Qui attaque la France ?

[Source : Union Populaire Républicaine]

« Les Américains veulent un pouvoir sans partage sur le monde »

François Mitterrand

Le discours-choc d’Asselineau à l’occasion des 16 ans de l’UPR






Préparation d’une nouvelle Guerre Mondiale

[Source : voltairenet.org]

Les États-Unis poussent leurs alliés de l’Union européenne à se préparer à une Troisième Guerre mondiale. Ils n’ont d’autre choix que de la livrer s’ils veulent sortir vainqueurs du « piège de Thucydide ». À moins que tout ce remue-ménage ne soit qu’une mise en scène pour « tenir » les alliés dans leur camp tandis que de très nombreux États, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, se déclarent « neutres ». Dans le même temps, les bruits de bottes rameutent les militaristes japonais qui, comme les « nationalistes radicaux » en Ukraine, sont de retour.

Par Thierry Meyssan

Cet article fait suite à :
 1. « Le Moyen-Orient s’affranchit de l’Occident », 14 mars 2023.

Face aux progrès accomplis par les partisans d’un monde multipolaire, les défenseurs de l’« impérialisme américain » n’ont pas été longs à réagir. Deux opérations seront analysées ici : la transformation du marché commun européen en une structure militaire et la reformation de l’Axe de la Seconde Guerre mondiale. Ce second aspect fait entrer en jeu un nouvel acteur : le Japon.

Au parlement français, Charles de Gaulle s’allie aux communistes pour faire échec à la Communauté européenne de Défense (CED).

LA MUE DE L’UNION EUROPÉENNE

En 1949, les États-Unis et le Royaume-Uni créent l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (OTAN). Ils y placent le Canada et les États qu’ils ont libérés en Europe occidentale. Il s’agit pour eux, non pas de se défendre, mais de préparer une attaque de l’Union soviétique. Celle-ci répond en créant le Pacte de Varsovie.

En 1950, lors de la création de la guerre de Corée, les États-Unis envisagent d’étendre le conflit à la République démocratique allemande (dite « Allemagne de l’Est »). Ils doivent pour cela réarmer la République fédérale allemande (dite « Allemagne de l’Ouest ») malgré l’opposition de la France, de la Belgique et du Luxembourg. Ils proposent donc la création d’une Communauté européenne de défense (CED), mais ils échouent face à la résistance des gaullistes et des communistes français.

Parallèlement, ils aident à la reconstruction de l’Europe occidentale avec le plan Marshall. Celui-ci comprend de nombreuses clauses secrètes, dont l’édification d’un marché commun européen. Washington entendait à la fois dominer économiquement l’Europe occidentale et la préserver politiquement de l’influence communiste et de l’« impérialisme soviétique ». Les Communautés économiques européennes — et plus tard l’Union européenne — forment la face civile du jeton US dont la face militaire est l’OTAN. La Commission européenne n’est pas une administration des chefs d’État et de gouvernement membres de l’Union, mais l’interface entre eux et l’Alliance atlantique. Les normes européennes en matière non seulement d’armement et de construction, mais d’équipement, de vêtement et de nourriture, etc. sont établies par les services de l’OTAN, d’abord au Luxembourg, puis en Belgique. Elles sont transmises à la Commission, et aujourd’hui approuvées par le Parlement européen.

En 1989, alors que l’Union soviétique est en train de s’effondrer sur elle-même, le président français, François Mitterrand, et le chancelier allemand, Helmut Köhl, imaginent d’affranchir l’Europe occidentale de la tutelle états-unienne de manière à pouvoir rivaliser avec Washington. Les négociations sur ce traité ont lieu en même temps que la fin de l’occupation quadripartite de l’Allemagne (12 septembre 1990), la réunification des deux Allemagne (3 octobre 1990) et la dissolution du pacte de Varsovie (1er juillet 1991). Washington accepte le Traité de Maastricht pourvu qu’il reconnaisse leur domination militaire. Les Européens de l’Ouest acceptent ce principe.

Cependant, Washington se méfie du couple Mitterrand-Köhl et exige au dernier moment que l’Union européenne intègre tous les anciens membres du Pacte de Varsovie, voire les nouveaux États indépendants, issus de l’ancienne Union soviétique. Ces États ne partagent pas les aspirations des négociateurs de Maastricht. Ils s’en méfient même plutôt. Ils entendent s’affranchir aussi bien de l’influence allemande que de celle de la Russie. Ils s’en remettent pour leur Défense au seul « parapluie américain ».

En 2003, Washington profite de la présidence espagnole de l’UE (le socialiste Felipe González) et du haut représentant pour la Politique étrangère et de Sécurité commune, Javier Solana, pour faire adopter la « Stratégie européenne de sécurité », calquée sur la National Security Strategy du président états-unien George W. Bush. Ce document est remanié en 2016 par la haute représentante Federica Mogherini.

Emmanuel Macron a consacré la présidence européenne de la France à reconstituer la CED sous couvert de la « Boussole stratégique » de l’UE. Cette fois, le projet n’est pas soumis aux parlements nationaux. C’est une décision des seuls chefs d’État et de gouvernement, jamais discutée et soumise et à leurs électeurs.

En 2022, lors de la guerre d’Ukraine, les États-Unis, comme lors de la guerre de Corée, pensent à nouveau avoir besoin de réarmer l’Allemagne contre la Russie (successeur de l’URSS). Ils transforment donc l’UE, avec précaution cette fois. Lors de la présidence du Français Emmanuel Macron, ils lui proposent une « Boussole stratégique ». Celle-ci n’est adoptée qu’un mois après l’intervention russe en Ukraine. Les membres de l’Union européenne sont d’autant plus tétanisés qu’ils ne savent toujours pas précisément s’ils sont ensemble pour coopérer ou pour s’intégrer (l’« ambiguïté constructive », selon l’expression d’Henry Kissinger).

En mars 2023, l’actuel haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, organise le premier « Forum Robert Schuman sur la Sécurité et la Défense ». De très nombreux ministres de la Défense et des Affaires étrangères des États membres de l’Union y participent. Outre les États européens non membres de l’Union, mais pro-US, de nombreux autres y sont représentés à un niveau ministériel comme l’Angola, le Ghana, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Somalie, l’Égypte, le Chili, le Pérou, la Géorgie, l’Indonésie et le Japon. Outre l’OTAN, l’ASEAN, le Conseil de coopération du Golfe et l’Union africaine s’y font aussi représenter. Surtout, la Ligue arabe envoie son secrétaire général.

Ce Forum a pour but explicite de défendre le « multilatéralisme et un ordre international fondé sur des règles » ; une manière élégante de dénoncer le projet russo-chinois de « monde multipolaire fondé sur le Droit international ».

À la faveur de l’épidémie de Covid, l’Union européenne s’est déjà investie de pouvoirs en matière de Santé qui n’étaient pas prévus par les Traités. J’ai expliqué au début de cette épidémie que la mesure de confinement des personnes saines n’avait aucun précédent dans l’histoire. Elle a été imaginée à la demande de l’ancien directeur du laboratoire Gilead Science et ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumfeld, par le docteur Richard Hatchett, devenu directeur du CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) et, à ce titre, initiateur de cette mesure partout dans le monde(([1] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.)). Selon son rapport classifié de 2005, que nous ne connaissons malheureusement que par les réactions qu’il a suscitées, le confinement des civils sains chez eux devait permettre de déterminer les emplois délocalisables, de fermer en Occident les industries de biens de consommation et de concentrer la force de travail dans l’industrie de Défense. Nous n’en sommes pas encore là, mais l’Union européenne s’étant emparée de pouvoirs de Santé publique non prévus par les Traités, sans soulever d’indignation, interprète désormais les textes pour devenir une puissance militaire.

Josep Borrell lors du Forum Robert Schuman sur la Sécurité et la Défense

La semaine dernière, au cours du Forum Schuman, Josep Borrell a présenté son premier rapport sur la mise en œuvre de la « Boussole stratégique ». Il s’agit de coordonner la mise en commun des armées nationales, y compris des services de Renseignement dans un esprit d’intégration et non plus de coopération. Le projet d’Emmanuel Macron enterre désormais celui de Charles de Gaulle et des communistes français. L’« Europe de la Défense » apparaît désormais comme un slogan visant à placer non plus seulement les forces opérationnelles des États membres de l’UE sous l’autorité du Commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), aujourd’hui le général états-unien Christopher G. Cavoli, mais aussi de prendre le contrôle de toutes les décisions de financement qui relevaient jusqu’ici des Parlements nationaux, et même des décisions d’armement et d’organisation qui relevaient des Exécutifs des États membres. Ainsi, l’Union est en train d’organiser une armée commune sans savoir qui va la commander.

LA RECONSTITUTION DE L’AXE NAZI-NIPPON

Lorsque nous pensons à la Seconde Guerre mondiale, nous évoquons en Europe les dates de 1939 et 1945. C’est absolument faux. La guerre a débuté en 1931 après l’attaque par des généraux japonais de soldats chinois en Mandchourie. Il s’agissait du premier débordement du pouvoir civil nippon par la faction militariste qui s’amplifia quelques mois plus tard avec l’assassinat du Premier ministre civil par un groupe de militaires. En quelques années, le Japon se transforma en une puissance militariste et expansionniste. Cette guerre ne s’est pas terminée avec la libération de la Mandchourie par l’Armée rouge, en 1945. En effet, les États-Unis utilisèrent deux bombes atomiques pour empêcher la reddition du Japon à l’URSS et s’assurer qu’elle n’aurait lieu que devant ses propres généraux. Ils continuèrent les combats jusqu’en 1946, car de nombreux Japonais refusèrent de se rendre aux États-Uniens qui ne s’étaient guère battus jusque-là dans le Pacifique. La Seconde Guerre mondiale a donc duré de 1931 à 1946. Si nous commettons ces erreurs de date, c’est parce qu’elle ne s’est mondialisée qu’avec l’Axe Rome-Berlin-Tokyo (le « Pacte tripartite ») que la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie rejoignirent très vite.

Le fondement de l’Axe, ce ne sont pas les intérêts disparates de ses membres, mais leur culte de la Force. Pour le reformer aujourd’hui, il faut unir ceux qui partagent ce même culte.

Yoshio Kodama, le premier parrain des yakuza, joua un rôle important dans le militarisme japonais. Après la Seconde Guerre mondiale, il fut emprisonné, puis bénéficia du changement de politique des États-Unis. Il fonda le Parti libéral dont Shinzo Abe et Fumio Kishida sont issus. Kodama dirigea en sous-main de nombreuses opérations de la CIA dans son pays. Il fut membre de la Ligue anticommuniste mondiale lorsque Slava Stetsko (la rédactrice de l’article 16 de la Constitution ukrainienne) fut la présidente.

Lorsque les États-Unis occupèrent le Japon, en 1946, ils pensèrent d’abord à en purger tous les éléments militaristes. Mais lorsque survint la guerre de Corée, ils décidèrent de s’appuyer sur le Japon pour lutter contre le communisme. Ils mirent fin aux procès en cours et réhabilitèrent 55 000 hauts fonctionnaires. Ils mirent en place le plan Dodge, équivalent du Plan Marshall en Europe. Parmi les heureux bénéficiaires de ce changement de politique, Hayato Ikeda devint Premier ministre et restaura l’économie du pays. Avec l’aide de la CIA, il fonda le Parti libéral-démocratique. C’est de son courant, en son sein, que sont issus le Premier ministre Shinzo Abe (2012-20) et son successeur Fumio Kishida (2020 —).

Ce dernier vient d’effectuer une visite surprise en Ukraine. Il est le premier chef de gouvernement asiatique à se rendre dans ce pays depuis le début de la guerre. Il a visité un charnier à Bucha et fait part de ses condoléances aux familles des victimes des « exactions russes ». La plupart des analystes interprètent ce voyage comme une préparation du prochain sommet du G7 au Japon. À moins que cela n’aille beaucoup plus loin.

Le 21 mars 2023, Fumio Kishida et Volodymyr Zelensky font alliance contre la Russie et la Chine. L’un et l’autre prolongent les liens établis par Yoshio Kodama et Slava Stetsko.

Dans leur communiqué final, Fumio Kishida et Volodymyr Zelensky soulignent « l’inséparabilité de la sécurité euroatlantique et indopacifique » et « l’importance de la paix et de la stabilité à travers le détroit de Taiwan ». Il s’agit pour eux, non seulement de défendre l’Ukraine face à la Russie, mais aussi le Japon face à la Chine. Ce communiqué pose les bases d’une nouvelle alliance entre les successeurs des nazis que sont les « nationalistes intégraux » ukrainiens(([2] « Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 novembre 2022.)) et les successeurs du nationalisme Shōwa. L’Ukraine actuelle est le seul État au monde à disposer d’une Constitution explicitement raciste. Adoptée en 1996 et révisée en 2020, elle précise en son article 16 que « Préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État ». Cet article a été rédigé par la veuve du Premier ministre ukrainien nazi, Iaroslav Stetsko.

Au contraire, la Constitution japonaise renonce à la guerre dans son article 9. Mais Shinzo Abe et Fumio Kishida ont initié un combat pour abroger cette disposition. Elle rend, entre autres, impossible le transfert d’équipements de défense meurtriers, aussi M. Kishima a offert environ 7,1 milliards de dollars d’aide humanitaire et financière à Kyiv. Quant au matériel militaire non létal, il n’a pu annoncer cette semaine que l’envoi d’un stock d’une valeur de 30 millions de dollars.

Cette remilitarisation du Japon est soutenue par Washington qui a déjà changé de camp en soutenant l’Ukraine(([3] Washington, qui pratiquait la ségrégation raciale jusqu’en 1964, a combattu du côté des démocraties durant la Seconde Guerre mondiale. Il a cependant recyclé nombre de nazis, d’oustachis, de nationalistes intégraux, etc. après la guerre, créant la Ligue anti-communiste mondiale. Cependant, la commission sénatoriale Church a mis à jour ces liens et le président Carter y a mit fin.)). L’ambassadeur des États-Unis à Tokyo, Rahm Emmanuel, a tweeté : « Le Premier ministre Kishida effectue une visite historique en Ukraine pour protéger le peuple ukrainien et promouvoir les valeurs universelles inscrites dans la Charte des Nations Unies (…) À environ 900 kilomètres de là, un partenariat différent et plus néfaste prend forme à Moscou », (allusion au sommet Poutine-Xi).

De son côté, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Weibin, a au contraire déclaré à propos du voyage du Premier ministre qu’il « espère que le Japon fera pression pour un apaisement de la situation, et non l’inverse ». De son côté, la Russie a envoyé deux bombardiers stratégiques au-dessus de la mer du Japon pendant environ sept heures.







L’arnaque de la Cour pénale internationale

[Source : Union Populaire Républicaine via PG]

Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour « crimes de guerre », en l’accusant de déportation d’enfants ukrainiens vers la Russie.
La presse occidentale a aussitôt présenté ce mandat d’arrêt comme une nouvelle preuve du caractère criminel de la Russie et de ses dirigeants qui les mettrait au ban de toutes les autres nations.

François Asselineau revient sur cet évènement pour démontrer la supercherie que représente la CPI, laquelle n’a jamais dit un mot sur les crimes de guerre commis par les Occidentaux et infiniment plus nombreux que ceux dont on accuse la Russie. La CPI se révèle ainsi n’être qu’un des outils de propagande et de domination des États-Unis.

Le bruit que font aujourd’hui les médias occidentaux autour de ce mandat d’arrêt contre Poutine contraste singulièrement avec le silence de ces mêmes médias lorsque, en 2011, la « Commission contre les crimes de guerre de Kuala Lumpur » créée par des pays musulmans, condamna pour crimes de guerre l’ancien président des États-Unis George W Bush et l’ancien Premier ministre Britannique Anthony Blair.




L’ÉCHIQUIER MONDIAL. Chine : la nouvelle hyperpuissance ?

[Source : RT FRANCE]

La Chine est-elle la nouvelle hyperpuissance ? Dans ce nouveau numéro de L’Echiquier mondial, Xavier Moreau et Pepe Escobar, analyste géopolitique, auteur, nous livrent leur analyse géopolitique de la situation.






Nous avons vécu la fin d’un siècle : c’est la fin d’un système

[Source : reseauinternational.net]

Par Miri Anne Finch

« Le viol pourrait tout aussi bien être légal à Londres », a déclaré un officier de haut rang de la police de Londres, comme l’ont rapporté les journaux nationaux cette semaine.

« Je ne dénoncerais pas mon propre viol », a ajouté une autre policière, commentant l’incapacité totale des forces de police londoniennes à enquêter de manière appropriée sur les crimes sexuels.

Il s’agit là de l’une des déclarations les plus accablantes et cataclysmiques qu’il soit possible de faire au sujet d’une institution ostensiblement conçue pour nous protéger, et de l’une des preuves les plus irrévocables et les plus accablantes que le Royaume-Uni est devenu un État en faillite. L’incapacité à fournir des garanties et des protections de base à sa population est un facteur déterminant d’un État qui a dépassé les stades préliminaires de « fragile » et de « crise » pour atteindre la destination finale « en faillite ».

Dire que le viol « pourrait tout aussi bien être légal » dans la capitale d’un pays démocratique du premier monde (nous ne parlons pas ici d’un village médiéval barbare et arriéré, après tout, mais de l’une des villes les plus cosmopolites et les plus riches du monde), c’est signer l’arrêt de mort de ce pays : la capitale donne le ton culturel au reste du pays, et si le viol est maintenant effectivement légal à Londres, il ne faudra pas longtemps avant que cela ne se répande dans le reste du pays également.

Il s’agit bien sûr d’une volonté délibérée. Si ce n’était pas le cas, cette nouvelle terrifiante, une menace énorme pour la sécurité nationale et la sécurité des femmes, n’aurait jamais fait l’objet d’un coup de sirène à la une des journaux du pays, pour des raisons qui sont certainement assez évidentes.

La loi a un effet dissuasif sur les criminels en puissance. Tout le monde n’a pas un sens moral parfaitement opérationnel, malheureusement, mais presque tout le monde a peur d’être appréhendé par la police et d’aller en prison. Le fait que le viol ait toujours été considéré comme l’un des crimes les plus abjects, juste après le meurtre, a un effet dissuasif efficace sur les personnes qui, si la loi était plus laxiste, seraient susceptibles de commettre ce type d’infraction.

Ainsi, le fait d’annoncer dans tous les journaux du pays que le viol est désormais légal et que les chances de poursuite des violeurs sont quasiment nulles est un grand feu vert donné aux délinquants sexuels en puissance pour qu’ils commencent à s’attaquer aux femmes en toute impunité. C’est évident. Si les services de sécurité britanniques s’intéressaient de près ou de loin à la protection des femmes, ils n’en parleraient pas du tout dans les journaux — s’il y a un cas où les journaux devraient être frappés d’une D-Notice (interdiction de diffusion), c’est bien celui-là — et travailleraient discrètement dans les coulisses pour réformer rapidement la culture policière.

Ainsi, la raison évidente pour laquelle cette affaire a été étalée dans tous les journaux est explicitement de miner davantage l’infrastructure de sécurité du Royaume-Uni, dans le cadre de la démolition planifiée et contrôlée de notre culture actuelle — et de toutes les démocraties occidentales et libérales dans le monde entier. N’oubliez pas non plus que le Royaume-Uni importe actuellement des milliers de jeunes hommes célibataires en provenance de pays qui ont des attitudes moyenâgeuses en matière de consentement sexuel et de droits des femmes — des pays qui pensent, par exemple, que si une femme sort en public sans être couverte de la tête aux pieds et sans être accompagnée d’un chaperon masculin, c’est une pute (et donc a une bonne raison de se faire agresser).

Par conséquent, le but des publireportages « hey, les violeurs, le viol est maintenant légal » est le même que celui des reportages « les politiciens maladroits et incompétents » (Alexander « Boris » Johnson ayant maintenant déclaré publiquement : « Je ne suis pas un menteur, je suis juste un crétin »). Il s’agit de nous faire perdre totalement confiance dans toutes les structures existantes afin qu’elles soient entièrement démolies et remplacées par quelque chose de nouveau (« 6uild 6ack 6etter »).

Un article très opportun a été publié dans le Daily Mail (le deuxième journal le plus lu du pays) cette semaine, de concert avec les histoires de « viol légal » :

« La MORT de la démocratie : Alors que Xi Jinping déclare qu’un changement sans précédent depuis 100 ans est en train de se produire, un expert explique comment les dirigeants occidentaux ineptes ouvrent la voie aux autocrates pour qu’ils prennent le contrôle du monde en ne s’attaquant pas aux problèmes nationaux ».

Je vous recommande vivement de lire l’article dans son intégralité (même si vous voudrez peut-être boire un café extra-fort, peut-être irlandais, avant), car c’est l’un des résumés les plus succincts et les plus plausibles que j’aie lus depuis un certain temps de ce vers quoi nous nous dirigeons probablement, et pourquoi. Le fait que les grands médias le publient suggère qu’il s’agit d’une forme de programmation prédictive — non pas un « si » mais un « quand ».

Citant le nouveau livre « Vaincre les dictateurs », de l’expert politique Charles Dunst, l’article déclare :

« La victoire n’appartiendra pas à celui qui possède la plus grande armée. », affirme Dunst. Elle sera remportée par celui qui prouvera que son système fonctionne le mieux. »

Dans sa vision apocalyptique, les États-Unis perdent face à la Chine non pas parce qu’ils manquent d’armes, mais parce qu’ils manquent de conviction dans leur propre mode de vie.

Dunst, membre associé du Centre for Strategic and International Studies, a déclaré : « Nous avons déjà assisté à ce type de choc des idéaux pendant la guerre froide. Mais le défi auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est plus grave qu’il ne l’était contre les Soviétiques. »

Personne ne s’est rendu à Moscou dans les années 1980 et n’est rentré chez lui en se disant : « Je veux que ma ville soit comme ça ». Mais il y a un risque que les gens qui se rendent aujourd’hui dans des pays comme la Chine, qui voient leurs gratte-ciel et leurs autoroutes, rentrent chez eux en le pensant.

Cela a affaibli le soutien à la démocratie dans le monde entier. L’armée est importante, mais nous ne pouvons pas nous concentrer uniquement sur la défense, il faut mettre l’accent sur la bonne gouvernance — c’est en fin de compte plus important.

Comment pouvons-nous défendre la démocratie à l’étranger si elle ne fonctionne pas chez nous ?

Et c’est là que réside le nœud du problème : comment pouvons-nous nous battre pour défendre nos démocraties si elles ne fonctionnent manifestement pas ? L’article se poursuit ainsi :

Il y a vingt ans, la démocratie semblait être le meilleur système de gouvernance parce que tous les pays les plus riches et les plus puissants, avec les meilleurs niveaux de vie, utilisaient ce système.

Mais en 2020, l’espérance de vie aux Émirats arabes unis a dépassé celle des États-Unis pour la première fois. La même année, le Forum économique mondial a classé Singapour — qui vit sous un régime de parti unique depuis 1959 — au-dessus du Royaume-Uni pour ce qui est de la mobilité sociale.

La Chine, qui devance l’Occident en termes de croissance économique depuis des décennies, dépense aujourd’hui plus en infrastructures que les États-Unis et l’Europe réunis. Elle a également été la première à déployer des technologies telles que la 5G.

Cela explique peut-être pourquoi « l’indice de démocratie » annuel de The Economist sur la solidité du système dans le monde a connu une baisse chaque année depuis 2015.

La chute la plus importante jamais enregistrée s’est produite entre 2020 et 2021 pour atteindre un niveau historiquement bas depuis la première publication de l’indice en 2006, et il a stagné depuis lors.

L’auteur conclut en disant qu’en fin de compte, la plupart des gens préfèrent la sécurité à la liberté et que lorsque les libertés démocratiques ne parviennent pas à protéger leurs besoins les plus fondamentaux en matière de sécurité, ils optent volontiers pour des autocraties.

Le Royaume-Uni est depuis longtemps une démocratie libérale, qui met l’accent sur la liberté individuelle et se sépare d’institutions considérées comme désuètes et oppressives, telles que la religion, la tradition et les valeurs familiales « à l’ancienne ». Depuis les années 1960, on raconte que ces superstitions dépassées et vieillottes oppriment les gens et que ce dont ils ont vraiment besoin, c’est d’être libérés de ces choses, afin de pouvoir « découvrir qui ils sont vraiment ». On a supposé que libérer les gens des chaînes de la tradition et de l’obligation les rendrait plus heureux et plus épanouis.

Ce n’est pas le cas.

C’est le problème fondamental auquel nous sommes confrontés dans les démocraties libérales occidentales, et la raison pour laquelle nous aurons tant de mal à opposer une défense solide aux puissantes forces autocratiques qui nous prennent pour cible : notre « mode de vie » repose sur un grand nombre d’illusions et de mensonges. Les attitudes libérales qui ont libéré les gens du « fardeau » de la tradition, de la culture et de la communauté n’ont pas seulement échoué à les rendre plus heureux, elles ont même eu l’effet exactement inverse, les adolescents issus de familles libérales étant beaucoup plus enclins à la dépression que ceux issus de milieux plus conservateurs (avec un petit « c ») (et les adultes qui s’identifient comme politiquement/culturellement libéraux sont beaucoup plus susceptibles d’être en mauvaise santé mentale).

En effet, contrairement aux dogmes libéraux à la mode, les gens ne naissent pas parfaitement formés, avec des personnalités, des passions et des objectifs pleinement réalisés, qu’il suffit de laisser tranquilles pour qu’ils « soient ce qu’ils sont vraiment ». Ils naissent plutôt beaucoup plus informes et malléables que cela, avec un profond besoin de richesse culturelle, d’une vie communautaire, d’un sens et d’un but au-delà du matériel. Si ces éléments ne leur sont pas accessibles et qu’ils reçoivent à la place de vagues messages sur la « libération » et la « liberté » et sur le fait d’être ce qu’ils sont vraiment, la dépression est souvent un résultat inévitable, car nous ne sommes pas « ce que nous sommes vraiment » dès la naissance. L’impact de l’éducation et de l’environnement est énorme, et les adultes humains — bien qu’ils puissent certainement avoir certaines prédispositions et prédilections innées — sont en fin de compte faits, et non nés. Après tout, lorsqu’une fleur ne s’épanouit pas, on ne répare pas la fleur — on l’envoie en thérapie, on la soigne, etc. — nous corrigeons l’environnement dans lequel elle pousse.

Cependant, le Royaume-Uni libéral et démocratique — qui a certainement eu un jour une culture florissante et facilement définissable — existe aujourd’hui dans une sorte de vide « post-culturel », où personne ne sait vraiment ce qu’est notre culture. Si je demandais à une centaine de résidents britanniques de longue date : « Qu’est-ce que la culture britannique ? » En revanche, si je posais la même question à cent habitants d’un pays autocratique, comme la Chine ou l’Iran, les réponses que je recevrais seraient pour la plupart très similaires.

De toute évidence, il est impératif d’être en mesure d’identifier ce qu’est votre culture pour pouvoir la défendre vigoureusement. Puis-je moi-même définir la culture britannique ? Non, pas vraiment. Je connais les valeurs politiques et civiques que nous sommes censés défendre (et ce sont de bonnes valeurs), comme la liberté d’expression et l’égalité des chances, mais la culture, c’est bien plus que de la politique. La culture, ce sont les valeurs morales, la communauté, l’art, la littérature, la cuisine et, oui, dans presque tous les cas, la religion — il est très rare qu’une culture solide existe et prospère sans religion. Il est très rare qu’une culture solide existe et prospère sans religion. Ce n’est pas un commentaire sur le fait que la religion soit bonne ou mauvaise, c’est juste une observation historique. Les religions peuvent devenir des facteurs de division lorsqu’elles sont opposées les unes aux autres, mais dans les pays où elles prospèrent, elles peuvent agir comme des adhésifs culturels, dans la mesure où, même si les gens ont d’autres désaccords (comme c’est toujours le cas), ils ont au moins cette croyance fondamentale partagée.

La bataille perpétuelle que les êtres humains ont toujours dû mener consiste à trouver un équilibre entre le désir d’autonomie personnelle et le besoin d’appartenance et de communauté, et, nécessairement, plus on a l’un, moins on a l’autre. Le Royaume-Uni s’est fortement orienté vers l’autonomie personnelle au cours des décennies d’après-guerre, et si cela a manifestement été bénéfique pour certains, cela n’a pas avantagé la société dans son ensemble, la plupart de nos communautés étant aujourd’hui fracturées et dispersées et les gens plus seuls et malheureux que jamais. Nous avons donc recherché l’autonomie personnelle à tout prix, pensant que c’était la voie vers un bonheur et un épanouissement accrus, et que tous les sacrifices requis en cours de route en valaient la peine — et nous nous sommes lourdement trompés.

D’autres cultures n’ont pas fait les mêmes choix et, bien qu’elles soient en fin de compte plus oppressives — souvent de manière obscène —, il n’en reste pas moins que leurs membres sont souvent moins seuls, plus connectés à leur communauté et — comme nous l’avons expliqué au début de cet article — plus en sécurité.

Lorsque vous vivez dans une culture qui, comme la nôtre, encourage la mutilation chirurgicale et la stérilisation d’adolescents en bonne santé, tout en organisant des spectacles de drag queens pornographiques explicites pour les bébés, il est difficile d’affirmer que vivre sous un système autocratique pourrait être pire. En effet, un régime qui promeut les valeurs morales et adopte une ligne dure à l’égard de la dégénérescence sera, pour de nombreuses personnes, beaucoup plus attrayant que ce que nous avons aujourd’hui. Nous ne pourrons jamais « tout avoir » et sacrifier une partie de la liberté individuelle et des valeurs civiques libérales en échange d’une culture « nettoyée » avec une meilleure sécurité et de meilleures protections, peut sembler une offre très attrayante pour certains.

Voilà donc l’avenir redoutable auquel nous devons faire face : lorsque la Chine, la Russie ou qui que ce soit d’autre déclarera qu’elle abandonne les systèmes politiques démocratiques et les valeurs sociales libérales pour les remplacer par un conservatisme sévère et un gouvernement mondial unique, y aura-t-il suffisamment de gens pour s’y opposer ?

Je soupçonne que la réponse est non, et que ce processus a été minutieusement planifié sur plusieurs décennies, et qu’il a atteint son point culminant avec le « Covid ». Afin de donner aux démocraties leur coup de grâce, il faut prouver au peuple qu’elles sont corrompues et brisées à un degré irrémédiable. Le discours habituel sur l’incompétence et la cupidité des hommes politiques ne suffira pas à provoquer des appels massifs en faveur du démantèlement de la démocratie. Il faudra quelque chose de bien pire que cela.

Que diriez-vous donc de la révélation que des acteurs politiques (tant l’administration actuelle que l’opposition) ont parrainé et promu avec force un programme qui a brutalement abrégé la vie de millions de personnes ?

Que le gouvernement démocratiquement élu a injecté aux frères et sœurs, aux parents, aux maris et aux femmes, et même aux enfants de la nation, un sérum mortel qui déchire actuellement les familles alors que de plus en plus de jeunes individus en bonne santé « meurent subitement » ?

Lorsqu’il sera enfin révélé sur la scène mondiale ce que ces injections ont fait aux gens — que des millions d’entre eux ont été mutilés à vie et que leur espérance de vie a été réduite de plusieurs décennies — alors ce sera la fin. La colère et la trahison des masses seront telles que rien ne suffira, si ce n’est, comme je l’ai vu dans un récent message d’indignation sur les médias sociaux, de « tout brûler ».

Et cela, comme je l’ai dit, est voulu. Si votre gouvernement démocratiquement élu (et son opposition) peut être d’une incompétence et/ou d’une méchanceté si colossale et inconcevable qu’il vous fait cela, comment peut-on encore faire confiance à ce système ?

C’est ainsi que je crois que l’histoire sera racontée et, dans l’état actuel des choses, je pense qu’il est très probable que les prochaines élections générales au Royaume-Uni seront les dernières. Avec une participation électorale en chute libre d’année en année, et un nouvel obstacle introduit cette année en termes d’identification des électeurs, il semble assez évident que ce système est à bout de souffle, et qu’il n’est pas destiné à avoir un avenir à long terme.

Pouvons-nous arrêter cette descente en avant vers une tyrannie autocratique explicite ? Nous pouvons certainement essayer. Mais en nous fortifiant pour l’avenir, il est également important de reconnaître que nous sommes réellement un « État défaillant » et que, quoi que nous fassions, l’avenir sera très différent du passé, même du passé très récent. Nous ne reviendrons jamais en arrière.

Pourtant, ce n’est pas une mauvaise chose, et je suis sûr que beaucoup en conviendront. Après tout, ce n’est pas comme si nous vivions dans une utopie béate que le « Covid » aurait soudainement fait disparaître. Le Covid était simplement l’aboutissement de décennies et de décennies de mauvaise planification, d’institutions corrompues et de pourriture culturelle.

Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que l’avenir sera difficile et bien moins « confortable » que la vie que beaucoup d’entre nous ont pu mener avant la pandémie. Mais n’oubliez pas que dans certains dialectes anciens, le symbole du « danger » est aussi celui de « l’opportunité ».

Source : Miri AF

traduction Réseau International




Russie-OTAN : La guerre jusqu’au dernier ukr… européen ?

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris Guenadevitch Karpov

On a coutume de dire que l’OTAN est prête à se battre « jusqu’au dernier ukrainien », mais les événements actuels tendent à faire évoluer le conflit vers une guerre « jusqu’au dernier européen ». Le fait que les divers pays d’Europe soient en quasi-concurrence pour fournir les armes les plus meurtrières possibles à l’Ukraine montre en effet que le conflit pour l’instant local va d’évidence se transformer en conflit régional sur l’ensemble de l’Europe, et très probablement mondial puisque les États-Unis ne resteront bien entendu pas à l’abri.

Les escalades ont été nombreuses, régulières, et constantes. De la livraison de matériel défensif, on est vite passé au matériel offensif léger, puis offensif lourd (chars et avions), et l’Angleterre annonce tranquillement maintenant livrer des munitions à uranium appauvri qui sont en fait des « munitions nucléaires ».

Qui parmi les hommes sains d’esprit peut imaginer que la Russie reste sans réagir ? Jusqu’a aujourd’hui sa réaction a été modérée, trop modérée pour beaucoup. Malgré cela, les Ukrainiens subissent de très lourdes pertes qui ne sont compensables que par l’envoi de retraités et de très jeunes gens au front. Les mercenaires étrangers également, très nombreux, sont lourdement frappés et il devient difficile à l’Ukraine de former de nouvelles unités pour remplacer celles détruites. Par ailleurs c’est un secret de polichinelle que de nombreux militaires européens sortent officiellement de leurs armées pour s’engager dans les forces ukrainiennes. Ils sont donc comptabilisés comme « militaires ukrainiens », mais sont en fait des militaires de l’OTAN.

Le fait est donc bien que la Russie n’est pas en guerre contre l’Ukraine, mais contre l’OTAN et c’est la raison essentielle pourquoi toutes nos armes ne sont pas encore entrées en jeu. Beaucoup s’étonnent que les chars « Armata » par exemple ne soient pas encore intervenus. Patience, ça va venir. De même les missiles hypersoniques sont actuellement utilisés avec parcimonie, réservés qu’ils sont pour frapper les pays de l’OTAN quand le moment sera venu.

La décision de la Cour Pénale Internationale d’ordonner l’arrestation du Président Poutine n’a bien entendu pas été prise sans l’assentiment des pays occidentaux, voire sous leur instruction directe. Ceci n’a aucune incidence sur les opérations militaires, mais est très lourd de signification et de symbolisme : L’Europe s’attaque directement à Vladimir Poutine, et donc à la Russie. Il ne s’agit donc plus maintenant de défendre l’Ukraine, mais de détruire la Russie et, si ceci était parfaitement clair depuis le début pour seulement les plus initiés, c’est maintenant clair pour tout le monde.

La Russie adapte donc ses actions en conséquence et on peut facilement devenir dans quelle direction : Vers l’Europe.

Vers l’Europe, car les armes utilisées par l’Ukraine transitent toutes par l’Europe. On peut donc s’attendre à des frappes sur les lieux de stockage et sur les lieux de production. Où qu’ils soient en Europe. Il est par exemple plus facile de détruire l’usine de Bourges en France qui fabrique les canons Caesar que de chercher ces canons disséminés en Ukraine. Il est tout aussi facile de frapper massivement une base de stockage en Roumanie ou en Pologne plutôt que de chercher ensuite les chars sur le terrain en Ukraine et les détruire un par un.

Ces frappes qui, si l’Angleterre envoie effectivement des « munitions nucléaires » à l’Ukraine, pourront être nucléaires de faible intensité déclencheront bien entendu la fureur des gouvernements européens, sans exception. On constate aujourd’hui que même ceux qui, avant d’être élus, promettaient une position modérée, sont les plus acharnés contre la Russie. La scène d’hystérie du Premier ministre italien Meloni par exemple tourne en boucle sur internet… Il y aura donc une déclaration de guerre de l’OTAN contre la Russie, et l’on verra alors le véritable état pitoyable des armées européennes que nous détruirons méthodiquement.

Une fois que le dernier militaire européen aura été mis hors d’état de nuire, les États-Unis auront du mal à poursuivre leurs attaques contre la Russie, à moins de lancer des frappes nucléaires massives. Ceci est difficile à envisager puisqu’ils savent qu’ils seront détruits en retour. De plus, on constate depuis quelques mois de mystérieux incendies et destructions de très nombreuses structures industrielles et énergétiques aux États-Unis. Croire que ceci est une série de coïncidences est une plaisanterie, et il est facile de comprendre l’intérêt de ces destructions…

L’ancien Président Dmitry Medvedeev le répète régulièrement, nous nous rapprochons à grands pas d’un conflit ouvert contre l’OTAN, mais il semble que ses déclarations soient ignorées, voire méprisées par les dirigeants occidentaux. Ceci est une nouvelle erreur parmi les très nombreuses qu’ils ont commises depuis 2014, mais ce sera leur dernière.

La seule et unique chance d’éviter la destruction de l’Europe serait que leurs peuples renversent les gouvernements en place. Mais à part la défense de leurs petits intérêts corporatistes, ils ne sont capables de rien. Les Français se révoltent aujourd’hui contre la modification de l’âge de la retraite. Mais quelle importance une fois que l’Europe et donc la France seront détruites ?

Boris Guenadevitch Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru




À Moscou, Xi et Poutine enterrent la Pax Americana

[Source : reseauinternational.net]

Par Pepe Escobar

À Moscou cette semaine, les dirigeants chinois et russe ont révélé leur engagement commun à redéfinir l’ordre mondial, une entreprise qui n’a « pas été vue depuis 100 ans ».

Ce qui vient de se passer à Moscou n’est rien de moins qu’un nouveau Yalta, qui, soit dit en passant, se trouve en Crimée. Mais contrairement à la rencontre capitale entre le président des États-Unis Franklin Roosevelt, le dirigeant soviétique Joseph Staline et le Premier ministre britannique Winston Churchill en Crimée, territoire de l’URSS, en 1945, c’est la première fois depuis sans doute cinq siècles qu’aucun dirigeant politique de l’Occident ne fixe l’ordre du jour mondial.

Ce sont les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine qui dirigent désormais le spectacle multilatéral et multipolaire. Les exceptionnalistes occidentaux peuvent déployer leur routine de pleurnichards autant qu’ils le veulent : rien ne changera les aspects spectaculaires et la substance sous-jacente de cet ordre mondial en développement, en particulier pour le Sud mondial.

Les objectifs de Xi et de Poutine ont été expliqués en détail avant leur sommet, dans deux articles d’opinion rédigés par les présidents eux-mêmes. Tel un ballet russe hautement synchronisé, la vision de Poutine a été exposée dans le Quotidien du Peuple en Chine, en mettant l’accent sur un « partenariat tourné vers l’avenir », tandis que celle de Xi a été publiée dans la Gazette russe et sur le site web de RIA Novosti, en mettant l’accent sur un nouveau chapitre de la coopération et du développement commun.

Dès le début du sommet, les discours de Xi et de Poutine ont plongé la foule de l’OTAN dans une frénésie hystérique de colère et d’envie : la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a parfaitement saisi l’ambiance lorsqu’elle a fait remarquer que l’Occident avait « l’écume à la bouche ».

La première page de la Gazette russe de lundi était emblématique : Poutine visitant la ville de Marioupol, libérée des nazis, et discutant avec les habitants, côte à côte avec l’éditorial de Xi. C’était, en résumé, la réponse laconique de Moscou à la cascade du MQ-9 Reaper de Washington et aux manigances du tribunal kangourou de la Cour pénale internationale (CPI). « Écume à la bouche » autant que vous voulez, l’OTAN est en train d’être complètement humiliée en Ukraine.

Lors de leur première rencontre « informelle », Xi et Poutine se sont entretenus pendant pas moins de quatre heures et demie. À la fin, Poutine a personnellement escorté Xi jusqu’à sa limousine. Cette conversation était la véritable affaire : tracer les lignes directrices de la multipolarité, qui commence par une solution pour l’Ukraine.

Comme on pouvait s’y attendre, il y a eu très peu de fuites de la part des sherpas, mais il y en a eu une assez importante concernant leur « échange approfondi » sur l’Ukraine. Poutine a poliment souligné qu’il respectait la position de la Chine, exprimée dans le plan de résolution du conflit en 12 points de Pékin, qui a été complètement rejeté par Washington. Mais la position russe reste inébranlable : démilitarisation, neutralité de l’Ukraine et prise en compte des nouveaux faits sur le terrain.

Parallèlement, le ministère russe des Affaires étrangères a totalement exclu que les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne puissent jouer un rôle dans les futures négociations sur l’Ukraine : ils ne sont pas considérés comme des médiateurs neutres.

Un patchwork multipolaire

La journée suivante a été consacrée aux affaires : de l’énergie à la coopération « militaro-technique » en passant par l’amélioration de l’efficacité des corridors commerciaux et économiques traversant l’Eurasie.

La Russie est déjà le premier fournisseur de gaz naturel de la Chine, devant le Turkménistan et le Qatar. La majeure partie de ce gaz est acheminée par le gazoduc Force de Sibérie, d’une longueur de 3000 km, qui relie la Sibérie à la province chinoise du Heilongjiang, dans le nord-est du pays, et qui sera mis en service en décembre 2019. Les négociations sur le gazoduc Force de Sibérie II, qui passera par la Mongolie, progressent rapidement.

La coopération sino-russe dans le domaine de la haute technologie va exploser : 79 projets pour plus de 165 milliards de dollars. Tout y passe, du gaz naturel liquéfié (GNL) à la construction aéronautique, en passant par la construction de machines-outils, la recherche spatiale, l’agro-industrie et les corridors économiques améliorés.

Le président chinois a explicitement déclaré qu’il souhaitait lier les projets de la nouvelle route de la soie à l’Union économique eurasiatique (UEE). Cette interpolation entre la BRI et l’UEE est une évolution naturelle. La Chine a déjà signé un accord de coopération économique avec l’UEE. Les idées du stratège macroéconomique russe Sergey Glazyev portent enfin leurs fruits.

Enfin, il y aura un nouvel élan vers des règlements mutuels en monnaies nationales – et entre l’Asie et l’Afrique, et l’Amérique latine. À toutes fins utiles, Poutine a approuvé le rôle du yuan chinois en tant que nouvelle monnaie commerciale de choix, tandis que les discussions complexes sur une nouvelle monnaie de réserve adossée à l’or et/ou aux matières premières se poursuivent.

Cette offensive économique et commerciale conjointe s’inscrit dans le cadre de l’offensive diplomatique concertée entre la Russie et la Chine visant à remodeler de vastes pans de l’Asie occidentale et de l’Afrique.

La diplomatie chinoise fonctionne comme la matryoshka (poupées russes empilées) en termes de transmission de messages subtils. Le fait que le voyage de Xi à Moscou coïncide exactement avec le 20ème anniversaire de l’opération américaine « Choc et Effroi » et de l’invasion, de l’occupation et de la destruction illégales de l’Irak est loin d’être une coïncidence.

Parallèlement, plus de 40 délégations africaines sont arrivées à Moscou un jour avant Xi pour participer à une conférence parlementaire intitulée « Russie-Afrique dans le monde multipolaire », en prélude au deuxième sommet Russie-Afrique qui se tiendra en juillet prochain.

La zone entourant la Douma ressemblait à l’ancienne époque du Mouvement des non-alignés (MNA), lorsque la plupart des pays africains entretenaient des relations anti-impérialistes très étroites avec l’URSS.

Poutine a choisi ce moment précis pour annuler plus de 20 milliards de dollars de dettes africaines.

En Asie occidentale, la Russie et la Chine agissent de manière totalement synchronisée. Asie de l’Ouest. Le rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran a été lancé par la Russie à Bagdad et à Oman : ce sont ces négociations qui ont abouti à la signature de l’accord à Pékin. Moscou coordonne également les discussions sur le rapprochement Syrie-Turquie. La diplomatie russe avec l’Iran – désormais sous le statut de partenariat stratégique – est maintenue à l’écart.

Des sources diplomatiques confirment que les services de renseignement chinois, par le biais de leurs propres enquêtes, sont désormais pleinement convaincus de la grande popularité de Poutine dans toute la Russie, et même au sein des élites politiques du pays. Cela signifie que les conspirations de type changement de régime sont hors de question. Cet élément a joué un rôle fondamental dans la décision de Xi et du Zhongnanhai (le siège central du parti et de l’État chinois) de « parier » sur Poutine en tant que partenaire de confiance dans les années à venir, étant donné qu’il pourrait se présenter aux prochaines élections présidentielles et les remporter. La Chine s’inscrit toujours dans la continuité.

Le sommet Xi-Poutine a donc définitivement consacré la Chine et la Russie comme des partenaires stratégiques globaux à long terme, déterminés à développer une concurrence géopolitique et géoéconomique sérieuse avec les hégémons occidentaux en déclin.

Tel est le nouveau monde né à Moscou cette semaine. Poutine l’avait précédemment défini comme une nouvelle politique anticoloniale. Il s’agit désormais d’un patchwork multipolaire. La démolition des vestiges de la Pax Americana est irréversible.

« Des changements qui n’ont pas eu lieu depuis 100 ans »

Dans « Avant l’hégémonie européenne : Le système mondial après 1250-1350 », Janet Abu-Lughod a soigneusement construit un récit montrant l’ordre multipolaire qui prévalait lorsque l’Occident était « à la traîne de l’Orient ». Plus tard, l’Occident n’a pris de l’avance que parce que l’Orient était temporairement en désarroi.

Il se peut que nous assistions à un changement historique similaire, marqué par un renouveau du confucianisme (respect de l’autorité, accent mis sur l’harmonie sociale), de l’équilibre inhérent au Tao et du pouvoir spirituel de l’orthodoxie orientale. Il s’agit bien d’un combat civilisationnel.

Moscou, qui accueille enfin les premiers jours ensoleillés du printemps, a fourni cette semaine une illustration plus grande que nature des « semaines où il se passe des décennies » par rapport aux « décennies où il ne se passe rien ».

Les deux présidents ont fait leurs adieux de manière poignante.

Xi : « Aujourd’hui, il y a des changements qui n’ont pas eu lieu depuis 100 ans. Lorsque nous sommes ensemble, nous conduisons ces changements. »

Poutine : « Je suis d’accord. »

Xi : « Prends soin de toi, cher ami. »

Poutine : « Bon voyage. »

À l’aube d’un nouveau jour, du pays du Soleil levant aux steppes eurasiennes.

Pepe Escobar

source : The Cradle

traduction Réseau International




Arrêter Poutine — ou arrêter les dirigeants occidentaux ?

[Source : numidia-liberum.blogspot.com]

Par Finian Cunningham

Si quelqu’un doit faire face à des poursuites pour crimes de guerre, c’est bien le président ukrainien Vladimir Zelensky et ses commandants adeptes des nazis, ainsi que leurs parrains : les dirigeants américains, européens et de l’OTAN.

Les organes de propagande occidentaux (également connus sous le nom de « médias d’information ») sont soudainement pleins d’informations selon lesquelles la Cour pénale internationale basée à La Haye a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.

La couverture exagérée (c’est-à-dire l’orchestration) est destinée à donner au stratagème juridique ridicule une impression de gravité et de signification alors qu’en réalité le soi-disant mandat d’arrêt n’a pas de sens et fait partie du théâtre politisé kitsch.

Aux côtés de Poutine, la commissaire russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, est également désignée comme personne recherchée pour faire face à des poursuites pour « crimes de guerre ». Les crimes présumés sont liés à la supposée expulsion d’enfants vers la Russie lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine menée depuis février 2022.

La base du mouvement de la CPI est aussi fragile qu’un ballon météo errant. C’est aussi une déformation audacieuse et ridicule de la réalité. La Russie a évacué des milliers de civils, y compris des enfants, des régions anciennement de l’est de l’Ukraine qui font maintenant partie de la Fédération de Russie pour la raison précise de les mettre à l’abri du régime nazi de Kiev soutenu par l’OTAN, et dont les forces ont aveuglément bombardé Donbass et d’autres régions.

Si quelqu’un doit faire face à des poursuites pour crimes de guerre, c’est bien le président ukrainien Vladimir Zelensky et ses commandants adeptes des nazis, ainsi que leurs parrains : les dirigeants américains, européens et de l’OTAN.

Le régime de Kiev bombarde le Donbass depuis neuf ans, depuis que le coup d’État de la CIA a porté au pouvoir cette junte fasciste. L’OTAN a formé le bataillon Azov et d’autres paramilitaires, de type Waffen SS, qui tirent des roquettes HIMARS fournies par les États-Unis avec l’aide de mercenaires américains, britanniques, français, allemands, canadiens et polonais. La Russie est intervenue en Ukraine l’année dernière pour mettre fin au génocide dont Washington et l’Europe ainsi que leurs médias occidentaux sont complices. Pas un mot de cela n’est rapporté dans les soi-disant bastions du journalisme, dont le New York Times, la BBC et autres BFM-WC. Ils sont trop occupés à vendre de la propagande sur la CPI et la Russie.

Est-ce le meilleur cas que la CPI et ses gestionnaires occidentaux peuvent vraiment trouver contre la Russie ? Kidnapping d’enfants ? Qu’en est-il de toutes les autres allégations concernant le bombardement d’immeubles et de civils par la Russie ? S’il y avait une part de vérité dans ces affirmations largement colportées dans les médias occidentaux, pourquoi ces allégations n’ont-elles pas été citées pour des poursuites ? Ils ne l’ont pas fait parce qu’il y a si peu de preuves.

En fait, le régime de Kiev soutenu par l’OTAN est coupable d’avoir utilisé des immeubles d’habitation comme des boucliers humains civils. D’où le recours à une question émotionnellement attrayante d’enlèvement d’enfant présumé (cela nous rappelle le canular les bébés koweïtiens enlevés des maternités par les soldats irakiens).

Mais la fragilité de tout cela ne fait que rendre les revendications occidentales et la CPI encore plus absurdes qu’elles ne le sont déjà.

De toute façon, la CPI n’a aucune juridiction sur la Russie, donc les mandats d’arrêt sont lettre morte. Ils ne sont pas censés être pris au sérieux de toute façon. Tout cela n’est que du théâtre politique visant à salir Moscou.

Le tribunal n’a pas non plus compétence sur les États-Unis. Tout aussi bien, pourrait-on dire, car s’il existait de véritables principes de justice, le président américain Joe Biden devrait être sur le banc des accusés face à de multiples accusations de crimes de guerre en lien avec les guerres illégales américaines en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie et au Yémen, entre autres pays.

Concernant les crimes plus récents, Biden et ses partenaires criminels de l’OTAN devraient sur le banc des accusés pour l’explosion des gazoducs Nord Stream.

Ou pour avoir parrainé et militarisé les nouveaux crimes de guerre du régime israélien contre les Palestiniens.

Ou pour avoir persécuté et torturé l’éditeur Julian Assange parce qu’il a osé révéler la vérité sur les crimes de guerre américains et britanniques.

L’hypocrisie stupéfiante et les doubles standards sont une autre preuve — si une telle preuve était nécessaire — que la dernière manœuvre de la CPI contre la Russie est un coup politique bon marché pour renforcer l’autorité dont les États-Unis et leurs sbires occidentaux ont cruellement besoin.

Cette semaine, alors que les dirigeants américains et britanniques saluent les actes d’accusation de la CPI contre la Russie, marque également le 20e anniversaire de la guerre menée par les États-Unis en Irak. Une guerre qui a tué jusqu’à un million de civils et détruit une nation (la plus ancienne civilisation du monde), basée sur des mensonges purement et simplement fabriqués, des mensonges que Biden, alors qu’il était sénateur, a contribué à promouvoir.

Les principaux architectes de ces crimes, George W Bush et Tony Blair n’ont jamais été mentionnés, même en passant, par les avocats de la CPI. Pourquoi donc ? Parce que la CPI est un tribunal kangourou et un jouet politique que l’impérialisme occidental utilise pour poursuivre ses ennemis politiques.

En attendant, dans d’autres nouvelles…

Nous avons plus de rapports confirmant les allégations précédentes selon lesquelles Joe Biden et sa famille auraient reçu des paiements illégaux d’une valeur de millions de dollars des entreprises chinoises. Biden et son fils toxicomane Hunter (qui frappait la veuve de son frère décédé) sont jusqu’aux yeux dans la corruption due à des manœuvres louches et à l’utilisation du bureau politique du « grand gars » comme garantie. La même routine d’escroquerie a été utilisée dans les relations commerciales non officielles de Biden avec l’Ukraine après le coup d’État de la CIA en 2014.

Pendant ce temps, la semaine dernière a vu le système bancaire américain vaciller sur un autre effondrement historique à la suite de l’implosion de la Silicon Valley Bank endettée et d’autres. Pour soutenir l’avalanche financière à venir dans l’ensemble du secteur financier, l’administration Biden jette une fois de plus des centaines de milliards d’argent des contribuables pour renflouer Wall Street.

Pendant ce temps, aux États-Unis et dans toute l’Europe, des millions de travailleurs descendent dans la rue dans des grèves et des manifestations sans précédent contre les régimes capitalistes corrompus. Les conditions révolutionnaires sont à leur point d’ébullition en France où le président élitiste Emmanuel Macron (une figure de Louis XVI s’il en est une) impose des coupes dans les dépenses publiques par décret, contournant délibérément le processus parlementaire (enfin, c’est une imposture de toute façon).

Mais partout en Europe et aux États-Unis, l’opinion publique devient de plus en plus intolérante et méprisante à l’égard des soi-disant gouvernements qui dépensent des centaines de milliards pour parrainer une folle guerre par procuration en Ukraine contre la Russie à puissance nucléaire alors qu’en même temps, ces mêmes gouvernements occidentaux les dirigeants d’élite exigent plus d’austérité économique sur le public qui souffre. C’est alors que l’inégalité, la privation, le sans-abrisme, la faim et la pauvreté écrasent les sociétés.

Pendant ce temps, nous recevons cette semaine des reportages des médias occidentaux soi-disant optimistes selon lesquels l’axe de l’OTAN dirigé par les États-Unis envisage maintenant d’envoyer des avions de guerre au régime de Kiev en plus des mesures précédentes pour fournir des chars de combat Leopard, Abrams, Leclerc et Challenger — une folie qui conduira à une guerre totale avec la Russie. La dissonance entre les élites occidentales et leurs chambres d’écho médiatiques est si profonde qu’elle courtise la colère révolutionnaire, à la Marie-Antoinette, et sa fameuse remarque « S’ils n’ont pas de pain, qu’on leur donne des croissants ».

La liste des accusations s’allonge sur la montée quotidienne de la colère et du dégoût face à l’effondrement du racket occidental corrompu autrement appelé démocratie capitaliste occidentale, autrement connue sous le nom de dictature des milliardaires et des fauteurs de guerre.

Biden, Macron, von der Leyen, Stoltenberg, Trudeau, Sunak, Scholz & Co (remplissez le nom de votre clown ici : …) ne sont pas réellement préoccupés par l’arrestation de Poutine. Ils se chient pour arrêter la révolte publique croissante contre le spectacle de clown capitaliste occidental.

Finian Cunningham
Finian a beaucoup écrit sur les affaires internationales, avec des articles publiés en plusieurs langues. Pendant près de 20 ans, il a travaillé comme rédacteur en chef et écrivain dans de grands médias d’information, dont The Mirror, Irish Times et Independent.

SOURCE : Information Clearing House




Quel renversement du monde nous attend pour 2023 ?

[Source : reseauinternational.net]

par Thierry Mourrain

Ceux d’entre nous qui ont déjà lu des romans dystopiques, tels « 1984 », « le Maître du Haut Château », « le Meilleur des Mondes », « Fahrenheit 451 », « un Bonheur Insoutenable », se sont sûrement dit un jour : « C’est pas possible que la planète parte ainsi en sucette ! Heureusement que c’est une fiction, sinon je ne sais pas comment j’aurais supporté cette réalité ».

Je crois qu’en 2023 nous sommes arrivés à ce point de bascule où le monde qui vient n’aura plus rien à voir avec celui que nous connaissons actuellement. En d’autres termes, nous allons probablement vivre cette expérience saisissante de passer de l’autre côté du miroir de façon brutale et irréversible.

Sommes-nous prêts ? Allons-nous regretter la vie d’avant ? Ça dépendra du scénario qui l’emporte. Et c’est ce que nous allons voir ensemble plus bas. 

Mais examinons tout d’abord les raisons qui nous poussent, tel un piston hydraulique géant, vers un grand renversement.

  • Tensions critiques entre Russie-Chine-Corée du Nord et Occident
  • Jusqu’au-boutisme de l’hégémon USA-UK-Israël
  • Dérapage nucléaire d’un des belligérants
  • Luttes entre les idéologues mondialistes dégénérés et mortifères (wokisme, cancel culture, écologie, eugénisme, pédophilie, satanisme, LGBTisme) et les peuples du monde qui veulent vivre 
  • Krach gigantesque sur des marchés financiers en surchauffe
  • Déclassement et précarité croissants
  • Inflation alimentaire et énergétique 
  • Catastrophes et désastres écologiques déclenchés par l’homme ou par un événement naturel ou les deux (IA, Z machine, pandémie, tremblements de terre, tsunami)

L’accumulation de vecteurs de force aussi antagonistes est une anomalie dans notre Histoire. Jamais l’humanité n’a rencontré une telle volonté destructrice de l’âme, de l’esprit et du corps, tout en prétendant défendre le contraire.

Si on écoute les eschatologues, nous cochons toutes les cases pour entrer dans une ère pré-apocalyptique. En analysant les faits objectivement, on est obligé d’admettre que la situation mondiale est franchement aberrante et qu’une petite étincelle pourrait tout emporter.

Dans quelle direction ? C’est ce que nous allons tenter d’ébaucher ici au travers de ces six scénarios.

2023, les gens ont compris que le changement, c’est maintenant !

Pandémies, pénuries, guerres, écologisme culpabilisant et autres joyeusetés, les peuples ont appris à ne plus gober ces arnaques de la propagande occidentale basées sur l’instrumentalisation de la peur et la volonté de diviser. 

Les médias, principaux apôtres de cette idéologie, sont en berne, plus personne ne s’intéresse vraiment à leur bavardage. Idem pour le milieu politique, artistique et médical, larbins notoires du pouvoir.

Les gens ont compris quels étaient le vrai visage et la nature diabolique de leurs élites. Ils ont aussi réalisé qu’un des moyens de les abattre était de démolir d’une façon ou d’une autre la pyramide au-dessus de laquelle elles trônent.

Consommation raisonnée, alimentation locale, éducation des enfants à la maison, entraide, éco-lieux autonomes, suppression des écrans, lecture, réveil spirituel, retour des traditions, etc.. En faisant sécession avec le Système, les gens l’ont peu à peu précipité vers sa chute.

Ce n’était pas gagné, car au début, le confort bourgeois et le fétichisme de la marchandise les rattrapaient, puis, crise après crise, vexation après vexation, la prise de conscience a surgit. « Non, je ne signerais pas ce putain de pacte avec le diable ! »

Aujourd’hui, le rouleau compresseur mondialiste est au point mort, car il n’a plus de prises. Nul doute qu’il renaîtra un jour de ses cendres, mais pour le moment les populations sont immunisées.

Bien sûr, tout le monde a bien compris que ce scénario improbable ne se produira jamais. À cause de notre lâcheté ou de notre aveuglement, on sait tous, au fond, qu’on a perdu depuis longtemps le fil de notre histoire. Nous sommes à bord d’un train fou, commandé par des fous, qui nous entraîne loin, bien loin de notre Salut.

Subsistent de petits groupes d’humains isolés, insubordonnés, réfractaires au Système. Leur survie dépendra de leur aptitude à se cacher, s’unir et passer entre les mailles du filet. Bonne chance à eux. Bonne chance aussi aux autres !

2023, la Russie est vaincue en Ukraine

Le front s’est étendu et la Russie a fini par tomber. Elle est à rebâtir, ainsi que l’Ukraine, la Pologne, les Pays baltes et l’Europe du Nord, dévastés dans les bombardements.

Un plan Marshall V2.0 est enclenché pour aider à la reconstruction via le prêt et la dette. 

C’est la curée pour se partager le territoire russe qui part à la découpe. Changement de régime en Serbie et en Hongrie. L’Europe s’étire dorénavant jusqu’à Vladivostok. Moscou devient la capitale mondiale de la fierté LGBTQ+. L’Occident affaibli par la guerre ne peut se payer le luxe de s’emparer de Taïwan. La Corée du Nord résiste à une attaque massive de drones kamikazes.

Et hop, c’est reparti pour un tour ! On a échappé de peu à une troisième guerre mondiale dévastatrice et la machine économique et idéologique occidentale est relancée, jusqu’à la prochaine crise.

En Occident, sous prétexte d’empêcher de nouveaux conflits, le totalitarisme accélère le pas. La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force !

Des IA traquent sur le Net les opinions divergentes. Tout dissident est placé en détention dans des camps de rééducation aménagés en Sibérie. L’utilisation de VPN est prohibée. La monnaie papier et la cryptomonnaie deviennent illégales. L’argent sur les comptes bancaires est transformé en monnaie numérique. 

Les identités biologiques et digitales fusionnent. Basé sur une technologie d’implants nanoscopiques électromagnétiques autoalimentés, chacun de nous émet dorénavant à vie un signal radio unique. Adopter ce procédé nommé « Trackme » devient la seule identification autorisée et la condition sine qua non d’une vie sociale. 

L’inemploi et les cessations d’activité ont tellement augmenté qu’un revenu universel s’est substitué aux allocations chômage.

Dorénavant les populations disposent d’un quota carbone mensuel, les incitant à se regrouper dans des habitations collectives.

Des brigades du peuple parcourent les campagnes afin de collecter la taxe foncière. Quand l’impôt ne peut être assumé, les propriétaires sont expulsés et la réquisition des champs justifiée comme un juste tribut pour nourrir la population.

L’euthanasie choisie est légalisée, y compris sur les enfants, sans même l’accord des parents.

Le taux de natalité s’effondre. 

90 % de la population est désormais contingentée dans de grands ensembles d’habitations collectives où les virus ne cessent de se propager malgré les plans de vaccination obligatoire.

On ne prend plus ni l’avion, ni même le train ou la voiture. Ça coûte tellement cher en malus carbone que ça éteint toute velléité de se déplacer autrement qu’à pied ou en vélo.

Des groupes de rebelles, indétectables, car ayant boycotté « Trackme » dès le début, se constituent et forment des poches de résistance, loin des villes. 

Privilégiant la low-tech et le camouflage pour se rendre invisibles des drones tueurs qui sillonnent le territoire, certains parviennent à pirater les systèmes contrôlant les accès aux cités dortoirs.

De petits combats en petites victoires, les rebelles deviennent peu à peu le clou dans la botte du pouvoir technocratique mondial en place.

Tracts, brouillages, attentats, recrutement de nouveaux dissidents dans les cités, les élites ne l’ont pas encore vu venir, mais la fin de leur règne approche. 

C’est après avoir cartographié patiemment leurs lieux de pouvoirs et de résidences qu’une attaque coordonnée sera lancée un matin. 

Avec le soutien de la Chine et de la Corée du Nord, par les airs et par le sol, les élites seront délogées et décimées en quelques jours dans une violence dévastatrice inouïe.

Le renouveau de l’humanité prendra du temps, mais, après la grande purge, la grande réinitialisation du monde pourra commencer. 

Cette fois-ci sur des bases réellement égalitaires et fraternelles.

2023, la Russie gagne en Ukraine

L’armée russe a vaincu l’armée ukrainienne. Le Donbass est repris en totalité. L’armée otanienne tente de contenir la ligne de front, mais celle-ci cède et la Russie s’empare de toute l’Ukraine. 

Dans un geste désespéré et fanatique, la Pologne, télécommandée par les USA, envoie une salve de missiles conventionnels longue portée vers Minsk, Moscou, Saint-Pétersbourg et Odessa.

Panique générale. Les sirènes retentissent dans le monde entier. Les chaînes de TV, qui avaient préparé l’opinion publique à cette éventualité, retransmettent les images en direct. Sur nos écrans, nous voyons à l’œuvre les batteries antimissiles russes S400 stopper net, haut dans le ciel, les fournées destinées au sol russe. En revanche, Minsk, trop près de la zone de tir, est touchée à plusieurs reprises en plein centre-ville.

La planète retient son souffle. On attend la réplique. Mais rien ne se passe.

Une heure plus tard, retransmis en simultané, Loukachenko et Poutine apparaissent côte à côte dans leur QG respectif. Loukachenko prend la parole en premier pour annoncer le bilan. Le nombre de victimes civiles dépasse les 10 000 morts et 30 000 blessés, beaucoup de bâtiments sont détruits dans la capitale biélorusse, dont le palais de la république et de nombreux musées. 

Poutine, dans un discours d’anthologie qui restera à jamais gravé dans les livres d’histoire, tient tout d’abord à rassurer les populations civiles occidentales.  Il ne cédera pas à la provocation qu’on attend de lui. La solution de représailles choisie, inoffensive pour l’homme, est en chemin et ne sera pas de type nucléaire, ni même conventionnel. Une dizaine de planeurs hypersoniques Avangard survolent actuellement les cibles, toutes occidentales. Centres de commandement de l’OTAN, bâtiments administratifs, zones de contingents militaires, usines de fabrications d’armes et de microprocesseurs, vont être rendus inutilisables suite à des explosions électromagnétiques déclenchées depuis la troposphère.

