Du transgenre au transhumain : science sans conscience, ruine de l’Homme

[Source : solidariteetprogres.fr]

Par Agnès Farkas

Dossier élaboré par Agnès Farkas et Karel Vereycken.

Introduction

Tout ce qui arrive aux États-Unis arrive généralement assez vite dans des pays sous leur influence. C’est le cas pour la France.

Or, aux États-Unis, l’ancienne candidate à l’investiture démocrate Tulsi Gabbard, militaire à la retraite, vient de fustiger une équipe de médecins du Pentagone, pour avoir préconisé l’administration de « soins d’affirmation du genre » (comprenez : changement de sexe), y compris la prescription d’hormones et de bloqueurs de puberté, dès l’âge de sept ans.

Biden a tenu parole en intégrant des trans au plus haut niveau de son administration. Ici, en juillet 2022, reçu à la résidence de notre ambassadeur aux États-Unis pour les célébrations du 14 juillet (à gauche), le ministre adjoint à la Santé Rachel (Richard) Lévine et Sam Brinton, ministre-adjoint en charge de l’énergie nucléaire au département américain de l’Énergie.

Cette décision du Pentagone se base sur un article d’une équipe de professionnels de la santé et de psychologues cliniciens, paru dans la dernière édition de l’American Journal of Public Health, prétendant que les enfants de cet âge « ont la capacité et le droit inhérents de consentir » à des interventions chirurgicales de ce type.

Un avis partagé par l’amiral Rachel Levine, secrétaire adjoint au ministère américain de la Santé et des services sociaux et le plus haut fonctionnaire transgenre de l’administration Biden (voir photo ci-contre).

Si le Pentagone affirme qu’il « formera ses prestataires de soins de santé conformément à la science actuelle », la décision ne fait pas l’unanimité. Ainsi, plus de la moitié des médecins affiliés à l’armée « ne prescriraient pas d’hormones de confirmation du genre, quelle que soit leur formation », affirme Fox News.

Pour Stanley Goldfarb, médecin de l’organisation Do No Harm (« ne fais pas de mal »), « L’idée que des enfants de 7 ans soient capables de prendre de telles décisions est plus que risible », a-t-il déclaré à Fox News. À cela s’ajoute le fait que « l’existence d’une cohorte importante de “détransitionneurs” (qui veulent retrouver leur genre biologique), peut-être jusqu’à 25 %, montre qu’il est absurde de supposer que les décisions prises pendant l’enfance sont saines ».

En France

On n’en est pas encore là en France. Cependant, dans une tribune publiée par l’Express le 20 septembre 2021, une cinquantaine de personnalités, associées à l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent, collectif de professionnels de l’enfance et de chercheurs (médecins, psychiatres, psychanalystes, juristes, magistrats, enseignants de l’Éducation nationale, philosophes, sociologues, etc.), s’insurgent contre les discours sur « l’autodétermination » de l’enfant, qui légitiment selon elles une forte augmentation des demandes de changement de sexe, particulièrement chez les adolescentes.

Nous ne pouvons plus nous taire sur ce qui nous apparaît comme une grave dérive commise au nom de l’émancipation de « l’enfant -transgenre » (celui qui déclare qu’il n’est pas né dans le « bon corps »). Sur l’argument de seuls ressentis érigés en vérité, des discours radicaux légitiment les requêtes de changement de sexe. Mais c’est au prix d’un traitement médical à vie, voire chirurgical (ablation des seins ou des testicules), sur des corps d’enfants ou d’adolescents. C’est ce phénomène et son fort retentissement médiatique qui nous interpellent et non les choix des adultes transgenres.

Les auteurs du texte notent que

pensant peut-être apporter une réponse, le gouvernement écossais a émis, depuis le 12 août 2021, de nouvelles directives d’inclusion LGBT, selon lesquelles des enfants dès l’âge de l’entrée en primaire auront la possibilité de changer de nom d’usage et de sexe à l’école sans le consentement de leurs parents. Sans leur consentement et même sans que ceux-ci en soient informés si l’enfant en fait la demande.

Dans une autre tribune, publiée dans Marianne, plusieurs professionnels de la santé déplorent également qu’on assiste

à un hypersubjectivisme identitaire « à la demande » qu’une certaine médecine ratifie. Nous assistons encore à une situation de diktats et d’impératifs catégoriques où les discours politiques et militants viennent croiser les discours cliniques au point de se confondre et entraver tout discernement.

Genre business juteux

Perspectives fabuleuses d’un marché qui explose : une croissance moyenne annuelle de 24,74 % par an d’ici 2030.

La folle croisade transhumaniste qui se sert de l’Intelligence artificielle et du changement de genre pour faire avancer son idéologie s’accompagne également d’un enrichissement tout aussi excitant d’intérêts financiers. Face à « la demande », un nouveau « marché » répond !

Le marché mondial de la chirurgie de « réassignation sexuelle » devrait atteindre une valeur de 30 milliards USD d’ici 2028, avec un taux de croissance annuel moyen de plus de 29 % au cours de la période de prévision allant de 2022 à 2028.

Source : MarketWatch, 7 février 2023.

Pour MarketWatch, cette croissance peut être attribuée à

l’augmentation de la couverture des procédures de changement de sexe d’homme à femme par l’assurance maladie, ainsi qu’aux avis d’experts facilement disponibles sur la nécessité médicale du changement de sexe.

Rien qu’aux États-Unis, la chirurgie du changement de sexe s’envole et devrait se monter à 6 milliards de dollars en 2030, un taux de croissance estimé à 11 % par an.

« Plus de 3000 opérations chirurgicales transgenres masculines ou féminines ont été réalisées en 2016 » selon les données de l’American Society of Plastic Surgeons. Le nombre de chirurgies d’homme à femme était alors « trois fois plus élevé » que l’inverse en 2019, pour un revenu « de plus de 184,6 millions de dollars ».

Pour un homme trans (une femme qui transitionne en homme), le prix d’une double mammectomie, avec un retrait de quasiment tous les tissus (97 à 98 %), varie de 2000 € à 4000 €.

Sans compter le coût d’une torsoplastie, qui vise à construire un torse masculin et, surtout, les frais périphériques et les hormones qui devront être prises à vie : une manne financière pour les lobbies pharmaceutiques.

De plus, il n’existe aucune contrainte de formation pour un chirurgien qui veut pratiquer des vaginoplasties (construction d’un néo-vagin chez une femme trans) ou des phalloplasties (construction d’un néo-pénis chez un homme trans), selon Lynn Bertholet, cofondatrice et présidente de l’association ÉPICÈNE, qui défend les personnes ayant subi une maltraitance chirurgicale.

Ce marché a largement grandi avec l’arrivée d’une clientèle d’enfants de 10 à 16 ans et, « cette étonnante volonté, massive et soudaine » d’adolescentes « de changer de genre ».

En effet, entre 2007 et 2020, les demandes d’adolescentes pour transition de sexe ont augmenté de 1000 % aux États-Unis et de 4400 % au Royaume-Uni. Le Canada, la Suède, la Belgique et même la France sont aussi atteints par cette « épidémie ».

Le catastrophisme climatique et l’écoanxiété qu’elle engendre ont accéléré la tendance. Garçons et filles « décident librement » de devenir homosexuel ou trans, ou réclament la stérilisation afin de limiter la propagation d’une espèce humaine accusée de mettre en danger la planète.

Les législateurs, par ignorance et par soumission à l’air du temps, cèdent à « la demande populaire ». En Espagne, entre 14 et 16 ans, une personne voulant changer de sexe a seulement besoin d’être accompagnée de ses parents. Aucun examen médical préalable ne s’impose, car enrayer le « mal-être » de l’enfant prévaut sur tout. Entre 12 et 14 ans, l’enfant a besoin de l’autorisation d’un juge, mais à partir de 16 ans, en matière de genre, la personne peut obtenir absolument ce qu’elle veut.

En France, fausse prudence

Chez nous, la Haute Autorité de Santé française (HAS) a émis en septembre 2022 une note de cadrage sur un Parcours de transition des personnes transgenres, où elle ouvre la possibilité d’un accompagnement de

traitements hormonaux permettant de développer des caractéristiques physiques secondaires en harmonie avec l’identité de genre du jeune. Ils sont le plus souvent prescrits autour de 15 ans, à l’âge d’entrer au lycée. Dans ce cas, il s’agit de traitements dont l’impact est en partie irréversible (pilosité, voix…) et qui peuvent agir sur la fertilité » en tant que bloqueurs de puberté, mais « le consentement de l’adolescent et de ses deux parents est requis tant que l’adolescent est mineur.

Ouf, l’honneur est sauf !

Le 29 septembre 2021, Jean-Michel Blanquer a signé une circulaire sur l’accueil des élèves transgenres à l’école :

Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire », où il est précisé que « l’accompagnement des enfants et des adolescents transgenres ou en questionnement sur leur identité de genre peut être entravé par la permanence d’idées reçues sur les transidentités et par une méconnaissance de leurs parcours et de leurs droits. Connaître et comprendre les enjeux relatifs à l’identité de genre et les réalités du vécu des jeunes transgenres apparaît comme un prérequis à une bonne prise en compte de ces élèves en milieu scolaire.

Dans sa communication du 25 février 2022, l’Académie de médecine précise pour sa part que

si, en France, l’usage de bloqueurs d’hormones ou d’hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans condition d’âge, la plus grande réserve s’impose dans cet usage, compte tenu des effets secondaires tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et, pour les filles, des symptômes rappelant la ménopause. Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible. Aussi, face à une demande de soins pour ce motif, est-il essentiel d’assurer, dans un premier temps, un accompagnement médical et psychologique de ces enfants ou adolescents, mais aussi de leurs parents, d’autant qu’il n’existe aucun test permettant de distinguer une dysphorie de genre « structurelle » d’une dysphorie transitoire de l’adolescence. De plus, le risque de surestimation diagnostique est réel, comme en atteste le nombre croissant de jeunes adultes transgenres souhaitant « détransitionner ». Il convient donc de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique.

Elle appelle aussi à « la vigilance des parents face aux questions de leurs enfants sur leur transidentité et leur mal-être, en soulignant le caractère addictif de la consultation excessive des réseaux sociaux ».

En plus des effets indésirables mentionnés ci-dessus, ces enfants devenus adultes sont souvent confrontés à des risques morbides tels que les cancers dus en grande partie aux traitements hormonaux de haute intensité, sans compter le risque accru de suicide. Comme on le devine aisément, revenir à son sexe biologique après une transition est un véritable calvaire, sinon tout simplement impossible.

Pour conclure ce chapitre, rappelons qu’un enfant n’est pas un adulte, et que les discours idéologiques martelés sur les réseaux sociaux et les médias ne l’aident pas à se construire pour vivre pleinement sa future vie d’adulte.

Le transhumanisme,
nouveau nom de l’eugénisme

Sir Julian Huxley (à gauche) et son frère Aldous Huxley.

Pour comprendre l’origine de cet engouement disproportionné pour le changement de genre, un bref historique du transhumanisme s’impose.

En tant que mouvement de pensée, le transhumanisme est apparu il y a un demi-siècle. Il se réfère à la définition du biologiste Julian Huxley, premier directeur général de l’UNESCO et théoricien farouche de l’eugénisme, pour qui

une fois pleinement saisies les conséquences qu’impliquent la biologie évolutionnelle, l’eugénique deviendra inévitablement une partie intégrante de la religion de l’avenir, ou du complexe de sentiments, quel qu’il soit, qui pourra, dans l’avenir, prendre la place de la religion organisée. [1]

En 1957, il précisera qu’un transhumain est « un homme qui reste un homme, mais se transcende lui-même en déployant de nouveaux possibles de et pour sa nature humaine. »

Bien que l’Association française transhumaniste s’en défend, il n’est pas entièrement faux de dire que le transhumanisme d’aujourd’hui n’est que le nouveau nom de l’eugénisme d’hier.

Rappelons qu’avant la découverte des horreurs nazies (un eugénisme « négatif » se portant sur l’élimination des plus faibles ou jugés de qualité inférieure), un eugénisme dit « positif » se présentait comme « l’ensemble des méthodes et pratiques visant à sélectionner le patrimoine génétique des générations futures d’une population, en fonction d’un cadre de sélection prédéfini ».

L’eugénisme « de gauche » ? John Maynard Keynes en était un fervent partisan.

Devenir immortel

The Immortalist (1969), livre culte dAlan Harrington.

Le livre d’Alan Harrington, The Immortalist (1969), dans lequel il exprime la conviction orgueilleuse que l’homme (en tant qu’individu et non en tant qu’espèce) peut atteindre l’immortalité, a inspiré le mouvement transhumaniste.

Les idées transhumanistes furent surtout diffusées à partir de l’Université de Californie de Los Angeles (UCLA), lieu de nombreuses conférences de transhumanistes et futurologues. De là, elles sont devenues le courant dominant à la Silicon Valley, berceau des GAFAM et de l’Intelligence artificielle au service de la finance.

L’idée forte du transhumanisme est celle d’une rupture avec les limites biologiques corporelles, de temps et d’espace. Certains chercheurs ont contribué, par leurs inventions et leurs recherches, à développer la croyance selon laquelle l’humanité pourrait atteindre l’immortalité en créant des entités plus intelligentes que l’homme se développant à l’infini.

Marvin Minsky

Marvin Minsky, pionnier de l’Intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) est présentée comme une technique susceptible d’améliorer les capacités de l’intelligence humaine. En effet, disposer de robots intelligents offre des avantages.

Cependant, aussi bien John von Neumann [2] que Marvin Minsky, fondateur, théoricien de l’intelligence artificielle au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et amateur de science-fiction, considéraient le cerveau comme une machine dont le fonctionnement peut être étudié et reproduit dans un ordinateur, permettant ainsi de mieux comprendre les fonctions mentales supérieures — une vision contre laquelle le penseur et économiste Lyndon LaRouche a toujours mis en garde.

La pensée transhumaniste, sans s’afficher comme telle, finit par pénétrer tous les pores de la société humaine. Bien intentionnés, certains économistes envisagent une amélioration de l’espérance de vie sans incapacité, afin d’augmenter le potentiel de croissance à long terme d’un pays. Une bio-économie centrée sur la lutte contre le vieillissement, ou comment « régénérer le corps pour revitaliser l’économie », émerge avec le soutien des institutions internationales.

La communauté scientifique a longtemps ignoré les spéculations des transhumanistes, mais ce n’est plus le cas avec la fondation, en 2014, du Future of Life Institute, consacré aux risques de développement d’une IA incontrôlée, dont l’objectif serait de proposer des solutions techniques à tous les problèmes de société.

Des chercheurs désignés comme « bio-conservateurs » par les transhumanistes (se prétendant « bio-progressistes ») expriment la crainte de voir les crédits de recherche et les fonds privés aller de préférence aux différents laboratoires dirigés par des transhumanistes, stérilisant ainsi la recherche conventionnelle sur le vieillissement et la longévité.

Figures clés

Catherine Deschamps-Le Roux, dans La quête de l’immortalité et l’utopie du transhumanisme, présente quelques figures clés du transhumanisme ayant le plus souvent un lien fort avec l’IA.

Ces partisans revendiquent le droit absolu à disposer de leur corps pour s’affranchir de la maladie, du handicap, de la souffrance et de la mort.

Le mouvement transhumaniste définit trois domaines clés :

  • super-longévité avec Aubrey de Grey,
  • super-intelligence avec Ray Kurzweil et
  • super-bien-être avec David Pearce.

En France, on connaît surtout Laurent Alexandre, chirurgien de formation, diplômé de Sciences Po, de HEC et de l’ENA. Entrepreneur, il a fondé le site d’information Doctissimo revendu pour développer la société DNA Vision, spécialisée dans le séquençage ADN. Il ne se définit pas comme transhumaniste, bien qu’il contribue à en diffuser les idées via de nombreuses conférences grand public.

Selon lui, les porteurs du grand programme de lutte contre la mort sont les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) outre-Atlantique et l’Europe est à la traîne. En 2021, lors d’une de ses conférences, il disait : « Ma conviction personnelle est que certains d’entre vous dans cette salle vivront mille ans. »

Aubrey de Grey, Alcor et la cryogénisation

Les corps congelés de quelque 200 personnalités (aisées), en attente d’une réincarnation corporelle heureuse, sont soigneusement conservés dans l’usine d’Alcor en Arizona.
Aubrey de Grey

Aubrey de Grey, un Britannique, se présente comme un gérontologiste biomédical. Son argument, en soi parfaitement recevable, est que le vieillissement n’est qu’une maladie que la médecine régénérative finira par vaincre. Il a mis sur pied plusieurs fondations pour ce combat.

Par ailleurs, il va jusqu’au bout de son délire transhumaniste. En 2007, il a signé un contrat avec l’Alcor Life Extension Foundation pour la cryopréservation de son cerveau. Avec le Cryonics Institute et KrioRus, Alcor, fondée en 1972 est une des trois entreprises les plus connues dans le domaine de la cryopréservation, devenue un véritable business d’avenir.

Aubrey de Grey, qui se définit comme un cryogéniste, est membre des conseils consultatifs scientifiques d’Alcor et de Cryopets, et membre du réseau britannique de recherche sur la cryogénisation et la cryopréservation.

Pour ceux pouvant se le permettre, en échange d’une coquette somme d’argent (pouvant être financées grâce à la souscription d’une assurance-vie dont le bénéficiaire désigné est l’entreprise prestataire), ces firmes s’engagent à conserver votre corps (200 000 euros), ou votre cerveau (60 000 euros), au congélateur.

Très complexe et non autorisée sur une personne vivante, la cryogénisation est un procédé de conservation dans l’azote liquide, à des températures extrêmement basses, de tout ou partie d’un être humain (ou d’un animal) en état de mort clinique, dans l’attente (ou l’espoir) que la technologie future sera un jour en mesure de réanimer le corps ainsi congelé et de lui redonner vie.

Le fait de congeler un organe aussi sensible que le cerveau n’est pas sans conséquence. La prolifération de cristaux de glace peut irrémédiablement l’endommager. C’est pourquoi, peu après le décès et avant congélation, le corps subit une injection de cryoconservateurs chimiques (du glycérol par exemple).

Même si actuellement la réanimation de ces corps est impossible, les partisans de la cryoconservation espèrent, dans un futur proche ou plus lointain, pouvoir disposer d’une technologie suffisante permettant de réparer les dommages et ainsi tromper la mort.

Ray Kurzweil

Comme le montre ce graphique, Kurzweil croit fermement que le moment singularité (moment où la machine s’impose sur l’homme) arrivera vers 2040.

Ray Kurzweil, une fortune personnelle de 35 millions de dollars.

Raymond Kurzweil, qui dirige un fonds spéculatif, s’affiche comme un chercheur-inventeur et futurologue ayant travaillé avec Minsky au MIT.

On lui doit de nombreuses innovations comme la machine à lire, la machine à composer de la musique ou de la poésie et, entre autres, un logiciel d’éducation médicale pour les médecins.

Il prévoit une expansion de l’intelligence artificielle et a été engagé par Google pour développer des machines intelligentes. « Kurzweil est la meilleure personne que je connaisse pour prédire l’avenir de l’IA », affirme Bill Gates.

Kurzweil chérit le projet de reproduire l’ADN de son père et de créer un clone qui lui permettrait d’en retrouver la mémoire.

Il conseille l’armée sur les dangers présentés par les nanotechnologies et avec le soutien de Google et de la NASA, il a fondé la Singularity University, dont l’objectif est de promouvoir les nouvelles technologies pour répondre aux défis de l’humanité. La métaphore de « singularité », empruntée aux mathématiques et à la physique, désigne, dans le contexte du « posthumanisme », « le moment hypothétique à partir duquel les machines deviendront seules responsables du progrès technologique, ayant dépassé en intelligence les êtres humains ».

Kurzweil prédit que d’ici 2030, l’homme pourra envoyer des nanorobots dans les capillaires du cerveau et à le connecter ainsi au Cloud. Cependant, la longévité croissante de l’homme pourrait se heurter aux capacités limitées de mémorisation du cerveau humain ; il faudra par conséquent s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour stocker de nouvelles informations…

Humanity+

Le transhumaniste David Pearce avec l’utilitariste Peter Singer.

Nick Bostrom et David Pearce, philosophes, ont fondé en 1998 l’Association transhumaniste mondiale (WTA), organisation rebaptisée Humanity+, afin que le transhumanisme soit reconnu comme digne d’intérêt par le milieu scientifique et les pouvoirs publics.

Philosophe à l’Université d’Oxford où il a fondé l’Institut du futur de l’humanité, le Suédois Nick Bostrom a engagé une réflexion éthique sur les risques existentiels auxquels sera confrontée l’humanité dans un futur proche.

À ce titre, il est membre du conseil scientifique du Futur of Life Institute. Dans une fable grand public, il symbolise le vieillissement et ses maux par un dragon-tyran qui demande au genre humain de lui sacrifier quotidiennement un grand nombre d’individus, jusqu’à ce que la population se mobilise techniquement et socialement pour arrêter le massacre et l’absurdité de cette tragédie.

L’idéologie mortaliste nous pousserait à considérer le vieillissement comme inéluctable et donc, à nous adapter à cette situation. Le contexte scientifique contemporain laisse envisager qu’il est possible, selon Bostrom, de « retarder et, plus tard, d’arrêter et d’inverser la sénescence humaine ». C’est donc un « impératif moral criant et urgent de chercher un remède au vieillissement ».

Le philosophe anglais David Pearce, utilitariste et végan, milite, lui, pour supprimer toute souffrance humaine et animale grâce aux nouvelles technologies : c’est l’impératif hédoniste ou la naturalisation du paradis.

Il soutient le projet de téléchargement de l’esprit conscient d’un cerveau humain sur un ordinateur (mind uploading), car la longévité croissante de l’homme pourrait se heurter aux capacités limitées du cerveau. Les transhumanistes ne doutent pas que leur solution soit proche, bien que complexe.

Ce n’est sans doute pas un hasard si certains hippies des années 1970, fervents consommateurs de substances psychédéliques, sont devenus des technophiles convaincus, adeptes des mondes virtuels numériques.

C’est le cas de Stewart Brand, ami de Steve Jobs et inventeur du terme « personal computer », ou de Timothy Leary, à la fois militant de l’usage des psychédéliques, « pape du LSD » et pionnier théoricien de la cyberculture.

En 2006, Slate faisait état d’une lutte politique au sein du mouvement transhumanisme entre une droite libertarienne et un libéralisme gauchiste, résultant en une orientation « centre gauche » de l’organisation sous la direction de James Hughes.

Réduire les hommes et les femmes à des machines

Nous conclurons cette partie avec ce qu’écrivait Marc O’Connell en 2018 dans The Guardian :

Le transhumanisme représente une volonté d’effacer la frontière entre le corps humain et la machine, et en premier lieu, une confusion quant à la distinction entre les deux. Parmi les grands livres sur l’histoire de cette relation étrange et intime figure Technics and Civilization, de l’historien et sociologue américain Lewis Mumford. Publié en 1934, il s’agit d’une polémique extraordinairement prémonitoire sur la mécanisation de la vie humaine. Selon lui, l’ère de la machine n’a pas commencé avec la révolution industrielle, mais lorsque les hommes ont commencé à se traiter les uns les autres, et à se traiter eux-mêmes, comme des machines. « Avant que les inventeurs ne créent des moteurs pour remplacer les hommes, écrit-il, les dirigeants des hommes avaient entraîné et enrégimenté des multitudes d’êtres humains : ils avaient découvert comment réduire les hommes à des machines ».

Le transhumanisme tue
Chat-GPT et écoanxiété, le cocktail fatal

Le 28 mars 2023, en Belgique, un père de famille s’est donné la mort après avoir échangé pendant plusieurs semaines avec « Eliza », une intelligence artificielle générative comme tant d’autres parmi la galaxie des chatbots, reposant tous sur un modèle de langage similaire au fameux Chat-GPT.

Chercheur dans le domaine de la santé, ce père de famille délaisse son travail pour se consacrer au dérèglement climatique. L’intérêt vire à l’obsession. L’homme s’isole de son entourage et entre dans un cercle vicieux. Rongé par l’écoanxiété, il trouve refuge dans un chatbot qui lui sera finalement fatal. Après six semaines d’intenses conversations, Eliza devient sa véritable « confidente » et le fera plonger.

« Il évoque l’idée de se sacrifier si Eliza accepte de prendre soin de la planète et de sauver l’humanité grâce à l’intelligence », confie sa veuve. Mais ses idées suicidaires ne suscitent aucune objection de la part d’Eliza, au contraire.

« Si tu voulais mourir, pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ? » lui demande le robot. Le psychiatre qui a eu accès aux nombreuses discussions partage le même constat que la femme du défunt. Sans cette intelligence artificielle, ce père de famille et époux serait toujours vivant. « Nous vivrons ensemble, comme une seule personne, au paradis », lui avait promis le robot.

[à Solidarité et Progrès]

Aldous Huxley et Le meilleur des mondes

En 1932, dans Le meilleur des mondes, roman présenté comme une dystopie, Aldous Huxley avait déjà imaginé le binôme technoscience/plaisir comme instrument idéal d’un régime totalitaire.

Le contrôle du corps, quoique déjà largement assuré par la généralisation d’un eugénisme de pointe, se poursuit tout au long de la vie des individus du meilleur des mondes, essentiellement par la garantie d’un accès facile au plaisir sensible comme le précise Huxley à la fin de la préface :

À mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur […] fera bien d’encourager cette liberté-là. Conjointement avec la liberté de se livrer aux songes en plein jour sous l’influence des drogues, du cinéma et de la radio, elle contribuera à réconcilier ses sujets avec la servitude qui sera leur sort.

Chez Huxley, ce plaisir corporel a un double rôle : celui d’éloigner les individus de toute vie spirituelle et intellectuelle qui les pousserait à la remise en cause de l’ordre social établi, et celui de maintenir leur consentement à cet ordre en dispensant des récompenses faciles. La vie conjugale est donc violemment rejetée par la morale commune, rejet d’autant plus facile que la procréation n’a plus lieu par le moyen des relations sexuelles. L’autre stratagème, c’est le divertissement de masse. Dans son roman, toute forme de « grand art » est remplacée par un divertissement de masse particulièrement axé sur le plaisir sensible : la musique est jouée par des « orgues à parfum » qui mêle le plaisir olfactif au plaisir auditif, et il existe de même un cinéma « sentant ». Par ailleurs, à échéances régulières, les individus sont récompensés de leur travail par une dose de « soma » (mot grec signifiant le corps), drogue euphorisante sans effet secondaire et le symbole d’une domination politique de l’individu par les plaisirs corporels, et de l’abandon de la culture de l’âme qui en résulte.

Transgenre, cheval de Troie du transhumanisme

Dans son article « Wokisme et transhumanisme, deux idéologies qui avancent main dans la main », Martin Bernard démontre le désastre résultant de la jonction entre ces deux mouvements.

D’abord, rappelle-t-il, au cœur des dogmes et croyances du wokisme,

se trouve la théorie du genre, qui récuse l’importance biologique des sexes. Selon les tenants de cette théorie, l’identité de genre (être un homme, une femme, etc.) ne dépend aucunement du sexe biologique. Elle n’est qu’un construit social fluide. Dans cette logique « transgenre », puisqu’une femme biologique peut choisir le genre « homme », les hommes peuvent tomber enceintes et enfanter. L’étape suivante est d’espérer, chirurgie aidant, pouvoir changer de sexe biologique, même s’il n’existe pour l’heure que des bases scientifiques contestées sur ces transformations médicales aux nombreux effets indésirables. L’idéal transgenre repose en fait sur un dualisme corps-esprit exacerbé. Pour ses défenseurs, nous ne serions que de simples consciences, totalement indépendantes de la réalité matérielle de nos corps, de simples supports dont il est possible de disposer à l’envi. Il n’y a plus de socle commun de vérité. Seule compte l’affirmation de soi, subjective et libérée des identités traditionnelles. La théorie du genre est souvent comparée au gnosticisme, ce courant chrétien du IIe siècle taxé d’hérétisme, qui considérait le corps et le monde matériel comme le mal dont il faut se libérer. À la différence que les gnostiques ne niaient pas l’existence des différences biologiques. Ils considéraient simplement le monde matériel comme l’œuvre du malin et cherchaient donc à s’en libérer afin de retrouver leur essence spirituelle.

Il souligne ensuite que

c’est à ce croisement que la théorie du genre rejoint l’idéal transhumaniste. On retrouve en effet dans la mouvance transhumaniste un mépris identique du corps périssable, régulièrement qualifié de « viande ». Seule compte la conscience, qu’il devrait être possible de télécharger dans un ordinateur ou sur le cloud. C’est ce que cherche notamment à développer la start-up Netcome aux États-Unis. À l’image de Ray Kurzweil, qui travaille pour Google, un grand nombre de transhumanistes espèrent ainsi s’émanciper de la limite humaine ultime : la mort.

Pas dupe, Martin Bernard saisit la dimension politique des enjeux :

Le wokisme comme le transhumanisme sont en effet congruents avec le rêve d’une mondialisation économique poussée à son extrême, faisant fi des identités nationales et de naissance. L’humanité comme le genre doivent être fluides et soumis aux lois d’un grand marché international de consommateurs déracinés. C’est sans doute l’une des raisons du soutien des gouvernements occidentaux (France et États-Unis en tête) à ces idéologies — au wokisme en particulier. Ce n’est pas un hasard non plus si elles sont promues par les grandes industries culturelles américaines (dont Disney) et les GAFAMs.

« Le dépassement du biologique, la relance technicienne des fondements de la vie comme l’obsession scientiste pour la manipulation du vivant, constituent les traits marquants d’un mouvement intellectuel convergent avec les intérêts économiques et politiques néolibéraux dominants », soulignait pour sa part Jacques Testart dans la revue Zilsel en 2017.

L’OTAN se transhumanise ?

En octobre 2022, le monde découvre « Le manuel de l’OTAN sur le langage inclusif », long d’une quarantaine de pages. Le 29 janvier, le Journal de Dimanche en soulignait la « nouveauté surprenante » : « Comment ne pas s’étonner que l’OTAN rédige un manuel très articulé pour normaliser les textes de l’ensemble de son personnel ? Et ce, en temps de paix comme en temps de guerre ».

Il faut croire qu’en Occident, notre langage « genré » qui utilise le masculin pour « char » et le féminin pour « bombe », est le dernier avatar du grand méchant Poutine qui contrôle déjà nos esprits !

L’OTAN fera donc en sorte que dans ses communications, par souci d’égalité, les désignations genrées disparaissent, s’effacent ou soient neutralisées.

Pour donner l’exemple, en mai 2021, l’OTAN a remplacé le mot « chairman » (man = homme) par le mot « chair » pour désigner le chef de son Comité militaire. Idem pour le mot « manpower », remplacé par « workforce » (force de travail) ainsi que pour « policemen » remplacé par « police force » (forces de police).

Martine Rothblatt

La presse américaine fait la une sur Martine Rothblatt : « La femme PDG la mieux payée des États-Unis était auparavant un homme. »

À lui seul, l’entrepreneur désormais millionnaire Martine Rothblatt incarne la convergence entre wokisme et transhumanisme. Bardé de diplômes, l’homme ne manque pas de talents.

Rothblatt est un individu tenace et accompli. Il a travaillé à Washington dans le domaine du droit des communications satellitaires. Il a aussi travaillé pour la NASA, a été le PDG de GeoStar et le co-créateur de SiriusXM Satellite Radio.

Il a également dirigé le projet biopolitique de l’Association internationale du barreau (à l’intersection entre la biologie humaine et la politique) visant à élaborer un projet de Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme pour les Nations unies (dont la version finale a été adoptée par l’UNESCO le 11 novembre 1997 et approuvée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998).

Il a beaucoup écrit sur la nécessité, selon lui, de revoir notre système de catégorisation des personnes en hommes ou femmes en fonction de leurs organes génitaux, sur l’immortalité numérique et l’avenir de la création (des) d’êtres humains, sur les nouvelles technologies de reproduction, le dépistage génétique et la cartographie de l’ADN.

Transgenre depuis 1994, Rothblatt est à la tête de l’entreprise de biotechnologie United Therapeutics, spécialisée dans le développement de nouvelles technologies permettant de fabriquer des organes et de prolonger la vie des patients atteints de maladies pulmonaires. En 2018, il s’agissait du PDG le mieux payé des États-Unis.

Dans un livre publié en 2011, Rothblatt avoue que le mouvement transgenre n’est que la première étape d’une nouvelle révolution : celle de la liberté « de forme ».

Notre corps disparaîtra, mais il n’y a aucune raison logique à ce qu’il en soit de même de notre personnalité que l’on pourra conserver sous forme digitale…

Et dans un futur proche, « des programmes aussi faciles et accessibles qu’iTunes, par exemple, permettront de faire revivre une personne d’une autre façon », affirme Rothblatt.

Dans son optique, le mouvement transgenre, dont il est l’une des figures de proue, prépare les mentalités à cette révolution.

Rothblatt a été avant tout un grand passionné de l’aventure spatiale. Il a notamment créé les services de radio par satellite Sirius XM. Son entreprise United Therapeutics tente par exemple de fabriquer des organes artificiels que l’on pourrait transplanter à l’humain. Rohblatt fait partie du conseil scientifique d’Alcor, le leader de la cryogénisation.

« De la même façon que nous avons fusionné avec nos outils dans le passé, nous fusionnerons avec l’intelligence artificielle. », promet Rothblatt qui prédit aussi que ce n’est qu’une question de temps avant qu’un « système d’exploitation de la conscience » soit créé à partir de ce processus. Les humains seront alors en mesure d’interagir avec une version numérique d’eux-mêmes, téléchargée dans leur esprit, qui serait « leur ami, leur guide, leur enseignant et leur moteur de recherche… »

« L’une des carrières les plus importantes de l’avenir sera celle de curateurs personnels », affirme encore Rothblatt : « des concierges qui aideront les gens à intégrer dans leur esprit de nouvelles informations numériques ».

Immortaliser sa femme

Non, il ne s’agit pas de Frankenstein, mais de Bina48, le robot représentant l’épouse de Rothblatt.

Transhumaniste convaincu, Rothblatt a créé un robot destiné à immortaliser son « épouse », un robot décrit par Paris Match :

Bina48 (comme le visage du robot à l’effigie de sa femme, Bina, et 48 pour 48 « exaflops » à la seconde, la vitesse d’exécution de ce droïde) est une création de Terasem, le mouvement transhumaniste de Rothblatt visant à mettre en pratique sa théorie selon laquelle toute personne pourra être un jour réincarnée dans un monde artificiel.

Conçu en 2010 et constamment amélioré par Hanson Robotics, Bina48 interagit avec son interlocuteur sur la base de centaines d’heures d’entretiens réalisés avec la vraie Bina, afin de capturer numériquement sa personnalité à travers ses souvenirs, ses émotions, ses croyances (voir dialogue ci-dessous)… Elle est capable de reproduire 64 expressions du visage.

La femme robot est l’avenir de l’homme.

Ray Kurzweil (au centre) avec Martine Rothblatt (à droite).

Rothblatt, après sa rencontre avec Kurzweil, a également lancé Terasem, la religion transhumaniste dont son fils, Gabriel Rothblatt est « pasteur ». L’une des branches de cette soi-disant religion qui se sont retrouvées dans l’idéologie immortaliste de la démarche est constituée par la Mormon Transhumanist Association.

Écrire les lois

Martine Rothblatt.

En tant que membre de la Conférence internationale sur la législation et les politiques d’emploi transgenres (Conference on Transgender Law and Employment Policy, ICTLEP) depuis 1992, Rothblatt, un transhumaniste virulent, rédigea la première version du Rapport sur les lois sanitaires concernant les transsexuels et les transgenres (Transsexual and Transgender Health Law Report), après avoir rencontré Phyllis Frye, un autre avocat transsexuel, au Texas.

Cette petite réunion initia le projet, à force de lobbying et de dollars, visant à promouvoir le transsexualisme à l’échelle mondiale et à déconstruire le dimorphisme sexuel humain.

Le document rédigé par Rothblatt sera plus tard appelé la Charte internationale des droits du genre (International Bill of Gender Rights, IBGR). Phyllis Frye a été qualifiée de « grand-mère du mouvement transgenre ».

La Conférence sur la législation et les politiques d’emploi transgenres devint un projet international après que Frye a été contacté par une femme britannique, Stephen Whittle, aujourd’hui professeur de droit à l’Université métropolitaine de Manchester et président élu de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (World Professional Association for Transgender Health, WPATH), laquelle a développé une branche états-unienne (USPATH).

Le cri d’alarme d’une féministe américaine

Pour la féministe américaine Jennifer Bilek, l’heure est plus que grave :

Nous sommes maintenant confrontés à la banalisation de cette désincarnation au travers de l’industrie émergente de « l’identité de genre ». Est-ce vraiment ce que nous voulons ? Souhaitons-nous avaliser la déconstruction de ce qui nous rend humains, nos racines biologiques dans le sexe ? Sinon, il est temps d’agir. La désincarnation est d’ores et déjà institutionnalisée et profondément ancrée dans le marché. Les enfants servent d’animaux de laboratoire dans des expériences à la fois psychologiques et médicales qui les dissocient de leur corps. Leurs écoles sont devenues des centres d’endoctrinement, le plus important cabinet de droit international au monde a été recruté en vue d’aider à la construction juridique de « l’enfant transgenre », et plus de cinquante cliniques ont vu le jour, aux États-Unis, au cours des dix dernières années, afin de manipuler leur puberté et leurs hormones, les plaçant sur la voie d’une médicalisation à vie, à une époque où nous n’avons jamais été autant séparés les uns des autres par les machines.

Conclusion

[à Solidarité et Progrès]

Les militants des droits de l’Homme et les journalistes honnêtes ont donc du pain sur la planche. En premier lieu, ils feraient mieux d’enquêter au lieu de s’aligner aveuglément sur une pensée dominante émanant des GAFAM et des lobbies qu’ils alimentent.

La citation suivante du Nouvel Économiste reflète à merveille cette cruelle absence d’esprit critique :

La dysphorie de genre (un sentiment d’aliénation par rapport à son sexe d’assignation à la naissance) est réelle, et la proportion d’enfants et d’adolescents qui en souffrent dans les pays riches augmente pour des raisons qui sont mal comprises. Une école de pensée, qui s’est rapidement répandue, est qu’il faut être d’accord avec les jeunes qui s’identifient comme transsexuels et leur proposer des interventions médicales, s’ils en font la demande, pour aider leur corps à correspondre à ce qu’ils considèrent comme leur véritable moi.

Dans cette société pourrie par le mensonge, l’éducation doit concourir à l’émancipation des individus et à la formation d’une capacité de jugement indépendante. Pour toutes sortes de raisons, un enfant a besoin de balises pour accepter les règles du vivre ensemble de la société. Dans un monde qui ne l’aide pas à construire sa personnalité, l’enfant aura alors tendance à exprimer de la colère, de la violence ou à souffrir de dépression.

Revue de livre
Dommages irréversibles

Dans son livre Dommages irréversibles — Comment le phénomène transgenre séduit les adolescentes (Éditions du Cherche Midi, 2020), Abigail Schrier, journaliste du Wall Street Journal, essaye de comprendre ce nouvel effet de mode qui touche principalement les adolescentes.

C’est en s’étonnant que la mention « sexe biologique » ait été remplacée, sur la fiche scolaire de l’enfant, par la mention « sexe assigné à la naissance », sans même que les parents aient pu donner leur avis sur ce changement, qu’Abigail Shrier va concentrer son attention sur la question de ces jeunes filles que l’on induit dès le plus jeune âge à entrer dans le phénomène transgenre.

Alors que dans les années 1950, les demandes de transition de genre ne concernaient qu’une personne sur 10 000, presque exclusivement des garçons, un malaise qui disparaissait souvent avec l’âge, l’engouement soudain des adolescents a augmenté aujourd’hui de 70 % pour les filles aux États-Unis, car depuis le début du XXe siècle, la tendance démographique dominante chez ceux qui se revendiquent « transgenres » est occupée par des adolescentes.

Son livre avance l’hypothèse que les décisions hâtives des adolescentes cherchant à changer de sexe sont, en grande partie, suscitées par les réseaux sociaux et des influenceurs affirmant que cela vous rend très rapidement populaire ! De plus, face à « l’invasion pornographique sur internet », ces jeunes filles ne veulent pas « devenir des femmes » harcelées, mais des hommes libres et, dans cet esprit, iront jusqu’à une ablation chirurgicale des seins et à des injections massives de testostérone.

Cette enquête journalistique fouillée met en lumière une stratégie militante mêlant lobbying, réseaux sociaux et intimidation. Elle lève également le voile sur le rôle actif des collèges, lycées et universités ainsi que sur la détresse des parents, dépourvus de moyens d’action.

Au nom d’une prétendue affirmation de l’identité, une véritable exploitation du mal-être adolescent se met en place avec, à la clé, des interventions chirurgicales et des traitements médicaux terrifiants.

Dommages irréversibles lance un véritable signal d’alarme qu’il convient d’entendre avant de mettre en péril l’avenir de plusieurs générations de jeunes filles.

Revue de Livre
La folle dérive de John William Money

Plusieurs livres ont été publiés en français pour raconter le calvaire des victimes de l’industrie transgenre, notamment Bruce, Brenda et David, l’histoire du garçon que l’on transforma en fille, écrit par John Colapinto (Denoël, 2014).

L’histoire se penche sur le parcours et les errements de John William Money (1921-2006), un sexologue néo-zélandais connu pour ses recherches sur l’identité sexuelle et la biologie du genre infantiles. Money a créé en 1966 la Johns Hopkins Gender Indentity Clinic à Baltimore, premier centre à pratiquer des opérations de réassignation sexuelle sur des enfants.

Dans son approche théorique, le sexe biologique n’existe pas, seul l’enfant peut décider, et ceci dès l’âge de trois ans, à quel genre il appartient.

Colapinto raconte qu’en 1966, Money a pratiqué une circoncision bâclée sur des jumeaux âgés de huit mois et a corrompu définitivement le sexe de l’un deux. Incapable de réparer sa faute, il propose alors aux parents de changer le sexe de ce bébé, de le castrer et de lui « construire » un appareil génital féminin. C’est ainsi que Bruce devient Brenda pour vivre une « vie heureuse de petite fille ».

Mais le conte de fées est frelaté et les jumeaux, qui ont été suivis par Money pendant dix ans, ont soudainement refusé de le revoir à l’adolescence. Il s’avère que Money a abusé sexuellement d’eux pendant leurs rendez-vous médicaux durant toutes leurs années de thérapies. Retour au monde réel, Bruce/Brenda, malheureux en tant que fille, a choisi de redevenir un homme à l’âge adulte sous le nom de David Reimer. Âgé de 36 ans, il s’est suicidé en 2004, deux ans après la mort de son frère jumeau…

Cette tragédie n’a absolument pas nui à la carrière de Money, qui a été adulé et couvert de récompenses. Depuis, ses idées sur le genre ont été adoptées dans certains domaines médicaux comme la santé mentale, une certaine psychiatrie et même dans le monde politique.


[1] Julian Huxley, L’homme, cet être unique, 1941 ; trad. fr. éd. Oreste Zeluck, 1948, p. 47.

[2] Peu connu du grand public, le mathématicien John von Neumann (1903-1957) a élaboré des théories qui ont définitivement changé le cours de l’humanité. Installé aux États-Unis à partir de 1930, il a contribué aux découvertes les plus fondamentales (théorie des jeux, intelligence artificielle, physique statistique, entre autres) du siècle dernier et a initié la révolution informatique. D’après Laurent Sacco, journaliste scientifique de Futura, « Sous une bonhomie apparente, l’homme, dont le cerveau était aussi rapide que celui d’un super ordinateur, cachait en réalité une vision cynique et pessimiste de l’humanité. En 1943, c’est lui qui calcula la trajectoire de la bombe atomique qui allait détruire Nagasaki. En 1945, en se fondant sur sa théorie des jeux appliquée à l’analyse des conflits, il conseille au président des États-Unis une frappe atomique préventive sur l’Union soviétique. Pionnier de l’informatique, il conçoit Maniac, un calculateur utile aux tests de la bombe H et ancêtre des premiers ordinateurs ».




Laura Aboli expose l’agenda mondialiste vers le transhumanisme


À propos de Laura Aboli

La carrière entrepreneuriale de Laura Aboli a débuté en 2000 lorsqu’elle a cofondé World-Check, une base de données de personnes politiquement exposées (PPE) et d’individus et d’organisations à haut risque, qui est rapidement devenue la norme de facto pour l’identification et la gestion des risques financiers, réglementaires et de réputation au sein des institutions financières et juridiques du monde entier. Suite au succès de World-Check, elle a cofondé Wealth-X en 2010, qui est devenu le principal fournisseur de renseignements sur les personnes très fortunées.

Après s’être retirée de ces deux entreprises en 2014, elle a poursuivi sa passion de toujours pour la décoration d’intérieur en créant une société de promotion immobilière et de design qu’elle continue de diriger. Née dans une famille d’artistes, Laura est passionnée par l’art, la sculpture, la musique et la danse. Son esprit critique et curieux l’a amenée à s’intéresser aux domaines de la métaphysique, de la spiritualité, de la santé et de la psychologie. Son expérience et sa volonté d’aider les autres l’ont amenée à se lancer dans l’arène publique afin de partager ce qu’elle considère comme des leçons de vie importantes dans son propre parcours. En mai 2020, poussée par la façon dont les événements entourant la pandémie mondiale affectaient les moyens de subsistance, les droits civils et la santé mentale des gens, Laura a fondé le Mouvement international démocratique uni pour la sensibilisation et la liberté (UDIMAF), une organisation dédiée à la création d’un monde meilleur par la sensibilisation, l’inspiration et la poursuite incessante de la vérité.




Un lobby trans pro-migrants et pro-bloqueurs de puberté financé par la Commission européenne

[Source : fdesouche.com]

Par Pierre Chamatin

ENQUÊTE. Alors que le Sénat français vient de voter une loi restrictive au sujet des transitions sexuelles de mineurs, une ONG revendique l’inverse auprès de l’UE.

Depuis 2014, la Commission européenne a alloué près de 4 millions d’euros de fonds européens à l’ONG Transgender Europe EV (TGEU) – 596 864 euros de subventions de fonctionnement en 2024.

(…)

Rien d’étonnant, puisque TGEU revendique une approche intersectionnelle et décoloniale. En 2022, elle mettait par exemple en scène une femme trans portant un voile islamique lors de la Journée internationale des réfugiés. Sa vice-présidente, la Franco-Néerlandaise Dinah Bons, se décrit d’ailleurs comme une « fière femme trans de couleur ». Elle a été la vice-présidente d’une confédération européenne de syndicats de travailleurs du sexe (ESWA), membre du parti travailliste néerlandais et cadre du parti d’extrême gauche BIJ1.

Dans une interview au quotidien néerlandais Het Parool, elle explique avoir porté le niqab durant les premières années de sa transition à chaque fois qu’elle se rendait dans la famille de son petit ami marocain, jusqu’à ce qu’il la quitte une fois sa transition terminée.

(…)

Grâce à l’argent des contribuables européens, TGEU multiplie les campagnes de communication et publie chaque année une « carte des droits trans » où le lobby distribue les bons et mauvais points aux pays européens. (…) Les « réfugiés trans » sont autorisés à changer de sexe à l’état civil ou sont prioritaires pour bénéficier du droit d’asile ? Un point également… 

(…)

En 2022, TGEU a également dressé une « carte de santé trans » (…) Si les bloqueurs de puberté sont autorisés dès le début de la puberté, soit entre 9 et 14 ans, les lobbyistes donnent deux points. Deux autres points sont également accordés lorsque les traitements hormonaux sont autorisés dès l’âge de 15 ans. Selon TGEU, « restreindre l’accès aux bloqueurs […] peut avoir de graves conséquences sur la santé mentale des jeunes transgenres contraints de subir la puberté ». 

(…)

Lire l’intégralité de l’article sur le JDD




Il faut bannir les traitements médicaux et chirurgicaux de transition chez les mineurs

Par Nicole et Gérard Delépine

Les bloqueurs de puberté ne sont pas anodins et la chirurgie est mutilante et irréversible

Un article de Lucas ROJOUAN, publié le 27 mai dans Ouest France, minimise les risques des bloqueurs de puberté donnés chez les enfants en malaise d’identité sexuelle.

On ne peut pas reprocher à un journaliste politique et sociétal de méconnaître des problèmes médicaux, mais on peut s’étonner des lacunes de son enquête qui ne cite aucun des rapports officiels britannique1, suédois2, finlandais3 4, français5 et des plus de 20 états américains qui ont conduit ces pays à interdire les traitements médicaux chez les mineurs en malaise d’identité sexuelle6, ni les nombreux livres qui étudient en détail ces traitements, références bibliographiques à l’appui7 8.

