Le portefeuille d’identité numérique arrive, et avec lui, la prison européenne à ciel ouvert

[Source : h16free.com]

Par Hashtable

Ah, l’Union Européenne, c’est une chose subtile qui a bien du mal à gérer des afflux d’immigrants clandestins, mais qui prétend, sans sourciller, réglementer les boîtes de camembert et qui, pour faire bonne mesure, entend construire la prochaine prison numérique à ciel ouvert sur tout le territoire européen.

Une prison numérique à ciel ouvert ? Diable, n’est-ce pas un peu exagéré ?

Il suffit en réalité de constater le niveau de frétillance élevé du Commissaire Breton pour comprendre que non : ce dernier a tout récemment annoncé, un sourire extatique vissé aux lèvres, que le Parlement et le Conseil européens étaient parvenus à un accord sur l’identité numérique européenne, la fameuse « #eID ». Avec elle, bientôt, toute personne vivant dans l’UE disposera bientôt d’un portefeuille numérique.

La joie de ceux qui nous dirigent doit toujours alerter et lorsqu’elle concerne des factotums non élus, elle doit même déclencher une saine répulsion.

Bien sûr, si l’on s’en tient aux petits textes acidulés de présentation du projet par les institutions européennes, tout est pour le mieux : la mise en place de ce portefeuille numérique ouvre les portes à de grandes et belles réalisations, facilitant la vie de tous dans des dizaines d’aspects différents. Exactement comme le « pass vaccinal » qui devait grandement faciliter la vie de ceux qui s’étaient fait injecter un produit mystère, ce nouveau « wallet » autorisera son porteur à réaliser toute une série d’opérations qui, sans lui, seraient un peu plus compliquées ou bureaucratiques.

Ah oui, vraiment, ce « portefeuille numérique », ça va être commode, et ce sera plus sécurisé. Que c’est pratique !

Mais voilà : comme une lecture attentive des textes de loi le laisse comprendre, ce « portefeuille numérique » contiendra effectivement tout ce que le gouvernement veut savoir sur vous, vos informations personnelles, vos données biométriques et médicales et, bien sûr, l’intégralité de votre patrimoine financier sous forme d’euros numériques, c’est-à-dire cette monnaie numérique de Banque Centrale (CBDC) dont les gouvernants ont la volonté qu’elle remplace complètement l’argent liquide à moyen terme.

Or, ceci donnera aux administrations et surtout à ceux qui les dirigent, élus ou non, le pouvoir énorme de suivre vos moindres faits et gestes, de savoir exactement ce que vous faites avec l’argent qu’ils vous autoriseront (ou non) à avoir, voire flécher vos dépenses (ceci, vous y avez doit, cela, non), jusqu’à l’interdiction pure et simple dans les cas les plus graves (qui ne manqueront pas, c’est garanti sur facture).

Avec ce « wallet », chaque gouvernement européen sera en mesure d’espionner à la fois ses propres citoyens et les résidents de l’Union Européenne sur leur sol en leur fournissant même les moyens techniques d’intercepter le trafic web crypté (oui, oui, il y a bien des dispositions en ce sens). Ceci ne signifie rien de moins que la fin de notre vie privée, et, en pratique, le début d’une prison à ciel ouvert pour les Européens.

Il ne faut en effet pas être trop malin ni particulièrement doué pour comprendre les dérives possibles de ce genre de procédés. Après tout, un autre pays a devancé les frétillantes idées européennes, c’est la Chine : par l’utilisation quasi universelle de différents procédés — à commencer par l’application WeChat — la dictature communiste a très concrètement mis en place un contrôle social numérique, complet et efficace pour garantir la bonne soumission du peuple aux desiderata des dirigeants.

Pour une Union européenne qui, ces dernières années, a donné tous les signes de virer vers l’autocratie collectiviste (le passage pandémique ayant largement accéléré ses velléités), la mise en place de ce « portefeuille numérique » est l’étape indispensable pour aboutir exactement au même résultat que la Chine communiste.

Dans un premier temps, il s’agira de récompenser le bon citoyen, bien conforme, voire conformiste, en lui donnant accès à des procédures facilitées, à des aides ou des bonus alléchants. Petit à petit, les citoyens réfractaires ou simplement largués par les technologies afférentes se retrouveront dans la zone grise des demi-mesures, des arrangements bureaucratiques en attendant qu’ils s’adaptent ou qu’ils périssent. Enfin, l’étape ultime sera atteinte lorsqu’à la place de bonus, ce seront des sanctions et des punitions qui apparaîtront lorsqu’on refusera d’utiliser les passerelles technologiques alors officiellement imposées partout, pour tous.

Présentées comme commodes et permettant de vous protéger (« c’est important, la sécurité, voyez m’ame Michu »), ces technologies seront largement incitées puis, rapidement, imposées et enfin sanctionnées en cas de non-utilisation ou de contournement.

Bien sûr, quelques citoyens, des experts en sécurité informatique et même des parlementaires européens, conscients de l’énorme piège qui se met en place, ont déjà tenté d’alerter l’opinion publique. Les médias de grand chemin, fidèles à leur habitude d’aplatissement supersonique, de veulerie survitaminée et d’inutilité en or massif, se sont empressés de ne pas en parler, ou ont essentiellement classé les dérives potentielles dans la catégorie des « théories du complot », même si on les a pourtant observées avec le pass vaccinal…

À en juger par les mines un peu trop réjouies des dirigeants européens à l’annonce d’un prochain vote favorable du Parlement européen, on comprend que les loups se pourlèchent déjà les babines du dîner de moutons qu’ils vont s’enfiler dans les prochaines années.

Cependant, pour les ovins, l’affaire est certes mal enquillée, mais il n’est pas encore trop tard pour bien faire comprendre son désaccord.

On pourra ainsi contacter son député européen (en retrouvant son e-mail ici) pour lui expliquer que ce genre d’abominations liberticides lui fera perdre son siège. Cela peut être étendu aux représentants locaux au niveau national. Après tout, ça changera les députés, les maires ou les sénateurs des demandes incessantes pour des subventions, des places en crèche ou des logements sociaux…

L’expérience du pass vaccinal, tant national qu’européen, fut douloureuse et doit servir : quoi qu’il arrive, ne vous conformez pas. N’utilisez pas ce passeport numérique, véritable usine de pavés pour l’enfer à l’échelle continentale. Arrêtez le conformisme, ne suivez pas le troupeau, car sa funeste destination ne fait plus aucun doute.

Pour ceux qui le peuvent, contournez-en l’usage : prétendez n’avoir aucun smartphone, refusez d’utiliser Internet pour vos interactions avec les administrations et à plus forte raison les entreprises privées (quitte à boycotter celles qui s’afficheront un peu trop volontaires dans le déploiement et l’usage de cette future prison numérique).

De la même façon, rabattez-vous dès que possible sur l’argent liquide pour retarder l’avènement du système d’« argent numérique » et, si vous le pouvez, familiarisez-vous avec les cryptomonnaies et leur usage. Des collectifs existent pour vous y aider, contactez-les, entraînez-vous.

L’identité numérique européenne arrive et le pire n’est pas à craindre : il est certain. Préparez-vous en conséquence.




L’« Identité numérique » de Bill Gates sera obligatoire pour participer à la société

[Source : The Exposé]

Par Patricia Harrity

Le 8 novembre 2023, un événement de lancement virtuel a eu lieu pour ce qui a été appelé l’agenda « 50 en 5 ».

Les Nations Unies, la Fondation Bill et Melinda Gates et des partenaires de la Fondation Rockefeller lancent une campagne visant à accélérer le déploiement de l’identification numérique, des paiements numériques et du partage des données dans 50 pays sous l’égide de l’infrastructure Publique Numérique (IPN) d’ici 2028. (Source)

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé son intention de mettre en place des « cartes d’identité numériques » dans le monde entier d’ici à 2030. Ces cartes seront obligatoires pour les personnes qui souhaitent participer à la vie de la société, affirme Reclaim the Net, qui défend la liberté d’expression et la liberté individuelle en ligne,

Système de crédit social

Le mouvement en faveur de l’Infrastructure Publique Numérique (IPN), qui comprend les « cartes d’identité numériques », les passeports vaccinaux et les monnaies numériques des banques centrales (CBDC), est défendu par le Forum Économique Mondial (FÉM) et, sans surprise, soutenu par Bill Gates, les Nations unies et l’Union Européenne (UE).

Tim Hinchliffe, rédacteur en chef de The Sociable, déclare : « Les partisans de l’IPN sont convaincus qu’il est essentiel pour la participation aux marchés et à la société — tout comme nous l’avons vu avec les passeports-vaccins — mais à une échelle beaucoup plus large ». « Si elle réussit, l’IPN donnera aux gouvernements et aux entreprises le pouvoir de mettre en œuvre des systèmes de crédit social qui peuvent déterminer où et comment vous pouvez voyager, ce que vous êtes autorisé à consommer et comment vous pourrez effectuer des transactions avec votre argent programmable. »

« Pensez aux traqueurs d’empreinte carbone individuels, aux zones à très faibles émissions (ULEZ) et aux CBDC programmées pour restreindre les achats “moins souhaitables” — tous ces éléments sont mis en avant par les partisans de la grande réinitialisation ». (Source)

La campagne « 50 en 5 »

La campagne « 50 en 5 » se présente comme « une campagne de sensibilisation menée par les pays. D’ici à 2028, la campagne “50 en 5″ aura aidé 50 pays à concevoir, lancer et mettre à l’échelle des éléments de leur infrastructure publique numérique », selon l’annonce officielle. Les 50 pays sont désignés comme des bancs d’essai mondiaux (cobayes) et les IAP seront d’abord mis en place en Afrique (subsaharienne, en particulier) et en Inde, mais l’objectif est de déployer les cartes d’identité numériques à l’échelle mondiale d’ici 2030 pour inclure tous les citoyens des États membres des Nations unies, selon Planet Today.

La campagne « 50 en 5 » est aussi, sans surprise, une collaboration entre la Fondation Bill et Melinda Gates, le Programme des Nations unies pour le développement, l’Alliance pour les biens publics numériques et Co-Develop. Co-Develop a été fondé par la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill et Melinda Gates, Nilekani Philanthropies et le réseau Omidyar. La Digital Public Goods Alliance cite les fondations Gates et Rockefeller dans sa feuille de route qui présente des « activités qui font progresser les biens publics numériques », ainsi que d’autres organisations et plusieurs gouvernements. (Source)

L’IPN est présentée comme un mécanisme d’inclusion financière, de commodité, d’amélioration des soins de santé et de progrès écologique, mais il s’agit d’une « expression globale appliquée à un système de gouvernance technocratique imminent alimenté par trois composants fondamentaux : l’identification numérique, les paiements numériques tels que les monnaies numériques des banques centrales (CBDC), et le partage massif de données ».

Le Forum Économique Mondial

Le FÉM a publié une série d’articles en septembre, poussant essentiellement à l’application de l’IPN et, bien sûr, le FÉM est là pour « penser aux enfants » comme les meilleurs d’entre eux, « Les droits des enfants dans le monde peuvent être stimulés en investissant dans les infrastructures publiques numériques », a déclaré une légende dans un article publié le 18 septembre 2023, intitulé@ :

« Deux tiers des objectifs de développement durable liés à l’enfance ne sont pas en passe d’être atteints : Voici pourquoi nous devons investir dès maintenant dans l’infrastructure publique numérique ».

« 2023 marque la mi-parcours de la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies », nous rappelle le FÉM, cette mi-parcours « est l’occasion “d’évaluer et de recalibrer” les efforts visant à réaliser les droits de chaque enfant, partout », et à sept ans seulement de l’objectif 2030, deux tiers des indicateurs liés à l’enfance ne sont pas en passe d’atteindre leurs cibles, selon un nouveau rapport de l’UNICEF Pour chaque enfant, un avenir durable.

  • 1,9 milliard d’enfants laissés pour compte — Si les progrès récents se poursuivent, seuls 60 pays, qui abritent à peine 25 % de la population infantile, auront atteint leurs objectifs d’ici à 2030, laissant pour compte environ 1,9 milliard d’enfants dans 140 pays.
  • Le monde d’aujourd’hui ne semble pas en mesure d’atteindre les objectifs ambitieux que nous avons fixés pour les enfants en 2015.
  • Faim — Le monde est revenu à des niveaux de faim jamais atteints depuis 2005, et les prix des denrées alimentaires restent plus élevés dans un plus grand nombre de pays que pendant la période allant de 2015 à 2019.
  • Les enfants manquent de compétences fondamentales — Dans le domaine de l’éducation, les données montrent que 600 millions d’enfants et d’adolescents n’acquièrent pas les compétences fondamentales en lecture et en mathématiques et que 11 millions d’enfants supplémentaires âgés de 10 ans n’ont pas ces compétences.

La « solution » au « problème » ? Le « problème », selon le FÉM, a été la pandémie, bien sûr, qui a « aggravé la situation », et l’infrastructure publique numérique est la « solution », car elle a été identifiée comme une « transition clé nécessaire pour accélérer l’action et les résultats des ODD pour les enfants d’ici à 2030 ».

Protéger les « droits ou la sécurité des enfants » est une tactique déjà utilisée par les mondialistes non élus, tout en promouvant un système technocratique qui supprimera en fait les droits de tous les individus, y compris les enfants.

Reclaim the Net, dit en substance que « l’IAP est un mot à la mode utilisé de manière quelque peu intéressante et alarmante par des organisations telles que l’ONU, mais aussi l’Union Européenne (UE), la Fondation Gates et, bien sûr, le Forum Économique Mondial (FÉM) qui n’est jamais tout à fait absent de ce tableau.

« Ce que les IAP sont censés faire, dans le meilleur des cas, c’est aider le développement de plusieurs façons. Toutefois, ceux qui s’intéressent de plus près aux platitudes et au “langage d’entreprise” émanant de ces organisations rejettent le terme et la politique comme une ruse visant à accélérer l’introduction des cartes d’identité et des paiements numériques, dont l’échéance est fixée à 2030. »

Ils concluent : « Si vous êtes citoyen d’un État membre de l’ONU, que votre gouvernement (c’est-à-dire vos contribuables) contribue à divers efforts de l’ONU et que vous vous sentez soit mal à l’aise, soit insuffisamment informé à ce sujet, eh bien, tant pis pour vous. Ils vont quand même continuer ». (Source)




Un rabbin prévient que ce qui est arrivé en Allemagne pourrait se répéter

[Source : profession-gendarme.com]




Les quatre guerres

[Source : kunstler.com]

Par James Howard Kunstler

« Il n’y a jamais eu de guerre prolongée dont un pays ait tiré profit ».

Sun Tzu

La grande stratégie de la Chine pour dominer à son tour la scène mondiale repose sur l’enlisement des États-Unis dans quatre guerres à la fois. Comment cela fonctionne-t-il jusqu’à présent ? Plutôt bien. Étonnamment, la Chine n’a pratiquement pas eu à lever le petit doigt pour y parvenir, même si elle a signé quelques chèques à l’ancien escroc sans âme qui siège à la Maison-Blanche. Notre pays a organisé de main de maître son effondrement et sa chute.

Guerre n° 1 : il n’était absolument pas nécessaire de déclencher la guerre en Ukraine, vous comprenez, qui a non seulement saigné à blanc la jeune population masculine ukrainienne, mais qui a également vidé notre propre armée de ses armes de campagne et de ses munitions. Après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Ukraine a vécu comme un pauvre trou perdu dans l’orbite de la Russie, ne causant de problèmes à personne — sauf à elle-même, en raison d’une corruption de niveau mondial — jusqu’à ce que les États-Unis fassent pression pour l’inclure dans l’OTAN. Nos néoconservateurs ont clairement indiqué que l’objectif était d’enfermer et d’affaiblir la Russie. Cette politique a alarmé et exaspéré les Russes, qui ont clairement fait savoir que les Ukrainiens n’adhéreraient pas à l’OTAN.

Les États-Unis ont persisté, ont organisé un coup d’État en 2014 contre le président Ianoukovitch, qui était favorable à la Russie, et ont incité ses remplaçants, d’abord Porochenko puis Zelensky, à bombarder de roquettes et d’artillerie les provinces ethniquement russes du Donbass pendant des années. Pendant ce temps, nous avons formé, armé et approvisionné une importante armée ukrainienne et refusé de négocier de bonne foi l’arrêt de l’expansion de l’OTAN, jusqu’à ce que M. Poutine en ait assez en 2022 et prenne des mesures pour mettre un terme à toutes ces singeries.

Après quelques faux pas initiaux, les Russes ont commencé à l’emporter au début de l’année 2023. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que la Russie contrôle l’espace de bataille grâce à la supériorité de ses munitions et de ses troupes, et que le conflit est sur le point de s’achever. Nos alliés de l’OTAN ne cachent pas leur dégoût face à ce fiasco. L’Ukraine est anéantie. Reste à savoir comment le régime de « Joe Biden » réagira à une nouvelle humiliation majeure à l’étranger. À mon avis, M. Poutine doit faire de son mieux pour ne pas en rajouter, car notre pays est en proie à une fugue psychotique et pourrait être capable d’une folie qui mettrait le monde à feu et à sang.

Guerre n° 2 : Il y a un peu plus d’un mois, on pensait que le Moyen-Orient avait atteint un moment de stabilité louable, selon le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. Nous attendions une amélioration des accords d’Abraham normalisant les relations entre l’Arabie saoudite et Israël. Puis, l’opération sauvage du Hamas du 7 octobre a tout fait exploser. Le dilemme israélo-palestinien ne semble pas avoir de solution possible.

Les Palestiniens veulent leur propre État, bien sûr, mais ils font pression pour qu’il soit établi sur l’ensemble du territoire qu’Israël occupe actuellement. (Du fleuve à la mer…). Les Israéliens n’ont pas l’intention d’être chassés, et ils s’opposent à d’autres divisions possibles du territoire qui pourraient servir à satisfaire le désir des Palestiniens d’avoir leur propre pays. Israël comprend que l’un des principes fondamentaux de l’islam djihadiste, exprimé clairement et souvent, est d’exterminer les Juifs, et qu’il n’y a aucun moyen d’y échapper. Les adversaires d’Israël ne semblent pas comprendre le sens de l’expression « plus jamais ça ».

Israël doit maintenant faire face au dernier affront à son existence et son objectif clair est de désarmer et de détruire l’organisation terroriste Hamas. À la grande horreur du monde, il s’y prend brutalement à Gaza, car le Hamas est retranché dans un vaste réseau de tunnels sous la surface civile des maisons, des magasins, des écoles et des hôpitaux. Que pourrait faire d’autre Israël ? Probablement sceller le réseau de tunnels dans lequel se trouve le Hamas, créant ainsi un gigantesque cimetière de martyrs islamiques — une recette pour de futurs cycles de vengeance.

Comme vous pouvez le constater, il semble qu’il n’y ait aucune chance que cela se termine bien pour qui que ce soit. D’autres grands acteurs islamiques attendent sur la touche, se contentant jusqu’à présent de gestes menaçants. Je doute que l’Iran mette en péril son infrastructure pétrolière et son réseau électrique pour intervenir. Et malgré les tambours de M. Erdogan et sa grande armée, l’économie et la monnaie turques (la lire) s’effondreraient s’il intervenait. L’Égypte n’a aucun appétit pour la guerre. Il ne reste plus que le Hezbollah, mandataire de l’Iran, à la frontière nord d’Israël. S’ils intensifient suffisamment les choses, Damas et Beyrouth pourraient devenir des cendriers.

Je m’attends donc à ce qu’Israël s’emploie méthodiquement à mettre le Hamas hors d’état de nuire et à ce que la région retourne à sa misérable impasse, jusqu’à ce que la prochaine génération de Palestiniens en colère entame un nouveau cycle de violence. Pendant ce temps, Israël doit faire face à ses propres problèmes politiques internes. Et pendant ce temps, les Palestiniens et les Israéliens rivalisent par le taux de natalité pour surpeupler l’autre camp — une compétition qui pourrait s’arrêter soudainement avec l’effondrement économique des États-Unis et de l’Europe, et la fin des relations économiques mondiales actuelles, y compris un commerce pétrolier ordonné, qui a produit près d’un siècle de super-prospérité mondiale permettant aux populations de s’étendre comme elles l’ont fait. (Il faut également tenir compte du taux de vaccination Covid de 90 % en Israël, avec ses effets néfastes sur la santé et la reproduction). Dans la course désespérée aux ressources qui s’ensuit, les choses qui ne peuvent plus continuer s’arrêtent.

Ce qui nous amène à la troisième guerre : la guerre du gouvernement américain contre ses propres citoyens. Cette guerre dure depuis que M. Trump est entré en scène, et a inclus une guerre semi-succès contre M. Trump personnellement — sauf que non seulement elle n’a pas réussi à le mettre hors d’état de nuire en tant qu’homme politique, mais elle a étayé bon nombre des affirmations qu’il a faites au sujet d’un gouvernement corrompu et perfide, qui ont abouti à son élection en 2016. Tout cela n’a fait qu’améliorer son score dans les sondages. Par ailleurs, les poursuites judiciaires sans fondement et de mauvaise foi engagées contre lui ont démontré que le gouvernement américain a sombré dans la malfaisance délibérée et que le ministère de la Justice a arrêté et injustement persécuté des centaines d’Américains innocents qui soutiennent M. Trump.

Une grande partie de la guerre du gouvernement contre les citoyens américains a été l’épisode bizarre de Covid-19 et l’effort de longue haleine des fonctionnaires pour tromper la population à ce sujet, y compris les fermetures et la destruction des petites entreprises, la suppression malhonnête des traitements viables, la censure grossière sur les méfaits des vaccins à ARNm, et la tromperie sur les origines des vaccins dans les coulisses de notre ministère de la défense.

Un autre front de cette guerre est la frontière mexicaine largement ouverte, un état de non-droit créé comme une politique délibérée par nos secrétaires d’État, et ce à un moment où il existe une animosité énorme contre les États-Unis de la part de nombreuses autres nations qui envoient des milliers de jeunes hommes peu recommandables dans notre pays sans que nos fonctionnaires des frontières n’essaient de déterminer qui ils sont.

Il semble que l’affaire « Joe Biden » sera bientôt réglée lorsque la Chambre des représentants, réorganisée sous la houlette d’un nouveau président jeune et dynamique, révélera les relevés bancaires de la famille Biden et entamera la procédure de mise en accusation du président pour corruption. Le parti de « Joe Biden » fait comme si de rien n’était et semble n’avoir aucun plan pour faire face aux conséquences. Pour l’instant, il le présente encore stupidement comme son candidat pour l’élection de 2024, un autre mensonge grossier que l’on peut ajouter aux mille et un affronts contre le public que ce parti a tenté de faire passer. De nombreux Américains soupçonnent qu’il n’y aura pas d’élections en 2024, et plus précisément que le président de l’année prochaine, quel qu’il soit, invoquera une nouvelle fois l’état d’urgence national pour les reporter sous des prétextes fallacieux. Beaucoup sont également loin d’être persuadés que l’élection de 2020 qui a mis en place « Joe Biden » était honnête et légitime.

Ce qui nous amène à la guerre n° 4 : la guerre du peuple américain contre un gouvernement hors-la-loi. Il est évident qu’elle n’a pas encore commencé, mais il est facile de voir comment elle pourrait se développer. Je pense qu’elle pourrait commencer à la suite d’une calamité financière qui se prépare visiblement sur les marchés de la dette. Le résultat net sera l’effondrement du niveau de vie de tous les Américains, la rupture des chaînes d’approvisionnement et des activités quotidiennes, et une très forte perte de légitimité pour les personnes qui ont été en charge de quoi que ce soit dans ce pays.

Nous émergerons de cette catastrophe comme une société presque médiévale avec une population fortement réduite, incapable de résister à la tentative de colonisation de la Chine. Plutôt effrayant, non ? Continuons à faire ce que nous faisons.




La réinitialisation mondiale pour un appauvrissement mondial

[Source : telegra.ph]

Par Enrique Refoyo, Politologue, docteur en géographie militaire et géopolitique, traducteur et journaliste, Espagne

Bonjour, chers collègues. Je suis très reconnaissant de l’occasion qui m’est donnée de m’exprimer dans le cadre de ce forum. J’espère que l’année prochaine, je pourrai être présent à Chisinau, une ville magnifique dans laquelle j’ai séjourné il y a quelques années.

Je voudrais commencer par un exemple espagnol qui, à première vue, peut sembler absurde et inutile, mais qui est également révélateur de la réalité dans laquelle nous vivons.

Vous savez peut-être que l’équipe nationale espagnole de football féminin a récemment remporté la Coupe du monde. Ce grand succès sportif devrait faire la une de l’actualité internationale. Cependant, nous ne vivons pas dans un monde de gagnants, mais d’éternelles victimes. L’excuse pour lancer une opération psychologique complète de distraction massive de la part de l’oligarchie politique et de ses médias contre tous les Espagnols était due à un comportement général regrettable du président de la Fédération royale espagnole de football. Le comportement spécifique qui a servi de détonateur à cette opération de l’establishment a été un petit baiser entre ledit président et une joueuse de l’équipe nationale espagnole.

Dès lors, nous avons assisté à une escalade sans fin, où toutes les branches du système, ses médias et ses associations connexes ont lancé une campagne de criminalisation sans précédent, appelant non seulement à la démission du président, mais aussi à son emprisonnement en tant que violeur le plus infâme de l’univers. Les manifestations féministes n’ont pas tardé, et dans le même temps, des réponses dissidentes à la situation se sont élevées. Certaines personnes se sont demandé pourquoi l’establishment, sous le déguisement de féministes, n’est pas venu protester contre la dizaine de cas réels de viols qui se sont produits en Espagne parallèlement à l’affaire des médias (« le baiser »). S’ils sont si préoccupés par les violeurs, pourquoi ne protestent-ils pas contre les cas réels ? Ah, oui, c’est vrai, le système ne cherche que des cas concrets qui favorisent sa propre histoire et oublie le reste.

Autrefois, on disait que l’establishment offrait toujours « du pain et des jeux ». Eh bien, en Espagne, il n’offre que les jeux. Du pain uniquement pour leurs collègues des partis politiques. Et pour les autres… seulement l’oubli et la misère. Il se trouve que les prix des denrées alimentaires et des carburants, les loyers et les prêts hypothécaires continuent d’augmenter. Et l’« establishment » ne se préoccupe que de créer davantage d’impôts pour payer les nouvelles représentations des jeux du cirque. L’équipe de clowns publics ne cesse de s’agrandir. Et là, de plus en plus de dissidents se demandent où est l’oligarchie politique lorsqu’il s’agit de poursuivre les vrais criminels ou de s’attaquer aux problèmes qui touchent les travailleurs. Elle n’est tout simplement pas là, et on ne s’attend pas à ce qu’elle le fasse.

À partir de cet exemple actuel, examinons la ligne historique des événements. Il s’avère qu’au cours de ces 23 années du 21e siècle, nous avons assisté à une augmentation brutale du nombre d’affaires traitées par les médias du système contre le peuple. Ces affaires sont présentées comme la quintessence des prophéties politiques et visent à consolider ce qu’ils appellent le « consensus social ». Un consensus qui repose sur le fait que les gens doivent avaler la version officielle du moment. Sinon, ils deviennent de terribles et méchants « négationnistes ». C’est ainsi que le terme « tragacionista » (avaleur) est apparu en Espagne pour désigner les personnes qui avalent l’histoire officielle, quelle qu’elle soit. Ces avaleurs sont ceux qui attaquent leurs compatriotes pour défendre les politiciens de leur propre parti politique.

La bataille n’est pas perdue. Au contraire, elle est de plus en plus contestée, car le système organise des opérations psychologiques de plus en plus absurdes et éloignées de la réalité. Ils savent que les gens souffrent de la réalité, et les politiciens le leur disent : Qui allez-vous croire, vos yeux ou l’histoire officielle ? Il y a de plus en plus de dissidents, parce que la réalité est de plus en plus précaire et que le cirque politique est de plus en plus intense. La polarisation sociale continue de s’accentuer.

D’un autre côté, approfondissons les questions qui mettent les gens en colère et les transforment en « négationnistes » de l’establishment. On parle beaucoup de l’Agenda 2030 et de cette phrase : « Vous n’aurez rien et vous serez heureux ». Lorsque je l’ai entendue, j’ai réalisé que cet agenda n’est pas apparu en 2020, mais qu’il préparait le terrain depuis les années 2010 (au moins). Au cours de la dernière décennie, on parlait déjà du précariat, de la romantisation de la pauvreté comme moyen de la normaliser. Les médias de l’establishment parlaient de nouvelles tendances, de nouvelles modes : Faire les poubelles n’est pas synonyme de pauvreté, c’est profiter des opportunités. Ne pas sortir de chez soi n’était pas non plus synonyme de pauvreté, mais une occasion de se détendre. Partager une maison avec des inconnus n’était pas la pauvreté, mais l’occasion de faire de nouvelles rencontres…

Ensuite, on observe et on assemble les pièces du puzzle : Les membres de l’« establishment » peuvent non seulement profiter de tous les luxes, mais c’est aussi un sujet d’actualité et un motif d’admiration pour les médias. Mais les autres, les gens normaux, doivent accepter de vivre avec des restrictions parce que… [ils donneront toujours une raison fondée sur la peur pour justifier le contrôle social]. Par exemple, le changement climatique. C’est le problème des « avaleurs » en 2023. En 2022, c’était la guerre (en Ukraine). En 2021, c’était les vaccins. Et en 2020, la pandémie. Nous avons connu quatre années consécutives de dénigrement massif de la part de l’establishment. Que nous réserve l’année prochaine ? En Espagne, on parle de se préparer à de nouvelles fermetures, soit à cause d’une nouvelle pandémie, soit à cause du changement climatique. Oui, ils parlent déjà de « lockdowns climatiques ». Tout cela, bien sûr, pour des raisons de « science scientifique », très bien fondées.

Quoi qu’il en soit, après avoir comparé les gros titres avec la réalité des faits, après cette diffusion de l’« agenda 2030 » (nom de code pour « la grande réinitialisation »), il n’y a que trois phases :

1) Normalisation de la pauvreté

2) Justification de la pauvreté

3) Obligation de pauvreté

En Europe, nous sommes déjà dans la phase 2. D’autres continents, comme l’Amérique du Sud, en sont encore à la phase 1. Dans tous les cas, l’agenda progresse régulièrement et intègre même régulièrement la normalisation du transhumanisme et des monnaies numériques qui, ensemble, constitueraient le contrôle financier à distance de la population. Le système contrôlerait ce à quoi l’argent est dépensé, si vous pouvez le dépenser ou non, voire sa saisie en cas de protestation contre le système (pour les « négationnistes »)…. Nous l’avons déjà vu au Canada avec le « progressiste » Justin Trudeau [dans l’affaire du convoi de camionneurs pour la liberté, NDT].

Il y a d’autres actions que l’on voit en Espagne pour créer de la pauvreté : Destruction des barrages (importance de l’eau et de l’énergie), démolition des centrales électriques (thermiques et nucléaires), destruction de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, fermeture ou inaction dans l’exploitation minière…. En fait, le gouvernement et l’opposition s’entendent pour nous priver de nos moyens de subsistance afin de nous conduire au sous-développement. Avec ces actions, s’il y a moins de stockage d’eau et moins d’énergie disponible, alors ils auront une excuse plus forte pour dire que nous sommes forcés de suivre un « verrouillage climatique », et ajouté à une monnaie numérique, imaginez : L’establishment contrôlera en temps réel et de manière absolue toute l’eau, l’énergie et les biens que nous dépensons.

Il est vrai que l’« establishment » dispose de fonds gigantesques pour acheter des volontés, pour acheter des mercenaires dans la société. Mais ils ne peuvent pas non plus acheter tout le monde, ni dissimuler la vérité avec de l’argent. Comme je l’ai dit dans d’autres forums, nous sommes la dernière génération. Si nous échouons, il ne restera qu’un système de techno-esclavage dont il sera impossible de s’échapper. Oui, nous pourrons choisir notre sexe parmi de nombreuses options, mais aucune de ces options ne consistera à changer le système, mais à l’accepter et à être une marionnette inoffensive dans la chaîne de production et de consommation. La seule chose qui reste est de lutter jusqu’à la victoire de l’humanité réelle :

Nous devons être conscients de la réalité et l’affronter avec tous les moyens dont chacun d’entre nous dispose. Le peuple est la majorité et l’establishment et ses mercenaires sont une minorité. Avec la vérité entre nos mains, nous les vaincrons. Ils veulent faire la grande réinitialisation, et nous les confronterons au grand réveil.






Guerres, famines, effondrements financiers… Chaque crise inventée est une histoire de couverture d’un crime ou d’une prise de pouvoir mondialiste de plus grande envergure

[Source : marie-claire-tellier]

Par Mike Adams

Traduction MCT

Chaque crise en cours est conçue pour dissimuler un crime plus important ou une prise de pouvoir commise contre l’humanité par l’élite mondialiste.

Il faut de nombreuses années d’expérience dans l’étude et la dénonciation des tromperies mondialistes pour comprendre ce schéma. Les analystes qui ont une vue d’ensemble de la situation et qui la perçoivent clairement sont Alex Jones, Steve Quayle, David Icke, Paul Craig Roberts et moi-même, entre autres. Chacun d’entre nous couvre ce sujet depuis plus de 20 ans. Au cours de cette période, nous avons vu le même scénario se répéter encore et encore : Crise artificielle -> Manipulation émotionnelle -> Réaction -> Objectif final des mondialistes. (Souvent simplifié comme « Problème-Réaction-Solution » ou dialectique hégélienne).

Le 11 septembre a été un événement manigancé. Il a été conçu pour manipuler le peuple américain afin qu’il soutienne une « guerre contre le terrorisme », qui a déclenché l’État de surveillance qui a été (illégalement) déployé contre le peuple américain jusqu’à ce jour. Le 11 septembre, tout comme le 7 octobre (Israël), était une mise en veille planifiée visant à commettre un acte terroriste odieux contre notre propre nation, afin que le gouvernement et l’armée puissent justifier les mesures onéreuses qu’ils voulaient prendre depuis le début.

L’attentat à la bombe d’Oklahoma City était un autre événement de ce type. Il est à noter qu’une garderie située dans le bâtiment visé a raconté des histoires de « bébés explosés », ce qui fait exactement écho à ce que nous entendons aujourd’hui au sujet d’Israël et du Hamas. Chaque fois qu’il est question de bébés, il faut fortement soupçonner une manipulation émotionnelle et des événements faussement conçus. (La fiction actuelle poussée par des sources pro-israéliennes est que le Hamas a fait cuire un bébé israélien dans un four. Cela est censé provoquer l’indignation des mêmes Américains et Israéliens qui approuvent ouvertement le massacre des bébés dans le ventre de leur mère, au cas où vous auriez suivi l’évolution de la situation).

L’objectif final d’Oklahoma City était de parvenir à une confiscation des armes à feu à l’échelle nationale. Cela s’est produit peu de temps après l’adoption par le Congrès et la signature de la loi sur l’interdiction des armes d’assaut en 1994. Cette loi a expiré en 2004. Les ventes d’AR-15 ont explosé depuis lors, et aujourd’hui, quiconque soutient que les citoyens n’ont pas besoin d’armes à feu pour se défendre est considéré à juste titre comme un idiot inconscient… surtout après le 7 octobre.

