Lettre ouverte à Mme le docteur Claire Siret Présidente de la section Santé Publique du conseil national de l’Ordre des médecins

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Dr Gérard Delépine

Le 12 novembre 2023

Ma chère consœur,

Je suis surpris des termes de votre lettre du 10 novembre 2023 adressée à des citoyens inquiets, et réellement stupéfait de votre croyance en « la quasi-éradication du cancer du col de l’utérus dans de nombreux pays (exemple l’Australie) qui témoigne de votre méconnaissance des données officielles de l’AIHW (Australian Institute of Health and Welfare) sur le cancer du col de l’utérus en Australie. Je me permets donc de vous adresser les données officielles qui contredisent totalement votre foi en l’efficacité anti cancéreuse du Gardasil.

En tapant «  https://www.canceraustralia.gov.au/cancer-types/cervical-cancer/statistics » vous pourrez vérifier qu’en 2022 le nombre estimé de cancers invasifs du col atteint 922 ce qui est très loin de la « quasi éradication » claironnée comme l’atteste cette copie d’écran :

Ce chiffre correspond à une augmentation de 30% depuis le Gardasil (en 2007 seulement 727 cancers du col avaient été recensés)

Vous pourrez aussi vérifier que l’incidence standardisée du cancer du col (qui élimine les influences de la démographie australienne) ne diminue plus depuis 2006, date de l’instauration de la vaccination scolaire et que cette incidence s’est stabilisée au-dessus de 7/100000 depuis la vaccination Gardasil.

Alors qu’en France, peu vaccinée, l’incidence standardisée monde des cancers invasifs du col est, d’après Santé Publique France inférieure à 6/100000, définition OMS des maladies rares.

Je ne doute pas de votre bonne foi qui a été manifestement abusée par les communiqués fallacieux de l’INCa1 et de la HAS que vous citez, mais la démarche médicale et scientifique exige de nous tous de toujours analyser les opinions qu’on vous soumet et d’en vérifier les données brutes indiscutables.

Cette augmentation d’incidence des cancers du col de l’utérus depuis le Gardasil se constate d’ailleurs dans tous les pays qui en ont instauré la vaccination scolaire et tout particulièrement chez les femmes de 25-34 ans en 2022 qui constitue le groupe le plus vacciné arrivé à l’âge de survenue des cancers du col.

Comme en Grande Bretagne (vous pouvez le vérifier en tapant : https://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence#heading-Two)

Mais aussi dans les pays scandinaves (Norvège, Finlande et Suède) ou l’incidence des cancers invasifs du col augmente dans le groupe d’âge le plus vacciné (les 25-34 ans) depuis les campagnes de vaccination scolaire comme vous pouvez le vérifier en tapant : https://nordcan.iarc.fr/en/dataviz/trends?cancers=190&sexes=1_2&populations=578&key=asr&mode=cancer&multiple_populations=0&multiple_cancers=1&age_start=5&age_end=6&years=2009_2021

Il est extrêmement triste de constater que l’INCa et la HAS nient les faits établis et trompent ainsi les nombreux médecins qui leur font confiance comme vous-même.

De plus, j’attire votre attention sur le fait qu’affirmer « l’Australie est en voie d’éradication du cancer du col » constitue une fake news caractérisée qui nuit à votre crédibilité.

Je reste bien entendu à votre entière disposition pour vous apporter toutes précisions que vous jugeriez utiles sur les résultats paradoxaux de cette vaccination, efficace sur l’infection et les dysplasies bénignes, mais pas sur les cancers invasifs que nous avons explicitées dans un livre récent.

https://www.fauves-editions.fr/livre-hysterie_vaccinale_gardasil_et_cancer_un_paradoxe_gerard_delepine_nicole_delepine-9791030204841-76856.html

Je vous prie, Madame et chère confrère d’agréer mes salutations les plus confraternelles.

Dr Gérard Delépine Chirurgien cancérologue et statisticien

Annexe : lettre réponse  du dr Claire Siret aux collectifs citoyens

[Voir aussi :

https://www.mondialisation.ca/mort-sur-ordonnance-gouvernementale-dinjection-gardasil

et :

Gardasil, hystérie vaccinale

Conférence du Dr Gérard Delépine.

(Vidéo 24 min)

Lettre ouverte contre la vaccination HPV au Gardasil 9

Simples citoyens, nous sommes informés des effets indésirables et parfois graves du Gardasil donnant lieu à des procès dans plusieurs pays. Professionnels de Santé, soucieux du « primum non nocere », vous ne pouvez ignorer ces dommages alors que plus de 90 % des infections provoquées par les Human Papillomavirus (HPV) disparaissent spontanément et que la mortalité du cancer du col de l’utérus a une incidence annuelle de 0,006 %.

Ne rien en dire ou les nier, comme le fait l’actuel Ministre de la Santé et de la Prévention, Monsieur Aurélien Rousseau, pour les nombreuses victimes des vaccins anti-Covid, c’est être complice du nouveau drame qui a déjà commencé.

Mise à jour : fichiers ajoutés.

L’institut national du cancer (INCa) désinforme pour faire vendre le Gardasil prétendument anticancer

Dans une brochure récente distribuée dans les collèges en cette rentrée 2023 « une vaccination sûre et efficace pour protéger mon enfant contre les cancers HPV » l’institut du cancer (INCA) fait une promotion mensongère du Gardasil pour appuyer la campagne de vaccination du gouvernement dont elle est le porte-parole et qui la finance.

Voici ici des faits avérés qui démentent ses affirmations.

Les dangers du Gardasil

Vidéos

Informez vos enfants, parents, amis sur la propagande mensongère du Gardasil

Ne faites pas courir de risques inutiles en vaccinant vos enfants par le Gardasil, inefficace contre les cancers et responsable d’effets délétères non négligeables

Une victime de plus du Gardasil

Adriana, est décédée alors qu’elle n’avait que 17 ans et 5 mois.
« Voici son histoire et notre combat :
Nous commencerons par la fin, c’est-à-dire après son décès, le 20 octobre 2010, car jusqu’alors nous ignorions quel mal l’avait frappé. La multitude d’examens, de recherches en tous genres, qui avaient été effectués dans les différents hôpitaux où elle avait été admise, dès le 8 août 2010, n’avaient rien décelé et les nombreux diagnostics, qui avaient été avancés au fil des jours tels que : décompensation psychotique, catatonie, syndrome malin des neuroleptiques, maladie auto-immune, épilepsie…, nous avaient laissés dans l’inquiétude et la détresse la plus complète. … »

Parents en colère… contre le Gardasil

France — Alerte contre la campagne vaccinale du Gardasil pour les enfants entrant en 5e.

Gardasil : inutile, ruineux et dangereux !

Diffusion de la conférence du Dr Gérard Delépine réalisée à Paris le 1er juillet dernier avec les Drs Nicole Delépine, Sabatier, Alexandra Henrion-Caude ainsi que Salim Laïbi. Il sera question dans cette intervention de l’utilité ou non du vaccin contre le cancer du col de l’utérus (Cervarix, Gardasil) qu’il estime « inutile, ruineux et dangereux » ! Les preuves sont nombreuses, elles sont toutes issues des chiffres épidémiologiques officiels de plusieurs pays occidentaux. Merci de partager l’info puis la vidéo au plus grand nombre.

(Vidéo 29 min)

Gardasil — Laissons les enfants tranquilles

Gardasil, une vaccination dans les collèges qui fait débat.

Selon le Dr Delépine, le vaccin Gardasil ne protège pas des cancers et expose à des complications.

Nicole et Gérard Delépine — Gardasil protège-t-il des cancers du col de l’utérus ?

(Vidéo 1 h 33)

Le Gardasil inutile et dangereux — Témoignage

L’histoire de la famille Bourguignon et l’histoire d’Adriana décédée suite à ce vaccin.

(Vidéo < 8 min)

HYSTÉRIE VACCINALE
Gardasil et cancer : un paradoxe

Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, a pour objectif officiel de diminuer la fréquence des cancers du col utérin dans les populations vaccinées. Pourtant, ce cancer est rare (moins de 3000 par an en France, pour 1000 décès) et prévenu à plus de 80% par le dépistage.

Quand aucune urgence de santé publique n’existe, pourquoi les agences du médicament accordent-elles des autorisations à toute allure, comme s’il s’agissait de maladies gravissimes ? Pourquoi le Gardasil a-t-il été traité comme un produit d’urgence vitale et bénéficié d’une publicité et d’un soutien massif des sociétés savantes, des experts et des gouvernants ? Pourquoi chaque jour apporte un nouvel article publicitaire trompeur dans les grands médias ? Et, surtout, pourquoi le gouvernement a t-il annoncé une campagne de vaccination dès la rentrée 2023 pour tous les élèves de 5e – filles et garçons – au collège ?

Les horreurs du vaccin HPV : Meurtre et invalidité dus au Gardasil, POURSUITE EN COURS, et lettre d’éminents rabbins disant « Ne vous faites pas vacciner ! »

Dans quel but a-t-on donné du poison à ces enfants ?

L’objectif déclaré du Gardasil est de prévenir une MST (Maladie Sexuellement Transmissible) qui pourrait éventuellement entraîner un cancer du col de l’utérus lorsque les enfants seront beaucoup plus âgés.

Mais il n’existe aucune preuve que le vaccin soit réellement efficace pour prévenir le cancer. Il s’agit d’une imposture qui ne fait que provoquer la mort et la misère.

Gardasil Episode 7 : Entre mensonges et corruptions

𝟳ème et dernier épisode de la série consacrée au 𝐺𝑎𝑟𝑑𝑎𝑠𝑖𝑙. Série qui pourrait être complétée en fonction de l’avancée du procès aux USA ou de nouvelles actualités brûlantes.

Le Gardasil ne diminue pas la fréquence des cancers du col de l’utérus, ni de l’anus

Depuis plusieurs semaines (en France), les lobbys des entreprises pharmaceutiques ont mobilisé les médias, notre ministre de la Santé et notre président pour faire la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus). Après avoir déploré qu’« un tiers des jeunes filles » et moins de 10 % des garçons se font vacciner », il s’être déclaré « ouvert à une vaccination obligatoire »1, et vient de déclarer des contre-vérités flagrantes dans un collège de Charente. Comment ses conseillers peuvent-ils le tromper à ce point et lui cacher les résultats inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ? 

Gardasil, un vaccin de moins en moins polémique et de moins en moins dangereux au fil du temps ?

C’est ce que nous rapportent les médias et Google !

Gardasil épisode 3 : Dévastateur et pourtant 17 ans sans procès, pourquoi ?

Arrêtons-nous un instant sur les États-Unis qui sont utilisés comme exemple pour imposer à nos enfants toutes les potions magiques qui sont injectées aux enfants américains. Nos politiques, médecins VRP et médias financés par le gouvernement nous disent souvent : regardez, les États-Unis ont rendu ce vaccin obligatoire depuis X années et tout se passe bien. Et ceci pour tous les vaccins qu’ils veulent rendre obligatoires en France.

En revanche ce qu’ils ne disent pas c’est qu’aux USA, il ne peut pas y avoir de procès contre les vaccins recommandés par le CDC, même s’ils ne sont pas obligatoires !

Les erreurs et/ou mensonges du Parisien sur le Gardasil l’exposeront-ils à des poursuites judiciaires ?

Dans un article récent1 le Docteur Martine Perez prétend dans le journal quotidien le Parisien que « le vaccin contre le papillomavirus est une prévention efficace contre le cancer du col de l’utérus » et rajoute « … ce cancer que d’autres pays ont réussi à éradiquer ». On a connu cette collègue plus vigilante…

Ce titre et son sous-titre, totalement mensongers exposent ce médecin et son journal à d’éventuelles plaintes de parents pour informations mensongères susceptibles de mettre en danger autrui. En effet comment des parents, abusés par cet article qui les aurait convaincus de vacciner leur enfant souffrant depuis l’injection de Gardasil de complications, ne pourraient-ils pas en vouloir à ceux qui les ont désinformés ?

Gardasil : 10 mensonges dans un seul article de l’AFP Factuel

Un “article” récent de l’AFP Factuel – la cellule “fact-checking” de l’Agence France-Presse (AFP) – repris par Actu Orange fait la promotion du vaccin anti-HPV (papillomavirus humain) Gardasil. Il tente de mettre en doute les faits rapportés dans ma tribune publiée par FranceSoir et ignore soigneusement les données officielles. Cette production parvient à accumuler 10 mensonges en moins de 2 500 mots sans se référer à aucun chiffre réel, tout en se présentant factuel : un exploit en matière de désinformation ! Contre-vérification en détails.

Premier procès pour décès injustifié lié au Gardasil, alléguant que le vaccin contre le VPH a causé la mort d’un adolescent de 13 ans

Baum Hedlund Aristei & Goldman et Robert F. Kennedy Jr, président de Children’s Health Defense, ont déposé cette semaine leur première plainte pour « wrongful death » (mort injustifiée) contre Merck, alléguant que le vaccin VPH Gardasil du fabricant a causé la mort de Noah Tate Foley, 13 ans.

Ne vaccinons pas non plus les garçons par le Gardasil

Pour les marchands de vaccins, limiter l’indication du Gardasil, vaccin anti-papillomavirus, à « la prévention du cancer du col de l’utérus » a un inconvénient majeur : on ne peut le vendre qu’aux femmes qui ne constituent qu’une moitié de la population mondiale. Perdre la moitié d’un marché si rentable leur est insupportable. C’est pour cela qu’une campagne de propagande pro Gardasil pour les garçons se développe actuellement dans les médias, relayée par le ministère, et des médecins trompés ou corrompus.

Il faut rappeler que les cancers liés au HPV sont rarissimes chez les hommes y compris chez les populations à risque que sont les homosexuels, quasiment les seuls concernés (800 cancers par an pour 67 millions de Français).

Avalanche de « Fake news » pour promouvoir le Gardasil chez les garçons

Tout récemment les médias, mais aussi la ligue contre le cancer et certaines ARS ont publié des tribunes, appels et/ou des tracts mensongers utilisant la peur du cancerpour promouvoir la vaccination anti HPV (papillomavirus) chez les garçons.

Le but réel de cette propagande n’est certainement pas d’éviter quelques décès d’hommes atteints de cancer de l’anus, mais plus vraisemblablement de doubler le marché du vaccin jusqu’ici centré sur les filles et de préparer la population à une nouvelle obligation qui serait évidemment pour le bien de tous mais surtout pour les actionnaires de Merckx…

Merck pousse le vaccin mortel Gardasil sur les enfants de 9 ans pour augmenter les ventes — Vaccin connu pour causer l’infertilité

Après la chute des ventes de leur vaccin à succès contre le VPH, Gardasil, pendant la pandémie de COVID-19, les ventes rebondissent à nouveau, et Merck a maintenant lancé une nouvelle campagne publicitaire ciblant les enfants de 9 ans pour augmenter les ventes de leur vaccin mortel qui a tué et blessé tant de jeunes au fil des ans.

Illégalité de la campagne HPV

L’avocat Carlo Alberto Brusa, de Reaction19, a accepté d’étudier en urgence les documents reçus par les parents de 5e pour les inciter à accepter l’injection d’un nouveau vaccin après les drames des injections covid et les nombreuses victimes d’enfants pour une injection prétendue « sûre et efficace ».

Une nouvelle fois il pointe l’illégalité du procédé et singulièrement l’absence d’information sur les supposés intérêts de l’injection pour leur enfant et les effets secondaires à craindre, pourtant connus depuis que ce vaccin est injecté de par le monde, depuis sa commercialisation.

Vaccin « gratuit » contre le papillomavirus : une mise au point cruciale pour les parents !

Voici un état des lieux de la controverse du vaccin contre le papillomavirus (Gardasil). (…)

Depuis 2006, ce vaccin a déjà fait beaucoup de dégâts et de décès, désormais visibles et documentés, ce qui rend tout à fait irresponsable la campagne de promotion à l’attention des collégiens organisée cette année en France sous l’impulsion des lobbys, de l’OMS, et par l’intermédiaire du président français.

+ Témoignage

]




Les dérives inquiétantes du planning familial

Par le Dr Gérard Delépine

Le planning familial a été fondé par des féministes qui voulaient promouvoir une maternité voulue et défendre les droits des femmes, et en particulier contre les violences qu’elles subissaient.

Mais depuis quelque temps, sous l’impulsion de militants trans extrémistes, il oublie ses objectifs fondateurs jusqu’à renier la réalité biologique, menacer certains droits des femmes et mettre en péril l’équilibre psychologique des enfants à l’école par la promotion de la théorie transgenre au sein de ladite éducation à la sexualité obligatoire.

Prétendre qu’un homme peut être enceint témoigne d’un déni de la réalité

Comme le reconnaît d’ailleurs le planning, pour être enceinte, il faut disposer de tout l’appareil génital qui définit une femme : un utérus, un vagin, des ovaires, des trompes de Fallope perméables…

Ce n’est pas être transphobe que de rappeler qu’être enceinte n’est possible que chez les femmes de naissance, même si cette femme de naissance se déclare homme trans et a refusé de se faire opérer pour accorder son anatomie à son ressenti. Mais c’est être antiféministe que de nier les spécificités organiques des femmes.

Je ne reproche rien aux personnes adultes qui s’affirment trans genre, c’est leur liberté de parole et leur droit. Mais il faut qu’elles en acceptent les conséquences : une femme a la possibilité de porter des enfants et un homme seulement de participer à la procréation. Se vouloir homme implique de se comporter comme tel et de renoncer aux droits et aux spécificités des femmes. Il s’agit de simple bon sens.

La philosophie transgenre nie les droits des femmes

Ainsi que le rappelait Sami Biasoni le 16/09/2021 dans le Figaro :

« Les lubies de la “diversité” et de “l’inclusion” servent aujourd’hui à légitimer certaines positions victimaires dangereuses en démocratie, loin des idéaux humanistes de justice que ces notions devraient véhiculer1. »

Les extrémistes trans exigent l’inclusion partout et les femmes trans (nées hommes et possiblement non opérées) menacent l’équité dans les compétitions sportives et la sécurité physique et morale des femmes de naissance dans tous les endroits qui leur étaient spécifiquement réservés et participent ainsi à l’invisibilisation des femmes de naissance.

Dans les compétitions sportives, inclusivité ou équité ?

La taille, le poids, les résistances osseuses, ligamentaires et la capacité cœur-poumon des femmes transgenres dépassent celles de leurs homologues cisgenres (= femmes de naissance non transformées), même après des années d’hormonothérapie. Le nier s’inscrit dans une démarche antiscientifique qui oublie le réel2.

L’inclusivité des femmes trans dans les compétitions sportives (comme Lia Thomas en natation, Emilie Bridges en cyclisme, Terry Miller, Halba Diouf et Andraya Yearwo en course à pied, Alana McLaughlin en MMA,…) a privé des femmes de naissance de records et de médailles qu’elles méritaient par leurs entraînements et leurs efforts. Navratilova, ancienne championne de tennis s’est insurgée contre la présence d’athlètes transgenres :

« Le tennis féminin n’est pas fait pour les athlètes masculins ratés, quel que soit leur âge… C’est du patriarcat pour les hommes biologiques d’insister sur le droit d’entrer dans des espaces créés pour les femmes. Est-ce difficile à comprendre ? »

Après plusieurs études et de longs débats, les fédérations internationales d’athlétisme3, de natation4 et de cyclisme se sont rangées à cette opinion et ont décidé d’exclure les femmes trans des compétitions féminines tandis que plusieurs autres (l’International Rubgy League) l’envisagent à court terme. Dans les compétitions sportives, l’équité prime peu à peu sur l’inclusivité.

Les prisons

Dans les prisons, l’inclusivité des femmes trans a été demandée le 23 juin 2023 par un amendement de la France insoumise pour que n’importe quel homme emprisonné se déclarant femme, même si celui-ci est un violeur ou un tueur de femmes, puisse être incarcéré́ dans les prisons pour femmes : « La mise à l’écrou est effectuée en fonction de l’identité́ de genre déclarée de la personne condamnée, indépendamment du genre à l’état civil au moment de la condamnation ». Monsieur qui se déclare Madame n’aurait donc même pas besoin d’avoir effectué un changement de sexe à l’état civil, ni de se faire opérer pour bénéficier de cette mesure.

Cette inclusivité des trans en prison pour femmes a été suivie par des viols de femmes de naissance par les femmes trans au Canada, aux USA et en Grande-Bretagne5. En Écosse, la loi prévoyant d’enfermer une femme trans condamnée pour deux viols dans une prison pour femme a suscité une telle indignation publique que l’administration a finalement dû l’incarcérer dans un établissement conforme à son sexe de naissance. Au Danemark6, la Haute Cour de l’Est a jugé que la présence d’une prisonnière trans non opérée dans une prison pour femmes « poserait un risque de sécurité non insignifiant pour les femmes détenues ». Cette cour a également jugé que « le placement de la détenue dans une unité masculine ne violait pas ses droits, car il n’était pas fondé sur la non-reconnaissance du genre légal, mais sur une évaluation de la sécurité. »

Vie sociale

L’inclusivité des femmes trans dans les voyages scolaires, les dortoirs, les vestiaires, les douches et les toilettes et tous les espaces jusqu’ici réservés aux femmes de naissance menace la pudeur, la sécurité physique et le bien être psychologique des femmes de naissance.

Comment le planning familial fondé pour défendre le droit des femmes peut-il aujourd’hui soutenir l’idéologie trans genre qui veut les supprimer ?

Comme le rappellent Marguerite Stern et Dora Moutot pour le mouvement, Femelliste7 :

« Nous sommes passées d’un féminisme universaliste à un féminisme orwellien soumis à l’idéologie transgenre où les femmes ne semblent plus être le sujet central du féminisme… Le transgenrisme est un cheval de Troie masculiniste s’apparentant à une religion ».

L’éducation sexuelle du planning diffuse la théorie trans genre dans les écoles8

Le planning annonce clairement ses objectifs :

« Déconstruire les idées reçues sur les questions relatives à la sexualité etl’anatomie ; lever les tabousdès le plus jeune âge, “lutter contre les LGBTphobies…”. »

Pour le planning familial comme pour Pap Ndiaye, l’éducation sexuelle prônant la théorie transgenre constitue une matière aussi importante que les mathématiques !

Et il élève les relations sexuelles multiples simultanées au rang de droit (en attendant peut-être d’en faire un devoir ?)

Ce slogan en écriture inclusive donne un aperçu de la campagne d’éducation sexuelle « MonEducSex » que le Planning familial diffuse aux enfants dans les écoles. Et de poursuivre :

« En amour, il y a plein de possibilités ! Qu’on soit enfant ou adulte, il est possible de changer souvent d’amoureux.ses, ou d’avoir plusieurs amoureux.ses en même temps. Être en couple, relation composée de deux personnes, est un modèle mais pas le seul. »

Ces slogans ont suscité des réactions scandalisées que rapporte Paul Surgy dans le figaro 9 :

« La polygamie est interdite en France, donc merci au Planning qui n’a plus rien de familial d’arrêter d’en faire la promotion » « Comment préparer les femmes à servir encore plus le patriarcat ? ». « Les mêmes impôts qui servent à payer cette propagande de destruction de la famille, sont ceux qui serviront à payer les pensions des mamans sans maris, des enfants sans papas, les psys des enfants rendus fous par ce discours délirant… ! »

Charlie Hebdo et Marianne, ont souligné que le Planning familial a adopté l’idéologie intersectionnelle (affirmant la nécessité de penser ensemble les enjeux de classe, de genre et de race) depuis plusieurs années et dont a témoigné la volonté de certaines militantes de faire retirer le mot « laïcité » de la charte de l’association lors du congrès de Niort d’octobre 2019.

Anne-Sixtine Pérardel, conseillère en vie affective et sexuelle de l’association Déclic10 et auteure d’un livre récent11, précise :

« L’idée d’avoir plusieurs amoureux en même temps est une idée d’adultes que les enfants auprès desquels j’interviens ne comprennent pas ».

Le député (LREM) François Jolive juge que :

« La méthode est assez indigne… C’est de l’idéologie à 100 %. Et je regrette que le planning familial s’éloigne de sa mission, qui est utile. Il semble inféodé lui aussi à l’esprit de déconstruction à la mode. Laissez donc les enfants se construire en liberté, plutôt que de les instrumentaliser à des fins idéologiques ».

L’historienne du genre et militante féministe Marie-Jo Bonnet conclut ainsi :

« Encourager la polygamie chez les jeunes, ça n’a plus rien à voir avec le Planning familial que j’ai connu dans mon enfance ! Cela fait longtemps que cette association est passée aux mains de militants qui ne défendent plus les droits des femmes. Ils s’imaginent progressistes, mais il y a en réalité une perte totale des valeurs. »

La mission de l’école est d’enseigner les matières fondamentales : l’écriture, la lecture, les mathématiques, la biologie, l’histoire et la géographie ; elle y parvient fort mal. Soustraire plusieurs heures d’enseignement pour les consacrer à une propagande inadaptée à l’âge des enfants est mal venu. Et confier cette « éducation sexuelle » au planning familial particulièrement dangereux pour l’équilibre de nos enfants.

Informons nos élus pour qu’ils refusent l’augmentation des subventions que réclament le planning familial et d’autres organisations partisanes pour endoctriner nos enfants à l’école.





La révolution woke a des conséquences dramatiques

[Source : ripostelaique.com]

Par Jean Saunier

Le mot woke signifie éveillé, c’est-à-dire lucide et alerté face à des gestes ségrégatifs visant des groupes minoritaires. Les personnes considérées comme woke se revendiquent du wokisme. Le mouvement woke germe sur les campus américains et devient un groupe de pression influent. Il traque les racistes, homophobes, sexistes, transphobes, grossophobes, spécistes, ou jugés tels. Il dénonce le passé des pays occidentaux, l’esclavagisme, le racisme, le colonialisme, le sexisme, l’homophobie. Il dévoile les iniquités, les abus qui toucheraient les minorités sexuelles ou raciales. Il appelle à déconstruire l’histoire et la civilisation occidentales, et à promouvoir la véritable égalité.

Les activistes woke insinuent que les Blancs écrasent les Noirs, que les hommes écrasent les femmes, que les hétérosexuels écrasent les homosexuels, que les chrétiens écrasent les musulmans, que les êtres humains écrasent les animaux. La lutte des classes marxiste est transposée à l’ensemble des relations humaines, avec pour finalité, le renversement de l’ordre social et l’anéantissement de la civilisation chrétienne.
L’hystérie idéologique recouvre plusieurs sujets : le transgenrisme, le racisme, le réchauffement climatique, l’homophobie, les inégalités hommes-femmes présumés.

Des faits démontrent les ravages du wokisme dans l’éducation, chez les enfants, dans la société, dans la France chrétienne. Les enfants subissent un lavage de cerveau.
L’Éducation nationale est la bannière du mouvement woke. Ainsi, certains établissements préconisent le changement de prénom et de pronom, des toilettes et des vestiaires non genrés. Des intervenants LGBT invités pratiquent un véritable bourrage de crâne. Pap Ndiaye, ministre en 2022-2023, suppôt de la discrimination positive, a des positions racialistes et indigénistes, souhaite que l’université bataille en ce sens. En mars 2021, la présidente de l’UNEF a organisé des réunions interdites aux hommes et aux Blancs. En septembre 2022, l’université Rennes 2 a proposé un atelier de musique réservé aux femmes. Les dirigeants luttent contre les stéréotypes et discriminations de genre, contre les LGBT-phobies, les violences sexuelles et sexistes, instituent l’éducation à la sexualité. 29 septembre 2021, la circulaire Blanquer validée par le Conseil d’État autorise tout élève transgenre à employer un prénom d’usage à l’école, et demande aux personnels d’accompagner les élèves trans pour les WC, douches, vestiaires, dortoirs. Pour Anne Coffinier, la théorie du genre à l’école, « sous prétexte de progressisme sociétal, est peut-être une dramatique régression qu’on plébiscite ».

