysées de contrôler des dispositifs externes par la pensée ».

Les volontaires devraient être (très) suivis pendant plus de cinq ans, à raison de deux sessions d’une heure par semaine et quelques visites médicales en plus. Il n’y a rien à gagner, et voici les critères de recrutements :

  • Résider aux États-Unis ;
  • Avoir 18 ans ou 22 ans (selon l’âge de la majorité dans l’État) ;
  • Être atteint de conditions médicales spécifiques : quadriplégie, paraplégie, sclérose latérale amyotrophique (la maladie de Charcot), perte de vision, perte d’audition, incapacité à parler et/ou amputation majeure d’un membre…

À l’inverse, il y a aussi des critères excluants :

  • Avoir des appareils implantés, comme un pacemaker ;
  • Avoir déjà eu des crises d’épilepsie ;
  • Devoir subir une ou plusieurs IRM ;
  • Être sous traitement pour des troubles musculo-squelettiques.



Comment on tue le système éducatif français — avec Jean-Paul Brighelli

[Source : Front Populaire]

Ça ne coûte rien de le rappeler : l’école est en crise. Pour l’essayiste (et ancien enseignant) Jean-Paul Brighelli, le système éducatif actuel est conçu pour enrayer l’ascenseur social. Dans son livre L’école à deux vitesses (éd. de l’Archipel), il dénonce une Éducation nationale qui a abandonné l’exigence pour tous au profit de l’élitisme de la minorité… et de la prolétarisation de la majorité.




Japon — Le Pr Fukushima appelle les médias à informer le peuple sur la toxicité des vaccins

[Voir aussi :
https://www.francesoir.fr/societe-sante/japon-mortalite-covid-professeur-masanori-fukushima-plainte]




« Message adressé aux parents musulmans résidant en France »

[Source : smart ali international academy via PG]

À diffuser massivement ! TOUS LES PARENTS SONT CONCERNÉS… Qu’ils soient croyants en une religion ou pas.

Écoutez ces paroles de « BON SENS » ! … Ce que dit cette Dame EST TELLEMENT ÉVIDENT !!!




Dr Mike Yeadon : « Ces injections ont été conçues pour blesser des gens, mutiler et tuer délibérément. »




Gouverner, ce n’est pas faire croire

[Source : @atelierdelalanguefrancaise]

Découvrez la prestation de Pierre Faury, étudiant à HEC Paris et Grand vainqueur du prix du public sur la scène du Grand Théâtre de Provence pour la Grande finale d’éloquence 2023.




L’ONU met le turbo pour diriger le monde « en cas d’urgence »

Catastrophes et géopolitique — La gestion du séisme au Maroc interpelle

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

Un gouvernement mondial de crise

Au printemps 2023, l’Organisation des Nations unies a publié une série de 11 « notes d’orientation » autour de « Notre Programme Commun » (our common agenda). L’idée étant de définir les points clés sur lesquels il faut « mettre le turbo » pour atteindre l’agenda 2030, car cela ne progresserait pas assez vite. L’ONU cite l’urgence à prévenir les « grandes menaces sur l’humanité », à savoir la santé et le climat et estime qu’il faut refonder le contrat social pour favoriser l’égalité de tous et « retrouver de la confiance ».

En deux mots, il s’agit donc d’instaurer un organe de gouvernance mondiale de crise, mais dont le rôle serait permanent. Cette refonte passe aussi par une redéfinition des droits humains, avec notamment l’accès à internet qui devra être garanti pour tous. Dans le document de résumé, le premier objectif mentionné reste, sans surprise, la vaccination mondiale contre la Covid 19. Le second est une refonte du contrat social, par une « amélioration » de la gouvernance. Il s’agit donc de changer les mécanismes politiques et décisionnels. Le troisième objectif est de lutter contre l’infodémie (autrement dit d’instaurer un ministère de la propagande). Le 4e est de mettre en place toute une série de nouveaux « indicateurs » pour mieux gérer la planète (sans quoi la technocratie ne peut fonctionner). Le dernier objectif se concentre sur la mise en place du numérique, la gestion financière et monétaire et la gestion de l’espace extraplanétaire (qui contrôle les satellites, contrôlera peut-être le monde).

En arrière-plan, il y a bien entendu tout l’agenda de la société du numérique, de l’identification par les données biométriques, l’intelligence artificielle et la « surveillance » de tout ce qui bouge sur la planète pour « prévoir et répondre » aux catastrophes annoncées.

Les « chocs mondiaux complexes »

Au chapitre des « vocables fourre-tout », l’on avait brièvement eu droit au terme de « syndémie » suggérant des épidémies qui sont assorties de catastrophes « en cascade ». Apparemment ce vocable a du mal à passer. Voilà que débarque à présent la notion de chocs mondiaux complexes. Selon les documents évoqués ci-dessus, les Nations unies comptent prendre en charge la gestion internationale de certains « chocs mondiaux », soudains — mais ô combien attendus — mission pour laquelle elles souhaitent s’ériger en organe directeur permanent.

Quelles sont les situations d’urgence que les Nations unies pensent devoir gérer ?

Le document d’orientation n° 3 sur les chocs complexes propose une liste à la page 5.

Une situation d’urgence pourrait être déclarée à propos du climat (inutile d’insister sur ce sujet omniprésent), d’une catastrophe naturelle, d’une perturbation de l’internet ou du réseau électrique, mais aussi d’un événement « Cygne noir » ou d’un événement majeur dans l’espace. (L’on pourrait imaginer l’invasion imminente d’extra-terrestres — est-ce la raison pour laquelle on « ouvre soudainement » les dossiers OVNIS — ou une chute d’astéroïdes ?)

Quant aux « black swans » ou « cygnes noirs », il s’agit à nouveau d’un concept totalement flou et improbable. Celui-ci se réfère aux théories du statisticien Nassim Nicolas Taleb qui les décrit comme des événements dont la survenance est fort improbable, mais qui ont des répercussions d’une portée considérable et exceptionnelle. Il cite pour exemple la 1re mondiale (déclenchée par l’assassinat à Sarajevo), la chute de l’URSS ou les attentats du 11 septembre ! Cette énumération en dit plus long sur sa méconnaissance de l’histoire, des facteurs socio-économiques et culturels qui y contribuent et des phénomènes des faux drapeaux, que sur une quelconque « probabilité » improbable qui bouleverserait la planète.

Autorité permanente, centralisée

Toujours selon la note de l’ONU :

L’organisation constate qu’il n’existe pas d’agence unique pour rassembler les parties prenantes en cas de chocs mondiaux complexes. Les Nations unies sont la seule organisation capable de jouer ce rôle.

Elle propose donc que l’Assemblée générale donne au Secrétaire général et au système des Nations unies l’autorité permanente de convoquer et de rendre opérationnelle automatiquement une plateforme d’urgence dans le cas d’un futur choc mondial complexe d’une échelle, d’une gravité et d’une portée suffisantes.

L’utilisation des termes « autorité permanente » et « opérationnaliser automatiquement » est claire : en bref cela signifie que le Secrétaire général des Nations unies aura déjà reçu l’autorité des membres de l’ONU et qu’il pourra l’utiliser à sa guise. L’expression « opérationnaliser automatiquement » suggère qu’aucune autre concertation ne serait nécessaire pour que l’ONU puisse utiliser ses superpouvoirs d’urgence. Le Secrétaire général des Nations unies pourrait ainsi déclarer une situation d’urgence sur base de sa seule autorité, et les Nations unies prendraient alors automatiquement les choses en main, indiquant aux pays ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire.

La gestion des urgences est d’abord locale

À la base, l’idée d’une crise qui affecte tout le monde en même temps est déjà bancale. L’on a vu avec la pandémie que le Covid (quelle qu’en soit l’origine précise) n’a par exemple guère touché l’Afrique, alors que l’on prédisait la mort de la moitié de la population. Ensuite, la gestion des catastrophes est avant tout locale. Les secours locaux et nationaux traitent le problème immédiatement, lorsqu’une situation d’urgence se produit. Le plus important est effet d’avoir une connaissance « de terrain » de la situation et la plupart du temps une bonne partie de l’aide efficace et intelligente vient de volontaires qui se trouvent sur place. Ils connaissent l’endroit, la langue, les ressources, l’état des lieux, les dangers de la nature et sont motivés pour déployer les ressources maximales afin résoudre le problème au plus vite.

Par ailleurs, les Nations unies et les « pays solidaires » arrivent souvent avec du personnel ou des méthodes et du matériel inadéquats et — l’expérience l’a assez démontré — toute une série d’objectifs secondaires (de mainmise sur les ressources locales).

Enfin, des recommandations internationales, comme celles qui ont été déployées par l’OMS durant la pandémie, ont eu des répercussions catastrophiques sur des populations locales, au-delà de l’inefficacité des mesures, du seul point de vue sanitaire. Pour prendre un exemple de répercussions locales : en Afrique, les restrictions sur les déplacements ont entravé l’approvisionnement en nourriture et aggravé la famine et la pauvreté dans de nombreuses régions. Il ne fallait pas être un devin pour l’anticiper ! En outre, la fermeture des écoles préconisée par l’OMS en raison de la crise Covid a provoqué la déscolarisation de nombreux jeunes, et en particulier des millions de filles que l’on a ensuite mariées de force. L’on sait pourtant que ce continent n’a pas été affecté par la maladie…

Catastrophes et géopolitique, l’exemple du Maroc

Le séisme qui est survenu ces derniers jours au Maroc illustre parfaitement à quel point « la gestion de crise et l’aide humanitaire » sont au cœur des stratégies géopolitiques. Le Maroc a en effet refusé que la France, la Belgique, l’Algérie et les États-Unis volent au secours des sinistrés. En revanche, le pays a finalement accepté l’offre d’aide de quatre pays : l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et l’Arabie saoudite.

La France était pourtant prête à voler au secours du Maroc et avait déjà dégagé un budget de 5 millions d’aide.

Un article édifiant publié par 7 sur 7 en témoigne de l’importance des enjeux politiques liés à cette situation :

En mars dernier, quand Emmanuel Macron avait décrit ses « relations amicales » avec le roi Mohamed VI, le gouvernement s’était empressé de démentir, affirmant qu’elles n’étaient, au contraire, « ni amicales ni bonnes, pas plus entre les deux gouvernements qu’entre le Palais Royal et l’Élysée », rappelle-t-il. Le Maroc reproche notamment la position française sur le statut du Sahara-Occidental, territoire désertique du sud du pays qui revendique son indépendance depuis des décennies (sous l’influence de l’Algérie). Le roi du Maroc était en outre à Paris au moment de la catastrophe, mais l’entretien privé avec Emmanuel Macron n’aurait pas permis d’apaiser la situation.
(Note : cette information soulève évidemment la question de l’utilisation potentielle de l’arme climatique comme moyen de pression. Si rien ne le prouve, il est nécessaire de l’envisager dans un tel contexte)
.

Selon la géographe Sylvie Brunel, professeure à la Sorbonne et spécialiste de l’Afrique, interrogée par Le Figaro, le roi Mohamed VI veut tout simplement « garder la main sur son pays ».

Elle évoque également les ambitions géopolitiques des pays disposés à fournir de l’aide, comme ce fut le cas lors des interventions américaines en Haïti ou en Indonésie : « Les structures humanitaires sont un cheval de Troie pour s’installer, prendre des contacts, montrer qui sont les bienfaiteurs. Rabat refuse d’être un vaste champ d’opérations humanitaires dont il n’aura plus la maîtrise », conclut-elle.

À noter que c’est justement le Maroc et Israël qui été nommés conjointement l’année dernière pour « faciliter » la réunion de haut niveau sur la préparation et la réponse aux pandémies qui aura lieu la semaine prochaine au siège de l’ONU à New York. (Cette nomination intervient dans le cadre de la reconnaissance de l’autorité marocaine sur le Sahara occidental, qui a eu comme contrepartie la reconnaissance de l’État d’Israël par le Maroc, officialisée au mois de juillet.)

Une déclaration politique est attendue à l’issue de cette réunion, qui pourrait bien formaliser un peu plus la volonté de l’organisation internationale de s’ériger en gouvernement mondial de crise. Des événements à suivre avec attention…




Bill Gates soutient le plan de la Banque mondiale en vue d’un contrôle mondial numérique

[Source : MPI]

Par Pierre-Alain Depauw 

Le commentateur britannique des cryptomonnaies, Guy Turner, a averti cet été qu’un système monétaire mondial lié à l’identité allait arriver en Occident — ​​en grande partie en secret.

Dans deux vidéos diffusées en juillet et août, Turner — le co-fondateur de Coin Bureau, une société de cryptomonnaie basée à Dubaï — explique comment une initiative à peine médiatisée soutenue par Bill Gates ouvre la voie à une monnaie numérique mondialisée, liée à un marché chinois.

Dans son analyse de l’impact des nouveaux systèmes de paiement numérique, Turner déclare :

« Vous ne posséderez rien et serez heureux parce que tout ce que vous possédez sera sur un réseau contrôlé par la Banque centrale, où le gouvernement pourra désactiver votre propriété à tout moment. »

« Présenté, comme si souvent, par Bill Gates »

Alors qu’une nouvelle monnaie numérique de la Réserve fédérale américaine appelée FedCoin était lancée (et immédiatement piratée), Turner a révélé dans sa première analyse qu’un programme de la Banque mondiale soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates était en cours.

Son objectif est l’abolition des paiements en espèces et par carte dans le cadre d’un projet connu sous le nom de FASTT.

FASTT – qui signifie « Transactions sans friction, abordables, sûres et opportunes » — est géré par le Groupe de développement des systèmes de paiement (PDSG) de la Banque mondiale, dont le propre site Web décrit l’un de leurs principaux objectifs comme une « réunion mondiale » autour de « la création, la conservation et la diffusion » de connaissances sur les systèmes de paiement mondiaux.

