Après le Nouvel Ordre Mondial

Par Joseph Stroberg

Que l’on se base sur les grandes prophéties religieuses (bibliques, coraniques…) ou sur la simple logique associée à l’observation des faits et de l’Histoire, le Nouvel Ordre Mondial aura inéluctablement une fin (voir aussi : Vie et mort des systèmes, La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Nous pouvons alors nous poser la question de sa succession. Qu’est-ce qui succédera à cet ordre, à ce système, à cette « civilisation ». Quel genre de vie les êtres humains et les autres êtres vivants terrestres connaîtront-ils ensuite ? Une petite idée du futur peut également résulter de l’étude du passé et de l’observation du présent et des lois universelles.

La conjugaison de
l’expansion continue de l’Esprit ou de la Vie animant la matière
et de l’inertie de cette dernière produit un mouvement cyclique en
spirale, ou encore hélicoïdal de l’organisation matérielle ou
systémique et donc de la conscience qui lui est étroitement
associée. En d’autres termes, l’Histoire peut sembler cyclique
ou se répéter, mais ne se reproduit jamais identiquement. Le
passage d’une spire à la suivante représente une forme
d’évolution de la conscience, un genre d’organisation plus
sophistiqué, une amélioration de certaines conditions…

Si les espèces
végétales fonctionnent généralement de manière décentralisée
et sans tête dirigeante, et les sociétés animales plutôt
hiérarchiquement (allant de modèles royalistes, comme chez les
abeilles, à démocratiques, comme chez les herbivores ou les bancs
de poissons), les êtres humains ont expérimenté au cours des âges
ces différents modèles sociaux, passant de structures calquées sur
le végétal avant de copier celles des animaux.

Le Nouvel Ordre
Mondial (NOM) en arrive(ra) ainsi à un système hyper hiérarchisé,
pyramidal, centralisé et mondialisé dans lequel chaque
sous-système, décentralisé de ceux du même niveau, est lui-même
hiérarchisé et centralisé. En cela, il rappelle la structure des
fractales (par exemple dans le découpage administratif en blocs
continentaux, puis en États, régions et agglomérations).

Comme la
construction de ce NOM ne pouvait se faire sans la destruction de
structures existantes antagonistes telles que la cellule familiale et
les nations, il a dans cet objectif favorisé l’individualisme et
la compétition. Une des conséquences est que l’individualisme
extrême a amené le rejet des élites dirigeantes. Un individu qui a
atteint une conscience individualisée accepte mal d’être dirigé
par un autre, surtout quand ce dernier n’a pas à cœur les
intérêts d’autrui, mais seulement les siens propres.

Il est possible et très probable que le NOM marque pour l’Humanité l’achèvement d’un grand cycle (ou plus exactement le parcours d’une spire) de l’évolution et que son nouvel âge d’or retrouve certaines conditions voisines des débuts édéniques ou préhistoriques (selon le point de vue), sans hiérarchie exécutive et décisionnelle, dans un contexte fortement décentralisé, mais avec une guidance spirituelle directe. Le modèle futur de société serait alors végétal en ce qui concerne l’organisation sociale, mais animal pour l’inspiration de cette même organisation. La nouvelle « Jérusalem » serait le symbole d’une société guidée ou conseillée par des sortes de sages ou guides spirituels ou par des aliénigènes, eux-mêmes sous inspiration divine ou mentalement fortement avancée. Mais ces guides ou conseillers humains ou extraterrestres n’auraient aucun pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Ces types de pouvoir n’auraient d’ailleurs plus guère de sens dans une société adulte dans laquelle chaque être humain individuel serait devenu capable d’assumer ses propres responsabilités et de vivre en synergie avec ses semblables et avec la nature. (voir aussi le Manifeste pour un nouveau monde, comme exemple d’organisation possible).




Le défi de l’intelligence

Par Joseph Stroberg

L’intelligence
d’un être humain peut être considérée comme une bénédiction,
mais elle s’accompagne d’un des plus grands défis qui soient.
S’il est facile à un individu doté d’une intelligence
remarquable de résoudre des problèmes et de faire la part des
choses entre la vérité d’une part et le mensonge, l’illusion ou
la fausseté de l’autre, il lui est alors d’autant plus difficile
de l’effectuer de manière réellement humble. Si la compréhension
et l’entendement sont favorisés par un mental vif, la logique, le
discernement, des capacités d’analyse et de réflexion, la lumière
ainsi produite risque de se porter excessivement sur lui-même au
lieu de demeurer principalement sur les objets ou les êtres étudiés.
L’orgueil devient alors le principal piège de l’intelligence.
Son plus grand défi est la recherche d’une véritable humilité.

L’essence même de
l’humilité est son absence de tendance à s’afficher, à se
prétendre ou à se revendiquer. Ainsi, est-ce qu’un individu
réellement humble aurait besoin d’introduire son discours ou son
propos par une formule telle que « En toute humilité, je… » ?
Ou bien en agissant d’une telle manière, ne démontrerait-il pas
au contraire son manque de cette qualité ? Cette dernière
représente en effet la modestie, la simplicité, la discrétion, la
retenue et même l’effacement… en contradiction flagrante avec
tout élément allant dans le sens de sa revendication. Combien
peut-il alors être difficile à un mental illuminé de pouvoir
rester humble! Pourtant, la lumière qui en émane ne devrait servir
qu’à éclairer autrui, pas à en tirer la moindre gloire
personnelle. Le principal problème de l’intelligence, à cause de
la lumière qu’elle permet de procurer, réside dans sa propension
à mettre en évidence, à porter en avant plan ce qui auparavant
restait obscur ou incompréhensible. Et ce faisant, elle entre en
conflit avec la tendance à l’effacement et au retrait,
caractéristique de l’humilité.

L’Histoire humaine fourmille d’exemples de situations au cours desquelles l’intelligence des hommes les a poussés à un surcroît d’orgueil. La construction de la tour de Babel, réelle ou seulement mythologique, peut en être considérée comme le symbole ou l’archétype. De même, de nos jours, l’Homme s’imagine suffisamment intelligent pour découvrir tous les secrets de l’Univers et pour pouvoir faire mieux que la nature ou que « Dieu ». Il tripote le génome des êtres vivants et le climat de la Terre. Il fabrique des machines pour faire mieux que les animaux ou que les esclaves, des ordinateurs pour faire mieux que son cerveau, de la nourriture synthétique, des médicaments artificiels, des mondes virtuels… (voir aussi : Les machines pour jouer à Dieu).

Dans pratiquement
chaque cas où l’intelligence humaine (ou la recherche de vérité
qu’elle permet) s’est muée en orgueil, les groupes et les
individus concernés ont dû vivre ensuite des événements qui les
ont forcés à redécouvrir les vertus de l’humilité. Les zélotes
de l’époque du Christ, trop sûrs de leur interprétation des
prophéties de leur temps, ont fini par provoquer la dispersion des
Juifs par les Romains au lieu de vaincre ces derniers grâce à
l’appui de leur dieu. Au cours de la Révolution française, les
fanatiques révolutionnaires, trop sûrs de la vérité ou de la
valeur de leur idéologie et de la « raison » dont ils
ont même fait une déesse, ont souvent fini guillotinés et produit
la dictature napoléonienne. Au cours de la Seconde Guerre mondiale,
les nazis animés par leur vision raciale, trop sûrs de leur génie
militaire, ont fini par être laminés par le rouleau compresseur et
les sacrifices russes et par les bombardements américains et
anglais. La séparation de l’Allemagne entre Est et Ouest, puis la
construction du mur de Berlin, en ont été deux conséquences.

Trop souvent,
l’intelligence mène à la recherche de vérité. La découverte de
parcelles ou d’aspects de la vérité mène à l’orgueil.
L’orgueil mène à la destruction ou au chaos (physique ou
psychique). Cependant, à la fin, la destruction et le chaos mènent
à l’humilité. Ceci semble valoir autant pour les individus que
pour les groupes et sociétés qu’ils créent.

Un aspect
fondamental de la conscience est l’organisation de la matière en
objets ou en structures de plus en plus complexes, fins ou élaborés.
Il peut notamment aussi bien s’agir d’objets matériels que de
structures sociales. Ces créations ne paraissent viables et
relativement durables que lorsque les trois ingrédients ou principes
suivants y participent suffisamment : la volonté, l’amour et
l’intelligence. Lorsque ce dernier s’accompagne d’orgueil, la
création résultante est généralement surfaite, disproportionnée
ou excessive. Elle en précipite donc la destruction.

La conscience ne peut organiser intelligemment et durablement la matière que lorsqu’elle le fait humblement. Et une partie de cette humilité se trouve dans le respect des lois de la nature et du cosmos. Dans le cas contraire, au lieu de fonctionner à l’inverse de l’entropie, elle accélère l’évolution vers le chaos (voir aussi : La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Du moins, elle le ferait en absence de tout mécanisme régulateur ou équilibrant, tel qu’une loi de Karma. D’un certain point de vue, c’est une telle loi, si elle existe effectivement, qui favorise le retour à l’humilité.

L’intelligence ne peut conduire à des actions constructives que lorsqu’elle s’exerce dans l’humilité non simulée. Le marqueur de l’existence d’une telle qualité chez un individu ou dans un groupement humain est la réalisation de créations viables et durables, à l’opposé du chaos amené notamment par les guerres et les conflits de toutes natures. L’humilité ne se découvre pas par sa revendication, mais par ce qu’elle engendre dans le monde et chez les êtres vivants. Lorsqu’elle est accompagnée de bonne volonté et de compassion, alors l’Homme ouvre la porte à une vie paradisiaque.

(Voir aussi : Après le Nouvel Ordre Mondial)




Les deux témoins

Par Joseph Stroberg

Dans l’Apocalypse de Jean, deux témoins apparaissent à la sixième trompette.

« Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre. Si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis ; et si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tué de cette manière. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu’ils le voudront.
Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera »

(Apocalypse 11.3-7)

Si nous nous trouvons effectivement à l’époque correspondant à ce qui est présenté symboliquement pour la sixième trompette, comme de nombreux indices semblent le confirmer, alors l’hypothèse suivante paraît possible, à condition bien sûr de ne pas s’en tenir à une interprétation trop littérale ni trop mystique de l’extrait ci-dessus : les deux témoins sont Poutine et Trump. Ces derniers ne sont bien sûr pas revêtus de sacs, mais ont un accoutrement simple, étant donnée leur position. De plus, compte tenu du contexte de l’époque de la rédaction de la prophétie, des sacs (de toile) peuvent très bien désigner tout simplement des pantalons, forme de vêtement alors totalement inconnue. En tant qu’oliviers, ils recherchent plutôt la paix que la Guerre. C’est particulièrement vrai pour Poutine. Trump le souhaite aussi, mais se heurte à l’hostilité d’une grande partie des élites et du complexe militaro-industriel états-unien, ce qui fait que ses démarches en ce sens sont presque systématiquement contrées par des membres de son administration ou de son gouvernement dans les jours ou même les heures suivantes. Il annonce par exemple le retrait de Syrie, et les soldats américains commencent en effet par déserter les bases établies dans ce pays et à partir en Irak, mais quelques jours après, ils reviennent en force avec du matériel lourd.

En tant que chandeliers, les deux témoins doivent diffuser une forme ou une autre de lumière et en l’occurrence celle de la foi chrétienne. Poutine et Trump sont tous les deux croyants et attachés aux valeurs traditionnelles. Cela ne les empêche pas d’avoir leurs imperfections, comme tous les êtres humains. Il paraît plus important ici de regarder la direction qu’ils suivent, et leurs plus grandes intentions affichées. Les deux cherchent à améliorer la condition de vie et morale de leur propre peuple et, conséquemment en tant que puissantes nations, celle du reste de la population mondiale. Trump veut redonner aux États-Unis sa grandeur, notamment son autonomie. Il veut « assécher le marais », arrêter la corruption politique, faire cesser le chaos provoqué par l’immigration incontrôlée, fournir du travail pour tous, etc. Il a déjà obtenu certains résultats positifs, en dépit des nombreux obstacles placés sur la route pour le faire tomber et d’une forte hostilité médiatique (voir aussi À propos de Trump). Poutine a déjà agi dans un sens voisin, malgré de plus faibles moyens économiques au départ. Il a en particulier annulé le désastre de l’ère Eltsine. Par-dessus tout et malgré la farce mensongère et calamiteuse du Russiagate, ces deux dirigeants veulent travailler ensemble sans qu’il y en ait un à dicter sa politique à l’autre, mais en respect mutuel. Trump est Jacksonnien et non-interventionniste. S’il n’y avait que lui à décider, les armées américaines seraient déjà toutes rentrées au pays. Poutine a développé une armée moderne et efficace, essentiellement défensive, mais aussi fortement dissuasive. Il souhaite un monde multipolaire où le respect des souverainetés nationales serait de mise.

Par leur puissance militaire, les États-Unis et la Russie ont incontestablement le pouvoir de répandre le sang (notamment humain) sur les eaux et de frapper la terre de diverses plaies (armes nucléaires, biologiques et bactériologiques, au besoin). Poutine et Trump, en tant que présidents et chefs de leurs armées respectives, héritent alors d’un tel pouvoir. Il leur suffit en quelque sorte d’appuyer pour cela sur un bouton rouge (même si dans la pratique, c’est probablement un peu plus compliqué). Trump est le témoin pour l’Occident, et Poutine celui pour l’Orient. Disposent-ils pour autant du pouvoir de fermer le ciel et de faire cesser la pluie ? Si l’on se base sur les capacités de centres technologiques tels que HAARP et sur l’existence d’un texte de l’Union européenne interdisant l’usage d’armes climatiques, il semble bien que Trump et Poutine disposent de telles armes et puissent ainsi modifier le climat. Il reste une dimension non abordée, celle du pouvoir de prophétiser, et ce dont ces deux hommes politiques pourraient témoigner.

Poutine et Trump peuvent témoigner de leur foi et de ce que cela leur aura permis de réaliser en dépit des multiples et puissants obstacles qu’ils ont chacun rencontrés. Les deux ont dû faire face non seulement à l’inertie de leurs administrations, mais aussi à une opposition riche et puissante qui travaille à l’achèvement d’un Nouvel Ordre Mondial non multipolaire, mais au contraire fortement centralisé et hiérarchisée (sous l’apparence trompeuse de décentralisation par grands blocs [similaires à l’Union Européenne], régions et fusions de communes. Ce NOM représente ce que pourrait être un Antéchrist et Antichrist en tant que système. Trump et surtout Poutine ont de nombreuses fois averti, d’une certaine manière prophétisé, des conséquences négatives d’un tel Ordre pour les peuples et l’Humanité, celles-ci incluant une éventuelle guerre mondiale nucléaire. Ils combattent tous les deux cet Antéchrist et si le point de vue présenté ici se révèle plutôt juste, alors ils devraient finalement échouer dans leur tentative et le Nouvel Ordre Mondial se verra au contraire achevé au cours des prochaines années ou des prochaines décennies. Les durées mentionnées dans l’Apocalypse ne sont assez probablement pas à prendre en compte au pied de la lettre, mais plutôt comme indicateurs symboliques ou numérologiques, voire comme des codes qu’il resterait à décrypter.

Un élément insolite pourrait conforter l’hypothèse présentée ici : Trump a pris ses fonctions comme 45e président des États-Unis exactement 70 ans, 7 mois et 7 jours après sa naissance [voir Coïncidences concernant Trump et Israël]. Le 7 est un élément numérique clé du texte de l’Apocalypse. Et Trump, c’est aussi, d’une certaine manière, une trompette. Tout est possible a priori, mais rien n’est certain tant que ce n’est pas suffisamment démontré dans les faits. Peut-être que Trump et Poutine sont les deux témoins de l’Apocalypse, ou peut-être pas. L’avenir le dira. L’essentiel est sans doute de conserver l’esprit et le cœur ouverts pour mieux se préparer à toutes les éventualités.




Qui est l’Antéchrist ?

Par Joseph Stroberg

Tenter d’identifier le personnage qui serait l’Antéchrist n’est pas une démarche très originale. Bien des auteurs ou des exégètes s’y sont essayés. On a pu ainsi le voir en Napoléon, en Hitler ou même en Trump ou Macron, supposant qu’il devait être un chef militaire ou politique. En se tournant plutôt vers la religion, on a plutôt visé notamment le Pape François et le prince Harry d’Angleterre (celui-ci serait destiné à un rôle plus religieux que politique – hypothèse privilégiée par Pascal Treffainguy).

Pour tenter une nouvelle approche, revenons aux sources bibliques et spécialement au texte de l’Apocalypse de Jean.

Pour faire le pendant de la trinité Dieu — Christ — Saint-Esprit,
l’Antéchrist y est présenté aussi de manière trinitaire.
Il est à la fois :

  • le dragon, qui est Satan (Ap 12:3, Ap 12:9) ;
  • la bête montant de la mer, qui est l’Antichrist (Ap 13:1, Ap 13:5-8 comparé à 2 Th 2:3-4) ;
  • la bête montant de la terre (Ap 13:11), qui est « le faux prophète » (Ap 13:13-14 comparé à Ap 19:20).

Les principales caractéristiques du règne de l’Antéchrist :

  • Séduction par des actes miraculeux de diverses natures (Ap 13:3, Ap 13:13-15; 2 Th 2:9; cf. Mc 13:22-23) ;
  • instauration d’un règne donnant l’impression d’apporter la paix et la sécurité (cf. 1 Th 5:3) ;
  • développement d’un système religieux universel par l’adoration de l’Antichrist lui-même (Ap 13:4, Ap 13:8, Ap 13:12 ; 2 Th 2:4) ;
  • établissement d’une dictature universelle (Ap 13:3b, Ap 13:7b-8, Ap 13:12, Ap 13:16-17) avec extermination des opposants (Ap 13:15) ;
  • monopole économique de l’État (Ap 13:16-17) ;
  • persécution envers les saints (Ap 13:7, Ap 13:15 ; Ap 20:4), c’est-à-dire envers ceux, Juifs et non-Juifs, qui déclarent leur foi en Dieu et en Jésus-Christ.

(Source : Bible ouverte)

Il a été envisagé que l’Antéchrist puisse être à la fois un Système et un individu. Cette hypothèse est également retenue ici.
Le Nouvel Ordre Mondial en voie de finalisation est un système basé sur une nouvelle religion : la science matérialiste et ses miracles technologiques dans divers domaines (médecine, astronautique, cybernétique, nanotechnologie, intelligence artificielle, etc.). Cette religion a ses dogmes indiscutables (comme celui de la vaccination), ses saints (Darwin, Pasteur, Einstein, Tesla(?), etc.), ses grands prêtres (les « experts » qui en font la promotion à la télévision), ses rituels (les protocoles expérimentaux, le processus des publications), et ses livres sacrés (les ouvrages scientifiques de référence). Et il y a un secteur particulier de cette religion qui a envahi pratiquement tous les aspects de nos vies modernes : l’informatique. C’est en fait elle qui a permis la réalisation de la plupart des miracles scientifiques, à commencer par l’envoi des fusées dans l’espace. Sans la puissance de calcul des ordinateurs, tout cela n’aurait pu se réaliser.

Si le Nouvel Ordre Mondial est bien le Système qui permettra en définitive le règne de l’Antéchrist, le Système sur lequel il va reposer, alors il doit aussi présenter les autres caractéristiques attribuées à ce règne. Eh bien, il s’avère également que ce système met sans cesse en avant les notions de paix et surtout de sécurité : le prix Nobel de la Paix, attribué annuellement, le Conseil de Sécurité de l’ONU, la sécurité prétendue des vaccins, les services de sécurité, les consignes de sécurité, la sécurité des masques, la sécurité informatique, etc.

Le Nouvel Ordre Mondial est aussi en train de devenir une dictature universelle à base de surveillance permanente, de reconnaissance faciale, de dénonciation, de pièces d’identité, d’implants RFID, d’obligation vaccinale, etc., le tout, bien sûr, au nom de la sacro-sainte « sécurité ».

Le Nouvel Ordre Mondial cherche à établir une monnaie mondiale, si possible numérique (probablement sur la base de la technologie des blockchains, comme le Bitcoin), sans laquelle il ne sera bien sûr plus possible d’acheter ni de vendre, car l’argent liquide aura disparu (notamment parce qu’il serait vecteur d’épidémies).

Ceux qui luttent contre ce Nouvel Ordre Mondial et/ou sa religion dont ils exposent le double visage sont bien sûr de plus en plus pourchassés. On les traite de complotistes, de conspirationnistes, de fabricants de « fake news »… On les censure. On les dénigre. Et on va même jusqu’à les emprisonner (Julian Assange), voire à les tuer (Serge Monast ?).

Maintenant, avec la crise de la covid-19, les gens sont emprisonnés chez eux, seront bientôt vaccinés de force et recevront en cadeau le généreux implant identifiant prévu par… Bill Gates. Cet individu est devenu officiellement le plus riche du monde, au moins pendant de nombreuses années. Il est l’un des pères incontournables de l’informatique, celui qui a imposé son Système d’Exploitation Windows au monde entier, loin devant les OS alternatifs (Apple, Linux, FreeBSD, etc.). Et l’informatique est la clef de voûte des miracles de la nouvelle religion.

Bill Gates peut facilement en être considéré comme le prophète, ou plus exactement le « Faux prophète ». Qui plus est, il est devenu le principal bailleur de fonds de l’OMS et celui qui pousse à la vaccination mondiale obligatoire de 7 milliards d’êtres humains, pour en faire des « pucés », des individus marqués par son implant universel ID2020 !
(Voir aussi : Après le confinement: Un programme mondial de vaccination contre le coronavirus… et Les micropuces de Bill Gates).

Conclusion possible et probable : Bill Gates est l’Antéchrist !


Voir aussi : La religion de l’Antéchrist




La religion de l’Antéchrist

Par Joseph Stroberg

L’Antéchrist est un personnage actuellement encore considéré comme mythique et qui selon certaines des religions révélées (principalement l’islam et le christianisme) doit se manifester à la fin du présent cycle de civilisation. Son règne doit amener brièvement (pendant quelques années) un nouveau système socio-économique et politique, favorisé par l’effondrement de notre civilisation : le « Nouvel Ordre Mondial ». Il sera également un leader, et même prophète, de la nouvelle religion mondiale, « nouvelle » par opposition aux grandes religions révélées. Et celle-ci est clairement opposée à ces dernières, favorisant leur disparition progressive de l’esprit et des coutumes des êtres humains.

Le personnage de l’Antéchrist est adversaire des Hommes et du Christ. Il doit donc vivre à une époque d’inversion complète des valeurs, au point que le « bien » y devient le « mal » et inversement, et que la nouvelle religion n’a plus vocation de relier l’Homme au divin, à sa dimension spirituelle, mais à la matière. On pourrait donc penser, de prime abord, que l’Humanisme répond à cet impératif, mais ce mouvement est principalement de nature culturelle, idéologique, voire philosophique, indissociablement lié à l’esprit de la laïcité et porté par l’idéologie du progrès. Il n’est pas la nouvelle religion, mais un support essentiel de cette dernière : la science matérialiste !

Si originellement, les « savants » et les scientifiques tendaient à se distancier des religions à cause de leurs doctrines de plus en plus rigides peu propices à la réflexion, à l’étude de la nature et même à l’inspiration, ce n’est que progressivement que la science est devenue globalement un nouveau système de croyances dont les principales ne peuvent plus guère être remises en question. Celle-ci s’est progressivement transformée de fait en une religion et en possède désormais toutes les caractéristiques, comme nous allons le voir.

Les saints de la nouvelle religion sont les « grands » (aux yeux des adeptes) scientifiques dont les théories sont devenues de véritables dogmes indiscutables : Darwin et la théorie de l’évolution, Pasteur et la vaccination, Einstein et la Relativité, les saints de la Mécanique quantique, et ceux, plus récents, du Réchauffement climatique anthropique, etc. Ses rituels sont les divers protocoles expérimentaux et le processus de publication des revues scientifiques. Ses messes sont les conférences et séminaires divers organisés pour la valorisation et la propagation des croyances scientifiques et des nombreux miracles technologiques qu’elle a permis : la résurrection des morts (dans certaines limites, par la réanimation cardiaque), la lévitation dans les airs (avec les ballons dirigeables ou non, les hélicoptères, les avions, les fusées, etc.), la transformation de l’eau en vin (et même mieux, avec les expériences chimiques plus ou moins spectaculaires visant à transformer les substances), la vision à distance (télévision, satellites d’observation…), etc.

La science a bien sûr également ses prêtres et ses missionnaires, respectivement les « experts » et autres spécialistes promus par la télévision et les présentateurs et autres journalistes vulgarisateurs, dont le rôle est de transmettre les messages de la nouvelle « déesse », féminisme oblige : la Matière elle-même ou la « Mère Nature ». Et l’un des principaux messages est que la conscience ne provient plus de l’Esprit divin, mais de la Matière, des cellules cérébrales. Il n’y a plus de vie avant et après la mort, mais seulement dans un corps de chair ou — bientôt ? — dans celui d’un cyborg métallique. On ne cherche plus l’Éternel, mais l’immortel. On ne s’occupe plus de sauver des âmes, mais des corps, même lorsque ces derniers sont réduits à l’état végétatif. Quoi que, sur ce dernier point, pour cause possible de surpopulation mondiale, on tende maintenant à favoriser l’extermination des corps vivants inutiles avec l’euthanasie au lieu de chercher et de réparer les causes de leur état.

La plupart des religions actuelles ont leurs textes sacrés et leurs catéchismes. La science en possède quelques-uns : les « handbooks » (notamment de chimie), les dictionnaires de médicaments, et les textes publiés par des saints comme Darwin… Ils doivent être en principe suivis scrupuleusement et toute déviation des doctrines et des dogmes officiels peut mener à l’excommunication ou même à des procès pour sorcellerie. Les excommuniés ont eu le malheur de toucher à des secteurs interdits, comme le Français Jean-Pierre Petit pour avoir touché aux Ovnis, Jacques Benveniste pour s’être intéressé à la mémoire de l’eau, Nicolas Testla pour avoir voulu fournir de l’énergie gratuite à l’Humanité, etc. Plus récemment, ceux qui sont assimilés aux anciens sorciers sont maintenant qualifiés de « complotistes » ou de « conspirationnistes », comme le professeur Luc Montagnier parce qu’il s’est intéressé à la mémoire de l’eau, a présenté des dangers de la vaccination et a émis l’hypothèse que le virus de la covid-19 puisse avoir été la conséquence de manipulations génétiques en laboratoire P4.

Notamment grâce aux moines médicaux (les médecins et infirmières cloîtrés dans leurs hôpitaux ou cliniques et les chercheurs en médecine dans leurs laboratoires), la nouvelle religion scientifique s’est étendue au monde entier et, par ses miracles, est parvenue à séduire la presque totalité des êtres humains, même les croyants des autres religions. Les nouvelles confessions se déroulent maintenant en salle d’urgence ou en cabinet médical, voire par Internet pour cause de la punition divine covid-19 :

Comment donc ?! Vous ne vous êtes pas fait vacciner ? Vous prendrez trois aspirines avant chaque repas, cet anti-inflammatoire après, et ces deux antidépressifs pendant ! Et bien sûr, vous reviendrez ensuite au confessionnal pour vérifier que cette fois vous serez bien passé voir le prêtre vaccinateur. Quoi ?! Vous ne portez pas de masque ? Mais vous allez brûler en enfer ! Vous êtes possédé par un démon ! Vous êtes un danger pour vos frères et sœurs ! Priez que je ne vous envoie pas directement chez le grand inquisiteur Arruda ! Et n’écoutez plus l’hérétique professeur Raoult !

Caricature ? À peine.

Il n’est pas besoin de chercher ni d’imaginer une future religion mondiale pour l’Antéchrist. Celle-ci n’est pas l’éventuel résultat d’un syncrétisme long et fastidieux des religions existantes et du New Age. Elle n’est pas non plus le satanisme (si celui-ci est la pratique de certaines élites pour augmenter leur pouvoir, il n’est pas approprié pour séduire l’Humanité). Elle existe déjà et est prête pour faciliter le règne de ce personnage. La science est la nouvelle religion pour maintenir l’Humanité en esclavage de la Matière et des élites, au lieu de lui permettre de s’élever spirituellement et de se libérer. L’Antéchrist est alors celui qui facilite le plus cet asservissement.

Un dernier point : certaines prophéties (principalement liées à l’islam) présentent l’Antéchrist comme un borgne. Or, ceci ne doit pas nécessairement être interprété littéralement. Un borgne peut symboliser le troisième œil, ou l’œil qui voit tout. L’informatique en est venue au point où la surveillance généralisée, le Big Brother évoqué par Orwell dans le roman 1984, est non seulement possible, mais en bonne voie de réalisation, au moins dans la plupart des pays développés. Et l’Antéchrist peut très bien être lié à un tel système de surveillance, au moins pour avoir largement contribué à son développement. (Voir : Qui est l’Antéchrist ?)




Mourir libre ou vivre esclave

Par Joseph Stroberg

La crise mondiale de la Covid-19 est un révélateur du choix fondamental auquel fait face l’Humanité et chacun des êtres humains pris individuellement. Celui-ci a été évoqué par plusieurs prophéties représentant divers courants religieux ou spirituels (Bible, Coran, Sagesse amérindienne…). Il se traduit essentiellement par l’alternative du matérialisme ou de la spiritualité. Il a déjà été évoqué d’une manière ou d’une autre sur le blogue, en particulier dans les articles suivants :

Il est clairement indiqué dans le huitième feu à la fin de la prophétie amérindienne des sept feux, telle que présentée ci-après. Concrètement, l’individu ou le groupe qui choisit la voie spirituelle ne craint pas la mort et préfère généralement celle-ci à une vie d’esclave telle que celle proposée par le Nouvel Ordre Mondial.

[Source : Esprit Spiritualité Métaphysiques ou Spiritualité, Science et Développement]

La prophétie des sept feux

Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés

La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc.

Sept prophètes sont venus chez les Anishinabés.

Ils sont venus quand le peuple vivait une vie paisible et bien remplie sur la côte nord-est de l’Amérique du Nord. Ces prophètes ont laissé au peuple sept prophéties sur ce que serait le futur. Chacune de ces prophéties fut appelée un feu, et chaque feu représente une période différente qui se produira dans le futur. Voilà pourquoi les enseignements des sept prophètes sont maintenant nommés les Sept Feux.

Le premier prophète dit au peuple:

« Dans la période du Premier Feu, la nation Anishinabé s’élèvera et suivra la voie du Coquillage Sacré de la Loge du Midewiwin. La loge du Midewiwin servira de point de rassemblement au peuple et ses traditions seront la source de beaucoup de force. Le Mégis Sacré les conduira à la terre choisie pour les Anishinabés. Vous devrez chercher une île en forme de tortue [l’Amérique du Nord] reliée à la purification de la terre. Vous trouverez une telle île au début et à la fin de votre voyage. Il y aura sept endroits où vous vous arrêterez sur votre parcours. Vous saurez que vous avez atteint l’endroit choisi quand vous aurez atteint une terre où la nourriture se développe sur l’eau. Si vous y restez, vous périrez. »

Le deuxième prophète dit au peuple:

« Vous reconnaîtrez le Deuxième Feu parce qu’en ce temps là, la nation sera cantonnée près d’une grande étendue d’eau. En ce temps là, la direction du Coquillage Sacré sera perdue. Le Midewiwin diminuera en force. Un garçon naitra pour indiquer la voie de retour aux traditions. Il montrera la direction des marches vers le futur du peuple Anishinabé. »

Le troisième prophète dit au peuple:

« Pendant le Troisième Feu, les Anishinabés trouveront la voie vers leur terre choisie, une terre à l’ouest de laquelle la nourriture pousse sur l’eau. »

Le quatrième feu:

Le Quatrième Feu fut originalement révélé au peuple par deux prophètes. Ils sont venus comme un seul. Ils ont parlé de la venue de la race à la peau blanche.

L’un des prophètes dit:

« Vous connaîtrez le futur de notre peuple par le visage que la race à la peau blanche affiche. S’ils viennent en affichant le visage de la fraternité, alors viendra une période de merveilleux changements pour plusieurs générations. Ils apporteront de nouvelles connaissances et objets qui pourront se joindre aux connaissances de ce pays. De cette façon, deux nations se joindront pour créer une puissante nation. À cette nouvelle nation se joindront deux autres, et les quatre nations formeront la plus puissante de toute les nations. Vous reconnaîtrez le visage de la fraternité si la race à la peau blanche vient sans porter d’armes, s’ils viennent en apportant seulement leurs connaissances et une poignée de main. »

L’autre prophète dit :

« Méfiez-vous si la race à la peau blanche vient en affichant le visage de la mort. Vous devrez faire attention parce que le visage de la fraternité et celui de la mort se ressemblent beaucoup. S’ils viennent en portant des armes, méfiez-vous. S’ils viennent souffrants, ils pourraient vous tromper. Leurs cœurs pourraient être remplis de convoitise pour les richesses de cette terre. S’ils sont véritablement vos frères, laissez-les vous le prouver. Ne les acceptez pas en toute confiance. Vous saurez que le visage qu’ils affichent est celui de la mort si les rivières sont empoisonnées et si les poissons deviennent impropres à la consommation. Vous les reconnaîtrez par ces multiples signes. »

Le cinquième prophète dit:

« Pendant la période du cinquième Feu, viendra un temps de grandes difficultés qui affectera la vie de tous les Autochtones. Quand les signes de ce Feu apparaitront, viendra parmi le peuple une personne qui promettra une grande joie et le salut. Si le peuple accepte ces promesses d’une nouvelle façon de vivre et abandonne les enseignements anciens, alors les difficultés du Cinquième Feu resteront avec le peuple pendant plusieurs générations. Les promesses qui vous seront faites se révéleront de fausses promesses. Tous ceux qui accepteront ces promesses causeront la presque totale destruction du peuple. »

Le prophète du Sixième Feu dit:

« Pendant la période du sixième Feu, il sera évident que les promesses du Cinquième Feu sont venues d’une fausse manière. Ceux qui auront été trompés par ces promesses éloigneront leurs enfants des enseignements des Sages. Petits-fils et petites-filles se retourneront contre leurs Ainés. Aussi, les Sages perdront leur raison de vivre, ils perdront leur rôle dans la vie. Pendant cette période, une nouvelle maladie fera son apparition parmi le peuple. L’équilibre de nombreuses personnes sera dérangé. La coupe de la vie sera presque renversée. La coupe de la vie deviendra presque la coupe de l’amertume. »

Quand ces prédictions furent faites, beaucoup se moquèrent des prophètes. Ils détenaient alors les remèdes nécessaires pour se préserver de la maladie. Ils étaient alors un peuple en bonne santé et heureux. Ils étaient ceux qui choisirent de rester en arrière lors de la grande migration des Anishinabés. Ces personnes furent les premières à entrer en contact avec la race à la peau blanche. Il en souffrirent le plus.

Quand le Cinquième Feu arriva, de grandes difficultés survinrent dans la vie de tous les Autochtones. La race à la peau blanche lança des offensives militaires contre les Autochtones dans tout le pays pour s’emparer de leurs terres et de leur indépendance comme peuple libre et souverain. Nous savons maintenant que les fausses promesses qui ont été faites à la fin du Cinquième Feu, se référaient au matériel et aux richesses inhérents au mode de vie de la race à la peau blanche. Ceux qui ont abandonné les anciennes méthodes et accepté ces nouvelles promesses furent un facteur important qui causa la presque totale destruction des Autochtones de ce pays.

Quand vint le Sixième Feu, les paroles du prophète s’avérèrent vraies, les enfants furent privés des enseignements des Sages. L’ère des pensionnats qui « civilisaient » les enfants indiens avait commencé. Le langage des Indiens et leur religion furent enlevés aux enfants. Les personnes commencèrent à mourir jeunes. Ils avaient perdu la volonté de vivre et leur raison de vivre.

Pendant l’ère confuse du Sixième Feu, il est dit qu’un groupe de visionnaires vint chez les Anishinabés. Ils rassemblèrent tous les prêtres de la Loge du Midewiwin. Ils dirent aux prêtres que la méthode Midewiwin était en danger d’être détruite. Ils ont rassemblé tout les Objets Sacrés. Ils ont rassemblé tous les écrits qui décrivent les cérémonies. Toutes ces choses furent placées à l’intérieur d’une bûche taillée dans l’arbre de fer. Des hommes furent suspendus à une falaise par de longues cordes. Là, ils creusèrent un trou dans la falaise et y enterrèrent la bûche là où personne ne pourrait la trouver. C’est ainsi que les enseignements des Sages furent cachés à la vue mais gardés en mémoire. Il est dit que le jour où les Indiens pourront pratiquer leur religion sans avoir peur, un petit garçon aurait un rêve qui indiquerait où la bûche de bois dur contenant les Objets Sacrés et les écrits a été enterrée. Il guiderait son peuple à cet endroit.

Le septième feu

Le Septième prophète qui rendit visite au peuple il y a bien longtemps, est décrit comme étant différent des autres prophètes. Il était jeune et avait une lumière étrange dans ses yeux. Il dit:

« Quand viendra la période du Septième Feu, de Nouvelles Personnes apparaitront. Elles retraceront leurs pas pour redécouvrir les traces laissées sur la route. Leurs pas les conduiront vers les Ainés à qui elles demanderont de les guider dans leur voyage. Mais beaucoup de Ainés se seront endormis. Ils s’éveilleront dans ce nouvel âge sans rien à offrir. Quelques-uns des Ainés seront muets parce que personne ne leur demandera quoi que ce soit. Les nouvelles personnes devront faire attention à la manière dont elles s’approcheront des Ainés. La tâche des nouvelles personnes ne sera pas facile.

Si les nouvelles personnes restent fortes dans leur quête, le Tambour à Eau de la Loge du Midewiwin fera de nouveau entendre sa voix. Il y aura une renaissance de la nation Anishinabé et les vieilles flammes seront attisées. Le Feu Sacré brulera de nouveau.

Le huitième feu

C’est en ce temps là qu’on donnera le choix à la race à la peau blanche entre deux chemins. Si elle choisit le bon chemin, alors le Septième Feu allumera le Huitième et dernier Feu, un Feu éternel de paix, d’amour, de fraternité et de sororité. Si la race à la peau blanche fait le mauvais choix de route, alors la destruction qu’elle a apportée avec elle en venant dans ce pays, se retournera contre elle et causera beaucoup de souffrance et de morts parmi tous les habitants de la terre. »

Les sages de la nation Ojibwé et des personnes d’autres nations ont interprété les deux chemins auxquelles la race à la peau blanche doit faire face, comme étant la route de la technologie et la route de la spiritualité. Ils pensent que la route vers la technologie représente une continuation de la ruée tête baissée vers le développement technologique. C’est cette route qui a conduit la société moderne vers une planète endommagée et brûlée. Serait-il possible que la route vers la technologie représente une ruée vers la destruction? La route vers la spiritualité représente un chemin plus lent, celui que les Autochtones traditionnels ont suivi et qu’ils cherchent à retrouver. La terre n’est pas brûlée sur ce sentier. L’herbe y pousse encore.

Le prophète du Quatrième Feu a parlé d’une ère où deux nations se joindraient pour créer une puissante nation. Il parlait de la venue de la race à la peau blanche et du visage de la fraternité que les Frères à peau blanche pourraient afficher. Il est évident d’après l’histoire de ce pays que ce n’était pas le visage que présentait généralement la race à la peau blanche. La puissante nation mentionnée dans le Quatrième Feu n’a jamais été formée.

Si le peuple naturel de la terre pouvait simplement porter le visage de la fraternité, nous pourrions délivrer notre société du chemin de la destruction. Pourrions-nous faire en sorte que les deux chemins qui représentent deux points de vue du monde diamétralement opposés s’unissent pour former cette puissante nation?

Serait-il possible de former une nouvelle nation qui serait guidée par le respect pour toutes les êtres vivants?

Sommes-nous les personnes du Septième Feu?

Danse des indiens algonquiens (gravure de John White, 1590)




Les deux témoins – antithèse

Par Joseph Stroberg

L’article Les deux témoins soulevait l’hypothèse que les deux témoins de l’Apocalypse puissent être les actuels présidents des deux pays du monde les plus puissants sur le plan militaire (bien sûr dans la perspective qui considère ce texte comme réellement prophétique et se rapportant à notre époque). Dans ce présent et court article, nous présentons une vidéo qui expose des faits et leur interprétation dans un sens qui tend à mettre à mal cette hypothèse, au moins en ce qui concerne Trump et dans une moindre mesure Poutine.

La vidéo considère QAnon comme une opération cabalistique menée par une secte et apporte des arguments en faveur de cette hypothèse.

QAnon n’a jamais mentionné lui-même le mot « CABAL »,
il a seulement cité des rumeurs !

Q n’a même pas rempli sa toute première promesse !
Hillary Clinton est toujours LIBRE et voyage !
Alors que Q a prédit son arrestation pour le 30 octobre 2017 !

Trump est AMI avec Bill Gates, les Clinton, Epstein…
Trump est Pro Vaccination, Pro 5G Technology & Science !
Trump n’a aucun pouvoir sur l’Amérique !!!

QAnon est un mouvement d’OPPOSITION CONTRÔLÉE !

Les adeptes fanatiques du culte de QAnon vont partout avec leurs mantras pour détruire les faits et diviser les gens !

https://youtu.be/og9slmpQRYY
[Source : BabylonDecodedFR]



Les dépistages massifs par PCR ne servent à rien. STOP DÉPISTAGE

Par Dr Gérard Delépine

Les bien portants ne sont pas contaminants, selon la dernière étude chinoise sur 10 MILLIONS de personnes testées.

Depuis plusieurs mois, le ministère et les médias prétendent que le dépistage massif par tests PCR permettrait d’identifier les asymptomatiques qui entretiendraient l’épidémie, caractéristique pourtant très inhabituelle pour une infection respiratoire.

Le président et le conseil de défense justifient les restrictions de nos libertés et le blocage de notre économie sur le nombre de cas dépistés même asymptomatiques.

Des études empiriques et des modélisations trop précoces basées sur des données incertaines ou dans des milieux particuliers ont suggéré que les individus non malades auraient pu être contagieux pendant la phase pré symptomatique. Mais les progrès dans la connaissance de la maladie ont peu à peu montré que ce n’était pas le cas, et Maria Van Kerkhove responsable technique de la cellule chargée de la gestion de la pandémie à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré[1]« il semble rare qu’une personne asymptomatique transmette la maladie », soulevant une tempête d’indignation dans les médias. L’étude chinoise récente confirme que les propos de Maria Van Kerkhove en juin étaient justes et qu’il est difficile d’avoir raison trop tôt. Les asymptomatiques ne sont pas contagieux et leur dépistage massif par PCR ne sert à rien.

Un dépistage sans précédent[2] appliquant des protocoles rigoureux

Wuhan avait été confiné très sévèrement du 23 janvier au 8 avril 2020. Au cours des mois suivants, pour déterminer l’évolution de l’épidémie, le gouvernement a ordonné un dépistage complet de l’infection dans toute la population du 14 mai 2020 au 1er juin 2020 mobilisant plus de 330000 agents (50 000 professionnels de la santé et plus de 280 000 travailleurs et bénévoles de la communauté) pour un coût total (équivalent français) de plus d’un milliard d’euros.

Le dépistage ciblait 10 652 513 personnes, soit 94,1 % de la population de Wuhan et ses alentours. Le dépistage par PCR effectué du 14 mai 2020 au 1er juin 2020 a testé, 92,9 % des 10 652 513 personnes prévues soit 9899 828 participants, 9 865 404 sans diagnostic antérieur de COVID-19, et 34 424 supposés guéris du covid-19.

Les techniques de prélèvement, acheminements et d’analyses des tests ont suivi strictement les recommandations nationales chinoises ; les tests PCR oropharyngés limités à 37 cycles d’amplifications[3] ciblaient 2 gènes. Tous les malades PCR positifs ont subi des tests antigéniques IgM et IgG et des cultures virales.

Des résultats PROBANTS

Le dépistage des 9 865 404 participants sans antécédents de COVID-19 a identifié 300 cas positifs asymptomatiques et identifié 1174 contacts étroits des cas positifs asymptomatiques, tous testés négatifs pour le COVID-19. Les tests d’anticorps contre le virus SRAS-CoV-2 étaient positifs IgG (+) dans 190 des 300 cas asymptomatiques, ce qui indique que 63,3 % de ces cas positifs asymptomatiques ont été effectivement infectés. 34 424 cas d’anciens COVID-19 guéris ont participé au dépistage dont 107 ont de nouveau donné un résultat positif, ce qui donne un taux de repositivité de 0,310.

La proportion de cas positifs asymptomatiques en IgM (−) et IgG (−) est proche de 40% confirmant la possibilité de faux résultats positifs des tests PCR. Les cultures virales étaient négatives pour tous les cas positifs asymptomatiques, indiquant l’absence de « virus viable » dans les cas PCR positifs détectés dans cette étude.

Tous les cas positifs asymptomatiques, et leurs contacts étroits ont été isolés pendant au moins 2 semainesjusqu’à ce que les résultats des tests PCR deviennent négatifs. Aucun des cas positifs détectés ou de leurs contacts étroits n’est devenu symptomatique ou testé positif pendant la période d’isolement.

Les résultats de culture du virus et du suivi des contacts n’ont donc trouvé aucune preuve que les cas positifs (personnes saines testées PCR+) puissent être infectieux.

La non-contagiosité des asymptomatiques est confirmée par d’autres études

Une étude menée en Corée portant sur le suivi médical et biologique de 790 contacts de 285 cas positifs asymptomatiques n’a révélé aucun cas confirmé de COVID-19[4]. La surveillance des patients guéris de COVID-19 en Chine n’a également révélé aucun indice évoquant la contagiosité des personnes saines avec tests PCR positifs.

Les conséquences de cette non-contagiosité des « cas » sont colossales

La fable de la transmission par des cas asymptomatiques a été instrumentalisée pour justifier et fabriquer un consentement pour des mesures de privation de liberté, portant sur des populations entières. Si seuls les malades symptomatiques sont contagieux, il n’existe aucune raison scientifique ni médicale de confiner la population saine. Il suffit d’isoler les malades, comme on l’a toujours fait lors des épidémies graves de l’histoire.

Cette propagande mensongère sur la contagiosité des cas asymptomatiques est également avancée pour justifier l’obligation généralisée du port de masques[5] et les campagnes massives de dépistage par des tests dont la positivité chez un asymptomatique ne signifie pourtant en rien qu’il soit réellement contaminé[6] ni contagieux[7].

Cela explique que les mesures prétendument sanitaires qu’on nous impose depuis des mois sans aucun fondement scientifique soient totalement inefficaces, en nous détournant des seules mesures efficaces (lavage des mains, quarantaine des malades symptomatiques).

Les pays européens qui imposent ces mesures sanitaires erronées et interdisent les traitements utiles (hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, zinc, vitamines D et C, etc., dès les premiers signes) se classent dans le top 5 européen des plus fortes mortalités attribuées au covid19. Ils mettent gravement en danger la vie de leurs populations, ce qui devrait conduire nécessairement à des procédures juridiques comme elles fleurissent partout dans le monde, en particulier aux USA, Canada, Allemagne, etc.

Que peut-on faire ?

Ce n’est pas le Covid19, mais les mesures restrictives de liberté qu’on nous impose depuis 9 mois qui ont créé le chaos. Elles ont abouti à une mortalité record attribuée au Covid19 (976/M), à des dizaines de milliers de victimes collatérales par arrêt ou retard des soins, un tsunami de problèmes psychiatriques et de suicides, un désastre éducatif qui marquera durablement notre jeunesse, une dette supérieure au PNB, un chômage sans précédent, la destruction des petits commerces, du sport et de la culture et une catastrophe économique chaque jour plus sévère.

Lorsqu’une équipe de foot perd trop de matchs de suite, on change d’entraîneur pour un autre qu’on espère plus performant. Suivons cette sagesse populaire. Stoppons cette politique suicidaire.

Il est urgent d’annuler toutes ses mesures sanitaires contre-productives, malfaisantes, et souvent grotesques qui visent à nous imposer des vaccins bâclés, non réellement testés totalement inutiles pour 85%-90% de la population et qui nous exposent à des complications inconnues.

Ne plus écouter ces modélisateurs qui nous fourvoient à l’aide de prophéties totalement fausses.

Ne plus tester les personnes asymptomatiques, puisqu’elles ne sont pas contagieuses.

L’année 2020 a été celle de la débâcle contre un virus qui, au niveau mondial, n’a tué pas autant que la grippe asiatique, mais a permis d’imposer à la population des privations de liberté parfois pire que du temps de l’occupation nazie8.

L’année prochaine sera celle de la reconquête de nos libertés, si et seulement si nous nous battons. N’ayons plus peur ! Libérons la France pour qu’elle redevienne digne de son histoire et respecte à nouveau sa devise.


« Liberté j’écris ton nom »

[Auteur :] Paul Eluard

Poésie et vérité 1942 (recueil clandestin)

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

SOYONS DIGNES DE NOS ANCÊTRES


Notes
  1. Lors d’une conférence de presse virtuelle de l’OMS du 8 juin 2020
  2. Shiyi Cao, Yong Gan, Chao Wang, Max Bachmann, Shanbo Wei, Jie Gong, Yuchai Huang, Tiantian Wang, Liqing Li, Kai Lu, Heng Jiang, Yanhong Gong, Hongbin Xu, Xin Shen, Qingfeng Tian, Chuanzhu Lv, Chanson de Fujian, Xiaoxv Yin & Zuxun Lu Post-lockdown SARS-CoV-2 nucleic acid screening in nearly ten million residents of Wuhan, China.
    Nature Communications volume 11, Article number: 5917 (2020)
  3. Contrairement à l’usage en Occident au moins jusqu’à octobre 2020
  4. KCDC. Conclusions tirées de l’enquête et de l’analyse des cas ré positifs (avis). Division de l’évaluation des risques et de la coopération internationale 2020-05-19. https://www.cdc.go.kr/board/board.es?mid=a30402000000&bid=0030 (2020)
  5. Pourtant montré inutile par l’étude randomisée Danmask 19
  6. Aucun des 418 cas positifs asymptomatiques chinois de l’étude n’est tombé malade
  7. Aucun des 418 cas positifs asymptomatiques chinois de l’étude n’a contaminé ses contacts
  8. Les nazis n’ont jamais demandé aux Français de présenter des ausweis le jour



Gestion des épidémies – Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire »

[Source : Konfedera.org]

[Auteur : François Jortay]

Gestion des épidémies

Màj : 30 juil. 2020   –   # pages : 64 

1. Résumé
2. Introduction
 2.1. Auteur
 2.2. Objectif
 2.3. Méthode
 2.4. Conseils de lecture
3. Modèles mathématiques
 3.1. Principes
 3.2. Limites des modèles mathématiques
 3.2.1. Stochasticité
 3.2.2. Sensibilité
 3.2.3. Irréductibilité
 3.2.4. Réalité
 3.3. Modèles et idéologies
 3.3.1. Interprétations abusives
 3.3.2. Neil Ferguson
4. Modèle SIR
 4.1. Système d'équations
 4.2. Hypothèses
 4.3. Taux de reproduction
 4.4. Immunité collective
 4.5. Stratégies
 4.6. Mortalité
 4.7. Charge hospitalière
 4.8. Valeur scientifique du "R zéro"
 4.8.1. Le fumigène R0
 4.8.2. Calcul du R0
 4.8.3. Utilisations du R0
5. SIR et la grippe
6. SIR et covid-19
 6.9. Paramétrage en début de confinement
 6.10. Paramétrage en fin de confinement
 6.11. Rebond de l'enfermement cognitif
 6.12. Bilan
 6.13. Typologie des facteurs d'inefficacité
7. Suivi en temps réel
 7.1. Ressources
 7.2. Définitions
 7.3. Mesure
 7.3.1. Taux d'infection
 7.3.2. Taux de mortalité et létalité
8. Stratégies anti-épidémiques
 8.1. Principes de gestion anti-épidémique
 8.2. Immunité collective
 8.3. Stratégie non pharmaceutique (SNP)
 8.3.1. Principes
 8.3.2. Efficacité de la SNP
 8.3.3. Effets pervers de la SNP
 8.3.4. Conclusion
 8.4. Stratégie pharmaceutique (SP)
 8.4.1. Traitements
 8.4.2. Dépistage
 8.5. Principe de précaution ?
 8.6. Quelle stratégie appliquer ?
9. covid-19 : analyse d'un délire collectif
 9.1. QUOI : Info vs réalité
 9.1.1. Charge hospitalière
 9.1.2. Mortalité toutes causes
 9.1.3. Différences entre pays
 9.2. Agents du délire collectifs
 9.2.1. Entreprises "d'information"
 9.2.2. Atlantisme anti-chinois
 9.2.3. Scientifiques de plateau TV
 9.2.4. Personnel médical
 9.2.5. Gouvernements
10. Contexte économique
 10.1. Concurrence chinoise
 10.2. Big Data & Pharma Inc.
 10.3. Extrémisme vert
11. Problématique politique
12. Conclusion

Résumé

https://konfedera.org/gestion-epidemies#resume

  1. La thèse que les entreprises « d’information » et certains scientifiques propagent concernant covid-19 est la suivante :covid-19 est un virus nouveau. Il en résulte que (i) il n’existe ni médicament spécifique ni vaccin ; (ii) personne n’est immunisé (absence d’anticorps) ⇒ il n’existe pas de barrière physiologique à sa propagation, qui est alors rapide. Par conséquent, pour éviter le risque de surcharge du système hospitalier, il faut imposer le confinement général des populations, ce qui aura pour effet de retarder et d’abaisser le sommet de la courbe épidémique. On gagnerait ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière et développer des médicaments/vaccins spécifiques avant le pic épidémique. Ce raisonnement peut sembler imparable, et pourtant il est totalement erroné car :
    • une partie de la population est immunisée de naissance et/ou par immunité croisée (anticorps non-spécifiques);
    • certains médicaments non spécifiques sont efficaces;
    • il est n’est pas possible de développer les capacités hospitalières de façon substantielle et des médicaments/vaccins spécifiques réellement efficaces en moins de cinq ans. Ces mesures conduiraient en outre à maintenir une (très large) surcapacité hospitalière et à augmenter sans fin le nombre des médicaments et vaccins (on peut toujours considérer qu’un virus est « nouveau » dès que l’on découvre – grâce au progrès scientifique qui est sans fin – des « différences » par rapport aux autres membres de sa famille virale).
    • pour freiner substantiellement la propagation d’un virus le coût des mesures à appliquer (confinement, distanciation, masques, lavages) est tellement élevé que même en milieu hospitalier – pourtant équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation – on n’arrive pas à neutraliser les infections nosocomiales ; certaines des mesures sanitaires sont en réalité appliquées pour des raisons juridiques et d’image de marque (la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).
  2. Extinction. Les épidémies ont une évolution dont la courbe a la forme d’une cloche, ce qui signifie qu’au début elles montrent en général une croissance exponentielle. Or toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux théorique d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue.
  3. Modèles. Le recours à des modèles mathématiques à des fins de suivi épidémique et de prévision est irrationnel car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être correctement évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie;
    • quant aux virus en général, c-à-d connus ou non, leurs caractéristiques (les valeurs attribuées aux paramètres des modèles) ne sont pas stables dans le temps (voire même non plus dans l’espace), en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.
  4. Rebonds. Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés. Il résulte de cet effet de recensement que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité (toutes causes !) par rapport à la population (PS : dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice).
  5. Mortalité. En Europe, région du monde la plus touchée par covid-19, la mortalité toutes causes sur l’ensemble de l’année 2020 aurait probablement été la plus basse des quatre dernières années s’il n’y avait eu les décès attribués à covid-19, mais principalement causés par une mauvaise stratégie anti-épidémique.
  6. Causes. Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :
    • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
      • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos … qui ne disposent ni du matériel ni de personnel pour soigner les cas graves;
      • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité hospitalière attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives.
    • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement général);
    • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :
    • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments « non spécifiques » même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
    • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
  7. Précaution. L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.
  8. Dépistage. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes à risque;
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).
  9. Médias. Au cours des dernières décennies, comme de tout temps, des virus considérés comme « nouveaux » se sont répandus sur la quasi totalité de la planète (pandémie). Dans la plupart des cas on a également assisté à une hystérie collective, mais jamais avec une intensité telle que pour covid-19 (et en particulier on n’avait pas eu recours au confinement et masques généralisés c-à-d obligatoires). La perte d’audience des médias « d’information », suite à la concurrence d’Internet, pousse ces entreprises à toujours plus de catastrophisme afin de booster l’audimat. Pour ce faire elles n’ont aucune peine à trouver des scientifiques prêts à cautionner le catastrophisme afin de briller sous les spotlights des plateaux TV, ou encore des médecins hospitaliers pour qui le catastrophisme est l’occasion de revendiquer plus de financement public.
  10. Big pharma. Des articles scientifiques sérieux qui réfutent la vision catastrophiste de la situation sont censurés tandis que des articles d’une médiocrité manifeste sont publiés par les revues scientifiques les plus reconnues (prévisions catastrophistes, prétendue absence de traitement, prétendue efficacité de la SNP, …). Cela n’est certainement pas étranger au fait que de nombreux médecins chercheurs sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » produites par l’industrie pharmaceutique, et souvent ont carrément des conflits d’intérêt avec celle-ci.
  11. Surfeurs. Des forces économiques ont pu « surfer » sur la vague médiatique, et ainsi l’amplifier, en considérant que le coût économique de quelques mois de confinement général est très inférieur aux gains récurrents d’un changement de paradigme économique permis par le choc émotionnel :
    • le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci exploitent la vague médiatique catastrophiste pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée;
    • alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux (concurrence de la Chine) ⇒ la théorie du « nouveau risque épidémique » est l’occasion de « justifier » ce revirement idéologique.
  12. Démocratie. Étant donné que l’on découvre régulièrement de « nouveaux » virus en raison du développement des techniques de détection, il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général et le traçage de nos relations, ces pratiques irrationnelles deviendront la norme. Prenons garde que ne s’installe un peu partout sur la planète des régimes qui, au nom de « la protection d’autrui », justifieraient notamment le traçage des individus, les vaccins obligatoires et la répression de la contestation.
  13. Responsabilités. Dans le délire collectif autour de covid-19 il y a une immense responsabilité des entreprises « d’information » ainsi que des scientifiques qu’elles médiatisent. D’autre part de nombreux scientifiques conscients de la supercherie ont fait preuve de suivisme en se taisant (ce qui n’est pas sans rappeler la coupable passivité de l’élite allemande lors de la montée en puissance du nazisme durant les années 1930).
  14. Réaction. Des délires tels que celui de 2020 se reproduiront s’il n’y a pas de prise de conscience :
    • au niveau individuel : de la nuisibilité de l’info-dépendance;
    • au niveau collectif : de la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir.

Partagez cette étude en copiant/collant son adresse sur les réseaux sociaux ou dans un email :
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et en ajoutant le texte de présentation :
Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire ».

masque-X1.gif

Agissez également dans le monde réel : marquez une barre verticale sur votre masque pour dénoncer l’avènement du totalitarisme « sanitaire ». P.S. Pourquoi une barre verticale : (1) facile à tracer sur les masques en accordéon ; (2) symbolise un citoyen debout, qui ne se couche pas devant l’exploitation de la peur. Ne portez le masque que là où c’est obligatoire.

Introduction

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Auteur

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Je suis économiste de formation. En tant que chercheur libre, mon approche est fondée sur la transdisciplinarité c-à-d la spécialisation du chercheur dans la pluridisciplinarité – à ne pas confondre avec l’interdisciplinarité, qui est la collaboration de spécialistes dans des thématiques multidisciplinaires. Cette approche est certes ambitieuse voire prétentieuse, mais le lecteur pourra constater son énorme potentiel analytique, confirmé par la montée du présent article – sans équivalent dans son approche transdisciplinaire – dans la plupart des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, Qwant, DuckDuckGo, …), sur la thématique de gestion des épidémies.

J’attire enfin l’attention du lecteur sur un fait important : ayant banni la TV de mon domicile depuis l’année 2000, je ne suis pas info-dépendant.

Pour plus d’information sur mes domaines d’activité voir la page d’accueil de mon site portail jortay.net.

Objectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#objectif

En Chine, où l’épidémie est terminée, le taux de mortalité morts / population est de seulement 0,03 % pour l’agglomération de Wuhan (le foyer de l’épidémie, 11 millions d’habitants) et 0,0002 % pour l’ensemble de la Chine (1,386 milliard d’habitants) [source]. On comparera utilement ce dernier taux avec le taux correspondant de la grippe en France, soit 0,02 % [source].Taux de mortalité morts / population (%)

covid-19 (Chine) Grippe (France) covid-19 / Grippe
0,03 (Wuhan) 0,02 1,5
0,0002 (Chine) 0,01

Nomenclature : covid-19 est le nom de la maladie (« COronaVirus Disease 2019« ) tandis que SARS-CoV-2 est celui du virus (« Severe Acute Respiratory Syndrome COronaVirus 2« ) [source].

Nous verrons dans la section consacrée à l’analyse du catastrophisme médiatique que le gouvernement chinois a imposé le confinement général – NB : dans la seule région de Wuhan (le foyer épidémique) – pour des raisons de politique intérieure et extérieure. Il ne pouvait s’agir de raisons médicales car il n’existe, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse ni aucun manuel d’épidémiologie recommandant l’application du confinement général pour neutraliser une épidémie. Le tableau ci-dessus montre ainsi que le confinement général (i) n’a pu empêcher la propagation du virus dans le reste de la Chine, et (ii) que le taux de mortalité y est (très) inférieur alors que le confinement général n’y a pas été appliqué. Il y a donc une forte probabilité qu’une partie considérable du surplus de mortalité dans la région de Wuhan fut causée par les effets pervers du confinement général. Nous verrons qu’il existe de nombreux et solides arguments confirmant cette thèse.

Régulièrement des continents sont confrontés à des pandémies d’agents infectieux nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …), causant des morts, et dont la croissance est exponentielle. À chaque fois il existe un risque plus ou moins élevé que le système hospitalier soit surchargé. À chaque fois les médias d’information ont suscité une atmosphère de panique. Mais jamais on avait atteint un état d’hystérie et de délire collectif tel qu’avec covid-19. En particulier jamais on avait appliqué le confinement général.

Pourquoi alors la stratégie préventive dite « non pharmaceutique (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) a-t-elle été appliquée lors de l’épidémie de covid-19 en 2020 alors qu’il n’existe pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.

epidemie.jpeg

Il importe de trouver la réponse à cette question car la similitude du phénomène covid-19 avec la guerre (la vraie), cette autre folie collective, est flagrante. Or en situation de guerre, il n’y a plus de place pour le débat : si vous critiquez le gouvernement, celui-ci et ceux qu’il a rallié à lui grâce à la panique, vous accusent de jouer le jeu de l’ennemi meurtrier. Cette vision réductrice a pour effet d’inhiber (voir criminaliser) le débat public et partant l’intelligence collective. Cela conduit à l’incapacité collective de s’adapter intelligemment à l’évolution de la situation et des informations disponibles. Il en résulte généralement des catastrophes. Ainsi en cédant à la panique on peut perdre une guerre face à un ennemi même insignifiant (prophétie autoréalisatrice).

Pour ce faire la suite du présent article est composée de dix parties :

• Modèles mathématique
• Modèle SIR
• SIR et la grippe
• SIR et covid-19
• Suivi en temps réel
• Stratégie anti-épidémiques
• covid-19 : analyse d’un délire collectif
• Contexte économique
• Problématique politique
• Conclusion

Méthode

https://konfedera.org/gestion-epidemies#methode

Cette étude est une publication en édition continue (commencée début mars 2020) : elle fait quotidiennement l’objet de plusieurs mises à jour (corrections, ajouts, structuration, …) ⇒ le lecteur qui souhaite améliorer sa compréhension de la problématique et la mettre à jour (NB : auprès d’un chercheur non info-dépendant) est invité à relire cette étude tous les trois mois.

Les sources sont toutes scientifiques. Quelques articles de presse sont cités, soit parce qu’il s’agit d’interviews ou cartes blanches de scientifiques, soit pour montrer que si les entreprises « d’information » ont besoin de se fabriquer un capital confiance c’est aussi pour le consommer – c-à-d conditionner l’opinion publique – lorsqu’elles en reçoivent instruction.

Les sources sont systématiquement mentionnées par lien hypertexte, ce qui fait de cette étude, via son sommaire, une base de données très pratique sur les thématiques de la gestion épidémique en général et de covid-19 en particulier.

Conseils de lecture

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conseils-de-lecture

Vous sentez que quelque chose de puissant, grave et potentiellement durable est en train de se produire, qui dépasse largement le cadre de cette « pandémie meurtrière ». Mais vous vous sentez également impuissant(e), ce qui augmente votre anxiété. La solution est de réagir par une action inscrite dans le long terme : « un petit peu, mais chaque jour« . Un petit peu de quoi ? Et bien, pour commencer, d’étude ! Le reste viendra naturellement, via les liens que vous allez ainsi construire … et qui seront autant d’opportunités pour le futur de votre parcours de vie (NB : les plus grandes crises sont des occasions de « saut évolutionniste » … pour qui ne reste pas dans la passivité).

La compréhension du présent document est accessible par quiconque a terminé ses études secondaires. Cependant il est relativement long (plus de 60 pages) et son abord est parfois ardu. Cela est inévitable en raison de la sophistication des forces en action. Ce travail ne se lit donc pas en une fois mais un petit peu chaque jour (par exemple donnez-vous une semaine ou un mois pour le lire). Si certains passages vous paraissent difficiles lisez-les malgré tout, puis passez à la suite. Cela vous permettra d’avoir une vue d’ensemble lors de l’indispensable seconde lecture.

Lors de la première lecture évitez, autant que faire se peut, de cliquer sur les (nombreux) liens, sinon vous allez vous noyer. Ne consultez éventuellement les liens que lors de la seconde lecture.

Enfin, avant de vous lancer, je vous invite à lire d’ors et déjà cet extrait d’un autre article, concernant l’info-dépendance, phénomène dont vous êtes probablement victime …

Modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques

Dans cette section nous allons exposer les principes de base de la modélisation mathématique. Ensuite nous en énoncerons les limites. Enfin nous illustrerons l’influence (très sous-estimée) de l’idéologie sur l’utilisation des modèles mathématiques.

Principes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques-principes

La modélisation mathématique d’un phénomène naturel permet au moins trois types d’utilisation :

  1. explication : faciliter l’étude de ce phénomène (enseignement & recherche) en reproduisant sont fonctionnement par une simulation simplifiée (en laboratoire ou sur ordinateur);
  2. prévision : prédire son évolution future … mais cela n’est possible que pour les phénomènes dont la valeur des paramètres est stable dans le temps ainsi que dans l’espace considéré (notion de référentiel);Cette stabilité des paramètres est vérifiée dans le cas de phénomènes tels que la chute d’un corps, mais nous verrons que ce n’est pas le cas des phénomènes épidémiques autres que in vitro.
  3. exploitation : élaborer des techniques pour exploiter ou au contraire neutraliser ce phénomène.

Corrélation. Ainsi le modèle M ≡ y = a * x + b décrit une relation (linéaire) entre des variables x et y, les grandeurs a et b étant considérées (à tort ou à raison) comme constantes et par conséquent qualifiées de « paramètres ».

Mesure vs calcul. En présentant le modèle comme ci-dessus plutôt que, par exemple, comme M ≡ a * x + b * y = c on suggère que x est la variable d’entrée (input) et que y est la variable de sortie (output), c-à-d que x est mesurée, tandis que y est calculée. NB : cela n’implique pas nécessairement une causalité entre les deux, mais peut se justifier par exemple parce qu’il est moins coûteux de calculer y que de le mesurer.

Causalité. Tel que formulé ci-dessus, c-à-d sans indices de temps, le modèle ne dit rien quant à une éventuelle causalité soit de x sur y, ou inversement, ou les deux (boucle de rétroaction), ou/et d’une ou plusieurs variables non représentées dans le modèle. Du point de vue physique l’effet d’une relation causale ne peut être instantanée, sauf à supposer qu’un corps peut se déplacer, du lieu de la cause à celui de l’effet, à une vitesse infinie c-à-d supérieure à celle de la lumière, ce qui dans l’état actuel de la science physique est généralement considéré comme impossible. La cause doit donc nécessairement précéder temporellement son effet. Par conséquent une causalité de x sur y devrait être formulée par : yt+k = a * xt + b où k est le temps écoulé entre une variation de x et son effet sur y.

Calcul descriptif ou prédictif. On pourra alors tirer les conclusions suivantes sur les possibilités d’utilisations du modèle M ≡ y = a * x + b :

  • si relation asynchrone yt+k = a * xt + b ⇒ au temps t=0 je peux prédire yk si j’ai la possibilité de mesurer x0;
  • si relation synchrone yt = a * xt + b ⇒ au temps t=0 :
    • je peux calculer y0 après avoir mesuré x0 (/ ou inversement), ce qui est généralement moins coûteux que de mesurer y0 (/ ou x0) ; mais il s’agit d’un calcul descriptif et non pas prédictif ;
    • il m’est impossible de prédire ni xt ni yt car pour cela je devrais connaître la valeur de leur(s) éventuelle(s) variable(s) déterminante(s) (on dit aussi « explicatives« ) en t=0, or le modèle M ≡ yt = a * xt + b ne contient pas les équations exprimant leurs relations avec xt et yt (soit parce que le phénomène est stochastique soit parce que le modèle est incomplet).