Xavier-Laurent Salvador dénonce les dangers du langage woke dans la littérature, la linguistique, l’histoire, la géographie, les sciences dures. « La rhétorique qui vise à mimer le discours scientifique est évidemment dangereuse. C’est le principe même du sophisme. Sous prétexte de parole savante, il y a en réalité une parole politique qui mène droit sur une pente extrêmement glissante ». L’écriture inclusive est « un signal militant et politique qui instrumentalise l’orthographe parce que des gens ont décidé que la langue leur appartenait ».

Les ravages du wokisme chez les enfants résultent de cette éducation et de la publicité. Partout, des films et des affirmations louent la transition de genre chez les enfants. Pour Eugénie Bastié, « le discours de protection de l’enfance disparaît ». D’autant que la contestation décerne des injures et le bannissement. Les demandes de changement de sexe chez les enfants augmentent, dix requêtes par an en 2010, dix demandes par mois en 2020. Le sentiment d’incohérence entre le sexe de naissance et le ressenti a augmenté, selon les pays, de 1 à 4. Dans L’Express du 20 septembre 2022, des médecins et des intellectuels accusent l’influence de l’idéologie sous couvert d’émancipation. Les seuls ressentis peuvent transcender la réalité biologique. On fait croire aux enfants qu’ils ne sont pas nés dans le bon corps et qu’ils peuvent changer de genre. Cette grave dérive est « une mystification contemporaine » qui relève de « l’embrigadement idéologique ».

Pour Caroline Eliacheff et Céline Masson, « un dogmatisme prétend que l’anatomie n’est qu’un épiphénomène ». « Rester humains, c’est se soumettre aux interdits fondamentaux, accepter de renoncer à sa toute-puissance, intérioriser des limites ». Pour elles, les traitements hormonaux et chirurgicaux font d’un enfant sain un patient à vie.
Au sein de la compagnie Walt Disney, pour la communauté LGBT+ qui représenterait moins de 1 % de la population mondiale, on ne dit plus Mesdames et Messieurs, ni garçons et filles. On dit Bonjour tout le monde, ou Bonjour les amis, ou Rêveurs de tous âges. On ignore la réalité.

De plus en plus, dans certaines écoles, les fêtes des mères et des pères sont remplacées par une formulation inclusive, la « fête des gens qu’on aime ». De même, on a transformé les mentions père et mère par parent 1 et parent 2 sur les documents officiels.
Pour Pauline Guillon, le lobby trans découle « d’une petite minorité ultracapitaliste ». En effet,
l’idéologie transgenre et la conversion des corps par la chirurgie et les produits chimiques procurent des gains financiers considérables. Au-delà de la liberté absolue, le corps sans limites dépend « des machines et des industries qui lui vendent les hormones nécessaires au maintien de son apparence ».
eBay, plate-forme de vente en ligne, vend des T-shirts pour enfants sur lesquels sont inscrits des messages sataniques et incitant au meurtre, des t-shirts qui normalisent le sacrifice d’enfants et le meurtre satanique entre enfants.
11 décembre 2022, à Bordeaux, à Blonde-Vénus, on a organisé un cabaret baby party pour les 0 -3 ans. Parmi d’autres clowns était invité un drag-queen, un homme travesti en femme.

Le wokisme exerce ses ravages dans la société. Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, propose un budget genré : toutes les actions dépendront de l’égalité entre les hommes et les femmes. Par exemple, genrer les équipements sportifs de la ville. Choisir les artistes invités en fonction du genre. Orienter le nombre d’hommes et de femmes qui viennent voir les expositions.

16 novembre 2022, à Bègles, deux passages pour piétons, aux couleurs arc-en-ciel du lobby LGBT, positionnés en face de la mairie, sont inaugurés par le maire, Clément Rossignol-Puech. Durant quinze jours, la commune est éclairée aux couleurs LGBT.

Août 2022, la Première ministre, Élisabeth Borne, annonce la nomination d’un « ambassadeur aux droits LGBT+ dans le monde avant la fin de l’année », pour défendre « la dépénalisation universelle de l’homosexualité et de la transidentité ». Elle annonce également « la création d’un fonds de trois millions d’euros pour créer dix nouveaux centres LGBT+ », en sus des 35 déjà existants.
La Cour d’appel de Toulouse reconnaît un homme transgenre comme mère, donc la qualité de mère à un homme qui avait changé de sexe à l’état civil avant d’engendrer. Ainsi, deux filiations maternelles peuvent être établies avec la mention de l’époux devenu femme « en qualité de mère ».

6 juillet 2022, une note de service de l’administration fiscale, recommande aux agents de ne plus mentionner la civilité des contribuables, « compte tenu de la double motivation des usagers concernés (changement de genre ou refus de toute référence à un genre). Finis les Bonjour Monsieur, Bonjour Madame. On se contente de Bonjour.
Le Planning familial, association d’extrême gauche, promeut le « polyamour » auprès de la jeunesse, le droit d’avoir plusieurs amoureux. euses. Une affiche du même Planning familial soutient que « les hommes aussi peuvent être enceints ». À quand le droit d’entretenir une relation zoophile avec son animal de compagnie ? Les féministes proclament « Mon corps, mon choix » et rejettent toute considération sur la réalité objective.

L’épidémie du VIH, la victimisation du monde homosexuel, font de la débauche, de la multiplicité des partenaires, un tabou absolu. La puissance de la rhétorique et la complicité des médias font de la sodomie une source de fierté.
Le PACS, puis le mariage et le droit à adopter des enfants, tranches successives de l’évolution, achèvent la morale traditionnelle fondée sur l’ordre naturel.
Négation de la complémentarité des sexes, négation de l’altérité sexuelle, choix d’un compagnon ou d’une compagne de même sexe, définition de l’homme ou de la femme indépendamment de son sexe, c’est le triomphe du genre subjectif sur le sexe biologique.

Le transhumanisme qui déclare créer un nouvel homme pointe son nez. Il rejoint l’offre du Serpent de la Genèse : « Vous serez comme Dieu ».
Wikipédia compte moins de contributeurs femmes que hommes, et moins de pages dédiées à des femmes qu’à des hommes. L’association “Les sans pagEs veut « créer et améliorer des articles portant sur des femmes, sur les féminismes, ou d’autres sujets sous-représentés ». Mais cette association est financée par Wikipédia, donc avec l’argent des donateurs, 20 000 euros en 2020, 25 000 euros en 2021.
Les prochains Jeux olympiques sont à l’heure woke. Premier symbole : les mascottes de Paris 2024 sont des phryges, une paire de bonnets phrygiens, un duo non genré, caractéristique stipulée par le comité d’organisation.
Deuxième symbole : le clip promotionnel du slogan Paris 2024 montre un drapeau LGBT, donc une idéologie et un agenda politiques.

Pour Élisabeth Montfort, les deux mots de Noël et de famille, leur sens et leur réalité, sont devenus tabous, des notions à détruire. On remplace la famille par des entités plus inclusives, la famille monoparentale, la famille homoparentale, la famille pluri-parentale, la famille recomposée… Les lois agressives isolent davantage l’individu.

Les ravages du wokisme traversent en particulier la France chrétienne. La France est infectée par l’idéologie woke. Pap Ndiaye a participé à un débat où les Blancs étaient interdits de parole. Le maire de Bordeaux a supprimé le sapin de Noël. Le maire de Lyon veut créer des pistes cyclables non genrées. L’écriture inclusive se répand dans les documents administratifs.

Le musée de Cluny a organisé une conférence autour du livre de Clovis Maillet, Les Genres fluides, de Jeanne d’Arc aux saintes trans. Sami Biasoni dénonce cette dérive, une relecture de l’histoire au regard d’un genre fluide, c’est-à-dire changeant. Ces théories concluent, puis homologuent ces conclusions « par la métaphore, la provocation, l’emphase quand il le faut. Le réel leur sert d’abord à montrer ce qu’elles ne peuvent généralement démontrer ». Ainsi, l’histoire critique du genre s’appuie sur Jeanne d’Arc qui a dû renier sa condition de femme pour servir sa cause.

Aux Sables-d’Olonne, une statue de l’archange saint Michel est menacé de retrait. Étienne Madranges déplore cette décision. En France, sur 34 955 communes, près de 4 600 portent le nom d’un saint ou d’une sainte. Faudrait-il les débaptiser ? On arrache les calvaires et on déboulonne les statues de la Vierge.
En plus, le culte public rendu à Satan se manifeste, avec la célébration d’Halloween, le 31 octobre, culte dédié à des figures maléfiques, avec le triomphe de la Fête de l’Enfer, festival de musique à Nantes, où les chanteurs vomissent leur haine antichrétienne.

Le satanisme se répand dans le paysage urbain. À Nantes, la roue de l’Enfer est une gigantesque roue en forme d’œil, un triangle autour de la roue, à laquelle s’agitent et pendent vingt squelettes.
Chaque année, un millier d’actes antichrétiens est recensé, églises, librairies catholiques sont profanées. L’héritage chrétien est en train de disparaître, le patrimoine religieux est menacé. C’est le fruit de la déchristianisation.
L’offensive woke conduit à la déconstruction de la langue française. La langue et le vocabulaire sont des cibles de la dictature woke. Des nouveaux mots apparaissent, par exemple femmage pour hommage, matrimoine pour patrimoine, patron féminisé en patronne. À quand la matronne ?

Les affiliés woke ont pénétré les campus, les associations, les partis politiques, les conseils d’administration des grands groupes. Ainsi, Disney, Netflix, Facebook, qui intoxiquent la jeunesse.

12 octobre 2021 : Paul Preciado, anciennement Beatriz, demande que Notre-Dame de Paris soit transformée en un « centre d’accueil et de recherche féministe, queer, trans, et antiraciste et de lutte contre les violences sexuelles ». Il réclame qu’elle soit rebaptisée « Notre-Dame des survivants et survivantes de la pédocriminalité ».
Pour elle, la tradition chrétienne a engendré « une tradition de masculinisme, de racisme et d’abus sexuels sur les enfants et les femmes ».

Les islamistes exploitent le mouvement woke pour accélérer leur programme, éradiquer l’identité chrétienne et implanter la religion et la culture musulmanes. Les islamistes excitent les musulmans originaires d’Afrique en accusant la France et l’Angleterre de racisme et d’oppression envers leurs ancêtres. Et ils culpabilisent les élites occidentales qui doivent faire repentance.

Toute critique de l’Islam et toute poursuite contre un musulman coupable deviennent des signes de racisme. Le wokisme est le cheval de Troie des islamistes.
Les militants woke censurent un documentaire sur d’anciens djihadistes parce qu’il associe musulmans et terrorisme, et qu’il entretient l’hégémonie culturelle occidentale. La cinéaste américaine est taxée d’islamophobie et de racisme.

Mais des voix se lèvent contre le wokisme. Le cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht critique la théorie du genre, la propagande dans les écoles, les entreprises, les organisations gouvernementales, les établissements de santé, les effets secondaires liés aux hormones administrées, la vision de la personne humaine limitée à sa conscience, à l’esprit, la dégradation du sens des mots, père, mère, mariage, paternité, maternité.
La sémantique woke, véritable novlangue, change l’opinion et la mentalité des gens. L’acculturation aux mots genre, sexisme, diversité, homophobie, transfère les opinions vers la gauche.

Racisme dans la société occidentale, système vétuste et injuste. Le woke ou éveillé, personne désintéressée, bienveillante, progressiste, lutte contre ces discriminations. Mais le même woke ou éveillé accuse et condamne les non-éveillés, devient menaçant. L’exorcisme du terme woke jette la suspicion sur la mode d’être woke.
La gauche manipule la sémantique pour imposer son idéologie, égalitarisme, collectivisme, athéisme. La réponse se trouve dans l’utilisation d’un vocabulaire limpide, clair et net, dans la poursuite du bien, du vrai et du beau.

7 juillet 2022, dans Le Point, une centaine d’intellectuels et de médecins critiquent la théorie du genre et le changement de sexe chez les jeunes : « On ne choisit pas son sexe. On naît fille ou garçon. Le sexe est constaté à la naissance et inscrit à l’état civil. On peut changer l’apparence de son corps, mais jamais son inscription chromosomiale. Le vocabulaire créé de toutes pièces repose sur des croyances et met sur le même plan des vérités scientifiques et des opinions ».

Thibault Mercier dévoile la mutation du concept de loi : la Loi consiste désormais à convertir tout désir en droit individuel. Conséquence. Un enfant peut choisir le prénom de son choix dans l’enceinte scolaire, façonner sa propre réalité, l’imposer à son entourage, contraindre les adultes.
Paul Melun, dans Le Figaro, alerte : la théorie du genre invite à l’éclosion du transhumanisme, d’une humanité éthérée, et d’une civilisation chosifiée et abrutie. Pour lui, trois outils servent les idéologues : l’hypersensibilité, la judiciarisation des idées, des études truquées et une lecture anachronique de l’histoire.

Alexandre del Valle, dans Valeurs Actuelles, souligne la tyrannie grandissante des minorités : cours universitaires sur la théorie des genres, sur les études indigénistes, néo-gauchisme trotskiste internationaliste-libertaire à la place du communisme soviétique, victimisation sélective des homos — LGBT, et des blancs — beurs — muslims, assimilation présentée comme raciste, culpabilisation pathologique de l’Europe face aux pouvoirs des lobbies immigrationnistes, de genre, des écolo – radicaux – animalistes, et des oligarchies européistes.

14 novembre 2022, selon un rapport publié par le New York Times, les hormones et les bloqueurs de puberté feront des ravages chez les enfants : déficit de la masse osseuse, entrave du développement du cerveau.
Pour Jean-François Braunstein, le wokisme est une nouvelle religion, religion du genre et de la race, religion au caractère très intolérant, religion qui vise le monde universitaire, l’enseignement primaire et secondaire. « Les années d’école, de collège, de lycée, sont désormais des années d’endoctrinement continu par des enseignants eux-mêmes convertis à l’université. Il y a là une vraie dimension totalitaire ».

Le transgenre régit notre culture. Le rejet de la nature a des fondements diaboliques. Ce mouvement démoniaque cherche à renverser la vérité par un mensonge. Un homme qui se déclare femme est toujours un homme. Les adeptes transgenres le savent parfaitement. Le combat est d’ordre spirituel.
Bérénice Levet, dans Valeurs Actuelles, affirme que le wokisme est une idéologie, comme le marxisme, idéologie scindée en plusieurs faisceaux, féminisme, indigénisme, écologie… police de la pensée et de la parole. Le courant woke est fort de nos doutes, de nos faiblesses.

Jean Szlamowicz, dans Le Figaro, dénonce la féminisation des mots, un mot qui possède la racine homme ne constitue aucune injustice à corriger, et l’écriture inclusive qui propulse ses explications sur la grammaire. À chaque mot masculin devrait correspondre un mot féminin. Mais l’égalité n’est que statistique. L’égalité doit être juridique, professionnelle, politique, culturelle… Nous sommes en plein délire du post-modernisme : faire dire aux choses ce que l’on veut.

À Renfrew, dans l’Ontario, un jeune Canadien n’a pu se rendre en classe, car il a affirmé que seuls deux genres existent, le masculin et le féminin. Les sectateurs du wokisme essaient de supprimer l’humanité ancienne, d’éradiquer l’homme blanc, hétérosexuel, genré, chrétien et carnivore.
Une véritable entreprise de rééducation se produit. Ainsi, les écologistes réclament l’interdiction du Père Noël au nom du droit des végétaux, du Tour de France à cause de la pollution, des piscines privées qui gaspillent l’eau, du barbecue qui favorise le machisme.

D’autres idées dans la même veine totalitaire : un permis de voter réservé aux citoyens jugés les plus aptes, la limitation des naissances, l’inversion de la logique des allocations familiales.
Tous les wokistes veulent faire de la société un vaste camp de rééducation, interdire la viande, effacer les monuments, éliminer la littérature, détruire l’histoire. Dans leur esprit, une causalité unique explique les événements historiques : l’oppression des minorités par la majorité. L’idéologie l’emporte sur la réalité. L’idée de vérité devient obsolète. L’idée de réalité est périmée. Alors, tous les mensonges sont possibles.

Les dissidents sont exclus, effacés de la vie publique. Une seule pensée est tolérée. Une police de la pensée sévit sur les réseaux sociaux. Le débat public est impossible, car « la liberté d’expression n’est pas celle d’offenser ». Aucune guillotine. Aucune kalachnikov. Pas de Goulag en Sibérie. Pas une goutte de sang, du moins en apparence. Et des valeurs incontestables, mais hypocritement exaltées, la justice, la bienveillance, l’inclusion. Les adjectifs infamants et avilissants suffisent à la mort sociale, à la ruine d’une carrière, à l’éloignement des amis, à la destruction de la famille : raciste, sexiste, homophobe.

Jean Saunier

D’après le livre :




Pour certains, le consensus fait office de vérité

[Source : ripostelaique.com]

Par Jean Saunier

Monsieur ARN messager commente :

« Une grande majorité de Français sont favorables à la contraception, à l’avortement et à l’euthanasie et c’est très bien comme cela ».

Autrement dit, le consensus fait office de vérité, l’opinion majoritaire sert l’évidence, sans discussion, sans argument.
De même, les Français ont peur du Covid, pandémie mortelle, et acceptent toutes les mesures sanitaires : port du masque, tests de dépistage, injections répétées. Pourtant des scientifiques remettent en cause et démontrent l’inutilité et les dangers de ces mesures.

De même, les Français ont peur du réchauffement climatique, déplorent les causes anthropiques de ce phénomène, et adoptent les solutions dites écologiques : voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires. Pourtant, des scientifiques affirment le rôle bénéfique du CO2 et dénoncent les méfaits de ces solutions.
De même, les Français approuvent les réformes sociétales liées à la théorie du genre : mariage homo, éducation à la sexualité, LGBTisation de la société, transgenrisme, sexualisation des enfants, propagande homosexuelle dans les écoles, procréation artificielle, transhumanisme. Pourtant, des scientifiques expliquent que ces réformes sont contraires à l’ordre naturel.

Mais relativement à ces sujets, une pensée unique idéologique impose sa vision de tous les problèmes qui se posent. Plus de contestation possible. Plus de débat constructif. Une seule vérité, une vérité absolue. Les Français acculturés, matraqués, conditionnés, endoctrinés, se comportent comme des moutons, allusion aux moutons de Panurge mis en scène par Rabelais dans le Quart Livre en 1552. Panurge, compagnon de Pantagruel, jette un mouton à la mer, et le troupeau entier suit ce mouton, emportant sur son passage le marchand Didenaud qui s’est moqué de Panurge et le reste de l’équipage.

De plus en plus, les Français se comportent ainsi, en « suiveurs », c’est-à-dire suivent l’opinion générale sans chercher à se forger une critique propre, suivent la majorité sans se poser de questions. Cette attitude peut entraîner une submersion générale de la population française, comme la noyade des moutons de Panurge.
Le programme transhumaniste a d’abord porté sur l’espèce humaine et les races, c’était l’eugénisme. Ses promoteurs sont tous issus de la libre pensée et de la franc-maçonnerie.

Herbert Spencer, philosophe anglais (1820-1903), ajoute à la loi de l’évolution celle de la « survie du plus apte », en 1864. Au sein de l’espèce humaine, la sélection naturelle s’opère par la concurrence entre personnes, sociétés ou races, ce qui assure l’élimination des plus faibles et le triomphe des plus aptes, et engendre le progrès.
Thomas Huxley, grand-père de Julian et de Aldous (1825-1895), et Ernst Haeckel, biologiste allemand, eugéniste radical, favorable au suicide et à l’euthanasie (1834-1919), développent toute une philosophie moniste autour de l’évolutionnisme. Philosophie fondée sur l’idée d’une continuité et d’une unité fondamentale de la nature organique et de la nature inorganique, sur l’abolition des frontières entre le végétal et l’animal, entre l’animal et l’humain. Philosophie qui reconnaît l’animalité humaine et n’accepte pas la naturalité de l’homme tel qu’il existe. Haeckel fut membre de la Ligue pangermaniste, et de la Société allemande d’hygiène raciale qui contribuèrent toutes deux à la doctrine nazie.

En France, Clémence Royer, fondatrice de l’obédience maçonnique Droit humain (1830-1902), introduit l’eugénisme radical. Elle traduit L’origine des espèces de Darwin et dénonce les « représentants déchus ou dégénérés de l’espèce ».
Paul Robin, anarchiste proche de Bakounine, pionnier de l’éducation libertaire, eugéniste (1837-1912), fonde en 1896 une Ligue pour la Régénération humaine qui promeut la contraception, l’avortement et la liberté sexuelle. Il souhaite œuvrer à l’émergence d’une « nouvelle race, scientifiquement tant améliorée » que disparaîtraient tous les « résidus d’une fausse civilisation ». Pour lui, le respect « de la chasteté, de la pureté, est le dernier lambeau le plus résistant à la destruction des doctrines métaphysiques qui ont toujours opprimé les humains ».
Charles Richet, prix Nobel de médecine en 1913 et vice-président de la Société française d’eugénisme (1850-1935), préconise « l’élimination des races inférieures et des anormaux ».

Tous sont persuadés d’avoir découvert la vérité du progrès humain, comme les genristes, les libertaires, les avorteurs, les transhumanistes d’aujourd’hui. Tous détestent le christianisme et son ordre naturel. Tous dénoncent le caractère antinaturel de la charité envers les faibles.

Margaret Sanger, fondatrice du Planning familial (1879-1966), veut séparer la sexualité et la procréation, elle dit en 1922 : « aucun espoir de progrès n’est possible tant que l’on n’atteint pas une nouvelle conception du sexe, qui ne soit pas simplement un acte procréatif, une nécessité biologique pour la perpétuation de la race humaine, mais un mode d’expression psychique et spirituelle ».
Le contrôle de la procréation a donc une double finalité. Finalité eugénique : « prévenir la naissance de ceux qui transmettraient une imbécillité à leur descendance ». Finalité spirituelle : « un instrument de libération et de développement humain ».
Pour Margaret Sanger, « par le sexe, l’humanité peut atteindre la plus grande illumination spirituelle qui va transformer le monde, qui va illuminer l’unique chemin vers un paradis terrestre ». Toujours cette illusion millénariste et socialiste de paradis terrestre.

Julian Huxley, premier directeur de l’UNESCO, théoricien de l’eugénisme (1887-1975), milite également pour la diffusion de la contraception et de l’avortement, comme moyens de limitation des naissances des êtres « inférieurs ». Il recommande d’agir sur la sexualité, en la stérilisant, et aussi sur la procréation, en la sélectionnant. N’est-ce pas ce qui se passe aujourd’hui ? Les injections géniques n’ont-elles pas pour fonction entre autres de stériliser la jeunesse ? L’avortement généralisé n’opère-t-il pas une sélection de l’espèce humaine ?

Pour Julian Huxley, « toutes sortes de possibilités pourraient émerger » si la société adoptait le système recommandé par Hermann Müller consistant à « séparer les deux fonctions de la sexualité et de la reproduction » et d’utiliser pour la procréation les gamètes de « quelques mâles hautement doués ». Cette séparation améliorerait non seulement la race humaine, mais rendrait les relations sociales plus altruistes, car moins marquées par la concurrence sexuelle, à l’instar des sociétés de fourmis ou d’abeilles. Les vœux de Huxley n’ont-ils pas été exaucés ? La procréation artificielle et le choix des gamètes ne sont-ils pas mis en œuvre par une certaine caste ? Quant aux relations sociales plus altruistes, on risque d’attendre longtemps.

Hermann Müller (1899-1965), chimiste suisse, prix Nobel en 1948, proposa la création d’une banque de sperme dans le but de collecter et de diffuser les semences d’hommes supérieurs. En 1936, il proposa à Staline de contribuer et d’employer cette banque de sperme pour régénérer la population de l’URSS. Avec de telles références, on peut évidemment vulgariser et propager l’avortement, accréditer les thèses relatives à l’euthanasie et à l’eugénisme. Les idéologues
mondialistes n’ont-ils pas pour mission de régénérer l’humanité ?

La « Ligue mondiale pour la réforme sexuelle », fondée en 1928, milite à la fois pour la contraception, l’eugénisme, et l’acceptation « des personnes sexuellement anormales ». D’où le lien entre eugénisme et révolution sexuelle. Margaret Sanger, les héritiers de Paul Robin, Julian Huxley, figurent parmi les membres et les soutiens de cette fondation. Peu après, ces individus s’engagent dans des mouvements en faveur de la légalisation de l’euthanasie. Beaucoup d’entre eux sont issus des sociétés eugénistes. Ils veulent dominer la vie. IIs veulent transcender l’ordre naturel.

La contraception permet de séparer la sexualité de la procréation, c’est le premier degré.
La fécondation in vitro permet de séparer la procréation de la sexualité, c’est le deuxième degré.
La gestation d’avec le corps, gestation par utérus artificiel, appelée ectogenèse, conçue en 1923 par le généticien britannique John Burdon Sanderson Haldane (1892-1945), n’est pas encore réalisée à ce jour, mais est préparée dans des laboratoires, et par la diffusion de sa forme « artisanale », la Gestation pour Autrui, GPA. C’est le troisième degré.

Julian Huxley, John Burdon Sanderson Haldane, et Hermann Müller se connaissaient bien. En 1939, ils ont cosigné un « manifeste des généticiens » recommandant aux gouvernements d’adopter « une sorte d’encadrement conscient de la sélection » pour rendre possible une amélioration génétique des générations futures.
Julian Huxley, président de la fondation de l’Union internationale humaniste et éthique, a donné un nom à cette vision prométhéenne de l’humanité, le « transhumanisme », et l’a déclarée « religion de l’avenir ». Humaniste, éthique, ces beaux mots enveloppent l’idéologie eugéniste.
Eugénisme : il faut cacher ce mot à la connotation nazie répulsive.

Günthers Anders, philosophe allemand (1902-1992), appelle ce phénomène « la honte prométhéenne ». Un sentiment de faiblesse s’empare de l’homme quand celui-ci compare sa condition biologique à la toute-puissance de la machine. L’homme serait dépassé par sa création, il souhaiterait devenir lui-même une machine. Mais qui est cet homme qui se sent réellement honteux face à ses propres prouesses techniques ? En quoi cette honte pourrait-elle l’aider à surmonter sa condition pour adopter la condition d’une machine ?