Turner prévient que ce système FASTT, qui est mis en œuvre presque à l’insu du public, constitue le fondement d’une monnaie numérique mondiale centralisée — elle-même un tremplin vers l’identification numérique et un système de crédit social de portée mondiale.

Le co-fondateur de Coin Bureau concède allègrement que sa deuxième présentation — sur l’avenir de la mondialisation numérique — ressemble à une théorie du complot paranoïaque.

« Une identification numérique pour tout ? Des villes intelligentes qui suivent vos déplacements ? Des monnaies numériques de banque centrale pour toutes les transactions ? Des restrictions sur les espèces ? Partager vos informations sur les réseaux sociaux pour créer un compte bancaire ? » a-t-il ironisé.

« Tout cela ressemble à une théorie du complot, pourriez-vous dire. »

« Eh bien, c’est la réalité sur le terrain au Nigeria aujourd’hui, et demain ce sera également une réalité dans votre pays. »

Turner dit que même si de tels projets sont bien avancés, « la première étape pour faire quoi que ce soit » pour les arrêter est « d’être informé ».

Ses deux vidéos s’appuient sur des informations appartenant au domaine public et dont, selon lui, une « conclusion logique » peut être tirée.

« L’objectif final est le contrôle… pour influencer la façon dont nous vivons nos vies, la façon dont nous dépensons et où nous dépensons », dit-il.

Alors, qui joue à ce jeu et que peut-on y faire ?

Turner affirme que les organismes internationaux privés et publics comme le WEF [Forum Économique Mondial] et l’ONU travaillent ensemble pour promouvoir ce système numérique de contrôle financier, qui peut facilement s’associer à une identification numérique pour former un État de surveillance permanent et automatisé.

Il fait référence au fait que la Banque mondiale, dont le système de paiement FASTT est parrainé par la Fondation Gates, existe pour accorder des prêts au développement. Il cherche à abolir les espèces et les cartes et à coordonner une monnaie et une identité numériques mondiales. Ces changements sont susceptibles d’être contrôlés par une idéologie « woke ».

Dans sa vidéo du 19 juillet, Turner déclare : « La Banque mondiale impose des conditions à ses prêts ». Ces conditions sont liées aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies — qui font partie de leur Agenda 2030. Ces objectifs, identiques à bien des égards aux scores ESG promus par le Forum Économique Mondial, pénalisent l’utilisation de combustibles fossiles et récompensent la promotion des LGBTQ et des initiatives similaires de « diversité ».

Selon Turner, ces mesures peuvent « piéger les pays en développement dans la pauvreté » en pénalisant l’utilisation d’une énergie disponible et bon marché.

BlackRock a admis dans ses Perspectives 2023 que la mise en œuvre agressive de ces politiques a mis fin à la période de prospérité en Occident connue sous le nom de Grande Modération.

Scott Shepard, du Centre national américain de recherche sur les politiques publiques, a déclaré que le rapport de BlackRock montrait comment ces systèmes de notation inspirés de l’ONU et du Forum Économique Mondial avaient renvoyé « une nouvelle ère de sclérose économique » à l’Occident, remplaçant sa compétence institutionnelle par l’instabilité due à la promotion d’une approche basée sur les personnes, sur la « discrimination fondée sur l’équité », et non sur le talent.

Contrôle numérique

Turner montre comment le système financier mondial lie déjà son agenda social et environnemental à l’accès à — ou à la restriction — de la masse monétaire.

Il s’agit d’un modèle évident pour le comportement futur dans un système où tout l’argent est sous le contrôle d’un système mondial numérisé.

Il montre comment de nouveaux produits financiers sont introduits d’une manière qui laisse le public mal informé de ce qui arrive à sa liberté financière et personnelle.

La première étape est un système de paiement destiné à coordonner les opérations bancaires numériques transfrontalières. C’est FASTT.

La seconde est l’introduction des CBDC — Central Bank Digital Currencies. Ces monnaies sont numériques comme le Bitcoin, mais contrairement au Bitcoin, elles sont sous le contrôle total d’une banque centrale gouvernementale.

Le remplacement des transactions en espèces et par carte par une monnaie numérique est une transition nécessaire pour permettre un système d’identification numérique mondial. Cependant, Turner prévient également que même si les gouvernements poursuivent leurs efforts en faveur des CBDC, le projet de paiement FASTT produira un résultat identique.

« La combinaison de différentes opérations de paiement — ​​telles que le paiement rapide, les codes QR, pourrait atteindre bon nombre des mêmes objectifs (que les CBDC) », dit-il, montrant que FASTT, et son remplacement des espèces et des cartes par des codes QR, n’est qu’un autre moyen pour aboutir à un système de monnaie numérique contrôlé à l’échelle mondiale.

Bitcoin – Un moyen d’évasion ?

Turner a préconisé le Bitcoin comme moyen de sécuriser votre argent et de vous libérer d’un système émergent de monnaie numérique mondiale et de contrôle d’identité.

Tout en présentant Bitcoin comme une « couverture » contre un système qui, selon lui, est déjà en place, il soutient également que la compréhension du public est essentielle pour empêcher le déploiement de systèmes de monnaie numérique mondialisés liés à l’identité et au « crédit social ».

Il a déjà évoqué les liens entre les nouveaux systèmes de paiement bancaire, les monnaies numériques des banques centrales et les objectifs des Nations Unies et du Forum économique mondial. Comme Turner l’a déclaré à Kitco News en octobre 2022 :

« La Grande Réinitialisation concerne en grande partie la façon dont le “capitalisme des parties prenantes” peut s’enraciner… et une grande partie concerne le contrôle et la surveillance. »

Il mentionne que les cryptomonnaies décentralisées comme le Bitcoin sont considérées comme une menace pour les monnaies numériques mondiales en projet, dont les objectifs contredisent la liberté de son système anonyme et ouvert.

Des rapports ont paru affirmant que les cryptomonnaies échappant au contrôle du gouvernement pourraient « provoquer l’échec de la Grande Réinitialisation ».

Turner a poursuivi son entretien avec Kitco avec un avertissement.

« C’est là que les CBDC entrent en jeu. L’idée de pouvoir voir ce que les gens dépensent, quand ils dépensent, pour quoi ils le dépensent, et même de fixer des limites à ces choses, en est l’un des aspects les plus effrayants. . »

Pourquoi est-ce si effrayant ?

Eh bien, selon Turner, une monnaie numérique et un système d’identification mondialisés pourraient être liés à votre comportement en ligne et hors ligne.

« Disons que vous dépassez votre quota annuel de carbone… Alors vous ne pouvez pas faire ceci, vous ne pouvez pas faire cela. Mais vous pouvez le faire si vous achetez simplement plus de crédits carbone. Il s’agit de soutirer de l’argent aux gens ordinaires. »

En plus d’« extraire de l’argent », un tel système permet également un « crédit social » à la chinoise, dans lequel chacun peut voir ses libertés personnelles, sans parler de l’accès à son argent, restreints en raison de son activité sur les réseaux sociaux ou parce qu’il s’est engagé avec des personnes jugées « indésirables » par l’État.

Crédit Social Chinois

Selon NHI Global Partners, une société de recrutement mondiale, les termes du système chinois de crédit social sont « … intentionnellement larges et vagues… permettant une flexibilité politique maximale »

NHI rapporte que le système de crédit social est basé sur la promotion de la « confiance », qui comprend des informations sur le comportement juridique, financier et social. Les individus et les entreprises sont notés en conséquence. Le système comprend diverses listes noires et sanctions, avec des « punitions et récompenses » attribuées par un réseau automatisé qui est constamment affiné.

Comme le dit NHI :

« L’état final final du système est un enregistrement unifié pour les personnes, les entreprises et le gouvernement, qui peut être surveillé en temps réel. »

Guy Turner, ainsi que de nombreuses autres personnes et groupes tels que l’Institut économique libertaire Mises, affirme que l’architecture de ce système de contrôle total est en train d’être préparée en Occident en ce moment.

Malgré l’effort bien financé derrière ce projet mondialiste, Turner reste convaincu qu’un public bien informé agira pour empêcher que cette dystopie ne se réalise.

« Il suffit de maintenir le rythme et nous gagnerons la course »




Le socialisme aime tant les pauvres qu’il les fabrique

[Source : contrepoints.org]

[Illustration : (LOIC VENANCE / AFP)]

Par Simone Wapler

Les hausses de prix — conséquences de la politique monétaire inflationniste des deux dernières décennies — font basculer rapidement toujours plus de monde dans la précarité.

Le Secours populaire et Ipsos ont sorti une étude abondamment commentée, en même temps que l’association Les Restos du Cœur faisait part de ses difficultés financières.

Les points saillants de l’enquête Secours populaire IPSOS :

  • 53 % des Français déclarent ne pas pouvoir épargner.
  • 45 % déclarent avoir du mal à assumer leurs dépenses courantes, chiffre en hausse de 6 % par rapport à l’année dernière.
  • 18 % vivent à découvert.

Tous ces chiffres sont en hausse.

Par ailleurs, ils sont 60 % à déclarer que la hausse des prix a fait baisser leur pouvoir d’achat (40 % sont donc probablement des esprits purs qui se télétransportent, ne se nourrissent pas, ne s’éclairent pas, et ne se chauffent pas).

X- Tweet du journal Le Parisien sur ce sujet :

Dans un billet bien troussé sur la polémique relative au don de la famille Arnault aux Restos du Cœur, le blogueur Charles Sannat met en regard deux autres statistiques prises sur le site viepublique.fr :

  1. À la date de l’enquête (mi-2022), 87 % des répondants possédaient un smartphone. Chez les plus jeunes, 18 à 25 ans, c’est 98 %.
  2. La durée moyenne de temps passé sur un écran s’élève à 32 heures par semaine.

Trente-deux heures, presque une semaine de travail à temps plein.

Pourquoi cette statistique est-elle importante ?

En 2014, Julien Damon, ancien président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, décrivait :

« Aujourd’hui, le pauvre est jeune, vient d’une famille monoparentale, demeure en zone urbaine et ne parvient pas à s’insérer sur le marché du travail ».

Le jeune possède un smartphone, et il est souvent au chômage. Il a le temps de surfer sur des publicités qui sèment la confusion entre besoins et envies.

Lutte contre la pauvreté ou l’inégalité : ce n’est pas la même chose

Les statistiques ont cela de merveilleux qu’elles concernent tout le monde, mais que personne ne s’y reconnaît.

Niveau de vie, pouvoir d’achat, revenu par habitant sont des notions en apparence simples, mais en réalité complexes. Une fois passé du nécessaire à la survie, chaque individu ne consomme pas les mêmes choses, n’a pas les mêmes besoins en fonction de son âge, du climat auquel il est soumis, etc.

L’INSEE considère qu’un foyer est pauvre si son revenu est inférieur à 50 % du revenu médian. Pour Eurostat, ce niveau se situe à 60 %.

La pauvreté telle que la mesure l’INSEE (ou Eurostat) est en réalité une mesure d’inégalité, entachée d’idéologie.

Petit exercice arithmétique pour prouver ce point.

Supposons que le Bar des Amis compte cinq habitués qui gagnent respectivement 50, 60, 80, 120 et 150 euros.

Le salaire médian est donc 80 euros (deux personnes ont plus, et deux personnes ont moins), et le salaire moyen est de 92 euros. Selon l’INSEE, aucun pauvre ne fréquente le Bar des Amis. Un beau jour, Bernard Arnault — qui gagne 10 000 euros — pousse la porte de notre paisible bistro et se retrouve inclus dans les statistiques du Bar des Amis. Le revenu médian du Bar des Amis va légèrement remonter pour se caler sur 100 euros (intermédiaire en 80 et 120 euros) et non plus sur 80 euros. L’irruption de Bernard Arnault a créé un pauvre. C’est proprement scandaleux, s’étoufferont les suppôts de la Nupes ! Inversement, le départ de Bernard Arnault fera disparaître ce pauvre éphémère.

Un pauvre est, sans aucun doute statistique, quelqu’un qui ne peut atteindre l’indépendance financière. Dans nos sociétés modernes, cet état est adouci par la redistribution, mais être dépendant de subsides étatiques ou de la charité, c’est toujours être dépendant. D’où la frustration des « sans-dents » comme les désignait avec compassion un président socialiste.

La lutte contre les inégalités engendre la pauvreté

Quelques chiffres et ratios clés de la fabrique de pauvres :

  • La France consacre 31,6 % de son PIB aux dépenses sociales, premier rang parmi les 34 pays de l’OCDE (source Statista)
  • 82,8 % d’une classe d’âge obtient son baccalauréat, contre 35 % il y a quarante ans (source INSEE). Mais le chômage des jeunes de moins de 25 ans atteint 32 % (source viepublique.fr)
  • Les entreprises subissent des prélèvements record par rapport à leurs résultats comptables comparés aux autres pays de l’OCDE.
  • Entre 1990 et 2012, le nombre d’agents publics a augmenté de 26,2 %, tandis que l’augmentation de la population n’était que de 12,5 %. La France compte 5,67 millions d’agents publics (source viepublique.fr) dont la masse salariale représente 22 % du budget de l’État, et 13,5 % du PIB, un des niveaux les plus élevés des pays développés.
  • Les chômeurs s’ajoutant aux retraités et aux assistés, à peine 40 % des Français produisent par leur travail les ressources qui font vivre l’ensemble de la population.
  • La dette publique dépasse 3000 milliards d’euros, suite à une politique de déficits chroniques appliquée depuis plus de 50 ans.
  • Les déficits commerciaux s’enchaînent depuis vingt ans.

Un pays qui consomme plus que ce qu’il produit s’appauvrit.

Plus d’exclus, plus de pauvres, mais toujours plus d’impôts, de taxes, de charges, de dettes… censés justement lutter contre les inégalités, faire régner la « justice sociale ». Et si c’était politiquement planifié ?