La valeur calculée y0 (descriptive) ou yk (prédictive) sera d’autant moins proche de sa valeur réelle que les erreurs de mesure de x0a et b seront élevées, et que la valeur de chacun de ces deux paramètres a et b ne sera pas constante (ou suffisamment peu variable, puisque dans le monde réel les véritables constantes sont relativement rares).

Dimensions temporelle et spatiale

Les notions de variables et constantes concernent les dimensions temporelle et spatiale : une grandeur change (variable) ou pas (constante) :

  • avec le temps qui passe ⇒ dimension temporelle ;
  • selon le lieu (et donc l’individu) ⇒ dimension spatiale.

À noter que le temps est de dimension 1 (une droite) et ne peut évoluer que dans le sens positif (on ne peut reculer dans le temps), tandis que l’espace est de dimension 3 (voire plus) et un corps peut s’y déplacer dans les deux sens positif (avancer) et négatif (reculer) d’une droite, ainsi que dans toutes ses directions. D’autre part le temps passe inexorablement tandis qu’un corps peut être soit à l’arrêt soit en mouvement.modele-mathematique.png

Modèle épidémiologique SIR

Un modèle est donc nécessairement une représentation simplifiée de la réalité. Il y a là une rationalité économique : on veut pouvoir reproduire (simuler) un phénomène au moyen d’un système le plus simple possible (petit nombre de variables et paramètres, relations linéaires, …). Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible de simuler un phénomène complexe (grand nombre de variables et paramètres, relations non linéaires, effets de rétroactions, …), c’est même dans ce cas qu’un modèle programmé dans un ordinateur permet de dépasser les limites de l’intuition humaine. Il serait donc injuste d’assimiler ces modèles à l’allégorie de la caverne.

Il importe cependant de faire preuve de prudence dans les modes d’application et l’interprétation des modèles. La relative facilité à les concevoir et « faire tourner » peut rapidement conduire au fétichisme du jouet mathématique voire à un enfermement cognitif (tels qu’observés chez de nombreux adeptes des modèles astrologiques), consistant notamment à croire que la modélisation mathématique constitue la démonstration d’une thèse alors qu’elle n’en est que la formulation.

Ainsi en économie et épidémiologie les modèles mathématiques doivent être constamment reparamétrés (la valeur des paramètres doit être réévaluée) pour qu’ils puissent simplement reproduire les phénomènes observés. L’instabilité temporelle (voire même spatiale) des paramètres – due à la nature écosystémique des phénomènes économiques et épidémiologiques – induit l’impossibilité pour ces modèles de prédire le développement futur de ces phénomènes. Dans ce dernier domaine la mutabilité des virus ou bactéries (qui en font de nouveaux objets biologiques dont les propriétés sont alors supposées inconnues) ne fait qu’accroître cette incertitude.

Limites des modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#limites-modeles-mathematiques

Neil Ferguson, le physicien converti à l’épidémiologie qui en 2020 a réussi à convaincre de nombreux gouvernements que l’épidémie de covid-19 allait provoquer au moins 55 millions de morts si l’on appliquait pas le confinement général, est pourtant connu pour ses prévisions aussi catastrophistes … qu’erronées [source] :

  • en 2005 il prédit que la grippe aviaire tuerait 200 millions de personnes : il y eu quelques centaines de victime;
  • en 2009, il prédit que la grippe porcine tuerait 65.000 Britanniques : il y eu moins de cinq cents victimes;

Dans aucun de ces deux cas, le confinement général n’a été appliqué. Heureusement car sinon les adeptes des modèles épidémiologiques auraient affirmé que la catastrophe a été évitée grâce au confinement général. En 2020, ce fut malheureusement différent …

L’incapacité d’un modèle à simplement reproduire un phénomène (par simulation dans un laboratoire ou sur un ordinateur) autrement qu’en adaptant la valeur des paramètres, implique l’impossibilité de prédiction par ce modèle.

D’autre part l’incapacité de reproduction systématique (c-à-d sans devoir adapter la valeur des paramètres) peut avoir trois types de causes :

  • phénomène est stochastique (c-à-d soumis au hasard) ⇔ les paramètres du modèles sont variables dans le temps et l’espace.
  • le phénomène est déterministe (c-à-d non soumis au hasard) mais :
    • sensible aux conditions initiales;
    • ou bien la mesure des valeurs d’entrées (et des paramètres en cas d’instance nouvelle) ne peut être réalisée correctement qu’après la fin du phénomène (cette cause sera développée dans la section consacrée aux limites des modèles épidémiologiques);
    • ou bien le modèle est incomplet (réductionnisme voire irréductibilité).
Stochasticité

Un phénomène stochastique (c-à-d soumis au hasard) ne peut-être reproduit qu’en adaptant à chaque fois la valeur des paramètres du modèle puisque ceux-ci sont par nature variables dans le temps et l’espace. Par conséquent il est impossible de prédire l’évolution d’un phénomène stochastique.

Avec le développement des capacités de traitement des donnés (quantité et vitesse) sont apparus des modèles dits « stochastiques« . Ils concernent des quantités « macroscopiques » vues comme des moyennes statistiques de quantités microscopiques (par exemple la pression et la température d’un volume gazeux). Le principe est ici que l’instabilité exponentielle du système « microscopique », c-à-d l’imprévisibilité des variables du niveau micro, n’impliquerait pas l’imprévisibilité de moyennes statistiques au niveau macro. Il existe cependant des situations particulières dites « critiques » où l’on observe un phénomène de « transition de phase » c-à-d tel que le système « hésite » de façon imprévisible et changeante entre deux chemins possibles [source].

Sensibilité

Les scientifiques avaient l’habitude de penser que si l’on pouvait isoler un système des influences de son environnement et le décrire à l’aide d’un nombre réduit de variables, il serait à la fois déterministe et prévisible. Mais on sait aujourd’hui que pour être prévisible, un système doit être déterministe et stable : de petites incertitudes sur l’état initial du système ne doivent pas s’amplifier trop vite, sinon toute prédiction sur le comportement futur du système devient illusoire [source]. Des systèmes déterministes, c-à-d dont l’état futur est complètement déterminé par leur état présent, peuvent donc être imprévisibles. Et cela n’a rien à voir avec la complexité : ce phénomène de sensibilité aux conditions initiales concerne également les systèmes simples (petit nombre de variables, relations linéaires, …).

Sensibilité aux conditions initiales

Dans cette animation en boucles (30 sec.), après quelques secondes les deux pendules se désynchronisent brusquement [source].

Un système est dit chaotique si une infime perturbation de son état initial peut bouleverser entièrement son évolution. Un système chaotique n’est pas nécessairement complexe.

Irréductibilité

Les modèles mathématiques reposent sur un certain nombre d’hypothèses – notamment la formulation des relations entre variables (les équations), la valeur des paramètres (les supposées « constantes » de ces équations) et conditions initiales – supposées représenter la réalité.

Voici quelques hypothèses sur les modes de transmission du virus covid-19, tirées de l’article de Neil Ferguson [source], sur base duquel de nombreux gouvernements ont décidé d’appliquer la distanciation sociale (confinement et masque généralisés) lors de l’épidémie de 2020 :

  • « 30% des hospitalisés le seront en soins intensifs, et 50% de ceux-ci meurent » ;
  • « le nombre de contacts par individu dans les écoles est le double de celui observé ailleurs » ;
  • « la période d’incubation est de 5,2 jours » ;
  • « l’infectiosité survient 12 heures avant le début des symptômes pour les symptomatiques, et 4,6 jours après l’infection pour les asymptomatiques » ;
  • « le taux de propagation R0=2,4 » ;
  • « les symptomatiques sont 50% plus contaminants que les asymptomatiques » ;
  • « deux tiers des symptomatiques le sont suffisamment pour s’auto-confiner dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes, et sont hospitalisés dans les cinq jours » ;
  • « la durée d’hospitalisation est de 8 jours pour les cas non critiques et 16 jours pour les cas critiques » ;
  • « 70% des ménages respectent les mesures sanitaires » ;
  • « le taux de contact sur le lieu de travail est diminué de 25% (distanciation) » ; …

Dans la section #modeles-mathematiques-principes nous avons vu que l’intérêt des modèles réside précisément dans leur simplicité. Mais lorsqu’un phénomène est difficilement modélisable et que par conséquent les modèles n’arrivent pas à simplement reproduire correctement ses instances (ce qui implique évidemment l’incapacité de prédire celles-ci) des scientifiques qui ont investi leur carrière dans cette voie peuvent être tenté, plutôt que de changer de domaine de recherche, de s’obstiner en augmentant sans fin le nombre des variables, paramètres et équations (ce qui est le cas des modèles dérivés de SIR). Il en résulte des modèles complexes qui non seulement ne sont pas plus performants mais qui en outre sont beaucoup plus difficiles à comprendre, de sorte qu’ils n’ont plus aucun intérêt (notamment pour l’enseignement). C’est le cas notamment en économie et épidémiologie/infectiologie, qui semblent bien être des phénomènes irréductibles.

L’incapacité prédictive des modèle épidémiologiques (sauf effet du hasard) n’est pas étonnante car la dynamique des maladies transmissibles est extrêmement complexe. On observe ainsi une grande diversité dans la nature et la puissance des vecteurs : tous ne transmettent pas la maladie de la même manière, certains individus étant plus contaminants mais moins malades (par exemple les enfants) tandis que d’autres sont plus sensibles mais moins contaminants (par exemples les personnes âgées).

D’autre part les comportements culturels, comme cracher par terre et consommer peu ou beaucoup de certains aliments, peuvent induire des différences dans la propagation et la létalité d’un virus. Les maladies infectieuses sont donc des maladies d’écosystème. Par conséquent même si un modèle fonctionnait bien pour tel pays il pourrait ne pas fonctionner du tout pour d’autres pays. À cette variabilité spatiale s’ajoute une variabilité temporelle : les écosystèmes sont par nature changeant d’une année à l’autre (cf. la grippe qui chaque année peut changer de nature au niveau de sa virulence ou/et ténacité).

Didier Raoult – premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles selon le classement expertscape – dénonce « une façon de transformer en mathématiques des phénomènes extrêmement complexes qui n’est jamais lucide » [source]. Il y a une incapacité des modèles mathématiques à représenter la complexité des maladies transmissibles, qui plus est dans le cas de virus nouveaux et/ou à mutations fréquentes. Aucun modèle ne peut prendre en compte toute l’hétérogénéité spatiotemporelle d’un contexte écoépidémiologique, ni même le degré de transmissibilité ou la vulnérabilité à une infection. On notera ainsi le gigantesque réductionnisme consistant à ramener à la seule problématique de propagation d’un virus celle, beaucoup plus complexe, de neutralisation de ses effets sur la santé publique.

Réalité

L’incapacité éventuelle d’un modèle mathématique à représenter un phénomène naturel n’est pas nécessairement liée à la conception (erronée ou incomplète) du modèle, mais peut aussi s’expliquer par l’inexistence du phénomène modélisé. Par exemple est-il certain que les notions « d’incidence épidémique d’un virus », de « maladie virale » ou encore de « taux de mortalité d’une maladie », correspondent à une quelconque réalité ? Ainsi lorsque nous pensons mesurer la durée moyenne d’une maladie virale nous ne mesurons en fait que des indicateurs dont nous supposons qu’il permettent de mesurer le début et la fin d’un concept que nous appelons « maladie virale ».

Ainsi la notion de « réalité » est liée à celles de « définition » et de « complexité » : pour comprendre la complexité du monde, c-à-d pouvoir agir sur lui ou par rapport à lui, nous en définissons des objets, dont nous mesurons les valeurs. Ce faisant nous pouvons éventuellement ouvrir des portes sur des applications (R&D), mais peut-être aussi nous éloignons-nous d’autres voies plus intéressantes (enfermement cognitif).

Modèles et idéologies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-et-idéologies

Les modèles mathématiques ne sont pas seulement soumis à des contraintes logiques et physiques. Ils sont aussi l’objet d’utilisations abusives, fruits de leur incompréhension ou de motivations non scientifiques (idéologiques, financières, égotiques, …).

Interprétations abusives

https://konfedera.org/gestion-epidemies#interpretations-abusives

Illustrer vs
démontrer

Comprenons bien que les résultats d’un modèle mathématique ne constituent aucunement une démonstration (c-à-d une preuve) de la thèse modélisée ! Un modèle mathématique ne fait rien d’autre que de produire des valeurs (les « résultats du modèle ») correspondant à différentes valeurs de ses paramètres. Un modèle permet seulement d’illustrer différents scénarios d’une thèse (par exemple : « le confinement général permet de retarder et abaisser le sommet de la courbe épidémique« ), mais cela ne démontre pas cette thèse (ainsi il est certes incontestable que les modèles astrologiques produisent des prévisions, mais cela ne prouve en rien que ces modèles sont effectivement capables de prédire l’avenir).

La plupart des journalistes, décideurs politiques et même des scientifiques tombent dans le piège de cette confusion. C’est alors que peut entrer en jeu la manipulation des paramètres.

Valeurs des
paramètres

Nous avons vu que les résultats d’un modèle sont des scénarios correspondant à différentes valeurs des paramètres. Ces paramètres sont déterminés par les utilisateurs du modèle, mais sont généralement entachés de deux types de biais :

  • estimations erronées : les valeurs initiales, les variables d’entrées et les paramètres peuvent être :
    • mesurées sur l’épidémie en cours ; ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que les biais de mesures seront importants (cf. infra la section « #suivi-temps-reel« );
    • mesurées sur de précédentes épidémies considérées comme « potentiellement similaires » ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que l’épidémie en cours est différente des celles utilisées comme référentiels ;
    • calculées à partir d’autres modèles ⇒ ces modèles ne sont plus alors que des objets divinatoires.
  • intérêts financiers/politiques/égotiques : ce dernier biais ne doit pas être sous-estimé : on peut faire dire beaucoup de chose (ce que l’on veut ?) à un modèle ; or des résultats catastrophistes augmentent les chances de médiatisation d’un modèle, et donc de ses auteurs …

On passe alors au stade suivant de la confusion voire manipulation : faire passer une valeur calculée pour une valeur observée.

Mesure
vs calcul

Les modèles peuvent être utilisés comme instrument d’analyse descriptive, par exemple pour calculer une valeur (estimation) lorsque sa mesure n’est pas disponible ou trop coûteuse. Il n’y a là rien d’abusif, sauf si on ne le mentionne pas. Or la plupart des articles de presse mélangent sans distinction des données mesurées et des données calculées (donc provenant de modèles), ce qui a pour effet que des valeurs calculées (qui peuvent être très éloignées de la réalité) sont présentées comme valeurs mesurées.

Enfin en toile de fond de ces confusions voire manipulation, il y a la question fondamentale de la causalité.

Corrélation
vs causalité

Une autre pratique abusive est d’interpréter une simple corrélation entre deux variables comme étant une relation de causalité selon laquelle l’une déterminerait l’autre. Exemple : « la vitesse de croissance de l’épidémie a diminué peu après l’implémentation du confinement général », alors que vitesse diminue toujours après une première phase exponentielle.

Conclusion. Quelques lignes extraites d’une étude scientifique [source], et qui nous rappellent que les modèles doivent être interprétés avec prudence et sens critique :

  • « Certaines études antérieures ont signalé différente valeurs de R0 (de 1,40 à 6,49 avec une moyenne de 3,28) en raison de différentes sources de données, périodes et méthodes statistiques » (p. 16).
  • « (…) nous avons fixé les valeurs de plusieurs paramètres sur la base d’études épidémiologiques antérieures sans tenir compte de l’incertitude, ce qui pourrait réduire la précision de nos résultats » (p. 17).
  • « L’impact des interventions doit être considéré dans son ensemble et nous n’avons pas pu évaluer les stratégies individuelles par la courbe épidémique » (p. 17).
Neil Ferguson

https://konfedera.org/gestion-epidemies#Neil-Ferguson

Le graphique hyper-catastrophiste ci-dessous est le résultat d’une modélisation mathématique réalisée par le physicien anglais Neil Ferguson de l’Imperial College London. Selon ce graphique – publié le 16 mars 2020 c-à-d au début de l’épidémie de covid-19 en Europe – les malades sévères de covid-19 (c-à-d qui nécessiteront une hospitalisation) représenteront près de 300 fois les capacités hospitalières (30.000 % !) en l’absence de confinement général …

Une modélisation catastrophiste de covid-19covid19-modele.png

Ligne rouge : capacité hospitalière en lits de soins intensifs. Courbes : différents scénarios d’utilisation de la capacité selon la stratégie appliquée. Conclusion : dans tous les cas la capacité hospitalière serait submergée … [source]. Voir aussi cette interface de simulation.

Lysensko du
néolibéralisme

Étant donné qu’augmenter les capacités hospitalières dans de telles proportions est quasiment impossible à court et même moyen terme (et cela sans parler de la faisabilité politique et économique d’une surcapacité permanente en dehors des périodes d’épidémies) ces « prévisions » permettent de « justifier » les politiques néolibérales de santé : le recours récurrent au confinement général permettrait d’abaisser le niveau requis de capacité hospitalière ! Le caractère délirant de ces prévisions et de la politique de santé qu’elles impliquent a valu à Ferguson le sobriquet de « Lysenko du néolibéralisme« .

Rappelez-vous : au début de l’épidémie le message officiel était que le confinement permettrait de reculer le sommet épidémique et de nous donner ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière. Or absolument aucun programme de développement de la capacité hospitalière n’a été mis sur pied, ni aucune entreprise publique de fabrication de masques et de respirateurs n’a été créée. Pourtant l’on nous assure que l’épidémie pourrait durer des années et que le pire pourrait être à venir. Il n’y a plus aucune connexion entre les discours médiatiques et la réalité.

Expert en
catastrophisme

Ferguson, qui s’est fait connaître grâce à ses prévisions catastrophistes, a bien compris que ce qui compte le plus ce n’est pas la valeur scientifique mais médiatique des prévisions épidémiques [source] : plus il exagère plus il gagne en notoriété publique, et plus ils obtient des contrats en tant qu’expert, notamment auprès de l’OMS, la Banque mondiale, l’Union européenne et de nombreux gouvernements [source]. Ferguson est devenu un véritable business man du catastrophisme épidémique. En 2008 il fonda le MRC Centre for Global Infectious Disease qui reçut plusieurs dizaines de millions de dollars de la Bill & Melinda Gates Foundation [source].

Ferguson fait évidemment des émules. Et en 2020 il prédit avec l’états-unien Anthony Fauci que Covid-19 devrait tuer au moins 55 millions d’humains dans le monde ! Le nombre final est de 540.000 soit cent fois moins. Et il s’agit là d’une estimation (début juillet 2020) qui sera certainement fortement revue à la baisse lorsque l’on obtiendra les statistiques mondiales de mortalité toutes causes permettant de prendre en compte les morts avec covid-19 enregistrés comme mort par covid-19. Il conviendra également de déterminer la part les décès causés par les effets pervers du confinement général et du climat de terreur qu’il a suscité.

Car cette fois Ferguson a réussi à convaincre de nombreux gouvernements, qui ont imposé le confinement général malgré le scepticisme de nombreux scientifiques, comme en témoigne ces extraits révélateurs d’un article du journal Le Monde du 15 mars 2020, concernant l’influence de Ferguson sur la stratégie du gouvernement Français pour gérer la crise covid-19 [source] :

  • « Cette projection évalue le scénario le plus sombre, avec les hypothèses de mortalité les plus élevées et en l’absence de mesures radicales de prévention. »;
  • « Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. »;
  • « Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises »;
  • « Les résultats pour la France ont été présentés jeudi 12 mars à l’Elysée. Quelques heures avant que le président ne prenne solennellement la parole devant les Français pour expliquer « l’urgence » de la situation. »;
  • « Il existe des incertitudes quant aux hypothèses retenues et au comportement du virus – pourcentage d’asymptomatiques, transmissibilité, impact des mesures de quarantaine »;
  • « différentes modélisations ont été présentées jeudi matin puis jeudi après-midi à Emmanuel Macron par le conseil scientifique, mais qu’il n’existe pas de consensus parmi les scientifiques qui le composent. »;
  • « Il y a eu plusieurs documents de travail qui ont été présentés, pas de document de synthèse, explique un conseiller du chef de l’Etat. On ne peut donc pas considérer qu’une étude fournie par l’un de ses membres reflète l’avis du conseil scientifique dans son ensemble. »;
  • « les chiffres évoqués [de 300 000 à 500 000 morts en cas d’absence de mesures d’endiguement] sont infiniment supérieurs à ceux communiqués par le ministère de la santé, ils apparaissent disproportionnés »;
  • « C’est toute la difficulté de cette stratégie, qui n’avait jusqu’à présent jamais été envisagée pour un virus circulant de façon globalisée, en raison de son coût économique et social.»
Théoricien
du NRE

Neil Ferguson a pris pour habitude de qualifier ses détracteurs de « théoriciens du complot ». Il n’est pourtant nul besoin d’invoquer un « complot » pour expliquer qu’un scientifique arrive à exploiter habilement les processus médiatico-politiques pour promouvoir sa carrière professionnelle. On pourrait par contre qualifier Ferguson d’habile théoricien du « nouveau risque épidémique » (NRE), et de charlatan.

Modèle SIR

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modele-SIR

Le modèle mathématique SIR est le modèle épidémiologique de base. Les modèles mathématiques se distinguent par leur degré de complexité (nombre de variables & paramètres, types de relations), mais leurs principes fondamentaux sont généralement identiques, et sont les plus visibles/compréhensibles dans les modèles les plus simples.

Système d’équations

Le modèle de base de la plupart des modèles épidémiologiques est appelé SIR [source1source2]. Il sépare la population en trois groupes, des individus du premier passant progressivement au second puis au troisième : « Susceptible » (c-à-d contaminables) ⇒ « Infected » (c-à-d infectés) ⇒ « Removed » (c-à-d retirés, le terme « résistants » est aussi utilisé en français). Pour éviter certaines confusions de notation nous allons ici remplacer le nom « Removed » par « Excluded » (exclus).

Ce dernier groupe – qui en raison de la sous-estimation de certaines de ses composantes, joue un rôle majeur dans la nature catastrophiste des modèles épidémiologiques – comprend :

  • les immunisés :
  • les guéris :
    • naturellement;
    • par traitement en médecine de ville;
    • par traitement en milieux hospitalier (cas sévères).
  • le décédés par le virus (et qu’il s’agira de distinguer des personnes décédées « avec le virus » mais pour d’autres raisons).

N.B. Cette version basique du modèle suppose donc que les personnes guéries sont immunisées. Il n’est pas ici nécessaire de lever cette hypothèse, car nous verrons que l’augmentation du nombre de variables ne change rien à l’incapacité des modèles épidémiologiques à reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur de leurs paramètres.

Mathématiquement la relation entre ces trois groupe est :

St + It + Et = 1(1)

En dérivant (1) par rapport au temps on obtient :

dS/dt + dI/dt + dE/dt = 0(2)

On peut alors décrire la dynamique des flux S –> I –> E au moyen d’un système d’équations différentielles tel que :

dS/dt = – β * It * St(3)
dI/dt = β * It * St – It / λ(4)
dE/dt = It / λ(5)

Lecture : durant la période dt, le flux net de I (c-à-d dI) est égal (au signe près) au flux sortant de S (dS) moins le flux rentrant dans E (dE).

Description des paramètres :

  • β (bêta) : alors que le produit It * St est une mesure de la probabilité de contact entre un susceptible et un infecté, β est une mesure de la probabilité de contamination du premier par le second, et est (abusivement) dénommé « incidence »;N.B. β est supposé constant dans le temps. Nous verrons cependant que ce paramètre, en raison de sa variabilité et difficulté de mesure, constitue (avec la valeur initiale E0), l’une des principales causes de l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie.
  • λ (lambda) est la durée moyenne de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ; plus λ est bas plus il y a de guérisons par unité de temps : à la limite λ = dt ⇒ dE = I ; 1 / λ est donc considéré comme le coefficient le plus simple pour exprimer dE/dt en fonction de de It ; dans la mesure où les individus guéris sont immunisés 1/λ est donc le « taux d’immunisation » ;

Hypothèses

Il faut bien comprendre que β et λ ne sont que des objets mathématiques, dont la pertinence en tant que représentation des phénomènes physiques qu’ils modélisent (incidence épidémique d’un virus ou d’une bactérie, et durée de maladie/contagiosité) n’est fondée que si les valeurs de ces paramètres, ou leur moyenne, sont constantes dans le temps et l’espace. C’est cette constance spatio-temporelle de la valeur des paramètres qui lie leur objet mathématique au phénomène physique modélisé. Si la stabilité spatio-temporelle des paramètres n’est pas observée alors on ne peut affirmer que le modèle représente la réalité. Il ne pourra ainsi éventuellement « reproduire » par le calcul les différences instances épidémiques d’un virus ou d’une bactérie (c-à-d dessiner la courbe avec les valeurs correctes du sommet épidémique, de sa date, et de la largeur moyenne de la courbe en cloche) que par l’adaptation de la valeur des paramètres. Dans ces conditions il est évidemment impossible que le modèle puisse prédire l’évolution d’une épidémie.

N.B. Cette problématique de stabilité spatio-temporelle ne doit pas être confondue avec celle des biais de mesure des paramètres (que nous traiterons dans la section #mesure-des-variables).

On notera ainsi le gigantesque raccourci que représente le modèle SIR, en résumant en trois lignes d’équations différentielles des phénomènes d’écosystèmes complexes, englobant les problématiques :

  1. épidémiologiques : propagation d’un virus;
  2. infectiologiques : contamination d’individus;
  3. médicales :
    1. développement éventuel de symptômes sévères (c-à-d nécessitant un traitement médical);
    2. traitements médicaux :
      • symptomatiques;
      • curatifs (ou préventif dans le cas de la vaccination);

Taux de reproduction

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-taux-reproduction

À partir de l’équation dI/dt = β * It * St – It / λ (4) on montre que :

  • il y a croissance du nombre d’infectés dès que (tant que) :
    dI/dt > 0    ⇔
    β * It * St – It / λ > 0    ⇔β * St * λ > 1(6)

Le membre de gauche de (6) est supposé représenter le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté (*), et est par conséquent appelé « taux de reproduction » (noté Rt) :Rt = β * St * λ(7)

(*) Ce qui est inexact : il ressort de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) que le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté c-à-d dI / I * λ = ( β * St * λ – 1 ) * dt.

Un épidémie est donc neutralisée dès que Rt < 1.

Le tableau ci-dessous est une réalisation graphique du modèle. On y voit notamment que la valeur de Rt (courbe hachurée orange, échelle de droite) baisse au fur et à mesure de l’épidémie, et que le sommet de la courbe rouge (infectés) correspond au passage de Rt en-dessous de 1. La baisse théorique continue de Rt s’explique évidemment par sa relation positive avec St, qui diminue tout au long de l’épidémie : Rt = β * St * λ(7).

Nous parlons de baisse théorique de Rt car le modèle SIR repose du l’hypothèse que la valeur moyenne de β et λ serait stable dans le temps et l’espace. Dans la section #R-zero-valeur-scientifique nous verrons (i) que cette hypothèse n’est généralement pas vérifiée, ce qui explique qu’en matière de prévisions les modèles épidémiologiques ne peuvent faire mieux qu’un tirage au sort parmi des résultats possibles, et (ii) que les paramétreurs des modèles épidémiologiques ont en outre une forte propension à exagérer la valeur de ces paramètres.sir-60-15.gif

Tableur SIR.ods

Le modèle SIR montre donc bien que le taux de reproduction (Rt) diminue de toute façon c-à-d même sans politique de distanciation sociale (à supposer que celle-ci soit efficace …). Les entreprises « d’information » et leur conseillers scientifiques vous ont-il informé de ce fait ? Non, il vous ont plutôt asséné, jour après jour, que la baisse de Rt était due aux mesures de distanciations sociales, alors que toutes les pandémies de virus « nouveaux » depuis au moins la seconde guerre mondiale ont été gérées avec succès sans ces mesures autoritaires.

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-immunite-collective

Le concept théorique d’immunité collective permet d’expliquer pourquoi les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population.

Face à n’importe quel virus il y a toujours une partie de la population qui est immunisée : de naissance, par vaccin, par immunité croisée ou par guérison immunisante. Tous ces individus sont repris dans le groupe Et, avec E0 composé des personnes qui en t=0 sont immunisées de naissance, par vaccin ou par immunité croisée.

À partir de St + It + Et = 1 (1)   ⇔
St = 1 – It – Et     ⇒
substitué dans β * St * λ > 1 (6)   ⇒
β * ( 1 – It – Et ) * λ > 1    ⇔
Et > 1 – It – 1 / ( β * λ )

L’épidémie est donc neutralisée dès que Et – c-à-d la part de la population qui est immunisée (ou décédée par le virus) – est supérieure à E*t (« E étoile ») qui est tel que :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )(8)

C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

Et en particulier l’épidémie ne pourra pas même démarrer – c-à-d I0 = 0 – si Et est supérieur à :

E*0 = 1 – 1 / ( β * λ )(9)

Autrement dit, si une épidémie s’est déclenchée c’est nécessairement « parce que » Et était inférieur à E*0.

Taux d’immunité collectiveimmunite-collective.png

La courbe bleue (E*t) n’est rien d’autre qu’une symétrie de la courbe rouge (It)
β=0,60 ; λ=15 [tableur]

On peut également exprimer E*t en fonction des variables plutôt que des paramètres : en substituant Rt = β * St * λ (7) ⇔ 1 / ( β * λ ) = St / Rt dans E*t = 1 – It – 1 / ( λ * β ) (8) ⇒

E*t = 1 – It – St / Rt(10)

de sorte que :

E*0 = 1 – S0 / R0(11)

Mécanisme

Il découle de It = 1 – St – Et (1) une modélisation probabiliste de l’extinction naturelle de toute épidémie (courbe en cloche) avant contamination (et potentielle extermination) de 100% de la population : la valeur de E*t détermine un seuil au-delà duquel la probabilité de propagation du virus est trop faible relativement au nombre de susceptibles St c-à-d de potentiels vecteurs de transfert.

Plus précisément, selon les modèles épidémiologiques, les facteurs explicatifs de l’extinction naturelle des épidémies sont de deux types :

  • la baisse des flux entrant dans It : dS/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ;
  • la hausse des flux sortant de It : dE/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4).

La forte propension des modèles épidémiologiques (ou faut-il parler plutôt de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson) peut s’expliquer notamment par la sur-estimation du taux d’immunité collective E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) via :

  • au niveau des variables (dont valeurs initiales) : la sous-estimation de It et de E0 ;
  • au niveau des paramètres : la surestimation de β (virulence) ou de λ (durée d’infection/contagiosité), donc la sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.;

Parmi les causes de surestimation du risque épidémique, outre les manipulations des épidémiologistes charlatans (cf. infra la section #scientifiques-de-plateaux-TV), il y a aussi la sous-estimation de l’immunité collective (via E0 dans le paramétrage des modèles épidémiologiques). L’animation suivante montre qu’une sous-estimation de E0 (ici courbe verte démarrant à 0% vs 40%) se traduit par une surestimation du sommet de la courbe des infections (en rouge, 70% vs 30%). À noter qu’en raison notamment de l’immunité de naissance et de l’immunité croisée ce phénomène de sous-estimation de E0 joue même en cas de virus « nouveaux ».

Effet de la sous-estimation de E0immunite-collective.gif

NB : ces paramétrages sont arbitraires.
Tableur SIR.ods

Autres causes. Nous verrons plus loin que l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie (sauf effet du hasard), et en particulier leur propension à surestimer le risque épidémique (où s’agit-il d’une propension des paramétreurs ?), peut avoir des causes exogènes. Parmi ces causes il y a très probablement la non prise en compte de facteurs opérant en amont du phénomène épidémique, et spécifiques aux virus ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet »). Autrement dit le concept de taux d’immunité collective ne permet pas d’expliquer pourquoi, sans politique de distanciation sociale, les épidémies s’éteignent généralement avant d’avoir atteint le taux d’immunité collective.

Stratégies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-strategies

Nous avons vu supra que la décroissance du nombre de contaminés (seconde partie de la courbe en cloche) correspond à une situation telle que Rt = β * St * λ < 1 (7), et que par conséquent l’on peut théoriquement neutraliser une épidémie en abaissant tout ou partie des paramètres β et λ. Pour ce faire on peut distinguer deux types possibles de stratégie :

  • non pharmaceutique (notée SNP) : qui est préventive, ancienne et fortement contraignante;
  • pharmaceutique (notée SP) : qui est curative (donc réactive, sauf pour ce qui concerne les vaccins), moderne et faiblement contraignante.
SNP

Il s’agit d’abaisser la valeur du paramètre β (probabilité ≈ vitesse de contamination) par des mesures de distanciation sociale (isolement et hygiène). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SNP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SNP » (β=0,2 ; λ=15).sir-beta.gif

β = 0,6 –> 0,2 [tableur].

La stratégie SNP peut être appliquée à au moins deux niveaux d’intensité, selon que son application est générale (c-à-d sur l’ensemble de la population : confinement général) ou ciblée (c-à-d sur les seuls groupes à risque).

SP

Il s’agit (i) d’abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et d’augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement), et (ii) d’augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SP » (β=0,6 ; λ=5).sir-lambda.gif

λ = 15 –> 5 [tableur].

Comparaison

Les deux stratégies abaissent le sommet de la courbe épidémique (de 68% à 32%), ainsi que le niveau d’immunité collective neutralisante (de 89% à 67%). La stratégie SNP a en outre pour effet de retarder le pic épidémique (du 30° au 100° jour).

N.B. Ces chiffres sont fonction des valeurs attribuées aux paramètres. Ils n’ont donc pas ici de signification absolue.

Mais corrélativement le confinement général freine l’immunisation collective : dans la simulation du graphique suivant, alors que vers le quarantième jour 50% de la population a été immunisée naturellement, mois de 1% de la population est immunisée si l’on a appliqué plutôt la SNP, et il faut alors attendre jusqu’au début du cinquième mois pour atteindre les 50%.

Immunisationimmunisation-comparaison.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Étant donné que le confinement général freine l’immunisation collective, il résulte de E*t = 1 – It – St / Rt (10) que, corrélativement, le taux de reproduction baisse nettement moins vite que dans le cas d’une stratégie SP.

Taux de reproductiontaux-reproduction.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Mortalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-mortalite

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux de mortalité. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Le taux de mortalité  Mt = Σ ΔMt / Popul. = Σ ΔMt(12)

  • Popul. = 1 en vertu de St + It + Et = 1 (1) ; les variables sont ainsi dites « normalisées« ;

Mortalitémortalite.png

β=0,60 ; λ=9 ; μ=0,2% [tableur SIR.ods]

Une valeur théorique de ΔMt et donc de Mt peut être calculée en évaluant le paramètre μ représentant le ratio du nombre de décès journaliers par rapport au nombre de nouvelles infections :

ΔMt = μ Δ+It    (13)

Pour ce faire on calcule à la date n la moyenne μ = 1/n * ∑t=0n μt = 1/n * ∑t=0n ΔMt / Δ+It

De sorte que :

Mt ≈ ∑t=0n ΔMt = μ * ∑t=0n Δ+It(14)

On pourra également calculer un taux de létalité (Lt), défini comme le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées :

Lt = ∑t=0n ΔMt / ∑t=0n Δ+It = Mt / ∑t=0n Δ+It(15)

Dont la valeur théorique est μ étant donné (14).

Le taux de létalité n’est donc rien d’autre que le taux de mortalité divisé par le taux d’infection totale (c-à-d y compris les personnes ayant été infectées et qui ne le sont plus). Il est donc plus élevé que le taux de mortalité puisque le taux d’infection qui le divise est inférieur à un. Ou, pour dire les choses plus simplement : comparer le nombre de morts à la seule population des infecté donne évidemment un taux plus élevé que si l’on compare le nombre de morts à l’ensemble de la population.

N.B. La moyenne μ, et partant les définitions (14) et (15), n’ont d’utilité que si μ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !

Résultat

Étant donné la formulation du taux de mortalité en fonction de It la courbe de mortalité suit l’évolution de la courbe épidémique (sauf qu’ici il y a accumulation ⇒ pas de courbe en cloche).

Taux de mortalités théoriques selon la stratégieSIR-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Le lecteur pourra vérifier dans le tableur que :

  • si on abaisse la valeur de β les courbes s’abaissent et sont retardées;
  • si on abaisse la valeur de λ dans une même proportion on observe le même phénomène sauf que l’effet retard est plus faible.

Cependant il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (x β < xλ). Ainsi si xβ=2 pour xλ=3 alors l’effet retard de la stratégie SNP (distanciation sociale) passe de trois à un mois et, surtout, le taux de mortalité final est plus élevé que celui de la stratégie SP (traiter).

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Voilà probablement une des raisons expliquant la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays). Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-charge-hospitaliere

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux d’hospitalisation. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Selon notre définition le taux d’hospitalisation (noté Ht) est la valeur normalisée (en pourcentage de la population) du nombre journalier de lits occupés par les infectés sévères du virus (les autres pouvant rester à leur domicile). Une façon de le calculer consiste à ajouter à la charge hospitalière du jour précédent les entrants du jour, moins les sortants du jour (vivants ou décédés) :

Ht = Ht-1 + Δ+Ht – ΔHt(16)

où H1 = H0 = Δ+H0 de sorte que l’on peut calculer une valeur théorique de Ht par :

  • Δ+Ht = σ * Δ+It(17)
    où σ (« sigma ») est le pourcentage de personnes infectées nécessitant une hospitalisation ;
    pour évaluer σ on calcule à la date n la moyenne σ = 1/n * ∑t=0n Δ+Ht / Δ+It
  • ΔHt = Δ+Ht-λ = σ * Δ+It-λ(18)
    où λ (« lambda ») est la durée de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ⇔ le nombre de sortants est égal à celui des entrants d’il y a λ jours.
    NB : dans les statistiques épidémiques publiées par les agences de santé les sorties d’hospitalisation concernent généralement les seules sortes en vie ⇒ il faut leur ajouter la part des décès en milieu hospitalier du jour pour obtenir le ΔHt de (18).

de sorte que :
Ht = Ht-1 + σ * Δ+It – σ * Δ+It-λ    ⇔

Ht ≈ Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ )(19)

Enfin la charge hospitalière (notée CHt) est :

CHt = Ht / k(20)

  • k, la capacité hospitalière, est mesurée par le taux de lits de soins intensifs c-à-d pour les cas sévères (patients sous respirateur, …) ou critiques (dysfonctionnement de multiples organes, choc septique, …) toutes causes confondues.
  • N.B. La moyenne σ, et partant les équations (19) et (20), n’ont d’utilité que si σ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !
  • Alors que le taux de mortalité est de type Stock à flux entrant / Stock fixe (⇒ il augmente constamment puis se stabilise à sa valeur finale de l’épidémie), le taux de charge hospitalière est de type Stock à flux entrant et sortant / Stock fixe.
Résultat

Le graphique suivant montre un résultat notable du modèle SIR : la stratégie SNP (confinement général) a théoriquement pour effet de retarder le sommet de l’épidémie, et par conséquent celui de la charge hospitalière, nettement plus que la stratégie SP.

Charge hospitalière théorique selon la stratégieSIR-charge-hospitaliere.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Même réflexion que pour le taux de mortalité : il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (xβ < xλ).

Si l’efficacité de la stratégie SNP sur son paramètre β est relativement moins efficace que la stratégie SP sur son paramètre λ – par exemple xβ=2 pour xλ=3 – alors le graphique devient comme suit : SNP retarde toujours le sommet mais celui-ci est plus haut que si l’on applique plutôt la stratégie SP ! Si cela fait passer la charge hospitalière au-delà de la capacité on aura alors une nouvelle aggravation de la mortalité !

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-hospitalisation.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Voilà qui renforce la thèse selon laquelle la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays) fut causée non pas par le virus mais par le confinement général. Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : confinement-effets-pervers).

On pourra à priori objecter que les deux stratégies SNP et SP pourraient être appliquées complémentairement, mais nous exposerons dans la section #effets-pervers-strategie-non-pharma leur très difficile compatibilité.

Valeur scientifique du « R zéro »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-valeur-scientifique

Nous allons ici montrer la nature trompeuse voire fallacieuse de cet objet mathématique cher aux épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques.

Le fumigène R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-enfumage

Dans la section #SIR-taux-reproduction nous avons vu que la valeur théorique du taux de reproduction (Rt) baisse toujours, quelle que soit la stratégie anti-épidémique appliquée, et même sans stratégie du tout ! La raison, mathématique, est sa relation positive avec St dans Rt = β * St * λ (7), or St diminue tout au long de l’épidémie ⇒ Rt aussi.

Taux de reproduction (valeurs fictives)taux-reproduction.png

Évolution du taux de reproduction selon la stratégie : non pharmaceutique (SNP c-à-d confinements, masque & lavages) ou pharmaceutique (SP c-à-d traitement avec médicaments spécifiques ou non).

Or durant l’épidémie de covid-19 des conseillers scientifiques de nombreux gouvernements ont scandaleusement abusé l’opinion publique en affirmant que la baisse de Rt serait le résultat du confinement !

Ces scientifiques ne sont-il pas plutôt cautions que conseillers scientifiques ?

En Belgique, pays où le taux de mortalité lié à covid-19 est le plus élevé au monde, ce fut notamment le cas du très médiatisé Yves Coppieters, professeur à l’École de santé publique de l’université libre de Bruxelles. Dans cette cette « analyse prédictive » (sic) publiée le 10 avril 2020, Coppieters, constatant une baisse du paramètre β, affirme avec ses coauteurs que « le confinement résulte en une chute spectaculaire de la force d’infection du paramètre β, de 0,594 avant le confinement à 0,156 après confinement (…) » !

Incompétence ? Or le graphique suivant montre que déjà avant le confinement βt était dans une tendance baissière, et de plus grande ampleur ! Par conséquent la moyenne avant n’importe quelle date est évidemment supérieure à la moyenne calculée sur la période après cette date arbitraire ! Alors, selon vous, le Pr. Yves Coppieters et tous les épidémiologistes qui font ce genre de chose sont-il des incompétents ou des charlatans … ?

Beta avant et après le confinement (covid-19 Belgique)beta-preconf.png

Tableur covid19-be, feuille « J90 » > colonnes J et K

Les charlatans ne sont pas nécessairement des incompétents : c’est parfois même en raison de leurs compétences que certains peuvent « offrir » (sic) leurs services pour servir de « caution scientifique » (cf. #scientifiques-de-plateaux-TV).

De nombreux scientifiques sont abusés par cet écran de fumée cognitif qu’est le très médiatisé « taux de reproduction de base » ou « R zéro« . Le lecteur attentif se demandera quelle est la différence entre le taux de reproduction en t=0 R0 = β * S0 * λ (7) et le taux de reproduction « de base ». La réponse – hautement ambiguë lorsque l’on utilise la notation R0 plutôt que de dire « taux de base« , et R0 plutôt que de dire « taux initial » – est que le taux de base est un type de valeur moyenne (*) des Rt (donc valeurs de βt et λt), calculée sur la période précédant une date arbitraire et de durée arbitraire …

(*) Il existe divers types de moyenne : arithmétique, géométrique, harmonique, quadratique [source] …

Calcul du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-calcul

Voici comment le concept de « R zéro » est mathématiquement construit. Partant de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ⇔ It+1 = It + ( β * It ) * St – It / λ on va exprimer βt en fonction du taux de croissance des It :

soit it+1 = ( It+1 – It ) / It    ⇒
it+1 = βt * St – 1 / λ    ⇔

βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St(21)

que l’on substitue dans Rt = βt * St * λ (7) ⇒ :

Rt = it+1 * λ + 1(22)

Or on peut montrer [approfondir] que le taux croissance moyen d’une variable It entre t=0 et t=n peut être calculé par la formule :

i = ln( It / I0 ) / t   ⇔(23)

It = I0 * e i * t(24)

où (24) est l’équation d’une courbe (exponentielle) moyenne qui représentera d’autant mieux le nuage des points constitués par la série réelle des It que celui-ci sera proche d’une exponentielle.

Courbe de régressionestimation.png

Δ+It : période pré-confinement en Belgique.
[Tableur covid19-be.ods > feuille « Data »].

Dès lors – pour en revenir au modèle SIR – en remplaçant it par i dans (22) on obtient le taux de reproduction de base :

R0 ≈ i * λ + 1(25)

De même dans βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St (21) on pourra également remplacer it par i ⇒ si St est proche de 1 (ce qui est le cas durant les premières semaines d’une épidémie, voire même durant toute l’épidémie lorsque celle-ci ne touche qu’une petite partie de la population) on obtient la valeur correspondante de beta (correspondant à cette période) :

β0 ≈ R0 / λ(26)

Alors que le taux de reproduction initial R0 fait sens (du moins en tant qu’objet mathématique), le taux de reproduction de base R0, en tant que moyenne est une absurdité : c’est une moyenne « gloubi-boulga », que de nombreux épidémiologistes évoquent par suivisme, sans comprendre vraiment de quoi ils parlent.

Ceci dit, malgré l’égalité β0 ≈ R0 / λ (26), β conserve sa pertinence … du moins théorique car en pratique la stabilité spatio-temporelle de sa valeur, même en temps que moyenne, est illusoire.

Utilisations du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-utilisations

Nous venons de montrer que la notion de R0 ne fait pas sens. Mais supposons maintenant que ce n’est qu’une autre façon d’écrire R0 ⇔ le taux de reproduction de base c’est le taux de reproduction initial. Nous allons voir que même dans ce cas le concept de R zéro n’a quasiment aucune utilité.

Comparaisons
spatiales ?

Théoriquement ce R0 pourrait être utilisé pour comparer la situation de différents pays dans le cas d’une même épidémie. Cependant en pratique, la pertinence de R0 comme référentiel de comparaison est illusoire pour deux raisons :

  • d’une part il faut pouvoir garantir que la date initiale (le zéro) correspond au même stade de développement de l’épidémie dans chaque pays, ce qui requiert de définir de façon non ambiguë ce qu’est est un « même stade de développement d’une épidémie », et de pouvoir le mesurer avec une marge d’erreur pas trop grande … ;Par exemple ce que l’on considère comme le début des premiers décès liés à tel virus est en réalité le moment à partir duquel on a commencé à attribuer (à tort ou à raison) des décès à ce virus, ce qui très différent.
  • d’autre part il faut tenir compte de la structure sociale et démographique des pays, car les maladies transmissibles sont des phénomènes d’écosystème.
Comparaisons
temporelles ?

On pourrait également utiliser R0 pour comparer les épidémies saisonnières d’un virus connu … ce qui revient à reconnaître l’instabilité temporelle des paramètres β et λ, et par conséquent l’incapacité des modèles épidémiques à prédire l’évolution d’une épidémie d’un virus « connu ». Les épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques sont décidément des contorsionnistes du concept …

« Prévisions »

Ici on peut (enfin) oublier le concept de R zéro, et se concentrer sur le paramètre β. Des épidémiologistes poussent le charlatanisme ou l’incompétence jusqu’à affirmer qu’avec le modèle SIR (ou ses dérivés) on peut prédire l’évolution future de la propagation d’un virus nouveau (c-à-d dont on ne connaît pas les paramètres …) ! Affirmer cela témoigne d’une incroyable incompréhension des principes élémentaires de l’analyse statistique. On pourrait le comprendre dans le chef d’étudiants de première année, mais pas de chercheurs universitaires ! Voici de quoi il s’agit.

Le graphique suivant reproduit les statistiques de contamination (Δ+It en rouge) publiées par l’agence de santé publique belge. La courbe verte est la moyenne mobile sur 7 jours des valeurs It, et qui a pour effet de « lisser » la courbe des données brutes. La courbe noire est la courbe de régression du graphique supra qui permet également de lisser les données brutes, mais cette fois au moyen de l’équation d’une courbe typique calculée à partir du taux de croissance des Δ+It de la période considérée, en l’occurrence la période pré-confinement. La courbe est visiblement exponentielle, ce qui est la forme prise par la plupart des épidémies durant le premier quart de leur durée totale. Durant leur deuxième quart – dont il est impossible de prédire la date – la courbe devient de type logarithmique, c-à-d que son creux est alors tourné vers le bas (dérivée seconde négative), alors qu’il était tourné vers le haut durant le premier quart (dérivée seconde positive).

Courbe de régression vs moyenne mobileregression-covid19

Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Une erreur souvent commise par des personnes ne comprenant pas bien les principes élémentaires de l’analyse statistique est de considérer en J18 que la partie de la courbe noire au-delà du jour 18 prédit ce qui se produira après cette date (et dans le cas de l’épidémie de covid-19 il vont donc en déduire, erronément, que c’est le confinement qui a ralenti l’épidémie). Or en l’occurrence il est faut de croire que le passé permet de prédire l’avenir.

Il serait d’ailleurs tout aussi abusif d’utiliser le graphique suivant pour affirmer que le confinement a aggravé la situation. La courbe bleue est la courbe de régression calculée sur les 23 premiers jours de la même série. Ce n’est qu’à J23 que l’effet théorique (c-à-d supposé) du confinement peut impacter les statistiques d’infection puisque le confinement a été appliqué à partir du 19 mars, et que l’incubation est de 4 jour (source). Or le graphique montre qu’à J23 la courbe épidémique prenait la forme d’une cloche, qui est la forme habituelle des courbes épidémiques. Pouvons-nous pour autant autant en déduire que le sommet était atteint, mais que le confinement a alors aggravé la situation ? Non ! Quelle crédibilité accorderiez-vous à un météorologiste qui vous prédirait du beau temps la semaine prochaine parce c’était le cas la semaine passée ?

Fin mars s’était déjà plié ?covid19-J23

Dans des écosystèmes le passé ne permet pas de prédire l’avenir. Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Le confinement a certes aggravé la situation mais on ne peut pas le démontrer de cette façon là, puisque par cette méthode on ne peut pas non plus démontrer que le confinement a pu neutraliser l’épidémie. Pour démontrer que le confinement a aggravé l’épidémie nous utiliserons le raisonnement logique en montrant que la stratégie SNP (i) ne peut être efficace (#efficacite-strategie-non-pharma) , et (ii) est en outre contre-productive (#effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mais ne brûlons pas les étapes, et comparons maintenant SIR à la réalité des statistiques de la grippe, puis de covid-19.

SIR et la grippe

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-grippe

La grippe est une des maladies les plus répandues et connues : on connaît tous ses paramètres. Par conséquent on peut tester la cohérence du modèle SIR en y injectant les paramètres de la grippe (aiguë en l’occurrence) et observer si ses résultats sont cohérents avec la réalité. Nous allons faire cet exercice pour le cas de la Belgique car ce pays ayant connu le plus haut taux de mortalité durant l’épidémie covid-19, il sera la référence de la section suivante consacrée à covid-19.

Paramètres de/pour la grippe aiguë :

  • Vaccination : MIN(E0) = 50% [source].NB : (i) une partie de la population est immunisée de naissance et (ii) l’ensemble de la population bénéficie de l’immunité croisée.
  • Virulence : β = 0,6 ; durée maladie (infection) : λ = 6 jours ; sommet épidémique : t (Max It) = 90° jour [source];
  • infectés : ∑Δ+It = 10% de la population; # taux hospitalisation : σ = 0,1% des infectés [source];
  • Mortalité : MAX(Mt) = 0,02 % de la population [source : il s’agit de la moyenne en France car l’agence de sante belge ne semble pas publier cette donnée pourtant fondamentale : vérifier].

Une donnée complémentaire, également fondamentale, est la capacité hospitalière (toutes pathologies), mesurée en nombre de lits aigus : k = 0,003 de la population [source].

On peut catégoriser ces paramètres en deux types :

  • paramètres ouverts (ou libres) : E0 et β : leur valeur est difficile voire impossible à mesurer (forte incertitude) ⇒ ce sont les paramètres d’ajustement;
  • paramètres fermés (ou imposés) : λ , ∑Δ+It , t (Max It) , σ , k , Mt : leur valeur est relativement facile à mesurer (faible incertitude) ⇒ ce sont les paramètres de référence;

Dans le modèle SIR les relations de causalité entre ces deux groupes est : E0 et β ⇒ t (Max It) et ∑Δ+It. Afin de pouvoir calculer des taux d’hospitalisation (Ht) et de mortalité (Mtthéoriques j’ai complété le modèle par ΔMt = μ * Ht ((13) et Ht = Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ ) (19) de sorte qu’au total :

E0 et β ⇒ t (Max It et ∑Δ+It ⇒ σ ⇒ Ht ⇒ μ ⇒ Mt

Nous sommes maintenant parés pour procéder au paramétrage de SIR afin de vérifier sa capacité à reproduire l’épidémiologie grippale telle qu’elle est observée chaque année.

Paramétrage
épidémiologique

Le tableau ci-dessous montre les résultats du modèle SIR. On constate que ∑Δ+It (cellule D12) est près de quatre fois supérieur à la valeur réelle (B12). Le lecteur pourra vérifier dans le tableur SIR.ods que pour abaisser ce montant à environ 10% on peut modifier le paramétrage de diverses combinaisons de paramètres ouverts, notamment :

  • paramétrage « β » (colonne E) : β : 0,60 (D6) ⇒ 0,385 (E6);
  • paramétrage « E0 » (colonne F) : E0 : 50% (D5) ⇒ 67% (F5);

Si l’on adapte plutôt I0 : 0% (D4) ⇒ 38% (G4) il y a extinction dès le début : R0<1 (G8). Cette situation ne correspond pas au profil de la grippe ⇒ ce paramétrage est rejeté.sir-grippe.png

Vert : paramètres ouverts ; rouge : paramètres fermés.
Tableur : SIR.ods

Mais le paramétrage n’est pas achevé car les sommets épidémiques t (Max It (E10 et F10) représentent trois à quatre fois la valeur observée (B10). Nous allons alors procéder à un second tour de paramétrage (tableau ci-dessous) en combinant maintenant deux variables ouvertes :

  • paramétrage « β + I0 » : par itérations successives on abaisse β puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;
  • paramétrage « E0 + I0 » : par itérations successives on augemente E0 puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;

sir-grippe-2.png

Tableur SIR.ods

Résultats
politiques

Observons alors les différents résultats au niveau des variables qui déterminent la stratégie anti-épidémique (c’est pourquoi je parle de résultats « politiques ») : les taux d’hospitalisation et de mortalité :

  • mortalité : il faut fixer μ (taux de létalité, ligne 13) à environ 0,002 (en moyenne, pour mille nouvelles infections il y a deux nouveaux décès) pour obtenir un taux de mortalité théorique (H14 et I14) égal au taux réel (B14);
  • hospitalisations: qu’il s’agisse du paramétrage β+I0 ou E0+I0, le niveau de charge hospitalière maximale liée à la grippe est inférieur à 1% (H18 et I18).

Ce taux de charge hospitalière ne semble pas correspondre aux statistiques hospitalières affichant des taux de charge hospitalière toutes causes pouvant atteindre 95% durant les épidémies annuelles de grippe [FRABEL].

Que faut-il en conclure ? :

  • que dans la simulation ci-dessus les valeurs de StIt et Et sur les premiers jours (disons la première semaine) ne sont pas des valeurs réelles ?
    • mais nous verrons dans la section suivante qu’injecter des valeurs réelles dans le modèle ne démontre toujours pas sa capacité à représenter la réalité infectiologique.
  • que le mode de calcul de la charge hospitalière proposé par nous (#SIR-charge-hospitaliere) n’est pas pertinent ?
    • celui utilisé pour calculer une charge de 95% l’est-il ? [exemple].
  • que les affirmations selon lesquelles le taux maximum de lits occupés approcherait les 100% quasiment chaque année sont mensongères ?
    • ces mensonges, qui pourraient être motivés par la volonté d’éviter une réduction des subsides publics, ne sont possibles que si l’État ne contrôle jamais la validité de cette statistique hospitalière …;
  • que le modèle SIR n’a aucune valeur scientifique ou que la notion de « paramètres de la grippe » ne représente aucune réalité autre que des valeurs moyennes, variables dans le temps … ?

SIR et covid-19

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-covid19

Passons maintenant à covid-19. La situation diffère en ce que, contrairement à la grippe, covid-19 est supposément nouveau de sorte que ses paramètres sont inconnus. Mais d’autre part nous disposons ici de statistiques mesurées pour les variables d’entrée, alors que dans la section précédente consacrée à la grippe il ne s’agissait que de valeurs calculées.

Nous allons ici montrer une façon d’évaluer les paramètres d’un virus en temps réel c-à-d dans l’urgence.

N.B. Nous allons donc faire temporairement abstraction du fait que ce paramétrage en temps réel est irrationnel en raison de biais de mesure en temps réel des variables, qui ne pourront être corrigés qu’après l’épidémie (et dans le cas des virus saisonniers, après douze mois). Notons que ce seul fait de biais de mesure en temps réel des variables (cf. infra #mesure-des-variables) suffit à lui seul pour qualifier d’irrationnelle toute politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la distanciation sociale (confinement et masque généralisés).

La présente section est néanmoins très importante car elle permet de comprendre comment les modèles sont utilisés et comment leur interprétation peut être fabriquée. On fera ainsi l’exercice, sur base des valeurs déterminées par le paramétrage, d’évaluer la charge hospitalière théorique ajoutée par covid-19, telle qu’elle était prévue au début du confinement (en J18). On la comparera alors au maximum réellement atteint sur la période finissant à J90, pour constater que la charge hospitalière a atteint un maximum … 16% en J35.

Principes de paramétrage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes-parametrage-modele

La démarche empirique que nous allons développer ici va nous permettre de mieux comprendre (i) la logique du modèle et (ii) la nature des données directement mesurables.

Nous utilisons les données épidémiques de covid-19 et cela pour la Belgique. Ce pays est particulièrement intéressant car le taux de mortalité de covid-19 y fut le plus élevé au monde. Il en résulte que certaines conclusions que nous tirerons de son analyse éclairerons l’impact de covid-19 dans les autres pays.

Première constatation : les données – collectées par l’agence belge de la santé (epistat.wiv-isp.be/Covid/) – qui concernent le modèle SIR sont « les nouveaux cas journaliers de contamination ». Ce ne sont donc pas les It du modèle SIR, mais les flux entrants (que nous notons Δ+It) dans It. En effet It est un stock, dont la variation est déterminée par ces flux entrants en provenance de St, ainsi que par les flux sortants vers Et (que nous notons ΔIt).

Le système d’équations différentielles présenté plus haut – qui constitue le noyau du modèle SIR – montre que la valeur théorique des Δ+It est β * It * St, et que la valeur théorique des ΔIt est It / λ

dS/dt = – β * It * St (3)
dI/dt = β * It * St – It / λ (4)
dE/dt = It / λ (5)

De sorte que dans notre tableur (covid19-be.ods) les valeurs théoriques de StIt et Et sont calculées comme suit :

St+1 = St – β * It * St(27)
It+1 = It + β * It * St – It / λ(28)
Et-1 = Et + It / λ(29)

Par conséquent on obtient les valeurs pseudo-réelles de StIt et Et en substituant les valeurs observées Δ+It à leur formulation théorique ( β * It ) * St :

St+1 = St – Δ+It(30)
It+1 = It + Δ+It – It / λ(31)
Et+1 = Et + It / λ(32)

Je parle de valeurs « pseudo-réelles » car elles dépendent de la valeur attribuée :

  • aux conditions initiales S0I0 et E0;
  • aux paramètres β et λ.

Nous allons faire pendant quelques instants abstraction du fait que (i) il n’est pas possible d’estimer correctement les conditions initiales sauf peut-être à imposer un système totalitaire de surveillance permanente de la population, et fondé sur l’abolition de toute forme de vie privée ; (ii) les paramètres β et λ – qui sont des moyennes mesurées sur des périodes spécifiques – ne sont pas stables dans le temps voire non plus dans l’espace.

Puisque nous disposons maintenant des séries pseudo-réelles de StIt et Et nous pouvons alors calculer les valeurs théoriques des Δ+It (valeur observées ou qui seront observées), données par β * It * St. Nous pourrons alors évaluer une valeur théorique du paramètre β par une méthode itérative « essai-erreur » consistant à adapter les valeurs des paramètres β et λ et conditions initiales S0I0 et E0 jusqu’à ce que les deux courbes correspondent : lorsque ce sera le cas la valeur correspondante de β sera sa valeur de paramètre.

La situation initiale (t=0) est la suivante :

  • au début du confinement on pensait que la valeur de λ (durée de contagiosité) était de 10 jours mais on sait aujourd’hui qu’elle est de 20 jours sans traitement et 6 avec traitement ⇒ on choisit la valeur moyenne : λ=(20+6)/2=13 ;
  • nous supposerons I0 = 0,000001 et on testera deux valeurs pour E0 : 0% et 50% ⇒ S0 = 1 – I0 – S0;
  • β sera alors la variable d’ajustement, en commençant à 0.

On pourra alors réaliser les deux paramétrages différents.covid19-parametrages.png

Tableur covid19-be.ods

Il suffit alors de commencer à β=0 et d’augmenter sa valeur ⇒ la courbe théorique (hachurée dans le graphique ci-dessous) s’approche de la courbe réelle (en bleu) ⇒ on arrête lorsque l’on obtient le meilleur ajustement entre les deux courbes ⇒ on obtient alors la valeur moyenne de β … telle qu’elle était au début du confinement (18 mars 2020).

Paramétrage itératif de la courbe épidémique de covid-19 : début du confinementparametrage-covid19-pre.png

Tableur covid19-be.ods

On va maintenant pouvoir comparer les prévisions correspondant à chacun de ces deux paramétrages. Ce qui nous intéresse du point de vue pratique, c-à-d de la gestion d’une épidémie, ce sont les prévisions du taux de charge hospitalière (NB : le présent article montre l’impossibilité de prévisions correctes dans le domaine épidémiologique et surtout infectiologique, mais faisons « comme si » afin de bien comprendre la nature de cette impossibilité). Ces prévisions calculées au moment où le confinement fut décidé sont mentionnées dans les cellules D18=3479% et E18=1740% !

Prévisions par paramétrage : début du confinementcovid19-previsions-par-parametrage.png

Vert : paramètres, rouge : prévisions. Tableur covid19-be.ods

k (capacité hospitalière, ligne 14). Si l’on mesure la capacité hospitalière par les seuls lits équipés de respirateurs la valeur de k passe de 0,003 à 0,0001, ce qui a pour effet de faire grimper les taux de charge hospitalière anticipé à respectivement 104374% et 52189% : soit 500 à 1000 fois la capacité hospitalière ! [source : cette source est sujette à caution car le médecin citant k=0,0001, non seulement commet de grossières erreurs de raisonnement par rapport au modèle SIR, mais en outre a dans le même article cité d’autres statistiques erronées].

Paramétrage en début de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-debut-confinement

On va lire maintenant le tableau précédent sur base du paramétrage de la colonne D qui, étant le plus catastrophiste, correspond à l’anticipation qui a pu être faite par le gouvernement et ses conseillers scientifiques au début du confinement (18 mars 2020) :

  • capacité hospitalière : les cas de covid-19 représenteront une charge d’environ 3500% de la capacité hospitalière soit 35 fois celle-ci ! (cellules D18) en J88 (cellule D17);
  • mortalité : à la fin de l’épidémie (qui, comme indiqué en D10 durerait environ 2*91 jours soit six mois !) le taux de mortalité aura atteint 3,56% de la population belge (D18), soit environ 400.000 personnes ! Ces chiffres représentent 178 fois la mortalité de la grippe durant ses années les plus létales ! Et en fait la mortalité serait certainement beaucoup plus élevée si, comme le prédit le modèle, les capacités hospitalières sont dépassées.

Comment des chiffres aussi fantasques, n’ayant jamais été observés par le passé, n’ont-il pas attiré l’attention d’une large partie de la communauté scientifique ?

Comme dans tout modèle, l’output est fonction de l’input (paramètres et valeur initiales). Au moment où le confinement général fut décidé (18 mars 2020) les valeurs observées des paramètres justifiaient-ils une telle mesure (jamais appliquée depuis au moins la seconde mondiale, et a notre connaissance recommandée dans un aucun manuel d’épidémiologie). Le tableau suivant compare les paramètres d’incidence (β), de létalité μ = 1/n * ∑t=0n ΔMt / ΔI+t (13) et d’hospitalisation σ = 1/n * ∑t=0n ΔHt / ΔI+t (17), de covid-19 avec ceux de la grippe (aiguë) :

  1. le taux d’incidence de covid-19 représenterait seulement un tiers de celui de la grippe;
  2. le taux de mortalité de covid-19 (mesuré par μ) serait 20 fois supérieur à celui de la grippe;
  3. le taux d’hospitalisation de covid-19 (mesuré par σ) serait 340 fois supérieur à celui de la grippe.

Paramètres covid-19 vs grippeparametres-covid19-grippe.png

Sources : covid19-be.ods ; #SIR-vs-grippe.

Il est étonnant de constater que le message propagé par les entreprises « d’information » et les scientifiques de plateau TV disait l’exacte contraire de ce tableau, à savoir que la létalité du virus était faible mais que sa virulence était élevée. Quoi qu’il en soit de la nature quantitative (β) ou qualitative (μ) du risque de la catastrophe prédite par le modèle SIR, dans les deux cas les statistiques de mortalité et d’hospitalisation qui nourrissent celui-ci en temps réels (et sur base desquelles de supposées prévisions sont calculées) ne sont de toute façon pas crédibles. En effet nous verrons dans la section #mesure-des-variables que les statistiques de mortalité et d’hospitalisation collectées en cours d’épidémie c-à-d quasiment en temps réel sont sujettes à de très importantes révisions (généralement à la baisse) lorsqu’on est en mesure de mesurer ces statistiques correctement, ce qui n’est possible qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie (ce que rappellent les lignes 2 et 3, concernant la représentativité temporelle et spatiale de l’échantillon de mesure).

D’autre part il est frappant de constater que le ratio COV/GRI(σ) ne se situe pas entre ceux de COV/GRI(β) COV/GRI(μ) mais (largement) au-dessus, alors que σ est pourtant très probablement déterminé par β et μ. Un autre facteur a donc joué. Ne s’agit-il pas du catastrophisme ultra-anxiogène entretenu par l’appareil d’État (gouvernement, entreprises « d’information », scientifiques, …) qui aurait dopé les hospitalisations, aussi bien dans le chef des patients (demande) que des médecins (offre) ?

Comparons maintenant les prévisions faites en J18 avec la réalité observée en J90.

Paramétrage en fin de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-fin-confinement

Mesures

Comme le montre le tableau suivant, il apparaît en J90 que la charge hospitalière de covid-19 a finalement atteint un maximum de 16% (E18) en J35 (E17). L’épidémie n’aura duré qu’environ trois mois (E10 : 42*2=84) au lieu de six. Quant au taux de mortalité il est finalement de 0,08% (E14) de la population.

Ce taux de mortalité de 0,08% est encore trois fois plus élevé que la grippe, mais sera certainement revu à la baisse en raison des biais de mesure statistique en cours d’épidémie évoqués infra (#suivi-temps-reel). En outre c’est la mortalité toute cause qui compte, or nous verrons infra (i) que celle-ci est très loin de représenter trois fois le niveau de 2017 ou 2018 (#mortalite-toutes-causes) et (ii) que le surplus de mortalité attribué à covid-19 pourrait ne pas être causé directement par le virus mais par les effets pervers de la panique induits par le catastrophisme médiatique.

SIR vs réalité (tableau)SIR-vs-realite-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Mais n’oublions pas les remarques faites dans la section précédente concernant la valeur informative des statistiques collectées en temps réel : ces montants de 16% et 0.08% seront presque certainement revus à la baisse, et de façon substantielle !

Analyse

La validité des mesures n’est que la première partie de la problématique. L’analyse des causalités est la seconde. Ainsi le graphique suivant compare la prévision du modèle en J18 (hachuré rouge) et la réalité constatée en J90 (ligne bleue), concernant les flux entrants journaliers dans le groupe It.

SIR vs réalité (graphique)SIR-vs-realite-graphique.png

Rouge : prévision en J18. ; bleu : réalité observée en J90. Tableur covid19-be.ods

On pourrait alors être tenté d’en conclure que si la courbe réelle (en bleu) est inférieure à la courbe théorique (hachurée en rouge), c’est grâce au confinement général, ce que ne manquent évidemment pas de faire les gouvernements et leurs conseillers (… dans les pays qui ont appliqué le confinement général).

Cependant ce raisonnement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir. Or l’expérience montre que ce n’est pas le cas. Il ne pourrait d’ailleurs en être autrement car les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps et l’espace. Cette instabilité des paramètres épidémiologiques, les médecins praticiens (à ne pas confondre avec les statisticiens et chercheurs de laboratoire) la constatent régulièrement : les infections virales saisonnières (en particulier la grippe) peuvent changer fortement de nature certaines années, au niveau de leur virulence (β), ténacité (λ) ou/et létalité (μ). Et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour covid-19 puisque c’est supposément un virus « nouveau ».