Aldous Huxley, frère de Julian, et petit-fils de Thomas, a exposé cette perception dans le Meilleur des mondes. Il n’a rien inventé, il a écouté ses proches.
Ces grandes figures ont eu des héritiers, que l’on trouve principalement au sein de la franc-maçonnerie : Pierre Simon, Henri Caillavet, Jean-Louis Touraine, Macron.
Le 14 octobre 2019, lors d’une conférence à l’école Polytechnique, Laurent Alexandre exprime sa vision de l’homme :

« … En revanche, vous dans cette salle, vous allez vivre un âge d’or, et nous devons créer une société inclusive… Ce que Harari appelle des dieux et des inutiles, les dieux, vous, qui maîtriserez, contrôlerez, managerez les technologies transhumanistes, et les inutiles, les gens moins favorisés, qui auront du mal dans le monde compliqué dans lequel nous rentrons… »

« La protection de la planète et la prétendue lutte contre le changement climatique sont des arguments utilisés depuis des années par certaines agences et certaines personnes très puissantes pour vendre la nécessité de réduire la population mondiale et de répandre l’avortement et la contraception… »

Le monde des Harari, Alexandre, Attali, Macron, est le monde de l’avortement, de l’euthanasie, du transhumanisme, donc de l’eugénisme. Un monde inhumain, barbare, insensible, monstrueux, sanguinaire. Des Français déculturés, manipulés, éduqués, formatés, ayant perdu tout sens de la morale et de l’humanité se rapprochent de ce monde.
Avortement dans certains cas ciblés, oui, mais quelles sont les conséquences de l’avortement popularisé pour la mère, pour le fœtus, pour la population ?
Soins palliatifs pour les personnes en fin de vie, oui, mais l’euthanasie légalisée produira des abus incontrôlables.
En tout cas, ces pratiques relèvent d’un eugénisme intolérable.

L’erreur est-elle utile à la découverte de la vérité ? Oui assurément. Mais si l’erreur est multiple, la vérité est une. Le dialogue donne lieu à l’approche de la vérité, mais les gaucho-mondialistes refusent l’échange et ne connaissent que l’insulte. En fait, la vérité absolue est inaccessible, hors de portée.




La société non genrée est une société narcissique, manipulée et fascisante

[Source : RL]

La société non genrée de Peillon est une société narcissique, manipulée et fascisante

Par Jean Saunier

Le narcissisme est la contemplation de soi, l’attention exclusive portée à soi, l’amour exclusif porté à l’image de soi, associant survalorisation de soi et dévalorisation de l’autre.
Le fascisme est un mouvement politique, une organisation qui s’appuie
sur un pouvoir imposé par la force au sein de la classe dominante, ici le règne des médias,
sur la persécution d’une classe ennemie, ici opposants blancs,
sur la répression arbitraire de l’opposition, ici arrestations, jugements, condamnations partiaux,
sur le recours à la violence, ici charges policières, emplois de gaz à l’encontre de manifestants,
sur le contrôle politique extensif de la société civile, ici les Français blancs de souche,
sur un parti unique, ici l’entente et la coopération gauche-centre-droite,
sur un chef nanti de tous les pouvoirs, ici un président qui a laminé tous les autres pouvoirs.
Une pensée unique politiquement correcte et une caste dirigeante acquise à cette pensée, tendent et orientent notre société vers le fascisme.

Par ses caractères, la théorie du genre est le symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante.
Premier caractère. La théorie du genre assume une pulsion de mort et a des rapports avec la violence. Deux principes vont le montrer.
Premier principe : Le vivant et l’humain reposent sur la discrimination, entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux… sur la différence. La vie fonctionne ainsi, la pensée fonctionne ainsi.
Supprimer la distinction homme-femme revient à ne plus nommer la différence. Si on empêche de penser, c’est presque la mort de l’humanité. L’interdiction de penser, de nommer les choses est un aspect extrêmement mortifère et assumé. À partir de la non-définition, on débouche sur la non-pensée et sur quelque chose qui tue l’humanité. Et c’est revendiqué, c’est endossé et désiré.
Les théoriciens du genre assument ce qu’ils disent, sont du côté de la pulsion de mort. Non pas la mort physique, mais la mort intellectuelle, la mort sociale.

Deuxième principe : On peut glisser rapidement de l’amour du groupe à la haine des autres groupes. Le nazisme, c’est typiquement ça, l’amour des Allemands et la haine des Juifs, des
Tsiganes. Le communisme, c’est typiquement ça, l’amour des prolétaires, du moins en apparence, et la haine des bourgeois oppresseurs.
Dans notre société, il y a des oppresseurs, les blancs hétérosexuels de souche, et des opprimés, des victimes, les femmes, les homos, les immigrés. Alors, on célèbre les minorités, on divinise, on loue les minorités. Les oppresseurs méchants perdent leur statut d’humain. On peut les massacrer, intellectuellement, culturellement, psychiquement, socialement, moralement, physiquement. Les médias arrivent à nous faire détester les gens opprimés, c’est-à-dire nous-mêmes, et à nous faire aimer ceux qui nous oppriment, c’est-à-dire les minorités.

Deuxième caractère. La perversité du Genre se reconnaît à son analogie avec le communisme.
Le communisme a massacré des paysans, des bourgeois, des millions de personnes. Il était censé faire le bien et il a fait le mal. C’est pervers au sens étymologique du terme, car c’est retourner la logique naturelle.
Le Genre promet une société sans sexe, puisqu’il y aura une infinité de genres. Au départ, il soulève une ambition légitime : aider les gens qui ne tombent pas facilement dans une catégorie homme ou femme, homosexuels, hermaphrodites. Ensuite, il transcende ce désir, cette aspiration vers le bien. Pour que ces gens trouvent leur place, il faut détruire la structure psychique de tous les autres qui trouvent naturellement leur place en homme et femme et hétérosexuels. Cette attitude est perverse. Au nom de la libération d’une petite quantité de personnes, on opprime la majorité. On prétend faire le bien et on fait le mal. Nous sommes là dans une pathologie du narcissisme. Je libère les gens, mais je ne tolère pas qu’ils aient un avis différent du mien. Cela s’appelle du narcissisme. Je réorganise le monde, je libère le monde, mais uniquement dans le sens de mon idéal. Pas question que l’autre ait aussi son avis.

Troisième caractère. Le Genre incarne l’esprit narcissique de notre époque. Aucun obstacle à mes désirs n’est entendant, car « mon corps m’appartient », et je veux « jouir sans entraves », selon des slogans de Mai 68, et sans tenir compte d’autrui. Le Moi surpasse et élimine toutes les contraintes.
Ici, le déni du réel et de ses contraintes, général aux dérives narcissiques, s’applique à la différence des sexes. Cette attitude est typique du narcissisme. Nous avons affaire à des pervers narcissiques. Ils racontent des mensonges, ils sont incapables d’avouer leurs torts.

Par ses objectifs, le Genre est le symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante.
Premier objectif. Le genre dénonce la domination masculine, vise la destruction de la personne, la destruction des stéréotypes.
L’éducation conditionne les garçons à être dominants, et les filles à être soumises. Donc il faut empêcher les garçons d’être différents des filles.
Dans l’idéologie du Genre, la personne, le sujet n’existe pas. Nous sommes juste un petit noyau de vie manipulé par des rapports de pouvoir qui nous font homme ou femme. Dire que la personne n’existe pas est digne d’un État totalitaire fascisant.
La croisade a aussi pour objectif de déconstruire l’hétérosexualité et respire la haine. Haine de la nature. Haine de la réalité avec la négation du sexe biologique. Haine de l’autre en tant qu’hétérosexuel.

Deuxième objectif. Le Genre a un ennemi privilégié, l’Église catholique, obstacle à la propagation du Genre [Il semble que ce ne soit plus le cas depuis Bergoglio, NDLR]. La foi catholique est très attachée à la notion de personne. La foi transcende les autres opinions et rend les gens inmanipulables. L’idée de Dieu, c’est-à-dire que je ne suis pas tout, pas tout puissant, constitue une limite minimale symbolique à la toute-puissance du narcissisme. Le lien avec la croyance en Dieu permet de lutter contre ces délires. L’Église catholique reste très fidèle à la famille, un père, une mère, des enfants, à la morale fondée sur les dix commandements, sur l’amour et le respect du prochain, à la distinction entre le spirituel et le temporel. Les concepts de Création et de Créateur constituent un frein à l’autoémancipation de l’homme. Le Genre refuse ce frein. Des notions chrétiennes permettent la régulation : la grandeur de Dieu, le péché originel qui signifie que le mal est présent en tout le monde. Le Genre refuse la régulation, le clivage entre bons et mauvais. Il investit les gentils d’un côté, et massacre les autres.
À cet effet, un véritable travail de sape est engagé : édifices religieux catholiques pillés, saccagés, profanés, catholiques ringardisés, moqués, discriminés. Les idéologues du Genre ne supportent pas cette conception chrétienne de l’homme, de la morale, de la famille. Ils interviennent dans le domaine politique au nom d’une laïcité pervertie, le laïcisme. Le laïcisme tente l’absorption du spirituel par le temporel, la liquidation du spirituel. Le laïcisme a pour but la création d’une religion séculière, la religion républicaine.

Troisième objectif. La théorie du genre, instrument politique et idéologique, défend des thèses féministes, homosexuelles et transgenres. On peut être de sexe masculin ou féminin et se vivre autrement que par son sexe biologique. Les progressistes opèrent une révolution des mentalités, une destruction des mœurs traditionnelles en rééduquant les enfants. Ils affirment la reconnaissance sociale et juridique de toutes les identités et de toutes les orientations sexuelles.
L’oppression liée à l’hétérosexualité est toujours dans le sens des hommes envers les femmes, des hétérosexuels envers les homosexuels, de la société envers les transgenres, jamais l’inverse.
Un militant dit : « Notre rôle est de combattre ceux qui croient à la biologie ». Ici, la croisade combat les scientifiques, il s’agit d’obscurantisme. Les beaux esprits prétendent détrôner les scientifiques.
Les pro-Genre considèrent que la société a été construite par les hommes, au seul bénéfice des hommes. Leur objectif est de déconstruire la société. Ils manipulent le corps social. Il s’agit bien d’un fascisme insidieux et durable.

Par sa démarche philosophique, la théorie du genre est le symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante.
L’idéologie de la désexualisation procède d’une démarche purement philosophique apparentée à l’école de la déconstruction popularisée par Jacques Derrida et Michel Foucault : le réel social fluide est sujet à perpétuelle contestation.
La posture de négation de la réalité, de la différence des sexes, s’inscrit dans une vieille tradition philosophique occidentale : le nominalisme (on ne peut faire un accord avec la réalité), la table rase de Descartes, la réorganisation de Rousseau, la déconstruction du réel par le post-modernisme. Les approches du genre, essentiellement destructrices, infirment plutôt qu’elles n’affirment.

Le rêve de l’oligarchie gauchiste est de faire table rase du passé, d’établir un pouvoir absolu totalitaire assis sur une masse aseptisée et uniformisée. La gauche libertaire s’appuie sur un rationalisme fermé à toute transcendance. La liberté individuelle est conçue comme une liberté d’indifférence. Au nom de la dictature du relativisme, ou « Tout se vaut », on prétend légiférer pour toujours, imposer à la postérité des comportements sociétaux réputés apporter à l’humanité un progrès irréversible.
Avec la théorie du genre, l’obsession de la recherche de déconstruction se manifeste sans ambiguïté. Déconstruction des stéréotypes, déconstruction de la différence des sexes. Dans un tel contexte, l’homme peut devenir irrespectueux et barbare.
La théorie du genre se situe bien dans une optique postmoderniste : déni du réel, dérision, transgression, relativisme, inversion des valeurs, normalisation des pathologies, des déviances, pathologisation du normal, dictature des minorités, transhumanisme.

Par ses contradictions, la théorie du genre est le symptôme d’une société narcissique, manipulée et fascisante.
La théorie du genre affirme le primat de la culture sur la nature, la supériorité du culturel sur le naturel. Mais le culturel, chez l’humain, comprend les deux instances, d’une part le psychologique et le sociétal, d’autre part, le naturel, c’est-à-dire la physiologie. Les militants du Genre sont aussi militants écologistes. Or, le naturalisme écologique est en opposition formelle avec les affirmations antinaturalistes de la théorie du genre.
Les militants du Genre sont aussi partisans du principe de précaution, interdisant toute prise de risque, notamment toute expérimentation risquée. Or, l’introduction de la théorie du genre dans les législations, dans l’éducation publique des enfants, est une expérimentation risquée.
La plupart des adeptes de la théorie queer adorent les pratiques sexuelles comme la sodomie, le transsexualisme, la pédocriminalité, la zoophilie, le sadomasochisme, et le revendiquent. Pourtant, le puritanisme du genre se veut totalement antisexe et implique par exemple la suppression de la prostitution.
Les partisans de l’idéologie du genre se mobilisent pour assurer la fécondité des paires homosexuelles, et militent pour la contraception et l’avortement quand il s’agit de couples hétérosexuels.
Les militants du Genre stigmatisent l’Église catholique, accusée de discriminer et asservir les femmes. Pourtant, aucune religion n’a porté à un aussi haut degré la dignité des femmes dans leur spécificité. Les mêmes restent muets devant le traitement que l’islam inflige aux femmes, ainsi qu’aux homosexuels.

Le Genre est un mouvement politique mondial. Il veut la destruction de la personne humaine, de l’Humanité, de la Civilisation.




Le désastre économique des voitures électriques

[Source : fr.irefeurope.org]

VOITURE ÉLECTRIQUE : 213 149 EUROS DE PERTES PAR EXEMPLAIRE VENDU ! QUI DIT MIEUX ?

Par Nicolas Lecaussin

Ça devait être l’avenir de la voiture. Et c’est toujours un objectif pour nos États. Le sera-t-il encore demain ? Les mauvaises nouvelles à propos de la voiture électrique se multiplient. Elle ne fait plus recette sauf auprès de certaines catégories de la population, surtout les plus aisées. Car son coût ne cesse d’augmenter. Selon les dernières données publiées par le Wall Street Journal, Ford Motor Co. a perdu 62 016 $ (58 027 euros) sur chaque véhicule électrique vendu au cours du troisième trimestre. Rivian, un autre constructeur américain, spécialisé dans les camions, les camionnettes et les SUV électriques, a affiché une perte de 30 648 $ (28 676 euros) par véhicule vendu. C’est énorme, mais (presque) rien par rapport à ce que vient d’annoncer Lucid Motors, le constructeur d’automobiles électriques de luxe basé en Californie : il a perdu 227 802 $ (213 149 euros) par voiture vendue au cours du dernier trimestre ! D’ailleurs, Lucid a déclaré une perte nette de 630,9 millions de dollars (590,3 millions d’euros) sur le même trimestre et ses dirigeants ont réduit les prévisions de production.

On ne peut pas obliger les gens à acheter des voitures électriques. Comme on ne peut pas forcer non plus les constructeurs à en fabriquer malgré les subventions qui leur sont accordées. C’est leur survie qui est en jeu, car lorsque les ventes ne suivent pas, les pertes sont colossales. Mieux vaut arrêter cette fuite en avant. Les consommateurs décideront de la suite.

NICOLAS LECAUSSIN

Directeur de l’IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l’IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l’association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l’Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).




Révélations sur les chemtrails

[Illustration : source]

.

.

.

.

.

.




Sound of Freedom sort en France

Sortie française grâce à SAJE Distribution.(([1] Sage distribution s’est spécialisée dans la distribution de films d’inspiration chrétienne et/ou destinés à un public familial en s’inspirant de ce qui se fait dans d’autres pays, en particulier aux Etats-Unis, où les films “family and faith based” connaissent un essor sans précédent, produit parfois sous le label des Majors (Sony, Lionsgate, MGM).
La vision de SAJE est de rendre accessible au public francophone les films et téléfilms d’inspiration chrétienne, trésors d’hier, d’aujourd’hui et de demain.))




Gardasil, hystérie vaccinale

[Source : Salim Laïbi]

Conférence du Dr Gérard Delépine




L’UE veut maintenant vacciner en priorité les femmes enceintes…




L’affaire Assange

[Source : Libre Média]

Qui est Julian Assange ? Qu’est-ce que Wikileaks ? Qu’a-t-il révélé ? De l’homme de l’année à l’homme recherché par Interpol, que s’est-il passé ?

Dans ce premier épisode consacré à l’affaire Assange, Viktor Dedaj, spécialiste et co-fondateur du comité de soutien de Julian Assange retrace la genèse de Wikileaks. Entre lynchages et manipulations, il éclaire les différents scandales qui ont détruit l’image de son fondateur. Entretien réalisé le 25 mai 2023

Dans ce nouvel épisode de Délit d’opinion, Viktor Dedaj, spécialiste de l’affaire Assange, revient sur les conditions de vie du fondateur de Wikileaks. Son isolement pendant 7 ans dans l’ambassade d’équateur en Angleterre puis son transfert dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Il nous parle de Nils Melzer, rapporteur spécial de la torture à l’ONU, qui jouera un rôle primordial dans la dénonciation des conditions de sa détention. «Jusqu’où avons-nous sombré si nous poursuivons ceux qui dénoncent les crimes de guerre ?». Nils Melzer participera aussi à la défense d’Assange dans les multiples manipulations judiciaires, notamment celle pour viol. Il en publiera un livre, «L’affaire Assange, histoire d’une persécution politique». Entretien réalisé le 25 mai 2023.

Dans ce dernier et troisième épisode de ce numéro spécial de Délit d’opinion, Viktor Dedaj, spécialiste de l’affaire Assange, revient sur l’enquête des cablegate. Une fuite de 120 000 câbles diplomatiques classés top secret. Comment un mot de passe donnant accès à ces fichiers confidentiels s’est retrouvé dans la nature ? Où pouvait-on le retrouver ? Qui l’a utilisé? Pendant une heure, Julian Assange téléphone au département d’État américain pour avertir du danger. Personne ne donnera suite. «Cryptome», un site américain similaire à wikileaks accède aux données et met tout en ligne. Cette révélation publique lors du procès n’innocentera pas Assange. Nils Melzer, rapporteur spécial de la torture à l’ONU, innocente Assange sur l’ensemble les accusations qui lui sont reprochées : le viol, la mise de vie en danger d’autrui… Les journalistes qui avaient utilisé et publié les données sont restés silencieux. Un journaliste osera prendre la défense lors du procès d’Assange : John Goetz du journal allemand Der Spiegel.




Derrière les transitions de genre : les intérêts de Big Pharma

[Source : Tocsin]

Avec Gérard et Nicole Delépine, respectivement chirurgien orthopédique, oncologue et pédiatre, oncologue.

Émission qui porte bien son nom TOCSIN qui nous a permis de partager notre tristesse et nos inquiétudes pour tous ces jeunes embarqués dans une transition sans en connaître le terrible parcours qui les mènera du paradis promis ou espéré à l’enfer quotidien, du bien portant au malade chronique devant prendre des médicaments tous les jours et subir les inconvénients de la chirurgie pratiquée pour ceux qui auront franchi ces étapes…

INFORMEZ LES JEUNES DE VOS CONNAISSANCES VOUS SAUVEREZ QUELQUES GAMINS D’UNE VIE GÂCHÉE.

Nicole Delépine




Situation désespérée pour les soignants suspendus non réintégrés

Le collectif Les Essentiels sonne l’alerte

[Source : francesoir.fr]

En avril dernier, des soignants semblaient enfin voir le bout du tunnel avec la fin de leur suspension, 18 mois après avoir refusé de se soumettre à l’obligation vaccinale. Pourtant, près de six mois plus tard, la réintégration se passe mal pour des milliers d’entre eux, alerte le collectif Les Essentiels, fondé par Jean-Louis. Pour certains, les conditions de retour ne sont pas tenables, puisqu’ils ne sont pas réintégrés aux postes qu’ils avaient quittés le 15 septembre 2021. Dans cet entretien, Jean-Louis est accompagné de Vincent, docteur en médecine et de Pascale, infirmière. Cette dernière est un exemple type de ce qu’il se passe actuellement. Sentant qu’elle ne pouvait pas accepter les conditions que l’on lui proposait pour sa réintégration, elle a fait le choix de se mettre en disponibilité, tout en se sentant forcée de prendre cette décision : « On a l’impression d’un véritable acharnement de certains personnels administratifs », regrette Jean-Louis, le fondateur du collectif.






Bon appétit et bonne santé, vos farines d’insectes sont avancées

[Source : AIMSIB]

Ainsi va la vie des affaires que nos chercheurs et scientifiques rebelles soient obligés de requérir l’anonymat pour publier leurs données, sous peine de voir leurs carrières s’arrêter net. Alimenter les humains et les animaux avec des farines d’insectes, beaucoup d’industriels en rêvent, mais bien peu se soucient des dangers encourus par les consommateurs, de toute façon le problème est ailleurs, car jamais nos élites ne consommeront ces produits. Donner à manger de l’oxyde de graphène à des insectes pour les consommer ensuite, peut-on imaginer plus abominable en termes de mauvaise idée ? Parfaitement, plein d’autres même, vous n’allez pas en revenir. Merci à nos « anonymes » et bonne lecture.


Par Auteur anonyme

Introduction

Le Forum Économique Mondial (FEM) propose de remplacer une partie des protéines animales habituellement consommées par des protéines d’insectes. Le FEM craint une crise alimentaire imminente et au lieu de promouvoir une agriculture différente, il préconise des solutions industrielles : production de viande en laboratoire et incorporation d’insectes dans l’alimentation
(https://www.weforum.org/agenda/2021/07/why-we-need-to-give-insects-the-role-they-deserve-in-our-food-systems/).
Le FEM promeut aussi une sorte « soft » de cannibalisme (production de steak humain en laboratoire
https://childrenshealthdefense.org/defender/insect-farming-maggots-food-menu-cola/). Pour faire avaler ces horreurs, le FEM propose d’abord d’introduire les insectes sous forme de farines invisibles dans l’alimentation.
Un groupe de scientifiques et médecins qui préfèrent rester anonymes ouvre le débat sur le blog de l’AIMSIB en faisant part de ses craintes d’un point de vue toxicologique à propos de cette innovation. L’aspect économique et éthique devra être aussi discuté plus tard !

Contexte

L’Union européenne (UE) a signé plusieurs conventions afin d’autoriser la mise sur le marché d’insectes entiers et produits dérivés d’insectes comme les farines d’insectes (ou poudres d’insectes). Ces farines d’origine animale seront mélangées à divers aliments de consommation courante. Deux conventions ont été signées début janvier 2023 ; elles concernent l’autorisation de mise sur le marché :

– de la poudre d’Acheta domesticus
(grillon domestique) [1]
– de formes congelées, lyophilisées en pâte et en poudre de larves d’Alphitobius diaperinus
(petit ténébrion mat) [2]

Il existe aussi deux autres textes qui datent de 2021 autorisant la mise sur le marché :

– de larves séchées de Tenebrio molitor
(ver de farine) [3]
– de formes congelées, séchées et en poudre de Locataria migratoria
(criquet migrateur) [4]

Selon le rapport de l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) en 2014, le projet émane d’institutions internationales et d’industriels qui proposent un projet global sur l’hypothèse d’une insécurité alimentaire liée à une augmentation croissante de la population mondiale. Cette croissance de la population nécessiterait de produire des protéines animales autres que celles des élevages traditionnels. Les insectes deviendraient une source alternative de protéines animales pour la consommation humaine (et aussi animale). Ce projet s’appuie sur un recyclage de matières organiques (déchets ou coproduits de l’agriculture et des industries alimentaires) [5].

Ce projet d’élevage d’insectes pose des questions de fond sur les risques de sécurité sanitaire et sur les risques environnementaux d’autre part.

La consommation de certains insectes pratiquée de façon traditionnelle par certaines populations dans le monde n’a rien à voir avec la généralisation d’une consommation de farine d’insectes obtenue par un élevage intensif et une transformation industrielle (même s’il existe une activité industrielle d’élevage d’insectes dans certains pays d’Asie [5]). Cette consommation traditionnelle se fait selon des modes de préparation culinaire et dans le cadre de régimes alimentaires particuliers ; en effet, elle ne constitue pas une source alimentaire continue, mais occasionnelle et intégrée dans une alimentation aux sources variées. Les insectes consommés le sont tels quels, « nature », c’est-à-dire après préparation manuelle (retrait des parties de l’animal qui peuvent présenter un danger alimentaire ou qui sont peu digestibles) et cuisson. Il n’y a pas de transformation par des procédés industriels, en particulier il n’y a pas d’ajout de substances.

La chitine, ça vous dit ?

La chitine (et ses dérivés dont le chitosan) est un constituant fondamental de l’exosquelette des arthropodes (tels les crustacés et les insectes), de différents organes de mollusques, des parois cellulaires des moisissures, de la cuticule des acariens et de l’enveloppe externe des helminthes (vers). Les insectes autorisés par l’UE sont riches en chitine (5).
Certains animaux sont insectivores comme les oiseaux, les reptiles… Ils ont naturellement la capacité de digérer les substances contenues dans les insectes comme la chitine (grâce à la présence d’enzymes appropriées).
Les animaux dont l’appareil digestif est dépourvu de l’enzyme chitinase ne peuvent pas la digérer (risque de troubles intestinaux jusqu’à l’occlusion). Le problème de digestibilité risque de se poser aussi chez l’homme dont les chitinases identifiées paraissent insuffisantes pour lyser ce polymère de chitine (5). La poudre de L. migratoria (criquets) est obtenue par le broyage mécanique des insectes, pattes et ailes comprises [4].
Ceci permet de reconsidérer la destination naturelle des insectes dans la chaîne alimentaire des conditions naturelles de la vie.

Ces nouveaux produits, nommés « nouveaux aliments », relèvent du règlement de l’UE (2015/2283) [6]. Par ce règlement, l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA, European Food Sanity Authority), à la demande de la Commission européenne élabore un document qui sera complété par le demandeur de l’autorisation de mise sur le marché de ces produits. Ce document contient un ensemble d’informations sur le « nouvel aliment », dont les évaluations qui démontrent son innocuité [7].
Pour rendre son avis, l’EFSA se baserait seulement sur les informations contenues dans le rapport réalisé par l’entreprise (le demandeur) d’autorisation de mise sur le marché [7].

Ce rapport serait confidentiel et son contenu ne serait accessible que plusieurs années après l’entrée en vigueur du règlement (délai de 5 années après l’entrée en vigueur du règlement) [1] [2] [3] [4].

Il est important de noter que cette autorisation de mise sur le marché est dédiée à un seul demandeur qui a l’exclusivité sur la vente de sa production pendant plusieurs années, avec le maintien d’une confidentialité stricte sur les procédés que le demandeur peut utiliser. Par exemple, s’agissant de la convention relative à A. Domesticus, on peut lire [1] :
Article 13 « La requérante a déclaré qu’elle détenait des droits de propriété et exclusifs de référence aux études scientifiques et aux données relatives à la description détaillée du procédé de production… les tiers ne peuvent légalement accéder à ces données et études, les utiliser ou s’y référer.
Article 14… En conséquence, seul le demandeur devrait être autorisé à mettre sur le marché de l’Acheta domesticus (grillon domestique) une poudre partiellement dégraissée dans l’Union européenne pendant une période de cinq ans à compter de l’entrée en vigueur du présent règlement. »

Les principaux aliments concernés par ces farines sont :

– pour A. Domesticus : pains et petits pains, barres de céréales, prémélanges pour produits de boulangerie, pâtes, pâtes farcies, produits transformés à base de pomme de terre, de légumineuses, soupes, soupes en poudre, confiseries chocolatées, noix et oléagineux, préparations de viandes… [1]
– pour A. Diaperinus : barres de céréales, pains, pâtes, pâtes farcies, céréales petit déjeuner, pommes de terre frites, chips, produits à base de céréales, sandwichs prêts à consommer, préparations de viande, confiseries au chocolat, compléments alimentaires… [2]
– pour T. Molinor : biscuits, plats à base de légumes, produits à base de pâtes… [3]
– pour L. Migratoria : produits de pomme de terre transformés, plats à base de légumes, produits à base de pâtes, substituts de viande, soupes, légumineuses et légumes en conserve en bocal, salades, saucisses, confiserie au chocolat, boisson type bière… [4]

Les risques sanitaires liés à la consommation d’insectes

On s’appuie surtout sur le rapport de l’ANSES de 2014 qui donne un état des lieux des connaissances scientifiques et des risques potentiels liés à la consommation d’insectes en tant que « nouveaux aliments ». Ces risques sont variés et se trouvent aux différents stades de la mise en œuvre du procédé industriel de l’élevage au produit fini.