Il est de l’intérêt des politiciens de créer la dépendance

L’influence d’un homme politique est proportionnelle à la masse d’argent qu’il distribue. Plus de nécessiteux, c’est davantage de dépendance à la redistribution, et davantage de voix faciles à conquérir. Si rien ne change, c’est que l’ordre établi satisfait ceux qui nous gouvernent.

La fabrique de pauvres est donc voulue et assumée par la classe politique, quel que soit le bord dont elle se réclame. Il y a des socialistes de gauche et des socialistes de droite, mais toujours des socialistes.

Lorsque l’environnement économique international était particulièrement porteur, la France aurait pu corriger le tir et mener une véritable politique de pouvoir d’achat.

Mais les gouvernements de l’époque ont préféré importer encore plus de pauvres et taxer plus.

« La France ne peut accueillir toute la misère du monde », indiquait Michel Rocard en 1989 avant de se reprendre et de préciser : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part ».




La face cachée des BRICS – Le Nouvel Ordre Mondial

[Source : MoneyRadar]

Quand on dirige une puissance émergente, l’été ne rime pas forcément avec farniente, mais comme tout le monde, on aime voyager, revoir des vieux copains, se réunir autour d’un bon apéro, et refaire le monde entre la poire et le dessert.

Alors quand une occasion se présente, on ne la laisse pas passer, et justement, le sommet des BRICS vient de s’achever à Johannesburg.

Cyril Ramaphosa, l’hôte de cette 15e édition a rassemblé le noyau dur du club des 5 couleurs : le ministre Narendra Modi, le président brésilien Lula, Sergueï Lavrov pour la Russie, et la star montante internationale Xi Jinping, et pour assurer l’ambiance, il a pris soin d’inviter les représentants d’une soixantaine d’autres pays, dont la France !

Ah, attendez… Pardon, on me dit dans l’oreillette que la France a bien demandé à participer, mais le président sud-africain Ramaphosa a dit non.

Mmmmm… Faites comme si vous n’aviez rien vu et passons.

En l’absence d’Emmanuel Macron, toute cette joyeuse bande a discuté, discouru, et échangé pendant trois jours.

Au programme, plans de guerre contre les privilèges du dollar, réforme de la gouvernance mondiale, accueil des nouveaux arrivants, et d’autres questions pratiques, comme les modalités d’adhésion au club, avec au final, que des bonnes nouvelles !

Évidemment, depuis le temps qu’on vous en parle, vous imaginez bien qu’on a suivi tout ça avec beaucoup d’attention, et il est temps de faire notre rapport :

00:00 Introduction
2:14 Le sommet
3:52 La guerre au dollar
7:01 Les nouveaux arrivants
10:31 Et après ?
12:37 Récap




Les enfants amish souffrent-ils de cancer, de diabète ou d’autisme ?

[Source : numidia-liberum]

Nous avons publié en juillet l’article suivant de S.D. Wells qui explique que les amish semblent en bien meilleure santé que les autres enfants. Cependant, ce qui s’est passé par la suite est intéressant. Notez que S.D. Wells ne dit pas que les enfants amish ne tombent pas malades, mais ils semblent beaucoup moins sujets à d’autres maladies qui touchent les enfants, en particulier les enfants vaccinés. Comme indiqué, les choses sont devenues intéressantes après la parution de l’article. Au début, il est devenu presque impossible de trouver l’article original en utilisant Google ou l’un des autres principaux moteurs de recherche.

Nous n’avons trouvé l’article original, publié sur ce site, qu’en utilisant le moteur de recherche russe Yandex. Cependant, lorsque nous avons utilisé Google, l’article de Wells était non seulement totalement absent, mais la recherche a donné des articles comme ceux ci-dessous qui contestaient ce qui était sous-entendu dans l’article original.
– Non, les enfants amish ne sont pas à l’abri du cancer, du diabète et de l’autisme
– Fausse affirmation : aucun enfant amish n’est atteint d’autisme, de cancer ou de diabète
– Les enfants amish ont-ils le cancer, le diabète, l’autisme ? C’est une pantalonnade
– Vérification des faits – Aucune preuve que les enfants amish ont « zéro » cancer
– Les amish souffrent en fait du cancer, du diabète et de l’autisme

[NDLR On trouve également l’article en utilisant le moteur de recherche Bing de Microsoft (qui censure bien moins que Google). Avec les mots clefs « S.D. Wells amish study », l’étude arrive même en tête des résultats :

]

Selon la Bibliothèque nationale des États-Unis, les enfants amish contractent le cancer, mais les taux sont TRÈS INFÉRIEURS à ceux des enfants non amish.

De là, on ne peut que conclure que les grands médias, les « vérificateurs de faits » et les principaux moteurs de recherche Internet travaillent ensemble pour enterrer tout ce qui contredit le discours conventionnel sur la santé.

Éd.


Étude approfondie : Il a ZÉRO enfant amish qui souffre de cancer, de diabète ou d’autisme — POURQUOI ?

Par S.D. Wells – Natural News 1er juillet 2023

La population amish actuelle en Amérique approche rapidement les 400 000 personnes, avec les plus grandes concentrations de 90 000 en Pennsylvanie et de 82 000 dans l’Ohio. Les amish se sont installés dans pas moins de 32 États américains et ont en moyenne 7 enfants par famille, de sorte que la population augmente rapidement. Dans une toute nouvelle étude complète (en juin 2023), présentée par Steve Kirsch au Sénat de l’État de Pennsylvanie, il a été calculé que pour les enfants amish, qui sont strictement à 100 % non vaccinés (totalement non vaccinés), les maladies chroniques typiques existent à peine, voire pas du tout.

Ces maladies chroniques, également appelées maladies et troubles évitables, dont souffrent de nombreux enfants vaccinés et de nombreux Américains, comprennent les maladies auto-immunes, les maladies cardiaques, le diabète, l’asthme, le TDAH, l’arthrite, le cancer et bien sûr… attendez… l’autisme (pensez aux TSA et au syndrome d’Asperger).

Des panélistes d’experts ont attesté à quel point les enfants amish en bonne santé sont comparés aux enfants américains vaccinés.

[Voir aussi :
LE TAUX DE DECES Covid des Amish est 90 fois plus faible que pour les Américains masqués, enfermés, injectés
et
Covid : La stratégie des Amish a payé]

Peut-être qu’effrayer les gens à l’égard des vaccins est une bonne chose, pour tous ces fanatiques du vaccin qui pensent que tout défenseur de la santé naturelle est un « théoricien du complot » qui propage la maladie et le désordre en parlant de vaccins néfastes, de blessures causées par les vaccins et de décès provoqués par les vaccins. Au cours de leur témoignage, des experts défenseurs de la santé ont expliqué POURQUOI aucun rapport n’a jamais été publié concernant la santé des enfants amish en général, affirmant : « Après des décennies d’étude sur les amish, il n’y a pas de rapport, car le rapport serait dévastateur pour le récit. Cela montrerait que le CDC fait du mal au public depuis des décennies en ne disant rien et en enterrant toutes les données. »

Le Dr Peter McCullough, un cardiologue de renom aux États-Unis, avec des montagnes de travaux publiés et évalués par des pairs, a témoigné devant le Sénat des États-Unis et devant les législatures à travers les États-Unis, concernant les dangers des vaccins, y compris les vaccins à mutation génétique du COVID-19. En parlant de pandémie, les amish ne se sont PAS confinés, ils n’ont PAS mis de masques antibactériens et ils n’ont certainement PAS « vacciné ». Ils ont ignoré tous les mandats et protocoles propagés par le CDC et Fauci, y compris les injections mortelles de caillots (parce qu’ils savaient qu’il valait mieux ne pas se faire injecter des millions de protéines de pointe toxiques et collantes et des nanoparticules de graphite).

Devinez ce qui s’est passé ? Les amish avaient un taux de survie au COVID 90 fois supérieur à celui du reste de l’Amérique. Personne ne veut en parler, sauf les défenseurs de la santé naturelle. Si vous publiez quoi que ce soit à ce sujet sur les réseaux sociaux, vous êtes immédiatement banni, mis sur liste noire et étiqueté « désinformation » ou « complotiste ».

Pourquoi est-il si important d’ÉVITER les vaccins comme la peste ? Jetez simplement un œil à tous les ingrédients fous utilisés dans les vaccins, y compris les conservateurs, les émulsifiants, les adjuvants, les bactéries génétiquement modifiées, les virus mutés et les produits chimiques provoquant la stérilité. Tout cela est répertorié ouvertement. Aucun être humain ne devrait jamais se voir injecter ce produit dans son sang et ses tissus musculaires, en contournant les boucliers défensifs normaux du corps, notamment la peau, les poumons et le tube digestif.

Ces ingrédients toxiques, parfois mortels, comprennent le mercure (doses élevées dans le vaccin multidose contre la grippe), le sang humain (albumine provenant d’avortements), des virus porcins mortels appelés circovirus (dans les vaccins Rotateq Rotavirus), sang d’aigle, sang de chien, cellules rénales de singe vert infectées, sucralose, glutamate monosodique (MSG), sang de vache, sang de poulet, œufs, produits laitiers, antibiotiques, huile d’arachide (oui, des résidus restent, d’où toutes les allergies mortelles à l’arachide), latex (des bouchons sur les aiguilles et des flacons dans lesquels les aiguilles pénètrent), de l’aluminium et bien plus encore…

Source




La députée européenne Christine Anderson contre l’OMS et les milliardaires misanthropes

[Source : Ciel Voilé]






Un cardiologue suisse : « Réveillez-vous ! L’OMS va prendre le contrôle du monde. Refusez les vax modifiés à ARN ! »

[Source : Quadrillage Traduction]

« Chers humains, je m’appelle Thomas Binder. J’ai étudié la médecine à Zurich, obtenu un doctorat en immunologie et en virologie, me suis spécialisé en médecine interne et en cardiologie, et les 35 années d’expérience dans le diagnostic et la thérapie des infections respiratoires aiguës dans les hôpitaux, les unités de soins intensifs et dans mon cabinet privé. Il n’y a jamais eu de pandémie d’un virus tueur. Il y a eu une pandémie de lâches et nous, médecins, assistons à une pandémie de maladies graves et de morts subites et inattendues dues à des crises cardiaques, des myocardites, des dissections aortiques, des accidents vasculaires cérébraux et des embolies pulmonaires.
Thrombose dans l’inflammation de tous les organes, en particulier du cerveau et de la moelle épinière, coagulation intravasculaire disséminée, augmentation des infections, y compris COVID en raison de l’immunosuppression, cancer, maladies auto-immunes, infertilité, fausses couches et bien d’autres encore.

Ce génocide d’ARN modifié est le plus grand crime médical de l’histoire de l’humanité, une catastrophe humanitaire d’une ampleur sans précédent. »



Source :

https://twitter.com/silvano_trotta/status/1698655487623925958
[ou https://twitter.com/CalliFanciulla/status/1698658542893355356]

[Le site du docteur Thomas Binder :
https://www.thomasbinder.ch/]




La « veuve noire » dans la « maison jaune » ukrainienne

[Source : politika.rs]

[Illustration : Soldats ukrainiens (Photo EPA-EFE/Philipp Guelland)]

Par Ištavan Dekanj (31/07/2023)

L’Ukraine a-t-elle sa « maison jaune » à l’instar du Kosovo où, durant le conflit de la fin des années quatre-vingt-dix, l’on extrayait aux combattants serbes blessés des organes pour les expédier vers les pays occidentaux, marché d’organes hautement lucratif en plein développement ?

Récemment notre compatriote, Goran B., qui vit et travaille depuis plus de deux décennies à Pittsburgh aux États-Unis et qui malheureusement souffre depuis plusieurs années d’insuffisances rénales et attendait une possible transplantation de cet organe essentiel, a reçu un avis lui indiquant l’existence d’organes pour la transplantation à des prix très nettement inférieurs à ceux qui lui étaient proposés jusqu’alors. La personne qui l’a contacté n’a pas voulu se présenter se contentant de lui indiquer que les organes venaient d’Ukraine, qu’ils émanaient de donneurs sains et qu’ils étaient, par conséquent, parfaitement adaptés à la transplantation. En fait, ce à quoi a eu affaire notre compatriote en Amérique n’est que le sommet de l’iceberg appelé le marché international de transplantations d’organes.

Les candidats à la transplantation d’organes, considérés globalement au niveau mondial, sont actuellement face à une situation où règne la confusion la plus totale. En effet, sur le marché d’organes l’offre s’est très rapidement accrue à la faveur de l’apparition d’importantes quantités d’organes en provenance d’Ukraine à des prix très nettement plus bas que ceux pratiqués au préalable.

De la même manière que du temps du conflit au Kosovo sont apparus sur le territoire de l’Ukraine des « transplanteurs au noir » à l’image de la fameuse et bien connue, l’abjecte doctoresse Elisabeth Debru qui, en compagnie de membres de la société militaire privée « Mozart » dont son fondateur Andrew Milburn, mais aussi John Wesly, Henri Rosenfeld se livrait cette infâme besogne sans être inquiétée le moins du monde, s’adonnent à présent à un véritable « organ harvesting » en pourvoyant à prix réduit des organes propres à la transplantation, effectuée la plupart du temps dans des structures ayant pignon sur rue et bénéficiant d’une bonne, sinon excellente réputation.

Le nom de cette femme chirurgienne est apparu agrémenté du surnom « la veuve noire » il y a presque dix ans lors du conflit dans le Donbass en 2014. C’est alors que les organes extraits des combattants blessés ou faits prisonniers étaient envoyés en Occident où le bizness de transplantation s’était développé, principalement aux États-Unis, en Allemagne et en Israël, comme l’a indiqué aux médias russes le colonel Vitaly Kiseliov de la police de la République populaire de Lougansk.

À l’image de ce qui s’est passé au Kosovo — moment inaugural de cette pratique inqualifiable —, puis après en Irak, les « transplanteurs au noir » se déplacent toujours vers les endroits où les combats sont les plus meurtriers, où les crimes de guerre sont les plus flagrants comme c’est le cas présentement en Ukraine autour de Bakhmout.