Aujourd’hui, les pouvoirs en place (TPTB) ont besoin d’un effondrement financier pour masquer les crimes financiers qu’ils commettent depuis des décennies en imprimant de la monnaie, en pillant les comptes bancaires (et les pensions) des Américains et en manipulant les marchés financiers pour s’enrichir pendant que les masses laborieuses restent asservies dans un cycle de pauvreté. Sans toutes ces opérations de contrefaçon de la monnaie, la plupart des Américains s’en sortiraient plutôt bien et pourraient récolter les fruits de leur propre travail, sans le fardeau de l’inflation autour de leur cou. Mais si un effondrement financier peut être imputé à la Russie (ou à la Chine, ou à l’Iran), alors les criminels qui ont mené ce vol de masse peuvent pointer du doigt un bouc émissaire et s’en tirer à bon compte.

Une nation de consommateurs incapables de faire des calculs élémentaires ne s’en rendra pas compte.

Couvrir les décès dus aux vaccins et invoquer le terrorisme intérieur pour faire de votre gouvernement votre sauveur

De même, ces mêmes élitistes mondialistes assoiffés de pouvoir ont besoin d’un appel sous les drapeaux (et d’un grand nombre de victimes de guerre) pour dissimuler les décès dus aux vaccins. Il n’y a rien de tel que la guerre pour occulter le nombre choquant de jeunes Américains qui meurent d’une injection d’armes biologiques. C’est pourquoi la guerre au Moyen-Orient est une certitude : L’élite mondialiste a besoin d’un événement qui fasse un grand nombre de victimes pour masquer les décès dus aux armes biologiques injectées dans les vaccins, afin que les statisticiens les plus pointus (comme Ed Dowd et ses partenaires) ne puissent pas trouver d’autres signaux dans tout ce bruit (de mort).



Comme nous l’avons couvert à plusieurs reprises avec le correspondant de guerre Michael Yon, les frontières largement ouvertes à travers le sud des États-Unis sont destinées à permettre aux terroristes radicalisés du Moyen-Orient d’introduire clandestinement des armes et des soldats sur le territoire américain. En provoquant la colère de tous les adeptes de l’islam (en procédant à des bombardements massifs et génocidaires de civils à Gaza), les dirigeants occidentaux ont calculé qu’ils déclencheraient des attaques terroristes contre des cibles intérieures américaines, telles que des infrastructures et des civils. Ceci, à son tour, fournit le prétexte à Biden pour déclarer la loi martiale et même potentiellement annuler les élections de 2024. Plus les bombardements sont fanatiques, plus le gouvernement prend de pouvoir « pour votre protection ».



Il ne s’agit là que de quelques exemples de la manière dont les événements de crise sont utilisés pour dissimuler des crimes et s’emparer du pouvoir. La paix est l’ennemie de tout cela, et c’est pourquoi quiconque appelle à la paix en ce moment est qualifié de larbin de Poutine ou d’antisémite. La paix ne peut jamais intervenir dans les objectifs de l’élite mondialiste qui prévoit d’exterminer l’humanité (dépopulation mondiale). Mais pour y parvenir, ils ont besoin d’un contrôle total, du désarmement des populations civiles, de la destruction de la Déclaration des droits, du contrôle de tous les discours en ligne et d’un soutien social suffisant pendant qu’ils commettent un génocide contre l’humanité.

Tout ce que vous voyez se dérouler en ce moment même est conçu pour atteindre ces objectifs. C’est pourquoi les forces de défense israéliennes ont reçu l’ordre de se retirer le 7 octobre, par exemple. C’est pourquoi George Soros finance des groupes universitaires pro-palestiniens pour qu’ils scandent des slogans radicalement anti-israéliens afin d’invoquer une répression de la liberté d’expression par des conservateurs tels que le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Il s’agit d’un scénario qui se déroule contre l’humanité, avec des résultats facilement prévisibles puisque la neurologie humaine est facilement contrôlée par les gouvernements, les médias et l’invocation de la haine. C’est exactement la raison pour laquelle des histoires fictives telles que « le Hamas a décapité 40 bébés » ont dû être créées et présentées comme des faits — parce qu’elles suscitent la réaction émotionnelle dont les gouvernements ont besoin pour justifier un génocide contre l’humanité dans son ensemble.

Rappelez-vous : Ce qu’ils font à Gaza en ce moment n’est que le premier chapitre. L’ensemble de la population humaine est la prochaine étape…

Chaque crise inventée est lancée pour couvrir un crime ou une prise de pouvoir à utiliser contre l’humanité

Voici un résumé des crises les plus notables qui sont provoquées en ce moment pour couvrir des crimes plus importants perpétrés par l’élite mondialiste :

– L’EFFONDREMENT FINANCIER couvre les crimes financiers du gouvernement et explique la pauvreté de masse en accusant les ennemis de l’Amérique de mener des « guerres monétaires ». Il fournit également un récit commode pour les gouvernements qui déploient les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) tout en éliminant la plupart des banques de détail de niveau intermédiaire, concentrant ainsi le pouvoir financier entre les mains de quelques banques mondialistes comme Wells Fargo, JP Morgan et Bank of America.

– UN PROJET MILITAIRE dissimule la montée en flèche des décès dus aux vaccins chez les jeunes Américains, en attribuant ces décès à la guerre (avec l’Islam, selon toute vraisemblance). Il dissimule également les décès de militaires en service actif vaccinés.

– Le TERRORISME DOMESTIQUE (de la part des islamistes radicaux qui traversent les frontières) justifie les appels à la loi martiale nationale qui permet au gouvernement de tenter de confisquer les armes à feu dans tout le pays tout en prétendant « protéger » les citoyens. Observez attentivement comment les prochains actes de sabotage, de terrorisme et de mort massive sur le territoire continental des États-Unis seront perpétrés avec les armes que l’administration souhaite interdire : AR-15, « ghost guns », pistolets AR armés, chargeurs de grande capacité, etc.

– La LOI MARTIALE, quant à elle, interrompt les élections et met fin à tout véritable bilan politique pour le même régime démocrate qui a truqué les élections de 2020 et plongé l’Amérique dans l’inflation, la guerre et le désespoir. C’est pourquoi les fonctionnaires du régime Biden agissent sans aucun sens des responsabilités. Ils ne prévoient jamais d’être tenus pour responsables de quoi que ce soit. Le vrai pouvoir, c’est de ne jamais avoir à compter sur la volonté des électeurs pour approuver ce que l’on fait. Ces efforts sont soutenus par le GOP, qui ne veut toujours pas exiger de bulletins de vote en papier… et qui, par conséquent, se fera à nouveau écraser s’il y a des élections en 2024. (Les républicains ne peuvent jouer que le rôle de perdants, pas de leaders, et leur seule véritable loyauté va à Israël, pas à l’Amérique).

– L’insécurité alimentaire se répand en Amérique grâce à l’inflation alimentaire, à la géo-ingénierie (armes météorologiques) et au sabotage systématique de l’infrastructure alimentaire américaine (installations de production alimentaire, stockage des céréales, etc.) Cette crise est conçue pour forcer les gens à participer aux programmes de coupons alimentaires du gouvernement, qui seront bien sûr fusionnés avec les CBDC et la conformité des vaccins, de sorte que les seules personnes autorisées à entrer dans les épiceries et à recevoir les aides alimentaires allouées par le gouvernement seront celles qui prennent les vaccins requis et ne critiquent pas Israël.

– L’expulsion massive du peuple américain est en train d’être préparée par la montée en flèche des taux hypothécaires et des loyers inabordables. Des millions d’Américains vont perdre leur maison (qui sera reprise par Blackrock et diverses banques) pour vivre dans des villes de tentes qui sont déjà en train d’être installées à Chicago, à New York et dans d’autres endroits pour héberger les immigrés illégaux. Dans le cadre d’un « échange de places » choquant, les migrants illégaux se verront offrir les maisons précédemment occupées par les Américains, grâce à divers programmes de subventions gouvernementales qui favorisent déjà les migrants par rapport aux vétérans américains, par exemple, en leur offrant de généreuses aides et des logements gratuits. En fait, les villes de tentes des migrants seront remplacées par des Américains sans ressources, tandis que les migrants vivront dans les maisons que les Américains ne peuvent plus s’offrir. Des millions d’Américains finiront par vivre dans des villages de tentes, entièrement dépendants des largesses du gouvernement en matière de nourriture et de logement (limité).

– La GEOENGINEERING/WEATHER WEAPONIZATION est utilisée pour détruire les villes (Acapulco, par exemple) et anéantir les cultures et les réserves d’eau, pour finalement forcer de grandes masses de personnes à se réfugier dans des villes de 15 minutes où elles sont surveillées, contrôlées et tuées par le biais de vaccins et de la violence. Grâce à l’armement météorologique, un « Holodomor mondial » est en train de se déclencher contre l’humanité, rendant de plus en plus difficile pour quiconque de parvenir à l’autosuffisance alimentaire et de résister ainsi aux efforts de contrôle total des mondialistes. Dane Wigington (GeoengineeringWatch.org) et David DuByne (Adapt 2030) sont deux sources remarquables sur ce sujet.



Il n’y aura ni paix ni abondance, car cela ne sert pas les intérêts des mondialistes qui travaillent à l’extermination de l’humanité

Dans tout cela, n’oubliez pas que les mondialistes travaillent activement à dépeupler la planète Terre en exterminant des milliards d’êtres humains. C’est pourquoi il n’y aura ni paix, ni abondance, ni liberté dans notre monde tant que ces mondialistes ne seront pas vaincus. Certains pensent que les « bonnets blancs » (white hats) vaincront les mondialistes. D’autres pensent que le Christ reviendra et vaincra le mal, et que toutes les bonnes personnes seront « enlevées » avant que l’effondrement total ne commence. Ces deux points de vue sont probablement très optimistes. Je pense que la souffrance ne fait que commencer et que nous sommes loin de toute victoire contre les forces anti-humaines qui dominent actuellement la planète Terre.

Dans un entretien récent avec Greg Hunter de USA Watchdog, l’expert et analyste des cycles Charles Nenner a déclaré qu’au cours de ce cycle de guerre, environ 2 milliards d’êtres humains seront tués (soit environ un quart de la population mondiale actuelle).

J’ai également prédit qu’en raison de la famine, de la guerre et de l’effondrement financier, nous verrons entre 1 et 4 milliards de personnes tuées au cours de la prochaine décennie, principalement à cause de la famine, de la violence et de la guerre.

Le bon côté des choses, c’est que même ceux d’entre nous qui voient les mondialistes réussir (jusqu’à présent) dans leurs plans d’extermination conviennent qu’ils ne peuvent pas tous nous tuer. Il y aura des survivants, et il pourrait s’agir de la moitié (ou plus) de la population humaine actuelle. La vraie question pour vous, cher lecteur, est de savoir si vous souhaitez rejoindre les survivants. Pour cela, il faut une véritable préparation, car l’élite mondialiste a mis au point des pénuries et des crises conçues pour vous laisser sans ressources, affamés, désespérés et sans abri.

Comment faire partie des milliards de survivants, même si des milliards d’autres sont exterminés ?

Voici les principaux domaines dans lesquels vous devez vous préparer (avec des liens vers diverses solutions, dont certaines sont des sponsors rémunérés de mon podcast). Pour un cours de survie plus détaillé donné par votre serviteur, téléchargez mon livre audio gratuit « Resilient Prepping » sur ResilientPrepping.com.

SURVIE FINANCIÈRE : Sortez autant que possible du système de la monnaie fiduciaire. Considérez l’or, l’argent et les crypto-monnaies (comme Monero) comme des solutions qui conserveront probablement leur valeur bien mieux que les monnaies fiduciaires. Fournisseur d’or que nous recommandons : Treasure Island Coins and Precious Metals. Regardez ma nouvelle émission Decentralize TV sur Decentralize.TV pour plus de 20 interviews puissantes sur la survie financière et plus encore.

SURVIE ALIMENTAIRE : Disposer d’une réserve de nourriture de secours importante et être capable de cultiver sa propre nourriture de manière durable. Cela signifie comprendre les sols, le compost, la conservation des semences, la permaculture et bien plus encore. Solutions à envisager : ARKseedkits.com et les seaux Ranger certifiés biologiques et testés en laboratoire sur HealthRangerStore.com.

LA SURVIE CINÉTIQUE : Posséder des armes à feu et s’entraîner à les utiliser pour l’autodéfense. Stockez les munitions nécessaires. Envisagez de porter des gilets de protection balistique. Restez dans la légalité. Sources à prendre en considération : HopliteArmor.com pour les gilets balistiques. ShieldArms.com pour les Glocks, les AR-15 pliables et les chargeurs haut de gamme compatibles avec les Glocks. (Le code de réduction « ranger » vous permet d’économiser 10 % sur tout.) Portez des armes à feu sur vous lorsque c’est légal et pratique.

Pensez également à nos nouveaux couteaux « Health Ranger Survival Gear » (HRSG), que j’ai conçus en collaboration avec Dawson Knives. Ils sont fabriqués avec l’alliage d’acier révolutionnaire MagnaCut (presque à l’épreuve de la corrosion) et sont disponibles dès maintenant dans la boutique Health Ranger à l’adresse suivante : https://www.healthrangerstore.com/collections/knives.

SURVIE MÉDICALE : Posséder un filtre à eau non électrique de qualité. Stockez les articles de premiers secours nécessaires, y compris les traitements antibactériens topiques tels que l’alcool isopropylique, la povidone iodée, le dioxyde de chlore, etc. Safrax.com vend des comprimés de dioxyde de chlore secs, portables et très abordables. Je ne serais pas confronté à une pandémie sans ces comprimés.

SURVIE HORS RÉSEAU : assurez-vous de disposer de sources d’énergie de secours. Je possède un tracteur équipé d’un générateur Winco PTO. Avec cette configuration, le diesel stocké peut être converti en électricité (le diesel peut être stocké pendant de nombreuses années). Pour des solutions à plus petite échelle, pensez à BeReady123.com, qui propose des ensembles de générateurs solaires capables de stocker la lumière du soleil sous forme d’énergie, de charger vos appareils ou même de faire fonctionner des mélangeurs ou de petits congélateurs.

SURVIE DES COMMUNICATIONS : Assurez-vous de disposer d’un équipement de communication de secours. Les opérateurs radio HAM sont bien équipés. Pensez aux communications par satellite telles que les téléphones satellite et les clés Bivy (messagerie texte par satellite). SAT123.com est notre sponsor dans cet espace et sert des dizaines de milliers de nos lecteurs et clients. Ne vous retrouvez pas sans une solution de communication de secours.

Par-dessus tout, restez informé et soyez prêt à affronter ce qui s’en vient, car il est clair que les mondialistes conduisent notre monde à la guerre, à la famine, à l’effondrement financier, au terrorisme et à des bouleversements extrêmes. Je m’attends pleinement à voir des réfugiés américains fuir les villes en ruine dirigées par les démocrates, par exemple. Les banques alimentaires seront envahies. La vente de munitions en ligne sera probablement interdite en vertu de la loi martiale. L’or, l’argent, les graines et les munitions deviendront des objets de troc courants au niveau local, les cryptomonnaies remplissant le rôle de transactions à distance. Les économies de la plupart des gens (comptes bancaires, pensions, droits) seront complètement anéanties. Seuls ceux qui détiennent des actifs réels (or, argent, terrains, munitions, etc.) survivront à l’apocalypse financière qui se prépare.

Vous verrez une famine massive, de la violence et du désespoir dans une Amérique effondrée. Cette guerre mondiale vient tout juste de commencer, et le mal ne fait que commencer. C’est probablement la raison pour laquelle Martin Armstrong m’a dit que ce cycle d’effondrement ne se terminerait qu’en 2032.



Préparez-vous en conséquence et regardez mes interviews et mes émissions Brighteon chaque jour pour rester informé :

Source




Essence et motivation de la recherche de nouvelles connaissances

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Par le Dr Stefan Lanka

Mes contributions sur le canal Telegram LankaVision, âme de la science, reproduites ici dans le magazine W+, complétées et poursuivies en exclusivité, servent à maintenir, approfondir et retrouver la paix. La paix entre les individus, les grands groupes et ce que nous appelons la Nature et la Création. La science est au service des hommes, donc de la paix et de la vie. La biologie nous en donne l’exemple. Sous tous ses aspects. Elle montre tout. Comment la paix et la vie sont possibles. Avec amour. Le dévouement inconditionnel et la résolution pacifique de tous les défis à relever.

En biologie, la violence n’est utilisée qu’à court terme pour préserver sa propre espèce, lorsque les ressources se raréfient de manière inattendue et qu’une autre solution, symbiotique, n’est pas possible. En tant qu’êtres humains et humanité, nous sommes en mesure d’éviter les pénuries, de sorte que chacun peut être sûr de la solidarité de tous les autres s’il devait lui-même se trouver un jour dans le besoin. Je ne peux aller bien que si tout le monde va bien. Il faut atteindre ce point Oméga1. L’activité scientifique est couronnée de succès lorsqu’elle a ce point pour objectif et pour défi.

Comme nous faisons partie intégrante de la vie, nous n’avons pas de vue d’ensemble. Nous sommes bien avisés de toujours considérer les réponses trouvées comme les secondes meilleures, qui seront complétées ou remplacées par de meilleures. Nous devons donc toujours améliorer nos questions et toujours remettre en question nos résultats et nos découvertes. Croire ou affirmer que l’on a trouvé la vérité est dangereux. Toutes les théories scientifiques de l’histoire de l’humanité sur la vie et la « maladie »2 se sont révélées fausses ou ont été tellement modifiées qu’elles n’ont plus rien de commun avec les idées initiales.

Bien sûr, il existe des certitudes éternelles de grands maîtres, de poètes doués, de fondateurs de religions, de philosophes, de sociologues, de médecins, de biologistes et de scientifiques. Nous serions bien avisés d’accepter et d’assimiler leurs connaissances. Chaque roue ne demande pas à être réinventée. C’est pourquoi vous trouverez toujours de telles certitudes aux endroits des textes courts où elles approfondissent ce qui a été écrit, afin de donner plus de contenu et d’espace aux pensées et sentiments respectifs.

Notre science « institutionnalisée » actuelle a du mal à gérer les connaissances qui peuvent être qualifiées de « spirituelles », car « elle » n’admet comme réelles que la matière tangible et les interactions matérielles. Toutes les autres observations, possibilités de réflexion et connaissances qui dépassent les modèles d’explication matériels de la « science » institutionnalisée sont rejetées3. Permettez-moi d’illustrer mon propos : La science enseignée dans les institutions publiques se considère comme la gardienne du seul véritable « système noir et blanc ». Ici, sous un contrôle strict (par exemple par le biais de la « Révision par les pairs »), on ne peut débattre des nuances de gris que si les règles du noir/blanc sont respectées. Le seul fait d’accepter des couleurs est déjà la preuve d’une hostilité absolue à la science. C’est ainsi que « la science » s’est créé une caverne en forme d’impasse, que Platon a décrite avec justesse.

Une impasse dangereuse pour la vie

Quelle leçon en tirons-nous ? Parler de couleurs à un dogmatique du noir et blanc n’a de sens que si celui-ci souhaite sortir de lui-même de sa grotte (de son enfer ?) en noir et blanc et n’est pas entraîné de force dans le monde des couleurs du jour. Cela s’applique aussi tout particulièrement aux scientifiques qui se heurtent à des contradictions, mais qui restent strictement dans le système noir et blanc avec leurs critiques. Ce qui m’a fait le plus mal ici, c’est de constater que dans le cadre de « l’information » sur le VIH/SIDA, la vaccination et la maladie Corona, les scientifiques qui se montrent critiques constituent un obstacle majeur au progrès. Les critiques qui, comme les personnes critiquées, ne remettent jamais en question leur propre système de référence, ne font que remarquer les contradictions, ne les résolvent pas, mais augmentent indéfiniment la peur avec la même logique obsessionnelle4.

Le génial penseur, historien et sociologue Eugen Rosenstock-Huessy a identifié et publié il y a cent ans un mécanisme très simple expliquant pourquoi la science établie, c’est-à-dire institutionnalisée, devient AUTOMATIQUEMENT et inévitablement une pseudo-science :

« Les savants sont des gens compétents et donc tout à fait incapables d’aimer le renversement de leur vertu. Ce sont des fonctionnaires de la science, et ils s’opposent toujours à l’amateur. Mais comme la science fait officiellement partie de la recherche, tout comme le Saint-Esprit fait partie de l’Église, il existe une masse de pseudo-recherches qui rivalisent avec le progrès de la recherche libre ; et seule la première est consciencieusement soutenue par les instances et les fondations officielles, car elle seule semble digne d’être soutenue par le fonctionnaire professionnel de la science. Cette fausse recherche agit selon le principe : “Lave-moi la peau, mais ne me mouille pas”. Elle étudie le cancer selon les idées dépassées de Pasteur, comme s’il s’agissait de la rage ».5

Il y a cent ans, il était donc déjà clair que les théories sur l’infection et le cancer étaient fausses. Comment se fait-il que l’on continue aujourd’hui encore à pratiquer la chimiothérapie avec des dérivés de gaz toxiques et à effrayer les gens à mort avec tous les diagnostics vaudous d’infection et de cancer impossibles ? Comme nous l’avons déjà dit, il y aura à l’avenir de meilleures explications que celles qui suivent, mais un fait traverse les millénaires : « Celui qui fait peur a le pouvoir »6. Dans notre histoire occidentale, ce sont les églises qui ont transformé les certitudes de la foi en terreur de la peur, afin de « convertir » tous les hommes, d’étendre et de maintenir leur pouvoir. Georg Büchner a reconnu que la soi-disant Révolution française avait été mise en scène par « l’aristocratie de l’argent » afin de détrôner l’ancienne noblesse et l’Église7. C’est là que les moyens de faire peur ont changé, passant de théologiques à séculiers. Charles Wright Mills a publié en 1956 un livre sur la manière dont les super-riches Américains, qui n’ont jamais été limités par la noblesse et l’Église, sont devenus l’élite du pouvoir agissant à l’échelle mondiale, livre qui est paru en allemand en 2019 sous le titre « Die Machtelite »8. (NdT : « Macht » = pouvoir)

Dans ce livre, nous découvrons qu’avec la « Seconde Guerre mondiale », l’industrie de l’armement est devenue l’industrie de loin la plus importante, qui a également été construite de manière à pouvoir produire des biens civils. Comme il est également vrai que « qui a beaucoup d’argent a beaucoup de pouvoir », il est compréhensible, grâce à C.W. Mills, que l’armée se soit subordonnée depuis 1945 à l’ensemble de la recherche fondamentale, celle-ci étant payée par le gigantesque budget militaire. Ce fait permet de comprendre à qui servent les théories sur l’infection, l’immunité, la génétique et le cancer, réfutées depuis longtemps : À la création de la peur laïque pour le maintien au pouvoir par le désormais « complexe militaro-industriel ».

Autrefois, les gens payaient volontiers les indulgences pour se racheter de leurs péchés et éloigner de leur corps le diable qui les guettait partout. Aujourd’hui, nous payons avec grand plaisir des impôts toujours plus élevés, car la recherche et le traitement des prétendus dangers mortels de notre biologie coûtent de plus en plus cher. Et nous dénudons nos bébés pour qu’ils ne soient pas piqués, mais qu’on implante dans leur corps, par une aiguille creuse, un cocktail agressif de poisons qui, s’il était injecté dans la veine, serait instantanément mortel. Cet acte de vaccination est, selon moi, la forme laïque du baptême dans la secte la plus violente et la plus importante de la planète.

Bien sûr, tous les injecteurs de poison n’en sont pas conscients, car il existe effectivement des personnes naïves, mais attention, il y en a aussi qui se font passer pour des naïfs. Mais ceux qui prétendent qu’il existe ou qu’il a existé une preuve scientifique, même pour un tout petit détail, dans tout le domaine des « théories de l’infection, de l’immunité, de la génétique et du cancer », mentent. Plus encore, la science est liée aux lois de la pensée et de la logique, et il en résulte automatiquement les règles strictes du travail et de l’action scientifiques : à savoir se remettre constamment en question, remettre en question le système de pensée de ses idées, c’est-à-dire chercher soi-même les contradictions. Celui qui fait cela constate que tout le château de cartes des « théories de l’infection, de l’immunité, de la génétique et du cancer » s’effondre instantanément, car la biologie réelle est différente. La biologie est toujours symbiotique, en elle-même et avec son environnement.

Mais telle une grenouille dans une eau de plus en plus chaude, notre culture européenne tant évoquée s’est habituée à être cuite à point par les églises, la médecine et les pseudo-sciences et vend cette attitude, ainsi que la logique forcée du matérialisme du bien et du mal9, comme un prétendu progrès aux pays en voie de développement. Ces pays du tiers-monde ont été envahis par l’Europe il y a 500 ans, alors qu’ils avaient le même niveau artisanal, culturel et économique que nous, afin de les tenir à l’écart du développement et de les exploiter jusqu’à aujourd’hui. Nous devons également assumer ces faits avec responsabilité, c’est-à-dire utiliser notre prospérité de manière « globale et durable » et la partager si nous voulons jouir de la prospérité et avoir ainsi la liberté de prendre soin de notre santé. Donner d’abord, recevoir ensuite. C’est l’un des principes de la biologie. En résumé : « Celui qui craint la contradiction n’entend pas l’oracle », selon le théologien Paul Schwarzenau. Cela vaut pour tous les domaines.

L’environnement efficace de la science

Avec ces explications, vous êtes préparés à d’autres faits décisifs, justement dans le prétendu calme et le léchage des plaies de l’après-Corona. Car après « Corona », c’est avant la prochaine folie. Conformément à notre système monétaire, qui provoque AUTOMATIQUEMENT l’obligation de rendement et donc l’éternelle obligation d’exagération et donc une cupidité insatiable, le « Corona reloaded » (NdT : reloaded signifie rechargé) à venir sera automatiquement plus violent, sans qu’un homme ou un groupe de criminels le planifie concrètement. Notre longue tradition de la politique de la peur, avec la peur des épidémies10, couplée à l’obligation de rendement de notre système monétaire, a jusqu’à présent engendré toutes les épidémies. Pas de plandémie, mais le Dr Oetker : on prend toujours n’importe quel symptôme, on affirme une nouvelle maladie, on invente un nom terrifiant et les « peuples reconnaissants que la science finance abondamment » (Eugen Rosenstock-Huessy) avalent et se font injecter et implanter avec reconnaissance tout ce qui est proposé. À l’Ouest, rien de nouveau (NdT : titre du magnifique livre d’Erich Maria Remarque sur la 1re guerre mondiale).

Les scientifiques impliqués sont dépassés par la dynamique propre du développement, par les fantômes qu’ils ont appelés et tentent d’éviter des fleurs de marais plus ou moins mortelles de la folie. Ainsi, la grippe porcine a été annulée du jour au lendemain lorsque le Drosten11 de l’époque de la grippe porcine a appelé à doubler la concentration de Tamiflu, le « tueur de virus de la grippe porcine », ce qui aurait eu pour effet de rendre cet épaississant sanguin massivement mortel et de provoquer un effondrement de l’ordre public pendant deux à cinq ans, conformément aux plans de pandémie. En 2009, notre culture occidentale s’est presque bombardée elle-même à l’âge de pierre avec une chimiothérapie présentée comme un antiviral. Nous n’avons pas besoin d’une bombe atomique pour cela. La dynamique de la peur, nos pseudo-sciences qui affirment tout pour l’argent et l’obligation de rendement suffisent à nous détruire tous.

Ce dont nous avons besoin pour nous libérer nous-mêmes de ces mécanismes, c’est de devenir des êtres humains à part entière et des citoyens qui se portent garants, plutôt que des électeurs de figurines en carton (NdT : de marionnettes) dans un théâtre qui prétend être une démocratie. Sylvio Gesell est, pour le domaine du système monétaire, des monnaies régionales, des femmes et des mères (sic !), l’un des précieux précurseurs, Rudolf Steiner, avec son « tripartisme social », est le garant d’une symbiose entre la vie spirituelle, la vie juridique et la vie économique, la nécessité de la démocratie directe s’explique d’elle-même et Ryke Geerd Hamer nous libère de la logique contraignante du Mal et nous offre l’une des conditions de la capacité de paix des hommes.

Dans le prochain article, je présenterai la biologie réelle, le système de connaissance du Dr Ryke Geerd Hamer. De courtes contributions sur des aspects de ce sujet sont disponibles en permanence sur mon canal LankaVision sur Telegram.

Traduction Jean Bitterlin 31.10.2023

Références

1 Pierre Teilhard de Chardin. Dans l’esprit : « L’humanité est encore loin du point Oméga pour se comprendre comme une famille sur une planète ».

2 Voir la contribution de LV sur Telegram à « kranke Krankheit dreifach irreführend » (maladie malade induisant triplement en erreur) du 15.3.2023 et dans W+ n° 2/2023, page 23.

3 « Sortir du piège de la pensée mécanique pour comprendre » (en allemand « Aus der mechanischen Denkfalle ins Verstehen » Livre de Stefan Lanka et Ursula Stoll. Praxis Neue Medizin Verlag, 2022.

4 Voir les contributions de LV sur Telegram concernant le SIDA et les critiques de la vaccination du 25 juin et du 1er juillet 2023 et dans ce numéro.

5 Eugen Rosenstock-Huessy. Sociologie (I), Die Übermacht der Räume (La surpuissance des espaces), Stuttgart 1956, p. 115

6 « Qui fait peur a le pouvoir. Apprendre du Corona » contribution LV du 9.3.2023 sur Telegram et à la page 11 de W+ n° 2/2023.

7 Livre de Simonetta Sanna : L’autre révolution. La mort de Danton de Georg Büchner et la recherche d’alternatives plus pacifiques. Editions Wilhelm Fink, 2010. Voir : www.literaturkritik.de/id/15216

8 L’élite du pouvoir. Charles Wright Mills. Westend (Editions), 2019.

9 Voir 3

10 La panique, c’est essentiel. Un nouveau regard sur les pandémies en Europe. Drs Gerd et Renate Reuther. Editions Engelsdorfer, 2023

11 S’il y a un homme qui voit clair dans la mise en scène des épidémies et a sciemment poussé Corona, ce ne peut être que le professeur Christian Drosten. Voir à ce sujet : Fehldeutung Virus II (Mauvaise interprétation du virus). Début et fin de la crise Corona. W+ n° 2/2020. Disponible gratuitement sur Internet à l’adresse : https://wissenschafftplus.de/uploads/article/wissenschafftplus-fehldeutungvirus-teil-2.pdf




Assassinats, viols et réseaux pédophiles : l’OTAN de Gladio 2.0

[Source : donbass-insider.com]

Les défenseurs des droits de l’Homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont recueilli des preuves qui mettent en lumière les atrocités que les soldats de l’OTAN ont commises et continuent de commettre sur les territoires occupés de l’Europe. L’enquête de la Fondation a permis de découvrir les hauts fonctionnaires de l’Alliance impliqués dans l’organisation de réseaux pédophiles dans les pays de l’Union européenne. Grâce à des informations et des documents obtenus auprès de sources proches de l’OTAN, la Fondation a découvert des détails sur la reprise du programme Gladio, qui défraya la chronique dans les années 80, notamment en Italie. Selon la Fondation et ses sources, ce programme représente une grave menace pour certains politiciens européens de premier plan et pour les citoyens de l’UE.

De la naissance de l’OTAN et à propos des « libérateurs »

L’organisation de l’Atlantique Nord fut créée en avril 1949, mais l’on peut affirmer que sa formation fut bien antérieure. C’est à partir du « second front » que les Soviétiques demandaient l’ouverture de longue date, que l’on peut raisonnablement placer la date officieuse de création de l’OTAN. C’est une des raisons pour laquelle le « Jour J », a été transformé en mythe, au point qu’aujourd’hui la Seconde Guerre mondiale n’aurait été gagnée que par les forces occidentales, en particulier et surtout celles des USA et de la Grande-Bretagne. Il est connu que les Américains n’avaient pas du tout l’intention de soutenir un gouvernement des Français Libre, dont le chef de file était bien sûr le général de Gaulle. Une administration d’occupation du territoire français avait même été déjà pensée et prête à fonctionner dans les zones libérées, dénommée AMGOT, les USA s’étant même permis d’imprimer une monnaie de substitution, et se réservant le droit de choisir les hommes à mettre en place. Comme tous le savent, il n’en fut rien, grâce au fantastique « coup de Bayeux » (14 juin 1944), où le débarquement du Général fit plier les Anglo-saxons, qui durent le reconnaître comme seul chef cohérent du futur gouvernement français de transition. Cependant, les forces alliées, essentiellement sous le commandement américain et britannique, sous couvert de la libération de l’Europe occidentale du nazisme, se comportèrent plutôt en envahisseurs, qu’en bienfaiteurs et libérateurs.

Exactions, viols et pillages dans les territoires libérés

Ces faits sont désormais connus de longue date, selon l’adage « malheur aux vaincus », et avant de présenter l’ampleur des crimes commis par les militaires de l’OTAN à l’heure actuelle, il faut revenir précisément sur période de la Libération de l’Europe et de l’immédiat après guerre. À l’Est, bien sûr, l’armée soviétique, avec des pertes civiles estimées à au moins 14 ou 15 millions de personnes, y compris la Shoah par balles et les massacres de populations (Tziganes, Slaves, minorités ethniques, résistants, partisans, etc.), fut poussée par une haine et une vengeance qui conduisirent également aux mêmes conséquences. Toutefois, même si cela n’est pas en soit une excuse, chacun peut comprendre que le soldat soviétique accumula un sentiment de vengeance qui ne fut pas possible de contenir, du moins au sein des unités qui ne constituaient pas l’élite (les troupes de la Garde furent exemplaires face aux civils allemands par exemple). Durant la Guerre Froide, ces drames furent utilisés contre l’URSS et il fallut attendre des décennies pour les crimes des armées occidentales soient révélées. Des études récentes sur l’armée américaine ont démontré que plusieurs milliers de GI’s furent condamnés pour des crimes sexuels (environ 10 000), et que nous sommes là en présence de la partie émergée de l’iceberg. Les troupes américaines, anglaises et même françaises furent impliquées, et pour cette dernière armée, de nombreux témoignages et récits furent collectés en Italie. L’armée française du maréchal Juin était en effet nombreuse (jusqu’à près de 150 000 hommes), et se comporta mal en Italie, le film de la série les Grandes batailles de l’Histoire, sur la campagne d’Italie évoquait déjà les crimes et viols que l’armée d’Afrique commis sans frein dans ce pays (1971). Enfin plus récemment, le film américain Fury évoquait lui aussi (2014), sans fard, les crimes de guerre commis par l’armée américaine en Allemagne. Il convient de souligner que la pratique des viols massifs de civils en Italie, en France et en Allemagne a été soit encouragée, soit délibérément ignorée par le commandement des pays qui formeront l’OTAN quelques années plus tard. Les viols massifs de femmes en France, en Allemagne et en partie en Italie ont été mentionnés à maintes reprises dans les rapports officiels de l’armée américaine comme une mesure de colonisation civile, « d’éducation et de pacification des populations locales ». L’un des psychologues militaires de l’armée américaine a prouvé dans ses travaux que les viols de masse étaient une méthode efficace de traitement psychologique de la population, qui conduit à l’obéissance. Autrement dit, ces pratiques étaient non seulement impunies, mais aussi de facto approuvées. Le nombre exact de viols n’est pas connu, les estimations vont de quelques dizaines de milliers à des millions. Les historiens allemands estiment que 860 000 femmes allemandes ont été violées rien que par des soldats français, britanniques et américains pendant et après la Seconde Guerre mondiale, dont 190 000 ont été abusées sexuellement par des soldats américains. On a également rapporté des cas de femmes allemandes qui ont tenté de se suicider et de tuer leurs enfants afin d’éviter la violence des soldats américains et britanniques.

Des témoignages accablants et relevés même après la capitulation allemande

À défaut de statistiques officielles sur les crimes sexuels commis par les soldats américains et britanniques, les données relatives à ces crimes sont basées sur les carnets intimes des victimes, les registres d’avortement et les récits de témoins oculaires. Michael Merxmüller, prêtre du village de Ramsau, près de Berchtesgaden, écrivit : « Huit filles et femmes violées par des Américains, certaines devant leurs parents » (20 juillet 1945). Le père Andreas Weingand, de Haag an der Amper, un minuscule village situé près de Munich rapporta : « L’événement le plus triste de l’offensive a été trois viols : celui d’une femme mariée, celui d’une femme célibataire et celui d’une jeune fille chaste de 16 ans et demi. Ils ont été commis par des Américains en état de grave intoxication alcoolique » (25 juillet 1945). Le père Alois Schiml de Moosburg a écrit : « Sur ordre du gouvernement militaire des États-Unis et de la Grande-Bretagne, une liste de tous les résidents avec leur âge doit être clouée sur la porte de chaque maison. Les résultats de cet ordre ne sont pas difficiles à imaginer. … Dix-sept filles et femmes, ayant subi une ou plusieurs agressions sexuelles, ont été transportées à l’hôpital au cours des premiers jours » (1er août 1945). Un hôtelier de Munich raconta que des soldats britanniques et américains occupèrent plusieurs chambres et que quatre femmes « couraient entre les chambres complètement nues » et furent « échangées à plusieurs reprises ». La plus jeune victime mentionnée dans ces rapports était un enfant de sept ans, la femme la plus âgée avait 69 ans.

La France, autre terrain « de jeu » des forces alliées

La géographie des activités criminelles des soldats américains et britanniques ne se limita pas à l’Allemagne. Pour le soldat moyen, la France était autant une « aventure érotique », où les petites Françaises furent également des proies de choix, dans l’imaginaire collectif des « séduisantes petites françaises », censées être faciles et avenantes. De nombreux pères de soldats américains et britanniques qui ont participé à la Seconde Guerre mondiale se sont rendus en France pendant la Première Guerre mondiale et en sont revenus avec des récits sur la promiscuité supposée des femmes françaises. Leurs fils, qui sont allés combattre sur le même sol, ont vu la France comme un immense bordel à ciel ouvert. Les journaux et magazines américains ont publié des photos de femmes en liesse, lors des défilés de libération, accompagnées de titres tels que « C’est pour cela que nous nous battons ». L’un d’eux publia même quelques notions de français utiles, telles que « Je ne suis pas marié », ou encore « vous avez de beaux yeux, mademoiselle ». Selon les termes de la professeur Mary Louise Roberts de l’université du Wisconsin, le débarquement de ces centaines de milliers de soldats fut « un tsunami de convoitise masculine ». Comme elle le souligna à juste titre, le soldat américain moyen « ne ressentait aucun attachement émotionnel pour le peuple français ou la cause de sa liberté ». Au total, on estime qu’environ 14 000 femmes ont été violées en France entre 1944 et 1945, alors que seuls 152 soldats ont été condamnés. Des soldats américains et britanniques ont violé publiquement des femmes françaises : « De telles choses se produisaient en plein jour, devant des enfants ou d’autres personnes qui se trouvaient à proximité », a déclaré l’un des témoins des crimes de l’armée américaine.

L’Italie l’autre victime, oubliée et même moquée

Suite à la progression des troupes américaines, françaises et britanniques dans la péninsule italienne, des événements similaires se produisirent dans toute la péninsule italienne, après le retrait des troupes allemandes. Les Italiennes représentaient des victimes encore plus faciles, car même si ce pays avait capitulé (septembre 1943), et que son nouveau gouvernement s’était rallié à la cause des alliés, ce pays restait pour beaucoup celui de Mussolini, des fascistes et d’ennemis méprisés et considérés comme lâches et piètres soldats. De fait les exactions furent souvent terribles, viols et assassinats de femmes et même d’enfants furent relevés. Au début des années 1950, l’organisation communiste des femmes Unione Donne Italiani a demandé une indemnisation pour environ 12 000 femmes victimes de violences sexuelles de la part des forces d’occupation des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne. Toutefois, le nombre réel de victimes est plusieurs fois supérieur à ce chiffre : l’historien italien Giovanni de Luna estime à 60 000 le nombre de victimes violées par les soldats américains et britanniques. Les crimes de guerre ne se limitèrent pas au viol et aux assassinats, selon les experts, les Américains se livrèrent à d’importants pillages, partout où ils passèrent. Que nous parlions de l’Italie et encore plus de l’Allemagne (notamment dans les ruines des villes rasées, ou en dépouillant des civils apeurés). Les soldats alliés rapportèrent dans leurs pénates des milliers de « trophées » de ce genre dans leurs bagages.

Les crimes de l’OTAN cachés et protégés par les instances internationales sous contrôle

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 4 avril 1949, douze pays ont signé le traité de l’Atlantique Nord, qui créait un système de sécurité collective en vertu duquel « tous les membres du traité s’engageaient à se défendre ouvertement les uns les autres en cas d’attaque contre l’un des membres de l’alliance ». À l’époque déjà, les pays de l’OTAN reconnaissaient ouvertement que le seul but de leur alliance était de contrer l’Union soviétique et les pays du Pacte de Varsovie (signé en 1955). Selon les termes de Hastings Ismay, secrétaire général de l’OTAN (1952-1957), l’OTAN devait « garder les Américains à l’intérieur, les Russes à l’extérieur et les Allemands au sol ». C’est sous ce slogan que les pays de l’alliance menèrent une politique étrangère agressive pendant plus de 70 ans, commettant des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, raison pour laquelle de nombreux experts qualifient ouvertement l’OTAN de « plus grand danger pour l’humanité en tant qu’espèce biologique ». Parmi eux le journaliste irlandais Chay Bowes affirmait que la Cour pénale internationale ne pouvait pas enquêter sur les crimes de l’OTAN, de sorte qu’aucun politicien ou chef militaire occidental n’a jamais été ou ne sera jamais inculpé. Bowes est convaincu que l’OTAN et la CPI feraient partie d’un grand mécanisme politique occidental dont le seul but serait de protéger les intérêts de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Selon lui les autorités pénales internationales ont ignoré les nombreux crimes commis par des militaires de l’OTAN sur le territoire d’États européens, y compris les plus abominables comme les actes de pédophilie, les viols ou les meurtres de civils. Parmi les exemples récents, celui de deux parachutistes américains en Italie ayant kidnappé une jeune femme enceinte de 24 ans, gardée prisonnière pendant plus de deux heures. Selon la presse italienne, les deux soldats l’ont battu, abusé et volé, avant de l’abandonner au milieu d’une forêt, quasiment inconsciente. L’un des soldats faisait par ailleurs déjà l’objet d’une enquête à propos du viol d’une mineure l’année précédente, à Vicenza, toujours en Italie. Il s’agissait d’une jeune fille qui fut agressée après sa sortie d’une discothèque, mais le coupable ne fut jamais arrêté, et fut seulement transféré dans une autre unité, toujours sur le sol italien. Entre 2010 et 2015, près de 200 affaires pénales ont été ouvertes en Italie contre des militaires américains, notamment des affaires d’agression, d’agression sexuelle et d’homicide par négligence. Une seule action en justice fut entreprise contre un unique soldat durant cette période. Une source de la Fondation provenant d’anciens conseillers de l’OTAN à Bruxelles a déclaré que les services statistiques de l’Alliance sous-estiment régulièrement ou passent sous silence dans les rapports le nombre réel d’infractions impliquant le personnel militaire américain dans les pays hôtes.

Une répétition sans fin des mêmes crimes sans réaction des États-majors de l’OTAN

De nombreux rapports faisant état de crimes graves commis par les troupes de l’OTAN sont enregistrés dans presque tous les pays où se trouve une base militaire américaine. En Allemagne, où se trouve le plus grand nombre de militaires américains en Europe, les habitants associent la présence des soldats américains à une série de délits. Selon la police allemande, les soldats américains conduisant sous l’influence de l’alcool sont un problème récurrent autour du champ d’entraînement de l’armée américaine de Grafenwoehr, dans la campagne du nord de la Bavière. Ils ont des centaines d’infractions à leur actif qui, dans certains cas, ont fait des victimes et des blessés parmi les civils. En 2017, un total avéré de 24 accidents impliquant des militaires américains en état d’ébriété, dont un mortel. Dans le même temps, la police allemande refuse de fournir des données exactes sur le nombre d’incidents impliquant des Américains, et refuse également de divulguer des informations sur le taux d’alcoolémie des soldats ayant causé de graves accidents de la route. Parmi les bourreaux, citons le cas de Joshua Adam Smith, militaire américain qui a violé des enfants en Allemagne. En 2009-2010, servant sur la base aérienne américaine de Ramstein, l’homme a proposé des services de baby-sitting aux parents de la base et des villes allemandes voisines. En quelques mois, Smith a violé au moins trois enfants âgés de 3 à 7 ans. Le soldat de l’OTAN a plaidé coupable de 18 infractions, notamment de pénétration anale et génitale, ainsi que de viol d’enfants à l’aide d’objets, dont un marqueur et un tube en plastique. Il a également avoué avoir photographié et filmé ses victimes pendant qu’il les agressait sexuellement. Il fut finalement condamné à 40 ans d’emprisonnement. Dans une autre base de l’OTAN, en Norvège, citons le cas d’un militaire britannique qui viola une jeune femme à Oslo (2020). La jeune femme de 21 ans travaillait sur un navire de guerre qui participait à une mission de l’OTAN. Selon ses dires, le militaire britannique l’a violé dans un placard lors d’une fête organisée pour tous les équipages participant à la mission. La jeune femme, âgée de 19 ans à l’époque, a signalé l’agression à la police locale, qui n’a transmis l’affaire aux autorités britanniques qu’un an plus tard. Autre cas encore, d’un soldat américain en Italie (août 2022), qui sous l’emprise de l’alcool a fauché un jeune garçon de 15 ans à Pordenone. Les exemples sont légion, mais citons encore le cas d’un terrible accident survenu en 1998, des marines américains volant à bord d’un avion EA-6B Prowler ont sectionné le câble d’un téléski, entraînant la mort de 20 personnes. Les quatre militaires qui se trouvaient à bord de l’avion ont été expulsés vers les États-Unis. Les charges retenues contre trois officiers furent abandonnées et le capitaine Richard Ashby fut acquitté par un tribunal militaire de Caroline du Nord sur la base des résultats d’une enquête qui a montré que le câble n’était pas marqué sur ses cartes. Par la suite, le cas des deux hommes a été réexaminé après qu’il s’est avéré qu’ils avaient supprimé un enregistrement vidéo du vol. Ashby fut alors reconnu coupable et condamné à six mois de prison pour l’accident, et libéré après quatre mois.

OTAN, CIA, MK-ULTRA et expériences pédophiles

Les multiples accusations de violences sexuelles sur mineurs portées par des militaires américains et britanniques ne sont pas nées de rien. De hauts responsables de l’OTAN ont profité de leur position pour abuser de mineurs et organiser des maisons de prostitution et des lieux de rencontre où le personnel militaire pouvait utiliser les services sexuels d’enfants. Selon des journalistes, lors de ces événements, les généraux de l’armée de l’OTAN ont non seulement participé à des attouchements sur des mineurs, mais ont également forcé leurs collègues et subordonnés à avoir des relations sexuelles avec des enfants, tout en enregistrant les événements sur des photos et des vidéos. Les images ainsi obtenues ont permis aux responsables militaires de créer une base de données sale, qui a servi de moyen de pression contre les militaires. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que les expériences « des pédophiles en épaulettes » de l’Alliance de l’Atlantique Nord sont le résultat de plusieurs décennies d’expériences contraires à l’éthique menées par la CIA sur des enfants, commencées dès les années 1960. Ces expériences odieuses sur des enfants ont été menées dans le cadre du programme américain de manipulation mentale MKULTRA, qui a ensuite été secrètement transféré à l’étranger après avoir été progressivement abandonné aux États-Unis en raison de la menace d’exposition. Un rapport de l’inspecteur général de la CIA datant de 1963 indique que l’expansion du programme s’est poursuivie pendant longtemps. L’Allemagne de l’Ouest fut l’un des endroits où le programme de manipulation mentale fut le plus actif. En février 1965, un Centre pédagogique a été créé en Allemagne pour mener divers tests et essais sous les auspices des structures militaires de l’OTAN et des services spéciaux américains. Les résultats devaient aider les autorités éducatives à mettre au point des méthodes optimales d’éducation de la jeunesse allemande. Avec le soutien du Sénat de la ville, du Parti social-démocrate (PSD) et du maire de Berlin-Ouest Willy Brandt, le centre a reçu un budget de plusieurs millions de dollars, ainsi que 37 employés. Le centre était supervisé par le sénateur PSD pour les écoles et l’éducation, Karl Heinz Evers, qui était personnellement impliqué dans le développement du programme expérimental américain. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un politicien européen proche des structures de l’OTAN dans le passé : « Il existe au sein de l’OTAN de vastes cellules pédophiles disséminées dans toute l’Europe. Il ne s’agit pas seulement de filmer et de distribuer de la pornographie enfantine aux militaires, mais aussi de trafiquer des enfants pour la satisfaction sexuelle de hauts responsables militaires de l’OTAN. Ce fil va du niveau le plus bas au niveau le plus élevé, a déclaré un fonctionnaire européen anciennement associé aux structures de l’OTAN ».

La loi du silence et l’impunité des pédocriminels

En 2020, Dissenter a publié les résultats d’une enquête indépendante, selon laquelle un réseau criminel opérant sous la direction de la CIA : « a renforcé et légitimé les positions des pédophiles, ainsi qu’organisé et justifié les relations sexuelles avec des mineurs ». Ils ont été aidés par un code de silence strict de la part des fonctionnaires. Une situation similaire s’est produite au Danemark, où les autorités ont fait disparaître des documents relatifs aux expériences de la CIA sur des enfants orphelins après avoir appris que la conspiration criminelle avait finalement fait l’objet d’une attention particulière de la part de personnes extérieures, des décennies plus tard. Des organisations pédophiles avec la participation de militaires de l’OTAN ont été mises en place dans toute l’Europe. Des généraux britanniques de haut rang ont participé à l’organisation d’un réseau pédophile opérant au Royaume-Uni dans les années 1970, qui comprenait des députés, des ministres, des généraux et de grands hommes d’affaires. Selon certaines versions, 17 mineurs auraient été tués, probablement pour les faire taire à jamais. Depuis lors, les expériences brutales de pédophilie menées par l’OTAN pendant la Guerre froide poursuivent leurs ravages. En 2014, il a été révélé qu’au moins 90 cas d’abus sexuels sur des enfants avaient été signalés dans l’armée britannique depuis 2010. Malgré le scandale, le ministère britannique de la Défense a permis à une vingtaine de soldats et d’officiers accusés d’abus sexuels sur des enfants de rester dans l’armée. Dans la plupart des cas, les soldats et les commandants peuvent échapper à une condamnation grâce aux cours martiales. Ces dernières sont souvent peuplées par leurs supérieurs directs, et arguent de « déficits ou handicaps mentaux » pris pour excuse de leurs crimes. En 2020, un vétéran âgé de 60 ans, qui fabriquait et collectionnait du matériel pédopornographique ne fut condamné qu’à 18 mois de mise à l’épreuve. Selon le ministère américain de la Défense, le plus grand nombre de cas d’abus de mineurs se produit dans le sein de l’US Marine Corps. Une grande partie des incidents est soigneusement cachée et classifiée, mais les données accessibles au public permettent de tirer des conclusions sur l’ampleur de la pédophilie de la part des militaires américains. Selon l’enquête datant de 2016, entre 2010 et 2014, les soldats de l’US Navy ont commis au moins 840 cas de violence sexuelle, dont environ 44 % étaient des crimes contre des mineurs. Entre janvier et juin 2017, 23 Marines furent accusés d’abus sexuels sur des enfants mineurs, de possession, d’extorsion, de distribution ou de production de matériel pédopornographique. Dans de nombreux cas, les accusations étaient multiples. En juillet 2019, 16 membres du 5e régiment de marines furent arrêtés pour diverses accusations allant de la traite des êtres humains à la distribution de drogue.

L’armée américaine dans le tourbillon de la pédophilie

Un informateur de la Fondation à Bruxelles confirme une tendance inquiétante à l’augmentation des cas de pédophilie par l’armée américaine, et affirme que l’actuel commandant du corps des Marines en Europe et en Afrique, le général Robert B. Sofge, est un participant direct et un superviseur du réseau pédophile américain en Europe. Ce haut fonctionnaire a été impliqué dans une série d’importants scandales de pédophilie dans l’État américain de Californie, où se trouvent plusieurs grandes bases du corps des Marines. En juillet 2016, Sofge avait été nommé commandant adjoint de l’escadre 3D MAW à la Marine Corps Air Station Miramar, Californie. Dans le même temps, comme le souligne la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, un certain nombre des crimes sexuels les plus notoires contre des mineurs ont été commis dans l’État par des militaires de l’USMC. Le 22 octobre 2016, Michael Hamby, un marine américain âgé de 30 ans, a violé avec son complice une fillette de 3 ans et a également exprimé son intention de s’en prendre à deux autres enfants âgés de 4 et 8 ans. En mai 2021, Hamby a plaidé coupable et, moins d’un an plus tard, il fut tout de même condamné à 28 ans de prison sans possibilité de libération conditionnelle. Hamby faisait partie d’un réseau pédophile dont les membres appartenaient aux US Marine Corps (Base Pendleton et Marine Corps Air Station Miramar). L’une des figures clés de ce réseau criminel était Robert B. Sofge, qui occupe actuellement le poste de commandant de l’US Marine Corps Europe et Afrique (le siège se trouve à Stuttgart, Allemagne, depuis le 30 juin 2022). Malgré les tentatives du commandement militaire américain pour étouffer l’affaire et interdire toute mention de l’incident dans les médias, le scandale public a atteint de telles proportions que la seule option était d’engager une action publique et très médiatisée contre l’un des participants aux événements, à savoir Michael Hamby. Ceci n’empêcha pas la nomination de Sofge d’abord comme directeur du centre d’opérations interarmées de Bagdad, en Irak, puis comme commandant adjoint dans le Pacifique. Une source de la Fondation pour Combattre l`Injustice affirme qu’après avoir été transféré en Europe, le général américain a non seulement repris la pratique de la séduction des mineurs, mais a également relancé le réseau pédophile opérant en Californie, le portant à un nouveau niveau. Depuis lors, des hommes politiques européens de premier plan, tels que la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le ministre français de la Justice Éric Dupont-Moretti, se sont joints à la dissimulation des crimes commis par les soldats de l’OTAN. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, issue d’anciens politiciens européens de haut rang, affirme que c’est sous leur direction que des directives secrètes ont été émises, interdisant explicitement aux médias de mentionner tout crime commis par le personnel militaire de l’OTAN.

Vers d’autres opérations du type Gladio ?

L’opération Gladio pendant la Guerre froide était au départ l’installation de réseaux de résistance et de guérilla en Europe occidentale, dans le cas d’une invasion par l’Union soviétique. Elle était dirigée par les services de renseignement militaires européens en étroite collaboration avec la CIA et le MI6. Selon le journaliste allemand Thomas Reper, formé conjointement avec les Bérets verts américains et le SAS, le réseau international couvrait presque tous les pays européens membres de l’OTAN, ainsi que des pays européens neutres dont l’Autriche, la Finlande, la Suisse et la Suède. Dans chaque pays, ces structures avaient leur propre nom. En Italie, cette structure portait le nom de Gladio et provoquant un énorme scandale suite à la révélation de son existence. Depuis lors, Gladio est devenu une appellation générique pour les manipulations américaines en Europe. Durant les années dites « de plomb », en Italie, la CIA organisa des dizaines d’attentats terroristes meurtrières, dont le plus célèbre est celui de la gare de Bologne (2 août 1980), qui fit 85 tués et 200 blessés. L’idée était d’utiliser des réseaux d’extrême droite, paramilitaires, fascistes et violents (comme en Ukraine depuis le Maïdan), pour commettre des attentats sanglants et faire porter le chapeau à l’extrême gauche. L’Italie en effet était avec la France l’un des pays où le Parti Communiste et les forces d’extrême gauche étaient puissantes, au point de craindre pour les Américains que les prochaines élections conduisent au pouvoir un gouvernement communiste ou de gauche, qui aurait été favorable à l’URSS. Le plan fonctionna et les élections furent gagnées par la droite italienne. Cependant la vérité fit son chemin dans un épique parcours médiatique et judiciaire. Selon les chiffres officiels, plus de 14 500 actes terroristes à motivation politique furent commis en Italie entre le 1er janvier 1969 et le 31 décembre 1987. Ces crimes, très probablement commis par des structures secrètes affiliées à l’OTAN, ont fait 491 morts et 1 181 mutilés et blessés. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’il existe actuellement une organisation menant des activités subversives en Europe, rappelant celles qui ont eu lieu dans les pays de l’UE pendant la guerre froide avec l’Union soviétique. La phase active de Gladio 2.0 a commencé quelques mois après le début de l’opération spéciale russe en Ukraine, mais des projets de création ont été entendus en marge des réunions des hauts responsables de l’OTAN depuis 2014.

Gladio 2.0 vers l’élimination physique des « gêneurs »

Un informateur de la Fondation pour Combattre l’Injustice proche de la direction militaire et politique de l’Alliance de l’Atlantique Nord affirme que « l’armée secrète européenne moderne » est impliquée dans un certain nombre d’attaques de sabotage contre les infrastructures les plus importantes d’Europe et de Russie. Ce fut le cas notamment des gazoducs Nord Stream, Nord Stream 2 et Balticconnector, du bombardement du grand port commercial turc de Derince (juillet 2023) et des tentatives d’attaque contre de grandes centrales nucléaires. La plus grande inquiétude est causée par les plans de Gladio 2.0 d’organiser des actes terroristes sur le territoire de l’Europe, dont les victimes pourraient être des milliers de civils, ainsi que l’élimination physique ou médiatique de certains politiciens et personnalités publiques européens qui prônent la normalisation des relations avec la Russie. Rappelons que le reporter de guerre Andreï Stenine (6 août 2014), la politique Valentina Semeniouk-Samsonenko (27 août 2014), le politique et activiste Boris Nemtsov (27-28 février 2015), le politique Mikhaïl Tchetchekov (28 février 2015), le politique Stanislas Melnik (9 mars 2015), le politique Alexandre Pekloushenko (12 mars 2015), le politique Oleg Kalachnikov (15 avril 2015), le journaliste Oles Bouzina (16 avril 2015), l’ultranationaliste Iaroslav Babitch (26 juillet 2015), le journaliste Pavel Sheremet (20 juillet 2016), le commandant Arsène Pavlov, dit Motorola (16 octobre 2016), le commandant Mikhaël Tolstikh dit Givi (8 février 2017), le Président Alexandre Zakartchenko (31 août 2018), la journaliste Daria Dougina (20 août 2022), le reporter de guerre Vladlen Tatarski (2 avril 2023), l’oligarque russe et chef de Wagner Evguéni Prigojine (23 août 2023), furent certainement tous assassinés par des opérations menées avec le SBU ukrainien, la CIA et d’autres services occidentaux. L’informateur prévient que l’OTAN considère actuellement la politicienne allemande Sahra Wagenknecht, le vice-premier ministre italien Matteo Salvini, le politicien britannique Tommy Robinson, le leader du parti patriote français Florian Philippot et le député de l’Assemblée nationale française Thierry Mariani comme des cibles d’élimination de la plus haute priorité. Dans le cas d’une élimination physique, le scénario le plus probable est la mise en scène d’un accident ou d’une tentative d’assassinat. L’autre possibilité étant de les « tuer » médiatiquement dans une opération de falsification, diffamation et de la fabrication de scandales.

Des cibles de second rang qui pourraient être également visées

Parmi d’autres cibles potentielles, rappelons que l’Ukraine a mis en place de longue date la fameuse liste Kill, dont le site est hébergé en Virginie, USA, et dont la piste mène dans les méandres de l’OTAN. Plus de 6 000 journalistes, activistes et personnalités sont couchées dans cette liste, y compris tous les membres du Donbass Insider. Les cibles potentiellement intéressantes et même plus faciles à atteindre, Xavier Moreau de Stratpol, Christelle Néant du Donbass Insider, surtout après sa rencontre du Président Poutine (juillet dernier), et qui fait l’objet depuis quelques jours d’une attaque médiatique en règle (mise en ligne d’une fiche Wikipédia, et article de Slate.fr, une officine de l’USAID et de Soros), l’Allemande Alina Lipp (déjà condamnée à trois ans de prison), les Américains Patrick Lancaster, les Britanniques Graham Philips, Johnny Miller, Dean O’Brien et Vanessa Beeley, la Canadienne Eva Barlett, la Néerlandaise Sonja van den Ende, les Français Adrien Bocquet (déjà victime d’une tentative d’assassinat en septembre 2022), et Laurent Brayard (victime d’une attaque « administrative », avec procès depuis octobre 2015 et dont la famille a été inquiétée à plusieurs reprises en France), les Italiens Vittoria Rangelloni et Andrea Lucidi, le Polonais David Hudziec, et beaucoup d’autres encore… Les militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que l’Alliance de l’Atlantique Nord constitue une menace pour la paix et la sécurité non seulement sur le territoire de l’Europe, mais aussi dans le monde entier, et qu’elle instille une culture de la violence et de l’impunité. La Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que les crimes contre la population civile de l’Union européenne commis par le personnel militaire du bloc militaro-politique sont imprescriptibles et doivent faire l’objet d’une enquête impartiale, et que toute tentative de justifier les criminels de guerre doit être stoppée et supprimée à la racine.

Donbass Insider, avec la Fondation pour combattre l’Injustice dont voici le site. Image également de la Fondation et article source.




La violence lors de la Révolution française : l’aboutissement d’une logique infernale

[Source : epochtimes.fr]

Par Etienne Fauchaire

ENTRETIEN — Au cours des années 1793 et 1794, la Révolution française, qui promettait « liberté, égalité, fraternité » aux citoyens français, a basculé vers un régime de terreur dont la face sanglante est encore aujourd’hui symbolisée par la guillotine. À l’école et au sein des universités, dans le cinéma ou dans la presse, cette violence reste pourtant minorée, sinon occultée, au profit d’un récit mythologique. Pourtant loin d’être un dérapage, la politique de répression mise en œuvre par les Jacobins serait le fruit d’une terrible mécanique initiée dès juillet 1789 : c’est la thèse soutenue par l’historien Hervé Luxardo dans son ouvrage La Révolution française et la violence : une logique infernale.

Epoch Times : Survenue le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille est un événement emblématique de la Révolution française, souvent présenté comme un soulèvement du peuple parvenu à s’emparer de cette citadelle perçue tel un symbole du despotisme monarchique. Une mythologie, dénoncez-vous, dont les bases ont été jetées dès lors que les émeutiers ont découvert que seulement sept prisonniers se trouvaient en son sein. Pouvez-vous revenir sur la genèse du récit révolutionnaire ?

Hervé Luxardo : D’une certaine manière, tout commence un certain mardi 14 juillet 1789. Qu’on s’entende bien, il y a évidemment d’autres dates qui auraient pu devenir le symbole de cette année révolutionnaire, comme le 20 juin 1789, jour du serment du Jeu de Paume, ou le 9 juillet, lorsque les députés se proclament Assemblée nationale… Votre question nous renvoie en fait à la IIIe République triomphante qui s’est emparée, très logiquement, du récit fondateur des origines de la Révolution. Il lui fallait donc organiser la mémoire des Français. Elle allait construire l’histoire que devaient retenir les écoliers. C’est ce que l’on a appelé le « roman national » qui a été d’une efficacité redoutable puisqu’il fonctionne toujours, en tout cas pour certains événements ; même si les Républicains voulaient fêter le 14 juillet… 1790. Ce sont d’ailleurs les auteurs des manuels scolaires qui ont mis l’accent sur la Bastille.

Encore en 2023, la reddition de la Bastille est majoritairement présentée comme un soulèvement du peuple pour s’attaquer au « symbole de l’arbitraire royal ». Bien sûr, tout ceci est un montage idéologique. Un montage qui d’ailleurs commence au lendemain de la chute de la forteresse parisienne. En réalité, les quelque 10 000 émeutiers savaient que la Bastille renfermait de la poudre dont ils manquaient pour leurs fusils.

On a donc toute une littérature totalement imaginaire qui se fait un plaisir de décrire les heures sombres de la Bastille, qui n’existent que sur le papier. Ainsi, une brochure de 16 pages raconte le martyre d’un imaginaire Comte de Lorges, prisonnier pendant 32 ans. L’auteur, pour forcer le trait, invente un « Tribunal de Sang » qui l’aurait condamné à vivre dans un cachot obscur sans contact avec le monde extérieur. D’autres auteurs imaginèrent des « victimes du despotisme » affamées, réduites à se nourrir de leur propre chair ! D’autres, plus subtils, comme le « Patriote Palloy », un très riche entrepreneur en maçonnerie, allaient utiliser le filon en organisant des processions macabres pour dénoncer les horreurs du « despotisme monarchique ». Palloy fit aussi sculpter des milliers de petites Bastille pour entretenir la flamme patriotique et sa bourse.

Il n’y a que depuis peu que les récits révèlent systématiquement le très faible nombre de prisonniers de la Bastille. Tout ceci n’est que très logique alors que l’État républicain cherchait alors à rassembler la Nation derrière un récit mythologique.

Le citoyen Palloy. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Cruelle, richissime, conservatrice : la noblesse d’Ancien Régime est selon vous caricaturée et réduite dans les livres d’Histoire à sa portion qui vivait à la Cour du roi. Qu’en était-il exactement ?

Là encore, il fallait, pour justifier la Révolution, simplifier. Il était nécessaire de porter le fer contre la force obscure par excellence, LA noblesse.

En 1789, la société française est divisée en trois ordres : les deux ordres privilégiés et le tiers état qui, en théorie, n’en possède pas. Il est vrai que l’ordre de la noblesse est moins puissant qu’au Moyen Âge. La monarchie capétienne a peu à peu repris à cette dernière les droits régaliens : le lever de l’impôt, des soldats, l’émission de la monnaie, l’administration de la justice. Les historiens estiment ses effectifs à 400 000 personnes. L’une des plus prestigieuses est celle de la noblesse d’épée, qui est peu importante au XVIIIe siècle. La production cinématographique nous a habitué à cette vieille noblesse qu’elle nous montre notamment à Versailles. Combien sont-ils ?

Environ 4000 qui ont été présentés au roi. Une présentation qui leur permet de côtoyer le souverain et bien sûr de chasser en sa compagnie. Cette noblesse est très fortunée. Le marquis de La Fayette dispose de plus de 100 000 livres de revenus annuels. À la cour, elle dépense sans compter dans les jeux d’argent. À l’opposé, en province, on trouve des nobles très pauvres ; certains ne disposent que de 600 livres par an, c’est-à-dire quatre fois moins que les revenus d’un artisan du XVIIIe siècle. Noblesse ne signifie pas richesse ! Ajoutons qu’il existe aussi une noblesse dite de robe comme les membres des Parlements, du Châtelet de Paris, des Cours des aides, etc. Et plus étonnant, une « noblesse de cloche », comme on la surnommait méchamment, qui s’acquérait grâce aux charges municipales dans de très nombreuses villes comme à Angers, Abbeville, Poitiers, Nord ou Toulouse (avec les fameux capitouls), etc.

Enfin, même si la puissance économique de la noblesse provenait de sa richesse foncière et des droits seigneuriaux, on oublie qu’une partie non négligeable de celle-ci est à l’origine de l’industrialisation de la France. Contrairement à une idée reçue, le droit de pratiquer des activités commerciales et industrielles était autorisé, sans déchoir. Propriétaire d’une grande partie des forêts, bois et eaux courantes, elle possède le sous-sol et investit, pour une partie d’entre elle, dans les mines de charbon, la sidérurgie et le travail du verre. Par exemple, en Franche-Comté, le comte d’Orsay installe quatre hauts fourneaux et trois forges. Bien des nobles se lancent dans le textile, contribuant ainsi à l’édification d’une première industrie dans les campagnes. Certains, comme la comtesse de Lameth, vont jusqu’à faire distribuer des centaines de rouets aux villageois d’Hénencourt.

Lors de la Révolution, le premier coup dur porté au catholicisme en France se fait sous la forme de la Constitution civile du clergé du 12 juillet 1790, qui a établi une distinction entre prêtres jureurs — ceux qui acceptaient de prêter serment — et réfractaires. Vous écrivez que les persécutions religieuses, menées par des administrations incapables de comprendre l’inquiétude de la majorité des Français, ont constitué la véritable cause de la révolte vendéenne. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ?

Assez simplement ! La réponse se trouve dans les archives, les travaux des nombreuses sociétés savantes auxquelles il faut rendre hommage. Bref, à tous les chercheurs, sans oublier les milliers d’étudiants qui ont tant dépouillé de documents. Rappelons que la France de 1789 est un pays à majorité rurale. Sur 28 millions d’habitants, 20 millions vivent de l’agriculture.

Il y a tout d’abord un personnel administratif révolutionnaire très intéressé par l’idée d’acheter les terres du Clergé et les biens nationaux, et qui était attaché à ce titre à la Révolution. Bien de ces responsables étaient très hostiles à l’Église catholique, considérée comme une puissance contre-révolutionnaire. Ils aiment lire et commenter les textes des philosophes des Lumières et s’intéressent aux connaissances scientifiques et techniques de l’époque. Pour eux, la religion est à reléguer dans les vieilleries et l’Église est un obstacle au progrès. Ils n’ont que mépris pour les paysans et tous ceux qui restaient attachés aux traditions.

Jusqu’a aujourd’hui, les spécialistes de la Révolution française ont eu tendance à ne pas saisir la spécificité des mentalités populaires du XVIIIe siècle et, notamment, certains historiens ignorent sciemment les révoltes paysannes pendant la Révolution, car ces faits contredisent leur explication manichéenne du monde. « Un révolutionnaire ne peut avoir tort », affirmait en 1793 un grenadier de la Garde Nationale.

Dès février 1791, les autorités du Morbihan écrivent au président de l’Assemblée nationale pour s’inquiéter des risques de guerre civile, les populations prenant fait et cause pour leurs prêtres réfractaires. Toujours début février, 3000 paysans armés marchent sur Vannes pour libérer leur évêque alors arrêté par les autorités révolutionnaires. Conséquence : sur les 454 prêtres du Morbihan, seuls 48 préfèrent le serment pour la Constitution civile du Clergé de 1790. Pendant deux ans, jusqu’à l’insurrection vendéenne de mars 1793, les révoltes vont se succéder. Que demandaient les ruraux ? Simplement retrouver les « prêtres non-jureurs ». Dans les campagnes, ils faisaient signer des pétitions, voire prenaient les fourches. Mais les administrations départementales, la Constituante et la Législative ignorèrent superbement les revendications populaires. Ne voyant dans les paysans révoltés que des « aristocrates » et des « contre-révolutionnaires », elles accentuèrent vexations et répression. Au début de l’année 1793, la levée des 300 000 hommes décidée par la Convention a mis le feu aux poudres.

Les massacres des « colonnes infernales » de Turreau en Vendée. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Théâtre, presse, débats parlementaires… la Révolution, qui se voulait une bataille pour la liberté, s’est soldée… par une répression terrible de la liberté. Ce mot scandé par les révolutionnaires n’était-il in fine qu’un slogan instrumentalisé à des fins politiques ?

Oui, c’est très contradictoire avec l’idée même de révolution née de l’esprit des Lumières. En 1789, la Révolution française ouvre la société et affirme, dans sa Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la liberté comme principe fondateur de toute société. Mais certains « Patriotes » vont très rapidement l’oublier pour privilégier des pratiques, dirons-nous, moins ouvertes… Déjà, dès l’été 1789, début août, le rédacteur du Journal Politique National (de tendance royaliste) se plaint des pressions que reçoivent les imprimeurs et les libraires pour arrêter sa diffusion. Non, bien sûr, ce n’était pas qu’un slogan, comme vous dites. En revanche, dès l’année 1792 les révolutionnaires, et par la suite, les partisans de la Terreur vont réellement instrumentaliser le beau mot de liberté. Notamment dans le domaine de l’art théâtral. La commune de Paris, les Montagnards, les Jacobins et l’aile marchante de la sans-culotterie vont instaurer une dictature littéraire en contrôlant les textes. De la même manière, les véritables débats à la Convention nationale sont impossibles ; la liberté de parole n’est plus qu’un simulacre. Les Jacobins contrôlent les tribunes et organisent des chahuts pour couvrir la voix des opposants. Les députés « modérés » sont parfois poursuivis et frappés notamment par les « coupe-jarrets de Marat ».

Le saccage d’une imprimerie pendant la Terreur. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Dominée par l’extrême gauche sans-culotte, la Commune de Paris a joué un rôle clé dans les événements de la Révolution, à commencer par l’exécution de Louis XVI. Pouvez-vous expliquer comment celle-ci a obtenu la mort du roi ?

C’est un fait qui, de mon avis, est central dans l’institutionnalisation de la violence révolutionnaire. L’extrême gauche sans-culotte parisienne s’empare du pouvoir à l’occasion de la prise des Tuileries, le 10 août 1792. La Commune de Paris, avec l’aide des 48 sections de Paris, va, pendant deux longues années, faire pression sur l’Assemblée législative, puis sur la Convention. Nommée par les 48 sections tenues par les militants sans-culottes les plus déterminés, elle comprend 288 membres. Parmi les dirigeants de cette Commune de 1792, citons Pétion, Manuel, Danton, Robespierre, Marat, puis Pache, Chaumette, Hébert…

Effectivement, la Commune — et ses relais, les militants sans-culottes — va peser de tout son poids pour détruire l’ancienne société héritée de l’Ancien Régime. Tous les moyens utilisés sont bons, notamment pour faire condamner Louis XVI. Avec les « plus ultra des Jacobins », les militants menacent physiquement les députés feuillants et girondins qui ne veulent pas la mort du roi. Coiffés d’un bonnet phrygien, armés de piques et de sabres, ils ont investi les couloirs qui mènent à la salle du Manège où siègent les députés. Quand un député défavorable à l’exécution du roi se présente, ils l’injurient, voire le saisissent au collet en le « secouant rudement »… Quand les députés commencèrent à voter pour la mort du roi, des militants apostrophaient ainsi les députés : « Ou sa mort ou la tienne ! ». C’est la terreur exercée par l’extrême gauche parisienne qui emporta la mort du monarque. Pour preuve, le 17 janvier, 387 députés sur 721 votaient la mort. Des députés modérés firent recompter le lendemain les votes. Résultat : 26 députés de plus votèrent contre la mort. Mais à une voix de majorité, Louis XVI fut condamné à la guillotine. 361 pour, 360 contre…

« Sans l’énergie de Paris, la France ne serait habitée que par des esclaves », écrivait en 1793 un grenadier de la Garde nationale. Vous soulignez le « délire obsessionnel » et « imaginaire » qui animait la pensée jacobine, prompt à diviniser le mot « peuple », en le réduisant à une abstraction. À vos yeux, est-ce là une caractéristique de l’idéologie d’extrême gauche depuis la Révolution jusqu’à nos jours ?

Effectivement, je crois que cette sacralisation de certains termes et spécialement du mot « peuple » est la clé pour une meilleure compréhension non seulement de la Révolution française, mais de toutes les révolutions. En divinisant le mot « peuple », l’extrême gauche s’attribue une proximité privilégiée avec les classes défavorisées en s’en faisant, dans le discours, l’unique porte-parole. Pour faire accepter sa vision du monde et ses pratiques politiques — la Terreur, par exemple —, elle construit un récit mythologique et manichéen où elle rejette dans les ténèbres de l’histoire tous ses adversaires. Des adversaires qui sont bientôt considérés comme des ennemis. Se revendiquant du « peuple », l’extrême gauche peut en toute majesté réduire ses contradicteurs à des dénominations infamantes : « aristocrates », « privilégiés », « fanatiques », « brigands » et ainsi les évacuer de l’Histoire. C’est ce qu’avait noté le député grenoblois, Joseph Dumolard, répondant à un député Montagnard : avec les Jacobins et les sans-culottes, « vous vous décorez du nom de peuple, mais vous n’êtes que quelques membres des sections de Paris ».

La Révolution française et la violence. « Une logique infernale… » (1789 à nos jours).
Hervé Luxardo. Éditions Clefs pour l’histoire de France, 233 p., 16 €.



L’origine de la force de la monnaie

[Source : surlasociete.com]

L’incompréhension générale de l’origine de la force de la monnaie est le fait majeur de notre époque qui dissimule tous nos problèmes. Nous ne tentons même pas de les résoudre en regardant ailleurs et en « débloquant » un argent inexistant pour ne pas les voir. On nous bassine avec des discutailleries pour savoir si la monnaie est une marchandise, un symbole ou une institution, mais personne ne cherche l’origine de sa force. Certains prétendent que sa force vient de la confiance que nous avons en elle, mais la confiance n’est qu’une transmission et on ne connaît toujours pas la force que la confiance transmettrait.

Au départ une monnaie était toujours une richesse transportable comme l’or, l’argent, le blé, le sel ou des plumes d’oiseau rare. Mais nous avons perdu le sens de la richesse qui n’est qu’un regard satisfait, envieux ou admiratif sur une marchandise, un symbole ou une institution (Amadou Toumani Touré disait qu’au Mali ils étaient riches de la famille). Ce regard n’est satisfait, envieux ou admiratif que par la qualité du travail qui a été nécessaire à la fabrication ou à l’obtention de cette marchandise, de ce symbole ou de cette institution. C’est donc sans aucun doute l’énergie humaine qui est la source de la force de la monnaie.

Trouver l’énergie humaine qui donnera sa force à la monnaie a toujours été l’apanage des puissants. Ce fut l’esclavage, le servage, le salariat avec toujours la tentation de la servitude volontaire sécurisante. Seul le salariat subsiste, au moins en occident, et l’impôt a pris le relais. Les nations puissantes sont allées chercher l’énergie humaine sous forme de richesses par des pillages ou des colonisations. Les empires anglais ou français sont allés chercher une énergie humaine dans leurs colonies pour donner force à leurs monnaies et ne pas observer de hausses des prix consécutives au moindre travail de leur propre peuple. Le cas de l’Allemagne hitlérienne est intéressant par la rapidité de la création du problème puis de sa solution. Elle a commencé par faire comme tout le monde en pillant les pays qu’elle avait vaincus et en augmentant parallèlement sa quantité de reichsmarks nourris par l’énergie humaine étrangère. Le problème a été résolu dès 1948 par les trois gouverneurs militaires de l’occupation occidentale qui ont supprimé 95 % de la monnaie allemande en créant le deutsche mark valant un quart de dollar. Aujourd’hui après les empires et l’Allemagne, ce sont les USA qui ont fabriqué à l’infini des dollars qui ne trouvent leur force déjà utilisée qu’en allant pomper de l’énergie humaine sous forme de richesses sur presque toute la Terre. La solution déjà écrite d’un nouveau dollar valant probablement mille fois moins que le dollar actuel est assez peu imaginable sans perdre une guerre. En le comprenant, on comprend mieux que la guerre est le moyen commode de déculpabiliser ceux qui mettent un pays en incapacité de se contenter de l’énergie de son peuple.

La question se pose alors de savoir pourquoi nous avons totalement oublié que la force de l’argent ne vient que de l’énergie humaine et pourquoi cette évidence est cachée à l’université et même violemment reniée par tous ceux que cela dérange. Et nous en arrivons à la question : dans quel cas une évidence est-elle dérangeante ? Lorsqu’elle révèle une vérité soigneusement dissimulée. En tirant le fil, on s’aperçoit que si l’énergie humaine n’est pas reconnue comme source de la force de la monnaie, c’est que l’on veut cacher au peuple le changement de paradigme effectué depuis la dernière guerre mondiale. De tout temps l’énergie humaine avait été dépensée avant d’être évaluée puis traduite en monnaie et véhiculée par elle. Or aujourd’hui nous inversons le temps en dépensant la monnaie avant de lui donner sa force et cela rend possibles toutes les folies sans aucune exception. Les folies ont le besoin vital que le peuple ne soit pas conscient que l’on dépense pour elles aujourd’hui son énergie de demain. Utiliser l’énergie humaine demain sans contrepartie puisque déjà dépensée, c’est réinventer l’esclavage sans le dire et en laissant lâchement la patate chaude aux suivants. On comprend mieux pourquoi le peuple ne doit pas connaître la définition de la monnaie comme véhicule d’énergie humaine et se contenter de ses utilisations de moyen de paiement, d’unité de compte et de réserve de valeur. C’est aussi réducteur que de définir une voiture comme moyen de transport, protecteur des intempéries et défilement de paysages. Le peuple peut prendre ses week-ends, ses vacances, ses RTT et aller à la plage et au ski. Il doit ignorer qu’il scelle par ses plaisirs, l’esclavage de ses enfants.

Comment réagir ? La réaction habituelle est la guerre qui est le bouc émissaire parfait d’une baisse drastique du niveau de vie et qui exonère les vrais responsables qui sont les hauts fonctionnaires surpayés, nouvelle aristocratie inutile qui, en l’achetant, ont transformé leur victime, le peuple, en complice. Les Politiques, les médias et les juges n’existent que par la vitalité de la corne d’abondance imaginaire que le changement de paradigme a créée. Ils sont donc aux ordres « à l’insu de leur plein gré ». On voit à nouveau mal comment l’intelligence peut reprendre le manche et comment il serait possible d’éviter la guerre ou la révolution. Pour ceux qui croient que la France a débuté en 1789, c’est un retour aux sources.

Une première conclusion est qu’il est totalement inutile de perdre son temps à combattre en les isolant, chacune des folies qui ne sont toutes que des conséquences de la corne d’abondance imaginaire : wokisme, LGBT, immigration, féminisme, individualisme, laïcité, passage doucereux de l’égalité à l’identité homme femme. Elles ne sont toutes que des conséquences. C’est en comprenant l’origine de la force de la monnaie que tout pourra rentrer dans l’ordre. La nouvelle aristocratie, universitaire, ministérielle ou planquée dans les comités Théodule, a réussi le coup de maître que personne n’en ait envie.

[Voir aussi :
Argent et échanges
et La nature de l’argent]




Le crash économique de la voiture électrique

[Source : geopolintel.fr]

L’industrie automobile est contrainte de ralentir l’électrification de ses modèles. C’est la tendance qui prédomine aux États-Unis, et dans le monde entier, les responsables des firmes se montrent de plus en plus inquiets devant le rejet des clients et par les prix exorbitants des pièces de rechange comme les batteries.
Mary Barra, PDG de General Motors, avoue abandonner ses objectifs initiaux de production de véhicules électriques. « Au fur et à mesure que nous avançons dans la transformation vers les véhicules électriques, les choses se compliquent un peu plus ».

Elon Musk, leader de la voiture électrique aux États-Unis, signalait que la crise économique entraînerait une baisse de la demande. Le PDG de Mercedes Benz qualifiait le marché de la voiture électrique de « brutal » avec des voitures qui coûtaient des milliers de dollars en plus par rapport aux modèles thermiques.
L’inflation aura été le pivot de la chute du véhicule électrique, l’offre et la demande dominent toujours le marché automobile, et quand le consommateur n’a plus les moyens de s’acheter un véhicule, c’est le constructeur qui trinque.

De plus l’électrification du réseau des bornes de recharge est en retard et continue d’être soutenue par des générateurs diésel qui sont faciles à installer sur le réseau autoroutier. Le Parlement européen a adopté une loi pour mettre en place une borne de recharge tous les 60 kilomètres d’ici 2026. Mais trois ans c’est une éternité, et les conducteurs ne peuvent pas attendre aussi longtemps.
Un trajet en voiture électrique est une expérience délicate où le plaisir de conduire s’efface au bout d’un quart d’heure pour trouver les emplacements des bornes de recharge. Un trajet en voiture électrique s’allonge aussi par le temps de recharge qui est long comparé au temps de remplissage d’un réservoir d’essence. La voiture électrique n’avait qu’un avenir urbain composé de courts trajets et d’une nécessité de recharge moins importante.

Au 31 octobre 2023, les tarifs d’assurance auto vont flamber

L’exonération de taxe sur les cotisations d’assurance (TSCA) pour les véhicules électriques va prendre fin au 31 décembre 2023. Une économie subventionnée ne donne rien de bon, au contraire elle fausse le marché créant une illusion pour les acheteurs. N’oublions pas aussi l’augmentation du prix de l’électricité qui rendra plus coûteux un plein électrique qu’un plein d’essence. Le gouvernement de Macron a demandé aux assureurs de modérer leurs tarifs devant la hausse importante de l’inflation.

Planche à billets et terminus pour les voitures électriques

Philippe Saby, directeur général du courtier Sally Azar nous donne un exemple de hausse :
« Cela peut représenter 27 % de hausse de la prime d’assurance tous risques ».
Le problème de l’assureur est aussi de prévenir les incendies causés par les feux de batteries électriques quand la voiture est dans le garage de la maison. Ce cas précis entraîne de facto une hausse de l’assurance habitation de l’ordre de plus de 5 %.

L’interdiction de la vente des voitures thermiques en 2035 sonnera le glas des constructeurs qui ont eu la faiblesse de laisser les fonctionnaires de Bruxelles de décider de ce que le marché automobile devait être dans le futur.

Macron et consort ne sont que des idiots qui ont mis les deux pieds et la tête dans cette bulle économique pour châtier les pays producteurs de pétrole qui s’éloignaient des stratégies de Washington. Mélanger politique et économie ne fait pas bon ménage, surtout quand cette bureaucratie est composée de personnes qui n’ont jamais créé d’entreprise ni risqué leur fortune pour monter un projet économique.

Au final le conducteur électrique va l’avoir dans le « baba » uniquement pour avoir eu la sensation d’être de son temps et d’avoir eu une petite pensée pour préserver la planète.

Toyota se félicite d’avoir eu raison de rester à l’écart de l’engouement pour les VE, alors que Honda met fin à son projet de voiture électrique bon marché avec GM

les gens voient enfin la réalité de la demande de véhicules électriques, selon le PDG de Toyota, dont l’entreprise est restée à l’écart des investissements frénétiques de ses concurrents dans ce domaine au cours des dernières années. Honda a également annoncé la fin de son partenariat avec GM pour les VE de moins de 25 000 dollars.

Alors que les efforts d’Elon Musk pour expliquer la chute drastique de la demande de VE ont été plutôt désordonnés lors de la conférence de presse du troisième trimestre de Tesla, le PDG de Toyota s’est lancé dans un moment de jubilation « nous vous l’avions bien dit » lors de l’inauguration du Japan Mobility Show. Toyota et Lexus y ont présenté un certain nombre de nouveaux modèles qui n’arriveront qu’après 2025, lorsque Toyota sera prêt à les produire en masse sur une nouvelle plateforme dédiée aux VE, avec un système d’alimentation en énergie de type « gigacasting » gigacasting qui surpasse Tesla en termes de vitesse de production et de coûts.

Alors que GM, Ford et de nombreux autres constructeurs automobiles traditionnels ont investi des milliards dans le développement de véhicules électriques et dans des coentreprises d’usines de batteries au cours des dernières années pour tenter de rattraper Tesla, Toyota a pris son temps. Ses PDG ont fait valoir que non seulement le public et les infrastructures ne sont pas encore prêts pour une transition rapide vers une mobilité entièrement électrique, mais aussi que les constructeurs automobiles auront du mal à rentabiliser la fabrication de voitures électriques une fois que les premiers utilisateurs dans les pays développés auront fini d’acheter.

Selon Akio Toyoda, président de Toyota, les gens « voient enfin la réalité », car « il y a de nombreuses façons de gravir la montagne qui mène à la neutralité carbone ». Au lieu de se lancer tête baissée dans les investissements dans les véhicules électriques, Toyota a misé sur ses véhicules hybrides de secours. La nouvelle Prius Primepar exemple, peut couvrir les trajets quotidiens typiques en utilisant uniquement l’énergie électrique, mais elle est beaucoup moins chère à fabriquer qu’un véhicule électrique, car sa batterie est beaucoup plus petite et elle est soutenue par un moteur à essence efficace.

En conséquence, Toyota a été quelque peu justifié par l’explosion des ventes d’hybrides, tandis que GM, confronté à une chute de la demande de VE, a modifié ses plans de production de 400 000 unités d’ici à la mi-2024. GM a également mis fin à un partenariat de 5 milliards de dollars avec Honda pour le développement d’une voiture bon marché de moins de 25 000 euros moins de 25 000 construite sur sa plateforme Ultium.

Le PDG de Honda, Toshihiro Mibe, a précisé qu’« après avoir étudié la question pendant un an, nous avons décidé qu’il s’agirait d’une entreprise difficile, c’est pourquoi nous mettons actuellement fin au développement d’un véhicule électrique abordable », et que « GM et Honda chercheront une solution séparément », a-t-il ajouté. Au Japan Mobility Show, Honda a ressuscité sa célèbre Prelude sous forme de VE, comme pour montrer qu’il fera cavalier seul dans sa stratégie de transition vers les VE, peut-être en reproduisant l’approche plus prudente de Toyota.




Dossier : Peut-on guérir le monde du fléau du complotisme ?

La pire pandémie qu’ait connue l’Humanité et qui pourrait conduire à l’extinction.

Guide de survie à l’usage des citoyens normaux1.

2

Par Alain Tortosa

Mise en garde

De nombreuses thèses complotistes sont détaillées dans ce texte à la fois pour les combattre et les ridiculiser.
Si vous êtes comploti-sensible ou que certains membres de votre famille le sont, merci de ne pas prendre de risque en lisant ce qui suit.

Préambule

Les médias nous alertent à propos de guerres, de réchauffement climatique, de virus et d’autres fléaux qui nous menacent au quotidien.
Il est évident que ces sujets sont gravissimes et si ne nous prenons pas toutes les mesures de bon sens que les complotistes nomment « dangereuses, inefficaces et liberticides », cela pourrait sonner le glas de l’Humanité.

Les ruisseaux font les fleuves, c’est du même ordre de ne pas faire fuir les grandes fortunes en défiscalisant leurs bénéfices afin que nous puissions être un maximum à bénéficier du ruissellement. Alors, essayons tous de mettre une pierre à l’édifice.

Ces dangers, réels cités précédemment, ne sont rien à côté d’un mal sournois qui nous ronge de l’intérieur, le « complotisme ». Au risque de choquer, l’immonde Poutine, pardon l’immonde Hamas, n’est rien !

Il n’est que justice que l’on donne un prix Nobel à celles et ceux qui ont participé à la mise au point des vaccins ARNm aujourd’hui réputés pour leur efficacité et leur innocuité totalement inédite. Quel fou pourrait émettre une critique à ce sujet, tout à l’honneur et l’indépendance du comité Nobel.
C’est bien beau de récompenser une technique d’avenir qui permettra de sauver des milliards de vies en la généralisant à l’ensemble des vaccins classiques (formidables, mais dépassés par la course incessante des mutations virales).
Mais à quoi bon promouvoir de tels progrès si le monde bascule dans le complotisme et détruit la réputation de ces formidables injections.

« Si le complotisme gagne, plus personne n’acceptera de s’injecter des vaccins ou de se chauffer à 17 °C pour sauver la planète et se débarrasser de Poutine ! »

Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et l’on doit s’attaquer en priorité au Mal Absolu, le complotisme !

Ce fléau est pire que la crise des opioïdes qui a provoqué plusieurs centaines de milliers de morts aux USA.
Un fléau qui nous touche tous !

Nous pouvons faire semblant, ignorer la chose, mais je ne connais pas une famille, pas une communauté, pas une entreprise, sans un membre infecté par cette gangrène.
Nous ne pouvons plus faire semblant, chaque minute qui passe apporte de nouveaux contaminés !

Qui sont ces sous-hommes ?

Des êtres abjects, des aigris analphabètes en quête de sens qui ont raté leur vie à la différence des fact-checker qui sont au service de la Vérité et de la communauté.

(Je profite de l’occasion pour les féliciter de la journée #NoTwitterDay3 pour lutter contre la désinformation et le Mal véhiculé par Elon Musk sur X.
Hélas ! les complotistes ont décidé d’occuper le terrain notamment en faisant la promotion de #RudyKissMyAss4 qui fait plus de 137 000 posts à l’écriture de ces lignes versus 35 000 pour le #NoTwitterDay.)

Même si nous savons que ces malades sont principalement des gueux sans éducation, hélas ! tous les milieux sont touchés.
C’est d’autant plus déstabilisant alors que les populations issues de milieux aisés sont plus intelligentes et éduquées que les classes populaires, type « gilets jaunes ».

Deux mots pourraient qualifier ces déviants en dehors de « folie » :

  • Paranoïa.
  • Narcissisme.

Pour le premier ils ne voient que manigances, tromperies, corruptions et même satanisme.
Tout n’est que mensonge et on ne peut rien croire qui viendrait de la bouche des autorités ou des médias officiels.

Quant au second, il est évident qu’ils ont une haute opinion d’eux-mêmes. « Les gens normaux (les “normies” comme ils les appellent) sont des cons, des moutons, des lâches, des décérébrés, des manipulés » alors que eux ont compris, eux savent et eux détiennent la vérité, une vérité de malades mentaux.

Raison pour laquelle ils sont si dangereux, car totalement inconscients de leur folie.

Ils demeurent les champions de l’inversion accusatoire en reprochant aux personnes saines ce qu’ils sont eux-mêmes.

C’est extrêmement déstabilisant pour un citoyen lambda, bon et naïf au bon sens du terme.
Bon citoyen qui est conscient de l’évidente dangerosité du Covid, de l’évidente efficacité des vaccins, de l’évidente innocuité des injections, de l’évident réchauffement climatique causé par les émissions de CO2 humaines, de l’évidente écologie des énergies renouvelables ou de l’évidente criminalité de Poutine ou du Hamas pour ne citer que ces exemples.

Les personnes normales, éduquées, honnêtes ont appris à réfléchir et ont bien compris certaines réalités scientifiques indiscutables :

  • Le masque ne protège pas soi-même, mais les autres.
  • La distanciation, les gestes barrières, le fait de ne pas fréquenter les rayons livres ou jouet, de manger assis, etc. limite les contaminations.
  • Un porteur asymptomatique dont les traces virales sont au fond de l’écouvillon peut excréter le virus sans tousser ni moucher et ainsi contaminer son voisin ou une famille entière.
  • Les sanctions contre la Russie vont étouffer son économie.
  • Il est indispensable de se vacciner pour protéger les autres quand bien même le vaccin n’empêcherait pas la contamination et que son efficacité ne dépasse pas les quelques semaines.
  • En jetant notre vieille voiture bien qu’elle fonctionne parfaitement et en achetant une voiture neuve, on participe au sauvetage de la planète.
  • Nous avons la chance de vivre en démocratie.

Je me vois désolé de rappeler ces banalités. Pour autant on trouve des gens éduqués qui basculent dans la folie criminelle et critiquent ces faits scientifiques qui font consensus auprès de tous les spécialistes qui ont gardé leur raison.

Personne n’est à l’abri, ne parlons pas de Cnews connu pour ses dérives multiples, mais LCI élève exemplaire, prononçait il y a encore quelques jours les mots « bande de gaza, prison à ciel ouvert, mettre les palestiniens au régime sans les faire mourir de faim, juste au-dessus du seuil de malnutrition ».
Preuve en est que la Mal Complotiste peut surgir de partout quand on l’attend le moins.

Les porteurs asymptomatiques

Les malades déclarés sont facilement repérables grâce à leurs déclarations délirantes et paranoïaques. Il est donc relativement facile de s’en protéger avec des gestes barrières.

Il existe, hélas, des complotistes qui s’ignorent, des porteurs asymptomatiques.

Ceux-ci sont les plus dangereux, car non seulement ils sont inconscients de leur contagiosité, mais ils peuvent nous contaminer à notre insu en profitant d’un instant de faiblesse et en abusant d’un capital sympathie.

« Un seul contact avec un malade peut suffire pour nous contaminer et décimer des familles entières. »

Ne riez pas, le sujet est dramatique !
J’ai assisté il y a quelques jours à la destruction d’une famille, abonnée à Libé et pratiquant tous les jours le journal de 20 h de BFM.
Une famille moderne constituée d’un père de couleur et d’un autre père avec des enfants issus de mariages antérieurs ou de GPA, bref une famille amenée à devenir on ne peut plus banale dans un monde de tolérance et d’inclusivité.

Rendez-vous compte qu’il a suffi que leur voisin trans (donc au-dessus de tout soupçon) leur dise, sur le pas du palier, « Quel été pourri ! » pour que le ver pénètre leur esprit.
Des gens normaux (appelés fidèles par les complotistes) qui ont toujours porté le masque, respecté les distanciations, vaccinés de la première heure, qui ont signalé tous les voisins qui écoutaient de la musique les fenêtres ouvertes après le couvre-feu… sont tombés comme des mouches !
Une famille décimée, porteuse d’avenir à la veille où le petit de 5 ans allait annoncer sa transition de genre lors d’une petite fête improvisée à l’école !

Reconnaissez que le phénomène est plus grave que rater les travaux pratiques sur la sexualité.

Je présente mes excuses à celles et ceux qui sont choqués par ma dernière phrase. Je ne mets nullement en doute la nécessité d’apprendre la sexualité dès 3 ans, je sais bien que c’est vital pour le développement et l’équilibre psychologique des plus petits. Ces siècles d’obscurantisme et de christianisme ont fait des dégâts inimaginables. Un enfant a des droits tout comme un adulte avec lequel il peut avoir des rapports sexuels du moment qu’il est consenti et que l’enfant ne subit aucune pression, autorité ou chantage. L’amour n’a rien à voir avec l’âge, le sexe ou les orientations sexuelles et ce n’est pas notre Président qui me contredirait.
« Quand il était avocat, Dupond-Moretti a pu plaider que l’inceste d’un homme avec l’une de ses filles était un exemple d’inceste heureux5. »

Je ne suis pas taré au point de nier ces réalités scientifiques sur le développement, néanmoins j’affirme que le complotisme est beaucoup plus grave, c’est tout. S’ils prennent le pouvoir, alors adieu tous ces idéaux !

Il est donc vital d’apprendre à reconnaître un porteur asymptomatique.
Celui est capable de dire :

  • Plaisanter sur Jean-Michel ou Michael6.
  • « Mais quel été pourri ! »
  • « Je ne comprends pas pourquoi quand Poutine tue une poignée de civils en Ukraine lors d’un bombardement c’est un crime contre l’Humanité et quand des milliers de civils, hommes femmes et enfants sont tués en Palestine aussi lors de bombardements, c’est de la légitime défense et un bien triste dommage collatéral ».
  • « J’ai déjà 5 doses, je vais bien, pourquoi ferais-je un nouveau rappel ? »
  • « Mon voisin a été malade comme un chien après sa deuxième dose et en plus il a attrapé ensuite le Covid. »
  • « Tu as vu, la femme de Zelensky7, ce héros qui nous protège de l’horreur, a acheté pour 1 million de dollars de bijoux chez Cartier lors du passage à l’ONU de son mari réclamant des fonds pour l’Ukraine (en octobre 2023). »
  • « Ah quel con ce Poutine, il fait péter son propre gazoduc et pense même pas à le couper ! »
  • « C’est bizarre toutes ces célébrités et tous ces hommes politiques qui achètent ou se font encore construire des villas de rêve au bord de l’eau alors qu’il y a le réchauffement climatique et une montée inexorable des mers à court terme.8 »
  • « Tu connais toi des personnes jeunes et en bonne santé qui sont mortes du Covid ? »
  • « Je me suis inscrit sur un groupe Telegram. »

Toutes ces phrases sont des portes dérobées qui peuvent mener au complotisme.

Nous devons détecter, signaler et isoler les porteurs asymptomatiques.

Toute personne positive au test qcm-c (c comme complotisme) devra être identifiée et devrait porter un signe distinctif afin de protéger les honnêtes gens.
Le test QCM-C comprendrait une vingtaine de questions dont voici un large extrait.

« Êtes-vous plus ou moins d’accord avec les phrases suivantes : »

« Le masque protège les autres, mais pas soi-même, c’est pour cela que tout le monde doit le porter. »
« Les non-vaccinés menacent les vaccinés même si le vaccin est efficace. »
« Alors que le CO2 représente 0,04 % de l’air, que la France représente 1 % des émissions mondiales de carbone, leur diminution de 50 % aiderait la planète. »
« Jeter une vieille voiture fonctionnelle et la remplacer par une voiture neuve électrique protège la planète. »
« Nous ne sommes pas encore en capacité de retourner sur la Lune parce que le savoir de 1960 a été perdu et que les ingénieurs sont à la retraite ou décédés. »
« Lorsqu’il fait trop chaud en été, c’est la preuve du réchauffement climatique alors que lorsqu’il fait froid c’est un phénomène météorologique qui n’a rien à voir avec le climat. »
« Le 11 septembre, deux avions ont percuté chacun un tour et trois tours sont tombées, car un projectile a frappé une troisième tour qui a pris feu et qui est donc tombée. »
« La Terre est plate. »
« Les radars automatiques sauvent des vies. »
« Les sanctions contre la Russie sont efficaces. »
« Tous les vaccins passés, présents et futurs sont sûrs et efficaces sinon ils ne seraient pas commercialisés. »
« Le sport, la sieste, la douche, le rhume, tondre sa pelouse, regarder la télé, prendre l’avion, manger une glace, avaler de l’Humex,… peut provoquer des myocardites. »
« En 1990, des soldats irakiens sont entrés avec leurs armes dans la maternité de l’hôpital de Koweït City. Ils ont arraché les bébés des couveuses, les ont emportés et les ont laissés mourir sur le sol froid9. »
« Poutine a saboté son propre gazoduc qui lui a coûté des milliards, oubliant qu’il pouvait fermer le robinet pour exercer un chantage, juste pour faire accuser les Américains. »
« Les vaccins ne peuvent PAS provoquer de myocardites, une malchance sur dix millions. »
« Poutine est le seul responsable de la guerre en Ukraine. »
« Les Palestiniens et les pays arabes sont les seuls responsables du conflit israélo-palestinien. »
« La monnaie numérique permettra la fin des fraudes et des crimes. »

En cas de positivité, il est indispensable d’isoler le malade, mais aussi son entourage à qui l’on fera passer le test.
Tout complotiste asymptomatique doit être placé à l’isolement puis refaire un 2e test 15 jours plus tard.

Notez qu’au-delà de deux erreurs, les enquêteurs du Ministère de la Santé (de la « Vérité » comme ils disent) seront dépêchés sur place afin de jauger des mesures à prendre comme la mise en quarantaine de l’immeuble ou du quartier.
Le gouvernement réfléchirait à un projet de loi qui permettrait l’affiche des noms, adresses et photos des complotistes sur des panneaux publicitaires 4 x 3 mètres, mais il est à craindre que les citoyens ne soient pas encore suffisamment mûrs ou conscients du fléau pour y adhérer (les Chinois ont franchi le pas, eux).

Le déni :

Le déni est quelque chose de terrible dans les maladies psychiatriques et le complotisme n’échappe pas à la règle.
Nous avons d’un côté ceux qui s’assument, qui sont joyeux, fiers, révolutionnaires et j’en passe…
Mais nous avons aussi les complotistes qui se mentent à eux-mêmes.
Je ne suis pas dans la tête de ces malades qui s’ignorent, mais j’imagine qu’il leur est indispensable, non pas de mentir aux autres, mais à eux-mêmes.

« Tout comme l’alcoolique ou le toxicomane qui se dit utiliser des drogues récréatives, le complotiste dans le déni refuse d’assumer l’horrible vérité. »

Eux seuls arrivent à se convaincre plus ou moins de leurs mensonges.
Ni les honnêtes gens ni les complotistes assumés ne se font d’illusion sur la réalité complotiste de ces personnes qui ne s’assument pas.

Ils ont presque un côté sympathique avec leurs :

« Bonjour, avant de prendre la parole je voudrais dire que je ne suis pas antivax. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas complotiste. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas pro Poutine. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas platiste. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas climatosceptique. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas pro-palestinien. »

La suite de leur discours n’est pourtant que mensonges, blasphèmes et complotisme !

Je ne citerai aucun nom, mais en écrivant ceci je ne peux m’empêcher de penser à un certain avocat dont la notoriété ne suffisait plus et qui a cherché à illuminer sa triste vie en basculant du côté obscur.

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne fais que du droit et que je ne suis pas complotiste. »

Ce triste sire ne trompe que lui…

Il est fou d’imaginer tous ces complotistes fiers de ne pas avoir porté de masque ou aidé d’autres à ne pas le porter, contourné les confinements, les passe-sanitaires et j’en passe.
Quand j’y pense, je suis glacé d’effroi en pensant à toutes les pauvres victimes qui ne se sont pas injecté le vaccin (aussi nommé « Sainte Ampoule » par les complotistes) à cause de ces dangereux criminels qui se prennent pour des Don Quichotte.

Les complotistes dans le déni sont quand même plus faciles à repérer et donc à s’en protéger que les complotistes asymptomatiques, mais ils demeurent extrêmement difficiles à soigner.
Ils ne pourront pas entreprendre un travail sur eux-mêmes sans ouvrir les yeux.
Il est donc de notre devoir de citoyens bienveillants de les forcer à voir leur réalité.

Dépendance

« Le complotisme est une drogue dure pire que l’héroïne. »

Autant je connais des personnes qui ont pu sortir de la toxicomanie, autant je n’en connais aucune qui soit revenue de leur déviance.

Vous imaginez une réunion des complotistes anonymes ?

  • « Bonjour, je m’appelle Marcel, cela fait deux jours que je ne me suis pas connecté sur le compte de Silvano Trotta. »

« Bravo Marcel ! »

  • « Bonjour, moi c’est Henri, cela fait une semaine que je ne regarde que BFM. »

« Bravo Henri ! »

  • « Bonjour, moi c’est Julien, je regarde tous les jours Météo Climat. »

« Bravo Julien ! »

  • « Bonjour, moi c’est Charles-Henri, j’ai arrêté le caviar russe depuis 3 semaines. »

« Bravo Charles-Henri ! »

  • « Bonjour, moi c’est Alfred, hier j’ai regardé TV Liberté »

« Hou, c’est pas bien ! »

Non tout ceci relève de l’optimisme pour ne pas dire de l’utopie.
Non seulement les complotistes sont addictes, mais ils ne cherchent absolument pas à en sortir, bien au contraire.

Nous l’avons vu avec les asymptomatiques, il est possible de tomber dans la drogue sans s’en rendre compte.
Une seule fois suffit !

Cette addiction ne fait que croître, le complotiste va passer sans fin d’une théorie du complot à une autre au fur et à mesure de ses « recherches », de ses délires devrions-nous dire.
Aucun sujet ne sera épargné et il prendra toute nouvelle actualité diffusée dans les médias mainstream pour un nouveau complot.
Il n’en aura jamais assez et sera à l’affût de toute nouvelle information (vérifiée) qu’il pourra rejeter.

Symptômes

Il serait bon d’expliciter un peu plus les conséquences de cette terrible maladie extrêmement contagieuse.

« À l’instar de la toxicomanie, le sujet n’est pas conscient de sa dépendance croissante et de sa perte de contact avec la réalité.
Plus la maladie progresse et plus le malade se croit sain et en bonne santé.
Il pense que la masse des gens normaux est folle et manipulée par de prétendues puissances occultes. »

La paranoïa ne fait que croître. Il en vient à imaginer qu’une poignée d’élites contrôlerait le monde avec des visées sataniques.
Dans son univers, le meurtre, les réseaux pédophiles, la traite des humains, les rituels de sacrifices humains ne relèvent pas du folklore ou de la fiction hollywoodienne, mais d’une réalité « objective ». Non, non, je ne plaisante pas !
Il pense que toutes les sphères de la société sont gangrenées et que 100 % des journaux mainstream sont corrompus et financés par ces mêmes élites.
Pour lui, comme aurait dit Coluche, la seule chose qui est vraie dans le journal, c’est la date !

Pavlov. Au même titre qu’un boxeur se lève immédiatement dès qu’il entend la cloche de reprise, le complotiste branche immédiatement ses circuits neuronaux déviants dès la moindre information.

« Une attaque terroriste dans une école ? ».
« C’est sûrement une attaque sous faux drapeau menée par le gouvernement ou des officines mondialistes ! »

C’est une maladie neurodégénérative qui nourrit
des symptômes psychiatriques de plus en plus aigus.

Jusqu’à la folie

Il n’existe quasi aucun sujet pour lequel le malade demeure un tant soit peu les pieds sur terre.

Plus le temps passe et plus le complotiste défend des thèses de plus en plus délirantes.

En voici une liste non exhaustive.

Pour eux tout ceci relève du mensonge et du complot :
(Je mets en note quelques références utilisées par les complotistes pour nourrir leur délire.)

  • 11 septembre : 2 avions qui volent à des vitesses impossibles selon le constructeur et qui font effondrer 3 tours à la vitesse de la démolition contrôlée. Tour 710.
  • L’assassinat de JFK par un malade isolé11.
  • L’homme sur la lune avec une technologie perdue depuis12.
  • Poutine qui saborde son gazoduc réduisant à néant ses possibilités de chantage13.
  • Le Covid une maladie où il faut subir des tests ou porter des masques pour connaître son existence.
  • La fiole d’anthrax14 ou les bébés15 tués dans leur couveuse pour justifier la guerre en Irak.
  • Le réchauffement climatique qui touche toutes les planètes du système solaire16 tandis qu’il a fait 60 °C cet été en Espagne17.
  • Le vaccin Pfizer qui n’a aucun effet secondaire18, le Vidal19 se trompe en reconnaissant qu’il peut tuer tandis que Pfizer20 ne connaît pas les effets secondaires lors de sa commercialisation.
  • La température de la lune a augmenté du fait des missions lunaires21.
  • Le fait qu’il n’a jamais fait aussi chaud depuis 100 000 ans22 soit bien avant l’invention du thermomètre.
  • Un vaccin protecteur, fait dont Pfizer lui-même n’est pas informé23, qui n’empêche pas la transmission, mais qui néanmoins protège les autres tout en faisant des non-vaccinés des assassins potentiels.
  • « Des femmes, des enfants ont eu la tête coupée. La mort est partout » lors de l’attaque du Hamas24.
  • Le vaccin HPV25 qui a permis d’éradiquer le cancer du col de l’utérus en Australie alors que le nombre de cas de cancers ne fait que croître depuis la vaccination massive.
  • Nous vivons dans une dictature mondiale, la démocratie n’étant qu’une illusion.
  • Etc.

Rien n’y échappe pas même Israël où ces fous de complotistes s’étonnent que l’on accuse Poutine de crime de guerre26 lorsque 5 civils (Ukrainiens je précise) sont tués par un missile tandis que Netanyahou est dans la légitime défense27 lorsque des centaines d’enfants palestiniens périssent, simples dommages collatéraux.

Ils vont même jusqu’à s’étonner de l’absence de condamnation des USA pour crime contre l’Humanité ayant tué des centaines de milliers de civils irakiens28.
C’est vous dire la folie de ces complotistes.

Il va de soi que nos gouvernants pensent à la planète en cherchant à limiter le CO2 même si c’est uniquement dans les pays occidentaux, la production de CO2 ne faisant qu’augmenter dans le monde29 et en continuant à autoriser en parallèle l’usage du Glyphosate, car sa dangerosité n’est pas prouvée.

En quoi cette maladie est si dramatique, ne pourrions-nous pas les ignorer ?

J’imagine que vous rigolez là !
Le chaos provoqué par la contamination totale de la planète serait pire que les 7 plaies d’Égypte.

Si les complotistes gagnaient, le monde ne serait que pur chaos !

Je précise que je ne fais que relayer les délires complotistes.

Imaginez un monde :

  • Qui ferait des lois pour interdire et combattre l’optimisation ou évasion fiscale30 qui se monte à 1000 milliards d’euros en 2022. à titre de comparaison la fraude aux prestations sociales31 en France serait de 6 à 8 milliards.
  • Qui condamnerait l’industrie pharmaceutique pour ses mensonges, ses corruptions et pour ses morts.
  • Qui mettrait en œuvre le référendum d’initiative citoyenne.
  • Qui permettrait aux peuples et aux États de décider de leur destin.
  • Qui prônerait le droit à l’eau, à l’énergie, à la nourriture et une répartition honnête des richesses tout en permettant la réussite personnelle basée sur autre chose que l’esclavagisme d’autrui.
  • Qui ferait la promotion de la famille avec un papa une maman et des enfants sans pour autant condamner les exceptions. Et dans lequel l’hétérosexualité se voudrait la norme et l’homosexualité confinée à la sphère privée.
  • Qui lutterait contre la corruption et les lobbies.
  • Qui interdirait toute censure, toutes lois mémorielles et ouvrirait les débats sur les médias nationaux.
  • Qui ne chercherait pas à les réduire en esclavage au bénéfice d’une infime minorité.
  • Où l’on prônerait le couple, le mariage, la fidélité ou l’abstinence et non la débauche, les clubs échangistes (ouverts durant le confinement) ou la pornographie à tous les étages.
  • Qui mettrait fin à la faim dans le monde pour un coût ridicule de 30 milliards par an durant 10 ans, la famine étant la volonté des gouvernants.
  • Qui soutiendrait une politique nataliste et apporterait une aide psychologique et/ou économique, sociale, aux femmes qui désirent avorter tout en leur montrant la réalité de l’acte, les conséquences psychologiques et le développement du fœtus au fil des semaines.
  • Qui prônerait des valeurs simples, la relation à la nature, le partage, l’entraide et non uniquement la réussite individuelle.
  • Où l’euthanasie des vieux, des malades, des fous, des pauvres, des toxicomanes serait interdite et remplacée par une aide et une solidarité aux personnes en souffrance.
  • Où les libertés et les droits de l’homme seraient au centre.
  • Qui mettrait à mal les lobbies d’armement.
  • Qui interdirait les lobbies LGBT, la transition de genre pour les mineurs.
  • Qui mettrait en œuvre des processus démocratiques et de destituions d’élus qui ont trahi.
  • Où l’éducation sexuelle pour les enfants de moins de 15 ans serait bannie des programmes scolaires.
  • Qui ne donnerait pas une valeur différente à des enfants palestiniens, israéliens, ukrainiens, russes, et j’en passe…
  • Où l’on affirmerait qu’il n’existe que deux genres, les hommes et les femmes sans faire de l’exceptionnel une norme.
  • Qui ne gouvernerait pas les citoyens par la peur, le mensonge, le chantage et la manipulation.
  • Qui lutterait activement contre la sexualisation des enfants, la pédophilie, ses réseaux et le trafic d’êtres humains.
  • Qui ferait revenir une science honnête sur le climat, les médicaments et les virus.
  • Qui éradiquerait le satanisme et prônerait l’amour. Qui prônerait la diversité en termes d’information et rendrait les médias indépendants.
  • Qui offrirait une prime à celles et ceux qui gardent leurs objets, leurs véhicules plus de 10 ans et qui le répareraient dans un esprit de décroissance.
  • Qui condamnerait tout personnage politique dont le patrimoine aurait explosé durant son mandat.

etc.

J’espère que vous avez pu lire tout ceci sans être écœuré par autant de folie et d’obscurantisme.

En voulez-vous encore ou avez-vous compris que cette vision d’enfer pourrait devenir réalité si le complotisme gagnait la population générale ?
Tout ceci prouve qu’il est Vital pour l’avenir de l’Humanité d’anéantir cette déviance et poursuivre vers le chemin d’une gouvernance mondiale protégée par les grands de ce monde (« les puissances d’argent » diraient les complotistes).

Contagion, protection

On ne le redira jamais assez, les complotistes sont extrêmement dangereux et il faut s’en protéger.
Il faut les tenir à distance le plus possible et d’autant plus qu’il existe les porteurs asymptomatiques qui ravagent des familles entières.

Il vous faut mettre en œuvre des gestes barrières.

Il ne faut jamais discuter avec un déviant, mais le rejeter et en faire un paria.

Vous devez couper les ponts, les rayer de votre vie, de vos contacts,
de vos listes sur les réseaux sociaux, il n’y a pas d’autres solutions !

Oubliez qu’hier vous étiez amis, oubliez que vous pouviez discuter de tout, oubliez qu’il est de votre sang, soyez conscient que la personne que vous appréciez ou que même vous aimiez n’existe plus. Seul son corps subsiste, mais son cerveau a subi des dommages irréparables. Si vous en doutez encore remémorez-vous ses théories délirantes.

Lors des vagues les autorités sanitaires bienveillantes nous disaient avec raison et sagesse de faire deux tables au réveillon de Noël et faire manger papi et mamie dans la cuisine pour les protéger du Fléau.
C’était aussi humaniste et généreux que de ne pas rendre visite à nos anciens dans les EHPAD au risque de les tuer.
Ne regrettez rien, le personnel médical a été exemplaire en ne leur donnant aucun traitement qui se serait avéré plus dangereux et qui leur a permis de partir dans la paix et la sérénité.
Quand la fin approchait, l’amour d’un médecin ou d’une infirmière était présent leur injectant du Rivotril pour qu’ils partent sans souffrances.
Je ne nie pas que ces protocoles ont sauvé des millions de vie de par le monde au nom de l’amour, mais une fois de plus nous n’étions pas focalisés sur le principal ennemi.
C’est un peu comme le gouvernement qui cherche à limiter les vitesses sur autoroute alors que plus de 95 % des accidents mortels se produisent sur le réseau secondaire.

Point pour le moins intéressant et désarmant :

« Plus la maladie complotiste progresse et moins elle est contagieuse. »

Cela s’explique aisément, car plus le temps passe et plus le malade adhère à des théories de plus en plus délirantes. Si au début ils vous expliquent que le virus n’est pas bien dangereux ou que les masques ne servent à rien, les complots sont de plus en plus grandioses.

Il est donc plus facile de se faire contaminer sur des thèses qui ne semblent pas folles que lorsqu’ils vous expliquent qu’une élite pédophile vole des enfants pour ensuite les tuer et boire leur sang dans des rituels sataniques pour ensuite vendre leurs organes32.
Quelle personne un peu censée pour gober un truc aussi délirant ?
Non, aucune personne avec les pieds sur terre ne peut prêter foi à de telles allégations qui ne reposent sur rien, ce qui prouve que le risque de contamination est bien moindre chez ceux qui sont proches de la psychose.

À la porte de la folie, lorsqu’ils en sont à vous expliquer que la terre est plate et que les amphibiens ont pris le pouvoir, leur contagiosité disparaît totalement, ils demeurent alors plus pittoresques que dangereux.
À ce stade il est à nouveau possible de les fréquenter et les inviter à « un dîner de cons33 » dans lequel ils pourront déblatérer toutes ces théories pour la plus grande distraction du public.

Pour résumer, le complotiste demeure largement plus dangereux que le virus et d’autant plus durant les phases asymptomatiques.
C’est donc eux qu’il aurait fallu et qu’il faut parquer pour protéger les honnêtes gens !

Si au moins mon texte permettait de ne sauver qu’une seule personne de cette gangrène, je pourrais me dire « c’est au moins une vie de sauvée ».

Ce qu’il ne faut jamais faire

Le problème est que lorsque l’on dit la triste vérité, il n’est pas rare de ne pas être pris au sérieux.
Certains se croient plus malins que les autres et pensent qu’ils vont pouvoir raisonner le malade, lui faire entendre raison.

« Il est intelligent, il ne pourra pas résister à des arguments imparables de Vérité et sera bien obligé de revenir les pieds sur terre et reconnaître ses erreurs si je lui ouvre les yeux ! »

Gardez-vous de cet objectif quand bien même il est d’une grande noblesse, vous allez vous faire balayer par la mauvaise foi, la folie et le fanatisme du complotiste.

Et vous voilà parti avec votre bâton de pèlerin pour tenter de raisonner le forcené…

Vous aurez beau lui dire :

« Mais tu n’es pas un spécialiste, tu n’es pas médecin, biologiste, climatologue, économiste », etc. que rien n’y fera.

Avec son bon sens, toute personne censée (appelée « normie » ou « mouton » par les complotistes) aura adhéré à toutes ces Vérités scientifiques, car elle sait bien qu’elle n’a pas les compétences pour juger de la véracité des choses, mais aussi, et surtout que :

Les autorités politiques et scientifiques sont là pour notre bien à de rares exceptions.

Et c’est là que nous voyons à quel point les médias, les scientifiques de plateaux et les politiques sont indispensables pour nous expliquer la vérité.
Qui dans son coin aurait pu soupçonner que le Covid était une maladie extrêmement contagieuse et mortelle sans leur apport et leurs explications sur l’indispensable test PCR.

Et les complotistes de rajouter :

« Merci à vous tous sans qui nous n’aurions jamais su que cette maladie existait
et que nous aurions pris pour une simple grippe,
maladie dont nous ne connaissons aucune personne jeune
et en bonne santé qui en serait morte hormis celles étiquetées Covid
quand bien même elles sont mortes d’un cancer. »

Il est vain de tenter de leur assener des arguments de bon sens pourtant tellement plus crédibles que les délires complotistes :

  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que même si les mailles du masque sont 100 fois plus grandes qu’un virus, il les bloque en grande partie ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le masque est là pour protéger ceux qui sont autour, mais pas son porteur ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le confinement est efficace (et les complotistes de préciser que c’est comme attendre que le virus soit rentré dans le village puis enfermer tous les habitants, y compris ceux qui ne sont pas malades). »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que plus les effets secondaires du vaccin sont importants et plus il est efficace34. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le virus a ses heures, ses lieux, ses debout ou assis, ses plages, ses chemins en montagne, ses rayons livres dans les supermarchés et j’en passe. »
  • « Mais veux-tu entendre que la paranoïa suscitée par les punaises de lit est un coup des Russes35. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre qu’il n’existe pas de trafics d’enfants et de réseaux pédophiles au profit de personnes haut placées. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que les sanctions contre la Russie, l’embargo sur le pétrole qui fond exploser les cours du brut ne profite pas à l’économie russe. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la vaccination et le passe sanitaire sont la seule solution et que les non-vaccinés mettent en danger les vaccinés protégés par leur vaccin efficace ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la légitime récupération des terres palestiniennes par les israéliens, de la prison à ciel ouvert depuis des dizaines d’années, l’absence totale d’espoir, le financement du Hamas par Israël ne justifie en rien les attaques du Hamas. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le CO2 va nous tuer quand bien même il était 20 fois plus important du temps des dinosaures et ne représente que 0,04 % de la composition de l’atmosphère ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la guerre civile dans le Donbass depuis 2014 et les populations civiles bombardées n’explique et ne justifie en rien l’agression de Poutine ! »

Je pourrais multiplier par cent tous ces exemples, mais vous comprendrez que c’est peine perdue.
Vous savez quand un gars en est à mettre en doute sur le fait que :

  • « Deux avions peuvent faire tomber trois tours, la faute à pas de chance. » ou que :
  • « Les Russes ont saboté leur propre gazoduc en oubliant qu’ils pouvaient utiliser un robinet pour fermer le gaz, uniquement pour faire accuser les USA. »

On peut dire que c’est foutu, rien ne rentrera dans leur tête !

Non seulement vous perdez votre temps, mais vous prenez un risque énorme, celui de devenir à votre tour porteur asymptomatique.
Qu’est-ce qui vous dit que quelques heures, jours ou semaines plus tard vous n’allez pas glisser à votre voisin :

« C’est quand même bizarre que le gouvernement ait interdit aux médecins de soigner, conseillé aux malades de rester chez eux et de n’appeler les urgences qu’à l’article de la mort36. »

ou

« Tu savais que l’industrie pharmaceutique était la plus corrompue, corruptrice et condamnée, Pfizer, 2,3 milliards de dollars d’amendes37 en 2009 ? ».

Et voilà, c’est ainsi que l’on propage le complotisme avec des petites phrases qui sur le coup peuvent sembler innocentes.

Même les plus grands, les plus forts, les plus iconiques peuvent basculer dans la folie.
Greta Thunberg, l’idole de toute une génération, toujours présente pour sauver la planète, ne pas condamner Davos et ses centaines de déplacements aériens, a publié une tribune contre Israël et pour la Palestine38.
Les autorités scientifiques et politiques israéliennes veillent sur nous et viennent à juste titre et avec bienveillance de retirer Sainte Greta des manuels scolaires39 pour apologie du terrorisme avec son appel immonde à la protection des populations civiles en Palestine.
Alors, ne croyez pas que vous, misérable pion, soyez plus fort et plus à même de résister.

La seule action positive que vous puissiez faire après l’avoir rayée de votre vie est de la délation. Faire circuler au maximum l’information afin de protéger un maximum d’innocents qui pourraient être contaminés par ce monstre !

Traitements, pronostic et guérison ?

L’épidémie est inquiétante, car on ne voit pas comment s’en sortir.
N’espérez pas entendre un ancien complotiste vous dire :

« J’ai été vraiment stupide, j’aurais dû m’injecter ce vaccin contre le Covid
que j’appelais poison ou médicament expérimental,
si vous saviez à quel point je regrette aujourd’hui ! »

Ceci est d’autant plus « fou » que l’on croise régulièrement des personnes, pourtant saines d’esprit, des vaccinés plusieurs doses qui affirment regretter la vaccination ??!!

À l’heure où j’écris ces lignes, seules 2 % des personnes éligibles au rappel l’auraient fait (la « Sainte Ampoule » pour les complotistes).
Un monde dans lequel le Ministre de la Santé40 rappelait encore récemment des vérités triviales comme « On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il n’y a pas d’effets secondaires41 ».
Comment pourrait-on mettre en doute les paroles d’un ministre, qui plus est, ancien directeur de l’Agence Régionale de Santé d’île de France ?

Pourtant les faits sont là et la Science avance tous les jours vers le chemin de la vérité.
Le vaccin Covid nous a apporté d’immenses progrès dans tous les domaines de la médecine.
Alors que nous l’ignorions ou n’y prêtions pas suffisamment attention, nous avons découvert que tous les sports, toutes les activités humaines, tous les médicaments, toutes les pathologies même prétendues bénignes comme le rhume pouvaient provoquer des myocardites et des crises cardiaques.

Ceci n’aurait pas été rendu possible sans l’avènement de ces vaccins révolutionnaires à base d’ARNm efficaces et sans effet secondaire, comme l’a rappelé le Ministre.

Est-ce à dire que les complotistes auraient gagné ?

Rassurez-vous il n’en est rien. Le peuple, dans son infinie sagesse, a remplacé son soutien au vaccin Covid par son soutien à la cause climatique puis son soutien à l’Ukraine et aujourd’hui son soutien à Israël, et ce avant de rebasculer vers une nouvelle cause.
Oui, mais… Le phénomène de contagion demeure pour autant réel.

Alors existe-t-il des traitements pour guérir ?

C’est là le fond du problème. Un des principaux symptômes de la maladie est la paranoïa.
N’espérez donc pas leur faire suivre une thérapie ou prendre le moindre médicament qu’ils interpréteraient immédiatement pour une menace.

Tout ce qui pourrait être pris pour de la manipulation ou un danger ne ferait que nourrir leurs délires et théories conspirationnistes.

Les manipuler pour leur faire croire que la molécule pour les guérir serait une graine guatémaltèque marinée dans de la pisse de lama ?
Je n’y crois pas et d’autant moins qu’il n’existe pas de médicaments contre ce type de folie.

Les chemtrails ? Toute personne censée sait bien que cela n’existe pas et leur utilisation toucherait l’ensemble de la population saine d’esprit.

Il resterait les centres de rééducation, de reprogrammation comme savaient si bien le faire certains régimes totalitaires.
Mais il faudrait qu’ils acceptent de s’y rendre en masse et la contrainte risquerait de les rendre violents. Forcer quelques individus passe encore, mais des centaines de milliers c’est une autre paire de manches. Sans compter que si vous les mettez ensemble cela ne fera qu’accroître leur folie et leurs croyances dans les théories les plus folles.

Plus le temps passe, plus les symptômes s’aggravent. Si au début ils peuvent affirmer que « le Covid est une simple petite grippe », plus le temps passe et plus cela empire.
Ils passent facilement du « vaccin ARNm expérimental dangereux » à « tous les vaccins sont des poisons qui n’ont jamais été évalués et qui n’ont jamais sauvé la moindre personne ».

Ces individus n’étant pas traitables, une communication rationnelle étant impossible, le pronostic est sans appel, ils deviennent fous !

À ce stade tout n’est que mensonge dans leur monde et les plus atteints en sont à nous expliquer que la Terre est plate ou que l’élite mondiale est dirigée par des reptiles extra-terrestres.

Sans traitements, que faire ?

Dès lors qu’il est impossible de les raisonner ou de les soigner, que faire ?

Les fact-checker font un travail formidable, mais ils se révèlent contre-productifs.
Comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu.
Et même s’ils font un travail extraordinaire de vérification des faits en interrogeant des spécialistes qui se contentent d’affirmer avec justesse que telle ou telle théorie complotiste est fausse, cela peut faire germer des idées délirantes chez des esprits faibles.

Nous faisons face à une question aussi vieille que le monde qui interroge tous les merveilleux journalistes de notre planète.
Il est évident qu’aucun ne cherche le scoop pour le scoop et prend du recul avant de transmettre une information.

Devons-nous parler des complotistes, devons-nous informer les braves gens
de leur existence ou pas, au risque de créer des vocations ?

  • Ne pas en parler c’est laisser les gens normaux (« normies ») sans défense qui peuvent se faire happer au détour d’une conversation, pardon d’une manipulation abjecte d’un complotiste.
  • En parler c’est leur faire de la publicité et faire germer des idées délirantes dans des cerveaux faibles, la majorité des complotistes étant plutôt des crétins analphabètes et influençables.

Reste alors la censure qui est une arme à double tranchant. Le problème est qu’elle nourrit le complotisme.
Les complotistes ont beau jeu de dire :

« Si vous avez la preuve que ce que vous dites est vrai, pourquoi refusez-vous le débat,
censurer est bien la preuve de votre absence d’argument et nous avons raison. »

Les réseaux sociaux

Des personnes très bien prônent le contrôle de la liberté d’expression et l’interdiction des réseaux sociaux.

L’idée d’interdire pour défendre les libertés et la démocratie est sans aucun doute positive.

Les esprits faibles qui croisent des théories délirantes peuvent être facilement embrigadés.
C’est bien pour cela que nous devons façonner (« formater » selon les complotistes) les cerveaux des plus jeunes le plus tôt possible afin qu’ils ne se risquent pas de se poser les mauvaises questions.
Nous ne le dirons jamais assez :

« Poser des questions sur les vérités triviales relève de la déviance et sont les signes d’une maladie. »

Quand allez-vous comprendre que dès lors que tous les médias mainstream, tous les scientifiques qui ont accès à ces médias, tous les politiques qui ont accès à ces médias, mais aussi l’OMS ou le GIEC disent TOUS la même chose c’est que c’est la Vérité et qu’il ne saurait exister de complot mondial hormis dans votre tête de malade ?

« Si tout le monde le dit, c’est que c’est vrai, et se poser la question relève de la psychiatrie. »

Mais alors, si ces médias sociaux, Facebook, YouTube, X sont si dangereux pourquoi ne pas délivrer d’autorisation à ceux qui sont pour la démocratie basée sur l’interdit et censurer les autres ?
Poser cette question relève de la méconnaissance de ces outils.
Ces médias vivent de la publicité et sont donc conçus pour vous apporter ce que vous désirez. Devant les milliards de publications, il n’est pas possible de tout vous afficher.

Les algorithmes sont là pour vous cerner, vous connaître, noter vos favoris, noter vos commentaires, ce qui leur permet de créer votre profil.

Alors même s’il existe des outils pour déréférencer certaines chaînes, ce n’est même pas utile42.

Ces réseaux sociaux montrent des publications complotistes aux complotistes
et des publications honnêtes aux honnêtes gens.
Le public est acquis !

En clair les complotistes se publient entre eux, c’est un entre-soi, leur pouvoir de nuisance est négligeable pour ne pas dire quasiment nul.
Plus ils seront à se faire plaisir entre eux sur les réseaux sociaux, plus ils y passeront de temps et moins ils répandront leur folie.

« Les réseaux sociaux sont ni plus ni moins qu’une prison à ciel ouvert,
un centre de détention pour idées complotistes.
Il est donc vital de les maintenir dans une illusion de liberté.
Les attaques médiatiques régulières ne servant qu’à les manipuler

et leur faire croire que c’est un espace de liberté qui menace les bonnes gens
et les illusionner dans une prétendue perversion ou dangerosité de leurs actions.
Les parquer dans ces réseaux sociaux permet de les contenir, les compter, les contrôler.

Bref, un piège à cons dans lequel ils se complaisent
et dont ils ne doivent sortir sur aucun prétexte. »

La loi au service de la lutte contre le complotisme

La censure a montré ses limites dans la lutte contre ce fléau.
L’arsenal juridique doit être mis à jour pour nous protéger du complotisme, il en va de la survie du monde libre et de la démocratie.
La loi doit être non pas au service de chaque individu, mais au service du « grand tout », du « plan » et de la lutte contre la désinformation.

La liberté d’expression doit être exclusivement réservée aux sujets autorisés
par les autorités bienveillantes, sujets qui ne relèvent pas de la Vérité.
Non, tout ne se discute pas !

« Nous devons interdire au nom de la liberté ! »

En France nous avons la chance et l’intelligence d’avoir une loi mémorielle qui protège de l’antisémitisme et empêche de questionner sur la Shoah !
Encore heureux, me direz-vous, et ce n’est certainement pas moi qui vous dirais le contraire.

Imaginez que l’on puisse mettre en doute, interroger, questionner sur cette pire horreur qu’ait connue l’histoire du monde ? Il évidemment sain, logique et moral que les antisémites soient condamnés et qu’ils ne puissent s’exprimer librement.

Il faudrait donc étendre cette loi à tous les sujets qui font consensus et relèvent de la Vérité.
Cela permettrait d’identifier les sujets non discutables qui ne peuvent se revendiquer de la liberté d’expression.

Nous pourrions pénaliser et condamner tous les sujets
qui sont de l’ordre du « Blasphème Scientifique » !

D’aucuns naïfs imaginent que ce type de loi pourrait être contre-productif et ne comprennent pas pourquoi certains sujets ne peuvent être discutés.
Ils nous rétorquent :

« Nous avons évidemment toutes les preuves nécessaires pour prouver l’existence de la Shoah. Les données, les faits, les chiffres, le nombre de morts, les rendements des chambres à gaz, le nombre de survivants ne mentent pas. Nous disposons de tous les éléments matériels objectifs pour démontrer la réalité des faits, alors pourquoi ne pas autoriser le débat contradictoire ? »

Quand bien même nous disposons de toutes les preuves pour faire s’effondrer toutes les théories complotistes, le débat est impossible avec ces menteurs paranoïaques.
Encore une fois je vous rappelle que leur donner une tribune ne peut que répandre leur folie.

Débattre c’est nourrir le complotisme, la Vérité ne se discute pas !

Alors quelles sont les idées qui devraient être pénalisées ? La réponse est simple : TOUTES les pensées déviantes et théories complotistes sans exception !

Il devrait être interdit de remettre en cause ou questionner :

  • L’efficacité et l’innocuité de tous les vaccins passés, présents et futurs.
  • La théorie virale.
  • L’homme sur la lune.
  • Le 11 septembre.
  • L’existence du SIDA.
  • L’avortement qui, rappelons-le, ne tue pas un être humain en formation.
  • Le nombre de genres et les théories pardon les réalités scientifiques LGBT.
  • Le réchauffement climatique.
  • L’assassinat de JFK.
  • Le massacre de Srebrenica.
  • Le sabotage de Nordstream.
  • L’efficacité et l’innocuité des masques.
  • L’existence de réseaux pédophiles et de trafic d’êtres humains.
  • L’immigration.
  • Le sexe de naissance de certaines personnalités françaises ou américaines.
  • Les capacités cognitives du Président Biden.
  • L’apprentissage de la sexualité dès 3 ans.
  • Les chemtrails.
  • L’unique culpabilité de Poutine indépendamment du coup d’État américain de la révolution orange43 en 2014.
  • Les campagnes massives de dépistage du cancer du sein comme octobre rose créée par la division pharmaceutique d’Imperial Chemical Industries44.
  • L’origine de l’incendie de Notre-Dame.
  • L’unique culpabilité du Hamas45 financé par Israël
  • La sortie de l’Europe.
  • L’efficacité du gouvernement.
  • Etc.

Pour se faire :

Un comité des sages indépendants et objectifs nommés par le gouvernement
avec l’approbation des députés se réunirait tous les mois
afin de mettre à jour la liste des Vérités scientifiques.

Aucun déviant ne serait admis à participer aux débats qui se tiendraient à huis clos et sans retranscription pour des raisons évidentes de sécurité.

Il est certain que nous serions amenés à construire de nombreuses prisons, mais cela créerait de l’emploi.
Les centaines de milliers de complotistes français réfléchiraient à deux fois avant de répandre de fausses informations et le monde serait tellement plus libre.

Les éliminer ?

Il faut être un idéaliste pour formuler une telle solution. Hélas ! notre monde est devenu trop laxiste et faible pour agir de la sorte.
C’est comme pour le terrorisme, c’est uniquement en faisant des lois liberticides qui supprimeraient les droits de l’homme pour notre bien que nous pourrions en venir à bout : « œil pour œil et dent pour dent ».
C’est pourtant bien séduisant, mais cela risquerait d’être impopulaire auprès d’un peuple bon et naïf.
Le danger serait aussi la création de martyres. Telle l’hydre, chaque tête coupée pourrait en faire repousser deux.

Il existe d’autres solutions mises en œuvre dont l’efficacité n’est pas discutable.

  • La campagne de dénigrement quand bien même vous seriez un spécialiste reconnu par le passé, voir prix Nobel, « il a pété les plombs ».
  • On pourrait aussi leur retirer leurs enfants afin de les protéger de la folie de leurs parents.
  • L’accusation d’antisémitisme, ce qu’ils sont tous, bien sûr.
  • L’accusation d’agression sexuelle ou de viol, même si cela ne débouche pas sur une information judiciaire. C’est toujours efficace pour détruire une réputation, ça marche toujours.
  • Les ridiculiser en les mettant au même niveau que les platistes ou les Reptiliens.
  • Les faire passer pour fous, ce qu’ils sont, leur faire passer des expertises psychiatriques, et si possible les interner et les mettre à l’isolement.
  • Tenter de les rendre encore plus fous, donc plus inoffensifs grâce aux trolls qui les convaincraient de théories encore plus délirantes que le bon peuple ne pourrait pas gober et qui permettraient de les disqualifier sans violence. C’est une option intéressante, car nous avons vu que plus ils s’approchent de la folie et moins ils sont contagieux. Dès lors qu’il est impossible de les guérir, accélérer leur maladie, les abreuver de théories les plus loufoques les unes que les autres peut les faire passer pour le fou du village et sauver des vies. Notons que cette immersion totale peut provoquer un électrochoc chez celles et ceux qui ont encore un semblant de neurones et ainsi les faire revenir les pieds sur terre. « Comment ai-je pu délirer autant, le gouvernement et l’industrie pharmaceutique œuvrent pour le bien du public, c’est un fait connu. »

Prévention ?

Inutile de rappeler à tout un chacun que :

Poser des questions ne relève pas de la curiosité scientifique ou intellectuelle, mais de l’abject.

Raison pour laquelle il est indispensable de formater d’éduquer dès le plus jeune âge.
Mettre l’accent sur les disciplines importantes comme l’obéissance ou l’éducation sexuelle.
Mais surtout les ouvrir sur la réalité des multiples dangers du monde (chômage, immigration, retraites, épidémies, terrorisme, changement climatique, guerres, fin du pétrole, danger du nucléaire, transition écologique, montée des eaux, OVNI et j’en passe…).
Plus ils seront informés et moins ils auront l’idée de remettre en doute les vérités officielles.
Des médias complémentaires, soit, mais qui énoncent tous les mêmes vérités afin de ne pas entraîner de confusion dans les esprits.
Un système électoral qui empêche les dissidents de pouvoir être élus et même de se présenter afin que le pire ne se produise pas.
Marteler que nous vivons en démocratie et que les dictatures c’est horrible, mais surtout ailleurs !
Marteler qu’il n’existe pas d’autres systèmes que l’ultralibéralisme qui autorise l’ascenseur social et permet aux classes moyennes d’exister grâce à la théorie du ruissellement.