Enfin force est de constater que le graphique ne montre pas d’effet de retardement (et c’est même le contraire qu’on y voit !). Or nous avons vu supra que le confinement général a théoriquement pour effet non seulement d’abaisser le sommet épidémique mais aussi de le retarder (cf. #SIR-strategies), ce qui est précisément la raison invoquée pour « justifier » le confinement (entre guillemets car nous verrons dans la section #strategie-non-pharmaceutique que cette « justification » est non démontrée, et très probablement fausse). Le confinement n’aurait-il pas l’effet que la théorie des modèles épidémiologiques lui attribue … ?

Il est à cet égard intéressant de constater les paramétrages réalisés (par ajustement des courbes théoriques à la courbe réelle) en J90, donc à la fin de l’épidémie. Le tableau suivant en montre deux parmi les quatre présentés dans la feuille « Paramétrages ». Le premier s’inscrit dans la logique du scénario catastrophiste choisi par le gouvernement. Le second par contre suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que les catastrophistes prétendaient.

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Or l’animation suivant montre que le second scénario correspond à un bien meilleur ajustement des courbes …

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-graphique.gif

Tableur covid19-be.ods

Rebond de l’enfermement cognitif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-rebonds

Si en J90 on choisit le paramétrage s’inscrivant dans la logique de celui choisi par le gouvernement en J18, on est alors dans la configuration décrite dans le graphique suivant :

  1. bleu hachuré : prévision faite en J18 (début du confinement);
  2. rouge continu : réalité observée en J90;
  3. rouge hachuré : prévision faite en J90 : selon le modèle un rebond est inévitable.

Prévisions en J18 et J90rebond-graphique.png

Tableur covid19-be.ods

Pourquoi en J90 le modèle prévoit-il un rebond ? Pour répondre à cette question il faut aller voir dans la feuille « J90+prévision » du tableur le passage de la ligne 92 à 93, c-à-d lorsque l’on passe des valeurs observées aux valeurs théoriques. Or cette transition remplace la valeur semi-réelle de β (0,024 dans K91) par sa valeur de paramètre (0,1 dans D6 et dans la colonne K à partir de K92), ce qui correspond à une remontée de Rt de 0,3 < 1 à 1,3 > 1, instantanément ! Ainsi le passage de la ligne 92 à 93 dans la colonne J montre que it, le taux de croissance de It, en passant de sa valeur observée, qui est négative, à sa valeur théorique devient brusquement … positive.

Si vous en concluez que la courbe épidémique réelle va repartir à la hausse, c’est exactement comme si vous affirmiez que ce n’est pas le modèle ou son interprétation qui sont déficients, mais la réalité qui n’est pas adaptée à ceux-ci. C’est une forme de folie, que je qualifie « d’enfermement cognitif« .

Rappels : (i) il n’est pas possible de prédire la courbe épidémique d’un virus, qui plus est lorsque celui-ci est nouveau ; (ii) le risque zéro n’existe pas ; (iii) lors des précédentes pandémies de virus « nouveaux » on a jamais imposé la stratégie non pharmaceutiques aux populations ; (iv) les études scientifiques réfutant l’efficacité de la SNP sont censurées [source].

Micro-rebonds. D’autre part n’oublions pas que l’on observe des micro-résurgences dans toute phase descendante d’un épidémie. Il est d’autant plus important de ne pas perdre cela de vue que le développement des systèmes de suivi épidémique augmente nécessairement le nombre de ces « alertes », ce qui donne l’illusion que les épidémies seraient plus sujettes à des résurgences que par le passé. En effet les virus n’apparaissent pas ex nihilo ni ne « disparaissent » comme par miracle. Lorsque l’on dit qu’un virus « a disparu » cela signifie en fait que sa quantité par unité d’espace géographique est redescendue en-dessous d’un certain niveau, c-à-d est « sortie des radars statistiques ». Et régulièrement des micro-résurgences se produisent : le virus réapparaît brièvement dans le radar puis disparaît. D’autre part le degré de focalisation du « radar » peut être déterminé arbitrairement par le gouvernement, qui a ainsi la possibilité de faire apparaître des « résurgences », des « nouveaux foyers » pratiquement où et quand il le décide, car le nombre de personnes infectées est toujours (très) supérieur au nombre de personnes testées. Autrement dit : pour trouver il suffit de tester.

Et ce n’est pas les virus qui manquent : il y a une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde en même temps [source]. On pourrait quasiment chaque année, du début à la fin, focaliser l’opinion publique sur des micro-résurgences de tel ou tel virus.

Macro-rebonds. Enfin rappelons que l’évolution de la mortalité toutes causes est d’une régularité remarquable, sous la forme d’une sinusoïdale. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries. Il est quasiment certain que les adeptes des modèles épidémiologiques vont continuer d’abuser l’opinion publique en associant ces vagues annuelles à des « rebonds ».

Mortalité toutes causes en France (janvier 2015 à juin 2020)mortalite-toutes-causes-france.png

Source : insee.fr

Il fait peu de doute que les entreprises « d’information » et leur scientifiques de plateau TV vont de plus en plus exploiter tous ces filons pour en en tordre la réalité …

Bilan

https://konfedera.org/gestion-epidemies#bilan

Nous allons ici résumer les points soulevés par les sections précédentes consacrées aux paramétrage ex ante et ex post des modèles épidémiologiques.

  1. Les modèles épidémiologiques sont dans l’incapacité de reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur des conditions initiales et paramètres. Dans ces conditions il est impossible que ces modèles puissent prédire le développement d’une épidémie (il ne peuvent le faire avec plus de succès que par un tirage au sort de résultats possibles).
  2. Pourquoi des gouvernements ont-ils accordé une quelconque valeur à des statistiques complètement déconnectées de la réalité, et alors que l’on sait que les statistiques épidémiques collectées en temps réel sont généralement très éloignées de la réalité, et ne peuvent être corrigées que ex post ? (cf. infra #suivi-temps-reel).
  3. Affirmer qu’une catastrophe sanitaire a pu être évitée grâce au confinement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir, or cela n’est pas possible si les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps (cf. supra : #R-zero-valeur-scientifique); et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour des virus supposés nouveaux.Nous verrons en outre dans #efficacite-strategie-non-pharma que la faisabilité et l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) n’ont pas été clairement démontrées.
  4. Aucun effet de retardement n’a été observé, ce qui confirme la non pertinence des modèles épidémiologiques et de la distanciation sociale (confinement et masque).
  5. Le paramétrage le plus réaliste que nous avons identifié suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que l’on pensait.
  6. On observe des micro-résurgences (rebonds) dans toute phase descendante d’une épidémie. Quant aux macro-résurgences, les fameuses « secondes vagues » (cf. « le pire est à venir » des manipulateurs catastrophistes et des incompétents) il ne s’agit que des annuelles pandémies saisonnières.

Typologie des facteurs d’inefficacité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-typologie-facteurs-inefficacite

La plupart des modèles épidémiologiques sont fondés sur le modèle de base SIR. Or force est de constater une forte propension de ces modèles (ou de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson).

Par « prédire l’évolution d’une épidémie » nous entendons « prédire les valeurs déterminant la position et forme caractéristique de sa courbe en cloche : niveau et date du sommet, ainsi que largeur moyenne de la cloche ». D’autre part comme il n’existe pas de relation stable dans le temps et l’espace permettant de prédire le taux futur de mortalité à partir du taux d’infection il en résulte que le taux qui importe du point de vue de la gestion anti-épidémique c’est le taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et non pas le taux d’infections !

Ces erreurs de prévisions récurrentes peuvent avoir deux types de causes :

  • endogènes :
    • erreurs d’estimation de valeurs initiales :
      • sous-estimation de I0 ;
      • surestimation de S0 ;
      • sous-estimation de E0 (immunité collective), notamment par la sous-estimation du nombre de personnes immunisées de naissance et/ou par immunité croisée.
    • erreurs d’estimation de valeurs de paramètre :
      • surestimation de β (virulence);
      • surestimation de λ (durée d’infection/contagiosité), donc sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.
  • exogènes : la non prise en compte de causes spécifiques liées aux virus eux-mêmes ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet ») : ainsi il est hautement probable que les épidémies s’éteignent naturellement pour d’autres raisons qu’un trop faible nombre d’individus susceptibles.

En outre toutes les erreurs d’estimations (c-à-d les causes endogènes) peuvent avoir deux sources, qui peuvent se cumuler :

  • erreurs de mesure (ce point sera approfondi dans la section suivante);
  • instabilité, dans le temps et l’espace, des paramètres épidémiologiques et hospitaliers.Ainsi les médecins praticiens (à ne pas confondre avec ceux des organisations internationales ou des facultés de médecine) constatent régulièrement de substantielles modifications des paramètres, ce qu’ils expriment en langage courant en disant que la grippe fut « plus virulante » (β) telle année ou « moins tenace » (λ) ou encore moins létale (μ) telle autre année ou dans telle autre région du pays.

De peu scrupuleux scientifiques utilisateurs de modèles épidémiologiques (généralement fondés sur le modèle de base SIR) – plutôt que de reconnaître l’inefficacité de ces modèles – adaptent continuellement la valeur des valeurs initiales et paramètres afin que les valeurs calculées (ex post !) correspondent aux valeurs qui ont été mesurées. Il disent alors « Regardez comme notre modèle décrit parfaitement la réalité ! ». Et ceux qui ont la mémoire courte ou qui ne sont pas bien informés en concluent que ces modèles peuvent prédire l’avenir d’une épidémie … alors que ceux-ci se trompent systématiquement (sauf effet du hasard), puisqu’il ne sont pas en mesure de reproduire la réalité observée sans que soit adaptée la valeur des paramètres.

Et c’est sans parler des virus nouveaux, donc inconnus, pour lesquels il n’est même pas besoin d’invoquer tous ces faits pour conclure à l’inutilité des modèles épidémiologiques !

Suivi en temps réel

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-temps-reel

Nous allons voir qu’en raison d’importants biais de mesure la plupart des statistiques épidémiques décisives – susceptibles (St), infectés (It), exclus (Et) et surtout le taux de mortalité toutes causes par rapport à la population (la plus importante du point de vue de la gestion anti-épidémique) – ne peuvent être évaluées correctement qu’après l’épidémie et, dans le cas des maladies saisonnières, au moins douze mois après le début de l’épidémie.

Ce fait rend donc non pertinente l’utilisation des modèles comme instrument de gestion anti-épidémique puisque leurs valeurs d’entrée sont généralement très éloignées de la réalité (PS : les scientifiques qui prétendent « suivre l’épidémie au jour le jour pour conseiller le gouvernement » sont donc nécessairement guidés par des motivations autres que scientifiques). Il est donc irrationnel de fonder la gestion d’urgence des épidémies sur la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages). Il faut par contre faciliter les mesures réactives, dont celles liées au traitement des malades.

Enfin, étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague » (prophétie auto-réalisatrice), il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections, comme le confirme la comparaison des graphes suivants.

Ressources

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-ressources

Sites de référence en matière de centralisation de statistiques nationales durant l’épidémie de covid-19 en 2020 :

  • worldometers.info/coronavirus. Ce site aux données clairement présentées fut très suivi durant l’épidémie de covid-19. Cependant il n’y a quasiment aucune transparence concernant l’organisation derrière ce site ainsi que ses méthodes. Elle affirme traiter les données au moyen d’un « algorithme propriétaires », ce qui pose la question de la distinction entre données observées/récoltées et données estimées/calculées (cf. supra #mesure-vs-calcul). Ce site génère des revenus publicitaires, ce qui doit susciter une grande prudence quant la valeur que nous attribuons à ces statistiques. Il en va de même de toute personne dont le contrat de travail est lié à la persistance de l’épidémie (par exemple des chercheurs universitaires). Voir aussi wikipedia.org/wiki/Worldometer.
  • ourworldindata.org/coronavirus. Un site de l’université d’Oxford. Voir aussi : wikipedia.org/wiki/Our_World_in_Data.
  • who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/ Le site de l’OMS, dont on peut se demander dans quelle mesure elle n’est pas une façade du lobby pharmaceutique (comme le FMI l’est pour le lobby bancaire). Ainsi en 2010 le British Medical Journal (BMJ) et le Bureau of Investigative Journalism de Londres ont révélé que plusieurs experts ayant participé à la rédaction des directives de l’OMS face à une pandémie grippale ont reçu des rémunérations de Roche et GlaxoSmithKline, deux firmes impliquées dans la fabrication de médicaments ou de vaccins contre la grippe [source 2010].

Dans un futur peut-être pas très éloigné ces fonctions de centralisation pourraient être assurées aussi par une Confédération des États souverains incitant à la transparence au niveau des sources originelles ainsi que des méthodes utilisées par celles-ci

Définitions

https://konfedera.org/gestion-epidemies#definitions

On ne mesure correctement que ce que l’on a défini précisément. Il importe également de comprendre la nature des relations entre les variables mesurées. Ces deux points sont l’objet de la présente section.

On peut distinguer au moins deux types de maladies transmissibles, selon que le vecteur est endogène (exemple : postillons) ou exogène (exemple : moustiques).

# infectés > # symptomatiques. En général la plupart des personnes infectées ne développent que des symptômes bénins, parfois tellement insignifiants qu’elles ne s’en rendent pas compte (ce qui est problématique dès lors qu’elles sont contaminantes, mais d’autant moins que le taux de mortalité est faible). Parmi les symptomatiques une partie ne se présentent pas à un service médical et guérissent naturellement (c-à-d sans traitement). Donc seuls les autres symptomatiques seront traités et enregistrés (par cette voie) dans les statistiques !

# infectés > # testés. Il résulte du point précédent que seule une partie des infectés seront examinés, de sorte que le nombre de personnes diagnostiquées positives (« confirmed cases ») sous-estime le nombre réel de personnes infectées (NB : nous utilisons indifféremment les termes « infecté » et « contaminé »). Ce n’est que si 100% de la population a été examinée que le nombre de diagnostiquées positifs est égal au nombre de contaminés (PS : en pratique on testera plutôt un échantillon représentatif de la population).

# testés > # positifs. Seules les personnes testées comme porteuses du virus ou de ses anticorps devraient être considérées comme infectées (virus) ou comme ayant été contaminées par celui-ci (anticorps). Cependant en l’absence éventuelle de moyens de tests virologiques ou sérologiques les médecins s’en remettent à d’autres formes de diagnostic, notamment basés sur l’identification de symptômes (mesure de température, scanner, …). Un diagnostic est positif si le patient est porteur (virus ou anticorps) ou symptomatique, et négatif dans le cas contraire. Un partie des diagnostics se révéleront plus tard comme erronés, quantitativement ou/et qualitativement (identification incorrecte de l’agent pathogène).

# positifs > # décès. Sauf si mauvaise gestion épidémique (cf. Belgique avec covid-19).

# infectés > # contagieux. Seule une partie des personnes contaminées sont contagieuses, notamment parce que la période de contagiosité est généralement inférieure à la durée de l’infection.

La période d’incubation est la durée entre la contamination et l’apparition de symptômes. Une question est de savoir si l’individu contaminé est contagieux pendant la période d’incubation, parce que dans l’affirmative il n’applique pas de mesures pour ne pas contaminer autrui (à supposer que cela soit faisable et souhaitable).

Guéri ⇒ immunisé. En général les personnes guéries (notion de charge virale négative), que ce soit par traitement ou naturellement, ne peuvent plus ni contaminer ni être contaminées (notion de « maladie immunisante »). « Traiter » un individu malade c’est notamment abaisser sa charge virale en-dessous d’un niveau correspondant à la disparition (i) des symptômes de la maladie et (ii) de la contagiosité de l’individu (NB : ceci concerne le premier stade de la maladie, or celle-ci peut évoluer vers des pathologies différente, souvent plus sévères, et alors que la charge virale a disparu).

Ces définitions étant précisées, nous pouvons maintenant analyser les limites de la mesure en temps réel des taux de mortalité et d’infection.

Mesure

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mesure

Nous allons ici exposer la problématique du choix et de la mesure des variables de pilotage de la gestion épidémique qui, dans l’ordre croissant de pertinence, sont les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité.

Taux d’infection

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-infection

Effet de
recensement

Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés, et qu’apparaisse ainsi une « seconde vague » … qui n’en est pas une puisqu’on ne fait ici qu’éclairer une réalité déjà existante mais qui était non mesurée (« dans l’ombre »).

Cet effet est illustré par la comparaison des deux graphiques suivants montrant l’absence de corrélation entre nouvelles infections et nouveaux décès.

Infections et décès « covid-19 » en Suèdesuede-covid19.png

Source

Dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice. Cet effet fut exploité par les conseillers scientifiques catastrophistes de nombreux gouvernements (PS : je dis « exploité » car il s’agit probablement moins d’incompétence que de charlatanisme dans le chef de ces scientifiques, comme nous verrons dans les sections #scientifiques-de-plateaux-TV et #big-pharma-data).

prophétie-autoréalisatrice.jpg

Comprenons bien que le taux d’infection ne reflète que les seules infections recensées (nouvelles ou cumulées), or celles-ci peuvent augmenter alors que demeure constant le nombre total des infectés ou ayants été infectés. En effet comme montré dans la section précédente :
# infectés > # symptomatiques
# infectés > # testés
# testés > # positifs
# positifs > # décès (sauf si mauvaise gestion épidémique).

Indicateur
biaisé

Enfin si l’on ajoute à cet effet de recensement le fait qu’il est souvent difficile de distinguer entre décès par le virus et décès avec le virus (problème d’identification), il en résulte que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité toutes causes par rapport à la population.

La comparaison des deux graphiques ci-dessus explique pourquoi les épidémiologistes de plateaux TV font exactement le contraire : leur objectif est d’être réinvité le plus souvent possible afin d’accroître leur célébrité, or pour maximiser ses chances d’être réinvité sur les plateaux TV il faut tenir un discours catastrophiste (qui dope l’audimat).

Taux de mortalité et létalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-mortalite

D’autre part le graphique suivant montre que le taux de mortalité par rapport à la population (Mt) ne peut être évalué qu’une fois l’épidémie terminée.

Taux de mortalité de covid-19 en Belgiquemortalite-covid19.png

Tableur covid19-beLe même principe vaut donc pour le taux de létalité – Mt / ∑t=0n ΔI+t(15) – c-à-d le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées .

Mortalité et létalité (Belgique 2020)mortalite-letalite-1.png

NB : notez la différence d’échelles. Tableur covid19-be.

La presse, toujours avide de sensationnalisme, préfère évidemment le taux de létalité car il est nettement plus élevé. Malheureusement de nombreux journalistes parlent indifféremment de taux de mortalité, même lorsqu’il s’agit de taux de létalité. Ainsi au début de l’épidémie de covid-19 le taux de létalité a parfois été frauduleusement comparé au taux de mortalité de précédentes épidémies de coronavirus, attisant ainsi la panique.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)mortalite-letalite-2.png

Tableur covid19-be

Il convient enfin de ne pas confondre le taux de létalité Mt / ∑t=0n ΔI +t avec Mt / It. Ce dernier ratio n’a pas de signification car il compare un stock constamment croissant (Mt) avec un stock d’abord croissant puis décroissant (It) sous l’effet des guérisons ΔI –t devenues plus nombreuses que les nouvelles infections ΔI +t.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)infection-mortalite.png

Tableur covid19-be

La nécessité d’attendre la fin de l’année n’est pas du qu’au fait de la croissance du taux de mortalité et létalité. On peut classer les autres facteurs selon qu’ils jouent au niveau du numérateur ou dénominateur :

  • Numérateur :
    • Concentration temporelle. Durant l’épidémie de covid-19 les effets pervers du catastrophisme médiatique et du confinement général (cf. infra #effets-pervers-strategie-non-pharma) ont accéléré et concentré la dynamique létale sur une très courte période, ce qui explique le pic plus fin et plus élevé que les années précédentes, où la distanciation sociale obligatoire n’a jamais été appliquée. Par conséquent il est hautement probable que la mortalité sur le reste de l’année sera historiquement très basse.
    • Mortalité toutes causes. Il y a aussi la difficulté de faire la distinction entre les décès « par le virus » et ceux « avec le virus » ⇒ c’est la mortalité toute cause qu’il faut regarder. Cela peut conduire à des corrections ultérieures.

Il y a-t-il eu avec covid-19 un phénomène d’amplification, initié par le business des « infos » pour booster l’audimat, puis amplifié par du personnel médical hospitalier pour appuyer des revendications financières (moyens matériels et salaires) ? Pour ce faire les décès avec covid-19 ont-ils été systématiquement enregistrés comme décès par covid-19 ? Dans l’affirmative cela a-t-il enclenché un effet de prophétie auto-réalisatrice via les effets pervers de la panique : décisions politiques absurdes (*), vieillards « se laissant partir », etc ? Dans ce cas on serait dans un phénomène auto-entretenu par lequel la mesure d’une variable accélère son évolution future !

(*) En Belgique les maisons de retraite ont reçu instruction de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source].

  • Dénominateur : la problématique concerne ici le taux de létalité, et découle du fait que infectés > testés > positifs, ⇒ si l’on prend le nombre de testés positifs comme une estimation du nombre d’infectés on sous-estime le dénominateur du taux de létalité, de sorte que l’on surestime celui-ci ; et comme il n’est pas réaliste de tester toute la population on a alors trois options :
    • calculer le taux de létalité plutôt en fonction du nombre des personnes hospitalisées (dont on peut supposer qu’elles sont quasiment toutes infectées), mais cette population n’est pas du tout représentative de l’ensemble de la population (on peut cependant utiliser ce taux pour des comparaisons entre hôpitaux ou secteurs hospitaliers nationaux);
    • calculer les valeurs futures (c-à-d théoriques) des It au moyen du modèle SIR, mais il n’a pas été démontré que les prédictions calculées par le modèle correspondent à la réalité ⇒ on préférera la solution suivante;
    • identifier la présence d’anticorps contre l’agent pathogène dans le sang (signe d’un infection passée) chez tous les membres d’un groupe d’individus supposés constituer un « échantillon représentatif de la population ».

J’ignore si ce test sur groupe représentatif a été réalisé : je n’ai rien lu ni entendu à ce sujet. Quoi qu’il en soit force est de constater que les très catastrophistes (et donc influents) épidémiologistes ont ici un second (*) intérêt à focaliser l’attention de l’opinion publique et des décideurs politiques sur le taux de létalité plutôt que sur le taux de mortalité, qui ne requiert pas de mesurer ou calculer It …

(*) le premier étant que sa valeur est beaucoup plus élevée que celle du taux de mortalité (cf. supra), ce qui nourrit d’autant plus le catastrophisme que la confusion entre les deux est entretenue.

Stratégies anti-épidémiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategies

Nous commencerons cette section par la présentation des principes fondamentaux de la gestion épidémique. Puis nous préciserons le rôle joué en toile de fond par le phénomène d’immunité collective. Ensuite nous développerons une analyse pratique des deux types de stratégie (SNP et SP) dont nous avions présenté les fondements théoriques dans la section #SIR-strategies. Enfin, sur base des ces éléments, nous répondrons à la question : quelles stratégie appliquer ?

Principes de gestion anti-épidémique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avions défini deux types théoriques de stratégie anti-épidémique :

  • non pharmaceutique (notée SNP) :
    • consistant à abaisser la valeur du paramètre β (incidence épidémique du virus) par des mesures de distanciation sociale (isolement, masques et lavages);
    • elle est préventive, ancienne et fortement contraignante.
  • pharmaceutique (notée SP) :
    • consistant à :
      • abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement);
      • augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention);
    • elle est essentiellement curative, moderne et faiblement contraignante.

La présente section étant consacrée à l’épidémiologie non plus théorique mais pratique, nous allons ici compléter cette typologie en prenant en compte les possibilités et contraintes d’application.

Le tableau suivant synthétise les modalités de stratégies épidémiques :

  • on peut les classer en trois groupes (colonne A) : prévention, dépistage, traitement;
  • chacune peut être implémentée en mode volontaire (colonne D) ou coercitif (colonne E);
  • toutes renforcent l’immunité collective (colonne F), sauf le confinement général qui la ralentit (le dépistage étant neutre sauf s’il conduit au confinement général);
  • l’immunité collective n’est pas une stratégie à proprement parler mais plutôt un phénomène naturel opérant en toile de fond de chacune des stratégies.

strategies.png

(*) Par « confinement » on entend l’isolement des individus ainsi que les mesures d’hygiène : lavage des mains + port de gants et masques.

En essayant de remplir les colonne D et E du tableau le lecteur comprendra pourquoi le confinement général à l’échelle internationale n’avait jamais été appliqué (ni recommandé) avant covid-19 :

  • il ne peut être pleinement impliqué que par la coercition (dont la coercition psychique, consistant à terroriser la population par de quotidiens messages ultra-anxiogènes : exemple1exemple2);
  • à supposer qu’il soit réaliste et effectif, le confinement retarde l’immunisation collective : or cet effet négatif ne peut être considéré comme tolérable sous le prétexte qu’il permettrait de gagner du temps pour développer les capacités hospitalières et des médicaments/vaccins spécifiques, car il est n’est pas possible de réaliser ces développements de façon substantielle et réellement efficace en moins de trois ans; et même si cela était possible ce ne serait pas rationnel d’un point de vue économique et écologique comme réponse systématique aux virus « nouveaux » (il y a mieux à faire).

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-immunite-collective

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avons vu l’équation E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) qui exprime la valeur de Et au-delà de laquelle, la croissance du nombre d’infectés (It) serait impossible. C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

L’équation (8) n’exprime pas de causalité mais seulement une corrélation entre E*t et It, c-à-d que lorsque It arrête de croître sa valeur correspond à une valeur de Et égale à E*t. Et inversement lorsque Et atteint la valeur de E*t c’est que nécessairement It arrête de croître. Mathématiquement cela s’exprime par :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )  ⇔   It = 1 – E*t – 1 / ( β * λ )(33)

On peut interpréter cette expression mathématique de façon intuitive en disant que si la répartition spatiale de la population It est uniforme (ce qui est une des hypothèses du modèle SIR) il existe une valeur minimale de It en-dessous de laquelle – c-à-d une valeur maximale de Et au-delà de laquelle – le virus n’arrive plus à se propager faute de suffisamment de vecteurs. Cette interprétation surlignée en jaune permet d’expliquer pourquoi une épidémie s’éteint naturellement avant que le virus ait contaminé l’intégralité de la population au sein de laquelle il se propage.

Mais qu’est ce qui fait qu’un individu est immunisé ? Il y a trois voies possibles d’immunisation (synonyme « d’exclusion » c-à-d le fait d’appartenir au groupes des exclus du risque de contamination ) :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante;
    • Toutes les maladies ne seraient pas immunisantes.
    • Une guérison peut être naturelle (sans traitement médical) ou non (avec traitement médical).
  • par vaccination;
  • par immunité croisée.

Mais s’il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique les individus ne peuvent donc être immunisés que :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante :
    • soit naturellement;
    • soit au moyen d’un traitement médical non spécifique.
  • par immunité croisée.

La dite « stratégie » d’immunité collective consiste en fait à ne compter que sur les stratégies de type SP (traitement) c-à-d sans prévention ni dépistage. Elle repose sur le pari que le pic de l’épidémie, c-à-d le nombre le plus élevé de personnes contaminées par unité de temps ne dépassera pas les capacités matérielles et humaines du système médical.

Compter sur les seules stratégies SP (traitement + immunité collective en toile de fond) pour gérer une épidémie est donc d’autant plus justifié que le produit incidence x mortalité est faible. Avant covid-19 cette stratégie du laisser faire était systématiquement appliquée dans les épidémies et pandémies de virus « nouveaux » (entre guillemets car un virus n’est jamais totalement nouveau puisqu’une mutation est toujours partielle). Ainsi chaque année des épidémies létales et dont la propagation connaît un stade exponentiel, sont finalement maîtrisées sans confinement général. Par conséquent, chaque année nous sommes confrontés au risque que le système hospitalier soit surchargé. Et certaines années cela est (légèrement) le cas, ce qui implique que des malades sont moins biens soignés voire pas du tout, et que certains en meurent.

Le nombre de ces décès est implicitement considéré comme « acceptable » au regard des coûts sociaux, économiques et politiques :

  • soit d’une surcapacité hospitalière garantissant qu’aucune épidémie ne provoque de surcharge (mais cela n’est pas prévisible …);
  • soit du recours systématique au confinement général (donc même pour les épidémies saisonnières), ce qui aurait pour effet d’instaurer quasiment chaque année le confinement général et le traçage des personnes (mais cela est-il politiquement, économiquement et socialement souhaitable ?) …

Dans les sections consacrées aux problématiques économiques et politiques de la gestion anti-épidémique nous analyserons cet arbitrage. Mais avant il nous faut détailler les différentes composantes de la gestion anti-épidémique.

Stratégie non pharmaceutique (SNP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharmaceutique

Nous allons ici traiter successivement des principes, de l’efficacité douteuse et des effets pervers de la stratégie non pharmaceutique (SNP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : confinement, distanciation, masques, lavages.

Principes

Cette stratégie (qui à notre connaissance n’était mentionnée dans aucun article d’épidémiologie avant covid-19) s’applique aux épidémies se propageant par contacts interindividuels directs, et non par le biais d’un vecteur tel un moustique. Elle consiste à inciter voire forcer l’ensemble de la population à appliquer des mesures dites de « distanciation sociale » :

  • limiter le nombre de contacts : confinement général : fermeture des crèches et écoles, isolement des malades, suppression des rassemblements publics, réduction des mouvements de population, … ;
  • limiter la probabilité de contamination lors de contacts, par des mesures d’hygiène : lavage des mains, port de gants et masques de protection, maintient d’une distance de deux mètre entre individus.

Détail des mesures de confinement général : France ; Belgique.

Les partisans de cette stratégie affirment, sur base de modèles épidémiologiques tels que le modèle mathématique SIR, que celui-ci aurait pour effets [source] :

  • d’abaisser le sommet de la courbe épidémique ⇒ on réduit le risque que la capacité hospitalière soit dépassée par le nombre de cas sévères;
  • de retarder le sommet de la courbe épidémique ⇒ on gagne du temps pour augmenter la capacité hospitalière et en particulier le nombre de lits de soins intensifs (mais nous verrons que cet argument est erroné).

En théorie l’ensemble de ces mesures seraient très efficaces : appliquées pleinement elles permettraient de stopper l’épidémie en quelques semaines.

NB : dans le monde moderne (entendez « depuis la seconde guerre mondiale ») toutes les épidémies saisonnières s’éteignent naturellement en quelques semaines … sans confinement ni port du masque généraliés !

Le graphique suivant illustre le principe de fonctionnement du confinement général.reductionnisme-epidemie.gif

Confinement général : l’un télétravaille, l’autre ne se rend pas à ce barbecue, une troisième ne voyage pas en avion, et le dernier reste à la maison …

On notera que l’animation ci-dessus – qui illustre la stratégie de confinement général, consistant à abaisser la valeur de β – vaut aussi bien pour illustrer l’immunisation collective, ainsi que la stratégie « dépister & traiter » (si l’on suppose que la guérison est immunisante) consistant à abaisser la valeur de λ. Pour s’en rendre compte il suffit de remplacer le commentaire en-dessous de l’animation par « l’un est immunisé, l’autre est immunisé, une troisième est immunisée, et le dernier est immunisé » (de naissance, par immunité croisée, par guérison, par vaccin).

Dans le cas de virus « nouveaux », dont la virulence et la létalité sont donc inconnues (NB : … à supposer que ces notions aient un sens dans la réalité, ou autrement dit, que les paramètres des objets mathématiques les modélisant soient constants dans le temps et l’espace), la stratégie préventive qu’est le confinement général est fondée sur le principe de précaution c-à-d une spéculation : au moment où l’on décide d’appliquer ou non des mesures préventives (zone verte), moment qui se trouve proche de T=0, on ne sait pas avec précision (notions d’estimations hautes et basses de la propagation effective) quel sera ex post le positionnement relatif de la courbe épidémique par rapport à la capacité hospitalière.

capacites-hospitalieres.png

Selon le positionnement ex post des courbes par rapport à la capacité hospitalière (cf. graphique ci-dessus), ont pourra tirer l’une de trois types possibles de conclusion :

  • Capac. hospit. 1 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de minimiser le nombre de malades ne pouvant être traités : la surface verte au-dessus de la ligne de capacité 1 est inférieure à la surface bleue au-dessus de cette ligne ;
  • Capac. hospit. 2 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de réduire à zéro le nombre de malades ne pouvant être soignés : la surface verte est inférieure à la ligne de capacité 2, de sorte que l’on a pu éviter un nombre de décès équivalent à la surface bleus située au-dessus de la ligne de capacité 2 (on suppose que les malade non traités meurent) ;
  • Capac. hospit. 3 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation fut inutile.
Vagues
suivantes

Le confinement général ayant pour effet de freiner le phénomène naturel d’immunisation collective, il en résulte (selon le modèle SIR) que lorsque ce confinement sera levé – parce qu’il aura ramené la valeur de Rt (taux de reproduction) en-dessous de 1, c-à-d que l’on aura dépassé le sommet de la courbe épidémique – celle-ci repartirait à la hausse dès que Rt sera repassé au-dessus de 1. On pourrait alors « s’inscrire », selon le modèle SIR, dans un cycle de confinements et dé-confinements, qui durera tant que l’on aura pas développé de médicament spécifique ou de vaccin (ce qui est impossible en moins de trois ans), ou tant que la réglementation médicale pénalisera l’usage de médicaments non spécifiques pour réduire la charge virale des infectés.

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique, prisonniers de leur « logique », sont ainsi conduits dans un enfermement cognitif : c’est le confinement qui fait baisser l’épidémie, donc si on lève le confinement alors l’épidémie repart à la hausse. Ces croyants ne voient plus la réalité des faits historiques (le confinement général n’a jamais été appliqué dans le monde moderne) mais seulement les « prévisions » de leur modèle.

Ce cycle de confinements et dé-confinements est un moindre mal, affirment les promoteurs de cette stratégie, car on aura ainsi pu retarder le sommet de la courbe épidémique, ce qui permet selon eux de gagner du temps pour augmenter la capacité hospitalière, ainsi que pour développer un médicament spécifique et/ou un vaccin.

Le problème est ici qu’il n’est pas possible, en moins de trois ans, ni d’augmenter substantiellement la capacité hospitalière (cf. le graphique de Ferguson), ni de développer un nouveau traitement ou vaccin réellement efficace (ce qui prend cinq fois plus de temps).

Capacités
hospitalières

Il n’est pas possible d’augmenter substantiellement en quelques mois la capacité hospitalière d’un pays. Construire les bâtiments est une chose, mais les équiper d’unités de soins intensifs requiert du matériel complexe et surtout du personnel compétent. Or ces ressources ne peuvent être créées en quelques mois, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Dans une situation de crise c-à-d d’urgence, ces ressources ne peuvent qu’être redistribuées entre hôpitaux. Or comme il n’est pas possible de prévoir les régions qui seront en surcharges et celles qui ne le seront pas, cette réallocation ne peut être réalisée que dans l’urgence, ce qui rend sa faisabilité peu réaliste, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Les affirmations des gouvernements qui ont prétendu l’avoir fait (et alors qu’ils n’étaient pas même en mesure de gérer efficacement les seuls stocks de masques de protection) sont donc probablement mensongères et concernent au mieux des lits de soins non-intensifs.

Médicament
ou vaccin

Il n’est pas possible de développer un médicament spécifique ou un vaccin efficaces (et non nuisibles) en moins de deux ans (y compris l’autorisation de mise sur le marché), car cela prend d’habitude cinq à dix fois plus de temps ! En outre le confinement général allonge la durée de R&D, en entravant la production et distribution de biens et services qui lui sont indispensables. Pendant ce temps ce même confinement général aura fait des ravages, notamment sur la mortalité (cf. infra).

Les raisonnements développés dans cette section sur les principes du confinement général reposent sur l’hypothèse implicite que son efficacité ne serait pas qu’une spéculation théorique. Mais est-bien le cas ?

Efficacité de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#efficacite-strategie-non-pharma

Les deux graphiques précédents présentant les principes de la stratégie non pharmaceutique (confinement, distanciation, masques, lavages) peuvent paraître pertinents, et l’on est alors tenté de croire que « oui, ça fonctionne bien comme cela, et le résultat obtenu est bien celui-là ». Cependant nous avons montré supra que les modèles mathématiques – dont les deux graphiques précédent illustrent la logique – ne sont eux-mêmes que l’illustration d’une thèse, ce qui n’en constituent nullement une démonstration. Pour démontrer une thèse il faut la confronter à la réalité des faits … qui en matière de maladie transmissible est extrêmement plus complexe qu’un système de trois équations, car liée aux écosystèmes.

Interrogé fin mars 2020 par le journal français Le Parisien sur l’efficacité du confinement général, le professeur Didier Raoult, premier expert mondial en maladies transmissibles selon l’indice expertscape, répond en ces termes : « Jamais on n’a pratiqué ainsi à l’époque moderne. On faisait ça au XIXe siècle pour le choléra à Marseille. L’idée du cantonnement des gens pour bloquer les maladies infectieuses n’a jamais fait ses preuves. On ne sait même pas si ça fonctionne. C’est de l’improvisation sociale et on n’en mesure pas du tout les effets collatéraux » [source].

L’analyse de l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) doit distinguer deux cas selon que l’on considère :

  • le seul secteur hospitalier, qui est équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation;
  • l’ensemble des lieux publics et privés, où le matériel est moins disponible, où les règles sont appliquées moins strictement, et par des individus à formation de tous niveaux et domaines.

Or l’on constate que même en milieu hospitalier on n’arrive pas à neutraliser totalement les infections nosocomiales.

En effet, l’analyse de l’efficacité des mesures de neutralisation du risque d’infection soulève au moins trois questions :

  1. dans quelle proportion ces mesures permettent-elles d’abaisser le taux d’agents pathogènes par unité volumique dans l’espace ?
  2. dans quelle proportion la baisse du taux d’agents pathogènes par unité volumique se traduit-elle par une baisse du taux d’infections ?
  3. au regard de cette baisse du taux d’infections, les ressources consacrées à ce résultat ne seraient-elles pas plus productives si elles étaient allouées à d’autres aspects du service médical, par exemple les traitements (notion de coût d’opportunité) ?

En fait la seule certitude concernant les mesures sanitaires en milieu hospitalier c’est leur utilité juridique [source] et d’image de marque (NB : la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).

On comprend alors pourquoi ces mesures sont très probablement illusoires lorsqu’il s’agit de les faire appliquer en tous lieux, en toutes circonstances, à tout instant et par tout le monde. Et cela alors que les plus fines particules expectorées peuvent rester en suspension dans l’air pendant plusieurs heures, donc y voyager au gré des courants d’air et se fixer n’importe où (et y rester infectieuses pendant plusieurs jours).

Ainsi le masque est à usage unique, et pour une durée de trois heures. Il doit être posé et retiré sans le toucher (!), ou bien avec lavage des mains avant et après le port (chaque fois !). Il ne doit jamais être porté sur le front, sur le cou ou dans la poche (ce que quasiment tout le monde fait …), au risque de contaminer son porteur en cas de repositionnement. [source].

Même dans un état totalitaire il ne serait pas réaliste de croire en l’efficacité de ces mesures. Il est donc particulièrement inquiétant de constater qu’une revue d’articles scientifiques réfutant l’efficacité des masques, réalisée par le physicien Denis Rancourt et publiée en avril 2020 sur researchgate.net fut censurée le mois suivant : archive.org – PDF

Interview de Denis Rancourt avant la censure (42m28s – mai 2020)

L’argumentation de researchgate.net pour « justifier » la censure de cette revue d’articles scientifiques est hallucinante et extrêmement inquiétante [email-rancourt-researchgate.pdf]. Voici la réaction de Denis Rancourt.

Réaction de Denis Rancourt après la censure (4m35s – mai 2020)

Enfin on tombe dans le délire le plus total avec l’obligation du port du masque même par les asthmatiques ! Ou encore avec la possibilité pour ceux-ci de porter plutôt une visière : ainsi donc il n’y aurait pas de propagation par les particules fines en suspension dans l’air ? On voit bien dans ces arguments contorsionnistes que les motivations réelles du port obligatoire du masque n’ont rien à voir avec la science.

Confinement

Quant au confinement proprement dit, on ne peut l’appliquer à une large population sur des périodes de plusieurs semaines car les gens doivent sortir au moins pour aller (i) chercher de la nourriture (sauf à constituer massivement des stocks, ce qui n’est pas gérable globalement) ; (ii) sur leur lieu de travail (les services qui peuvent être réalisés par télétravail ne représentent qu’une partie du PIB). Que ce soit sur leur lieu de travail comme dans leur domicile, il ne leur est pas possible d’appliquer en permanence la distanciation (un mètre cinquante), le port du masque et de gants, le lavage des mains (après chaque contact sans gants). À supposer que ces mesures soient appliquées parfaitement sur le lieux de travail (par exemple par le licenciement des réfractaires pour faute grave) il en résulterait un très forte baisse de productivité, de sorte que la production de biens et services vitaux pourraient ne plus être garantie.

Enfin, face à un virus, les mesures de confinement et d’hygiène peuvent-elle être d’une quelconque efficacité lorsqu’elles ne sont pas appliquées intégralement, par tous, en tous lieux, en toutes circonstances, 24h/24 ? Est-il raisonnable de croire qu’elles sont « quand même un petit peu efficaces même si on ne les applique que partiellement » ? Et dans l’affirmative, n’existe-t-il pas un niveau d’application partielle en-dessous duquel elles deviennent totalement inefficaces ? Dans ce cas, quel est ce niveau ? Enfin lorsque l’on compare ce faible résultat à son coût médical, économique et démocratique, demeure-t-il rationnel ? Jusqu’à l’année 2020 la réponse officielle et scientifique à cette question était non. Pourquoi ce brusque changement … ?

Bilan

La distanciation sociale n’est donc pas une stratégie pertinente, quelle que soit la thèse que l’on adopte concernant son efficacité :

  • à supposer que l’ensemble des mesures de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) aient un effet substantiel sur la courbe épidémique lorsqu’elles sont appliquées intégralement, il faut pour cela maintenir un niveau minimum de discipline de la population en entretenant en permanence un climat de terreur via les médias « d’information », et en instaurant un régime policier fondé notamment sur la dénonciation des contrevenants. Mais voulons-nous d’une telle société ?
  • on notera d’autre part la paradoxale tolérance des gouvernements français [source] et belges [source1] par rapport aux manifestations anti-trump de début juin 2020 (donc avant l’extinction de l’épidémie) contre le racisme de la police US (et contre Trump) : ainsi donc l’interdiction des rassemblements est une question de vie ou de mort … sauf pour certaines manifestations ! Voilà qui met sérieusement en question la véritable motivation de la distanciation sociale (confinement et masque). Ces manifestations, dont de nombreux participants ne portaient pas de masque, n’ont d’ailleurs pas été suivies d’une remontée de la courbe épidémique, ce qui confirme que confinement et masque n’ont pas d’effet substantiel. Et pourtant un mois plus tard (11 juillet 2020) le gouvernement belge a rendu le port du masque obligatoire, sans doute pour « rentabiliser » les stocks achetés (après le sommet épidémique !) par ce même gouvernement qui avait fait déclarer l’inutilité des masques lorsque ceux-ci étaient indisponibles !

Didier Raoult sur le confinement et le masque (0m5s – juin 2020)

Selon le premier expert mondial en maladies transmissibles le confinement et le port du masque en public ne sont pas des décisions scientifiques mais politiques.

Et nous n’avons pas encore évoqué le gros point faible du confinement général : ses effets pervers …

Effets pervers de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#effets-pervers-strategie-non-pharma

Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population [exemple1exemple2]. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :

  • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
    • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives ! [source];
    • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos, or plus de la moitié des décès attribués à covid-19 ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10]; on peut classer ces décès en deux groupes selon leur niveau d’infection :
      • gravement infectés : décès par manque de soins, ces homes ne disposant ni du matériel ni du personnel formé pour soigner les cas graves [source];
      • peu ou pas infectés : nombreux décès provoqués par « l’effet de glissement » : privés d’affection familiale, terrorisés par les messages gouvernementaux ultra-anxiogènes et par les décès autour d’eux, beaucoup de vieillards se sont « laissés partir ».
  • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement);
  • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.L’agence de santé publique française notait dans son bulletin du 16 avril 2020 que « depuis le début de la période de confinement, l’activité toutes causes aux urgences a fortement diminué pour toutes les classes d’âges » [source].

D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :

  • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments non spécifiques même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
  • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharma-conclusion

L’analyse factuelle et logique à laquelle nous venons de procéder confirme les conclusions de l’analyse statistique (cf. supra #SIR-vs-covid19) : l’efficacité théorique du confinement général est non démontrée, fortement surestimée et peu probable, notamment en raison de ses effets pervers qui eux sont par contre très sous-estimés.

Appliquer malgré tout la distanciation sociale en vertu du principe de précaution relève du comportement magique car ce principe ne justifie aucunement d’appliquer des mesures irrationnelles. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que d’une croyance irrationnelle, conduisant à un principe de précaution tout comme des gens vont à l’église ou à la mosquée dans l’espoir – sait-on jamais – d’être admis au paradis l’échéance venue (PS : au Moyen Âge le commerce des indulgences a d’ailleurs exploité ce type de croyance).

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique rétorqueront que les victimes causées par ses effets nuisibles du confinement général sont moins nombreuses que les personnes qu’il protège supposément de la contamination.

Cependant les faits statistiques infirment cette thèse :

  • comparaison spatiale : le taux de mortalité fut plus élevé dans la région de Wuhan (où le confinement général fut appliqué) que dans le reste de la Chine (où le confinement général ne fut pas appliqué);
  • comparaison temporelle : les taux de mortalité des précédentes pandémies de virus « nouveaux » sont inférieurs à celui de COVID-19 « malgré que » (ou parce que) le confinement général ne fut pas appliqué.

La question demeure donc : pourquoi le confinement général fut-il appliqué pour covid-19 alors que selon Didier Raoult – un des premiers experts mondiaux en maladies transmissibles – cette pandémie n’avait rien d’exceptionnel, et que jamais dans le moderne le confinement n’a été appliqué pour neutraliser une épidémie (son efficacité n’ayant jamais été démontrée).

La réponse à cette question n’est pas de nature scientifique mais politique et économique. Il en a résulté que des gouvernements ont fortement aggravé la situation : la mesure historiquement exceptionnelle du confinement général a suscité la panique dans la population ⇒ effets pervers ⇒ aggravation de la létalité du virus. C’est typiquement un phénomène bien connu des économistes sous le nom de prophétie autoréalisatrice (« self-fulfilling prophecy »).

Stratégie pharmaceutique (SP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-pharmaceutique

Nous allons ici traiter de la stratégie pharmaceutique (SP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : traitement, dépistage & confinement ciblés

Traitements
https://konfedera.org/gestion-epidemies#traitements

Nous parlons ici des traitements médicaux pharmaceutiques (c-à-d chimiques) et mécaniques (respirateurs, etc.), donc liés à stratégie SP, par opposition à la stratégie SNP qui est de nature préventive.

Symptomatique
vs curatif

On a souvent pour habitude de distinguer traitements symptomatiques vs curatifs d’une maladie, tout en distinguant ceux de nature préventive. Cependant cette approche dichotomique du traitement médical est simpliste :

  • symptomatiques : on peut favoriser la guérison naturelle en atténuant les symptômes (dans le cas de covid-19 : fièvre, toux et dyspnée) au moyen de médicaments habituels pour ces symptômes, donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes : selon des estimations le seul traitement symptomatique peut réduire de moitié le taux de mortalité [source].
  • curatifs : le traitement curatif peut être appliqué avant l’apparition de symptômes ; le traitement curatif d’une infection virale ou bactérienne consiste notamment à abaisser sa charge virale ou/et bactérienne en-dessous d’un niveau correspondant à (i) la contagiosité de l’infection et (ii) l’apparition des symptômes de la maladie.

Ressource : drugvirus.info.

Repositionnement

En situation d’urgence et en l’absence de vaccin ni traitement curatif spécifique, il faut concentrer les ressources scientifiques disponibles sur le « repositionnement » c-à-d la recherche de médicaments existants permettant de traiter le nouveau virus. L’avantage du repositionnement c’est que ces médicaments sont déjà agréés, donc immédiatement disponibles. En outre leurs effets secondaires, posologie et interactions sont connues. Dans le cas de covid-19 le repositionnement fut réalisé avec succès et une rapidité stupéfiante (qui a suscité beaucoup de jalousies …) par l’équipe du Pr. Raoult (sur base de recherches chinoises sur des médicament antipaludiques). Il a ainsi été confirmé que les pays qui utilisent principalement des médicaments antipaludiques comme traitement de covid-19 voient une dynamique plus lente des décès quotidiens, le nombre de décès parmi les cas critiques étant divisé par deux [source].

Une façon d’identifier des médicaments candidats pour un repositionnement est donnée par le cas de la Chloroquine : en Italie covid-19 se serait répandu essentiellement dans les régions qui avaient été touchées par le paludisme … dont la Chloroquine est un traitement [à confirmer par une source crédible].

L’efficacité de certains médicaments non spécifiques peut donc s’expliquer par au moins deux causes :

  • les mutations sont toujours partielles, de sorte qu’un virus (ou une bactérie) n’est jamais totalement « nouveau » (ou, autrement dit, les mutations mineures ne sont-elles pas la règle plutôt que l’exception ?) ⇒ la notion de familles de virus, pour lesquelles des médicaments non spécifiques à tous les membres sont efficaces;
  • des traitements symptomatiques – donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes – peuvent réduire de moitié le taux de mortalité.

Le repositionnement repose donc sur un savoir qui doit s’accumuler par la pratique. Ce fait plaide en faveur d’une certaine liberté de médication non spécifique, et cela pas seulement en période d’épidémie.

Médecine de guerre. Dans une situation de crise telle que la pandémie covid-19 – virus nouveau pour lequel il n’existe pas de médicament spécifique – l’utilisation immédiate de ces traitements non spécifiques devrait être appliquée dans des conditions moins strictes que celles habituellement requises (réplication des résultats par d’autres équipes, étude randomisée en double-aveugle, …). La situation s’apparente en effet à une situation de guerre, ce qui requiert logiquement l’application d’une médecine de guerre. Dans ce cas la primauté doit être redonnée temporairement aux médecins traitants (l’art de la médecine) sur la méthodologie scientifique applicable en situation hors crise (« temps de paix »).

On s’étonnera donc à juste titre de de l’accusation portée par le journal Le Monde à l’encontre du Pr. Raoult, premier expert mondial en matière de maladies transmissibles selon l’indice expertscape, que le journal a accusé de propager une « fake news » (sic) en annonçant les résultats d’une étude scientifique suggérant l’efficacité d’un traitement non spécifique pour covid-19 : source).

Diagnostiquer et traiter (18m25s – 16 mars 2020)

Selon Raoult il n’existe dès aujourd’hui aucune barrière autre que politique au dépistage et au traitement de covid-19 [fiches de la présentation].

Covid-19

France. L’équipe du Pr. Raoult recommande (et applique) l’association d’hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) et d’azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé [source1 ; source2]. Ce traitement permettrait de réduire le temps de portage moyen du virus (durée entre le début et la fin de l’infection, et donc de la contagiosité possible) de 20 jours [source] à 6 jours. L’efficacité du protocole hydroxychloroquine+azithromycin a été confirmée par une étude publiée le 27 mai 2020 par le International Journal of Infectious diseases [source].

Chine. Les autorités chinoises ont autorisé l’utilisation :

  • du favipiravir (un médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014) après un essai clinique montrant une bonne efficacité contre covid-19 et n’ayant provoqué aucune réaction adverse [source];
  • des médicaments de la médecine traditionnelle chinoise [source].

Angleterre. En Angleterre le gouvernement a autorisé l’utilisation du dexaméthasone chez les patients les plus atteints [source].

Covid-19
cas « sévères »

Plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives ! « L’intubation serait trop facilement pratiquée chez patients Covid-19 selon une reco publiée dans The American journal of Tropical Medicine and Hygiene et citée par Stat, un journal américain en ligne. La sémiologie des pneumonies sévères en cas Sras-Co-2 serait différente de celle observée classiquement. L’hypoxie serait en fait mieux tolérée, notamment chez les patients de moins de 60 ans. Elle ne doit pas conduire à la mise en place systématique d’un respirateur artificiel. Certains médecins ont même recours à des dispositifs utilisés dans l’apnée du sommeil. Au total, les auteurs estiment à une réduction de la mortalité de plus de 50 % chez les patients Covid-19 grâce à la prescription moins fréquente de l’intubation » [source]. « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Voilà qui illustre les effets de la panique sur les capacités cognitives des médecins ! Il en résulte un effet de prophétie autoréalisatrice. La société ne pourra faire l’économie d’un procès du business de « l’info » et de ses scientifiques de plateau TV.

Dépistage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#depistage

Définition. Par dépistage on entend le test d’une population, pour identifier les personnes infectées mais non symptomatiques (qui peuvent transmettre la maladie), et ainsi :

  • informer les personnes de leur état, voire les contraindre à une action (isolement, vaccination, …);
  • évaluer le taux d’immunité collective, ce qui requiert soit de tester 100% de la population (ce qui n’est pas souhaitable) soit de tester un échantillon supposé « représentatif de la population ».

Coût. À supposer que le dépistage soit pertinent (c-à-d faisable, efficace et souhaitable) il est cependant très coûteux :

  • en termes financiers ⇒ il doit être ciblé;
  • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

Ciblage. Le dépistage devrait être ciblé sur deux types de « groupes à risque » :

  • type « blanc » : les personnes avec une haute probabilité de développer des symptômes sévères, par exemple des personnes âgées avec polypathologie chronique (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, …) ;
  • type « noir » : les super-contaminateurs :
    • individus avec forte charge virale ;
    • individus avec nombre élevé de contacts (dans le temps et l’espace).

Il s’agit alors de :

  • isoler les groupes blancs ⇒ dépister au sein de ce groupe et diminuer la charge virale des positifs, même en l’absence de symptômes ;
  • dépister au sein des groupes noirs (par exemple les enfants) ⇒ isoler les positifs et réduire leur charge virale.

Les groupes à risque représentent souvent un faible pourcentage de la population.

Les groupes blancs sont immédiatement observables puisque c’est précisément leur apparition (les décès causés par l’infection virale) qui attire l’attention. Les groupes noirs peuvent alors être identifiés puis caractérisés par l’analyse du processus de contamination des membres du groupe blanc.

Quelques formes de tests :

  • le test PCR mesure la présence de l’ARN viral, attestant ainsi la contamination et son intensité; il est réalisé sur un prélèvement nasal;
  • le test sérologique (par exemple ELISA) mesure la présence d’anticorps dans le sang, (et partant l’immunisation);
  • imagerie (par exemple scanning des poumons dans le cas de covid-19) : permet de repérer des symptômes (mais avec plus d’incertitude que les tests quant à l’agent pathogène);
  • scanners rapides de la température corporelle; …

Recommandations du gouvernement français pour les prélèvement de dépistage par RT-PCR :

Si nécessaire les tests peuvent être proposés (ou imposés) dans les aéroports, ports et postes frontières. Et des cliniques ambulantes peuvent réaliser des tests partout sur le territoire, avec résultats envoyés par SMS le lendemain. Si possible le test peut être réalisé par les personnes elles-mêmes au moyen d’un kit disponible en pharmacie et dans les grandes surfaces.

Pas de
traçage

En Corée du Sud et en Chine, les personnes ayant eu des contacts avec des individus contaminés furent recherchées de manière systématique afin d’être testées à leur tour et confinées de force. Nous pensons cependant que c’est aller trop loin, et fut probablement motivé par des considérations plus politiques que scientifiques. Selon nous le traçage doit être volontaire et ne peut donc être imposé : c-à-d que si Alice accepte d’être tracée et qu’elle rencontre Bob qui n’a pas accepté d’être tracé, un contact entre Bob et Alice ne peut être enregistré.

Principe de précaution ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principe-precaution

L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.

Ainsi associer le principe de précaution à une obligation est absurde. Soit on applique le principe de précaution en recommandant aux gens d’appliquer telle ou telle mesure, soit on contraint la population d’appliquer une mesure mais dans ce cas il faut qu’il y ait certitude que des effets pervers ne l’emportent pas sur les effets positifs supposés.

La vidéo suivante compare l’analyse rationnelle du physicien Denis Rancourt aux propos hallucinants de l’épidémiologiste Yves Coppieters.

Covid-19 et principe de précaution : Rancourt vs Coppieters (2020- 2m5s)

Quelle stratégie appliquer ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#meta-strategie

Nous nous situons dans le cas d’une pandémie d’un virus « nouveau » (« worst case« ) :

  1. Cette situation n’est pas nouvelle, et fut chaque fois gérée avec succès dans le monde moderne sans recourir au confinement, distanciation et port du masque généralisés.
  2. Toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue. Sans ce phénomène comment la population mondiale aurait-elle pu croître ?
  3. Le recours à des modèles épidémiologiques à des fins de suivi épidémique et de pilotage de gestion anti-épidémique doit être absolument rejeté car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’une année après le début supposé de l’épidémie;
    • pour la plupart des virus, connus ou non, les paramètres ne sont stables ni dans le temps ni dans l’espace, en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.

    On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.

  4. Il résulte du point précédent qu’il est irrationnel d’appliquer une politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages généralisés). Est rationnelle la stratégie pharmaceutique (SP), qui est réactive.N.B. Aucun manuel d’épidémiologie sérieux ne recommande l’application généralisée de la stratégie SNP. Il n’existe d’ailleurs pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.
  5. Dans le cas d’épidémie de virus « nouveau », donc en l’absence de traitement spécifique, il faut utiliser des médicaments non spécifiques (« repositionnement« , médecine de guerre). Dans la mesure où il s’agit là d’un savoir qui doit s’accumuler par la pratique, la réglementation devrait veiller à rendre celle-ci possible.
  6. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes blancs et noirs (cf. section précédente);
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

    On peut résumer comme suit ses principes d’application :

    • s’il existe des groupes à risque ⇒ dépistage ciblé au sein des seuls groupes à risque noir et blanc ;
    • si toute la population est également à risque ⇒ dépistage massivement ⇒ confiner et traiter les seuls positifs.
  7. Étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague », il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections.Prendre en compte l’intelligence collective (juin 2020- 0m52s)
  8. Enfin concernant la problématique internationale de la gestion épidémique je n’ai à ce jour lu aucun argument scientifique justifiant de façon convaincante la fermeture des frontières. Cela n’est pas très étonnant puisque cette mesure revient in fine à appliquer le confinement aux nations. Il s’agit là encore d’une stratégie de nature politicienne et non pas scientifique.

Analysons maintenant pourquoi dans le cas de covid-19 ces principes évidents et connus depuis des dizaines d’années n’ont pas été appliqués.

covid-19 : analyse d’un délire collectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#covid-19-analyse-delire-collectif

Cette section est composée de deux parties. La première compare vérité médiatique et réalité statistique. La seconde identifie les agents du délire collectif autour de covid-19 ainsi que leurs possibles motivations.

QUOI : Info vs réalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#info-vs-realite

Cette section est composée de trois parties :

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#charge-hospitaliere

Dans la section #SIR-parametrage-fin-confinement nous avons vu que la charge hospitalière liée à covid-19 a atteint un maximum de 16% en Belgique, pays où le taux de mortalité de covid-19 fut le plus élevé au monde. Les quotidiennes « informations » assénées quotidiennement, selon lesquelles les capacités hospitalières étaient « au bord de la rupture », étaient donc soit biaisées (cas particuliers médiatisés comme fait général) soit tout simplement mensongères (nous analyserons les possibles motivations de ces malversations dans la section #agents-delire-covid19).

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

On notera d’autre part que plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos ! [source p.10]. Et cela parce que, mis sous pression par le catastrophisme extrêmement agressif des médias « d’information » [exemple], le gouvernement a paniqué et pris la décision absurde d’interdire aux maisons de repos d’hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! source].

Mortalité toutes causes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-toutes-causes

L’évolution de la mortalité toutes causes montre une régularité cyclique, sous la forme d’une sinusoïdale calquée sur les saisons annuelles. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries.

Ainsi dans le graphique suivant la courbe hachurée inférieure montre que la mortalité globale est relativement constante d’une année à l’autre, avec le sommet en début d’année et le creux en milieu d’année. NB : ce ne sont pas les hauteurs maximales de la courbe qui sont déterminantes mais la surface en-dessous, sur des périodes identiques (mortalité « intégrale »). Si l’on prend chaque fois la période commençant vers octobre de l’année précédente on voit que la surface de 2020 est légèrement supérieure à celle de 2018 ou de 2017.

La tendance sur les pics des années 2017 à 2019, étant baissière, suggère que la mortalité en 2020 aurait été inférieure à celle de 2019 s’il n’y avait eu la panique et le confinement général. Cependant on ne peut ici inférer le futur à partir du passé.

Mortalité toutes causes en Europe (janvier 2016 à 29 juin 2020)mortalite-toutes-causes-europe.png

Source

Quelle est la cause de ce pic très élevé et très fin de 2020, jamais observé lors des précédentes épidémies ? Et pourquoi est-il observé même chez les adultes de moins de 65 ans ?

Pour tenter de répondre à cette question constatons un premier fait atypique : ce pic n’est observé que dans environ 50% des pays européens ! Deuxièmement il apparaît en même temps (troisième semaine de mars 2020) et juste après la mise en confinement et la recommandation faite par l’OMS de préparer les hôpitaux à des afflux massifs de patients nécessitant une aide respiratoire. Cela suggère donc que c’est le mode de gestion épidémique qui a provoqué le pic, et non pas le virus ! Des faits documentés confirment cette thèse :

  • en Belgique, où plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10], celles-ci avaient reçu instruction du gouvernement de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source];
  • plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives : « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Étudions maintenant le rapport entre mortalité covid-19 et mortalité toutes causes.

Polypathologies

Abstraction faite des décès causés par la mauvaise gestion épidémique, la plupart des décès des personnes positives à covid-19 sont en réalité causés par des pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc). À nouveau la mortalité est abusivement attribuée au virus alors qu’elle résulte ici de la combinaison de ces affections.

Le tableau suivant montre les dix premières causes de mortalité dans le monde. On constate que la plupart sont très impliquées dans la mortalité attribuée, à tort ou à raison, à covid-19.mortalite-mondiale-causes.png

Source : OMS.

La létalité de covid-19 est très faible pour des personnes saines : le cas du navire de croisière US Diamond Princess suggère ainsi un taux de létalité (morts/infectés) de seulement 1% pour les personnes âgées en bonne santé [source].

Didier Raoult – premier expert mondial en maladies transmissibles selon le classement expertscape – rappelle qu’il y a une surmortalité saisonnière, que l’on a attribuée à la grippe pendant très longtemps, et qui en réalité représente probablement toutes sortes de mortalités associées à des infections virales y compris leur conséquences [source]. Ainsi près de 30% des cas suspects de covid-19 seraient en réalité des grippes … [source].

Regroupement
statistique

Par conséquent, si tous ces décès sont classés comme comme « décès par covid-19 » – donc y compris ceux qui sont en réalité des « décès avec covid-19 » – il en résulte que le taux de mortalité de covid-19 surestime la réalité, et sera donc revu à la baisse dans les mois à venir. Il est donc possible que les statistiques de mortalité globale de 2020 seront caractérisées par un nombre anormalement bas de décès causés par le diabète, les crises cardiaques, les cancers, etc, qui auront été classés comme « décès par coronavirus » plutôt que « décès avec coronavirus ».

Méthodes
de calcul

La source du graphique de mortalité toutes-causes en Europe supra est euromomo.eu, une agence nationale danoise, qui centralise les données en provennce d’agences nationales d’autres pays européens [liste des partenaires]. Cependant la comparaison des graphiques pour la France montre que la « méthode de calcul » utilisée peut donner une image très différente, du moins pour l’année 2020 … (NB : il faut comparer la surface en-dessous de la courbe sur des périodes de mêmes longueur et dates : notion de mortalité intégrale).

Mortalité toutes causes en France (janvier 2016 à juin 2020) selon la sourcemortalite-toutes-causes-france-comparaison.png

Sources : euromomo.eu – insee.fr

Il faut alors se poser des questions sur la validité du graphique supra concernant la mortalité toute cause sur l’ensemble de l’Europe : comment se fait-il que le maximum relatif de 2020 pour l’Europe montre un maximum relatif si proche de celui de la France (pays avec une des plus fortes mortalités en 2020) alors que – comme nous allons le voir dans la section suivante – la moitié des pays européens n’ont pas de surplus de mortalité en 2020 … ?

Différences entre pays

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-differences-entre-pays

Faits

Il est extrêmement étonnant de constater qu’aucun pic notable de mortalité n’a été constaté durant la « pandémie de covid-19 dans près de la moitié des pays européens, alors qu’au même moment on observait un pic historique dans les autres pays … [source] :

  • pas de pic notable : Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Hongrie, Norvège, Portugal;
  • pic historique : Angleterre, Belgique, Espagne, France, Hollande, Italie, Suède, Suisse.

Ce fait suggère que la cause de cette dichotomie ne serait pas naturelle mais liée à la gestion de l’épidémie.

Causes

Les maladies transmissibles constituent un phénomène d’écosystème, c-à-d extrêmement complexe (grands nombre de facteurs, relations non linéaires, effets de rétroaction, etc) qui peuvent expliquer que dans deux pays voisins une même pandémie pourra avoir des effets très différents. Parmi ces facteurs de différenciation il y a probablement :

  1. la capacité hospitalière, l’intuition suggérant une corrélation négative avec le taux de mortalité;
  2. la densité de population, l’intuition suggérant une corrélation positive avec le taux de mortalité;
  3. les pratiques culturelles;
  4. les particularités régionales aléatoires, comme par exemple les nombreuses affections respiratoires chroniques en Chine en raison de la pollution atmosphérique, ou encore en Iran suite aux intoxications chimiques durant la guerre contre l’Irak;
  5. le type de stratégie anti-épidémique appliquée et son intensité; …

Par conséquent lorsque l’on étudie les causes de différences d’incidence d’une même pandémie entre pays, il faut pouvoir déterminer la part de chacun des ces facteurs. Dans les cinq ci-dessus la dernière a une particularité importante qui la distingue des autres : elle peut être changée du jour au lendemain.

Capacité
et densité

Sur base des statistiques de mortalité covid-19 actuelles l’analyse statistique ne révèle pas de corrélation significative, ni avec le taux de lits de soins intensifs, ni avec la densité de la population [source]. Ces résultats contre-intuitifs sont-ils observés chaque année (une possible explication étant la nature multifactorielle des maladies transmissibles) ou bien sont-ils une exception ?

Pratiques
culturelles

Une différence dans la consommation d’un aliment particulier peut avoir pour effet que telle substance se retrouvant dans les organismes en quantités moyennes très différentes entre deux pays pourra avoir pour effet des sensibilités différentes par rapport à un virus ou une bactérie. D’autres habitudes culturelles comme le fait de cracher par terre peuvent se traduire par une propagation plus rapide d’un agent pathogène. Et l’on peut probablement trouver d’autres exemples presque à l’infini …

Stratégie
nationale

Notre analyse statistique (dont la taille de l’échantillon doit être élargie) suggère une certaine corrélation positive entre taux de mortalité et stratégie SNP (mesurées en degrés de confinement) : les pays ayant appliqué une stratégie de confinement fort (degré 3/3) – c-à-d le confinement général – ont généralement un taux de mortalité supérieur à celui observé dans les pays ayant appliqué un confinement faible (degré 1/3) – c-à-d le confinement ciblé sur les seuls groupes à risque.

Mortalité vs stratégie SNP (confinement)mortalite-SNP.png

Source

Les données du graphique proviennent du tableau ci-dessous : les carrés représentent les pays de la colonne A, les valeurs d’abscisse correspondent à la colonne B, et les valeurs d’ordonnée à la colonne E.

Mortalité vs stratégiesmortalite-vs-strategie-tableau.png

SNP : stratégie non pharmaceutique (confinement)
1 : confin. faible – 2 : confin. moyen – 3 : confin. fort
SNP : stratégie pharmaceutique (dépistage & traiter)
Source

Le cas de la Suède est très intéressant : bien que faisant partie du groupe 2 (SNP), son taux de mortalité est relativement élevé, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que le taux de dépistage (stratégie SP) dans ce pays est très bas. La Belgique est un autre cas intéressant : ce pays, dont le taux de mortalité attribué à covid-19 est le plus élevé, est passé de SP(1) à SP(2) durant le mois d’avril.tests.png

Source

Cependant on ne distingue pas de corrélation notable entre taux de mortalité et stratégie SP (dont l’intensité est mesurée en nombre de tests par 1000 hab.). Cela avoir deux causes possibles : (i) le nombre encore limité de pays repris dans le tableau (nous allons l’augmenter) ; (ii) le nombre de test est un moins bon indicateur de la stratégie SP que le degré de liberté des médecins d’appliquer des traitements non spécifiques.

Mortalité vs stratégie SP (dépister & traiter)mortalite-SP.png

Source

Pour illustrer la thèse d’une corrélation positive de la stratégie SNP, et négative de la stratégie SP relativement au taux de mortalité, nous utilisons l’indice combiné niveau de confinement – niveau de nombre de tests (⇒ échelle de 1-3=-2 à 3-1=2). Nous trouvons effectivement une corrélation positive, mais faible (< 0,5).