Les jeunes gens, sans préparation aucune, mais en bonne condition physique, sont envoyés au front comme des « pigeons d’argiles » prêts à être mutilés par des éclats d’obus, par des tirs directs, devenant de la sorte, transformés en gisements d’organes pour transplantation. Les familles des malheureux soldats sont averties que leurs fils, leurs époux, leurs pères sont disparus sans laisser de traces lors de combats.

À partir des pays occidentaux, on voit arriver actuellement en Ukraine des médecins-chirurgiens, attirés par la possibilité de gains substantiels. D’après l’expert russe, Alexeï Leonkov, les interventions chirurgicales suspectes ont lieu parfois dans les tranchées mêmes sur place en quelque sorte, parfois dans les hôpitaux du pays, mais aussi à l’étranger. Les organes sont, d’après ses dires, vendus aux grandes cliniques occidentales.

Dès lors, puisque les forces ukrainiennes sont en train de subir des pertes considérables en hommes sur le front autour de Bakhmout, il est complètement logique que l’offre d’organes sur marché mondial se soit considérablement accrue et que les prix aient baissé.

Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Nicolaï Patrouchev, a fait état officiellement d’informations selon lesquelles le régime kiévien utilisait ses combattants blessés comme du matériel biologique en procédant à des extractions clandestines d’organes aux fins de transplantation.

Les Ukrainiens ne sont pas utilisés uniquement comme « des suicidés volontaires » sur le champ de bataille où leurs pertes sont colossales, mais, d’après des informations qui parviennent en Russie, les combattants blessés des Forces armées de l’Ukraine font l’objet de traitements particuliers. « Considérés simple matériel biologique, ils sont soumis à des opérations chirurgicales conduisant à l’extraction d’organes destinés à la transplantation », a déclaré Nicolaï Patrouchev à Petrozavodsk lors d’une réunion consacrée aux questions de sécurité en Carélie.

Il a ajouté qu’il n’était guère étonnant, dans ce contexte, que Zelensky ait signé l’année passée une loi sur la transplantation d’organes stipulant que l’opération peut être effectuée sans l’accord des parties.

Auparavant, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marija Zaharova, lors d’un briefing en marge du Forum économique international de Sankt Petersburg, a déclaré que l’Ukraine était disposée à payer l’aide militaire en monnayant la transplantation d’organes de ses citoyens.

Traduction A.J., 1er août 2023




La Persécution des Chrétiens en Inde

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

Traduction du texte original : Paraded Naked and Gang-Raped: The Persecution of Christians in India

[Illustration : les restes d’une église incendiée dans le village de Langching, dans l’État de Manipur, au nord-est de l’Inde, le 31 mai 2023.
(Photo de l’AFP via Getty Images)]

Par Raymond Ibrahim

Une atrocité récente, filmée qui plus est, a mis en lumière l’horrible situation des minorités chrétiennes en Inde.

Un article de presse décrit la vidéo ainsi :

« Cette vidéo virale montre l’épreuve déchirante infligée à deux chrétiennes du Manipur. Le 4 mai 2023, ces femmes ont été exhibées nues à une foule d’hommes qui les a agressées et battues sans pitié. La plus jeune des deux femmes, âgée de 19 ans seulement, a été brutalement violée par la foule en colère, composée de membres de la tribu Meitei [hindoue]. Pour ajouter à l’horreur, quatre policiers présents seraient demeurés passifs, refusant de stopper l’agression. 

Dans la vidéo, les hommes de la tribu Meitei crient : “à poil ou on vous tue.” Les femmes ont été pelotées, giflées et frappées en public. On les entend demander grâce, sangloter et gémir d’angoisse.

Les survivants ont accusé les policiers d’avoir activement participé ou facilité cette odieuse agression. Certains prétendent que les policiers ont livré les femmes à une foule de 800 à 1 000 hommes, d’autres qu’ils sont demeurés passifs tout au long de l’assaut. Ces violences tragiques se sont produites peu après que le village de ces femmes a été rasé par les hindous Meitei. S’étant réfugiées dans une forêt voisine en compagnie de trois autres personnes, ces femmes ont rencontré des policiers, qui ont proposé leur aide. Mais en réalité, ils les ont livrées à la foule violente.

Le frère et le père de la jeune femme qui a subi un viol collectif ont lutté pour la protéger. Mais les deux hommes ont été tués par la foule en furie…

Cet incident choquant s’est produit au milieu d’affrontements ethniques croissants entre les communautés Meitei (hindoue) et Kuki (chrétienne) à Manipur. »

Les émeutes ont commencé après que les Meitei, une population hindoue majoritaire dans l’État de Manipur, au nord-est de l’Inde, ont exigé le même statut et les mêmes avantages que ceux accordés par le gouvernement aux tribus minoritaires historiquement marginalisées de l’État, dont les chrétiens Kuki (Protestants, principalement baptistes). Le conflit s’est durci et des émeutes ont éclaté entre les tribus minoritaires et la majorité Meitei, culminant avec les émeutes hindoues dans tout le Manipur. En conséquence :

« Depuis le 3 mai, les violences ont entraîné la destruction d’au moins 317 bâtiments religieux, indiquent des sources locales. Plus de 160 personnes ont trouvé la mort, selon des estimations non officielles ; mais les chiffres officiels publiés le 2 juin ont fait état de 98 morts et 310 blessées. Selon des sources locales, la majorité d’entre eux étaient membres de tribus chrétiennes. »

Plusieurs chrétiens, dont un jeune enfant, ont été brûlés vifs. Les membres de la tribu hindoue « n’ont aucun respect pour les femmes et les enfants », a déclaré un habitant. « Une femme a été tuée à l’intérieur de l’église où elle priait ; ils sont impitoyables. »

Le gouvernement indien est resté étrangement silencieux quand les attaques des Meitei ont démarré début mai. Mais il est sorti de sa torpeur le 19 juillet, une fois que la vidéo des deux chrétiennes nues était devenue virale. Le 20 juillet, le Premier ministre indien Narendra Modi a clamé son « indignation » :

« J’affirme devant toute la nation qu’aucun coupable ne sera épargné. Des mesures seront prises conformément à la loi. Ce qui est arrivé aux filles de Manipur est impardonnable… J’ai le cœur rempli de douleur et de colère. L’incident du Manipur est honteux pour toute nation civilisée. Le pays tout entier a été humilié. »

Cependant, comme le souligne un média, « la première arrestation, 77 jours après l’incident, a été signalée aujourd’hui [20 juillet], soit un jour après que la vidéo soit devenue virale » et le jour même ou Modi a souligné la gravité des évènements de Manipur.

En conséquence :

« Le Premier ministre Narendra Modi et le gouvernement du Manipur ont été critiqués pour leur réponse tardive à l’incident. Le Premier ministre n’a abordé la question qu’une fois la vidéo du viol devenue virale. Du coup, les spéculations se sont donné libre cours sur ces réactions tardives. »

Le gouvernement hindou, comme la presse internationale d’ailleurs, s’est bien gardé d’évoquer l’identité religieuse des assaillants et a fortiori celle des victimes. Ils n’ont parlé que d’« affrontements sectaires » entre les Meitei (hindous) et les Kuki (chrétiens).

Il s’agit là d’une tactique familière. Elle est à l’œuvre quand les médias occidentaux évoquent les affrontements entre bergers peuls et agriculteurs au Nigeria. Personne ne dit que les Peuls sont des djihadistes génocidaires engagés dans un combat mortel contre les « agriculteurs » chrétiens.

Au Manipur, la religion encore — le puissant courant du nationalisme hindou considère les Indiens chrétiens comme des traîtres — semble être au cœur des affrontements. « Après avoir incendié les églises, les émeutiers ont hissé leur drapeau au sommet des églises », a déclaré un pasteur Kuki. « C’est comme s’ils voulaient montrer qu’ils avaient conquis l’église, le lieu religieux sacré de notre culte. »

Après avoir dénoncé la « complicité » du gouvernement et de la police du Manipur dans ces « violences odieuses », l’archevêque Joseph D’Souza de l’Église anglicane du Bon Pasteur de l’Inde et président du Conseil chrétien de toute l’Inde, a écrit :

« Qu’il s’agisse de l’Uttar Pradesh, du Madhya Pradesh ou d’autres États la situation des minorités chrétiennes est la même. Dans toute l’Inde, la police locale ne s’interpose pas entre les hindous extrémistes et les malheureux chrétiens Kuki.

L’identité chrétienne des victimes de violence au Manipur ne fait pas la une des journaux. Mais les autorités indiennes ne peuvent plus nier la réalité : il s’agit d’une attaque religieuse, autant que d’un nettoyage ethnique barbare…

Le Premier ministre du Manipur — qui sympathise avec les extrémistes hindous du Meitei — prétend que des centaines d’incidents similaires ont eu lieu. Les troubles surviennent des deux côtés explique-t-il, mais cette présentation des faits est trompeuse. Car nul ne mentionne jamais que les chrétiens Kuki représentent la grande majorité des victimes.

Le jour de sa démission, le vice-président du BJP (Bharatiya Janata Party) de l’État voisin du Mizoram a déclaré qu’à son humble avis, le BJP était devenu un parti antichrétien. L’Inde et le monde entier ont ainsi pris conscience que les viols et les meurtres de nombreuses femmes, ainsi que les incendies de maisons et d’églises, constituent des attaques volontaires et ciblées contre les chrétiens Kuki.

Aujourd’hui, l’évidence est là : des hindous radicalisés mènent une guerre à grande échelle contre les chrétiens Kuki avec la complicité de la police. Nul ne peut nier les destructions de centaines d’églises, les déplacements massifs de chrétiens Kuki, et le viol brutal de leurs femmes. »

L’archevêque Dominic Lumon d’Imphal a dénoncé lui aussi le fanatisme religieux antichrétien :

« La renaissance de la religion indigène et l’émergence de milices… pour protéger cette même religion traditionnelle (le sanamahisme) des [supposées] agressions du christianisme, passe totalement inaperçue en dehors de l’État de Manipur. Les chrétiens Meitei savent désormais ce qui les attend s’ils ne reviennent pas à leur religion d’origine. Certains pasteurs ont été invités à ne pas reconstruire les églises. Les minorités sont systématiquement réduites au silence. N’est-ce pas un autre “Ghar Wapsi” ? »

« Ghar Wapsi » signifie « rentrer chez soi ». Le terme fait référence au programme mis au point par diverses organisations nationalistes hindoues pour « convaincre » les hindous « dévoyés » convertis au christianisme ou à d’autres religions de revenir « chez eux », c’est-à-dire vers la religion d’État de l’hindouisme.

Les violences croissantes subies par les chrétiens a même propulsé l’Inde au onzième rang des pays persécuteurs de chrétiens. Selon le rapport de World Watch List :

« En 2023, certains États [en Inde] sont devenus des endroits effrayants pour les chrétiens.

Ces dernières années, l’Hindutva a pris un essor vigoureux : cette idéologie affirme que les hindous sont les seuls vrais Indiens et que les chrétiens, les musulmans et toutes les autres minorités religieuses doivent être expulsés en raison de leurs racines “étrangères”. Les extrémistes hindous semblent jouir d’une grande impunité dans leurs attaques, et dans certaines régions du pays, ils recourent à une violence extrême.

De plus en plus d’États votent des lois anti-conversion, censées empêcher les hindous d’être convertis de force à d’autres religions, mais en réalité, ces textes servent de paravent au harcèlement et à l’intimidation des chrétiens qui ne font que distribuer de l’aide ou organiser une prière collective. Ces lois ne protègent pas les chrétiens contre la contrainte de retourner à l’hindouisme.

Les chrétiens sont de plus en plus confrontés à l’exclusion sociale dans leurs villes et villages, à la discrimination sur le lieu de travail et doivent endurer de fausses accusations et des rumeurs.

Les chrétiens les plus menacés sont les hindous qui ont quitté leur foi d’origine. Dans certaines régions de l’Inde, les “incitations” à revenir à l’hindouisme passent par l’exclusion sociale, la discrimination au travail, des agressions physiques et même le meurtre. Les prêtres et pasteurs sont particulièrement vulnérables. Être pasteur est aujourd’hui l’une des vocations les plus risquées du pays. Eux-mêmes, leurs femmes et leurs enfants sont une cible, car à travers eux, les extrémistes hindous sèment la peur dans la communauté chrétienne. »

World Watch List classe les persécutions subies par les chrétiens en Inde dans la catégorie « extrême », au même titre que des pays comme la Corée du Nord, la Somalie et le Yémen. « Extrême » est la pire des catégories. Il n’en existe aucune autre au-dessus.

Déshabiller les femmes chrétiennes, les exhiber en public et les violer collectivement pourrait n’être qu’un début.

Raymond Ibrahim, auteur de Defenders of the West, Sword and Scimitar,Crucified Again et The Al Qaeda Reader, est Distinguished Senior Shillman Fellow du Gatestone Institute et Judith Rosen Friedman Fellow du Middle East Forum.



Tucker Carlson pessimiste sur l’avenir des États-Unis (et du monde)

[Source : @Cielvoile]






Mike Yeadon : « Il n’existe pas de virus respiratoires »

[Source : @TheAmir]






La révolution permanente du « zéro net » : une guerre contre la démocratie

[Source : reinformation.tv]

Par Jeanne Smits

Une intéressante chronique du Telegraph de Londres dénonce la guerre contre la démocratie que constitue la « révolution permanente du zéro net », cette obligation faite au Royaume-Uni (de la même manière qu’à l’Union européenne) d’arriver à des émissions de CO2 neutres dans un délai donné, sans le moindre égard pour la volonté des électeurs à ce sujet. Allister Heath y voit une nouvelle variante des fameux « plans quinquennaux » propres aux économies communistes planifiées, par lesquels des planificateurs centralisés imposent des objectifs et des moyens pour y parvenir, sans dire au public « l’horrible vérité » à leur sujet.