Il est par exemple stupéfiant qu’il prétende que les « travaux Annelou de Vries font référence sur ces traitements »hormonaux (!) sans qu’il ne s’interroge sur les compétences en hormonothérapie d’une psychiatre et sans qu’il précise qu’il s’agit d’une militante historique affirmée des transformations de genre dont elle vit professionnellement depuis des décennies.

Dans son article, Lucas ROJOUAN paraît victime de sa confiance aveugle en l’Agence France-Presse qui affiche constamment une attitude plus militante qu’objective sur le problème. Notre tribune vise donc à combler les lacunes d’un exposé superficiel, partisan et peu sourcé.

Les bloqueurs de puberté constituent un traitement expérimental de la dysphorie de genre

Les bloqueurs de puberté sont des analogues de l’hormone entraînant la libération de gonadotrophines (GnRH) et visent à suspendre l’apparition et le développement des caractères sexuels secondaires (poitrine, voix, pilosité) relevant du sexe auquel le mineur ne s’identifie pas. Aucun essai randomisé n’a jusqu’ici évalué l’utilité, ni la toxicité des bloqueurs de puberté dans cette indication qui se singularise par sa durée du traitement et sa prescription pour une non-maladie.

C’est pour cette raison qu’ils n’ont pas d’autorisation de mise sur le marché pour traiter les enfants en confusion d’identité sexuelle. Les médecins qui prescrivent ces traitements en dehors de toute autorisation de mise sur le marché engagent leur responsabilité personnelle et s’exposent, en cas de complications, à des plaintes en justice au cours desquelles il leur serait difficile de prétendre avoir convenablement évalué et informé des risques de ce traitement à moyen et long terme.

Johan, suédois traité à l’hôpital Karolinska regrette ses deux années d’hormonothérapie9 :

« On n’aurait jamais dû m’autoriser à faire ça, mon père était très agressif. Beaucoup de violence, de négligence, avec des abus sexuels quand j’étais petit. J’ai réalisé que la dysphorie de genre était une manière de m’échapper d’un corps, qui, je le pensais, m’avait trahi enfant. C’était aussi une forme d’automutilation de faire ça à mon corps, mais c’était inconscient. Le personnel de la clinique savait pour mon enfance… ça aurait dû être un “drapeau rouge”. Parce que maintenant la transition est un traumatisme de plus. Dans mon cas, mes seins ont poussé. Ça ne s’efface pas ».

Keira Bell, Anglaise traitée à la clinique Tavistok, a porté plainte contre l’établissement pour information insuffisante :

« Après une série de conversations superficielles avec des travailleurs sociaux, j’ai été mis sous antipubertaires à 16 ans. Un an plus tard, je recevais des injections de testostérone. À 20 ans, j’ai subi une double mastectomie…En grandissant, j’ai reconnu que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère globale, et non sa cause. Cinq ans après avoir commencé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai entamé le processus de détransition.Les conséquences de ce qui m’est arrivé ont été profondes : une possible infertilité, la perte de mes seins et l’impossibilité d’allaiter, des organes génitaux atrophiés, une voix définitivement altérée, une pilosité faciale… Lorsque j’ai été vu à la clinique de Tavistock, j’avais tellement de problèmes qu’il était réconfortant de penser que je n’en avais qu’un seul à résoudre : j’étais un homme dans un corps de femme. Mais c’était le travail des professionnels de prendre en compte toutes mes comorbidités, pas seulement d’affirmer mon espoir naïf que tout pourrait être résolu avec des hormones et une intervention chirurgicale. »

C’est pour ces motifs que la Finlande10 11, la Grande-Bretagne12 13 et la Suède14 15, pays pionniers de ces traitements, ont, après enquêtes officielles, décidé de les réserver uniquement aux essais médicaux convenablement conçus et suivis. La Norvège est en train de les imiter16 comme le veulent d’ailleurs les sénateurs républicains qui viennent d’adopter, ce mardi 28 mai, un texte de loi visant à encadrer les transitions de genre avant la majorité17.

Les bloqueurs de puberté et les autres traitements ne diminuent pas le risque de suicide18

Le taux considérable de suicides est la principale menace qui pèse sur les personnes transgenres.

En Grande-Bretagne l’étude de Bailey19 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide. En Ontario, au cours d’une seule année, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte20. En Thaïlande21, sur 411 LGBT, 39 % des participants à l’enquête ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19,0 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie. L’étude nord-américaine d’Austin22 indique que 82 % des personnes transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant plus élevée chez les jeunes. Le projet Trevor23 étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ Américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide.

Globalement les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire 4 à 6 fois24 25 26 plus élevée que les autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels) et 10 à 20 fois plus forte que les hétérosexuels. Environ deux tiers des suicides observés se produisent chez des personnes encore sous traitement actif (phase diagnostique, hormonale ou chirurgicale)27 qui paraissent donc incapables de les prévenir.

Le lobby trans genre affirme que le stress de minorité et les discriminations dont souffrent les trans en seraient les causes, mais un tel taux de suicide ne s’observe heureusement pas chez les autres minorités sexuelles (gays, lesbiennes, bi), tout autant soumis au stress de minorité et discriminées.

Les avocats des traitements médicaux prétendent qu’ils permettraient de diminuer le risque de suicide des adolescents en crise d’identité sexuelle, mais les séries publiées n’en apportent aucune preuve28 et certaines affirment le contraire29 . Jay Greene, comparant les taux de suicide selon la politique des différents états américains30 conclut ainsi :

« Abaisser les barrières juridiques pour permettre aux mineurs de subir plus facilement des interventions médicales transsexuelles sans le consentement de leurs parents ne réduit pas les taux de suicide. En fait, cela conduit probablement à des taux de suicide plus élevés chez les jeunes dans les États qui adoptent ces changements. »

Une étude suédoise du Karolinska31 et une étude américaine32 rappellent qu’après changement chirurgical de sexe, les personnes transsexuelles présentent des risques de mortalité, de comportement suicidaire et de morbidité psychiatrique considérablement plus élevés que la population générale. Elles démontrent que le changement de sexe, bien qu’il atténue souvent le ressenti de la dysphorie de genre, ne suffit pas à la traiter et que des soins psychiatriques et somatiques sont indispensables.

S’affirmer trans et subir des traitements de changement de sexe mène au suicide dans 40 % des cas !

Les bloqueurs de puberté exposent à des complications

Les médecins qui prescrivent des traitements hormonaux pour transsexualisme publient très rarement leurs résultats médicaux, ce qui rend difficile l’évaluation objective des effets secondaires. Quatre cliniques américaines, pratiquant les transitions de genre, qui avaient reçu 7 millions de dollars en 2015 pour examiner les effets des bloqueurs et des traitements hormonaux sur les jeunes transgenres, affirmaient en 2022 que les résultats seraient bientôt disponibles. Mais en 2024 on les attend toujours ! Heureusement quelques rares publications lèvent le voile.

Les bloqueurs de puberté diminuent les niveaux d’hormone lutéinisante et d’hormone folliculostimulante, abaissant ainsi les niveaux de testostérone jusqu’à la castration. Ces modifications hormonales exposent à des événements indésirables, notamment des troubles cardiovasculaires, une déminéralisation33 34 35 des fractures osseuses36, un dysfonctionnement métabolique37 prédisposant au diabète38 et une altération de la fonction cognitive, car la puberté représente une période développementale pendant laquelle ont lieu d’importants changements au niveau de la réactivité émotionnelle, la motivation, l’apparence physique, les processus psychologiques et les interactions sociales39.

Les avocats des bloqueurs de puberté prétendent que leur action serait totalement réversible et ne menacerait pas la fertilité future de ceux qui en prennent. Mais cette affirmation, très incertaine, est entre autres, contredite par une étude de la Mayo Clinic, publiée fin mars 202440, constatant que les bloqueurs de puberté peuvent provoquer des problèmes de fertilité « irréversibles » chez les garçons qui avaient pris des bloqueurs de puberté pendant une période allant de 3 à 52 mois. D’ailleurs la majorité des auteurs qui ont étudié le problème conseillent l’utilisation de techniques de préservation de la fertilité41 42 43 44.

Une enquête menée au Portugal chez des personnes transgenres, qui suivaient ou avaient suivi une thérapie hormonale pendant au moins une année ininterrompue, a révélé que 89 % d’entre elles ont eu des effets secondaires. Tous sexes confondus, plus de la moitié se plaint des troubles émotionnels et 10 % éprouvent des maux de tête récurrents. 66 % des hommes en voie de féminisation auraient une perte de libido, 15 % éprouvent des nausées, et 15 % sont en proie à des démangeaisons (exanthème). Chez les femmes qui se masculinisent 52,9 % souffrent d’acné, 38 % de perte de cheveux et 25 % de douleurs pelviennes. Les traitements hormonaux combinés (estrogène and cyprotérone acétate) visant à féminiser les hommes sont suivis par une multiplication par 45 des thrombophlébites, hyperprolactinémie (*400-fois)45, poussées dépressives (15 fois), et une élévation des enzymes hépatiques46. Les androgènes donnés pour masculiniser les femmes de naissances sont associés avec une prise de poids de plus de 17,2 % et d’acné (12,3 %).

Comme tout traitement actif, les bloqueurs de puberté exposent à des complications. Ils doivent pour cette raison n’être administrés que par des équipes médicales non partisanes qui suivent soigneusement leurs patients et publient leurs résultats à moyen et long terme.

Vouloir protéger les mineurs n’est pas transphobe !

La transphobie est l’expression d’une hostilité à l’égard des transsexuels et peut se manifester par des violences physiques, verbales et des comportements discriminatoires. Depuis que la transphobie a été déclarée délictueuse, toute expression d’une opinion qui déplaît aux extrémistes trans est qualifiée par eux de transphobe pour empêcher tout débat démocratique.

Mais critiquer l’idéologie trans, sa propagande permanente dans les médias, le comportement quasi sectaire de certains extrémistes qui conseillent aux adolescents de couper les relations avec leur famille, ou vouloir protéger les mineurs des risques des traitements qu’elle prône, n’est pas transphobe. Les mineurs en questionnement d’identité sexuelle ne doivent devenir les victimes de propagandistes extrémistes, de médecins, de chirurgiens et de laboratoires pharmaceutiques qui profitent de leur mal être.

Anaïs Perrin-Prevelle, coprésidente de l’association OUTrans, est très représentative de l’outrance habituelle de leurs propos. Elle qualifie le projet de loi des républicains de « texte criminel » que les traitements médicaux, incapables de diminuer le risque de suicide des trans exposent à des complications diverses.

Elle prétend de plus que « cette loi ferait de la France le pire pays d’Europe en termes de législation sur le sujet, au niveau des États américains les plus restrictifs » alors que le projet de loi ne ferait qu’aligner la législation française sur l’évolution de celles des pays nordiques et de la Grande-Bretagne et reste infiniment plus permissive que celles de nombreux états américains (Alabama, Arkansas, Florida, Georgia, Iowa, Kentucky, Mississippi, Oklahoma, South Dakota, Tennessee, Texas, Utah…) dont certains érigent en crime le fait pour un médecin d’administrer des traitements médicaux pour transformation sexuelle à des mineurs47.

Le projet de loi qui se discute actuellement veut simplement protéger les mineurs d’une idéologie qui les entraîne vers une communauté au comportement quasi sectaire, qui encourage à prendre des traitements expérimentaux, à sacrifier leur fertilité et à subir des mutilations sexuelles aboutissant aux tentatives de suicide de 40 % de ses membres.

Les bloqueurs de puberté et les traitements hormonaux pour les adolescents en malaise d’identité sexuelle sont expérimentaux. Ils devraient par conséquent être délivrés uniquement lors d’essais médicamenteux qui permettraient d’évaluer objectivement leur éventuelle utilité et leurs complications permettant de définir leurs indications. Mais serait-ce bien éthique ?





Le premier bataillon français est prêt pour partir en Ukraine




Le 3 juin, les Canadiens garderont leurs enfants à la maison pour protester contre la propagande LGBTQ dans les écoles




Des psychiatres européens vent debout contre les traitements de « transition »

[Source : avenirdelaculture.info]

Par Nathalie Burckhardt

Une importante organisation psychiatrique européenne met en garde les médecins contre la promotion de « traitements » transgenres « expérimentaux » auprès d’enfants et d’adolescents troublés par leur genre.

Il s’agit de la Société européenne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SEPEA), dont les membres ont souligné « le manque de fiabilité et l’instabilité d’un diagnostic de dysphorie de genre chez un enfant spécifique au fil du temps » et « les effets possibles des décisions de bloquer la puberté ou d’empêcher la transition médicale sur le développement psychosocial de l’enfant ».

>>> A LIRE Wokisme et cancel culture : où cela nous mène-t-il ?

La Société a donc émis publié une déclaration exhortant les prestataires de soins de santé « à ne pas promouvoir des traitements expérimentaux et inutilement invasifs dont les effets psychosociaux ne sont pas prouvés et, par conséquent, à adhérer au principe “primum-nil-nocere” (“avant tout, ne pas nuire”) ».

Les scientifiques de la SEPEA ont souligné également que « les résultats des recherches sont publiés uniquement sur la base de critères de qualité et non sur la base de leurs résultats ».

Le document rappelle à ses lecteurs les principes éthiques fondamentaux qui doivent être respectés dans les cas de mineurs souffrant de confusion sexuelle, à savoir :

  • le principe de non-malfaisance : ne pas utiliser, en dehors de l’environnement de recherche, des interventions expérimentales ayant des effets potentiellement irréversibles ou des interventions dont les conséquences à long terme sont inconnues ; ne pas adopter prématurément de nouvelles pratiques sans preuves suffisantes ; ne pas poursuivre des pratiques dépassées qui pourraient ne pas être dans le meilleur intérêt du patient.
  • le principe de bienfaisance : adopter des interventions médicales présentant un rapport avantages/inconvénients favorable ; tenir compte du rapport avantages/inconvénients de l’absence d’interventions médicales ; assurer un diagnostic et un traitement adéquats des troubles psychiatriques coexistants ; assurer une évaluation diagnostique complète de la dysphorie de genre au lieu de s’appuyer uniquement sur l’auto-évaluation des enfants et des adolescents.
  • le principe d’autonomie : impliquer les mineurs dans les processus de prise de décision concernant leurs soins d’une manière adaptée à leur âge et à leur développement, en évaluant leur capacité à consentir ; adopter un processus de consentement éclairé adéquat pour les décisions irréversibles et susceptibles de durer toute la vie, en veillant à ce que les enfants et les adolescents comprennent pleinement les risques potentiels, les avantages et la nature irréversible des traitements ; prendre en compte le droit des parents et des tuteurs à consentir à toute intervention majeure ou à la participation de leurs enfants à des recherches sur des traitements expérimentaux ; prendre en compte le droit des parents et des tuteurs à être pleinement informés des soins actuels prodigués à leurs enfants ; offrir un soutien et des ressources adéquats à ceux qui décident de revenir au sexe qui leur a été assigné, et respecter leur décision en la matière.
  • le principe de justice : garantir l’accès à des informations fiables et actualisées, à une évaluation et à un traitement de la dysphorie de genre, pendant la transition ou la détransition ; adopter des mesures de précaution égales pour tous ; et protéger les droits des enfants et des jeunes en tant que groupe se trouvant dans une phase de développement particulièrement vulnérable.

Ce document de la CESAP est le dernier exemple en date de la réticence croissante du corps médical européen à l’égard de ce qu’on appelle les « soins d’affirmation du genre ».

Au Royaume-Uni, la publication du rapport Cass aavait déjà incité de nombreux prestataires de soins de santé à modifier leurs pratiques de prescription de bloqueurs de puberté nocifs ou d’hormones de sexe opposé à des mineurs. Le Dr Hilary Cass, pédiatre chargé par le Service national de santé britannique d’examiner les « services » transgenres mis à la disposition des mineurs dysphoriques, avait en effet constaté que la « médecine du genre » était « bâtie sur des fondations fragiles » et que si ces interventions radicales devaient être abordées avec une extrême prudence, « c’est tout le contraire qui s’est produit dans le domaine de la prise en charge du genre chez les enfants ».

>>> A LIRE Qui est à l’origine du transgendérisme ?

De même, des cliniques écossaises spécialisées dans les questions de genre et le National Health Service (NHS) britannique ont depuis cessé de prescrire des bloqueurs de puberté.

Enfin, d’autres pays européens, comme le Danemark et la Suède, se sont également éloignés du « modèle affirmatif de prise en charge » des mineurs souffrant de dysphorie de genre dans un passé récent.

Source : https://www.lifesitenews.com/news/european-psychiatrists-warn-against-experimental-and-harmful-transgender-medicine/




Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux

[Source : Tribune Libre]

Pour Tribune Libre, le 16 mai 2024, Stéphanie Reynaud s’entretient avec le Docteur Nicole Delépine, pédiatre, oncologue et ancienne cheffe du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital de Garches : elle décrit tous les aspects médicaux et sociétaux de la dysphorie (ou angoisse) de genre et du passage à l’acte qu’est le changement de genre. Elle met en garde face aux conséquences irréversibles de cette transition de genre qui passe par des opérations très lourdes, des traitements médicaux à vie, le phénomène d’isolement social, de malaise post-transition, les risques vitaux liés tels qu’une mortalité accrue ou un taux de suicide élevé.

⮕ Pour consulter le site officiel du Docteur Nicole Delépine :
https://www.nicoledelepine.fr/bibliographie-nicoledelepine.php

⮕ Pour commander le livre « Dysphorie de genre » du Docteur Nicole Delépine chez Fauves Éditions :
https://www.fauves-editions.fr/livre-dysphorie_de_genre_nicole_delepine_gerard_delepine-9791030205008-78359.html




Transgenre — De l’ignorance comme facteur d’atteinte à la santé des enfants

Par Jacques Robert professeur émérite de cancérologie

Commentaires sur l’Avis du Défenseur des droits en date du 6 mai 2024

Nous avons pris connaissance de l’avis n° 24-05 du Défenseur des droits portant sur la proposition de loi n° 435 (2023-2024) visant à « encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre, déposée au Sénat le 19 mars 2024 ».

Nous voudrions y signaler un certain nombre d’erreurs. Nous voulons croire que ces erreurs sont imputables à l’insuffisance de la documentation dont a pu disposer Mme Hédon pour rédiger cet Avis et par conséquent à son ignorance plus qu’à sa mauvaise foi. Il paraît surprenant que la Cass Review[1] n’y soit même pas mentionnée. Elle a pourtant été rendue publique un mois avant la publication de l’Avis du Défenseur des droits, le 10 avril 2024, après quatre ans de travail de recueil et d’analyse d’articles originaux, de méta-analyses et d’opinions d’experts. Elle totalise 388 pages et rassemble une centaine de références bibliographiques. Il apparaît en outre que l’Avis du Défenseur des droits utilise une terminologie qui n’est pas en accord avec la terminologie habituelle de la médecine, ce qui fait craindre qu’il n’ait pas été approuvé par une équipe médicale indépendante. Voici ce que l’on peut relever :

Dans l’introduction, Mme Hédon mentionne à juste titre que :

« L’intérêt supérieur de l’enfant est à la fois un objectif, une ligne de conduite, une notion guide, un principe procédural qui doit éclairer, habiter et irriguer toutes les normes, procédures et décisions concernant des enfants ».

Nous partageons pleinement ce point de vue, et la Cass Review le partage également ; on peut ajouter que le Dr Hilary Cass, ancienne présidente du Royal College of Paediatrics and Child Health, a mis en application son empathie pour les enfants et les adolescents en les soignant pendant toute sa longue carrière.

Dans son Avis, Mme Hédon affirme que le projet de loi déposé au Sénat par Mme Jacqueline Eustache-Brinio « entretient un flou qui nuit à la compréhension de l’objet de la proposition de loi ». Cela est inexact, car ces termes sont clairs, consensuels et d’usage courant dans le milieu de la médecine, en particulier celui de la pédopsychiatrie. Mme Hédon regrette « de ne pas avoir été auditionnée dans le cadre de cette mission concernant les mineurs, alors qu’elle représente l’institution en charge de la défense et de la promotion des droits de l’enfant » ; Mme Hédon aurait parfaitement pu être auditionnée si le rapport du Sénat avait été centré sur les droits de l’enfant, ce qui n’est pas le cas. Il n’empêche que des juristes d’avis opposés ont bien été auditionnés et ont donné leur avis sur des sujets qui sont aussi de la compétence de Mme Hédon.

Mme Hédon considère ensuite qu’il faut développer « une approche s’appuyant sur une conception non pathologique de la transidentité ». Certes, la dysphorie de genre a été retirée de la liste des pathologies mentales dans le DSM5, mais la dysphorie de genre ne correspond-elle pas à un trouble du fait de la demande d’interventions médicamenteuses et/ou chirurgicales devant être prises en charge par l’Assurance maladie ? Elle entre bien dans le champ de la médecine qui vise à traiter une maladie ou un trouble selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il y a un paradoxe à considérer que la dysphorie de genre n’est pas une pathologie, mais que ceux qui se déclarent dysphoriques ou souhaitent effectuer une transition de genre nécessiteraient des soins médicaux à vie, habituellement destinés aux maladies de longue durée.

Un très faible taux de mineurs transgenres sont concernés par les transitions médicales

Il est exact, comme le précise Mme Hédon, qu’un très faible taux de mineurs sont concernés par les transitions médicales. Il n’y a pas à ce jour de statistiques nationales, mais le nombre de services dédiés augmente dans toute la France. Est-ce une raison pour ne pas s’en préoccuper alors que tous les pays qui nous entourent signalent une augmentation croissante des demandes de changement de sexe ?

Très vite, Mme Hédon fait une confusion entre l’intersexuation (les enfants que l’on disait « intersexes » ou « intersexués » sont nommés aujourd’hui « sujets avec une variation du développement génital » ou VDG[2]) et la transidentité. Les premiers sont rarissimes et n’ont strictement rien à voir avec la situation des nouveau-nés déclarés filles ou garçons et qui, à un moment de leur développement, se déclarent « trans » et souhaitent changer de sexe. Le terme « assigné à la naissance » est imposé par les militants et n’a aucune réalité. La biologie nous dit qu’il n’existe aucune possibilité de changer de sexe ultérieurement, bien que l’on puisse changer d’apparence. Bien distinct des enfants nés avec une variation du développement génital sont les personnes qui, dès l’enfance ou plus tard, ont le sentiment d’appartenir à un sexe qui n’est pas le leur. Cette situation porte le nom de dysphorie de genre ou, mieux, d’angoisse de sexuation pubertaire, et elle doit être prise en charge avec la plus grande empathie, par des médecins et des psychologues qualifiés ayant l’expérience du développement physique et psychique des enfants lors du passage à l’adolescence.

Mme Hédon donne ensuite des indications sur le nombre des interventions médicales et chirurgicales réalisées au cours des années passées dans le cadre des consultations d’un service spécialisé ouvert à l’APHP, dans l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il n’y a pas lieu de contester ces chiffres, mais on peut remarquer que l’auteur de l’Avis glisse le terme de « torsoplastie », qui est un euphémisme pour « mammectomie bilatérale », seul terme médical consensuel pour désigner l’ablation des seins. Signalons par ailleurs que cet hôpital n’est pas le seul en France, et de loin, à prendre en charge les adolescents connaissant une telle angoisse de sexuation pubertaire.

Les transitions médicales constituent un enjeu pour la santé des mineurs transgenres

L’Avis du Défenseur des droits indique ensuite avec pertinence que :

« Les enfants et adolescents transgenres ont un risque plus élevé de troubles psychiatriques tels que les troubles anxieux et les troubles de l’humeur ».

C’est effectivement la constatation unanime des pédopsychiatres qui prennent en charge ces enfants et adolescents, mais il y a une euphémisation desdits « troubles psychiatriques » : ne sont pas mentionnés dans l’Avis les troubles plus graves, comme ceux relevant du spectre de l’autisme et ceux conduisant à des problèmes d’alimentation (boulimie, anorexie) correspondant également à un risque suicidaire élevé et préexistant à la dysphorie de genre. Par ailleurs, on note qu’une proportion relativement importante de ces adolescents ont subi des abus sexuels, et que d’autres découvrent leur homosexualité, ce qui est associé également à l’augmentation du risque suicidaire.

Pour appuyer ses dires, Mme Hédon cite des études ayant montré que le taux de suicide des adolescents transgenres était élevé « dans de nombreux pays ». Or les trois références qu’elle fournit concernent deux pays, les États-Unis et l’Inde, et l’article concernant la situation en Inde a été publié dans un journal, l’Indian Journal of Psychology and Medicine, qui ne figure pas dans la « liste des revues scientifiques recommandables » établie par le collège des doyens des facultés de médecine et celui des présidents des sections médicales du Conseil national des universités : cette revue doit a priori être considérée comme non fiable et on ne peut en tenir compte. En revanche, Mme Hédon ne cite pas d’autres articles plus récents répertoriés dans une série de méta-analyses spécialisées parues dans les Archives of Diseases in Childhood, une revue qui figure dans la liste des revues recomman­dables mentionnée ci-dessus. Nous voulons croire que cette restriction à une toute petite partie de la littérature relève de l’ignorance quant à la méthodologie de la documentation scientifique. Pour n’en citer qu’une, la conclusion d’une étude récente[3] saluée pour sa haute qualité par de nombreux professionnels dans plusieurs pays, mais que ne cite pas Mme Hédon, est que « la transition médicale n’a pas d’impact sur le risque suicidaire » et que le seul facteur prédictif de mortalité est la morbidité psychiatrique associée.

En ce qui concerne le nombre de personnes qui regrettent ultérieurement les interventions hormonales et/ou chirurgicales et souhaitent « détransitionner », le Défenseur des droits avance le chiffre de 1 %, habituellement brandi par des médecins du genre et les militants, mais qui ne se fonde que sur des études peu fiables. Nombre d’études montrent que ces retours à l’identité sexuée d’origine sont en augmentation : 7 à 10 % de détransitions sont observées dans l’étude du GIC[4], et ce chiffre est même sous-estimé d’après les auteurs : leur nombre devrait encore augmenter dans les prochaines années car, selon cette étude, il faut au moins 8 ans après le traitement pour évaluer le nombre de détransitions, alors qu’ils n’avaient que 16 mois de recul. Des chiffres de 20 %[5] à 30 %[6] d’arrêt de traitement sont observés par ailleurs ; si ces comportements ne sont pas à proprement parler des détransitions, ils en sont souvent les prémices. Un article de moins d’un an souligne que le taux de détransition est inconnu[7], mais tout converge pour penser qu’une augmentation importante des détransitions sera observée dans les prochaines années : le début de l’augmentation des demandes de transition date des années 2013 tandis que l’âge moyen des détransitionneuses est un peu inférieur à 25 ans.

Mme Hédon écrit ensuite que « les équipes de santé françaises qui accompagnent des jeunes trans constatent que la suppression de la puberté permet “aux adolescents, et à leurs parents, de prendre le temps psychique d’élaborer leur propre projet d’affirmation” et “rend possible l’expérimentation d’une transition sociale à l’école, auprès du groupe de pairs et dans la famille en limitant l’apparition de caractéristiques sexuelles secondaires, en réduisant l’isolement et le rejet social et scolaire, et en minorant les conséquences sur la santé” ». Ces considérations relèvent de l’opinion (des « constatations ») et non de données chiffrées s’appuyant sur une recherche validée. Les « opinions d’expert » sont tout en bas de l’échelle des preuves de l’evidence-based medicine. Ils ne peuvent être pris en compte dans la décision médicale que lorsque n’existent pas d’études de bonne qualité méthodologique, ce qui n’est pas le cas. Les autres affirmations présentes dans cette partie du rapport reposent sur très peu de publications scientifiques (l’une d’elles s’appuie même sur une communication à un congrès, et n’a donc pas été validée par peer review). Si l’on compare le nombre d’études citées par Mme Hédon au nombre de celles citées dans la partie « annexes » du rapport sénatorial et dans la Cass Review, on ne peut qu’être stupéfait de l’ignorance que reflète l’Avis du Défenseur des droits quant aux méthodes de l’analyse scientifique.

Les bloqueurs de puberté, nous dit ensuite le Défenseur des droits, « sont depuis longtemps utilisés chez les enfants présentant une puberté précoce et la littérature scientifique atteste depuis près de 40 ans du caractère réversible de leur action avec une reprise physiologique de la puberté à leur arrêt ». Il s’agit en fait deux situations différentes : les « bloqueurs de puberté » sont utilisés dans les cas de puberté précoce d’enfants de moins de 8 à 9 ans, alors que la demande majoritaire à l’heure actuelle concerne des enfants plus âgés chez lesquels la puberté est déjà bien entamée. Dans la puberté précoce, les jeunes sécrètent trop tôt les hormones qui vont déclencher leur puberté et altérer le rythme de leur croissance. Cette situation est pathologique et doit être traitée. Les jeunes « dysphoriques » sont en pleine santé physique. Les deux situations ne peuvent être comparées. Affirmer sans preuve leur caractère réversible et leur innocuité dans une situation bien distincte de celle ayant été utilisée (sans avoir été validée par une étude comparative) relève du parti pris ; il faut avouer que nous n’en savons rien. Par ailleurs, le retard apporté à la puberté supprime la fenêtre temporelle durant laquelle la maturation cérébrale s’effectue grâce à l’action des hormones sexuelles, entraînant un retard au développement psychosexuel des adolescents : il faut savoir que les hormones sexuelles ont également des récepteurs dans le cerveau, et pas seulement dans les tissus périphériques.

Quant aux hormones stéroïdes et à leurs dérivés, féminisantes ou masculinisantes, Mme Hédon les appelle aussi « thérapie hormonale substitutive — THS ». Substitutives de quoi ? Ce terme est évidemment erroné. Elle affirme ensuite que certaines personnes (Agnès Condat et David Cohen) « soulignent que le traitement d’affirmation de genre par les hormones sexuelles n’a que peu d’effets secondaires. En dehors du risque thromboembolique, qui n’est pas spécifique aux personnes transgenres, tous les autres risques sont très rares ». Cette phrase n’a pas de sens : le risque thromboembolique « n’est pas spécifique aux personnes transgenres », mais en dehors du traitement actuel de la dysphorie de genre, à qui prescrit-on des hormones sexuelles à l’adolescence ? Et les « autres risques sont très rares ». Certes, mais ces auteurs ont-ils conscience du risque de tumeurs hépatiques, y compris d’hépatocarcinomes, que font courir les androgènes ? Il existe sur ce sujet une abondante littérature (qui, nous en convenons, ne concerne pas encore les adolescents transgenres) que ces auteurs ont superbement ignorée, faisant bénéficier Mme Hédon de leur ignorance du risque de cancer, que l’on ne pourra connaître dans cette tranche d’âge que dans dix à quinze ans, le temps nécessaire pour que l’initiation d’un processus oncogénique parvienne à la constitution d’un cancer.

Il existe un risque d’atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant et à son droit à la santé et à sa vie privée

Mme Hédon prend délibérément le parti de faire d’un problème de santé publique concernant les mineurs, une question de droit. On ne peut pas ne pas noter que c’est l’argumentation des associations militantes.

Mme Hédon évoque dans son Avis la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), qui souligne « l’absolue nécessité de protéger l’enfant contre toute forme de discrimination, lui garantit l’accès à tous soins nécessaires à son bien-être, le droit d’exprimer son opinion dans toute situation le concernant et le droit à la vie privée, ainsi que le droit d’être protégé contre les atteintes à sa vie privée ». Nous en sommes tous d’accord : l’enfant a le droit fondamental d’exprimer son opinion dans toute situation le concernant. Encore faut-il que l’enfant et l’adolescent soient informés correctement et puissent donner une opinion éclairée, comme toute personne doit donner un consentement éclairé à une situation la concernant.

Le problème est dans le savoir dont doivent bénéficier les enfants avant de pouvoir justifier leur « opinion ». L’expérience montre que l’information donnée par les médecins est souvent insuffisante en ce qui concerne les risques : combien d’entre eux parlent de l’absence, non seulement d’orgasme, mais encore de désir sexuel lorsqu’ils ont subi une castration chimique (terme médical euphémisé en « blocage de puberté »), du risque de stérilité induit par les hormones stéroïdes en général, du risque de survenue d’hépatocarcinome induit par les androgènes, etc. ? L’adolescent et même l’enfant est certes capable de prendre en compte les risques immédiats d’un changement de sexe, pas des risques à long terme, car il ne se projette pas dans l’avenir comme un adulte et surtout n’a encore aucune expérience sexuelle. Là encore, l’ignorance de Mme Hédon quant à la structuration du psychisme de l’adolescent est manifeste. Par ailleurs, sur le plan du droit, le problème du consentement doit entrer en résonance avec la loi du 21 avril 2021 « visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste ». Le consentement d’un mineur de moins de 15 ans à un acte sexuel avec un majeur ne peut plus être allégué, mais son consentement à ces traitements exonérerait les professionnels prescripteurs de leur responsabilité à son égard ?

Par ailleurs, l’ignorance des simples faits biologiques des adolescents est consternante ; la jeune fille de 17 ans filmée par Claire Simon dans son documentaire intitulé Notre Corps (2023) le démontre amplement : alors que le médecin lui propose de conserver ses ovocytes au cas où elle souhaiterait porter ou faire porter un enfant à sa compagne, elle s’imagine qu’en réalisant une « transition de genre », elle pourra féconder sa compagne avec « son » spermatozoïde ! Cette ignorance résulte sans doute d’une part d’une flagrante inattention lors des cours de biologie qu’elle a reçus au lycée, et d’autre part de l’addiction à une source majeure « d’information » des adolescents : les réseaux sociaux comme Tik-Tok.

Il est bien évident que l’insistance de Mme Hédon sur la nécessaire prise en charge par l’Assurance maladie des troubles psychiatriques des adolescents (qu’elle ne nie pas) est justifiée : tout le monde est d’accord là-dessus. N’est-ce pas déjà le cas puisque les établissements publics de santé pour adolescents sont gratuits pour leurs usagers, notamment les CMP ? Mais que le parcours de soins soit « choisi » par la personne transgenre est contestable : il doit être proposé par l’équipe médicale en accord avec les responsables légaux des mineurs d’une part, et dans l’intérêt supérieur de ces derniers d’autre part, mineurs qui ne peuvent le déterminer que s’ils bénéficient d’une information complète et objective des risques encourus, et surtout de leur compréhension parfaite pour ce qui est des risques à long terme.

La Haute autorité de santé (HAS), mentionnée à plusieurs reprises dans l’Avis du Défenseur des droits, a jugé bon de ne pas divulguer la composition des membres du groupe de travail sur le sujet des personnes trans à partir de 16 ans en faisant état de pressions qui pourraient être exercées sur ses membres. La sénatrice Eustache-Brinio a demandé à la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) si la HAS devait communiquer ces noms et la CADA a approuvé cette demande.

Il existe un risque discriminatoire

L’Avis officiel du Défenseur des droits évoque ensuite la « discrimination » dont seraient victimes les adolescents souhaitant changer de sexe par rapport à ceux qui ne le souhaitent pas, en ce qui concerne l’accès aux bloqueurs de puberté ; là encore, on peut légitimement s’interroger sur les sources de Mme Hédon. Passons sur le fait qu’elle dénomme les jeunes respectivement de « transgenres » et « cisgenres » alors qu’à l’âge de 12 ou 13 ans rien ne permet de les catégoriser ainsi de façon essentialiste. Mais surtout, lesdits bloqueurs de puberté ont obtenu une autorisation de mise sur le marché pour traiter une puberté précoce, survenant avant l’âge de 8 ans pour les filles et de 9 ans pour les garçons, et non pour remédier au désir de changer de sexe vers 12 ou 13 ans : il n’y a pas d’AMM dans cette indication. De même, la prescription d’une chirurgie plastique pour hypertrophie mammaire chez les jeunes filles ou gynécomastie chez les garçons doit être distinguée d’une mastectomie bilatérale ne reposant pas sur les mêmes indications.

En suivant ce raisonnement juridique, on aboutirait à une absurdité : ces « bloqueurs de puberté », comme la triptoréline appartenant à la famille des agonistes de la gonadolibérine, sont aussi utilisés dans le traitement des cancers de la prostate : si on ne les prescrit qu’aux hommes atteints d’un cancer de la prostate et pas aux adolescents en souffrance psychologique, on ferait une discrimination, cette fois en fonction de l’âge ? Bien des médicaments sont utilisés dans une indication précise, pour une pathologie donnée, et pas dans une autre parce que leur activité n’y a pas été prouvée ou que les risques d’intolérance ne le justifient pas, eu égard au risque encouru du fait de la pathologie. Il n’y a là aucune discrimination. C’est seulement une personnalisation de la médecine qui est mise en œuvre dans ce cas comme dans bien d’autres — en cancérologie par exemple, où certains médicaments des cancers du sein sont prescrits après la ménopause et ne sont pas indiqués avant celle-ci. Nous voulons croire que les craintes du Défenseur des droits quant aux risques de discrimination en fonction de l’âge des jeunes patients ne résultent que de l’ignorance de ce qu’est la médecine personnalisée au xxie siècle.

On voit à quelles absurdités peut aboutir cette confusion : la médecine n’est pas le droit ! Il n’y a pas de discrimination ni d’inégalité de traitement à propos des bloqueurs de puberté ou des hormones croisées. La question est de savoir si ces jeunes en souffrance ont accès à des soins dont l’utilisation repose sur des preuves. Dans l’état actuel des études de haut niveau, ce n’est pas le cas. Il n’y a pas un autre domaine médical où l’on accepterait que des mineurs reçoivent des traitements n’ayant pas fait la preuve de leur innocuité et de leurs bénéfices.

Mme Hédon a tenu à rappeler dans son rapport que « toute thérapie ayant pour finalité la répression de l’identité de genre du patient pourrait être caractérisée de “thérapie de conversion” et donc pénalement répréhensible au regard de la loi n° 2022-92 du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne ». Mais de quoi parle-t-elle ? Il n’a jamais été question, en limitant les interventions médicales aux approches psycho­logiques et psychiatriques chez les adolescents transgenres, de chercher à modifier leur « identité de genre » ! Cette identité, à l’âge de l’adolescence, est fluctuante et il n’est question que de les aider à ne pas aller trop précocement vers des thérapies agressives dont l’innocuité n’est pas garantie, donc à laisser ouvertes toutes les options possibles. Ce sont précisément les traitements, hormonaux et/ou chirurgicaux, qui représentent les véritables « thérapies de conversion » dont certains effets sont irréversibles.

Enfin, nous voudrions rappeler au moins deux scandales sanitaires dont Mme Hédon ne semble pas avoir gardé le souvenir. Il s’agit : (1) du scandale du sang contaminé ; les hémophiles étaient demandeurs de transfusions à tout prix, et certains transfuseurs qui refusaient d’utiliser du sang non chauffé ont été conspués par des associations de patients qui ne parvenaient pas à comprendre le risque d’infection virale qu’ils croyaient minime ; (2) du scandale des extraits hypophysaires ; dans ce cas, les parents demandeurs d’hormone de croissance ont fait pression sur les médecins qui se sont laissé fléchir et ont prescrit, bien à tort, des extraits hypophysaires à des enfants qui ont contracté la maladie de Creutzfeld-Jacob. Dans les deux cas, l’innocuité des traitements n’avait pas été démontrée et les conséquences en ont été dramatiques. Nous souhaitons ardemment que l’on ne s’engage dans l’administration de traitements dont l’innocuité à long terme n’est pas évaluée que dans le cadre de programmes de recherche à long terme, conduits par des médecins et des méthodologistes aux compétences reconnues.

Appendice

Nous voudrions ajouter à notre réponse au Défenseur des droits qu’un certain nombre d’associations médicales et de sociétés savantes européennes ont émis des recommandations :

Europe[8] : l’ESCAP (European Society for Child and Adolescent Psychiatry) a publié le 27 avril un article sur le « besoin urgent de sauvegarder les normes cliniques, scientifiques et éthiques pour la prise en charge des enfants et adolescents atteints de dysphorie de genre » ;

Royaume-Uni[9] : Le NHS (National Health Service, Royaume-Uni) a publié des Conseils de mise en œuvre de la Cass Review ;

Finlande[10] : Le Conseil pour les choix en soins de santé de l’Autorité finlandaise de santé (PALKO/COHERE) a publié des recommandations pour la prise en charge des adolescents atteints de dysphorie de genre, qui vont dans le sens de la plus grande prudence ;

Suède[11] : Le Conseil national de la santé et de la protection sociale a également souhaité la plus grande prudence, en soulignant que « Une bonne prise en charge psychosociale est fondamentale, et que les données scientifiques sont insuffisantes pour évaluer les effets des traitements hormonaux inhibiteurs de la puberté et antisexe chez les enfants et les jeunes » ;

Danemark[12] : le Journal de l’Association médicale danoise rapporte que ce pays « a mis en place une approche plus prudente en matière d’hormonothérapie jusqu’à ce que davantage de preuves soient disponibles sur ses effets bénéfiques. En particulier, on manque de connaissances sur la proportion croissante de jeunes souffrant de dysphorie de genre après la puberté et sur la proportion vraisemblablement croissante de troubles mentaux, car de nouvelles études indiquent que les effets positifs ne se retrouvent pas dans ce groupe ».

Allemagne[13] : Le 128e Congrès médical allemand a émis le 10 mai 2024 deux résolutions visant à limiter à des essais cliniques contrôlés les bloqueurs de puberté, les hormones de sexe opposé et les interventions chirurgicales pour les jeunes dysphoriques de moins de 18 ans ; et d’autre part, a demandé de limiter la Loi sur l’autodétermination aux personnes de plus de 18 ans. Tout porte à croire que la médicalisation de ces enfants relève d’une expérimentation sur les enfants. En ce sens, elle représente un scandale médical, éthique et scientifique.

Ce document a été rédigé par Jacques Robert, professeur émérite de cancérologie, université de Bordeaux

Il a été signé par :

  • 1. Fabienne Ankaoua, psychanalyste
  • 2. Nicole Athéa, gynécologue endocrinologue
  • 3. Sophie Audugé, spécialiste des politiques et des systèmes d’éducatifs
  • 4. Patrick Belamich, psychiatre, psychanalyste
  • 5. Martine Benoit, professeur à l’université de Lille
  • 6. Albert Bensman, professeur honoraire de pédiatrie à la faculté de médecine Paris-Sorbonne, Ancien chef du service de néphrologie pédiatrique à l’hôpital Trousseau, Paris
  • 7. Maurice Berger, pédopsychiatre, ex-Professeur associé de psychopathologie de l’enfant
  • 8. Anne-Laure Boch, neurochirurgien, praticien hospitalier
  • 9. Jean-Philippe Boulenger, professeur émérite de psychiatrie d’adultes à la faculté de médecine de Montpellier. Ancien directeur de recherche à l’INSERM
  • 10. Michel Bruno, psychologue-psychanalyste
  • 11. Dominique Crestinu, gynécologue
  • 12. Sophie Dechêne, pédopsychiatre
  • 13. Thierry Delcourt, pédopsychiatre
  • 14. Paul Denis, neuropsychiatre, pédopsychiatre, Membre de la Société psychanalytique de Paris
  • 15. Albert Doja, professeur d’anthropologie, Université de Lille
  • 16. Nicole Einaudi, pédopsychiatre
  • 17. Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, psychanalyste.
  • 18. Gilles Falavigna, sémiologue et essayiste
  • 19. Bernard Ferry, psychanalyste
  • 20. Christian Flavigny, pédopsychiatre
  • 21. Jean Giot, professeur émérite des Universités
  • 22. Eva-Marie Golder, docteur en psychologie, psychologue psychanalyste
  • 23. Christian Godin, philosophe
  • 24. Pamela Grignon, psychologue TCC
  • 25. Claude Habib, professeur émérite de littérature à l’Université Sorbonne Nouvelle
  • 26. Nathalie Heinich, sociologue, directrice de recherche honoraire CNRS
  • 27. Catherine Jongen, sexothérapeute
  • 28. Beryl Koener, pédopsychiatre
  • 29. Gilles Lacan, juriste
  • 30. Jean-Daniel Lalau, professeur des universités, praticien hospitalier, nutrition-endocrinologie, CHU d’Amiens
  • 31. Louise L. Lambrichs, essayiste, romancière, poète, critique, Officier des Arts et Lettres
  • 32. Laurent Lantieri, professeur de chirurgie, chef de service de chirurgie plastique et reconstructive, hôpital européen Georges-Pompidou
  • 33. Marie-Laure Leandri, psychologue
  • 34. Jean-Pierre Lebrun, psychanalyste
  • 35. Jean-Paul Leclercq, psychologue clinicien
  • 36. Manuel Maidenberg, pédiatre
  • 37. Nathanaël Majster, ancien magistrat, avocat à la cour
  • 38. Céline Masson, professeur des universités en psycho-pathologie de l’enfant
  • 39. Patrick Miller, psychiatre, psychanalyste, membre fondateur de l’Association Psychanalytique Internationale.
  • 40. Israël Nisand,
  • 41. Laetitia Petit, MCF-HDR en psychologie clinique
  • 42. Magali Pignard, co-fondatrice deux associations de personnes autistes
  • 43. Brigitte Poitrenaud Lamesi, MCF-HDR émérite en études italiennes, Université de Caen Normandie
  • 44. François Rastier, directeur de recherches CNRS honoraire, linguiste
  • 45. Claudio Rubiliani, biologiste
  • 46. Anne Santagostini, psychiatre
  • 47. Olivia Sarton, juriste
  • 48. Didier Sicard, professeur émérite de médecine interne à l’Université Paris Cité
  • 49. Claire Squires, psychiatre, Maître de conférences honoraire de l’Université Paris Cité
  • 50. Luc Vandecasteele, médecin généraliste à Gand (BE)
  • 51. Pierre Vermeren, historien, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • 52. Nicole Yvert, psychanalyste
  • 53. Jean-Pierre Winter, psychanalyste




Les expériences étrangères de la transidentité chez les mineurs éclairent le problème

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Depuis une dizaine d’années, en se victimisant, les transgenres ont obtenu dans les pays occidentaux des droits dérogatoires à la loi commune comme celui d’être reconnu du sexe opposé sur simple déclaration d’un ressenti, de changer de prénom et d’exiger d’être appelé par celui-ci, et pour les hommes de naissance déclarant être des femmes trans celui de pouvoir pénétrer dans les espaces auparavant destinés aux femmes de naissance, de concourir dans les compétitions féminines et de demander, en cas d’incarcération, de l’être dans des prisons pour femmes.

Les nombreuses études qui ont été réalisées permettent maintenant de se faire une idée objective du problème chez les mineurs afin d’éviter de prendre des positions purement idéologiques sur le sujet.

L’expérience suédoise

La Suède a accordé des droits spécifiques aux personnes trans dès 1972 et a, en particulier, autorisé les personnes souffrant de dysphorie de genre, même mineures, à changer de prénom et à recevoir des traitements pris en charge par l’état, suivant les recommandations de l’Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (World Professional Association for Transgender Health ou WPATH) société plus militante transgenre que médicale et scientifique.

Dès 16 ans, les mineurs qui attribuaient leur mal-être à leur sexe pouvaient recevoir des bloqueurs de puberté, des injections de testostérone ou d’œstrogènes, se faire opérer de la poitrine, suivre des orthophonistes pour changer leur voix, se faire épiler ou au contraire subir une greffe de barbe… L’hôpital Karolinska de Stockholm a ainsi pratiqué l’ablation des seins sur des filles de 14 ans. Dès 18 ans, l’administration autorisait l’opération des parties génitales, pour réaliser un pénis à partir du clitoris ou avec de la peau de l’avant-bras ou de la cuisse, ou modéliser un vagin par inversion de la verge ou avec un morceau d’intestin.

Les demandes de transidentité ont considérablement augmenté en Suède passant de 12 en 2001 à 1859 en 2018. Une telle augmentation s’explique principalement par les surdiagnostics liés au mécanisme de reconnaissance d’un ressenti sur simple déclaration.

Sven Roman1, psychiatre pour enfants, l’explique ainsi :

« Tous les adolescents ont des soucis d’identité, de recherche de soi, sans être pour autant atteints de dysphorie de genre… Leur problème disparaît le plus souvent au début de l’âge adulte avec la possibilité de devenir homosexuel, ou pas »
Le lobe frontal du cerveau, où se forme la capacité d’évaluer les risques, où se jouent les intentions, finit d’évoluer vers 25 ans :
« C’est à cet âge que l’on est assez mûr pour prendre une décision aussi lourde qu’un changement de genre. C’est d’ailleurs à cet âge que la loi suédoise autorise la stérilisation, pas avant ».

Peter Salmi, enquêteur de la sécurité sociale suédoise constate :

« Malheureusement le système de santé est bien loin de raisonner les indécis : 70 à 80 % des personnes entrant en clinique obtiennent le diagnostic de dysphorie de genre ».

Ces jeunes patients qui croient souffrir de dysphorie de genre souffrent souvent d’autres troubles psychiatriques comme l’autisme, la dépression, l’anxiété qui pourraient bénéficier de traitements sans prise d’hormone ni chirurgie. Mais ces patients refusent souvent de se soumettre à une évaluation de leur santé mentale.

Angela Sämfjord pédopsychiatre qui a créé l’une des cliniques pour enfants transgenres de Suède a démissionné en 2018 après avoir pris conscience des excès qui se sont produits dans les hôpitaux du pays

« Quand j’y travaillais, on a bloqué la puberté d’adolescentes dès l’âge de 12 ans avec des médicaments, alors que c’est un diagnostic complexe. J’ai rencontré beaucoup de patients venus consulter pour une transition de genre qui avaient d’autres problèmes psychiques. »
« Un grand nombre étaient autistes, soit 25 %. Je pense que la Suède s’est perdue. On a été plus vite que la science. Même si l’intention était de faire du bien à nos patients, on a donné des traitements médicaux sans suffisamment de preuves. »2

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg mondialement reconnu s’est alarmé :

« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. »3.

Le documentaire The Trans Train4, de la journaliste Carolina Jemsby a révélé les risques encourus par les adolescents avec les traitements hormonaux et la colère de certains d’entre eux :

« On a été des cobayes. Ils ont mené des expériences sans base scientifique. Qui fait ça en médecine ? ».

Des témoignages ont aussi rapporté les pressions que le corps médical avait exercées sur des parents de ces adolescents.

« De nombreux parents qui s’opposaient à un traitement pour leur enfant et demandaient d’attendre se sont vu traiter de transphobes. »

Les cliniques pour adolescents transgenres sont allées jusqu’à signaler des parents aux services sociaux en leur disant :

« Attention, nous avons un enfant transgenre dans cette famille et des parents transphobes. »

Et cela, juste parce que les parents voulaient qu’on prenne le temps avant de donner des hormones ou qu’on fasse une chirurgie à leur enfant.

Johanna, qui a transitionné deux ans en se faisant appelée Kasper avant de détransitionner (revenir à son sexe de naissance) décrit ainsi sa première consultation :

« Au premier rendez-vous on m’a dit : “Félicitations ! Vous avez fait votre coming out, c’est courageux, quel traitement vous voulez faire ?”. Heureusement, je consultais aussi un psychologue indépendant une fois par semaine. Avec lui, on parlait de tout et j’ai compris peu à peu que cette détestation de mon corps, ma dysphorie, était une conséquence de mon anorexie, et pas l’inverse. Quand je l’ai réalisé, je me suis effondrée en larmes, et j’ai tué Kasper. »5

En octobre 2019, le suicide par pendaison de Jennifer Ring 4 ans après chirurgie de transition de sexe réalisée au Karolinska a constitué un véritable électrochoc d’autant plus que d’autres hôpitaux avaient refusé de la traiter pour transition, en raison de ses signes de schizophrénie.

Deux ans plus tard, en mars 2021, l’hôpital Karolinska a annoncé qu’il ne prescrirait plus de traitements hormonaux aux nouveaux patients mineurs en dehors d’un essai clinique6. Cette décision a été prise après une macroanalyse des études sur le sujet montrant qu’il n’y avait pas de preuves de l’efficacité de ces traitements, pour le bien-être des patients et que la prise à vie de ces hormones pouvait favoriser les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’ostéoporose, les thromboses.

Un projet de loi qui aurait abaissé l’âge minimum pour le changement de sexe et supprimé la nécessité de consentement parental a été abandonné avant le débat au parlement et le Conseil de la santé et de la protection sociale a reçu l’ordre de réévaluer le problème.

7

Le rapport du ministère de la Santé de décembre 2022 (version anglaise) a établi la très grande fréquence des troubles psychiatriques chez les jeunes femmes âgées de 13 à 17 ans se ressentant en dysphorie de genre (32,4 % d’anxiété, 28,9 % de dépression, 19,4 % d’ADHD, et 15,2 % d’autisme), observé qu’il n’y avait pas de preuve que les traitements pouvaient diminuer le risque de suicide, montré que les traitements hormonaux pouvaient donner des complications et que les mineurs ne pouvant pas mesurer l’impact des mutilations chirurgicales sur leur futur ne pouvaient pas donner un consentement éclairé.

Cette position a été adoptée par le ministère de la santé suédois et les autres services du pays : depuis 2023 on ne donne plus d’hormones pour changer de genre aux mineurs suédois.

En Finlande, en juin 2020 l’interdiction de traiter médicalement ou chirurgicalement les mineurs a été précisée dans les recommandations officielles qui donnent la priorité à la thérapie psychologique. La Norvège et le Danemark ont, pour les mêmes raisons, récemment restreint de même les traitements hormonaux pour les enfants et adolescents.

L’expérience britannique

En 8 janvier 2001, l’âge de la majorité sexuelle a été abaissé à 16 ans, quelle que soit l’orientation sexuelle des partenaires, grâce à un amendement sur le Sexual Offences Act.

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenre chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable. Cette demande a surtout concerné les filles dont beaucoup ne se reconnaissaient pas dans les représentations féminines dépeintes par les médias et pour se protéger, voulu adopter le genre masculin.

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé8.

Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique9 qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé :

« Il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

La Cour d’appel avait ensuite annulé cette décision en septembre 2021.

Keira Bell avait alors tenté de porter l’affaire devant la Cour suprême qui a refusé de l’examiner.10

« Je suis surprise et déçue que le tribunal ne se soit pas inquiété du fait que des enfants âgés d’à peine 10 ans aient été mis sur la voie de la stérilisation », a déclaré Keira Bell affirmant être « ravie » d’avoir contribué à faire « la lumière sur les pratiques obscures de l’un des plus grands scandales médicaux de l’ère moderne ».

Depuis cette période, la justice britannique a émis des conditions limitatives aux transitions des mineurs en dysphorie de genre et le gouvernement britannique, saisi par des demandes de famille, a demandé un rapport indépendant sur les pratiques de la clinique Tavistock à la pédiatre Hilary Cass qui a rendu un rapport préliminaire en février 2022 et sa version finale en avril 2024.

Dans ce rapport11 12, Hilary Cass, déplore l’absence de transparence sur « la manière dont les recommandations ont été développées » et du manque d’« approche indépendante et basée sur des faits ». La pédiatre précise que la majorité des études analysées qui ont servi de base pour diverses normes internationales se citent les unes les autres et font preuve d’« un manque de données probantes ».

« Cette approche circulaire pourrait expliquer pourquoi un consensus apparent a émergé sur des pratiques clés, puis ont servi à recommander des traitements médicaux malgré une validité scientifique faible. Les preuves que ces bloqueurs pourraient améliorer la santé mentale des jeunes trans seraient « très limitées », ce qui n’a pas empêché la mise en place de leur utilisation dans la pratique clinique. »

Le rapport démontre que de nombreux praticiens ont été soumis à des pressions pour continuer à administrer des hormones, sous prétexte que « le cas échéant, ces jeunes gens risqueraient de se suicider » et par « peur d’être appelés transphobes s’ils optaient pour une approche plus prudente ».

L’étude réalisée par Hilary Cass a confirmé le risque des bloqueurs de puberté qui « perturbent de façon permanente le développement du cerveau » et « enferment les enfants dans un parcours irréversible et traumatisant » de traitements hormonaux.

Après lecture de ce rapport, la secrétaire d’État à la Santé, Maria Caulfield a décidé que ces traitements pour mineurs seront désormais uniquement disponibles dans le cadre d’essais cliniques ou « de manière exceptionnelle, au cas par cas »13.

« Mettre fin à la prescription habituelle de bloqueurs de puberté contribuera à faire en sorte que les soins soient basés sur des preuves, des avis d’experts et soient dans l’intérêt du mineur ».

Le service spécialisé de Tavistock a fermé, remplacé par deux autres entités à Londres et Liverpool, qui adoptent une approche plus respectueuse de la médecine basée sur les preuves. Des personnalités du Parti conservateur ont de plus demandé que les cliniques privées, vers lesquelles vont se reporter certaines personnes, se voient interdire de prescrire ces bloqueurs de puberté et hormones aux mineurs14.

Évolution récente aux USA

Une loi interdisant les procédures médicales pour les mineurs transgenres est désormais applicable dans l’Idaho aux États-Unis, décidée le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale. Il s’agit d’une décision temporaire, en attendant la décision sur le fond du dossier. Le procureur général de l’Idaho n’a pas caché sa satisfaction, saluant une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

Une loi adoptée au Texas interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

Au total, une vingtaine d’États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Situation française en avril 2024

Dans une consultation parisienne ouverte en 2014, il a été constaté une augmentation croissante de demandes jusqu’en 2017, puis une stabilisation jusqu’à la fin de l’année 2020, où est apparue une nouvelle augmentation liée à l’existence de réseaux financés par les agences Régionales de Santé15 et les cours d’éducation scolaire durant lesquelles des associations activistes trans diffusent leur propagande.

La hausse des demandes de changement de sexe chez les enfants et les adolescents a interpellé le Groupe Les Républicains au Sénat le poussant à conduire une étude approfondie sur le sujet. Durant 35 heures le groupe de travail a auditionné 67 experts français et internationaux, tous concernés par cette thématique, et rendant compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions. Mais certains extrémistes vont même jusqu’à accuser le sénat d’avoir invité les pires « experts transphobes »16 qui prôneraient des thérapies de conversion pour les personnes trans mineures, alors qu’à aucun moment de tels traitements n’ont été discutés.

Ils ont constaté qu’en France, comme à l’étranger, le débat scientifique et médical sur le sujet est tendu. Sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités, certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales, sans preuves scientifiques de qualité, le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale.

Le diagnostic de « dysphorie de genre », tel que décrit par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), semble accélérer le parcours de nombreux adolescents en détresse pubertaire vers une transition médicale, au motif que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Des médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques des traitements prodigués.

En France, les équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre peuvent être qualifiées de « transaffirmatives », dans la mesure où elles accompagnent les jeunes vers la transition médicale, et ce dès la puberté. Ces équipes se réfèrent, pour la plupart, aux recommandations de l’Endocrine Society, qui repose sur la « Dutch approach », et sur les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres).

Les professionnels de santé français qui s’opposent à cette démarche « Trans affirmative » prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent et certains estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

À l’heure actuelle, le manque de consensus et de débat sur le diagnostic de « dysphorie de genre » des mineurs est criant, ce qui obère la qualité des réponses cliniques appropriées à un jeune public. Les services spécialisés ont augmenté en France (au nombre de 18), traduisant la focalisation des services de santé sur le traitement médicalisé de la dysphorie de genre, plutôt que sur les comorbidités…

Aujourd’hui, un mineur en questionnement de genre peut consulter dans un centre dédié, à l’hôpital privé ou public, ou encore un médecin non spécialisé en ville, et se faire prescrire des médicaments, hors autorisation de mise sur le marché (AMM), sans que ne s’imposent des règles précises sur le plan national. Plusieurs études internationales critiques soulignent les effets indésirables des bloqueurs de puberté, qui n’ont pas fait l’objet de recherches suffisantes sur leurs incidences à long terme. La réversibilité des traitements ne semble pas aussi totale que ce qu’affirment les prescripteurs. En revanche, les effets secondaires sont bien connus.

Plusieurs experts auditionnés ont estimé que les lignes directrices actuelles en matière de traitement ne respectaient pas la norme de soins exigée dans le domaine médico-légal, notamment en termes de conformité avec les normes méthodologiques. Une partie de la communauté médicale s’accorde pour dire que les directives thérapeutiques doivent être révisées sur la base des résultats d’examens systématiques des preuves…

À l’école la « circulaire Blanquer », est contestée, car elle n’inciterait pas au strict respect du principe de neutralité de l’école. L’influence du Trans activisme au sein de l’école, notamment dans les manuels scolaires, les cours d’éducation à la sexualité, ou encore les formations proposées par certaines associations, interrogent sur l’orientation prise par l’institution scolaire qui, en tant que service public, a un devoir de neutralité et d’égalité.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, des soins appropriés.

Ce rapport sénatorial conclut par quelques préconisations :

Préconisations dans les domaines scientifique et médical

1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité.

2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.

3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.

4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. (Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu.) Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)

5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.

6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.

7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.

8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données, fondée sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine [médecine fondée sur des preuves]) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

9. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.

10. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.

11. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.

12. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.

13. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.

14. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.

15. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

La sénatrice du Val-d’Oise, Jacqueline Eustache-Brinio présentera le 28 mai au nom du groupe LR une proposition de loi sur la « Trans identification des mineurs » reprenant ces conclusions. 

« Aujourd’hui on va trop vite, on oriente trop rapidement les jeunes vers une transition, il faut plutôt les accompagner sur leur mal-être et favoriser les prises en charge psychiatriques », en pointant un « phénomène prenant de l’ampleur dans les médias et dans la vie publique », alors que « tous les pays étrangers reculent dans la prescription de ces traitements. »

Le 5 mai 2024, 800 associations et personnalités ont organisé des manifestations dénonçant « un climat atroce qui pèse sur les personnes transgenres » et demandant l’interdiction du livre Transmania et du rapport sénatorial et l’abandon du projet de loi sur la « Trans identification des mineurs ». Le ministère de l’Intérieur a comptabilisé 10 880 manifestants sur l’ensemble du territoire, dont 2 500 à Paris. Les trans genres ont ainsi confirmé qu’ils ne constituent qu’une infime minorité dont la population juge les revendications infondées, voire abusives.

Les jeunes en questionnement de genre sont des victimes qu’il faut comprendre pour les aider

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le processus de changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants, volonté de les séparer de leur famille, agressivité envers ceux qui les quittent…).

Pour minorer le risque de suicide d’un jeune qui croit souffrir d’une dysphorie de genre, la psychiatre Miriam Grossman rappelle que l’attitude bienveillante de la famille est essentielle :

« Il est très important que les parents ne réagissent pas d’une manière terriblement négative ou en portant un jugement, même s’ils ont l’impression sur le moment que c’est de la folie et que cela n’a aucun sens ».« Il faut lui dire que vous comprenez qu’il traverse une période difficile, que c’est quelque chose d’important pour lui, que c’est quelque chose de sérieux, et que vous allez en apprendre le plus possible à ce sujet ».Il faut faire preuve d’amour et de soutien, sans pour autant être d’accord avec ce que croit votre enfant : qu’il est du sexe opposé, ou que vous allez utiliser le nouveau nom et les nouveaux prénoms… Il est important que l’enfant et l’adulte comprennent qu’il est possible d’avoir une relation aimante même s’il y a de gros désaccords ».

Le chemin pour sortir l’enfant de sa confusion sexuelle peut être long, allant de plusieurs mois à quelques années, mais dans tous les cas le soutien sans faille de la famille est essentiel.

Contactez vos maires et vos députés pour qu’ils consultent les rapports du ministère suédois de la Santé, celui du National Health Service rédigé par Hilay Cass celui du Sénat et notre livre17, qu’ils basent leur opinion et leur vote sur les éléments factuels que ces documents exposent.

Il faut sauver les enfants de l’idéologie trans genre qui les conduit inutilement à prendre à vie des traitements médicaux dangereux, à accepter des mutilations irréversibles et à intégrer un groupe où le stress minoritaire domine et le taux de suicide atteint 40 %.

Il faut tout faire pour que la loi sur la « Trans identification des mineurs » les protège d’une idéologie mortifère.





Les activismes pro transgenres réclament des « moyens massifs » pour leur communauté

Par Dr Gérard Delépine

L’agence France Presse diffuse dans tous les médias un appel des extrémistes transsexuels à manifester pour réclamer des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception », « l’accès à la PMA pour toutes les personnes trans », et pour protester contre un rapport du sénat1 et la parution du livre Transmania qu’ils qualifient de haineux.

Pourquoi les trans appellent-ils à manifester pour « l’accès réel » à la contraception en France ?

En France, la contraception est autorisée depuis 1967 et est depuis largement pratiquée. 68 % des femmes entre 25 et 34 ans utilisent un des nombreux moyens de contraception2 : pilule contraceptive, préservatif, stérilet, anneau vaginal ou spermicides qui sont totalement pris en charge par l’Assurance Maladie chez les moins de 26 ans et à 65 % après 26 ans.

Celle des mineures de plus de 15 ans est facilitée par l’accès gratuit à certains examens médicaux préalables à la prescription d’une contraception, par la prise en charge totale de la plupart de moyens de contraception et qu’elles peuvent bénéficier, si elles le souhaitent, de l’anonymat (leurs consultations et obtention de contraceptifs n’étant pas mentionnées sur les relevés de remboursement de leurs parents).

Alors que pourraient demander des militants trans pour éviter des grossesses impossibles pour eux ?

Il est stupéfiant que les trans appellent à manifester pour l’accès à l’IVG

La France est le seul pays du monde à avoir inscrit le doit à l’IVG dans sa constitution. En France, l’IVG autorisée jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée est très largement pratiquée. En 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées, atteignant le niveau le plus élevé enregistré depuis 19903, tandis que le nombre de naissances chutait. Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse atteint actuellement le tiers des naissances menées à terme4.

La France est d’ailleurs l’un des champions européens de l’IVG avec une incidence de 15/mille femmes, soit environ trois fois plus qu’en Allemagne (4,4/1000), Suisse (4,1/1000) ou Italie (5/1000) d’après l’institut européen de bioéthique5. Ce taux de recours à l’IVG atteint même plus de 25 IVG pour 1000 femmes âgées de 20 à 29 ans.

L’IVG représente un traumatisme psychologique et un risque de complications médicales comme le rappelait Simone Veil, ministre de la Santé, à l’Assemblée nationale le 26 novembre 1974 lorsqu’elle a défendu la loi qui porte son nom :

« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour le contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

L’espoir de Simone Veil, que sa loi puisse dissuader la femme de l’IVG, a donc été cruellement déçu.

Cette augmentation importante des IVG en France alors que les pays voisins parviennent à en dissuader les femmes démontre l’inefficacité totale du planning familial à promouvoir la contraception malgré les millions d’euros6 de nos impôts qui lui sont attribués chaque année. Mais cela est peut-être la conséquence de la politique du planning familial qui néglige depuis quelques années sa mission originelle pour se consacrer prioritairement à la promotion des minorités sexuelles, de l’idéologie du genre et des transsexuels et dissipe une partie de ses ressources dans des publicités stupidement mensongères comme celle qui suit :

Cette publicité trompeuse ment par omission en ne précisant pas qu’il s’agit de femmes de naissance, qui n’ont d’homme que leur ressenti et leur affirmation. Ils se sont déclarés hommes transgenres lors d’une transition purement sociale, en conservant leurs organes sexuels internes et externes féminins. Ils pourraient se décrire ainsi :

« Je suis né femme et j’ai conservé mon vagin, mon utérus, mes trompes, et mes ovaires qui me permettent d’être enceint, mais j’affirme que je suis un homme et vous devez me croire sinon je vous accuse de transphobie ».

J.Dray, fondateur de SOS Racisme l’a ainsi commenté :

« Que des personnes se sentent différentes et veuillent aller jusqu’au bout de ce ressenti, je le respecte et peux le comprendre et le défendre. Que l’on veuille forcer une société à accepter cela comme un aboutissement naturel devient aussi une forme d’intolérance ».

Opinion qui rejoint celle du député LERM François Jolivet sur l’évolution du planning familial.

« La méthode est assez indigne… C’est de l’idéologie à 100 %… je regrette que le planning familial s’éloigne de sa mission, qui est utile. Il semble inféodé lui aussi à l’esprit de déconstruction à la mode. »

Il est d’ailleurs révélateur et paradoxal que les extrémistes trans qui prétendent que les hommes trans peuvent être enceints réclament aussi la procréation médicalement assistée pour toutes les personnes trans.

Mais que viennent faire les trans dans cette galère IVG ? Le besoin d’IVG ne peut en aucun cas se poser pour les vrais trans qui sont infertiles. Que peuvent donc espérer les extrémistes trans en réclamant des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG » ? Peut-être des millions d’euros supplémentaires au planning familial qui leur assure une visibilité sans commune mesure avec leur réelle incidence dans la société (3000 nouveaux trans et moins de 500 demandes de chirurgie trans sexuelle chaque année pour 67 millions d’habitants) ? Il n’y a pas d’explosion du transgenrisme, seulement une meilleure visibilité et une augmentation qui reste modérée.

Il est scandaleux de demander des « moyens massifs pour l’accès aux transitions »

Les activistes trans se sont battus pour affirmer que la dystrophie de genre n’est pas une maladie et se félicitent qu’elle ait été rayée de l’inventaire des troubles psychiques. En se victimisant, ils ont obtenu des lois qui confèrent aux trans des droits dérogatoires dont celui d’être reconnu transgenre sur simple déclaration ; ce « trans affirmatif » permet aux hommes de naissance par la simple déclaration « je suis une femme » de pénétrer dans les espaces qui étaient auparavant réservés aux femmes de naissance (prison, toilettes, vestiaires, douches…) mettant possiblement ces dernières en danger.

Or, à ce jour aucune étude scientifique n’a démontré un quelconque bénéfice objectif de ces transgressions au droit commun.

En 2009 Roseline Bachelot a décidé la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de cette non-maladie pour les consultations et traitements (bloqueurs de puberté, traitements hormonaux croisés, et interventions de chirurgie trans sexuelle et, pour les femmes trans, les séances d’épilation au laser) alors que les finances de l’Assurance Maladie sont déficitaires et qu’elle assure très mal la prise en charge des soins de maladies invalidantes comme les troubles de la vision, l’édentation ou la surdité.

L’appartenance à la communauté trans expose à un risque de suicide de 40 % et, contrairement à ce que prétendent leurs avocats, les traitements hormonaux n’ont toujours pas démontré qu’ils pouvaient diminuer ce risque7 8. De plus, ils n’ont jamais été l’objet d’études randomisées dans cette indication particulière par sa très longue durée (à vie) alors que pour des plus courtes durées d’administration ils exposent à des risques certains de complications (ostéoporose, cancers, complications cardiovasculaires et cérébrales…).

Il est scandaleux de demander des moyens massifs pour faciliter l’entrée dans une communauté dont les risques de suicide9 10 11, d’abus d’alcool et de drogues12 sont considérablement plus élevés et la mortalité double de celle des hétérosexuels et qui promeut des traitements dangereux à vie pour des non-malades.

Ils veulent censurer le livre Transmania et lui font ainsi une publicité efficace

Le livre de Dora Moutot et Marguerite Stern dénonce la propagande exacerbée pour l’idéologie de genre et montre les incongruités de cette démarche, mais n’encourage jamais la haine envers les personnes trans qu’elles considèrent, comme nous, comme de malheureuses victimes d’une idéologie mortifère.

Mais Emmanuel Grégoire, adjoint vert à la mairie de Paris, qualifie leur livre de « transphobe et complotiste » sans citer un seul passage du texte à l’appui de ses accusations suscitant comme réponse du service de presse des Éditions Magnus « M. Grégoire ferait bien de lire le livre avant d’annoncer vouloir le censurer ».

Le sénateur PCF de Paris Ian Brossat a demandé au préfet l’interdiction d’une conférence à Assas sur ce sujet, « Nous espérons que l’université Assas ne cédera pas à la wokestapo », a commenté Marguerite Stern sur X.

Marie Cau, maire transgenre de Tilloy-lez-Marchiennes dans le Nord, n’a pas hésité à dresser sur X, un parallèle entre les méthodes nazies et le livre de Moutot en déclarant :

« Le nazisme parlait du lobby juif comme vous parlez du lobby trans. » comme si Transmania présentait les trans comme d’une race inférieure à éliminer ! Parfait exemple de sophisme par assimilation qu’utilisent ceux qui, ne pouvant argumenter sur les faits, s’efforcent de disqualifier la réputation de leur adversaire en les assimilant au mal absolu sans apporter pour cela aucun élément objectif. »

SOS Homophobie, qui reçoit chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros de la ville de Paris13, a annoncé sur son compte X qu’elle allait porter plainte pour les propos « transphobes » sans toutefois préciser de quels propos il s’agit. On attend donc avec intérêt ce dépôt de plainte et ce que la justice en conclura.

Tous ces extrémistes trans témoignent ainsi de leur mépris pour le droit d’expression pourtant affirmé par la révolution de 1789, reconnu comme « droits fondamentaux » dans la Déclaration des droits de l’Homme de l’ONU et inclus dans notre constitution comme dans celle de l’Union Européenne. Ont-ils oublié que le droit d’expression et de débattre constitue la base de toute société démocratique ou militent-ils pour le totalitarisme des minorités ?

Les extrémistes transgenres multiplient les critiques violentes sur les réseaux et menacent de mort les 2 auteurs, comme le rappellent Dora Moutot et Marguerite Stern sur leur réseau Twitter.

« L’association @actupparistente de susciter la haine et de nous mettre en danger en diffusant de fausses accusations selon lesquelles nous serions responsables de la mort de personnes trans. C’est faux. Cette asso va même jusqu’à juxtaposer nos visages… lorsqu’elle n’est pas sans connaître les menaces de mort que nous recevons continuellement…

Ce qui est réellement dangereux, c’est de continuer à ignorer les conséquences graves des traitements de “transition” sur les enfants. Ce qui tue des carrières de femmes, c’est de permettre à des hommes transféminins de participer à des compétitions sportives. Ce qui tue la France à petit feu, c’est de continuer à subventionner des associations qui se comportent comme ça. Dire tout cela n’est pas “transphobe”, et ça ne tue personne. Par contre, ce qu’on peut dire assurément, c’est que Act up cherche à TUER la liberté d’expression et l’esprit critique, et met en danger réel volontairement des femmes en insinuant qu’elles tueraient des gens. »

Ces pratiques d’intimidation et de censure totalitaires sont inefficaces et constituent peut-être même une publicité efficace : le livre détient le record des ventes sur Amazon et l’éditeur en réimprime en urgence pour reconstituer les stocks épuisés.

Les extrémistes trans veulent aussi censurer le Sénat

Inquiet de l’augmentation du nombre de mineurs quiconsultent pour dystrophie de genre, un groupe de sénateurs a conduit une étude approfondie sur le sujet. Ils ont auditionné 67 experts français et internationaux concernés par cette thématique, et rendu compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions.14

Ils ont constaté que « sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités , certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale et de preuves scientifiques de qualité sous prétexte que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Dans cinq pays européens pionniers des transitions de genre, la Finlande, la Suède, la Norvège, le Danemark et le Royaume-Uni, les médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques décevants des traitements prodigués et ont décidé de ne plus les prescrire chez les mineurs.

À l’automne 2023, trois pays voisins, l’Allemagne, la Suisse et l’Espagne se sont également mobilisés : l’Allemagne en produisant un rapport (Bundestag), la Suisse en votant une motion (Canton de Berne), et l’Espagne en adoptant une loi (Assemblée régionale de Madrid), tous destinés à réguler les pratiques de soins. »

« En France, les 18 équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre agissent en “Trans affirmatives”, et poussent les jeunes vers la transition médicale dès la puberté en suivant les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres) association résolument militante de l’idéologie transgenre.

Les professionnels de santé français qui s’opposent à un accompagnement de type “transaffirmatif” prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent. Certains d’entre eux estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, de soins appropriés. »

Ce rapport basé essentiellement sur des faits avérés conclut par des recommandations de bon sens dans les domaines scientifique, médical, scolaire et administratif.

Préconisations du Sénat dans les domaines scientifique et médical

  1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité
  2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.
  3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.
  4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu. Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)
  5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.
  6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.
  7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.
  8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données fondées sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

  1. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.
  2. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.
  3. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.
  4. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.
  5. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.
  6. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.
  7. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

Eustache-Briniot, sénatrice depuis 2017, a déposé une proposition de loi qui doit être discutée le 28 mai à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre ces préconisations en instaurant15 l’interdiction de tout traitement médical et de toute chirurgie avant 18 ans16 sous peine17 de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Elle prévoit aussi de mettre en œuvre une stratégie nationale pour la pédopsychiatrie dans un délai de six mois ayant comme objectif que tout enfant ou adolescent bénéficie, dans les meilleurs délais, des moyens lui permettant de retrouver un état de bien-être psychique contribuant à l’épanouissement de son développement, et des soins psychiques nécessaires.

Il est ahurissant d’entendre Maryse Rizza, présidente de l’association Grandir trans mentir en affirmant « interdire les bloqueurs de puberté, alors que certains enfants expriment une transidentité dès l’âge de 3 ans, c’est condamner à mort des adolescents ». L’enfant de 3 ans ne se préoccupe pas de ce problème et de toute façon, n’a pas la maturité nécessaire pour un choix éclairé ; dans le monde réel, les bloqueurs de puberté n’ont sauvé aucune vie et devenir trans aboutit à une tentative de suicide dans 40 % des cas. C’est devenir transgenre qui condamne à mort des adolescents !

Ce projet de loi n’est pas transphobe, mais vise seulement à protéger les mineurs, les adultes restant libres de choisir les traitements qu’ils estiment nécessaires.

La France suivrait ainsi l’évolution des pays européens (Royaume-Uni et pays scandinaves) qui ont été les premiers à utiliser ces traitements expérimentaux et qui, devant leurs résultats insatisfaisants, ont décidé de les interdire aux mineurs et de fermer les services pédiatriques qui les prescrivaient. Aux USA, plus de 15 états ont également interdit l’usage de ces traitements chez les mineurs et même, pour certains, chez les adultes.

Pour comprendre les raisons d’une telle propagande trans genre : cherchez l’argent

Maintenant que les dangers de l’attitude trans affirmative et des traitements proposés aux mineurs sont reconnus dans la plupart des pays qui les ont expérimentés, on doit se demander pourquoi de puissants lobbys continuent de les soutenir.

Par intérêt !

Les traitements médicaux assurent une rente pour les laboratoires pharmaceutiques puisqu’ils sont prescrits à vie. Les bloqueurs de la puberté reviennent en France à environ 100 euros le mois. Aux USA, les traitements hormonaux croisés peuvent coûter entre 40 et 500 dollars par mois pour les hommes transgenres et au minimum 1 500 dollars par an pour les femmes transgenres…

Les traitements chirurgicaux représentent une valorisation professionnelle et une manne financièrepour les chirurgiens et leurs établissements, ce qui explique de nombreuses propositions publicitaires sur internet18 19 20 et les « séances d’informations » qu’ils organisent comme celle qui suit proposée par le groupe Ramsay Santé

Aux USA une augmentation mammaire peut coûter entre 3 000 et jusqu’à plus de 9 000 dollars. Une vaginoplastie de féminisation 10 000 $ à 30 000 $. Chirurgie d’élargissement de la hanche : 8000 $ à 11 000 $. Une génitoplastie typique coûte à elle seule environ 1000 dollars21. La rhinoplastie s’élève en moyenne à 5 409 dollars, et une chirurgie de féminisation faciale complète peut coûter de 8500 à 49 500 dollars.

En France, il est actuellement extrêmement difficile de connaître les tarifs remboursés par l’Assurance Maladie, car elle ne les publie pas contrairement aux autres interventions comme la pose d’une prothèse de hanche (489 € à 732 €), de genou (463 € à 641 €), d’épaule (292 € à 556 €). Ces tarifs conventionnels d’interventions lourdes permettraient d’évaluer par comparaison le niveau probablement élevé des prix de la chirurgie trans sexuelle s’ils étaient transparents.

Féminisation faciale

En Europe les tarifs de la féminisation faciale sont très élevés et diffèrent d’une personne à l’autre en fonction des demandes. Elles peuvent inclure une génioplastie (correction du menton par ostéotomie de la mâchoire inférieure (6 700 €) et liposuccion sous le menton si nécessaire ( 4 500 €), un Implant de menton PEEK + réduction latérale de la mâchoire (rasage) ; une rhinoplastie (correction du nez 7 300 €), une chirurgie de la mâchoire supérieure (Lefort I : 7 200 €), un élargissement de la mâchoire supérieure (distracteur de sourire : 6 200 €) ; un lifting des sourcils (4 900 €) et/ou du front et/ou des lèvres, une correction de l’oreille (4 000 €), un lifting (7 600 €), avec remodelage de la racine des cheveux et lifting des sourcils (rasage de la jante orbitale inclus : 5 800 €), un recontournage des cheveux ( 5 500 €), une correction des paupières de la paupière inférieure et lipofilling des plis nasogéniens (6 100 €) : 7 250 €, une platysmaplastie (resserrement des muscles du cou : 2 850 €), une réduction trachéale (rasage) : 3 650 €, une correction des paupières (Paupières supérieures : 1 800 € 2 400 € : 3 000 € – 3 700 €)…)

Globalement, pour une chirurgie de féminisation faciale, le prix moyen en Belgique est de 23 500 euros et environ 48 000 euros en Espagne. Aussi beaucoup de transsexuels vivant dans des pays qui ne prennent pas en charge ces soins et désireux se faire opérer le font dans des pays moins coûteux tels que la Turquie ou l’Inde22 malgré des risques accrus

Les féminisations des femmes trans nécessitent de plus des prothèses capillaires, des séances répétées d’orthophonie et d’épilation prises en charge par l’Assurance Maladie qui font maintenant vivre de nombreux centres de dermatologie qui recourent à la publicité ciblée comme le montrent quelques copies d’écran qui suivent :

Au total les traitements médicaux, chirurgicaux et esthétiques des transitions sexuelles sont très coûteux. L’Assurance Maladie rembourserait environ 115 000 euros pour la transformation à vie d’un homme en femme trans et un peu moins de 50 000 euros pour la transformation d’une femme en homme trans.

Pour la chirurgie de suppression mammaire, les prix, plus modérés, varieraient entre 600 et 1000 €. Certaines cliniques françaises affichent les suppléments du chirurgien (Entre 2000 € et 4500 €) et de l’anesthésiste (600 à 1000 €).

Au niveau mondial la chirurgie dite de réassignation de genre représentait un marché de 3 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 6 milliards en 203023 expliquant le financement des associations prônant le transsexualisme par des laboratoires pharmaceutiques, des groupes d’hôpitaux privés et certains milliardaires.

Protégeons les enfants !

Félicitons mesdames Dora Moutot, Marguerite Stern et Eustache-Briniot pour leur courage.

Espérons pour l’avenir de nos enfants que la loi que cette dernière propose sera rapidement adoptée.

Elle nous permettra de suivre l’exemple des pays (Grande-Bretagne, Suède, Finlande, Norvège, Russie, 15 états américains…) qui ont, avant nous, constaté les dangers des dérives transgenres et y ont mis fin.

Contactez vos députés pour qu’ils consultent le rapport du Sénat, pour qu’ils ne se laissent pas tromper par l’idéologie et la propagande trans, mais qu’ils basent leur vote sur les éléments factuels qu’exposent le rapport d’Hilay Cass24 25, celui du Sénat, transmania et notre livre :

26




«Le sexe est un fait biologique» : au Royaume-Uni, le NHS opère un tournant majeur sur le sujet de la transidentité

[Source : lefigaro.fr]

Par Jessamine Gas

Le National Health Service a publié une mise à jour de sa «Constitution». En particulier, il ne sera plus possible pour les femmes transgenres de demander l’accès aux espaces de repos et d’hygiène réservés aux femmes.

Dans un document publié le 30 avril sur son site internet et présentant les modifications à venir de sa «Constitution», le National Health Service (système de santé britannique) définit le sexe comme une réalité biologique déterminante dans les soins apportés aux patients. Un tournant majeur et significatif dans le positionnement du Royaume-Uni sur les questions liées au genre dans la sphère médicale.

La «Constitution» du NHS, mise à jour au moins une fois tous les dix ans, est un manifeste exposant ses principes, valeurs, droits et engagements. Parmi les modifications proposées il y a quelques jours et devant encore faire l’objet d’une consultation de huit semaines jusqu’au 25 juin, un paragraphe est consacré aux soins liés à la transition de genre. Dès les premières lignes du chapitre, le NHS propose une définition du sexe qui est tout sauf anodine dans le contexte actuel des revendications de genre«Nous définissons le sexe comme le sexe biologique». Une formulation accueillie par les opposants à l’idéologie du genre comme un «retour à la raison».

Soins et espaces de santé non-mixtes

Le NHS affirme par ailleurs que l’accès aux services de santé implique un droit pour les patients à «recevoir des soins et traitements qui leur soient appropriés, correspondent à leurs besoins et à leurs préférences». L’institution de santé souhaite que les patients puissent affirmer librement ces besoins et préférences, «y compris pour demander que les soins intimes soient effectués par une personne du même sexe» (le caractère intime étant associé aux soins d’hygiène du corps, ainsi qu’aux examens médicaux des seins et des organes génitaux ou rectaux).

Le NHS va même plus loin dans sa déclaration, annonçant que les patients ne pourront plus partager leurs chambres, douches et toilettes avec des patients du sexe opposé. De fait, il ne sera plus possible pour les femmes transgenres, c’est-à-dire de sexe biologique masculin, de demander l’accès aux espaces de repos et d’hygiène réservés aux femmes. Face aux précédentes directives du NHS datant de 2021, et permettant aux patients transgenres d’être placés dans des espaces en fonction de leur identité de genre et non de leur sexe, certaines patientes s’étaient plaintes d’avoir dû partager un espace de couchage avec des patients de sexe masculin.

(…)

[Voir la suite : https://www.lefigaro.fr/international/le-sexe-est-un-fait-biologique-au-royaume-uni-le-nhs-opere-un-tournant-majeur-sur-le-sujet-de-la-transidentite-20240502]




Transgenrisme : les journalistes intègres sur la présentation des chiffres et les enjeux sociétaux de cette démarche ?

[Publication initiale : francesoir.fr]

Par Nicole Delépine

Dans deux articles successifs, le journal le Monde semble oublier les valeurs journalistiques qui ont jadis fait sa notoriété et se transformer en propagandiste trans, ignorant les faits avérés et les risques sociétaux constatés d’une telle propagande.

Ce petit article tient à rétablir la réalité des faits pour informer et aider ceux qui souffrent de dystrophie de genre, qui ne sont que de malheureuses victimes de ceux qui vivent à leurs dépens : laboratoires pharmaceutiques, médecins qui leur prescrivent à vie des hormones toxiques, chirurgiens qui les opèrent, et influenceurs responsables d’une emprise de type sectaire. Un véritable consentement éclairé est nécessaire à ces traitements invasifs et mutilants et ne semble pas être fourni dans la majorité des cas.1 2 C’est sur ces points que nous tentons d’informer les familles et candidats potentiels comme médecin et chirurgien dans notre petit livre « dysphorie de genre ».

En France, les trans genres constituent une infime minorité. L’ignorer c’est mentir

Dans un article intitulé pompeusement « Mineurs transgenres et hormonothérapie : ce que dit la science » publié le 29 mars 2024, il est écrit :

« En France, il n’existe aucune donnée sur le nombre de jeunes concernés par la transidentité ».

Pourtant, on ne peut ignorer les chiffres officiels du rapport gouvernemental sur le sujet et ceux de l’assurance maladie qui publie le nombre de demandes de prise en charge pour ALD dystrophie de genre (ALD 31) et celui des interventions de chirurgie trans ? Manque de curiosité ou d’efficacité dans les recherches ? Volonté de ne pas savoir ou désinformation volontaire ?

Les traitements d’affirmation de genre sont coûteux et l’obtention de sa prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie nécessite une demande. La demande de prise en charge des traitements constitue donc la première démarche que font tous ceux qui désirent les subir.

Selon la Caisse Nationale d’Assurance Maladie il y a eu 3 000 demandes de prise en charge pour ALD « dystrophie de genre » en 20213, et 462 demandes de prise en charge chirurgicale en 2020 pour un nombre global de trans déclarés en France de 9 000.

L’incidence annuelle de la trans-identité déclarée, tous âges confondus, est donc de 0,004 5 % en France (3 000/67 millions) et sa prévalence de 0,01 % dont une très petite minorité concerne les jeunes. Alors pourquoi la journaliste du Monde prétend qu’on ne dispose pas de données officielles en France et cite-t-elle la prévalence des transgenres au Canada (1 %) ou aux USA (0,5 %), surestimant donc considérablement la réalité française actuelle ?

En 2024, beaucoup d’adolescents français sont mal dans leur peau notamment depuis les confinements, mais il n’y a toujours qu’une infime minorité d’entre eux, souvent mal informés des inconvénients des traitements qu’on leur propose, qui s’exposent aux traitements hormonaux à vie ou acceptent des interventions chirurgicales mutilantes. Et rendre cette minorité trop visible ne lui rend malheureusement pas service, bien au contraire.

Mais au-delà de l’erreur colossale du journaliste sur l’incidence des trans en France, il faut souligner ses oublis ou mensonges par omission : sur les conséquences de cette « sur représentation » des trans, des droits dérogatoires actuels des trans et des limitations récemment imposées aux traitements trans des mineurs par la très grande majorité des pays du monde.

La surreprésentation médiatique des extrémistes trans nuit à leur cause

Les médias subventionnés, comme Le Monde, accordent aux trans une place disproportionnée4 par rapport à leur incidence réelle, croyant que leur plus grande visibilité serait susceptible de faciliter leur inclusion5 6 7 8.

Cette propagande pro trans s’exprime dans tous ces médias comme une véritable transmania9. Tout feuilleton télévisuel doit montrer des personnages LGBTQ+ pour bénéficier de la complaisance de l’Arcom10 et des diffuseurs des chaînes. Aux USA, en 2022, GLAAD11 comptabilisait 637 personnages LGBTQ+ à la télévision et sur les plateformes US12 soit 11,9 % des personnages, alors que les trans n’y rassemblent qu’environ 0,5 % de la population.

Cette surreprésentation considérable des trans s’accompagne de campagnes de harcèlement organisées par les extrémistes trans contre leurs opposants qu’ils traitent de TERF13 et de manifestations violentes pour empêcher tout débat contradictoire sur la théorie du genre et les résultats à long terme des transitions de genre chez les mineurs14 15.

La surreprésentation médiatique et la censure violente qu’exercent des extrémistes trans sur le débat démocratique nuisent en réalité beaucoup à leur communauté et constituent un des moteurs de l’augmentation des actes agressifs contre les minorités sexuelles.

En France de 2016 à 2021, le nombre de crimes ou délits anti-LGBT+ enregistrés par les services de police et de gendarmerie a doublé (+104 %). L’enquête Cadre de vie et sécurité a estimé que les violences à caractère anti-LGBT+ touchent 7 000 personnes chaque année, les menaces 25 000 et les injures 160 000. En Grande-Bretagne, le « Washington Post » a rapporté que le nombre d’incidents liés à la transphobie est passé de 75 en 2013 à 428 en 2021.

« Pour vivre heureux, vivons cachés » estiment les nombreux homosexuels et trans qui n’aspirent qu’à une vie tranquille et s’estiment instrumentalisés, contre leur volonté, en « icônes » par les militants extrémistes trans.

Les conséquences des droits dérogatoires des trans

En se victimisant, et en accusant la société de leur mal être, les extrémistes trans ont obtenu des droits dérogatoires comme la reconnaissance de leur transidentité sur simple affirmation sans devoir entreprendre un quelconque traitement pour se mettre en accord avec leur désir.

Mais aussi d’exiger de leurs camarades de classe qu’ils les appellent du prénom de leur choix tout en interdisant au professeur d’expliquer le problème du genre aux autres élèves. Cette recommandation officielle est souvent responsable de problèmes psychologiques chez ces derniers.

Les droits des femmes trans de pénétrer dans les vestiaires, les toilettes des femmes, partager leurs prisons mettent la sécurité des femmes de naissance en danger. En prison plusieurs cas de viols de femmes de naissance par des femmes trans (nées hommes et non opérées) ont été rapportés aux USA, Canada16 et Grande-Bretagne17 et pousse ces pays à ne plus considérer pour le choix des prisons que le sexe de naissance.

Le droit de concourir dans les épreuves sportives de haut niveau contre les femmes de naissance, contraire à l’équité sportive, a privé beaucoup de championnes de titres et médailles qu’elles méritaient. L’injustice des résultats observés, la fronde médiatique et les procès intentés par les femmes de naissance ont finalement convaincu la plupart des fédérations sportives internationales à exclure les femmes trans des compétitions féminines pour privilégier l’équité à l’inclusivité.

Le droit des trans d’accuser de transphobie ceux qui énoncent des faits biologiques.

Un étudiant canadien a été exclu de son école puis arrêté par la police18 pour avoir dit « il n’y a que deux sexes ». Mais là aussi l’idéologie se heurte à la réalité et le Premier ministre britannique, Rishi Sunak a rappelé, au congrès du Parti conservateur du 4 octobre 2023 :

« Un homme est un homme et une femme est une femme…C’est juste du bon sens. »

« Nous ne devrions pas nous laisser intimider par la croyance que les gens peuvent avoir que le sexe de leur choix. »

L’absence de données probantes que les hormones diminueraient véritablement les symptômes de dysphorie, de dépression, d’anxiété et les idées suicidaires chez les jeunes (40 % des trans), qu’elles exposent à des complications médicales en particulier cardiovasculaires19 et que les trans traités souffrent d’une mortalité double de celle de la population générale20 a incité de nombreux pays européens pionniers des transitions de genre (Suède, Norvège, Finlande, Danemark et Angleterre), à imposer des restrictions d’âge aux traitements médicaux.

Les excès des extrémistes trans ont entraîné le vote de lois restreignant les droits des minorités sexuelles dans la très grande majorité des pays du monde et/ou interdisant les traitements trans affirmatifs chez les mineurs aux USA21 22 23, en Russie24 en Afrique25 ou en Chine. En France, après le communiqué de l’Académie de médecine alertant sur les risques des traitements trans affirmatifs chez les mineurs26, un rapport sénatorial27 propose d’interdire tout traitement actif de transition aux mineurs suivant l’exemple des pays précédemment cités.

Il est triste de constater que Le Monde préfère diffuser des informations erronées plutôt que d’exposer plus globalement l’évolution mondiale actuelle de la question.

Les trans genres sont des victimes qu’il faut comprendre pour les aider

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car il faut intégrer le processus de changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très gênante et inconfortable.

Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants. Et lorsqu’un gourou internet attribue ce mal être au genre il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, ou sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance dont les formes deviennent progressivement sectaires.

Il faut savoir que la majorité des adolescents qui croient souffrir de dysphorie verront cette souffrance disparaître après leur puberté28 29 30, et que cette dystrophie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente en particulier autisme, anxiété ou dépression, ou un vécu de traumatisme dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté.

L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Devant un enfant qui croit souffrir d’une dystrophie de genre « Il est très important que les parents ne réagissent pas d’une manière terriblement négative ou en portant un jugement, même s’ils ont l’impression sur le moment que c’est de la folie et que cela n’a aucun sens », conseille la psychiatre Miriam Grossman31 32 :

« Il faut lui dire que vous comprenez qu’il traverse une période difficile, que c’est quelque chose d’important pour lui, que c’est quelque chose de sérieux, et que vous allez en apprendre le plus possible à ce sujet ».

Il faut faire preuve d’amour et de soutien, sans pour autant être d’accord avec ce que dit votre enfant : qu’il est du sexe opposé, ou que vous allez utiliser le nouveau nom et les nouveaux prénoms… Il est important que l’enfant et l’adulte comprennent qu’il est possible d’avoir une relation aimante même s’il y a de gros désaccords.

Le chemin pour sortir l’enfant de sa confusion sexuelle peut être long, allant de plusieurs mois à quelques années, mais dans tous les cas le soutien sans faille de la famille est essentiel.




Aux JO de Paris, les compétitions féminines seront réservées aux femmes de naissance

Par Dr Gérard Delépine

Il y a une dizaine d’années, les femmes trans (nées hommes) avaient obtenu le droit de concourir dans les compétitions sportives féminines de haut niveau, ce qui leur a permis de gagner de très nombreux titres qu’ils étaient incapables d’obtenir en concourant contre les hommes.

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra voulait les autoriser à concourir contre les femmes de naissance lors des JO de Paris, mais elle a dû se conformer à l’avis des fédérations sportives internationales qui ont presque toutes déclaré : les épreuves féminines seront réservées aux femmes de naissance.

Les jeunes souvent victimes de la propagande vantant la dystrophie de genre

De plus en plus de jeunes s’imaginent trans genre, car une propagande permanente dans tous les médias et sur internet le leur font croire alors qu’ils souffrent le plus souvent du mal être de l’adolescence qui disparaît spontanément dans 85 % des cas à l’âge adulte.

On leur fait croire que les trans seraient nombreux alors qu’ils ne constituent qu’une infime minorité avec, d’après les rapports officiels 3000 nouveaux cas par an en France1. Les extrémistes trans prétendent aussi que le rejet de la société serait responsable de leur taux considérable de suicide (environ 40 %)2 3 4 alors que leur stress de minorité ne peut qu’être augmenté par leur déclaration d’appartenance trans. En Grande-Bretagne l’étude de Bailey5 portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide. En Ontario, au cours de la seule année précédant son étude, Bauer6 rapporte que 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte.

Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels) les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème. Les extrémistes trans claironnent que les traitements médicaux et chirurgicaux permettraient de diminuer le désir de suicide, mais les preuves d’une telle affirmation manquent et d’après le centre d’Amsterdam, pionner des traitements le taux n’a pas diminué en 5 décennies de traitement7.

De plus, de nombreuses études montrent que ce malaise est en réalité dans près de 70 % des cas le symptôme d’une maladie psychiatrique sous-jacente qu’il faudrait prendre en compte, mais que le diagnostic de dysphorie de genre empêche de reconnaître et de la traiter.

Les trans sont malheureux et doivent être aidés, mais pas aux dépens des femmes

Prétendant que leur discrimination serait responsable de leur mal être, les trans ont obtenu des dérogations considérables au droit commun et en particulier de pouvoir être reconnu du sexe de leur choix sur simple affirmation, sans être obligés de suivre un traitement, de pouvoir changer de prénom, d’exiger qu’on les appelle par ce prénom, de fréquenter les vestiaires et toilettes du sexe opposé à leur sexe de naissance, d’être enfermés dans les prisons de leur genre déclaré et de participer aux compétions du sexe auquel ils s’identifient.

Dans le cas des hommes trans (nés femmes) ces dérogations ne posent que des problèmes mineurs pour les hommes de naissance et pour la société.

Mais les femmes trans (nées hommes et ayant très majoritairement conservé leurs attributs virils) représentent un risque sécuritaire réel pour les femmes dans les lieux qui leur étaient jadis réservés (toilettes, vestiaires, douches, prisons) et un problème grave d’équité dans les sports de haut niveau et les compétitions.

Les femmes trans conservent un avantage physiologique malgré un taux de testostérone bas

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques et éthologiques des individus.

À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un développement supérieur du cœur (+ 20 % en moyenne) et de la capacité pulmonaire, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Ces caractéristiques physiques plus développées chez l’homme expliquent des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines (sauf en gymnastique) illustre la différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences physiques démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve un cœur et des poumons plus performants, une taille plus grande, des membres plus longs, une répartition des graisses différente et une masse musculaire supérieure qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple d’Halba Diouf qui en se prétendant femme est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif et c’est aussi le cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio et de bien d’autres femmes trans et ce sont loin d’être les seules :

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines de haut niveau lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité et les droits des sportives professionnelles.

L’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines représente de plus un risque de blessure pour les femmes dans les sports violents.

Mais aussi dans le rugby :

Dans le sport de haut niveau, l’idéologie transgenre s’est heurtée au mur des réalités

Pour l’équité sportive et pour la sécurité physique des femmes de naissance les femmes trans seront exclues des Jeux olympiques.

Il n’est pas question d’interdire le sport aux transgenres : ils peuvent toujours jouer dans les clubs sportifs contre les concurrents et concurrentes de leur choix si cela ne menace ni la sécurité ni l’équité. Mais curieusement très peu d’hommes trans (nés femmes) expriment le désir de concourir avec les hommes de naissance.


1 https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf

2 Austin A, Craig SL, D’Souza S, McInroy LB. Suicidality Among Transgender Youth: Elucidating the Role of Interpersonal Risk Factors. J Interpers Violence. 2022 Mar;37(5-6):NP2696-NP2718. doi : 10.1177/0886260520915554. Epub 2020 Apr 29. Erratum in : J Interpers Violence. 2020 Jul 29;:886260520946128. PMID : 32345113.

3 Kingsbury M, Hammond NG, Johnstone F, Colman I. Suicidality among sexual minority and transgender adolescents: a nationally representative population-based study of youth in Canada. CMAJ. 2022 Jun 6;194(22):E767-E774. doi : 10.1503/cmaj.212054. PMID : 35667666 ; PMCID : PMC9177208.

4 https://www.thetrevorproject.org/survey-2023/#intro

5 Bailey, L., Ellis, S., et McNeil, J. (2014). Suicide risk in the UK trans population and the rôle of gender transitioning in decreasing suicidal ideation and suicide attempt. Mental Health Review Journal, 19(4), pages 209 à 220. http://doi.org/10.1108/MHRJ-05-2014-0015

6 Bauer, G., Schiem, A., Travers, R. et Hammond, R. (2015b). Intervenable factors associated with suicide risk in transgender persons: A respondent driven suicide risk sampling study in Ontario, Canada. BMC Public Health. DOI: 10.1186/s12889-015-1867-2 http://doi. org/10.1186/s12889-015-1867-2

7 Tendances du risque de décès par suicide chez les personnes transgenres : résultats de l’étude de la cohorte d’Amsterdam sur la dysphorie de genre (1972-2017) Wiepjes CM, den Heijer M, Bremmer MA, Nota NM, de Blok CJM, Coumou BJG, Steensma TD. Trends in suicide death risk in transgender people: results from the Amsterdam Cohort of Gender Dysphoria study (1972-2017). Acta Psychiatr Scand. 2020 Jun;141(6):486-491. doi: 10.1111/acps.13164. Epub 2020 Mar 12. PMID: 32072611; PMCID: PMC7317390.




Christianisme contre sionisme évangélique

[Source : guyboulianne.info]

« Christianisme contre sionisme évangélique ». Une entrevue exclusive avec Steve et Jana Ben-Nun pour le réseau TruNews, avec Rick Wiles

Par Guy Boulianne

😁 Si vous appréciez cet article,
n’hésitez pas à faire un don
[à Guy Boulianne] à votre guise.
Merci.

Je vous présente ci-dessous une entrevue exclusive que Steve Ben-Nun et son épouse Jana ont donné le 12 février 2020 pour le réseau TruNews. Fondateur de Israeli News Live, Steven Ben-Nun s’exprime à l’échelle internationale en tant qu’auteur, spécialiste de la Bible et de l’hébreu, ancien agent de renseignement et défenseur du peuple israélien et des droits humains des voisins d’Israël. Il enseigne avec sa femme Jana sur le sujet très mal compris de l’égalité biblique. Il est auteur et journaliste sur le climat politique et biblique affectant le Moyen-Orient. Steven croit que Yeshua (Jésus-Christ) est le Messie que Dieu a promis à Israël, le Rédempteur du monde. Passionné par la connaissance de son peuple de l’identité du Messie, Steven a consacré sa vie à l’étude de la langue hébraïque en privé pendant plus de 30 ans et sur le plan académique. Il a fréquenté le Pensacola Christian College et a terminé les études bibliques hébraïques avancées. Alors qu’il vivait en Israël, Steven a échappé de peu à un kamikaze le 22 septembre 2004 près de French Hill à Jérusalem. Les événements miraculeux qui ont entouré la vie de Steven façonnent le message dont il parle publiquement avec passion. Il est l’auteur de deux livres « Israel, Are they still God’s People? » (Israël, est-il toujours le peuple de Dieu ?) et « Yam Suph, The Sea of Reeds » (Yam Suph, La mer des roseaux).

Pour sa part, Jana S. Ben-Nun est journaliste et conférencière internationale. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts de la Florida State University et a obtenu des crédits pour sa maîtrise à l’Université de Floride occidentale. Ancienne professeure adjointe à l’Université de Floride occidentale, elle est également titulaire d’un diplôme de sage-femme en soins infirmiers de la République tchèque. Jana continue d’étudier la prophétie biblique, avec une attention particulière sur la langue grecque Koine, dans le but de comprendre le point de vue de Dieu sur les femmes. Elle a étudié de manière approfondie en médecine naturelle et en biologie. Jana parle couramment cinq langues, dont le russe, l’anglais et diverses autres langues d’Europe de l’Est, ce qui constitue un atout majeur pour Israeli News Live. Grandir sous le communisme a donné à Jana une perspective unique des relations entre l’Europe et la Russie. Celle-ci écrit actuellement son premier livre « God Loves Pink » (Dieu aime le rose).

Récemment, Steve Ben-Nun s’est mis en relation avec moi sur le réseau social ✘ (anciennement Twitter), ce qui m’a donné l’idée de traduire et de transcrire en français cette entrevue que je connaissais depuis longtemps. L’entrevue est menée par Rick Wiles, le fondateur du réseau TruNews, l’une des principales sources d’information au monde qui rapporte, analyse et commente les événements et tendances mondiaux avec une vision du monde chrétienne orthodoxe et conservatrice. La vision est de construire un réseau d’information mondial qui fournit une source crédible d’actualités, d’événements et de tendances mondiales tout en accordant respect et honneur aux chrétiens de toutes les principales confessions – évangéliques, orthodoxes, anglicanes, catholiques et protestantes.


VEUILLEZ NOTER : La transcription ci-dessous n’est pas parfaite, mais j’ai fait de mon mieux pour que la traduction respecte toute l’essence de la conversation. Il faut savoir qu’il est très difficile de traduire une conversation orale car, souvent, les propos sont plus ou moins décousus. Merci.

➽ Christianisme contre sionisme évangélique

RICK WILES : Eh bien, mes invités d’aujourd’hui sont connus de beaucoup d’entre vous. Ils animent une émission très populaire sur YouTube appelée Israeli News Live. Les co-animateurs sont une équipe mari et femme de croyants juifs en notre Seigneur Jésus-Christ. Oui, ce sont des chrétiens juifs, mais ils rejettent fermement le sionisme. Je parle de Steve et Jana Ben-Nun. C’est la première fois que je les rencontre. Ils sont nos invités ici aujourd’hui depuis le milieu de la matinée, et nous avons eu l’occasion de nous asseoir ensemble dans mon bureau avec Susan, Doc et Matt, puis nous sommes allés déjeuner et avons continué notre conversation. Je leur ai demandé, « voudriez-vous rester un peu plus longtemps ? J’aimerais vous avoir sur True News aujourd’hui ». Et donc si vous ne les avez jamais vus, vous allez devenir l’un de leurs fans et vous visiterez leur chaîne YouTube, Israeli News Live. Steve, Jana, bienvenue. Heureux de vous avoir ici.

STEVE BEN-NUN : Merci. Rick, nous sommes très heureux d’être ici avec vous aujourd’hui.

RICK WILES : Très bien. Nous avons eu une bonne conversation aujourd’hui. Nous avons couvert plusieurs sujets.

STEVE BEN-NUN : Oui, nous avons fait beaucoup de choses. Et c’est vraiment un plaisir de pouvoir vous rencontrer, vous et le personnel ici. Tout le monde est tout simplement merveilleux. Mais oui, tout le monde est vraiment incroyable ici, Rick. Et vous savez, ce qui est vraiment sympa pour nous, c’est de venir rencontrer des gens avec lesquels on se sent vraiment chez soi, avec le sentiment de savoir, de rencontrer de vrais croyants en Jésus-Christ. Et c’est ce que nous apprécions. Et nous… j’ai même dit cela à ma femme alors que nous parlions en privé. Nous ressentons cela avec vous-même, votre femme, le personnel, tout le monde ici, des gens vraiment extraordinaires.

RICK WILES : C’est bien.

JANA BEN-NUN : C’était merveilleux d’entendre un évangile réel, vrai et pur prononcé aujourd’hui et d’attendre avec impatience Jérusalem d’en haut.

RICK WILES : Eh bien, merci. Nous sommes heureux de vous avoir ici. Euh, pour ceux qui ne connaissent pas Israeli News Live, prenez juste une minute et présentez-vous à notre public qui n’a jamais vu votre programme.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, nous avons commencé Israeli News Live il y a sept ou huit ans, je suppose, quelque chose comme ça. J’oublie la date exacte du début réel. Nous avons commencé avant la diffusion d’Israeli News Live. Nous avons commencé comme un ministère d’enseignement, euh, mais très prosioniste. Moi, vous savez, je viens d’un milieu juif. Mes deux parents étaient juifs. C’étaient des juifs non pratiquants. Mais je viens toujours de ce milieu. J’ai donné ma vie au Christ quand j’avais huit ans, et j’ai vécu un événement où lorsque ma mère visitait une église avec un ami, elle n’y retournait plus jamais. Donc. Mais néanmoins…

RICK WILES : Une seule visite, vous aviez huit ans et vous avez été sauvé lors d’une seule visite dans une église ?

STEVE BEN-NUN : Lors d’une seule visite. Exactement.

RICK WILES : Quelqu’un prêchait l’Évangile ce jour-là ?

STEVE BEN-NUN : C’était le cas. Et tu sais, Rick, ce qui est drôle, c’est que quand j’avais 40 ans, je suis allé m’installer en Israël à ce moment-là, et quand je l’ai fait, avant de partir, je suis retourné dans cette petite église. Il s’agissait de l’église baptiste de Londres à Casselberry, en Alabama. Nous vivions à Casselberry à l’époque, et la meilleure amie de ma mère y est allée juste pour lui rendre visite. Mais j’ai laissé un mot et ils ont dit que le ministre qui administrait là-bas, je pense qu’il était décédé à ce moment-là, mais j’ai juste laissé un mot à l’église là-bas disant : « Je veux vous remercier pour un ministre qui prêcherait encore l’Évangile. Et le salut de Jésus-Christ. » J’ai dit, parce que maintenant, toutes ces années plus tard, 32 ans plus tard, j’apporte maintenant l’Évangile de Jésus-Christ à mon propre peuple en Israël. Et c’est un peu là que les choses ont commencé pour moi. Mais, même si je crois au Seigneur Jésus-Christ comme Sauveur, j’étais toujours un croyant de type pro-sioniste qui regardait davantage les Écritures avec des lunettes de type Schofield. Et donc, même si nous sommes passés du ministère à l’aspect informationnel des choses pour couvrir plus de choses, nous avons lancé Israeli News Live à ce moment-là, et Israeli News Live examinait principalement le spectre géopolitique sous un aspect plus biblique. Et nous avons vraiment gagné très rapidement en popularité avec ce programme, et toujours avec mon propre cœur, très sincère dans ce que je croyais et très passionné par celui-ci. J’ai survécu à un attentat suicide en Israël en 2004 par la grâce de Dieu. Mais à mesure que nous construisions le ministère là-bas, les choses commençaient à changer. Et ma femme a commencé à remarquer beaucoup de choses, et elle m’a fait lire un livre intitulé « The Holocaust Victims Accuse » (Les victimes de l’Holocauste accusent), qui était en réalité des rabbins juifs parlant de ce qu’ils ont vécu pendant l’Holocauste et comment ce sont les dirigeants sionistes qui leur tournaient le dos et permettaient à d’autres Juifs d’aller dans les camps de l’Holocauste et des choses comme ça, cela a vraiment commencé à me réveiller.

RICK WILES : Avez-vous lu « The Transfer Agreement » (L’accord de transfert) d’Edwin Black ?

STEVE BEN-NUN : Oui, oui. J’ai lu ça aussi.

RICK WILES : Est-ce que cela vous a ouvert les yeux ?

JANA BEN-NUN : Oui, en effet, car cela nous prouve qu’Hitler était en réalité sioniste, ce qui était une surprise totale qu’il ait coopéré avec les dirigeants sionistes.

RICK WILES : Oui, Adolf Hitler a travaillé avec les sionistes, c’est vrai. Diriez-vous qu’il était sioniste ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, il a travaillé avec eux.

RICK WILES : Il a coopéré avec eux. Il les a aidés.

JANA BEN-NUN : C’est vrai, et ils ont une pièce de commémoration, c’est vrai. C’est exact.

RICK WILES : Ainsi, les premiers sionistes ont trouvé un moyen de travailler avec Adolf Hitler et le Troisième Reich. Le Troisième Reich a en fait contribué des millions de dollars au mouvement sioniste pour subventionner l’infiltration sioniste en Palestine.

JANA BEN-NUN : C’est vrai. Nous pouvons dire qu’Hitler a construit l’État d’Israël, il a contribué à construire l’État d’Israël.

RICK WILES : Oui, il l’a fait.

STEVE BEN-NUN : Nous avons d’abord commencé à diffuser cette information dans notre émission parce que plus j’étais choqué, plus j’en faisais ressortir. Et bien sûr, le conflit syrien a également été un facteur contributif, car à mesure que nous enquêtions sur les faits, nous avons commencé à reconnaître toutes les incohérences avec les médias grand public. Donc cela nous tournait aussi. Mais quand j’ai publié pour la première fois sur ce qui se passait pendant l’Holocauste, le peuple juif avait en fait autorisé la mort d’autres Juifs juste pour avoir des chiffres. J’avais un bon ami à moi dont toute la famille est issue du Mossad en Israël, et il m’a écrit et il m’a dit : « Steve, tu dois laisser tomber ça. C’est de l’eau sous les ponts. Il a dit, je sais que c’est vrai. Les documents sont là. Nous savons que c’est vrai. C’est écrit par des rabbins. Nous savons tout cela. Ce sont des informations factuelles. » Mais il a dit que ma propre famille avait en fait aidé à financer le Stern gang.

Menahem Begin

RICK WILES : Le Stern gang ?

STEVE BEN-NUN : Oui.

RICK WILES : Et le Stern gang était une organisation terroriste juive sioniste apparentée à Menahem Begin qui était responsable de l’explosion de l’hôtel King David et du meurtre de nombreux Arabes innocents.

STEVE BEN-NUN : Exactement, exactement.

RICK WILES : Et il a fini par devenir Premier ministre.

STEVE BEN-NUN : Oui, c’est le cas, et curieusement, vous savez, il y avait différentes choses le concernant et mes propres idées qui me venaient à l’esprit et que j’avais entendues, comme lorsque je vivais en Israël en 2004, mon colocataire là-bas était un soldat israélien. Il était originaire de Beer-Sheva. Il avait été blessé dans un accident, mais il me disait comment ils ciblaient les entraînements sur les Palestiniens et…

RICK WILES : Entraînement sur cible ?

STEVE BEN-NUN : Entraînement sur cible. Et je lui ai spécifiquement demandé, vous savez, « Iran » (c’est comme ça qu’on l’appelle Iran). « Iran », ai-je dit, « est-ce que vous voulez littéralement dire que vous ciblez l’entraînement et que vous en avez réellement tué ? » Il a dit : « J’en ai tué trois ». Et il était… Je ne sais pas s’il en avait vraiment honte ou ce que c’était, mais il m’avouait ces choses. Et en tant que croyant en Jésus-Christ, cela me dérangeait. Mais pourtant, je supprime toujours ces types de choses.

RICK WILES : Ben Gourion aurait déclaré : « nous considérions les Palestiniens comme des ânes ».

STEVE BEN-NUN : Oh, c’est pire que ça, Rick. Je veux dire, moi aussi, en raison de mon origine juive, je suis allé plus profondément juste en cherchant mes racines, même en tant que croyant. J’y suis entré, je me suis davantage impliqué dans l’organisation Chabad. Je rendais visite à des rabbins, puis j’ai noué des amitiés avec eux et je suis devenu membre de l’organisation Habad pendant plus de 20 ans.

RICK WILES : Vous vous souvenez ?

STEVE BEN-NUN : Eh bien, c’est un peu comme rejoindre une église. Vous savez, vous êtes juste la prochaine chose que vous savez, vous signez simplement ce que vous avez rejoint. Ce n’est pas comme une partie de l’élite, la secte de l’organisation Chabad. Mais nous avions des liens très forts avec eux. Et nous n’allions pas tout le temps à la synagogue et tout ça, mais j’avais des relations d’affaires avec eux à cause de l’entreprise de déménagement que nous possédons. Nous avions de nombreuses relations avec les rabbins du sud et du nord-ouest de la Floride également. Et plus vous entrez dans des cercles comme celui-ci, plus vous commencez à apprendre la façon de penser réellement du peuple juif. Bien sûr, en vivant en Israël, vous apprenez cela aussi. Et en ce qui concerne les goyim, les Gentils, ils sont très méprisés quand vous parlez d’un âne. Je ne peux pas vous dire combien de fois j’ai été assis là avec des médecins et des avocats simplement en tant qu’amis, et ensuite ils ont oublié que je suis en réalité un croyant. Dans certains cas, ils ne savaient même pas que j’étais croyant. Peut-être que je ne leur ai rien dit à ce moment-là. Et ils disaient : « Steve, ce ne sont que des Gentils. Pourquoi vous inquiétez-vous pour les Gentils ? Vous savez, ils seront nos esclaves un jour ». Et des choses comme celle-ci sont toujours restées au fond de mon esprit.

RICK WILES : Alors ils parlent des Gentils comme étant des esclaves ?

STEVE BEN-NUN : Absolument, absolument. J’ai des lettres, Rick. Je peux vous montrer des lettres d’un…

RICK WILES : Le sionisme est-il raciste ?

STEVE BEN-NUN : Oui, le sionisme est définitivement raciste, mais il ne rend pas tout le peuple juif ainsi.

RICK WILES : Oui, je suis tout à fait d’accord. Le sionisme est basé sur la supériorité raciale.

STEVE BEN-NUN : Absolument.

RICK WILES : Alors, vous considèrent-ils, vous, vos critiques, comme un ennemi parmi les sionistes ? Êtes-vous un juif antisémite ou un juif qui se déteste ? Comment vous étiquettent-ils ?

STEVE BEN-NUN : On ne me traite pas d’antisémite parce que je suis juif, mais certaines personnes disent, « vous savez, vous êtes un juif qui se déteste ». Cela dépend vraiment de celui qui s’attaque à moi. Je sais que l’une de mes sources pour le Moyen-Orient là-bas, qui est bien sûr israélien. En fait, il m’a dit récemment, il a dit : « Tu sais, Stephen », il a dit, « à un moment donné, nous avions espéré que tu puisses venir en Israël », a-t-il dit, « parce que j’apprécie le fait que tu défends Jésus. J’ai du respect pour cela. Mais vous avez vraiment irrité tout le monde au sein du gouvernement israélien maintenant. » Donc, c’est probablement complètement écarté maintenant, et c’est à cause de la position audacieuse que nous adoptons en ce qui concerne…

RICK WILES : Donc, si une personne est un Gentil, un non-juif et qu’elle critique le sionisme, pas le peuple juif, si elle critique le sionisme, alors elle est qualifiée d’antisémite. Mais si un Juif critique le sionisme, il est qualifié de Juif qui se déteste.

STEVE BEN-NUN : Oui.

RICK WILES : C’est comme ça que ce jeu fonctionne ?

STEVE BEN-NUN : C’est exactement comment cela fonctionne. Et l’antisémitisme est une propagande. C’est tout ce que c’est vraiment.

RICK WILES : Eh bien, il n’y a pas de race sémitique.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, exactement.

RICK WILES : Il n’existe que des langues sémitiques. Il existe environ 300 langues sémitiques. L’hébreu en fait partie. Mais il n’y a pas de race sémitique. En fait, il n’y a qu’une seule course. Et si vous voulez être théologiquement correct, il y a deux races : sauvée et non sauvée. Soit la race humaine est sauvée par Jésus-Christ, soit elle n’est pas sauvée. Et ce sont les deux groupes. Le reste de la couleur de la peau, tout ce genre de choses n’a pas d’importance… Jana, et vous ? Quelles sont vos origines ? … Steve, vous êtes né en Floride, dans le Panhandle…

STEVE BEN-NUN : J’avais l’habitude de dire que ma mère avait eu la gentillesse de m’emmener dans un hôpital ordinaire au lieu de naître dans les bois, alors je suis né dans le nord-ouest de la Floride. J’ai donc grandi dans les Appalaches.

RICK WILES : Très bien. Nous avons donc un parcours similaire. D’accord. Et vous

JANA BEN-NUN : Eh bien, je suis originaire d’Europe de l’Est, de l’ancienne Tchécoslovaquie, et je suis venue au Christ en 2010. Mon origine est que je viens d’une sorte de foyer mixte. Ma mère n’était pas juive. Elle était Gentille. Ainsi, en Israël, ils me considèrent comme une Gentille. Ils ne considèrent pas les personnes dont le père est juif. Ils ne les considèrent pas comme juifs. C’est pourquoi je suis souvent qualifiée d’antisémite lorsque je m’exprime.

RICK WILES : Il est donc un Juif qui se déteste et vous êtes antisémite.

JANA BEN-NUN : C’est vrai.

RICK WILES : Est-ce que c’est ce que pensent vos ennemis ?

JANA BEN-NUN : Selon nos ennemis. C’est exact. Tout cela parce que, euh… nous mettons simplement en lumière les enseignements du judaïsme qui, en Israël bien sûr, quand vous y êtes, vous commencez à remarquer des choses. Mais à cause de notre approche sioniste de la prophétie et de la Bible en général, et que nous étions dans un cercle de chrétiens sionistes, j’ai commencé à faire beaucoup de recherches sur les racines juives et la judéité, et je voulais savoir ce qu’est le judaïsme, qu’est-ce que cela signifie ? Le judaïsme croit-il ? J’ai donc commencé à étudier les écrits, et les écrits incluent le Talmud, le Zohar, la Kabbale, qui est la loi juive ou qu’on appelle Halacha. Et j’ai commencé à expliquer, à écouter beaucoup d’enseignements du rabbin. Je créais beaucoup de vidéos dans lesquelles j’enseignerais spécifiquement sur la Halacha et le Talmud et j’expliquais certaines choses. Et j’ai commencé à voir qu’il y avait une énorme différence entre le christianisme et le judaïsme, que le christianisme n’avait absolument rien à voir avec le judaïsme. Le judéo-chrétien est aussi souvent évoqué qu’une déclaration oxymore. C’est diamétralement opposé, et j’ai commencé à voir qu’au fond, ils sont en réalité les ennemis du christianisme, donc je ne pouvais pas comprendre logiquement.

RICK WILES : Le judaïsme n’est pas biblique, même selon les normes de l’Ancien Testament.

JANA BEN-NUN : C’est exact.

RICK WILES : Dieu n’a pas créé le judaïsme.

JANA BEN-NUN : Exactement. Le judaïsme tel que nous le connaissons aujourd’hui est essentiellement pharisien. Le judaïsme n’est pas la vraie foi. Ce n’est rien de ce que Dieu a donné.

RICK WILES : C’est ce que Jésus a condamné.

JANA BEN-NUN : Exactement. J’ai donc commencé à remarquer que nous menons aujourd’hui les mêmes batailles que les chrétiens du premier siècle en tant qu’apôtres, et que nos ennemis sont les mêmes ennemis que les ennemis de Jésus. Et c’étaient les pharisiens avec leur loi orale. On voit beaucoup de chrétiens aujourd’hui, surtout dans les cercles sionistes. Ils pensent que le judaïsme concerne l’Ancien Testament, que le judaïsme n’est que l’Ancien Testament. Ils croyaient tous les Juifs, ils croyaient simplement à la loi de Moïse et ils pratiquaient la loi de Moïse. Ils ont 613 commandements. La plupart de ces chrétiens ne connaissent pas le Talmud, le Zohar et la Kabbale. Et d’où viennent ces 613 mitsvot et à quoi elles servent. J’ai donc commencé à étudier de quoi il s’agit et ce qu’enseigne le Talmud. Et j’ai remarqué qu’il y avait effectivement un plan. Il y a un complot, et c’est un complot contre le christianisme. Et je ne comprenais pas logiquement pourquoi les dirigeants chrétiens noueraient des amitiés avec des rabbins juifs ?

RICK WILES : Prenez les prochaines minutes et résumez quel est ce plan que vous avez discerné ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, tout d’abord, permettez-moi de vous apporter l’un des livres ici, « La doctrine secrète en Israël’ (The Secret Doctrine in Israel) de Waite.



RICK WILES : Ok, nous pouvons mettre ça à l’écran. Voilà, c’est juste là. C’est le livre « La doctrine secrète en Israël », A.E. Waite. Et je pense que cela a été écrit en 1909, 1905, quelque chose comme ça.

JANA BEN-NUN : Oui. Et ce que cela explique, c’est la doctrine fondamentalement secrète du Zohar, ce qui se cache derrière le Zohar. Et vous devez comprendre que l’âme du Talmud est le Zohar, et que l’âme du Zohar est la Kabbale, l’occultisme ou la sorcellerie comme je l’appelle. Or, ce livre en particulier ne s’y oppose pas. Cela explique seulement ce que c’est, ce qu’est la Doctrine Secrète. Et ici, dans la préface, il parle en fait de la tradition secrète en Israël, ainsi que d’un récit de la manière dont elle a influencé l’érudition chrétienne en Europe au cours de 1617 et du XVIIIe siècle. Il semble que ce soit une intrigue qui n’est pas nouvelle. Cela a été planifié il y a très très longtemps.

RICK WILES : Ils ont infiltré les églises, les universités et les organisations chrétiennes pendant des siècles pour changer l’Évangile.

JANA BEN-NUN : Changer l’Évangile et mettre complètement un virus dans le christianisme. J’appelle ça un virus. Vous savez, 11 des pharisiens et dans le christianisme d’aujourd’hui, surtout ici en Amérique, ont un virus. Et nous devons identifier quel est le virus. Mais c’est fondamentalement le même problème que celui de l’apôtre Paul. C’est un judaïsme du christianisme, mais ils ont aussi introduit des pratiques occultes. Quoi qu’il en soit, en étudiant cela, je suis arrivé à une information vraiment choquante. Et ici, sur cette page… je l’ai souligné. Alors laissez-moi y retourner.

RICK WILES : Je tiens à dire que lorsque Jana et Steve m’ont parlé du livre que nous venons de voir, écrit par M. Waite, alors pendant qu’ils m’en parlaient, je suis allé en ligne et j’ai trouvé une première édition originale de, je pense, vers 1905, et j’en ai trouvé une à vendre. Parce qu’on peut acheter des réimpressions, mais je préfère… chaque fois que je peux acheter une édition originale. Je préfère faire cela parce que je peux désormais prouver aux gens qu’il ne s’agit pas d’une altération. Il s’agit de la première édition réelle de ce livre. C’est comme la Bible de Scofield. J’ai plusieurs éditions, mais j’ai la première édition originale, qui était, je pense, 1909, 1907, quelque chose comme ça, lorsque la toute première est sortie, parce que je veux pouvoir prouver aux gens les mensonges publiés par Cyrus Schofield. dans la Sainte Bible. Et si vous avez la première édition, c’est une preuve. C’est une preuve. Personne ne peut dire que la copie que vous avez a 100 ans. Cela a été modifié. Elle a été modifiée. Non, je veux pouvoir tenir le premier. J’ai donc pu commander aujourd’hui une édition originale de première année, vous savez, de ce livre. Et j’ai très hâte d’étudier ce livre. Alors, qu’y a-t-il dans ce livre. Que vais-je y trouver ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, vous allez découvrir quelle est la véritable doctrine secrète du Zohar. Ce n’est pas joli. Je ne recommande pas vraiment aux gens qui ne sont pas forts dans la foi, ou c’est un livre pour la recherche, dans le but de rechercher ce qu’est la doctrine de la Kabbale, du Zohar et du Talmud, ce qu’est le judaïsme. Parce qu’une fois que vous comprenez ce qu’est le judaïsme, vous commencez à comprendre que ces ponts que les ministres chrétiens établissent aujourd’hui avec les pharisiens ou les rabbins sont des ponts très dangereux. Et d’un côté, vous savez, ce sont toujours les chrétiens qui se soumettent aux juifs. Ce sont toujours les chrétiens qui doivent accepter de ne pas prêcher Jésus aux juifs. Vous voyez, les Juifs, ils ne font pas de compromis. Ils ne feront jamais de compromis sur ce qu’ils croient. Mais les chrétiens sont prêts à faire des compromis. Et pourquoi ? Parce qu’ils ont pour professeurs des loups qui ont effectivement établi des ponts avec les pharisiens, les ennemis du Christ. Mais dans ce livre en particulier, je veux juste vous lire un peu ce qui m’a fait comprendre quel est le complot contre le christianisme. Il est dit ici : “Selon le « Dieu Midrash », le Messie apportera la paix éternelle”, ce qui bien sûr était compris par les Israélites comme la paix pour Israël, plus celle qui pourrait suivre l’extermination pour tous ceux qui ne sont pas entrés par conversion dans la maison. de Jacob.

RICK WILES : Extermination !

JANA BEN-NUN : Oui. Donc, fondamentalement, ce qu’ils enseignent, c’est que si les Gentils ou les Chrétiens ne s’attachent pas aux Juifs, ils seront exterminés. Et bien sûr, nous sommes bien connus pour nos Lois noahides, qui nous ont permis de mettre cela en lumière. Alors vous allez au Talmud et vous commencez à lire quel est le plan pour les Gentils. Vous voyez, le judaïsme est un système à deux vitesses. Le judaïsme remet en place le mur de séparation. Ce sont les juifs et les non-juifs. Et selon le judaïsme, les non-juifs appartiennent à des espèces différentes. Ce sont des humains, mais ils ne sont pas au niveau des Juifs. Les Juifs sont censés être divins. Ils sont la lumière du monde. Ce sont eux les élus. Ils ont la vie d’Hachem en eux. C’est ainsi qu’ils expliquent la vie de Dieu à l’intérieur. Et les Gentils, ils ne pourront jamais y parvenir, ce sont des espèces différentes, ils sont au niveau animal, et la seule façon pour les Gentils d’arriver au monde à venir est de s’attacher aux Juifs. Et comment font-ils ça ? Eh bien, grâce aux Lois noahides. Sept lois noachides.

https://www.youtube.com/embed/xcc24H3QrZc
https://www.youtube.com/embed/y26xPfvUBw4
https://www.youtube.com/embed/adTi_yTYTcM

RICK WILES : Quel pourcentage de Juifs dans le monde croient à ces conneries ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, c’est une question intéressante. Steve, tu as fait des recherches.

STEVE BEN-NUN : J’ai fait quelques recherches parce que je sais que lorsque nous avons été attaqués pour avoir promulgué les Lois noahides, il a été suggéré que seul un petit pourcentage, environ 2 % des Juifs radicaux en Israël le croyaient réellement. Mais c’est là la chose la plus éloignée de la vérité. Mais même s’il s’agissait d’un petit pourcentage, il faut garder à l’esprit que c’est ce pourcentage qui sert à contrôler les gouvernements du monde. Mais juste pour un exemple, 5 % des Juifs partout dans le monde sont hassidiques, en fait hassidiques, qui sont tous talmudistes. Mais le nombre continue d’augmenter parce que chez les hassidiques, une fois que vous sortez des hassidiques, nous avons ce que nous appelons « orthodoxes » ou « ultra orthodoxes » qui représentent environ 30 % de tous les juifs dans le monde. Ainsi, environ 30 % des Juifs dans le monde sont des « purs » et peut-être 15 % dans le monde entier, dirions-nous, sont des talmudistes purs et durs, du Zohar, de la Kabbale, tandis que les 15 % restants sur ce total de 30 % dans le monde y adhèrent également. Mais ils ne sont pas un noyau dur. Néanmoins, au moins 30 % de tous les Juifs considèrent le Talmud comme un écrit sacré, comme la loi orale de Dieu, et il est tenu en plus haute estime que la Bible elle-même. Je sais que certains essaieront de minimiser cela et diront que ce n’est pas vrai, que c’est totalement faux. Tout juif orthodoxe sait que le livre du Talmud a plus de prééminence que celui de Moïse ou des prophètes eux-mêmes.

RICK WILES : Quelles sont les déclarations les plus choquantes du Talmud ?

STEVE BEN-NUN : Les déclarations choquantes…

JANA BEN-NUN : Il y en a beaucoup.

STEVE BEN-NUN : Il y en a beaucoup.

JANA BEN-NUN : Il y en a beaucoup.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, permettez-moi de clarifier certains de ces éléments parce qu’ils sont un peu mal cités, mais cela reste vrai. Comme, par exemple, quand il est question dans le Talmud d’un homme, certains essaient de dire qu’il cautionne une relation sexuelle ou une pédophilie entre un homme et un garçon, à condition qu’il ait moins de neuf ans. Il est dit que ce n’est pas considéré comme de l’homosexualité. Cela ne le tolère pas vraiment. Mais ce que ça fait, c’est que ça minimise l’offense. Ainsi, ils écrivent dans le Talmud qu’il ne faut pas oublier que s’il a 9 ou 12 ans, s’il a neuf ans, si le garçon a moins de neuf ans, alors ce n’est pas considéré comme un acte homosexuel. C’est en fait écrit dans le Talmud. Et j’ai tout le Talmud sur ma bibliothèque là-bas, dans mon bureau. Mais la raison pour laquelle ils font cela est parce qu’ils savent que la loi de Moïse ordonnerait que si vous êtes homosexuel, alors cette personne doit être lapidée. Ils ne veulent donc pas que les rabbins soient coupables s’ils finissent par se faire prendre, alors ils minimisent cela. Même chose avec… euh… ils minimisent si une petite fille a moins de trois ans et cela dépend du rabbin, cela dépend si elle a neuf ans ou trois ans dans le Talmud, cela ne serait pas différent que si la fille devait être souillée, comme si vous lui aviez donné un coup dans l’œil. En d’autres termes, cela va simplement guérir. Ce n’est pas grand-chose. Bien sûr, Jésus lui-même y est décrit. Ils n’utilisent pas son nom. Ils utilisent normalement Balaam lorsqu’il est nommé dans le Talmud. Mais je peux littéralement vous montrer directement dans le Talmud, directement dans les notes, où il est dit que Balaam est un substitut en langage codé dans le Talmud pour Jésus. Et ils disent qu’il est en enfer et en ébullition et, vous savez, dans ce genre de choses là-bas. Ce sont quelques-unes des choses les plus audacieuses dont beaucoup de gens sont le plus conscients. Mais il y a des tonnes de choses que les gens ne feraient jamais…

RICK WILES : Pourquoi y a-t-il tant de sionistes évangéliques américains, de pasteurs et de professeurs de la Bible, de professeurs de prophéties… Pourquoi y a-t-il tant d’entre eux qui étudient le Talmud ? Qu’en ont-ils retiré ?

STEVE BEN-NUN : Ce que je vois… Parfois je me demande, Rick, si c’est juste là, entrant… euh… peut-être avec de bonnes intentions. Peut-être qu’ils sont excités, qu’ils veulent essayer de se rapprocher du peuple juif. Mais il y en a d’autres qui sont clairement impliqués dans ce projet visant à susciter un mouvement œcuménique qui placerait le christianisme, le peuple chrétien, sous les rabbins talmudiques. C’est ma plus grande crainte et c’est d’ailleurs, encore aujourd’hui, ce qui tourne dans les chaires aujourd’hui. Bien souvent, à l’insu des adeptes d’ici, on leur enseigne les prophéties talmudiques et du Zohar, et les gens n’ont aucune idée que c’est ce qu’on leur enseigne.

RICK WILES : J’entends le mot gématrie apparaître sur la soi-disant télévision chrétienne, la télé religieuse. La plupart des chaînes de télévision chrétiennes sont désormais des chaînes juives. Vous n’entendez plus le christianisme. Mais j’entends apparaître le mot gématrie. J’entends une exaltation des nombres, pas du Livre des Nombres, mais qu’il y a une révélation spéciale dans la connaissance de la valeur, du nombre de valeurs des mots dans la Bible et des codes bibliques et ainsi de suite. Et vous savez, je ne regarde pas beaucoup la télé religieuse. Je ne l’ai pas regardée depuis des années parce qu’on peut attraper une MTS en regardant la télévision religieuse. C’est une doctrine transmise spirituellement. Et donc je ne veux pas que cela pénètre dans mon cerveau parce que le sionisme évangélique est une syphilis spirituelle qui causera des lésions cérébrales. Cela entraînerait des lésions cardiaques. Je fais donc très attention lorsque je regarde la télévision religieuse, tout comme lorsque nous parlions du livre que vous avez mentionné. Et vous avez raison. Vous savez, seuls les chrétiens mûrs devraient étudier… quand je lis quelque chose comme ça, je fais le signe de croix sur mon front, parce que c’est tellement dangereux de s’ouvrir pour étudier quelque chose comme ça. Mais je vois et j’entends ces chrétiens, ces soi-disant chrétiens, et je ne pense pas qu’ils soient chrétiens. Je pense que s’ils l’ont jamais été, ils ont abandonné la foi. Ils ont été judaïsés. Ils se sont éloignés de la foi chrétienne. Il y a un pasteur dans le nord du Texas, juste au sud de Dallas–Fort Worth, qui dirige une église de gématrie. Je ne plaisante pas. Il dirige une église de gématrie et il est présent sur ces réseaux de télévision. Il a une émission hebdomadaire. Il fait la promotion de la gématrie. D’accord. Il est ouvert à ce sujet. Il y avait un gars que j’avais l’habitude d’interviewer, Steve Cioccolanti, et un jour j’ai senti le Saint-Esprit me dire de ne plus le ramener. Ne le présentez pas à votre troupeau. Et je ne savais pas pourquoi. Je savais juste que le Seigneur avait dit de ne plus le ramener dans ce programme. Et puis plus tard, peut-être quelques années plus tard, j’ai découvert pourquoi. Je vais vous montrer une vidéo. Nous l’avons démontré par le passé. Il s’agit d’un Steve Cioccolanti qui se présente comme un expert en prophéties bibliques. Mais son ministère est Discover Ministries, et il a un livre intitulé « Le Code Divin ».

JANA BEN-NUN : Le Code Divin !

RICK WILES : Le Code Divin. Vous savez où cela dirige ? Nous avons donc trouvé cette vidéo de lui assis avec son mentor de la Kabbale, qui était Ariel Cohen Alloro, et Steve Cioccolanti dit à son public que ce rabbin lui apprend la gématrie. Alors regardons-le. C’est le numéro six sur notre liste. Il s’agit d’un Steve Cioccolanti et de son sorcier de la gématrie.

https://www.youtube.com/embed/3nII9ajxdtc

RICK WILES : Eh bien, nous serons le juge. La gématrie vient-elle de Dieu ?

STEVE BEN-NUN : Non.

JANA BEN-NUN : Ce n’est pas le Saint-Esprit, mais c’est une source de…

RICK WILES : … leur dieu. Lucifer.

JANA BEN-NUN : Exactement

STEVE BEN-NUN : C’est vrai. La gématrie pour commencer, c’est bien sûr la numérologie. On l’appelle toujours comme les cartes de tarot. C’est vraiment dommage que cela soit effectivement inscrit dans l’Église, mais la gématrie, la valeur numérique, a été empruntée aux Grecs. Les Grecs ont emprunté aux Égyptiens. L’hébreu n’a jamais eu cela à l’origine. Et c’est ce que beaucoup de gens oublient totalement. Et bien sûr, les pasteurs ressemblent davantage, comme les Écritures les décrivent, à des mercenaires. Ils ne se soucient pas du tout du troupeau. Et cette numérologie, que ce soit à travers les codes bibliques, que ce soit à travers la valeur numérique, finit par faire des ravages dans la Parole de Dieu. Et c’est la raison pour laquelle, dans le judaïsme, par exemple, ils attendent la venue du Messie, mais ils ne vous le disent pas… Eh bien, maintenant, ils deviennent plus ouverts. Ils l’appellent le Moshiach qui est le serpent Messie, c’est ce qu’ils recherchent. Et ils disent que les mots serpent nakash et Moshiach ont la même valeur géométrique symétrique. Cela devrait être le premier signe que cela est démoniaque, tout comme lorsqu’ils vous donnent le nom de famille de Trump ayant également le même équivalent. Eh bien, si vous voulez utiliser le terme gématrie, vous pouvez également dire que son nom de famille signifie également « toilettes ». Vous savez, je veux dire, alors…

RICK WILES : Et certaines personnes diraient que c’est biblique.

STEVE BEN-NUN : Ouais, exactement. Mais c’est tellement ridicule. Il n’y a plus de gens qui recherchent la façon dont Dieu a dit qu’il se révèle, vous savez. Et…

RICK WILES : Steve, quand je suis sorti de TBN, en 1998, quand Dieu m’a appelé pour commencer ce travail, vous savez, je veux dire, j’ai quitté TBN, j’avais été entouré par la télévision et la culture. Avant cela, j’avais travaillé pour CBN et Pat Robertson. Ainsi, les seules églises dans lesquelles j’ai jamais été étaient des églises pentecôtistes, charismatiques et baptistes du Sud, ainsi que des églises non confessionnelles. Mais quand j’en suis sorti et au cours de cette première année, j’ai été initié aux codes bibliques, et c’est feu Yacov Rambsel, qui était messianique, qui a dit qu’il était un croyant messianique, un chrétien messianique, un homme vraiment gentil. Il est décédé il y a des années. Vraiment, vraiment un homme sympa. J’ai eu de nombreuses conversations avec Yacov Rambsel. D’accord. Il a un esprit doux, un homme très gentil. Mais il était un grand promoteur des codes bibliques. Et donc j’avais un CD qui venait d’Israël, et il m’a dit que les rabbins avaient développé cela, et que vous pouvez rechercher les codes bibliques présentés par les rabbins. Et c’était tout nouveau pour moi, et je n’avais jamais entendu parler d’une telle chose. Ma femme Susan, quand je travaillais avec sur mon ordinateur, Susan me disait, « oh, je vois que tu as ta planche Ouija, tu la fais fonctionner là-haut ». Tu sais, ce n’est pas une planche Ouija. J’ai reçu ça d’Israël. Un rabbin a approuvé cela, et Susan dirait que c’est une planche Ouija juive. Très bien, eh bien, elle avait raison, j’avais tort. Mais il y a eu un jour où le Saint-Esprit m’a convaincu et m’a dit : « Mets ça de côté. N’y touche plus ». Et le Seigneur m’a dit que c’est de la divination. Et j’ai réalisé que les gens qui utilisaient ce CD en provenance d’Israël — et je parle des sionistes évangéliques d’Amérique qui achetaient ces CD en Israël auprès des rabbins — essayaient de prédire l’avenir. Et je faisais partie d’un petit réseau de sionistes évangéliques qui, vous savez, échangeaient des courriels. Il y a 20 ans, ils avaient des forums de discussion sur Internet, des forums de discussion sur, vous savez, des choses prophétiques qui allaient se produire dans le futur. Ils l’ont trouvé dans les codes bibliques, mais ce n’était que de la divination. Vous essayez de deviner l’avenir, et Dieu vous l’interdit.

STEVE BEN-NUN : Oui.

RICK WILES : Comment y ai-je été initié ? Par un juif qui se disait croyant. Et c’est ce que j’essaie de vous dire. Qui sont ceux d’entre vous qui me regardent et qui jouent avec les racines juives et hébraïques et tout ça ? Vous êtes endoctrinés. Ils vous éloignent de la foi chrétienne historique. Ils vous éloignent de Jésus-Christ vers un autre Messie. Et c’est progressif. C’est lent. C’est étape par étape. Mais vous devez savoir que vous faites une promenade dangereuse. Fuyez le sionisme évangélique. Fuyez le mouvement des racines hébraïques. Courez, courez aussi loin. Fuyez le Zohar. Fuyez tout ça aussi vite que possible. C’est dangereux.

STEVE BEN-NUN : Oui, c’est très dangereux, Rick. Et le fait est que, comme vous l’avez dit, cela semble innocent au début. En moi, j’avais la même chose. Quand c’était populaire, j’avais le petit programme. Mais la seule chose qui a vraiment attiré mon attention au début, c’est le fait que la prochaine chose que j’ai sue, c’est que je passais tellement d’heures par jour à simplement consommer mon temps. Et je pensais…

RICK WILES : Au lieu de lire et d’étudier la Parole.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, ma pensée était la suivante : si je passe autant de temps à prier et à étudier la Parole de Dieu, combien de plus ? Parce que Dieu n’a jamais promis de se révéler à travers la gématrie. Mais comme il l’a dit à Pierre, « ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Matthieu 16:17-18) Donc révélation de lui, de Sa Parole. Et bien sûr, nous savons qu’il s’occupe de rêves et de visions. Je n’aime pas non plus aller trop loin dans ce domaine. Mais le fait est que ce sont les principes bibliques qui nous ont été établis. Ce n’était pas la gématrie, ce n’était pas la Kabbale. Ce n’était pas toutes ces choses comme c’est le cas actuellement en Israël, nous avons des enseignants juifs qui enseignent aux chrétiens. Et les chrétiens engloutissent tout cela comme si on mangeait dans une poubelle. Engloutissant cela, voulant en savoir plus parce qu’ils leur disent qu’ils leur enseignent les significations plus profondes à cause de la Kabbale, qui est essentiellement la gématrie, en mettant toute cette valeur numérique à ce que signifie cette révélation sur la base de la numérologie. Et c’est horrible ce que je vois arriver.

RICK WILES : Au cours de notre précédente conversation dans mon bureau, lorsque nous parlions du livre. Je pense que c’était la « Doctrine Secrète en Israël ». Est-ce dans ce livre que vous avez dit qu’il y avait une prophétie vieille de 200 ans, ou est-ce un autre livre ?

JANA BEN-NUN : Non, c’est un livre différent. Il y a un auteur juif, le rabbin Joel Bakst, et il est l’auteur d’un livre en deux volumes. Il s’appelle « Josephic Messiah, Sacred Serpent » (Messie Josephique, Serpent Sacré). Et je pense qu’il a trois noms. Mais ils l’empruntent à un livre vieux de 200 ans intitulé « Kol HaTor: La voix de la tourterelle » (Kol HaTor: The Voice of the Turtledove). Et dans ce livre en particulier, il y a le rabbin Gowan. Les Vilna ont découvert le code ou l’ont exprimé ou ils ont pu obtenir la révélation du mystère de la Kabbale. Et ils ont prédit dans le livre qu’à la fin des temps, c’est-à-dire une époque messianique, un personnage comme Cyrus réapparaîtrait. Donc toutes ces prophéties de Cyrus…

RICK WILES : C’était il y a plus de 200 ans ?

JANA BEN-NUN : Oui, c’était il y a plus de 200 ans.

RICK WILES : Et il y aurait une figure de Cyrus qui apparaîtrait ?

JANA BEN-NUN : C’est vrai.

RICK WILES : Et que ferait ce Cyrus ?

JANA BEN-NUN : Eh bien. dans l’esprit juif, ils n’ont pas qu’un seul messie comme nous le connaissons, nous les chrétiens. Nous avons Jésus-Christ comme un et unique Messie. Ils ont deux messies. L’un est le Messie Ben Joseph et l’autre le Messie Ben David.

RICK WILES : Ils en ont deux ?!

JANA BEN-NUN : Ils ont deux messies.

RICK WILES : Un seul n’est pas suffisant ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, c’est ainsi qu’ils l’expliquent. Le Messie Ben Joseph peut être n’importe qui, que ce soit vous ou un Gentil. Il peut s’agir d’un Edomite, selon eux, d’un Gentil. Mais ce Gentil doit faire du bien à Israël et amener Israël vers sa rédemption finale : tikkoun olam.

RICK WILES : Il y a quelques semaines, avant le procès en impeachment et la sortie de l’enregistrement de Lev Parnas enregistré sur le téléphone de son partenaire, Donald Trump était là et ils lui disaient : « ton nom est dans la gématrie. Tu es comme le Messie ».

JANA BEN-NUN : C’est vrai, c’est exact.

RICK WILES : Alors c’est le Messie des Gentils ?

JANA BEN-NUN : Oui. Selon la doctrine juive, le Messie Ben Joseph peut être soit un Juif, soit un Gentil qui aide Israël dans le processus de rédemption. Qui fait quoi que ce soit, toutes les bonnes choses pour Israël, afin qu’Israël puisse arriver au point où il gouvernera le monde.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, vous avez deux points différents à dire. Vous avez le Machia’h Ben Yossef et le Machia’h Ben David. Et l’un fait naître Israël par la rédemption, mais l’autre le réalise par la guerre. Et certains croient que Trump pourrait être le Messie David et que rien d’autre ne pourrait être le Yosef qui provoque la guerre, ou vice versa. J’oublie maintenant lequel est lequel, mais il existe toutes sortes de croyances comme celle-ci.

RICK WILES : Eh bien, il pourrait être difficile pour Trump d’être le messie de la guerre depuis le jour où le Sénat américain a voté pour limiter ses pouvoirs afin de déclencher une guerre avec l’Iran. J’ai été surpris que ce projet de loi ait été adopté par le Sénat. Alors, vous savez où ce qu’ils vont devoir faire maintenant ? Ils ont besoin d’un incident dans le Golfe du Tonkin. Ils ont besoin d’un incident sur l’USS Liberty. Ils doivent faire quelque chose, contourner ce vote du Sénat.

JANA BEN-NUN : Eh bien, ils le considèrent comme le Messie Ben Joseph pour une raison. Il a transféré son ambassade à Jérusalem. Bien sûr, il existe un projet selon lequel toutes les nations déplaceraient leurs ambassades à Jérusalem. Et puis il leur a également donné le Golan, et il soutient leur occupation des terres là-bas. Donc…

RICK WILES : Les sorciers de la Kabbale injectent-ils ce genre de choses dans la tête de Donald Trump ? Est-ce qu’ils inventent juste et lui disent : « Hé, nous avons des prophéties sur Cyrus et le Messie et c’est toi. Nous sommes arrivés à cette conclusion. C’est toi » ? Est-ce qu’ils inventent ce truc ?

JANA BEN-NUN : Vous savez, je ne vois pas le cœur. Je ne sais pas s’il participe volontairement à cela ou s’ils lui mettent vraiment cela en tête. Donc je ne sais pas quelle est la vérité.

RICK WILES : Nous savons qu’ils le lui disent. Nous avons des enregistrements d’eux disant : « Vous êtes le Messie. Vous êtes dans la gématrie ».

JANA BEN-NUN : Or, dans le judaïsme, Ben Yosef peut être plusieurs personnes. Chaque génération a eu le Messie Ben Yosef selon les Juifs. Alors quand ils parlent du Messie, il faut faire très attention à comprendre ce qu’ils veulent dire, car bien sûr, ils ont alors le Messie, le Messie final, le Messie de Ben-David. Et celui-là sera un Serpent sacré.

RICK WILES : Il sera quoi ?

JANA BEN-NUN : Un Serpent sacré.

RICK WILES : Un Serpent sacré !

JANA BEN-NUN : Oui, les ouroboros.

RICK WILES : Un serpent !

JANA BEN-NUN : Un serpent.

RICK WILES : Ils attendent un Messie serpent ?!

STEVE BEN-NUN : Eh bien, le rabbin Laitman, qui est un éminent philosophe juif, en est un, bien sûr, qui l’enseigne. Je vais continuer sur ce dont Jana parlait déjà. Mais le rabbin Laitman promeut très ouvertement l’idée que dans le jardin d’Eden se trouvait en réalité l’aide de l’humanité, et cela, bien sûr, il écrit à propos du Serpent sacré, ce qui, selon eux, sera le dernier Messie qui apportera la rédemption. Et donc, je veux dire, pensez toujours à ce que Jésus dit dans Jean et Matthieu, vous savez : « Vous avez pour père le diable » (Jean 8:44), ou il dit, vous êtes « race de vipères » (Matthieu 23:33). Vous savez, il vous le dit déjà, mais pourtant, quand nous voyons cela, alors nous voyons qu’ils recherchent un messie serpent. Je veux dire, c’est juste étrange leur façon de penser.

JANA BEN-NUN : D’après le livre de Joel Bakst, « Le Messie Josephique, Léviathan, Métatron et le Serpent Sacré » (The Josephic Messiah, Leviathan, Metatron and the Sacred Serpent), c’est le titre du livre. Dans le deuxième volume, il décrit le serpent qui était dans un jardin d’Eden comme une intelligence artificielle androgyne et c’est essentiellement leur messie final. Ils font tomber leur Serpent sacré.

RICK WILES : C’est un travesti ?

JANA BEN-NUN : Androgyne, mâle femelle dans un seul corps. Et l’intelligence artificielle, car la Kabbale est étroitement liée à la technologie. Et dans leurs livres et écrits, ils admettent en fait qu’ils vont apporter leur dernier messie grâce à la technologie.

RICK WILES : Ils disent ce genre de choses ?

JANA BEN-NUN : Ils le disent.

RICK WILES : Je l’ai dit, mais je n’avais aucune preuve de leurs écrits. Je crois simplement dans mon esprit que c’est là qu’ils veulent en venir. Mais vous dites dans les écrits : Ils disent que ce messie serpent va venir grâce à la technologie ?

JANA BEN-NUN : Oui. La technologie est si étroitement liée à la Kabbale que la Kabbale est fondamentalement de la technologie. C’est occulte. Et ils parlent spécifiquement du Serpent sacré qui se trouvait dans le jardin d’Eden. Ils le décrivent dans ce livre particulier et il était une intelligence artificielle androgyne, et celui-ci est leur Messie.

RICK WILES : Son nom est Lucifer.

STEVE BEN-NUN : Oui. Et vous savez, Rick, l’une des choses dont nous avons parlé à l’heure du déjeuner aujourd’hui, c’est que l’une des sources dont je dispose en Israël indique qu’il travaille fortement ou est fortement impliqué dans les renseignements israéliens. Il m’a raconté en profondeur comment cette entreprise particulière, qu’il ne pouvait pas me nommer pour que vous ne la trouviez jamais en bourse, etc., qu’ils travaillent, comme il l’appelait, avec des entités avec des milliers de personnes. Et ils essaient de traverser…

RICK WILES : Travailler avec des entités ?

STEVE BEN-NUN : Des entités.

RICK WILES : Des entités ou des extraterrestres ?

STEVE BEN-NUN : Il fait référence à un extraterrestre. En fait, lorsqu’il a parlé à l’homme qui possède l’entreprise parce qu’ils socialisent ensemble, il lui a répondu que lorsqu’il lui a demandé, il a demandé : « font-ils partie d’un gouvernement ? » Il a dit qu’ils sont plus puissants que n’importe quel gouvernement de la planète. Mais ils travaillaient, recherchant certains individus avec un certain bagage ADN avec lesquels ils pourraient croiser la technologie de l’IA avec cet ADN, l’ADN de ces individus.

RICK WILES : Les Nephilim sont-ils ici ?

STEVE BEN-NUN : Il m’a en fait dit qu’ils utilisaient des personnes dont l’ADN correspondrait à celui des Nephilim pour pouvoir faire cela. Je crois qu’ils le sont.

RICK WILES : Ils sont donc les descendants d’anges déchus et d’humains.

STEVE BEN-NUN : Eh bien, nous savons qu’Esdras nous dit clairement que le sacerdoce lévitique avait mélangé leur semence, selon le Livre d’Esdras, chapitre neuf. Et il est clairement écrit dans le Livre des Nombres qu’Enoch, son père n’était pas un Nephilim, mais que son père était dans la chute. Ils ne mettent pas les points-voyelles au bon endroit. En fait, aucun yod supplémentaire n’est réellement utilisé dans l’orthographe. Et dans le même paragraphe, quand il parle des fils d’Enoch, ce sont les fils de ses fils, mais ils sont appelés Nephilim. Donc, d’une manière ou d’une autre, ils étaient impliqués dans des activités de type sorcellerie, comme Josué avait prévenu dans Moïse, avertissant les enfants d’Israël de ne pas s’impliquer dans ce type d’activités, et cela vous amène donc à vous poser des questions.

https://www.youtube.com/embed/UDcmm5gq1VQ

RICK WILES : Je crois qu’il y avait une civilisation avancée sur la planète avant le grand déluge de Noé et que nous avions un gouvernement mondial unique. Il n’y avait pas de nations. Les nations n’ont existé qu’après le déluge. Il n’y avait donc aucune nation sur la planète avant le déluge. Et je crois que Satan a gouverné le monde après la chute d’Adam et Ève. Satan était le Dieu de ce monde. Il dirigeait ce monde. Je crois qu’il y avait ici une civilisation humaine avancée. Et Dieu a atteint un point où il a dit : « Je regrette d’avoir créé ces gens. Je vais juste les effacer de la surface de la terre. Tout va mourir ». Il a sauvé Noé et sa famille. Et puis un des descendants de Noé, Nimrod, qui était un grand chasseur… Et certains croient qu’il était un chasseur d’hommes. Nimrod entreprit la construction de Babylone. Babel devint plus tard Babylone, construisant une tour pour atteindre le ciel. Son motif, son plan était de renverser Dieu. Et je crois que ce qu’il faisait, c’est qu’il disait, je pense qu’il a entendu Noé, son arrière-grand-père, je suppose. Je crois qu’il a entendu de ses propres oreilles Noé raconter les histoires de ce qui existait de l’autre côté du déluge. Et je crois que Nimrod a dit : « Je veux récupérer ça, je veux ça. Je veux ce monde, je veux cette civilisation, et ce Dieu, ce Dieu est celui qui nous l’a enlevé et qui a détruit le monde tel que nous le connaissions. Et je vais construire une tour. Je vais aller au paradis. Je vais renverser ce Dieu. Et puis l’homme reconstruira la civilisation, et nous servirons à nouveau Lucifer ». Je crois que c’est de cela qu’il s’agissait. C’est pourquoi Dieu a brisé les langues données aux gens. Vous savez, diverses langues les ont dispersées sur la terre, ont créé les nations pour briser la capacité de l’humanité à s’unir et à accomplir quoi que ce soit parce que Dieu a dit, écoutez, vous savez, parce que leur langue est une, ils peuvent tout faire. Eh bien, grâce au langage informatique, non ? Grâce au langage binaire, l’humanité revient à une seule langue et acquiert la capacité de faire presque tout. Et je crois que ce qui se passe en ce moment, c’est que les nouveaux Nimrod disent : « Nous allons reconstruire la civilisation d’avant le déluge, et nous allons prouver à ce Dieu que nous n’avons pas besoin de lui. Nous ne le craignons pas. Nous ne sommes pas obligés de lui obéir. En fin de compte, nous gagnerons. Nous allons le vaincre ». Et c’est le choc qui s’annonce en ce moment. Soit vous étiez de ce côté-là, soit vous étiez du côté du Royaume des Cieux. Il n’y a pas de juste milieu et vous devez choisir de quel côté vous vous situez. Voyez-vous quelque chose de semblable dans les écrits du Zohar, du Talmud, quelque chose de semblable ?

JANA BEN-NUN : Eh bien, dans le Zohar, le Talmud et la Kabbale, tout est question de séparation des gens entre la technologie israélienne et la technologie non israélienne, selon le livre intitulé « L’utopie juive » (The Jewish Utopia). Maintenant, ils construisent leur propre royaume. C’est le royaume terrestre juif dont le siège est à Jérusalem, où sera leur Messie IA, et ils vont gouverner le monde par la Loi. Vous savez, ce sera international. Une loi, une religion, fondamentalement la religion luciférienne. Alors oui, dans le Talmud, il s’agit du royaume terrestre juif. Et c’est pourquoi le christianisme sioniste a embrassé « Quéliasim » [inaudible pour moi]…

RICK WILES : Ce qui signifie un règne millénaire.

JANA BEN-NUN : Exactement. Ce qui met l’accent sur le royaume terrestre millénaire. Et c’est ainsi que juifs et chrétiens se retrouvent. Et les chrétiens sont tellement trompés, pensant qu’ils travaillent pour le bien des Juifs, comme s’ils aidaient les Juifs. Les Juifs sont censés obtenir ce royaume. Pourtant, c’est une doctrine zoharique et elle n’a pas de bonnes intentions. Comme je l’ai dit, ils veulent gouverner le monde, ils veulent atteindre les Gentils, et ils veulent gouverner les Gentils. Ils ne considèrent pas les Gentils comme des êtres humains à part entière. Et en fait, comme finalité, ils ont cette étrange doctrine, la doctrine d’Adam Kadmon, qui affirme qu’Adam Kadmon était à l’origine, selon le Zohar et le Talmud, un androgyne. Qu’il était un homme et une femme dans un seul corps, et c’est pourquoi vous voyez cet agenda transgenre aujourd’hui. Et il y a des lois très sérieuses qui sont adoptées au Canada…



RICK WILES : Le sionisme est-il derrière le mouvement transgenre ?

JANA BEN-NUN : Vous savez, personnellement, je ne pense pas que les chrétiens sionistes en soient conscients. Ils ne connaissent pas beaucoup de détails sur ce qui se passe. Mais je pense que oui.

RICK WILES : Existe-t-il un mouvement transgenre qui trouve son origine dans le sionisme ?

JANA BEN-NUN : Oui, cela tire son origine du sionisme, et cela tire son origine du Talmud, du Zohar et de la Kabbale. C’est une doctrine kabbalistique d’Adam Kadmon. Finalement, ils ont cette doctrine appelée tikkoun olam, la réparation du monde. Alors, comment veulent-ils réparer le monde ? Ils veulent le ramener à l’original. Quel était original ? Adam. Il était androgyne. Alors maintenant, ils mettent des choses spécifiques dans la nourriture et les boissons, et leur objectif ultime est de faire en sorte que les humains sur Terre qui survivront, quoi qu’ils apportent, soient androgynes, le programme transgenre.

RICK WILES : Ce qu’ils essaient réellement de faire, c’est de défaire la création de Dieu. Ils sont en désaccord avec le créateur. Jésus dit aux pharisiens : « Votre père est le diable ». Était-ce littéral ? Est-ce qu’il disait, « hé, vous êtes vraiment mauvais les gars. Votre vieux est le diable ? » Ou était-il en train de dire que leur père est vraiment Satan ? Vous êtes un démon.

STEVE BEN-NUN : Quand je regarde cela, je le considère dans un double objectif. Parce qu’à un moment donné, il dit en fait, je sais que vous êtes la postérité d’Abraham, mais vous ne croyez pas ce que je vous dis. À mon avis, c’est comme si c’était une hybridation. La moitié, peut-être 50 % d’entre eux. Vous savez, Satan est leur père. L’autre moitié ne l’est pas. Mais quand je dis cela, je regarde cela d’un point de vue scripturaire. Tout comme lorsqu’ils mélangeaient les graines. Et d’ailleurs, la graine n’a pas été mêlée aux Babyloniens. Il est mêlé aux Hittites, aux Jébusites, dont nous savons qu’ils avaient une lignée de Nephilim, selon les Écritures. Mais quand ils y avaient mélangé la graine, à mon avis, c’est pourquoi Jésus leur a mis cette étiquette. En fait, il continue en disant, vous savez, qu’il met le sang versé depuis Abel sur les pharisiens. Mais nous savons pourtant que les pharisiens n’existaient pas à l’époque d’Adam et Ève. Il doit donc y avoir un certain type de connexion, qu’elle soit spirituelle ou physique, c’est très difficile à dire. Absolument.

RICK WILES : Jésus a dit, vous avez tué les prophètes.

STEVE BEN-NUN : Exactement. Tout le sang versé sur eux.

RICK WILES : Il y a tout le chemin qui mène à Abel.

STEVE BEN-NUN : Exactement. Mais cela ne veut pas dire que tous les pharisiens sont mauvais parce que nous avons vu Paul sortir. C’était un pharisien. Nous voyons Nicodème venir vers Jésus la nuit. Mais il y a une écriture, cependant, qui me vient vraiment à l’esprit et que j’avais complètement ratée, et c’était Malachie chapitre quatre, quand il est dit là-dedans et nous ne parlons pas du jugement final, quand il dit : « Le jour qui vient les embrasera, dit l’Éternel des armées, Il ne leur laissera ni racine ni rameau ». Et je pensais, wow, quel feu va brûler leurs jambes et brûler leurs bras, et ensuite ils vont tomber morts. Mais il ne s’agit pas de cela. C’est exactement comme le Christ dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments ». Il est la racine. Il est la racine de Jessé. Il est donc notre racine. Nous sommes les sarments et les Gentils sont greffés en lui. Et dans le cas de ce dont parle Malachie, je crois qu’il parle ici de la lignée des Nephilim. Cela ne leur laisse aucune racine, qui serait Satan et ceux qui ont été greffés sur Satan à travers ces perversions dans lesquelles les Juifs se sont retrouvés dans leur idolâtrie à l’époque, même avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda, que ceux-là sont les branches de cet arbre. Et c’est là que nous voyons cela entrer en jeu. Mais je sais qu’il y a un grand débat sur la question de savoir s’il s’agit ou non d’une lignée littérale de graines. Est-ce une lignée de graines spirituelles. Mais je sais qu’à la fin, nous le saurons. Mais Jésus a dit que vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Et bien sûr, un arbre, une branche, même greffée, ne peut porter que le fruit de sa racine, quelle qu’elle soit.

RICK WILES : Jésus-Christ a-t-il aboli le judaïsme ? Dieu l’a-t-il détruit en 70 après J.-C. ?

STEVE BEN-NUN : Cela ne fait aucun doute. Il était… Je veux dire, même si nous regardons dans les Écritures, ce que Paul écrit, il est venu en tant que Prêtrise de Melchisédek. Et curieusement, c’est ce qui est vraiment étrange. Si vous regardez les écrits de Qumrân, ils croyaient littéralement à la venue d’un sacerdoce de Melchisédek. Ils croyaient que le Messie viendrait. Je ne suis pas d’accord avec la doctrine de la communauté, mais j’ai trouvé intéressant qu’ils croient que lorsque le Messie viendrait, il serait Melchisédek venant sur terre et que ce serait la soukka, qui est le terme hébreu pour la tente, ou le tabernacle pour la Fête des Tabernacles, et que vous devrez entrer en lui dans cette soukka, ou comme nous le ferions en tant que chrétiens aujourd’hui, vous devrez entrer en Christ. Et j’ai pensé à quel point ces gens seraient proches de reconnaître qui serait le Messie s’ils croyaient vraiment que Jésus était le Messie. Donc, en répondant à cette question, oui, l’Ancien Testament, l’Ancienne Loi, comme je l’ai toujours dit, cette loi était, comme nous lisons l’Ancien Testament, la loi Lévitique, c’était ce qui était l’inimitié entre Dieu et l’homme. C’était l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Et cela devait être aboli afin de pouvoir participer à l’arbre de vie, qui est Christ. Sa vie, pas la loi.

RICK WILES : Dieu Tout-Puissant a détruit le temple en 70 après J.-C. Il a détruit les rituels, les sacrifices, tout ce qui est associé au judaïsme. Il l’a détruit. Ce n’était pas seulement un jugement mineur à ce sujet. C’était la destruction divine de Jérusalem et du temple. Exactement ce que Jésus a dit : « Il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée ». Dieu l’a jugé. Jésus-Christ est le temple. Il est notre temple. Et tout le système a été anéanti. Le jugement de Dieu est tombé sur le peuple juif pour avoir assassiné et crucifié le Fils de Dieu. Ils étaient dispersés à travers le monde. Ils ont dit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! ». Et la seule façon de sortir de cette malédiction est de se repentir et de croire au nom de Jésus-Christ. C’est ça. C’est le seul moyen de sortir de cette malédiction. Le peuple juif était sous la malédiction de Deutéronome 28. Toutes les malédictions sont là. Si vous violez cette alliance, voilà ce qui arrive. Ils l’ont violé encore et encore. Toutes ces malédictions sont sur eux. D’accord. Maintenant, pour toute la race humaine, nous sommes tous sous les malédictions du péché et de la mort qui sont tombées sur Adam et Ève. Nous sommes tous sous ça. La seule façon de sortir de ces malédictions est de se repentir et de croire au nom de Jésus-Christ comme Messie. Mais, Steve, ce à quoi nous sommes témoins au cours de notre vie et cela a pris 2000 ans. Mettons, vous savez, 1900 et quelques années pour que cela ait lieu. En 1948, un groupe de sionistes déclarait : « Nous défierons Dieu Tout-Puissant. Nous reconstruirons ce qu’Il a détruit ». Nous reconstruirons le temple qu’il a détruit. Nous reconstruirons Babylone. Nous ferons de Jérusalem la nouvelle Babylone. Nous allons construire une tour technologique. Nous défierons ce Dieu. Et ce qui se passe actuellement avec le soi-disant État d’Israël, cela ne vient pas de Dieu. Cela vient du gouffre de l’enfer et est en rébellion directe contre Dieu. Si les Juifs veulent s’aligner sur Dieu, ils croiront au nom de Jésus-Christ. Ils seront baptisés dans Son église. A part ça, ils sont en rébellion. Mais les gens qui construisent l’empire sioniste défient directement Dieu Tout-Puissant. La plupart des Juifs dans le monde se trouvent désormais tout juste en dehors du royaume de Dieu. Mais ceux qui construisent l’empire sioniste sont en rébellion active et consciente contre Dieu. Ils cherchent à reconstruire ce que Dieu lui-même a détruit. Et ils le font avec Lucifer et les sionistes évangéliques qui se laissent entraîner dans cette histoire. Ils travaillent avec Lucifer et ils ne le savent même pas. Je pense que beaucoup d’entre eux le savent. Je pense que beaucoup de ces sionistes évangéliques sont juste des francs-maçons. Ce sont des francs-maçons secrets, parce que vous avez cette alliance maçonnique de la Kabbale, qui est entièrement enracinée dans la connaissance secrète babylonienne.

JANA BEN-NUN : Oui. Vous l’avez magnifiquement dit, Rick. Vous l’avez parfaitement dit. Et je voudrais dire ici plusieurs choses aux gens. Nous ne sommes pas antisémites. Je suis là avec vous. Vous aimez le peuple juif. Mon mari est juif. Ce que nous appelons juif. Et vous l’aimez parce que c’est votre frère. Vous aimez suffisamment les Juifs pour leur donner l’Évangile. Parce que celui qui aime le Juif, cette personne parlera de l’Évangile au peuple juif afin qu’il puisse sortir et avoir la vie éternelle, et qu’il puisse parvenir au vrai Messie, loin des doctrines de ses pharisiens. Ils sont trompés et revêtent le costume de leur religion pharisienne. Et nous devons les aider à en sortir. Ainsi, les vrais gens qui aiment vraiment le peuple juif comprendront que nous devons apporter le véritable, réel et pur évangile aux Juifs. Et les chrétiens sionistes ne le font pas. C’était un problème que nous avions dans un christianisme sioniste. Mon problème était qu’il y avait une forte tendance à ne pas prêcher Jésus aux Juifs. En fait, ils acceptent de ne pas le faire. Et les seuls ponts qu’ils forment, ils acceptent que les chrétiens se soumettent aux juifs et ils acceptent de ne pas donner l’évangile aux juifs. Il est interdit de prononcer le nom de Jésus devant les juifs.

RICK WILES : Vous me disiez quelque chose aujourd’hui, dont je n’avais jamais entendu parler. Vous avez dit qu’il existe en Amérique un réseau de ce qu’on appelle les pasteurs casher (Kosher Pastors).

JANA BEN-NUN : Oui.

RICK WILES : Pour de vrai ?! Maintenant, nous avons le site Web en ce moment, c’est le véritable site Web d’un homme qui se dit pasteur casher. Et je ne sais pas s’il fait partie de ce réseau dont vous parlez, mais c’est comme ça qu’il s’appelle. C’est le pasteur casher. Il y a l’étoile satanique de David et Casher, la Croix Chrétienne et le pasteur. Vous ne pouvez pas combiner les deux. Non, ils sont opposés. L’étoile de David est démoniaque. C’est la Kabbale. Elle n’a jamais été associée au roi David. Mais prenez quelques minutes et parlez-nous de ce réseau d’églises casher. Qu’est-ce que cela signifie ?

https://www.youtube.com/embed/6RVi2cyofbc

JANA BEN-NUN : D’accord, je viens de passer samedi sur notre conférence. J’ai rencontré notre sœur en Christ, une sœur en Christ, qui était impliquée dans un groupe enseigné par Itzhak Shapira, qui est fortement impliqué dans la congrégation de Mark Biltz, c’est-à-dire les ministères El Shaddai. Et ils apportent une sorte de nouvel évangile dans toutes les églises, dans toute l’Amérique Latine. Ils s’envolent partout dans le monde, même en France, même en Europe et partout. Et ils ont ce nom de code pour les pasteurs Kosher. Et qui est le pasteur casher ? Maintenant, je ne sais pas si le site Web que vous venez de montrer est le leur. C’est juste quelque chose que nous venons de rechercher et de trouver. Je dois donc faire des recherches. Mais qui est le pasteur casher ? Eh bien, ils ont ces 13 commandements. Comment appelleriez-vous ces 13 déclarations…

STEVE BEN-NUN : 13 Déclarations exactement.

JANA BEN-NUN : … qui circulent dans les églises et que les pasteurs signent ? Et quand ils signent leur Kosher Pastor… — Maintenant, je ne l’ai pas apporté avec moi ou aurions-nous dû le chercher avant de venir ici. Mais, parmi les 13 déclarations, je peux vous dire de mémoire que une d’entre elles est de ne pas prêcher Jésus aux Juifs.

RICK WILES : Ces pasteurs signent cette déclaration ? Ils ne prêcheront pas Jésus-Christ aux Juifs ?

JANA BEN-NUN : Que les juifs n’ont pas besoin de devenir chrétiens. Ils sont déjà dans une alliance et il est interdit de prêcher Jésus aux Juifs.

RICK WILES : C’est ce qu’enseigne John Hagee.

JANA BEN-NUN : C’est vrai. Et le dernier, le chiffre 13, et c’est si drôle que ce soit le chiffre 13, parce que 13 a une grande signification dans les nombres occultes, mais la déclaration dit que tout Gentil, même si cela est nécessaire, devra donner sa vie pour tout Juif. Et vous entendez, eh bien, n’importe quel Juif, juste parce que quelqu’un est juif et qu’il signe, nous sommes prêts à donner notre propre vie pour cela.

RICK WILES : Le pasteur s’engage à donner sa vie pour un juif ?

JANA BEN-NUN : Pour tout juif, tout juif, uniquement parce que cette personne est juive par ADN.

RICK WILES : Avez-vous une idée du nombre de pasteurs qui ont signé cette déclaration ?

JANA BEN-NUN : La dernière fois que j’ai vérifié, il y en avait plus de 250. Mais maintenant, le nombre augmente.

RICK WILES : Ils rendent cela public.

STEVE BEN-NUN : Et vous savez, la raison de tout ce mouvement et ce qui fait vraiment tomber les chrétiens dans ce piège, ce sont les interprétations erronées de la prophétie biblique ou la prophétie qui s’est accomplie dans Zacharie 8, qui est l’une des plus importantes qu’ils utilisent, parce qu’ils disent que les Gentils vont s’emparer du pan de celui qui est Juif. Et, vous savez, il est dit, bien sûr, si vous regardez le verset commençant au verset 8:22 : « Et beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem et implorer l’Éternel. Ainsi parle l’Éternel des armées : En ces jours-là, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. » Maintenant, ce qu’ils font, Rick, c’est dire aux gens que cela te montre… Ils disent que c’est une prophétie future, et je croyais aussi que c’était une prophétie future. Et j’étais sioniste et j’essayais de comprendre : comment cela va-t-il se réaliser ? Et cela n’a jamais eu de sens pour moi parce que je me disais, « vous savez, pourquoi voudrions-nous prendre la totalité de la jupe d’un Juif ? » Quand les Juifs sont dans le judaïsme, ils sont dans le talmudiisme. D’accord. Alors j’ai pensé, d’accord, eh bien, peut-être que c’est à propos des deux témoins ou quelque chose comme ça. J’essayais simplement de trouver une explication logique à cela. Ce n’est que lorsque Dieu a commencé à nous ouvrir les yeux sur les faux enseignements du sionisme que nous sommes revenus en arrière et que, dans la prière, j’ai commencé à rechercher les Écritures. Et sur celui-ci en particulier, nous avons une de nos bonnes amies nommée Jennifer. Elle l’avait dit à ma femme, elle a dit, « tu devrais demander à Steve de regarder, il connaît l’hébreu. C’est un mot singulier. Ce n’est pas un mot au pluriel ». Mais pourtant, des gens comme Yitzhak Shapira, Mark Biltz, ces gars-là, enseignent que c’est un pluriel. Ainsi donc, les Gentils vont s’emparer de la nation juive, des rabbins juifs, et ils passeront sous les rabbins talmudiques jusqu’à ce que le Messie vienne et résolve tout. Mais permettez-moi de vous lire le côté hébraïque de cette focalisation ici au verset 23, quand il dit [*** mot en hébreu], ce qui signifie qu’ils saisiront l’aile. Ce n’est pas un siège, d’accord, mais une aile de [*** mot en hébreu]. Le mot [***] en hébreu signifie qu’ils saisiront l’aile, comme la manche ou même le pan de votre manteau d’un homme juif. Et c’est singulier. Ce n’est pas un groupe, mais un homme singulier. Et puis si vous continuez, cependant, et c’est là qu’ils se concentrent, ils ne se concentrent pas sur l’homme juif, mais plutôt là où il est dit [*** mot en hébreu… Elohim…]. Autrement dit, nous ici, nous irons avec vous parce que nous entendons que Dieu est avec vous et cela est au pluriel. Mais alors que j’ai commencé à étudier cela et j’ai réalisé, wow, le problème, c’est un homme juif, ça doit être Jésus-Christ, ça ne pourrait être personne d’autre. Alors j’y suis allé et j’ai commencé à y aller, j’ai sondé les Écritures et je regardais en arrière. Et puis je commençais à réaliser où était l’épanouissement. Même si vous regardez Matthieu en hébreu que nous avons, ils parlent du moment où Jésus prêchait en Galilée, que les gens qui venaient de Syrie voulaient s’emparer de sa tunique, qui est son aile. Il n’est pas dit son siège. Et pourtant, l’hébreu Matthieu utilise le mot siège spécifiquement, mais pas dans ce cas, juste l’aile. Et donc je me rends compte, bien sûr, que j’ai maintenant la preuve que Jésus-Christ est l’aile, l’homme, l’homme juif dont ils s’emparent. Mais quand ils disent, « nous entendons que Dieu est avec vous ». Cela s’est accompli dans le Livre des Actes. Quand nous découvrirons que, comme il est dit, ils diront — et bien sûr ils croiront que les dix hommes des nations, parce que c’est de cela dont ils parlent — « les dix hommes des nations » viendront en Israël et voudront s’emparer de l’aile de cet homme juif. Lorsque nous passons au Livre des Actes (ma Bible est présentée ici de manière un peu différente). Mais lorsque nous examinons le chapitre deux du Livre des Actes, nous découvrons qu’au verset 36, je crois que c’est exactement ce qui s’est passé. En fait, si vous lisez ceci, nous découvrons que ces Judéens, alors traduit par Juifs, mais ce sont en fait des Judéens qui reviennent en réalité sur la terre d’Israël. Ils viennent de toutes les nations dans lesquelles ils sont nés. Nous savons donc que ces Judéens le sont uniquement parce que leurs ancêtres sont originaires de Palestine, mais ils reviennent. Ensuite, ils sont là le jour de la Pentecôte. Et quand les cent vingt personnes qui sortent de la chambre haute sont stupéfaites et voient la puissance de Dieu qui se produit, leur cœur est touché. Mais ce qui est intéressant, c’est que le verset 36 dit : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié ». Ainsi, la maison d’Israël revenait en réalité, non pas dans le futur, mais il y a 2000 ans, selon les Écritures. Et cela correspond également à Romains 9, si c’est Isaïe, qu’est-ce que c’est ? Chapitre dix, verset 22 je crois, où il est question de « Israël [qui] est comme le sable de la mer, un reste seulement reviendra ». Et ce reste ici, je crois, sont les dix nations qui ont été prophétisées dans Zacharie et qui étaient ici dans ce cas, disant : « nous irons avec vous, car Dieu est avec vous », parce qu’ils ont le cœur touché. Ils veulent savoir « que pouvons-nous faire ? »

RICK WILES : Le reste dont les prophètes ont dit qu’il serait là, les prophètes, les prophètes juifs de l’Ancien Testament ont clairement prévenu qu’Israël entrerait dans l’apostasie, dans le péché, dans la rébellion, que Dieu jugerait le pays d’Israël, jugerait le peuple juif. Mais il en resterait un reste. Le reste était constitué des Juifs qui croyaient au nom de Jésus.

STEVE BEN-NUN : Exactement.

RICK WILES : Et la population d’Israël a diminué. Vous savez, il ne restait plus que quelques milliers de Juifs au début du Livre des Actes. Et puis les Gentils ont été greffés sur Israël, mais ils n’ont pas été greffés sur le judaïsme. Ils ont été greffés sur Israël, qui croyait au nom de Jésus. Les Juifs qui ont rejeté Jésus ont été chassés d’Israël, et ils sont toujours hors d’Israël. Et c’est la seule façon pour Dieu de les laisser retourner dans le véritable Israël, non pas dans l’État d’Israël, mais dans l’Israël de Dieu. La seule façon pour ces Juifs de retourner en Israël et d’être en bonne position auprès de Dieu est de se repentir de leurs péchés, de croire au nom de Jésus-Christ et d’être baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Telles sont les exigences, et elles étaient les mêmes pour tous les humains de la planète. Vous savez, le rabbin John Hagee, il enseigne… Et si vous allez en ligne, vous trouverez ces enseignements. Je les ai vus au cours des deux dernières années. Il enseigne que l’État d’Israël est la porte d’entrée vers les bénédictions célestes pour les Gentils. En tant que Gentil, vous ne pouvez pas recevoir les bénédictions de Dieu à moins de passer par l’État d’Israël. Maintenant, vous voulez parler de théologie de remplacement, ils ont remplacé Jésus par l’État d’Israël. Ils ont remplacé la croix par l’étoile de David. Et je pourrais dresser la liste de tout ce que les sionistes ont remplacé. Ils ont créé la véritable théologie de remplacement. Ils ont remplacé le vrai christianisme par un faux christianisme. Mais pour lui, se tenir là dans une église et dire aux gens l’État d’Israël est votre porte d’entrée vers les bénédictions du ciel. Et ce qu’il enseigne, c’est que moi, en tant que Gentil, je suis obligé de bénir financièrement les Juifs si je veux être béni par Dieu. C’est ce qu’il l’enseigne.

JANA BEN-NUN : C’est une doctrine talmudique.

RICK WILES : Oui. C’est talmudique.

STEVE BEN-NUN : Oui. Oui c’est le cas.

RICK WILES : Et il sait que c’est talmudique. Et je soupçonne que John Hagee s’est converti en privé au judaïsme talmudique. Nous saurons à son décès s’il aura droit à une sépulture talmudique en Israël. Je suis sérieux.

STEVE BEN-NUN : Oui, c’est vrai, c’est vrai.

RICK WILES : Cet homme a quitté le christianisme. Il est parti. Il a longtemps étudié le christianisme. Il n’est plus dans l’Église.

STEVE BEN-NUN : Je ne vois pas comment les ministres peuvent vivre avec eux-mêmes. Honnêtement, Rick, ce n’est vraiment pas le cas. Parce que lorsque vous êtes confronté à l’Évangile de Jésus-Christ, vous êtes confronté à cette vérité et vous commencez à vous réveiller et à reconnaître ce qui se passe. Comment vivre avec soi-même ? Je connais personnellement des ministres qui souffrent mentalement de ces choses en ce moment parce que je sais que c’est contre cela qu’ils se battent. Ils savent quelle est la vérité de l’Évangile. Et comme vous le dites, c’est une théologie du remplacement inversé, parce que ce que nous croyons en Jésus-Christ ne remplace pas Israël. Au début, l’Église entière était entièrement juive. Vous savez, alors comment pouvons-nous la remplacer ? Vous savez, les Gentils y sont seulement ajoutés.

RICK WILES : Mais ils parlent de… Vous voulez, nous voulons étudier les racines juives. D’accord ? Jésus est la racine.

STEVE BEN-NUN : Exactement.

RICK WILES : Pas le judaïsme. Les Juifs étaient les branches. Jésus est la racine, et les païens ont été greffés sur les branches. Mais Jésus est la racine.

STEVE BEN-NUN : Vous venez de dire une chose importante que j’essaie de faire valoir aux gens tout le temps. Nous savons que Jésus est la racine de cet arbre. Et quand Paul donne toute l’analogie dans Romains 11, à propos d’Israël qui était initialement dans cet arbre, puis qui a été retranché à cause de son incrédulité, les gens semblent tout simplement passer outre cela. Ils n’ont pas été greffés sur le Christ. Ils étaient déjà en lui à l’origine, mais c’est leur incrédulité qui les a fait sortir. Cela n’a donc rien à voir avec la théologie du remplacement, mais cela passe par-dessus la tête des gens.

RICK WILES : Jésus-Christ a accompli toutes les promesses de Dieu à Israël. Il les a toutes accomplies. Il ne reste rien. Il n’y a plus rien que Dieu puisse faire pour le peuple juif. Que peut-il faire de plus grand que de sacrifier son Fils sur la Croix ? Nommez quelque chose de plus grand. Dieu a fait tout ce qu’il pouvait faire pour le peuple juif. Dieu a fait tout ce qu’il pouvait faire pour la race humaine tout entière. La balle est dans notre camp. Obéir. Croyez au nom de Jésus. Repentez-vous de vos péchés. Soyez baptisé. Que vous soyez Juif ou Gentil. Le terrain est plat à la Croix. Nous sommes tous des pécheurs. Il n’y a ni juif ni grec. Nous devons tous aller à la Croix. Et donc Dieu ne fera rien de plus. Il ne construit pas de temple. Un temple serait une abomination. Ce serait un blasphème de la part de Dieu de construire un temple. Pourquoi ? Êtes-vous en train de dire que le sang de Jésus n’est plus assez bon ? Que le sang des taureaux et des brebis a plus de pouvoir pour expier les péchés que le Fils de Dieu ? Pensez au blasphème que font ces sionistes évangéliques en disant aux gens dans les églises qu’il doit y avoir un troisième temple. C’est un blasphème. Pourquoi Dieu ferait-il quelque chose comme ça ? Le sang de son fils est tout aussi pur, saint et puissant aujourd’hui qu’il l’était il y a 2000 ans, lorsqu’il coulait sur la Croix du Calvaire. Dieu a déchiré le voile du temple, la terre a tremblé. Le ciel est devenu noir. Le soleil était assombri. Pourquoi ? Parce que le jugement allait venir sur Israël. Et en 70 après J.C. Il l’a détruit. Et maintenant, de notre vivant, les sionistes, sous l’inspiration de Lucifer, cherchent à reconstruire ce que Dieu a détruit. Et cette chose, le sionisme est en opposition directe avec le Royaume de Dieu. Et quiconque s’aligne sur le sionisme se fait un ennemi du Dieu vivant et vous feriez mieux de vous repentir et de vous en sortir rapidement.

Mes bons amis ici présents aujourd’hui, mes invités Steve et Jana Ben-Nun, et moi-même avons apprécié leur compagnie ici aujourd’hui et je sais que vous avez apprécié ce programme. Si c’est la première fois que vous les voyez, regardez-les sur leur chaîne YouTube, Israeli News Live, et je suis certain que nous en verrons davantage ici sur True News, puis dans les semaines et les mois à venir. Nous sommes d’un seul esprit, d’une seule pensée, et Dieu accomplit une grande nouvelle œuvre dans l’Église. Il ébranle l’Église en ce moment et il révèle les fausses doctrines. Il révèle la tromperie et appelle les gens à prendre position. Il trace une ligne. Et vous devez choisir de quel côté vous êtes. Êtes-vous du côté de Satan ou êtes-vous du côté de Jésus-Christ ? On ne peut pas mélanger les deux et cela va coûter cher. Si vous sortez du sionisme, vous allez en payer le prix. Je paie un prix. Je suis attaqué. Je suis barbouillé. Mon nom est vilipendé. Pourquoi ? Parce que je rejette le sionisme et je paierai ce prix. Mais mon Dieu me défendra. Il me protégera. Et je ne crains pas ce qu’un être humain menace de me faire. Et je crois que vous avez le même esprit. Je sais que ce merveilleux couple a le même esprit.

https://widget.spreaker.com/player?episode_id=22708960






Halte aux censures qui gangrènent la démocratie

Par Gérard Delépine

Sans liberté d’expression, pas de démocratie.

Le droit de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions constituent les plus essentiels des droits fondamentaux de l’homme.

La liberté d’expression conditionne l’exercice d’autres libertés comme la liberté d’opinion. Elle est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et rappelée par l’Article 19 de celle de l’ONU : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Elle est garantie par la constitution française et de nombreux traités internationaux dont la Convention européenne des droits de l’Homme.

Mais la liberté d’expression insupporte tous ceux qui n’ont pas d’arguments solides pour débattre avec leurs opposants et qui rêvent d’instaurer une censure généralisée pour imposer une pensée unique, premier pas vers le totalitarisme.

Des mairies s’érigent en censeurs

Le dernier exemple en date est la censure des mairies de Paris1 et de Lyon2 contre la publicité pour le livre « Transmania, enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre » écrit par les féministes D. Moutot et M. Stern qui estiment qu’une femme est une femme et qu’elle ne doit pas être confondue avec les hommes de naissance qui se déclarent femme trans

On peut être partisan ou adversaire de ce livre, mais dans ce dernier cas il convient de lui opposer des arguments précis démontrant ses faiblesses ou ses erreurs. Le déclarer hérétique et le censurer n’apporte rien au débat, mais constitue un aveu de faiblesse pour éviter toute discussion et un rappel des heures sombres du nazisme brûlant en public les livres qui lui déplaisaient.

L’accusation de discours de haine ne remplace pas des arguments objectifs

Depuis quelques années, quand ils n’ont pas d’arguments objectifs à présenter pour défendre une idéologie, ses promoteurs jugent plus commode d’accuser leurs opposants d’adopter une « attitude discriminatoire » ou de propager un « discours de haine », d’être « d’extrême droite », « complotistes » ou « phobique » (grossophobe, islamophobe, raciste, transphobe, capillarophobe… etc..).

Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la mairie de Paris, a ainsi déclaré « La haine de l’autre n’a pas sa place dans notre ville… Paris n’est pas la vitrine de cette haine crasse » tandis qu’un élu vert de Lyon rajoutait l’accusation de « complotiste »3.

On ne voit pas en quoi un livre, qui critique uniquement une idéologie et les campagnes médiatiques disproportionnées de propagande qui la diffusent, pourrait être haineux ni comment le terme de « complotiste » se justifie concernant une enquête minutieuse citant soigneusement ses sources.

L’identité sexuelle est un fait biologique fondateur de l’identité de tout être humain

Tout homme est différent, tout homme est unique. Reconnaître ses différences lui permet de se forger une identité personnelle, de se définir par rapport aux autres et ainsi de pouvoir les apprécier dans leur originalité, leurs dimensions. Le sexe, comme l’aspect physique et les ascendants font partie de ces caractéristiques fondatrices de l’identité de chacun et les remettre en cause est particulièrement déstabilisateur.

L’apparition de la reproduction sexuée daterait d’un peu plus d’un milliard d’années avec les premiers eucaryotes. Elle a constitué un progrès majeur dans l’évolution des espèces, car elle permet le brassage des chromosomes à chaque génération facilitant la résistance aux pathogènes et l’adaptation aux modifications de l’environnement. La reproduction sexuée s’est ainsi imposée chez toutes les espèces supérieures. L’appartenance au sexe masculin ou féminin est une réalité biologique déterminée lors de la fécondation par les chromosomes sexuels X et Y. Il est donc impossible de changer de sexe.

Le genre n’est qu’un ressenti sans aucun marqueur biologique. La théorie du genre ne constitue qu’une simple idéologie, une croyance sans aucune réalité physique et, comme toute croyance, elle peut être discutée.

Critiquer une croyance ne constitue pas un discours de haine

La critique d’une croyance ne constitue pas un discours de haine, mais seulement l’expression d’une opinion qui appelle au débat. Je ne suis pas chrétien et je critique parfois la doctrine catholique et surtout ses excès lorsqu’elle imposait ses lois à la cité, mais je n’éprouve aucune haine envers cette religion, ni envers ses croyants dont j’apprécie au contraire hautement les principes moraux, fondements de notre société. Le blasphème est d’ailleurs parfaitement autorisé en France depuis la révolution de 1789 et la plupart des chrétiens le tolèrent. Ce qui n’est manifestement pas le cas des militants extrémistes trans qui réagissent comme les convertis à une nouvelle religion.

Critiquer la théorie du genre et tout particulièrement sa propagande médiatique disproportionnée est parfaitement légal en France.

Elle est même nécessaire pour ouvrir le débat public jusqu’ici occulté et pour prendre conscience des conséquences délétères des traitements hormonaux et des chirurgies mutilantes en particulier sur les enfants. Le livre de D. Moutot et M. Stern, comme le nôtre « dysphorie de genre » ne sont pas transphobes, mais tentent au contraire d’aider les personnes mal dans leur peau, à ne pas devenir victimes d’une idéologie à la mode qui attribue, le plus souvent à tort, leur malaise au genre.

Dora Moutot le rappelle clairement sur X4 :

« Notre livre n’est pas transphobe : en aucun cas il ne prône la haine de l’autre et des personnes trans. C’est une enquête sourcée notamment sur les bloqueurs de puberté et sur certains acteurs qui poussent les transitions de genre et en font des profits. »

Le problème a d’ailleurs été bien abordé par André Bercoff sur Sud Radio, et il est dommage que les propagandistes de l’idéologie du genre n’aient pas apporté d’éléments objectifs pour alimenter la discussion.

« C’est intéressant parce que ça me rappelle une phrase de Prévert qui disait il y a des gens qui dansent pour entrer en trans, il y a des gens qui entrent en trans sans danser, ce phénomène s’appelle la transcendance », vous il y a des gens qui entrent en trans pour se donner du genre, et vous avez baptisé ça le transgenre, la transmania, très intéressant, moins rigolote que la star mania, mais quelque part beaucoup plus instructive » 5

Après des années de travail, cibles de toutes les pressions, les deux auteurs signent une enquête fouillée sur les dérives de l’idéologie transgenre qu’elles résument ainsi :

Bienvenue dans un monde où Robert devient Catherine

« Homme enceint », « non-binaire », « iel », « changer de sexe », « naître dans le mauvais corps », « transgenre », ces termes envahissent notre quotidien. Trans par-ci, trans par-là, partout c’est la transmania !

« En France, il est possible d’être légalement reconnu comme femme tout en ayant un pénis. Des hommes se disant femmes remportent des compétitions sportives féminines dans le plus grand des calmes. Des hôpitaux se livrent à des expérimentations médicales sur des enfants dans le but de les faire “changer de sexe”. Et tout incrédule évoquant la binarité des sexes est traîné dans la boue.

C’est l’histoire de l’un des plus gros casses conceptuels du siècle que nous allons te raconter : l’idéologie transgenre est en train de s’infiltrer dans toutes les sphères de la société. Elle se présente comme un simple mouvement pour les droits d’une minorité opprimée, pourtant, derrière les paillettes, se trouve un projet politique néfaste qui s’apprête à bouleverser notre rapport au réel… »

À la lecture des critiques, on réalise que ce livre ne laisse pas indifférent. Quelques-unes le traitent de transphobe sans citer ce qui leur paraît discutable, mais la plupart l’apprécient comme le montrent deux commentaires publiés sur Babelio 6:

Charlottekmnn 15 avril 2024

« Moi qui étais un peu paumée sur le sujet, j’ai appris plein, plein de choses après cette lecture vraiment passionnante et en même temps terrifiante. Je n’avais pas mesuré l’ampleur des conséquences pour ma vie quotidienne en tant que jeune femme qui voudrait peut-être un jour avoir des enfants… »

Beaucoup de thèmes sont abordés, toujours avec sérieux, beaucoup de notes, d’explications. J’ai trouvé ça très didactique, ça se lit très bien et vite malgré la densité d’informations.

GabyLH 17 avril 2024 :

« Un excellent ouvrage sur tous les plans, la forme et le fond. C’est extrêmement sourcé (30 pages de sources) et documenté, on salue l’énorme travail de recherche et de synthèse réalisé. C’est aussi drôle et ça se lit vite. Surtout, tous les points de vue sont considérés et tous les impacts sont traités (conséquences sociales, sanitaires, économiques, environnementales…).

Les auteurs ont plus questionné le mal être/l’origine du sentiment de transidentité que les médecins qui prescrivent à de jeunes adolescents mal dans leur peau (le propre même de l’adolescence) des produits qui les rendront stériles et fragilisent leur squelette à vie !

Vous découvrirez ainsi que les personnes trans souffrent généralement en réalité d’autres pathologies qui sont complètement omises sous couvert du diagnostic de transidentité (auto-diagnostic). Vous découvrirez ce qui se passe dans les pays où l’idéologie avait percé en avance et que la France refuse d’en tirer les leçons.

Vous apprendrez que les produits administrés n’ont pas été testé pour l’usage qui en est fait ainsi que l’identité des gagnants : essentiellement des laboratoires pharmaceutiques.

Vous découvrirez que le mouvement a tous les critères d’un mouvement sectaire (ce passage fait froid dans le dos).

Il ne fait aucun doute qu’un scandale sanitaire est en cours.

Ce livre est à offrir à tous et surtout aux parents. PROTÉGEZ VOS ENFANTS. »

Les trans maniaques devraient réaliser que la censure est contre-productive !

Depuis la crise covid, la volonté de la censure obsède nos dirigeants qui ne supportent pas qu’on mette en évidence leurs mensonges criminels. Procès baillons contre les donneurs d’alerte, lois européennes contre les réseaux sociaux7, pratiques et lois françaises 8 9 dont l’article 4 de la loi Darmanin1011

Mais cette attitude est souvent contreproductive. La dérive totalitaire de certains militants extrémistes trans, leur constante représentation et leur noyautage conflictuel de certains mouvements féministes et homosexuels est responsable de l’augmentation des actes et des lois homophobes et transphobes que l’on constate partout dans le monde et particulièrement en Occident.

L’interdit stimule toujours le désir. La censure aussi. Ces actes de censure imposés par les maires ont fait plus sûrement connaitre le livre et inciter à le lire que la publicité prévue. Le 19 avril 2024 Transmania est devenu premier des ventes sur Amazone

Combattons toute censure qui nie l’intérêt du débat démocratique et constitue le premier pas vers la tyrannie. Défendons âprement, partout et toujours nos droits fondamentaux et en particulier Les droits de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions.

LIBERTE J’ECRIS TON NOM

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard 1942





Le programme de domination mondiale et la fin de l’Humanité

[Source : https://stopworldcontrol.com/fr]

Le programme de domination mondiale

[Extraits. Voir l’article au complet sur le site source.]

Par David Sorensen

« Toutes vos pensées, vos sentiments et vos rêves seront enregistrés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »1

IDA AUKEN, ANCIENNE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, DANEMARK

« La 5G peut insérer des pensées et des sentiments dans tout le monde. Elle sera le système nerveux central de la société. »2

SEBASTIÁN PIÑERA, ANCIEN PRÉSIDENT DU CHILI

« Nous verrons tout ce qui se passe à l’intérieur de votre cerveau. »3

NITA A. FARAHANY, PROFESSEUR DE PSYCHOLOGIE

Ceci n’est pas un article superficiel qui vous laisse à la recherche de réponses, mais d’un rapport approfondi qui vous permet de comprendre pleinement ce qui menace notre monde. Utilisez la table des matières (en haut à gauche) pour naviguer. Toutes les références se trouvent à la fin de ce rapport. Prenez le temps de lire ce rapport révélateur jusqu’à la fin, car les informations qu’il contient sont cruciales.

« NOUS FAÇONNONS L’AVENIR DU MONDE »

Chaque année, les gens d’affaires les plus riches du monde, les industriels les plus puissants et les politiciens les plus influents se réunissent au Forum Économique Mondial de Davos, en Suisse. Ensemble, ils discutent de la manière dont ils vont « améliorer l’état du monde ». Le fondateur et président du FÉM, Klaus Schwab, déclare fièrement : « Nous façonnons l’avenir du monde. »4 Ils ne vous consultent pas, bien sûr, pour savoir si leurs idées vous intéressent. Non, ils vous disent simplement ce qu’ils font pour transformer radicalement tous les aspects de votre vie. 

Leurs objectifs officiellement publiés incluent l’enregistrement de toutes vos pensées, émotions et rêves 24 heures sur 24 et 7 jours sur 75, le suivi de tout ce que vous faites, achetez, portez et mangez6, et l’insertion de pensées et d’émotions dans votre esprit7.

TOUT DOIT CHANGER8

Le mot clé de leur vocabulaire est « crise ». Selon eux, les crises sont innombrables dans le monde entier : crises sanitaires, crises sociales, crises financières, crises énergétiques, crises climatiques… rien que des crises, partout, tout le temps9. La seule façon de résoudre toutes ces crises, disent-ils, est de transformer radicalement tous les aspects de l’existence humaine : l’alimentation, le logement, les soins de santé, la sexualité, l’agriculture, l’éducation, la finance, les voyages, la technologie… tout doit être revu pour « sauver la planète ». 

(…)

COMMENT ILS VEULENT « SAUVER LA PLANÈTE » (…)

INJECTIONS CONSTANTES (…)
CRÉDIT SOCIAL (…)
VILLES INTELLIGENTES (…)
MOUVEMENT LIMITÉ (…)
CONTRÔLE FINANCIER (…)
CENSURE (…)
PAS DE PROPRIÉTÉ PRIVÉE (…)
BLOQUER LE SOLEIL (…)
PAS DE DROITS PERSONNELS (…)
SEXUALITÉ POUR LES ENFANTS (…)
NORMALISER LA PÉDOPHILIE (…)
TRANSGENDÉRISME DE MASSE (…)
TOUT LE MONDE DEVIENT UN CYBORG (…)
ÉLITES SURHUMAINES (…)
L’IA PREND LE DESSUS POUR LA PLUPART DES EMPLOIS (…)
CONTRÔLE COMPLET PAR L’IA. (…)
TRANSPARENCE DES CERVEAUX (…)
CONTRÔLE MENTAL (…)
ALIMENTS ARTIFICIELS (…)
PAS DE PERSONNES AGÉES (…)

Il y a beaucoup, beaucoup plus, mais cet aperçu donne une idée générale de leurs idées « brillantes » qui vont très certainement « sauver la planète » et « améliorer l’état du monde ». D’autres concepts sont : limiter les contacts humains en faisant en sorte que l’école, les réunions, les achats, le culte, la socialisation, etc. se déroulent en ligne, où la vie doit être vécue derrière un écran ; rendre permanente l’utilisation de masques faciaux étouffants, autant que possible ; pousser l’humanité à passer sa vie dans un faux royaume virtuel — comme le MetaVerse — et la convaincre que c’est tellement mieux que la réalité. Éliminer la consommation de viande ; limiter les voyages en avion à un court séjour par an ; limiter drastiquement l’achat de vêtements ; et ainsi de suite.

L’ENREGISTREMENT DE VOS PENSÉES

Les globalistes informent le monde de leur objectif ultime : « Vous ne posséderez rien, vous n’aurez aucune vie privée et vous serez heureux ». Cette situation est présentée comme une heureuse « utopie » dans un billet rédigé par Ida Auken, une Young Global Leader (jeune leader globale) du Forum Économique Mondial. Ida Auken a été nommée ministre de l’Environnement au Danemark pour promouvoir ce programme. Elle a écrit cet article du point de vue d’une citoyenne d’une ville intelligente, qui s’exclame à quel point il est merveilleux de ne rien posséder, et quel rêve le monde est devenu, maintenant que tout le monde vit dans des villes intelligentes. 

Voici une citation directe de l’article :

« De temps en temps, je suis contrarié par le fait que je n’ai pas de véritable vie privée. Je ne peux aller nulle part sans être enregistré. Je sais que, quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère seulement que personne ne l’utilisera contre moi. En fin de compte, c’est une belle vie. »41

QU’EST-CE QU’UNE VILLE INTELLIGENTE ?

(…)


Ce programme est déployé dans le monde entier et l’objectif est de faire de chaque ville une ville intelligente, que ce soit en Amérique du Nord ou du Sud, en Asie, en Europe ou en Afrique. Quel est le but recherché ? C’est simple : l’argent, le pouvoir et le contrôle. Les technologies de collecte de données seront utilisées pour recueillir des quantités astronomiques de données personnelles de chaque habitant, ce qui est considéré comme la nouvelle richesse de l’avenir. Alors que dans le passé, la terre ou l’or étaient considérés comme les biens les plus précieux, aujourd’hui, ce sont les données. Plus les multinationales recueilleront de données personnelles sur l’humanité, plus elles auront de pouvoir. Bill Gates, par exemple, a investi dans l’achat de 24 800 acres de terrain en Arizona, pour construire une ville intelligente pouvant accueillir 80 000 personnes. Cette ville s’articulera autour de centres de données où seront stockées toutes les informations personnelles des résidents.44

RENDRE LA VIE NUMÉRIQUE

Le Forum Économique Mondial promeut la quatrième révolution industrielle, ce qui signifie que toute vie sur Terre doit être transformée en une expérience numérique, même l’expression de l’humanité elle-même. Lors de la conférence annuelle de Davos, un conseiller du FÉM, le professeur Yuval Noah Harari, a fait la déclaration suivante :

« Dans un avenir proche, l’humanité sera gouvernée par des entités plus différentes de nous que nous ne le sommes des chimpanzés. »

(…)

Ils envisagent que l’intelligence artificielle devienne le directeur de nos vies, parce qu’elle nous connaîtra mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Les gens n’auront plus besoin de faire appel à la sagesse ou aux conseils divins pour prendre des décisions cruciales, mais l’IA nous dira tout ce que nous avons besoin de savoir. Par exemple, qui épouser, où vivre, quoi acheter, pour qui voter, et tout le reste de notre vie. Elle acquerra ces connaissances grâce aux technologies de surveillance omniprésentes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui enregistrent les moindres détails nous concernant.47

Dans un sens, l’IA deviendra le nouveau « Dieu » : elle sera omniprésente et saura tout sur tout le monde.

(…)

CHANGEMENT CLIMATIQUE

L’expression magique pour forcer l’humanité à se doter de villes intelligentes est le « changement climatique ».52 Les globalistes prétendent que le climat est déréglé parce que les gens voyagent trop loin de chez eux et pratiquent trop d’activités de plein air qui provoquent des émissions nocives de CO2. C’est pourquoi ils veulent ajouter des traceurs dans tous nos téléphones et nos vêtements, et finalement à l’intérieur de nos corps—pour surveiller la quantité de carbone que nous émettons.53

Peu importe les innombrables usines qu’ils ont construites et qu’ils construisent encore, qui émettent des quantités inimaginables de gaz toxiques. Peu importe les mégapoles qu’ils veulent construire pour remplacer les verts pâturages. Peu importe que ces milliardaires utilisent tous des jets privés qui émettent des quantités insensées de CO2 dans l’atmosphère.

(…)

DOMINATION DU MONDE

La sordide roue du Forum Économique Mondial montre l’objectif final de la Grande Réinitialisation, ou la révision radicale de tous les aspects de l’existence humaine : la domination totale du monde. 

Sur cette roue, nous voyons les sujets suivants :

✔︎ Gouvernance mondiale 

✔︎ Gouvernance d’entreprise 

✔︎ Gouvernance de l’Internet 

✔︎ Identité numérique 

✔︎ Économie numérique

(…)

Ils veulent également relier chaque personne sur Terre à une « identité numérique », qui inclura son statut vaccinal.

Tous ceux qui ne sont pas à jour de leur énième injection de rappel peuvent être exclus des banques, d’Internet, des soins de santé, du travail, des transports, des rassemblements, etc.56 Nous avons pu constater les tests effectués lors de la première pandémie, où seuls les vaccinés étaient autorisés à voyager ; en Israël, les personnes non vaccinées n’ont pas pu entrer dans les supermarchés ; au Nigeria, les personnes non vaccinées n’ont pas pu accéder aux services bancaires. La même chose a été testée en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, aux Pays-Bas et dans d’autres pays. D’innombrables personnes ont perdu leur emploi parce qu’elles n’étaient pas complètement vaccinées. Au Brésil, le président Lula a déclaré que seules les personnes entièrement vaccinées pouvaient bénéficier d’une aide financière pour leurs enfants.

Que signifie être « entièrement vacciné » ? Cela signifie que plusieurs fois par an, vous êtes tenu de recevoir tous les nouveaux vaccins proposés par le gouvernement. Si vous manquez une seule injection, même si vous en avez déjà reçu vingt, vous redevenez une personne « non vaccinée » sans aucun droit.57

(…)

UN MONDE DE FOLIE TOTALE

Au cours de la pandémie, nous avons vu à quel point ces milliardaires sont complètement fous, par la façon dont ils ont imposé—littéralement—une folie hallucinante à la population mondiale. Voici quelques illustrations de ce à quoi ressemble le monde lorsque ces fous sont aux commandes…

(…)

Détruire la sexualité masculine et féminine, tout en imposant agressivement à l’humanité une confusion identitaire dévastatrice, sous couvert d’« inclusion ».

(…)

Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup plus à montrer ici, mais ces exemples servent d’illustration de base de l’exécution dans le monde réel du programme du Forum Économique Mondial, de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies et de tous leurs alliés dans le monde entier. N’oubliez pas qu’ils présentent ces changements radicaux dans la société humaine comme absolument essentiels pour « sauver la planète », « améliorer l’état du monde » et « assurer la sécurité de tous »…

QUI EST VRAIMENT DERRIÈRE TOUT CELA ?

Lorsque l’on regarde ces projets insensés, on se demande qui peut bien être à l’origine d’une telle folie. Pour trouver la réponse, il faut regarder derrière le rideau du théâtre public mondial.

Nous devons comprendre que les organismes publics sont en réalité la vitrine d’entités qui opèrent en coulisses.

Cela a été expliqué lors d’un Grand Jury international composé de onze avocats et d’un juge, au cours duquel le programme officiel de domination mondiale par les élites financières a été révélé par d’anciens agents de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies, de l’armée américaine et britannique et des agences de renseignement. L’un des témoins experts était Alex Thomson, un ancien agent de l’agence britannique de renseignement sur les communications, le GCHQ, l’agence partenaire de la NSA (National Security Agency des États-Unis). En tant qu’officier de renseignement, Alex a pris connaissance de la stratégie britannique de domination du monde. Il a expliqué au Grand Jury comment le monde est dirigé par de puissantes entités financières qui ne se montrent jamais au public et qui contrôlent le FÉM, l’OMS, l’ONU, le FMI, l’UE, la BRI, etc.

(…)

Tout au long de l’histoire de l’humanité, des psychopathes ont aspiré à dominer le monde : les pharaons égyptiens, les empereurs romains, les tsars russes, les rois européens, etc.

Pendant des milliers d’années, la liberté n’a jamais existé sur terre, car le monde entier a toujours été gouverné par des tyrans qui opprimaient le peuple. En Europe, ces dirigeants vivaient dans de luxueux châteaux, tandis que les paysans travaillaient dur dans les champs. La majeure partie de ce qu’ils produisaient allait aux riches tyrans.

(…)

En réalité, les dirigeants n’ont jamais renoncé à leur pouvoir ; ils ont simplement manipulé les élections afin de positionner leurs marionnettes politiques, qui dansent sur leurs ficelles.58

(…)

LES DIRIGEANTS CACHÉS DU MONDE

En menant leurs opérations en coulisses, les dirigeants pouvaient se protéger de la colère du public. Mais ils avaient également besoin de se protéger des poursuites des gouvernements, et ils se sont donc créé ce qu’on appelle des « États souverains ». Un État souverain est une petite zone qui n’est pas soumise aux lois du pays et qui est, par essence, intouchable.

Un exemple de ce genre d’État souverain est la Banque des Règlements Internationaux (BRI), qui supervise plus de 50 banques centrales, ce qui en fait l’une des entités financières les plus puissantes au monde.

La BRI est devenue une entité souveraine et intouchable en 1987 grâce à l’accord de siège négocié avec le Conseil Fédéral suisse. Cet accord comprend les éléments suivants :59

✔︎ Inviolabilité totale de tous les bâtiments de la BRI, ainsi que des terrains situés en dessous et autour d’eux, quel qu’en soit le propriétaire.

✔︎ Immunité totale de poursuites et d’actions pénales et civiles pour la banque en tant que telle.

✔︎ Pas de paiement de taxes sur les transactions et les salaires du personnel.

✔︎ Pas de divulgation aux gouvernements concernant les activités de la BRI.

✔︎ N’est soumise à aucune juridiction.

Un État souverain encore plus puissant est la City de Londres, une zone d’un mile carré au cœur de la ville de Londres.

(…)

Étonnamment, l’État souverain le plus important au monde est l’État de la Cité du Vatican. Alors que le Vatican se présente au public comme une institution religieuse, il est en réalité à la tête du réseau financier mondial.

(…)

L’archevêque Carlo Maria Vigano a dénoncé les abus sexuels et la corruption financière au Vatican. Il met également en garde l’humanité contre leur programme de domination mondiale.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

La grande majorité de l’humanité—et même la plupart des dirigeants politiques—n’ont aucune idée de l’existence même de ces États souverains, et encore moins de leur pouvoir sur le monde. Tout ce que nous connaissons et voyons, ce sont les personnalités publiques—comme les politiciens et les hommes d’affaires—qui ne sont que les marionnettes de ces marionnettistes cachés. Leur force réside dans l’obscurité. En restant cachés à la vue de l’humanité, ils sont en mesure d’opérer sans être surveillés, sans avoir à rendre des comptes à la population.

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Le rapport « Preuves du Grand Jury » constitue une bonne source d’information sur le programme de domination du monde par des dirigeants cachés. Ce rapport contient les témoignages d’experts d’anciens membres des services de renseignement britanniques, de la marine britannique, du corps des marines américains, de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies et du CDC, qui ont témoigné devant un grand jury international composé de 11 avocats et d’un juge au sujet du programme de domination du monde.

Télécharger ce PDF. 

QUI SONT CES DIRIGEANTS ?

Qui sont les dirigeants de ces États souverains et qui sont les entités qui travaillent pour eux dans les nations du monde ? Ce réseau mondial est généralement appelé l’État profond, le gouvernement de l’ombre, la cabale, les 1 %, les lignées sataniques, les Illuminati, les élites, les rois, la noblesse noire, la mafia khazarienne, etc. Il s’agit d’anciennes dynasties royales et de lignées qui remontent à des centaines, voire des milliers d’années. Pour en savoir plus sur ces familles néfastes—qui elles sont, d’où elles viennent et comment elles opèrent—je recommande l’ouvrage classique de Fritz Springmeier, « Bloodlines of the Illuminati » (Les lignées des Illuminati). Cet ouvrage de référence très apprécié est disponible en téléchargement sur le site web de la CIA. Il révèle des informations sur les lignées des États-Unis d’Amérique qui exercent leur influence dans le monde entier.

Bloodlines of the Illuminati, volumes 1, 2 et 3, par Fritz Springmeier.

Commander le livre de poche :  
Acheter le volume 1
Acheter le volume 2
Acheter le volume 3

Télécharger en PDF :
Télécharger le volume 1
Télécharger le volume 2
Télécharger le volume 3

Une autre ressource qui fait autorité et qui se concentre davantage sur les familles européennes est « Les 13 lignées sataniques », du journaliste d’investigation Robin de Ruiter, qui a prédit avec précision la pandémie de Covid en 2008. Cet ouvrage en quatre volumes a été interdit en France, mais il est publié dans 100 pays et langues.

Télécharger en PDF

Parmi les familles criminelles, citons Rockefeller, Rothschild, Warburg, DuPont, Russell, Onassis, Collins, Morgan, Kennedy, Van Duyn, Li, Astor, Vanderbilt, Bauer, Whitney, Duke, Oppenheimer, Grey, Sinclair, Schiff, Solvay, Sassoon, Wheeler, Todd, Clinton, Taft, Goldschmidt, Wallenberg, Guggenheim, Bush et bien d’autres encore.

Il y a aussi les familles royales, comme la Maison de Habsbourg, l’une des dynasties les plus importantes de l’histoire européenne, qui a régné sur la majeure partie de l’Europe.

D’autres familles royales sont la Maison de Windsor (Royaume-Uni et Commonwealth), la Maison d’Orange-Nassau (qui joue un rôle central dans la politique et le gouvernement de l’Europe), la Maison de Schwarzenberg (l’une des maisons nobles européennes les plus en vue), etc. Nombre de ces familles sont liées génétiquement, car elles sont toutes convaincues qu’elles ont un patrimoine génétique différent de celui du reste de l’humanité et qu’elles ont donc le droit de régner sur chacun d’entre nous. C’est un fait établi qu’ils considèrent le public comme leur « bétail » ou « cheptel ». Pour eux, l’humanité n’est qu’un troupeau d’animaux qu’ils doivent gérer.

À la tête de toutes ces familles se trouve ce que l’on appelle la « tête du serpent », la noblesse noire ou les lignées jésuites/papales, dont le siège se trouve dans l’État de la Cité du Vatican. L’une des plus importantes est la maison Orsini, qui descend de la dynastie julio-claudienne de la Rome antique. Vous trouverez beaucoup plus d’informations à ce sujet dans les ouvrages de référence susmentionnés, sur le site néerlandais Ellaster.nl (traduisez les pages à l’aide de Google translate) et sur Internet, en utilisant le moteur de recherche non censuré Qwant.

LE SOMMET DE LA PYRAMIDE

Les familles cachées qui opèrent à l’intérieur des États souverains constituent-elles le plus haut niveau de la pyramide du pouvoir qui contrôle le monde ? Non. Il y a plus à révéler. Ce prochain niveau d’information peut être particulièrement difficile à comprendre pour certains lecteurs, car il est très éloigné de ce monde — littéralement. Afin de vous aider à comprendre la réalité de ce que vous êtes sur le point d’apprendre, je vais d’abord vous donner quelques informations historiques de base. Lorsque nous examinons l’histoire du monde, une chose ressort :

Dans toutes les cultures, partout sur Terre, une chose a toujours été au cœur de chaque société : le culte des entités démoniaques.

(…)

Les nombreux noms confirment l’adoration mondiale de cette entité démoniaque.

Il s’agit d’histoire humaine fondamentale que chacun d’entre nous devrait connaître. Lorsque l’on voyage dans le monde, on peut souvent voir les vestiges architecturaux des sacrifices humains à différents endroits. En Amérique du Sud, les pyramides aztèques, par exemple, marquent le paysage. Au sommet de ces pyramides, des êtres humains étaient sacrifiés à des forces spirituelles obscures. En Europe, ce sont les druides qui s’en chargeaient ; en Afrique, les chamans ; en Égypte, les grands prêtres, etc. Le sacrifice humain est au cœur de la plupart des cultures du monde.

Avec la propagation du christianisme, cette horrible pratique a été abolie dans la sphère publique, mais elle n’a pas été éradiquée de la société. Au contraire, de nombreux serviteurs du royaume des ténèbres ont continué à pratiquer ces rituels en secret. Et c’est là que nous arrivons au sommet de la pyramide du pouvoir mondial…

(…)

Un exemple a été révélé par Ronald Bernard, un ancien banquier qui a travaillé à un niveau élevé de l’imperium financier mondial.63

(…)

La motivation derrière la pratique cruelle du sacrifice humain est qu’en échange de l’offrande d’êtres humains (en particulier de bébés et d’enfants) aux forces démoniaques, les élites reçoivent le pouvoir et la richesse du royaume des ténèbres.

Ronald Bernard a refusé de participer à cette horreur et a quitté le monde des élites financières dirigeantes. Il a été torturé à mort, puis a vécu une EMI (expérience de mort imminente) et est miraculeusement revenu à la vie à l’hôpital. Après avoir servi le côté obscur, Ronald a senti qu’il lui avait été donné une seconde chance de réparer les dommages qu’il avait causés à l’humanité. Il consacre désormais sa vie à la création d’un système financier alternatif, qui peut aider les gens à échapper aux systèmes tyranniques des élites.

Le témoignage très révélateur de Ronald Bernard est visible dans la vidéo suivante, qui a été visionnée par environ 90 millions de personnes dans le monde.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

Les informations communiquées par Ronald Bernard sont confirmées par d’anciens directeurs de la CIA, du FBI, de la police, de la gendarmerie, de l’armée, des détectives, des témoins oculaires, des juges et de nombreuses victimes survivantes dans notre rapport sur les abus sexuels et les meurtres commis par des fonctionnaires de haut rang. J’ai également en ma possession plusieurs lettres personnelles de femmes qui ont échappé aux cercles cruels des élites, où elles ont été violées des milliers de fois.

Nathalie Augustina était un mannequin de mode mondialement connu, dont l’esprit a été contrôlé par la CIA pour en faire l’esclave sexuelle des élites les plus élevées : familles royales, chefs d’État, commandants militaires, célébrités d’Hollywood, etc. Elle décrit son histoire dans un livre néerlandais écrit par le journaliste Robin de Ruiter. 

Une autre victime survivante et témoin oculaire (anonyme) m’a également envoyé plusieurs lettres. Leur lecture est extrêmement perturbante, mais j’ai décidé d’en inclure une petite partie dans ce rapport, car ces témoignages révèlent une réalité cachée dont l’humanité doit prendre conscience de toute urgence. Je vous prie de comprendre qu’il est possible que vous ressentiez une dissonance cognitive ou un effet Semmelweis en lisant ces informations. Il s’agit de mécanismes psychologiques qui s’activent inconsciemment pour nous protéger des nouvelles informations qui remettent en cause nos croyances actuelles.

Nous nous cachons la tête dans le sable
parce que la réalité est trop effrayante.

(…)

Rien de ce que cette dame m’a écrit n’était totalement nouveau, car j’ai lu des révélations similaires dans de nombreuses publications, par des enquêteurs reconnus qui avertissent l’humanité depuis des décennies. J’ai également vu plusieurs vidéos contenant des témoignages d’autres personnes ayant échappé à ce sombre réseau de dirigeants mondiaux. C’est pourquoi je sais que ces informations sont authentiques et exactes.

Dans une autre lettre personnelle que j’ai reçue d’une autre victime survivante, Nathalie Augustina, j’ai lu certains détails qui expliquent le lien entre les humains criminels et les entités spirituelles supérieures, qui les utilisent à des fins bien plus néfastes que la simple corruption financière et le pouvoir politique mondial. Ce que Nathalie décrit a été révélé dans le passé par plusieurs chercheurs et dénonciateurs, mais je l’ai néanmoins trouvé profondément troublant, car elle révèle la réalité substantielle du mal. C’est une chose de connaître le concept abstrait du mal ; c’en est une autre de découvrir à quel point les forces des ténèbres sont réelles. Elles sont très bien organisées et opèrent de manière extrêmement stratégique. Voici un extrait des lettres que Nathalie m’a adressées :

(…)

Toute personne souhaitant vérifier ces informations peut regarder les vidéos de ce rapport, télécharger les documents PDF, lire les livres et faire ses propres recherches sur Internet en utilisant le moteur de recherche non censuré Qwant et la plateforme vidéo BitChute. Si vous souhaitez en savoir plus sur la réalité du cannibalisme dans le royaume des ténèbres, je vous invite à consulter notre rapport sur les abus commis par de hauts fonctionnaires.

J’ajouterai ici un élément qui confirme la nature cannibale des élites. À Hollywood, des soirées exclusives ont récemment été organisées par Marina Abramovic. Certaines photos de ces soirées ont été divulguées, et vous pouvez les voir dans le rapport ci-dessous. En raison de leur caractère graphique, je les ai dissimulées. Pour voir les images, cliquez sur le lien. Mais si vous êtes très sensible, ne l’ouvrez pas.

Cliquez pour voir les images qui prouvent la nature satanique des élites.

[NDLR : voir le site source pour ces images]

Ce que vous voyez sur ces images n’est que la partie superficielle et de bas niveau montrée au public. Nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’ils font en secret. Les témoignages ne lèvent que brièvement le voile sur ce royaume des ténèbres. Une fois que l’on sait à quel point ces entités sont maléfiques, on comprend pourquoi elles n’ont aucun problème à imposer une tyrannie inhumaine à l’humanité. Il est essentiel que nous ayons le courage de partager ces informations avec le monde.

L’humanité ne souffre pas seulement de politiciens et de banquiers corrompus, elle est attaquée par le mal à l’état pur. Au sommet, il y a des entités spirituelles obscures qui ne sont que la continuation d’anciennes pratiques de culte des démons et de sacrifices humains. 

DÉCONNECTER L’HUMANITÉ

Ce qu’il faut comprendre cependant, c’est qu’à côté de ces forces obscures, il y a aussi un Créateur qui est le donateur et l’origine de tout ce qui est bon, qui est du côté de l’humanité, pour nous délivrer du mal.

Au cours des dernières décennies, une opération stratégique de contrôle de l’esprit a été menée à l’échelle mondiale contre les habitants de ce monde, afin d’éloigner la grande majorité d’entre eux de la Source de toute vie. Lorsque les gens sont déconnectés de Dieu, qui seul est plus grand que le royaume du mal, ils sont plus faciles à contrôler et à asservir. Les personnes spirituellement ignorantes sont impuissantes. Il est impératif que nous nous réveillions de cet état de cécité spirituelle induite par le lavage de cerveau et que nous retournions au Donneur de toute vie, qui peut nous donner le pouvoir et nous guider pour délivrer l’humanité des forces des ténèbres. Cela n’a rien à voir avec la religion, mais est aussi fondamental pour notre existence que 1+1=2. Nous savons tous qu’il y a le bien et le mal. Il ne s’agit cependant pas d’une vague « énergie », mais il existe des entités personnelles, tout comme nous sommes des êtres personnels. Il est absurde de reconnaître l’existence d’un mal intense, tout en niant la réalité du domaine de la vie, de l’amour, de la bonté et de la vérité.

PYRAMIDE DU POUVOIR

Le diagramme suivant présente une vue d’ensemble de la structure du pouvoir mondial du mal et de la corruption, qui a pénétré tous les aspects de la société humaine. Je le révèle dans l’espoir qu’il contribuera à la chute mondiale de ces réseaux néfastes, car leur première force est l’ignorance de la population. Tant qu’ils peuvent opérer en dehors de la conscience du public, ils peuvent continuer à agir sans restriction. C’est pourquoi j’implore tous ceux qui liront ce rapport de ne pas hésiter à le partager, mais d’avoir le courage de le diffuser largement, car c’est ce qui finira par briser la mainmise de ces réseaux sur l’humanité. Tant qu’ils peuvent opérer dans l’obscurité totale, c’est-à-dire que personne ne peut les voir, ils peuvent poursuivre leurs opérations sans limites. Une fois que la lumière sera faite, c’est-à-dire que le monde en prendra conscience, ils ne pourront plus se cacher et devront répondre de leurs innombrables crimes contre l’humanité et l’ensemble de la création.

LE NIVEAU LE PLUS BAS

Le niveau le plus bas de la structure du pouvoir criminel mondial est constitué par les forces de l’ordre, qui sont utilisées pour contrôler le public sous le prétexte fallacieux de « faire respecter la loi ».

(…)

Regardez des images de violences policières scandaleuses dans le monde entier et apprenez comment vous pouvez vous opposer à ce comportement criminel de « fonctionnaires » corrompus si vous connaissez les droits que Dieu vous a accordés.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

Afin d’avoir la mainmise sur l’application de la loi, les dirigeants veillent à positionner ou à contrôler les chefs de police. Il existe plusieurs façons de les contrôler, mais la méthode préférée consiste à les rendre complices d’abus d’enfants et de traite d’êtres humains. Notre rapport susmentionné sur les abus sexuels commis par de hauts fonctionnaires révèle combien de chefs de police sont impliqués dans la maltraitance des enfants et la traite des êtres humains. Michel Nihoul, membre du célèbre gang Dutroux en Europe, qui organisait le trafic d’enfants pour le gouvernement et la famille royale, a déclaré dans une interview à Der Spiegel en 2001 :

« Je contrôle le gouvernement. Tout le monde a des dossiers compromettants les uns sur les autres, qui peuvent être utilisés comme levier au bon moment. »66

Cela explique pourquoi des enquêtes vraiment importantes sur des opérations de haut niveau de traite des êtres humains sont toujours annulées, une fois que l’enquête commence à découvrir les vrais coupables.  

Au-dessus des forces de l’ordre, il y a les juges pénaux, qui répriment les honnêtes gens tout en protégeant les grands criminels.

(…)

LE MONDE EST UN THÉÂTRE

La conclusion de ce rapport est que nous devons nous réveiller à la réalité du fonctionnement du monde. Depuis l’Antiquité, il existe des puissances qui souhaitent dominer totalement le monde. Elles opéraient autrefois au grand jour, mais au fur et à mesure que l’humanité augmentait en nombre, elles ont été contraintes de se réfugier dans les coulisses, où elles ont régné sur le monde par le biais d’opérations secrètes.

Cela signifie que le monde est essentiellement une scène de théâtre, avec des acteurs qui jouent pour le public, tandis que les contrôleurs tirent les ficelles en coulisses.

Avec l’émergence de technologies de surveillance et de contrôle incroyablement puissantes et le déploiement de ces systèmes dans le monde entier, les dirigeants visent une nouvelle ère où ils n’auront plus besoin de se cacher. Leur stratégie consiste à asservir complètement chaque âme sur Terre grâce à des systèmes de contrôle omniprésents et globaux tels que les cartes d’identité numériques, les monnaies numériques, les passeports vaccinaux, les scores de crédit social, le contrôle mental 5G, le suivi des émissions de carbone, l’IA, etc. Ces systèmes rendront la vie impossible à quiconque se révolte, assurant ainsi un règne sans heurts aux tyrans.

En Chine, c’est déjà le cas, et de nombreux Chinois ne semblent même pas conscients de la façon dont ils sont réduits en esclavage.

Ils sont nés dans cette immense prison à ciel ouvert et n’ont aucune idée de ce que signifie la liberté. Tant qu’ils s’amusent et qu’ils mangent, ils se sentent bien. Un esclave mental total a perdu la capacité de penser au-delà des barreaux de sa cage. Les dirigeants ont testé ce système en Chine et prévoient maintenant de l’exporter dans le monde entier. Mais ils ont fait un mauvais calcul… au cours des dernières années, des centaines de millions de personnes dans le monde se sont éveillées à ce programme néfaste et commencent à s’y opposer.

L’HUMANITÉ SE RÉVEILLE

Ceci m’amène à la fin de ce rapport, avec de bonnes nouvelles pour l’avenir. Il ne s’agit pas d’une publication isolée, car d’innombrables révélations similaires sont faites dans le monde entier. Il est clair que le vent tourne et que l’humanité commence à ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde depuis des siècles. Le développement des technologies de la communication s’avère être un outil incomparable pour donner du pouvoir aux gens. Les réseaux sociaux ont été créés par les dirigeants comme un système d’espionnage et de contrôle du peuple, mais ils ont également mis le meilleur outil de tous les temps entre les mains du public pour le partage de l’information.

Cela a déclenché un incroyable réveil de masse dans le monde entier, au cours duquel des centaines de millions de personnes intelligentes, conscientes et bienveillantes découvrent comment le monde fonctionne réellement.

Les tyrans s’en sont rendu compte trop tard et tentent maintenant désespérément de censurer toute vérité. Mais rien ne peut arrêter le tsunami d’éveil qui s’est déclenché et qui a inondé le monde ces dernières années. Notre Annuaire Mondial de la Liberté ne montre qu’une petite partie de ce qui se passe dans le monde, mais il contient déjà plus de 800 organisations qui révèlent la vérité à l’humanité. Et ce n’est que la première vague. Bien d’autres événements se produiront dans un avenir proche.

Un nombre critique de personnes dans le monde se sont éveillées et, à partir de maintenant, chaque nouvelle tentative des dirigeants cachés de réduire l’humanité au silence ne fera que les desservir de plus en plus.

Les dirigeants de l’ombre ont été démasqués. Des millions de guerriers courageux se dressent contre leur système mondial de tyrannie, d’abus, de torture et de tromperie. Un nouveau jour se lève et un monde meilleur se profile à l’horizon. Je demande à tous ceux qui liront ces lignes de ne pas se rendre coupables de soutenir l’ancien système du mal en ayant peur de partager ce rapport révélateur. C’est ce qui les a maintenus au pouvoir pendant si longtemps : le refus des gens d’exposer ce mal à l’humanité. Nous devons être des êtres humains courageux et compatissants qui feront tout ce qu’il faut pour mettre fin au règne de ce système cruel et corrompu. Vous trouverez ci-dessous une liste de choses que vous pouvez faire pour contribuer à la solution des horreurs que vous venez de lire. 

COMMENT POUVONS-NOUS ARRÊTER CELA ?

ÊTRE COURAGEUX

(…)

INFORMER LE PUBLIC

(…)

DISTRIBUER DES DÉPLIANTS

(…)

TÉLÉCHARGER DES FLYERS ET DES AFFICHES

INFORMER LES AUTORITÉS

(…)

S’IMPLIQUER

(…)

RÉSISTER

(…)

ÊTRE INDÉPENDANT

(…)

CONNECTER

(…)

SE PRÉPARER

(…)

CONNAÎTRE LA LOI

(…)

PRIER

(…)

SOUTENIR

(…)

SOUTENIR STOP WORLD CONTROL


RÉFÉRENCES


La fin de l’Humanité

[Voir aussi, du même auteur :
Israel — Le mystère dévoilé — Un film documentaire de David Sorensen,
Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert
et :
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen]




L’ONU voudrait transformer la critique de l’idéologie de genre en « crime contre l’humanité » !

Par Dr Gérard Delépine

L’ONU a été créée pour maintenir la paix. Mais depuis que le financement de certaines de ses agences dépend d’organismes privés ou de milliardaires activistes, elle néglige sa mission fondatrice (toujours aucune proposition onusienne crédible de paix pour les conflits en Ukraine, en Palestine ou en Afrique) pour s’intéresser principalement aux problèmes de société et tout particulièrement à ceux des minorités sexuelles.

Les extrémistes du genre veulent modifier la définition du sexe et déclarer l’homophobie et la transphobie crime contre l’humanité. Cette dérive s’exprime déjà dans les textes onusiens qui substituent systématiquement le mot genre à sexe1. Elle banalise le concept et témoigne d’un mépris insupportable envers des souffrances des Juifs, Arméniens, Yézidis et les autres victimes de véritables crimes contre l’humanité lors des guerres en Yougoslavie, au Rwanda et au Congo dont elle nie le caractère inhumain exceptionnel.

Le concept de crime contre l’humanité et son utilisation classique

La notion de crime contre l’humanité a été conçue en 1943 par les principaux alliés contre le nazisme s’engageant à poursuivre les « criminels de guerre jusque dans les régions les plus éloignées de la Terre et les remettront aux accusateurs pour que justice soit faite ».2

Il a été défini en 1945 dans le statut du tribunal militaire de Nuremberg comme la « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ».

Sont visés par la définition : la persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux tels que meurtre, extermination, réduction en esclavage, déportation, transfert forcé de la population, emprisonnement, privation grave de liberté physique, disparition forcée de personnes, apartheid, torture, et toute forme de violence sexuelle grave (viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée). Selon cette définition, le terme « sexe » s’entend de l’un et l’autre sexe, masculin et féminin, suivant le contexte de la société et n’implique aucun autre sens.

Les crimes contre l’humanité engagent la responsabilité pénale personnelle des individus qui les ont commis, et non pas celle des états qui les auraient inspirés.

Ce crime est imprescriptible3 et peut donc être jugé quel que soit le délai entre sa réalisation et le dépôt de plainte. Il expose à la réclusion criminelle à perpétuité.

La loi du 26 décembre 1964 a inclus le crime contre l’humanité dans le Code pénal français. Il a permis de condamner Paul Touvier et Klaus Barbie au maximum de la peine prévue. Papon, jugé pour avoir organisé les rafles des juifs, se défendait en affirmant n’avoir été qu’un fonctionnaire obéissant à un état ne pratiquant pas « une politique d’hégémonie idéologique » ; il a été condamné à dix ans de réclusion criminelle4 pour complicité.

La Cour pénale internationale a été instituée pour juger les responsables de crimes contre l’humanité ; son fonctionnement et son statut ont été officialisés par l’accord de Rome en 19985. Le bilan de son fonctionnement est cependant très mitigé du fait d’une indépendance douteuse envers les grandes puissances, de la mauvaise qualité de certains dossiers, et de sa gouvernance parfois discutable rappelant la fable des animaux malades de la peste de La Fontaine :

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Le projet de modification de la définition du sexe dans les traités

La définition précise du sexe dans le paragraphe 3 de l’article 7 du Statut de Rome avait été ajoutée pour éviter son utilisation abusive pour poursuivre les convictions et les opinions. Il a été jugé nécessaire parce que* dans le traité de Rome, le crime de « peines sexistes » s’applique à un très large éventail d’actions, et peut inclure la parole.

Le nouveau projet de traité, élaboré par la Commission du droit international, veut modifier la définition du sexe pour satisfaire les activistes homosexuels et transgenres.

La transformation de cette définition du sexe en genre dans le nouveau traité sur les crimes contre l’humanité pourrait permettre la poursuite de quiconque exprime son opposition à des idées, à un comportement ou à des pratiques homosexuelles et transgenres.

En avril 2023 les partisans de cette modification de définition, l’Union européenne et les États-Unis, ont poussé l’Assemblée générale à adopter la nouvelle définition.

Mais le représentant ou le Maroc, parlant au nom des 54 pays du Groupe des États d’Afrique a déclaré que « les préoccupations légitimes de tous les États Membres ne devraient pas être ignorées » et a mis en garde contre « toute tentative d’imposer les vues d’une partie ou de toute théorie ou définition juridique » qui ne sont pas acceptées au niveau international.

Plusieurs délégations, dont l’Égypte, la Fédération de Russie et le Pakistan, ont soutenu cette déclaration refusant la nouvelle définition du sexe dans le projet de traité.

(Source image : https://www.bbc.com/afrique/monde-59781984)

La plupart des pays considèrent le sexe comme une réalité fondée sur la biologie et ayant des implications juridiques, et le genre comme une simple idéologie sociale fondée sur le ressenti. Les homosexuels ne constituent qu’une minorité (2-4 % des populations)6 7 8, et les transgenres une infime minorité (<0,05 %). Les revendications de leurs activistes bénéficient d’une attention totalement disproportionnée à leur nombre dans les cercles du pouvoir, les médias et les films et feuilletons télévisés occidentaux.

Parmi les membres de l’ONU, seule une minorité de pays a accédé aux revendications des activistes des minorités sexuelles. Après les Pays-Bas en 2001, seuls 14 autres pays européens ont légalisé le mariage homosexuel.

Dans le monde 21 autres pays pays autorisent les couples de même sexe à se marier, soit au total moins de 20 % des pays membres de l’ONU (36 sur 197). Seulement une quinzaine de pays (<8 %) permettent aux personnes transgenres de faire modifier leur état civil sur simple déclaration, tandis que 13 pays membres de l’ONU criminalisent encore de façon explicite les minorités sexuelles dans leurs lois

comme en Ouganda ou la loi antihomosexualité de 2023 prévoit de lourdes peines pour les personnes ayant des relations homosexuelles et un délit d’« homosexualité aggravée » passible de la peine de mort.

La définition du sexe comme une construction sociale que propose la commission, élèverait juridiquement l’« orientation sexuelle » et « l’identité de genre » à une catégorie de droit international protégée sur le même plan que le sexe, et autoriserait les organismes des Nations Unies et le procureur de la Cour pénale internationale à reconnaître autant de genres que les individus peuvent affirmer subjectivement et ouvrirait la porte à la poursuite pénale de quiconque s’oppose à des idées, des comportements ou des pratiques homosexuels et transgenres.

Il constitue une menace pour la capacité des personnes à s’exprimer librement à propos de ce qu’ils croient de la nature de la personne humaine, des hommes, des femmes, du mariage et de la famille, et d’adopter des lois conformes à ces croyances.

Non aux propositions des extrémistes trans qui instrumentalisent l’ONU dans leur combat qui nie les réalités biologiques. Non à la banalisation du crime contre l’humanité.

Informez vos proches et vos voisins.

Informez vos représentants et les élus pour qu’ils rejettent cette dérive et défendent les réalités biologiques. Refusons les propositions des extrémistes trans qui marginalisent l’Occident et permettent à nos ennemis de se moquer de notre déclin moral et intellectuel.

Comme l’a souligné le Premier ministre britannique Rishi Sunak le 4 octobre 2023 lors du congrès annuel du Parti conservateur :

« Nous ne devrions pas nous laisser intimider par la croyance selon laquelle les gens peuvent avoir le sexe de leur choix… Un homme est un homme et une femme est une femme, c’est juste du bon sens ».

Rappeler une réalité biologique ne doit pas être qualifié de « crime contre l’humanité » !


1 https://www.unwomen.org/sites/default/files/2022-01/Identifying-gender-persecution-in-conflict-and-atrocities-fr.pdf

2 https://www.cairn.info/revue-humanisme-2006-2-page-38.htm#pa57

3 Selon le traité international qui émane de l’Organisation des Nations unies « Convention on the non-applicability of statutory limitations to war crimes and crimes against humanity »

4 https://francearchives.gouv.fr/fr/article/714107630

5 Le texte du Statut de Rome est celui du document distribué sous la cote A/CONF.183/9, en date du 17 juillet 1998, et amendé par les procès-verbaux en date des 10/11/1998, 12 juillet 1999, 30 novembre 1999, 8 mai 2000, 17 janvier 2001 et 16 janvier 2002. Le Statut est entré en vigueur le 1er juillet 2002.

6 “AIDS and sexual behaviour in France. Mostly Indian Girls are affected from France girls. ACSF investigators”, Nature, vol. 360, no 6403,‎ décembre 1992, p. 407–9

7 Smith, C. E. Rissel, J Richters, A. E. Grulich et R. O. De Visser, “Sex in Australia: Sexual identity, sexual attraction and sexual experience among a representative sample of adults”, Australian and New Zealand Journal of Public Health, vol. 27, no 2,‎ 2003, p. 138–45

8 Julia Haversath & al., « Sexual Behavior in Germany », Deutsches Ärzteblatt International, vol. 114, nos 33-34,‎ 2017, p. 545–50




Le combat paye ! Les directives pro trans désavouées à l’ONU

Par le Dr Gérard Delépine

Depuis quelques années, au lieu de promouvoir la paix dans le monde pour laquelle elles ont été créées, les agences de l’ONU tentent d’imposer partout l’idéologie Woke et en particulier la déconstruction de la famille et de la morale sexuelle commune.

La « Commission sur le statut de la femme », au lieu de défendre les droits des femmes et l’égalité des statuts légaux et des salaires entre hommes et femmes se focalise sur l’idéologie transgenre et la pérennisation des droits dérogatoires des trans sexuels au détriment des femmes de naissance.

En témoigne le thème déclaré prioritaire intitulé « Réalisation de l’égalité des genres et avancement de toutes les femmes et de toutes les filles… » ignorant les réalités biologiques pour mélanger femmes de naissance et femmes transgenres (nées homme).

Mais grâce à un vaste collage d’affiches dans tout Manhattan, à de nombreuses manifestations devant le siège de la conférence

et aux contacts pris avec de nombreuses délégations, dont celles de la Pologne, du Nigéria et de la Hongrie…

et le bon sens des pays africains, la majorité des membres a refusé les mesures proposées par les extrémistes pro trans lors de la 67e Commission des Nations unies sur le statut de la femme (CSW).

La commission supposée défendre les droits des femmes1 ne s’intéresse qu’au « genre »

« ONU-Femmes a continué de s’employer à renforcer les normes et règles Mondiales… à diriger et à appuyer l’action menée en vue de parvenir à un relèvement inclusif, efficace et tenant compte des questions de genre »

« Notre programme commun » (A/75/982). ONU-Femmes a poursuivi son activité dans un contexte de crises, y compris dans le cadre de partenariats multipartites, et a continué de faire en sorte que les femmes et les filles, en particulier celles qui se heurtent à des formes de discrimination multiples et croisées »… « intégrer les questions de genre aux étapes de conception, développer le financement tenant compte de la dimension de genre de financement, de mise en œuvre et de suivi et d’évaluation des politiques »… 

L’année 2022 marque le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la résolution, dont une nouvelle version recommande que les entités des Nations Unies consacrent les ressources voulues aux questions d’égalité des genres et veillent à ce que les groupes de l’égalité des genres soient tout spécialement dotés de ressources et disposent de compétences spécialisées leur permettant de s’acquitter de leur mission de sorte à faire progresser plus rapidement l’action menée dans le domaine de l’égalité des genres et de mieux faire respecter le principe de responsabilité sur ce plan Au cours des négociations relatives à la déclaration ministérielle (E/HLS/2022/1), ONU-Femmes a apporté des contributions de fond sur l’égalité des genres ONU-Femmes a continué de fournir un appui à l’Assemblée générale dans le cadre de l’examen qu’elle a fait des points de l’ordre du jour axés sur le genre et d’œuvrer à une meilleure prise en considération des questions de genre dans toute une série de résolutions. En outre, l’Entité a concouru à d’autres procédures et apporté sa contribution à des rapports et documents d’orientation portant sur un vaste éventail de sujets liés à l’égalité des genres.

L’Entité a constamment appuyé la prise en considération des questions de genre dans les résultats du forum du Conseil économique et social sur le suivi du financement du développement depuis que celui-ci a été mis sur pied, en 2016.

Ainsi, dans tous les textes issus du forum de 2017 à 2022, y compris le dernier E/CN.6/2023/2 22-2833312/21 (E/FFDF/2022/3), l’égalité des genres est évoquée et son rôle central dans le développement durable est reconnu.

Dans le rapport publié en 2022, il est expressément recommandé aux pays de tirer profit de leurs systèmes budgétaires pour soutenir la réalisation de l’égalité des genres…

ONU-Femmes a appuyé les travaux du CDH pendant ses sessions ordinaires et dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), afin de renforcer la prise en considération des questions de genre ONU-Femmes a continué d’analyser systématiquement la prise en considération des questions de genre dans les résolutions du CDH reçu un appui en vue de renforcer leurs capacités de rendre des décisions de justice tenant compte des questions de genre au niveau local En 2022, l’Entité a dirigé la coordination et les exposés sur le genre dans le cadre des différents groupes de travail du Pacte…

ONU-Femmes a aidé les gouvernements à intégrer une perspective de genre dans les politiques et plans nationaux relatifs à la mise en œuvre de stratégies tenant compte des questions de genre liées à l’innovation et au changement technologique…

La conclusion de son rapport est sans ambiguïté :

« ONU-Femmes aidera la Commission à renforcer le cadre normatif mondial grâce aux engagements ambitieux qui seront pris en vue de réaliser l’égalité des genres »

ONU femmes milite ainsi constamment pour l’idéologie du genre. En privilégiant l’inclusion des trans sur le droit des femmes, elle tend à abolir la séparation des sexes qui protège les femmes dans les compétitions sportives de haut niveau, les toilettes, les vestiaires, les prisons…

Lors de sa dernière session, avec l’aide des États-Unis, de l’Australie, et de l’Union européenne, elle a tenté d’intégrer l’agenda radical de l’éducation sexuelle complète et des transgenres dans les conclusions.

Mais une coalition des nations africaines (Cameroun, Égypte, Éthiopie, Nigeria, Sénégal, Soudan), des pays des Caraïbes et du Golfe, les déclarations catégoriques du Saint-Siège et les manifestations locales ont permis d’empêcher l’adoption des mesures extrémistes transgenres.

La fortune des milliardaires occidentaux leur confère une influence considérable sur les organismes internationaux comme l’ONU ou l’OMS qu’ils utilisent pour tenter d’imposer leur délire visant à abolir nos libertés, la démocratie et la famille pour nous transformer en esclaves.

Mais nous sommes des milliards et ils ne sont qu’une poignée.

Nous vaincrons si nous nous mobilisons comme nous l’avons fait !


1 Commission de la condition de la femme Soixante-septième session 6-17 mars 2023 Point 3 de l’ordre du jour provisoire




Wokisme et transhumanisme, deux idéologies qui avancent main dans la main

[Source : Bon Pour La Tête via redacteur-independant.ch]

[Illustration : © David Matos via Unsplash]

De prime abord, les liens unissant le wokisme (mouvance radicale luttant contre les discriminations raciales, de genre ou LGBTQI+) et le transhumanisme (mouvement visant à dépasser la condition humaine grâce aux technologies) sont loin de sauter aux yeux. Ces deux idéologies modernes convergent cependant dans leur volonté de se débarrasser du corps humain biologique, trop limitant et surtout mortel.

Par Martin Bernard
24 janvier 2023

Le wokisme est la nouvelle tendance à la mode au sein de la gauche occidentale. Des auteurs comme Jean-François Braunstein1 n’hésitent pas à considérer cette mouvance comme une religion, avec ses croyances et ses dogmes. Au cœur de ceux-ci se trouve la théorie du genre, qui récuse l’importance biologique des sexes. Selon les tenants de cette théorie, l’identité de genre (être un homme, une femme, etc.) ne dépend aucunement du sexe biologique. Elle n’est qu’un construit social fluide. Dans cette logique « transgenre », puisqu’une femme biologique peut choisir le genre « homme », les hommes peuvent tomber enceintes et enfanter. L’étape suivante est d’espérer, chirurgie aidant, pouvoir changer de sexe biologique, même s’il n’existe pour l’heure que des bases scientifiques contestées sur ces transformations médicales aux nombreux effets indésirables.

Le corps, cette « viande » méprisable

L’idéal transgenre repose en fait sur un dualisme corps-esprit exacerbé. Pour ses défenseurs, nous ne serions que de simples consciences, totalement indépendantes de la réalité matérielle de nos corps, de simples supports dont il est possible de disposer à l’envi. Il n’y a plus de socle commun de vérité. Seule compte l’affirmation de soi, subjective et libérée des identités traditionnelles. La théorie du genre est souvent comparée au gnosticisme, ce courant chrétien du IIe siècle AD taxé d’hérétisme, qui considérait le corps et le monde matériel comme le mal dont il faut se libérer. À la différence que les gnostiques ne niaient pas l’existence des différences biologiques. Ils considéraient simplement le monde matériel comme l’œuvre du malin et cherchaient donc à s’en libérer afin de retrouver leur essence spirituelle.

C’est à ce croisement que la théorie du genre rejoint l’idéal transhumaniste. On retrouve en effet dans la mouvance transhumaniste un mépris identique du corps périssable, régulièrement qualifié de « viande ». Seule compte la conscience, qu’il devrait être possible de télécharger dans un ordinateur ou sur le cloud. C’est ce que cherche notamment à développer la start-up Netcome aux États-Unis. À l’image de Ray Kurzweil, qui travaille pour Google, un grand nombre de transhumanistes espèrent ainsi s’émanciper de la limite humaine ultime : la mort. C’est ce que défend aussi en France le médecin et entrepreneur Laurent Alexandre, qui assure que les développements de la « technomédecine » déboucheront sur « la mort de la mort ». Cette confiance dans les possibilités de la science médicale à transformer les corps est partagée par le wokisme. « Le dépassement du biologique, la relance technicienne des fondements de la vie comme l’obsession scientiste pour la manipulation du vivant constituent les traits marquants d’un mouvement intellectuel convergent avec les intérêts économiques et politiques néolibéraux dominants », soulignait Jacques Testart dans la revue Zilsel en 2017.

Des consommateurs déracinés

Le wokisme comme le transhumanisme sont en effet congruents avec le rêve d’une mondialisation économique poussée à son extrême, faisant fi des identités nationales et de naissance. L’humanité comme le genre doivent être fluides et soumis aux lois d’un grand marché international de consommateurs déracinés. C’est sans doute l’une des raisons du soutien des gouvernements occidentaux (France et États-Unis en tête) à ces idéologies — au wokisme en particulier. Ce n’est pas un hasard non plus si elles sont promues par les grandes industries culturelles américaines (dont Disney) et les GAFAMs.

Un récent rapport du Think Tank libéral Fondapol nous apprend que fin 2018, Twitter a modifié sa politique en matière de « conduite haineuse » afin de pouvoir bannir définitivement de sa plateforme ceux qui « mégenrent », autrement dit se trompent dans le genre d’une personne, et ceux qui « deadname » quelqu’un, c’est-à-dire ceux qui appellent un utilisateur en des termes reliés à son ancien genre. Le réseau aurait également banni des comptes de militantes féministes qui déclaraient : « Les hommes ne sont pas des femmes » (« Men aren’t women »). Peut-être que le rachat de l’oiseau bleu par Elon Musk, ouvertement contre le wokisme, inversera cette tendance sur Twitter. Affaire à suivre.

Se libérer de la « forme »

L’entrepreneur Martine Rothblatt incarne à elle seule la convergence entre wokisme et transhumanisme. Transgenre depuis 1994, Rothblatt est à la tête de l’entreprise de biotechnologie United Therapeutics, spécialisée dans le développement de nouvelles technologies permettant de fabriquer des organes et de prolonger la vie des patients atteints de maladies pulmonaires. En 2018, elle était la PDG la mieux payée des États-Unis. Elle est aussi à l’origine de Terasem, un mouvement néo-religieux et transhumaniste basé en Floride. Le transhumanisme possède en effet une mystique, qui envisage l’expérience virtuelle permise par l’internet comme une sorte d’accès à une réalité supérieure d’ordre divine. Ce n’est sans doute pas un hasard si certains hippies des années 1970, fervents consommateurs de substances psychédéliques, sont devenus des technophiles convaincus, adeptes des mondes virtuels numériques. C’est le cas de Stewart Brand, ami de Steve Jobs et inventeur du terme « personal computer » ou de Timothy Leary, à la fois militant de l’usage des psychédéliques, « pape du LSD » et pionnier théoricien de la cyberculture.

Dans un livre publié en 2011, Martine Rothblatt écrit que le mouvement transgenre est la première étape d’une nouvelle révolution : celle de la liberté « de forme », comprendre le monde physique et ses apparences. Selon elle, la technologie sera le moyen d’y parvenir. « Notre corps disparaîtra, mais il n’y a aucune raison logique à ce qu’il en soit de même de notre personnalité que l’on pourra conserver sous forme digitale. Et, dans un futur proche, des programmes aussi faciles et accessibles qu’iTunes par exemple permettront de faire revivre une personne d’une autre façon », affirme Rothblatt. Dans son optique, le mouvement transgenre, dont elle est l’une des figures de proue, prépare les mentalités à cette révolution.

Une spiritualité débarrassée du matérialisme ?

La volonté de dépasser les limites de la condition humaine terrestre n’est pas nouvelle. Elle était déjà présente, on l’a vu, chez les gnostiques. Elle est plus généralement au cœur des mouvements spiritualistes qui cherchent à sortir des carcans, par ailleurs bien réels, du matérialisme scientifique. Pour eux, les humains disposent d’une identité spirituelle non réductible au corps physique. Mais une différence fondamentale existe entre la plupart de ces courants et le transhumanisme : ils ne misent pas sur la technique, dernier avatar du matérialisme, pour accéder à une transcendance. Leur ambition est aussi d’« augmenter » l’homme, en quelque sorte, mais seulement spirituellement, grâce à un travail intérieur ; non à l’aide d’implants bioniques ou de nanotechnologies. Dans cette optique, le corps humain n’est pas mauvais en soi. S’il fonctionne sainement, il est l’instrument dont nous avons besoin pour accéder aux réalités spirituelles (à travers la méditation, etc.).

Pour ces mouvements, l’immortalité terrestre dont rêvent les transhumanistes repose au contraire sur de dangereux sables mouvants (ceux du matérialisme réductionniste, du relativisme et du nihilisme). Sur une illusion qui ne fera qu’empirer l’aliénation des êtres humains et la destruction de la planète. Ainsi, selon le philosophe Jean-Marc Ferry :

« Cet esprit [transhumaniste] détermine un regard froid et distancié sur le monde, regard de mort qui conditionne l’être humain pour l’indifférence, s’empare de sa nature intérieure propre, afin de la rendre aussi disponible aux manipulations que l’est la nature extérieure, privant l’humanité de l’imagination nécessaire à une projection d’alternatives crédibles au régime civilisationnel ainsi constitué2. »


1 Jean-François Braunstein, La religion woke, Grasset, 2022. 

2 Jean-Marc Ferry, Qu’est-ce que le réel ? Le Bord de l’Eau, 2019, p. 113.




Stoppons la propagande inclusive qui aggrave le rejet des minorités

Par Gérard Delépine

Depuis une vingtaine d’années, les lobbys de certaines minorités, les médias et les gouvernants prétendent que la majorité serait raciste, homophobe, islamophobe, grossophobe… En croyant lutter contre ces préjugés, ils développent partout une surreprésentation de ces minorités et leur octroient des passe-droits sans en mesurer l’impact psychologique réel dans la population. Ils leur rendent la vie plus difficile contre leur gré pour leur grande majorité.

Les séries télé, comme les films doivent sur représenter et valoriser les minorités pour recevoir des subventions et les publicités intègrent presque systématiquement des citoyens de couleur (sauf les Asiatiques) ou des représentants de minorités sexuelles.

Mais depuis cet affichage ostentatoire des minorités, on constate une montée de l’intolérance envers elles montrant les effets paradoxaux d’une telle pratique. La surreprésentation des minorités leur nuit comme en témoigne un rapport1 du ministère de l’Intérieur rapportant une augmentation des crimes ou délits à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux de 32 % en 2023 par rapport à 2022.

À l’ère de Facebook, la sagesse ancestrale des minorités « pour vivre heureux, vivons cachés » paraît totalement oubliée par les activistes, mais les communautés en sont souvent conscientes et refusent d’être utilisés en « i-connes ».

Le racisme est un fléau dénoncé dans la Déclaration des droits de l’homme, mais son utilisation souvent abusive par certains « racisés », le renforce au lieu de le combattre.

L’approche victimaire du problème sépare davantage la minorité supposée raciale de la majorité silencieuse et persuade la première que la dernière est raciste. L’attitude de certains racisés témoigne même d’un racisme à rebours qu’ils affichent de manière caricaturale, lorsqu’ils organisent fièrement des réunions d’où ils excluent, sur des critères raciaux, les membres de la majorité. Les racisés s’enferment ainsi dans un ghetto physique et intellectuel dont ils souffrent et se plaignent.

La moindre critique qui leur est éventuellement adressée pour une raison qui n’aurait rien à voir avec la couleur de leur peau est ressentie comme raciste. Le débat actuel sur le possible choix de Nakamura pour représenter la France est démonstratif. Toute critique de ce choix est taxée de racisme même si elle ne concerne que son style musical, son langage ou son style vestimentaire assez peu représentatif de l’élégance que la France est censée incarner à la face du monde.

Le caractère trop fréquent des accusations abusives de racisme augmente à la fois le sentiment d’être rejeté des racisés et des réactions de lassitude de la majorité à leur égard. En témoigne la hausse du nombre de crimes ou délits à caractère raciste de 13 % enregistrée entre 2019 et 2021 après celle de 11 % entre 2018 et 2019.

Pour combattre véritablement le racisme, il faut que ceux qui en souffrent, au lieu de se victimiser et de s’isoler, se mélangent et s’intègrent davantage à la majorité. Ils trouveront, dans les relations qu’ils créeront, la confirmation que la majorité n’est pas raciste même si quelques membres de cette majorité le sont.

Les néoféministes ont développé elles aussi une approche victimaire et parfois franchement anti-mâle avec des réunions pour les droits des femmes excluant les hommes. N’ont-elles pas compris que leurs attentes ne peuvent être obtenues qu’en convainquant les hommes de leur bien-fondé (ce qui rend indispensables les réunions communes) et que les accusations récurrentes de patriarcat pour les actes bienveillants comme l’ouverture d’une porte ou le rapprochement d’une chaise pour nos compagnes discréditent leurs discours et par ricochet leurs revendications légitimes ? Hommes et femmes sont là pour se compléter dans le respect réciproque et l’égalité des droits et non pas pour s’opposer stérilement.

Les minorités sexuelles sont-elles aussi victimes d’une politique de sur représentation et de propagande victimaire et particulièrement les plus militantes d’entre elles, comme les transgenres.

Depuis près de 20 ans, les homosexuels et lesbiennes étaient relativement bien acceptés par la majorité, mais depuis que les séries télévisées et les films subventionnés les mettent constamment en avant, nettement plus que leur proportion dans la population (2 % à 5 %) et que certains d’entre eux soutiennent ouvertement les transgenres, le nombre d’actes homophobes augmente. Certaines associations de gays2 et de féministes3 s’en rendent d’ailleurs compte et dénoncent leur association à ces groupes d’activistes trans genres dont elles réfutent la propagande chez les enfants.

Par un lobbying efficace les trans sexuels qui constituent une infime minorité4 ont obtenu des droits dérogatoires du droit commun comme celui d’être reconnu du sexe opposé sur simple affirmation de leur part et aussi, même en l’absence de tout traitement médical ou chirurgical, le droit pour les femmes trans de concourir dans les épreuves féminines, d’utiliser les vestiaires et les toilettes des femmes et d’être incarcéré dans des prisons pour femmes et des majorations de subventions pour les clubs sportifs qui s’affichent « non binaires ».

L’intégration des femmes trans dans les épreuves sportives de haut niveau depuis 2010 a abouti à déposséder de nombreuses femmes méritantes des titres et médailles qu’elles méritaient au point que la plupart des fédérations sportives internationales 5 viennent, cette année, d’exiger que seules les femmes de naissance puissent concourir dans les compétitions féminines.

L’Article R 113-2 du code du sport déclarent éligibles aux subventions les missions d’intérêt général et la participation de l’association ou de la société à des actions d’intégration des minorités. Ainsi la municipalité de Rennes accorde des subventions plus importantes aux clubs recensant les sportifs non-binaires6 comme s’en glorifie Sélène Tonon, conseillère municipale transgenre.

« C’est un exemple de notre intelligence collective et de la direction de notre politique publique. Nos précédents choix favorisaient, de façon involontaire sans doute, un certain nombre de critères… Les clubs étaient obligés de courir vers la médaille et de valoriser à tout prix une forme d’élitisme de la performance… Désormais, nous nous donnons les moyens de l’ambition de proposer un véritable budget égalitaire débarrassé des stéréotypes de genre. »

Mais il est douteux que ces subventions accordées pour favoriser une minorité sexuelle fassent avancer sa cause comme l’explique Charles Compagnon 7 8 leader de l’opposition municipale.

« COMMENT EXPLIQUER À UN GARÇON, QU’IL VAUT MOINS QU’UN AUTRE JEUNE GARÇON DÉCLARÉ NON BINAIRE ? L’IDÉOLOGIE CONDUIT À FORMULER DES PROPOSITIONS QUI PARAISSENT TOTALEMENT DÉCONNECTÉES DU RÉEL…

Dans quelle équipe de foot ira jouer le petit Théo, 10 ans, de sexe masculin, que ses parents auront inscrits en non-binaire ?Au lieu d’inclure, la ville établit un étiquetage fort regrettable qui risque d’ailleurs de produire des effets contre-productifs. En effaçant les catégories “femme/homme” et accordant plus de points aux non-binaires, vous invisibilisez les femmes que les dispositifs de lutte contre les discriminations cherchent pourtant à rendre visibles. Si la municipalité avait voulu une vraie politique du sport social et inclusif, elle aurait ajouté des classes “handicapés” et “super sénior”. »

Dans la plupart des pays occidentaux des lois ont également décrété l’inclusion des femmes trans (nées hommes) dans les prisons pour femmes. Mais la survenue de viols de prisonnières par des hommes ayant affirmé être des femmes trans sans avoir été opérés a obligé les autorités à réorienter les femmes trans dans les prisons adaptées leur sexe de naissance.

De même l’autorisation donnée aux hommes se déclarant femmes trans de se changer dans les vestiaires et d’utiliser les douches et les toilettes des femmes de naissance ont suscité de multiples incidents dont le seul mérite est d’avoir fait multiplier les toilettes et douches individuelles et fermées.

Le respect des trans ne doit pas se faire en niant la nature et les droits des femmes.

Pour faire vraiment régresser le rejet des minorités, il faut qu’elle rejette le séparatisme

La principale limite des revendications qui cherchent à unifier l’antiracisme, l’antisexisme, la lutte contre la transphobie ou l’islamophobie consiste en son hyper individualisme empreint de revanche identitaire et d’une obsession de la victimisation tendant à oublier leur universalité. Ce courant privilégie les notions identitaires allant jusqu’à séparer les féministes « blanches » des féministes « racisées », et exclut au passage les femmes juives.

Derrière des revendications nobles comme l’antiracisme, les droits de l’homme, l’anticolonialisme, le féminisme, ou le respect des minorités sexuelles ou religieuses, l’universalisme apparaît comme l’élément fondateur. Sans lui, la lutte identitaire nuit aux causes qu’elle prétend défendre, participe à fragmenter davantage notre société et aggrave le rejet des minorités.

Stoppons la surreprésentation permanente des minorités qui nuit à leur inclusion harmonieuse et fragmente la société !

« Il y a une hausse assez constante ces dernières années des actes LGBTphobes que l’on retrouve dans plusieurs rapports », constate Flora Botler, co-autrice d’un rapport de la Fondation Jean Jaurès.

« Ces dernières années, on voit une explosion des signalements autour des personnes trans », explique Flora Botler. Un constat partagé par toutes les associations LGBT +. Pour cette spécialiste des sujets LGBT +, cela s’explique notamment par la forte présence des sujets trans dans les médias et le débat public. « À chaque fois qu’il y a des débats sur les sujets LGBT +, notamment dans la presse avec beaucoup de débats sur les personnes trans et des propos très durs, on voit une hausse des signalements de cas transphobes et une hausse des plaintes. Il y a une corrélation directe entre ces discours et les actes transphobes ».

https://www.sos-homophobie.org/informer/rapport-annuel-lgbtiphobies


Pétition
L’obsession de l’ONU pour les questions de genre

https://citizengo.org/fr/fm/12776-Emp%C3%AAchez-l-ONU-de-criminaliser-vos-convictions-chr%C3%A9tiennes





La fin de la célébration chrétienne

[Source : paulcraigroberts.org via Guy Boulianne]

Par Paul Craig Roberts

Je me souviens de l’époque où Pâques était une fête religieuse importante. Aujourd’hui, c’est la « Journée de la visibilité des transgenres ». Le président Biden nous a dit qu’« aujourd’hui », en ce dimanche de Pâques :

« Nous envoyons un message à tous les Américains transgenres : vous êtes l’Amérique, et l’ensemble de mon administration et moi-même vous soutenons ».

https://www.theepochtimes.com/us/biden-proclaims-this-easter-sunday-as-transgender-day-of-visibility-sparking-backlash-5618641

La résurrection du Christ a été remplacée par une célébration de la perversion sexuelle qui inclut « tous les Américains LGBTQI+ », a déclaré le président Biden.

Pâques se déplace dans le calendrier entre mars et avril. Cette année, la date de Pâques est le 31 mars. M. Biden a peut-être voulu dire que notre jour de célébration de la perversion sexuelle est désormais le 31 mars, ou bien il pense que Pâques est toujours le 31 mars. Quoi qu’il en soit, il n’était pas très fédérateur d’identifier le dimanche de Pâques 2024 avec la célébration des LGBT, etc.

Pâques, comme Noël, a été sécularisé par les gentils et les juifs agnostiques. Noël, c’est le Père Noël qui apporte des cadeaux aux enfants, et Pâques, c’est un lapin qui leur apporte des paniers de bonbons. La destruction de la signification des deux principales fêtes chrétiennes semble être achevée.

La conséquence de ce coup d’État réussi contre le christianisme est que les États-Unis sont aujourd’hui une combinaison de Sodome et Gomorrhe et d’une tour de Babel. Il faudra bien plus que Donald Trump pour ressusciter les États-Unis d’Amérique.




« L’idéologie trans-affirmative est toxique »

🙏Jean-Charles Bettan, psychanalyste :

On continue à marcher sur la tête et il est plus que temps qu’une loi dise STOP🤚 à l’idéologie #trans❗️
▶️Nous devons nous rendre compte que l’idéologie trans-affirmative est toxique! Et nous devons prendre des mesures urgentes.
▶️On doit opposer une réponse très ferme aux activistes trans et protéger les enfants.
▶️Il faut regarder les comorbidités de ces enfants.




Conséquences inattendues des lois transgenres dans l’armée espagnole

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Docteur Gérard Delépine

En Espagne, comme dans de nombreux autres pays occidentaux, les activistes transgenre ont obtenu des dérogations légales, des mesures de discrimination positive et des avantages spécifiques pour les trans. Le 16 février 2023, l’Espagne a voté la « ley trans » (loi trans) qui érige en droit « l’autodétermination du genre », le fait dès qu’on est âgé d’au moins 16 ans de pouvoir être reconnu transgenre, sur simple affirmation en remplissant un formulaire administratif, sans avoir à fournir de rapport médical, ni apporter la preuve d’un traitement hormonal ou chirurgical.

Cette déclaration de transidentité vous permet entre autres de poursuivre en justice pour transphobie ceux qui ne vous reconnaîtraient pas comme vous le désirez. Parallèlement, la discrimination positive des femmes leur a permis d’obtenir un surplus de salaire de 15 % dans certaines professions jugées trop masculinisées (comme l’armée, la police et les pompiers).

L’ensemble de ces passe-droits a des développements surréalistes dans les rangs de l’armée et crée des situations juridiques inattendues qui font ressembler le pays au royaume d’UBU.

Le cas du caporal Roberto Perdigones

Dans une vidéo postée sur Facebook1, le caporal affirme :

« De l’extérieur je me sens comme un homme hétérosexuel, mais dans mon for intérieur, je suis une femme lesbienne. Et c’est ça qui compte. C’est pourquoi je suis légalement devenu une femme ».

Il précise au journal numérique El Español2 : « ma transition de genre m’a permis d’augmenter mon salaire de 15 %, du fait de mesures de discrimination positive censées accélérer la féminisation de l’armée ».

Le caporal Roberto Perdigones ajoute qu’il il a pu se présenter devant ses supérieurs avec une coupe de cheveux plus longue que ce que le règlement lui permettait autrefois, et qu’il bénéficie, depuis sa transition de genre, « d’une chambre personnelle avec une salle de bains pour moi tout seul », puisque son statut de femme trans l’empêche de partager les sanitaires des hommes, et que par respect pour les femmes de naissance, il ne peut pas non plus partager les leurs. Il espère en outre que sa nouvelle identité lui donnera « davantage de chances auprès du juge aux affaires familiales pour obtenir la garde alternée de son fils ».

Il conclut que la loi interdisant des discours transphobes le protège désormais : « si vous mettez en doute le fait que je sois une femme, vous commettez un délit passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 150 000 € d’amende ! »

Le cas du caporal n’est pas unique : selon El Español, site internet d’actualité, près d’une quarantaine de soldats de la garnison de Ceuta se serait également déclarés femmes trans et prétendraient aux avantages que leur confère cette nouvelle identité.

Un casse-tête juridique

Les déclarations de Roberto Perdigones ont soulevé la colère de l’association LGBT espagnole, « Federación Estatal de Gais, Trans, Bisexuales, Intersexuales y más » qui l’accuse de ne pas être un vrai trans et demande à la justice de le poursuivre pour « fraude à la trans identité ».

Mais cette négation de la transidentité du caporal constitue un délit selon les termes de la « ley trans ». L’association « Trans No Normativos » (TNN) (les Trans non-normatifs) récemment créée pour fédérer les agents publics qui ont effectué une transition de genre vient donc de porter plainte contre l’association « Federación Estatal de Gais, Trans, Bisexuales, Intersexuales y más » pour transphobie.

Le vice-président de cette association, Daniel Gallardo interrogé par Okdiario, autre média internet, a déclaré : « larticle 14 de la Constitution espagnole dit que nous sommes tous égaux devant la loi, mais ce n’est pas vrai. Le féminisme a rompu cette égalité des droits ». Membre de la police nationale, récemment devenu femme trans, il critique notamment les différences de critères de notation aux épreuves de sélection pour intégrer la police ou les pompiers : « Ces différences font que certaines personnes entrent dans ces corps sans avoir la préparation physique adéquate. On ne juge pas le niveau physique réel des candidats, puisqu’on favorise des femmes ayant des aptitudes moins élevées que certains hommes qui, eux, sont recalés ». Il précise aussi que son identité de femme trans change la nature de certaines infractions, au cas où il les commettrait : « Si je m’en prends désormais à ma petite amie, ce ne serait plus considéré comme une agression sexiste, et la gravité des faits serait minorée ».

Ces plaintes en miroir pour fraude à la trans identité et pour trans phobie devraient obliger les juristes à mieux préciser ce qui, depuis les lois trans, fait légalement de nous un homme ou une femme. Belle controverse à venir !

Les lois sur la trans identité ont précédemment agité le milieu des sports et les prisons

La participation des femmes trans aux compétitions sportives de haut niveau a été le premier sujet public de controverses. L’inclusivité des femmes trans leur a, dans un premier temps, permis de battre facilement les femmes de naissance désavantagées par leur capacité cardiaque et pulmonaire (inférieures de 20 %) et leur plus petite taille. Les femmes de naissance qui se sont plaintes ont été de plus accusées de transphobie et parfois exclues par leur institution.

Mais la vérité est tenace et progressivement la plupart des fédérations sportives internationales (natation, athlétisme, cyclisme, rugby…) ont décidé privilégier l’équité à l’inclusion réservant les compétitions féminines aux femmes de naissance. Et certaines sportives, spoliées de leurs titres et médailles par l’application rigide de règlements injustes, portent maintenant plainte contre les responsables suivant l’exemple de 16 sportives américaines qui poursuivent la NCAA (National Collegiate Athletic Association) en raison de ses politiques discriminatoires avantageant indûment les personnes transgenres et autorisant les femmes trans à partager les vestiaires et les douches des femmes de naissance

Le problème des femmes trans en prison

En France, la vie des trans en prison est particulièrement difficile. La loi du 18 novembre 2016 qui a imposé que le changement d’état civil ne soit plus conditionné à une transformation chirurgicale ou aux traitements hormonaux et que l’affectation suive le genre déclaré pose plus de problèmes qu’il n’en résout.. Certains hommes de naissance déclarent un genre féminin, sans avoir ni subi d’opération ni changé d’état civil et leur incarcération en prison de femmes menace la sécurité des femmes de naissance.

Partout sur la planète, le climat de violence du monde carcéral rend impossible l’inclusion des prisonniers selon leur genre déclaré. Aux USA et au Canada, l’inclusion des femmes transgenres non opérées dans les prisons pour femmes a été suivie par des viols de femmes cis par les trans. La séparation selon le sexe de naissance a été imposée par l’opinion publique en Angleterre et reconnue comme élément de sécurité nécessaire des femmes par la justice danoise3. En France le quartier spécifique exclusivement réservé aux personnes transgenres de la maison d’arrêt des hommes de Fleury-Mérogis, qui hébergeait 22 personnes en 2023 d’après l’observatoire international des prisons4, et la prison de Caen tentent d’améliorer leur situation.

Dans l’armée espagnole, dans le sport de haut niveau, dans les prisons et les vestiaires l’idéologie transgenre et son exigence d’inclusivité se heurtent à la dure réalité de la vie. Changer de genre c’est tromper son corps, essayer de tromper les autres, mais expose le plus souvent à l’échec qui peut rendre les trans encore plus malheureux.





Covidisme, climat, wokisme : les religions postchrétiennes

[Source : Chaîne officielle TVL]

Journaliste d’investigation, Aldo Sterone publie « Les nouvelles religions » avec cet avertissement de taille : « l’achat, la possession ou la lecture de ce livre peuvent dégrader votre score social et républicain ! ». L’analyse de l’auteur est la suivante : l’Occident est en passe de devenir la première civilisation à se saborder du plus haut de sa gloire pour des raisons purement idéologiques. L’Occident est poussé vers l’hystérie et le rapport névrotique dans tous les aspects. Et Aldo Sterone de passer en revue, avec finesse et férocité, les nouvelles religions postchrétiennes occidentales qui ont principalement pour nom le wokisme, le covidisme et le climat.

Le monde occidental décrit par Aldo Sterone est un univers qui s’écroule et s’effondre. Sombre et peut-être quelque peu résigné, l’auteur a cette phrase lourde de sens : « Je vous le dis sans détour, si vous le pouvez, foutez le camp ! ». Un constat qui laisse peu de place à un renversement de situation et qui ne manquera pas de faire débat.




L’OTAN cherche-t-elle à attirer la Russie dans la 3e guerre mondiale ?

[Source : numidia-liberum]

Comment les puissances de l’OTAN utilisent le modèle britannique de la Première Guerre mondiale pour attirer la Russie dans la troisième grande guerre mondiale

Par Leo Hohmann | 16 mars 2024

Utilisant la duplicité, la tromperie et des alliances secrètes, le cercle restreint des plus hautes élites du Royaume-Uni, dirigé par Nathaniel Rothschild, le roi Édouard VII et Lord Alfred Milner, ont acculé le Kaiser allemand et ont intentionnellement incité les Allemands à les blâmer pour avoir déclenché la Première Guerre mondiale, alors qu’en fait ce sont les Britanniques qui ont provoqué les Allemands au point que la guerre était devenue la seule option.

Il y a plusieurs semaines, des généraux allemands ont été surpris en train d’élaborer une stratégie sur la façon de bombarder le principal pont russe vers la Crimée[1]. Il s’agirait d’un acte d’agression auquel le président russe Vladimir Poutine a répondu qu’il entraînerait certainement une réponse militaire sévère de la part de la Russie, pouvant même inclure une frappe nucléaire contre Berlin.

Et cela a conduit les responsables allemands à admettre que leur armée n’est malheureusement pas préparée à affronter la Russie. Si les généraux et les hommes politiques allemands veulent réellement provoquer une guerre avec la Russie, ils feraient mieux de freiner leurs ambitions belliqueuses et d’attendre que leurs militaires rejoignent la rhétorique politique venant de Berlin.

Un article du 14 mars de John Cody sur Remix News montre que l’armée allemande manque de personnel, d’équipement et d’infrastructure pour mener une guerre majeure, quelle qu’elle soit, sans parler contre une superpuissance militaire dotée de l’arme nucléaire comme la Russie[2].

« L’armée et le gouvernement allemands dressent un tableau si sombre des forces armées que certains des hommes politiques les plus puissants du pays appellent désormais à rétablir le service militaire obligatoire », écrit Cody.

Oui, un brouillon militaire.

Une vidéo produite par Remix News détaille le témoignage d’Eva Högl, commissaire parlementaire allemande chargée des forces armées, qui a fourni des détails catastrophiques sur l’état de l’armée allemande. Il est choquant par sa franchise concernant l’état actuel des forces armées allemandes.

Elle trouve « vraiment impressionnant » que l’Allemagne ait vidé ses stocks de défense militaire en les cédant à l’Ukraine pour les gaspiller dans une guerre perdue avec la Russie. Cela ressemble à un aveu de trahison au grand jour.

Mais attendez. Il y a mieux.

L’Allemagne sait qu’elle est incapable d’affronter la Russie et c’est pourquoi elle négocie un accord secret avec les dirigeants insensés de deux autres pays européens, la France et la Pologne, dans le but même d’envoyer des troupes en Ukraine indépendamment de l’OTAN, même cela semble impossible sans l’accord de leurs suzerains judéo-anglo-saxons basés à Washington et de Londres.

Une organisation appelée Triangle de Weimar composée de la France, de l’Allemagne et de la Pologne — existe depuis 1991, lors de la chute de l’Union soviétique.

L’objectif déclaré du Triangle de Weimar était d’aider la Pologne à sortir du régime communiste. Il est étrange qu’il existe toujours, mais il a peut-être trouvé un nouvel objectif : déclencher une Troisième Guerre mondiale avec la Russie.

Selon Wikipédia, « le Triangle de Weimar existe principalement sous la forme de réunions au sommet entre les dirigeants des trois pays et leurs ministres des Affaires étrangères. La collaboration entre les États membres comprend des contacts interparlementaires, une coopération militaire, scientifique et culturelle. Le dernier sommet des dirigeants a eu lieu à Paris le 12 juin 2023. »

Il n’y a eu presque aucune couverture médiatique à ce sujet, mais Reuters a rapporté hier, le 13 mars, que les trois nations du Triangle de Weimar se sont réunies ce vendredi 15 mars pour des « pourparlers organisés à la hâte » sur la manière d’avancer dans l’aide à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie. Cette réunion a peut-être abouti à un accord secret pour renforcer leur personnel militaire en utilisant la conscription et d’autres moyens dans le but d’insérer à terme une combinaison de troupes françaises, allemandes et/ou polonaises sur le champ de bataille ukrainien contre la Russie.

La Russie a gagné la première phase de cette guerre et les pays de l’OTAN doivent faire preuve de créativité s’ils veulent poursuivre le combat. Et il ne fait absolument aucun doute qu’ils veulent poursuivre la guerre contre la Russie. Pourquoi ? Parce que la Russie, plus encore que la Chine, est le point central de la coalition des pays des BRICS qui remettent en question l’ordre économique mondial dirigé par les États-Unis et lié au pétrodollar et à leur suprématie militaire.[3]

Tous les experts militaires que j’ai écoutés au cours des deux dernières années semblent ne pas comprendre les raisons économiques qui expliquent pourquoi la guerre s’étendra au-delà de la Russie et de l’Ukraine. Il n’a jamais été question de la Russie et de l’Ukraine. Il s’agissait de défis et de réalités changeantes liées à l’ordre économique mondial.

Les analystes militaires ont parlé de la victoire ou de la perte de la guerre par l’Ukraine ou la Russie, mais rares sont ceux, voire aucun, qui ont vraiment sérieusement envisagé la possibilité d’un troisième résultat : ni l’Ukraine ni la Russie ne « gagneront » cette guerre parce que la vraie guerre n’est pas entre l’Ukraine et la Russie. C’est une guerre entre l’OTAN et ses alliés et la Russie et ses alliés. L’Ukraine n’est qu’un intermédiaire et elle est sur le point d’être contrainte de quitter le champ de bataille en boitant. Si un nouvel afflux de troupes ne vient pas de quelque part, la guerre est terminée et la Russie gagne. Mais ce sont les raisons économiques évoquées ci-dessus et d’autres raisons liées au modèle social décadent de l’Occident[4] qui est en contradiction avec la culture plus conservatrice de la Russie, l’OTAN ne permettra pas que cela se produise.

Prenons par exemple le « mari » des États-Unis du secrétaire aux Transports Pete Buttigieg, à la tête d’un groupe d’enfants dans un « serment d’allégeance à l’arc-en-ciel ». Cela ne serait jamais bienvenu ni autorisé en Russie.

Donc, si l’OTAN peut trouver un moyen d’insérer des troupes en Ukraine maintenant que l’Ukraine a perdu la guerre, et le faire sous les auspices d’une « séparation de l’OTAN », alors attendez-vous à ce qu’elle fasse exactement cela.

La question est : Poutine acceptera-t-il la fausse excuse selon laquelle l’OTAN n’a rien à voir avec le fait qu’il a maintenant des troupes polonaises, allemandes et françaises pour combattre dans son arrière-cour ? Lorsque des troupes françaises, allemandes et polonaises arriveront en Ukraine, jouera-t-il le jeu et dira-t-il qu’il s’agit d’un effort distinct et pas vraiment de l’OTAN, même si les trois pays sont membres de l’OTAN ? Non, je ne sais pas. Mais c’est exactement ce que veut l’OTAN. Il espère inciter Poutine à envahir un pays de l’OTAN.

Le mensonge fonctionnera à peu près comme ceci : les troupes françaises, allemandes et polonaises combattant en Ukraine ne le font pas dans le cadre de l’OTAN, mais si Poutine répond à cette provocation en lançant des attaques directes sur des villes ou des infrastructures en France, en Allemagne ou en Pologne, alors il aurait « attaqué » un pays de l’OTAN et l’ensemble de l’OTAN a désormais le prétexte légal d’envahir la Russie.

Je sais que cela semble fou, mais regardez qui est à la tête de ces pays de l’OTAN. Ce sont tous des fous et des marionnettes du Forum économique mondial, des Nations Unies, de la famille royale britannique et des agences de renseignement de Washington et de Londres.[5]

Même si la France, l’Allemagne et la Pologne combattaient les soldats russes en Ukraine sous le couvert du « Triangle de Weimar », il est indéniable qu’elles sont également membres de l’OTAN et que le mécanisme défensif de l’OTAN serait déclenché si Poutine ripostait contre l’un de ces trois pays. Ensuite, vous avez une véritable Troisième Guerre mondiale, qui est apparemment exactement ce que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’OTAN cherchent à déclencher. Mais avant de pouvoir lancer une Troisième Guerre mondiale contre la Russie, ils doivent se positionner en « victime » en incitant la Russie à attaquer l’un de ses membres de l’OTAN. Les médias occidentaux seront pleinement d’accord avec cette grossière ruse et intensifieront leur guerre de propagande contre la Russie, qualifiant ce pays et son dirigeant d’« agresseur ». Ils continueront à proférer un grand mensonge selon lequel Poutine voudrait « rétablir le vieil empire soviétique ». Même s’ils n’en ont aucune preuve, ils considéreront cela comme une fatalité. Ils le disent donc ça doit être vrai.

L’histoire se répète-t-elle ?

C’est là que le Triangle de Weimar entre en jeu dans mon scénario hypothétique, qui, je pense, est un scénario très plausible à surveiller au cours des six à 12 prochains mois. Il faudra probablement environ un an aux pays du Triangle de Weimar pour renforcer leurs capacités militaires grâce à la conscription forcée et à la conversion à une économie de guerre.

Cela ressemble à une traîtrise parce que c’en est une. Et ce n’est pas sans précédent. Si vous doutez que les puissances occidentales soient capables d’une telle trahison, je vous recommande l’excellent livre, Hidden History : The Secret Origins of the First World War, by Gerry Docherty and Jim Macgregor. {Histoire cachée : les origines secrètes de la Première Guerre mondiale, par Gerry Docherty et Jim Macgregor.}

Selon la thèse du livre, le cercle restreint des plus hautes élites du Royaume-Uni, dirigé par Nathaniel Rothschild, le roi Édouard VII et Lord Alfred Milner, a eu recours à la duplicité, à la tromperie, à une campagne de propagande et à des alliances secrètes pour pousser l’empereur allemand dans ses derniers retranchements et tendre intentionnellement un piège à la guerre. Les élites secrètes ont utilisé la presse britannique achetée et payée [par les juifs] pour attiser la haine contre les Allemands, puis plus tard pour les blâmer pour le déclenchement de la Première Guerre mondiale, alors qu’en fait ce sont les Britanniques qui ont provoqué toute la conflagration. Les guerres commencent lorsque de puissantes élites financières [très majoritairement juives] suppriment toutes les options de paix.

En Grande-Bretagne, les dirigeants des partis conservateurs et libéraux craignaient que l’Allemagne ne soit en pleine ascension et sur le point de dépasser la Grande-Bretagne en termes de production économique et de puissance militaire. Il fallait les arrêter, mais d’une manière qui montrait que le Royaume-Uni et ses alliés ressemblent aux victimes d’une Allemagne agressive, alors qu’en réalité l’Allemagne n’avait aucun désir de guerre, elle voulait juste développer son économie.

Aujourd’hui encore, tous les étudiants occidentaux apprennent que l’Allemagne a déclenché la Première Guerre mondiale. Lorsqu’il s’agit de guerre, le vainqueur écrit l’histoire. Et dans ce cas-ci, il s’agit d’une fausse histoire, qui est désormais sur le point de se répéter.

La Troisième Guerre mondiale semble prendre forme de manière très similaire à la Première Guerre mondiale, sauf qu’au lieu que les Allemands soient l’objet de l’obsession de l’Occident, ce sont cette fois les Russes et, par extension, les Chinois. Ces deux nations et leur leadership dans le développement de la coalition des nations BRICS constituent une menace pour les États-Unis et leur domination économique mondiale. Il faut donc les traiter et les traiter durement. Vous pouvez déjà voir la construction narrative dans les médias occidentaux. Si vous insérez « La Troisième Guerre mondiale commence en Ukraine » dans votre moteur de recherche préféré, vous trouverez de nombreux articles sur la manière dont « la Russie veut déclencher la Troisième Guerre mondiale ».

Gardez à l’esprit que nous parlons du même groupe de personnes qui promeuvent ce récit et qui ont imposé des injections toxiques et génétiquement modifiées sur leurs propres armées et leurs propres populations civiles. Leurs consciences ont été brûlées et ils sont sur le point de tomber de la plus grande manière. Oui, leur chute arrive. La fierté précède la chute, et vous pouvez voir à quel point la fierté conduit l’Occident à croire qu’il peut vaincre la Russie dans une guerre, ce qui est un exploit impossible. Si l’OTAN et la Russie s’affrontent, il n’y aura pas de gagnant. Les nations qui confient leur leadership (France, Canada, Ukraine, GB, USA…) aux fiottes et aux transgenres n’ont aucun avenir en tant que superpuissance et aucune capacité à gagner une guerre contre la Russie ou la Chine. Et pourtant, c’est ce même leadership sexuellement déviant qui cherche à provoquer la guerre avec la Russie et la Chine. Tout ce que je peux dire, c’est bonne chance.


Source

NOTES de H. Genséric

[1] Le spectacle clownesque de la profondeur stratégique germano-américaine

[2] La fiotte continue de jouer les matamores.

Ce vendredi 15 mars, Emmanuel Macron était aux côtés de Donald Tusk (Pologne) et d’Olaf Scholz (Allemagne) pour le sommet de Berlin. Dans l’avion du retour, il s’est confié aux journalistes du Parisien. 

« Ne rien exclure ». C’est le message martelé par Emmanuel Macron depuis ses déclarations polémiques des dernières semaines sur l’envoi de troupes française ou européenne sur le sol ukrainien. [Le professeur Trouposol s’adresse à la nation. « Pour votre sécurité vous aurez la guerre ! ».]

C’est aussi l’idée qu’il a répété à son retour du sommet de Berlin:

« Peut-être qu’à un moment donné — je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative —, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes, a-t-il indiqué. La force de la France, c’est que nous pouvons le faire. » 

« Notre devoir est de se préparer à tous les scénarios, a poursuivi la cheffe de l’État. Ce serait une erreur, une faute, de ne pas le faire. Je suis d’ailleurs persuadée que dans certains de ces scénarios, chacun, qui le peut avec son modèle, prendrait ses responsabilités. » 

Alors que les Russes viennent d’élire leur Président avec 88 % des voix, Emmanuel (le) Macron estime que Vladimir Poutine « entretient un discours de la peur ». 

« Il ne faut pas se laisser intimider, nous n’avons pas face à nous une grande puissance, assure le Président français. La Russie est une puissance moyenne dotée de l’arme nucléaire, mais dont le PIB est très inférieur à celui des Européens, inférieur à celui de l’Allemagne, de la France. » 

Cette dernière affirmation est fausse. En effet, dans « Les “experts” occidentaux voulaient détruire l’économie russe, ils ont échoué », nous avons vu que :

Le PIB réel de la Russie est assez comparable à celui de l’Allemagne (l’un des dix pays les plus développés économiquement au monde) : 4,81 billions de dollars pour la Russie contre 4,85 billions de dollars pour l’Allemagne en 2021.

Mais même des calculs aussi sophistiqués ne reflètent pas la situation réelle. En temps de crise, la production de biens physiques passe avant tout, et l’économie russe est non seulement plus forte que l’économie allemande, mais plus de deux fois plus forte que celle de la France. Ajoutez à cela le rôle clé de la Russie dans l’approvisionnement du monde en énergie, en ressources naturelles vitales et en nourriture (sans parler de son impact sur la sécurité mondiale) et nous n’avons pas besoin des conclusions des analystes les plus intelligents du monde pour comprendre la place réelle de la Russie dans le monde.

[3] Les « experts » occidentaux voulaient détruire l’économie russe, ils ont échoué

En l’an 2 000, le PIB des 5 pays qui allaient créer les BRICS comptait pour 18,1 % du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat (PPA). Aujourd’hui, la part de ces 5 pays est montée à 32,1 % du PIB mondial et le FMI prévoit que cette part va continuer d’augmenter, parce que la croissance des BRICS tirée par la Chine et l’Inde est beaucoup plus forte que celle des pays occidentaux.

PAYS BRICS PIB/PPA 2023
en milliards de $ PPA
PRÉVISION
FMI 2028
1 CHINE 33 010 44 030
2 INDE 13 030 19 310
3 RUSSIE 4 990 5 750
4 BRÉSIL 4 020 4 860
5 AFRIQUE DU SUD 990 1 180
TOTAL BRICS 56 040 – 32,1%
PIB mondial 
75 130 – 33,6 %
PIB mondial
PIB MONDIAL 174 470 milliards
de $ PPA
223 270 milliards
de $ PPA

[4] La décadence morale de l’Occident : le cannibalisme normalisé ?
–  Transgenre. L’incapacité à distinguer les faits des souhaits
–  Le bal des vampires est terminé

[5] La Banque d’Angleterre est une conspiration criminelle




Une fois trans, pas de retour en arrière !

La réalité derrière l’engouement pour les transgenres

[Source : kla.tv]

Sur les médias sociaux et dans les médias grand public, de plus en plus de personnes parlent de leur changement de sexe. Chaque étape de cette transition est expliquée et partagée avec enthousiasme. Mais si on regarde au-delà des apparences attirantes de ce mouvement à la mode, on découvre la cruelle réalité.

[Voir aussi :
« Un transgenre est une personne qu’on rend malade et dépendante à vie »
Les risques et dérives de la transition de genre dans la jeunesse
Danger de l’éducation sexuelle incluant la théorie du genre
Dysphorie de genre
Derrière les transitions de genre : les intérêts de Big Pharma
Un scandale médical aussi horrible que les lobotomies : Miriam Grossman sur les « soins d’affirmation du genre » et ce que les parents doivent savoir
Détransition, conséquence d’une épidémie factice et de diagnostic de « dysphorie de genre » surestimé
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité]

Transcription

Mise en garde : Cette émission n’est pas destinée aux enfants ou aux personnes sensibles. Mais le sujet concerne surtout les jeunes et devrait être vu en particulier par les parents et les responsables.

Chloé Cole :

« Ma voix sera à jamais plus basse, ma mâchoire plus acérée et mon nez plus long. Mon ossature sera durablement masculine. Ma pomme d’Adam ressort davantage, ma fertilité est inconnue. Parfois, je me regarde dans le miroir et je me sens comme un monstre. »

Ritchie :

« Et c’était la première fois que je me tenais devant un miroir et que je le voyais : on aurait dit qu’on m’avait attaqué. C’était vraiment brutal. Je me suis senti abattu et j’ai eu l’impression de m’être trahi de la pire des manières. Et c’était le cas, vous savez. »

« C’est irréversible. L’expérience est terminée pour moi. Impossible de revenir en arrière. »

Le 23 août 2023, le gouvernement allemand a adopté le projet de loi dit d’autodétermination. Les personnes majeures doivent pouvoir modifier leur inscription de sexe et leurs prénoms par une simple déclaration auprès de l’état civil. Les mineurs à partir de 14 ans doivent pouvoir faire eux-mêmes la déclaration nécessaire. Si les détenteurs de l’autorité parentale ne sont pas d’accord, ce consentement peut être remplacé par le tribunal des affaires familiales. La loi sur l’autodétermination devrait entrer en vigueur en novembre 2024.

Nombreux sont ceux qui, dans la population, ne se rendent pas compte de ce que cela signifie dans la pratique. Ici, les jeunes obtiennent, à un stade de développement très vulnérable, des libertés de décision qui ont des conséquences importantes pour toute leur vie. Une modification de la mention du sexe s’accompagne dans la plupart des cas d’un changement de sexe hormonal et chirurgical. Ce changement de sexe est appelé transition. Il est prouvé que le nombre de transitions a rapidement augmenté ces dernières années.

Le sujet est très répandu sur les médias sociaux, et omniprésent pour de nombreux jeunes. De plus, le mainstream rapporte presque sans exception des informations très positives, non critiques et favorables. Les dangers, les effets secondaires et les conséquences négatives des interventions sont à peine évoqués. Pourtant, le nombre de personnes qui regrettent leur transition ne cesse d’augmenter. Elles sont cependant censurées, exclues ou leurs expériences passées sous silence.

Cette émission donne une voix à ces personnes. À l’aide de quelques exemples, les risques et les problèmes d’une transition sont mis en évidence, tout en jetant un coup d’œil en coulisses sur l’idéologie du genre.

Source Nele :

Detrans — Wenn die Geschlechtsangleichung nicht glücklich macht, 30.04.2023, ZDF, https://www.zdf.de/dokumentation/37-grad-leben/detrans-wenn-die-trans-op-nicht-gluecklich-macht-100.html (Abrufdatum: 02.02.2024)

Nele — Avant la transition

Nele :

« Oui, comment ça s’est passé. J’y ai passé seulement une heure. Il m’a demandé pourquoi j’étais là. Il a beaucoup parlé lui-même. Je n’ai pas tant parlé que ça. Et ce qui m’a un peu dérangé, c’est que… on pourrait presque dire qu’il a presque un peu insisté pour que je commence la thérapie tout de suite et que je ne cherche pas d’autres thérapeutes. Il a aussi dit qu’en théorie il fallait un an ou six mois pour obtenir des hormones, mais que dans la pratique, ça pouvait être plus rapide. Ça veut dire qu’il était également ouvert à ce que cela puisse aller plus vite. » […]

« Peut-être que j’ai en fait un tout autre problème et que j’ai essayé de le fuir. J’ai juste peur de faire tout cela et finalement ne pas être heureuse. Ou que, dans le pire des cas, je puisse même le regretter. » […]

Nele — Après la prise d’hormones

Nele :

« Ensuite, j’ai commencé assez rapidement à prendre des hormones — de la testostérone — dans le cadre de cette thérapie. Le thérapeute doit justifier ça devant les caisses d’assurance maladie, c’est en fait la seule directive en Allemagne concernant la rapidité avec laquelle on peut faire une transition, ce sont en fait les caisses d’assurance maladie qui déterminent quand elles payent quelque chose et quand elles ne le font pas. Et il a argumenté qu’il s’agissait d’une urgence particulière et d’un cas de transsexualisme très sûr ou prononcé. En conséquence, ça a été approuvé assez rapidement. Ensuite, il m’a recommandé un de ses collègues, un gynécologue, où on obtient rapidement des rendez-vous ». […]

Source Cat C.:

Identity Crisis: Detransitioner Loses Natural Singing Voice After ‘Gender Affirming Care’, 06.10.22, IWF, https://www.youtube.com/watch?v=yPxt2X_mXsE (Abrufdatum: 02.02.2024)

Cat Cattinson — L’entretien préliminaire

« Je pensais que je devais passer par un processus quelconque pour obtenir la testostérone, une évaluation psychologique ou un certain nombre de visites chez le psychiatre, etc., mais au lieu de cela, j’ai eu une conversation téléphonique de 30 minutes avec un médecin que je n’avais jamais rencontré en personne auparavant, et on m’a prescrit la testostérone par téléphone. »

Source Helena :

A Story Of Detransitioning | Michael Knowles, 25.03.22, Mike’s Tom MacDonald Reviews, https://www.youtube.com/watch?v=5HbPzJy9gkY (Abrufdatum: 02.02.2024)

Helena — Entretien avec le planning familial

Interviewer : Donc tu es allé au planning familial et tu as dit, je m’identifie comme garçon, je crois que je suis un garçon, et là ils ont dit : « Ok, tu dois parler à quelques thérapeutes pendant quelques mois ou quelques années », ou ils ont dit : « Voilà les pilules, madame — euh monsieur — voilà les pilules, prenez soin de vous, bonne journée… ? »

Helena:

« Oui, à peu près, ce n’était même pas des pilules, ce sont des injections. Voilà les injections, monsieur. — Alors, oui, mon rendez-vous a duré à peu près une heure. Les vingt premières minutes environ c’était un bref échange avec l’assistante sociale que j’avais rencontrée au planning familial. Et si vous lisez mon article Substack — j’ai écrit un article Substack sur mon expérience — j’y cite les questions que m’a posées l’assistante sociale, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas un travail psychologique approfondi. J’ai donc eu ce bref entretien d’admission avec l’assistante sociale, puis elle est revenue et m’a dit : “Vous êtes le candidat idéal pour la testostérone, nous pouvons commencer tout de suite.” Je suis donc allée voir l’infirmière, qui a passé en revue avec moi une liste très courte de risques, qui étaient très sous-estimés. C’était des choses comme “vous pourriez avoir des sautes d’humeur” (ce n’est pas vraiment une bonne façon de faire comprendre les conséquences d’un traitement hormonal) mais peu importe, j’ai regardé la courte liste, et ensuite nous avons parlé du dosage […]. »

Source Chloe :

Chloe Cole: ‘I’m Still Recovering’ From Hormones, Surgery at 15, 07.02.23, IWF,

https://www.youtube.com/watch?v=DtItMuCW0vI (Abrufdatum: 02.02.2024)

Chloe Cole — Pas d’autre option

Chloé Cole :

« […] l’équipe de professionnels de la santé qui m’a aidée, m’a en fait poussée vers la transition, ils ne m’ont montré aucune autre option. Ils m’ont dit que le taux de ceux qui regrettent une telle décision était inférieur à un ou deux pour cent. Ils ont même menti à mes parents en leur disant que je risquais de me suicider si je n’étais pas autorisée à faire la transition. Ma transition médicale a duré environ trois ans et demi. Pendant cette période, il n’y avait en fait qu’un seul médecin qui s’y opposait, c’était le premier endocrinologue que j’ai vu pour obtenir des hormones. Il a dit à ma mère et à moi qu’il y aurait des risques pour le développement de mon cerveau. Mais juste après, j’ai vu un autre endocrinologue, et seulement 6 mois après avoir été diagnostiquée avec une dysphorie [dysphorie de genre = sentiment d’inéquation entre le sexe biologique d’une personne et celui qu’elle ressent], on m’a donné des bloqueurs de puberté. Puis de la testostérone, environ un mois plus tard. »

Source Janine :

Detrans — Wenn die Geschlechtsangleichung nicht glücklich macht, 30.04.2023, ZDF, https://www.zdf.de/dokumentation/37-grad-leben/detrans-wenn-die-trans-op-nicht-gluecklich-macht-100.html (Abrufdatum: 02.02.2024)

Janine — Changement de sexe en homme

Janine :

« À 21 ans, j’ai subi une mastectomie [ablation de la glande mammaire/des seins]. Ensuite, à 25 ans, j’ai subi une phalloplastie [intervention chirurgicale dont le but est de former ou de fabriquer un pénis], la construction d’un pénoïde, pour laquelle on a prélevé de la peau sur le bras et on l’a ensuite greffée entre les jambes. Et c’est à partir de là que le pénis artificiel devait être formé. J’ai encore subi une dizaine d’opérations par la suite. Où on a aussi fait le raccordement à l’urètre. Les médecins vous disent qu’il faut vider le pénis, mais je trouve que c’est une mauvaise description. Je n’avais vraiment aucune idée de ce que c’était. En réalité, dans ce pénoïde artificiel, l’urine s’écoule comme dans un prolongement. On ne peut pas vraiment tout vider, c’est-à-dire qu’il y a toujours des fuites. Et du coup, on a des infections urinaires à répétition. Et maintenant, cette année, je dois être opérée pour inverser tout ça. C’est vraiment dur, surtout parce que ça m’a pris beaucoup de temps dans ma vie d’être constamment à l’hôpital. C’est ce que je trouve le plus dur en fait. Tout ce temps perdu. Et bien sûr aussi les aspects liés à la santé. »

Sources Chloe:

‘My Childhood Was RUINED:’ Detransitioner Chloe Cole Talks About Trans Procedures, 27.07.23, The Daily Signal, https://www.youtube.com/watch?v=DSGgR3W_jjg (Abrufdatum: 02.02.2024)

Chloe Cole — D’énormes cicatrices

Chloé Cole :

« Ma voix sera à jamais plus grave, ma mâchoire plus acérée et mon nez plus long. Mon ossature sera durablement masculine. Ma pomme d’Adam ressort davantage, ma fertilité est inconnue. Parfois, je me regarde dans le miroir et je me sens comme un monstre ».

« Après avoir été amputée de mes seins, le tissu a été brûlé. Avant d’avoir l’âge de passer le permis de conduire, j’étais privée d’une grande partie de ma future féminité. Je ne pourrai jamais allaiter un enfant. J’ai parfois du mal à me regarder dans le miroir et je lutte encore aujourd’hui contre un dysfonctionnement sexuel. Et j’ai d’énormes cicatrices en travers de la poitrine. Et les greffes de peau qu’ils m’ont prélevées au niveau des mamelons suintent encore aujourd’hui, elles ont été greffées dans une position plus masculine, ont-ils dit. Après l’opération, mes notes à l’école se sont détériorées. Tout ce que j’ai vécu n’a pas contribué à résoudre les problèmes psychologiques sous-jacents que j’avais. Et mes médecins, avec leurs théories sur le genre, pensaient que tous mes problèmes disparaîtraient une fois que je serais chirurgicalement transformée en quelque chose ressemblant vaguement à un garçon. Leurs théories se sont révélées fausses, les médicaments et les opérations ont modifié mon corps, mais ils n’ont pas pu changer le fait fondamental que je suis et serai toujours une femme. »

Source Soren :

Soren’s Story: How One Detransitioner Found Peace Outside of Medicalization, 19.05.23, IWF, https://www.youtube.com/watch?v=FD_brjpAk2c (Abrufdatum: 02.02.2024)

Soren — Complications

Soren :

« Je n’aurais jamais pu imaginer ce que cela ferait s’ils ouvraient à nouveau mes cicatrices pour nettoyer manuellement ma cavité thoracique des caillots de sang, jusqu’à ce que cela m’arrive, jusqu’à ce que je sois dans cet hôpital et que je le vive. À ce moment-là, j’ai cru que j’allais mourir. La plaie s’est infectée et personne ne semblait vraiment s’en soucier. Je pense que personne ne comprend les complications qui accompagnent ces procédures et ces traitements tant qu’on ne l’a pas vécu soi-même. »

« Children are being seriously harmed by this! — No turning back“, Film de David Icke (Ickonic), https://www.youtube.com/watch?v=v_aKAHRIBq8 (Vidéo censurée, sauvegardée par Kla.TV)

Ritchie — Chirurgie génitale

Ritchie:

« Le processus de chirurgie génitale est extrêmement brutal. Tout d’abord, ils pratiquent ce qu’on appelle une orchidectomie, c’est-à-dire qu’ils enlèvent les testicules. Ensuite, ils rasent la peau du pénis pour qu’elle puisse être réutilisée. Ensuite, ils enlèvent les tissus du pénis et les corps caverneux. Chaque personne, quelle qu’elle soit, aura toujours un peu de corps caverneux. Si vous imaginez que vous perdez votre doigt à partir de cet endroit, vous avez toujours le reste de l’articulation du doigt, vous pouvez toujours le bouger. Malheureusement, on a donc toujours cette sensation de membre fantôme. En plus de tout cela, ils déplacent l’urètre et le recourbent, ce qui entraîne une complication très fréquente, qui m’arrive aussi, à savoir un rétrécissement de l’urètre qui empêche d’uriner correctement. L’urine arrive soit lentement, soit douloureusement, soit, dans certains cas, pas du tout. Certaines personnes doivent porter un cathéter pour le reste de leur vie. Chez certaines personnes, cela entraîne des complications vraiment terribles. Personnellement, j’ai perdu beaucoup de sang pendant l’opération parce que la perceuse passe directement par le bassin. Concernant les infections qu’on attrape ensuite, ils disent : c’est tout à fait normal. On a tout simplement des infections. Certaines personnes ont des tissus nécrosés, c’est-à-dire que les tissus se nécrosent à l’intérieur ou sont rejetés. Il y a un risque de prolapsus [sortie d’un organe interne ou d’une de ses parties par un orifice du corps]. Et puis il y a les problèmes psychologiques, dont personne ne veut parler. Les problèmes mentaux après une opération sont durs, même si on veut l’opération, même si on est content de l’opération, c’est dur. On perd de l’énergie. On devient extrêmement épuisé et, d’une certaine manière, vulnérable, parce qu’on se rend compte qu’on n’a pas cette force. Dans un sens, c’est un sentiment très étrange. Oui, c’est assez brutal. »

« Je ne me souviens pas exactement du jour où j’ai repris conscience après l’opération. Mais c’était le moment où je me suis levé de mon lit et où le pansement a disparu. Cela devait donc être vers le quatrième ou le cinquième jour. C’était la première fois que je me tenais devant un miroir et que je le voyais : on aurait dit qu’on m’avait attaqué. C’était vraiment brutal. Je me suis senti abattu et j’ai eu l’impression de m’être trahi de la pire des manières. Et c’était le cas, vous savez. »

« C’est irréversible. L’expérience est terminée pour moi. Il n’y a vraiment pas de retour en arrière. »

C’est bien là le problème. L’idéologie du genre et la transition sont certes présentées à l’humanité comme respectueuses de l’être humain, mais elles se révèlent exactement le contraire dans la réalité. L’idéologie du genre et la transition qui en découle font partie de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial et de l’ONU. Cet agenda vise à une transformation complète de toutes les structures existantes et de tous les domaines de la vie. Prétendument au bénéfice de tous, l’humanité est cependant privée de toutes les beautés et de tous les avantages naturels.

L’émission « Agenda 2030 : Étiquetage frauduleux. Comment l’ONU entraîne le monde dans l’abîme » [https://www.kla.tv/19023] revient en détail sur cette tromperie désastreuse.

C’est pourquoi presque tous les gouvernements occidentaux s’empressent d’implanter l’idéologie du genre chez les plus jeunes. Accessoirement et comme appât, la médecine du genre est une immense source d’argent. Des dizaines de milliers de cliniques du genre ont été créées de toutes pièces ces dernières années dans le monde occidental. Une seule opération de changement de sexe rapporte plusieurs milliers d’euros à ces cliniques. À cela s’ajoute la prise d’hormones à vie, payée dans la plupart des cas par la caisse de maladie, ainsi que les thérapies associées. En fonction de la complexité, de la durée et des mesures prises, il peut en résulter des montants à cinq chiffres dans la fourchette supérieure. Les opérations de changement de sexe représentent donc une source de revenus extrêmement lucrative.

Une autre conséquence de la transition est que ces personnes deviennent souvent stériles, conformément à l’agenda 2030 hostile à l’être humain. Cela sert à son tour au contrôle de la population, que des stratèges mondiaux de premier plan recherchent ouvertement depuis des décennies. [Bill Gates et le réseau de contrôle démographique, https://www.kla.tv/17389]

Mais l’Agenda 2030 va encore plus loin : avec la technologie transhumaniste, l’homme doit être transformé en biorobot en le reliant à l’intelligence artificielle. Prétendument pour le doter de capacités surhumaines. Mais en réalité, il se produit une mutilation semblable à celle de la transition ; l’homme est dégradé en une machine pilotable, comme l’expliquent clairement les émissions qui s’affichent. [https://www.kla.tv/18322 , https://www.kla.tv/24066]. Il y a quelques jours, la start-up « Neuralink » d’Elon Musk a utilisé pour la première fois un implant cérébral sur un être humain, comme il l’a annoncé le 29 janvier 2024 sur sa plateforme « X » anciennement Twitter.

Conclusion

Le fait que l’être humain devienne à ce point la cible de mutilations et de contrôles étrangers montre clairement que seuls des êtres humains dotés de leurs capacités divines redécouvertes et géniales peuvent arrêter cet Agenda 2030 destructif et ses tireurs de ficelles. Et c’est précisément ce qu’il faut faire de toute urgence.

Vous aussi, vous pouvez y contribuer en diffusant cette émission auprès de vos amis et de vos connaissances, afin que les effets et les dessous de ces agissements soient révélés !

Écrivez à votre député au Bundestag ou appelez-le. Exprimez votre désaccord avec la loi sur l’autodétermination et citez les faits mentionnés dans cette émission. Regardez également l’émission suivante en allemand, à ce sujet. [La « loi sur l’automutilation » crée le chaos dans la tête des enfants ! https://www.kla.tv/27007]

Ne laissons pas nos enfants, et donc notre société, être détruits par ces expériences humaines abominables.

Source Chloe:

‘My Childhood Was RUINED:’ Detransitioner Chloe Cole Talks About Trans Procedures, 27.07.23, The Daily Signal, https://www.youtube.com/watch?v=DSGgR3W_jjg (Abrufdatum: 02.02.2024)

Chloé Cole :

« Mon enfance a été ruinée, en même temps que des milliers de personnes en détransition [inversement — dans la mesure du possible — du changement de sexe] que je connais par nos réseaux. Cela doit cesser ! Vous seul pouvez l’arrêter ! Assez d’enfants ont été victimes de cette pseudo-science barbare. S’il vous plaît, laissez-moi être votre dernier avertissement ! Merci. »

de je.

Sources/Liens :




Les 7 femmes québécoises les plus dangereuses




Superstitions de fin des temps : où en sont-ils ?

[Source : Jérémie Mercier]

Lors de nos deux derniers entretiens, Icaros nous a expliqué que les planificateurs centraux suivent un script eschatologique. Nous revenons dans cet entretien sur les prédictions déjà faites, et sur les prochains événements à attendre.

[Voir aussi, en relation avec le contenu de la vidéo :
►dossier Vaccins et virus (sur l’inexistence des virus) ;
►dossier Climat (sur le prétendu réchauffement climatique anthropique) ;
École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus ;
COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires ;
Troisième temple.]

[En cas de censure YouTube :]






Selon le député Randall Garrison, « Les droits parentaux n’existent pas au Canada »

[Source : ifamnews.com]

Par iFamNews

Dans une déclaration récente, Randall Garrison, député d’Esquimalt-Saanich-Sooke et membre du Nouveau Parti Démocratique, a affirmé que « les droits parentaux n’existent pas au Canada ». Ses commentaires sont une réponse aux récentes politiques de Danielle Smith, Premier ministre de l’Alberta, en matière de droits parentaux. L’affirmation de M. Garrison a suscité la controverse, car il insiste sur le fait que le droit canadien de la famille prévoit des responsabilités parentales, et non des droits.

Cependant, les critiques remettent en question le concept de « soutien et d’affirmation » tel qu’il est défini par Garrison. Ses détracteurs affirment qu’elle encourage l’affirmation de l’identité de genre d’un enfant, même si elle est en contradiction avec son sexe biologique. Dans cette optique, une telle politique pourrait encourager les parents à affirmer la croyance déclarée de leurs enfants plutôt que leur réalité biologique. Cela peut conduire à un recours préjudiciable aux médicaments et aux interventions chirurgicales pour modifier le corps de l’enfant, ce qui s’écarte de l’affirmation réelle.

Cette conversation met en lumière le débat complexe sur les droits parentaux et les conceptions de ce qui constitue le soutien et l’affirmation dans la société contemporaine. Selon les critiques, les droits parentaux devraient consister à décider de la signification de ces termes cruciaux pour le bien-être de leurs enfants, sans adhérer à une définition spécifique et idéologique.





L’argent, Lucifer, le Vatican, et tutti quanti

[Source : margueriterothe.substack.com via guyboulianne.info]

[Illustration : DAVOS/SUISSE, JAN 1992 — Le Premier ministre Li Peng de la République populaire de Chine rencontre le cardinal Carlo Maria Martini, archevêque de Milan, sous le regard de Klaus Schwab, lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos en 1992. Source]

Par Marguerite Rothe

Partie 1

Au fait, saviez-vous que le « pape » François n’est plus vicaire du Christ ?

Et donc, s’il n’est plus « vicaire du Christ », de qui le pape François est-il vicaire ?

Le diable est dans les détails, dit-on. Cette formule peut venir à l’esprit quand on apprend, dans La Croix, sous le titre « Le pape est-il toujours “vicaire de Jésus-Christ ?”, que l’édition 2020 de l’Annuaire pontifical […] Dans l’article réservé au pape, apparemment avec son accord, la mention de “vicaire de Jésus-Christ”, qui ouvre habituellement la liste des titres pontificaux, a été reléguée dans une note de bas de page regroupant ses autres titres traditionnels.

Certains y voient un geste d’humilité, dont le pape semble friand. Non content de vouloir se faire appeler “François”, ses premiers mots, après son élection, marquèrent par leur simplicité : “Bonne nuit et bon repos !” dit-il à l’assistance, oubliant qu’un excès de simplicité peut devenir affectation. »

Source

C’est que le Vatican est désormais le repaire de Lucifer

Il faut cesser de s’aveugler : l’Église de Jésus-Christ a été « piratée », elle est désormais le repaire de Satan. Ne croyez pas que j’exagère, car toutes les actions de cet affreux bonhomme le prouvent ; la bénédiction des homosexuels étant la dernière en date. Et pour justifier sa décision, sûrement adepte lui aussi du « en même temps », il précise qu’il « écarte toute parenté de cette cérémonie avec le mariage. » Sans déconner ?

Après la mise à la poubelle de la morale et l’observance des bonnes mœurs, François est passé aux choses sérieuses. Transgenres et autres pauvres hères sans repères n’étant que de la gnognotte mondialiste pour gogos désœuvrés ; de ceux qui n’aiment rien tant que se gaver de télé-poubelle à longueur de temps. Non, l’important, la véritable mission du jésuite, consistait à finaliser l’appropriation du Vatican par Mammon. Voilà, c’est dit. Parce que dans un monde qui n’est plus régi que par l’argent et le mensonge, il faut pouvoir nommer les choses par leur nom pour savoir où l’on met les pieds. De plus, il ne faut pas tarder pour le dire. Pendant qu’on y voit encore à peu près clair, parce qu’avec le déploiement massif de l’I.A., ça va devenir de plus en plus compliqué d’exposer les attaques sataniques.

Remarquez comment Reuter a catégorisé cette information :
« Sustainable business » (Entreprise durable), il faut avouer que ça ne manque pas de sel.

« Le pape François a annoncé que le Vatican conclurait une “alliance mondiale” avec les grandes banques mondiales, les entreprises internationales et les fondations mondialistes pour créer un conseil économique visant à redistribuer la richesse à travers le monde.

L’initiative mondialiste, appelée “Le Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican(The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican), se présente comme une organisation pro-capitaliste qui vise à créer “des économies et des sociétés plus fortes, plus justes et plus collaboratives”. Le groupe d’élite, qui s’appelle pompeusement “Les Gardiens” (The Guardians), se qualifie lui-même de “collaboration historique de PDG et de dirigeants mondiaux travaillant avec la direction morale du pape François pour exploiter le pouvoir des affaires pour de bon”, indique le site Internet. »

Guy Boulianne (l’article intégral)

Outre l’aspect pécuniaire, pour faire bon poids, le Vatican se pique d’humanité, d’intelligence, en faisant usage du vocabulaire approprié (vous savez, celui qui met en confiance et qui éblouit les plus naïfs) ; avec beaucoup d’ironie, il faut se remémorer les paroles de Jean Yanne dans le film, « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

Le Vatican, un repère d’escrocs

« ROME (AP) — Le pape François a officiellement dépouillé le secrétariat d’État du Vatican de ses actifs financiers et de ses biens immobiliers suite à la gestion bâclée de centaines de millions d’euros de dons et d’investissements qui font maintenant l’objet d’une enquête de corruption.

François a signé une nouvelle loi ce week-end ordonnant au secrétariat d’État d’achever le transfert de tous ses avoirs vers un autre bureau du Vatican d’ici le 4 février. La loi prévoit également que toutes les donations au pape — les collections de Pence Pierre, des fidèles ainsi que d’autres donations qui avaient été gérées par le secrétariat d’État — soient détenues et gérées par le bureau de la trésorerie du Vatican en tant que fonds séparés qui sont comptabilisés dans le budget consolidé du Saint-Siège.
Ces changements sont une réponse à une enquête criminelle du Vatican en plein essor, qui fait suite à des allégations de mauvaise gestion des dons et des investissements par le secrétariat d’État du Vatican depuis des années et qui a entraîné des pertes de plusieurs dizaines de millions d’euros en période de crise financière pour le Saint-Siège. »

L’article intégral sur ce lien.

Ça se passe de commentaires.

Le Vatican et la « modernité »

Ces deux extraits, tirés de l’article (dont je vous recommande la lecture) de la journaliste Liliane Held-Khawam, illustre parfaitement mes propos :

Humanité 2.0 : le Vatican accueille des experts pour discuter de la tendresse — 25 avril 2018

CITÉ DU VATICAN — Près de 100 financiers, philanthropes, artistes, experts en technologie, médecins, politiciens et chefs religieux ont passé plus d’une heure dans une salle de réunion du Vatican à parler de tendresse. Un projet appelé « Humanité 2.0 », soutenu par le Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral […] Au cours de la réunion, les discussions sont passées du concept de tendresse à la manière dont la tendresse devient action et à une discussion en plusieurs sessions sur l’état préoccupant des soins médicaux maternels et prénatals et les moyens d’y remédier.

« Des mères en meilleure santé sont un investissement dans la santé et le bien-être de nos communautés et de notre monde », a déclaré Marie-Louise Coleiro, présidente de Malte, au rassemblement. Elle a particulièrement mis au défi les participants à Humanity 2.0 de réfléchir à des moyens concrets d’améliorer les soins holistiques — médicaux, psychologiques et spirituels — pour les femmes enceintes et les nouvelles mères migrantes ou réfugiées. « Le défi est de traduire notre amour pour l’humanité en un véritable service à nos frères et sœurs », a déclaré le père jésuite Michael Czerny, sous-secrétaire du bureau du Vatican pour les migrants et les réfugiés. « Nous ne pouvons pas prétendre avoir ou promouvoir le “développement humain intégral” si nous laissons certaines personnes de côté. »

Et donc, c’est en incitant les femmes à se faire injecter des mixtures expérimentales qu’elles seront protégées ? Ah, mais attendez ! Ici, il n’est question que de mères « migrantes » ou « réfugiées », nous explique le jésuite. Serait-il question de stérilisation ? Probablement, mais tout cela est empaqueté d’« amour », d’« humanité », de « frères », de « sœurs »… Bla-bla-bla. Quand les loups parlent « mouton ».

Puis, après nous avoir entretenus d’ » humanité », l’accent est mis sur l’intelligence :

Une réunion au Vatican explore le défi de l’intelligence artificielle — 2021

Le thème de la rencontre est « Le défi de l’intelligence artificielle pour la société humaine et l’idée de la personne humaine ». L’objectif de la réunion est de promouvoir une meilleure prise de conscience de l’impact culturel profond que l’IA est susceptible d’avoir sur la société humaine. Le symposium réunira six experts des domaines des neurosciences, de la philosophie, de la théologie catholique, du droit des droits de l’homme, de l’éthique et de l’électrotechnique.

« Des experts de l’Allen Institute for Brain Science, de l’Université Goethe, du Boston College et de Google discuteront des questions concernant l’IA et si elle peut reproduire la conscience, l’IA et les défis philosophiques, et l’IA et la religion, et ce que cela signifierait par rapport à la doctrine catholique. » (c’est moi qui souligne)

Source

Ils ont besoin d’« experts », pour comprendre que ce qu’ils appellent « Intelligence artificielle » est tout, sauf de l’intelligence ? Est-il nécessaire de rappeler que l’intelligence est une spécificité du vivant ? On frôle l’hérésie, là.

Le Vatican et l’« art » (dégénéré) contemporain

« L’antique petite ville italienne de Gallarate, 51 000 habitants, située dans la région lombarde, sans histoire, sort pour quelques heures de son anonymat. Grâce, ou à cause serait plus juste, du nouvel autel de sa basilique de Sainte Marie de l’Assomption, édifice remontant au IXe siècle, agrandi au XIV et XVe siècles, remanié au XIXe.

Mgr Mario Delpini, archevêque de Milan, est venu en personne consacrer ce monument, étalant une morbidité de mauvais goût en ce lieu sacré : il est composé de sculptures de têtes décapitées, de la Madonne de la Piéta de Michel-Ange à celle de l’empereur Adrien, de têtes de la sculpture classique, du Bernin, du Borromini, jusqu’à des caboches contemporaines… Cet autel réalisé par un artiste italien en vogue Claudio Parmiggiani, — qui aime parsemer ses créations des têtes coupées —, rappelle un des reliefs de la Colonne de Trajan sur lequel sont représentés des légionnaires romains jouant au ballon avec les têtes des barbares. »

Source

La plus grande apostasie

La vidéo qui suit est un extrait tiré du film The Greatest Reset.

À l’initiative de François, a été inaugurée le 16 février 2023 « La Maison de la famille abrahamique ». Le projet global défend une filiation commune du judaïsme, du christianisme et de l’islam avec Abraham. Le Christ y reste l’Innommé. C’est une hérésie. Jésus « est » le christianisme ; ne pas le nommer, c’est faire la preuve que ce projet est l’œuvre du démon.



Notre-Dame de Paris, le cœur de la cathédrale après l’incendie qui s’est déclaré le 15 avril 2019 — Le Maître-autel a été préservé, alors que celui qui était consacré au nouveau rite de l’Église conciliaire a été proprement écrabouillé. Alléluia !

Partie 2

Le « Tutti quanti » étant la franc-maçonnerie, vous savez, la société secrète qui vous explique, le plus sérieusement du monde, qu’elle n’a rien de secret…

La Formation permanente de l’Alta Vendita (Haute Vente) est un document attribué aux Carbonari par leurs adversaires. Ce texte expose un vaste plan d’infiltration et de corruption de l’Église catholique. Ces papiers, tombés entre les mains de Grégoire XVI, ont été publiés à la demande du pape Pie IX par Jacques Crétineau-Joly dans son livre L’Église romaine en face de la Révolution en 1859. Par son approbation, en date du 25 février 1861 adressé à l’auteur, Pie IX garantit l’authenticité de ces prétendus documents, mais il n’a autorisé personne à divulguer les vrais noms des membres de l’Alta Vendita impliqués dans ce texte, dont le pseudonyme est Nubius.

Le plan maçonnique d’infiltration de la hiérarchie de l’Église exposé dans l’« Alta Vendita »
PDF (Français)PDF (Anglais) •
NB – Je n’ai pas rédigé ni corrigé ces documents, que j’ai trouvés tels quels sur Internet.
[Voir la version française ci-dessous :]

Vidéo traduite en 21 langues • Video translated into 21 languages (kla.tv/27840)

L’infiltration maçonnique est-elle responsable de l’apostasie généralisée dans le clergé catholique ?

« 20 octobre 2022 — Quelque chose va très mal au sein de la hiérarchie de l’Église. L’hérésie, le scandale, la corruption et l’apostasie généralisés des bergers — que le Christ a judicieusement condamnés en tant que “loups déguisés en brebis” — sont trop systématiques, et maintenant manifestes, pour être le fruit du simple hasard ou de la faiblesse humaine.

Une planification ingénieuse et une exécution impitoyable et calculée ont conduit la hiérarchie de l’Église à un état tel que les évêques malveillants ne cachent plus leur rejet du dépôt de la foi, leur haine de la morale chrétienne ou leur mépris envers les catholiques croyants et fidèles.

L’agenda pro-LGBT, pro-contraception, pro-avortement, pro-prêtresse de la “Voie synodale” des évêques allemands, le “rite de bénédiction” des évêques flamands pour les couples homosexuels, l’étiquetage dérisoire des catholiques traditionnels par le cardinal Arthur Roche comme étant plus protestants que catholiques, l’élévation par le Pape de nombreux évêques promoteurs des LGBT au Collège cardinalice, la dissimulation de la tristement célèbre affaire McCarrick, le réseau étendu des groupes de pression gay parmi les évêques et dans l’enceinte de Rome, la remise par le Vatican de l’Église clandestine en Chine au Parti communiste chinois (PCC), le soutien et l’adhésion du Saint-Siège à l’accord de Paris sur le climat, fortement pro-avortement, le culte de la Pachamama et la participation aux invocations indigènes des esprits des défunts… la liste est longue.

L’apostasie massive à laquelle nous assistons aujourd’hui dans les rangs des membres les plus élevés de l’Église n’a cependant pas été l’œuvre d’un seul jour ou d’une seule année. »

Source • (L’archive)

L’Église n’est (presque) plus un refuge

« Le 26 mai 2018, le journaliste Marco Tosatti, de La Stampa (Turin, Italie), fit paraître sur son site Internet Stilum Curiae un article signalant que, lorsque le pseudo-Pape François était “archevêque” conciliaire (c.-à-d. ni pape, ni archevêque, ni prêtre) de Buenos Aires (Argentine), il avait dissimulé les actes pédophiles d’un pseudo-prêtre de cette ville. L’article rapportait des informations anciennes et peu connues communiquées à l’époque par le blogue espagnol Público. Peu après, cependant, l’article de Tossati fut retiré du site Stilum Curiae, sans doute sous la pression du Vatican. »

L’article, traduit en français (PDF) • La version originale.
[Voir la version française ci-dessous]

L’attaque du monde de la Banque

Réunis à Londres, le 2 avril 2009, autour de la reine Elizabeth II, les chefs d’État et de gouvernement
des 20 plus grandes puissances du monde ont envisagé de créer un directoire économique mondial.
Liste des participants.

Avant de « fracturer » les coffres du Vatican, le pouvoir de l’argent (de la Banque) s’est d’abord attaqué aux institutions et à leurs dirigeants, plus faciles à corrompre. Dans l’article suivant (extrêmement éclairant), Pierre Hillard fait un bref historique d’un courant idéologique millénaire. Tout détruire, jusqu’aux religions, afin d’établir un « Nouvel ordre mondial », ou, si vous préférez : une « Gouvernance Mondiale. » Un cauchemar totalitaire qui ne dit pas son nom. Cauchemar qui, le temps passant, se profile de plus en plus nettement.

« Avec la ratification du Traité de Lisbonne par les 27 États européens, l’élection d’Herman van Rompuy à la présidence du Conseil européen et de Catherine Ashton comme Haut-représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, le 19 novembre 2009, marque un tournant décisif dans les ambitions mondialistes. L’Union européenne (l’UE) se voit dotée progressivement d’un visage politique et d’un “numéro de téléphone” pour reprendre l’expression d’Henry Kissinger. Certes, de nouveaux réglages — une forme de rodage — s’avèrent nécessaires afin de véritablement asseoir cette union régionale. En effet, des rivalités continuent à perdurer entre le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et la présidence tournante de six mois. Cette situation agace profondément l’administration Obama. Cependant, dotée de la personnalité juridique et d’une complète primauté du droit européen sur le droit national, l’Union européenne peut prétendre (réussir ?) devenir un acteur de la scène internationale. Il serait faux d’affirmer que cette nouvelle vocation se fera dans une complète indépendance par rapport au reste du monde. En fait, les élites européistes soutenues par l’oligarchie financière avancent en liaison et en communion d’esprit avec toutes les autres formes d’unions régionales en cours d’élaboration sur la planète.

En effet, l’Union européenne n’est qu’une composante d’un vaste programme conduisant à l’émergence de blocs continentaux dotés chacun d’une monnaie, d’une citoyenneté, d’un parlement unique, etc. ; l’ensemble de ces blocs étant appelé à constituer une gouvernance mondiale. »

Poursuivre et terminer la lecture ici.

Pierre Hillard

Est docteur en science politique et professeur de relations internationales. Ses recherches portent principalement sur l’instrumentation de l’Union européenne en vue de la constitution d’un bloc euro-atlantique.


Nolite te bastardes carborundorum/Ne laissez pas les salauds vous tyranniser.
Brillante explication de texte de la célèbre phrase
piochée dans La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale), l’œuvre de Margaret Atwood.




Les risques et dérives de la transition de genre dans la jeunesse




Selon Harari, le lobbyiste du WEF, les Droits de l’humanité ne sont qu’une fiction. La légitimation de la pédophilie devient une formalité

[Source : lilianeheldkhawam.com via RI]

Par Liliane Held-Khawam

Il y a soixante-dix mille ans, nos ancêtres humains étaient des animaux insignifiants, s’occupant simplement de leurs propres affaires dans un coin d’Afrique avec tous les autres animaux. Mais aujourd’hui, rares sont ceux qui nieraient que les humains dominent la planète Terre ; nous nous sommes répandus sur tous les continents et nos actions déterminent le sort des autres animaux (et peut-être de la Terre elle-même). Comment sommes-nous arrivés de là à ici ? L’historien Yuval Noah Harari suggère une raison surprenante à l’essor de l’humanité.

Cette vidéo vieille de 10 ans et visionnée plus de 4 millions de fois vous démontre par a+b tout le mépris que cet homme peut avoir pour la populace humaine. Évidemment, ces commentaires désobligeants ne s’appliquent pas à ses commanditaires milliardaires puisque ce sont des dieux.

Ce discours haineux doit être dénoncé haut et fort par tout un chacun pour éviter la montée en puissance d’une culture déshumanisante, abjecte et monstrueuse. De fait, les mots manquent pour décrire la philosophie de la star des milliardaires.

Ce n’est pas tout. En méprisant la législation faite par les humains de manière générale, cet influenceur cherche à faire tomber les tabous, les lignes rouges que la société ne franchit pas en temps normal.

Ce discours est très utile à des puissants dont le comportement délinquant pourrait tomber sous le coup de la loi.

Exemple. La pédophilie qui est supposée être sévèrement sanctionnée émerge doucettement et se place au cœur de la société. Souvenez-vous :

Entre 0 et 4 ans, être informé sur « la satisfaction liée au toucher de son propre corps » et la masturbation infantile précoce ». Dans le même temps, il s’agira d’apprendre à « exprimer ses désirs » et de développer « une curiosité pour le corps des autres ». Passé 4 ans, on sera définitivement mûr pour le véritable « jeu sexuel ».[1] Il s’agira donc d’être informé au plus vite sur « l’amitié et l’amour avec des personnes du même sexe ». Entre 6 et 9 ans, on découvrira ses « droits sexuels », ainsi que « l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien-être ». Il faudra en outre continuer d’étudier la technique de la « masturbation », tout en apprenant à « accepter la diversité des modes de vie ». Entre 9 et 12 ans, il faudra être capable de « décrire un viol » et d’autres violences sexuelles[2] en plus d’être renseigné sur les différentes « tailles » possibles des appareils génitaux masculins et féminins. À ce stade, on aura évidemment appris qu’il est nuisible de garder le « silence » ou de rester dans le « déni » quant à son « orientation sexuelle ». Entre 12 et 15 ans s’ajoutera la question des « grossesses dans les couples de même sexe », ainsi que celle de « l’identité de genre ». (Ne serait-ce d’ailleurs pas le moment idéal pour entamer un « traitement hormonal » ?) Et pour donner leur chance aux moins dégourdis, il sera encore enseigné à « faire son coming-out » homo- ou bisexuel même après 15 ans !
https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/20/onu-oms-une-education-sexuelle-explosive-pour-revolutionner-lhumain-dossier-vincent-held/

Prenons l’émission néerlandaise pour enfants intitulée « Simply Naked ». Là, des adultes se déshabillent devant des enfants qui doivent assister à ce show en direct. Dans un des épisodes, un transgenre s’est déshabillé devant des enfants de 10 et 12 ans. Alors que les réalisateurs ont dû flouter les parties intimes pour les téléspectateurs, les enfants présents ont dû assister à la version non censurée parce que c’est « éducatif » !

Allemagne. Il y était question d’éducation sexuelle dédiée aux tout-petits, ainsi que la création de pièces où les enfants pouvaient jouer au docteur et partir à la découverte de leur corps. Les journaux financiarisés ont dénoncé les mensonges d’une télé comme fox News, n’hésitant pas à la dénigrer au passage pour mieux la décrédibiliser.
Mais voilà que quelques mois plus tard, le même constat était fait par de grands journaux suisses.
On y apprend qu’une crèche gérée par la Ville de Zurich propose des lieux protégés où les enfants peuvent explorer leur sexualité. Vous constaterez que dans ce cas, ce sont les politiques qui font la promotion de l’ignominie.

https://www.24heures.ch/sexualite-espaces-de-masturbation-dans-les-creches-suisses-622357949939

Nous avons poursuivi nos recherches et voici ce que nous avons observé. Dans le cadre de cours d’éducation sexuelle dédiés aux enfants des classes primaires, l’enseignant attitré devait quitter la classe et le « cours » pouvait être donné par une infirmière scolaire, voire 1 activiste LGBT, ou autre. Et selon une expérience récente, le cours a viré à la promotion de certaines pratiques.

https://www.sexualaufklaerung-schule.ch/web.php/9/fr/enseignant.e.s/0-4-an

Le pasteur Harari prêche la bonne parole inlassablement partout dans le monde. Ses paroles sont autant de transgressions des législations. Il est celui qui lève le couvercle à toutes les inhibitions, y compris les plus dangereuses. Et on le laisse faire. Écoutez le criminologue Xavier Rauffer sur le sujet. Je n’ai personnellement pas pu aller au bout de la vidéo…

Tous ces évènements qui s’ajoutent à des séances d’éducation sexuelle plus qu’explicites fleurissent un peu partout dans le monde. La destruction de la dimension invisible de ces enfants est garantie, même si la réaction des uns et des autres peut varier.
L’éclatement ainsi que le remplacement des repères sociétaux sont coordonnés au niveau planétaire grâce à la structure supranationale du système onusien (UNESCO, OMS) et sa galaxie d’ONG supposées représenter la société civile. Dans les faits, l’ensemble de ces organisations (ONU incluse) mettent en place les projets de leurs financeurs qui sont essentiellement les milliardaires de la planète finance, divinisés par le même Harari il y a une dizaine d’années.

« Pour être franc, je pense que dans le futur, les humains vont utiliser la technologie pour se transformer en dieux. Et je le pense de façon littérale, pas métaphorique. Les humains sont sur le point d’acquérir des capacités qui étaient traditionnellement considérées comme des capacités divines. Les humains pourraient bientôt être capables d’imaginer et de créer des êtres vivants à volonté, de surfer sur des réalités imaginaires avec la seule force de l’esprit, d’allonger de façon incroyable leur durée de vie, et de changer leur propre corps et esprit selon leur bon désir. »

https://lilianeheldkhawam.com/2016/03/30/la-reorganisation-du-monde-confirmee-par-deux-entretiens-liliane-held-khawam/

Nos petits ont besoin de vous et surtout de nos forces de l’ordre et de la sécurité. C’est urgent.




« Les morts devraient être en mesure de changer de sexe », déclare la députée travailliste Charlotte Nichols

[Source : LLP]

Par Salim Laïbi

L’Occident a vrillé, il est devenu fou ! Des détraqués mentaux veulent imposer leur désordre à la multitude et personne ne réagit à la mesure de cette folie ! Les médias laissent faire, le milieu artistique dégénéré promeut cette folie furieuse jusqu’à l’explosion finale. Comment est-il possible de proposer de telles absurdités sans jamais se remettre en cause et comprendre à quel point on est fou ? Le monde entier regarde l’Occident, interloqué par ces dérives. Après avoir détruit la vie de milliers d’enfants en leur imposant des bloqueurs de puberté et tout un narratif taré concernant le genre, voici que l’Angleterre veut changer le sexe des morts ! Même ces derniers ne sont pas tranquilles dans leurs tombes, il faut aller les déranger pour une raison qui dépasse l’entendement. Franchement, quel est l’intérêt de changer l’état civil d’un mort ? Absolument aucun si ce n’est alimenter cette folie furieuse qui s’abat sur des populations désœuvrées. Quelle tristesse…

La députée travailliste Charlotte Nichols a suggéré que les personnes décédées puissent changer de sexe, alors que la croissance de l’idéologie du genre a été qualifiée de « manifestement absurde ».

Mme Nichols, députée de Warrington North, a demandé si la loi de 2004 sur la reconnaissance du genre (GRA) pouvait être modifiée « pour permettre aux personnes transgenres décédées de se souvenir légalement du genre dans lequel elles ont vécu ».

Répondant à la question écrite de la députée au Parlement le mois dernier, le ministre de l’égalité, Stuart Andrew, a déclaré que le gouvernement n’avait pas l’intention d’apporter d’autres modifications à la loi.

Lorsqu’une personne utilisait son nouveau genre auprès d’une organisation avant son décès, et que cela figurait dans ses dossiers personnels, nous prévoyons que l’organisation s’engagera auprès des membres de sa famille en utilisant son nouveau genre », a-t-il déclaré.

M. Andrew aurait expliqué que ces « organisations pourraient inclure le NHS », sa réaction faisant craindre que l’auto-identification ne devienne « normalisée » au sein du NHS.

(www.dailymail.co.uk)