Ainsi, confrontés à un virus nouveau les pays dont la législation médicale est très restrictive en matière d’autorisation de médicaments (interdiction d’utiliser des médicaments non spécifiques même pour traiter un virus nouveau) auront par conséquent un faible niveau de SP (et donc une valeur relative élevée pour le paramètre λ du modèle SIR). Le gouvernement peut alors être tenté de compenser par un fort niveau de SNP, ce qui a théoriquement pour effet d’abaisser la valeur du paramètre β, mais selon nous d’augmenter la mortalité en raison d’une part de l’inefficience pratique du confinement général (cf. supra #efficacite-strategie-non-pharma), et d’autre part de ses effets pervers (cf. supra #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mortalité vs stratégie SNP(+) + SP(-) (dépister & traiter)mortalite-SNP+SP.png

Source

Covid-19 : Les mensonges de l’OMS (Prof. Denis Rancourt) (38 min. – 2020)

Nous sommes arrivés ici à la fin de l’analyse statistique du phénomène covid-19, qui confirme la thèse selon laquelle c’est la panique et le confinement général, et non le virus, qui constitueraient la cause essentielle de surmortalité (modérée) de covid-19 dans certains pays. L’analyse statistique permet de mesurer rationnellement un phénomène et d’ainsi corriger nos perceptions, qui sont très influencées par les médias de masse. Ce qui nous conduit à la section suivante …

Agents du délire collectifs

https://konfedera.org/gestion-epidemies#agents-delire-covid19

Nous allons ici montrer que le délire collectif autour de covid-19 fut une parfaite illustration :

  • de ce que les phénomènes sociaux sont généralement multifactoriels ;
  • d’un effet « boule de neige », c-à-d cumulatif, par lequel les facteurs originels en induisent d’autres, qui renforcent les premiers par boucle de rétroaction.

Nous allons analyser les agents de ces phénomènes en distinguant agents sources (la vague) et agents induits (les surfeurs, qui ont pour effet d’amplifier la vague) :

  1. agents sources :
    • entreprises « d’information »;
    • atlantisme anti-chinois;
  2. « surfeurs » :
    • scientifiques de plateaux TV;
    • personnel médical;
    • gouvernements.
Entreprises « d’information »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#catastrophisme-mediatique

La concurrence que représentent les médias sociaux pour les entreprises « d’information » incite ces entreprises à toujours plus de catastrophisme (« biased news ») afin de doper l’audimat et partant les revenus publicitaires. Ainsi dans le cas de l’épidémie covid-19 ces médias « professionnels » ont annihilé chez les infos-dépendants toute capacité d’analyse des faits statistiques, en les matraquant de messages catastrophistes focalisant sur des cas particuliers (exemple) mais en passant sous silence le fait que chaque année on observe de tels cas dits « atypiques » rien qu’avec la grippe saisonnière.

Les médias ont également dénigré des informations contrecarrant le très rémunérateur catastrophisme (audimat = revenus publicitaires). Ainsi le journal Le Monde a accusé Didier Raoult – premier expert mondial en matière de maladies transmissibles – d’avoir propagé des « fake news » dans sa vidéo annonçant la disponibilité d’un traitement de l’infection à covid-19 [source] !

covid-19 : hyper-hystérisation (8m03s – 2020)

Voici le témoignage surjoué de Christine Borowiak, une journaliste de la RTBF (télévision publique belge) qui s’est rendue à l’hôpital pour des symptômes grippaux. Seule différence, le nom de cette maladie est covid-19.

Atlantisme anti-chinois

https://konfedera.org/gestion-epidemies#atlantisme-anti-chinois

Une autre force de fond, et tout aussi manifeste, fut le biais anti-chinois des entreprises « d’information » occidentales (pudiquement dénommée « presse »). Les parts de marchés gagnées par la Chine dans le commerce international depuis le début des années 2000 poussent les pays occidentaux à abandonner le principe de libre échange. Ce points sera développé plus loin (#contexte-economique). Nous allons ici nous concentrer sur la réaction du gouvernement chinois face à cette campagne médiatique, alors que la Chine fut la source de l’épidémie de covid-19.

Il suffit de suivre la presse chinoise (peopledaily.com.cnnews.cnscmp.com) pour constater que le gouvernement chinois est extrêmement sensible à son image internationale. Selon notre analyse, s’inspirant de la technique du judo (exploiter l’attaque – ici médiatique – de l’adversaire), le gouvernement chinois a ainsi surfé sur la vague médiatique (voire même l’aurait amplifiée) pour positionner la Chine en champion de la gestion des épidémies, une fois la « bataille » gagnée « avec brio », et d’autant plus facilement que l’épidémie n’avait rien d’exceptionnelle. Ainsi le confinement général de l’agglomération de Wuhan (foyer de l’épidémie) – visuellement très spectaculaire – n’avait aucune nécessité de santé publique, mais fut motivé par des raisons d’image du gouvernement chinois dans l’opinion publique étrangère, et aussi semble-t-il pour des raisons de politique intérieure, liées aux relations entre pouvoir central et régions.

Scientifiques de plateau TV

https://konfedera.org/gestion-epidemies#scientifiques-de-plateaux-TV

Les entreprises « d’information » n’ont aucune peine à attirer sur leur plateau ou dans leurs colonnes des scientifiques considérant être injustement méconnus, et espérant que la fréquentation des plateaux de télévision et les contributions dans les colonnes de la presse écrite, leur permettra – en alimentant le catastrophisme – d’enfin briller sous les spotlights. Il existe d’ailleurs dans le jargon des médias « d’information » professionnels un terme pour dénommer ces experts : des « bons clients » [exemples pour la Belgique].

Spectacle médiatique. Le temps d’antenne et l’espace rédactionnel sont limités par de fortes contraintes liées à l’audimat et aux proportionnels revenus publicitaires. Il en résulte que le discours de ces scientifiques est simplifié à outrance, ce qui facilite son détournement en « biased news » à des fins économiques ou politiques.

Incompétents ou
charlatans ?

À la question « s’agit-il d’incompétence ou de compromission ? » on pourrait être tenté de répondre qu’il s’agit de compromission étant donné le haut niveau de formation de ces scientifiques. Cependant il ne faut pas sous-estimer la possibilité d’une gigantesque incompétence chez certains scientifiques spécialisés dès qu’ils sortent de leur domaine de compétence. Ainsi un sommet d’absurdité fut atteint en Belgique par le très médiatisé Marc Van Ranst, professeur à la Katholieke Universiteit Leuven lorsqu’il s’est exprimé en faveur, si nécessaire, d’un confinement « à la Wuhan » (foyer de l’épidémie en Chine) c-à-d d’un couvre-feux (!) national [source]. Ce faisant le virologue oublie (i) que grâce aux cellules locales du Parti Communiste – dont il n’existe aucune organisation équivalente en Europe – les habitants de toute la province du Hubei étaient dépistés et ravitaillés (nourriture et médicaments) [source], (ii) que cette province était approvisionnée par les provinces chinoises environnantes, ce qui ne pourrait être le cas en Europe, vu l’absence flagrante de solidarité et de coordination au sein de l’UE. C’est donc à un effondrement de la société belge qu’aurait conduit une telle mesure. Comment se fait-il qu’après avoir énoncé de telles inepties ce scientifique ait pu conserver la moindre crédibilité ?

Personnel médical

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-soignants »

La politique « libérale » de l’UE a pour effet d’asphyxier les entreprises publiques du service public en réduisant progressivement leur financement public. Il en résulte des conditions de travail de plus en plus difficiles pour le personnel médical ⇒ dégradation de la qualité des services ⇒ les citoyens sont ainsi poussés vers des entreprises privées plus chères [ France : L’hôpital public au bord de la crise de nerfs (avril 2018) ; Belgique : Hôpitaux publics bruxellois: le ras-le-bol des blouses blanches (juin 2019) ]. Dans le contexte catastrophiste de covid-19, certains médecins et infirmières ont pu amplifier l’effet boule de neige en cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) ou en exagérant leur situation pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux.

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

Gouvernements

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-gouvernements »

Une fois mis au pied du mur par l’hystérie médiatique, la plupart des gouvernements s’y soumettent. Peut être certains décideurs politiques (ou leurs « sponsors » …) ont-ils aussi vu dans l’hystérie collective une opportunité pour faire avancer des mesures controversées (protectionnisme, politique anti-immigration, vaccination obligatoire, traçage de nos relations, …) ?

Quoi qu’il en soit la méthode utilisée – consistant à terroriser la population (et de façon très hypocrite, comme le montre l’extrait vidéo ci-dessous) – est inacceptable.

Comment un gouvernement terrorise la population (1m07s – mars 2020)

Chaque jour à 11 heures le gouvernement belge organisait une conférence de presse, présentée par des scientifiques, et consistant essentiellement (i) à mentionner le nombre de nouveaux décès ; et (ii) à répéter inlassablement les mêmes instructions. Or citer chaque jour le nombre de nouveaux décès sans les placer en perspective (notamment par rapport au nombre quotidien de victimes de la grippe saisonnière) n’a aucune valeur informative, et ne peut avoir pour effet que de terroriser la population.

Des pratiques telles que celle illustrée par la vidéo ci-dessus mettent gravement en question la crédibilité des gouvernements et de la communauté scientifique (le monsieur qui parle dans la vidéo ci-dessus est un scientifique qui fut ultra-médiatisé par la presse belge, et d’une façon qui n’est pas sans rappeler la création de « héros nationaux » par les régimes totalitaires : exemple). Leur volonté manifeste d’attiser la peur par des effets de focalisation pose une question légitime : quelles autres pratiques manipulatoires les gouvernements sont-ils prêt à appliquer pour convaincre la population d’accepter, par exemple, le traçage de leurs relations privées ? Ainsi parmi ces autres mesures il y a-t-il la modification de statistiques « pour le bien de la population » ?

  • Un autre exemple flagrant de manipulation sémantique apparaît dans les articles de presse évoquant le traçage « des malades » plutôt que celui « des citoyens » en général [vérifier]. Or par définition le traçage ne se limite pas qu’aux malades car si ceux-ci étaient identifiables en tant que tels le traçage ne serait plus nécessaire.
  • Les manipulations de l’opinion publique par des scientifiques « respectables et bien-pensants » existent dans d’autres domaines que l’épidémiologie, comme en témoigne cet exemple dans le domaine de l’écologie.

Contexte économique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#contexte-economique

Diverses forces économiques ou idéologiques ont pu jouer un rôle substantiel dans le phénomène de surmédiatisation catastrophiste de covid-19.

Concurrence chinoise

Depuis 2015 la Chine est la première puissance économique mondiale en terme de PIB mesuré en PPA [source]. Il suffit d’observer les messages anti-chinois propagés par les entreprises « d’information » occidentales pour constater que cette concurrence déplaît fortement aux classes dirigeantes des pays atlantistes. Alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux. Pour « justifier » ce retournement de veste, la prégnance du réchauffement climatique et le risque épidémique ont manifestement été amplifiés par les entreprises « d’information » occidentales ainsi que par les dites « organisations non gouvernementales ».

Sur l’exploitation médiatique du réchauffement climatique : allocation-universelle.net/developpement-durable#rechauffement-climatique.

Mondialisation ? La modification actuelle des rapports de forces commerciales ne doit pas être confondue avec la mondialisation des échanges, qui est un phénomène ancien. Le transport maritime intercontinental est florissant depuis plusieurs siècles, et le transport intercontinental par avion existe depuis huit décennies [source]. Par conséquent il est faux d’affirmer qu’il y aurait depuis quelques années une augmentation de la propagation des épidémies en raison de la mondialisation. Les épidémies ne sont ni plus nombreuses ni plus virulentes. Par contre leur suivi statistique et la médiatisation de ce suivi ont augmenté exponentiellement depuis les années 1990 (début d’Internet grand public), avec tous les biais de mesures et d’interprétations qu’illustre le phénomène sociologique covid-19 (cf. supra #suivi-temps-reel).

Big Data & Pharma Inc.

https://konfedera.org/gestion-epidemies#big-pharma-data

En suscitant une paranoïa collective la décision d’imposer le confinement général a fortement stimulé le marché des vaccins ainsi que celui du big data (le traçage des individus est une source de revenus gigantesques pour les entreprises qui collecteront et revendront ces données). Le « LancetGate » illustre parfaitement les dérives auxquelles peut conduire l’appât du gain.

LancetGate

Surgisphère est une société de Big Data dont les données mensongères ont été utilisées pour produire (en mai 2020) deux articles scientifiques discréditant l’hydroxychloroquine comme traitement de covid-19 [article-1article-2]. Parmi les auteurs de ces deux articles figurent Sapan S. Desai, fondateur de Surgisphère, et Mandeep Mehra, qui avait collaboré avec la société pharmaceutique Gilead Science. Mehra a menti en déclarant n’avoir pas de conflits d’intérêts : en avril 2020 il avait participé à une conférence sponsorisée par Gilead et concernant Covid-19 [source]. Des conflits d’intérêt entre Mehra et des entreprises pharmaceutiques, dont Gilead et Bayer, avaient été mentionnés en 2013 [source]. Malgré le caractère évident des fraudes (cf. vidéo ci-dessous) les deux articles de mai 2020 furent publiés dans des revues scientifiques réputées : The Lancet pour le premier article et New England Journal of Medicine pour le second. Ces revues furent contraintes de se rétracter [rétractation-1rétractation-2].

Commentaires de Didier Raoult sur le « LancetGate » (15m26s – 2 juin 2020)

Fin juin 2020 l’Agence européenne des médicaments (EMA) publia un avis recommandant l’autorisation du Remdesivir, un médicament concurrent de la Chloroquine (et beaucoup, beaucoup plus cher) produit par … Gilead [source] ! En avril 2020, la même EMA avait publié un avis défavorable à la Chloroquine [source], alors que sur la seule année 2019 trente six millions de comprimés de ce médicaments avaient été consommés dans le monde, sans ordonnance [source] !

De nombreux chercheurs du secteur médical sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » formatées et conditionnées par l’industrie pharmaceutique, et ont en outre des conflits d’intérêt avec elle.

Enfin on notera à quel point la gestion de covid-19 par de nombreux appareils d’État (gouvernement, scientifiques de plateaux TV, presse, …) est cohérente dans la combinaison de ses effets favorables au business pharmaceutique :

  • « nouvelle normalité » de « l’ennemi invisible et omniprésent » (terreur médiatique) ⇒ distanciation et stress ⇒ inhibition permanente du système immunitaire des individus ⇒ élargissement du marché des vaccins, dans le temps et l’espace;
  • dénigrement voir interdiction des médicaments non spécifiques ⇐ qui accepterait de se faire vacciner si un traitement peu coûteux est disponible … ?
Data
business

Le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci profitent de la vague médiatique catastrophiste de covid-19 pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée. On notera à cet égard le fait pour le moins surprenant que dans de nombreux pays le « déconfinement » (sic) à été conditionnalisé à l’application du traçage [exemple] !

Il apparaît que la plupart des citoyens ne participent pas spontanément au traçage. Il est donc plus que probable que celui-ci sera imposé aux populations de façon plus insidieuse. Ainsi dès le mois de juin 2020, alors que l’épidémie était déjà quasiment éteinte, l’accès à des services publics (dont des piscines) fut converti – en un temps record – à la réservation préalable par Internet, en sous-traitant la gestion du système à des entreprises privées (par exemple qweekle.com). Pour réserver il faut obligatoirement mentionner un numéro de téléphone en plus de l’adresse email. Quant à ceux qui n’ont pas accès à Internet, tant pis pour eux (mais de toute façon ils n’intéressent pas les entreprises du data business).

Idem pour le traçage (!), avec des sociétés telles que devside.com, en dehors de véritable démocratique et dans le silence assourdissant du pouvoir judiciaire.

Dans tous ces cas, comment les procédures d’appel d’offre ont-elles pu être appliquées correctement dans un délai aussi court … ?

Extrémisme vert

Décroissants. L’extrémisme vert commence-t-il à prendre des proportions inquiétantes, notamment dans le milieu des universités ? Depuis quelques années une dangereuse idéologie, issue notamment de la théorie des jeux, est en train de se développer dans le milieu scientifique, selon laquelle il serait rationnel d’imposer la supposée « vérité scientifique » par la contrainte (psychique ou physique) plutôt que par le seul partage du savoir. Se pourrait-il que des scientifiques enfermés dans leurs convictions se soient convaincus de la nécessité de tromper l’opinion publique au nom de la décroissance ? J’invite le lecteur qui croirait que j’exagère à lire ce cas que j’ai personnellement constaté … et documenté.

PIB jusqu’au premier trimestre 2020pib.png

Source

Problématique politique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#problematique-politique

Pour exposer cette problématique il faut considérer deux cas de figures correspondant chacun à l’une des deux stratégies théoriques SNP et SP (cf. supra #SIR-strategies) :

  • SP : le gouvernement reconnaît le fait que les modèles épidémiologiques ne peuvent prévenir l’avenir d’une épidémie ⇒ la capacité hospitalière est régulièrement adaptée à l’évolution observée de la demande de services de soins hospitaliers, en termes qualitatifs (« quels services ») et quantitatifs (« en quelles quantités »)
    • ⇒ selon le budget alloué aux soins de santé et la qualité de leur gestion il y a dans certains pays une surcapacité durant toute l’année, alors que dans les autres pays on observe régulièrement des périodes (généralement assez courtes) durant lesquelles la capacité est dépassée, ce qui se traduit par une surmortalité.
  • SNP : le gouvernement croit dans la capacité (i) des modèles épidémiologiques à anticiper l’évolution d’une épidémie, et (ii) de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) à abaisser et reculer le sommet de l’épidémie ⇒ cette stratégie sera appliquée à chaque fois que l’on découvrira des virus « nouveaux » et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de médicament ou vaccin efficace ⇒
    • au niveau santé publique : le gouvernement pourra « justifier » la suppression de la surcapacité hospitalière, ce qui se traduira par de très fréquentes surcharges dès lors que les hypothèses i et ii sont erronées et que les effets pervers du confinement sont avérés ;
    • au niveau politique : régression vers un régime totalitaire;
    • au niveau économique : baisse de la production & consommation.
Éthique et
démocratie

Les forces extrêmement puissantes qui en 2020 ont réussi à imposer la stratégie SNP s’appuyaient sur un argument implicite qu’on pourrait qualifier de « zéro mortalité épidémique » et qui s’oppose au principe (lui aussi implicite) qui était la norme avant 2020, à savoir un « nombre tolérable de victimes« . Celui-ci peut à priori paraître scandaleux ou auto-destructeur, et pourtant nous l’appliquons en n’interdisant pas le transport routier (PS : les accidents de la route constituent une des dix premières causes de mortalité).

D’autre part la stratégie SNP risque fort d’être appliquée en permanence. Il y a en effet une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde [source], causant tous des victimes. En outre le nombre des virus par continent augmente en raison de la mondialisation, et le nombre des virus connus augmente avec le progrès scientifique [source]. D’autre part des infections peuvent se transmettre pendant plusieurs dizaines d’années, avant de s’atténuer et de disparaître [source].

Fusion
écologisme
libéralisme

Les écologistes radicaux pourraient voir dans le totalitarisme SNP un moyen d’imposer la décroissance aux populations. D’autre part on pourrait assister en occident à une fusion idéologique entre écologisme et libéralisme atlantistes dès lors que pour celui-ci la décroissance serait le prix à payer pour neutraliser la Chine.

Notons également le rôle joué par l’Union européenne, qui depuis trente ans, lentement mais sûrement, étrangle les services publics et les entreprises publiques du secteur médical, ce qui a pour effet d’en dégrader la qualité des services, et d’ainsi pousser les patients (du moins les plus aisés …) et le personnel médical vers des entreprises privées [approfondir].taux-lits-soins-intensifs.png

Source

Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conclusion

Hystérie
collective

Malgré que covid-19 fut précédé d’autres pandémies de virus nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …) dont nous savons que leurs surmédiatisations catastrophistes n’était pas fondées, il semble que nous sommes incapables d’apprendre les leçons du passé, y compris de nombreux scientifiques. Avec covid-19 une barre a été franchie : le confinement général et le port obligatoire du masque sont le signe que les modèles-jouets nous ont fait perdre confiance dans la nature c-à-d dans la vie.

Étant donné que (i) la pandémie de covid-19 n’a, au niveau modial, rien de particulier par rapport aux précédentes pandémies de virus « nouveaux » ; et (ii) que l’on « découvre » régulièrement de « nouveaux » virus (suite au progrès scientifique), il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général, celui-ci deviendra la norme. Or nous avons montré qu’en appliquant le confinement général on ne neutralise pas une pandémie, mais on massacre la démocratie, la santé psychique de la population et le développement économique.

Info &
savoir

Business de « l’info ». Le délire collectif covid-19 qui a submergé la planète illustre la puissance aussi phénoménale que délétère des médias « d’information ». S’agit-il d’une forme de coup d’État version 21° siècle, ou du dernier soubresaut d’un pouvoir médiatique contesté par les réseaux sociaux c-à-d par la démocratie ?

Médias vs réseaux sociaux : qui dit la vérité (1m05s – 2020)

Le conférencier est Didier Raoult, le premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles.

On notera, dans le chef des journalistes, un comportement d’inversion accusatoire consistant à accuser « les réseaux sociaux » de propager des « fake news ». Or si cela est certes exact il reste à démontrer que globalement ces réseaux nuiraient à la qualité de l’information. Or de récentes recherches scientifiques sur l’intelligence collective suggèrent plutôt le contraire [approfondir].

Opportunisme médical. On notera également le rôle néfaste joué par une partie du personnel médical qui, cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) et/ou pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux, a exagéré la gravité de la situation : #delire-collectif-soignants.

Modèles épidémiologiques. Nous avons d’autre part démontré la réalité du charlatanisme de l’épidémiologie mathématique et l’ampleur des force « tectoniques » qui sont en train de nous mener vers le totalitarisme, par le biais d’une déconnexion totale du business de « l’info » et du « savoir » par rapport à la réalité.

Totalitarisme
sanitaire

Le délire médiatique autour de COVID-19 nous rappelle qu’aucun citoyen ne devrait renoncer à sa capacité de jugement (le bon sens populaire), quel que soit le domaine. Il ne faut pas abandonner le pouvoir aux scientifiques de plateau TV. La science doit convaincre et non pas contraindre.

La contrainte – fondée ici sur le chantage au supposé risque porté à autrui (« tu obéis et tu te tais sinon je t’accuse d’être un meurtrier potentiel ») – est très probablement le résultat de la corruption de décideurs politiques par le « lobbying » du business pharmaceutique (vaccins obligatoires) et du « big data » (traçage), comme montré et documenté dans la section #big-pharma-data;

Démocratie
directe

Les faits exposés dans cet article confirment la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir. Cette évolution devrait selon nous se réaliser en parallèle avec la création d’une Confédération mondiale de démocraties directes souveraines. Nous avons montré dans d’autres publications que ces démocratie du 21° siècle ne pourront exister qu’en faisant du statut de grande entreprise (dont les banques et les entreprises « d’information ») un monopole public, et en gérant ces entreprises publiques sous statut de coopératives publiques.

Toute démarché collective étant la somme d’actions individuelles il importe que chacun prenne conscience de la nuisibilité de l’info-dépendance et de la nécessité absolue de détruire la TV et de résilier son abonnement.(34)Sélectionner une langue​▼

Infos


Une publication de François Jortay




Ce que nous prépare la science: resterons-nous encore des humains?

[Source : Oumma]

par Chems Eddine Chitour

« La Science a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d’être des hommes»

Jean Rostand (biologiste)

Il est d’usage de dire et d’écrire que la science à terme, a vocation à tout expliquer et que rien n’arrête le progrès catalysé, justement, par une science conquérante dont on affirme qu’elle s’oppose à la religion en ce sens que les miracles sortent de plus en plus des laboratoires poussant ainsi les religions dans leurs derniers retranchements surtout quand elles font preuve de concordisme qui est la grande erreur à ne pas faire.

La science est par essence dynamique et donc sujette à  un éternel réajustement, ce qui ne devrait pas être le cas des religions par postulat d’essence divine valables en tout temps et en tout lieu. Souvenons de Galilée – convoqué par l’Eglise, pour avoir affirmé simplement que la terre était ronde et tournait autour du soleil –. Son avocat dans sa plaidoirie eut cette phrase lumineuse : « Galilée ne vous dit comment aller au ciel, mais comment est le ciel ».

S’il est vrai par exemple que la science nous a délivré des superstitions, qu’elle a permis à l’homme des loisirs du fait de la mécanisation du monde grâce aux inventions scientifiques et à la mécanisation du monde, il n’en demeure pas moins, que la science, d’une façon inexorable, s’attaque d’une façon frontale à l’homme ou plutôt à ses certitude fruit d’un héritage bimillénaire mais de moins en moins sûres.

La science fait prendre conscience à l’homme de son insignifiance dans l’univers, et dans le même temps elle l’aide à vaincre la douleur, la maladie, lui permettant à terme l’immortalité. Que devient alors le paradis ou l’enfer. «Si Dieu n’existe pas disait Dostoïevski, alors tout est permis.» Nous allons dans cette petite réflexion apporter quelques prévisions à court terme de la science pour les prochaines années en rendant d’abord hommage à un pionnier de la science-fiction qui, il y a cinquante ans avait prévu des bonds pour la science qui nous paraissent de nos jours tout à fait banals, alors qu’à l’époque c’était le rêve.

Voitures autonomes, ordinateurs… ce qu’Asimov avait prédit pour 2014

De tous temps,  les hommes ont tenté par l’imagination de sortir du présent et de s’évader dans le monde du futur.  Il en fut ainsi d’ Aldous Huxley avec « Le meilleur des Mondes » et de tant d’autres comme Georges Orwell. Souvenons dans les années 70,  on parlait de l’an 2000 comme un horizon indépassable. Le film « Odyssée de l’Espace » inspiré du roman de   Arthur Clarke en a rendu compte dans un film culte.

S’agissant de futurologie dans le domaine de la technologie, il est impossible d’évoquer  l gourou de cette discipline. En l’occurrence Isaac Asimov. En 1964,  ce  grand auteur de science-fiction  publie dans la foulée un essai dans les colonnes du New York Times en essayant de s’imaginer à quoi pourrait ressembler, un demi-siècle plus tard, l’Exposition universelle de 2014.  Asimov entrevoit l’ère des objets robotiques et connectés en évoquant des cuisines conçues pour «préparer des auto-repas, chauffant l’eau et la transformant en café; grillant le pain et le bacon; cuisant, pochant ou brouillant des oeufs, etc.» Les robots «ne seront ni courants ni très élaborés mais ils existeront».

En revanche, les machines et ordinateurs règneront en maîtres, «beaucoup plus miniaturisés»  s’apparentant à des «cerveaux» intelligents. Asimov prévoit également l’avènement des voitures autonomes (les fameuses Google Cars?), la fabrication d’organes artificiels, l’augmentation de l’espérance de vie et de la population mondiale (avec les problèmes qui l’accompagnent)… Une de ses prédictions sonne comme une esquisse de l’Internet: «Les communications se feront par visioconférence et vous pourrez à la fois voir et entendre votre interlocuteur. L’écran, en plus de vous permettre de voir les gens que vous appelez, vous permettra également d’accéder à des documents, de voir des photographies ou de lire des passages de livres.» (1)

Les inventions actuelles: rien n’arrête l’imagination 

Asimov a fait des émules et les projets ne mettent pas longtemps à devenir des réalités. Ainsi, on veut combattre le changement climatique. Envoyer du soufre dans la stratosphère ou fertiliser les océans avec du fer: des scientifiques tentent de refroidir la planète par tous les moyens. Devant l’incapacité des nations à oeuvrer ensemble dans la lutte contre le réchauffement climatique, des scientifiques ont commencé à explorer une alternative audacieuse: refroidir la planète. Substitutif ou palliatif, la géo-ingénierie regroupe les techniques qui permettraient, non pas de réduire nos émissions, mais de freiner, voire inverser le dérèglement climatique.» (2).

Une autre initiative menée au large du Canada a en revanche bel et bien abouti. Le Guardian révélait en octobre dernier [2013 ndR] qu’une société américaine avait déversé 100 tonnes de sulfate de fer dans l’océan Pacifique, menant ainsi la plus grande expérience – et la plus controversée – jamais enregistrée en la matière. L’objectif: fertiliser l’océan, ou plutôt stimuler le plancton grâce aux particules de fer, avec la promesse (outre de capturer du carbone absorbé par le plancton) de ramener les saumons dans cette zone géographique. Un succès apparemment, mais dont les conséquences environnementales sont encore douteuses.» (2)

Les robots de Google: pour le meilleur ou pour le pire

Google a confirmé vendredi 13 décembre 2013 avoir racheté – pour un montant inconnu – l’entreprise américaine de robotique Boston Dynamics. Travaillant main dans la main avec le Pentagone et la Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa), la société est célèbre pour ses créatures mécaniques à l’agilité et à la rapidité inégalées. Un marché qui pourrait générer plus de 4 000 milliards de dollars par an à l’horizon 2025. Sept boîtes de robotique acquises en six mois, Boston Dynamics va rejoindre les sept autres entreprises de robotique achetées par Google, un réseau bâti en à peine six mois par le géant du Net. Séparée du fameux Google X Lab où voient le jour la plupart des inventions futuristes de la firme, la division robotique est pilotée par Andy Rubin, g&eacu
te;niteur d’Android. (…) Tandis qu’Amazon teste ses drones, Google s’immisce également dans les services de livraison sans cacher sa volonté d’automatiser le processus. Des colis livrés par des robots frappant à votre porte après être descendu d’une Google.» (3)

«Mais où va Google? s’interroge Philippe Vion-Dury, A quoi pensent ses fondateurs Sergey Brin et Larry Page? (…) Et Google pense grand, vraiment grand. Il suffit de regarder la liste des acquisitions réalisées par la firme depuis sa création. Avant 2013, tous les rachats étaient destinés à développer et optimiser des services directement liés à Internet, que ce soit dans le domaine de la photo, de traitement des données, mesures d’audience, logiciels cartographiques, publicité, blogging… (…) En 2013, les entreprises avalées par le glouton de Mountain View traitent de domaines aussi variés que les réseaux neuronaux, la compréhension du langage naturel, les énergies renouvelables, les «smartwatches», la reconnaissance de mouvement ou, bien sûr, la robotique. (…)»(3)

Pour Google «la vie privée, une anomalie» Une confirmation du Big Brother

Georges Orwell dans son ouvrage : « 1984 », décrivait le concept de Big Brother, depuis passé dans le langage courant de la critique des techniques modernes de surveillance. L’adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l’univers totalitaire imaginé par l’écrivain anglais. Que devient la vie privée, voire le libre-arbitre, dans ce meilleur des mondes promis par Google?

«La vie privée, une anomalie.» «On doit cette phrase écrit Philippe Vion-Dury à Vint Cerf qui n’est autre que le «chef évangéliste de l’Internet» de Google. Cet homme, considéré comme l’un des pères fondateurs d’Internet, avance que vivre sans aucune intimité n’a non seulement rien de neuf, mais rien de bien inquiétant. «Il sera de plus en plus difficile pour nous de garantir la vie privée.» Cette déclaration peut nous choquer, nous faire peur. Elle est cohérente avec le discours du patron de Google, Eric Schmidt, président du conseil d’administration et ancien P-DG de la firme au célèbre slogan «Don’t be evil»(ne soit pas maléfique).»(4)

«Pas question poursuit Phlippe Vion-Dury d’éthique ici, juste de fiabilité technique «Il y a beaucoup, beaucoup de choses que Google pourrait faire, mais choisit de ne pas faire… «Les gens veulent que Google leur dise quelle est la prochaine action qu’ils devraient faire.» Si vous avez raté un épisode, le grand projet de Google tient en un mot: «Personnalisation». Le but ultime de la firme est de créer pour chaque individu un Internet à sa taille, conçu pour lui et par lui (à son insu), afin que finalement, Google lui soit totalement indispensable. (…) Google est moral «Si vous faites quelque chose que vous souhaitez que personne ne sache, peut-être devriez vous commencer par ne pas le faire.» (…) La philosophie Google est assez simple: au même titre que nous nous baladons dans le monde réel munis de papiers d’identité, notre vie numérique doit porter une empreinte qui permette de nous identifier.» (4)

L’avenir selon Google: si vous n’êtes pas connecté, vous êtes suspect! 

La prophétie d’Orwell est plus que jamais à l’œuvre. Big Brother veille sur vous. D’abord à notre insu et depuis Google.  Il nous est fait injonction de nous « déclarer » L’ambition finale: écrire l’avenir. C’était le thème central de l’ouvrage signé par Eric Schmidt, ancien P-DG de Google, intitulé «A nous d’écrire l’avenir» (éd; Denoel, novembre 2013). On trouve dans le premier chapitre des ébauches de technologies futuristes à foison, allant d’algorithmes contrôlant à peu près tout à des implants externes pour ne rien oublier, en passant par des caissons holographiques pour se téléporter virtuellement dans un autre lieu. La mort elle-même n’est finalement qu’un problème à résoudre, un «miracle à l’envers» selon Ray Kurzweil, gourou du transhumanisme et chef de l’ingénierie chez Google. (4)

Pierre Haski abonde dans le même sens en analysant l’ouvrage cité plus haut en expliquant qu’on peut être suspect rien qu’en refusant : deux pontes de Google promettent une apocalypse dont seuls les géants de la technologie pourront nous sauver: «Les deux auteurs annoncent la fin de la vie privée et de l’anonymat à l’ère numérique, avec l’apparition de «la première génération d’êtres humains à avoir un dossier indélébile».(…) Pire, le refus de se plier à cette ère du tout-connecté sera suspect aux yeux des autorités, tous régimes confondus: «Un gouvernement pourra suspecter que les personnes qui choisiront de rester totalement à l’extérieur ont quelque chose à cacher et sont donc plus susceptibles de violer la loi. Les gouvernements, par précaution antiterroriste, pourront faire un fichier des ´´gens cachés´´. (…) Dans leur conclusion, les auteurs nous expliquent qu’en fait, les sociétés de technologie sont les mieux placées pour sauver le monde. (…) Le monde vu par Google est donc relativement simple: la technologie va nous faire entrer dans une époque pleine de menaces pour l’individu, pour les sociétés, pour les Etats. Et seul le savoir-faire de ceux qui maîtrisent la technologie peut nous permettre d’éviter les catastrophes. CQFD.» (5)

Nanotechnologie: les incroyables applications 

Nano-aliments dont le goût change à volonté, matériaux de construction qui s’auto-réparent, objets qui se constituent à partir de l’air ambiant, microprocesseurs à l’échelle d’un millième de millimètre, membres du corps qui repoussent… La nanotechnologie ne se contente pas de créer à partir de l’atome, elle nous fait miroiter des applications à faire pâlir la science-fiction.

La nanotechnologie a généré 147 milliards de dollars sur l’année 2008. Les prévisions sur le milieu de la décennie tablent sur 3000 milliards de dollars. Le premier secteur appelé à connaître une révolution en profondeur est celui des aliments. (…) Autre application qui défie l’imagination: la médecine «régénérative». Le professeur Alan Russel de l’Université de Pittsburgh travaille sur la régénération de membres du corps avec le soutien des militaires. «Si un triton peut le faire, pourquoi pas nous?» explique Russell! (…) Les chercheurs évoquent la possibilité de créer des muscles artificiels avec une force 50 fois plus importante que celle d’un muscle humain.

Parmi les autres inventions fulgurantes celle de l’Internet que l’on porte sur soi. Il s’agit d’une montre connectée et «intelligente» qui devrait permettre à son propriétaire de vérifier ses appels, ses courriels ou ses SMS en regardant simplement son poignet, grâce à un lien permanent avec son smartphone. Certains analystes prédisent comme étant la prochaine révolution: celle des «wearable technologies», «les technologies qu’on porte sur soi». Des lunettes connectées se commandent à la voix et sont capables d’enregistrer des vidéos ou même de diffuser des informations directement dans notre champ de vision. En juin, un chirurgien espagnol a pratiqué une opération avec ses Google Glass sur le nez, celle-ci a été diffusée en direct sur le Web, ce qui a permis à des médecins situés à Stanford, de superviser les gestes de leur confrère. Ceux-ci voyaient tout ce que le praticien avait sous les yeux!» (6)

Le transhumanisme et l’immortalité 

La proximité des dirigeants de Google avec les gourous du transhumanisme peut laisser penser qu’ils envisagent peut-être de réaliser les rêves d’Isaac Asimov. Peter Diamandis expose l’une de ses thèses maîtresses, à savoir que les technologies de l’information sont en train de révolutionner les solutions aux problèmes de l’humanité.

« Diamandis, Kurzweil et Itzkov pensent que d’ici 2045, les progrès exponentiels de la technologie des ordinateurs et des robots vont révolutionner l’histoire humaine via la création d’ordinateurs intelligents et conscients, surpassant de très loin le cerveau d’Homo sapiens. Ils repousseraient les limites biologiques et cognitives de l’Homme, mais ils permettraient aussi aux individus de devenir immortels en téléchargeant leur conscience dans une enveloppe robotique humanoïde débarrassée des faiblesses humaines. De la conscience artificielle: cela pourrait bien nécessiter des ordinateurs quantiques et justement, Google a fait grand bruit il y a quelque temps en achetant un calculateur quantique à la société D-Wave. Le transhumanisme et l’idée du téléchargement de la conscience sont dans l’air du temps. (…) Google veut-il s’afficher comme un acteur majeur des idées des transhumanistes, qui, pour mémoire, se proposent d’utiliser la technologie et la science pour résoudre tous les problèmes de l’humanité, comme le vieillissement et la mort? On peut se poser la question, d’autant que le 18 septembre 2013, Google a annoncé le lancement de Calico une entreprise s’attaquant au défi «de l’âge et des maladies associées». Le Time n’a d’ailleurs pas hésité à cette occasion à titrer: Google peut-il résoudre le problème de la mort?»(7)

En 40 ans, nul doute que les progrès auront fait un bond gigantesque pour améliorer notre vie ou notre environnement. De la fusion nucléaire aux nano aliments en passant par la médecine réparatrice qui nous promet à terme, l’immortalité, les nouveaux matériaux et toutes les innovations sont autant de chantiers qui voient les applications envahir notre quotidien qui sera, cependant de plus en plus surveillé.  Nous allons vers l’homme réparé et l’inquiétude sur le siège de l’âme est d’actualité. Un chirurgien italien nous promet d’ailleurs, la greffe d’une tête pour 2020!!!

IBM aussi comme Google, envisage la création d’un ange gardien numérique capable de veiller sur une personne. Nous rejoignons de ce fait le Big Brother prévu par Orwell et mis ne œuvre par Google. On «s’occupera» de vous pour peu que vous mettiez le pied à l’étrier de la Toile… Vous êtes alors «fichés» voire fichus, car tout ce que vous faites est vu et su au grand jour.

Nous sommes dans le monde d’Orwell, voire dans Le meilleur des mondes dont parlait un autre géant de la littérature fiction en l’occurrence Aldous Huxley. Google à force de nous conditionner arrivera dans les faits à confirmer ces prophéties auto-réalisatrices. Le mythe prométhéen de Descartes: «L’homme maître et possesseur de la nature» est dangereux. Si la science, même si elle aspire à nous sauver, a plus que jamais d’éthique pour garder à l’homme sa personnalité, son libre- arbitre voire son humanité ou ce qu’il en restera. A ce titre l’Inde vient de déclarer que les dauphins sont des personnes non humaines et qu’à ce titre, elles ne doivent pas être maltraitées… On voit les frontières entre espèces que l’on croyait gravées dans le marbre , se brouillent

Assurément la boutade de Jean Rostand revêt toute sa signification , la science nous promet de devenir des Dieux , mais sommes nous des hommes au sens de la dignité humaine ? Que restera t-il de l’homme et de sa dignité dans cinquante ans ? La question est posée car Asimov, Huxley Orwell d’une façon ou d’une autre prévoient l’avènement d’une société oligo-humaine qui tient le pouvoir et d’une armée d’esclaves –scorie d’une paléo-humanité- qui , on l’aura compris, seront en compétition avec des robots humanoïdes autrement plus performants.

[Notes]

1. Philippe Vion-Dury 
http://www.rue89.com/2014/01/02/voitures-autonomes-ordinateurs-quasimov-avait-predit-2014-248728

2. http://www.rue89.com/2013/07/19/les-projets-fous-geo-ingenieurs-reparer-climat-244358

3. http://www.rue89.com/2013/12/16/diable-google-veut-faire-tous-robots-248377

4. Philippe Vion-Dury
http://www.rue89.com/2013/11/21/vie-privee-anomalie-les-dogmes-flippants-google-247726

5. http://www.rue89.com/2013/05/07/lavenir-selon-google-si-netes-connecte-etes-suspect-242084

6. Sarah Belouezzane :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/09/03/internet-je-l-ai-dans-la-peau-ou-presque_3470272_651865.html

7. Laurent Sacco: Google et le rêve d’Isaac Asimov Futura-Sciences 19 12 2013




Renaissance de la France par la Monarchie ?

Diverses prophéties évoquent le retour de la Monarchie en France grâce à un Grand Monarque qui restaurerait sa grandeur et lui fait retrouver son rôle traditionnel de Corps mystique du Christ.

Certains membres de la Noblesse française (il en existe encore, oui) considèrent que ce grand roi est l’actuel Louis XX, descendant de Louis XIV par la branche espagnole.

Voici la lettre qu’il a adressée aux Français à Pâques de cette année :

[Source : UCLF]

Message de Louis XX pour la fête de Pâques 2020

12 avril 2020

Chers compatriotes,
Chers Français,

Rappelons-nous : Pâques 2019 et la France pétrifiée par l’incendie qui venait de ravager la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Pâques 2020, une épreuve d’une toute autre nature dans un domaine où l’on ne l’attendait pas, atteint la France qui, avec l’Italie et l’Espagne, se partage le record des décès en Europe. Tous les continents sont frappés. Une mondialisation du risque !

Hier c’était l’âme du pays qui était touchée, et aujourd’hui ce sont les hommes et les femmes ; les enfants et les vieillards. Selon les mots forts prononcés par le Saint-Père dans son homélie du 27 mars, « nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse ». Devant le danger saurons-nous réagir et à l’ombre de cette cruelle épreuve, refonder nos actions sur plus de bon sens et redonner du sens à nos vies ?
Réagir, au-delà de la compassion que l’on a vis-à-vis des milliers de victimes et de leurs familles affrontant la mort souvent en grande solitude et sans secours spirituel; au-delà de l’admiration vis-à-vis des soignants aux moyens parfois si dérisoires et de tous ceux qui se dévouent souvent en prenant des risques pour que le pays continue à vivre ; au-delà des encouragements adressés à ceux qui, confinés, doivent assumer une vie familiale bouleversée et exercer leurs activités dans des conditions précaires ; au-delà de l’angoisse face aux situations désespérées que nombre d’artisans, de commerçants, d’entrepreneurs auront à affronter après le brusque arrêt de la vie économique.

Les Français courageux et fidèles à l’image de l’idée qu’ils ont de leur pays — celui du baptême de Clovis, celui de la justice de Saint-Louis, celui des quinze siècles de gloire et d’honneur —, doivent faire front animés d’une énergie à toute épreuve. Ils doivent résister pour sauver leur pays, retrouver l’esprit de Bouvines. Si l’oriflamme de saint Denis n’est plus élevée pour précéder les combattants, son esprit doit être là. Vivant.

L’actuelle situation dramatique doit ouvrir sur une période de sursaut qui soignera après les corps, les âmes et l’esprit public. En effet, au-delà de la crise sanitaire n’est-ce pas toute notre société qui est malade depuis des années et qui a besoin de se retrouver à travers un grand dessein partagé par tous et des valeurs essentielles.

En France, déjà, plus de vingt-cinq évêques ont placé leur diocèse sous la protection divine par l’intercession du Sacré-Cœur, de la Vierge Marie, de Saint-Joseph ou encore de saints locaux ayant déjà été invoqués lors d‘épidémies plus anciennes. Je me plais à songer au poids qu’aurait une consécration solennelle de la France effectuée par l’ensemble de son épiscopat à laquelle s’associerait le maximum de fidèles. Pâques, la fête de la résurrection, pourrait en être l’occasion. En tant que successeur légitime des rois de France qui ont toujours compris leur fonction dans sa double dimension terrestre et divine, ce serait de mon devoir de m’y associer et je le ferais en mon âme et conscience.

Demandons, en cette fête de la Résurrection, le secours de saint Louis, de sainte Geneviève et de sainte Jeanne d’Arc et leur protection sur la France.




Sasek met en garde les manifestants : « Pas d’agissements précoces »

[Source : kla.tv]

Ce monde a déjà vu assez de guerres. La discipline innovante de la façon véritable de faire la guerre, la discipline royale pour ainsi dire, c’est de vivre des victoires fondées uniquement sur la puissance de la lumière. Mais les plus beaux potentiels peuvent aussi être détruits par des actions rapides et irréfléchies. Ivo Sasek met en garde ceux qui manifestent à propos du coronavirus contre le danger d’être infiltrés, et surtout contre les actions intempestives et les agissements précoces égo-individualistes.


L’humanité n’est plus qu’à quelques pas de l’abîme de ce nouveau monde, tel qu’il a été méticuleusement planifié et réalisé par les sociétés secrètes depuis des siècles. La finale, en quelque sorte la porte d’entrée de ce nouveau monde, est un chaos mondial planifié. Ce qui prouve clairement que ce chaos orchestré ne se situe pas dans un avenir lointain, mais qu’il est en marche depuis longtemps, c’est le printemps arabe qui se trouve derrière nous, et toute l’histoire depuis le 11 septembre, et maintenant l’humanité est, pour ainsi dire, à un pas de l’introduction de la surveillance totale, de l’abolition de l’argent liquide, mais aussi de l’abolition de tous les biens et possessions privés.

Le confinement que nous venons de passer n’était que le premier acte d’un nouveau processus d’expropriation. Nous devons comprendre cela. Vous, les communistes, vous vous réjouissez bien sûr maintenant, comme les anciens juifs de Rome, que votre domination communiste mondiale tant attendue est enfin à portée de main. Mais croyez-le donc, vous tous, communistes et socialistes, qui êtes là : ce n’est pas vos partisans qui sont sur le point de prendre la domination mondiale ici, pas vos partisans qui veulent aussi vous obliger à vous faire vacciner et vous faire implanter une puce électronique.

Au plus tard maintenant, vous devriez enfin vous en rendre compte. Dès que vos prétendus partisans commenceront à crucifier vos idéaux communistes, votre erreur tombera de vos yeux comme des écailles! Parce que vous, et Karl Marx le premier, vous n’avez jamais vraiment compris que votre idéologie de la justice a été infiltrée et instrumentalisée dès le début par des tireurs de ficelles stratégiques du plus haut capitalisme. Jusqu’à aujourd’hui, ils ont constamment orienté votre lutte contre la classe moyenne et la bourgeoisie, afin que vous ne puissiez jamais les atteindre, eux, et les prendre au collet. Mais les créateurs d’intérêts, les spéculateurs et les demandeurs d’intérêts et d’intérêts composés… ils ont toujours été les véritables racines vénéneuses qui ont poussé toute classe moyenne dans la course compulsive à des revenus de plus en plus importants. Vous, les communistes bien intentionnés, vous avez été instrumentalisés par les mêmes pouvoirs et de la même manière que nous, les chrétiens. Nous, mais aussi toutes les religions, idéologies et orientations politiques, etc. sommes tombés dans leurs pièges. Comment cela a-t-il été possible ? Parce qu’ils ont toujours opéré dans le secret.

Les considérations fondamentales, tant du communisme que du christianisme et de toutes les religions, n’ont jamais été erronées dans leur principe. Mais ce qu’ils n’ont jamais compris dès le début, c’est qu’ils ont été infiltrés, manipulés et instrumentalisés sournoisement. En général, les mouvements d’amélioration du monde placent donc toujours leurs leviers beaucoup trop bas. Et c’est exactement là qu’est évidente la manipulation venant de tout en-haut. Celui qui a toujours été incapable de voir clair dans ce jeu diabolique, malgré les meilleures motivations, s’est même laissé instrumentaliser pour le contraire de ses propres intentions. Oui, c’est le même problème pour tous. Ainsi, jusqu’à présent, les véritables dirigeants et ennemis de l’humanité n’ont pas seulement été épargnés, mais ils ont aussi instrumentalisé tout et tous pour faire avancer leur programme de domination du monde, leurs objectifs de domination du monde.

Je l’explique une fois de plus en utilisant l’exemple de la lutte communiste : le cancer du faux capitalisme qui se répand ne pourra jamais être vaincu par la petite bourgeoisie, la bourgeoisie ou la classe moyenne, impossible ! Ce fléau de vol et de pillage ne peut être vaincu qu’en appliquant les leviers de façon suffisamment conséquente à l’élite supérieure. Personne n’a vraiment fait cela jusqu’à aujourd’hui. Néanmoins, seul le capitalisme d’intérêts et d’intérêts composés se trouve à la racine de tous les maux sociaux.

Malheureusement, vous, les communistes, vous n’avez toujours pas compris que l’expropriation de la population mondiale, qui vient de commencer, ne vous offre pas les compensations tant attendues. Le premier processus de dépossession de l’ensemble de la population mondiale, qui vient de commencer avec le confinement, n’apportera malheureusement pas à tous les prolétaires trahis la distribution équitable des biens tant attendue – et que vous attendez toujours. Vous vous rendrez compte trop tard, même vous les communiste que les requins qui dépossèdent sans pitié sont ceux que vous n’avez jamais vraiment combattus de manière conséquente. Mais maintenant, ils ne vous épargneront pas non plus, je vous le promets, car ils veulent aussi vous réduire en esclavage.

Au lieu de la répartition équitable du capitalisme promise, il en résultera un statut d’esclave pour tous les peuples – sans propriété privée, sans aucun luxe ; un luxe pour lequel, soit dit en passant, la classe moyenne et la bourgeoisie ont travaillé sans cesse et que vous avez toujours été heureux d’utiliser bien que vous le méprisiez.

Mais vous n’êtes pas les seuls à avoir tort, vous les communistes ; nous avons tous tort, chaque religion à sa manière, chaque secteur économique à sa manière, chaque parti politique à sa manière. Aucun d’entre nous n’a réalisé que les vrais cerveaux sont bien au-dessus des dirigeants qui se sont montrés à nous à maintes reprises.

Et non seulement vous, les communistes, vous avez été infiltrés, à commencer par Marx, Lénine et Engels, mais nous aussi, les chrétiens, et aussi les musulmans, y compris les partis de droite, du centre et de la bourgeoisie. Nous, les chrétiens, par exemple, nous avons été infiltrés par les mêmes conspirateurs du monde qui ont modifié nos enseignements pour nous faire croire que Jésus descendra du ciel comme un super-héro avec ses accompagnateurs volants – oui, c’est ce que nous croyons aujourd’hui – et que ce sera pour mettre lui-même de l’ordre ici-bas.

Et nous, les chrétiens, nous nous tenons passivement à côté, pour ainsi dire comme des spectateurs soumis. Mais de même que Marx ne voulait pas réaliser sa vision tout seul, Jésus non plus ne voulait pas faire cela. Ainsi, si la mission du communisme originel et celle du christianisme originel ont toutes deux échoué, c’est à cause de leurs manipulations délibérées vers la passivité. Malheureusement, il faut dire la même chose des musulmans et de toutes les religions, mais aussi de toutes les idéologies et autres. Des musulmans aux ésotériques, tous jusqu’à aujourd’hui attendent d’une manière ou d’une autre un puissant sauveur venant du ciel. Le voyez-vous aussi ?

Mais nous souffrons tous d’une seule et même conséquence de cette infiltration sournoise et cela s’appelle la passivité ! Tous, nous investissons trop peu de nous-mêmes dans le jeu : Le Mahdī Sauveur des musulmans veut venir par les musulmans eux-mêmes, tout comme Jésus veut venir par ses chrétiens ou Maitreya par ses bouddhistes, etc. De même, tous les autres grands maîtres n’ont jamais pensé à descendre du ciel à la place de leurs ésotériques et autres – ni avec ni sans ovnis.

Faites face à cela. Mais nous avons tous été attirés dans la passivité, dans la distraction par les mêmes stratèges de la domination mondiale. Vous pouvez le voir dans le fait que tous les bienfaiteurs potentiels espèrent d’une manière ou d’une autre une libération venant de l’extérieur. Seulement, ils ne se mettent pas assez eux-mêmes dans la brèche. Mais de cette façon, nos problèmes mondiaux ne seront jamais résolus. Et pourquoi ? Parce que cette attitude passive manque de la force nécessaire pour imposer le monde nouveau, elle a été brisée. Ainsi, ni le communisme, ni le christianisme, ni l’islam, ni aucune autre religion ni aucun parti n’a jamais pu réellement imposer ses bonnes intentions. Pourquoi ? Parce que le véritable agresseur a toujours réussi à paralyser tout le monde avec des attentes soumises, c’est-à-dire passives. C’est notre problème. L’ennemi mondial a empêtré et distrait notre attention dans toutes sortes de détails et de questions secondaires. Pourquoi fait-il cela ? Sans autre raison que de tout prendre en charge, tous ensemble et ce, sans être reconnu.

Un seul groupe, sous ce ciel, connaît le véritable jeu, à savoir les soi-disant « francs-maçons satanistes » qui se glissent habituellement dans les vêtements de toutes les religions et philosophies, de toutes les tendances politiques, etc. pour les stériliser habilement de l’intérieur, c’est-à-dire pour les rendre inefficaces. Et cette sinistre procédure a malheureusement réussi jusqu’à présent, il faut bien l’admettre.

Ce sont malheureusement leurs plans, et ceux de nul autre, qui sont actuellement en cours de réalisation et ne sont qu’à un pas de leur achèvement définitif. C’est la prise de pouvoir complète, dès maintenant, par le biais d’une crise de Coronavirus délibérément mise en scène, d’un confinement et autres ; mais aussi, comme prévu, par une appropriation totale de notre argent, un contrôle numérique total ; c’est leur programme. Ainsi, ils peuvent exproprier d’un simple clic tous ceux qui ne se soumettent pas volontairement à leur vision du monde, ils peuvent les expulser, leur imposer des sanctions totales et bien d’autres choses encore. Mais ni le communisme, ni le christianisme, ni l’islam, l’hindouisme ou toute autre idéologie ne définiront ce qui décide de cette pression sur un bouton. Mais quoi alors ?

Ce qui décidera du OUI ou du NON en appuyant sur un bouton, ce sera seulement si on accepte ou non de capituler sous le satanisme en train de prendre sa forme ultime. Ce satanisme sera le seul à fixer les critères. C’est le problème que nous avons ici. La vaccination obligatoire, qui est sur toutes les lèvres en ce moment, qui doit être administrée à sept milliards de prétendus volontaires, n’est que la force motrice qui est censée nous pousser vers le dispositif du véritable système de contrôle et de gestion. Qu’est-ce donc ? La surveillance numérique forcée, avec laquelle chaque citoyen du monde peut être allumé et éteint en appuyant sur un bouton, ainsi que surveillé localement. Ce sera le sceptre de fer de la nouvelle domination mondiale, si nous ne le dénonçons pas maintenant et si nous ne l’empêchons pas par un dévoilement conséquent. Que cette surveillance totale de chaque citoyen individuel se fasse au moyen d’une puce implantée, ou d’un tatouage ou d’autre chose, cela reste secondaire – mais le fait est que cette technologie est exactement à un pas de son introduction forcée !

Il y a 2 000 ans déjà la Bible avait mis en garde contre cette heure. Elle a ordonné avec toute la sévérité nécessaire ce qui doit maintenant être fait dans le monde entier. Elle ne donne à la communauté mondiale que ce seul ordre, si elle ne veut pas périr misérablement dans l’état d’esclavage. C’est le refus total de toute vaccination obligatoire ! Refus total de toute implantation de puce ! Refus total de tous les moyens de paiement autres que l’argent liquide ! Refus de tout trait de caractère de ces dirigeants de force du soi-disant « nouvel ordre mondial ».

Le fait que des millions de personnes se réveillent en ce moment même et protestent dans le monde entier, c’est certainement une bonne nouvelle, un nouvel évènement que j’appellerais un véritable espoir. Mais cet espoir, cet espoir même, peut être brisé du jour au lendemain si ceux qui se réveillent ne comprennent pas maintenant où se trouvent les plus grands dangers. La spécialité absolue de ceux qui s’infiltrent, les dirigeants autoproclamés du monde, réside dans la division de tout contre-pouvoir qui se présente, dans la création de la confusion, dans l’incitation à la lutte et à la haine les uns contre les autres et malheureusement – écoutez bien – aussi dans le fait de s’activer trop tôt et à tort !

Je vais maintenant me concentrer sur le dernier point : des millions sont mobilisés, ils vont en pèlerinage à Berlin et dans le monde entier dans tous les lieux où des manifestations aussi importantes ont encore lieu et sont encore autorisées. Mais la pire erreur qui puisse arriver maintenant, c’est que l’agresseur invisible réussisse à envoyer ses loups déguisés en moutons parmi les moutons, afin d’inciter ces foules, dans leur état immature, à agir de façon extrême et les faire tomber ainsi dans le chaos. Et le chaos est précisément le principal moyen prévu pour imposer leur propre pouvoir. Souvenez-vous bien de cela.

Si maintenant le processus de dévoilement, le processus d’éveil et de lumière des peuples est interrompu par des actions révolutionnaires trop précoces, tout ça va s’effondrer. Malheur, si des émeutes se produisent, éventuellement avec une prise d’assaut du Reichstag et autres ; ou des agressions contre un responsable, contre des politiciens, des présidents ou qui que ce soit. Alors, je vous assure, tout cela va dégénérer en chaos et les forces de l’ordre armées devront intervenir avec des chars et toutes les armes imaginables. Du jour au lendemain, ils feront alors comprendre au grand public encore aveuglé pourquoi une surveillance numérique absolue est désormais nécessaire, et ce de façon immédiate. Ils vont donc venir avec la numérisation et, du jour au lendemain, ils vont tout superviser. C’est ce que signifie la dictature absolue.

Mais comment est-ce possible ? Seulement parce que plus de 80 % des gens ne savent pas encore vraiment ce qui se passe. En d’autres termes, la phase de la venue de la lumière n’est pas encore terminée. Alors ne vous laissez pas fanatiser pour les renversements violents de gouvernements et de telles choses. Retenez ceux qui incitent à de telles choses ; distanciez-vous clairement des taupes qui se sont introduites et qui sont en mission terroriste. Lorsqu’elles franchissent vos rangs et passent à l’attaque, filmez-les avec vos propres caméras. Et si elles se révoltent, condamnez cela. Condamnez leur extrémisme devant vos caméras. Mais attention aussi aux mesures de sécurité irréfléchies, qui ne visent alors qu’à sauver votre propre ventre et vous détournent du véritable but visé. Quel est le vrai but ? Un dévoilement non-stop, rien d’autre n’est à l’ordre du jour pour le moment. Toute forme d’auto-sauvetage privé ne fonctionnera malheureusement pas ! Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet.

Seule une chose peut fonctionner avec un peu de persévérance, si vraiment vous tous, les millions de personnes qui se sont réveillées et qui ont reconnu les véritables tireurs de ficelle et les dangers, si vous n’arrêtez pas d’être la lumière, si vous allez sur le terrain et dévoilez ce qui se passe – avec ou sans Internet. Si Internet est censuré ou même bloqué pour nous, alors s’il vous plaît, accélérez dix fois plus, gagnez constamment 2-3 nouveaux, informez-les et donnez-leur la mission de gagner à leur tour au moins trois nouveaux, qui gagneront à leur tour trois nouvelles personnes éclairées, etc. Ensuite, gardez un œil sur vos contacts éclairés et motivez-les à nouer de nouveaux contacts, afin que la multiplication de la lumière se poursuive de manière infreinable. Mais mettez-vous aussi en réseau physiquement, c’est-à-dire en échangeant mutuellement vos adresses, et mettez en place un réseau d’information qui fonctionne de main à main – cela au cas où Internet serait complètement bloqué. Ainsi, tant que la population mondiale ne peut pas voir clairement dans sa majorité absolue quels sont les personnages et les agresseurs à l’œuvre, qui sont aussi les plus grands seigneurs qui ont une ferme emprise sur la science, les voyages dans l’espace, l’éducation, nos grands hommes politiques et surtout nos grands médias, toute action précoce est vouée à l’échec. Je vous le garantis.

C’est seulement quand la lumière du jour se sera levée sur la communauté mondiale, de sorte qu’elle ne puisse plus être aveuglée par des hérésies confuses ou des tromperies médiatiques, que d’autres avancées concrètes auront un sens. Ce n’est que lorsque, disons, une nette majorité de la population mondiale sera parfaitement au courant de la situation qu’un nouveau départ sera possible sans guerres civiles, effusions de sang ou d’autres guerres. Pourquoi ? Car alors, la proportion de cette petite minorité élitiste sera également dévoilée publiquement. Alors, des milliards de citoyens de la terre ne seront plus confrontés à des dirigeants lourdement armés, mais seulement à quelques milliers de conspirateurs. Et même s’il s’agissait de dizaines de milliers de personnes, un peuple suffisamment éclairé n’a alors qu’à changer de cap, et l’affaire est réglée. Mais tant que toutes les forces militaires et les forces de sécurité sincères, y compris l’appareil judiciaire restant, etc., tant que tous les partis, religions, idéologies, etc. trompés, n’auront pas bien compris ce qui se passe réellement, chaque coup de pédale, chaque tentative de changement radical conduira à une défaite certaine. C’est mon pronostic.

Ce serait comme si un enfant essayait d’avoir le dessus sur un cambrioleur armé, un cambrioleur dangereux. Il aurait besoin de renfort pour accomplir une telle chose. Comprenez-vous cela ? Tant que plus de 90 % de l’humanité est encore aveuglée par le mainstream et la télé, nous n’avons aucune chance de changer le système ! La devise prioritaire reste donc « Que la lumière soit ! » C’est le but. La lumière et l’amour mutuel entre vous, une reconnaissance, une interconnexion et la certitude absolue de notre unité organique : c’est la base indispensable du nouveau monde, qui, soit dit en passant, est en train de se créer en ce moment même, à travers toutes ces contractions d’accouchement pour sortir de l’ancien monde. Mais elle ne peut être préservée de façon permanente et être adaptée à la vie que si chacun vit dans ce nouvel esprit.

Par conséquent, évitez tout coup de pédale dynamique individuel, qui veut changer et faire passer quelque chose rapidement, pour ainsi dire, sans égard au corps dans son ensemble. Les défaillances ou les actions intempestives doivent malheureusement toujours être payées par l’ensemble du mouvement, même si celui-ci n’a pas donné de mandat pour de telles actions trop précoces égo-individualistes. Concentrez-vous donc uniquement sur la diffusion de la lumière, sur le dévoilement, jusqu’à ce que le moment soit venu de prendre d’autres mesures.

Mais fortifiez toujours votre résistance à tout moment en tendant vers le refus total, lorsqu’il s’agit par exemple de l’abolition de l’argent liquide. Payez en espèces partout où vous le pouvez. Refusez tous également toute forme de vaccination forcée et aussi toute forme d’implantation de puce ou de tatouage de tout numéro d’identification, de code et autres. Refusez partout l’introduction de la 5G, la 6G et toutes ces technologies, parce qu’elles vous pousseront en position OFF totale. En particulier, contredisez toute autre revendication de pouvoir de la part des médias grand public. Dévoilez leurs tromperies et leurs mensonges partout où vous le pouvez. Ils vous en donnent des occasions suffisantes chaque jour. Mais utilisez aussi nos émissions et diffusez-les autant que vous pouvez. La priorité constante et absolue est la mise à la lumière des médias de masse qui ont déraillé. Par eux, tout se diffuse dans le monde. Les grands médias sont tombés sous le contrôle de tireurs de ficelle hautement criminels qui doivent être impitoyablement dévoilés. Mais tant que les médias de masse pourront encore jeter la confusion dans l’esprit de plus de 90 % des gens, les salir et les programmer incorrectement, les grandes masses continueront à se laisser séduire aveuglément et sans méfiance par leurs tromperies. C’est notre problème. Les médias tiennent toujours en otage la grande masse, et sans qu’elle le sache ils abusent d’elle comme d’esclaves sans défense.

Je résume. Lorsque vous tous, qui êtes maintenant des millions et qui comprenez exactement ce qui se passe ici, lorsque tous vous diffusez les fils rouges du dévoilement, qui viennent d’être nommés, lorsque chacun d’entre vous gagne constamment et éclaire trois autres et que ces trois-là font de même, alors on peut catapulter très rapidement toute la population mondiale à la lumière de la vérité. Vous comprenez, ça se produira très rapidement si nous travaillons fidèlement dès maintenant. La lumière de la vérité doit surmonter les sombres tromperies jusqu’à ce que la lumière du jour vienne complètement. Et ce n’est que lorsque ce sera devenu suffisamment lumineux dans l’ensemble de l’humanité et lorsque la majorité nécessaire verra clairement ce qui se passe ici, qu’il sera facile et rapide d’entamer un nouveau processus significatif et prometteur. Mais tant que les militaires, les forces de sécurité, les politiciens, mais aussi les chefs religieux, etc., qui sont aveuglés par les médias, ne pourront pas voir ce qui se passe exactement ici à travers ce jeu sournois et méchant, toutes les tentatives d’application de la loi, à l’exception de celles qui viennent d’être mentionnées, ne feront que mener à un énorme chaos. Et le chaos est exactement ce que ces puissances de l’ombre ont toujours voulu. Lorsque le chaos est créé, elles peuvent asservir le monde entier en un clin d’œil. C’est leur plan.

Ainsi, lorsque l’œuvre de la lumière aura fait son travail et que le moment sera venu, il y aura une sortie de crise rapide et facile : toutes ces élites sinistres seront alors traitées de la même manière qu’elles avaient traité auparavant l’ensemble de la communauté mondiale. Elles seront en quelque sorte poussées dans les propres fosses qu’elles ont creusées auparavant pour les peuples sans méfiance. Au lieu d’enlever au monde entier le dernier 1 % des richesses qui restent dans l’antichambre des processus d’expropriation, on expropriera simplement les élites super-riches et sataniques de la franc-maçonnerie, et tous ceux qui, par des spéculations sournoises et embrouillées, ont pris aussi les richesses des nations. Les sociétés pharmaceutiques frauduleuses, etc., devront alors recracher tous les profits de leurs stratégies qui nous gardent malades et mettre fin… elles devront mettre fin à leur jeu diabolique.

Une fois que toutes leurs richesses et leur argent acquis injustement auront été rendus à la population mondiale trompée, je dirais que les difficultés financières les plus urgentes seront déjà résolues. Cette élite relativement restreinte de dirigeants mondiaux en échec sera alors enchaînée comme on l’a toujours fait pour les terroristes. Ils recevront une punition adaptée à leur genre, puisqu’ils voulaient, en quelque sorte, emprisonner sans pitié toute la communauté mondiale, l’enfermer et l’humilier comme leur esclave. Que sur la voie proposée, le revirement vers le monde nouveau, le monde vraiment nouveau, commence, et tout le reste je pense suivra ensuite de lui-même.

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 43 ans.




La fin des temps

[Source : Urantia Gaïa]

Publié le 28 octobre 2015 par Le Passeur

Par Bernard de Montreal. (En 1988)

La
prochaine époque remplacera l’involution, et la fin de cette dernière
annoncera une nouvelle garantie de vie sur Terre, issue d’une
transformation profonde du mode d’existence que nous connaissons
aujourd’hui. La fin de la civilisation moderne se fera
sentir graduellement, à mesure que grandira l’escalade des conflits,
insolubles dans les conditions actuelles de l’entendement humain.
Viendra le temps où les gouvernements n’auront plus de solutions devant
les problèmes grandissants de l’humanité ; ce temps commence déjà à se
faire sentir, mais beaucoup de souffrances alourdiront encore la vie
avant la fin de cette période.

De
même que dans la vie personnelle l’homme vit des situations qui
semblent insolubles, de même sur le plan international l’humanité vivra
des conflits dont l’opposition d’intérêts rendra la résolution difficile
; cela est dû à l’ignorance des peuples et à l’absence d’intelligence
créative de la part des gouvernements. Cette période sombre sera suivie
d’une nouvelle forme de civilisation au coeur de laquelle l’homme
découvrira des forces créatives différentes. Dans la vie personnelle, un
changement de cap nécessite une crise profonde pour que se manifestent
de nouvelles énergies. Il en sera ainsi à la fin du cycle présent.
L’humanité connaîtra une crise tellement grave que l’homme saura, sans
le moindre doute, qu’il est sur le point de vivre quelque chose de neuf
dont il ignore la puissance créative et transformationnelle.

La
crise mondiale et planétaire prendra son origine dans ces forces
psychiques de l’humanité, qui doivent être profondément transformées
pour que naisse une civilisation totalement modifiée dans ses principes
de vie et d’évolution. L’humanité verra sa conscience renversée. La
crise mondiale permettra à l’homme de s’élever sur une plus haute
échelle d’évolution, selon des principes nouveaux engendrés par la
crise, qui mettra en jugement toutes les formes d’idéologies qui
divisent les peuples. De cette crise profonde naîtra une nouvelle vision
de la vie planétaire, et les peuples s’uniront contre la mort de
l’esprit. L’homme est totalement inconscient des forces de vie sur
Terre, car il n’a aucune compréhension du fonctionnement évolutif d’une
planète expérimentale en voie de développement psychique. La crise
mondiale, déjà amorcée dans son mouvement, servira de fondation à la
reconnaissance des forces dans l’univers qui alimentent l’évolution de
l’homme, et son esprit s’élèvera au-delà de ses conceptions limitatives
actuelles.