« Une nomenklatura “verte” dispose désormais d’un immense pouvoir », observe l’éditorialiste : au Royaume-Uni, tous les partis — conservateurs, travaillistes, « Lib Dems » — ont souscrit aux plans quinquennaux contraignants qui définissent les « budgets carbone » avec leurs émissions maximales, et au passage, font de l’ingénierie sociale à hautes doses.

« Savez-vous, cher lecteur, que nous sommes actuellement sous le régime de notre quatrième budget carbone de cette espèce, qui court de 2023 à 2027 ? Avez-vous conscience de ce que les deux suivants — qui nous mènent jusqu’en 2037 — sont déjà gravés dans le marbre de la loi, moyennant quoi les deux ou trois élections générales ne seront que des mascarades ? », écrit Allister Heath. Et tout écart par rapport à ces objectifs pourrait donner lieu à des procédures contre l’État de la part d’associations écologistes.

Le « zéro net » avec ou sans Brexit

Le Royaume-Uni a beau avoir quitté l’UE, les accords de Paris chapeautés par l’ONU s’appliquent aussi outre-Manche et aboutissent à des contraintes qui s’apparentent à celles mises en route dans l’Union. Ainsi, les Britanniques vont-ils comme nous être sévèrement bridés dans leurs choix de consommation, énergétiques notamment. D’ici à un an et demi, aucun logement neuf au Royaume-Uni ne pourra être équipé d’une chaudière à gaz. Dans 7 ans, il sera illégal d’acheter des véhicules à pétrole neufs. Dans douze ans, le remplacement d’une chaudière à gaz par un dispositif du même type sera à son tour prohibé.

Tout cela a été mis en place en 2008 par Ed Miliband, ministre de l’Énergie, avec une loi sur le « Changement climatique » votée par la quasi-totalité des membres du Parlement : « L’équivalent d’un nouveau traité de Maastricht, un bouleversement profond qui à terme, provoquera la réaction furieuse de l’électorat qui prendra conscience d’avoir perdu tout contrôle. » À l’origine, la baisse des émissions de CO2 devait atteindre 80 % en 2050 par rapport aux chiffres de 1990 ; en 2019, Theresa May a porté ce pourcentage à 100 %. Le tout selon un échéancier extrêmement strict.

Les trois premiers plans quinquennaux ont été respectés, note Alister Heath, entre 2008 et 2022, « sans trop d’efforts » : c’est la « combinaison d’une récession, de la désindustrialisation continue, de l’insuffisance de construction d’infrastructures et de logements neufs et du recours accru aux renouvelables » qui a rendu la chose possible.

Les nouveaux plans quinquennaux imposent la révolution contre la démocratie

Mais « la douleur s’installe », note le chroniqueur, alors que propriétaires et automobilistes sont de plus en plus frappés par les conséquences de cette politique. Au fur et à mesure que le pourcentage de coupes augmente, de nouveaux secteurs vont être touchés : l’aviation civile, le transport de marchandises, les obligations d’isolation par exemple. La « décarbonation » ne déplaît pas tant qu’elle ne touche pas visiblement au portefeuille des électeurs : une fois ce pas franchi, les électeurs s’y opposeront « avec fureur », prévoit Heath, et d’autant plus qu’ils comprendront que le législateur n’y pourra rien.

Le Climate Change Committee (CCC) qui pilote les plans et définit les arbitrages par secteur estime d’ailleurs que le recours aux nouvelles énergies et à d’autres moyens technologies ne suffira pas : « Les véhicules électriques ne suffiront pas, il faudra quand même rouler moins. Il nous faudra moins prendre l’avion, même en utilisant de l’énergie “durable”. Il nous faudra manger 20 à 35 % de viande et de produits laitiers en moins », avertit Allister Heath. Le CCC, précise-t-il, est une agence aux pouvoirs gigantesques, « que seule dépasse probablement la Banque d’Angleterre ».

La révolution du zéro net, une machine à appauvrir l’Occident

Ne pourrait-on pas nommer un président plus souple à l’heure où le CCC embauche son nouveau chef ? « De toute façon, le zéro net est sur pilotage automatique, et les échéances trop figées pour éviter des restrictions handicapantes, une très forte augmentation de la dette et des coupures d’énergie par roulement », constate le chroniqueur.

Décidément, la course vers le « net zéro » est une machine à appauvrir les pays développés. On le savait déjà, les politiques en place ne pouvaient l’ignorer : ce qui nous est imposé par l’Union européenne ou le CCC outre-Manche est ce qu’ils ont approuvé en toute connaissance de cause et complicité, contre les peuples.




La promotion de pseudo-maladies par l’industrie pharmaceutique et la surmédicalisation

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

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***

Connaissez-vous l’expression « disease mongering », le « façonnage de maladie » ?

Selon une édition spéciale de la revue médicale PLOS sur ce sujet en 2018, il s’agit de pratiques consistant à « “vendre des maladies” afin de promouvoir la vente de médicaments ».

Sur les comprimés :
Conquérez la timidité, améliorez votre mémoire, bonheur, meilleur sexe, pas de sautes d’humeur.

Dans l’article La stratégie de Knock, publié en 2017, le Collectif Formindep dénonce ces techniques lucratives qu’il décrit comme « un ensemble de pratiques destinées à accroître le marché d’un produit de santé par la création ou la modification d’entités nosographiques », ces dernières étant mieux connues sous le nom de « maladies ».

Créé en 2004, Formindep est une association française regroupant « des professionnels de santé, des patients et des citoyens soucieux de favoriser une formation professionnelle et une information, auprès du public, indépendantes, c’est-à-dire dégagées de toute influence d’organismes pouvant avoir d’autres finalités que l’intérêt seul des patients ».

Le Collectif ajoute dans l’article de 2017 :

« Ces pratiques visent à étendre le domaine de la maladie. Elles orientent les plans de recherche, soutiennent des actions de communication grand public, incitent les autorités sanitaires à lancer des campagnes de dépistage systématisé et biaisent la formation médicale continue et les recommandations de bonnes pratiques. » (Soulignements ajoutés)

Déjà-vu ?

Formindep écrit que ces pratiques prenaient une telle ampleur il y a une dizaine d’années que le Parlement européen a commandé un rapport à ce sujet en 2012 : Disease Mongering (Pseudo-Disease Promotion) (Le façonnage de maladie (la promotion de pseudo-maladies).

Voici le résumé du rapport :

« Le façonnage de maladies est la promotion des pseudo-maladies par l’industrie pharmaceutique dans le but d’en tirer des avantages économiques. Les fabricants d’équipement médical, les compagnies d’assurance, les médecins ou les groupes de patients peuvent également l’utiliser pour réaliser des gains monétaires ou exercer une influence.Cette pratique a augmenté parallèlement à la “médicalisation” de la société et à la croissance du complexe pharmaceutique. En raison des investissements massifs dans le marketing et le lobbying, de l’utilisation abondante d’Internet et des médias, et de l’émergence de nouveaux marchés, la question devient préoccupante, et les décideurs devraient être conscients de ses dangers et de ses conséquences. » (Soulignements ajoutés)

Par croissance du complexe pharmaceutique, on précise plus loin que cela comprend « son pouvoir et son influence ». Un exemple cité de pseudo-maladie est le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Les auteurs du rapport notent plus loin que ce phénomène date des années 1990 :

« Un nombre croissant de publications médicales et scientifiques (en grande partie datant du début des années 90, mais plus particulièrement des dix dernières années) prouve l’émergence de ce phénomène. » (Soulignements ajoutés)

Ils concluent :

« Le façonnage de maladie (promotion des pseudo-maladies) est une réalitécompte tenu de la littérature scientifique disponible, en particulier dans les économies développées, les États-Unis, l’Australie et l’UE. » (Soulignements ajoutés)

Chez nous, on le sait, l’industrie est vénérée et les pilules ont la cote.

En avril 2021, TVA rapportait que les Québécois sont « les champions des médicaments » au pays :

En 2019, un média de l’UQAM, Pourquoi. media affirmait que le Québec était surmédicamenté en ce qui a trait au TDAH :

« Le Québec est un champion incontesté en ce qui a trait à la proportion d’adolescents qui consomment des médicaments reliés au trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Dans les faits, le taux de prévalence de consommation au Québec est trois fois plus élevé que dans le reste du Canada.Le taux de prévalence du TDAH chez les adolescents québécois, lui, est de deux à trois fois plus élevé que celui observé dans la population mondiale. » (Soulignements ajoutés)

On explique ce phénomène, entre autres, par l’accès plus facile aux médicaments en raison des assurances et à « une panoplie de professionnels de la santé […] en droit de porter un diagnostic selon leur propre grille d’analyse ».

Parmi les types de façonnages de maladie, le Collectif Formindep cite ceux-ci :

  • « la transformation de facteurs de risque (hypercholestérolémie, hypertension artérielle, glycémie) en maladie définie par le franchissement de seuils de marqueurs (exemples : cholestérolémie, tension artérielle), indépendamment des caractéristiques cliniques du sujet. L’abaissement continu des valeurs considérées normales fait basculer mécaniquement un nombre croissant de personnes de l’état de santé à celui de malade et de client potentiel, et l’intensification des traitements accroît le marché par patient traité ;
  • l’élargissement de la définition des maladies par l’élargissement des critères diagnostiques, la création de pré-maladies (exemples : trouble cognitif léger, pré-diabète, ostéopénie) ;
  • la création de nouvelles entités nosographiques par le rassemblement de symptômes en syndromes et maladies (exemples : syndrome métabolique, fatigue chronique, fibromyalgie, maladie de Lyme chronique) ;
  • la pathologisation de conditions normales (exemple : ménopause, ostéoporose liée à l’âge, timidité, fluctuations de la libido). » (Soulignements ajoutés)

Les auteurs ajoutent que les campagnes de sensibilisation des maladies sont des campagnes de marketing déguisées, permettant « aux firmes pharmaceutiques d’atteindre directement le consommateur, contournant ainsi l’interdiction qui leur est faite de communiquer sur leurs produits ». C’est ainsi que, selon eux, le mois d’octobre est devenu le mois rose de la sensibilisation au cancer du sein et que novembre est devenu Movember, un mois bleu dédié à la santé masculine.

« Le message délivré suit un schéma invariable : il existe une maladie sournoise, avançant sans symptômes ou sous des symptômes anodins et peu spécifiques, beaucoup plus répandue et grave qu’on ne le croit, qu’il faut dépister et traiter tôt. Nombre de ces campagnes s’accompagnent de pseudo-tests (questionnaires) de dépistage qui se caractérisent par leur faible valeur prédictive positive, multipliant les faux positifs et alarmant à tort la population [4]

Si les bénéfices d’un dépistage et d’une prise en charge précoce sont indéniables dans certains cas, de nombreux travaux ont remis en question l’utilité de ces campagnes et ont permis de mettre en évidence les problèmes de santé publique liés au surdiagnostic, au surtraitement et à la iatrogénèse qu’elles entraînent [5].

Toutes ces pratiques concourent à multiplier le nombre de personnes étiquetées “malades”, la proportion des personnes à traiter parmi elles, et pour chacune à accroître l’intensité du traitement. Il s’agit d’un disease mongering à visée purement quantitative, jouant sur la définition des maladies pour accroître les volumes de ventes. » (Soulignements ajoutés)

On ne peut faire autrement que penser aux « malades asymptomatiques » à la lecture de ces pratiques de façonnage de maladies.

Ce phénomène, le Dr Sauveur Boukris l’avait déjà exploré dans son livre paru en 2013, La Fabrique de malades : Ces maladies qu’on nous invente.

Le résumé de ce livre regorge de parallèles avec la crise covid :

« Cholestérol, hypertension, cancer, dépression, ostéoporose, ménopause, etc. : et si l’on en faisait un peu trop ?L’excès de médecine nuirait-il à la santé ?

“Tout bien portant est un malade qui s’ignore”, disait le docteur Knock. Aujourd’hui, “tout bien portant est quelqu’un qui n’a pas eu de dépistage”. Des centaines de milliers de Français consultent à l’hôpital ou en cabinet pour pratiquer un bilan médical, radiologique ou biologique. Inquiets et prudents, ils pensent qu’il vaut mieux prévenir que guérir et comptent ainsi éviter une maladie silencieuse.

Dans ce livre, le docteur Boukris évoque la “médecine marketing” et montre comment on manipule médecins et malades en jouant sur les peurs, comment on médicalise nos vies pour pratiquer davantage d’examens biologiques, de radiographies et faire consommer toujours plus de médicaments.

Transformer des sujets bien portants en malades potentiels, tel est l’objectif de certains secteurs médicaux, privés ou publics, qui transmettent un message trompeur, lequel engendre de l’anxiété et génère un gâchis financier.

Surmédicalisation, surdiagnostic, surtraitement, ce document nous ouvre les yeux sur des pratiques du monde médico-industriel qui peuvent être nuisibles pour la santé et bouleverse de nombreuses idées reçues. » (Soulignements ajoutés)

Malgré toute la littérature pré-covid sur le façonnage de maladies, les journalistes n’ont pas abordé ce sujet pourtant révélateur des mécanismes trompeurs employés par une industrie qui commande la foi et envers laquelle trop de critiques sont qualifiées d’« antiscience » et de complotisme.

