Les cinq étapes de l’OTAN pour contrôler n’importe quel pays

[Source : mirastnews.net]

Par Declan Hayes

L’OTAN utilise les cinq processus de base que sont la localisation, la dépendance, la corruption, le contrôle civil et la force pour soumettre chaque pays qui figure sur sa liste noire.

L’OTAN doit d’abord décider quel pays elle veut coloniser à un moment donné. Il s’agit, bien sûr, d’une fête mobile car, comme l’a expliqué Churchill, l’OTAN n’a pas d’amis permanents, seulement des intérêts permanents. Ces intérêts motivent l’OTAN à cibler des pays comme le Nigeria ou l’Irak qui sont riches en ressources ou d’autres, comme l’Irlande, la Serbie ou l’Estonie, qui pourraient fournir un levier géographique ou politique à tout moment.

Après avoir choisi sa proie, tout comme un parasite se rend indispensable à son hôte, l’OTAN doit aussi rendre sa proie dépendante de lui pour sa survie. Parce que cela est mieux fait en contrôlant les revenus d’exportation de la proie, l’OTAN doit faire dépendre ces revenus de ce que le magazine The Economist de l’OTAN appelle le libre-échange, l’ordre basé sur les règles de l’OTAN, où l’hôte ne peut exporter qu’aux conditions de l’OTAN et dans la devise de son choix, maintenant presque invariablement le dollar yankee.

Ainsi, après que les Britanniques aient créé leur État libre d’Irlande fantoche en 1922, les cinquièmes colonnes britanniques contrôlaient toujours les industries irlandaises du bœuf, des banques, des biscuits et de la bière. Tout comme ce régime n’était pas en mesure de défier son maître néocolonial, de même tous les pays riches en ressources d’Amérique latine et d’Afrique dans l’orbite de l’OTAN ne sont pas en mesure de défier leurs maîtres, que ce soit la France pillant le Yémen, les États-Unis pillant l’Irak et la Syrie ou l’Union européenne utilisent l’Ukraine comme plaque tournante du blanchiment d’argent et de la traite des esclaves blanches.

Dans le cas de plus en plus improbable où l’Irlande, le Nigéria, l’Ukraine ou n’importe où ailleurs pourraient, comme la Syrie, produire un cadre dirigeant capable de défier l’OTAN, ils devraient encore faire face au fait que l’OTAN contrôle ses revenus d’exportation, ses investissements étrangers et ses impôts. Cela se voit le plus clairement en Irlande, qui a été colonisée par les entreprises américaines de la Silicon Valley, dont les employés paient la majeure partie de l’impôt sur le revenu de l’Irlande et dont les besoins les plus élémentaires maintiennent l’activité d’escorte irlandaise en plein essor. Si l’Amérique devait débrancher l’Irlande en tant que plaque tournante de l’UE, l’économie irlandaise subirait un effondrement. Si les lecteurs se demandent pourquoi des pays comme l’Irlande, la Grande-Bretagne et l’Ukraine ont des dirigeants aussi incompétents, c’est parce qu’ils sont choisis pour servir les intérêts de l’OTAN, les intérêts de la Silicon Valley, plutôt que ceux de leur propre peuple. Ainsi, quand on parle aujourd’hui de gouvernement permanent, il ne faut pas tant parler de la fonction publique mais de ces entreprises alignées sur l’OTAN, qui commandent en coulisses.

Les politiciens et autres personnes intéressées par ces entreprises cibles sont contrôlées par des pots-de-vin massifs de l’OTAN. Prenons, par exemple, le projet de reconstruction de l’Ukraine proposé par l’OTAN, où le régime irlandais a promis de reconstruire l’oblast ukrainien de Rivne. Mais surtout, cela signifie des contrats massifs pour CRH, l’énorme société irlandaise de fournisseurs de construction, qui est synonyme de corruption massive depuis presque la fondation de l’État libre d’Irlande. Si des Ukrainiens patriotes sans liens politiques avec la junte pourrie de Zelensky pensent qu’il y a quelque chose pour eux dans cette promesse, ils sont au pays des rêves car la corruption ne fonctionne pas de cette façon.

Les milliardaires américains Chuck Feeney et l’ancien collaborateur nazi George Soros ont été les principaux intermédiaires pour envoyer des milliards de pots-de-vin en Irlande. Les milliards de Feeney ont été particulièrement utiles pour acheter à la CIA les dirigeants du parti Sinn Féin de l’IRA, dont les principaux dirigeants se sont avérés être à la solde de Soros. Parce que le Fine Gael, le principal parti conservateur d’Irlande, a été colonisé dès le début des années 1970 avec la promotion à la célébrité internationale du bigwig de Goldman Sachs Peter Sutherland, les dirigeants corrompus d’Irlande sont désormais pleinement d’accord avec l’équipe de l’OTAN. Le parti travailliste irlandais, fondé par le légendaire anti-impérialiste James Connolly, est maintenant dirigé par la fille du fonds fiduciaire et russophobe enragée Ivana Bacik, dont le grand-père dirigeait quatre usines massives en Tchécoslovaquie pour les Waffen SS d’Hitler et le Parti vert irlandais, comme les partis verts ailleurs, n’a jamais vu une guerre de l’OTAN respectueuse de l’environnement qu’il n’ait pas soutenue inconditionnellement.

L’essentiel à retenir à propos de tous ces politiciens est que, quels que soient les tailleurs français ou italiens qu’ils utilisent, ils ne sont que des servantes de l’OTAN, tout comme Zelensky qui aime le kaki ou les gangsters britanniques qui ont dirigé l’Inde à travers la Compagnie des Indes orientales pendant 200 ans et ces familles de gangsters alignées sur l’OTAN qui ont violé l’Irak détenu par les Kurdes depuis la première guerre du Golfe. En effet, en ce qui concerne l’Irak, n’est-il pas incroyable que l’Irak détenu par les Kurdes, qui est si riche en pétrole, soit l’une des principales sources d’immigrants illégaux vers l’UE, que l’OTAN, avec tout son discours sur la construction de la nation, la démocratie et le défilé de la fierté trans, traite si brutalement ses tueurs kurdes ? Et, si les Kurdes ordinaires reçoivent un traitement aussi brutal, pouvez-vous imaginer comment les Mandéens, les Yézidis, les Syriaques et les Chaldéens d’Irak s’en sortent alors que l’OTAN viole leur patrie 24 heures sur 24 ? Et, pouvez-vous imaginer comment la Crimée se serait comportée si elle n’avait pas été réunifiée à sa patrie russe juste au moment où les Pussy Riot profanaient ses églises et où Shell et ExxonMobil, qui sont au cœur de la crise ukrainienne, commençaient à y forer du pétrole ?

La corruption a donc été un outil des plus utiles et pas seulement pour les Romains, qui ont mis la main sur Jésus pour une poignée de shekels. L’OTAN a joué avec succès cette carte de Judas à maintes reprises parce qu’elle sait que la plupart de ceux qui se trouvent au milieu peuvent être intimidés, achetés ou soudoyés pour aider à saper ceux qui résistent à l’Empire.

L’OTAN doit, hélas, s’occuper des apprenants lents, ceux qui gouvernent des endroits comme l’Iran, la Syrie et la Russie qui ne veulent pas vendre leur âme pour des petits pains et des tranches de bacon poilu. Et, bien que l’OTAN craigne que ces personnes ne soient le déclencheur de feux de résistance plus larges, s’ils peuvent être privés d’oxygène, alors l’OTAN peut continuer malgré tout. Tant que les civils pourront être maintenus en vie avec du pain et des cirques virtuels, le pillage de l’OTAN se poursuivra.

C’est là qu’interviennent la propagande de masse, les organisations caritatives, les ONG et les listes D comme Greta Thunberg et Zelensky, une fois que la population pourra être maintenue oisive, paresseuse et indifférente, tout ira bien. Il est important de dire, à cet égard, que les gens ne pourraient pas avoir plus tort lorsqu’ils affirment que les choses s’amélioreraient si les Américains savaient ce que leurs armées faisaient avec des petites filles et des petits garçons irakiens et afghans. Le fait est que le grand public non seulement ne s’en soucie pas, mais ne s’en est jamais soucié. American Sniper, Black Hawk Down et Rambo sont le summum de leur compréhension. Plus de Parisiens se sont rendus dans les rues de Paris après que la France ait remporté la Coupe du monde que lorsque De Gaulle y est entré lors de sa libération en 1944.

Lorsque Roderic O’Gorman, sexuellement ambivalent, est devenu ministre de l’enfance dans l’actuel gouvernement irlandais, il a immédiatement déclaré que sa priorité absolue était d’accélérer les opérations de changement de sexe à la clinique Tavistock d’Angleterre, désormais totalement déshonorée et discréditée, pour les enfants irlandais qu’il prétendait être nés dans le mauvais sexe. O’Gorman ne sera jamais tenu pour responsable de la castration de ces centaines d’enfants irlandais, car les sociétés pharmaceutiques américaines, qui sont au cœur de l’économie irlandaise, veilleront à ce qu’il survive pour anéantir non seulement le paysage politique, mais aussi des milliers d’enfants vulnérables pendant les années à venir; leurs profits en dépendent. Pour tout Irlandais souhaitant défier ce très sinistre suzerain, ils découvriront, tout comme n’importe quel Britannique essayant de défier Tony Blair, qu’il existe de vastes réseaux de fausses ONG et organisations caritatives à la solde de l’OTAN qui le soutiennent et que ceux-ci sont généralement suffisants pour voir tout défi qui pourrait survenir.

Et, sinon, l’OTAN a toujours comme Smedley Butler, le Fighting Quaker, expliqué dans War is a Racket, le recours à la force brute et à des forces de l’ordre comme Butler pour anéantir ceux qui pourraient oser résister. Quand nous regardons la résistance en Azerbaïdjan, au Nigeria, à Saigon, à Santiago, à Varsovie ou à Belfast, nous devons toujours prendre en compte Le Cri du matin, les mandataires de l’OTAN envoyant Assange, LumumbaKing (qui avaient protesté contre Coca Cola le jour où ils l’ont exécuté), Saro-Wiwa, Darya Dugina, Daphne Caruana Galizia et tant d’autres centaines de milliers d’autres, la liste des victimes de l’OTAN ne se termine jamais.

Et le diagnostic non plus. Ou bien le pronostic, où l’on peut voir, dans le plus large des coups de pinceau, ce qui doit être fait et ce qui doit être défait pour desserrer l’emprise mortelle de l’OTAN. Bien que l’épée à double tranchant de l’aide étrangère soit nécessaire, les sbires du Forum économique mondial de l’OTAN s’affairent à drainer le marais sous leur bannière verte, construisant leur Nouvelle Jérusalem unidimensionnelle, alors même que leur Rome éternelle se désintègre devant eux. Comme on peut le voir avec l’écrasement fasciste des camionneurs canadiens à l’esprit indépendant et des derniers agriculteurs hollandais, allemands et italiens, le truisme d’Oliver Goldsmith selon lequel « une paysannerie audacieuse, la fierté de leur pays, une fois détruit, ne peut jamais être approvisionné », surtout si le Brave New World dystopique de Klaus Schwab doit être réalisé.

Il ne s’agit pas d’abandonner tout espoir mais de reconnaître les réalités, le mensonge du terrain. Les dirigeants de l’OTAN et ceux qui les servent ne sont pas différents des reines de la famine, des Césars et des oligarques d’autrefois, qui envoyaient de petits enfants anglais dans les cheminées et dans les mines de charbon. Ils croient que nous existons uniquement grâce à leur tolérance et, dans la mesure où nous acceptons leur arnaque, ils ont raison.

Mais seulement un point car cette dialectique entre le bien et le mal, la vérité et le mensonge ne finira jamais. De bonnes âmes comme Julian Assange continuent de mener le bon combat dans les pires circonstances et, en ces jours de russophobie ignorante et mal informée, nous pourrions nous tourner vers la guerre et la paix de Tolstoï, vers Austerlitz, le plus grand triomphe de Napoléon, où le maréchal Kutuzov observe comment les guerres tournent sur un sou, sur les actions d’individus solitaires et le prince Andrey, regardant le visage de Napoléon, réfléchit sur le néant de la grandeur.

Et c’est ainsi que nous, les humbles, hériterons effectivement de la terre lorsqu’un nombre suffisant d’entre nous mettrons l’épaule à la roue pour faire tomber l’OTAN de son piédestal, car ce combat ne peut se terminer autrement qu’avec la défaite des prédateurs et la capacité de leurs victimes à dire , pour reprendre les mots du vieux negro spiritual de Martin Luther King, enfin libre, enfin libre, merci Dieu tout-puissant, je suis enfin libre, libre, comme Julian Assange qui, bien qu’enchaîné dans l’une des prisons les plus notoires de l’OTAN, est toujours de cœur et de conscience libres.

Declan Hayes

Traduction : MIRASTNEWS

Source : Strategic Culture




Charles GAVE : le business man PUNCHLINER

[Source : VA Plus]

TOP 10 des meilleures déclarations de l’essayiste, fondateur de Gavekal (société de conseil financier) et président de l’Institut des libertés, Charles Gave.




Tortures dans le Donbass : « ils » savent depuis 2016

[Source : nice-provence.info]

Par Georges Gourdin

Une note de service, parfaitement documentée et datée du 14 décembre 2016, alerte les Pouvoirs publics français sur les innombrables exactions des milices ukrainiennes à l’encontre des populations du Donbass.

Ce document est interdit de reproduction ou de diffusion. Nous ne le reproduirons pas. Nos lecteurs pourront très commodément le télécharger ici (sur le site de l’OFPRA, Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides). Leurs auteurs avertissent en préambule :

Ce document a été élaboré par la Division de l’Information, de la Documentation et des Recherches (DIDR) de l’OFPRA en vue de fournir des informations utiles à l’examen des demandes de protection internationale. Il ne prétend pas faire le traitement exhaustif de la problématique, ni apporter de preuves concluantes quant au fondement d’une demande de protection internationale particulière. Il ne doit pas être considéré comme une position officielle de l’OFPRA ou des autorités françaises.
Ce document, rédigé conformément aux lignes directrices communes à l’Union européenne pour le traitement de l’information sur le pays d’origine (avril 2008) se veut impartial et se fonde principalement sur des renseignements puisés dans des sources qui sont à la disposition du public. Toutes les sources utilisées sont référencées. Elles ont été sélectionnées avec un souci constant de recouper les informations.

C’est un fait établi : dès 2014, année de la signature des accords de Minsk, les « bataillons de volontaires pro-ukrainiens » commettent des exactions barbares à l’encontre de la population russophone de l’est de l’Ukraine.

L’OHCHR(1), dans un rapport de décembre 2014, signale des cas répétés de détention arbitraire, tortures et disparitions forcées commises par le SBU/SSU et certains bataillons de volontaires pro-ukrainiens à l’encontre des personnes soupçonnées de séparatisme. Des allégations répétées de mauvais traitements du fait des forces pro-ukrainiennes sont de nouveau signalées dans le rapport de l’OHCHR de mars 2015 et dans celui publié par le Conseil de l’Europe en juillet 2016 ; ce dernier rapport mentionne des allégations de bastonnades violentes, chocs électriques, tentatives ou menaces de viol, simulacre d’exécution, usage probable de substances psychotropes. L’OHCHR, en septembre 2015, présente les mauvais traitements comme une pratique courante pour obtenir des aveux des présumés séparatistes lors de leur procès.

(1) Comprendre en français : HCDH. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme est le principal organisme des Nations Unies dans le domaine des droits de l’homme et a pour mandat unique de promouvoir et de protéger tous les droits de l’homme.

Nous sommes en 2015. Les accords de Minsk sont ouvertement bafoués par le régime de Kiev. C’est une institution publique — l’OFPRA — qui le dénonce en s’appuyant sur des preuves multiples qui émanent du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Qu’ont alors fait la France et l’Allemagne co-signataires des accords de Minsk ? Rien. Ces deux pays, et à travers eux, l’Europe de Bruxelles portent la responsabilité de ces exactions.
Ce constat affligeant pour tous nos dirigeants est conforté par une deuxième étude de l’OFPRA, datée du 13 novembre 2018 — 2018 — que nous avons pu nous procurer. Ce nouveau rapport dénonce les tortures systématiquement associées à l’administration de la justice.

Le plus récent rapport de l’OHCHR sur l’Ukraine, publié le 14 décembre 2016, confirme la persistance de ces pratiques :
« L’OHCHR a rassemblé des éléments suffisamment vérifiés pour conclure que les tortures et mauvais traitements attribués aux forces de sécurité sont étroitement associés à l’administration de la justice dans les affaires relatives au conflit en cours. »

La presse fait également l’objet de harcèlement. On lit, toujours dans ce rapport de l’OFPRA :

Selon l’ONG Amnesty International : « Dans les zones contrôlées par le gouvernement ukrainien, les personnes et les organes de presse perçus comme exprimant des opinions favorables à la Russie ou aux thèses séparatistes ont été la cible de manœuvres de harcèlement ».

Le rapport est terrible :

Selon l’OSCE, « l’usage extensif de la torture et le fait qu’elle soit pratiquée systématiquement prouvent que la torture constitue une stratégie intentionnelle des dites institutions [ukrainiennes] avec l’autorisation de leur commandement ». L’introduction du rapport résume les principales pratiques signalées : « Les prisonniers étaient électrocutés, battus cruellement et plusieurs jours d’affilée avec différents objets (barres de fer, battes de base-ball, bâtons, crosses de fusil, lames de baïonnettes, matraques en caoutchouc). Les techniques largement employées par les forces armées et les forces de sécurité incluent le simulacre de noyade• et la strangulation avec un « garrot banderiste7 » ou par d’autres moyens. Dans certains cas, dans un but d’intimklation, des prisonniers étaient conduits sur un champ de mines ou des véhicules roulaient au-dessus d’eux, pouvant entraîner leur mort.. D’autres méthodes consistaient à briser les os (des prisonniers], frapper avec la pointe ou le tranchant d’une lame, brûler avec des objets chauffés au rouge, tirer des balles d’armes à feu. Des prisonniers étaient exposés pendant plusieurs jours à des températures glaciales, privés de nourriture ou de soins médicaux, et souvent contraints d’absorber des substances psychotropes causant de vives douleurs. Une majorité absolue de prisonniers a subi un simulacre d’exécution ainsi que des menaces de tuer ou violer des membres de leur
famille. »
L’ONG Amnesty Intemational, dans son rapport annuel de 2014/2015 sur les Droits de l’Homme en Ukraine, mentionne aussi les exactions attribuées aux milices pro-ukrainiennes : « Des cas répétés d’enlèvements par des membres des forces pro-Kiev, particulièrement les groupes désignés comme « bataillons de volontaires » qui combattent aux côtés des forces régulières dans le Donbass, ont été signalés et documentés entre juin et août (2014) dans la région de Louhansk. Ceci inclut des enlèvements d’hommes accusés de collaboration avec les séparatistes et placés dans des lieux de détention improvisés avant d’être relâchés ou remis aux services de sécurité. Dans presque tous les cas, les captifs ont été battus et leurs possessions, y compris des voitures et objets de valeur, saisis par les membres du bataillon ; certains ont dû payer une rançon pour leur libération. »

Ce rapport de 2018 mentionne explicitement l’appartenance des agresseurs ukrainiens à des groupes néo-nazis. Le mot figure dans le rapport. Encore une fois, cette information figure dans le rapport d’un service d’État. Comment alors Macron peut-il avancer face à Poutine qu’il n’y a pas de nazis en Ukraine ? Imaginez l’estime que Poutine peut avoir de notre Président…

Le quotidien américain The Washington Post en juillet 2017, résume les principales actions attribuées à ces groupes et notamment à l’unité paramilitaire C14 : « La récente agression à l’encontre de Stas Serhiyenko, militant anti-guerre et d’extrême-gauche, frappé à coups de poignard, illustre la menace représentée par (les milices d’extrême-droite). Serhiyenko et ses camarades militants estiment que les agresseurs appartiennent au groupe néo-nazi C14 (dont le nom vient d’une phrase de 14 mots employée par les partisans de la suprématie blanche). L’attaque prend place le jour de l’anniversaire d’Hitler et, aussitôt après, le chef de C14 publie une déclaration célébrant l’agression contre Serhiyenko. »

L’action de ces milices nazies se perpétue avec le soutien du gouvernement ukrainien. Citons toujours :

Le même auteur, dans un article publié en mars 2018 par l’agence d’information Reuters, évoque le problème persistant des violences commises par les groupes d’extrême-droite et de leur impunité : le 28 janvier 2018, environ 600 partisans de la « Milice nationale », un groupe d’extrême-droite comprenant des membres du bataillon Azov, manifestent à Kiev pour réclamer le droit de « maintenir l’ordre par la force ». Le même jour, des partisans de ce groupe perturbent une réunion du conseil municipal de Tcherkassy (Ukraine centrale). C14 et d’autres groupes radicaux, à Kiev et au moins dans 21 autres villes, ont obtenu le droit d’établir une « garde municipale » et de patrouiller dans les rues.

Pour mémoire :

Le drapeau ukrainien, celui de l’OTAN et la croix gammée font bon ménage

Nous sommes en 2018. Tous nos dirigeants sont informés de la situation dans le Donbass. Ils laissent opérer ces milices barbares qui massacrent et torturent. L’Europe de Bruxelles ferme les yeux sur un massacre qui a fait 15 000 morts.

Voilà pourquoi ces populations considèrent les soldats russes comme des libérateurs

Écrire cela n’est pas de la propagande pro-russe ou pro-Poutine. C’est relater les faits tels qu’ils sont vraiment et non pas tels que nous les racontent les médias de l’oligarchie financière mondialiste.

Ouvrez les yeux ! Et soyez courageux !




Des politiciens ignorants et stupides engagés dans la guerre nucléaire. Impensable ? « L’argent et les erreurs sont les principaux moteurs de l’histoire mondiale »

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

Une guerre nucléaire contre la Chine et la Russie est envisagée.

« À aucun moment depuis que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945, l’humanité n’a été plus proche de l’impensable. Toutes les garanties de l’époque de la guerre froide, qui faisaient de la bombe nucléaire une “arme de dernier recours”, ont été supprimées ».

La Russie est qualifiée de « Plausible », mais « Non attendue ». C’était en 2002.
Aujourd’hui, au plus fort de la guerre en Ukraine, une attaque nucléaire préventive contre la Russie est envisagée par le Pentagone.

Faire exploser la planète pour « défendre la démocratie ». Liz Truss : « Je suis prête à le faire »

La guerre nucléaire fait partie de la campagne de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, pour la course à la chefferie du Parti conservateur. Elle s’est exprimée lors d’un événement du parti conservateur à Birmingham. L’hôte de l’événement, John Pienaar, lui a demandé si elle donnerait l’ordre « de libérer les armes nucléaires » du Trident.

Il a ajouté : « Cela signifierait la destruction de la planète… » « Que ressentez-vous à cette idée ? »

Truss a répondu :

« Je pense que c’est un devoir important du Premier ministre et je suis prête à le faire. Je suis prête à le faire.« 

« Big Money » et « Grande ignorance ».

Opportunisme politique en faveur du complexe aérospatial d’armes nucléaires : Il est question de « Big Money » et de « Grande Ignorance » derrière la déclaration audacieuse de Truss. L’auditoire du parti conservateur a applaudi en chœur.

La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, n’a pas la moindre idée de la nature des armes nucléaires et de leurs effets dévastateurs.

De plus, elle ne connaît pas la géographie de la Fédération de Russie, prétendant que Rostov-sur-le-Don ainsi que Voronezh appartiennent à l’Ukraine ; c’est comme dire que Manchester appartient à l’Écosse :

« … lors de leur réunion à huis clos jeudi [11 février 2022], le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, avait demandé à Mme Truss si elle reconnaissait la souveraineté russe sur Rostov et Voronej — deux régions du sud du pays où la Russie a déployé ses forces. »

… Truss a répondu que la Grande-Bretagne ne les reconnaîtrait jamais comme russes, et a dû se faire corriger par son ambassadeur. » (Rapport Reuters)

Ce n’était pas la première fois que Liz Truss se plantait sur la géographie de la Russie et de l’Europe de l’Est. Une semaine auparavant, les médias britanniques ont amplement rapporté cette erreur le 2 février 2022 :

Mme Truss… a déclaré à l’émission Sunday Morning de la BBC que « nous fournissons et offrons un soutien supplémentaire à nos alliés baltes de l’autre côté de la mer Noire. »

Liz Truss (diplômée d’Oxford) a reçu une leçon de géographie élémentaire de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, « pour ne pas avoir su faire la différence entre la mer Baltique et la mer Noire, qui sont distantes de plus de 700 miles ».

Mme Zakharova a fait remarquer que les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) sont situés au large de la mer Baltique, et non de la mer Noire, qui se trouve à des centaines de kilomètres au sud.

« Les pays baltes sont appelés ainsi parce qu’ils sont situés précisément au large de cette mer [baltique]. Pas de la mer Noire », a écrit le responsable russe sur Facebook.

« Si quelqu’un a besoin d’être sauvé de quelque chose, alors c’est le monde de la stupidité et de l’ignorance des politiciens anglo-saxons. »

« Bombes nucléaires humanitaires »

Liz Truss n’est pas la seule politicienne occidentale ignorante occupant de hautes fonctions et favorable à l’utilisation d’armes nucléaires. Ces dernières années, « de nombreux responsables militaires et civils de haut rang, des politiciens et des experts parlent ouvertement de la possibilité d’utiliser des armes nucléaires dans une attaque de première frappe contre n’importe quelle nation sous de nombreux prétextes avec des charges nucléaires à faible ou à forte puissance » (No Guerra No NATO).

L’engagement à faire exploser la planète de manière préventive avec des « armes nucléaires humanitaires », qui sont « sans danger pour les civils », fait désormais partie du discours politique. On se souvient de la déclaration d’Hillary Clinton pendant la campagne électorale de 2016 :

« L’option nucléaire ne devrait pas du tout être retirée de la table. Cela a été ma position de manière constante. » (ABC News, 15 décembre 2015)

« Une guerre nucléaire est gagnable » ? Bombes humanitaires

Nous nous souvenons de la déclaration historique de Reagan : « Une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée. Le seul intérêt pour nos deux nations de posséder des armes nucléaires est de s’assurer qu’elles ne seront jamais utilisées. »

Néanmoins, il existe des voix puissantes et des groupes de pression au sein de l’establishment américain et de l’administration Biden qui sont convaincus qu’« une guerre nucléaire est gagnable ». Liz Truss fait partie de ce dangereux consensus.

Depuis l’administration de George W. Bush, la doctrine militaire américaine se concentre sur le développement d’« armes nucléaires plus utilisables. »

La Nuclear Posture Review de 2001 de George W. Bush, qui a été adoptée par le Sénat américain fin 2002, envisageait le développement d’une « génération d’armes nucléaires plus utilisables », à savoir des armes nucléaires tactiques (mini-nukes B61-11) d’une capacité explosive comprise entre un tiers et six fois celle d’une bombe d’Hiroshima.

Le terme « plus utilisable » [“more usable”] émane du débat entourant le NPR de 2001, qui justifiait l’utilisation d’armes nucléaires tactiques sur le théâtre de guerre conventionnel au motif que les armes nucléaires tactiques, à savoir les bombes bunker buster avec une tête nucléaire sont, selon l’avis scientifique sous contrat avec le Pentagone « inoffensives pour la population environnante, car l’explosion est souterraine. »

Le coût du programme d’armement nucléaire « pacificateur » des États-Unis d’Amérique est de l’ordre de 1,3 trillion de dollars, s’étendant à 2 trillions de dollars en 2030.

Et il y a de l’argent derrière le programme d’armes nucléaires de 1,3 trillion de dollars de Jo Biden :

« Mais, ce que je ne comprends pas, c’est cette folie meurtrière, sauf qu’elle donne aux sociétés qui fabriquent ces armes d’énormes sommes d’argent. Et c’est Obama qui a accepté de dépenser 1,7 trillion de dollars dans les 30 prochaines années pour remplacer chaque arme nucléaire, missile, navire, avion. Et les reconstruire tous à neuf, pour quelle raison ? Aucune raison ! C’est de la pure folie nucléaire. C’est de la folie nucléaire ! » (Helen Caldicott)

En ce qui concerne la crise actuelle en Ukraine, l’administration Biden s’est-elle engagée à utiliser les armes nucléaires comme instrument de paix ?

Les armes nucléaires pacifiques sont devenues un sujet de discussion parmi les politiciens ignorants et corrompus, qui ont été amenés à croire que la guerre nucléaire préventive est une entreprise humanitaire qui protège la démocratie.

Flash back. Un autre menteur et ignare. Cela a commencé avec Harry Truman

« Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l’histoire du monde. Il s’agit peut-être de la destruction par le feu prophétisée à l’époque de la vallée de l’Euphrate, après Noé et sa fabuleuse Arche… Cette arme doit être utilisée contre le Japon… [Nous] l’utiliserons de manière à ce que les objectifs militaires, les soldats et les marins soient la cible, et non les femmes et les enfants. Même si les Japonais sont des sauvages, impitoyables, sans pitié et fanatiques, en tant que leader du monde pour le bien-être commun, nous ne pouvons pas lâcher cette terrible bombe sur l’ancienne ou la nouvelle capitale. … La cible sera purement militaire… Cela semble être la chose la plus terrible jamais découverte, mais on peut la rendre la plus utile. »

(Président Harry S. Truman, Journal, 25 juillet 1945)

Rappelez-vous Hiroshima : « Une base militaire », selon Harry Truman

« Le Monde notera que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima, une base militaire. C’est parce que nous avons souhaité dans cette première attaque éviter, dans la mesure du possible, de tuer des civils… » (Le président Harry S. Truman dans un discours radiophonique à la nation, le 9 août 1945).

(Note : la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août 1945 ; la seconde sur Nagasaki, le 9 août, le jour même du discours radiophonique de Truman à la Nation).

L’impensable : Les erreurs sont un véritable moteur de l’histoire mondiale

Les actions militaires « offensives » utilisant des ogives nucléaires sont désormais décrites comme des actes de « légitime défense ».

Une guerre nucléaire accidentelle imputable à des politiciens ignorants, stupides et corrompus ne peut être exclue.

« La menace d’une guerre nucléaire totale qui peut éclater très facilement soit en raison d’actions délibérées de tout État doté d’armes nucléaires, soit en raison d’une erreur involontaire, humaine, technique ou autre ».

Ne votez pas pour l’ignare Liz qui pourrait conduire le Royaume-Uni et le monde vers l’impensable, une guerre nucléaire qui menace l’avenir de l’humanité.

Michel Chossudovsky, le 25 août 2022

Article original en anglais :

Ignorant and Stupid Politicians Committed to Nuclear War: The Unthinkable: “Money and Mistakes” are the Driving Force behind World History

Traduction : Mondialisation.ca

À propos de l’auteur

Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), Montréal, rédacteur en chef de Global Research.

Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également entrepris des recherches en économie de la santé (Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPA), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (19791983)

Il est l’auteur de douze livres dont The Globalization of Poverty et The New World Order (2003) – La mondialisation de la pauvreté,  America’s « War on Terrorism » (2005) – Guerre et Mondialisation, The Globalization of War, America’s Long War against Humanity (2015).

Il collabore à l’Encyclopédie Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. On peut le joindre à crgeditor@yahoo.com

Voir en anglais : Michel Chossudovsky, Notice biographique

Articles de Michel Chossudovsky sur Global Research

Articles en français de Michel Chossudovsky sur Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022




L’histoire fasciste de l’OTAN

[Source : histoireetsociete.com]

Ce n’est pas un hasard si la refascisation de l’Europe projet consciemment mené au nom de l’OTAN et de l’UE décrit ici est passé par une négation de l’histoire qui s’est menée non seulement dans la presse mais dans les manuels de nos écoliers. Il s’est agi non seulement de créer l’équation Staline, Mao égale Hitler mais d’inculquer la perte des repères concernant les conflits impérialistes. La notion conceptuellement inopérante de totalitarisme a recouvert cette opération négationniste. Les “élites” sur lesquelles s’appuyer pour une telle opération ont été sélectionnées pour leur passé personnel ou familial proche de l’Allemagne nazie le tout aboutissant à ce qui est à l’œuvre aujourd’hui : un impérialisme de pillage des ressources qui avance avec une idéologie néocoloniale suprématiste occidentale qui en font l’alpha et l’oméga du bien contre le mal avec ses deux nouveaux ennemis le terrorisme et l’autoritarisme destiné à masquer toute action contre le droit souverain des Etats et ce qui rend un nouveau monde possible, l’existence d’Etats socialistes avec un parti communiste à leur tête. Partout en France comme ailleurs, la destruction des Partis communistes s’est opérée par une forme de liquidation historique appuyant ce qui se faisait au niveau de l’OTAN.

(note de Danielle Bleitrach)

Source : L’histoire fasciste de l’OTAN | Al Mayadeen Français

Par Tim Anderson

Ces dernières années, l’OTAN – essentiellement les États-Unis et l’Europe occidentale – a mis à nu ses racines fascistes par de multiples interventions sur quatre continents.

L’histoire fasciste de l’OTAN

Ces dernières années, l’OTAN – essentiellement les États-Unis et l’Europe occidentale – a mis à nu ses racines fascistes par de multiples interventions sur quatre continents. Les États de l’OTAN ont soutenu des coups d’État fascistes au Venezuela, au Honduras et en Bolivie, imposé des blocus à des dizaines de pays, fomenté le terrorisme sectaire Al-Qaïda/ISIS/Boko Haram pour déstabiliser la Libye, l’Irak, la Syrie et le Nigeria, et arment maintenant des gens ouvertement néonazis en Ukraine.

Tout cela semble en contradiction avec l’image de soi fortement promue par les États de l’OTAN: en tant que modèles de libéralisme et de valeurs démocratiques, allant même jusqu’à donner des conseils à d’autres pays sur ce thème. Ils prétendent avoir combattu à la fois le fascisme et le communisme. Pourtant, c’est l’impérialisme et le colonialisme européens et nord-américains qui ont jeté les bases du fascisme du 20e siècle.

Depuis la Seconde Guerre mondiale – un conflit de masse qui a coûté la vie à plus de 70 millions de personnes – Washington et les Européens de l’Ouest ont fait de grands efforts pour cacher les contributions et les sacrifices de l’Union soviétique (principalement la Russie) et de la Chine, des nations qui ont perdu plus de vies pendant la 2e guerre mondiale que toute autre.

En effet, en 2019, le Parlement européen est allé jusqu’à blâmer à la fois l’URSS sous Joseph Staline, aux côtés de l’Allemagne nazie sous Adolf Hitler, comme étant conjointement responsable de la 2e guerre mondiale. Cette résolution affirmait que « la Seconde Guerre mondiale […] a été lancé à la suite immédiate du tristement célèbre traité nazi-soviétique sur la non-agression du 23 août 1939.

Si ce n’était pas entièrement cynique, c’était une auto-tromperie extraordinaire, et le point culminant d’une longue campagne où les dirigeants socialistes Staline et Mao Zedong ont été présentés, pendant des décennies, comme des équivalents moraux du fasciste d’Europe occidentale Adolf Hitler.

Cette tromperie a utilisé de fausses affirmations selon lesquelles Staline et Mao avaient provoqué des famines qui ont tué des millions de personnes. En fait, les famines en Ukraine et en Chine étaient les dernières d’un long cycle de famines de l’ère présocialiste. L’historien américain Grover Furr a démystifié le mythe selon lequel la famine ukrainienne de l’Holodomor était un acte délibéré de Staline.

De même, l’affirmation selon laquelle la 2e guerre mondiale était le « résultat immédiat » du « pacte de non-agression » germano-soviétique est un mensonge total. Il y avait un certain nombre d’accords européens similaires avec l’Allemagne nazie avant cela, et plusieurs étaient plus substantiels.

L’accord naval anglo-allemand de 1935, par exemple, a aidé l’Allemagne à reconstruire sa flotte, tandis que la Grande-Bretagne, la France et l’Italie ont concédé la revendication de Berlin sur une partie de la Tchécoslovaquie, dans le Pacte de Munich de 1938. Ensuite, il y a eu les collaborations fascistes actives entre l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, y compris le Pacte d’acier italo-allemand.

Une grande partie de la collaboration fasciste de l’Europe a fusionné sous un pacte anti-Komintern créé par l’Allemagne nazie et le Japon en 1936 pour s’opposer aux États communistes. Ce pacte a ensuite attiré le soutien de l’Italie, de la Hongrie, de l’Espagne et, pendant la guerre, de la Bulgarie, de la Croatie, du Danemark, de la Finlande, de la Roumanie et de la Slovaquie. Le fascisme s’est enflammé dans toute l’Europe dans les années 1930 et 1940. Les principaux accords européens avec l’Allemagne nazie sont présentés ci-dessous, dans le tableau 1.

Tableau 1 : Principaux accords européens avec l’Allemagne nazie

1933, 20 juillet
Concordat avec le Vatican
Reconnaissance mutuelle et non-ingérence
https://www.concordatwatch.eu/reichskonkordat-1933-full-text–k1211 

1933, 25 août
Accord haavara avec les sionistes juifs
allemands Accord pour transférer le capital et le peuple en Palestine
https://www.jewishvirtuallibrary.org/haavara 

1934, 26 January
German-Polish Non-Aggression Pact
To ensure that Poland did not sign a military alliance with France.
https://avalon.law.yale.edu/wwii/blbk01.asp 

1935, 18 June
Anglo-German Naval Agreement
Britain agreed to Germany expanding its navy to 35% the size of the British.
https://carolynyeager.net/anglo-german-naval-agreement-june-18-1935  

1936, July
Nazi Germany aids fascists in Spain
Hitler sent air and armored units to assist General Franco.
https://spartacuseducational.com/SPgermany.htm 

1936
Rome-Berlin Axis agreement
Italian – German fascist and anti-communist alliance.
https://www.globalsecurity.org/military/world/int/axis.htm 

1936, Oct-Nov
Anti-Comintern Pact
Anti-communist treaty, initiated by Nazi Germany and Japan in 1936 and which later drew in 9 European states: Italy, Hungary, Spain, Bulgaria, Croatia, Denmark, Finland, Romania and Slovakia

1938, 30 September 
Munich Pact
Britain, France, and Italy concede Germany’s Sudetenland (Czech) claims.
https://www.britannica.com/event/Munich-Agreement 

1939, 22 May
Pact of Steel
Consolidates the 1936 Italian German agreement.
https://ww2db.com/battle_spec.php?battle_id=228  

1939, 7 June 
German–Latvian Non-Aggression Pact
Sought peace with Nazi Germany.
https://www.jstor.org/stable/43211534 

1939, 24 July
German–Estonian Non-Aggression Pact
Sought peace with Nazi Germany.
https://www.jstor.org/stable/43211534 

1939, 23 août
URSS (Molotov-Ribbentrop) Pacte
de non-agression Recherché la paix avec l’Allemagne nazie, protocole défini des sphères d’influence.
https://universalium.en-academic.com/239707/German-Soviet_Nonaggression_Pact 
 

Qu’est-ce que le fascisme ? Le terme est utilisé beaucoup trop fréquemment, mais il a un sens réel. Nous ne pouvons pas être piégés par des histoires particulières du fascisme du 20ème siècle – des éléments conceptuels doivent être identifiés.

Le fascisme est un régime colonial fortement militarisé, antidémocratique et raciste qui s’engage avec une oligarchie capitaliste privée. Alors que le fascisme primaire est un projet impérial, il y a aussi un fascisme subordonné dans les anciennes colonies comme le Brésil et le Chili, qui s’intègre au pouvoir impérial de l’époque. Les régimes fascistes sont particulièrement hostiles aux États et aux peuples socialistes et indépendants. Ils ne diffèrent des régimes d’extrême droite qu’en écrasant ouvertement tout semblant de démocratie sociale et politique. Les cultures et les interventions impériales, qui nient toujours et partout la possibilité d’une démocratie locale ou d’une responsabilité, sont intrinsèquement fascistes et restent à l’origine du fascisme contemporain.

Le fascisme de l’OTAN a été construit par l’histoire impériale et coloniale de nombreux États européens (mais pas tous), où l’écrasement des communautés et des nations locales était justifié par des théories fabriquées de toutes pièces sur la race et la supériorité raciale. Le déni de cette histoire colonialo-fasciste a conduit à suggérer que, comme l’a dit un documentaire russe, la montée d’Hitler était « quelque chose d’atypique des démocraties européennes ; la doctrine du Führer des races supérieures et inférieures est plutôt apparue de nulle part en Europe en raison d’une tournure malheureuse des événements.

En fait, le fascisme de l’Allemagne nazie avait des racines profondes dans l’histoire et la culture coloniales européennes. Comme le souligne le livre de Gerwin Strobl « L’île germanique », Adolf Hitler lui-même était un grand admirateur de la « cruauté » de l’Empire britannique et rêvait de telles réalisations. Pour leur part, les États-Unis ont construit des mythes de « liberté » tout en dirigeant la plus grande économie esclavagiste de l’histoire de l’humanité. Comme l’a dit le grand chef de la résistance latino-américaine Simon Bolivar il y a deux siècles : « Les États-Unis semblent être destinés par la Providence à tourmenter l’Amérique de misère au nom de la liberté. »

Au-delà de « l’apaisement » européen de l’Allemagne nazie, il y avait une collaboration active entre l’Europe et l’Amérique du Nord et les fascistes avant, pendant et après la 2e guerre mondiale.

Tout d’abord, l’accord naval anglo-allemand de 1935 a aidé à réarmer l’Allemagne nazie, rompant avec les limites du traité de Versailles de 1919 sur les navires et les sous-marins allemands, mais prétendant garder la marine allemande une fraction des Britanniques. Ensuite, plusieurs entreprises nord-américaines, notamment General Motors, Ford et IBM, ont investi directement dans l’économie, l’infrastructure et l’armée du régime nazi. Il y avait beaucoup d’admirateurs nord-américains et britanniques influents des nazis. À l’approche de la 2e guerre mondiale, les banquiers britanniques ont acheminé de l’or tiers (tchèque) dans les banques contrôlées par les nazis.

Ford a aidé la machine de guerre nazie avant et pendant la 2e guerre mondiale par le biais de ses usines de véhicules automobiles en Allemagne et de la France occupée de Vichy. Elle a utilisé le travail forcé allemand des camps de concentration nazis, bien que l’entreprise se soit plainte plus tard qu’elle n’avait aucun contrôle sur ces régimes de travail. Alors que la société Ford luttait pour échapper à ces allégations, les responsables polonais et les anciens détenus ont nommé Ford comme « l’une des 500 entreprises qui avaient des liens avec [le travail forcé du camp de la mort nazi] Auschwitz ». IBM, une société du « New Deal » proche de l’administration Roosevelt, a également investi dans l’Allemagne nazie dans les années 1930 et dans les premières années de la guerre, aidant à construire des systèmes d’information nazis.

Les Suisses ont vendu des millions d’armes aux nazis, avant et pendant la 2e guerre mondiale. Malgré des prétentions de neutralité, entre 1940 et 1944, « 84% des exportations suisses de munitions sont allées vers les pays de l’Axe ». Pourtant, selon le chercheur Bradford Snell, « General Motors était beaucoup plus important pour la machine de guerre nazie que la Suisse. GM faisait partie intégrante de l’effort de guerre allemand ».

Les investissements nord-américains et européens dans les nazis et la collaboration avec eux se sont poursuivis pendant la 2e guerre mondiale. L’un de ces aspects était le désir de participer à ce qui était, entre 1940 et 1942, « un boom spectaculaire de l’investissement, principalement orienté vers l’élargissement de la base industrielle pour la guerre ». Sans doute cela a-t-il encouragé Ford et GM à continuer à collaborer avec Hitler.

Après 1939-40, lorsque l’Allemagne nazie avait envahi une grande partie de l’Europe occidentale, Berlin comptait sur le soutien de nombreux États fascistes et collaborationnistes européens, ainsi que de volontaires civils. Parallèlement à son alliance avec l’Italie fasciste, l’Allemagne nazie pouvait compter sur le soutien de l’Espagne fasciste, malgré la prétendue politique de neutralité du général Franco.

Ensuite, il y a eu les États pro-fascistes mis en place par les nazis, la France de Vichy et le régime de Quisling en Norvège. Les Allemands ont créé plusieurs divisions SS, avec des dizaines de milliers de volontaires pro-fascistes volontaires, aux Pays-Bas, en Croatie et en Albanie. La France de Vichy sous le héros de la Première Guerre mondiale, le maréchal Pétain, a promulgué une loi raciste anti-juive (Statut des Juifs) qui a fait des Juifs des citoyens de seconde classe en France et donc plus facilement soumis aux prédations nazies. Le régime fasciste de Vidkun Quisling a également encouragé la participation aux divisions SS locales, aidé à déporter le peuple juif et exécuté des patriotes norvégiens.

Le roi danois Christian X a peut-être été amical avec la communauté juive, mais il ne s’est pas opposé aux nazis. Il est souvent affirmé à tort que le roi Christian “a revêtu l’étoile de David par solidarité avec les Juifs danois”. C’est tout à fait faux. En réalité, le régime danois s’est opposé aux activités de résistance et a partagé des renseignements avec les nazis. L’un des facteurs de cette collaboration était que le Danemark était “techniquement un allié de l’Allemagne”. Sous la pression, ils avaient signé le pacte anti-cominternes. Malgré de grands efforts pour aseptiser cette histoire, en 2005, le Premier ministre danois Rasmussen a présenté des excuses au nom du Danemark pour l’extradition de minorités et de figures de la résistance vers l’Allemagne nazie, dont beaucoup ont été envoyés à la mort.

Une collaboration nazie substantielle a eu lieu dans tous les États baltes: la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie avaient toutes des divisions Waffen SS. Avec des collaborateurs nazis ultranationalistes en Ukraine, ils ont joué un rôle clé dans les massacres locaux de communistes, de Juifs et de Tsiganes. 

Entre 1941 et 1944, des centaines de milliers de personnes ont été massacrées en Ukraine, souvent par des collaborateurs nazis ultra-nationalistes locaux, comme Stepan Bandera. L’historien russe Lev Simkin affirme que “dans la pratique, l’holocauste des Juifs a commencé en Ukraine”, avec l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941. Les massacres sont liés à la vision paranoïaque qu’avait Hitler des dangereux Juifs bolcheviques. Les massacres de Juifs à Kiev, Lvov, Kherson et dans d’autres régions d’Ukraine ont été bien répertoriés. Ce sont quelques-uns des sites où se déroulent actuellement les combats entre la Russie et les néonazis ukrainiens. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la majeure partie de la population juive de l’Ukraine, qui comptait environ 1,5 million de personnes avant la guerre, a été “anéantie”. 

Des études universitaires ont montré une « participation massive de ressortissants baltes au meurtre de Juifs dans l’Holocauste ». Plusieurs dizaines de milliers de Juifs ont été tués en Lettonie, en Lituanie et en Estonie, en grande partie par des mains locales. Il y a eu une forte réaction à la révélation de cette horrible histoire de collaboration fasciste. La Lituanie, par exemple, voudrait cacher sa « vilaine histoire de collaboration nazie » en accusant les partisans juifs de crimes de guerre.

Dans toute l’Europe, il y a eu une participation à grande échelle au massacre fasciste. En Hongrie, le dirigeant nazi Adolf Eichmann aurait « dépendu de la collaboration des autorités hongroises » pour expulser plus de 400 000 Juifs hongrois vers les camps de la mort.

Tout cela souligne le fait que la 2e guerre mondiale, du côté européen et nord-américain, n’était pas fondamentalement une lutte contre le fascisme, même si ces États ont combattu un « Axe » fasciste. La guerre était plus une compétition entre blocs impériaux, avec la coalition dirigée par Hitler déterminée à coloniser « l’espace vital » (lebensraum) à l’est. La lutte des patriotes en Europe de l’Est et en Russie, ainsi qu’une grande partie de la résistance occidentale, était certainement antifasciste. Ceux qui dirigeaient les États occidentaux, cependant, n’étaient pas des idéalistes.

Après la 2e guerre mondiale, les États-Unis ont immédiatement cherché à tirer parti de la science et de la technologie nazies dans leur « guerre froide » ultérieure contre le bloc socialiste émergent. Les puissances alliées ont écrasé les forces antifascistes en Grèce et occupé militairement l’Allemagne de l’Ouest. L’Union soviétique, pour sa part, s’assurait de dominer ces voisins proches, qui avaient été les plus profondément ancrés dans ses ennemis fascistes: en particulier les États baltes, l’Ukraine et l’Allemagne de l’Est.

Les États-Unis ont commencé un projet de recrutement secret de scientifiques nazis pour leur machine de guerre. L’utilisation nord-américaine du spécialiste allemand des fusées Werner Von Braun est souvent citée en référence au projet spatial pacifique Apollo. Cependant, Von Braun était un officier SS qui avait trié sur le volet le travail forcé dans les camps de concentration. L’armée américaine le voulait pour son expertise en matière de fusées et de missiles. Dans le cadre de l’opération secrète mais désormais notoire « Paperclip », des milliers de scientifiques nazis ont été recrutés et ont trouvé refuge aux États-Unis, pour leur valeur dans la construction de l’armée américaine. Le Pentagone s’intéressait particulièrement au développement nazi de « tout un arsenal d’agents neurotoxiques » et au travail d’Hitler vers « une arme bubonique contre la peste ».

Malgré toutes leurs plaintes ultérieures concernant d’autres États possédant des armes de destruction massive (ADM), l’armée américaine voulait tous les types d’armes de destruction massive à sa disposition. Et ils étaient prêts à les utiliser contre les populations civiles, comme l’ont montré leurs attaques biologiques et chimiques en Corée et au Vietnam, et comme l’ont démontré les attaques gratuites et horribles de « démonstration » nucléaire contre les villes civiles japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Maîtres du double langage, et avec une doctrine de « déni plausible », les responsables américains cachent leurs propres atrocités autant que possible.

Émergeant comme la puissance dominante après la 2e guerre mondiale, Washington, qui avait utilisé des tactiques fascistes – invasions, coups d’État, guerres sales – pour intervenir dans la plupart des autres pays des Amériques, a commencé à employer ces mêmes méthodes sur d’autres continents. Ainsi, la terrible guerre en Corée a conduit à une occupation militaire américaine permanente dans le sud de la péninsule, le gouvernement démocratique de l’Iran a été renversé et remplacé par une dictature en 1953 et la prochaine terrible guerre « anticommuniste » américaine contre le peuple vietnamien a échoué, seulement après que des millions de personnes aient été massacrées.