Vladimir Poutine prévoit de grandes perturbations et demande à toutes les populations d’être patientes. Les avions disposent de 2 heures pour atterrir sur le plus proche aéroport.

Compte à rebours : 2 h, 00

Afin d’en finir avec la guerre énergétique éternelle, source inépuisable de conflits, Poutine présente le plan de relance Sakharov qui a été conçu dans le plus grand secret par le Kremlin et ses alliés. Énergie libre pour tout le monde ! 

Des capteurs d’énergie libre ainsi que des adaptateurs pour moteurs thermiques et électriques sont déjà en production, les plans et modes d’emploi téléchargeables en open source. 

Hôpitaux, maisons de retraite et cliniques privées seront livrés les premiers. Des stocks ont été constitués pour les administrations et entreprises qui en feront la demande.

Devant la poussée populaire, les gouvernements mondialistes sont renversés ou rendent le tablier. Des élections anticipées s’organisent dans ces pays. Les partis souverainistes sont largement plébiscités. En France, Alain Soral remporte les élections avec 85 % des suffrages et un taux record d’abstention de 6,66 %.

Un nouveau monde abondant, fertile, fraternel, créatif, émancipateur est en train d’émerger. 

2023, guerre nucléaire

Des mini-nukes explosent à Kiev et dans un entrepôt militaire près de la frontière polonaise. Bilan : plusieurs dizaines de milliers de morts et des centaines de kilomètres carrés contaminés par la radioactivité.

Pour les médias, ça ne fait aucun doute, c’est la Russie. Des sondages la rendent responsable à 85 %. La diplomatie russe explique que c’est un false-flag mais reste inaudible.

Sur ordre de Joe Biden, Emmanuel Macron prend la tête du commandement militaire unifié européen. Depuis Jérusalem, il s’adresse à tous les membres de l’UE. La troisième guerre mondiale est déclarée contre la Russie. La mobilisation des troupes démarre dès l’âge de 14 ans. Des bataillons LGBTQ+ intègrent tous les corps d’armée.

Le lendemain, une dizaine d’ogives nucléaires sont tirées depuis les bases de l’OTAN vers la Russie.

Immédiatement, alors que le premier impact n’a pas encore eu lieu sur le sol russe, Paris, Londres, Berlin et Varsovie sont foudroyées et anéanties. Puis c’est le tour de Jérusalem, car elle abrite le QG du commandement mondial de l’OTAN. 

Réfugiés dans les bunkers, 95 % des équipes gouvernementales mondialistes sont vaporisées. 

Au large des côtes anglaises, américaines et pacifiques, suite à de gigantesques explosions sous-marines, des vagues géantes de 500 mètres de haut sont en approche.

Quelques ogives parviennent à pénétrer la défense aérienne russe et atteignent mortellement leur cible. Moscou n’est pas touchée, mais les principales grandes métropoles comme Kazan, Novossibirsk, Nijni Novgorod, Saint-Pétersbourg se volatilisent en poussières.

En zone Asie-Océanie, la Corée du Nord, alliée à la Chine, affronte le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Des dizaines d’explosions nucléaires sont enregistrées dans cette région. Le Japon disparaît. Les deux Corées n’existent plus. Déclenché par l’ampleur de l’onde de choc, un séisme parcourt la Mer de Chine, se dirigeant droit vers l’Amérique latine, emportant tout sur son passage. 

Avant de disparaître, la Corée du Nord lance deux de ses plus gros missiles hypersoniques nucléaires vers les États-Unis. La déflagration est tellement puissante que ⅔ du pays de l’Oncle Sam se vitrifie instantanément.

En Afrique et en Russie, les survivants s’organisent pour reconstruire le monde. 

Il faudra des siècles pour que refleurissent les campagnes, s’éclaircisse le ciel crépusculaire et revienne la paix dans les âmes et les cœurs.

2023, intervention exogène V1

Début 2023, des objets volants non identifiés commencent à apparaître dans le ciel au-dessus de petites villes et villages de campagne, majoritairement en Amérique latine, Asie et Afrique.

Dans le monde entier, des témoignages visuels affluent de toutes parts. Photos, vidéos, livres, les réseaux sociaux et les chaînes d’info regorgent de contenus montrant d’étranges objets ovoïdes volant à basse altitude dans le ciel. 

Ce qui surprend le plus, c’est le design épuré et le silence de ces engins volants.

Les premières prises de contact se produisent dans de petites agglomérations où les visiteurs arrivent de nuit, choisissant de se poser sur les places publiques ou près de lieux de cultes.

Peu à peu, les gens se familiarisent avec ces êtres humanoïdes et leurs fantastiques machines. Le calme, la puissance tranquille et la sérénité qu’ils dégagent étonnent et rassurent à la fois. Ils sont comme nous, des gens normaux, occupés à leur besogne, parlant la langue du pays, saluant les passants. Habillés de vêtements clairs et sobres, ils ne donnent pas l’impression d’être dans une tenue militaire, mais plutôt civile décontractée. 

Ici et là, ils invitent les curieux qui le souhaitent à entrer dans leur astronef. Parfois ils proposent de faire une balade de quelques heures. 

Ils répondent à toutes les questions, laissent prendre des photos, montrent des images de leur monde.

Tant que des militaires ou policiers ne viennent pas rôder alentour, les visiteurs prolongent leur séjour et tissent des liens avec les populations. Dès que rappliquent des forces armées, ils se retirent, prenant bien soin de laisser derrière eux des messages d’amitié et de paix.

En quelques semaines, tout le monde a bien compris que leur volonté n’est pas de convoler avec les puissants, encore moins de chercher à en tirer avantage, mais bien de communiquer avec les gens et d’instruire ceux qui le désirent. 

On apprend ainsi que de nombreuses civilisations évoluées existent dans l’univers, qu’elles nous étudient depuis des millénaires, y compris nos prières, attendant le moment opportun pour entrer en contact.

Ne voyant dans nos élites aucune volonté de tirer leurs peuples vers le haut, ils ont demandé à leurs émissaires de partir à la rencontre des communautés terriennes les plus avancées spirituellement. Charge à elles d’assurer la médiation avec les autres habitants de la terre.

La proposition est simple. Quiconque est intéressé par l’élévation de sa conscience doit prier et agir comme tel. Il sera alors contacté et recevra la connaissance nécessaire lui permettant d’éveiller son esprit.

Ce sera le début de l’âge d’or de l’humanité. 

2023, intervention exogène V2

Mai 2023. D’étranges objets survolent les grandes capitales partout dans le monde. Furtifs, véloces, ils apparaissent, s’immobilisent quelques instants dans le ciel, comme s’ils évaluaient nos infrastructures, puis s’évanouissent dans les airs. Leur envergure correspond à un cylindre d’une cinquantaine de mètres de long pour une dizaine de mètres de diamètre. Un gros sous-marin. La couleur est indéfinissable, car elle change constamment en fonction de l’environnement. Autour, un halo scintillant pulse en émettant un fort bourdonnement. 

C’est tellement hors-norme que cela provoque un mélange confus de sentiments, entre stupeur et effroi. Certains, consternés, ne savent s’ils contemplent un spectacle en 3DMax et doivent s’émerveiller ou s’enfuir en courant dans un bunker. L’imaginaire des blockbusters hollywoodiens et autres films catastrophes est certainement passé par là. 

En quelques jours, la nouvelle se répand dans le monde entier, envahissant les médias et les réseaux sociaux. Les extraterrestres sont arrivés sur terre ! Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Sont-ils amicaux ? Vont-ils prendre contact avec nous ? Nous exterminer ?

Des spécialistes sont invités sur les plateaux télé. On assiste à des débats houleux entre les partisans de la paix, de la guerre, ou de l’apocalypse. Religieux, militaires, scientifiques, politiques, people, tout le monde veut placer sa tirade. Certains commentateurs, toujours les mêmes, vont jusqu’à envisager un complot des Reptiliens pour instaurer un gouvernement mondial. Tout est bon, pourvu que ça suscite de l’émotion et pétrifie les gens devant leurs écrans.

Juin 2023. Les USA prennent le leadership. Ils décident d’envoyer des avions de chasse intercepter ces objets volants. Grâce aux caméras embarquées, on assiste en direct aux tentatives d’approches. La technologie de ces engins est juste prodigieuse. On ressent la tension des pilotes. « Mais comment peut-on suivre des oiseaux pareils, nom de Dieu ?! », crache d’une voix grésillante un des pilotes. « C’est une aberration, on croise à Mach 2.5 et ça virevolte comme si les lois de la physique… pshhhhhhhh ». On ne connaîtra pas la suite, le F15 disparaîtra brutalement des écrans radars.

Au même moment, sur les chaînes d’info sont retransmises des images nocturnes terrifiantes. Des villes, frappées par des orbes d’énergie dévastatrices, s’aplatissent comme des crêpes, puis s’enflamment ou explosent en particules embrasées. On reconnaît Londres, Berlin, Paris, New-York, Tokyo, San-Francisco, México, São-Paulo, Tel-Aviv… que des grandes métropoles mises à mort devant nos yeux. L’horreur. Les déflagrations sont titanesques. Quand des fragments incandescents s’élèvent dans l’atmosphère, on peut voir le ciel comme en plein jour. Et ce qu’on y voit est cauchemardesque.

Immobiles et imposantes, des formes sombres aux ventres hérissés de canons contemplent le chaos qu’elles propagent. On y est, les extraterrestres commencent à nous décimer !

Ce jour-là, le cours de la vie humaine sur terre changea à jamais.

Les sirènes se mirent à hurler jour et nuit. La loi martiale et le confinement général décrétés. Aucun avion civil ou commercial ne fut autorisé à circuler. Idem pour les bateaux, les trains et tous types de véhicules terrestres. 

L’effondrement des marchés financiers s’ensuivit, puis les émeutes et les pillages quelques jours après.

Septembre 2023. Sous le haut commandement du président des États-Unis, un Gouvernement Global de la Guerre (GGG) fut instauré, ordonnant deux mesures prioritaires : 1) la construction d’abris souterrains pour protéger les populations civiles, 2) la subordination totale à l’effort de guerre pour vaincre l’envahisseur.

Janvier 2789. Quelques siècles plus tard, l’humanité enterrée renversera la tyrannie et sortira enfin de sa geôle. Dehors, abasourdie, elle découvrira peu à peu la vérité. Le mythe des extraterrestres était un mensonge. Des milliards de vies innocentes furent massacrées. Quelques pays se dressèrent contre cette mystification, mais d’autres les empêchèrent d’intervenir.

En exhumant les archives de l’époque, on apprendra qu’un projet de psyop, ourdi par la CIA dans les années 1960-1970, portait le nom de « Blue Beam ». Cette opération consistait, grâce à divers moyens techniques et l’aide des médias de masse, à créer l’illusion d’une invasion extraterrestre. Objectif : terroriser et asservir les peuples. Parmi les moyens employés : d’immenses projections holographiques dans le ciel, des ondes électromagnétiques 5G pour parasiter le cerveau, la propulsion MHD procurant une grande agilité dans l’air à haute vitesse, l’utilisation de mini missiles nucléaires propres. 

Éradiquer la population en faisant porter le chapeau à des pseudo aliens envahisseurs, c’était ça le projet ! D’ailleurs, les abris souterrains avaient été construits secrètement pour loger quelques dizaines de millions d’habitants, pas des milliards ! 

En ces temps anciens, les false flags étaient fréquemment utilisés par les élites pour terroriser les masses en tuant d’innocents civils. Celui-ci fut en quelque sorte leur ultime chef-d’œuvre.




La limite de la patience russe

[Source : reseauinternational.net]

Par Alexandre Douguine

L’histoire du Tribunal de La Haye est symbolique. La Russie ne s’est jamais interrogée sur la nature de cette institution. En réalité, elle fait partie de la mise en œuvre du gouvernement mondial, un système politique supranational créé au-dessus des États-nations qui sont invités à céder une partie de leur souveraineté à cette structure. Cela inclut la Cour européenne des droits de l’homme et l’UE elle-même, mais aussi la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’OMS, etc. La Société des Nations, puis l’ONU, ont été conçues comme une étape préparatoire à l’établissement d’un gouvernement mondial.

Le bâton du libéralisme

Parlons du libéralisme dans les relations internationales, une composante de l’idéologie libérale dans son ensemble. Les libéraux considèrent comme irréversible la loi du « progrès », dont l’essence est que le capitalisme, le marché, la démocratie libérale, l’individualisme, les LGBT, les transgenres, les migrations de masse, etc. se répandent dans l’humanité. Dans la doctrine libérale des relations internationales, le « progrès » signifie le passage d’États-nations souverains à des instances de pouvoir supranationales. Le but de ce « progrès » est l’établissement d’un gouvernement mondial. Les manuels de relations internationales l’affirment explicitement et sans équivoque. Tous les pays qui ne veulent pas du « progrès » sont, selon cette théorie, des ennemis du « progrès », des « ennemis d’une société ouverte », ils sont donc « fascistes » et doivent être jugés (au Tribunal de La Haye) et détruits (« leur infliger une défaite stratégique » – Blinken) et à la place des dirigeants souverains, on met des libéraux – de préférence des transsexuels.

Telle est la position idéologique du Parti démocrate des États-Unis, de l’administration Biden et de la plupart des élites européennes. Toutes les forces des pays non occidentaux, qui soutiennent l’Occident collectif et les mondialistes américains, jurent également par cette idéologie. Et c’est précisément cette idéologie : radicale, rigide, totalitaire.

Le défi est relevé

Il est quelque peu surprenant que la Russie, depuis 23 ans sous un dirigeant pleinement souverain, n’ait pas pris la peine d’affronter le libéralisme et ait, jusqu’à un certain point, accepté la légitimité de ses règles, de ses structures et de ses institutions.

Ce ne sont pas eux qui ont changé, c’est la Russie qui a changé avec le début de l’opération militaire spéciale, et une escalade légitime de la part des libéraux mondiaux s’en est suivie. Il n’y a rien de désinvolte là-dedans : c’est simplement du libéralisme. Tant que nous n’aurons pas renversé cette idéologie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’escalade ne fera que s’amplifier.

Nous ne pouvons tout simplement pas aller plus loin sans notre idéologie.

La décision du Tribunal de La Haye d’arrêter le président russe Vladimir Poutine et la médiatrice pour les droits de l’enfant Maria Lvova-Belova est tellement scandaleuse qu’il est tout simplement impossible de ne pas réagir. C’est une insulte au pays, au peuple, à la société, à chaque personne, à chaque femme russe, à chaque mère, à chaque enfant. Comment peut-on répondre à cela avec dignité ?

À mon avis, il y a de vrais coupables dans toute cette situation et ils ne se trouvent pas à Washington ou à La Haye : ils se trouvent en Russie même. Il s’agit d’un groupe de libéraux qui, depuis 23 ans, convainquent le président par tous les moyens possibles que l’amitié avec l’Occident est une nécessité, que c’est la seule voie à suivre et que l’adoption de l’idéologie libérale, ainsi que l’intégration dans les structures et institutions internationales libérales mondialistes (notamment la reconnaissance de la Cour pénale internationale, de la Cour européenne des droits de l’homme, de l’Organisation mondiale de la santé, etc. Ils ont également discrédité le camp patriotique, de gauche comme de droite, en convainquant le chef de l’État qu’ils ne rêvent que d’organiser un « Maïdan ». En réalité, les patriotes, de gauche comme de droite, sont le peuple et le principal soutien de Poutine. Ils sont son soutien, ses fervents partisans, mais les libéraux au pouvoir ont toujours fait l’éloge de l’Occident et vilipendé les patriotes. Cela dure depuis 23 ans, depuis que Poutine est arrivé au pouvoir.

L’heure des comptes

Nous sommes logiquement arrivés au point où l’Occident encensé s’est révélé être une structure terroriste qui nous assassine, fait sauter des oléoducs, vole de l’argent, et nous, après avoir été à sa botte pendant si longtemps, nous nous sommes retrouvés dans une dépendance humiliante ; il y a 23 ans, nous aurions dû suivre la voie pour établir notre civilisation eurasienne russe.

Poutine s’est concentré sur la souveraineté. On a supposé – précisément sous l’influence des libéraux – que l’Occident accepterait cette souveraineté tant que Moscou resterait dans le cadre général de la civilisation occidentale, tant qu’elle participerait à ses structures et institutions, tant qu’elle accepterait les valeurs occidentales (capitalisme, démocratie libérale, numérisation, culture de l’anéantissement, « wokisme », c’est-à-dire l’obligation de dénoncer quiconque n’est pas d’accord avec le libéralisme, LGBT). Il s’agit d’une tromperie depuis le début et cette tromperie a des individus spécifiques : le bloc libéral dans le cercle rapproché du président. Ce sont eux qui ont contribué à ce qui se passe aujourd’hui, qui ont entravé le réveil patriotique, qui ont fait tout leur possible pour séparer le président du peuple, du noyau russe, des porteurs de la conscience patriotique.

L’heure est venue de régler les comptes. Ou elle est sur le point d’arriver. Je ne sais pas ce qui doit encore se passer pour que les libéraux au pouvoir soient mis au pied du mur et sévèrement remis en question. Peut-être manque-t-il quelque chose d’autre, mais en tout cas cela ne tardera pas. L’épée de la vengeance est sur la tête des libéraux russes au pouvoir et rien ne peut empêcher le châtiment naturel, il peut être retardé un peu mais il ne peut être évité.

Les libéraux russes doivent répondre de tous leurs crimes. Sans cela, il n’y aura ni purification ni victoire.

source : Geopolitika

traduction Réseau International




Le Poisson pourrit par la tête

[Source : bvoltaire.fr]

Par Jacques Myard

L’adage est connu : le peuple sait pertinemment que la faillite de tout organisme, de tout pouvoir, est la faute des élites dont la fonction est d’assumer leurs missions sans faiblir. Si les élites renoncent à leurs missions et démissionnent, l’échec est couru d’avance.

L’emploi du 49.3 pour faire passer le projet des retraites à l’Assemblée nationale illustre parfaitement l’échec du gouvernement et surtout du président de la République, qui ont présenté et défendu un projet ni fait ni à faire, un projet bâclé, rejeté par plus de 70 % des Français. Ils sont les seuls responsables de cette situation.

Mais l’échec de Macron ne se limite pas à l’enjeu des retraites. On ne peut qu’être atterré par son attitude lors de son dernier voyage en Afrique, au Congo-Kinshasa, où il a tenu des propos critiques à l’égard de son hôte congolais en déclarant : « Depuis 1994, ce n’est pas la faute de la France si vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative de votre pays. » Ces nobles propos sont allés droit au cœur du président congolais Felix Tshisekedi, qui lui a répondu vertement : « Respectez-nous, arrêtez de nous regarder avec un œil paternaliste. » Parfaite ambiance diplomatique !

Le summum de Macron-Jupiter a été atteint par des images proprement incroyables où l’on découvre le président de la République française, la nuit, dans une rue à Kinshasa, près d’une boîte de nuit, en tenue vestimentaire débraillée, buvant une bière à la bouteille… Les Africains n’avaient jamais vu un président français se trémousser de cette manière dans la foule, eux qui cultivent le respect et vénèrent l’autorité du chef !

Toutefois, l’aveuglement des élites est aussi l’apanage de nos alliés qui s’identifient à l’Occident, sûr de lui-même et dominateur. Cet Occident a décidé qu’il incarnait la vérité et a voulu rallier à lui la planète pour condamner la Russie. Le vote à l’ONU est édifiant sur la réalité du monde. Le 23 février dernier, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé, à une très grande majorité des États, la résolution qui exige de la Russie de cesser son agression contre l’Ukraine — les trois quarts des pays ont approuvé cette résolution —, mais la majorité démographique de la planète s’est abstenue ou n’a pas participé au vote.

« La vérité, c’est que les Américains finiront par se faire détester par tout le monde ».

Charles de Gaulle, 6 novembre 1963

« L’Occident ne mesure pas toujours la haine que lui vouent des peuples humiliés ».

Alain Peyrefitte, 13 août 1990

L’Occident sûr de lui-même et dominateur est tout simplement minoritaire en population sur la planète. Inutile de fantasmer, la réalité est là, c’est la chute historique attendue par tous les peuples humiliés depuis plus de deux siècles.

La présidente de la commission de l’Union européenne, sûre de sa mission, excelle dans sa volonté d’être la reine de l’Europe. Elle multiplie les initiatives pour forcer les États à reconnaître qu’elle incarne le sens de l’Histoire. L’élargissement de l’Union européenne à l’Ukraine — un pays où règnent la probité et l’honnêteté à tous les étages… — en est un très bel exemple. C’est là le meilleur moyen pour ruiner l’UE, déjà fort malade et traversée par de multiples forces centrifuges.

Ursula von der Leyen devrait méditer Raymond Aron :

« Ce sont les hommes qui écrivent l’Histoire, mais ils ne savent pas l’Histoire qu’ils écrivent. »

Pas certain qu’elle ouvre les yeux… L’aveuglement politique des princes que nous gouvernent est saisissant. Il confirme que les élites, comme les poissons, pourrissent toujours par la tête, c’est une constante de l’Histoire. Que ces élites aveugles prennent garde : « Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups. »




QUI EST L’ENNEMI ?

[Source : Stratpol]

Par Henri Roure, Gal (2S)

RÉFLEXIONS DE SCIENCE POLITIQUE PAR LE GÉNÉRAL HENRI ROURE

Une nation c’est avant tout une souveraineté revendiquée et défendue par un peuple. L’Histoire – toujours elle – nous rapporte la lutte des Français pour, tout à la fois, assurer leur unité, leur indépendance, leur dignité et faire prévaloir les principes dont ils se sentaient légitimement fiers et porteurs. Cette assurance reposait sur une étroite conjugaison entre gouvernement et peuple dans la certitude d’un destin. Elle impliquait la nature des politiques intérieure et étrangère. Les assauts partisans, souvent sévères, ne remettaient jamais en cause cette « certaine idée de la France » à laquelle se référa le général de Gaulle.

DIVORCE ENTRE LE PEUPLE ET SES DIRIGEANTS

Mais aujourd’hui se pose véritablement la question de cette osmose entre gouvernants et Français. Je récuse les raisons circonstancielles et simplement politiciennes, à la faible participation des citoyens aux différentes élections, alors qu’il est connu que notre peuple est un peuple politique.

Je suis persuadé qu’il y a, non pas du désintérêt, mais un constat d’incompétence porté sur la classe dirigeante. Il conduit à une hostilité latente, mais croissante, au système et à ses orientations et décisions.

Si nous ajoutons à ceux qui ne votent pas, ceux qui se rallient à des partis contestataires, surtout de droite, je crois pouvoir affirmer, sans risque de me tromper, qu’il existe un abîme entre peuple et classe dirigeante. Celle-ci constituée en oligarchie, largement menée par la caste gestionnaire énarchique, adhère à des références étrangères diffusées dans des associations et organismes au service d’une conception unipolaire, donc américaine, du monde. Elle a été phagocytée par l’idéologie anglo-saxonne prétendant que les peuples doivent être dominés, pour leur bien, par la finance internationale aux mains des États-Unis d’Amérique.

DES DIRIGEANTS SOUS INFLUENCE AMÉRICAINE

Elle est inscrite au club-relais de Bruxelles et à son club associé, l’OTAN, lui très directement dirigé par Washington. Dans cette aberration mentale, le citoyen devrait se muer en consommateur obéissant, les frontières devraient disparaître, les langues s’effacer devant la langue anglaise, les armées s’unifier sous la férule de l’OTAN, les productions s’organiser territorialement selon la volonté des banques et groupes d’intérêts états-uniens, les monnaies, à moyen terme, s’éteindre au profit du dollar déjà monnaie de compte, ou de quelque provisoire succédané, et l’ensemble dit « occident » être dirigé par une camarilla essentiellement washingtonienne.

De nombreux faits et dérives contribuent à cette opération géopolitique : migration soutenue afin de noyer toute résistance nationale, insécurité pour apeurer et soumettre, valorisation des plus invraisemblables aberrations, et de la bêtise pourvu qu’elle sache hurler, acculturation sous forme basique, avec pour conséquence la perte de l’éducation, du rationalisme, du libre arbitre et de l’approche religieuse chrétienne, endoctrinement médiatique associé à la désinformation, affirmations gouvernementales péremptoires et pourtant mensongères, négation de l’histoire, destruction de la famille et des mœurs…

En résumé les facteurs de la décadence sont rassemblés. Ils doivent par choix délibéré de nos gouvernants mener à l’extinction de la France et à l’inclusion du magma barbarisé qui en résultera, à un vaste ensemble sous-humain (selon l’expression de Richard Coudenhove-Kalergi, l’inspirateur des « pères de l’Europe »). Il sera évidemment manœuvré par la caste américaine ou américanisée.

Ce n’est donc pas seulement la France qu’il s’agit de sauver, mais l’homme dans sa grandeur et sa nature d’être pensant, car ne nous y trompons pas, si cette vision scandaleuse l’emporte chez nous et sur le continent européen, elle s’étendra inévitablement à l’ensemble de la planète, hormis la Chine et quelques pays notamment asiatiques. En cela les patriotes français, défenseurs de l’identité de la France et de la dignité des personnes, sont des humanistes, ainsi que je le démontre dans mon dernier livre Le patriotisme français est un humanisme.

LE LOURD PASSIF HISTORIQUE DE NOS “ALLIÉS” AMÉRICAINS

Si nous nous libérons des entraves de l’instant et de la mémoire à très court terme et observons avec attention les méfaits des États-Unis envers notre pays, nous ne pouvons que ressentir un absolu effarement, suivi d’une grave inquiétude, au constat de la passivité des autorités nationales face aux débordements hégémoniques de ce pays. Elles ont pourtant été élues, en principe, pour défendre la France et maintenir sa dimension dans le monde. J’avoue qu’une sourde colère monte en moi lorsque je constate que nos dirigeants actuels la laissent rabaisser en acceptant sans réaction aucune, et même parfois avec complaisance, les prédations de ce pays violemment nationaliste et conquérant. Elles en viennent à le suivre dans ses aventures qui n’ont d’autre but, pourtant, que de satisfaire la xénophobie et l’hubris germano-anglo-saxon. Devrais-je qualifier cette attitude de collaborationniste et dire ainsi qu’il s’agit de trahison ?

Il est inutile de remonter loin dans le temps pour juger de la permanence de l’hégémonisme états-unien. Après une tentative de Wilson relayant Théodore Roosevelt pour imposer les choix états-uniens pour la paix, après la Première Guerre mondiale, heureusement brisée par Georges Clemenceau, cette volonté de domination n’a cessé de se renforcer depuis la Seconde Guerre mondiale. La chute de l’URSS lui a offert des terres d’expansion nouvelles et une outrecuidance sans limites. Souvenons-nous des porte-hélicoptères amphibies de la classe « Mistral » que la Russie avait commandés à la France en 2010. Sous la très forte pression des États-Unis, alors que les bâtiments étaient en construction, la France de François Hollande, en 2014, dénonça le contrat. Le prétexte pris fut l’annexion de la Crimée ou, plus honnêtement dit, la réintégration de la Crimée à la Russie son territoire d’origine, et son soutien apporté aux russophones prorusses du Donbass que le gouvernement ukrainien malmenait. Guère plus tard, le 15 septembre 2021, toujours dans le domaine de la Défense, ce fut la dénonciation par l’Australie, sur l’instigation de Washington, du contrat de construction de douze sous-marins classiques par la France. La suite immédiate fut la conclusion d’un contrat avec les États-Unis et le Royaume-Uni pour la construction de sous-marins nucléaires d’attaque. S’agissait-il d’une attitude amicale de notre allié d’outre-Atlantique et de notre allié d’outre-Manche ?

L’ALLEMAGNE, SATELLITE ÉTATS-UNIEN DE L’EUROPE

Pour abréger cette énumération des mauvaises manières des États-Unis dans le seul domaine de la défense, il faut citer cette dernière intrigue ourdie, avec les Allemands, s’agissant du SCAF, programme initialement conduit par la France avec les Allemands et les Espagnols. Le désir de nos partenaires germaniques de bénéficier de transferts de technologie s’y est très vite manifesté. Mais surtout, au lieu de montrer leur volonté de coopération, nos voisins immédiats en Europe, pour renouveler leur flotte aérienne, ont décidé d’acheter des F18 américains plutôt que des Rafale français. Il ne fallait pas déplaire aux États-Unis. En fait, les États-Uniens ont opté naturellement pour l’Allemagne comme alliée privilégiée dans leur politique de contrôle étroit de l’UE.

Pour la même raison ils soutiennent les débordements de madame Ursula von der Leyen, de famille davantage américaine qu’allemande, dans une politique terriblement alignée sur Washington. Berlin, en allié fidèle et intéressé, joue ce rôle de manière confondante, détruisant sans hésitation ce que les seuls Français, comme je l’ai déjà écrit, appellent le « couple franco-allemand ».

Plus de SCAF, plus d’hélicoptère en coopération – l’Apache remplaçant le Tigre – plus de patrouilleur commun, mais une volonté d’aider à l’équipement des armées européennes avec du matériel états-unien et d’élever des obstacles aux exportations françaises de matériel de guerre. Ajoutons, dans cette palette d’actions incitées hypocritement ou exigées brutalement par les États-Unis, la tentative de déstabiliser la gênante dissuasion nucléaire française, en proposant à Paris de la partager, tout comme de rendre tournant le siège permanent français au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Dans la même perspective d’abaissement de la puissance française, se situe la récente proposition de Berlin d’étendre, au domaine strictement national de la sécurité, le vote au sein de l’UE à la majorité qualifiée. Si le gouvernement français acceptait d’aller dans ce sens, la France risquerait d’être entraînée dans des guerres contraires à ses souhaits. Sa politique extérieure et sa dissuasion nucléaire, censées défendre son indépendance et ses intérêts vitaux, n’auraient plus de raison d’être.

HÉGÉMONIE MILITARO-INDUSTRIELLE AMÉRICAINE

L’inspiration états-unienne étant, bien sûr, derrière ces manœuvres…L’Allemagne ayant désormais l’ambition affichée d’être le premier partenaire militaire des États-Unis en Europe, ne peut rien leur refuser. À l’évidence la réintégration de l’OTAN par la France, en mars 2009, a eu pour conséquence l’aggravation de ces agissements. Conjuguée avec notre appartenance à l’UE, elle nous a fait perdre un énorme pan de notre souveraineté, nous a discrédités auprès de nos amis et nous a entraînés dans des aventures contraires à nos intérêts.

Ajoutons à cette politique délibérée, le grignotage de notre indépendance énergétique que nous avions acquise grâce au nucléaire. Le sabordage d’EDF, selon la volonté des Allemands, en est l’aspect le plus choquant. Il s’agit de permettre à des entreprises germano-américaines de déployer leurs investissements et leur dictature sur le prix de la plupart des sources d’énergie électrique. N’oublions surtout pas la vente de la partie noble d’Alstom à l’américaine General Electric, avec l’appui sans scrupule du président actuel et toutes les menaces qui pèsent sur nos entreprises de haute technologie.

Dans le cas d’Alstom, nous avons vendu aux Américains la fabrication des turbines des sous-marins nucléaires, de sorte que l’on ne peut plus produire en France de tels sous-marins sans une autorisation américaine » a déclaré Alain Juillet devant la commission Défense de l’Assemblée Nationale.

La prédation de ce pays sur la haute technologie française est apparue tellement évidente après cette affaire que le gouvernement français a été conduit à mettre un veto à l’achat par l’américain Teledyne du spécialiste de l’optronique pour la défense Photonis. Poussé par l’opinion la loi Pacte de 2019 est venue tardivement renforcer les pouvoirs du ministre de l’Économie dans le cadre de la procédure de contrôle des investissements étrangers.

GUERRE ÉCONOMIQUE

Les États-Unis savent utiliser les fractures entre pays et en leur sein, ainsi que le ralliement d’élites endoctrinées et serviles, pour imposer leur vision des choses et conforter leur domination. Mais l’outil de guerre n’est pas le seul domaine où l’impérialisme états-unien cherche à imposer sa loi.

Au-delà de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), créé par le traité de Marrakech en 1994, qui semble ne plus suffire aux États-Unis pour maintenir leur domination financière et économique, ce pays a osé imaginer des lois à vocation extraterritoriale.

Ce dispositif juridique peut s’appliquer à n’importe quelle entreprise étrangère à rayonnement international. Il est patent, en effet, que ce type d’entreprise a été amené, inévitablement, dans son développement, à établir quelques liens avec les États-Unis. Ces lois concourent à l’établissement d’un système dictatorial sur des acteurs économiques, en dehors de tout rattachement territorial et national. Il s’agit d’une sorte de colonisation réglementaire, brutale, permettant d’asseoir davantage la puissance états-unienne, en affaiblissant ses concurrents à qui elle impose son autorité.

GUERRE JURIDIQUE ET EXTRATERRITORIALITÉ DU DROIT AMÉRICAIN

En une dizaine d’années, des milliards de dollars d’amendes ont été infligés aux entreprises et banques françaises abondant, de la sorte, le Trésor états-unien au prétexte de liens avec des personnes et des pays jugés coupables d’activités terroristes par les États-Unis. Je me dois d’ajouter que les États-Unis, contrôlant les flux monétaires, détiennent les moyens de pression sur les esprits. Leurs fonds de pension, comme Blackrock et Vanguard, investissent certes dans l’économie, mais aussi dans les médias. 90% des médias internationaux sont détenus par neuf conglomérats médiatiques, eux-mêmes appartenant à ces fonds de pension. Ne nous étonnons pas, dès lors, de voir nos écrans envahis par les pires productions audiovisuelles de ce pays, dont rares sont les Français qui en comprennent les titres, d’entendre des braillements venus de ce désert culturel, ou de subir Halloween et toutes sortes de publicités en langue anglo-saxonne. La loi Toubon se voit ainsi contournée avec désinvolture et impunément, et la culture nationale subit une marginalisation avec l’appui de la pédanterie et de l’imbécillité de quelques-uns.

GUERRE CULTURELLE

Le but poursuivi est d’imposer des façons de penser, d’aligner les esprits sur le modèle basique états-unien, de rejeter les cultures non conformes et in fine, d’étendre le règne des États-Unis d’Amérique au monde entier et en priorité à l’Europe. Il est vrai que cette prétention démesurée à la supériorité intellectuelle est inhérente à l’idéologie états-unienne reposant sur l’idée de destinée manifeste, confirmée par la doctrine de Monroe et son corollaire, et reprise par Zbignew Brzezinski, ancien conseiller de plusieurs présidents américains, dans le Grand échiquier.

Cette vanité, portée par les circonstances, s’était amplifiée dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 28 mai 1946, la France exsangue avait dû signer l’accord Blum-Byrnes, où notre pays s’engageait à ouvrir ses frontières aux produits états-uniens. Les conséquences furent considérables. La contrepartie majeure à cet accord fut un abandon du quota de films d’outre-Atlantique diffusables en France, et la limitation à quatre semaines sur treize de l’exclusivité réservée au cinéma français. La suite fut immédiate. Dès la première moitié de l’année 1947, 340 films américains furent diffusés contre seulement quarante français. Grâce au cinéma, plus rien n’empêchait la puissance d’Hollywood de façonner les esprits français, de diffuser l’American Way of Life et la propagande de Washington.

GUERRE DE CIVILISATION

Cependant tout n’est pas perdu. La France une fois encore survivra aux assauts qu’elle subit. Cet allié qui s’est mué en ennemi des nations et de la civilisation pourrait se voir prochainement défait et son orgueil fortement rabaissé. Par ses dérives il s’est exclu de l’Occident véritable alors que la Russie renaissante est sur le point de devenir le ferment de son renouveau.

À cet égard, ce qui se passe en Ukraine pourrait être déterminant. Les États-Unis, l’UE et leur liaison militaire otanienne, courent très probablement à une défaite dans ce conflit que les États-Unis ont voulu et provoqué. La suffisance et l’aveuglement des États-Uniens sont confondants.

Dans nos écoles militaires – je suppose qu’il en est de même aux États-Unis – on nous apprend à analyser l’adversaire en toute objectivité et sous tous ses aspects. Il nous est enseigné de nous informer sur l’armement, l’environnement, la nature du terrain et le climat, comme sur les hommes et les chefs et nos ordres initiaux d’opération prennent en considération l’ensemble de ces facteurs. Il semble que leur complexe de supériorité ait aveuglé les stratèges américains et qu’ils aient commis l’erreur de sous-estimer l’adversaire. Il faut croire que ce pays ne tire absolument pas les leçons des guerres qu’il a menées et toutes perdues depuis la Seconde Guerre mondiale qu’il n’a d’ailleurs pas gagnée seul, loin de là.

UKRAINE : LA GUERRE MALGRÉ NOUS

La France est impliquée dans un conflit où elle n’a aucun intérêt et où elle ne peut prétendre défendre la liberté alors que l’élite ukrainienne est notoirement corrompue et que la population n’est pas unanime pour affronter le frère russe et que ce territoire se trouve sous la domination de la diplomatie et des services anglo-saxons.

La France macronienne fournit de l’armement au détriment de l’équipement de ses propres forces, perd ses investissements en Russie, fait subir à sa population une crise économique, énergétique et financière et voit les pays africains francophones devenir sensibles aux offres sécuritaires de Moscou, ce qui est – nul ne peut le nier – une conséquence directe de cette mauvaise politique de subordination à Washington.

Si nous nous attardons un instant sur ce minage d’un des facteurs de notre influence et de notre puissance et écoutons ce que disent nos amis africains, il est certain que les gouvernants français, s’ils étaient d’une autre trempe, auraient de quoi s’inquiéter. À l’évidence, des patriotes n’auraient pas laissé s’installer toutes les dérives et aberrations morales et sociétales que subit notre pays. En effet l’Afrique francophone justifie son éloignement de la France par le constat qu’elle fait de notre décadence. Il est naturel que les Africains se tournent vers les pays qu’ils reconnaissent dignes et respectables. Ne serait-ce que pour ce type de raisons l’OCS ne cessera d’étendre son influence.

LA SOUVERAINETÉ EST UN FACTEUR DE PAIX

La France souveraine, je ne cesse de le répéter, peut s’appuyer sur quelques grands facteurs de puissance que conforte sa richesse intellectuelle, scientifique et économique : Le nucléaire et la dissuasion, l’outre-mer qui lui offre le Second empire maritime au monde et l’amitié africaine dans l’ensemble plus vaste de la francophonie, le siège permanent au conseil de sécurité et le second réseau diplomatique au monde.

Si je résume, nos « amis » pillent notre potentiel technologique, veulent mettre un terme à notre rôle au sein des Nations-Unies et subordonner notre force nucléaire à l’OTAN. Ils méprisent notre langue et notre civilisation et nous imposent des modes de vie en contradiction avec la morale et les usages français, nous éloignent de nos ressources et de nos partenaires traditionnels. Ils nous plongent, par leur dessein géopolitique maladif, avec l’appui de la classe dirigeante au pouvoir en France, dans une sévère crise économique. Nos politiciens, bien sûr, récusent leur responsabilité. Ils essaient par toutes sortes d’arguties de s’en dédouaner… Comment qualifier ceux qui agissent ainsi ?

La guerre en Ukraine sera inévitablement gagnée par la Russie. Ce n’est pas un vœu, c’est une simple observation des faits. J’ose dire que ce sera un bien pour la France qui sera ainsi libérée des entraves otaniennes et européennes. Ces deux organisations internationales, à vocation totalitaire, auront montré à la fois leur fausseté et leur dangerosité, toutes deux inspirées dans leur action par les États-Unis d’Amérique. Ce sera aussi une autre défaite pour ce pays.

Si la France n’était pas dirigée par de petits personnages, peu réfléchis et mal instruits des choses de ce monde, notre pays pourrait profiter des moments qui arrivent pour s’élever à nouveau. La Russie n’est pas notre ennemie !

Henri ROURE, Général (2S)
Secrétaire National à la Défense du CNIP




Les qualités extrêmement médicinales et enthéogéniques des tabacs (bios)

[Source : xochipelli.fr]

[Photo : Keystone/Jean-Christophe Bott]

[NDLR Un enthéogène est une substance psychotrope induisant un état modifié de conscience utilisée à des fins religieuses, spirituelles ou chamaniques. Il reste à déterminer si de tels états sont souhaitables sur le plan de l’équilibre psychologique et même dans une démarche spirituelle.]

[Note de Joseph : je ne suis pas fumeur, ne supporte pas l’odeur de fumée de tabac et ne possède pas d’actions dans les compagnies productrices de tabac. L’article est republié ici à titre informatif et de questionnement en raison de sa qualité.]

Par Xochi

Sommaire

  • Introduction
  • Nicotiana rustica
  • Emergence de Nicotiana rustica
  • Composants de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Médicinaux de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica
  • Les Qualités Médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica
  • dans la Forêt Amazonienne
  • Nicotiana tabacum
  • Emergence de Nicotiana tabacum
  • Aux Origines Historiques du Tabac Médicinal
  • Usages Médicinaux et Shamaniques Traditionnels de Nicotiana tabacum
  • Le Tabac: un Poison ou une Panacée?
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne
  • Propriétés anti-Microbiennes, Insecticides et de Phytorémédiation de Nicotiana tabacum
  • Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glutinosa
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glauca

Introduction

L’objectif déclaré, et transparent, de ce présent essai, est de mettre en lumière que les diverses espèces de tabac — mais principalement Nicotiana rustica et Nicotiana tabacum — sont des plantes possédant des propriétés éminemment médicinales et enthéogéniques/visionnaires.

Durant la Grande Peste de Londres, en 1665/1666, les enfants fumaient du tabac pour se protéger les poumons — à l’instar des croque-morts. Pourquoi ?

En 1913, la Revue Médicale, « The Lancet », publia un article intitulé « The Germinal Properties of Tobacco Smoke ». Cet article mettait en exergue la destruction du Bacille du Choléra grâce à la fumée de tabac. Pourquoi ? [237]

En 2020, il n’y avait que très peu de fumeurs (environ 5 %) dans les hôpitaux de Chine, de France, des USA, d’Allemagne… accueillant les patients déclarés « Covidiens ». Pourquoi ?

Aujourd’hui, ce qui détruit et cancérise, physiquement, les Peuples de l’Humanité, ce n’est pas le tabac : ce sont les pollutions environnementales, générées par l’Industrie et l’Agriculture biocidaires, ainsi qu’une alimentation anti-nutritionnelle et, donc, empoisonnante — sans même évoquer le génocide permanent induit par les remèdes allopathiques et les vaccins de la Pharmacratie [233] — en France, sous la houlette de l’Académie Nationale du Génocide. [234]

Les campagnes hystériques antitabac sont à l’image des campagnes à l’encontre de la pandémie Covidienne inexistante ou du Réchauffement atmosphérique anthropique tout aussi inexistant.

D’ailleurs, selon le Wall Street Journal du 19 avril, l’administration de Biden, le squatter sénile de la Maison-Blanche, vient d’annoncer qu’elle considère de requérir des compagnies de tabac une baisse conséquente du taux de nicotine dans leurs cigarettes — conséquente au point de ne plus en contenir. [299]

Le déficit en Vitamine D tue… d’autant plus que cela fait plus d’un siècle que l’agriculture industrielle, et excessivement toxique, produit une alimentation dont le ratio Omega 3/Omega 6 est de 1/12 à 1/15 alors qu’il devrait être de 1/1 à 1/3. Il en résulte, alors, une oxydation de l’organisme induisant moult pathologies et cancérisations.

Vers la fin de sa vie, le philosophe Rudolf Steiner — après avoir gaspillé 20 années à promouvoir la soupe christo-centrique — donna l’un de ses cycles de conférences, les plus authentiquement païens, qui fut intitulé « Le Cours aux Agriculteurs » et qui fut à l’origine de l’Agriculture Biodynamique. Ce Cours aux Agriculteurs fut offert, en 1924, suite à la requête de paysans, Suisses et Allemands, effarés que leurs sols agricoles soient complètement oxydés par les intrants chimiques. En effet, l’Agriculture chimique avait déjà sévi, en Europe, depuis 1844 — l’année de publication du « Précis de Chimie » de Justus Liebig-Möser.

Depuis janvier 2011, et la publication dans la revue Nature des recherches réalisées par une équipe française [219], nous savons qu’une déficience en acides gras Omega 3 invalide totalement le fonctionnement harmonieux du système des endocannabinoïdes.

« Les cannabinoïdes affectent puissamment les réseaux neuronaux et ils jouent des rôles neuro-modulateurs essentiels au niveau du système immunitaire et des systèmes nerveux central et périphérique dans le corps humain. Nos corps produisent naturellement des cannabinoïdes (endocannabinoïdes) et les utilisent dans toutes les parties du corps où ils participent aux communications intracellulaires. Les cannabinoïdes (endo- ou ecto-) jouent des rôles modulateurs au niveau des neurotransmetteurs tels que GABA, 5 HT, glutamate, acétylcholine, noradrénaline et dopamine, à partir d’un certain nombre de structures du système nerveux central telles que le cervelet, l’hippocampe, le striatum, la substance grise et le cortex. Ils agissent tel un mécanisme autorécepteur présynaptique en modulant le GABA tout autant que l’acide glutamique dans le système neuronal. Les récepteurs au glutamate induisent, en fait, la synthèse d’endocannabinoïdes en réponse à des indices environnementaux (ou internes) afin de réguler la libération de GABA et les niveaux de système. La production d’endocannabinoïdes altère l’architecture neurocognitive, stimulant la plasticité neuronale et les réponses aux perturbations environnementales. Durant des périodes de stress intense, ils sont généralement produits en très forte quantité ».

Stephen Harrod Buhner. Plant Intelligence and the Imaginal Realm. Traduction de Xochi.

C’est le Professeur Raphael Mechoulam de l’Université Hébraïque de Jérusalem — celui-là même qui a impulsé toute la recherche israélienne sur le cannabis thérapeutique depuis 1962 — qui, en 1964, a découvert le principe actif principal du cannabis, le THC. C’est le Professeur Raphael Mechoulam, de nouveau, qui découvrit l’existence du système des cannabinoïdes endogènes — ou endocannabinoïdes — lorsque son équipe isola, en 1992, l’Anandamine — une dénomination résolument védique ! [263]. Notons, en effet, que cette appellation est dérivée du terme Sanskrit Ananda, signifiant « joie, félicité suprême ». Dans le corps humain, le système des endocannabinoïdes est vraisemblablement le système physiologique le plus important pour le maintien de la santé humaine. Il garantit l’homéostasie.

Selon l’INSERM, :

« Dans les pays industrialisés, les régimes alimentaires se sont appauvris en acides gras essentiels depuis le début du XXe siècle. Ainsi, le rapport entre les quantités d’acides gras polyinsaturés Oméga 6 et d’acides gras polyinsaturés Oméga 3 dans les rations alimentaires n’a cessé d’augmenter au cours du XXe siècle. Ces acides gras sont des lipides “essentiels”, car l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Ils doivent donc être apportés par le régime alimentaire ». [221]

Ainsi, d’une part, le système des endocannabinoïdes est totalement dysfonctionnel chez une grande partie des êtres humains tandis que l’alimentation industrielle est archi-toxique et de plus en plus dépourvue des constituants les plus élémentaires pour la santé de l’humanité — tel qu’un ratio adéquat d’acides gras Omega 3. D’autre part, les Autorités — sous le prétexte insensé de nous protéger contre nous-mêmes — ont criminalisé (aux USA, en 2015, une arrestation/cannabis toutes les 45 secondes !!!) [214) une source avérée de cannabinoïdes naturels, le Cannabis, depuis les années 1940, pour protéger les industriels du papier, du nylon, des fertilisants de synthèse, etc., et maintenant pour protéger les Cartels de la Pharmacie.

D’ailleurs, alors que cet essai vient juste d’être publié, le squatter de l’Élysée — le Guide du Coviet Suprême — a décidé de lancer force répressions policières contre « la consommation de drogue » : « On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité… » [295] Sans plaisanter ? C’est le même Macron pour lequel, en juillet 2019, la légalisation du Cannabis pouvait devenir une proposition de sa campagne présidentielle pour 2022. [289] C’est le même Macron qui, le 4 septembre 2016, déclarait : « Cannabis : je crois que la légalisation a une forme d’efficacité ». [290]

Quitte à me répéter : l’affaire impliquant le grand voyou François Thierry — à savoir l’ex-patron de la Brigade des Stups — a-t-elle été classée sans suite ? Pour rappel : Ainsi que je le mentionnais, en passant, déjà, en 2019… Pendant que les petits dealers de banlieue moisissent dans les prisons sordides de l’État français, en attendant d’être multirécidiviste, François Thierry, l’ancien énarque et directeur de ce que l’on appelait, dans ma jeunesse, la Brigade des Stups, s’est fait gauler, le 17 octobre 2015, avec 7 tonnes de Haschich, [291] une substance non autorisée par la Convention Unique sur les Stupéfiants. Comme François Thierry est toujours en liberté non surveillée [292] , ainsi que certaines hautes magistrates impliquées — jusqu’au cou et jusqu’aux joints — on présuppose que cela frise la jurisprudence macroniste quant à la libéralisation, de facto, du Cannabis ! [293]

D’ailleurs, le 9 avril 2021, 18 policiers marseillais comparaissaient devant le tribunal [294] suite à l’affaire du haschich caché dans les faux plafonds de la BAC-Nord de Marseille ! Pourquoi, donc, ne pas légaliser, de suite, le trafic direct de Cannabis en Haschich, en provenance du clan royal du Maroc, et orchestré par la Haute Administration française — dont la mission réelle est de contrôler les Stupéfiants ? Cela ferait baisser les prix pour le lumpen prolétariat et la petite classe moyenne déjà affamés et intégralement ruinés par une année de confinement Covidien.

Pour rappel, aux USA, ce sont seulement 6 États sur 50 qui n’ont pas encore légalisé le Cannabis soit récréationnel, soit médical. Le Cannabis est, en effet, l’une des plantes médicinales maîtresses les plus thérapeutiques sur la planète.

Si, comme le prétend le Macron de service, « Sur le plan cognitif, les effets [du Cannabis] sont désastreux », alors, il est irresponsable et criminel, de la part du Sinistère de l’Edu/castration, et du Sinistère de la Culture, de continuer à promouvoir et enseigner, en France, les œuvres d’une pléthore d’artistes, d’écrivains, de poètes, de musiciens… — pour ne pas dire la grande majorité d’entre eux et d’entre elles — qui ne trouvèrent pas leur inspiration dans l’eau de source, mais, bien plutôt, dans l’opium, le cannabis, l’absinthe, les champignons magiques, etc., etc. Par exemple : Lewis Carroll, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Thomas de Quincey, William Burroughs, Antonin Artaud, Honoré de Balzac, Samuel Taylor Coleridge, Théophile Gautier, Honoré Daumier, Guillaume Apollinaire, Eugène Delacroix, Amedeo Clemente Modigliani, Gustave Flaubert, Henri de Toulouse-Lautrec, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Victor Hugo, Fernand Boissard, Alphonse Karr, Hector Berlioz, Edgar Allan Poe, Lord Byron, Percy Shelley, John Keats, Francisco Goya, etc., etc.

De plus, afin de bien dénoncer l’excès d’hydrates de carbone, précisons qu’une étude, de 2016 — publiée dans le Journal Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention — a mis en exergue que plus le taux glycémique de l’alimentation est élevé, plus les risques de développer un cancer des poumons sont augmentés. En effet, ces chercheurs découvrirent qu’un taux glycémique élevé double, carrément, les risques de cancer pulmonaire. [223] [224]

C’est le Junk-Food Blues, le Blues du Gluten et du Sucre !

Une étude plus récente, de 2021 — publiée dans le Journal Lung Cancer — a mis en exergue que ce sont les hydrates de carbone provenant d’aliments excessivement processés et industriels (boissons gazeuses, pizzas, sucreries, croustilles, crèmes glacées, etc.) qui augmentent les risques de cancers pulmonaires. [225]

En France, selon les chiffres apportés par l’INSERM, ce sont environ 18 000 personnes qui meurent chaque année de bronchopneumopathie chronique obstructive — à savoir 50 décès par jour. En 2013, environ 145 000 personnes atteintes de formes sévères de cette pathologie ont bénéficié d’une oxygénothérapie de longue durée (associée ou non à un traitement par ventilation) — à savoir 400 personnes par jour.

En France, en 2019, avant le lancement de l’opération psychologique spéciale du CoqueVide/19, combien de patients ont-ils bénéficié, quotidiennement, d’une oxygénothérapie de longue durée ? À savoir, dans la discrétion la plus totale et non pas sous le feu des caméras de BFMTV, la chaîne de télévision d’Israël en France.

De plus, en France, selon les statistiques officielles, ce sont environ 33 000 personnes qui décèdent du cancer des poumons, tous les ans — à savoir 90 décès par jour. [228]

De plus, rappelons que ce sont 160 000 personnes qui décèdent annuellement de cancers en France — et les cancers ne sont pas tombés du ciel. [229]

Question : aujourd’hui, combien de ces personnes souffrant d’un cancer terminal des poumons, ou d’une bronchopneumopathie chronique obstructive terminale, sont accueillies, dans les hôpitaux, en service de réanimation oxygénée ?

D’ailleurs, ce sont l’Île-de-France et le Grand Est [227] qui ont été les plus médiatisés quant à l’impact supposé de la Covidette sur la population. Comme par hasard, ce sont, également, les deux régions de France les plus impactées par la bronchopneumopathie chronique obstructive. [226]

Autre question : Comment l’INSERM peut-il prétendre que les cancers des poumons chez les femmes sont en progression constante, en France, à cause de « l’augmentation de la consommation tabagique des femmes » [228] alors que, réellement, cette consommation est officiellement en baisse ? [235]

Pour rappel, en France — quotidiennement, à savoir tous les jours de chaque année, et ce, en progression — ce sont, ainsi, 140 personnes qui décèdent de cancer des poumons ou de bronchopneumopathie chronique obstructive. À savoir 51 000 personnes par an.

Décèdent-ils dans l’anonymat le plus total ou sous le feu des caméras des Médias corrompus tentant de terroriser les foules eu égard à une pandémie coronavirale inexistante ? Décèdent-ils avec ou sans certificat officiel de « décès Covidien » ?

À savoir, les 140 décès pulmonaires quotidiens en France — qui correspondent à 51 000 décès pulmonaires chaque année — ont-ils disparu des tableaux statistiques de l’INSEE pour être recyclés dans les fabulations de la Terreur Coronavirale estampillée d’État ?

La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Holy Smoke !

Et c’est d’autant plus grave, car le tabac est un bio-accumulateur, à savoir une plante extrêmement efficace pour pomper tous les polluants agricoles et industriels du sol — qui y demeurent, parfois, pendant des dizaines d’années.

Taxonomie des Tabacs

Le genre Nicotiana, dans la Famille des Solanacées, comprend, environ, 75 espèces — selon le Jardin Botanique de Kew en Angleterre. Toutes ces espèces sont originaires des trois Amériques et d’Australasie — sauf une espèce africaine qui est originaire de Namibie.

Avec 75 espèces, Nicotiana est le 6e genre de la Famille des Solanacées en termes du nombre d’espèces — après Solanum, Lycianthes, Cestrum, Physalis et Lycium.

Ces 75 espèces de Nicotiana sont réparties en 13 sections : Alatae, Nicotiana, Noctiflorae, Paniculatae, Petunioides, Polydicliae, Repandae, Rusticae, Suaveolentes, Sylvestres, Tomentosae, Trigonophyllae et Undulatae. [20]

La section Suaveolentes comprend 24 espèces, réparties en Australasie, et une seule espèce en Afrique — Nicotiana africana. Toutes les autres sections sont originaires des trois Amériques.

Aujourd’hui, les Tabacs sont cultivés principalement : soit pour la narcose, avec Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica ; soit pour des usages industriels, avec Nicotiana glauca et Nicotiana rustica ; soit pour le secteur des chimères génétiques pharmaceutiques et autres élucubrations criminelles (fabrication de vaccins, de remèdes et de protéines), avec Nicotiana tabacum, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana benthamiana ; soit pour les jardins de fleurs colorées et parfumées, avec Nicotiana alata, Nicotiana sylvestris, Nicotiana langsdorfii et Nicotiana x sanderae – ce dernier étant un hybride interspécifique entre Nicotiana forgetiana et Nicotiana alata. Certaines jardineries et [certains] catalogues de semences proposent, également, Nicotiana knightiana, Nicotiana suaveolens et des hybrides interspécifiques impliquant Nicotiana alata et Nicotiana mutabilis.

C’est l’Association Kokopelli qui possède la plus belle collection, au monde, de Tabacs, en semences bios — principalement de variétés de Nicotiana tabacum — avec plus d’une centaine de références. Ce sont, bien évidemment, des variétés très anciennes qui sont originaires des Amériques latines, ou des pays orientaux, ou encore des types Burley ou Virginia originaires d’Amérique du Nord. Prenez-en de la graine ! [18]

La banque de semences du ministère de l’Agriculture, aux USA, accueille 1900 accessions de Nicotiana tabacum, 87 accessions de Nicotiana rustica, 137 accessions représentant environ 60 espèces sauvages de Nicotiana et 80 accessions de Tabacs hybrides ou mutants. [15]

Les Peuples de l’Amérique du Nord ont fumé diverses espèces de Nicotiana — depuis des milliers d’années. Ce sont Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana glauca, Nicotiana obtusifolia, Nicotiana plumbaginifolia, Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana acuminata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana stocktonii. [208]

Selon l’horloge moléculaire des phylogénéticiens, Nicotiana quadrivalvis serait âgé d’environ 1 million d’années et serait le fruit d’une hybridation interspécifique entre Nicotiana obtusifolia, comme parent femelle, et Nicotiana attenuata comme parent mâle. [178]

Une étude, publiée en juin 2020, par l’Université de Washington, a évoqué les découvertes de vestiges végétaux dans une pipe utilisée, il y a plus de 1400 ans, par les Peuples du nord-ouest des USA — les Peuples Colville, Nez Percés… Ces Peuples amérindiens fumaient Nicotiana quadrivalvis en compagnie du Sumac à bois glabre (Rhus glabra) — pour ses qualités médicinales ou pour améliorer la saveur du tabac. Une seconde pipe, datant de la période de la colonisation européenne, a mis en valeur l’usage de Nicotiana rustica par ces mêmes Peuples — une espèce cultivée, principalement, sur la côte est des USA. [14]

Selon l’ouvrage de Daniel Moermann intitulé « Native American Ethnobotany », ce sont une centaine d’espèces végétales — représentant 55 genres botaniques — qui constituaient des plantes à fumer dans toute l’Amérique du Nord.

Une autre étude, de 2018, publiée par l’Université du Nouveau-Mexique, a mis en exergue que les Peuples du nord-ouest des USA, il y a plus de 1200 ans, fumaient des Tabacs sauvages : Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana obtusifolia et Nicotiana attenuata (le tabac Coyote). Cette découverte invalide l’assertion historique commune selon laquelle ces Peuples n’auraient fumé, principalement, que du Raisin d’Ours (Arctostaphylos uva-ursi) avant l’introduction du tabac cultivé en 1790. [1]

J’ai rencontré, pour la première fois, le tabac Coyote (Nicotiana attenuata), en septembre 2014, près du Grand Canyon, sur le Mount Trumbull, dans le désert de Mojave, en Californie, alors que j’étais en quête de spécimens d’une espèce très rare de Sarrazin sauvage — jamais photographiée auparavant : Eriogonum pharnaceoides sp. cervinum. [16]

Nicotiana rustica

Émergence de Nicotiana rustica

Nicotiana rustica est appelée, en France, « Petit tabac », « tabac rustique » ou « tabac Aztèque ». Ses plantes font jusqu’à 80 cm de hauteur. Ses feuilles arrondies font entre 10 et 30 cm de longueur. Ses fleurs tubulaires sont de couleur jaune — ce qui les distingue, au premier regard, du tabac à fumer (Nicotiana tabacum) dont les fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche.

Nicotiana rustica fait partie de la section Rusticae au sein du genre Nicotiana. Quatre sous-espèces de Nicotiana rustica ont été déterminées : Nicotiana rustica ssp. brasilia, Nicotiana rustica ssp. rustica, Nicotiana rustica ssp. pumila et Nicotiana rustica ssp. pavonii.

Nicotiana rustica serait originaire d’Amérique du Sud — plus précisément du sud du Pérou. [160] Tout comme Nicotiana tabacum, Nicotiana rustica est un allotétraploïde (ou amphidiploïde), à savoir que ces espèces possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents. Selon les recherches, très récentes, effectuées par des phylogénéticiens, Nicotiana rustica serait issu de l’hybridation interspécifique entre d’une part, Nicotiana undulata (comme espèce paternelle) et, d’autre part, Nicotiana paniculata ou Nicotiana knightiana, ou leur ancêtre commun (comme espèce maternelle). Ces trois espèces parentales de Nicotiana rustica sont originaires du Pérou.

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, précisons que certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome de Nicotiana rustica, Nicotiana undulata serait présent à hauteur de 41,4 % et l’ancêtre commun de Nicotiana paniculata et de Nicotiana knightiana serait présent à hauteur de 58,6 %. [143]

En effet, les phylogénéticiens, botanistes et agronomes, opérant dans le monde végétal, ont encore le droit, ou le privilège, d’avoir recours à des terminologies faisant référence à des genres (masculin, féminin, paternel, maternel). Les lobotomisés de la gauche caviar — et de l’extrême gauche masquée de noir — et autres LGBTs hébétés, n’ont pas encore imposé, à la sphère de la botanique, leurs délires « aculturels » sous mode « cancel », « call-out » ou « woke ».

L’émergence de Nicotiana rustica, à savoir l’événement dit de polyploïdisation se serait manifesté — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif — durant une période se situant entre 460 000 à 650 000 années dans le passé. [160]

Les mythologies des Peuples Premiers sont beaucoup plus poétiques quant à l’émergence du tabac hallucinogène, Nicotiana rustica. Chez les Peuples Creek, Hitchiti et Yuchi, par exemple, le tabac a émergé de la Biosphère lorsqu’un jour, un couple fusionna d’amour, dans les bois, et qu’il en chut une goutte de sperme en terre.

Chez les Peuples Cherokee, il n’existait qu’une plante à tabac, à l’origine, dénommée « Tsa’lu » qui, un jour, fut volée par les oies dagul’ku. De nombreux animaux tentèrent de recouvrer le tabac, mais sans succès, car ils étaient tous trucidés par les oies. C’est finalement un petit colibri qui réussit l’exploit de récupérer cette plante originelle.

C’est la même narration racontée chez les Nahua de l’État de Guerrero au Mexique. Un jour, un dénommé Saint Pierre se prit d’envie irrésistible, et peu catholique, pour une femme et, durant leur fusion, une goutte de sperme tomba à terre : il en émergea le tabac. Dans le syncrétisme Nahuatl, leur permettant d’échapper aux persécutions des monothéistes, Saint-Pierre est, bien sûr, un avatar de Quetzalcóatl. Les feuilles de tabac séchées et préparées, par les Huichol, avec des cendres sont, ainsi, nommées « San Pedrito ». En Amérique Latine, les Peuples indigènes eurent recours, également, à la couverture de Saint-Pierre pour continuer à utiliser leurs cactus enthéogènes — qu’ils nommaient, traditionnellement, « Wachuma » — qu’ils qualifièrent de « San Pedro ». Il s’agit des espèces de cactus dans le genre Trichocereus — et particulièrement Trichocereus pachanoi.

D’ailleurs, selon le Codex Magliabechiano, Quetzalcóatl est réputé avoir engendré une chauve-souris par le même processus libérateur de sperme. Cette chauve-souris fut, alors, envoyée, par les divinités du panthéon Aztèque, pour aller mordre un morceau de chair de la vulve de la déesse de l’Amour et de la Beauté, Xochiquetzal. De ce morceau de vulve, furent créées les fleurs parfumées. C’est beau… mais que vont dire les féministes et les néo-darwinistes ?

Composants de Nicotiana rustica

Les feuilles de Nicotiana rustica sont couvertes de trichomes abondant en métabolites secondaires telles que la nicotine, la nornicotine, l’anatabine et l’anabasine. De par la haute teneur de ses feuilles en nicotine — à savoir de 5 à 16 % de leur biomasse sèche — Nicotiana rustica est, également, utilisée par la confection de pesticides botaniques, de sulfate de nicotine et d’acide nicotinique. L’acide nicotinique — appelé également niacine — et la nicotinamide correspondent à la Vitamine B3.

Selon l’analyse d’un écotype de Nicotiana rustica réalisée par Marion, vers 1960, la nicotine était distribuée selon les proportions suivantes dans la plante : 5 % dans les fleurs, 18 % dans les tiges, 13 % dans les racines et 64 % dans les feuilles.

Le psychopharmacologue américain, Ronald Keith Siegel, évoque dans son essai de 1972, « On the Use of Tagetes lucida and Nicotiana rustica as a Huichol Smoking Mixture: The Aztec « Yahutli » with Suggestive Hallucinogenic Effects », la découverte d’écotypes de Nicotiana rustica chez les Huichol possédant 18,76 % ± 2,6 % de nicotine. [196]

Une étude de 2011 a analysé l’huile essentielle des fleurs d’un écotype de Nicotiana rustica et a mis en exergue un taux de 26 % de nicotine et de 11 % du sesquiterpène, aromadendrène. [258]

De plus, Nicotiana rustica se caractérise par une très haute teneur d’acide citrique dans ses feuilles : à savoir de 15 à 20 % de leur biomasse sèche.

Nicotiana rustica, tout comme Nicotiana tabacum, contiennent, également, des inhibiteurs des monoamines oxydases — dont des alcaloïdes β-carbolines tels que la norharmane et l’harmane.