Douter des motivations profondes d’une industrie à but hautement lucratif n’a rien de complotiste. Au contraire, ces doutes sont fondés sur des phénomènes très bien documentés et répétitifs de manipulation, de fraude, de mensonges et de corruption, au point de satisfaire les critères du racket dans la loi américaine Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act (RICO) de 1970, comme l’explique Pete Gøtzsche dans Remèdes mortels et crime organisé. Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé, un livre publié aux Presses de l’Université Laval :

« Le racket consiste à commettre un certain type d’offense à plus d’une reprise. La liste des offenses qui constituent du racket inclut l’extorsion, la fraude, les infractions fédérales liées à la drogue, la corruption, les détournements de fonds, l’obstruction de la justice, l’obstruction de l’application de la loi, la subornation de témoins et la corruption politique. Les grosses pharmaceutiques s’adonnent si souvent à tout cela constamment qu’il ne peut y avoir aucun doute que son modèle d’affaires satisfait aux critères du crime organisé. » (Soulignements ajoutés)

Dans sa recension du livre, publiée sur le site de L’association canadienne de justice pénale, partenaire de la Société de criminologie du Québec, André Normandeau, criminologue et professeur à l’Université de Montréal écrit :

« Un rare livre criminologique écrit à la fois de façon populaire tout en étant bien assis sur la recherche de la vérité. Un jour, nous aurons besoin d’un autre Peter Gotzsche pour faire le procès scientifique de la pandémie du coronavirus, dit le Covic-19 (sic), en pensant aux lacunes “peut-être de nature criminelle” du monde médical et du monde politique qui n’ont pas prévu de façon satisfaisante la crise sanitaire que nous avons vécu en 2020 et qui n’ont pas préparé la réponse médicale à cette crise de façon appropriée, me semble-t-il. »

(Soulignements ajoutés)

Alors que bon nombre de citoyens se retrouvent devant les tribunaux pour avoir désobéi aux règles arbitraires et antiscientifiques mises en place en 2020, l’industrie s’en tire avec des profits records et quelques questions embarrassantes sur leurs injections de la part de députés qui font leur travail, comme on l’a vu en Australie le 3 août dernier (audiences intégrales).

Les représentants de Pfizer n’ont jamais répondu à la question « Pfizer a-t-il testé l’efficacité de son vaccin covid pour arrêter ou baisser la transmission du virus ? » :

En 2023, le slogan « sûr et efficace » a perdu énormément de crédibilité et les représentants des pharmaceutiques ne font pas bonne figure lorsqu’ils tentent de le justifier… en répétant que leurs injections sont sûres et efficaces, malgré les preuves du contraire établies par de nombreux chercheurs indépendants qualifiés, comme le World Council for HealthDoctors for Covid Ethics et un groupe de chercheurs danois, ayant découvert des différences considérables dans l’incidence d’effets secondaires entre les lots d’injections, dont un provoquant des effets secondaires 1 fois sur 20.

Cette étude est bien vulgarisée par le Dr John Campbell dans cette vidéo :

Comme l’explique Lynn Payer dans un livre avant-gardiste sur le sujet publié en 1992, Disease-Mongers : How Doctors, Drug Companies, and Insurers Are Making You Feel Sick (Les façonneurs de maladies : Comment les médecins, les sociétés pharmaceutiques et les assureurs vous font sentir malade) :

“Essayer de convaincre les gens qu’ils sont malades ou ceux qui sont légèrement malades qu’ils sont très malades est très lucratif.”

Essayer de convaincre les gens qu’ils risquent d’être malades l’est peut-être encore plus.




L’UE soutient le plan de Bill Gates visant à lutter contre le réchauffement de la planète en bloquant le Soleil

[Source : aubedigitale.com]

Par Frank Bergman

L’Union européenne (UE) a apporté son soutien au projet radical du cofondateur de Microsoft, Bill Gates, de « lutter contre le réchauffement climatique » en bloquant la lumière du soleil pour faire baisser la température sur Terre.

L’UE se joindra à un effort international mondialiste visant à examiner l’efficacité du plan.

Les gouvernements de plusieurs pays se joignent à des agences bureaucratiques non élues pour déterminer si une intervention à grande échelle telle que la déviation des rayons du soleil ou la modification des schémas météorologiques de la Terre sont des options viables pour « lutter contre le changement climatique ».

Comme Slay News l’a précédemment rapporté, Bill Gates défend depuis longtemps le projet de lutte contre le « réchauffement climatique » en recourant à la géo-ingénierie expérimentale pour bloquer le soleil.

L’idée, défendue par Bill Gates et le milliardaire gauchiste George Soros, consiste à injecter des nuages blancs artificiels dans l’atmosphère afin de réfléchir la lumière du soleil loin de la surface de la planète.

Ce projet radical permettrait d’abaisser la température de la planète et de « lutter contre le réchauffement climatique ».

Soros prétend que cette technologie contribuera à empêcher la fonte des calottes glaciaires.

Selon lui, la fonte des calottes glaciaires du Groenland, en particulier, pourrait condamner la civilisation humaine.

« Notre civilisation risque de s’effondrer en raison de l’avancée inexorable du changement climatique », a déclaré Soros.

« La fonte de la calotte glaciaire du Groenland augmenterait le niveau des océans de sept mètres. »

« Cela menace la survie de notre civilisation », a-t-il affirmé.

La méthode préconisée par Bill Gates consiste à augmenter les concentrations d’aérosols dans la stratosphère afin de réfléchir le rayonnement solaire loin de la Terre.

Bill Gates a financé un important projet à Harvard utilisant des ballons pour déployer des aérosols.

Ce projet a toutefois été interrompu à la suite d’une levée de boucliers de la part de l’opinion publique.

Selon un projet de document consulté par Bloomberg, l’Union européenne évalue les conséquences du « réchauffement climatique » sur la sécurité, notamment le risque que la pénurie d’eau ou de nourriture ne déclenche des conflits et des migrations.

Une partie de cette évaluation comprend l’étude des dangers potentiels de la réingénierie de l’atmosphère.

« Ces technologies présentent de nouveaux risques pour les personnes et les écosystèmes, mais elles pourraient également accroître les déséquilibres de pouvoir entre les nations, déclencher des conflits et soulever une myriade de questions éthiques, juridiques, politiques et de gouvernance », selon le document, qui est susceptible d’être modifié.

En se lançant dans ces recherches, l’Union européenne se trouve au cœur du débat sur la question de savoir si la géo-ingénierie du climat est une bonne science ou si elle n’est qu’une distraction de science-fiction.

Ces projets de géo-ingénierie ont des conséquences potentiellement dangereuses pour la planète et son atmosphère.

L’Union européenne souhaiterait que des discussions internationales aient lieu sur l’élaboration de règles applicables à ce secteur naissant.

« L’UE soutiendra les efforts internationaux visant à évaluer de manière exhaustive les risques et les incertitudes liés aux interventions sur le climat, y compris la modification du rayonnement solaire », selon le document.

Ces interventions à grande échelle sont apparues parallèlement aux progrès scientifiques et à la crainte croissante que les pays ne dépassent l’objectif de l’agenda vert, qui est de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius.

Le blocage des rayons du soleil est désormais fréquemment présenté comme un moyen de lutter contre ce qu’on appelle la « crise climatique ».

Les critiques mettent toutefois en garde contre les effets secondaires imprévus de plans aussi radicaux, tels que l’altération de régimes pluviométriques vitaux ou un refroidissement excessif de la Terre qui entraînerait une ère glaciaire.

Certains scientifiques ont appelé à la conclusion d’un accord international de non-utilisation de ces solutions.

D’autres experts, quant à eux, affirment que les rapports faisant état d’une « crise climatique » sont un canular destiné à attiser la peur du public dans le but d’augmenter les impôts et de restreindre les libertés.

Comme Slay News l’a déjà rapporté, le célèbre écologiste Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace, avertit le public que le discours contre le dioxyde de carbone est une escroquerie.

Moore, écologiste et militant écologiste depuis plus de 50 ans, affirme que l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est bénéfique.

Selon lui, les affirmations selon lesquelles le changement climatique est « causé par l’homme » sont de la « propagande » qu’il qualifie de « dangereuse ».

Les commentaires de Moore, un expert de premier plan en matière d’environnementalisme, vont directement à l’encontre de l’agenda vert mis en avant par l’administration de Biden et les groupes mondialistes tels que l’Organisation des Nations unies (ONU) et le Forum économique mondial (FEM).

Selon Moore, l’environnementalisme a été détourné et le mouvement a « abandonné la science et la logique au profit de l’émotion et du sensationnel ».

« Lorsque Greenpeace a commencé, nous avions une forte orientation humanitaire, pour sauver la civilisation de la destruction par une guerre nucléaire totale », a déclaré Moore.

Au fil des ans, la « paix » de Greenpeace s’est progressivement perdue et mon organisation, comme une grande partie du mouvement écologiste, a dérivé vers la conviction que les humains sont les ennemis de la Terre.

Traduction de Slay News par Aube Digitale




L’inversion vaut aussi pour la drogue

[Source : reseauinternational.net]

Le succès massif de l’éradication de l’opium par les Taliban soulève des questions sur ce que faisaient vraiment les États-Unis (et l’OTAN) depuis le début

Par Alan MacLeod

Le gouvernement taliban d’Afghanistan — pays qui produisait jusqu’à récemment 90 % de l’héroïne mondiale — a considérablement réduit la culture de l’opium dans l’ensemble du pays. Des sources occidentales estiment que cette réduction peut atteindre 99 % dans certaines provinces. Cela soulève de sérieuses questions quant au sérieux des efforts d’éradication de la drogue déployés par les États-Unis dans le pays au cours des 20 dernières années. De plus, alors que les réserves mondiales d’héroïne se tarissent, les experts déclarent à MintPress News qu’ils craignent que cela n’entraîne une augmentation de l’utilisation du fentanyl — une drogue des dizaines de fois plus puissante que l’héroïne qui tue déjà plus de 100 000 Américains chaque année.

[NDLR Les États-Unis, bras armé du mondialisme, prétendent faire la guerre à la drogue alors que notamment via la CIA, ils sont les principaux trafiquants mondiaux, de la même manière qu’ils prétendent lutter contre le terrorisme, alors qu’ils ont notamment créé le réseau Gladio en Europe et ISIS/al-Qaïda en Syrie/Irak, qu’ils ont prétendu améliorer l’agriculture mondiale avec la Révolution verte, alors qu’ils ont contribué à largement appauvrir et empoisonner les sols et les variétés végétales dans tous les pays du monde où celle-ci s’est exportée, etc.. L’inversion n’est pas seulement celle des valeurs et du sens des mots. Elle tend à envahir toutes les dimensions de la vie humaine. Chaque fois que les élites mondialistes ou leurs serviteurs tels que les États-Unis (ou même certains mouvements de résistance en réalité contrôlés) prétendent quelque chose, on peut être pratiquement certain qu’ils font ou vont faire en réalité le contraire.]

Les Talibans font ce que les États-Unis n’ont pas fait

Elle a déjà été qualifiée d’« effort de lutte contre les stupéfiants le plus réussi de l’histoire de l’humanité ». Armées de simples bâtons, des équipes de brigades de lutte contre les stupéfiants parcourent le pays pour couper les champs de pavot de l’Afghanistan.

En avril de l’année dernière, le gouvernement taliban au pouvoir a annoncé l’interdiction de la culture du pavot, invoquant à la fois ses fortes convictions religieuses et les coûts sociaux extrêmement néfastes que l’héroïne et d’autres opioïdes — dérivés de la sève du pavot — ont engendrés dans tout l’Afghanistan.

Il n’y a pas eu que de l’esbroufe. De nouvelles recherches menées par la société de données géospatiales Alcis suggèrent que la production de pavot a déjà chuté d’environ 80 % depuis l’année dernière. En effet, l’imagerie satellite montre que dans la province de Helmand, la région qui produit plus de la moitié de la récolte, la production de pavot a chuté d’un pourcentage stupéfiant de 99 %. Il y a 12 mois à peine, les champs de pavot dominaient. Mais Alcis estime qu’il y a aujourd’hui moins de 1 000 hectares de pavot dans la province d’Helmand.

Au lieu de cela, les agriculteurs plantent du blé, ce qui permet d’éviter le pire de la famine que les sanctions américaines ont contribué à créer. L’Afghanistan reste toutefois dans une situation périlleuse, les Nations Unies estimant que six millions de personnes sont proches de la famine.

Les données d’Alcis montrent que la majorité des agriculteurs afghans sont passés de la culture du pavot à celle du blé en une seule année.

Les Talibans ont attendu 2022 pour imposer l’interdiction tant attendue, afin de ne pas interférer avec la saison de culture. Cela aurait provoqué des troubles au sein de la population rurale en éradiquant une récolte que les agriculteurs avaient mis des mois à cultiver. Entre 2020 et fin 2022, le prix de l’opium sur les marchés locaux a augmenté de 700 %. Pourtant, compte tenu de l’insistance des talibans — et de leur efficacité en matière d’éradication —, rares sont ceux qui ont été tentés de planter du pavot.

L’interdiction du pavot s’est accompagnée d’une campagne similaire contre l’industrie de la méthamphétamine, le gouvernement s’attaquant aux cultures d’éphédra et fermant des laboratoires d’éphédrine dans tout le pays.

Une catastrophe imminente

L’Afghanistan produit près de 90 % de l’héroïne mondiale. L’éradication de la culture de l’opium aura donc de profondes conséquences sur la consommation de drogues dans le monde entier. Les experts interrogés par MintPress ont averti qu’une pénurie d’héroïne entraînerait probablement une hausse considérable de la consommation d’opioïdes synthétiques tels que le fentanyl, une drogue que le Centre de contrôle des maladies estime être 50 fois plus puissante et qui est responsable de la mort de plus de 100 000 Américains chaque année.

« Il est important de tenir compte des périodes passées de pénurie d’héroïne et de l’impact qu’elles ont eu sur le marché européen de la drogue », a déclaré l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) à MintPress, avant d’ajouter :

« Il est important de tenir compte des périodes passées de pénurie d’héroïne et de leur impact sur le marché européen de la drogue »

L’expérience des périodes précédentes de réduction de l’offre d’héroïne dans l’Union européenne suggère que cela peut entraîner des changements dans les schémas d’offre et de consommation de drogues. Il peut s’agir notamment d’une augmentation des taux de polyconsommation chez les consommateurs d’héroïne. Le remplacement de l’héroïne par des opioïdes synthétiques plus nocifs, y compris le fentanyl et ses dérivés et de nouveaux opioïdes benzimidazoles puissants, peut constituer un risque supplémentaire pour les consommateurs existants.