Au 21ème siècle, Washington a soutenu de multiples tentatives de coup d’État contre le Venezuela, le plus grand producteur de pétrole des Amériques et historiquement important pour alimenter la machine de guerre américaine. En 2002, les putschistes soutenus par les États-Unis et l’Espagne qui ont enlevé le président élu Hugo Chavez, ont faussement prétendu qu’il avait démissionné, déchiré la constitution, destitué l’Assemblée nationale élue et annoncé le chef de la Chambre de commerce Pedro Carmona, comme président. Carmona n’a duré que deux jours, mais plusieurs tentatives de coup d’État ont suivi. C’était du pur fascisme. Le Venezuela a décidé qu’un État fort, avec une grande milice civile, était nécessaire pour se défendre contre le fascisme implacable soutenu par les États-Unis.

Dans le même temps, craignant la perte de son rôle dominant dans le monde, Washington a lancé de multiples guerres au Moyen-Orient, dans des tentatives futiles de contenir l’influence croissante de l’Iran, de la Russie post-soviétique et de la Chine. Les guerres contre la Palestine, l’Afghanistan, l’Irak, le Liban, la Libye, la Syrie et le Yémen ne font pas l’objet de cet article. Cependant, nous devrions observer l’utilisation par les États-Unis et l’OTAN d’armées massives par procuration, de style Al-Qaïda et ISIS, imprégnées d’idéologie saoudienne sectaire, dans toute la région de l’Asie occidentale et en Afrique, sous la forme de « Boko Haram ».

Dans la guerre de représailles de la Russie contre l’Ukraine en 2022 – provoquée par une guerre post-2014 contre la population russophone de l’est de l’Ukraine et par un renforcement militaire de l’OTAN, destiné à déstabiliser et à affaiblir la Russie – nous voyons une combinaison de la méthode fasciste américaine et de la mentalité coloniale européenne plus ancienne. Les États-Unis maintiennent leur double langage sur la « liberté », tandis que les Européens parlent de classes humaines inférieures. En Ukraine, les ultra-nationalistes comme Azov et Right Sektor se décrivent comme des nazis qui veulent tuer des Russes, des Juifs et des Polonais. L’OTAN et ses médias intégrés tentent de cacher cette horrible réalité.

Florence Gaub, responsable allemande et de l’Union européenne, par exemple, utilise une rhétorique raciste pour déshumaniser le peuple russe : « Même si les Russes ont l’air européens, ils ne sont pas européens, au sens culturel du terme. Ils pensent différemment de la violence ou de la mort. Ils n’ont aucun concept d’une vie libérale, post-moderne, un concept de vie que chaque individu peut choisir. Au lieu de cela, la vie peut simplement se terminer tôt avec la mort. » Les critiques ont appelé cela un retour très allemand au concept nazi de « Untermenschen » ou de races inférieures.

Le fascisme du 21ème siècle est apparu dans de nouvelles circonstances, mais porte les éléments clés du projet du 20ème siècle: un régime impérial, fortement militarisé, profondément antidémocratique et raciste-colonial intégré dans une oligarchie capitaliste privée. Il engendre un fascisme subordonné, tout aussi venimeux que son parent : un projet impérial mondial qui reste l’ennemi principal de tous les peuples démocratiques.Les opinions mentionnées dans cet article ne reflètent pas nécessairement l’opinion d’Al Mayadeen, mais expriment plutôt l’opinion de son auteur exclusivement.




Cyber-naufrage (le djihad du néant)

[Source : LHK]

« La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.
La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.

Supprimer le mot “mademoiselle” est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.

Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilités d’élaborer une pensée.

Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.

Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.

Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.

L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.

Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.

Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel ? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur ? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu ? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants : faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.

Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses “défauts”, abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté ».

Christophe Clavé

Cyber-naufrage (le djihad du néant)

Par Slobodan Despot

Nous raisonnons, nous analysons, nous « cherchons », mais nous ne pensons plus. Une science du contrôle et de la communication a transformé le réel en un ensemble de séquences narratives dont il est défendu de s’écarter. D’où ce sentiment que nous avons parfois d’être embarqués à bord d’un train fou.

«Nous n’avons jamais été aussi peu préparés à une catastrophe évidente comme une montagne ; c’est parce que les gens qui sont aux manettes l’ont fait advenir par des actes combinés de malice et de stupidité.»

James Howard Kunstler

Liliane Held-Khawam a récemment eu l’excellente idée de présenter et de republier une réflexion dévastatrice sur la nature de la cybernétique comme science et comme idéologie.

https://lilianeheldkhawam.com/2022/07/31/la-guerre-livree-a-lhumanite-la-cybernetique-article-de-stephane-zagdansk/

Un essai de Stéphane Zagdanski, paru en novembre 2021, est tiré du Séminaire sur «La Gestion génocidaire du Globe». «La Cybernétique à l’assaut de l’Homme» est une mise en garde d’une extrême violence contre une religion scientifique qui rêve de se substituer à Dieu et qui manifeste une haine absolue de tout ce qui est vivant, «animal», inquantifiable. Zagdanski souligne — comme nous le faisions en 2020 — que «la crise pandémique contemporaine et sa réaction idéologique qu’est le sanitarisme même sont impensables sans la Cybernétique».
Comme les autres phénomènes de la société industrielle avancée:

« Définie par son fondateur Norbert Wiener en 1948, dans son essai éponyme, comme : “Contrôle et communication dans l’animal et la machine”, la Cybernétique s’est déployée de manière si hégémonique qu’il n’est plus aujourd’hui un domaine intellectuel, social, politique, économique, scientifique, technologique ou idéologique qui n’y soit asservi. »

Stéphane Zagdanski

HAINE DU VIVANT

Je ne vais pas reproduire ici le texte de Zagdanski in extenso, mais il faut le lire. Il n’est pas une phrase, dans cette description d’un «assaut» concerté contre l’être humain, qui ne perturbe les idées reçues et qui ne provoque la réflexion.

«Le mot “cybernétique” est de la même étymologie grecque que “gouvernail“ et “gouverner“ : kubernetikè. La Domination planétaire tire ainsi le plus imparable parti de la Cybernétique, qui n’est pas tant la science des ordinateurs que la modalité moderne, mathématiquement assistée, de ce que Heidegger nomme la Führung, c’est-à-dire la direction impulsée par les «chefs» (les Führers), et de sa doublure d’animosité et d’annihilation à l’encontre de l’animal.»

Stéphane Zagdanski

Pourquoi ce désir d’annihilation?

À cause de la supériorité physique de l’animal sur l’homme, témoignant d’une perfection échappant à tout contrôle et à tout simulacre. Par extension, la part naturelle (ou divine) de l’homme doit elle aussi être annihilée.

«L’irrégulier, l’incertain, le miracle et l’imprévisible sont ses pires ennemis. Et ce que cette science qui se veut exacte vise à son insu, c’est d’emblée ni plus ni moins ce qu’il y a de plus imprévisible au monde: l’inspiration, soit la vraie pensée créatrice qui n’a rien à voir avec l’intelligence, artificielle ou pas.»

Stéphane Zagdanski

(…)

Nous retombons sur le diagnostic à l’emporte-pièce du Dr Peterson : nous sommes dérangés et (littéralement) dégénérés.

Mis en demeure de réfléchir pour de bon, l’homme cybernétique produit des raisonnements d’un simplisme infantile, s’immerge dans la dérive émotionnelle et bafoue les lois élémentaires de la logique et de l’argumentation. Il n’est pas programmé pour ça. Sa pensée vivante a été laissée en jachère. Et l’ironie suprême, c’est que les plus estropiés, souvent, sont justement les mieux «instruits», comme le relève Zagdanski:

«Le point aveugle de ces maniaques, c’est leur concept de base, ce qu’ils appellent “l’intelligence”. Car leur conception de l’“intelligence” n’est jamais remise en question par les promoteurs de l’IA, qui proviennent tous toujours du même sérail mathématico-scientifique (le MIT principalement), capable de bien des choses (ils envoient des hommes sur la lune et des drones sur Mars), mais de penser créativement, jamais. (…) C’est de la caboche de ces centaines d’intelligents utiles du MIT qu’est issue l’immonde figure du monde dans lequel nous sommes engeôlés aujourd’hui.»

Stéphane Zagdanski

[Voir aussi :
Une emprise sur l’Humanité]

À BROUTER DU FOIN

Il y a quelques années encore, ou même en 2020 lorsque nous essayions de comprendre l’avalanche de bêtise engendrée par le Covid à la lumière de la révolution technologique, ce texte eût semblé partial et excessif. Mais aujourd’hui, l’«immonde figure du monde» où nous sommes «engeôlés» nous impose sa grimace de quelque côté que nous tournions le regard — et si nous ne la voyons pas à l’heure qu’il est, c’est que nous ne sommes déjà plus du côté des spectateurs, mais du spectacle. Les illustrations abondent ces derniers temps, notamment dans les propositions d’économie d’énergie pour «faire la nique à Poutine» (comme celle consistant à favoriser la transition vers l’automobile électrique par la taxe carbone sans se demander d’où vient le courant !). Mais nous nous contenterons de deux cas exemplaires de cette semaine.

Le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach (celui qui ressemble à une autruche hystérique ayant avalé une seringue de travers), déclare en substance que la vaccination protège du Covid d’autant mieux qu’elle ne marche pas! L’argument est que les personnes piquées développent rapidement des symptômes et restent à la maison, tandis que les personnes non piquées développent des symptômes plus lentement — bref, elles sont plus résistantes.
Ensuite, la perle de la semaine, du mois et peut-être du siècle. La désormais légendaire Liz Truss, favorite à la succession de Boris Johnson, était interrogée par un journaliste :

«Confronté à cette tâche (recourir aux armes nucléaires), je me sentirais physiquement malade. Et vous,qu’est-ce que cela vous fait?» «L’air plutôt impassible», rapporte la presse, Liz Truss répond: «Je crois que c’est une tâche importante du Premier ministre et j’y suis prête.»

Le journaliste, un peu choqué, insistant pour avoir son sentiment, elle répète, mécaniquement: «Je suis prête.» Dans la vidéo de l’entretien, on entend l’audience applaudir… Qu’y a-t-il de commun entre ces deux déclarations, outre leur tonitruante bêtise et leur sidéral déni de réalité?

L’insensibilité à la situation concrète en premier lieu. La conclusion logique au sujet des vaccins, qui sauterait aux yeux de n’importe quelle personne dotée de bon sens, est écartée a priori par le «compétent» Lauterbach.
Des esprits suspicieux vous diront que tout cela n’est que comédie, que ces gens savent très bien ce qu’ils font et qu’ils vous prennent pour des bourriques, que de toute façon ils ne sont que des acteurs sans aucun pouvoir chargés d’amuser la galerie. Je ne le pense pas, à l’exception éventuelle de ce dernier point. En effet, ces maniaques du contrôle ne contrôlent rien à l’échelon stratégique qui est le leur, d’où leur obsession, calamiteuse, du micromanagement jusqu’à l’absurde. Pour le reste, hélas, je crains qu’ils ne croient vraiment à leurs calembredaines. Ces gens sont souvent bardés de diplômes prestigieux, ont passé la moitié de leur vie à «étudier», ou plutôt à prouver leur conformité aux canons idéologiques en place, mais ils sont irrémédiablement stupides. Stupides «à brouter du foin», comme l’on dit chez les paysans du Valais.

  • • Notule. Ayant travaillé dans une période de ma vie dans le milieu politique, j’ai pu m’en assurer de première main. J’y ai croisé des armées d’apparatchiks rusés, habiles, éloquents, capables de machinations balzaciennes, mais des esprits qui pensent, très rarement. Leur trajectoire en politique est généralement météorique et conflictuelle, car elle perturbe gravement le système. De manière générale, il me semble que les derniers politiques capables de penser par leur propre tête ont quitté la scène au tournant des années 2000. Ils avaient reçu une éducation humaniste dans une civilisation précybernétique.

Ceci nous amène au second exemple, le cas Liz Truss. Je suis convaincu que si l’on avait posé la
même question à une serveuse de restaurant ou à un mécanicien automobile, ces personnes auraient refusé de répondre ou au moins exigé des précisions: «dans quelle situation?»

De fait, l’usage de l’arme nucléaire est extrêmement codifié et la réponse à la question du journaliste ne peut se résumer à oui-non. Un État doté d’une force de dissuasion doit faire savoir qu’il ripostera immanquablement, si, et seulement si, il fait face à une menace existentielle. Envisager d’agir en «première frappe», en revanche, est un jeu dangereux qui peut très mal se terminer. C’est pourquoi le contexte est essentiel. Il y a quelques mois, les Britanniques avaient été pris d’hystérie lorsqu’une télévision russe a montré l’effet d’un missile «Sarmat» (hypersonique et inarrêtable) sur leur île: en quelques minutes, elle disparaîtrait de la surface de la Terre. Au lieu de les faire réfléchir, de telles mises en garde n’ont conduit qu’à… Liz Truss!

Avec sa déclaration, elle a fait savoir au monde que le Royaume-Uni allait probablement être gouverné par une idiote irresponsable. Et le plus préoccupant, avec ce dérapage, est qu’il a été applaudi par l’assemblée!

COMME SUR DES RAILS

Ces bouffons à grelots ne sont pas des cas marginaux, ce sont des ministres et des représentants typiques de l’élite dirigeante — et nous n’irons pas égrener le bestiaire étasunien, ce serait une encyclopédie. Que leur pouvoir soit réel ou non, ils occupent le haut du panier, avec voitures et avions de fonction, présence médiatique continue, secrétariats pléthoriques, honneurs et prébendes. Pourtant, leur dogmatisme répétitif et buté fait penser à l’obstination d’une tondeuse robotique confrontée à un obstacle imprévu (encore que certaines tondeuses «savent» le contourner). Par mimétisme social, toute la pyramide descendante règle son comportement sur eux, même si elle n’en pense pas moins: quand le pacha zézaye, le sous-fifre s’invente un défaut de prononciation, on le sait depuis Molière et Gogol. Ces cas spectaculaires ne sont que les symptômes irréfutables d’une société devenant incommensurablement stupide, travaillant contre la raison, contre l’humain et contre elle-même. En l’occurrence, il s’agit d’une stupidité non pas spontanée, mais apprise, donc enseignée. La lecture des maniaques cybernéticiens, ou celle des observateurs aigus comme Roszak ou Zinoviev, nous permet de pointer, parmi bien d’autres facteurs, une colossale erreur système, inscrite dans la «science» même qui organise la société de l’information.

Lorsque Lauterbach invente son justificatif ubuesque pour les vaccins, lorsque Truss balance son «je suis prête!» sans avoir vraiment entendu la question, ces gens réagissent en réalité comme des machines cybernétiques: contrôle et communication! Chacun s’aligne sur un «narratif», autrement dit un scénario mécanique inspiré par le consensus général et mis au point par des équipes de communicants. Ici, le salut sans alternative par les vaccins, là, le scénario imposé par Boris Johnson et ses maîtres néoconservateurs d’une guerre à outrance et sans alternative contre la Russie.

À l’intérieur de ce canevas, des adaptations tactiques sont possibles, mais la ligne générale est immuable, quoi qu’il arrive. Ce ne sont plus des êtres pensants, ce sont des bolides lancés sur des rails, sans frein, sans voie de dégagement et sans marche arrière. Là où règne la communication, là où le message crée la réalité, là où les spin doctors sont les ventriloques des élus, la raison n’est plus aux commandes. Elle cède le pas au volontarisme inflexible et aveugle de la cybernétique.

Slobodan Despot, Antipresse

Infos complémentaires//AJOUTS LHK

États-Unis : La députée Jackie Walorski travaillait
avec Anne Heche pour mettre fin au trafic sexuel d’enfants.
Walorski a été tuée dans un accident de voiture
la semaine précédant celle Anne Heche (11.08.22)
qui s’était récemment exprimée
sur « l’épidémie » de trafic sexuel d’enfants à Hollywood.



Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres

[Source : numidia-liberum]

Les professionnels de la santé qui approuvent les hormones sexuelles croisées et les bloqueurs de la puberté chez les enfants seront tenus responsables de la maltraitance des enfants et de fautes professionnelles médicales. Les professionnels de la santé qui poussent les chirurgies transgenres et les mutilations génitales sur leurs patients seront bientôt l’objet d’une vague de poursuites judiciaires.

Ci-dessus, lors d’une émission de la BBC destinée aux jeunes
sur la transition de genre.
Voir des parents furieux critiquer l’émission de changement de sexe de la BBC « dommageable » destinée aux enfants de six ans

Prenez par exemple Jay Langadinos, 19 ans. En mai 2010, cette femme australienne a demandé l’aide professionnelle d’un psychiatre nommé Dr Patrick Toohey. Après une seule rencontre, le psychiatre a programmé Jay pour un traitement hormonal et deux interventions chirurgicales majeures pour lui enlever les seins et l’utérus. L’endocrinologue de Jay, le professeur Ann Conway, craignait que Jay soit « très jeune » et ait donc besoin « d’un bilan psychiatrique approfondi avant de se lancer dans un traitement hormonal ».

Mais le psychiatre Dr Patrick Toohey n’a pas fourni d’évaluation psychiatrique approfondie et n’a pas pris le temps d’écouter son patient. Après une seule rencontre, il prescrit des hormones synthétiques, forçant Jay à développer des caractéristiques sexuelles masculines secondaires. Les chirurgies de mutilation ont suivi peu de temps après, en commençant par une double mastectomie. Alors que Jay n’avait que 22 ans, son psychiatre a approuvé une hystérectomie, écrivant qu’il n’y avait pas de « contre-indication psychiatrique à procéder à l’hystérectomie dans le cadre de la transition sexuelle ».

Une décennie plus tard, Jay ne s’identifie pas comme un homme, une hypothèse qui lui a été imposée à un jeune âge. Aujourd’hui, elle poursuit le psychiatre pour négligence professionnelle.

Les jeunes qui ont été mutilés dans le transgenre commencent à revenir à eux-mêmes

À l’âge de dix-neuf ans, Jay dit avoir dit au médecin qu’elle souffrait de phobie sociale, mais ce problème a été ignoré. Si les psychiatres prenaient un peu de temps et s’attaquaient à la racine du problème, alors l’hormonothérapie et les chirurgies sexo-spécifiques ne seraient même pas envisagées. Les hormones et les procédures que Jay a subies ont finalement causé une ménopause précoce, une altération du fonctionnement psychologique, une profonde anxiété et une dépression. Elle voulait finalement avoir des enfants, mais ne le pouvait pas. Maintenant, elle tient le médecin responsable de ne pas lui avoir recommandé d’obtenir un deuxième avis avant que l’hystérectomie ne soit pratiquée.

Les sentiments, les envies et les pensées de la jeunesse sont complexes et éphémères, mais rien de tout cela ne doit les définir pour la vie — à moins que cela ne soit poussé trop loin. Le genre de naissance est sacré et doit être préservé et affirmé en premier. Jay se souvient avoir été confus au sujet de sa sexualité et de son sexe après être allé en ligne et avoir appris la dysphorie de genre.

« En raison de la définition de la dysphorie, j’ai pensé : » C’est ce que j’ai. « J’ai décidé que je devais être transgenre à cause de l’inconfort que j’avais dans mon corps », a déclaré Langadinos.

Mais après avoir tiré une conclusion erronée sur son identité, elle n’a pas été guidée dans la bonne direction. Lorsqu’elle a cherché une aide psychiatrique, elle a été affirmée dans sa confusion et encore plus persuadée d’accepter une identité qui n’était pas vraiment la sienne. Au fur et à mesure que le traitement hormonal a pris effet, cela l’a rendue encore plus malheureuse, et elle a cherché d’autres changements pour se « réparer » et trouver une sorte de bonheur intérieur.

« Au fur et à mesure que mon malheur grandissait, j’ai senti que la cause de mon malheur était parce que je n’étais pas un homme, donc la réponse était de changer encore plus mon corps », a déclaré Langadinos. « J’ai eu une dépression, je n’ai pas pu fonctionner pendant une année entière. Je ne pouvais pas sortir du lit. J’aurais aimé savoir à l’époque à quel point j’avais mal et pourquoi. »

Des professionnels de la santé commencent à dénoncer la maltraitance sexuelle des enfants et les mutilations génitales

Les victimes de la transition de genre se lèvent et racontent leurs histoires. Ces expériences de première main motivent davantage de professionnels de la santé à défendre les enfants qui sont la proie du trans-activisme, des délires de genre, des hormones synthétiques et des mutilations génitales. Le Dr Quentin Van Meter, président de l’American College of Pediatricians, a qualifié les bloqueurs de la puberté de « maltraitance des enfants » dans une interview avec LifeSiteNews.

« Si vous interrompez cela avec clairement l’intention de ne jamais le faire aller dans la direction que la nature a voulue, avec des mâles biologiques devenant des mâles adultes et des femelles biologiques devenant des femelles adultes, si vous interrompez cela, vous créez essentiellement un état de maladie incurable », a déclaré Van Meter. « Et en plus de cela, le but est clairement dans la grande majorité des enfants qui obtiennent des bloqueurs de puberté, ils ne seront pas autorisés à traverser leur propre puberté naturelle. Ils seront retenus puis recevront des hormones sexuelles croisées (cross-sex). »

Le Dr Van Meter a déclaré que les bloqueurs de la puberté sont une porte d’entrée vers la mutilation chirurgicale de parties saines du corps et qu’ils ont de nombreux effets secondaires à court et à long terme.

« C’est donc un tapis roulant. Et une fois que ce patient est placé sur le tapis roulant de bloqueurs de la puberté, ils sont transportés le long de la chaîne de montage vers les hormones sexuelles croisées. Et puis à la fin, avoir la possibilité de faire une intervention chirurgicale pour mutiler leur corps pour apparaître comme le sexe opposé. »

Sources :

Un exemple : « J’ai subi un lavage de cerveau par la communauté trans »
La victime, désignée le nom de Shape Shifter, 32 ans, est né homme, est passé à femme, mais est ensuite revenu 

  • Les chirurgies l’ont laissé sans pénis, tandis que son «néo-vagin» a entraîné une foule de problèmes médicaux
  • Shape Shifter continue d’avoir les cheveux longs et de se maquiller, car il dit qu’il aime arborer une apparence féminine  
  • S’adressant à Blaire White, 28 ans, elle-même transgenre, Shape avertit les autres qui pourraient envisager de faire la transition de bien réfléchir à leurs options à l’avance
  • Il pense que ceux qui sont maintenant en transition sont rejetés par la communauté médicale et souvent considérés comme des « patients difficiles ». 
  • Shape pense que beaucoup de gens envisageraient de se faire opérer en premier lieu s’ils connaissaient les complications possibles et les regrets qui peuvent s’ensuivre
  • Mais il pense que ce serait «mauvais pour les affaires» si les chirurgiens faisaient allusion à de telles réalités

Un détransitionneur a raconté comment il avait subi un «lavage de cerveau» pour subir une opération de changement de sexe après s’être cru être une femme piégée dans le mauvais corps.
Sous le nom de Shape Shifter, l’homme de 32 ans qui vit dans le Massachusetts a grandi dans un pays musulman des Balkans où même être gay était mal vu, mais il croyait que s’il devenait une femme, il se sentirait enfin heureux avec lui-même.
Il a reçu une lettre de recommandation de Fenway Health dans le Massachusetts, qui, selon lui, a été reprise par des militants pro-trans biaisés.
La chirurgie elle-même a été réalisée par le Dr Sherman Leis du Philadelphia Center for Transgender Surgery. Leis est considéré comme le chirurgien de changement de sexe le plus expérimenté des États-Unis.
Mais peu de temps après la fin de l’opération en 2015, au milieu de la vingtaine, Shape Shifter s’est rapidement rendu compte qu’il avait commis une terrible erreur et qu’il n’était qu’un homosexuel qui aimait se présenter de manière féminine.
Les procédures qu’il a subies — qui incluent l’ablation de son pénis et la création d’un « néo-vagin » — sont irréversibles.
Ils l’ont laissé avec de l’ostéoporose, une scoliose, un «vagin» que son corps croit être une blessure et qu’il essaie de refermer, ainsi qu’une foule de problèmes de santé mentale, notamment la dépression et une baisse de la libido. 
Shape Shifter croyait que faire le premier pas vers une femme le rendrait enfin heureux dans son propre corps.
Mais il a fini par se sentir encore plus déprimé qu’avant l’opération, réalisant finalement qu’il était simplement un homme qui aimait exprimer sa féminité. 

Il porte toujours du maquillage et a les cheveux longs, mais dit que les hommes comme lui doivent être encouragés à se sentir à l’aise dans leur féminité, sans se sentir obligés de faire une transition médicale.  

Par James Gordon pour Dailymail.com (extraits)


Le rejet des LGBT augmente en Russie pendant qu’il diminue en Amérique

Alors même que l’Amérique s’effondre, la Russie renforce son sens des valeurs familiales traditionnelles…

Il y a quelques années, je parlais à une femme des raisons pour lesquelles ma famille avait quitté l’Amérique et déménagé en Russie. Je lui ai parlé de la tendance des homosexuels à persécuter les chrétiens, et j’ai dit qu’en Amérique, les choses ne font qu’empirer.

Sa réponse ? Elle a dit: « Bientôt nous viendrons dans un pays près de chez vous ! »

Elle croyait vraiment que si l’Amérique descendait en enfer, alors la Russie devait aussi tomber en enfer. Elle ne pouvait tout simplement pas imaginer la possibilité qu’une nation puisse se repentir et faire de meilleurs choix que l’Amérique.

J’ai entendu des commentaires similaires de la part d’autres personnes à de nombreuses reprises. Les gens voient le déclin moral en Amérique progresser à une vitesse vertigineuse. Ils ne le contestent pas. Mais pour une raison quelconque, ils sont centrés sur l’Amérique dans leurs hypothèses géopolitiques. S’il y a une tendance négative en Amérique, ils supposent (sans preuve) que les mêmes choses négatives se produisent partout dans le monde.

Le mythe : « Si ça se passe en Amérique, ça doit se passer partout ! »

La vérité : la Russie et l’Amérique évoluent dans des directions opposées.

L’Amérique a jeté à terre les valeurs familiales traditionnelles, tandis que la Russie revient à ses racines, de plus en plus traditionnelle sur les questions liées au mariage et à la famille.

Selon des sondages d’opinion menés par le Centre Levada, ces dernières années, la tendance en Russie a été fermement opposée à la communauté homosexuelle, choisissant plutôt de soutenir le mariage traditionnel et les valeurs familiales traditionnelles.

Un sondage de 2019 a révélé que 47 % des Russes étaient favorables à l’égalité des droits pour les homosexuels et les lesbiennes, un peu moins que les 51 % qui avaient soutenu l’égalité des droits en 2005. Le sondage de 2019 indiquait que 43 % des Russes étaient opposés à l’égalité des droits pour les homosexuels. .

Deux ans plus tard, des recherches en 2021 ont révélé que les chiffres se sont considérablement améliorés. Aujourd’hui, seulement un tiers des Russes (33 %) pensent que les homosexuels et les lesbiennes devraient avoir les mêmes droits que les autres citoyens russes. Cet indicateur a nettement diminué par rapport à 2019. Et 59 % pensent que les homosexuels et les lesbiennes ne devraient pas avoir les mêmes droits — une augmentation notable depuis 2019.

Bref, voici la tendance — lorsqu’on demande aux Russes s’ils soutiennent l’égalité des droits pour les homosexuels, ils répondent ainsi :

2019 — Oui (47 %) — Non (43 %)
2021 — Oui (33 %) — Non (59 %)

Sans aucun doute, c’est une amélioration très encourageante.

Pendant ce temps, 25 ans de sondages Gallup en Amérique ont révélé une tendance écrasante à la débauche et à la destruction des familles traditionnelles :

Ces sondages ont été réalisés en Amérique, au cours des années 1996 à 2022. Lorsqu’on a demandé aux Américains s’ils soutenaient l’égalité des droits pour les homosexuels, ils ont répondu ainsi :

1996 — Oui (27 %) — Non (68 %)
2019 — Oui (63 %) — Non (36 %)
2021 — Oui (71 %) — Non (28 %)

Ainsi, les tendances pour la Russie et l’Amérique sont diamétralement opposées. Alors même que l’Amérique s’effondre, la Russie renforce son sens des valeurs familiales traditionnelles.

Fr. Joseph Gleason 




Inflation, crise énergétique : un sondage révèle l’incompréhension et la colère des Français face aux explications de Macron

[Source : BV]

Dans les expressions dramatiques employées par Emmanuel Macron pour caractériser les changements imposés par l’inflation et la crise énergétique, il y a eu cette étonnante « grande bascule ». On a bien compris quel était le point de départ : l’abondance et l’insouciance, mais l’arrivée – et le cap – était beaucoup plus floue : pénurie ? Rationnement ? Transition énergétique heureuse ? Surtout, l’expression déborde le champ économique, elle est éminemment politique. C’est même le titre d’un essai décrivant le retour des tensions en Europe et des révoltes intérieures. Or, si Emmanuel Macron ne mettait pas forcément une charge politique derrière ces mots, les Français, eux, ne s’y trompent pas.

Une étude commandée par le think tank Destin commun à YouGov révèle que les Français n’adhèrent pas au discours déroulé par Emmanuel Macron et son gouvernement. Et d’abord sur les causes de la crise : 65 % ne comprennent pas bien les raisons de la crise – un chiffre considérable. Et un chiffre lourd de menaces, car ce sont les plus touchés par l’inflation qui sont les plus réticents à suivre les explications officielles. « Destin commun » pointe le risque de « contestation sociale ». Surtout, les Français ne sont que 38 % à incriminer la Russie comme responsable exclusive de l’inflation, le chiffre le plus bas des pays de l’Union européenne. Et ils sont 33 % à rendre le gouvernement et Emmanuel Macron responsables. En cause, certainement, ses choix erratiques en matière énergétique (abandon puis reprise précipitée du nucléaire).

Grégoire Poussielgue, dans Les Échos, a d’ailleurs surtout retenu de cette étude les chiffres impressionnants annonçant (65 %) et même souhaitant (40 % !) la reprise d’un mouvement de contestation fort du type gilets jaunes.

Ce sondage nous apprend encore – mais qui en doutait ? – que les Français, à 49 %, dans cette crise où on leur demande des efforts, souhaitent une diminution des flux migratoires, et que, dans le discrédit généralisé frappant la parole politique, « parmi les partis auxquels les Français font confiance pour répondre à cette crise, c’est le Rassemblement national qui arrive en tête ».

Donc, oui, la grande bascule est en marche, mais il apparaît qu’elle ne sera pas seulement énergétique et économique, mais surtout politique. D’ailleurs, elle a déjà commencé, avec la forte progression du RN aux dernières élections et le basculement de plusieurs dizaines de départements et de circonscriptions. Et si les événements inattendus comme la guerre en Ukraine et le retour de l’inflation peuvent accélérer la transition énergétique, elles le feront aussi forcément pour la transition politique en renforçant la mobilisation de la France périphérique, la plus touchée par l’inflation et la question énergétique. Si Emmanuel Macron, comme le lui ont reproché beaucoup de commentateurs, peine à dessiner l’après, c’est peut-être qu’il sait, comme beaucoup de Français, qu’il sera l’une des principales victimes de cette grande bascule.




Marie-Estelle Dupont fait le lien entre les propos du président Macron et l’idéologie de Klaus Schwab

[Source : lemediaen442.fr]

Fallait oser le dire sur un grand média… La psychologue Marie-Estelle Dupont l’a fait et vient de faire gagner du temps de réflexion aux auditeurs qui tournent en rond sans rien comprendre aux tenants et aboutissants du merdier que l’on nous prépare. Notre psychologue vient de faire le travail que les journalistes ne font pas.

Comme le souligne Le Courrier des Stratèges, « Macron a ouvert le Conseil des ministres avec des paroles limpides sur “la grande bascule” ou “le grand bouleversement” que nous sommes en train de vivre. » Ces idées sont pourtant déjà exposées, mot pour mot, dans le Great Reset de Klaus Schwab, en juillet 2020.


« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », c’est la fameuse prédiction de Klaus Schwab lancée au Forum économique mondial en 2016 pour 2030. Le prétexte de la lutte contre l’épidémie de covid ayant déjà permis à Macron et Cie de détruire 700 milliards de notre économie, c’est aujourd’hui le conflit ukrainien qui offre la possibilité à la ploutocratie de parachever notre dépouillement au prétexte de la défense de l’Ukraine contre la méchante Russie. Au moment même où le président français annonce la fin de l’abondance et demande au peuple de se sacrifier… il donne un milliard d’euros à l’Ukraine de Zelensky.

Pour voir l’émission : L’Heure des Pros 2 du 25/08/2022 

Il va de soi que Klaus Schwab, issu d’une famille de collaborateurs nazis et devenu élève de Kissinger, n’inspire pas confiance. « La gouvernance mondiale est au cœur de toutes les autres questions », dira-t-il  dans son ouvrage Covid-19 : The Great Reset. Et c’est ce que Joe Biden annonce aux PDG de la Business Roundtable, un lobby des dirigeants des grandes entreprises américaines dont font partie General Motors, Apple, Amazon, JP Morgan, Bank of America, Boeing, FedEx, Exxon Mobil, Johnson & Johnson… « C’est maintenant que les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire », a déclaré le président américain.

Mais tout ne se passe pas comme prévu, puisque les sanctions contre la Russie n’ont pas fonctionné et que les peuples européens ne rendent pas Vladimir Poutine responsable de l’incompétence de leurs gouvernements. Les années covid ont rendu les populations très méfiantes envers les comploteurs, jusque dans les médias mainstream — ce qui va compliquer l’agenda du Forum économique mondial. Les Gilets Jaunes avaient pressenti la fin de l’abondance promise par le président Macron. Le bras fer n’est pas terminé. Et rappelons à nos lecteurs que le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a déjà sonné la fin de la récréation lors de son discours du 16 août 2022 : « Je répète que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est vouée à l’échec ».




Vera Sharav nous prévient : résistons tous ; c’est maintenant ou jamais ! Mise à jour

Par Nicole Delépine

Mise à jour 2

Son discours en anglais


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Mise à jour

Entretien avec Jérémie Mercier

Alors que nous fêtions le 20 août dernier les 75 ans du Code de Nuremberg, Jérémie Mercier reçoit Vera Sharav, présidente de l’association « Alliance for Human Research Protection ». Vera Sharav, rescapée de la Shoah, milite depuis plusieurs décennies pour faire respecter les droits humains dans le cadre de la recherche médicale, une discipline sous les feux des projecteurs depuis début 2020…




Vera Sharav : « À moins que nous ne résistions tous, “plus jamais ça”, c’est maintenant. » — Discours — Nuremberg, le 20 août 2022 | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation

MERCI MADAME, VOUS MÉRITEZ TOUT NOTRE RESPECT ET NOTRE RECONNAISSANCE.

LISEZ ET DIGÉREZ LE DISCOURS DE CETTE SURVIVANTE DE L’HOLOCAUSTE QUI NOUS PRÉVIENT DEPUIS DÉJÀ DEUX ANS SUR LES SIMILITUDES ENTRE L’HOLOCAUSTE D’HITLER ET CELUI DE SCHWAB.

DISTRIBUEZ-LE PARTOUT, QUE LES GENS COMPRENNENT ENFIN CE QUI ARRIVE !

L’URGENCE EST À LA PRISE DE CONSCIENCE ET À LA RÉSISTANCE.

« L’Holocauste n’a pas commencé dans les chambres à gaz d’Auschwitz et de Treblinka.
L’Holocauste a été précédé de 9 ans de restrictions progressives de la liberté individuelle et de la suspension des droits légaux et des droits civils.

Le décor a été planté par une propagande alarmiste et haineuse. »

Une série d’édits gouvernementaux discriminatoires et humiliants ont diabolisé les Juifs en les qualifiant de « propagateurs de maladies ». Nous étions comparés à des poux.

(…)

La véritable maladie virale qui a infecté l’Allemagne nazie est l’eugénisme – L’eugénisme est l’idéologie élitiste à l’origine de tous les génocides.

  • L’eugénisme est recouvert d’un manteau de pseudo-science.
  • Il a été adopté par l’establishment académique et médical ainsi que par le système judiciaire — en Allemagne et aux États-Unis.
  • Les eugénistes justifient les inégalités sociales et économiques.
    Ils légitiment la discrimination, l’apartheid, la stérilisation, l’euthanasie et le génocide.
  • Les nazis appelaient cela « nettoyage ethnique » — pour la protection du patrimoine génétique.
  • La médecine a été détournée de sa mission de guérison & a été militarisée.
    D’abord, il s’agissait de contrôler la reproduction par la stérilisation forcée ; ensuite, il s’agissait d’éliminer ceux qui étaient considérés comme des « sous-hommes » (« Untermenschen »).
  • Les premières victimes du meurtre médical ont été 1 000 enfants et jeunes handicapés allemands. Cette opération meurtrière a été étendue à environ 10 000 enfants jusqu’à l’âge de 17 ans.
  • Les victimes suivantes étaient les malades mentaux, puis les personnes âgées dans les maisons de retraite. Tous ces êtres humains ont été condamnés comme des « mangeurs sans valeur ».
  • Dans le cadre de l’opération T-4, des hôpitaux désignés sont devenus des stations d’extermination où diverses méthodes d’extermination ont été testées — y compris le Zyclon B — le gaz qui a été utilisé dans les camps de la mort. » (…)

Les victimes humaines de ce génocide sans précédent étaient 6 millions de Juifs et 9 millions d’autres personnes que les nazis ont déshumanisées en les qualifiant d’« Untermenschen » [Sous-hommes].

Le but des mémoriaux de l’Holocauste est d’avertir et d’informer les générations futures sur la façon dont une société éclairée et civilisée peut se transformer en un univers génocidaire régi par une dépravation morale absolue.

Si nous voulons éviter un autre Holocauste, nous devons identifier les parallèles actuels inquiétants avant qu’ils n’empoisonnent le tissu social.

Depuis l’ère nazie, l’étude de l’histoire et de la plupart des sciences humaines — y compris la philosophie, la religion et l’éthique — a été éclipsée par l’accent mis sur la science et la technologie utilitaires.

En conséquence, peu de gens reconnaissent les similitudes inquiétantes entre les politiques actuelles et celles du régime nazi.

En déclarant l’état d’urgence — en 1933 et en 2020 — la liberté individuelle, les droits légaux et les droits civils protégés par la constitution ont été balayés. Des décrets répressifs et discriminatoires ont suivi. »

(…)

« En 1933, les Juifs étaient la principale cible de la discrimination ; aujourd’hui, ce sont les personnes qui refusent de se faire injecter des vaccins expérimentaux issus du génie génétique qui sont visées. Hier comme aujourd’hui, les dictats gouvernementaux ont été conçus pour éliminer des segments de la population.

En 2020, les dictats gouvernementaux ont interdit aux hôpitaux de traiter les personnes âgées dans les maisons de retraite. Le résultat a été un meurtre de masse.
Les décrets gouvernementaux continuent d’interdire aux médecins de prescrire des médicaments vitaux, approuvés par la FDA ; les protocoles dictés par le gouvernement continuent de tuer.

Les médias sont silencieux — comme ils l’étaient à l’époque.
Les médias diffusent un récit unique, dicté par le gouvernement — tout comme sous les nazis. Une censure stricte réduit au silence les opinions opposées.
Dans l’Allemagne nazie, peu de personnes s’opposaient à ces idées ; celles qui le faisaient étaient emprisonnées dans des camps de concentration.

Aujourd’hui, les médecins et les scientifiques qui remettent en question le récit approuvé sont calomniés, leur réputation est détruite. Ils risquent de perdre leur licence d’exercice et de voir leur domicile et leur lieu de travail perquisitionnés par des équipes d’intervention ». (…)

« La culture génocidaire qui imprégnait le régime nazi n’a pas pris fin en 1945. Elle s’est métastasée aux États-Unis.

À la fin de la guerre, des agents du gouvernement américain ont aidé 1 600 scientifiques, médecins et ingénieurs nazis de haut rang à échapper à la justice de Nuremberg. »

Ces technocrates nazis ont facilité les opérations meurtrières des nazis. Ils étaient les partenaires d’Hitler dans les crimes contre l’humanité. Ils ont été secrètement introduits aux États-Unis dans le cadre de l’opération Paperclip. Ceci en violation des ordres explicites du président Harry Truman.

Ces criminels nazis ont été placés à des postes de haut niveau dans de grandes institutions scientifiques et médicales américaines où ils ont poursuivi leurs travaux.

Qui plus est, ces technocrates nazis ont formé une génération de scientifiques, de médecins et d’ingénieurs américains.
C’est ainsi que les méthodes nazies et le mépris immoral des valeurs humaines se sont enracinés en Amérique.

En 1961, dans son discours d’adieu à la nation, le président Dwight Eisenhower a mis en garde contre la domination croissante du « complexe militaro-industriel » dont « l’influence totale — économique, politique, voire spirituelle — se fait sentir [partout] ».

Eisenhower a averti :

« Nous devons être attentifs au danger que la politique publique devienne elle-même captive d’une élite scientifico-technologique ».

En 1979, un rapport au Président, par la Commission américaine sur l’Holocauste, présidée par Elie Wiesel, survivant d’Auschwitz, mettait en garde :

« … l’inclination à reproduire l’option nazie et à exterminer une fois de plus des millions de personnes reste une menace hideuse »

Ceux qui déclarent que les analogies avec l’Holocauste sont « hors limites » trahissent les victimes de l’Holocauste en niant la pertinence de l’Holocauste.

Le Code de Nuremberg sert de base à la recherche clinique éthique depuis sa publication il y a 75 ans.

La pandémie de Covid est exploitée comme une occasion de renverser les paramètres moraux et juridiques établis par le Code Nuremberg.

Le Code de Nuremberg est notre défense contre les expérimentations abusives. »(…)

« L’humanité est actuellement assiégée par les héritiers mondiaux des nazis.

Une bande de milliardaires mondiaux, impitoyables et interconnectés, a pris le contrôle des institutions nationales et internationales qui définissent les politiques.

Ils se sont lancés dans la mise en œuvre d’un programme diabolique :

  • Renverser la démocratie et la civilisation occidentale ;
  • Dépeupler la population mondiale ;
  • Éliminer les États-nations et établir un gouvernement mondial unique ;
  • Éliminer l’argent liquide et établir une monnaie numérique unique ;
  • Injecter des identifiants numériques et des capacités d’intelligence artificielle dans chaque être humain. Si ces objectifs deviennent une réalité, nous serons surveillés numériquement 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »

« En mai 2022, au Forum économique mondial de Davos, Klaus Schwab, l’architecte de la Grande Réinitialisation dystopique, a déclaré :
Soyons clairs, le futur ne se produit pas tout seul ; le futur est construit par nous, une communauté puissante ici dans cette salle. Nous avons les moyens d’imposer l’état du monde”. »

« Le but ultime de ces mégalomanes est de prendre le contrôle total des ressources naturelles et financières du monde et de remplacer les humains par des robots transhumains. »

Non, nous ne sommes pas des ANIMAUX PIRATABLES

Selon le vœu de Yuval Noah Harari, Israélien formé à l’Université d’Oxford. Harari partisan du Nouvel Eugénisme et du Transhumanisme et conseiller de K Schwab grand ordonnateur du forum de Davos et du Grand Reset mondialiste.

Harari a déclaré : « Nous avons la technologie pour pirater les humains à grande échelle… »

Les transhumanistes méprisent les valeurs humaines et nient l’existence d’une âme humaine. Harari déclare qu’il y a trop de « gens inutiles ». Le terme nazi était « mangeurs inutiles ».

Lisez le discours de Vera Sharav : « À moins que nous ne résistions tous, “plus jamais ça”, c’est maintenant. » — Discours — Nuremberg, le 20 août 2022.

Diffusons le code de Nuremberg qui doit rester notre guide pour revenir à de la vraie science et de la vraie médecine.

La science, en particulier celle de la médecine​,​ est devenue la victime d’une corruption massive, idem pour les études dites « scientifiques ». 

Ils sont en train de viol​er les trait​és, les codes bioéthiques, notamment le serment d’Hippocrate, et les conventions internationales dont OVIEDO. Sous un faux prétexte ils ont déclaré une pandémie. Celle-ci ayant été déclarée pour nous imposer des sanctions liberticides ​et inédites, sans fondement​s​ scientifique​s, ​et ​qui mettent en danger notre santé, en ignor​ant totalement no​tre​ immunité naturelle.(([1] Le code de Nuremberg prise de conscience bioéthique — AgoraVox le média citoyen))(([2] Vaccins obligatoires et éthique médicale ? Qu’est devenue la référence au code de Nuremberg ? — AgoraVox le média citoyen))

Voici les 10 points du code Nuremberg :

Le code de Nuremberg — 1947

1. Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de la capacité légale totale pour consentir : qu’elle doit être laissée libre de décider, sans intervention de quelque élément de force de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contraintes ou de coercition. Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée, et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle, afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision.
Avant que le sujet expérimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durée, et le but de l’expérience, ainsi que sur les méthodes et moyens employés, les dangers et les risques encourus ; et les conséquences pour sa santé ou sa personne, qui peuvent résulter de sa participation à cette expérience.
L’obligation et la responsabilité d’apprécier les conditions dans lesquelles le sujet donne son consentement incombent à la personne qui prend l’initiative et la direction de ces expériences ou qui y travaille. Cette obligation et cette responsabilité s’attachent à cette personne, qui ne peut les transmettre à nulle autre sans être poursuivie.

2. L’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société impossibles à obtenir par d’autres moyens : elle ne doit pas être pratiquée au hasard et sans nécessité.

3. Les fondements de l’expérience doivent résider dans les résultats d’expériences antérieures faites sur des animaux, et dans la connaissance de la genèse de la maladie ou des questions de l’étude, de façon à justifier par les résultats attendus l’exécution de l’expérience.

4. L’expérience doit être pratiquée de façon à éviter toute souffrance et tout dommage physique et mental, non nécessaires.

5. L’expérience ne doit pas être tentée lorsqu’il y a une raison a priori de croire qu’elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet, à l’exception des cas où les médecins qui font les recherches servent eux-mêmes de sujets à l’expérience.

6. Les risques encourus ne devront jamais excéder l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience envisagée.

7. On doit faire en sorte d’écarter du sujet expérimental toute éventualité, si mince soit-elle, susceptible de provoquer des blessures, l’invalidité ou la mort.

8. Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes qualifiées. La plus grande aptitude et une extrême attention sont exigées tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent.

9. Le sujet humain doit être libre, pendant l’expérience, de faire interrompre l’expérience, s’il estime avoir atteint le seuil de résistance, mentale ou physique, au-delà duquel il ne peut aller

10. Le scientifique chargé de l’expérience doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a une raison de croire que sa continuation pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet expérimental.

Tous ceux qui violent le protocole de Nuremberg en forçant des personnes à se faire injecter un traitement expérimental quel qu’en soit le prétexte adoptent un comportement nazi et doivent être dénoncés comme tels.

Ne laissons pas se répéter l’histoire.

Résistons !
Résistons à la censure et à la désinformation permanente du gouvernement et des médias en publiant des informations sourcées sur les quelques réseaux sociaux encore libres.

Parlez avec les gens autour de vous pour les informer.
Faites et distribuez des tracts et des flyers.
Affichez la vérité partout où vous le pouvez.
Allez aux manifestations pour défendre les libertés.
Dites non à ce gouvernement totalitaire qui veut détruire notre modèle social, nous imposer des restrictions sévères et nous entraîner vers une guerre qui n’est pas la nôtre.

Résistons !





Hervé JUVIN : UKRAINE : DÉFAITE de l’OCCIDENT ?

[Source : Boulevard Voltaire]

Hervé Juvin est eurodéputé, membre de la commission Sécurité et Défense de l’Union Européenne et expert en géopolitique de l’Europe. Pour Boulevard Voltaire, il revient sur les six mois de conflit opposant la Russie à l’Ukraine. Pour Hervé Juvin, ce conflit est mondial et préfigure l’émergence d’un monde nouveau, un monde où les Etats-Unis perdront leur place d’unique super-puissance mondiale et où l’influence de l’Occident ne cessera de décroître.




Avec quelles techniques de marketing Macron nous vend-il la guerre contre la Russie ?

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

La guerre contre la Russie est en marche. Elle est amenée par une propagande habile, qui utilise les mêmes techniques de marketing que la promotion du vaccin contre le coronavirus. C’est le propre des systèmes oligarchiques que de remplacer la délibération politique rationnelle par des techniques de persuasion à destination du petit peuple qui reposent sur une manipulation des esprits en bonne et due forme. Le discours de Bormes-les-Mimosas, prononcé il y a quatre jours, en a donné une nouvelle démonstration. On le décrypte pour vous.

Les techniques de marketing qui ont permis de vendre massivement le vaccin (et sur lesquelles nous nous attarderons prochainement) sont à nouveau de sortie, cette fois pour nous vendre la guerre contre la Russie. Je reviendrai plus longuement dans les semaines qui viennent sur les ficelles qui sont tirées et actionnées pour transformer notre participation à ce conflit suicidaire et impérialiste en un combat du bien et de la liberté contre le mal et l’oppression. 

Je voulais simplement aujourd’hui reprendre le discours d’Emmanuel Macron prononcé à Bormes-les-Mimosas afin de montrer par quels procédés grossiers le politique travestit la réalité pour susciter des comportements d’obéissance au sein de la population.

Le cartel de la presse subventionnée se mobilise

Premier point, sans surprise, et archiconnu (mais c’est bon de pointer du doigt chaque utilisation du même système), la propagande et son marketing à la Mc Kinsey ne fonctionneraient pas si le pouvoir ne disposait pas de l’armée culturelle appelée « médias », entièrement à sa botte. 

Je me suis appesanti, cet été, sur le concept en vogue dans la caste : la militarisation de l’information (weaponization of information). Cette militarisation s’appuie sur des troupes : les légions de journalistes stipendiés pour diffuser la version officielle des faits, celle qui sert le pouvoir et sa vision. 