La fin du cycle servira de
point de départ pour une nouvelle réconciliation avec la vie,
à laquelle les peuples adhéreront à tout prix, car la crise aura terni
dangereusement la conscience de l’humanité en lui faisant vivre les
horreurs de sa propre initiation planétaire. Le mental humain doit
s’éveiller et s’élever au-delà des idéologies sectaires, et les grandes
connaissances de l’humanité doivent être données aux masses afin
qu’elles bénéficient de ce qui est grand et noble dans l’esprit et
qu’elles aient l’explication finale de la nature de la vie et de
l’évolution. La connaissance ne pourra plus être refusée aux pauvres de
la Terre, puisqu’elle est à l’esprit ce que la nourriture est au corps
matériel. Le corps émotif de l’humanité souffrira intensément. Cette
souffrance existe déjà chez l’homme, mais elle n’a pas encore atteint
son paroxysme. Une grande loi de l’évolution des systèmes veut que tout
changement dans la nature des choses soit accompagné ou précédé d’une
grande souffrance, c’est-à-dire une grande énergie qui transforme. Les
conditions de cette transformation ont été établies depuis la fondation
des sphères et font partie de la force interne de la conscience
collective en évolution.

La crise
mondiale impliquera toutes les nations et affectera tous les hommes.
C’est l’universalité de la crise et son insolubilité apparente qui
éveilleront la conscience, en faisant réfléchir l’homme de la rue et
l’homme de l’état avec plus de rigueur et de concret. La crise mondiale
mettra un terme aux illusions politiques des nations, selon lesquelles
l’homme peut faire face à toutes les éventualités. Les conséquences de
ces illusions ont déjà été révélées dans certaines oeuvres hermétiques,
mais l’homme ne les a pas encore vécues et ne peut encore en comprendre
la portée réelle.

La fin du cycle
engendrera des forces qui détermineront l’orientation future
de l’humanité. Ceux qui font partie de la nouvelle conscience humaine
perçoivent déjà les bienfaits de la crise mondiale à long terme, mais
peu en connaissent les conséquences sur le plan vital. L’homme est trop
inconscient pour voir ce qui ne se voit pas à partir des yeux de l’ego ;
doté d’une conscience éveillée, il pourra facilement sentir que
l’avenir de l’humanité ouvrira toutes grandes les portes de
l’impossible. À partir de la vision de l’impossible, la conscience
future pénétrera dans les secrets de la vie, qui lui permettront de
comprendre ce qui est réservé aux initiés de la nouvelle alliance, entre
l’homme et le double. Celle-ci lui donnera accès à la destinée des
nations, alors que lui-même pourra voir concrètement son rôle créatif
dans la vie future des nations en évolution rapide.

Il
faudra encore un peu de temps pour que l’humanité saisisse la réalité
nouvelle de la prochaine époque. Des événements clés, dont l’ordre
dépasse la logique purement matérielle de l’homme, renverseront les
conceptions du mental inférieur, afin que l’homme puisse entrer dans une
nouvelle phase d’évolution devant transformer profondément la
conscience de l’humanité, à tous les niveaux de la conscience
planétaire. Les masses humaines connaîtront des choses qu’aujourd’hui
l’homme de la rue se refuse à contempler, car il a été trop conditionné
par l’involution. Les conceptions présentes de la vie doivent être
fracassées pour qu’une vie nouvelle prenne racine. L’homme devra
réaliser que le cosmos est une vaste entreprise évolutive, à des niveaux
d’expérience dépassant l’imagination involutive. Les nations de la
Terre ne pourront être asservies au passé lorsque viendront frapper à la
porte de leur conscience les forces nouvelles.

Les
prochaines générations connaîtront des événements que l’homme pressent,
mais qu’il ne pourra affronter qu’avec une intelligence fondée sur une
volonté réellement créative. Les nations se complaisent à vivre les jeux
astralisés de la conscience planétaire, mais le prix de ces jeux sera
élevé ; les forces de vie astrales atteindront en effet un niveau de
puissance qui fera pâlir les actions démoniaques des pires démagogues
que l’humanité aura connus. Le choc sera tel que l’homme devra
reconnaître enfin que la vie future de l’humanité ne pourra pas
être fondée sur les principes de l’ancienne civilisation.

La fin du cycle coïncidera avec la présence de forces occultes dont le pouvoir sera mondial. La terminaison du rôle purement politique des gouvernements fera ressortir de la conscience planétaire une énergie créative nouvelle, suffisamment puissante pour détourner, pendant une très longue période à venir, les courants d’énergies inférieures qui paralysèrent la conscience de l’homme depuis le début de l’involution. Le caractère mondial de la crise renversera les valeurs humaines à un tel point que les hommes reconnaîtront que la vie a plusieurs dimensions, et qu’un aspect de ces dimensions est actif sur Terre pour permettre à l’être de poursuivre son évolution dans un cadre de vie de plus en plus équilibré. L’humanité devait auparavant se suffire à elle-même, tandis qu’à l’avenir elle sera aidée des sphères éveillées, et cette aide sera reconnue mondialement. L’époque de l’involution sera remplacée par une grande vision fondée sur le rassemblement des forces psychiques de la planète.

La crise ne
sera pas refusée par les hommes de lumière, car ils savent déjà qu’elle
doit être vécue afin que le choc élève l’humain ; mais son sens
hermétique sera rendu public pour que ceux qui ont suffisamment de
lumière puissent bénéficier de ce qui fait partie du savoir universel,
et que l’homme éveillé puisse subir ces grands événements sans en
souffrir sur le plan psychologique. Comme la fin du cycle sera
démystifiée, l’homme conscient pourra y reconnaître les éléments de base
dont furent construites les grandes prophéties de l’humanité.

Un
de ces éléments de base prophétisé par les grands voyants de l’histoire
sera le contact imminent entre les hommes de la Terre et d’autres êtres
vivants venant des profondeurs de la galaxie. Ce contact avec l’homme
ne pourra plus être camouflé psychologiquement, car l’évolution
nécessitera un tel contact, qui provoquera un affrontement entre
différents niveaux de la réalité. Tant que ce contact ne sera pas établi
officiellement, les hommes demeureront des êtres englobés par la
petitesse de leur vision, et continueront à vivre selon les lois
involutives d’une civilisation qui a perdu le sens du réel. Que l’homme
ignore la réalité, c’est une chose explicable par son ignorance
millénaire, mais qu’il demeure dans cette ignorance est impossible, car
la vie exerce tous les pouvoirs sur la conscience de l’humanité, tant
que l’homme n’aura pas atteint un niveau de conscience lui permettant de
la contrôler dans son évolution.

Les
hommes ont débattu longtemps la réalité du phénomène ovni, alors que
ceux qui expérimentèrent ce phénomène virent leur propre vie et leurs
attitudes changer face à l’expérience qui en dit long sur l’univers en
général. La fin du cycle éclairera ce contact entre l’homme et d’autres
espèces, et le choc de vie qui en résultera forcera l’homme à s’éveiller
à une autre dimension du réel, pour contempler un avenir avantageux à
tous les points de vue de sa conscience planétaire et universelle.

La
fin d’une époque représente pour l’humanité une grande transformation
dans son mode de penser, et celle-ci à lieu lorsque les forces en
évolution ont atteint la limite possible de leur perfectionnement. Une
nouvelle dynamique est alors créée et établie par les forces vivantes et
invisibles de la vie, à travers un nouveau réseau de consciences. Une
telle transformation requiert que les formes présentes au sein de la
civilisation soient profondément touchées au cours du nouvel âge,
période qui suit la fin d’un cycle. L’évolution future de la
Terre répondra à une baisse profonde du niveau d’énergie spirituelle sur
le globe, entraînant ainsi un besoin des plans d’injecter dans la
conscience de l’humanité une nouvelle force mentale pour obliger
l’humanité à réévaluer ses conceptions à partir d’une prise de
conscience reliée à des événements d’ordre cosmique qui s’abattront sur
le globe et feront réagir l’homme devant le constat de son inconscience.
L’humanité passera d’un niveau d’évolution à un autre et entreprendra
son passage de l’involution à l’évolution, qui l’amènera à la
réalisation de sa seconde fondation, celle qui représentera le nouvel
âge de l’homme.

L’éclatement de la
conscience humaine et son ascension vers d’autres plans de perception
s’accentueront à mesure que l’homme découvrira que l’intellect, ou le
mental inférieur, le limite dans le développement de sa vie intégrale.
Son inconscience va de pair avec l’activité du mental subjectif. La fin
du cycle involutif changera cette condition dans la vie de l’homme, mais
seulement auprès d’un nombre restreint d’êtres au début de l’évolution
ou de la période de croissance réelle du moi. La fin des temps, dans son
aspect le plus voilé et cosmique, permettra à l’homme nouveau de
dépasser les limites actuelles du mental et lui ouvrira de nouveaux
horizons, vers lesquels l’humanité se dirigera pour goûter de la vie sur
Terre en tant qu’expérience reliée à la vie de l’éther, quand la
conscience sera parfaitement éveillée à ses possibilités
multidimensionnelles. La victoire sur la mort sera le premier exploit de
l’homme nouveau, reconnu objectivement dans le monde. Autant le passé
aura envoûté l’homme et mystifié son mental naïf, autant l’avenir de la
race-racine fera éclater chez lui des parcelles de la réalité qui feront
de lui un être de lumière.

La fin du cycle mettra un terme définitif à l’inhabileté de l’homme de voir au-delà de ses sens matériels. Il deviendra voyant extraordinaire, avancé sur ses frères spirituels de l’involution qui voyaient pour les autres mais ne voyaient pas pour eux-mêmes, car ils ne possédaient pas la clé au mental supérieur, qui délie les mémoires et fait du mental nouveau une assise de la lumière. L’homme nouveau entrera dans une période de croissance psychique qui évoluera en fonction des besoins de l’évolution de la race-racine et des forces nouvelles descendues sur Terre pour l’acheminement de nouvelles vagues de vie ; celles-ci viendront vers le globe pour bénéficier d’une ouverture à l’éther du mental, c’est-à-dire au mental-lumière de l’homme cosmique. Avec son appartenance psychologique et psychique à la mémoire de l’humanité, l’âme coupe l’homme de sa réalité fondamentale et de son droit de connaître l’au-delà immatériel. Que l’homme involutif soit né des ténèbres et plongé dans la matière pour l’évolution de l’âme, c’est une chose, mais qu’il soit une parcelle cosmique non réalisée, c’en est une autre. Les tables de la vie se retourneront un jour en sa faveur, et il reconnaîtra son appartenance à un monde dont la définition ne peut être spiritualisée, de crainte de retarder l’évolution du mental supérieur.

La
galaxie est plus qu’un monde d’étoiles brillantes au firmament. Elle
représente la demeure d’êtres dont la nature s’entrecroise avec celle de
l’homme, dans des domaines de la vie que ce dernier ne peut contempler
aujourd’hui à cause de son lien avec le passé de l’âme, cette mémoire
qui fut pour lui, depuis toujours, la cause de son ignorance face à la
définition du réel. L’homme ne peut réaliser qu’il est différent en
nature de ce qu’il est en perception. Il a tellement traité avec ses
sens qu’il ne perçoit plus le sens de sa réalité au-delà de sa
sensibilité physique. La fin du cycle est inévitable, car l’homme doit
croître au-delà de ses limites et finalement reconnaître son
appartenance à l’infinité. Cette conscience intégrale fera de lui
un être dont la sommation des facultés psychiques élèvera la conscience
de la Terre pour rendre compte qu’il est plus grand que l’homme ancien.
Imprégnés de cette conscience, les siècles cesseront de battre au rythme
des années et un autre temps apparaîtra sur Terre, alors que d’autres
êtres venant d’ailleurs participeront créativement à l’actualisation
d’une nouvelle civilisation.

Les
paramètres psychologiques ou historiques de l’humanité involutive ne
conviennent pas à la mesure d’un nouveau cycle, car celui-ci invite la
conscience à déborder de ses limites pour découvrir dans l’infini de ses
possibilités. Ces dernières s’épanouiront à mesure que l’humanité
terminera son cycle involutif, faussé par le mental inférieur de l’homme
divisé contre lui-même et en quête d’une solution dont il ne pourra
découvrir la réponse qu’à travers la fusion de son énergie avec les
plans supérieurs de vie, qui sont à l’origine de sa conscience mentale.
Alors que l’involution fut truffée d’illusions appartenant à
l’expérience de l’âme, l’évolution sera la clarté même, une grande
ouverture sur l’infinité du savoir universel. La fin du cycle instruira
l’homme de la décadence de son mental et de la nécessité de vivre
un revirement absolu face aux formes et aux valeurs qu’il a créées au
cours de l’involution pour affirmer sa conquête sur la matière. Mais la
vie aussi doit être conquise, et la conquête fera partie de la nouvelle
étendue de la conscience humaine au-delà des sphères
purement matérielles de la connaissance rationnelle.

L’intransigeance
de l’intellect sera remplacée par l’élévation de plus en plus forte de
la pensée humaine. Les générations à venir ne chercheront plus à limiter
l’accès de l’homme à sa propre définition universelle à travers les
structures angoissantes d’un mental qui veut se fixer dans une
permanence qui ne cesse de lui échapper à cause de l’absence de lumière
en lui.

L’homme nouveau évitera
l’assaut psychique qui déferlera sur l’humanité à la fin du cycle, car
il aura compris sa relation intime avec le double dont il utilisera la
lumière pour se dissocier de la puissance des reflections subjectives
qui assailliront son ego lorsque la vie de la Terre sera remise en
question. Il comprendra que la nouvelle vague de vie qui s’installe sur
le globe fait partie de la descente des forces cosmiques sur une planète
qui n’a connu que l’isolation temporelle et spatiale depuis l’origine
de la conscience égoïque. Les intrusions furtives de forces venues
d’ailleurs pour l’étude de l’homme et l’aide nécessaire à l’évolution
de sa société ne furent que de maigres ressources sur lesquelles
l’humanité put compter. Totalement ignorant des lois cosmiques, l’homme
fit de ces rencontres des expériences d’ordre spirituel qui retardèrent
une fois de plus l’évolution de sa conscience mentale. L’ordre
universel demande que toute conscience en voie d’évolution en arrive à
rejeter, absolument et à long terme, le besoin d’être dominé par des
forces étrangères à sa conscience. Processus applicable seulement
lorsque la conscience supramentale sera implantée sur le globe et
qu’elle aura commencé à libérer l’homme de sa conscience involutive.
L’évolution de la sixième race-racine préparera cette condition future
de l’humanité. Elle informera objectivement l’homme des
lois universelles et construira son autosuffisance psychologique et
psychique, nécessaire pour qu’il puisse passer d’un temps à un autre,
d’une dimension étroite de la conscience à une ouverture totale vers la
conscience cosmique.

La fin du cycle
deviendra évidente lorsque la nouvelle conscience se sera manifestée
sur le globe. Les événements mondiaux prendront une tangente de plus en
plus inquiétante pour l’homme lorsque la Terre passera à un autre âge où
la conscience et les forces psychiques entreront en contact.

Les forces psychiques font partie de ces mondes parallèles qui s’ouvriront à l’homme objectivement, afin qu’il puisse comprendre l’ordre universel et les sous-plans de ce même ordre, qui confinent sa conscience actuelle à un processus de reflection subjective plutôt qu’à un acte de création mentale. L’homme nouveau établira un lien avec des plans de vie qui ne risqueront plus de faire de lui un être secondaire. Ayant dépassé les valeurs sociales de sa civilisation, il entraînera avec lui les êtres supérieurement évolués afin de créer une nouvelle configuration psychique qui deviendra le siège du pouvoir occulte sur la conscience de la Terre. Pour que la fin du cycle coïncide avec l’expression des besoins réels de l’humanité, l’homme devra constater la réalité occulte de son moi et comprendre que le lien universel, tel qu’il la connaîtra au tout début de sa fusion, ne représente qu’une infime partie de sa réalité future et universelle. Les hommes de demain connaîtront des niveaux d’expérience tellement étrangers à la conscience des masses qu’il seront obligés de vivre en un lieu en marge de l’humanité involutive. L’élévation du taux vibratoire de la conscience se fera par voie interposée, c’est-à dire que les hommes déjà prêts à entrer en contact avec les mondes parallèles seront amenés par télépathie à rencontrer ceux qui auront en main les clés d’accès à ces mondes.

La Terre n’appartient pas à
l’homme tel qu’il le croit. Elle fait partie d’un patrimoine maintenu en
évolution de conscience par des forces dont l’intelligence dépasse le
petit homme, cet être qui croit que la logique seule peut lui faire
comprendre les mystères de la vie. Les temps viennent où ce petit homme
prendra conscience que l’invisible de la vie est maître de ses sens et
qu’il s’étend à des niveaux d’organisation qui demandent plus que la
logique d’un mental inférieur pour se révéler à lui dans toute leur
splendeur et toutes leurs formes. Le développement d’une conscience
supérieure ne pourra venir qu’à travers l’expérience de
chocs suffisamment grands pour élever sa conscience malgré elle, car
l’homme moderne est orgueilleux de son intelligence. Il fut trop
longtemps coupé de la source universelle pour bénéficier encore d’une
intelligence fondée sur la réalité de ses principes, intégrés à un axe
de vie qui traverse son psychisme et se fond avec lui à tous les niveaux
de son être réel.

La fin du cycle
coïncidera avec l’impression ultime d’un autre temps de la
conscience, qui fera partie de la descente sur Terre d’une nouvelle
énergie créative étrangère à son expérience antérieure. L’homme
deviendra de plus en plus perceptif du réel, la logique de ses sens
servira à la compréhension des phénomènes inférieurs de la vie, et une
autre forme de perception et d’entendement le rapprochera de l’infinité,
ces zones d’énergie appartenant à des sphères d’expériences situées
au-delà des sens matériels. Lorsqu’il aura compris parfaitement que la
mort ne fait pas partie de la conscience humaine intégrale,
l’homme entrera dans un temps où la vie n’a plus de fin ; sa conscience
s’éthérisera et son rapport avec l’invisible deviendra objectif.

La
conscience de l’humanité doit grandir en science. Elle doit s’intégrer à
la vie cosmique pour que l’homme prenne sa juste place dans l’univers.
Le cosmos est une vaste conscience et l’homme en fait partie. Mais ses
sens doivent être libérés de leur lourdeur, car la matière n’est qu’un
aspect de la conscience humaine. Au-delà s’étend un monde dont les
fondations reposent sur le rapport étroit entre l’esprit et la
conscience en évolution. Tant que cette dernière n’aura pas conquis sa
propre intelligence, elle devra vivre de la matière et souffrir
de l’esprit, car l’esprit ne pourra être intégré que lorsque l’homme
aura compris la réalité qui s’étend au-delà de sa reflection égoïque.
Cette réalité s’unira à lui, elle l’instruira des autres dimensions et
lui rendra l’invisible réel. L’homme découvrira que l’évolution
représente son retour à la source ; au cours de son cheminement à
travers l’invisible de la vie, il rencontrera des intelligences
n’appartenant pas à l’évolution de la Terre mais à celle de l’homme et
de sa conscience. L’évolution de la Terre sera assurée et l’homme fera
de sa planète un nouveau paradis.

L’évolution
de la conscience est reliée à l’ouverture des centres psychiques.
L’homme nouveau passera d’un état mental à un autre avant de bénéficier
de sa relation avec l’invisible. La fin du cycle favorisera cette
ouverture des centres et l’homme verra que la vie et sa
réalité s’étendent au-delà de ce que la raison peut entrevoir. La fin du
cycle et l’avènement d’une science nouvelle sont deux aspects
profondément troublants de la nouvelle évolution. L’homme fera face à
des possibilités qu’il aurait crues, il y a seulement quelques
générations, le produit d’une imagination fertile. Ces choses se
produiront en un clin d’oeil, et le choc qu’elles feront alors sera
grand.

La conscience puisera dans
cette nouvelle expérience une énergie qui le libérera du connu pour le
projeter dans un avenir irréconciliable avec le passé. L’évolution de la
race humaine est indissociable des forces de l’invisible, qui serviront
l’homme nouveau dans la mesure où il aura le pouvoir de les recevoir et
de les soumettre à sa volonté créative. La fin du cycle ne peut être
perçue par l’humanité en général, car les centres psychiques de l’homme
ne sont pas suffisamment ouverts à l’énergie en évolution. Les êtres
évolués et sensibles à leur intelligence intérieure verront se définir
la courbe des événements qui mèneront la civilisation actuelle à son
rendez-vous final. Ils auront accès à des perceptions de plus en plus
objectives de l’avenir de la race, et sauront se protéger en
conséquence.

La fin du cycle de vie
planétaire conduit toujours la race à supporter un lourd fardeau sur ses
épaules affaiblies par la souffrance et l’angoisse d’un avenir
incertain. Par contre l’homme nouveau, de plus en plus conscient de
l’interpénétration du réel et du planétaire, élèvera sa vision des
événements et verra que l’avenir est grand et prometteur. La
grande capacité de vivre sa conscience de façon permanente sera le
meilleur secours de l’homme et la source de sa plus solide force. Le
développement de cette permanence se raffermira à mesure qu’il percevra
la nature des événements de la fin du cycle, en fonction de sa
sensibilité intérieure. Il sentira descendre en lui une plus grande
lumière et une compréhension plus vaste des événements majeurs qui
changeront le cours de la civilisation. Ces êtres, qui se retireront de
plus en plus de la vie humaine involutive, se réuniront à la fin du
cycle dans un espace créé par les forces cosmiques pour leur protection
et leur indemnité ; car alors de grands vents secoueront la Terre,
dernier signe témoignant de l’apparition de l’âge d’or.

Bernard de Montréal – Extrait de « La Génèse du Réel » – Editions de la Science Intégrale. (épuisé)

Ouvrage introuvable car non reédité depuis 1988. Il existe toutefois un livre audio/pdf non officiel.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)




Le Mahdi et ses Conseillers d’Ibn ‘Arabi : une sagesse pour la fin des temps.

[Source : Oumma]

par Tayeb Chouiref

Ibn ‘Arabi

De
nombreux hadiths du Prophète, cités dans des recueils faisant autorité,
nous présentent cette grande figure spirituelle attendue à la fin des
temps qu’est le Mahdi. Même s’il est difficile de définir avec précision
sa mission et son rôle spirituel, les hadiths nous permettent de
comprendre qu’il sera à la fois un chef temporel de la communauté
musulmane et un guide spirituel chargé d’éclairer les croyants à une
époque où les ténèbres, la confusion et l’injustice domineront. Il aura à
lutter contre l’Antéchrist (al-Dajjal) qui tentera de régner en maître tout puissant jusqu’au retour de Jésus :

« Le Mahdi est un de mes descendants, il a le front large et le nez aquilin. Il emplira la terre d’équité et de justice après que la tyrannie et l’injustice auront régné sur elle. Il règnera sept ans. »

(Rapporté par Abu Sa‘id al-Khudri, cité par Abu Dawud)

Le Mahdi sera donc un calife divinement inspiré et selon les termes du Prophète :

« S’il ne devait rester qu’un jour d’existence à ce monde, Dieu le prolongerait jusqu’à ce qu’arrive un homme de ma descendance (min ahl bayti), son nom reprend le mien. »

(Rapporté par Abu Hurayra, cité par Tirmidhi)


Le
Mahdi attendu à la fin des temps a toujours fait l’objet d’une
attention particulière en Islam : A travers les siècles, il a nourri la
piété populaire autant que la réflexion des théologiens. Mais ce sont,
sans conteste, les mystiques et les maîtres spirituels qui nous offrent
les exposés les plus précieux.

Le rôle spirituel du Mahdi, décrits dans de nombreux hadiths, ne pouvait manquer d’inspirer celui qui fut nommé al-Chaykh al-akbar, le maître spirituel par excellence. En effet, Ibn ‘Arabi (1165-1240) consacre un chapitre entier de son immense ‘‘Somme spirituelle’’ al-Futuhat al-makkiyya au rôle qu’assumeront, aux côtés de Jésus, le Mahdi et ses Conseillers à la fin des temps.

Ce
sont donc à la fois l’importance du sujet et la qualité de l’auteur qui
nous ont décidés à traduire et présenter ce chapitre qui occupe une
place importante dans les Futuhat et dont certains passages sont
cruciaux pour la compréhension de l’œuvre d’Ibn ‘Arabi comme nous le
montrons dans l’introduction (p.10 à 26).

Comme
toujours dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabi, les interprétations les plus
profondes ont leur ultime justification dans le Coran et le Hadith. En
retour, l’exégèse du grand mystique restitue aux deux sources
fondamentales de l’Islam leur ampleur et leur profondeur. C’est ainsi
que dans ce chapitre des Futuhat, Ibn ‘Arabi déclare que tout son enseignement a ses racines dans les profondeurs et les lumières du Coran :

« Ainsi, tout ce dont nous parlons dans nos assemblées et nos œuvres écrites provient de la Présence du Coran et de ses trésors : J’en ai reçu la clé de la compréhension et le soutien spirituel qui lui est propre (al-imdad minhu). Tout cela afin de ne pas sortir du Coran car rien de plus élevé ne peut être accordé : Seul en connaît la valeur celui qui y a goûté, qui en a contemplé la demeure initiatique (manzil) comme un état intérieur et à qui le Réel parle [en lui projetant des versets] sur l’intime de son être (fi sirrihi). »

Pour saisir ce qui fonde la possibilité de dépasser le simple sens littéral du Coran, il faut méditer un important hadith qui occupe une place discrète mais centrale dans l’enseignement d’Ibn ‘Arabi :

إِنَّ لِلْقُرْآنِ بَطْناً وَظَهْراً وَحَدّاً وَمَطْلعاً .

رواه ابن حبان في صحيحه .

« Le Coran a un intérieur (batn) et un extérieur (zahr), une limite (hadd) et un point d’ascension (matli‘). »

(Cité par Ibn Hibban dans son Sahih)

Ainsi,
pour Ibn ‘Arabi, chaque verset a, d’une part, un sens extérieur clair
et accessible à tout croyant et, d’autre part, des sens intérieurs qui
ne se révèlent qu’à celui qui chemine vers le Réel (al-Haqq). Ce hadith – et en particulier la notion de matli‘
est le fondement scripturaire des interprétations spirituelles d’Ibn
‘Arabi et il est le garant de l’orthodoxie de sa démarche.

Dans
un souci de clarté et afin de mettre en lumière certains enseignements
de ce sage, nous avons voulu, dans la mesure du possible, souligner les
relations qui lient le texte d’Ibn ‘Arabi au Coran, ce qui explique
l’abondante annotation. D’autre part et pour permettre au lecteur
d’approfondir la lecture du chapitre des Futuhat que nous
présentons, nous avons ajouté en annexe la traduction inédite de textes
relatifs au Mahdi et à la fin des temps, appartenant à des maîtres
spirituels de l’école du Chaykh al-akbar : deux passages du commentaire du Coran (al-Ta’wilat) de ‘Abd al-Razzaq al-Qachani (m. 1329), un passge d’al-Insan al-Kamil de ‘Abd al-Karim al-Jili (m. 1428) et enfin deux mawqif de l’Emir ‘Abd al-Qadir (m. 1883).


Un
des messages importants qu’Ibn ‘Arabi transmet dans ces exposés est
l’affirmation qu’un des rôles spirituels du Mahdi consistera à ramener
l’Islam à sa simplicité originelle par delà les méandres des
élaborations théologiques qui se sont développées au fil des siècles :

« Il manifestera la religion telle qu’elle est véritablement de sorte que si l’Envoyé de Dieu (ص) était en vie, il exercerait l’Autorité en conformité avec la religion ainsi entendue. Il mettra fin à toutes les écoles juridiques sur terre : seule demeurera la ‘‘religion pure’’ (al-din al-khalis). Ses ennemis seront les théologiens qui suivent aveuglément les gens de l’effort jurisprudentiel (ahl al-ijtihad) lorsqu’ils verront que l’Autorité sera exercée en contradiction avec [certaines] positions de leurs Imams… Le commun des Musulmans se réjouira davantage de sa venue que ceux qui possèdent une fonction officielle. »

C’est un fait remarquable qu’aujourd’hui – et ce depuis plus d’un siècle – l’Islam est traversé par un certains nombres de courants prétendant opérer un retour au souffle originel de cette religion. Il faut avouer que les tentatives pour enjamber les siècles et faire retour à ce que d’aucuns pensent être ‘‘l’Islam du Prophète’’ n’ont abouti bien souvent qu’à appauvrir l’Islam et à le vider de sa substance. En voulant purger l’Islam traditionnel sans discernement spirituel et sans sagesse, les mouvements religieux et politiques se réclamant de l’Islah ou du salafisme risquent de s’égarer et de tomber dans l’obscurantisme.[1]

C’est
évidemment dans une perspective tout autre que se situe l’œuvre du
Mahdi selon Ibn ‘Arabi : Le Mahdi et ses Conseillers sont des sages
accomplis bénéficiant d’une inspiration spirituelle de force majeure et
leur influence résulte avant tout de leur rayonnement spirituel. Ce
rayonnement est, selon Ibn ‘Arabi, l’expression de leurs vertus : pureté
d’intention, absence d’ambition et détachement total et, enfin,
certitude inébranlable (yaqin).

Au
moment de conclure, il me paraît utile de rappeler qu’Ibn ‘Arabi
annonce très clairement, dans l’un de ses premiers ouvrages intitulé
‘Anqa’ mughrib (le Phénix stupéfiant), que tout son enseignement doit
être compris à la lumière de la correspondance entre le macrocosme et le
microcosme humain :

« Lorsque j’évoque dans mon livre que voici, ou ailleurs, un des événements du monde extérieur, mon but est uniquement de l’établir fermement à l’oreille de celui qui écoute puis de le mettre en regard de ce qui, en l’homme, correspond à cela. »

Cela nous permet de
comprendre que dans l’enseignement des maîtres, le Mahdi est une figure
spirituelle à la fois historique et symbolique : sa présence préexiste à
son avènement extérieur parce qu’elle est avant tout un événement intérieur.

En
des temps où les attentes messianiques des uns et des autres suscitent
parfois des réactions fébriles, où la tentation du repli sur soi et la
crainte des événements à venir poussent à des positions extrêmes, nous
formons le vœu que cette traduction puisse humblement aider quelques uns
à recevoir un peu de la paix et de la profonde sérénité qui traversent
l’œuvre d’Ibn ‘Arabi.


Le Mahdi et ses Conseillers (Une sagesse pour la fin des temps) est paru aux éditions Mille & une lumières.


[1] Sur ce sujet, voir l’excellente étude de Seyyed Hossein Nasr L’Islam traditionnel face au monde moderne, éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1993. Voir en particulier le prologue ‘‘Qu’est-ce que l’Islam traditionnel’’, pp. 15-24.




L’arnaque du réchauffement climatique ?

Comme l’article ci-dessous le démontre, la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine ne fait pas l’unanimité parmi les scientifiques. Si elle semble obtenir un certain consensus (du moins selon les médias dominants), celui-ci ne peut empêcher une minorité de chercheurs d’émettre des arguments contradictoires.
[Source : Boulevard Voltaire]

L’arnaque du réchauffement climatique et de la transition écolo

L’émission qu’anime André Bercoff sur Sud Radio avait, la semaine dernière, pour thème « Le réchauffement climatique, info ou intox ? » Il est fort dommage que notre mal-aimé président de la République (24 % des sondés) n’ait pas écouté l’invité du jour, le professeur François Gervais, directeur de recherche au CNRS et qui vient de publier un livre explosif, L’urgence climatique est un leurre.

« La terre se réchauffe dangereusement et si nous ne faisons rien, demain verra la fin du monde ». En matière de climat, le marché de la peur est florissant. Une peur bien utile, véritable instrument de pouvoir fondé sur la manipulation des émotions au détriment de la raison. Faut-il en effet rappeler quelques-unes des prophéties émises en 1970 par les premières assises écologistes du « jour de la Terre », pour l’horizon de l’an 2000 : plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur tout le globe et réduction de l’espérance de vie à 49 ans aux Etats-Unis… Sans oublier le cri d’alarme lancé en 2008 par Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 et ancien vice-président américain, qui annonçait la disparition totale de la calotte glacière estivale au pôle nord en 2013… Pour François Gervais, s’il y a une urgence, c’est celle de retrouver nos esprits… scientifiques. Car, contrairement à ce que disent les responsables du GIEC, il est absolument faux d’affirmer qu’il existe un « consensus » des chercheurs autour des questions climatiques. Ce livre le prouve en détails. Le catastrophisme des modèles virtuels actuels, source de politiques énergétiques dispendieuses dont certaines n’ont de durable que l’affichage, est en revanche une vraie catastrophe annoncée.

Un livre qui vient à point nommé avec le lancement de la nouvelle lubie présidentielle qu’est le Haut Conseil sur le climat et qui a donné l’ubuesque one-man-show de mardi matin sur la manière de réaliser la transition écologique, à des années-lumière de la préoccupation immédiate des gilets jaunes, c’est-à-dire du peuple d’en bas !

Car François Gervais, qui a consacré sa vie aux problèmes engendrés par l’écologie, démontre, point par point, que le réchauffement climatique qui entraîne cette transition écologique est l’arnaque du XXIe siècle, une véritable intox. Et, personnellement, je ferais plus confiance à un savant qu’à un jeune homme issu de la haute finance.

Le professeur Gervais se bat contre des idées préconçues qui semblent être la bible de l’Élysée. Il affirme que la pollution a grandement diminué. Le climat change tous les trente ans, mais pas toujours dans le même sens. En 1945, par exemple, lorsque les émissions de gaz carbonique (CO2) se sont accélérées, la température a baissé pendant trente ans… pour remonter de 0,4 % depuis, mais nos experts occultent la variabilité du climat.

« Il est un fait avéré que le CO2 est un bienfait, car c’est la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation. Sans gaz carbonique, nous n’aurions plus de végétation et la planète mourrait. » François Gervais affirme que le CO2, cause première de la hausse des taxes, est passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle sur la planète Terre, ce qui a permis aux récoltes et à la biomasse végétale d’augmenter de 20 %, conduisant, selon un savant américain, à un gain de trois mille milliards d’euros !

Un autre chiffre relevé par François Gervais : « Si l’on réduit de 20 % le CO2 d’ici 2020, on éviterait à la planète de se réchauffer de moins de 1 millième de degré pour un coût exorbitant puisqu’au niveau de l’Europe, il s’agit de 20 % du budget européen. »

Si, donc, la transition énergétique est nécessaire car les ressources fossiles ne sont pas inépuisables, il faut travailler sur l’énergie de substitution et faire le contraire de ce que notre Président préconise, lui qui veut des moyens intermittents comme l’énergie solaire ou l’éolien qui ne produisent de l’énergie, comme l’aurait écrit M. de La Palice, que s’il y a du soleil et du vent !

Alors, oui, la COP21 ne sert à rien. Selon le MIT, en 2100, on aurait gagné 0,2 °C si tous les pays signataires respectaient les objectifs de la COP. Alors que l’on constate que, grâce au CO2, en 33 ans, la planète verte s’est agrandie de 18 millions de km². Elle a reverdi !

Il faut donc, selon ce professeur émérite, développer des énergies nouvelles renouvelables non intermittentes, comme les micro-algues qui, à partir de CO2 récupéré, par exemple, auprès de cimenteries voisines, permettent de refabriquer un carburant. Comme, aussi, la fusion nucléaire qui, avec le projet ITER, en construction depuis 2010 à Saint-Paul-lez-Durance, permettra d’utiliser sur Terre la même énergie que celle qui alimente les étoiles.

Alors, le prétexte des taxes est fallacieux. Car la pollution atmosphérique du CO2 n’a aucune influence mesurable sur le climat. Le professeur Gervais est formel.

Voilà de quoi rassurer le combat des gilets jaunes !

[En complément (anglais) : L’homme est-il responsable des changements climatiques ?]




Une prophétie vieille de 70 ans : la Terre sera bientôt balayée par des vagues extraordinaires d’électricité cosmique

Par Cogiito -19 octobre

Traduction pour cogiito.com 

Peter Konstantinov Deunov, également connu sous le nom de Beinsa Douno

Peter Konstantinov Deunov, également connu sous le nom de Beinsa Douno, est né en 1886. Quelques jours avant sa mort, en 1944, dans un état de transe et il écrivit une prophétie.

Cette prophétie aurait tout aussi bien pu être écrite aujourd’hui, expliquant les changements de conscience, les changements de la Terre et notre âge d’or. Il y a 70 ans, Beinsa Douno connaissait bien le système de la densité astrologique et écrivait que nous allions entrer dans l’ère du Verseau.

La prophétie

« Au cours du temps, la conscience de l’homme a traversé une très longue période d’obscurité. Cette phase que les hindous appellent « Kali Yuga » est sur le point de se terminer.

NOUS NOUS TROUVONS AUJOURD’HUI À LA FRONTIÈRE ENTRE DEUX ÉPOQUES : CELLE DU KALI YUGA ET CELLE DE LA NOUVELLE ÈRE DANS LAQUELLE NOUS ENTRONS.

Une amélioration graduelle se produit déjà dans les pensées, les sentiments et les actes des humains, mais tout le monde sera bientôt soumis au Feu divin qui les purifiera et les préparera en ce qui concerne la Nouvelle ère. Ainsi, l’homme s’élèvera à un degré de conscience supérieur, indispensable à son entrée dans la Nouvelle Vie. 

C’EST CE QUE L’ON ENTEND PAR « ASCENSION ».

Quelques décennies s’écouleront avant que ce feu ne vienne, qui transformera le monde en lui apportant une nouvelle morale. Cette immense vague vient de l’espace cosmique et inondera la terre entière. Tous ceux qui tenteront de s’y opposer seront emportés et transférés ailleurs.

Bien que les habitants de cette planète ne se retrouvent pas tous au même degré d’évolution, la nouvelle vague sera ressentie par chacun d’entre nous. Et cette transformation ne touchera pas seulement la Terre, mais l’ensemble du Cosmos tout entier.

La meilleure et la seule chose que l’homme puisse faire maintenant est de se tourner vers Dieu et de s’améliorer consciemment, d’élever son niveau vibratoire, de manière à se trouver en harmonie avec la puissante vague qui le submergera bientôt.

Le feu dont je parle, qui accompagne les nouvelles conditions offertes à notre planète, rajeunira, purifiera, reconstruira tout :

LA MATIÈRE SERA RAFFINÉE, VOS CŒURS SERONT LIBÉRÉS DE L’ANGOISSE, DES TROUBLES, DE L’INCERTITUDE ET ILS DEVIENDRONT LUMINEUX ; 

tout sera amélioré, élevé ; les pensées, les sentiments et les actes négatifs seront consumés et détruits.

Votre vie actuelle est un esclavage, une prison lourde. Comprenez votre situation et libérez-vous d’elle. Je vous dis ceci :

SORTEZ DE VOTRE PRISON ! IL EST VRAIMENT DÉSOLANT DE VOIR TANT DE CHOSES TROMPEUSES, DE SOUFFRANCES ET D’INCAPACITÉS À COMPRENDRE OÙ SE TROUVE LE VRAI BONHEUR.

Tout ce qui est autour de vous va bientôt s’effondrer et disparaître. Il ne restera plus rien de cette civilisation ni de sa perversité ; la terre entière sera ébranlée et il ne restera aucune trace de cette culture erronée qui maintient les hommes sous le joug de l’ignorance. Les tremblements de terre ne sont pas que des phénomènes mécaniques, leur but est également d’éveiller l’intellect et le cœur des humains, afin qu’ils se libèrent de leurs erreurs et de leurs folies et qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas les seuls dans l’univers.

Notre système solaire traverse maintenant une région du Cosmos où une constellation détruite a laissé sa marque, sa poussière. 

Cette traversée d’un espace contaminé est une source d’empoisonnement, non seulement pour les habitants de la Terre, mais pour tous les habitants des autres planètes de notre galaxie. Seuls les soleils ne sont pas affectés par l’influence de cet environnement hostile. 

CETTE RÉGION S’APPELLE « LA TREIZIÈME ZONE » ; 

ON L’APPELLE AUSSI « LA ZONE DES CONTRADICTIONS ».

Notre planète a été enfermée dans cette région pendant des milliers d’années, mais nous approchons enfin de la sortie de cet espace de ténèbres et nous sommes sur le point d’atteindre une région plus spirituelle où vivent des êtres plus évolués.

La Terre suit maintenant un mouvement ascendant et chacun devrait se forcer à s’harmoniser avec les courants de l’ascension. Ceux qui refusent de se soumettre à cette orientation perdront l’avantage des bonnes conditions offertes à l’avenir pour s’élever. Ils resteront en retard dans l’évolution et devront attendre des dizaines de millions d’années pour l’apparition d’une nouvelle vague ascendante.

La terre, le système solaire, l’univers sont tous mis dans une nouvelle direction sous l’impulsion de l’amour. La plupart d’entre vous considèrent encore l’amour comme une force dérisoire, mais en réalité, il s’agit de la plus grande de toutes les forces ! 

L’ARGENT ET LE POUVOIR CONTINUENT À ÊTRE VÉNÉRÉS COMME SI LE COURS DE VOTRE VIE EN DÉPENDAIT.

À L’AVENIR, TOUS SERONT SOUMIS À L’AMOUR ET TOUS LE SERVIRONT. MAIS C’EST À TRAVERS LA SOUFFRANCE ET LES DIFFICULTÉS QUE LA CONSCIENCE DE L’HOMME SERA ÉVEILLÉE.

Les terribles prédictions du prophète Daniel écrites dans la Bible se rapportent à l’époque qui s’ouvre. Il y aura des inondations, des ouragans, des incendies gigantesques et des tremblements de terre qui balayeront tout. Le sang coulera en abondance. Il y aura des révolutions ; de terribles explosions vont retentir dans de nombreuses régions de la terre. 

LÀ OÙ IL Y A DE LA TERRE, L’EAU VIENDRA ET LÀ OÙ IL Y A DE L’EAU, LA TERRE VIENDRA.

Dieu est amour ; nous avons cependant affaire ici à un châtiment, une réponse de la nature contre les crimes perpétrés par l’homme depuis la nuit des temps contre sa mère ; la terre.

Après ces souffrances, ceux qui seront sauvés, l’élite, connaîtront l’âge d’or, l’harmonie et la beauté illimitée. Gardez donc votre paix et votre foi au moment venu pour la souffrance et la terreur, car il est écrit que pas un cheveu ne tombera de la tête du juste. Ne vous découragez pas, suivez simplement votre travail de perfection personnelle.

Vous n’avez aucune idée du futur grandiose qui vous attend. Une nouvelle Terre verra bientôt le jour. Dans quelques décennies, le travail sera moins exigeant et chacun aura le temps de consacrer des activités spirituelles, intellectuelles et artistiques. La question du rapport entre l’homme et la femme sera finalement résolue en harmonie ; chacun ayant la possibilité de suivre ses aspirations. Les relations de couple seront fondées sur le respect et l’estime réciproques. Les humains voyageront à travers les différents plans de l’espace et de l’espace intergalactique révolutionnaire. Ils étudieront leur fonctionnement et pourront rapidement connaître le monde divin, pour fusionner avec la tête de l’univers.

La nouvelle ère est celle de la sixième course. Votre prédestination est de vous y préparer, de l’accueillir et de le vivre. La sixième course se construira autour de l’idée de fraternité. Il n’y aura plus de conflits d’intérêts personnels ; l’unique aspiration de chacun sera de se conformer à la loi de l’amour. La sixième course sera celle de l’amour. Un nouveau continent sera formé pour cela. Il émergera du Pacifique, afin que le Très-Haut puisse enfin établir sa place sur cette planète.

LES FONDATEURS DE CETTE NOUVELLE CIVILISATION, JE LES APPELLE « FRÈRES DE L’HUMANITÉ » OU ENCORE « ENFANTS DE L’AMOUR ».

Ils seront inébranlables pour le bien et ils représenteront un nouveau type d’hommes. Les hommes formeront une famille, en tant que grand corps, et chaque peuple représentera un organe de ce corps. Dans la nouvelle race, l’amour se manifestera de manière si parfaite que l’homme d’aujourd’hui ne peut avoir qu’une idée très vague.

La terre restera un terrain propice à la lutte, mais les forces des ténèbres se retireront et la terre en sera libérée. Les humains, voyant qu’il n’y a pas d’autre voie, s’engageront dans la voie de la Nouvelle Vie, celle du salut. 

Dans leur orgueil insensé, certains voudront, jusqu’à la fin, poursuivre sur Terre une vie que condamnera l’Ordre divin, mais chacun finira par comprendre que la direction du monde ne leur appartient pas.

UNE NOUVELLE CULTURE VERRA LE JOUR, ELLE REPOSERA SUR TROIS FONDEMENTS PRINCIPAUX :

L’ÉLÉVATION DE LA FEMME,

L’ÉLÉVATION DES HOMMES DOUX ET HUMBLES

ET LA PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME.

La lumière, le bien et la justice triompheront ; c’est juste une question de temps. Les religions devraient être purifiées. Chacune contient une particule de l’Enseignement des Maîtres de la Lumière, mais obscurcie par le flot incessant de déviations humaines. Tous les croyants devront s’unir et se mettre d’accord avec un principe fondamental, à savoir de placer l’amour comme base de toute croyance, quelle qu’elle soit.

Amour et Fraternité qui sont la base commune ! La terre sera bientôt balayée par des vagues extraordinaires d’électricité cosmique. Dans quelques décennies, les êtres qui sont mauvais et qui égarent les autres ne pourront plus supporter leur intensité. Ils seront ainsi absorbés par le Feu Cosmique qui consumera le mal qui les possèdent. Ensuite, ils se repentiront, car il est écrit que « chaque chair glorifiera Dieu ».

NOTRE MÈRE, LA TERRE, VA SE DÉBARRASSER DES HOMMES QUI N’ACCEPTENT PAS LA NOUVELLE VIE.

ELLE LES REJETTERA COMME UN FRUIT ENDOMMAGÉ. ILS NE POURRONT BIENTÔT PLUS SE RÉINCARNER SUR CETTE PLANÈTE ; 

LES CRIMINELS INCLUS. SEULS CEUX QUI POSSÈDENT L’AMOUR EN EUX RESTERONT.

Il n’y a pas d’endroit sur la terre qui ne soit souillé de sang humain ou animal ; elle doit donc se soumettre à une purification. Et c’est pour cela que certains continents seront immergés alors que d’autres feront surface. Les hommes ne soupçonnent pas les dangers qui les menacent.

ILS CONTINUENT À POURSUIVRE DES OBJECTIFS VAINS ET À RECHERCHER LE PLAISIR.

Au contraire, ceux de la sixième race seront conscients de la dignité de leur rôle et respectueux de la liberté de chacun. Ils se nourriront exclusivement de produits du règne végétal. Leurs idées auront le pouvoir de circuler librement comme l’air et la lumière de nos jours.

Les mots :

  • « Si vous n’êtes pas né de nouveau » s’appliquent à la sixième course. Lisez le chapitre 60 d’Esaïe, qui se rapporte à la venue de la sixième race, la race de l’amour.

Après les tribulations, les hommes cesseront de pécher et retrouveront le chemin de la vertu. Le climat de notre planète sera tempéré partout et les variations brutales n’existeront plus. L’air redeviendra pur, la même chose pour l’eau. Les parasites vont disparaître. Les hommes se souviendront de leurs incarnations précédentes et ressentiront le plaisir de constater qu’ils sont enfin libérés de leur condition antérieure.

De la même manière que l’on se débarrasse des parasites et des feuilles mortes sur la vigne, agissez donc, vous, les Êtres évolués, pour préparer les hommes à servir le Dieu de l’amour. Ils leur donnent de bonnes conditions pour grandir et se développer, et à ceux qui veulent les écouter, ils disent :

  • « N’ayez pas peur ! Encore un peu de temps et tout ira bien ; vous êtes sur le bon chemin. Puisse celui qui veut entrer dans l’étude de la Nouvelle Culture, travailler et se préparer consciemment. »

Grâce à l’idée de fraternité, la terre deviendra un lieu béni et cela n’attendra pas. Mais auparavant, de grandes souffrances seront envoyées pour éveiller la conscience. Les péchés accumulés depuis des milliers d’années doivent être rachetés. La vague ardente émanant d’On High contribuera à liquider le karma des peuples. La libération ne peut plus être différée.

L’HUMANITÉ DOIT SE PRÉPARER À DE GRANDES ÉPREUVES INÉVITABLES QUI VIENNENT METTRE FIN À L’ÉGOÏSME.

Sous la terre, quelque chose d’extraordinaire se prépare. Une révolution grandiose et totalement inconcevable se manifestera bientôt dans la nature. Dieu a décidé de redresser la terre et il le fera ! C’est la fin d’une époque. Un nouvel ordre remplacera l’ancien, un ordre dans lequel l’amour régnera sur la terre. »




Les micropuces de Bill Gates

[Source : Pleins Feux Sur l’Heure Juste]

Le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates, lancera des capsules implantables chez l’homme qui ont des « certificats numériques » qui peuvent montrer qui a été testé pour le coronavirus et qui a été vacciné contre lui.

Le magnat de la technologie de 64 ans,
et actuellement la deuxième personne la plus riche du monde, l’a révélé
hier lors d’une session Reddit « Ask Me Anything » tout en répondant aux questions sur la pandémie de coronavirus COVID-19.

Gates répondait à une question sur la
façon dont les entreprises pourront fonctionner tout en maintenant la
distance sociale, et a déclaré: “Finalement,
nous aurons des certificats numériques pour montrer qui a récupéré ou
qui a été testé récemment ou quand nous avons un vaccin qui l’a reçu…”

Les « certificats numériques » auxquels Gates faisait référence sont des « TATOUAGES QUANTUM-DO » implantables par l’homme sur lesquels les chercheurs du MIT et de l’Université Rice
travaillent comme moyen de tenir des registres de vaccination. C’était
l’année dernière en décembre lorsque des scientifiques des deux
universités ont révélé qu’ils travaillaient sur ces tatouages
à points quantiques après que Bill Gates les ait approchés pour
résoudre le problème de l’identification de ceux qui n’avaient pas été
vaccinés.

Les tatouages à points quantiques impliquent l’application de micro-aiguilles solubles à base de sucre qui contiennent un vaccin et des « points quantiques »
à base de cuivre fluorescent intégrés dans des capsules biocompatibles à
l’échelle du micron. Après la dissolution des micro aiguilles dessous
la peau, ils quittent les points quantiques encapsulés dont les motifs
peuvent être lus pour identifier le vaccin qui a été administré.

Les tatouages à points quantiques seront
probablement complétés par une autre entreprise de Bill Gates appelée
ID2020, qui est un projet ambitieux de Microsoft pour résoudre le
problème de plus d’un milliard de personnes qui vivent sans identité
officiellement reconnue. ID2020 résout ce problème grâce à l’identité
numérique. Actuellement, le moyen le plus réalisable de mise en œuvre de
l’identité numérique consiste à utiliser des smartphones ou des implants de puces RFID
. Ce dernier sera l’approche probable de Gates non seulement en raison
de la faisabilité et de la durabilité, mais aussi parce que depuis plus
de 6 ans, la Fondation Gates finance
un autre projet qui intègre des implants de micropuces implantables par
l’homme. Ce projet, également mené par le MIT, est un implant de micropuce de contrôle des naissances qui permettra aux femmes de contrôler les hormones contraceptives dans leur corps.

Quant à ID2020, pour le concrétiser, Microsoft a formé une alliance avec
quatre autres sociétés, à savoir; Accenture, IDEO, Gavi et la Fondation
Rockefeller. Le projet est soutenu par les Nations Unies et a été
intégré à l’initiative des Nations Unies pour les objectifs de développement durable.

Sommet ID2020 de 2016 à l’ONU.

Il sera intéressant de voir comment Bill
Gates et ID2020 exécuteront tout cela, car de nombreux chrétiens, et
étonnamment un nombre croissant de musulmans chiites, sont très opposés à
l’idée de la micropuce et de toute forme de technologie
d’identification invasive du corps. Aux États-Unis, certains
législateurs et politiciens chrétiens ont même tenté d’interdire toutes les formes de micropuce humaine.

Mais, d’autre part, c’est l’occasion
idéale pour Bill Gates de mener à bien les projets car, à mesure que le
coronavirus continue de se propager et que de plus en plus de personnes
meurent de la pandémie, le grand public devient plus ouvert aux
technologies de résolution de problèmes qui contiendra la propagation du
virus.

La principale raison pour laquelle de
nombreux chrétiens et certains musulmans chiites sont opposés aux
technologies d’identification invasive du corps, même si ces
technologies sont utiles pour prévenir les pandémies, c’est parce qu’ils
croient que ces technologies sont ce que l’on appelle la «marque de Satan» mentionnée dans la Bible et certains Mahdi prophétiques. Dans le livre des révélations dans la Bible, quiconque n’a pas cette «marque» n’est pas autorisé à acheter ou vendre quoi que ce soit.

Source: Bio Hack Info 




Catastrophes naturelles et pollution mentale

[Source : www.spirit-science.fr (merci à l’auteur)]

[Voir aussi : Terre vivante ?]


La Terre se délivre des énergies mentales de lutte, division, concurrence et pouvoir

[Auteur :] Alain Boudet
Dr en Sciences Physiques

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Résumé: Inondations, ouragans, tremblements de terre, éruptions volcaniques, la Terre subit de terribles catastrophes. Sont-elles vraiment des accidents qui surviennent au hasard? Cette hypothèse ne fait que créer ou renforcer la peur en suggérant qu'aucune protection n'est efficace, aucun salut n'est possible. L'hypothèse alternative est que les bouleversements terrestres sont la conséquence logique de causes profondes qui ont été annoncées et explicitées depuis fort longtemps par les peuples de la terre tels que les amérindiens. La cause la plus importante est notre façon de penser en termes d'opposition, concurrence, lutte, conquête et divisions. Dans ce cas, nous pouvons atténuer ou supprimer les phénomènes terrestres et les souffrances humaines consécutives. Il suffit d'adopter un comportement de bienveillance et de compréhension vis-à-vis de la nature et des autres humains en prenant conscience que nous sommes unis. Chacun doit se dégager de ses propres comportements égoïstes, souvent issus de blessures d'enfance, en entreprenant une observation honnête de soi-même.

Contenu de l’article:


La Terre est secouée de violents cataclysmes

Les catastrophes naturelles surviennent de plus en plus fréquemment et sont de plus en plus destructrices. Nous avons été bouleversés par les images terribles que nous ont présentées les chaines de télévision et les journaux, dévoilant les nombreuses victimes et les dégâts matériels considérables: tsunami dans l’océan pacifique (26 décembre 2004), inondations à La Nouvelle Orléans (ouragan Katrina, aout 2005), tremblements de terre au Pakistan (8 octobre 2005) ou à l’Île de Java (2006), tempête en France du 26 décembre 1999, glissements de terrain aux Philippines (17 février 2006), au Mexique, au Vénézuela, etc…

En plus de ces cataclysmes violents qui font la une des journaux, il en est d’autres qui passent inaperçus dans le grand public parce qu’ils sont situés hors des zones d’habitation dense et font beaucoup moins de dégâts: tremblements de terre, inondations, tornades, éruptions volcaniques, etc. Chaque jour, la terre est parcourue de séismes petits ou gros, et balayée par les orages et les vents. Il suffit pour s’en rendre compte de consulter les organismes spécialisés, tels que les Instituts de surveillance ou de recherche (par exemple, pour les séismes, le service universitaire Incorporated Research Institutions for Seismology aux États-Unis ou le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen- EMSC). On y constate que de gros séismes (magnitude > 6) se produisent plusieurs fois par semaine!  L’équilibre géologique et climatique de la Terre est fortement malmené.

Le climat se modifie, et il est reconnu que les saisons ne présentent plus leurs caractéristiques habituelles. On assiste à des records climatiques, trop chaud ou trop froid, abondance de pluie ou sécheresse, violence des vents et présence de tornades là où elles n’existaient pas.

Le nombre d’événements catastrophiques est en augmentation constante

Augmentation du nombre de catastrophes naturelles
Statistiques de la Compagnie Suisse d’assurances Swiss Re (Revue Sigma)

Certains prétendent que cette augmentation n’est qu’illusion, effet de l’information rapide et abondante que nous recevons à notre époque de communication technologique. C’est éviter de regarder en face les données accumulées par les études multiples accomplies par des instituts scientifiques et différents organismes.

Certains d’entre eux ont rassemblé une documentation minutieuse. Ainsi, des compagnies d’assurance qui en subissent les conséquences financières directes; des cabinets d’expertises d’évaluation de risques; des services universitaires et des institutions officielles; des mouvements d’aide aux victimes.

En voici quelques-uns, débusqués sur Internet:
Notre planète info
, où l’on peut aussi bien avoir des explications pédagogiques sur les risques naturels que des données statistiques.
CatNat
, un cabinet d’expertise, affiche l’actualité de ces catastrophes naturelles.

Contraindre la Nature, se résigner, ou l’écouter?

L’homme pensait être capable d’imposer sa volonté et ses désirs à la nature. Par sa technologie, il a crû qu’il pouvait considérer la nature comme un réservoir inerte de matières premières, implanter ses constructions et creuser ses mines selon ses caprices. Il ne s’est pas soucié des conséquences de ses choix sur la nature et l’humanité.

L’homme s’est conduit comme un mari violent qui impose à sa femme tous ses désirs, sans tenir compte qu’elle est un être sensible, qu’elle a besoin d’être écoutée et respectée. Et voici que sa femme, la Nature, lui renvoie sa sensibilité, ses lois, sa force.

Que nous éprouvions de la tristesse devant le spectacle de tant de souffrances, de l’insécurité en nous demandant ce que nous réserve l’avenir, ou indifférence, terreur, inquiétude, ces phénomènes soulèvent un questionnement incontournable: quelle est notre place dans la Nature?

Devant ces forces naturelles gigantesques qui nous dépassent, nous nous sentons petits et faibles. Notre destin est-il d’être perdus tels des fétus de paille dans la tempête, ou ballottés comme des bouchons dans l’océan déchainé? N’avons-nous pas d’autre solution que d’assister passivement à ces destructions? Et de nous résigner aux déconvenues et aux malheurs en croyant que nous n’y pouvons rien?Au-delà de la peur et de la résignation, y a-t-il une autre attitude possible?
OUI ! Mais pour l’envisager, il faut comprendre que les catastrophes n’arrivent pas comme une fatalité implacable. Elles sont liées à la façon dont nous envisageons notre rapport avec la Nature.
Cela nous donne la possibilité d’agir pour construire un monde de paix et d’harmonie avec la Nature. C’est ce que je vais montrer.

Le réchauffement global

Parallèlement à ces excès climatiques, on constate une fonte ultrarapide des calottes glaciaires, et un recul des glaciers. Cela entraine une élévation du niveau de la mer qui risque de submerger des côtes très peuplées dans différents pays.

Tempête en France, 26 décembre 1999, Auvergne
Merci à Michel Vérollet

Cela indique que la Terre subit un réchauffement global, entrainant des modifications dans les cycles écologiques des plantes et des animaux. Cela perturbe la circulation des grands courants marins comme le gulf stream. Or le gulf stream régule les températures des continents, réchauffant la côte européenne. Aussi, un scénario calculé par les scientifiques prévoit que les perturbations des courants dues au réchauffement global entraineront un refroidissement du continent européen.

Le réchauffement global est fréquemment mis sur le compte de l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en gaz carbonique (CO2) et autres gaz à effet de serre, à cause des technologies humaines et du choix de sources d’énergie polluantes. Mais cette hypothèse est très controversée.

En effet, d’autres scientifiques ont montré qu’on assiste au même phénomène de réchauffement dans d’autres planètes du système solaire. Sur la planète Mars, le satellite Odyssey a révélé que la glace se retirait. Le Dr. William Feldman du Laboratoire national de Los Alamos (USA) dit qu’une explication possible est que Mars est en train de sortir d’une période glaciaire. Plusieurs rapports indiquent que le climat du système solaire entier évolue, probablement sous l’influence du soleil et aussi de rayonnements galactiques.

Voir entre autres:
le rapport de l’ONU Report shows UN admitting solar activity may play significant role in global warming;
Sun Blamed for Warming of Earth and Other Worlds;
The Solar System Climate Is Changing, Not Just Earth;
Interplanetary “Day After Tomorrow?”

Si cette hypothèse est vraie, la montée de la teneur en CO2 serait la conséquence du réchauffement, non sa cause. Cela ne signifie pas que nous pouvons rejeter n’importe quoi dans notre atmosphère. Il reste important que nous nous soucions des sources polluantes dues aux activités industrielles humaines et que nous révisions notre mode de vie irrespectueux de la nature. Car, faire du CO2 la seule cause de bouleversements climatiques, c’est détourner l’attention de toutes les pollutions chimiques déversées à doses horrifiantes dans l’atmosphère, dans les rivières, la mer, dans la Terre. C’est ignorer la déforestation massive, qui ignore, voire méprise, les conséquences sur l’humanité.

Or tous ces paramètres ont une influence sur l’équilibre écologique, climatique et électromagnétique de la Terre. Certains analystes soupçonnent que la théorie du réchauffement global arrange surtout ceux qui profitent de la taxe carbone. La taxe carbone n’arrête pas la pollution globale de la planète.

Les manipulations technologiques du climat

Parallèlement aux discours politiques et aux grands rassemblements sur l’urgence de réduire la production de gaz carbonique, le réchauffement global devient le prétexte pour recourir à un autre type de pollution introduit sous la forme de la géo-ingénierie, autrement dit la technologie qui permet de manipuler le climat et le fonctionnement de la Terre.

L’expérimentation et la recherche dans ce domaine ne sont pas nouvelles. Des études déjà anciennes ont été menées par l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère (NOOA). Comme il se doit, les institutions militaires y ont trouvé un intérêt considérable, comme pour ce qui est de toute technique qui permet d’avoir un pouvoir sur l’ennemi, et les études se sont rapidement développées aux États-Unis comme en Union soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elles ont été utilisées par les États-Unis dans la guerre du Vietnam dans des tentatives d’ensemencement des nuages de façon à provoquer des intempéries au-dessus de la piste Ho Chi Minh, afin de rendre impraticables les voies de communication nord-vietnamiennes.

Alors que les gouvernements restent muets sur le sujet de l’utilisation de produits chimiques dans l’atmosphère, des rapports publics (par exemple une étude de l’Institut Carnegie) montrent qu’actuellement, il existe un programme consistant à voiler les rayons du soleil. Le procédé consiste à épandre des trainées nuageuses (appelées chemtrails en anglais) contenant des particules réfléchissantes d’aluminium et de baryum. Pour justifier ce procédé employé sans l’accord des populations, sans même les informer, les autorités scientifiques prennent pour prétexte qu’on n’a plus d’autre choix, au nom du sauvetage de la planète, du moins selon leur façon de considérer ce qu’est un sauvetage. Les experts du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat) affirment que nous sommes impuissants à enrayer le réchauffement climatique, même si nous changeons notre mode de vie. Aussi, selon eux, il est nécessaire d’employer une géo-ingénierie massive de la chimie de l’atmosphère. Tout ceci est conduit de façon très discrète, sans souci de l’impact que de tels produits chimiques peuvent avoir sur la santé des populations, des plantes et des animaux, et sur les équilibres écologiques.

En septembre 2014, Jacques Daidié est parti à la rencontre, en Italie, de Rosario Marciano, militant connu contre la géo-ingénierie et de sa famille. Le présent travail est né de cette rencontre. L’association Ciel voilé remercie Rosario Marciano pour son autorisation de sous-titrage du documentaire italien dont il est le producteur : »Chemtrails : la guerre secrète ». Nous remercions aussi chaleureusement tous ceux qui ont contribué à la traduction : Jacques, Dominique d’Avignon, Marie de Monteux, Sébastien de St Firmin en Valgaudemard et Danielle de Gap.
Documentaire de www.tankerenemy.com
Sous-titré en français par l’association : www.cielvoile.fr

Voir UN: ‘The World Won’t Cool Without Chemtrails’ (No Matter What) par Melissa Melton, 26-09-2013, traduction française geopolintel; Les chemtrails qu’est-ce que c’est?; Épandage de produits chimiques dans l’atmosphère: on vous trompe, on vous ment; Le projet de la CIA pour contrôler le climat, Le nouvel Observateur, 18-07-2013; Geoengineering Climate: Technical Evaluation and Discussion of Impacts)

ciel empli de chemtrails Le réseau d'antennes HAARP en Alaska Fonctionnement de HAARP
Ciel empli de trainées chimiques
Merci à Chemtrail France
Le réseau d’antennes HAARP en Alaska
Merci à Justin Ames, The Velvet Rocket
© 2007 Thomson Higher Education
Merci à Maxime Pour,  Études géostratégiques

Il est un autre procédé de la géo-ingénierie encore plus puissant et d’un niveau technique plus avancé que l’épandage de substances chimiques, c’est l’utilisation d’ondes électromagnétiques. Le programme HAARP, conduit par l’armée de l’air et de la marine des États-Unis et par l’Institut de géophysique de l’université d’Alaska, est l’un des éléments les plus ambitieux de cette quête de contrôle.

Comme l’indique le nom HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project), il utilise des rayonnements de haute fréquence. Ceux-ci sont envoyés dans l’ionosphère par un champ d’antennes installées à Gakona en Alaska. Il existe d’autres ensembles d’antennes plus petits installés à Arecibo dans l’ile de Porto Rico, à Fairbanks en Alaska, à Tromso en Norvège, à Moscou, Nizhny Novgorod et Apatity en Russie, à Kharkov en Ukraine et à Dushanbe en Tadjikistan et probablement ailleurs, y compris sur l’Antarctique.

Les rayonnements émis modifient les conditions électriques de l’ionosphère sur une zone localisée qui devient un miroir ou une lentille sur laquelle d’autres ondes de télécommunication sont envoyées et rebondissent vers une cible choisie située pratiquement n’importe où sur la planète.

Cette technologie est présentée comme permettant d’améliorer la communication avec les sous-marins. Mais elle peut aussi être utilisée pour des applications militaires et comme arme. Elle a la capacité d’un radar de pénétration de sol à longue portée pour découvrir des installations souterraines. Elle peut à volonté perturber ou bloquer les communications électroniques d’un pays. Enfin, elle permet de manipuler le climat à un endroit choisi et de désorganiser les équilibres écologiques et les systèmes agricoles. C’est donc un système puissant et invisible.

En modifiant les conditions électriques de la haute atmosphère, les ingénieurs jouent aux apprentis sorciers car ils ne se soucient absolument pas des conséquences graves que cela peut avoir sur le climat mondial et sur l’écosystème. C’est pourquoi la Commission européenne des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense s’en est inquiétée (rapport A4-0005/99 en date du 14 janvier 1999). Mais sans doute a-t-elle eu affaire à des intérêts puissants?

Sources:
HAARP – Un système d’armement modifiant le climat, Maldoror, Agoravox, 28-01-2010;
HAARP, un programme américain de guerre climatique?, Maxime Pour, Études Géostratégiques, 04-01-2013;
Our climate, Dead or alive, R.A. Miller et I. Miller, 2003;
The Ultimate Weapon of Mass Destruction: “Owning the Weather” for Military Use, Prof Michel Chossudovsky;
HAARP Project, portail d’articles en anglais et en espagnol

I-TELE, 02-10-2008: HAARP, Arme Climatique

Les bouleversements terrestres ont un sens

Les bouleversements terrestres ont été annoncés depuis fort longtemps dans les traditions des peuples indigènes. Par d’anciennes prophéties transmises de génération en génération, les amérindiens avaient été prévenus de leur propre extermination par les hommes blancs et des troubles terrestres qui s’ensuivraient (voir articles sur les prophéties des Hopis et les prophéties ojibwés des 7 feux). Ces prophéties sont réaffirmées et renouvelées par des sages et visionnaires contemporains qui lancent des appels et des avertissements (voir l’appel d’Arvol Looking Horse dans ce site).

Dans son ouvrage L’envol du Phényx (1985), Mary Summer Rain raconte l’enseignement que lui a transmis une vieille guérisseuse amérindienne Chippewa aveugle nommée Sans-Yeux (No-Eyes), dans le Colorado (USA), dans les années 70-80. Elle expose ses visions de la planète dans le futur. « Mère-Terre souffrir beaucoup »:

  • Cataclysmes écologiques: Tremblements de Terre, éruptions volcaniques, réveil de volcans éteints. Inondations. Accroissement des dégâts dus aux ouragans, orages d’été avec grêle et éclairs violents, brusques coups de vent.
  • Catastrophes dues aux activités humaines: Accidents d’avions. Déraillements de trains. Apparition d’épidémies. Explosions catastrophiques de gaz. Accidents nucléaires.
  • Événements sociaux: Effondrement économique, agitation sociale, faillites, grèves, relocalisations, accroissement du chômage, fiscalité trop lourde, augmentation de la criminalité financière. Augmentation du terrorisme.
  • Phénomènes surnaturels: Accroissement du nombre d’observations d’OVNI.