En d’autres termes, si l’héroïne n’est plus disponible, les consommateurs se tourneront vers des formes synthétiques de la drogue beaucoup plus mortelles. Un rapport des Nations Unies de 2022 est arrivé à une conclusion similaire, notant que la répression de la production d’héroïne pourrait conduire au « remplacement de l’héroïne ou de l’opium par d’autres substances […] telles que le fentanyl et ses analogues ».

« Il y a un danger au sens large : si l’on retire toute l’héroïne du marché, les gens vont se tourner vers d’autres produits », a déclaré Matthew Hoh à MintPress. M. Hoh est un ancien fonctionnaire du département d’État qui a démissionné de son poste dans la province de Zabul, en Afghanistan, en 2009. « Mais la réponse ne devrait pas être de réinvestir l’Afghanistan, de le réoccuper et de remettre les barons de la drogue au pouvoir, ce qui est essentiellement ce que les gens impliquent lorsqu’ils déplorent les conséquences de l’arrêt du commerce de la drogue par les talibans », a ajouté M. Hoh.

« La plupart des gens qui parlent ainsi et qui s’inquiètent à voix haute sont des gens qui veulent trouver une raison pour que les États-Unis aillent opérer un changement de régime en Afghanistan. »

Les sources américaines n’ont pas manqué de s’inquiéter. La revue Foreign Policy a écrit sur « la façon dont la “guerre contre la drogue” des talibans pourrait se retourner contre eux » ; la Radio Free Europe/Radio Liberty, financée par le gouvernement américain, a affirmé que les Talibans fermaient les yeux sur la production d’opium, malgré l’interdiction officielle. L’Institut de la paix des États-Unis, une institution créée par le Congrès qui « se consacre à la proposition qu’un monde sans conflits violents est possible », a déclaré catégoriquement que « l’interdiction réussie de l’opium par les Talibans est mauvaise pour les Afghans et pour le monde ».

Cette catastrophe imminente ne se produira toutefois pas immédiatement. Il existe encore d’importants stocks de drogues le long des itinéraires de trafic. Comme l’a déclaré l’OEDT à MintPress :

« Il peut s’écouler plus de 12 mois avant que la récolte d’opium n’apparaisse sur le marché européen de la drogue au détail sous forme d’héroïne — il est donc trop tôt pour prédire, à ce stade, l’impact futur de l’interdiction de la culture sur la disponibilité de l’héroïne en Europe. Néanmoins, si l’interdiction de la culture de l’opium est appliquée et maintenue, elle pourrait avoir un impact significatif sur la disponibilité de l’héroïne en Europe en 2024 ou 2025 ».

Pourtant, rien n’indique que les Talibans ne soient pas sérieux dans leur volonté d’éradiquer cette culture, ce qui laisse présager une pénurie d’héroïne.

Une tentative similaire d’élimination de la drogue par les Talibans a eu lieu en 2000, la dernière année complète où ils étaient au pouvoir. Elle a été extraordinairement réussie, la réduction de la production d’opium passant de 4 600 tonnes à 185 tonnes seulement. À l’époque, il a fallu environ 18 mois pour que les conséquences se fassent sentir en Occident. Au Royaume-Uni, la pureté moyenne de l’héroïne est passée de 55 % à 34 %, tandis que dans les États baltes d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie, l’héroïne a été largement remplacée par le fentanyl. Toutefois, dès l’invasion des États-Unis en 2001, la culture du pavot a retrouvé son niveau antérieur et la chaîne d’approvisionnement a repris.

Complicité des États-Unis dans le trafic de drogue en Afghanistan

« La campagne réussie des Talibans pour éradiquer la production de drogue a jeté un doute sur l’efficacité des efforts déployés par les Américains pour parvenir au même résultat. Cela amène à se demander ce que nous avons réellement accompli là-bas », a fait remarquer M. Hoh, en soulignant que « les Talibans sont en train de se débarrasser de la drogue » :

« Cela remet en cause l’une des prémisses fondamentales de ces guerres : la prétendue association entre les Talibans et le trafic de drogue — un concept de lien narcoterroriste. Toutefois, cette notion est fallacieuse. En réalité, l’Afghanistan était à l’origine de 80 à 90 % de l’offre mondiale d’opiacés illicites. Les principaux responsables de ce commerce étaient le gouvernement et l’armée afghans, des entités que nous avons maintenues au pouvoir ».

À gauche, un Marine américain cueille une fleur
alors qu’il garde un champ de coquelicots en 2012 dans la province d’Helmand.
Photo : DVIDS.
À droite, un homme brise des tiges de pavot dans le cadre d’une campagne de 2023
visant à lutter contre les drogues illégales en Afghanistan.
Oriane Zerah | AP

Suzanna Reiss, universitaire à l’Université d’Hawaï à Manoa et auteur de « We Sell Drugs: The Alchemy of U.S. Empire », a fait preuve d’un point de vue encore plus cynique sur les efforts américains de lutte contre les stupéfiants, comme elle l’a indiqué à MintPress :

« Les États-Unis n’ont jamais vraiment cherché à réduire le trafic de drogue en Afghanistan (ou ailleurs d’ailleurs). Toute rhétorique noble mise à part, les États-Unis ont été heureux de travailler avec les trafiquants de drogue si cela permettait de promouvoir certains intérêts géopolitiques (et l’ont d’ailleurs fait, ou du moins ont fermé sciemment les yeux, lorsque des groupes comme l’Alliance du Nord s’appuyaient sur la drogue pour financer leur mouvement politique contre le régime) ».

La transformation de l’Afghanistan en un narco-État de premier plan doit beaucoup aux actions de Washington. Dans les années 1970, la culture du pavot était relativement limitée. Toutefois, le vent a tourné en 1979 avec le lancement de l’opération Cyclone, une injection massive de fonds dans les factions moudjahidines afghanes visant à épuiser l’armée soviétique et à mettre fin à sa présence en Afghanistan. Les États-Unis ont versé des milliards aux insurgés, mais leurs besoins financiers n’ont pas été satisfaits. Les moudjahidines se sont donc lancés dans le commerce illicite de la drogue. Au terme de l’opération Cyclone, la production d’opium en Afghanistan avait été multipliée par vingt. Le professeur Alfred McCoy, auteur acclamé de « The Politics of Heroin: CIA Complicity in the Global Drug Trade », a déclaré à MintPress qu’environ 75 % de la production illégale d’opium de la planète provenait désormais d’Afghanistan, et qu’une grande partie des recettes était reversée à des factions rebelles soutenues par les États-Unis.

La crise des opioïdes : une catastrophe imminente

La crise des opioïdes est la pire épidémie de toxicomanie de l’histoire des États-Unis. Au début de l’année, le secrétaire du ministère de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a décrit le problème du fentanyl aux États-Unis comme « le plus grand défi auquel nous sommes confrontés en tant que pays ». Près de 110 000 Américains sont morts d’une overdose en 2021, le fentanyl étant de loin la principale cause. Entre 2015 et 2021, l’Institut national de la santé a enregistré une multiplication par près de 7,5 des décès par overdose. La revue médicale The Lancet prévoit que 1,2 million d’Américains mourront d’une overdose d’opioïdes d’ici 2029.

Les autorités américaines accusent les cartels mexicains de faire passer l’antidouleur synthétique par la frontière sud et la Chine de produire les produits chimiques nécessaires à la fabrication de la drogue.

Les Américains blancs sont plus susceptibles de faire un usage abusif de ces types de drogues que les autres races. Les adultes âgés de 35 à 44 ans enregistrent les taux de mortalité les plus élevés, bien que les décès chez les plus jeunes soient en augmentation. L’Amérique rurale a été particulièrement touchée ; une étude réalisée en 2017 par le National Farmers Union et l’American Farm Bureau Federation a révélé que 74 % des agriculteurs ont été directement touchés par l’épidémie d’opioïdes. La Virginie-Occidentale et le Tennessee sont les États les plus touchés.

Pour l’écrivain Chris Hedges, originaire du Maine rural, la crise du fentanyl est un exemple de l’une des nombreuses « maladies du désespoir » dont souffrent les États-Unis. Selon lui, elle est née d’un monde en décomposition où les opportunités, qui confèrent statut, estime de soi et dignité, se sont taries pour la plupart des Américains. Ils sont l’expression d’un désespoir et d’une morbidité aigus. En substance, lorsque le rêve américain s’est évanoui, il a été remplacé par un cauchemar américain. Le fait que les hommes blancs soient les premières victimes de ces maladies du désespoir est une conséquence ironique de notre système injuste. Comme l’explique Hedges :

« Les hommes blancs, plus facilement séduits par le mythe du rêve américain que les personnes de couleur qui comprennent à quel point le système capitaliste leur est défavorable, souffrent souvent d’un sentiment d’échec et de trahison, dans de nombreux cas lorsqu’ils sont dans la force de l’âge. Ils s’attendent, en raison des notions de suprématie blanche et des platitudes capitalistes sur le travail acharné menant à l’avancement, à être en pleine ascension. Ils croient au succès ».

En ce sens, il est important de replacer la crise de la dépendance aux opioïdes dans le contexte plus large du déclin américain, où les opportunités de réussite et de bonheur sont plus rares et plus éloignées que jamais, plutôt que de l’attribuer à des individus. Comme l’écrit le Lancet :

« Les approches punitives et stigmatisantes doivent cesser. La dépendance n’est pas une faute morale. Il s’agit d’un état pathologique qui constitue une menace constante pour la santé ».

Un problème exclusivement américain

Près de 10 millions d’Américains font un usage abusif d’opioïdes sur ordonnance chaque année, à un rythme bien supérieur à celui des pays développés comparables. Les décès par surdose d’opioïdes aux États-Unis sont dix fois plus fréquents par habitant qu’en Allemagne et plus de vingt fois plus fréquents qu’en Italie, par exemple.

Cela est dû en grande partie au système de santé à but lucratif des États-Unis. Les compagnies d’assurance privées américaines sont beaucoup plus enclines à prescrire des médicaments et des pilules que des thérapies plus coûteuses qui s’attaquent à la racine du problème à l’origine de l’addiction. C’est pourquoi la crise des opioïdes est communément qualifiée de « problème exclusivement américain ».

Si les médecins américains sont beaucoup plus enclins à administrer des analgésiques exceptionnellement puissants que leurs homologues européens, c’est en partie parce qu’ils ont fait l’objet d’une campagne de marketing hyperagressive de la part de Purdue Pharma, fabricant du puissant opioïde OxyContin. Purdue a lancé l’OxyContin en 1996 et ses agents ont envahi les cabinets médicaux pour promouvoir le nouveau « médicament miracle ».

Environ 1 million de faux comprimés contenant du fentanyl saisis le 5 juillet 2022 dans une maison d’Inglewood, en Californie. Photo : DEA via AP.

Pourtant, procès après procès, l’entreprise a été accusée de mentir sur l’efficacité et la dépendance de l’OxyContin, un médicament qui a rendu d’innombrables Américains dépendants des opioïdes. Et lorsque les opioïdes sur ordonnance, légaux, mais incroyablement addictifs, se sont taris, les Américains se sont tournés vers des substances illicites comme l’héroïne et le fentanyl pour les remplacer.

Les propriétaires de Purdue Pharma, la famille Sackler, ont régulièrement été décrits comme la famille la plus diabolique d’Amérique, beaucoup leur imputant la responsabilité des centaines de milliers de décès par overdose. En 2019, sous le poids de milliers de poursuites judiciaires, Purdue Pharma a déposé son bilan. Un an plus tard, elle a plaidé coupable à des accusations criminelles concernant la mauvaise commercialisation de l’OxyContin.

Néanmoins, les Sackler se sont enrichis comme des bandits grâce à leurs actions. Même après avoir été contraints l’année dernière de verser près de 6 milliards de dollars en espèces aux victimes de la crise des opioïdes, ils restent l’une des familles les plus riches du monde et ont refusé de s’excuser pour leur rôle dans la construction d’un empire de la douleur qui a causé des centaines de milliers de morts.

Au lieu de cela, la famille a tenté de blanchir son image par la philanthropie, en parrainant un grand nombre d’institutions artistiques et culturelles parmi les plus prestigieuses du monde. Il s’agit notamment du musée Guggenheim et du Metropolitan Museum of Art à New York, de l’université de Yale, du British Museum et de la Royal Academy à Londres.

Les anciens combattants constituent l’un des groupes les plus touchés par les opioïdes tels que l’OxyContin, l’héroïne et le fentanyl. Selon les National Institutes of Health, les anciens combattants sont deux fois plus susceptibles de mourir d’une overdose que le reste de la population. La bureaucratie est l’une des raisons de ce phénomène. « Au cours des dernières décennies, l’administration des vétérans a fait du très mauvais travail en matière de gestion de la douleur, en particulier en ce qui concerne le recours aux opioïdes », a déclaré M. Hoh, un ancien marine, à MintPress, précisant que l’administration des vétérans prescrivait des opioïdes dangereux à un taux plus élevé que les autres organismes de santé.

Les anciens soldats doivent souvent faire face à des douleurs chroniques et à des lésions cérébrales. M. Hoh note qu’environ un quart de millions de vétérans d’Afghanistan et d’Irak souffrent de lésions cérébrales traumatiques. À cela s’ajoutent les profondes lésions morales dont beaucoup ont souffert — des lésions qui ne sont généralement pas visibles. Comme l’a fait remarquer Hoh :

« Les vétérans se tournent vers [des opioïdes comme le fentanyl] pour faire face aux conséquences mentales, émotionnelles et spirituelles de la guerre. Ils les utilisent pour apaiser leur détresse, essayer de trouver un certain soulagement, échapper à la dépression et faire face aux démons qui reviennent chez les vétérans qui ont participé à ces guerres ».