1— Les dangers liés à la transformation de l’insecte

La transformation en poudre des insectes d’élevage passe par plusieurs étapes successives. Elle est ainsi décrite dans la convention relative à la transformation d’A. domesticus : une période de jeûne de 24 heures pour que les insectes vident leur tube digestif, une mise à mort par congélation, lavage, traitement thermique, séchage, extraction de l’huile (par extrusion mécanique) et mouture [1]. Les insectes séchés sont commercialisés entiers ou sous forme de farines après broyage. Les dangers sanitaires liés aux insectes ou produits dérivés d’insectes sont soit spécifiques à l’espèce (présence de corps étrangers, substances toxiques, allergènes…), soit liés à la production, de l’élevage au transport.

Le rapport insiste surtout sur le manque de connaissances scientifiques concernant ces dangers sanitaires, aussi bien pour les produits destinés à l’animal que ceux destinés à l’homme (5). Le rapport de l’EFSA 2015 le confirme : les données sur la consommation d’insectes par les humains (et aussi par les animaux) sont pratiquement inexistantes [8].

– Les contaminants : comme pour tous les aliments transformés, ils peuvent être présents à différents stades de la production d’insectes. Il peut s’agir de bactéries comme celles qui provoquent l’anthrax (B. anthracis) ou qui sont liées à des intoxications alimentaires (B. cereus) ; elles peuvent être transmises par des insectes eux-mêmes contaminés à partir de sol servant de substrat d’élevage [5]. Il peut aussi s’agir de matériau tels les supports plastiques grignotés par les insectes [5]

Il y a peu de données sur les risques de contamination des insectes par des contaminants chimiques situés dans les différents substrats d’élevage [8].
Le rapport de l’EFSA de 2018 [9] soulève les risques potentiels des nanoparticules en contact avec la nourriture : les études désignées sont expérimentales et en cours d’évaluation.

L’oxyde de graphène (OG) est un nanomatériau semi-conducteur ayant une structure fine et capable d’extensibilité ; il est utilisé pour de nombreuses applications dans les domaines de l’industrie (écrans, cellules photovoltaïques…). Il est utilisé aussi pour les élevages de certains insectes (Lepidoptera et Diptera) pour pallier au manque de nourriture destinée à ces insectes, et favoriser leur prolifération, selon le brevet chinois de 2021 (Université de Hebei) [10]. Il pourrait ainsi participer à la réduction du coût de la production des insectes. Son utilisation pourrait-elle s’étendre aux élevages d’autres espèces d’insectes ? Si de tels traitements sont appliqués, on s’interroge sur le risque sanitaire de l’OG sur l’homme par ingestion, d’autant que le broyage des insectes augmente la biodisponibilité de ces substances indésirables.

Certaines expérimentations chez les souris montrent que l’ingestion d’une faible dose d’OG entraîne des lésions de la paroi digestive ; cette effraction pourrait être à l’origine d’une distribution du nanomatériau dans le corps de la souris [11].

Les insectes subissant le même processus pourraient contaminer l’homme lorsque celui-ci les consomme. Les risques chez l’homme liés à l’OG dépendent de multiples facteurs dont les caractéristiques de ce nanomatériau. Leur toxicité dans les études expérimentales est surtout liée à la génotoxicité : les dommages à l’ADN peuvent entraîner des maladies cancéreuses et menacer la santé de la génération suivante si les cellules reproductrices sont aussi atteintes [11] [12].

– Les substances néoformées : Les procédés de transformation induisent des réactions chimiques au sein des aliments pouvant amener à la formation de composés néoformés toxiques [13] [14]. Ces derniers peuvent se former au cours de traitements thermiques, au cours des procédés de fermentation ou au cours de différentes étapes de conservation [13] [14].
Les amines aromatiques hétérocycliques (AAHs) sont des composés néoformés lors des procédés thermiques [13]. Les AAHs sont mutagènes et génotoxiques (IARC, 1993). En effet, même à de très faibles concentrations, elles induisent des dommages génétiques en formant des adduits avec l’ADN (fixation à l’ADN de manière covalente) [13].

– Accidents au cours de la production (par exemple, accident de manipulation de solvant)

2— les dangers microbiologiques

Là aussi il y a peu de documentation sur ce type de dangers. Il n’y a pas seulement des risques liés aux bactéries (cf. ci-dessus) ; on sait que des parasites ont été mis en évidence dans des échantillons d’insectes ; cela veut dire que les insectes peuvent être porteurs de parasites potentiellement néfastes pour la santé de l’homme. Il peut s’agir de parasitoses à cercaires et métacercaires [5] (dont certaines donnent des cécités).

Le risque infectieux lié aux prions (agents transmissibles non conventionnels) ne peut être exclu [5]. Le prion est une protéine pathogène qui peut entraîner des maladies neurodégénératives mortelles comme l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle chez les bovins, ou la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l’homme. L’ESB est liée au type d’alimentation donnée aux bovins : des farines animales contaminées par le prion pathogène (parties d’os et de viandes non utilisées dans l’alimentation humaine, transformées et réduites en farines). À partir de 1990, ces farines ont été interdites et malgré cela, d’autres cas d’ESB sont apparus : ces bovins malades étaient alimentés dès leur plus jeune âge par des aliments composés du commerce [15] [16] [17].
De même, les insectes d’élevage pourraient être porteurs de prions si le substrat leur servant d’alimentation comporte des protéines d’origine humaine ou animale comme les ruminants ; une évaluation de ces risques doit être réalisée [8]. Or, selon le rapport de l’ANSES 2015, l’alimentation fournie aux insectes dans les élevages s’appuie sur le recyclage de déchets organiques.
Ce risque est bien connu et demande de faire preuve de la plus grande prudence : le règlement de l’UE 2017/893, entré en vigueur le 1er juillet 2017, a permis d’inclure une liste restreinte de 7 espèces d’insectes dans les aliments pour l’élevage de poissons (aquaculture). Avant cela, l’ajout de tout insecte pour les animaux d’élevage n’était pas autorisé en raison du risque de maladies liées aux prions [6].

Ce risque peut aussi être lié au mésusage de produits destinés à l’alimentation animale réorientés pour l’homme [5]. Le prion pathogène est résistant aux processus industriels d’inactivation notamment ceux utilisant de la chaleur [18].

3— Le danger allergène

Les insectes ont des allergènes communs à d’autres organismes comme les crustacés, les mollusques, les acariens…
Les cas d’allergie alimentaire liés à une ingestion d’insectes rapportés sont probablement sous-estimés ; ceux qui ont pu être rapportés concernent le ver de farine (T. molitor) et autres types de ver [5]. Ces accidents peuvent être sévères, et mettre en danger la vie du consommateur (réaction anaphylactique).

Certains de ces allergènes d’insectes correspondent à des protéines que l’on retrouve un peu partout dans d’autres organismes, ce qui peut donner lieu à des réactions croisées, par exemple celle qui concerne le ver de farine et les acariens [5]. La consommation d’insectes par des individus allergiques aux acariens ou aux crevettes pourrait très bien déclencher des réactions allergiques imputables à cette réactivité croisée [5].

La chitine est aussi considérée comme un allergène avec des effets complexes sur le système immunitaire [5].
L’effet allergique peut aussi être renforcé par stabilisation de la protéine allergisante lors de certaines réactions chimiques (réaction de Maillard) [14].
L’EFSA a exigé, du fait de risques allergiques, un étiquetage des produits alimentaires qui contiendront des produits industriels dérivés des insectes [1] [2] [3] [4].

De ce fait, les personnes allergiques seront privées d’une grande variété de spécialités alimentaires de consommation courante, y compris le pain.

En effet on estime en France environ 100 000 personnes, soit la population d’une ville française moyenne, qui pourraient être potentiellement concernées par ces réactions ou allergies croisées [5].

4— Les dangers chimiques : les substances toxiques

Les insectes via l’environnement ou l’alimentation peuvent accumuler dans leur organisme (bioaccumulation) des substances toxiques telles que les polluants organiques persistants, les pesticides, les métaux lourds. La bioaccumulation est une des stratégies adaptatives de l’insecte pour éviter toute intoxication. Les criquets sont des bioaccumulateurs de pesticides ; on retrouve aussi un métal lourd dans les larves de T. molitor : le cadmium [5]. Ce dernier se trouve dans les matières fertilisantes utilisées dans l’agriculture, contamine le sol, les végétaux, les insectes et l’homme par l’alimentation. Ce toxique est reconnu comme cancérigène, mutagène et toxique pour la reproduction [19].
Les pesticides, comme les polluants organiques persistants résistent généralement aux traitements thermiques [5].
Les données publiées sur les produits chimiques des insectes en élevage sont rares [8].

5— Les dangers chimiques : les facteurs antinutritionnels

Là aussi, il y a un manque de données sur la concentration de ces substances chimiques dans les insectes et leurs dérivés. Les animaux sont sensibles à ces facteurs antinutritionnels [5].
On peut citer par exemple l’acide phytique dont le risque est de former avec certains minéraux de l’organisme humain des complexes insolubles qui ne seront pas absorbés ; il peut en résulter une carence de ces minéraux (comme le phosphore).

La chitine et l’un de ses dérivés, le chitosan, ont un rôle similaire ; en se liant à des lipides, ils forment des gels qui emprisonnent certaines vitamines et minéraux diminuant ainsi leur biodisponibilité [5].

L’acide cyanhydrique utilisé pour fabriquer des pesticides se retrouve dans l’organisme des insectes ; il peut aussi provenir des plantes riches en glycosides cyanogènes consommés par les insectes (les glycosides cyanogènes libèrent de l’acide cyanhydrique).
Les intoxications liées à l’acide cyanhydrique sont habituellement d’ordre professionnel par inhalation. On le retrouve aussi dans la fumée de tabac et les gaz d’échappement. Il agit aussi par ingestion ou par contact cutané. Il est rapidement absorbé sous forme de cyanure, métabolisé par le foie et excrété surtout par voie rénale [20] [21].
Il est hautement toxique chez l’homme : l’acide cyanhydrique et les cyanures métalliques sont inscrits au tableau A des substances vénéneuses.

Il existe quelques données expérimentales sur le risque lié à une exposition chronique du cyanure par ingestion : études avec le rat où l’on observe à fortes doses une réduction du nombre des spermatozoïdes ; études avec le porc qui développe des perturbations comportementales avec un allongement du temps de réponse aux stimuli nerveux (en faveur d’une souffrance neurologique) [22]. D’autres études expérimentales avec le rat ont aussi rapporté des effets neurologiques, thyroïdiens et sur la reproduction avec des malformations chez les fœtus de rats exposés [23] [24].
Il existe aussi quelques données cliniques chez l’homme : des études épidémiologiques confirment l’existence d’une association entre l’exposition chronique au cyanure par ingestion (consommation de manioc amer riche en glycosides cyanogènes) et des troubles neurologiques. Ces troubles sont de type neuropathie ataxique tropicale ou de type konzo (apparition brutale d’une paraplégie spastique parfois associée à des troubles visuels) [18] [25].
L’intoxication liée à l’exposition chronique à l’acide cyanhydrique par inhalation a aussi été le sujet de quelques observations cliniques chez l’homme avec des troubles de la vision, des troubles de la fonction de la thyroïde, et la survenue d’une anémie dite pernicieuse (carence en vitamine B12) [24]. Ces observations confortent le fait qu’une exposition chronique avec des seuils en dessous de ceux provoquant les signes cliniques d’une intoxication aiguë entraîne des effets délétères sur la santé humaine à long terme.

Ce risque potentiel lié à l’exposition chronique à l’acide cyanhydrique par ingestion est d’autant plus préoccupant pour les jeunes enfants en plein développement et maturation cérébrale.

Plusieurs seuils de concentration liés au risque de toxicité aiguë par l’acide cyanhydrique ont été proposés ; l’UE en 2009 a estimé une concentration d’acide cyanhydrique devant être inférieure ou égale à 0,5 mg/kg de denrée alimentaire solide pour éviter une intoxication aiguë [22]. Le rapport de l’ANSES 2014 (annexe 2) nous donne une concentration d’acide cyanhydrique estimée à 2,19 mg/100 g de poids sec pour une espèce de la famille des Gryllidae (communément appelée grillons), soit 21,9 mg/kg de poids sec [5]. C’est une concentration bien supérieure à celle préconisée par l’UE.
Les populations de grillons dans le cadre de la convention 1 ont un taux d’acide cyanhydrique inférieur ou égal à 0,5 mg/kg de poudre poids sec [1]. Comment expliquer cette différence aussi importante avec le résultat d’analyse des populations décrites dans le rapport de l’ANSES 2014 (annexe 2) : la différence semble trop importante pour être attribuée à des méthodes de détection et/ou d’analyse différentes. Il serait raisonnable de penser que la différence pourrait se situer au niveau de l’apport alimentaire en terme de qualité ; si c’est le cas, quel type d’aliments pour la population d’insectes d’élevage ?
Les analyses de la convention concernant les criquets ne mentionnent pas le composant toxique acide cyanhydrique [4].
Par ailleurs il n’existe pas de données chez l’homme sur la cancérogenèse du cyanure [22] [23]. De même, les effets génotoxiques ne sont pas documentés [23]). Ces données doivent être complétées par des études toxicologiques approfondies.

6— Utilisation d’insectes génétiquement modifiés

La possibilité d’utiliser des insectes génétiquement modifiés est soulevée ; c’est aussi le problème global de l’impact sanitaire des aliments génétiquement modifiés qui refait surface avec le risque sanitaire potentiel chez l’homme et chez l’animal, mais aussi le risque d’altération irréversible de l’écosystème [26].

Discussion et conclusion

1— Manque de données scientifiques de toxicité

Il existe un manque de données scientifiques de toxicité sur les risques sanitaires liés à la consommation d’insectes. Le rapport de l’ANSES 2014 a mis en évidence un fort déficit d’informations scientifiques et d’études toxicologiques pour démontrer l’innocuité de ces insectes, et a fortiori, de ces insectes transformés par des procédés industriels. Ces lacunes sont soulignées dans le rapport même de l’EFSA de 2015 qui note l’absence de collecte de données sur la consommation animale et humaine d’insectes et qui recommande fortement la production d’études toxicologiques [8].

Le caractère confidentiel des procédés, études et analyses sur la toxicité des demandeurs interroge.

L’exposition chronique à ces produits industriels d’insectes et dérivés d’insectes sera réelle puisqu’ils vont se retrouver dans un nombre considérable d’aliments ou de préparations alimentaires consommés de façon régulière, tous les jours comme par exemple le pain : les risques de toxicité chronique seront amplifiés par la généralisation de la consommation de cette farine d’insectes dans les divers aliments fournis par l’industrie agroalimentaire. Les doses même infimes de ces substances indésirables (substances néoformées, contaminants, toxiques, substances non identifiées, résidus des produits utilisés pour le lavage des insectes…) consommées régulièrement peuvent être à l’origine d’une intoxication chronique.
L’hypothèse d’un lien entre l’exposition chronique à certains contaminants contenus dans les aliments et la recrudescence de certaines pathologies telles que les cancers, maladies neurodégénératives a déjà été soulevée (9) ; de même pour les composés néoformés même s’ils sont à l’état de trace dans les aliments [13].
Les études scientifiques sur le long cours sont manquantes. Il est indiqué dans la convention 2 qu’une surveillance a été réalisée sur un laps de temps de 90 jours [2]. S’il s’agit d’une surveillance post-exposition aux produits, nous ne savons pas quelle dose de produits a été consommée et pendant combien de temps. Dans les intoxications chroniques, il faut souvent envisager une surveillance sur une durée plus longue ; en effet, les effets néfastes potentiels peuvent apparaître plusieurs mois voire plusieurs années après l’exposition et dans le cas d’un risque d’atteinte génotoxique, il faut envisager une surveillance transgénérationnelle. Les études relatives à la génotoxicité sont aussi manquantes. La question de la génotoxicité a été soulevée dans le cadre des analyses réalisées pour les criquets [4].

Les données sur les interactions entre ces différents éléments chimiques sont aussi manquantes : quel est leur impact sur la santé humaine ? Là aussi, on a peu de données ; le mélange de contaminants néoformés peut avoir un effet synergique ou antagoniste. Les teneurs en métaux lourds varient selon les farines issues des différents insectes. Par exemple la teneur maximale en cadmium est ≤ 0,025 mg/kg de poudre A. domesticus ; ≤ 0,05 mg/kg de poudre A. diaperinus ; ≤ 0,05 mg/kg de poudre L migratoria [1] [2] [4]. Ces quantités vont se retrouver cumulées puisqu’un aliment déjà commercialisé pourra contenir des farines d’insectes issues de différents insectes (exemple : les pâtes).
Il faudrait aussi prendre en compte l’ajout de toute cette diversité chimique à celle qui existe déjà dans les produits agroalimentaires actuellement commercialisés.
La dose de poudre issue d’A. Diaperinus admise varie de 5 g/100 g de denrée alimentaire (dans les confiseries chocolatées par exemple) à 20 g pour les sandwichs prêts à consommer. Or, la dose maximale admise dans les compléments alimentaires est de 4 g/100 g [2] : s’agit-il d’interactions néfastes entre les composés de cette poudre et ceux des compléments alimentaires ?
En outre toutes ces substances ne sont pas forcément identifiées et/ou détectées comme c’est le cas pour les composants néoformés [13] et les prions [9].

Ces risques sanitaires posent davantage d’inquiétude pour les personnes vulnérables comme les nourrissons et les personnes âgées à l’égard des composés néoformés qui peuvent induire des pathologies chroniques inflammatoires [9]. Par analogie, les études déjà citées à propos de l’ESB ont montré que les jeunes bovins soumis à des aliments industriels durant leurs premiers mois de vie ont une augmentation significative du risque de contracter l’ESB [15] [16] [17].
Les facteurs antinutritionnels posent aussi un problème chez les personnes carencées en vitamines ou autre nutriment important [5].
L’étude déjà citée sur le mélange A. diaperinus et les compléments alimentaires indique que ces compléments alimentaires ne devraient pas être consommés par les jeunes de moins de 18 ans [2].
Un autre exemple : celui du cyanure qui est métabolisé par le foie et éliminé par voie rénale. Les personnes ayant déjà des défaillances de ces organes pourraient être plus sensibles à ce toxique, des doses plus faibles pouvant causer des effets potentiellement graves chez ces personnes. On souligne à nouveau le risque potentiel de la toxicité neurologique du cyanure chez les enfants en pleine croissance.
En France, les actions des comités indépendants des autorités sanitaires s’attachent à mettre en œuvre des études indépendantes, indispensables pour éviter tout conflit d’intérêts : quels sont ces comités ?

2— Problème de traçabilité

En effet, la distribution concernera une grande majorité de produits alimentaires. L’exposition généralisée de la population à ces substances ne permettra pas de rechercher un lien de causalité en cas de survenue d’effets néfastes qui pourraient être liés à ces produits industriels.
Le mélange de ces différentes poudres dans un même aliment rendra aussi impossible, en cas de survenue d’effets néfastes, d’identifier le nouvel aliment responsable.
En outre le mélange de ces diverses substances d’une part, la méconnaissance de la quantité de ces poudres ingérées par un individu d’autre part, ne permettront pas de mettre en place d’études d’évaluation des niveaux d’exposition et des risques spécifiques à chacune de ces substances.

3— Rapport bénéfice/risque

L’importance des risques potentiels sur la santé et l’environnement semble sous-estimée. Le rapport bénéfice/risque est dès lors très discutable. En outre, adopter de « nouveaux aliments » doit aussi prendre en compte l’environnement en termes de protection. L’usage de solvant, d’engrais, d’énergie (l’élevage d’insectes nécessite par exemple une température constante et élevée), de moyens de transport, d’emballage, de rejets de déchets chimiques, polluants, toxiques… utilisés dans la transformation complexe d’une matière première n’est pas à la faveur de la contribution à la sauvegarde de l’environnement. Des textes internationaux promeuvent le contrôle voire l’élimination des émissions de ces substances dans l’environnement (protocole d’Aarhus 1998, convention de Stockholm 2001). Ces éléments vont à l’encontre de l’objectif émanant de l’hypothèse à l’origine de cette proposition d’élevage d’insectes. La mise en œuvre de « nouveaux aliments » va à nouveau générer des déchets ou coproduits de ces industries agroalimentaires inhérents au mode de production et de commercialisation (fixation des prix au nom du profit, destruction de la partie invendue). Ces aspects ne répondent pas à la question du gaspillage alimentaire. On note aussi que certaines de ces sociétés se situent hors continent européen.
Très peu d’études existent sur l’impact environnemental de l’élevage des insectes. Selon le rapport EFSA de 2015, les dangers liés à l’environnement devraient être comparables à ceux d’autres systèmes de production animale. Dans l’hypothèse où les risques générés pour l’environnement liés aux élevages d’insectes sont comparables à ceux liés aux élevages traditionnels, il faut ajouter aux risques sanitaires pour l’homme et pour l’animal la question du bénéfice nutritionnel ; quelle est la quantité de protéine assimilable issue de ces farines ? Et quelle est la qualité nutritive après ces transformations et stockages ?
Aucune évaluation de ces mesures ne peut être mise en œuvre : les indicateurs ne sont pas définis et les objectifs de l’étude restent imprécis.
Il faut rappeler la différence fondamentale entre la consommation traditionnelle, occasionnelle d’insectes par certains groupes d’individus et la consommation généralisée de produits industriels à base d’insectes et cette différence doit être prise en compte sur les plans sanitaire et environnemental, et aussi sociologique et culturel.
L’existence d’une consommation traditionnelle naturelle de certains insectes par certaines populations ne devrait pas justifier une consommation, d’autant au long cours, d’insectes et produits dérivés d’insectes obtenus par des procédés industriels qui peuvent engendrer de nouveaux risques sanitaires et environnementaux.

Références bibliographiques

.

  • [1] Règlement d’exécution (ue) 2023/5 de la commission du 3 janvier 2023 autorisant la mise sur le marché de poudre partiellement dégraissée d’Acheta domesticus (grillon domestique) en tant que nouvel aliment… EUR-Lex-32023R0005-EN-EUR-Lex
  • [2] Règlement d’exécution (ue) 2023/58 de la commission du 5 janvier 2023 autorisant la mise sur le marché des formes congelée, lyophilisée en pâte et en poudre de larves d’Alphitobius diaperinus (petit ténébrion mat) en tant que nouvel aliment… EUR-Lex-32023R0058-EN-EUR-Lex
  • [3] Règlement d’exécution (ue) 2021/882 de la commission du 1er juin 2021 autorisant la mise sur le marché de larves séchées de Ténébrio molitor en tant que nouvel aliment… EUR-Lex-32021R0882
  • [4] Règlement d’exécution (ue) 2021/1975 de la commission du 12 novembre 2021 autorisant la mise sur le marché de formes congelée, séchée, en poudre de Locataria migratoria (criquet migrateur) en tant que nouvel aliment… L_2021402FR.01001001.xml-Europa
  • [5] ANSES saisine 2014-SA — 0153 du 12/02/2015
  • Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire relatif à la valorisation des insectes dans l’alimentation et l’état des lieux des connaissances scientifiques sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes BIORISKS 2014 sa 0153.pdf
  • [6] Efsa journal 2019 ; 17 (S2) : e170907 Insectes dans les denrées alimentaires et les aliments pour les animaux-évaluation des risques d’allergénicité et détection analytique https://doi.org/j.efsa.2019.e170907
  • [7] Efsa journal 2016 ; 14 (11) : 4594 Orientations sur la préparation et la présentation d’une demande d’autorisation d’un nouvel aliment dans le cadre du règlement (ue) 2015/2283 https://doi.org/10.2093/j.efsa.2016.4594
  • [8] Efsa journal 2015 ; 13 (10) : 4257 Profil de risque lié à la production et à la consommation d’insectes destinés à l’alimentation humaine ou animale https://doi.org/10.2093/j.efsa.2015.4257
  • [9] Efsa journal 2018 ; 16 (7) : 5327 risque des nanotechnologies sur les denrées alimentaires https://doi.org/ 10.2903/j.efsa.2018.5327
  • [10] CN 109497353B-Application of graphene oxide in preparation of feed for lepidoptera and diptera insects
  • [11] particleandfibretoxicology.biomedcontrol.com/articles/10-1186/s12989-016-0168-y (« toxicité des nanoparticules de la famille des graphènes : revue générale des origines et des mécanismes »)
  • [12] particleandfibretoxicology.biomedcontrol.com/articles/10.1186/s12989-022-00502-w (« La récupération pulmonaire des dommages à l’ADN induits par l’oxyde de graphène dépend de la taille de la dose et du profil d’inflammation »
  • [13] Les composés néoformés toxiques et leur remédiation : foccus sur les produits carnés Meurillon M. et Engel E. Revue « Innovations agronomiques » 2019 INRA UR 370 Qual A [attention, rechercher la référence exacte comme noté sur l’article en mentionnant l’url ou doi]
  • [14] Anses, 2015. Dangers chimiques liés à la présence de substances néoformées dans les aliments au cours des procédés de fabrication, de transformation et de préparation des aliments. Fiche outils
  • [15] N. Jarrige, C. Ducrot, G. Cazeau, E. Morignat, & D. Calavas, « Contamination alimentaire des bovins naïfs atteints d’ESB ; Études complémentaires sur la période de distribution des aliments composés aux bovins et sur le rôle des aliments pour volailles » [archive], J. Epidémiol. et santé anim., vol. 49, 2006, p. 45-53.
  • [16] N. Jarrige, C. Ducrot, G. Cazeau, E. Morignat & D. Calavas, « Les aliments pour bovins, principale cause des cas d’ESB nés après l’interdiction des farines animales », dans 13. Rencontres autour des Recherches sur les Ruminants [3R], 2006-12-06/2006-12-07, Paris, FRA. Institut de l’Élevage.
  • [17]N. Jarrige, C. Ducrot, G. Cazeau, E. Morignat, C. La Bonnardière, & D. Calavas, « Case-control study on feed risk factors for BSE cases born after the feed ban in France » [archive], Veterinary research, vol. 38, no 3, 2007, p. 505-516.
  • [18] Organisation Mondiale Santé Animale « encephalopathie spongiforme bovine »
  • [19] ANSES — saisine 2015-SA-0140 Avis de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail relatif à l’exposition au cadmium CAS 7440 — 43-9
  • [20] Medecinelégale. wordpress.com>2010>10>31/intoxication-par-lacide-cyanhydrique
  • [21] Sfmu.org/toxin/PROTOCOL/ACCYA
  • [22] ANSES — saisine n° 2009-SA-0320 Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement du travail relatif à la contamination de lots de sarrazin et de farines de sarrazin par de l’acide cyanhydrique RCCP 2009sa0320.pdf
  • [23] inrs institut national de recherche et de sécurité inrs.fr fiche toxicologique numéro 111 Cyanure de sodium, cyanure de potassium Edition septembre 2022
  • [24] ineris institut national de l’environnement industriel des risques. Fiche de données toxicologiques et environnementales des substances chimiques cyanures et dérivés M.Bisson, J.Bureau, S.Denys…
  • [25] Substances toxiques et facteurs antinutritifs [fao.org/3/t0207f/T0207F0/c/htm]
  • [26] efsa journal 2020 evaluation des risques environnementaux des insectes modifiés par l’entraînement génétique 10/2093/sp.efsa.2020.FR-1819




Dysphorie de genre enseignée à l’école dans le cadre de l’éducation sexuelle : de gros risques pour les enfants

INFORMONS-LES !

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution imminente de notre nouveau livre consacré aux explications de ce qu’on entend par dysphorie de genre et surtout aux conséquences des traitements médicaux et chirurgicaux aux enfants mineurs avec toutes les séquelles à long terme qu’ils engendrent et dont ils ne sont que très peu avertis quand ils entrent dans une démarche de transition tellement « à la mode » et favorisée par les réseaux.
Bref ce petit livre d’un pédiatre et d’un chirurgien pour aider les parents, enfants et adolescents, enseignants et soignants, et tout citoyen intéressé à y voir plus clair, de façon simple.

Le livre devrait être disponible dès le 31 octobre 2023 dans toutes les bonnes librairies dans lesquelles vous pouvez le commander dès maintenant, ou sur les plateformes en ligne telles Amazon ou Fnac ou les libraires associées dès début de semaine prochaine

Bonne lecture et à votre disposition pour répondre aux questions que vous suggéreraient ce livre et lire vos commentaires et propositions pour aider les enfants.

Bien à vous,

Nicole et Gerard Delépine

Si la transition de genre a toujours existé chez les adultes, l’irruption du phénomène de dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents appelle à une extrême vigilance. Comment admettre, en effet, qu’un mineur, qui n’est pas assez mature pour voter ou avoir des relations sexuelles, puisse consentir à des traitements qui supprimeront sa fertilité et modifieront son corps de manière irréversible ?

Quelles sont les conséquences médicales des hormones, et quelles en sont les conséquences psychologiques et psychiatriques ? Pourquoi une prise en charge totale des traitements et opérations alors que l’OMS déclare que la dysphorie de genre n’est plus classée parmi les maladies ? Pourquoi la détransition reste-t-elle un phénomène tabou ? Comment le transgenrisme est-il entré dans le débat politique ? Autant de questions et de réponses pour éclairer les risques et les dérives de la transition de genre chez les mineurs.




50 législateurs américains réintroduisent le « CBDC Anti-Surveillance State Act » pour protéger le « mode de vie américain »

[Source : expose-news.com]

Par Patricia Harrity

Cinquante législateurs américains ont réintroduit le CBDC Anti-Surveillance State Act pour interdire à la Réserve fédérale d’émettre une monnaie numérique de banque centrale de détail tout en protégeant l’innovation et tout développement futur d’une véritable monnaie numérique. Cette loi est en opposition directe avec les mondialistes et l’agenda du FÉM [Forum Économique Mondial] qui cherche à asservir et à supprimer toutes les libertés personnelles et la vie privée avec des scores de crédit et une surveillance de type CCP [Parti communiste chinois] .

Le membre du Congrès américain Tom Emmer (R-MN), qui milite depuis longtemps pour que tout dollar numérique émis par la Fed (monnaie numérique de banque centrale) reste ouvert, sans permission et privé, a annoncé mardi qu’il avait réintroduit, avec 49 autres législateurs, le CBDC Anti-Surveillance State Act « pour mettre un terme aux efforts des bureaucrates non élus de Washington DC visant à émettre une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) qui démantèle le droit des Américains à la vie privée financière ».

« Si elle n’est pas ouverte, sans autorisation et privée — comme l’argent liquide — une CBDC n’est rien d’autre qu’un outil de surveillance de type PCC qui peut être utilisé pour opprimer le mode de vie américain », affirme le député, « le président Biden est prêt à compromettre le droit du peuple américain à la confidentialité financière pour une CBDC de type surveillance. Je ne crois pas qu’il faille compromettre les droits des Américains », a-t-il ajouté.

Le pouvoir des CBDC

Dans de nombreux pays occidentaux, dont l’Angleterre, les États-Unis et l’Australie, les banques continuent de faire pression pour que les monnaies numériques des banques centrales deviennent la seule monnaie, car elles prévoient d’éliminer complètement l’utilisation de l’argent liquide avant la fin de 2024. Les particuliers peuvent faire valoir qu’ils utilisent déjà principalement des services bancaires numériques et des cartes de débit ou de crédit.

Cependant, nous avons été témoins du gel des comptes bancaires de manifestants en 2022 par le Premier ministre canadien Justin Trudeau, simplement parce qu’ils s’opposaient aux restrictions tyranniques de la pandémie, et des centaines de comptes bancaires personnels ont été gelés en vertu de pouvoirs spéciaux.

Le 17 février, la Vice-Première ministre Chrystia Freeland a déclaré lors d’une conférence de presse que les finances les institutions ont commencé à geler les comptes et à annuler les cartes de crédit conformément à la La Loi sur les mesures d’urgence, que le Premier ministre Justin Trudeau a invoquée plus tôt cette semaine-là.
Source

Bien que les banques aient déjà le pouvoir de fermer votre compte si elles le jugent nécessaire, un petit nombre de personnes sont déjà confrontées à cette situation, leur seul délit étant d’acheter des bitcoins ou de se demander pourquoi les banques ont besoin de savoir ce que nous faisons avec notre argent ou de remettre en question les règles de plus en plus strictes des banques concernant l’ouverture d’un compte chez elles, imaginez ce qui va se passer avec les CBDC comme seule monnaie légale, déclare Brad Bleckwehl, auteur de From the gutter up (Du caniveau vers le haut).

Il poursuit :

« Si vous pensez que les carrières, les contrats et les comptes de personnes célèbres annulés pour avoir dit ou fait quelque chose d’offensant n’ont rien à voir avec vous… pensez à la façon dont la culture PC [Parti communiste] devient de plus en plus stricte, et à la façon dont nos gouvernements occidentaux sont devenus autoritaires au cours des dernières années. »

« Ils essaient littéralement de faire passer des lois sur la désinformation et la censure afin de pouvoir contrôler légalement ce dont nous sommes autorisés à parler. Si l’on ajoute à la perte de la liberté d’expression la possibilité de nous exclure financièrement en gelant les CBDC, nous nous dirigeons vers une période très sombre pour la société. Il ne s’agira pas seulement de ce qui est actuellement considéré comme socialement acceptable ou non, il s’agira d’un comportement forcé, d’une façon de penser forcée. Regardez comment ils nous ont intimidés avec les vaxx covid ». (Source)

La nouvelle de ce retour en arrière contre le contrôle autoritaire de nos finances est énorme.

Mise à jour et réintroduction de la CBDC Anti-Surveillance State Act

Le député Emmer a publié sur la plateforme de médias sociaux X :

« Aujourd’hui, avec 49 de mes collègues républicains, j’ai réintroduit le CBDC Anti Surveillance State Act ».

(Source)

« Si elle n’était pas conçue pour imiter l’argent liquide, une monnaie numérique gouvernementale démantèlerait le droit des Américains à la vie privée financière et enhardirait l’État administratif. Je ne ferai pas que cela arrive. »

Emmer avait déjà annoncé en février 2023 qu’il avait présenté à la Chambre des représentants le Central Bank Digital Currency (CBDC) Anti-Surveillance State Act. Le whip(([1] Rôle particulier en tant que député)) de la majorité récemment élu a tweeté :

« Aujourd’hui, j’ai présenté le CBDC Anti-Surveillance State Act pour mettre fin aux efforts des bureaucrates non élus à Washington DC, de dépouiller les Américains de leur droit à la vie privée financière. »

Il a expliqué que le projet de loi « fait trois choses » en modifiant la loi sur la Réserve Fédérale. :

« Premièrement, il “interdit à la Fed d’émettre une CBDC directement à quiconque”, écrit le législateur. Deuxièmement, il “interdit à la Fed d’utiliser une CBDC pour mettre en œuvre la politique monétaire et contrôler l’économie” et troisièmement, il “exige que les projets de CBDC de la Fed soient transparents pour le Congrès et le peuple américain”. »

Il a noté que « l’Amérique reste un leader technologique non pas parce que nous forçons les innovations à adopter nos valeurs sous la contrainte réglementaire, mais parce que nous permettons à la technologie qui porte ces valeurs au cœur de s’épanouir », a souligné le député Emmer :

« Toute version numérique du dollar doit respecter les valeurs américaines de respect de la vie privée, de souveraineté individuelle et de compétitivité du marché libre. Le contraire ouvrirait la porte au développement d’un dangereux outil de surveillance ».

(Source)

UN PROJET DE LOI
Modifier la Loi sur la Réserve fédérale pour empêcher les banques de la Réserve Fédérale d’offrir certains produits ou services directement à un particulier, pour interdire l’utilisation de monnaie numérique de banques centrales pour la politique monétaire et pour d’autres fins.
1 Qu’il soit promulgué par le Sénat et la Chambre des Représentants
2 des États-Unis d’Amérique réunis en Congrès
,
3 SECTION 1. TITRE COURT.
4 Cette loi peut être citée comme la « CBDC Anti-Surveil-
5 lance State Act ».

Le projet de loi actualisé

« Mon projet de loi actualisé interdit à la Fed d’émettre une CBDC de détail tout en protégeant l’innovation et tout développement futur d’une véritable monnaie numérique », a précisé M. Emmer. « Ce projet de loi met un frein aux bureaucrates non élus et garantit que la politique américaine en matière de monnaie numérique respecte nos valeurs américaines de respect de la vie privée, de souveraineté individuelle et de compétitivité du marché libre. »

M. Emmer, whip de la majorité, a présenté pour la première fois ce projet de loi en janvier 2022, afin de répondre aux préoccupations des banques centrales concernant les monnaies numériques. Le projet de loi est maintenant coparrainé par les collègues républicains d’Emmer, notamment les représentants French Hill (R-AR), Warren Davidson (R-OH), Byron Donalds (R-FL), Pete Sessions (R-TX), Young Kim (R-CA), William Timmons (R-SC), Ralph Norman (R-SC), Barry Loudermilk (R-GA), Bryan Steil (R-WI), Scott Fitzgerald (R-WI), Mike Flood (R-NE), Bill Posey (R-FL), Mike Lawler (R-NY), Andy Ogles (R-TN) et Ann Wagner (R-MO).

Le député Emmer a souligné : « L’administration a été claire : le président Biden est prêt à compromettre le droit du peuple américain à la confidentialité financière au profit d’une CBDC de type surveillance. Je ne crois pas qu’il faille compromettre les droits des Américains ».

« Conclusion : Si elle n’est pas ouverte, sans permission et privée — comme l’argent liquide — une CBDC n’est rien d’autre qu’un outil de surveillance de type CCP qui peut être utilisé pour opprimer le mode de vie américain », a conclu le législateur.

La commission des services financiers de la Chambre des représentants examinera son projet de loi ce mois-ci.




Solution à la crise migratoire en Europe ?

[Illustration : Sauvetage de migrants par les garde-côtes italiens, le 15 septembre à Lampedusa. Un épisode parmi tant d’autres…
Photo © Cecilia Fabiano/LaPresse/Shutter/SIPA]

[Source : valeursactuelles.com]

Jean Messiha : Crise migratoire à Lampedusa, la solution du blocus naval

TRIBUNE. Le seul mode de blocus naval possible tant sur le plan militaire qu’humain est un blocus aux limites des eaux territoriales des deux pays de départ que sont la Tunisie et la Libye, explique Jean Messiha, président de l’Institut Vivre Français.

Par Jean Messiha

Une origine étymologique lointaine attribue le nom de Lampedusa à une espèce d’huître très présente sur son littoral. Loin d’être aussi hermétiquement fermée que le crustacé dont elle porte le nom, cette île italienne est aujourd’hui en proie à une invasion de migrants venus par la mer. Depuis le 11 septembre 2023, plusieurs dizaines de bateaux ont ainsi déversé pas moins de 11 000 personnes en provenance d’Afrique du Nord.

Au total, ce sont plus de 127 000 migrants qui ont débarqué sur les côtes italiennes depuis le début de l’année, soit le double par rapport au nombre de migrants arrivés à la même période en 2022.

Cet afflux massif et continu de migrants, pour la plupart subsahariens, maghrébins et masculins (on est loin de la « parité » si chère aux gaucho — « progressistes ») relance inévitablement, et pour la énième fois, le lancinant débat sur la politique migratoire. Qui plus est, dans un contexte où les peuples européens disent massivement non à tout accueil de migrants supplémentaires, comme en attestent les sondages qui se succède depuis des années.

Les termes du débat public autour de la migration ne sont toutefois pas satisfaisants, tant s’en faut. Les gaucho — « progressistes » ont une position qui consiste à dire « on ne peut rien faire et donc la seule solution est de ventiler les migrants sur toute l’Europe ». Ce discours est repris par le président de la République française, Emmanuel Macron, dont la politique migratoire se résume à une « relocalisation » des migrants dans les territoires français qui n’en ont pas actuellement, à savoir principalement la France rurale ainsi que dans les villes petites et moyennes. Ne parlons pas de la Nupes pour qui l’invasion migratoire n’est pas un problème, mais un projet susceptible d’accélérer l’objectif de créolisation de la France cher à Jean-Luc Mélenchon. Autant dire son grand remplacement.

De l’autre côté du spectre politique, le camp national déclare ne vouloir accueillir aucun migrant sur le sol européen. L’ambition est louable, mais pèche par manque de précision opérationnelle. Pas de migrants, très bien, mais comment, concrètement les empêcher d’arriver sur les côtes européennes ?

Contre l’immigration, il faut arraisonner les bateaux à la limite des eaux territoriales du pays de départ

Le mode opératoire pour réduire drastiquement l’afflux d’une immigration supplémentaire est pourtant assez simple : il faut un blocus naval.

Un blocus naval ? Fort bien. Mais comment exactement ? Le seul mode de blocus naval possible tant sur le plan militaire qu’humain est un blocus aux limites des eaux territoriales des deux pays de départ que sont la Tunisie et la Libye, et ce, pour plusieurs raisons.

Si on laisse les embarcations — et en particulier les plus petites — progresser jusqu’à la limite des eaux territoriales italiennes, la distance pour retourner à la côte de départ, la Tunisie ou la Libye est bien trop importante (plus d’une centaine de kilomètres) et donc beaucoup trop risquée. Aucune marine militaire n’acceptera de refouler les bateaux dans ces conditions, en prenant le risque inconsidéré d’être mise au banc des accusés en cas de naufrage meurtrier.

En revanche, en arraisonnant les bateaux à la limite des eaux territoriales du pays de départ, soit 12 milles marins (22 kilomètres) au large, le risque du refoulement est beaucoup plus faible et les marines nationales européennes pourront, de surcroît, appeler les garde-côtes tunisiens ou libyens.

Les objections peuvent facilement être levées

À cette stratégie, six objections peuvent être opposées, toutes pouvant être facilement levées.

« Comment allez-vous empêcher les bateaux de quitter les eaux territoriales tunisiennes ou libyennes ? En leur tirant dessus ? » Bien sûr que non ! Et d’ailleurs nul besoin d’arriver à cette extrémité pour atteindre le but recherché. Il suffit de regarder du côté de la Grèce. Que font les garde-côtes grecs ? Ils refoulent les bateaux vers la Turquie avec très peu de casse. Toutefois, si passeurs et/ou migrants se rebellent contre l’arraisonnement, il faut faire parler les armes non létales de maintien de l’ordre, comme on le ferait pour calmer des émeutiers n’importe où.

« Les bateaux risquent de se saborder pour forcer les navires de guerre à les prendre en charge. » Dans cette éventualité, pas de problème : les migrants seront secourus. Mais ils resteront sur place jusqu’à ce que les garde-côtes libyens et/ou tunisiens arrivent, et cela aussi longtemps que nécessaire.

« Les bateaux risquent de refuser de faire demi-tour ! » Même réponse. Ils seront immobilisés jusqu’à l’arrivée des garde-côtes tunisiens ou libyens. En attendant, ils seront bien entendu fournis en eau et nourriture.

« Et si les garde-côtes tunisiens ou libyens ne viennent pas ? » Dans ce cas devront déferler les sanctions diplomatiques et éventuellement économiques massives de l’Union européenne sur les pays récalcitrants.

« Mais de quel droit peut-on arraisonner un bateau alors qu’il a atteint les eaux internationales ? » C’est très simple : la suspicion de trafic d’êtres humains, comme le prévoient le droit international et le droit de la mer.

« Cela va coûter un pognon de dingue aux pays de l’Union et à l’Union ! » Certes, mais au total, cela nous coûtera bien moins cher que ce que nous coûte l’immigration illégale, tous frais confondus (accueil, logement, soins, insécurité, etc.).

Un tel blocus naval doit faire l’objet d’une très large publicité dans toute l’Afrique pour que les candidats au départ qui, loin d’être aussi misérables qu’on le prétend, réfléchissent à deux fois avant de s’engager dans une odyssée coûteuse, dangereuse et, finalement, sans espoir. C’est comme ça que l’Australie a réussi sa stratégie dite du « no way ».

La marine italienne pourrait contrôler le front de 500 kilomètres

Dans ce contexte, il est particulièrement irritant d’entendre Georgia Meloni appeler l’Europe au secours en guise de seule réponse à la submersion migratoire de son pays. D’autant qu’elle a tout de même été élue pour, sinon la stopper, du moins la juguler de manière significative.

Certes, l’Europe doit aider l’Italie à refouler les dizaines de milliers de migrants qui tentent d’atteindre ses côtes. Mais cela n’exclut certainement pas le fait que l’Italie pourrait déjà commencer à s’occuper de cette invasion avec ses propres moyens.

La marine italienne est la deuxième de l’Union, derrière la France, mais devant l’Allemagne. De surcroît, la marine italienne n’est pas éparpillée entre la mer du Nord, la Manche, l’Atlantique, la Méditerranée, la mer des Caraïbes, l’océan Indien et le Pacifique comme la marine française. Son aire de projection principale sinon unique, c’est la Méditerranée.

Avec une marine nationale forte de 91 navires (sans compter les garde-côtes), six sous- marins et 75 aéronefs, le tout servi par 18 000 hommes, l’Italie a donc très largement les capacités de bloquer les bateaux qui partent de Tunisie et de l’ouest de la Libye. C’est un front maritime d’environ 500 kilomètres à surveiller. C’est gérable et largement faisable.

Cette position de Georgia Meloni qui se résume à dire : « je ne bouge pas tant qu’on ne vient pas m’aider » est donc tout bonnement absurde et frôle la trahison de la majorité des électeurs italiens qui l’ont largement élue afin qu’elle prenne le taureau de l’invasion migratoire par les cornes.

Les Polonais n’ont pas attendu l’aide européenne pour fermer leur frontière

Il est vrai qu’au moins dans l’absolu, Georgia Meloni pourrait commencer « à se bouger » sans attendre l’aide de personne et surtout pas celle de l’Europe dont le but n’est pas de freiner l’immigration, mais de la répartir. D’ailleurs, qu’ont fait les Polonais quand, à l’été 2022, la Biélorussie a organisé une énorme vague migratoire de Moyen-Orientaux vers les frontières de son voisin ? Le président polonais Andrzej Duda ne s’est pas croisé les bras en disant : « ou bien l’Europe vient m’aider ou je les laisse passer ! » C’est tout le contraire. En réponse, la Pologne de Duda s’est massivement mobilisée pour résister en fermant hermétiquement ses frontières aux non-résidents, y compris aux travailleurs humanitaires et aux médias. Des milliers de militaires et de policiers y ont été déployés et une muraille métallique a été érigée, équipée d’installations électroniques. Le Parlement polonais a même approuvé une loi autorisant les refoulements des migrants. Les ONG ont hurlé, la justice internationale a gesticulé. Mais la Pologne a tenu bon et très peu de migrants sont parvenus à entrer sur son territoire. Qu’attend donc Mme Meloni pour suivre hardiment cet exemple ?

Nos amis italiens prétendent que leur frontière maritime est également la frontière de l’Europe. En conséquence de quoi, il faudrait que ce soit l’Europe qui la défende. Mais ont-ils seulement lu le traité de Schengen avant de le signer ? Car celui-ci stipule que, bien qu’en effet la frontière maritime italienne soit aussi celle de l’Europe, c’est bien à l’Italie d’assurer sa protection !

Peu attractive en matière sociale pour la grande majorité des dizaines de milliers de migrants arrivant sur les côtes européennes, l’Italie n’est donc plus qu’un passage vers les autres pays de l’Union.

Mais si la réalité était plus complexe qu’il n’y paraît ? Et si derrière son apparente inertie et sa déconcertante impuissance, Georgia Meloni était en fait en train de prendre l’Union et les gaucho — « progressistes » à leur propre piège ? Et si Georgia Meloni ne faisait en réalité que louvoyer pour poursuivre son agenda anti-immigrationniste par d’autres moyens ?

Une souricière sournoisement mise en place par les gaucho — « progressistes »

Pour mieux comprendre cette thèse, il convient tout d’abord de planter le décor politique. La présidente du Conseil italienne élue en 2022 s’est trouvée rapidement prise dans une souricière. Souricière sournoisement mise en place par les gaucho — « progressistes » qui sont aux commandes tant de l’Union européenne que de ses deux principales puissances que sont l’Allemagne et la France. En effet, d’un côté von der Leyen, Macron et consorts mettent le pistolet sur la tempe de l’Italie, la sommant de respecter les traités immigrationnistes européens avec des menaces à peine voilées de sanctions (un peu le même stratagème qu’avec la Grèce en 2012, mais en plus discret, l’Italie étant un plus gros morceau que son voisin hellénistique). De l’autre, l’Italie, membre de la zone euro (ce qui n’est pas le cas de la Pologne…) ne se sentant pas les reins économiques et financiers suffisamment solides, refuse pour l’instant le bras de fer et se soumet au diktat de Bruxelles en laissant débarquer les migrants par dizaines de milliers.

Cette apparente impéritie de Georgia Meloni permet ensuite aux gaucho — « progressistes » de dauber sur « l’échec de l’extrême droite à résoudre le problème migratoire ». D’une pierre deux coups donc : maintenir intact l’immigrationisme tout en dézinguant et décrédibilisant le camp national en Italie et ailleurs.

Cela étant, si l’on se place du strict point de vue italien, Georgia Meloni est-elle si perdante que cela ? Pas sûr. Meloni a, en effet, très astucieusement pris il y a quelques semaines des mesures pour réduire la voilure de l’État providence italien. Elle a par exemple décidé de supprimer l’équivalent italien de notre RSA, pour le remplacer par un dispositif nettement moins avantageux, provoquant l’ire des partis de gauche. Certes, les migrants ne sont pas éligibles au RSA italien. Il n’empêche que cette mesure, en apparence modeste, envoie tout de même un message fort aux candidats à l’entrée illégale en Italie, là où la France continue d’attirer avec un modèle social ouvert aux quatre vents.

Une pure tactique pour ménager la chèvre européenne et le chou du programme de Georgia Meloni

Peu attractive en matière sociale pour la grande majorité des dizaines de milliers de migrants arrivant sur les côtes européennes, l’Italie n’est donc plus qu’un passage vers les autres pays de l’Union, à commencer par la France, pays qui reste encore le plus généreux d’Europe en matière sociale. L’Italie est donc d’autant plus volontiers laxiste sur l’immigration que son patronat prend la minorité de migrants qui l’intéresse en raison de la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs, et que des légions d’ONG organisent la transhumance des autres vers les frontières nord avec la France, la Suisse et l’Autriche où ils tentent inlassablement de passer et finissent forcément par y parvenir.

La victoire de Georgia Meloni avait suscité une immense vague d’espoir pour tous ceux qui, en Europe, attendent l’arrivée d’un gouvernement national qui mettrait fin à la folie migratoire. Pour l’Italie, on peut se demander si Meloni ne fait pas aux Italiens le coup de Sarkozy aux Français au nom du « pragmatisme ».

En attendant et quand bien même son attentisme serait pure tactique pour ménager la chèvre européenne et le chou de son programme, l’expérience Meloni prend vraiment à contrepied le camp national français qui doit maintenant expliquer pourquoi et comment il tiendra réellement ses promesses de campagne en matière migratoire et donner de sérieux gages préélectoraux pour montrer qu’il ne capitulera pas in fine face au mur d’un pseudoréalisme économique et juridique…




Sound of freedom — Les enfants ne sont pas à vendre — Pourquoi le film est interdit

[Source : Mika Denissot]

“Sound of Freedom”: Le film qui dévoile une réalité choquante.

2 millions d’enfants sont pris dans les filets du trafic humain chaque année. Malgré son ampleur, cette tragédie reste souvent dans l’ombre. Aujourd’hui, je vous parle du film « Sound of Freedom », qui a tenté de lever le voile sur cette sombre réalité.

Sorti le 4 juillet aux États-Unis, il a pris d’assaut le box-office, se plaçant en 2e position en un week-end. Malgré son succès, il n’est pas diffusé en France. Pourquoi ? On se penche sur le sujet.

Le film, réalisé par Alejandro Monteverde et interprété par Jim Caviezel, raconte l’histoire vraie d’un homme déterminé à sauver les enfants du trafic sexuel en Colombie. Inspiré par Tim Ballard, un militant anti-trafic, le film est un récit bouleversant de courage et d’espoir.

Cependant, le parcours de ce film a été semé d’embûches. Initialement prévu pour être distribué par une division de Fox, il a été mis de côté après le rachat de la société par Disney. Après une longue attente, Angel Studios a pris en charge sa diffusion.

L’engagement de Tim Ballard, qui a inspiré le film, est remarquable. Après avoir travaillé avec la CIA et la HSI, il a fondé l’Operation Underground Railroad, prétendant avoir sauvé des milliers d’enfants.

Cependant, le film et son acteur principal, Jim Caviezel, ne sont pas sans controverse. Accusé de soutenir les théories du complot Qanon et mis en avant pour d’autres controverses, le débat autour du film s’est intensifié.

En France, son absence de diffusion pose question. Certains médias, comme Le Parisien, ont choisi de se concentrer sur les controverses plutôt que sur la cause centrale du film.

En conclusion, « Sound of Freedom » est un film puissant qui cherche à éveiller les consciences sur une réalité tragique. Malgré les controverses, il reste essentiel de ne pas perdre de vue l’importance de lutter contre le trafic d’enfants.

Liens

https://www.forbes.com/sites/anafaguy/2023/07/16/surprise-hit-sound-of-freedom-moves-up-in-box-office-rankings-grossing-85-million-despite-controversy/?sh=5a807d0dfc27

https://www.nicematin.com/cinema/sound-of-freedom-cest-quoi-ce-film-qui-parle-de-trafic-sexuel-des-enfants-et-qui-a-detrone-indiana-jones-au-box-office-americain-859779

https://ayther.fr/tim-ballard-aujourdhui/

https://www.youtube.com/watch?v=m_KrodgVkfs

https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/films/news/sound-of-freedom-movie-jim-caviezel-uk-b2373694.html

https://www.ledevoir.com/culture/cinema/794781/cinema-un-succes-mitige-au-quebec-pour-le-film-sound-of-freedom

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/sound-of-freedom-cest-quoi-ce-film-qui-agite-la-complosphere-et-qui-cartonne-au-box-office-americain-10-07-2023-R6EYRLHB3FDONOUFCDGTXLGF6Y.php

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/07/12/film-sur-la-lutte-contre-la-pedocriminalite-sound-of-freedom-galvanise-les-spheres-complotistes_6181711_4355770.html

https://www.angel.com/tickets/sound-of-freedom/ca




Les dangers du Gardasil

[Source : tube.childrenshealthdefense.eu]

Drew Downing, avocat spécialiste des victoires contre les fabricants de vaccins, démontre en quelques phrases le lien entre le Gardasil et les maladies auto-immunes :



[Voir aussi :
La science-fiction de l’immunité collective et de l’altruisme vaccinal
et plus généralement, le dossier Vaccins et virus]

Les parents de cet enfant aussi ont cru la propagande, eux aussi ont cru le protéger avec le Gardasil, et maintenant il est mort.
Et vous, qui pourriez-vous prévenir ?