Il est important de noter que les visions de No-Eyes ne sont pas limitées aux changements climatiques. Les éruptions volcaniques et les tremblements de terre y figurent en bonne place, ainsi que des troubles sociaux et techniques. On reste ébahi par la justesse de ces prévisions qui ont reçu et reçoivent actuellement une confirmation par les faits.

Que ces événements puissent avoir été « pré-vus » ou « pré-dits », voilà qui porte à réfléchir. Dans ce cas, on ne peut plus parler de leur caractère aléatoire. Selon les messages des peuples de la Terre, les bouleversements ne surviennent pas par accident, dont les humains en seraient de pauvres victimes. Ils ont un sens qui met en cause la responsabilité de l’homme.

D’où les interrogations auxquelles je vais tenter d’apporter des éléments de réponse:

  • Quelles sont les véritables causes des bouleversements terrestres?
  • Quelle est notre part de responsabilité?
  • Quelle attitude avoir pour influer sur ces événements dans un sens favorable?

Les catastrophes naturelles, un processus d’élimination des pollutions

L’essentiel des messages de No-Eyes, des Hopis ou des Ojibwés n’est pas de prédire un futur, il est d’avertir et de mettre en garde. Les messages veulent nous faire comprendre que ces manifestations terrestres constituent des signes émis par la Terre c’est-à-dire, comme l’indique l’étymologie du terme, qu’elles portent une signification. C’est un langage. No-Eyes nous invite à l’écouter, à en comprendre le sens et à suivre ses indications en changeant nos comportements.

Le mari est invité à écouter sa femme et à s’occuper de son bien-être. Nous sommes invités à faire de même avec la Nature.

Par ses bouleversements climatiques et géophysiques, la Terre nous signifie qu’elle ne peut plus endurer de telles souffrances et qu’elle a entamé un processus de purification. La Terre se délivre de ses pollutions.

La femme bafouée veut retrouver sa dignité et sa grandeur.

On peut comparer ce processus à celui de la maladie d’une personne humaine. La maladie n’est pas due à l’attaque aléatoire d’un virus. Un tel concept ne fait que nous considérer comme les pauvres victimes d’une nature cruelle qui frappe aveuglément, tout comme les catastrophes naturelles. En réalité, la maladie s’installe sur un terrain affaibli par des toxines et un mode de vie erroné (alimentation, rythme de vie, façon de penser et d’envisager sa place dans la société). La fièvre d’une personne, par exemple, a pour fonction d’éliminer ses toxines, de restructurer certains tissus et de rétablir l’intégrité corporelle (voir l’article Santé naturelle). De la même façon, la Terre fait sa fièvre pour éliminer ce qui l’empêche d’être pleinement saine. Elle s’ébroue pour se débarrasser des corps étrangers qui ont été enfoncés en elle comme des poignards, ou inoculés comme des poisons, sans aucun égard pour elle. Elle veut retrouver son intégrité. Bien entendu la Terre n’agit pas à la façon d’une volonté humaine, mais selon une loi organique et cosmique.

Pour No-Eyes et les sages des peuples indigènes, la Terre n’en peut plus de subir des violences (viols) et des profanations. Elle est saignée avec mépris afin d’extraire à outrance pétrole, minéraux, substances radioactives, et autres matières pour le profit de quelques grandes compagnies. Des toxines dangereuses sont déversées en permanence dans l’environnement, dans l’atmosphère, l’eau et le sol. Ces exactions s’accompagnent de maltraitance vis-à-vis des plantes, des animaux, et aussi des humains, y compris les ouvriers des usines polluantes et les populations locales.

Les réactions de la nature se produisent régulièrement, mais elles ont pris une intensité particulière à notre époque, parce que nous sommes allés aussi loin qu’il était possible dans notre pouvoir de destruction. Aller encore plus loin serait anéantir toute vie sur terre.

Est-il encore temps de réorienter notre destin? Oui, nous pouvons agir et influer sur lui, comme je le développe plus bas.

Mais pour les organismes des États qui refusent d’envisager un dialogue profond et respectueux avec la Terre, l’éventualité qu’il est trop tard pour sauver la Terre est sérieusement envisagée. Aussi, dans leurs programmes spatiaux, ils étudient des possibilités d’évacuation d’une partie de l’humanité (sélectionnée par eux!) sur la planète Mars. Comme celle-ci est actuellement impropre à la vie, des scientifiques sont engagés pour étudier comment la transformer pour créer des conditions identiques à la vie sur terre (ce qu’ils appellent la terraformation). Bien entendu, cela nécessitera des interventions gigantesques, tels que faire fondre les calottes glaciaires polaires (par des explosions nucléaires!!)pour créer une atmosphère. Quelle absurdité et quelle folie!!! Nous pouvons nous interroger sur la personnalité profonde de ceux qui mènent le monde.

Les changements rapides du magnétisme terrestre

Parmi les signes géologiques de changement, les scientifiques ont constaté que le magnétisme terrestre était en train de chuter. Les valeurs de ce champ ont été collectées par plusieurs satellites dès la fin des années 1960 (par exemple POGO), mais surtout après 1980 (par exemple Magsat, Oersted). Auparavant, il y a eu des relevés maritimes et des mesures d’observatoires sur terre à partir de 1835.

Si le taux actuel de décroissance persistait, les scientifiques disent le champ serait nul dans 2000 ans environ, mais d’autres disent 200 ans. En fait il est difficile de prévoir si cette tendance va continuer ou s’inverser. Mais comme elle peut aussi bien s’accentuer, cela suscite des interrogations profondes sur ses conséquences, surtout si on place ce phénomène dans le contexte des autres signes de changement, liés à des changements importants de conscience.

De plus d’autres données provenant de sources archéologiques montrent qu’on peut faire remonter la décroissance du champ magnétique à des temps plus anciens. C’est ce que nous révèlent les argiles utilisées dans les poteries. Elles contiennent des minéraux magnétiques sensibles au champ. Lors de leur refroidissement à la sortie du four, ces argiles conservent l’empreinte du champ et cette empreinte peut être mesurée (une science appelée archéomagnétisme). Les résultats montrent que le champ magnétique terrestre a décliné de 50% environ depuis 4000 ans.

décroissance du champ magnétique
Décroissance du champ magnétique terrestre
Source: Commission géologique du Canada
carte du magnétisme terrestre

Répartition de l’intensité et des directions
du champ magnétique terrestre en l’an 2000
selon G. Glatzmaier et P. Olson
© Extrait de Scientific American 2005

Les mesures satellitaires fournissent également la répartition cartographique des valeurs et de la direction du champ. Globalement, le champ est polarisé, c’est-à-dire qu’il pointe vers l’intérieur de la Terre au pôle nord et vers l’extérieur au pôle sud. Mais ce n’est là qu’une vision très simplifiée.

En effet, si on représente sur une carte les zones de champ de direction intérieure (nord) par une couleur (bleue), et par une autre (rouge) les champs de direction extérieure (sud), on s’aperçoit que des zones de polarisation nord sont incluses dans les zones de polarisation sud; mais encore, qu il y a eu une évolution très nette de ces inclusions entre 1980 et 2000. Les taches nord sont de plus en plus larges dans la zone sud. Cela donne l’impression que le pôle sud tend à devenir un pôle nord. De même le pôle nord a tendance à devenir un pôle sud; autrement dit il semble se produire une inversion des pôles.

Cette interprétation est renforcée par le fait que des inversions de pôles magnétiques se sont produites plusieurs fois par le passé. Il est possible de lire l’histoire du champ magnétique car elle est enregistrée dans les laves. Les laves contiennent du basalte qui est une roche faiblement magnétique. Elle sort liquide du volcan. Au moment du refroidissement, en-dessous d’une certaine température, les particules magnétiques s’orientent dans le sens du champ magnétique existant localement à ce moment. En se solidifiant, la lave garde la trace de l’orientation du champ. Le résultat des mesures sur des millions d’années est que le champ s’est inversé souvent, sans régularité visible, avec une moyenne d’environ 250’000 ans. La dernière inversion a eu lieu il y a 780’000 ans.

Certains pensent que ces changements rapides du magnétisme terrestre font partie des manifestations qui accompagnent la transition vers un monde débarrassé de ses pollutions. Cette transition est en marche et les signes annoncés par No-Eyes sont bien présents.

Sources: Probing the geodynamo, G. Glatzmaier et P. Olson, Scientific American, 2005, 50; Des recherches complémentaires ont été conduites par Gauthier Hulot et l’équipe de géomagnétisme de l’Institut de Physique du Globe de Paris

La purification précède l’arrivée d’un monde de PAIX

La Terre est en transition, oui, mais vers quoi? Puisque les bouleversements terrestres sont destinés à évacuer les pollutions, nous allons vers un monde débarrassé de TOUTES les pollutions. La Terre progresse dans cette direction, indépendamment de l’action et de l’attitude des humains, que ce soit avec eux ou malgré eux. La transition se fera avec ou sans l’humanité, ou avec une partie seulement, en fonction des choix de vie et de pensée de chacun.

No-Eyes dit que ce monde sera l’Âge de la Paix et il verra la renaissance de l’Arbre Sacré dans la grand cercle des Nations. Elle dit que cela s’accompagnera d’innovations dans les types de constructions, dans l’usage d’énergies non polluantes. Que ce sera un monde où toutes les formes de vie seront respectées, où régneront l’égalité sociale et l’harmonie avec la nature. L’humanité profitera des nouvelles conditions terrestres pour bâtir sa vie sur de nouvelles bases.

Beaucoup déjà inventent de nouvelles formes d’interactions, de solidarité, d’habitat, de soins de santé, d’économie, de pratiques alimentaires ou énergétiques, même sans avoir connaissance de ces prophéties, ou sans y accorder d’attention particulière (voir parmi bien d’autres les réseaux français et internationaux suivants: Terre et Humanisme, banque NEF, Finances solidaires, Villes en transition, Monnaies locales, Économie solidaire, Agriculture paysanne, Jardins partagés, etc.). Le monde solidaire est déjà dans l’air du temps. Quant au monde de paix, il est en germe, mais il demande un plongeon plus important dans le tréfonds de nos âmes.

La transition vers un monde de paix, annoncée par les amérindiens, est évoquée dans de nombreuses autres traditions sur la planète. L’islam est lui-aussi dépositaire de prophéties (Voir le livre de Jean Ezechiel, Les prophéties de l’Islam). La philosophie védique parle de différentes périodes par lesquelles est passée la Terre, et nous sommes à la fin de l’ère du Kali-Yuga, une ère plutôt sombre à laquelle succédera une ère de lumière.

L’avènement d’un monde de lumière est annoncé dans la Bible lorsqu’elle parle de l’Apocalypse. Ce mot Apocalypse a aujourd’hui  pris le sens de cataclysmes, survenant comme une punition et provoquant la fin du monde. Mais c’est déformer vers un sentiment peur le beau message original de ces révélations, qui nous parle en réalité de la fin d’un monde, le monde corrompu et violent qui est le nôtre. Le sens exact d’Apocalypse est Révélation. Ce qui est révélé est la réalité profonde et multidimensionnelle de qui nous sommes, de ce qu’est l’univers, comment nous sommes reliés à lui. Des éléments de réponse sont exposés dans d’autres articles de ce site:
Les corps subtils et les chakras;
Des diagrammes dans les champs;
Spiritualité et développement personnel;
Le sens de la vie;
L’origine de la Vie;
etc.

Sommes-nous le fleuron de l’évolution?

Le monde de paix ne pourra s’établir que si les actes de destruction et d’agression de l’Homme envers la Terre cessent. Or ces actes sont la manifestation extériorisée de notre façon de penser. Les faire cesser implique que nous devons changer notre conscience et notre rapport à la Terre. Actuellement, nous nous comportons globalement comme si la Terre ne mérite pas d’être prise en considération. Nous n’envisageons pas d’avoir un dialogue avec elle et d’établir une synergie. Nous pensons que nous pouvons agir pour notre intérêt personnel sans se soucier d’elle. 

Cette façon d’être s’infiltre de façon courante et anodine dans tous les supports de notre culture, les médias, l’enseignement que l’on délivre aux enfants. Voici à titre d’illustration ce qu’on relève dans un livre sur la danse (1986): « L’homme a adoré la nature tant qu’il s’est senti écrasé par sa puissance, et a cessé de le faire quand sa technologie s’est montrée capable de la dominer. Pour influencer l’univers, l’homme a d’abord dû en prendre possession. »

Les archéologues, ethnologues et historiens appuient cette vision en la justifiant par la théorie de l’évolution. Dans leurs écrits et productions médiatiques, ils sous-entendent systématiquement que nous en sommes le produit le plus élaboré, le résultat d’une progression qui a débuté à l’âge de pierre. Selon la théorie de la sélection darwinienne, ce sont les plus malins qui ont réussi à survivre et à se développer, grâce à leurs savoir-faire et à leurs inventions techniques. Nous sommes donc ceux qui ont la connaissance scientifique et la technologie les plus évoluées. Nous sommes ceux qui savent!

Selon cette conviction, les anciens qui vivaient à l’âge de pierre étaient des êtres rustres et ignorants qui avaient peur de la nature. De celle-ci, ils avaient une représentation imaginaire, magique et illusoire car ils n’en comprenaient pas la réalité scientifique. À l’opposé, nous, grâce à notre connaissance de la matière, des atomes, des cellules, de la génétique, nous savons ce qu’est cette réalité. Nous avons compris que la peur de la nature était sans fondement, puisqu’il n’y a pas de magie. Nous? Tout au moins nos scientifiques, à qui nous pouvons nous en remettre pour ce qui concerne la compréhension de l’univers et de l’homme et pour faire les choix de société qui en découlent.

Bâtiments écroulés à Muzaffarabad, capitale du Pakistan,
à la suite du séisme du 8/10/2005
Source: Earth Quake in Pakistan

Tout naturellement, les journalistes et cinéastes relayent ces idées conventionnelles et stéréotypées, parce qu’ils en sont imprégnés. La façon dont tous les membres d’une communauté (scientifique, religieuse, médiatique) adoptent la même façon de penser est ahurissante; ils suivent les mêmes paradigmes, sans les expliciter, même si ces paradigmes recèlent des contradictions internes importantes, parce que pour eux tout cela va de soi.

La conformation des esprits est un obstacle important pour envisager un monde de paix. La paix ne peut être établie que sur la base de l’écoute approfondie des autres sans jugement préalable, donc sans idée préconçue.

Se considérer comme le fleuron de la création est le contraire de l’écoute. Cela a conduit à imposer nos conceptions et notre mode de vie aux peuples indigènes qu’on a appelés peuples primitifs sans nous soucier de ce qu’ils pensaient et ressentaient. Les missionnaires avaient pour but de leur inculquer la « vraie » connaissance, avec notre morale, notre conception du bien et du mal. Dans l’ouvrage La leçon indienne, les secrets d’un homme médecine, l’amérindien Wallace Black Elk interviewé par Paco Rabanne, raconte comment les amérindiens ont été forcés d’abandonner leur culture, leurs rites, leurs connaissances jusqu’à en avoir honte, ou être emprisonnés s’ils les pratiquaient, alors qu’en réalité ils avaient une connaissance plus profonde et plus vaste de l’éducation, du développement personnel et de la santé.

D’ailleurs, les connaissances occidentales plus récentes sur le développement humain et la psychologie rejoignent ces sagesses anciennes. Certes, notre attitude envers les peuples dits primitifs a évolué et nous les considérons comme des personnes à part entière aussi intelligentes et talentueuses que les autres. Il n’en reste pas moins que sous couvert de programme d’aide humanitaire et avec les intentions les plus généreuses, on cherche souvent encore à leur transmettre tous les « bénéfices » de NOS conceptions.

À cause de notre esprit prétentieux et arrogant, nous sommes incapables d’imaginer que des êtres aient pu être plus intelligents que nous et disposer d’une technologie que nous ne connaissons pas encore. Si des énigmes se posent, telles que la construction et la fonction des Pyramides d’Égypte, les monuments mégalithiques de Stonehenge, ou la découverte du Disque de Nébra, alors les solutions sont envisagées seulement dans le cadre strict de la pensée du « nous sommes les plus évolués », en attribuant aux habitants les outils et les connaissances qu’on suppose être de l’âge de pierre. Heureusement, de plus en plus d’archéologues en viennent à des conclusions qui montrent que ces hommes d’autrefois étaient bien plus évolués qu’on ne le supposait. Les trouvailles d’objets archéologiques, la construction des sites sacrés et leur implantation en réseau organisé supposent qu’ils détenaient des connaissances cosmologiques, mathématiques et techniques poussées (voir Alignements de sites sacrés).

Il est remarquable que ce sont les peuples qui ont été appelés primitifs qui nous ré-apprennent à dialoguer avec la Nature et la Terre, et peu à peu dévoilent leurs savoirs subtils.

La plus grande pollution est l’agressivité entre les hommes

Lorsque les amérindiens disent que la Terre se délivre des pollutions accumulées, ils précisent que les pollutions chimiques sont un fléau majeur, mais qu’il en est un plus grand encore. C’est la pollution mentale: notre esprit de division, nos pensées conformistes et arrogantes, nos émotions négatives. Les émotions négatives apparaissent dans la façon agressive dont nous nous comportons les uns vis-à-vis des autres, avec conflits, luttes, ressentiments, agressions et vengeance.

Dans tous les domaines, à tous les niveaux, cet esprit agressif se manifeste, des luttes entre nations aux conflits familiaux. Il n’y a qu’une différence de degré entre les guerres des peuples et des ethnies, les conflits nationaux ou locaux pour posséder un territoire ou la gloire, les jalousies et ressentiments au sein d’une famille ou avec les collègues, et le désir impérieux d’anéantir les concurrents économiques, ou le parti politique adverse. Dans tous les cas, le ressort est le même.

Le moteur de ce comportement agressif est de déposséder l’autre pour posséder soi-même. La vie sociale contemporaine est fondée sur ce postulat: si l’autre gagne, moi je perds. Si je perds, je ne peux pas vivre. La seule façon de vivre (de survivre) est de mener en permanence une lutte fratricide. Si l’autre perd, je gagne. Pourquoi notre apprentissage n’est-il pas orienté sur la mise en commun de nos richesses, nos idées, notre créativité? Pourquoi faut-il que deux candidats à la fonction de maire, talentueux et complémentaires, emploient-ils leur temps, leur énergie et leur argent (celui de leurs supporteurs!) à se battre farouchement et médiatiquement l’un contre l’autre au lieu de s’associer, tout cela uniquement parce qu’ils sont inscrits dans un parti différent? Je trouve cette situation très symbolique de la folie des hommes.

L’anxiété fondamentale de perdre est dévastatrice. Elle repose sur la croyance sans fondement que nous sommes séparés les uns des autres, séparés de la nature. Nous croyons que détruire l’autre n’aura pas de conséquence négative pour soi. L’enseignement scolaire français contribue à implanter cette croyance, car il met en avant l’apprentissage de la compétition et de la lutte, la valorisation des meilleurs (voir dans ce site le dossier Éducation).

Or il existe un lien direct entre notre façon de penser et l’équilibre énergétique et la santé de la terre. Notre pensée agit comme une énergie électrique qui est accumulée dans des sortes de réservoirs. Ces réservoirs de charges énergétiques (égrégores) influencent l’état de la terre (voir en annexe 3 une hypothèse scientifique d’explication). A titre d’exemple, il a été démontré que des pensées/émotions cumulées de toute une communauté sont très puissantes et sont capables d’influencer les calculs d’ordinateurs dédiés à cette détection (voir le programme de conscience globale dans Ma vie, miroir de mes pensées). Aussi, si nos pensées dominantes sont constituées de sentiments négatifs et d’idées de guerre, et que ces énergies négatives se sont accumulées pendant des générations, ces égrégores sont devenus de véritables poisons, poisons pour l’humanité, poisons pour la terre.

Si nous comprenons ce lien, la parade est évidente: changer notre façon de penser et de vivre. Prendre conscience que nous sommes tous reliés et unis, tous les êtres humains, les autres êtres vivants et la terre. C’est ce que savent et affirment depuis toujours les traditions des peuples de la terre. Ils se sont toujours sentis en union avec la nature, ils savent l’écouter, la respecter, la comprendre.

En définitive et sans que nous le choisissions consciemment, les catastrophes nous obligent à adopter cette attitude de solidarité. De merveilleux élans de générosité sont nés spontanément du plus profond de nous pour venir en aide aux victimes. A ce moment-là, beaucoup ont oublié leurs intérêts particuliers, et sont passés au-delà des différences de culture, de races et de conventions. Nous nous sommes rendus compte que nous sommes l’équipage communautaire d’un même bateau, que notre destin est lié. Peut-être vaudrait-il mieux évoluer en pleine conscience, par un choix de vie, au lieu d’y être acculés par des destructions et des souffrances!

Le mari violent s’est d’abord prostré un moment en se rendant compte de son impuissance. Puis le couple a réalisé que leurs sorts étaient liés. Dorénavant, ils s’écoutent mutuellement et se respectent. Ils entament ensemble la danse de la vie.

Amener la paix dans la nature et l’humanité

Quelle attitude sage pouvons-nous adopter face aux cataclysmes et aux changements planétaires?

Si l’hypothèse du lien entre nos pensées et les cataclysmes est vraie, alors nous détenons la responsabilité de notre destin (voir un développement de cette idée en annexe 2). Si nous avons compris que les manifestations planétaires sont liées à notre façon d’être, alors, nous avons la solution pour éviter les catastrophes: penser et être autrement. L’ère de paix annoncée par les sages amérindiens se définit par le fait que les humains auront cessé de se quereller et de s’agresser.

La technologie respectueuse du vivant

Beaucoup de trouvailles ont été faites pour produire de l’énergie, pour nourrir l’humanité, en respectant la Terre et en favorisant le vivant. Malheureusement, la plupart sont restées secrètes ou ont été enterrées par des achats de brevets et des clauses de confidentialité.

Par exemple, les sources alternatives d’énergies propres qui nous sont présentées concernent les énergies solaires ou éoliennes. Il est rare que soit mentionnée l’énergie « libre », c’est-à-dire puisée dans l’environnement sans besoin de se brancher à un réseau national. Or depuis les découvertes de Tesla au début du 20e siècle, on connait l’existence et on sait exploiter des sources d’énergie et des moteurs basés sur le magnétisme et l’électricité terrestres (pour détails voir le site Quanthomme). Pourquoi de telles solutions bienfaisantes sont-elles détournées, confisquées? Pourquoi ne met-on pas à disposition de l’humanité ce qui est vital pour elle? Il est temps de diffuser ces vérités.

Solidarité et respect pour la vie et pour les autres

Changer sa conscience, c’est d’abord apprendre à écouter. D’abord écouter la nature.

Ressentons comment elle souffre, et inversement comment elle répond à notre bienveillance. Respectons le sol, l’eau, l’atmosphère, les animaux et les plantes. Communiquons avec la nature comme avec une amie. Elle est comme une mère et aussi comme un enfant qui a besoin de soins. Traditionnellement, les amérindiens et autres peuples de la Terre qui ont besoin de couper un arbre lui demandent la permission. S’ils veulent construire un bâtiment, ils demandent à la terre où ils peuvent le faire sans dommage pour elle et pour le plus grand bien de tous. Si elle ne veut pas, ils ne le construisent pas.

Les blancs se gaussent et jugent cela naïf. Ils s’imaginent qu’ils en savent plus par leur science. C’est seulement là leur croyance mue par leur orgueil et leur malaise. Leur science est coupée du cœur, coupée des forces de la nature. Leur orgueil n’est en fait que la manifestation de leur incompréhension. C’est ce type de pensée qui introduit des divisions entre humains. Si inversement nous faisons preuve d’humilité et que nous interrogeons les amérindiens ou d’autres gardiens de la Terre, ils nous apprennent à porter attention aux multiples signes par lesquels répond la Terre, par exemple des signes physiques dans la nature, dans notre corps, ou dans nos rêves. L’expérience leur a montré que si on ignore ces signes, la terre réagit.

Cultivons des pensées d’humilité et de respect. Agir avec des pensées de compréhension et de bienveillance dans notre quotidien, c’est contribuer au nettoyage de la terre et de la conscience collective de l’humanité.

Écoutons et respectons également les autres humains. Prenons conscience que nous sommes tous et toutes les cellules d’un même corps. Nous avons trop tendance à nous critiquer et à nous juger. Aidons à construire un monde sans guerre, sans lutte territoriale ou économique. Mettons en place la coopération, le partage, la générosité.

L’école de l’écoute de soi

Être dans la générosité, l’humilité et l’harmonie, il est facile de le concevoir et d’en faire des discours éloquents, mais souvent difficile à mettre en pratique. Cela semble seulement possible avec les gens que nous apprécions et qui partagent nos idées, mais beaucoup plus difficile avec ceux qui nous nuisent. Comment pouvons-nous nous détacher de nos comportements de critique, de nos idées de lutte pour la vie? Ce genre de croyance est profondément ancré en nous, et il n’est pas facile d’élargir notre vision. Notre comportement extérieur correspond à notre état intérieur. Le non-respect de la Terre et des autres correspond au non-respect de soi-même.

Le moyen d’élever notre conscience est de réfléchir aux causes profondes personnelles de notre comportement égoïste et agressif et d’examiner quels en sont les déclencheurs. On va mettre au jour des appréhensions et des craintes: peur de ne pas être considéré, d’être laissé pour compte, d’être indigne, de ne pas obtenir de reconnaissance, de manquer d’attention, de ne plus compter pour quelqu’un. Peur de manquer d’argent, d’espace. Donc peur de manquer, sous des formes diverses. Il y a aussi la peur d’être détruit, manipulé, violenté ou violé. Dans les conflits et les guerres, que ce soit entre nations ou entre personnes proches, l’agresseur cherche à conquérir ou soumettre l’autre par crainte que ses besoins profonds ne soient pas satisfaits. Les peurs et les luttes sont fondamentalement issues de la notion erronées de séparation et d’isolement.

Les peurs sont fondées sur des incompréhensions et des croyances qui ont été élaborées au cours de la vie, essentiellement dans l’enfance. Il est donc essentiel de d’en libérer. Est-ce possible? Oui, en premier lieu par une prise de conscience, autrement dit par l’observation de soi-même, au cours de laquelle on constate que ces peurs sont à l’œuvre. Cette observation sera honnête et sans concession, mais bienveillante. (voir L’enfant intérieur et le langage des émotions)

C’est un vrai travail sur soi qui peut se faire seul ou accompagné: faire connaissance avec soi, avec ses ressorts psychologiques profonds, son enfant intérieur; guérir ses blessures, reconnaitre sa propre valeur et sa richesse intérieure.

Nous découvrons que le monde que nous vivons au quotidien est le reflet de ce que nous sommes (voir Ma vie, miroir de mes pensées et émotions). Les autres personnes reflètent des parties de nous-mêmes. Être coupé de la nature, de l’abondance, de la beauté, de la sagesse, de l’amour, vient d’une coupure en soi et avec soi. Il est certaines parties de nous que nous rejetons et ne voulons pas voir. Il est bénéfique de prendre conscience de nos conflits intérieurs, de notre cloisonnement intérieur et faire la paix à l’intérieur de soi.

Faire la paix dans le monde, faire la paix avec la nature, c’est d’abord faire la paix en soi. S’unifier aux autres et à la terre, c’est d’abord s’unifier à soi-même.

Ne cédez pas à la peur, restez centrés

Le spectacle des cataclysmes peut soulever en nous la peur d’en être victimes et un sentiment d’injustice et de révolte contre tant de souffrances et de détresse. Il est conseillé de ne pas se laisser emporter par ces émotions, de les observer et de rester centré. On peut agir pour les victimes avec sérénité et bienveillance.

C’est apprendre à être dans ce qu’on appelle le détachement ou le lâcher-prise. Être détaché, ce n’est pas être indifférent ou insensible. Ce n’est pas non plus se débarrasser de ses biens et de ce qui fait la douceur de notre vie. C’est seulement accepter que la vie ne se déroule pas selon notre volonté et qu’elle a sa logique propre. Dans son développement ultime, le lâcher-prise, c’est accepter de se séparer de ce qui fait notre confort, notre identité et notre sécurité (biens, parents, pays, etc), si la situation l’exige. Cela revient à agir pleinement dans le moment présent, certes avec des intentions et des envies pour le futur, mais en étant prêt à les abandonner au besoin. J’agis dans la justesse pour aujourd’hui. Je vis dans le moment présent en faisant ma part de ce jour.

Il s’ensuit que je ne considère pas les prophéties comme une vérité absolue, mais seulement comme un moyen de réflexion et de mise en garde. Elles représentent une idée du futur, mais l’essentiel est ma propre perception du présent (voir ci-dessous, annexe 1). Que savons-nous du futur? Même les prophéties ne peuvent pas le préciser, car nous sommes les artisans de notre futur. Nous l’inventons et nous l’écrivons de jour en jour.

Sommes-nous prêts à transformer nos propres sentiments de manque, de dépendance et nos ressentiments? Sommes-nous prêts à inventer notre monde le plus merveilleux possible, fait de beauté, d’harmonie, de solidarité, d’abondance, de compréhension, de grandeur, de créativité, d’humilité? Sommes-nous prêts à lâcher prise et à recueillir le bien-être et la joie?

La femme qui se sent aimée et respectée s’abandonne et s’ouvre totalement à son compagnon. Du plus profond d’elle-même, elle laisse exhaler des parfums insoupçonnés. Que nous offrira la Terre quand nous saurons l’aimer?


Une preuve irréfutable du réchauffement climatique
Merci à Histoire du costume




ANNEXE 1: Quelle confiance accorder aux prophéties?

Il est de bon ton de rigoler des prophéties. Ce ne serait que superstitions issues de cerveaux primitifs qui ont besoin de se rassurer en s’inventant des histoires. Et de citer le nombre de fois où des événements annoncés par des prophéties n’ont pas été réalisés. N’est-ce pas juger un peu vite? À propos, quelle est la pensée qui se trouve derrière ce jugement? À nouveau l’idée de supériorité et de division entre personnes. Mais également une certaine représentation tout à fait erronée de ce que serait une prophétie: un programme solidement établi et immuable qui se déroulerait de façon précise. Autrement dit on juge ceux qui prophétisent en leur attribuant nos propres modèles de pensée. C’est éviter de les interroger pour examiner comment ça fonctionne et les comprendre. Je vous invite à le faire. Alors vous découvrirez peut-être ceci:

Un médium reçoit des informations sous des formes très variées (images, sons, idées, sensations physiques, etc.), données qui sont liées au moment où il les perçoit. Ce sont des informations du présent. Le futur en est le déploiement si rien ne change dans le comportement et dans la façon d’être des personnes. Car il est sans cesse répété ceci: vous avez le libre arbitre, vous avez le choix de ce que vous êtes, vous êtes libres, vous êtes maitres de votre destin.

La description des événements du futur est comparable à la description du projet de construction d’un architecte. Il a un plan de réalisation, il sait ce qu’il veut construire. Il a imaginé un calendrier d’après les données qu’il détient (nombre d’ouvriers, machines employées, etc.). Or le calendrier, comme le projet lui-même, vont peut-être subir des modifications. Si les ouvriers font grève, s’ils travaillent plus vite que prévu, si de nouveaux renforts se présentent, si le terrain révèle des difficultés inattendues. Mais aussi, si la réalisation de la construction fait naitre des idées encore plus formidables. On avait prévu telle pièce, or sur le terrain, il se révèle qu’avec la lumière et l’espace, il serait mieux d’en ajouter une autre, etc. Il se peut que des solutions nouvelles émergent, donnant une vision renouvelée du projet pour le rendre encore plus magnifique, avec des buts qui n’étaient pas envisagés au départ. Voilà pourquoi les visions prophétiques peuvent changer.

Toutefois, certains rendez-vous sont prévus et incontournables. Il est nécessaire qu’ils aient lieu pour faire le point, à la manière des réunions de chantier. Encore y a-t-il toujours une possibilité de modifier la date. Ainsi, le calendrier Maya laisse supposer que l’essentiel des purifications ont eu lieu avant 2013. Il semble que c’est de leur enclenchement qui a eu lieu dans cette période, et qu’elles se poursuivent rapidement, afin de laisser place à une nouvelle ère où tout sera à construire.

ANNEXE 2: Choisir entre destruction planétaire ou éveil spirituel

Nous avons le choix: rester dans la violence et la prostration ou être dans l’écoute de soi et des autres. C’est ce que disait l’instructeur de M.L. Young dans les entretiens qu’elle rapporte dans son livre A journey to the stars.

Le monde en tant que communauté peut demeurer un corps peu intégré et non viable ou il peut devenir une communauté unifiée et promise au succès. La communauté mondiale a le choix. Elle a le pouvoir de manifester une dévastation planétaire gigantesque, détruisant la plus grande partie de la vie terrestre dans la foulée. La communauté mondiale détient également le pouvoir de manifester une réalité différente de façon créative, une réalité d’éveil spirituel, chacun selon sa vision propre. Donc, lequel choisira-t-elle?

[…] Tandis que les semences du nouvel éveil ou mutation de conscience éclosent et commencent à pousser partout dans le monde, la soif prédominante de l’homme est néanmoins toujours orientée vers une conduite guerrière agressive. Cette prédisposition vers l’agressivité épuise et détériore le corps de la Terre aussi sûrement que si des sangsues suçaient son sang. La planète, sur les plans physique et éthérique, ne peut pas supporter cette saignée constante sans décliner dans une dépression de plus en plus profonde.

La réaction pour surmonter cette dépression et se débarrasser de cette douleur terrible, peut provoquer des changements physiques gigantesques impliquant tous les aspects de la Terre physique. […] C’est à la Terre de choisir. L’avènement d’un monde spirituellement accordé peut se produire avec ou sans ces changements physiques qui se forment en réponse à l’indifférence et la négativité humaines.

Si l’homme veut bien renverser la vapeur et s’éloigner de la destruction physique de la planète, alors la communauté mondiale dont je parle aura de lourdes responsabilités. Elle doit comprendre son pouvoir en tant que groupe. Elle doit apprendre à être un corps qui gouverne de façon avisée. Elle doit apprendre à diriger l’orchestre de façon égale pour le bénéfice de tous. Elle doit apprendre en fait à utiliser sa puissance personnelle à sa façon. Elle doit trouver et utiliser sa puissance de groupe et sa connexion de groupe à l’univers. […] Tous les systèmes de puissance communautaire se fondront en un corps fonctionnel et opérationnel d’énergie totale. Plus tôt l’individu deviendra conscient de sa responsabilité envers lui-même et envers la communauté, plus tôt les guerres et les pensées agressives vont cesser.

A journey to the stars
Meredith Lady Young

ANNEXE 3: L’ionosphère, lien entre nos pensées et les bouleversements terrestres. Une tentative d’explication scientifique

Concevoir un lien entre nos pensées et les mouvements de la nature est plutôt révolutionnaire. Pourtant, un mécanisme physique assez simple a été proposé pour l’expliquer. Si nous nous rappelons qu’à notre échelle, la matière se manifeste par ses forces électriques (forces chimiques, forces de frottement, forces de contact, etc. sont des expressions des forces électriques), on peut facilement concevoir que les communications entre les différentes formes de la matière transitent par l’électricité. Nos cellules sont de petits oscillateurs électriques qui émettent des ondes électromagnétiques. Ceci est particulièrement important dans le cas des cellules du cerveau. Les ondes cérébrales sont bien connues et à l’origine du développement des examens par électroencéphalogramme (EEG), mot qui signifie: tracé (-gramme) de l’onde électrique (électro-) du cerveau (encéphalo-) (voir aussi l’article sur l’ADN électrique).

L’instructeur de M.L. Young explique comment les ondes agissent sur l’ionosphère:

La négativité, sous la forme des schémas de pensée individuelle amplifiés des milliards de fois, est capable de créer un déséquilibre physique dans la structure moléculaire de l’ionosphère, causant un abaissement de sa densité de masse. Une ionosphère affaiblie permet à une pression de l’espace extérieur de s’exercer plus fortement sur la surface de la Terre, augmentant considérablement les tiraillements gravitationnels déjà éprouvés par la Terre. Cet ajout de tension par l’atmosphère peut créer une pression de plus en plus forte vers le centre de la Terre. En définitive, cette pression vers le cœur de la Terre devient suffisamment forte pour déformer la croûte extérieure de la planète, provoquant un effondrement vers l’intérieur.

Si l’on accepte le fait que les schémas de pensée sont la base réelle de la communication et que les pensées ont la même puissance que les mots, alors c’est ce qui est projeté sous forme d’onde de pensée aussi bien que de mots, dans les esprits et les cœurs de la population mondiale, qui est le facteur déterminant de la croissance ou de la décroissance de la densité de l’ionosphère. Ceci se produit parce que les ondes de pensée colorent leur contrepartie moléculaire dans l’ionosphère par un transfert d’énergie. Ces transferts énergétiques chargent l’ionosphère positivement ou négativement. Parce que cette couche de l’atmosphère terrestre est tellement sensible au renvoi énergétique de la planète, elle est un indicateur très précis de la prédisposition submergeante du mental sur la Terre. L’ionosphère existe en tant qu’aura de la Terre…

L’ionosphère est la couche de l’atmosphère qui existe au-dessus de la stratosphère, commençant environ à 100 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre et s’étendant sur plusieurs centaines de kilomètres dans l’espace. Elle forme une barrière protectrice autour de la Terre, préservant l’équilibre et l’intensité avec laquelle la matière est attirée vers la surface terrestre, et protégeant la Terre en filtrant les excès de chaleur, les radiations et les nombreuses toxines. La Terre fonctionne tranquillement aussi longtemps que prévalent ces conditions atmosphériques nourrissantes. La destruction de ce bouclier protecteur par les explosions nucléaires ou autres moyens mécaniques semblables, ou par la négativité qui s’accumule de façon implacable et accablante, peut provoquer la fin de l’ionosphère et ainsi de la Planète Terre sous la forme que connaissez.

A journey to the stars
Meredith Lady Young


En savoir plus

Articles dans ce site [www.spirit-science.fr]

  • La nouvelle grille cristalline et l’évolution des consciences. Sur tous les continents, la Terre porte des édifices sacrés qui sont disposés sur les mailles d’une vaste grille de flux énergétiques. Sur certains édifices, on a relevé des indices qui indiquent qu’ils ont été bâtis par une civilisation techniquement et spirituellement très avancée. Les sites sacrés avaient des fonctions de régulation énergétique des flux et d’élévation de la conscience. Après un long sommeil, la grille est actuellement réactivée progressivement jusqu’à sa pleine puissance en 2012. Ce processus entraine des bouleversements terrestres et des modifications dans nos consciences. Nos corps sont progressivement reconnectés à la grille et sont également touchés. Tout cela a un sens précis: nous sommes invités à devenir pleinement responsables de notre vie et à créer un nouveau monde en harmonie avec la Terre.
  • Les  codes géométriques et sonores de l’Être humain. Une vision nouvelle de l’évolution. Les corps énergétiques de l’être humain sont régis par des champs d’information qui englobent l’organisme. Ces champs transmettent des schémas directeurs inscrits dans des plans supérieurs de réalité, qui se manifestent sous forme géométrique ou sonore. Mais ceux-ci ont été faussés par le passé. L’humanité est dans le processus délicat où elle retrouve ses codes d’origine. Cela ne va pas sans heurts et sans épreuves, qui sont autant d’incitations à retrouver de nouvelles formes de responsabilité et de sagesse.
  • Les résonances de Schumann, des ondes électromagnétiques qui circulent autour de la Terre et influencent notre santé. L’atmosphère terrestre est animée par des ondes électromagnétiques de très basses fréquences, dont certaines sont amplifiées par résonance (résonances de Schumann, environ 8, 14, 20, 26, 33, 39 et 45 Hz).
    La puissance des résonances de Schumann épouse les variations de la production d’éclairs et de l’activité solaire. Leur fréquence fluctue très légèrement autour d’une valeur moyenne constante.
    Les résonances de Schumann s’insèrent dans le même domaine de fréquences que les ondes cérébrales. Aussi toute variation notoire de leurs caractéristiques, due soit à des phénomènes naturels soit à des technologies humaines comme le système HAARP, a une incidence sur le cerveau et sur la santé humaine.
  • La Terre, planète en perdition – réveiller les consciences, Pierre Rabhi. La planète et l’humanité sont dans un état dramatique. Dans quelques années, il sera trop tard pour les sauver si nous ne changeons pas nos consciences dès aujourd’hui. Rien n’est fait pour redresser la barre malgré les nombreux avertissements qui ont été lancés et les multiples alertes. Heureusement les « graines de possibles » se multiplient.
  • La prophétie des sept feux. Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés. La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc. 
  • Prophéties Hopi: Créons un monde nouveau. L’appel au changement de vie par les chefs spirituels Hopi Dan Katchongva et Dan Evehema
  • Prophétie Lakota: La légende de la femme Bison Blanc. L’annonce de temps nouveaux. Un récit d’Archie Lame Deer
  • Sauvetage de la planète: l’appel d’un chef amérindien, Arvol Looking Horse. Les Anciennes Prophéties amérindiennes annoncent que les destructions de notre Mère la Terre causeront un désastre mondial. Nous en sommes arrivés au point de l’extrême urgence. Nous restons libres de choisir l’une des deux voies qui se présentent devant nous: la voie spirituelle ou la voie matérialiste. Arvol Looking Horse appelle les peuples de tous les continents à se réunir et prier et chacun d’entre nous à vivre en respectant et honorant la terre.
  • Ma vie est le miroir de mes pensées et de mes sentiments. Le pouvoir de l’intention consciente et des pensées inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestée de nos pensées, le plus souvent à notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l’influence de la pensée sur la matière au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensées dans la matière est commandée par l’impact émotionnel que ces pensées exercent sur nous. Les émotions agissent comme de puissants aimants. En étudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre à jour les pensées et les sentiments négatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et créer une vie qui soit à l’image de nos aspirations les plus élevées. Enfin, munis de cet outil de transformation, élargissant notre vision, nous pouvons participer à l’établissement de la paix et de l’harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire.
  • Agriculture biologique; interview de Paul Pascotto, Ingénieur Agricole, auteur des ouvrages « Cours de jardinage biologique » et « Production biologique du fruit ». Qu’est-ce que l’agriculture biologique, quels sont ses buts et ses méthodes, en quoi diffère-t-elle de l’agriculture chimique. Des réponses synthétiques.
  • Recommandations à l’humanité, Omnec Onnec. Nous sommes une âme, issue de la Source d’Energie, qui est venue faire l’expérience de la densité terrienne. Les expériences que nous vivons dans de multiples vies ont pour but de nous conduire à la plénitude de l’âme. Toutefois, l’âme est dotée du libre arbitre. Il est urgent que chacun choisisse la voie positive de l’énergie d’amour afin d’enrayer les luttes, conflits, violences et destructions.

Articles sur internet

  • Réseau Hopi Network
  • Prophéties des Sioux (Lakotas – Nakotas – Dakotas): la naissance d’un bison blanc annonce les changements
  • Notre-planete.info a été lancé en octobre 2001 du constat qu’il n’existait pas véritablement de sites généralistes sur les grandes problématiques environnementales et leurs conséquences. Et parce que l’Homme est l’enfant insolent de la Nature et qu’il faut sans cesse rappeler à l’ordre! A ce titre, notre-planete.info se définit comme un portail d’informations et de communication qui fournit au grand public des notions vulgarisées et actualisées en environnement et géographie.
  • Charte Internationale Espace et catastrophes majeures. La Charte internationale vise à offrir un système unifié d’acquisition et de livraison des données satellites dans les cas de catastrophes d’origine naturelle ou humaine par l’entremise d’utilisateurs autorisés.
  • L’état de la planète. Le point sur l’état de la planète, avec l’inventaire des dégâts causés par l’homme à l’environnement.
  • Magnétisme terrestre: Archéomagnétisme; Inversion du champ magnétique terrestre sur Wikipedia; L’inversion du champ géomagnétique, dans le site Luxorion,  Fatal attraction: Earth’s magnetic field is showing strong signs that the poles are due to switch over. It could be the end of the world as we know it, Paul Simons, The Guardian, 4 juillet 2002; Reversals: Magnetic Flip, British geological survey
  • Les Évolutions de la Terre et les Déluges
  • Cosmic Changes, Mind-boggling Phenomena rapporté par des chercheurs russes. Drunvalo. Revue Spirit of Ma’at, Vol.2 Mars 2002, Free Energy & Alternative Energy, Part II
  • Terre et Humanisme. Quelle planète laisserons-nous à nos enfants? Quels enfants laisserons-nous à la planète? Réunissant, entre autres, les différentes structures déjà existantes autour de Pierre Rabhi, Terre et Humanisme tend à devenir une plate-forme d’échanges et d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à un nouveau projet de société replaçant l’humain et la nature au centre de nos préoccupations.
    Association Terre et Humanisme
    Mas de Beaulieu, BP 19 – 07230 Lablachère, tél. 04.75.36.64.01
  • Conseil international des treize grands-mères indigènes
    13 grands-mères
    Nous, le conseil international des treize grands-mères indigènes, nous représentons une alliance globale de prière, d’éducation et de guérison pour notre Terre Mère, tous ses habitants, tous ses enfants, pour les 7 générations à venir. Nous sommes profondément concernées par la destruction sans précédent de notre Terre Mère, et par la destruction des modes de vie indigènes. Nous sommes persuadées que les enseignements de nos ancêtres éclaireront notre chemin à travers le futur incertain. Nous avons comme objectif de prolonger notre vision par la réalisation de projets de protection de nos diverses cultures: terres, médecines, langages et cérémonies de prière, et par des projets d’éducation et de nourrissement de nos enfants. Voir les sites:
    The international council of thirteen indigenous grandmothers
    For the next 7 generations, the grandmothers speak

Ouvrages sur papier

  • Après nous le déluge? Jean-Marie Pelt et Gilles-Éric Séralini, Ed. Flammarion/Fayard, 2006. « L’urgence nous dicte aujourd’hui de vous livrer notre expérience de biologistes pour que vous puissiez juger de la situation: votre situation d’êtres humains bientôt incapables de léguer à leur descendance une planète en bonne santé. Peut-être même incapables de léguer la vie telle que nous la connaissons. »
  • Mal de Terre, Hubert Reeves, Ed. Seuil, 2005. « Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l’eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d’extinction effarant des espèces vivantes, etc. La situation est-elle vraiment dramatique? Que penser des thèses qui contestent ce pessimisme? A partir des données scientifiques les plus crédibles -et de leurs incertitudes, Hubert Reeves dresse un bilan précis des menaces qui pèsent sur la planète. Son diagnostic est alarmant: si la vie sur Terre est robuste, c’est l’avenir de l’espèce humaine qui est en cause. Le sort de l’aventure humaine, entamée il y a des millions d’années, va-t-il se jouer en l’espace de quelques décennies? Notre avenir est entre nos mains. Il faut réagir, et vite, avant qu’il ne soit trop tard. »
  • Le chant de l’Esprit, la sagesse visionnaire de No-Eyes. Mary Summer Rain, Editions SUM
  • L’envol du Phénix, No-Eyes parle des changements à venir. Mary Summer Rain, Editions SUM, 1994
  • A journey to the stars. Meredith Lady Young, Stillpoint publishing, 1984
  • Sun Bear: The path of power. Sun Bear, Wabun et Barry Weinstock, Bear Tribe Publishing, USA, 1983
  • La leçon indienne, les secrets d’un homme médecine. Entretiens avec Wallace Black Elk. Paco Rabanne, Ed. Michel Lafon, 1996. « Wallace Black Elk nous réapprend les vrais chemins du bien-être, physique et moral… Laissez-vous porter par la proximité de la nature, l’humble conscience de l’univers, le respect obligé de l’Autre et l’écoute des Esprits, à moins que ce ne soit vous-même ».

3 janvier 2007 – Révisé le 3 février 2014 © Copyright 2007 – Alain Boudet
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Si vous deviez en tirer parti devant un public de lecteurs ou de spectateurs ou pour quoi que ce soit, merci de le citer.




Le futurisme illusoire des universitaires de l’ordre global libéral

[Source : Le Saker Francophone]

Le futurisme illusoire des universitaires de l’ordre global libéral


Par Brandon Smith − Le 3 avril 2019 − Source Alt-Market.com

Il s’agit peut-être d’une généralisation trop large, mais j’ai l’impression que le public a presque le sentiment qu’il y a quelque chose d’intrinsèquement gênant dans le milieu universitaire. La source de ce mécontentement fait l’objet d’un débat, mais je crois qu’il découle de l’image du projet des universitaires par rapport à la réalité de leur caractère personnel et de leurs intentions.

L’universitaire moyen qui a obtenu un diplôme universitaire
dira que certaines personnes ne le trouvent désagréable que parce qu’il
est « si intelligent », ce qui en rend d’autres
envieux. Je dirais que c’est le contraire – l’universitaire moyen est en
fait assez ignorant, mais brandit une fausse image de génie. C’est
pourquoi je les qualifie souvent d’« imbéciles académiques ».

La fausse intelligence et la fausse sagesse sont comme du papier de verre pour les nerfs des gens exposés, et la personne moyenne n’est pas aussi stupide que les universitaires le pensent.

Au sommet du mât totémique académique frauduleux se trouvent ce que j’appellerais les « philosophes académiques »,
les gardiens, les gens qui pontifient régulièrement sur le sens de la
vie et de la société tout en vivant la vie la plus charmante qu’on
puisse imaginer. Ce sont des gens qui, dans la plupart des cas, sont
issus de la classe supérieure. Ils ont été cajolés à chaque instant
éveillé de leur existence. Ils ont eu toutes les portes ouvertes pour
eux par quelqu’un d’autre sur le chemin du succès, et ont connu peu ou
pas de lutte ou de souffrance pendant tout le temps qu’ils ont passé sur
cette Terre. Et pourtant, ils s’estiment en quelque sorte qualifiés
pour commenter la condition humaine.

Il n’est pas surprenant que les idées développées par ces
universitaires tendent à nier la réalité concrète. Ils cherchent à
poursuivre des programmes qui sont au mieux fantaisistes et qui, en fin
de compte, seraient destructeurs s’ils étaient appliqués dans le monde
réel.

Je trouve cela commun à de nombreux philosophes, non seulement aujourd’hui, mais tout au long de l’histoire. Le vénéré Platon était une telle personne, le plus jeune fils de riches parents aristocratiques qui n’avait pas grand-chose à faire dans sa jeunesse, mais qui réfléchissait. Les épreuves entourant son ami Socrate mis à part, Platon n’a jamais abandonné la notion de domination élitiste sur la société. La République de Platon est un sanctuaire du modèle élitiste, imaginant un monde gouverné essentiellement par des universitaires – des gens nés avec des capacités intellectuelles supérieures et qui étaient destinés à dominer le reste d’entre nous comme des demi-dieux bienveillants.

C’est une drôle de coïncidence que des universitaires soi-disant
élitistes objectifs arrivent toujours à la conclusion qu’ILS sont les
personnes les mieux à même pour gérer la société.

La cabale académique n’est cependant pas entièrement naïve. Ils se
sont rendu compte au fil du temps que leur argumentaire de vente d’une
classe de prêtres intellectuels et de schémas pyramidaux utopiques n’est
pas très efficace, et ils ont choisi de changer de récit. Le nouveau
récit est celui de l’inévitabilité ; l’inévitabilité du socialisme,
l’inévitabilité du globalisme et l’inévitabilité de l’automatisation
algorithmique.

En d’autres termes, le globalisme sera la structure sociale optimale et l’intelligence artificielle gouvernera les opérations quotidiennes de cette structure, peu importe ce que le public veut. Les élites ne gouverneront pas le monde directement, mais leurs semblables créeront les algorithmes et ces politiques gouverneront le monde en vertu de l’évolution sociale et technologique.  Tout comme le film français de Jean-Luc Godard, Alphaville, l’idée est que les élites peuvent simplement se reposer et laisser la sombre « logique » de la gouvernance algorithmique faire le sale boulot. Car, après tout, comment peut-on discuter avec un ordinateur ?

L’un des élitistes universitaires dont je parle est Yuval Noah Harari. Ses éditoriaux ont beaucoup fait parler d’eux dans les médias grand public ces derniers temps et ils mettent l’accent sur la nécessité de la globalisation ainsi que sur la nécessité pour les humains de s’adapter rapidement à la technocratie, de peur qu’ils ne se retrouvent obsolètes. Harari est un philosophe académique prototypique, régurgitant de vieux concepts d’aristocratie et de féodalisme à peine voilés par l’imagerie futuriste. Ses arguments sont du type de ceux que d’autres universitaires de moindre importance absorbent et perroquetent sans cesse comme s’ils étaient profonds.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les idées derrière le futurisme, je suggère de lire mon article « La signification du bien et du mal en des temps périlleux ». En résumé, les futurologues sont toujours d’accord avec l’idée que les anciennes méthodologies doivent être effacées pour faire place à de nouvelles méthodologies. Les traditions et les idéaux du passé sont considérés comme une prison qui empêche l’humanité de progresser et d’avoir un avenir meilleur. Ils croient que la solution aux déséquilibres et aux tragédies d’aujourd’hui consiste à démanteler énergiquement le système actuel et à le reconstruire d’une manière nouvelle et originale. Cela inclut la morale et les principes directeurs, qu’ils considèrent comme étouffants et relatifs.

Le futurisme a été fondé au début du 20ème siècle en Europe avec des
groupes frères en Russie et est considéré comme un précurseur des
premiers mouvements socialistes, dont le fascisme et le communisme. Pour
clarifier, il n’y a pas de nouvelles idées sous le soleil, seulement de
vieilles idées avec une tournure légèrement différente. Le socialisme
précède le globalisme, qui est l’une des idées les plus anciennes ;
l’idée d’empire total.

Comme la plupart des philosophes universitaires modernes, Yuval Harari fait la promotion du futurisme et du globalisme. Il est associé au Carnegie Council For Ethics In International Affairs, un organisme globaliste. Autrefois connu sous le nom de Church Peace Union, le groupe a contribué à pousser Woodrow Wilson à impliquer les États-Unis dans la Première guerre globale et à promouvoir la création de l’ONU.

Il est un modèle adéquat pour démystifier ce que ces gens appellent souvent « l’ordre global libéral », qui n’est qu’une autre forme de futurisme. Comme point de référence, j’utilise deux articles de Harari, l’un publié pour le Guardian sur l’avenir de l’automatisation et des robots qui déclassent l’humanité, et l’autre publié pour le magazine The Economist propriété de la  Rothschild sur la nécessité de la globalisation et de la fin du nationalisme. Je vais résumer ses arguments et ses points de vue, mais j’invite les lecteurs à examiner ses articles liés ci-dessus.

Allons droit au but….

L’IA remplacera la plupart des humains… et c’est une bonne chose.

C’est en train de devenir l’un des piliers du discours de
l’establishment globaliste et de son milieu universitaire pour un
certain nombre de raisons. L’argument selon lequel la domination de
l’intelligence artificielle est inévitable ressemble beaucoup à
l’argument selon lequel la globalisation est inévitable ; les deux sont
fondés sur une prophétie auto-réalisatrice.

Harari imagine ce qu’il appelle un « monde sans travail »,
un développement à venir d’ici seulement 20 à 30 ans où les machines
algorithmiques remplaceront les êtres humains comme source principale de
travail. Cette propagande a deux facettes : premièrement, elle vise à
effrayer le public et à l’amener à exiger la centralisation et la
gouvernance globale. Harari affirme que sans une gouvernance globale et
un « revenu de base universel », l’IA fera de la plupart des gens qui n’ont pas de connaissances technologiques des pauvres instantanément, ce qu’il appelle « la classe inutile ». Et ici, nous voyons le tour de passe-passe.

Comme je l’ai souligné dans mon article intitulé « La vraie raison pour laquelle les globalistes sont si obsédés par l’intelligence artificielle », des entités globalistes comme la DARPA, l’ONU et le Forum économique global ont été très agressives en poussant l’intelligence artificielle à l’avant-scène et ont entrepris des campagnes de promotion pour contrer la méfiance du public envers cette technologie. Dans le même temps, ces organisations globalistes ont fait valoir que, sans leur surveillance accrue, l’IA pourrait faire l’objet d’abus de la part des États nations ou détruire des économies entières.

Ainsi, les globalistes vous disent que la domination de l’IA est une
conséquence inévitable du progrès alors qu’ils dépensent d’énormes
quantité de capital et d’heures de travail pour faire de leur prédiction
une réalité. Ils vous disent alors que l’IA sera une menace pour votre
gagne-pain et celui de vos enfants. Ensuite, ils vous disent que la
seule réponse est de leur donner plus de pouvoir pour régler le problème
qu’ils ont créé.

La deuxième partie de cette propagande est l’affirmation selon laquelle les dangers de l’IA pourraient être transformés en avantages utopiques. Si le « monde sans travail » est le bâton, alors le revenu de base universel est la carotte. La promesse fantastique des futuristes remonte aux premiers jours du communisme, et inclut toujours une terre pour demain où tous les gens vivront une existence paisible ; une société où tous les besoins sont satisfaits sans travail. Habituellement, les voitures volantes et les villes flottantes sont offertes là-dedans quelque part …

Harrari insinue dans son article pour The Guardian que la
paresse est un état naturel pour la plupart de l’humanité, et que la
majorité des gens resteraient mentalement à l’aise de ne pas avoir de
but dans la vie tant qu’on leur donnerait une existence virtuelle comme
un moyen de distraction. Il cite l’exemple d’enfants adultes qui
vivraient dans un sous-sol s’ils y étaient autorisés et qui y
subsisteraient grâce à la générosité de leurs parents avec une vie
dédiée aux jeux vidéo. Mais plutôt que de souligner qu’il est
destructeur d’encourager un tel comportement, Hariri suggère que cela
devrait être un pilier de notre société.

Ce que Hariri ignore est une question clé du pourquoi beaucoup de
gens se contentent d’une telle vie. Ce n’est pas nécessairement parce
qu’ils aiment faire partie de la « classe inutile » ;
beaucoup d’entre eux veulent désespérément trouver un but et un
accomplissement car ce désir est ancré dans la psyché de la plupart des
gens à la naissance. C’est juste qu’ils n’ont aucune idée du comment, et
ont vécu dans un environnement qui semble de plus en plus conçu pour
nuire à leur indépendance.

Je note que les élites de l’aristocratie ont exploité pendant des
siècles la béquille du revenu de base universel comme un moyen de
contrôler le comportement de leurs enfants. La progéniture des élites
était souvent traitée comme une propriété et maintenue dans la ligne
grâce à l’infantilisation et à la dépendance à l’égard du revenu. Pour
ces enfants, il était presque impensable de poursuivre un rêve personnel
ou de se lancer seul, car ils ont été isolés de tout ensemble de
compétences pratiques. Quitter le système, c’est s’exposer à la pauvreté
et à la mort potentielle.

Le plan est donc le suivant : Empêchez les gens de devenir autonomes,
assurez-vous d’être leur seule source de revenu, puis donnez-leur le
pouvoir d’utiliser ce revenu comme s’ils vous devaient quelque chose
comme un enfant se doit à un parent. Hariri réclame ce genre de mesure
de contrôle pour le monde entier.

L’expérience humaine est dans nos têtes et ne signifie rien

Tout comme le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, le « monde sans travail »
de Hariri repose sur les opiacés, mais dans ce cas, les opiacés
technologiques de la réalité virtuelle. Il affirme qu’il n’y a rien de
nouveau et que les humains participent depuis longtemps à des jeux de
réalité virtuelle par leur participation à la religion ainsi que par
l’acquisition de la propriété. Je ne vois pas la logique dans sa
comparaison, et il semble qu’il utilise cette tangente étrange
simplement comme une occasion de se perdre dans une rhétorique athée et
socialiste sans originalité.

Cependant, cette diatribe nous donne une meilleure idée d’un autre
mème de propagande globaliste, à savoir que toute expérience est une
question de perception et que toutes les conclusions sont relatives, y
compris les conclusions morales. J’ai écrit des douzaines d’articles sur
la question du globalisme et du relativisme moral et sur les raisons
pour lesquelles il est fondé sur le mensonge et la désinformation. Je
pense que c’est l’un des débats les plus importants de notre époque ou
de toute autre époque, car il détermine la survie de notre humanité.

Pour quelqu’un qui considère toute expérience comme un jeu inutile que les gens inventent pour se divertir jusqu’à leur mort, Hariri semble trop préoccupé par la façon dont nous sommes tous gouvernés alors que nous « jouons » tous notre chemin durant notre existence. S’il n’y a pas de sens et qu’il n’y a pas de conception de l’univers ou de l’humanité, alors pourquoi chercher à centraliser le contrôle du jeu ?

Bien sûr, c’est un non-sens élitiste, et je ne suis même pas sûr
qu’ils croient les ordures qu’ils vendent. Comme je l’ai noté dans des
articles précédents, de nombreux chercheurs ont présenté des preuves
considérables de qualités psychologiques humaines inhérentes, y compris
la conscience innée et la boussole morale, ainsi que des dualités
archétypiques qui nous donnent le don inhérent du choix. De Carl Jung à
Joseph Campbell en passant par Steven Pinker, etc., les scientifiques et
chercheurs réels ont entrepris des décennies d’expérimentation, de
collecte de données et d’observation pour appuyer leurs conclusions.
C’est quelque chose dont des philosophes académiques comme Hariri ne
tiennent pas compte. Ils pensent que s’ils énoncent un point de vue avec
suffisamment de bravade arrogante, c’est tout ce dont ils ont besoin
pour le consolider en tant que fait.

La raison pour laquelle les globalistes en particulier sont si
friands de la narration relativiste est parce qu’elle justifie leur
comportement dans la poursuite de leurs objectifs de centralisation. Ce
comportement est généralement basé sur une approche où « la fin justifie les moyens »,
et est contraire à notre voix inhérente d’empathie et de conscience. Si
les expériences humaines sont toutes une question de perception et
d’illusion, alors la façon dont les élites abusent ou subjuguent les
autres humains pour subventionner leur propre réalité virtuelle ne
compte plus.

Le globalisme est bon, le nationalisme est mauvais

La centralisation globale est appelée par différents noms par les
universitaires élitistes : Le nouvel ordre mondial, l’ordre global
multipolaire, le reset global, les biens communs globaux, l’ordre global
libéral, etc. Les globalistes passent la majeure partie de leur temps à
essayer de reconditionner le marketing derrière le globalisme pour le
rendre plus acceptable aux yeux des masses. Il s’agit généralement d’un
processus malhonnête parce qu’il exige d’eux qu’ils attribuent
faussement les échecs du globalisme au libre marché et au nationalisme.

Hariri tient à proclamer que l’« ordre global libéral »
a réussi à améliorer la planète sur plusieurs générations sur les plans
économique et géopolitique, mais il affirme ensuite que les
États-nations commencent à « saper » cette stabilité. Nous entendons aussi constamment les globalistes dire que le « capitalisme »
est la cause de la plupart des maux du monde, mais la vérité est que
l’ingérence de style socialiste a créé le corporatisme et l’oppression
par les marchés libres au cours du siècle dernier.

Ainsi, le globalisme nous a sauvés du capitalisme de marché, mais le
capitalisme détruit tout ? Comment ces deux choses peuvent-elles être
vraies ?

C’est le scénario dominant des globalistes d’aujourd’hui – la
globalisation fonctionne, le nationalisme et les économies indépendantes
ne fonctionnent pas, et faire un pas en arrière, c’est du suicide.
C’est-à-dire qu’ils considèrent les mouvements « populistes » d’aujourd’hui comme un recul suicidaire.

Ce que les élites académiques comme Hariri ignorent, ce sont les
nombreux problèmes que notre monde connaît aujourd’hui en raison de
l’interdépendance et de la centralisation. Il observe avec fierté que
toute nation qui tenterait de fonctionner en dehors du système
globaliste tomberait dans le désarroi économique, mais ne reconnaît pas
qu’en 2008, le monde est tombé dans le désarroi exactement parce que les
nations étaient beaucoup trop interdépendantes, avec un mécanisme
commercial tellement intriqué que l’effondrement d’une grande économie a
entraîné la suivante qui a fait tomber la suivante. C’était une
faiblesse cancéreuse déclenchée par le globalisme, et non par
l’isolationnisme ou le nationalisme. Et c’est une faiblesse qui persiste
en 2019.

Pourtant, la solution est toujours la même : plus de globalisme. Le
manque d’autosuffisance et de redondance des économies nationales n’est
pas quelque chose qu’il faut célébrer, mais qu’il faut corriger. Il
n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi ; ce sont les globalistes qui
l’ont fait.

Duper les masses dans l’amour de la globalisation

Comme le note Harari dans son article pour The Economist, la création d’une « identité globale »
dans laquelle les masses remplacent la loyauté envers une nation ou une
tribu par la loyauté envers leur espèce et envers la Terre ne doit pas
être difficile. Tout ce qu’il faut, c’est un ennemi commun, et quel
meilleur ennemi que la menace d’une guerre nucléaire, la menace des
changements climatiques et la menace de l’intelligence artificielle ?

Le recours à des menaces externes (dont certaines ont été fabriquées
de toutes pièces) pour amener le public à adopter un état d’esprit voulu
est le pain et le beurre des élites. Les changements climatiques causés
par l’homme constituent une menace fabriquée de toutes pièces,
constamment démystifiée et les données exposées comme truquées pour
présenter des résultats prédéterminés. La grippe aviaire est une menace
que les globalistes ont activement conçue (la DARPA en est la source
première). La menace d’une guerre nucléaire existe depuis des décennies
et je ne m’attends guère à ce que les élites globales démantèlent de
telles armes une fois qu’elles auront pris le pouvoir sur un
gouvernement global.

Et nous découvrons ici le sophisme sous-jacent du débat de Hariri et
la position globaliste en général. Les élites évoquent des visions
terribles de ce qui se passera si les États-nations et le tribalisme
sont autorisés à perdurer, mais les catastrophes qu’elles prédisent, y
compris la guerre ; la manipulation génétique ;  la militarisation de
l’IA ; les crises de migration massive ; l’effondrement économique –
toutes ces choses sont déjà causées par les élites. Et rien ne les
empêcherait de continuer à causer de tels problèmes à l’avenir si elles
obtiennent ce qu’elles veulent, à savoir une gouvernance globale totale.

Je ne vois pas pourquoi les institutions globalistes devraient être
considérées comme plus dignes de confiance que les gouvernements
nationaux, sans parler des tribus locales. Hariri est un professeur
israélien qui a manifestement bénéficié du tribalisme de cette culture
tout en la dénonçant. Les globalistes agissent comme s’ils étaient
loyaux envers l’humanité, mais ils ne sont en réalité loyaux qu’envers
leur propre idéologie parasitaire et leur propre tribu – la tribu
globaliste.

Pour élever le globalisme vers quelque chose de plus proche d’une religion qu’une simple philosophie politique, Hariri tire de son sac de tours une dernière apparition utopique classique, la promesse de la divinité. Cette idée occupe une place plus importante dans ses livres que dans ses articles, mais elle réaffirme les soupçons dont j’ai parlé dans mon article « Luciferisme : un regard laïc sur un système de croyance globaliste destructeur ». À savoir, que le globalisme repose sur un fondement très similaire à l’idéologie luciférienne, et que la technocratie globaliste est motivée par l’obsession des sociopathes narcissiques à devenir des quasi-dieux.

Ils vendent cet avenir au public comme un leurre, mais je suppose que l’ordre global libéral ne donnera pas à la « classe inutile »
le statut de divinité. Comme dans toute vision élitiste, seules les
élites deviennent souveraines et sont déifiées. Le reste d’entre nous
devient des rouages de la machine, si nous avons de la chance, et sont
considérés comme sacrifiables si nous sommes malchanceux.

Brandon Smith




Le triangle sacré du Québec ?

[NdNM : pour faire rêver un peu en ces temps de contrainte des peuples]

[Source : Secretebase]


Ce triangle est une zone protégée et sacrée. Les points limitants cette zone se situent au Mont Saint-Hilaire (sud), à Chicoutimi (est) et à Kiamica (nord). Chacune de ces régions représente des points d’énergies telluriques puissants, tel un vortex. En d’autres mots, cette région est une porte grandiose qui joint d’autres dimensions et d’autres mondes parallèles.

Il y a plusieurs prophéties et histoires liées à ce triangle sacré. Apparemment que cet endroit a été le refuge de certains Atlantes à la suite de l’effondrement d’Atlantis, 12.000 ans passés, et que ces derniers auraient inséré des quartz et des cristaux à ces endroits de haute puissance spirituelle.

Il y aurait également des trésors qui ont été enfouis dans cette zone sacrée. Les quartz gigantesques des Atlantes seraient l’un de ces trésors. À cette époque, les Atlantes connaissaient les pouvoirs des pierres précieuses et les utilisaient pour la communication, l’énergie ou leur transport (vaisseau). Les Atlantes avaient des technologies très avancées, beaucoup plus que la technologie actuelle. Un autre trésor de cette zone est l’eau, c’est-à-dire l’eau qui est entrée en contact avec les quartz ou les cristaux. Cette eau miraculeuse permet de grandes transformations du corps humain et des cellules.

De plus, les Atlantes auraient enfoui des informations importantes concernant leur médecine et leur technologie dans des fissures terrestres ou surnaturelles à cet endroit. Ce triangle sacré serait également entouré d’une aura dorée qui permet de transformer les gens à un niveau spirituel plus élevé. Par cette eau et cette couche dorée. Un livre qui a été écrit sur le sujet, intitulé Aldaïra, par Bernard Gervès [NdNM : livre de channeling — Procédé de communication entre un être humain et une entité appartenant à une autre dimension — publié chez Louise Courteau, éditrice, mais épuisé].