Ainsi, si le programme d’éradication de l’opium des talibans se poursuit, il pourrait déclencher une crise du fentanyl qui pourrait tuer plus d’Américains que ne l’a fait l’occupation qui a duré 20 ans.

Société brisée

Si les maladies du désespoir sont courantes aux États-Unis, elles sévissent en Afghanistan même. Un rapport mondial publié en mars a révélé que les Afghans sont de loin les personnes les plus malheureuses de la planète. Les Afghans évaluent leur vie à 1,8 sur 10, ce qui les place en avant-dernière position, loin derrière les Finlandais (7,8 sur 10).

La dépendance à l’opium en Afghanistan est hors de contrôle, avec environ 9 % de la population adulte (et un nombre important d’enfants) dépendants. Entre 2005 et 2015, le nombre de toxicomanes adultes est passé de 900 000 à 2,4 millions, selon les Nations unies qui estiment que près d’un foyer sur trois est directement touché par la toxicomanie. L’opium étant fréquemment injecté, les maladies transmises par le sang, comme le VIH, sont également courantes.

Le problème des opioïdes s’est également étendu aux pays voisins, tels que l’Iran et le Pakistan. Un rapport des Nations unies de 2013 estimait que près de 2,5 millions de Pakistanais consommaient des opioïdes, dont 11 % dans la province du Khyber Pakhtunkhwa, au nord-ouest du pays. Environ 700 personnes meurent chaque jour d’overdoses.

L’empire de la drogue

Compte tenu de leur histoire, il est peut-être compréhensible que les pays asiatiques aient généralement pris des mesures beaucoup plus autoritaires pour lutter contre les problèmes de toxicomanie. Pendant des siècles, l’utilisation du commerce illégal de la drogue pour promouvoir des objectifs impériaux a été une tactique occidentale courante. Dans les années 1940 et 1950, les Français ont utilisé les cultures d’opium dans la région du « Triangle d’or » en Asie du Sud-Est afin de contrer le mouvement d’indépendance vietnamien en plein essor.

Un siècle auparavant, les Britanniques avaient utilisé l’opium pour écraser et conquérir une grande partie de la Chine. La soif insatiable de la Grande-Bretagne pour le thé chinois commençait à mettre le pays en faillite, car la Chine n’acceptait que de l’or ou de l’argent en échange. Les Britanniques ont donc utilisé la puissance de leur marine pour forcer la Chine à leur céder Hong Kong. De là, ils ont inondé la Chine continentale d’opium cultivé en Asie du Sud (y compris en Afghanistan).

Les effets de la guerre de l’opium ont été stupéfiants. En 1880, les Britanniques inondaient la Chine de plus de 6 500 tonnes d’opium par an, soit l’équivalent de plusieurs milliards de doses. La société chinoise s’est effondrée, incapable de faire face aux bouleversements sociaux et économiques que des millions d’opiomanes ont entraînés à l’échelle de l’empire. Aujourd’hui, les Chinois continuent d’appeler cette période le « siècle de l’humiliation ».

Pendant ce temps, en Asie du Sud, les Britanniques forcent les agriculteurs à planter des champs de pavot au lieu de cultures comestibles, provoquant des vagues de famines gigantesques, jamais vues auparavant ni depuis.

Dans les années 1980, en Amérique centrale, les États-Unis ont vendu des armes à l’Iran afin de financer les escadrons de la mort d’extrême droite des Contras. Les Contras étaient profondément impliqués dans le commerce de la cocaïne, alimentant leur sale guerre par la vente de crack aux États-Unis — une pratique que, selon le journaliste Gary Webb, la Central Intelligence Agency a facilitée.

L’impérialisme et les drogues illicites vont donc souvent de pair. Cependant, avec l’effort d’éradication de l’opium par les talibans, couplé au phénomène spécifiquement américain de la dépendance aux opioïdes, il est possible que les États-Unis subissent un contrecoup important dans les années à venir. L’épidémie mortelle de fentanyl ne fera probablement qu’empirer, emportant inutilement des centaines de milliers de vies américaines supplémentaires. Ainsi, alors même que l’Afghanistan tente de se débarrasser de son problème mortel de toxicomanie, ses actions pourraient précipiter une épidémie qui promet de tuer plus d’Américains que toutes les entreprises impériales de Washington à ce jour.

Source : The Alt Word




Jeux de la Francophonie 2023 : nouvelle censure intégrale des médias français « de France »

[Source : cermf.org]

[Transmis par Ilyes Zouari, Président du CERMF]

Contrairement aux Jeux du Commonwealth, largement relayés par les médias britanniques, et comme pour leur dernière édition de 2019, les Jeux de la Francophonie 2023 font l’objet d’une censure totale des grands médias hexagonaux destinés à la population française, qui se démarquent ainsi de ceux des autres pays francophones du monde, y compris outre-Atlantique. Au-delà des habituels beaux discours officiels, l’hostilité des milieux politiques et médiatiques français à l’égard de la vaste francophonie ne fait désormais plus aucun doute, et va même en s’aggravant parallèlement à une fuite en avant européiste et atlantiste.

Une censure totale et systématique

Depuis leur lancement il y a presque une semaine, le 28 juillet dernier, dans un stade réunissant près de 80 000 spectateurs à Kinshasa, aujourd’hui plus grande ville francophone du monde avec ses plus de 15 millions d’habitants, les Jeux de la Francophonie 2023 n’ont toujours pas bénéficié de la moindre couverture médiatique de la part de l’ensemble des grands médias nationaux français de la télévision (TF1, France 2, France 3, M6…), de la presse écrite (Le Figaro, Le Monde, Libération, Ouest-France…) et de la radio. Des médias à ne pas confondre avec ceux essentiellement destinés à l’étranger, comme France 24, TV5, RFI ou encore le Monde Afrique, dont le contenu diffère parfois considérablement de celui destiné à la population française, victime de nombreuses censures (Jeux de la Francophonie, sommets de la Francophonie, agression et pillage rwandais de l’est de la RDC, manœuvres militaires russes en Algérie, visite de chefs d’État africains en Russie, part écrasante des pays d’Europe de l’Est dans les aides françaises au développement…).

Ainsi, et sur les quelques dizaines d’heures de journaux télévisés accumulés depuis le 28 juillet dernier, et sur les centaines d’articles publiés par les grands quotidiens nationaux, aucune seconde ni aucune ligne n’a été consacrée à ce grand événement sportif francophone international, même pour les médailles remportées par des Français. Et ce, tout comme pour la précédente édition des Jeux de la Francophonie, organisée à Abidjan en 2019. Une censure qui est donc également appliquée par les chaînes de télévision publiques et les nombreuses chaînes de radio du groupe public Radio France. Ainsi, et au lieu de couvrir le lancement des Jeux, le 28 juillet dernier, le journal de 20 h de France 2 a préféré consacrer un long reportage de 4 minutes et 18 secondes à la très « intéressante » migration des sardines en Afrique du Sud. Incroyable mais vrai. Autre exemple : deux jours plus tard, la très ancienne et célèbre émission hebdomadaire sportive, Stade 2, diffusée sur France 3, n’a daigné accorder aucune seconde à ce grand événement francophone sur les 52 minutes et 54 secondes d’antenne !

Médias, aides au développement : une incontestable volonté politique de marginaliser le monde francophone

Cette censure totale et systématique des grands événements francophones, y compris par l’ensemble des médias publics, ne peut bien évidemment se faire sans l’approbation et l’encouragement des plus hautes autorités françaises. Une attitude qui s’inscrit dans le cadre d’une volonté politique incontestable de couper le peuple français du monde francophone, menée avec acharnement par les européistes et atlantistes qui dirigent le pays depuis bientôt 20 ans. Et ce, afin de dévaloriser la France aux yeux de la population française, en lui faisant oublier son appartenance à un vaste espace linguistique (qui a d’ailleurs récemment dépassé en population l’espace hispanophone ainsi que l’ensemble Union européenne–Royaume-Uni, avec une population de 555 millions d’habitants début 2023), dans le but de lui faire accepter le maintien du pays au sein de l’Union européenne et de l’alliance atlantique (l’OTAN, que la France avait pleinement réintégrée à l’époque du président Sarkozy, qui avait ainsi effacé l’héritage du général de Gaulle). Deux ensembles présentés alors comme nécessaires, et même vitaux, pour une pauvre France qui ne pourrait rien faire « seule ». Une France qui est pourtant, en réalité, globalement bien plus puissante que la Russie, à tous les niveaux… et qui est même 26 fois plus vaste que l’Allemagne, en tenant compte de son gigantesque espace maritime, le deuxième plus grand au monde.

Ainsi, la population française ne sait pratiquement rien du monde francophone, et en particulier des pays francophones du Sud, au sujet desquels les médias français n’alimentent qu’une image terriblement négative (avec l’appui, au passage, des associations de défense des immigrés et des clandestins…), résumant ce vaste ensemble à une accumulation de misère, de désolation, d’instabilité, ou encore à une espace abritant des animaux sauvages et connaissant parfois des manifestations anti-françaises (menées par une poignée de jeunes, certes patriotes, mais totalement manipulés par des puissances étrangères, et en particulier la Russie). La population française n’a ainsi jamais droit à des images montrant le dynamisme économique de ces pays, la modernité de grandes métropoles francophones africaines, les grandes infrastructures réalisées et celles en cours… Aujourd’hui, la quasi-totalité des Français ignore jusqu’à l’existence même de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, le plus grand édifice chrétien au monde. Une incroyable ignorance qui concerne même l’écrasante majorité des plus fervents catholiques, et en particulier au sein de la nouvelle génération, constamment tenue à l’écart du monde francophone par les médias et l’Éducation nationale française.

Mais cette hostilité politico-médiatique à l’égard de la francophonie se manifeste également à travers la répartition des aides publiques françaises au développement, qui ne bénéficient que marginalement au Monde francophone, et ce au profit des pays d’Europe de l’Est membres de l’Union européenne, qui récoltent constamment la part du lion, contrairement à toute logique économique et géopolitique. Ainsi, et à partir des dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l’OCDE, la part du monde francophone n’a été que de 15,4 % du total des aides françaises au développement versées en 2021 (soit 3,5 milliards d’euros, aides bilatérales et multilatérales confondues), contre non moins de 43,3 % pour l’Union européenne (9,9 milliards), presque intégralement destinés aux 13 petits pays d’Europe de l’Est et orientale, qui ne totalisent que 114 millions d’habitants, soit quatre fois moins que l’ensemble des 27 pays francophones du Sud (près de 450 millions début de 2021).

La situation est si absurde, qu’il n’y a qu’un seul et unique pays francophone parmi les 10 premiers pays bénéficiaires des aides françaises au développement (la Côte d’Ivoire, 8e). La Pologne, premier pays bénéficiaire, a reçu 9,3 trois fois plus d’aides que le Maroc, à la population quasi égale et grand allié de la France (2,565 milliards d’euros, contre 0,277 milliard). Et la minuscule Estonie, peuplée de seulement 1,3 million d’habitants, a reçu davantage d’aides que la vaste RDC, plus grand pays francophone du monde et qui vient de dépasser les 100 millions d’habitants (156 millions d’euros contre 147 millions). Là aussi, incroyable mais vrai… et totalement occulté par les médias.

Pourtant, cette politique d’aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D’un point de vue économique, d’abord parce que les pays d’Europe de l’Est et orientale membres de l’Union européenne s’orientent principalement et historiquement vers l’Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d’environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l’on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse »…

Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l’impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d’autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l’économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d’autres pays francophones, et ce, en vertu d’un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D’où le concept de « zone de coprospérité », qui est d’ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone (Maghreb inclus), dont elle demeure le second fournisseur en dépit de son manque d’intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l’Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l’Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l’Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).

Enfin, parce que c’est dans cette même Afrique francophone qu’il convient d’investir massivement, afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l’on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent (l’Afrique subsaharienne francophone, composée de 22 pays, ayant notamment réalisé en 2022 les meilleures performances économiques pour la neuvième année consécutive et la dixième fois en onze ans, affichant ainsi une croissance annuelle de 3,5 % en moyenne sur la décennie 2013-2022 — et même 4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, contre seulement 2,2 % pour le reste de l’Afrique subsaharienne). Mais aussi la partie la moins endettée, la plus stable et la moins touchée par l’inflation et les violences sociales (criminalité, homicides, conflits interethniques, guerres civiles…).

Et pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d’aide au développement s’explique également par le fait que l’écrasante majorité des pays de l’UE, malgré les aides massives versées chaque année par le contribuable français, vote régulièrement contre les positions de la France au sein des grandes instances internationales, au profit des États-Unis (auprès desquels ils se fournissent d’ailleurs presque exclusivement en matière d’armements lourds, alors que les richissimes pays du Golfe et les grandes puissances émergentes préfèrent souvent acheter du matériel militaire français…).

Ainsi, et à partir du moment que la doctrine de la politique étrangère de la France semble être désormais de travailler et de s’épuiser financièrement au service des intérêts économiques allemands et des intérêts géopolitico-militaires des États-Unis, il ne faut donc guère s’étonner de la voir perdre de son prestige et de son influence à l’international, et notamment dans les pays francophones du continent africain, au profit de diverses puissances étrangères, bien heureuses de profiter d’une telle inconscience.

Victimes d’un environnement politico-médiatique incontestablement hostile en France, nos frères francophones du reste du monde, du Québec au Pacifique, et au nom de leurs propres intérêts, gagneraient à se faire davantage entendre, à se décomplexer et à ne plus hésiter à demander de claires explications à leurs confrères et homologues de France, en cas de double discours et d’attitude jugée néfaste au monde francophone, et donc aux intérêts de l’ensemble des pays et peuples francophones (dont le peuple français lui-même…).