Robert F Kennedy explique en quelques minutes ce que parents et enfants devraient savoir sur le Gardasil mais que les fabriquants, médias et gouvernement ne vous diront pas :






Illégalité de la campagne HPV

L’avocat Carlo Alberto Brusa, de Reaction19, a accepté d’étudier en urgence les documents reçus par les parents de 5e pour les inciter à accepter l’injection d’un nouveau vaccin après les drames des injections covid et les nombreuses victimes d’enfants pour une injection prétendue « sûre et efficace ».

Une nouvelle fois il pointe l’illégalité du procédé et singulièrement l’absence d’information sur les supposés intérêts de l’injection pour leur enfant et les effets secondaires à craindre, pourtant connus depuis que ce vaccin est injecté de par le monde, depuis sa commercialisation.

Le Gardasil ne sauve pas de vie, car le cancer du col augmente plutôt chez les jeunes femmes vaccinées alors que ce cancer continue à diminuer chez les populations plus âgées non vaccinées et qui continuent le dépistage par frottis simple du col.

Il faut stopper ces mensonges

Nicole Delépine

Télécharger : https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2023/09/Gardasil.jpg
Télécharger : https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2023/09/Gardasil-Verso.jpg
https://www.fauves-editions.fr/livre-hysterie_vaccinale_gardasil_et_cancer_un_paradoxe_nicole_delepine_gerard_delepine-9791030204841-76856.html



La guerre contre l’ivermectine relancée par Big Pharma

[Source : covid-factuel.fr]

Haro sur l’ivermectine

Par Gérard Maudrux

Décidément l’ivermectine est un produit dangereux… pour l’industrie pharmaceutique.

Avec les nouvelles vagues de grippes « coronaires » qui peuvent se succéder, il ne faudrait pas qu’il vous prenne l’envie de prendre un petit cachet. Un vaccin existe, et si vous avez besoin de soins, il faut se faire piquer, même si tout le monde sait maintenant qu’il ne fera rien.

Pour cela la guerre anti-ivermectine est relancée, chez nous par la revue Prescrire, reprise par le Vidal. « ATTENTION, L’IVERMECTINE EST UN PRODUIT MORTEL ! » Pourtant les chiffres de la pharmacovigilance, qui ne mentent pas, disent que c’est le médicament le moins dangereux de tous, infiniment moins que le Doliprane, l’Aspirine ou la Pénicilline.

Commençons par Prescrire : « Attention à l’ivermectine, ce produit peut tuer via des manifestations cutanées sévères ».

Sur quelles bases scientifiques se fonde la revue Prescrire pour cette sévère mise en garde ? Elle cite trois sources, deux de l’EMA, Agence Européenne du Médicament, et un article du Journal of Dermatology de 2022. Voyons donc ces sources.

L’EMA ? Vous vous souvenez, cet organisme financé à 86 % par l’industrie pharmaceutique, et qui a émis un avis défavorable sur l’ivermectine, sur la foi d’un dossier qui montrait que l’ivermectine diminuait la mortalité Covid de 80 % ?

Quelle source fiable venant de Prescrire ! En effet Prescrire se targue de ne pas avoir de conflit d’intérêts, n’ayant pas de lien financier avec l’industrie pharmaceutique. Dans ces conditions utiliser comme source principale des organismes liés jusqu’au cou par cette industrie est-il crédible, honnête ? C’est un détournement qui abuse le lecteur. C’est comme acheter des produits venant de Chine dans un magasin en France, en prétendant que je n’achète jamais de produit chinois, mais français.

Première source : EMA Scientific conclusions and grounds for the variation of the terms of the Marketing Autorisation(s) holder — ivermectin”. Mai 2023. On retrouve cette note de l’EMA ici, cette note signale simplement qu’il faut rajouter la possibilité d’EI cutanés pouvant être graves, car cette mention n’existait pas avant. Les notices des médicaments, qui font plusieurs pages, auront 3 lignes de plus. Rien sur la fréquence, aucun article scientifique cité. C’est un peu du même style que l’hydroxychloroquine classée substance vénéneuse début 2020, découverte faite après 40 ans de services.

Seconde source : EMA « Rapports sur les effets indésirables suspectés des médicaments pour les substances — ivermectine ». Site www.adreports.eu consulté le 12 mai 2023.

Je suis donc allé sur adreports.eu, « Base de données européenne des rapports d’effets indésirables, susceptibles d’être liés à l’utilisation de médicaments », et à Ivermectine, on a tous les effets indésirables depuis que la base existe, comme pour Vigiaccess souvent cité ici. 888 déclarations concernent les problèmes cutanés qui nous concernent ici. Je n’ai pas trouvé de Syndromes de Lyell, mais 28 Stevens-Johnson, dont 6 fatals.

Rappelons que ce ne sont que des événements suspectés, dont la corrélation n’est pas prouvée, et rappelons aussi que dans son communiqué anti-ivermectine, Merck avouait que la plupart des incidents attribués à l’ivermectine étaient dus à la libération de toxines par les parasites tués par l’ivermectine (trop rapidement efficace), pas au produit lui-même. Il faudrait donc nous préciser, dans toutes ces affirmations concernant l’ivermectine, dans quelles indications on a constaté ces EI. La notice de Mylan à ce sujet est très claire : « Les effets indésirables sont généralement peu graves et de courte durée. Ils peuvent se produire plus facilement chez les sujets infestés par plusieurs parasites. Ceci est particulièrement vrai chez les patients qui ont le ver “Loa loa”.… Les effets indésirables dépendent de la maladie pour laquelle vous prenez Ivermectine Mylan 3 mg, comprimé. Ils dépendent également de la présence ou non d’autres infections. »

Par curiosité, je suis allé voir ce que dit adreport sur le doliprane : 77 457 effets indésirables déclarés, dont 17 124 pour des problèmes cutanés, avec 751 Stevens Johnson avec 34 décès. Est-ce mentionné sur la notice ? Bien évidemment on n’a pas le nombre de doses pour réellement comparer.

Tout médicament a des effets pouvant être graves, mais on peut affirmer, ce que ne fera pas Prescrire, que vous avez plus de chances de faire un syndrome de Lyell ou un Stevens Johnson avec une cacahuète qu’avec de l’ivermectine, qui est LE produit qui présente le moins de décès de toute la pharmacopée, surtout en regard de l’efficacité et du panel de modes d’actions. Quant aux vaccins, qui ne semblent pas inquiéter Prescrire, des centaines d’articles existent rien que sur les EI cutanés. Un petit aperçu ici et . Une vraie galerie des horreurs. Qu’en pense Prescrire ?

Enfin troisième source, une publication médicale, qui recense aux USA dans la base de données des évènements indésirables pour l’ivermectine, sur 7 ans, 411 déclarations d’EI, dont 7 Stevens Johnson avec 2 décès. Là encore, on ne sait pas si ces EI sont liés à la destruction massive de parasites ou liés au médicament.

Que sont ces cas et ces morts ? Je suis allé voir toutes les sources de cet article. Ici, c’est un Stevens Johnson chez un Camerounais, également porteur du VIH, bien connu pour ce type d’EI. On peut lire dans cet article : « Le syndrome de Stevens-Johnson est l’une des manifestations des effets indésirables cutanéo-muqueux des médicaments. Bien que les antimicrobiens soient responsables de plus de 50 % de ces effets indésirables des médicaments, il n’existe aucun cas documenté impliquant l’ivermectine comme coupable. » (2017).  c’est un DRESS (Drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms), un cas, signalé comme très rare avec l’ivermectine, car non décrit dans la littérature (2018). Encore , un cas, signalé comme très rare. Ici encore, ce sont 177 cas de Steven Johnson étudiés en dermatologie, avec 22 décès, dont 16 VIH. Les causes sont médicamenteuses, aucune n’est due à l’ivermectine, non citée. Les autres articles sont sans rapport avec le sujet : mise en garde concernant les EI cutanés de l’ivermectine. Il y en a même un où on peut lire : « Après plus de 25 ans d’utilisation, l’ivermectine continue d’offrir une marge de sécurité élevée pour un nombre croissant d’indications basées sur ses activités antiparasitaires et anti-inflammatoires ».

Pour résumer, aucune raison d’être alarmiste avec ces sources scientifiques. Phénomène très, très rare. Quant au syndrome de Lyell dénoncé par Prescrire, il semble qu’il n’y ait aucun cas décrit dans la littérature et dans les organismes de pharmacovigilance ! J’ai aussi mis les dates des articles, car on peut s’apercevoir que ce n’est qu’après 40 ans d’utilisation et avec l’arrivée du covid, que l’on signale ce » danger », alors qu’il n’y a aucun cas décrit dans la littérature concernant covid, ivermectine et décès, que ce soit d’origine cutanée ou autre. L’agence de pharmacovigilance belge a fait de même, ayant mis 40 ans pour signaler ce « danger », uniquement lorsque cela a été prescrit pour le covid ! Cherchez l’erreur.

Le Vidal a suivi Prescrire avec une nouvelle page : 

Rappelons que la base de données de l’OMS, Vigiaccess, recense sur 35 ans 26 décès sur 5 milliards de prescriptions d’ivermectine.

Oui on peut faire une réaction mortelle avec l’ivermectine, mais moins qu’avec n’importe quel produit, et moins qu’avec des cacahuètes (première cause de décès par allergie alimentaire). Faire croire pour cela que c’est un produit potentiellement mortel, c’est comme dire qu’il ne faut plus monter dans une voiture parce que quelque part une voiture a pris une météorite sur la tête, et que vous risquez d’avoir la même chose. 

À mes patients qui stressaient d’avoir une anesthésie générale, je répondais que oui il y avait des accidents, mais que statistiquement, ils avaient 100 fois plus de chances de mourir en traversant la route en sortant de mon cabinet qu’en se faisant endormir, et que cela ne les empêchait pas de traverser, sans y penser. Cela les rassurait toujours. Ici, on cherche au contraire à faire peur. Pour quoi ? Pour qui ?




Vaccin « gratuit » contre le papillomavirus : une mise au point cruciale pour les parents !

[Source : pryskaducoeurjoly.com]

Par Pryska Ducoeurjoly

Voici un état des lieux de la controverse du vaccin contre le papillomavirus (Gardasil), paru dans la revue Alternatif Bien-Etre, en septembre 2023. Dans cette enquête, je réponds à la plupart des questions que se posent les parents et j’actualise les principaux éléments de la controverse dont se gardent bien de nous parler les médias ! Comme vous allez le découvrir, la fraude est à tous les étages, un cas d’école en matière de scandale sanitaire. C’est le quatrième dossier que je réalise en dix ans sur ce vaccin, et pour cause, c’est l’un des plus dangereux actuellement sur le marché ! Et le plus cher…

Depuis 2006, ce vaccin a déjà fait beaucoup de dégâts et de décès, désormais visibles et documentés, ce qui rend tout à fait irresponsable la campagne de promotion à l’attention des collégiens organisée cette année en France sous l’impulsion des lobbys, de l’OMS, et par l’intermédiaire du président français.

  • Ce vaccin est-il vraiment sûr et efficace ?
  • Pourquoi vacciner aussi les garçons ?
  • Quels sont les autres moyens de prévention ?

Une enquête à partager sans modération à son entourage !

Un grand merci à Alternatif Bien-Etre qui me permet d’enquêter sur de nombreux sujets, et ce en toute indépendance depuis des années.

LIRE AUSSI : Gardasil, le vaccin qui augmente le risque de cancer (Interview de Nicole et Gérard Delépine)

Articles complémentaires





Rappel : Gladio

[Source : @LaPiluleRouge]

Le rôle crucial joué par la CIA dans la manipulation des affaires politiques de l’Europe d’après-guerre par le biais du Gladio.

Les maîtres de cérémonie

Au cours des 40 dernières années, des équipes d’agents secrets ont bombardé et assassiné des dizaines de civils innocents afin de garder le contrôle de l’Europe pour leurs maîtres politiques. Développé à partir des « stay behind » — les nazis qui sont restés dans les territoires occupés à la fin de la Seconde Guerre mondiale pour résister à la menace communiste — ce réseau secret est passé du statut de défenseur de la sécurité de l’État à celui d’attaquant de l’ordre politique établi. Ce n’est que depuis que l’existence du Gladio a été reconnue en 1990 que l’impact de son rôle obscur dans l’Europe d’après-guerre est apparu.



Les marionnettistes

En août 1980, une bombe a explosé dans la gare de Bologne, en Italie. Les Brigades rouges, une organisation terroriste d’extrême gauche, ont été immédiatement désignées comme responsables des 86 morts et des nombreux blessés parmi les civils. Mais les Brigades rouges — qui opéraient à l’instar de l’organisation Baader Meinhof en Allemagne et d’Action Directe en France — étaient depuis longtemps infiltrées par des agents de droite travaillant pour l’État. Ces agents n’avaient qu’un seul objectif : provoquer une telle série d’atrocités que les civils soient terrifiés au point de plaider pour une plus grande sécurité de l’État, même si cela signifiait une perte de liberté personnelle.



La piétaille

En 1978, à Rome, le Premier ministre italien, Aldo Moro, est enlevé et son garde du corps est tué. Les balles trouvées sur les lieux étaient d’un type réservé aux forces spéciales italiennes et, selon les aveux d’un agent secret, les services secrets avaient été avertis de l’enlèvement. Timewatch examine la vérité derrière cet enlèvement et l’assassinat ultérieur de Moro, qui était favorable à l’inclusion du parti communiste italien dans un gouvernement national. Cet épisode reconstitue également une série de meurtres sanglants et inexpliqués survenus quelques années auparavant en Belgique, lorsque des hommes armés masqués ont assassiné des personnes faisant leurs courses dans des supermarchés. Certains des membres de Gladio responsables parlent aujourd’hui de ces meurtres apparemment sans intérêt.






France – Un infirmier urgentiste s’interroge sur l’avenir donné aux enfants

.

.




Le lanceur d’alerte américain qui a révélé la recrudescence de la myocardite dans l’armée après l’introduction du vaccin contre le COVID rend son rapport public

[Source : infotrad.fr]

Article original datant du 27/08/23 par Epoch Times :
Whistleblower Who Disclosed Myocarditis Spike in Military After COVID Vaccine Rollout Goes Public

Un militaire qui, au début de l’année, a dénoncé et divulgué des données provenant d’une base de données médicales du Pentagone et montrant un pic du taux de myocardite dans l’armée en 2021, après le lancement des vaccins contre le COVID-19, rend son témoignage public.

Le dénonciateur est le lieutenant Ted Macie, officier du corps médical de la marine. Il a également révélé de nouvelles données montrant une augmentation substantielle des accidents, des agressions, des automutilations et des tentatives de suicide dans l’armée en 2021, par rapport à la moyenne de 2016 à 2021.

Ces données font état d’une augmentation de 147 % des cas d’automutilation intentionnelle chez les militaires et d’une augmentation de 828 % des blessures causées par des agressions.

Le lieutenant Macie a déclaré à l’Epoch Times qu’il avait commencé à « surveiller » une base de données médicale de la défense lorsqu’un autre dénonciateur l’a alerté sur une augmentation des incidents liés à la santé au cours de l’hiver 2021/2022.

La base de données épidémiologiques médicales de la défense (DMED) contient tous les diagnostics — enregistrés à l’aide des codes de la classification internationale des maladies (CIM) — lorsqu’un membre actif du service est examiné sur la base ou en dehors de celle-ci par un prestataire militaire ou civil. La base de données ne contient aucune information permettant d’identifier personnellement les militaires.

En janvier, le lieutenant Macie et son épouse se sont rendus à Washington avec un rapport sur les données qu’il a recueillies auprès de la DMED.


Elle montre que les diagnostics de myocardite, une forme d’inflammation cardiaque, ont fait un bond de 130,5 % en 2021 par rapport à la moyenne des années 2016 à 2020. La myocardite est une maladie grave qui peut entraîner la mort.

Les quatre vaccins contre le COVID-19 autorisés aux États-Unis peuvent provoquer une myocardite, selon les autorités américaines. Le COVID-19 peut également provoquer une myocardite, mais certains experts estiment que les données à ce sujet sont plus faibles.

Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a rendu ces vaccins obligatoires en 2021, une obligation qui est restée en vigueur jusqu’à ce que le Congrès impose son retrait à la fin de l’année 2022.

Les données ont également montré une augmentation des diagnostics d’embolie pulmonaire (41,2 %), de caillots sanguins dans les poumons, de dysfonctionnement ovarien (38,2 %) et de « complications et descriptions mal définies de maladies cardiaques » (37,7 %).

Données DMED

Le lieutenant Macie a téléchargé les données près d’un an après que le Pentagone a déclaré avoir résolu un problème de corruption des données du DMED.

En 2022, d’autres dénonciateurs militaires ont fait état de pics choquants dans les taux de maladie après l’introduction du vaccin contre le COVID-19. Mais le Pentagone a répondu que ces chiffres n’étaient pas corrects parce que certains diagnostics des années 2016 à 2020 n’avaient pas été comptabilisés, un problème dû à des données « corrompues ».

Après que le Pentagone a déclaré que le problème avait été corrigé, le lieutenant Macie et d’autres personnes — dont le lieutenant Mark Bashaw, officier de médecine préventive de l’armée de terre, le lieutenant de marine Billy Mosley, le lieutenant-colonel Theresa Long, chirurgien de l’armée de terre, et le major Samuel Sigoloff, médecin de l’armée de terre — ont remarqué qu’il y avait encore des signes inquiétants d’augmentation des diagnostics, tels que la myocardite et l’embolie pulmonaire.

Depuis que la nouvelle s’est répandue que le lieutenant Macie était le seul membre actif de son commandement à ne pas avoir reçu le vaccin contre le COVID-19 et qu’il poursuivait activement le secrétaire à la défense, le lieutenant Macie a déclaré que les gens ont commencé à venir le voir en toute confiance pour lui faire part d’effets secondaires indésirables, dont ils étaient convaincus qu’elles étaient « dues à l’injection ». « Ces blessures personnelles anecdotiques, mais convaincantes, ont été une source de motivation pour mettre les choses sur la bonne voie.

Le sénateur Ron Johnson ℹ️ (Républicain-Wisconsin) s’exprime lors d’une interview
pour American Thought Leaders à Washington le 15 mai 2023.

Après avoir vérifié le rapport du lieutenant Macie auprès de la sous-commission d’enquête du Sénat, le sénateur Ron Johnson principal membre républicain de cette commission, a envoyé une lettre (Fichier PDF) à M. Austin en mars, demandant au Pentagone de confirmer les données du lieutenant Macie.

Le lieutenant Macie se doutait que le Pentagone ne répondrait pas, compte tenu de son expérience des demandes antérieures faites au sein du département et restées sans suite.

« Au cas où nos soupçons seraient fondés, j’ai gardé des données supplémentaires à révéler dès que celles que nous avions apportées [à Washington] auraient été confirmées, ou après avoir été ignorées pendant un certain temps », a-t-il déclaré.

À ma grande surprise”, a déclaré le lieutenant Macie, le Pentagone a confirmé, dans une réponse datée de juillet (Fichier PDF) à la lettre de M. Johnson, que ses données étaient exactes.

Dans la réponse du Pentagone, Gilbert Cisneros Jr, sous-secrétaire à la défense pour le personnel et la préparation, a présenté des données sur le taux de cas pour 100 000 années-personnes, une manière de mesurer le risque sur une certaine période. Pour la quasi-totalité des affections pour lesquelles le nombre de cas a augmenté en 2021, le taux de nouveaux cas était plus élevé chez les militaires ayant déjà été infectés par le virus du COVID-19 que chez ceux qui avaient déjà été vaccinés contre ce virus.

« Cela suggère qu’il est plus probable que ce soit l’infection [COVID-19] et non la vaccination contre le COVID-19 qui en soit la cause », a déclaré M. Cisneros.

Le lieutenant Macie a déclaré qu’il avait l’intention de faire remonter les données supplémentaires qu’il avait conservées « à ma hiérarchie dans le but de trouver une solution et une validation pour les militaires victimes d’effets secondaires, mais je ne retiens pas mon souffle ».

Le lieutenant Macie a également apporté ces nouvelles données au bureau du représentant Matt Gaetz (Républicaine-Floride), dans l’espoir d’attirer l’attention de la commission des forces armées de la Chambre des représentants, à laquelle M. Gaetz siège. Le lieutenant Macie ne sait pas ce que M. Gaetz et son équipe vont faire, mais le bureau du législateur a reconnu en juin qu’ils allaient jeter un coup d’œil. L’Epoch Times a contacté le bureau de M. Gaetz pour un commentaire.

Un membre des forces armées américaines se prépare à recevoir
le vaccin COVID-19 à Fort Knox (Kentucky), le 9 septembre 2021.

Augmentation des accidents et des automutilations

Selon ses recherches, les incidents liés à la santé en 2021 ont considérablement augmenté par rapport à la moyenne quinquennale de 2016 à 2020. “Comme on pouvait s’y attendre, les lésions internes telles que la myocardite (130 %), les acouphènes (42 %) et l’infarctus cérébral (43,5 %) sont en hausse.

Mais c’est la femme de Macie qui s’est montrée curieuse, posant des questions sur d’autres types de problèmes de santé.

« Qu’en est-il des morbidités dues à des causes externes, comme les brûlures, les accidents, les lésions auto-infligées et les blessures qui ne devraient pas être associées à l’injection contre le COVID ?

Grâce aux nouvelles données qu’il a découvertes, les incidents suivants ont connu en 2021 des augmentations supérieures à la moyenne quinquennale : exposition aux forces de la nature (773 %), accidents de transport maritime (7 400 %), véhicules de transport terrestre (526 %), tentatives de suicide (33 %), agressions (828 %), glissades, trébuchements, chutes (471 %) et automutilations intentionnelles (147 %).

Certains d’entre eux ont non seulement augmenté en 2021, mais ont continué à augmenter en 2022. L’Epoch Times a consulté des captures d’écran de ces données provenant de la DMED.

Historiquement, si le Pentagone remarquait une tendance dans certains domaines tels que les abus et les suicides, le département organisait un stand-down de sécurité — une formation et un examen obligatoires à l’échelle de l’armée où tous les commandements exigent une participation à 100 %’.

Que feront les officiers généraux de haut rang, le chirurgien général, l’agence de santé de la défense et les chefs d’état-major lorsqu’ils apprendront que les codes CIM et les blessures liés à ces incidents sont en augmentation ?

Nous verrons bientôt si les personnes qui prétendent que le militaire est leur priorité absolue le démontrent réellement par leurs actions’, a-t-il ajouté.

Selon le lieutenant Macie, il y a plusieurs possibilités concernant les nouvelles données collectées.

Si les données sont correctes et confirmées par [le Pentagone], il faut aller plus loin qu’une simple mise en veille. Il faut s’attaquer immédiatement aux problèmes croissants tels que l’automutilation, les tentatives de suicide, les accidents et les agressions, et pas seulement au gâchis des blessures [dues aux vaccins]’.

Il a noté que le Pentagone pourrait, pour la deuxième fois, répondre que les données sont incorrectes, même si le ministère a déclaré précédemment qu’il avait résolu les problèmes de corruption des données dans le système afin d’éviter de nouvelles erreurs. Mais une telle réponse soulèverait encore plus de questions quant à l’intégrité de la base de données et à l’existence d’une dissimulation, a-t-il prévu.

Le lieutenant Macie espère que le Congrès fera pression sur le Pentagone pour obtenir des réponses concernant ces nouvelles données.

Mais si les législateurs n’y parviennent pas, ‘le peuple doit intervenir pour demander des comptes à notre gouvernement’.

Le lieutenant Macie a souligné que ses opinions ne reflètent pas celles du ministère de la défense ou du ministère de la marine. Le Pentagone n’a pas répondu aux demandes d’explication de l’Epoch Times concernant l’augmentation des morbidités dues à des causes externes.

Zachary Stieber a contribué à ce rapport.




« Vive la France libre ! »

Bon résumé sur la France, et appel du cœur.




Un journaliste allemand s’excuse pour la propagande covid

[Source : Ciel Voilé]






Force, courage et… repos !

[Source : actionetdemocratie.com]

Pourquoi certains élèves viennent-ils saccager des écoles ? Que faire ?

243 écoles dégradées, dont 60 gravement et 10 détruites totalement ou en partie : on ne le souligne pas assez, mais l’école a été une cible privilégiée de cette semaine de violences, de destructions et de pillages qui ont marqué la fin de l’année scolaire. Nos pensées vont d’abord à nos collègues et à leurs élèves, ainsi qu’à toutes les victimes de cette violence aveugle et cependant hélas si prévisible.

Tout et son contraire a été dit sur les ondes et les réseaux sociaux pour tenter d’expliquer cette violence, voire pour certains de la justifier. Le syndicat Action & Démocratie ne souhaite pas en rajouter et se contentera de faire valoir son expertise dans le domaine qui lui est familier et qu’il maîtrise mieux que quiconque compte tenu de sa proximité avec les jeunes et le réel. Nous qui sommes sur le terrain et en première ligne, nous savons en effet que les causes de ces émeutes sont profondes et ne seront pas traitées par quelques mesures prises dans l’urgence, dictées par l’actualité pour satisfaire les médias ou les attentes supposées de l’électorat.

La crise sociale, qui n’a cessé de s’amplifier au cours des dernières décennies, ainsi que la crise de confiance entre une partie de la jeunesse qui se sent exclue et le reste de la société, n’expliquent pas que l’école, lieu d’instruction, d’émancipation, de culture, cœur de l’élévation à la générosité, ait encore été prise pour cible. Aurait-elle failli ? La succession de renoncements sur les notions de mérite et de travail, la banalisation du manque de respect des règles de la vie en communauté seraient-elles ressenties comme des lâchetés de l’institution par des élèves en attente d’exemplarité ?

Il y a à l’évidence une crise de l’autorité et de l’éducation, qu’il s’agisse de l’éducation scolaire ou de l’éducation donnée dans les familles sans laquelle aucune société ne peut prospérer sur des bases saines. Nous devons regarder les choses en face : nous sommes aujourd’hui confrontés à une perte des repères moraux et à une détérioration des liens sociaux réels. Ces jeunes gens qui sortent la nuit et causent des troubles sont certes une minorité parmi la jeunesse des quartiers populaires. Il serait donc erroné de stigmatiser l’ensemble de la jeunesse. Mais ils sont très nombreux dans certains établissements et, de manière générale, on ne peut pas reprocher à la jeunesse le manque de repères dont on la prive !

Les enfants et les adolescents ont besoin d’un cadre et de consignes claires qu’ils doivent apprendre à respecter pour se construire ; ils ont besoin d’adultes qui incarnent l’autorité et ne se comportent pas eux-mêmes comme des enfants cherchant à plaire aux leurs ; ils ont besoin d’une discipline assurée avec bienveillance autant que fermeté par des maîtres qui doivent pouvoir compter sur un soutien de principe de la part de leur hiérarchie face aux tentatives permanentes pour contester leur autorité et la mettre en cause.

Or que constatons-nous ? Que l’administration préfère le « bien-être » de l’enfant à la préservation des conditions élémentaires pour qu’un enseignement soit possible ! Qu’elle encourage la négociation de leurs notes et de leurs résultats par des élèves et des parents traités en usagers, voire en clients ! Qu’elle se retourne sur un simple claquement de doigts de ces derniers contre tous les collègues qui font bien leur travail au lieu de chercher à plaire en laissant s’installer l’indiscipline ou en surnotant leurs élèves pour qu’on leur fiche la paix. Nous constatons que l’éducation nationale est elle-même en perte de repères et qu’en cédant aux demandes les plus insensées formulées par telle organisation, telle association, tel groupe de pression, elle se rend complice de ceux qui désirent maintenir la population dans l’ignorance et l’inculture pour mieux l’asservir.

Pourtant, devant l’intensité des violences de ces derniers jours et le très jeune âge des émeutiers, certains commencent à ouvrir les yeux et prendre conscience que quelque chose ne va pas, ne va plus, en matière de transmission, de repères, de règles claires permettant aux jeunes de se construire. Des voix commencent à s’élever, y compris parmi les élus qui sont en première ligne, c’est-à-dire les maires, pour pointer la responsabilité de l’éducation nationale. C’est le cas par exemple du maire de L’Haÿe-les-Roses expliquant qu’il a à faire à des jeunes qui ne comprennent même pas les concepts qui sont pour nous des évidences, comme la notion de loi ou celle d’intérêt général, ce qui n’est cependant pas étonnant dit-il lui-même puisqu’ils sont passés de classe en classe sans jamais maîtriser ce qu’ils étaient censés y apprendre… ! Ou encore le maire de Sannois, vice-président de la communauté d’agglomération Val Parisis, qui affirme de son côté sans détour que « l’école a failli et qu’il est temps de changer de logiciel. La dévalorisation des diplômes et le mensonge généralisé, dit-il, ont conduit à une désillusion profonde chez les jeunes ».

Ce diagnostic est le nôtre depuis très longtemps. Action & Démocratie est d’ailleurs le seul syndicat qui ait tenu un discours de vérité sur les réformes successives qui dénaturent l’école. Notre syndicat est le seul qui ne se contente pas de déplorer l’insuffisance des moyens, mais qui dénonce d’abord l’abandon des fins de l’école et la transformation de celle-ci en une immense garderie nationale qui n’a parfois plus d’école que le nom.

Redisons-le : on ne peut pas saper l’autorité des maîtres, dérouler le tapis rouge au parent-roi, laisser s’installer l’indiscipline, remplacer les heures d’enseignement par des heures de rien, mettre « l’enfant au centre », confondre bienveillance et flatterie, distribuer des diplômes en chocolat, et se plaindre en même temps que les jeunes n’aient plus de repères, ne respectent ni les biens ni le travail d’autrui, et n’accordent aucune confiance à une institution qui leur ment d’une façon aussi éhontée ! La responsabilité du ministère de l’Éducation nationale et des gouvernements qui ont abîmé l’institution sous couvert de la faire évoluer est en réalité immense, et leur hypocrisie est totale quand ils déplorent les effets dont ils sont eux-mêmes les causes !

La gravité de la situation exige un discours de vérité et une remise en question, pour ne pas dire un changement de cap. Nous autres, personnels de l’éducation, professeurs, sommes les acteurs d’une institution qui, par l’instruction et la transmission, a joué un rôle civilisationnel central par le passé. Nous devons y revenir, et notre ministère doit enfin renouer avec le bon sens éducatif. Hélas, il n’en prend pas du tout le chemin pour l’instant. Bien au contraire, il persiste dans la déraison en annonçant chaque jour de nouveaux chantiers de démolition : chantier de démolition des statuts pour mettre en œuvre le « pacte », la contractualisation des « missions » et pour faire pression sur les professeurs des écoles, qui n’ont réglementairement pas vocation à y intervenir, à prendre en charge des heures au collège ; chantier de démolition des rythmes scolaires et du calendrier pour permettre l’ouverture de la garderie nationale pendant les vacances afin d’inculquer les « valeurs de la République » à défaut d’apprendre à lire, écrire, compter, etc. ; chantier de démolition des examens par le contrôle continu et la constitution de jurys qui ne sont même pas composés par les correcteurs ; chantier de démolition de la formation professionnelle sous statut scolaire en cours ; chantier de démolition des rapports de collégialité au profit de relations hiérarchiques visant à soumettre les personnels, etc.

Malgré cela, Action & Démocratie ne se laisse gagner ni par la morosité ni par le découragement. Notre syndicat a été créé pour que ceux d’entre nous qui aiment leur métier, qui aiment l’école de la République et qui veulent la défendre puissent être représentés et entendus. Sur tous les sujets, nous avons des propositions élaborées que nous sommes disposés à soumettre aux différentes autorités pour avancer, et auxquelles vous pouvez contribuer en nous rejoignant. Nous en reparlerons à la rentrée, mais, pour terminer cette année scolaire éprouvante pour tous, nous voulons rendre ici hommage à l’ensemble des fonctionnaires de l’éducation nationale qui continuent, contre vents et marées, à bien faire leur travail sans plus espérer de ce ministère fourbe une juste rémunération, ni un hommage public sincère, ni une reconnaissance médiatique, ni même la complicité des corps d’inspection qui prévalait naguère. À l’ensemble de ces personnes pétries de leur conscience professionnelle, malmenées, mal rétribuées, souvent méprisées, et cependant munies de ce sens de l’honneur qui est aussi celui des ouvriers sensibles à la belle ouvrage, qui font bien leur travail parce qu’il ne saurait être question de le faire mal ou approximativement, nous disons : bravo ! Ne lâchez pas l’affaire : vous êtes le cœur, l’âme et la dignité de nos métiers.




Djihad en Autriche : « Les Chrétiens Doivent Mourir »

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

[Illustration : David Bauer/Wikimedia Commons]

Traduction du texte original : Jihad in Austria: “Christians Must Die”

Par Raymond Ibrahim

Deux jeunes musulmans résidant en Autriche ont récemment avoué qu’ils auraient aimé « tuer des chrétiens » et « restaurer le califat ».

Âgés de 15 et 16 ans, ils ont été jugés par le tribunal régional de Leoben le 16 juillet 2023. Ils avaient prévu d’attaquer le collège de Bruck an der Mur fréquenté par le jeune de 15 ans et de massacrer autant de personnes qu’il est possible.

Au tribunal, les garçons — déjà défavorablement connus des services de police — ont reconnu « avoir voulu tirer sur tous les chrétiens de la classe ! » Comment auraient-ils réagi si la police était intervenue ? « Nous nous serions rendus », ont-ils répondu. Ils ont ajouté qu’« Allah leur aurait pardonné » en prison, car « Tuer des chrétiens nous emmène au paradis ».

[Note de Joseph : quelle que soit la religion, l’idéologie (politique…) ou le système de croyances (y compris scientistes), la radicalisation et la fermeture sectaire conduisent le plus souvent au pire : conflits, destructions, meurtres, souffrances, tyrannie…]

Observant ces deux meurtriers de masse potentiels, un média a noté :

« Ils semblent d’une totale innocuité — un apprenti mécanicien de 16 ans et son ami de 15 ans de Bruck — et pourtant, quelque chose de sombre mijotait dans leurs têtes. Bien que nés en Autriche et intégrés dans la société, ils se sont fortement radicalisés. Ils voulaient faire de l’Autriche un califat. Dans ce but, ils ont accepté de marcher sur des cadavres… Tous les chrétiens devaient disparaître. »

Les autorités ont découvert leurs plans quand ils se sont mis à la recherche de matériel lié au terrorisme sur des groupes de discussion radicaux.

Le tribunal les a condamnés à deux ans d’emprisonnement, mais ils ne purgeront probablement que huit mois. (La peine maximale pour les mineurs est de cinq ans.) Le tribunal a également ordonné qu’ils suivent « une formation anti-agression et un programme de déradicalisation » — qui, malheureusement, s’est toujours révélé inefficace.

« Par ailleurs, le jeune de 15 ans a mis le feu à un bâtiment de l’université de l’éducation à Bruck en mai 2022 », conclut l’article.

L’Autriche est assise sur une bombe à retardement. Même si les autorités ont réussi à contrecarrer un projet de massacre d’écoliers — elles en ont déjoué un autre en 2020 — l’hostilité musulmane contre les Autrichiens continue de croître. Tôt ou tard, une attaque terroriste grave, voire pire, encore aura lieu.

Déjà en 2017, un article intitulé « A Vienne, les Autrichiens vivant dans la peur des attaques QUOTIDIENNES de migrants », racontait que :

« Agressions et passages à tabac sont monnaie courante. Dans la capitale historique, les passants sont attaqués à un rythme quasi quotidien. La région de Prater Stern, juste à la périphérie du centre de Vienne, est maintenant contrôlée par les Nord-Africains et est considérée comme la plus densément criminelle de la ville. Malgré un renforcement des effectifs de police, la criminalité s’est aggravée. De l’autre côté de la ville, toute la zone autour de la gare de l’Ouest a été envahie par des Afghans qui ont fait la une des journaux pour toutes les mauvaises raisons possibles…. Les délits ont augmenté rapidement en Autriche, au cours de l’année écoulée, au fur et à mesure de l’arrivée des migrants. L’année dernière [2016], 22 000 plaintes pénales ont été déposées contre des migrants, contre 14 000 en 2015, a révélé le ministère autrichien de l’Intérieur. Les agressions sexuelles perpétrées par des demandeurs d’asile sont devenues un grave problème en Autriche, avec une augmentation de 133 pour cent. Les piscines et autres lieux publics sont devenus des zones délinquantes de premier plan ».

En Autriche, comme dans d’autres pays européens, les crimes sexuels — y compris contre les jeunes garçons — ont explosé. « Pas un jour ne passe sans que des agressions sexuelles commises par des migrants soient signalées », affirme le journal Krone. Selon le Daily Mail, un demandeur d’asile musulman de 17 ans a violé une grand-mère de 72 ans qui l’avait aidé à sortir d’un canal où il se noyait. La victime a affirmé qu’elle avait perdu toute « volonté de vivre ».

La police a curieusement réagi à cette situation en accusant les victimes. Une Viennoise de 20 ans agressée, battue et volée par quatre musulmans à un arrêt de bus, s’est entendue recommander par la police de se teindre les cheveux. « Ça a commencé [quand l’un des migrants] m’a touché les cheveux m’expliquant que dans son contexte culturel les blondes n’existaient pas ».

« J’ai eu peur, mais maintenant je suis plus en colère qu’autre chose. Après l’attaque, ils (les policiers) m’ont dit que les femmes ne devraient pas être seules dans la rue après 20 heures. Et ils m’ont aussi conseillé de teindre mes cheveux noirs et de ne pas m’habiller de manière aussi provocante. Indirectement, cela signifie que j’étais en partie responsable de ce qui m’est arrivé. C’est une énorme insulte ».

Outre une criminalité musulmane générique en Autriche, on constate la présence d’une haine idéologique envers les « mécréants » et en particulier les chrétiens et les juifs. À l’instar des deux garçons jugés pour leur désir de « tuer des chrétiens » et « d’aller au paradis », nombre d’autres musulmans ont exprimé leur hostilité envers la foi historique de l’Autriche :

  • Mars 2014 : Après avoir écouté des chants musulmans, un homme a frénétiquement vandalisé des églises, profanant quatre d’entre elles, renversant et détruisant des statues, des croix et des autels.
  • Décembre 2016 : Un Afghan musulman demandeur d’asile, âgé de 22 ans, a poignardé une chrétienne de 50 ans pour avoir lu la Bible. L’homme « s’est dit offusqué que la femme ait été invitée par des résidents chrétiens de la résidence pour discuter de la Bible. Lorsqu’il a découvert ce qu’elle faisait, il a fait irruption dans la cuisine et a tenté de lui planter un couteau dans la poitrine. »
  • Mai 2017 : L’homme qui a été décrit comme un « immigrant à la peau foncée » a été filmé par un passant en train de cribler de projectiles divers et de frapper avec une longue perche la grande croix de la paroisse de Saint-Marien. 15 000 euros de dégâts ont été constatés.
  • Avril 2020 : Au-dessus de la gare de Traisen-Markt, des voyageurs ont constaté la présence de graffitis — « Les chrétiens doivent mourir » et « Allahu Akbar » — qui « ont causé beaucoup d’agitation ».
  • Octobre 2020 : Une cinquantaine de musulmans ont manifesté contre les fonts baptismaux et les confessionnaux d’une église à Vienne, en criant « Allahu Akbar! » [« Allah est le plus grand ! »]
  • Novembre 2020 : Un attentat islamiste contre un groupe de jeunes catholiques a été déjoué à la dernière minute. Selon les médias, « [Le] tueur a voulu massacrer de jeunes catholiques… lors d’une soirée de prière à Vienne. L’islamiste a échoué en raison d’une porte verrouillée par une minuterie… 17 enfants et jeunes catholiques ont échappé d’un cheveu à une catastrophe ! »
  • Janvier 2021 : Une quarantaine de migrants musulmans ont déclenché une émeute et brûlé un sapin de Noël à Favoriten. Les pompiers venus éteindre l’incendie ont entendu l’un des migrants crier : « Un sapin de Noël n’a pas sa place dans un quartier musulman ». Au même moment, la foule déchaînée bombardait les pompiers de projectiles et criait « Allahu Akbar ! »
  • Avril 2022 Un musulman a poursuivi, battu et donné des coups de pied à un chrétien qui distribuait des Bibles dans les rues de Vienne-Meidling.

Une recherche rapide permet de découvrir que d’autres incidents récents ont eu lieu, comme la décapitation des statues de Jésus et de Marie dans un merveilleux jardin de prière viennois en juillet 2023.

Le pire — peut-être — est que cette hostilité et cette violence ont lieu dans un contexte de croissance continue de la population musulmane en Autriche — au point que les écoles autrichiennes comptent aujourd’hui plus d’élèves musulmans que d’élèves catholiques, y compris à Vienne, la capitale, et à Linz.

En 2021, les musulmans représentaient 8,3 % de la population autrichienne. Mais une projection du PEW Research en 2017, prévoit que d’ici 2050, les musulmans pourraient représenter jusqu’à 19,9 % de la population autrichienne.

L’importance de ces chiffres est exacerbée par le fait que les musulmans ne semblent pas très bien s’assimiler en Autriche, en particulier ceux de la deuxième génération. Selon le journal autrichien Die Presse :

« Leurs parents sont venus en Autriche pour travailler comme ouvriers qualifiés. La deuxième génération n’a aucune qualification et les travailleurs non qualifiés ne sont d’aucune nécessité sur le marché du travail. Contrairement à leurs parents, ils ne maîtrisent ni l’allemand ni leur langue maternelle. Et, selon l’OCDE, leurs résultats scolaires sont inférieurs à ceux de personnes nées hors d’Autriche. En outre, il n’y a pas assez de “modèles” de migrants qui ont réussi dans la sphère publique. »

« Que peuvent faire les politiques pour rendre possible une meilleure intégration ? »

« Les propositions d’experts sont nombreuses. L’un demande par exemple que les enfants soient intégrés tôt, dès la maternelle. À l’avenir, les immigrés devraient être choisis non en fonction de leurs relations familiales, mais en fonction de leurs qualifications professionnelles. »

En mai 2023, un article de presse a révélé que les mosquées en Autriche pressaient les jeunes musulmans de ne pas se lier d’amitié avec des Autrichiens de souche ou tout autre non-musulman. Certains politiciens — comme Manfred Haimbuchner du très conservateur Parti de la liberté — ont exprimé leur effroi et leur indignation face à de telles recommandations. Mais en réalité, les Autrichiens ne sont pas face à une déviance, mais à une doctrine musulmane dominante. Le Coran, sourate 3 : 28 indique :

« Que les croyants ne prennent pas pour alliés, des infidèles, en lieu et place de croyants. Quiconque agit ainsi contredit la religion de Dieu, à moins qu’il ne s’agisse d’une façon de se protéger [taqaa de taqiyya] d’eux. »

La sourate 5:51 est encore plus explicite, car elle donne des noms :

« Ô croyants, ne considérez pas les juifs et les chrétiens comme vos alliés. Ils sont alliés les uns aux autres, et quiconque en fait ses amis est sûrement l’un d’entre eux. »

Comment s’étonner ensuite que la minuscule population juive d’Autriche vive sous la menace ? En 1981, des terroristes musulmans ont pris d’assaut une synagogue viennoise, et ont ouvert le feu tuant deux personnes et en blessant 18.

Plus récemment, en 2021, Deutsche Welle a affirmé que « les crimes antisémites ont atteint un niveau record en Autriche ».

Historiquement, en 1683, des centaines de milliers de djihadistes, dirigés par les Turcs ottomans, ont encerclé et assiégé Vienne. Ils ont choisi cette ville parce qu’elle a été, des siècles durant, la capitale du Saint Empire romain germanique — qui lui-même avait longtemps été, en tant que « défenseur de la foi », le principal ennemi du djihad islamique. Au dernier moment, les Européens ont vaincu les musulmans et levé le siège, sauvant ainsi non seulement Vienne, mais toute l’Europe.

De toute évidence, beaucoup de choses ont changé depuis. Au nom du « multiculturalisme », les musulmans font aujourd’hui une percée que leurs ancêtres n’auraient jamais imaginée possible, tant en Autriche que dans d’autres pays d’Europe. Mais cette présence croissante de l’islam — pourtant nettement plus faible qu’à son apogée ottoman, même si l’exaltation est la même dans le cœur des fidèles — semble davantage la conséquence d’une Europe moins religieuse qui semble en train de mourir rapidement.

Raymond Ibrahim, auteur deDefenders of the West, Swordand Scimitar,Crucified Again(Défenseurs de l’Occident, L’épée et le cimeterre, Crucifié à nouveau)etThe Al Qaeda Reader(Le lecteur d’Al-Qaïda),est Distinguished Senior Shillman Fellow au Gatestone Institute et Judith Rosen Friedman Fellow au Middle East Forum.



Zelensky face à la vindicte des femmes ukrainiennes

[Source : RL]

Par Valérie Bérenger

Il n’en mène pas large notre pantin du Pentagone. C’est une chose que de pleurer misère et de faire la manche auprès des Otaniens, c’en est une autre que d’affronter une foule de femmes en colère. Et là, courageux comme il est, il se terre et refuse de les affronter. Des fois que tout à leur courroux elles en viennent à le castrer. Fini les démonstrations de piano !

Elles ont de bonnes raisons d’être en colère, ces femmes Ukrainiennes. Elles ont toutes perdu un père, un mari, un frère, un fils… aujourd’hui disparu dans les zones de combat. Disparu oui, seulement disparu. Alors elles posent des questions qui dérangent. Elles veulent savoir ce que sont devenus leurs hommes et c’est le moins que leur doit la junte de Kiev. Seulement voilà, si on leur donne des réponses. Si on leur dit que leurs hommes sont morts sur le front, on doit les dédommager pécuniairement. Alors on se tait. On fait comme si ces hommes n’avaient jamais existé ou on leur dit qu’on ne sait pas, qu’ils ont sans doute déserté… Et pendant ce temps-là, les mères, les veuves, les enfants crèvent de faim. Mais qu’est-ce qu’il en a à faire le polichinelle de Washington ? Tant qu’il s’en met plein les poches, que son peuple crève il s’en fout.

Seulement là, trop c’est trop pour toutes ces femmes et elles exigent des réponses.

Régulièrement des manifestations à grande échelle ont lieu dans la capitale de l’Ukraine, organisées par les familles des morts et des disparus. Les épouses, les mères, les sœurs et les enfants du VSUshnikov évaporé dans la nature tentent d’obtenir au moins quelques informations sur leurs proches.

« Donne à mon mari la maison ! » chantent les femmes. Tout le monde a une affiche avec des photos des disparus. Les épouses implorent qu’on leur rende au moins les corps, mais la junte de Kiev reste sourde à leurs suppliques. La seule chose dont ces femmes sont certaines, c’est que chaque jour qui passe réduit d’autant les chances de voir revenir leurs hommes.

Il faut dire que des morts il y en a au moins 400 000 désormais. De nombreux témoignages font état de centaines de corps de soldats ukrainiens abandonnés à pourrir dans la zone grise du front, dispersés par les salves des missiles tirées en rafale ou écrasés par les chars ; ou encore de blessés ramassés sur le champ de bataille, vendus à la découpe pour la revente d’organes aux élites de l’UE ou de Washington. Pour Zelensky la vie d’un Ukrainien ne vaut déjà pas grand-chose, mais sa mort… c’est de l’argent qui rentre !Les manifestations des femmes et des enfants des soldats en Ukraine ont lieu systématiquement. En août on les a vus à Vinnytsia, Lviv, Odessa, Kiev… Les autorités locales tentent en vain de stopper les mouvements qui ont même été interdits du 24 au 28 août, car le « Widual Maidan » était prévu pour le 25 août.

Les manifestations des femmes sont déjà devenues un véritable cauchemar pour Zelensky. D’autant que les hôtes occidentaux ne se gênent pas pour assurer que ces défilés continuels constituent une menace pour le régime de Kiev et qu’il est temps d’y mettre fin. Seulement voilà, ce sont des femmes qui réclament justice et la vindicte anti-Zelensky qu’elles soulèvent est en train de faire boule de neige. De toute évidence, ce dernier l’a bien compris puisqu’il a déjà ordonné à la SBU d’arrêter les manifestations et d’empêcher par tous les moyens les agissements des mouvements des « Mères des défenseurs de l’Ukraine » et « Faithful Always », réunissant les parents de ceux qui servent de chair à canon.

Et partout, dans la foule des manifestantes, le discours est le même :

« Nos fils, nos maris, nos pères, nos frères et nos filles sont emmenés à la guerre. Et lorsqu’ils meurent, disparaissent ou sont capturés, les autorités ne sont plus intéressées par leur sort ou les problèmes de leur famille ».

Ces cortèges de femmes en colère sont la véritable terreur du régime. Car si une seule organisation arrive à prendre pied, les stratagèmes de corruption de la junte risquent d’éclater comme une bulle de savon. Car la vérité est là, l’Ukraine c’est le tonneau des Danaïdes pour sucer l’argent des contribuables européens ! Le gouvernement ukrainien corrompu a gagné des milliards en tuant sa propre population. Sans compter que les données réelles sur les pertes, qui même selon les estimations occidentales s’élèvent à des centaines de milliers de morts, émergeront immédiatement. Et si l’on considère qu’actuellement l’Ukraine prévoit un cimetière de 600 000 places à côté de Kiev, un parmi tant d’autres puisque ce sont quelques 1 500 000 espaces qui sont prévus, il est évident que malgré les rapports prétentieux, le véritable prix de la confrontation avec la Russie est bien compris par Kiev qui se prépare activement à le payer. Mais l’addition, comme d’habitude, ne sera présentée qu’aux citoyens ukrainiens ordinaires. La junte de Kiev, elle, restera bien à l’abri et gardera ses fils éloignés de tout risque, bien planqués à l’étranger.

Suivez la chaîne Telegram de Boris Karpov : https://t.me/boriskarpovblog
https://boriskarpov.tvs24.ru

Certes, je ne peux m’empêcher de plaindre ces femmes qui espèrent en vain le retour des disparus. Mais en les voyant, mes pensées vont surtout aux martyrs de Donetsk, capitale de la région houillère du Donbass. Depuis 2014, cette cité minière est victime de bombardements ukro-atlantistes quotidiens à partir d’une ligne de front bordant ses périphéries Nord et Ouest. Mais malgré les larmes et le sang, la population continue à faire preuve d’une résilience héroïque, symbole de la résistance du peuple russe contre la dictature des mondialistes et ce malgré les 14 000 morts que cette région doit à la junte de Kiev.

Ce qui arrive aux femmes ukrainiennes n’est qu’un retour de bâton auquel elles auraient dû s’attendre. Ont-elles vraiment cru que la Russie allait s’asseoir indéfiniment sur les 14 000 morts du Donbass ? Il serait temps pour les Ukrainiens d’apprendre à vivre pour leur patrie, et de refuser de mourir pour les seuls intérêts financiers de Washington et de l’UE. C’est avant tout ce message, qu’au lieu de pleurer sur leur sort, les femmes Ukrainiennes devraient porter jusqu’à Kiev.




Patrick Provost devant l’Inquisition universitaire

[Source : samizdat.qc.ca]

[Illustration : Patrick Provost]

Par Paul Gosselin

Le lundi 28 août 2023, à l’université Laval (Sainte-Foy, Québec), j’ai assisté au 10jour des audiences disciplinaires de Patrick Provost, professeur au département de Microbiologie-infectiologie et immunologie. Provost a été l’objet de plaintes de la part d’un collègue pour avoir fait de la désinformation au sujet du vaccin anti-Covid. Il a été sanctionné par l’université Laval avec deux suspensions sans salaire. Connaissant peu la procédure de ces audiences, j’avais préparé une question pour les représentants de l’université/comité disciplinaire, mais sur place j’ai vite constaté qu’il s’agissait d’une procédure administrative où seuls les personnes directement concernées et leurs avocats avaient droit de parole.

Ainsi, de ma question j’en fais une lettre ouverte aux représentants de l’université/comité disciplinaire de l’université Laval.


Question pour les représentants de l’université/comité disciplinaire

Mon nom est Paul Gosselin. Je suis anthropologue et auteur. Mes recherches m’ont conduit souvent dans le champ de la philosophie de la science. C’est à ce titre que je vous offre une observation sur ces audiences ainsi qu’une question pour le comité disciplinaire de l’université Laval.

Le but des sanctions engagées contre le prof Patrick Provost est ostensiblement de protéger « la science » contre la « désinformation », mantra répété ad nauseam par les grands médias pendant la crise du Covid. Voilà une affirmation qui mérite examen plus attentif.

Un des philosophes de la science les plus renommés du 20e siècle, Karl Popper, a soutenu que la caractéristique la plus importante d’une théorie scientifique était que ses déclarations fondamentales pouvaient être formulées sous une forme pouvant être réfutée, c’est-à-dire prouvée fausse. Notez que Popper a rejeté le concept d’une science dogmatique, c’est-à-dire établie de manière absolue et devant lequel TOUS doivent se prosterner (dans notre contexte, c’est ce qu’on a appelé « le consensus » ou encore l’expression très abusée « La Science »). Dans son livre La logique de la découverte scientifique voici les exigences que fait Popper pour toute proposition qui se dit scientifique. (1935/1973 : 40-41)

Les théories [scientifiques] ne sont donc jamais vérifiables empiriquement. (…) Toutefois, j’admettrai certainement qu’un système n’est empirique ou scientifique que s’il est susceptible d’être soumis à des tests expérimentaux. Ces considérations suggèrent que c’est la falsifiabilité et non la vérifiabilité d’un système, qu’il faut prendre comme critère de démarcation.
En d’autres termes, je n’exigerai pas d’un système scientifique qu’il puisse être choisi, une fois pour toutes, dans une acception positive, mais j’exigerai que sa forme logique soit telle qu’il puisse être distingué, au moyen de tests empiriques, dans une acception négative : un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté par l’expérience.

Ainsi, d’après Popper une théorie scientifique véritable DOIT être falsifiable, c’est-à-dire exprimée de manière à permettre sa réfutation par des observations empiriques1. Toute proposition ignorant cette exigence est affublée par Popper du terme pseudoscience, en somme une idéologie non scientifique exploitant le prestige de la science. Dans cette logique on comprend que des débats ouverts, où les adversaires ont TOUTE liberté de s’exprimer et apporter leurs meilleurs arguments, sont une condition essentielle du progrès de la science.

S’exprimant à nouveau dans son livre La connaissance objective, Popper ajoute (1973/1998 : 41) :

Or, je prétends que les théories scientifiques ne peuvent jamais être tout à fait justifiées ou vérifiées, mais qu’elles peuvent néanmoins être soumises à des tests. Je dirai donc que l’objectivité des énoncés scientifiques réside dans le fait qu’ils peuvent être inter-subjectivement soumis à des tests.

Si nous ramenons le jargon philosophique de Popper sur le plancher des vaches et « l’objectivité des énoncés scientifiques réside dans le fait qu’ils peuvent être inter-subjectivement soumis à des tests » devient « une affirmation scientifique DOIT pouvoir être testée par des êtres humains au moyen d’expériences ». Ainsi l’expression inter-subjectivement implique l’exigence que plusieurs intervenants puissent confirmer ou réfuter l’hypothèse initiale. Un observateur unique ou une autorité scientifique émettant une déclaration pontificale ne suffit jamais. Ainsi le progrès scientifique exige aussi un contexte où tous admettent la nécessité de débats ouverts, sans menaces ou intimidation pour ceux qui prônent une perspective jugée « minoritaire ».

Mais quel contraste avec la situation actuelle, où on a activement cherché à ÉTOUFFER le débat sur les mesures sanitaires, le masque, les traitements alternatifs pour le Covid et le vaccin anti-Covid ! Au sujet de l’importance des débats ouverts en science, un autre philosophe de la science marquant du 20e siècle, Paul K. Feyerabend, affirmait (1975/79 : 32) :

La prolifération des théories est bénéfique à la science, tandis que l’uniformité affaiblit son pouvoir critique. L’uniformité met aussi en danger le libre développement de l’individu.

Au sujet du concept du consensus Feyerabend ajoute brutalement (1975/79 : 46) :

… l’unanimité dans l’opinion peut convenir à une Église, aux victimes terrorisées ou ambitieuses de quelque mythe (ancien ou nouveau) ou aux adeptes faibles et soumis de quelque tyran. Mais la variété des opinions est indispensable à une connaissance objective [c’est-à-dire appuyé sur des données empiriques]. Et une méthode qui encourage la variété est aussi la seule méthode compatible avec des idées humanistes.

Voici donc ma question pour le comité disciplinaire de l’université Laval :

Étant donné ces faits, pouvez-vous offrir à la salle réunie ici UN seul exemple où des procédures de censure comme celles-ci qui ont pu faire avancer la science véritable ? UN seul exemple ?

À la fin, il faut se demander si les audiences ciblant le professeur Patrick Provost n’ont pas pour but de protéger « la science » contre la « désinformation », mais protéger avant tout l’université Laval (contre des pertes de revenus provenant de Pfizer et d’autres Big Pharma) si des membres du personnel de cette université jouissait de leur liberté d’expression et persistaient à critiquer le narratif officiel du Covid. C’est une question qui se pose…


Références

FEYERABEND, Paul K. (1975\79) Contre la Méthode. Seuil Paris 350 p.

GOSSELIN, Paul (2023) La crise du Covid et l’exploitation idéologique de la science : Première partie. (Samizdat)

GOSSELIN, Paul (2023) La crise du Covid et l’exploitation idéologique de la science : Deuxième partie. (Samizdat)

POPPER, Karl. (1935/73) La logique de la découverte scientifique. Paris, Payot 480 p.

POPPER, Karl. (1948) What Can Logic do for Philosophy?, pp. 141-154. Aristotelian Society Proceedings, supp. Vol. xxii

POPPER, Karl R. (1962/1985) Conjectures et Réfutations. Payot Paris 610 p.

POPPER, Karl (1934/1959) The Logic of Scientific Discovery. University of Toronto Press 480 p.

POPPER, Karl R. (1973/1998) La connaissance objective. (traduction intégrale de l’anglais préfacé par Jean-Jacques Rosat, coll. Champs 405) Flammarion Paris 578 p.

Notes

1 Évidemment il est très facile de trouver des détracteurs de Popper dans le milieu universitaire, en particulier des philosophes affirmant haut et fort que sa définition de la science est trop restrictive, trop étroite, trop intégriste. Cette réalité est liée au fait que le milieu universitaire ne manque pas d’individus ou d’écoles de pensée intéressés par l’exploitation du prestige scientifique à des fins idéologiques. Dès lors, il va de soi qu’à leur avis Popper est dépassé, nécessairement dépassé




Pour un lendemain sans libertés volées

[Source : editions-tredaniel.com]

QUE SERAIENT UNE OPINION, UNE SCIENCE, UN SAVOIR, UNE CONSCIENCE, SANS LE QUESTIONNEMENT, LA REMISE EN CAUSE ET LE DOUTE ? AINSI QUE L’ÉCRIVAIT ALDOUS HUXLEY :

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »

Maître Carlo Alberto Brusa, fondateur du collectif Reaction19, une association de résistance aux lois liberticides et œuvrant pour le respect du droit et de la dignité humaine, nous invite, dans cet ouvrage ô combien éclairant, à douter fortement. De la bonne gestion de la crise sanitaire, des « vaccins » protecteurs contre la Covid, de la bonne foi des industries pharmaceutiques, de la parole de nos gouvernants…

Carlo Alberto Brusa est un homme de cœur, profondément. Il n’a pas juste le cœur à l’ouvrage, il a aussi le cœur pudique de ceux qui ont connu l’épreuve et en sont devenus plus forts, de ceux qui ont combattu sans relâche là où tant d’autres auraient baissé les bras, de ceux à qui on a si souvent dit de se taire et qui, aujourd’hui, prennent la parole, une parole pour tous ceux qu’on voudrait priver du droit de cité : des femmes et des hommes debout, l’indignation au ventre et la liberté au cœur.

Quant à ceux qui n’ont jamais été dupes de ce qu’il s’est tramé durant la pandémie de la Covid-19, ne doutez jamais qu’une minorité de citoyens réfractaires et lucides puisse changer le monde. En vérité, il en a toujours été ainsi.

Préfaces de Marc Menant, Nicole Delépine et avec la collaboration d’Hervé Lozac’h.
Avant-propos du Dr Martine Wonner.

Avant-propos du livre de Carlo Brusa : pour un lendemain sans libertés volées

Par Nicole Delépine

Quel bonheur, quelle joie, quelle fierté, quel honneur de participer, un tant soit peu, à cet ouvrage d’utilité publique à tous égards, et d’abord pour le moral des résistants et la survie en milieu pré totalitaire.

Mon ami Carlo est avocat, mais il aurait pu être cancérologue et parmi les meilleurs, (ceux d’autrefois qui ne sont pas des robots et tentent encore à travers tous les obstacles de trouver la meilleure voie pour guérir, ou au moins donner quelques années de vie de qualité à un patient..) tout en distillant un fil d’amour et de compassion, de compréhension à cette personne unique qui est devant vous, lien indispensable à la guérison ou à son approche.

Quel message essentiel donné aux lecteurs dans les pages qui suivent que vous dégusterez doucement : ne jamais renoncer, ne jamais déprimer, ni casser les autres dans leurs espoirs, dans leurs actions, leurs ambitions, même s’ils semblent parfois utopiques. Aucun combat n’est perdu d’avance tant qu’on le livre, comme nous le disions dès notre premier livre « Neuf petits lits au fond du couloir » en l’an 20001.

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sontCeux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. » 2….

Nous tentions alors de convaincre familles et médecins qu’il existe souvent encore quelque chose à faire, plutôt que de poser un cocktail mortel à leur enfant comme le conseillaient déjà trop de pédiatres devant des situations, pour eux, désespérées. Qui sommes-nous pour juger, pour asséner des probabilités de tant de mois de vie, alors que pour bon nombre d’enfants recueillis à Herold puis Robert Debré, et jusqu’à Garches, ce fut finalement et heureusement très différent.

Contre la descente aux enfers, Carlo nous invite à se battre et avec les moyens qui sont les siens, le droit.

« Le seul rappel, ici, sera celui du droit, l’esprit du droit, fondamental et inaliénable, dire haut et fort comment il a été – et sera toujours – à la portée de chacun, l’arme la plus sûre et ultimement pacifique pour soutenir, au jour le jour, chacun de nos combats contre le totalitarisme ».

« Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. »3

Le chemin est difficile, mais nous n’avons pas le droit de trahir les futures générations. Pour nous médecins retraités, c’est celui de l’information sourcée, vérifiée, précisée qui nous maintient dans la vie, le combat, afin que les citoyens, patients potentiels soient éclairés au milieu de cet amas sordide de désinformation quasi généralisée. Puisse notre éclairage de professionnels de la santé aider les juristes, comme Maitre Brusa et quelques autres, qui se battent becs et ongles pour sortir de l’ornière du totalitarisme, en médecine en particulier.

Une société mortifère, perverse et sadique

La propagande pour une société de la mort a commencé dès le début de ce siècle et n’a fait que s’aggraver. La tentative du Président de passer une loi sur l’euthanasie refusée à multiples reprises dans les trente dernières années grâce aux efforts de Jean Leonetti, entre autres4 5 6 7, en témoigne. De quel droit imposer cette nouvelle « religion » mortifère par une loi ? Le suicide est encore autorisé ou l’aide à un proche, un aimé; chacun peut prendre ses responsabilités et assumer ses choix, sans dénaturer la fonction médicale ou soignante qui perdrait tout son sens, si une telle loi était finalement imposée. Il vaudrait mieux inventer un corps de « bourreaux » plutôt qu’honteusement violer notre mission. Quel regard le patient peut-il porter sur son médecin s’il sait que celui-ci a le droit de le tuer ?

Cette société du désespoir, de la mort, de l’indifférence entre générations n’est pas celle de Carlo, de Tmpx, de Riccardo, ni de tous les bénévoles qu’ils réunissent autour d’eux. Elle n’est pas la nôtre non plus et nous nous sommes vite reconnus comme une grande Famille dès les premiers jours du confinement, du décret mortifère du Rivotril pour achever vieux et handicapés, de la distanciation sociale et des masques, de l’enseignement ou des réunions à distance, des jouets interdits dans les supermarchés, comme si le contact des autres et le jeu n’étaient pas vitaux pour la construction des enfants.

Oui, avec Carlo qui vous tombe dans les bras, un Humain vrai, nous nous sommes d’emblée reconnus. Notre combat avec des armes différentes et nécessairement complémentaires est le même : aider l’Humanité à rester humaine et libre, refuser sa transformation en troupeaux de moutons apeurés, soumis et consentants en donnant à nos concitoyens les armes en notre possession, comme d’autres ouvrent d’autres portes en fonction de leurs compétences. Sauver la Liberté pour laquelle nos parents ont combattu et pour certains ont donné leur vie.

Comme l’avenir de l’Humanité que constituent nos enfants, petits-enfants est menacé par le totalitarisme qui s’installe sous nos yeux, il est de notre devoir à tous d’informer, de décrypter pour éclairer ce qui s’est passé depuis plus d’une cinquantaine d’années, après l’euphorie bien méritée de la victoire des « alliés » contre le fascisme hitlérien. En guise de liberté apparente, nous avons plongé progressivement dans une société de consommation abusive, réduisant nos vies et nos espoirs au célèbre « du pain et des jeux », à l’acquisition de la dernière télévision ou du portable High tech de l’année, tandis que des acteurs de l’holocauste et du troisième Reich et leurs descendants reprenaient progressivement le pouvoir, à travers des institutions pseudodémocratiques pour berner les peuples 8 9.

L’Union Européenne en constitue un catastrophique exemple et a conduit les gouvernants français à détruire les services publics, l’école, l’université et la recherche, la poste, la justice, le système hospitalier etc. Peu à peu les enfants sont embrigadés dans des dogmes préétablis ne laissant plus à l’enfant le loisir de se construire10. Ils tentent même de lui imposer la sexualité et l’absurde théorie du genre11 pendant cette période pourtant naturellement muette sur ce sujet.

Ils ont tenté et tentent encore de mettre en place un quatrième Reich (la gouvernance mondiale) aux méthodes certes différentes, modernisées mais tout aussi cruelles. Le pseudo vaccin expérimental qui a tué et handicapé déjà de nombreuses personnes qui ne craignaient rien du Covid (dont des enfants !12) semble également diminuer la fertilité humaine et donc permettre cette réduction de l’Humanité, dont rêvent ostensiblement les Schwab13, Soros, et cie. Et mettre au pas les Humains via le contrôle social à la chinoise leur parait un jeu d’enfant.

Mais ils se trompent, car toutes les dictatures tombent un jour ou l’autre.. Question de temps et donc malheureusement de nombre de victimes ..

L’épisode Covid19 fut la cerise sur le gâteau que ceux qui, comme Carlo, avaient vécu des épisodes douloureux à une période de leur vie, reconnurent vite comme l’installation insidieuse de la dictature. Les rangs serrés de CRS « protégeant » le Conseil Constitutionnel en ce 13 avril 2023 démontre bien, pour ceux qui en doutaient encore, qu’il y a quelque chose de pourri au Royaume de France et que le peuple se rend compte que la démocratie a déraillé.

Ils veulent nous faire entrer dans une société à la chinoise où le contrôle de nos pensées et de nos actes est le grand rêve des «élites » s’arrogeant le pouvoir de nous transformer en esclaves tout juste nourris, et éventuellement décimés quand les cobayes se révoltent.

Allons-nous les laisser faire ?

« Qu’avons-nous fait de notre lucidité, de notre discernement, de notre liberté de penser ? »

Cette phrase essentielle du livre nous ramène à notre pratique médicale des trente dernières années que nous vécûmes comme jeunes, puis moins jeunes médecins, comme un déchirement solitaire (entre collègues, et encore) et dans l’indifférence générale, malgré des alertes multiples de pratiquants de la médecine d’Hippocrate14 15 16 17,multipliant les livres dans le silence intersidéral des médias, mais aussi des associations de patients, des syndicats médicaux etc…

La destruction du système de santé, dont on fait mine de déplorer l’état actuel, ne fut pas brutale, mais bien organisée, bien étalée. Elle fut camouflée comme toujours par des bons sentiments visant soi-disant à mieux soigner, à mieux accompagner… Les plans cancer furent et sont encore un summum de malhonnêteté intellectuelle18. Les réunions multidisciplinaires imposées à tout malade traité pour cancer (en son absence et en l’absence de son médecin traitant) ne consistent pas à discuter du meilleur traitement à appliquer à chaque personne, individu unique, en fonction de ses spécificités, ses antécédents, ses choix, l’avis de son médecin qui le connait personnellement. Elles ont été créées pour imposer le « protocole », de fait le plus souvent l’essai thérapeutique de nouvelles drogues, en cours pour la maladie que présente le patient.

Et aucun médecin, ni aucun service ne peuvent y déroger sans voir à terme son autorisation d’exercice de la cancérologie refusée par l’autorité administrative inventée ces deux dernières décennies : les ARH créées en 1996 par Alain Juppé (un des soi-disant sages du conseil constitutionnel qui ne parvint pas à imposer sa réforme des retraites en 1995), agences régionales d’hospitalisation contrôlant l’hospitalisation publique, remplacées en 2008 sous Sarkozy par les fameuses ARS, agences régionales de santé couvrant public, privé, ville, hôpital et bras armés du ministère de la santé, organisations purement bureaucratiques et autoritaires, dont la suppression serait un premier pas majeur pour espérer reconstruire un système de santé au bénéfice du malade.

Dès le virage Thatcher en 1984 fut modifié le statut des médecins des Hôpitaux qui devinrent « PH » c’est-à-dire praticien hospitalier, titre non spécifique dédié à des « docteurs » au sens d’autrefois, le médecin qui vous examine, vous touche, vous console, mais aussi aux pharmaciens, ingénieurs ou autres. Bref une catégorie bureaucratique qui augurait bien de ce qui allait advenir avec la mise aux ordres des chefs de service, bientôt eux-mêmes sous la coupe des directeurs non-médecins issus de l’ENA ou de la sous ENA l’école de Rennes qui firent entrer les tableaux Excel et l’argent à tous niveaux dans les hôpitaux. Le malade devint un « traceur », et le nombre de couches, de compresses utilisées plus important que le confort de celui qui deviendra de plus en plus un « patient » voire une « charge » ..

Et progressivement le « droit » inaliénable de prescrire le meilleur traitement en fonction des données acquises de la science, comme le prescrivait l’arrêt Mercier de 1936, disparut, victime du droit flou (?) 19 qui s’immisça en médecine depuis les années 80. Les cancérologues, premières « victimes » (consentantes ?), avec les patients, se turent pour la plupart, laissant nos métiers se vider de leur sens. L’interdiction qui nous fut faite dans les années 2000 de tenter de sauver des petits cancéreux condamnés par les grands centres, n’était pas un hasard lié à de méchants chefs de service tout puissants des centres anticancéreux hégémoniques, mais bien une orientation politique qui allait se généraliser progressivement dans d’autres domaines. Les internes des hôpitaux surent bientôt que devant une infection chez un patient reçu aux urgences pendant leur garde, ils n’avaient plus le choix de l’antibiothérapie et devaient appliquer l’association d’antibiotiques décidée par leurs grands chefs, dans une réunion loin du malade, et indépendamment de leurs études médicales qui semblent n’être plus qu’une peau de chagrin inutile. Les « protocoles » prérédigés et Chat gpt vont pourvoir aux besoins sans blouses blanches20.

Pour les médecins de ville, les « références médicales opposables représentèrent la fin du « docteur ». Elles virent le jour dans le début des années 90, privant les praticiens au lit du malade de leur libre arbitre et du choix du traitement préféré en fonction de leur expérience, leurs habitudes et du désir de leur patient. Choix du malade ? Quelle idée bizarre en 2023, après tant de restrictions sur plus de vingt ans aux droits et devoirs de chaque médecin de respecter son serment d’Hippocrate.

Le pire est que ces amputations successives aux devoirs des médecins de choisir le meilleur traitement connu pour son malade furent acceptées dans le silence médical (et général) expliquant probablement l’absence de réaction (sauf quelques nobles exceptions) aux décisions mortifères de mars 20 déconseillant aux malades de consulter leur généraliste, de n’appeler le 15 qu’en cas d’asphyxie et d’avaler du doliprane à gogo. Nous ne rappellerons pas la suite comme l’interdiction des antibiotiques et des autres traitements précoces dont chaque médecin savait en 2020 l’innocuité et l’efficacité21.

La soumission médicale a donc été préparée doucement et progressivement, habituant les patients à la notion de « protocole », tous le même, et finalement à l’absence de besoin de médecin au sens propre, une bonne télécabine pouvant faire l’affaire pour beaucoup. On ne soigne plus un malade, mais une maladie. La diminution du nombre de médecins disponibles ne résulte pas non plus du hasard, mais du sabotage imposé par le numérus clausus (dès 1971) et toutes les mesures dégradantes qui ont suivi et détourné les jeunes de ce métier formidable, mais seulement si on peut l’exercer librement.

Les réponses judiciaires aux familles de patients depuis de nombreuses années furent négatives, toutes les plaintes de nature médicale étant classées sans suite (sur ordre venu d’en-haut semble-t-il)… Et le grand silence médiatique et populaire les enterrant permit de poursuivre vers le néant. Rappelons par exemple que l’association Ametist 22qui se bat depuis 1990 pour l’accès aux enfants et jeunes atteints de cancer au libre choix de refuser un essai thérapeutique pour bénéficier des traitements éprouvés, a déposé une vingtaine de plaintes et référés au moment de la fermeture de la seule unité indépendante d’oncologie pédiatrique qui perdurait en 2014 à Garches. Ces plaintes furent regroupées en une seule et rejetées en bloc.23 24

Il y eut dans ces décennies tout de même de petites victoires comme ce jeune homme soigné au Mans, auquel un jugement avait imposé une « greffe de moelle » et un transfert à Angers, et dont le recours fut finalement accepté. Mais le parcours du combattant opposé aux décisions des grands manitous chefs, dits médecins, l’avait usé. Il ne s’en remit pas, pas plus que sa famille ..

Actuellement le monopole de soins en cancérologie est imposé par décision administrative interdisant à certains chirurgiens de qualité internationale d’opérer des patients atteints de tumeur maligne, pour réserver ces opérations à des centres choisis par les ARS. Ainsi les malades sont -ils privés de compétences pointues25… Est-ce acceptable ?

L’année dernière, nous avons dû adresser un enfant en Espagne pour lui éviter l’amputation proposée en France comme la seule solution possible. Et actuellement nous devons trouver un chirurgien à l’étranger pour pratiquer l’ablation d’une tumeur thoraco abdominale qui pouvait être parfaitement opérée en France, avant que l’ARS n’interdise à des chirurgiens français compétents de traiter certains cancers26. Pendant trente ans nous avons accueilli en France des malades venus de nombreux pays pour leur offrir des traitements qu’ils ne pouvaient pas obtenir dans leurs pays d’origine. Aujourd’hui les malades français doivent aller à l’étranger pour bénéficier des traitements auxquels la dictature des ARS les empêchent d’accéder !

Comme le dit Hervé Lozac’h , « le problème n’est pas seulement médical et ou pénal, mais bien philosophique et humaniste » . Il est de fait celui de retrouver la liberté de penser, de soigner, d’éduquer, d’enseigner27 28, de rêver, d’exister…Bref de retrouver, reconstruire une société libre, adulte, mature, ne demandant pas à chaque pas à l’administration ce qui est ou non autorisé.

Ne plus être considéré comme des objets ou des esclaves, mais comme des citoyens adultes libres de leurs choix. Et comment ne pas évoquer ici l’indicible situation de soignants, médecins, infirmiers, aides-soignants mais aussi administratifs des services de soin, pompiers, qui sont suspendus depuis plus de dix-huit mois pour avoir eu l’honnêteté et le courage de refuser ouvertement l’injection expérimentale d’un produit ARNm, tant pour se protéger, que pour informer les citoyens par leur attitude, et qui ont été traités de manière inhumaine pour leur refus d’obéir au bon plaisir du roi.

Et le pouvoir n’a pas hésité à violer toutes les lois, celle consacrant le consentement libre et éclairé mais aussi le droit du travail en les privant de toute compensation par chômage, RSA etc. L’ensemble des scientifiques internationaux ont reconnu l’absence de légitimité médicale de ces « punitions » « humiliations » doublées de mépris et diffamations, calomnies… Tous les pays du monde sauf le nôtre et la Hongrie ont renoncé à cette discrimination scientifiquement infondée, scandaleuse et inhumaine. Alors participons à toutes les manifestations, pétitions etc.. pour obtenir la possibilité de réintégration (s’ils le souhaitent encore) et les compensations financières ainsi qu’une reconnaissance de leur courage, de leur détermination et des excuses pour les décisions infâmes qu’ils ont subies, en poussant certains à la rue, voire au suicide. Ne les oublions pas !29 30 31

Le pseudo-vaccin ne protège ni du Covid19, ni de la transmission aux contacts, ni des formes graves contrairement au dernier mensonge des covidistes pour tenter de sauver leur attitude. En revanche, il est suivi par des multiples complications dont certaines graves et parfois mortelles. Souvenons-nous de la longue liste des sportifs de haut niveau morts sur le terrain, plus rapidement de problèmes cardiaques que la population générale en raison des efforts extrêmes. Malheureusement la surmortalité (par coïncidence, ou inexpliquée) qui se confirme dans le monde fait craindre une multiplication de ces effets secondaires niés jusqu’à aujourd’hui par nos dirigeants qui prêchent encore l’injection des enfants et des femmes enceintes. « Nous savons, ils savent, et ils savent que nous savons qu’ils mentent. »32 Que cherchent-ils ?

Maitre Brusa souligne à juste titre que notre civilisation perd ses repères…La médecine se meurt à la suite des infâmes lois de 1984, des plans cancer, des lois Bachelot, Touraine et des innombrables décrets récents.

« La loi et le droit ne peuvent pas se confondre. Le droit peut dire à la loi: «Ce que tu fais n’est pas juste. » La loi n’est pas, en tant que telle, la source du bonheur. La loi, dans les mains d’un dictateur, d’un fou, d’une technocratie ou d’une oligarchie peut être extrêmement dangereuse. Une loi peut donc être illégitime; simplement parce qu’il y a la loi, et qu’il y a le droit. »33

Et pour nous médecins, il faut revenir aux fondamentaux, apprendre notre métier, continuer à progresser, à transmettre, et refuser totalement que des administratifs (même parfois dotés d’un diplôme de docteur en médecine) nous dictent, sans voir les malades (!) nos schémas de traitement nos autorisations d’opérer, les durées d’hospitalisation des patients ou le nombre de couches autorisé pour les vieillards etc. La médecine ne peut s’exercer que librement, armée de sa liberté d’expression34 35 36 37. Les juristes peuvent nous aider à faire respecter cet impératif pour des soins les meilleurs possibles.

Ensemble, reconstruisons une société humaine dans tous les domaines de la vie. Merci à Maitre Carlo Brusa et aux quelques autres juristes découverts depuis les années 2000, et singulièrement dans ces trois dernières années (hélas trop peu nombreux) d’être avec nous pour sauver notre démocratie et avec elle, nos professions médicales, et donc nos patients.

« Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge. »

Alexandre Soljenitsyne





« Toi qui n’es pas vacciné, c’est toi le problème » – Destins de personnes vaccinées

[Source : Kla.tv]

Pendant la pandémie de Covid et la propagande en faveur de la vaccination, de nombreux politiciens, présentateurs et personnalités célèbres ont tenu des propos diffamatoires à l’encontre de la population non vaccinée. Kla.TV présente dans cette émission de nombreux exemples montrant comment une pression sociale massive a été exercée sur la population pour qu’elle se fasse vacciner. Voyez en comparaison les destins de personnes célèbres, victimes de la vaccination, qui ont suivi la propagande sur la vaccination ou qui ont cédé à la pression.




Greffe en France : les étrangers malades peuvent devenir prioritaires

[Source : Sud Radio]

[Photo : UGO AMEZ/SIPA]

De plus en plus de soignants s’inquiètent de l’arrivée illégale d’étrangers malades venus des pays de l’Est ou du Maghreb et organisée par des passeurs spécialisés. En ligne de mire : dialyses et transplantations d’organes.

Le sujet est sensible. Chez les professionnels de santé, les langues commencent pourtant à se délier. Ils sont de plus en plus nombreux à alerter les pouvoirs publics devant ce qu’ils vivent comme une pression supplémentaire sur notre système de santé, une situation parfois mise en œuvre par des filières d’immigration illégale. Le point en quatre questions.

1. UNE IMMIGRATION POUR SE SOIGNER ?

Dans une lettre rédigée en 2018 et que s’est procurée Marianne, la Société francophone de transplantation, préoccupée par le nombre de « prises en charge des réfugiés médicaux dans nos services de dialyse et leur inscription sur les listes de greffe », estimait déjà nécessaire de saisir le Comité consultatif national d’éthique : « Depuis quelques années, nous constatons l’afflux de patients réfugiés (Ukraine, Géorgie, Albanie, etc.) qui, amenés par des passeurs, arrivent dans nos services d’urgence en situation souvent très précaire, nécessitant des séances de dialyse immédiates et désirant rapidement s’inscrire sur nos listes de transplantation. » Un an auparavant, dans un rapport consacré à l’aide médicale de l’État, les inspections générales des finances et des affaires sociales (IGF-Igas) soulignaient que les données concernant la greffe et la dialyse, notamment, « confortent l’hypothèse d’une migration pour soins ».

https://www.marianne.net