Cette armée de métier est entretenue avec soin par une poignée de milliardaires dont les affaires sont protégées par le pouvoir en place…

La preuve ? J’ai fait le choix de reproduire ici la totalité du discours de Macron. Il dure 20 minutes. Le cartel des médias en a unanimement diffusé un seul extrait : celui qui appelle les Français à « payer le prix de la liberté » en menant la guerre contre la Russie (soit une seule minute parmi les vingt du discours). On ne pouvait trouver meilleure preuve de l’orchestration de la propagande. 

Si les médias de la caste n’étaient pas téléguidés pour nous vendre la guerre avec des arguments tout préparés, d’autres extraits du discours auraient été repris… Mais la diversité de la presse appartient à un autre temps. 

Macron a caricaturé la militarisation de l’information

Pourtant, l’ensemble du discours de Macron a constitué un remarquable exercice de militarisation de l’information. Prononcé pour célébrer le débarquement de Provence en 1944, donc pour exalter la guerre patriotique, il a mélangé dans un même mouvement et un même souffle épique la peur du prétendu réchauffement climatique et la peur de la Russie. On ne pouvait mieux illustrer la profonde unité du feuilleton dont le premier épisode s’est appelé “COVID”, dont l’épisode suivant s’appelle “Ukraine”, et dont le prochain épisode s’appellera “sauver la planète”. 

Ces narratifs, comme il est convenu de dire désormais, tous bâtis sur les mêmes ressorts (la guerre de survie face à un ennemi imminent), ne sont au fond, on le comprend peu à peu, qu’une propagande orchestrée pour “découpler” le monde, c’est-à-dire pour faire tomber un nouveau rideau de fer (à nos risques et périls) entre l’Occident et un bloc sino-soviétique aux contours encore flous. L’enjeu est que, parmi les Occidentaux, l’opinion publique soutienne la guerre qui se profile et son nouvel ordre international subséquent, de la façon la plus fluide possible, comme ce fut le cas pour la guerre en Irak ou en Syrie. 

Mais il y a une différence de taille, cette fois : la guerre aura lieu sur le sol européen, et le tribut à payer sera bien plus lourd que le simple soutien à des mouvements terroristes comme al-Nosrah, soudain devenus amis, ou comme le simple envoi de troupes de métier à la périphérie du conflit. Cette différence n’est pas neutre, et risque de changer quelque peu la donne pour les gouvernements européens qui vont s’y essayer. 

Marketing tous azimuts pour préparer la guerre

Compte tenu de ces risques, la propagande à la Mc Kinsey donne donc la garde et l’arrière-garde pour emporter le morceau. 

La plus grosse ficelle repose sur un “narratif” binaire totalement enfantin qui s’impose grâce à des “biais cognitifs”.

Officiellement, la méchante Russie dirigée par le cruel Poutine a ignominieusement et lâchement attaqué le vaillant petit peuple ukrainien, dirigé par le courageux Zelenski, élu démocratiquement. Cette guerre en Ukraine menacerait directement notre territoire, et nous devrions donc préparer un nouveau débarquement. Pas en Provence, bien sûr (pas tout de suite en tout cas), mais en Ukraine. C’est “le prix de la liberté”, que nos anciens ont payé, et que nous devrons payer à notre tour. Nous voguons entre le conte de Perrault et l’Odyssée. 

On voit ici comment Macron franchit allègrement un point Godwin, aussi appelé “reductio ad Hitlerum” : Poutine, c’est Hitler. L’Ukraine, c’est la France occupée. 

Pour que cette trame puérile fonctionne, il faut évidemment mobiliser les techniques de manipulation dérivées du marketing. C’est d’autant plus indispensable que cette forgerie historique s’adresse en priorité aux catégories socioprofessionnelles supérieures, dont on pourrait croire qu’elles sont intellectuellement armées pour ne pas être dupes de ce type de propagande binaire. 

L’orchestration des biais cognitifs

D’un point de vue rationnel, la théorie selon laquelle Poutine serait monolithiquement le méchant et Zelenski monolithiquement le gentil ne convaincrait aucun enfant de plus de douze ans. Pour que ce scénario fonctionne, il faut donc faire entrer les cerveaux au chausse-pied dans les godillots préparés par la caste. 

Pour ce faire, le cartel de la presse subventionnée a truffé l’information de “biais cognitifs”, c’est-à-dire de freins à la connaissance, c’est-à-dire de désinformation systématique. 

Schématiquement, la presse subventionnée diffuse aujourd’hui trois types de désinformations. 

Dans la catégorie la plus subtile, on classera les mensonges par omission. “On” oublie de rappeler que, pendant plusieurs mois, le gouvernement russe a expliqué publiquement que la nucléarisation d’une Ukraine membre de l’OTAN serait un casus belli, et que, malgré ces avertissements, les Américains sont passés outre et ont autorisé Zelenski à annoncer l’installation d’armes nucléaires américaines sur son sol. 

Cet oubli n’est pas le moindre, mais il y en a bien d’autres, au jour le jour, trop longs pour être signalés ici.

Un deuxième type de désinformation consiste à servir des carabistouilles fabriquées par la CIA et ses sbires. Ainsi, Bruno Le Maire avait annoncé que la Russie s’effondrerait en quelques jours grâce aux sanctions économiques. Nous en sommes au septième paquet de sanctions, et nous ne voyons toujours rien venir. La propagande de la CIA avait aussi annoncé que Poutine avait un cancer, que l’armée russe était au bord du gouffre, que Zelenski allait lancer une contre-attaque foudroyante, que le peuple russe allait se révolter contre son dictateur et bourreau. Tout cela était en réalité du pipi de chat. 

Un troisième type de désinformation appartient à la catégorie des mensonges éhontés déjà utilisés il y a vingt ans pour nous faire croire aux armes de destruction massive en Irak. C’est l’effroyable mise en scène de Bucha, où les vrais cadavres étaient probablement ceux laissés par les régiments nazis de la garde ukrainienne, qui ont puni des habitants accusés d’avoir collaboré. Ce sont les images bidon, comme celle d’une cheminée sur un toit, présentée comme un missile russe non explosé. On en passe, et des meilleures. 

Ces techniques permettent de maintenir le citoyen moyen qui n’a pas le temps de s’informer dans l’ignorance de la réalité, de l’enfermer dans la matrice officielle où il tient le rôle du gentil face aux méchants.

Utilisation systématique de trolls et d’algorithmes

Pour maintenir le citoyen moyen sous le dôme de la bêtise et du biais cognitif, les services secrets, comme nous l’avons déjà montré cet été, utilisent un arsenal d’armes numériques secrètes qui bloquent toute forme d’information alternative. 

Parmi ces armes, les algorithmes des réseaux sociaux permettent d’éviter la propagation des informations publiées par les comptes dissidents. Certains comptes sont fermés. 

Lorsque ces armes ne suffisent pas, une armée de trolls pollue les fils d’information qui déplaisent. Je consacrerai prochainement un article à ces techniques. 

Leur objectif est simple : empêcher l’information libre de circuler, et discréditer ses auteurs, notamment en les privant de ce que les marketeurs appellent la “preuve sociale”. Pour faire simple, il s’agit de dégrader l’image de ceux qui contestent les versions officielles, pour les rendre inaudibles. 

À mon tour de franchir un point Godwin : les nazis pratiquaient déjà cette méthode en appelant les résistants des “terroristes”. 

Orchestrer l’incertitude collective avec des pénuries

Mais les maîtres de la propagande occidentale ont retenu une grande leçon vérifiée à de nombreuses reprises dans l’histoire, et qui est pour tout dire une constante de l’âme humaine : l’incertitude collective est la clé de toutes les dictatures. Pas de renoncement simple aux libertés en phase de prospérité. Pas de renoncement simple à l’autorité fascisante d’un chef en phase d’incertitude. 

Donc, plus l’univers est incertain et chaotique, plus le peuple accepte l’autorité excessive d’un seul homme. 

La brève histoire du COVID l’a montré : ceux qui ont perdu leurs repères rationnels après deux mois de confinement, et croyaient mourir à chaque éternuement de leur voisin de palier, étaient prêts à toutes les aventures autoritaires pour survivre et prendre des cafés aux terrasses des boulevards. 

C’est, de mon point de vue, de cette façon qu’il faut comprendre l’orchestration des pénuries actuelles et à venir. L’huile de tournesol a disparu des rayons. On annonce désormais un hiver sans électricité et sans gaz, tout cela à cause du méchant Vladimir Poutine. 

Bien entendu, la Russie continue à nous fournir du gaz et de l’électricité. Mais on fait croire le contraire pour obtenir deux résultats majeurs dans les comportements collectifs. 

Le premier résultat attendu est cette fameuse incertitude collective qui fait, tant que le chef n’est pas complètement déceptif, le lit de la dictature. C’est mécanique : quand les gens ne savent pas, ils se tournent sans réfléchir vers ceux qui savent. Les plonger artificiellement dans l’incertitude permet donc de les avoir avec soi. 

Le deuxième résultat est celui de “l’effort supplémentaire”. Les gouvernements occidentaux ont déjà utilisé la technique avec les vaccins : au début, il n’y en avait pas pour tout le monde. Il y avait une rupture de stock. Il fallait souffrir pour les avoir. 

La mécanique est la même : il n’y en aura pas pour tout le monde ! il faudra souffrir ! les choses qui comptent le plus sont celles qu’on obtient avec le plus d’efforts ! Donc, pour rester libre, il faudra faire la guerre à Poutine, donc se priver de gaz et d’électricité. 

Je ne donne pas trois mois pour voir fleurir, un peu partout, des groupes de volontaires pour se priver de chauffage cet hiver. Bien entendu, ces groupes seront stipendiés par le pouvoir pour donner l’exemple et transformer la privation en fierté, comme ceux que l’on bizute à l’université, et qui se taisent pour montrer « qu’ils en sont ». 

Là encore, la ficelle marketing est bien connue, et analysée de longue date par les sociologues. 

Encore une fois, la technique des petits pas

On le voit, les techniques de manipulation vont très loin, et je tiens pour acquis que les rumeurs alarmistes sur les coupures de gaz et d’électricité sont faites pour nourrir un désir de guerre et ne susciteront pas son rejet. 

Cet ensemble s’inscrit dans une logique de petits pas déjà éprouvée avec le COVID. Car l’annonce par Macron de la guerre avec la Russie date d’il y a plusieurs semaines. Macron sait, en bon marketeur, qu’il faut procéder par petits pas pour imprégner les esprits sans susciter de réticence bloquante. 

La même technique était utilisée par les communistes chinois, dans les années 50, avec les prisonniers américains de la guerre de Corée. Pour les « retourner », la propagande était quotidienne et « emmenait » peu à peu les prisonniers dans une dénonciation en bonne et due forme du capitalisme. 

La CIA a retenu la leçon. Elle nous emmène désormais dans l’obéissance à ses règles par petites touches, sans que nous ne nous en rendions compte.




La plus grande étendue de glace de mer d’été depuis 2008 piège les navires de l’Arctique

[Source : zejournal.mobi]

Par CAP ALLON

La masse d’air de juillet la plus froide en 70 ans traverse le détroit de Béring

Les médias grand public sont des chasseurs de chaleur. Ils ne rapportent que des histoires qui correspondent à l’agenda du parti AGW [Anthropogenic Global Warming = Réchauffement climatique anthropique]. Cette façon de choisir l’information conduit à un public douloureusement mal informé en ce qui concerne le climat, ce qui est exactement ce qu’ils veulent.

Cependant, il est généralement admis que si les MSM [MainStream Media = Médias dominants] se taisent sur un paramètre régional particulier, c’est probablement parce que ce paramètre régional particulier ne « se comporte » pas comme ils le souhaiteraient.

Exemple concret aujourd’hui : nous avons l’Arctique et le Groenland qui refusent de jouer au ballon.

Les parties les plus au nord de la Terre connaissent en fait un REFROIDISSEMENT persistant et de longue durée, ce qui est bien plus révélateur qu’une brève poussée de chaleur, par exemple, en Europe occidentale, qui, 1) devrait se terminer avant même d’avoir vraiment commencé, et 2) peut être lié à des forçages entièrement naturels, à savoir une faible activité solaire et un flux de courant-jet violemment « flambant » (plus de détails ci-dessous).

Summer Frosts In The Highlands Of Portugal & Spain, As Record Heat Sweeps Italy: Low Solar Activity & A ‘Meridional’ Jet Stream, Explained

https://electroverse.net/low-solar-activity-and-a-weakened-jet-stream-explained/embed/#?secret=AUrcG1ksQN

LA PLUS GRANDE ÉTENDUE DE GLACE DE MER EN ÉTÉ DEPUIS 2008 PIÈGE LES NAVIRES ARCTIQUES

Le silence du courant dominant re. l’Arctique cette année est assourdissant. Pourquoi est-ce que la perte de glace est digne d’intérêt alors que des GAINS substantiels sont jugés non pertinents ? Ce que nous voyons de la BBC et de CNN n’est pas un compte rendu honnête des événements du monde, c’est une programmation sélective.

Ces agences soutenues par les entreprises ne remettent jamais en question les problèmes de sécurité des vaccins, sans parler de l’efficacité – et c’est la même chose : leurs maîtres, ces bailleurs de fonds en haut, paient pour la livraison d’un récit ; et bien que la vérité tourne toujours autour de la périphérie dudit programme, ces bailleurs de fonds ont la richesse et l’influence nécessaires pour l’empêcher de s’infiltrer – la vérité est traitée comme une nuisance, comme un essaim de mouches qui a besoin d’être écrasé, constamment, pour toujours – ‘firehosing’ – et ils sont très bons dans ce domaine.

Le  Svaytoy Petr a quitté le port russe extrême-oriental de Petropavlovsk le 23 juin, en route vers les eaux arctiques. Deux semaines plus tard, le pétrolier avait atteint le détroit de Béring, mais il a rencontré un problème – une glace estivale inhabituellement épaisse.

Le navire, construit en 1992, avec une protection limitée contre les glaces, a appelé à l’aide pour percer une calotte glaciaire qui, même à la mi-juillet, couvre encore la majeure partie de la route maritime de l’Arctique.

L’ aide a été rapidement envoyée et, le 12 juillet, le brise-glace à propulsion nucléaire Sibir s’est frayé un chemin à travers la mer de Sibérie orientale et a rencontré le  Svaytoy Petr.

Sur la queue de Sibir se trouvait un autre vieux pétrolier, Ice Eagle, en route de Mourmansk à Pevek.

Ces deux pétroliers vieillissants sont parmi les premiers navires à s’attaquer cette année à la route maritime du Nord.

Jusqu’à présent, seul le méthanier  Nikolai Yevgenov a réussi à emprunter la route. Le transporteur de gaz naturel a navigué vers l’est vers les marchés asiatiques à la mi-juin; et bien qu’il ait réussi à traverser la majeure partie de la route de manière indépendante, le puissant navire nécessitait toujours une escorte de brise-glace sur certains tronçons particulièrement épais.

Comme le rapporte thebarentsobserver.com, c’est le milieu de l’été, mais la majeure partie des eaux qui relient l’est du détroit de Béring à la mer de Barents restent couvertes de glace de mer.

Les cartes des glaces du service météorologique russe Roshydromet (illustrées ci-dessous) révèlent que les couches de glace à la fin juin étaient les plus complètes dans la région du détroit de Vilkitsky, des îles de Nouvelle-Sibérie et de la mer de Chukchi.

Glace de mer dans l’Arctique fin juin 2022.
Carte de l’Institut russe de recherche sur l’Arctique et l’Antarctique.

Les ambitions de la Russie en matière de navigation dans l’Arctique ont augmenté, en partie stimulées par les sanctions sévères qui lui ont été imposées.

Le gouvernement russe fait valoir que le régime de sanctions ne fera que rendre la navigation sur la route maritime du Nord plus importante. Le vice-Premier ministre russe Yuri Trutnev a souligné que de meilleurs corridors de transport vers les marchés asiatiques sont nécessaires à mesure que les marchés occidentaux se ferment.

Cependant, et comme indiqué ci-dessus, la glace de mer arctique obstinément épaisse s’est avérée un problème cette année.

En regardant le graphique du cycle saisonnier de la glace de mer de l’hémisphère nord de la NASA, qui remonte à 2011, cet été a vu la zone de glace de mer arctique s’incendier au-dessus de toutes les années précédentes :

NASA ]

Passant au graphique du NSIDC, il montre que l’étendue de la banquise arctique est à son plus haut niveau depuis 2008 :

NSIDC ]

De même, avec le graphique du volume (épaisseur) de la glace de mer arctique de l’Institut météorologique danois – qui a mystérieusement « disparu » de gros volumes de glace l’année dernière – nous avons ici un autre point de données donnant des lectures remarquables :

IDM ]

Et pendant que nous sommes dans le nord, jetons également un coup d’œil au Groenland – l’enfant de l’affiche du réchauffement climatique anthropique.

Malheureusement pour le parti AGW, et la raison pour laquelle vous n’entendez rien sur le Groenland dans la presse non plus, c’est parce que la calotte glaciaire refuse de fondre comme prévu, alors même que nous approchons du pic de l’été.

Acc. La tendance des PME est bien au-dessus de la moyenne de 1981-2010 (graphique du bas) :

IDM ]

Plus à ce sujet ici :

Alice Springs, en Australie, subit la plus longue séquence de jours sous zéro jamais enregistrée ; + Le Groenland refuse de fondre comme prévu

LA MASSE D’AIR LA PLUS FROIDE DE JUILLET EN 70 ANS TRAVERSE LE DÉTROIT DE BÉRING

Dans des nouvelles connexes, une masse d’air inhabituellement glaciale tourne actuellement dans la région du détroit de Béring, apportant de rares chutes de neige en juillet et des avis de surf élevé.

« Ce genre de choses tourne autour des latitudes plus élevées toute l’année », a déclaré Rick Thoman, spécialiste du climat de l’Alaska au Centre international de recherche sur l’Arctique de l’UAF. «Habituellement, ce froid resterait plus au nord. Si cela se produisait sur le versant nord, il ferait froid mais rien de particulier à raconter. Le fait qu’il se soit déplacé si loin vers le sud est vraiment l’actualité ici.

En parcourant les enregistrements climatiques, Thoman note qu’il s’agit de la masse d’air de juillet la plus froide des 70 dernières années.

« Je mettrais cette tempête particulière sur le compte de l’une de ces variabilités aléatoires qui vont se produire de temps en temps, même dans un climat qui se réchauffe », a ajouté Thoman – qui sert d’autre exemple d’un soi-disant expert dirigé par un récit plutôt que les données devant eux.

La zone de basse pression a vu le vent à l’aéroport de Nome atteindre 48 mph lundi. Une telle vitesse pourrait être attendue pour une tempête de novembre, mais des rafales de cette force n’ont pas été observées au mois de juillet depuis que de tels records ont commencé au milieu des années 1980.

Tout aussi obscure, la neige estivale est tombée sur les îles Diomède, Ear Mountain près de Shishmaref et les montagnes près de Dexter et Banner Creek également. Thoman a déclaré qu’il ne serait pas surpris si le centre-ville de Nome voyait de la neige dans la nuit de lundi, ce qui, selon lui, serait un événement sans précédent après avoir échoué à trouver de la neige de juillet documentée dans l’ensemble des archives climatiques de Nome, qui remonte à plus d’un siècle.

Thoman a conclu avec une note sur les incendies de forêt, qui, selon lui, sont probablement terminés en Alaska maintenant, étant donné le début précoce de l’automne.

« La région de Nome pourrait voir de la fumée s’échapper des incendies en Sibérie… [mais] il a été relativement calme sur la Sibérie centrale en ce qui concerne les incendies de forêt cet été » – ce qui, encore une fois, est la raison pour laquelle les mentions médiatiques de cette région font défaut.

Les médias sont des chasseurs de chaleur.

Et les désinformateurs.

Ce sont des fraudes.

Pourtant, les masses crédules continuent de tomber dans le panneau.

Cependant, lorsque le sou tombera enfin , ce qui arrivera inévitablement, la désillusion et la confusion de masse qui suivront alors que le cadre sur lequel tant de gens ont construit leur réalité s’effondrera sous leurs yeux ébranlera les fondements de notre civilisation moderne.

Imaginez la méfiance et le chaos qui s’ensuivront alors que des décennies de mensonges préjudiciables seront révélés.

Beaucoup d’entre nous sont déjà là, bien sûr, mais imaginez la scène lorsque les 80 à 90% de coton restants seront allumés. Il apportera carnage et destruction, il verra un niveau de colère rarement vu dans l’histoire humaine.

De plus, cette colère sera également dirigée au bon endroit : contre « le système ».

C’est notre meilleur espoir de vaincre les élites.

Leur jour du jugement approche, et ils le savent.

Ils préparent la guerre.

Et nous aussi.


Record de frissons en août dans les Balkans

L’Antarctique plonge en dessous de -80C (-112F); 

De fortes neiges estivales frappent le Xinjiang, en Chine;

Le Texas bat des records de basse température, dont un de 1965

RECORD DE FRISSONS D’AOÛT DANS LES BALKANS

Alors que la moitié occidentale de l’Europe a connu un été chaud, c’est l’inverse qui s’est produit dans l’Est .

Poursuivant cette tendance, les Balkans et une grande partie de l’Europe centrale et orientale, ainsi que le sud de l’Italie, ont subi des conditions très fraîches et pluvieuses cette semaine.

Avec un maximum de seulement 15,3 °C (59,5 °C) mardi, la capitale slovaque de Bratislava – à titre d’exemple – a enregistré son plus haut niveau quotidien le plus bas au mois d’août depuis 2010.

Les gelées estivales balayent la Sibérie/l’Asie centrale ; La neige supplémentaire frappe l’Afrique du Sud ; Un record de froid balaie l’Australie et l’Amérique du Sud ; + L’Allemagne accordera la priorité aux trains à charbon par rapport aux services passagers

L’ANTARCTIQUE PLONGE EN DESSOUS DE -80C (-112F)

Le FROID féroce et véritablement historique qui a touché l’Antarctique au cours des dernières années devrait attirer davantage l’attention. Je ne suis pas naïf, je sais très bien pourquoi ce n’est pas le cas – et pour résumer brièvement cette « vérité qui dérange »…

Entre avril et septembre 2021, le pôle Sud a atteint en moyenne -61,1 C (-78 F) , ce qui en fait la période de six mois la plus froide de la région jamais enregistrée, brisant le précédent « hiver sans noyau » le plus froid jamais enregistré — le -60,6 C (-77 F) de 1976 ( minimum solaire du  cycle faible  20).

Il convient également de noter que les mois de juin, juillet, août et septembre (de 2021) ont tous affiché des valeurs moyennes inférieures à -60 ° C (-76 ° F) – un phénomène qui ne s’est produit qu’à trois reprises auparavant, en 1971, 1975 et 1978.

Toute l’année 2021 (pas seulement l’hiver) a également battu tous les records ; le pôle Sud était en moyenne de -50,5 ° C (59 ° F) , ce qui en fait l’année la plus froide du continent depuis 1987 (minimum solaire du cycle 21) et également la troisième plus froide jamais enregistrée dans des livres remontant à 1957.

La première moitié de 2022 a également poursuivi cette tendance au froid; le continent antarctique s’est maintenu en dessous de la base 1979-2000 (une moyenne utilisée par le Climate Institute de l’Université du Maine) TOUTE l’année, les mois les plus récents (juin et juillet) se terminant également bien en dessous de la norme multidécennale.

Et maintenant cette semaine , le plateau antarctique a plongé à -80.3C (-112.5F)-à la station italo-française de Concordia-liant la température la plus basse de l’année à l’ échelle mondiale qui a été fixée au même site le 8 juillet -le premier sous-marin de la planète -80C depuis 2019.

« Stefano Di Battista

Aujourd’hui à la station franco-italienne Concordia (3 233 m d’altitude) a été égalée la température annuelle la plus froide du monde (-80,3 °C), même valeur enregistrée le 8 juillet Le minimum mensuel absolu à cet endroit était de -84,7 °C le 13 août 2010. En Antarctique -88,3 °C à Vostok le 24 août 1960 https://t.co/PGps1HdECZ« 

Un Antarctique plus froid que d’habitude + un flux de courant-jet méridien faible et ondulé est une combinaison gênante.

Cet hiver, des vrilles de froid polaire sont régulièrement fouettées et envoyées s’écraser sur les masses terrestres de l’hémisphère sud.

Nous le voyons en Amérique du Sud, où l’Argentine souffre depuis des mois d’un froid et d’une neige record ; nous le voyons en Afrique australe – où le Lesotho, par exemple, connaît une neige historique dans la seule et unique station de ski de la région ; et peut-être le plus important, nous le voyons en Australie, un pays qui subit l’un de ses hivers les plus froids jamais enregistrés.

Vous trouverez ci-dessous les anomalies de température qui ont balayé le continent australien cette semaine , selon la dernière analyse GFS :

GFS 2m Anomalies de température (C) 23 août – 26 août [ tropicaltidbits.com ]

Alors que dans l’ensemble de l’hémisphère sud, les températures d’aujourd’hui, 24 août, devraient se maintenir à -0,4 °C sous la base de 1979-2000, selon le Climate Change Institute de l’Université du Maine :

Je ne doute pas que ce refroidissement à l’échelle de l’hémisphère soit lié à l’activité solaire historiquement faible que reçoit la Terre – la plus faible combinée en 200 ans ; mais l’éjection mésosphérique de Hunga Tonga-Hunga Ha’apai du 15 janvier, la plus haute éruption volcanique jamais enregistrée, joue également probablement un rôle :

L’Australie connaît-elle un « hiver volcanique » ?

DE FORTES NEIGES ESTIVALES FRAPPENT LE XINJIANG, EN CHINE

Le week-end dernier, une explosion soudaine et inattendue de neige abondante a frappé les régions montagneuses de la préfecture d’Altay, dans le nord-ouest de la Chine, envoyant le mercure s’écraser en dessous de zéro degré Celsius alors qu’il se déchirait.

Plus de 10 cm (4 pouces) de neige estivale ont été signalés samedi dans la préfecture du Xinjiang lors d’un événement rarement observé en été – et même au début de l’automne – selon les autorités météorologiques locales.

https://www.youtube.com/embed/Evgi2nYyZkc
https://www.youtube.com/embed/Tb9xFULjLls

LE TEXAS BAT PLUSIEURS RECORDS DE BASSE TEMPÉRATURE, DONT UN DE 1965

Cette semaine, les sommets diurnes à travers l’État américain du Texas ont connu des difficultés.

Lundi, un nouveau record low-max a été établi à Midland, selon le compte Twitter NWS de la ville (illustré ci-dessous).

À l’aéroport international de Midland, un maximum de seulement 79 F (26,1 C) a été atteint, une lecture qui a confortablement usurpé le précédent record de 81 F (27,2 C) établi en 1965 (minimum solaire du cycle 19).

« NWS Midland

Nous avons établi un record de froid pour la journée à Midland Intl. avec 79°F. Cela bat l’ancien record de 29 °C établi pour la dernière fois en 1965. Nous continuerons à profiter de températures inférieures à la moyenne au cours des prochains jours ! #txwx https://t.co/7V4taDGuWq« 

De même à Amarillo, le froid et les pluies qui l’accompagnent ont été considérés comme une sorte d’envoi de Dieu par les habitants.

« NWS Amarillo

À 11 h 30 HAC, Amarillo a une température actuelle de 64 °F. Une journée plutôt fraîche pour le mois d’août. En fait, le record de température « la plus froide » à cette date est de 71° en 2012. Si Amarillo n’atteint pas 71° pour une température élevée, nous pourrions battre ce record de quelques degrés. #phwx #TXwx »

De plus, les conditions hors saison de l’État ne se limitaient pas seulement à Midland et à Amarillo, car « Un petit goût d’automne » a saisi une grande partie du Texas Panhandle au cours de la première moitié de la semaine, selon NWS Amarillo sur Twitter :

« NWS Amarillo

Un petit avant-goût d’automne ce matin à travers le Texas Panhandle #phwx https://t.co/IfSdOGH7HV« 

Pour l’avenir, les premières «températures automnales» du centre-sud devraient persister, pour la plupart.

GFS 2m Anomalies de température (C) 21 août – 4 septembre [ tropicaltidbits.com ]

Cela pourrait être votre été terminé avec le Texas – il est temps de commencer à vous préparer pour cet hiver « froid »:

Islande plus froide que la moyenne ; Skier en Afrique australe ; Plus de neige en dessous ; + Farmers’ Almanac prévoit un hiver américain « record » et « enneigé »

Les  TEMPS FROID  reviennent, les latitudes moyennes se  REGELENT  en ligne avec  une activité solaire historiquement faible ,  des rayons cosmiques nucléant les nuages ??et un  courant-jet méridien  (parmi de nombreux autres forçages, y compris la libération imminente du  gyre de Beaufort ).

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Articles liés:

L’étendue de la neige en Amérique du Sud atteint des sommets sans précédent – un précurseur de l’hiver à venir dans l’hémisphère nord 20 juillet 2022

Juillet en Antarctique a été un autre mois plus froid que la moyenne ; Record de frissons à Madagascar ; + La neige abondante ferme les routes néo-zélandaises 1 août 2022

– Source : Electroverse (Etats-Unis)




La Troisième Rome contre le globalisme

[Source : lesnonalignes]

La jeune philosophe Daria Douguine [assassinée récemment] évoque pour nous l’arrière-plan spirituel et philosophique des rapports entre la Russie et l’Occident.




Macron va-t-il exporter le rodéo urbain en Algérie?…

Par Lucien SA Oulahbib

Le président d’un pays moribond bientôt en visite dans ce pays exsangue en mal de « démocratie » selon ses opposants, que peut lui apporter un Macron-va-t-en-guerre adepte du Zéro (virus, Poutine, CO2…) ? Même l’idée de « pluralité » aura été effacée en France au profit de la sorcellerie, à sens unique de surcroît : tout ce qui contredit Vulcain (Jupiter est passé de mode) EST d’extrême droite. Et hop ! le tour est joué : aussi si vous voulez noyer votre chien vous dites qu’il est d’extrême droite…

Dans ce cas, Macron pourrait plutôt exporter du rodéo (contre un peu de gaz et de pétrole) au lieu de cette démocratie Canada Dry (Trudeau, ce frère siamois macronien en tête de gondole) d’autant qu’elle n’existe plus, même dans les partis dits d’opposition (une Autain s’en plaint, paraît-il, à LFI…).

Et puis, comme la mode en matière de vente consiste à faire aussi du transfert de technologie, il pourrait expliquer comment les directeurs de prison algériens pourraient organiser du karting dans leurs enceintes carcérales : en commençant déjà par bâtir un cadre pédagogique fort que l’actuel ministre de l’Enseignement en France pourrait d’ailleurs aider à bâtir (tout est « construction sociale »). Ainsi, il vous suffit de détruire l’enseignement de l’histoire en formant les enfants de la troisième et quatrième génération dans le déni et le mensonge (l’Algérie en 1830 — qui n’existait pas — était aussi développée que l’Allemagne, mais la France l’a détruite, enseignaient les cadres du FLN à leurs sbires in Gilbert Meynier, Histoire intérieure du FLN, voir ici note 16 p.271), d’où l’obligation de leurs parents de s’expatrier en France et d’y subir bien sûr le racisme (alors qu’ils étaient en fait contents d’échapper au joug racialiste du nassérisme néonazi), comme leur martèle une gauche trotskisée, jusqu’à ce qu’ils n’apprennent plus rien aujourd’hui sinon que la Terre meurt à cause de « l’homme blanc » et qu’un homme peut être « enceint ».

Peut-être que les caciques des prisons FLN n’iront pas jusque là, mais ils pourraient être curieux, jusqu’à se demander pourquoi une jeunesse immigrée dont les parents dans les années 60/80 étaient en voie d’assimilation, culturelle tout du moins, finit aujourd’hui dans la drogue, les rodéos d’un côté, l’intégrisme djihadisé de l’autre. Que s’est-il passé ?…

Sans revenir dans le détail de ce qui a été exposé mille fois, disons que la destruction de l’Histoire de France et de sa culture philosophique, littéraire, artistique en un mot en est la base. Où est par exemple le cinéma français, hormis quelques resucés, dont Bac Nord (mais cloué au pilori sauf chez les lycéens) ? Sans oublier, d’une part, le refus de comprendre les besoins spécifiques de la jeunesse, autochtone y compris (fermeture des établissements sportifs à 17 h 18 h, et le week-end, hors été et hors club, abandon culturel dans les écoles et les MJC confiées au gauchisme relativiste et aujourd’hui racialiste). Sans oublier d’autre part le laxisme en matière de justice et regroupement familial exacerbé, le tout sur fond de destruction industrielle avec la fuite en avant dans les services gonflant les grosses villes, nourrissant à la fois l’Allemagne via la sous-traitance, cassant la classe moyenne et fabriquant l’ubérisation, et aussi la Chine maoïste avec tous ces containers qui polluent dix mille fois plus que le parc automobile voué aux gémonies…

Tous ces ingrédients malaxés ont donc fabriqué dans les « quartiers » une sorte de survie urbaine à l’américaine, façon guerre des gangs L. A. [Los Angeles] maquillée en un fast and furious du pauvre incarné par lesdits « rodéos ». Ceci fait qu’un récidiviste peut faire sa cavalcade à trois heures du matin sous les fenêtres du prolo qu’il ira traiter de raciste et dont il brûlera la voiture en cas de rouspétance (pour lui piquer aussi son logement à force « d’incivilités » puisque celui-ci finira par partir), même si ce dernier avant de se tirer lui jure qu’il a voté — (dans le 9.3) — LFI/Nupes tendance Autain (car il est bien sûr pro-Planning familial-hommes-enceints, les LGBTQ+ paraissant désormais ringards en comparaison). Sauf que cela ne plaît pas non plus à notre » rodéoiste » avec son tee-shirt « émirat » travaillé aussi au corps par le djihadisme officiel (donc hypocrite, façon recteur de la mosquée de Paris ou de Lyon) financé made in Qatar, Arabie Saoudite, Turquie, Algérie, USA aussi (via également Soros, etc.).

Certes, dans un sursaut ultime (la valise ou le cercueil, saison 2) le “prol” hurle désormais selon les derniers sondages d’opinion qu’on ne l’aura pas ainsi éternellement et s’apprête lui aussi à (ne pas) voter ou alors RN (Reconquête sentant toujours trop le soufre et encore sous le sortilège paralysant de la formule magique “extrême droite” durcie parfois en “ultradroite”).

Et devant cette atmosphère qui peut « inquiéter Alger » (en simulant un titre de la presse subventionnée), Macron va sans doute rassurer ses homologues algériens à la recherche de visas à gratter pour exporter leur surplus de « démocrates algériens » en leur disant qu’il va encore plus détruire l’enseignement et la culture française pour fabriquer du votant macroniste et Nupes islamophile à coup de répression idéologique et de subventions, du moins celles que le régime de Kiev et ses affiliés humoristes dans les médias n’auront pas cravaté.

L’Allemagne rechigne cependant et de plus en plus à laisser encore filer ainsi les déficits, même si cependant elle a accepté de passer sous la coupe de l’alter-islam avec l’alliance rouge-verte (et a même paralysé la fabrication française d’électricité). Heureusement, rassure Macron, il reste Biden et ses fondations qui arrosent de leur planche à billets surévaluée (maintenant que l’euro s’enfonce). Ainsi Macron, bien que chassé du Mali, viendra vendre à Alger l’arrivée de la cavalerie monétaire et gazière américaine… Mais pas sûr que cela rassure la Junte algérienne depuis que la Russie et la Chine font de plus en plus la pluie et le beau temps en Afrique…

Au fond, cela fait depuis longtemps que la monture a désarçonné son cavalier en France (et aussi en Algérie toujours aux mains de la secte nassériste raciste qui a renié tout le passé préislamique, alors qu’il est son seul avenir…), le rodéo urbain actuel en étant seulement l’illustration, mais appauvrie (telle une image vidéo sans beaucoup de pixels) et ce de part et d’autre d’une Méditerranée pourtant lasse de tant de gabegies et de mensonges, à la recherche d’un réel renouveau, un vrai souffle régénérateur…




Le climat, le covid et l’Ukraine : les piliers de la drôle de guerre de Macron

Le climat, le covid(([1] L’ONU a recruté plus de 100 000 « agents numériques de première intervention » pour promouvoir le récit de la théorie du COVID. — Resistance (resistance-mondiale.com) )) et l’Ukraine : les piliers de la drôle de guerre de E. Macron

Le climat de la Terre a varié depuis que la planète existe, avec des périodes naturelles froides et chaudes.

Par Nicole et Gérard Delépine

1200 scientifiques et universitaires de renom signent la Déclaration mondiale sur le climat et affirment « qu’il n’y a pas d’urgence climatique » – Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)

Le Pr Ivar Giaver(([2] lauréat du prix Nobel de physique (1973) )) Norway dirige un groupe de 1 200 scientifiques et universitaires de renom qui a signé la Déclaration mondiale sur le climat (WCD).(([3] WCD-version-06272215121.pdf (clintel.org) ))

Rédigée et discutée par Climate Intelligence, une organisation créée en 2019 par le professeur de géophysique Guus Berkhout et le journaliste scientifique Marcel Crok.

Le principal message mentionné dans ce document est le suivant : « il n’y a pas d’urgence climatique ».

[Voir aussi :
Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?,
Nous notons depuis une vingtaine d’années une augmentation des phénomènes climatiques. Info ou intox ?
et les articles du dossier Climat.]

Pseudo science du climat basée sur « des croyances personnelles et des agendas politiques » et non sur des faits scientifiques.

Déclaration du 27 juin 2022 : les signataires ont lancé un avertissement aux dirigeants du monde.

L’un des auteurs de la déclaration, le physicien de l’atmosphère Richard Lindzen, a même qualifié les prédictions actuelles sur le réchauffement climatique « d’absurdes » sur le site britannique The Daily Sceptic.

La science du climat « devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques devraient être plus scientifiques. »

Coût exorbitant de mesures sans fondement scientifique

« Les politiciens doivent en revanche penser aux coûts générés par l’application de leurs mesures politiques.

La semaine dernière par exemple, le président américain Joe Biden a signé une loi adoptée par le Congrès nommée Inflation Reduction Act. Elle implique notamment de soutenir le développement des énergies vertes en vue de réduire les émissions de CO2 de 40 % d’ici 2030. Ce projet de loi va coûter 368 milliards de dollars aux contribuables ».

« En 2009, Biden lui-même a annoncé une garantie de prêt de 535 millions de dollars pour l’entreprise de panneaux solaires Solyndra, ainsi qu’un financement de 700 millions de dollars en capital-risque. Les équipements produits devraient alimenter plus d’un demi-million de foyers en électricité. Malheureusement, l’entreprise a déposé le bilan deux ans plus tard. »

La compréhension du changement climatique imposée par les médias au service des milliardaires qui en profitent est erronée.

Le climat de la Terre varie, avec des périodes froides et chaudes, depuis que la planète existe

« Il n’est “pas surprenant que nous connaissions une période de réchauffement”. »

Selon les signataires, le réchauffement climatique n’intensifie pas les sécheresses, les catastrophes naturelles.

Il n’existe aucune preuve statistique « que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses et les catastrophes naturelles de ce type, ou les rende plus fréquents… Il n’y a pas d’urgence climatique. »

« Le dioxyde de carbone n’est pas un polluant ».

Au contraire, c’est un gaz bénéfique pour la nature et l’agriculture. Le dioxyde de carbone est un élément « essentiel à toute vie sur terre », il nourrit les plantes.

Le CO2 n’est pas un polluant », dit-il. « Il est essentiel à toute vie sur Terre. La photosynthèse est une bénédiction. Plus de CO2 est bénéfique pour la nature, verdissant la Terre ; le CO2 supplémentaire dans l’air a favorisé la croissance de la biomasse végétale mondiale. C’est aussi bon pour l’agriculture, augmentant le rendement net des cultures dans le monde entier. »

En conséquence les mesures politiques visant à diminuer le taux de CO2 sont injustifiées et toxiques pour la planète défigurée par les éoliennes encore prévues près de Fécamp, pour tous les Français auxquels on interdira de se chauffer cet hiver, sous prétexte de réduction de la consommation vertueuse et de guerre absurde contre la Russie et évidemment pour la finance des gueux du monde occidental enfermés dans le joug de Davos.

LA DICTATURE DU RÉCHAUFFEMENT DOIT FAIRE PEUR AU PEUPLE ET LE RENDRE OBÉISSANT COMME LES MESURES ANTICOVID

Alors pourquoi tout ce cinéma et surtout l’absence de débat contradictoire et la diffamation et dénonciation calomnieuse des scientifiques qui ont le malheur de penser autrement et pire encore, de le dire ?

LES OPINIONS FIDÈLES AUX ORDRES DU MAÎTRE DES HORLOGES REMPLACENT LES FAITS AVÉRÉS

Comme en médecine — et vous l’avez vu ou découvert depuis deux ans — la véritable science basée sur des faits et analyses a été remplacée par les « opinions » conformes à la politique décidée par le forum économique et social, devenu véritable gouvernement mondial via l’OMS.

« Discussion basée sur des croyances, et non sur une science autocritique solide. »

L’ampleur de l’opposition à la science climatique « établie » moderne est remarquable, étant donné à quel point il est difficile dans le milieu universitaire d’obtenir des subventions pour toute recherche sur le climat qui s’écarte de l’orthodoxie politique. (Une liste complète des signataires est disponible ici.)

Un autre auteur principal de la déclaration, le professeur Richard Lindzen, a qualifié le récit climatique actuel d’’absurde », mais a reconnu que des milliards de dollars et la propagande incessante des universitaires et de l’agenda dépendant des subventions — les journalistes motivés disent actuellement que ce n’est pas absurde.

Une colère particulière dans la WCD est réservée aux modèles climatiques. Croire au résultat d’un modèle climatique, c’est croire ce que les modélisateurs y ont mis. Les modèles climatiques sont désormais au cœur des discussions sur le climat d’aujourd’hui et les scientifiques y voient un problème. « Nous devons nous libérer de la croyance naïve en des modèles climatiques immatures », déclare la WCD. « À l’avenir, la recherche sur le climat devra accorder beaucoup plus d’importance à la science empirique. »

Depuis la sortie du « petit âge glaciaire » vers 1850, le monde s’est réchauffé nettement moins que prévu par le GIEC sur la base des influences humaines modélisées.

« Le fossé entre le monde réel et le monde modélisé nous indique que nous sommes loin de comprendre le changement climatique », note la WCD.(([4] 1 200 scientifiques et professionnels déclarent : « Il n’y a pas d’urgence climatique » — Resistance (resistance-mondiale.com)
Source : https://dailysceptic.org/2022/08/18/1200-scientists-and-professionals-declare-there-is-no-climate-emergency/))

En Italie, le découvreur de l’antimatière nucléaire, le professeur émérite Antonino Zichichi, a conduit 48 professeurs de sciences locaux à déclarer que « la responsabilité humaine dans le changement climatique est “exagérée de manière injustifiée” et que les prévisions catastrophiques ne sont pas réalistes. »

Selon eux, « les variations naturelles expliquent une part substantielle du réchauffement climatique observé depuis 1850. »

« Les modèles climatiques présentent de nombreuses lacunes et ne sont pas plausibles à distance en tant qu’outils de politique mondiale. Ils amplifient l’effet des gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone, mais ignorent tout effet bénéfique. »

« Il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses et autres catastrophes naturelles, ou les rend plus fréquents. Il n’y a pas d’urgence climatique », poursuit la Déclaration. « Nous nous opposons fermement à la politique nocive et irréaliste de zéro CO2 proposée pour 2050. L’objectif de la politique mondiale devrait être “la prospérité pour tous” en fournissant une énergie fiable et abordable à tout moment. Dans une société prospère, les hommes et les femmes sont bien éduqués, les taux de natalité sont faibles et les gens se soucient de leur environnement ».

Le fantasme « établi » entourant la science du changement climatique s’effondre rapidement. L’année dernière, Steven Koonin, sous-secrétaire aux sciences de l’administration Obama, a publié un livre intitulé Unsettled dans lequel il notait que « la science est insuffisante pour faire des projections utiles sur la façon dont le climat va changer au cours des prochaines décennies, et encore moins quelles seront nos actions. »

PRENEZ LE TEMPS DE LIRE « APOCALYPSE NEVER »

En 2020, Michael Shellenberger a écrit un livre intitulé Apocalypse Never dans lequel il a dit qu’il croyait que la conversation sur le changement climatique et l’environnement avait au cours des dernières années« échappé à tout contrôle ». Une grande partie de ce qu’on dit aux gens sur l’environnement, y compris le climat, est fausse, a-t-il écrit.

Alors sortons du mythe du changement climatique lié à l’Homme (pour qui nous prenons-nous ?) cessons d’alimenter la peur qui tue par désespoir, suicides, comportements délirants, plus que les inondations, même si elles sont graves. Et cessons de bétonner, ce sera toujours un plus dans la lutte contre ces inondations par exemple.

N’acceptons plus de sacrifice pour soi-disant « vaincre le réchauffement climatique, le covid ou défendre l’Ukraine » dans une guerre qui n’est pas la nôtre.

Ne croyons plus les mensonges permanents qu’ils nous assènent. Nos vies, celles de nos enfants tout particulièrement aujourd’hui et demain sont plus importantes que leurs fausses simulations trompeuses d’un futur de propagande terrorisante.





L’écume, la vague et la lame de fond. Dans quelle guerre sommes-nous ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




« Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire »

[Source : breizh-info.com]

Christian Bouchet : « Contrairement à ce que je peux lire ici et là, Alexandre Douguine n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire » [Interview] [MAJ : la réaction d’A. Douguine après le décès de sa fille]

La réaction d’Alexandre Douguine suite au décès de sa fille

Le père de la journaliste tuée Daria Douguine Aleksandr a réagi pour la première fois à la mort de sa fille et a remercié ceux qui ont transmis leurs condoléances.

Le fondateur de la chaîne Tv Tsargrad Konstantin Malofeev a publié le communiqué à la demande d’Alexandre Douguine lui même. Dans ce dernier il a expliqué que sa fille était « une magnifique jeune fille orthodoxe, patriote, correspondante de guerre, expert sur les grandes chaînes de TV, philosophe » et a remercié ceux qui ont exprimé leurs condoléances et leur soutien.

Alexandre Douguine a remarqué qu’elle n’avait jamais appelé à la guerre et à l’usage de la force, et affirmé qu’elle a été tuée par traîtrise, par derrière. Cependant cela ne le brisera ni lui même, ni le peuple russe qui souffre de ce meurtre.

« Ils voulaient briser notre volonté par la terreur sanglante contre les meilleurs et les plus fragiles d’entre nous. Mais ils n’y parviendront pas. Nos coeurs ne veulent pas la vengeance ou la punition – c’est trop mesquin, pas russe. Nous ne voulons que notre Victoire. Ma fille a donné sa vie sur son autel. Gagnez, s’il vous plaît ! », écrit Alexandre Douguine dans son communiqué.

Le père de Daria Douguine a aussi annoncé que la cérémonie d’adieux aura lieu ce 23 août à dix heures au centre de télécommunications Ostankino à Moscou.

La fille d’Alexandre Douguine, le géopoliticien dont les idées sont considérées comme étant influentes auprès du président russe Vladimir Poutine, a été assassinée à Moscou. Son père était visé par l’attentat et un concours de circonstances a fait qu’il a, pour sa part, échappé à celui-ci. Lionel Baland a interrogé, une nouvelle fois pour Breizh-info, l’éditeur français d’Alexandre Douguine et ami de ce dernier, Christian Bouchet.

Breizh-info.com : Daria Douguine a été tuée ce week-end. La connaissiez-vous ? 

Christian Bouchet : Oui, bien sûr. Je l’ai rencontrée à de nombreuses reprises, mais il y avait entre nous presque quarante ans d’écart, donc je n’ai jamais été proche d’elle.

C’était la fille d’un ami et je la considérais comme telle. Il y a une dizaine d’années, elle avait voulu faire un doctorat de philosophie en France, à Lyon, et je me souviens avoir contacté alors Bruno Gollnisch pour faciliter son intégration dans cette université. Finalement, cela ne s’était pas fait et elle était venue étudier, autant que je me souvienne, à Bordeaux.

Breizh-info.com : Quelles étaient les activités de Daria Douguine ? 

Christian Bouchet : Daria Douguine n’était pas la seule enfant d’Alexandre Douguine, mais elle était la seule de ceux-ci qui se soit engagée ostensiblement auprès de son père. François Bousquet a très bien défini qui elle était devenue en écrivant ceci : « Elle et lui [Alexandre Douguine], c’était un couple intellectuel, fusionnel. Les deux hémisphères d’un même cerveau. Quand on parlait à l’un, on entendait l’autre. »

Depuis son enfance, on la rencontrait dans toutes les manifestations eurasistes, mais, depuis quelques années on la voyait beaucoup dans les médias où elle s’exprimait avec brio et défendait une vue du monde traditionaliste – il est à cet égard signifiant qu’elle soit morte en revenant d’un festival dont le nom était Tradition – et des thèses géopolitiques et philosophiques favorables à un monde multipolaire.

Elle était l’auteur aussi de nombre de traductions du français en Russe pour les sites eurasistes et de multiples articles de doctrine sur ceux-ci.

Breizh-info.com : En quoi consistent les théories d’Alexandre Douguine ? 

Christian Bouchet : Alexandre Douguine est à la fois un traditionaliste, inspiré de René Guénon et de Julius Evola, et un géopoliticien héritier des penseurs russes eurasistes et nationaux-bolcheviques.

Dans ses livres, il propose un modèle de société profondément anti-libéral, respectant les identités et, donc, favorable à une construction impériale eurasienne, ce que moi, disciple de Jean Thiriart, que Douguine a rencontré et apprécié, j’appelle « La Plus grande Europe », celle qui va de Galway à Vladivostok.

Contrairement à ce que je peux lire ici et là, ce n’est pas un nationaliste russe, bien au contraire. Il pense en termes d’Empire, pas de race, de nation ou d’ethnie.

Breizh-info.com : Pourquoi est-il devenu si influent ? 

Christian Bouchet : Est-il si influent que les médias occidentaux le disent ? Telle est la question.

Ces médias le présentent comme le « Raspoutine de Vladimir Poutine », comme le « cerveau de Poutine », etc. Or, en réalité, je crois bien qu’il n’a jamais rencontré le président Poutine et, il y a quelques années, il a perdu sa chaire à l’Université de Moscou car ses prises de position radicales gênaient le gouvernement Poutine alors favorable à la signature des accords de Minsk.

Contrairement à ce qui peut être écrit, il n’est pas celui qui murmure ses conseils à l’oreille de Vladimir Poutine. Cela ne veut toutefois pas dire qu’il n’a pas d’influence, mais celle-ci s’exerce différemment : par ses livres, ses articles, ses conférences, ses interventions télévisées, ses prises de position sur la toile. Et cette influence est importante, même si elle est bien différente de celle qu’on nous présente. Si je peux faire une comparaison, il est plus proche, en Russie, du statut qu’a en France Bernard-Henri Levy que de celui qu’a pu avoir Jacques Attali avec François Mitterand.

[Voir aussi :
C’est Alexandre Soljenitsyne, et non Alexandre Douguine, qui est le « cerveau de Poutine »]

Par ailleurs, Alexandre est virtuellement à la tête de tout un réseau international qui fait qu’on le traduit et l’édite dans le monde entier et qu’il a des partisans dévoués aussi bien au Brésil qu’en Turquie, en Italie, en France, en Espagne, en Afrique, en Chine, aux États-Unis, etc. Son influence dépasse ainsi largement les frontières de la Russie. D’une certaine mesure, même si ses thèses sont hétérodoxes, il est un agent d’influence informel russe exerçant une influence mondiale, et cela n’est pas rien.

Vous me demandez pourquoi il a acquis cette influence, même si elle est bien différente de celle dont nous bassinent les médias ? Je serais bien en peine de vous répondre avec exactitude. Sans doute est-ce une question d’intelligence, de charisme ; sans doute aussi les solutions aux périls de notre temps qu’il nous propose sont-elles énoncées au bon moment et de la bonne manière ?

Breizh-info.com : Avez-vous une idée de qui en voulait à sa vie et pourquoi ? 

Christian Bouchet : On pense immédiatement aux services ukrainiens, mais ce peut être, aussi, n’importe quelle officine occidentale. Je crains qu’il ait été visé, et que sa fille soit morte, non pas pour ce qu’il était réellement, mais pour l’image que les médias occidentaux donnaient de lui.

Si vous lisez la presse écrite ou internétique occidentale aujourd’hui, qu’y apprenez-vous ? Que la fille d’un proche de Poutine est décédée dans un attentat qui visait son père. Quelle conclusion en tirez-vous ? Que c’est un coup d’éclat des services ukrainiens, que Poutine vient de subir un grave affront, que le FSB n’est pas capable de protéger les hiérarques du système russe, etc.

L’image médiatique de tout cela a plus d’importance que la réalité et je crois bien que c’est cet effet qui a été recherché.

Breizh-info.com : N’aurait-il pas dû être protégé par la police ? 

Christian Bouchet : Je ne sais absolument pas comment sont protégées les personnalités considérées comme potentiellement menacées en Russie. En tous les cas, il semble qu’il ne bénéficiait pas d’une protection particulière, ce qui va bien dans le sens de ce que je vous ai dit précédemment : ce n’était ni le cerveau ni le Raspoutine de Poutine car, dans ce cas, il aurait eu une protection. Les faits montrent qu’il aurait dû en avoir une. Il peut s’agir tout simplement d’une erreur d’appréciation du FSB qui a su, ces dernières semaines, déjouer plusieurs attentats à Moscou.

Breizh-info.com : Quelles conséquences cela peut-il avoir sur les cercles du pouvoir à Moscou et sur l’action militaire russe en Ukraine ? 

 Christian Bouchet : Il est bien difficile d’en préjuger.  Ce qui est certain, c’est que la Russie et Vladimir Poutine viennent de subir un affront. Sans doute sera-t-il vengé d’une manière ou d’une autre.  Pour le reste, nous verrons à court et moyen terme ce qu’il en sera. Les fauteurs de guerre espèrent sans doute que cela contribuera à leurs desseins, espérons – c’est la seule chose que nous pouvons faire – que non.

Propos recueillis par Lionel Baland

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




L’OTAN est officieusement entrée en guerre contre la Russie

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris Guennadevitch Karpov

Les hypocrisies de l’OTAN qui d’une part depuis 6 mois fournit des armes à l’Ukraine contre la Russie, et d’autre part vient explicitement « d’autoriser l’Ukraine à utiliser ces armes contre la Crimée », touchent à leur fin puisque depuis quelques jours, même s’il n’y a pas eu de communiqué, des unités polonaises combattent en Ukraine contre les forces russes. Non pas « à distance » mais sur le terrain, avec des véhicules et des hommes.

C’est ce qu’a déclaré un député de la Douma d’Etat de la Fédération de Russie, l’ancien Premier ministre de la République Populaire de Donetsk, Alexander Borodai. Selon lui, l’armée du personnel de Pologne prend une part active aux hostilités.

« Maintenant, dans la région de Kherson, nous sommes en guerre avec des unités régulières de l’armée polonaise. Officiellement, ce n’est pas annoncé, mais nous sommes en fait en guerre avec l’OTAN, puisque la Pologne est membre de l’alliance », a résumé le politicien.

On comprend le silence officiel à ce sujet puisque les pays européens sont en pleine crise économique et leurs populations auront à choisir entre se nourrir et se chauffer dans les semaines qui viennent.

Malgré celà dans les milieux militaires les choses sont claires. Un officier en France, sympathisant de la cause Russe, m’a informé que l’Etat-Major a ordonné à l’encadrement (aux officiers donc) de se tenir prêts à partir « défendre l’Europe contre la Russie » (je cite).

En Grande-Bretagne, c’est moins discret puisque les medias l’annoncent: Selon l’édition britannique du Mirror, on a dit aux soldats de se préparer à la guerre contre la Russie en Ukraine et de préparer leurs proches – faisant référence à l’adjudant Paul Carney et au général Richard Dannat.

« Les soldats doivent préparer leurs familles à la possibilité d’être envoyés en Ukraine pour combattre la Russie dans une guerre qui dure depuis six mois. »

Angleterre et France sont les 2 pays les plus hystériques mais d’autres ne se font pas prier pour suivre. La Pologne donc, en douce, est entrée en Ukraine. Son but n’est pas tant d’aider l’Ukraine mais de lui piquer ses territoires du Nord! Les Pays Baltes, eux, amassent du matériel militaire américain et serviront de plateforme de stockage. Dans le même temps ils donnent libre cours à leur anti-russisme primaire en allant jusqu’à demonter les monuments commémorant la victoire de la Seconde Guerre Mondiale. Rien d’étonnant dans ces pays où le nazisme est glorifié lors de parades régulières à la mémoire du régime d’Hitler.

Cette extension du conflit est nécessaire aux occidentaux car ils comprennent que le sort de l’Ukraine est déjà règlé et que leurs livraisons d’armes ne font que retarder la chute de Zelenski. Il faut donc aller plus loin et le seul moyen est d’envoyer des soldats. C’est donc ce qu’ils ont commencé à faire par les polonais, le reste suivra petit à petit.

Un « coup d’éclat » pourrait servir de prétexte à l’intervention officielle de l’OTAN, comme par exemple l’explosion de la centrale nucléaire de Zaporozhe, bombardée en quasi-permanence par les ukrainiens. La Russie, qui contrôle la centrale, pourrait d’ailleurs décider de la débrancher par sécurité, coupant de facto l’électricité à une grande partie de l’Ukraine.

PS. Je vous encourage vivement à suivre ma chaine Télégram qui donne des informations en temps réel sur l’évolution de la situation. Il y aura prochainement un nouvel appel pour celles et ceux qui veulent aider la Russie. Cliquez sur la bannière pour rejoindre la chaine!

Un ami officier supérieur Russe me disait ce matin « Tu vois, ils interdisent l’entree des Russes en Europe maintenant, nous allons voir s’ils pourront interdire l’entree de nos chars« .

A travers cette boutade, il montre que nous sommes parfaitement prêts à répondre aux menaces étrangeres, sur leurs propres territoires. D’ailleurs il est clair pour beaucoup d’entre nous que cette issue était prévisible depuis plusieurs années, et ce bien avant le lancement de l’opération spéciale en Ukraine: Les provocations permanentes des européens et américains, le mépris permanent affiché à notre encontre, le soutien ouvertement apporté aux forces d’opposition « non-systémiques » (mouvements révolutionnaires), les tentatives d’opérer des « révolutions de couleur » à nos frontières voire chez nous, et bien sûr la multiplication des bases militaires à nos frontieres, montraient bien qu’il y allait avoir un moment ou nous ne pourrions plus rester sans réagir.

Ce fut le lancement de l’opération militaire en Ukraine, prélude à une guerre globale contre les pays occidentaux. Nous nous y sommes préparés depuis des années, nous y sommes aujourd’hui prêts.

Boris Guennadevitch Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru




Le monde se divise en deux

[Source : katehon.com]

Par Alasdair Macleod

Pendant que nous sommes distraits par l’Ukraine, le président Poutine a sensiblement avancé ses objectifs géopolitiques. Aidé et encouragé par le président Xi, Poutine prend le contrôle du continent asiatique sous son contrôle. Cette mission est en bonne voie d’être accomplie. Il attend maintenant les mois d’hiver pour enfin forcer l’UE à rejeter l’hégémonie américaine. Ce n’est qu’alors que l’extrémité ouest du continent eurasien sera vraiment libre de toute ingérence américaine.

Cet article explique comment il atteint ses objectifs stratégiques. Il examine la géopolitique de la masse continentale asiatique et des nations qui y sont liées, qui tournent commercialement et financièrement le dos à l’alliance occidentale dirigée par les États-Unis.

J’envisage la géopolitique du point de vue du président russe Poutine, puisqu’il est le seul dirigeant national qui semble avoir une vision claire de ses objectifs à long terme. Sa stratégie active est étroitement conforme à l’analyse prédictive de Halford Mackinder d’il y a près de 120 ans. Mackinder est considéré par de nombreux experts comme le fondateur de la géopolitique.

Poutine est déterminé à éliminer la menace américaine à ses frontières occidentales en comprimant l’UE à cette fin. Mais il construit également des relations politiques basées sur le contrôle des approvisionnements mondiaux en combustibles fossiles — une voie ouverte pour lui par les obsessions américaines et européennes sur le changement climatique. En partenariat avec la Chine, la consolidation de son pouvoir sur la masse continentale eurasienne a progressé rapidement ces dernières semaines.

Pour l’Alliance occidentale, financièrement et économiquement, son timing est particulièrement difficile, coïncidant avec la fin d’une période de 40 ans de baisse des taux d’intérêt, d’augmentation de l’inflation des prix à la consommation et d’une récession qui s’aggrave en raison de la contraction du crédit bancaire.

C’est la poursuite d’une guerre financière par d’autres moyens, et il semble que Poutine ait une main imbattable. Il est sur la bonne voie pour pousser notre fragile système financier basé sur la monnaie fiduciaire par-dessus bord.

L’héritage de Mackinder

Dans un article présenté à la Royal Geographic Society en 1904, le père de la géopolitique, Halford Mackinder, a effectivement prédit ce qui se passe aujourd’hui. Dans sa présentation, il a demandé :

« La région pivot de la politique mondiale n’est-elle pas cette vaste région de l’Euro-Asie inaccessible aux navires, mais ouverte dans l’Antiquité aux nomades cavaliers, et qui est aujourd’hui sur le point d’être couverte d’un réseau de voies ferrées ?

« En dehors de la zone pivot, dans un grand croissant intérieur, se trouvent l’Allemagne, l’Autriche, la Turquie, l’Inde et la Chine. Et dans un croissant extérieur, la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud, l’Australie, les États-Unis, le Canada et le Japon.

Ceci est illustré à la figure 1, tirée de l’article original présenté à la Société.

En 1919, après la Première Guerre mondiale, dans son  livre Democratic Ideals and Reality,  il résume ainsi sa théorie dans un langage légèrement différent :

« Qui gouverne l’Europe de l’Est commande le Heartland ;

Qui gouverne le Heartland commande l’île-monde ;

Qui gouverne l’île-monde commande le monde. »

C’est le destin de Poutine. En collaboration avec la Chine (plutôt qu’une Allemagne unie, ce qui inquiétait des politiciens tels que Balfour avant la Première Guerre mondiale), la Russie semble poursuivre avec succès son objectif de contrôle de l’île mondiale de Mackinder. Aujourd’hui, nous pouvons développer le concept du croissant intérieur pour inclure l’Iran, le Moyen-Orient, ainsi que les nouvelles nations issues de l’ancienne Union soviétique. Du croissant intérieur original de Mackinder, seules l’Allemagne et l’Autriche sont omises aujourd’hui. L’Autriche était le centre de l’empire des Habsbourg à cette époque et n’est donc plus importante sur le plan géopolitique.

Du cercle extérieur, nous pouvons désormais inclure la majeure partie de l’Afrique et une partie de l’Amérique du Sud, qui dépendent de plus en plus de l’île-monde pour la demande de leurs produits. Sans que les médias et le public occidentaux ne semblent s’en rendre compte, il y a eu et continue d’y avoir une extension de la puissance russe par le biais de partenariats asiatiques qui éclipse désormais celle de l’Amérique en termes de population mondiale couverte. Et si l’on ajoute la diaspora chinoise en Asie du Sud-Est, l’Amérique et ses alliés de l’OTAN apparaissent comme une minorité quelque peu isolée.

En plus du pouvoir politique qui s’éloigne de l’Occident, le pouvoir économique l’est également. Entravées par un socialisme démocratique de plus en plus coûteux et anticapitaliste, leurs économies se débattent sous le poids de leurs gouvernements. Et tandis que l’Occident décline, l’Ile-Monde connaît sa propre révolution industrielle. Le réseau de chemins de fer, auquel Mackinder faisait référence en 1904, s’est étendu du chemin de fer transsibérien aux nouvelles routes de la soie terrestres chinoises, reliant la Chine à l’Europe occidentale et aux grandes nations au sud de la route de la soie d’origine.

La Russie et ses anciens satellites soviétiques occupent la moitié du continent eurasien. Le continent eurasien est de 21 millions de miles carrés, soit plus de trois fois la taille de toute l’Amérique du Nord. L’Amérique centrale et l’Amérique du Nord mesurent ensemble environ 9 millions de miles carrés, soit plus du double de la superficie de l’Europe. Même sans ses satellites ex-soviétiques, la Russie est toujours de loin la plus grande nation en termes de superficie. Et avec la Chine, la Russie fait près de trois fois la taille des États-Unis.

La Russie est la plus grande source unique d’énergie, de produits de base et de matières premières au monde et, comme nous le voyons maintenant, elle peut contrôler les prix que l’Occident paie pour eux. À la suite des récentes sanctions, l’Occident paie le gros rouble, tandis que les alliés asiatiques de la Russie ont de l’énergie et des matières premières offertes à rabais payables dans leur propre monnaie, ce qui compromet encore plus la position économique relative de l’Occident.

Quant à savoir si Poutine a étudié Mackinder, cela doit être une supposition. Mais il ne fait aucun doute que s’il n’est pas ainsi guidé, Poutine suit le même cours prévu. En tant que leader incontesté de la Russie, il a joué le jeu géopolitique de main de maître. Il ne tombe pas dans les pièges qui taraudent le socialisme occidental. Il suit les directives étrangères dans le moule des Britanniques à l’époque du Premier ministre de Lord Liverpool il y a deux cents ans, lorsque la politique était de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures des nations étrangères, sauf dans la mesure où elles affectaient les intérêts britanniques.

C’est un fait de la vie pour Poutine que ses alliés comprennent des régimes très désagréables. Mais cela ne le concerne pas – leurs affaires domestiques ne sont pas ses affaires. Ses affaires sont les intérêts de la Russie, et comme les Britanniques dans les années 1820, il les poursuit avec détermination.

La raison d’être de l’Ukraine

L’Ukraine a été un exemple inhabituel où Poutine a pris l’initiative d’agir contre l’alliance de l’OTAN dirigée par les États-Unis. Mais à l’approche de l’Ukraine, il avait vu la Grande-Bretagne quitter l’UE. La Grande-Bretagne était le vicaire de l’Amérique sur la terre de l’UE, donc le Brexit représentait un déclin significatif de la capacité des États-Unis à influencer Bruxelles. Après le Brexit, le président Biden a quitté précipitamment l’Afghanistan, emmenant avec lui le reste de l’OTAN. Par conséquent, l’Amérique était en fuite du Heartland. La voie était ouverte à Poutine pour pousser plus loin et expulser l’Amérique des frontières occidentales de la Russie.

Pour ce faire, il devait affronter l’OTAN. Et il ne fait aucun doute que c’était dans l’esprit de Poutine lorsqu’il a intensifié son « opération militaire spéciale » contre l’Ukraine. Il a dû anticiper la réaction de l’OTAN pour imposer des sanctions, dont la Russie a largement profité. En même temps, c’est l’UE qui a été durement écrasée, une compression qu’il peut intensifier à sa guise.

Le drame se joue toujours. Il doit maintenir une certaine pression sur l’Ukraine pour maintenir la pression. Il n’est pas prêt à faire des compromis. L’hiver dans l’UE sera encore plus rude, avec des pénuries d’énergie et de nourriture susceptibles d’entraîner une augmentation des émeutes parmi les citoyens de l’UE. Poutine ne s’arrêtera que lorsque les Européens se rendront compte que l’Amérique les sacrifie dans la poursuite de son hégémonie. Zelensky n’est guère plus qu’une marionnette dans ce drame.

En ce qui concerne la guerre sur le terrain, la Russie a déjà sécurisé son accès depuis la mer Noire en cultivant sa relation avec la Turquie. En tant que membre de l’OTAN, la Turquie couvre ses paris. La mer Noire est vitale pour ses intérêts économiques. Pour cette raison, la Turquie maintient ses relations avec la Russie, tout en calmant son antipathie envers Israël (le président Herzog s’est rendu à Ankara en mars) et en réparant ses barrières avec les Émirats arabes unis – tout cela fait partie de l’île du monde qui se rassemble.

Pour les États-Unis, Erdogan est un partenaire de l’OTAN peu fiable. Les États-Unis auraient tenté de le destituer en déclenchant une tentative de coup d’État ratée en 2016, lorsqu’il a été averti par les services de renseignement russes et que le coup d’État a échoué. S’il doit une faveur à Poutine, l’adhésion de la Turquie à l’OTAN le conduit à la prudence. Et en tant que sunnite né de nouveau, il semble désireux d’étendre l’influence turque dans les nations musulmanes d’Asie centrale, rêvant peut-être des jours de gloire de l’Empire ottoman.

Pour renforcer le pouvoir de la Russie sur les sources d’énergie dont dépendent les belligérants occidentaux, Poutine a cultivé l’Iran et a également fait des ouvertures bienvenues à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Poutine, a pris soin d’informer pleinement les membres de la Ligue arabe de la politique énergétique de la Russie au Caire le mois dernier. L’argument est simple : l’Occident a tourné le dos aux combustibles fossiles, prévoyant de les éliminer complètement d’ici une dizaine d’années. En tant que producteurs de pétrole et de gaz, leur avenir est de rester solidaires de Mackinder’s World Island et de son Inner Crescent. C’est tellement évident que même l’Arabie saoudite chercherait à s’associer par le biais du groupe BRICS.

Quels que soient les mérites des politiques axées sur le changement climatique, en ce qui concerne l’énergie, l’Occident semble être déterminé à mener une mission suicide. Mais le message de la Russie à ses partenaires est que vous pouvez avoir du pétrole et du gaz naturel à un prix inférieur à ce que l’Europe doit payer. Poutine propose de les libérer complètement de l’idéologie occidentale du changement climatique.

Avec la pression qu’il exerce sur l’Europe occidentale, Poutine suppose presque certainement que les politiciens européens seront poussés à cesser de soutenir les sanctions américaines vers une position plus neutre. Et la Russie s’attend probablement à ce que les pays non alignés souffrant de pénuries de céréales fassent également pression sur l’Occident pour qu’il mette fin aux sanctions. Mais avant que Poutine ne renonce à la pression sur les nations de l’UE, il est encore susceptible d’insister pour que l’influence américaine de l’Europe occidentale soit retirée, ou du moins qu’elle soit retirée des frontières occidentales de la Russie.

La phase 1 est terminée. Que la phase 2 commence

Nous devons maintenant passer de la supposée mégalomanie de Poutine aux conditions auxquelles sont confrontés ses ennemis occidentaux, en particulier les nations d’Europe et de la zone euro. Le graphique 2, qui représente un panier de produits de base et de matières premières cotés en euros, montre qu’après une hausse significative, les prix pour l’Europe se sont détendus ces derniers mois.

Pour les Européens assiégés, la pause dans une hausse substantielle des prix des matières premières depuis l’introduction par la Fed de taux d’intérêt nuls en mars 2020 leur a apporté un soulagement temporaire et mineur d’un casse-tête inflationniste croissant. C’est peut-être prématuré, mais les investisseurs des marchés occidentaux considèrent le recul des prix des matières premières comme la preuve que la compression des matières premières est probablement terminée et qu’avec elle, le problème de l’inflation des prix à la consommation diminuera également.

En effet, dans son rapport du 1er août pour le Credit Suisse, Zoltan Pozsar a indiqué qu’il avait récemment rendu visite à 150 gestionnaires d’investissement dans huit villes européennes, et le consensus était simplement le suivant : ils pensent que l’inflation est léchée, que la récession est imminente et que, par conséquent, les taux d’intérêt vont bientôt baisser. déclin.

Mais tant qu’il tient les rênes des prix de l’énergie, Poutine peut jouer avec l’euro à sa guise. En manipulant son quasi-monopole sur l’énergie, les céréales et les engrais, il peut augmenter la pression sur les dirigeants de l’UE pour qu’ils rejettent l’hégémonie américaine. Et pour apprécier pleinement le pouvoir entre les mains de Poutine, il est important de comprendre la véritable relation entre les monnaies fiduciaires et les matières premières.

La preuve est que la volatilité des prix des matières premières se trouve dans la monnaie fiduciaire dans laquelle ils sont évalués, et non dans les matières premières elles-mêmes. La figure 3 montre cette relation, en comparant le prix du pétrole mesuré en monnaie légale (l’or) et la monnaie fiduciaire euro.

Au plus le prix du pétrole en or a varié à la hausse est le double au moment de la faillite de Lehman, alors qu’en euros à l’époque il était de seize fois. Jusqu’à présent cette année, il a été encore plus volatil lorsque le prix de l’or est tombé à 70 % du prix de 1950, tandis qu’en euros, il a atteint 15, soit 21 fois plus volatil.

Cette constatation bouleverse toutes les hypothèses de tarification de l’énergie. Le graphique montre que ce qui était vrai avant la fin de Bretton Woods ne l’était plus après 1971. [L’euro n’a commencé qu’en 2000, la monnaie utilisée auparavant était le mark allemand]. Étant donné que les prix du pétrole sont entièrement déterminés sur des marchés dont les participants supposent tous que la volatilité des prix est dans le produit de base, toute la base de la prévision des prix est sapée. Cela étant, si un analyste obtient une prévision à moitié correcte, c’est plus par chance que par jugement.

C’est tout l’intérêt de l’argent sain. Avec une monnaie saine, les marchands de matières premières et de tous les autres biens supposent à juste titre que le moyen d’intermédiation est une constante. Ils supposent que lorsqu’ils reçoivent un paiement, son utilité est invariable. Mais avec fiat non soutenu, c’est différent. Pour les transactions individuelles, même si nous supposons toujours qu’un dollar est un dollar et qu’un euro est un euro, nous savons tous que l’utilité d’une devise varie. Pourquoi alors, à des fins d’analyse, les prévisionnistes supposent-ils toujours que ce n’est pas le cas ? Pourquoi les analystes n’en tiennent-ils jamais compte dans leurs prévisions ?

La figure 3 ci-dessus prouve que les approches conventionnelles de tarification et les prévisions économiques les impliquant sont absurdes. Il en va de même pour toutes les autres matières premières, pas seulement le pétrole. Dans les circonstances actuelles, la base d’une analyse incorrecte est utilisée pour étayer les attentes selon lesquelles les prix commencent à refléter une perspective croissante de récession, ce qui, pour un esprit keynésien ou monétariste, signifie que la baisse de la demande de matières premières et d’énergie entraîne une baisse des prix. Mais le fait demeure que du jour au lendemain, Poutine peut à nouveau mettre la pression sur l’UE. Et armé de la connaissance que la volatilité des prix est dans la monnaie, nous savons que la chute de l’euro fera l’essentiel de son travail à sa place.

À l’approche de l’hiver européen, il ne faudra pas grand-chose pour faire grimper considérablement les prix de l’énergie en euros. Il est peu probable que Poutine commette l’erreur d’être vu en train de le faire délibérément. Mais selon toute probabilité, il n’a pas besoin de prendre de mesures importantes pour voir les prix de l’énergie et des aliments en devises occidentales augmenter à nouveau à l’approche de l’hiver.

Il existe une autre erreur de jugement commune aux marchés de capitaux occidentaux : cette fois sur les taux d’intérêt. Dans presque toutes les analyses de prévision de récession, l’hypothèse sous-jacente est qu’avec la baisse des économies, la demande de biens, de services et de crédit diminuera. Pour ces raisons, les pressions sur les taux d’intérêt devraient diminuer.

Cela méconnaît la nature du crédit. Presque tous les médias en circulation sont des crédits bancaires commerciaux. Par conséquent, le PIB est simplement la somme de tous les crédits bancaires utilisés pour les transactions éligibles. Par conséquent, le PIB nominal est déterminé par la disponibilité du crédit bancaire et non, comme on le suppose généralement, par un ralentissement de l’activité économique. Lorsque la cohorte bancaire contracte son bilan collectif, les taux d’intérêt augmentent d’abord en raison d’une pénurie de crédit.

Ces conditions sont désormais rencontrées par les marchés financiers. Les banques commerciales sont tenues de chercher des moyens de se protéger en ces temps incertains. Ils cherchent déjà à réduire le ratio de leurs actifs sur fonds propres avant que les créances douteuses ne dégénèrent réellement. Les banques de la zone euro ne sont pas les seules à subir ce changement de perspective. La soi-disant récession mondiale n’est pas vraiment due à d’autres facteurs économiques, mais principalement à la tendance du crédit bancaire à se retirer des secteurs économiques financiers et non financiers.

C’est un problème mal compris et jamais mentionné par les analystes dans leurs prévisions économiques. Mais dans l’environnement économique et financier actuel, les conséquences conduisent à une conclusion sur les taux d’intérêt à l’opposé de ce que l’on suppose communément.

Nous pouvons voir de ce qui précède que contrairement aux attentes exprimées partout par les gouvernements occidentaux et leurs banques centrales ainsi que l’ensemble de l’establishment de l’investissement, le problème de l’inflation et des taux d’intérêt ne disparaît pas. Parce que les taux d’intérêt avaient été supprimés et qu’ils ne pouvaient plus baisser ni plus longtemps, il y a eu un changement fondamental d’une baisse à long terme de ceux-ci à ce qui est de plus en plus sûr de se révéler être une tendance à long terme des taux d’intérêt à monter. Comme ailleurs, l’environnement du crédit bancaire en Europe se détériore pour des raisons évidentes. De plus, cela arrive à un moment où l’endettement des bilans bancaires atteint des niveaux records, laissant les banques très exposées au changement.

Une forte contraction du crédit bancaire n’en est qu’à ses débuts. Une deuxième phase de la guerre économique et financière contre la Russie de Poutine va bientôt émerger. Actuellement, nous semblons être dans une pause estivale après la première, indiquée par la consolidation des prix des matières premières. Les rendements des obligations d’État ont diminué par rapport aux sommets antérieurs. Les marchés boursiers se sont redressés. Bitcoin s’est rallié. L’or, qui est la seule monnaie légale pour échapper à tout cela, a décliné. Tout indique un faux optimisme, vulnérable aux chocs les plus grossiers.

La Chine pourrait être le seul joker de Poutine

Avec son économie basée sur des matières premières dont les valeurs sont alignées sur l’or et tant que la situation géopolitique actuelle ne dégénère pas en un conflit militaire plus large, la Russie semble être en position de renforcement économique alors que ses adversaires sont en déclin. S’il y a une menace sur sa position, elle vient probablement de son alliance avec la Chine, qui est exposée aux folies de l’Occident par le commerce. La Chine a quelques problèmes de caractères génériques.

Depuis la mort de Mao, dans son développement rapide, la Chine s’est appuyée sur l’expansion du crédit par le biais des banques d’État. Les dirigeants des banques sont des fonctionnaires de l’État, et non des gestionnaires au nom d’actionnaires à la recherche de profits. C’est cette différence qui a isolé l’économie nationale des cycles de crédit bancaire qui ont tourmenté le modèle économique occidental avec des crises de crédit répétitives.

Bien que cette absence de cyclicité destructrice puisse être considérée comme une bonne chose, elle a permis aux mauvais investissements de s’accumuler sans interruption au cours des dernières décennies. Ainsi, alors que les autorités chinoises exercent toujours un contrôle important sur les prêts, le degré de distorsion économique est devenu une menace pour de nouveaux progrès.

Cela se manifeste par une crise immobilière croissante, avec des promoteurs immobiliers en masse. Ce n’est pas qu’il y ait peu de chances qu’il y ait une demande pour les propriétés commerciales et résidentielles à l’avenir : les épargnants sont là pour acheter, les classes moyennes se multiplient et l’économie a encore du chemin à faire dans son développement. Le problème est que le marché immobilier a pris de l’avance sur lui-même.

En tant que secteur, l’immobilier et les activités connexes représentent environ un tiers de l’activité économique de la Chine. Les promoteurs ont suspendu l’achèvement des propriétés pré-vendues, que les citoyens ont achetées sur une base de prépaiement. Par conséquent, les versements hypothécaires sont suspendus par des acheteurs en colère. Les banques privées ont été touchées, avec des paniques bancaires contre certaines d’entre elles. Une trentaine de sociétés immobilières ont manqué le paiement de leur dette étrangère, Evergrande étant le défaillant le plus en vue sur 300 milliards de dollars de dette.

Les problèmes de propriété étaient et sont toujours aggravés par la politique de tolérance zéro de Pékin. Plus que dans d’autres juridictions, des mesures de répression strictement appliquées ont frappé la production et miné la logistique, des facteurs qui ont inévitablement miné les performances économiques. Alors que les exportations vers d’autres pays ont bien résisté — principalement en raison de l’escalade des déficits de dépenses des gouvernements étrangers et de l’absence d’augmentation de l’épargne personnelle — les bénéfices des exportateurs chinois sont voués à être comprimés par l’aggravation de la récession en Occident. À moins que la politique de change de la Chine ne consiste à affaiblir délibérément le yuan par rapport aux devises occidentales. Mais cela ne fera que déstabiliser l’économie nationale à mesure que la hausse des prix à la consommation s’accélérera.

Et enfin, si Pékin donne suite à ses menaces d’annexer Taïwan – ne serait-ce que pour détourner l’attention des échecs économiques nationaux – une série d’événements est susceptible de se déclencher qui pourrait aggraver les tensions avec l’Amérique et ses alliés de la défense au détriment de tout le monde.

Mais malgré les gros titres de la crise immobilière en Chine, il est trop tôt pour supposer que la Chine s’enfonce dans des problèmes beaucoup plus profonds. Elle doit abandonner les politiques macroéconomiques uniquement guidées par les statistiques et garantir à ses citoyens et à leurs entreprises une monnaie stable. Que cela soit compris à Pékin n’est pas clair.

La différence fondamentale avec son partenaire russe est sa plus grande dépendance économique à la consommation de matières premières plutôt qu’à leur production. Les conséquences des politiques économiques occidentales visant à saper le pouvoir d’achat de leur propre monnaie seront davantage ressenties par la Chine que par la Russie. Néanmoins, une crise bancaire et monétaire de plus en plus probable en Occident peut être surmontée par la Chine avec la bonne approche économique.

L’ère du dollar se termine

Alors que Poutine semble prendre le contrôle de l’île du monde, laissant quelques nations en marge adhérer aux États-Unis et à l’hégémonie de sa monnaie, une grande partie de ce qu’il a réalisé est due à l’échec lamentable de l’Occident à jouer à ce plus grand des grands jeux géopolitiques. . Une caractéristique notable du déclin de l’Occident est son adhésion aux cultures anticapitalistes et éveillées. Dans cet article, nous perdrions notre attention si nous dérivions dans le débat sur le changement climatique, si ce n’est pour souligner qu’en cherchant à éliminer les combustibles fossiles au cours de la prochaine décennie, l’Occident est sur la voie de l’autodestruction économique par rapport à Les partenaires de la Russie, qui se voient offrir du pétrole, du gaz et du charbon à prix réduit dans un avenir prévisible.

Lorsque le président Nixon a transformé le dollar en une monnaie entièrement fiduciaire en août 1971, il a déclenché une série d’événements qui se terminent maintenant. Depuis l’établissement du dollar comme monnaie de réserve mondiale et son accord avec l’Arabie saoudite qui a conduit à la création du pétrodollar, l’instabilité mondiale de la monnaie fiduciaire a commencé, comme le montre la figure 3 de cet article. Mais le dollar fiduciaire a donné au gouvernement américain et au système bancaire américain un pouvoir énorme. Cela a été efficacement exercé, forçant les nations récalcitrantes à se prosterner devant le puissant dollar.

Le pouvoir n’a pas été utilisé judicieusement, ce qui a conduit à une alliance entre la Russie et la Chine pour se protéger des actions américaines. Les leçons qu’ils ont tirées de l’impérialisme américain n’ont pas été perdues. Malgré les promesses antérieures faites à la Russie de ne pas le faire, l’armée américaine a directement menacé sa frontière occidentale. Pour la Chine, bien que sa révolution économique et industrielle ait été initialement saluée, elle a commencé à être perçue comme une menace pour les intérêts américains.

Cet impérialisme a fait de l’Amérique peu d’amis et de nombreux ennemis latents. Avec les échecs répétés de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Ukraine et, plus récemment, en Afghanistan, les États-Unis peuvent désormais compter sur des nations ne représentant qu’environ 19 % de la population mondiale de 8 milliards d’habitants, contre 54 % alliés aux Île du Monde. Ceci est illustré à la figure 4.(([1]  Voir  https://worldpopulationreview.com/countries))

Bien que la répartition des nations dans ces catégories soit quelque peu subjective, elle donne une approximation de la puissance relative du partenariat World Island par rapport à celle des États-Unis/OTAN. Alors que l’emprise du partenariat dirigé par les États-Unis se relâche, les intérêts acquis pousseront certainement les pays non alignés vers le camp des îles du monde, en particulier lorsqu’ils ont des produits à vendre.

Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions qui ont suivi, aucune des 170 nations du tableau ne pouvait se passer du dollar. La Russie a été forcée de trouver des monnaies de règlement alternatives et ses proches alliés de l’Union économique eurasienne prévoient une nouvelle monnaie de règlement commercial pour éliminer le dollar. Mais le prix international des matières premières et des matières premières en dollars est impossible à surmonter, même pour la Russie.

L’île du monde ne peut pas complètement écarter le dollar – il est trop enraciné. Alors que le pouvoir du dollar décline, la destruction de son quasi-monopole dans le commerce international devra provenir de la politique monétaire américaine elle-même, un processus qui est sans doute en cours.

Depuis la financiarisation des économies occidentales au milieu des années 80, le dollar a conservé sa crédibilité en tant que monnaie de réserve mondiale. Cela a été réalisé en assurant un approvisionnement prêt à l’emploi international, comme l’avait prévu Robert Triffin dans sa description du dilemme du dollar à la fin des années cinquante. La demande a été renforcée par le développement de marchés dérivés réglementés et non réglementés, qui ont obligé les étrangers à acheter des dollars pour acheter des produits dérivés. Il s’agissait essentiellement d’une demande synthétique en dollars créée pour satisfaire la demande des spéculateurs en matières premières, y compris les métaux précieux, en créant une offre synthétique.

Lorsque ce concept est saisi, l’importance de la fin de la tendance à long terme de la suppression des taux d’intérêt devient mieux comprise. La suppression des prix des produits de base par l’augmentation de l’offre synthétique est devenue partie intégrante de la baisse des taux d’intérêt. Les taux d’intérêt ne baissent plus mais augmentent. Il y aura des conséquences inattendues sur les prix des matières premières, sur lesquelles nous reviendrons dans un instant.

Il y a deux conséquences immédiates pour les prêts bancaires : leurs marges de crédit s’améliorent et les incidents de créances douteuses augmentent. Par conséquent, les bilans bancaires surendettés sont réduits par les banques qui n’ont plus à les travailler si dur pour maintenir leurs bénéfices nets. Et avec l’escalade du risque de crédit, c’est une raison supplémentaire de contracter un crédit bancaire dans son ensemble. Le crédit va se faire de plus en plus rare.

Il faut également tenir compte des conséquences pour les marchés financiers, y compris l’approvisionnement en matières premières synthétiques. Dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 récemment introduite, la négociation et la tenue de marché sur les produits dérivés constituent une utilisation inefficace de la capacité du bilan, de sorte que ces activités sont vouées à se réduire au fil du temps sous la pression des départements de trésorerie des banques. En effet, les conditions qui ont permis aux banques d’augmenter le crédit pour financer l’augmentation des activités de trading de produits dérivés entre 1985 et 2021 sont en train de s’inverser.

Selon la Banque des règlements internationaux, la valeur notionnelle des contrats à terme réglementés mondiaux s’élevait à 40 dollars. 7 000 milliards de dollars en mars dernier, et les options ont totalisé 54 000 milliards de dollars supplémentaires.(([2]  Voir  https://stats.bis.org/statx/srs/table/d1))  À cela, il faut ajouter plus de 610 000 milliards de dollars de produits dérivés de gré à gré.(([3]  Voir  https://stats.bis.org/statx/srs/table/d5.1
et  https://stats.bis.org/statx/srs/table/d5.2))  Pour l’instant, ce sont les variations de cette offre synthétique qui déterminent les relations de prix entre les monnaies fiduciaires et les matières premières. Mais l’impact de la contraction du crédit bancaire conduira presque certainement à une hausse des prix des matières premières, car cette offre synthétique s’épuise et se retire de plus en plus.

De plus, contracter un crédit bancaire conduit invariablement à des faillites bancaires. Et avec les banques d’importance systémique mondiale de la zone euro et du Japon endettées plus de 20 fois en moyenne, l’ampleur des faillites bancaires devrait être nettement plus importante que celle de Lehman lorsqu’elle a fait faillite il y a quatorze ans le mois prochain.

Et enfin, comme assurance contre une catastrophe généralisée de la monnaie fiduciaire, la Russie et la Chine ont toutes deux stocké des lingots physiques. La Russie est connue pour avoir environ 12 000 tonnes, dont 2 300 tonnes sont détenues en tant que réserves monétaires. Elle extrait 330 tonnes par an, qu’elle ajoute maintenant à son trésor. Ayant accumulé l’essentiel de son trésor avant de permettre au public chinois d’acheter de l’or, l’État chinois dispose probablement de plus de 30 000 tonnes, dont seulement 1 776 tonnes sont déclarées réserves officielles. Depuis sa création en 2002, les citoyens chinois ont pris livraison de 20 000 tonnes supplémentaires de la Bourse de l’or de Shanghai, dont certaines seront restituées à la ferraille.

Par conséquent, les États russe et chinois contrôlent à eux seuls plus de 40 000 tonnes, ce qui se compare aux réserves américaines, officiellement répertoriées à 8 133 tonnes. En tant que nations, ce sont également les deux plus grands producteurs d’or en termes de production.

Il ne fait aucun doute que la Chine et la Russie comprennent mieux que les banques centrales occidentales la relation entre la monnaie, qui est légalement et en réalité l’or, et le crédit. Ils ne peuvent avoir construit leurs réserves et leur capacité minière qu’en anticipant que leurs devises auront besoin, un jour, d’une protection contre une crise des monnaies fiduciaires. Ce fut d’abord la Chine, qui a accumulé la majeure partie de son stock pendant le marché baissier de 1980-2002 à des prix aussi bas que 2 7 5 dollars, avant de laisser ses citoyens acheter de l’or. Avec la Russie, l’accumulation est plus récente, sans doute vue par Poutine comme un élément essentiel de ses ambitions géopolitiques. Les deux pays ont dissimulé leur véritable position en or, vraisemblablement pour ne pas menacer directement l’hégémonie du dollar et pour leur permettre d’augmenter secrètement leurs réserves.

En cas de crise de la monnaie fiduciaire pour le dollar, le rouble et le yuan ont plus de projections monétaires que dans n’importe laquelle des devises de leurs adversaires. Et bien que le jury ne soit pas d’accord avec la volonté géopolitique du président Xi, il ne fait aucun doute que Poutine fera tout ce qu’il faut pour protéger la Russie, le rouble et ses plans géostratégiques de toute crise qui pourrait envelopper l’Occident.





Les « Petites Gueules » de RMC et la frénésie des Dépêches de grand chemin

Par Lucien SA Oulahbib

Recevant Philippot ou entre eux s’invectivant avec Barbara Lefebvre, les dites « Grandes Gueules » de feu RMC s’arcboutent sur le mensonge officiel des effets positifs de l’injection expérimentale Covid-19 alors que dès juillet 2020 la mortalité était réduite à une poignée par jour en France, soit plus de six mois avant l’injonction mondiale de la prendre quasi obligatoirement ou strictement selon le statut administratif, tout en sachant d’autre part qu’en incitant lourdement les médecins à ne pas soigner (« rentrez chez vous, Doliprane, puis le 15 si cela s’aggrave ») avec les traitements préventifs qui marchaient pourtant en labo, puis dans la pratique, et suivant un protocole de dosage strict, cela a eu comme résultat que lors de cette épidémie (qui s’est avérée être une syndémie) les plus fragiles étaient hospitalisés trop tard et mouraient dès leur arrivée, comme nombre de témoignages l’ont indiqué. Perronne et Raoult ont détaillé dans leurs livres et rapports la synthèse ci-dessus, le pompon étant que le nombre total d’hospitalisés pour l’année 2020 aurait oscillé en réalité entre 2 % globalement et 5 à 11 % en soins intensifs en France…

Et pourtant ! La propagande française (mondiale aussi) continue de plus belle, jusqu’à ce que certains médias « français » de grand chemin comme La Dépêche et, bien sûr, BFM s’émeuvent de voir fleurir sur Toulouse des affiches du CSI (Conseil Scientifique Indépendant qui intervient chaque jeudi soir sur les réseaux de réinformation) indiquant le pourcentage des effets secondaires graves en se basant sur des chiffres officiels de pharmacovigilance rectifiés, en ce sens où les 1/1000 d’effets secondaires graves relatés officiellement (mais sans faire le lien avec l’injection tout en indiquant qu’elle a été faite tout de même par le plaignant suite à cela) deviennent en effet 1/100 sur les affiches parce que seulement 10 % des effets secondaires graves remontent ou sont déclarés en réalité, ce qui implique de rectifier de facto

Mais dès que ce fut fait, la chasse en meute a commencé. Les hyènes médiatiques du Pouvoir heureuses enfin en cette période creuse estivale (les « orages-et-feux-dus-au-réchauffement-climatique » s’estompant, il reste la centrale nucléaire ukrainienne bombardée/utilisée par Poutine bien sûr, et les codes nucléaires que détiendraient encore Trump deux ans plus tard, plus quelques “incivilités” dont l’assassinat en cours de Rushdie pour le côté hard) de se mettre sous l’incisive quelques douceurs côté soft et pourquoi pas quelque chose de croustillant dans le gosier comme attaquer du complotiste, piece of cake [du gâteau !] comme on dit outre-Manche (ou Atlantique).

Et ne voilà-t-il donc pas que les charognards s’interrogent sur le commanditaire de ces affiches, ce CSI « auto-proclamé » disent-elles, détaillant objectivement (quel toupet!) et en plus hebdomadairement ce qu’un Delfraissy membre éminent de l’ex-Conseil Scientifique gouvernemental, a avoué pourtant tout récemment (juillet 2022) en soulignant que toute cette campagne d’injection est d’autant plus un échec que ce « vaccin-médicament » (avait-il dit également quelques mois auparavant) n’empêche rien, puisqu’il s’agit de le prendre quatre fois par an, pour une maladie de moins en moins virulente en plus, alors que, pour certains docteurs n’ayant pas mis dans leur poche le doute scientifique, cette injection (expérimentale jusqu’en 2024 pour le Pfizer, et non plus 2023 aux dernières nouvelles) aggrave ou dans certains cas déclenche des pathologies alors que les traitements précoces démontrent de plus en plus leur effet positif (et amenuisent les Covid-19 « longs ») comme nombre d’études le prouvent et ce dans beaucoup de pays, prudents, n’abritant pas des docteurs Folamour ou adeptes transis de la transformation des humains en cyborg soumis et virtualisés.

Mais comme nous sommes gouvernés par des irresponsables des menteurs des cyniques, des nihilistes, des pédants, des ignares en réalité (qui ne tiendraient pas trois secondes devant un Raoult ou un Perronne, et d’autres encore…) il va de soi que ces médias shootés à la subvention publique et privée et s’auto-légitimant les uns les autres au nom de leur quart d’heure de gloire passé, renversent à la fois l’accusation et la charge de la preuve en traitant de « complotistes » ceux qui cherchent seulement à décrire et expliquer au plus près du Réel alors que leurs accusateurs cachent occultent refusent enfin de faire leur travail d’information, tout simplement, au lieu de reprendre des « dépêches » gouvernementales à la lettre ou presque.

Cela en devient même dangereux pour la démocratie puisque certains ne s’en rendent même plus compte, ainsi toutes ces “petites gueules” de RMC qui affichent leur hargne (il suffit de voir leurs figures torturées névrotiquement par l’idée fixe du “tout va bien, madame la Marquise” lorsqu’ils invectivent Philippot ou Barbara Lefebvre) cela fait penser à tous ces éminents docteurs professeurs écrivains artistes journalistes qui furent chassés de leur profession en Russie bolchevique et en Allemagne nazie (canal historique) parce qu’ils osaient critiquer le discours officiel ambiant…

Nous en sommes là : aujourd’hui, en France, des docteurs, des professeurs, chercheurs, artistes, journalistes, et aussi soignants, pompiers, citoyens tout simplement, sont convoqués, poursuivis en interne, en vue d’être radiés, jugés, et déjà rayés médiatiquement par ces orcs fabriquant et faisant usage de faux, travaillant directement ou indirectement pour la Secte néonazie au Pouvoir adepte du Gouvernement Mondial effaçant genres ethnies cultures pour en faire des « variétés » vaguement encore humanoïdes baignant de plus en plus dans ce qui est devenu un folklore généralisé les programmant sentimentalement, c’est-à-dire au cœur de leur capacité à « réguler l’action » comme l’indiquait Pierre Janet.




Comment les services secrets ont traqué les résistants sur Internet

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

On a jusqu’ici cru que la traque aux résistants — notamment les censures ou les fermetures abusives de compte étaient le seul fait des réseaux sociaux eux-mêmes. On commence à comprendre qu’il s’agissait en réalité d’opérations communes entre ces réseaux et nos services secrets chargés de traquer les résistants de tous poils. Nous n’en sommes encore qu’au début de nos découvertes, mais une chose est sûre : le COVID a donné lieu à une véritable militarisation de l’information en Occident, au nom de la lutte contre la propagande russe.

Les nombreuses fermetures abusives de comptes sur les réseaux sociaux, durant la campagne de vaccination, ont irrémédiablement posé la question de l’embrigadement des GAFAM dans la folie totalitaire de la caste. Mais ce qu’on commence à comprendre aujourd’hui, c’est que cette campagne de « nettoyage » des réseaux sociaux pour empêcher les résistants de s’exprimer n’a pas été menée par les réseaux sociaux seuls. Les services secrets britanniques reconnaissent avoir été à la manœuvre pour « retirer » les résistants hors des réseaux sociaux, selon un procédé qui s’éclaire progressivement. 

Le rôle du GHCQ britannique

C’est en consultant le 2e rapport de l’Hybrid CoE Research que l’on comprend comment, en Grande-Bretagne, la traque aux résistants a été menée sur Internet. Selon cet organisme qui se consacre à l’étude des méthodes de contre-influence dans les guerres hybrides (c’est-à-dire les guerres de l’information) les services britanniques ont en effet mené une campagne d’élimination systématique des résistants au vaccin sur Internet. 

Selon ce rapport (on consultera tout spécialement les pages 20 et 21), le Département du Numérique, de la Culture, des Médias et du Sport (DNCMS) a entre autres utilisé les services du GCHQ pour collaborer étroitement avec les plates-formes numériques afin de supprimer les contenus contraires à la doctrine officielle :

The unit works closely with social media platforms to help them identify and take action to remove incorrect claims about the coronavirus, in line with their terms and conditions.

(L’unité travaille étroitement avec les réseaux sociaux pour les aider à identifier et agir pour retirer des contenus incorrects sur le coronavirus, en lien avec leurs conditions générales.)

On pensait jusqu’ici que les Facebook, Twitter et Google avaient agi de leur propre chef. On comprend désormais que les GAFAM collaborent étroitement avec les services secrets, en leur livrant au jour le jour leurs données personnelles et en prenant directement leurs ordres en matière de suppression de contenus auprès de ces services. 

Jusqu’où est allée la manipulation de l’information ?

Si les services de renseignement demeurent intentionnellement discrets sur les méthodes qu’ils utilisent pour contrer l’influence des résistants sur Internet, le rapport que nous citons donne un indice révélateur sur la face cachée de l’information :

This DCMS unit has been working closely with the Communications team of the Department of Health and Social Care on vaccine campaigns to promote information and advice and increase uptake, particularly amongst certain groups within the population. They have regular meetings and share insights on narratives that we have seen
emerging which may drive hesitancy that might affect vulnerable groups in particular.