Il n’y a pas de Triangle sacré au Québec ? Dommage, mais nous aimons tellement le pays des glaces, alors il y aura toujours quelque chose de sacré avec les caribous et le tabernacle de la belle forêt blanche.




Fabulation, Science-fiction ou Réalité ?

Le discernement suffit-il à déterminer si l’article suivant relève de fabulation, de science-fiction, de désinformation, de purs mensonges ou de réalité ? En absence de moyens directs de vérification, tout est possible à priori, mais rien n’est certain tant que ce n’est pas suffisamment démontré dans les faits.


[Source : Eveilhomme]

LA CIVILISATION SÉPARATISTE – Résumé et extrait sur la divulgation complète – David Wilcock

Excellente lecture pour ceux qui sont nouveaux dans le domaine de la divulgation complète :

Pour comprendre ce que vous êtes sur le
point de lire, il est nécessaire d’avoir assez de place dans votre
imagination pour une relecture très épique de la réalité telle que nous
la connaissons.

Cette vision va bien au-delà de ce que la
plupart des gens ont l’habitude d’entendre dans la communauté OVNI,
même dans les versions les plus ésotériques qui existent.

Le crash de Roswell et d’autres épaves
aussi avancées nous ont permis d’effectuer des voyages interplanétaires
et interstellaires.

En conséquence, nous avons secrètement
commencé à construire des bases dans de nombreuses régions différentes
de notre système solaire, y compris la Lune, Mars et les lunes d’autres
planètes également.

L’exode des cerveaux des années 1950 a
marqué le début d’un effort massif visant à réinstaller 35 millions de
personnes au cours de cette seule décennie – vraiment la crème de la
crème de la crème dans leurs divers domaines – dans ces endroits.

Cela s’est transformé depuis en ce que
Richard Dolan appellerait une « civilisation sécessionniste », avec une
population de plusieurs centaines de millions d’habitants.

antactique-black-programm

Nous avons affaire à un groupe qui a
beaucoup plus de progrès technologiques que tout ce que nous voyons sur
terre, et dont les membres se voient presque totalement interdire de
revenir.

Ce Programme Spatial Secret, ou SSP (ou
PSS en français), a été à l’origine fondé et contrôlé par des éléments à
tendance très négative sur terre que nous appelons l’état profond, la
Cabale, le Nouvel Ordre Mondial ou Illuminati.

Malgré la très haute technologie, la vie
dans le SSP est à bien des égards bien pire que la vie sur terre à cause
de cette sinistre influence.

QUI EST VRAIMENT AU SOMMET ?

Aux niveaux supérieurs, nous découvrons
que l’état profond est à son tour contrôlé par des ETs humanoïdes
d’aspect reptilien très négatif appelés Draco ou les Sauriens.

De multiples initiés à qui j’ai parlé
m’ont confirmé l’existence de ces types d’êtres, y compris le regretté
William Tompkins. Ils sont ouvertement visibles dans le SSP.

Pendant la Seconde Guerre mondiale,
Tompkins a personnellement débriefé 23 espions américains différents
embarqués dans le programme spatial secret de l’Allemagne, et a entendu
parler de ces ET malveillants travaillant directement avec les Nazis.

Puis, en 2015, c’est le moment où Corey a
été emmené sur une base secrète sur la lune, connue sous le nom de
Lunar Operations Command ou LOC, pour la première fois en de nombreuses
années.

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LOC

Cela s’est produit presque immédiatement
après qu’il eut fini de me donner tout son témoignage au téléphone au
cours des quatre mois précédents, ce que je documentais pour référence.

Corey déclare avoir travaillé pour le
Programme spatial secret (SSP), une construction top secrète non
reconnue de l’humanité dans l’espace qui a eu lieu depuis le milieu du
20e siècle.

La raison pour laquelle j’ai pris Corey
au sérieux, c’est qu’à ce moment-là, j’avais parlé à beaucoup d’autres
initiés ayant une cote de sécurité très élevée qui m’avaient révélé à
quel point tout cela était réel.

Les informations récentes de Corey ont
révélé que les Draco sont à leur tour infestés de « nanites » d’une
intelligence artificielle prédatrice et malveillante, ou IA.

eudjdb.jpg

Un draco ailé qui communique avec Corey

Cette IA veut détruire toute vie
biologique. En fin de compte, même les Dracos ne sont que des pions que
l’IA manipule dans un jeu plus vaste pour atteindre cet objectif.

Ce qu’on appelle dans divers textes
religieux « Satan », ou « L’Adversaire », semble être une vague
description de cette conscience négative qui ne sera en interface avec
nous que par la technologie.

Il sait que s’il prend chair, il devient
sujet au karma et au jugement – et par conséquent, il ne s’interface
avec nous que par des moyens non biologiques.

L’IA a réussi à anéantir des planètes
entières, des systèmes solaires et peut-être même des galaxies, mais
dans ce cas, il semble que nous sommes en train de gagner la guerre.

Ouaip. On est dans le terrier du lapin,
comme vous pouvez déjà le voir. Pourtant, ces histoires sont
remarquablement bien accueillies par tous les initiés de haut niveau.

UN BREF MOT SUR LES EXTRATERRESTRES

Maintenant qu’Emery s’est manifesté, je peux parler plus précisément de certaines choses que j’ai apprises au fil des ans.

Il s’avère que notre galaxie regorge
littéralement de planètes terrestres et de civilisations intelligentes.
La NASA a publiquement estimé qu’il y a plus de 40 milliards de planètes
semblables à la Terre dans notre seule galaxie.

Ce que l’on apprend « de l’intérieur »,
c’est que les civilisations intelligentes ont invariablement des corps
qui ressemblent à des êtres humains ou du moins des hominidés en
apparence.

Emery appelle cela « la formation cinq
étoiles » – la tête, deux bras et deux jambes. Ce n’est pas toujours
ainsi, mais c’est très courant.

La biosphère complexe que nous voyons sur
Terre apparaîtrait à peu près de la même façon sur d’autres planètes
semblables à la Terre.

Ce qui change, cependant, c’est l’espèce exacte sur cette planète qui finit par se transformer en une forme humaine.

Vous pouvez donc avoir des êtres humains
avec des caractéristiques qui reflètent tous les types de vie que nous
voyons ici sur terre, y compris les insectes, les animaux aquatiques,
les mammifères, les oiseaux et les reptiles.

Heureusement, 95 pour cent de toutes les
civilisations spatiales sont positives et bienveillantes. Les Draco
Reptiliens sont en fait les tyrans de notre galaxie.

L’ALLIANCE SSP ET LES ÊTRES DE SPHÈRE

Le témoignage de Corey sur la communauté
interstellaire cachée qui nous entoure est allé bien au-delà des indices
que j’ai recueillis auprès d’autres initiés.

En même temps, il connaissait des
dizaines de points de données spécifiques et hautement confidentiels que
j’avais déjà rassemblés et que je n’avais jamais partagés en ligne.

Aucun d’entre nous n’aurait pu s’attendre
à ce qui s’est passé en mars 2015, lorsque Corey avait un bateau du PSS
dans sa cour et l’a amené au LOC.

Comme nous l’avons déjà dit, Corey a été
amené dans une salle de conférence remplie de gens de toutes les races
de la terre, portant les combinaisons monobloc habituelles du programme
spatial.

Ils étaient des membres clés d’une
alliance qui s’était formée au sein du PSS, cherchant à briser le secret
et à rendre toute leur technologie et leurs installations aux gens
d’ici.

Corey a été invité par Gonzales, un
membre de l’Alliance du PSS qu’il venait de rencontrer, à se lever sur
scène devant ces gens. Il n’a reçu aucune autre instruction.

Soudain, la foule a été choquée par l’apparition derrière Corey de deux grands ET à l’allure inconnue, alors qu’il se tenait là.

L’illustration suivante montre ce que
nous avons appelé la race Aviens Bleus ainsi que la race du Triangle
d’Or. Un représentant de chaque groupe est apparu derrière Corey.

LA GRANDE CONFÉRENCE ET LA LOI DE L’UN D’EUX

À ce moment-là, Corey devint un conduit
pour que ces êtres puissent parler à la foule assemblée. Pour une raison
quelconque, les êtres ne pouvaient pas communiquer directement avec
l’Alliance SSP.

Ils avaient besoin d’un intermédiaire pour le faire – et ils ont choisi Corey.

Cela s’est produit immédiatement après
que Corey ait passé quatre mois à me dire tout ce qu’il savait sur le
PSS, et qu’il venait de me donner son vrai nom.

L’Alliance du SSP a réalisé qu’elle avait
affaire à un nouveau groupe ET très important. L’une des premières
questions qu’ils ont posées était : « Êtes-vous le Râ de la loi Une ? »

La loi Une est une série de cinq livres,
canalisée par L/L Research Company entre 1981 et 1983. Depuis que j’ai
commencé à le lire en 1996, il a formé la base de toute ma vie de
travail.

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J’en ai entendu parler à la fin de 1995
dans un livre de Scott Mandelker, Ph.D., qui disait que c’était de loin
le plus grand traité philosophique et spirituel qu’il avait jamais lu.

Son doctorat était en psychologie
Est-Ouest, et il estimait qu’il capturait parfaitement l’essence la plus
profonde des enseignements bouddhistes et autres enseignements
religieux orientaux.

La Loi Une est le résultat de 20 ans de
recherche pour essayer de perfectionner la canalisation, après que le
travail pionnier de W.B. Smith ait prouvé qu’elle pouvait être très
précise dans certaines circonstances.

Le verbiage était très dense, presque
comme si la source avait besoin de créer un nouveau langage pour
articuler certains concepts. Je restais souvent sur une page pendant 45
minutes.

Le matériel était si lourd et reliait
tellement de points pour moi que j’ai emménagé avec Carla Rueckert et
Jim McCarty du début de 2003 à la fin de 2005.

J’ai été la première personne à vivre
dans la chambre de Don Elkins après sa mort. Quand j’ai emménagé, tout
était exactement comme il était depuis sa mort en 1984.

La chose la plus surprenante pour moi après que j’ai emménagé était à quel point Carla et Jim semblaient être ordinaires.

VALIDATIONS SURPRENANTES

Une autre détermination surprenante
pendant ce temps était que j’avais compris beaucoup plus de ce que la
Loi Une disait que Carla n’en avait – même si sa voix disait les mots.

Vous pouvez lire la série complète de Loi
Une gratuitement en ligne, et faire des recherches ciblées par
mots-clés, à lawofone.info.

Il peut également être très utile de posséder des exemplaires de ces livres, qui sont disponibles sur llresearch.org.

Je considère vraiment que c’est la thèse
de doctorat du matériel canalisé. Don Elkins, un physicien au doctorat, a
souvent eu beaucoup de difficulté à comprendre ce qu’on lui disait.

Quand je l’ai trouvé, j’ai vite réalisé
que c’était le matériau le plus profond et le plus révolutionnaire que
j’avais jamais eu entre les mains.

Mon premier livre, The Source Field
Investigations, a largement validé les modèles scientifiques de la Law
of One. Puis, The Synchronicity Key a exploré ses nombreux indices dans
la science des cycles.

Le troisième et plus récent livre, Les
Mystères de l’Ascension, donnait des informations personnelles souvent
demandées dans la première moitié et une validation d’une histoire
cosmique compatible avec Loi Une de notre système solaire dans la
seconde moitié.

Même après trois livres de 500 pages
explorant ces sujets, j’ai l’impression d’avoir à peine effleuré la
surface de toutes les données contenues dans la série Loi Une (Law of
One). Il n’y a rien d’autre comme ça de disponible, point final.

CONFIRMATION

Lorsque Corey est réapparu au LOC en tant qu’invité, l’Alliance savait qui il était et qu’il avait travaillé avec moi.

L’Alliance savait que la seule façon de
parler à ces êtres, qui s’appelaient eux-mêmes Gardiens, était par
l’intermédiaire de cette personne qu’ils demandaient par son nom – Corey
Goode.

Quand on lui a demandé « Êtes-vous le Ra de la Loi Une », l’Avien Bleu a seulement répondu : « Je suis Ra Teir-Eir. »

Chaque réponse de la série de la Loi d’une seule série commence par les mêmes trois premiers mots : « Je suis Ra. »

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Message
des Aviens Bleus : Concontrez-vous sur augmenter votre service aux
autres, d’êtres plus aimant envers vous-même et les autres pour
augmenter votre vibration et niveau de conscience. Apprenez à vous
pardonner vous-même et les autres (libérant ainsi votre karma). Cela va
changer la vibration de la planète, élever la conscience collective de
l’humanité et permettra le changement du genre humain progressivement à
travers votre propre changement personnel. Ils nous disent de traiter
notre corps comme un temps et de changer en direction d’un plus haut
niveau vibratoire dans nos habitudes alimentaires afin de faciliter le
processus.

C’était un indice convaincant. C’était en
fait un cadeau sans lendemain quand on comprend à quel point ces êtres
doivent protéger leur libre arbitre.

Quand j’ai posé la même question après
avoir entendu tout cela, et que j’ai voulu une réponse, j’ai clairement
entendu « Sortez maintenant » dans mon esprit. Un bel arc-en-ciel
au-dessus de la vallée m’attendait.

Environ un an plus tard, les êtres ont
finalement confirmé à Corey qu’ils étaient bien les auteurs du matériel
de Loi Une. À ce moment-là, Corey et moi étions déjà certains de la
connexion.

Dans toutes mes années d’étude de la Loi
Une, je n’aurais jamais pu m’attendre à ce que ces êtres se manifestent
réellement sous forme physique.

J’avais toujours supposé qu’ils
resteraient cachés indéfiniment, et n’apparaîtraient qu’après un saut
quantique stupéfiant dans notre évolution que la plupart des gens
appellent l’Ascension.

LE FLASH SOLAIRE ET L’ASCENSION

Un autre aspect clé de la source de
connaissance Law of One, qui est également enracinée dans une variété
d’autres formes de recherche, est l’idée que nous vivons actuellement
l’Ascension.

Cela peut ne pas être visible pour nous,
car la vie peut sembler très déprimante et dure – mais il y a des forces
beaucoup plus importantes en jeu ici.

Comme j’en discute chaque semaine dans
mon émission Wisdom Teachings, notre système solaire tout entier subit
un changement climatique massif comme nous le voyons sur terre.

Il s’agit d’événements énormes et
discontinus, et les données scientifiques ont toutes été mises à jour
jusqu’à maintenant. C’est de plus en plus intense. C’est un
incontournable.

Nous voyons le soleil et les planètes
devenir plus brillants, plus chauds, plus magnétiques, avec plus d’ozone
et de particules chargées, plus d’émissions de rayons X, etc.

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Trente-cinq traditions anciennes
différentes, compilées par les historiens Santillana et von Dechend, ont
toutes prédit que nous entrerions dans un « âge d’or » après avoir
passé par ce processus.

Les meilleures de ces traditions
prédisent clairement que ce saut quantique sera accéléré lorsque le
soleil produira un éclair épique d’une lumière blanche éclatante –
beaucoup plus intense que d’habitude.

Toute l’avant-dernière saison des
Enseignements de Sagesse (Wisdom Teachings) a été consacrée aux
nombreuses prophéties différentes que nous trouvons de cet événement.

Il est tissé à travers toutes les grandes
religions ainsi que de nombreuses autres traditions anciennes. Les
similitudes suggèrent qu’il doit y avoir eu un effort unifié et caché
pour prédire cela pour notre époque.

REMISE DES DIPLÔMES

Les gens du Programme spatial secret ont
déterminé que ces changements sont causés par un nuage interstellaire
très chaud et magnétique dans lequel notre système solaire dérive.

La NASA n’a annoncé officiellement les
données à l’appui de ce travail avec le travail du Dr Merav Opher qu’à
partir de 2009, comme je l’ai reporté dans Wisdom Teachings.

Le SSP a pris des vaisseaux de type
Roswell et a étudié en détail ce nuage  » écumeux « , ainsi que l’effet
profond qu’il a sur notre système solaire.

La charge visible de nos planètes est un
signe majeur de ce prochain flash d’énergie solaire. Tout est en train
de s’accumuler jusqu’à un grand crescendo.

L’apparence visuelle de certaines planètes a radicalement changé au cours des dernières années, par exemple.

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William Tompkins m’a dit que tout le
monde à l’intérieur sait que cet événement est à venir, mais chaque
personne peut avoir une idée complètement différente de ce que c’est et
de ce qu’il va faire.

La perspective de la Loi Une est intégrée
dans les cinq livres et indique très clairement qu’il s’agit d’un saut
évolutif profond pour l’humanité.

Seuls les êtres les plus négatifs seront affectés négativement par ce processus. Pour eux, ce sera en effet mortel.

Tous les autres « diplômés », s’ils sont
prêts, ou obtiennent un passage sûr dans une situation cosmique de type
arche de Noé vers une nouvelle planète pour continuer dans la
« troisième densité ».

QUATRIÈME DENSITÉ

Les gens qui restent avec la terre
finissent « par se transformer » en « quatrième densité ». Vous avez
toujours un corps physique, d’apparence humaine – seulement au fond, il
est plus énergique et capable.

C’est ce que tant de prophéties antiques
différentes, venues du monde entier, nous disent depuis des milliers
d’années, en des termes moins spécifiques que la Loi Une.

Cette prophétie de l’Ascension est aussi
la pierre angulaire des principaux enseignements religieux du monde, y
compris le judaïsme, le christianisme, l’islam, le bouddhisme et
l’hindouisme.

Le corps de quatrième densité sera
beaucoup plus télépathique, aura une conscience de l’au-delà et de la
réincarnation, et aura le potentiel pour de grands exploits comme la
télékinésie et la lévitation.

Notre conscience quotidienne, éveillée,
aura des éléments semblables à une expérience psychédélique, à laquelle
nous devrons apprendre à nous adapter.

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La Loi Une précise très clairement que
cette « remise de diplômes » n’est pas automatique. Il faut le mériter
en étant quelqu’un de bien.

Cela se traduit littéralement par une
concentration d’au moins cinquante et un pour cent sur le « service aux
autres », ce qui signifie que vous êtes une âme aimante, indulgente et
compatissante.

Vous pouvez être manipulateur et
contrôlant à 49 pour cent, ou « service à vous-même », tout en étant
capable d’obtenir votre diplôme. Au fond, vous devez simplement être
plus aimant que contrôlant et manipulateur.

S’il y a une chose que vous retirez de
tout ce que vous lisez ici, j’espère que ce sera de mettre cette
pratique de compassion en pratique dans votre propre vie, dès
maintenant.

SPHÈRES GÉANTES ET 2012

J’ai été largement attaqué sur Internet
lorsque la date de fin du Calendrier Maya est arrivée et s’est passée
sans aucun flash solaire ou événement lié à l’Ascension.

La bourse d’études autour de cette date
était extrêmement généreuse, mais je savais aussi qu’à mesure que nous
approchions de cette date, nous n’étions pas prêts à ce que cela arrive
en tant que planète.

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L’Alliance SSP était très intéressée à
comprendre pourquoi des centaines de sphères énormes de la taille d’une
planète avaient dérivé dans notre système solaire et s’étaient cachées,
dont beaucoup en 2012.

Ra expliqua à la foule rassemblée, par
l’intermédiaire de Corey, que ces sphères étaient capables d’empêcher
l’éclair solaire de se produire jusqu’à ce que nous, en tant que
collectivité, soyons spirituellement préparés pour cela.

L’une des préparations les plus
importantes que nous devons faire est d’obtenir au moins un certain
degré de révélation cosmique – sur qui nous sommes vraiment et ce qui se
passe réellement.

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Exposer la vraie laideur de l’état
profond, y compris le satanisme et la pédophilie, n’est que la première
étape de ce processus.

Ce qui est beaucoup plus important, c’est
que nous voyons les barrières du secret s’effondrer autour des ovnis et
de l’existence du programme spatial secret.

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Les changements psychologiques
impressionnants que cela provoquera dans le grand public entraîneront
des réveils spirituels généralisés qui nous prépareront beaucoup plus
directement à ce changement.

En fait, la Loi Une dit que nous
déterminerons en fin de compte quand le changement se produira par notre
niveau collectif et global d’avancement spirituel.

QUAND CELA SE PRODUIRA-T-IL ?

Depuis 2012 a évidemment été un fiasco,
la plupart des gens croient que toute l’histoire était  » fausse  » et
qu’elle a été discréditée. Rien n’est plus faux.

Le changement climatique interplanétaire
devient de plus en plus intense. Les révélations se multiplient sur
Terre, beaucoup de temps. Les bons s’améliorent et les mauvais
s’aggravent.

Des millions de personnes ont des rêves
puissants et d’autres expériences visionnaires de plus en plus
nombreuses. Nous nous dirigeons droit vers l’Ascension à toute vitesse.

Bien que personne ne sache avec certitude
quand le flash est prévu, le SSP a utilisé diverses méthodes pour
calculer une fenêtre temporelle approximative.

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Lorsque nous combinons ce que les
différents êtres qui ont parlé à Corey nous ont dit, ainsi que ces
initiés, il semble que cela se produira d’ici 2023 ou avant (NDT : cette
fenêtre a été élargie jusqu’en 2024 selon des informations plus
récentes de Corey).

Il se peut que ce soit plus tôt, mais il
est peu probable qu’il se produise plus tard. Encore une fois, la
véritable clé est liée à notre état de préparation global à cet égard en
tant que collectivité.

L’Alliance SSP était très intéressée par
ce que Ra avait à dire sur cet événement, et ses conséquences, lors de
cette réunion très intéressante de mars 2015.

L’Alliance a entendu dire que les sphères
géantes  » tamporiseraient  » la transition pour la rendre plus douce,
et qu’elles finiraient par disparaître complètement à mesure que nous
approchions.

C’est en train de se produire. Les
sphères ont déjà presque disparu. Ce n’est là qu’une petite partie des
derniers exposés de Corey sur l’aspect ET des choses.

LA RACE DES BÂTISSEURS ANCIENS

Il y a beaucoup de personnages
intéressants qui sont apparus dans la saga Corey Goode / Cosmic
Disclosure. Il m’arrive parfois d’insérer des paragraphes pour aider à
expliquer l’histoire au fur et à mesure que nous avançons.

Un point clé qu’il vaut la peine
d’aborder avant de commencer, cependant, est cette notion de la race des
bâtisseurs anciens en relation avec la Loi Une.

Tout d’abord, il y a deux SSP différents –
le programme Navy / Interstellar Corey et le programme Air Force / MIC
dont d’autres initiés que je connais sont au courant (NDT: et même plus
selon d’autres considérations).

Le programme MIC (complexe
militaro-industriel) est principalement centré sur des porte-avions
masqués et volants comme nous l’avons vu dans The Avengers. Ils ont des
vaisseaux qui ne peuvent pas quitter notre système solaire.

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Dans l’ensemble, ils ont apparemment été
conçus pour un scénario de « Divulgation Partielle », de sorte que le
SSP Interstellaire de la Navy le plus profond puisse encore rester
secret.

Si les membres du MIC SSP étaient
interrogés, même sous la torture, ils ne révéleraient que ce qu’ils
croyaient, à savoir qu’ils étaient le meilleur jeu en ville.

Les gens de MIC SSP sont bien conscients
que notre système solaire est un « dépotoir cosmique » de ruines
cristallines très anciennes et cristallines – comme des coupoles, des
obélisques, des pyramides et des villes souterraines.

Les plus anciennes de ces ruines
remontent à environ 2,5 milliards d’années. Les gens qui les ont
construits sont invariablement appelés la race des bâtisseurs anciens.

On sait très peu de choses sur ces
personnes, simplement parce que toutes les inscriptions écrites ont été
effacées et que leurs technologies ont été largement pillées.

LIEN DIRECT AVEC LA LOI UNE

Après que Corey m’en ait fait part, j’ai finalement réalisé que c’était directement lié à la matière de la Loi Une (Law of One).

Plus précisément, la civilisation qui se
réfère elle-même à Ra a dit qu’elle est apparue sur la planète Vénus
dans notre système solaire.

Ils expliquèrent qu’ils construisaient
des pyramides et des obélisques, et qu’ils atteignaient un niveau de
technologie profondément élevé avant leur propre Ascension en quatrième
densité.

De plus, il est très clairement indiqué
qu’ils avaient évolué à partir de la troisième densité sur Vénus il y a
environ 2,6 milliards d’années lorsque nous mesurons le temps.

Je ne l’avais jamais oublié après l’avoir lu en 1996.

Les sphères de pierre de Klerksdorp
semblent être intelligemment construites et ont été trouvées dans des
strates rocheuses vieilles d’environ 2,8 milliards d’années.

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C’est peut-être un petit indice
archéologique pour soutenir l’idée que cette civilisation avait visité
la Terre pendant cette même période.

Les données sont beaucoup plus nombreuses
dans le PSS. Ils ont daté de nombreuses ruines anciennes différentes
comme ayant entre un et deux milliards d’années, sinon plus, avec des
méthodes avancées.

Je n’ai pas tout de suite compris que Ra
était la race des Anciens Bâtisseurs, mais une fois que je l’ai fait,
cela a répondu à plusieurs questions différentes soulevées par le
matériel de Corey.

Le moment exact de l’entrée d’Oumuamua
dans notre système solaire ne semble pas être un accident à la lumière
de ce que Corey a vu en décembre 2017.

Cette saga cosmique dans le lien
ci-dessous culmine avec la découverte par le MIC SSP d’un ancien
vaisseau survivant de l’Ancient Builder Race – et son retour à
l’intérieur.

https://www.exopolitics.org/while-astronomers-debate-oumua…/

Encore une fois, ce navire est appelé
Oumuamua par la NASA. Il pourrait bientôt devenir l’outil de divulgation
le plus important que nous ayons jamais vu.

[Auteur :] David Wilcock
2018

Souce :
https://divinecosmos.com/davids-blog/1225-abr-legacy/


Partagé par http://www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.

Notre
discernement doit prévaloir à tout moment; les opinions exprimées dans
cet article sont les opinions de leurs auteurs et ne reflètent
éventuellement pas totalement celles d’Eveilhomme.




Thanksgiving ? No thanks… (Non merci…)

Thanksgiving ?
No thanks, No giving. Never Forget
(Non merci, Pas de don. Ne jamais oublier).

[Extraits de : Alter info via Le Mondes des infos alternatives]


« Après avoir souffert au-delà de la souffrance, la nation rouge se relèvera de nouveau et ce sera alors une bénédiction pour un monde devenu bien malade. Un monde empli de promesses brisées, d’égoïsme et de séparations. Un monde se languissant de lumière. Je vois une époque de sept générations lorsque toutes les couleurs de l’humanité se rassembleront sous l’arbre sacré de la vie et la terre entière redeviendra de nouveau un cercle unique. Ce jour là, il y aura ceux parmi les Lakota qui porteront la connaissance et la compréhension de l’unité parmi tous les êtres vivants et les jeunes gens blancs viendront vers ceux de mon peuple pour leur demander de leur dispenser leur sagesse. Je salue la lumière dans tes yeux, là où réside l’univers entier. Car quand tu es au centre de toi-même et que je suis également en cet endroit en mon sein, alors nous serons un.« 

Tasunke Witko, Crazy Horse, chef de guerre Oglala, Sioux
La voie Lakota & L’Aventure Crazy Horse
par Joseph M. Marshall III, version PDF N° 45 de 42 pages

« J’avance sous la bannière du peuple !

Je le fais afin que le peuple puisse vivre« 

~ Philosophie du guerrier Lakota ~

« Toute la tradition européenne, marxisme inclus, a conspiré pour défier l’ordre naturel de toutes choses. La Terre-mère a été abusée, les pouvoirs ont été abusés et tout ceci ne peut pas continuer indéfiniment. Aucune théorie ne peut venir changer ce simple fait. La Terre-mère va riposter, l’environnement va riposter et ceux qui abusent seront éliminés. Les choses reviennent au point de départ(*). C’est çà la révolution. C’est aussi une prophétie faite par mon peuple, par le peuple Hopi et bien des autres peuples corrects. Les Indiens des Amériques ont essayé d’apprendre cela aux Européens depuis des siècles ; mais, comme je l’ai dit plus tôt, les Européens sont incapables d’écouter. L’ordre naturel des choses gagnera et les abuseurs, les offenseurs mourront, comme les daims meurent lorsqu’ils brisent l’harmonie en surpeuplant une zone donnée. Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’une catastrophe naturelle ne se produise, une catastrophe aux proportions planétaires. C’est le rôle des Indiens et de toutes choses naturelles de survivre. Une partie de notre survie consiste à résister. Nous résistons non pas pour renverser un gouvernement ou pour saisir le pouvoir, mais simplement parce qu’il est normal et naturel de résister à l’extermination, de survivre. Nous ne voulons en aucun cas le pouvoir au-delà des institutions des blancs, ce que nous voulons c’est que les institutions des blancs disparaissent. C’est çà la révolution.
Nous, les Indiens des Amériques, sommes toujours en contact avec ces réalités, les prophéties, les traditions de nos ancêtres. Nous apprenons de nos anciens, de la nature, des pouvoirs. Et quand la catastrophe est passée, nous les Indiens des Amériques, nous serons toujours là pour habiter ces terres et ce continent. Peu importe si ce ne sera qu’une poignée d’entre nous au fin fond des Andes. Le peuple amérindien survivra, l’harmonie sera rétablie. C’est çà la révolution. »

Extrait du discours de Russell Means
durant le Black Hills International Survival Gathering,
Dakota du Sud, juillet 1980. (Traduit de l’anglais par Résistance 71)
Si vous avez oublié les noms des nuages, alors vous avez perdu votre chemin,
par Russell Means
PDF N° 5 de 19 pages, dans sa dernière version revue et corrigée par mézigue.

(*) point de départ = Temps Zéro (Tep Zepi)
ou Temps Nouveau, commencement d’une nouvelle ère (Zep Tepi)

Nommez le pays construit sur le génocide d’une race et l’esclavage d’une autre

Le culte de la mort des “Canajon” (squatters)

Mohawk Nation News (en anglais ► http://mohawknationnews.com/blog/2019/11/24/canajon-death-cult-draft-2/)

Traduit de l’anglais par Résistance 71 dans : Message Mohawk : Arrêtons les squatters de nos vies et leur culte de la mort… (Mohawk Nation News)

Le culte de la mort pré-planifié canajon fut mis en place par les squatters sur instructions des banquiers dès qu’ils mirent les pied sur Onowarekeh (l’Île de la Grande Tortue [l’Amérique du Nord]). [Canajon est le mot mohawk qui veut dire « squatter », dérivé par la suite en « kanatien » => « canadien »…] Wahatinatsoten, ils se sont incrustés sur notre terre.

Les maisons sont détruites ou tombent en ruine. La conscience de la
terre se manifeste graduellement. Les squatters font ce que leur ont dit
de faire les banquiers, ne sachant pas qu’ils sont eux-mêmes la
propriété des mêmes banquiers. Enkiyaseteh (génocide), on se tient hors
de vue, récupérant dans les collines. Dans un futur proche, s’ils ne
volent pas, les squatters n’auront plus rien à manger et plus de
refuge.

Les enfants qui questionnent leur endoctrination sont appelés « parias » ou « désaxés » et sont faussement diagnostiqués par des médecins pour qu’ils soient mis sous anxiolytiques. Les banquiers sont terrifiés de ce qu’ils ne peuvent pas contrôler. La loi bancaire ou « loi de l’amirauté » est artificielle. Seule la loi naturelle est permanente. La création/nature et notre terre-mère voient la dévastation. Bientôt viendra une grande lumière. Asontewekowa, nos esprits se déplacent sur l’Île de la Grande Tortue.

Ils nous veulent morts ! Mais nous sommes bel et bien vivants.
Nous faisons partie de ce monde naturel créé par la nature et mis sur
notre terre-mère. Quand nous tendons l’oreille, nous écoutons la Nature.
Ils ne le peuvent pas. Les messages nous parviennent de Karennah, le
ton/timbre/son de la terre-mère.

Les banquiers sont maintenant en train de vivre un cauchemar. Ils
sont agités. La Nature va fixer les choses comme elles doivent l’être.
Ils le savent. Les feux s’allument. L’eau gronde. De forts vents
renversent les choses. À cause de Waonkinatakari, ils nous ont attaqués
ainsi que nos villages comme des chiens enragés. Sasewatenti. Nous leur
disons de rentrer chez eux.

Les banquiers ont une haine aveugle de notre chaleur simple et de
notre humanité. Ils sentent bien que l’Île de la Grande Tortue est
hantée. Elle l’est ! Par nos esprits qui vagabondent sur Onowarekeh !
Les banquiers se persuadent qu’ils ont toutes les clefs de toutes les
barrières qu’ils ont mis en place, des bâtiments, des ponts, des villes,
des murs, de l’économie, de la politique, de la finance, des médias,
des classes et castes de gens etc… Certains d’entre eux savent qu’il y a
quelque chose au-delà de ce qu’ils peuvent voir et cela les préoccupe.

Ils ne vaincrons pas la création/nature. Ils argumentent, disputent,
accusent, arrêtent, attaquent et jettent en prison. Ils appellent le
monde naturel “paranormal”.

Nous représentons la connexion avec la nature, qu’ils ne peuvent pas voir ni ne peuvent expérimenter, ni ne peuvent aimer. Maintenant la nature et la terre hurlent pour qu’ils retournent là d’où ils viennent, pour qu’ils disparaissent, que nous ne les voyons plus jamais. Quelques anciens et quelques jeunes sentent et perçoivent les vibrations de la nature.

Pour se sauvegarder, ils ont mis en place une tripotée de réparation
d’infrastructure pour eux-mêmes. Ce n’est que cataplasme sur jambe de
bois. Par la peur, ils ont créé une augmentation du terrorisme,
des impôts, de la consommation de drogue et d’alcool, du pillage, des
suicides, des assassinats, des faux-drapeaux et des faux espoirs.

Tout le monde souffre de brokeitis parce qu’ils ne peuvent pas vivre
sans leurs béquilles et infrastructure. Le mal est leur béquille.

« Les Indiens de bois » prennent vie. Les banquiers ont créé une image par laquelle ils veulent que nous vivions. Tout change maintenant. Nous sommes ceux que nous sommes réellement.

Nous les voyons comme les assassins stupides qu’ils sont et qui
laissent les banques, les politiciens et les entités entrepreneuriales
les contrôler parce qu’ils obtiennent un petit bénéfice de ces crimes
dirigés contre nous et Onowaregeh.

Pour eux tout a une valeur marchande traduisible en dollars, la terre, la nature, les peuples originels, l’eau, toute belle chose et l’ordre naturel. Leur plan génocidaire continue.
Les crimes commis ont rendu possible pour les squatters d’avoir du
boulot, une maison, une vie, d’envoyer leurs enfants dans des écoles et
d’obtenir une pseudo-liberté alors qu’ils vivent dans un quasi État
policier ne fonctionnant que dans et par la peur.

La véritable peur des banquiers est que les squatters apprennent qu’on leur a menti tout le long, qu’ils se rebellent et qu’ils les décapitent comme les Français le firent lors de leur révolution. Ils veulent l’Île de la Grande Tortue dépeuplée et revitalisée pour le « Nouvel Ordre Mondial » de l’ONU. Lorsqu’ils n’auront plus de clients pour acheter ce qu’ils ont volé, ils n’auront plus besoin d’être ici.

Les squatters sont persuadés que leur dieu va les mener à la sécurité, mais le véritable dieu des banquiers est l’argent.

Leur propre mère (terre) hurle qu’il est temps pour eux de rentrer à la maison.




Il y a plus de 1500 ans : les prophéties de Saint Nilus

[Source : Prophétes et Mystiques]

[Note de NM : il reste à déterminer si ces prophéties sont authentiques et non fabriquées à notre époque]

Nous
ne décrirons pas ici la vie édifiante et héroïque de ce Saint qui
s’était retiré dans la solitude pour prier pour le monde qu’il estimait
si perverti qu’il en arrivait à penser que les temps de la terre étaient
accomplis… C’était il y a plus de 1 500 ans ! !

Or,
voici que Dieu eut pitié de lui, et lui révéla qu’il n’était pas encore
de la génération de la fin… Saint NILUS, avant de s’endormir pour
veiller du Ciel sur notre terre nous laissa cette prophétie que nous
offrons à la réflexion des lecteurs :

«Après l’année 1900 et le milieu du XXème siècle, les gens de ce temps-là deviendront méconnaissables… »
«Quand
le temps de la venue de l’Antichrist approchera, l’intelligence des
hommes sera obscurcie par les passions charnelles : l’avilissement et la
licence s’accentueront.

Le
monde deviendra alors méconnaissable : les gens changeront d’apparence
tellement qu’il sera impossible de distinguer les hommes des femmes à
cause de l’effronterie dans leur manière de s’habiller et dans la mode
de leurs cheveux. Ces gens-là seront cruels et comme des animaux
sauvages à cause des tentations de l’Antichrist»

«On
ne respectera pas les parents et les aînés, l’amour disparaîtra, et
bien des pasteurs chrétiens deviendront des hommes vains complètement
incapables de distinguer le chemin à droite du chemin à gauche : en ce
temps-là en effet les lois morales et les traditions des chrétiens et de
l’Eglise changeront, les gens ne pratiqueront plus la modestie, et la
dissipation règnera ! Le mensonge et la cupidité atteindront de grandes
proportions, et malheur à ceux qui empileront des trésors. La luxure,
l’adultère, l’homosexualité, les actions secrètes et le meurtre seront
la règle de la société…»
«En
ce temps futur, à cause du pouvoir de si grands crimes et d’une telle
débauche, les gens seront privés de la grâce du Saint-Esprit reçue à
leur Baptême, et, de même, ils n’auront pas de remords. Les Eglises
seront privées de pasteurs pieux et craignant Dieu, et malheur aux
chrétiens qui resteront sur la terre à ce moment-là : ils perdront
complètement leur Foi, car il n’y aura plus personne pour leur montrer
la Lumière de la Vérité. Ils s’éloigneront du monde en allant dans de
saints refuges dans le but d’alléger leurs souffrances spirituelles ;
mais partout, ils ne rencontreront qu’obstacles et contraintes»
«Tout
cela résultera du fait que l’Antichrist voudra être le Seigneur de
toutes choses et devenir le maître de tout l’univers. Il accomplira des
miracles et des signes invraisemblables. Il donnera aussi au pauvre
homme une sagesse dépravée pour découvrir une manière par laquelle un
homme puisse mener une conversation avec un autre d’un bout à l’autre de
la terre. En ce temps-là aussi, les hommes voleront dans les airs comme
des oiseaux, et descendront au sein de l’océan comme des poissons»
«Et
lorsqu’ils en seront là, ces gens malheureux passeront leur vie dans le
confort sans savoir, pauvres âmes, que c’est une supercherie de Satan.
Et lui, l’impie, remplira à tel point la science de vanité qu’elle
s’écartera de la voie droite et conduira les gens jusqu’à la perte de la
Foi dans l’existence de Dieu, d’un Dieu en trois Personnes… »
«Alors,
le Dieu infiniment bon verra la déchéance de la race humaine et Il
raccourcira les jours pour l’amour du petit nombre de ceux qui doivent
être sauvés, car l’Ennemi voudrait amener même les élus dans la
tentation si c’était possible. Alors, l’épée du châtiment apparaîtra
soudain et elle abattra le corrupteur et ses serviteurs»



Un point de vue à contre-courant sur Greta et le Climat

[Source : Sott.net]

[NdNM : L'auteure de l'article suivant émet l'hypothèse (pour elle quasi certitude) d'une prochaine nouvelle ère glaciaire. Cependant, peu d'éléments semblent pouvoir actuellement la supporter, même si localement au Québec, ces dernières années, les hivers tendent à devenir plus long et plus rigoureux en termes de quantité de neige et/ou de températures et si d'autres lieux du monde semblent être affectés par une même tendance.
Des passages particuliers ont été surlignés en jaune par le présent blogue.]

Greta Thunberg, ou la fausse prophétesse de la Croisade des enfants

[Auteur :] Laura Knight-Jadczyk

Comme le savent peut-être les lecteurs de SOTT, les prophéties, c’est mon « affaire » depuis plus de 25 ans. Et j’en ai souvent bavé. En dépit d’un « palmarès » plus long que les deux bras, j’ai souvent l’impression d’être Cassandre.

Greta thunberg mural bristol
© Inconnu
Une peinture murale de Greta Thunberg à Bristol, Royaume-Uni

Cela fait maintenant quelques années que je n’ai rien écrit publiquement, mis à part mes posts sur notre forum, et la raison en est principalement le « complexe de Cassandre » susmentionné. J’ai fini par me rendre compte que rien, absolument rien n’inverserait la machine et ne préviendrait la dégringolade de l’humanité, désormais au bord de l’extinction. En outre, dès le début, on s’est employé énergiquement à étouffer mes avertissements et à me mettre hors jeu, pour ainsi dire.

Comme ça n’a pas réussi, la censure globale imposée par Google, Facebook, Twitter et les médias mainstream a pris le relai et a laissé des traces. Il fut un temps où SOTT.net comptait six millions de lecteurs par mois – aujourd’hui, nous pouvons nous estimer heureux si nous en comptons deux millions. Les redirections en provenance de FB et de Twitter étaient notre principal mode de diffusion ; aujourd’hui, elles sont quasi inexistantes.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas encore morte, et tout se déroule globalement selon les prédictions de notre « projet prophétique » – l’Expérience cassiopéenne – et nous avons une bonne idée de la façon dont ça va se terminer.

Greta Thunberg, elle, n’en a aucune idée. Et la médiatisation de son ignorance est littéralement criminelle ce qui, puisqu’elle y participe de son plein gré, même si ce n’est qu’une « enfant », fait également d’elle une criminelle. Évidemment, elle ne s’en rend pas compte, parce qu’elle a été profondément conditionnée – elle et toute une génération d’enfants sur la planète ; mais n’en a-t-il pas toujours été ainsi ? Les paroles changent, mais c’est le même refrain, le but étant la manipulation et le contrôle de l’humanité.

Prophète contre prophète

Laissez-moi vous conter une petite parabole de l’Ancien Testament que j’ai relatée à ma façon il y a trente ans.

greta prophet house fire
© Inconnu

Il était une fois deux rois de deux petits royaumes qui étaient apparentés par mariage. Le premier roi décida de rendre visite à son beau-frère, le second roi. À son arrivée, il fut accueilli par le second roi, qui avait préparé toutes sortes d’amusements et de divertissements.

Après moult célébrations et réjouissances, le second roi dit à son beau-frère, le premier roi, qu’il tendait à considérer tous ses biens comme des possessions mutuelles, et qu’il espérait que le premier roi voyait les choses de la même façon. Cela rendit le premier roi quelque peu nerveux, et il se demanda ce que tout cela signifiait. Il ne fut pas long à le découvrir. Le second roi voulait faire la guerre à l’un de ses voisins, s’emparer de ses terres et de ses biens, mais, pour ce faire, il lui fallait de l’aide. Il savait que son beau-frère ne nourrissait pas ce genre d’ambition, et il s’était employé à l’amadouer afin d’obtenir son aide.

Quelque peu déconcerté par cette requête, le premier roi demanda s’il était possible de faire appel à plusieurs prophètes pour découvrir si ce plan était avisé. Le second roi convoqua volontiers quatre cents prophètes. Tous, à l’unanimité, louèrent le projet et la perspicacité de leur roi. Mais le premier roi était toujours mal à l’aise – son instinct lui disait que quelque chose ne tournait pas rond. Il demanda s’il restait un prophète à consulter. Il s’avéra que c’était le cas, mais le second roi prévint le premier de ne pas attendre grand chose de cet individu car il y avait de l’animosité entre eux, et ces sentiments négatifs rendait ce dernier prophète hostile à tout dessein du second roi. Ayant copieusement diffamé ce dernier prophète, il le fit appeler.

Comme de bien entendu, le dernier prophète contredit les quatre cents autres et annonça au second roi qu’il mourrait s’il partait en guerre. Pour le punir de son insolence, le second roi fit jeter l’oracle impudent en prison, pour le faire méditer sur son outrecuidance jusqu’au retour des rois et de leur armée. Insistant sur la véracité de sa prophétie, le dernier prophète fit remarquer au roi qu’il serait fort étonné s’il revenait.

Mais le perfide second roi avait un plan. Ayant persuadé son beau-frère de l’accompagner, il s’arrangea pour combattre habillé en simple soldat, tandis que son beau-frère se rendit sur le champ de bataille en habit royal.

Il s’avéra que les soldats du camp rival avaient reçu l’ordre de rechercher et de tuer immédiatement le second roi (mais pas l’autre). Au cours du combat, les soldats ennemis se lancèrent à la poursuite du seul homme habillé en roi et, découvrant qu’il n’était pas celui qu’ils cherchaient, dans un accès de rage et de frustration, ils se tournèrent vers le soldat le plus proche et le tuèrent – ce soldat était le roi malfaisant. Prophétie accomplie.

On peut tirer plusieurs leçons importantes de cette histoire. La première est qu’une prophétie est inexorable, à moins de changer radicalement d’attitude et d’orientation. On ne peut pas tromper la réalité quantique ! La deuxième leçon est que les chances de réalisation d’une vraie prophétie sont les mêmes que celles évoquées dans cette histoire : quatre cents contre un. Une troisième leçon, et non des moindres, est que les gens veulent rarement entendre la vérité parce qu’il est difficile de renoncer aux jeux de pouvoir et aux rationalisations. Et enfin, la façon la plus simple d’ignorer la vérité est d’éliminer le prophète, soit littéralement, soit en le diffamant.

L’histoire de Jonas révèle l’autre face de la médaille : Dieu demanda à Jonas de prophétiser la destruction de Ninive, cité du pêché et de la décadence. Jonas fit bien son travail (motivé, il faut dire, par une méditation forcée dans le tube digestif d’un gros poisson). Or à son grand étonnement, les habitants de Ninive se repentirent et rentrèrent dans le droit chemin, si bien que la catastrophe fut évitée ! Mais au lieu d’être rempli de joie, Jonas en fut mortifié. Il avait le sentiment d’avoir été pris pour un imbécile. Humilié et en colère, il partit bouder dans son coin. Au cours d’une petite discussion, Dieu lui fit remarquer que l’illumination prophétique pouvait servir d’autres desseins – à savoir, le repentir et le changement.

Aujourd’hui, nous avons des prophètes des temps modernes – statisticiens et scientifiques de tout poil – qui prévoient tendances et probabilités. Dans la plupart des cas, dans les affaires privées comme publiques, les décisions sont fondées sur ce type de données. Puisque ces méthodes « divinatoires » modernes reposent sur des tonnes de statistiques qui reflètent des actions purement matérielles, le caractère inspirant d’un idéal n’est ni pris en compte, ni prévu. En conséquence, les prédictions sur lesquelles notre culture fonde ses activités entraînent l’évolution dans son sens le plus strict – à savoir, une spirale infernale et inexorable menant au déclin et à la dégénérescence.

À cet égard, les prédictions eschatologiques peuvent servir de tremplin amenant à une prise de conscience, laquelle contribuerait à faire naître ces aspirations supérieures, qui pourraient alors agir de façon à mitiger les événements futurs. Si suffisamment de gens développent la conviction que quelque chose d’effroyable est sur le point de se produire si nous ne changeons pas nos mœurs et nos comportements, cela pourrait créer l’élan nécessaire et faire naître l’aspiration à certains idéaux, entraînant alors une possible altération des réalités quantiques.

Lorsque j’ai commencé à publier les transcriptions de l’Expérience cassiopéenne, j’ai pensé naïvement que les gens comprendraient qu’à moins de changer en profondeur nos attitudes fondamentales vis-à-vis de la réalité, l’humanité allait sombrer.

Mais ce changement radical ne s’est pas produit ; en fait, j’ai du mal à imaginer un monde plus enlisé dans les mensonges, un monde plus en proie à l’aveuglement que celui-ci. Mais je ne suis guère étonnée. Je l’avais prédit il y a trente ans.

Dans un de ses contes, Gurdjieff décrit parfaitement ce qui se passe avec les libéraux/gauchistes/démocrates/que sais-je encore (insérez le nom du parti qui représente l’Establishment dans votre pays) :

« Un conte oriental parle d’un très riche magicien qui avait un bon nombre de moutons. Mais ce magicien était très avare car il ne voulait pas embaucher de bergers, ni ne voulait ériger de barrière autour du pâturage où les moutons paissaient. En conséquence, les moutons vagabondaient souvent dans la forêt, tombaient dans des ravins et ainsi de suite, mais surtout ils s’enfuyaient, parce qu’ils savaient que le magicien voulait leur chair et leur peau, et ils n’aimaient pas cela.

Alors le magicien trouva un remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d’abord qu’ils étaient immortels et qu’il ne leur serait fait aucun mal lorsqu’on les écorcherait, qu’au contraire, cela leur ferait beaucoup de bien et serait très agréable ; deuxièmement il leur suggéra qu’il était un bon maître qui aimait ses troupeaux tellement qu’il était prêt à faire tout pour eux ; et, en troisième lieu, il leur suggéra que si quoi que ce soit devait arriver, cela n’arriverait pas tout de suite et sûrement pas dans la journée, donc ils n’avaient pas besoin d’y penser. Au-delà de cela, le magicien suggéra à ses moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; il suggéra à certains d’entre eux qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres qu’ils étaient des hommes et à d’autres qu’il étaient même des magiciens.

Ainsi tous ses soucis et inquiétudes à propos des moutons prirent fin. Ils ne s’enfuirent plus jamais et attendirent calmement le moment où il aurait besoin de leur chair et de leurs peaux. »

Cela décrit bien la condition des masses à l’heure actuelle. Pour s’éveiller, il faut d’abord réaliser qu’on dort profondément. Pour ce faire, il faut reconnaître et comprendre pleinement la nature des forces qui agissent pour nous maintenir dans cet état de sommeil ou d’hypnose. Il est absurde de penser qu’on peut y parvenir en puisant les informations à la source même qui induit l’hypnose. Gurdjieff poursuit :

« Théoriquement [l’homme] peut [s’éveiller], mais pratiquement cela est presque impossible, parce qu’aussitôt qu’un homme ouvre les yeux, s’éveille pour un moment, toutes les forces qui le retiennent dans le sommeil s’exercent de nouveau sur lui avec une énergie décuplée, et immédiatement il retombe endormi, rêvant très souvent qu’il est éveillé ou qu’il s’éveille. »

C’est dans l’éveil de l’humanité que réside l’espoir de mitiger les catastrophes prophétisées. Pour mettre fin aux conditions qui ont contribué à la situation déplorable dans laquelle se trouve l’humanité, une mise en lumière et une compréhension de ces conditions est nécessaire. Le Faux prophète – la propension de l’humanité à se fourvoyer – doit être terrassé.

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? (…) Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. (Matthieu 7:15,23) »

Chacun admettra volontiers qu’il y a probablement trop de violence à la télévision et sur Internet, et que les publicités dont on nous bombarde quotidiennement tiennent plus de l’attrape-nigaud que d’autre chose, mais rares sont ceux qui appréhendent réellement la véritable nature et l’étendue de l’influence hypnotique des médias. Plus rares encore sont ceux qui ont la moindre idée de l’objectif que cache le consumérisme. Comme l’écrivent Wallace et Wallechinsky dans The People’s Almanac [« L’almanach du peuple », ouvrage non traduit en français – NdT] :

« Après la Seconde Guerre mondiale, la télévision entra dans une ère de prospérité… On fit appel à des psychologues et à des sociologues pour qu’ils étudient les comportements humains face aux techniques de vente ; autrement dit, pour qu’ils découvrent comment manipuler les gens à leur insu. Le Dr. Ernest Dichter, président de l’Institute of Motivational Research [Institut de recherche sur la motivation – NdT] déclara en 1941 :
« L’agence de publicité gagnante est celle qui manipule les motivations et désirs humains, et créé un besoin à l’égard de biens de consommation auxquels le public était jusqu’alors peu habitué – voire même qu’il rechignait à acquérir. »

Discutant de l’influence de la télévision, Daniel Boorstin écrit : « Voici enfin un supermarché de « l’expérience de substitution ». Une programmation réussie offrira du divertissement – sous l’apparence de l’instruction ; de l’instruction – sous l’apparence du divertissement – de la persuasion politique – avec tout l’attrait de la publicité ; et de la publicité – avec tout l’attrait du spectacle. »

La télévision programmée sert non seulement à répandre le consentement et l’uniformité, mais elle représente également une approche industrielle délibérée. »

Bien qu’il ait été démontré que la télévision nuit gravement aux enfants, et qu’on puisse attribuer la plupart des aspects destructeurs de la société aux valeurs déliquescentes promues à la télévision, on constate un effet plus profond et plus insidieux sur la psyché humaine. Comme cité plus haut, il s’agit d’une manipulation planifiée et délibérée visant à susciter le consentement, à répandre l’uniformité et à hypnotiser les masses de sorte qu’elles se soumettent à l’autorité toute-puissante : la télévision.

Un jour, on demanda à Allen Funt, créateur et présentateur de l’émission populaire « Candid Camera » [Caméra cachée – NdT], ce qu’il avait découvert de plus troublant sur les gens dans le cadre de son métier. Sa réponse fut glaçante quand on considère les ramifications : « Le pire, et ça, je le vois tous les jours, c’est de voir à quel point les gens se soumettent facilement à n’importe quelle figure d’autorité, ou même aux signes d’autorité les plus minimes. Un type bien habillé monte l’escalator à contre-sens, et la plupart des gens feront demi-tour et s’escrimeront à remonter l’escalator. Un jour, nous avons placé un panneau sur la route : « Delaware Closed Today » [Delaware : Fermé aujourd’hui – NdT] ». Les automobilistes ne se posèrent même pas la question. Certains demandèrent même : « Est-ce que le New-Jersey est ouvert ? » [cité par Wallace & Wallechinsky – NdT]

L’image qui se dessine est celle d’une société délibérément artificielle faite d’uniformité télévisuelle, de pauvreté intellectuelle et créative, de grogne sociale et de décadence. Manifestement, les médias sont chargés de propager ces conditions.

GQ magazine greta thunberg

On pourrait s’attendre à ce que les professionnels de la motivation développent, dans l’intérêt de leurs clients industriels, une programmation visant à instaurer des conditions sociales bénéfiques – ce qui est tout à fait à leur portée. Il apparaît que l’autorité finale en matière de programmation audiovisuelle est entre les mains des publicitaires, eux-même épaulés par les industries vendeuses de produits et d’idées. Avec toutes les données psychologiques auxquelles ils ont accès, on pourrait s’attendre à ce qu’ils imposent une programmation visant à améliorer des conditions sociales qui leur coûtent de l’argent. Plus de vingt-cinq milliards de dollars sont dépensés chaque année pour apprendre aux travailleurs à lire et à écrire, au terme d’un parcours éducatif conjuguant instruction publique et zapping télé.

Il est admis que l’effondrement social qui s’annonce, lequel coûte à ces géants industriels de vastes sommes d’argent, est principalement attribuable aux frustrations et aux mécontentements générés par la vision faussée de la réalité présentée dans les médias. Pourquoi n’utilisent-ils pas leurs ressources financières pour aider les professionnels de la motivation à concevoir des programmes susceptibles d’entraîner des changements positifs ?

Se peut-il que les conditions de la société, y compris la réponse programmée aux « signes d’autorité les plus infimes », soient voulues ? Oserait-on suggérer qu’ils n’ont pas accès aux chiffres et aux études portant sur l’influence nuisible de la télé et des médias, et qu’ils ne réalisent pas que ça leur coûte de l’argent ? Si c’est le cas, alors ils sont trop stupides pour s’ériger en arbitres de nos valeurs, et nous devrions leur tourner le dos. Si ce n’est pas le cas, il nous faut supposer qu’il y a un but à cette manipulation.

De nombreux éléments de preuve viennent étayer l’idée que ce dessein, ou que l’objet de cette manipulation, est de créer un démantèlement psychologique et social suffisant pour permettre l’instauration d’un gouvernement totalitaire, lequel sera réclamé par le peuple. On postule en outre que l’« élite des ultra-riches » cherche à contrôler la planète en sous-main, et c’est à cette fin qu’ils orchestrent les événements et financent certaines activités qui seront perçues par les masses comme des « aléas » politiques et internationaux.

Or comme l’a dit Franklin D. Roosevelt : « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

Et il était bien placé pour le savoir.

De nombreuses preuves viennent étayer l’idée que les guerres sont fomentées et menées dans le but exprès de redistribuer clandestinement ces équilibres de pouvoir financier. Qu’importe si nos pères, frères, grand-pères, oncles, cousins et fils périssent dans ces entreprises, il s’agit de simples jeux de « relations internationales » auxquels s’adonnent ceux qui, du fait de leur argent et de leur position, ne trouvent rien d’autre à faire pour passer le temps ou exercer leur intelligence.

Or il y a une conséquence à ce jeu d’échecs mondial, et les joueurs comme les pions l’ignorent.

Réalité façonnée par l’idéologie versus réalité objective

Regardons les choses en face : à cause des éléments pathologiques qui parviennent invariablement au pouvoir, l’existence sur cette planète n’a jamais été un long fleuve tranquille ni une promenade de santé. Mais la situation actuelle est aussi précaire qu’au temps de Sodome et Gomorrhe, juste avant qu’une comète n’explose apparemment dans le ciel et ne raye ces deux cités de la carte ; ou bien qu’au temps de la légendaire Atlantide à la veille de sa destruction. Et cela devrait nous faire réfléchir. Dans son ouvrage The life of reason [« L’Âge de raison », ouvrage non traduit en français – NdT], George Santayana écrit : « Ceux qui ne peuvent pas se rappeler le passé sont condamnés à le répéter ». Mais les libéraux/la gauche sont occupés à effacer et à réécrire l’Histoire, guidés par leurs idéologies post-modernistes/marxistes, qui se rapprochent en essence du credo YCYOR [« You Create Your Own Reality » : On se crée sa propre réalité – NdT]. Les faits irréfutables et la physique classique – la réduction du paquet d’onde – ont été jetés au rebut et remplacés par l’idée délirante selon laquelle l’incertitude quantique pouvait être appliquée à la réalité brute, matérielle.

Tandis que le cerveau interagit avec son environnement, les circuits synaptiques se combinent pour former des cartes synaptiques du monde perçu par les sens. Ces cartes décrivent de petits segments de ce monde – formes, couleurs, mouvements – et sont dispersées dans tout le cerveau. À mesure que le réseau synaptique cérébral évolue – et ce depuis la naissance (ou même avant) – ces cartes traitent les informations simultanément et en parallèle. Sur la base de ces cartes synaptiques du monde, nous pouvons développer une vision plus ou moins objective de la réalité.

La physique classique affirme que le futur existe déjà, tout comme le présent et le passé. Tout ce qui arrivera s’est déjà produit. Mais pour une raison inconnue, notre mental ne peut faire l’expérience du futur que séquentiellement, dans ce que nous appelons le présent.

De son côté, la physique quantique affirme qu’il est impossible de prédire le futur avec une certitude absolue. Le futur n’existe pas encore dans un état défini. L’incertitude quantique ne nous interdit pas toute connaissance du futur. Elle nous donne des outils pour faire des prédictions, mais seulement en termes de probabilités.

Bohr et d’autres éminents physiciens de l’École de Copenhague affirment que la réalité objective est un concept ambigu au niveau quantique. En physique, notre connaissance ne se développe que lorsque nous mesurons concrètement quelque chose, et même alors, la façon dont nous décidons de prendre ces mesures affectera les résultats obtenus.

blind men elephant
© Inconnu

C’est un ventilateur ! C’est un mur ! C’est une corde ! C’est un arbre ! C’est un serpent ! C’est une lance ! Poser la même question de différentes manières peut appeler des réponses qui sembleront contradictoires, mais une seule expérience ne saurait fournir en elle-même des informations contradictoires. Certaines expériences montrent des électrons sous forme d’ondes, et d’autres les montrent sous forme de particules. Dans aucune expérience, les électrons n’apparaissent simultanément sous forme d’ondes et de particules. Bohr appelait cela la complémentarité.

La mécanique quantique laisse l’observateur dans le doute quant à la nature réelle de la réalité. S’agit-il d’ondes, ou de particules ? Nous l’ignorons, et aucune expérience ne nous le dira. Détecter l’un des deux attributs exclut automatiquement toute connaissance de l’autre.

L’univers recèle de nombreux états futurs possibles, ou potentialités, représentés par la fonction d’onde. La fonction d’onde s’effondre et se fonde constamment dans le présent, à mesure que les nombreux états possibles fusionnent en un seul état, à mesure que le présent se déroule et que les possibilités deviennent réalité.

Un grand nombre de gens se sont mis dans la tête que l’incertitude quantique signifiait qu’on est capable de « créer sa propre réalité » en fonction de ses croyances, ou de ce sur quoi on porte son attention. Cette idée, populaire chez nombre d’adeptes du « New Age », est en fait le fondement de la plupart des religions (qu’elles en soient ou non conscientes).

Notre univers semble être composé de matière/énergie et de conscience. En soi, la matière/énergie « préfère », semble-t-il, l’état chaotique. Telle qu’elle, la matière/énergie ne recèle même pas les concepts de « création » ou « d’organisation ». C’est la conscience qui donne vie à ces concepts et qui, de par son interaction avec la matière, pousse l’univers soit vers le chaos et la dégénérescence, soit vers l’ordre et la création.

Ce phénomène peut être mis sous forme de modèle mathématique et simulé sur un ordinateur utilisant l’EEQT – Event Enhanced Quantum Theory [Théorie quantique en matière d’événements – NdT] ). Nous ignorons si l’EEQT simule fidèlement l’interaction de la conscience avec la matière. Mais il y a des chances que ce soit le cas, parce qu’elle semble décrire les phénomènes avec plus d’exactitude que la mécanique quantique orthodoxe ou ses théories rivales (théorie de De Broglie-Bohm, théorie GRW, etc.)

Les enseignements de l’EEQT peuvent être décrits simplement comme suit :

Appelons notre univers matériel « le système ». Le système est caractérisé par un certain « état ». Il est utile de représenter l’état du système par un point sur un disque. Le point au centre du disque, son origine, est l’état de chaos. On pourrait également le décrire comme le « potentiel infini ». Les points sur la circonférence représentent les « purs états » d’être, c’est-à-dire des états de « connaissance pure, non trouble ». Entre les deux, il y a des états mitigés. Plus l’état se rapproche de la circonférence, plus il est pur et « organisé ».

Un « observateur » extérieur – une « unité de conscience » – se fait une idée (peut-être exacte, peut-être erronée, peut-être entre les deux) de l’état réel du système, et l’observe à travers le prisme de la « croyance » qu’il entretient au sujet dudit état. Si l’observation se prolonge, l’état du système accomplit un « saut » quantique. En ce sens, on se « crée » effectivement « sa propre réalité » ; mais comme toujours, le diable est dans les détails.

Les détails en question sont que l’état résultant de l’observation du système sera plus pur ou plus chaotique, selon la « direction » du saut, laquelle dépendra du degré d’objectivité de l’observation : à savoir, dans quelle mesure l’observation se rapproche de la réalité de l’état.

D’après l’EEQT, si les attentes de l’observateur sont proches de l’état réel du système, le « saut » orientera ce dernier vers un état plus organisé, moins chaotique.

they live billboards
© Inconnu

Vous voyez des signes tout autour de vous, mais êtes-vous sûr de les lire correctement? Si, à l’inverse, les attentes de l’observateur tendent vers la négation de l’état réel (c’est-à-dire, quand les croyances de l’observateur sont fausses par rapport à l’état RÉEL – la réalité objective) alors le « saut » orientera le système vers un état plus chaotique, moins organisé. En outre, ce saut prendra en règle générale beaucoup plus de temps.

Autrement dit, si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel du système est proche de la vérité, alors l’acte même d’observation et de vérification provoquera un saut rapide et l’état résultant sera plus organisé, plus pur. Si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel est fausse, alors ce changement d’état prendra beaucoup plus de temps, et tendra vers le chaos.

En résumé, ceux quoi « croient » en la possibilité de « créer une réalité » différente de ce qui EST, contribuent à répandre le chaos et l’entropie. Si vos convictions, même les plus inébranlables, sont aux antipodes de la vérité, vous entrez en essence en conflit avec la vision que l’Univers a de lui-même, et je peux vous assurer que ce n’est pas vous qui gagnerez. Vous attirerez la destruction sur vous-même et sur tous ceux qui se livreront avec vous à ce genre de « bras de fer » avec l’Univers.

À l’inverse, si vous êtes capable de voir l’Univers tel qu’il se voit lui-même, objectivement, sans ciller, en acceptant la réalité et en réagissant en adéquation avec cet état de fait, vous vous « alignerez » alors sur l’énergie créatrice de l’Univers, et votre propre conscience deviendra un transducteur d’énergie génératrice d’ordre ; vos actions seront en adéquation avec ce qui est. Votre énergie d’observation, offerte de manière inconditionnelle, couplée aux actions appropriées, contribuera à ordonner le chaos, à créer à partir d’un potentiel infini.

[NdNM : voir aussi dans La Loi de Karma la notion d'action dans le sens de l'Ordre cosmique : "Un tel Ordre, engendré sciemment, s’adapte à l’Ordre ancien qu’il complète et perfectionne. C’est cette action de la Liberté que  l’on nomme Création"]

Greta Thunberg : une fausse prophétesse génératrice de chaos

Hier, j’ai regardé le discours à l’ONU de cette jeune fille mentalement et psychologiquement déficiente (ce n’est pas une enfant : les libéraux/gauchistes pensent qu’un jeune de 16 ans devrait avoir des relations sexuelles et changer de sexe s’il en a envie, alors arrêtons de qualifier Greta d’enfant !).

[NdNM : les Asperger représentent une population particulière au sein de la population générale et à ce titre, certains d'entre eux peuvent présenter des handicaps ou limitations alors que d'autres peuvent être surdoués, à peu près dans les mêmes proportions que pour la population générale. Cependant, en absence de connaissance d'un éventuel dossier clinique, médical ou psychologique de Greta, on ne peut affirmer que cette jeune Asperger soit en plus mentalement déficiente. Si l'on se base sur La jeune militante du climat Greta Thunberg répond à ses détracteurs, il semble qu'elle ne souffre pas de déficience intellectuelle notable.]
children's crusade
© Inconnu

La Croisade des enfants de 1212 s’est terminée en catastrophe.Thunberg a été acclamée comme le nouveau prophète de l’Apocalypse. En dehors du fait que ses singeries me rappellent la Croisade des Enfants de 1212 (alllez voir ce qui leur est arrivé) ou encore cette pauvre Jeanne d’Arc dérangée, voire les malheureux enfants de Joseph Goebbels, exploités et assassinés par leurs parents parce qu’ils ne supportaient pas la destruction de leurs rêves gauchistes/nazis de domination planétaire, je suis pour le moins outrée qu’on ait laissé les Libéraux/la gauche moderne pousser leurs délires à un point tel que les jeunes d’aujourd’hui sont terrifés d’être en vie.

Je me suis procuré une transcription du discours de Thunberg [sur Amnesty en français – NdT] et je vais le commenter. En réponse à la question : « Quel est votre message aux dirigeants du monde ? », elle déclare :

« Mon message est que nous vous surveillerons. »

Je ne vois pas l’utilité de surveiller quoi que ce soit lorsqu’on ne sait pas ce qu’on doit chercher ni comment l’identifier. C’est le cas de Greta et de ceux qui la manipulent ; il vivent depuis trop longtemps dans leur monde poste-moderniste YCYOR pour avoir la moindre idée de ce qui se passe et de la façon dont eux-mêmes ont été manipulés. Greta poursuit :

« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan, et pourtant vous vous tournez tous vers nous les jeunes, en quête d’espoir. Comment osez-vous ? »

C’est vrai, elle ne devrait pas « être là ». Mais elle ne fait même pas l’effort de réfléchir au fait que rien en politique n’arrive par hasard. Elle n’est qu’un pantin manipulé par ceux-là même qui entraînent l’humanité vers le chaos, de sorte que les masses acceptent un système totalitaire afin de se sentir en sécurité.

« Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses ». « Je fais pourtant partie de ceux qui ont de la chance. Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ? »

Il est vrai que les maîtres ès manipulation de notre monde ont volé les rêves d’à peu près chaque habitant de la planète, mais pas de la manière dont Greta se l’imagine ; pire, elle ne se rend même pas compte qu’elle n’est qu’un pion utilisé pour voler toujours plus de rêves à toujours plus de gens !

greta angry UN
© Inconnu

Oui, les gens souffrent et meurent et des écosystèmes entiers s’effondrent, mais cela n’a rien à voir avec les activités et la technologie humaines, et tout à voir avec les cycles naturels régis par le Soleil et autres interactions cosmiques. Oui, il est sans doute vrai que sommes au milieu (et non au début) d’une extinction de masse, sauf que celle-ci à bien moins à voir avec l’activité humaine au sens physique qu’avec notre activité psychique/psychologique et mentale et nos attitudes les uns envers les autres. La propre attitude de Greta est un parfait exemple d’état psychologique générateur de chaos sur notre planète. Ses saillies sur l’argent, la croissance économique etc. sont déplacées. Aucune des idées avancées par les réchauffistes pour résoudre le problème inexistant du réchauffement climatique anthropique ne changera quoi que ce soit à l’inexorable progression vers une ère glaciaire, et causera en réalité encore plus de souffrances ; cela ne fera qu’empirer les choses.