Les inhibiteurs des monoamines oxydases empêchent la destruction, par ces enzymes, de substances enthéogéniques — telles que le DMT contenu dans le Yopo ou dans l’Ayahuasca — qui peuvent alors circuler librement et impacter les neurotransmetteurs. Ainsi, selon Stephen Harrod Buhner, dans son ouvrage « Plant Intelligence and the Imaginal Realm » :

« Le DMT est élaboré dans les plantes en utilisant des enzymes pour convertir du tryptophane en tryptamine et en N-méthyltryptamine et finalement en N,N-diméthyltryptamine, le DMT. L’Ayahuasca — qui est de nos jours la préparation de DMT la plus communément utilisée — est une décoction de plantes combinant une espèce contenant du DMT (généralement Psychotria viridis ou Diplopterys cabrerana) et une autre espèce contenant des alcaloïdes β-carbolines (presque toujours Banisteriopsis caapi) qui sont des inhibiteurs des monoamines oxydases. Le DMT est complètement inactif s’il est pris oralement en raison de sa destruction par les enzymes monoamines oxydases présents dans les intestins et dans le foie humains. Les β-carbolines, dans la seconde plante de cette décoction d’Ayahuasca, inhibent les monoamines oxydases permettant ainsi au DMT de pénétrer, dans un état hautement actif, le flux sanguin et le système nerveux ».

La Fonction des Psychotropes dans l’Ecosystème. Stephen Harrod Buhner. Traduction de Xochi. [189]

Selon des recherches récentes, ces deux alcaloïdes (norharmane et harmane) ne compteraient que pour 10 % de l’activité inhibitrice des monoamines oxydases par le tabac. À ce jour, les autres inhibiteurs n’ont pas été découverts. [172] [173] Les β-carbolines possèdent, également, des propriétés anti-dépressives et neuro-protectrices. [174]

Au contraire de Nicotiana tabacum qui accumule le cadmium dans ses feuilles, Nicotiana rustica l’accumule dans ses racines. [138] [139] [169]

Le cadmium est un cancérigène très abondant, à notre époque, dans les fertilisants de synthèse de l’agrochimie ainsi que dans les boues d’épuration — et, donc, dans les sols agricoles. Le tabac à fumer industriel regorge d’autant plus de cadmium qu’il est un bio-accumulateur très puissant — de même que toutes les espèces de Nicotiana. [158]

Usages traditionnels médicinaux de Nicotiana rustica

Tant bien même Nicotiana rustica a été supplantée par Nicotiana tabacum, durant le siècle passé, cette espèce est, encore, cultivée, pour fumer, en Russie, en Amérique du Sud, au Vietnam, en Turquie, en Europe de l’Est, en Afrique… C’est une espèce très résiliente dans de nombreuses conditions pédologiques et atmosphériques.

Par exemple, au Soudan, il existe un tabac à priser — connu sous le nom de « Toombak » dans de nombreux pays africains et orientaux. Il est élaboré à partir de la poudre de Nicotiana rustica fermentée mélangée à une solution aqueuse de bicarbonate de soude. Son taux d’humidité varie entre 6 et 60 % et son taux de nicotine varie entre 8 et 102 mg par gramme de poids sec. Le processus consiste à sécher le tabac en champ, à le laisser fermenter pendant deux semaines (à une température entre 30 et 45 °C), à le sécher pendant deux mois, à le réduire en poudre et à le laisser se bonifier durant une année. Le Toombak est également dénommé « Sauté » et « Sultan El-kaif ». [183] [187]

Dans l’Himalaya, il existe un mélange à fumer dénommé « Khamera ». Selon l’ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants: Ethnopharmacology and Its Applications », de Christian Rätsch, ce mélange contient, en sus de feuilles de Nicotiana rustica, un certain nombre d’espèces telles que Pandanus tectorius (Hala), Delphinium brunonianum (Delphinium à musc), Santalum album (Santal), Zizyphus jujuba (Jujubier), Areca catechu (Palmier à bétel), etc.

En Amérique du Nord, Nicotiana rustica s’est naturalisé à l’est du Canada ainsi qu’aux USA dans une grande partie de la région à l’est du Mississippi, en Oregon et dans le sus-ouest. Le Peuple Algonquin mélangeait Nicotiana rustica avec des Daturas. Le Peuple Paiute mélangeait Nicotiana rustica avec le « Kinni-Kinnick » — un mélange de diverses espèces dont : Garrya elliptica, Arctostaphylos uva-ursi, Chimaphila umbellata, Arenaria sp. Le Peuple Delaware mélangeait Nicotiana rustica avec le Sumac (Rhus glabra).

Le Peuple Shoshone mélangeait, dans la pipe, Nicotiana rustica avec des espèces de Sarrazin sauvage, Eriogonum inflatum ou Eriogonum trichopes.

J’ai rencontré ces Eriogonum dans les déserts de Death Valley. [184] Ils y sont dénommés les Trompettes du Désert et ce sont des curiosités botaniques propres à se faire pâmer les Réchauffistes, les Ecolo-Thermistes et autres Caniculs-Bénis, car les petites trompettes sont des poches contenant du dioxyde de carbone !!!

Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé par les Peuples amérindiens — Apalachee, Cherokee, Iroquois — pour les maux de tête, les crampes et les douleurs aiguës, les piqûres d’insectes, les maux de dents, les morsures de serpents, les troubles digestifs et rénaux, les évanouissements et l’apoplexie, la tuberculose ; pour ses propriétés anthelmintiques, antispasmodiques, analgésiques, cathartiques, diaphorétiques, diurétiques, émétiques, expectorantes ; et comme plante à fumer cérémonielle. Selon les ouvrages d’ethnobotanique : « Plants Used As Curatives by Certain Southeastern Tribes », « Cherokee Plants and Their Uses. A 400 Year History”, “Iroquois Medical Botany”, “Iroquois Foods and Food Preparation”, etc.

Une étude de 2011 a mis en exergue la capacité d’extraits de Nicotiana rustica (et de Luffa aegyptiaca) d’inhiber le venin du serpent venimeux Naja nigricollis, le Cobra cracheur à cou noir. [182]

Selon l’ouvrage, de 1697, d’Agustín de Vetancurt, « Teatro Mexicano: descripción breve de los sucesos ejemplares de la Nueva-España en el Nuevo Mundo Occidental de las Indias », les Indigènes du Mexique consommaient oralement le tabac pour rendre les hommes agiles dans tous les exercices corporels.

Agustín de Vetancurt précisa que, selon les Indigènes, le tabac « soigne tant de choses qu’il fait fuir la mort même ».

Chez les Aztèques, selon l’ouvrage d’Hernandez, Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé pour soigner les ballonnements d’estomac, l’asthme, les troubles utérins, les insomnies, les maux de tête, les inflammations de la rate, les maux de dents, la syphilis, les blessures d’arc et les morsures de serpents.

Selon l’ouvrage « Medicina, salud y nutrición Aztecas » d’Ortiz de Montellano, qui rapporte des écrits de Sahagun, les Aztèques soignaient les maux de tête avec des feuilles fraîches de tabac et une plante sternutatoire, « Ecuxo » (Amphipterygium adstringens) ainsi qu’avec une autre espèce nommée « Zozoyatic » (Schoenocaulon coulteri) — afin de provoquer des saignements de nez libérateurs.

Le tabac est considéré, en Amazonie, comme une plante médicinale maîtresse et comme le principal vecteur de la guérison chez les shamans et guérisseurs. En fait, pour les peuples amazoniens, le tabac est à ce point au cœur de la médecine traditionnelle que le terme employé pour décrire les guérisseurs, dans un certain nombre de langages, est étymologiquement lié aux termes dénommant le tabac.

Par exemple, chez le Peuple Yuracaré, des basses terres boliviennes, le terme « korrë-n-chata » signifie « celui qui consomme le tabac ». Chez les Peuples Ashaninka, du Pérou et du Brésil, et Matsigenka, du sud-est du Pérou, les termes « sheripiari » et « seripigari » signifient « celui qui est intoxiqué par le tabac ».

Dans une étude publiée récemment, à la fin de l’année 2020, dans la Revue « Frontiers in Pharmacology » et intitulée « “Tobacco Is the Chief Medicinal Plant in My Work” : Therapeutic Uses of Tobacco in Peruvian Amazonian Medicine Exemplified by the Work of a Maestro Tabaquero » [175] des chercheurs Suisses ont enquêté auprès d’un maitre Tabaquero Péruvien, Ernesto García Torres, âgé de 51 ans et guérisseur depuis son adolescence — à savoir, depuis 36 années.

Ernesto García Torres a recours au tabac (Nicotiana rustica) pour traiter des pathologies physiques telles que, principalement, les problèmes respiratoires, la sinusite, la goutte, les infections parasitaires des intestins, les infections parasitaires de l’épiderme et l’épilepsie.

« J’utilise un processus de préparation du tabac qui en fait un remède efficace pour les poumons. Préparé d’une autre manière, il peut s’avérer un poison pour les poumons, mais s’il est processé correctement, c’est une médecine qui guérit. Le tabac absorbe le phlegme et l’élimine du système respiratoire ».

Ernesto García Torres considère que le tabac est une substance thérapeutique chaude et qu’il n’est pas adapté pour traiter des conditions de chaleur interne, mais bien plutôt les conditions de froid interne. Par conséquent, par exemple, il prescrit le tabac pour des gaz intestinaux induits par un froid excessif, mais pas pour des inflammations intestinales aiguës.

Dans les traitements qu’il prodigue par la tabac, Ernesto García Torres met en exergue l’interaction permanente entre la sphère somatique et la sphère psychologique. La libération du système respiratoire, ou du tractus intestinal, va permettre de libérer le cerveau induisant, ainsi, un meilleur bien-être et une santé psychologique plus harmonieuse.

« Physiquement, le tabac purifie les intestins des parasites et des énergies négatives, mais, de par la connexion existant entre les intestins et le cerveau, lorsque les intestins sont libérés, il en est de même, pour le cerveau ».

Ce fut exactement le fondement de la Médecine de celui qui fut, en son époque, appelé le second Hahnemann, à savoir Edward Bach (1886-1936), le concepteur des Nosodes intestinaux et du système de soins homéopathiques connu sous le nom de Fleurs de Bach ou d’Élixirs floraux — dont nous fûmes, avec ma compagne et shakta Sofy, les initiateurs en France lorsque nous créâmes le Laboratoire DEVA, en 1986, dans le Vercors [176]. C’est, en effet, la santé des intestins qui détermine la santé psychologique de l’animal humain. Aujourd’hui, une pléthore d’études scientifiques ont mis en exergue la relation intime existant entre la microflore intestinale (ou son absence) avec la santé de la psyché.

Ernesto García Torres décline les bénéfices thérapeutiques du tabac pour les dynamiques psychologiques corrélées à l’attention, aux processus cognitifs, aux humeurs, à l’image de soi-même, aux peurs, aux anxiétés, etc. Selon les auteurs de cette étude :

« Le guérisseur décrit un remède tonique qui cible, spécifiquement, les conditions d’anxiété ou de dépression. Certains cas cliniques peuvent requérir un traitement durant de 3 à 6 mois, mais, généralement, 1 mois de traitement, avec ce remède, est suffisant pour des cas plus légers. Cependant, le Tabaquero explique que le tabac est contre-indiqué pour certains types de patients souffrant de nervosité chronique ou d’épuisement nerveux. De tels patients — même s’ils sont physiquement aptes à recevoir un traitement par le tabac — peuvent psychologiquement réagir à cette plante par de la panique ou une perte de contrôle. Le tabac est, également, contre-indiqué pour des conditions psychotiques sévères ». [175]

En fait, pour Ernesto García Torres, le tabac est, également, contre-indiqué chez les patients faisant preuve de comportements hostiles ou agressifs, ou souffrant de douleurs psychosomatiques, ou sujets à des pathologies induites par un excès de chaleur dans le cerveau — en résumé, chez les patients souffrant de conditions psychiatriques sévères. Par contre, « boire du tabac » peut aider une personne souffrant d’une addiction aux cigarettes ou à l’alcool :

« Lorsqu’une personne boit du tabac plusieurs fois, durant une période étendue de temps, elle va arrêter de fumer ».

Selon Ernesto García Torres, dans sa pratique chamanique, la médecine du tabac est, également, contre-indiquée pour les femmes enceintes ou allaitantes ; pour les patients souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension, de problèmes respiratoires sévères ou de lourdes pathologies hépatiques ; pour les patients traités avec des antibiotiques.

Pour Ernesto García Torres, selon le paradigme traditionnel Amazonien, la Médecine du tabac, en sus de ses propriétés biochimiques, convie ses qualités thérapeutiques au travers de la sphère énergétique et spirituelle.

« Il existe de nombreuses excellentes médecines, mais, en ce qui concerne les problématiques énergétiques, le tabac est suprême… De plus, tous les remèdes de plantes doivent être soufflés avec la fumée du tabac ».

Pour les shamans amazoniens, le tabac est, ainsi, corrélé à un puissant esprit de guérison. Chez de nombreux Peuples amazoniens, le tabac est le Père (de toutes les plantes médicinales) tandis que l’Ayahuasca est la mère (de toutes les plantes médicinales).

Le processus chamanique consistant à souffler la fumée du tabac, sur toutes les parties du corps des patients, n’est pas sans rappeler les pratiques Asiatiques de moxibustion par le biais desquelles les points d’acupuncture sont chauffés grâce à des moxas — confectionnés avec de l’Artemisia argyi, de l’Artemisia vulgaris, ou d’autres plantes médicinales. En effet, l’un des produits de la combustion des moxas est la fumée de moxa qui possède des propriétés antimicrobiennes et dont les applications thérapeutiques ont été validées dans le cas de blessures infectées, de vaginites, de prolapsus utérins, de verrues, de fistules anales, etc. [181]

Ernesto García Torres décrit les effets de la Médecine du tabac quant à leurs interactions entre les sphères somatique, psychologique, énergétique et spirituelle :

« Lorsque le tabac est ingéré, il se connecte à l’estomac, et, de par sa puissance énergétique, se connecte ensuite aux intestins. À partir des intestins, il se connecte au cerveau et au système nerveux et mobilise l’intégralité du système énergétique du corps. C’est au cours de ce processus que les vomissements sont déclenchés… Durant ces phases de vomissements, il ne s’agit pas que de vomir : le patient se libère de ses pathologies physiques, mais aussi — pour ceux qui sont capables de l’appréhender — il se libère de nombreux esprits maléfiques et il purifie l’entièreté de son champ énergétique… Une fois que le patient a vomi, il a libéré son mental, son cœur, ses intestins et l’intégralité de son corps. Il s’agit d’une métamorphose énergétique : la personne se sent plus légère, plus joyeuse, plus calme et faisant l’expérience d’une connexion plus amoureuse avec la Nature ». [175]

Une étude récente, de 2017, portant sur les relations entre le cerveau et les intestins, a mis en exergue que la nicotine affecte, de façon différenciée, les intestins mâles et les intestins femelles — en particulier, en ce qui concerne son impact sur les neurotransmetteurs (glutamate, glycine, GABA), sur la composition de la communauté du microbiome ainsi que sur le métabolome fécal. [188]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée, de plus, sur des pratiques de purges de l’estomac ou des intestins. Ainsi, les vomissements ou les diarrhées ne sont pas des effets indésirables de l’ingestion de plantes médicinales, mais ils constituent une clé essentielle du processus de guérison. Il en est, d’ailleurs, de même, strictement, dans les médecines traditionnelles tibétaine, chinoise, ayurvédique quant à la place prépondérante des plantes purificatrices, émétiques et purgatives.

Une étude espagnole, publiée en 2012, a mis en exergue 191 pratiques dépuratives, ayant recours à 114 différentes espèces végétales, dans les pratiques de guérison des curanderos, et des curanderas, du district de Chazuta au Pérou. Selon les auteurs, ces plantes dépuratives peuvent être considérées comme des « agents stresseurs médicinaux » dans la mesure où les vomissements, qu’ils induisent, activent les processus neuroendocriniens. [185]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée sur les mêmes principes que les Médecines traditionnelles des Mayas, des Aztèques ou encore des Tibétains : à savoir qu’un certain nombre de pathologies sont strictement corrélées à des disharmonies procédant d’un plan énergétique, existentiel et spirituel non matériel…

du moins, dont la matérialité se situe au-delà des conceptions mentales, et des perceptions sensorielles, issues du mariage — contre Nature, stérile et pas très gai — entre le paradigme monothéiste des religions abrahamiques et le paradigme monopolistique de la religion néo-darwiniste.

D’ailleurs, la société humaine est, aujourd’hui, très malade, énergétiquement, existentiellement et spirituellement, suite à la contamination des Peuples planétaires par un virus extra-terrestre génocidaire… qui sévit depuis quelques millénaires. Ainsi que les anciens Instructeurs et Initiés Païens avaient mis en garde, au tournant du premier millénaire : les Archontes de Yahvé/Yaldabaoth sévissent à Jérusalem.

Il est grand Temps que l’intégralité du corps de la société humaine se libère de toutes ses toxines énergétiques générées par des millénaires de religions monothéistes, de collusion victime-perpétrateur, de haine de Soi, de peur de la Nature, de déconnexion d’avec les forces vivantes de la mère animale planétaire.

Il est grand Temps de souffler la fumée du tabac chamanique afin de purifier l’intégralité de l’Atmosphère humaine et afin de convier les puissances authentiquement féminines de la mère — ses Muses, ses Dakinis et ses Grandes Sagesses — à venir participer à ce grand ménage de printemps.

La Chasse aux Prédateurs est ouverte, car le Temps est venu de la Grande Réinitialisation. Non pas la Réinitialisation globaliste et génocidaire du nouveau Santa Klaus (Schwab) du Forum économique mondial… mais la Réinitialisation pour la Vie, la Réinitialisation du Forum Oecuménique des Peuples. Oecuménique dans le sens étymologique de la racine grecque « oecumene », « terre habitée » — de « oikos/oikéô » (maison/habiter) et de « Ge/Gaïa », la Terre.

Usages traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica

« Dans une grande partie du monde des Peuples amérindiens, le tabac était considéré, et il l’est encore, comme l’un des cadeaux spéciaux que les divinités ont offerts à l’Humanité afin de l’aider à passer de “ce” monde au “monde de l’altérité” — celui-là même des divinités. Dans de nombreux cas, cette vision implique l’usage du tabac afin d’accéder, précisément, à certains états mystiques, ou à la transe chamanique extatique, que nous n’associons, communément, qu’avec les hallucinogènes botaniques les mieux connus. Pour ne mentionner qu’un seul exemple provenant du Mexique : non seulement avant la Conquête, mais durant des siècles plus tard, les shamans des communautés aztèques utilisaient le Picietl (Nicotiana rustica) en synergie avec les chants de certains mythes d’origine afin de se repositionner au cœur de ce que nous pourrions appeler un “temps mythique” — un temps où tout était possible — afin d’engager la puissance supra-naturelle, des divinités créatrices, et leur œuvre primordiale dans la restauration de la santé et de l’harmonie du patient. Cet usage du tabac se situe, ainsi, aux antipodes de son usage hédoniste.

Je ne souhaite pas en déduire que le tabac fut, universellement, utilisé pour déclencher des états altérés de conscience. Au contraire, il a été, probablement, au service d’un spectre plus étendu d’objectifs sacrés que toute autre plante originaire du Nouveau-Monde — et l’une de ses fonctions les plus essentielles, et virtuellement les plus universelles, étant en relation avec sa nature de nourriture divine pour les déités, principalement sous la forme de fumée. Il possédait, également, une fonction de soutien indispensable à la guérison chamanique — principalement, comme un fumigant, mais, parfois, aussi, comme une panacée. Néanmoins, il semble qu’il ait existé au moins un élément d’intoxication émergente dans l’acte chamanique de fumer, au sein de nombreuses cultures des Amériques, et une réelle intoxication au tabac au point d’induire une altération radicale de la conscience — une transe psychédélique — qui s’avéra, certainement, d’une importance essentielle dans le complexe extatique du Nouveau Monde. Cet élément, ainsi que ce que nous connaissons, de nos jours, quant à l’activité chimique du tabac, justifie d’assigner le tabac, tout comme les Amérindiens le firent eux-mêmes, à la flore psychédélique. Il existe, cependant, une différence majeure : aucune des plantes, que nous appelons communément hallucinogènes, n’est addictive… alors qu’il se pourrait que le tabac le soit ». Peter Furst. « Hallucinogens and Culture ».

En page 23. Traduction de Xochi.

Christian Ratsch et Claudia Müller-Ebeling, dans leur ouvrage « The Encyclopedia of Aphrodisiacs », évoquent un usage hallucinogène de Nicotiana rustica en synergie avec la Tagète lucide, Tagetes lucida, [170] chez le Peuple Huichol du Mexique :

« Tagetes lucida a été fumé — en tant qu’aphrodisiaque — depuis l’époque coloniale espagnole, soit pure, soit en mélange à fumer. Les sommités fleuries séchées et les feuilles sont fumées dans des cigarettes confectionnées avec des spathes de maïs. Les Huichol de la Sierra Madre appellent Tagetes lucida soit “Tumutsali”, soit “Yauhtli”, et ils fument cette plante soit pure soit en mélange avec l’espèce de tabac, Nicotiana rustica. Ce mélange est souvent utilisé conjointement à l’ingestion de peyotl ou de tesgüino (une bière de maïs confectionnée par les Tarahumaras) ou de nawa (une autre bière) ou de ci (une tequila). Ces mélanges sont supposés induire des hallucinations et peuvent, certainement, potentialiser les effets d’autres stimulants. En tant qu’aphrodisiaque, le yauhtli est mélangé avec le “Sinicuiche” — “l’ouvre soleil” en Nahuatl, à savoir l’espèce Heimia salicifolia. Il est conseillé aux femmes stériles de prendre des bains de Yauhtli avec les espèces Heimia salicifolia, Rosmarinus officinalis et Lavandula angustifolia ».

Aujourd’hui, les Huichol continuent de fumer les feuilles et les fleurs sèches de Tagetes lucida soit par elles-mêmes, soit mélangées avec Nicotiana rustica. Une étude récente, publiée au printemps 2021, fait état de découvertes archéologiques prouvant la présence de Tagetes lucida dans des céramiques Maya, du Yucatan, datant du premier millénaire de notre ère, qui furent utilisées pour conserver du tabac. [186]

En Nahuatl, Tagetes lucida est dénommé « Yauhtli » ou « Tlacopahtli ». Dans la langue ésotérique des shamans nahuas, le Nahuallatolli, il est dénommé « Cozauhqui tlamacazqui » — signifiant le « prêtre jaune ». Le complexe mélangeant le tabac et le Yauhtli est dénommé « Ye-tumutsali ».

Selon la mythologie Huichol, Nicotiana rustica, dénommée « yé » ou « yetl », est une plante du dieu du feu, Tatewari, qui est également le dieu des shamans — et qui était, auparavant, un faucon avant de se transformer en tabac. [159]

Voici ce que narre l’anthropologue Barbara Myerhoff (1935-1985) dans son ouvrage, de 1974, « Peyote Hunt: The Sacred Journey of the Huichol Indians », en page 126, au sujet de Nicotiana rustica, dans la quête du Peyotl par les Huichol :

« Il est sacré et consommé, exclusivement, en cérémonies, lorsque tous les hommes fument à l’unisson. Roulé dans des cigarettes confectionnées avec des enveloppes de maïs, le tabac est amené vers Wirikuta dans des gourdes verruqueuses sacrées (yékwe/Crescentia cujete) portées par les hommes âgés et les peyoteros expérimentés ».

Au Mexique, chez les antiques Mixtèques, le tabac (« yucu ino »), un tapis, et une poterie contenant du chocolat, représentent les symboles du mariage dans leur écriture pictographique. Que vont dire les féministes ? Il s’agit du pictographe « ino dzehua », « tabac et Chocolat ». Le couple Mixtèque est assis sur son tapis et partage d’une coupe de chocolat « fleuri » — car mousseux… de « fleurs de chocolat », « ita dzehua », dans la langue Mixtèque Dzaha Dzaui. Voir le Codex Vindobonensis en page 35.

Au Mexique, dans le Codex Bodley — dénommé, également, Codex Ñuu Tnoo–Ndisi Nuu — en page 39-II, un ambassadeur offre aux parents du jeune marié un collier d’or et une perle de jade entre du tabac moulu et une gousse de fèves de Chocolatl. Chez les Mixtèques, l’expression « yotasindi ino huico », « commander du tabac pour la cérémonie », signifiait organiser une fête.

Au Venezuela, les Peuples Warao mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec la résine, utilisée traditionnellement comme encens, de l’arbre Protium heptaphyllum (qui possède des propriétés analgésiques, antimicrobiennes et anti-inflammatoires) — de la même Famille des Bursacées que l’arbre utilisé, également, comme encens, en particulier durant les cérémonies d’Ayahuasca, et dénommé « Palo Santo », Bursera graveolens.

Tous les shamans de l’Amazonie considèrent Nicotiana rustica comme une plante médicinale et sacrée et ils la dénomment « Mapacho ». De par ses effets hallucinogéniques (psychoactifs ou enthéogéniques), ils l’utilisent pour la guérison, pour la divination et pour les visions — depuis des milliers d’années.

Selon l’ouvrage de Francisco Hernandez « Rerum Medicarum Novae Hispaniae », les Indigènes de Haïti préparaient des morceaux de canne creuse et perforés afin de fumer un mélange contenant Nicotiana rustica, des plantes médicinales, et du Liquidambar styraciflua, pour mieux dormir, soulager les douleurs, calmer les sensations de fatigue et soigner diverses pathologies. Au Mexique, les Aztèques mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec, également, la résine du Liquidambar — « Xochiocotzotl » en Nahuatl — ou bien avec des feuilles d’Ephedra nevadensis.

Il est à noter qu’en Iran et en Irak, les feuilles de Nicotiana rustica sont mélangées avec les cendres d’une autre espèce d’Ephedra — Ephedra pachyclada — et parfumées avec de l’huile de Jasmin.

Selon les recherches de l’ethnologue Lilián González Chévez, aujourd’hui encore, les Nahuas de l’État de Guerrero, au Mexique, ont recours à quelques espèces enthéogéniques dont : « Tenexyetl » (Nicotiana rustica), « Huaxchiquimolin » (Leucaena matudae), « Hueytlacatzintli » (Solandra guerrerensis), « Cecectzin » (Turbina corymbosa), « Rosita » (Cannabis sativa) et « Tlapatzintli » (Datura inoxia ou Brugmansia arborea). [198]

Le terme Nahuatl « Tenexyetl » signifie littéralement « tabac de pierre cendres ». Il est composé de « Te/Tetl » pour pierre, de « nextli » pour semences et de « yetl » pour tabac.

Chez les Mixtèques, Cihuacoatl, la Femme-Serpent, la Déesse de la Voie Lactée, est également l’esprit du tabac hallucinogène, le Picietl — Nicotiana rustica.

Dans le langage occulte des shamans Nahua (le « Nahuallatolli ») et selon ses expressions (les « Nahualtocaitl »), le tabac hallucinogène est appelé « le Guide et le Maître de toutes choses », « l’Esprit vert aux larges feuilles ». Il est, également, dénommé « Yetzintli » (le Vénérable tabac), « Xiuhpapatlantzin » (Les Vénérables Feuilles Volantes), « Xoxouhqui cihuatl » (la Femme de Couleur Vert Sombre, « Nonan, nota » (Ma mère, mon Père), « Tlazotli » (Le Précieux), « Chicnauh tlatetzotzonalli » (celui qui est frappé neuf fois), « Chicnauh tlatlamatellolli » (celui qui est déchiqueté neuf fois dans les mains), « Citlalcueye iconeuh » (le Fils de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye ipiltzin » (l’Enfant Vénérable de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye itlachihual » — à savoir le fils de Cihuacoatl, la Déesse de la Voie Lactée.

José de Acosta, dans son ouvrage de 1590, intitulé « Historia natural y moral de las Indias », évoque l’utilisation d’un baume/boisson, par les shamans indigènes — afin de « se transformer en sorciers et de communiquer avec le Diable », en personne. Ce baume — dénommé « Teotlacualli » signifiant « nourriture divine » — était confectionné à partir de cendres d’insectes et d’animaux venimeux (araignées, scorpions, geckos, vipères) mélangées avec beaucoup de tabac (Nicotiana rustica) et de semences moulues d’Ololiuhqui (Turbina corymbosa). [161]

La statue de Xochipelli — ou Xochipilli — qui se trouve, aujourd’hui, au Musée National d’Anthropologie de Mexico, présente la « guirlande magique » — pour emprunter une expression du Parzival de Wolfram von Eschenbach [180] des principales substances enthéogéniques utilisées dans le chamanisme des peuples méso-américains. Il s’agit des espèces suivantes : Nicotiana rustica, Turbina corymbosa/Ipomoea tricolor, Psilocybe aztecorum, Heimia salicifolia et Quararibea funebris. [190]

Selon Christian Ratsch, dans son ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants », en page 378 :

« De nombreux shamans acquièrent leur capacité de voyager dans d’autres réalités grâce à l’aide du tabac. Ils apprennent à entrer dans “la maison du tabac”, à utiliser la fumée de tabac pour monter aux cieux et à communiquer avec les esprits de la plante du tabac — qui apparaissent souvent sous la forme de serpents. Lorsqu’ils réalisent des guérisons, les shamans soufflent, souvent, de la fumée sur le corps des patients afin de les libérer de l’emprise des esprits de la maladie ou bien de les en protéger. Pour les shamans initiés, la fumée du tabac constitue une porte vers l’autre monde, le monde des visions, le monde au-delà du temps et de l’espace ».

Chez le Peuple Kariña, au Venezuela, du jus de tabac mélangé à du jus de gingembre est déposé dans les yeux des apprentis shamans afin de leur ouvrir la vision nocturne et afin de les éveiller à la vision de l’autre monde — le monde du Nagual.

Selon Johannes Wilbert, dans son ouvrage de 1987, « Tobacco and Shamanism in South America », en page 378 :

« La relation intime existant entre le shaman et le jaguar est clairement mise en exergue dans le paradigme conceptuel et les croyances des Campa. Afin de devenir l’un de leurs jaguars-shamans, un novice doit ingérer une dose initiale de purée de tabac et apprendre le chant du tabac. Lorsque le tabac “atteint son cœur”, il reçoit une vision et rencontre l’Esprit de la vieille femme tabac auquel il demande une de ses filles. Des animaux vont, alors, lui apparaître, sous forme humaine, en prétendant être la fille-jaguar qu’il a demandée. Mais, s’il veut devenir un vrai jaguar-shaman et un guérisseur, il doit percevoir l’imposture et laisser passer tous les animaux déguisés jusqu’à ce qu’il entende un jaguar rugir dans la nuit sombre de la forêt. Il s’agit de la fille de la vieille femme qu’il doit aller rencontrer dans la forêt. Le jaguar attaque alors le novice qu’il déchiquette totalement. Si le jeune homme supporte l’épreuve sans fuir, son corps va redevenir entier et son tourmenteur jaguar va alors se transformer en une belle jeune femme ».

Traduction de Xochi.

Selon l’ouvrage de Fructuoso Irigoyen-Rascon (2015) « Tarahumara Medicine », en page 264 :

« Les Tarahumaras portent une très haute estime au tabac en tant que remède pour les morsures de serpents. Ils recommandent que tout un chacun puisse avoir, dans ses poches, du tabac — Wipa ou Wipaka. Certains affirment que les serpents à sonnettes vont pleurer, révélant ainsi leur présence, lorsqu’ils sentent le parfum du tabac. Lorsqu’un crotale mord une personne, de la fumée de tabac est, ainsi, soufflée sur la morsure. Robert Bye rapporte, également, que des feuilles de Nicotiana rustica sont utilisées en cataplasme sur les morsures d’autres animaux venimeux ».

Selon Robert Bye, dans son essai — paru en 1979, dans le Journal of Ethnopharmacology — intitulé « Hallucinogenic Plants of the Tarahumara », les Tarahumara utilisent, principalement, médicinalement, Nicotiana rustica pour soigner les maux de tête et les morsures d’animaux. Chez les Tarahumara, le tabac est considéré comme ayant des propriétés magiques et il est utilisé pour purifier les humains, les animaux et les champs. D’un point de vue magique et chamanique, le tabac est considéré comme second après « jíkuri », le Peyotl (Lophophora williamsii) et comme plus puissant que « Debuka », le Datura inoxia. [199] Les Tarahumaras fument, également, sur mode cérémoniel, l’espèce Nicotiana obtusifolia/Nicotiana trigonophylla — une espèce également fumée par le Peuple Hopi dans le sud-ouest des USA.

Les shamans Tarahumara mélangent le tabac avec du sang séché de « sope-chi » (une chauve-souris) avec la viande séchée de la « muri » (une tortue) afin de conférer des protections à l’encontre de la sorcellerie maléfique.

Les Qualités médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica dans la Forêt Amazonienne

Tout comme pour certaines thérapies impliquant l’Ayahuasca, les divers mélanges de rapé ou bien le Yopo (Anadenanthera peregrina), le secret est, en effet, de vomir.

Si je puis amener quelques témoignages personnels. Depuis une douzaine d’années, je consomme libéralement cette plante qui fait chanter les neurones — le Cannabis — et qui les éveille aux inspirations des Muses et Dakinis — lorsqu’affinités prévalentes. Je peux témoigner avoir stoppé l’usage de la vaporisation de Cannabis par trois fois depuis 2009 — en particulier lorsque cet usage se déployait du matin jusqu’au soir, et du soir au matin ! À savoir, par deux fois, suite à des cérémonies d’Ayahuasca (accompagnées de rapé) — qui durèrent deux nuits consécutives, avec moult vomissements durant les montées de MahaKunda — et une fois à la suite d’une prise de Yopo, durant dix minutes, où je vomis pendant plusieurs heures. En ce qui me concerne, du moins, l’arrêt du Cannabis est instantané et dénué, strictement, de symptômes de décrochage.

La composition des rapés de l’Amérique du Sud varie en fonction des Tribus Amazoniennes qui les élaborent. En fait, en fonction des affinités personnelles, ou des diverses traditions chamaniques Amazoniennes, le rapé peut contenir une pléthore de substances diverses.

Par exemple, le Peuple Apurinã est réputé pour préparer des rapés, exempts de tabac, et de couleur vert pomme — et très éveilleurs. La composition de leurs rapés est restée secrète.

Quant au Peuple Huni Kui (Kaxinawá), ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des cendres de l’arbuste Murici (Byrsonima crassifolia) de la Famille des Malpighiacées ou des semences du Cumaru de Cheiro (Amburana cearensis) de la Famille des Fabacées.

Durant certaines périodes de ma vie, j’ai pu bénéficier de l’usage de rapé et je peux, également, témoigner avoir stoppé cet usage sans symptômes de décrochage malgré le fait que ces rapés soient, principalement, à base de tabac — Nicotiana rustica.

Quant au Peuple Kuntanawa, ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des plantes médicinales telles que Chamba (Campomanesia lineatifolia) de la Famille des Myrtacées, ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées ou encore le Tsunu (Platycyamus regnellii) de la Famille des Fabacées.

Quant au Peuple Nukini, ils confectionnent un rapé, à base de tabac, réputé pour convier des énergies féminines puissantes, car les plantes médicinales qu’il contient sont exclusivement collectées par les femmes. Ce sont le Parica (Shizolobium amazonicum) de la Famille des Fabacées, la Catinga de mulata (Tanacetum vulgare) de la Famille des Astéracées ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées.

L’anthropologue suédois Henry Wassén (1908-1996), dans son essai intitulé « Anthropological Survey of the Use of South American Snuffs », donne une liste très partielle de quelques espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus du tabac. Ce sont : Nux moschata (Noix de muscade), Anadenanthera peregrina (Yopo), Anadenanthera colubrina (Yopo) Virola calophylla, Dianthera pectoralis, Chloroleucon tortum, Brugmansia candida.

Selon Wassén, d’ailleurs, le nom vernaculaire, chez le Peuple Kamsa, du Brugmansia candida signifie « l’intoxiquant du Jaguar » ou « la langue du Jaguar ».

Le célèbre ethnobotaniste de l’Université d’Harvard, Richard Evans Schultes (1915-2001), dans son essai intitulé « The Botanical Origins of South American Snuffs », décline, également, une liste d’espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus de Nicotiana tabacum et de Nicotiana rustica. Ce sont : Theobroma subincanum (un Chocolat sauvage) , Cecropia sp., Virola calophylla, Virola calophylloidea, Virola elongata, Maquira sclerophylla, Dianthera pectoralis, Mendoncia aspera — et Erythroxylum coca (la Coca).

La botaniste et poète, Siri von Reis Althshul, a étudié les rapés Amazoniens connus sous le nom de « Vilca » ou « Wilca ». Ces rapés sont utilisés soit comme purgatif, soit comme ingrédient de la Chicha (la bière de maïs fermenté en Amérique du sud). Ils sont principalement préparés à partir des espèces Anadenanthera peregrina et Anadenanthera colubrina. Ils contiennent, également, les espèces suivantes : Banisteriopsis leiocarpa, Virola sebifera, Baccharis floribunda, Anadenanthera sp., Ipomoea sp., Calliandra calothyrsus, Leucaena guatemalensis.

Il est à noter que l’espèce Dianthera pectoralis (anciennement Justicia pectoralis) constitue l’un des composants majeurs dans ces rapés Amazoniens. Dianthera pectoralis est une plante médicinale très prisée dans les Amériques latines — en particulier par les femmes. Elle possède des propriétés sédatives, broncho-dilatatrices et anti-inflammatoires. Elle est, ainsi, utilisée pour traiter les problèmes respiratoires, l’asthme, les douleurs menstruelles, le diabète, les anxiétés, les symptômes de la ménopause, les problèmes de la prostate. Elle possède, également, des propriétés antibactériennes (à l’encontre de Acinetobacter baumannii et Klebsiella pneumoniae) et des propriétés insecticides (à l’encontre du moustique Aedes aegypti).

Une étude intitulée « COVID-19 : Is There Evidence for the Use of Herbal Medicines as Adjuvant Symptomatic Therapy? » [191] publiée, en août 2020, dans la revue Frontiers in Pharmacology — propose une palette de Plantes médicinales maîtresses pour tous ceux qui préfèrent les remèdes de la Nature afin de se soigner des symptômes des grippes, grippettes, et autres Covidettes, incluant Dianthera pectoralis… en sus de Sambucus nigra (Sureau), Althea officinalis (Guimauve), Glycyrrhiza glabra (Réglisse), Zingiber officinale (Gingembre), Commiphora molmol (Myrrhe), Pelargonium sidoides, Echinacea angustifolia, etc..

Je peux témoigner de mon utilisation, depuis plusieurs années, des racines de Pelargonium sidoides dénommé « Umckaloabo » [200] qui est originaire d’Afrique du Sud et que j’ai cultivée dans mon jardin dans le sud désertique de l’Oregon. C’est une plante souveraine dans le traitement de toutes les affections respiratoires. Cette plante médicinale maîtresse fut introduite en Europe, vers la fin du 19e siècle, par un mécanicien anglais Charles Henry Stevens qui, en 1897, fut guéri de sa tuberculose, lors d’un voyage en Afrique du Sud, par un guérisseur Zulu. Subséquemment, il commercialisa ce remède qu’il dénomma « Stevens’ Consumption Cure » et qui devint très réputé pour soigner la Tuberculose. [197] Le médecin français, Adrien Séchehaye, soigna 800 patients de la Tuberculose grâce à ce remède entre 1920 et 1930. En 1929, il publia un ouvrage intitulé « Le traitement de la tuberculose pulmonaire et chirurgicale par l’Umckaloabo ». Pelargonium sidoides est une plante médicinale interdite en France, par la Mafia Pharmacratique, mais elle est autorisée en Allemagne. [193]

Nicotiana tabacum

Émergence de Nicotiana tabacum

Nicotiana tabacum fait partie de la section « Nicotiana » au sein du genre Nicotiana. Ses fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche. En fonction des variétés, la taille de la plante peut varier de 50 cm à plus de 2 mètres. En fonction des variétés, la taille des feuilles peut, quasiment, atteindre 90 cm de longueur.

J’ai du Bon tabac dans ma Tabatière — qui chez les Peuples amérindiens s’appelle « la Demeure du tabac ».

L’origine du tabac cultivé — à savoir de Nicotiana tabacum — est auréolée de profonds mystères : les néo-darwinistes en avalent leur chapeau de prestidigitateurs d’Évolution aléatoire, aveugle, hasardée, inconsciente et non intentionnée.

Les deux principales espèces de Tabacs cultivés commercialement (Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica) ainsi que plusieurs autres espèces sont des hybrides amphidiploïdes (allotétraploïdes) — à savoir qu’ils possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents.

En effet, si certains historiens font remonter l’origine de Nicotiana tabacum à 6000/10000 années, les phylogénéticiens estiment que « le processus de spéciation » de Nicotiana tabacum, à savoir son arrivée au cœur de la Biosphère Gaïenne, remonterait à une période beaucoup plus lointaine — mais à moins d’un million d’années, nonobstant !

En fait, l’événement de polyploïdisation — si l’on peut se permettre l’usage de termes quasi imprononçables — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif, se serait manifesté il y a environ 200 000 à 600 000 années pour ce qui concerne les espèces amphidiploïdes Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum et Nicotiana arentsii. [179] Quant à Nicotiana arentsii, cette espèce serait issue d’une hybridation impliquant Nicotiana wigandioides et Nicotiana undulata. [177] [178]

Selon cette même horloge moléculaire, la section Suaveolentes — dissidente, car Australasienne — aurait bénéficié d’un tel événement de polyploïdisation, il y a environ 5 à 10 millions d’années.

Ces phylogénéticiens (dont Jack Okamuro et Robert Goldberg, en 1985) considèrent, ainsi, que Nicotiana tabacum serait le fruit d’une hybridation entre, d’une part, Nicotiana sylvestris et d’autre part, Nicotiana tomentosiformis ou Nicotiana otophora — ou leur ancêtre commun ou un hybride de ces deux espèces appartenant à la Section Tomentosae. [21]

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome du tabac cultivé, Nicotiana sylvestris serait présent à hauteur de 40,3 % et Nicotiana tomentosiformis serait présent à hauteur de 59,7 %. [144] Qui plus est, Nicotiana sylvestris serait l’espèce « maternelle » et Nicotiana tomentosiformis serait l’espèce « paternelle ». Les Botanistes n’ont pas encore subi le formatage vertueux du nouveau langage inclusif.

Ainsi, selon le phylogénéticien Lewis Ramsey, de l’Université de Caroline Du Nord :

« Les accessions courantes des espèces génitrices probables de Nicotiana tabacum accumulent de la nornicotine, au lieu de la nicotine, en tant qu’alcaloïde majeur dans leurs feuilles sénescentes. Cette accumulation est le fruit d’un processus de conversion biochimique contrôlé, largement, par un seul gène dominant — qui est présent dans chacun des génomes des ancêtres de Nicotiana tabacum. De plus, les amphidiploïdes synthétiques — Nicotiana sylvestris x Nicotiana tomentosiformis ainsi que Nicotiana sylvestris x Nicotiana otophora — convertissent, également, la nornicotine en nicotine. Ainsi, les populations initiales de Nicotiana tabacum doivent avoir, aussi, probablement, accumulé de fortes teneurs en nornicotine. Cependant, quasiment toutes les accessions de Nicotiana tabacum collectionnées, de par le monde, dans les décennies 1930 et 1940, accumulent la nicotine en tant qu’alcaloïde majeur. Il est, donc, tentant de spéculer que des Indigènes, dans le passé, firent preuve de discrimination en sélectionnant des populations de Nicotiana tabacum chez lesquelles le processus physiologique de conversion de la nornicotine a été discontinué au niveau du contrôle génétique ». [15]

Traduction et soulignement de Xochi.

Doit-on comprendre que le phylogénéticien Lewis Ramsey soit tenté de suggérer que certains individus, des Peuples Premiers de l’Amérique latine, auraient eu la capacité de discriminer en repérant le gène dominant contrôlant la conversion de la nornicotine en nicotine chez les ancêtres putatifs du tabac cultivé ?

Par quel moyen ? De par la même capacité visionnaire avec laquelle les Ayahuasqueros affirment pouvoir observer — grâce à l’Ayahuasca — le niveau biomoléculaire des plantes médicinales au cœur de leurs forêts tropicales de l’Amazonie ? Et quelle est l’amplitude de temps ancien évoqué ? S’agit-il d’Indigènes Tabaqueros vivant il y a des milliers d’années, des dizaines de milliers d’années… ou bien quelques millions d’années ?

Au sujet de la « domestication » du tabac… puis-je réitérer ce que j’évoquais, en 2019, dans mon Canto en hommage à Maurice Chaudière : [22] Au-delà des processus de co-apprivoisement de l’agri/culture, qu’en est-il, réellement, des origines de toutes les espèces alimentaires domestiquées ? En effet, aujourd’hui, personne ne connaît, véritablement, l’ancêtre du maïs, ou, du moins, cette passation de pouvoir — miraculeusement invoquée par les phylogénéticiens — entre les genres botaniques Teosinte et Zea ; aujourd’hui, personne ne peut, encore, expliquer comment la domestication, prétendument humaine, a généré, d’une carotte sauvage, la carotte de Colmar ou celle de Guérande. Car si nous savions l’expliquer, pourquoi ne pourrions-nous, donc, pas le re/susciter ?

De fait, les théories officielles concernant les origines de l’agriculture, et de l’élevage, sont tout aussi farfelues que toutes les autres fadaises issues de la même hallucination collective sur modes néo-darwinistes. Il en est de l’oca, du maïs ou de la carotte — et de toutes les espèces alimentaires cultivées par les animaux humains — comme de la biodiversité de l’Explosion cambrienne : les ancêtres font défaut ou les phases intermédiaires sont inexistantes.

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé ait « émergé », un jour — sous forme d’explosion — tout comme ont émergé, un jour, les Baleines, les Tortues, les Trilobites ? Se pourrait-il, donc, que l’Explosion du tabac cultivé soit à l’image de l’Explosion cambrienne, de l’Explosion d’Avallon, de l’Explosion des Angiospermes, de l’Explosion des Trilobites ?… ainsi que je l’ai, extensivement, évoqué dans mon Canto de 67 pages : « L’Hallucination Collective Néo-Darwiniste dans l’Oeil du Cyclone de la “Dé/Sélection Gaïenne” — au Plaisir de la Survie des Peuples ». [108]

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé soit le sujet d’un « Dessein Intelligent et Ingénieux » ? Et pour quels motifs si ce ne sont le bien-être, la médecine et les états de transe visionnaire ?

D’ailleurs, certains chercheurs grognons émettent des doutes quant au fait que les complexes de remèdes des Peuples amazoniens soient « traditionnels » alors que, par exemple, ils mélangent de la Noix de muscade (originaire d’Indonésie) avec du tabac ou d’autres plantes médicinales ou enthéogéniques. Rappelons, donc, que l’Université de Cambridge, en décembre 2016, a communiqué sur la publication des recherches officielles d’archéologues de l’Inde qui affirment qu’au moins 85 espèces agricoles, originaires des Amériques, sont cultivées en Inde depuis une période antérieure au 8e siècle. [201]

Il est assez logique, et fertile, d’imaginer que si 85 espèces agricoles sont parvenues des Amériques en Inde et en Asie, il y a deux ou trois mille années, il serait strictement étonnant que des espèces asiatiques n’aient pas été apportées dans les Amériques — durant les mêmes voyages transocéaniques par bateaux ou durant un passage, hypothétique, du Détroit de Béring par des peuples eurasiatiques qui profitaient d’un moment d’accalmie et de réchauffement planétaire naturel et non anthropique.

Ce processus s’appelle « l’échange » et il constitue le fondement du mutualisme qui caractérise les relations humaines — ainsi que tout le tissu de Vie de la Biosphère.

Ainsi, aujourd’hui, qui pourrait affirmer depuis quand le cannabis asiatique a été cultivé au Mexique ou en Colombie ? D’autant plus qu’il est très clair que les premiers explorateurs ont affirmé que les Peuples de l’actuel Canada, par exemple, le cultivaient au moins pour des propos de tissage et de confection de vêtements — bien avant l’arrivée des premiers colons au 16e siècle. [202]

De plus, quid des révélations de l’historien et ethnologue, William Henry Holmes (1846 -1933), du Smithsonian Institute, concernant sa découverte de Cannabis datant de plus de deux millénaires en Amérique du Nord ? En effet, en 1891, William Henry Holmes, dans ses études de l’art textile préhistorique à l’est des USA, découvrit des centaines de pipes en argile, au Death Mask Mound des Bâtisseurs de Tumulus de la dénommée Culture Hopewell — dans l’actuel Ohio. Ces pipes contenaient des vestiges de Cannabis et étaient enveloppées dans des tissus de chanvre. Elles furent datées à — 200/ — 500 ans avant EC. [205] [206]

De plus quid de l’Optimum climatique médiéval — à savoir le Réchauffement atmosphérique non anthropique, de l’an 900 à l’an 1300 — lorsque les Vikings étaient les animateurs de l’Europe du Nord sur des mers glaciales… dénuées de glaces ? Quid de leur « découverte » de l’Amérique du Nord vers les années 950/1000 ? Faut-il rappeler que leurs voiles et leurs cordages étaient confectionnés avec du Cannabis/Chanvre ?

De plus, pour surfer sur la vague des voyages navals intercontinentaux, et des échanges de plantes médicinales ou agricoles maîtresses, quid de la découverte de Coca (Erythroxylum coca) et de tabac dans des momies égyptiennes datant de milliers d’années ? [236]

Aux origines historiques du tabac médicinal

C’est le 15 octobre 1492 que Christophe Colomb — le navigateur et grand fabulateur devant l’Éternel — découvrit non pas l’Amérique, mais l’existence du tabac lorsqu’un canoë passa, près de son navire, transportant des feuilles de cette espèce alors inconnue en Europe.

La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb est une gigantesque farce — au même titre que le Coque/Vide19, que le Réchauffement atmosphérique anthropique au dioxyde de carbone… ou que l’histoire officielle des trois dernières guerres franco-allemandes. C’est, en effet, durant le Réchauffement atmosphérique naturel, et non anthropique, de l’Époque médiévale (entre 900 et 1300) que les Vikings arrivèrent sur la côte est de l’Amérique du Nord.

Un peu plus tard, en novembre 1492, deux marins de son équipage — Luis de Torrès et Rodrigo de Jerez — observèrent que les Indigènes, de ce qui est maintenant l’île de Cuba, transportaient des torches brûlantes, contenant du tabac, pour chasser les maladies et la fatigue :

« Nous observâmes avec inquiétude ce qui nous a semblé être un sacrifice rituel par le feu, car nombre de ces indigènes portaient à leur bouche des tubes ou des cylindres se consumant à leur extrémité et ils les suçaient, des tubes à travers lesquels ils aspiraient de la fumée, et de leur apparent confort nous en déduisons qu’il doit s’agir d’un rituel important dont ils semblent éprouver une satisfaction des plus grandes. Nous vîmes même d’ailleurs ces indigènes s’offrir les uns aux autres ces tubes étranges et les allumer ».

Rodrigo de Jerez, de retour dans son village en Espagne, Ayamonte, pratiqua, lui-même, la coutume de fumer le tabac. Il fut alors enfermé, dans les prisons de la Sainte Inquisition, pour péché de sorcellerie (à savoir, pour exhalation diabolique de fumée par la bouche), pendant sept années.

À cette époque, le tabac était dénommé, dans divers langages, « quauhyetl », « petun », « betum », « cogioba », « cohobba », « picietl », « yietl »… et il était fumé avec des pipes dénommées « tabaco » ou « tavaco ».

Le terme « petun » est, d’ailleurs, à l’origine du nom du genre « Petunia » — dans la même Famille des Solanacées — car le tabac est dénommé « petun » et « petuma » en Tupi et « peti » en Guarani. [12] Les Pétunias sont, également, des espèces possédant des propriétés médicinales — entre autres, de par la présence de peptides antimicrobiens. [10]

Les explorateurs Pedro Alonso Niño, Cristóbal de la Guerra et Amerigo Vespucci évoquèrent, aux Caraïbes et au Venezuela, vers 1500, l’usage du tabac — sans doute mélangé avec de la chaux ou de la craie — sous forme d’une poudre pour se nettoyer les dents.

Cette pratique perdure en Inde : la poudre dénommée « Mishri » ou « Masheri » contient du tabac et est utilisée pour l’hygiène dentaire. De plus, en Inde, de nombreux dentifrices (dant manjan) contiennent du tabac. [13] Chez les femmes, la prise de tabac est sous la forme de poudre de dentifrice pour 41 % d’entre elles. Chez les hommes, la prise de tabac est sous la forme de Chaini Khaini (poudre de tabac humide dénommée « snus ») pour 57 % d’entre eux et sous la forme de poudre de dentifrice, pour 8 % d’entre eux. [19] Ces dentifrices au tabac, ainsi que le Chaini Khaini contiennent, généralement, de très hauts niveaux de nicotine et de nitrosamines. [9]

Le taux de cancer de la cavité buccale, en Inde, est l’un des plus élevés au monde. Dans ce pays, 65 % des cancers, chez les hommes, et 33 % des cancers, chez les femmes, seraient corrélés à l’usage du tabac. La question se pose, une nouvelle fois, de savoir si l’incidence du tabac quant à l’émergence de cancers (si tant est que certaines hypothèses soient valides) serait identique si le tabac était cultivé selon des méthodes totalement respectueuses de l’environnement et de la santé humaine — et si le tabac n’était pas mélangé à de multiples additifs.

C’est, également, vers 1500, que le concept de tabac, comme panacée universelle, commença à prévaloir. L’explorateur portugais Pedro Alvarez Cabral rapporta l’usage du tabac au Brésil pour soigner les polypes, les abcès, les ulcères, les fistules, et de nombreuses autres pathologies.

À l’époque, le tabac était qualifié de « Remède de Dieu » et de « Plante Sacrée ».

Vers 1523/1524, lorsque l’explorateur italien Giovanni da Verrazano passa deux semaines, dans la baie de Narragansett (dans le présent Rhode Island), il commenta l’usage thérapeutique du tabac au roi François 1er, son sponsor : « Les Indiens vivent une longue vie, ils sont rarement malades et lorsqu’ils souffrent d’une blessure, ils se la soignent par le feu ».

En 1934, le chirurgien mexicain, Fernando Ocaranza Carmona (1876-1965) résuma les propriétés médicinales du tabac — dans le Mexique d’avant 1519 — comme étant narcotiques, analgésiques, émollientes et antidiarrhéiques. Il précisa, également, que les feuilles de tabac, en application externe, étaient utilisées pour soigner les douleurs, les blessures et les brûlures.

En 1529, le missionnaire espagnol Bernardino de Sahagún arriva au Mexique et commença à collecter des informations, auprès de quatre médecins nahuas, de la région de Tilaltelulco, sur l’usage du tabac médicinal — qu’il nomma « Picietl » et « Yietl ». Il rapporta que le fait de respirer le parfum de feuilles vertes et fraîches de tabac permettait de soulager les maux de tête persistants et que des feuilles, ou de la poudre, appliquées dans la bouche soignaient les cathares et les refroidissements.

C’est en 1535 que le terme « tabaco » apparut, pour la première fois imprimé, dans l’ouvrage « La Historia general de las Indias », de Gonzalo Fernandez de Oviedo — qui y indiqua, également, que les Espagnols commençaient à avoir recours au tabac pour traiter leur syphilis.

Dans le récit de son second voyage intitulé « Bref récit et succincte narration de la navigation faite en 1535 et 1536 par le capitaine Jacques Cartier aux îles de Canada, Hochelaga, Saguenay et autres » [40], Jacques Cartier y décrit comment les Indigènes fumaient du tabac dans des pipes pour se garder en bonne santé et au chaud. Cartier précisa que jamais les Indigènes ne se séparaient de leur tabac, ou de leur pipe, en voyage. Cet ouvrage fut, ainsi, le premier récit imprimé rapportant l’usage — dans les Amériques — de la pipe médicinale pour inhaler du tabac.

C’est également vers cette époque que l’ouvrage de Bartolomé de las Casas (1484-1566) intitulé « Historia de las Indias » fut rédigé, à savoir entre entre 1527 et 1559 — et il ne fut publié, pour la première fois, qu’en 1875 en Espagne. Bartolomé de las Casas arriva en Amérique en 1502 et consacra sa vie à défendre les Indigènes à l’encontre de leur extermination religieuse. Voici ce qu’il écrivit au sujet du tabac dans son ouvrage :

« Ce sont des herbes sèches, enveloppées dans une certaine feuille, sèche aussi, en forme de ces pétards en papier que font les garçons à la Pentecôte. Allumés par un bout ou par l’autre, ils le sucent ou l’aspirent ou reçoivent avec leur respiration vers l’intérieur cette fumée, dont ils s’endorment la chair et s’enivrent presque. Ainsi ils disent qu’ils ne sentent pas la fatigue. Ces pétards, ou n’importe comment que nous les appelions, ils les nomment tabacs ».

L’historien espagnol, Antonio de Herrera y Tordisillas, vécut dans la région de Tabasco, au Mexique, de 1601 à 1605, et écrivit au sujet du tabac :

« Dans ce pays, le tabac soigne les douleurs provoquées par les refroidissements ; lorsqu’il est fumé, il est bénéfique à l’encontre des refroidissements, de la toux et de l’asthme ; les Indiens et les Noirs l’utilisent en poudre, dans leur bouche, afin de s’endormir et de ne ressentir aucune douleur ».

Entre 1537 et 1539, ce furent 14 ouvrages, publiés en Europe (et un au Mexique), qui mentionnèrent l’usage médicinal du tabac. Ils furent rédigés en huit langages par des explorateurs, des historiens, des médecins, des missionnaires et des botanistes. Les auteurs mentionnèrent, alors, 19 pathologies soignées par le tabac médicinal.

C’est à cette époque que l’un de ces auteurs, jésuite de profession, affirma, même, que le tabac était le Remède de Dieu ! La Sainte Inquisition arrêta, alors, de persécuter les fumeurs de tabac et continua de vaquer à ses occupations et persécutions quotidiennes : à savoir, le massacre des sages-femmes, des guérisseuses, des thérapeutes, des sorciers et des sorcières, des shamans… et autres dissidents et hérétiques. La Sainte Inquisition retourna vers ses fumées privilégiées émanant des bûchers de la Rédemption.

Vers 1560, Jean Nicot, l’ambassadeur de France au Portugal, découvrit le tabac et en fit pousser dans son jardin de l’ambassade. L’un de ses serviteurs souffrait d’un furoncle — un Noli-me-tangere — sur le visage qui disparut intégralement lorsqu’il lui conseilla d’appliquer du jus de tabac, durant une dizaine de jours. Il guérit, par le même processus, en une dizaine de jours, le père de l’un de ses serviteurs qui souffrait, depuis deux années, d’une jambe totalement ulcérée. Il soigna, de même, une femme qui souffrait d’une teigne lui couvrant le visage. Enthousiasmé par ces guérisons, il envoya des graines de tabac à la cour royale française — à Catherine de Médicis qui souffrait de migraines chroniques.

En fait, dès 1507, un ouvrage en Latin, qui portait le titre « Cosmographiae introductio », fut imprimé — à Saint-Dié dans les Vosges — par le chanoine Vautrin Lud. Cet ouvrage présentait les lettres d’Amerigo Vespucci qui contenaient ses observations sur les pratiques de consommation de tabac qu’il avait observées durant ces quatre voyages dans les Amériques. Cosmographiae introductio fut publié en préambule du planisphère de Martin Waldsee Müller (le cartographe du Gymnasium Vosagense) qui proposa, pour la première fois, le nom « Ameriga » — en hommage à Amerigo Vespucci — pour le continent colonisé par les marchands européens, et persécuté par les monothéistes, sous la houlette de Christophe Colomb.

Voici ce que Jean Nicot écrivit au Cardinal de Lorraine, son protecteur :

« J’ai recouvré d’une herbe d’Inde de merveilleuse et expérimentée propriété contre le noli me tangere [dermatose prurigineuse qu’il ne fallait pas gratter] et les fistules déplorées comme irrémédiables par les médecins et de prompt et singulier remède aux nausées. Sitôt qu’elle aura donné sa graine, j’en enverrai à votre jardinier et de la plante même dedans un baril avec une introduction pour la replanter et entretenir ».

Sa générosité, dans la distribution de semences de tabac, lui valut la réputation « d’Ambassadeur du tabac ». Il est, ainsi, réputé comme ayant introduit le tabac en France — qu’il nomma « Nicotiane », dans son ouvrage « Commentaires de la Langue française ».

C’est pour rendre hommage à Jean Nicot que le genre botanique Nicotiana a été ainsi nommé par un médecin et botaniste Allemand, Adam Lonitzer en 1582 — dans son ouvrage « Kraüterbuch ». C’est le botaniste français, Jacques D’Aléchamps, qui nomma cette plante Nicotiana tabacum, en 1586, dans son ouvrage « Histoire Générale des Plantes » — et qui en fit une ample promotion, car il le considérait comme une panacée universelle.

En vérité, il semblerait que celui qui introduisit le tabac en France fut l’explorateur et moine Franciscain, André Thevet, qui écrivit, en 1558, dans son ouvrage « Singularités de la France Antarctique » : « Autre singularité d’une herbe, qu’ils nomment en leur langue Petun, laquelle ils portent ordinairement avec eux, pource qu’ils l’estiment merveilleusement profitable à plusieurs choses. Elle ressemble à notre buglosse. Or ils cueillent songneusement ceste herbe, et la font seicher à l’ombre dans leur petites cabannes. La maniere d’en user est telle. Ils l’enveloppent, estant seiche, quelque quantité de ceste herbe en une fueille de palmier, qui est fort grande, et la rollent comme de la longueur d’une chandelle, puis mettent le feu par un bout, et en reçoivent la fumée par le nez, et par la bouche. Elle est fort salubre, disent ils, pour faire distiller et consumer les humeurs superflues du cerveau. Davantage prise en cette façon, fait passer la faim, et la soif pour quelque temps. Parquoy ils en usent ordinairement, mesmes quand ils tiennent quelque propos entre eux, ils tirent ceste fumée, et puis parlent : ce qu’ils font coustumierement et successivement l’un apres l’autre en guerre, ou elle se trouve tres commode. Les femmes n’en usent aucunement. Vray est, que si lon prend trop de ceste fumée ou parfun, elle enteste et enivre, comme le fumet d’un fort vin ».

André Thevet nomma le tabac « Herbe angoumoisine » — du nom de sa ville natale — et n’apprécia absolument pas que que le tabac fût nommé en hommage à Jean Nicot : « Depuis un qidam, qui ne fit jamais le voyage, quelque dix ans après que je fus de retour de ce pays, lui donna son nom ». À titre de consolation posthume, un siècle plus tard, Carl von Linné nomma une espèce d’Apocynacée en son honneur : Thevetia ahouai.

La première édition, de 1564, de l’ouvrage « L’Agriculture et Maison Rustique », de Charles Estienne, évoqua le tabac, mais de façon incorrecte. Il fallut attendre son édition de 1570 — rédigée avec son beau-fils, le médecin Jean Liébault — pour que le tabac soit présenté adéquatement avec ses lettres de noblesse médicinale.

Cet ouvrage donna des conseils et des recettes thérapeutiques quant à l’usage du tabac et des diverses pathologies qu’il peut traiter : ulcères, teigne, doigts coupés, scrofules, asthme, furoncles, blessures, aphtes…

Entre 1586 et 1600, ce furent 38 ouvrages qui furent publiés décrivant les propriétés médicinales du tabac — dont trois ouvrages rédigés exclusivement à propos de cette espèce.

Dans ces ouvrages, ce furent 71 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac.

En 1588, le célèbre chirurgien anglais, William Clowes, publia son ouvrage intitulé « A prooued practise for all young chirurgians, concerning burnings with Gunpowder, and woundes made with Gunshot, Sword, Habbard, Pyke, Launce, or such other. » Il y décrivit plusieurs onguents, à base de tabac, dont l’un de sa propre invention. L’année suivante, un autre chirurgien anglais, John Banester, publia de nombreuses recettes (onguents, gargarismes, décoctions), à base de tabac, dans son ouvrage « An Antidotarie Chyrurgical ».

Le premier ouvrage rédigé, en Anglais, intégralement sur le thème du tabac, le fut, en 1595, par Anthony Chute : « Tabaco ». On y trouve la première représentation graphique d’un homme fumant une pipe de tabac.

C’est en 1597 que le célèbre botaniste anglais, John Gerard (1545-1612), publie son ouvrage « The Herbal » — qui constitue, en fait, une adaptation de l’œuvre du médecin et botaniste malinois Rembert Dodoens (1517-1585). C’est dans cet ouvrage que John Gerard commence à émettre des doutes, et des conseils de précaution, sur l’usage inconsidéré du tabac — et sur son impact potentiellement néfaste sur le cerveau et sur le foie.

À partir du tournant du siècle et de la publication, en juin 1601, d’un ouvrage antitabac intitulé « Work for chimny-sweepers/A Warning for Tabacconists » [29] — qui fut rédigé par un médecin anonyme, Philaretes — une controverse éclata à Londres au sujet de l’usage thérapeutique du tabac. Elle dura jusqu’en 1665 — avec des répercussions dans toute l’Europe. Durant cette période, ce furent 26 ouvrages qui furent publiés, sur la place de Londres même — par une quinzaine de médecins, des poètes, un juge et, même, le Roi Jacques Ier Stuart — au sujet des vertus thérapeutiques, ou des dangers pour la santé, du tabac.

C’est l’ouvrage publié par le Roi Jacques Ier, en 1604, « A Counterblaste to Tobacco », qui fut principalement responsable de la polémique entourant le tabac médicinal.

Parmi ces 26 ouvrages, ceux qui promouvaient le tabac comme plante médicinale maîtresse déclinèrent 179 pathologies traitables par cette plante.

En fait, comme le précise Marc Kirsch – qui reprend les exposés de Peter Mancall, en 2004, dans « Tales tobacco told in sixteenth-century Europe » – dans son essai, de 2010, intitulé « Le tabac. Genèse d’une Épidémie » :

« Peter Mancall montre comment la diffusion du tabac coïncide avec celle du livre imprimé, qui a joué un rôle clé pour faciliter l’implantation du tabac en Europe, répandant les informations et relayant les débats concernant les plantes découvertes en Amérique et les vertus qu’on leur prêtait… L’histoire du livre raconte comment le tabac a dû franchir un obstacle culturel pour s’imposer : à la différence d’autres ressources naturelles déjà connues ou plus facilement assimilables (or ou plantes alimentaires), il lui a fallu perdre ses connotations de spiritualité païenne, dans une Europe obsédée par le démon et la sorcellerie, pour que la connotation médicale, désacralisée et coupée du contexte spirituel, le rende culturellement acceptable. D’où des débats nombreux et animés entre propagandistes et détracteurs d’une plante utilisée dans leurs sombres rituels par des sauvages à peine humains, nus et cannibales, qu’il fallait se garder d’imiter ». [30]

Entre 1492 et 1860, ce sont 254 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac. Elles sont déclinées, par ordre alphabétique, sur trois pages, dans l’excellent essai rédigé, en 1967, par Grace Stewart, et intitulé « A History of the Medical Use of Tobacco. 1492-1860. » [24]

Usages médicinaux et chamaniques traditionnels de Nicotiana tabacum

Aujourd’hui, selon l’ouvrage « Medical Ethnobiology of the Highland Maya of Chiapas. Mexico », le tabac, Nicotiana tabacum, chez les Mayas Tzeltal et Tzotzil, constitue le remède suprême pour toutes les douleurs abdominales.

Chez les Mayas Tzeltal, les remèdes secondaires, pour cette pathologie, sont pourvus par les espèces suivantes : Lantana camara, Ocimum selloi, Tagetes lucida et Ageratina ligustrina. Chez les Mayas Tzotzil, ce sont : Tithonia diversifolia, Stevia ovata, Baccharis vaccinoides et Smallanthus maculata.

Les Mayas Tzeltal et Tzotzil utilisent, également, le tabac pour soigner les diarrhées sanglantes — en compagnie d’autres plantes telles que Ruta graveolens (Rue), Psidium guajava (Goyavier), Solanum lanceolatum, Equisetum hymale (une Prêle), Acaciella angustissima et Baccharis trinervis.

Chez de nombreux groupes Mayas du Chiapas et du Guatemala, le tabac est dénommé « May » — ou « Noholkik’uts ». Il est, également, dénommé « Hunac Ah Kinam », le Grand Seigneur des Maladies. Il s’agit, alors, de Nicotiana tabacum ou bien de Nicotiana rustica.

Selon l’ouvrage « Plantes médicinales des Mayas K’iché du Guatemala », de l’ethnologue français, Jean-Pierre Nicolas, le tabac constitue, aujourd’hui encore, une Plante médicinale maîtresse chez les Mayas K’iché. Ce peuple l’utilise, en application externe ou en ingestion, pour soigner les sinusites, les varices, les maux de gorge, la variole, les herpès ; pour éliminer les poux ; pour soutenir la femme durant l’accouchement ; comme purgatif ; pour éliminer la rouille des feuilles du blé (Puccinia recondita) ; pour se débarrasser du fungus Aspergillus fumigatus qui est responsable d’infections sévères chez les humains.

et, bien sûr, comme médecine purificatrice chamanique, pour gérer les « sustos » et le « mal de ojo. »

Voici ce que rapporte l’historienne et ethnologue, Mercedes de la Garza, dans son ouvrage « Sueño y alucinación en el mundo Nahuatl y Maya » :

« Le tabac (appelé “May” par plusieurs groupes du Chiapas, et du Guatemala, et “K’uts” par las Mayas Yucatèques), principalement, Nicotiana rustica, est peut-être la plante sacrée la plus importante dans le rituel et dans la vie quotidienne des groupes méso-américains ; il est une partie essentielle de l’attirail des shamanes et, presque toujours, il apparaît parmi les offrandes des dieux ; il combat les animaux mauvais, comme les serpents et les scorpions ; il est le médicament miraculeux qui guérit de nombreux maux et, en outre, qui aide et accompagne l’homme, lui donnant la force et protection dans ses voyages et dans les travaux de la vie quotidienne…

Ainsi, le tabac, ou May, aidait et protégeait l’homme, en même temps qu’il lui ouvrait les chemins des réalités sacrées, c’est-à-dire qu’il favorisait la transe extatique. Mais, en outre, le tabac était une manière de panacée qui soignait de multiples maladies ; aussi était-il la plante par excellence des shamanes, dont la fonction principale semble avoir été le traitement de maux divers, spécialement ceux de caractère magique. Parmi les propriétés curatives du tabac, nous pouvons signaler les suivantes : appliqué sur les jambes, comme onguent, il allégeait la fatigue ; il guérissait les piqûres de vipères et autres bestioles venimeuses ; il apaisait les douleurs et supprimait les enflures. Il guérissait, en outre, des frissons, fièvres et convulsions, maladies des yeux, dérangements intestinaux et nerveux, maladies de la peau, problèmes urinaires…

Dans le Ritual de la Bacabes, il est fait mention du tabac dans les traitements de diverses maladies : “frénésie de guacamya” (engourdissement), “frénésie errante” (fièvres intenses), “transe érotique” (fièvre, parler incohérent, folie). Ce sont les maladies qui, en Maya, sont nommées “tancas”.

Dans d’autres sources, il est dit qu’il soigne, de même, plusieurs sortes de fièvres, rôti dans la cendre. Bu avec du “Chacá” (arbre résineux dont le Diccionario de Motul signale divers usages curatifs), du piment et du miel, il combat la variole. Frotté sur le ventre, il expulse les parasites intestinaux. Bu avec du “Chacá” (Bursera simaruba), il soigne “les vers des dents”. Dans le “massage pour le placenta”, on récite une longue conjuration où on le compare au pénis qui pénètre dans les entrailles de Itzamcab, déité de la Terre, et on l’appelle Hunac Ah Kinam, le “Grand Seigneur des Maladies”. Dans le texte de guérisons des brûlures par le feu, il est fait mention d’une déité appelée Ix Muk Yak Kutz, “Celle qui suce le tabac”, nom que Thompson traduit par “Dame qui renforce le tabac”, l’identifiant à la chaux ».

Pages 132/133. Traduction, en 1990, des Éditions Trédaniel.

Selon le fantastique ouvrage, en page 242, de Dennis Breedlove et de Robert Laughlin, « The Flowering of Man. A Tzotzil Botany of Zinacantan » – édité par le Smithsonian Institute et dont le sujet est l’étude des Plantes médicinales chez les Mayas Tzotzil :

« Comme remède à une douleur dans la jambe ou dans le pied induite par un mauvais esprit (poslom), une saignée suivie d’un massage du membre avec un mélange composé de tabac, d’ail et de l’urine d’une femme qui est ensuite appliqué avec un morceau de tissu. Plus simplement, le membre peut être bandé avec des feuilles de tabac, qui ont été séchées sur le feu, ou massé avec un mélange de tabac et de camphre. Les feuilles séchées sont, également, utilisées pour les fractures d’os. Le tabac et le camphre peuvent être utilisés pour la gangrène (mos) et appliqués pour éliminer la gale. La potion “chaude”, constituée de tabac, d’ail et d’urine de femme, peut être utilisée pour soigner la constipation ou la rétention d’urine (makel). Pour l’urination douloureuse, le tabac peut être mélangé avec de l’alcool de canne à sucre et consommé.

dans ces histoires, et dans les discours de la vie quotidienne, est mise en exergue la puissance du tabac pour stupéfier, paralyser et aveugler un adversaire. Pour chasser un vent fort de son champ de maïs, le fermier peut cracher du tabac et de l’alcool de canne à sucre ou bien, encore, émietter du tabac sur le sol. Les shamans enterrent du tabac à chiquer à l’endroit même où une personne a souffert d’une perte de l’âme — afin d’incapaciter le Seigneur de la Terre. Ils crachent, également, du jus de tabac sur le sol pour chasser les sorcières et ils enduisent le corps du patient avec du tabac au moment de dormir… Une personne qui est poursuivie par un arc-en-ciel peut se protéger en répandant du tabac sur le sol. Si elle rencontre un serpent sur son chemin, il doit lui cracher du jus de tabac. Afin de protéger son champ de maïs des ratons laveurs, il doit y répandre, autour, du tabac er de l’ail. »

Traduction de Xochi.

Dennis Breedlove est un botaniste réputé et spécialiste de la flore du Chiapas au Mexique. C’est également un botaniste découvreur d’espèces botaniques. J’ai eu, ainsi, le plaisir d’aller crapahuter dans les montagnes au-dessus du Lac Isabella, en Californie, à 2500 mètres d’altitude (avec mon vieux camping-car de 10 mètres de longueur !), près du Piute Peak, afin d’aller photographier la rarissime espèce de Sarrazin sauvage, que Dennis Breedlove découvrit — Eriogonum breedlovei sp. breedlovei. [194]

Selon l’ouvrage « Plants of the Peten Itza’ Maya », en page 183, Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, chez les Mayas Itza, du Guatemala, pour traiter les morsures de serpents, les morsures de tiques, les infestations de vers intestinaux, la leishmaniose, les piqûres de scorpions, les plaies purulentes, les rhumatismes, les maux de tête.

Selon l’ouvrage « Poisons and Panaceas. An Ethnobotanical Study of Montserrat », en page 126, les Indigènes de l’île de Montserrat, dans les Caraïbes, utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour traiter les refroidissements, les plaies et les verrues, les douleurs des hématomes, les maux de dents et pour ses propriétés sédatives et antispasmodiques.

Selon l’ouvrage « The Healing Forest. Medicinal and Toxic Plants of the North-West Amazonia », du célèbre ethnobotaniste de Harvard, Richard Evans Schultes, les peuples Tukanoan, Jivaro, Witoto, Bora, Tikuna utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour soigner les contusions, les foulures, les plaies purulentes, les furoncles, la calvitie, les indispositions, les refroidissements, les morsures de serpents — ainsi que pour les affections pulmonaires.

« Le tabac est fumé à de rares occasions à l’exception de cérémonies et de rituels de guérison réalisés par les shamans qui soufflent de la fumée, ou crachent du jus de tabac sur le corps des patients, ou qui inhalent de la fumée — tout cela étant accompagné de rituels et d’incantations appropriées. Les Witotos, parfois, fument des cigares, mais il est possible que cette coutume soit récemment acquise. Durant les cérémonies d’Ayahuasca, il est fumé d’énormes cigares — parfois d’un mètre de longueur — particulièrement parmi les Tribus de Vaupés. Les Sionas de la région Mocoa, tout comme les Tribus occidentales de Tukanoan, ont, également, recours à des cigares cérémoniels gigantesques, mais, occasionnellement, élaborent de plus petits cigares à usage récréationnel… Les Jivaros et les Aguaruna de l’Équateur fument de longs cigares lors d’un festival du tabac dédié à la célébration de l’initiation de jeunes adolescents.

C’est une pratique commune de mâcher des feuilles de tabac chez de nombreuses Tribus — par exemple, les Cocamas, les Omaguas, les Zaparos, les Omuranas, les Sionas, les Inganos. Les hommes Waika conservent, à la bouche, une chique de feuilles de tabac, toute la journée. Les Nonoyu mélangent le tabac avec de la poudre de Coca pour chiquer.

Le jus de tabac est consommé par les Jivaros soit avec l’Ayahuasca (Banisteriopsis), soit avec le Maikoa (Brugmansia sp.). Parmi la Tribu Coto du Rio Napo, au Pérou, seul le shaman est autorisé à ingérer du jus de tabac par les narines alors que les hommes le boivent. Les Ayahuasqueros métis du Pérou mélangent l’Ayahuasca avec le tabac, en émiettant les feuilles et en les humidifiant avec leur salive. Le mélange est laissé à reposer toute une nuit dans la cavité d’un arbre, le Lupuna (Ceiba pentandra) dont le jus présumé toxique s’écoule dans le jus du tabac. Parmi les Tukanos occidentaux de Colombie et du Brésil, les maîtres Shamans font boire à leurs étudiants une gourde entière du jus de tabac pour induire des vomissements et éventuellement de la narcose. Les Jivaros de l’Équateur boivent le jus dans des cérémonies d’initiation, dans les quêtes de visions, dans les préparations à la guerre, dans les célébrations de victoires et dans la sorcellerie ; même les femmes consomment le jus de tabac durant des fêtes de mariages ou des initiations ».

En page 433. Traduction de Xochi.

Richard Evans Schultes précise, également, que l’utilisation rectale du tabac est inconnue en Amérique latine sauf chez les Jivaros Aguarunas qui le consomment de cette façon — soit seul, soit avec de l’Ayahuasca. Il est à noter que les Jivaros utilisent également le « Piri-piri » (une espèce de souchet dans le genre Cyperus) dans leurs mélanges enthéogéniques avec le tabac.

Quant aux Jivaros Shuar, leurs mélanges enthéogéniques incluent également le tabac et le « Piri-piri » ainsi que diverses espèces telles que Banisteriopsis caapi (l’Ayahuasca), Brugmansia suaveolens (le Floripondio), Brunfelsia grandiflora, Diplopterys cabrerana (le Chaliponga), Heliconia stricta, Ilex guayusa (le Guayusa) et Herrania sp. [192]

De l’autre côté de la planète, le tabac est également utilisé en Inde, par exemple, pour ses propriétés médicinales. Dans la Médecine traditionnelle et dans la Médecine ayurvédique, Nicotiana tabacum est prescrit pour soigner l’asthme, les rhumatismes, l’hernie étranglée, l’orchite, les pathologies cutanées, l’arthralgie, la goutte, le lumbago, les maux de dents, les rhinites chroniques, la toux, les infections du cuir chevelu, les morsures de scorpions, les troubles de l’estomac ainsi que pour ses propriétés sédatives, antispasmodiques, vermifuges, antiseptiques, émétiques. [207]

Les Tribus du district de Surguna, dans l’Andra Pradesh, appliquent des feuilles de tabac sur les testicules pour traiter l’hydrocèle.

Selon, l’ouvrage de Louis Girault, « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, pour traiter les affections pulmonaires, les contusions, les obstructions intestinales, les infestations de parasites intestinaux, les infestations du cuir chevelu, les migraines.

Les guérisseurs itinérants, appelés Kallawaya, sont originaires de Bolivie. À ce jour, 980 plantes médicinales ont été répertoriées dans leur pharmacopée. Il est à noter que ces guérisseurs traditionnels possèdent un langage secret (en voie et en voix d’extinction avec 100 ou 200 locuteurs) qui se dénomme « Machaj Juyai » [195] — à l’instar du langage secret des shamans Nahua, le « Nahuallatolli ».

En août 2012, nous avons organisé le Festival Kokopelli-Pachamama à Ollantaytambo, au Pérou, accueillant, durant une semaine, les Gardiens de Semences de toute l’Amérique latine. Nous y avions invité le Centre de Médecine traditionnelle Amazonienne Takiwasi de Situlli, au Pérou — qui fut créé par le médecin Jacques Mabit. C’est, donc, avec grand plaisir que j’ai découvert deux monographies réalisées par l’une des chercheuses de Takiwasi, Céline Ochem. Je conseille la lecture de ces deux monographies excellentes à toute personne intéressée par le tabac, le Shamanisme et la Médecine traditionnelle amazonienne : « Le tabac et son usage en Médecine traditionnelle amazonienne » (2010. Sous la guidance du pharmacien Patrice de Bonneval) [259] et « L’Usage des Diètes en Médecine traditionnelle amazonienne » [260].

Jacques Mabit a, également, rédigé un essai intitulé « Sinchi, Sinchi, Negrito: Usage médicinal du tabac dans la Haute Amazonie Péruvienne ». [286]

Le tabac : un Poison ou une Panacée ?

Selon l’OMS (l’Organisation pour le Massacre Sanitaire), ce sont plus de 8 millions de personnes qui décéderaient annuellement de l’usage du tabac — dont 1,2 million en raison de tabagisme passif. [3]

Il est très vraisemblable que ces chiffres, à la grosse louche, soient à l’aune des statistiques évoquant des millions de décédés covidiens ! À savoir, de la pure propagande.

Aujourd’hui, on trouve dans des articles datant de 2021 — tel que celui du Journal des Femmes. Santé — l’affirmation selon laquelle « La nicotine n’est pas cancérigène, mais c’est elle qui est responsable d’une grande partie de l’addiction à la cigarette : on l’appelle l’addiction chimique ». [57]

Si la nicotine n’est pas cancérigène… comment le tabac l’est-il alors ?

En 2007, une étude grecque a analysé le taux des substances radioactive, radium et polonium, dans des cigarettes de tabac. En effet, les fertilisants de synthèse de l’agriculture chimique contiennent beaucoup de radium qui se transforme en radon et qui, lui-même, se transforme en polonium 210 et en plomb 210. [250]

Nonobstant, dès 2009, le Professeur Jean-Pol Tassin affirmait strictement le contraire : à savoir que la nicotine n’est strictement pas addictive. [62] Si cet éminent chercheur a raison, on comprend les efforts gigantesques déployés par l’Industrie de la cigarette pour modifier le tabac afin de favoriser la dépendance tabagique.

Une étude suisse, de 2005, précise que :

« Lors de la fabrication de cigarettes suisses, on peut compter 25 % d’additifs sur la composition totale… La quantification de certaines substances a révélé de grandes concentrations de certains additifs, notamment le menthol dans des cigarettes classiques (0,02 à 13,3 µg/g), le 2-éthyl-1-hexanol (0,06 à 12 µg/g) et l’alcool benzylique (6,6 à 40,8 µg/g). On constate que l’adjonction abondante de menthol et la concentration élevée d’ammonium influent sur l’inhalation de la fumée et sur le potentiel de dépendance de la cigarette ». [66]

Quel est le nombre d’additifs que l’Industrie utilise pour agrémenter ses cigarettes de tabac ? Plus de 600 additifs y sont ajoutés : conservateurs, humectants, arômes et auxiliaires de fabrication — ce qui constitue, environ, 10 % du poids total de la cigarette. [59] [63]

On trouve une liste de 599 additifs au tabac, datant de 1994, chez Fakypedia — aimablement fournie par cinq multinationales de l’Industrie des Tabacs. [61]

En sus des additifs permis par les Autorités, le tabac industriel constitue une mine abondante de sous-produits dérivés des processus de culture, et de production, tels que : des pesticides, des herbicides, des insecticides, des métaux lourds, des micro-organismes, des déchets industriels (métal, carton, polystyrène, insectes et petits animaux) et d’autres substances telles que des solvants industriels et des dioxines.

N’est-il pas hautement révélateur que depuis la nouvelle loi, de janvier 2016, de modernisation du système de santé, et depuis l’Arrêté du 19 mai 2016, promulguant des emballages neutres pour le tabac avec moult « avertissements sanitaires », la composition du contenu des paquets de tabac ait totalement disparu ? [276]

Lorsque toutes ces substances sont pyrolysées, elles sont absorbées par les poumons, sans aucune discrimination. Même lorsque les additifs sont considérés comme naturels (cacao, sucre brun, réglisse, miel) on est incapable de savoir ce que leur combustion — en synergie avec des milliers de composants propres au tabac et en synergie avec des centaines d’additifs, de déchets industriels et de dioxines — peut provoquer comme effets délétères dans le corps humain.

Par exemple, les cigarettes contiennent du glycérol à hauteur de 1 à 4,5 % de leurs poids. Le glycérol constitue une substance amplement ajoutée à de nombreux produits industriels, et de consommation, tels que les savons, les détergents, les médicaments, les produits cosmétiques, les aliments, les boissons, les peintures, les résines et le papier. La combustion du glycérol libère de l’acroléine qui est une substance hautement cancérigène. [67]

Ainsi qu’il est évoqué, dans une autre partie de cet essai, les Tabacs sont intrinsèquement des bio-accumulateurs qui sont utilisés dans les processus de phytoremédiation. Cela signifie que ce sont des pompes à métaux lourds, à hydrocarbures, à isotopes radioactifs et à biocides qui purifient les sols de toutes ces substances archi toxiques.

Qui plus est, depuis des dizaines d’années — à savoir, officiellement et « légalement », depuis 1982 — l’Industrie a créé une pléthore de variétés de tabac qui sont des « chimères génétiques fonctionnelles » — à savoir des OGMs, des organismes génétiquement manipulés. Quelle est la fonction de ces chimères génétiques ? De rendre les Tabacs résistants aux herbicides, aux insecticides, aux fongicides, etc., afin de leur permettre de ne pas succomber sous l’assaut de tous ces biocides — à savoir, afin de leur permettre de métaboliser, de digérer, dans leurs tissus ces divers biocides.

Cela signifie que les Tabacs chimériques pourraient être encore plus toxiques que les variétés conventionnelles — ce qui n’est pas peu dire.

Et comble d’empoisonnement, depuis une quinzaine d’années, la Mafia Pharmacratique tente même de développer des vaccins injectables contenant des haptènes dont la fonction est d’impulser la production d’anticorps, se liant aux molécules de nicotine, afin de les empêcher de franchir la barrière entre le flux sanguin et le cerveau.

Parallèlement à la création de vaccins chimériques anti-nicotine, la Mafia Pharmacratique a développé des médications antitabac, à savoir pour permettre de stopper de fumer du tabac. En 2009, aux USA, la FDA a prié les fabricants de ces remèdes de prévenir les consommateurs du risque avéré d’avoir le mental partir en vrille et de développer des tendances suicidaires. Il s’agit du Ziban (bupropion) de GSK, du Champix et du Chantix (varénicline) de Pfizer… [79] [81]

Selon une étude, publiée en 2013 dans une revue scientifique canadienne, le Champix a été associé à un risque accru de plus de 70 % d’hospitalisations pour accidents cardiovasculaires graves, notamment des attaques cardiaques, des arythmies cardiaques, des ischémies ou encore des insuffisances cardiaques. [251]

GSK (GlaxoSmithKline) a, ainsi, contracté un partenariat avec Nabi Biopharmaceutical, en 2009 [82] afin de créer un vaccin anti-nicotine dénommé NicVAX. Il semble que ce fut un échec strictement total. [77] [84] Les autres sociétés nécrotechnologiques qui ont travaillé, sur la conception de vaccins anti-nicotine, sont Cytos, Celtic Pharma et Independent Pharmaceutica.

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La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Et c’est un scandale médical et scientifique, car au vu des propriétés médicinales exceptionnelles du tabac, qui sont déclinées ci-après, on peut imaginer quel serait l’impact thérapeutique du tabac, consommé sous divers modes, s’il était produit selon des méthodes totalement respectueuses de la Biosphère — à savoir sans biocides et sans chimères génétiques.

En règle générale, il apparaît que la consommation de tabac rend les fumeurs plus éveillés, plus alertes, plus attentifs, plus réactifs, plus mobiles, plus présents… Une pléthore d’études ont, en effet, mis en exergue les bénéfices du tabac en tant que substance favorisant les fonctions cognitives. [96] [97] [98] [114] [115] [116]

En bref, la consommation de tabac — de par son impact sur les neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline — permet d’améliorer les fonctions sensorielles, motrices, cognitives (apprentissage, attention, mémoire)… ainsi que les fonctions de créativité.

La nicotine promeut la survie des neurones et protège donc à l’encontre des Maladies d’Alzheimer [28], ou de Parkinson, en dégradant ou en inhibant le gène SIRT6 qui code pour la protéine sirtuine 6 — une histone de la famille des sirtuines. [25] [27] [42] [45] [54]

Diverses études ont mis en lumière le fait que les chances de contracter la Maladie de Parkinson sont inversement proportionnelles à la quantité de tabac fumé. Il est, ainsi, estimé que les fumeurs de tabac ont 50 % de chances en moins de succomber à cette pathologie. [23] [74]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que des gommes à mâcher, à base de Nicotine, augmentait la pression sanguine, en l’espace de 10 min, chez les patients souffrant de la Maladie de Parkinson — dont la moitié, généralement, sont sujets à de l’hypotension. [34]

Selon les recherches d’une équipe de l’Université de Caroline du Nord, le tabac désactiverait le gène NOS2A, en diminuant ainsi la destruction cellulaire. Ce gène est présent dans toutes les cellules et sa fonction est de générer de l’oxyde nitrique. [134]

Il est à noter que la nicotine, la caféine et la niacine — toutes substances ayant la capacité de diminuer l’impact de ces pathologies — se caractérisent par leur capacité de liaisons au fer. [33]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que, dans le cas de toxicité induite par une teneur élevée en fer et en manganèse, provoquant des troubles neurodégénératifs, la nicotine possède une capacité neuroprotectrice en protégeant les cellules dopaminergiques — à savoir en chélatant ces métaux en excès. [32]

Vers 1998, diverses études ont été réalisées prouvant le fait que les femmes possédant des mutations du gène BRCA (à savoir une personne sur 1000) avaient moins tendance à développer un cancer du sein, une rectocolite hémorragique, un cancer de l’endomètre, etc., lorsqu’elles consommaient du tabac. [69] [70]

L’Hôpital Universitaire du Pays de Galles, à Cardiff, a réalisé diverses études mettant en exergue les propriétés anti-inflammatoires du tabac — en particulier en ce qui concerne la pathologie intestinale dénommée colite ulcéreuse — ou rectocolite hémorragique. [75] [80]

Une étude, de 1993, a mis en valeur le fait que la fumée de tabac supprime les inflammations, dans les poumons, induites par des radiations ionisantes utilisées dans le traitement de cancers du sein. [112]

En 2001, une étude suédoise a mis en valeur que les enfants dont les parents sont des fumeurs habituels de tabac étaient beaucoup moins enclins à développer des pathologies telles que l’asthme allergique, la rhinite allergique, les allergies alimentaires et l’eczéma atopique. [86] Une étude, de 2007, en Nouvelle-Zélande a produit, exactement, les mêmes résultats. [90]

En 2007, une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Californie a mis en exergue la capacité de la nicotine de déclencher encore plus de processus neuronaux, à savoir encore plus de créativité.

« Au cours de leurs expérimentations, ils examinèrent une section du cerveau d’une souris associée à l’ouïe qui contenait un neurone avec un axone le connectant au cortex. En utilisant la nicotine, ils stimulèrent le neurone afin de déterminer comment cela allait impacter un signal que le neurone envoyait au cortex. Sans appliquer la nicotine, environ 35 % des messages envoyés par le cerveau atteignirent le cortex. Mais quand la nicotine fut appliquée à l’axone, le niveau de succès doubla presque à un niveau d’environ 70 % ». [104]

En 2006, des chercheurs de l’Université Duke, en Caroline du Nord, ont mis en exergue la capacité de la nicotine de soulager la dépression d’individus non-fumeurs. Selon ces chercheurs, il est très vraisemblable qu’une partie des fumeurs de tabac le font en automédication, afin de soulager un état de dépression chronique. [100]

Ainsi, il est clair que l’usage de l’alcool et du tabac a fortement accru depuis le début des confinements organisés par le gang de criminels qui ont lancé leur opération psychologique spéciale dénommée « CoqueVide/19”. [91]

Une étude, publiée au printemps 2021, a mis en exergue que la nicotine, chez les archers, accroît leurs performances sportives en améliorant leur fonction cognitive et en stimulant les récepteurs adrénergiques de leur système nerveux sympathique. [127]

En 2011, une équipe de chercheurs de l’Université de Louisiane a publié ses recherches quant à ses découvertes de diterpènes, dénommés « cembranoides », dans la substance cireuse des feuilles fraîches de tabac. Ces cembranoides sont détruits par les processings industriels subséquents des feuilles de tabac. Les cembranoides sont, supposément, produits par la plante pour se défendre à l’encontre de prédateurs insectes ou microbiens. Ils possèdent une activité anti-carcinogénique — en particulier à l’encontre des cancers du sein et de la prostate. [125]

En Inde, le CTRI (Institut Central de Recherche sur le tabac) a publié les résultats de ses recherches portant sur la substance dénommée « Solanésol », dans le tabac — pour lesquelles il déposa un brevet. Le Solanésol est un sesquiterpène extrait des feuilles du tabac — de préférence, fraîches. Cette substance possède des propriétés médicinales à l’encontre des insuffisances cardiaques, de l’asthme, des troubles hépatiques, de l’hypertension, du cancer, du diabète, de l’anémie et de la dystrophie musculaire. [133]

Le Solanésol est riche en coenzyme Q10, l’ubiquinone — une enzyme possédant une très forte activité antioxydante [132] – et en vitamine K2.

En 2006, la ville de Xi’an, capitale de la province du Shaanxi en Chine, décida de stopper d’incinérer les « fausses cigarettes » — confectionnées à partir de tabac de très basse qualité et de copeaux de bois — et de les recycler afin d’en processer le Solanésol.

En effet, récemment, la demande pour le Solanésol est passé de 4000 tonnes par an, en 2000, à une prospective de 66 000 tonnes, pour l’année 2022. Le Solanésol se trouve dans la Famille des Solanacées — à hauteur de 0,3 à 3 % de la biomasse sèche. [146] Les feuilles sèches de tomate, par exemple, peuvent en contenir 1 %. [142]

En 2011, une équipe de chercheurs d’Australie a prouvé que la consommation de tabac, chez 11 000 fumeurs de tabac très âgés, protégeait leurs articulations. En effet, ceux qui fumèrent durant 48 années, ou plus, encouraient de 42 à 51 % moins de risques (en fonction de leur âge) de requérir des chirurgies de remplacement de hanches, et de genoux, détériorés par de l’arthrite ou par d’autres pathologies du même type. [141]

En fait, vers 1995, des études statistiques ont mis en valeur qu’au Japon la moyenne d’âge, pour les hommes, était de 76,5 années pour une population masculine comptant 59 % de fumeurs alors que la moyenne d’âge, pour les hommes, aux USA, était de 72,6 années pour une population masculine comptant 28 % de fumeurs. En fait, même, parmi les 15 pays occidentaux bénéficiant de la moyenne d’âge la plus élevée, sept d’entre eux présentaient un taux de fumeurs mâles deux fois plus important que celui des USA.

En 2004, une étude, de l’Université de la Floride du Sud, a suggéré qu’en sus de l’hypothèse prévalente, parmi les chercheurs, selon laquelle la nicotine permet de protéger le cerveau en se liant aux récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine, situés sur les terminaisons nerveuses, il s’avérait que la nicotine peut protéger le cerveau d’une manière plus indirecte, à savoir en bloquant l’hyperactivité des cellules du système immunitaire — dénommées microglie — et en limitant, ainsi, une inflammation cérébrale excessive. [145]

En 2010, une étude a mis en exergue que les fumeurs de tabac, qui arrêtaient définitivement leur consommation, possédaient 70 % plus de risques de développer un diabète, en particulier durant les trois premières années. Ce risque redevenait statistiquement normal au bout d’une dizaine d’années. [152]

De nombreuses études ont mis en exergue que la consommation de tabac permet au cerveau de travailler plus rapidement, et plus intensément, et permet, également, au corps physique de faire preuve de beaucoup plus de résistance dans l’accomplissement de labeurs physiques. [252]

Au Danemark, en 2007/2008, la productivité au travail s’effondra nationalement juste après que l’État danois eût interdit l’usage du tabac dans tous les espaces de travail… mais ce n’est, peut-être, qu’une coïncidence. [253]

D’ailleurs, certaines études font remarquer que de nombreux champions de football étaient de très gros fumeurs de tabac au sommet de leur carrière : Zinedine Zidane, Diego Maradona, Johan Cruyff, Ronaldo, Dimitar Berbatov, Preben Elkjaer, etc.

Consommation de tabac et Protection des Poumons

Dès 1970, une étude publiée, dans le Bulletin européen de Physiopathologie respiratoire, mit en exergue que l’exposition chronique à de la fumée de tabac non seulement ne lèse pas les défenses immunitaires des poumons, mais, qu’au contraire, elle les stimule. [212]

En 2012, une étude portant sur les risques de développement de cancer des poumons suite à l’exposition continue de vapeurs de diesel, chez 12 000 mineurs, a prouvé que ces risques étaient sept fois supérieurs chez les non-fumeurs. [95] [209]

Selon l’Organisation pour le Massacre sanitaire, ce seraient 1,8 million de personnes décédant, annuellement, de cancers du poumon. Selon les propagandistes hystériques antitabac, une grande partie de ces cancers des poumons seraient induits par la consommation de tabac — à savoir la consommation de cigarettes de tabac contenant une palette de biocides sélectionnés parmi plus d’un demi-millier d’adjuvants toxiques. Les statistiques officielles [126] prétendent que le pourcentage de ces cancers des poumons, imputables à la fumée de tabac, serait de l’ordre de 80 % pour les USA et la France, 40 % pour l’Afrique sub-Saharienne et 61 % pour la population asiatique — en fait, 61 %, selon une étude de 2014, portant sur de très larges échantillons (70 %) des populations de Chine, du Japon, d’Inde, du Bangladesh, etc. [162]

En Europe, en 2016, ce sont 239 000 personnes qui sont décédées de cancers des poumons — représentant 20,5 % des décès par cancers et 5,3 % des décès totaux. [153]

Première question. Même si l’on part du principe fondamental que ce sont les adjuvants archi-toxiques du tabac qui provoquent le développement de cancers des poumons, comment peut-on expliquer de telles différences statistiques en fonction des pays ou des continents ?

Seconde question qui en découle. Ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse selon laquelle les fumeurs du tabac meurent, également, de cancers de poumons induits par d’autres facteurs de pollution externes ? S’il en est ainsi, cela signifierait qu’un certain nombre de fumeurs de tabac ne meurent pas d’un cancer tabagique, mais d’un cancer environnemental.

Tout comme des millions de décédés ont été affublés — quel que soit la cause de leur décès : crises d’asthme, chutes dans les escaliers, accidents de moto… et, surtout, maladies pulmonaires chroniques obstructives — depuis février 2020, d’une mort « Covidienne »… parce que leurs faux tests PCR les avaient catalogués comme « positifs ».

En août 1963, le Président Kennedy mit fin aux essais nucléaires qui avaient été réalisés dans l’atmosphère et dans la mer depuis 1945. JF Kennedy, en vérité, voulait, également, stopper Monsanto, et la Pharmacratie US, car il savait, pertinemment, qu’il n’existe aucune différence entre l’impact d’une centrale nucléaire et un champ de l’agriculture toxique moderne : les deux sont des vecteurs de cancérisation, de mutagenèse, de crémations cellulaires. Les deux sont des vecteurs d’Holocauste génocidaire.

Pour rappel, en 2003, la quantité de plutonium en circulation sur la planète était estimée à 1855 tonnes. Pour rappel, ce sont 4200 kilos de plutonium qui ont été libérés dans la Biosphère, avant 1963, et environ 10 000 kilos jusqu’en 1980 — par le biais des « tests » en grandeur nature. Quelles sont les sources de cette libération de plutonium dans la Biosphère, en sus des essais de bombes nucléaires ? Ce sont les centres de recherche sur l’énergie nucléaire, les centres de recherches sur les armes nucléaires, les accidents et les « dépôts de déchets radioactifs »… [164]

Certains chercheurs affirment que ce sont des trillions de doses mortelles de particules radioactives microscopiques qui ont été libérées dans l’atmosphère par les milliers de tests atomiques qui y ont été réalisés. Selon le rapport publié par Nils-Olov et Ragnhild Ferm, en 2000, ce sont 2053 explosions nucléaires qui ont eu lieu sur la planète entre 1945 et 1998 — sans mentionner celles de la Corée du Nord. [204]

En France, les hommes meurent trois fois plus de cancers de poumons que de cancers de la prostate — avec 89 600 décès par cancer en 2018. En France, les femmes meurent, quasiment, tout autant de cancers de poumons que de cancers du sein — avec 67 800 décès par cancer en 2018.

La France est le leader mondial pour la production d’énergie nucléaire avec 58 centrales. La France est le leader européen de l’agriculture chimique, toxique et génocidaire.

En France, ce sont 200 millions de mètres cubes de « résidus à vie longue » — un euphémisme pour décrire des déchets radioactifs à vie, à savoir à Mort — qui ne possèdent pas de « filière de gestion »… À savoir qu’ils n’ont pas encore été enfouis au fin fond des océans dans des containers en béton — qui finiront, un jour, par se fissurer. L’ImMonde les appelle « des déchets radioactifs oubliés ». Oubliés par qui ? [147] [148] [149] [150]

Qui sont les responsables de cette cancérisation de la population française : le CEA ou bien la Cogema devenue Areva qui est devenue Orano ? Et pourquoi les responsables ne sont-ils pas en prison ?

De très nombreuses études [163] [167] ont étudié la relation existant entre les cancers des poumons et l’exposition au plutonium, ou à l’uranium, telles que les études de 2002 portant sur les 19 000 employés du centre nucléaire de Mayak en URSS [128] ou telle que les 11 études portant sur 68 000 travailleurs dans les mines d’uranium. [154] [155]

Selon les rapports du Professeur Chris Busby, le secrétaire de l’European Committee on Radiation Risk, ce seraient 63 millions de décès par cancers, jusqu’en 2003, qui seraient imputables à la radioactivité. [210]

En 1957, le British Medical Research Council signala que les cancers des poumons avaient doublé durant la période entre 1945 et 1955 — sans proposer une quelconque explication. Durant la même période, dans les régions proches d’Hiroshima et de Nagasaki, le taux de cancers des poumons tripla. En 1963, lorsque les essais atomiques officiels furent discontinués dans les îles du Pacifique, le taux de cancers des poumons avait quintuplé, dans cette zone, depuis 1945.

Suite au désastre nucléaire de Chernobyl, les 7156 travailleurs ukrainiens, qui participèrent à la tentative de neutralisation du réacteur, en 1986, moururent, principalement, de cancers des poumons. [129] [130] [136] [137]

Ce sont des dizaines de milliers de souris (qui constituent 96 % des animaux de laboratoire) qui ont été sacrifiées pour prouver que, très certainement, certaines formes de radioactivité génèrent, chez ces rongeurs, des cancers des poumons dont ils meurent inexorablement — et rapidement.

Par contre, ce sont également des dizaines de milliers de souris qui ont été « passées à tabac », dans les laboratoires de chercheurs hypocrites, pour tenter de prouver ce qui n’a jamais été prouvé. À savoir que personne n’a jamais pu prouver que le tabac induisait des cancers des poumons chez ces souris exposées, pendant des années, à l’équivalent de la fumée de 200 cigarettes — quotidiennement.

En 1963, le pathologiste Victor Buhler, de Kansas City, déclara, devant un comité spécial du Congrès US : « J’ai examiné des milliers de poumons, à la fois visuellement et microscopiquement. Je suis dans l’impossibilité de vous dire, en examinant un poumon, si son porteur originel était un fumeur ». [165]

En 1982, le Professor Schrauzer — alors président d’International Bio-inorganic Chemists — déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Aucun composant de la fumée de cigarette n’a été validé comme cause de cancers des poumons chez l’homme. Personne n’a été capable de générer des cancers des poumons chez des animaux de laboratoire exposés à de la fumée de tabac ». Il ajouta, au contraire, que l’on savait, depuis longtemps, que certains composants du tabac protégeaient les animaux de laboratoire à l’encontre des cancers des poumons.

En 1983, le pathologiste Sheldon Sommers, de l’hôpital Lenox Hill de New York, déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Il n’est pas possible, visuellement ou microscopiquement, ou de toute autre manière que je connaisse, de distinguer entre les poumons d’un fumeur et ceux d’un non-fumeur. Le noircissement des poumons est induit par des particules de carbone alors que fumer du tabac n’introduit pas des particules de carbone dans les poumons ».

Dans les années 80, le pathologiste hollandais Jan Zeldenrust déclara lors d’un interview radiophonique :

« Je n’ai jamais pu discerner si une paire de poumons appartient à un fumeur ou à un non-fumeur. Par contre, je peux clairement percevoir la différence entre des poumons malades et des poumons sains. Les seuls poumons noirs que j’ai observés proviennent de travailleurs dans les mines de charbon et dans les tourbières — jamais de fumeurs ».

Tous ces chercheurs furent accusés d’être des suppôts de l’Industrie du tabac. Pendant ce temps, la médecine continue d’avoir recours à des poumons de fumeurs pour réaliser des transplantations pulmonaires — même des poumons de fumeurs ayant fumé un paquet de cigarettes pendant 20 années. Tout va bien ? [156] [157]

Je conseille aux lecteurs très intéressés par la falsification des données pulmonaires, en France, quant aux dangers du tabac, de se reporter à deux articles très fertiles d’Oliver Bach, en 2011, repris par Sott France. [255] [256] [257]

Consommation de tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne

L’épidémie de « Grande Peste » qui sévit à Londres, en 1665-1666, tua entre un quart et la moitié de la population de la ville. Les médecins prescrivaient de fumer du tabac afin de protéger les poumons — selon ce que rapporte, vers 1700, un dénommé A. J. Bell. Les croque-morts qui fumaient ne périssaient pas. Bell précise, même, que dans les écoles, les enfants étaient obligés de fumer du tabac pour se protéger de la peste — sous peine d’être fouettés. [211]

À propos de pandémie, je viens de découvrir un article fort passionnant [213] intitulé « The State of Science, Microbiology, and Vaccines, Circa 1918 », publié en 2010, et qui fait l’état des recherches, à cette époque, concernant la pandémie de 1889/1890 (une pneumonie bactérienne ?) et le Bacille de Pfeiffer et, surtout, qui évoque la multitude de vaccins distribués durant la Grippe espagnole de 1918/1920 — qui fut, en fait, une pneumonie bactérienne à 99 %.

Cette étude de John M. Eyler fait écho à mon Canto « Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses » dans sa première partie intitulée « Vaccinations Anti-Méningite et Pathologies Respiratoires Imputées au Coronavirus ID/2019 ». [220]

De plus, elle valide, très amplement, les affirmations de la Doctoresse Naturopathe Eleanor McBean (1905-1989) quant à la distribution généralisée, durant cette pandémie de 1918/1920, de vaccins de toutes sortes provoquant la mort inexorable de tous les vaccinés.

« La maladie présentait les aspects de la peste noire, comme aussi de la fièvre typhoïde, de la diphtérie, de la pneumonie, de la variole, des maladies paralytiques, comme d’autres maladies contre lesquelles les populations avaient été vaccinées juste après la Première Guerre mondiale. On avait administré quantité de vaccins et de sérums toxiques à pratiquement toute la population. La situation devint réellement tragique quand éclatèrent tout d’un coup ces maladies engendrées par la médecine.

La pandémie s’éternisa deux ans, nourrie par les médicaments toxiques que les médecins prescrivaient pour supprimer les symptômes. Pour autant que j’aie pu l’observer, la grippe atteignait essentiellement les vaccinés. Ceux qui avaient refusé la vaccination échappaient à la maladie. Ma famille avait refusé toutes les vaccinations ; c’est ainsi que nous sommes restés tout le temps en excellente santé. Nous savions de par les enseignements de Graham, Trail, Tilden et d’autres, qu’on ne peut contaminer le corps avec de poisons sans que celui-ci ne devienne malade. »

Au printemps 2020, des chercheurs chinois s’aperçurent très rapidement, que le pourcentage de fumeurs de tabac dans les hôpitaux chinois, accueillant les patients supposément atteints par le CoqueVide/19, était très faible — à savoir, environ 6 %. [101] [102] [103] [106] [107] Il s’avéra que la situation était identique aux USA, en Allemagne (avec 6 %) [110] et en France (avec 5 %) [92]. En effet, aux USA, le CDC rapporta un taux minime de 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19 [109] — alors que les hôpitaux de New York rapportaient un taux de fumeurs de l’ordre de 5,2 %. [99]

Le 20 avril 2021, une équipe de chercheurs, en Inde, a publié une étude affirmant, de même, que les fumeurs de ce pays étaient très peu impactés par la gripette Covidienne. [318]

Certains chercheurs suggérèrent, même, et continuent de le suggérer, que la nicotine pharmaceutique pourrait être considérée comme une thérapie privilégiée dans le traitement de toutes les pneumonies — bactériennes ? — cataloguées sous la dénomination CoqueVide/19. [93] [94] [105]

En parlant de pneumonie bactérienne : quid de cette médecin hongroise qui déclare : « Le Covid est une pneumonie — certes atypique, mais une pneumonie — et doit être traité comme tel ». Flavia Groșan, une pneumologue, affirme, en effet, que c’est le protocole officiel (anti-CoqueVide) qui tue les patients. Elle soigne tous ses patients avec un antibiotique, la clarithromycine, et elle n’en a perdu aucun. [168]

Un article, très court, d’une équipe de chercheurs hollandais, paru dans la Revue Nature, le 26 février 2021, tenta de désactiver l’importance de toutes ces statistiques en prétendant qu’elles étaient surtout Chinoises (sic) ; qu’elles ne tenaient pas compte de certains éléments sociologiques ; que certains chercheurs étaient soudoyés par l’Industrie du tabac ; que l’équipe française, sous la direction de Jean-Pierre Changeux, n’avait pas tenu compte de toutes les personnes avec le statut d’ancien fumeur… bla, bla, bla. [83] Il est à noter que cette équipe néerlandaise se garda bien de remettre en question les chiffres du CDC (Center for Disease Control) aux USA — à savoir, 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19.

Ces chercheurs prétendirent, même, que l’augmentation des ventes de tabac, durant toute la période des confinements autoritaires et criminels institués par l’État profond (de corruptions et de démences), ne pouvait être dû qu’à la propagande mensongère stipulant que la nicotine offrait une protection anti-CoqueVide/19.

Le fait est que depuis l’imposition du confinement en camps de concentration urbains, d’une grande partie de la population des pays occidentaux, l’usage des substances psychoactives (tabac, Cannabis, alcools, opiacés, etc.) a fortement augmenté. Cui bono ?

En fait, en 2014, des chercheurs, de l’Université de Hong-kong, avaient déjà mis en valeur, dans une étude intitulée « Nicotine, an anti-inflammation molecule », que la nicotine possède une activité anti-inflammatoire dans les cellules du système nerveux et du système immunitaire. Ces chercheurs se focalisèrent, plus spécifiquement, sur les infections générées par ce que certains qualifient de grippe A. [85]

Cette étude reprenait les travaux de deux autres études, de 1998 et de 2004, qui analysèrent l’impact de la nicotine, pendant plusieurs semaines, chez des souris infectées avec des souches de grippe A. [111] [113]

En parlant de tabac, de vaccins, de CoqueVide/19 et de Coviet Suprême… aujourd’hui, GSK propose un nouveau vaccin anti-CoqueVide/19 réalisé en partenariat avec la société nécro-technologique Medicago — qui a lancé la phase 3 de ses essais en mars 2021. [89]

Ses techniciens insèrent des séquences génétiques dans des bactéries du sol modifiées génétiquement — à savoir des chimères génétiques de l’espèce Agrobacterium tumefaciens — qui sont inoculées dans les plantes de Nicotiana benthamiana. Voir l’étude, de 2007, intitulée « Replication-independent long-distance trafficking by viral RNAs in Nicotiana benthamiana. »… et tous aux abris ! [87]

Au printemps 2020, le directeur de Medicago déclara pouvoir produire, mensuellement, 10 millions de doses vaccinales anti-CoqueVide/19. Medicago se distingue de ses concurrents de par le fait que cette société utilise des plantes de l’espèce de tabac sauvage, Nicotiana benthamiana, comme bioréacteurs — et non pas des œufs de poule.

Il est vraiment dommage que, lorsque je rédigeai mon Canto satirique « Dansez la Vaccinade vers la Grande Hommelette Finale » [166] une satire extrêmement d’actualité de par l’imposition dictatoriale de vaccins génocidaires (un pléonasme) — je ne savais pas que les vaccins modernes étaient confectionnés dans des œufs… sinon, je me serais encore plus déchaîné et régalé ! En effet, c’est le cas, par exemple, depuis 80 années, pour la fabrication des vaccins « anti-grippe » (à 82 %) et il en est de même pour les vaccins à l’encontre, prétendument, de la rage et de la fièvre jaune.

Dans ce Canto de mars 2018 — inspiré de mes maîtres humoristes, le chansonnier Boby de l’Oeuf à Point (Boby Lapointe) et l’humoriste Coqueluche décédé prématurément d’un accident de moto surréaliste — j’avais même annoncé, avant l’heure, le Grand Confinement Covidien orchestré par le COVIET Macroniste Suprême sous la houlette du Guide très Mal-Aimé, MaCronfinement — un épidémiologiste en herbe.

« Le Grand Coquin Premier, amplement fêlé de la crête, s’est fendu de quelques coquetteries à ce point purulentes, et dictatoriales, que l’on peut humer que le point d’époullition, de la cocotte-minute, a été largement sous-estimé ! Sans ergoter, et pour sauver la Ripoublique de la vermine idéologique, ne voilà-t-il pas qu’il dé/crête restaurer la censure dans les menus du Poulailler. Interdiction formelle, sous peine de poulaillers de concentration, mobiles et fixes, de cocoriquoter quotidiennement et librement entre minuit et 23 h 59 — la dernière minute étant une minute de silence, volontaire et obligatoire, en hommage à la persécution de la race opprimée par une industrialisation prospère des champs de concentration : l’antique poulet de Bresse, l’ancêtre du Poulet de Graisse certifié hormoné, une AOI, une Appellation d’Origine Incontrôlée — une forme de Label à la Langue de Bois dormant ». [166]

Dans la course au lancement de vaccins anti-CoqueVide/19, Medicago n’est pas le seul partenaire de GSK. En effet, GlaxoSmithKline est, également, en partenariat avec CureVac [71] afin de développer un nouveau vaccin mARN (pouvant gérer de multiples variantes du coronavirus fantôme !!!) ; en partenariat avec Sanofi [78] afin de développer des vaccins protéiques recombinants, à base de protéines chimérisées ; en partenariat avec SK Bioscience [73], et Bill Gates, afin de développer un vaccin protéique recombinant peu onéreux avec nanoparticules — le vaccin GBP510 avec l’adjuvant de GSK dénommé AS03.

Faut-il rappeler que GSK fait partie du même gang que Pfizer avec lequel il a fusionné une partie de ses activités pharmaceutiques biocidaires en 2019 ? [121] C’est ce même Pfizer dont le « vaccin » mARN est en train de génocider le Peuple en Israël.

En effet, en février 2021, le biologiste Hervé Seligmann (de nationalité Israélienne-Luxembourgeoise) et l’ingénieur polytechnicien Haim Yativ (de nationalité israélienne) ont analysé les données vaccinales d’Israël dans un article publié sur le site nakim.org. Ils évoquent une seconde « Shoah » et prouvent que, depuis la vaccination mARN de Pfizer, en Israël, le taux de mortalité, attribué au CoqueVide/19, est 40 fois supérieur chez les personnes âgées et 240 fois supérieur chez les personnes jeunes. [117] [118] [119] [120]

Il serait, d’ailleurs, préférable de cesser de parler de vaccins dans le cas de Moderna et de Pfizer et de leur technologie ARNm/mRNA : il s’agit de chimères génétiques dont la fonction est de semer le chaos dans l’ADN humain. Peut-être en est-il de même, en fait, depuis les premiers vaccins industriels datant de 1875 ? Les vaccins ne sont, pour le corps humain, que des chimères génétiques dans le sens d’armes biologiques dont l’objectif est de détruire l’humanité — inexorablement. Avez-vous remarqué que Moderna (la société financée par Bill Gates et le ministère de la Défense US) porte mRNA dans on nom : modeRNA ?

Propriétés antimicrobiennes, insecticides et de phytoremédiation de Nicotiana tabacum

Une étude, de 2016, a étudié les capacités qu’ont certaines substances, sécrétées par les feuilles de diverses espèces de Nicotiana, de traiter la Maladie du pied noir du tabac provoquée par le fungus Phytophthora nicotianae — une pathologie fulgurante qui détruit, parfois, la totalité des plantations de tabac. Le sclaréol et la cis-abiénol synthase détruisaient les races 0 et 1 de Phytophthora nicotianae dans une proportion de 70 à 100 % tandis que le labdénédiol et la phylloplanine les détruisaient dans une proportion de 50 à 60 %. [2]

Une étude, de 1995, a étudié l’activité antimicrobienne des exsudats d’une vingtaine d’espèces de Nicotiana à l’encontre de l’anthracnose des cucurbitacées (Colletotrichum lagenarium). Les exsudats de Nicotiana rustica, Nicotiana acuminata, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana maritima, Nicotiana miersii, Nicotiana noctiflora, Nicotiana occidentalis et Nicotiana bigelovii bloquaient totalement la germination des conidies de Colletotrichum lagenarium. Les exsudats testés étaient le labdénédiol, le sclaréol et le duvatriénédiol. [5]

Dans les années 1980/1990, avant l’émergence du tout chimérique dans la création variétale de Tabacs industriels, les chercheurs privilégièrent les variétés de tabac produisant le diterpène duvane. En effet, ces variétés libérant, dans leurs exsudats, des alpha — et beta-duvatriénédiols (DVT-diols) et des alpha — et beta-duvatriénols (DVT-ols), étaient beaucoup plus résistantes aux attaques d’insectes prédateurs — tel que le puceron du tabac (Myzus persicae nicotianae). [6]

Nicotiana tabacum est un bio-accumulateur qui peut être utilisé pour nettoyer les sols de tous contaminants. De nombreuses études ont ainsi validé les capacités de phytoremédiation caractéristiques de cette espèce pour divers contaminants industriels et agricoles : plomb, zinc, cadmium, uranium, cuivre, nickel, cobalt, arsenic, sélénium, mercure, chromium, hydrocarbures, biphényles polychlorés… [31] [35] [36] [49]

Les scientifiques néo-darwinistes — si tant est que l’on puisse parler de science pour qualifier leurs élucubrations — adorent tourner en rond et se mordre la queue « évolutive » : ils ont, ainsi, créé des variétés chimériques (transgéniques) de Nicotiana tabacum permettant de mieux dégrader les herbicides et les métaux lourds dont sont replets (un euphémisme) les sols agricoles. [37] [39] [41] [50] Tout va bien ?

Une étude bulgare de 2018 a même prouvé que des variétés transgéniques de tabac étaient beaucoup moins performantes, en termes de phytoremédiation, lorsqu’elles étaient cultivées avec des amendements organiques, tels que du compost ou du vermicompost. [48] On vit une époque formidable !

Une étude chinoise, de 2010, a mis en exergue que la capacité de phytoremédiation du tabac était grandement augmentée lorsqu’il était cultivé en association avec le trèfle japonais (Kummerowia striata). [47]

Une étude récente réalisée en Ouganda en 2019 — et impliquant une douzaine d’espèces — a mis en exergue que Nicotiana tabacum n’est pas l’espèce la plus performante quant à l’extraction d’hydrocarbures. En effet, Nicotiana tabacum arrivait en 10e rang après Hyparrhenia rufa, Oryza longistaminata, Gossypium barbadense, Tithonia diversifolia, Sorghum arundinaceum, Medicago sativa, Zea mays, Sorghum bicolor, Abelmoschus ficulneus et avant Eleusine coracana et Capsicum annuum. [64]

Les feuilles des plantes de Nicotiana produisent, à leur surface, des toxines foliaires en concentrations élevées afin d’inhiber les moisissures bleues et les infections fongiques. Nicotiana tabacum a, également, été investigué quant à sa production de phytoalexines comme vecteur de mécanisme de défense à l’encontre des infections microbiennes.

Une étude de 2000 et une étude plus récente, de 2020, intitulée « Clinical implications of nicotine as an antimicrobial agent and immune modulator », ont mis en exergue les propriétés antimicrobiennes de la nicotine à l’encontre de Candida albicans, Cryptococcus neoformans, Mycobacterium phlei, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Listeria monocytogenes — ainsi qu’à l’encontre des streptocoques viridans de la cavité orale. [215] [216]

Durant ces études, la nicotine n’eut quasiment aucune activité inhibitrice à l’encontre du spirochète de la Maladie de Lyme — Borrelia burgdorferi.

Une étude de 2015 a mis en valeur l’activité antiparasitaire de la nicotine, en synergie avec le thymol, chez le bourdon Bombus impatiens, à l’encontre du parasite Crithidia bombi dans la Famille des Trypanosomatidées. [217]

Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs

Les principaux alcaloïdes pyridiniques qui caractérisent les espèces au sein du genre Nicotiana sont : la nicotine, la nornicotine, l’anabasine et l’anatabine — et, dans une très moindre mesure, la cotinine et la myosmine. Dans de très nombreuses espèces, c’est la nicotine qui constitue le principal alcaloïde. [203]

Il existe des variations considérables, entre les diverses espèces de Nicotiana, quant au contenu total en alcaloïdes et quant à la composition, en pourcentage, de ces alcaloïdes. Ainsi Nicotiana forgetiana contient 0,043 % d’alcaloïdes tandis que Nicotiana rustica sp. brasilia peut en contenir jusqu’à 5,8 %. Le ratio est ainsi de 1 à 110. [122]

Certaines sections du genre Nicotiana se caractérisent par une composition spécifique en alcaloïdes. Ainsi dans la section Noctiflorae, c’est l’anabasine qui constitue l’alcaloïde majeur (79 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles) et il en est de même pour la section Suaveolentes (34 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles).

La nicotine constitue l’un des alcaloïdes pyridiniques les plus étudiés quant à sa capacité de conférer des résistances. De par le fait qu’elle puisse impacter les récepteurs de l’acétylcholine [26] dans le système nerveux des animaux, la nicotine s’avère extrêmement toxique pour la plupart des herbivores et ce fut l’un des premiers insecticides utilisés pour tenter de contrôler les prédateurs de l’agriculture.

Dès 1690, des extraits aqueux de feuilles de tabac étaient utilisés pour lutter contre les insectes suceurs des plantes de jardins.

Quelle est la nature des « effets nicotiniques » sur les fonctions neuromusculaires et synaptiques des mammifères ? La nicotine imite, en partie, l’activité de l’acétylcholine en interagissant avec les récepteurs de l’acétylcholine de sorte qu’ils ne puissent plus distinguer ces deux substances. Les effets nicotiniques les plus puissants se manifestent sur les jonctions neuromusculaires (muscles volontaires) et autres fonctions acétylcholiniques (glandes…).

Selon la mythologie des sciences génétiques modernes, ce seraient les sous unités α4, β 2 et α7 des récepteurs nicotiniques acétylcholiniques qui participeraient aux effets d’améliorations cognitives et motrices induites par la nicotine. [171]

Chez les insectes, les effets nicotiniques s’exercent sur les ganglions du système nerveux central, car leurs jonctions neuromusculaires ne sont pas acétylcholiniques. La nicotine et l’acétylcholine induisent des stimulations à faible concentration et des stases à forte concentration. Lors de situations d’empoisonnement par la nicotine, on peut observer ces deux effets en séquence, tout d’abord des stimulations (excitation, convulsions) et, subséquemment, des blocages (paralysie) — et éventuellement, la mort.

La dose fatale, chez l’animal humain, est de 60 mg : la mort survient en l’espace de 5 à 30 minutes — la plupart du temps par paralysie respiratoire.

La nicotine est métabolisée (à 70/90 %) par le foie et elle est excrétée dans l’urine. C’est l’enzyme dénommée Cytochrome P450 2A6 qui est responsable de la transformation de la nicotine en son métabolite principal, la cotinine. [123] Le métabolisme de la nicotine et de la cotinine est plus élevé chez les femmes que chez les hommes ; plus élevé chez les femmes prenant des contraceptifs que chez les femmes n’en prenant pas ; et plus élevé chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. [124]

La cotinine s’est avérée thérapeutique, et neuro-protectrice, à l’encontre de la Maladie d’Alzheimer, de la perte de mémoire, de la démence, etc. [135] [140] [151] Sa demi-vie, d’un point de vue pharmacologique, est de 15 à 19 heures alors que celle de la nicotine est de 2 à 3 heures.

Deux autres composés des Tabacs possèdent une activité insecticide, en sus de la nicotine : la nornicotine et l’anabasine. Le taux de nicotine, par exemple, chez Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica, est de 2 à 8 %. Quant à la nornicotine, elle prédomine chez Nicotiana sylvestris.

La nicotine est soluble dans l’eau (à moins de 60 °C) ainsi que dans l’alcool, dans l’huile, dans l’éther…

Les diverses variétés de tabac contiennent de la nicotine à 95 % — du taux d’alcaloïdes. Cependant, en fonction des variétés, cette teneur en nicotine varie, généralement, de 0,3 % à 3 % — du poids sec de leurs feuilles. Il existe des variétés pouvant contenir jusqu’à 5 % et même, exceptionnellement, 7 % de nicotine.

Une étude Syrienne, de 2016, a analysé des taux de nicotine atteignant 6,7 % dans un type Virginia. [131]

Les Qualités médicinales de Nicotiana glutinosa

Elle fait partie de la section « Undulatae » au sein du genre Nicotiana. Nicotiana glutinosa possède la nornicotine comme alcaloïde majeur.

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 396), une teinture mère alcoolique de ses feuilles et fleurs est utilisée en frictions à l’encontre des rhumatismes articulaires. Une décoction de ses feuilles et fleurs fraîches est réalisée afin de baigner les jeunes enfants pour les aider à marcher ou pour laver les animaux domestiques de la gale.

Une poudre de ses fleurs et feuilles séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

Une étude, de 2019, a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glutinosa : manool, sclarène, sclaréol et oxyde de manoyl. Son résinoïde contenait 33 % de nicotine, 8 % d’α-tocophérol, 7 % de sclaréol et 7 % de tridécanone, 7 % de solanone. [8]

L’oxyde de manoyle est un précurseur de la forskoline. Il possède une activité anti-proliférative, anti-mutagénique et anti-carcinogénique. Quant à la forskoline, elle possède une activité hypotensive, spasmolytique, cardiotonique. Elle active l’adénylate cyclase — une enzyme qui accroît la combustion des graisses — et elle diminue la pression oculaire. [4]

Le sclaréol est un alcool diterpénique bicyclique très présent dans la Sauge sclarée (Salvia sclarea). Il est hautement actif à l’encontre de fungi tels que Candida albicans, Candida parapsilosis, Candida glabrata et Candida tropicalis. Il possède, également, des propriétés anti-inflammatoires et, donc, un potentiel thérapeutique dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde. [17]

Une étude, de 2012, a mis en exergue que le sclaréol et l’enzyme cis-abiénol synthase, extraits de plants de tabac, possèdent une activité antimicrobienne à l’encontre de Ralstonia solanacearum — le vecteur du flétrissement bactérien chez les Tabacs et les Tomates. [11]

Nicotiana glutinosa est également active à l’encontre de la tique sanguine (Rhipicephalus sanguineus). [7]

Les qualités médicinales de Nicotiana glauca

Nicotiana glauca est une espèce de tabac originaire, probablement, d’Amérique du Sud. C’est un arbuste dont la hauteur varie entre 1,50 et 6 mètres. Ses fleurs, de forme tubulaire, sont de couleur jaune. Cette espèce est très tolérante des zones marginales, sèches et arides. Elle fait partie de la section « Noctiflorae » au sein du genre Nicotiana.

Elle est nommée, en Français, « tabac glauque » ou « tabac arborescent ».

Traditionnellement, Nicotiana glauca a été utilisée pour soigner les furoncles, les coupures, les enflements, les hématomes, les maux de gorge, les glandes enflées, la jaunisse, les maux de tête, les rhumatismes et les blessures.

Par exemple, dans le Grand Chaco, en Amérique latine, les Peuples Wichi utilisent, traditionnellement, cette espèce — qu’ils nomment « palán-palán » — pour ses propriétés anti-rhumatismales, anti-arthritiques, pour soigner les plaies, les brûlures, les furoncles et les abcès. Ils utilisent, également, les feuilles sèches comme cicatrisants et pour soigner les morsures de serpents et les plaies coupantes. Les feuilles fraîches s’utilisent en applications externes pour les oreillons, et comme anti-rhumatismal et anti-inflammatoire ; les feuilles en décoction s’utilisent pour traiter l’acné et les douleurs dentaires. [52]

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), ses feuilles séchées, mélangées à de la farine de blé et de l’argile, s’utilisent en cataplasmes pour résorber les hernies. Ses fleurs séchées, en cataplasmes, sont utilisées pour soigner l’asthme, les blessures infectées et les ulcères. Une décoction de ses parties aériennes est utilisée pour laver les animaux et les débarrasser de leurs parasites.

Une poudre de ses fleurs séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

L’ethnobotaniste James Duke (1929-2017), dans son ouvrage « Medicinal Plants of Latin America » (en page 481), a décliné les activités biologiques de Nicotiana glauca : hépato-protectrices, insecticides, purgatives, spasmogéniques ; ainsi que ses capacités à bloquer les fonctions respiratoires et neuromusculaires et à générer de l’hypertension.

En Californie, les Peuples Cahuila, Diegeno et Mahuna ont, traditionnellement, utilisé Nicotiana glauca pour soigner la tuberculose, les maux de gorge, les scrofules, les rhumatismes, les blessures, les hématomes, les maux d’oreilles et comme émétique.

Le Peuple Cahuila l’utilisait, également, chamaniquement : rituels de chasse, divinations, rituels de funérailles, élimination des forces maléfiques, appels à la pluie, protection des récoltes, protection des voyageurs…

Des investigations pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés hépato-protectrices [43], anti-tumorigéniques [55] [56], antioxydantes [72]

Ce sont l’acide palmatique et la scopolétine — de par leur forte activité apoptotique — qui, chez Nicotiana glauca, induisent cette propriété anti-tumorigénique.

Nicotiana glauca possède l’anabasine comme alcaloïde majeur — à hauteur de 97 %. Ses alcaloïdes mineurs sont la nicotine, la nornicotine et l’anatabine.

Ses fleurs et ses feuilles possèdent une activité antimicrobienne — par exemple, à l’encontre d’Escherichia coli et de Staphylococcus aureus. [53]

Diverses études ont mis en exergue que cette espèce est particulièrement adaptée à la phytoremédiation. [51] [88] Les chiméristes ont même créé une variété transgénique de Nicotiana glauca qui accumulerait deux fois plus de métaux lourds que l’espèce sauvage — parce que développant un système racinaire plus abondant. [38]

Nicotiana glauca possède une forte activité insecticide à l’encontre du Charançon du Palmier (Rhynchophorus ferrugineus). [65] En Érythrée, cette espèce est utilisée, traditionnellement, comme répulsif anti-moustique — avec le basilic Ocimum forskolei. [60]

Lorsque les colonisateurs-génocideurs envahirent l’Amérique du Sud, Nicotiana glauca était déjà utilisée comme insecticide naturel afin de protéger les plantes alimentaires des insectes prédateurs.

Comme Nicotiana glauca est considérée comme étant une espèce extrêmement invasive, elle a été envisagée, en Amérique latine, pour la production de biomasse et de carburant végétal — ou nécro-carburant. [76] Elle peut produire de la biomasse avec, seulement, 200 mm d’hygrométrie — ainsi que des températures supérieures à 40 °C.

En effet, en fonction des écotypes, sa biomasse est composée : de 20 à 28 % de glucose, de 8 à 14 % d’amidon, de 30 à 45 % de cellulose, de 20 % de protéines, de 1,5 à 2 % de lignines. Certains chercheurs ont calculé une production moyenne de 9 tonnes de biomasses sèche par hectare — et donc environ 1000 litres d’éthanol par hectare. Certains écotypes, en fonction des conditions hygrométriques, peuvent produire jusqu’à 15 tonnes de biomasses sèche à l’hectare. La densité de plantation est d’environ 20 000 plantes par hectare.

Une étude tunisienne de 2019 a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glauca : l’eugénol était prépondérant, avec 59 %, suivi de nonadécane, eugényl acétate et 3-méthyltridécane. [44]

Une étude de 2019 mit en exergue que l’utilisation potentielle de Nicotiana glauca comme thérapie de substitution hormonale afin d’améliorer les symptômes de la ménopause — telles que l’ostéoporose et la sarcopénie — peut impacter l’homéostasie des muscles squelettiques et, donc, empirer ces symptômes. [46]

Les chiméristes déments ont inventé, en 2012, un hybride interspécifique transgénique entre Nicotiana glauca et Nicotiana tabacum qui ne synthétise pas d’alcaloïdes, mais qui exprime, supposément, l’hémagglutinine de la grippe A à la surface de ses feuilles… afin de confectionner des vaccins antigrippe qui soient ultra-purs ! [68]

On se demande bien pourquoi des scientifiques sont payés très chers pour inventer des vaccins végétaux ultra-purs, sur base de tabac, alors que les vaccins, actuellement sur le marché du génocide humain, sont farcis, littéralement, de tous les poisons possibles et imaginables : de la variole de vache, de l’aluminium, du hamster chimérique, de l’ADN de fœtus de poulet, de l’ADN de fœtus humain, de l’ADN de souris leucémique, des antibiotiques (Amoxiciline, Cefroxadine…) des acaricides (Cassythine), des métabolites de la morphine, du carbure de tungstène, du Viagra, des herbicides (Pachyrrhizone), des antiépileptiques (Vigabatrine et Gabapentine), un médicament anti-VIH, de l’Atovaquone, etc., etc., ad nauseam. [58]

Sans même évoquer les quelques 560 gènes, réputés pour être associés avec des formes de cancers, que l’Association Italienne Corvelva a découverts dans le vaccin tétravalent Priorix Tetra, de GSK, qui est un vaccin Rougeole-Rubéole-Oreillons-Varicelle. [58]

Chaque plante peut produire de 10 000 à 1 million de semences. Ces semences contiennent 40 % de lipides — principalement de l’acide linoléique à 75-78 % et ensuite, des acides oléique et palmatique. Un gramme de semences en contient environ 10 500.

Les semences germent à 20 °C en l’espace de 10 à 20 jours.




« La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie »

Message de Mgr Viganò au Congrès fondateur du Mouvement International Russophile (MIR) – Moscou, le14 mars 2023

[Voir aussi :
L’humanité s’organise pour contrer définitivement le dictat mondialiste (sur le MIR)
La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

[Source : medias-presse.info]

Chers amis, c’est pour moi une grande joie de pouvoir vous adresser un bref message à l’occasion de la constitution du Mouvement International des Russophiles.

Le Manifeste de cette association commence par un mot qui semble avoir disparu du vocabulaire occidental : amitié. Dans ce cas, c’est l’amitié pour les Russes, partagée par tant de personnes à travers le monde, et l’amitié des Russes envers les autres peuples, dans cet esprit de fraternité qui trouve son fondement dans la reconnaissance de nous-mêmes comme enfants de l’unique Père éternel et frères en Notre Seigneur Jésus-Christ.

Lorsque l’Empire Romain d’Occident perdit son rôle politique sous la pression des invasions barbares, le relais passa à Constantinople. Et lorsque l’Empire Romain d’Orient est également tombé avec la conquête de Byzance par Mehmed II, c’est Moscou qui a sauvé son héritage religieux et politique, avec ses Saints et ses Rois. La crise actuelle nous montre l’effondrement d’un Occident corrompu, dans lequel il n’y a pas de Pape Léon le Grand pour sauver son avenir, mais qui a encore un destin, s’il recouvre sa mission providentielle et reconnaît ce qui l’unit à la mission de la Russie.

Les événements récents nous ont montré que l’athéisme matérialiste qui a dévasté l’Empire Russe et le monde depuis 1917 – comme l’a annoncé la Très Sainte Vierge Marie à Fatima – s’est aujourd’hui unit au libéralisme dans l’idéologie mondialiste, qui sous-tend le projet délirant du Nouvel Ordre Mondial.

Un projet infernal, comme l’a souligné à juste titre le Président Vladimir Vladimirovič Poutine dans un récent discours [cf. https://nouveau-monde.ca/vladimir-poutine-la-russie-suspend-sa-participation-au-traite-start/], dans lequel la haine de la civilisation chrétienne veut créer une société d’esclaves inféodés à l’élite de Davos. Une société dystopique, sans passé et sans avenir, sans Foi et sans idéaux, sans culture et sans art, sans pères et mères, sans famille et sans État, sans enseignants et guides spirituels, sans respect pour les personnes âgées et sans espérance pour nos enfants. Nous ne pouvons pas être surpris qu’après avoir déchristianisé le monde occidental, cette élite considère la Russie comme un ennemi à renverser. La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie, et rassemble autour d’elle toutes les Nations qui n’entendent pas se soumettre à la colonisation de l’OTAN, de l’ONU, de l’OMS, de la Banque Mondiale, du Fond Monétaire International et cette ensemble de Fondations qui ont pour but l’endoctrinement des masses, la manipulation de l’information, la création de « printemps colorés » pour déstabiliser les gouvernements légitimement élus et semer le chaos, les guerres et la misère comme instrumentum regni [l’instrument du royaume]. La récente farce pandémique – menée avec des méthodes criminelles que je n’ai pas hésité à dénoncer depuis le début de l’année 2020 – a été suivie de nouvelles urgences – y compris la crise ukrainienne – délibérément provoquées dans le but de détruire le tissu social et économique des Nations, de décimer la population mondiale, de concentrer le contrôle entre les mains d’une oligarchie que personne n’a élue et qui a perpétré un véritable coup d’État mondial, dont tôt ou tard elle sera appelée à répondre devant le monde.

Les théoriciens de ce coup d’État ont des noms et des visages, à commencer par George Soros, Klaus Schwab et Bill Gates. Ceux qui déclarent aujourd’hui la Russie ennemie, considèrent aussi les Européens, les Américains, les Australiens et les Canadiens comme ennemis, et les traitent comme tels, les persécutant et les appauvrissant.

Mais alors que les émissaires du Forum Économique Mondial dans les gouvernements occidentaux peuvent légiférer contre le bien de leurs propres citoyens et tenir les dirigeants mondiaux entre leurs mains, ce  changement de régime qui a réussi dans d’autres États s’est arrêté aux frontières de la Russie. D’autre part, la fraude électorale de 2020 aux États-Unis d’Amérique était également indispensable pour empêcher la confirmation du Président Donald Trump, tout comme en 2013 l’État profond et l’Église profonde ont réussi à faire démissionner le pape Benoît XVI et à élire une personne agréée par le Nouvel Ordre Mondial, le jésuite Jorge Mario Bergoglio.

Votre engagement doit certainement promouvoir les relations d’amitié de la Russie avec tous les peuples, selon ce principe de multipolarité qui, dans une sage vision politique à long terme, est le meilleur moyen de combattre l’unipolarisme mondialiste.

Mais cette amitié, ces relations de concorde et de coopération mutuelle, ne peuvent ignorer la dénonciation du coup d’État perpétré contre l’humanité par de dangereux subversifs dont le but déclaré est l’établissement d’une tyrannie infernale dans laquelle la haine de Dieu et de l’homme créé à son image, la maladie, la mort, l’ignorance, la pauvreté, la violence, l’égoïsme, la corruption règnent en maîtres. C’est le royaume de l’Antichrist. Ce Léviathan doit être identifié et combattu, avec une action qui implique tous les peuples libres, tout d’abord en rejetant les points programmatiques de l’Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation par des initiatives communes. Nous avons besoin d’une Alliance antimondialiste qui rende aux citoyens le pouvoir qui leur a été enlevé, et aux Nations la souveraineté érodée et cédée au lobby de Davos. En cela, le rôle de la Fédération de Russie sera décisif, de même que le message que le Mouvement International des Russophiles apportera aux peuples d’un Occident qui a besoin d’être à nouveau fier de sa Foi et orgueilleux de la civilisation à laquelle les Saints Cyrille et Méthode ont également contribué.

Nous sommes en train de mener une bataille historique : demeurons sous le manteau de la Très Sainte Vierge, la glorieuse Nikopèia, avec l’Archange Saint Michel. La victoire appartient au Christ et à ceux qui se tiennent sous la sainte bannière de la Croix.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

14 mars 2023

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

Le message vidéo de Mgr Viganò en italien




Alexandre Juving-Brunet fait le bilan après 111 jours passés en détention

[Source : Magazine Nexus]

Ancien capitaine de gendarmerie, ancien Saint-Cyrien, candidat à l’élection présidentielle, l’homme âgé de 41 ans avait été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». La banque de France lui reprochait son projet du « franc libre » et d’avoir « voulu frapper monnaie », projet qu’il avait lancé à l’été 2022. 4.500 personnes avaient souscrit à cette monnaie non autorisée, pour un total de 1,3 million d’euros. Deux jours après être sorti de la maison d’arrêt de Draguignan, Alexandre Juving-Brunet vient d’accorder une interview exclusive au magazine Nexus. Dans cet entretien d’une heure, l’homme — toujours sous contrôle judiciaire — défend notamment d’avoir cherché à « faire basculer l’État français ».

[Voir aussi :
Affaire du Franc libre : la vérité sur les accusations contre Juving-Brunet avec Juan Branco]




« Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ? »

[Source : brunobertez.com via RI]

Briefing du représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères M.V. Zakharova (16 mars 2023)

Maria Zakharova

La Russie n’est pas partie [prenante] au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci. 

La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.

Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?

Mais tout y menait.

Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs — tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN. 

Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.




Occident : Les clowns au pouvoir

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris G. Karpov

Le plus célèbre clown d’Europe, Zelenski, le réclamait depuis longtemps sans trop expliquer pourquoi. Il a eu gain de cause aujourd’hui : la cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine ainsi que, pour faire bonne mesure, contre le commissaire russe aux droits de l’enfant. Tous deux sont accusés d’avoir expulsé de force des enfants d’Ukraine vers la Russie pendant l’opération militaire spéciale.

J’avoue ne pas savoir que dire tellement ceci est absurde, la première réaction de mes amis et moi a été un immense éclat de rire, puis je me suis dit « Ce n’est pas possible, ils sont complètement fous ».

Je ne m’attarde même pas sur le fait que la Russie a dénoncé la CPI et s’est retirée de ses instances, donc bien entendu ses arrêts ne nous concernent pas, ceci est un détail.

Sur la raison maintenant : Les enfants que la Russie a sortis d’Ukraine l’ont été, car ce sont des orphelins qui pour la plupart étaient placés dans les orphelinats de Donetsk. Les Ukrainiens bombardant quotidiennement les structures civiles de Donetsk, il a été décidé de mettre ces enfants en sécurité, en Russie. C’est donc plutôt une décoration que Poutine et les responsables devraient recevoir pour avoir sauvé ces enfants !

Ceci n’est bien entendu qu’un prétexte. Le fait est que sur le terrain les forces russes en ex-Ukraine progressent partout et que les États-Unis commencent à s’énerver : les milliards de dollars envoyés ne servent à rien. Par ailleurs les sanctions contre la Russie ont eu pour seul résultat de démolir les économies… des pays occidentaux !
Il fallait donc agir sur un autre terrain, et il n’a fallu que quelques coups de fil pour que les magistrats de la CPI, en bons petits roquets soumis, obtempèrent.

Le monde occidental devient fou ! Une folie totale, dangereuse, car les clowns qui le dirigent sont prêts à tout, vraiment tout, pour faire tomber le régime de Poutine bien qu’il soit soutenu par une immense majorité de Russes. Toutes leurs actions depuis des années, bien loin de saper la confiance des Russes envers Poutine, renforcent leur soutien ! Aujourd’hui nombreux sont ceux qui réclament l’usage d’armes plus puissantes pour en finir, quels que soient les dégâts collatéraux causés. Nul doute que s’en prendre à Poutine lui-même va, encore, renforcer leur soutien et exiger des actions plus puissantes en Ukraine : Vouloir minimiser les pertes civiles ukrainiennes c’est bien, mais il y a des limites !

Il faut bien voir qu’en Russie, la personne de Vladimir Poutine est comme sacrée : c’est lui qui en une vingtaine d’années a sorti la Russie du chaos et a développé le pays à une vitesse inimaginable, permettant à tous les Russes d’en profiter. Que l’Occident s’attaque directement à lui en tant que personne va avoir des conséquences très sérieuses tant au niveau populaire qu’au niveau des responsables politiques.

À titre personnel, je propose qu’une délégation des pays occidentaux menée par Biden et Macron, les 2 plus excités, accompagnés des dirigeants des Pays baltes, de l’Angleterre de l’Allemagne et de la Pologne, viennent en personne à Moscou pour chercher Vladimir Poutine et le traîner à La Haye.

Une autre proposition lue sur le runet : Lancer un kinzhal sur La Haye. J’avoue que…

Selon une source à l’administration présidentielle, la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye vise à « démoraliser et diviser » l’élite russe.

« La décision n’aura certainement pas de conséquences juridiques, tout est pris avec seulement deux objectifs banals. Le premier est de créer une occasion d’information de premier plan, principalement dans l’agenda de l’information occidentale. Pour montrer que “nous faisons tout pour aider L’Ukraine punit la Russie pour ses actions militaires”. Eh bien, la seconde est de semer la confusion et l’hésitation dans les élites, de sorte que quelqu’un “se contracte”. Mais maintenant, il est entendu que tous ceux qui voulaient “trahir le Kremlin” l’ont déjà fait. Alors, à cet égard, l’objectif ne sera certainement pas atteint », a déclaré une source au sein de l’administration du président russe.

Boris G. Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru

Réaction du Président de la Douma, Vlasheslav Volodin

Yankees, ne touchez pas Poutine !

L’absurdité entendue depuis La Haye dit une chose : l’Occident est hystérique.

Les documents du tribunal étranger de La Haye ne s’appliquent pas à la Russie.

Washington et Bruxelles ont épuisé toutes les possibilités de sanctions et d’actions hostiles. Ils n’ont pas réussi à briser les citoyens de la Fédération de Russie et à détruire l’économie de notre pays.

Washington et Bruxelles comprennent :

Il y a Poutine — il y a la Russie.

C’est pourquoi ils l’attaquent.

La force de Poutine réside dans le soutien du peuple, la consolidation de la société autour de lui.

Nous considérons toute attaque contre le président de la Fédération de Russie comme une agression contre notre pays.




L’anglo-sionisme et la confédération européenne

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Batiushka

Introduction : Les origines de l’anglo-sionisme

Lorsque j’ai découvert le Saker en 2014, j’ai tout de suite découvert son terme de génie « anglo-sionisme ». Après tout, c’est exactement ce dont il s’agit. C’est l’anglo-sionisme qui empoisonne le puits européen depuis plus de 300 ans. Les banquiers qui ont quitté Venise pour Amsterdam, puis se sont installés à Londres, après avoir financé leur agent, le sanguinaire anglo Cromwell, et ont ainsi placé la monarchie anglaise sous le contrôle des banquiers-commerçants (« parlementaires »), en fondant la Banque d’Angleterre en 1694 et en soudoyant les Écossais pour qu’ils s’unissent en 1707, étaient sionistes.

C’est ainsi qu’est né l’anglo-sionisme. Les Anglos étaient les commerçants de l’impérialisme britannique et les sionistes étaient les banquiers de l’impérialisme britannique, quelle que soit leur nationalité. Bien sûr, il y a eu des mélanges, certains anglos devenant banquiers et certains sionistes devenant commerçants, allant par exemple jusqu’à se rendre aux Caraïbes pour le commerce des esclaves, dont la famille de l’ancien Premier ministre britannique Cameron a tiré des millions. Et l’arrière-arrière-grand-père de M. Cameron était un banquier juif allemand qui est devenu citoyen britannique en 1871. Le monde est petit.

L’Anglo-Sionisme en Europe

De tout cela est né le système politique anglo-sioniste. En général, le parti de droite (les Tories) était composé d’Anglos, le parti de gauche (aujourd’hui appelé Labour) était composé de Sionistes, bien qu’il y ait eu des exceptions ; par exemple, le Premier ministre juif Disraeli, était dans le parti de droite. Ce système a perduré au Royaume-Uni jusqu’à aujourd’hui, où, sans surprise, on parle de la civilisation « judéo-chrétienne ». Ainsi, les ministres du régime Blair, prétendument travaillistes, étaient presque tous écossais, homosexuels et juifs.

Lorsque l’ultra-tory Blair, « fils de Thatcher », a été renvoyé après avoir fait son devoir, un homme appelé Jeremy Corbyn a fini par devenir le chef du parti travailliste. Contrairement à Blair, il était en fait de gauche, un socialiste convaincu. Par conséquent, il était naturellement pro-palestinien et a été immédiatement qualifié d’« antisémite » par la presse britannique anglo-sioniste. Ils se sont débarrassés de lui par le biais d’intrigues, notamment en l’incitant à être anti-Brexit (deux tiers de ses partisans, sa colonne vertébrale de la classe ouvrière, étaient pro-Brexit et ont donc, contre toute attente, mais sans autre choix, voté Tory pro-Brexit). Corbyn a été remplacé par un millionnaire de l’establishment appelé Starmer, qui ressemble à une découpe en carton d’un Tory. Comment a-t-il obtenu ce poste ? Tout simplement parce qu’il est marié à une juive et que ses enfants sont donc juifs.

Cependant, le même système a été exporté dans toute l’Europe. En Union soviétique, l’idéologue de la Troisième Internationale était Bronstein (Trotsky) qui voulait une révolution mondiale. En Roumanie, l’homme qui a remplacé Ceausescu en 1989 était un Juif. L’actuel dirigeant roumain est un Allemand. La situation en Ukraine est bien connue, du milliardaire marchand d’armes Porochenko (de son vrai nom Walzman) à l’acteur millionnaire Zelensky (son nom est probablement une traduction de Gruen). En France, le lobby sioniste est fort depuis le 19e siècle. Bien que l’actuel président français Macron soit français, il est un banquier de Rothschild. Le franco-sionisme. Il existe des dizaines d’autres exemples à travers l’Europe au cours des 300 dernières années, en particulier depuis Napoléon.

L’anglo-sionisme aux États-Unis

Cependant, le principal bastion de l’anglo-sionisme est sans aucun doute les États-Unis, que les banquiers de Londres ont sérieusement colonisés pendant la Première Guerre mondiale, notamment lors du tournant de 1916, lorsqu’il est devenu évident pour l’organisation de la Table ronde qu’il n’y aurait qu’un seul vainqueur, ni l’Allemagne, ni la Grande-Bretagne, mais les États-Unis. Dès que la Russie a été retirée de l’équation par les banquiers américains via leurs agents britanniques et les traîtres russes à Petrograd au début de 1917, les premières troupes américaines sont apparues en France moins d’un mois plus tard. Tout avait été planifié à l’avance.

Aujourd’hui, aux États-Unis, le parti républicain représente les anglos et le parti démocrate les sionistes. Le milliardaire Trump, comme Bush, est un WASP nationaliste anglophone typique : L’Amérique d’abord. En revanche, Biden est un sioniste typique, tout comme Obama et Clinton avant lui, mais tout à fait différent de Kennedy. Un accident électoral, il devait bien sûr être éliminé. Et il l’a été.

Pendant 250 ans, les anglos et les sionistes ont travaillé ensemble aux États-Unis, ils avaient les mêmes intérêts personnels — l’argent et le pouvoir. Cependant, il y a maintenant des discussions entre eux concernant l’Ukraine. Déjà la moitié des républicains anglophones veulent quitter l’Ukraine. C’est trop coûteux et ils veulent sauver les États-Unis (et leur propre fortune) de ses multiples blessures auto-infligées, juste au cas où ils sombreraient. Mais les sionistes pensent de la même manière de leur point de vue. Il n’y a qu’une seule solution.

L’Ukraine

Les Anglos voulaient l’Ukraine afin de vaincre leur rival traditionnel, la Russie. Cependant, pour les sionistes, l’Ukraine avait un autre objectif, celui de détruire l’Europe blanche, le même objectif qu’ils avaient en fomentant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, afin d’assurer la domination sioniste du monde — le « globalisme ». Tous les néoconservateurs ne sont pas des Wolfowitz, des Kagans et des Nulands. Beaucoup sont des anglos. Aujourd’hui, nous constatons déjà que les Républicains commencent de plus en plus à soutenir Zaluzhny, le commandant militaire de Kiev, tandis que les Démocrates soutiennent toujours le juif Zelensky, mais hésitent maintenant.

À l’origine, les Républicains voulaient affaiblir la Russie. Les Républicains sont nationalistes, les Russes aussi. Ils commencent à comprendre que la Russie ne veut pas recréer l’empire soviétique ou un autre type d’empire, qu’elle veut seulement protéger les Russes, pas envahir d’autres pays. En tout cas, ils ne vont pas affaiblir davantage la Russie par le biais de l’Ukraine. Tout ce qu’ils ont fait jusqu’à présent, c’est de renforcer la Russie. L’Ukraine n’a pas rempli son rôle. Quant aux sionistes, ils sont heureux de tuer le plus grand nombre possible d’Européens blancs, en particulier les Russes et les Ukrainiens, mais ils veulent avant tout le pouvoir mondial.

Les intérêts des anglos et des sionistes coïncident. Car si les Russes ne veulent finalement pas de la puissance mondiale, alors le vrai rival est la Chine, qui a une vraie puissance mercantile. Par conséquent, le pivot vers la Chine, où il y a de l’argent réel. Une fois que les États-Unis auront perdu en Ukraine, et Kadyrov prédit avec confiance que ce sera fini d’ici la fin de 2023, les États-Unis tourneront leur attention vers la Chine. Mais c’est déjà le cas. C’est d’ailleurs le but du spectacle de ballons. La Chine est une option beaucoup plus intéressante pour les profiteurs, qu’ils soient anglos ou sionistes. Mais où cela laisse-t-il l’Europe ignorante ?

Les démons de l’Europe

Un spectre hante depuis longtemps l’Europe, ou plutôt deux spectres, ou plutôt deux légions de démons : Les démons unionistes et les démons nationalistes, les forces centripètes et centrifuges, qui ont tous deux reçu l’ordre strict de ne jamais permettre l’unité dans la diversité.

Les unionistes sont représentés par toutes les grandes institutions supranationales, qui n’ont aucun compte à rendre et qui sont si violentes, corrompues et tyranniques, dont les mains trempées de sang ont tourmenté l’Europe depuis plus de 2000 ans : l’Empire romain païen, le « Saint Empire romain » barbare franc, la papauté centraliste « réformée » avec ses « croisades » et son « unité » médiévale tyrannique, Napoléon, Hitler et l’UE. Ces tourments sortent tous exactement du même chaudron unioniste, bouillant d’amour du pouvoir, de cupidité et de haine pour l’État-nation et les petites gens. Les démons dansent autour du chaudron, jubilant de manière infernale devant les immenses souffrances et le bain de sang qu’ils ont causés aux innocents depuis deux millénaires.

Toujours les mêmes victimes.

Les nationalistes sont représentés par les guerres et les massacres entre les Allemands et les Wends, les Anglais, les Gallois et les Écossais, les cités-États de l’Italie médiévale, les principautés de la Rus médiévale, par la guerre de Cent Ans anglo-française, les guerres de « religion » d’Europe centrale, les Normands et les Anglais, les Turcs et les Grecs, les Anglais et les Irlandais, les Russes, avant et après 1917, les Polonais, les Finlandais, les Lettons, les Géorgiens et les Ukrainiens, les Suédois et les Finlandais, les Allemands et les Français, les Français et les Bretons et Corses, les Danois et les Norvégiens, les Grecs et les Bulgares et Macédoniens, les Autrichiens et les Serbes, les Serbes et les Bulgares et Croates, les Espagnols et les Basques et Catalans, les Tchèques et Slovaques, les Hongrois et les Roumains, les Ukrainiens et les Carpates, l’UE et le Brexit, le Grexit, le Nexit, le Frexit, etc., et par tous ces autres interminables conflits d’intimidation entre grands voisins et petits voisins, entre capitales et provinces. Un de ces conflits se déroule en ce moment même en Ukraine, avec déjà des centaines de milliers de morts. Ces tourments aussi sortent tous exactement du même chaudron nationaliste, bouillant d’amour du sang et de haine de l’Unité. Les démons dansent autour du chaudron, jubilant de façon infernale devant l’immense souffrance et le bain de sang qu’ils ont causés aux innocents depuis deux millénaires.

Toujours les mêmes victimes.

Vaincre les démons

Le plus dangereux dans l’histoire de l’Europe n’est pas la stupidité suicidaire des Européens, mais lorsque des étrangers aggravent la situation en s’immisçant. Par exemple, dans une certaine mesure, dont l’étendue exacte fait encore l’objet de débats, l’élite britannique dans son île était responsable de l’ingérence en Europe continentale et donc de la création de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale. Cependant, l’Europe moderne est une invention des États-Unis. Cette Union, construite sur le sang de plus de 600 000 de ses citoyens, a voulu créer une Union similaire en Europe. Le résultat est l’UE et son anneau d’étoiles captives :

Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver. Un anneau pour les rassembler tous et les lier dans l’obscurité, au pays du Mordor, là où se trouvent les ombres.

Plus clairement, le dernier conflit en Ukraine est le résultat de l’ingérence du tyran mondial, qui se présente comme le« gendarme du monde », les États-Unis. Comme les États-Unis sont en train de perdre dans ce conflit, et de perdre très gravement, que se passera-t-il lorsque le tyran mondial américain aura disparu de la scène, non seulement de l’Ukraine, mais de l’Europe en général ? Après tout, le départ des États-Unis d’Europe semble inévitable dans la génération à venir, peut-être pour le centenaire de l’occupation américaine de l’Europe en 2045, si ce n’est bien avant.

Les actuels États-Unis d’Europe conçus par les Unionistes, l’UE, qui est sur le point de s’effondrer avec ses démons de l’Unionisme, retomberont-ils dans les nationalismes mesquins et les massacres intertribaux comme avant ? Les Européens devront-ils à nouveau obéir aux démons du nationalisme ? Les Européens ne pourraient-ils pas enfin apprendre à vivre en paix après deux mille ans d’ingérence dans la vie des autres Européens et, pire encore, après mille ans d’ingérence dans la vie des non-Européens ? Qu’est-ce qui pourrait remplacer l’unionisme et le nationalisme ?

Conclusion

Il ne peut y avoir de paix en Europe, tant que l’Est et l’Ouest de l’Europe ne s’accepteront pas mutuellement sur un pied d’égalité. Et le seul axe qui peut unir l’Europe est l’axe Moscou-Berlin-Paris, celui qui a été perturbé avant 1914. Cet axe est le seul qui puisse aussi faire entrer Budapest, Bucarest, Belgrade, Athènes, Varsovie, Stockholm, Rome, Madrid et même Londres, même si cette dernière doit d’abord renverser par la violence son Establishment brutal, même quand les USA l’auront lâchée. Et nous y incluons Vilnius, Riga et Tallinn. Les Baltes n’aiment peut-être pas les Russes à cause de l’occupation soviétique, mais c’était il y a longtemps et les Baltes, contrairement à leurs élites fantoches, n’aiment pas l’occupation américaine qui l’a remplacée et le fait d’être obligés de s’exiler à l’étranger simplement pour vivre.

Pour garantir la paix en Europe et éviter l’unionisme et le nationalisme, il faut une Confédération européenne, de Moscou à Berlin, de Paris à Londres. Les autres se rassembleront autour d’eux. Si une telle Confédération peut être conçue avec soin, elle pourrait atteindre cet équilibre tant recherché d’unité dans la diversité dont l’Europe a besoin. Pendant trop longtemps, l’Europe a été du mauvais côté de l’histoire, par ses impulsions suicidaires consistant à inviter ses ennemis à entrer. Il est temps d’arrêter de s’asseoir sur la barrière américaine et de l’escalader. C’est par la coopération avec Moscou, plutôt que par le conflit, que l’on ouvrira la porte aux ressources et à toute l’Eurasie et que l’on cessera cet isolationnisme insensé qui, depuis mille ans, a fait de l’Europe le siège de l’orgueil ethnocentrique et de la violence agressive.

Batiushka

Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Note sur l’accusation de crime de guerre contre Poutine

Par Joseph Stroberg

L’accusation ne porte pas sur l’intervention militaire en Ukraine, car celle-ci obéît à la résolution 2202 de l’ONU(([1] https://www.voltairenet.org/article218686.html)) pour protéger la population du Donbass, mais sur une supposée déportation d’Ukrainiens en Russie contre leur gré.(([2] https://fr.euronews.com/2023/03/17/ukraine-la-cpi-emet-un-mandat-darret-contre-le-president-russe-vladimir-poutine))

Vladimir Poutine : accusé de crimes de guerre, que risque-t-il ?

Comme l’explique David Vachon-Roseberry, avocat au Canada, la Cour pénale internationale ne dispose pas d’une police. « La CPI doit s’en remettre aux États afin que ceux-ci procèdent à l’arrestation et à la remise de l’accusé. En vertu de l’obligation des États de coopérer avec la CPI, il relève donc de leur responsabilité d’exécuter le mandat d’arrêt ».(…)

Cependant, cela est lié au Statut de Rome, dont 123 pays sont membres. La Russie, elle, a signé le traité, mais ne l’a jamais ratifié. Les autorités du pays seront sollicitées pour une collaboration, mais rien ne leur oblige à répondre aux requêtes de la CPI. Cette dernière ne peut intervenir directement en Russie pour interpeller Vladimir Poutine.(…)

La Cour pénale internationale (…) ne dispose pas de son propre mécanisme d’exécution et (…) il n’est pas rare que les États ne donnent pas suite aux demandes d’exécution de mandats d’arrêt. (…)

« Les opérations d’arrestation sont subordonnées à des demandes d’arrestation et de remise qui sont adressées aux États sur le territoire desquels les suspects pourraient se trouver. » Concrètement, si Vladimir Poutine venait à se rendre en France, il pourrait être arrêté. En effet, la France fait partie du Statut de Rome et, à ce titre, « a pour obligation de coopérer pleinement avec la CPI et de prévoir dans la législation nationale des procédures permettant l’exécution de toutes les demandes de coopération adressées par la Cour. » En revanche, si Vladimir Poutine se rend dans un pays qui n’est pas membre du Statut de Rome, rien ne contraint son hôte à l’arrêter et le remettre à la CPI.

Poutine évite déjà de se rendre dans les pays occidentaux depuis l’an dernier et ce sont ceux-ci, eux-mêmes grands criminels de guerre, États-Unis en tête, qui sont derrière cette accusation :

https://lesakerfrancophone.fr/les-crimes-de-lotan-et-des-etats-unis

https://www.monde-diplomatique.fr/2018/07/GALICE/58834


Voir aussi : Occident : Les clowns au pouvoir





L’humanité s’organise pour contrer définitivement le dictat mondialiste

[Source : reseauinternational.net]

Le 14 mars 2023 a eu lieu à Moscou un événement primordial et, certainement, historique, quelque chose dont, il y a encore trois jours, on ne pouvait que difficilement espérer d’une Russie semblant quelquefois souffrir d’une humilité excessive.

Le 1er congrès du Mouvement International des Russophiles (MIR)(([1] MIR signifie en russe la « paix » et le « monde ».)) s’est ouvert. Nous avons assisté à la naissance du premier mouvement mondial pour le « bon sens humain », le « jugement sain ».

Ce mouvement se veut réunir les forces saines du monde qui veulent préserver l’humanité sur la Terre, l’homme humain et non laisser se développer mécaniquement le trans-homme qui finira son évolution en devenant post-homme.

Ce dernier concept est cher aux malades psychiatriques tels que Yuval Noah Harari, précieux adjudant du grand maître Klaus Schwab, gardien de l’étable de Davos.

Ce nouveau mouvement se positionne face à la communauté créée par les « globonazis » qui remplacent les concepts de « mère » et de « père » par « parent 1 » et « parent 2 ».

Le premier grand inspirateur de ce mouvement mondial est le responsable du « Mouvement national bulgare », Nikolaï Malinov, cité ci-après.

« Aujourd’hui, le monde se divise entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité ».

« Être russophile signifie être patriote de son propre pays. Parce que la Russie, précisément, incarne les valeurs traditionnelles(([2] Je me permets de remarquer que si la Russie préserve effectivement ses valeurs traditionnelles, fondement de la nation, elle est également très forte pour « l’avant-gardisme », l’un n’empêchant pas l’autre. Dans ce cadre, le projet communiste qui a mis à très rude épreuve pendant soixante-dix ans la Russie était un produit de cet avant-gardisme avec lequel il a été tenté de se départir du monde libéral capitaliste occidental aujourd’hui à l’agonie. En cela, et comme aujourd’hui de nouveau, la Russie est certainement en avance sur un monde qui n’a de progressiste que les choses matérielles, non-humaines.)), l’idée d’un État fort et l’aspiration à un monde multipolaire. C’est tout ce que nous voulons pour nos pays respectifs. L’antipode à la Russie est le monde satanique(([3]  Les constructeurs de la Tour de Babel, les surhommes plus forts que Dieu, les maîtres de l’univers et autres insectes à la raison universelle.)) qui veut nous anéantir.

Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche. Nous sommes pour le raisonnable, la bienveillance et l’éternel. Nous sommes donc russophiles ».

Une charte du mouvement va être formulée en commun. En attendant, il existe déjà le « Manifeste des fondateurs du Mouvement International des Russophiles ».

« Beaucoup de personnes dans le monde recherchent une information crédible et idéologiquement libre sur la vie économique et politique en Russie ».

« (Ce mouvement veut) s’opposer à la russophobie dans tous ses aspects ».

« (Il doit) renforcer la diplomatie populaire pour défendre un monde multipolaire, paisible et harmonieux ».

Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie lors de son discours d’ouverture du Ier Congrès du Mouvement International des Russophiles

Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a lu devant le Congrès le message de Vladimir Poutine :

« C’est l’amour pour la Russie, pour son histoire et sa culture, l’intérêt pour tout ce qui est lié à la Russie qui unit les participants au Congrès. Nous apprécions le plus sincèrement votre réelle détermination à faire face à la campagne de russophobie, votre volonté de développer le dialogue et la coopération humanitaire mutuellement bénéfique.

Il ne fait aucun doute que votre forum sera constructif et créatif, donnera le coup d’envoi de projets et d’initiatives conjoints prometteurs visant à renforcer l’amitié, la confiance et la compréhension mutuelles ».

Il y a eu également les félicitations du Très Saint Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill :

« À Moscou se sont réunies des personnes qui aiment la Russie avec sincérité, sa culture séculaire et sa longue histoire. Face aux grands défis auxquels la société moderne est confrontée, tels que la laïcité militante, le relativisme moral, le sentiment de supériorité national et la franche russophobie, les défenseurs des valeurs traditionnelles doivent plus que jamais se sentir soutenus par ceux qui partagent les mêmes idées.

Cela est nécessaire pour défendre ensemble la vérité du droit de l’homme à rester ce qu’il est, à rester lui-même, pour préserver la foi et les traditions ancestrales ».

Le discours de Sergueï Lavrov au Congrès a monopolisé toute l’attention du public. Ce dernier a beaucoup apprécié l’importance qu’il y avait à créer ce MIR, le Mouvement international des russophiles. Comme à l’habitude, ses appréciations auront été précises et éclairées et ne demandent pas de commentaires en sus.

Il a fait remarquer qu’il était aujourd’hui très difficile à l’Occident de reconnaître la nouvelle réalité, le cours objectif de l’histoire qu’il devra bien finir par suivre.

« Le cours objectif de l’histoire reflète la position de la grande majorité de la population sur la Terre, bien au-delà du « milliard d’or »(([4] Expression d’abord soviétique et, aujourd’hui, russe regroupant les pays occidentaux profiteurs d’un système existentiel mondial carnivore et barbare.)). Dans ce cadre, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, beaucoup de gens comprennent parfaitement le caractère néfaste du cours selon lequel les dirigeants du monde occidental tentent de diriger l’humanité, ceux qui l’ont construit selon leurs propres désirs et principes ».

« Nous savons tous, cela est publiquement proclamé, que les États-Unis, les anglo-saxons, soyons honnêtes, ont pris les rênes du pouvoir en mains et sans ambages disent à l’Europe qu’elle doit oublier son autonomie stratégique.

De quelle autonomie stratégique parler ici ?

Vous allez tous, disent-ils, faire comme nous le décidons. Évidemment, dans cette situation, beaucoup d’Européens, ceux qui auront été éduqués selon des valeurs traditionnelles des classiques d’un continent vaste et partagé ne veulent pas renier les conquêtes de notre culture commune, de notre histoire commune, de nos luttes pour le droit dont les habitants de la planète ont réellement besoin, notamment notre immense continent eurasien ».

« Le fait de vous être déplacés à Moscou à un moment si tendu mérite le plus profond respect. C’est, aujourd’hui, un véritable acte de courage. C’est précisément comme cela que les dirigeants du monde occidental apprécient ce genre d’événement, comme un défi à leur hégémonie, et pas seulement à l’ordre mondial qu’ils tentent, de toutes leurs forces, de rendre de nouveau unipolaire, mais également comme un défi aux valeurs que les dirigeants du monde occidental actuel veulent grossièrement imposer par la force dans la vie quotidienne au sein des nations, des sociétés. Ils refusent même, dans certains cas, aux familles le droit d’élever leurs propres enfants ».

Une partie de l’auditoire au Congrès ©molsport.ru

Déjà 46 pays rejoignent le Mouvement. Le monde russe passe enfin à l’attaque !

Un inspirateur du Mouvement, Constantin Malofeïev, a déclaré que le MIR était l’union de tous les peuples et de toutes les nations du monde qui sont en lutte pour préserver leur souveraineté, leurs traditions propres, qui se révoltent contre le dictat absolu de la Sodome globalisante qui a déclaré la guerre aux valeurs traditionnelles de tous les peuples.

« Les gens dans de nombreux pays voient bien que la Russie et les Russes sont aujourd’hui aux avant-postes pour s’opposer au nouveau fascisme libéral, comparable, par sa russophobie et sa haine de l’homme, au nazisme hitlérien.

Pour ces gens, je veux parler des russophiles, (la Russie) est déjà devenue le symbole de leur souveraineté ».

« Les russophiles sont ceux qui aiment leur pays en premier lieu, ceux qui aiment la Russie et les Russes qui sont le reflet de leur propre rêve de liberté et d’indépendance. Avec ces personnes, nous allons construire un monde bien meilleur que celui dans lequel nous nous retrouvons au début du XXIe siècle. Un monde multipolaire de peuples libres et de valeurs traditionnelles, et non le dictat d’un pays qui impose ses abominations antichrétiennes, antihumaines et sataniques. Je suis certain que nous, Russes et russophiles, allons vaincre. Dieu est avec nous ! »

Nikolaï Malinov ©19rusinfo.ru

A été élu président du Mouvement le bulgare Nikolaï Malinov. Il n’est pas le seul à l’origine du Mouvement.

L’idée de Malinov a été soutenue par de nombreuses personnes renommées dans le monde. On pourra citer parmi eux le politologue brésilien Pepe Escobar, le célèbre acteur et réalisateur américain Steven Seagal, le petit-fils du président français Charles de Gaulle, Pierre de Gaulle, l’avocat libanais Eli Hatem, le docteur en mathématiques et homme public indien, Ravi Krovvidi

Comme l’indique, en toute conscience, Sergueï Lavrov :

« Demain, ou après-demain, nous allons lire des appréciations sur cet événement. De toute évidence, comme pour les récents événements en Moldavie et en Géorgie, on va dire qu’il s’agit là encore d’intrigues exercées par Moscou visant à attirer vers elle des gens grâces à des promesses et à la corruption. Je suis persuadé que ce type de campagne va être lancé contre notre mouvement ces prochains jours ».

Constantin Malofeïev poursuit :

« Nous avons besoin d’une alliance antimondialiste et la Russie joue un rôle crucial à cet égard.

Tout le monde comprend parfaitement qu’il est possible de vaincre l’élite mondiale globaliste à une condition, si l’on s’unit autour de la Russie en proférant l’amour et le respect de Dieu.

Oui, nous allons connaître des problèmes, mais nous prenons consciemment cette voie. Il n’est pas possible de procéder différemment ».

La majeure partie du texte a été repris et traduit en français par Bertrand Hédouin depuis le site : https://tasrgrad.tv.





La fin annoncée de l’American Dream… l’Ukraine a ouvert les portes de l’enfer !

[Source : les7duquebec.net]

[Sur l’illustration : « Le rêve américain est terminé. »]

Par Djamel Labidi

En quelques mois, depuis le début de la guerre en Ukraine, le monde a changé. Certes, les changements se sont accumulés lentement, avant qu’ils n’apparaissent d’un seul coup, sous les coups de boutoir donnés par la Russie à l’ancien ordre mondial et l’hégémonie occidentale.

Quoi qu’il arrive, qu’on soit d’accord ou non avec l’action de la Russie en Ukraine, le monde ne sera plus jamais le même. Tous les camps en présence sont d’accord pour le reconnaître, les dirigeants du monde occidental comme ceux du reste du monde.

L’Occident est nu

À la faveur de la guerre en Ukraine, les peuples du monde découvrent, éberlués, que l’Occident est, militairement, nu. Il n’a pas suffisamment d’armes à donner au régime ukrainien. Il n’a pas de stocks de munitions légères ou lourdes à opposer à une Russie disposant d’une puissante industrie de guerre et qui produit massivement ces munitions ainsi que des armements très variés. C’est le général français Thierry Bukhard qui mettait en garde, récemment, le 26 février, dans une interview à « l’hebdomadaire » français Le journal du dimanche, contre la pénurie de munitions dans les pays occidentaux. Le Financial Times rapporte que les stocks d’armes de l’armée allemande seraient suffisants pour quelques jours seulement tandis que le chef d’état-major allemand, lui, déclare tout simplement qu’il n’a pas d’armée. Une grande partie des chars « Léopard » sont en panne, faute de maintenance. C’est le cas aussi pour ceux achetés par les pays européens.

En fait, toutes les armées européennes sont en dénuement et incapables de faire face à une guerre de haute intensité. Cela explique en partie, à côté de la crainte de l’escalade, les atermoiements dans la fourniture d’armes à l’Ukraine. Le président Macron a essayé de masquer, à travers des déclarations contradictoires, la pénurie d’armes françaises dès qu’il a fallu se priver, dans la douleur, au profit de l’Ukraine des canons et chars, en nombre réduit, possédés par la France.

Même les États-Unis peinent à approvisionner les forces armées ukrainiennes en munitions. Ils sont allés jusqu’à demander à Israël et à la Corée du Sud de leur en fournir à partir de leurs stocks d’armes américaines, tout en accusant les Russes de se fournir en Corée du Nord. Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais.

Les pays occidentaux n’ont plus le même statut militaire. Aujourd’hui, par exemple, lorsqu’une délégation du ministère de la Défense du Royaume-Uni arrive à Alger, comme récemment, l’évènement est désormais anodin et passe pratiquement inaperçu. Et lorsque des délégations militaires vont en France, se réunir avec leurs vis-à-vis, parions qu’elles doivent s’apercevoir que l’armée française n’a pas grand-chose à offrir pour affronter une guerre de haute intensité. Les temps ont bien changé.

Le déclin de l’hégémonie économique

Non, l’Occident n’est plus le même. Sur le plan économique, La Chine concurrence les États-Unis à la première place de l’économie mondiale. Si l’on évalue leur PIB réciproque en dollars nominatifs, la Chine est encore deuxième, mais si on l’évalue en parité de pouvoir d’achat (PAP), elle est déjà loin devant les États-Unis. Les pays constituant actuellement le BRICS représenteront, en 2030, 50 % du PIB mondial sans parler de ceux qui les rejoindront.

Actuellement, la propagande occidentale essaye de se rassurer en disant que la Russie a un PIB de l’ordre de celui de l’Espagne, mais comment alors expliquer sa puissance militaire considérable et qu’elle puisse affronter l’ensemble des États occidentaux. Il faut prendre en compte ici encore l’économie réelle et la production des richesses matérielles. D’ailleurs, en termes de PIB par parité de pouvoir d’achat, la Russie est la sixième puissance économique mondiale.

Dans ce nouvel ordre qui se dessine, les nouvelles perspectives de coopération avec et entre le reste du monde, l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Iran, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine semblent désormais sans limites. Le dollar commence à perdre sa suprématie et avec lui la dictature du système financier occidental.

Les États-Unis disent que la guerre en Ukraine a soudé l’Europe et l’OTAN. C’est faux. C’est exactement le contraire, du moins à moyen et à long terme. La vérité est que cette guerre a révélé et renforcé la domination totale des États-Unis sur l’Europe, l’écrasement de celle-ci par une puissance extra-européenne. Elle a montré une Europe soumise à la prédominance des intérêts américains. C’est aussi un des éléments significatifs de la fin, en perspective, de l’hégémonie occidentale. Que les États-Unis en arrivent à détruire, comme le monde entier les en soupçonne, le gazoduc Nord Stream, pour mettre définitivement fin à l’alimentation en énergie par ce gazoduc de l’Allemagne l’un de leurs principaux alliés, puis qu’ils imposent à leur allié des coûts prohibitifs de l’énergie, qu’ils affaiblissent ainsi, sans états d’âme, son économie, et celle d’autres États européens, au seul profit de la leur, cela ne peut durablement être supporté et ne peut que laisser des traces.

C’est là l’un des aspects du désarroi et de l’irresponsabilité des dirigeants américains dans un contexte de fin de leur règne sans partage. Si leur responsabilité sur cet attentat se confirme, ils auraient ainsi commis un acte d’une gravité extrême, un acte de sabotage, un acte de terrorisme international. Il est étonnant de ne pas le voir assez souligné en Occident, et en premier lieu par les dirigeants allemands. Auraient-ils peur des Américains ? Les Américains ont ouvert ainsi la boîte de Pandore, au risque d’une situation de chaos généralisé, où chacun s’estimerait en droit alors de détruire les gazoducs et oléoducs, les câbles sous-marins de l’adversaire, câbles de téléphone, câbles de communications internet, autoroutes de l’information. C’est, semble-t-il, avec le danger d’une guerre nucléaire, l’évènement le plus préoccupant pour l’avenir.

Les médias

Un signe des plus manifestes du déclin de l’hégémonie occidentale est la dégradation de l’éthique de la communication et de l’information dans bien des médias occidentaux. L’évolution avait commencé dans les décennies précédentes, en même temps que les États-Unis affirmaient leur domination sans partage sur le monde. Avec le conflit ukrainien, elle s’est terriblement aggravée.

L’information n’est plus que de la propagande. Et la propagande est brutale, grossière, caricaturale, sans nuances, et surtout terriblement agressive. Des animateurs de plateau de télévision, des éditorialistes, des journalistes, vous donneront sans sourciller, pour les pertes russes, des chiffres tellement énormes qu’ils supposeraient la disparition de l’armée russe. On martèle que « Poutine ment », sans dire sur quoi et quand il n’a pas fait ce qu’il a dit. On relancera avec soin, régulièrement, le thème du jugement de Poutine alors qu’on sait bien que cela n’a pas de sens. Mais l’essentiel n’est pas là, il s’agit de le dévaloriser et avec lui la Russie, en cherchant à inférioriser le pays en sous-entendant qu’il est susceptible d’être vaincu et soumis, comme l’Occident l’a fait pour d’autres pays.

Des chiffres astronomiques sont avancés pour la fortune personnelle de Poutine, sans qu’on avance la moindre preuve à part quelques vidéos bizarres sur les propriétés présumées du président Poutine, genre dépliants papier glacé d’hôtel. Seul le commentaire en off dit que ceci lui appartient. Mais que diable ferait-il d’une fortune dont il ne peut jouir vu sa visibilité, ses responsabilités écrasantes et sa présence sur tous les fronts ? Comme par hasard, les chiffres de sa fortune avancés sont aux alentours de 300 milliards de dollars, exactement le montant des fonds étatiques russes gelés par les États-Unis et d’autres pays européens et qu’ils voudraient bien s’approprier, et dont l’Union européenne et le président Zelensky réclament à cor et à cri l’attribution à l’Ukraine « pour sa reconstruction ».

On s’en souvient, les mêmes techniques et les mêmes thèmes avaient été utilisés contre les présidents Saddam et Kadhafi. Malgré la différence de dimension et de puissance de l’adversaire — cette fois-ci la Russie —, on les recycle. Inconscience du rapport de forces, délire, ou bien volonté de diminuer l’adversaire ? Tout cela a une allure de déjà vu, de déjà entendu. De la même manière, les États-Unis et leurs alliés martelaient que Saddam et Kadhafi mentaient quand ils avaient accepté les conditions de l’ONU et que les partisans de l’intervention craignaient que cela empêche celle-ci. De la même manière, le thème de leur mise en jugement était évoqué sans cesse. De la même manière, des chiffres astronomiques de leur fortune personnelle étaient donnés, et qui là aussi correspondaient étrangement aux fonds des États irakien et libyen gelés aux États-Unis et ailleurs en Occident.

Aussi donc, lorsqu’à propos de l’Ukraine, les peuples du monde rappellent à l’Occident ces conflits, ils ne s’écartent pas du sujet comme le leur disent, avec agacement, les dirigeants occidentaux. Les peuples ne se trompent pas. Ils indiquent simplement que le passé explique le présent, et qu’il y a, là, la continuité d’un même conflit, celui que mène l’Occident pour maintenir son hégémonie mondiale.

Les pires horreurs

Sur les plateaux les pires horreurs sont dites sur la Russie, sans aucun frein. Des journalistes parleront, impavides, de 200 000 à 700 000 enfants ukrainiens déportés en Russie, d’enfants « de quatre ans » violés. La seule chose qui n’aura pas été dite (encore ?) est que les Russes sont… cannibales.

Les plateaux de télévision occidentaux sont devenus des endroits où on bavarde, où on fabule. La cohérence, la logique, la vraisemblance importent peu, l’imagination est sans limites. On se trouve devant une information dans son ensemble tout entière complotiste. Mais il y a parfois des couacs, des moments où brusquement la vérité surgit, bien involontairement. C’est ce général français, le général Nicolas Richoux qui s’écrie, agacé par certaines réserves que fait, aux États-Unis, le parti Républicain sur le financement de la guerre en Ukraine : «L’armée américaine est en train de se payer l’armée russe pour 5 % de son budget (40 milliards de dollars sur 800 milliards, NB),quand même ! Qui pourrait être contre un résultat pareil aux États-Unis ! » (Chaîne d’information LCI, 7 janvier 2023)

Pour expliquer la grande popularité de Poutine auprès de son peuple, toute l’intelligentsia organique occidentale, universitaires, éditorialistes, analystes civils et militaires liés d’évidence à des officines et autres services, viennent dire qu’il s’agit de l’esprit de soumission des Russes, des caractéristiques de l’âme slave. Les « exilés politiques » russes, dont chaque plateau veut avoir un représentant, sont priés de confirmer. Ils le font avec empressement. Ils en rajoutent même. Ici, comme ailleurs, tout au long de siècles d’hégémonie, l’Occident a toujours produit ce type d’élites occidentalistes et la haine de soi qu’elles portent. C’est bien la preuve que l’idéologie occidentale a fonctionné partout comme une idéologie dominante. Mais pourquoi ne pas considérer tout simplement que Poutine exprime la volonté de son peuple et que la confiance mise en lui vient de ce qu’il a redressé la Russie après la terrible crise causée par l’effondrement de l’URSS ?

« Le mensonge vrai »

Les Américains continuent de diffuser dans tout l’Occident leurs nouvelles techniques de l’information, celles de la théorie du « mensonge vrai » 1, en vertu de laquelle on considère que « le mensonge peut être utile », quand il peut prévenir un évènement néfaste. C’est ainsi que la Chine a été accusée d’avoir « l’intention » (soulignons le mot) de fournir des armes à la Russie et que les États-Unis se sont dits « convaincus » (soulignons là aussi le mot) que la Chine fournit des informations satellitaires à Wagner. En fonction de ces conceptions d’une vérité virtuelle ou potentielle, les conclusions, les prévisions d’une simple analyse, ou de simples hypothèses pourraient être considérées comme une information puisqu’elles « pourraient avoir lieu ». Observez attentivement la propagande, et vous verrez qu’elle est, pour sa plus grande partie, construite sur ce modèle.

Où est le temps des grands organes d’informations occidentaux qui servaient de référence pour leur objectivité des faits, même en temps de guerre ? Ils diffusaient l’influence occidentale chez des élites occidentalisées séduites par une liberté de ton et une qualité de débats qui existaient peu dans leur pays.

Sur la question de l’information, l’Occident, et surtout les Américains, font une erreur stratégique : celle que les médias peuvent tout, et qu’il s’agit simplement de s’emparer de l’esprit des peuples. En cela, ils se trompent. Les faits sont têtus. On ne peut fabriquer l’opinion, et encore moins contre les propres intérêts d’une nation. L’opinion du reste du monde sur l’Occident en est la preuve. Elle est hostile à l’Occident malgré l’effort considérable de la propagande occidentale en sa direction. Si dans les pays occidentaux, cette propagande a un impact, c’est que beaucoup, dans la population, croient encore trouver leurs intérêts, un bénéfice et des privilèges sur les autres peuples à travers l’hégémonie occidentale. Mais même là, beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent que les médias mentent et l’information alternative s’est réfugiée dans les réseaux sociaux.

Le désarroi

En fait l’Occident est en plein désarroi. Il s’est isolé, ou plus exactement il continue, aveugle, à s’isoler du reste du monde. Même les termes que désormais il emploie font transparaître cet isolement. Il ne parle plus, ou bien rarement, de communauté internationale. Il ne se voit plus le monde. L’Occident est de plus en plus seul. L’Occident se réunit avec l’Occident, et il s’applaudit lui-même. La dernière tournée du président Zelensky aux parlements des États-Unis, du Royaume-Uni, à Bruxelles, au Parlement européen, en est l’image saisissante. On se pressait pour prendre une photo avec le président Zelensky, on applaudissait frénétiquement le toréador, le gladiateur, pendant qu’Ukrainiens et Russes s’entretuaient à Bakhmout.

L’Occident se recroqueville de plus en plus sur lui-même, sans qu’il s’en aperçoive d’ailleurs. Il n’associe plus d’autres pays du monde à son destin. Quand il parle de lui, il dit carrément l’Occident, et même parfois simplement l’OTAN. Il fait bien la séparation entre lui et les autres nations du monde. Il dit crûment défendre ses intérêts. Les dirigeants ukrainiens eux ajoutent le « monde civilisé », pour bien le distinguer « des barbares ». Surenchère de néophytes.

L’Occident est inquiet

Aujourd’hui l’Occident est inquiet. Il guette chaque jour le moindre signe de divergence ou d’éloignement entre la Chine et la Russie, ou bien de révolte dans ces pays. Il abat… des ballons météorologiques.

On est loin de la grande époque d’un Occident confiant en lui-même, sûr de lui, de la grande époque de l’idéologie occidentale, où l’Occident se pensait le monde, où il se réclamait de la liberté, de la démocratie, du libéralisme, où il était convaincu du pouvoir, des valeurs qu’il proclamait, de résoudre tous les problèmes humains.

Il a fait aujourd’hui, tomber lui-même ses propres totems. Il s’est attaqué au principe sacro-saint de la propriété privée en volant l’argent qu’avaient confié à ses banques des États souverains et en confisquant les biens de personnes pour la seule raison qu’ils sont citoyens d’un pays étranger avec lequel ils déclarent pourtant qu’ils ne sont pas belligérants. Il s’est attaqué lui-même à sa règle sacro-sainte de la « concurrence libre et loyale », la foulant cyniquement aux pieds au gré de ses intérêts. Il s’est attaqué ainsi au principe de la liberté d’expression et de la concurrence en matière d’information, en interdisant, dès le début de la guerre en Ukraine, les moyens alternatifs d’information, et notamment les médias russes, alors qu’il disposait naguère de la réputation que « lui n’agissait pas comme les États totalitaires ». Il songe même à encadrer les réseaux sociaux. Il s’est attaqué au principe de la liberté des échanges commerciaux et économiques, en se donnant le droit souverain, en dehors de toute décision de droit international, de sanctionner économiquement des pays et des peuples, d’interdire ports et aéroports à leurs navires et leurs avions. Bref, il a renié lui-même toutes les valeurs qu’il a dit vouloir répandre dans le monde, et au nom desquelles il justifiait ses interventions armées.

Un autre des signes de déclin est que l’Occident ne produit plus de grands dirigeants. Des chefs d’État ou de gouvernement comme Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Mme Liz Truss, etc. n’ont d’évidence pas la stature d’un Xi Jining, d’un Vladimir Poutine, d’un Narendra Modi ou d’un Erdogan, quel que soit le sentiment qu’on peut avoir les concernant. En Ukraine c’est un comédien qui a été jugé le plus apte à tenir ce rôle de chef d’État.

Les élites dirigeantes de l’Occident sont en panne d’un projet universaliste, d’une vision nouvelle de l’avenir du monde. Cette vision se trouve désormais dans le camp adverse, celle d’un monde débarrassé de toute forme d’hégémonie, d’un monde libéré de la dictature du dollar et du chantage aux sanctions économiques, un monde de nations égales en droits, où la souveraineté est la garantie du respect réciproque ainsi que de la liberté des citoyens, bref un monde où la démocratie internationale permet l’essor de la démocratie nationale.

Les références occidentales incessantes à la démocratie, à la liberté, aux droits de l’homme apparaissent désormais comme des slogans creux, peu crédibles, un disque rayé que le monde non occidental accueille avec un regard à la fois poli et dubitatif. Elles ne font plus recette sauf dans des minorités occidentalistes qui subsistent çà et là. L’Occident a beau choyer ces élites, en médiatiser les représentants intellectuels les plus fidèles, elles n’ont plus d’autre fonction que de le rassurer, en l’aveuglant ainsi sur les nouvelles réalités du monde.

Un autre symptôme d’un Occident frileux, qui se ferme sur lui-même, est cette peur panique de l’émigration. On est loin de cet Occident serein qui demandait en 1975 à Helsinki la fin du « rideau de fer », l’ouverture des frontières et la libre circulation des personnes et des biens. On est loin aussi de la période où les Bush pouvaient rassembler 35 États, au nom de la démocratie, pour attaquer l’Irak.

On vit d’évidence aujourd’hui une période de mutation historique profonde, peut-être la plus grande qui soit survenue dans la période moderne. Ces périodes de mutation, de transformation sont les plus dangereuses. La fin de l’hégémonie de l’Occident ne serait que justice. Elle serait bénéfique, pour tous, y compris les peuples occidentaux dont les rapports se normaliseraient avec les autres peuples.

Mais il ne faut pas trop se réjouir pour l’instant de cette évolution historique. L’Histoire nous a appris combien les forces en déclin sont dangereuses, car elles le perçoivent comme un drame, comme leur fin. L’humanité pourra-t-elle réussir ce tournant sans sombrer dans une confrontation mondiale ? Pour le monde actuel, du moins pour les dirigeants les plus conscients, toutes les questions de la géopolitique se résument, à celle-là : être ou ne pas être.




L’heure de la revanche

[Source : investigaction.net]

Par Jean-Pierre Page

La France connaît une crise sociale et politique sans précédent. Elle fait penser à la fameuse anecdote du 14 juillet 1789. À son réveil Louis XVI, anxieux, interpella le duc de la Rochefoucaud-Liancourt en lui demandant si la prise de la Bastille par le peuple de Paris était « Une révolte ». « Non, sire, lui répondit-il. Pas une révolte, mais une révolution ! »(([1] « C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution ! » Historia, janvier 2013.)). Nous n’en sommes pas là ! Toutefois sans être identiques ces évènements historiques ne sont pas sans rappeler ceux que nous vivons aujourd’hui tant l’aiguisement de la contradiction entre le capital et le travail atteint son paroxysme.

« Oui, mais ! ça branle dans le manche les mauvais jours finiront
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront !
Quand tous les pauvres s’y mettront ! »

(La semaine sanglante – 1871.
Jean-Baptiste Clément)

« Tout est à nous, rien n’est à eux ! »

Chanson de manifestation

Jour après jour le mouvement de contestation social prend une ampleur sans précédent par son caractère de masse, sa diversité, un fourmillement d’initiatives de toutes sortes. On attend plus les mots d’ordre d’en haut, on s’assume, on s’organise, on se prend en charge, là ou finalement c’est essentiel : c’est-à-dire depuis l’entreprise. On le fait en grand en s’en donnant les moyens.

Selon les sondages 82 % des Français sont en colère dont 51 % très en colère(([2] Selon un sondage CNews du 10 mars 2023.)). Plus de 90 % des travailleurs rejettent la nouvelle réforme des retraites. Depuis l’abandon de la retraite à 60 ans et les 37,5 années de cotisations, « le sujet est au cœur de la conflictualité sociale depuis plusieurs décennies »(([3] « Prenons le pouvoir sur nos retraites » B.Friot, La dispute, Paris 2023.)). C’est dire l’enjeu de ce défi qui fait l’objet des exigences imposées par Bruxelles, mais aussi par Washington. Car dorénavant, il faut aussi assumer le prix de la guerre en Ukraine. Le surarmement coûte cher tout comme les cadeaux aux entreprises et au système bancaire dorénavant dans le rouge. Le peuple doit payer pour les armes, pour les sanctions vis-à-vis de la Russie, il doit payer la récession, le déficit public, le surendettement, l’inflation, l’augmentation vertigineuse des denrées alimentaires et de la santé. Pour épargner les superprofits et les cadeaux aux actionnaires, la note à payer est présentée aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes et retraités sous la forme d’une régression sociale et environnementale en forme de recul de civilisation !

[Voir aussi :
Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non-violente]

Macron et le verrou des retraites

Cela n’est pas nouveau, mais cette fois cela prend des proportions qui semblent sans limites. Notre système de retraites est dans le viseur, car ses principes constituent une sorte d’épine dorsale de toute notre protection sociale et de sa finalité qui est sa relation au travail ! Le banquier Macron veut ouvrir celle-ci à la loi de la jungle et à la rapacité des fonds d’investissement. Au premier rang, Blackrock et son PDG Larry Fink. Il a multiplié les rencontres avec Emmanuel Macron et souhaite saisir les opportunités que représente la réforme des retraites. En bon lobbyiste il a donc influencé la réforme. Son représentant en France Jean-François Cirelli a été décoré de la Légion d’honneur(([4] « Le patron de Blackrock regrette une polémique infondée », La Tribune 3 janvier 2020.)) par Emmanuel Macron lui-même sans doute pour avoir contribué au pillage de notre système de retraite par répartition. On comprend mieux pourquoi, quand l’on sait que Blackrock est le plus grand fonds d’investissement au monde. Il pèse 6000 milliards de dollars US, dont les deux tiers concernent l’épargne retraite. Par conséquent, « ce n’est pas d’abord le montant des pensions qui motive l’acharnement de la classe dirigeante, c’est d’abord leur nature. Nous savons tous que la pension relève du droit du travail : elle n’est ni patrimoine relevant du droit de propriété, ni une allocation relevant du droit de l’aide sociale. Quoi qu’il fasse le retraité est payé, sa pension ne peut être supprimée ou réduite »(([5] B. Friot, idem.)). Macron veut faire sauter ce verrou !

Cette situation est insupportable au capital parce qu’à ses yeux elle menace sa survie. Voilà pourquoi, renoncer à cette énième réforme comme le sous-entend Olivier Véran, ministre de l’information serait « la fin du monde » alors qu’en fait c’est plutôt de « la fin du capitalisme » dont il s’agit. Là sont les causes profondes de cette obstination féroce dont fait preuve le gouvernement et ses parrains bruxellois ou d’outre atlantique. Il doit défendre la survie d’un système condamné, tout en faisant face au « trop c’est trop » cause d’une explosion sociale qui se cristallise autour de mécontentements accumulés et d’exaspérations trop longtemps contenues.

Face à cette contestation en forme d’insoumission, Macron et son gouvernement s’obstinent dans une surdité, un aveuglement sectaire et dangereux. Ils refusent d’entendre, ils mentent, ils manipulent, ils menacent ! Aux prises avec cette fébrilité qui fait craindre le pire, ils s’agitent, multiplient les incohérences et les erreurs de jugement. Ce comportement désordonné n’est pas sans susciter des interrogations d’autant que la crédibilité de la France est partout en recul.

L’esprit rebelle peut-être contagieux

Devant ces événements, la classe des riches au pouvoir, la bourgeoisie des beaux quartiers fait preuve de nervosité et d’anxiété. Ce qui se passe n’est pas sans lui rappeler les angoisses qu’elle a connues récemment pendant la lutte des gilets jaunes. Sauf que cette fois c’est pire et les choses sont d’une tout autre dimension. Ce sont des millions de travailleurs qui sont mobilisés et qui s’expriment. On sait d’expérience que cela peut donner lieu à des développements inattendus. L’état d’esprit rebelle peut devenir contagieux, il peut même l’être au-delà de nos frontières, c’est déjà le cas en Grande-Bretagne, en Grèce, au Portugal, en Allemagne et même aux États-Unis.

En fait, la France va mal et même très mal et l’Europe dont elle est dépendante sombre quant à elle dans la faillite, son euro en berne percuté par le crash de plusieurs banques américaines, dont la Silicon Valley Bank(([6] « Comment la Silicon Valley Bank s’est effondrée » Les Échos 10 mars 2023.

En une semaine seulement, Silvergate, Silicon Valley Bank et maintenant Signature Bank s’effondrent…
https://www.theverge.com/2023/3/12/23636780/crypto-collapse-fdic-treasury-shut-down-signature-bank.)). Fidèle à ses habitudes B. Le Maire de manière parfaitement irresponsable fait le choix de sous-estimer les conséquences. Pourtant depuis des mois l’annonce d’un tsunami financier(([7] « Nous entrons dans la grande stagflation » Nouriel Roubini, Le Monde, 13 janvier 2023.)) est envisagée par les économistes, ils le décrivent comme bien plus dévastateur que celui de 2008/2009(([8] « SVB, pas d’alerte spécifique pour les banques françaises », Les Échos, 13 mars 2023.)). Ainsi, la crise économique, financière et sociale s’accompagne également d’une crise politique d’autant plus importante que la légitimité d’Emmanuel Macron est en question. L’arrogance, l’autoritarisme et le mépris sont devenus des méthodes de gouvernement qui donnent lieu à un rejet massif de sa politique autant que de sa personne. Un parallèle pourrait être dressé avec la crise britannique et la violence sociale que l’oligarchie cherche à imposer face aux résistances populaires.(([9] Depuis des mois des luttes de masses et d’une grande combativité se poursuivent dans les télécommunications, la santé, les postes, chez les manutentionnaires d’Amazon, les dockers, les éboueurs et surtout les cheminots dont le syndicat RMT affilié à la FSM est à la pointe du combat.)) Tout comme en Grande-Bretagne ou le Premier ministre Richi Sunak veut interdire le droit de grève, Macron et le patronat veulent limiter au maximum son exercice au point de vouloir généraliser la pratique des réquisitions ou encore en organisant comme précédemment les provocations violentes de la police dans les manifestations.

Tout est à nous, rien à eux

Jusqu’où ira ce mouvement exemplaire dont l’ampleur est indiscutable et qui dure depuis presque deux mois sans s’essouffler ? En fait, il est sans précédent depuis plusieurs dizaines d’années et fait preuve d’une détermination remarquable ? Cela est illustré quotidiennement et dans les faits par une multiplication d’actions dans de petites et grandes entreprises, dans le public comme dans le privé, des grèves de toutes sortes de courtes ou de longues durées, de rassemblements, de manifestations de masse, de retraites aux flambeaux, de blocage des ronds–points et des péages d’autoroutes, de fermetures de raffineries, d’installations portuaires et de trains à l’arrêt, de gares désertes, de non-ramassage des ordures, de délestage électrique mis en valeur par les actions « Robin des bois » dont la popularité est incontestable. Ces initiatives de « sobriété énergétique » pour les uns, mais de solidarité pour les autres à qui on rétablit l’électricité sont légitimes et illustrent parfaitement le contrôle par les travailleurs eux-mêmes de leur outil de travail. Ils sont les seuls producteurs de richesses et ils préfigurent ce qui doit être leur rôle dans toute la société. Ils font collectivement la démonstration des capacités de la classe ouvrière à se prendre en charge sans le secours de quiconque. Comme le dit cette chanson de manifestation : « tout est à nous, rien à eux ! ». D’autres catégories se mobilisent, des artisans, des paysans qui contribuent aux réseaux de solidarité qui se mettent en place par l’envoi de denrées de fruits et légumes aux travailleurs en grève.(([10] Par exemple remarquable initiative de solidarité de paysan du Gers (La Ferme au Carreau) avec les cheminots de Versailles en grève reconductible.))

C’est tout un peuple qui est debout et qui relève la tête ! Il s’est mis en mouvement qu’il soit en grève, qu’il manifeste dans la rue ou qu’il s’exprime sous d’autres formes. Par conséquent, on ne saurait réduire ces actions aux seules décisions de l’intersyndicale, c’est de tout autre chose dont il s’agit. Cette situation n’est pas née de rien, elle est la conséquence d’un lent travail de maturation et d’une prise de conscience dont la grève des travailleurs des raffineries avait donné le ton avant-coureur. On peut donc sortir de la logique délétère et décourageante des journées d’actions saute — mouton et sans lendemains. Tout est affaire de volonté ! La preuve est faite que les forces existent ! Elles représentent l’alternative à la crise du syndicalisme. La lutte concrète a toujours des vertus pédagogiques. Par conséquent, on ne part pas de rien ! L’objectif est celui de la réappropriation de la conduite de l’action par les travailleurs eux-mêmes tout comme celle de leur organisation syndicale, et ce à tous les niveaux. Cela ne peut se faire qu’avec le souci prioritaire de l’implication du grand nombre, de l’unité de la CGT et du rassemblement de toutes ses forces. La démonstration est faite que c’est possible ! « La preuve du pudding c’est qu’on le mange ».(([11] F. Engels (1820-1895) in Socialisme scientifique et Socialisme utopique (1880).))

Mettre l’économie à genoux

Depuis la journée de grèves et de manifestations du 31 janvier 2023, l’appel de cinq fédérations de la CGT parmi les plus représentatives et combatives(([12] Les fédérations CGT des cheminots, Mines-Energie, Ports et Docks, Industries chimiques et verre et céramique.)) en assumant ensemble et collectivement leurs responsabilités a permis d’élever le contenu et la forme de la riposte engagée. Il fallait mettre la barre de l’action au juste niveau de l’affrontement, elles l’ont fait jouant un rôle déterminant dans la compréhension de ce que doit être la mobilisation. En contribuant concrètement au besoin de coordination, de rassemblement et d’unité, en fait en confédérant l’action par leur propre décision. Cette impulsion a été décisive. Elle est devenue un puissant accélérateur pour donner à la lutte l’ampleur nécessaire en faisant le choix de mots d’ordre justes pour gagner. Sans attendre les décisions de l’intersyndicale, la grève est ainsi devenue reconductible dans plusieurs branches conduisant progressivement à la paralysie et au blocage de l’économie en d’autres termes « en la mettant progressivement à genoux ».(([13] Selon la formule d’Emmanuel Lépine secrétaire général de la fédération CGT des industries chimiques.))

Cette démarche légitime est en effet la seule efficace. Or c’est d’efficacité et d’utilité dont il s’agit ! De tout temps, les travailleurs sur tous les continents, à travers leur propre histoire, frappent le capital là où ça fait mal, c’est-à-dire au portefeuille des capitalistes en faisant en sorte que ça leur coûte le plus cher possible. S’en étonner comme certains dirigeants syndicaux le font c’est faire le choix de l’impuissance et de l’échec. C’est afficher hypocritement « des pudeurs de gazelle » quand il faut apporter un soutien sans concessions à ceux des militants qui sont en première ligne. Certains ont la mémoire courte et ont oublié ce qui n’est rien d’autre que la conséquence qu’entraîne une occupation d’usine comme ce fût le cas en 1936, en 1968 et depuis dans de nombreux cas. Ainsi dénoncer « les durs de la CGT » qui ne respectent pas les règles du jeu et veulent mettre « l’économie de la France à genoux » est devenu le leitmotiv de tous les commentaires des médias, des ministres et même de la Première ministre. Face à de telles accusations haineuses comment peut-on se taire ? Il faut d’autant plus les dénoncer qu’elles visent toute la CGT et son unité. Ne pas le faire c’est s’en rendre complice !

Chasse aux durs de la CGT

Ainsi, les médias qui d’habitude se fichent et contrefichent de la question syndicale, interprètent, accusent, prennent fait et cause, entendent détourner l’attention et faire diversion sur le fond et sur ce qui est essentiel ! On encense certains syndicalistes raisonnables et responsables, on récuse les autres présentés tour à tour d’irresponsables, de pro-Poutine et de stalinien.(([14] On ne compte plus par exemple les mises en causes caricaturales par Pascal Praud de Cnews ou Maxime Switek sur BFMTV contre Emmanuel Lepine de la FNIC-CGT, Olivier Mateu de l’UD CGT13 ou encore Sébastien Menesplier dirigeant de la fédération CGT mines-énergie.)) L’obsession du pouvoir c’est de tout faire pour isoler et marginaliser ces empêcheurs d’exploiter en rond. Visiblement sans grande originalité BFMTV ou CNews tirent leur inspiration de ce qui se fait en Grande-Bretagne. Pour le Times, le Sun, le Daily Mail de l’oligarque Rupert Murdoch, les grèves sont « la création d’agents russes » menée par un syndicat extrémiste qui « soutient les aventures meurtrières de Poutine en Ukraine. Ainsi la centrale syndicale des transports RMT(([15] Les cheminots du syndicat des transports RMT (The National Union of Rail of Transport Workers) sont à l’origine des grèves britanniques. Cette fédération combative qui syndicalise toutes les branches des transports y compris bus, métro, est forte de 83 000 adhérents. Elle est affiliée internationalement à la Fédération Syndicale Mondiale (FSM).)) est décrite comme dirigée « par des larbins de Poutine » appartenant à « une cabale d’extrême gauche ». Dans le domaine de l’information sociale, c’est là sans doute un des résultats de « l’entente cordiale » qui prévaut de nouveau grâce à la complicité de l’homme de chez Rothschild avec l’homme de « Goldman Sachs ».(([16] Rishi Sunak, ancien ministre de Boris Johnson, ultra libéral est le nouveau premier ministre britannique, milliardaire, époux d’Ashkata Murti, 5e fortune indienne. Il a été analyste de la banque d’investissement US Goldman Sachs puis pour le hedg fund TCI Fund Managment.)) Comme quoi, si les insultes ne varient pas d’un pays à un autre, l’adversaire de classe est bien le même partout.

L’objectif de cette campagne organisée de discrédit est de tenter de diviser les travailleurs en stigmatisant des syndicalistes courageux et clairvoyants. On veut les présenter comme des irresponsables, des quasi-terroristes, dans le but de faire diversion. Même si elle a trouvé un écho chez certains syndicalistes pour justifier leur immobilisme cette tentative n’a pas entraîné les résultats escomptés et loin s’en faut. Ces mots d’ordre combatifs ont contribué à donner et redonner confiance dans l’utilité de l’action par le tous ensemble. « Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses ! ».(([17] K. Marx (1818-1883).))

Une idylle syndicale

Par ailleurs, on cherche à expliquer la réussite des manifestations et des grèves par l’existence d’une intersyndicale regroupant toutes les confédérations. Dans ce concert de louanges, seul Emmanuel Macron est constant, il ne recevra pas les syndicats. L’accent est ainsi mis sur la relation personnelle voir complice entre les secrétaires généraux de la CGT et de la CFDT. Elle aurait rendu possible aujourd’hui ce qu’hier était présenté comme l’impossible. On ne cesse de se congratuler devant cette évolution inédite du syndicalisme français en forme de lune de miel. Il est d’ailleurs assez remarquable de constater que ce seul fait fait l’objet d’un large consensus des représentants du gouvernement, aux politiciens de tous bords et bien sûr aux médias débordés d’admiration pour la relation entre Laurent Berger et Philippe Martinez. Aussi, vidéo et photos énamourées à l’appui on ergote à longueur d’antenne sur celui des deux qui a le plus changé ou sur la longueur que va durer l’idylle.

Loin de finasser sur « ce qui ressemble s’assemble » ou de sous-estimer les décisions d’une intersyndicale qui est perçue positivement par de nombreux travailleurs il convient d’être lucide quant à la signification de cette « évolution » afin de ne pas être surpris par les développements ultérieurs qui interviendront. Il ne suffit pas de faire le constat que l’on est d’accord pour le retrait du projet de réforme pour en déduire qu’il en irait de même pour le reste. Ce conte de fées n’est évidemment pas innocent et la ficelle à la grosseur d’un câble ! Il consiste à rallier les positions des uns avec les autres à partir d’un moins-disant permettant au moment opportun de tirer le rideau de la fin sur une bataille qui aurait été vaine, mais où l’unité de l’intersyndicale aura été défendue et préservée. Du moins, c’est ce que certains espèrent tant la recomposition du syndicalisme français est devenue une obsession ! Il a également pour but de taire en le masquant le formidable travail militant qui se développe en bas. On veut en fait ignorer la réalité en cherchant à déposséder les véritables acteurs de cette lutte du rôle décisif qui est le leur. Il est pourtant le fruit, de leur engagement quotidien militant, de leur haut niveau de conscience et de leur dévouement. Sans relâche, ils organisent, expliquent, donnent confiance. Ils sont les héros véritables de cette lutte.

Ainsi contrairement à ce que l’on nous susurre l’essentiel est ailleurs. Il est dans la construction depuis les réalités concrètes du terrain d’un vaste mouvement pour que le plus grand nombre de travailleurs passent de la conscience aiguë qu’ils ont de la nocivité de cette réforme à l’action, donc à la grève sous toutes les formes possibles. Mais on ne saurait s’arrêter en chemin si l’on veut s’en prendre aux causes véritables. Il s’agit d’inscrire toute cette démarche dans une vision plus vaste, un objectif de rupture avec l’ordre des choses. La réforme des retraites est l’expression de la guerre de classes que mène la bourgeoisie. Ce combat exige donc l’éradication du capitalisme lui-même et donc la lutte pour le socialisme. Il est heureux que dans un tel contexte de constater à travers de très nombreux témoignages de travailleurs en lutte la relation qu’ils établissent dorénavant entre la nocivité de cette prétendue réforme et un système capitaliste aux abois qui cherche à s’imposer toujours plus brutalement. Aux yeux d’un plus grand nombre, celui-ci est devenu un obstacle au progrès de l’humanité, à la justice sociale, à la paix. En vitesse accélérée chacun prend conscience qu’il s’agit donc bien d’un affrontement majeur entre deux choix de société.

Adhésions à la CGT

Par conséquent, rien ne peut remplacer ce travail de masse indispensable pour gagner. C’est cela la priorité et ce n’est donc pas l’attente angoissée des mots d’ordre d’en haut ! C’est cette démarche qui contribue à donner cette ampleur au mouvement et aux progrès des consciences de millions de travailleurs quant au niveau et au contenu de la riposte qui doivent être les leurs. Il est donc significatif, dans cette période inédite de prendre en compte la signification de milliers d’adhésions à la CGT.(([18] Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, 12 000 adhésions à la CGT ont été enregistrées.)) Beaucoup de travailleurs trouvent ou retrouvent la CGT dont ils ont besoin pour lutter. Ils écoutent de sa part le discours qu’ils attendaient et celui-ci est un appel à s’organiser, débattre, décider faire grève, ensemble. Il est donc naturel qu’ils se tournent vers une CGT fidèle à ses principes de classe, une CGT, présente, active, entreprenante, rassembleuse à l’offensive. À la question « la CGT pour quoi faire ? », la réponse est claire. C’est d’une CGT de lutte de classes dont on a besoin, pas d’une CGT favorable au dialogue social, au partenariat euro-compatible, ou aux préoccupations sociétales dans l’air du temps !(([19] « Quelle CGT pour quoi faire » sur YouTube avec Michel Gruselle, Cédric Liechti, Stéphane Sirot et Jean-Pierre Page. Séminaire Marx au 21e siècle, années2022.2023. Équipe de recherche Phare Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne.)) Là est la légitimité et la modernité du syndicalisme de classe.

À cette nouvelle étape de la lutte, c’est à travers une multitude d’initiatives de haut niveau qui se coordonnent, s’épaulent entre elles dans une grande diversité que s’exprime cette opinion partagée par toutes les générations : « cette fois, c’est assez, on ira jusqu’au bout, jusqu’au retrait de cette réforme injuste et inacceptable ! ». Il faut prendre la juste mesure de cet état d’esprit. Pour cette raison, il ne saurait y avoir de jugement de valeur sur les décisions d’actions. Toutes sont utiles, il n’y a pas de petits combats ! Il s’agit de se saisir de toutes les opportunités en sachant anticiper, être disponible. Tout le monde est au pied du mur et en devoir de choisir. On ne choisit pas la période dans laquelle on vit, il faut se hisser à la hauteur de ce qu’elle exige !

Cette phase de la lutte est donc aussi celle de la clarification. L’adversaire ne la sous-estime pas. C’est pourquoi face à cette mobilisation de la France profonde le pouvoir cherche à rassurer et à se rassurer.

Aussi, malgré la pensée unique, les campagnes effrénées médiatiques et politiques qui se taisent sur la réalité et qui nient les évidences à la manière du Dr Coué ont fait le choix de pérorer sur l’essoufflement du mouvement comme sur les contraintes des règles qu’impose le calendrier parlementaire. Les experts s’emploient à faire diversion. On bavarde, on disserte sur la fermeté du gouvernement et du Président qui ne céderont pas à la rue. Rien n’y fait, mais il faut tout faire pour empêcher ce qui serait l’irréparable. Il y a d’ailleurs quelque chose de dérisoire dans le traitement d’une information qui met sur un pied d’égalité quelques poubelles que font brûler des provocateurs et ce que représentent des millions de manifestants.

Le seul agenda est celui de la lutte

Quels que soient les votes au Parlement, le mouvement doit se poursuivre et se poursuivra ! Pourquoi d’ailleurs devrait-il être dépendant des échéances parlementaires, du calendrier du gouvernement ? Pourquoi faudrait-il suivre les agendas concoctés par les politiciens de tous bords ? Tout au contraire les travailleurs ne doivent compter que sur eux-mêmes, s’en tenir aux décisions qu’ils prennent et à nulles autres !

Une chose est évidente, l’action doit monter en puissance. Elle doit le faire sans tarder, a fortiori si le gouvernement fait le choix d’utiliser le 49.3. Ce sont ses règles, les siennes. Elles ne sont pas celles des travailleurs. Et pour eux il n’y a aucune raison à se mettre en conformité avec les obligations de qui que ce soit. Pour gagner, ils doivent anticiper. Comme l’a souligné Olivier Mateu en faisant référence à l’arsenal antidémocratique du gouvernement « non seulement cette provocation ne sonnerait pas le glas du mouvement, mais cela conduirait à impliquer plus encore nos organisations dans la grève ».(([20] « Dans les Bouches-du-Rhône, la CGT annonce une montée en puissance de l’action » Libération, 13 mars 2023.

Sénèque (entre l’an 4 et 1 avant J.C) philosophe romain de l’école stoïcienne.)) C’est déjà le sens donné par les dockers avec leur décision d’arrêter le travail 72 h par leur opération « ports morts », ceux des raffineries pour lesquelles les chaînes d’expédition des carburants seront bloquées, pour ceux de l’énergie, pour qui il n’y aura plus aucune limite à l’action, y compris en mettant la France dans le noir, par les cheminots. Tous ensemble, il faut se préparer à frapper plus fort encore ! Il faut oser ! « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles, que nous n’osons pas ! C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

L’enjeu est simple, il s’agit de gagner non pas un aménagement, mais un retrait définitif de cette prétendue réforme des retraites, qui est un véritable Cheval de Troie de destruction de nos conquêtes sociales. Il faut remettre au centre de cette bataille, l’exigence de retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisations. Là est le défi ! Retraites, mais en même temps pouvoir d’achat, travailler autrement, en finir avec l’ubérisation et la souffrance au travail, imposer l’égalité des droits entre hommes et femmes, libertés et démocratie, dérèglement climatique qui sont des exigences exprimées depuis bien longtemps. Le moment est venu de régler les comptes, c’est le moment de la revanche. C’est donc bien de choix de société dont il s’agit. Comme le dit justement Monique Pinçon-Charlot : « Quand les êtres humains sont privés de leur avenir, de la possibilité de se projeter dans le futur, de construire une famille, on se dit “on n’a plus rien à perdre”. Cette réforme des retraites risque de constituer la goutte qui va faire déborder le vase ».(([21] « Regards croisés sur le mouvement social » Monique Pinçon-Charlot entretien avec Olivier Mateu. La Marseillaise, l’événement, 6 mars 2023.))

Donnons-lui raison !

Notes




Techniques de modification de l’environnement (ENMOD) et tremblement de terre entre la Turquie et la Syrie: une enquête d’experts est requise

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

Destruction, ravage social et perte de vies humaines. Nos pensées sont avec les peuples de Turquie et de Syrie.

Introduction

Les derniers rapports font état d’un nombre de morts en Turquie et en Syrie bien supérieur à 50 000, plus d’un demi-million de blessés, des dizaines de milliers de personnes portées disparues. La dévastation et la destruction sociales sont au-delà de toute description. Les premier et deuxième tremblements de terre du 6 février 2023 dans la province de Kahramanmaras dans le sud de la Turquie étaient respectivement d’une magnitude de 7,6 et 7,8 (échelle de Richter).

Un troisième tremblement de terre d’une magnitude de 6,3 a été enregistré le 20 février 2023.

En Turquie, quelque 530 000 personnes ont été évacuées de la zone sinistrée. Ankara confirme que :

« 173 000 bâtiments ont jusqu’à présent été enregistrés comme effondrés ou gravement endommagés, avec plus de 1,9 million de personnes se réfugiant dans des abris temporaires ou des hôtels et des installations publiques. »

Selon les mots du président turc Recep Tayyip Erdogan :

« Nous vivons les jours les plus douloureux de notre histoire ».

En Syrie, les tremblements de terre ont largement touché les villes d’Alep, Lattakia et Hama qui se trouvent à proximité de la frontière nord-ouest de la Syrie avec la Turquie. Le dernier bilan annoncé des morts en Syrie était de 5 914, avec 8,8 millions de personnes touchées.

Le président Bachar Al Assad a souligné que l’US-OTAN est en guerre contre la Syrie depuis près de 12 ans, tout en soulignant que :

« La Syrie n’a pas connu de tremblement de terre [zone sismique] depuis environ deux siècles et demi ».

Dans cet article, la partie I se concentrera sur l’histoire de l’activité sismique en Turquie, tout en soulignant le fait qu’avant le tremblement de terre du 6 février 2023, il n’y avait pas de données récentes ou historiques d’activité « sismique majeure » dans le sud de l’Anatolie.

La partie II fournira un examen des techniques de modification de l’environnement (ENMOD).

La partie III se concentrera sur la Convention sur l’interdiction des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles, ratifiée en 1977 par l’Assemblée générale des Nations Unies [entrée en vigueur le 5 octobre 1978].

Ce qui est important en ce qui concerne le tremblement de terre Turquie-Syrie, c’est que la Convention des Nations Unies de 1977 (citée ci-dessus) contient des dispositions relatives à la tenue d’une enquête en ce qui concerne les « destructions, dommages ou blessures » subis par les « États parties », sous les auspices d’un « Comité consultatif d’experts » de l’ONU.

La convention prévoit également la possibilité de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies au nom des « États parties ». Ces questions sont décrites dans la partie IV.

[Voir aussi :
Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain, la Turquie a été victime d’une arme sismique
et
Tremblements de terre en Turquie-Syrie, conflit en Ukraine, et plandémie Covid : une « campagne de meurtres de masse »]

I Historique de l’activité sismique en Turquie

En ce qui concerne la Turquie, l’analyse géologique indique ce qui suit :

« Les activités sismiques se produisent principalement » sur la plaque anatolienne, une petite plaque tectonique en forme de coin qui est pressée vers l’ouest alors que la plaque arabe à l’est claque dans la plaque eurasienne.(nous soulignons).

Ce qui caractérise l’activité sismique de la Turquie est :

« une séquence le long de la faille nord-anatolienne qui a commencé en 1939, provoquant de grands tremblements de terre qui se sont déplacés progressivement d’est en ouest sur une période de 60 ans »

Les tremblements de terre du 6 février 2023 avec des épicentres à Pazarcik (7,8) et Ekinozu (7,5) respectivement à proximité de Gaziantep et Kahramanmaraş sont les plus grands « séismes majeurs » de l’histoire récente. (Voir tableau en annexe, graphique ci-dessous).

Le 6 février 2023, vers 4 h 15, heure locale, un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le Centre-Sud de la Turquie près de la frontière entre la Turquie et la Syrie. À peine 11 minutes plus tard, une réplique de magnitude 6,7 a secoué la région. Neuf heures plus tard, un séisme de magnitude 7,5 a suivi. (USGS — Centre national d’information sur les tremblements de terre)

La carte ci-dessous identifie les épicentres des tremblements de terre du 6 février 2023, situés dans le sud, à proximité de la frontière nord-ouest de la Syrie.

Épicentre d’Ekinozu, tremblements de terre de Pazarcik, 6 février 2023

« Tremblements de terre majeurs » récents

Historiquement, les plus grands tremblements de terre en Turquie ont des épicentres dans le nord-ouest de l’Anatolie, à proximité d’Istanbul, dans l’ouest de l’Anatolie ainsi que dans la région du nord-est.

La faille nord-anatolienne

Sept grands tremblements de terre (MS) 7,0 dans la période de 1939 à 1999 le long de la faille nord-anatolienne. Voir la carte ci-dessus.

Ces séismes ont rompu la faille progressivement d’est en ouest.

Voici les données des sept grands tremblements de terre qui ont progressivement rompu la faille nord-anatolienne :

  • 1939 26 décembre. Magnitude (MS) 7,9 – 8,0. 30 000 morts. Longueur de faille environ 360 km. Initié la migration vers l’est d’importants tremblements de terre sur la faille nord-anatolienne. (Appelé le tremblement de terre d’Erzincan de 1939, Anatolie du Nord)
  • 20 décembre 1942. Magnitude (MS) 7,1. Longueur de faille environ 50 km. (Appelé le tremblement de terre d’Erbaa de 1942, Anatolie du Nord)
  • 1943 26 novembre. Magnitude (MS) 7,6. Longueur de faille environ 280 km. (appelé le tremblement de terre de Tosya de 1943, dans le nord de l’Anatolie)
  • 01 février 1944. Magnitude (MS) 7,3. Longueur de faille environ 165 km. (appelé le tremblement de terre de Bolu-Gerede de 1944, dans le nord de l’Anatolie)
  • 1957 26 mai. Magnitude (MS) environ 7. Longueur de faille environ 30 km. (appelé le tremblement de terre d’Abant de 1957, dans le nord de l’Anatolie)
  • 1967 22 juillet. Magnitude (MS) 7,1. Longueur de faille environ 80 km. (appelé tremblement de terre de 1967 dans la vallée de Mudurnu, nord de l’Anatolie)
  • 1999 17 août. Ismit. Magnitude (MS) 7,8 ; MW 7,4-7,5) Anatolie du Nord-ouest

Vous trouverez ci-dessous les rapports des 5 plus grands tremblements de terre depuis 1950, qui se situent tous le long de la faille nord-anatolienne.

Bingol : d’une magnitude de 6,9, s’est produit dans la ville orientale de la Turquie le 22 mai 1971.

Ville d’Izmit : 17 août 1999, à 90 km au sud-est d’Istanbul, magnitude 7,6. Le tremblement de terre s’est produit dans les zones urbaines industrialisées et les plus densément peuplées d’Istanbul, Sakarya, Golcuk, Darica et Derince.

Düzce Quake, 12 novembre 1999, un tremblement de terre majeur s’est produit à 70 kilomètres (45 miles) à l’est d’Adapazari ou à 170 km (105 miles) au nord-ouest d’Ankara, une magnitude de 7,2.

La ville de Van. 23 octobre 2011. Séisme de magnitude 7,1, ville du nord-est proche de la frontière avec l’Iran.

Izmir : du 30 octobre 2020, une magnitude 7,0 avec un épicentre à environ 14 km au nord-est de l’île grecque de Samos

épicentre du tremblement de terre d’Izmit-Golcuk dans le nord-ouest de l’Anatolie

Nota Bene : Aucun de ces tremblements de terre majeurs (1939-1999) ne se situe dans le sud de l’Anatolie.

Histoire à long terme des tremblements de terre en Turquie (342 JC -1999)

L’histoire des « séismes majeurs » est enregistrée depuis 342 apr. J.-C. sur la base des données compilées par l’USGS — National Earthquake Information Center (voir tableau en annexe).

Au XIIIe siècle, un « tremblement de terre majeur » (60 000 morts) est enregistré à Adana en 1268 (Anatolie du Sud). De plus, depuis le 15e siècle, tous les « séismes majeurs » se sont produits dans le nord-ouest, l’ouest et le nord-est de l’Anatolie. (Voir annexe)

Tremblements de terre dans le sud de la Turquie

Reuters a décrit le premier tremblement de terre majeur (6 février 2023) « comme le plus puissant de la région depuis au moins un siècle ». C’est un véritable euphémisme [understatement]. En ce qui concerne le sud de l’Anatolie, c’est le plus grand tremblement de terre depuis plus de sept siècles. (Adana en 1268, voir tableau en annexe)

On enregistre dans le sud de la Turquie, le tremblement de terre de Ceyhan-Adanale 27 juin 1998, d’une magnitude de 6,3, affectant les villes de Ceyhan et Adana, 146 morts. Le tremblement de terre de Ceyan, cependant, n’est pas classé comme « un tremblement de terre majeur ».

Comme indiqué ci-dessus, les principaux tremblements de terre en Turquie se produisent le long de la faille d’Anatolie du Nord.

Avant le 6 février 2023

Pas un seul « séisme majeur » dans le sud de l’Anatolie en plus de 700 ans : cela ne « nous dit -il pas quelque chose » concernant la « probabilité » ou la « vraisemblance » d’un « séisme majeur » se produisant dans le sud de la Turquie ?

« Prévision » des tremblements de terre

La prévision des tremblements de terre est une pratique courante. Un tremblement de terre peut être prévu jusqu’à plusieurs mois à l’avance. La « prévision » ne doit cependant pas être confondue avec la « prédiction sismologique » :

Le sismologue néerlandais Frank Hoogerbeets, qui travaille pour le Solar System Geometry Survey (SSGS) aux Pays-Bas, a prédit le tremblement de terre en Turquie le 3 février 2023, trois jours avant son apparition.

Aucune preuve solide d’une attaque terroriste

Bien qu’il puisse y avoir des doutes au niveau politique, il n’y a à ce stade aucune preuve solide qu’il s’agissait d’une attaque terroriste. Sur la base des informations du domaine public (par opposition aux informations classifiées), il n’y a aucune preuve tangible que des « techniques de modification de l’environnement » ont été utilisées contre la Turquie et la Syrie.

Cependant, il y a eu une déclaration non officielle (qui reste à confirmer) de Serdar Hussein, le chef de l’Agence spatiale turque, dans une interview à la télévision russe. Il a fait référence à barres en alliage de titane dur envoyant de puissants faisceaux d’énergie vers la terre, profondément dans le sol.

Ci-dessous, la traduction de son interview.

Transcription (Traduction)

Le chef de l’Agence spatiale turque, Serdar Hussein Yildirim, sur les armes capables de provoquer des tremblements de terre :

Vous connaissez ces poteaux électriques dans les rues. Ils sont similaires à ces piliers, d’environ 8 à 10 mètres de haut. Tiges métalliques.

Il n’y a rien à l’intérieur de la tige, pas d’explosifs, rien, mais c’est une tige métallique faite d’un alliage de titane dur.

Ils les ont mis dans un satellite. Et puis ils les visent et les lancent sur Terre. C’est comme un bâton avec une pointe acérée. Par exemple, Dieu nous en préserve, il tombe quelque part, nous ne nommerons pas le scénario catastrophe maintenant, mais dès qu’il tombe au sol, il pénètre jusqu’à 5 km de profondeur dans la terre.

Cela se produit très rapidement et crée un tremblement de terre de magnitude 7-8.

À la suite de l’impact, tout ce qui s’y trouve sera détruit. Regardez, il n’y a pas d’armes ici, pas d’explosifs, pas de bombes, rien de tout ça. Bâtons simples [tiges]. Mais il y a une telle force qui vient de l’espace et vous n’avez aucune chance de la voir, de l’arrêter ou de vous défendre. (nous soulignons)

Voir la vidéo ici

II Techniques de modification de l’environnement

Il existe une vaste littérature sur les techniques de modification du climat à des fins militaires, dont une grande partie est classifiée. Les États-Unis et la Russie sont bien connus. Ils possèdent des technologies ENMOD avancées.

L’armée américaine peut contrôler la météo. Ceci est confirmé par un document de l’US Air Force intitulé « Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025 ».

Rosalie Bertell, scientifique de renommée mondiale aujourd’hui décédée, a confirmé que « les scientifiques militaires américains… travaillent sur les systèmes météorologiques en les considérant comme des armes potentielles. » Déjà dans les années 1970, l’ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski avait prévu dans son livre « Entre deux âges » que :

« La technologie mettra à la disposition des dirigeants des grandes nations des techniques de conduite de la guerre secrète, dont seul un strict minimum des forces de sécurité devra être informé… »

Le scientifique Dr Nicholas Begich, qui a participé activement à la campagne publique contre HAARP, a décrit HAARP comme :

« Une technologie de faisceaux d’ondes radio super puissante qui soulève des zones de l’ionosphère [couche supérieure de l’atmosphère] en focalisant un faisceau et en chauffant ces zones. Les ondes électromagnétiques rebondissent ensuite sur la terre et pénètrent tout — vivant et mort.

Marc Filterman, ancien militaire français, décrit plusieurs types d’« armes non conventionnelles » utilisant les radiofréquences. Il fait référence à la « guerre météorologique » [« weather war »], indiquant que les États-Unis et l’Union soviétique avaient déjà « maîtrisé le savoir-faire nécessaire pour déclencher des changements climatiques soudains (ouragans, sécheresse) au début des années 1980. »

Mon article intitulé Weather Warfare publié pour la première fois par The Ecologist le 22 mai 2008 résume plusieurs articles approfondis et détaillés que j’ai écrits à une période antérieure sur les techniques de modification de l’environnement (ENMOD) à des fins militaires :

« Rarement reconnue dans le débat sur le changement climatique mondial, les conditions météorologiques peuvent désormais être modifiées dans le cadre d’une nouvelle génération d’armes électromagnétiques sophistiquées. Les États-Unis et la Russie ont tous deux développé des moyens pour manipuler le climat à des fins militaires.

Les techniques de modification de l’environnement sont appliquées par l’armée américaine depuis plus d’un demi-siècle. Le mathématicien américain John von Neumann, en liaison avec le département américain de la Défense, a commencé ses recherches sur la modification du climat à la fin des années 1940, au cœur de la guerre froide, et a prévu “des formes de guerre climatique encore inimaginables”.

Pendant la guerre du Vietnam, des techniques d’ensemencement des nuages ​​​​ont été utilisées, à partir de 1967 dans le cadre du projet Popeye, dont l’objectif était de prolonger la saison de la mousson et de bloquer les routes d’approvisionnement ennemies le long du sentier Hô Chi Minh.

L’armée américaine a développé des capacités avancées qui lui permettent de modifier sélectivement les conditions météorologiques. La technologie, qui est en cours de perfectionnement dans le cadre du programme de recherche aurorale active à haute fréquence (High-frequency Active Auroral Research Program -HAARP)[fermé en 2014, officiellement transféré à l’Université d’Alaska] est un appendice de l’Initiative de défense stratégique — “Star Wars”. D’un point de vue militaire, HAARP est une arme de destruction massive, opérant depuis l’atmosphère extérieure et capable de déstabiliser les systèmes agricoles et écologiques du monde entier.

Créé en 1992, HAARP, basé à Gokona, en Alaska, est un réseau d’antennes de grande puissance qui transmettent, par le biais d’ondes radio à haute fréquence, d’énormes quantités d’énergie dans l’ionosphère (la couche supérieure de l’atmosphère). Leur construction a été financée par l’US Air Force, l’US Navy et la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).

Exploité conjointement par l’Air Force Research Laboratory et l’Office of Naval Research, HAARP constitue un système d’antennes puissantes capables de créer des “modifications locales contrôlées de l’ionosphère”.

Rosalie Bertell, présidente de l’International Institute of Concern for Public Health, déclare que HAARP fonctionne comme « un gigantesque radiateur qui peut provoquer des perturbations majeures dans l’ionosphère, créant non seulement des trous, mais de longues incisions dans la couche protectrice qui empêche les radiations mortelles de bombarder la planète ».

Le physicien Dr Bernard Eastlund l’a appelé « le plus grand réchauffeur ionosphérique jamais construit ».

HAARP est présenté par l’US Air Force comme un programme de recherche, mais des documents militaires confirment que son objectif principal est « d’induire des modifications ionosphériques » en vue de modifier les conditions météorologiques et de perturber les communications et les radars.

(Lire l’article complet en cliquant ici)

Le documentaire de CBC sur HAARP

Fait important, un reportage de CBC TV (1996) a reconnu que l’installation HAARP en Alaska sous les auspices de l’US Air Force avait la capacité de déclencher des typhons, des tremblements de terre, des inondations et des sécheresses :

« L’énergie dirigée est une technologie si puissante qu’elle pourrait être utilisée pour chauffer l’ionosphère afin de transformer les conditions météorologiques en arme de guerre. Imaginez utiliser une inondation pour détruire une ville ou des tornades pour décimer une armée qui approche dans le désert. L’armée a consacré énormément de temps à la modification climatique en tant que concept pour les environnements de combat. Si une impulsion électromagnétique se produisait au-dessus d’une ville, pratiquement tous les appareils électroniques de votre maison clignoteraient et s’éteindraient, et ils seraient définitivement détruits. »

À noter que si le programme HAARP basé à Gakona en Alaska a été fermé en 2014 (transféré à l’Université d’Alaska), l’US Air Force qui gérait le projet HAARP a néanmoins confirmé que les techniques ENMOD à usage militaire devaient se poursuivre :

« Nous passons à d’autres façons de gérer l’ionosphère, ce pour quoi le HAARP a vraiment été conçu », a-t-il déclaré.

« Injecter de l’énergie dans l’ionosphère pour pouvoir réellement la contrôler. Mais ce travail est terminé. »

« La météo comme multiplicateur de force : maîtriser les conditions météorologiques »

L’objectif sous-jacent d’un point de vue militaire est de « s’approprier la météo ». Au moment où cette étude de l’US Air Force a été commandée en 1996, le programme HAARP était déjà pleinement opérationnel, comme l’a documenté la CBC.

L’objectif déclaré du rapport est décrit ci-dessous :

Dans cet article, nous montrons qu’une application appropriée de la modification des conditions météorologiques peut fournir une domination de l’espace de combat à un degré jamais imaginé auparavant. À l’avenir, de telles opérations renforceront la supériorité aérienne et spatiale et offriront de nouvelles options pour façonner l’espace de combat et la sensibilisation à l’espace de combat là-bas, en attendant que nous rassemblions tout cela ; » en 2025, nous pouvons « posséder la météo ». (Commandé par le document US Air Force AF 2025 Final Report, (document public)

La modification des conditions météorologiques, selon le rapport de l’US Air Force » offre au combattant un large éventail d’options possibles pour vaincre ou contraindre un adversaire », les capacités, dit-il, s’étendent au déclenchement d’inondations, d’ouragans, de sécheresses et de tremblements de terre :

« La modification des conditions météréologiques deviendra une partie de la sécurité nationale et internationale et pourrait être effectuée unilatéralement… Elle pourrait avoir des applications offensives et défensives et même être utilisée à des fins de dissuasion. La capacité de générer des précipitations, du brouillard et des tempêtes sur Terre ou de modifier la météo spatiale… et la production de conditions météorologiques artificielles font toutes partie d’un ensemble intégré de technologies [militaires]. »

Document de l’US Air Force AF 2025 Final Report, (le lien du document AF d’origine n’est plus disponible)

Voir les rapports complets commandés par l’US Air Force

…De l’amélioration des opérations amies ou de la perturbation de celles de l’ennemi via une adaptation à petite échelle des modèles météorologiques naturels à la domination complète des communications mondiales et du contrôle de l’espace, la modification du temps

offre au combattant un large éventail d’options possibles pour vaincre ou contraindre un adversaire. Certaines des capacités potentielles qu’un système de modification des conditions météorologiques pourrait fournir à un commandant en chef (CINC) combattant sont répertoriées dans le tableau 1. (soulignement ajouté)

Bien que le déclenchement de tremblements de terre fasse partie intégrante de la technologie HAARP, le terme tremblements de terre n’apparaît pas explicitement dans la version ci-dessus du document de l’US Air Force. Les annexes A et B du rapport indiquent le rôle de l’ionosphère concernant la fréquence maximale utilisable (MUF).

L’implication de la CIA dans ENMOD Technologies

En juillet 2013, MSN News rapportait que la CIA était impliquée dans le financement d’un projet de l’Académie nationale des sciences (NAS) axé sur la géo-ingénierie et la manipulation du climat. Le rapport a non seulement reconnu ces technologies, mais il a confirmé que les services de renseignement américains ont été régulièrement impliqués dans la résolution du problème de la manipulation climatique :

« Le but de l’étude NAS soutenue par la CIA est de mener une “évaluation technique d’un nombre limité de techniques de géo-ingénierie proposées”, selon le site Web du NAS. Les scientifiques tenteront de déterminer quelles techniques de géo-ingénierie sont réalisables et essaieront d’évaluer les impacts et les risques de chacune (y compris les « préoccupations de sécurité nationale ») ». (Voir Ardoise, juillet 2013)

« La CIA aide à financer la recherche parce que le NAS prévoit également d’évaluer » les problèmes de sécurité nationale (qui pourraient être) liés aux technologies de géo-ingénierie déployées quelque part dans le monde », a déclaré Kearney.

III La Convention des Nations Unies de 1977 sur l’utilisation des techniques de modification de l’environnement

En 1977, une convention internationale a été ratifiée par l’Assemblée générale des Nations Unies qui interdit « l’utilisation à des fins militaires ou hostiles de techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves ».

Les techniques ENMOD s’appliquent également aux tremblements de terre :

« Il a défini les » techniques de modification de l’environnement « comme » toute technique visant à modifier — par la manipulation délibérée de processus naturels — la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris son biote, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou de l’espace extra-atmosphérique. » (nous soulignons)

La Convention historique de 1977 ratifiée par l’Assemblée générale des Nations Unies interdisant « l’utilisation militaire ou hostile des techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves ».

… Chaque État signataire de la présente Convention s’engage à ne pas recourir à l’utilisation militaire… de techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves comme moyens de destruction, de dommages ou de blessures à tout autre État partie. (Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles,Nations Unies, Genève, 18 mai 1977. Entrée en vigueur : 5 octobre 1978, voir le texte intégral de la convention en annexe)

Pour lire le texte intégral de la Convention des Nations Unies, cliquez ici

La liste des pays qui ont ratifié ou signé le Traité

En 2022, 78 pays ont ratifié ou adhéré au traité, dont la Syrie, la Turquie, l’Irak, l’Iran, les États-Unis et la Fédération de Russie. Israël n’a pas ratifié le Traité.

Document officiel de l’ONU

Proposition de résolution de la commission du Parlement européen

Il convient également de noter qu’en février 1998, la commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense du Parlement européen a tenu des auditions publiques à Bruxelles sur le programme HAARP. La « proposition de résolution » du Comité soumise au Parlement européen :

« Considère HAARP… en raison de son impact considérable sur l’environnement comme une préoccupation mondiale et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organisme international indépendant… ;[le Comité] regrette le refus répété de l’administration des États-Unis… de témoigner à l’audience publique… sur les risques environnementaux et publics [du] programme HAARP. (nous soulignons) »

IV « Une enquête d’experts » sur « l’utilisation hostile d’ENMOD »

Compte tenu de la gravité du tremblement de terre entre la Turquie et la Syrie, les pertes en vies humaines, les impacts sociaux et économiques dévastateurs, une « enquête d’experts » devrait être menée sur la base de la Convention internationale de 1977 interdisant « l’utilisation militaire ou hostile des techniques de modification de l’environnement ».

Je dois mentionner que depuis la ratification de la Convention des Nations Unies de 1977 citée ci-dessus, les techniques ENMOD à usage militaire sont devenues de plus en plus sophistiquées.

Peut-on faire confiance aux Nations Unies ? Les deux « États concernés », à savoir la Turquie et la Syrie, devraient collaborer et mener leur propre enquête interne avant la conduite d’une enquête d’experts sous les auspices de l’ONU.

Les termes de référence de cette enquête sont contenus dans les articles de l’accord du Traité des Nations Unies.

Je ferai référence aux articles I, II et V (extraits) qui identifient la nature de l’enquête d’experts. (nous soulignons).

Cliquez ici, pour consulter la liste complète des articles

Article premier. 1.

Chaque État partie à la présente Convention s’engage à ne pas se livrer à l’utilisation militaire ou à toute autre utilisation hostile de techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves comme moyen de destruction, de dommage ou de blessure à tout autre État partie.

L’article II fait référence aux techniques ENMOD incluant les séismes :

Article II

Tel qu’utilisé à l’article 1, le terme “techniques de modification de l’environnement” fait référence à toute technique visant à modifier — par la manipulation délibérée de processus naturels — la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris son biote, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou de Cosmos.

Article V

1. Les États parties à la présente Convention s’engagent à se consulter et à coopérer pour résoudre tout problème qui pourrait se poser en relation avec les objectifs ou l’application des dispositions de la Convention. La consultation et la coopération en vertu du présent article peuvent également être entreprises par le biais de procédures internationales appropriées dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies et conformément à sa Charte. Ces procédures internationales peuvent inclure les services d’organisations internationales appropriées, ainsi que d’un comité consultatif d’experts comme prévu au paragraphe 2 du présent article.

2. Aux fins énoncées au paragraphe 1 du présent article, le Dépositaire convoque, dans un délai d’un mois à compter de la réception d’une demande d’un État partie à la présente Convention, un comité consultatif d’experts. …

3.Tout État partie à la présente Convention qui a des raisons de croire qu’un autre État partie agit en violation des obligations découlant des dispositions de la Convention peut déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies. Une telle plainte doit inclure toutes les informations pertinentes ainsi que toutes les preuves possibles à l’appui de sa validité.

4. Chaque État partie à la présente Convention s’engage à coopérer à la réalisation de toute enquête que le Conseil de sécurité pourrait ouvrir, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, sur la base de la plainte reçue par le Conseil. Le Conseil de sécurité informe les États parties des résultats de l’enquête.

En annexe au texte de la Convention figure ce qui suit :

1. Le Comité consultatif d’experts s’engage à faire des constatations de fait appropriées et à fournir des avis d’experts concernant tout problème soulevé conformément au paragraphe 1 de l’article V de la présente Convention par l’État partie qui demande la convocation du Comité.

emphase ajoutée

Conclusions

Nous sommes solidaires avec les peuples de Turquie et de Syrie.

À ce stade, il serait imprudent et prématuré de tirer des conclusions simplistes.

Il y a une vérité interdite. J’ai essayé de fournir un cadre d’analyse et de compréhension.

Les dégâts et les pertes humaines sont indescriptibles : la question devrait faire l’objet d’analyses, de dialogues et de débats, en référence à la Convention internationale de 1977 interdisant « l’utilisation à des fins militaires ou hostiles des techniques de modification de l’environnement ».

La Turquie et la Syrie en tant qu’« États concernés » doivent, dans un premier temps, mener leur propre enquête interne avant de la renvoyer au Comité consultatif d’experts de l’ONU et/ou au Conseil de sécurité de l’ONU.

Michel Chossudovsky


Annexe

Source : Cette information a été fournie par l’USGS — Centre national d’information sur les tremblements de terre

Tremblements de terre en Turquie qui ont causé 10 000 morts ou plus (342 AD- 1999)

Voici les sources et les notes de bas de page

ISK : Earthquake catalog of Kandilli Observatory, Bogazici University, Istanbul, fourni par NOAA/NGDC (Meyers and Von Hake), Boulder CO, 1985.

ITU : K. Ergin, U. Guclu et Z. Uz, A Catalog of Earthquakes for Turkey and Surroundings Area (11 AD to 1964 AD), Université technique d’Istanbul, Faculté de génie minier, 1967.

AFAD: Earthquake Risk Map by AFAD, Department of Disasters and Emergency Management, 2018.

NG (n) : R. Ganse et J. Nelson, Catalogue of Important Earthquakes 2000 BC – 1979 Y compris Quantitative Casualties and Damage, NOAA/NGDC Report SE-27, Boulder CO, 1981. Le nombre entre parenthèses provient de leur tableau de références, comme indiqué ci-dessous :

2 : Lomnitz, Tectonique mondiale et risque de tremblement de terre, 1974.

3 : Bath, Introduction à la sismologie, 1978.

5 b : (il n’y a pas de source 5 b — devrait probablement être 55 ?).

7 : Meyers et von Hake, Résumé du fichier de données sur les tremblements de terre, 1976.

51 : Munchener Ruckversicherungs-Gesellschaft, Carte mondiale des risques naturels, 1978.

55 : Milne, Catalogue des tremblements de terre destructeurs, 1911.

73 : Congrès américain, Grands tremblements de terre, 1888.

99 : Karnik, Sismicité de la zone européenne, 1971.

120 : Alsinawi et Galih, Sismicité historique de l’Irak, 1978.

138 : Ambraseys, Moyen-Orient Une réévaluation de la sismicité, 1978.

Article original en anglais :

Environmental Modification Techniques (ENMOD) and the Turkey-Syria Earthquake: An Expert Investigation is Required, Global Research, le 9 mars 2023

Traduction par Maya pour Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2023




La destruction des gazoducs du Projet Nord Stream constitue un acte de terrorisme international

[Source : Sott]

Déclaration du professeur Jeffrey D. Sachs lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la destruction du gazoduc Nord Stream le 21 février 2023.

Par Jeffrey David Sachs
zeit-fragen.ch

Je m’appelle Jeffrey D. Sachs. Je suis professeur à l’Université de Columbia. Je suis économiste, spécialiste en économie internationale, ce qui inclut le commerce international, la finance, les infrastructures et la gouvernance économique. Je me présente devant le Conseil de sécurité des Nations unies à titre personnel. Dans le cadre du témoignage que je vais livrer, je ne représente aucun gouvernement, ni aucune organisation.

La destruction du Nord Stream

La destruction, le 26 septembre 2022, des gazoducs Nord Stream constitue un acte de terrorisme international et représente une menace pour la paix. Il est de la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies de déterminer qui a pu commettre cet acte, afin d’en traduire les auteurs devant la justice internationale, d’indemniser les parties lésées et d’empêcher que de tels actes ne se reproduisent.

Les conséquences de la destruction du Nord Stream 2 sont énormes. Elles englobent non seulement les pertes économiques considérables liées aux gazoducs eux-mêmes et à leur utilisation potentielle future, mais aussi la menace grandissante qui pèse sur toutes sortes d’infrastructures transfrontalières: les câbles internet sous-marins, les pipelines internationaux pour le gaz et l’hydrogène, le système transfrontalier de fourniture
d’é lectricité, les parcs éoliens en mer, etc. La transition mondiale vers l’énergie verte exigera des infrastructures transfrontalières considérables, y compris dans les eaux internationales. Pour cela, chaque pays doit pouvoir être certain que ses infrastructures ne soient pas détruites par des tierces parties. Certains pays européens ont récemment exprimé leur inquiétude quant à la sécurité de leurs infrastructures maritimes. Pour toutes ces raisons, l’enquête du Conseil de sécurité des Nations unies sur les explosions impliquant le Nord Stream est une priorité mondiale.

La destruction des gazoducs Nord Stream a été le fruit d’une planification, d’une expertise et d’une capacité technologique de très haut niveau. Les gazoducs Nord Stream 2 sont une merveille d’ingénierie. Chaque tronçon de conduit est constitué d’acier laminé d’une épaisseur de 4,5 cm et d’un diamètre intérieur de 1,15 m. La canalisation est ensuite enrobée de béton sur une épaisseur de 10,9 cm. Le poids de chaque tronçon de canalisation enrobée de béton est de 24 tonnes. Les gazoducs Nord Stream 2, d’une longueur de 1 200 kilomètres, sont constitués d’environ 200 000 tuyaux. Les pipelines reposent sur le fond de la mer. La destruction d’un oléoduc en acier laminé lourd, enrobé de béton, à une profondeur de 70 à 90 mètres, nécessite des technologies très avancées en matière de transport des explosifs, de leur installation en plongée sous-marine et de leur mise à feu.

Procéder de la sorte sans être détecté, dans les zones économiques protégées du Danemark et de la Suède, accroît considérablement la complexité de l’opération. Comme l’ont confirmé un certain nombre de hauts fonctionnaires, ce type de manœuvre a forcément été effectué par un acteur de niveau étatique.

Seule une poignée de protagonistes au niveau national dispose à la fois de la capacité technique et de l’accès à la mer Baltique nécessaires à cet objectif. Il s’agit de la Russie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Pologne, de la Norvège, de l’Allemagne, du Danemark et de la Suède, soit à titre individuel, soit en association. L’Ukraine ne dispose ni des technologies nécessaires, ni de l’accès à la mer Baltique. Un récent rapport du Washington Post a révélé que les services de renseignement des pays de l’OTAN ont conclu à titre privé qu’il n’y avait aucune preuve que la Russie ait participé à cette intervention. Cela confirme également le fait que la Russie n’avait aucune raison évidente de perpétrer cet acte de terrorisme sur ses propres infrastructures vitales. En effet, la Russie devra probablement engager des dépenses considérables pour réparer ces oléoducs.

Trois pays ont apparemment mené des enquêtes sur les actes de terrorisme liés au Nord Stream: Le Danemark, l’Allemagne et la Suède. Ces pays en savent probablement long sur les circonstances de l’attaque terroriste. La Suède, en particulier, est peut-être celle qui a le plus de révélations à faire au monde concernant la scène de crime, sur laquelle ses plongeurs ont enquêté. Pourtant, au lieu de partager ces informations au niveau mondial, la Suède a gardé le secret sur les résultats de son enquête.

La Suède a refusé de partager ses conclusions avec la Russie et de mener une enquête conjointe avec le Danemark et l’Allemagne. Dans l’intérêt de la paix mondiale, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait exiger de ces pays qu’ils lui communiquent immédiatement les résultats de leurs enquêtes.

Il n’existe à ce jour qu’un seul récit détaillé des dégradations subies par le Nord Stream, celui présenté récemment par Seymour Hersh, un journaliste d’investigation, et qui est apparemment basé sur des informations communiquées par une source anonyme. Hersh attribue la destruction du Nord Stream à une décision ordonnée par le président américain Joe Biden et exécutée par des agents américains dans le cadre d’une opération secrète dont Hersh donne une description détaillée.

[Voir :
Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream
et Attaque terroriste du Nord Stream : Le complot s’épaissit]

La Maison Blanche a qualifié le rapport de Hersh d’« entièrement et intégralement faux », sans fournir cependant d’information contredisant ce récit, ni proposer d’autres explications.

Avant et après la destruction du Nord Stream, certains hauts fonctionnaires américains ont fait des commentaires en public témoignant de l’hostilité des Etats-Unis à l’égard des gazoducs. Le 27 janvier 2022, la sous-secrétaire d’Etat Victoria Nuland a tweeté: « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’avancera pas. » Le 7 février 2022, le président Biden a déclaré: « Si la Russie lance une nouvelle invasion … il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons un terme ». A la question d’un journaliste comment il comptait s’y prendre, il a répondu: « Je vous promets que nous serons en mesure de le faire .»

Le 30 septembre 2022, immédiatement après l’attaque terroriste contre le gazoduc, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a déclaré que la destruction du gazoduc était « également une formidable opportunité. C’est une excellente occasion de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l’égard de l’énergie russe et donc d’empêcher Vladimir Poutine de transformer en arme l’énergie pour faire avancer ses desseins impérialistes ». Le 28 janvier 2023, la sous-secrétaire Nuland a déclaré au sénateur Ted Cruz: « Je pense que, tout comme notre administration, je suis très heureuse de savoir que Nord Stream 2 n’est plus désormais, comme on dit, qu’un tas de ferraille au fond de la mer. »

Face au terrorisme international, ce genre de discours est totalement inapproprié. J’espère que les Etats-Unis et tous les autres membres du Conseil de sécurité condamneront cet acte odieux de terrorisme international et participeront ensemble à une enquête urgente menée par le Conseil de sécurité des Nations unies sur ce crime international afin d’établir la vérité. Le monde ne connaît pas encore la vérité, mais il est possible de la connaître.

Plus que jamais, le monde compte sur le Conseil de sécurité des Nations unies pour faire son travail et empêcher l’escalade vers une nouvelle guerre mondiale. Le monde ne sera en sécurité que lorsque les membres permanents travailleront ensemble de manière diplomatique à la résolution des crises mondiales, y compris la guerre en Ukraine et les tensions croissantes dans l’est asiatique. Le Conseil de sécurité de l’ONU est l’unique instance mondiale capable de contribuer à la consolidation de la paix. Plus que jamais, nous avons besoin d’un Conseil de sécurité des Nations unies sain et opérationnel, qui s’acquitte de la mission que lui assigne la Charte des Nations unies.

Une enquête objective du Conseil de sécurité des Nations unies sur le terrorisme du Nord Stream, à laquelle tous les pays contribueraient en fonction de ce qu’ils savent, est importante pour la confiance mondiale dans cet organisme et, avant tout, pour la paix et le développement durable dans le monde.

Source : https://www.jeffsachs.org/recorded-lectures/f4rsfnzw9rbdx2tz2n38lfgsctsbc8
Traduction Horizons et débats

Jeffrey David Sachs est un économiste américain. Il est directeur du Réseau des solutions de développement durable des Nations Unies. De 2002 à 2016, il a été directeur de l’Earth Institute à l’Université de Columbia et de 2002 à 2006, il a été conseiller spécial sur les objectifs du millénaire pour le développement auprès du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, conseiller auprès du FMI, de la Banque mondiale, de l’OCDE, de l’OMC et le PNUD.




Jacques Baud : 1 an du conflit russo-ukrainien

[Source : Dialogue Franco-Russe]

Conférence avec Jacques Baud en 3 parties. C’est une présentation détaillée et importante à nos yeux du conflit russo-ukrainien. Jacques Baud , ancien colonel de l’armée suisse, spécialiste du renseignement et du terrorisme.

01:08 Renseignement sur le conflit en Ukraine
02:17 Discours manichéen
03:03 Conflit raconté par les ukrainiens
05:06 L’Otan en 2014
05:46 Pas de troupes russes dans le Donbass avant 2022
06:30 Kiyv Post
07:07 Problème du Donbass
08:48 Pourquoi début 2022
09:03 Planification du conflit par le think tank du Pentagone en 2019
10:30 L’Otan organisation pas comme les autres
12:40 Ukraine pose le problème
13:42 Orestovich sur la guerre avec la Russie
16:18 24 mars 2021- décret de Zelenski
18:00 Mécanisme de l’intervention
18:38 Mensonges des accords de Minsk
19:40 Loi des droits sur les populations indigènes
20:11 1 juillet 2021 Russes les citoyens de la 2 zone
20:46 Article de Poutine sur les russes et les ukrainiens
23:22 Responsabilité de protéger – Nations Unis
25:36 Opération spéciale
27:20 Plan A: isolation de la Russie
28:15 Paix empêchée par l’EU
29:35 Denis Kyreev
31:00 Paix sabotée par Boris Johnson
32:20 Bennet sur la paix
32:37 Le but est de néantir la Russie
33:10 But des sanctions
34:50 Croissance de la Russie
39:00 Economie réelle

00:42 Fonds souverains russes disparus
03:34 Rôle de l’UE
04:50 Swift
06:28 Sanctions préparées en 2021
06:42 Sabotage du Nord Stream
07:59 La Russie perd
08:39 Intensité des troupes russes dans le Donbass
10:51 Donbass
11:49 Vies humaines
12:10 Referendums
12:52 Coalition russophone
15:18 Pas de combats mais milliers de morts
16:05 Balakleia
17:00 Kherson
17:42 Plan B : Démantelement du régime Poutine
18:20 Sourovkin
19:20 Stocks d’armes
20:50 Prigozhine
22:02 Munitions pour les ukrainiens
22:37 Victoire ukrainienne
23:50 Morale des russes et des ukrainiens
25:50 Occident attise le feu
26:37 Chars de combat
30:16 Purge en Ukraine
31:18 Allemagne -USA ( Léopard-Abrams)
34:19 Grandes déclarations
35:50 Popularité de Poutine ( Levada)
37:50 Pertes russes
42:46 Pertes ukrainiennes
45:30 Paranoïa de Poutine
46:20 Décolonisation de Poutine
47:40 Frappes sur le territoire russe
48:27 Risque de la stratégie de la désintégration de la Russie
49:14 Eviter la guerre
49:40 La Crimée
52:50 Odessa
54:20 Croix Rouge

00:44 Rationalité russe
01:23 Occident émotionnel
03:16 La pire faute des Occidentaux
04:25 Nous sommes pas honnêtes avec les ukrainiens
05:30 Républicains américains
06:09 Problèmes américains
07:34 Déontologie des médias
08:05 Traitement médiatique des pertes
09:28 Ukrainien d’Odessa
10:26 Recrutement forcé
11:12 Pro-russe?
11:44 Seymour Hersh ( Nord Stream)
12:46 Allemagne
13:44 Accusations contre la Russie
14:40 Comment fonctionne l’Otan?
15:35 Explosion Nord Stream ( Allemagne)
16:25 Ordre international basé sur les règles
17:08 Droit international




Des grèves et encore des grèves en Belgique et en France : en vain, alors que le monde se dirige vers le Jugement dernier

[Source : arretsurinfo.ch]

[Illustration :
La CGT a aussi appelé à la grève dans l’ensemble des entreprises du secteur de l’énergie. Jusqu’ici, 5 centrales nucléaires étaient concernées, de même que les stockages de gaz d’ENGIE et les raffineries, dont EURACTIV avait déjà fait état ces derniers jours.
(GUILLAUME HORCAJUELO/EPA-EFE)]

Par Gilbert Doctorow

La semaine dernière a été marquée par de nombreux petits conflits sociaux en Belgique, dont le point culminant a été la fermeture massive de tous les transports publics hier. Pourtant, l’inutilité de ces grèves et leur erreur totale d’appréciation de l’atmosphère politique et économique du jour se sont reflétées dans le fait remarquable que la grève de vendredi n’a pas attiré une seule ligne de couverture journalistique dans les deux principaux quotidiens de langue française à Bruxelles, Le Soir et La libre Belgique.

Je dis « inutile » parce que le gouvernement est soumis à de fortes pressions financières, ayant à peine récupéré des dépenses extraordinaires liées à la pandémie de Covid, et titubant sous les coûts directs et indirects de son soutien à l’Ukraine, dans lequel il marche au même pas que le reste de l’Union européenne. Dans la mesure où la Belgique était lourdement endettée bien avant ces dernières crises, comme la France, l’Italie, la Grèce et un certain nombre d’autres États de l’UE, elle n’a pas les poches profondes de l’Allemagne pour payer les accords salariaux de compensation de l’inflation pour les travailleurs du secteur public.

Je parle d’erreur d’appréciation, car les dirigeants syndicaux ne voient pas que l’inflation extraordinaire qui motive leurs actions de grève provient de décisions strictement politiques du gouvernement concernant la guerre et les sanctions contre l’Ukraine. En d’autres termes, la solution aux difficultés économiques ne peut venir que de changements dans la politique étrangère et militaire de la Belgique et des autres États membres de l’UE.

Dans le cas présent, alors qu’il existe une menace réelle et immédiate de voir le conflit ukrainien dégénérer en une guerre entre l’OTAN et la Russie, c’est-à-dire en une troisième guerre mondiale, il incombe aux dirigeants du mouvement ouvrier de reconnaître que la présentation de revendications purement économiques semble, disons, à courte vue.

Je ne veux pas dire que les dirigeants syndicaux belges sont les seuls à ne pas comprendre. Ce n’est pas du tout le cas. En France voisine, l’économie et la vie normale de la grande majorité des Parisiens sont perturbées semaine après semaine par des manifestations de masse contre la réforme de l’âge de la retraite de Macron. Quelles sont les œillères de ces grévistes et de leurs dirigeants ? Le fait que l’âge légal de la retraite en France soit de 64 ou de 62 ans fera-t-il une quelconque différence pour qui que ce soit lorsque l’armement provocateur de l’Ukraine en vue d’une victoire sur la Russie poursuivi par le président Macron se terminera par un échange de missiles nucléaires qui anéantira la majeure partie, voire la totalité, de la population de l’Hexagone ?

Il est temps de cesser d’armer l’Ukraine, de présenter aux deux parties au conflit la demande d’un cessez-le-feu et de négociations de paix qui reviennent aux principes acceptés par Kiev en mars 2022 avant que Boris Johnson ne fasse échouer les négociations en faisant de la poursuite de la guerre une condition préalable à l’aide de l’Occident. Revenir aux projets d’accord de paix de mars signifie reconnaître à l’Ukraine le statut d’État neutre sans bases militaires étrangères sur son territoire. C’est le minimum que la Russie acceptera. D’autres conditions, telles que les frontières définitives de l’État ukrainien, peuvent être réglées beaucoup plus facilement et de manière pragmatique sur la base du territoire détenu par les forces militaires respectives au moment de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Dans la mesure où le règlement se fera par un traité de paix internationalement reconnu, il ne pourra plus y avoir d’échanges de tirs d’artillerie à travers la frontière ni de persécution de civils pour des raisons linguistiques, ethniques, religieuses ou autres, quel que soit le côté de la frontière où ils se retrouveront lorsque la poussière sera retombée.

Je suis pleinement conscient que cette modeste proposition ne réjouira pas les guerriers qui attendent la victoire totale à Kiev ou à Moscou. Mais, comme on dit, une mauvaise paix vaut mieux qu’une bonne guerre, surtout à l’ère nucléaire. J’ajoute à cela une autre condition essentielle pour remédier à la misère économique des Belges, des Français et des autres citoyens de l’UE : dès la conclusion du traité de paix entre l’Ukraine et la Russie, toutes les sanctions imposées à la Russie devraient être levées immédiatement et sans condition.

Source : Gilbert Doctorow
(Traduit de l’anglais)




Ponce Pilate à la Maison Blanche : Les États-Unis, l’Ukraine, la Chine, la Russie et les prophéties orthodoxes russes

[Source : lesakerfrancophone.fr]


Par Batiushka − Le 5 février 2023 − Source The Saker Blog

Avant-propos

La seconde moitié de cet essai répond à un commentateur qui a écrit : « Batiushka, faites-nous savoir comment lire vos prophéties ». Il y a là un malentendu fondamental. Toutefois, avant d’en arriver là, examinons le tableau d’ensemble des événements géopolitiques, après quoi seulement la seconde moitié deviendra pertinente.

PREMIÈRE PARTIE : Les États-Unis et leur guerre perdue en Ukraine

La guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie par l’intermédiaire des idiots utiles de l’élite ukrainienne n’avait pas tant pour but de détruire la Russie que d’affaiblir la Chine par le nord. Pour les États-Unis, la Chine est le seul véritable rival sur la scène mondiale. Elle dépasse les États-Unis en termes de PNB, elle envahit l’Afrique et l’Australie. La Chine est la principale nation productrice des BRICS et de l’OCS, qui remplacent/ont remplacé le club des vassaux américains du G7. La Corée et le Japon tomberont également aux mains de la Chine et, franchement, tout le Pacifique occidental aussi. Pour les États-Unis, la Russie n’est qu’un moyen d’atteindre la Chine. La Chine est la superpuissance et Taïwan est l’Ukraine de la Chine. Après presque un an de guerre par procuration en Ukraine, l’élite américaine a réalisé que son Grand Jeu en Ukraine était une erreur. Attaquer par le biais de l’Ukraine ne détruira ni la Russie, ni, surtout, la Chine, ce qui est le véritable objectif.

L’Ukraine était censée être une attraction secondaire, mais elle est devenue une distraction très sérieuse, épuisant de précieuses ressources militaires dans une campagne longue et infructueuse. La guerre en Ukraine détruit également l’Occident sur le plan économique par le biais de ses sanctions anti-russes suicidaires. Les États-Unis hubristiques ont totalement sous-estimé la Russie, comme on pouvait déjà le voir dans l’affirmation arrogante d’Obama le 25 mars 2014, selon laquelle la Russie n’était qu’« une puissance régionale ». Les précieuses ressources militaires américaines pourraient être utilisées plus efficacement pour « contenir » la Chine, le véritable rival. La panique et le désespoir s’emparent maintenant des États-Unis. L’Ukraine doit être abandonnée comme la patate chaude qu’elle est. Puisque même les néoconservateurs ont maintenant compris que l’Ukraine dévastée ne présente aucun intérêt réel pour eux, ils doivent trouver un moyen de sauver la face.

Les États-Unis laisseront tomber l’Ukraine parce qu’elle est corrompue, qu’elle ne se bat pas bien, qu’elle continue à perdre des équipements, et porteront leur attention sur « le véritable ennemi », la Chine. Actuellement, il est question que le directeur de la CIA, M. Burns, offre à la Russie 20 % de l’Ukraine en échange de la paix – en d’autres termes, plus ou moins le territoire qu’elle détient déjà ! Il s’agit peut-être d’un faux drapeau (en russe ‘утка’, un canard, qui est la traduction du « canard » français signifiant la même chose). Mais le simple fait que cette histoire existe prouve que Washington est en train de tester l’eau pour les réactions, d’observer les ondulations après avoir jeté sa pierre dans le « bassin aux canards » et envisage de se débarrasser de l’Ukraine. Il s’agit bien sûr d’une offre ridicule pour tenter de soudoyer la Russie. La Russie va supprimer l’Ukraine en tant que menace. Totalement. Et il existe d’autres preuves très solides pour affirmer cela.

Les États-Unis et la Chine

Toute une séquence d’événements dramatiques concernant les intentions des États-Unis à l’égard de la Chine s’est déroulée depuis 2019. Le premier a été l’apparition de la Covid-19. Une expérience pour une arme biologique américaine du centre virologique de Wuhan qui s’est retournée contre elle à cause d’une fuite ? Qui sait ? Ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que l’opération Covid-19 implique les États-Unis et la Chine. Puis, en deuxième étape, est venue une autre opération des États-Unis et de la Chine – le « Quad », le « Dialogue quadrilatéral indo-pacifique« , sérieusement mis à jour en mars 2021. Il s’agissait d’un pacte conclu il y a des années entre l’Australie, l’Inde, le Japon et les États-Unis, maintenu par des discussions entre eux et des exercices militaires conjoints d’une ampleur sans précédent.

Cet arrangement diplomatique et militaire était une réponse agressive à la puissance économique et militaire croissante de la Chine. En effet, les Chinois ont réagi au Quad en protestant auprès de ses membres, l’appelant avec justesse « l’OTAN asiatique ». Après une période de tergiversations australiennes, le Quad a été relancé en 2017. Enfin, dans cette déclaration commune de mars 2021, intitulée « L’esprit du Quad », les membres du Quad ont décrit « une vision commune pour un Indo-Pacifique libre et ouvert (= contrôlé par les États-Unis) » et un « ordre maritime fondé sur des règles (= contrôlé par les États-Unis) dans les mers de Chine orientale et méridionale ». Le Quad a ensuite tenu une réunion « Quad Plus » à laquelle ont participé, comme on pouvait s’y attendre, des représentants de la Corée du Sud et de la Nouvelle-Zélande et, de manière surprenante, du Vietnam. Les intentions étaient claires.

Six mois plus tard, le 15 septembre 2021, est intervenue la troisième étape, AUKUS, le « pacte de sécurité«  entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis pour la région indo-pacifique. En vertu de ce pacte, les États-Unis et le Royaume-Uni aideront l’Australie à acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire. (Peut-être les Britanniques fourniront-ils la superglue pour réparer les boulons autour des réacteurs nucléaires) ? Le pacte AUKUS prévoit une coopération dans les domaines suivants : cybernétique avancée, intelligence artificielle, capacités sous-marines, guerre électronique, innovation et partage d’informations. La formation de l’AUKUS en 2021 a réduit les Français à une fureur aveugle car ils avaient perdu une énorme commande australienne de plusieurs dizaines de milliards d’euros pour des sous-marins nucléaires, qui n’ont pas besoin de superglue britannique. Enfin, le 2 août 2022, survient l’escalade de la phase 4, la « visite » de Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, à Taïwan et ses menaces à la Chine. Il s’agissait d’une déclaration claire de guerre froide.

Le pivot des États-Unis vers la Chine en 2023

En novembre dernier déjà, le porte-parole de l’État américain, le New York Times, avait signalé que le complexe militaro-industriel américain ne pourrait pas soutenir le rythme et l’ampleur des fournitures militaires à Kiev. Cette information faisait suite à des avertissements répétés concernant les faibles stocks de munitions aux États-Unis et à d’autres rapports indiquant que les États-Unis étaient à court d’armes à fournir au régime de Kiev. En janvier dernier, le secrétaire d’État américain à la Marine, Carlos del Toro, a déclaré que les États-Unis pourraient bientôt devoir choisir entre répondre à leurs besoins minimaux en matière de sécurité nationale ou à ceux de l’Ukraine. Ensuite, la RAND Corporation, l’un des principaux groupes de réflexion du Pentagone, a déconseillé la poursuite de la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine, ce qui signifie que les États-Unis doivent mettre fin à la guerre dès que possible. En d’autres termes, les États-Unis doivent mettre fin à la guerre au plus vite, car une longue guerre dégraderait les capacités américaines face à la Chine.

Pour couronner le tout, un mémo du général Minihan de l’armée de l’air, qui a fait l’objet d’une fuite à la fin du mois de janvier 2023, indique que les États-Unis devraient être prêts à mener une guerre conventionnelle contre la Chine d’ici 2025. En d’autres termes, les États-Unis doivent trouver un moyen de se retirer de leur guerre par procuration en Ukraine en 2023, afin d’utiliser 2024 pour se préparer à la guerre contre la Chine en 2025. Viennent ensuite les événements absurdes des premiers jours de février, l’énorme dirigeable chinois, identifié comme un « ballon espion », flottant à 18 km dans les airs. (Curieux, pourquoi utiliser une technologie des années 1950, un ballon/avion géant, alors que les satellites chinois survolent les zones sensibles en permanence ? Après tout, la Chine a atterri sur la face cachée de la lune, ce qui n’est pas le cas des États-Unis).

Quoi qu’il en soit, quelle que soit la vérité, ce dirigeable a servi de prétexte à l’annulation du voyage du secrétaire d’État Antony Blinken à Pékin, qui avait pour objectif la « détente » sino-américaine. Dès le lendemain, le 4 février, Pékin annonçait qu’elle renforçait ses relations avec la Russie. Pas de détente de ce côté-là. Puis vint le courageux pilote de chasse américain qui, dans un vaillant combat aérien, parvint à abattre le méchant dirigeable oriental avec un seul missile. Des médailles pour tout le monde ! Il est clair que les génies de la Maison Blanche sont pressés de mettre en place leur stratégie de sortie de l’Ukraine pour sauver la face. Menacés par un dirigeable géant, ou peut-être par une flotte entière comme dans un film d’ovnis des années 1950, les États-Unis doivent se recentrer sur la Chine et oublier la lointaine Russie, qui n’a jamais été intéressée que par l’Ukraine (en fait, à l’origine, par une petite partie de l’Ukraine russe à l’est et au sud, bien qu’elle ait été forcée par la politique américaine à neutraliser le tout). Passons maintenant aux prophéties orthodoxes russes concernant tout cela, des prophéties que je connais depuis des décennies, mais qui n’avaient guère de sens jusqu’à ces dernières années.

DEUXIÈME PARTIE : Le christianisme orthodoxe

Tout d’abord, des excuses. Je sais que la plupart des lecteurs de ce site ne sont pas des chrétiens orthodoxes russes, pas des chrétiens orthodoxes, peut-être pas des chrétiens d’aucune sorte, et peut-être même pas des croyants d’aucune sorte. Veuillez suspendre votre incrédulité pendant quelques minutes. Je n’ai pas l’intention d’essayer de vous convertir. Je ne suis qu’un messager. Je veux juste expliquer comment la plupart des orthodoxes russes voient les événements géopolitiques actuels. Tout d’abord, des faits statistiques : 200 millions de personnes appartiennent à l’Église orthodoxe. Sur ces 140 millions, 70% sont des orthodoxes russes, bien que, cette Église étant multinationale, seuls environ 100 millions d’entre eux sont des Russes ethniques, beaucoup d’autres vivent ou vivaient en Ukraine.

Autre remarque : la plupart des orthodoxes russes pratiquants restent en dehors de la manipulation artificielle et absurde « gauche/droite » de la politique occidentale, inventée pour faire croire aux zombifiés qu’ils vivent dans des démocraties et ont des choix démocratiques. Certes, la grande majorité des orthodoxes sont des conservateurs sociaux, ce qui fait de nous, aux yeux des Occidentaux, des gens de droite (« fascistes »), mais nous sommes aussi pour la justice sociale, la santé et l’éducation gratuites, ce qui fait de nous, aux yeux des Occidentaux, des gens de gauche (« socialistes »). Tout le contraire des néoconservateurs, qui sont des libéraux sociaux et des libéraux économiques, des LGBT qui prônent plus de capitalisme en mode loi de la jungle, et sont anti-famille et anti-nation. Comme les Chinois et les autres non-occidentaux, nous sommes pour des politiques pro-famille et pro-nation qui unissent le peuple. Cela explique à la fois le président Poutine, son parti « conservateur » appelé « Russie unie » et sa politique nationale de réunification de la Russie en Ukraine, ainsi que les politiques de « marché libre socialiste » du parti « communiste » chinois.

L’Église orthodoxe compte 1 000 évêques. 400 d’entre eux appartiennent à l’Église orthodoxe russe. Toutefois, les évêques orthodoxes les plus respectés se trouvent probablement en Serbie et en Ukraine, pays persécutés, et non en Russie. Une fois que l’Église orthodoxe russe aura été débarrassée des américanisés corrompus qui se trouvent en son sein, elle deviendra un rival spirituel inégalable pour les États-Unis. Car si certains traîtres peuvent avoir du pouvoir dans l’Église, ils n’ont aucune autorité dans l’Église. Ceux qui ont l’autorité dans l’Église, qui ont le respect et la révérence du peuple, sont les saints et les justes et ceux qui sont considérés comme des saints, des anciens et des justes, dont quelques-uns sont évêques, la plupart ne le sont pas, et dont certains ont fait des prophéties.

Sur les prophéties

Nous devons maintenant faire très attention à distinguer les prophéties des canulars et des fraudes des personnes qui cherchent à attirer l’attention et à gagner de l’argent. N’importe quel fraudeur peut se lever le matin et dire : « J’ai reçu un message sur l’avenir, j’ai fait un rêve sur l’avenir, et on m’a dit ceci et cela ». Non, je parle de paroles prononcées par ceux qui ont l’autorité depuis des décennies et des générations, qui sont vénérés pour leur vie humble, de saints ou d’anciens qui seront déclarés saints par le peuple, s’ils ne l’ont pas déjà été. En d’autres termes, nous ne parlons pas de l’idiotie de George Bush « Dieu m’a dit d’envahir l’Irak ». Nous parlons du spirituel.

Il faut ajouter ici que toutes les prophéties authentiques sont conditionnelles. Les prophéties ne sont que des avertissements, dont les échéances peuvent être repoussées de centaines, voire de milliers d’années. Les gens peuvent changer leurs habitudes et la réalisation des prophéties est alors reportée. Les prophéties restent vraies, mais leur application peut être retardée, en fonction des réactions humaines aux avertissements qu’elles contiennent. Ne doutez jamais que les gens peuvent regretter, revenir en arrière et changer. Mais ne doutez jamais non plus que les prophéties se réaliseront, s’il n’y a pas de changement de comportement une fois l’avertissement lancé.

Revenons maintenant au commentateur qui a demandé : « Batiushka, dites-nous comment lire vos prophéties ». Tout d’abord, je n’ai pas de prophéties. Je ne suis en aucun cas un prophète. Mais je connais des prophéties qui sont pertinentes ici. Celles par exemple de saint Séraphin de Sarov (+ 1833), de saint Jean de Cronstadt (+ 1908), de saint Aristocleus l’Athonite (+ 1918), de l’archevêque Théophan de Poltava (+ 1940), de saint Séraphin de Vyritsa (+ 1949), l’ancien Séraphin de Belgorod (+ 1982), avec la bénédiction duquel j’agis, saint Paisios l’Athonite (+ 1994), que j’ai rencontré, l’ancien Nikolaï Guryanov (+ 2002), que je vénère, et l’ancien Jonas d’Odessa (+ 2012), sur la tombe duquel je prie.

Prophéties

Voici quelques-unes de leurs prophéties : Saint Jean de Cronstadt a dit que « la délivrance de la Russie viendra de l’Est ». À la fin de sa vie, saint Aristocleus a dit que « la fin viendra par la Chine. Il y aura une explosion extraordinaire et un miracle sera révélé par Dieu ». L’archevêque Théophane de Poltava a déclaré qu’il devait y avoir un tsar prédestiné par Dieu et que la restauration de l’orthodoxie en Russie provoquerait la haine du monde, qui « prendra les armes contre la Russie ». Cela a été confirmé par l’aîné Nicholas Guryanov, qui a prédit que le président Poutine sera remplacé par un tsar, comme l’avait également prédit saint Paisios l’Athonite.

L’aîné Iona, bien-aimé des orthodoxes d’Odessa, a déclaré : « Après moi, il y aura une Pâques sanglante, une Pâques affamée et une Pâques victorieuse ». Bien sûr, comme pour toutes les prophéties, les interprétations varient. Une Pâques sanglante se réfère-t-elle à 2022, une Pâques affamée à 2023 et une Pâques victorieuse à 2024 ? Certains disent qu’une Pâques victorieuse peut se référer à 2023. Si seulement il pouvait en être ainsi… Saint Seraphim de Sarov a prédit que :

« Vers cette époque, les évêques deviendront si impies qu’ils surpasseront dans leur impiété les évêques grecs de l’époque de Théodose le Jeune, de sorte qu’ils ne croiront même plus au dogme principal de la foi chrétienne… On commencera à prêcher la repentance mondiale ».

Vous pouvez rejeter tout cela comme une absurdité, si vous le souhaitez. Mais vous devrez quand même admettre qu’il y a de curieuses coïncidences. Et que ce n’est pas un non-sens pour les chrétiens orthodoxes, russes ou non. Nous voyons que la Maison Blanche ne pense qu’en termes de suprématie mondiale par la force et que, pour elle, la véritable bataille du 21e siècle n’est pas entre les États-Unis et la Russie, utilisant l’Ukraine comme son « incident du Tonkin », mais entre les États-Unis et la Chine utilisant Taïwan comme son « incident du Tonkin ». Pour nous, une Russie purifiée sera le véritable rival, car c’est là que se trouve le potentiel spirituel. La Chine n’a que le potentiel industriel. Ce que les laïcs américains ne comprennent pas, c’est que la domination à long terme du monde ne passe pas par le pouvoir séculier, qui n’est qu’à court terme, mais par le pouvoir spirituel, qui est à long terme. La Maison Blanche est comme le gouverneur romain Ponce Pilate qui a demandé au Christ : « Qu’est-ce que la vérité ? » parce qu’il avait un esprit séculier. Il n’y avait pas de réponse à sa question parce qu’il avait posé la mauvaise question. Il regardait la réponse en face. Sa question aurait dû être : « Qui est la Vérité » ? Et nous sommes là, à éviter l’Armageddon nucléaire et nous continuerons à le faire, aussi aveugle que soit Ponce Pilate.

Batiushka
Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Les vérités bien cachées sur la guerre d’Ukraine orchestrée par les Khazars

[Source : numidia-liberum via profession-gendarme.com]

Par Biblicism Institute

La vérité sur le conflit avec la Russie. Et la mort imminente du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale

 « En temps de guerre, la vérité est si précieuse, qu’elle doit toujours être protégée par un rempart de mensonges. »

Winston Churchill

Le conflit actuel entre les États-Unis et la Russie est dû à une raison simple : les Ashkénazes, également connus sous le nom de Juifs ashkénazes. Ils ont de nombreux comptes à régler avec la Russie.

[Note de Joseph : Tant que l’Humanité se polarisera sur le corps, sur la personnalité et/ou sur la prétendue « race » au détriment de l’esprit ou de l’âme, les conflits existeront.
D’un point de vue eschatologique, la destinée de l’Humanité est de sortir du matérialisme qui d’après plusieurs traditions découle d’une influence non humaine, celle des dieux serpents, des démons, des dragons ou encore des anges déchus. En termes plus modernes ou ufologiques, on parle plutôt d’entités intraterrestres ou extraterrestres, comme des Reptiliens ou des Dracos. Le chef de tels êtres a été désigné comme étant le roi ou le prince de ce monde, et dénommé Satan, Lucifer ou le Diable par les chrétiens. Et bien entendu, s’il est réel, l’Humanité abandonnée à elle-même n’aura quasiment aucune chance de se libérer tant et aussi longtemps qu’une masse critique d’êtres humains ne transcendera pas sa nature animale pour atteindre sa dimension divine ou bien sans le concours d’êtres hors du commun tels que le Christ si jamais il revient. Car notamment ce Satan joue sur l’orgueil, la peur de la mort, les désirs sexuels, le besoin de sécurité… des individus pour les éloigner de leur âme et en faire des psychopathes narcissiques, les meilleurs serviteurs humains qu’il puisse trouver. Et ces derniers ne se trouvent certes pas seulement parmi les élites ashkénazes ou khazares, même s’ils peuvent s’y trouver de manière plus concentrée qu’ailleurs parce que le prince de ce monde aurait jeté son dévolu sur cette branche humaine particulière. Aucune ethnie, aucune idéologie, aucune religion, aucun mouvement humain n’est à l’abri. Et des victimes des actes de tels individus alors coupés de leur dimension divine se trouvent partout.]

Vengeance 1

Permettez-moi de transmettre un peu de tableaux chronologiques alors que nous nous plongeons dans le fond du conflit.

Les Ashkénazes sont les descendants des Gentils (Goy) Ashkénazes, les Japhetites :

« Les fils de Japhet étaient Gomer, Javan… Les fils de Gomer : Ashkenaz, Riphath et Togarmah. » Genèse 10:2,3

« Par ceux-ci étaient les îles des Gentils divisées dans leurs terres ; chacun selon sa langue, selon sa famille, selon sa nation. » Genèse 10:5

C’est un peuple turc résilient et itinérant. Les Ashkénazes ont le don de se réinventer. Ils sont d’abord apparus dans les annales mondiales en tant que Scythes ou Sakadéens, selon la phonétique régionale, et ils étaient réputés notoirement barbares,

« En qui il n’y a ni Grec, ni Juif, ni Circoncision, ni Prépuce, ni Barbare, ni Scythe, ni esclave, ni libre ; mais Christ y est tout, et en tous.. » Colossiens 3 : 11

Le mot Scythe ou Sakadéen vient du mot Saka — avec sa racine verbale iranienne Sak, signifiant errer. L’Empire iranien, alors nommé Parthie et attenant à la Scythie, a influencé ce mot.

Les Scythes ont colonisé l’Eurasie centrale qu’ils ont conquise avec leur frère Gentil Togarmath et divers autres cousins, s’étendant sur une vaste étendue de terre qui englobait, mais sans s’y limiter, des parties de la Turquie et de l’Iran actuels. Leur frère Gentil, Riphath, ainsi que les descendants de leur oncle Javan se sont installés en Grèce.

Plus tard, ils se sont réinventés et se sont installés sur une terre qu’ils appelaient Khazaria — du mot Qasar, avec sa racine turque Qaz, signifiant errer — suite à l’éclatement de l’empire des steppes de la Turquie occidentale. Ensuite, le pays s’est converti en masse au judaïsme/pharisaïsme, entre 740 et 920 apr. J.-C., juste pour rester indépendant des deux empires concurrents de l’époque, le christianisme et l’islam.

« Le judaïsme était la religion qui faisait le plus de prosélytisme », a expliqué l’historien juif Shlomo Sand. « La conversion de masse la plus importante s’est produite au 8e siècle, dans l’immense royaume Khazar entre les mers Noire et Caspienne. »

(([1] Comment fut inventé le peuple juif
Antisionisme/antisémitisme : Shlomo Sand adresse une lettre ouverte à Macron, « inculte politique> »
L’Ancien Testament et le génocide))

Puis, Sviatoslav Ier de Kiev détruisit la Khazarie vers 1048 et l’absorba dans la Russie de Kiev, un territoire qui deviendra plus tard une partie de l’Empire russe.
Dans la Russie impériale, les Ashkénazes étaient étroitement contrôlés et enfermés dans la zone de résidence, qui, selon Wikipédia, « était une région occidentale de l’Empire russe avec des frontières variables qui existaient de 1791 à 1917 où la résidence permanente des Juifs était autorisée, et au-delà de laquelle la résidence juive, permanente ou temporaire, était pour la plupart interdite. »

Un traitement pour lequel les Ashkénazes — alias le peuple « Jamais oublier, jamais pardonner », sauf lorsqu’ils commettent eux-mêmes des crimes contre l’humanité — n’ont jamais disculpé la Russie.

Juifs ashkénazes khazars 1878

Attendant leur heure, ils ont nourri leur haine et comploté leur vengeance avec une nouvelle réinvention. Ils sont devenus le pouvoir derrière les odieux bolcheviks qui ont pris le contrôle du gouvernement russe dans les années 1910, tué 66 millions de chrétiens, dont 200 000 membres du clergé chrétien, et détruit 40 000 églises.(([2] Document le plus controversé de l’histoire d’Internet : L’histoire cachée de la mafia khazare incroyablement perverse
– « L’antisémitisme » en Union soviétique
Comment les juifs de Harvard pillent la Russie
En 1994, les juifs Chabad ont comploté pour exterminer les Slaves (partie 2)
Journaliste israélien : Les pires meurtriers du XXe siècle étaient Juifs !
La Clé du Mystère (Partie 4). LE COMMUNISME, MOYEN DE CONQUÊTE JUIVE
– Le rôle juif dans la révolution bolchevique
– LECTURE ESSENTIELLE. La Controverse de Sion
Les juifs russes considèrent les goyim comme leur propriété
– Poutine et ses juifs (partie 1)
Poutine et ses juifs (partie 2)
Que disent Jésus, Einstein, Voltaire, Soljenitsyne, Goethe, Liszt sur l’antisémitisme ?
Russie. Le « meurtre rituel juif » de la famille impériale russe
– Russie. Les atrocités inimaginables commises par les Juifs bolcheviques contre les Gentils : des preuves irréfutables.
Soljenitsyne condamne l’influence juive sur le peuple russe
Vladimir Poutine : « 80 à 85 % des bolcheviques au pouvoir en URSS étaient juifs. »))

Soljenitsyne avec Poutine

« Vous devez comprendre que les principaux bolcheviks qui ont pris le contrôle de la Russie n’étaient pas des Russes », a révélé le célèbre écrivain chrétien russe Alexandr Soljenitsyne. « Ils détestaient les Russes. Ils détestaient les chrétiens. Poussés par la haine ethnique, ils ont torturé et massacré des millions de Russes sans la moindre once de remords humains. Ceci ne doit pas être surestimé. Le bolchevisme a commis le plus grand massacre humain de tous les temps. Le fait que la majeure partie du monde ignore et ne se soucie pas de cet énorme crime est la preuve que les médias mondiaux sont entre les mains des perpétrateurs ».

La grande majorité de ces bolcheviks vicieux étaient des juifs ashkénazes tels que Vladimir Lénine, Léon Trosky, Lev Kamenev, Gregory Zinoviev, Yakov Sverdlov et Grigory Sokolnikov. Ils ont été financés par des banquiers ashkénazes de New York et de Londres(([3] STUPÉFIANT. La City de Londres, aux mains des juifs, est le centre mondial de blanchiment de l’argent sale)), tels que Rothschild Bank et Jacob Schiff of Kuhn and Loeb & Co. qui ont eux-mêmes défendu l’idéologie destructrice de l’ashkénaze Karl Marx, et ont trouvé rentable d’investir dans la conquête désastreuse de la Russie par les communistes, tout en gagnant des dollars dans le processus en pillant le pays via des agents bien placés qui seront plus tard connus sous le nom d’« oligarques ».

L’ensemble de l’empire soviétique russe s’est effondré en 1991. Ainsi, les Ashkénazes ont réussi à mettre la Russie à genoux.

Le Round 1 de la vengeance a ainsi été accompli.

Vengeance 2

La Khazarie chevauchait l’Ukraine et la Crimée

Aujourd’hui, la Russie est sous le feu des critiques pour le conflit en Ukraine. Un conflit déclenché par la néoconservatrice ashkénaze Victoria Nuland au département d’État américain, avec son mari ashkénaze Robert Kagan(([4] – La guerre sans fin : une juteuse affaire de famille (sioniste)
–  Une revenante : Victoria Nuland)) travaillant en arrière-plan via des organisations puissantes telles que Project for a New American Century, la Brookings Institution et le Council on Foreign Relations. L’ashkénaze George Soros a également contribué financièrement à la « révolution » ukrainienne de Maïdan.

« De nombreux participants aux manifestations » EuroMaidan « de Kiev étaient membres d’ONG financées par Soros et / ou ont été formés par les mêmes ONG dans les nombreux ateliers et conférences parrainés par la Fondation internationale de la Renaissance (IRF) de Soros et ses divers instituts d’Open Society. et fondations », a écrit William F. Jasper dans The New American. « L’IRF, fondée et financée par Soros, se vante d’avoir donné » plus que toute autre organisation donatrice « à la » transformation démocratique « de l’Ukraine. »

En d’autres termes, les Ashkénazes — ou les néo-et-vrais-cons [néoconservateurs] américains qui sont majoritairement juifs — aiguillonnent l’ours russe en excitant le chien américain. Le chien ne peut pas vraiment refuser de réagir parce que le groupe de pression juif AIPAC le tient par la laisse, soudoyant à la fois les républicains (Trump inclus) et les démocrates, qui ne sont que des putains politiques prêtes à trahir leur pays et à risquer la paix du monde. Et rappelez-vous, l’AIPAC est contrôlé par de puissants chefs d’entreprise américains ashkénazes. Découvrez comment les Juifs ashkénazes ont conquis l’Occident.

Leur seul but est de détruire à nouveau la Russie en allumant un incendie dans son ventre, l’Ukraine. Un incendie qu’ils prévoient de propager en Russie proprement dite par la guerre économique et militaire — un peu comme ce qu’ils ont fait à l’Allemagne avec le boycott économique de 1933 suivi d’un conflit militaire total. Pourquoi ?

1. Parce que la Russie a eu le culot de se relever de ses cendres encore chaudes induites par les Ashkénazes.

2. Parce que la Russie a eu la témérité d’arrêter leurs agents mafieux bien placés connus sous le nom d’« oligarques », dont beaucoup ont fui le pays vers l’Israël de l’apartheid(([5] Israël est un refuge sûr pour les escrocs juifs
–  Comment les pédophiles juifs se cachent de la justice en Israël
–  La Maffia israélienne. Trafic d’organes humains et Pédophilie
–  Les malfrats israéliens dépouillent des milliers d’Américains et d’Européens, grâce à des gouvernements complices
–  À quel point la guerre contre la Russie est-elle juive ? Soyons honnêtes sur ceux qui en font la promotion)), à partir duquel ils ne peuvent plus violer la Russie et voler ses ressources pour enrichir encore plus l’élite juive.

3. Parce que la Russie a eu l’audace d’entraver la guerre américaine contre la Syrie, qui a été orchestrée par l’AIPAC au profit d’Israël, un ignoble pays d’apartheid qui escroque encore et encore le peuple américain.

4. Parce que, comme l’explique David Sant, « la position de la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto est une épine dans la patte de la bête atlantiste depuis la guerre froide. La volonté de la Russie d’utiliser son armée pour défendre ses alliés en Syrie, en Ukraine et en Arménie présente un facteur de risque incontrôlable pour l’hégémonie (sioniste) anglo-américaine. Ils ne peuvent pas le tolérer. La Russie a utilisé son veto au Conseil de sécurité à plusieurs reprises pour bloquer le bellicisme américain. »

5. Parce que la Russie menace la domination juive ashkénaze du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et émise par la Réserve fédérale contrôlée par les juifs : un monopole que la Russie est en train de défaire avec sa réémergence mondiale inattendue, en particulier en Europe, en Asie et au Moyen-Orient où le commerce avec la Russie contourne le dollar américain. Un tel retour de l’ours russe est quelque chose que l’élite juive essaie d’empêcher depuis la dissolution de l’Union soviétique. Ils ont été implacables dans leurs efforts pour maintenir le pays en érigeant des murs économiques et, plus tard sous Poutine, des sanctions paralysantes pour empêcher un tel scénario. Anuradha Chenoy explique :

« … Le gouvernement des États-Unis, en tant qu’émetteur de la monnaie de réserve mondiale, ne s’intéresse qu’à une chose : la prolifération du dollar américain. Ce seul fait est tout ce qu’il faut saisir pour vraiment comprendre la politique étrangère américaine.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Cela signifie que le gouvernement américain, en collusion avec la Réserve fédérale, a la capacité d’imprimer le dollar américain à volonté… et peut exporter son inflation vers le reste des nations du monde. Toute nation qui souhaite s’engager dans le commerce international, y compris l’achat de matières premières telles que le gaz naturel ou le pétrole, doit maintenir d’énormes réserves de dollars américains pour ses achats.

Le monde, en effet, agit comme une éponge pour absorber l’inflation américaine, permettant au gouvernement américain d’accumuler des déficits obscènes qui permettent un budget militaire massif et enrichissent une très petite partie de la population américaine au détriment non seulement de la population mondiale, mais aussi de la classe ouvrière américaine.

Quant à toute nation qui veut se libérer du dollar américain, nous ne savons que trop bien ce que les États-Unis lui réservent… C’est là qu’intervient la Fédération de Russie. Si l’on veut vraiment comprendre pourquoi l’establishment américain déteste la Russie sous Vladimir Poutine, il suffit de comprendre le rôle du dollar dans le monde. La Russie est une menace directe pour la prolifération du dollar américain.

Pour sa part, la Fédération de Russie est devenue assez résiliente au cours des 20 dernières années et beaucoup moins sensible à toute pression ou influence extérieure… La Russie est une nation souveraine qui n’est pas intimidée par les États-Unis.

Les États-Unis ne peuvent pas simplement lancer une frappe militaire contre la Fédération de Russie comme ils l’ont fait en Irak et en Libye et dans de nombreux autres pays qui ont rejeté l’hégémonie du dollar. La Russie a désormais le pouvoir d’empêcher la prolifération du dollar américain. Pour revenir à l’analogie de l’éponge : la Russie réduit la taille de l’éponge. Cela laisse le gouvernement américain avec un nombre de plus en plus petit de pays vers lesquels exporter l’inflation en dollars. Plus l’éponge devient petite, plus la politique étrangère américaine devient désespérée, alors que les dirigeants américains essaient par tous les moyens de préserver leur emprise sur la puissance mondiale… »

…. Tout cela au profit d’une petite élite juive et de leur pays d’apartheid qui leur sert de refuge au cas où les choses cesseraient soudainement d’aller dans leur sens. L’apartheid israélien n’existe pas en tant que foyer pour tous les Juifs à cause du soi-disant antisémitisme mondial, comme ils le prétendent, mais c’est :

a) le protecteur de la Réserve fédérale contrôlée par les Juifs — l’agence d’espionnage d’Israël, le Mossad, espionne les politiciens américains et les fait chanter avec leur linge sale, en même temps que l’AIPAC les soudoie sans vergogne, assurant ainsi la domination juive sur le dollar américain, la monnaie de réserve actuelle du monde ;

b) l’exécuteurchargé de détruire tout pays qui refuse d’utiliser le système financier judéo-américain et son dollar fiduciaire comme principal outil de commerce ;

c) le sanctuaire pour les criminels élitistes juifs — en particulier lorsqu’il y aura une véritable révolution américaine, similaire à ce qui s’est passé en Russie sous Poutine, qui cible les oligarques juifs détruisant l’économie américaine pour s’enrichir.

Par conséquent, parce que la Russie est une menace pour l’emprise de l’élite juive américano-ashkénaze sur le pouvoir mondial, elle est ciblée. Et ce qui suit a été lancé :

1) une guerre économique de la terre brûlée contre le pays afin de le détruire intérieurement ;

2) l’OTAN empiétant sur les frontières de la Russie, contrairement aux accords précédents, pour mieux lui faire la guerre dans un futur proche ;

3) les dirigeants juifs ukrainiens et leurs bataillons néonazis commettant des crimes de guerre et le nettoyage ethnique des Russes dans la région ukrainienne du Donbass en quête d’indépendance, qui est habitée principalement par des Russes, afin d’inciter la Russie à une opération militaire pour protéger ses compatriotes russes là-bas, puis les vilipender et imposer des sanctions économiques plus paralysantes.

La vengeance Round 2 est en cours.

Vengeance 3

Après la destruction de la Khazarie, un grand nombre d’Ashkénazes se sont dispersés à l’Est et à l’Ouest à travers l’Europe et se sont réinventés en tant que Juifs errants ou Juifs errants (Khazars/Sakadéens ou Scythes). Cette étiquette n’avait rien à voir avec un désir de Palestine, mais un désir de Khazarie ou peut-être un désir d’une nouvelle terre, n’importe quelle nouvelle terre. Voici un extrait de Wikipédia :

« En 1903, Theodore Herzl a présenté le programme de l’Ouganda britannique [comme foyer juif] au sixième congrès sioniste à Bâle.

À la fin des années 1930, la Ligue sioniste britannique a envisagé un certain nombre d’autres endroits où une patrie juive pourrait être établie. La région de Kimberley en Australie a été envisagée jusqu’à ce que le gouvernement Curtin (en fonction : 1941-1945) rejette la possibilité.

Avec le soutien du Premier ministre de Tasmanie de l’époque, Robert Cosgrove (en poste depuis 1939), Critchley Parker proposa une colonie juive à Port Davey, dans le sud-ouest de la Tasmanie. Parker a arpenté la région, mais sa mort en 1942 a mis fin à l’idée.

L’oblast autonome juif créé dans l’Extrême-Orient russe en 1934 représentait une approche soviétique pour fournir une patrie juive. »

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre se sont assimilés à contrecœur dans toutes les Amériques. Cependant, la grande majorité a émigré en Palestine où ils ont créé de nombreux groupes terroristes tels que Irgun, le Stern gang, et Haganah.. Ils ont terrorisé la population palestinienne, tué des milliers de personnes et forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leurs maisons et à se réfugier dans les pays arabes voisins. Par conséquent, ils ont volé la Palestine et l’ont rebaptisée Israël afin de se réinventer en tant qu’Hébreux et tromper les chrétiens crédules en Occident.

« Il est certain qu’il n’y a pas de continuum ethnique ou racial entre les israélites bibliques et les Khazars (ashkénazes) qui dirigent l’État juif », a écrit Gilad Atzmon, écrivain et musicien juif.

Dans leurs pays d’adoption en dehors d’Israël, y compris les États-Unis et l’Europe, les Ashkénazes sont devenus des puissances financières et influentes, non pas parce qu’ils sont juifs — au fond, la majorité d’entre eux ne sont vraiment pas religieux du tout et s’en fichent — mais parce que ce sont des rapaces avisés. Ils ont beaucoup appris de leur errance à travers l’histoire. Ce sont les ultimes nomades.

Était-ce dans l’esprit de Poutine ?

Se pourrait-il qu’après deux échecs idéologiques successifs sous les formes du communisme et la destruction actuelle au ralenti du sionisme en Israël, quelque part au plus profond de l’esprit des dirigeants ashkénazes purs et durs se trouve un plan pour une nouvelle réinvention ?

Cette réinvention sera-t-elle la reconquête de leur Khaganat Khazar — une terre située au plus profond de la Russie et englobant l’Ukraine et la Crimée ? Est-ce pour cela que Poutine a soudainement rattaché la Crimée à la Russie ?

Se pourrait-il que le plan des Ashkénazes soit de reprendre et de réinstaller leur ancienne Khazarie après la chute probable de l’apartheid Israël ? Est-ce la raison pour laquelle le président dûment élu de l’Ukraine a été destitué de force en 2014 afin d’installer un gouvernement fantoche avec un nouveau Premier ministre nommé Arseni Iatseniouk, qui, selon The Guardian, essayait de cacher ses racines juives ?

Arseni Iatseniouk a ensuite été remplacé par un autre Juif, Volodymyr Groysman, avec un président juif sniffeur de coke [une tantouse idole des télévisions occidentales] Volodymyr Zelensky, un comédien cochon et grossier (voir la vidéo ci-dessous), qui aurait été « élu » (qui a volé 850 millions de dollars au Trésor ukrainien) ; faisant ainsi de l’Ukraine à ce moment-là le seul pays au monde, en dehors d’Israël de l’apartheid, dont le président et le Premier ministre étaient tous deux juifs, indiquant ainsi la direction vers laquelle le pays se dirigeait. D’ailleurs, Zelensky ne s’en cache pas, il a déclaré :

« L’Ukraine deviendra le Grand Israël ».

[Comment Zelensky, à gauche, joue du piano]

Wayne Madsen explique la conspiration derrière ce concept ukrainien du Grand Israël :

« L’histoire explosive du Times of Israël sur les racines khazares des Ashkénazes a également révélé qu’Israël, sachant qu’un État palestinien est inévitable, compte tenu de la pression croissante de l’Europe, se prépare à transférer des colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. Les recherches avancées d’Israël en génétique ont abouti à l’établissement d’une lignée ADN directe entre les Ashkénazes d’Israël et les Khazars qui ont été dispersés à travers l’Europe centrale et orientale après que la Russie a conquis l’empire khazar au 11e siècle…

En Ukraine, le soi-disant “deuxième Israël” (le magnat milliardaire juif ukrainien), Ihor Kolomoisky et Kiev ont enrôlé un certain nombre d’anciens membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, y compris le bataillon (nazi) Azov. L’une des unités israéliennes est connue sous le nom de “Casques bleus de Maïdan” et est commandée par un Israélien utilisant le pseudonyme “Delta”. Si Israël n’avait pas intérêt à étendre son influence en Ukraine, il pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre en Ukraine…

Certains russophones du Donbass se méfient des intentions des pro-israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoisky a recruté un certain nombre de néonazi de l’ouest de l’Ukraine et d’Europe pour combattre dans ses bataillons dont les organisations de droite ont toujours souscrit à l’idée d’une future “bataille royale” entre la Russie et les restes de la Khazarie en Israël, en Ukraine, en Pologne et dans la République de Géorgie pour venger la défaite de la Khazarie au XIe siècle face à l’Empire russe. »

Il est tout à fait possible que les Israéliens ne soient pas seulement intéressés par la vengeance et la réinstallation des voleurs de terres juifs (c’est-à-dire des colons) de la Cisjordanie de Palestine dans une région du Donbass ethniquement nettoyée et exempte d’indigènes russes, en particulier lorsque l’establishment juif d’Israël a juré qu’il n’y aura jamais d’État palestinien, et encore moins d’expulser les voleurs de terres juifs des terres volées en Cisjordanie.

Leur plan ouvertement discuté pour que les voleurs de terres israéliens se « réinstallent » en Ukraine pourrait être une couverture pour le but plus néfaste de reconquérir l’ensemble de leur Khaganat Khazar où une grande partie de la population juive d’Israël de l’apartheid, en particulier ceux qui n’ont pas de double passeport de leurs pays d’origine, migrera une fois que la Grande Guerre éclatera au Moyen-Orient.

« En regardant en arrière dans l’histoire, il faut admettre que ces terres sont les anciennes terres ancestrales de la Khazarie juive, c’est-à-dire Israël, capturées par la Rus’ de Kiev (l’ancien État de Russie avec la capitale à Kiev) au Xe siècle », a pontifié il y a 25 ans le rabbin Menahem Mandel Schneerson, un aspirant Messie trompeur. « Les Slaves sont des hôtes temporaires sur ces terres et sont susceptibles d’être expulsés. Nous reviendrons sur ce territoire et construirons la Grande Khazarie — l’État juif — sur ces terres fertiles de la même manière qu’il y a 50 ans, nous avons créé Israël, en évinçant les Palestiniens. Les Israéliens s’installeront partiellement ici et nous chasserons le bétail slave loin au nord, au-delà de Moscou. Il y aura un petit Territoire du Nord, une réserve avec une population compacte — une réserve, comme les réserves indiennes en Amérique. »

Mais les Juifs ashkénazes seraient-ils d’accord avec juste l’Ukraine — moins la Crimée, le Donbass et le Sud (tous les territoires russes avant 1922, habités par des Russes de souche et récemment annexés à la Russie proprement dite par vote populaire) — comme nouvelle base à partir de laquelle ils projetteraient de détruire leur perpétuel ennemi russe, ainsi que tous les autres ennemis imaginaires, et de préserver leur emprise sur le système financier mondial en utilisant leur émission par la Réserve fédérale de dollars américains fiduciaires comme monnaie de réserve mondiale incontestée ?

Vengeance Round 3 ? Niet.
ET L’ARROGANCE S’ARRÊTE ICI

La cabale juive contrôlant le monde financier occidental pensait que la patience russe face à leur agression incessante en Ukraine pour déstabiliser leur pays était une faiblesse, et donc une erreur de calcul.

« C’est un fait qu’au cours des 30 dernières années, nous avons patiemment essayé de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN concernant les principes d’une sécurité égale et indivisible en Europe », a déclaré Poutine en février 2022. « En réponse à nos propositions, nous avons invariablement été confrontés soit à des tromperies cyniques et à des mensonges, soit à des tentatives de pression et de chantage, tandis que l’alliance nord-atlantique continuait de s’étendre malgré nos protestations et nos inquiétudes. Sa machine militaire est en mouvement et, comme je l’ai dit, s’approche de notre frontière même. »

Maintenant, la Russie a agi, et après une longue hibernation, l’ours s’est réveillé avec fureur. Poutine a ordonné à son armée de libérer la région du Donbass des Ukronazis et de démilitariser et dénazifier entièrement l’Ukraine (c’est-à-dire que la région du Donbass sera coupée de l’Ukraine et deviendra indépendante tandis que l’Ukraine doit être ramenée dans l’orbite de la Russie et loin du contrôle juif).

Le Juif nazi-sioniste immoral :
le président ukrainien Zelensky,
Secteur Droit, au défilé de la « fierté gay »

« L’opération militaire spéciale du président Poutine pour défendre le peuple du Donbass contre une offensive générale imminente du régime néonazi de Kiev est non seulement pleinement justifiée en droit international par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, mais elle est pleinement cohérente avec la praxis militaire et la doctrine de la légitime défense des États face à une menace imminente émanant d’un État voisin ou de forces ennemies », explique Heinz Dieterich, directeur du Centre des sciences de la transition (CTS) de l’Université métropolitaine autonome à Mexico et coordinateur du World Advanced Research Project (WARP).

Et si les conspirateurs sionistes/néocons et leurs politiciens occidentaux achetés et payés n’ont pas clairement compris le message, Poutine a fait cette déclaration sans équivoque :

« Je voudrais maintenant dire quelque chose de très important pour ceux qui pourraient être tentés d’interférer dans ces développements de l’extérieur. Peu importe qui essaie de nous barrer la route ou, a fortiori, de créer des menaces pour notre pays et notre peuple, ils doivent savoir que la Russie réagira immédiatement, et les conséquences seront telles que vous n’en avez jamais vu dans toute votre histoire. Peu importe comment les événements se déroulent, nous sommes prêts. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J’espère que mes paroles seront entendues. »

« J’ai vu la prospérité des méchants… Leur force est ferme… L’orgueil leur sert de collier ; La violence les couvre comme un vêtement… C’est ainsi que sont les méchants — toujours sans souci alors qu’ils continuent d’amasser des richesses… Sûrement (Seigneur) Tu les places sur un sol glissant… Comme ils tombent soudainement et sont détruits, complètement emportés par des terreurs ! » Psaume 73:2,4,6,12,18,19

CONCLUSION : LA RUSSIE ET LE $ US

La Russie est dans le collimateur des barons voleurs juifs (alias les « élites » occidentales) depuis plus d’un siècle, et sa survie même dépend de sa capacité à repousser de toutes ses forces.

En fait, en affrontant les supplétifs néonazis ukrainiens formés par Israël de cette cabale juive satanique qui espère soumettre le monde et détruire le fondement chrétien de la civilisation occidentale, la Russie ne se bat pas seulement pour elle-même, mais pour l’Occident et toute l’humanité.

« La dictature des élites occidentales vise toutes les sociétés, y compris les citoyens des pays occidentaux eux-mêmes », a déclaré Poutine.

« C’est un défi pour tous. Ce renoncement complet à ce que signifie être humain, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles et la suppression de la liberté en viennent à ressembler à une “religion à l’envers” — le pur satanisme. Dévoilant de faux messies, Jésus-Christ a dit dans le sermon sur la montagne : “C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.” Ces fruits vénéneux sont déjà évidents pour les gens, et pas seulement dans notre pays, mais aussi dans tous les pays, y compris de nombreuses personnes dans le monde. Ouest lui-même. »

Avec une victoire de la Russie commencera la destruction du système financier par lequel cette mafia juive contrôle et influence le monde. Le Russe Andrei Bezrukov, membre du Présidium du Conseil de politique étrangère et de défense, est d’accord :

« Je veux dire que l’Occident a réussi à nous entraîner dans cette guerre. Peu importe comment nous avons essayé de résister, c’est leur victoire tactique. Ils ont réussi à heurter deux nations fraternelles l’une contre l’autre.

De cela, nous pouvons tirer la conclusion suivante — maintenant nous avons été pratiquement contraints, surtout après le dernier paquet de sanctions, dans une position où nous n’avons pas d’autre choix que de restructurer totalement notre économie, notre système financier et, en substance, notre politique intérieure.

Le fait est qu’en gagnant tactiquement et en réussissant à nous quereller avec le peuple ukrainien — la guerre, naturellement, est le niveau ultime de querelle — ils n’ont pas compris qu’en faisant cela, ils ont totalement détruit le système même qu’ils avaient construit dans le monde. Ce n’est pas encore visible, mais dans quelques mois, leurs chaînes financières coupées, leurs messages idéologiques brisés et leur système de sécurité brisé deviendront apparents. »

Bloomberg semble être du même avis et conclut comme suit :

« Expulser la Russie du système mondial critique — qui gère 42 millions de messages par jour et sert de bouée de sauvetage à certaines des plus grandes institutions financières du monde — pourrait se retourner contre lui, faisant grimper l’inflation, poussant la Russie à se rapprocher de la Chine et protéger les transactions financières de l’examen minutieux de l’Occident. Cela pourrait également encourager le développement d’une alternative SWIFT qui pourrait éventuellement nuire à la suprématie du dollar américain. »

Et lorsque le FMI se joint au chœur selon lequel les sanctions contre la Russie pourraient se retourner contre la position du dollar américain dans le monde, alors la situation devient vraiment grave.

« Le premier directeur général adjoint du FMI, Gita Gopinath, a averti que les sanctions occidentales contre la Russie, et plus précisément la confiscation des réserves libellées en dollars et en euros détenus par la Banque centrale russe, pourraient se retourner contre eux en rendant les autres banques centrales étrangères plus réticentes à détenir une si grande quantité de leurs propres réserves de change en dollars et en euros », a écrit Zero Hedge.

Prenant les choses d’un cran, Poutine a officiellement décrété qu’à partir du 1er avril 2022, la Russie n’acceptera que des roubles, de l’or ou des bitcoins comme paiement pour les exportations d’énergie vers des pays « inamicaux ».

« Si Poutine applique sa demande d’accepter uniquement les roubles, l’or ou le bitcoin pour les exportations d’énergie, le dollar perd instantanément une utilité significative dans le monde », a écrit Mike Adams. « Les pays qui souhaitent acheter de l’énergie à la Russie — qui comprend la plupart des pays européens — devront d’abord acheter des roubles, puis échanger des roubles contre de l’énergie. Cela donne aux roubles un soutien instantané aux matières premières… La dernière décision de Poutine menace l’avenir même de la monnaie dollar (fiat) et pourrait signifier le début de la fin pour le dollar. »

« Celui qui creuse une fosse y tombera et celui qui roule une pierre, elle retombera sur lui. » Proverbes 26:27


ADDENDA
Un rapide récapitulatif des sionistes ukrainiens

Par Pepe Escobar

Seuls les cerveaux morts à travers l’OTANstan — et il y en a des hordes — ne sont pas au courant de Maidan en 2014. Pourtant, peu de gens savent que c’est alors le ministre ukrainien de l’Intérieur Arsen Avakov, ancien gouverneur de Kharkov, qui a donné le feu vert à un groupe de 12 000 paramilitaires pour matérialiser des hooligans de football de la Sect 82 qui ont soutenu le Dynamo Kiev. C’est ainsi qu’est né le bataillon Azov, en mai 2014, dirigé par Andriy Biletsky, alias le Führer blanc, et ancien chef du gang néonazi des patriotes d’Ukraine.

Avec l’agent de l’OTAN Dmitro Yarosh, Biletsky a fondé Pravy Sektor, financé par le parrain de la mafia ukrainienne et milliardaire juif Ihor Kolomoysky (plus tard le bienfaiteur de la méta-conversion de Zelensky de comédien médiocre à président médiocre).

Il se trouve que Pravy Sektor était farouchement anti-UE — dites-le à Ursula von der Lugen — et politiquement obsédé par l’idée de relier l’Europe centrale et les pays baltes dans un nouvel intermarium sordide. Surtout, Pravy Sektor et d’autres gangs nazis ont été dûment formés par des instructeurs de l’OTAN.

Biletsky et Yarosh sont bien sûr des disciples de Stepan Bandera, collaborateur nazi notoire de la Seconde Guerre mondiale, pour qui les Ukrainiens purs sont proto-germaniques ou Scandinaves, et les Slaves sont Untermenschen.

Azov a fini par absorber presque tous les groupes néonazis en Ukraine et a été envoyé pour lutter contre le Donbass — leurs acolytes gagnant plus d’argent que les soldats réguliers. Biletsky et un autre dirigeant néonazi, Oleh Petrenko, ont été élus à la Rada. Le Führer blanc était autonome. Petrenko a décidé de soutenir le président Porochenko. Bientôt, le bataillon Azov a été incorporé en tant que régiment Azov à la Garde nationale ukrainienne.

Ils se sont lancés dans une campagne de recrutement de mercenaires étrangers — avec des personnes venant d’Europe occidentale, de Scandinavie et même d’Amérique du Sud.

Cela était strictement interdit par les accords de Minsk garantis par la France et l’Allemagne (et aujourd’hui de facto disparus). Azov a mis en place des camps d’entraînement pour adolescents et a rapidement atteint 10 000 membres. Erik « Blackwater » Prince, en 2020, a conclu un accord avec l’armée ukrainienne qui permettrait à son équipe renommée, Academi, de superviser Azov.

Ce n’est nul autre que la sinistre distributrice de biscuits Maidan, la virago Vicky « Fuck the EU » Nuland, qui a suggéré à Zelensky — tous deux, soit dit en passant, juifs ukrainiens — de nommer le nazi avoué Yarosh comme conseiller du commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi. L’objectif : organiser une guerre éclair sur le Donbass et la Crimée — la même guerre éclair dont le SVR, les renseignements étrangers russes, a conclu qu’elle serait lancée le 22 février, propulsant ainsi le lancement de l’opération Z.

Tout ce qui précède montre qu’en Ukraine, il n’y a aucune différence entre les néonazis blancs et les al-Qaïda/ISIS/Daesh de couleur brune. Ainsi les néonazis sont tout aussi « chrétiens » que les takfiris salafistes djihadistes d’ISIS sont « musulmans ».

Lorsque Poutine a dénoncé une « bande de néo-nazis » au pouvoir à Kiev, l’humoriste (qui sait jouer du piano avec son sexe et qui sait danser en tenue cuir et avec des talons hauts, d’où son succès en Occident) a répondu que c’était impossible car il était juif. Absurdité. Zelensky et son patron Kolomoysky, à toutes fins pratiques, sont des sionistes.

Alors même que des branches du gouvernement des États-Unis admettaient les néonazis retranchés dans l’appareil de Kiev, la machine Exceptionnaliste (US) a tout simplement fait disparaître le bombardement quotidien du Donbass pendant 8 ans. Ces 14 000 victimes civiles n’ont jamais existé.

SOURCE : State of the Nation


NOTES de H. Genséric




Lockdown Files : le ministre de la santé britannique Matt Hancock a fait une plaisanterie sur les puces injectées aux vaccinés

[Source : la-verite-vous-rendra-libres.org]

NDLR : les Lockdown Files continuent de faire parler d’eux. Aujourd’hui, les réseaux sociaux se sont enflammés sur la plaisanterie de l’ancien ministre de la santé britannique, Matt Hancock, au sujet des « puces injectées aux vaccinés ». Alors qu’il discutait avec le conseiller spécial pour les médias du ministère de la Santé, Damon Poole, au sujet de l’éventuel soutien de Bill Gates sur la plateforme d’évaluation des nouveaux variants (NVAP), Matt Hancock a suggéré en plaisantant à son interlocuteur : « Dis-lui que vu le nombre de personnes à qui je fais injecter ses puces, il m’en doit une ! ». Le Telegraph, qui a publié l’information, s’est empressé d’interpréter la conversation comme une blague sur la « théorie du complot » selon laquelle le programme de vaccination était utilisé comme un moyen de contrôler la population mondiale en implantant des micropuces. Cependant, la plaisanterie pourrait être comprise de façon bien moins légère, au regard des nombreuses découvertes faites sur les nanotechnologies présentes dans les injections Covid. Chacun se fera son propre avis. Dans tous les cas, on a bien compris qu’ils attendent l’approbation de Bill Gates, ce qui en soi est déjà un élément incriminant et un aveu du rôle majeur joué par Bill Gates dans la plandémie.


Publié par The Telegraph, le 5 mars 2023

Matt Hancock fait une blague sur la conspiration de Bill Gates sur le Covid

L’ancien ministre de la santé s’est moqué d’une théorie farfelue lorsqu’il a parlé d’obtenir le soutien d’un milliardaire de Microsoft.

Matt Hancock a plaisanté en disant que Bill Gates « m’en doit une » vu « le nombre de personnes à qui je fais injecter ses puces ».

Le secrétaire d’État à la santé de l’époque espérait obtenir l’aide du milliardaire de Microsoft, M. Gates, pour promouvoir une offre d’expertise britannique en matière d’identification des variantes de coronavirus lorsqu’il a lancé cette boutade en janvier 2021.

À l’époque, Internet était inondé d’affirmations farfelues selon lesquelles le programme de vaccination était utilisé comme un moyen de contrôler la population mondiale en implantant des micropuces microscopiques dans les bras des gens.

Certains ont suggéré que le génie du mal à l’origine de ce complot était M. Gates, qui a été l’homme le plus riche du monde.

Le 25 janvier 2021, Damon Poole, le conseiller médiatique de M. Hancock, lui a envoyé un message WhatsApp lui demandant s’il avait parlé à Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, de la plateforme d’évaluation des nouveaux variants (NVAP), qui offrait à d’autres pays l’expertise du Royaume-Uni pour détecter et évaluer les nouveaux variants dans le monde.

Traduction :

De nombreuses théories du complot concernant le vaccin Covid auraient été diffusées sur Internet par des médias pro-Kremlin.

Elles suggéraient notamment que M. Gates voulait implanter des dispositifs de localisation dans chaque être humain par le biais d’une vaccination de masse, et que les micropuces contenues dans les vaccins permettraient à Microsoft de « contrôler » l’ensemble de la population mondiale.

L’Union européenne a même publié de longs conseils sur la manière de persuader les gens que le complot des micropuces était une fiction.

Une autre théorie du complot populaire, qui aurait été diffusée par la Russie, était que le vaccin de l’Université d’Oxford/AstraZeneca était un « vaccin pour les singes » qui non seulement contrevenait aux droits des animaux, mais transformait également les gens en singes.

M. Gates n’a, en tout état de cause, pas soutenu le NVAP.




L’ignorance devient-elle totalitaire ?

[Source : arretsurinfo.ch]

Elle prend de plus en plus les aspects d’un totalitarisme médiatique occidental.

Par Patrick Lawrence

Les médias grand public ne nous informent plus

Lorsqu’il s’agit de savoir comment les médias mainstream nous informent sur le monde dans lequel nous vivons, on est obligé de constater qu’ils ne le font pas. Je viens de citer trois processus récents, tous liés à l’information publique d’importance suprême. Les grands quotidiens et les grandes chaînes de télévision en ont tout de même observé le mutisme presque total. Les rares exceptions sont celles qui misent sur leur distorsion et dissimulation.

Nous sommes désormais arrivés à constater que ces médias ne se sont pas seulement égarés mais qu’ils ont bel et bien cessé de considérer comme leur mission principale de nous informer sur le monde dans lequel nous vivons. Depuis 2001 – je justifierai dans un instant le choix de cette date – les médias se sont fixés pour objectif de créer une réalité alternative dans laquelle notre rôle, à savoir, nous les lecteurs et les téléspectateurs, est celui de se faire entourlouper. L’intention, poursuivie de concert par les médias et les institutions qu’ils prétendent couvrir, est de créer un état d’ignorance totale.

Au printemps 2013, après de nombreuses décennies passées dans les médias d’entreprise, j’ai rédigé mes premiers commentaires pour la publication indépendante Salon, à une époque où elle pouvait encore être prise au sérieux. Quelque temps auparavant, j’étais arrivé à la conclusion que plus rien de valable ne pouvait être obtenu au sein du mainstream des médias américains. Il fallait soit se retirer, soit renoncer à son intégrité. Au fond, je suis arrivé trop tard avec cette décision.

Mais quelque part, dans l’optimisme tenace caractérisant maint chroniqueur, sommeillait l’idée que le jour des comptes arriverait, un jour où les lumières se rallumeraient et où une sorte de processus de guérison ou de récupération commencerait. Les éditeurs, les directeurs d’antenne, les rédacteurs, les producteurs, les reporters – tous reprendraient conscience de l’idée qu’ils poursuivent un objectif suprême et qu’ils doivent le servir en son statut de pôle de pouvoir indépendant. Mais hélas, cette pensée s’est largement dissipée entre temps.

Le cas Twitter-Gate

A la mi-décembre Elon Musk, le nouveau patron de Twitter, a commencé à publier des mémos internes montrant noir sur blanc dans quelle mesure la plateforme de médias sociaux avait collaboré avec le Federal Bureau of Investigations [FBI] pour censurer les comptes de dissidents, de personnes de tous bords s’opposant à la doctrine libérale orthodoxe. Pour retracer la chronologie du mieux possible, mon cas peut servir d’exemple. Au cours de l’année passé, mon compte Twitter@thefloutist a été durablement bloqué parce qu’il figurait sur l’une des listes que le FBI remettait couramment à Twitter lorsqu’il ordonnait ses suppressions massives.

Le destin du « rapport Gerth » sur l’escroquerie du Russiagate

J’ai mentionné à d’autres occasions déjà la mise à nu, par Jeff Gerth, de la corruption des médias du début à la fin pendant l’escroquerie du Russiagate – un terme que j’aime puisqu’il en dit long.(([1] Thenation.com  du 30/05/19)) Et là encore, depuis le début du scandale, ils étaient nombreux parmi nous autres à  savoir que la presse et les diffuseurs dans les chaînes radio et télévision travaillaient en étroite collaboration avec la hiérarchie du Parti démocrate et diverses institutions gouvernementales – l’appareil de sécurité nationale, les forces de l’ordre, la Maison Blanche d’Obama – pour créer et entretenir ce coin de réalité alternative que j’ai mentionné. Le rapport Gerth était néanmoins stupéfiant pour nous tous, car il donnait une tournure définitive à l’affaire.(([2] Consortiumnews.com  du  7/02/23)) Cette affaire est classée, me suis-je dit en le lisant jusqu’au bout.

Le rapport de Seymour Hersh sur l’opération militaire clandestine des États-Unis aboutit à la destruction des gazoducs Nord-Stream

Le niveau extraordinaire dans les détails – littéralement, concrètement, en dollars et centimes – qui caractérise le rapport de Seymour Hersh sur la manière dont le régime Biden a planifié et mené l’opération clandestine de destruction des gazoducs du Nord Stream à  l’aide d’explosifs sous-marins a eu un effet similaire lorsque Hersh l’a récemment publié sur Substack.(([3] Seymourhersh.substack)) Pour moi, tout s’est déroulé de la même manière que celle pratiquée quant aux fichiers Twitter et au rapport de Gerth: la culpabilité de Washington est apparue en évidence auparavant déjà, mais les faits présentés ont soudé leurs véracité de manière irréfutable. Il n’y avait plus besoin de spéculer ou de s’expliquer.

…  et tout s’est passé sous silence

C’est donc arrivé, arrivé trois fois dans un laps de temps assez court. Quelle en est la signification pour nous autres, citoyens et chroniqueurs traités en dupes? Le moins que l’on puisse dire: nous ne nous trouverions pas au point où nous en sommes si nous étions une société honnête envers nous-même.

Personne au FBI, au ministère de la Justice, à la Maison Blanche de Biden, aucun ancien fonctionnaire de l’administration Obama ne s’est exprimé sur les révélations des fichiers Twitter. Personne au Congrès, n’a exercé une pression implacable sur Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux pour qu’ils renforcent leurs programmes de censure. Personne ne s’est senti obligé de le montrer du doigt. Les grands quotidiens et les chaînes d’information ne se sont en aucun moment penchés sur le fait des fichiers de Twitter. NPR(([4] (( National Public Radio (NPR) est une coopération de stations radio non-commerciales indépendantes, autant sur le les plans financier que légal (n.d.l.r.) )), la seule exception que j’ai pu trouver, a publié un article lamentable attribuant les documents Twitter à la prétendue détermination de Musk à répandre des « théories du complot». Quel manque de sérieux!

Mercredi matin, Glenn Greenwald a demandé sur son fil Twitter prompt: «Vous souvenez-vous qu’il y a trois semaines, la Columbia Journalism Review a publié un réquisitoire accablant, en quatre parties, sur les mensonges en série et l’insouciance des médias d’entreprise qui ont fait avancer l’affaire du Russiagate – écrit par un journaliste du «New York Times» récompensé d’ailleurs par le prix Pulitzer – témoignage que tout le monde a ignoré?»(( [5] https://twitter.com/ggreenwald/sta-tus /1625595631413633045 ))

« Bien installés sur leurs selles, ils continuent comme si rien n’était »

En l’espace de quelques semaines, l’une des grandes histoires de notre époque, lourde de conséquences, se retrouve engloutie dans les vagues du non-sens quotidien alors qu’il s’agissait de «se souvenir». Pendant des années, je me suis demandé comment les médias grand public réagiraient si la vérité sur l’affaire du Russiagate était enfin révélée, me disant qu’ils disparaîtraient discrètement par la porte de côté. Tout au contraire, dans ce cas aussi, ils ne prennent pas la peine de filer: ils restent confortablement assis sur leurs selles continuant comme d’habitude, sans qu’aucune idée de responsabilité n’ait la chance de perturber leur indolence routinière.

En ce qui concerne le remarquable rapport de Sy Hersh, eh bien, il est balayé par les représentants du gouvernement d’un revers de main le qualifiant d’« erroné» ou de «fiction», les médias grand public ne le mentionnant même pas. C’est donc ainsi qu’un Mack Truck(([6] Mack Trucks est un producteur américain de camions lourds renommés de leur apparence touffue (n.d.l.r.) )) se retrouve sous le tapis.

Seymour Hersh : « Entre-temps, la presse américaine grand public s’intéresse avant tout aux ragots médiatiques »

L’autre jour, Hersh a posté à ses abonnés une note qui résume bien la situation. Se référant au «New York Times» et au «Washington Post», Hersh écrit:

«Aucun de ces deux journaux n’a encore dit un mot sur l’histoire du pipeline, même pas pour citer le démenti de la Maison Blanche sur ma couverture. Les médias américains ont également ignoré les demandes officielles des représentants de la Russie et de la Chine sollicitant une enquête complète concernant l’histoire du pipeline. (Je ne peux m’empêcher de souligner qu’un journaliste du ‹Times› m’a appelé le jour où l’histoire du pipeline est parue. Je lui ai dit que je ne donnerais pas d’interviews. Il m’a demandé si je voulais bien répondre à une question. J’ai accepté. Il m’a demandé à combien de publications j’avais proposé l’histoire du pipeline avant d’arriver à ‹Substack›. De tels propos ridicules sont le signe que la presse mainstream américaine est désormais plus intéressée par les ragots médiatiques que par la sécurité nationale ou les questions de guerre et de paix).»

Il ne nous reste plus qu’à tirer des conclusions d’un nouveau genre – des conclusions aussi clairement noires et blanches que les preuves solides qu’Elon Musk, Jeff Gerth et Sy Hersh nous ont présentées concernant la nature du pouvoir officiel et médiatique et son exercice. Selon moi, six points sont de toute première importance.

« Le gouvernement américain s’est entièrement engagé dans un régime de sans lois »

Un, le gouvernement américain s’est entièrement engagé dans un régime de sans lois, tant sur le plan international que sur le plan intérieur. Il s’agit d’une attitude fondamentalement défensive, ce qui la rend d’autant plus dangereuse. J’attribue cela aux événements de 2001, lorsque le déclin de l’empire américain ne pouvait plus être nié – en privé, même si ce n’é tait pas le cas en public.

« Les médias américains dissimulent l’anarchie du gouvernement »

Deux, les médias mainstream américains s’efforcent par leurs moyens à eux de dissimuler cette anarchie officielle. Sinon, comment Washington pourrait-il diriger ainsi un empire mondial tout en cachant sa vulnérabilité si efficacement au public américain?

« L’industrie de la désinformation fonctionne désormais sans limites »

Trois, ce que nous appelons aujourd’hui l’industrie de la désinformation a évolué au cours de la dernière demi-douzaine d’années et fonctionne désormais sans restriction apparentes. Au cœur de cette entreprise malveillante se trouve la relation souvent anticonstitutionnelle entre les entreprises de médias, notamment les plateformes de médias sociaux, et de différentes parties de l’État administratif. Le Russiagate a été une combinaison de désinformation, de mensonges légalement opposables dans le cas de certains fonctionnaires et d’omissions. Le silence des médias en réaction au rapport Hersh équivaut à  une désinformation par omission.

« Exclusion du public américain »

Quatre, aujourd’hui le gouvernement américain opère dans un état d’isolement presque total vis-à-vis du public américain. Alors que les médias américains permettent cette réclusion, ils jouissent en même temps d’une pareille immunité, voire d’impunité. Les deux institutions, celle couverte et celle qui devrait les couvrir eux, se sentent plus à l’abri dans leur indifférence à l’égard de l’opinion publique, à un degré que je ne n’aurais jamais cru possible, et ceci dans notre république pourtant vive.

Rien que de la violence nue ?

(Quatre A) En matière d’impunité, Jeff Gerth a publié 24 000 mots. Je n’ai pas compté ceux de Hersh, mais Sy, disons, est généreux quand il s’assoit pour écrire. Il est raisonnable de nous demander si nous avons atteint le point terrible de l’histoire où le pouvoir nu, le pouvoir de la violence seule, aura retiré au langage son propre pouvoir à elle. Jusqu’à aujourd’hui – la restriction est essentielle – nous nous trouvons en effet face à cette réalité, du moins dans les limites où le langage est en effet en mesure de discipliner le pouvoir et de demander des comptes à ceux qui l’exercent de manière corrompue.

Le brouillage a été diaboliquement efficace

Cinq, l’annihilation des trois rapports dont il est question ici a été diaboliquement efficace, laissant la majorité des Américains dans l’ignorance des faits dont ces rapports font état. La plupart des «croyants» du mythe «Russiagate» que je connais ne sont pas conscient du fait que tout ce qu’ils croyaient être vrai a été réfuté. Mais ceux qui ne sont pas conscients d’un événement, ne s’en soucient guère. C’est cet état que j’appelle l’ignorance totalisée.

« De la crotte sur le mur »

Sixième et dernier point: il n’y a pas de précédent dans l’histoire américaine pour notre situation. Notre passé n’est pas celui à nous illuminer la voie. Un de ces matins, Seymour Hersh a intitulé sa lettre aux abonnés «The Crap on the Wall» [«La crotte sur le mur»], la concluant en ces termes: «Restez en phase. Nous n’en sommes qu’au début…»
En effet. •

Patrick Lawrence

*Patrick Lawrence, de longue date correspondant à l’étranger, notamment pour l’« International Herald Tribune», est chroniqueur, essayiste, auteur et conférencier. Titre de son dernier livre: «Time No Longer: Americans after the American century». Yale 2013. Sur Twitter, Lawrence était accessible sous @thefloutist avant d’ê tre censuré sans commentaire. 

(Traduction de l’anglais Horizons et débats)
Source : Scheerposts


L’escroquerie sur l’existence d’un « Russiagate » et son démantèlement par le « rapport Gerth »

 Donald Trump et Hillary Clinton pendant l’élection présidentielle de 2016. (Gage Skidmore/Wikimedia Commons)

Stephen Cohen, décédé en 2020, spécialiste de la Russie et Professeur aux universités de Princeton et de New York, anciennement membre du Council on Foreign Relations,s’est prononcé, en 2019, au sujet du scandale «fait maison», monté par les médias et connus sous le terme «Russiagate», en ces termes: «L’affirmation selon laquelle le Président américain Donald Trump aurait été compromis par le Kremlin et que ce dernier aurait contribué à le faire entrer à la Maison Blanche est le pire scandale politique de l’histoire américaine et le plus frauduleux (vu le manque de preuves réelles).»

Les médias mainstream y ont largement contribué avec leurs fausses affirmations, leurs mensonges, désinformations, camouflages et distorsions. Toutes les histoires relatives au prétendu Russiagate ainsi que le dossier de l’ancien collaborateur des services secrets britanniques Christopher Steele, établi à la demande d’Hillary Clinton, se sont révélés être de pures fictions mensongères. Le rapport du procureur spécial Robert Mueller («Mueller Report») n’a débouché sur aucune inculpation du parquet contre Donald Trump, malgré les énormes efforts déployés dans ce but. Il n’y a cependant pas eu d’excuses de la part des médias qui ont tout fait pour divulguer les mensonges; par contre, leurs affirmations non prouvées sur des prétendus accords secrets ont été renforcées, même dans les médias de renom sérieux, au temps jadis.

Jeff Gerth, journaliste indépendant ayant travaillé pendant trois décennies comme reporter d’investigation pour le «New York Times», a publié, le 30 janvier 2023 (dans «Columbia Journalism Review», publication de la Columbia University Graduate School for Professional Journalism), une série de quatre articles présentant les résultats de ses recherches d’un an et demi sur le complexe dénommé Russiagate, notamment en ce qui concerne les médias. Ses recherches, complétées par une documentation exhaustive, ont confirmé entièrement les critiques à l’encontre de la campagne, formulées en public. Patrick Lawrence en a fait le point, dans un article précédent, en ces termes : «[Dans son analyse] Gerth démasque […] la lâche complicité des médias américains qui ont fabriqué, de toutes pièces, toutes les absurdités répandues sur l’existence d’une collusion de Donald Trump avec la Russie pendant sa candidature contre Hillary Clinton lors des élections présidentiel

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Guerres : L’histoire effacée

[Source : mondialisation.ca]

Par Manlio Dinucci

La présidente (du Conseil des ministres italien) Meloni, en visite à New Delhi a déclaré que « l’agression russe à l’égard de l’Ukraine » constitue une « provocation au cœur de la Charte de l’ONU » et mine « l’ordre international fondé sur les règles », concluant que « nous ne pouvons pas nous soumettre à la loi du plus fort ». On efface de cette sorte l’histoire des événements qui ont conduit à la situation critique actuelle. Nous la reconstruisons, dans cette émission de Grandangolo, dans ses traits essentiels :

  1. L’OTAN naît de la Bombe
  2. Yougoslavie : la guerre fondatrice de la nouvelle OTAN
  3. L’expansion de l’OTAN vers la Russie
  4. USA et OTAN attaquent et envahissent l’Afghanistan et l’Irak
  5. L’OTAN démolit l’État libyen 
  6. La guerre USA/OTAN pour démolir la Syrie
  7. La régie USA/OTAN dans le coup d’état en Ukraine 
  8. L’Italie porte-avion sur le front de guerre
  9. USA et OTAN piétinent les Traités et déploient en Europe de nouvelles armes nucléaires

Fondamental est le moment où la guerre froide se termine avec la dissolution du Pacte de Varsovie puis de l’Union Soviétique même, en 1991. Les États-Unis en profitent pour déclencher dans le Golfe le premier conflit de l’après-guerre froide auquel participent les principaux pays de l’OTAN, parmi lesquels l’Italie.

En même temps l’OTAN met en marche son extension à l’Est vers la Russie. Le premier pas est la démolition de la Fédération Yougoslave, que les États-Unis et les puissances européennes de l’OTAN initient en 1990. La guerre, nommée “Opération Force Alliée”, commence le 24 mars 1999.

Pendant qu’elle démolit par la guerre la Fédération Yougoslave, l’OTAN commence à s’étendre à l’Est, cela, bien que Washington eut assuré le président de l’URSS Mikhail Gorbatchev que “l’OTAN ne s’étendra pas d’un pouce à l’Est”.

En vingt ans, l’OTAN s’étend de 16 à 30 pays. Avec la prochaine entrée de Suède et Finlande elle s’élargira à 32 pays, toujours plus au bord de la Russie.

Trois autres pays – Bosnie-Herzégovine (auparavant partie de la Yougoslavie), Géorgie et Ukraine (auparavant parties de l’URSS)- sont candidats pour entrer dans l’OTAN.

Manlio Dinucci

Bref résumé de l’émission Grandangolo de vendredi 3 mars à 20h30 sur la chaine tv italienne 262 Byoblu

https://www.byoblu.com/2023/03/03/guerre-la-storia-cancellata-grandangolo-pangea/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Voir la vidéo en italien  (de nombreuses cartes et images) :


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Voir également sur Youtube la vidéo de PandoraTV en italien
sous-titrée en français publiée en 2019 : 

I 70 ANNI DELLA NATO: DI GUERRA IN GUERRA
https://www.youtube.com/embed/zHCniIrdWVU
https://www.mondialisation.ca/video-les-70-ans-de-lotan-1949-2019-de-guerre-en-guerre/5665800

La source originale de cet article est byoblu.com
Copyright © Manlio Dinuccibyoblu.com, 2023




L’Ukraine, berceau et tombeau des Européens ?

[Source : nice-provence.info]

Par Pierre-Émile Blairon

La fin d’une civilisation est identique à celle d’un être vivant ; elle met juste un peu plus de temps à disparaître comme elle a mis un peu plus de temps à vivre ; il peut arriver aussi qu’elle meure sur les lieux mêmes où elle est née, tout comme un être humain, celui qui est attaché à sa terre. C’est une loi du temps cyclique qui fait qu’une révolution — une vie — part d’un point pour arriver, au bout de sa course, à son point de départ pour recommencer un autre cycle.

A. LE BERCEAU

Le berceau des Indo-Européens

La civilisation indo-européenne(([1] La doxa progressiste en cour chez les linguistes, historiens, archéologues et autres chercheurs prétend qu’il n’existe pas de peuples indo-européens mais seulement une langue commune.)) est née de celle des kourganes datée du Ve au IIIe millénaire avant notre ère, donc au début du dernier des quatre âges, l’Âge de fer ou Kali-Yuga ou Âge sombre(([2] Je parle ici des quatre âges cosmiques de la Tradition primordiale (Âges d’or, d’argent, de bronze, de fer) selon la cyclologie des anciennes traditions indienne, iranienne, grecque… et non pas des périodes archéologiques matérielles : âge de la pierre, du bronze, du fer qui ne sont en aucune façon analogiques avec les connaissances traditionnelles.)).

Un kourgane est un tertre, un tumulus, recouvrant une sépulture souvent collective ; ces kourganes se répartissent dans l’est de l’Ukraine (Don, Dniepr) et dans le sud-ouest de la Russie (Volga). Mais la civilisation des kourganes est loin de ne se cantonner qu’à cette région ; en fait, elle s’étend jusqu’à l’ouest de la Sibérie et on peut dès lors considérer que c’est quasiment l’ensemble de la Russie, avec son extension asiatique, qui est le berceau des Indo-Européens. Sa partie plus spécifiquement européenne est constituée des peuples albanais, arméniens, baltes, celtes, germains, grecs, italiques, et, bien sûr, slaves.

[NDLR L’hypothèse d’une communauté linguistique et culturelle indo-européenne, qui aurait exercé une influence sur les peuples d’Eurasie est largement contestable, car la supposée population parlant le proto-indo-européen n’a laissé ni trace archéologique ni document historique qu’on pourrait lui attribuer de manière directe. Elle est donc très fragile et en absence d’éléments probants en quantité suffisante devrait être abandonnée. De plus, elle tend plutôt à limiter l’influence nocive attribuée plus loin dans l’article au « Prince de ce monde » qui si elle est fondée ne se limite pourtant pas au théâtre eurasiatique. Et de nos jours, l’idée de civilisation est de portée mondiale. C’est la civilisation humaine entière qui est menacée de disparition ou au moins de forte régression et décadence, surtout sous l’angle spirituel.]

Les projecteurs ont été évidemment braqués ces dernières années sur l’Ukraine qui compte, à elle seule, environ 100 000 tumulus qui, d’après Le Courrier international du 4 mars 2011, ne sont nullement protégés ; et la guerre actuelle n’arrange vraisemblablement pas les choses :

« Mais, aux yeux des spécialistes, c’est l’indifférence absolue de la population ukrainienne elle-même qui représente la plus grande menace. Les “archéologues au noir”, ceux qui fouillent clandestinement les sites en quête d’objets précieux à revendre, sont comparativement moins dangereux que les responsables officiels qui, dans leur ignorance, refusent carrément de protéger les ruines de villes antiques et les tumulus, quand ils ne commettent pas délibérément des crimes en autorisant par exemple l’ouverture de chantiers de construction sur des sites répertoriés. »

En guise de boutade, nous aurions espéré que l’une des tâches primordiales de l’Union européenne soit de préserver et de restaurer ce patrimoine commun. Mais non, l’UE a mieux à faire : elle s’active à forcer la population européenne à se nourrir de cafards et de poulets américains aux hormones ; nous savons désormais que l’UE ne constitue que l’un des rouages qui permettent à l’Amérique de garder sa prédominance sur le monde, au même titre que d’autres organismes internationaux créés par les États-Unis, comme l’OTAN, le FMI, l’ONU, l’OMS, etc. avec l’aide de l’exécuteur de ses basses œuvres, la CIA qui a fomenté toutes les pseudo « révolutions de couleur » dans le monde, y compris celle de l’Ukraine.

Le berceau de la Russie

L’Ukraine est aussi le berceau de l’actuelle Russie. Lorsque les Slaves orientaux s’installent au VIIe siècle dans ce qui est l’actuelle Ukraine, ils trouvent des peuplades finnoises, baltes et khazars et commencent à ériger sur ce territoire des fermes fortifiées. C’est au IXe siècle que des Vikings suédois, appelés Varègues ou Rus, commerçants, pillards et guerriers, à la recherche de routes vers Byzance, sous la conduite d’Askold, s’emparent de la principauté de Kiev fondée par les Slaves orientaux. Un autre Varègue, Oleg, fait tuer Askold et s’installe à Kiev et fonde le premier État russe (la Rus de Kiev) en vassalisant les autres principautés voisines russes et slaves. La Rus de Kiev s’étendra jusqu’à devenir le plus grand État d’Europe. Vladimir 1er (980−1015) incarnera l’apogée de cet État. Et Russes et Slaves finiront par devenir le même peuple, comprenant la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie.

B. LE TOMBEAU

Machinations américaines

Pour nous en tenir à notre sujet, l’Europe, nous ne remonterons que jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale pour évoquer brièvement le rôle des États-Unis dans la politique internationale, mais les agissements américains destinés à imposer à la planète leur vue du monde mercantile (déguisée en une croisade messianique « démocratique » basée sur les croyances puériles et dogmatiques des premiers « pilgrims »), datent (au moins) de la Première Guerre mondiale.

En effet, selon les motivations exclusivement économiques et intéressées qui dictent les prises de position américaines, l’Amérique est présente sur toutes les scènes de conflit, avant et après la Seconde Guerre mondiale : Hitler n’a pu accéder au Pouvoir que grâce au financement de certaines banques et entreprises américaines telles que Morgan, Chase Manhattan (Rockfeller), Ford, General Motors, Standard Oil, etc.

Cette Amérique sera tout aussi présente après la guerre pour créer un organisme à sa botte qui s’appellera l’Union Européenne. L’un des fondateurs de cette structure sera Jean Monnet, agent de la CIA selon Marie-France Garaud(([3] Marie-France Garaud : Jean Monnet, un agent de la CIA.)), Philippe de Villiers, François Asselineau et bien d’autres, tandis que d’autres fondateurs de cette institution comme Robert Schuman et le belge Paul-Henri Spaak tiendront le rôle de simples exécutants au service des États-Unis.

Recyclage nazi

Puis le plan Marshall (1948) achèvera la mise en place du dispositif de sujétion de l’Europe aux États-Unis. Ce prêt accordé à une Europe en ruines n’était évidemment pas à vocation philanthropique et seule l’Union soviétique l’a refusé pour ne pas être dépendante des EU(([4] C’est ainsi qu’est née l’indépendance de la Russie à l’égard des USA qui se voyaient déjà maîtres du monde.)).

« Les États-Unis ont mis en place une entreprise de colonialisme, l’aide est un cadeau empoisonné », dénoncera Staline. « Les pays qui l’acceptent perdront leur souveraineté nationale et leur indépendance économique. » Et L’Obs(([5] L’Obs du 9 décembre 2019, Nebia Bendjebbour : « Le Plan Marshall a sauvé l’Amérique », charité bien ordonnée…)) explique ce marché de dupes : « Une première tranche de 5 milliards de dollars (52 milliards de dollars aujourd’hui) est allouée aux pays signataires. L’ECA (Administration de Coopération Économique) se charge de contrôler et de gérer les fonds. Les dollars repartent aux États-Unis : ils soutiennent l’économie et épongent les excédents. L’Amérique de Truman fait de l’Europe son marché, puisque tout ce qui y est acheté est américain. Derrière le plan Marshall se cache donc une redoutable machine de propagande pour valoriser l’American way of life et promouvoir le pays. En 1953, George Marshall recevra le prix Nobel de la paix pour le « sauvetage » du Vieux Continent. »

Les Américains n’ont décidément pas d’imagination : ce plan Marshall a été une telle réussite pour leurs affaires qu’ils n’hésiteront pas à provoquer des conflits (tout bénéfice pour le complexe militaro-industriel) pour reconstruire des pays qu’ils auront ruinés auparavant ou pour piller leurs ressources. La liste est interminable (les derniers en date : Irak, Syrie, Libye, Serbie, Afghanistan). L’Ukraine vient d’entrer en lice et là, les USA font très fort : ils demandent à un petit pays, l’Ukraine, d’entrer en guerre contre un grand pays qui refuse leur domination (la Russie) ; l’Ukraine envoie sa population se faire massacrer, les armes sont fournies par les Européens et ce sont les entreprises américaines (sous la houlette de Blackrock) qui reconstruiront l’Ukraine dévastée, aux frais des mêmes Européens.

Il est bien évident que ces menées ressemblent fort à des méthodes de voyous et ne sont pas dignes d’un État, et encore moins de celui qui est encore le plus puissant du monde. Mais c’est un colosse aux pieds d’argile.

Une secte maléfique

Ce n’est pas tout. Nous en sommes restés jusqu’ici à une analyse historique des événements, politique, superficielle et bassement matérielle qui n’affecte que très peu les véritables enjeux de la marche du monde. Car derrière les nations, et notamment derrière les USA, se tiennent les véritables maîtres de la planète qui tirent les ficelles des marionnettes que sont ces chefs d’État qui n’ont qu’un pouvoir extrêmement réduit.

Avec l’apparition récente, inattendue et brutale de cette caste mondialiste pédo-sataniste et toute puissante, nous sommes entrés dans un autre monde que les hommes de Tradition ne croyaient pas possible. La désignation scientiste de cette engeance s’appelle le transhumanisme, et je la définis plus prosaïquement comme étant la manifestation du titanisme.

Les esprits avisés et curieux (regroupés sous le terme générique de « complotistes ») savaient cependant que cette oligarchie allait révéler son existence en pleine lumière, si j’ose dire, lorsqu’elle aurait achevé la mise en place de ses funestes desseins concoctés patiemment depuis des centaines, voire des milliers d’années, car son héritage provient du plus obscur des âges et des plus maléfiques origines.

Je ne reviendrai pas sur les motivations de cette secte diabolique déjà évoquées dans plusieurs de mes articles sur ce même site(([6] Par exemple : Mais quelle est cette secte qui dirige le monde ? du 6 février 2021)). Même les plus rationnels des commentateurs ne trouvent pas d’autre mot pour désigner le grand marionnettiste qui dirige les manigances de ces gens persuadés d’être les maîtres du monde ; ils l’appellent le Prince de ce monde ou, tout simplement comme l’économiste Charles Gave : le Diable(([7] Charles Gave : Qui sont ces gens qui nous gouvernent ?)).

La caste agit partout, sur toute la planète, avec des méthodes très diverses, dans des domaines tout aussi variés, avec pour principal objectif d’éradiquer le monde « ancien », qui est, pour les gens sensés, un monde qui vit, depuis sa création, selon des préceptes naturels, tels que Dieu a conçu le monde.
J’ai ici sélectionné trois niveaux d’intervention de la Secte dans cette panoplie à usage infini.

Détruire les racines du monde ancien

J’ai parlé d’analyse superficielle des événements en évoquant les exactions de l’Amérique du Nord en tant qu’État. C’est sans doute pour cette raison qu’on appelle, à l’inverse, « État profond » les membres du gouvernement américain qui dirigent, plus ou moins secrètement, le pays, c’est-à-dire ceux qui reçoivent leurs directives de la Secte.

Les motivations profondes de la Secte sont de détruire inexorablement tout ce qui, sur Terre, a un lien avec la Tradition et les origines de cette Tradition, en gros, toutes les sociétés et les cultures qui ont gardé un caractère traditionnel ou quelques bribes de ce caractère.

C’est ainsi que les États-Unis, qui se sont eux-mêmes coupés délibérément de leurs racines européennes, et qui, donc, n’en ont aucune, dans leur obsession hégémonique de fracturer l’Europe de l’Est et de l’Ouest afin de ne pas se trouver face à une alliance de l’ancienne Europe et de la Russie, portent le fer, le feu et les bombes (avec la complicité de l’Union européenne) une première fois sur la Serbie. Le but est de lui soustraire son berceau initial qu’est la région du Kossovo et créer ainsi un État islamique et corrompu au sein de l’Europe.

Le processus de destruction de l’Ukraine constitue la deuxième tentative de l’Amérique de porter atteinte, définitivement, croit-elle, aux origines à la fois de l’Europe et de la Russie.

On se souviendra encore que les États-Unis ont détruit, quelquefois sous faux drapeau islamiste, les sites sacrés anciens de l’Irak et de la Syrie du temps où c’était la Mésopotamie. Il fallait, pour que ces agressions réussissent, que les opinions soient préparées à les considérer comme des bienfaits.

Il s’agit peut-être d’un hasard mais voici encore une information qui tendrait à prouver que notre ennemi sans nom, s’il n’a aucun scrupule, n’est pas tout à fait inculte : le symbole visuel sans doute le plus uniformément répandu sur l’ensemble de la planète dans toutes les civilisations anciennes est le svastika. Il apparaît en Europe à la même époque au sein de différentes cultures est-européennes contemporaines de la civilisation des kourganes : la culture de Vinca en Serbie et la culture de Cucuteni-Tripolia, qui s’étendait des Carpates au Dniepr, de la Roumanie à l’Ukraine. Serbie et Ukraine, quelle coïncidence ! Le svastika est un symbole solaire qui symbolise le cycle du soleil et donc l’éternité, les anciens supposant que le Soleil était éternel. Chez les Indous, c’est aussi un signe de bienvenue et de souhait de bonne santé.

Pour la Tradition primordiale, c’est un symbole certes solaire par son mouvement circulaire supposé mais aussi polaire si l’on envisage l’axe central, immuable et transcendant, de la roue.

Inverser les valeurs traditionnelles et les symboles

La Tradition primordiale considère qu’à la fin d’un cycle, toutes les valeurs traditionnelles sont inversées ou tournées en dérision. C’est ce que l’on appelle une parodie, qui trouvera son apogée avec l’apparition du clown Zelensky. Ce fut aussi le cas lorsque les nazis s’emparèrent du svastika et qu’il devint plus communément appelé la croix gammée.

C’est cette même croix gammée qui a été reprise comme emblème par une partie importante de l’armée ukrainienne, notamment par le bataillon Azov qui se réclame de Bandera, qui était le chef de l’Organisation des nationalistes ukrainiens collaborant avec l’Allemagne nazie en créant la Légion ukrainienne sous commandement de l’armée allemande.

Quiconque a vu une photo de ces néo-nazis ukrainiens est pris de stupeur, ou emporté par un grand éclat de rire, en voyant les corps de ces colosses tatoués de la tête aux pieds de croix gammées, de portraits d’Hitler ou de Bandera et portant au cou et aux bras des colifichets de tout aussi mauvais goût. Nous sommes bien loin de la signification bienveillante du svastika des Indous.

Des clowns terrifiants : c’est sans doute l’effet recherché par les promoteurs de cette guerre ; à la tête de ces néo-nazis, un « humoriste » plus ridicule qu’effrayant : leur président Zelinsky, lui, clown de métier, se produisant dans des shows télévisés, qui « jouait du piano debout »… avec son sexe. C’est le « héros » qu’ont mis en place les Occidentaux (Américains et Européens) pour incarner la résistance contre « l’envahisseur » russe.

Des néo-nazis dirigés par un clown juif corrompu monté sur talons aiguille ? Mais quelle est encore cette folie ?

Zelensky

Et nos braves petits démocrates français bien endoctrinés, qui hurlent à la mort dès qu’il voient l’ombre d’un électeur de Zemmour en le traitant de nazi (l’insulte la plus infamante qui soit en France), sont prêts à se jeter dans les bras de ces pantins stupides mais décorés comme des sapins de Noël en les couvrant de câlins. Un psychiatre est-il capable d’expliquer un tel degré de schizophrénie ? Nous vivons dans un hôpital psychiatrique à ciel ouvert où seules sont enfermées les personnes qui ont conservé un peu de bon sens.

Mais ce n’est là que l’un des aspects de la décadence voulue et organisée par le « Prince de ce monde. » D’autres lois, mesures, règlements, sont pris à une cadence effrénée pour annihiler toute trace de bon sens et tout reste de culture. Ces mesures s’appliquent essentiellement au monde blanc et particulièrement au monde européen traditionnel qui sert de laboratoire à toutes ces expériences immondes concoctées par les dingues qui nous dirigent.

Nous ne citerons en exemple que deux de ces dispositions prises récemment par des pays occidentaux et une proposition qui a des chances d’aboutir :

  1. Désormais, la gastronomie française et européenne n’a qu’a bien se tenir et nos chefs toqués le devenir encore plus (toqués) : ils seront obligés de cuisiner des cafards et autres blattes ; pour l’instant, vers de farine et « grillons domestiques » (domestiqués par qui?) en poudre selon l’autorisation délivrée par la Commission européenne le 3 janvier 2023. On connaît le processus de grignotage (c’est le cas de le dire) de toutes ces décisions antidémocratiques qui nous font en permanence avaler… des couleuvres.
  2. La rédaction des lois dans les pays occidentaux a ceci de bien pour leurs rédacteurs qu’elle permet de dire exactement le contraire de ce que, in fine, les lois vont imposer ; par le truchement des exceptions et autres dérogations, elles vous font passer facilement des vessies pour des lanternes. Ainsi en est-il de la loi adoptée le 16 février 2023 par le parlement (de gauche) espagnol concernant « le bien-être animal » qui prévoit des sanctions pour ceux qui « par tout moyen ou procédé, y compris les actes de nature sexuelle, causent une blessure à un animal vertébré nécessitant un traitement vétérinaire pour rétablir sa santé », ce qui donc revient, d’une façon détournée, à banaliser la zoophilie, tant que les « amoureux » des animaux ne leur font pas subir de « lésions ».
  3. Dans une étude publiée le 18 novembre 2022, une universitaire norvégienne, Anna Smadjor, propose d’utiliser les femmes en état de mort cérébrale comme mères porteuses pour, dit-elle, « offrir un autre moyen de gestation aux futurs parents qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne peuvent pas ou préfèrent ne pas les porter ». Ce n’est pour l’instant qu’une proposition ; mais, forts de l’expérience PMA et GPA, tout laisse à penser que cette suggestion sera bientôt une réalité. Ceci s’apparente à de la nécrophilie.

Entomophagie, zoophilie, nécrophilie, pédophilie, sans compter toutes les déviances LGBTQIA+, la promotion des changements de sexe dans les écoles, les « hommes » enceints, etc. voici donc où nous en sommes en ce début d’année 2023. Quel progrès ! Un grand pas pour l’Humanité ! Merci, mon Prince !

Soumettre et réduire la population planétaire

La Secte maîtrise parfaitement les techniques de propagande, qu’on appelle « ingénierie sociale ». Des centaines de millions d’individus de par le monde ont été subjugués au début des années 2020 par les consignes radicales qu’elle a imposées et se sont pliés sans rechigner à toutes les directives, même les plus stupides. La lobotomisation des individus, y compris dans les milieux cultivés, sinon plus, a parfaitement réussi. C’était, pour nos dirigeants, le but principal à atteindre, la pseudopandémie suivie des pseudovaccins a permis de vérifier le degré de soumission des populations. Le deuxième volet de cette opération a été moins concluant et n’a pas permis une réduction drastique des populations même si la mortalité a considérablement augmenté dans les pays occidentaux suite à la vaccination et même si on peut s’attendre encore à de nombreuses conséquences létales dans les années qui viennent.
Cependant, du fait de ce lavage de cerveau qui a touché la majeure partie des populations, on ne doit pas s’attendre à leur réveil et encore moins à quelque révolte que ce soit.

En ce qui concerne l’affaire ukrainienne, la même propagande qui a si bien marché s’est exercée sur les Français avec le même succès. Combien de maires ont hissé sur le fronton de leur mairie (et continuent de le faire) le drapeau ukrainien(([8] Votre mairie est-elle « collabo » ?)) !

Cette inertie et, il faut bien le dire, cette lâcheté de la population, ne présage rien de bon. L’affrontement est inévitable si, en France, le Président Macron continue ses provocations à l’égard de la Russie comme s’il s’agissait de la Principauté d’Andorre.

Désormais, deux blocs s’affrontent :

  • celui des mondialistes qui prônent la disparition pure et simple de toutes les anciennes structures notamment européennes (et éventuellement des peuples qui les ont bâties) ;
  • et celui des traditionalistes de toutes les grandes civilisations qui n’ont pas renoncé à se couper de leurs racines, qui représentent au moins les deux-tiers des populations de la planète.

La Russie, forte de ses origines indo-européennes et des origines des républiques qui la composent, mène la bataille ; c’est un peuple dont le riche passé a été en quelque sorte congelé pendant les 70 années qu’a duré la période soviétique ; il se réveille, pur et intact, avec le dynamisme de la jeunesse, et d’autant plus proche de ses racines qu’elles réapparaissent avec toute la puissance de leur renaissance.

L’issue de la guerre que la Russie et ses alliés pourraient mener face à ce troupeau de zombies qu’est devenu l’Occident, ne fait aucun doute.

Pierre-Émile Blairon





Tremblements de terre en Turquie-Syrie, conflit en Ukraine, et plandémie Covid : une « campagne de meurtres de masse »

Selon la sénatrice roumaine Diana Iovanovici-Șoșoacă

[Source : profession-gendarme.com.
NDLR Traduction partiellement révisée]

[Photo : ALEXANDRU DOBRE / MEDIAFAX FOTO]

Interview

Večernje Novosti (VN) : Vous êtes le premier homme politique en Europe qui, dès le 8 février, au Parlement roumain, a déclaré les événements étranges entourant le tremblement de terre en Turquie. Veuillez répéter ces observations pour les lecteurs de Večernje Novosti.

[Voir aussi :
Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain,
la Turquie a été victime d’une arme sismique]

La sénatrice Diana Iovanovici-Șoșoacă (SDIS) : J’ai montré dans ma déclaration politique au Sénat roumain le lien de continuité entre la campagne de meurtres de masse à travers de prétendues pandémies et le besoin imminent d’injection de vaccins non testés qui tuent des gens, en fait des crimes contre l’humanité, et le déclenchement de guerres qui établiraient la terreur et une peur terrible parmi les gens, détruisant leur psychisme et leur résistance, dans le but de réduire la population mondiale, de restaurer les pôles de pouvoir et de changer les frontières, ainsi que les changements économiques dans le monde entier.

Mais tout est devenu encore pire lorsque nous avons assisté à la production de tremblements de terre sur mesure ou contrôlés, en fait une attaque contre la Turquie par les plus grands dirigeants du monde qui n’aimaient pas le fait d’être confrontés à Recep Tayyip Erdoğan, le président de la Turquie.

De plus, sa position de neutralité et de médiateur dans la guerre ukraino-russe a profondément perturbé, d’autant que la Turquie est la deuxième puissance militaire au sein de l’OTAN. Sa position de bloquer l’adhésion de la Suède à l’OTAN, mais aussi son discours de Davos, notamment, ainsi que son geste de partir en pleine conférence de presse, défiant Schwab, n’est pas resté sans écho dans le monde dur et froid des dirigeants mondiaux. Mais personne ne pensait qu’il serait nécessaire que tant de gens meurent, tués d’une manière aussi ignoble, uniquement pour que les puissants du monde démontrent leur pouvoir. Et ce n’était qu’un avertissement, car ce n’était pas la région la plus peuplée de Turquie.

Il y a eu 150 répliques d’un tremblement de terre dévastateur, le deuxième plus important que le premier, sans éclosion, la zone étant artificiellement stimulée. On sait que les armes géologiques existent depuis très longtemps, mais elles ont été utilisées jusqu’ici sans faire trop de victimes, probablement pour des expérimentations.

Si nous regardons attentivement la carte des pipelines en Turquie, nous verrons que ce pays est géré par des gazoducs et des oléoducs, qui sont en fait l’un des objectifs : leur destruction.

Il est à noter que les cartes présentées sur toutes les chaînes de télévision ont montré qu’il n’y avait pas un épicentre, mais une ligne tectonique avec des milliers de tremblements de terre. Et je suis le seul politicien au monde qui a eu le courage de montrer que le président Erdogan a été puni pour son courage, sa dignité et son honneur et pour sa proximité avec la Fédération de Russie, en fait une position de neutralité et de médiation pour la paix.

De plus, le tremblement de terre avait pour but de détourner l’attention des gens de la guerre en Ukraine, où déjà des représentants de nombreux pays ont commencé à vociférer contre le despotisme et les ordres donnés par le président Zelensky, comme s’il dirigeait le monde et que quelqu’un avait l’obligation d’envoyer des armes et de participer à sa guerre où il a sacrifié son propre peuple et détruit tout son pays.

VN : D’où viennent vos informations et est-il vraiment vrai que les gazoducs et les oléoducs ont été fermés immédiatement après l’impact ?

SDIS : Au sein du parti SOS Roumanie, j’ai créé un Conseil des sages composé des meilleurs spécialistes de différents secteurs, y compris scientifique et militaire. L’analyse a été faite avec l’aide, entre autres, d’un général spécialisé dans les armes technologiques, le seul qui se trouvait au centre HAARP en Alaska : le général Emil Streinu. Je tiens à informer vos lecteurs, le peuple serbe, dont je me sens très proche, et que j’estime beaucoup pour son courage et sa verticalité, que HAARP n’est même pas le dernier système d’arme géophysique ! Entre-temps, des armes encore plus avancées de ce type sont apparues, dont je ne peux cependant pas parler, celles-ci étant strictement secrètes et non encore révélées au public.

Les gazoducs et les oléoducs ont été fermés AVANT le tremblement de terre, les Turcs ont probablement appris qu’ils allaient recevoir un coup et voulaient éviter une catastrophe encore plus grande ou peut-être que l’équipement de détection des tremblements de terre les avait avertis.

Il existe de tels systèmes et nous avons en Roumanie ceux qui annoncent les tremblements de terre en haute mer avec 50 secondes d’avance. En fait, de nombreuses voix en Turquie ont admis qu’il s’agissait d’un tremblement de terre atypique. Après que ma déclaration ait atteint tous les méridiens du monde, étant très populaire en Turquie, beaucoup de gens m’ont donné raison : c’était un tremblement de terre provoqué ! De plus, les agences de renseignement turques enquêtent sur l’implication d’un État étranger dans les tremblements de terre, et il existe également une déclaration officielle à cet effet.

VN : Quelles sont les intentions de ceux qui ont utilisé des armes géophysiques ?

SDIS : L’utilisation d’armes géophysiques est le moyen de l’État parallèle mondial pour arrêter les dirigeants qui s’opposent à leur suprématie, comme le cas du président turc Recep Tayyip Erdoğan, mais aussi les populations qui sont indépendantes et ne montrent aucune dépendance vis-à-vis de l’Occident.

Vous avez connu en Serbie la colère de l’Occident et les attaques de l’OTAN diabolique, pour vous bombarder la nuit de Pâques, avec l’inscription « Joyeuses Pâques » sur les bombes ! C’est quelque chose que vous ne devez jamais pardonner et oublier et une leçon doit être donnée à ces tueurs (moi, pour ma part, je n’oublierai pas et ne pardonnerai pas ce moment) ! Pourtant, vous continuez à mener une politique indépendante et courageuse, c’est pourquoi vous méritez toute l’admiration. Je vous ai toujours admiré pour la verticalité et la fierté de défendre vos valeurs et principes et, surtout, la souveraineté et l’indépendance de la Serbie, et je vous ai souvent loué comme exemple pour le peuple roumain. Mais si les années précédentes, la puissance mondiale utilisait des armes conventionnelles pour punir les pays libres, elle est maintenant passée à un tout autre niveau, et ces attaques ne peuvent plus être contrées. Ils peuvent, tout au plus, être vengés, avec le même type d’armes que les États ont développées, mais les citoyens n’ont pas été informés.

De plus, il est même difficile et dangereux de révéler ces armes et de les porter à l’attention du public, comme je l’ai fait par le biais de ma déclaration au Sénat roumain le 8 février. Quiconque fait la lumière sur ces sombres machinations prend un gros risque, un risque majeur (j’ai supposé la même chose que M. le général Streinu qui a dû subir trois tentatives d’assassinat l’année dernière seulement)… De plus, c’est choquant pour les gens simples qui ne sont pas informés correctement lorsqu’ils doivent faire face à une vérité irréfutable. Mais la Vérité nous rendra libres !

VN : Comment voyez-vous la guerre en Ukraine et pourquoi les élites occidentales n’entendent-elles même pas le mot trêve ou négociations ?

Les ministres de la Défense de l’Ukraine et de la Russie sont d’accord : la guerre en Ukraine est entre l’OTAN et la Russie

SDIS : cela dépend de ce que vous voyez en Occident. L’Occident européen est trompé parce qu’il est dirigé par des incapables et des incompétents, esclaves des USA et de l’OTAN, en fait avec une mentalité d’esclave, sans aucun principe, des mondialistes qui n’ont pas connu la normalité dans leur vie, des illustres faiseurs de rien payés par le travail et la sueur des Européens, alors qu’ils vivent dans les hauteurs et n’ont aucune idée de ce qui est en bas.

Mais il ne s’agit pas seulement de l’Occident européen, nous parlons de l’Empire américain qui, pendant la majeure partie des 200 dernières années, n’a fait que détruire et se précipiter sur des pays indépendants et souverains et les annuler complètement : Ursula Von Der « Lier » ne pleurait pas pour les enfants en Afghanistan, en Irak, en Libye, dans le Golfe, etc. (Il n’y a que quelques petites exceptions des présidents des États-Unis qui n’ont pas eu de guerres et de crimes pendant leur mandat : par exemple, Donald Trump, s’il était maintenant le président des États-Unis, nous n’aurions pas de telles horreurs dans le monde).

En fait, personne n’a bondi pour ces gens. Ces Occidentaux, qui se croient des empires, ne souhaitent pas la paix, mais ils veulent conquérir de nouveaux territoires et ressources. En fait, ce n’est pas l’Occident, c’est l’Empire Mondial mondialiste qui veut rediviser les pays et tracer des frontières à sa guise sans tenir compte de l’histoire et des peuples, comme il essaie aussi de le faire au Kosovo ou dans notre Transylvanie. Quand l’Occident a-t-il cherché la paix ? L’Occident n’a-t-il pas attisé la première et la Seconde Guerre mondiale, et maintenant il veut nous jeter dans la troisième ?

L’Empire mondial mondialiste veut une soumission et une colonisation complètes, comme il l’a fait en Afrique, en Asie et dans les Amériques, il y a quelques centaines d’années. Celui qui s’y oppose doit être puni, et s’il ne se calme pas, voire détruit. Et l’Occident n’a jamais pu s’accrocher à la Russie et au monde slave. Ce n’est pas la première fois qu’ils essaient de faire de la Russie une colonie européenne. Napoléon a essayé, Hitler a essayé, et cela signifiait leur fin.

Cette guerre est provoquée par l’Occident en encerclant et en enfermant la Russie dans un piège, l’OTAN se rapprochant des frontières russes et armant et transformant l’Ukraine en un État anti-russe. L’Occident brise des morceaux de votre pays, bloque votre commerce, vous met sur toutes sortes de listes noires, vous entoure de bases militaires, puis réagit « innocemment » : mais pourquoi vous mettez-vous en colère ? Mais vous, en Serbie, malheureusement, vous connaissez très bien ces politiques occidentales. J’ai dit à plusieurs reprises en Roumanie, dans mes déclarations publiques, que je ne peux pas oublier comment l’OTAN, qui prétend être une organisation défensive, a bombardé la Serbie lors de la Pâque orthodoxe en 1999, tuant des citoyens innocents avec des bombes sur lesquelles on pouvait lire en anglais : Happy Easter !, ce qui signifie « Joyeuses Pâques » !. Est-ce de ces personnes que nous devons attendre la paix ?

Il y a une guerre contre l’orthodoxie à cet égard, et ce n’est pas un hasard si les peuples orthodoxes sont considérés comme des ennemis par l’Occident, car ils veulent détruire la dernière Église vivante, qui a maintenu ses traditions et sa spiritualité non affectées par l’athéisme moderne !

Ce n’est pas seulement une guerre contre la Russie, mais aussi contre l’orthodoxie, la famille traditionnelle et les anciennes valeurs humaines. C’est une guerre qui se déroule à tous les niveaux. Regardez la pression qui est mise sur vous à travers le Kosovo, juste pour vous forcer à rejoindre les sanctions anti-russes.

Et de Vienne, nous recevons maintenant des messages indiquant que la Roumanie ne sera admise à Schengen que si elle reconnaît l’indépendance du Kosovo !

Et la Serbie est attaquée maintenant, comme le sont tous les pays qui s’opposent à l’hégémonie occidentale, tout comme la Turquie a été attaquée ! Je vous promets que je m’opposerai en Roumanie à la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo, car je le sais trop bien : le Kosovo, c’est la Serbie ! Mais pour voir quel genre de chantage l’Occident pratique contre nous, les peuples orthodoxes ! En fait, c’est inciter les frères à se détester. Nous devrions être ici une oasis de fraternité, de paix et d’amour orthodoxe. Cela les dérange. En fait, le pôle balkanique doit être restauré d’urgence, à tout prix, afin de défendre nos pays, nos peuples, l’Orthodoxie, notre histoire, nos valeurs, notre mémoire et nos principes millénaires.

Les Balkans ont toujours été une force et toujours une poudrière. Pour échapper à cette force, l’Occident a détruit l’unité des Balkans et poussé les citoyens à des guerres interethniques. Divide et impera [diviser pour régner]. Reconnaître le Kosovo signifierait de sérieux problèmes pour la Roumanie, mais aussi pour l’Espagne et d’autres États qui ont des problèmes avec les zones qui deviendront indépendantes. Tous les dirigeants de ces petites régions ethniques devraient comprendre que L’UNION FAIT LE POUVOIR. Divisés, nous sommes perdus. Ensemble, nous avons un avenir !

Comment l’Occident pourrait-il rechercher la paix puisqu’il a provoqué ce conflit et qu’il le maintient par tous les moyens, politiques, diplomatiques, économiques et militaires ? Comment peuvent-ils mettre la main sur les terres agricoles et les immenses ressources de l’Ukraine sinon en en chassant les habitants et en jetant le pays à la faillite ? Comment l’Ukraine paiera-t-elle les prêts et le soutien de l’Occident ? Avec tout ce qu’il a et avec tout ce qu’il est ! Et, malheureusement, nous payons aussi en dommages collatéraux.

VN : Qui a besoin d’une guerre terrible ?

SDIS : Je l’ai déjà dit : L’Empire Mondial mondialiste. Tout d’abord, les grandes entreprises internationales et les fonds d’investissement, qui sont déjà maîtres de tout ce que possède l’Ukraine, y compris de ses dettes nationales. Deuxièmement, l’État parallèle mondial qui peut ainsi pousser plus loin son programme, soumettant les populations, les appauvrissant et leur interdisant les droits les plus élémentaires au nom de la guerre. Regardez la censure et les abus qui existent en Europe au nom de la guerre.

Regardez l’inflation, l’appauvrissement de la population. Tout cela pour la « noble » cause de la guerre. Tout comme elle l’était dans la plandémie (et j’appelle intentionnellement la pandémie « plandémie » parce qu’il s’agissait d’un plan similaire conçu pour la brutalisation et l’assujettissement des citoyens), la guerre sert l’État parallèle mondial à tous les niveaux : elle s’empare des ressources, elle vole les économies de la population par l’inflation, et il annule les droits des citoyens. Qu’un seul essaie de parler de paix ! Il est immédiatement mis à l’index et transformé en « ennemi du peuple ». Au contraire, ceux qui incitent à la guerre, à la destruction, à la perte de vies humaines sont des « héros ».

Et il les utilise pour faire autre chose : produire des armes. Ils se débarrassent de toutes les vieilles armes qu’ils donnent à Zelensky, et ils produisent à grande échelle de nouvelles armes de pointe, il suffit de regarder aux États-Unis combien d’argent est donné au budget de la défense et comment les Américains sont descendus dans la rue pour protester. Je veux dire, il y a tellement de pauvres, de gens finis, de sans-abri, de gens affamés là-bas, et vous, l’État américain, vous gaspillez de l’argent pour des armes ?

De plus, il utilise les États-Unis pour détruire ses concurrents : l’UE. LES ÉTATS-UNIS n’ont pas besoin de l’UE. Mais parce qu’au niveau de l’UE, nous n’avons que des dirigeants incapables et incompétents, ils ne se rendent pas compte qu’ils se sont suicidés, non seulement politiquement, mais économiquement et socialement, car l’UE se dissout d’elle-même, comme cela arrivera avec l’OTAN. Nous vivons dans un monde à l’envers, où la doctrine officielle obligatoire prétend que la paix est un mal, tandis que la guerre est un bien ! Je ne me soumets pas à ces directives et j’ai pris le risque de dire la vérité !

VN : Comment les citoyens et les politiciens roumains voient-ils la guerre. Les Roumains envisagent-ils de faire la guerre en Ukraine contre les Russes ?

SDIS : Les citoyens et les politiciens de la Roumanie sont dans des camps opposés, comme de nombreuses fois dans l’histoire. Les Roumains ne souhaitent pas la guerre, mais ne font que constater avec étonnement la manière dont l’Ukraine persécute notre minorité roumaine, ferme nos églises, persécute nos prêtres et, plus récemment, détruit notre delta du Danube. La Roumanie a accueilli les réfugiés ukrainiens à bras ouverts et a dépensé des sommes énormes pour les héberger et leur fournir des services gratuits partout, bien que beaucoup de ces réfugiés soient plus riches que les Roumains ordinaires et défient l’opinion publique dans leurs voitures de luxe, traitant les Roumains avec mépris.

Au lieu de servir leur peuple, les politiciens roumains sont les marionnettes de l’empire mondialiste mondial. Tout ce que disent Bruxelles, l’OTAN et les États-Unis est accompli par nos politiciens sans la moindre objection. Si on leur demande d’impliquer la Roumanie dans la guerre, ils exécutent immédiatement, car ils n’iront pas au front et leurs enfants ne seront pas envoyés y mourir !

Les Roumains ne veulent pas la guerre, c’est clair, et c’est le message que je reçois des centaines de milliers de Roumains qui m’écrivent et me parlent dans la rue lors de mes visites à travers le pays.

Les Roumains ne veulent pas entendre parler de guerre ou de leurs traîtres politiciens, dirigés de l’extérieur du pays par des maîtres qui sont prêts à les jeter dans la guerre. J’ai réagi durement chaque fois que les faux dirigeants roumains étaient sur le point de pousser la Roumanie dans cette voie, et jusqu’à présent j’ai réussi à éviter cette voie désastreuse, car les Roumains étaient à mes côtés et m’ont soutenu dans mes efforts.

En fait, 4 jours après le début de la guerre, nous avons initié la seule démarche globale : la neutralité pour la Roumanie, la paix de Bucarest, demandant à toutes les ambassades des États voisins et des belligérants, des pays membres de l’OTAN et de Bruxelles d’essayer de conclure la paix en la Maison du Peuple de Bucarest, le Palais du Parlement.

Étonnamment, le seul pays qui nous a reçus, moi et trois autres députés qui ont rejoint ma démarche (à comprendre : 4 sur 466 députés), c’est la Fédération de Russie. Évidemment, on nous a fait « peuple de Poutine », on nous a insultés, on m’a demandé d’être fichée pour haute trahison, j’ai été et je suis toujours interdite sur toutes les chaînes de télévision grand public en Roumanie. Le 8 mars 2022, nous avons fait descendre les Roumains dans la rue et empêché les traîtres de la direction roumaine d’envoyer des armes en Ukraine. Cela a continué et continue à ce jour, et ma réplique est que si je suis « poutiniste », parce que je veux la paix, alors, parce qu’ils veulent la guerre, ils sont hitlériens.

Mais nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve, car les pressions sur la Roumanie augmentent, et avec ses dirigeants lâches actuels, le sort du pays est en jeu. Je me battrai jusqu’au bout, au prix de ma vie s’il le faut, pour que la Roumanie ne soit pas entraînée dans cette guerre ! À voir la pression qu’il y a, les deux dernières télés qui ont encore le courage de m’inviter à parler viennent d’être verbalisées à cause de ma présence dans leur studio, alors elles essaient de m’enfermer de toutes parts parce que je suis la seule politicienne roumaine qui se bat contre la guerre et veut garder son pays à l’écart du conflit.

VN : Vous étiez aussi contre la vaccination forcée. Comment voyez-vous les conséquences de la pandémie aujourd’hui ?

SDIS : La vaccination forcée ou coercitive faisait partie du plan d’assujettissement et de contrôle de la population, mais aussi d’anéantissement du débat public et de l’esprit critique et civique du peuple. Félicitations à tous ceux qui ont résisté à la pression et qui ont été un modèle de liberté pour le monde entier, comme c’est le cas de votre grand joueur de tennis Novak Djokovic, qui est un héros mondial pour son courage et un symbole de la Serbie qui a résisté à l’Occident pression. Il y avait une blague en Roumanie disant que Djokovic et moi serions cousins !

Maintenant, il est démontré que la vaccination tue et il y a de plus en plus de cas dits de « morts subites », auxquels s’ajoutent d’autres conséquences négatives que le temps confirmera. J’ai lutté contre la vaccination en Roumanie et j’ai préservé de nombreux Roumains de ce fléau, et maintenant ceux qui étaient sceptiques sur les informations dont je disposais et sur mes avertissements publics ont commencé à me rendre justice. Malheureusement, dès que la masse critique de citoyens s’est formée pour rejeter les politiques criminelles dans la plandémie, l’État parallèle mondial a poussé les choses à la guerre afin qu’ils puissent avoir un autre moyen de soumettre les gens et de leur faire oublier la pandémie.

Pour mes actions contre les restrictions, les abus et la vaccination forcée dans la pandémie, j’ai subi des répercussions inimaginables, depuis la violence physique au Parlement, dans la rue de la part de la police, avec les gardes dans les hôpitaux (parce que j’ai sauvé des gens de l’intubation forcée et grâce à de mon intervention ils sont encore vivants), jusqu’à la sanction parlementaire. Je suis le seul député du monde démocratique (si vous pouvez appeler cela une démocratie !) sanctionné pour des déclarations et des opinions politiques, avec la suppression du droit de représenter le Sénat dans les actions officielles pendant 3 mois — ce que j’ai annulé en justice. Je suis aussi le citoyen roumain le plus lourdement condamné à des amendes : 30 000 euros. Ils ont essayé de prendre ma maison, ils ont menacé mes enfants, ils ont essayé de monter un dossier criminel contre mon fils.

Également, ils ont envoyé un journaliste italien expert des troupes de l’OTAN, Goracci, pour m’inscrire dans un dossier pénal, j’ai été attaquée dans mon propre cabinet, mon mari m’a défendu des soi-disant journalistes employés par la chaîne de télévision RAI 1 et maintenant il est en procès et ils essaient de le faire condamner. Je suis sous le coup de plus de 13 affaires pénales pour avoir contrecarré la lutte contre les maladies et arrêté la vaccination.

Mon fils a été expulsé de l’équipe de football et n’a pas été autorisé à jouer dans la Coupe de Roumanie, malgré le fait qu’il soit footballeur professionnel et la liste est longue. Ma fille de 10 ans a été forcée de s’inscrire dans une école privée, parce qu’elle n’était plus acceptée dans les écoles publiques de l’État, etc.

Je ne regrette rien ! Les conséquences de la pandémie en Roumanie ne sont pas comme en Occident, parce que nous étions quelques voix qui ont réveillé les gens et ne les ont pas laissés aller dans les hôpitaux. Nous les avons convaincus de ne pas se faire vacciner, et tous ceux qui ont pris soin d’eux-mêmes à la maison ont survécu.

En Roumanie, le vrai pourcentage de vaccination est de 12,5 %. [Beaucoup de] ceux qui sont déclarés vaccinés ne le sont que sur papier. Même les médecins ne voient pas les conséquences. On ne sait pas ce que contient le vaccin, mais seulement que le grand médecin lauréat du prix Nobel Luc Montagner avait raison : les vaccinés mourront en grand nombre. Je souhaite qu’au moins les enfants vaccinés soient vaccinés avec de l’eau, pas avec ce vaccin expérimental.

Après ces années d’horreur, qui rappelaient la période nazie, nous avons des souvenirs terribles : des sacs en plastique noir dans lesquels les gens étaient jetés et ensuite mis directement dans la tombe sans service religieux, sans famille à proximité (ce qui était considéré comme un contact) et devaient rester en isolement ; des enfants qui sont morts étouffés par la muselière (parce que cet objet n’était pas un masque), qui ont développé des allergies et des maladies pulmonaires à cause de cela ; des gens tués après des jours dans les hôpitaux, intubés en vain. J’ai découvert moi-même comment ils sont tués et j’ai rempli des centaines de plaintes pénales.

Des personnes âgées condamnées à une amende pour être allées acheter du pain, des enfants détruits à cause de l’école en ligne, des enfants qui se sont suicidés à cause de l’état d’urgence obligeant les gens à rester à la maison, des personnes âgées tuées dans des maisons de retraite, des enfants vaccinés de force dans les centres de placement parce que personne ne pouvait les défendre. Toute cette expérience nazie est restée dans notre mémoire, répétant des moments terribles du passé, évidemment sous une autre forme, avec d’autres armes, non conventionnelles.

VN : Vous avez des racines serbes, qui avez-vous en Serbie et visitez-vous notre pays ?

SDIS : Je m’appelle IOVANOVICI et mon père est originaire de Macédoine, de Skopje, et ils se sont battus contre le système. Ils ont caché leurs origines pour qu’on ne puisse pas les retrouver. Je ne savais pas grand-chose d’eux, et je ne connais pas la langue. Mes parents ont divorcé quand j’avais un an. Je n’ai jamais visité ni la Macédoine ni la Serbie, même si j’aimerais beaucoup le faire. Je peux seulement dire que je vous admire de tout mon cœur pour ne pas vous être laissé piétiner, pour avoir réagi et défendu l’orthodoxie. J’aimerais que l’Église de Roumanie ait la même attitude que votre Église lorsqu’il y avait les parades de promiscuité à Belgrade. J’espère pouvoir visiter la Serbie et la Macédoine cette année.

D’ici là, j’admire votre ténacité et votre amour de la terre et des gens ! Un peuple fier comme devraient l’être tous les peuples des Balkans ! Et honnêtement, je vais vous accorder le but : reconstruisons le pôle balkanique ! Unis nous vaincrons !


La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Sén. Diana Iovanovici Sosoaca et Večernje Novosti, Global Research, 2023
Source : Global Research




Klaus Schwab parviendra-t-il à réaliser son rêve de cyberattaque complète ?

[Source : mondialisation.ca]

[NDLR La plupart des crises mondiales ou nationales, sinon toutes, qui ont eu lieu depuis au moins quelques décennies ont été précédées de scénarios et/ou d’exercices similaires à ce qui s’est ensuite réellement passé. Ceci a été particulièrement le cas pour la crise Covid avec l’Event 201. Cela sera-t-il encore le cas cette fois ?]

Le scénario de la « Cyberattaque » du FEM: une autre crise « Bien Pire que la Covid-19 », paralysie de l’alimentation électrique, des communications, des transports

« La nouvelle normalité en pause »

Par Michel Chossudovsky

Le Forum économique mondial (FEM), qui représente les élites financières occidentales, a joué un rôle clé dans le lancement du verrouillage du 11 mars 2020 (« confinement Coronavirus »), qui a conduit à un processus mondial de chaos économique et social. Il a également joué un rôle clé dans le lancement du vaccin contre la Covid-19.

Et maintenant, ils nous « promettent » une crise qui sera « Bien Pire que la Covid-19 ».

Au cours des trois dernières années, le déclenchement délibéré du chaos s’est inscrit dans un programme vaste et complexe : la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie, le déferlement de faillites, l’effondrement du tissu économique, la pauvreté généralisée, la famine et le désespoir ; sans parler de l’hystérie pandémique qui se poursuit.

Récemment, Washington a ciblé des pays qui n’approuvent pas le Consensus de Washington, y compris les alliés et les partenaires commerciaux de la Russie. La nouvelle normalité de la politique étrangère américaine est de mettre en place un changement de régime et/ou le chaos économique et social.

En 2021, le FEM a fait une simulation de cyberattaques impliquant un scénario de paralysie de l’alimentation électrique, des communications, des transports et d’Internet.

Klaus Schwab a laissé entendre en termes clairs, en se référant à un « scénario simulé », qu’une cyberattaque : « pourrait provoquer un arrêt complet de l’alimentation électrique, du transport, des services hospitaliers, de notre société dans son ensemble ».

Qu’est-ce que Schwab a en tête ? Une « cyberattaque terroriste » propice à des perturbations sans précédent ? Devons-nous prendre cela au sérieux ?

Une nouvelle campagne de peur, un avertissement d’un danger imminent ? Selon les mots de Jeremy Jurgens, directeur général du FEM :

« Je crois qu’il y aura une autre crise. Ce sera plus important. Ce sera plus rapide que ce que nous avons vu avec la COVID. L’impact sera plus important et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes. » (soulignement ajouté)

Le scénario de simulation de Cyber Polygon de 2021 avait une inclinaison géopolitique « contradictoire » évidente :

L’événement était présidé par le Premier ministre russe Mikhail Mishustin, de nombreuses institutions financières, médias et entités de communication russes avaient été invitées par le FEM.

Quarante-huit pays ont participé à l’événement, il y avait 41 partenaires dont 10 venaient de Russie et du Kazakhstan : l’agence de presse TASS, NTV, Sberbank, la plus grande banque de Russie et une institution financière mondiale de premier plan, le groupe Mail.ru, le plus grand fournisseur d’accès Internet de Russie, MTS, le premier groupe de télécommunications de Russie, le département juridique d’État de la région d’Omsk, en Sibérie. De puissantes institutions financières bancaires du Kazakstan. Entre autres.

Voir aussi les hypothèses du programme de formation, qui sont fondées sur des pirates terroristes.

Amplement documenté, le Forum économique mondial (FEM) a joué un rôle déterminant dans l’approbation du programme militaire des États-Unis et de l’OTAN en ce qui concerne l’Ukraine.

Cet événement Cyber Polygon de juillet 2021 (qui s’est produit 8 mois avant la guerre en Ukraine) était-il destiné à créer des divisions politiques au sein de la Fédération de Russie en établissant des partenariats avec un certain nombre de puissants médias, de communications, institutions bancaires et financières russes, etc.

Il n’y avait pas un seul représentant de la République populaire de Chine. La simulation du Cyber Polygon (juillet 2021) était-elle destinée à favoriser la confrontation entre la Chine et la Russie ?

Quelques mois plus tard, à partir de mars 2022, la Russie a été mise sur la liste noire du FEM, les institutions russes ont été exclues de la participation à la fois au Forum économique mondial de mai 2022 et de janvier 2023 à Davos. « Le Forum économique mondial a suspendu ses relations avec la Russie, y compris des partenariats stratégiques avec des conglomérats dirigés par des oligarques. »

Michel Chossudovsky, Global Research, le 22 février 2023


Vous trouverez ci-dessous le texte de mon article publié en anglais en décembre 20219 [traduit ici en français], avec des modifications mineures.

Le Forum économique mondial (FEM), qui représente les élites financières occidentales, a joué un rôle clé dans le lancement du confinement du 11 mars 2020, qui a provoqué un processus mondial de chaos économique et social.

Le FEM souligne maintenant : « Une cyberattaque aux caractéristiques semblables à celles de la COVID », qui promet d’être beaucoup plus dévastatrice et chaotique que la pandémie de Covid-19.

Le « Concept 2021 » du Forum économique mondial. Scénario Cyber Polygon

Le Forum économique mondial (FEM) qui a coparrainé l’Event 201, la simulation sur table de la pandémie de coronavirus avec John Hopkins et la Fondation Gates en octobre 2019, a été impliqué dans un autre exercice stratégique intitulé Concept 2021. Ce dernier est décrit comme une :

« initiative internationale de renforcement des capacités visant à accroître la cyberrésilience mondiale ».

Il ne s’agit pas d’une simulation sur table comparable à l’événement 201.

L’année dernière, cette simulation été menée à l’époque de la fermeture par vidéoconférence. Cette année, la conférence 2021 « a discuté des “risques clés de la numérisation”.

Les participants à l’exercice Cyber Polygon (2020) comprenaient des entreprises de haute technologie, dont IBM, de nombreuses banques et institutions financières, des entreprises Internet, des agences de cybersécurité, des médias d’entreprise et gouvernementaux, des groupes de réflexion, des organismes d’application de la loi, y compris Interpol avec des représentants de 48 pays.

L’exercice était un moyen essentiel pour trouver des partenaires fiables et de développer des alliances stratégiques. À cet égard, il y avait de nombreux représentants de la Russie et des pays de l’ancienne Union soviétique, y compris les principaux intérêts bancaires, les entreprises de communication et de médias russes. En tout 42 partenaires. Aucun partenaire corporatif/gouvernemental de Chine n’a participé à la simulation.

Il y avait également un programme de formation avec 200 équipes de 48 pays. Cyberattaque Avec Des Caractéristiques De Type Covid.

Simulation d’une cyberattaque. Vers un arrêt complet de l’alimentation électrique, des communications et du transport

Klaus Schwab, fondateur et directeur exécutif du FEM et architecte de la “Grande Réinitialisation” [The Great Reset], décrit le scénario de crise comme suit :

Le scénario effrayant d’une cyberattaque complète pourrait mettre un terme complet à l’approvisionnement en électricité, au transport, aux services hospitaliers, à notre société dans son ensemble. La crise COVID-19 serait considérée à cet égard comme une petite perturbation par rapport à une cyberattaque majeure.” (soulignement ajouté)

Jeremy Jurgens, directeur général du FEM :

“Je crois qu’il y aura une autre crise. Ce sera plus important. Ce sera plus rapide que ce que nous avons vu avec la crise COVID. L’impact sera plus important et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes.” (soulignement ajouté)

Les implications de ces “prédictions” audacieuses qui représentent les intérêts de l’établissement financier sont de très grande portée.

Ce qu’ils décrivent est un scénario de chaos économique et social impliquant la perturbation des systèmes de communication, d’Internet, des transactions financières et monétaires (y compris SWIFT), du réseau électrique, des transports mondiaux, du commerce des marchandises, etc., ainsi que des “dislocations géopolitiques” probables.

La session d’ouverture (juillet 2021) de Cyber Polygon 2021 a été dirigée (vidéo ci-dessous) par le Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhail Mishustin, et le directeur général du FEM, Klaus Schwab.

Selon Mikhail Mishustin, Premier ministre de la Fédération de Russie :

“La lutte contre les cybermenaces et la sécurisation de notre avenir numérique commun font partie des priorités de chaque gouvernement et de chaque entreprise. …”

Vidéo. [en anglais] La séance d’ouverture mettant en vedette le Premier ministre de la Fédération de Russie et Klaus Schwab (juillet 2021).

Le FEM a suggéré en termes clairs qu’une autre crise économique et sociale mondiale dévastatrice est susceptible de se produire à la suite de la soi-disant pandémie de Covid-19.

Vidéo : La prochaine crise est plus grande que la Covid [en anglais]

Ce scénario est-il une répétition pour une prochaine cybercrise ?

La géopolitique de cet exercice est complexe. Alors que la Russie est régulièrement menacée par les États-Unis et l’OTAN, la Fédération de Russie est un partenaire de cette initiative du FEM, qui est largement dominée par Wall Street et l’establishment financier occidental.

Pourquoi la Chine — qui est un allié de la Russie — a-t-elle été exclue de l’exercice Cyber Polygon ?

La cyberattaque est classée comme un acte terroriste. Posez-vous la question : qui a les capacités de mener une telle attaque ?

L’établissement financier et bancaire russe a été activement impliqué dans le cyberscénario. L’exercice visait-il à créer des divisions entre la Chine et la Russie ?

Bien que l’on ne puisse pas spéculer, la question doit néanmoins être abordée.

Et qui sera blâmé si le scénario cybernétique est mis en ligne ?

Chaos économique et social conçu. Cela ne fait-il pas partie d’un projet hégémonique américain ?

Michel Chossudovsky

Article original publié en anglais :

The WEF ‘Cyber Attack’ Scenario: Another Crisis ‘Much Worse than Covid’, Paralysis of Power Supply, Communications, Transportation

Version en anglais révisée le 22 février 2023
Traduction : Maya pour Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2023