(Cette unité du DCMS a oeuvré en étroite collaboration avec l’équipe Communications du Département de la Santé et de l’Aide Sociale sur les campagnes de vaccination, afin de promouvoir une information et des conseils et afin d’augmenter le taux de vaccination, particulièrement parmi certains groupes de la population. Ils tiennent des réunions régulières et partagent des slogans sur les narratifs émergents qui pourraient semer le doute auprès de certains groupes vulnérables dans la population.)

On retiendra la formulation qui nous intéresse ici : “share insights on narratives”. Autrement dit, les services d’espionnage numérique ne se contentent pas de supprimer des contenus gênants et de clôturer les comptes des dissidents. Ils diffusent aussi des informations “correctes” dans certains groupes de la population. 

Les techniques utilisées pour ce faire ne sont pas explicitées officiellement, mais on peut se demander légitimement si elles passent ou non par de faux comptes ou par des trolls. 

Le rôle officiel des services secrets

Dans cette opération menée en Grande-Bretagne, c’est la très officielle agence Reuters qui a dévoilé, en novembre 2020 (citant un article du Times de Londres), le rôle joué par les services de propagande antiterroriste utilisés en leur temps contre Daesh, le GHCQ :

“GCHQ has been told to take out antivaxxers online and on social media,” the Times said, citing a source.

(“Le GHCQ a reçu l’ordre de retirer les antivax d’Internet et des réseaux sociaux” dit le Times, selon une source”)

On comprend ici que les ministères officiels se sont appuyés sur les services secrets pour mener la campagne favorable au vaccin, s’autorisant à bâillonner tous les opposants sans autre forme de procès, dans une collaboration active avec les réseaux. 

Le fantasme de la propagande russe

Cette violation allègre de la liberté d’expression a évidemment trouvé sa justification officielle : la lutte contre la propagande russe, toute réticence contre le vaccin étant forcément inspirée par Moscou, voire par Vladimir Poutine lui-même. 

Comme le précise Reuters :

This latest move by GCHQ, which gathers communications from around the world to identify and disrupt threats to Britain, is an attempt to counter disinformation activities linked to Russia, the report said.

(Cette action récente du GHCQ, qui collecte des informations à travers le monde entier pour identifier et contrer les menaces qui pèsent sur la Grande-Bretagne, est une tentative pour contrer les activités de désinformation liées à la Russie, selon le rapport officiel.)

Dans la pratique, on comprend comment le “narratif” s’est construit pour militariser la propagande du COVID : toute forme de scepticisme sur la question du coronavirus et du vaccin a été automatiquement classée comme activité pro-russe, ce qui autorisait toutes les opérations de sécurité nationale. 

Une opération de propagande occidentale

On notera que Reuters souligne le caractère très international de cette opération de “nettoyage” d’Internet. 

GCHQ is Britain’s main eavesdropping agency and has a close relationship with the U.S. National Security Agency, as well as the eavesdropping agencies of Australia, Canada and New Zealand in an intelligence alliance known as the “Five Eyes”.

(Le GCHQ est la principale agence d’écoute de Grande-Bretagne et entretient des relations étroites avec l’Agence de sécurité nationale des États-Unis, ainsi qu’avec les agences d’écoute d’Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande au sein d’une alliance de renseignement connue sous le nom de “Five Eyes”.)

On peut penser que cette opération de nettoyage d’Internet a obéi aux mêmes procédures dans différents pays occidentaux. On découvre au passage que les écoutes et la surveillance numérique sont d’ores et déjà cartellisées dans les pays occidentaux…

Et en France ?

Pour l’instant, aucune information claire n’a percé sur les pratiques françaises durant le COVID. L’agence Viginum n’a par ailleurs été créée qu’en juillet 2021. 

Cela signifie-t-il que la France est restée inactive sur les réseaux sociaux pendant la campagne du COVID ? Certainement pas, comme le souligne le rédacteur du rapport que nous avons cité plus haut, en l’espèce Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, français, directeur de l’Institut de Recherches Stratégiques (IRSEM). Dès 2018, un réseau d’action s’est mis en place. 

Les modalités opératoires de ces réseaux sont encore secrètes. Mais peu à peu, l’histoire s’écrit. Tout laisse à penser, en tout cas, que les services de renseignement ont été, en France aussi, directement à la manoeuvre pendant la campagne du COVID. 




La stratégie occidentale pour démanteler la Fédération de Russie

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Renouant avec les stratégie de l’Allemagne durant la Première Guerre mondiale et des États-Unis et des nationalistes intégraux ukrainiens durant la Guerre froide, les Occidentaux viennent de créer un Forum des peuples libres de Russie. Il s’agit de prolonger l’éclatement de l’URSS, de créer des mouvements séparatistes pour, en définitive, proclamer l’indépendance de vingt régions du pays.

L’EMPIRE ALLEMAND DE GUILLAUME II CONTRE L’EMPIRE RUSSE DE NICOLAS II

Au début du XXème siècle, avant les guerres mondiales, l’Europe centrale était profondément instable. Deux pouvoirs s’affrontaient dans cette grande plaine : à l’Ouest, les Empires allemand et austro-hongrois, à l’Est, l’Empire russe. Les populations étaient invitées à choisir leur protecteur, sachant que les frontières avaient été maintes fois modifiées et qu’aucune ne paraissait définitive.

Or, l’Empire russe était resté bloqué pendant plusieurs siècles, laissant ses sujets dans une situation d’ignorance et de misère complète, tandis que l’Empire allemand était devenu le principal centre scientifique du monde et se développait à grande vitesse. Aussi, la plupart des intellectuels d’Europe centrale choisirent-ils de soutenir l’Allemagne plutôt que la Russie.

Durant la Première Guerre mondiale, les ministères des Affaires étrangères allemand et austro-hongrois lancèrent une opération secrète commune : la création de la Ligue des peuples allogènes de Russie (Liga der Fremdvölker Rußlands – LFR)(([1] Liga der Fremdvölker Russlands 1916–1918. Ein Beitrag zu Deutschlands antirussischem Propagandakrieg unter den Fremdvölkern Russlands im Ersten Weltkrieg, Seppo Zetterberg, Akateeminen Kirjakauppa (1978).)). Ils recrutèrent de nombreux intellectuels de haut niveau pour l’animer. Il s’agissait de faire imploser l’Empire russe en faisant surgir des mouvements séparatistes. Cette Ligue appela les États-Unis (qui n’entrèrent en guerre qu’en 1917) à libérer les peuples asservis de Russie.

Dmytro Dontsov, le futur fondateur du « nationalisme intégral ukrainien »(([2] Dans des articles précédents, j’ai employé le terme de « nazi » pour qualifier ce courant de pensée. Cependant ce terme est impropre dans la mesure où il s’agit de deux idéologies distinctes. Puis, j’ai employé le terme de « bandéristes ». Mais il n’est pas plus adéquat dans la mesure où il renvoie au contexte de la Seconde Guerre mondiale. J’emploie donc désormais l’expression de « nationalistes intégraux » que ceux qui s’en réclament revendiquent. Il renvoie aux écrits du Français Charles Maurras et surtout à ceux de l’Ukrainien Dmytro Dontsov. Toutefois, le premier était germanophobe tandis que le second était germanophile.)), soutint ce mouvement et en devint même salarié. Sans honte, il dirigea l’antenne de Berne et édita le mensuel en français Bulletin des nationalités de Russie.

La World League for Freedom and Democracy
a tenu son dernier congrès annuel,
le 22 janvier 2022 à Taïwan.

LES ÉTATS-UNIS CONTRE L’UNION SOVIÉTIQUE

Par ailleurs, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’OSS, puis la CIA, organisèrent le transfert de dirigeants anti-communistes de l’Axe vers le tiers-monde et les recyclèrent dans différents gouvernements. Ils créèrent une Ligue anti-communiste des peuples d’Asie (Asian Peoples’ Anti-Communist League) autour du Chinois Chiang Kai-shek, puis une Ligue anti-communiste mondiale (World Anti-Communist League – WACL), avec le ralliement de l’ancien Premier ministre nationaliste intégral ukrainien, le nazi Yaroslav Stetsko(([3] « La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.)). Cette organisation secrète, dont le siège est toujours à Taïwan, a pris en 1990 le nom de Ligue mondiale pour la liberté et la démocratie.

Ce n’est pas un hasard, si la guerre en Ukraine est suivie de provocations à Taïwan, mais le prolongement logique de cette stratégie. La Ligue est toujours financée par les services secrets taïwanais et ses actions sont couvertes par le secret-Défense.

Dmytro Yarosh, l’actuel conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, a fondé le Front anti-impérialiste contre la Fédération de Russie avec le l’émir d’Itchkérie.

LES NATIONALISTES INTÉGRAUX UKRAINIENS CONTRE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE

Le nationaliste intégral ukrainien Dmytro Yarosh créa à Ternopol (Ouest de l’Ukraine), en 2007 —c’est-à-dire sous la présidence de Viktor Iouchtchenko— un « Front anti-impérialiste », une organisation visant à faire exploser la Fédération de Russie . Mais alors que les tentatives des années 1910 étaient fondées sur l’attrait de l’Empire allemand et celles de la Guerre froide sur l’anti-communisme, cette troisième opération misait sur les jihadistes(([4] « La CIA coordonne nazis et jihadistes », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 mai 2014.)).

Le premier émir islamique d’Itchkérie (Tchétchénie), Dokou Oumarov, aurait dû y participer, mais, recherché mondialement, il ne parvint pas à sortir de Russie. Il envoya donc un message de soutien et fut élu co-président de l’organisation. Des jihadistes de Crimée, d’Adyguée, du Dagestan, d’Ingouchie, du Kabardino-Balkarie, du Karatchaïévo-Tcherkessie et d’Ossétie se déplacèrent.

Dmytro Yarosh et de nombreux nationalistes intégraux ukrainiens se sont battus en Tchétchénie aux côtés de l’Émirat islamique d’Itchkérie. À l’époque, la presse occidentale parlait d’un mouvement de libération nationale et ignorait l’imposition de la charia par Dokou Oumarov.

Le Forum des peuples libres de Russie a diffusé cette carte du démantèlement de la Fédération de Russie.

LE FORUM DES PEUPLES LIBRES DE RUSSIE

Aujourd’hui où les œuvres de Dontsov forment une lecture obligatoire pour les 120 000 soldats des milices nationalistes intégrales ukrainiennes et où Dmytro Yarosh est devenu conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, un sponsor non identifié —probablement le BND allemand, la CIA états-unienne, le MI6 britannique, l’AW polonais, le VSB lituanien et le SBU ukrainien— a organisé à Prague, les 23 et 24 juillet 2022, un Forum des peuples libres de Russie (Free Nations of Russia).(([5] « Déclaration adoptée par le deuxième Forum des peuples libres de Russie », Réseau Voltaire, 24 juillet 2022.))

Il semble que le SBU ait hésité à participer et que ce soit une des raisons ayant conduit les États-Unis à recommander au président Volodymyr Zelenskyy de révoquer son directeur.

L’expression « Peuples libres » reprend celle utilisée par les nationalistes intégraux ukrainiens, dont l’économiste ukrainien Lev Dobriansky. Cet homme fonda le Comité national des nations captives (National Captive Nations Committee) avec le président Dwight Eisenhower et Yaroslav Stetsko, puis participa à la création de la Ligue anti-communiste mondiale. Sa fille, Paula Dobriansky, a joué un rôle central dans le dispositif de propagande du secrétariat d’État et de l’agence de presse Thomson Reuters. Elle a notamment été sous-secrétaire d’État pour les Affaires globales durant la présidence de George W. Bush. Le président Donald Trump s’est opposé à sa nomination au poste de sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques.

Le Forum des peuples libres de Russie utilise l’argument de l’autodétermination des peuples pour justifier une partition de la Russie. Lors de sa dissolution, l’URSS a libéré quinze États distincts, dont la Fédération de Russie. L’idée est de prolonger cette partition, en créant cette fois une vingtaine d’États supplémentaires. Il ne s’agirait pas uniquement de créer de nouveaux États dans le Caucase, mais aussi de modifier complètement la carte de Sibérie, c’est-à-dire des marches de la Chine.

Or, s’il existe un vrai problème de développement dans certains régions de Russie, il est en cours de solution avec la création de nouvelles voies de communication, d’abord Est-Ouest, puis depuis une dizaine d’années, Nord-Sud. Les peuples que les services secrets occidentaux souhaitent « libérer » n’ont jamais manifesté leur volonté de quitter la Fédération de Russie, à l’exception de la Tchétchénie, aujourd’hui en paix.

Là encore, ce n’est pas un hasard si l’armée russe met en avant, dans son opération militaire spéciale contre les « nazis » ukrainiens au Donbass [je préfère l’expression « nationalistes intégraux ukrainiens »], la place de ses unités tchétchènes. C’est un moyen pour elle de rappeler qu’elle a satisfait les revendications tchétchènes après deux terribles guerres. De même, le président de la République de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, appelle son peuple à se venger des exactions commises chez lui par les nationalistes intégraux ukrainiens.

Le 15 août 2022, le président Vladimir Poutine, qui a une conscience aigüe de cette stratégie occidentale, a annoncé la convocation d’une conférence mondiale anti-nazie à Moscou.

Thierry Meyssan





Ce qui reste à la littérature, de Salman Rushdie à Yasmina Khadra

Par Abdellali Merdaci*

Entre Salman Rushdie, qui vient de recevoir un coup de couteau au cou à New York, et Yasmina Khadra, qui vient de terminer une villégiature algérienne sans encombre, il y a un point commun : la littérature comme spectacle, ravivant des surenchères outrées. Salman Rushdie et Yasmina Khadra cultivent l’art de se vendre à peu de frais. Avant les fulgurantes messes d’automne de la littérature mondiale, ils sont déjà aux aguets derrière les ramures d’un été pourrissant.

Faut-il politiser le prix Nobel de Littérature ?

Sur la chaîne de télévision française BFMTV, un philosophe, tout bouleversé par l’attaque au couteau contre l’écrivain anglais Salman Rushdie à New York, a proposé de lui attribuer le Prix Nobel de Littérature 2022, en estimant que cette récompense ne devrait en aucun cas lui échapper. S’il est établi que les prix littéraires français relèvent plus des rapports de force entre différents acteurs de la scène littéraire germanopratine que de leur qualité d’écriture, devrait-il en être ainsi pour la célèbre consécration littéraire mondiale ?

Convient-il de rappeler que les prix littéraires, s’ils satisfont des ego démesurés d’écrivains bravaches, ne sont pas indispensables à la littérature ? Jusqu’au début du XXe siècle, il n’y avait ni Goncourt ni Nobel, encore moins de Pulitzer et de Booker Prize. Pourtant, c’est le XIXe siècle qui a donné ses grandes doctrines à la littérature en l’inscrivant dans l’universalité. Dans l’histoire mondiale des lettres, que pouvaient souhaiter les Allemands Goethe et Herder, le seul prestige reconnu était celui de la créativité littéraire. Les compétitions de légitimité restaient attachées à l’endogroupe des écrivains, jamais au-delà, et en dernier ressort, les lecteurs ne pouvaient que les pressentir.

Dans ce siècle, il n’y a plus de cénacles et de doctrines littéraires et la littérature est une vaste plaine nue et sans reliefs. Ce sont, désormais, des lobbies qui décident de ce que doit être la littérature et comment la consommer. En France, le Goncourt est vendu tout près des rayons de lessive dans les supermarchés au moment où les librairies ferment leurs portes partout dans ce pays où la littérature est entrée dans une consommation de masse. Un Goncourt moyen est généralement estimé autour du million d’exemplaires que les Français achètent, mais ne lisent jamais ; c’est seulement une idée de cadeau de fin d’année. C’est, présentement, le cas du Nobel qui peut culminer à plusieurs millions d’exemplaires non pas d’une œuvre en particulier, mais pour l’ensemble de l’œuvre de l’écrivain primé en fonction de l’achat de droits de traduction dans des dizaines de langues.

En fait, relativement au Nobel où est la littérature ? Celle qui marque l’histoire de l’Humanité, celle qui rassemble. Le Nobel n’a jamais été un prix sans tache infamante. Au plan international, la liste des écrivains distingués fera toujours peser la balance du côté de la France, devançant des États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne, en dévoilant un monde d’injustices. Philip Roth est certainement un grand écrivain américain du dernier demi-siècle, mais le jury du Nobel l’a radicalement écarté pour récompenser son compatriote le chanteur de folk Bob Dylan, en 2016. 

Il est rare qu’un Prix Nobel ne soit pas controversé. Quel Nobel de langue espagnole (en dehors de Pablo Neruda, en 1971) ferait oublier Jorge Luis Borgès, déclassé dans la course au prix pour de fallacieuses raisons politiques ? Il n’y en a pas. Que pèse, en termes de génie littéraire, Gabriel Garcia Marquez dont toute l’œuvre compilée ne vaut pas une seule nouvelle de « Fictions » (1944) ou encore celle du crapuleux Mario Vargas LLosa (2010), qui en est à sa troisième nationalité, évidemment française, après celle du Pérou et de l’Espagne ? Et comment, en Russie, faire passer peu glorieusement son tour à Maxime Gorki et à Vassili Semionovitch Grossman (« Vie et Destin », 1950-1962) ? Et dans la littérature de langue française dans le monde, passé aussi le tour de l’écrivain algérien Rachid Boudjedra, littérairement supérieur aux deux derniers Nobel français Jean-Marie-Gustave Le Clézio (2014) et Patrick Modiano (2008). Certes, mais les auteurs de langue française Marcel Proust et Louis-Ferdinand Céline étaient disqualifiés alors que l’écrivain colonialiste Albert Camus (1957) était un prix de rattrapage dû à la France. Décidément recalés du Prix de l’Académie suédoise, les écrivains de langue allemande Franz Kafka, Stefan Zweig, Robert Musil, Hermann Broch (Autriche, Autriche-Hongrie), Berthold Brecht, Herman Hesse (Allemagne), l’Américaine Virginia Woolf, l’Anglais Graham Greene, le Tchèque Milan Kundera, l’Albanais Ismaël Kadaré (Albanie). Mais aussi Yukio Mishima, Yasunari Kawabata (Japon), Lu Xun, Mao Dun (Chine). Mahmoud Derwish (Palestine), Amos Oz (Israël), Tahar Ouettar (Algérie), Combien de consécrations du Nobel de Littérature furent-elles honteuses ? Celles de l’Anglais Winston Churchill (1953), qui n’a jamais rien écrit, et du Turc Orhan Pamuk qui ne le devait, en 2006, que pour avoir répandu dans le monde le génocide arménien, en accusant son pays ? 

Mais, enfin Salman Rushdie ? Ses « Versets sataniques » (1988) relèvent simplement de la provocation littéraire envers la religion musulmane et ses millions d’adeptes dans le monde. S’agissant de l’Islam, il n’a pas la clarté des écrivains chrétiens français Georges Bernanos ou Béatrix Beck, interrogeant plus les écarts des hommes de liturgie que la lettre biblique. Rushdie et son œuvre ne méritaient pas plus que le mépris de l’Imam Khomeiny et des fiqhs iraniens, qui ignoraient cette tournure fâcheuse, volontairement iconoclaste de toute littérature, fut-elle persane. Qui se sont empressés de tirer l’arme fatale de la fatwa au moment où la littérature dans ses débordements ne requérait que de sévères objurgations. S’il faut dénoncer impérativement les agressions et les insolites fatwas contre les écrivains, qui ne changeront pas d’un iota la destinée de la littérature, il convient aussi de ne pas laisser l’actualité, quel qu’en soit le registre, du fait divers au politique, prendre la place de la littérature. Cet asservissement du Nobel à l’histoire immédiate, à la politique n’est-il pas confirmé, ces dernières heures, par le soutien qu’apporte un autre philosophe français, le fauteur de troubles dans le monde Bernard-Henri Lévy, à l’attribution sans examen du Prix Nobel de Littérature 2022 à Rushdie ? Hélas !

Il est de plus en plus admis dans les nuées littéraires que la provocation d’écrivain lorsqu’elle est sûrement esthétisée devient un passe-partout pour la gloire littéraire — même si dans le cas de Rushdie, elle ne se fonde sur aucun talent d’écrivain. Ainsi, un coup de poignard dans une conférence à New York devient-il un irrécusable argument pour obtenir la plus fortunée récompense littéraire mondiale ? Il siéra, sans doute, aux académiciens de Stockholm d’ajouter à leur liste un écrivain au succès de scandale et un scandale au scandale. Mais, ils en ont l’habitude, n’hésitant pas, contre toute règle morale, de consacrer deux membres de leur académie ? Comment taire les navrantes péripéties érotico-littéraires qui grèvent le bon renom de l’institution royale de Stockholm ? Ces dernières années, le Prix Nobel de Littérature a témoigné de l’irrésistible déclin de son jury et de son administration, précipités dans une sordide histoire de sexe dans laquelle les Français et la France auront pris la plus détestable part. Et, c’est encore la France qui pousse à la politisation d’une consécration littéraire mondiale. Pourquoi la communauté littéraire internationale ne proscrirait-elle pas ce prix qui dénature les valeurs d’humanité de la littérature, espace de rapprochements dans le monde. Basta, la Suède et ses tripotages !

L’improbable « roman national » de Chems Eddine Chitour

Ahmed Bensaada m’a signalé la lecture d’un texte du professeur Chems Eddine Chitour, essayiste et ancien ministre du président Tebboune, publié dans les chroniques libres du site français d’information Médiapart. Chitour y défend, sans aucune distance critique, Yasmina Khadra, relativement à son récent séjour algérien. C’est son droit de le flatter et c’est aussi le droit de tout lecteur algérien de le faire, y compris a contrario. Je retire de cette lecture un concept inapproprié, que l’éminent professeur ne maîtrise pas. Confond-il, contre toute attente, « roman national » — ou « récit national » — avec « littérature nationale » ? Ce sont des phénomènes différents. Dans l’histoire littéraire, il est plutôt question d’« écrivain national » et, en Algérie, cette distinction a été consentie post-mortem, dans les années 1960-1970, à Mouloud Feraoun, assassiné par l’OAS, puissamment investi par l’institution scolaire. Aujourd’hui, et précisément depuis la fin du XXe siècle, il n’y a pas d’écrivain national, et Yasmina Khadra voudrait bien prétendre à cet habit trop large pour lui. N’ambitionne-t-il pas prendre la tête de la littérature algérienne depuis Paris ? Hallucinant.

Je me bats dans la plus grande solitude depuis plusieurs décennies pour enraciner l’idée d’un espace littéraire national algérien autonome et je n’ai rencontré aucune trace de Chems Eddine Chitour dans ce combat contre le néocolonialisme de la France littéraire et de l’État français. Qu’il se fasse le chantre d’un « roman national », c’est déjà une erreur conceptuelle gravissime. Le concept de « roman national » appartient aux discours de l’histoire (ainsi le fameux « Nos ancêtres les Gaulois » de l’historien Ernest Lavisse qui imposait aux écoliers de la IIIe République les sources lointaines de l’État français moderne) et de la politique. Dans l’Algérie de 2022, le président Abdelmadjid Tebboune entreprend d’écrire ce « roman » ou récit national, qui manque à l’horizon de l’unité et de la solidarité des Algériens autour de leur nation. Sa volonté de réunir tous les Algériens et toutes les Algériennes sans distinction politique, sinon éthique, dans la conviction d’un vécu national est une entreprise sans précédent dans l’histoire politique de l’Algérie. Dans ce projet rassembleur, qui confortera la grandeur de l’Algérie dans son voisinage et dans le monde, dans ce récit national qui affleure dans les traditions du pays, tout en le projetant dans la modernité, M. Tebboune devrait recevoir, au-delà de la classe politique, le soutien de l’intelligentsia algérienne. Car il est temps qu’un éminent responsable politique préfigure pour l’Algérie un récit national. 

Quant au « roman national » de Chems Eddine Chitour, le grand risque s’il y insistait serait de tourner à l’imbécillité. Chitour écrit : « Pour avoir même dans plusieurs de mes écrits appeler [sic] à une fondation d’un roman National je suis heureux de lire que Yasmina Khadra partage la même inquiétude que moi » (Cf. « La soumission intellectuelle des écrivains algériens off-shore : Le prix à payer »). Si l’ancien ministre, devenu chroniqueur sur Médiapart, entend par « Roman National » une littérature nationale, il serait nécessaire qu’il le précise. Dans ce cas, comment y associer Yasmina Khadra ? Notons que la seule préoccupation de « M. Yasmina », agent sans honneur de la France littéraire, courant derrière ses viles consécrations, faisant une carrière littéraire strictement française, est de combler son narcissisme mortel. Il faut bien espérer qu’un jour la baudruche éclate. Les Algériens méritent aussi d’avoir une grande littérature que ne saura jamais écrire « M. Yasmina ». 

Au XIXe siècle, en France, Eugène Sue tirait depuis « Les Mystères de Paris » (1842-1843) chacune de ses œuvres à plus d’un million d’exemplaires, ce qui était exceptionnel dans un pays peu scolarisé, au moment où ses contemporains Balzac et Stendhal, élus par la postérité, écoulaient moins d’une centaine d’exemplaires de chacune de leurs œuvres. Yasmina Khadra, comme Eugène Sue, ne rentrera pas dans la culture littéraire de son pays ; il ne l’incarnera pas. C’est juste un écrivain populaire, comme en suscite l’époque et une littérature globalisée qui lui permet de mettre en avant ses traductions en cinquante langues dont le kiswahili, ses tirages en millions d’exemplaires et ses centaines de milliers de lectrices, secrétaires et caissières de supermarchés dans le monde, concevant à leur mesure un produit de marché, une littérature de distraction et d’idéologie en prêt-à-porter, bien reçue par les cercles algérianistes en France (« Ce que le jour doit à la nuit », 2008) et sionistes en Israël (« L’Attentat », 2005). 

Ni les lampions ni les trompettes de la renommée, illuminant et assourdissant les pages des médias nationaux avec au premier rang leur cortège de crétins, célébrant sans l’avoir lu, un roman à paraître, ne feront oublier que Khadra est un piètre écrivain à la langue souvent biscornue. Ahmed Bensaada l’évoque dans le documentaire qu’il lui consacre sur YouTube (https://youtu.be/LdVaFVhbM68 ; https://youtu.be/yDESIQDb_ds) les lectures averties des critiques Jérôme Garcin et Éric Chevillard sur le style embrouillé de l’auteur de « L’Équation africaine » (2011) et de « Dieu n’habite pas La Havane » (2016). Jérôme Garcin pouvait mettre en cause à propos de Khadra son éditeur Julliard où officiait déjà sa directrice de collection, Betty Mialet, qu’il a rejoint dans sa nouvelle maison d’édition Mialet-Barrault, sous la coupe de Gallimard. « M. Yasmina » n’a jamais parlé sur les plateaux de radio et de télévision qu’un langage d’ouvrier du bâtiment. C’est avec ce mince bagage et l’effronterie en bandoulière qu’il est devenu une machine à cash de la littérature globalisée. Triste littérature !

Post-scriptum.

PAUVRE FRANCE, PAUVRE GONCOURT ! Selon les clauses testamentaires d’Edmond Goncourt (1822-1896), le prix littéraire rappelant et honorant son parcours et celui de son frère Jules (1830-1870) devait revenir à un jeune auteur de nationalité française exclusive. La mise en œuvre du prix, assez laborieuse, correspond à un moment de crise doctrinale de la littérature française empêtrée dans les survivances du naturalisme d’Émile Zola, du Symbolisme en déshérence, des Décadents de Jules Laforgue et de l’École romane de Jean Moréas. Il n’y a jamais eu autant de coteries littéraires à Paris. Et, rien ne devrait faire oublier que dans sa première décennie le Prix Goncourt a été contre ce tumulte doctrinal, selon les desiderata de ses jurés, un prix colonial, car la France littéraire attendait son second souffle de ses colonies, sacrant John-Antoine Nau (1903), Claude Farrère (1905), Jean et Jérôme Tharaud (1906), Marius et Ary Leblond (1909). Mais la France littéraire, ses auteurs et ses œuvres ont repris leur bien, effaçant le souvenir des colonies.

Que vaut, aujourd’hui en France, un testament littéraire ? La vieille littérature, blanchie sous le harnais, a effacé la jeune littérature. À un tel point que Yasmina Khadra, Algérien de soixante-sept ans révolus, n’attend que de tourner en bourrique les espérances d’Edmond Goncourt. Le caïd de Kenadza court encore frénétiquement après l’auguste récompense littéraire française qui n’a consacré que deux étrangers, le Roumain Vintila Horia (1960), qui l’a refusé, et le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr (2021) alors qu’il est entendu que Tahar Ben Jelloun (1987), Amine Maalouf (1993), Jonathan Littell (2006) et Leïla Slimani (2016) sont naturalisés français et que le Belge Francis Walder (1958), le Suisse Jacques Chessex (1973) et la Canadienne Antonine Maillet (1979) sont assimilés français. Cependant « M. Yasmina », jouant la carte du Français assimilé, n’a-t-il pas donné suffisamment de gages à la France littéraire et à l’État français, petit soldat de la diplomatie culturelle française à Djeddah, visitant M. François Gouyette, ambassadeur de France à Alger, pour discuter de l’avenir de la « francophonie littéraire », prenant la pose dans son Jardin d’Hiver ? 

M. François Gouyette, ambassadeur de France,
et « M. Yasmina » se sont entretenus sur la « francophonie littéraire »

Pour la littérature algérienne de langue française, le Goncourt avait encore un prix dans l’Algérie des années de guerre anticoloniale (1954-1962). Il n’en a plus dans le pays indépendant. Depuis la Libération et l’émergence d’une littérature nationale algérienne à Alger, il serait un facteur de confusion. La France officielle voudrait-elle pousser depuis le « Jardin d’Hiver » de M. l’ambassadeur Gouyette, à Alger, son candidat « M. Yasmina » et influer sur la décision du jury Goncourt en lui faisant octroyer un prix de basse politique, outrageusement manœuvrier ? Ni la France ni l’Algérie n’ont besoin d’ouvrir un nouveau front d’hostilités politico-littéraires alors que la question de l’emprise de la France littéraire sur la littérature nationale algérienne, qu’elle continue à barrer au plan international, n’est pas résolue. 

A. M.

* Linguiste, écrivain, critique et historien de la littérature




Orban face à l’UE

[Source : RL]

Viktor Orban, le rebelle qui défend les intérêts de son pays contre les diktats de l’UE

Par Jacques Guillemain

Viktor Orban, un vrai patriote qui défend les intérêts de son peuple contre les délires de l’OTAN et de l’UE. Mondialisme, immigration, islamisation, théorie du genre sont dans son collimateur. Et aujourd’hui, il se prononce contre les sanctions visant Moscou et contre l’embargo sur le pétrole russe.

Chacun sait que la guerre en Ukraine est un règlement de comptes russo-américain voulu et entretenu par Biden, qui exige de ses valets serviles européens qu’ils torpillent leur propre économie en infligeant des sanctions suicidaires à Moscou.

Mais dans cette folle entreprise occidentale, qui va se terminer par un fiasco monumental à la vietnamienne ou à l’afghane au plan militaire, et par un désastre économique dévastateur, un grand leader européen, un patriote hors du commun, a décidé de dire non à ce suicide collectif.

Ce grand homme d’État, qui ne prend aucune décision sans se demander au préalable si elle est bonne pour son pays et son peuple, c’est bien entendu Viktor Orban.

Seul contre tous, il tient tête à Bruxelles et aux diktats de l’irresponsable Ursula von der Leyen, qui accuse Moscou d’exercer un chantage au gaz sur l’UE, alors que ce sont les Européens qui ont déclaré une guerre économique totale à la Russie.

Il est vrai qu’elle n’a pas inventé l’eau chaude. Mais c’est une Teutonne. Par conséquent, elle veut, elle exige, elle ordonne. L’UE avance à la schlague, l’impérialisme bruxellois broyant la souveraineté des États chaque jour davantage.

C’est ainsi que dans une ahurissante précipitation, sans la moindre analyse des conséquences possibles et des inévitables représailles pouvant être exercées par Moscou, la plupart des 27 se sont alignés sur Washington pour déverser un déluge de sanctions sur la Russie. Mais le boomerang n’a pas tardé.

Non seulement Poutine engrange des milliards avec son gaz et son pétrole, dont les cours s’envolent, non seulement la victoire de l’armée russe ne fait plus aucun doute, mais c’est l’Europe qui va connaître une crise énergétique et économique historique, pouvant dégénérer en catastrophe majeure de type 1929.

Alors que l’Europe est aux abois et voit son économie à l’arrêt faute d’énergie suffisante, Viktor Orban a habilement négocié directement avec Poutine pour obtenir le précieux gaz russe, vital pour l’économie de la Hongrie.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/guerre-en-ukraine-la-hongrie-fait-cavalier-seul-et-se-fait-livrer-plus-de-gaz-russe-928038.html

Samedi, Budapest a ainsi annoncé que la Russie avait commencé à lui livrer plus de gaz naturel que prévu dans leurs précédents accords commerciaux, après une visite de son ministre des Affaires étrangères à Moscou en juillet. Et Gazprom a commencé à livrer vendredi « des volumes supérieurs à ceux mentionnés dans le contrat ».

2,6 millions de mètres cubes supplémentaires par jour, via le gazoduc Turkstream

« C’est le devoir du gouvernement hongrois d’assurer un approvisionnement sûr en gaz pour le pays, et nous sommes à la hauteur », déclare un haut fonctionnaire.

La Hongrie disposera donc de 5,2 milliards de m³ de gaz, contre 4,5 milliards avant la guerre, à un prix raisonnable. Voilà ce que j’appelle un coup de maître.

Car dans le même temps, non seulement les pays européens sont priés par von der Leyen de réduire leur consommation de gaz de 15 % minimum, entre août 2022 et mars 2023, mais l’Europe va payer son gaz venu d’ailleurs au prix fort, notamment le GNL en provenance des États-Unis. Les factures d’électricité vont littéralement exploser.

Quand les Européens auront enfin compris qu’ils sont les dindons de la farce et que cette guerre va les anéantir, ils pourront annuler les sanctions économiques stupides et reprendre des relations commerciales intelligentes et bénéfiques avec la Russie.

Car tout cela devient grotesque dans la mesure où la Russie fera toujours partie de l’Europe et restera un partenaire économique incontournable dans le futur, et parce que nos sanctions suicidaires ne sauveront pas l’Ukraine.

Poutine va gagner la guerre et l’Ukraine sera dépecée

Il est temps de redescendre sur Terre et de lâcher Zelensky, ce menteur archicorrompu qui fait tout pour que l’Europe coule avec lui. Cette guerre n’a jamais été la nôtre. Il a refusé d’appliquer les Accords de Minsk, il va en payer le prix.

En attendant, grâce à leur leader très protecteur et plein de bon sens, les Hongrois n’ont pas de souci à se faire pour leur économie ni pour affronter les rigueurs de l’hiver. Poutine leur fournira tout le gaz dont ils auront besoin. 

Les Français quant à eux, ont réélu un illuminé incompétent qui nous ruine et qui fait passer les intérêts des mondialistes avant ceux de la France. Ils vont en payer les conséquences au prix fort.

Ce président aussi immature qu’irresponsable, n’a rien trouvé de mieux que de pratiquer le double jeu avec Poutine, lui parlant de paix au téléphone, mais « en même temps », envoyant des canons Caesar à Zelensky pour tuer des soldats russes !

Le résultat est que Poutine ne lui répond plus. Du pur Macron dans tout ce qu’il y a de plus sournois, machiavélique et surtout stupide.




Les gens vont devenir complètement fous lorsque les prix des denrées alimentaires doubleront ou tripleront par rapport aux niveaux actuels

[Source : businessbourse.com]

Par Michael Snyder

Si vous croyez que les gens sont devenus complètement dingues aujourd’hui, attendez simplement que le coût de la nourriture monte en flèche à des niveaux que presque personne n’avait jamais anticipés. La plupart des gens ne s’en rendent pas compte, mais dans une très large mesure, nous continuons à manger la nourriture qui a été cultivée et produite en 2021. Malheureusement pour nous tous, beaucoup moins de nourriture est cultivée en 2022 que prévu à l’origine, et cela va causer un immense stress mondial en 2023. D’énormes sécheresses ont eu des répercussions absolument dévastatrices sur les cultures aux États-Unis et en Europe, le conflit entre la Russie et l’OTAN restreint considérablement le flux de produits agricoles en provenance d’Ukraine, et le fait que le prix de certains engrais a maintenant plus que quadruplé impacte sévèrement les agriculteurs sur l’ensemble de la planète. En 2023, il y aura beaucoup moins de nourriture pour tout le monde, et nous allons tous payer beaucoup plus cher afin de nous nourrir. Inutile de vous dire que c’est tout sauf une bonne nouvelle.

Bien sûr, le coût de la vie est déjà devenu totalement hors de contrôle. Selon Zero Hedge, le loyer médian aux États-Unis a maintenant dépassé les 2 000 $ par mois pour la toute première fois de l’histoire…

Le coût du loyer aux États-Unis augmente au rythme le plus élevé depuis trois décennies, souligne le rapport, dépassant une médiane de 2 000 dollars par mois pour la toute première fois. Les loyers sont désormais supérieurs à ce qu’ils étaient avant la pandémie dans la plupart des grandes villes.

Les zones situées juste à l’extérieur des villes, qui ont vu un afflux important de nouveaux locataires pendant la pandémie, ont vu leurs loyers augmenter de manière disproportionnée. Les personnes qui retournent dans les grandes villes, après la pandémie, n’ont pas non plus aidé les prix à se calmer.

Qui peut se permettre de payer 2 000 $ par mois en loyer ?

Selon la Social Security Administration, le revenu annuel médian des travailleurs américains en 2020 n’était que de 34 612,04 $.

Pas étonnant que la plupart des familles aient besoin de plus d’un revenu pour survivre de nos jours.

C’est ce que je veux dire quand je dis que notre niveau de vie est systématiquement détruit.

Beaucoup de gens doivent travailler aussi dur que possible juste pour tenter de payer les factures chaque mois.

Oui, les 10 % les plus riches se portent toujours bien, mais la grande majorité du pays est vraiment en difficulté.

Et c’est pourquoi la flambée des prix de la nourriture est si importante en ce moment. Les derniers chiffres que nous venons d’obtenir du gouvernement nous disent que le coût de la « nourriture à domicile » a augmenté au rythme le plus rapide depuis 1979

L’indice de la nourriture à domicile, qui représente les aliments achetés dans des endroits comme les épiceries pour la consommation à domicile, a bondi de 13,1 % par an, soit le rythme le plus rapide depuis mars 1979.

« Le prix à la pompe à essence fait une pause, mais pas à l’épicerie », a déclaré l’analyste financier en chef de Bankrate, Greg McBride, à Epoch Times dans un communiqué envoyé par courrier électronique. « Les prix des denrées alimentaires, et en particulier les coûts de la nourriture à domicile, continuent de monter en flèche, augmentant au rythme le plus rapide depuis plus de 43 ans.

Mais la vérité est que nous n’avons encore rien vu.

Ce que nous voyons à l’épicerie en ce moment est en grande partie le reflet de ce qui s’est passé l’année dernière.

Permettez-moi de vous donner un exemple qui illustre bien ce dont je parle.

Au cours des derniers jours, les médias mainstream ont fait le buzz sur le fait qu’il y avait maintenant une pénurie de pommes de terre dans l’Idaho. Mais ce que la plupart des gens ne réalisent pas, c’est que cette pénurie a été causée par une énorme vague de chaleur qui s’est produite l’été dernier

L’Idaho a une pénurie de pommes de terre. Si vous n’en avez pas déjà entendu parler ou si vous n’avez pas remarqué de moins en moins de pommes de terre dans la section des produits de votre épicerie, vous le verrez bientôt.

Donc quel est le problème ? La météo. Mais pas celle de cette année, attention. C’est la météo d’il y a plus d’un an qui est à blâmer.

« Je ne sais pas si vous vous souvenez de juin dernier, mais nous avons eu des températures incroyablement chaudes ici dans l’Idaho. Cela a impacté notre récolte de pommes de terre », a déclaré Jamey Higham, président et chef de la direction de la Commission de la pomme de terre de l’Idaho. « Et donc, nos rendements ont considérablement baissé l’année dernière. »

Alors tu as compris ?

Une mauvaise récolte en 2021 se fait maintenant sentir lors des derniers mois de l’année 2022.

Pour l’avenir, ce que nos agriculteurs vivent actuellement nous impactera sévèrement en 2023.

Par exemple, on rapporte que le prix de certains engrais a maintenant plus que quadruplé …

« L’année dernière [l’engrais] était d’environ 270 dollars la tonne et maintenant il dépasse les 1 400 dollars la tonne », a déclaré Meagan Kaiser, de Kaiser Family Farms et directrice agricole du United Soybean Board, à « Nightly News with Lester Holt » de NBC.

« C’est effrayant. Cela me retourne un peu l’estomac de penser à la quantité de risques que notre ferme familiale prend en ce moment. »

Les agriculteurs se retrouvent obligés de répercuter certains de ces coûts sur les clients, ce qui entraîne une hausse des prix des produits alimentaires.

Lorsque ces augmentations de coûts nous seront répercutées en 2023, beaucoup de gens crieront au meurtre.

Mais au moins nous aurons de quoi manger. De l’autre côté du globe, il n’y aura tout simplement pas assez de nourriture pour tout le monde.

Depuis des années, j’ai essayé d’expliquer que des famines mondiales arriveraient inévitablement, mais je ne pense toujours pas que beaucoup de gens le comprennent.

Et bien sûr, la famine n’est qu’un des éléments de « la tempête parfaite » à laquelle nous sommes actuellement confrontés. Récemment, Egon von Greyerz a énuméré certains des autres éléments majeurs…

  • Des dettes à des niveaux qui ne pourront jamais être remboursés — souverains, d’entreprise et privés
  • Des bulles mondiales épiques sur les actions, les obligations et l’immobilier — toutes sur le point de s’effondrer
  • Des conflits géopolitiques majeurs sans désir de paix — guerres majeures probables
  • Des déséquilibres et pénuries énergétiques, la plupart auto-infligés
  • Pénuries alimentaires entraînant une famine majeure et des troubles civils
  • Inflation, conduisant à l’hyperinflation et à la pauvreté mondiale

Nous faisons face à des problèmes sans précédent !

Et les conditions vont davantage s’aggraver dans les mois à venir.

Au fur et à mesure que les choses se détériorent, beaucoup de gens vont devenir complètement fous.

En fait, beaucoup de gens deviennent déjà complètement dingues. Laissez-moi vous donner un exemple qui vient de se produire …

Un homme non identifié aurait mis le feu à sa voiture en pénétrant dans une barricade du Capitole américain tôt dimanche matin. Il est ensuite sorti de sa voiture et a commencé à tirer avec une arme sans discernement avant de se tirer une balle dans la tête, selon la police.

La police du Capitole des États-Unis a déclaré que les policiers avaient immédiatement réagi lorsqu’ils avaient entendu des coups de feu vers 4 heures du matin. Aucune blessure n’a été signalée à part le conducteur.

La seule raison pour laquelle vous feriez quelque chose comme ça, c’est si vous avez perdu tout espoir.

Et dans les mois et années à venir, une grande partie de la population générale perdra tout espoir.

Efforçons-nous d’être des phares d’espoir au milieu de toute cette pénombre, car l’espoir sera grandement nécessaire durant les temps difficiles qui se profilent.

Source: theeconomiccollapseblog – Voir les précédentes interventions de Michael Snyder




Salman Rushdie entre « légèrement » et « gravement » blessé du jour au lendemain : quelles leçons en tirer ?

Par Lucien SA Oulahbib

Quelques heures à peine la tentative d’assassinat de Salman Rushdie (le 12/08/2022) la machine à relativiser se met en route : « Il est “vivant” et “reçoit les soins dont il a besoin”, a affirmé la gouverneure de New York, Kathy Hochul, citée par l’agence de presse américaine AP (en anglais) », se fend France info (dans la rubrique Culture), alors que le lendemain l’on apprend par Le Figaro qu’il va perdre un œil, un bras se trouve paralysé et il reste sous respirateur au vu de ses blessures dues au couteau dans le cou (afin de couper la veine jugulaire) et surtout l’abdomen, ce qui risque de toucher le foie (siège de l’âme également pour certains doctes musulmans).

Ce décalage n’est pas fortuit, lié seulement à l’absence d’informations dans le temps, car l’ambiance délétère du moment veut que tout assassinat touchant une personnalité soit » terroriste d’extrême droite » ou alors lorsque ce n’est pas possible et que l’assassin se réclame de l’Islam ou semble y être affilié, il s’agira automatiquement, mécaniquement, robotiquement de l’identifier uniquement comme étant l’acte d’un « déséquilibré ». Mais ceci, bien connu des résistants, n’est que la surface routinière de l’évènement en ces temps de guerre sournoise, celle dite de « basse intensité » déclarée par l’islam djihadiste…

Car, plus profondément, et il suffit de lire Salman Rushdie pour le comprendre. Lorsqu’il s’attaque à la « xénophobie de Modi — dernier paragraphe de l’interview » (le fait que le parti conservateur indien tienne à préserver le caractère hindou de l’Inde), il fait partie de ces gens qui semblent bien ne toujours pas saisir que cette question « d’identité » ne se résume pas à des « préjugés construits » comme le prétendent les queers « intersectionnels » qui donnent aujourd’hui le  en Occident, mais touche au cœur, voire ici au foie d’une culture, cette âme et colonne vertébrale dynamique, moelle épinière d’une Nation et de chacun de ses membres la composant.

Or, à force d’édulcorer la notion de culture en la rendant quasiment similaire à un folklore ou en à la réduisant à des recettes de vie au quotidien, ce côté certes chatoyant édulcore cependant la (« grande ») culture qui assemble mots et images en vue de la vivre en son souffle (pneuma, spirit), son « esprit » (cette notion étrange), par lequel l’âme (cette décision d’action) propre à chacun et à tous s’exprime. Ainsi un mot n’est pas seulement un assemblage de lettres, mais incarne la chose même, son imaginaire, et y toucher, surtout lorsqu’il est sacralisé, revient pour certains à commettre un crime ; et ce n’est pas l’apanage de l’islam puisque des mots employés en Occident même comme « peuple », « sécurité », « nation », « liberté » sont attaqués, vilipendés, désacralisés, aboutissant à l’exclusion, puis à la mort sociale. En islam c’est la mort tout court.

Mais il ne faut pas le dire, celui-ci étant, disons « absous » d’office de tout crime a fortiori « culturel », celui-ci étant d’origine uniquement occidentale (et aujourd’hui russe). Même les agressions, les viols sont, sinon excusés, du moins compris (dans le mauvais sens du terme), ou les circonstances atténuantes du « manque de » alors que sera écarté d’emblée le fait que l’islam, surtout en position hégémonique, n’est pas seulement du cultu(r)el, mais loi fondamentale constitutive, pas seulement « loi positive »…

Certes, certains néo-westphaliens isolationnistes diront qu’il ne fallait pas “attaquer” l’islam dans son livre sacré, même débat que pour les caricatures de leur “prophète”, sauf que cela se passe sur le sol occidental et surtout que l’emprisonnement et l’expulsion ne suffisent pas pour résoudre cette confrontation multimillénaire avec l’islam qui se veut la dernière révélation emportant toutes les autres avec et en elle. ceci ne se peut, quand bien même l’esprit (encore lui) œcuménique au sein du judaïsme du christianisme de la philosophie séculariste ferait l’effort pour deux de bâtir un esprit de tolérance, une “culture” du “vivre ensemble”. Il n’est pas possible de “laisser faire, laisser passer”, surtout avec des millions de gens imbibés par cette diatribe et que l’on n’expulsera pas tous, surtout lorsqu’ils ont la nationalité d’un des pays de l’UE et n’ont pas de casier judiciaire…

Que faire ? Dirait l’autre… Répétons-le pour la énième fois : il faut se réapproprier aussi l’Histoire du monde, dire la vérité sur la traite islamique, sur la conquête arabo-musulmane de l’Afrique du Nord et surtout de l’Inde avec ses centaines de milliers de massacres, arrêter cette fausse binarité entre un Occident porteur unique du Mal et un « Sud » mythifié porteur de « paix ». Et commençons déjà par l’instruction, arrêtons d’être subjugués par le discours lénifiant de l’orientalisme vulgaire qui n’est qu’une autre forme plus ouatée du mépris civilisationnel : l’islam est conquérant, l’Occident aussi et même continue à la faire avec son mauvais universalisme dénommé « science » qu’il veut imposer encore et encore, la confondant d’ailleurs en matière sanitaire avec l’hygiène (le tout-à-l’égout, l’eau courante et non stagnante) et la chirurgie, alors que le « bon » universalisme, lui, se diffuse au gré de la volonté des peuples à se l’approprier s’ils le veulent… De même pour la démocratie représentative, qui d’ailleurs ne veut rien dire dans un univers politique dominé par les tribus qui ne sont pas des « résurgences » suite à des « États faillis » comme le clame un Badie, mais l’ossature des sociétés traditionnelles non urbanisées à la manière grecque, romaine, européenne, c’est-à-dire non plus seulement basée sur des liens de sang, mais des systèmes d’alliance politique les surpassant…

Il “nous” faut donc accepter la confrontation eschatologique (fin dernière), téléologique (moyens), entéléchique (formes) avec l’islam au lieu de la nier, et ce malgré les risques et les cris d’orfraie à la fois des globalistes antipatriotes et des néo-westphaliens isolationnistes, ne serait-ce qu’en forçant, ici en l’occurrence l’Iran sous peine d’exclusion de l’ONU à renoncer par la bouche du Guide et non seulement celle du Président à la fatwa contre cet écrivain courageux, à renoncer également d’assassiner leurs opposants politiques, religieux (laïcs, Juifs) et sociétaux (homosexuels), idem pour l’Arabie en guerre perpétuelle également avec le séisme, etc..

Mais il ne faut pas rêver bien sûr, l’ONU se couchera (d’où la nécessité de quitter cette instance également et d’en fonder une autre avec d’autres pays « amis »), surtout aujourd’hui lorsque la confrontation insensée avec la Russie menée par la Secte (SHA) force Poutine à s’allier avec deux régimes totalitaires comme l’Iran khomeyniste et la Chine maoïste, Poutine, ce soi-disant « va-t-en-guerre » qui, en l’an 2000, voulait rallier l’OTAN… et qui compte dans son armée des musulmans tchétchènes…

Au fond, le plus navrant dans cette histoire (tragique) est d’entendre non seulement les naïfs sur l’islam (alors que la “paix” en Islam est la paix de l’Islam…) mais les hypocrites et les relativistes, sans parler de ces nouveaux inquisiteurs formant une véritable cinquième colonne allant traquer “l’islamophobie” alors qu’ils arment ce faisant les pourfendeurs de tout esprit laïque, de tout esprit de justice entre hommes et femmes, taxant de mots maudits comme “extrême droite” tout esprit, souffle, critique, démontrant par là en fait comme en droit que tous ces gens ne sont pas des démocrates au sens grec mais des usurpateurs sectaires servant bien leur Maître (à vous de deviner qui…).




Selon Rav Dynovisz, les dirigeants américains feront la guerre de Gog contre Israël en s’unissant à l’Iran

[Source : TORAH STUDIO via michelledastier.com]




Perquisition du domicile de Donald Trump par le FBI : les Démocrates vont faire grimper encore la popularité de l’ancien président

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Edouard Husson

À deux mois des élections de mi-mandat, où la victoire républicaine annoncée pourrait être très large, le FBI est venu perquisitionner, ce lundi 8 août 2022, le domicile de Donald Trump en Floride. Mis en difficulté par la résistance russe en Ukraine, par l’inflation et la montée des prix de l’énergie, les Démocrates choisissent donc la fuite en avant. La semaine dernière, Nancy Pelosi allait provoquer la Chine à Taïwan. Cette semaine, le gouvernement de la justice s’en prend à l’ancien président américain. Un signe de plus du désarroi d’un régime aux abois, et d’autant plus dangereux.

[Voir aussi :
Le juge qui a donné son accord pour la perquisition à Mar-a-Lago a des liens avec Jeffrey Epstein et Barack Obama]

Une trentaine d’agents du FBI ont débarqué dans la résidence floridienne de Donald Trump et emporté des cartons de documents. La famille a également précisé que le coffre-fort de Donald Trump avait été ouvert et son contenu examiné.

Il semble que le Ministère de la Justice américain reproche à Donald Trump d’avoir emporté des cartons avec des dossiers confidentiels-défense de la Maison-Blanche. 

L’ancien président américain a aussitôt réagi par un communiqué dont nous avons mis la photo ci-dessus et dont la traduction est la suivante : 

« Nous vivons des temps sombres pour notre nation, car ma belle demeure, Mar-A-Lago à Palm Beach, en Floride, est actuellement assiégée, perquisitionnée et occupée par un groupe important d’agents du FBI. Rien de tel n’est jamais arrivé à un président des États-Unis auparavant. Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette descente inopinée à mon domicile n’était ni nécessaire ni appropriée. Il s’agit d’une faute d’accusation, d’une militarisation du système judiciaire et d’une attaque des démocrates de la gauche radicale qui ne veulent absolument pas que je me présente à la présidence en 2024, surtout si l’on en croit les récents sondages, et qui feront de même pour empêcher les républicains et les conservateurs de participer aux prochaines élections de mi-mandat. Une telle attaque ne pourrait avoir lieu que dans des pays du tiers-monde en ruine. Malheureusement, l’Amérique est maintenant devenue l’un de ces pays, corrompue à un niveau jamais vu auparavant. Ils ont même forcé mon coffre-fort ! Quelle est la différence entre ceci et le Watergate, où des agents se sont introduits dans le Comité national démocrate ? Ici, à l’inverse, les démocrates se sont introduits dans la maison du 45e président des États-Unis.

La persécution politique du président Donald J. Trump dure depuis des années, avec l’arnaque de la Russie, de la Russie, de la Russie, le canular de l’impeachment n° 1, le canular de l’impeachment n° 2, et bien d’autres choses encore, mais cela ne s’arrête jamais. C’est du ciblage politique au plus haut niveau !

Hillary Clinton a été autorisée à supprimer et à nettoyer à l’acide 33 000 courriels APRÈS avoir été citée à comparaître par le Congrès. Absolument rien n’a été fait pour la tenir pour responsable. Elle a même pris des meubles anciens et d’autres objets de la Maison-Blanche.

Je me suis opposé à la corruption bureaucratique de l’Amérique, j’ai redonné le pouvoir au peuple, et j’ai vraiment livré pour notre pays, comme nous ne l’avions jamais vu auparavant. L’establishment a détesté ça. Maintenant, alors qu’ils regardent les candidats que j’ai soutenus remporter de grandes victoires et qu’ils constatent ma domination dans tous les sondages, ils essaient de m’arrêter, moi et le Parti républicain, une fois de plus. L’anarchie, la persécution politique et la chasse aux sorcières doivent être dénoncées et arrêtées.

Je continuerai à me battre pour le grand peuple américain ! »

Démocrates: le coup d’État permanent

Guy Millière, parfait connaisseur du contexte américain actuel, décrit ainsi l’abus de droit qui vient d’être effectué :

« Le FBI a procédé à un raid massif dans le domicile privé de Donald Trump à Mar à Lago en Floride. Plusieurs dizaines d’agents armés ont été dépêchés sur place, comme s’ils étaient chargés de venir s’emparer d’un dangereux chef de bande. Ils ont fouillé l’intégralité de la résidence, fracturé des portes et le coffre-fort qui se trouvait dans le bureau de Donald Trump (il était absent). Ils ont saisi ordinateurs et téléphones portables et tous les papiers qu’ils ont pu trouver. Une telle procédure selon la loi américaine implique de fournir des preuves accablantes légitimant la procédure à un juge, qui doit délivrer un mandat de perquisition, et pour que la procédure soit aussi importante, il faut des preuves accablantes d’un crime de très grande ampleur. Ces preuves, bien sûr, n’existent pas. Aucun élément n’indique qu’un juge a délivré un mandat de perquisition. Avant la perquisition, en général, l’avocat de la personne concernée est informé. Aucun des avocats de Donald Trump n’a été informé. Les seuls cas où un avocat n’est pas informé sont ceux où la procédure concerne le chef d’une organisation terroriste ou celui d’une organisation criminelle de grande ampleur. Jamais dans l’histoire des États-Unis un ancien Président n’a subi ce genre de procédure ».

Bien évidemment, les Démocrates sont obsédés par le fait que Donald Trump semble politiquement insubmersible : 

  • il a fallu une fraude électorale massive et une forte dose d’intimidation d’un certain nombre de juges pour annuler sa réélection. Voir l’ouvrage de référence de Patrick Byrne sur le sujet. 
  • Les unes après les autres, depuis le « Russiagate », les enquêtes policières ou judiciaires lancées contre Donald Trump échouent. 
  • L’enquête du Congrès sur les événements du 6 janvier 2021 au Capitole ne produit, malgré les tentatives acharnées des Démocrates, aucun élément probant sur une tentative de coup d’État. Au contraire, les circonstances de l’intrusion au Capitole apparaissent de plus en plus suspectes. Y aurait-il eu un coup monté par les Démocrates pour intimider les républicains et faire entériner la fraude électorale dans les six ou sept états litigieux? 
  • Les candidats soutenus par Donald Trump gagnent les primaires en vue des élections de mi-mandat. Et Donald Trump est à nouveau suffisamment haut dans l’opinion publique pour qu’on puisse envisager — sans la donner pour certaine — sa victoire aux primaires du Parti Républicain en vue de 2024. 

Visiblement, tous les moyens sont bons pour l’abattre. La perquisition de son domicile est le n-ème épisode de la série produite à grands coups de subventions publiques, « Dirty Don ». Mais il semble bien que le public américain ait appris à l’apprécier au second degré. Chaque coup contre lui rend Donald Trump plus populaire. 

Dès l’annonce de la perquisition par les médias et les réseaux sociaux, des manifestants ont afflué vers Mar-al-Lago pour marquer leur soutien à l’ancien président. 




Un rapport d’Amnesty International révèle les violations du droit international par l’Ukraine et l’utilisation délibérée de civils comme boucliers humains

[Source : wsws.org]

Par Clara Weiss

L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a publié jeudi un rapport montrant que « les forces ukrainiennes ont mis des civils en danger en établissant des bases et en faisant fonctionner des systèmes d’armes dans des zones résidentielles peuplées, y compris dans des écoles et des hôpitaux ».

Les conclusions d’Amnesty International corroborent un rapport antérieur des Nations Unies (article en anglais) qui a également fourni des preuves que l’armée ukrainienne a utilisé des civils comme boucliers humains dans le conflit. Ces deux rapports récents viennent s’ajouter à une vaste documentation sur les crimes de guerre commis par l’armée ukrainienne et ses forces paramilitaires néo-fascistes, en particulier contre les prisonniers de guerre russes (article en anglais).

Le rapport d’Amnesty International, rédigé dans un langage circonspect, est une révélation accablante du caractère criminel de la guerre impérialiste par procuration en Ukraine, dans laquelle la population civile n’est qu’un pion pour les puissances impérialistes et leurs laquais de l’oligarchie et de l’armée ukrainiennes.

Comme l’a dit un habitant de la ville de Bakhmut à Amnesty International :

« Nous n’avons pas notre mot à dire sur ce que fait l’armée, mais nous en payons le prix. »

Le rapport a été compilé par des chercheurs enquêtant sur les frappes russes dans les régions de Kharkiv, du Donbass et de Mykolaïv, entre avril et juillet. Pour reprendre les mots de la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard,

« Nous avons documenté un modèle des forces ukrainiennes de mettre en danger les civils et de violer les lois de la guerre lorsqu’elles opèrent dans des zones peuplées. »

Ce modèle inclut l’utilisation des hôpitaux comme bases militaires de fait – une violation flagrante du droit international – ce qu’Amnesty International a confirmé pour cinq endroits. Selon le rapport,

« dans deux villes, des dizaines de soldats se reposaient, se promenaient et prenaient leurs repas dans les hôpitaux. Dans une autre ville, des soldats tiraient à proximité de l’hôpital. »

Le rapport a encore révélé que l’armée ukrainienne avait « régulièrement installé des bases dans les écoles des villes et villages du Donbass et de la région de Mykolaïv ». Bien que pas entièrement interdite par le droit international, l’utilisation d’écoles et d’immeubles d’habitation par l’armée n’est considérée légitime que lorsque celle-ci n’a pas d’autre choix. En outre, elle est tenue de faire tout ce qui est en son pouvoir pour minimiser les pertes civiles, notamment par des évacuations et des avertissements efficaces en cas d’attaques susceptibles de mettre en danger les civils.

Les enquêteurs ont trouvé des preuves que les forces ukrainiennes avaient lancé « des frappes à partir de zones résidentielles peuplées et mis leurs bases dans des bâtiments civils » qui étaient, dans la plupart des cas documentés, à des kilomètres des lignes de front réelles. Selon Amnesty, il existait « des alternatives viables […] ne mettant pas en danger les civils ». De plus, l’organisation n’avait «pas observé » que les forces armées aient demandé aux civils d’évacuer les bâtiments voisins ou aidé à le faire, ce qui constitue un manquement à prendre toutes les précautions possibles pour protéger les civils.

Le rapport note :

« Dans 22 des 29 écoles visitées, les enquêteurs d’Amnesty International ont soit trouvé des soldats utilisant les locaux, soit trouvé des preuves d’activités militaires actuelles ou antérieures, notamment la présence de treillis militaires, de munitions jetées, de rations militaires et de véhicules militaires. »

Le rapport dit encore :

« Dans une ville à l’est d’Odessa, Amnesty International a été témoin d’un modèle général de soldats ukrainiens utilisant des zones civiles pour se loger et comme zones de rassemblement, notamment en plaçant des véhicules blindés sous des arbres dans des quartiers uniquement d’habitation et se servant de deux écoles situées dans des zones densément peuplées. Les frappes russes près des écoles ont tué et blessé plusieurs civils entre avril et fin juin, dont un enfant et une femme âgée, tués lors d’une attaque à la roquette contre leur domicile le 28 juin. »

La réponse du gouvernement ukrainien à ce rapport a été carrément hystérique. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l’a dénoncé dans un discours à la nation, affirmant qu’il transformait la « victime » en « agresseur ». Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba , a fulminé sur Twitter que le rapport « déforme la réalité, établit une fausse équivalence morale entre l’agresseur et la victime et renforce les efforts de désinformation de la Russie ».

En réalité, Amnesty International a dénoncé l’invasion de l’Ukraine par la Russie dans le rapport, mais a insisté sur le fait que cela « ne dispense pas l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire ». Le rapport souligne également que les violations du droit international par l’armée ukrainienne « ne justifient en aucun cas les attaques aveugles de la Russie ».

Il convient également de noter que l’écrasante majorité des rapports d’Amnesty International sur la guerre jusqu’à présent se sont concentrés presque exclusivement sur les crimes de guerre commis par la Russie, et qu’elle n’est en aucun cas un observateur impartial. Plus notoirement, elle a rétabli le statut de « prisonnier d’opinion » pour le critique anti-Poutine russe de droite Alexei Navalny (article en anglais), un raciste déclaré, après avoir subi d’intenses pressions politiques l’année dernière.

Il est significatif que le bureau ukrainien de l’organisation s’est opposé avec véhémence à la publication du rapport. Sa responsable, Oksana Pokalchuk, a déclaré : « Nous avons tout fait pour empêcher que ce rapport ne soit rendu public. »

Le fait qu’Amnesty International ait fini par le publier malgré de sérieuses divisions internes et d’immenses pressions politiques indique que la situation réelle sur le terrain en Ukraine est, en fait, bien plus inquiétante que ce que ce rapport suggère. Il faut encore noter que le magazine d’information allemand Der Spiegel, qui a joué un rôle de premier plan dans la propagande de guerre contre la Russie en Europe, a admis dans un reportage vendredi, plutôt à contrecœur, que ses propres journalistes avaient tiré des conclusions similaires à celles d’Amnesty International et que la conduite de l’armée ukrainienne « soulève des questions légitimes ».

La réponse hystérique du gouvernement ukrainien montre une extrême nervosité de la part de l’oligarchie ukrainienne et de ses partisans impérialistes quant aux implications politiques du rapport. Les témoignages apportés par des civils ukrainiens indiquent qu’il existe une colère considérable à propos de la conduite militaire du pays et une opposition populaire croissante à la guerre en Ukraine même.

Mais surtout, le rapport met à nu le caractère criminel de la guerre et porte un coup majeur à la propagande de guerre incessante dans les médias.

Jour après jour, la classe ouvrière en Europe et aux États-Unis est bombardée d’informations sur des crimes de guerre russes présumés, tandis que des paramilitaires néo-fascistes comme le bataillon Azov sont salués par l’Associated Press et le New York Times pour leur « bravoure ». Tout l’édifice de cette propagande de guerre impérialiste a été basé sur le mensonge que l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’était en aucun cas provoquée et que toutes les morts et destructions dans cette guerre doivent être entièrement imputées à Moscou.

Pourtant, le rapport d’Amnesty International ne laisse aucun doute sur le fait que, quels que soient les crimes de guerre commis par l’armée russe – et il ne fait aucun doute que de tels crimes ont été commis – un nombre important de victimes civiles de cette guerre, qui s’élève aujourd’hui à plus de 5 000 morts et plus 7 000 blessés, ont été causés par la conduite de l’armée ukrainienne.

De plus, quiconque lit ce rapport doit se poser la question: pourquoi l’armée ukrainienne se comporte-t-elle ainsi ? S’il y avait un tant soit peu de vérité dans l’affirmation que cette guerre vise à défendre la « démocratie » et les « droits » de la population ukrainienne, une telle conduite soit ne se produirait pas, soit elle serait immédiatement condamnée par le gouvernement ukrainien et son état-major.

La réalité est que les États-Unis, qui ont délibérément provoqué cette guerre après avoir dévasté une demi-douzaine de sociétés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et l’oligarchie ukrainienne se moquent bien des millions de vies actuellement détruites et des milliers de personnes tuées dans la guerre contre la Russie.

Dans un rare moment de vérité, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, a récemment décrit son pays comme un « terrain d’essai » pour les fabricants d’armes occidentaux, qui ont fait d’énormes profits grâce aux dizaines de milliards de dollars en armes que l’OTAN a injectés dans l’armée ukrainienne.

Le véritable objectif de la guerre, délibérément provoquée par l’OTAN, est de saigner la Russie à blanc. La stratégie consiste à inonder l’Ukraine de missiles et d’armes de pointe afin de provoquer une défaite militaire avec des pertes horrifiantes dans l’espoir que cela précipiterait une crise intérieure majeure; ce qui pourrait faciliter l’opération de changement de régime menée par les puissances impérialistes.

Du point de vue de Washington et des autres puissances impérialistes, la guerre en Ukraine n’est que le coup d’envoi d’une nouvelle ruée vers le démantèlement de la Russie et de la Chine, dans un nouveau partage du monde. Avec la propagande de guerre anti-russe incessante et la glorification des martyrs prétendument héroïques de l’armée ukrainienne, on veut préparer l’opinion publique mondiale à une guerre bien plus grande qui menace de provoquer une catastrophe nucléaire. Le rapport d’Amnesty International a porté un coup dur à ce sinistre effort de propagande.

(Article paru en anglais le 6 août 2022)




« Criminel de guerre » : le chanteur Roger Waters assure que Biden « alimente le feu » en Ukraine

[Source : francais.rt.com]

Le bassiste co-fondateur du groupe légendaire Pink Floyd accuse dans son dernier spectacle le président américain d’être un criminel de guerre en alimentant l’Ukraine en armes au lieu d’inciter à la négociation.

Connu pour ses nombreux engagements, le bassiste et chanteur Roger Waters a accordé un entretien à la chaîne américaine CNN diffusé le 6 août pour s’expliquer sur les nombreux messages contenus dans son spectacle « This is not a drill » (« Ce n’est pas un exercice »). 

Interrogé sur un passage du concert où le visage de Donald Trump et celui de Joe Biden se succèdent sur des écrans géants accompagnés de la mention « Criminel de guerre », le co-fondateur du groupe légendaire Pink Floyd a expliqué ce qu’il reprochait au président démocrate. 

« [Joe Biden] alimente le feu en Ukraine pour commencer. C’est un crime énorme. Pourquoi les États-Unis d’Amérique n’encouragent-ils pas [le président ukrainien Volodymyr] Zelensky à négocier, évitant ainsi la nécessité de cette guerre horrible, abominable, qui tue ? », a-t-il déclaré. 

« Regarder dans l’Histoire »

Relancé par son interlocuteur lui opposant que l’opération russe était une agression à l’initiative de la Russie, l’artiste britannique a tenu à recontextualiser les événements. « Toute guerre quand elle commence, ce que vous devez faire est de regarder dans l’Histoire […] Cette guerre concerne essentiellement l’action et la réaction de l’OTAN poussant jusqu’à la frontière russe, ce qu’ils ont promis de ne pas faire », a-t-il déclaré, évoquant les engagements pris auprès du dirigeant de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev lors de l’effondrement de l’Union soviétique. Pour Roger Waters, les ramifications du conflit remontent à 2008, faisant apparemment référence au sommet de l’OTAN de Bucarest au cours duquel l’intégration de l’Ukraine et la Géorgie à l’alliance avait été évoquée.

Dans les mois et jours précédents l’intervention russe en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky est devenu de plus en plus pressant sur cette intégration à l’OTAN ce qui a grandement accentué la tension avec Moscou. Cette version des faits est contraire à celle martelée par les dirigeants occidentaux — dont Emmanuel Macron et Joe Biden — qui ont dénoncé une « attaque non provoquée » sur l’Ukraine. 

En mars, dans une lettre ouverte à une fan ukrainienne, Roger Waters avait condamné l’opération russe en ces termes :

« J’ai lu votre lettre, je ressens votre douleur, je suis dégoûté par l’invasion de l’Ukraine par Poutine, c’est une erreur criminelle, à mon avis, l’acte d’un gangster, il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat. ».

Également interrogé sur la récente crise taïwanaise, déclenchée par la visite de Nancy Pelosi, le chanteur a rappelé que le territoire était considéré comme partie intégrante de la Chine par la « communauté internationale ». 




L’hystérie climatique remplacera-t-elle l’hystérie covid19 ?

Par Nicole Delépine

« Un pays n’est richesse que d’hommes ».

Jean Bodin, économiste du XVIe siècle.

REFUSONS LE PRINCIPE DU PASS ENVIRONNEMENTAL DÈS MAINTENANT

Il faut bien tenir le peuple en laisse, dans la grande peur, sinon il ne laisserait pas spolier les travailleurs, les vieux, les jeunes, par les milliardaires au pouvoir mondialiste comme durant ces deux dernières années. Mais leurs croquemitaines covid et variole du singe sont de moins en moins crédibles et ces puissants commencent à le comprendre.

Alors passons vite à autre chose en attendant le vaccin miracle antiCO2, antitabac ou ozone… Que sais-je encore ? Ils vont tenter d’instaurer une nouvelle panique qui terrorisera et anesthésiera les citoyens du monde pour leur permettre de poursuivre leurs forfaitures. Ils ont bien préparé le terrain… Le moneypox dit variole du singe aurait dû faire l’affaire, mais c’est mal parti tellement sont rares les patients atteints et tant la ressemblance avec les effets secondaires du covid est frappante. Ils essaient…

LA MISE EN CONDITION DE LA CLASSE BIBERON SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Bien des auteurs attirent notre attention sur cette nouvelle rengaine tellement enseignée aux enfants depuis plus de dix ans. Beaucoup ne savent pas lire, à la sortie de l’école, ni écrire comme en témoignent leurs tristes tweets et même parfois des remarques d’instit dans les cahiers des élèves.

Mais ils savent tous que l’Homme serait responsable du « réchauffement climatique » (mais il paraît qu’on aura froid en 2030, qui sait ?…) et qu’il faut fermer les centrales nucléaires (pourtant innocentes dans l’émission de CO2). En pratique les sectaires écolo qui ont éduqué nos jeunes rouvrent les centrales à charbon. Peu importe, il faut tout mélanger et bloquer toute réflexion via l’intoxication, les jeux, les écrans, la TV.

POURSUIVONS L’INFORMATION SUR LE COVID19 et LE CLIMAT : REMARQUONS LES PARALLÈLES DANS LA PROPAGANDE

Alors, continuons à mettre en garde contre le masque qui rend psychotique à force de le porter(([1] L’affligeante dépendance de certains Humains au Masque, outil d’enfermement : urgent de DÉMASQUER et l’imposture et le peuple ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )), et contre le pseudo vaccin anticovid inefficace et dangereux, même si de bons signaux arrivent comme le renoncement apparent de A Fischer sur la vax des enfants et les aveux de Delfraissy.(([2] Le bal des « morts de trouille » ouvert par Delfraissy — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) )) Mais ils ne lâcheront pas prise si facilement.

Restons très vigilants, car son successeur pourrait bien nous proposer, voire imposer, un vax miracle contre la variole du singe dont vous ne risquez rien sauf si vous êtes un mâle homo (votre droit le plus entier). Cependant, comme pour le vaccin Gardasil de plus en plus fortement conseillé à tous les garçons, avec tous ses risques sous prétexte de ne pas « discriminer » les garçons homo (à risque pourtant bien faible de cancer anal), généraliser le vax contre la variole du singe — maladie bénigne qui ne touche que quelques groupes à risque — serait médicalement et éthiquement insupportable. Libre à eux de se faire vacciner s’ils le désirent.

LES MISES EN GARDE DES SCIENTIFIQUES SUR LES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES

Tentons de transmettre les appels à la raison de spécialistes du domaine qui crient dans le désert depuis plusieurs années dans le silence assourdissant des médias, comme pour le covid19 depuis deux ans. Le « changement climatique » sera la prochaine « hystérie pandémique » !?… nous dit Robert Bibeau.

 29 juillet 2022 Robert Bibeau 

Un directeur de CNN a été filmé en caméra cachée en train de reconnaître que la chaîne a décidé que le « changement climatique » serait la prochaine « hystérie pandémique » parce que « la peur fait vendre ».

28.29.07.2022.ToddCalender-GBad-Hysteria-climatico-English-Italiano-Spanish

Selon Charlie Chester, directeur technique de CNN :

« le public n’a plus peur du Covid-19 et les élites ne peuvent plus l’utiliser pour contrôler les masses… Les médias ont besoin d’une “histoire” avec “longévité”. »

Project Veritas a publié une série en trois parties exposant Charlie Chester admettant que CNN « inventait des histoires » pour destituer Trump.

Selon Project Veritas, ces enregistrements secrets ont été réalisés alors que Chester avait des rendez-vous sur Tinder avec un journaliste infiltré de Veritas.

Dans la vidéo, on peut entendre Chester dire que « l’histoire de Covid-19 » touche à sa fin et que CNN est prête à commencer à vendre l’histoire du « changement climatique » et à recommencer d’instiller la « peur ».

CLIQUEZ POUR VISIONNER :

Manipulation : Après le covid, le réchauffement climatique ! (lemediaen442.fr)

mise à jour le 03/08/22 place à la dictature climatique !

Quelques lanceurs d’alerte informent sur la manipulation des masses via le climat

Le physicien François Gervais s’oppose à cette manipulation que les médias diffusent. À la base de ses arguments scientifiques : le cycle de Milankovic.(([3] https://www.nice-provence.info/2020/12/07/co2-produit-par-homme-n-influence-pas-climat/)) Ses détracteurs ne paraissent pas l’innocence même en termes de conflits d’intérêts.(([4] Dans le Monde « Les contre-vérités du dernier pamphlet climatosceptique », le climatologue F-M Bréon critique le livre de F Gervais : « L’innocence du carbone ». Innocent de conflits d’intérêts ce climatologue à l’IPSL ? Financé par EDF et EIT Climate-KIC. L’européen EIT financé par Air Liquide, CEA, Danone, Engie, KLM, The Carbon Trust, Veolia, WWF, entre autres… Depuis oct 2020, FM Bréon est président de l’Afis.  Glyphosate et pesticides en tous genres, cf Elise Lucet dans Envoyé spécial, ont trouvé leur défenseur : l’Afis. Comme pour le covid19 et les précédents scandales sanitaires, les conflits d’intérêts sont au cœur du drame.))

[Transféré de LANAGR – Lutte anti-NOM et Grande Réinitialisation] sur Telegram

Sur Twitter, Telegram, et Cnews via Ivan Rioufol, également des appels au bon sens

#Climatocircus (https://t.me/climatocircustchat) —

Il y a des mois et des mois, voire des années que certains alerteurs, nous prévenaient qu’après le pass sanitaire et le pass vaccinal, les gouvernements vont tenter de nous imposer un projet de pass climatique ou pass carbone pour restreindre et contrôler toujours plus les populations.

Les médias nous faisaient passer pour des complotistes ! Voilà maintenant que des médias mainstream évoquent ouvertement un « pass climatique ». Qu’ont à dire les moutons naïfs et les pro-système qui ont traité les anti-pass et les anti-Nouvel Ordre Mondial de complotistes ?

LANAGR — Lutte anti-NOM et Grande Réinitialisation : https://t.me/lutteantinometgrandresetTchat et partage d’infos Mensonges d’États : https://t.me/mensongesdetatstchat

LES DOUZE MENSONGES DU GIEC

Grâce à Y Rioufol et son émission sur Cnews, nous avons découvert l’ingénieur polytechnicien Christian Gerondeau et son livre « religion écologique 2 » qui nous a permis d’obtenir des réponses sur les interrogations qui nous travaillent depuis longtemps, ayant une conscience diffuse de la supercherie ambiante.

Le scénario Greta Thunberg(([5] « Greta Thunberg, icône d’un écologisme naïf » (lefigaro.fr) )) nous avait éveillés aux mensonges mondialistes sur le sujet tant la mise en scène de cette enfant manipulée était énorme. Depuis lors, notre vigilance était éveillée et cette émission de Cnews et surtout la lecture du livre de C. Gerondeau ont confirmé nos doutes.

Dans son dernier livre, il revient sur le déroulement de la COP 26 de Glasgow en Novembre 2021, puis dénonce les agissements du GIEC (organisme politique qui prétend parler « au nom de la science »), les « douze contre-vérités majeures qui constituent le socle de la religion écologiste qui règne aujourd’hui en Occident.(([6] Les 12 mensonges du GIEC sur le climat (polemia.com) ))

La dernière « Conference of Parties » (COP) n’a pas entériné la « fin du charbon », les représentants indien et chinois ont obtenu la rédaction d’un texte non contraignant.

En conséquence, ces deux pays les plus peuplés du monde (et les USA) continueront à émettre sans limites réelles du CO2, contredisant définitivement les résolutions solennelles des 25 COP précédentes. On peut constater que depuis cette réunion, l’Allemagne en a profité en remettant en marche ses mines de charbon (qui nous envoie ses nuages de pollution) et que la France s’apprête à en faire de même au prétexte mensonger de punir la Russie !(([7] Centrale à charbon de Saint-Avold : une réouverture déjà prévue après trois mois de fermeture (la-croix.com) )) C’est dire la fiabilité de ces grands rounds cinématographiques qui mobilisent les médias pendant des semaines et régalent les participants de petits fours et champagne au minimum.

Le Giec, que nos médias appartenant aux milliardaires nous présentent en permanence comme une instance scientifique, n’est en réalité qu’un comité politique.

1) «  Le GIEC agirait pour le bien de l’humanité »

Ce mantra est vite démonté par l’auteur lorsque l’on découvre sa composition. Le GIEC Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a été créé en 1988, à la demande du G7 par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Il rassemble 195 États membres par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies.

Comme toutes les institutions onusiennes (l’OMS par exemple), le GIEC n’est pas une association de personnes physiques, mais une association de pays : ses membres sont des nations, non des personnes physiques. Aucun individu — et en particulier aucun chercheur — ne peut être membre du GIEC « en direct » : les personnes qui siègent aux assemblées du GIEC ne font que représenter des pays membres et sont bien souvent des politiques non scientifiques.

Tous les pays membres des Nations Unies sont membres du GIEC (deux exceptions, Taiwan et le Vatican –) Il ne s’agit donc pas d’un organisme de recherche, mais d’un groupe qui effectue une évaluation et une synthèse des travaux de recherche menés dans les laboratoires du monde entier. Le GIEC effectue une revue de presse : il examine et synthétise ce qui s’est publié dans la littérature scientifique sur la question de l’influence de l’homme sur le climat (et par voie de conséquence sur le fonctionnement du climat, avec ou sans hommes).(([8] Qu’est-ce que le GIEC ? — Jean-Marc Jancovici site intéressant à consulter pour connaître les méthodes de travail du Giec, mais qui est inquiétant quand il affirme que toutes les conclusions du Giec sont des certitudes : «  On peut donc considérer que tout ce qui fait l’objet d’un consensus dans les rapports du GIEC peut être tenu pour une certitude. Il en va ainsi, en particulier, des conclusions suivantes :
« la concentration de l’atmosphère en CO2 est plus élevée qu’elle ne l’a été sur les 800 000 dernières années, cette augmentation entraîne un changement climatique dont l’une des caractéristiques (mais pas la seule) est une augmentation de la température moyenne de la planète au niveau du sol. C’est l’ampleur de ce réchauffement qui demeure un objet de débat, mais pas le fait que globalement le climat va changer et en particulier la moyenne des températures va monter ».
Or en science qui peut oublier le « doute fertile » ?))

Seuls les revues scientifiques à comité de lecture ou les travaux en cours dans les laboratoires de recherche sont pris en compte). Mais chacun a pu constater pendant la crise du covid que les revues ne sont pas financièrement indépendantes et que, comme en médecine, elles publient ce qu’elles veulent ou plutôt ce que veulent leurs financeurs. Les opposants à la thèse du réchauffement climatique qui serait uniquement lié à l’activité humaine ont le plus grand mal à se faire publier et à obtenir, qui plus est, des crédits de recherche. Or l’argent est le nerf de la guerre…

En faisant croire qu’il serait possible de se passer des énergies fossiles, le GIEC entraîne tous les pays qui le suivent sur la voie de dépenses et de contraintes inutiles aux très lourdes conséquences. Les pauvres et les plus déshérités en sont les premières victimes.

Ainsi, l’électricité, indispensable pour de multiples usages clé de sortie de la pauvreté, mais cette énergie ne peut être produite en grande quantité que par le recours à des centrales hydroélectriques, nucléaires ou thermiques et non par des sources intermittentes peu efficaces et peu durables comme les éoliennes ou les panneaux photovoltaïques.

Dans les pays en développement, les centrales à gaz ou à charbon demeurent les seules solutions réalistes. En préconisant à un pays comme l’Inde de ne pas émettre de CO2, le GIEC condamne à la famine une grande partie de sa population.

2) deuxième mensonge : le Giec et ses affidés veulent faire croire que les énergies renouvelables peuvent remplacer le pétrole et les autres énergies fossiles

Or les énergies renouvelables ne peuvent répondre au maximum qu’à 10 % des besoins énergétiques de l’humanité et non à 80 % comme l’affirme le GIEC.

En Allemagne, où plus de 300 milliards d’euros ont été dépensés pour couvrir le pays de plus de 30 000 éoliennes et de millions de panneaux photovoltaïques, ceux-ci ne lui procurent qu’un peu plus d’un tiers de son électricité, c’est à dire moins de 8 % de son énergie finale, les 92 % restants étant principalement fourni par le pétrole, le gaz naturel et le charbon.

Le but de l’UE et pays aux ordres de supprimer entièrement le recours aux énergies fossiles pour en finir avec les émissions de CO2, en 2050 ou en 2100, relève donc de l’utopie ou plutôt d’un mensonge absolu pour faire accepter au peuple ces énormes dépenses pour les éoliennes, par exemple dont on ne sait que faire trente ans plus tard et dont le démantèlement obligatoire coûte énormément d’argent. Et nous avons tous rencontré des éoliennes à l’arrêt qui défigurent la France ! Quant à leurs dangers, ils ont été bien cachés, mais les chutes et les feux deviennent visibles.(([9] Il aura fallu 4 camions de pompiers et 15 hommes pour éteindre une éolienne toute neuve ayant pris feu en Côtes-d’Armor
https://www.epochtimes.fr/cotes-darmor-eolienne-toute-neuve-feu-demande-lintervention-de-4-camions-de-pompiers-15-sapeurs-pompiers-a-bourbiac-2085354.html
👉 t.me/Epochtimesfrance
➡️ La mise en service de ce parc éolien est toute récente))(([10] 13/10/2019 « Les éoliennes, tout sauf écologique »
Découvrez ce que le lobby du vent vous cache sur les éoliennes
https://www.lanceurdalerte.info/2019/10/13/les-eoliennes-tout-sauf-ecologique/))(([11] https://arr.bzh/img/appel%20%C3%A0%20projet.pdf
NB : Le lieu d’implantation de ce projet d’éoliennes n’est pas le lieu de l’incendie, mais relativement proche.
L’actualité montre qu’ailleurs en France, des éoliennes sont implantées dans des zones Natura 2000 ou en pleine forêt, malgré les avis défavorables des conseils municipaux, des enquêtes publiques et de diverses associations locales de protection de la nature ou du patrimoine.
En effet, les éoliennes industrielles bénéficient d’une procédure spécifique pour leur implantation — dans laquelle les industriels peuvent par exemple obtenir une dérogation pour « destruction d’espèces protégées ». Et malgré les possibles recours, c’est finalement le préfet qui a le dernier mot.
‼️‼️ Plus d’infos et pétition à signer ici : https://arr.bzh/eoliennes/))

« Après la chute d’une éolienne à Plémet, c’est une éolienne de Bourbriac qui prend feu. Personne ne pourra désormais nous dire que l’énergie éolienne est sans danger. Bretagne

https://actu.fr/bretagne/bourbriac_22013/une-eolienne-en-feu-a-bourbriac-pres-de-guingamp_52957609.html »

3) un mensonge de plus pour faire peur serait le manque imminent de pétrole

Malgré les prévisions pessimistes des années 1970, les réserves connues représentent actuellement cinquante ans de consommation, sachant que les réserves réelles sont très largement supérieures.

4) le cinéma de la mer qui va nous submerger ne correspond pas à la réalité

Il s’agit d’une des peurs ancestrales de l’humanité déjà présentée dans la bible comme le « châtiment de dieu », mais les satellites constatent seulement une montée des eaux de 2 à 3 millimètres par an depuis une quarantaine d’années ; au rythme actuel il faudrait dix mille ans pour que Paris devienne enfin Paris sur mer. On va devoir attendre…

5) La température devrait s’élever dramatiquement

Cette peur, fondement central de la communication du GIEC n’est pas démontrée.

Au cours des 40 dernières années, les satellites ont relevé une croissance de l’ordre de 0,013 à 0,020° par an, ce qui conduirait à une hausse de l’ordre de 0,4 à 0,6° en 2050, si elle se poursuivait inchangée.

« De 1910 à 1940, le globe avait déjà connu pendant trente ans un rythme analogue de croissance de la température avant d’entrer dans une phase de décroissance jusqu’en 1975, à tel point que les médias unanimes et de nombreux climatologues de l’époque pronostiquaient l’arrivée imminente d’un nouvel âge glaciaire ! »

6) Les réfugiés climatiques vont-ils déferler ?

Depuis 1950, la hausse des températures dans les zones équatoriales et subtropicales a été d’environ un demi-degré Celsius !

Les migrations proviennent plutôt du vol des richesses par l’Occident, de leurs matières premières, de leurs semences, et des interventions inopportunes dans les pays africains qu’on devrait laisser libres au lieu de continuer à les pousser à suivre nos modes de vie et de raisonnement économique.

L’immigration majeure organisée par Soros et ses amis mondialistes n’a rien à voir avec le climat, mais bien avec la volonté de détruire l’Occident dont les populations sont trop réfractaires à leurs projets.

7) Le changement climatique serait responsable de toutes les catastrophes

Il n’y a qu’à tenter de regarder les abominables journaux TV lors d’une catastrophe climatique.

“Lors des nombreuses catastrophes naturelles qu’a connues l’humanité, dont beaucoup sont sorties de la mémoire collective, personne n’aurait eu l’idée de rendre responsable le « changement climatique » d’origine humaine comme le fit sans scrupules Angela Merkel au sujet des inondations en Allemagne survenues en 2021”.

En revanche silence contre la bétonisation à outrance dans les villes et les campagnes et l’assèchement des marais, qui compromettent le stockage naturel des eaux de pluie et aggravent les périodes de sécheresse.

8) Les ours blancs seraient en danger

Ces plantigrades carnivores ont failli disparaître il y a une cinquantaine d’années à cause des chasses incontrôlées auxquelles les autorités canadiennes ont mis fin en 1975 et la situation s’est normalisée. Les ours blancs existent depuis des centaines de milliers d’années et leur espèce a traversé des successions de phases glaciaires et interglaciaires.

Et peut-être n’ont-ils pas une bande à Bill Gates et Soros pour vouloir les faire disparaître par tous les moyens, famine, vax toxiques, guerre, etc.. La terre est immense et très vide dans de nombreux endroits et le mythe de la surpopulation qu’on ne pourrait pas nourrir est organisé par les milliardaires fous et psychotiques qui cherchent à faire disparaître tous les hommes qui ne leur sont pas « utiles » à leurs menus plaisirs ni adeptes de leurs coutumes.(([12] Le mythe de la surpopulation — Les Observateurs occasion de montrer, à l’aide, entre autres, de l’article consacré au malthusianisme par le « Dictionnaire du libéralisme »[1], que la surpopulation est un dogme d’une religion sans fondements.))(([13] Elon Musk déclare que « la plus grande menace » à laquelle l’humanité est actuellement confrontée est « l’effondrement de la population » (anguillesousroche.com)
Elon Musk : « La civilisation va s’effondrer » si les gens n’ont pas plus d’enfants (anguillesousroche.com) ))

9) Le CO2 serait un polluant(([14] Le grand mensonge écolo que presque tout le monde prétend croire — Aube Digitale L’affirmation fantaisiste selon laquelle le CO2 est un polluant a été inventée de toutes pièces.))

Affirmation pour le moins audacieuse et que leurs médias aux ordres ont réussi à passer dans la jeune génération élevée par les enseignants pour un bon nombre au biberon de la pseudo écologie. En conséquence des adolescents croient que les centrales nucléaires font du CO2…

Il y a trente ans, personne n’aurait osé qualifier le CO2 de polluant. Car le gaz carbonique est indispensable à la vie en tant qu’élément central de la photosynthèse. Sans CO2 les plantes n’auraient pas de feuilles qui leur permettent de respirer et de nous fournir l’oxygène qui nous est indispensable. Nous en émettons nous-mêmes à chaque respiration de même que les vaches, notre amie nourricière qu’ils voudraient faire disparaître comme ils ont commencé aux Pays-Bas suscitant la révolte des agriculteurs.

L’accroissement de la présence de CO2 dans l’atmosphère depuis les débuts de l’ère industrielle a eu deux conséquences bénéfiques, à savoir que la planète reverdit (lorsqu’on ne coupe pas tous les arbres, comme trop de maires se le permettent, dont celle de Paris) et que la productivité des récoltes est meilleure.

« Vérité n° 1 avant le pass climatique, foutre l’économie française en l’air, imposer des restrictions dans notre malheureux pays surendetté, désindustrialisé, fera plaisir aux Khmers verts, mais ne contribuera pas à la réduction des émissions de CO2…

Le monde émet 35 milliards de t de CO2, dont 10,7 pour la seule Chine et 4,7 pour les États-Unis. La France avec 0,26, représente 0,7 du total mondial, moins que le Qatar et les Émirats (dix fois moins peuplés)

Il y a 40 ans les émissions mondiales ne s’élevaient qu’à 19 milliards de t, dont 1,5 pour la Chine, 4,7 pour les États-Unis et 0,51 pour la France qui représentait alors presque 3 % du total mondial

Il n’est pas évident que les pets de nos vaches expliquent l’augmentation du gaz carbonique qui par ailleurs n’explique peut-être pas un réchauffement climatique qui lui-même n’est pas évident…

Mais tout çà c’est trop compliqué pour un journaliste, la France n’est pas responsable du CO2 pas plus que nos vaches »(([15] EN 40 ANS LA FRANCE A RÉDUIT DE MOITIÉ SES ÉMISSIONS DE CO2, la sobriété française ne sauvera pas la planète et en plus rien ne prouve que le CO2 impacte les températures… | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE (pgibertie.com) ))

10) L’écologie favoriserait l’emploi et la croissance

Énorme duperie qui a fait plier trop de communes grâce aux subventions énormes pour leur laisser installer les éoliennes qui massacrent le paysage et finalement leurs finances. Car en fin d’exploitation c’est à la commune ou au propriétaire du champ loué qui deviennent propriétaires de l’éolienne en fin de contrat, et responsables de son démontage horriblement coûteux :

« Une association du Massif central a obtenu un devis d’une société de démolition industrielle et de récupération de matériaux pour évaluer le coût du démantèlement d’une centrale éolienne. Cette société est agréée pour réaliser ce type de travaux, elle possède le certificat ISO 14 001 correspondant. Cette estimation est donc entièrement crédible. Le devis se monte à 900 000 € pour une éolienne de 3 MW »(([16] https://environnementdurable.net/documents/pdf/demantelementtotal-sn.pdf))

Arnaque grand A !

En réalité, les dépenses consenties au nom de l’illusion vaine de « sauver la planète » détruisent massivement des emplois dans le secteur industriel et n’aident jamais nos agriculteurs, surchargés de normes souvent inutiles, à survivre dignement.

11) Le GIEC serait un groupe d’experts

Le mot « expert » ne figure pas dans la dénomination anglaise (« Intergovernmental Panel on Climate Change ») du GIEC, organisme non scientifique, mais politique regroupant 195 pays dont les représentants n’ont pour la plupart aucune expertise en matière de climat.

« Depuis sa création en 1988, cet organisme a compté quatre présidents dont aucun n’était climatologue. Les deux premiers étaient météorologistes (ce qui est entièrement différent), le troisième ingénieur des chemins de fer, et le dernier économiste.

En 2021, le rapport de 4 000 pages de la co-présidente, la Française Valérie Masson-Delmotte, indique qu’il a été élaboré par 751 auteurs issus de 66 pays (existe-t-il tant d’experts qualifiés du climat répartis dans autant de pays ?), tout en citant 14 000 références et en mentionnant avoir fait l’objet de 78 007 commentaires ! En fait, les conclusions rendues publiques émanent d’un petit groupe de rédacteurs finaux qui n’ont fait que reproduire en l’aggravant le contenu des cinq rapports précédents. »

12) Les scientifiques seraient unanimes

Vous assistez depuis deux ans et demi à la pseudo-unanimité des scientifiques dans le domaine du Covid et vous en voyez les monstrueuses conséquences d’appauvrissement, et de mortalité à la suite des confinements et autres mesures restrictives de liberté et des complications des injections géniques appelées abusivement vaccins.(([17] Balance avantages/risques des injections anti-covid19, au 28 juin 2022 — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)
ARRÊTEZ LES INJECTIONS ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Ce sont les mêmes mondialistes eugénistes qui possèdent les médias et censurent tous les avis contradictoires sur les réseaux sociaux.

Nous devons boycotter Facebook et autres Instagram qui intoxiquent la jeunesse entre autres et font le black-out sur de sérieux scientifiques qui dénoncent les mensonges.

« Depuis la création du GIEC, de nombreux scientifiques ont dénoncé et continuent à dénoncer ses affirmations. Ainsi, en 2019, 500 scientifiques, parmi lesquels des titulaires de Prix Nobel, ont adressé au Secrétaire Général des Nations-Unies une déclaration restée sans réponse, intitulée “Il n’y a pas d’urgence climatique”. »

Les six paragraphes sont les suivants :

  • 1/ Le climat terrestre a toujours varié 
  • 2/ Le réchauffement actuel est beaucoup plus lent qu’annoncé 
  • 3/ La politique climatique repose sur des modèles inadaptés 
  • 4/ Le CO2 est la nourriture des plantes, la base de toute vie sur terre
  • 5/ Le réchauffement climatique actuel n’a pas accru les désastres naturels
  • 6/ La politique doit respecter les réalités scientifiques et économiques

Le moment est venu de faire appel à la science, la vraie, celle qui repose sur des faits et non des hypothèses. D’après l’article de Johan Hardoy 07/06/2022(([18] Le bal des « morts de trouille » ouvert par Delfraissy — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

BATTONS NOUS CONTRE LE PASS CLIMATIQUE AUSSI FORTEMENT QUE CONTRE LE PASS SANITAIRE SON FRÈRE !

Nos libertés n’existent que tant que nous les défendons.
Si on accepte une restriction de celles-ci,
quel qu’en soit le prétexte,
nous ne savons pas si on les récupérera un jour.
Vive la liberté !

⁦@nstweetfr‬⁩

Aujourd’hui, on commence à parler de pass climatique, ce qui est complètement fou quand on sait que China Coal, une entreprise de charbon basée à Pékin, a émis à elle seule plus de 3,8 milliards de tonnes de CO2 en 2020, soit plus que l’ensemble des pays européens la même année. pic.twitter.com/74xZXP90ZL‬‬‬‬‬‬





Le langage secret des arbres


[Source : www.kla.tv/13743]

Dans une conférence passionnante, l’ingénieur Erwin Thoma, en tant que forestier, montre à quel point nous, les humains, sommes semblables aux arbres. Cela s’applique à la fois à l’individu et à la communauté. Découvrez quels principes de vie des arbres sont également à la base de notre coexistence. En répondant à cela, les multiples problèmes de l’humanité pourraient probablement être résolus – mais voyez par vous-même !

[Voir aussi :
La vie sociale des plantes
et
« Les plantes sont extraordinaires : c’est un modèle décentralisé dont tous les membres participent à la décision »]

Transcription

Ivo Sasek: « Nous arrivons maintenant au dernier orateur et j’ai voulu le placer là pour atterrir en douceur. C’est un homme qui m’impressionne beaucoup, beaucoup. Quand je l’ai entendu – je ne sais même plus dans quel contexte, on me recommande toujours beaucoup de personnes – j’ai été tellement fasciné par ce qu’il disait que j’ai tout de suite essayé de le gagner, mais ça n’a pas été si facile. Parce qu’aujourd’hui chez lui il aurait dû sortir le bois. C’était un peu dur, mais il a finalement laissé son travail pour être ici avec nous aujourd’hui. »
« Et tout ce que je peux dire de cet homme qui est assis là en bas… C’est un homme, quand il parle, alors après tu entends parler les arbres. Qui est cet homme ? On parle du Dr Erwin Thoma. Il nous en dira plus. S’il vous plaît, le voici. On verra à l’écran qui il est et je le prie de monter ensuite. »

Erwin Thoma, ingénieur
Un pionnier et expert très demandé dans le domaine de la connaissance des arbres et de la recherche sur le bois.
Né en 1962, a grandi en Autriche
Il est marié, a 3 enfants adultes

Formation
Formation de garde forestier
En 1985, il est devenu le plus jeune garde forestier autrichien en prenant en charge une région montagneuse isolée du Tyrol.
Plusieurs années d’apprentissage ont suivi, qui l’ont conduit dans l’industrie forestière et l’industrie du bois en Europe.

Activité
1990 Fondation de sa propre entreprise de transformation du bois, une entreprise pionnière qui fabrique des bâtiments en bois massif.
1998 Fondation de son centre de recherche et de développement pour la transformation de bois naturel.
La même année, dépôt d’un brevet international pour une méthode spéciale de construction en bois. Cette évolution a fondamentalement fait progresser la technique de la construction en bois.
Différents développements ont fait de lui un spécialiste reconnu du bois naturel dans toute l’Europe. Plusieurs universités européennes s’intéressent à ses développements.
Il a reçu de nombreux prix pour les maisons qu’il a construites, dont le prix de l’Innovation à Salzburg et la seule certification classe Or « Cradle to Cradle » à ce jour pour un matériau de construction.
Erwin Thoma transmet ses connaissances dans des émissions de télévision, des conférences et neuf livres, dont cinq sont des best-sellers. Ses livres ont été traduits en dix langues avec un tirage total d’environ 500 000 exemplaires.
Des reportages au Japon, aux Etats-Unis et dans toute l’Europe l’aident à établir un réseau international avec des architectes, des experts en construction et des représentants de la science et de l’économie.

Son thème aujourd’hui : « Le langage secret des arbres »

Ivo Sasek : Bienvenue !
Je ne sais pas ce qui va venir aujourd’hui, mais je ne souhaite qu’une chose : la petite histoire avec la résine, le papa avec la canette… c’était si mignon ! On peut apprendre tellement de choses de lui, j’en ai fait l’expérience, c’est vraiment impressionnant ! Bonne chance, bonne chance !

Erwin Thoma : Merci, cher Ivo, pour cette invitation et bonjour à tous, mesdames et messieurs.
Je suis si heureux de pouvoir faire pour finir un voyage avec vous dans un monde complètement différent. Aujourd’hui nous avons tant entendu parler des intérêts, du pouvoir, de la manipulation, des stratégies… dont on a besoin – de toute sorte de choses. Et j’aimerais maintenant voir avec vous comment y faire face dans un monde complètement différent du nôtre.

De quelle manière cela se manifeste dans la création, dans la nature ? Que faites-vous avec les participants les plus faibles du jeu, de la vie ? Que faites-vous pour assurer l’avenir de plusieurs générations ? Et ce voyage, je voudrais l’effectuer avec vous auprès des arbres et dans la forêt.
Maintenant, vous pourriez penser : Il a une tête de bois, car qu’est-ce que la forêt et les arbres ont à voir avec de tels sujets, avec des stratégies sur la façon dont nous, les humains, devrions rendre la terre juste et bonne ? Mais vous verrez bientôt que quand on s’intéresse aux arbres, alors on peut faire ce qu’on veut, on atterrit inévitablement dans les secrets profonds de la vie. C’est toujours comme ça quand on va dans la création.

Et regardez ceci : Qu’est-ce qu’un arbre ? Chacun d’entre vous a déjà vu un arbre et l’a touché, l’a étreint ou autre chose. Un arbre est une masse lourde. C’est quelque chose d’impressionnant. Les arbres font partie des êtres vivants les plus anciens de la terre, ils sont là depuis cent fois plus longtemps que les humains. On parle de 500 millions d’années. Et hier, nous avons vu de si beaux arbres, des épicéas et des sapins d’un diamètre de trois quarts de mètre et peut-être 30 à 40 mètres de haut. Un tel arbre, avec ses branches et ses aiguilles, peut peser jusqu’à dix tonnes. D’où viennent ces dix tonnes ?
Après tout, ça a été autrefois une graine de la taille d’une tête d’épingle qui est tombée au sol et aujourd’hui ce sont dix tonnes qui se tiennent là. D’où vient cette matière ? C’est quoi, ce bois, ce personnage ?
En cours de biologie, quand j’allais au lycée, le professeur nous a dit que les arbres poussent en puisant des nutriments dans le sol. Et nous pensions que le bois était du sol transformé. Mais ça ne colle pas. Si les 10 tonnes venaient de la terre, il devrait y avoir un gros trou, et ce n’est pas le cas. Mais je peux vous expliquer exactement ce qu’il en est : Un tel sapin… il y a exactement 0,5 % de la masse du sapin qui provient du sol. Le reste est de l’air et un peu d’eau transformée. Chaque arbre est un miracle. Et c’est là que toutes les explications scientifiques s’arrêtent déjà ! Chaque arbre est de l’air, qui se matérialise devant nos yeux, qui devient matière.

Quand un petit arbre commence à pousser, alors il fait exactement ce que nous avons tous fait en premier. En tout premier… Quelle est la première chose quand la vie commence ? Respirer ! C’est la bonne réponse. La mauvaise réponse que j’entends souvent est : crier. Mais la première est de respirer, de respirer, aahhhh. Et cet air est la nourriture de l’arbre.

Car les arbres ont réalisé la plus grande invention de la vie sur terre, la couleur verte. Ils ne sont pas verts par hasard. Ce vert est capable de filtrer l’énergie solaire, la lumière du soleil, de telle sorte qu’un mélange de rayonnement très spécial prédomine à l’intérieur de la feuille et dans l’aiguille ; et si le CO², le gaz de l’air circule là-dedans, alors il se décompose et l’arbre a gagné du carbone, carbone à partir duquel il peut construire son corps. Et il fait la même chose avec l’H²O, avec l’eau. Il se décompose aussi et l’arbre a de l’hydrogène. Et un arbre est une composition chimique d’hydrocarbures, avec très peu d’oligo-éléments et les oligo-éléments ont une fonction importante ; ils ne sont pas importants pour la masse, mais ils ont la fonction importante de donner aux molécules leur détermination. Ils en font des cellules spécifiques. Ils déterminent si elles deviennent une partie de l’écorce, un morceau de bois ou un morceau de feuille ou quelque chose d’autre. C’est jusque là que l’explication scientifique au niveau moléculaire est connue sous sa forme la plus brève.

Quand même, comme je l’ai dit, si on continue à se demander et à dire : qui contrôle ça ? Qui a eu cette idée ? Comment est-ce possible ? – Il n’y a plus de réponse en science. Vous devez chercher dans la religion ou dans la philosophie, mais je ne veux pas aller plus loin aujourd’hui, tout le monde peut chercher cette réponse lui-même. Bien sûr, en fin de compte, il doit y avoir une explication par rapport à la création.

Mais ce qui est passionnant pour moi, c’est de comparer l’arbre avec l’humain. Et j’aimerais d’abord faire la comparaison matérielle. Mesdames et messieurs, lorsque je prends le microscope électronique et que je prélève un tout petit morceau de votre corps, une cellule, puis que je la décompose et l’examine, c’est très surprenant : les blocs de construction qui composent notre corps sont exactement les mêmes que ceux qui composent l’arbre. Ils sont juste composés un peu différemment. Les oligo-éléments sont positionnés différemment.

Alors quand quelqu’un me dit : « Tu as une tête de bois », ce n’est pas du tout une insulte, il faut alors lui répondre : Bien sûr que c’est une tête de bois, mais Dieu merci – S’il vous plaît, oui, je suis content de l’applaudissement. Mais comme ça, ça n’ira pas, Parce qu’Ivo a pu apporter son message en une minute et si vous applaudissez toujours, je n’aurai jamais fini en une heure. Faisons donc ainsi, applaudissons à la fin si c’est possible. Mais si ce n’est pas possible… bon… faites comme vous pouvez. Donc, il ne s’agit pas de moi ici. Je suis un outil qui a un message à délivrer. Il ne s’agit vraiment pas de moi.

Retournons à la tête de bois. La différence, c’est que certains très petits atomes sont placés différemment. Je voudrais vous donner un exemple impressionnant de la façon dont nous sommes reliés, inséparablement reliés avec la nature, avec la création. Je vous ai dit que cette substance miracle qui fait la forêt, qui fait que tout cela prospère et se développe, c’est la chlorophylle, le colorant vert. Quand vous regardez une molécule de chlorophylle au microscope, vous voyez une structure magnifique. La meilleure comparaison c’est peut-être avec les cristaux de neige. Une merveilleuse structure géométrique avec carbone-hydrogène, carbone-hydrogène, arrangés de façon géométrique. Proche du centre il y a un anneau d’atomes d’azote et tout au milieu, assez étrangement, un seul atome de magnésium. Ce magnésium, c’est si peu par rapport à la masse totale, comme si je mettais un grain de sel sur une table. Ce n’est pas important pour la masse. C’est très peu. Pourtant, c’est au milieu. Ça a donc sûrement un sens.

Si nous faisons une expérience maintenant… et la chlorophylle est très importante, parce que sans la chlorophylle, les humains ne pourraient pas exister. Toute vie organique s’est développée grâce à ça. C’est très proche du secret de la création d’un point de vue scientifique. Si je retire maintenant ce magnésium au milieu et le remplace par un atome de fer, je n’ai rien changé à la masse de la structure globale. C’est si peu que ça n’a pas d’importance, c’est insignifiant. Mais une fois que j’ai mis le fer à la place du magnésium, toute la structure devient rouge, et je n’ai plus de chlorophylle, j’ai de l’hémoglobine, notre sang. Nous sommes si semblables, si voisins, si proches des arbres. Et je peux maintenant vous apporter plein d’exemples de ce genre dans les domaines de la chimie, de la physique et de la biologie.

Donc si quelqu’un dit : Je vis ici comme le seul et l’unique, et mon égo s’enfle et c’est moi qui façonne tout, c’est une grande erreur ! Vous pouvez faire ce que vous voulez. Nous sommes reliés à la Terre ! Nous sommes un organisme ! Nous, les humains… et les humains sont un organisme relié à la terre.
Et même si je vois de tels fantasmes de pouvoir. Oubliez ça. Bien sûr que cela existe. Mais il s’agit là de développements indésirables qui s’effondrent naturellement à nouveau. Je n’en doute pas. Biologiquement. Voila ! Il est important que nous le sachions.

Et je voudrais donner encore quelques exemples au sujet de l’arbre et l’homme. Peut-être une autre différence importante. Quand je vois un arbre tout petit dans la forêt, ou quand j’en plante un – j’en ai personnellement planté des milliers – alors il se passe quelque chose de vraiment passionnant : Un petit arbre qui commence sa vie sait dès le premier jour ce qu’il veut dans ce monde, et il le sait durant toute sa vie. C’est à mes yeux la plus grande différence avec nous, les humains.

Un arbre sait : « Je dois grandir vers le haut et je dois étendre mes bras, mes branches, ma couronne, mes feuilles pour que le soleil brille sur moi. Alors je peux accomplir toutes mes tâches. J’ai besoin de la lumière du soleil. L’air est là, l’eau est là, tout est déjà là. » Et c’est ce qu’ils veulent d’abord.

Ainsi, au début de leur vie, ils participent à une compétition, parce qu’il y en a toujours beaucoup dans la forêt. La nature est toujours gaspilleuse. Il y a toujours beaucoup de graines. Et puis elles poussent vers le haut. Et puis il y a ces théoriciens de l’économie de marché libérale qui disent : la concurrence règle tout, parce que dans la nature aussi tout est basé sur la concurrence. C’est une erreur tellement fatale qui nous conduit à de faux développements dans l’économie.

Parce que, dans les bois, il y a une compétition, mais seulement très, très brièvement. Il y a une petite course. Et quand les arbres sont en haut, plus un ne pense à étendre son pouvoir. Le point où toute compétition prend fin est celui où la vie de l’individu est assurée. Dès qu’un arbre est grand, il le sait dans sa cellule la plus profonde : nous allons tous mieux si nous fraternisons totalement.

La forêt sait : les tempêtes arrivent, il y aura la sécheresse, il y aura la foudre, il y aura le feu de forêt, il pourra y avoir le bostryche. Il y aura tant de défis à relever. Nous ne pouvons les surmonter que si nous sommes fraternels, aussi fraternels que possible. Cela signifie que la concurrence, l’illusion que la nature nous met en concurrence… c’est-à-dire – si quelqu’un dit une telle chose – soit il n’a aucune idée de la vie, soit il poursuit certains intérêts. De toute façon, ce n’est pas vrai. Biologiquement ce n’est pas plausible. Et Gerhard Wisnewski a dit une belle phrase. Il a dit : « La vie, c’est de l’organisation. » C’est vrai. La vie, un corps organique vivant a besoin d’organisation à l’intérieur et à l’extérieur.

L’organisation ne fonctionne que s’il y a une transmission de l’information. S’il y a communication. Dans notre cas des arbres, s’il y a le langage des arbres. C’est la très grande erreur suivante : nous, les humains, nous allons dans la forêt et nous disons souvent : Nous allons dans la forêt parce que c’est silencieux. Mais c’est seulement parce qu’on ne comprend pas ce qui se passe, que c’est si silencieux. Il se passe plus de choses dans les bois qu’entre nous les humains.

Commençons par la croissance du petit arbre. Un petit arbre est planté ou tombe au sol sous forme de graine et commence à pousser. Nous avons déjà entendu dire qu’il a besoin d’eau et d’air, mais il a besoin de ces 0,5 % d’oligo-éléments. Ces substances régulatrices, c’est ce dont il a besoin. Comment les obtient-il ? Ils sont dans le complexe de l’humus. Et un arbre est… c’est aussi une idée fausse très répandue… une racine n’est pas un travailleur de la mine. La racine ne peut rien prendre du sol. Rien, rien, rien, pas un seul atome. Rien ! La racine a besoin de quelqu’un qui reçoit une commande, et qui extrait du sol et apporte à la racine exactement le matériel dont l’arbre a besoin à ce moment-là. Elle a besoin de quelqu’un pour faire ce travail. Et ce « quelqu’un » ce sont les micro-organismes.

Juste pour avoir une image : En moyenne, dix à onze millions de micro-organismes vivent dans une cuillère à café de sol forestier. Ce n’est même pas concevable pour notre bon sens. Il y en a tellement. Ces micro-organismes ne font rien d’autre de toute leur vie, avec ces oligoéléments : ils savent qu’aujourd’hui il a besoin de fer, demain de magnésium parce qu’il fait de la chlorophylle, après-demain du calcium, du potassium, du manganèse, toutes sortes de choses ; ces oligo-éléments, ils les obtiennent de la terre et les portent à la pointe des racines les plus proches. Je vous pose la question : « Sont-ils stupides ? » Travailler toute la vie pour rien ? Vous feriez ça, vous ?

Mais ne vous inquiétez pas. Ils ne le font pas pour rien non plus. Les micro-organismes sont payés royalement. Ce sont tous des drogués et ils reçoivent de l’arbre quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs. Là-bas, dans le monde obscur. Cela n’existe nulle part. Et c’est – je vais commencer par la formule chimique – pour ceux qui travaillent dans ce domaine… C’est C6 (du carbone), H12 (de l’hydrogène), 06 (de l’oxygène). C’est exactement ce qu’a cet arbre là-haut. Et pour qui s’y connaît en chimie, c’est du sucre. Alors dans la photosynthèse là-haut il ne fabrique pas que des cellules de bois, mais il produit aussi beaucoup de sucre en été, lorsque le soleil brille et que la sève coule. Et il transporte du sucre vers le bas et le distribue aux micro-organismes. Chaque fois qu’ils fournissent quelque chose, ils reçoivent une goutte de sucre pour ça. Et c’est pour ça qu’ils travaillent. C’est une symbiose. C’est une grande coopération. Et ils savent aussi qu’un seul n’y arrivera jamais. Nous devons travailler ensemble et communiquer. Ils ont besoin de savoir ce dont l’arbre a besoin. Il y a beaucoup de grandes recherches formidables en biologie à ce sujet.

Si quelqu’un va dans la forêt… si je vais dans la forêt et que je prends une hache, ce que je fais souvent comme forestier et… je marque un arbre. Parce que je dis que l’arbre doit disparaître, parce qu’il est déjà si gros et pourrait s’effondrer. Puis je fais un trou dans le tronc pour que le forestier puisse le trouver et le couper. C’est une blessure, un trou comme ça, et l’arbre le sent tout de suite. Et dans ce cas-là, quelque chose de très étrange arrive. En quelques minutes, en plein été pendant la période de croissance – si ça se passe en été – il arrête complètement sa croissance. Il a reçu le message : « Il y a une blessure. C’est dangereux. Les spores fongiques, les virus, les bactéries peuvent pénétrer, ils pourraient mettre ma vie en danger par la pourriture et des choses semblables. » Ainsi, il arrête immédiatement de pousser vers haut. Il arrête de fabriquer des cellules et utilise toute sa force pour guérir cette blessure. Et le plus étonnant, c’est qu’après dix minutes des milliards de créatures du sol savent qu’il y a une blessure là-haut, qu’il y a maintenant besoin de quelque chose d’autre et ils amènent d’autres substances depuis le complexe d’humus à l’extrémité des racines. Chers auditeurs, plus vous regardez profondément dans la nature, plus vous vous agenouillez devant les miracles de la création de la vie. C’est tellement génial. Il n’y a rien de plus fantastique. ça, c’était sur le sujet de la communication. Ou, quand il fait très chaud en été, un orage souffle dans une vallée montagneuse et la foudre frappe un arbre – c’est désastreux – c’est des forces incroyables. J’en ai fait l’expérience. Cela paraît incroyable mais je me suis tenu moi-même une fois sous un tel arbre et j’ai heureusement survécu. A ce moment-là, je me suis levé et j’ai dit : « Seigneur, tu as encore quelque chose à faire avec moi », – car en temps normal tu serais mort. Ça déchire l’arbre complètement, à l’intérieur, et des lambeaux s’envolent. C’est une force prodigieuse. Si ça arrive et que tu reviens le lendemain au même endroit, c’est étrange. Le lendemain, des milliers et des milliers de bostryches tournent autour de cet arbre voué à la mort, parce qu’il n’a plus de forces. Je me suis souvent demandé… Je n’ai jamais vu là-bas un tel insecte et là soudain, un de ces arbres est faible et malade, et alors ils sont là. C’est la police sanitaire de la forêt. Leur devoir est d’enlever le malade pour que ça n’aille pas plus loin. Ils sont là le lendemain, puis ils s’introduisent dans les arbres qui ont tous un pouvoir défensif incroyable. Les premiers qui s’introduisent, ils reçoivent dans la figure plein de résine, ça les englue et ils étouffent. De cette façon la nature maintient l’équilibre écologique. Mais ils savent qu’il est faible, qu’il ne peut pas le supporter. Nous sacrifions les mille premiers et les autres peuvent se multiplier et nous en avons un million de plus. C’est comme ça que ça marche.

Et dès que le premier arbre de la forêt est attaqué par le bostryche, il se passe quelque chose de passionnant. Tout l’entourage reçoit le message : « Ici il y a une attaque de bostryches » et bien qu’on prétende qu’ils sont en concurrence et qu’ils passent leur vie à jouer des coudes, comme nous le faisons dans l’économie, les arbres environnants arrêtent de pousser immédiatement. Ils ne disent pas : « Hourra ! Maintenant il y en a un de moins, nous avons plus d’espace ! » Ils arrêtent de pousser, ils cessent la concurrence et ensemble, ils produisent exclusivement des substances de défense contre les bostryches. Incroyable !

Quand le premier arbre sur un flanc de montagne signale : « Je manque d’eau, ça devient sec » – c’est un grave danger de mort. S’il constate que ses réserves d’eau s’épuisent, il le signale à tous les autres et dès qu’ils reçoivent le message, ils disent ensemble sur tout le flanc de montagne concernée : « Freinons la croissance de 20, 25 ou 30 %, et rétrécissons dans cette même proportion nos pores et ensemble ralentissons tout ensemble. »

Et puis il y a la surveillance. Ils s’observent l’un l’autre, et si le lendemain déjà dix arbres disent : « Nos réserves deviennent rares également », alors ils descendent encore plus bas jusqu’à la croissance zéro. Il y a sûrement des arbres qui dans cette situation se tiennent encore debout dans un creux humide et qui pourraient dire « Je peux en profiter, maintenant je pousse vers le haut », mais ils ne le font pas. Ils veillent à s’en sortir ensemble. Cette attitude n’a pas besoin d’explications. Je n’ai pas besoin de philosopher là-dessus, c’est évident. Tu regardes seulement. C’est fantastique, je vous dis.

Et puis il y a une autre question passionnante, pour que je puisse répondre à la fin à la question d’Ivo. Si ces cellules des arbres – je viens de l’industrie de la recherche sur le bois – je suis un entrepreneur et j’ai réalisé plus de 1 000 projets de construction en bois dans plus de 30 pays au cours des dix dernières années. Et je suis à l’aise dans le monde de la technologie, mais je m’intéresse toujours autant à tout ce qui se cache encore derrière. Et je me suis toujours demandé, cette cellule de l’arbre, c’est un tel miracle, la communication, le langage des arbres. Avant je dois dire comment ça marche, cette communication dans la sécheresse et tout ça. Vous ne savez probablement pas comment ils communiquent : Eh bien, par Internet, c’est clair. Vous riez. Internet est une invention de la forêt. Chaque arbre possède plusieurs souches de champignons souterrains et on estime que chaque arbre possède environ 30, 40 ou 50 kilomètres du meilleur système de mycélium de champignons du sol forestier. Le sol forestier est ultra réticulé avec des filaments de champignons qui nous sont invisibles. Et tout comme notre corps peut envoyer des impulsions électriques à travers le système nerveux, les arbres peuvent envoyer des impulsions biochimiques d’arbre en arbre le long des filaments fongiques. Exactement le même système. Il ne fonctionne pas aussi vite que l’électrique, mais s’il prend quelques minutes au lieu de quelques millisecondes, cela n’a pas d’importance dans la forêt.

C’est assez rapide. C’est l’Internet de la forêt. C’est comme ça qu’ils communiquent. Ils communiquent donc de façon biochimique par le biais du système fongique. Les champignons que nous cueillons pour manger ne sont qu’un petit phénomène de ce vaste monde souterrain de champignons. Et ils communiquent par l’intermédiaire de molécules odorantes qu’ils envoient dans le vent et que le suivant prend ensuite en charge. Et ils parlent aussi par des molécules odorantes aux autres animaux. Quand le coléoptère arrive, ils envoient immédiatement des molécules odorantes à tous les oiseaux qui aiment manger des coléoptères. Pour que les oiseaux sachent : « Il s’est concentré ici, vous n’avez pas à faire d’efforts, ici vous pouvez avoir le ventre plein et moi je serai libéré. » C’est ce qu’on appelle l’équilibre écologique.

Alors vous voyez (… je pourrais parler jusqu’à la nuit. Il faut vraiment que j’arrête maintenant).
Mais je veux vous montrer : la nature est si géniale. Nous n’avons rien besoin de changer. Au contraire, nous devons nous efforcer de préserver ces merveilleux systèmes, et tout ira bien. Nous n’avons pas besoin d’intervenir comme le Créateur, nous ne sommes pas le Créateur. On n’est pas assis sur la cabine du carrosse de la nature, nous en sommes les bénéficiaires autorisés à récolter et à conserver. Nous le sommes vraiment. Voilà pour le langage des arbres. J’ai écrit tout un livre. Il se trouve à la table de littérature, il s’appelle « Le langage secret des arbres ». Et vous pouvez tout lire à ce sujet, comment ça marche.

Mais les analogies avec la vie humaine sont fantastiques. Et j’ai aussi travaillé avec des scientifiques là-dessus. Et je me suis toujours posé la question qui m’a tant fasciné : « Si une cellule de l’arbre est si incroyablement semblable à notre cellule humaine, pourquoi la cellule de notre corps, si ça se passe très, très bien fonctionne 100 ans, et ensuite c’est fini ? » Quand je sais qu’il existe des arbres qui vont durer des milliers d’années. Le plus vieil arbre connu de la science a 9 600 ans. Quelle sagesse ces êtres ont-ils acquise pour faire fonctionner des cellules de la même substance de base pendant des millénaires ? Imaginez si nous pouvions élucider le mystère aujourd’hui et ensuite préparer une grosse marmite d’élixir miracle, et que tout le monde en ramène une canette à la maison ! Et tu appliques ça sur le visage et demain tu te regardes dans le miroir et tu as l’air d’avoir 17 ans. J’ose douter que ce soit bon pour notre psychisme. Mais au moins, ce serait fascinant. Mais comme vous pouvez le constater, il y a une quantité incroyable de sagesse, de connaissance et d’expérience dans la forêt qui peut être bénéfique pour nous, les humains. Il y a une quantité incroyable là-dedans.

C’était juste une petite introduction philosophique. Je veux être aussi concret que possible et ne pas me contenter de rester dans la théorie, parce que tout cela a beaucoup à voir avec notre vie, avec ma vie, avec la vôtre, avec la vie de vos enfants et de nos descendants. Cela a énormément à voir avec nous. La vie, le devenir, le va-et-vient des arbres. Cela a beaucoup à voir avec nous. Parce que nous, les humains, comme nous l’avons si bien entendu aujourd’hui – Hagen, tu l’as si bien présenté – nous sommes dans une impasse dans plusieurs domaines. Toutes ces tentatives de s’accaparer le pouvoir sont en fin de compte un acte de désespoir. Je suis plein de pitié pour les gens qui consacrent leur vie à de telles choses, c’est une action désespérée. Et quand je regarde l’économie en tant qu’entrepreneur, je secoue la tête.

Comme vous l’avez entendu, ma première profession, ma première formation, c’était forestier. Et je disais : « C’est le travail de mes rêves, d’être forestier. » Et j’ai eu la chance d’être le plus jeune garde forestier d’Autriche. A un peu plus de 20 ans, j’étais déjà garde forestier. J’étais le seul à l’époque. Mais c’était une coïncidence qui n’avait rien à voir avec mon efficacité, mais avec des circonstances complètement autres. C’est une coïncidence si j’étais jeune… et j’ai commencé comme garde forestier… Pour la première fois, ils n’avaient trouvé personne pour une fonction pour laquelle d’habitude de nombreuses personnes se bousculent, personne pour ce poste dans la région montagneuse du Karwendel au Tyrol. Et la raison pour laquelle ils n’en ont pas trouvé, c’est que le chalet du forestier se trouvait à 80 km du bureau régional et qu’en hiver, vous étiez ensevelis sous la neige pendant des semaines. Il n’y avait pas encore de paravalanches. Quand l’avalanche arrivait, ils fermaient simplement la vallée et il fallait subsister seul.
Et j’ai eu beaucoup de chance… je suis marié depuis presque 40 ans… et j’ai eu beaucoup de chance que ma femme, juste avant cela, au moment où elle était amoureuse de moi (les jeunes filles doivent être très attentives maintenant, il faut être très prudent) – elle m’a dit à ce moment-là : « J’irai partout avec toi. » Imaginez un peu ça. Et dès qu’elle l’a dit, j’ai entendu dire qu’il y avait un poste de garde forestier pour lequel ils ne trouvaient pas de fou. Et j’ai postulé et j’ai été transféré là-bas.

Et nous voilà tous les deux devant la maison du forestier au milieu de la forêt et il n’y avait pas d’électricité. C’était une situation d’autarcie, et c’était merveilleux ! Pour moi, c’était un rêve parce que je passais toute la journée dans la forêt et j’ai pu me réaliser loin de la bureaucratie. En hiver, il faisait sombre, nous avions un enfant chaque année – c’était un temps merveilleux.

Et dans le chalet forestier, en plus d’expériences pleines d’humour, j’ai pu faire des expériences très profondes. J’étais un jeune technicien, un ingénieur et j’étais convaincu de la technologie. J’ai vu comment en utilisant les méthodes moyenâgeuses des travailleurs forestiers sont morts au travail. J’ai vu des accidents de travail quand ils descendaient le bois de la montagne avec un traîneau. C’était très, très difficile et laborieux. Et puis il y a eu les machines – un vrai soulagement. Et au début, nous avons trouvé que ces machines étaient une bénédiction. Et j’ai essayé de mettre la technologie là-dedans. Et c’était un peu comme si cette vision du monde devait être ébranlée seulement par la technologie, il fallait toujours que je fasse des expériences.

Par exemple, un jour, deux hommes sont venus me voir et m’ont dit : « Nous sommes deux luthiers et nous avons entendu dire qu’au Moyen Age les grands maîtres de la lutherie ont trouvé leur bois dans les hautes vallées du Karwendel. » Ils m’ont demandé si j’étais prêt à chercher de tels arbres avec eux. Alors je me suis dit : « Ça a l’air intéressant, je ne connais cela que par ouï-dire, alors j’y vais et je regarde ». Et quand nous sommes allés là-haut dans une de ces vallées, ils m’ont expliqué qu’il faut un arbre à violon qui a poussé très tranquillement, très bien et donc dans les montagnes. Et les meilleurs arbres qui ont telles mutations génétiques, qui n’ont pas de ligne droite, qui ont telles fibres ondulées, c’est extrêmement difficile et rare à trouver.
Je me suis dit « Bon, on va bien voir ce que ça va donner ! »

Puis ils ont commencé à cogner sur les arbres là-haut dans la forêt et à écouter. Pour moi, c’était toujours le même « toc, toc ». Je n’ai pas entendu de différence. Et puis je me suis ennuyé. Je suis ensuite allé ailleurs et après quelques heures je suis revenu, ils étaient tout excités et ils m’ont dit : « Nous avons trouvé un arbre qui pourrait être bon. » Alors j’ai dit : « Eh bien, je vais jeter un coup d’œil. » Je suis descendu sur la route où était ma vieille VW coccinelle et j’ai sorti la tronçonneuse, j’ai pris une hache et des cales, je suis remonté et j’ai coupé dans le tronc de l’arbre. J’ai fait une entaille. Comme l’arbre était très ancien, il s’est écroulé.

De toute façon je devais faire des coupes à cet endroit, et ça n’avait pas d’importance, ça allait. J’ai fait l’entaille d’abattage, j’ai fait la coupe d’abattage, je l’ai coincé et à un moment donné, la cime a commencé à trembler. Puis l’arbre se penche, il se tient à la fin seulement sur un petit morceau de bois… Et il bascule. Et dans ces moments-là, quand toi, un petit bonhomme avec une scie bruyante, tu abats un être vivant, c’est toujours – pour moi – un moment où je rentre en moi. J’étais très calme et j’ai essuyé la sueur de mon front et j’ai regardé : Waow. Et tous les deux se sont agenouillés immédiatement et ont regardé la coupe, les anneaux de croissance de l’arbre. Parce que les anneaux annuels de croissance sont son journal intime. C’est là qu’il écrit toute sa vie.

Vous pouvez voir ce qu’il a vécu. Vous voyez, par exemple, s’il n’a pas eu de lumière quand il était petit parce que le père était trop puissant et n’a pas laissé le garçon grandir. Alors… les couronnes… puis ils végètent et n’ont aucune chance. C’est pourquoi il est si important que les vieux arbres de la forêt s’en aillent. Ce n’est que lorsque les grands arbres sont enlevés que les jeunes arbres ont une chance – c’est un processus naturel. Ou… vous voyez, s’il y a eu la famine, la sécheresse, vous voyez, si le sol a commencé à glisser, parce que tout cela se reflète. Il doit fabriquer du bois de réaction, subvenir à ses besoins, etc. Et tous ces processus sont mauvais parce qu’ils créent une tension dans le bois. Il n’y avait rien de cela avec cet arbre – c’était parfait ! Et la fibre était si ondulée – je n’arrivais pas à y croire, je me suis dit : « Comment peuvent-ils entendre ça ? » Mais c’était comme ça. Et ils l’ont regardé, ils étaient plus qu’heureux, et je leur ai vendu un morceau de bois. Ils sont repartis en voiture, ravis, et puis je n’y ai plus pensé. Ma tâche était de vendre le bois par 1 000 mètres cubes à la grande industrie. Et pas de si petites sections. C’était juste un hobby pour moi.

Un an plus tard, on frappe à nouveau à la porte… les deux mêmes personnes se tiennent de nouveau devant ma porte d’entrée. Je les ai reconnues et je leur ai dit : « Si vous voulez encore chercher du bois de violon cette année, alors partez seul et je viendrai plus tard… » Ils ont dit « Non ». « Nous ne sommes pas ici pour chercher du bois, nous sommes venus vous remercier. Parce que le tronc, c’était parfait. » Et ils m’ont expliqué que normalement il faut stocker le bois pendant dix ans avant qu’on puisse vraiment fabriquer des violons.

Mais ils ont pu tirer un grand nombre d’ébauches et ils ont déjà fait un violon d’une seule pièce. Et le violon était finalement si merveilleux qu’ils n’arrivaient pas à le croire. J’étais un peu débordé parce que je pensais… (à l’époque, il n’y avait ni e-mail ni fax) – j’ai dit : « Vous auriez pu écrire une carte postale et pas venir si loin. »
Mais ils ont dit : « Non. Nous avons décidé de vous remercier par un concert. » Ils ont sorti le violon de la voiture et un deuxième. Je suis entré dans la maison, je suis allé chercher ma femme, les enfants et le chien – ils se tenaient tous là – et puis ils ont commencé à jouer tous les deux.

Et je me suis dit : « Waow » – J’étais toujours seul dans la forêt, en été, en hiver, on y entend tant de voix. Chaque jour est différent dans la forêt. C’est pas seulement l’humidité de l’air qui change, le vent, la pluie, la neige, le gel, le dégel, c’est toujours différent ! Mais je me suis dit : « Cette voix de l’arbre que j’ai moi-même – moi-même – abattu, je ne me serais jamais attendu à cela. » Et ils jouaient du violon, au milieu de la forêt, et je me suis dit : « C’est un autre monde. » Et puis nous les avons invités à manger. Et ils m’ont expliqué : « Un violon c’est rien de plus qu’un demi kilo de bois, mais mis dans la meilleure forme. Avec tout l’amour, avec toute l’expérience, avec toute la maîtrise, que les gens ont acquis au fil des siècles. »

Puis je me suis dit : « S’ils n’étaient pas venus, j’aurais amené cet arbre – cet arbre merveilleux – dans une grande scierie et ils l’auraient coupé en planches et ils l’auraient mis quelque part. » Aucune valeur ajoutée ! Aucune valorisation ! Je leur ai dit ça, ils ont ri et ils ont dit : « Oui, la valeur ajoutée dans notre secteur c’est énorme ! » Si vous considérez un violon de Stradivarius ou de Guarnerius, de ces grands maîtres, il a aujourd’hui du poids, il vaut cent fois plus en or qu’un demi kilo de bois. Alors je me suis dit : « Oh mon Dieu, j’envoie des arbres à l’usine de panneaux d’aggloméré, ils transforment les arbres en déchets dangereux ! » Et moi qui pensais vivre à l’époque moderne où tout s’était amélioré. Et j’ai commencé à douter de ce que nous faisions.

Et puis il y avait grand-père dans notre famille. C’était un charpentier de 80 ans. Et à cinq ans, Florian (qui se tient maintenant à la table de littérature) a commencé l’école. Puis j’ai dit – bien que ça aurait été inimaginable il y a quelques années… J’ai quitté mon poste d’Etat sûr et j’ai pris cette décision avec mon grand-père : Nous deux – il avait plus de 80 ans, j’en avais 26 ou 27 – nous allons fonder une entreprise. Je voulais découvrir le secret des arbres. Dans mon cœur, il y avait simplement cet appel : je dois aller dans la nature ! Et contre tout bon sens, j’ai suivi cet appel du cœur.

Ce n’était pas si drôle. Si tu es père de jeunes enfants et responsable de nourrir la famille et que tu dis : « Je lance une action à hauts risques » et je n’ai ni plan d’affaires, ni…, rien du tout, seulement grand-père comme conseiller d’entreprise. Alors grand-père a dit : « Attention ! si nous deux on travaille ensemble, il faut que tu prennes le bois dans sa meilleure forme. » C’est là que j’ai pensé : « Oui, oui, oui, dans la meilleure forme, c’est logique, il faut prendre un bon arbre ». Il a dit « Non, non. Il faut récolter le bois de lune au bon moment. »

Je n’étais pas à l’aise avec ça. Parce que j’ai étudié la sylviculture, lui, non. Et ils ne m’ont pas dit que c’était important. J’ai eu de la chance, lui, il n’a pas eu de chance. J’ai pu faire la formation que je voulais. Il était orphelin quand il avait 7 ans. Après la fin de la Première Guerre mondiale, il a appris le métier de charpentier avec grande difficulté. Et puis il s’est retrouvé en Russie, sur le front de l’Est. C’était sa vie, pas de formation. L’année dernière, en Crimée, j’ai visité les endroits où il avait dû passer, où tous ses camarades sont morts. Terrible ! Quelle chance nous avons, de vivre dans une telle paix.

Et j’étais un peu arrogant à l’époque et je me suis dit : « Grand-père et le bois de lune. Oublie ça, ésotérisme, ça ne va pas du tout. » Mais il a été têtu (je résume) jusqu’à ce qu’il me force à récolter mon premier lot de bois de lune. En hiver, nous coupons les arbres en janvier dans la neige profonde. J’étais là, j’ai écrit le « T » pour Thoma sur chaque arbre, pour qu’il puisse être envoyé à notre petite scierie. Alors nous avons déjà commencé à construire une petite scierie. Et à la nouvelle lune, j’ai dit : « Ça y est. Les quelques centaines de mètres que nous avons coupés sont stockés dans l’alpage. Parce que, maintenant, la lune change. » Et grand-père a dit : « Je ne peux plus rien faire d’autre. » Et certains bûcherons disaient : « Oui, oui, oui, les vieux ont raison. C’est un bon point. » Et les autres souriaient. Et c’est comme ça qu’on a fait.

Au printemps, en mai, le bois se trouvait encore sur l’alpage. J’ai vérifié. Les bûcherons ont continué à travailler après que moi, j’avais arrêté. Mais un voisin a coupé le bois par la suite. Et il l’a aussi stocké sur l’alpage – 50 m plus loin. Au printemps, les bostryches sont venus et ils sont allés sans exception dans le bois voisin. Et le mien a été épargné. Puis je me suis retrouvé dans l’alpage et je me suis dit : « Je suis une personne lucide et le coléoptère n’a pas de placebo. Le bostryche aurait dû envahir les deux piles de bois, s’il était là. » Mais il ne l’a pas fait. Alors je me suis dit : « Grand-père, tu sais des choses dont je n’ai aucune idée.» Et je me suis humilié et je lui ai dit : « Grand-père, je n’y croyais pas. » Puis il m’a dit : « Tu seras surpris, tu verras que le champignon n’entrera pas là-dedans. »

Nous sommes donc arrivés à la conclusion que ce bois dure des années, des décennies, des siècles plus longtemps quand il est intégré dans une construction, et qu’on n’a pas besoin d’une goutte de ce produit toxique pour préserver le bois, si on travaille comme ça. Et puis j’ai réalisé quel trésor le vieil homme m’a donné. Et puis là seulement, j’ai réalisé qu’il n’y a bien sûr aucun intérêt à enseigner aux jeunes techniciens dans les écoles comment l’industrie chimique ne fait pas d’affaires, c’est logique. Il y avait des dons de cette industrie précisément dans toutes les salles de classe, pour que ça puisse être enseigné. Waow !

Et puis j’ai commencé à écrire des choses et je les ai écrites parce que j’ai dit : « Pour les enfants, les petits enfants, ils seront grands un jour, peut-être que ça les intéressera. » Et j’ai écrit un journal intime.

Un jour, un éditeur est venu me voir. Il voulait acheter un plancher. Pas une maison à l’époque, un petit plancher. Et nous avons entamé la conversation et nous avons également abordé le sujet du « bois de lune ». Et alors je lui ai expliqué et je lui ai raconté comme je vous le raconte maintenant. Et j’ai feuilleté mes notes parce que je voulais lui montrer exactement d’où venait le bois pour son plancher. Alors il regarde, écoute, écoute et dit : « M. Thoma, vous devez écrire un livre. C’est très intéressant. » Et j’ai ri et j’ai dit à l’époque : « Je suis une tête de bois. Je ne sais pas écrire un livre. » Alors il dit : « Vous avez écrit un livre. Le manuscrit, il est posé là. » « Ce n’est pas un manuscrit, c’est mon journal pour les enfants, mais pas pour un livre. » Alors il dit : « Mais il suffit de le formuler pour pouvoir le lire comme un texte en continu, alors vous avez un livre merveilleusement intéressant. » Je me suis dit : « Ce n’est peut-être pas une mauvaise idée, puisque moi aussi, je l’ai eue en cadeau de mon grand-père. » J’y ai réfléchi et j’ai dit : « Pourquoi pas ? Je vais y réfléchir. »

Quelques jours plus tard, je vais voir mon comptable pour clarifier certaines questions comptables et après, nous avons pris un café et il me dit : « Comment ça va ? » On a parlé et j’ai dit : « Tu sais, c’est drôle, je crois que je vais écrire un livre. » Alors il rit et dit : « Mais qu’est-ce que tu veux écrire, comme livre ? » Alors je lui ai raconté l’histoire, il a écouté en silence, puis il a dit : « Écoute, maintenant je te dis quelque chose : je t’ai accompagné dans les années fondatrices les plus difficiles. Peu de jeunes entrepreneurs survivent à un tel risque. Et tu as de la chance que ton grand-père t’ait donnée des connaissances si spéciales. C’est un avantage de savoir-faire, c’est une longueur d’avance. Il faut le protéger, le défendre, il faut mettre ça dans un coffre-fort, pas dans un livre. Tu veux écrire un livre pour que tout le monde t’imite ? Tu es fou ? » Alors je me suis dit : « Il a raison aussi. » « Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? » J’étais complètement déstabilisé et je suis rentré chez moi. Et je me suis dit : « Qu’est-ce que je dois faire ? »

Si vous ne savez plus, mes chers amis, s’il vous plaît, s’il vous plaît, si vous ne savez plus comment avancer, allez dans le silence ! Peu importe comment, que vous alliez dans la prière ou non, peu importe. Mais allez dans le silence. Et c’est ce que j’ai fait. J’en ai parlé à ma femme et j’y ai réfléchi. Et en étant assis sous un arbre, je me suis dit : « Que fais-tu, arbre, pour réussir comme ça ? » Je me suis dit : « Oui, c’est ça ! » Savez-vous quel est l’arbre qui a le plus de succès ? L’arbre qui a le plus de succès, c’est celui qui donne le plus de son savoir, de ses plus grandes richesses ! Et le perdant, c’est celui qui accumule ses richesses. Toujours, toujours, toujours, toujours !

Vous vous souvenez de l’histoire avec le sucre ? Le sucre, c’est l’or de la forêt ; avec le sucre on peut tout obtenir dans le monde des plantes. Tout, tout le sol travaille pour toi si tu as du sucre. Et l’arbre qui donne le plus, donne le plus, donne le plus, il reçoit le plus en retour. C’est vraiment comme ça. Et quand je l’ai fait… plus tard, quand ma fille a commencé à étudier la gestion d’entreprise, j’ai participé à temps partiel et j’ai étudié l’économie. Et là, c’est le contraire, que j’ai appris. Tu y apprends plein de choses, mais exactement le contraire. Mais à l’époque, je n’ai fait qu’en rire parce que je savais déjà mieux. Je vais être bref, j’ai décidé d’écrire le livre parce que je me suis dit : « A quoi bon ? Qu’est-ce que je suis censé amasser maintenant ? Ces connaissances, c’est grand-père qui m’en a fait cadeau ; moi aussi, j’en fais cadeau. » Si je ne l’avais pas fait, je ne serais pas là. Je ne serais pas là. Vous n’avez aucune idée de ce qui s’est passé.

La première chose, c’est ceci : le livre est sorti, c’était complètement non-professionnel. Je n’avais aucune idée de ce que c’est, l’écriture, je n’en avais vraiment aucune idée. Le livre est sorti et ça a été un best-seller ; nous avons tout de suite vendu les 100 000 premiers exemplaires. Un nombre incroyable, incroyable. Et j’ai reçu une avalanche, une avalanche de lettres, de retours, venant de forestiers, de bûcherons, de menuisiers, de vieux maîtres charpentiers, d’ébénistes, qui ont écrit : « Nous sommes si heureux que quelqu’un transmette cette expérience et maintenant nous vous écrivons ce que nous avons vécu. » J’ai reçu une bibliothèque de connaissances qu’on ne peut acheter nulle part dans le monde. C’était le premier remerciement. C’est incroyable.

En même temps, j’ai été attaqué dans les termes les plus forts. L’industrie chimique et la grande industrie des panneaux d’aggloméré sont arrivées et ont dit : « Bois de lune, si tu vends cinq mille livres, ça nous est égal, mais si tu vends cent mille livres, les clients commencent à nous en demander. Ça, ça ne nous plaît pas. » Alors ils ont donné un ordre de commande pour des études qui proclament que le bois de lune c’est n’importe quoi. Ça, c’est du lourd ! Si tu veux survivre en tant qu’entrepreneur et qu’il y a une étude officielle selon laquelle c’est de la fumisterie et que tu trompes les gens, ça tu dois d’abord y survivre. C’était une épreuve amère, mais vous le savez que si on survit à une épreuve, c’est qu’elle était bonne. Et savez-vous comment nous avons survécu à cela ? C’est ce qui a été le plus drôle. Après des nombreuses lettres positives, on nous a demandé si nous voulions recevoir une délégation du Japon. Alors je me suis dit : « Je ne connais le Japon que par la géographie, mais qu’ils viennent s’ils veulent. » Alors les gens sont venus du Japon et le chef de la délégation était un moine bouddhiste, un petit homme, enveloppé dans un tissu orange et ils avaient des interprètes avec eux, ils étaient très bien préparés et ils ont posé beaucoup de questions sur ce que nous faisons. Alors j’ai dit : « S’il vous plaît, je dois vous demander pourquoi vous êtes venus ». Alors l’homme me dit qu’il est le directeur du monastère, qui est le plus ancien bâtiment en bois sur terre. Il s’agit d’un bâtiment en bois vieux de 1 650 ans, de pagodes (un temple en forme de tour de quatre à cinq étages) et de bâtiments de ce genre. Et dans le monastère il y a des documents exacts sur la façon dont le bois a été récolté, à quel moment il a été récolté, comment il a été séché et traité. Et c’est 100 % cohérent avec ce que j’ai décrit dans le livre. Et ils ont été tellement surpris que quelqu’un en Europe ait écrit quelque chose comme ça, qu’ils ont décidé de rencontrer cette personne. C’est là que j’ai été stupéfait. J’étais assis là et j’ai dit : « La seule chose que je peux dire à ce sujet, c’est que le grand-père, il n’était sûrement jamais allé au Japon. »

Oui, oui… ça fait rire, mais en même temps j’ai été catégoriquement exclu de tous les appels d’offre dans mon pays d’origine, l’Autriche. Nous n’avons pas eu la chance de trouver du travail et le moine me dit au moment de l’adieu : « Ce que vous faites est bien. » J’ai dit : « Pourquoi ? » Alors il a dit : « Parce que vous travaillez d`une façon qui ne laisse aucune trace sur Terre. » Cela m’a beaucoup touché, parce que notre grande préoccupation était de batir une maison de manière à ce qu’elle soit encore bonne pour les générations à venir. En d’autres termes : qu’elle soit complètement exempte de déchets et d’ordures, qu’elle ne dégage aucun gaz chimique. Les colles utilisées dans l’industrie du bois sont toutes hautement toxiques. Il faut que ça dégage. Nous avons tout remplacé par des fixations en bois. Et nous avons tellement souffert de ce que ce travail, qui nous a menés à la limite de nos forces, ne soit pas apprécié. Et puis les Japonais arrivent et l’apprécient. Eh bien, ça a fait chaud au cœur. Puis il m’a dit : « A cause de cela, je vais vous soutenir. » Je l’ai remercié mais il y avait encore le Thomas incrédule en moi qui s’est dit : « C’est joliment dit… Mais tu ne me soutiendras pas du tout, parce que je ne te reverrai plus jamais. » Mais je ne l’ai pas dit, bien sûr.

Deux semaines plus tard, j’ai reçu un appel d’un éditeur de Tokyo – ce n’est pas qu’il voulait, il devait traduire mon livre en japonais et le mettre sur le marché, si j’étais d`accord. Bien sûr que je l’étais. La traduction en japonais a été la toute première traduction de mes livres. Et deux ans plus tard, j’avais plus de maisons dans le lointain Japon que dans mon pays natal, l’Autriche. Et tous les clients japonais, tous sans exception, avant que nous prenions une planche entre nos mains, avaient transféré d’avance en toute confiance 100 % de l’argent et pas une seule fois ils n’ont négocié une remise. C’était incroyable. Et avec cet élan, qui est venu de la générosité, nous avons pu développer l’ensemble de l’entreprise et j’ai construit mon centre de recherche.

Et là j’ai su, là je l’ai vécu moi-même, là Thomas l’incrédule s’est converti, là j’ai su que ça marche ! La création fonctionne quand tu fais de l’hygiène de l’âme. Si tu fais en sorte de garder dehors toutes ces bêtises. Et si tu te tournes du côté où il y a la vie, ça fonctionne. Là tu seras porté. Je n’ai pas grand-chose… Ivo, je connais si peu de ta vie. Mais quand je regarde ce qu’il y a ici, tu ne l’aurais pas imaginé au début. Tu es porté. Mais il faut avoir le courage de faire le pas et de dire : « Je m’engage. » Alors tu seras porté.

Oui, le bois de lune ! Mais là, bien sûr, c’était juste le début. C’est à ce moment-là que nous avons réalisé… alors pour moi, ces attaques étaient extrêmement précieuses ! J’ai pardonné à tous les agresseurs du fond du cœur et je leur en suis reconnaissant aujourd’hui. Ils sont des outils, sans le savoir. Parce qu’ils m’ont appris que la science et les connaissances anciennes doivent être réunies. Qu’il n’y a pas d’opposition, qu’il s’agit de laisser entrer la nature dans la vie. Et de ne pas dire : « Je suis membre du parti de la nature ou du parti… ». Il n’y a rien de tel ! Nous sommes une unité !

Et j’ai réalisé ceci : Nous devons faire de la recherche, de la recherche, de la recherche.
Puis nous avons dit : tous les produits chimiques dehors ! En premier nous avons développé des murs en bois massif assemblés mécaniquement.

Puis j’ai fait les premiers tests de résistance au feu. Au début des années 90, les meilleures constructions en bois les plus résistantes du monde pouvaient résister 30 minutes aux flammes expérimentales dans les laboratoires d’essai – elles ont obtenu la certification F 30 (= résistance au feu pendant 30 minutes). Mais avec nos murs et nos plafonds épais le mazout dans le brûleur s’est épuisé après deux heures pendant le premier essai au feu en laboratoire. Ensuite, ils ont dû répéter le test et nous avons été les premiers au monde à recevoir la certification F 180 : trois heures de sécurité incendie. Après trois heures, tout est déjà évacué depuis longtemps ! On ne peut pas faire ça avec du béton armé. Parce que quand il brûle à 1 000 degrés, après une demi-heure à une heure, le fer dans le béton armé est recuit et il s’effondre. Et ça, nous y sommes arrivés avec du bois !

Puis dans les années 90 et surtout après le tournant du millénaire, il y a eu cette campagne d’isolation. C’est toujours le même truc ! Le but est juste, bien sûr ! C’est juste, bien sûr, que nous ne devons pas piller du pétrole quelque part pour le transporter, avec tous les risques, dans le monde entier – et ensuite le brûler, seulement pour chauffer nos maisons. C’est bien trop précieux. Mais expliquer aux gens que pour économiser de l’énergie, ils doivent envelopper toutes les maisons avec des polystyrènes toxiques, dans lequel les maisons moisissent et dont personne ne peut plus se débarrasser… une vraie saleté, c’est de la folie ! C’est de la folie !