[NdNM : une hypothèse très similaire à celle du passage ci-dessus surligné en jaune avait été émise dans Urane, l'éducation et le lois cosmiques, publié en 1991 aux éditions Arista.]

« Depuis plus de trente ans, le message de la science est limpide. Comment osez-vous continuer à détourner le regard, et venir ici dire que vous en faites assez, quand les politiques et les solutions dont nous avons besoin sont toujours inexistantes ? »

Là, on voit bien que les croyances de Greta sont aux antipodes de la VÉRITÉ. La science n’est PAS « limpide » depuis trente ans, la science n’est qu’un autre outil au service des politiques post-modernes et marxistes, et ça fait bien plus de trente ans que ça dure. Quant à savoir s’il existe des solutions pour faire face à une ère glaciaire, je répondrai qu’elles sont effectivement inexistantes.

Mais peut-être que les marionnettistes qui tirent les ficelles de Greta, et ceux qui tirent les ficelles de ces derniers, l’avaient prévu ainsi. Est-ce une théorie du complot saugrenue que de suggérer que les individus au sommet de la pyramide savent qu’une ère glaciaire – et NON un réchauffement climatique – se profile, et que la théorie du réchauffisme est là pour détourner l’attention de scientifiques aisément corruptibles, de sorte qu’ils contribuent au chaos ultime qui ne manquera pas d’exploser lorsqu’un rebond glacial nous submergera subitement ?

Imaginez l’humanité entière qui fait ses valises en prévision d’un voyage dans les îles, mais qui est redirigée en cours de route vers l’Antarctique.

« Vous dites que vous nous entendez, et que vous comprenez l’urgence, mais quelles que soient ma tristesse et ma colère, je ne veux pas le croire. Parce que si vous compreniez réellement la situation, et que vous continuiez pourtant à ne pas agir, alors vous seriez des monstres. Et ça, je refuse de le croire. »

Greta a tout faux : les maîtres ès tromperie à l’origine de la grande escroquerie du réchauffement climatique sont réellement des monstres avec un grand M. Là encore, les croyances de Greta sont aux antipodes de la Vérité.

« Selon une idée répandue, il suffirait de réduire de moitié nos émissions en dix ans, mais cela ne nous donne que 50 % de chances de rester en-dessous des 1,5 degrés, et nous risquons de déclencher des réactions en chaîne irréversibles au-delà de tout contrôle humain. »

Ici aussi, Greta avale des couleuvres. La vérité est que l’ère glaciaire pourrait être retardée ou mitigée par les émissons, alors nul besoin de s’en inquiéter. Ce qu’elle propose en essence, c’est de remplir sa valise avec des vêtements d’été en prévision d’une croisière dans les îles.

« 50 pour cent est peut-être acceptable pour vous, mais ces chiffres ne prennent pas en compte les points de bascule, la plupart des boucles de rétroaction, le réchauffement additionnel caché par la pollution toxique de l’air, ni l’aspect d’équité et de justice climatique. Ils s’appuient aussi sur l’idée que ma génération aspirera des centaines de milliards de tonnes de votre CO2 de l’atmosphère, avec des technologies balbutiantes.

Alors ce risque de 50 pour cent n’est simplement pas acceptable pour nous. Nous devons vivre avec les conséquences.

Avec une chance de 6 à 7 pour cent de rester sous la barre des 1,5 degrés d’augmentation de la température, dans le meilleur des scénarios donné par l’IPCC. Le monde avait encore 420 gigatonnes de CO2 à émettre au premier janvier 2018. À ce jour, ce chiffre est déjà descendu à moins de 350 gigatonnes.

Comment pouvez-vous faire semblant de croire que ce problème peut être résolu en continuant à faire des affaires comme d’habitude, et en s’appuyant sur quelques solutions techniques ? Avec les niveaux d’émission d’aujourd’hui, ce budget de CO2 restant sera entièrement dépensé dans moins de huit ans et demi. »

Ouais, c’est clair que ça sort directement du cerveau de cette jeune handicapée mentale !

record snow new england
© Inconnu

Ce que nous avons vu ces derniers hivers n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend ! Bien sûr, elle ne fait que répéter les affirmations et les chiffres brandis par les réchauffistes, chiffres fondés sur des postulats erronés : par exemple, l’allégation selon laquelle l’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère provoque des conditions météorologiques extrêmes, alors qu’il s’agit d’une simple corrélation. L’arnaque du réchauffement climatique n’est absolument pas la vérité – elle ne s’approche même pas de la réalité objective. Cette théorie est tellement biaisée que toute action entreprise sur cette base produira invariablement l’effet inverse de ce qu’on cherche en apparence : à savoir, la dégradation des conditions environnementales, une augmentation des inégalités, et un cruel manque de préparation aux changements climatiques !

J’ai une info pour toi, Greta : espérons que les taux actuels d’émissions contribuent à repousser l’ère glaciaire – bien que je doute que ce soit possible. Déjà, des signes indiquent que dans peu de temps, le silence de la glace s’abattra de nouveau sur de vastes régions du globe, les productions agricoles en pâtiront, les gens mourront de faim, les épidémies s’abattront sur des populations affaiblies et affamées, et il est probable que 75% de la population mondiale périsse en conséquence. Ça s’est déjà produit, ça va se reproduire, et toutes les ères glaciaires sont précédées de périodes de réchauffement.

« Il n’y aura aucune solution, ni aucun plan, présenté ici aujourd’hui qui prenne en compte ces chiffres, parce que ces chiffres sont trop dérangeants, et vous n’êtes pas assez mûrs pour dire les choses comme elles sont.

Vous nous laissez tomber, mais la jeunesse commence à comprendre votre trahison. Les yeux de toutes les générations futures vous regardent, et si vous choisissez de nous trahir, je dis que nous ne vous pardonnerons jamais.

Nous ne vous laisserons pas vous en tirer. C’est ici que nous fixons la limite. Le monde se réveille. Le changement arrive, que cela vous plaise ou non.

Merci. »

C’est vrai, la vague/l’onde du changement est déjà là, mais Greta et ses proxénètes n’ont pas la moindre idée de sa véritable nature, ni des préparations psychiques/psychologiques qui permettraient de surfer sur cette « onde ». Remplis d’amertume envers l’humanité, la société et la création elle-même, ils ont propulsé des adolescents activistes vegan sous-alimentés et immatures sur le devant de la scène, afin de créer un climat de vengeance ; ce faisant, ils se sont alignés sur les forces de la destruction.

Cela me rappelle la Croisade des enfants, où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants partirent délivrer Jérusalem des Infidèles et finirent vendus comme esclaves à Constantinople.

Bon, c’est du quatre cents contre un. Je vais parier sur l’ère glaciaire et me préparer en conséquence. Greta, ses maîtres et ses adeptes n’ont qu’à faire faire leurs valises pour une croisière dans les îles si ça leur chante. Moi, je vais m’acheter des Moon boots et des raquettes à neige.

La Croisade des enfants 2.0 est en train de plonger le monde dans l’hystérie, mais c’est une fausse prophétie. Prenez garde !


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Laura Knight-Jadczyk

Floridienne de septième génération, historienne/mystique,
auteur de 14 livres et de nombres d’articles publiés sur papier et sur
Internet, Laura Knight-Jadczyk est la fondatrice de Sott.net et
l’inspiratrice de l’Expérience cassiopéenne. Elle vit en France avec son
mari, le physicien mathématicien polonais Arkadiusz Jadczyk, quatre de
ses cinq enfants, sa famille élargie, huit chiens, cinq oiseaux et un
chat.




Date limite 2019 – les révélations de Chico Xavier

[Source : Médium-Guérisseur]

Rédigé par Christophe H. et publié depuis Overblog



La Folha Espírita (Le journal spirite) de mai 2011 rapporte une révélation faite en 1986, par le médium Francisco Cândido Xavier sur le futur réservé à la planète Terre et à tous ses habitants dans les proches années à venir.

La révélation a été faite à son ami et médium Geraldo Lemos Neto, fondateur de la Maison de Chico Xavier, à Pedro Leopoldo (MG) et l’édition Vinha de Luz (Vignes de Lumière), mais pour le moment, seul lui s’est décidé à parler.

Ceci est maintenant un résumé des points intéressants du texte qui peut être lu dans son intégralité sur la copie n ° 439, année XXXV du Journal Spirite de mi 2011

Cela fait longtemps que je traîne ce fardeau, et j’ai toujours été inquiet dans ce sens que Chico Xavier ne me dirait pas tout de ce qu’il avait raconté aux éditions du Journal Spirite et pourquoi ?

Parce qu’il n’y avait pas de finalité précise dans ce que je savais. Avec l’occasion des échanges que j’ai eu et que  je décris dans les pages suivantes, j’ai remarqué que mon esprit recevait un traitement mnémonique différent pour que je parvienne à ne pas oublier ces paroles prophétiques pour en témoigner en temps voulu dans l’avenir lorsque je serais appelé à le faire.

J’ai eu le bonheur de vivre dans l’intimité de Chico Xavier, parler avec lui d’innombrables fois jusqu’au petit matin et, au début, sur de nombreux thèmes de notre intérêt commun, notamment sur des éclaircissements palpitants à propos de la doctrine des Esprits et de l’Évangile de Jésus. Un de ces thèmes abordé a été celui relatif  à l’Apocalypse du Nouveau Testament. Depuis lors, dans nos conversations, Chico Xavier a toujours eu un mot ou un autre éclairant  la question, soulignant tel ou tel verset et me faisant comprendre, lentement, le moment de la transition par laquelle passe notre orbe planétaire sur le chemin de la régénération  » Dans une de ces conversations, se souvenant du livre Brésil, Cœur du Monde, Pays d’Evangile, écrit par l’esprit Humberto de Campos, Lemos Neto avait exteriorisé ses doutes à Chico  sur le titre de l’ouvrage, car à ce moment, au milieu des années 80, le Brésil vivait encore  avec l’hyperinflation, la pauvreté, la faim, les grandes disparités sociales, la déréglementation économique et politique, pour ne pas mentionner les scandales de corruption et L’arriération culturelle.«Je m’en souviens comme si ce était hier, l’expression de surprise de Chico qui  me répondait : Allons Geraldinho, ce que tu voudrais ce serait des privilèges  pour la patrie de l’Évangile, quand  le fondateur de l’Evangile qui est notre Seigneur Jésus-Christ, a vécu dans la pauvreté, entourés par des malades et des nécessiteux de toutes sortes, a connu toutes sortes de difficultés et de persécutions a été  soumis à la torture, presque abandonné par ses amis les plus proches et qu’il est mort crucifié entre deux voleurs ? N’oubliez pas que le fondateur de l’Evangile est passé par toutes sortes de probations, a souffert le martyre de la croix, mais qu’il a ensuite quitté la croix et ressuscité pour la vie immortelle.

Cela devrait servir de guide pour la patrie de l’Evangile. Un jour, nous allons renaître de ses cendres de notre propre sacrifice pour montrer au monde l’immortalité glorieuse !

Dans la séquence de notre conversation, j’ ai demandé à Chico ce qu’il voulait dire exactement  au regard du sacrifice  du Brésil. Aurait-il prédit l’avenir de notre nation et du monde ?

Chico était resté pensif, un peu peu comme s’il s’était retrouvé éclairé par des visions de scènes éloignées et, après un certain temps, il est revenu pour nous dire: «Vous souvenez-vous, Geraldinho, dans le livre d’Emmanuel, Le chemin vers la lumière ? Dans les dernières pages du récit, en chapitre XXIV, dont le titre est le spiritisme et les grandes transitions majeures, que dans celui-ci Emmanuel déclarait que les esprits éclairés et dévoués parlaient d’une nouvelle réunion de la communauté des puissances angéliques du système solaire, dont l’un des membres divin est Jésus, et que la société céleste se réunira pour la troisième fois dans l’atmosphère de la Terre puisque le Christ a reçu la mission sacrée de racheter notre humanité, afin de décider à nouveau du sort de notre monde « Eh bien, Emmanuel a écrit cela en 1938 et j’ai été  informé que cette réunion avait déjà eut lieu.

Elle a eut lieu quand l’homme est finalement entré dans la communauté planétaire, laissant le sol du monde terrestre pour fouler la première fois le sol lunaire. L’homme, par ses propres efforts, a remporté le droit et la possibilité de se rendre à la lune, un fait qui s’est matérialisée le 20 Juillet 1969. A cette occasion, le gouverneur spirituel de la Terre, qui est notre Seigneur Jésus-Christ, à l’écoute de la demande d’autres êtres angéliques de notre système solaire, avait convoqué une réunion pour discuter de l’avenir de notre planète. Ce que je peux vous dire, Geraldinho est qu »après de nombreuses discussions et de débats entre eux, plusieurs suggestions ont été données à la fin de ce céleste conclave.

La bonté de Jésus a décidé de donner une dernière chance à la communauté de la terre,  un dernier moratoire pour permettre aux habitants de la Terre de développer la civilisation sur la planète Terre. Toutes les obligations karmiques qui étaient prévues se sont succédées pour une échéance à la fin du  XXe siècle mais elles ont ensuite été suspendues par la miséricorde du ciel pour laisser à notre monde  une dernière chance de progrès moral.

Le plus drôle, c’est que vous pouvez reconnaître exactement la période actuelle dans les évangiles et dans l’Apocalypse, que nous vivons dans la onzième heure, la dernière heure, l’heure du dernier appel.

Je lui ai demandé ce qui s’ était dit à la suite des délibérations de Jésus, et il m’a répondu :

« Notre Seigneur accordait un moratoire de 50 ans sur la société terrestre, pour commencer au 20 juillet 1969 et, par conséquent, se terminer en juillet 2019.« 

Jésus a ordonné, alors que leurs émissaires célestes s’engageraient alors plus directement dans le maintien de la paix entre les peuples et les terres des nations, afin de travailler pour nous faire intégrer plus rapidement la communauté mondiale comme un système solaire mondial davantage régénéré à la fin de cette période.

Certaines puissances angéliques d’autres orbes de notre système solaire avaient soupçonné avec atermoiements ce temps supplémentaire, et ce fut alors que dans sa sagesse il a décidé d’imposer une condition aux hommes et aux nations de la terre.

Selon l’imposition de la volonté du Christ, les nations les plus développées et responsables de la Terre devraient apprendre à se supporter les unes et les autres en respectant les différences entre elles, et en s’abstenant de s’engager dans une guerre d’anéantissement nucléaire.

La face de la Terre devrait éviter à tout prix l’appel d’une troisième guerre mondiale. Selon la délibération du Christ, si et seulement dans ce cas, si les nations de la terre, au cours de cette période de 50 ans, apprennent l’art de la convivialité et de la fraternité en évitant la destruction par la guerre nucléaire, le monde terrestre serait enfin admis dans la communauté planétaire du système solaire comme monde de régénération.

Aucun de nous ne peut anticiper, Geraldinho, les progrés qui peuvent se produire  à partir de cette date de juillet 2019 nous suffisant de savoir défendre la paix entre nos pays les plus développés et les plus civilisés !

J’ai ensuite demandé à Chico à quels progrès il se référait, et il m’a dit:

«Nous obtiendrons la solution pour tous les problèmes d’ordre social, tout comme la solution à la pauvreté et la faim qui s’éteindront. Nous aurons découvert le remède pour toutes les maladies du corps physique par la manipulation génétique et les progrès de la médecine. L’homme aura un large et total accès à l’information et à la culture, qui se répandront.

Nos frères venus d’autres planètes plus avancés auront la permission de Jésus pour se présenter librement et collaborer ouvertement avec nous  en nous offrant de nouvelles technologies jusqu’ici inimaginables à notre stade actuel de développement scientifique.

Nous allons fabriquer des dispositifs qui vont nous faciliter le contact avec les zones désincarnées, rendant ainsi  possible nos conversations tant désirées avec les êtres chers qui sont allés à la tombe. En bref, ce sera un monde nouveau, une terre nouvelle, une étape glorieuse de spiritualisation et de beauté pour le destin de notre planète ».

C’est alors que me faisant  l’avocat du diable, je lui ai demandé : « Chico, jusqu’ici tu ne m’as parlé qu’uniquement de la meilleure hypothèse, qui est celle dans laquelle l’humanité terrestre reste en paix jusqu’à la fin de la période de 50 ans. Mais que se passerait-il si les nations terrestres entraient dans une guerre nucléaire? »

« Ah ! Geraldinho, dans le cas ou l’humanité incarnée décide de suivre le chemin de la malheureuse troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire avec des conséquences imprévisibles et catastrophiques, alors la Terre Mère (ndlr- la nature), sous les auspices de la « Vida Mayor » (ndlr-littéralement la Grande Vie, que je traduirai par quelque chose comme la Loi de causalité…mais qui est en même temps une organisation d’Esprits)  réagirait avec une violence imprévue pour nos hommes de science.

L’homme commencerait la IIIè guerre mondiale, mais ce qui la finirait ce serait les forces telluriques de la nature, de la propre Terre,  fatiguée des abus humains, et nous confronteraient alors à des tremblements de terre gigantesques, des raz de marée et des vagues (tsunamis) consécutifs.

Nous verrions l’explosion de volcans éteints depuis longtemps ; nous serions confrontés à des vagues de dégels qui feraient ployer les pôles  avec des résultats tragiques pour les zones côtières en raison de la montée des eaux ; et dans ce cas, les cendres volcaniques associées aux radiations nucléaires nocives finiraient par rendre complètement inhabitable tout l’hémisphère nord de notre planète.

Mais que se passerait-il spécifiquement au  Brésil  ?

Selon le médium, dans les deux situations le Brésil remplirait son rôle dans le grand processus de spiritualisation planétaire.

Dans la meilleure des situations, notre nation grandira en importance socioculturelle, politique et économique prenant le devant de la communauté des nations. Non seulement nous serons la grenier alimentaire et celui des matières premières pour le monde, mais aussi la grande source d’énergie avec la découverte d’énormes réserves de pétrole qui feront de Petrobras une des plus grandes entreprises mondiale. Le Brésil croîtra à pas de géants et occupera un rôle important sur la scène mondiale. Cela se traduira par l’élévation de la culture brésilienne sur la scène internationale et,  suivi de près, par le développement des livres du spiritisme christique, qui ici, avec un terrain fertile, arriveront à être d’un intérêt certain pour les autres nations.

Toutefois, si le pire des scénario se produit, celui dans lequel l’hémisphère Nord devient inhabitable, de grands flux migratoires se formeraient pour se rendre dans l’hémisphère sud où se trouve le Brésil, qui serait alors appelé plus directement encore à tenir son rôle de Patrie d’évangélisation en montrant  l’exemple de l’amour et de la résignation, du pardon et de la compréhension spirituelle pour les migrants vers les villes.

Le nouvel âge de la Terre, dans ce cas, prendra plus de temps pour atteindre ses meilleures conquêtes scientifiques et morales, à travers une autre longue période de reconstruction de nos nations et de nos sociétés, contraintes de réorganiser la plupart des fondations de base qui seraient nécessaires.  

Selon ce que Chico me révélait, ce qui resterait de l’ONU déciderait finalement de terminer l’invasion  des nations de l’hémisphère Sud, dont le Brésil, et ici évidemment, le reste de l’Amérique du Sud, l’Australie et l’Afrique du Sud, afin que nos nations soient occupées militairement et réparties entre les survivants de l’Holocauste de l’hémisphère Nord.

C’est lorsque nous les Brésiliens, serons appelés à donner un exemple de la vraie fraternité chrétienne, en comprenant que nos frères de Nord, bien qu’envahisseurs manu militari mais ne  manquant tout de même pas d’être dépassés et bouleversés par les conséquences négatives de la guerre et des hécatombes telluriques, et qui devrait donc pour cela être considérés de la même manière, tout  comme  nos frères qui ont besoin de soutien et de protection, de la compréhension et de l’amour.

A ce moment de la conversation, Chico a fait une pause narrative et a rajouté ensuite : « Notre Brésil que nous connaissons sera ensuite défiguré et divisé en quatre nations différentes. Seul un quart de notre territoire restera la nôtre, et ils restera seulement aux brésiliens les territoires du Surreste, de Goiás et du District fédéral. Les Américains, les Canadiens et les Mexicains occuperont les États de la région nord du pays, en ligne avec la Colombie et le Venezuela. Les Européens viendront occuper les États de la région du Sud du Brésil, unissant l’Uruguay, l’Argentine et le Chili. Les asiatiques, en particulier chinois, japonais et coréens, viendront occuper notre Midwest,  avec le Paraguay, la Bolivie et le Pérou. Et enfin, les Etats du Nordeste seront occupés par les Russes et les Slaves. Nous autre ne pouvons pas oublier que tout cet inextricable processus a sa propre ascendance spirituelle et nous devrons alors reconnaître que nous aurons beaucoup à apprendre des envahisseurs.

Prenez, par exemple, les Américains, ils  peuvent enseigner le respect de la loi, l’amour du droit, de la science et du travail. Les Européens, en général, apporteront l’amour de la philosophie, de la musique classique, de l’éducation, de l’histoire et de la culture. Les Asiatiques peuvent incorporer notre peuple  dans leurs plus hautes notions de respect pour le devoir, de discipline, d’honneur, d’engagements aux personnes âgées et aux traditions anciennes. Et puis enfin, nous Brésiliens nous leur offriront à eux, nos frères dans la chair, les valeurs les plus élevées de la spiritualité, par la miséricorde de Dieu, trésor de cœur fraternel et amis de nos gens simples et humbles, ces personnes bonnes qui ont été réincarnées dans la grande nation brésilienne pour accomplir le plan de Dieu et démontrer à tous les peuples du monde la foi dans la vie supérieure, témoins de la continuité de la vie dans l’au-delà, l’exercice serein et noble de la médiumnité avec Jésus.

Selon Chico Xavier, le Brésil n’ aura pas de privilèges et souffrira lui-même également des effets des tremblements de terre et des tsunamis, en particulier dans les zones côtières. Il arrive que, selon le medium, l’impact ici sera beaucoup plus faible si on le compare à ce qui adviendra dans l’hémisphère nord de la planète.

Une autre décision des bienfaiteurs spirituels de la Grande Vie fut celle qui détermina qu’après l’aube de l’an 2000 de l’ère chrétienne, les esprits endurcis dans le mal et l’ignorance ne pourront  plus jamais recevoir la permission de se réincarner sur la face de la  Terre.  

Se réincarner ici à partir de cette date équivaudrait à une juste et précieuse récompense, destinée non seulement aux esprits les plus forts et les mieux préparés  qui ont su thésauriser dans le cadre de multiples réincarnations, des conquêtes spirituelles pertinentes telles celles de la douceur, de l’amour et la paix et l’harmonie fraternelle entre les peuples et les nations.

Selon les informations que Chico a données à plusieurs amis proches, on insère dans ce programme supérieur de programmation la propre réincarnation du mentor spirituel de Chico Xavier,
Tous les autres esprits récalcitrants dans le mal seraient donc à partir de 2000, conduits de force à la réincarnation dans des mondes plus arriérés, d’expiation et d’épreuves y compris dans des mondes primitifs vivant encore à la phase de l’homme des cavernes, pour pouvoir purger leurs excès et leur insubordination aux desseins supérieurs.

Chico Xavier avait connaissance de ces mondes où ces esprits récalcitrants  seraient expulsés. Selon lui, la plus grande de ces planètes était appelée Kiron ou Quíron.

Emmanuel lui-même, par le biais Chico Xavier, répondant à une interview publiée dans le livre nous dit que les prophéties sont révélés aux hommes pour qu’elles ne soient pas accomplies.

Elles sont en fait un grand avertissement spirituel pour nous pour nous améliorer, et éloigner de nous l’hypothèse du pire chemin.

Aussi longtemps que vous aurez de l’Amour dans votre coeur
vous gagnerez toutes les batailles !




Les mystères du Royaume de Shambhala

[Source : Le Savoir Perdu Des Anciens]

Shambhala,
qui est un mot sanskrit signifiant « lieu de paix » ou « lieu de
silence », est un paradis mythique dont parlent les textes anciens, y
compris le Tantra Kalachakra et les anciennes écritures de la culture
Zhang Zhung qui précédaient le bouddhisme tibétain dans le Tibet
occidental. Selon la légende, c’est une terre où seuls les coeurs purs
peuvent vivre, un lieu où règnent l’amour et la sagesse et où les gens
sont immunisés contre la souffrance, le besoin et la vieillesse.

On
dit que Shambhala est le pays aux mille noms. Elle a été appelée la
Terre Interdite, la Terre des Eaux Blanches, la Terre des Esprits
Radieux, la Terre du Feu Vivant, la Terre des Dieux Vivants et la Terre
des Merveilles. Les hindous l’appellent Aryavartha (‘La Terre des
Dignes’) ; les Chinois l’appellent Hsi Tien, le paradis occidental de
Hsi Wang Mu ; et les vieux croyants russes l’appellent Belovoyde. Mais
dans toute l’Asie, il est surtout connu sous son nom sanskrit,
Shambhala, Shamballa, ou Shangri-la.

Shambhala est décrite comme un paradis sur Terre.

La
légende de Shambhala remonte à des milliers d’années, et des références
à la terre mythique peuvent être trouvées dans divers textes anciens.
Les écritures Bön parlent d’une terre étroitement liée appelée
Olmolungring. Des textes hindous tels que Vishnu Purana mentionnent
Shambhala comme le lieu de naissance de Kalki, l’incarnation finale de
Vishnu qui inaugurera un nouvel âge d’or. Le mythe bouddhiste de
Shambhala est une adaptation du mythe hindou précédent. Cependant, le
texte dans lequel Shambhala est discuté pour la première fois en détail
est le Kalachakra.

Le
Kalachakra se réfère à un enseignement ésotérique complexe et avancé
pratiqué dans le bouddhisme tibétain. Le Bouddha Shakyamuni est dit
avoir enseigné le Kalachakra à la requête du roi Suchandra de Shambhala.

Comme
avec beaucoup de concepts duKalachakra, le Shambhala aurait des
significations intérieure, extérieure et alternative. La signification
extérieure comprend l’existence de Shambhala comme un lieu physique,
bien que seul les individus avec un karma approprié pouvaient
l’atteindre et l’expérimenter comme tel. Les significations intérieure
et alternative se réfèrent aux compréhensions plus subtiles de ce que
Shambhala représente pour le corps et l’esprit d’une personne
(intérieure), et durant la pratique de la méditation (alternative). Ces
deux types d’explications symboliques sont généralement transmis de
maître à élève.

Comme
l’a fait remarqué le 14ème Dalaï Lama durant l’initiation au Kalachakra
de 1985 à Bodhgaya,  Shambhala n’est pas un pays ordinaire :

« Bien
que ceux avec une affinité spéciale puisse effectivement y aller par
leur connexion karmique, il ne s’agit pourtant pas d’un lieu physique
que nous pouvons réellement trouver. Nous pouvons seulement dire qu’il
s’agit d’une terre pure, une terre pure dans le monde humain. Et à moins
que la personne en ait le mérite avec l’association karmique
correspondante, personne ne peut y accéder. 
 »

Une représentation bouddhiste de Shambhala du monastère de Sera (collection privée)

La prophétie de Shambhala

Le
concept de Shambhala joue un rôle important dans les enseignements
religieux tibétains, et revient fréquemment dans la mythologie tibétaine
à propos du futur. Le Kalachakra prophétise la détérioration graduelle
de l’humanité alors que l’idéologie du matérialisme se répand à travers
le monde. Lorsque les « barbares », suivant cette idéologie, se sont
unis derrière un roi démoniaque et pensent qu’ils ne restent plus rien à
conquérir, le brouillard se dissipera pour révéler les montagnes
enneigées de Shambhala. Les barbares tenteront de conquérir Shambhala
avec une grande armée équipée d’armes terribles. Le roi de Shambhala
émergera alors de Shambhala avec une grande armée pour vaincre les
« forces obscures » et amener un nouvel âge d’or.

Bien
que le Kalachakra prophétise une guerre future, cela semble apparaître
en contradiction avec les vœux des enseignements bouddhistes
décourageant la violence. Certains théologiens ont ainsi interprété la
guerre symboliquement – le Kalachakra ne parle pas de violence contre
des personnes mais se réfère plutôt à la bataille intérieure du
pratiquant religieux contre les tendance démoniaques extérieures.

La localisation cachée de Shambhala

Au
cours de nombreux siècles, beaucoup d’explorateurs et de chercheurs de
sagesse spirituelle se sont engagés dans des expéditions et des quêtes à
la recherche du paradis mythique de Shambhala. Tandis que beaucoup ont
affirmé y être allé, personne n’a pu encore fournir une preuve physique
de son existence ou n’a pu indiquer sa localisation physique sur une
carte. Beaucoup placent cependant Shambhala dans les régions
montagneuses d’Eurasie.

Les
anciens textes Zhang Zhung ont identifié Shambhala à la vallée de
Sutlej dans le Punjab ou l’Himachal Pradesh en Inde. Les Mongols
identifient Shambhala à certaines vallées du Sud de la Sibérie. Dans le
folklore de l’Altaï, le mont Belukha est vu comme la passe vers
Shambhala. Les érudits bouddhistes modernes  semblent conclure que le
Shambhala est situé dans hauteurs de l’Himalaya dans ce qui semble
maintenant être les montagnes Dhauladhar autour de Mcleodganj. Certaines
légendes avancent que l’entrée de Shambala est cachée à l’intérieur
d’un monastère reculé et abandonné au Tibet, gardé par des êtres connus
comme les gardiens de Shambhala.

Selon les traditions bouddhistes, Shambhala est situé dans les montagnes de l’Himalaya.

Pour
certains, le fait que Shambhala n’ait jamais été retrouvé a une
explication très simple – beaucoup croient que Shambhala se trouve à la
limite même de la réalité physique, comme un pont reliant ce monde à un
au-delà.

Bien
que beaucoup ne considèrent pas Shambhala comme le sujet fantastique du
mythe et de la légende, pour d’autres, une croyance en Shambhala
éveille un désir intérieur qui les pousse à trouver un jour ce royaume
utopique.

Source : Ancient Origins

Traduction : © Le Savoir Perdu Des Anciens




La vraie raison pour laquelle les globalistes sont si obsédés par l’intelligence artificielle

[Source : Le Saker Francophone]

La vraie raison pour laquelle les globalistes sont si obsédés par l’intelligence artificielle


Par Brandon Smith − Le 1er mars 2018 − Source Alt-Market.com

Il est presque impossible aujourd’hui de parcourir les nouvelles du Web ou les médias populaires sans être assailli par de vastes quantités de propagande sur l’intelligence artificielle (IA). C’est peut-être une mode pour mettre fin à toutes les modes, car l’IA est censée englober presque tous les aspects de l’existence humaine, de l’économie et de la sécurité à la philosophie et à l’art. Selon les affirmations courantes, l’IA peut faire presque tout et le faire mieux que n’importe quel être humain. Et, les choses que l’IA ne peut pas encore faire, elle sera capable de le faire un jour ou l’autre.

Chaque fois que l’establishment tente de saturer les médias d’un récit particulier, c’est habituellement dans l’intention de manipuler la perception du public d’une manière qui produit une prophétie auto-réalisatrice. En d’autres termes, il espère façonner la réalité en racontant un mensonge particulier si souvent qu’il sera accepté par les masses comme un fait au fil du temps. Il le fait avec l’idée que la globalisation est inévitable, que la science du changement climatique est « indéniable » et que l’IA est une nécessité technologique. Les globalistes ont longtemps considéré l’IA comme une sorte de Saint-Graal technologique pour la centralisation. Les Nations Unies ont adopté de nombreuses positions et même organisé des sommets sur la question, dont le sommet « IA pour Dieu » à Genève. L’ONU insinue que son intérêt premier dans l’IA est la réglementation ou l’observation de la façon dont elle est exploitée, mais l’ONU a aussi des objectifs clairs pour utiliser l’IA à son avantage. L’utilisation de l’IA comme moyen de surveiller les données de masse pour mieux instituer le « développement durable » est clairement inscrite à l’ordre du jour de l’ONU. Le FMI surfe également sur la tendance de l’IA, en tenant des discussions globales sur l’utilisation de l’IA en économie ainsi que sur les effets des algorithmes sur l’analyse économique. La principale source de développement de l’IA est depuis longtemps le DARPA. Le groupe de réflexion militaire et globaliste injecte des milliards de dollars dans cette technologie, ce qui fait de l’intelligence artificielle l’objectif sous-jacent de la plupart des travaux du DARPA. L’intelligence artificielle n’est pas seulement à l’ordre du jour des globalistes ; ils font le maximum pour sa création et sa promotion. Le désir globaliste pour la technologie n’est pas aussi simple que certains pourraient le supposer, cependant. Ils ont des raisons stratégiques, mais aussi des raisons religieuses pour placer l’IA sur un piédestal idéologique. Mais d’abord, je suppose qu’on devrait s’attaquer à l’évidence. Dans la plupart des Livres blancs rédigés par des institutions globalistes sur l’IA, l’accent est mis sur la collecte de données de masse et la surveillance. Les élites prennent soin de toujours affirmer que leurs intérêts sont axés sur le bien public. C’est pourquoi l’ONU et d’autres organismes soutiennent qu’ils devraient être les chefs de file en matière de surveillance de la collecte massive de données. C’est-à-dire qu’ils veulent nous faire croire qu’ils sont suffisamment objectifs et dignes de confiance pour gérer les règles de surveillance des données ou pour gérer les données elles-mêmes. Pour la sécurité du public, les globalistes veulent une gestion centralisée de toutes les collectes de données, ostensiblement pour nous sauver de ces mauvaises multinationales et de leur politique invasive autour de la confidentialité des données. Bien sûr, la plupart de ces entreprises sont également dirigées par des globalistes qui remplissent les bancs d’événements comme le Forum économique global (FEG) pour discuter des progrès et des avantages de l’IA. Le FEG s’est donné pour mandat de promouvoir largement l’IA et de convaincre le monde des affaires et le grand public des avantages de l’IA. Il faut prévenir les préjugés contre l’IA…

Il s’agit donc d’un autre faux
paradigme dans lequel les institutions globalistes s’opposent aux
entreprises pour ce qui est de l’utilisation de l’intelligence
artificielle. Pourtant, les entreprises et les institutions
globalistes développent à la fois l’IA et un sentiment pro-IA. Le
public, avec sa méfiance innée à l’égard de la boussole morale
des entreprises, est censé être convaincu de soutenir les réformes
réglementaires de l’ONU comme contrepoids. Mais en réalité, les
pouvoirs des entreprises n’ont pas l’intention de lutter contre
le contrôle de l’ONU, ils finiront par s’en réjouir.

C’était le but depuis le début.

L’efficacité réelle de l’IA
en tant que moyen d’aider l’humanité est discutable.
L’intelligence artificielle concerne principalement les
« algorithmes
d’apprentissage »
,
c’est-à-dire les machines programmées pour apprendre par
l’expérience. Le problème est qu’un algorithme d’apprentissage
n’est efficace qu’au niveau où les êtres humains le
programment. Autrement dit, l’apprentissage n’est pas toujours un
processus de cause à effet. Parfois, l’apprentissage est une
révélation spontanée. L’apprentissage est créatif. Et, dans
certains cas, l’apprentissage est inné.

Lorsqu’une machine est dressée
contre un humain dans un système construit sur des règles très
simples et concrètes, les machines ont tendance à prévaloir. Une
partie d’échecs, par exemple, est conçue autour de règles
strictes qui ne changent jamais. Un pion est toujours un pion et se
déplace toujours comme un pion ; un cavalier se déplace toujours
comme un cavalier. Tandis qu’il peut y avoir des moments de
créativité dans les échecs (c’est pourquoi les humains sont
encore capables à l’occasion de battre les ordinateurs au jeu),
l’existence des règles rend l’IA plus intelligente qu’elle ne
l’est.

Les systèmes humains et les systèmes
naturels sont beaucoup plus compliqués que les échecs, et les
règles ont tendance à changer, parfois sans avertissement. Comme la
physique quantique le découvre souvent, la seule chose prévisible
quand on observe l’univers et la nature est que tout est
imprévisible. Comment un algorithme ferait-il dans une partie
d’échecs où un pion pourrait soudainement évoluer pour se
déplacer comme un cavalier, sans aucun schéma prévisible
spécifique ? Pas très bien, je pense.

Et c’est là que nous entrons dans le
cœur de la façon dont l’image de l’IA est gonflée en une sorte
de demi-dieu électronique ; un faux prophète.

L’IA s’est insérée non
seulement dans les échecs, mais dans tout. La surveillance de masse
est impossible à gérer par les humains seuls ; la quantité de
données est écrasante. Ainsi, l’un des objectifs fondamentaux de
l’IA pour les globalistes devient clair — l’IA est destinée à
rationaliser la surveillance de masse et à l’automatiser. L’IA a
pour but de parcourir les médias sociaux ou le courrier électronique
à la recherche de « mots
clés »
pour
identifier les mécréants et les opposants potentiels. Elle vise
également à surveiller l’opinion du public à l’égard de
questions ou de gouvernements particuliers. L’objectif est de
mesurer et éventuellement de « prédire »
le comportement du public.

Cela devient plus difficile
lorsqu’on commence à parler d’individus. Bien que les groupes
soient plus faciles à observer et à cartographier dans leur
comportement, les individus peuvent être abrupts, volatils et
imprévisibles. La cartographie des habitudes personnelles par l’IA
est également importante aujourd’hui. Elle est plus visible dans
le monde de l’entreprise où le marketing est adapté aux habitudes
et aux intérêts des consommateurs individuels. Cela dit, les
gouvernements sont aussi très intéressés à suivre les habitudes
individuelles au point de créer des profils psychologiques pour
chaque personne sur la planète si possible. [Cela
explique la tendance à rationaliser le comportement des gens pour
simplifier la complexité des algorithmes, NdT].

Tout cela se résume à l’idée qu’un jour, l’IA sera capable d’identifier les criminels avant même qu’ils ne commettent un crime réel. En d’autres termes, l’intelligence artificielle est censée devenir l’œil « qui voit tout » et qui non seulement surveille notre comportement, mais qui lit aussi dans nos esprits comme une force pour une identification des crimes avant leur survenue.

La question n’est pas de savoir
si l’IA peut réellement nous dire qui va vers un futur criminel.
L’IA est manifestement incapable de prédire avec précision le
comportement d’une personne à un tel degré. La question est de
savoir si l’OMS est en train d’établir les normes permettant à
des IA de rechercher et d’identifier des « criminels »
potentiels. Qui fixe les règles du jeu d’échecs ? Si un
algorithme est programmé par un globaliste, alors l’IA qualifiera
les anti-globalistes de criminels potentiels ou actuels. L’IA ne
pense pas vraiment. L’IA n’exerce pas un pouvoir de choix dans
ses décisions. L’IA fait ce qu’elle est programmée pour faire.

L’obsession globaliste de l’IA,
cependant, va bien au-delà de la centralisation et du contrôle des
populations. Comme nous l’avons déjà mentionné, il y a un
facteur religieux.

Dans mon récent article « Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur », j’ai esquissé la philosophie fondamentale derrière le culte globaliste. Le premier principe du luciférisme est l’idée (ou l’illusion) que certaines personnes spéciales ont la capacité de devenir des « dieux ». Mais, il y a certaines conséquences de cette croyance que je n’ai pas explorées dans cet article.

Premièrement, pour devenir un dieu, il
faudrait avoir un pouvoir d’observation total. Ce qui veut dire
qu’il faudrait être capable de tout voir et de tout savoir. Un tel
but est insensé, car tout observer ne signifie pas nécessairement
qu’une personne sait tout. L’observation totale exigerait une
objectivité totale. La partialité aveugle les gens face à une
vérité exposée juste devant leurs yeux en permanence, et les
globalistes sont parmi les gens les plus partiaux et les plus
élitistes de la planète.

L’observation totalement objective
est impossible, du moins pour les humains et les algorithmes qu’ils
programment. De la physique à la psychologie, l’observateur
affecte toujours l’observé, et vice-versa. Cela dit, je pense que
les globalistes ne se soucient pas vraiment de cette réalité. Il
leur suffit de se faire passer pour des dieux par la surveillance de
masse. Ils ne sont pas réellement intéressés à atteindre
l’illumination ou l’objectivité divine.

Deuxièmement, pour devenir un
dieu, dans un sens mythologique ou biblique, il faudrait créer une
vie intelligente à partir de rien. Je crois que dans l’esprit des
lucifériens, la création de l’IA est la création d’une forme
de vie intelligente, plutôt qu’un logiciel. Bien sûr, les
lucifériens ont une notion troublée de ce qui constitue une « vie
intelligente »
.

Comme je l’ai examiné dans mon
article qui décompose et démystifie l’idéologie luciférienne,
l’existence d’archétypes psychologiques inhérents constitue la
base de la capacité humaine de choisir ou d’être créatif dans
ses choix. L’existence d’une compréhension inhérente du bien et
du mal établit le fondement de la conscience humaine et de la
boussole morale – l’« âme »
si vous voulez. Les lucifériens argumentent que rien de tout cela
n’existe réellement, en dépit de nombreuses preuves qui le
démontre. Ils soutiennent que les humains sont des ardoises vierges
— des machines qui sont programmées par leur environnement.

Pour comprendre cette idéologie ou ce
culte fondé sur la théorie de l’ardoise blanche, il faut tenir
compte du fait que les globalistes présentent souvent les traits des
sociopathes narcissiques. Les sociopathes narcissiques à part
entière représentent moins de 1 % de la population humaine
totale ; ce sont des personnes qui n’ont aucune empathie
inhérente ou qui n’ont pas les outils de personnalité normaux que
nous associerions à l’humanité.  Il ne serait pas exagéré
de dire que ces personnes ressemblent plus à des robots qu’à des
personnes.

J’ai également théorisé que le
luciférisme est une religion conçue par des sociopathes
narcissiques pour des sociopathes narcissiques. C’est une sorte
d’outil de liaison ou d’organisation pour rassembler les
sociopathes en un groupe efficace pour un bénéfice mutuel — un
club de parasites. Si cette théorie est vraie, alors elle représente
quelque chose qui est rarement ou jamais traité dans l’observation
psychologique ou anthropologique dominante ; l’existence d’une
cabale de sociopathes narcissiques conspirant ensemble pour cacher
leur identité et pour devenir des prédateurs plus efficaces.

En résumé, le luciférisme est
le système de croyances parfait pour les sociopathes narcissiques.
Ils sont, d’une certaine façon, inhumains. Ce sont des ardoises
vierges dépourvues d’humanité, et ils adoptent donc une religion
qui traite cette notion comme une « normalité ».

Il est donc logique qu’ils
considèrent une chose aussi simple et vide que l’IA comme de la
vie intelligente. Tant qu’elle peut être programmée pour agir
« de manière
autonome »
(ce
qu’ils semblent considérer comme la sensibilité), leur définition
de la vie intelligente est accomplie. Il n’y a rien d’intelligent
dans l’intelligence artificielle quand il s’agit d’actions
morales ou créatives, mais les sociopathes narcissiques n’en ont
de toute façon aucune idée.

Je laisse aux lecteurs le soin de réfléchir à cette question ; l’année dernière, un programme d’IA s’est vu confier la tâche de créer ses propres œuvres d’art. Les résultats ont fait l’objet d’une grande publicité et une partie de la production a été vendue pour plus de 400 000 $. Je vous invite à regarder cette œuvre d’art ici si vous ne l’avez pas déjà vue.

D’après ce que j’ai vu, la
réaction humaine commune à cet « art »
est que les gens reculent d’horreur. Cela ressemble à une étrange
copie d’éléments humains de l’art, mais sans l’âme.
Intuitivement, nous comprenons que l’IA n’est pas la vie ; mais
pour les globalistes, c’est la définition même de la vie,
probablement parce que l’absence d’âme de la création reflète
l’absence d’âme des créateurs. Tout comme les chrétiens
croient que l’humanité a été faite à l’image de Dieu, les
lucifériens, dans leur quête de la divinité, ont créé une
« forme de vie »
qui peut-être ironiquement leur ressemble.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Le KGB et le projet ISIS

[Source : Nouvel Ordre Mondial]

La momie d’un ancien astronaute découverte par le KGB (Vidéo)

L’histoire présentée a besoin d’un préambule: Il y a très peu
d’information sur internet et à la télévision. Le seul documentaire
existant qui a été diffusé sur les chaînes américaines a été celui de la
chaîne Sci-Fi en 1998, du nom de “Les dossiers top secrets sur les abductions par le KGB”. Il est donc très difficile de trouver d’autres preuves qui pourraient confirmer la véracité du rapport que vous allez lire.

L’unique opinion émanant d’une autorité a été fournie par la
télévision américaine au moment de la transmission de l’épisode, d’après
l’équipe d’experts qui avaient confirmé l’authenticité du film.

La chaîne américaine a diffusé le documentaire une seule et unique fois,
il n’y a pas d’autres copies disponibles à part celles, grand merci au
passage, qui avaient été enregistrées sur des cassettes VHS par des
enthousiastes.

Le film présente une expédition secrète du KGB en Egypte du nom de “Projet Isis”,
dans laquelle les services de renseignements soviétiques ont découvert
l’existence de ce qui apparaît être une momie extraterrestre. Avant de
filmer, le film n’a jamais présenté les structures externes secrètes
découvertes par les émissaires du KGB.

Est-ce un canular élaboré, et très coûteux de ce fait, ou bien la “tombe d’un visiteur” qui révolutionnera notre compréhension des commencements de la civilisation humaine ?

La vidéo commence par les révélations de Viktor Ivanovich, un
neurologue et astrophysicien Russe embauché par le Kremlin en tant que
conseiller scientifique pour le développement des systèmes avancés de
propulsion.

Tandis qu’il s’adresse à Sci-Fi, Ivanovich avait eu accès à certaines
archives du KGB, dont certaines contiennent les écrits d’une expédition
en 1961, du nom de “Projet Isis”, dans lesquels il déclare que
des traces d’une connaissance et technologie de l’Ancienne Egypte
pourraient être utilisées à des fins militaires.

L’équipe chargé de la mission comprenait des égyptologues de
l’Académie Soviétique des Sciences, dont un certain Herman Alekseen, des
experts militaires spécialisés dans les produits chimiques et la
radioactivité, quelques astronomes, dont Vladimir Yuri et Sami Sharaf,
le secrétaire de Gamel Abdel Nasser, le deuxième président de la
République d’Egypte.

Si nous considérons la période historique dans laquelle l’expédition a
supposément eu lieu, il ne fait aucun doute qu’il y a eu un axe
politique entre l’Egypte et l’Union Soviétique. Depuis le conflit en
1956, quand Israël a envahi le territoire Egyptien, suite à la crise du
Canal de Suez, l’Union Soviétique s’est mise du côté de l’Egypte. Il est
estimé que quand le projet Isis a commencé, les militaires soviétiques
présents en Egypte étaient du nombre de 20,000.

L’expédition a été organisée après la découvert très chanceuse de la
tombe mystérieux par deux bédouins dans l’une des pyramides de Gizeh.
Les deux victimes, après être entrés dans la tombe, sont tombés malades
et ont été hospitalisés d’urgence. Quand les agents du KGB et des
renseignements égyptiens les ont interrogés, ils ont répété qu’ils
avaient trouvé le “Dieu Visiteur”.

Dés lors, le “Projet Isis” est devenu hautement prioritaire et tous
les efforts ont été organisés pour trouver et analyse la tombe
découverte par les deux bédouins de fond en comble. L’expédition a été
organisée conjointement avec les deux pays dans le secret le plus total,
de peur que la CIA, les services secrets américains, ne soient
conscients de la découverte.

D’après le rapport détenu par Ivanovichk, les Soviétiques ont
découvert que la tombe était remplie d’artefacts. Ainsi nous lisons dans
une note adressée à un officier de haut rang du KGB:

According to the report document held by Ivanovich, the Soviets found
the tomb full of artifacts. Thus we read in a note addressed to a
senior officer of the KGB:

Qui est suivie par la liste suivante d’informations:

Lieu: non révélé; 15 boîtes remplies d’artefacts; 1 corps partiellement momifié; Un sarcophage, 8 échantillons hiéroglyphiques.

Dans le rapport préparé par l’un des premiers scientifiques à être entrés dans la tombe on peut lire ce qui suit:

“Lors de mon inspection des murs nous avons découvert une force
étrange qui nous repoussait et qui semblait provenir des murs. Nous
n’avons pas trouvé d’explication scientifique rationnelle.

Finalement, dans le e rapport préparé par l’un des cryptographes, qui
ont participé au décodage partiel des gravures inscrites sur les murs,
on peut constater la prophétie du “retour du dieu ailé” qui y est révélée.

Mais la découverte la plus surprenante concerne la momie. La momie
semblait faire plus de 2 mètres de haut, ce qui est nettement supérieur à
la taille moyenne des habitants de l’ancienne Egypte.

Les analyses au carbone 14 conduites par le biologiste moléculaire
Boris Timoyev ont révélé que le corps est vieux de 12,000 ans, des
milliers d’années avant l’entrée en jeu des dynasties Égyptiennes. Qui
aurait-pu bien être le propriétaire du corps contenu dans le sarcophage?

D’après l’égyptologue expert en mythologie, une famille de dieux est
descendue des étoiles pour se poser en Egypte. Ils ont enseigné leur
connaissance et leur sagesse. Plus tard, quand leur travail s’est
achevé, ils ont quitté la terre pour retourner aux cieux, à l’exception
d’Osiris, qui est resté et qui avait pour mission de protéger et
perpétuer la connaissance ancestrale.

Le dieu Osiris était à bord d’une “barque céleste” quand il est descendu des cieux. Était-ce un OVNI?

Osiris a apporté la civilisation aux hommes, a enseigné l’art de
cultiver la terre et de produire du vin, et était adoré par son peuple.
Après sa mort, il a été momifié et enterré dans un lieu secret.

Un groupe de scientifiques qui se sont basés sur cet ancien mythe,
quelques temps après la découverte de la tombe du visiteur, les
programmeurs informatiques, les docteurs et autres académiciens se sont
rassemblés pour discuter de l’ampleur de l’événement. Le groupe était
convaincu que le corps dans le cercueil était celui de la momie
d’Osiris, le dieu extraterrestre. Le groupe a adopté le nom de “partisans”, un mouvement religieux san frontière, dédié à la vénération des “visiteurs des étoiles.”

Le Kremlin s’est occupé de cette affaire d’une façon plus
pragmatique. A l’époque de la Guerre Froide, il aurait été très utile si
ce genre de technologie extraterrestre invincible serait tombé aux
mains des Russes. En outre, les scientifiques russes ont commencé à se
poser de sérieuses questions quant à la véritable utilité des pyramides,
à savoir, si elles avaient été créées pour un but spécifique. Certaines
de ces hypothèses présupposaient l’existence de machines extrêmement
puissantes capables d’accumuler les énergies du cosmos ou des sortes de
transmetteurs interstellaires.

Le KGB et le rendez-vous avez l’ancien astronaute.

Ce qui a attiré l’attention de Sci-Fi était le film qui a été obtenu
par la chaîne américaine grâce à la mafia russe via un intermédiaire.

Le film qui a été obtenu, et qui sort tout droit des archives du KGB,
présente des images top secrètes du sarcophage et de “l’hôte” ou
visiteur. Les experts de Sci-Fi ont garanti l’authenticité de ce film.

La vidéo en noir et blanc présente un grand nombre de soldats et
d’officiers qui entrent dans la chambre funéraire égyptienne sans
masques à gaz. Lors de l’ouverture du sarcophage, vous pouvez voir un
nuage de gaz toxique envahir la chambre et la réaction des soldats est
imminente, ils ont de plus en plus de mal à respirer et craignent pour
leur vie tandis qu’ils regardent hébétés, la momie contenue dans le
cercueil de pierre.

Plus tard, la zone semble avoir été aménagée pour faciliter de plus
amples recherches scientifiques. Désormais les soldats portent des
combinaisons spéciales protectrices.

Quelle valeur pouvons-nous attribuer à cette vidéo cassette ? Est-ce
une gigantesque farce faite sur la base des révélations de Ivanovich ?
Il ne fait aucun doute que la vidéo corrobore les propos contenus dans
les documents de Ivanovich. Ceci, selon certains, est une preuve
supplémentaire de la véracité du film.

“Il ne fait aucun doute que le petit groupe de scientifiques et
d’experts militaires russes ont découvert une tombe en Egypte en 1961,”
a dit Ivanovich. “Mais
dans les documents, il n’y a aucunes mentions de ce qui a été
exactement découvert à l’intérieur du sarcophage. C’est uniquement en
passant en revu les sources des officiels de haut niveau du KGB que nous
avons découvert les restes d’une créature extraterrestre qui est mort
10,000 ans avant la naissance du Christ.”

Si les informations révélées par le Dr. Ivanovich sont avérés, nous
devons totalement reconsidérer le schéma de l’évolution de la
civilisation humaine. De nombreuses informations révèlent constamment
que par le passé, mère la Terre a vu naître et partir d’innombrables
civilisations sophistiquées qui surpassent de loin l’imagination des
gens de notre époque moderne.

En plus, peu importe ce que les gens en disent, la connaissance de
l’Egypte Antique et la construction des grandes pyramides de Gizeh
restent un mystère. “La question fondamentale en rapport avec
l’Egypte est de comprendre comme une telle civilisation avancée, au
paroxysme de son développement vers 2500 avant JC, a disparu de la
surface de la Terre,”
a dit Roselyn McNaughton de l’Institut d’Egyptologie.

“Toutes les autres anciennes civilisations ont expérimenté un
développement progressif dans la forme de leurs architectures et de sa
technologie sur plusieurs centaines, voire des milliers d’années. Cela
n’est pas le cas pour l’Egypte. Une société totalement développée a
surgi de nulle part dans le désert.”

Source: Before It’s News, 4 juillet 2015




La sociopathie est-elle un avantage ou un désavantage pour la survie ?

[Source : Le Saker Francophone]

Par Brandon Smith -– Le 5 décembre 2018 – Source Alt-Market.com

Avez-vous déjà rencontré quelqu’un face à face qui semblait relativement normal au début, mais qui, peu de temps après, a commencé à révéler des traits de caractère étranges et dérangeants ? Des gens qui se sont montrés incapables de rire de leurs propres erreurs et n’ont ri qu’aux dépens des autres ? Ils avaient un besoin obsessionnel de détruire les accomplissements légitimes des autres pour s’élever ? Ils étaient robotisés et trop prévisibles dans leurs routines quotidiennes ? Ils n’avaient pas de remords pour des actes qui ont fait du mal à d’autres personnes ? Ils avaient tendance à exploiter les gens autour d’eux à des fins de divertissement ou de gain personnel ? Ils se vantaient souvent à quel point ils étaient prêts à dépasser les limites morales pour obtenir ce qu’ils voulaient, comme si cela les rendait supérieurs aux autres, ceux avec une conscience ?

Vous aviez peut-être affaire à un sociopathe, ou à un sociopathe narcissique.Il n’est pas rare de rencontrer ce genre de personnages étranges dans votre vie quotidienne. Ils agissent un peu comme des extraterrestres, ou des imposteurs qui essaient, avec lourdeur, d’imiter le comportement humain. Ils utilisent divers trucs souvent réservés aux arnaqueurs et escrocs afin de se fondre dans la société normale. Ils feront de grandes promesses de gains futurs et d’un avenir meilleur pour inciter les gens à les mettre en orbite. Ils vont s’entourer de vilains pour effrayer les autres et les amener à se joindre à leurs projets égoïstes. Et ils seront indulgents avec leur passé, exagérant ou fabriquant leurs propres réalisations, n’ayant aucune preuve à l’appui de leurs propres affirmations et se fiant simplement sur l’image plutôt que sur les preuves pour attirer l’attention.

Ces créatures sont comme un cancer, ou comme des parasites. Ils se nourriront de tous ceux qu’ils trouveront et qui ne vont pas les reconnaître pour ce qu’ils sont. Quand trop de gens commencent à comprendre l’arnaque et les exposent, ils partent dans une autre ville, un autre État, un autre pays pour trouver un nouveau bassin de victimes.

Ils ont tendance à s’orienter vers certaines professions et vocations. Ils aiment les environnements où ils peuvent accumuler du pouvoir et de l’influence, ou des endroits où ils peuvent siphonner l’argent ou l’enthousiasme des gens sans se faire remarquer. Cela comprend la politique, les institutions religieuses, les organisations à but non lucratif, les forces de l’ordre, les causes sociales et les groupes militants. Malheureusement, cela inclut des causes comme le mouvement pour la liberté.

Environ une personne sur 10 aura des caractéristiques latentes de sociopathes, c’est-à-dire qu’elle prendra parfois des mesures qui correspondent à un comportement sociopathique, mais qui sont normales dans sa vie quotidienne. Tant que la primauté du droit sera en place, ils n’agiront pas de manière destructrice. Mais, lorsque votre société commencera à s’effondrer en raison des conditions économiques ou politiques, vous aurez un problème avec elles.

Environ 1% à 5% de la population sont ce que certains appellent des sociopathes narcissiques de « haut niveau » ou des sociopathes narcissiques à part entière. Ce sont ces personnes qui présentent la plupart ou la totalité des caractéristiques, y compris un manque total d’empathie et une volonté de nuire aux autres pour leur propre profit. Le pire des pires, ce sont les sociopathes qui aiment vraiment faire du mal aux autres, même s’il n’y a rien à gagner. Ce sont les sociopathes qui deviennent des voleurs de haut vol et des escrocs, des meurtriers, des violeurs et des pédophiles.

Éviter ces monstres est de la plus haute importance si vous voulez mener une vie heureuse. Cela signifie les expulser de votre cercle d’amis, mettre fin à des relations amoureuses, quitter un emploi dans lequel ils sont en position d’autorité, ou même ignorer un membre de votre famille s’ils ont de telles caractéristiques. Mais qu’en est-il dans une situation de survie ? Ces gens ont-ils un avantage ? Ou, y a-t-il un avantage à imiter leur comportement ?

Au cours de mes voyages dans le mouvement pour la liberté, j’ai rencontré pas mal de sociopathes narcissiques de haut niveau, dont beaucoup ne font que regarder et attendre le déroulement d’une crise. Ils sont attirés par le monde de la survie pour un certain nombre de raisons ; certains d’entre eux veulent devenir comme des petits barons ou des seigneurs féodaux gouvernant sur d’autres qui peinent sur leurs terres dans l’espoir de trouver un endroit sûr pendant un effondrement. Certains d’entre eux ont des illusions de grandeur dans lesquelles ils sont des loups solitaires rôdant dans la campagne en prenant tout ce qu’ils veulent aux personnes et aux familles les plus faibles. Certains d’entre eux sont simplement excités à l’idée de la fin de la primauté du droit, parce qu’ils sont fatigués de cacher leur vraie nature et ils pensent que ce sera l’occasion d’agir selon leurs pulsions plus sombres.

Une attitude très courante chez les sociopathes est qu’ils veulent désespérément que d’autres se joignent à eux dans leur sociopathie. Ils veulent convaincre les autres qu’agir sans empathie et ignorer leur conscience est une nécessité absolue pour survivre. Ils se considèrent comme le sommet de la chaîne alimentaire et toute personne ayant une conscience comme une proie. Ils veulent que les autres adoptent le même point de vue parce qu’au fond d’eux-mêmes, ils savent qu’ils ne sont pas vraiment humains, qu’ils sont plutôt « démoniaques ». Ils veulent prouver que tous les autres sont « aussi mauvais qu’eux » si les circonstances le permettent.

J’ai vu des encouragements sociopathiques dans les cercles de survivalistes, et je l’ai même vu dans le travail de certains auteurs dans ce domaine. La solution est toujours la même avec eux – la seule façon de survivre est d’ignorer les frontières morales et d’agir comme un monstre. « Les méchants seront impitoyables, et vous devez l’être aussi », disent-ils souvent.

Une grande partie des médias populaires sont également saturés de ce récit. Le héros agit presque toujours sans conscience, il est à peine un pas au-dessus des méchants. Il n’a aucune prévoyance, il est réactionnaire, destructeur, dangereux pour les autres et ne pense pas aux dommages collatéraux. La seule chose qui le distingue dans ces histoires, c’est que son but est « plus juste » que celui des méchants. Sinon, leurs méthodes sont fondamentalement les mêmes. Et nous sommes censés encourager ces personnages. Nous sommes censés adopter leur idéologie.

Généralement, lorsque le comportement sociopathique est encouragé dans une communauté de survivalistes, il est basé sur un ensemble spécifique d’événements et de conditions, et ces conditions sont considérées comme inévitables au lieu d’être une question de choix. Par exemple, les survivalistes sociopathes s’opposeront à l’idée de construire une communauté AVANT qu’un effondrement ne se produise, même si une communauté pré-construite contribuerait grandement à la sécurité mutuelle, à la production des nécessités et à la confiance mutuelle. Les sociopathes diront que la plupart de vos amis et voisins sont suspects, qu’ils représentent tous une menace potentielle et que vous devriez vous isoler avec le moins de personnes possible pour atténuer cette menace.

Ensuite, ils soutiennent que parce que vous êtes plus isolé, vous devez être plus impitoyable et agir sans conscience afin de survivre. Vous devez leur ressembler. Tu vois comment ça marche ? C’est une prophétie auto-réalisatrice.

L’isolement dans le survivalisme est une pure stupidité et, dans la grande majorité des cas, il aboutira à l’échec et à la mort. Bien qu’il y ait des gens qui prétendent avoir survécu à des catastrophes en utilisant la méthode du loup solitaire ou quelque chose de semblable, je trouve que ce sont de mauvais exemples de survie, plutôt que des histoires de triomphe.

D’abord et avant tout, si quelqu’un a été forcé d’utiliser la méthode de survie du loup solitaire et d’agir de façon monstrueuse pour prospérer, cela signifie qu’il n’a pas eu la perspicacité nécessaire pour voir venir la catastrophe et se préparer en conséquence. Ils n’ont pas quitté Ground Zero avant la crise, ils sont restés parce qu’ils n’avaient aucune capacité d’observation. Ils n’avaient pas de communauté parce qu’ils n’ont pas vu le danger qui les attendait, ou parce qu’ils n’en voyaient pas l’avantage. Même à l’époque, ils auraient pu être des organisateurs et essayer de reconstruire après coup, mais ils sont restés isolés et prédateurs parce qu’ils pensaient que c’était plus facile.

Ce n’est pas une personne dont je vais suivre les conseils de survie.

Les sociopathes ne créent pas, ils détruisent. Ainsi, leurs solutions impliquent toujours la destruction. Cela en fait une présence indésirable dans n’importe quel environnement. Au-delà de cela, ce sont en fait les sociopathes qui ont tendance à être isolés pour être retirés des communautés pendant les événements de crise. Ils sont considérés comme une bombe à retardement potentielle et ne sont pas désirés dans la plupart des cas. Émuler un sociopathe, c’est réduire ses chances de survie, pas les augmenter.

Je vais vous en donner un exemple…

Il y a des années, après mon arrivée au Montana, on m’a présenté à un couple plus âgé qui cherchait de l’aide. Ils semblaient assez agréables au début, et ils avaient fait beaucoup de choses pour se préparer, y compris l’établissement d’une ferme avec un petit nombre de têtes de bétail. Ils m’ont demandé de les aider à trouver une poignée de personnes qui seraient intéressées à organiser une communauté de préparation autour de leur ferme.

J’ai été heureux d’aider parce que la mise en relation des groupes au niveau local est ce que je promeus constamment dans mes propres essais basés sur des solutions. Malheureusement, avec ce groupe en particulier, il y eu un problème majeur

Après avoir mis le couple en rapport avec une demi-douzaine de preppers, ils sont devenus très discrets sur le projet. Ils n’arrêtaient pas de gagner du temps quand je leur ai demandé d’assister à une de leurs réunions. Les personnes que j’avais recommandées étaient plutôt bavardes mais visiblement mécontentes de l’arrangement. Finalement, j’ai pu assister à une réunion de groupe et j’ai été étonné de voir les propriétaires agricoles traiter les participants comme des serfs.

Ils composaient de longues listes d’équipement et de biens que le groupe était censé acheter et laisser sur la propriété, essentiellement en paiement au couple pour le « privilège » d’y rester si et quand une crise se produirait. Ces biens n’appartenaient pas aux individus qui les achetaient, ils appartenaient au « groupe », c’est-à-dire au couple. La liste est devenue de plus en plus coûteuse et scandaleuse avec le temps.

On entendait souvent le propriétaire de la ferme parler de la chance qu’aurait le groupe de rester sur ses terres et du fait qu’il valait mieux qu’ils travaillent jusqu’à ce qu’ils aient les mains en sang, sinon ils seraient mis à la porte, ce qui équivaudrait à une peine de mort. Gardez à l’esprit que les groupes étaient composés de personnes hautement compétentes possédant des compétences précieuses, chacune d’entre elles ayant une solide éthique de travail, mais qu’elles étaient tout de même traitées comme un réservoir de main-d’œuvre ingrat et paresseux et qu’une catastrophe n’avait même pas encore eu lieu.

Le couple a également été entendu (par moi) discuter de ce qui serait nécessaire dans un environnement de survie, et quelles lignes ils seraient prêts à franchir. Il s’agissait notamment de prendre en otage les enfants des « ennemis » et éventuellement de les tuer.

Alors, vous vous dites peut-être : « N’est-ce pas là un exemple de la façon dont le développement communautaire peut être une mauvaise chose… » ? Mais je n’ai pas encore fini….

Le couple était clairement narcissique et sociopathe. Ils avaient des illusions de grandeur dans lesquelles ils croyaient que la ville entière finirait par tourner autour de leur petit fief fait maison. Ils pensaient en quelque sorte que leur ferme les rendait extraordinairement précieux, et que cela signifiait que tous les autres devraient travailler pour eux. Leur base de connaissances était passable, mais ils étaient à peine autosuffisants et manquaient de connaissances de base en matière de sécurité. Sans l’aide et les compétences de beaucoup d’autres, ils étaient condamnés. Leur ferme serait prise et ils seraient probablement tués en cas de crise.

Ils n’avaient aucune idée de ce qu’est une vraie communauté et encore moins comment s’y adapter. Chaque membre de la communauté est censé apporter quelque chose à la table pour faire avancer la cause de la survie et de l’épanouissement. Sans les individus et leurs compétences, le groupe n’est rien. Sans la sécurité et la capacité de production du groupe, les chances de survie de l’individu sont minces.

Inutile de dire que le groupe s’est rapidement dissous. Le couple sociopathe de la ferme a été rejeté, et peu étaient prêts à s’associer avec eux, encore moins à travailler avec eux. Ils sont universellement haïs dans la petite ville qu’ils habitent ; mentionnez leurs noms à des gens au hasard et, la plupart du temps, ils lèvent les yeux et secouent la tête. Le couple avait brûlé tous les ponts avec ceux qu’ils avaient croisés, comme le font habituellement les sociopathes. Aujourd’hui, ils ont déménagé dans un autre domaine plus loin dans les montagnes et sont extrêmement isolés. Mais je peux vous dire qu’en cas d’effondrement, il est peu probable que leur présence soit tolérée, même à l’extérieur.

Certes, il y a des moments où la violence est nécessaire, voire préférable, face à des gens mauvais. Je n’exclurais jamais la nécessité de répondre à la violence par la violence. J’ai passé la plus grande partie de mes 37 années de vie à m’entrainer pour cette éventualité, et il m’est arrivé de devoir blesser quelqu’un d’autre parce que c’était le seul moyen de l’empêcher de faire quelque chose de pire.

Cependant, le survivalisme en soi n’est PAS un impératif. Ce n’est pas le seul objectif. Les gens qui cherchent à survivre sans principes n’en sont pas dignes. Ils ne vont pas traverser une catastrophe et construire quelque chose de mieux. Encore une fois, les sociopathes ne savent pas comment créer, ils savent seulement comment détruire. Il y a ceux qui pensent qu’il n’y a pas de ligne morale quand il s’agit de survie, et ils croient en une philosophie de la terre brûlée. Ils essaieront de vous faire accepter cette façon de penser, non pas parce qu’ils se soucient de ce qui vous arrive, mais parce qu’ils veulent prouver que vous ou quelqu’un d’autre pourrait être aussi mauvais qu’eux si la pression est suffisante. La capacité de marcher sur le corps d’autrui (au sens figuré ou littéral) pour un gain à court terme ne compense pas les conséquences à long terme que ce comportement entraîne souvent.

L’empathie et la conscience sont des avantages dans le survivalisme parce qu’elles permettent aux gens de travailler ensemble. En fin de compte, la sociopathie n’est pas un avantage, mais un inconvénient.

L’idée que nos actions ne reviendront pas nous hanter tant que nous vivons un effondrement est un fantasme. Les sociopathes recevront le karma qui leur est dû, et ce seront probablement des communautés de gens de conscience qui auront le bon karma. Tenez-en sérieusement compte lorsque vous envisagez une stratégie de survie. Rappelez-vous que les sociopathes ont tendance à échouer dans la vie à moins qu’ils ne puissent garder leurs inclinations cachées. Il n’en sera pas autrement en temps de crise. Être ouvertement sociopathe serait une condamnation à mort pour beaucoup. Pourquoi adopter une tactique aussi stupide pour survivre ?

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone