les cafards et autres parasites

[Source : https://www.futura-sciences.com]

Les cafards deviennent « impossibles à tuer »

Les blattes germaniques, les cafards communs qui envahissent les maisons, deviennent tolérantes à pratiquement tous les insecticides, rapporte une nouvelle étude. Ces nuisibles développent une résistance en l’espace d’une seule génération, y compris à des produits auxquels ils n’ont jamais été exposés.

Se débarrasser des cafards risque de devenir de plus en plus difficile. Ces derniers développent en effet une tolérance aux produits insecticides courants à une vitesse record, ce que vient de mettre en évidence une nouvelle étude de l’Université de Purdue, publiée le 5 juin dans la revue Scientific Reports.

Les chercheurs ont mené différentes études sur la blatte germanique (Blattella germanica) dans des appartements de l’Indiana et de l’Illinois. Trois types d’insecticides courants ont été testés (abamectine, acide borique et thiaméthoxame), seuls ou en association, durant six mois. Dans le premier traitement, les trois insecticides ont été alternés chaque mois pendant trois mois, puis répétés lors un deuxième cycle. La deuxième expérience a utilisé une combinaison de deux insecticides de classes différentes durant six mois. Pour la troisième, le produit pour lequel les blattes présentaient une faible résistance initiale a été retenu. Quel que soit le traitement, les chercheurs ont été incapables de réduire la population des cafards. Avec l’association de deux insecticides et le traitement unique, leur nombre a même augmenté.

Des cafards six fois plus résistants en une seule génération

Pour comprendre cette résistance, les chercheurs ont poursuivi leurs investigations en laboratoire, où ils ont reproduit les mêmes tests sur des colonies de cafards issues des populations préalablement exposées aux insecticides dans les appartements. Ils ont constaté que les cafards développaient une résistance croisée : certains insectes exposés à un seul type d’insecticide (abamectine) montraient une résistance aux autres produits avec lesquels ils n’avaient jamais été en contact. « Nous ne pensions pas que ce type d’adaptation pourrait survenir aussi vite, s’étonne l’auteur principal de l’étude, Michael Scharf, du département d’entomologie de l’Université Purdue. Nous avons vu la résistance des cafards augmenter de quatre à six fois en une génération seulement ».

Loin d’être éradiquée par les cocktails d’insecticides, la blatte germanique développe une multi-résistance qui se transmet rapidement aux générations suivantes. © John Obermeyer, Purdue Entomology
Loin d’être éradiquée par les cocktails d’insecticides, la blatte germanique développe une multi-résistance qui se transmet rapidement aux générations suivantes.
© John Obermeyer, Purdue Entomology 

Les blattes peuvent pondre jusqu’à 50 œufs au cours de leur cycle de reproduction qui dure trois mois. Il suffit qu’un faible nombre d’individus développe une résistance aux insecticides pour que leurs gènes soient transmis à la génération suivante qui deviendra entièrement immunisée, détaille le chercheur. En revanche, le mystère demeure sur le mécanisme exact qui permet aux insectes de devenir tolérants aux produits auxquels ils n’ont pas encore été en contact.

Les cafards, un vecteur majeur de pathogènes et d’allergies

Il est en tous cas certain que cette adaptation étonnamment rapide va rendre le contrôle des populations de plus en plus difficile, s’inquiète Michael Scharf. « L’étude montre que les stratégies actuelles, qui reposent sur l’association de différentes classes d’insecticides ou la rotation des traitements, s’avèrent inefficaces », ajoute-t-il. Ce n’est pas seulement gênant pour le confort des résidents, mais aussi pour leur santé : les cafards sont en effet porteurs d’agents pathogènes et provoquent des allergies. Ils sont même l’un des principaux facteurs de risque d’asthme dans les populations urbaines défavorisées, avance l’étude. Pour venir à bout des nuisibles, Michael Scharf préconise des méthodes alternatives aux produits chimiques, comme des pièges, des aspirateurs et une amélioration générale de l’hygiène dans les appartements.

Ce qu’il faut retenir

  • La
    blatte germanique, l’espèce de cafard la plus courante dans les
    habitations, développe une tolérance aux insecticides en l’espace d’une
    seule génération.
  • Les cafards sont
    aussi capables de résister à des associations de différentes classes de
    produits et à des insecticides auxquels ils n’ont pas encore été en
    contact.
  • D’autres stratégies que les traitements chimiques sont donc à envisager pour lutter contre ces nuisibles.

***

Ne sommes-nous pas là en face de ce qui pourrait être nos futurs ennemis ? Le monde est le reflet de nos actes, de nos pensées, de notre propre santé.  Et quand je vois comment nous traitons la Terre, la Nature, les animaux sauvages, et bien sûr ceux d’élevage, ne pourrait-on voir ici un bel exemple de la loi de réciprocité !  Qu’envoyons-nous comme message autour de nous ?  Où sont les messages de Paix, d’Amour, de Vertus dispensés avec plus ou moins de réussite par les sages venus apporter la Bonne Parole ?  Quels messages envoient les médias, les films, les chansons ?  Où sont les héros d’antan ; d’Artagnan, Robin des Bois, Zorro, etc. qui avaient au moins le mérite de montrer les bons chemins à suivre ?  Quelles qualités ont les héros d’aujourd’hui ?  Cyniques, belliqueux, cruels, cupides, envieux, arrogants, présomptueux, agressifs, violents, belligérants, insensibles, impitoyables, tortionnaires, sanguinaires, mercantiles…  Il y a toujours eu des êtres dans ces basses énergies, mais actuellement c’est quasiment devenu la normalité.  Et que voyons-nous apparaitre doucement mais sûrement ?  Des parasites dont il est de plus en plus difficile de se débarrasser ! Entre certains protozoaires, vers, amibes, virus, bacilles véhiculés par les mouches, moustiques et autres bêtes volantes, sautantes, rampantes, etc. Alors j’imagine que les humains sont entourés de leurs pensées qui prennent formes dans la matière (ce qui arrange sans doute bien les parasites énergétiques qui aiment se nourrir en priorité de souffrance) !  J’aime penser que la Terre de l’Origine était exempte de prédateurs et de parasites.  Juste des charognards pour recycler les corps et ainsi absorber la mémoire cellulaire pour faire évoluer tout l’écosystème…

Je suis allé un peu loin ?  Pas tant que cela finalement.  Nous donnons forme à toutes ces pensées, et
du coup, les basses énergies se matérialisent sous la forme de parasites de toutes
formes.  L’être humain est de plus malade ;
même les enfants sont atteints de cancer, Alzheimer, ostéoporose, j’en passe et
des meilleurs…  Si nous épurons nos
pensées et nos images mentales, le monde changera ; c’est la seule alternative !  Mais j’ai peur que demain n’en soit pas la
veille…




Aperçu de la vie en Corée du Nord

[Source : Le Grand Soir]

Corée du Nord : un voyage au pays du grand-père, du père et du fils afin de ne pas avoir affaire avec le saint Esprit !

[Auteur :] Jidel

Au
préalable quelques interrogations introductives. Est-il plus
socialisant de voir un gamin snobant ses semblables avec sur son
vêtement une virgule horizontale ou un gamin en pantalon bleu, chemise
blanche et foulard rouge bénéficiant d’applaudissements des autres
élèves parce qu’à l’enseignant il a bien répondu ? Est-il plus aliénant
de s’agenouiller devant un acrobate métallique accroché à une croix que
de s’incliner devant une fresque en mosaïque d’un des leaders suprêmes
visitant une usine ? Est-il plus rationnel de tourner à plusieurs
milliers, sous le soleil, autour d’un vaste cube noir dans le désert que
de visiter la maison de naissance du grand-père Kim ? Est-il plus digne
de créer une émeute pour du faux chocolat en réclame dans un
supermarché plutôt que de réaliser collectivement un spectacle vivant
devant le leader suprême ? Est-il plus valorisant d’avoir un dirigeant
qui se qualifie de Jupiter plutôt qu’un leader suprême ? Qu’est-ce qui
est plus louable communiquer pour vous vendre une voiture neuve, un truc
inutile et jetable ou écouter la propagande du leader suprême à propos
des sanctions économiques. Si on n’observe pas les faits de manière un
peu dialectique on peut affirmer que les routes qui montent sont aussi
des routes qui descendent et cela en vertu de notre position sur ladite
route. Pour monter une route qui descend, il suffit de monter à reculons
et cela nos grands prêtres du prêt à porter des idées savent très bien
faire

Dans les lignes suivantes trois questions sont brièvement abordées. Pourquoi aller en Corée du Nord ? Qu’est-ce qu’on peut y apercevoir ? Que retenir ?

Pourquoi y aller ?

– Premièrement, parce qu’une opportunité
s’est présentée, proposée avec un voyage et un séjour organisés par
l’association d’amitié belge avec la Corée. Il existe en Europe comme en
France des associations actives d’amitié avec la Corée du Nord. Il
convient de rappeler que la France se singularise en étant avec
l’Estonie les seuls pays européens à ne pas avoir d’ambassade à
Pyongyang. Cette pratique se calque d’ailleurs sur celles de grands
spécialistes historiques de l’autonomie des peuples que sont Israël, le
Japon et les Etats-Unis. Il parait que le socle de la diplomatie
française consiste à reconnaître les Etats mais pas les gouvernements
c’est d’ailleurs ce que fit la France avec le Chili du général Pinochet.

– Deuxièmement, y aller car selon l’adage il vaut mieux
(si on le peut, bien sûr) voir une fois qu’entendre cent fois. Avec la
Corée du Nord le discours est multiple mais unique et sans nuance,
lorsque des voies solitaires s’expriment, elles peuvent vite être taxées
publiquement « d’illuminés, de derniers staliniens, de frustrés
planétaires… » Des amis, des voisins peuvent même se montrer abasourdis
par votre courage et votre ingéniosité supposés puisque vous êtes
parvenu à entrer dans un pays qu’il est impossible de visiter.

– Troisièmement, un pays qui résiste
depuis si longtemps à l’impérialisme américain ne peut que susciter la
curiosité intellectuelle. Comment construire et structurer une société
ostracisée à ce point et cela depuis 70 ans ?

– Quatrièmement, la confession est sans
vergogne, c’est un reste d’orthodoxie antiimpérialiste, qu’une nation,
un Etat s’obstine dans un modèle de développement socialiste est, à
priori sympathique. Alors la curiosité et l’opportunité aidant, la
visite a lieu au mois de mai 2019 mais il y avait longtemps que
taraudait le souhait de comprendre « comment on peut être coréen du
Nord ? » pour paraphraser Montesquieu et Charvin.

Qu’est-ce qu’on y aperçoit ?

– Il est écrit « aperçu » car
évidemment un séjour de 7 jours est bien court pour approcher un début
d’exhaustivité. De surcroît ce séjour, comme tous les voyages organisés
concentrent les volontés de l’organisateur. Il n’en demeure pas moins
que ce voyage a permis de traverser en de multiples déplacements la
capitale et de la quitter pour un déplacement à la campagne. Les visites
organisées ont décliné des approches industrielles, éducatives,
agricoles et les soins médicaux.

– Alors au titre des visites, il y eut des usines de
textiles, de cosmétiques, de chaussures et de nourriture pour enfants.
Bien sur ces visites sont choisies et montrées pour leur aspect modèle
industriel et pour leurs équipements pédagogiques. L’aspect et la
qualité des produits soutiennent sans soucis la comparaison avec leurs
homologues européens. De ce qui est visible, il est évident que les
procédés de fabrication et l’organisation de la production sont au
niveau de l’occident capitaliste avec une dimension supplémentaire
néanmoins. Le travail humain ne s’apparente pas à de l’exploitation
physique et mentale, le travailleur est respecté et son environnement
professionnel est très soigné.

– Les écoles visitées à Pyongyang
sont sûrement ce que le pays peut offrir de mieux en terme éducatif,
tant en ce qui relève des moyens matériels que des démarches
pédagogiques. Et là encore, c’est impressionnant ! Des contenus de
qualité, une recherche de rigueur, une culture scientifique sans cesse
revendiquée et sollicitée et cela avec les outils les plus performants
qui existent y compris donc ceux dits de la réalité virtuelle. La
discipline, le respect et la volonté de savoir, mis en œuvre en Corée,
requalifieraient définitivement en France le métier d’enseignant. Du
jardin d’enfants à l’école normale tout semble relever du désir de
comprendre et de faire. L’enfant est sollicité dans toute ses
dimensions : sens, muscle et esprit. Du chant, de la musique, de la
danse, du volley, des échecs au pilotage de robot, la personnalité est
conçue et vécue comme multiple.

– La campagne se fut rapide,
une nuit dans un gîte d’accueil thermal un peu rustique mais si
pratique et sans mercantilisme, puis une demi-journée dans une ferme
collective. Des rizières à perte de vue et un accueil chaleureux et
politique par les responsables de la coopérative ont été au menu. Le
contraste avec la capitale est conséquent, les villages traversés sont
plutôt austères, voire pauvres et la population croisée est tout occupée
au labeur manuel. Comme Cuba, embargo oblige notamment ou en
particulier, les engrais sont absents pour le meilleur mais aussi pour
le moins pratique. Entre deux demies journées de travail, les hommes sur
un terrain aménagé s’adonnent avec sérieux et plaisir à d’interminables
parties de volley-ball. Le pays est essentiellement montagneux et s’il
se dit que le sous-sol est potentiellement riche en minerais, il semble
que les sols, eux soient à classer en terme pédologique parmi les sols
pauvres.

– A travers la déambulation urbaine encadrée par
un chauffeur et deux guides, on aperçoit pas mal de pratiques
quotidiennes « bavardes » sur le pays. D’abord la ville de Pyongyang est
splendide ! De toute évidence une vitrine. Mais quelle vitrine ! La
conception actuelle de la ville ; bâtiments et espaces publics relèvent
de la cohérence, de la fonctionnalité et de l’harmonie. Les nouveaux
immeubles sont tout en couleurs accordées et gaies, leurs formes
arrondies peuvent être lisibles sans nécessairement de modes d’emploi
architecturaux élitaires, ici une fleur, là la représentation planétaire
de l’atome. Sens du collectif et rappel de l’histoire se déclinent en
de vastes espaces et en monumentalité où parfois des cheminements
interminables et strictement organisés conduisent en la demeure de Kim
il Sung enfant, ou vers un arc de triomphe le disputant en taille au
nôtre. La circulation automobile est modeste, les transports en communs
pratiques, la marche facilitée à l’extrême par la conception de
l’espace public. Même le carrefour le plus fréquenté de la capitale peut
se traverser sans voisiner avec une auto, des passerelles bleues et
blanches survolent la circulation. Le métro, une copie plus modeste de
celui de Moscou, est tout à la fois esthétique, moderne et fonctionnel.
Les dernières rames proposent en continu des dessins animées. Le domaine
public est tout à la fois impeccable, propre, entretenu et attrayant.
Pas de réclame, pas de graffiti, pas de papier au sol… Par contre il
n’est guère possible d’échapper au poids de l’histoire de la famille
Kim : fresques et statuts sont partout présentes pour rappeler leurs
influences et la population, les riverains organisés entretiennent leurs
abords. Souvent il est loisible de voir quatre, cinq ou plus de
personnes du quartier, penchées sur deux mètres carrés de gazon,
affairées à repiquer plan par plan quelques graminées. Un coup d’œil par
la fenêtre de l’hôtel conduit à constater que la centrale thermique
délivre un gros panache de fumée noire polluante mais les sanctions
« internationales » ne laissent guère que le charbon comme source
d’énergie conséquente. L’usage du téléphone portable est totalement
courant, il est fabriqué par les intelligences et les moyens du pays et
ne permet de communiquer que dans le pays. Dans la rue les policiers
sont rares, les militaires beaucoup plus présents mais tous, à part
devant les ministères, sont sans armes ni bidules. Vigipirate et autres
inventions sécuritaires n’ont pas d’existence !

– A la rubrique loisir, Pyongyang
c’est aussi, un delphinium, un cirque aux numéros les plus prisés au
monde, un magnifique centre aquatique très fréquenté par des habitants
aussi enjoués que mauvais nageurs. Plusieurs fois dans la semaine, des
flots de jeunes femmes dans des tailleurs seyants (sans doute surannés
pour nos modistes), instrument de musique à l’épaule se retrouvent avant
le travail sur une place, à répéter le spectacle collectif vivant, qu’à
l’occasion d’une fête, elles proposeront. Coincé entre plusieurs
immeubles, il est loisible de pratiquer en toute tranquillité et
sécurité, dans des parcs de toutes tailles, le volley-ball, les échecs,
les cartes à jouer, le bavardage et de confier les enfants à des jeux
d’explorations physiques.

– La santé et les soins à l’œil.
C’est le tarif, c’est gratuit moderne et équipé ! Entre le centre pour
enfants handicapés et l’hôpital ophtalmique ultramoderne il est
difficile de concevoir que ce pays est depuis tant d’années sous embargo
strict. Une consultation en ophtalmologie c’est sans délais, en France
cela peut attendre deux années.

– Les arts dans une fabrique. Surprenant ce complexe quasi-industriel par sa taille et ses productions. Sur une surface de plusieurs hectares, des sculptures, des tableaux, des poteries, des dessins animés… sont conçus, produits et vendus. Les artistes y travaillent comme salariés à la commande, sous inspiration avec une esthétique un peu codifiée mais efficace et émouvante.

Que retenir ?

La certitude renouvelée par le concret, le terrain que le sens de la vie humaine se conjugue dans l’épanouissement collectif et la raison scientifique.

-L’épanouissement collectif, opposé ici à l’individualisme
toujours renforcé de nos modes de penser et d’être, est la seule option
face à « l’exterminisme » qui nous menace. Le socialisme comme unique
réponse à la barbarie du capitalisme. Dans les classes coréennes les
élèves qui répondent aux sollicitations des enseignants bénéficient
systématiquement des encouragements de leurs camarades. Le faux nez du
capitalisme : « la permissivité libérale libertaire », chère à
Clouscard, n’existe pas en RPDC, les fantasmes ne s’exposent ni ne se
vendent et la discipline collective est la clef du vivre ensemble.

– La science et la tradition plutôt que le non futur !
Les sciences et le travail ont permis à l’homme de sortir de la
préhistoire, en République Populaire et Démocratique on en reste à cette
affirmation. Les campagnes anti science, anti vaccination, antiogm,
antinucléaire, …, n’ont pas d’écho. La RPDC valorise, développe les
sciences, récemment un vaste équipement pédagogique dédié aux sciences
et une avenue du même nom, en sont l’affirmation concrète.

– Survivance de l’idolâtrie, culte de la personnalité ou
… Certains sont choqués d’autres seulement perturbés par cet aspect de
la vie publique d’une société réellement moderne. Pour l’expliquer, en
dehors de ceux qui disent que la tartine tombe toujours du côté beurré
mais qui, au préalable, ont bien pris le soin de la beurrer sur les deux
faces et sur la tranche (sait-on jamais), il y a la persistance de mode
de production antérieur, le confucianisme, l’état de guerre latent et
les sanctions économiques. Il y a bien sûr la crainte des dirigeants
nord-coréens de la formidable capacité de séduction du capitalisme et
son corollaire l’aliénation. L’Etat a beau assumer la quasi-totalité des
services publics : éducation, santé, logement, la déstabilisation, le
sabotage, peut miner l’édifice socialiste, l’impérialisme n’en serait
pas à son coup d’essai.

– Après plus de trente ans d’occupation japonaise, une dizaine d’années de guerre avec l’impérialisme
étasunien et treize années de rudes sanctions économiques, le pays
existe toujours ! Et pourtant l’importation de produits pétroliers,
chimiques au sens large, de métaux, de produits manufacturés, de denrées
alimentaires sont extrêmement limités. La République populaire mesure
les dégâts induits par les appétits des grandes puissances. Il s’agit
pour elle et dans le contexte actuel de construire en tout indépendance
sa voie vers le socialisme cela en comptant d’abord sur ses propres
forces. La quête d’indépendance en Corée du Nord est économique,
politique et militaire, il suffirait sans doute que le pays baisse la
garde pour être comme la Yougoslavie, l’Iraq, la Syrie, la Lybie en
proie au dépeçage et au retour médiéval.

Kim Jong Un conjugue dans
une même approche le développement de l’économie et celui du nucléaire,
se protéger pour exister et se développer. Un espoir demeure, l’enjeu
étant d’abord coréen, le Parti du Travail professe la réunification de
la nation coréenne du Nord au Sud dans un État fédéral avec une nation
et deux Etats, ce n’est sûrement pas qu’un vœu pieux, c’est aussi une
stratégie politique. L’enjeu n’est pas que coréen, ce n’est pas simple,
quels sont les grands états de ce monde réellement prêts à soutenir ce
désir ? Les 2 Corée réunifiées une belle perspective pour les coréens
mais pour beaucoup une crainte.

– Avec ce voyage il était question de capter un mouvement,
de tenter de saisir à travers un autre développement, un espoir concret
de fonctionnement où nous serions plus dans l’avoir exclusif mais dans
l’être pour faire un autre clin d’œil à Clouscard. Cette société, si
l’impérialisme lui laisse le temps et si les coréens lui résistent, peut
devenir grosse d’harmonie et d’épanouissement.

Jidel

URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/coree-du-nord-un-voyage-au-pays-du-grand-pere-du-pere-et-du-fils-afin-de-ne-pas-avoir-a-faire-avec-le-saint-esprit.html




La guerre de la 5G – L’homme vs la technologie

[Source : Dr. Mercola Fr via Sott]



En bref

  • La 5G fonctionne principalement avec des bandes d’ondes
    millimétriques, dont on sait qu’elles provoquent des sensations de
    brûlure douloureuses. Elles sont également associées à des troubles
    oculaires et cardiaques, à l’affaiblissement du système immunitaire, à
    des dommages génétiques ainsi qu’à des problèmes de fertilité
  • La FCC reconnait qu’aucune étude n’a été effectuée ni financée par
    l’agence ou par l’industrie des télécommunications, s’agissant de la
    sécurité de la 5G, et qu’aucune n’est programmée
  • La FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
    perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
    l’industrie du tabac

Dr. Mercola

L’exposition aux champs électromagnétiques (EMF) et aux rayonnements
radiofréquences (RF) représente dans notre monde moderne un danger de
plus en plus important pour la santé.

Le site internet ‘Cellular Phone Task Force’ (« Groupe d’étude sur
les téléphones portables ») possède une longue liste de gouvernements et
d’organisations qui ont émis des mises en garde ou interdit différents
types de technologies sans fil, dans différentes circonstances, depuis
1993.

Les nombreuses préoccupations soulevées par la 5G en matière de santé



(Vidéo en anglais)

Le magazine Fortune rapporte que Sunil Rajgopal, analyste de Wall
Street, a récemment signalé que les préoccupations de plus en plus
nombreuses en matière de santé risquaient de retarder l’implantation de
la 5G.

Certains pays ont déjà pris des mesures pour ralentir le déploiement
de la 5G en raison des risques qu’elle présente pour la santé, souligne
Sunil Rajgopal. La question est : peut-on la stopper ?

Les essais de 5G ont récemment été interrompus à Bruxelles, en
Belgique, et la Suisse a retardé le déploiement de sa 5G afin de créer
un système qui permette de contrôler les rayonnements.

La ville de Syracuse, dans l’état de New York, essaye également de
mettre en place des mesures de protection, et a « négocié le droit de
réaliser des inspections de sécurité des antennes 5G sur demande », afin
d’apaiser les inquiétudes de la population.

Quel niveau d’EMF l’Homme peut-il supporter ?

L’exposition aux EMF, à de nombreuses fréquences ayant des effets biologiques, telles que celles qu’utilisent les téléphones portables et les Wifi, a été multipliée par environ 1 quintillon en cent ans.

Malheureusement, l’exposition aux EMF est aujourd’hui si généralisée
qu’il est devenu pratiquement impossible de réaliser des études
démographiques contrôlées, car plus aucune population n’échappe
totalement aux rayonnements ni à leurs effets.

Du fait qu’il n’existe plus de groupe de contrôle, il est aujourd’hui très difficile de déterminer leurs effets réels.

Ceci étant dit, une étude d’exposition contrôlée a été réalisée,
révélant que les rayonnements ne sont pas aussi inoffensifs que le
pensent les gens, et de loin.

Au début du 20ème siècle, les États-Unis présentaient deux types de
population : la population rurale, et la population urbaine. Les régions
urbaines étaient généralement reliées aux réseaux électriques, tandis
que les zones rurales ne l’ont été qu’à partir des années 1950.

Les problèmes de santé liés à l’exposition à la 5G

Les préoccupations supplémentaires que font naître la 5G sont liées
aux ondes millimétriques (MMW). On sait que cette largeur de bande, qui
se situe essentiellement entre 30 gigahertz (GHz) et 300 GHz, peut
traverser la peau de l’Homme sur une profondeur allant jusqu’à 2
millimètres, provoquant une sensation de brûlure.

C’est précisément pour cette raison que les MMW ont été choisies
comme agent de lutte antiémeute (Active Denial System) par le
département américain de la défense. Les MMW sont également utilisées
dans les scanners corporels que l’on trouve dans les aéroports.

La recherche a montré que les canaux sudorifères présents dans la
peau agissent comme des récepteurs, ou des antennes, pour les
rayonnements de la 5G, et font ainsi pénétrer les rayonnements dans
l’organisme en provoquant une élévation de la température. Ceci explique
en partie l’effet douloureux.

Les MMW sont également associées à :

  • Des problèmes oculaires chez le rat, tels que l’opacité du
    cristallin, associée au développement de la cataracte, et à des dommages
    oculaires chez le lapin
  • Chez le rat, des effets sur la variabilité de la fréquence
    cardiaque, un indicateur de stress, et des modifications du rythme
    cardiaque (arythmie) chez la grenouille
  • Des douleurs
  • L’affaiblissement du système immunitaire
  • Une diminution de la croissance et à l’augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques

Comprendre les mécanismes nuisibles des EMF

Ainsi qu’il est expliqué dans mon interview de 2017 du Dr. Martin Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales à l’université d’état de Washington, le principal danger des EMF en général est qu’elles provoquent un stress oxydatif excessif qui entraine un dysfonctionnement des mitochondries.

Selon Martin Pall, les CCVD sont 7,2 millions de fois plus sensibles
aux rayonnements micro-ondes que les particules chargées présentes à
l’intérieur et à l’extérieur de nos cellules, ce qui signifie que les
standards de sécurité pour cette exposition sont 7,2 millions de fois
trop élevés.

Les rayonnements micro-ondes basse fréquence ouvrent vos CCVD,
permettant un apport anormal d’ions calcium dans les cellules, ce qui
active l’oxyde nitrique (NO) et le superoxyde, qui réagissent presque
instantanément pour former du péroxynitrite.

Ceci entraîne la fabrication de radicaux libres carbonates, des
espèces réactives de l’oxygène parmi les plus nocives connues, dont on
pense qu’elles sont à l’origine de nombreuses maladies chroniques
actuelles.

Votre organisme est capable de réparer ces dommages grâce à une
famille de 17 enzymes différentes, que l’on appelle les poly
(ADP-ribose) polymérases (PARP).

Cependant, si les PARP fonctionnent bien, elles ont besoin de NAD+
comme carburant, et lorsqu’elles en manquent, elles cessent de réparer
votre ADN.

Le cancer n’est pas le principal danger que font courir les EMF

La tension électrique dans notre organisme joue un rôle important au
regard de la santé et des maladies. L’électricité produite par votre
corps permet à vos cellules de communiquer et d’exécuter les fonctions
biologiques de base qui sont nécessaires à votre survie.

Toutefois, votre organisme est conçu pour fonctionner à des niveaux et à des fréquences très spécifiques.

Il semble logique que le fait d’être entouré d’EMF d’origine humaine,
qui sont 1 quintillion de fois plus élevées que les EMF naturelles de
la Terre, puisse interférer avec la capacité de votre ADN à recevoir et à
transmettre des signaux biologiques.

Le risque de cancer du cerveau est probablement réel

Si les maladies cardiovasculaires, la démence et l’infertilité
surpassent le risque de cancer du cerveau, ce risque existe bien, et
pourrait être bien plus préoccupant que ce que nous imaginons pour les
jeunes enfants, qui grandissent en étant entourés de technologies sans
fil.

Le fait est que nous ne saurons que dans dix ou vingt ans, lorsque
les jeunes enfants d’aujourd’hui auront grandi, si leur exposition in
utéro et l’utilisation précoce de téléphones portables augmente
l’incidence du cancer du cerveau.

De plus en plus de recherches suggèrent que les rayonnements émis par
les téléphones portables influent certainement sur ce risque, et il est
difficile d’ignorer les nombreux rapports anecdotiques convaincants qui
existent à ce propos.

La FCC est la proie d’intérêts, et n’est pas une agence fiable

Le Dr. Davis souligne également un autre problème crucial, le fait
que la FCC a été ‘piégée’ par l’industrie des télécommunications, qui a
perfectionné les stratégies de désinformation employées avant elle par
l’industrie du tabac.

La 5G compromet les prévisions météorologiques

Fait intéressant, en dehors de ses répercussions potentielles sur la
santé, un réseau 5G mondial compromettrait également notre capacité à
établir des prévisions météorologiques ce qui, en plus de faire courir
des risques aux populations civiles, mettrait en péril les forces
navales.

Selon un article paru récemment dans la revue ‘Nature’, une
couverture étendue de la 5G empêcherait les satellites de détecter les
variations de vapeur d’eau, qui permettent aux météorologues de prévoir
les changements de météo et les orages.

Informez-vous à propos des dangers de la 5G pour la santé, et protégez votre famille de ses effets nocifs

J’écris actuellement un livre sur les dangers des EMF, qui sera une
source d’information complète sur les technologies actuelles.

En attendant, pour en savoir plus à propos de la 5G et vous aider à
informer votre entourage, vous pouvez télécharger une fiche
d’information de deux pages sur la 5G, sur le site de l’Environmental
Health Trust.

Vous trouverez également sur ce site une longue liste d’études
scientifiques publiées qui démontrent l’existence de sources
d’inquiétudes.

Pour réduire votre exposition aux EMF, consultez les conseils ci-dessous et appliquez-les au mieux, dans la mesure du possible.

Mesures de protection pour la nuit
Utilisez des filtres Stetzer ou Greenwave pour
éliminer les surtensions transitoires de votre réseau électrique, et
utilisez un appareil de mesure pour vérifier qu’elles se situent dans
les limites de sécurité.
Utilisez un réveil à pile, idéalement non lumineux.
J’utilise personnellement un réveil parlant, comme en utilisent les
malvoyants.
Envisagez de placer le lit de votre bébé dans votre
chambre au lieu d’utiliser un moniteur de surveillance. Vous pouvez
également choisir d’utiliser un moniteur câblé.
Si vous devez utiliser la Wifi, éteignez-là lorsque
vous ne l’utilisez pas, en particulier la nuit. L’idéal est de câbler
l’ensemble de votre maison pour pouvoir vous passer de la Wifi. Il est
important de comprendre que si vous avez un routeur Wifi, cela revient à
avoir une antenne relais dans votre maison. L’idéal est d’éliminer la
Wifi et d’utiliser une simple connexion câblée Ethernet.

Si vous avez absolument besoin d’un routeur, vous pouvez le placer
dans une housse de protection anti-rayonnements lorsque vous ne
l’utilisez pas. Vous trouverez des accessoires de protection en ligne,
mais vous pouvez en fabriquer vous-même avec du tissu de la marque Swiss
Shield.
Si votre ordinateur portable n’est pas équipé d’un port Ethernet,
un adaptateur Ethernet USB vous permettra de vous connecter à internet
via une connexion câblée.

Pour bénéficier d’une protection renforcée, vous
pouvez peindre les murs et le plafond de votre chambre avec une peinture
spéciale qui bloque les RF provenant de sources extérieures, telles que
les antennes relais, les compteurs intelligents et les antennes radio
et télé.
Les fenêtres peuvent être protégées par un écran ou un film
anti-ondes métallisé. Pour votre lit, vous pouvez opter pour un ciel de
lit de protection anti-ondes.
Méthodes pour réduire l’exposition superflue aux EMF dans la journée
Pour réduire votre exposition aux EMF dans la
journée, vous pouvez utiliser des filtres Stetzer pour réduire la
production d’électricité sale ou d’interférences électromagnétiques.
Vous pouvez également les emporter au travail ou lors de vos
déplacements.
Il s’agit sans doute de la meilleure méthode qui soit pour réduire
les dommages provoqués par l’exposition aux EMF, dont la plupart sont
générés par des fréquences que ces filtres parviennent à bloquer.
Utilisez un câble Ethernet pour connecter votre
ordinateur à internet, et veillez à placer votre ordinateur portable en
mode avion. Évitez également les claviers, boules de commande, souris,
systèmes de jeux, imprimantes et téléphones fixes sans fils. Optez pour
les versions filaires.
Évitez de porter votre téléphone portable sur vous à
moins qu’il ne soit en mode avion, et ne le laissez pas dans votre
chambre lorsque vous dormez, sauf également s’il est en mode avion. Les
téléphones portables peuvent émettre des signaux même lorsqu’ils sont en
mode avion, et c’est pourquoi je place le mien dans un sac de Faraday.
Ils sont vraiment très abordables et ne coûtent que 10 dollars les
deux. Je les ai testés et ils sont vraiment très efficaces pour bloquer
les rayonnements.
Lorsque vous utilisez votre téléphone portable,
servez-vous de la fonction haut-parleur et tenez-le au moins à 90 cm de
vous. Essayez de réduire au maximum le temps que vous passez au
téléphone.
J’utilise le mien généralement moins de 30 minutes par mois, et
principalement lorsque je suis en déplacement. Utilisez plutôt des
logiciels de VoIP qui permettent de téléphoner en vous connectant à
internet via un câble ou, mieux encore, utilisez un téléphone fixe.
Mesures de protection générales pour la maison
Si vous utilisez encore un four à micro-ondes, je
vous recommande de le remplacer par un four à convection vapeur, qui
réchauffera vos plats tout aussi rapidement, mais de façon bien plus
sûre.
Évitez d’utiliser des dispositifs « intelligents »
et des thermostats qui fonctionnent avec une signalisation sans fil.
Cela comprend toutes les nouvelles télévisions « intelligentes » (ou «
smart TV »).
Elles sont qualifiées d’intelligentes car elles émettent un signal
Wifi, et contrairement à ce que vous pouvez faire avec votre ordinateur,
il n’est pas possible d’éteindre ce signal. Envisagez d’utiliser un
grand écran d’ordinateur comme télévision, qui n’émet pas de signal
Wifi.
Remplacez les ampoules LFC par des ampoules à
incandescence. L’idéal est d’éliminer toutes les lampes fluorescentes de
votre maison. Elles émettent non seulement une lumière malsaine, mais
elles vous transmettent surtout du courant électrique lorsque vous vous
en approchez.
Les rhéostats sont une autre source d’électricité
sale, il vaut donc mieux installer des interrupteurs classiques on/off
que des rhéostats.
Refusez l’installation de compteurs intelligents
dans la mesure du possible, ou placez une protection sur les compteurs
intelligents déjà en place : il a été démontré que certaines protections
réduisent les rayonnements de 98 à 99 %.

[Voir aussi :




Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide (nouvelle publication).

[Source : Le Grand Soir]

Auteur : Maxime VIVAS

Suicides à France Télécom : « Je n’y peux rien », déclare l’ex-PDG Didier Lombard, enfin (7 mai 2019) devant un tribunal.
En septembre 2009, il avait parlé de « mode du suicide » à France Télécom.
Il est poursuivi (dix ans après !) pour « harcèlement moral ». 167
personnes se sont constituées partie civile. Parmi elles, des familles
de télécommunicants ayant mis fin à leurs jours.

En octobre 2009,
j’avais écrit sur Le Grand Soir un article sur cette affaire. Je
connaissais bien le sujet, j’avais été ergonome à France Télécom et
j’avais vu monter les drames.
Je remets ici l’article. Il explique ce que Didier Lombard, ex-patron de France télécom ne voudra pas dire.
Quand la décision de mise en examen de Didier Lombard a été prise (en juillet 2012) LGS a republié l’article.
Voici enfin l’ouverture du procès et c’est une troisième occasion de
raconter comment et pourquoi tant de salariés, mes collègues, ont connu
un désespoir qui les a conduits à se suicider.
Maxime Vivas

Les
suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une
éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies.

Dans
les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France
Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. A l’époque,
tous les délocalisés (souvent des couples) étaient volontaires en raison
d’avantages palpables : primes de mobilité, autre qualité de vie, de
transport, de logement.

Cette direction nationale comptait environ
800 personnes à Blagnac et 6000 dans ses directions « régionales » dont
les sièges étaient à Lyon, Metz, Nantes, Paris, Toulouse.

A
Paris, la DG (direction générale), sous l’impulsion d’un DRH éclairé et
de quelques collaborateurs convaincus, avait mis en place un service
national comptant une centaine d’ergonomes ou assimilés pour 150 000
agents.


A quoi sert un ergonome ? En
résumé, c’est un analyste du travail dont la tâche est de créer des
situations où les opérateurs sont placés dans de meilleures conditions
de confort, de sécurité et d’efficacité. Confort, on voit là le profit
pour les agents. Efficacité, on voit celui de l’entreprise. L’intérêt
commun est dans la sécurité, la diminution des accidents de travail.

En
ces lieux de coopération et d’antagonisme que sont les entreprises, les
ergonomes développent des opérations gagnant-gagnant, en collaboration
avec les directeurs d’établissements, les cadres, les agents, les
syndicats et les CHSCT.

Pour arriver à leurs résultats, ils
pratiquent de minutieuses observations du travail, dialoguent avec les
opérateurs, avec les cadres, étudient les locaux, les documents de
travail, les matériels, les notes de service, les modes opératoires,
etc. Ils interviennent sur les ambiances thermique, lumineuse, sonore,
l’agencement des postes de travail, le contenu du travail, son rythme et
son organisation même.

Leur formation emprunte entre autres à la
psychologie, à la sociologie, à la physiologie. Dans le jargon des
directeurs de France Télécom (essentiellement issus de l’école
Polytechnique, comme Didier Lombard, d’ailleurs) adeptes des « sciences
dures », il s’agissait là de « sciences molles », donc de théories
fumeuses.

A l’époque (je doute que cela ait beaucoup changé
depuis), un diplômé d’une grande école, pouvait entrer dans le monde du
travail à moins de 30 ans et gérer illico des dizaines, voire des
centaines de salariés, sans avoir reçu une seule heure de formation sur
ces sciences méprisées. Le fait qu’elles ne soient pas enseignées à
Polytechnique suffisait d’ailleurs à prouver qu’elles servaient tout
juste à sodomiser les diptères.

Le DRH, fondateur de l’équipe
d’ergonomie, parti (ou débarqué), France Télécom n’eut de cesse que de
résorber cette niche de plaisantins dont l’activité faisait obstacle au
management intuitif, ou dépoussiéré en surface par des bonimenteurs en
costars croisés et cravates rayées, pseudos experts de cabinets de
consultants dont les attachés-cases étaient bourrés de recettes magiques
pour améliorer en un temps record la gestion des « ressources
humaines », réduire les coûts du travail, améliorer la productivité.

Le
ramage de ces individus faisait ouvrir un large bec à nos décideurs
qui, ignorants du fonctionnement des hommes et surtout des groupes,
gobaient les théories les plus débiles et les plus coûteuses (donc
excellentes, sinon elles seraient bon marché).

J’ai vécu l’époque
où les ergonomes de France Télécom, en rangs de plus en plus clairsemés,
essayaient, non sans risque pour leur carrière, d’alerter les
dirigeants de leur entreprise sur la dangerosité des solutions qui leur
étaient vendues. L’une d’elle, je ne saurais l’oublier tant elle nous
faisait hurler, était que pour améliorer la productivité, il fallait
« introduire une dose de stress dans l’entreprise ». Quiconque doute de
la véracité de cette information devrait consulter la presse de l’époque
qui promouvait avec ravissement cette méthode de management.

La liste des futurs suicides s’est ouverte ainsi.

Les
ergonomes savaient, parce qu’ils l’avaient étudié et que des
expériences l’avaient scientifiquement démontré, que le stress inhibe
une partie des capacités du cerveau, favorise les erreurs et les
accidents. Ils savaient aussi qu’il provoque des maladies physiques et
atteint la santé psychique.

En face d’eux, des docteurs Diafoirus
prétendaient avoir inventé la pipette pour instiller le poison à doses
millimétrées. Leur geste médical n’étant pas sûr à 100%, des agents
overdosés commencèrent à se jeter par les fenêtres.

L’actuel
patron de France Télécom a sans doute sa part de responsabilité dans la
vague de suicides, mais il n’est pas le seul. Il est celui qu’on peut
attraper quand les autres, ayant dirigé une entreprise nationale naguère
prospère, sont partis en laissant derrière eux une machine commerciale
cotée en bourse, endettée jusqu’au cou, avec un personnel désemparé. Il a
suivi la voie mortifère où les salariés sont vus comme des citrons ou
des fourmis à affoler à coups de pieds pour qu’elles s’agitent. Les
personnels, sans qui l’entreprise n’est rien (pardonnez cette banalité,
écrite au cas où un directeur général me lirait), figuraient et figurent
dans des dossiers noirs étiquetés : « sureffectifs », « coûts à
résorber », « postes à supprimer », « mutations d’office »,
« commercial ».

Quand, il y a une quinzaine d’années, un Ingénieur
général , chef d’un service où je travaillais s’est jeté du haut de
l’escalier de la direction de Blagnac au sortir d’une réunion où il
avait appris que son service était délocalisé à Nantes, ordre fut donné
de nettoyer le sol de marbre rose où il s’était écrasé et de ne pas
alerter la presse, de ne pas écrire un mot dans le journal d’entreprise.

Casser le thermomètre…. Feu vert pour les suicides à venir.

Puis,
débarquèrent les marchands de « Cercles de qualités » attrape-nigauds
qui nous vinrent du Japon après avoir été validés aux States. Une autre
fumisterie abêtissante devant laquelle les ergonomes tordirent le nez
mais qui s’imposa à raison de dizaines de milliers d’exemplaires dans
l’entreprise. Coûteuses bulles de savon qui éclatèrent toutes à la
vitesse de la lumière. Il n’en subsiste plus aucune.

Plus durable
fut l’infantilisation manoeuvrière par les pin’s dont l’accrochage au
revers de la veste des sans-grades et des décideurs donnant l’exemple,
était preuve d’intégration dans la grande famille de France Télécom,
donc de sa cohésion sociale. Et de la supposée capacité des bons
sauvages du bas, à qui on allait voler leur Statut, à se laisser éblouir
par de la bimbeloterie.

Vinrent aussi les promoteurs de
séminaires sans cravate, voire en short. Et en avant pour les jeux de
rôles, les brainstormings, les papers-boards savamment constellés de
gommettes de couleurs variées, les tableaux blancs égayés de cercles, de
carrés, de flèches, de post-its, d’arbres d’Ishikawa, de diagrammes de
Pareto, autant de méthodes dont la possible valeur intrinsèque était
instrumentalisée pour avaliser l’idée erronée qu’il n’est pas besoin
d’un savoir sur l’homme pour résoudre les problèmes de l’homme au
travail. Le « bon sens » dont mon maître en ergonomie disait crûment
qu’il est « la connerie unanimement partagée par un groupe homogène »
suffisait. Les médias ne juraient-ils pas qu’en d’autres lieux, des
« chirurgiens aux mains nues » opéraient de l’appendicite sans ouvrir
les ventres et sans avoir fréquenté l’Académie de médecine ?

Des
escrocs enjoués promettaient la lune, les décideurs naïfs regardaient le
ciel, les ergonomes essayaient de mordre le doigt. Nous avons échappé
de peu aux sauts à l’élastique et aux marches pieds nus sur les braises.
J’ai quitté cette maison quand le triomphe des charlatans planétaires
était si patent qu’il me fallait partir ou me compromettre. D’autres ont
dû rester qui ont étouffé leur spleen dans un noeud coulant.

J’extrais
de mes archives un numéro spécial du journal « L’Autan » que le
syndicat CGT des télécommunications de la Haute-Garonne avait édité pour
dénoncer ces dérives en octobre 1990 (19 ans, déjà !). On y lit que la
direction sise à Blagnac venait de signer un contrat qui lui coûta de 2
millions de francs (304 898 euros) avec deux joyeux drilles, beaux
parleurs qui se faisaient fort de modifier l’état d’esprit de 6000
agents en deux jours de stage. En fait, les malins allaient former 20
animateurs de France Télécom qui auraient ensuite à appliquer la méthode
aux autres avec les documents fournis (vendus !) : cassettes vidéo,
transparents, stylo spécial (sic), un livre écrit par les deux génies et
un test permettant en quelques réponses de se classer soi-même dans un
des 4 types de personnalités existants (4, pas un de plus). Un
syndicaliste curieux découvrit que cette merveille d’introspection
moderne était déjà utilisée dans l’armée états-unienne en 1928. Pour
France Télécom, elle avait été rajeunie par l’adjonction d’un procédé de
grattage, style « Tac au tac ».

Le contrat comportait une règle
idiote à laquelle il était pourtant impossible de déroger, le directeur
national, ayant grade d’Ingénieur Général, y veillant personnellement :
les formations devaient avoir lieu hors de la région d’affectation des
personnels. Des milliers d’agents, souvent
« volontaires-désignés-d’office », parcoururent la France en tout sens,
les Marseillais visitant Brest, les Bordelais fonçant à Strasbourg, les
Lillois découvrant Bayonne. Le chassé-croisé entraîna la perte de
dizaines de milliers d’heures de travail et des millions de francs de
dépenses supplémentaires, nullement inutiles pourtant, auraient dit ceux
qui pensaient que la mobilité forcée doit s’apprendre assez tôt afin
que chacun accepte demain une mutation tous les trois ans avec un
minimum de pendaison sur les lieux de travail.

Pendant ce temps,
les ergonomes reculaient, toujours moins nombreux, toujours moins
écoutés, toujours moins promis à une belle carrière.

Le management
camouflait sa brutalité croissante sous des gadgets clinquants, ruineux
et superflus. Puis, le plus gros de l’opération de décervelage étant
fait, on managea sans masque. A la hussarde.

Il me souvient de ce
jeune chef d’un service d’une cinquantaine d’agents et de cadres, bardé
de diplômes, qui ne comprit pas qu’à son pot de début d’année, seules
trois personnes étaient présentes : sa secrétaire et deux fayots (ou
pétochards). Il alla pleurer dans le bureau de la psychologue affectée
au management qui découvrit en l’interrogeant qu’il ne lui venait jamais
à l’idée de saluer son personnel le matin. Il apprit par elle que cette
perte de temps était malheureusement d’usage, ailleurs.

Je tiens
de source sûre cette histoire d’un jeune cadre sup, arrivant en retard,
essoufflé mais radieux dans la grande salle où se tenait un conseil de
direction. Il s’excusa en annonçant qu’il rentrait de la maternité où sa
femme venait d’accoucher. Un ingénieur, éleveur de chevaux à ses heures
perdues, lui rétorqua : « Et alors ? Quand une de mes juments met bas,
je n’arrive pas en retard. ». La réplique était assez vile pour que le
directeur national lui lance un « Je vous en prie ! » outré.

Mais
personne ne lui a sauté au collet pour le sortir de la pièce. Les futurs
suicides s’alimentent de ces arrogances impunies et donc répétées.

Un
temps, regrettant mes anciens collègues, j’allais déjeuner avec eux au
restaurant d’entreprise. Je n’entendais que lamentations, annonce de
mutations non voulues, obligations de performances, tableaux d’activités
à remplir, fiches d’évaluation individuelles, objectifs chiffrés,
affectations de techniciens supérieurs à la vente de téléphones
portables, craintes pour leurs primes, bon vouloir du N+1 pour
l’avancement, détestation des décideurs. Accablement et rêve de
retraite.

Il me souvient aussi de ces cadres sup se croyant
intouchables, jamais une grève, pas syndiqués, très impliqués, à qui la
direction annonçait un beau jour que leur poste était supprimé, qu’ils
devaient se trouver un « point de chute » et qui vivaient alors des mois
entiers d’inactivité sur le lieu de travail, niés, humiliés. Chacun
d’eux s’employait fébrilement à « se vendre », tremblant qu’on lui
impose un poste à Hazebrouck ou à Triffouilly-Lez-Engelure, charmante
localité qui n’offrirait pas d’emploi à son épouse et de lycée à ses
enfants. Partir ? Mourir ?

J’ai connu un cadre supérieur de 55
ans, chargé de famille, bien décidé à travailler encore 5 ans, acharné à
donner satisfaction jusqu’à sacrifier des soirées et des week-ends, qui
accompagna tous les changements sans lever un sourcil, qui ne broncha
pas quand les premières victimes se plaignirent et que son chef convoqua
un vendredi pour lui dire qu’il avait le droit de partir en préretraite
et que ça serait bien qu’il le fasse. Sur l’air de : « Me suis-je bien
fait comprendre ? ». Viré ! Fissa ! Car son allégeance ne suffisait pas à
effacer l’essentiel : sur un listing, il était un pion sans visage,
sans famille, sans âme et sans chair, une « unité » gonflant un total.

France
Télécom aujourd’hui, c’est vingt ans d’incompétence hautaine, sûre
d’elle et dominatrice, de cruauté, de morgue, d’ignorance crasse et
revendiquée dans la gestion de femmes et d’hommes qui étaient fiers
d’oeuvrer pour le public. Pour le pays.

Au bonheur de préserver le
tissu rural en s’enfonçant dans la montagne pour aller installer un
téléphone à « la petite mémé de l’Ariège » qui enlève la housse
protégeant l’appareil quand les enfants pensent à l’appeler de la ville,
s’est substituée la tâche roublarde de fourguer des contrats
incompréhensibles, des forfaits téléphoniques non souhaités à de pauvres
gens dont le pouvoir d’achat est en chute libre.

Parfois, des agents de France Télécom se lavent de ces souillures en se jetant dans un torrent.

Didier
Lombard, le PDG, peut bloquer quelques-uns des engrenages meurtriers,
embaucher des psychologues, dire à tous qu’il les aime. De son vivant,
il ne réparera pas les dégâts.

Par effet d’hystérésis, le paquebot
dont les machines sont stoppées continue sur sa lancée. Pour l’empêcher
d’échouer, pour éviter le choc qui jettera des poignées de passagers
par-dessus le bastingage, il faudrait faire machines arrière, toutes
[…]
Ah ! qu’accède aux commandes une vraie gauche décidée à tenir tête aux
susnommés, une gauche ayant dans son programme le respect de chacun, la
reconnaissance des services rendus à la population et un chouïa d’amour,
si le mot n’est pas devenu choquant dans les conseils d’administration
et dans les ministères.

Maxime VIVAS

Ex-cadre de France Télécom, ex ergonome européen®, Maxime Vivas a été concepteur de formations en ergonomie et sécurité.

Source :https://www.legrandsoir.info/hier-j-ai-surpris-france-telecom-semant-d…

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https://www.legrandsoir.info/hier-j-ai-surpris-france-telecom-semant-des-graines-de-suicide-nouvelle-publication.html




Crime vaccinal – Ils accusent un Prix Nobel de mauvaise science !

[Source : Stop Mensonges]

Comment le Pr Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine, est-il devenu
l’Ennemi Public N°1 en France ? C’est ce qu’explique l’article que je
vous fais suivre.

Il a été écrit par Pierre Lance, dont j’aime beaucoup le style.

Régalez-vous !

Eric Müller

PS : Cet article vient de la revue Alternatif Bien-Être et était au départ réservé à ses abonnés. Mais le sujet est tellement important que son rédacteur en chef a décidé de le rendre public. N’hésitez donc pas à le transférer à votre entourage.


LUC MONTAGNIER : L’HOMME À ABATTRE ! par Pierre Lance

Comme tous les gens bien informés le
savent, le complexe pharmaco-industriel mondial (que j’ai surnommé dans
mes ouvrages « le tyrannosaure ») est une véritable mafia qui a mis
toute l’humanité en coupe réglée et qui fait la pluie et le beau temps
au sein de toutes les «Autorités de santé» de dizaines de nations
réputées indépendantes.

Or, en ce qui concerne la santé, ou plus exactement la maladie, aucun
État n’est véritablement libre de ses choix, car la grande majorité de
ses «experts» sont en conflit d’intérêts avec les grands laboratoires,
dont ils sont salariés ou actionnaires. Aussi est-il de plus en plus
urgent que les démocraties, à commencer par la France, veillent à ce que
les décideurs des divers organismes de santé soient totalement
indépendants de l’industrie pharmaceutique, faute de quoi il n’existera
bientôt plus aucune liberté du citoyen en ce qui concerne sa santé et
celle de sa famille. Sous prétexte de le «protéger», des décisions
bafouant délibérément ses droits les plus élémentaires lui seront
imposées.

Un prix Nobel face au tyrannosaure

L’une des plus grandes victoires (que
j’espère provisoire) du « tyrannosaure » a été remportée récemment en
France et en Italie par l’obligation de 11 vaccins infligés à nos bébés,
alors que rien ne pouvait justifier une telle mesure, qui est une
atteinte caractérisée à nos droits constitutionnels. Faut-il que le «
tyrannosaure » soit puissant pour qu’il soit parvenu à circonvenir le
Président Emmanuel Macron, qui fut pourtant élu dans le but de réformer
et fortifier la démocratie française. Toutefois, la guerre des vaccins
n’est pas terminée, et l’on voit de nombreux David saisir leur fronde
afin de terrasser le monstrueux Goliath, empereur des seringues.

Le Pr Luc Montagnier lors d’un congrès à Lindau, en Allemagne

Parmi ces David figure désormais le Professeur Luc Montagnier, Prix
Nobel de physiologie ou médecine, ancien professeur émérite à l’Institut
Pasteur, directeur émérite de recherche au CNRS, ancien professeur à
l’Université de New-York et membre des Académies des sciences et de
médecine. Mais Luc Montagnier étant un esprit libre, qui a toujours
refusé de se plier aux ukases des mandarins conformistes, il a poursuivi
de nombreuses recherches personnelles en sortant des sentiers battus,
ce qui lui a valu de féroces inimitiés. D’autant qu’il a pris fait et
cause pour deux de mes « savants maudits », Mirko Beljanki et Jacques
Benveniste.

Il a même annoncé en 2010 qu’il fuyait le «climat de terreur
intellectuelle» qui sévit en France et il a pris la direction d’un
institut de recherche à l’Université Jiaotong de Shangaï. Mais c’est en
novembre 2017 qu’il a mis le comble à la fureur du « tyrannosaure » en
alertant l’opinion sur les risques liés aux vaccins et en prenant
nettement position, en compagnie du Pr Henri Joyeux, chirurgien
cancérologue, contre la nouvelle loi infligeant aux nouveau-nés 11
vaccins obligatoires.

La presse complice

Dès lors, Luc Montagnier est devenu le
nouvel « homme à abattre » et la mafia médico-pharmaceutique a mobilisé
le ban et l’arrière-ban des mercenaires de la presse conformiste pour
tenter de discréditer Luc Montagnier dans l’opinion publique. La
dernière en date des attaques en règle contre ce grand scientifique est
parue dans « Le Point » (N° 2386 – 24 mai 2018). J’avoue que, jusqu’ici,
je considérais « Le Point » comme un journal sérieux. Depuis ce 24 mai,
il a beaucoup baissé dans mon estime, car il a ouvert ses colonnes à un
article qui déshonore les journalistes qui l’ont commis.

Sous le titre « Mais qu’arrive-t-il au Pr Montagnier ?», deux
folliculaires nommés Thomas Mahler et Violaine de Montclos, à
l’évidence dûment chapitrés par le « tyrannosaure », et dont les
connaissances médicales doivent être proches de zéro, se sont permis
d’aligner un ramassis de moqueries, de rumeurs, de ragots assaisonnés
par une pétition « anti-Montagnier » signée à l’aveuglette par les
moutons de Panurge du corps médical. Les rédacteurs de ce galimatias
nous disent, dès les premières lignes, avoir assisté à la conférence
Montagnier/Joyeux, qu’ils nous présentent ainsi : « Sur la scène du Théâtre Michel, ce 7 novembre 2017, deux personnages donnent (…) une drôle de farce. » 

Ainsi, d’entrée de jeu, le ton est donné : ces deux grands médecins
sont des farceurs, tenez-vous le pour dit. Et ils poursuivent : « Devant un public nombreux qui leur est tout acquis, que prophétisent les deux compères (sic) opposés tous les deux à la vaccination obligatoire ? Un « empoisonnement » général de la populationune «tempête de cytokines» dans le cerveau de nos enfants… (Je
précise que les cytokines sont des substances solubles de signalisation
cellulaire agissant à distance pour réguler l’activité et la fonction
d’autres cellules. Donc, Montagnier et Joyeux ont parfaitement raison :
Il est logique et probable qu’une injection massive de plusieurs vaccins
déclenche un « affolement » des cytokines aux conséquences
imprévisibles.) …et des « corrélations temporelles sérieuses » entre la mort subite du nourrisson et l’injection de vaccins avec adjuvants à base d’aluminium.»

Une interview truffée d’arrière-pensées…

Nos deux plumitifs ont tout de même été
rendre visite à leur victime avant de la flinguer sans sommation et nous
annoncent ainsi l’entrevue : «…Un Luc Montagnier on ne peut plus
sûr de lui nous reçoit dans les bureaux fantomatiques de sa Fondation
mondiale prévention et recherche sida, abritée par le siège parisien de
l’Unesco.» 
J’ignorais que des bureaux pouvaient être «
fantomatiques » et je constate que nos deux rédacteurs du « Point » ont
une approche de la langue française pour le moins approximative.

Ils nous parlent ensuite d’une pétition signée par « plus d’une centaine de membres des Académies des sciences et de médecine » et qui proclame : «
Nous ne pouvons accepter de l’un de nos confrères qu’il utilise son
prix Nobel pour diffuser, hors du champ de ses compétences, des messages
dangereux pour la santé, au mépris de l’éthique qui doit présider à la
science et à la médecine. » 

Or, je précise que l’Académie des sciences compte 262 membres et
l’Académie de médecine 290 (sans compter les membres étrangers). Soit au
total 552 membres, ce qui réduit les signataires de la pétition à la
proportion de moins d’un cinquième des académiciens. Je présume que tous
les autres, qui ont certainement été sollicités, ont refusé d’attaquer
un de leurs pairs sans raison crédible. Mais en outre, le texte de cette
pétition est totalement grotesque. D’abord parce qu’il est absurde de
prétendre que Luc Montagnier « utilise » son prix Nobel dans quelque but
que ce soit. Il est Prix Nobel, point barre, et ne peut avoir aucune
influence sur toutes les personnes qui jugent bon d’en faire état. Quant
aux ahuris qui ont signé ce torchon, on se demande de quel droit ils se
permettent d’interférer dans l’action d’un de leurs confrères qui dit
ce qu’il croit juste et qui parle en s’appuyant sur ses recherches et
ses connaissances, auxquelles ses censeurs n’ont pas accès.

Mais voici que nos deux rédacteurs téléguidés adoptent un autre angle d’attaque et nous disent : « Dans
les années 2000, déjà, il (Montagnier) repêche l’embarrassante théorie
de la mémoire de l’eau popularisée par Jacques Benveniste, que le
découvreur du sida voit comme un «Galilée des temps modernes». En 1988,
cet immunologiste de l’Inserm publiait une découverte qui, d’après Le
Monde, pouvait «bouleverser les fondements de la physique
 ». Après
les annonces sensationnalistes, l’expérience, non reproductible, fait
vite pschitt, et si les milieux complotistes et ésotériques les
encensent, les travaux de Benveniste sont balayés par la communauté
scientifique
. » Là, j’avoue que je reste pantois devant l’ignorance
crasse et la vanité redondante de nos deux gratte-papiers du «Point»,
qui, de toute évidence, n’ont pas la moindre idée de ce dont ils parlent
et se contentent de faire chorus avec tous les pense-petit, les
pisse-vinaigre et les va-d’la-gueule de la prétendue «communauté
scientifique».

Avoir raison ne donne pas bonne presse

Personnellement, je connais très bien
les travaux de Jacques Benveniste, dont les expériences étaient
parfaitement reproductibles (à condition évidemment qu’on veuille bien
se donner la peine d’essayer de les reproduire). Non seulement
Benveniste parvint à établir que l’eau conservait la trace de tout ce
qui la traversait, mais il réussit même à enregistrer ces traces et à
les transmettre par Internet à très longue distance. Seulement voilà,
comme ses travaux donnaient l’explication fondamentale de l’efficacité
de l’homéopathie malgré la disparition de toute substance matérielle (et
donc par un effet de « mémorisation »), il devenait aussitôt « l’homme à
abattre » pour le cartel de la pharmaco-chimie dont l’allopathie
demeure l’irremplaçable vache-à-lait. (Je rappelle que pas un médecin
homéopathe n’est membre de l’Académie de médecine, et que lorsque
celle-ci affecte de mépriser cette thérapie, dont l’efficacité a été
mille fois prouvée, elle se permet de juger une discipline qu’elle n’a
jamais étudiée et à laquelle ses membres ne connaissent rien).

Bref, Jacques Benveniste fut licencié de l’INSERM et privé de tout
soutien et de toute ressource jusqu’à ce que mort s’ensuive. Aussi
doit-on féliciter hautement Luc Montagnier d’avoir le courage de
réhabiliter Jacques Benveniste, car il devient ainsi lui-même la cible
privilégiée des mercenaires du « tyrannosaure ». Son nom vient donc
allonger la liste des excommuniés de l’Eglise du caducée, qui compte
déjà bien des scientifiques célèbres.

Nos deux frelons du «Point», se ridiculisant eux-mêmes sans s’en
rendre compte, ne se privent d’ailleurs pas d’en égratigner quelques-uns
au passage, faisant écho à une prétendue « maladie du Nobel »
diagnostiquée par un pourfendeur américain des « pseudo-sciences » (les
cloportes de la «communauté scientifique» nomment ainsi les sciences
qu’ils ne comprennent pas), notamment Linus Pauling, dont ils n’ont
évidemment pas lu le moindre texte, et qu’ils maltraitent sans vergogne
par ces lignes assassines : «Ainsi Linus Pauling, légende de la physique quantique et double Nobel, qui se fourvoya dans des travaux sur la vitamine C…». 

Or, non seulement Linus Pauling, génie incontestable, ne s’est
nullement fourvoyé, mais c’est grâce à ses expériences que le monde
entier connaît les vertus de la vitamine C (ou acide ascorbique),
substance indispensable aux performances de notre système immunitaire.
Toutefois, la vitamine C (présente dans tous les fruits et légumes et
principalement dans les agrumes) est affligée d’un inconvénient majeur :
elle ne coûte presque rien et ne peut permettre à aucun laboratoire de
faire fortune. C’est pourquoi les spadassins de la mafia pharmaceutique
entreprirent de ridiculiser Linus Pauling et y parvinrent pour une
grande part, grâce à la complicité de journalistes bigleux dont l’esprit
critique était tombé dans les chaussettes. (Toutefois, je suis obligé
de me demander si quelques enveloppes rebondies ne circulent pas dans
les salles de rédaction, afin d’encourager parfois la «bien-pensance».)

Je vous ferai grâce de toutes les autres balivernes qui émaillent ces
trois pages du «Point», dont le seul but est de jeter le discrédit sur
l’un de nos plus brillants chercheurs. On nous dit, et je trouve ça très
amusant, que certaines hypothèses médicales de Luc Montagnier sont «
très controversées ». Parbleu ! Comme si les travaux de tous les
pionniers qui s’aventurent dans les forêts vierges de la connaissance en
traçant leur propre chemin pouvaient ne pas être « controversés » par
la piétaille des conformistes et des médiocres qui ne savent circuler
que sur les autoroutes bien balisées du «scientifiquement correct».
Quoiqu’il en soit, Luc Montagnier et Henri Joyeux viennent d’adresser
une requête au Président Macron pour demander que soit inscrit dans la
Constitution le principe de précaution en matière de santé. Si cette
requête était satisfaite, l’obligation vaccinale généralisée aurait du
plomb dans l’aile, car le moins qu’on puisse dire est qu’elle foule aux
pieds toute précaution envers les enfants fragiles et nos libertés
essentielles du même coup.

Cela dit, je ne veux pas mettre en doute la bonne foi de M. Mahler et de Mme de Montclos, même s’ils se sont laissés trop aisément manipuler par quelques mandarins. Mais je me vois contraint de leur faire un reproche majeur : Leur conscience professionnelle de journalistes aurait dû les inciter, au minimum, à prendre connaissance de tous les arguments scientifiques et médicaux qui ont été développés par les médecins contestataires de l’obligation vaccinale, et notamment ceux du Dr Dominique Rueff, diplômé universitaire de cancérologie, publiée le 15 juillet 2017 (https://www.lettre-docteur-rueff.fr/vaccinations-obligatoires-jai-choisi-camp/).

Enfin je me permettrai d’inciter M. Sébastien Le Fol, directeur de la
rédaction du «Point» et M. Etienne Gernelle, directeur de publication,
dont j’apprécie grandement les éditoriaux, de bien vouloir rappeler à
leurs rédacteurs qu’ils ont un devoir d’objectivité et de loyauté et que
leur travail ne consiste pas à «servir la soupe» à quelque coterie que
ce soit ni à être des «snipers» médiatiques à la solde des ennemis
déclarés de l’un des plus éminents esprits libres de la science
française.

Pierre Lance

Pierre Lance est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages et notamment de la série Savants maudits, chercheurs exclus (4 tomes, 2002 à 2010 – Guy Trédaniel Editeur) qui regroupe les biographies résumées de 48 chercheurs de génie qui furent méconnus, occultés, voire persécutés par la « nomenklatura » scientifique et médicale.

[Voir aussi :




L’origine du réchauffement climatique

[Source : L’origine du réchauffement climatique]

dans Bioéthique, Santé et Science / Sciences — par Claude Eon — 30 décembre 2018

Le réchauffement climatique allégué pour justifier toutes sortes de contraintes, notamment fiscales, est-il le fruit d’une recherche scientifique originelle ? C’est ce que les pouvoirs politiques et médiatiques veulent nous faire croire. La réalité est différente comme le montre le texte ci-après tiré du livre d’Alexander King, (1909-2007) chimiste anglais co-fondateur du Club de Rome et de Bertrand Schneider (1929- ) diplomate français qui fut secrétaire général du Club de Rome. Il existe une version française de ce livre : Questions de survie. La révolution mondiale a commencé. (Calman-Lévy, 1991).

Ce texte, dû à des plumes irrécusables, montre que c’est la recherche politique d’un motif de mobilisation (en vertu du principe discutable de la nécessité d’un ennemi) qui a fixé ce choix arbitraire. Et c’est en fonction de ce choix qu’il a été demandé à la Science de le justifier a posteriori. Ceci est un exemple flagrant de la mise de la science au service d’une idéologie politique. L’Histoire connait sa version officielle, maintenant la Science subit le même sort. Lyssenko a fait école. Hommes politiques et médias s’entendent pour maintenir cette science officielle et interdire toute forme de dissidence. Les contestataires qualifiés sont pourtant fort nombreux mais le prix qu’ils auraient à payer s’ils se manifestaient est manifestement trop élevé. La dictature de la pensée règne ainsi en paix.

Le texte ci-dessous est notre traduction très partielle de l’édition anglaise.

THE FIRST GLOBAL REVOLUTION

Alexander King & Bertrand Schneider

Chapitre 5 LE VIDE

L’ordre de la société est déterminé par la cohésion de ses membres. Jusqu’au milieu du 20èmesiècle ceci était normalement assuré par le patriotisme naturel, le sens d’appartenir à la communauté, renforcé par une discipline morale provenant de la religion et du respect pour l’État et ses dirigeants, aussi éloignés fussent-ils du peuple. La foi religieuse s’est évaporée dans beaucoup de pays; le respect pour la politique s’est aussi affaibli, aboutissant à l’indifférence sinon l’hostilité due partiellement aux médias et partiellement à l’inaptitude des partis à faire face aux problèmes réels; les minorités sont de moins en moins disposées à respecter les décisions de la majorité. Ainsi s’est créé un vide et tant l’ordre que les objectifs dans la société se sont désagrégés.

….

Nous cherchons en vain la sagesse. L’opposition des deux idéologies qui ont dominé le siècle a disparu, créant son propre vide en ne laissant qu’un grossier matérialisme. Rien dans le système gouvernemental et son processus de décision ne semble capable de s’opposer ou de modifier ces tendances, ce qui soulève des questions sur notre avenir, voire la survivance de la race.

….

Il semblerait que les hommes et les femmes ont besoin d’une motivation commune, c’est-à-dire un adversaire commun, pour s’organiser et agir ensemble; dans le vide ces motivations semblent avoir cessé d’exister – ou doivent encore être trouvées.

La nécessité d’avoir des ennemis parait être un facteur historique. Les États ont essayé de surmonter les échecs intérieurs et les contradictions internes en désignant des ennemis extérieurs. Le recours au bouc émissaire est aussi vieux que l’humanité… Unissez la nation divisée pour faire face à un ennemi, qu’il soit réel ou inventé pour la cause. Avec la disparition de l’ennemi traditionnel, la tentation est de désigner comme bouc émissaire des minorités religieuses ou ethniques dont les différences sont perturbantes.

Pouvons-nous vivre sans ennemis ? Tout État est tellement habitué à classer ses voisins en amis ou ennemis que l’absence soudaine d’adversaires traditionnels a laissé les gouvernements et l’opinion publique avec un grand vide. Il faut donc identifier de nouveaux ennemis, imaginer de nouvelles stratégies, inventer de nouvelles armes. Les nouveaux ennemis peuvent avoir changé de nature et de lieu, ils n’en sont pas moins réels. Ils menacent toute la race humaine et leurs noms sont pollution, pénurie d’eau, famine, malnutrition, illettrisme, chômage. Cependant, il semble que la conscience de ces nouveaux ennemis soit insuffisante pour susciter la cohésion mondiale et la solidarité pour la lutte.

Les limites de la démocratie. La démocratie n’est pas la panacée. Elle ne peut pas tout organiser et elle ignore ses propres limites. Il faut admettre franchement ces réalités, même si cela peut paraitre sacrilège. Telle qu’elle est actuellement pratiquée, la démocratie n’est plus bien adaptée pour ses tâches futures. La complexité et la nature technique de beaucoup des problèmes actuels ne permettent pas toujours aux représentants élus de prendre les bonnes décisions au bon moment…Les activités des partis politiques sont tellement concentrées sur les échéances électorales et les rivalités de partis, que finalement ils fragilisent la démocratie qu’ils sont censés servir.

En cherchant le nouvel ennemi pouvant nous unir, nous avons suggéré que la pollution, la menace du réchauffement global, les pénuries d’eau, les famines et autres accompliraient la mission. Dans leur ensemble et leurs interactions, ces phénomènes constituent une menace commune qui demande la solidarité de tous les peuples. Mais en les désignant comme l’ennemi nous tombons dans l’erreur de prendre le symptôme pour la cause. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et c’est uniquement par un changement des attitudes et des comportements qu’ils pourront être surmontés. Le véritable ennemi c’est l’humanité elle-même.

[https://www.medias-presse.info/lorigine-du-rechauffement-climatique/103082/]




Premier procès en Grande-Bretagne contre le 5G – Et le peuple a gagné

[Source : Stop Mensonges]

Mark Steele, un militant 5G, a souligné
les dangers d’un déploiement 5G secret par le conseil municipal de
Gateshead où les résidents se plaignent de l’augmentation des maladies
et du cancer dans la zone touchée.

Il y a suffisamment de preuves pour
conclure que les nouveaux réseaux 5G intelligents sur le dessus des
nouveaux lampadaires à LED émettent des fréquences de rayonnement de
classe 1 et devraient être traités comme un danger pour le public.

Le Conseil Gateshead a réfuté par
ignorance des preuves claires et a créé de fausses allégations sur des
messages de médias sociaux et des dépliants imprimés affirmant que Mark
Steele répand Pseudo Science et que les réseaux ne sont pas dangereux ou
5G :

« Soyez assuré qu’il n’y a aucun fondement scientifique ou preuve crédible pour ces histoires alarmantes sur les lampadaires qui causent le cancer et d’autres maladies. »

Ils ont abusé des pouvoirs de la police pour bâillonner Mark Steele et hier, il a laissé un homme libre et le conseil municipal de Gateshead pour débourser 11 000 £ de l’argent des contribuables pour couvrir les frais de justice, ce qui équivaut à une triste ignorance.

Au tribunal, aucun des fonctionnaires du Conseil n’a pu expliquer ce qu’est le 5G et leur expert gouvernemental de premier plan a refusé d’assister à l’audience de la Cour. En conclusion, le juge a refusé de bâillonner Mark en déclarant :

« Le public a le droit de savoir. »



VEUILLEZ UTILISER LE MODÈLE DE DEMANDE D’ACCÈS À L’INFORMATION POUR CONTESTER LÉGALEMENT VOTRE CONSEIL MUNICIPAL AU SUJET DE 5G ET DES VILLES INTELLIGENTES : Smombiegate.org

La question secrète du déploiement de la
5G à Gateshead est maintenant officiellement d’intérêt public et sera
traitée comme une affaire marquante pour que d’autres personnes
commencent à utiliser la décision de la Cour pour contester leurs
conseils.

Nous savons que Surrey, Westminster et Luton ont tous ces réseaux de champs électromagnétiques micro-ondes toxiques installés sur leurs nouveaux lampadaires à LED. Nous savons maintenant que même si ces réseaux sont actuellement 2G, 3G ou 4G, ils peuvent être activés 5G en ajustant une « lentille » qui « focalise » la fréquence.

Le juge a déclaré que Mark Steele était
un expert et un ingénieur crédible sur les technologies EMF et GSM, ce
qui prouve que le Conseil de Gateshead est responsable de corruption,
induit le public en erreur, rend les gens malades et tente de
discréditer Mark Steele et tous les autres tels que Smombie Gate qui se
bat pour le déploiement des 5G.

Les conseils se débattent en ce moment,
plus de 50% sont presque en faillite parce que plus de la moitié de
leurs ressources sont consacrées à l’augmentation de l’aide sociale aux
adultes, donc toute proposition de fournisseur avec la promesse d’une augmentation des revenus est irrésistible.

SM : la création du manque d’abondance est à tous les niveaux, PROBLEME, RÉACTION, SOLUTION… le bon vieux modèle satanique…
[Note NM : de la « dialectique hégélienne »]
On appauvrit d’abord les municipalités pour qu’elles soient enclin a accepter l’inacceptable.
Si le problème n’avait pas été créé avant, jamais ces maires n’accepteraient l’appât du gain au détriment de la santé publique. Pareil pour les éoliennes qui sont une calamité écologique et financières à long terme… en plus d’être moches…

Les entreprises de Smart City
s’adressent aux conseils municipaux avec des présentations futuristes
étonnantes détaillant la première étape, qui est d’installer
l’infrastructure 5G, c’est-à-dire les lampadaires sur les rues et les
autoroutes.

Les avantages seront une surveillance policière 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui permet de voir à travers les murs,
des panneaux de signalisation intelligents, la diffusion en direct de 4
ko en déplacement, des véhicules et des transports publics sans
conducteur, la réalité virtuelle mobile, la réalité augmentée mobile et
une connexion rapide au nouvel implant cérébral d’Elon Musk, le
Neuralink, qui donne aux gens accès Internet à leur esprit.

Note SM : encore plus d’enfer-me-nent dans le monde cybernétique, une « sous-réalité » dans la « sous-réalité/matrice » du monde des objets séparés expérimentés en 3eme densité.

Toutes ces caractéristiques sont un rêve
mouillé pour les conseils municipaux qui seront les premiers à devenir
des comtés intelligents parce qu’ils seront en mesure d’augmenter les
taxes et que l’économie locale prospérera en théorie.

Note SM : Pure folie… « Père, Pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

En réalité, les preuves scientifiques
s’accumulent à travers la planète que les CEM, RF, 3G, 4G, 5G, WiFI et
WiGIG causent le cancer, tuent les abeilles, chassent la faune sauvage
et diminuent la qualité de vie des populations.

Georgia Guidestones – le plan d’extermination des humains gravé dans la pierre.

Tout cela parce que les grandes
entreprises disent que c’est bon pour les gens et qu’elles continuent de
nous induire en erreur sur les dangers d’une utilisation continue à
proximité et sur la peau, sans parler de ce qu’est réellement la 5G, qui
est une arme efficace sur le champ de bataille.

Nous savons que Gateshead n’est pas le
seul conseil qui induit le public en erreur au sujet du déploiement de
la 5G et cela semble durer depuis quelques années.

Luton, Surrey et Westminster sont les
prochains ainsi que tous les conseils qui ont installé ces tableaux qui
sont installés par des entreprises particulières (nous vous laisserons
faire votre propre travail sur la façon dont vous pensez que ces
entreprises sont !)

Qui paie pour ces déploiements 5G ? Qui a
donné son consentement au nom du peuple ? Qui a fait des recherches
pour prouver la sécurité de la nouvelle infrastructure ?

Comme d’habitude, ces questions
importantes sont dénigrées par les médias et les bénéficiaires des
grandes entreprises. Mais ils verront bientôt notre colère, comme nous
le voyons maintenant dans cette décision.

Tout
l’enfer va se déchaîner en Grande-Bretagne et nous allons leur livrer
bataille. Nous ne serons pas réduits au silence et vous n’empoisonnerez
pas volontairement notre corps et celui de nos familles avec des
radiations de classe 1 – NOUS NE CONSENTONS PAS.

Note SM : Le premier consentement tacite pour manipuler le Libre Arbitre de l’humanité est « l’Acte de Naissance » un contrat de droit maritime qui fait de vous des marchandises soumis à la loi du commerce (Maritime).

Toute la fraude part de là concernant la 3D. Pour le reste cela part du mensonge de l’égo. Et les 2 se rejoignent dans l’Acte de naissance, créant l’illusion d’un objet mortel bien défini (individualisé).

Êtes vous relatif ? Ou Absolu ?

Mark Steele de https://www.saveusnow.org.uk en a fait une grande partie de sa vie. Ce sont des gens comme Mark et vous tous qui s’impliquent qui font une différence dans nos vies.

N’hésitez pas à passer le mot et à
prendre contact avec nous si vous souhaitez obtenir des conseils sur la
façon d’aborder votre Conseil. Nous allons produire un kit de modèles
simple que vous pourrez envoyer à vos conseils très bientôt.

Les 6 liens ci-dessous sont une preuve
suffisante pour convaincre quiconque de ce qui se passe autour de nous
sans notre consentement.

1. Voir la preuve vidéo des signaux 5G toxiques de Gateshead :



2. 18 nouvelles études scientifiques à CE LIEN.

3. Cartographie 3D utilisant le WIFI et le 5G sur CE LIEN.

4. Plans de déploiement de Midlands 5G à CE LIEN.

5. Fuite d’une présentation d’entreprise sur les dangers des pylônes 5G, « Dans les pays où les limites des CEM sont nettement inférieures aux limites scientifiques internationales de l’ICNIRP, le déploiement des réseaux 5G sera un problème majeur » : ICI.

6. Elon Musk’s « 5G Umbrella » qui est prévu pour l’atmosphère terrestre sans notre consentement : ICI.

Sources et références :
Smombiegate.org;
YouTube.com
et vu sur http://humansarefree.com/2018/10/britains-first-court-case-against-5g.html


[Voir aussi :




L’arrivée du 5G: un danger pour la santé?

[Source : QUB radio]

Entrevue avec Paul Héroux, physicien, professeur de toxicologie et des effets de l’électromagnétisme sur la santé à la faculté de médecine de l’Université McGill et directeur du Programme de santé au travail au sein du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail: L’arrivée du 5G ne se fera pas sans la multiplication du nombre d’antennes requises pour relayer son signal sur notre territoire.

https://www.qub.radio/balado?id=b0c8fd61-64ef-4a06-9781-a96e000052de&episode=f8b0707d-ad28-4784-978e-aa5b00c7eb5c




Le « paysan-chercheur » Félix Noblia invente l’agriculture sans pesticides et sans labour

[Source : Reporterre]

Chloé Rebillard

Après avoir
repris la ferme de son oncle, Félix Noblia a bouleversé la manière de
travailler les sols. Il lance des expérimentations en agroécologie en
souhaitant semer les graines d’un renouveau du monde paysan.

SPÉCIAL SALON DE L’AGRICULTURE — À l’occasion du Salon international de l’agriculture, la vitrine des « puissants » du secteur, Reporterre a choisi de mettre en avant les « petits »,
ceux qui bousculent les codes du milieu. Toute la semaine, nous
présenterons des alternatives qui marchent. Samedi, nous avons fait le
point sur la situation des néo-paysans, lundi, nous avons enquêté sur la floraison des microbrasseries lorraines, mardi, nous avons rencontré des producteurs d’amandes et aujourd’hui, le « paysan-chercheur » Félix Noblia nous fait découvrir ses expérimentations agroécologiques.


  • Bergouey-Viellenave (Pyrénées-Atlantiques), reportage

Trois rues longées de maisons blanches composent le petit village
basque de Bergouey avec, en contrebas, la partie Viellenave qui se love
contre la rivière. Tout autour, des collines vertes sur lesquelles se
succèdent des cultures, des pâturages et des forêts. C’est dans ce décor
que Félix Noblia a déboulé au début des années 2010. Lui, l’enfant de
la côte, qui a grandi entre Bidart et Biarritz, aimant le surf et la
guitare et dont les parents ne sont pas agriculteurs, a décidé de
reprendre la ferme de son oncle sans réelles connaissances en
agriculture. Il est pourtant vite devenu un « paysan-chercheur » et a fait de son exploitation un lieu d’expérimentation pour les techniques d’agroécologie.

Au bord d’un de ses champs, d’un coup de bêche, le jeune homme sort une motte de terre : « Regardez, le réseau racinaire et la faune qui s’y développe, la biologie travaille pour nous ! »
En surface de la motte, un paillage en décomposition nourrit le sol. Ce
paillage est la recette du fonctionnement de sa ferme, car Félix Noblia
pratique le semis direct sous couvert végétal en agriculture
biologique.

En agriculture conventionnelle, le semis direct — c’est-à-dire que le
sol n’est pas travaillé au préalable — est répandu, les mauvaises
herbes étant détruites par du glyphosate. En agriculture biologique, le
travail de la terre par le labour pour arracher les plantes indésirables
est souvent présenté comme inévitable. Or, les deux systèmes ont leurs
inconvénients. En conventionnelle, l’usage des pesticides a des effets
nocifs sur la biodiversité et la santé humaine. En biologique, l’érosion
et l’épuisement des sols menace la durabilité de l’agriculture. Pour
Félix Noblia, le dilemme se résume ainsi : « En utilisant des pesticides, on tue des humains ; en travaillant le sol, on tue l’humanité. » Il a refusé de choisir entre les deux et a converti sa ferme en agriculture biologique tout en pratiquant le semis direct.

« Si tous les agriculteurs
se mettaient à cette technique, nous pourrions stocker tout le carbone
émis par les énergies fossiles et stopper le réchauffement » 

Il s’est inspiré d’agriculteurs étasuniens qui ont développé le semis
direct sous couvert végétal. Le principe consiste à semer des plantes
qu’il passe ensuite au rouleau cranté quand elles ont atteint leur
taille optimale. Elles forment alors un paillage recouvrant le sol, qui
se décompose pour former de l’humus. Puis, il sème les espèces qu’il
cultive : du maïs, de l’orge, du soja, du colza, etc. Sur ses 150
hectares de terres, il a eu l’occasion de tester de nombreuses
combinaisons d’espèces et, grâce aux réussites et aux échecs, d’observer
les rendements les meilleurs : ainsi, il a pu constater que le pois
fourrager constitue le meilleur couvert végétal pour du maïs. Mais, la
nouveauté par rapport à ses prédécesseurs aux États-Unis, c’est sa
conversion en agriculture biologique. Félix Noblia parvient à se passer
de produits phytosanitaires en jouant sur les temporalités : le paillage
étouffe les mauvaises herbes jusqu’à ce que la taille des plantes
issues de ses semis soit suffisante pour concurrencer toute autre
pousse.

Le rouleau cranté que l’agriculteur a fait fabriquer exprès pour pratiquer le couvert végétal.

Selon Félix Noblia, les avantages de cette technique sont
innombrables. Elle lui permet notamment de stocker du carbone dans ses
sols grâce aux plantes en décomposition. « Si
tous les agriculteurs se mettaient à cette technique, nous pourrions
stocker tout le carbone émis par les énergies fossiles et stopper le
réchauffement »,
explique-t-il. Des
scientifiques ont calculé que, pour stocker l’ensemble du carbone émis
par les activités humaines, il faudrait que le sol absorbe 0,4 % de carbone supplémentaire chaque année. L’initiative « 4 pour mille » lancée au moment de la COP21
reprend ce calcul. Or, les paysans qui utilisent cette technique depuis
deux décennies ont vu la croissance du stock de carbone augmenter de
2,5 %. Pour Félix Noblia, « ça
veut dire que, aujourd’hui, on sait comment faire pour arrêter le
réchauffement, mais on constate que les coopératives et les institutions
traînent des pieds, et c’est un euphémisme ! »
.

Les sols en bonne santé évitent également les inondations et
contribuent à filtrer l’eau et donc à la dépolluer. Lors du débordement
d’une rivière sur une de ses parcelles, Félix a pu constater que la
théorie fonctionnait et annonce, non sans fierté : « Je n’ai pas perdu un kilo de terre dans mon champ. » Lui voudrait que les paysans soient rémunérés aussi pour ces services rendus à la société. « La dépollution de l’eau aujourd’hui, c’est cinq fois le budget de la PAC », dit-il.

L’agriculture de
conservation des sols permet aux vers de terre d’être plus présents.
Ils sont un maillon essentiel de la bonne santé d’un sol.

L’agriculteur est également éleveur. Il a un troupeau d’environ 60
vaches, de races angus et blonde d’Aquitaine. Dans ce domaine aussi,
Félix Noblia a changé le mode d’élevage : elles sont en pâturage
tournant dynamique, c’est-à-dire qu’elles ne restent pas plus de 48
heures sur la même parcelle afin de redynamiser les herbes. Cette
technique, très utilisée en agroécologie, a pour objectif de se
rapprocher le plus possible des comportements des animaux en savane. Les
pâturages étant moins sollicités et étant fertilisés par les déjections
des animaux, ils repoussent mieux et avec des apports alimentaires plus
importants.

« De l’alimentation tu feras ta première médecine », disait Hippocrate 

L’autre avantage de cette technique avancé par l’agriculteur concerne
l’alimentation humaine. Dans sa vie précédente, Félix Noblia a fait une
première année de médecine : « Je me suis aperçu que le nombre de cancers explosait et que l’âge auquel ils se déclenchaient avait été avancé de vingt ans ! Or, comme l’a dit Hippocrate, “de l’alimentation tu feras ta première médecine”. Actuellement,
les aliments que nous mangeons ont beaucoup perdu en richesse car les
sols sont pauvres en azote, en phosphore et surtout en oligo-éléments à
cause des techniques d’agriculture moderne. Le taux d’oméga 3 dans le
cerveau humain a baissé de 20 %. »
En pratiquant une agriculture de conservation des sols, il espère changer la donne.

Outre ses innovations déjà en place, l’agriculteur hyperactif
continue d’expérimenter pour inventer de nouvelles façons de construire
avec la nature. Il vient d’installer des panneaux solaires sur l’étable
dans laquelle ses vaches passent les mois d’hiver, de décembre à
février. Cela lui permet d’être autonome en énergie et de revendre le
surplus de production à Enedis. Il envisage également de se lancer dans
le maraîchage en construisant des terrasses et en utilisant la pente
pour irriguer les plantations. Il souhaite aussi innover en
agroforesterie et planter des mûriers blancs qui serviraient également
de pâturage pour son troupeau. Selon sa propre estimation, environ 8 % de ses terres sont aujourd’hui utilisées pour des expérimentations : « Cela fait un trou dans ma trésorerie, mais on n’a plus le temps d’attendre », estime-t-il.

Les panneaux solaires sur l’étable.

Toutes ces expériences sont chronophages et Félix Noblia passe du
temps sur les routes et en conférences pour expliquer ses manières de
faire. Assis au soleil à l’arrière de sa maison où deux ruches sont déjà
actives en ce mois de février à cause d’un temps particulièrement
clément, le jeune homme admet une certaine fatigue : « Dans une autre vie, je faisais du ski, j’allais à des concerts. Aujourd’hui, je n’ai plus le temps de faire la fête. »
Il a trouvé un sens dans cette nouvelle vie consacrée au travail pour
la santé des sols et le renouveau de l’agriculture. Alors que sa
compagne est enceinte de leur deuxième enfant, il confie se battre
également pour eux. Il a lu les essais de collapsologie et est persuadé
que, « si on ne fait rien, en 2100, il n’y aura plus qu’un milliard d’êtres humains sur terre ».
Pour éviter d’en arriver là, Félix Noblia a bien l’intention de
continuer à innover et à convaincre. Autour de lui, des voisins se sont
déjà mis au couvert végétal et il échange avec des agriculteurs de
divers pays sur les techniques d’agroécologie. Les graines d’espoir
qu’il a contribué à semer commencent doucement à germer.




« Les plantes sont extraordinaires : c’est un modèle décentralisé dont tous les membres participent à la décision »

[Source : Basta]

par Olivier Favier

Photo : Libertia, famille des iris, en Nouvelle-Zélande
CC James Gaither

Quand
Stefano Mancuso fonde le laboratoire de neurobiologie végétale en 2005,
parler d’« intelligence des plantes » scandalise encore une large part
de la communauté scientifique. Pour ce botaniste, tout dépend de la
définition du mot : les plantes n’ont pas de système nerveux central,
mais ont une « capacité à résoudre des problèmes ». L’animal
réagit aux difficultés en changeant d’environnement, la plante doit les
surmonter. En étudiant ces stratégies, Stefano Mancuso veut non
seulement changer notre regard sur les plantes, mais aussi utiliser ces
connaissances pour stimuler l’innovation et résoudre des problèmes qui
menacent désormais l’humanité entière.

Basta ! :
Je voudrais revenir sur une première expérience que vous proposez
durant vos conférences. Vous projetez la photographie d’une forêt et
demandez au public ce qu’il voit. Il indique alors invariablement
l’animal qu’on aperçoit dans l’image : un cheval, un lion, un singe. Si
vous présentez en revanche une forêt sans animal, le public répond
aussitôt qu’il n’y a rien à voir. Par cet exemple, vous montrez que nous
ne sommes pas habitués à considérer les plantes. Elles représentent
pourtant 85 % de la biomasse de la planète. Mais leur organisation est
complètement différente de la nôtre, qui est pyramidale, avec un cerveau
qui commande…

Stefano Mancuso : Tout ce que nous construisons au
niveau de nos organisations sociales est bâti sur le modèle du corps
animal. Or les animaux – humains compris – ne représentent que 0,3 % de
la vie sur la terre, bien moins que les trois autres catégories que sont
les végétaux, les champignons et les êtres monocellulaires. L’écrasante
majorité des êtres vivants utilise des modèles différents du nôtre, qui
est très fragile. Il suffit d’enlever la tête et toute l’organisation
s’écroule. Il y a eu des empires, comme ceux des Aztèques et des Incas,
des civilisations très avancées, dont l’organisation reposait
exclusivement sur l’Empereur. Il a suffi aux Espagnols de s’attaquer à
ce dernier pour que tout le système s’écroule instantanément.

Par son organisation horizontale, une plante survit même si,
par exemple, un animal mange ou détruit une partie de son corps, quand
un animal meurt dès qu’un de ses organes vitaux ou son cerveau sont ôtés
ou détruits. Comment ce modèle peut nous inspirer dans l’organisation
des sociétés humaines ?

Dans le modèle du corps animal, le lieu où le problème doit être
résolu est très éloigné de celui où les décisions sont prises. Imaginons
par exemple une organisation mondiale, il y en a beaucoup aujourd’hui.
Disons qu’elle a son siège aux Nations-Unies. Elle doit prendre une
décision sur un problème en Europe ou en Asie. Les informations qu’elle
aura seront nécessairement partielles, et elles n’auront jamais ce degré
de détail des informations obtenues sur place. Gardons toujours
l’exemple de cette organisation mondiale, où toutes les décisions sont
prises par un conseil d’administration d’une dizaine de personnes. Cela
n’arrive jamais dans la nature. Si en revanche toutes les personnes qui
travaillent dans cette organisation ont la possibilité de proposer des
solutions, celles-ci seront nécessairement plus justes.

C’est ce que racontait déjà le « théorème du jury » de Condorcet,
mathématicien et homme politique français, à la fin du 18ème siècle à
propos de la décision à prendre pour un condamné. Selon Condorcet, plus
grand est le nombre des personnes qui composent le jury, plus grande est
la probabilité que la décision prise soit correcte. Nous ne parlons pas
de politique ou d’éthique, mais de mathématiques. C’est pourquoi dans
la nature toutes les organisations sont faites de manière à ce que tous
ses membres participent à la décision.

Pourrions-nous penser à construire nos modèles ainsi ?

Bien sûr. C’est parfois le cas. La structure physique d’internet est
conçue comme une plante. Prenons l’exemple de Wikipédia : dans les
encyclopédies classiques, il y a la direction générale, puis celles des
différents secteurs, puis des spécialistes pour chaque sous-secteur,
bref une pyramide de personnes. Ces encyclopédies produisent en général
un volume tous les deux ou trois ans. Wikipédia en anglais a produit en
dix ans l’équivalent de 38 000 volumes de l’Encyclopædia britannica. On
pourrait penser que la qualité des informations s’en ressent, mais c’est
faux. Une étude comparative a montré que les informations sont plus
détaillées, approfondies et mises à jour que dans l’encyclopédie papier.

C’est une organisation complètement décentralisée qui bénéficie d’un
contrôle mutuel permanent. Je ne connais rien en physique, et je
pourrais écrire que les ondes gravitationnelles sont les soupirs des
fées. Personne ne m’empêche de le faire. Une minute plus tard cependant,
mille physiciens effaceront mon apport et écriront ce qu’est vraiment
une onde gravitationnelle. Un chef n’est pas nécessaire pour dire que ce
qui est écrit est faux. C’est un jeu continuel de la démocratie.

On peut utiliser cela aussi dans le domaine économique. Prenons le
cas de la Morning Star Company, qui transforme environ un quart des
tomates produites en Californie et répond à 40 % de la demande
étasunienne dans ce secteur. Elle n’a pas de manager. En moyenne, dans
les entreprises, le management représente 30 % des dépenses ; et le
reste des effectifs est appelé employés, ou même dipendenti en italien,
ce qui veut dire qu’elles dépendent de ceux qui sont au-dessus d’eux.
C’est une terminologie qui détermine le caractère subalterne du
travailleur. Dans le cas de la Morning Star Company, le terme utilisé
est celui de « collègue ». Cela ne veut pas dire que dans cette
entreprise toute le monde a le même salaire. Il n’y a simplement pas
d’échelle de rémunérations en fonction d’une hiérarchie des postes, mais
selon une évaluation publique des capacités. En d’autres termes il y a
des règles mais elles sont différentes.Je lis, j’aime, je vous soutiens

Dans votre livre L’intelligence des plantes, publié en
français en 2018, vous évoquez Darwin, que vous considérez comme l’un
des plus grands savants de l’Histoire. Vous expliquez que son intérêt
pour les plantes est aussi considérable que méconnu. De lui, à la fin du
19ème siècle, on se souvient d’une lecture partiale et controversée :
le darwinisme social. À cette théorie, Pierre Kropotkine répond par le
concept d’ « entraide », lui aussi facteur d’évolution. Comment s’opère
l’évolution chez les plantes ? S’agit-il seulement de sélection, ou
retrouvons-nous différents mécanismes, parmi lesquels une forme de
solidarité ?

En général, nous croyons que l’évolution est une sorte de lutte pour
la sélection du meilleur. C’est une lecture inventée par les darwinistes
sociaux, qui va donner naissance à toute une série d’horreurs, comme
l’eugénisme. Pour Darwin, le processus de l’évolution sélectionne non le
meilleur mais le plus adapté, ce qui est complètement différent.
Kropotkine, qui était un théoricien de l’anarchisme mais aussi un grand
biologiste, écrit un livre pour réfuter les stupidités du darwinisme
social. Ce qu’il appelle « l’entraide » est une des formes fondamentales
de l’évolution. Il avait raison, même si nous lui donnons un autre nom,
par exemple la « symbiose ».

On a découvert que la « symbiose », c’est-à-dire ce processus par
lequel deux êtres vivants s’unissent pour tirer profit l’un de l’autre
est l’un des grands moteurs de l’évolution : la cellule est née de la
symbiose entre deux bactéries. L’union, la communauté, est une force
beaucoup plus puissante que toute autre forme d’évolution.

De ce point de vue, les plantes sont extraordinaires. Elles ne
peuvent pas se déplacer. Quand tu as des racines, tous ceux qui sont
autour de toi sont fondamentaux. Une plante seule ne peut survivre, elle
a besoin de communauté, mais aussi d’autres organismes. La plante entre
en symbiose avec tous : bactéries, champignons, insectes, et même avec
nous les hommes, par exemple quand nous mangeons du maïs et que nous
emmenons cette plante partout dans le monde. La vie se fonde sur la
création d’une communauté, non sur la sélection d’un meilleur
hypothétique.

Parallèlement à votre laboratoire, vous avez créé une
start-up, PNAT (acronyme pour Project nature), avec d’autres chercheurs.
Ce think tank se définit comme « inspiré par les plantes ». Qu’est-ce
que cela signifie ?

Cette start-up produit des solutions technologiques qui sont en effet
toutes inspirées par les plantes. Nous prenons des solutions végétales
et nous les transposons. C’est le cas du plantoïde qui est un robot
utilisé pour explorer le sous-sol. Au lieu de s’inspirer du modèle
animal, il utilise des sortes de racines, car rien n’est aussi efficace
pour la mission qu’il doit remplir. Celles-ci peuvent se déplacer en
fonction des stimuli envoyés par les capteurs placés à leurs extrémités
et contourner de la sorte une pierre ou une zone polluée. Les feuilles
peuvent mesurer les différents paramètres de l’air ambiant. On imagine
sans peine les applications qu’une telle machine peut avoir pour
l’agriculture, la surveillance et la cartographie des terres.

Nous avons créé aussi la Jellyfish Barge, qui est une sorte de serre
flottante, totalement autosuffisante, elle n’a pas besoin d’eau douce
parce qu’elle dessale l’eau de mer, elle n’utilise pas le sol parce
qu’elle flotte, et pour toute énergie elle n’a besoin que de l’énergie
du soleil. Elle permet de produire suffisamment de fruits et de légumes
pour huit personnes. La Jellyfish Barge a été primée à l’Expo de Milan
en 2015, mais elle n’a pas encore inspiré d’applications concrètes hors
de nos expériences.

Actuellement nous travaillons sur la purification de l’air à
l’intérieur des espaces de vie. Nous passons 80% de notre temps dans des
édifices dont la qualité de l’air est quatre ou cinq fois pire que
celle du dehors. Pour purifier cet air, les plantes sont fondamentales.

Dans La Révolution des plantes, votre deuxième livre traduit en français, qui vient d’être publié chez Albin Michel, vous démontrez que les plantes sont non seulement intelligentes, mais aussi dotées de mémoire et d’une capacité d’apprentissage [1]. Ce sont toutes ces découvertes et redécouvertes qui vous ont inspiré le concept de « droits des plantes ». Mais dans une époque où les droits de tant de catégories de personnes sont niés ou remis en cause – je pense notamment à ceux des migrants – pourquoi jugez-vous important d’ouvrir ce nouveau front ?

Évidemment, parler du droit des plantes quand tant de personnes dans
le monde n’ont pas de droits peut sembler une abomination. Pourtant, je
crois que le processus des droits suit précisément celui de l’évolution.
Au temps des Romains, le père de famille était le seul être vivant qui
avait des droits. L’épouse et les enfants, pour ne rien dire des
esclaves, étaient la propriété du père de famille. Puis certains
pensèrent qu’on pouvait donner des droits au fils aîné et cela créa un
scandale. Chaque fois qu’on parle d’élargir les droits à d’autres êtres
vivants, la première réaction que nous avons est la stupeur. Mais
comment ? Même les plantes ? N’exagérons pas.

Depuis lors, les droits se sont élargis aux femmes, pour les
personnes d’origine différente, puis, en-dehors de la sphère humaine,
pour les animaux. Je suis donc certain que nous donnerons aussi des
droits aux plantes.

Pourquoi est-ce fondamental ? Parce que ce sont des êtres vivants et
que tous les êtres vivants devraient avoir des droits. Par ailleurs, ce
sont des plantes que dépend la vie des autres êtres vivants. Si de
nombreuses espèces animales disparaissent, c’est infiniment regrettable,
mais la survie de l’homme n’est pas compromise. Mais si les forêts
disparaissent, nous risquons de disparaître nous aussi. Donner des
droits aux plantes revient à donner des droits aux êtres humains.

Qu’est-ce que vous entendez par « droits des plantes » ?

Par exemple, les forêts devraient être déclarées intouchables. Elles
devraient être considérées comme des lieux naturels de vie des plantes.
Un autre droit que je considère fondamental est celui de ne pas les
considérer comme des moyens de production. On dit que la façon dont nous
élevons certains animaux est inhumaine, et que l’élevage industriel
devrait être interdit. C’est juste. De la même manière, l’agriculture
intensive et industrielle devrait être interdite. Si nous parvenions à
cela, le bénéfice serait énorme. L’agriculture industrielle représente
probablement 40% de l’impact humain sur l’environnement, plus que les
transports par exemple, et nous n’en avons guère conscience. Quand on
élargit les droits, tous les êtres vivants en profitent, sans exception.

Vous faites souvent référence au Club de Rome, qui, en 1972, décrivait avec précision le problème d’une société dont le modèle de croissance reposait sur une exploitation toujours plus importante de ressources limitées. En ce qui concerne la décroissance, la lenteur, le besoin de créer un autre rapport avec notre planète, il semble que l’Italie ait été capable de produire un discours radicalement nouveau, il y a cinquante ans, à travers certains intellectuels ou écrivains [2]. Pensez-vous que le discours que vous portez sur les plantes prolonge d’une part ces idées, et de l’autre fasse partie de ce grand laboratoire italien, dont on parle si souvent ?

Je pense que toute la partie qui concerne le fait de s’inspirer des
plantes suit la même ligne de la grande discussion qui a commencé en
Italie au début des années 1970 et qu’on nomme aujourd’hui le problème
environnemental.

À l’époque, ce problème était d’ailleurs interprété de manière
beaucoup plus correcte qu’aujourd’hui comme un véritable problème
politique. Ce n’est pas une question qui regarde une frange de personnes
qui aiment la nature. Non, l’environnement est l’unique question
politique, une question très sérieuse dont dépendent toutes les autres.
Il est clair qu’un modèle de croissance qui prévoit une consommation de
ressources toujours plus importante n’est pas durable. C’est une idée
d’une telle évidence et d’une telle banalité qu’elle fait douter de la
capacité logique des hommes.

Je souhaite que le laboratoire italien qui a fonctionné comme
avant-garde d’atrocités mais aussi de nouveautés intéressantes au cours
du siècle dernier puisse cette fois encore avoir une prise réelle sur le
reste du monde. Les chiffres sont très clairs : le protocole de Kyoto,
les Cop 21 et 22 n’ont eu aucune influence sur la production croissante
de dioxyde de carbone. Je pense que la seule possibilité sérieuse que
nous ayons d’inverser cette courbe, c’est d’utiliser les plantes de
manière correcte, par exemple en en recouvrant les villes. Le dioxyde de
carbone est produit en ville, et c’est là que les plantes doivent
l’absorber. Nos villes seraient aussi plus belles, plus saines, et cela
aurait un impact positif sur la santé et la psyché des êtres humains. Il
n’y a donc aucune raison de ne pas le faire.

Propos recueillis par Olivier Favier

Notes

[1] A ce sujet, Stefano Mancuso cite une expérience réalisée sur le mimosa pudique au 18e siècle par un élève du naturaliste français Jean-Baptiste de Lamarck. Cette plante, qui replie ses feuilles devant un danger, cesse de le faire si le stimulus est répété sans être accompagné d’une réelle agression. Si l’expérience est répétée après quelques mois, le mimosa conserve son comportement acquis et fait ainsi l’économie d’une réaction extrêmement coûteuse pour elle en énergie.

[2] Voir par exemple la lecture que fait Pier Paolo Pasolini du nazisme comme totalitarisme consumériste dans son film Salò (1975) et sur sa banalisation dans notre société. Sur ce dernier point, il rejoint les lectures de Goffredo Parise et de Nicola Chiaromonte, toujours inaccessibles en français. On ne peut que mettre leurs lectures en parallèle avec celles produites ailleurs en Europe et aux États-Unis par l’école de Francfort, Herbert Marcuse, Jacques Ellul, Ivan Illich, Jean Baudrillard ou bien sûr Guy Debord, toutes visant à prolonger la critique classique du capitalisme par des concepts tels que « société de consommation », « société du spectacle », « productivisme ». Un mot enfin pour saluer le rôle fondamental joué dans le Club de Rome par son fondateur Aurelio Peccei. Le rapport de 1972 ne prônait pas la décroissance – concept créé la même année par André Gorz – mais « la croissance zéro » pour les pays riches.




François Léger : « Les microfermes sont le chemin vers l’autonomie alimentaire et sociale »

[Source : Reporterre]

Entretien avec François Léger

<img src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH481/arton17638-31609.jpg?1558107194" alt="François Léger : «<small class="fine"> </small>Les microfermes sont le chemin vers l'autonomie alimentaire et sociale<small class="fine"> 

Comment tendre vers « l’innovation écologique radicale » ?
Pour le chercheur François Léger, chercheur en agroécologie, c’est en
s’intéressant aux microfermes qui permettent l’autonomie alimentaire et
sociale, et en repartant « de l’intime et du sensible pour repenser nos systèmes politiques ».

François Léger est
enseignant-chercheur au sein d’une unité mixte Inra/ AgroParisTech
dédiée à l’agriculture urbaine. De 2011 à 2015, il a coordonné une étude
sur la
« performance économique du maraîchage biologique en permaculture » à la ferme biologique du Bec Hellouin, située dans l’Eure.

François Léger

  • Cet entretien est publié dans le livre Un sol commun, aux éditions Wildproject, paru en mai 2019, et repris en « Bonnes feuilles ».

Marin Schaffner [1] — Quels ont été vos premiers pas dans l’agroécologie ?

François Léger — J’ai fait de la biologie à
l’université, où je me suis intéressé peu à peu à l’écologie des milieux
anthropisés et en particulier des milieux agricoles, ce qui m’a orienté
vers l’agronomie. J’ai enchaîné avec un doctorat d’écologie, sur la
relation de paysans mexicains à leur environnement. Ce qui a été pour
moi essentiel, ça a été de comprendre que ces paysans ne cultivaient pas
simplement du maïs : ils construisaient et géraient durablement un
agroécosystème. Cette « révélation »
m’a orienté vers une interprétation de l’agriculture comme médiation
technique entre les humains et les écosystèmes qu’ils habitent. Et les
rencontres avec certains des promoteurs de l’agroécologie
scientifique dans les années 1980 – Efraïm Hernandez Xolocotzi, Miguel
Altieri – m’ont permis de trouver le cadre théorique qui me faisait
défaut pour explorer cette voie et étudier des systèmes agricoles dans
leur globalité écologique, sociale et culturelle. De retour en France,
j’ai travaillé dans un organisme de recherche-développement en élevage.
J’ai eu à m’occuper des mesures agroenvironnementales à visée de
protection de la forêt méditerranéenne ou de conservation d’espèces et
d’habitats remarquables, impliquant des élevages extensifs. Une part
importante des éleveurs engagés dans ces mesures pratiquait des formes
d’agriculture très éloignées des modèles industriels/productivistes
partout recommandés. J’ai découvert que s’ils étaient généralement moins
efficaces en termes de volumes de production, beaucoup d’entre eux,
parce qu’ils fondaient leur action sur une intelligence écologique
aiguisée, gagnaient finalement mieux leur vie et avaient un bien-être au
travail nettement supérieur à celui de leurs homologues qui s’étaient
pliés à ce modèle dominant. Une bonne partie de mon combat – si je peux
dire – a été ensuite de contribuer à démontrer que vertu écologique,
construction de lien social dans les territoires, bien-être des
individus et efficacité économique n’étaient pas contradictoires. Cette
idée ne rencontrait pas forcément beaucoup de succès. Les verrouillages
cognitifs, scientifiques et institutionnels restaient trop nombreux et
trop forts. Ce n’est qu’il y a quelques années qu’elle a fini par être
partiellement admise, avec l’idée d’une « agriculture écologiquement intensive ». Et il aura fallu attendre 2017 pour que l’Insee publie une étude montrant – pour le lait, le vin et le maraîchage – que, oui, on gagne mieux sa vie en faisant de l’agriculture biologique.

Comment définiriez-vous l’agroécologie en quelques mots ?

L’agroécologie c’est avant tout un déplacement de l’attention de la
production vers les humains pris dans leurs écosystèmes, et même, plus
précisément, pris dans des réseaux d’interactions qui font écosystèmes,
le tout avec une finalité claire : la transformation des systèmes
alimentaires vers un plus grand bien-être des écosystèmes et des
humains. De ce point de vue-là, la devise des permaculteurs « prendre soin de la terre, prendre soin des humains »
me convient, et je dirais même que ce principe est à la base de toute
forme d’écologie politique, dans le sens où il n’y a pas de séparabilité
de l’environnemental et du social.

Tout à l’heure vous parliez « d’intelligence écologique », qu’entendez-vous par là ?

L’intelligence écologique, c’est la capacité à comprendre comment
faire avec le vivant et non contre lui. Mais comment acquérir cette
intelligence, comment la construire, voilà pour moi des questions
essentielles. J’ai passé une bonne partie de ma vie à côtoyer des
paysans qui ne travaillaient pas comme on leur disait de faire, et qui
devaient donc inventer leurs propres corpus de savoirs et de
savoir-faire. Ils m’ont montré que l’une des grandes forces de cette
intelligence écologique pragmatique, c’est qu’elle ne relève pas d’une
connaissance analytique exhaustive, mais plutôt d’une connaissance
holiste, intuitive, poétique et sensible.

L’Occident a réalisé cette abomination qu’est la négation de notre
appartenance à la nature, de notre existence comme corps vivant. À ne
vouloir être que le produit de notre cerveau, nous ne pouvons que nous
servir mal de lui. De là découle notre incapacité à développer une
pensée politique et morale sur l’environnement, puisque nous avons
réduit tout le réel en objets, en utilité immédiate, en valeur
marchande. L’urgence de l’écologie me semble être de reconnecter les
gens aux autres vivants (même aux guêpes et aux araignées, en assumant
la peur qu’elles nous inspirent). Nous devons repartir de l’intime et du
sensible pour repenser nos systèmes politiques. Et, à ce titre, face à
la dégradation de nos conditions de vie, les questions de santé me
semblent être centrales pour l’écologie, parce qu’elles remettent au
premier plan notre propre corporalité.

L’agriculture industrielle n’est-elle pas symptomatique de ce rapport utilitariste au monde ?

Si, bien sûr, puisque c’est une agriculture du détachement. Elle fait
fi de la réalité biologique et sensible du monde, tout en prétendant à
une capacité de contrôle absolu sur un vivant absolument chosifié. Cette
agriculture, et l’alimentation qui va avec, sont consubstantielles de
l’ordre capitaliste du monde. Le modèle de l’agriculture industrielle et
la relation dominatrice au monde qui lui est sous-jacente conduisent à
la destruction de la vie, à la disparition des paysans, à la malbouffe.
Cette souffrance du monde, des animaux, des plantes, des sols, des
humains eux-mêmes, n’a aucune justification.

Vous avez également travaillé sur les microfermes. Quelles analyses avez-vous pu en tirer ?

Le développement agricole de ces soixante dernières années, basé sur
des modèles d’exploitations toujours plus grandes, affirmait que le
progrès exigeait des économies d’échelle permettant de mettre en œuvre
des technologies toujours plus puissantes et sophistiquées. Pourtant, on
constate que même des très petites surfaces, inférieures à un hectare
en maraîchage, font des fermes parfaitement viables. Pour un écologue,
un intérêt majeur de ces toutes petites fermes, c’est que chacune sur
son territoire est une sorte de microcosme écologique, qui permet
notamment d’étudier les bienfaits de la diversité comme source de
résilience. Et, d’autre part, on observe autour des microfermes toute
une série d’enjeux sociaux de la transition écologique, en particulier
de reconstruction de liens sociaux non seulement autour des légumes « sains et bons »,
mais aussi autour de valeurs communes permettant de démarchandiser et
mutualiser des ressources. Tout cela mis bout à bout, on se rend compte
que ces microfermes sont des endroits vraiment intéressants pour penser
les manières concrètes de faire advenir de nouvelles autonomies
alimentaires et sociales.

Depuis votre perspective agroécologique, que pressentez-vous pour les dix prochaines années ?

J’imagine volontiers d’autres mondes. Par exemple, où nos systèmes
alimentaires seraient reconstruits dans une logique de proximité, à base
essentiellement de produits frais. Cela signifierait renoncer aux
produits industrialisés, donc reconsidérer nos façons de cuisiner. Il
faudrait alors repenser aussi nos modes de vie et de travail. Et comment
éviter que les femmes soient à nouveau soumises à la tyrannie du
domestique ? J’en arrive toujours à la
conclusion qu’il n’est de changement que total, même si je ne sais pas
penser le mouvement vers cette utopie réaliste. De plus, comment
stabiliser les connaissances nécessaires, quand le vice du capitalisme
de toujours privilégier l’efficacité immédiate bride la recherche
scientifique et citoyenne sur de nombreuses solutions vertueuses à moyen
ou long terme – notamment dans le biomimétisme, encore grandement
inexploré.

Enfin, la difficulté du changement, c’est son coût. Pour passer d’un
système peu rentable à un système plus rentable (sur les plans
économique, social et écologique), il y a forcément une, deux, trois
années ou plus d’apprentissages durant lesquelles l’efficacité chute. Le
rôle des politiques publiques devrait être de couvrir ce risque-là. Or,
aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’argent et d’énergie dépensés pour
maintenir le statu quo en agriculture que pour aller vers l’innovation, et encore moins vers « l’innovation écologique radicale ». Dans ces conditions, pour quelle obscure raison le monde changerait-il ?
Il change pourtant, mais ces changements sont portés par des individus
et des collectifs en marge, négligés et parfois dénigrés. Il faut
travailler avec ces marges et faire que leurs solutions deviennent assez
incontestables pour offrir des horizons crédibles à la société tout
entière.

L’agroécologie a-t-elle des leçons ou des conseils à donner à toutes ces transformations sociales ?

La démonstration apportée au Brésil, en Afrique, en Inde, que des
conduites agroécologiques donnent de meilleurs résultats en termes de
sécurité alimentaire, de qualité de la vie et de l’environnement, est un
acquis important. Il y a partout, en France aussi, une prise de
conscience de l’efficacité des systèmes agricoles écologisés. Mais
ceux-ci imposent des arbitrages nouveaux entre des registres de
performance multiples. Il ne s’agit plus de rechercher un optimum
d’efficacité économique sous contraintes mais de dévoiler les conditions
systémiques de la viabilité, c’est-à-dire du respect simultané et
permanent de seuils minimaux pour une batterie de critères écologiques
et sociaux. Cela implique un changement profond de façon de penser et de
construire la vision de notre futur, dans les sciences, les politiques
publiques. Et dans les têtes de chacun…

 Propos recueillis par Marin Schaffner


[1] Marin Schaffner, ethnologue de formation et voyageur au long cours (Asie du sud-est, Afrique de l’Ouest et quatre coins de France), mène de nombreux projets de recherche, d’animation et d’écriture sur l’écologie, la pédagogie, les migrations et le handicap. Ce livre d’entretiens Un sol commun – Lutter, habiter, penser est son premier ouvrage.




IRENE GROSJEAN dans « Les acteurs du Nouveau Monde » : une naturopathe exceptionnelle, (1° PARTIE)

GUERIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean




Technologies non divulguées : dématérialisation et voyage dans le temps

[Source : Guy Fawkes News — avec quelques commentaires relatifs à l’article]

[Note de NM : si une partie du pedigree de cette femme médecin peut être vérifiée, il n’en est pas nécessairement de même pour les faits (ou imaginations) rapportés. Sujet à prendre avec un (gros?) grain de sel ?]

Rauni Kilde, médecin

Née en Finlande en 1939. Adolescente, elle a été scolarisée dans 5 pays.

Licence en médecine à l’Université de Turku en 1964,

Docteur en médecine à l’Université de Turku en Finlande en 1967.

Diplôme en médecine tropicale 1970, Institut Karolinska, Stockholm, Suède.

Certificat de médecine sociale 1972 École nordique de santé publique Göteborg, Suède.

Membre du conseil des praticiens généraux de Finlande en 1973,

Spécialiste en médecine générale 1974 Finlande.

Certificat de préparation aux catastrophes 1975

Secrétaire de l’Association des médecins en chef de Finlande de 1975 à 1976.

Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge, Genève. Certificat de Défense Civile Nationale 1976

Finlande. Délégué et délégué principal du Gouvernement finlandais à l’OMS pour la médecine tropicale et l’éducation pour la santé, 1978-1979.

Délégué médical en chef de la Croix-Rouge internationale en Malaisie et en Indonésie en 1979 (dans le cadre du programme de réfugiés vietnamiens).

Médecin en chef de la Laponie, 1975-1987.

Directeur par intérim du Département de la santé environnementale et de l’éducation pour la santé à l’Institut national de la santé de Finlande, Helsinki 1978,

Remplaçante également du médecin-chef en Finlande, (appelé chirurgien général en anglais américain).

A travaillé pendant 22 ans dans divers hôpitaux en Finlande et au Pakistan.

Spécialiste en administration de la santé, 1981, Finlande.

Secrétaire de l’Association de défense civile de Laponie, 1981-1983.

Membre du conseil d’administration de la Croix-Rouge de Laponie de 1976 à 1979, présidente du comité de la santé de 1976 à 1984,

Présidente du Collège des infirmières et infirmiers de Laponie de 1978 à 1987

Membre du comité du Conseil nordique de l’Arctic medical Research de 1980 à 1984

Membre du conseil de sécurité de la Laponie de 1975 à 1987

6 mois de cours militaires civils, broche d’or en tant que première femme de la défense civile 1990 Finlande,

Présidente de la Jeune Chambre de commerce Rovaniemi 1981

Femme « Eeva » de l’année 1979 Finlande,

Correspondante de la Société de parapsychologie de l’ONU et médaille d’argent des Nations Unies en 1992,

Présidente et fondatrice de la Parapsychological Association of Lapland Association 1981-86

Présidente honoraire 2002-

Prix de littérature de WSOY, la plus grande maison d’édition des pays nordiques 1983

Présidente du Sailing Club of Lapland 1975-76 (en tant que première femme au monde!)

Prix ​​du CAHRA, citoyens contre les violations des droits de l’homme, pour l’affirmation courageuse de la nécessité de dénoncer et de mettre fin aux atrocités de l’expérimentation humaine neuro-électromagnétique involontaire, 1999
Auteur à succès international en six langues (sur le cœur de l’être humain, la parapsychologie, les contacts cosmiques, le contrôle de l’esprit)

Premier article publié dans le monde dans des revues médicales sur des expériences hors du corps et proches de la mort, 1999 (Duodecim, Finlande, revue de recherche médicale pour 127 ans) et le contrôle mental et la cybernétique (Spekula, Association des médecins et des étudiants de l’Université d’Oulu).

A présenté des affiches lors de conférences médicales internationales de 1999 et 2000 sur le contrôle mental (conférence neurologique et mondiale pour médecins généralistes et conférence 33.

Conférence internationale sur la médecine militaire à Helsinki a eu une présentation par affiches sur la télé-neuro-communication, la micropuce des astronautes et la surveillance de toutes leurs fonctions corporelles et mentales depuis la Terre alors que dans l’espace. Des contacts télépathiques réussis de Lune à Terre ont déjà été publiés. 1973

Public mondial pour les conférences et 60 interviews sur Internet

4 millions de visites pour une vidéo de 10 min en arabe, chinois et japonais langues européenne, coréenne, thaïlandaise, russe et européenne mettant en garde contre le vaccin contre la grippe porcine contenant une puce électronique et un agent stérilisant pour le dépeuplement.

Membre de l’Académie des sciences de New York, 1992-1994.

Biographie dans Who is Who de 1997, en sciences et en génie,

Biographie dans Who is Who de 1999 en médecine et soins de santé

Technologies non divulguées : dématérialisation et voyage dans le temps

Opérations secrètes de psychotronique : Interview du Docteur Rauni Kilde

Source: Ciel Voilé

Et vous, pensez-vous que le voyage dans le temps est possible ? Des théories circulent sur le projet Montauk par exemple, mais les informations à ce sujet sont plutôt contradictoires et rien de définitif ne se dégage réellement. L’armée dément la réalité de ce projet et Al Bielek, supposé survivant de l’expérience de Philardelphie, est présenté par certains comme un affabulateur. L’ingénieur Preston Nicols confirme pourtant son récit et affirme que l’USS l’Edridge est bien devenu invisible et certains marins auraient fait un bon dans le temps de 40 ans. Il s’agit de l’une des théories sur les expériences américaines les plus controversées.

commentaires:

  1. dubnc 23 juin 2019 à 23:35
    Il faut bien que les trilliards « disparus » servent à quelque chose!
  2. sam 24 juin 2019 à 00:08
    J’ai qu’une question :
    Depuis le temps, pourquoi est-elle encore en vie ?
    Les élites ne laissent pas des gens sérieux et qualifiés comme elles s’aventurer dans ce genre de révélations, ils les tuent dès leurs premières paroles, donc personnellement it’s bullshit, les élites sont lucifériennes, extrêmement croyantes, toutes leurs actions sont des rituels, et ils font tout pour nous pousser vers les directions incompatibles avec cette réalité (aliens, ovni, voyage dans le temps etc…).
    Réponses
    1. Anonyme 24 juin 2019 à 02:15
      Parce que les gens n’en n’ont rien à foutre si elle balance, que veux-tu, 98% des gens préfèrent leure petite vie de famille maison barbecue de cadavres torturés, de blagues de culs complètement idiotes, critiquer le voisin, le collègue etc
      Donc voilà elle risque rien, les gouvernements voient très bien que la masse préfère la connerie,ils peuvent donc continuer leur plan sans problème…
    2. Anonyme 24 juin 2019 à 07:43
      Si avec le pédigré qu’elle a et est toujours en vie c’est que la finalité la chose c’est encore et encore de nous embrouillés ..
      Quelques vérités dans un océan de mensonge .. Sinon c’est à nous de faire le trie . Conclusion info vrais mais surtout FAUX
      🙂
    3. hotchiwawa 24 juin 2019 à 09:13
      Avec un pedigree pareil, elle a certainement volé le travail d’autrui
    4. Guy Fawkes 24 juin 2019 à 09:24
      Elle est morte il y a plusieurs années déjà. Cette entrevue n’est pas récente. Ses amis disent qu’elle a été assassinée précisément par les technologies qu’elle dénonçait. Ils disent qu’elle est morte d’un cancer généralisé après 4 jours d’irradiation à haute dose via une arme à énergie dirigée de la NSA (ce qui est invérifiable évidemment) :
      https://eucach.wordpress.com/2015/02/23/eucach-director-magnus-olsson-dr-rauni-kilde-radiated-for-four-days-with-dew-remotely-assassinated-by-nsa/



1 million d’enfants se réunissent et méditent pour la paix mondiale en Thaïlande

[Source : Eveil Homme]

Par Eveilhomme

Un million
d’enfants ont rejoint le V-Star Change the World, un événement annuel de
méditation bouddhiste qui s’est déroulé au temple Phra Dhammakaya, près
de Bangkok.

Cette méditation dure un jour et on pense pouvoir changer le monde.

Le projet V
star pour enfants a été lancé dans le cadre du projet de renaissance de
la moralité dans le monde, lancé par l’abbé du temple bouddhiste Wat
Phra Dhammakaya, Luang Phor Dhammachayo.

Dans le
passé, le temple a suscité la controverse, les critiques affirmant que
l’exercice de méditation est simplement un spectacle, d’autres
assimilant ses activités à un culte. Cependant,
le but du projet était de permettre aux écoliers de se réunir et de se
soutenir mutuellement tout en faisant de bonnes actions au quotidien.

Ces enfants
viennent de 7 000 écoles de Thaïlande et de diverses régions du
monde. L’événement a lieu une fois par an et a commencé en 2008. Les
enfants se réunissent dans la prière et la méditation pour exprimer
leurs souhaits de bien-être et de bien-être, dans l’espoir de panser les
plaies de la Terre nourricière causées par l’humanité. Plus les enfants
envoient des vibrations positives dans l’univers, plus l’effet de ce
programme sera important.

La méditation
est un moyen de dissoudre l’ego afin de libérer tout son potentiel. On
croit réveiller la force de vie qui traverse nos corps.

D’un point de
vue scientifique, la méditation augmente l’énergie électromagnétique
générée par le corps humain et améliore ainsi sa fonction.  Comme
tout est constitué d’énergie électromagnétique, un événement de
méditation de masse tel que celui-ci libère facilement des ondes
positives.

En général,
tout effort visant à penser positivement et à souhaiter du bien à chacun
constitue un pas en avant vers un monde meilleur. L’installation
d’enfants dotés de bonnes mœurs et de bonnes valeurs constitue le
meilleur moyen d’élever des adultes positifs et responsables, ce qui
profitera sans aucun doute au monde entier.

Il existe une
règle universelle et si nous nous réunissons tous et travaillons pour
créer ensemble notre réalité, nous pourrons sans aucun doute améliorer
le monde dans lequel nous vivons. D’un monde axé sur l’argent, plein de
corruption, de mal, d’avidité et de divisions, nous pouvons en faire un
endroit paisible où nous pouvons tous vivre dans l’amour et la paix.

Même le changement le plus important et le plus spectaculaire commence en vous.

Nous sommes
simplement illimités et si nous utilisons notre pouvoir pour nous lever
et combattre la négativité, nous trouverons tous la lumière.


Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.




David Icke – La chimie à l’assaut du corps humain Pour la Famille et TOUTES les familles

À partager partout et faire écouter-regarder par la Famille, leur famille, amis, voisins, tous les gens qui n’ont pas le cerveau lobotomisé par les poisons du ciel, de la nourriture, ondes et fréquences nocives, et propagande via médias contrôlés par l’élite. Ce nombre est en grande diminution (ceux qui ont un ADN réfractaire) si on en juge par le résultat des dernières élections. Petit soulagement : l’élection passée le bombardement de fréquences et contrôle mental sera un peu moins fort…

https://youtu.be/ZPMBnYcCvEo



Cellulaire et cerveau font-ils bon ménage ?

[Source : Radio-Canada]

La Vérif : cellulaire et cerveau font-ils bon ménage?

Publié le lundi 5 février 2018

Doigts appuyant sur l'écran d'un téléphone cellulaire.

Un adolescent utilisant un téléphone cellulaire.
Photo : Shutterstock/Champion studio

On consacre en moyenne à son téléphone deux heures et demie par jour. Cela représente 38 jours dans une année et 6 ans et demi d’une vie d’adulte. Comprenons-nous vraiment l’effet des téléphones intelligents sur notre cerveau?

Un texte de Vincent Maisonneuve et Nathalie Lemieux

On utilise le téléphone intelligent pour toutes sortes d’excellentes raisons. La preuve, vous nous lisez peut-être sur votre cellulaire et, pour nous, c’est très bien ainsi!

N’empêche, on commence à peine à mesurer l’impact de ces technologies sur nos vies, nos comportements, notre cerveau et nos rapports avec les autres.

Ce qui se dégage des récentes études scientifiques, c’est qu’une utilisation abusive peut :

  • créer une dépendance
  • changer le fonctionnement du cerveau
  • réduire nos capacités cognitives
  • réduire notre capacité de concentration
  • provoquer de l’anxiété
  • affecter la posture et la respiration
  • affecter la qualité du sommeil

1. La dépendance

En octobre 2016, Frontier Psychiatry publiait une revue des différentes études sur la dépendance au cellulaire. En résumé, il y a un consensus scientifique sur l’existence d’une forme de dépendance au téléphone intelligent.

Cette dépendance peut être associée à des épisodes d’insomnie, de stress, d’anxiété et, dans une moindre mesure, de dépression. Les auteurs vont même jusqu’à prétendre que des similitudes existent entre l’utilisation « problématique » du cellulaire et la consommation de tabac et d’alcool.

2. Changer le fonctionnement du cerveau

Le professeur Hyung Suk Seo, spécialiste en neuroradiologie à l’Université de Corée à Séoul, a utilisé la résonance magnétique pour obtenir un portrait du cerveau d’adolescents accros à leur téléphone mobile. Dr Seo constate qu’une exposition soutenue au cellulaire modifie temporairement le fonctionnement des neurotransmetteurs.

3. Réduire les capacités cognitives

En avril dernier, une étude américaine publiée par l’Université de Chicago démontre que la simple présence d’un téléphone intelligent entraîne chez la plupart des individus une réduction des ressources cognitives disponibles. Depuis 10 ans, le cellulaire nous permet d’avoir le monde au bout des doigts.

Cependant, le fait d’avoir en main notre téléphone intelligent accapare une partie de notre cerveau, laissant ainsi moins de ressources disponibles pour d’autres tâches cognitives. La réduction des capacités cognitives est encore plus marquée chez les utilisateurs qui développent une grande dépendance à leur téléphone.

4. Réduire notre capacité de concentration

Toujours à l’Université de Corée, des étudiants ont été soumis à un exercice pour mesurer l’effet des cellulaires sur leur niveau de concentration. La tâche était simple : appuyer sur une touche lorsqu’une lumière jaune s’allume et ne rien faire lorsque la lumière est verte.

Le groupe A n’avait pas droit au cellulaire. Les participants du groupe B devaient placer leur téléphone derrière eux, à l’abri du regard, mais à portée d’oreille. Pendant l’exercice, les chercheurs ont fait vibrer à deux reprises le téléphone des étudiants du groupe B. Résultat : les étudiants du groupe B ont commis plus d’erreurs.

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Le reportage de Vincent Maisonneuve

5. Provoquer de l’anxiété

La professeure Nancy Cheever de l’Université de la Californie a soumis un groupe d’étudiants à une épreuve en apparence plutôt simple à surmonter. Confinés dans une classe, les étudiants devaient éteindre leur cellulaire et rester assis en silence pendant 60 minutes. Après seulement 10 minutes, les étudiants qui utilisaient le plus leur téléphone au quotidien affichaient un niveau d’anxiété allant de modéré à élevé.

Notez qu’au Québec, un rapport publié par la compagnie Rogers démontre que deux personnes sur trois avouent être démunies dès qu’elles sont déconnectées. Dans les cas extrêmes, certains chercheurs vont jusqu’à qualifier le phénomène de phobie. La nomophobie (No Mobile Phobia) est la peur de ne pas avoir son cellulaire et de manquer quelque chose d’important. Notez cependant qu’il ne s’agit pas d’une phobie reconnue en tant que telle.

6. Affecter la posture et la respiration

En 2016, des chercheurs sud-coréens ont mesuré l’impact du cellulaire sur la posture et la respiration. Les 50 participants avaient tous le même âge, le même poids et la même taille. Ils étaient tous non-fumeurs et en parfaite santé. Les membres du groupe A devaient utiliser leur cellulaire moins de quatre heures par jour.

Ceux du groupe B devaient l’utiliser plus de quatre heures durant la journée. L’étude a démontré qu’une utilisation prolongée du cellulaire avait un effet négatif sur la qualité de la posture et les capacités respiratoires.

7. Affecter la qualité du sommeil

Dans un article consacré au problème de sommeil des étudiants américains publié dans le Journal of the National Sleep Foundation, on apprend que 20 % des jeunes adultes américains affirment se faire réveiller plusieurs fois par semaine par une alerte provenant de leur cellulaire. Quelque 47 % d’entre eux avouent se lever régulièrement la nuit pour jeter un oeil sur leur téléphone.

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Entrevue avec Thierry Karsenti

Ce que recommandent les médecins

Les pédiatres canadiens soulignent que la technologie évolue si rapidement qu’il est difficile d’en mesurer l’effet sur le développement des jeunes enfants. C’est pour cela que les médecins recommandent aux parents de limiter le temps d’écran et, surtout, de donner l’exemple à leurs enfants.

  • Il n’est pas recommandé de laisser les enfants de moins de deux ans passer du temps devant des écrans.
  • Chez les enfants de deux à cinq ans, limiter le temps d’écran à moins d’une heure par jour.
  • Maintenir des périodes sans écran, particulièrement lors des repas familiaux et pour faire la lecture.
  • Éviter les écrans au moins une heure avant le coucher, en raison de leurs effets potentiels sur la suppression de la mélatonine. (La mélatonine est surnommée l’hormone du sommeil. Elle est normalement sécrétée en l’absence de lumière. Elle prévient le corps qu’il est temps de dormir.)



Des scientifiques expliquent comment le champ magnétique terrestre relie tous les êtres vivants.

Des scientifiques expliquent comment le champ magnétique terrestre relie tous les êtres vivants
Par Jonathan ExoPortail

La science a récemment mis en lumière le fait que ce que nous percevions auparavant comme une aura humaine est une réalité. Tous nos corps émettent un champ électromagnétique, et ce fait joue un rôle très important bien au-delà de ce qui est couramment connu pour comprendre notre biologie, et l’interconnectivité que nous partageons avec toute vie. Par exemple, saviez-vous que le cœur émet le plus grand champ électromagnétique de tous les organes principaux du corps ? Ces champs et les informations qui y sont encodées peuvent changer en fonction de ce que nous ressentons, de ce que nous pensons et des différentes émotions que nous éprouvons. Le cœur envoie même des signaux au cerveau par l’intermédiaire d’un système de neurones qui ont à la fois une mémoire à court et à long terme, et ces signaux peuvent affecter nos expériences émotionnelles. L’information émotionnelle qui est modulée et codée dans ces champs change leur nature, et ces champs peuvent avoir un impact sur ceux qui nous entourent. Comme nous le dit Rollin McCraty, Ph.D. et directeur de la recherche à l’Institut de cardiologie, «nous sommes fondamentalement et profondément liés les uns aux autres et à la planète elle-même».

«Les résultats de la recherche ont montré que lorsque nous pratiquons la cohérence cardiaque et que nous transmettons der l’amour et de la compassion, notre cœur génère une onde électromagnétique cohérente dans l’environnement local qui facilite la cohabitation sociale, à la maison, au travail, en classe etc. Au fur et à mesure que de plus en plus d’individus rayonnent la cohérence du cœur, cela crée un champ énergétique qui permet aux autres de se connecter plus facilement avec leur cœur. Donc, théoriquement, il est possible qu’un nombre suffisant de personnes construisant la cohérence individuelle et sociale puisse réellement contribuer à une cohérence globale qui se déploie.» La citation vient de Deborah Rozman, présidente de Quantum Intech. Nous vivons une époque passionnante en ce qui concerne la science, et bien que la science ne soit pas autant mise en avant et étudiée que nous le voudrions, elle reconnaît que nous faisons tous partie d’un réseau géant de connexions qui, non seulement englobe la vie sur cette planète, mais notre système solaire tout entier et ce qui s’y passe.

Alors, qu’est-ce que la cohérence cardiaque exactement ? Eh bien, cela implique l’ordre, la structure et, comme le dit le Dr Rozman, «un alignement à l’intérieur et entre les systèmes – qu’il s’agisse de particules quantiques, d’organismes, d’êtres humains, de groupes sociaux, de planètes ou de galaxies. Cet ordre harmonieux signifie un système cohérent dont le fonctionnement optimal est directement lié à la facilité et à la fluidité de ses processus.» Fondamentalement, les sentiments d’amour, de gratitude, d’appréciation et autres émotions «positives» n’ont pas seulement un effet sur notre système nerveux, mais ils ont un effet sur ceux qui nous entourent, bien au-delà de ce que nous aurions pu penser auparavant. C’est semblable aux études qui ont été menées sur la méditation de masse et la prière. En ce qui concerne leurs effets sur les systèmes physiques, de nombreuses publications ont donné des résultats statistiquement significatifs. Pour une liste sélective d’articles de revues téléchargeables et révisés par des pairs qui font la synthèse d’études de ce type de phénomènes, publiés pour la plupart au 21e siècle. Vous pouvez les trouver ici en anglais. Un autre point qui illustre l’importance de la cohérence est le fait que plusieurs organisations à travers le monde ont mené des méditations synchronisées, des prières, des expériences d’intention, et plus encore. Un certain nombre d’études ont montré que les méditations collectives, la prière ou l’intention ciblée orientée vers un certain résultat positif peuvent avoir des effets mesurables.
Par exemple, une étude a été réalisée pendant la guerre israélo-libanaise dans les années 1980. Deux professeurs de l’Université Harvard ont organisé des groupes de méditants expérimentés à Jérusalem, en Yougoslavie et aux États-Unis dans le but précis d’attirer l’attention sur la zone de conflit à divers intervalles sur une période de 27 mois. Au cours de l’étude, les niveaux de violence au Liban ont diminué de 40 à 80% chaque fois qu’un groupe de méditation était en place. Le nombre moyen de personnes tuées chaque jour pendant la guerre est passé de 12 à 3, et les blessures liées à la guerre ont chuté de 70 %. (1)

Un autre grand exemple est une étude menée en 1993 à Washington, D.C., qui a montré une baisse de 25 % du taux de criminalité lorsque 2 500 personnes ont médité pendant une période de temps spécifique avec cette intention. «L’énergie de chaque individu affecte l’environnement collectif. Les émotions et les intentions de chacun génèrent une énergie qui affecte le monde. Un premier pas dans la diffusion du stress sociétal dans le domaine mondial consiste pour chacun d’entre nous à prendre personnellement la responsabilité de ses propres énergies. Nous pouvons le faire en augmentant notre cohérence personnelle et en augmentant notre taux vibratoire, ce qui nous aide à devenir plus conscients des pensées, des sentiments et des attitudes que nous nourrissons le champ chaque jour. Nous avons le choix à chaque instant de prendre à cœur l’importance de gérer intentionnellement nos énergies. C’est le libre arbitre ou la liberté locale qui peut créer la cohésion mondiale.» – Rozman (1)

L’Initiative de cohérence mondiale :
L’Initiative de cohérence mondiale est une initiative de coopération internationale visant à activer le cœur de l’humanité et à faciliter un changement dans la conscience mondiale. Son objectif premier est d’inviter les gens à participer en ajoutant activement plus d’amour, de soins et de compassion dans le champ planétaire. La deuxième est la recherche scientifique sur la façon dont nous sommes tous énergétiquement connectés les uns avec les autres et avec la planète, et comment nous pouvons utiliser cette inter-connectivité, qui est très réelle, pour élever notre vibration personnelle afin d’aider à créer un monde meilleur. Les hypothèses des chercheurs et des scientifiques à l’origine de ce processus sont les suivantes :

Les champs magnétiques de la Terre sont porteurs d’informations biologiquement pertinentes qui relient tous les systèmes vivants.
Chaque personne affecte ce champ d’information global. Un grand nombre de personnes qui créent des états cohérents d’amour, de compassion, et d’empathie peuvent créer un environnement plus cohérent qui profite aux autres et aide à compenser les discordes et incohérences planétaires actuelles.

Il existe une boucle de rétroaction entre les êtres humains et les systèmes énergétiques/magnétiques de la Terre. La Terre a plusieurs sources de champs magnétiques qui nous affectent tous. Deux d’entre eux sont le champ géomagnétique qui émane du noyau de la Terre et les champs qui existent entre la Terre et l’ionosphère. Ces champs entourent la planète entière et servent de boucliers protecteurs contre les effets nocifs du rayonnement solaire, des rayons cosmiques, du sable et d’autres formes de météorologie spatiale. Sans ces champs, la glace telle que nous la connaissons ne pourrait exister sur Terre. Ils font partie de l’écosystème dynamique de notre planète.

Pensez à l’état actuel de notre planète. Nous ne sommes certainement pas en cohérence, avec toute la violence, la guerre, la haine et la cupidité qui affligent encore notre planète, nous avons beaucoup de travail à faire. Nous ne savons pas encore comment ces pensées, émotions et sentiments affectent la planète entière, ni quel type d’information ces expériences codent dans des champs électromagnétiques uniques, ni comment elles interagissent avec celles de la Terre. Mais les choses changent. Il y a définitivement un changement chez les gens qui désirent une meilleure expérience ici sur la planète Terre. Ces domaines énergétiques sont connus des scientifiques, mais il y a encore beaucoup d’inconnues. L’activité solaire et les rythmes qui se produisent dans les champs magnétiques de la Terre ont un impact sur la santé et le comportement. Cela est bien établi dans la littérature scientifique.

La littérature scientifique établit aussi fermement que plusieurs rythmes physiologiques et comportements collectifs globaux sont non seulement synchronisés avec l’activité solaire et géomagnétique, mais que les perturbations dans ces champs peuvent avoir des effets néfastes sur la santé et le comportement humains. «Lorsque le champ magnétique terrestre est perturbé, il peut causer des problèmes de sommeil, de la confusion mentale, un manque d’énergie habituel ou un sentiment d’être sur les nerfs ou submergé sans raison apparente. À d’autres moments, lorsque les champs de la Terre sont stables et que certaines mesures de l’activité solaire sont accrues, les gens rapportent des sentiments positifs accrus et plus de créativité et d’inspiration. Ceci est probablement dû à un couplage entre le cerveau humain, le système cardiovasculaire et le système nerveux avec des fréquences géomagnétiques de résonance.» (1)

La Terre et l’ionosphère génèrent des fréquences allant de 0,01 hertz à 300 hertz, dont certaines se situent exactement dans la même gamme de fréquences que celles de notre cerveau, de notre système cardiovasculaire et du système nerveux autonome. C’est une façon d’expliquer comment les fluctuations des champs magnétiques de la Terre et du Soleil peuvent nous influencer. Il a également été démontré que les changements dans ces domaines affectent les ondes cérébrales, le rythme cardiaque, la mémoire, la performance athlétique et la santé en général. Les changements dans les champs de la Terre dus à l’activité solaire extrême ont été liés à certaines des plus grandes créations artistiques de l’humanité, ainsi qu’à certains de ses événements les plus tragiques. Nous savons comment ces champs nous affectent, mais qu’en est-il de la façon dont nous affectons ces champs ? C’est la vraie question. Les scientifiques de l’Initiative de cohérence mondiale croient que parce que les ondes cérébrales et les fréquences du rythme cardiaque se superposent à la résonance du champ terrestre, nous ne sommes pas seulement des récepteurs d’informations biologiquement intelligents, mais aussi des sources d’informations dans le champ global, créant ainsi une boucle de rétroaction avec les champs magnétiques de la Terre. La recherche indique que les émotions et la conscience humaines codent l’information dans le champ géomagnétique et que cette information codée est distribuée au monde. Les champs magnétiques de la Terre agissent comme des ondes porteuses de cette information qui influence tous les systèmes vivants et la conscience collective. Cette recherche, qui en est encore à ses débuts, a de grandes ramifications. Il fera valoir que nos attitudes, nos émotions et nos intentions ont beaucoup d’importance et que ces facteurs dans le domaine de la science immatérielle peuvent affecter toute la vie sur Terre. Une intention cohérente et de coopération pourrait avoir un impact sur les événements mondiaux et améliorer la qualité de vie sur Terre. Pratiquer l’amour, la gratitude, l’appréciation et l’amélioration de soi-même en tant qu’individu est l’une des nombreuses étapes de l’action visant à changer notre planète pour le mieux.

Que pouvons nous faire pour aider ?
Donc, la prochaine fois que vous êtes contrarié, en colère ou frustré, essayez de vous observer et de voir comment vous réagissez. Vous devez faire tout ce que vous pouvez pour vous sentir bien, notamment faire de l’exercice, manger sainement, réduire au minimum le temps consacré à l’électronique, passer du temps avec des amis, des animaux et plus encore. Vous pourriez vous entraîner à être moins critique et à travailler sur vos intentions en déterminant si elles viennent d’un «bon» endroit. Vous pourriez être plus reconnaissant, vous pourriez aider les autres, et vous pourriez traiter les autres comme ils veulent être traités. Il y a un certain nombre d’outils que vous pourriez utiliser, comme la méditation, par exemple, pour vous aider avec ces étapes d’action. En fin de compte, si vous êtes en paix avec vous-même et que vous avez le contrôle de vos émotions, vous aidez la planète et les autres autour de vous. Si vous êtes constamment en colère, que vous faites du mal aux autres ou que vous avez des intentions négatives, vous pourriez faire exactement le contraire.

Source : https://www.collective-evolution.com/2018/11/29/scientists-explain-how-earths-magnetic-field-connects-all-living-systems/ Traduction : ExoPortail




Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

[Source : Le Grand Soir]

Voici tout ce qui ne va pas avec le féminisme dominant.

Auteur : Caitlin JOHNSTONE

Des médias comme MSNBC et Politico ont fait les manchettes enthousiastes avec des titres comme « Le complexe militaro-industriel est maintenant dirigé par des femmes » et « Comment les femmes ont pris le contrôle du complexe militaro-industriel« . Apparemment, quatre des cinq meilleurs « entrepreneurs » de la défense américaine sont maintenant des femmes, dont je ne me donnerai pas la peine d’apprendre les noms ou d’en rendre compte parce que je m’en fiche.

Ces manchettes sont ridiculisées, et à juste titre, par les critiques de l’état d’esprit au sein de l’establishmentet cette auto-parodie caricaturale du libéralisme d’entreprise. Presque tout dans le libéralisme américain se résume en fin de compte à promouvoir le meurtre de masse, l’exploitation et l’écocide à des fins lucratives tout en brandissant des banderoles « Ouais, Vive la diversité ! » pour que la foule du politiquement correct puisse se sentir bien dans sa peau. Mais le fait que ces histoires existent et ont un auditoire illustre les échecs du féminisme dominant.

Beaucoup d’hommes (et parfois des femmes servilement sectaires) aiment se plaindre du féminisme moderne comme si c’était quelque chose qui blesse les hommes, menace les hommes, diabolise les hommes ou les prive de leur place dans la société ou de tout autre prérogative auquel ils auraient droit. Tout cela n’est que bêtise et caprice d’enfant pour la perte de contrôle des hommes sur les femmes, contrôle qu’ils n’auraient jamais dû avoir, pour commencer ; ce sont des maîtres qui se plaignent de perdre leurs esclaves. Ce n’est pas ça le problème du féminisme dominant. Ce qui ne va pas avec le féminisme dominant est parfaitement illustré dans ce défilé médiatique célébrant l’ascension des femmes au sommet de l’industrie la plus dépravée sur terre.Voir l’image sur Twitter

Le problème que le véritable féminisme cherche à résoudre n’est pas celui du nombre de femmes à la tête des entreprises, ni le fait que les Américains ont refusé en 2016 d’élire une femme pour bombarder, exploiter et opprimer. Le problème a toujours été que nous essayons de valoriser les femmes avec un système de valeurs créé par une poignée d’hommes très puissants. En laissant en place le système de valeurs créé par le patriarcat (c’est-à-dire le capitalisme), nous valorisons maintenant les femmes uniquement pour leur capacité à jouer à des jeux d’hommes. Personne n’est jamais devenu milliardaire en étant mère, même la meilleure mère du monde, et personne ne le sera jamais parce que le capitalisme a été conçu par les hommes, pour les hommes, pour valoriser les qualités des hommes. Ce qui a créé un déséquilibre menaçant pour les espèces parce que l’inégalité fait partie intégrante du système. Dans les années 60, lorsque les hommes ont autorisé à contrecœur les femmes à sortir de leurs cages-foyers, ils l’ont fait à la condition de ne pas changer. Les femmes pouvaient participer au jeu, mais ce sont elles qui devaient changer. Comme d’habitude.

Il est intéressant de revenir à des textes précurseurs comme « The Female Eunuch » de Germaine Greer et de voir combien à l’époque les féministes passaient de temps à réfléchir à la façon dont les femmes pouvaient être payées pour le travail domestique et l’éducation des enfants. Il y a cinquante ans, les féministes voyaient bien comment la violence financière sévissait dans le cadre du mariage parce que les femmes ne sont pas payées pour la majorité de leur travail. Ils comprenaient qu’il fallait corriger cela pour que les femmes puissent un jour être vraiment libres. Si vous n’êtes pas payé, vous ne pouvez pas partir, et si vous ne pouvez pas partir, vous êtes un esclave. Aujourd’hui, et malgré tous les acquis du féminisme, si vous osez suggérer que les femmes soient payées pour avoir des enfants, vous serez raillés. A un moment donné, il fut décidé que, d’accord, très bien, vous pouvez être un faux homme si vous le voulez, mais ne vous attendez pas à être valorisée pour autant. Les hommes ont refusé d’accorder de la valeur au travail des femmes, c’est pourquoi la plus grande partie de ce travail est encore essentiellement de l’esclavage. Ce fut une erreur cruciale et menaçante pour la planète.

En refusant de valoriser les femmes et les compétences qu’elles apportent naturellement, l’humanité a continué à ne pas valoriser le méta travail féminin. Nous avons continué à ne pas valoriser la santé de notre environnement, l’état de notre cohésion sociale, la santé mentale des uns et des autres. En refusant d’accorder une valeur absolue à l’environnement, à la santé, à la solidarité, à la redistribution des biens, au recyclage, à la collaboration et au bonheur, nous renforçons tous leurs contraires.

Beaucoup d’hommes rétorqueront qu’ils sont eux aussi esclaves de la corporatocratie, et c’est vrai. C’est ce que vous obtenez lorsque vous ne changez pas un système de valorisation qui a été créé par des propriétaires d’esclaves pour distraire leurs esclaves de les tuer et pour qu’ils continuent à travailler quand même. C’est ce que vous obtenez quand vous insistez pour que tout le monde change pour s’adapter à un système qui a été créé par le pouvoir pour maintenir le pouvoir en place. Nous rions des peuples autochtones qui ont été bernés à céder de vastes étendues de terres en échange d’une poignée de coquillages, alors que nous mêmes aujourd’hui offrons notre travail, nos terres, nos droits et nos libertés en échange d’une poignée de rectangles de papier.

Le vrai féminisme ne soutient pas que le monde serait mieux loti si les femmes dirigeaient ; passer d’un sexe à l’autre ne changerait pas grand-chose tant que le système actuel d’évaluation des valeurs demeurera en place. Le vrai féminisme soutient que toute l’humanité doit changer son système de valeurs pour un système qui récompense le travail féminin autant que le travail masculin, au lieu de récompenser seulement les femmes quand elles réussissent à gravir l’échelle du paradigme patriarcal.

Lorsque des femmes contrôlent le complexe militaro-industriel, ce n’est pas du féminisme, c’est de la masculinité toxique. C’est le fruit du système de valorisation qui pollue notre air, empoisonne notre eau, remplit les océans de plastique, rase les forêts tropicales et nous rapproche de l’Armageddon nucléaire. Le vrai féminisme, c’est se détourner d’un système de valeurs toxiques qui récompense les sociopathes les plus ambitieux, pour aller vers un système qui valorise l’empathie, la collaboration, l’éducation et la paix.

Caitlin Johnstone

Traduction « tant qu’on accordera plus d’importance à ce que l’on a entre les cuisses qu’entre les oreilles… » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Source : https://medium.com/@caityjohnstone/this-is-is-that-is-that-is-wrong-wi…

URL de cet article 34344 
https://www.legrandsoir.info/voici-tout-ce-qui-ne-va-pas-avec-le-feminisme-dominant.html




Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»

«Les hommes ont oublié Dieu» – Le discours de Templeton
par Alexandre Soljenitsyne

Il y a plus d’un
demi-siècle, alors que j’étais encore enfant, je me souviens
d’avoir entendu un certain nombre de personnes âgées offrir
l’explication suivante des grands désastres survenus en Russie: les
hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela est arrivé.

Depuis près de
cinquante ans, j’ai travaillé sur l’histoire de notre révolution.
Au cours de ce processus, j’ai lu des centaines de livres, recueilli
des centaines de témoignages personnels et j’ai déjà contribué à
huit de mes propres travaux pour nettoyer les décombres laissés par
ce bouleversement. Mais si on me demandait aujourd’hui de formuler
le plus précisément possible la cause principale de la révolution
ruineuse qui a englouti quelque soixante millions de personnes de
notre peuple, je ne saurais le dire plus précisément que de
répéter: les hommes ont oublié Dieu; c’est pourquoi tout cela
est arrivé.

Qui plus est, les
événements de la révolution russe ne peuvent être compris que
maintenant, à la fin du siècle, dans le contexte de ce qui s’est
passé depuis dans le reste du monde. Ce qui émerge ici est un
processus de portée universelle. Et si j’étais appelé à
identifier brièvement le trait principal de tout le vingtième
siècle, je ne pourrais rien trouver de plus précis et concis que de
répéter encore une fois: les hommes ont oublié Dieu.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle.

Les défaillances de la conscience humaine, privée de sa dimension divine, ont été un facteur déterminant dans tous les crimes majeurs de ce siècle. La première de celles-ci est la Première Guerre mondiale, et on peut y retrouver une grande partie de la situation actuelle. C’était une guerre (dont le souvenir semble s’effacer) lorsque l’Europe, débordante de santé et d’abondance, tomba dans une fureur d’automutilation qui ne pouvait que saper sa force pendant un siècle ou plus, et peut-être pour toujours. La seule explication possible de cette guerre est une éclipse mentale parmi les dirigeants européens en raison de leur perte de conscience d’un pouvoir suprême au-dessus d’eux. Seul un aigrissement sans Dieu aurait pu inciter des États prétendument chrétiens à utiliser du gaz toxique, une arme si manifestement au-delà des limites de l’humanité.

Le même type de
défaut, le défaut d’une conscience dépourvue de toute dimension
divine, s’est manifesté après la Seconde Guerre mondiale, lorsque
l’Occident a cédé à la tentation satanique du « parapluie
nucléaire ». Cela revenait à dire : éliminons les
inquiétudes, libérons la nouvelle génération de ses devoirs et
ses obligations, ne faisons aucun effort pour nous défendre, pour ne
rien dire pour la défense des autres ; ne prêtons pas nos
oreilles aux gémissements émanant de l’Est et vivons plutôt à
la recherche du bonheur. Si le danger nous menaçait, nous serions
protégés par la bombe nucléaire ; sinon, laissons le monde
brûler en enfer pour tous nos soucis. L’état pitoyable
d’impuissance dans lequel l’Occident contemporain s’est enfoncé
est en grande partie dû à cette erreur fatale : la conviction
que la défense de la paix ne repose pas sur des cœurs robustes et
des hommes déterminés, mais uniquement sur la bombe nucléaire…

Le monde
d’aujourd’hui a atteint un stade qui, s’il avait été décrit
aux siècles précédents, aurait poussé à crier : « C’est
l’Apocalypse ! »

Pourtant, nous nous
sommes habitués à ce genre de monde ; on s’y sent même chez
soi.

Dostoïevski a
prévenu que « de grands événements pourraient nous arriver et
nous prendre au dépourvu intellectuellement ». C’est
précisément ce qui s’est passé. Et il a prédit que « le
monde ne sera sauvé qu’après avoir été possédé par le démon
du mal ». Qu’il soit réellement sauvé ou non, il faudra
attendre et voir : cela dépendra de notre conscience, de notre
lucidité spirituelle, de nos efforts individuels et conjugués face
à des circonstances catastrophiques. Mais il est déjà arrivé que
le démon du mal, tel un tourbillon, entoure triomphalement les cinq
continents de la terre…

Au moment de la
Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux
éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

Dans son passé, la
Russie a connu une époque où l’idéal social n’était pas la
gloire, ni la richesse, ni le succès matériel, mais un mode de vie
pieux. La Russie était alors plongée dans un christianisme
orthodoxe qui resta fidèle à l’Église des premiers siècles.
L’orthodoxie de l’époque a su protéger son peuple sous le joug
d’une occupation étrangère qui a duré plus de deux siècles,
tout en réprimant en même temps les coups iniques de l’épée des
croisés occidentaux. Au cours de ces siècles, la foi orthodoxe dans
notre pays est devenue partie intégrante du modèle de pensée et de
la personnalité de notre peuple, des formes de la vie quotidienne,
du calendrier du travail, des priorités dans chaque entreprise, de
l’organisation de la semaine et de l’année. La foi était la
force formatrice et unificatrice de la nation.

Mais au 17e siècle, l’orthodoxie russe fut gravement affaiblie par un schisme interne. Au 18e, le pays fut bouleversé par les transformations imposées de force par Pierre, qui favorisèrent l’économie, l’État et l’armée aux dépens de l’esprit religieux et de la vie nationale. Et parallèlement à cette illumination pétrinienne déséquilibrée, la Russie sentit le premier souffle de laïcité ; ses poisons subtils ont imprégné les classes instruites au cours du 19e siècle et ont ouvert la voie au marxisme. Au moment de la Révolution, la foi avait pratiquement disparu dans les milieux éduqués russes ; et parmi les incultes, sa santé était menacée.

C’est encore une
fois, Dostoïevski, qui a tiré de la Révolution française et de
son apparence de haine de l’Église la leçon suivante : « La
révolution doit nécessairement commencer par l’athéisme ».
C’est absolument vrai. Mais le monde n’avait jamais connu
auparavant une impiété aussi organisée, militarisée et
malveillante que celle pratiquée par le marxisme. Dans le système
philosophique de Marx et de Lénine, et au cœur de leur psychologie,
la haine de Dieu est le principal moteur, plus fondamental que toutes
leurs prétentions politiques et économiques. L’athéisme militant
n’est pas simplement accessoire ou marginal à la politique
communiste ; ce n’est pas un effet secondaire, mais le pivot
central.

Les années 1920
en URSS ont été témoins d’un cortège ininterrompu de victimes
et de martyrs au sein du clergé orthodoxe. Deux métropolites ont
été tués, dont l’un, Veniamin de Petrograd, a été élu par le
vote populaire de son diocèse. Le patriarche Tikhon lui-même est
passé entre les mains de la Tchéka-GPU puis est décédé dans des
circonstances suspectes. De nombreux archevêques et évêques ont
péri. Des dizaines de milliers de prêtres, de moines et de nonnes,
poussés par les tchékistes à renoncer à la Parole de Dieu, ont
été torturés, abattus dans des caves, envoyés dans des camps,
exilés dans la toundra désolée du Grand Nord, ou jetés dans les
rues sans nourriture ni abri lorsqu’ils étaient âgés. Tous ces
martyrs chrétiens sont allés indistinctement à leur mort pour la
foi ; les cas d’apostasie étaient rares. Pour des dizaines de
millions de laïcs, l’accès à l’Église était bloqué et il
leur était interdit d’élever leurs enfants dans la Foi : des
parents religieux ont été séparés de leurs enfants et jetés en
prison, tandis que les enfants ont été chassés de la foi par des
menaces et des mensonges. …

Pendant une courte période, alors qu’il avait besoin de rassembler ses forces pour lutter contre Hitler, Staline adopta avec cynisme une attitude amicale envers l’Église. Ce jeu trompeur, poursuivi plus tard par Brejnev avec l’aide de publications de façade et d’autres parures de vitrines, a malheureusement tendance à être pris au sérieux en Occident. Pourtant, la ténacité avec laquelle la haine de la religion est enracinée dans le communisme peut être jugée par l’exemple de son dirigeant le plus libéral, Krouchtchev : bien qu’il ait franchi plusieurs étapes importantes pour étendre la liberté, Krouchtchev a simultanément ravivé l’obsession frénétique du léninisme de détruire la religion.

Mais il y a quelque
chose auquel ils ne s’attendaient pas : dans un pays où les
églises ont été rasées, où un athéisme triomphant s’est
déchaîné sans contrôle depuis deux tiers de siècle, où le
clergé est totalement humilié et privé de toute indépendance, où
ce qui reste de l’Église en tant qu’institution n’est tolérée
que pour des raisons de propagande à destination de l’Occident, où
même aujourd’hui les gens sont envoyés dans des camps de travail
pour leur foi et où, à l’intérieur des camps eux-mêmes, ceux
qui se rassemblent pour prier à Pâques sont enfermés en cellules
punitives — ils ne pouvaient pas supposer que, sous ce rouleau
compresseur communiste, la tradition chrétienne survivrait en
Russie. Il est vrai que des millions de nos compatriotes ont été
corrompus et dévastés spirituellement par un athéisme imposé
officiellement. Pourtant, il reste encore plusieurs millions de
croyants : ce ne sont que des pressions extérieures qui les
empêchent de s’exprimer, mais, comme c’est toujours le cas en
période de persécution et de souffrance, la conscience de Dieu dans
mon pays a atteint une grande acuité et une grande profondeur.

C’est ici que nous voyons l’aube de l’espoir : car, peu importe combien formidablement le communisme se hérisse de chars et de roquettes, peu importe sa réussite à s’emparer de la planète, il est condamné à ne jamais vaincre le christianisme.

L’Occident n’a
pas encore connu d’invasion communiste. La religion reste libre.
Mais l’évolution historique de l’Occident a été telle
qu’aujourd’hui, lui aussi, connaît un assèchement de la
conscience religieuse. Lui aussi a été témoin de schismes
déchirants, de guerres de religion sanglantes et de rancœurs, sans
parler de la vague de laïcité qui, à partir de la fin du Moyen
Âge, a progressivement inondé l’Occident. Cet affaiblissement
progressif depuis l’intérieur est une menace pour la foi qui est
peut-être encore plus dangereuse que toute tentative d’attaquer
violemment une religion de l’extérieur.

Insensiblement,
après des décennies d’érosion progressive, le sens de la vie en
Occident n’a plus été perçu comme une tâche plus noble que la
« poursuite du bonheur », un objectif même garanti
solennellement par les constitutions. Les concepts de bien et de mal
ont été ridiculisés pendant plusieurs siècles ; bannis de
l’usage commun, ils ont été remplacés par des considérations
politiques ou de classe de courte durée. Il est devenu embarrassant
d’affirmer que le mal s’installe dans le cœur de l’homme avant
d’entrer dans un système politique. Pourtant, il n’est pas
considéré comme honteux de faire des concessions quotidiennes à un
mal intégral. À en juger par le glissement de terrain continu de
concessions faites sous les yeux de notre propre génération,
l’Occident glisse inéluctablement vers l’abîme. Les sociétés
occidentales perdent de plus en plus de leur essence religieuse alors
qu’elles livrent inconsidérément leur jeune génération à
l’athéisme. Si un film blasphématoire sur Jésus est présenté
dans tous les États-Unis, réputé être l’un des pays les plus
religieux du monde, ou si un grand journal publie une caricature
éhontée de la Vierge Marie, de quelles autres preuves avons-nous
besoin ? Quand les droits extérieurs sont totalement illimités,
pourquoi devrait-on faire un effort intérieur pour se retenir d’agir
de façon ignoble ?

Ou pourquoi devrait-on s’abstenir de brûler de haine, quel que soit son fondement (racial, de classe ou idéologique) ? Une telle haine est en réalité en train de corroder beaucoup de cœurs. Les enseignants athées de l’Occident élèvent la jeune génération dans un esprit de haine de leur propre société. Au milieu de toute cette vitupération, nous oublions que les défauts du capitalisme représentent les défauts fondamentaux de la nature humaine, autorisant une liberté illimitée ainsi que les divers droits de l’homme ; nous oublions que sous le communisme (et que le communisme crache sous toutes les formes de socialisme modéré, qui sont instables), des défauts identiques se manifestent chez toute personne ayant le moindre degré d’autorité ; alors que tous les autres sous ce système atteignent effectivement « l’égalité », l’égalité des esclaves sans ressources. Ce désir ardent d’attiser les flammes de la haine est en train de devenir la marque du monde libre d’aujourd’hui. En effet, plus les libertés individuelles sont larges, plus le niveau de prospérité ou même d’abondance est élevé — plus cette haine aveugle devient paradoxalement violente. L’Occident développé contemporain démontre ainsi par son propre exemple que le salut humain ne peut être trouvé ni dans la profusion de biens matériels ni dans le simple fait de gagner de l’argent.

Cette haine délibérément nourrie s’étend ensuite à tout ce qui
est vivant, à la vie elle-même, au monde avec ses couleurs, ses
sons et ses formes, jusqu’au corps humain. L’art aigri du XXe siècle
est en train de disparaître à la suite de cette haine laide, car
l’art ne porte aucun fruit lorsqu’il est sans amour. En Orient, l’art
s’est effondré parce qu’il a été renversé et piétiné, mais
en Occident, la chute a été volontaire, déclinant en une quête
artificielle et prétentieuse où l’artiste, au lieu de tenter de
révéler le plan divin, essaie de se mettre lui-même à la place de
Dieu.

Ici encore, nous sommes témoins du seul résultat d’un processus
mondial, l’Est et l’Ouest donnant les mêmes résultats, et encore
une fois pour la même raison: les hommes ont oublié Dieu.

Avec de tels événements planétaires tels que des montagnes, voire
des chaînes de montagnes entières, il peut sembler incongru et
inapproprié de rappeler que la clé première de notre être ou de
notre non-être réside dans chaque cœur humain, dans la préférence
du cœur pour le bien ou le mal spécifique. Pourtant, cela reste
vrai même aujourd’hui, et c’est en fait la clé la plus fiable que
nous ayons. Les théories sociales qui ont tant promis ont démontré
leur faillite, nous laissant dans une impasse. On pouvait
raisonnablement s’attendre à ce que les peuples libres de l’Ouest se
rendent compte qu’ils sont assaillis de nombreux mensonges librement
nourris et ne permettent pas que des mensonges leur soient imposés
aussi facilement. Toutes les tentatives pour trouver une issue au
monde d’aujourd’hui sont vaines si nous ne réorientons pas notre
conscience, en nous repentant, vers le Créateur de tous: sans cela,
aucune sortie ne sera éclairée et nous la chercherons en vain. Les
ressources que nous avons réservées sont trop pauvres pour cette
tâche. Nous devons d’abord reconnaître l’horreur perpétrée
non pas par une force extérieure, ni par des ennemis de classe ou
nationaux, mais par chacun de nous individuellement et par chaque
société. Cela est particulièrement vrai d’une société libre et
très développée, car ici en particulier, nous avons certainement
tout produit nous-mêmes par l’exercice de notre libre arbitre. Dans
notre égoïsme quotidien aveugle, nous nous sommes mis nous-mêmes
la corde au cou.

Notre vie ne consiste pas dans la poursuite du succès matériel,
mais dans la quête d’une croissance spirituelle digne. Notre
existence terrestre toute entière n’est qu’une étape
transitoire dans le mouvement vers quelque chose de plus haut, et
nous ne devons pas trébucher et tomber, nous ne devons pas non plus
nous attarder stérilement sur un échelon de l’échelle. Les lois
matérielles n’expliquent pas à elles seules notre vie ni ne la
dirigent. Les lois de la physique et de la physiologie ne révéleront
jamais la manière indiscutable par laquelle le Créateur participe
de façon constante, jour après jour, à la vie de chacun de nous,
en nous accordant sans relâche l’énergie de l’existence; quand
cette assistance nous quitte, nous mourons. Et dans la vie de notre
planète entière, l’Esprit divin se déplace sûrement avec pas
moins de force: nous devons le saisir dans notre heure sombre et
terrible.

Aux espoirs inconsidérés des deux derniers siècles, qui nous ont
ramenés à l’insignifiance et nous ont menés au bord de la mort
nucléaire et non nucléaire, nous ne pouvons proposer qu’une
recherche résolue de la main chaleureuse de Dieu, que nous avons
dédaignée de manière si irréfléchie et insouciante. C’est
seulement ainsi que nous pourrons ouvrir les yeux sur les erreurs de
ce malheureux XXe siècle et que nos organisations pourront les
corriger. Il n’y a rien d’autre à quoi se raccrocher dans le
glissement de terrain: la vision combinée de tous les penseurs des
Lumières ne vaut rien.

Nos cinq continents sont pris dans un tourbillon. Mais c’est lors
de telles épreuves que se manifestent les plus grands dons de
l’esprit humain. Si nous périssons et perdons ce monde, la faute
en sera la nôtre.

[Alexandre Soljenitsyne, «Impiété: le premier pas vers le goulag». Conférence du prix Templeton, 10 mai 1983 (Londres).]




Le féminisme est une maladie et la masculinité est en le remède.

[Source : Le Saker Francophone]

Le
féminisme est une maladie


et la masculinité est en le remède. [NdNM: en conjonction avec la féminité]


Par Brandon Smith − Le 25 janvier 2018 − Source Alt-Market.com


De
nos jours, il semble que tout le monde jusqu’à la grand-mère
gender-fluide a une vision 
« profonde » de
l’esprit et du monde des hommes. Les médias parlent des hommes et
de la masculinité avec des tons aigus de peur mêlés de mépris,
comme si nous étions une dangereuse anomalie génétique aberrante
qui doit être étudiée sous un microscope spécial qui protégera
l’observateur d’être influencé par nos phéromones
vitrioliques. Le problème est que la plupart de ces 
« experts » de
la virilité ne sont pas du tout des hommes, ou que leurs
observations du comportement masculin sont teintées de ressentiments
profondément enracinés. C’est-à-dire qu’ils ne sont guère
objectifs.

J’ai récemment lu un article de The Atlantic intitulé « La psychologie a une approche plus saine pour bâtir des hommes en meilleure santé ». Écrit peu de temps après l’échec embarrassant de la campagne publicitaire « Masculinité toxique » de Gillette, je suppose que The Atlantic, comme beaucoup d’autres médias grand public, tente de rallier les troupes de gauche pour défendre un partenaire idéologique dans ce crime. YouTube lui-même a aidé Gillette en supprimant les pouces négatifs du décompte des votes de la vidéo, ce qui prouve que YouTube (propriété de Google) n’est pas une entreprise mais une machine de propagande, pure et simple.

Comme je l’ai noté dans des articles précédents sur la psychologie non seulement des globalistes, mais aussi des idiots utiles de la gauche politique qu’ils aiment exploiter, ce genre de personnes présentent souvent plusieurs des traits des sociopathes narcissiques. J’ai observé que les sociopathes narcissiques ont tendance à venir en aide aux autres sociopathes narcissiques lorsqu’ils font face à leurs dévoilements ou à des poursuites. Ils ne sont pas aussi isolés les uns des autres que beaucoup le supposent. En fait, ils « s’organisent » et agissent pour s’entraider tant qu’ils en tirent un avantage mutuel. Si un vampire est traqué par les villageois avec leurs fourches, ils savent que TOUS les vampires pourraient éventuellement être pourchassés.

Il
n’y a rien de particulier dans l’analyse de The
Atlantic
 sur
les hommes ; elle ne fait que régurgiter toutes les idées fausses
et les erreurs typiquement féministes, mais plus subtilement et
d’une manière qui pourrait sembler « rationnelle » aux
personnes non-éduquées.

Je
demande aux lecteurs d’étudier l’article, car c’est un exemple
parfait du genre de propagande avancée à laquelle les hommes sont
confrontés : Le dangereux mélange de pseudoscience et de cultisme.
Il se présente comme un article scientifique, mais n’a aucun
fondement scientifique. Il se présente comme juste tout en étant
idéologiquement biaisé à l’extrême. Cette propagande agit comme
si elle voulait « aider » les
hommes tout en les traitant comme si ils souffraient d’une maladie
mentale appelée « masculinité
traditionnelle »
.

Le fait est que le féminisme lui-même est tellement déconnecté de la réalité observable que presque tous les points de vue adoptés par le mouvement chancelant sont exactement le contraire de la vérité. Souvent, c’est par dessein. Ces personnes ne sont pas intéressées à être scientifiquement ou moralement correctes autour d’un argument, elles veulent seulement « gagner » au sujet d’un argument par tous les moyens nécessaires. La méthode de débat et de révolution du Gardien de la gauche Saul Alinsky a toujours été de supprimer toute morale et tout principe lorsqu’il s’agissait de promouvoir une idéologie. Le but est de calomnier votre adversaire de la manière la plus efficace, même si la calomnie est entièrement frauduleuse, tout en évitant à tout prix les faits si les faits ne sont pas en votre faveur.

Cela
dit, je pense aussi que les guerriers de la justice sociale se sont
tellement plongés dans leur culte et le zèle qu’ils y mettent
qu’ils ont vraiment perdu de vue le monde réel et les preuves
concrètes. Dans bien des cas, ils ne comprennent même pas que les
mensonges qu’ils promeuvent repoussent le public plutôt que de
l’endoctriner. Cela fonctionne à notre avantage ; leurs illusions
sont à notre avantage, pour l’instant. Mais les illusions peuvent
être puissantes, et elles peuvent parfois prendre une vie en main.
Et si un jour, les mensonges sur les hommes et la masculinité
s’enracinaient à tel point que notre société serait prise de
force par une religion anti-homme ?

Eh
bien, nous pouvons déjà voir certains des dégâts faits
aujourd’hui. Alors, c’est quoi ces mensonges sur la masculinité
? Pourquoi ne pas commencer par le titre suggestif et le contenu
manipulateur de l’article sur The
Atlantic

Les
hommes doivent être 
« construits » ou « modelés » ?

Le
culte de la justice sociale est obsédé par le modelage de la
société. Il ne s’agit pas seulement de façonner l’opinion
publique à grande échelle, mais de façonner chaque individu selon
une norme idéologique spécifique – un engrenage parfait dans
une machine parfaite. Ils veulent le contrôle total du spectre de
l’esprit des gens et ils feraient n’importe quoi pour l’obtenir.
Le problème est que les hommes ne sont pas « construits »,
ils naissent. Il n’y a pas de « masculinité
traditionnelle »
,
il n’y a que la masculinité biologique.

Le cerveau des hommes et des femmes est différent. C’est un fait biologique. Nous ne sommes pas seulement différents en termes d’effets hormonaux, mais notre cerveau fonctionne différemment au niveau neurologique. La cabale de la justice sociale consacre énormément de temps et d’énergie à tenter de nier les réalités génétiques à l’aide d’une pseudo-science présentée comme factuelle. Un petit conseil pour les féministes : Si un groupe entreprend une étude avec un résultat préconçu à l’esprit, alors son étude n’est en aucun cas scientifique.

Les
traits masculins sont le produit de nos impératifs biologiques. Ces
impératifs se manifestent psychologiquement chez la majorité des
hommes comme un désir de protéger, de fournir et de laisser un
héritage durable. Ces normes masculines sont principalement innées,
elles sont le produit de millions d’années d’évolution, et non
un produit arbitraire de la « société » comme
le prétendent les féministes. La masculinité a toujours été une
nécessité de survie pour l’humanité, c’est pourquoi elle
existe.

Ce
n’est que depuis une trentaine d’années que la virilité
biologique a soudainement été traitée comme une anomalie, ou
contre nature.

Les
mécanismes masculins sont des 
« constructions
sociales »
 ?

Les pulsions biologiques inhérentes à la plupart des hommes conduisent à certains comportements : Par exemple, nous avons tendance à être plus susceptibles que les femmes de prendre des risques qui mettent notre vie en danger ou qui changent notre vie, ce qui signifie que nous pouvons faire quelque chose d’assez stupide, ou que nous pouvons faire quelque chose de plutôt brillant qui améliore notre monde pour de nombreuses années à venir. Beaucoup d’hommes sont constamment en train de jouer dans tous les aspects de la vie ; les femmes, pas tant que ça. Leur plus grand pari dans la vie est généralement l’homme avec qui elles choisissent de la passer.

Pour
faire survivre leur héritage génétique, les hommes cherchent
souvent à construire une meilleure « souricière ».
Ils veulent créer quelque chose sur lequel ils peuvent mettre leur
empreinte et dire « J’ai
ajouté au monde, je l’ai amélioré, souvenez-vous de moi… ».
 Les
femmes sont plus enclines biologiquement à développer leur héritage
par l’éducation des enfants et de la famille (d’où
cette« horloge
biologique »
 dont
nous entendons souvent parler).

Les
hommes désirent aussi une famille, mais d’abord et avant tout dans
le sens du maintien de leur lignée génétique. La préoccupation
pour le sexe a été présentée comme l’une des « offenses » qui
définissent les hommes en général, mais biologiquement, les hommes
sont conçus pour transmettre, et franchement, c’est une nécessité.

Les taux de testostérone chez les hommes à l’Ouest sont en forte baisse depuis au moins les 30 dernières années. La source de ce problème fait l’objet d’un débat, mais je signale que les médicaments psychotropes comme les antidépresseurs sont bien établis comme étant des tueurs de testostérone. La Ritaline, prescrite aux garçons par millions aujourd’hui pour le TDAH afin de supprimer ce qui pourrait autrement être décrit comme un comportement hyperactif masculin normal, a également été associée dans certaines études à une réduction de la testostérone et à une interférence dans la puberté. Enfin, les opioïdes ont également été identifiés comme responsables de la réduction de la testostérone. Alors que les États-Unis sont plongés dans une crise d’opioïdes, est-il étonnant que les garçons aient tant de mal à se transformer en hommes ?

Je
citerais l’idéal féministe de contrôler le comportement masculin
(souvent avec des drogues) comme faisant partie du problème.
Combinez cela à la diabolisation de la masculinité dans la société
et vous avez une recette pour l’effondrement de la civilisation
telle que nous la connaissons. Les résultats deviennent très
visibles.

Alors que la propagande féministe présente souvent les femmes comme les nouvelles égéries de la « transmission » et les arbitres de toute activité sexuelle à notre époque moderne (le mensonge du renversement des rôles), les résultats sur des hommes moins confiants et agressifs deviennent évidents. En Occident et dans des pays comme le Japon où l’influence occidentale est forte, l’admonestation de la virilité masculine a apparemment eu des conséquences extrêmes. La population n’est plus reconstituée et certains pays connaissent même des déclins abrupts.

Dans
les sociétés où l’idéologie de gauche a produit un féminisme
militant ainsi qu’un socialisme économique, l’ironie des
conséquences ne peut être niée. Dans le socialisme, une population
vieillissante a besoin d’un remplacement de plus en plus important
par des jeunes afin de soutenir économiquement ceux qui prennent
leur retraite, mais la réduction de la population a créé un vide
croissant dans ce cadre socialiste. En réponse, les gauchistes de
ces pays ont suggéré une immigration massive pour résoudre le
problème. Pourtant, une grande partie de cette immigration provient
de cultures orientales qui ont des croyances totalement contraires
aux idéaux féministes.

La
dérision féministe sur la masculinité les a amenées à importer
les « cultures
du viol »
dont
elles accusaient à l’origine les hommes occidentaux d’être les
perpétrateurs. C’est normal d’en rire, je sais que je devrais.

Ce
n’est que dans un cadre politiquement socialiste et collectiviste
que les gens peuvent survivre sans une présence masculine forte.
Supprimez une économie de consommation où la production a été
mise de côté, supprimez les programmes d’aide sociale et
d’admissibilité, supprimez l’État fournissant une aide sociale
extrême et forcez les gens à être autonomes, et toutes ces
absurdités féministes iront directement à la poubelle. Lorsque le
système ne fournit plus tous les services, les gens se tournent
toujours vers les hommes et la masculinité pour sauver la situation.

La
masculinité est malsaine ?

Les
faits suggèrent que nous devrions renverser complètement cette
affirmation et dire que la masculinité est entièrement naturelle et
que le féminisme est malsain. Le féminisme est une maladie, et la
masculinité est le remède. [Avec
la féminité, NdT].

Comme
nous l’avons mentionné plus haut, contrairement au féminisme, la
masculinité n’est PAS une construction sociale ou une idéologie,
c’est une réalité biologique inhérente. Ce que les féministes
présentent souvent comme des comportements « malsains » dans
la masculinité sont simplement fabriqués ou exagérés, et je parle
d’une perspective occidentale en particulier.

Alors que les hommes sont conçus pour être plus agressifs sexuellement, il n’y a pas de « culture du viol » dans la société occidentale. Nulle part dans le monde occidental, le viol n’est considéré comme acceptable. Il n’est protégé par la loi nulle part. Le mouvement #MeToo est une autre initiative de propagande qui vise à isoler des actions criminelles de quelques hommes choisis et à les généraliser à TOUS les hommes et à la masculinité en général. Le mensonge de la culture du viol est promu par des statistiques fausses et truquées. Le fait qu’une grande partie des abus sexuels signalés sont perpétrés par des femmes est également ignoré. Il est clair que le viol n’est pas le domaine exclusif de la masculinité.

Au-delà
du mensonge selon lequel « tous
les hommes violent »
,
l’énergie masculine et l’agressivité sont réprimandées comme
laides et perturbatrices. Tout le monde sait bien sûr que les hommes
sont des sauvages.  Mais après une longue journée de viols,
comment pourrions-nous avoir l’énergie de sortir à la recherche
d’un approvisionnement régulier en bagarres ? Apparemment, nous le
faisons selon les féministes, et nous encourageons nos fils à faire
de même, ce qui perpétue le cycle de violence qui sévit dans le
monde.

En
vérité, l’agressivité masculine est canalisée dans de
nombreuses choses saines qui aident la société. L’avantage
concurrentiel pousse les hommes à accomplir plus – à
réussir. Et même si, dans certains cas, il peut s’agir d’une
poursuite égoïste, d’autres en profitent encore, car les hommes
continuent à produire et à construire. En termes de violence
physique, les hommes sont biologiquement évolués pour protéger et
pourvoir aux besoins des autres. Le problème n’est pas les hommes
ou la masculinité, mais une minorité d’hommes ET de femmes avec
des tendances narcissiques et sociopathes inhérentes.

À moins
que je n’aie manqué quelque chose, le monde est encore un endroit
très dangereux à cause d’une minorité de psychopathes. Les
hommes à caractère protecteur seront toujours nécessaires pour se
défendre contre une telle criminalité. Le féminisme cherche en
fait à diminuer les traits très masculins qui rendent la société
plus sûre et plus équilibrée.

La
masculinité est le remède

Le monde occidental dans son ensemble est en train de devenir un endroit très malheureux. Le suicide masculin est en hausse, mais n’oublions pas à quel point le féminisme nuit aussi aux femmes. Alors que les hommes sont plus susceptibles de réussir à se suicider, les femmes sont plus susceptibles de faire des tentatives. Même dans le sillage du mouvement pour les droits des femmes, le bonheur des femmes n’a cessé de chuter.

Je
dirais que c’est en fait le féminisme et le culte de la justice
sociale qui ont causé la misère des deux sexes en les éloignant de
leur rôle biologique. Les hommes ne sont plus censés être des
pourvoyeurs et des protecteurs, et leur énergie naturelle est
attaquée comme destructrice pour la société. Les femmes ne sont
plus censées nourrir les gens avec des instincts de nidification et
un désir d’enfants ; elles sont censées abandonner tout cela pour
assumer les rôles des hommes. La perte de nos impératifs
biologiques nous conduit à la dépression, au suicide et à la chute
de notre civilisation.

La
seule solution qui me vient à l’esprit est que les hommes
recommencent à se comporter comme des hommes, qu’ils s’organisent
même autour de la masculinité et qu’ils s’appuient mutuellement
dans leurs efforts pour atteindre leurs objectifs. Nous devons
revenir à nos racines en tant que producteurs, fournisseurs,
constructeurs et protecteurs et nous devons faire en sorte de le
faire pour les bonnes raisons plutôt que pour celles que nous donne
l’establishment.

Si
vous-vous demandez pourquoi de nombreux gouvernements se sont
intéressés aussi activement à soutenir les objectifs féministes
et, dans certains cas, à transformer leur idéologie en loi,
considérez ceci :

La
masculinité peut être indépendante, indisciplinée et agressive.
Une société dans laquelle la masculinité prospère est une société
plus difficile à gouverner. Une société qui a fait de la
masculinité un tabou serait plus facile à dominer. Les
gouvernements socialistes en particulier soutiennent le féminisme
parce qu’il sert leurs intérêts – maintenir les gens
dociles et dépendants pour que l’élite dirigeante soit toujours
sûre dans ses positions de pouvoir.

Mais que se passerait-il si la masculinité était à nouveau célébrée ?  Et si les hommes s’organisent comme les féministes sont organisées en groupes qui favorisent la résurgence de la masculinité en tant qu’élément naturel d’une société équilibrée ? Cela pourrait aider non seulement les hommes, mais aussi les femmes qui ont été infantilisées à tort par le mouvement féministe pendant des décennies. Et si la politique victimaire était finalement et complètement abandonnée comme une blague sans humour ou un mème ayant largement passé son apogée ? Ce serait un véritable cauchemar pour les féministes et un remède potentiel qui pourrait éventuellement inverser les dommages causés par leur idéologie.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone




Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation

[Source : Le Saker Francophone]

Vive l’« intelligence » artificielle. Plus de 2000 morts en Australie à cause de la robotisation


Et
un chinois cloué par le robot de son usine


Par SputnikNews –
Le 18 février 2019

On
estime à 2030 le nombre d’Australiens bénéficiant d’une forme
d’aide sociale ou autre qui sont morts après l’envoi de lettres
de menaces par le bureau gouvernemental chargée de payer ces aides,
lettres envoyées le plus souvent par erreur les avertissant que
leurs aides seront annulées.

Au
moins 2 030 bénéficiaires des services sociaux de base de
Centrelink, en Australie, sont décédés au cours d’une période
de deux ans après le lancement d’un programme d’automatisation
visant à corriger des écarts dans les données sur l’aide
sociale.

Selon
les rapports, après que Canberra a automatisé une grande partie de
ses services sociaux, des centaines de milliers de bénéficiaires –
en particulier ceux qui sont considérés comme psychologiquement « à
risque »
 –
ont reçu par erreur des lettres, entre juillet 2016 et octobre 2018,
exigeant de nouvelles preuves d’admissibilité aux aides sociales,
entraînant le décès de plus de 2030 personnes, selon Abc.net.au.

Le
programme Centrelink de Canberra fournit une aide sociale et de
nombreux autres services, y compris des soins de santé aux
retraités, aux Australiens autochtones, aux anciens combattants, aux
étudiants et aux familles avec de jeunes enfants, entre autres
groupes sociaux. Selon les données les plus récentes, on estime que
5,1 millions de personnes dépendent de l’un ou l’autre de ces
services.

Selon
des observateurs médicaux et gouvernementaux, les lettres générées
par la machine menacent d’interrompre le paiement, un événement
suffisamment grave pour que de nombreux bénéficiaires risquent de
se suicider.

« En
raison du fonctionnement actuel du système, les gens ne se sentent
pas en confiance ou ne se sentent pas en sécurité ou ne font pas
confiance à la personne à qui ils rendent compte pour signaler
qu’ils se sentent vulnérables ou qu’ils pourraient avoir une
mauvaise santé mentale à l’heure actuelle »
,
a déclaré la sénatrice Rachel Siewert, membre du Parti vert, citée
par Abc.net.au.

Siewert
a souligné les éléments de preuve recueillis dans le cadre d’une
enquête du Sénat qui révèlent que les avis de créances reçus
par des personnes à risque –  en particulier celles qui
sont reçues par erreur – peuvent entraîner une dépression
profonde et des pensées suicidaires.

Le
programme robotisé de Centrelink, conçu à l’origine pour
rationaliser un programme d’aide gouvernementale de grande
envergure, a plutôt eu pour effet d’imposer au bénéficiaire le
fardeau de la preuve pour les avis d’annulation émis par erreur,
car, selon les rapports, le service à la clientèle est de plus en
plus automatisé.

« Les
gens racontent se sentir stressés et anxieux avec ce système, se
sentir humiliés et être déprimés »
,
fait remarquer Siewert, ajoutant que l’utilisation d’une
interface machine « a
fait sonner une alarme en moi »
,
en raison de « la
proportion élevée de personnes vulnérables
.
Cela
devrait sonner aussi l’alarme pour le gouvernement afin qu’il
lance une enquête »
,
a-t-elle ajouté.

Le
programme Centrelink de Canberra, fait dans le but d’économiser de
l’argent, a commencé en juillet 2016 à utiliser une plate-forme
logicielle non identifiée pour faire correspondre les prestations
d’aide sociale des bénéficiaires à leurs dossiers fiscaux.

Au
fur et à mesure que le programme de la dette robotisée a été mis
en œuvre, les 20 000 lettres standard envoyées chaque année sont
devenues 20 000 lettres par semaine, qui ont souvent accablé les
bénéficiaires de demandes de renseignements supplémentaires et,
dans de nombreux cas, de données factuelles erronées.

« Robodebt
a émis des milliers d’avis de créances par erreur à l’intention
de parents, de personnes handicapées, d’étudiants et de personnes
à la recherche d’un emploi rémunéré, ce qui a eu pour effet
d’ensevelir des gens sous des dettes qu’ils ne doivent pas ou des
dettes supérieures à leurs obligations »
,
déclare le Dr Cassandra Goldie, directrice du Australian Council of
Social Service (ACOSS), cité par Abc.net.au.

« Il
s’agit d’un abus dévastateur de pouvoir de la part du
gouvernement qui a causé de graves préjudices, en particulier parmi
les personnes les plus vulnérables de notre communauté »
,
dit Mme Goldie.

Dans
de nombreux cas, ces demandes inutilement agressives de la part
d’agences de recouvrement de créances embauchées par Centrelink
auraient contribué aux suicides des bénéficiaires.

« Les
personnes souffrant de dépression grave ne gèrent pas la pression
financière »
,
déclare la mère d’une victime, qui a ajouté que dans les lettres
de recouvrement envoyées à son fils, les chiffres de la dette émise
par les robots « n’avaient
aucun sens »
,
cité par Abc.net.au.

Fin
de l’article

Et
dans le même sens :

En
chine, un robot enfonce ses clous dans un ouvrier.

Par Sputniknews –
Le 15 décembre 2018

Un
Chinois de 49 ans a été transporté d’urgence à l’hôpital
après un terrible accident dans la province du Hunan, selon un
rapport du People’s
Daily Online
.
Un
ouvrier d’usine chinois a été percé à plusieurs reprises par
des pointes de métal d’un demi-pouce (1,5 cm) de large et de 10
pouces (30 cm) de long après qu’un bras robotique lui soit tombé
dessus, a rapporté People’s
Daily Online
.
Six des tiges ont atteint son épaule droite et sa poitrine, tandis
que quatre autres ont percé d’autres parties du corps, selon un
hôpital chinois qui a traité l’ouvrier.

Il
a immédiatement été transporté d’urgence à l’hôpital, et
les médecins ont dit que l’une des pointes avait manqué une
artère de 0,04 pouce (0,1 cm). L’accident s’est produit mardi
dernier alors que l’homme travaillait de nuit.

« Ils [les clous] étaient relativement grands et il n’y avait donc aucun moyen d’insérer le patient dans l’appareil à rayons X, car les clous eux-mêmes auraient pu interférer avec les rayons X », a déclaré Wu Panfeng, professeur associé de microchirurgie de la main.

Il
est dans un état stable et est capable de bouger à nouveau son bras
droit, bien qu’il ait besoin de traitement et de physiothérapie
pour récupérer complètement.

Traduit
par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone




Un important professeur de biochimie met en garde: La 5G est « l’idée la plus stupide de l’histoire du monde »

[Source : Guy Fawkes News]

Le déploiement international de la technologie sans fil de cinquième génération (5G) est en cours malgré l’opposition de plus en plus vive des scientifiques et des professionnels de la santé, qui tentent désespérément de nous avertir des dangers bien documentés de la 5G. Le gouvernement et les industries impliquées dans le déploiement de la 5G n’ont aucune préoccupation pour la sécurité publique car cette technologie promet d’être exceptionnellement rentable, tout en précipitant tout le monde dans cette technocratie émergente.

S’ajoute à la dissidence, Martin L. Pall, docteur et professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à la Washington State University. Dans une étude et une présentation, il examine de plus près la technologie 5G et lance un avertissement majeur pour nous tous. « Installer des dizaines de millions d’antennes 5G sans un seul test biologique de sécurité doit correspondre à l’idée la plus stupide que quelqu’un ait jamais eu dans l’histoire du monde. » – Martin L. Pall, PhD Le rapport propose 4 explications pour lesquelles la 5G est nettement plus dangereuse que les générations précédentes de technologie sans fil, signalant: « La 5G devrait être particulièrement dangereuse pour chacune des quatre raisons suivantes:

  1. Le nombre extraordinairement élevé d’antennes prévues.
  2. La très grande quantité d’énergie qui sera utilisées pour assurer la pénétration.
  3. Les niveaux de pulsation extraordinairement élevés.
  4. Les apparentes
    interactions de haut niveau de la fréquence 5G sur des groupes chargés
    comprenant probablement les groupes chargés du capteur de tension. »

Il
commence par parler des directives de sécurité actuelles pour les
technologies 2g / 3g / 4g, en soulignant à juste titre que les
directives approuvées par le gouvernement ignorent les effets
indésirables qui se produisent à des doses ou expositions inférieures
auxdites directives. En d’autres termes, comme le souligne Pall, ils
sont aberrant en matière de sécurité.

Il
discute ensuite de huit façons dont cette technologie nuit à la santé
humaine, en s’appuyant sur une documentation scientifique exhaustive:

  1. Fertilité réduite
  2. Effets neurologiques / neuropsychiatriques
  3. Dommages à l’ADN cellulaire
  4. Apoptose – Mort cellulaire programmée
  5. Stress oxydant et dommages des radicaux libres
  6. Effets endocriniens (hormonaux)
  7. Excès de calcium intracellulaire
  8. Cancer

Dans sa conclusion, Pall n’a pas mâché ses mots pour décrire la 5G: « Le déploiement de la 5G est absolument insensé. » La présentation qui suit est particulièrement utile pour quiconque souhaite mieux comprendre de quoi il s’agit et comment le combattre.

M. Pall n’est qu’un des nombreux professionnels émettant le même avertissement, mais le déploiement progresse sans retard.

Martin Blank, du Département de physiologie et de biophysique cellulaire de l’Université de Columbia, résume ici son évaluation :

« Nous avons créé quelque chose qui nous fait du mal et cela nous échappe. Avant l’ampoule d’Edison, il y avait très peu de rayonnement électromagnétique dans notre environnement. Les niveaux actuels sont plusieurs fois supérieurs aux niveaux de base naturels et augmentent rapidement en raison de tous les nouveaux appareils émettant ce rayonnement. En termes clairs, ils endommagent les cellules vivantes de notre corps et tuent beaucoup d’entre nous prématurément. »

Dr. Marin Blank

La docteure Sharon Goldberg, médecin et professeure, commente la 5G en s’adressant au Sénat américain :

« Le rayonnement sans fil a des effets biologiques. Point final. Ce n’est plus un sujet de débat lorsque vous consultez PubMed et la littérature examinée par des pairs. Ces effets sont visibles dans toutes les formes de vie; plantes, animaux, insectes, microbes. Chez l’homme, nous avons maintenant des preuves évidentes du cancer: il n’y a pas de doute que nous avons des preuves de dommages à l’ADN, de la cardiomyopathie, précurseur de l’insuffisance cardiaque congestive, des effets neuropsychiatriques… La 5G est une application non testée d’une technologie que nous savons nuisible; nous le savons de la science. Dans les universités, on appelle cela la recherche sur des sujets humains. »

Dr. Sharon Goldber [Vidéo]


La 5G est une « guerre contre l’humanité »

Enfin, Claire Edwards, membre du personnel de l’ONU, a lancé cet avertissement fort aux membres de haut rang des Nations Unies, qualifiant la 5G de « guerre contre l’humanité »:

Source: www.wakingtimes.com
Traduction: Santé Nutrition


La vérité sur la 5G





Cas de rougeole aux États-Unis: l’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose à l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement fédéral

[Source : Conscience du peuple]

Cas de rougeole aux États-Unis: l’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose à l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement fédéral: quelques citations de la déclaration envoyée au Comité sénatorial de la santé (29 février 2019) ÉTONNANTES DÉCLARATIONS À LIRE, À PARTAGER ET À CONSERVER…

« L’Association des médecins et chirurgiens américains (AAPS) s’oppose fermement à toute ingérence du gouvernement fédéral dans les décisions médicales, y compris les vaccins prescrits. Après avoir été pleinement informés des risques et des avantages d’une procédure médicale, les patients ont le droit de rejeter ou d’accepter cette procédure. La réglementation de la pratique médicale est une fonction de l’État et non pas du gouvernement fédéral. La préemption gouvernementale des décisions des patients ou des parents d’accepter des médicaments ou d’autres interventions médicales constitue une grave atteinte à la liberté individuelle, à l’autonomie et aux décisions des parents en matière d’éducation des enfants. »

« Les vaccins comportent nécessairement des risques, comme l’ont reconnu la Cour suprême des États-Unis et le Congrès. Le programme d’indemnisation des traumatismes liés aux vaccins a déboursé 4 milliards de dollars de dommages et intérêts, et des obstacles importants doivent être surmontés pour obtenir une indemnisation. Les dommages peuvent être si dévastateurs que la plupart des gens préféreraient que leurs fonctions soient rétablies à des dommages-intérêts de plusieurs millions de dollars. »

« La rougeole est la menace très médiatisée utilisée pour obtenir des mandats et constitue probablement la pire menace parmi les maladies évitables par la vaccination, car elle est extrêmement contagieuse. Il y a des épidémies occasionnelles, commençant généralement par une personne infectée venant de quelque part en dehors des États-Unis. La majorité, mais en aucun cas toutes les personnes qui attrapent la rougeole n’ont pas été vaccinées. Presque tous se rétablissent complètement, avec une immunité robuste et permanente. La dernière mort par rougeole aux États-Unis a eu lieu en 2015, selon le Centers for Disease Control and Prevention(CDC). Les complications potentielles de la rougeole, notamment le décès de personnes impossibles à vacciner en raison d’un déficit immunitaire, justifient-elles la révocation des droits de tous les Américains et la création d’un précédent imposant des restrictions encore plus grandes à notre droit de donner ou de refuser le consentement à des interventions médicales? Clairement pas. »

« De nombreuses complications graves ont suivi la vaccination ROR et sont répertoriées dans la notice du fabricant, bien que le lien de causalité n’ait peut-être pas été prouvé. Selon un rapport de 2012 de la Cochrane Collaboration, «la conception et la notification des résultats d’innocuité dans les études de vaccin RRO, avant et après commercialisation, sont largement inadéquates» ( cité par le Centre national d’information sur les vaccins ). »

« La rougeole est un problème épineux et une vaccination forcée ne le réglera probablement pas. De meilleures mesures de santé publique – détection plus précoce, recherche des contacts et isolement; un vaccin plus efficace et plus sûr; ou un traitement efficace sont tous nécessaires. Pendant ce temps, ceux qui choisissent de ne pas vacciner maintenant pourraient le faire en cas d’épidémie ou être isolés. Quoi qu’il en soit, les patients immunodéprimés peuvent choisir l’isolement, car les personnes vaccinées peuvent également transmettre la rougeole même si elles ne sont pas malades. »

Questions que le Congrès doit examiner:

– Les fabricants sont pratiquement à l’abri de toute responsabilité sur leurs produits, de sorte que l’incitation à développer des produits plus sûrs est fortement réduite. Les fabricants peuvent même refuser de mettre à disposition un produit considéré comme plus sûr, tel que le vaccin monovalent contre la rougeole plutôt que le vaccin RRO (rougeole-oreillons-rubéole). Le refus du consommateur est la seule incitation à faire mieux.

– Il existe d’énormes conflits d’intérêts impliquant des relations lucratives avec des fournisseurs de vaccins.

– La recherche sur les effets indésirables possibles du vaccin est à peu près inexistante, de même que la dissidence des professionnels.

-Il existe de nombreux mécanismes théoriques d’effets indésirables des vaccins, en particulier chez les enfants en développement du cerveau et du système immunitaire. Notez les effets dévastateurs du virus Zika ou de la rubéole sur les personnes en développement, même si les adultes peuvent avoir des infections bénignes ou asymptomatiques. De nombreux vaccins contiennent des virus vivants destinés à causer une infection bénigne. Les cerveaux des enfants se développent rapidement – toute interférence avec la symphonie complexe du développement pourrait être destructive.

– Les vaccins ne sont ni sûrs à 100% ni efficaces à 100%. Ils ne constituent pas non plus le seul moyen disponible pour contrôler la propagation de la maladie.

Source:https://aapsonline.org/measles-outbreak-and-federal-vaccine-mandates/?fbclid=IwAR14tPRiZV1l6KSINFXguIacuJBr68XytbAnxGDNYhGw1q_jjiCkCH_QLBQ




Syndrome d’Asperger : ce qu’il faut savoir pour ne plus juger

[Source : Monsieur Mondialisation]

Auteur : Marie Josée Cordeau

Syndrome d’Asperger : ce qu’il faut savoir pour ne plus juger

L’autisme
est pluriel et ses aspects assez méconnus de la population. Il en
existe des formes lourdes, d’autres plus légères. Ces dernières,
surtout, sont plus difficiles à distinguer pour les personnes non
avisées et donnent lieu à des malentendus et de mauvaises
interprétations de leurs intentions. Des réactions qui peuvent causer de
vives souffrances chez les personnes autistes. Spécialiste de
l’autisme, Marie Josée Cordeau nous décrit quelques aspects d’une forme
d’autisme nommée communément le syndrome d’Asperger.

Bien que l’autisme et le syndrome d’Asperger soient des termes de plus en plus fréquemment lus et entendus dans les médias, leur connaissance réelle demeure à un niveau embryonnaire auprès du grand public. Il est d’ailleurs très compliqué d’en donner une définition simple, englobant l’ensemble des caractéristiques autistiques. Si l’on associe le terme de maladie à l’autisme, il est plus approprié de parler d’un état d’être différent. L’autisme touche en effet toutes les sphères de vie de la personne : ses relations sociales, sa perception du monde, sa manière de communiquer et ses champs d’intérêt. L’autisme apparaît dès la naissance de l’individu et demeure avec lui tout au long de sa vie.

Tout d’abord, chaque personne autiste est différente. Les
autistes ne forment pas un groupe homogène : certaines personnes
sont introverties, timides et réservées, et d’autres extraverties,
volubiles, cherchant volontiers la compagnie des autres. Loin du cliché d’un Rain Man, demeuré la référence populaire par excellence, l’autisme est d’une grande diversité, ce qui en rend la détection et la compréhension d’autant plus complexe.
D’ailleurs, de nombreux adultes actuellement sur le spectre autistique
ignorent en faire partie. La grande majorité d’entre eux, ceux qui sont
des adultes fonctionnels, ignorent leur affiliation à l’autisme, mais se sont toujours sentis différents et décalés par rapport à leur entourage.

Des intérêts particuliers

Certains traits communs définissent cependant les personnes autistes.
En premier lieu, les autistes des intérêts dits « restreints ». Alors
que Monsieur et Madame « Tout-le-monde » ont leurs domaines de passion
mais peuvent bavarder de tous les sujets, les personnes autistes sont moins généralistes dans leurs lectures et l’utilisation de leur temps. Ils tendent à se focaliser sur un ou quelques centres d’intérêt spécifiques qu’ils tendent à approfondir jusqu’à une expertise étonnante. Ces intérêts ne sont pas non plus soumis aux modes et aux influences environnantes. Une adolescence pourrait devenir éprise de poésie du XIXème siècle ou de cinéma des années 20 même si elle est la seule à des kilomètres à la ronde à y porter intérêt.

Les individus autistes peuvent ainsi discourir durant des heures sur leur sujet de passion du moment, mais devenir plus mutiques lors de la petite conversation sociale ordinaire. Cette particularité tend à rendre les contacts sociaux plus ardus,
car la personne autiste ne naviguera pas naturellement d’un sujet à
l’autre lors d’une conversation régulière. Les difficultés à entretenir
des conversations légères sont davantage liées à un manque de maîtrise de l’usage social
qu’à une tendance volontaire à refuser le contact informel. Les
autistes ont des sujets d’intérêts très différents les uns des autres,
bien au-delà de l’image du garçonnet qui mémorise des horaires de trains
ou qui ne parle que de dinosaures durant tout l’après-midi. Certains œuvrent dans des domaines artistiques, d’autres dans l’informatique, l’ingénierie ou les sciences.
Si les activités à caractère factuel sont souvent privilégiées, la
créativité et l’imagination sont bien présentes chez la plupart des
autistes.

Des difficultés relationnelles

Là où la plupart des personnes autistes ressentent leur différence, c’est au niveau de leurs relations sociales. Se faire des amis, les conserver, entretenir les relations amicales et amoureuses sur le long terme peut devenir un défi.
Alors qu’il est inné chez la majorité des gens d’apprendre en bas âge
par essai et erreur comment entretenir ses relations sociales, l’autiste
a besoin d’un mode d’emploi clair et explicite sur les
attitudes à prendre et la manière d’aborder les gens et d’interagir
dans diverses situations. Sa manière de s’exprimer différente des
attentes sociales peut nuire au développement de relations durables. Il n’y a là pourtant aucune mauvaise volonté de leur part, mais « le naturel » est moins présent.

L’autiste n’a pas, par exemple, le réflexe de saluer ses contemporains lors d’une rencontre
ou de répondre à la question « comment ça va ? » selon l’usage entendu
voulant que tout aille bien et de retourner la politesse. Il peut même
fréquemment arriver qu’à cette question, l’autiste apporte une réponse
détaillée sur son état de santé physique, ses soucis personnels trop
intimes et donne des informations jugées socialement inadmissibles.
Cette difficulté à absorber naturellement les signes sociaux admis dans
son entourage comme étant implicites, donc jamais verbalisés, peut conduire au rejet dans les milieux scolaires ou professionnels.

Une manière alternative de communiquer

L’autiste a tendance à dire la vérité sans filtre. Ses
commentaires peuvent donc être mal perçus, considérés comme impolis,
provocateurs et inappropriés. La méconnaissance des usages sociaux
l’amène à donner des informations utiles à ses yeux,
par exemple en disant à une collègue que sa coiffure n’est pas seyante.
L’autiste passe donc, à tort, facilement pour fruste, indélicat et
arrogant. Son intention pourtant n’est pas de blesser, mais d’énoncer la
vérité ; c’est pourquoi, d’ailleurs, les autistes sont particulièrement honnêtes.
Une gestuelle ou une attitude physique inadaptée peut se remarquer
aussi chez l’autiste, qui ne sait pas toujours à quelle distance des
autres se placer dans un cercle de discussion. Il peut arriver que l’on
décèle des différences dans son intonation de voix, parfois moins
nuancée et plus monocorde ou parfois en parlant trop fort alors que son
interlocuteur se trouve à moins d’un mètre d’elle.

L’autisme expliqué aux enfants

Dans la réception de la communication, l’ironie, les double-sens, le sarcasme, peuvent ne pas être perçus par l’autiste. Il pourrait ne pas réagir à une provocation verbale en apparence évidente pour les autres ou, à l’inverse, réagir excessivement à une taquinerie innocente
en ne percevant pas l’intention véritable de son interlocuteur. Déceler
l’intention de l’autre est souvent une course d’obstacles.
L’incompréhension des intentions de l’autre peut rendre l’autiste particulièrement vulnérable aux abus, aux moqueries et à l’intimidation,
voire au harcèlement. On le présume naïf, car souvent il ne sait pas se
défendre alors que son cerveau tourne en boucle à la recherche de
toutes les hypothèses logiques et potentielles d’une interprétation au
premier degré. Sa pensée n’est pas capable de saisir immédiatement le
second degré.

L’empathie

Les autistes ne seraient, croit-on souvent, pas empathiques. Pourtant, elles sont souvent extrêmement sensibles aux injustices
et aux situations difficiles de la vie. Il n’est pas rare de confondre
l’empathie avec la sympathie et de croire que l’autiste, n’utilisant pas
les termes consolateurs espérés, n’est pas empathique à son prochain.
Beaucoup de personnes autistes, même si elles ne donnent pas une petite
tape dans le dos et ne disent pas avec un triste regard « pauvre de toi,
je te comprends tellement », ressentent profondément la détresse et le besoin d’aide de l’autre.
Parfois, le manque de réactivité provient d’une incapacité à saisir
quelles sont les réactions adéquates à démontrer et quelles sont les
attentes à combler dans la situation présentée.

D’autres fois, ce sont les conseils pratiques qui seront prodigués,
même si la personne attristée ne ressent que le besoin de parler et de
partager ses émotions. Plus encline à être rationnelle, la personne autiste peut avoir le réflexe de donner une marche à suivre pour régler le problème
énoncé au lieu de mettre ses bras autour de la personne affligée et de
se contenter d’une écoute toute simple. Cette réaction, loin d’être
la marque d’un manque d’empathie, est la réponse humaine d’un individu qui ne vous dira jamais « tout va bien aller, ne t’en fais pas ». Surtout s’il n’a pas le pouvoir justement de faire disparaître le problème. Une fois encore, l’honnêteté sans filtre prime.

autisme
Image : Blaise Dehon

L’apparence de « normalité »

Plus la personne est considérée comme étant sur la partie haute du
spectre autistique (autisme de haut niveau, syndrome d’Asperger, autisme
léger, etc.), plus son autisme paraît diffus et risque d’être oublié dans les petits gestes du quotidien.
Même avisé de l’autisme d’un proche, une tante, un ami, un grand-père
pourrait l’oublier et ne pas comprendre son mode de fonctionnement
différent.

Il est donc courant que les autistes, prenant conscience des attentes sociales qui leur sont étrangères, se sentent démunis. Comme l’autisme ne parait pas de l’extérieur sauf pour un œil averti et lors de circonstances particulières, la personne se voit attribuer des défauts qui n’en sont pas, puisque ses gestes et paroles sont interprétés selon les critères « standards ». On le dira capricieux s’il est incapable de faire une tâche considérée facile,
comme répondre au téléphone à la maison. On la jugera prétentieuse, car
ses sujets de conversation sont plus pointus et intellectuels et
qu’elle ne participe pas à la conversation courante. Les difficultés d’un adolescent à approcher ses camarades de classe
pourraient lui valoir la réputation d’être froid et hautain. Le
jugement est rugueux et brutal vis-à-vis de l’autiste, évalué selon des
critères ordinaires qui ne concordent pas sa façon d’être.

Intérieurement, une personne autiste peut développer des troubles anxieux,
car il lui est difficile d’interpréter le monde qui l’entoure. Sa
manière de voir le monde passe davantage par la logique et ce qui n’est
pas rationnel peut la consterner. Elle a besoin de repères et les changements de dernière minute et les imprévus peuvent venir chambouler ses plans
et créer un profond désarroi. On oublie également ses particularités
sensorielles, car souvent les bruits ambiants sont plus agressifs pour
elle. Elle peut être extrêmement sensible à la lumière vive ou au
contact de certaines matières ou au contact physique. Alors, elle devient hautement réactive à des stimuli qui généralement ne dérangent personne.
Les restaurants bondés, les centres commerciaux où elle se fait
bousculer, les lieux inconnus, tout peut la déstabiliser à tout instant.

Le grand défi est d’intégrer les autistes de tout niveau, leur permettre de demeurer elles-mêmes, de développer leur potentiel
selon leurs capacités propres et les accepter sans discrimination. Il
s’agit de cesser de les faire entrer dans un moule qui ne correspond pas
à leur forme d’être et, au contraire, les encourager à prendre leur place dans le monde en les aidant à valoriser leur potentiel d’adaptation
tout en tenant compte des limites et des besoins de chacun. Car les
autistes ont toujours été présents, sans aucun doute, à toutes les
époques de l’histoire.

– Marie Josée Cordeau


Auteure, conférencière et consultante, Marie Josée Cordeau s’est donné pour mission de faire le pont entre le mode de pensée autistique et le mode de pensée non autiste. Elle apporte sa connaissance personnelle de plus de 40 ans de vie comme autiste Asperger. Elle est également l’auteure du livre « Derrière le mur de verre ».




Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

[Source originale en anglais : Stop The Crime]

[Traduction : Stop Mensonges]

Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

Une vision “profane” ou matérialiste de
la télépathie s’est banalisée après la Seconde Guerre mondiale. Tout
comme de nouveaux modèles mathématiques et de nouvelles théories de la
physique ont été mis à contribution pour le développement de la bombe
atomique, de même de nouveaux outils ont été mis au point pour l’esprit
humain.

Tout comme les scientifiques de la guerre froide se sont précipités pour concevoir des moteurs de fusée et des technologies de missiles qui donneraient à leur pays la supériorité sur le champ de bataille nucléaire, les scientifiques se sont précipités pour développer des modèles toujours plus complexes et complets du cerveau humain. Ils ont littéralement commencé à voir le cerveau comme un champ de bataille mental.

Dans cette course à l’acquisition de la
“technologie” cérébrale de la guerre froide, on supposait implicitement
que l’esprit humain pouvait être mécaniquement “modélisé” ou compris
comme une construction artificielle. Le cerveau a commencé à être
considéré comme une “machine à penser” ou un ordinateur complexe qui
pouvait être analysé, décomposé en composantes et rétro-ingénierie.

Dans ce contexte, la télépathie a
commencé à être considérée comme une forme exotique de transmission par
radio mentale, seulement une des nombreuses fonctions de communication
exercées par la machine mentale.

La communication en soi n’était pas
nouvelle. Mais les techniciens ont été fascinés par la possibilité de
communiquer silencieusement et secrètement, à distance. De même, la
télépathie semblait offrir un moyen puissant de distraire et de
confondre l’ennemi, de programmer des assassins ou d’extraire de force
des informations secrètes de l’esprit d’un ennemi.

Pour parler franchement, le Pentagone a
commencé à voir la télépathie comme une arme multi-tâches puissante. La
ruée vers la “télépathie artificielle” est devenue un programme
d’armement prioritaire dans la course générale au contrôle total de
l’esprit. La télépathie artificielle ne peut être pleinement comprise en
dehors de ce contexte militaire ou du contexte historique de la guerre
froide. La recherche et le développement ont vraiment commencé comme un
programme d’armement de la guerre froide.

Les paragraphes ci-dessous donnent un
bref résumé de l’histoire de la recherche sur le contrôle de l’esprit au
cours des 50 dernières années.

Certaines des technologies étonnantes
développées au cours de cette période peuvent être trouvées dans’La
Télépathie Synthétique et les premières guerres de l’esprit’.

Nous examinerons certains des programmes
de télépathie spécifiques, et les scientifiques qui les soutiennent,
dans nos prochains articles.

– — M

L’article suivant combine des documents provenant de plusieurs sources, énumérées sous la rubrique Notes de bas de page.

La plupart des informations sont
apparues dans le résumé de David Guyatt sur l’histoire et le
développement des armes de contrôle mental, présenté pour la première
fois lors d’un symposium du CICR sur “La profession médicale et les
effets des armes”.

Les premières armes à faisceau électromagnétique
L’origine de la mise au point des armes électromagnétiques antipersonnel remonte au début du milieu des années 1940 et peut-être même plus tôt.

Japonais “Death Ray”
La référence la plus ancienne, à ma connaissance, se trouvait dans le U.S. Strategic Bombing Survey (Pacific Survey, Military Analysis Division, Volume 63) qui passait en revue les efforts de recherche et développement japonais sur un “rayon mortel”. Bien qu’elle n’ait pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche a été jugée suffisamment prometteuse pour justifier des dépenses de 2 millions de yens pendant les années 1940-1945.

Résumant les efforts japonais, les
scientifiques alliés ont conclu qu’un appareil à rayons pourrait être
développé qui pourrait tuer des êtres humains non protégés à une
distance de 5 à 10 milles. Des études ont démontré, par exemple, que les
moteurs d’automobiles pouvaient être arrêtés par des vagues accordées
dès 1943. (1)

Il est donc raisonnable de supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années.

Expériences nazies dans la manipulation de l’esprit
Les expériences de modification du comportement et de manipulation mentale ont un passé beaucoup plus macabre. Les médecins nazis du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences involontaires avec l’hypnose et la narco-hypnose en utilisant la mescaline comme drogue sur les détenus. D’autres recherches ont été menées à Auschwitz, à l’aide d’une gamme de produits chimiques, dont divers barbituriques et dérivés de la morphine. Bon nombre de ces expériences se sont révélées fatales.

Projet CHATRE
Après la fin de la guerre, la U.S. Naval Technical Mission a été chargée d’obtenir du matériel industriel et scientifique pertinent qui avait été produit par le Troisième Reich et qui pourrait être utile aux intérêts américains. Après un long rapport, la Marine a lancé le projet CHATTER en 1947.

Projet PAPERCLIP
Bon nombre des scientifiques et médecins nazis qui ont mené des expériences hideuses ont ensuite été recrutés par l’armée américaine et ont travaillé à Heidelberg avant d’être secrètement transférés aux États-Unis dans le cadre du projet PAPERCLIP.

Sous la direction du Dr Hubertus
Strughold, 34 anciens scientifiques nazis ont accepté des contrats
“Paperclip”, autorisés par les chefs d’état-major interarmées, et ont
été mis au travail à la base aérienne Randolph de San Antonio, Texas.

Projet Moonstruck, 1952, CIA :
Implants électroniques dans le cerveau et les dents
Ciblage : Longue portée Implantés pendant l’intervention chirurgicale ou subrepticement pendant l’abduction
Gamme de fréquence : Implants d’émetteur-récepteur HF – ELF
But : Suivi, contrôle de l’esprit et du comportement, conditionnement, programmation, opérations secrètes.
Base fonctionnelle : Stimulation électronique du cerveau, E.S.B.

Premiers programmes Narco-Hypnose
En 1953, la CIA, l’U.S. Navy et le U.S. Army Chemical Corps menaient leurs propres programmes de narco-hypnose sur des victimes réticentes, notamment des prisonniers, des malades mentaux, des étrangers, des minorités ethniques et des personnes considérées comme déviantes sexuelles. (2)

Pour un compte rendu plus complet des expériences nazies, voir Resonance
No 29 novembre 1995, publié par le Bioelectromagnetic Special Interest
Group of American Mensa Ltd. et tiré d’une série d’articles publiés par
le Napa Sentinel, 1991 par Harry Martin et David Caul.

Projet MK-ULTRA, 1953, CIA :
Médicaments, électronique et électrochocs
Ciblage : Fréquences à courte portée : VHF HF UHF modulé à l’émission et à la réception ELF : Production locale
Objet : Comportement de programmation, création de mentalités “cyborg”.
Effets : transe narcoleptique, programmation par suggestion
Sous-projets : Beaucoup.
Pseudonyme : Projet Artichaut
Base fonctionnelle : Dissolution électronique de la mémoire, E.D.O.M.

Projet Orion, 1958, U.S.A.F :
Drogues, hypnose et ESB
Ciblage : À courte portée, en personne
Fréquences : Modulation ELF
Transmission et réception : Radar, micro-ondes, modulé aux fréquences ELF
But : Débriefing et programmation du personnel de sécurité de haut niveau, assurer la sécurité et la loyauté du personnel.
Pseudonyme : “Dreamland”

MK-DELTA, 1960, CIA :
Programmation subliminale électromagnétique affinée
Ciblage : Longue portée
Fréquences : VHF HF UHF Modulé UHF à ELF
Transmission et réception : Antennes de télévision, antennes radio, lignes électriques, ressorts de matelas, modulation sur câblage 60 Hz.
Objectif : comportement de programmation et attitudes de la population en général
Effets : fatigue, sautes d’humeur, dysfonctionnement comportemental et criminalité sociale, sautes d’humeur.
Pseudonyme : “Sommeil profond”, R.H.I.C.

MKULTRA
Ce n’est qu’au milieu ou à la fin des années 1970 que le public américain a pris connaissance d’une série de programmes jusque-là secrets qui avaient été menés au cours des deux décennies précédentes par la communauté militaire et du renseignement. (3)

Principalement axés sur la
narco-hypnose, ces vastes programmes clandestins portaient les titres
MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (MK signifiant Mind Kontrol),
BLUEBIRD, ARTICHOKE et CHATTER.

L’objectif principal de ces programmes
et des programmes associés était le développement d’un assassin
“programmable” fiable. Les objectifs secondaires étaient le
développement d’une méthode de contrôle citoyen. (4)

M. Jose Delgado
Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société “psychocivilisée” à l’aide d’un “stimoceiver”, était particulièrement pertinent. (5)

Le travail de Delgado a été déterminant,
et ses expériences sur les humains et les animaux ont démontré que la
stimulation électronique peut exciter des émotions extrêmes comme la
rage, la luxure et la fatigue.

Dans son article “Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients”, Delgado l’a observé :

“La stimulation radio sur différents
points de l’amygdale et de l’hippocampe chez les quatre patients a
produit une variété d’effets, y compris des sensations agréables, de
l’exaltation, une concentration profonde, des sentiments bizarres, une
super relaxation (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des
visions colorées et d’autres réactions”.

En ce qui concerne la citation des
“visions colorées”, il est raisonnable de conclure qu’il faisait
référence aux hallucinations – un effet auquel font allusion un certain
nombre de soi-disant “victimes”. (7)

Dr John C. Lilly
Le Dr John C. Lilly (10 ans), à qui le directeur de l’Institut national de la santé mentale a demandé d’informer la CIA, le FBI, la NSA et les services de renseignement militaire sur son travail en utilisant des électrodes pour stimuler, directement, les centres de plaisir et de douleur du cerveau.

Lilly a dit qu’il avait refusé la
demande. Cependant, comme il l’indique dans son livre, il a continué à
faire un travail ” utile ” pour l’appareil de sécurité nationale.

Pour ce qui est du calendrier, c’est intéressant, car ces événements ont eu lieu en 1953.

Première utilisation d’ordinateurs pour communiquer avec le cerveau
Dès 1969, Delgado avait prédit qu’un jour arriverait bientôt où un ordinateur serait capable d’établir une communication radio bidirectionnelle avec le cerveau – un événement qui s’est produit pour la première fois en 1974.

Lawrence Pinneo, neurophysiologiste et
ingénieur en électronique travaillant pour le Stanford Research
Institute (un important entrepreneur militaire),

“a développé un système informatique
capable de lire l’esprit d’une personne. Il a corrélé les ondes
cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques.
Il y a vingt ans, l’ordinateur répondait par un point sur un écran de
télévision. De nos jours, il pourrait être l’entrée d’un stimulateur
(ESB) à un stade avancé en utilisant des radiofréquences.” (8)

Les docteurs Sharp et Frey développent le “Microwave Hearing”
Les Drs Joseph Sharp et Allen Frey ont fait l’expérience des micro-ondes en cherchant à transmettre les mots parlés directement dans le cortex audio au moyen d’un analogue micro-ondes pulsé de la vibration sonore du locuteur. En effet, les travaux de Frey dans ce domaine, qui remontent à 1960, ont donné naissance à ce que l’on appelle “l’effet Frey”, plus communément appelé “l’audition par micro-ondes”. (19)

Au Pentagone, cette capacité est maintenant connue sous le nom de “télépathie artificielle”. (20)

Note 20 – Voir le Dr Robert Becker qui a
déclaré : “Un tel dispositif a des applications évidentes dans les
opérations secrètes destinées à rendre une cible folle avec des “voix”
ou à donner des instructions non détectées à un assassin programmé”.

Le Dr Ross Adey expérimente le contrôle électromagnétique des états émotionnels
Dans son travail de pionnier, le Dr Ross Adey a déterminé que les états émotionnels et le comportement peuvent être influencés à distance simplement en plaçant un sujet dans un champ électromagnétique.

En dirigeant une fréquence porteuse pour
stimuler le cerveau et en utilisant une modulation d’amplitude pour
façonner l’onde afin d’imiter une fréquence EEG désirée, il a pu imposer
à ses sujets un rythme thêta de 4,5 CPS.

Adey et d’autres ont compilé une bibliothèque complète de fréquences et
de taux de pulsation qui peuvent affecter l’esprit et le système
nerveux. (21)

Adey induit un flux de calcium dans les
tissus cérébraux avec des champs de faible puissance (une base pour la
CIA et les “armes de confusion” de l’armée) et a fait des expériences
comportementales avec des radars modulés aux rythmes de
l’électroencéphalogramme (EEG).

Il est à juste titre préoccupé par les
expositions environnementales entre 1 et 30 Hz (cycles par seconde),
soit sous forme de basse fréquence, soit sous forme de modulation
d’amplitude sur micro-ondes ou radiofréquence, car elles peuvent
interagir physiologiquement avec le cerveau même à très faible densité
de puissance.

Les expériences du Dr Ewen Cameron en programmation mentale
D’autres études, menées par le Dr Ewen Cameron et financées par l’ICA, visaient à effacer la mémoire et à imposer de nouvelles personnalités aux patients réticents.

Cameron a découvert que le traitement
par électrochocs causait l’amnésie. Il a mis sur pied un programme qu’il
a appelé “de-patterning” qui a eu pour effet d’effacer la mémoire des
patients sélectionnés. D’autres travaux ont révélé que les sujets
pouvaient être transformés en une machine virtuelle vierge (Tabula
Rasa), puis reprogrammés avec une technique qu’il appelait “conduite
psychique”.

L’amère indignation du public, une fois
son travail révélé (à la suite des perquisitions de la FOIA), a été
telle que Cameron a été contraint de prendre sa retraite en disgrâce.

Opération PANDORA
De 1965 à 1970, la Defense Advanced Projects Research Agency (DARPA), financée à hauteur de 70-80% par l’armée, a lancé l’opération PANDORA pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité par rapport au “signal de Moscou” enregistré à l’ambassade américaine à Moscou.

Au départ, il y avait une certaine
confusion quant à savoir si le signal était une tentative d’activer des
dispositifs d’écoute ou à d’autres fins. On soupçonnait que
l’irradiation par micro-ondes était utilisée comme système de contrôle
mental.

Des agents de l’ICA ont demandé à des
scientifiques participant à des recherches sur les micro-ondes si les
micro-ondes émises à distance par des humains pouvaient affecter le
cerveau et modifier le comportement.

Milton Zarat, qui a entrepris d’analyser la littérature soviétique sur les micro-ondes pour la CIA, a écrit :

“Pour les irradiations non thermiques,
ils pensent que le champ électromagnétique induit par l’environnement
micro-ondes affecte la membrane cellulaire, ce qui entraîne une
augmentation de l’excitabilité ou de l’excitation des cellules
nerveuses.

En cas d’exposition répétée ou continue, l’excitabilité accrue conduit à un état d’épuisement des cellules du cortex cérébral.”

Ce projet semble avoir été assez vaste
et comprenait des études (financées par la marine américaine) démontrant
comment provoquer des crises cardiaques, créer des fuites dans la
barrière hémato-encéphalique et provoquer des hallucinations auditives.

Malgré les tentatives visant à rendre le
programme Pandora invisible à l’examen, les documents déposés à la FOIA
ont révélé des notes de service de Richard Cesaro, directeur de la
DARPA, qui ont confirmé que l’objectif initial du programme était de ”
découvrir si un signal micro-ondes soigneusement contrôlé pouvait
contrôler l’esprit “.

Cesaro a insisté pour que ces études soient faites “pour des applications potentielles d’armes”. (12)

La recherche sur le contrôle mental de l’EM devient noire
À la suite d’un immense tollé public, le Congrès a interdit la poursuite des recherches et exigé que ces projets soient abandonnés dans tous les domaines.

Mais comme l’ancien agent de la CIA
Victor Marchetti l’a révélé plus tard, les programmes sont simplement
devenus plus secrets avec un haut élément de ” déni ” intégré, et que la
CIA prétend le contraire est une histoire de couverture. (13)

Malgré le fait qu’un grand nombre des
projets susmentionnés tournaient autour de l’utilisation de stupéfiants
et d’hallucinogènes, les projets ARTICHOKE, PANDORA et CHATTER
démontrent clairement que la “psychoélectronique” était une priorité
absolue.

En effet, l’informateur anonyme de
l’auteur John Marks (connu sous le nom humoristique de “Deep Trance”) a
déclaré qu’à partir de 1963, la recherche sur le contrôle mental mettait
fortement l’accent sur l’électronique.

1974 : Le Dr J.F. Scapitz expérimente l’hypnose à distance
En 1974, le Dr J. F. Scapitz a déposé un plan pour explorer l’interaction des signaux radio et de l’hypnose.

C’est ce qu’il a dit,

“Dans cette enquête, il sera démontré
que la parole des hypnotiseurs peut être transmise par énergie
électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du
cerveau humain – c’est-à-dire sans utiliser aucun dispositif technique
pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée
à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les
informations entrées.

Le travail de Schapitz a été financé par
le DoD. Malgré les dépôts de la FOIA, son travail n’a jamais été rendu
disponible. Il est également intéressant de noter la date de 1974, qui
reflète presque exactement la période où l’URSS a commencé son propre
programme qui a abouti à “Acoustic Psycho-correction technology”].

1976 : Les Soviétiques utilisent les transmissions ELF comme arme de contrôle de l’esprit
Le 4 juillet 1976, sept émetteurs géants en Ukraine, alimentés par l’installation nucléaire de Tchernobyl, ont pompé une fréquence radio de 100 mégawatts à l’ouest, qui contenait une fréquence de contrôle mental ELF de 10 Hz.

Selon un scientifique américain, le Dr
Andrija Puharich, MD, les impulsions soviétiques ont couvert les
fréquences du cerveau humain.

Avec un Dr Bob Beck, il a prouvé que les
transmissions soviétiques étaient une arme. Il a découvert qu’une
fréquence de 6,65 Hz provoquerait une dépression et qu’une fréquence de
11 Hz provoquerait un comportement maniaque et émeutier. Les
transmissions pourraient en effet entraîner le cerveau humain, et donc
induire des modifications de comportement de sorte que les populations
puissent être contrôlées en masse par les transmissions ELF.

Plus important encore, il a découvert
qu’un signal ELF pouvait causer le cancer en appuyant simplement sur un
interrupteur. Pour ce faire, il a modifié la fonction des transferts
d’ARN afin que les séquences d’acides aminés soient brouillées et
produisent des protéines non naturelles.

Pour en savoir plus, je recommande “Mind Control World Control ! Par Jim Keith.

1981 : Eldon Byrd développe des dispositifs EM pour le contrôle des émeutes
Le scientifique Eldon Byrd, qui travaillait pour le Bureau des armes de surface de la marine, a été chargé en 1981 de mettre au point des dispositifs électromagnétiques à des fins de lutte antiémeute, d’opérations clandestines et de prise d’otages. (11)

Dans le contexte d’une controverse sur
les dangers pour la reproduction des opérateurs de terminaux d’affichage
vidéo (VDT), il a écrit sur les altérations des fonctions cérébrales
des animaux exposés à des champs de faible intensité.

Descendance d’animaux exposés,

“a montré une dégradation drastique de
l’intelligence plus tard dans la vie… n’a pas pu apprendre des tâches
faciles…. indiquant des dommages très précis et irréversibles au système
nerveux central du foetus.”

L’exposition des opérateurs VDT à des
champs faibles a entraîné des fausses couches et des malformations
congénitales (avec des signes de lésions du système nerveux central sur
le fœtus). Byrd a également écrit des expériences où le comportement des
animaux était contrôlé par l’exposition à de faibles champs
électromagnétiques.

“À une certaine fréquence et intensité de puissance, ils pourraient faire ronronner l’animal, se coucher et se retourner.”

Induction du sommeil à basse fréquence
De 1980 à 1983, Eldon Byrd a dirigé le projet d’armes électromagnétiques non létales du Marine Corps. Il a effectué la plupart de ses recherches à l’Institut de recherche en radiobiologie des Forces armées à Bethesda, Md.

“Nous étudiions l’activité électrique dans le cerveau et la façon de l’influencer “, dit-il.

Byrd, spécialiste du génie médical et
des effets biologiques, a financé de petits projets de recherche, dont
un article d’Obolensky sur les armes à vortex.

Il a mené des expériences sur des
animaux – et même sur lui-même – pour voir si les ondes cérébrales
allaient se synchroniser avec les ondes qui les frappaient de
l’extérieur. (Il a trouvé qu’ils le feraient, mais l’effet a été de
courte durée.)

En utilisant des rayonnements
électromagnétiques de très basse fréquence – des ondes bien en dessous
des fréquences radio du spectre électromagnétique – il a découvert qu’il
pouvait induire le cerveau à libérer des substances chimiques
régulatrices du comportement.

“Nous pourrions endormir les animaux”,
dit-il, en les frappant avec ces fréquences. “Nous avons des cerveaux de
poussins – in vitro – qui déversent 80 pour cent des opioïdes naturels
dans leur cerveau “, dit Byrd.

Il a même mené un petit projet qui
utilisait des champs magnétiques pour faire libérer de l’histamine par
certaines cellules du cerveau de rats.

Chez l’homme, cela provoquerait
instantanément des symptômes de grippe et produirait des nausées. “Ces
champs étaient extrêmement faibles. Ils étaient indétectables “, dit
Byrd.

“Les effets étaient non létaux et
réversibles. Vous pourriez désactiver temporairement une personne “,
émet l’hypothèse de Byrd. “Ça aurait été comme un pistolet paralysant.”

Byrd n’a jamais testé son matériel sur
le terrain, et son programme, prévu pour quatre ans, a apparemment été
fermé après deux ans, dit-il.

“Le travail était vraiment remarquable”, grommelle-t-il. “Nous aurions eu une arme en un an.”

Byrd dit qu’on lui a dit que son travail
ne serait pas classé, “à moins que ça marche.” Parce que ça a marché,
il soupçonne que le programme est “devenu noir”.

D’autres scientifiques racontent des
histoires similaires de recherches sur les rayonnements
électromagnétiques devenant top secret une fois les résultats obtenus.
Il y a des indices que ce travail se poursuit.

En 1995, l’assemblée annuelle des
généraux quatre étoiles de l’U.S. Air Force – appelés CORONA – a examiné
plus de 1 000 projets potentiels. L’un s’appelait “Dormir
l’ennemi/Garder l’ennemi du sommeil”. Il s’agissait d’explorer
l’”acoustique”, les “micro-ondes” et la “manipulation des ondes
cérébrales” pour modifier les habitudes de sommeil.

Il s’agissait de l’un des trois seuls projets approuvés aux fins de l’enquête initiale.

PHOENIX II, 1983, U.S.A.F, NSA :
Emplacement : Montauk, Long Island Ciblage électronique multidirectionnel de groupes de population sélectionnés
Ciblage : Portée moyenne
Fréquences : Radar, micro-ondes. EHF UHF modulé UHF
Le pouvoir : Gigawatt à Terawatt
Objet : Chargement de grilles terrestres, sonombulcence planétaire pour éviter l’activité géologique, création de séismes en des points spécifiques, programmation de population pour les individus sensibilisés.
Pseudonyme : “Arc-en-ciel”, ZAP

TRIDENT, 1989, ONR, NSA :
Ciblage électronique dirigé d’individus ou de populations
Ciblage : Grands groupes de population rassemblés
Affichage : Hélicoptères noirs volant en formation triade de trois
Puissance : 100 000 watts
Fréquence : UHF
Objet : Gestion de grands groupes et contrôle du comportement, contrôle des émeutes
Agences alliées : FEMA
Pseudonyme : “Black Triad” A.E.M.C.A.

Mankind Research Unlimited
Une obscure société du district de Columbia appelée Mankind Research Unlimited (MRU) et sa filiale en propriété exclusive, Systems Consultants Inc. (SCI), a exploité un certain nombre de contrats classifiés dans les domaines du renseignement, du gouvernement et du Pentagone, se spécialisant, entre autres, dans les domaines suivants :

“résolution de problèmes dans les
domaines de la guerre électronique du renseignement, de la technologie
des capteurs et de leurs applications.” (14)

La “capacité et l’expérience” de l’UFM
est divisée en quatre domaines. Il s’agit notamment de la “biophysique –
Effets biologiques des champs magnétiques”, de la “Recherche en
dynamique des magnétofluides”, de l’”Electro-Hydro-Dynamique planétaire”
et des “Efforts géopathologiques sur les organismes vivants”. Ce
dernier se concentre sur l’induction de la maladie en modifiant la
nature magnétique de la géographie.

Étaient également à l’étude
“Biocybernetics, Psychodynamic Experiments in Telepathy”, “Errors in
Human Perception”, “Biologically Generated Fields”, “Metapsychiatry and
the Ultraconscious Mind” (qui se rapporte à des expériences de contrôle
télépathique du mental), “Behavioral Neuropsychiatry”, “Analysis and
Measurement of Human Subjective States” et “Human inconscious Behavioral
Patterns”.

Employant d’anciens officiers de l’OSS,
de la CIA et du renseignement militaire, l’entreprise fait également
appel aux services de médecins et de psychologues renommés, dont E.
Stanton Maxey, Stanley R. Dean Berthold, Eric Schwarz et de nombreux
autres.

La MRU énumère dans ses capacités d’entreprise le “contrôle du cerveau et de l’esprit”. (15)

1989 Programme de CNN sur les armes de SE
En 1989, CNN a diffusé une émission sur les armes électromagnétiques et a présenté un document du gouvernement américain qui présentait un plan d’urgence pour l’utilisation d’armes électromagnétiques contre les “terroristes”.

Avant l’émission, un ingénieur médical
du Département de la défense a publié un article affirmant que dans le
contexte du conditionnement, des micro-ondes et d’autres modalités
avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens.

RF MEDIA, 1990, CIA :
Suggestion et programmation subliminales électroniques et multidirectionnelles
Emplacement : Boulder, Colorado (emplacement du nœud principal de téléphonie cellulaire, nœud de synchronisation de la télévision nationale)
Ciblage : population nationale des États-Unis
Fréquences : ULF VHF HF Modulation de phase HF
Le pouvoir : Gigawatts
Mise en œuvre : Télévision et radiocommunications, les signaux “vidéodromes
But : Programmation et déclenchement du désir comportemental, subversion des capacités psychiques de la population, traitement préparatoire au contrôle électromagnétique de masse.
Pseudonyme : “Buzz Saw” E.E.M.M.C.

TOUR, 1990, CIA, NSA :
Programmation subliminale électronique et suggestions pour la traversée du pays

Ciblage : Population de masse, intervalles de courte portée, cumulatifs de longue portée

Fréquences : Micro-ondes, EHF SHF SHF

Méthodologie : Système de téléphonie cellulaire, modulation ELF

Objet : Programmation par résonance neuronale et informations codées

Effet : Dégénérescence neurale, modification de la résonance de l’ADN, suppression psychique

Pseudonyme : “Cloches de mariage

1992 : Le Major Edward Dames et le projet GRILL-FLAME
Le major Edward Dames, qui travaillait jusqu’en 1992 pour la Defense Intelligence Agency du Pentagone, a longtemps fait partie de l’opération GRILL-FLAME, un programme hautement confidentiel qui mettait l’accent sur certaines des possibilités les plus étranges de collecte de renseignements et d’interrogation à distance.

Connu sous le nom de ” téléspectateurs à
distance “, le personnel de GRILL-FLAME possédait une capacité
psychique marquée qui lui permettait d’utiliser des cibles désignées ”
pénétrantes ” et de recueillir des renseignements importants sur des
personnages importants.

Le programme fonctionnait avec deux
équipes : l’une travaillait dans les installations top secrètes de la
NSA à Fort George Meade dans le Maryland, et l’autre au SRI. Les
résultats sont jugés exemplaires.

Après la débâcle d’Oliver North, le
secrétaire à la Défense a officiellement mis fin à GRILL-FLAME,
craignant une mauvaise publicité si le programme devait être connu du
public.

Les principaux membres du projet – y
compris Dames – se sont immédiatement réinstallés dans l’entreprise
privée Psi-Tech, nouvellement créée, et continuent leur travail jusqu’à
ce jour, travaillant sous contrat avec le gouvernement.

Dans le cadre de son travail, Dames a
été (et demeure) proche de nombreuses personnalités et partisans des
armes électromagnétiques antipersonnel, en particulier celles qui
opèrent dans le domaine neurologique.

Dans le cadre du programme “The Other
Side” de NBC, Dames a déclaré que “le gouvernement américain dispose
d’un appareil électronique qui pourrait implanter des pensées dans les
gens”. Il a refusé de faire d’autres commentaires.

L’émission a été diffusée en avril 1995.

1993 Rapport de “Acoustic Psycho-correction”
En 1993, Defense News a annoncé que le gouvernement russe discutait avec ses homologues américains du transfert d’informations techniques et d’équipements connus sous le nom de “Acoustic Psycho-correction”.

Les Russes ont prétendu que cet appareil impliquait,

“la transmission de commandes
spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le
subconscient humain sans perturber les autres fonctions
intellectuelles.”

Selon les experts, les démonstrations de
cet équipement ont montré des résultats “encourageants” “après une
exposition de moins d’une minute” et ont produit “la capacité de
modifier le comportement sur des sujets volontaires et non volontaires”.

L’article poursuit en expliquant que
“les logiciels et le matériel associés au programme de psychocorrection
(sic) pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $ US”.

Les Russes ont poursuivi en disant cela,

“L’opinion mondiale n’est pas prête à faire face aux problèmes que pose la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain.”

La psycho-correction acoustique remonte
au milieu des années 1970 et peut être utilisée pour ” réprimer les
émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces
adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales
amies “. (18)

Janet Morris, du Global Strategy
Council, un groupe de réflexion établi à Washington par l’ancien
directeur adjoint de la CIA, Ray Cline, a fait part d’une préoccupation
américaine au sujet de cet appareil. Morris a noté que “les troupes au
sol risquent d’être exposées à des bruits de conduction osseuse qui ne
peuvent être compensés par des bouchons d’oreilles ou d’autres
équipements de protection”.

Au cours des derniers mois, j’ai
rencontré et discuté des efforts de recherche russes, avec un contact
qui s’était rendu en Russie plus tôt cette année. Il a, à son tour,
rencontré un certain nombre de scientifiques russes qui connaissent bien
ce domaine.

J’ai peu de doutes que l’article de Defense News cité plus haut soit fondamentalement exact.

Rapport de 1994 sur les armes “moins meurtrières
Le numéro d’avril 1994 de Scientific American publiait un article intitulé “Bang ! You’re Alive” qui décrit brièvement certains des arsenaux connus d’armes “Less Than Lethal” actuellement disponibles.

Il s’agit notamment de fusils laser et
de générateurs d’infrasons à basse fréquence suffisamment puissants pour
déclencher des nausées ou de la diarrhée.

Steve Aftergood de la Federation of
American Scientists (FAS) a noté que les armes non létales ont été liées
à des dispositifs de “contrôle mental” et que trois des plus éminents
défenseurs de la non létalité partagent un intérêt pour les phénomènes
psychiques. (23)

De l’avis de beaucoup, ces programmes et
d’autres programmes connexes ont été placés sous la bannière des armes
non létales, aussi appelées “moins que létales”, qui sont maintenant
promulguées en rapport avec la doctrine des conflits de faible
intensité, un concept de guerre au XXIe siècle.

Il est clair que bon nombre de ces
programmes du Pentagone et des programmes connexes de transport de lots
brisés fonctionnent selon une classification élevée. D’autres
considèrent que de nombreux programmes “noirs” similaires ou connexes
sont financés par les vastes ressources actuellement disponibles dans le
cadre de la politique américaine de lutte contre la drogue, dont le
budget de l’exercice 1995 est de 13,2 milliards de dollars. (25)

Le 21 juillet 1994, le ministre de la
défense William J. Perry a publié un mémorandum sur les armes non
létales, dans lequel il présentait une liste de tâches prioritaires pour
l’utilisation de ces technologies. Le deuxième sur la liste était le
“contrôle de la foule”. Un pauvre cinquième d’entre eux a déclaré :
“Désactiver ou détruire des armes ou des processus de mise au point ou
de fabrication d’armes, y compris des armes soupçonnées d’être des armes
de destruction massive”.

Il est donc clair que la non-létalité est fondamentalement considérée comme antipersonnel plutôt qu’anti-matériel.

En juillet 1996, le Spotlight, un
journal américain de droite à large diffusion, a rapporté que des
sources bien placées du DoD avaient confirmé un contrat classifié du
Pentagone pour le développement de ” générateurs électromagnétiques de
grande puissance qui interfèrent avec les ondes cérébrales humaines “.
L’article cite le protocole d’entente daté de 1994 entre le procureur
général Janet Reno et le secrétaire à la Défense William Perry pour le
transfert des armes LTL au secteur de l’application de la loi.

Un budget de moins de 50 millions de dollars a été mis à disposition pour le financement de programmes “noirs” associés.

M. Emery Horvath, professeur de physique
à l’Université Harvard, a déclaré à propos du générateur qui interfère
avec les ondes cérébrales humaines,

“Entre les mains des techniciens du
gouvernement, il peut être utilisé pour désorienter des foules entières
ou pour manipuler des individus en vue d’actes autodestructeurs. C’est
une arme terrifiante.” (26)

Dans un document de 1993 de l’U.S. Air
Command and Staff College intitulé Non Lethal Technology and Air Power,
les auteurs Jonathan W. Klaaren (USAF) et Maj.

Ronald S. Mitchell (USAF) a décrit
certaines armes NLT. Il s’agit notamment des “ondes acoustiques” (sons
pulsés/atténués de haute intensité, infrasons (très basse fréquence) et
polysons (volume élevé, distrayant) ainsi que des micro-ondes de grande
puissance (HPM) qui ont la capacité de dissuader ou d’incapaciter les
êtres humains.

Ces armes et d’autres armes classifiées
sont actuellement transmises aux services de détection et de répression
nationaux, comme l’a montré le Colloque international sur la technologie
organisé en 1995 par l’ONDCP (Office of National Drug Control Policy)
et intitulé “Counter-Drug Law Enforcement : Applied Technology for
Improved Operational Effectiveness”, qui décrivait la “Transition des
technologies militaires de pointe vers l’environnement d’application de
la loi civile”.

Certains observateurs craignent que
l’industrie naissante des stupéfiants ne soit une “couverture” idéale
pour le “transit” des technologies non létales à des fins de politique
intérieure.

Reste à savoir s’il s’agit simplement d’une crainte “orwellienne” mal placée. (27)

Des armes de cette nature ont-elles été mises au point et testées sur le terrain ?
en juger par le nombre de personnes et de groupes qui déposent des plaintes de harcèlement, la réponse semble être ” oui “.

Kim Besley, du Greenham Common Women’s
Peace Camp, a compilé un catalogue assez complet des effets qui ont
résulté des signaux de basse fréquence émanant de la base commune de
Greenham, apparemment destinés aux femmes manifestantes.

Il s’agit notamment de vertiges, de
saignements rétiniens, de brûlures au visage (même la nuit), de nausées,
de troubles du sommeil, de palpitations, de perte de concentration, de
perte de mémoire, de désorientation, de maux de tête sévères, de
paralysies temporaires, de troubles de la coordination vocale,
d’irritabilité et de panique dans des situations non paniques. Des
effets identiques et similaires ont été rapportés ailleurs et semblent
être assez courants chez les soi-disant “victimes”.

Bon nombre de ces symptômes ont été
associés dans la littérature médicale à l’exposition aux micro-ondes et
surtout à des expositions de faible intensité ou non thermiques. (22)
Ceux-ci ont été passés en revue par le Dr Robert Becker, deux fois
nominé pour le prix Nobel, et un spécialiste des effets EM.

Son rapport confirme que les symptômes reflètent ceux auxquels il s’attendrait si des armes à micro-ondes avaient été déployées.

HAARP, 1995, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : Gakona, Alaska
Fréquences : VHF VHF UHF à résonance à verrouillage de phase atmosphérique
Potentiel : Modification du code de l’ADN dans la population et modification du comportement de masse
Le pouvoir : Gamme de Giga watts à Tera watts
Fréquences réfléchissantes décroissantes : Environ 1,1 GHz, fréquence de résonance de l’ADN humain, verrouillage de phase du système cellulaire

PROJET CLEAN SWEEP, 1997, 1998, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : À l’échelle nationale
Fréquences : Longueurs d’ondes émotionnelles, collecte de données à l’aide de sondes héliportées à la suite d’événements médiatiques – rediffusion afin de re-stimuler les niveaux émotionnels de la population pour recréer des scénarios d’événements.
Réf : LE#108, Mars 1998
Potentiel : Modification du comportement de masse
Le pouvoir : Inconnue. Éventuellement rediffusion sur les fréquences du réseau GWEN ou de la tour de téléphonie cellulaire, coordonnée à partir de NBS au Colorado.

Jack Verona et le projet SLEEPING BEAUTY
Parmi les projets en cours, mentionnons SLEEPING BEAUTY, qui vise l’utilisation sur le champ de bataille d’armes électromagnétiques modifiant l’esprit. Ce projet est dirigé par Jack Verona, un officier haut placé de la Defense Intelligence Agency (DIA). Le Dr Michael Persinger, de l’Université Laurentienne, travaille également au projet.

Projet MONARCH
D’autres sources ont révélé un projet intitulé MONARCH qui, supposément, est orienté vers la création délibérée d’un trouble grave de la personnalité multiple. (24)

SOURCES

  • Guyatt, David G. Synopsis prepared for the ICRC Symposium The Medical Profession and the Effects of Weapons in « Government Mind Control »
  • Keeler, Anna « Remote Mind Control Technology » Reprinted from Secret and Suppressed: Banned Ideas and Hidden History (Portland, OR: Feral House, 1993)
  • Leading Edge International Research Group « Major Electromagnetic Mind Control Projects »
  • Pasternak, Douglas « Wonder Weapons: The Pentagon’s quest for nonlethal arms is amazing, but is it smart? »
  • U.S. News and World Report, 7 July 1997 in « Government Mind Control »



Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

[Source : Le Saker Francophone]

Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?

Le grand défi du goulot d’étranglement de Sénèque

Par Ugo Bardi – Le 3 mars 2019 – Source CassandraLegacy

L’idée qu’un effondrement attend notre civilisation semble gagner du terrain, même si elle n’a pas atteint le débat dans les médias. Mais aucune civilisation avant la nôtre n’a échappé à l’effondrement, il est donc logique de penser que l’entité que nous appelons « Occident » va s’effondrer, durement, dans l’avenir. Puis, comme cela est arrivé aux Romains il y a longtemps, nous allons entrer dans un nouveau monde. Qu’est-ce que ce sera ? Est-ce que ça ressemblera au Moyen Âge ? Peut-être, mais qu’était exactement le Moyen Âge ? Il se peut bien que ce soit loin d’être l’âge de la barbarie que le nom d’« âge des ténèbres » semble impliquer. Le Moyen Âge a été plus une période d’adaptation intelligente à des ressources rares. Alors, pouvons-nous apprendre de nos ancêtres médiévaux comment gérer le déclin à venir ?

Lorsque les mines d’or et d’argent du nord de l’Espagne furent épuisées, à un moment du IIe siècle après J.-C., l’Empire romain perdit son principal atout : sa monnaie, l’argent utilisé pour payer les troupes, la bureaucratie, la cour, les nobles et tout le reste. Car sans argent, il n’y avait rien qui pouvait maintenir l’Empire soudé. Après le grand crash financier du IIIe siècle après J.-C., l’Empire romain d’occident s’est évanoui dans une galaxie de micro-états et de royaumes. Au 5e siècle, l’Europe entrait officiellement dans la période que nous appelons le Moyen Âge et cela allait durer environ un millénaire.

Aujourd’hui, nous avons tendance à considérer le Moyen Âge comme une période de barbarie et de superstition, un âge vraiment sombre de chasses aux sorcières et de guerres de religion. Mais sommes-nous sûrs qu’il en était ainsi ? En fait, le Moyen Âge a été une période d’adaptation intelligente au manque de ressources, une société qui pourrait anticiper ce que nous verrons peut-être dans notre avenir.

Tout d’abord, les peuples du Moyen Âge ont été confrontés au problème du manque de monnaie. Sans monnaie, il ne peut y avoir de commerce, il ne peut y avoir de gouvernement, et l’économie est réduite aux échanges locaux, ce qui est très inefficace. La monnaie romaine était basée sur l’or et l’argent, mais les mines finirent inondées [jusqu’à l’invention de la machine à vapeur et les pompes, NdT] et abandonnées, le métal précieux de l’Empire était soit parti en Chine [déjà, NdT], soit  enseveli à la suite d’une phase mortelle de déflation. Il n’y avait aucun moyen de redémarrer avec un système monétaire basé sur le métal.

Ici, nous voyons la première invention intelligente des gens du Moyen Âge : ils ont créé une monnaie virtuelle basée sur des reliques. Les reliques n’avaient pas besoin d’or ou d’argent, il s’agissait surtout d’ossements humains que l’Église, agissant comme une banque, garantissait avoir appartenu à un saint homme du passé. Cela a assuré la rareté et la valeur de la monnaie basée sur les reliques. Les reliques ont également résolu un problème fondamental : la convertibilité. Toute monnaie, pour être utile, doit pouvoir être changée en marchandises d’une sorte ou d’une autre. L’économie s’étant effondrée, il y avait peu de biens à acheter avec n’importe quelle devise. Mais les reliques pourraient être rachetées en termes de santé physique et spirituelle personnelle. Cela rendait les gens désireux de les avoir autant, peut-être plus, que d’être à la recherche d’or et d’argent.

Si les reliques ont résolu le problème de la monnaie, une économie a aussi besoin de routes, les marchandises doivent être transportées. Nous savons que le système romain de routes militaires s’est en grande partie effondré au Ve siècle, comme nous le raconte Namatianus dans son De Reditu Suo. Et, avec la disparition de l’État romain, il n’y avait plus de ressources ni de besoins militaires pour l’entretien des routes. Nous avons ici une autre invention astucieuse du Moyen Âge : les pèlerinages. Les gens voyagaient dans toute l’Europe et même plus loin pour vénérer les reliques les plus précieuses conservées dans les églises et les monastères. On disait que les pèlerinages étaient bons pour la santé spirituelle et le bien-être d’une personne, mais qu’ils permettaient aussi une forme d’économie non monétarisée. Les pèlerins avaient besoin de nourriture et d’abris, et cela a généré tout un système de soutien pour les voyageurs, les monastères, les hôtels, les abris, etc. Les seigneurs locaux ont été encouragés à entretenir les routes qui traversaient leurs domaines, toujours pour le prestige qu’ils pouvaient acquérir en favorisant les pèlerinages et la circulation des marchandises.

Alors, bien sûr, le commerce peut prendre la forme d’un pèlerinage, mais si les gens voyagent et échangent des choses, ils ont besoin de se parler entre eux. Ici, nous avons un autre succès du Moyen-Âge : les gens de l’époque ont réussi à maintenir le latin en tant que « lingua franca » européenne. Ce n’était pas la langue de tout le monde, mais un moine irlandais pouvait converser en latin avec un moine sicilien. Cela a empêché l’Europe de devenir un Babel de langues ingérable (toute référence à l’état actuel de l’Union européenne est intentionnelle). Le latin maintient les communications ouvertes et permet non seulement le commerce, mais aussi les relations diplomatiques entre les différents États et les micro-États.

Garder le latin, bien sûr, c’est garder les codes du droit romain et, par conséquent, maintenir l’État de droit, l’une des plus grandes conquêtes de la civilisation romaine. Ah… mais vous pensez à la chasse aux sorcières, n’est-ce pas ? Les gens du Moyen Âge consacraient-ils tout leur temps à brûler de pauvres femmes ? Non, cela fait partie de la mauvaise presse autour du Moyen Âge. Les sorcières n’ont pas été brûlées au Moyen Âge. Regardez les données d’un article récent de Leeson et Russ. Vous voyez que les procès et les exécutions de sorcières étaient pratiquement inexistants au Moyen Âge. L’idée a surgit à un moment donné vers la fin du 15ème siècle. L’apogée se situe au début du XVIIe siècle – l’époque de la chasse aux sorcières était la soi-disant et, oh, si civilisée « Renaissance ».

L’utilisation du latin comme lingua franca, mais aussi comme langue sacrée, visait à créer un corps d’intellectuels européens, faisant partie d’un réseau de monastères, tous gérés par l’Église romaine, et qui maintenait vivant le savoir qui avait été recueilli pendant l’Antiquité classique. Mais ne brûlait-on pas des livres au Moyen Âge ? Eh bien, non. Brûler des livres n’était pas une affaire particulièrement médiévale – vous pouvez voir dans l’article de Wikipedia sur le sujet que brûler des livres est surtout une affaire moderne. De plus, les livres écrits à la main coûtaient si cher que personne de sain d’esprit n’aurait voulu s’engager à les brûler.

Enfin, le Moyen Âge a vu un effort pour contrôler la violence de l’armée. À l’époque romaine, les soldats se battaient parce qu’ils étaient payés, ce qui permettait au gouvernement de contrôler étroitement l’armée. Mais, avec la disparition de la monnaie, les armées ont commencé à se battre pour piller, créant toutes sortes de catastrophes. L’une des tentatives pour les contrôler fut la création d’ordres militaires de moines guerriers. Au début du christianisme, l’idée a pris la forme de la milice du Parabalanoi. Ils se sont avérés indisciplinés et violents, entre autres choses, ils auraient tué l’intellectuelle païenne Hypathie en 415 de notre ère. Ils ont été dissous et ont disparu de l’histoire après le 6ème siècle environ. Plus tard, des ordres militaires ont été créés à la fin du Moyen Âge et employés principalement pour les Croisades, après l’an 1000. Les Chevaliers Teutoniques, les Templiers, les Chevaliers de l’ordre des Hospitaliers, et plusieurs autres, se sont avérés peu efficaces en tant que force de combat et difficiles à contrôler également. C’était une bonne tentative, mais celle-ci a échoué.

Enfin, la société médiévale a essayé de réduire l’oppression des pauvres et des gens comme Saint-Benoît et Saint-François d’Assise ont clairement indiqué que la richesse matérielle n’était pas le seul but à poursuivre. Le Moyen Âge n’a jamais été un paradis prolétarien, mais l’inégalité était probablement plus faible qu’elle ne l’est dans notre société actuelle. C’était aussi une époque où l’égalité entre les sexes était bien meilleure qu’à l’époque romaine.

Puis, bien sûr, nous savons comment cela s’est terminé : avec la grande expansion économique qui a suivi la peste noire en Europe, la monnaie est revenue avec la découverte de nouvelles mines d’argent en Europe de l’Est : le culte médiéval des reliques est devenu une superstition amusante. Désormais, les armées pouvaient être payées de nouveau avec de la monnaie métallique et envoyées à la conquête du monde que les nouveaux galions européens étaient en train de découvrir. L’invention de l’imprimerie a créé les langues nationales et mis fin à jamais au rôle du latin en tant que langue internationale. Les langues nationales ont également créé des États-nations, des entités agressives et puissantes qui dominent encore aujourd’hui l’Europe. Et cela a créé le monde d’aujourd’hui : agressif, violent, destructeur, insoutenable, et se précipitant à la vitesse la plus rapide possible vers sa propre destruction – l’effondrement de Sénèque de notre civilisation.

Qu’en est-il de notre avenir : peut-on imaginer un retour à quelque chose de semblable au Moyen Âge, le « Nouveau Moyen Âge » ? Il s’agit d’un concept largement débattu, souvent perçu en termes fortement négatifs parce que les gens voient encore le Moyen Âge historique comme un « âge sombre ». Plus que cela, la plupart des gens aujourd’hui semblent trouver inconcevable qu’une société complexe puisse exister à l’avenir sans combustibles fossiles. De ce point de vue, tout ce qui sortirait de l’effondrement à venir serait quelque chose comme « des paysans gouvernés par des brigands » ou, pire encore, un nouveau monde Olduvai de chasseurs et de cueilleurs affamés, voire l’extinction totale de l’humanité.

Peut-être. Mais il se peut aussi que cette attitude pessimiste soit tout aussi erronée que l’incapacité des Romains à concevoir une société quelconque sans Rome comme capitale d’un empire. Rutilius Namatianus a écrit quelque chose comme ça dans son De Reditu, au début du 5ème siècle après JC. Mais il avait tort, l’exemple du Moyen Âge nous dit qu’il est possible de garder une civilisation sophistiquée malgré le manque de ressources matérielles disponibles.

Il est probable que l’ancien monde ne puisse plus être sauvé, et probablement qu’il ne mérite pas de l’être. Mais, même sans les abondantes ressources minérales que nous avons utilisées pour créer notre situation actuelle, nous pourrions sortir du goulet d’étranglement de Sénèque et construire une société durable basée sur au moins une partie des connaissances scientifiques et littéraires actuelles en utilisant des énergies renouvelables et grâce à une gestion prudente des ressources minérales restantes de la Terre – exploiter nos ruines pourrait aussi aider, tout comme les peuples médiévaux l’ont fait pour les ruines romaines.

Nous ne pouvons pas dire si nos descendants seront capables de créer un tel monde, mais ils auront une meilleure chance si nous les aidons. Cela signifie qu’il faut semer les graines d’une infrastructure d’énergie renouvelable basée sur des ressources durables, et commencer à le faire avant que le changement climatique ne détruise tout. Nous pouvons le faire, mais nous devons commencer maintenant.

Après avoir écrit ce post, je viens de découvrir un post de 2013 sur « American Conservative » sur le monachisme chrétien qui a été commenté aujourd’hui même par Alastair Crooke. Il semble que l’idée que nous pouvons apprendre quelque chose du Moyen Âge se répand.

Ugo Bardi

Lien

Le texte d’Alastair Crooke a été traduit et commenté par dedefensa.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Quelles nations s’effondreront, et lesquelles prospèreront dans les 25 prochaines années ?

[Source : Le Saker Francophone]

Quelles nations s’effondreront, et lesquelles prospèreront dans les 25 prochaines années ?


L’adaptabilité et la flexibilité sont les traits fondamentaux qui assureront la survie des nations à l’avenir.


Par Charles Hugh Smith − Le 21 mai 2019 − Source Of Two Minds

Qu’est-ce qui distinguera les nombreux pays qui s’effondreront et ceux qui survivront – où même prospèreront – dans les vingt-cinq prochaines années, alors que la stabilité disparaît autour d’elles ? Comme je l’explique dans mon récent livre Pathfinding our Destiny : Preventing the Final Fall of Our Democratic Republic (Éclaireurs de notre destin : pour empêcher la chute finale de notre république démocratique), les facteurs qui auront de l’importance ne sont pas nécessairement culturels ou financiers. Travailler beaucoup et être en bonne santé  ne suffira pas à protéger un pays de l’effilochement.

Voici les facteurs importants pendant les 25 prochaines années :

*1. La capacité à survivre à l’affrontement avec le changement non-linéaire, qui est brutal, imprédictible et systémique, à l’opposé du changement linéaire, qui est graduel, prédictible et limité par nature.

Aucun des systèmes politiques courants n’est assez décentralisé et adaptatif pour survivre à l’ère non-linéaire dans laquelle nous entrons. Comme je l’expliquais dans What If Politics Can’t Fix What’s Broke ? (Que se passe-t-il si la politique ne peut plus réparer ce qui est cassé ?), les politiques fondées sur le compromis centralisé et progressif de même que les ajustements décidés par le haut sont absolument inadéquates pour traiter les perturbations non-linéaires.

*2. Les nations qui ne pourront pas se débarrasser de leurs élites sclérosées chuteront, mais celles qui auront assez de volonté politique pour les jeter par-dessus bord auront les moyens de survivre et même, de prospérer alors que le statu quo s’effondre autour d’elles.

Comme nous le savons tous, le problème est que des élites
parasitaires dirigent les hiérarchies centralisées de la politique et de
la richesse, et elles s’accrocheront au pouvoir même si le pays
qu’elles dirigent s’effondre.
La démesure, la suffisance et
l’avidité de ces élites parasitaires ne connaît pas de limites ; l’idée
que les structures politiques et financières qu’elles dominent ne
survivront pas n’existe tout simplement pas pour elles, à l’exception
des quelques-uns qui construisent des abris lointains et retranchés
pourvus de pistes d’atterrissage etc.

Malheureusement pour ceux-là, ils n’échapperont pas à l’imagerie par
satellite et par drone, ou aux paroles indiscrètes de leurs employés, de
leurs sous-traitants etc.

Au moment où la population prendra conscience de la précarité du statu quo, il sera trop tard pour effectuer des changements efficaces en se débarrassant des élites parasitaires.
De la même manière que Rome était trop épuisée pour résister à la fin,
les structures de gestion d’un contexte stable seront trop affaiblies
pour s’adapter avec assez de rapidité pour survivre.

*3. La centralisation de la richesse, du pouvoir et de l’administration a été la « solution » pendant des siècles, voire des millénaires. Nous approchons d’un Pic de centralisation et donc d’un échec systémique de la centralisation comme « solution » à tous les problèmes.

L’unique solution durable sera une radicale décentralisation du capital, du pouvoir politique et du contrôle des ressources.
La seule raison pour laquelle les élites parasitaires règnent sans
partage, c’est que la richesse et le pouvoir sont concentrés à l’extrême
dans quelques mains. Alors que les systèmes politiques et financiers
échoueront et se disloqueront, des solutions totalement extérieures aux
hiérarchies centralisées émergeront… si la population est libre de les
adopter.

*4. Ces solutions rendront obsolètes les structures actuelles centralisées. Toutes les réformes échoueront car les élites parasitaires ne rendront jamais leur contrôle sur le pouvoir. Le dénouement consistera donc en un effondrement complet des structures politiques et financières centralisées ainsi que des élites parasitaires qui les contrôlent.

*5. L’adaptabilité et la flexibilité seront les traits fondamentaux qui assureront la survie à l’avenir.

Les seules structures adaptables et assez flexibles pour réagir
rapidement et efficacement pour survivre sont les réseaux décentralisés –
non-hiérarchiques, distribués plutôt que centralisés ; auto-organisés
plutôt qu’organisés par en haut.

20 ans avant que Rome implose, peu des « citoyens de premier plan » anticipaient l’effondrement. Et ce qui était vrai alors l’est encore pour nos élites parasitaires. Un effondrement semble réellement « impossible »
dans l’état d’esprit actuel : on ne peut même pas concevoir que ce qui
fonctionne maintenant s’arrête un jour de fonctionner. Mais une
suffisance aveugle basée sur la croyance d’une stabilité éternelle
n’arrête pas l’usure et la rouille, et n’empêchera pas non plus
l’effondrement.

Comme Américain, j’espère que mes concitoyens finiront par comprendre
cette alternative simple et profonde : ou nous supportons la domination
de nos nombreuses élites parasitaires, ou nous jetons par-dessus bord
les structures centralisées dont les élites parasitaires ont besoin pour
imposer leur domination.

Charles Hugh Smith

Traduit par Michel pour le Saker Francophone




Les cellulaires endommagent l’ADN radicalement plus que les lignes à haute tension

[Source : La maison du 21e siècle]

Auteur : André Fauteux

Les cellulaires endommagent l’ADN radicalement plus que les lignes à haute tension

ADN fragmenté de cellules ovariennes de drosophile exposée aux ondes GSM 900 MHz. © Dimitris Panagopoulos

Une nouvelle étude très importante¹ résume les mécanismes impliqués dans les dommages à l’ADN causés indirectement par le rayonnement des téléphones portables. Il démontre que la variabilité extrême de l’intensité et de la forme d’onde des signaux de communication sans fil (radiofréquences de type micro-ondes) est à l’origine des effets biologiques observés. Les ondes  déclenchent l’ouverture des canaux ioniques à voltage variable des membranes cellulaires qui deviennent surchargées en calcium. Ces membranes s’ouvrent et se referment chaque fois que survient un changement supérieur à 30 % dans leur tension. Tous les effets cellulaires physiologiques sont initiés par les changements de concentrations ioniques médiés par le déclenchement de canaux ioniques.

L’auteur Dimitris Panagopoulos a révisé les études effectuées par son groupe de recherche, de 2006 à 2016, et comparant les dommages génétiques causés par six différents types de champs électromagnétiques (CEM) sur les œufs de la mouche à fruits (ou du vinaigre) Drosophila melanogaster. Elle a permis de constater que les CEM des téléphones cellulaires sont plus dommageables que d’autres types de CEM, y compris les champs magnétiques des lignes électriques. Ils provoquent une plus grande fragmentation de l’ADN et étaient significativement plus bioactifs, même à des durées d’exposition beaucoup plus courtes.

Les rayonnements
des téléphones portables se sont même avérés encore plus dommageables
que des agents chimiques cytotoxiques (nocifs pour les cellules). Alors
que ces agents chimiques ne causaient des dommages qu’à certains stades
du développement de l’œuf, il a été constaté que les radiations des
téléphones portables provoquaient des dommages à TOUS les stades du
développement de l’œuf et des mutations de l’ADN héréditaires qui
pouvaient être transmises à la génération suivante.

Les résultats étaient statistiquement significatifs :
• Il y avait 35,77 % plus de dommages à l’ADN causés par l’exposition à
la fréquence de téléphonie cellulaire GSM 1800 mégahertz (MHz) au bout
de 36 minutes par rapport aux œufs non exposés (valeur-p <0,0005 réfutant la probabilité que cela soit le fruit du hasard),
• et 50,16% plus de dommages à l’ADN ont résulté d’une exposition à la
fréquence GSM 900 MHz en 36 minutes par rapport aux œufs non exposés (p
<0,0002);
• en revanche, seulement les auteurs n’ont observé que
7,5% (p <0,001) de dommages à l’ADN suite à une exposition de 120
heures à des champs magnétiques 60 Hz comparables à ceux de lignes
électriques.

Même si toutes les sources de champs
électromagnétiques étudiées dans les études étaient non ionisantes et ne
pouvaient donc pas causer de dommages directs à l’ADN, ceux-ci étaient
causés par la libération dans les cellules de radicaux libres oxydants
ou d’enzymes hydrolytiques comme les déoxyribonucléases. 

L’étude a révélé que les paramètres physiques les plus importants des CEM à l’origine de la bioactivité sont :
1) la polarisation (en combinaison avec la cohérence spatio-temporelle),
2) les composants d’extrêmement basses fréquences ELF (pulsation, modulation, etc.),
3) l’intensité du champ/rayonnement,
4) la durée d’exposition,
5) la variabilité du champ.

Le
paramètre crucial de la bioactivité intense semble être la variabilité
extrême des signaux polarisés, principalement due aux grands changements
d’intensité imprévisibles. Ceci s’applique à toutes les formes de
communication sans fil à micro-ondes, y compris les 2e, 3e et 4e générations de téléphones cellulaires, les téléphones sans fil DECT et le Wi-Fi.

Selon
Panagopoulos, les résultats de ces études sont applicables aux
mammifères, y compris les humains, car « toutes les cellules des
insectes (y compris Drosophila) et des mammifères (y compris
les humains) ont le même type de membranes cellulaires, regorgent de
milliards d’ions libres identiques comme le calcium (Ca + 2), le
potassium (K +), le sodium (Na +), etc., déclenchant et accompagnant
tous les événements cellulaires, et présentant les mêmes types
d’organites intracellulaires, comme les mitochondries, les ribosomes, le
réticulum endoplasmique, le noyau contenant l’ADN génomique de la
cellule avec la même structure de base, etc. Ces similitudes au niveau
cellulaire entre tous les animaux sont plus fondamentales que les
différences de volume, de masse, de forme, de fonctions macroscopiques,
d’intelligence, etc., puisque tous les effets sur la santé sont initiés
au niveau cellulaire. Il est donc raisonnable de supposer qu’un effet
cellulaire provoqué par les CEM sur la drosophile (par exemple, des
dommages à l’ADN) peut également se produire dans l’organisme humain. »

L’importance
de la variabilité de l’exposition implique la nécessité de définir des
normes de sécurité pour les expositions aux champs électromagnétiques
non seulement en fonction des composantes de fréquence et des valeurs
d’intensité moyenne (ce qui est actuellement le cas aux États-Unis et
dans d’autres pays), mais également en fonction de l’intensité maximale
et minimale, des variations de fréquence, onde pulsée ou continue,
modulation et polarisation.

Texte adapté d’un commentaire provenant d’une source scientifique qui préfère demeurer anonyme.

  1. Comparing
    DNA damage induced by mobile telephony and other types of man-made
    electromagnetic fields, Dimitris J. Panagopoulos, Mutation
    Research-Reviews in Mutation Research, 11 mars 2019.



Docteur Richard Moskowitz, médecin depuis plus de 50 ans: L’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne repose nullement sur la science ; il s’agit de « scientisme », d’une foi quasi religieuse dans les vaccins

[Source : Initiative Citoyenne]

Docteur Richard Moskowitz, médecin depuis plus de 50 ans: L’hystérie
actuelle au sujet de la rougeole ne repose nullement sur la science ;
il s’agit de « scientisme », d’une foi quasi religieuse dans les vaccins

Brian Shilhavy, Health Impact News,  12 mars 2019

Le Dr Richard Moskowitz, médecin de famille depuis plus d'un demi siècle
Le Dr Richard Moskowitz, médecin de famille depuis plus d’un demi siècle

Le
Dr Richard Moskowitz est médecin depuis 1967. Il a fait ses études à
Harvard en sciences biochimiques et a reçu son diplôme de médecin à
l’Université de New-York en 1963. Après avoir fait un graduat en
philosophie à l’Université du Colorado, il a effectué un stage à
l’hôpital St. Anthony de Denver.

En
2015, lorsque la première hystérie au sujet de la rougeole a éclaté
dans les médias, le Dr Moskowitz a eu la gentillesse de nous autoriser à
publier son article : The Case against immunizations qui
reste l’un de ses écrits les plus brillants sur le sujet que nous ayions
jamais publié. Pour réaliser ce travail, le Dr Moskowitz s’est, bien
entendu, appuyé sur ses connaissances du sujet comme sur des décennies
de pratique de la médecine clinique.

Le
Dr Moskowitz vient de rédiger un autre article sur le thème des
« Epidémies de rougeole » en 2019, ainsi que sur le récent appel à une
vaccination obligatoire.

Il y expose le sophisme selon lequel « la science est bien établie » en matière de rougeole et de vaccins.

« Contrairement à ce que l’on nous a dit, la science est bien loin d’être établie sur l’efficacité des vaccins.

Ces
suppositions ne relèvent pas de la science, mais essentiellement du
scientisme, d’une foi quasi religieuse caractérisée par son dogmatisme
et  par l’étouffement de la pensée critique, du doute, du questionnement
par rapport aux vérités prétendument établies.  La véritable science a
bien d’autres exigences ! Tout ceci fait comprendre pourquoi les médias
s’abstiennent de signaler les dommages et les décès dus aux vaccins. »

Ces épidémies de rougeole : des pensées hors saison

Par le Dr Richard Moskowitz, M.D.

Alliance pour la protection de la Recherche

Extraits :

Avant
que l’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne dégénère encore
plus, un brin de bon sens pourrait nous aider à réfléchir plus
attentivement avant de nous dépêcher de prendre des mesures qui ne
fonctionneront pas et feront vraiment des dégâts.

Refuser
un traitement médical non souhaité est un droit fondamental que toutes
les nations civilisées ont juré de respecter, à la seule exception
possible d’une menace grave et imminente pour la santé publique. Les
quelques épidémies de rougeole localisées qui ne dépassent souvent pas
quelques dizaines ou centaines de cas ne correspondent pas en fait à ce
critère.

Toutes
ces épidémies sont typiques de celles qui se sont produites depuis
l’introduction du vaccin. D’autres épidémies semblables continueront
sans doute de se produire, même si la campagne bien financée de
l’industrie du médicament parvenait à vacciner tout le monde.

Pourtant,
le Département de la santé de l’Etat de Washington a déclaré une
urgence de santé publique sur cette base. Plusieurs autres Etats
envisagent de faire la même chose, et les médias se sont associés avec
enthousiasme à cette politique comme les éditoriaux du New-York Times,
du Boston Globe et autres grands magazines. Les stations radio comme les
émissions débats sur NPR, toutes bien intentionnées, mais propageant
sans cesse des peurs alarmistes et des exagérations, comme s’il
s’agissait de vérités bien établies. Ces médias citent souvent des cas
d’épidémies modestes comme justification suffisante pour éliminer les
exemptions aux vaccinations pour croyance personnelle, et qui ont encore
cours dans divers Etats.

Une
violation flagrante du Premier amendement et l’exemple le plus récent
et le plus inquiétant est la pression exercée par le Congrès sur
Facebook et autres médias sociaux pour censurer les publications qui
osent susciter des questions ou des doutes sur les vaccins, ainsi que
sur l’obligation vaccinale.

D’un
autre côté des politiciens et des journalistes n’ont rien fait de plus
que de croire les informations que des médecins et des autorités de
santé publique leur communiquent.

Malheureusement,
ce qui leur est communiqué ne relève pas seulement d’une mauvaise
éthique, mais aussi d’une mauvaise science, basée sur des hypothèses
totalement contredites par la recherche actuelle, tout en violant les
droits de l’homme les plus fondamentaux, ainsi que les valeurs morales
qui nous sont chères.

Souvent
supposées aller de soi sans même avoir besoin d’être énoncées, encore
moins prouvées, leurs hypothèses fondamentales sont en réalité deux
postulats qui s’appuient l’un sur l’autre pour les soutenir, à savoir 1)
que ces petites épidémies de rougeole et autres maladies infectieuses
contre lesquelles nous vaccinons sont en fait initiées et propagées par
des individus non vaccinés, et 2) que les vaccins sont, non seulement
miraculeusement sûrs, mais également uniformément efficaces pour
immuniser les personnes; de sorte que seules les personnes non vaccinées
restent susceptibles et donc capables de transmettre ces maladies à
d’autres.

Mais
il n’est pas possible d’avoir les deux à la fois. Car si ces postulats
étaient tout à fait vrais, si l’immunité conférée par le vaccin
antirougeoleux était vraiment comparable à l’immunité absolue et
permanente résultant de la maladie et de son rétablissement, les
non-vaccinés ne constitueraient une menace pour personne d’autre
qu’eux-mêmes, sur la base d’un libre choix de leur part ; de sorte que
ceux qui prennent le vaccin n’auraient absolument rien à craindre.

Inversement,
si les personnes vaccinées risquent effectivement de contracter la
maladie à partir de personnes non vaccinées, c’est que le vaccin est
manifestement inefficace au point que tout ce qu’il offre ne peut
constituer une immunité réelle ou authentiquement efficace.

Quoi
qu’il en soit, il existe de nombreuses preuves scientifiques solides
selon lesquelles ces deux hypothèses sont tout simplement fausses.

La
grande majorité des cas de rougeole, d’oreillons et d’autres maladies
que l’on prétend pouvoir être prévenues par un vaccin, au cours
d’épidémies passées ou récentes, ont été, dans 75 à 95% des cas,
observées chez des personnes vaccinées. Une étude récente sur la
rougeole en Chine, où plus de 99% de la population fut vaccinée en
fonction d’une loi rendant cette vaccination obligatoire a néanmoins
permis d’observer plus de 700 épidémies localisées, et ce, en une seule
année, pour un total de près de 26 000 cas.

Il
en va à peu près de même pour les éclosions récentes d’oreillons aux
États-Unis, où 95 à 100% des cas ont été trouvés chez des vaccinés.

Ainsi,
même si toutes les exemptions non médicales étaient éliminées et que
pratiquement tout le monde était vacciné, comme le nécessiteraient les
nouvelles lois proposées, des épidémies similaires continueraient sans
doute de se produire.

En
d’autres termes, la prétendue immunité conférée par les vaccins est une
astuce, une contrefaçon de la réalité et «l’immunité collective»,
objectif justifiant les obligations, généralement lié à un taux de
vaccination de 95% ou plus dans le cas de la rougeole, constitue une
chimère, des vœux pieux que la vaccination ne peut tout simplement pas
atteindre, contrairement à la maladie naturelle. Les experts de la santé
publique savent depuis longtemps que les épidémies de grande ampleur ne
se produisent plus lorsqu’au moins 80% de la population a été atteinte
par la maladie et en a guéri. C’est cela, et seulement cela, qu’est
l’immunité de groupe. S’attendre à ce que le vaccin atteigne un niveau
encore plus élevé, sans épidémie, est un pur fantasme et contraire de la
science pure et dure.

En
outre, des scientifiques ont également démontré que les personnes
vaccinées à partir de virus vivants, tels que la rougeole, les
oreillons, la rubéole, la varicelle, le rotavirus, la poliomyélite orale
et certaines versions de la grippe, les «répandaient» régulièrement
dans leur entourage et étaient donc contagieuses  pendant plusieurs
semaines.

En
ce qui concerne la réapparition de la coqueluche ces dernières années,
par exemple, de nombreuses études ont montré que les épidémies de plus
en plus importantes et fréquentes de la maladie étaient également
transmises par des individus vaccinés, même si la bactérie n’était plus
vivante, en partie par sélection naturelle de souches résistantes aux
vaccins, comme cela a été documenté dans le cas d’autres vaccins non
vivants (HiB, pneumocoques et, éventuellement, poliomyélite injectable).

« En
bref, la volonté de vacciner autant de personnes que possible et
l’intimidation et la colère contre les parents qui choisissent de ne pas
vacciner qui vont de pair, sont non seulement cruels et peu réalistes,
mais contribuent également à créer et à propager les maladies que les
vaccins ont été conçus pour éradiquer. »

Plutôt
que de simplement accepter le fait que les vaccins ont, au mieux, une
efficacité partielle et limitée, nous permettons au CDC et à l’industrie
du médicament de jouer sur nos craintes au point de transformer ces
épidémies localisées de rougeole en un semblant redoutable de menace
imminente, une urgence de santé publique, constituant une menace
sérieuse pour la société, justifiant la vaccination forcée de tous, même
contre la volonté des intéressés si nécessaire, et annulant ainsi tous
les codes et traités auxquels nous avions souscrit: le Code des droits
de l’homme de Nuremberg et la Déclaration d’Helsinki régissant la
recherche biomédicale, qui insistent tous deux sur le droit de chaque
patient et de chaque sujet de donner son consentement éclairé à toutes
les procédures médicales et chirurgicales, en interdisent explicitement
leur administration par la force.

La science n’est pas définitivement établie une fois pour toutes

Contrairement
à ce qu’on nous dit, la science est loin d’avoir dit son dernier mot
sur l’efficacité des vaccins. Cela serait déjà suffisant pour effacer le
mythe selon lequel la vaccination obligatoire serait nécessaire.

Mais ce n’est pas la seule raison, ni même la plus importante.

La sécurité des vaccins est encore très loin d’être établie, pour le dire gentiment et pour de très bonnes raisons.

En
premier lieu, de nombreuses études ont montré que les enfants qui
contractent des infections fébriles aiguës telles que la rougeole, les
oreillons, la rubéole, la varicelle et la grippe et guérissent dans la
suite sont beaucoup moins susceptibles de développer des maladies
auto-immunes chroniques et un cancer au cours de leur vie que les
enfants simplement vaccinés contre ces maladies.

D’autres
études encore relient les risques de décès, d’hospitalisation et
d’autres réactions indésirables graves, non pas à un vaccin ou à des
vaccins en particulier, mais plutôt au nombre total de vaccins
administrés, à la fois simultanément ou au cours de la vie du patient.

En
d’autres termes, ces terribles résultats ne peuvent pas simplement être
considérés comme des bizarreries individuelles, qui ne seraient
spécifiques qu’à certains individus hypersensibles, mais semblent plutôt
être liés à la nature même du processus de vaccination.

Ces
résultats sont déjà plus que suffisants pour remettre en question,
voire discréditer, le respect presque universel accordé au concept de
vaccination, sans parler du chèque en blanc qui permet et même incite
l’industrie pharmaceutique à développer, commercialiser et finalement
imposer de plus en plus de vaccins, partant du principe que les vaccins
sont sans danger et efficaces dans tous les domaines, qu’ils économisent
d’énormes sommes d’argent grâce à la non-prise en charge des patients
atteints de ces maladies, et qu’il est donc correct, voire souhaitable,
d’empiler autant de doses de nombreux vaccins différents qu’il est
possible de commercialiser, souvent sans autre raison que celle de
disposer de la capacité technique pour les fabriquer.

C’est
la même hypothèse qui permet à l’industrie pharmaceutique d’organiser
ses propres études d’innocuité sans véritable contrôle placebo des
individus non vaccinés. Cette façon de procéder limite les effets
indésirables à ceux qui sont examinés quelques heures ou quelques jours
après la vaccination, excluant ainsi automatiquement les maladies
chroniques qui pourraient survenir dans la suite; cela donne à
l’enquêteur principal le pouvoir illimité de déterminer si une réaction
indésirable rapportée est liée ou non à un vaccin, selon des critères
jamais spécifiés; et cela permet au CDC d’insister sur le fait que les
vaccins sont uniformément sûrs et efficaces sans mener leurs propres
études indépendantes, même si le Congrès a légiféré et la Cour suprême a
confirmé que les vaccins sont «inévitablement dangereux», afin
de protéger les fabricants de toute responsabilité par rapport aux décès
et aux dommages qu’ils provoquent, une « faveur » gratuite jamais
accordée à aucune autre industrie.

En bref, ces hypothèses ne relèvent pas de la science, mais simplement du scientisme, une religion qui prétend parler au nom de la science et qui se caractérise par un dogmatisme, qui étouffe l’esprit critique, le questionnement et le doute par rapport à des vérités prétendument établies. La véritable science est en droit d’exiger beaucoup plus. Tout ceci explique pourquoi les médias s’abstiennent de signaler les décès ou les dommages dus aux vaccins sans avoir à s’interroger, et pourquoi la plupart des médecins offrent à leurs enfants les mêmes vaccins que ceux qu’ils administrent à leurs patients.

Ce
qui m’amène à mon dernier point, à savoir que si la vaccination et les
vaccins étaient effectivement sûrs et efficaces dans leur ensemble,
alors les milliers de parents qui croient sincèrement que leurs enfants
sont décédés après avoir été vaccinés ou ont eu la santé endommagée par
les vaccins et doivent vivre chaque jour de leur vie avec cette terrible
réalité, sont soit de fieffés menteurs, ignorants ou stupides, et
méritent donc peut-être même que leurs histoires soient ignorées et
rejetées d’emblée par la communauté médicale, les médias et le grand
public !

Pourtant,
leurs souffrances, quelle qu’en soit la cause, appellent à tout le
moins à de la prudence, de la retenue et à une simple compassion pour le
point de vue de ceux dont l’expérience vécue est si tragiquement
différente de celle de tous ceux qui ont le privilège d’ignorer ou de se
montrer insensibles à  tous ces drames.

En
tant que médecin de famille qui a soigné bon nombre de ces enfants au
fil des ans, je peux affirmer avec une certitude absolue que la grande
majorité de ces parents ne sont en aucun cas des «anti-vaccins»
ignorants, crédules ou hostiles à la science.

Bien
au contraire, ils sont souvent bien éduqués, bien informés et ont
généralement consacré leur vie à percer le mystère de ce qui est
vraiment arrivé à leurs enfants et ne demandent plus qu’une seule chose,
c’est que les vaccins soient rendus aussi sûrs que possible, sur la
base d’une enquête minutieuse menée par des scientifiques indépendants de l’industrie du médicament.

Après
plus de cinquante ans passés « dans les tranchées », je puis également
attester que le sens instinctif et pratique de parents attentionnés est
souvent un guide beaucoup plus précis et plus fiable sur les causes des
tragédies qu’ils ont subies que des déclarations savantes qui les
prémuniraient contre le besoin de prendre réellement en compte les
détails de leur expérience vécue.

Enfin,
le respect généralisé et presque universel accordé à la vaccination,
fondé sur le catéchisme selon lequel les vaccins sont non seulement sûrs
et efficaces, mais également parmi les réalisations suprêmes de la
médecine moderne, m’a poussé à écrire. J’étais animé d’un réel
pressentiment, comme du sens de l’urgence, à un moment critique de notre
histoire, alors que les droits des patients de refuser un traitement
médical non souhaité ont depuis toujours été considérés comme sacrés. Il
en va de même pour le droit des parents de pouvoir prendre des
décisions au nom de leurs enfants. Ces droits sont aujourd’hui, comme
jamais, remis en question !

Je
me sentirais bien récompensé si mes paroles, mon raisonnement, la
tristesse, la peur et l’indignation que je ressens depuis longtemps à ce
sujet pouvaient favoriser un débat sain et permettraient de faire
davantage avancer le travail scientifique rigoureux qui reste à faire.

Source: Vaccine Impact

Voir aussi:

Audition du Dr Moss s’indignant du ramdam sur la rougeole et de l’omerta sur les 127 décès après ce vaccin…

Aveux
et conscience que l’autisme peut être lié aux vaccins (c’est d’ailleurs
en toutes lettres dans la notice du vaccin Tripedia contre diphtérie,
tétanos, coqueluche)

Les plans mondiaux de vaccination sont pilotés par l’OMS d’où la panique bien concertée et organisée en même temps dans tous les pays, par exemple sur la rougeole




Les Gilets Jaunes sont-ils des fous à écarter, ou la chance de la France ?

[Source : Le blog de Chantal Dupille]

Par eva R-sistons

Les Gilets Jaunes sont-ils des fous à écarter, comme le Système le pense, ou la chance de la France ?

par chantal dupille dite eva R-sistons

Effrayant
Nouvel Ordre Mondial, hyper technique, inhumain, barbare ! Chaque jour
il s’étend un peu plus, partout, jusque dans les moindres recoins, même
reculés, même dans un hameau loin de tout.

Ayant
pressenti que la France allait sombrer dans la dictature, pour le
plaisir du CRIF et le dégoût entre autres, des intellectuels, je l’ai
quittée voici quatre ans, juste après le crime d’Etat contre Charlie
Hebdo. Et j’ai choisi dans un pays hispanique, un hameau à l’ancienne,
sans Internet mais avec des bergers, des éleveurs, des agriculteurs – et
la solidarité : « Nous sommes une grande famille », me dit une voisine
lors de mon arrivée.

En
face de chez moi, un couple, un fils de 26 ans et à côté, la grand-mère
et son autre fils. Bref, cinq personnes. Pour moi, ils sont un modèle
pour le village – et pour tous ! Solidarité familiale, évidemment, mais
aussi autonomie presque complète: Chasse, culture, bois, vin,
artisanat… Lorsque j’ai montré mes mains désormais rugueuses avec les
travaux locaux, le père a cherché un flacon d’huile d’olives pour les
adoucir – également fabriquée par eux ! Bref, autonomie et solidarité.
Exactement ce que le Système déteste, lui qui a vu lors des deux
guerres mondiales, les ruraux survivre sur leurs terres ! Et qui
désormais, fait tout pour agglomérer les gens dans de grandes villes et
mieux, dans des mégapoles où chacun se replie sur soi et dépend de la
grande distribution.

Bref, joli hameau, perle de plus en plus rare. Mais….

Les
fêtes, il y en a, dans ce village ! Or déjà elles puent le Nouvel Ordre
Mondial qui se faufile et s’incruste sur toutes les terres, même celles
qui perpétuent la vie d’antan ! Les enfants ne célèbrent-ils pas
Halloween, fête divertissante ou plutôt satanique, bourrée de squelettes
et rendant culte au diable ? Et quel bal ? Comme hier, sur la place du
village, populaire avec tangos, pasodobles, valses, rock… bref tous
les styles, musique intense, variée, chaleureuse et locale, ambiance
guinguette, sourire et bonne humeur, couples qui dansent… vraie fête
!  Non, le bal de nos aiëux est enterré ! Celui-là est décadent, soirée
techno, sons électroniques, mix modernes, chacun s’agitant seul, de son
côté, sans partenaire..

Le bal du Nouvel Ordre Mondial, sans qu’on s’en aperçoive, conduit peu à peu à une société sans musique, individualiste, sans genre, où chacun se trémousse comme s’il était seul…  donc fragile
! Bref, musique ou plutôt bruit mondialiste sans particularismes, sans
âme, individualisme forcené, et genre unique : Il n’y a plus d’homme qui
invite une femme à danser, mais des êtres comme sans genre, menant au monde unisexe, égoïste, et sans identité.
Le Nouvel Ordre Mondial c’est une société sans famille ni procréation
naturelle, avec une seule nation, une religion, une race, un genre
unique, une pensée unique, etc…, et robotisée, où tout sera
artificiel, même l’intelligence ! Et gare à ceux qui ne se conforment pas à cette situation, dans le monde entier. Ils seront catalogués comme anormaux, voire malades à « redresser » ! 

Quid de la France ? 

La France est perdue, souillée, amputée, dénaturée, et même brûlée, sous la conduite de la mafia mondialiste ; On lui fait croire qu’il n’y a pas d’alternative au globalisme, à l’UE, à l’ultra-libéralisme-libertaire.
Et ceux qui se révoltent contre cette société toujours plus
inégalitaire et féroce, sont discrédités, accusés d’être des extrémistes
de droite ou de gauche, des fascistes, des casseurs, des homophobes,
des conspirationnistes, des racistes et même d’être antisémites si
quelques insultes fusent. Demain des malades mentaux, peut-être ? « La
prochaine épithète risque d’être : « des fous ». Ce n’est pas pure
spéculation. Car savez-vous que de nouveaux troubles sont inventés pour
dissimuler que c’est le système qui est malade ? Une liste est
régulièrement établie, classant les troubles mentaux, par les
Etats-Unis, reprise par l’OMS, l’Union européenne et donc par les pays
de l’Union. Les hôpitaux psychiatriques, les professionnels de la santé
mentale sont tenus de l’utiliser. Nombre d’entre eux dénoncent la «
normalisation » du « normal » et la tendance qui ne cesse de se
développer à classifier des comportements sociaux parmi les maladies
mentales nécessitant donc d’être « corrigés » par des traitements,
notamment médicamenteux… Car pour ces imbibés au néolibéralisme, c’est
toujours l’individu qui dysfonctionne, jamais le système idéologique et
politique… »
(1)

Il
apparaît clairement que tous doivent s’adapter à ce que les
mondialistes ont préparé, individualisme forcené, hommes et femmes
égaux, interchangeables, puis genre unique, individu-marché,
individu-productiviste, individu-consommateur, individu compétitif,
rentable, ultra performant, flexible, voué à son manager.. et surtout
docile, soumis !  Et pour mieux soumettre, on isole l’individu de la
famille (par exemple à l’école, on inculque à l’enfant le goût du sexe,
des expériences multiples, même déviantes), d’un partenaire comme dans
le bal « moderne » du hameau désuet (des citoyens isolés sont plus faciles à soumettre),
d’un groupe (surtout s’il est combatif), des lieux et des projets
collectifs !  Pire que tout : Ceux qui réfléchissent, critiquent,
s’opposent, sont stigmatisés, discrédités, mis à l’écart, voire
psychiatrisés (et il y a de plus d’hospitalisations sans consentement
!), éliminés de la « scène sociale », du circuit « normal » ! Alors que
c’est la société, qui est malade ! Mais elle est aveugle !

Les
Gilets Jaunes, opposés au Système qui broie, spolie, dénature, détruit,
sont de plus en plus dénigrés, diffamés, calomniés, malmenés… par le
régime macron, comme par les merdias. Parmi eux, il y a des personnes
qui souffrent de l’isolement, des retraités, des chômeurs, des
célibataires, des divorcés, des veufs, ou des personnes handicapées
socialement ou physiquement. Or en se retrouvant sur les ronds-points,
par exemple, ils ont noué des contacts, découvert la solidarité et l’action de groupe, et ils vivent de plus en plus la force du collectif.
Des meneurs se lèvent, les plus politisés partagent des idées, des
causes, des engagements : Liberté, égalité, fraternité, en actes !
Seuls, isolés, c’est la désunion, la faiblesse, l’inefficacité. Mais
l’union fait la force ! Couplée à de justes idées de changements, cette
union vitalise la France qui sous la coupe de prédateurs en col blanc,
perd son identité et ses atouts.

Le
Système ne supporte pas qu’on s’oppose à lui. Et lorsque les
mécontents, les victimes, se regroupent, par milliers, par millions,
c’est une vague qui peut l’emporter ! Seuls les Gilets Jaunes, lucides,
déterminés, courageux, prêts même à risquer leur vie, peuvent
aujourd’hui sauver la France, pas les Partis politiques ou les
Syndicats. Alors soutenons-les, rejoignons ces formidables résistants,
et TOUS UNIS, affrontons victorieusement les malades qui gouvernent la
France ! Les Gilets Jaunes sont la chance de notre pays.

Chantal Dupille dite eva R-sistons

(1) La camisole pour les Gilets Jaunes ! Par Andrée Hemet, membre du Conseil national du Parti de la démondialisation. http://www.pardem.org/actualite/luttes/945-la-camisole-pour-les-gilets-jaunes

Les Gilets Jaunes sont-ils des fous à écarter, ou la chance de la France ?



Un remède pour le cancer supprimé depuis 80 ans : Ils finissent par admettre que Royal Rife avait raison

[Source : Prepare for Change]

(La crainte de germes de maladies détruits par Rays, affirmation d’un scientifique S.D.)

Une personne n’entend pas le son seulement par les oreilles; elle entend le son à travers tous les pores de son corps. Il imprègne tout l’être, et selon son influence particulière, il ralentit ou accélère le rythme de la circulation sanguine, il réveille ou apaise le système nerveux. Il éveille une personne à de plus grandes passions ou il l’apaise en lui apportant la paix. Selon le son et son influence, un certain effet est produit. Le son devient visible sous forme de rayonnement. Cela montre que la même énergie qui va sous forme de son avant d’être visible est absorbée par le corps physique. De cette façon, le corps physique récupère et se charge d’un nouveau magnétisme.

– Musicien soufi, mystique et guérisseur, Hazrat Inayat Khan

TOUT VIBRE. ABSOLUMENT TOUT.

Notre
réalité est telle que les fréquences ont sur nous un effet beaucoup
plus profond qu’on ne l’avait cru auparavant. Cette réalité ne peut plus
être ignorée.

(Sous-titres disponibles en français : Cliquez SS; si ce n’est pas en français : allez dans Paramètres et cliquez Sous-titres et pour changer la langue cliquez Généré automatiquement, vous aurez un vaste choix de langue)

Bien que l’on nous dise constamment que nous sommes à la fine pointe de la technologie, il y en a qui viennent d’être présentées au public comme étant “nouvelles” alors qu’elles ne sont pas du tout. Elles sont simplement réprimées depuis des décennies. Des choses comme les “nouveaux” bandeaux de Neuro numériques qui envoient des fréquences électromagnétiques spécifiques dans la tête d’une personne pour le “changement” de son humeur, par exemple.

Ces
dernières années, il est également apparu que les fréquences peuvent
guérir des maladies y compris le cancer. Le professeur et chercheur
Anthony Holland a même donné une conférence Tedx sur “Briser le cancer
avec des fréquences résonantes” il y a quelques années, discutant de la
capacité à détruire les cellules cancéreuses et les super bugs mortels
comme le SARM avec des champs électriques oscillants pulsés… non pas que
vous en ayez entendu parler aux nouvelles du soir ou quoi que ce soit
d’autre.

(Sous-titres disponibles en français : Cliquez SS; si ce n’est pas en français : allez dans Paramètres et cliquez Sous-titres et pour changer la langue cliquez Généré automatiquement, vous aurez un vaste choix de langue)

Comme
quelqu’un l’a fait remarquer dans les commentaires, des phrases comme
“Ils n’avaient rien vu de tel. Il semble qu’il s’agisse d’un phénomène
nouveau”, a fait en sorte que ceux qui connaissent la suppression
organisée de ces technologies depuis au moins les années 1930 veulent se
cogner la tête contre un mur.


VOICI LE DR ROYAL RAYMOND RIFE.

Dr.
Rife a été présenté, par ceux qui l’ont personnellement connu et ont
travaillé avec lui, comme d’un génie. Scientifique et inventeur à partir
des années 1920, Rife a commencé à construire un microscope grand et
complexe capable d’agrandir des objets 31 000 fois (contre peut-être
1700 fois sur des microscopes standard dans les années 1930 et 1940). En
1940, Rife avait un appareil de deux pieds de haut pesant 200 livres
qui comprenait quelque 5 682 pièces qui lui permettait de voir les virus
et les bactéries d’une façon qu’aucun autre scientifique n’avait.

Grâce
à ce travail, Rife compris que tous les êtres vivants, y compris les
bactéries et les virus, ont leur propre fréquence ou oscillation. Tout
comme une note musicale spécifique peut briser un verre de vin si elle
est chantée à la fréquence de résonance du verre, on a découvert que les
fréquences pourraient également être utilisées pour détruire les agents
pathogènes.

Alors qu’il continuait d’isoler les virus et les
bactéries et de localiser leurs fréquences de destruction, Rife affirma
qu’il avait découvert le virus responsable du cancer.

En utilisant la résonance, ou ce qu’il appela le “taux d’oscillation mortelle” du virus, il le tua. Encore et encore et encore.

Rife
effectua des centaines d’expériences sur des tumeurs chez des rats
délibérément infectés par ce virus cancéreux isolé avant même d’utiliser
ses fréquences cancérigènes mortelles chez les humains. En 1934, il
testa son appareil sur 16 patients atteints d’un cancer en phase
terminale. Sur 16, tous, sauf deux, ont été considérés comme
officiellement guéris en seulement trois mois. De son traitement, Rife
écrira plus tard :

“Avec le traitement par
instrument de fréquence, aucun tissu n’est détruit, aucune douleur
n’est ressentie, aucun bruit n’est audible et aucune sensation n’est
perçue. Un tube s’allume et 3 minutes plus tard, le traitement est
terminé. Le virus ou les bactéries sont détruits et le corps se rétablit
alors naturellement de l’effet toxique du virus ou des bactéries.
Plusieurs maladies peuvent être traitées simultanément.”

Un article du LA Times décrit la méthode pour le public en juin 1940.

(MERVEILLE TECHNOLOGIQUE – Raymond Rife avec son tout nouveau développé microscope

Un microscope géant pourrait révéler les secrets du monde des bactéries

Des scientifiques de San Diego ont mis au point un instrument complexe permettant de magnifier les objets 31 000 fois.

San
Diego, le 23 juin – Les virus, dit-il, survenant dans le cancer; grâce
au microscope géant et complexe, Rife insiste, il les désintègre; il
invente et construit de telles ondes radios.)

“Pour
les organismes trop petits pour être tachés, un ingénieux système
d’éclairage est utilisé. Ce système utilise la théorie de Rife selon
laquelle les organismes réagissent à certaines longueurs d’onde, une
théorie qu’il mène à son terme en bombardant les germes de la maladie
avec des ondes radio qui sont “accordées” à ces tueurs d’hommes minute.
Et le virus qui apparaît pour les cancers s’est désintégré sous ces
ondes radio.”

Rife a été salué dans les
communautés scientifique et médicale pour ses découvertes. En 1937, Rife
avait fondé avec plusieurs collègues une entreprise appelée Beam Ray et
14 de ses machines furent fabriquées.

Que s’est-il passé ?
Pourquoi ces machines ne se trouvent-elles pas dans tous les hôpitaux et
centres de traitement du cancer dans le monde d’aujourd’hui ?

En termes simples, le seul cancer que Rife ne pouvait pas sembler tuer était l’avidité.

COMMENT LE REMÈDE DU CANCER A ÉTÉ SUPPRIMÉ

Morris Fishbein

Une
opposition puissante contre les intérêts directs dans la médecine
allopathique (pharmaceutique et chirurgicale), le “traitement” du cancer
encore infantile appelé chimiothérapie et des professionnels de la
santé liés à la Fondation Rockefeller (avec son programme de contrôle de
la population basé sur l’eugénisme profondément enraciné) s’assuraient
que les machines de Rife ne soient jamais disponibles au grand public.

Morris Fishbein, directeur de l’Association Médicale Américaine (AMA) est décrit par Bob Wallace sur LewRockwell.com comme un “artiste ébranlé” déterminé à détruire les inventeurs en médecine naturopathique qu’il ne pouvait pas racheter :

“Fishbein
a envoyé un avocat pour tenter de racheter Rife. Rife a refusé. Bien
que personne ne connaisse les termes exacts de l’offre, elle était
probablement semblable à celle faite à Harry Hoxsey pour son remède contre le cancer de la peau (Fishbein, en cour, a dû admettre avoir travaillé sur le cancer de la peau).

Fishbein
et ses associés recevraient tous les profits pendant neuf ans et Hoxsey
ne recevrait rien. Puis, s’ils étaient convaincus que cela
fonctionnait, Hoxsey commencerait à recevoir 10% des profits. Lorsque
Hoxsey refusa, Fishbein se servi de ses relations politiques pour faire
arrêter Hoxsey 125 fois en 16 mois. Les accusations (basées sur la
pratique sans permis) ont toujours été rejetées hors cour mais Fishbein
harcela Hoxsey pendant 25 ans. La seule bonne nouvelle, c’est que le
scandale forca Fishbein à démissionner.

Fishbein offrit ensuite à
Phil Hoyland, un investisseur dans Beam Ray et un ingénieur électricien
qui avait aidé à construire les instruments de fréquence, une assistance
juridique pour tenter de voler l’entreprise à Rife et aux autres
investisseurs. Un procès suivit.”

Ce procès était le
début de la fin de Rife et de ses machines. Incapable de résister aux
attaques contre son personnage et l’œuvre de sa vie au tribunal, Rife
s’écroule et se tourne vers l’alcoolisme (malgré le fait qu’il finit par
gagner sa cause). Les frais de justice l’ont ruiné et sa société Beam
Ray fit faillite.

Fishbein continua d’exercer le pouvoir de l’AMA
pour empêcher toute autre enquête scientifique appropriée sur les
revendications de Rife ou de sa machine. Les médecins qui avaient
précédemment soutenu Rife et son travail furent soudainement silencieux.
Arthur Kendall, l’un des associés de Rife, se retira soudainement au
Mexique avec un “don” d’un quart de million de dollars. D’autres
médecins reçurent des subventions importantes et les honneurs de l’AMA
leur permirent de fermer la bouche et de recommencer à prescrire des
produits pharmaceutiques. D’importantes revues médicales, principalement
financées par les recettes publicitaires de la Grande Pharma,
refusèrent de publier les travaux de quiconque impliquant les théories
de Rife ou ses machines.

Le laboratoire de Rife a également été
cambriolé et la documentation de son travail, y compris des
photographies et même des morceaux de ses microscopes, fut volée et
vandalisée. Puis, dans ce qui était trop de coïncidence pour un film
hollywoodien, le laboratoire Burnett Lab de plusieurs millions de
dollars fut incendié et détruit au moment même où ses scientifiques
étaient sur le point de corroborer les conclusions de Rife.

Le laboratoire Burnett brûlé

La
police confisqua illégalement le reste des recherches de Rife… et c’est
tout. Fishbein entrerait dans l’histoire avec une prestigieuse carrière
médicale sur le thème de “l’exposition de charlatans” (ou,
alternativement, d’ennemis financiers du modèle de médecine chimique et
chirurgicale de Big Pharma).

Ce n’était pas seulement Fishbein. Il
y eu un effort coordonné pour s’assurer que les autres médecins
n’essayaient pas de suivre les traces de Rife.

Le Dr Cornelius P.
Rhoads, oncologue, ancien de l’Institut Rockefeller et chef du service
de guerre chimique au cours des deux dernières années de la Seconde
Guerre mondiale, passa deux décennies de 1939 à 1959 à la tête du
Memorial Sloan Kettering – le principal défenseur de la chimiothérapie
au pays – où Rhoads contribua à façonner le nouveau “traitement” du
cancer par chimiothérapie. Il empêcha également d’autres médecins
d’essayer même de reproduire le travail de Rife, tirant des ficelles
pour obtenir le financement de la recherche annulé pour ceux qui
essayèrent.

Rhoads empêcha non seulement  le Dr Irene Diller
d’annoncer la découverte du micro-organisme cancéreux à l’Académie des
sciences de New York en 1950 mais, rendit Dr Caspe avec une mauvaise
enquête de l’IRS et ses fonds de laboratoire furent annulé après qu’elle
ait annoncé une découverte similaire à Rome trois ans plus tard.

Les Rhoads, il faut le souligner, entreraient aussi dans l’histoire comme meurtriers potentiels.

Dans
les années 1930, alors que Rhoads était à Porto Rico pour la
Rockefeller’s Anemia Commission, après une nuit d’ivresse où il retrouva
sa voiture vandalisée, il écrivit
une confession raciste et dégoûtante à un collègue à propos de deux
meurtres et tentatives de meurtre pour injection de cancer sur des
personnes :

“Ils [les Portoricains] sont sans aucun doute la race
d’hommes la plus sale, la plus paresseuse, la plus dégénérée et la plus
espiègle qui ait jamais habité cette sphère. Ça vous rend malade
d’habiter la même île avec eux. Ils sont encore plus bas que les
Italiens. Ce dont l’île a besoin, ce n’est pas d’un travail de santé
publique mais d’un raz-de-marée ou de quelque chose pour exterminer
totalement la population. Elle pourrait alors être habitable. J’ai fait
de mon mieux pour faire avancer le processus d’extermination en tuant 8
personnes et en transplantant le cancer dans plusieurs autres. La
question de la prise en compte du bien-être des patients ne joue aucun
rôle ici – en fait, tous les médecins se réjouissent des abus et de la
torture des sujets malheureux.”

Au moins 13 personnes sont mortes sous les “soins” de Rhoads à Porto Rico.

Le
cabinet de relations publiques Rockefeller est sorti plus tard pour
dire que Rhoads écrivat simplement une lettre “fantastique et ludique”
pour son propre plaisir, une pièce satirique. Token investigations, y
compris une initiée par le Rockefeller Institute, affirma qu’il n’y
avait aucune preuve que Rhoads ait abusé ou négligé ses patients.
Formulation intéressante.

En ce qui concerne l’histoire, vous
pouvez croire que la lettre de Rhoads n’a pas été mise en évidence dans
sa biographie autrement illustre comme pionnier de la chimiothérapie.

ET AUJOURD’HUI ?

Combien de personnes sont mortes inutilement d’un
cancer qui aurait pu être guéri rapidement, sans douleur et à peu de
frais par la technologie Rife dans les années qui se sont écoulées
depuis que ses recherches ont été supprimées ? C’est une pensée
horrible.

Ma mère a failli mourir d’un cancer. Ils lui ont
administré des traitements de chimiothérapie éprouvants ainsi qu’un
traitement dont elle a découvert par la suite qu’il ne correspondait
même pas au type de cancer dont elle avait été diagnostiquée. En fin de
compte, son système immunitaire a été complètement détruit mais son
cancer est en rémission. Les médecins lui ont dit qu’il reviendrait
probablement dans cinq à dix ans.

CE. N’EST PAS. UN REMEDE.

La
raison pour laquelle la personne moyenne croit encore qu’une
chimiothérapie dangereuse et toxique “guérit” le cancer aujourd’hui est
liée à la même force cupide derrière la raison pour laquelle la majorité
des gens continuent de faire le plein d’essence dans leur voiture
malgré le fait que des solutions de rechange beaucoup plus efficaces,
peu coûteuses et respectueuses de l’environnement existent depuis des
décennies, mais ont été supprimées jusqu’à récemment.

La cupidité,
cependant, ne peut pas garder la vérité cachée de l’humanité pour
toujours… surtout ces vérités qui sont si fondamentalement évidentes.

On
est en 2017. Depuis combien d’années les gens donnent-ils de l’argent à
la recherche sur le cancer et font-ils de la “course pour la guérison”
sans même un coup d’œil au système de médecine allopathique sur la cause
?

Bien que discrètement, nous avons maintenant des chercheurs qui
sortent du bois pour vérifier le pouvoir des fréquences de résonance
pour tuer les virus et les bactéries et même guérir des maladies
potentiellement mortelles dont le cancer. Deux médecins en 2014 ont
publié un article dans Global Advances in Health and Medicine (Avancées
mondiales dans la santé et la médecine) intitulé “Le rythme de vie
en tant que symphonie de motifs oscillatoires : l’énergie
électromagnétique et la vibration sonore modulent l’expression génique
pour la signalisation biologique et la guérison
“. Ils y ont conclu :

Par
conséquent, non seulement les produits chimiques mais aussi les
énergies physiques comme les CEM et les vibrations sonores, nos
émotions, nos pensées, nos croyances et la façon dont nous développons
nos intentions et nos rythmes de vie peuvent transformer en profondeur
notre expression génique au niveau cellulaire. Cette découverte peut
révéler des chances inattendues de développer des processus
d’auto-guérison basés sur une utilisation accrue de ce potentiel humain
remarquable…

Le paradigme qui émerge ici passe d’un
point de vue purement biochimique basé uniquement sur les concepts
physiques de transfert d’énergie et de momentum et leurs implications
dans un paradigme holistique basé sur l’information. Bien qu’un murmure
puisse être plus grave que des mots criés, la science peut maintenant
découvrir les principes de base d’une biologie informationnelle plus
subtile dans laquelle des comportements de signalisation spécifiques
peuvent apporter le pouvoir de guérison.

Le pouvoir de guérison.

Après
plus de 70 ans, nous savons tous à quel point le modèle Big Pharma qui
consiste à nous remplir de produits chimiques et à arracher nos organes
vitaux, nous a bien servis… Ce ne sont pas des “remèdes”. Ce système ne
guérit pas.

Ce n’est qu’une question de temps avant que les
milieux médicaux et scientifiques ne soient forcés d’admettre que Rife
avait raison ou qu’ils ne perdent les derniers morceaux de crédibilité
qu’ils ont dans un monde où il est devenu trop évident que nous avons
été délibérément pris en otage dans une bulle technologique… à notre
détriment.

Sources et Ressources :

http://wakingtimesmedia.com/cancer-cure-suppressed-80-years-theyre-finally-admitting-royal-rife-right/?utm_source=Waking+Times+Newsletter&utm_campaign=cf8800589f-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_25f1e048c1-cf8800589f-54394837

Traduction Lucy Pitt.




Tous surhumains demain?

[Source : La Presse]

De plus en plus de personnes ont recours... (PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY)
De plus en plus de personnes ont recours à des implants électroniques pour augmenter leurs capacités.
PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY
Marie-Claude Malboeuf

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Sous leur peau, il n’y a pas
que des os et des veines, mais aussi des puces électroniques, qu’ils
s’implantent pour remplacer leurs clés ou leurs billets de train. Ceux
qui osent le plus veulent stimuler leur cerveau avec des électrodes. Ou
se greffent des boussoles, des aimants ou des caméras miniatures, pour
expérimenter différemment le monde. Deviendra-t-on bientôt des robots ?

« Ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce »

Mathieu Boucher s'est implanté une puce électronique de... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 2.0
Mathieu Boucher s’est implanté une puce électronique de la taille d’un grain de riz sous sa peau, entre le pouce et l’index.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

« Tout le monde disait que notre patron serait forcé de m’amputer la main pour que je ne puisse plus entrer au bureau ! »

Quand Mathieu Boucher a annoncé qu’il quittait la compagnie d’assurances
où il travaillait, à la mi-avril, ses collègues ont bien rigolé. Un peu
ébahis que l’informaticien ait implanté une puce électronique de la
taille d’un grain de riz sous sa peau – entre le pouce et l’index – et
soit parvenu à y copier sa carte d’accès pour franchir les contrôles de
sécurité en gardant les mains vides.

« C’est plus sécuritaire qu’une carte, justifie l’homme de 34 ans, qui habite Québec. Je vais maintenant essayer [d’analyser et de recopier] une carte d’autobus sur une autre puce. Si le chauffeur refuse de me laisser passer, j’essaierai peut-être de contacter la société de transport pour leur proposer de lancer un programme pilote. »

En Suède, la société de train SJ permet déjà aux passagers de stocker
leurs billets dans un implant du même genre – semblable à ceux qu’on
injecte aux animaux de compagnie.

C’est que Mathieu Boucher n’est pas unique en son genre. D’après les
vendeurs de puces, des dizaines de milliers d’Européens, d’Américains ou
d’Australiens en portent dans la main. Dans certains cas, fournies par
leur employeur.

Ils s’en servent pour entrer au bureau, à la maison ou au gym. Parfois
même pour se connecter à leur ordinateur, faire démarrer leur voiture ou
stocker de la cryptomonnaie.

Amal Graafstra, qui a 6 implants, dit en avoir vendu à plus de
1000 Canadiens, dont Mathieu Boucher, par l’entremise de son site,
Dangerous Things. « Le grand public n’est peut-être pas enthousiaste, il
est toujours un peu méfiant, mais il n’est pas négatif comme il l’était
en 2005, quand j’ai eu mon premier implant », affirme au téléphone le
résidant de Seattle.

Il souhaite populariser une plateforme utilisable par des gens sans
connaissance en piratage informatique. L’intérêt ? Ne plus jamais
transporter de clés, ne plus les chercher au fond d’un sac, ne plus les
perdre, énumère-t-il.

Il espère même remplacer les portefeuilles. « Les grandes sociétés de
cartes de crédit ne sont pas à l’aise avec le système, mais certaines
banques sont plus ouvertes. »

Sous leur peau, il n'y a pas que des os et... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 3.0
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les puces, qui coûtent autour de 100 $, sont contenues dans des
seringues stérilisées et sont souvent implantées par des tatoueurs.

Imiter les animaux

La main de la Montréalaise Dominique Leclerc abrite une puce depuis deux
ans. La comédienne y a enregistré son certificat de mariage lors d’un
festival de théâtre, « pour mettre un peu de poésie dans un sujet qui
fait peur », dit-elle en entrevue.

Lors d’un séjour à Berlin, où vivait son mari, elle a découvert que des
centaines de personnes rêvaient de fusionner avec les machines. Parfois
pour devenir surhumaines et immortelles. Parfois pour se doter de sens
artificiels et transformer leur façon de percevoir le monde.

« Un programmeur voulait trafiquer ses implants cochléaires pour entendre les ultrasons », raconte-t-elle.

D’autres originaux – qui se qualifient de « cyborgs » (cybernétique plus
organisme) – se sont greffé des appareils qui réagissent aux
infrarouges, à la pression atmosphérique ou aux champs magnétiques.
Certains bourdonnent face au nord ou vibrent lors des séismes.

« Nos sens se détériorent en vieillissant. C’est le contraire quand
on devient un cyborg. [Ils] s’améliorent, parce que nos pièces
cybernétiques évoluent avec la technologie », écrit Neil Harbisson,
cofondateur de la Cyborg Foundation, dans des textes transmis à La Presse.

« Une personne doit être libre de s’exprimer […] par des
augmentations », dit la charte de son association, qui condamne le
« démontage » et la « suspension ou l’interruption inutile » des
« fonctions » de ses membres.

« Entendre les ultrasons, voir la nuit… Ce sont des capacités que certains animaux ont et que l’humain veut maintenant s’approprier. Dieu est mort et on veut prendre le contrôle de notre humanité. La nature ne décide plus pour nous. »

– Dominique Leclerc

Depuis octobre 2017, elle présente ses découvertes et réflexions dans une pièce de théâtre, Post humains,
dont le texte a été publié en janvier aux éditions L’Instant Même. La
pièce sera présentée à Québec, du 26 au 28 mai, après l’avoir été dans
huit autres villes québécoises et à Berlin.

« Il y a des gens qui font des choses de valeur dans cette communauté, affirme la comédienne. Mais ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce. C’est un débat de société urgent. »

Des GPS ?

Enfant, le réalisateur torontois Rob Spence a perdu un oeil lors d’un
accident de chasse. Il le remplace parfois par une prothèse qui rougeoie
ou une autre qui abrite une minuscule caméra sans fil. « Les gens ont
deux types de réactions. Ils trouvent ça cool ou terrifiant », dit-il en
entrevue.

À Québec, trois ou quatre collègues de Mathieu Boucher envisagent de
l’imiter, dit-il. « D’autres sont dans la paranoïa. Ils me parlent des
Russes, d’espionnage, ils pensent que mon implant peut servir de GPS
parce qu’ils ne comprennent pas la technologie… »

Les puces comme la sienne fonctionnent par radio-identification. Comme
celles des cartes de crédit, elles s’activent seulement lorsqu’on les
place à quelques centimètres d’un lecteur et ne permettent pas de suivre
quelqu’un à distance.

Mais l’entreprise américaine Three Square Market a annoncé en août
qu’elle comptait mettre au point des GPS sous-cutanés pour suivre les
gens souffrant d’alzheimer ou de démence. Si elle y parvient un jour –
le défi technique est grand -, les enjeux éthiques seront plus
gigantesques encore. Voudra-t-on taguer ses enfants ? Les immigrants ?
Les prisonniers ?

Depuis deux ans, des dizaines d’employés ont accepté de se faire
implanter des puces offertes par leurs employeurs – comme Three Square
Market aux États-Unis ou Épicentre, TuiNordi et Newfusion en Europe.
« Quand ton patron te dit que la porte, la lumière, l’ordinateur et la
machine distributrice te reconnaîtront automatiquement, ça pose
d’énormes enjeux de vie privée », prévient David Décary-Hétu, chercheur à
l’École de criminologie de l’Université de Montréal et expert de la
collecte de données en ligne et du piratage informatique.

« Il pourrait se servir de ces informations pour vérifier combien de fois tu vas à la cafétéria. Ou, pire, les revendre aux assureurs, qui voudront par exemple augmenter ta prime d’assurance santé s’ils trouvent que tu vas trop souvent t’acheter des Kit Kat. »

– David Décary-Hétu, chercheur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal

Ni le Québec ni le Canada n’ont légiféré. À l’inverse, au moins cinq
États américains, dont la Californie, interdisent déjà aux entreprises
d’encourager leurs employés à s’en faire implanter. Et les députés du
Nevada viennent d’approuver un projet prohibant tout « micropuçage » non
médical, même volontaire.

Télépathie

Mathieu Boucher ne compte pas collectionner les implants, entre autres
parce que les puces sont trop vulnérables au vol d’identité,
estime-t-il.

Mais Amal Graafstra serait prêt à connecter son cerveau à un
ordinateur : « Si on peut multiplier nos capacités cognitives par 10 en
profitant de neurones numériques, pourquoi pas ? »

Une agence du ministère de la Défense américain – la Defence Advanced
Research Projects Agency, qui a contribué à la création de l’internet et
des GPS – finance des projets du genre, dont une « machine à coudre »
pour implanter des électrodes dans le cortex.

C’est aussi le cas du patron de Tesla et multimilliardaire Elon Musk,
qui emploie des chercheurs pour qu’ils développent « des interfaces
cerveau-machine à très haut débit » et les testent sur des primates. Ce
sera d’après lui la seule façon de ne pas se voir écrasé par
l’intelligence artificielle. Le 21 avril, il a tweeté que son
entreprise, Neuralink, aurait « bientôt » du neuf à annoncer.

Pour bien des scientifiques, ce genre d’ambitions relèvera encore longtemps de la science-fiction.

Déjà, des patients vivent par contre avec des électrodes – plus
rudimentaires – dans leur matière grise ou ailleurs (voir ce qui se fait
en médecine à l’onglet 3). Pour l’instant, on doit leur ouvrir le crâne
afin de les installer. Mais d’autres méthodes sont à l’essai, comme
passer par la jugulaire et les veines, par les voies nasales ou par un
minuscule trou dans la tête.

Des chercheurs tentent aussi de produire des neurones, des nerfs et des
coeurs artificiels. « Les avantages de ces implants seront
éventuellement tellement supérieurs aux risques qu’on ne pourra plus
empêcher les gens de s’en servir pour augmenter leurs capacités », croit
Amal Graafstra. Il prédit que certains choisiront un jour de remplacer
leurs membres en chair et en os par des prothèses, pour être plus forts
et plus rapides.

Mais à quel prix ? Avec les écrans et l’internet, on « s’augmente » déjà
de plusieurs façons, mais on augmente aussi son stress, souligne Johann
Roduit, chercheur affilié à l’Université de Zurich et consultant en
éthique et technologies émergentes.

« Le temps qu’on gagne ne bénéficie pas à l’être humain. On s’en sert pour essayer d’être encore plus performant et productif. »

Sources : bioRxiv, Nature, ni2o

L’animal de compagnie des cyborgs

Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d'une... (PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM) - image 7.0
Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d’une coquerelle avec un téléphone intelligent.
PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM

Comme animal de compagnie, les cyborgs peuvent toujours se procurer
le RoboRoach, une coquerelle vendue avec un kit de chirurgie permettant
d’implanter des électrodes sur ses antennes, afin de contrôler ses
mouvements avec un téléphone intelligent… « Nous avons reçu beaucoup
de courriels nous accusant d’enseigner aux enfants comment devenir des
psychopathes », a confié Greg Gage, cofondateur de la société Backyard
Brains, au magazine Science, en 2013. Le neuroscientifique
croit que son produit permettra plutôt de créer des vocations de
chercheurs. Et que cela est vital à une époque où 20 % de la population
mondiale sera touchée, à un moment de sa vie, par une maladie mentale ou
neurologique actuellement incurable.

L’humain bionique

La médecine flirte aujourd’hui avec la science-fiction. Voici un petit
aperçu des implants électroniques déjà offerts à certains patients
ou déjà à l’essai chez l’humain.

Une prothèse de la mémoire

En implantant des puces électroniques dans le cerveau, on arrive à le
stimuler ou, mieux encore, à lire ses signaux pour les transmettre à des
appareils. Exciter des zones précises lors de tests de mémoire a
amélioré de 25 % les résultats des participants à une récente étude (1). Les puces cérébrales permettent aussi de réduire les crises d’épilepsie (2) ou d’atténuer les tremblements causés par la maladie de Parkinson(3).
Grâce aux circuits implantés dans leur matière grise, des gens
paralysés ont pu contrôler par la pensée leurs membres (artificiels ou
non) (4), utiliser une tablette électronique (5) et écrire en commandant un clavier (6).
Les mots auxquels pensaient les sujets d’une étude ont même pu être
décodés et traduits par l’intelligence artificielle – un espoir pour les
personnes muettes (7).

Un télescope dans l’oeil

Voir parfaitement, trois fois plus loin que les autres humains, et aussi
de très près, sans lunettes ni lentilles cornéennes ? C’est ce
qu’espèrent les participants aux essais cliniques des Bionic Lens,
implantées par une incision dans l’oeil (et conçues par un Canadien) (8).
D’autres prothèses permettent déjà à des patients ayant perdu la vue de
détecter à nouveau le contour des objets. À l’hôpital Saint-Sacrement
de Québec, en février, une lentille « zoom » de la taille d’un petit
pois a par exemple été greffée sous l’iris d’une septuagénaire (9).

Libérer les cardiaques et les diabétiques

Les stimulateurs cardiaques sont apparus dès les années 60. Aujourd’hui,
un moniteur sous-cutané de la taille d’un trombone peut aussi
surveiller en continu l’état de patients souffrant d’arythmie, et
transmettre l’information à leurs médecins par Bluetooth(12).
En faisant implanter dans leur bras un capteur gros comme un grain de
riz, les diabétiques peuvent pour leur part cesser de se prélever une
goutte de sang plusieurs fois par jour. L’appareil mesure leur taux de
sucre toutes les cinq minutes et envoie l’information à un appareil
mobile (13).

Maigrir grâce à l’électricité

Stimuler avec une puce le nerf vague – reliant l’estomac au cerveau –
provoque artificiellement une sensation de satiété, ce qui fait perdre
du poids (10). La stratégie, qui a fonctionné sur des
rongeurs, n’a pas encore été testée sur des humains. Mais un implant
plus gros, fonctionnant sur le même principe, a été approuvé aux
États-Unis il y a quatre ans et peut déjà être installé par un
chirurgien (11).

Des micropuces pour les amputés

L’an dernier, Alex Lewis, un Britannique ayant perdu ses quatre membres,
s’est fait implanter une puce à radiofréquence semblable à celle des
cartes de crédit, afin de pouvoir entrer chez lui sans devoir utiliser
péniblement sa prothèse. D’après les médias anglais, une deuxième puce
contient son dossier médical, crypté et protégé par un mot de passe.

Lève-toi et marche

Trois personnes paralysées ont pu marcher, en s’appuyant sur des
déambulateurs, grâce à des électrodes implantées à la base de leur dos
pour stimuler leur moelle épinière. Une pile a aussi été introduite dans
leur abdomen afin de pouvoir alimenter le système sans fil (14) (15).

Une prothèse « pantalon »

Une orthèse motorisée conçue au Québec et « agissant comme une seconde
peau » augmente la force et l’endurance des utilisateurs. Leurs
mouvements sont détectés d’avance par des capteurs – posés sur leurs
jambes et connectés à des logiciels – afin que leur « dermosquelette »
leur injecte de l’« énergie biomécanique » au bon moment (16).
Le dispositif aide les gens souffrant d’arthrose ou de maladies
cardiovasculaires ou dégénératives. Mais l’armée américaine envisage
aussi son utilisation pour aider les soldats à porter l’équipement de
combat sans se blesser.

Quatre inquiétudes

Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE) - image 8.0
Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la pièce de théâtre Post humains
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

L’idée de fusionner avec la machine ne fait pas l’unanimité, du
moins lorsque la chose n’est pas nécessaire pour surmonter de graves
handicaps ou sauver sa vie. Quels sont les risques ? Voici ce que les
experts en pensent.

Pourra-t-on pirater les implants ?

Des pirates pourraient techniquement prendre le contrôle de certains stimulateurs cardiaques (pacemakers)
afin de les détraquer ou d’en décharger les batteries, d’après un avis
que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a publié en 2007.

On évoque maintenant le brainjacking, soit la potentielle
cyberattaque d’implants cérébraux. « Un patient atteint de parkinson
pourrait voir sa capacité de mouvement inhibée. Un attaquant sophistiqué
pourrait même induire des changements de comportement tels que
l’hypersexualité ou le jeu pathologique », écrivent des chercheurs de
l’Université d’Oxford, dans un article scientifique de 2016.

« Bien que ces piratages soient difficiles à réaliser, […] un
attaquant suffisamment déterminé pourrait réussir », estiment-ils.

Les puces sous-cutanées sont pour leur part rarement cryptées, ce qui
permet de les cloner ou de les désactiver en s’en approchant beaucoup.
Chacune des stratégies suggérées pour les sécuriser « fait rapidement
l’objet d’un nouveau rapport signalant un moyen de violer la mesure
proposée », prévient un rapport du Parlement européen intitulé L’utilisation de puces sous-cutanées chez les travailleurs.

Les implants créeront-ils un fossé entre les gens ?

Si de nouveaux implants cérébraux permettent un jour d’augmenter son
intelligence sans trop de risques, leur mise en marché pourrait mettre
notre autonomie en péril. « Nos sociétés sont compétitives et
entretiennent le culte de la performance. On pourrait donc se sentir
contraints de les utiliser si notre patron nous le propose. Ou les
parents pourraient se sentir le devoir d’améliorer leur enfant », avance
Nathalie Voarino, qui a d’abord étudié les dispositifs de
neuroamélioration externes et poursuit, à l’Université de Montréal, un
doctorat sur la responsabilité sociale face aux risques de
l’intelligence artificielle.

Autre enjeu : le prix de ce type d’innovation, qui pourrait se révéler
inabordable pour certains, dit-elle. « Dans certaines circonstances, on
pourrait voir les améliorations cognitives comme une nouvelle forme de
dopage », dit-elle.

« Si certaines personnes se retrouvent avec des capacités inhabituelles,
il y aura un impact social, cela injecte une dose d’incertitude dans
les interactions humaines », estime de son côté Marc Saner, professeur à
l’Université d’Ottawa et expert de la gouvernance des technologies
émergentes.

Les implants sont-ils dangereux pour la santé ?

On ignore encore quel sera l’effet à long terme des rangs d’électrodes
introduits dans le cerveau ou encore près de nerfs ou d’organes. En
2010, une puce sous-cutanée servant à accéder à son dossier médical, la
Verichip, préalablement approuvée par la Food and Drug Administration
(FDA), a été retirée du marché par son fabricant. Une étude venait de
révéler que des implants du genre s’avéreraient cancérigènes chez les
souris.

Il semble que « des effets similaires chez l’homme soient peu probables,
bien qu’il soit actuellement impossible de les ignorer complètement
dans l’état actuel des connaissances », conclut le rapport du Parlement
européen sur le micropuçage de travailleurs.

La popularisation des puces destinées aux humains pourrait compliquer le
travail des psychiatres. Des entreprises bidon – gérées par des
fraudeurs – laissent croire aux gens vulnérables qu’ils ont pu se faire
implanter une puce à leur insu et qu’elle cause leurs
symptômes-sentiments d’être surveillés ou d’entendre des voix. Le
vendeur d’implants Amal Graafstra, qui a reçu de nombreux courriels
désespérés, prévient le public sur le site de son entreprise, Dangerous
Things, en précisant que les fraudeurs prétendent pouvoir « scanner » et
« retirer » ces implants imaginaires en échange d’argent.

Les implants auront-ils des impacts imprévus ?

« Les gens viennent de se réveiller et de comprendre que Facebook prend
leurs données quand ça fait dix ans qu’ils nourrissent le monstre !
Qu’est-ce que ce sera avec les implants ? », s’interroge Dominique
Leclerc.

« Tout le monde veut créer l’affaire géniale qui les rendra riches. Personne ne se demande : « Attends, où va-t-on se ramasser avec ça ? Qu’est-ce que ça fera à la condition humaine ? » On y va parce que, sinon, quelqu’un d’autre va le faire. »

Les politiciens hésitent à discuter des technologies destinées à
transformer l’humanité, tant au niveau national qu’international,
déplore le chercheur ontarien Marc Saner, expert en éthique et
réglementation des technologies émergentes. « Avec les changements
climatiques, c’est pourtant l’un des facteurs qui influenceront le plus
l’évolution du monde, dit-il. Mais ces sujets sont d’une extrême
complexité. Et la vitesse à laquelle les innovations surviennent, la
vitesse à laquelle elles sont distribuées sont problématiques. Tout
change si vite que nous sommes à bout de souffle. »

Source : ScienceDirect

Voir aussi :




Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910

[Source : Les moutons rebelles ou web.archive.org]

Comment l’industrie de la santé et du bien-être ont radicalement changé

J’ai maintenant 68 ans et, depuis des années, je compte sur des solutions médicales alternatives pour presque tous mes problèmes de santé. Un changement de régime, des aromates, des vitamines, des minéraux et une bonne dose de sport ont fini par être tous les médicaments dont j’ai jamais eu besoin.

En 2010, lorsque j’avais 61 ans, j’ai guéri de l’arthrite uniquement grâce à des vitamines et des minéraux. J’étais atteint depuis que j’avais la vingtaine. Mes médecins disaient que mon arthrite n’était pas curable, mais la médecine occidentale se trompait au sujet de l’arthrite.

Après cette simple cure, j’ai arrêté de souffrir, je suis devenu sceptique, et j’ai commencé à faire des recherches sur l’histoire de la médecine en Amérique du Nord. Ce que j’ai découvert est surprenant !

Dès ma jeunesse, j’étais fasciné par la technologie médicale. Quand j’avais environ 7 ans, en 1956, une très vieille voisine utilisait un ancien appareil de stimulation musculaire électrique sur ses muscles jambiers, qui étaient crispés. Elle racontait que ça lui faisait du bien.

En 1963, j’avais 14 ans. Mes parents partirent en vacances dans la Barbade, et me laissèrent avec un couple letton, propriétaire d’une ferme dans la campagne de Hamilton, dans l’Ontario. Ils faisaient pousser de nombreuses plantes mystérieuses appelées « herbes médicinales » guérisseuses dans leur ferme. Lorsqu’il me parlèrent de la phytothérapie en Lettonie, j’étais surpris d’apprendre que les médicaments provenaient d’herbes médicinales.

Mes parents ne connaissaient rien quant au rôle médical des herbes médicinales. Jusqu’alors, dans toute mon éducation, le sujet des « herbes médicinales » n’était jamais abordé. Quand j’ai effectué des recherches à ce sujet à la bibliothèque du coin, j’ai découvert que les herbes médicinales étaient utilisées pour faire des médicaments depuis des milliers d’années. Comment est-ce que l’histoire de la phytothérapie a-t-elle été quasiment effacée vers la moitié du 20ème siècle ?

L’histoire cachée des thérapies alternatives

En tant qu’inventeur, à l’âge de 65 ans, j’ai conçu des appareils électro-médicaux de stimulation cérébrale pour égayer l’humeur et pour relaxer.

Je fus étonné d’apprendre que des machines similaires étaient utilisées en France en 1903. Et j’étais étonné d’apprendre que l’électro-médecine fut utilisée pour la première fois en Egypte Ancienne, à l’aide d’anguilles électriques, qui servaient à traiter les migraines.

Dans la Rome Antique, les poissons électriques étaient utilisés pour traiter l’épilepsie et les maux de tête. L’électro-médecine est restée populaire dans le monde jusqu’au 20ème siècle, sauf en Amérique du Nord, où elle était quasiment inconnue jusqu’à la fin des années 1980. Comment est-ce que le l’usage des traitements électro-médicaux a été pratiquement effacé de notre culture nord-américaine ?

Les origines de la médecine occidentale

La création de la médecine moderne commence avec John D. Rockefeller (1839 – 1937), qui était baron du pétrole, et premier milliardaire d’Amérique. Dans les années 1800, l’industrie pétrochimique furent crées via la « chimie biologique » ou la chimie du charbon. Dans les années 1800, il est devenu apparent que divers remèdes à base d’herbes traditionnels contenaient des ingrédients actifs appelés « alcaloïdes ».

Ces alcaloïdes pouvaient souvent être produits de manière synthétique par l’industrie pétrochimique. Parfois, l’ingrédient actif d’une herbe médicinale pouvait être chimiquement modifié et breveté. Ce nouveau business était appelé « l’industrie pharmaceutique ». Le brevet médical en résultant pouvait se vendre très cher, en comparaison avec l’herbe dont il était dérivé.

Dès le début du 20ème siècle, Rockefeller contrôlait 90% de toute la production pétrolière aux USA, à travers une multitude de compagnies pétrolières qu’il possédait. En 1900, il y avait environ 1 000 voitures qui roulaient à l’essence. Les voitures ne pouvaient donc pas rapporter beaucoup. Cependant, l’industrie pétrochimique était florissante.

L’industrie pétrochimique promettait d’être l’une des parties les plus profitables de l’industrie pétrolière. Rockefeller investissa fortement dans les compagnies pharmaceutiques nouvellement créées. Il fonda la Fondation Rockefeller en 1913, et se focalisa sur les industries pharmaceutiques, et l’éducation médicale.

En 1900, Andrew Carnegie était lui aussi très riche. À la base, il avait fait fortune en investissant dans Columbia Oil en 1862, et il avait fait encore plus fortune dans l’acier. Il lança la Fondation Carnegie en 1905. La fondation était réputée pour son expertise en financement, et dans l’exécution d’entreprises à vocation éducative.

Le rapport Abraham Flexner

Début 1900, la toute récente American Medical Association, ou AMA, comprit que l’éducation médicale était dans un état chaotique. Elle décida donc de créer le Council of Medical Education, en 1904, afin d’étudier le besoin d’améliorations dans l’éducation.

Néanmoins, l’AMA ne pouvait se permettre de financer l’étude. Henry Pritchett, membre de la Fondation Carnegie, proposa de l’argent, et recruta Abraham Flexner pour mener à bien l’étude.

La Fondation Carnegie reprit ensuite la direction du Conseil d’Education Médicale, et investissa des millions de dollars dans le projet. Elle étudia chaque école médicale d’Amérique du Nord, et publia un compte-rendu en 1910, intitulé rapport Abraham Flexner. En toute honnêteté, le rapport Abraham Flexner contribua au moins à standardiser les pratiques médicales. Mais il eut également de nombreux effets négatifs.

L’étude fut financée par la Fondation Carnegie, avec des donations de John D. Rockefeller et d’autres industriels. En 1909, le Council of Medical Education était dirigé par les industriels. Ceux-ci étaient fortement impliqués dans l’industrie pharmaceutique, une branche de l’industrie pétrochimique.

Ces industries entraient directement en compétition avec les méthodes de guérison traditionnelles, telles que la phytothérapie, l’électro-médecine, la naturopathie, le massage, l’alimentation, le sport, etc.

Les effets du compte-rendu sur d’autres branches médicales est bien résumé par l’entrée de Wikipedia sur le rapport Abraham Flexner :

« On ordonna aux écoles médicales offrant un entraînement dans diverses disciplines, y compris la thérapie par champ électromagnétique, la photothérapie, la médecine éclectique, le physio-médicalisme, la naturopathie et l’homéopathie, soit de laisser tomber ces cours de leur cursus, ou de perdre leur habilitation et leur soutien garanti. Quelques écoles résistèrent pendant un moment, mais elles finirent toutes soit par obtempérer, soit par fermer leurs portes. »

Le rapport Abraham Flexner a également marqué le début de la fin de la maïeutique aux USA et au Canada. Après 1910, aux Etats-Unis et au Canada, les Etats et provinces interdirent le métier de sage-femme les uns après les autres.

En 1929, l’Institut Carnegie fut habilité à exercer son autorité sur les écoles médicales du Canada et des USA. Toutes les écoles médicales qui ne respectaient pas le rapport Abraham Flexner mirent la clé sous la porte.

Après 1935, les écoles médicales ne proposaient que des approches pharmacologiques, y compris des vaccins et de la chirurgie. Toutes les autres approches sanitaires traditionnelles furent effectivement éliminées de l’éducation médicale.

Après le publication du rapport, les Afro-Américains et les femmes furent expulsés de la pratique médicale. Ce fut malheureux pour les femmes et les Afro-Américains, parce qu’avant 1910, il y avait beaucoup d’Afro-Américains et de femmes médecins.

En 1950, notre culture médicale nord-américaine avait été purgée de toute approche médicale traditionnelle. Seules les méthodes de l’industrie pharmaceutique, ainsi que les vaccins et la chirurgie, furent conservés.

Au fur et à mesure que les vieux médecins prirent leur retraite, la phytothérapie, la naturopathie, l’électro-médecine, les massages et autres thérapies alternatives furent toutes oubliées, sans exception. Elles furent qualifiées de « médecine de charlatans », un terme popularisé après le rapport Abraham Flexner. La médecine de Rockefeller devint la médecine du courant dominant.

La ré-émergence des approches médicales traditionnelles dans les années 1960

Lorsque j’avais 17 ans, je faisais partie de la sous-culture hippie, et les herbes, les vitamines, les minéraux, l’acupuncture, la marijuana et les massages devinrent subitement cool. Nous avons contribué à la réforme de la scène médicale canadienne. En moins de dix ans, on trouvait des herbes, minéraux et vitamines partout.

Les magasins bio fleurissaient. Des années 1970 à aujourd’hui, des études scientifiques ont montré que les herbes fonctionnaient vraiment. Divers héros du monde scientifique ont protégé notre liberté, notamment des personnes telles que Linus Pauling, pour son soutien apporté à la vitamine C.

Heureusement, les temps changent, et les médecins écoutent les requêtes de leurs patients orientés vers la médecine naturelle. Aujourd’hui, de nombreux physiciens collaborent avec des naturopathes et chiropracteurs.

Mon propre médecin de famille, qui est ouvert d’esprit, ne me force pas à acheter des médicaments sur ordonnance. C’est encourageant de voir des médecins, comme Andrew Weil, qui travaillent sur la promotion d’un modèle de santé plus équilibré, incluant toutes les options, au niveau universitaire.

On ne peut pas blâmer les médecins du 20ème siècle pour leurs penchants pharmacologiques. Leur système éducatif a été compromis par les intérêts des industriels qui ont financé le rapport Abraham Flexner de 1910.

Protéger l’accès aux herbes et aux suppléments

Au Canada et aux USA, au cours de ma vie, il y a eu de nombreuses tentatives visant à établir des standards chers et excessivement rigoureux pour les herbes et suppléments qui sont relativement sûrs, par rapport aux médicaments. Ceci menace les herboristes et autres praticiens de médecine alternative.

C’est une menace sur la disponibilité de ces aides sanitaires. On ne peut que présumer que ces efforts étaient stimulés par les lobbyistes de l’industrie du médicament. Les groupes citoyens des USA et du Canada se sont fortement opposés aux nouvelles législations proposées, et nous les avons efficacement vaincus grâce à des pétitions adressées à nos Membres du Parlement au Canada ou membres du Congrès au USA. Une vigilance constante est requise de la part des citoyens.

Nous devons développer un système de test basique à double aveugle

Les médicaments font l’objet de tests approfondis pour être vérifiés d’un point de vue médical. Les herbes importantes, telles que le curcuma, ou les minéraux tels que le bore, sont raremet analysés, parce qu’ils ne permettent aucun profit. Néanmoins, les générations actuelles et futures seraient fortement récompensées si on réalisait l’analyse d’herbes et de suppléments.

Ceci pourrait être effectué à l’aide de la technologie moderne, en créant un site de test basique à double aveugle, où les données pourraient provenir de personnes ayant décidé de devenir leur propre « cobaye ». Les échantillons et placebo pourraient être envoyés par mail avec des numéros d’identification. On peut le faire ! Qui veut proposer une solution ?

Nous avons besoin d’une approche équilibrée

Les médicaments pharmaceutiques pour le traitement des maladies ont leur place dans le traitement de certaines maladies. Les antibiotiques ont révolutionné le domaine de la santé. Les anesthésiants ont rendu la chirurgie indolore.

Les approches médicales alternatives ont du mérite, et les approches alimentaires peuvent parfois même soigner les maladies, ce qui fait que nous n’aurions plus besoin de traitements ! Ces alternatives doivent co-exister avec la médecine pharmaceutique comme options que les guérisseurs peuvent recommander.

Par Ian Faulkner

Traduit par Valentin MelchisédechChercheurs de Vérités