Etant de vrais marginaux, nous avons toujours dit : nous ne faisons jamais de publication, jamais ! D’abord construire, parce qu’alors personne ne peut dire « Ça ne marche pas ! » En parler seulement après. En tant que vrais marginaux, soutenus par des gens formidables, l’EPF Zurich (Ecole polytechnique fédérale de Zurich), nous avons toujours très bien travaillé avec les universités suisses (ici il y a encore un peu plus d’indépendance qu’ailleurs, il faut le dire) – nous avons construit les premières maisons autonomes en énergie ! Je construis une maison pour tous ceux qui le veulent, une maison qui se chauffe et se refroidit toute l’année ! Jamais plus froid que 18 degrés et jamais plus chaud que 24 degrés ! Sans que tu aies besoin d’un poêle ! Seulement avec le soleil qui brille sur le toit et avec la chaleur accumulée dans l’épaisseur du bois. Le bois isole plus d’un mois ! C’est ce que nous avons développé ! C’est ce que la nature nous offre, ça marche !

Tout comme l’a dit Barbara (l’oratrice précédente) : « Je n’ai pas besoin de Ritaline, je peux m’en sortir différemment ». Mesdames et messieurs, je n’ai pas besoin d’isolation ! La crise énergétique n’est pas un problème pour moi. Nous n’avons pas de crise énergétique. Pas du tout ! Nous avons des mauvais concepts ! C’est tout !

J’ai dû et j’ai pu construire cinq usines dans ma vie ! Et je me souviens quand nous avons construit la première usine, je me suis dit : Maintenant, nous devons la faire très grande, parce que si nous construisons des hôtels ou… Au début, nous avons construit des maisons individuelles, ensuite des bâtiments de 4 étages, puis nous avons construit la première maison du centre-ville à Hambourg, bâtiment classe 5, uniquement avec du bois, seulement avec du bois. Et on a apporté tous les certificats de sécurité incendie et on a fait les hôtels en bois les plus silencieux du monde. Puis nous avons eu la merveilleuse commande de construire une université à Moscou… nous avons fait de grandes choses. Et puis ça a pris de l’ampleur. Alors je me suis dit : « C’est comment maintenant ? Maintenant, nous avons besoin de grandes usines, de grands halls, beaucoup plus grands qu’ici, et il y a de grosses machines à l’intérieur – est-ce que je dois aussi puiser dans le réseau et l’énergie nucléaire ? Si je fais ça, j’atterris dans l’impasse de la dépendance ». Ma plus grande usine, où nous construisons le plus grand nombre de maisons, c’est au nord de Bâle en Allemagne, donc près de Fribourg/Lahr dans la Forêt-Noire. Là tout fonctionne à l’énergie solaire ! Avec le soleil qui brille sur le toit ! Tout fonctionne, toutes les machines fonctionnent ! N’importe quoi ! Chaque maison qui sort d’une telle usine si elle doit être enlevée, peut être démontée,… elles durent 500 ans, elles durent aussi longtemps que ça… Et si elle doit être enlevée rien n’est jeté, ce sera à nouveau une maison ! On peut dévisser les murs, ça retourne à l’usine, le robot perce les goujons qui maintiennent tout ensemble – il prend planche par planche – et il construit la maison suivante avec.

Les matières premières ne manquent pas, Mesdames et Messieurs ! Pour moi c’est scandaleux – SCANDALEUX – qu’on fasse peur en prétendant que la pénurie règne sur terre ! C’est le mauvais tour le plus méchant qui soit. La terre, la terre, la création, la création de Dieu est un lieu d’abondance et de joie ! Sortez au printemps et regardez un cerisier. Le cerisier a la tâche de porter disons 1 000 cerises. S’il avait été chez McKinsey [consultant en gestion] et s’il avait appris, il aurait fait pousser exactement 1 020 fleurs. Parce que tout le reste, c’est du gaspillage. Mais il a 100 000 fleurs s’il veut 1 000 cerises. Ou plus encore ! Il y en a en abondance ! Assez pour tout le monde !

Et c’est comme ça que ça marche ! Maintenant, je vais vous dire quelque chose. On nous dit par exemple : « Oui, maintenant nous avons trop peu de bois ou trop peu de manganèse ou trop peu de ressources minières, car tout le monde aimerait avoir un téléphone portable ». Passons à un autre exemple. Vous savez ce que c’est avec les déchets électroniques ! Vous savez ce qu’on va faire avec ça ? Dans une tonne de déchets électroniques, la proportion en poids de ressources minières est environ dix fois plus élevée que dans le minerai du Congo, où il est extrait comme matière première. Mais on ne récupère rien ! Nous déversons les déchets électroniques quelque part à Rotterdam ou à Bremerhaven sur un vieux cargo, nous les expédions sur la côte de l’Afrique de l’Ouest ou ailleurs, là où les gens sont sans défense et nous jetons tous les déchets toxiques sur un tas. Et les plus pauvres des pauvres en tirent peut-être encore un câble de cuivre, mais tout le reste est perdu ! Nous avons atterri dans l’impasse de l’économie du gaspillage et du jetable. Dans mes études d’économie, j’ai appris ceci : « Quand on commence un nouveau produit, il faut commencer au tout début, tout d’abord faire une étude de marché ». Disons que je fais un rasoir électrique. (Je vais consciemment quitter ma branche maintenant.) Je vais devoir faire une étude de marché : Qui achète ce rasoir, qui l’achètera ? Et qu’en est-il de sa mémoire ? Quand le rasoir électrique peut-il être hors service pour que le consommateur en achète un nouveau sans se fâcher ? Ensuite, dans le cas du rasoir, vous arrivez à la conclusion que s’il tombe en panne après deux ans, le consommateur n’achète plus la marque, s’il tombe en panne après cinq ans, il l’achètera à nouveau. Et donc il faut faire construire le rasoir électrique par les techniciens de façon à ce qu’il soit hors service après cinq ans. C’est ce qu’on appelle l’obsolescence programmée, l’usure planifiée. C’est un scandale ! Pas de stratégie marketing, c’est scandaleux ! C’est voler l’avenir des enfants ! C’est ainsi que nous fonctionnons dans l’économie.

Mais quand je regarde dans les bois – là, c’est tout à fait différent ! Chaque fourmi construit sa maison de telle sorte que, lorsqu’elle s’en va, tout est réutilisé par la colonie suivante. Il n’y a pas d’ordures, pas d’ordures !
On nous dit que nous sommes trop nombreux sur cette terre. Que nous allons arriver au point où les matières premières ne vont plus suffire. C’est un calcul très simple :

Nous sommes actuellement sept milliards de personnes, avec un poids moyen de disons… 70 kg, moins en Asie et un peu plus ici. 7 x 7 = 49. Il y a donc 500 millions de tonnes de personnes vivantes qui se promènent sur terre. Pour l’instant, tout va bien.
Les biologistes peuvent calculer le poids de toutes les fourmis et termites qui se promènent. C’est incroyable. Le monde des insectes est toujours sous-estimé, ils pèsent 6 à 7 fois plus que nous, les humains. Incroyable !

Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire : « Les fourmis, ces sales bêtes, elles mangent tout, c’est beaucoup trop, maintenant les ressources s’épuisent. » Non, bien sûr que non, parce que ces animaux vivent une économie circulaire. Ils conçoivent chaque produit de manière à ce que tout puisse être réutilisé.

Et si nous avions construit des villes il y a cent ou cinq cents ans à partir de maisons où tout pouvait être démonté et réutilisé, alors je n’aurais plus besoin d’une forêt comme fournisseur de matières premières. Alors je ne courrais jamais le risque que la forêt soit pillée.

Mais quand je vais dans les bois à la manière d’Ikea, que je transforme tout en panneaux agglomérés, que je conçois les meubles pour qu’ils puissent être cassés au premier déménagement, pour que le client doive en acheter de nouveaux et que les déchets soient un fardeau pour ceux qui doivent les éliminer… mais de toute façon le public paie… alors, la question des ressources se pose.

Je vous l’ai expliqué en détail parce que je vous le dis : Dans ce monde, il n’y a aucune raison d’avoir peur, aucune.
Et il y a une autre loi très importante, et maintenant j’en viens à mon dernier chapitre :

Une loi très importante dans la nature à l’extérieur, près des arbres, il n’y a rien de tel que l’idéologie ou la morale, il n’y a rien de tel. Tout est aussi décentralisé que possible. Et là dehors, toute expérience est permise. Il n’y a personne qui dise : « Horreur, ne fais pas ça, parce que c’est mauvais quand tu baisses ton pantalon ou que tu fais autre chose ». Il n’y a rien de tel. Mais inversement, pour que tout soit permis, la responsabilité incombe toujours à celui qui le fait.
Un manager qui expérimente quelque chose et qui dit que c’est les autres qui payeront les pots cassés, ça n’existe pas. Tout le monde peut tout essayer, mais c’est chacun qui en porte la responsabilité. Et quelque chose d’étrange en est sorti, c’est du moins ce que j’ai observé : Le mieux, c’est toujours ce qui sert la vie de tous. Ce qui sert la vie de tous, c’est ce qui va réussir – et ça, c’est incroyable.

Et maintenant, j’en viens au sujet de la « santé », parce que la santé c’est évidemment quelque chose d’important pour les gens. Le matériau bois a une influence très pertinente et impressionnante sur notre santé, car il a été créé ainsi.

L’arbre a énormément à voir avec notre santé.

J’ai écrit le livre : « Le langage secret des arbres » et j’ai ensuite rencontré par hasard un des chercheurs en médecine les plus renommés et les plus respectés d’Autriche, un certain professeur Maximilian Moser, qui avait sa chaire à la faculté de médecine de Graz. Et pendant ce temps – nous étions impliqués là-dedans – il y a eu des expériences pour voir sur le plan physiologique ce qui arrive à un être humain s’il vit, travaille ou dort dans une maison en bois – ou dans une maison construite commercialement à partir de plaques de plâtre et de matériaux synthétiques comme nous les connaissons. Les résultats ont été impressionnants !

Au début, nous avons fait deux chambres à coucher : l’une en bois et l’autre en imitation bois, en stratifié, c’est-à-dire en plastique qui ressemble au bois.
Toute personne qui dort dans du bois pur économise le travail du cœur d’une heure entière en une nuit. Les habitants de Graz étaient des spécialistes de la mesure du système nerveux végétatif. Ils avaient également mis au point une nouvelle procédure. Toute personne qui dort ou travaille dans une pièce en bois a de meilleures chances de guérison quand il est malade, il a un système nerveux végétatif renforcé, une meilleure concentration, et ainsi de suite. Incroyable !

J’ai été fasciné par ces expériences et au passage j’ai parlé de cela à mon éditeur de l’époque du livre « Le langage des arbres ». Ensuite rien ne pouvait plus l’arrêter. Il a dit : « Erwin, j’ai besoin que tu m’écrives un livre sur le bois et la santé. »

J’étais très réticent parce que je disais : « Hannes, je ne suis pas médecin. Je ne me sens pas appelé à écrire sérieusement sur le sujet de la santé. On ne peut pas faire ça si on n’est pas médecin. Je n’ai pas assez de connaissances de base. »

Bien sûr, il n’était pas satisfait de cela. Un jour, il m’a dit : « Maintenant, tu vas m’écrire ce livre. » « Pourquoi ? » « J’ai reçu l’accord du professeur Moser, il fera pour toi la rédaction sur tout ce qui est médical. Et ainsi tu as derrière toi toute l’Université de Graz – la faculté de médecine la plus renommée. » J’ai dit : « Waow, c’est génial ! C’est une grande opportunité. Si ça tient, je le ferai. »

Puis nous nous sommes rencontrés à la rédaction de Salzbourg. J’ai posé une condition : « Cher Professeur Moser, si c’est ainsi que cela doit être, alors vous devez répondre aux questions les plus stupides que je puisse poser en tant que profane. J’ai besoin, pour ainsi dire, que tout ce qui est dans le livre soit prouvé médicalement et scientifiquement. » Il a dit oui.

Et une nouvelle aventure a commencé.

J’ai grandi de façon très rustique quand j’étais enfant. Je ne veux pas comparer cette époque avec celle d’aujourd’hui, c’est impensable. Nous avons grandi très différemment des enfants d’aujourd’hui. Imaginez : si aujourd’hui un instituteur de maternelle disait aux enfants : « Chers enfants, aujourd’hui nous allons jouer toute la journée sur le tas de fumier. » On ne peut pas faire ça. Les conditions d’hygiène étaient complètement différentes.
Nous étions à la ferme, nous avons dû beaucoup travailler, tout était complètement différent. Mais de cette enfance, j’ai ramené des souvenirs et je les ai emportés avec moi. Je m’en suis souvenu… nous avons toujours une petite ferme à la maison aujourd’hui. Et quand j’étais enfant, je devais souvent travailler avec des chevaux, il n’y avait pas de tracteur chez le voisin. Et j’aimais aller avec les chevaux et regarder comment deux chevaux qui ne s’aimaient pas s’approchaient trop. Une jument a pris son élan et l’autre en a vraiment reçu une. Elle était ferrée, et ça a fait une plaie béante à l’épaule avec de la chair qui pendait.

Sérieusement, si un cheval comme celui-là a une septicémie, il meurt rapidement. Malgré tout, personne n’a appelé le vétérinaire, ça aurait été beaucoup trop cher. A la place, la grand-mère est allée dans l’étable, a pris une boîte sale en fer blanc, qui se trouvait toujours dans l’étable. Elle l’a ouverte et il y avait à l’intérieur une pommade faite maison avec de la résine. Ils l’ont appliquée sur la plaie et une semaine plus tard, le cheval était de nouveau prêt à travailler. La terrible blessure a été guérie sans problème.

Peu de temps avant mon entrée à l’école, le chien de la cour m’a profondément mordu le mollet. Mais avant, moi, j’avais essayé quelque chose avec le chien. Et il y a eu la même procédure. Bon s’il te plaît, ne le prends pas mal. Si je vois une telle blessure chez un enfant aujourd’hui, je vais chez le médecin. Mais personne ne m’amenait chez le médecin à l’époque. Ils ont étalé la pommade sur moi, elle m’a guéri. Cette pommade de résine, elle était omniprésente.

Le point culminant a été lorsque grand-père, âgé de plus de 80 ans, s’est blessé. C’était toujours notre coutume, le samedi nous avions chez notre grand-mère café et gâteaux. C’est là qu’ils se réunissaient. Ce samedi-là, grand-père était encore dans l’atelier comme si souvent et il finissait quelque chose ; et nous nous sommes déjà assis dans la cuisine avec le café. Soudain la porte s’ouvre, grand-père sort de l’atelier, il a glissé, sa main dans la raboteuse, dans la tête de fraisage. Il ne s’est pas coupé les doigts comme ça arrive normalement, mais il s’est taillé tout le muscle à la base du pouce. C’était une entaille énorme, ça saignait terriblement.

Il apparaît dans la cuisine et dit à grand-mère : « Muatta, hiaz brauch i a Soim. » [Mère, maintenant, j’ai besoin de la pommade.] Il saignait tellement et nous étions choqués, bien sûr, et on s’est levé d’un bond : « Tout de suite ! Le médecin d’urgence. » Un autre a dit : « Pas le médecin d’urgence, emmène-le à l’hôpital, il doit être recousu. » et grand-père n’a pas paniqué, il est resté calme. Il m’a dit : « Non, non ! Vous n’avez pas besoin d’appeler qui que ce soit, parce que moi, je ne monterai pas dans la voiture. » Et à ce moment là, grand-mère est arrivée ; vous savez ce qu’elle avait dans les mains ? Et je pensais que je devais l’empêcher, parce que c’était clair pour les chevaux, mais pour les humains ?

Je pensais que s’il avait une septicémie, un empoisonnement du sang, il était mort. Un vieil homme comme ça ne peut pas faire ça. Mais on ne pouvait pas l’en empêcher. Il a mis la pommade sur la blessure et après 14 jours, la plaie avait guéri sans complications. Je n’en reviens pas !

Et c’est ce que j’ai dit au professeur. J’ai dit : « Max, qu’est-ce que tu en dis ? Est-ce que les gens avaient un meilleur système immunitaire et que nous sommes affaiblis aujourd’hui ? Comment c’est possible ? Il n’y avait pas d’hygiène dans le soin de ces plaies. » Alors il m’a dit : « Tu as la recette ? » Moi : « Bien sûr que j’ai la recette, parce que ma femme est pharmacienne et aussi du côté de la naturopathie. Elle avait l’habitude de préparer des pommades et de faire toutes ces choses. Elle l’a appris. »

J’ai toujours été Thomas l’incrédule. Quand je me blessais, je courais à la pharmacie. J’utilisais la pommade pour les animaux, mais j’ai acheté de la Bétadine et du Merfen à la pharmacie quand je me faisais mal.
Je lui ai dit ça pour qu’il ne me soupçonne pas d’être sur une mauvaise voie. Je lui ai aussi donné la recette, au grand professeur.

Lors de la réunion suivante, il dit : « Erwin, c’est quelque chose de spécial avec la résine. » « Pourquoi ? » « Imagine, on a examiné la résine de mélèze dont tu parles. Et cette substance tue les bactéries, les champignons et les virus dans une plus grande mesure (c’est-à-dire qu’elle tue tous les agents pathogènes) que tout autre médicament disponible dans l’industrie pharmaceutique. »

J’ai dit : « Quoi ? ? ! Max, toi, tu es le grand spécialiste de médecine traditionnelle. Tu formes des médecins et tu dis ça ? »
Il dit : « Erwin, c’est comme ça. Et je vais te dire autre chose : cette recette que la nature a trouvée est si complexe qu’on ne peut pas la recréer synthétiquement. Ce n’est pas un truc pour faire des affaires. Ça ne marche pas. Mais c’est très efficace ! » Moi : « Max, dans ma scierie – notre entreprise a grandi pendant ce temps-là et parce que personne ne fait plus le bois de lune, nous avons construit notre propre scierie – il y a assez de résine de mélèze. En une heure, j’en ai déjà un seau plein. Je le fais comme Panoramix dans Astérix et Obélix – je la mets dans un seau et tout le monde reçoit la pommade – c’est super. On peut aider les gens ainsi ! » Il m’a écouté et m’a dit : « Écoute, tu vas rester sagement avec tes maisons en bois. » « Pourquoi ? » il répond : « Si tu penses que tu vas entrer dans une stratégie d’affaires de l’industrie pharmaceutique, tu ne seras pas heureux. Ne t’y aventure pas ! »

J’ai compris ce bon conseil tout de suite et je me suis dit : « J’ai déjà eu un tel combat derrière moi. » Et j’ai demandé : « Et qu’est-ce qu’on fait alors ? » Il m’a dit : « Tu m’as raconté l’histoire des Japonais : Le savoir peut être transmis. »
Puis nous avons écrit la recette de la pommade de mélèze dans le livre « La médecine douce des arbres ».
Vous ne pouvez pas imaginer – il est arrivé exactement la même chose qu’avec le bois de lune à l’époque. J’ai mon propre dossier à la maison – et il faut le dire pour sauver l’honneur des médecins – des médecins praticiens de tous bords, qui m’ont envoyé des rapports sur leurs expériences avec la pommade :

Une ORL de Munich m’a écrit : Elle a un grand cabinet à Munich et pour la première fois, elle a pu guérir complètement une mycose d’oreille tenace.
J’ai reçu une lettre d’un chirurgien. Il opère tous les jours et plus de 90 % de ses patients ont une cicatrisation satisfaisante. Près de 10 % ont des problèmes. Il peut les résoudre presque tous avec cette pommade. Imaginez-vous ça !
Et c’est de ça qu’il s’agit ! Il ne s’agit pas d’aller au combat maintenant et de combattre quelque chose. Il suffit d’accepter ce qui nous est donné jour après jour.
Je vous souhaite tout cela de tout mon cœur. Merci beaucoup ! Je vous souhaite le meilleur !

Applaudissement

Thoma : Merci

Applaudissement

Ivo : Merveilleux. On rattrape maintenant tout ce qu’on a dû supprimer.

Ivo : OK, pour résumer, on pourrait t’écouter pendant des heures. L’enseignement de l’école autant que de l’église nous dit qu’on peut discourir sur tout mais jamais plus de 20 minutes. La philosophie ou, que sais-je, la psychologie dit qu’on ne peut pas être attentif plus de 20 minutes. Tu es le dernier conférencier, ça fait au moins une heure et demie que tu parles, et c’est la fin d’une journée incroyablement dense en information. On a absorbé chaque mot, tu l’as vu à notre réaction. Je te souhaite énormément de succès pour ton avenir, afin que beaucoup puissent en profiter. Merci beaucoup pour ces secrets.

Thoma : Merci. On va se revoir

Ivo : Nous nous reverrons. Merci beaucoup !




Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »

[Source : profidecatholica.com]

« Nous sommes gouvernés par les membres d’un lobby mondial de conspirateurs criminels qui nous disent directement que leur plan est de nous éliminer, et pendant tout ce temps, nous sommes assis ici à nous demander pourquoi nous devons porter des masques dans les bus et pas dans les restaurants ».

Monseigneur Carlo Maria Vigano.

(LifeSiteNews) – Note de l’éditeur : Ce qui suit est la transcription d’une interview vidéo que l’archevêque Carlo Maria Viganò a donnée à Armando Manocchia de Byoblu TV.

Armando Manocchia : Votre Excellence, [ici en Italie] nous sommes maintenant en faillite économique et financière, où la dette publique dépasse maintenant 2,7 milliards d’euros. À mon avis, le problème est la faillite morale et éthique non seulement de la classe dirigeante, mais aussi d’une partie importante de la population. Que pouvons-nous faire pour reconstruire un tissu social qui inclut un sens éthique et moral ?

Mgr Viganò : La faillite est le résultat inévitable de multiples facteurs. Le premier est le transfert de la souveraineté monétaire des nations individuelles à un organisme supranational tel que l’Union européenne. La Banque centrale européenne est une banque privée qui prête de l’argent à des taux d’intérêt aux États membres, les forçant à s’endetter perpétuellement. Je rappelle, en passant, que la Banque centrale européenne est officiellement détenue par les banques centrales des nations qui en font partie ; par conséquent, puisque les banques centrales sont contrôlées par des sociétés privées, la BCE elle-même est essentiellement une société privée, et agit comme telle.

Le deuxième facteur est le seigneuriage, c’est-à-dire le revenu que la Banque centrale tire de l’émission de monnaie pour le compte de l’État, qui emprunte auprès d’elle non pas pour le coût matériel de l’impression des billets, mais pour leur valeur nominale : un vol au détriment de la communauté, car l’argent appartient aux citoyens et non à un sujet privé composé de banques privées.

Le troisième facteur réside dans la politique économique et financière de l’Union européenne, qui impose des prêts à intérêt en octroyant les fonds que les différentes nations ont préalablement versés. L’Italie, qui est un contributeur net, se retrouve donc à devoir anticiper des milliards sur lesquels non seulement elle ne perçoit pas d’intérêts, mais qui lui sont rendus à usure comme s’ils n’étaient pas les siens.

Le quatrième facteur est dû aux politiques fiscales misérables des récentes administrations [italiennes], sur ordre péremptoire de la Troïka, à savoir le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne, qui sont les créanciers officiels des pays membres. L’importante exonération fiscale des grands groupes financiers et commerciaux et le harcèlement des petites entreprises sont à la base de l’appauvrissement progressif du pays et de l’échec de nombreuses activités, avec pour conséquence l’augmentation du chômage et la création d’une main-d’œuvre bon marché. Et n’oublions pas que c’est toujours l’Union européenne qui impose les soi-disant réformes, basées sur un faux récit — pensez au réchauffement climatique ou à la surpopulation — avec le chantage des prêts qu’elle a consentis aux pays membres : l’égalité des sexes et d’autres horreurs ont été introduites dans les législations nationales sans aucune consultation des citoyens, sachant même très bien qu’ils étaient contre.

Enfin, l’action subversive de l’Agenda 2030 de l’ONU — c’est-à-dire la Grande Réinitialisation du Forum économique mondial — a pour objectif déclaré le transfert de la richesse des nations et des individus vers de grands fonds d’investissement gérés par la mafia mondialiste. Cette opération subversive doit être dénoncée et poursuivie par les magistrats, car elle constitue un véritable coup d’État silencieux contre la collectivité.

Je tiens cependant à préciser que l’aspect économique n’est qu’un moyen pour atteindre des objectifs bien plus inquiétants, comme le contrôle total de la population mondiale et son asservissement : si les citoyens sont privés de l’accès à la propriété ; si on les empêche d’avoir la liberté d’entreprendre ; si le chômage endémique est causé et augmenté par l’immigration incontrôlée et les urgences sanitaires, réduisant le coût du travail ; si les Italiens sont harcelés par des impôts exorbitants ; si on pénalise la famille traditionnelle en rendant pratiquement impossible à deux jeunes de se marier et d’avoir des enfants ; si l’on détruit l’éducation dès l’école primaire et que l’on crée un vide culturel en frustrant le talent des individus ; si l’on annule l’histoire de notre terre natale et que l’on nie le glorieux héritage qui a fait la grandeur de l’Italie au nom de l’inclusion et du renoncement à notre identité nationale, à quoi peut-on s’attendre, sinon à une société sans avenir, sans espoir, sans envie de se battre et de s’engager ?

Pour reconstruire le tissu social, il est d’abord essentiel d’avoir conscience du coup d’État en cours, réalisé avec la complicité des gouvernants et de toute la classe politique. Comprendre que nous avons été spoliés de nos droits inaliénables par une organisation criminelle internationale est le premier pas indispensable à faire. Une fois que cela sera compris, surtout par le côté sain des institutions et du pouvoir judiciaire, il sera possible de juger les traîtres qui ont rendu possible ce coup d’État silencieux, en les bannissant à jamais de la scène politique. Évidemment, l’Italie devra retrouver sa souveraineté, d’abord en quittant l’Union européenne.

A. Manocchia : Dans cette œuvre de reconstruction, dans laquelle l’Alliance antimondialiste que vous avez initiée jouera un rôle décisif, quelles seront les premières initiatives à lancer ?

Mgr Viganò : Il faudra mettre en œuvre un projet clairvoyant et de grande envergure, qui a pour but la formation intellectuelle, scientifique, culturelle, politique et même religieuse de la future classe dirigeante, en la dotant de la capacité de jugement critique et de solides références morales. Il faudra créer des écoles et des fondations d’où émergera une classe dirigeante de citoyens vertueux, de gouvernants honnêtes, d’entrepreneurs qui sauront concilier les exigences légitimes du profit avec les droits des travailleurs et la protection des consommateurs.

Ceux qui occupent des fonctions publiques, comme tout citoyen honnête, doivent être conscients qu’ils sont responsables devant Dieu de ce qu’ils font, et qu’ils doivent faire passer le bien commun avant l’intérêt personnel, s’ils veulent se sanctifier dans le rôle que le Seigneur leur a assigné et mériter le paradis. Nous devons éduquer les enfants et les jeunes à l’honnêteté, au sens du devoir et de la discipline, à la pratique des vertus cardinales comme conséquence cohérente des vertus théologales ; à la responsabilité de savoir que le bien et le mal existent, et que notre liberté consiste à nous mouvoir dans la sphère du Bien, parce que c’est ce que Dieu a voulu pour nous. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande, a dit Notre Seigneur (Jn 15,14). Et cela vaut également pour les affaires publiques, où la moralité a été remplacée par la corruption, la recherche du profit personnel, l’abus des lois, la trahison des citoyens et le lâche asservissement à des puissances hostiles. Prenons un exemple de l’allégorie du bon gouvernement, représentée par Ambrogio Lorenzetti dans les salles du Palazzo Comunale de Sienne : nous y retrouverons cette simplicité de principes qui inspirait et guidait les pouvoirs publics dans les communes italiennes [Comuni] du XVe siècle.

A. Manocchia : En Italie, la culture apolitique des 50 dernières années a produit une classe dirigeante corrompue, et maintenant, peut-être précisément à cause de cela, nous avons un régime totalitaire. Notre cher et merveilleux pays subit les effets les plus négatifs de son histoire. Il ne semble plus faire partie de l’Europe ou de l’Occident. Les citoyens, les personnes individuelles, ne comptent plus pour rien. Les politiciens d’abord, puis les gouvernements, et maintenant des nations entières sont soumis aux diktats de l’agenda mondialiste du Nouvel Ordre Mondial. En plus de la corruption mentionnée ci-dessus, y a-t-il une corrélation avec le fait que l’Italie a été historiquement le berceau du christianisme et le centre de l’Église catholique ?

Mgr Viganò : Mais c’est évident ! La fureur mondialiste frappe surtout, de manière impitoyable et cruelle, les nations catholiques, contre lesquelles elle continue de sévir depuis des siècles pour effacer leur Foi, leur identité, leur culture et leurs traditions. Ce sont précisément les pays catholiques — l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande — qui ont le plus souffert de l’attaque de l’élite maçonnique, qui favorise en revanche les nations protestantes dans lesquelles la franc-maçonnerie a régné sans partage pendant des siècles. Avec la Révolution française, la monarchie capétienne a été détruite ; avec la Première Guerre mondiale, l’Empire austro-hongrois, également catholique, a été détruit, ainsi que l’Empire russe orthodoxe. La Seconde Guerre mondiale a détruit la monarchie de Savoie, qui a d’abord été complice du « Risorgimento », puis sa victime. Le changement de régime n’est pas une innovation récente, bien au contraire !

Il y a des pays qui ne tolèrent pas que des nations catholiques soient prospères et compétitives, indépendantes et en paix, parce que ce serait la preuve qu’il est possible d’être de bons chrétiens, d’avoir des lois bonnes et justes, des impôts équitables, des politiques pro-famille, la prospérité et la paix. Il ne doit y avoir aucun terme de comparaison. C’est pourquoi ils veulent non seulement la misère de la population, mais aussi sa corruption, la laideur des vices, l’égoïsme cynique du profit, l’asservissement aux passions les plus basses. Un peuple sain d’esprit et de corps, libre, indépendant et fier de son identité est redoutable, car il ne renonce pas facilement à ce qu’il est et ne se laisse pas subjuguer sans réagir. Un peuple qui honore le Christ comme son Roi sait que ses gouvernants se considèrent comme ses vicaires, et non comme des despotes obéissant à ceux qui les enrichissent ou leur donnent du pouvoir.

N’oublions pas que la Révolution française a arraché la couronne royale à Jésus-Christ, opposant les prétendus « droits de l’homme et du citoyen » aux droits souverains de Dieu. Des droits qui, libérés du respect de la loi morale naturelle, incluent aujourd’hui l’avortement, l’euthanasie (même des pauvres, comme c’est le cas aujourd’hui au Canada), le « mariage » avec des personnes du même sexe, le « mariage » avec des animaux, et même le « mariage » avec des choses inanimées (vous avez bien compris : il y a des propositions de lois approuvant ces choses faites par les 5 Stelle [parti politique italien]), la théorie du genre, l’idéologie LGBTQ et tout le pire qu’une société sans principes et sans foi peut revendiquer. La laïcité de l’État n’est pas une conquête de la civilisation, mais plutôt un choix délibéré de barbarisation du corps social, auquel on impose la prétendue neutralité du gouvernement par rapport à la religion, qui est en fait un choix religieux d’athéisme militant et anticatholique. Et lorsque la manipulation des masses ne parvient pas à les forcer à faire certaines « réformes », le chantage des fonds européens prend le relais : [fonds] accordés uniquement à ceux qui obéissent aux diktats de l’UE. En substance, ils détruisent d’abord l’économie et suppriment la souveraineté monétaire nationale et l’autonomie de décision en matière fiscale et économique, puis lient l’aide à l’acceptation d’un modèle de société corrompu et égoïste dans lequel aucune personne honnête ne voudrait vivre. « L’Europe nous demande de le faire ! » – c’est-à-dire un lobby de technocrates qui n’est élu par personne et qui s’inspire de principes totalement inconciliables avec le droit naturel et avec la foi catholique.

Mais si l’État profond a entrepris d’effacer la religion catholique de la vie publique des nations et de la vie privée des citoyens, il faut reconnaître que l’Église profonde a également apporté sa propre contribution à cette sécularisation, depuis le Concile Vatican II, au point de cautionner le sécularisme pourtant condamné par le Bienheureux Pie IX et de reléguer la doctrine de la royauté sociale du Christ à une dimension symbolique et eschatologique. Après soixante ans de dialogue avec la mentalité du monde, Jésus-Christ n’est plus Roi même de l’Église catholique, tandis que Bergoglio renonce également au titre de son Vicaire et préfère passer son temps à jouer avec la Pachamama à Saint-Pierre.

A. Manocchia : La psychopandémie créée avec art a produit des psychoses, des paniques, des terreurs et des souffrances physiques et mentales qui ont laissé une trace indélébile, de graves troubles sociaux, ce qui ne s’était jamais produit de cette manière dans l’histoire de l’humanité. Ils ont réduit l’homme à l’état de zombie. Quel est le message que l’on peut transmettre face à cette conformation et ce formatage imposés de la population ?

Mgr Viganò : Vous avez utilisé à juste titre le terme de « formatage » qui, dans un certain sens, rappelle précisément la Grande Réinitialisation inaugurée par la psycho-pandémie et qui se poursuit aujourd’hui avec la guerre et l’urgence énergétique. Nous devons nous demander ce qui a pu conduire des nations entières à apostasier leur Foi, à effacer leur identité sans remords, à oublier leurs traditions, en se laissant façonner sur le modèle de l’idée anglo-saxonne du melting pot. Cette question s’applique tout particulièrement à notre chère Italie, défigurée par des décennies de subordination idéologique, d’une part à la gauche française ou au communisme soviétique, d’autre part au libéralisme américain « néo-con ». Aujourd’hui, nous constatons que le communisme chinois et le libéralisme mondialiste ont fusionné au Forum économique mondial de Davos, menaçant le monde entier et notre pays en particulier.

Bien sûr, la Seconde Guerre mondiale a créé les conditions de la colonisation de l’Italie, selon un modèle consolidé que nous voyons encore aujourd’hui adopté par l’OTAN : détruire, bombarder et raser les dictatures réelles ou présumées, afin de les remplacer par des régimes fantoches au service d’intérêts étrangers. Redécouvrir la fierté d’affirmer son identité et sa souveraineté est une étape essentielle pour la rédemption de l’Italie et la reconstruction de tout ce qui a été détruit. C’est pourquoi je considère que le modèle de la multipolarité est une perspective intéressante pour combattre le Léviathan mondialiste qui nous menace aujourd’hui dans tous les aspects de la vie quotidienne.

La défaite de l’État profond par les forces saines au sein des États-Unis d’Amérique sera la prémisse d’une coexistence pacifique des nations, sans qu’il y ait une nation qui se considère supérieure et légitimée à soumettre les autres. C’est pourquoi Donald Trump a été évincé par fraude électorale de la présidence des États-Unis, en le remplaçant – encore un changement de régime – par un personnage si corrompu qu’il est incapable de gouverner sans être manœuvré.

A. Manocchia : Peut-on dire que l’Occident est en crise parce qu’il rejette Dieu et la loi naturelle, et surtout parce qu’il sous-estime la valeur de la vie et a commis une énorme erreur d’un point de vue moral, économique et social qui a conduit à la dérive éthique actuelle et au déclin moral ?

Mgr Viganò : Je ne pense pas que l’on puisse parler d’une « erreur » ; il s’agit plutôt d’une fraude, d’une trahison réalisée par ceux qui, en position de pouvoir, ont décidé, par culpabilité, de transformer l’Italie en une colonie en partie de l’Allemagne (en ce qui concerne l’économie), en partie de la France (en ce qui concerne la culture), en partie des États-Unis (en ce qui concerne la politique internationale) et en partie de toute l’Union européenne (en ce qui concerne la politique fiscale et les soi-disant réformes). Nous sommes toujours soumis à quelqu’un, alors que notre pays a montré à plusieurs reprises dans l’histoire – dans des périodes beaucoup plus difficiles et troublées – qu’il pouvait très bien rivaliser avec les grandes puissances étrangères.

Le problème fondamental est que les gouvernements que nous avons eus – depuis la monarchie savoyarde – ont été entièrement manœuvrés par la franc-maçonnerie, décidant des réformes, déclarant les guerres, traçant les frontières et stipulant les traités toujours et uniquement sur les ordres des Loges. Des parlementaires maçonniques notoires, des ministres francs-maçons, des professeurs d’université maçonniques, des francs-maçons primaires, des officiers supérieurs maçonniques, des éditeurs francs-maçons et des évêques francs-maçons ont obéi au serment d’allégeance à la Grande Loge et trahi les intérêts de la Nation italienne. Aujourd’hui, la franc-maçonnerie se sert de son « bras séculier », le Forum de Davos, qui établit l’ordre du jour des Nations unies, de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Union européenne, des diverses fondations « philanthropiques », des partis politiques et de l’église bergoglienne.

Mais le fait que ce coup d’État soit si vaste et ramifié n’implique pas qu’il soit moins réel ; en effet, la situation actuelle est très grave précisément parce qu’elle implique des centaines de nations qui sont en fait gouvernées par une seule élite de conspirateurs criminels. D’autre part, il n’est pas nécessaire de parler de « théories de la conspiration » : il suffit d’écouter ce que le principal architecte du Grand Reset, Klaus Schwab, a déclaré le 23 mai alors qu’il s’exprimait au Forum de Davos : « L’avenir ne se construit pas tout seul : c’est nous [du Forum économique mondial] qui allons construire l’avenir. Nous avons les moyens d’imposer le monde que nous voulons. Et nous pouvons le faire en agissant comme une “partie prenante” dans les communautés et en collaborant les uns avec les autres ».

La crise ukrainienne fait également partie de ce plan : « Avec le bon récit, nous utiliserons la guerre pour vous rendre vert ». Le conseiller de Schwab, Yuval Noah Harari – qui résume tous les « talents » de l’intellectuel woke en tant qu’Israélien, homosexuel, militant végétalien des droits des animaux, anti-Poutine et anti-Russie, ainsi que farouchement contre Trump – est allé jusqu’à déclarer sans vergogne : « Dans dix ans, tout le monde aura un implant cérébral et une vie éternelle dans le domaine numérique… Google et Microsoft décideront quel livre nous devons lire, qui épouser, où travailler et pour qui voter… ». Harari est l’auteur de divers essais, dont « Sapiens », « Des animaux aux dieux », « Une brève histoire de l’humanité (2011) « Homo Deus », « Une brève histoire du futur » (2015). C’est le délire absurde de l’homme transhumain qui pense pouvoir vaincre la mort et se transformer en dieu.

L’escroquerie réalisée contre le peuple italien a été celle de lui faire croire, à partir du XIXe siècle, que c’était sa volonté de se libérer du joug de la tyrannie des différents États italiens pré-unification, sous l’égide des souverains piémontais obéissant à la franc-maçonnerie ; que c’était sa volonté de se rebeller contre l’autorité des Souverains légitimes au nom de la  » liberté « sans comprendre qu’il serait soumis à des corrompus bien pires ; que c’était leur volonté de se débarrasser de la monarchie savoyarde dans l’immédiat après-guerre pour mettre en place à sa place la République italienne ; que c’était leur volonté d’adhérer à l’Union européenne avec le mirage de l’Eldorado [qu’elle conduirait à la richesse et à la prospérité], pour découvrir ensuite quelle supercherie tout cela représentait. Et qui se cachait derrière ces revendications de liberté, de démocratie, de progrès ? Toujours et uniquement la franc-maçonnerie, avec ses serviteurs infiltrés partout.

Le moment est peut-être venu pour les Italiens de commencer à décider de leur avenir sans qu’il soit dicté par de véritables traîtres, et pour que les traîtres soient jugés pour ce qu’ils sont – des conspirateurs criminels – en les excluant à jamais de la politique et de toute possibilité d’interférer dans la vie du pays. Que les magistrats et les policiers se souviennent que très bientôt ceux qui ont soutenu ce régime dictatorial seront considérés comme des collaborateurs et condamnés comme tels. Un sursaut de dignité et d’honneur de leur part dès maintenant serait encore crédible.

A. Manocchia : Pourquoi l’Occident, si riche en histoire et en culture, ne considère-t-il pas les effets de cette attitude qui contredit et nie la loi naturelle ? Comment est-il possible à l’homme rationnel de la nier ?

Mgr Viganò : L’homme est rationnel, oui. Mais il est aussi soumis aux passions, à la concupiscence, aux séductions du monde. Ce n’est que dans la vie de la grâce surnaturelle que l’homme est aidé par Dieu pour se conserver dans l’amitié avec Dieu et être capable d’agir dans le bien. Mais que nous a appris le mouvement tant célébré du romantisme, sinon que la raison doit céder au sentiment et que la volonté ne peut pas gouverner les passions, que « le cœur ne se commande pas », alors que c’est le contraire qui est vrai ? Là aussi, nous voyons comment, avec les opérations de manipulation des masses relativement banales – à partir de Giuseppe Verdi, de tous les opéras et romans – la perception du devoir moral dans le peuple et dans la bourgeoisie a été effacée, pour la remplacer par l’asservissement à l’irrationnel et à la passion momentanée, avec tous les dégâts qui en ont découlé.

À l’origine de la négation de la loi naturelle, il y a le relativisme, considérant toutes les idées comme acceptables et légitimes, niant l’existence d’un principe transcendant inscrit dans l’homme par le Créateur. L’histoire, la culture et l’art deviennent alors des phénomènes à analyser dans une clé sociologique ou psychologique et ne sont plus ce qui constitue une civilisation. Mais attention : ceux qui nient Dieu comme Créateur et Rédempteur ne le font pas pour permettre à ceux qui ne sont pas chrétiens de pratiquer leur religion, mais plutôt pour empêcher ceux qui sont chrétiens de façonner la société selon les principes de la doctrine sociale et du bien commun. Derrière tout cela, il y a des gens qui détestent Notre Seigneur.

La question que vous me posez, Dr Manocchia, devrait alors être : « Pourquoi les serviteurs de Satan devraient-ils cesser de détester tout ce qui ressemble de près ou de loin au Christ, puisqu’ils l’ont toujours fait ? ». Penser que nous pouvons dialoguer avec un ennemi qui veut nous détruire est soit irresponsable, soit criminel : il y a des ennemis qui doivent être vaincus sans aucun scrupule puisqu’ils sont dévoués au mal.

La faute de l’Occident est d’avoir cru les mensonges de la Révolution – qui était aussi une Grande Réinitialisation – de s’être laissé entraîner dans un tourbillon de rébellion et d’apostasie, de violence et de mort. Mais n’est-ce pas finalement ce qui est arrivé à Adam et Eve lorsqu’ils se sont laissés tenter par le Serpent ? Déjà à l’époque, la promesse de Satan était manifestement fausse et mensongère, mais Adam et Eve ont succombé aux paroles du tentateur – Vous serez comme des dieux ! – et ils ont découvert qu’ils avaient été trompés.

Qu’est-ce que nous, Occidentaux, pensions pouvoir obtenir en coupant la tête des rois, des nobles et des prélats ? Que pensions-nous pouvoir améliorer, avec des personnages comme Fouchet, Danton, Robespierre et tout le fatras d’assassins corrompus qui était censé remplacer ceux qui étaient guillotinés ? L’un d’entre nous a-t-il vraiment pensé qu’autoriser le divorce était un progrès ? Ou que donner à la mère le droit de tuer l’enfant qu’elle porte dans son ventre était une conquête de la liberté ? Ou que le fait d’empoisonner les personnes âgées dans leur sommeil ou les malades ou les pauvres est un signe de civilisation ? Y a-t-il quelqu’un qui soit honnêtement convaincu que l’ostentation des vices les plus abominables est un droit fondamental, ou qu’une personne peut changer de sexe, modifiant de façon grotesque ce que la Nature a déjà décidé ? Ceux qui acceptent ces horreurs le font uniquement parce que ces horreurs sont imposées comme un modèle de « civilisation » et de « progrès », et ceux qui les acceptent veulent suivre la masse sans se distinguer.

Le problème est que l’homme contemporain est le fils de la Révolution, inconsciemment endoctriné au « politiquement correct », au relativisme, à l’idée qu’il n’y a pas de vérité objective et que toutes les idées sont également acceptables. Cette maladie de la pensée est la première cause du succès des adversaires, car beaucoup de gens s’allient à l’acceptation de leurs principes sans comprendre que ce sont précisément ces idées qui ont permis de transformer notre société [de manière si destructrice].

L’asservissement à l’Union européenne — et à son idéologie infernale — n’a été qu’une des dernières étapes par lesquelles l’Italie a reçu le coup de grâce. C’est pourquoi, lorsque j’entends des éloges de la Révolution, de la Déclaration des droits de l’homme, des Lumières, du Risorgimento et de l’Expédition des Mille [un moment patriotique légendaire dans l’histoire de la réunification italienne en 1860], je frémis : le mondialisme est la métastase de toutes les erreurs modernes, que seule l’Église — depuis ses débuts — a su condamner avec clairvoyance. Et en effet, si le mondialisme a connu une accélération, nous le devons précisément au fait que, depuis Vatican II, la hiérarchie s’est transformée d’ennemi juré de la conspiration maçonnique en son allié zélé.

A. Manocchia : L’Occident subit un déclin démographique constant et irrépressible, avec toutes les conséquences que cela implique. La « Vulgate » actuelle soutient qu’il s’agit d’un phénomène inquiétant pour l’Humanité, car il entraînera une plus grande pauvreté. Le déclin démographique serait-il la principale cause du déclin économique ? Ce phénomène ne semble pas préoccuper les gouvernements des pays occidentaux. Pourquoi en est-il ainsi, à votre avis ?

Mgr Viganò : Nous savons, de l’aveu explicite des mondialistes, que leur objectif principal est de réduire de façon drastique la population mondiale. Le ministre italien de la transition écologique Roberto Cingolani — qui, par coïncidence, vient de la société Leonardo [aérospatiale, défense et sécurité] — affirme que la planète est « conçue » pour pas plus de trois milliards de personnes. Qu’il ait la bonté de nous expliquer comment il propose d’éliminer la différence, et surtout qui ne l’a jamais autorisé — avec son gouvernement, l’Union européenne, l’ONU, l’OMS et toute la mafia mondialiste — à décider motu proprio de procéder dans cette direction avec l’avortement, l’euthanasie, les pandémies, les sérums expérimentaux, les guerres, les famines et l’homosexualité de masse. Qui les a nommés « cavaliers de l’Apocalypse » ? Qui a approuvé leur projet par un vote populaire, en supposant qu’un tel projet puisse jamais être proposé à l’approbation des citoyens d’une nation ?

Je ne suis donc pas surpris que les dirigeants occidentaux ne s’inquiètent pas de la baisse de la natalité, dont les données pour notre pays sont largement compensées par la présence de nombreux citoyens extracommunautaires, beaucoup plus prolifiques que les Italiens. La diminution de la population est le résultat des prémisses qui ont été fixées précisément dans ce but, tout comme les confinements ont servi à détruire l’économie déjà prostrée par la concurrence des multinationales et la fiscalité injuste. En bref, nous sommes gouvernés par les membres d’un lobby mondial de conspirateurs criminels qui nous disent directement que leur plan est de nous éliminer, et pendant tout ce temps nous sommes assis ici à nous demander pourquoi nous devons porter des masques dans les bus et pas dans les restaurants.

A. Manocchia : Ceux qui n’acceptent pas les théories nihilistes et néo-malthusiennes, peut-être parce qu’ils sont fidèles aux principes du christianisme, risquent-ils d’être écartés des postes de pouvoir ?

Mgr Viganò : Mais c’est évident : ceux qui ne soutiennent pas le récit psychopandémique, la théorie du genre, l’idéologie LGBTQ, le libéralisme collectiviste du Forum économique mondial, le Nouvel Ordre Mondial et la grande religion universelle sont ostracisés, délégitimés et passés pour des fous ou des criminels. Toute voix discordante est inconfortable lorsque le pouvoir est basé sur la violence psychologique et la manipulation de masse. Cela arrive au médecin qui n’accepte pas les protocoles de Speranza, à l’enseignant qui ne discrimine pas les non-vaccinés, au journaliste qui rapporte la vérité sur les néonazis ukrainiens, au curé qui ne veut pas se faire vacciner, au cardinal qui dénonce l’asservissement du Vatican à la dictature chinoise.

A. Manocchia : Parler de la vie et de la loi naturelle signifie aussi parler de la colonne vertébrale de la société, la famille. Outre la baisse de la natalité, quelles sont les conséquences de la crise économique sur la famille ?

Mgr Viganò : La famille est certainement au centre de l’attaque des mondialistes. La famille, c’est la tradition, l’identité, la foi, l’aide et le soutien mutuels, la transmission des principes et des valeurs. Famille signifie père et mère, chacun avec son rôle spécifique, irremplaçable et non interchangeable, aussi bien dans la relation mutuelle entre les époux que dans l’éducation des enfants, ainsi qu’envers la communauté. Famille signifie religion vécue, religion qui se communique à travers les petits gestes, les bonnes habitudes, la formation de la conscience et du sens moral.

Vous comprenez bien que frapper la famille conduit indéfectiblement à la dissolution du corps social, qui par nature est incapable de remplacer le rôle de la famille. C’est ainsi que nous avons : le divorce, l’avortement, le « mariage » homosexuel, l’adoption d’enfants par des célibataires ou des couples irréguliers, la déchéance de l’autorité parentale pour des raisons idéologiques, l’élimination des grands-parents et de la parenté de la vie domestique, les conditions de travail des mères qui ne leur permettent pas d’accomplir les tâches familiales, la pénalisation des femmes mariées ou ayant des enfants lorsqu’elles cherchent un emploi, l’endoctrinement des enfants dès l’école primaire. Dans ce domaine aussi, une action courageuse et déterminée est nécessaire pour la défense de la famille naturelle et pour la protection des droits des parents dans l’éducation de leurs enfants, qui ne sont pas la propriété de l’État.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque.

[Voir aussi :
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Life Site News : https://www.lifesitenews.com/opinion/abp-vigano-freemasonry-is-using-the-who-and-the-bergoglian-church-to-advance-its-global-coup/