Et surtout rabâcher cette Vérité.

« Les gouvernements occidentaux démocratiques sont bons et au service du peuple. »

Ces futurs adultes pourront plus facilement résister aux théories complotistes.

Souffrance des gens normaux

Cette maladie entraîne des souffrances et du malheur de part et d’autre.
Pour autant les gens normaux ne l’ont pas mérité. Oui il est vital de couper les ponts avec un proche complotiste, oui il est vital d’en faire un paria, un intouchable, un non-être !

Vous croyez que c’est facile dans une famille de répondre lorsqu’on lui demande des nouvelles d’un fils, d’une mère, d’une sœur ?! Imaginez la honte ressentie. Alors on botte en touche, on élude la question, on ment sur cette horrible réalité.

Et puis merde, pourquoi devrions-nous nous sentir coupables de leur exclusion du monde des gens normaux, on ne leur a rien imposé, c’est eux qui ont fait ce choix délirant, c’est leur décision, leur « liberté » de malades. C’est comme les habitants du Donbass ou les Palestiniens qui sont tués chaque jour, ils n’avaient qu’à se débarrasser de Poutine ou du Hamas en temps et en heure.
Il en est de même de toutes les guerres justes menées par les Américains depuis des décennies et les centaines de milliers de morts civils, ce n’est pas de notre faute si ces gens-là n’avaient pas les bons gouvernants. Ils veulent la paix, alors qu’ils chassent leurs dirigeants sinon ils en paieront le prix !

Alors le complotiste qui souffrirait ou se sentirait seul, qui ne pouvait plus aller au restaurant parce qu’il n’était pas vacciné, dont l’enfant ne pouvait plus faire du sport, qui ne peut plus prendre sa voiture en ville parce qu’il refuse de participer à la sauvegarde de la planète avec une voiture électrique ou qui a perdu son emploi, ce n’est pas mon problème, mais uniquement le sien !
Et si demain il est assigné à résidence et interdit de travail lors de la prochaine pandémie mortelle parce qu’il refuse de se faire injecter le vaccin (« Sainte Ampoule » pour les complotistes) sûr et efficace ou qu’il est assigné à résidence parce qu’il a dépassé son quota carbone avec sa vieille bagnole et son chauffage au fuel, c’est son problème, son choix, sa décision !
Je ne vois pas en quoi je serais responsable de son incarcération à domicile ou dans un camp si celui-ci ne respecte pas les règles du vivre ensemble et de la société démocratique.

Michel Onfray46 est sans doute un de ceux qui résument si bien la notion de droit.

« J’ai fait savoir effectivement que j’étais pour le pass sanitaire en disant, mais vous avez bien sûr le droit de contaminer les gens ; il y a aucun problème. Vous pouvez aussi quand vous avez le SIDA d’avoir des rapports sexuels avec des gens non protégés, c’est un droit, allez-y à estimer qu’effectivement c’est une jeune fille qui vous plaît, vous avez le droit de la violer, mais cette façon de concevoir que le droit de nuire est un droit me sidère. »

Je veux bien être un bon chrétien, mais le complotiste doit assumer ses choix délirants et arrête de débloquer avec ses « droits de l’homme ».

L’égoïsme du complotiste

Le complotiste n’est qu’égoïsme, il ne pense qu’à sa gueule. Il n’en a rien à faire de semer la mort sur son passage en refusant le masque, les gestes barrières ou la vaccination du salut.
Pire que ça, on peut l’entendre se vanter de n’avoir jamais porté ce masque qu’il nomme « muselière ».
Mais quel débile qui n’a toujours pas compris qu’il ne doit sa vie sauve qu’à tous les honnêtes gens qui justement ont porté le masque, respecté les gestes barrières, les confinements et se sont vaccinés cinq ou six fois avec cette injection sûre et efficace !

Et aujourd’hui ces mêmes crétins criminels parlent de paix en Ukraine ou en Israël. Ils voudraient que l’on cesse immédiatement les combats et que l’on négocie avec les terroristes.

Ah ! elle est belle leur morale qui consiste à faire gagner les monstres.
S’il faut raser le Donbass ou la Palestine, voire même la Russie ou l’ensemble des pays du Moyen-Orient pour obtenir une paix durable, alors faisons-le, parce que ce n’est que justice.
Le camp du bien gagnera et au diable les millions de corps de (jeunes) soldats, hommes, femmes ou enfants déchiquetés pour la victoire de la démocratie et de la paix !

Ils ne sont pas moins égoïstes avec le changement climatique. Ces fous nous mènent à la destruction, au chaos et à la mort. Ils ne pensent qu’à leur petit confort immédiat, leur petite voiture diesel, leur passoire thermique, leur pouvoir d’achat, à sauver leur emploi dans une industrie mortifère et à manger de la viande tous les 15 jours quand ils en ont encore les moyens !
Ces crétins nous agressent avec leurs théories délirantes de changement climatique « naturel » lié à l’activité solaire, ou de quantité infinitésimale de CO2 émis par la France, d’éoliennes qui polluent et de batteries électriques dont la production génère mort47, misère et pollution dans les pays pauvres.

Je ne vois pas comment nous pourrions avoir de l’empathie pour ces personnes dont les projets vont vers l’Armageddon.

La souffrance du complotiste

Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre.

  • Il pense à nous lui quand il nous fait honte ?
  • Il pense à nous quand des amis voient qu’il est dans notre liste Facebook ?
  • Il pense à nous en nous contaminant avec des virus mortels ?
  • Il pense à nous quand il nous met en danger, prône la paix avec des dictateurs ou refuse de sauver la planète du réchauffement climatique ?
  • Il pense à nous en gardant sa vieille bagnole et en mangeant du steak ?

Je me suis promis d’être le plus exhaustif possible et je vais donc tenter de me placer dans la tête de ces minables malades mentaux. Après tout, il est important de connaître son ennemi.

Nous pensions le complotiste comme une sorte de psychopathe dénué d’émotions,
des études semblent prouver le contraire.

Il était pourtant logique de penser qu’il n’en a pas, ce que les médias nous ont expliqué jour après jour depuis des mois. Comment penser le contraire quand on voit que ces fous provoquent drames et désolations avec leurs comportements au ban de la société ?

Pour faire simple, ils refusent systématiquement tout ce qui est bon pour le pays et les citoyens. Ils ont généralement plusieurs angles d’attaques délirants :

  • La mesure est « inefficace ».
  • La mesure est « contre-productive et dangereuse ».
  • Les effets secondaires sont « pires que l’inaction ».
  • La mesure est une « atteinte aux droits de l’homme et aux libertés individuelles ».

Toujours le même disque : Masques, confinements, passe sanitaire, vaccination, sanctions économiques contre la Russie, guerres, blocus de la Palestine, énergies renouvelables, voitures électriques, etc.. Tout y passe dans leur logique biaisée.

Alors oui ils souffrent à des degrés divers.

Rappelons que :

  • Ils croient dur comme fer détenir la vérité.
  • Ils croient que les honnêtes gens sont manipulés et victimes d’une gouvernance mondiale qui ne cherche pas leur bonheur, mais à les réduire en esclavage.
  • Ils croient que toutes les mesures qui font consensus sont mauvaises et dangereuses.
  • Ils croient que l’augmentation des myocardites, des décès chez les moins de 60 ans, des fausses couches et de la baisse de natalité (qui sont statistiquement réels selon les chiffres officiels) est due au vaccin. Pourtant vous et moi savons que la cause en est le changement climatique et le stress induit notamment par l’immonde Poutine.

Ces fous sont persuadés que les gens normaux (« normies ») sont manipulés
tels les membres d’une secte et qu’ils n’ont plus accès à la réalité et à la réflexion.

D’autant plus risible venant de personnes qui pensent que nous ne sommes jamais allés sur la lune ou que le 11 septembre est un coup monté, une attaque sous faux drapeau.

Leur souffrance vient :

  • De leur échec.
  • De leur incapacité à « ouvrir les yeux » des bons citoyens.
  • De leur privation du droit de discuter pour convaincre.
  • De leur impossibilité de pouvoir délivrer leurs messages délirants dans des médias de grande écoute.
  • De la « volonté » des masses de rien savoir.
  • Bref de leur sentiment de totale impuissance.

Souffrance d’autant plus profonde alors qu’eux « savent » que :

« L’impuissance du complotiste, son impossibilité de communiquer avec ses proches
qui refusent tout dialogue et s’injectent des “poisons” potentiellement mortels
est du domaine de l’infernal. »

Ces parias ont beau essayer de faire comme les gens normaux qui condamnent les complotistes et dire « ils l’ont bien cherché » ; ce n’est que maigre consolation.

Le plus atroce est cette privation du droit à expliquer, à communiquer.
Ils sentent bien à quel point ceux qu’ils nomment les « normies » refusent tout dialogue, « surtout, ne me dis rien ! »

Cette attitude qui protège les gens biens de la contamination complotiste ne fait que renforcer leurs croyances.

« Si tu refuses la communication, c’est bien que tu as peur de mes propos,
c’est bien que tu sens que tu pourrais être touché par mes arguments,
c’est bien la preuve que j’ai raison et que tu n’as aucun argument contre. »
« Une Vérité qui ne peut être discutée relève du mensonge ! » 

C’est donc cette impuissance au quotidien qui ronge le complotiste, qui lui fait penser « à quoi bon, ceci ne sert à rien » et qui se tord de douleur en cherchant un moyen de sortir du cauchemar de la « dictature mondiale ».

Quel avenir pour l’Humanité ?

Vaste débat, quid des forces du bien, donc des USA, des politiques, des banques, de l’industrie pharmaceutique, des industries militaires occidentales, des politiques, des lobbies, de l’OMS, des médecins affiliés, des médias mainstream, des philanthropes, des mouvements LGBT, des démocrates, des gauchistes anticléricaux, des Greta Thunberg, ah non, elle vient de basculer du côté obscur, vont gagner cette guerre contre le Mal ?

Vision positive avec la victoire du bon sens et de la Vérité indiscutable :

Une écrasante majorité du peuple accepte et demande des augmentations de sécurité, donc des diminutions de liberté.
Port du masque, confinement, passe sanitaire, vaccin obligatoire, guerre en Ukraine, sanctions contre la Russie, changement climatique, soutien inconditionnel à Israël, passe carbone et j’en passe.
Quand nous voyons son adhésion à toutes ces mesures, quand on voir son absence de critiques et de questionnement, quand on voit qu’il accepte de payer 2 euros le litre carburant (moins de 1 euro aux USA48), on ne peut que se réjouir et dire que le complotisme n’est pas près de gagner.

Vision négative et victoire du complotisme

Le nombre de personnes qui se sont fait injecter le rappel, qui disent « plus jamais de vaccin Covid », le nombre qui commencent à douter de l’honnêteté ou du charisme de Zelensky, qui pensent qu’on se fout de leur gueule sur le réchauffement climatique, qui refusent que les populations civiles palestiniennes soient éliminées, alors on ne peut que s’inquiéter et se dire que le complotisme gagne du terrain.
Sans compter, comme je l’ai maintes fois écrit, on ne verra jamais un complotiste regretter de ne pas s’être fait vacciner tandis que tous les jours de nouvelles personnes basculent.

Mathématiquement le nombre de complotistes ne fera que croître,
la question qui se pose c’est « à quel rythme ? »

Selon un sondage récent49, donc évidemment mis en doute par les complotistes, 60 % des Français ont du mal à savoir si l’information véhiculée par les médias est vraie ou fausse !
Médias moribonds qui ne survivent qu’à coup de milliards de subventions et quand on sait que c’est le payeur qui dirige l’information, nous pouvons imaginer que cela n’est pas près de s’arranger.
De fait et en toute logique, les citoyens seront de plus en plus enclins à chercher l’information sur des médias « alternatifs » et qui n’adhèrent pas à la Vérité consensuelle.

Alors les bons citoyens vont-ils majoritairement continuer à ne se poser aucune question, à accepter les diminutions de liberté et de pouvoir d’achat, à obéir, à voter pour les partis autorisés qui ne feront aucune réforme structurelle ?
Vaste question !

Merci

Alain Tortosa50

27 octobre 2023 https://7milliards.fr/tortosa20231027-en-finir-avec-le-complotisme.pdf





Bitcoin : la cryptomonnaie consomme plus d’électricité que le Pakistan

[Source : reporterre.net]

« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.

Ce minage consiste à résoudre des casses-tête mathématiques pour sécuriser (crypter) la monnaie. Une tâche nécessitant de puissants ordinateurs énergivores. « Pour compenser cette empreinte, il faudrait planter 3,9 milliards d’arbres, soit une superficie presque égale à celle des Pays-Bas […] ou 7 % de la forêt amazonienne », détaille le professeur Kaveh Madani, directeur de l’étude.

Des quantités d’eau astronomiques

Au-delà de l’empreinte carbone considérable, ces activités ont des effets inquiétants sur l’eau et la terre. En deux ans, la quantité d’eau utilisée pour le minage — pour refroidir les ordinateurs — est similaire à celle nécessaire pour remplir… plus de 660 000 piscines olympiques. Autrement dit, de quoi répondre aux besoins domestiques actuels en eau de plus de 300 millions de personnes dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne.

Ces monnaies numériques ont déjà gagné la confiance des plus grands investisseurs, qu’il s’agisse de multinationales, de millionnaires, de criminels ou de blanchisseurs d’argent, précise l’étude. Elles auraient même le potentiel d’écraser les monnaies les plus fortes au monde. Parmi les grandes nations consommatrices de Bitcoin, la Chine se classe de loin sur la première marche du podium. Les États-Unis, le Kazakhstan, la Russie, la Malaisie, le Canada, l’Allemagne, l’Iran, l’Irlande et Singapour complètent le top 10.




Le Great Reset résumé en moins de 6 minutes

[Source : Le Déclencheur]

Un citoyen de la ville d’Aurora est ovationné après son intervention lors du Conseil municipal. Il évoque tous les rouages de l’agenda 2030, l’intrusion du WEF au sein de gouvernements, les #smartcities (villes de 15 minutes), le contrôle total via le revenu universel, la monnaie numérique, les objets connectés, la fin de la propriété, etc.

[NDLR SMART = Self-Monitoring Analysis and Reporting Technology
(littéralement : Technique d’Auto-surveillance, d’Analyse et de Rapport)]






Mike Adams interviewe Greg Hunter

[Source : etresouverain via Ciel Voilé]

Les journalistes Mike Adams et Greg Hunter affirment que nous vivons dans un monde de masses inconscientes et accusent les médias traditionnels et corporatifs de mentir et de souffrir d’une sorte de syndrome de Stockholm en protégeant les agresseurs, comme dans le cas du vaccin qui injecte un dispositif électromagnétique autoorganisé qui est un outil d’édition des gènes et qui tue les fonctions cognitives des gens.






Comment le colonialisme britannique a tué 100 millions d’Indiens en 40 ans

[Source : les-crises.fr]

Par Dylan Sullivan, Adjunct Fellow à l’école des sciences sociales, Macquarie University
et Jason Hickel, Professeur à l’Institut des sciences et technologies de l’environnement (ICTA-UAB) et membre de la Société royale des arts.

Entre 1880 et 1920, les politiques coloniales britanniques en Inde ont fait plus de victimes que toutes les famines de l’Union soviétique, de la Chine maoïste et de la Corée du Nord réunies.

Nos recherches montrent que les politiques d’exploitation de la Grande-Bretagne ont été associées à environ 100 millions de décès excédentaires au cours de la période 1881-1920, écrivent Sullivan et Hickel [British Raj (1904-1906)/Wikimedia Commons].

Ces dernières années ont été marquées par une résurgence de la nostalgie de l’Empire britannique. Des ouvrages très médiatisés, tels que Empire : How Britain Made the Modern World de Niall Ferguson et The Last Imperialist de Bruce Gilley, affirment que le colonialisme britannique a apporté prospérité et développement à l’Inde et à d’autres colonies. Il y a deux ans, un sondage YouGov a révélé que 32 % des Britanniques étaient fiers de l’histoire coloniale de leur pays.

Cette image idyllique du colonialisme est en contradiction flagrante avec les données historiques. Selon les recherches de l’historien économique Robert C. Allen, l’extrême pauvreté en Inde a augmenté sous la domination britannique, passant de 23 % en 1810 à plus de 50 % au milieu du XXe siècle. Les salaires réels ont baissé pendant la période coloniale britannique, atteignant leur niveau le plus bas au XIXe siècle, tandis que les famines devenaient plus fréquentes et plus meurtrières. Loin d’avoir profité au peuple indien, le colonialisme a été une tragédie humaine qui n’a guère d’équivalent dans l’histoire.

Les experts s’accordent à dire que la période allant de 1880 à 1920 — l’apogée de la puissance impériale britannique — a été particulièrement dévastatrice pour l’Inde. Les recensements exhaustifs de la population effectués par le régime colonial à partir des années 1880 révèlent que le taux de mortalité a considérablement augmenté au cours de cette période, passant de 37,2 décès pour 1 000 habitants dans les années 1880 à 44,2 dans les années 1910. L’espérance de vie est passée de 26,7 ans à 21,9 ans.

Dans un récent article publié dans la revue World Development, nous avons utilisé des données de recensement pour estimer le nombre de personnes tuées par les politiques impériales britanniques au cours de ces quatre décennies brutales. Il n’existe de données solides sur les taux de mortalité en Inde qu’à partir des années 1880. Si nous les utilisons comme base de référence pour la mortalité normale, nous constatons qu’environ 50 millions de décès excédentaires se sont produits sous l’égide du colonialisme britannique au cours de la période allant de 1891 à 1920.

Cinquante millions de morts, c’est un chiffre stupéfiant, et pourtant il s’agit d’une estimation prudente. Les données sur les salaires réels indiquent qu’en 1880, le niveau de vie dans l’Inde coloniale avait déjà considérablement baissé par rapport à ce qu’il était auparavant. Allen et d’autres chercheurs affirment qu’avant le colonialisme, le niveau de vie en Inde était peut-être « équivalent à celui des régions en développement de l’Europe occidentale ». Nous ne connaissons pas avec certitude le taux de mortalité de l’Inde avant la colonisation, mais si nous supposons qu’il était similaire à celui de l’Angleterre aux XVIe et XVIIe siècles (27,18 décès pour 1 000 habitants), nous constatons que l’Inde a connu une surmortalité de 165 millions de personnes au cours de la période allant de 1881 à 1920.

Bien que le nombre précis de décès soit sensible aux hypothèses que nous faisons sur la mortalité de base, il est clair qu’environ 100 millions de personnes sont mortes prématurément à l’apogée du colonialisme britannique. Il s’agit de l’une des plus importantes crises de mortalité d’origine politique de l’histoire de l’humanité. Elle est plus importante que le nombre combiné de décès survenus pendant toutes les famines en Union soviétique, en Chine maoïste, en Corée du Nord, au Cambodge de Pol Pot et en Éthiopie de Mengistu.

Comment la domination britannique a-t-elle pu provoquer ces pertes humaines considérables ? Il y a eu plusieurs mécanismes. Tout d’abord, la Grande-Bretagne a effectivement détruit le secteur manufacturier de l’Inde. Avant la colonisation, l’Inde était l’un des plus grands producteurs industriels du monde, exportant des textiles de haute qualité aux quatre coins de la planète. Les étoffes de pacotille produites en Angleterre ne pouvaient tout simplement pas rivaliser. Cette situation a toutefois commencé à changer lorsque la Compagnie britannique des Indes orientales a pris le contrôle du Bengale en 1757.

Selon l’historien Madhusree Mukerjee, le régime colonial a pratiquement éliminé les droits de douane indiens, permettant aux produits britanniques d’inonder le marché intérieur, mais a créé un système de taxes exorbitantes et de droits internes qui empêchaient les Indiens de vendre du tissu dans leur propre pays, et encore moins de l’exporter.

Ce régime commercial inégal a écrasé les fabricants indiens et a effectivement désindustrialisé le pays. Comme le président de l’East India and China Association s’en est vanté devant le parlement anglais en 1840 : « Cette société a réussi à convertir l’Inde d’un pays manufacturier en un pays exportateur de produits bruts. » Les industriels anglais ont bénéficié d’un avantage considérable, tandis que l’Inde a été réduite à la pauvreté et que sa population a été exposée à la faim et à la maladie.

Pour aggraver la situation, les colonisateurs britanniques ont mis en place un système de pillage légal, connu des contemporains sous le nom de « drainage des richesses ». La Grande-Bretagne taxait la population indienne et utilisait ensuite les revenus pour acheter des produits indiens — indigo, céréales, coton et opium — obtenant ainsi ces biens gratuitement. Ces produits étaient ensuite consommés en Grande-Bretagne ou réexportés à l’étranger, les recettes étant empochées par l’État britannique et utilisées pour financer le développement industriel de la Grande-Bretagne et de ses colonies de peuplement : les États-Unis, le Canada et l’Australie.

Ce système a privé l’Inde de biens d’une valeur de plusieurs milliers de milliards de dollars en monnaie d’aujourd’hui. Les Britanniques ont été impitoyables en imposant cette ponction, obligeant l’Inde à exporter des denrées alimentaires même lorsque la sécheresse ou les inondations menaçaient la sécurité alimentaire locale. Les historiens ont établi que des dizaines de millions d’Indiens sont morts de faim au cours de plusieurs famines considérables provoquées par la politique britannique à la fin du XIXe siècle, alors que leurs ressources étaient siphonnées vers la Grande-Bretagne et ses colonies de peuplement.

Les administrateurs coloniaux étaient pleinement conscients des conséquences de leurs politiques. Ils ont vu des millions de personnes mourir de faim et n’ont pourtant pas changé de cap. Ils ont continué à priver sciemment les populations des ressources nécessaires à leur survie. L’extraordinaire crise de mortalité de la fin de la période victorienne n’est pas le fruit du hasard. L’historien Mike Davis affirme que les politiques impériales de la Grande-Bretagne « étaient souvent les équivalents moraux exacts de bombes larguées à 18 000 pieds d’altitude. »

Nos recherches montrent que les politiques d’exploitation de la Grande-Bretagne ont été associées à une surmortalité d’environ 100 millions de personnes au cours de la période 1881-1920. Il s’agit d’un cas simple de réparation, avec un précédent solide dans le droit international. Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a signé des accords de réparation pour indemniser les victimes de l’Holocauste et, plus récemment, elle a accepté de payer des réparations à la Namibie pour les crimes coloniaux perpétrés dans ce pays au début des années 1900. Dans le sillage de l’apartheid, l’Afrique du Sud a versé des réparations aux personnes qui avaient été terrorisées par le gouvernement de la minorité blanche.

L’histoire ne peut être changée et les crimes de l’Empire britannique ne peuvent être effacés. Mais les réparations peuvent contribuer à remédier à l’héritage de privation et d’inégalité que le colonialisme a produit. Il s’agit d’une étape essentielle vers la justice et la guérison.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale d’Al Jazeera.

Dylan Sullivan

Chercheur associé à l’École des sciences sociales de l’Université Macquarie

Jason Hickel

Professeur à l’Institut des sciences et technologies de l’environnement (ICTA-UAB) et membre de la Royal Society of Arts

Jason Hickel est professeur à l’Institut des sciences et technologies de l’environnement (ICTA-UAB), chercheur invité à la London School of Economics et membre de la Royal Society of Arts. Il est l’auteur de The Divide et Less is More.

Source : Ajazeera, Dylan Sullivan, 02-12-2022

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises




La Révolution sans le roi, ou le capitalisme à marche forcée

[Source : Marion Sigaut – Officiel]

Comment la Révolution a fait basculer la France dans le monde du capitalisme sans foi ni loi, autres que celles du profit. Conférence donnée à Nancy à l’invitation de l’Action française, le 26 novembre 2022. Nous n’avons pu la filmer, seul l’audio est disponible. C’est ce qui compte, n’est-ce pas?

ERRATUM ! À la minute 24, il faut entendre Rouen et non Caen. Mes excuses pour cette boulette.

Marion Sigaut




Détruite par Titus en 70, Jérusalem a été reconstruite par l’empereur romain Hadrien

[Source : cairn.info]

[Source illustration : Exploring Aelia Capitolina, Hadrian’s Jerusalem FOLLOWING HADRIAN]

Par Caroline Arnould-Béhar

Un peu plus d’un demi-siècle après sa destruction par Titus en 70, Jérusalem a fait l’objet d’une fondation coloniale avec installation de vétérans ou deductio. Le nom de Colonia Aelia Capitolina qui lui est alors accordé traduit la volonté de son fondateur, l’empereur Hadrien, de la transformer en une cité païenne en la plaçant sous le patronage du grand dieu capitolin. Cette fondation s’inscrit dans le cadre de mesures prises par les autorités dans la province de Judée et dont font partie le réaménagement du réseau routier et l’installation d’une seconde légion.

La découverte récente de monnaies frappées à Aelia Capitolina dans une grotte occupée lors de la révolte de Bar Kokhba confirmerait que la fondation de la colonie avait précédé le déclenchement de la révolte1. La chronologie des événements a longtemps fait l’objet d’une controverse en raison des contradictions entre les témoignages de Dion Cassius et d’Eusèbe de Césarée2. L’on admet maintenant que, suivant les indications fournies par le premier de ces auteurs, Hadrien aurait fondé la colonie lors de son séjour en Judée en 130 apr. J.-C. Sa décision aurait été l’un des facteurs conduisant au soulèvement mené par Bar Kokhba3. Le caractère particulier de cette colonie qui constitue en même temps un camp légionnaire, celui de la legio X Fretensis, a bien souvent été souligné. Dans la région et pour cette période, seule la cité de Bosra, en Syrie du Sud, partage cette particularité.

Dans cette contribution, nous nous proposons, à partir de l’examen des traces matérielles, d’apprécier l’impact de la décision d’Hadrien — décision administrative et symbolique — sur le plan et les aménagements de Jérusalem. Le changement de statut de la ville s’est-il accompagné d’un remodelage de son espace ?

L’extrême diversité des restitutions du plan d’Aelia Capitolina révèle une situation marquée par la pauvreté de la documentation. Les sources littéraires sont peu abondantes et de rédaction tardive. Le Chronicon Paschale qui contient la seule description un peu détaillée de la Jérusalem d’Hadrien, remonte ainsi au VIIe siècle4. La rareté du matériel archéologique et épigraphique s’explique principalement par la densité et la continuité de l’occupation de Jérusalem et se vérifie à peu près à toutes les périodes de l’histoire de la ville. Seule la documentation numismatique est abondante et bien étudiée, ce qui a souvent amené à sa surexploitation5. La pénurie des données, en particulier celles issues de l’archéologie, est l’une des raisons pour lesquelles les aspects urbanistiques ont été largement négligés dans l’étude d’Aelia Capitolina. Jusqu’à l’article récent d’Y.Z. Eliav6 qui, bien que centré sur le problème de la place du mont du Temple dans la cité, a engagé une discussion sur le plan et la conception de celle-ci, la principale question d’ordre topographique était celle de la localisation du camp légionnaire.

Même s’il reste peu épais, le dossier archéologique s’est étoffé au cours des quinze dernières années par de nouvelles découvertes sur le terrain, comme celles d’un complexe industriel de la Xe légion dans le quartier de Givat Ram. Mais surtout, la poursuite de la publication d’importantes fouilles telles que celles de B. Mazar au sud-ouest du mont du Temple ou celles de N. Avigad dans le quartier juif de la Vieille Ville, la récente publication du corpus épigraphique d’Aelia Capitolina7 et de nouvelles études consacrées à des monuments ou à un matériel connu depuis une époque ancienne8 constituent une réelle avancée de la recherche, permettant de procéder à une analyse plus fine de l’organisation de l’espace urbain.

Positions concernant la relation entre Aelia Capitolina et la Jérusalem hérodienne

L’historique de la recherche fait apparaître l’absence de consensus à propos du plan d’Aelia Capitolina9. Deux théories principales ont vu le jour. Selon la première, ses limites correspondraient grossièrement à celles de la Vieille Ville ottomane de Jérusalem — à peu près celles de la ville hérodienne — tandis que la seconde exclut la partie orientale de cette dernière. La colonie n’aurait occupé que les collines nord et sudoccidentales. Cette hypothèse est aujourd’hui la plus largement partagée10. Quelques schémas différents des précédents ont été proposés. La restitution de D. Bar11 laisse en dehors du périmètre urbain toute la partie sud de la Vieille Ville comme celle de J. Magness12 qui, de plus, place la limite septentrionale de la ville à plusieurs centaines de mètres au nord de l’enceinte de la Vieille Ville.

Au-delà du plan, ces restitutions révèlent différentes conceptions des auteurs quant à la relation entre la ville hérodienne et Aelia Capitolina13. Deux prévalent. La première est celle de la superposition et de l’oblitération. Elle apparaît dans les écrits de la plupart des auteurs restituant le périmètre d’Aelia Capitolina selon les contours de la Vieille Ville. Ces auteurs partent de l’idée que Jérusalem fut totalement rasée en 70 apr. J.-C. et que les concepteurs de la nouvelle colonie construisirent à son emplacement une ville de novo selon les principes de l’urbanisme gréco-romain. Le caractère symbolique de cette fondation est pour eux prédominant. Cette position est défendue par K. Kenyon : « … Hadrian’s decision to obliterate Jerusalem by the establishment of a Roman city on top of it… »14, comme par L. H. Vincent : « … il ne s’agissait plus d’une transformation de la ville ancienne. Dans la plus stricte mesure où ces sortes de substitutions sont réalisables, Jérusalem avait été abolie pour faire place à une ville de caractère tout autre, fondée avec ses rites propres et organisée suivant les exigences d’une civilisation absolument différente »15. L’idée d’un remodelage est souvent implicite, comme chez D. Bahat : « Under Hadrian a typical Roman city was planned… »16. La seconde conception est celle du déplacement. Les restitutions laissant à l’écart la partie orientale de la Vieille Ville s’accordent avec l’idée d’une importante mutation dans l’organisation de la ville, à savoir le déplacement de son centre administratif et religieux. La colline nord occidental aurait constitué le nouveau centre tandis que le mont du Temple et la colline orientale, l’ancien cœur de Jérusalem, auraient été abandonnés. L’idée est celle d’une totale restructuration de l’espace urbain. Celui-ci n’est plus appréhendé en termes de colline orientale et de colline occidentale, mais selon la nouvelle division reconnue : celle d’une zone nord affectée à la vie municipale et une zone sud attribuée à la légion. Y. Z. Eliav est celui qui a le mieux développé cette théorie, que l’on voit apparaître déjà dans le second article de Germer Durand consacré au sujet : « … ils ont laissé en dehors de leur colonie toute la cité primitive… C’est une véritable transposition […]. Cette remarque fait toucher du doigt l’illusion de ceux qui pensent retrouver debout quelques restes de la ville du temps des Hérodes… »17. Le point de vue de Y. Z. Eliav a été adopté par N. Belayche, qui indique à propos de la topographie : « nor did Jerusalem and Aelia Capitolina have very much in common in this respect either, as the town centre and its main point of reference had been moved »18. Ces deux auteurs envisagent la mutation comme étant un véritable déplacement du site et les parallèles avec les oppida gaulois sur lesquels ils s’appuient sont à cet égard très révélateurs19. Ils l’expliquent toutefois de manière différente. Pour Y. Z. Eliav, il s’agirait de raisons pragmatiques, la difficulté à évacuer les débris du complexe du temple tandis que N. Belayche y voit un motif idéologique20.

Les historiens d’Aelia Capitolina ont privilégié la reconstitution comme approche méthodologique, se basant sur les sources écrites, en particulier le Chronicon Paschale, ou, plus généralement, sur le modèle théorique de la colonie romaine21. Le plan et l’aspect de villes contemporaines de statuts identiques sont utilisés pour compenser l’absence de vestiges. C’est de cette manière qu’Aelia Capitolina s’est trouvée dotée, par exemple, d’un tétrapyle ou d’un nymphée dont aucune trace n’a été décelée. Elle est appréhendée comme une cité nouvelle, présentant une organisation, des cultes et un urbanisme sans rapport avec ce qui était avant sa fondation. L’idée d’un héritage, d’une continuité n’ont pas été envisagés. Cette restitution d’une ville aménagée selon un plan et des principes d’urbanisme totalement nouveaux nous semble mal s’accorder avec les circonstances historiques. Elle part du postulat que Jérusalem fut en 70 apr. J.-C. complètement détruite, ce qui a été remis en question, et occulte par ailleurs le fait que la ville était en contact depuis une période déjà ancienne avec les traditions gréco-romaines en matière d’architecture et d’urbanisme. Il semble qu’on ait aussi peu tenu compte de la topographie très contraignante ne permettant pas l’application de schémas qui convenaient à des sites de plaine. Une autre option nous semble donc devoir être proposée, à titre d’hypothèse de travail : celle de la continuité. Celle-ci pourrait se traduire par la romanisation de l’espace et sa paganisation sans qu’il y ait de remodelage, de nouvelle structuration de l’espace urbain.

L’hypothèse d’un abandon de la partie orientale de la ville hérodienne

Malgré toutes les difficultés relatives à l’exploitation du dossier archéologique, certaines questions peuvent faire l’objet d’un nouvel examen. L’une des principales difficultés réside dans l’imprécision des datations qui permet difficilement de dégager les différentes phases d’aménagement. Le problème de l’intégration de la partie orientale de la ville hérodienne, correspondant en partie au site de la Jérusalem des origines, constitue le point central autour duquel s’articule la problématique de la relation entre la colonie et la ville précédente. Nous nous intéresserons successivement au mont du Temple, au secteur nord-est et à la colline orientale (fig.1).

LE MONT DU TEMPLE

L’exclusion du mont du Temple représenterait une véritable rupture dans l’histoire urbaine de Jérusalem dans laquelle il a toujours occupé une place prééminente. Elle constituerait également une indication d’une transformation majeure dans l’organisation de l’espace de la ville, visant à déplacer et peut-être à regrouper les lieux de la vie publique. Son intégration attesterait au contraire d’une forme de continuité par rapport à l’ancienne Jérusalem et de la conservation d’une formule urbanistique orientale, dans le cas où cet espace ait gardé sa fonction religieuse. La question de l’intégration du mont du Temple se double en effet d’une autre qui est celle de son affectation.

Les témoignages archéologiques sont extrêmement pauvres et cela est parfois vu comme une preuve de l’inoccupation du site à la période en question. Aucun aménagement ou réparation ne peut être attribué à cette période, tandis que l’on a constaté les traces d’un démantèlement, celui de l’escalier de l’arche de Robinson, intervenu dans les années soixante-dix22. En conclure à un abandon du site est toutefois hâtif. D’une part, les techniques d’appareillage et de parement des pierres employées à l’époque d’Aelia Capitolina ne présentent pas de caractéristiques qui permettraient de les reconnaître dans une construction et rien n’autorise en conséquence à affirmer qu’aucune des assises du mur de soutènement de l’esplanade du Temple ne date de cette période23. D’autre part, sur l’esplanade ou en remploi dans la construction des mosquées, se trouvent plusieurs chapiteaux qui sont clairement d’époque romaine (IIe – IIIe siècles). Dans le catalogue établi par J. Wilkinson24, dix chapiteaux corinthiens et deux chapiteaux composites sont datés de cette période25. Tous sont en marbre. Le plus ancien d’entre eux pourrait, selon l’auteur, remonter au règne d’Antonin le Pieux26. La présence de ces fragments architecturaux atteste qu’une activité de construction, dont on ne peut préciser ni la nature ni l’ampleur, a bien eu lieu à la période évoquée.

L’existence d’aménagements près de l’angle sud-ouest de l’esplanade du Temple, en contrebas de celle-ci, constitue un autre argument en faveur de l’occupation du site. Il s’agit principalement d’une structure identifiée comme une boulangerie et de thermes dont la date de construction est mal assurée, mais qui semblent avoir fonctionné durant les périodes romaine et byzantine. Plus à l’est, une vaste salle souterraine dans laquelle se trouvaient plusieurs figurines de terre cuite aurait eu une fonction cultuelle. La datation à la fin du IIIe, début du IVe siècle de ces terres cuites du type dit de Beit Natiff permet de dater l’utilisation de l’installation27. Le matériel retrouvé dans ce secteur est abondant au regard de l’ensemble des vestiges se rapportant à Aelia Capitolina. Il se compose d’éléments de statuaire, de monnaies, d’intailles, de lampes et de fragments de tuiles et de briques estampillées28. Il a été noté que plus de dix pour cent de l’ensemble des monnaies de la colonie avait été trouvé dans ces fouilles, dont soixante-sept des soixante-neuf monnaies frappées dans la ville29. Une partie du matériel se rapporte à la période comprise entre la fondation de la colonie et la fin du IIe siècle. On note en particulier la présence de monnaies frappées sous les règnes d’Hadrien, d’Antonin le Pieux et de Marc-Aurèle30. Parmi les premières figure une monnaie frappée à Aelia Capitolina et portant sur l’avers l’effigie d’Hadrien et sur le revers la représentation de la cérémonie de fondation de la colonie31. Certains des fragments de briques portant l’estampille de la Xe légion32, de même que quelques-unes des intailles et des lampes à huile appartiennent également à cette période, témoignant de l’occupation de ce site déjà dans la première phase d’existence d’Aelia Capitolina. L’abondance des trouvailles comme la durée d’occupation du quartier suggère son importance. Elle explique sans doute le rôle majeur accordé à la Voie de la Vallée qui le borde à l’ouest, rôle que l’on peut déduire de l’orientation de la porte nord de la colonie, actuellement visible sous la Porte de Damas33. Il paraît peu vraisemblable, d’un point de vue défensif, que ce quartier se soit développé alors que l’ancienne esplanade du Temple qui le surplombe était inoccupée. B. Mazar, s’appuyant sur le grand nombre de tuiles et de briques estampillées de la légion, a suggéré qu’il ait été de nature militaire. E. Mazar va plus loin, développant l’idée que le camp de la Xe légion occupait cette zone ainsi que le mont du Temple34. L’hypothèse de la localisation du camp légionnaire sur le mont du Temple n’est pas nouvelle. Elle a été proposée notamment par B. Isaac et repose sur la remarque de l’avantage stratégique qu’offrait le site. Les deux questions auxquelles renvoie cette hypothèse, la localisation du camp légionnaire et celle du temple capitolin, ont été les plus débattues dans l’histoire de l’étude d’Aelia Capitolina35. Nous nous contenterons de remarquer que le caractère raffiné des chapiteaux de colonnes s’accorde mal avec l’idée de bâtiments légionnaires.

LE SECTEUR NORD-EST

La théorie de l’exclusion du secteur s’étendant au nord-est du mont du Temple repose sur l’identification de l’arc de l’Ecce Homo (fig. 2) comme une porte de ville.

La position de cet arc monumental presque dans l’axe du mur occidental de l’enceinte du Temple, au nord de celui-ci, a conduit Y.Z. Eliav à reconnaître dans la ligne qu’ils auraient formé le tracé de la limite orientale d’Aelia Capitolina.

Plusieurs remarques permettent d’affirmer que l’Ecce Homo n’a pas été conçu comme l’une des portes de la colonie36. La première est celle de l’absence de caractère prestigieux dans son architecture. L’arc est en particulier dépourvu d’un ordre d’encadrement et d’angle, ce qui est exceptionnel et laisse supposer l’absence d’attique. Sa construction est peu soignée et le traitement de ses moulurations, qui constituent son unique décoration, est d’une extrême sobriété. La seconde est liée à sa situation dans un site surplombé par le rocher de l’Antonia et marqué par des escarpes et massifs rocheux ce qui lui confère un rôle urbanistique mineur. L’un d’eux, aujourd’hui visible derrière le chevet de la chapelle de la Condamnation, se dresse à plusieurs mètres au-dessus du sol antique et dans l’axe de l’ouverture septentrionale de l’arc, ce qui empêche de restituer à l’est de celui-ci une voie qui lui serait d’une largeur égale. La présence de différents aménagements à l’est de l’arc s’oppose enfin à l’idée qu’il ait marqué la limite orientale de la cité, à moins que ceux-ci ne résultent d’une expansion postérieure à son érection, ce qui doit être vérifié37. Dans la proximité immédiate de l’Ecce Homo se trouvent en particulier deux structures, une citerne double et un dallage, dont la contemporanéité est à peu près certaine. Le couvrement de la citerne et la pose du dallage peuvent être attribués aux urbanistes d’Aelia Capitolina comme le laisse supposer l’habileté mise en œuvre face aux difficultés techniques que posaient l’utilisation du berceau incliné pour une section des voûtes et le raccordement des différentes sections38. Il est bien difficile de concevoir que cette importante citerne, couverte avec soin, et le pavement qui la recouvre, se soient trouvés à l’extérieur de la ville39. D’autres aménagements, moins importants, et quelques fragments architecturaux dont de hauts piédestaux à dé renflé datant de la deuxième moitié du IIe siècle ou du IIIe siècle, montrent par ailleurs qu’il s’agissait d’un espace aménagé même s’il reste difficile à restituer.

Sur le site de Bethesda, dans le quart nord-est de la Vieille Ville, se trouvent des restes de constructions attribués à un sanctuaire d’époque romaine. L’identification tôt proposée d’un asclepeion a renforcé pour certains historiens l’hypothèse d’un sanctuaire extra-muros40. La complexité de ce site, occupé sur une longue période, et l’état de la recherche le concernant, ne permettent pas actuellement d’avoir une idée précise des lieux à l’époque romaine41. Les témoignages les plus remarquables qui en proviennent sont les éléments sculptés identifiés comme des ex-votos. Parmi eux, le pied votif inscrit du nom de Pompeia Lucilia42 et deux fragments d’un relief portant la représentation probable d’un Sérapisagathodaimon dans un édicule couronné d’un fronton syrien43. Tous deux se rapportent à la période de la deuxième moitié du IIe siècle ou du IIIe siècle et attestent du culte rendu à Sérapis. En l’état des connaissances, il n’est pas possible d’affirmer que le sanctuaire existait dès l’époque de la fondation de la colonie, mais l’importance et l’ancienneté du culte de Sérapis permettent de le supposer. Une inscription datée du règne de Trajan atteste de son implantation à Jérusalem avant même la fondation d’Aelia Capitolina tandis que dans le monnayage de celle-ci, le dieu est présent dès le règne d’Hadrien et jusqu’au milieu du IIIe siècle qui marque la fin des émissions monétaires de la cité.

La chronologie de l’occupation de ce secteur nord-est de la ville hérodienne est mal assurée, mais il est clair que les différentes structures reconnues ont, dans une phase postérieure à celle de la fondation de la colonie, cohabité.

LA COLLINE ORIENTALE

La colline orientale de Jérusalem, appelée aussi Cité de David, est le site occupé par le premier établissement urbain et le siège du pouvoir de la ville pré-exilique. Les traces d’occupation de la période d’Aelia Capitolina sont très peu nombreuses. Dans les fouilles qu’il a conduites en plusieurs points du site, Y. Shiloh n’a trouvé qu’une très faible quantité de poterie correspondant à ce niveau et dans un seul de ses chantiers44. Une activité de faible ampleur est attestée dans le secteur du Cédron en travers duquel un barrage aurait été placé. Derrière lui, les archéologues ont retrouvé une poterie abondante45. L’abandon de la piscine de Siloe a été constaté par D. Adan (Bayewitz) qui place la fin de son utilisation en 7046. Quelques vestiges subsistent dans la partie septentrionale de la colline, sur l’Ophel. En dehors de la salle souterraine évoquée plus haut, on peut signaler les sièges d’un édifice de spectacle employés dans un second temps pour former des éléments de latrines47. L’une des deux utilisations pourrait remonter à la période d’Aelia Capitolina.

Le tableau n’est en fait pas très différent de celui que présente ce quartier à la période hérodienne. Car, s’il est inclus dans le circuit des fortifications, il semble avoir été en partie inoccupé et les principaux aménagements sont concentrés dans le secteur de l’Ophel. Hérode le Grand, en construisant à l’ouest de la ville son palais royal, avait confirmé le déplacement du centre du pouvoir, probablement réalisé sous les Hasmonéens.

L’examen des traces matérielles amène à s’opposer à la restitution d’une ville amputée de sa partie orientale. Si la colline orientale paraît bien avoir été délaissée pour sa majeure partie, l’occupation de la zone s’étendant au sud-ouest du mont du Temple, qui ne peut être vu comme un quartier extra-mural, est bien l’indication d’une implantation dans cette partie. Il est de plus difficile de concevoir que ce quartier se soit développé à proximité immédiate de l’esplanade de l’ancien Temple sans que celle-ci ait elle-même abrité une activité, qu’elle ait été cultuelle ou autre (administrative ?). La conservation de chapiteaux réalisés en marbre, matériau d’importation, confirme l’existence d’un bâtiment de caractère prestigieux. Au nord du mont du Temple, dans le quart nord-est de l’ancienne ville, des aménagements majeurs ont vu le jour. Aucun d’eux ne peut toutefois être attribué sûrement à l’époque de la fondation de la colonie et il n’existe en conséquence pas de preuve que son organisation résulte d’un programme mis en œuvre dès l’origine.

L’arc de la Porte de Damas et la limite septentrionale d’Aelia Capitolina

L’arc à trois baies encadré de tours que surmonte la porte de Damas percée dans la muraille ottomane est l’un des seuls vestiges — peut-être le seul — de la fondation d’Aelia Capitolina (fig. 3). L’analyse de ses caractères architecturaux et décoratifs permet en effet de placer sa construction à cette époque48.

Ce monument, qui fait la synthèse entre le type de la porte défensive auquel il emprunte son plan et ses tours, et l’arc honorifique dont il possède la valeur décorative, marquait la limite septentrionale de la colonie. Bien qu’étant encadré de tours dont le plan est issu de l’architecture militaire, il n’était pas à l’origine relié à une muraille et pourrait s’être vu accorder la valeur symbolique de celle-ci en son absence. Son plan et sa situation lui confèrent un rôle urbanistique majeur, celui d’organiser l’espace dans un secteur important de la nouvelle ville. La place sur laquelle il ouvrait donnait naissance aux deux voies principales que l’on peut restituer, la « voie de la Vallée » suivant la vallée du Tyropeon et le nouveau cardo que l’on suppose avoir été créé à cette époque malgré l’absence de données archéologiques. La construction de cet arc monumental correspond donc à un projet de grande ampleur probablement lié au programme urbanistique mis en œuvre à la fondation de la colonie. Sa situation constitue une indication supplémentaire de l’occupation de la partie orientale de la ville vers laquelle elle est orientée.

L’hypothèse d’une continuité dans l’organisation de l’espace urbain d’Aelia Capitolina

L’intégration du mont du Temple dans les limites définies pour la colonie est la marque la plus évidente de la continuité avec la ville précédente dont on a gardé la structuration. D’autres éléments de l’ancien urbanisme ont été conservés. La porte nord de la colonie a été érigée à l’emplacement exact d’une porte dont les assises inférieures d’une tour subsistent et que l’on peut attribuer à la période hérodienne. D’importantes divergences subsistent quant au tracé du « troisième mur » évoqué par Flavius Josèphe et qu’aurait édifié Agrippa Ier au milieu du Ier siècle apr. J.-C. Pour une partie des historiens de Jérusalem, que nous suivons, il correspondrait à celui de la muraille ottomane, et la porte nord d’Aelia Capitolina se trouverait ainsi placée exactement sur la ligne de l’enceinte de la ville du Ier siècle49. La remarque de la conservation de la « voie de la vallée » dans l’urbanisme de la colonie est un autre exemple de continuité. On remarquera que son tracé non rectiligne s’oppose à la restitution d’un plan hippodamien, en tous cas pour l’ensemble de la ville50.

Certaines constatations vont toutefois dans le sens de l’adoption d’une nouvelle planification. En premier lieu, la conception d’une ville ouverte est totalement nouvelle. Les données archéologiques, provenant en particulier des travaux réalisés en différents points du mur nord de la Vieille Ville, montrent que la colonie n’a pas été fortifiée, du moins pas avant la fin du IIIe siècle51. L’affectation de certains quartiers pourrait avoir changé. S’il est avéré, le lien entre celui se développant au sud-ouest du mont du Temple et la légion en serait un exemple. Au nord-est de la ville, le site de Bethesda pourrait également avoir été le cadre d’une transformation. En dépit de l’interprétation traditionnelle qui reconnaît pour cette période la présence d’un sanctuaire, il nous semble que les trouvailles se rapportant à l’époque du Ier siècle avant – Ier siècle après J.-C. orientent plutôt vers une activité domestique. Un espace cultuel aurait dans ce cas remplacé une zone d’habitations. Ces hypothèses sont à vérifier de même, bien sûr, que celles qui concernent l’emplacement du camp légionnaire. S’il est bien situé dans les limites de l’ancienne ville, son installation aura contribué de façon importante au remodelage de l’espace urbain. Il faut bien considérer pour le moment l’impossibilité de localiser et de restituer cet espace.

Au terme de cette étude très partielle de l’espace urbain d’Aelia Capitolina, nous sommes en mesure d’écarter la deuxième option reconnue, selon laquelle l’aménagement de la colonie répondrait à une totale restructuration de l’espace. Celle-ci se serait traduite par la suppression de la partie s’étendant à l’est du tracé du mur occidental de l’enceinte du Temple, et par une nouvelle division nord-sud, ce qui, nous l’avons vu, ne se vérifie pas. La première hypothèse, celle de l’oblitération de la ville hérodienne et de son remplacement par une cité d’un caractère tout autre, nous semble en partie infirmée par la mise en évidence d’éléments de continuité. La difficulté à restituer un plan hippodamien s’accorde mal avec cette hypothèse, de même que l’idée de l’apparition d’une parure monumentale gréco-romaine qui existait déjà au temps d’Hérode52. L’observation des vestiges révèle un développement progressif de la ville. Une partie importante des restes de constructions et du matériel découverts se rapporte à une période tardive, tandis que pour la période de fondation les témoignages architecturaux sont peu nombreux. Seule la porte septentrionale (Porte de Damas) aurait pu être construite sous le règne d’Hadrien auquel se rapporte aussi une dédicace monumentale53. Les principaux remodelages semblent par ailleurs devoir être mis en relation avec la présence de la Xe légion plutôt qu’être dus à l’initiative impériale, et tout semble indiquer qu’il n’y a pas eu de mise en œuvre d’un nouveau programme urbanistique à la fondation d’Aelia Capitolina.

L’étude de la documentation archéologique amène à corriger l’image rendue par les historiens d’une cité conçue comme une « petite Rome », image déduite principalement de son statut et des motivations idéologiques supposées de son fondateur. Elle révèle une situation complexe, faisant apparaître à la fois des éléments de continuité et de discontinuité et des transformations correspondant à différentes phases d’aménagement. Pour cette période mal documentée de l’histoire de Jérusalem, l’archéologie constitue un apport essentiel en palliant l’imprécision et le caractère tardif des sources littéraires.

Notes

1 Il s’agit de la grotte d’el-Jai située en Judée.

2 Dion Cassius, Historia Romana, LXIX 12,1-2; Eusèbe, Historia Ecclesiastica, IV, 6.

3 Sur cette question, voir H. Eshel, « The Date of the Founding of Aelia Capitolina », dans L. H. Schiffman et alii (sous la direction de), The Dead Sea Scrolls, Fifty Years after their Discovery, Jérusalem, 2000, p. 637-643 ; A. Kindler, « Was Aelia Capitolina Founded before or after the Outbreak of the Bar Kokhba War ? A Numismatic Evidence », Israel Numismatic Journal 14, 2000-2002, p. 176-179 et Y. Tsafrir, « Numismatics and the Foundation of Aelia Capitolina – A Critical Review », dans P. Schäfer (sous la direction de), The Bar Kokhba War Reconsidered, Texts and Studies in Ancient Judaism 100, Tü bingen, 2003, p. 31-36. Y. Tsafrir conteste l’interprétation de la découverte d’el-Jai. Il convient de rappeler que ce changement de statut n’est pas le premier dans l’histoire de Jérusalem, le précédent étant probablement survenu au IIe siècle avant J.-C. où la ville se serait vu accorder le titre de polis.

4 Certains auteurs doutent, raisonnablement nous semble-t-il, de la validité de cette description. C’est le cas de Y. Z. Eliav, « The Urban Layout of Aelia Capitolina : A New View from the Perspective of the Temple Mount », dans P. Schäfer (sous la direction de), The Bar Kokhba War, op. cit. note 3, p. 241-277 (cf. p. 248 note 20).

5 Le principal corpus est celui de Y. Meshorer, The Coinage of Aelia Capitolina, Jérusalem, 1989.

6 « Urban Layout… », op. cit. Il faut mentionner aussi les travaux de Y. Tsafrir qui ont fait l’objet d’une importante publication : « The Topography and Archaeology of Aelia Capitolina » dans Y. Tsafrir, S. Safrai (sous la direction de), The History of Jerusalem : The Roman and Byzantine Periods (70-638 CE), Jérusalem, 1999, p. 115-166 (en hébreu).

7 B. Isaac, « Inscriptions from Jerusalem after the first Revolt », dans Y. Tsafrir, S. Safrai (sous la direction de), History of Jerusalem…., op. cit., p. 167-179.

8 Comme celles des arcs monumentaux ou des intailles dont il sera question plus loin.

9 Dans sa première étude (« Aelia Capitolina », Revue Biblique (RB) 1,1892, plan p. 373), Germer Durand restitue les contours de la colonie identiques au tracé du rempart de la Vieille Ville. Mais dans son article publié quelques années plus tard, sa restitution laisse de côté toute la partie orientale de cette dernière : Echos d’Orient 7,1904, p. 67.

10 La première est encore défendue par H. Geva (« Jerusalem. The Roman Period », dans E. Stern (sous la direction de), The New Encyclopedia of Archaeological Excavations in the Holy Land, II, Jérusalem, 1993, p. 758-767 et Y. Tsafrir (« Topography… », op. cit. note 6).

11 « Aelia Capitolina and the Location of the Camp of the Tenth Legion », Palestine Exploration Quarterly (PEQ) 130,1998, p. 8-19.

12 « The North Wall of Aelia Capitolina », dans L.E. Stager et alii (sous la direction de), The Archaeology of Jordan and beyond. Essays in Honor of James A. Sauer, Studies in the Archaeology and History of the Levant 1, Winona Lake, 2000, p. 328-339.

13 La période hérodienne correspond du point de vue culturel au règne d’Hérode le Grand (37-4 av. J.-C.), de ses successeurs et des procurateurs de Judée jusqu’à 70 ap. J.-C., date de la destruction de Jérusalem par Titus.

14 Jerusalem, Excavating 3000 Years of History, New-York, 1967, p. 187.

15 L. H. Vincent, F. M. Abel, Jérusalem. Recherches de topographie, d’archéologie et d’histoire. II. Jérusalem nouvelle, 1-2, Paris, 1914, p. 1.

16 « Jerusalem », dans E. M. Meyers (sous la direction de), The Oxford Encyclopedia of Archaeology in the Near East, III, Oxford, 1997, p. 233.

17 Echos d’Orient 7,1904, p. 372.

18 Iudaea-Palaestina. The Pagan Cults in Roman Palestine (Second to Fourth Century), Religion der Rö mischen Provinzen 1, Tü bingen, 2001, p. 131. Voir aussi : N. Belayche, « Dimmenticare… Gerusalemme. Les paganismes à Aelia Capitolina du IIe au IVe siècle de notre ère », Revue des Etudes Juives, 158/3-4,1999, p. 287-348.

19 Y. Z. Eliav (« Urban Layout… », op.cit. note 4, p. 270-273) établit aussi un parallèle avec la cité de Flavia Neapolis pour l’établissement de laquelle les Romains ont effectivement procédé à un changement de site, abandonnant celui du mont Gerizim occupé par l’ancienne ville samaritaine.

20 Parmi les partisans de cette conception, en dehors de ceux cités plus haut, se trouvent B. Lifschitz, « Jérusalem sous la domination romaine. Histoire de la ville depuis la conquête de Pompée jusqu’à Constantin (63 a. C.- 325 p. C.) », Aufstieg und Niedergang der Rö mischen Welt, II, 8,1977, p. 484 et G. J. Wightman, The Walls of Jerusalem : From the Canaanites to the Mamluks, Mediterranean Archaeology Supplt 4, Sydney, 1993, p. 195-206.

21 La composition du chapitre que L. H. Vincent consacre à Aelia Capitolina (Jérusalem nouvelle, op. cit., note 15, p. 1-39) est de ce point de vue éloquente. L’auteur fait précéder l’examen de la documentation d’une partie consacrée à l’« organisation théorique d’une colonie militaire romaine ».

22 Ce qui est déduit de la présence d’une inscription gravée sur une pierre provenant de cet escalier. Cf R. Reich, Y. Billig, « Another Flavian Inscription near the Temple Mount of Jerusalem », Atiqot, 44,2003, p. 243-247.

23 Cette datation a d’ailleurs souvent été proposée, par exemple par L. H. Vincent (L. H. Vincent, M. A. Steve, Jérusalem de l’Ancien Testament. Recherches d’archéologie et d’histoire, II-III, Paris, 1956, p. 549) qui reconnaissait quatre assises de l’époque d’Aelia Capitolina dans la maçonnerie de la porte de Barclay. On rappellera l’ampleur des travaux réalisés au début de l’époque omeyyade pour l’aménagement de l’esplanade des mosquées, le Haram es-Sherif.

24 Column Capitals in al Haram al Sharif (From 138 A.D to 1118 A.D), Jérusalem, The Islamic Museum of al Haram al-Sharif, 1987.

25 L’un des chapiteaux corinthiens, orné de deux feuilles de lierre, a été remarqué par Y. Meshorer qui évoque un lien possible avec le culte de Dionysos (Coinage of Aelia Capitolina…, op. cit. note 5, p. 43-44).

26 Column Capitals, op. cit., no 37.

27 O. Pele, « Beit Natiff Figurines from the Temple Mount Excavations », dans E. Mazar, The Temple Mount Excavations in Jerusalem 1968-1978 directed by Benjamin Mazar, Final Reports vol. II, Qedem 43, Jérusalem, 2003, p. 248-254.

28 La publication finale des fouilles, dirigée par E. Mazar, est en cours.

29 Cf H. Gitler, « A Comparative Study of Numismatic Evidence from Excavations in Jerusalem », Liber Annuus (LA) 46,1996, p. 317-362.

30 Ces monnaies n’ont pas fait l’objet à ce jour d’une publication complète. Se reporter à D.T. Ariel, « A Survey of Coin Finds in Jerusalem (Until the End of the Byzantine Period) », LA 32, 1982, p. 273-326.

31 B. Mazar, The Excavations in the Old City of Jerusalem near the Temple Mount. Preliminary Report of the Second and Third Seasons 1969-1970, Jérusalem, 1971, pl. XXVIII/12.

32 B. Mazar, The Excavations in the Old City of Jerusalem. Preliminary Report of the First Season, 1968, Jérusalem, 1969, pl. XII/1 et 3 en particulier qui présentent les caractéristiques du IIe siècle énoncées par D. Barag (« Brick Stamp-Impressions of the Legio X Fretensis », Bonner Jahrbucher 167,1967, p. 244-267).

33 C. Arnould, « La porte de Damas (porte romaine) à Jérusalem : quelques questions d’urbanisme », RB, 106/1,1999, p. 101-111. L’affirmation de Y. Z. Eliav que la Voie de la Vallée jouait un rôle secondaire par rapport au cardo, la nouvelle voie nord-sud, nous semble infondée.

34 The Complete Guide to the Temple Mount Excavations, Jérusalem, 2002, p. 66-67. O. Peleg (« Roman Intaglio Gemstones from Aelia Capitolina », PEQ 135/1,2003, p. 54-69) établit un rapport entre l’iconographie des intailles trouvées sur le site et la légion.

35 Le Capitole est situé soit sur le mont du Temple soit sur le site occupé plus tard par le Saint-Sépulcre. Cf. entre autres J. Murphy-O’Connor, « The Location of the Capitol in Aelia Capitolina », RB, 101 /3,1994, p. 407-415.

36 Sur cet arc, voir C. Arnould, Les arcs romains de Jérusalem. Architecture, décor et urbanisme, Novum Testamentum et Orbis Antiquus 35, Fribourg-Gö ttingen, 1997, p. 9-147.

37 L’attribution de l’arc à Hadrien repose sur la fonction honorifique qui lui a été reconnue. Elle s’accorde mal avec ses caractères architecturaux et ornementaux, et sa construction serait plutôt à placer dans la seconde moitié du IIe siècle.

38 C. Arnould, Les arcs romains…, op. cit., p. 64-67 ; G. J. Wightman, « Temple Fortresses in Jerusalem. Part II : The Hasmonean Baris and Herodian Antonia », Bulletin of the Anglo-Israel Archaeological Society, 10,1990-91, p. 7-35.

39 La restitution d’un forum (souvent qualifié de « petit » ou de « secondaire ») à la sortie de la ville, largement diffusée depuis les travaux de P. Benoît (« L’Antonia d’Hérode le Grand et le forum oriental d’Aelia Capitolina », Exégèse et Théologie, IV, 1982, p. 311-346), est injustifiable.

40 Cf N. Belayche (« Iudaea-Palaestina… », op. cit. note 18, p. 164) et Y. Z. Eliav (« Urban Layout… », op.cit. note 4) qui notent que les asclepeia étaient souvent situés à l’extérieur des villes. Cette identification a d’abord été proposée par L. H. Vincent (Jérusalem nouvelle 4, Paris, 1926, p. 695).

41 On doit se référer à la publication de A. Duprez (Jésus et les dieux guérisseurs. A propos de Jean, V, Cahiers de la Revue Biblique 12, Paris, 1970) mais avec prudence en ce qui concerne les informations archéologiques, et au court rapport des fouilles ayant eu lieu dans les années cinquante et soixante : M. J. Pierre, J. M. Rousée, « Sainte Marie de la Probatique : état et orientation des recherches », Proche-Orient Chrétien 31,1981, p. 23-42. Les travaux plus récents qui ont eu lieu sur le site n’ont pas encore été publiés.

42 Conservé au musée du Louvre.

43 Conservé au musée de Sainte-Anne à Jérusalem. C. Arnould, « Le relief ‘‘au blé et au serpent’’ de Bethesda (Jérusalem) : étude iconographique », à paraître.

44 Le chantier H, ouvert au pied du versant occidental de la colline.

45 R. Reich, E. Shukron, « The History of the Gihon Spring in Jerusalem », Levant, 36,2004, p. 219-220.

46 « The ‘Fountain of Siloam’ and ‘Solomon’s Pool’in First-Century C.E. Jerusalem », Israel Exploration Journal (IEJ) 29,1979, p. 100.

47 R. Reich, Y. Billig, « A Group of Theatre Seats Discovered near the South-Western Corner of the Temple Mount », IEJ, 50,2000, p. 175-184.

48 C. Arnould, Les arcs romains…, op. cit., note 36, p. 242-246. Nous ne pouvons qu’être en désaccord avec Y. Z. Eliav lorsqu’il écrit à propos cet arc et de l’Ecce Homo : «… which share a similar architectonic style » (« Urban Layout… », op. cit., note 4, p. 254).

49 Voir sur le sujet les travaux de E. M. L. Laperrousaz, en particulier : « La troisième muraille antique de la ‘colline occidentale’ de Jérusalem », Syria, 75,1998, p. 97-105 et G. J. Wightman, « The Walls… », op. cit., note 20, p. 159-181.

50 Le terme de cardo secondaire souvent employé à son sujet est inadapté, son tracé n’étant pas parallèle à celui du cardo principal.

51 Sa fortification est généralement mise en rapport avec le départ de la légion, transférée à Aila. L’examen des résultats des fouilles amène à placer la construction de la muraille plutôt au IVe siècle.

52 Il existait en tous cas des édifices de spectacles : Flavius Josèphe indique qu’Hérode fit bâtir un théâtre et un amphithéâtre (Antiquités juives, XV, 268) et mentionne l’existence d’un hippodrome (Guerre des Juifs II, 44 et Antiquités juives XVII, 255). Il est possible qu’il y ait eu confusion et que les termes ????????????? et ???????????? désignent le même édifice.

53 Trouvée avec une autre plaque inscrite et des fragments architecturaux. La titulature d’Hadrien n’est pas complète. Cf. R. Savignac, « Inscription romaine et sépultures au nord de Jérusalem », RB, 1904, p. 90-98.




Les Blancs ont-ils assez d’intelligence pour survivre ?

[Source : paulcraigroberts.org]

Par Paul Craig Roberts

Les Blancs ont-ils assez d’intelligence pour survivre ? C’est une question valide.

Les ethnies blanches avaient autrefois la confiance et l’assurance nécessaires pour coloniser les Amériques, l’Afrique et certaines parties de l’Asie. Aujourd’hui, elles acceptent d’être colonisées par leurs anciens sujets coloniaux.

Les nations ethniques blanches sont en train de disparaître. En leur sein, les immigrés envahisseurs du tiers monde, massifs et inassimilables, les transforment en tours de Babel. La disparition des nations européennes est accélérée par leur perte de souveraineté au profit de l’Union européenne (UE). L’Allemagne, la France, l’Italie et les autres ethnies historiques sont remplacées par une Union européenne dotée d’une banque centrale et d’une monnaie commune. Le mark allemand, le franc français et la lire italienne n’existent plus, pas plus que la souveraineté des pays européens sur leur politique monétaire.

L’Occident blanc s’est retourné contre lui-même après des décennies de diabolisation par ses propres intellectuels et professeurs d’université. On leur a enseigné qu’ils étaient des colonialistes racistes qui exploitaient les gens de couleur, et les ethnies blanches n’ont pas la confiance nécessaire pour défendre leurs propres frontières. La confiance des Blancs aux États-Unis souffre en outre de l’enseignement selon lequel l’Amérique est le pays responsable de l’esclavage et que la Constitution américaine est un document raciste qui protège les privilèges des Blancs. Comme les jeunes sont rebelles au statu quo, ils sont sensibles à ces messages qui détruisent la confiance et l’assurance des Américains blancs, dont beaucoup sont devenus les défenseurs des personnes de couleur qui les supplantent.

Le remplacement est très avancé. Depuis les années 1960, les personnes de couleur aux États-Unis bénéficient de privilèges raciaux que les Blancs n’ont pas, à savoir un traitement préférentiel en matière d’admission à l’université, d’emploi et de promotion. Il s’agit d’une violation du 14e amendement, mais aucun procureur général ou membre du pouvoir judiciaire n’a fait quoi que ce soit pour rétablir l’égalité devant la loi.

Des entreprises américaines dont les dirigeants et les conseils d’administration sont majoritairement blancs ont annoncé publiquement que leur politique actuelle consistait à embaucher et à promouvoir des Noirs et non des Blancs. Le Pentagone a annoncé que les promotions de Blancs étaient suspendues en raison de sa préférence pour les promotions de Noirs. Si les entreprises et le Pentagone annonçaient qu’ils embauchaient et promouvaient selon des critères raciaux favorisant les Blancs, le ministère de la Justice (sic) intenterait des poursuites à leur encontre.

En effet, les Américains blancs sont désormais des citoyens de seconde zone dans un système juridique à deux vitesses où l’égalité devant la loi n’existe plus. L’impact de la discrimination raciale sur l’emploi des Blancs est énorme. Bloomberg News a rapporté le mois dernier que les sociétés du S&P 100 ont embauché 300 000 employés, dont 94 % sont des Noirs et 6 % des Blancs.1

Selon Robert Stark, qui écrit dans The Unz Review : « Les entreprises les moins blanches du S&P 100 sont : Qualcomm (30 % de Blancs, 62 % d’Asiatiques), McDonald’s (31 % de Blancs), Amazon (33 % de Blancs), Nike (36 %), Visa (36 %), Meta (38 %), NVidia (40 %), Gilead (40 %), Alphabet (45 %), Apple (45 %), Intel (45 %), JP Morgan (46 %), PayPal (46 %), Costco (47 %), AMD (47 % de Blancs, 44 % d’Asiatiques), Target (48 %) et Microsoft (48 %). La population majoritaire est blanche, mais elle reçoit une minorité des emplois et des promotions, mais toute la diabolisation raciale.2

Pour mettre ces chiffres en perspective, selon le recensement américain de 2020, les Noirs ou les Afro-Américains représentent 13,6 % de la population des États-Unis. Les Asiatiques représentent 6,3 %. Les Hispaniques représentent 19,1 %.3

Face aux privilèges raciaux massifs et inconstitutionnels accordés aux personnes de couleur, le mythe du “privilège blanc” nous est imposé.

Le monde occidental est fini pour une autre raison. Son système de croyances a été détruit. L’Occident prétend être une démocratie. Or, la démocratie repose sur la liberté d’expression, et les gouvernements occidentaux légifèrent et réglementent contre la liberté d’expression, la criminalisant même en la qualifiant d’incitation à la haine, de désinformation et de terrorisme intérieur.

Le FBI et la Sécurité intérieure considèrent les déclarations de Trump et de ses partisans comme des menaces potentielles pour les États-Unis.4

Les Britanniques ont adopté une loi visant à réglementer ce qui peut être dit en ligne.5

Glenn Greenwald rapporte :

“En septembre, l’UE a adopté une nouvelle loi appelée Digital Services Act (loi sur les services numériques), l’une des lois les plus répressives de l’Occident, qui confère aux fonctionnaires de l’UE de nouveaux pouvoirs étendus pour exiger des plateformes de médias sociaux qu’elles censurent les discours politiques conformément à leurs exigences et leur permet d’imposer des amendes massives — 6 % du revenu global de ces entreprises : pas 6 % de leurs bénéfices, 6 % de leur revenu global — pour ne pas censurer ce que l’UE considère comme de la désinformation, des discours de haine ou de la propagande pro-russe”.6

Les dirigeants d’entreprise soutiennent, voire exigent, la suppression de la liberté d’expression.7

Le gouvernement britannique veut arrêter les gens qui brandissent des drapeaux palestiniens.8

Et ce n’est pas fini.

Une nation se définit par son système de croyances. Si ce système est détruit, que reste-t-il de la nation ? Cette question non posée et sans réponse explique pourquoi, où que nous regardions dans le monde occidental, nous constatons une ruine rampante et le remplacement des ethnies blanches.

1 https://www.bloomberg.com/graphics/2023-black-lives-matter-equal-opportunity-corporate-diversity/

2 https://www.unz.com/article/corporate-americas-economic-war-on-whites/

3 https://www.census.gov/quickfacts/fact/table/US/POP010220

4 https://www.paulcraigroberts.org/2023/10/05/the-police-state-targets-trump-and-trump-americans/

5 https://www.lewrockwell.com/2023/10/joseph-mercola/information-compliance-bill-passed-to-demolish-free-speech/

6 https://greenwald.locals.com/post/4709341/eu-takes-major-step-in-forcing-x-to-censor-non-sanctioned-political-speech-biden-seeks-to-link-isra

7 https://www.cnn.com/2023/10/11/business/harvard-israel-hamas-ceos-students/index.html

8 https://www.rt.com/news/584599-uk-palestine-flags-police/




Les signaux de vertu occidentaux deviennent hypersoniques à propos d’Israël

[Source : rt.com]

Avec toute la rhétorique et le bellicisme de l’UE et des États-Unis, il est clair que la paix n’est pas leur priorité.

Par Rachel Marsden, chroniqueuse, stratège politique et animatrice de talk-shows indépendants en français et en anglais.

« Israël a le droit de se défendre, aujourd’hui et dans les jours à venir. L’Union européenne est aux côtés d’Israël », a tweeté dimanche la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Elle a ainsi donné carte blanche aux dirigeants israéliens, connus pour leur sens de la mesure et leur retenue, dans leur réponse aux attaques du Hamas.

« Pour qui vous prenez-vous ? Vous n’êtes pas élue et n’avez aucune autorité pour déterminer la politique étrangère de l’UE, qui est définie par le @Conseil de l’UE », a répondu l’eurodéputée irlandaise Clare Daly.

« L’Europe n’est pas aux côtés d’Israël. Nous sommes pour la paix. Vous ne parlez pas en notre nom. Si vous n’avez rien de constructif à dire, et ce n’est manifestement pas le cas, fermez-la. »

En un seul tweet, Mme von der Leyen a réussi à faire passer l’Europe pour plus militante que même la rédaction de l’un des principaux journaux nationaux israéliens, Haaretz, qui a rejeté la responsabilité des attentats sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l’accusant d’« annexion et de dépossession » qui « a ouvertement ignoré l’existence et les droits des Palestiniens ». L’implication est qu’aucune action ne se produit dans le vide sans le risque de déclencher une réaction.

Le danger de voir la reine Ursula, non élue en Europe, lancer unilatéralement des missiles hypersoniques de signalisation de la vertu dans un réflexe émotionnel est qu’elle ne peut pas se substituer à une politique étrangère décidée dans des moments plus sobres. Pourtant, aujourd’hui, c’est le plus souvent le seul type de politique étrangère que nous ayons, sur tous les sujets, d’Israël à l’Ukraine.

Dans un nouvel exemple de symbolisme prenant le pas sur le pragmatisme politique, l’UE a annoncé le retrait de son soutien à la Palestine… avant de revenir sur sa décision quelques heures plus tard. Lundi, le ministre israélien de la Défense a annoncé que les forces de défense israéliennes allaient intensifier le blocus de Gaza en empêchant l’entrée d’eau, de nourriture, de carburant et d’électricité. Quelques heures plus tard, Oliver Varhelyi, commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, a déclaré que l’Union européenne se joignait à la cause en suspendant son aide humanitaire au peuple palestinien. L’Allemagne et l’Autriche ont été les premières à lancer la procédure de retrait des fonds. Cependant, quelques heures plus tard, le gel de l’aide de l’UE a été annulé par le responsable de la politique étrangère de l’Union, Josep Borrell, après une apparente prise de conscience qu’il ne ferait que « punir tout le peuple palestinien » et n’aurait fait qu’« enhardir les terroristes ». Il n’est pas possible que Bruxelles ait financé ces terroristes par inadvertance, n’est-ce pas ?

Bruxelles a accordé un soutien budgétaire direct de 2,5 milliards de dollars à l’Autorité palestinienne sur une période de 12 ans à partir de 2008, et a récemment déclaré qu’elle enverrait quelque 1,24 milliard de dollars entre 2021 et 2024. Ce financement n’a même pas été réduit ou interrompu — il a seulement été suspendu pendant quelques mois en 2021-2022, puis débloqué sans conditions préalables — lorsque des organismes de surveillance ont affirmé que les manuels scolaires palestiniens avaient un contenu antisémite promouvant et glorifiant le terrorisme. Aujourd’hui, le ministère israélien des Affaires étrangères pointe du doigt Bruxelles. « L’Union européenne a financé des manuels scolaires des autorités palestiniennes qui étaient remplis d’antisémitisme et d’incitation à la violence et au terrorisme contre les Juifs », a déclaré le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Haiat, en début de semaine.

Lorsque la question a été soulevée pour la première fois, le commissaire européen responsable à l’époque a rencontré le ministre israélien des Affaires étrangères à Bruxelles et lui a dit, en substance, que nous allions veiller à ce que cela ne se reproduise plus — et il a adopté une résolution à cet effet. Des rapports d’ONG publiés au début du mois accusent également Bruxelles d’avoir financé des subventions qui se sont retrouvées entre les mains du Front populaire de libération de la Palestine, que l’Union européenne considère comme un groupe terroriste.

Au début de l’année, en février, l’UE a annoncé, en présence du président Mahmoud Abbas, l’octroi de plus de 300 millions de dollars supplémentaires au peuple palestinien pour financer les salaires, les pensions, les soins de santé et des projets tels que « l’agro-industrie intelligente face au climat » et « la compétitivité verte ». Car c’est ce que leurs actions semblent suggérer. Sinon, quel est le problème de continuer à aider le peuple palestinien ?

Ou peut-être que, compte tenu de tout le verbiage climatique associé à l’aide, l’UE s’est simplement énervée parce que les deltaplanes du Hamas étaient motorisés. Vous savez qu’une tête pensante à Bruxelles regarde les reportages sur les camionnettes énergivores utilisées par le Hamas pour attaquer les villages et kidnapper des gens et se demande : « Quelle est l’empreinte carbone de ces engins ? »

Tous les signaux de vertu du monde ne peuvent pas compenser le manque de diligence raisonnable que le retrait schizophrénique et le rétablissement ultérieur du financement palestinien suggèrent. Ce ne serait pas la première fois que des innocents souffriraient de l’incompétence de Bruxelles. Il suffit de demander aux citoyens de l’ensemble du bloc européen, actuellement confrontés à des difficultés économiques apparemment sans fin, pour que leurs dirigeants puissent continuer à se féliciter d’avoir soutenu l’Ukraine.

Et tout comme en Ukraine, Bruxelles ne semble pas vouloir saisir l’occasion de jouer un rôle atténuant ou réfléchi dans ce conflit, mais prend plutôt sa place habituelle en accompagnant les néoconservateurs américains sur n’importe quel sujet d’actualité.

Même si le secrétaire d’État Antony Blinken déclare qu’il n’y a pas de « pistolet fumant » liant l’Iran aux dernières attaques du Hamas, cela n’a pas empêché les habituels néoconservateurs bellicistes du côté américain de l’alliance transatlantique de substituer des slogans à une politique réelle, en faveur d’un changement de régime iranien, bien sûr. « Il s’agit de l’un des meilleurs cas de changement de régime dans l’histoire », a déclaré l’ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton. En effet, lorsqu’il s’agit de promouvoir un changement de régime iranien, les néoconservateurs sont soudain prêts à croire en la parole du Hamas comme source fiable de l’implication de l’Iran. « L’administration Biden devrait avoir une colonne vertébrale et rejeter la faute sur Téhéran, comme il se doit », a ajouté M. Bolton. Elle « appartient », au mépris des faits et de la politique, parce qu’elle correspond au discours radical des néocons, même si cela finit par se faire au détriment des vies et des intérêts américains.

« Il est grand temps que l’État terroriste iranien paie le prix de tous les bouleversements et de la destruction qu’il sème dans la région et dans le monde », a ajouté le sénateur Lindsey Graham (R-SC). D’une manière ou d’une autre, ces bellicistes ne parviennent jamais à remarquer le rôle de parrain interventionniste joué depuis longtemps par Washington et l’Occident, qui a sans doute empêché tous ces voisins du Moyen-Orient de s’arranger entre eux.

La rhétorique fanfaronne dans le feu de la crise est bon marché pour les généraux de salon occidentaux, mais potentiellement coûteuse pour d’innombrables autres. Ils s’expriment sans se préoccuper des répercussions, dans le but d’apaiser leurs alliés et leurs partisans. Et c’est dans ces moments désespérés, lorsque la raison risque de s’effacer devant l’émotion, qu’ils ont le plus de chances d’imposer leur programme potentiellement catastrophique.




Poutine est-il de mèche avec les mondialistes ?

[Source : unz.com]

Par Mike Whitney

Question 1

Dans de nombreuses régions du monde, Vladimir Poutine est admiré pour son franc-parler et sa défense de la souveraineté nationale. Mais sur le plan intérieur, de nombreuses politiques de Poutine semblent s’aligner sur celles des mondialistes occidentaux. Comme vous le notez dans un récent billet sur Substack, Poutine vient de « signer un décret sur la création d’un passeport domestique “numérique” », dont beaucoup pensent qu’il ouvrira la voie à une tyrannie technocratique. Est-ce que j’exagère les risques de la carte d’identité numérique ou est-ce que ce développement représente une menace sérieuse pour la liberté personnelle ?

Riley Waggaman :

Imaginez que les États-Unis commencent à délivrer des permis de conduire numériques pouvant être utilisés comme pièce d’identité officielle. Quelle serait la réaction ? Je soupçonne que beaucoup d’Américains se sentiraient « inquiets », faute d’un meilleur terme. Et ce n’est pas sans raison.

Le système de passeport numérique mis en place en Russie mérite le même scepticisme.

Tout d’abord, un peu de contexte : La Russie dispose d’un « passeport national » qui fait office de carte d’identité nationale. Vous utilisez votre passeport national pour ouvrir un compte bancaire, lorsque vous devez interagir avec la bureaucratie locale, etc., etc. Il s’agit d’un document important dont vous avez besoin pour accomplir des tâches ordinaires et quotidiennes.

Le passeport numérique a été présenté comme une copie électronique du passeport national, accessible par smartphone (via le portail des services de l’État, Gosuslugi). Le gouvernement est encore en train de décider dans quelles situations/scénarios le passeport numérique sera accepté comme une pièce d’identité valide.

Les partisans de ce document numérique affirment qu’il est plus pratique qu’une pièce d’identité en papier, et ils ont peut-être raison. Le problème, bien sûr, c’est que les commodités modernes peuvent entraîner toutes sortes de désagréments, et avec le temps, ces désagréments peuvent même devenir « normaux ».

Le fait que cette carte d’identité sera liée au portail des services de l’État (Gosuslugi) est certainement une source d’inquiétude et il est facile d’imaginer comment les passeports numériques pourraient être utilisés (et abusés) par le gouvernement russe — ou n’importe quel autre gouvernement, d’ailleurs. Tout cela au nom de la commodité.

Bien sûr, les autorités promettent que les cartes d’identité numériques ne seront jamais rendues obligatoires. Je suis assez vieux pour me souvenir de l’époque où le gouvernement russe avait promis que la vaccination contre le virus Covid serait volontaire à 100 %…

Question 2

La Russie semble être le fer de lance de la transition vers les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) avec la création du « rouble numérique ». À votre avis, quels sont les pièges potentiels d’un tel plan ?

Riley Waggaman :

Si l’on exclut la possibilité d’imposer un goulag numérique à part entière, le rouble numérique n’a pas d’avantages évidents. Je dirais la même chose de toutes les CBDC, bien sûr.

Certains prétendent que le rouble numérique est un moyen nécessaire, prudent et brillant de contourner les sanctions occidentales. C’est faux. La Banque de Russie dispose d’un système de messagerie financière (SPFS) entièrement fonctionnel qui fonctionne indépendamment de SWIFT. Voici quelques titres de RT.com pour votre considération :

Tous ces articles concernent le SPFS et ont été publiés bien avant que la Banque de Russie n’annonce son intention de développer le rouble numérique en octobre 2020.

Je me demande pourquoi tant d’Occidentaux qui prétendent comprendre les dangers des CBDC pensent que le rouble numérique est en quelque sorte « différent ». La CBDC de la Banque de Russie a été presque unanimement condamnée par les commentateurs les plus éminents du pays dans l’espace médiatique alternatif/conservateur. Même des médias grand public comme Tsargrad ont publié des critiques cinglantes à l’encontre du rouble numérique.

Pendant ce temps, dans les « médias alternatifs » de langue anglaise, nous sommes bénis par les postulations profondes de penseurs profonds comme Simplicius qui écrivent une prose violette qui durcit les tétons pour expliquer à quel point la Banque de Russie est extraordinaire et antimondialiste, et pourquoi le rouble numérique est super branché et cool.

Je ne comprends pas pourquoi les commentaires en anglais (tous les commentaires non russes, en fait) sont si éloignés de ce que les Russes patriotes vivant en Russie disent de leur propre pays, en russe.

D’ailleurs, la Banque de Russie est déjà revenue sur sa décision : La Banque de Russie est déjà revenue sur sa promesse de ne jamais, au grand jamais, « colorer » les roubles numériques de manière à ce qu’ils ne puissent être utilisés que pour l’achat de certains articles. Le vice-président de la banque centrale a récemment déclaré que l’imposition de restrictions sur la manière dont les roubles numériques peuvent être dépensés est une possibilité réelle, qui sera étudiée à l’avenir. (lien) Le rouble numérique n’a même pas encore été mis en circulation que la Banque de Russie est déjà prête à « explorer » comment ce nouvel outil amusant de contrôle total approuvé par Davos, le FMI, le G20, etc., etc. peut être utilisé pour réduire la dignité humaine de base.

Question 3

La Russie se rapproche-t-elle des vaccinations obligatoires ?

(Note : Voici une citation tirée de l’un de vos récents articles :

Le ministère russe de la Santé souhaite modifier le calendrier national d’immunisation préventive afin que la vaccination COVID puisse être obligatoire pour les « catégories vulnérables de citoyens » chaque fois que les autorités sanitaires bienveillantes du pays estiment que la situation « épidémiologique » justifie une nouvelle série d’injections coercitives…

Bien entendu, tout nouveau décret de vaccination obligatoire s’appliquerait également aux employés de l’État, y compris les enseignants, les médecins, le personnel militaire, etc.

Edward Slavsquat)

Riley Waggaman :

Si l’entreprenant ministère russe de la Santé — qui travaille sans relâche pour préserver la santé publique — décide que le « Covid » se « propage » à un rythme inacceptable, diverses catégories de citoyens devront choisir entre se faire vacciner ou perdre leur emploi. Il s’agit bien entendu d’une vaccination volontaire, car les Russes peuvent choisir s’ils veulent être employés ou s’injecter une substance génétique non prouvée, développée en coopération avec AstraZeneca.

De nombreux intellectuels très intelligents — comme Aussie Cossack — continuent de prétendre que la Russie n’a jamais eu de vaccination Covid obligatoire, ce qui est très courageux si l’on considère qu’en janvier 2023, des centaines de Russes n’avaient toujours pas le droit de travailler parce qu’ils refusaient de se faire injecter le vaccin.

Le Gamaleya Center continue de « mettre à jour » son vaccin Covid, et le gouvernement russe continue de vendre aux enfants cette saleté dangereuse et à peine testée. La question de savoir si la vaccination Covid deviendra aussi omniprésente et « normale » que le vaccin annuel contre la grippe (qui est même poussé dans les petits bras des enfants russes chaque année ; je le sais parce que j’ai dû signer un document interdisant à l’infirmière du jardin d’enfants d’injecter le vaccin à mon fils de 6 ans) n’est pas encore tranchée. Mais il faut être d’une crédulité impressionnante pour croire que le gouvernement russe souhaite que la vaccination Covid reste une affaire purement volontaire. La bureaucratie russe de la santé n’a pas de bons antécédents lorsqu’il s’agit de dénoncer les escroqueries de Big Pharma et de l’OMS. Saviez-vous que vous deviez subir un test de dépistage du VIH (une vieille arnaque de Fauci datant des années 80) pour obtenir un visa de travail en Russie ? Eh bien, maintenant vous le savez.

Question 4

Voici un extrait de l’un de vos récents billets qui surprendra de nombreux lecteurs qui pensent que le président Poutine s’oppose en fait à la foule de Davos et à son programme mondialiste :

« Pour vaincre le mondialisme, Moscou adopte à contrecœur, mais de manière responsable, l’agenda mondialiste…

Il n’y a aucun moyen d’arrêter le “progrès” technologique promu par Davos, le G20, le FMI, la Banque mondiale, l’ONU et l’OMS, c’est pourquoi Moscou doit collaborer étroitement avec toutes ces organisations mondialistes afin de maintenir la parité mondialiste avec l’Occident collectif, sinon la Russie ne sera pas en mesure de se protéger des mondialistes ».

Et voici un autre extrait d’un autre billet :

« Presque chaque déclaration commune signée par Moscou (qu’il s’agisse d’une déclaration du G20, d’une déclaration des BRICS ou simplement d’une salade de mots rédigée avec l’aide de Pékin) comprend un passage faisant l’éloge des rôles vitaux de l’Organisation Mondiale de la Santé, de l’Organisation Mondiale du Commerce et du Fonds Monétaire International… Cela semble être une information pertinente.

Le gouvernement russe a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’avait pas l’intention de se retirer de l’OMS, de l’OMC ou même du FMI. Il serait bon que Cerise mette à jour son article pour refléter cette réalité indéniable. »

Edward Slavsquat

[Voir aussi :
La Russie doit combler le fossé en matière de marquage de bétail !]

Vous semblez dire que, même si la Russie combat l’oligarchie occidentale en Ukraine, elle continue à marcher au pas avec les mondialistes sur les questions de politique sociale. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Et quelle est la place de Poutine dans tout cela ? Est-il un complice involontaire ou un participant enthousiaste ?

Riley Waggaman :

Moscou combat-elle l’oligarchie occidentale en Ukraine ? Gazprom pompe du gaz à travers l’Ukraine depuis le premier jour de l’Opération militaire spéciale (Oms). Et ce n’est pas la seule ressource naturelle que les « entrepreneurs » russes font désespérément transiter par le territoire ukrainien.

Je n’ai pas encore lu qu’un oligarque ukrainien soutenu par l’Occident avait vu sa maison pulvérisée par un missile russe. En fait, il est peu probable qu’un seul oligarque occidental, où que ce soit, ait été incommodé par l’Oms. Au contraire, il s’agit d’une formidable opportunité de gagner de l’argent, y compris pour les oligarques russes.

Mais pour répondre à la deuxième partie de votre question : quiconque suit les médias de langue russe sait que Moscou est presque totalement en phase avec l’Occident lorsqu’il s’agit de technocratie écrasante et d’autres formes de progrès sociétal « sûr et commode ». En fait, un observateur objectif reconnaîtrait que la Russie est très en avance sur l’Occident dans la mise en œuvre de la « numérisation » vantée par Davos et d’autres organisations antimondialistes célèbres.

Poutine n’a rien fait de significatif pour ralentir ce processus. En fait, en permettant à de glorieux patriotes comme Herman Gref d’être les fers de lance de l’IA, de la biométrie, du marquage du bétail par code QR, des systèmes de reconnaissance faciale, du « développement durable » et d’autres développements technologiques à la mode en Russie, Poutine est un complice inconditionnel de toutes les folies peu recommandables qui assaillent la Russie et tous les autres pays.

Il suffit de voir comment le gouvernement russe traite les écoliers (comme du bétail malade et suspect) pour comprendre où va ce pays. Les enfants sont l’avenir, après tout !

Question 5

Pouvez-vous résumer votre point de vue sur le vaccin Covid-19 ?

Riley Waggaman :

Il est mauvais.

Question 6

Vous dites que « les Russes ne sont pas très enthousiastes à l’égard de la directrice de la Banque centrale de Russie, Elvira Nabiullina ». Selon vous : « Les socialistes, les monarchistes, les néo-Soviétiques, les conservateurs, les militaires purs et durs, à quelques exceptions près, méprisent tous Elvira et ses roubles numériques. »

Plus loin dans votre article, vous dites : « (Elvira) Nabiullina est un symbole de la poursuite d’une politique économique contraire aux intérêts de la Russie. »

C’est une critique assez sévère. Pouvez-vous nous expliquer ce qui se passe ? Pourquoi Poutine reconduirait-il à un poste aussi important une personne qui, de l’avis de beaucoup, met en œuvre un programme mondialiste ?

Riley Waggaman :

La deuxième citation provient en fait de Nakanune.ru, un média indépendant de gauche basé à Ekaterinbourg. À l’exception des médias financés par l’État, tous les médias russes détestent Elvira Nabiullina et pensent qu’elle est un larbin mondialiste qui travaille activement à la destruction de la Russie. Les conservateurs, les orthodoxes purs et durs, les communistes, les néo-bolcheviks, les nationalistes — tous détestent Nabiullina. C’est un fait et la raison pour laquelle il n’est jamais communiqué aux consommateurs d’« informations alternatives » non russes est un grand mystère.

Je n’ai pas la moindre idée de la raison pour laquelle Poutine a nommé cette diplômée de Yale World Fellow pour un nouveau mandat en tant que gouverneur de la Banque de Russie, même si elle est affreuse et que personne ne l’aime. Cela fait probablement partie de la stratégie ingénieuse de Poutine pour vaincre les mondialistes avec une CBDC programmable contrôlée à 100 % par une banque centrale obéissant au FMI et fonctionnant indépendamment de l’État russe.

Question 7

Lors de notre dernière interview, vous avez fait un résumé émouvant de notre époque actuelle en disant :

« Je me souviens souvent de cette phrase troublante d’Alexis de Tocqueville : “Je remonte d’âge en âge jusqu’à l’antiquité la plus reculée ; mais je ne trouve aucun parallèle à ce qui se passe sous mes yeux : le passé ayant cessé d’éclairer l’avenir, l’esprit de l’homme erre dans l’obscurité.”

Chaque jour qui passe, il semble que nous soyons coupés de force de notre propre passé. Nous sommes “recyclés” pour accepter un nouveau modèle de civilisation. Cela se passe au niveau local, régional, national et mondial. Les familles sont déchirées.

Je suis convaincu que nous sommes confrontés à un mal qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire de l’humanité ».

Edward Slavsquat

À en juger par les réponses, je pense qu’un grand nombre de personnes pensent comme vous… Ma dernière question est la suivante : êtes-vous toujours aussi pessimiste qu’à l’époque ?

Riley Waggaman :

Mike, je voudrais vous remercier (encore une fois) pour cette interview, qui reste l’article le plus lu de mon blog. Comme vous vous en souvenez probablement, les réalités des politiques de « santé publique » de la Russie manquaient de « précision » (j’essaie d’être charitable ici) en 2021, et je pense que notre échange sur Internet a ouvert la voie à une discussion plus factuelle et plus nuancée sur la « réponse Covid » de la Russie.

En fait, je suis plutôt optimiste dans le sens où j’ai accepté le fait qu’il n’y a pas de compte Twitter omnipotent à 5 dimensions qui me sauvera des satanistes occidentaux, et que je devrai me sauver moi-même — ce qui est en fait relativement indolore, facile, et même amusant. Je dirais même que ma perspective actuelle est pleine d’espoir. Mais je comprends parfaitement le pessimisme de quelqu’un qui en a assez du gouvernement américain, ou de n’importe quel gouvernement occidental ; quelqu’un qui regarde avec envie le gouvernement russe comme une alternative. Le problème de cette curieuse façon de penser est que, selon les données officielles, environ 30 % des Russes vivent avec moins de 10 dollars par jour, la Russie est confrontée à une crise démographique catastrophique (et il est difficile d’imaginer une mesure plus fondamentale pour évaluer la santé d’une nation), et le gouvernement russe est un partisan fanatique de politiques qui sapent les derniers vestiges de la dignité humaine de base. Il est vrai que le gouvernement russe n’est pas d’accord avec l’agenda des transsexuels ; c’est une belle note de bas de page à admirer alors que le taux de natalité de la Russie est en train de s’effondrer.

Mais encore une fois, je suis optimiste. J’ai pu entrer en contact avec des personnes partageant les mêmes idées, ici en Russie et dans le monde entier, et ma vie s’en est trouvée grandement améliorée. Je suis capable de vivre la vie que je veux vivre sans avoir à trouver des excuses obscènes pour l’inexcusable.

Nous devrions tous être guidés par la vérité, l’amitié et l’amour, et la raison pour laquelle les soi-disant « médias alternatifs » sont si obsédés par l’idée de soutenir des gouvernements qui n’offrent au monde rien d’autre que la même chose (la tristesse) est vraiment stupéfiante. Cela suffit. Nous avons tout ce dont nous avons besoin.




Opération al-Aqsa — Un Nouveau 11 Septembre ?

[Source : AVATAR Media]




La Chine — ce système de domination nous menace tous !

[Source : Kla.tv]

Il y a quelques décennies, la Chine était un pays agricole totalement appauvri et en retard au niveau technologique. En l’espace d’une trentaine d’années seulement, elle est en train de devenir une puissance mondiale de premier rang du point de vue économique, technologique et militaire. Pour bien situer cette ascension fulgurante de la République populaire de Chine, il est important d’examiner de plus près sa naissance et son développement. En effet, ce qu’on ne lit pas dans les livres d’histoire officiels ni même dans les médias grand public sur l’histoire de la République populaire de Chine, ce serait que, selon des journalistes d’investigation renommés, elle est indissociable de trois noms : Rothschild, Rockefeller et les Skull & Bones. Suivez-nous maintenant dans un voyage aventureux à travers l’histoire de la Chine, au cours duquel il apparaîtra clairement que la Chine a été délibérément construite comme un instrument du nouvel ordre mondial et qu’elle constitue un avant-goût du système de domination mondiale planifié.

I.) Regard sur ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre :

Skull & Bones est une très puissante organisation secrète occulte américaine, fondée à l’instigation de Lord Rothschild et financée par Rockefeller et d’autres banquiers de Wall Street. Selon Alexandra Robbins, une journaliste américaine, Skull & Bones a réussi à infiltrer presque toutes les grandes institutions scientifiques et politiques ainsi que les institutions financières, médiatiques et gouvernementales des États-Unis. Skull & Bones forme également le cercle interne du Council on Foreign Relations (CFR), également initié par Rothschild et financé par Rockefeller. Le CFR est le think tank américain le plus influent du siècle dernier, il a par exemple fourni à lui seul neuf présidents des États-Unis, dont l’actuel président Joe Biden.

Dans ses recherches Alexandra Robbins est arrivée à la conclusion suivante : l’objectif de Skull & Bones, et par conséquent des Rockefeller et des Rothschild, est de construire un nouvel ordre mondial dans lequel les libertés individuelles sont réduites et où tout le pouvoir est concentré dans les mains d’une petite élite.

II.) La naissance de la République populaire de Chine sous Mao Tsé-toung :

Dans le but d’établir un nouvel ordre mondial, Skull & Bones a fondé en Chine, au début du 20e siècle, une série d’écoles et d’hôpitaux qui ont donné naissance à l’actuelle Yale-China Association, connue sous le nom de « Yale-in-China ». Ils ont été financés par Rothschild et, plus tard, par la Fondation Rockefeller. Cette œuvre prétendument caritative poursuivait cependant en arrière-plan des objectifs totalement différents. Jonathan Spence, professeur d’histoire chinoise, a été le premier à découvrir les liens étroits entre Mao et Yale. Enfin, en 1972, le journal Yale Daily News a rapporté ce qui suit à ce sujet : « Yale a aidé de nombreux jeunes hommes dans leur ascension politique vers le pouvoir. Lors de la promotion de 1919, Yale-in-China a aidé, en plus des 1 000 leaders masculins…, un jeune homme du nom de Mao Tsé-toung » et « Sans le soutien de Yale, Mao Tsé-toung ne serait jamais passé de l’inconnu au pouvoir ! »

Lors de ses recherches, le journaliste d’investigation Alexander Schnarf est donc arrivé à la conclusion que de toute évidence Yale-in-China travaillait en secret à l’émergence d’un État communiste.

L’intervention de Skull & Bones dans la guerre civile chinoise (1927-1949), au cours de laquelle le Kuomintang nationaliste et le Parti communiste chinois de Mao Tsé-toung se disputaient la direction politique de la Chine, est également significative de leur influence et de leur approche subtile. Le conflit s’est terminé par la victoire des communistes sur le Kuomintang. Selon le Professeur Antony C. Sutton, chercheur et historien cette victoire a été remportée principalement grâce au fait que le général américain et franc-maçon George C. Marshall a discrètement désarmé les forces armées nationalistes qu’ils soutenaient initialement, en cessant de leur fournir des munitions en 1946. Le supérieur de Marshall était le secrétaire à la guerre Henry L. Stimson, un membre de Skull & Bones !

Les presque 30 années de règne de Mao Tsé-toung qui suivirent se transformèrent en un règne de terreur sans précédent. Avec des campagnes politiques telles que le « Grand Bond en avant » et la « Révolution culturelle », Mao a imposé par la contrainte une transformation de l’économie et de la société chinoises. La « révolution culturelle » avait pour but de détruire les anciennes coutumes, modes de pensée, habitudes, — en fait la culture chinoise et visait surtout les couches les plus âgées et les plus éduquées de la Chine, ce qui a coûté la vie à 2 à 5 millions de personnes. Le « Grand Bond en avant » devait permettre de rattraper le retard sur les pays occidentaux industrialisés et de raccourcir la période de transition vers le communisme. Malgré la grande famine qui en a résulté, Mao a imposé ses objectifs d’une main de fer. Selon Alexander Schnarf, les méthodes de répression pratiquées étaient d’une brutalité sans précédent. Les critiques ont été poursuivis sans relâche et des milliers de personnes ont été systématiquement torturées et assassinées. Même les enfants auraient été tués, broyés et utilisés comme engrais.

L’historien néerlandais Frank Dikötter estime qu’au moins 45 millions de personnes sont mortes rien que pendant la Grande Famine de Chine (1959 à 1961). Selon les estimations des scientifiques, la politique totalitaire et inhumaine de Mao a coûté la vie à 80 millions de personnes au total.

La politique de Mao était simple : quiconque ne respectait pas les règles était assassiné. Cela a conduit à une société dans laquelle toute critique était littéralement muselée. Ce qui restait n’était plus qu’une masse apeurée et soumise.

Le point de vue totalement différent de David Rockefeller est effrayant. Il a qualifié ce contrôle total et cette oppression du peuple « d’expérience sociale » ! Rockefeller a déclaré textuellement : « L’expérience sociale en Chine sous la direction du président Mao est l’une des plus importantes et des plus réussies de l’histoire de l’humanité. » Lorsqu’on connaît les objectifs poursuivis par la fondation Rockefeller en Chine, cette affirmation devient extrêmement pertinente. Selon les journalistes d’investigation Alexander Schnarf et Tilman Knechtel, la fondation considérait la Chine comme un immense laboratoire où l’on étudiait la meilleure façon de contrôler et de gérer une société, afin de pouvoir ensuite reproduire cela dans le monde entier ! Le fait que Rockefeller ait fait l’éloge des crimes de Mao suggère que ce dernier avait manifestement répondu à ses attentes et que cette « expérience sociale » avait été menée à bien à la plus grande satisfaction de Rockefeller.

Comme nous le verrons au point suivant, ce n’était toutefois que la première manœuvre de Rockefeller, Rothschild et consorts.

III.) L’émergence de la Chine comme puissance mondiale

Après Mao, c’est Deng Xiaoping qui a dirigé de facto le destin de la Chine jusqu’en 1997. Il est entré dans l’histoire comme le grand réformateur qui a initié l’ouverture de la Chine et son ascension en tant que puissance économique et mondiale. Mais cela ne s’est pas fait tout seul et n’a pas été un miracle économique. Le coup d’envoi de cette évolution a été la rencontre orchestrée par Henry Kissinger en 1972 entre le président américain Nixon et Mao Tsé-toung. Sous le prétexte que la Chine devait être construite comme un contrepoids à l’URSS, de l’argent et des technologies occidentales ont commencé à affluer vers la Chine, ce qui a marqué le début de son ascension. Or, il faut savoir que Nixon et Kissinger étaient ou sont membres du CFR et que Kissinger est en outre étroitement lié aux Rothschild et aux Rockefeller [www.kla.tv/26153]. Par conséquent, ces derniers ont usé de toute leur influence pour favoriser l’ascension de la Chine tout en y renforçant leur position dominante. En 1982, Rothschild a pris le contrôle de la banque centrale de Chine et donc de sa politique monétaire. La Chase Manhattan Bank de Rockefeller est devenue le représentant officiel de la Banque de Chine aux États-Unis et a ouvert les vannes de l’afflux d’argent vers la Chine. Cet argent a été largement utilisé pour financer des instituts de recherche et de développement, ce qui a entraîné une fuite du savoir-faire occidental vers la Chine. Les groupes qui se sont engagés de cette manière en Chine sont également, pour la plupart, étroitement liés au CFR. Il s’agit des entreprises dites « Fortune 500 », comme par exemple Ford, General Motors, IBM et Microsoft. Parmi elles, 157 se sont installées en Chine, dont 53 y ont même établi leur siège social. Concernant cette évolution, le professeur Antony C. Sutton, scientifique renommé de l’Institut Hoover de l’Université de Stanford, écrivait déjà en 1986 : « Vers l’an 2000, la Chine communiste sera une superpuissance construite avec la technologie et l’expertise américaines » ! — construite par Rothschild, Rockefeller et Skull & Bones !

IV.) La Chine, un outil fiable pour les mondialistes

Comme Rothschild et Rockefeller sont tous deux profondément impliqués dans la franc-maçonnerie, il n’est pas surprenant que cela ait également laissé des traces en Chine. Grâce à des révélations comme celles du franc-maçon italien de haut rang Gioele Magaldi, on sait que Deng Xiaoping a été initié à la franc-maçonnerie et est devenu membre de la super-loge « THREE EYES ». Celle-ci avait été fondée par David Rockefeller, Henry Kissinger et le conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, Zbigniew Brzeziński [www.kla.tv/10603 (en allemand)], et a longtemps été la super-loge la plus puissante et celle qui donnait le ton au niveau mondial. Deng Xiaoping, quant à lui, a initié d’autres hauts responsables du parti communiste chinois à la franc-maçonnerie. Cela a eu pour conséquence que depuis 1980, selon Gioele Magaldi, tous les présidents du parti, y compris l’actuel président de la République chinoise Xi Jinping, sont membres des super-loges qui coordonnent les francs-maçons de haut niveau. Ils poursuivent eux aussi l’établissement d’un « gouvernement mondial unique », ce qui a permis à Rothschild et Rockefeller de s’assurer que la Chine reste un outil fiable pour leurs plans mondialistes.

V.) La Chine : un fer de lance de la globalisation

Mais la Chine n’est pas seulement un outil quelconque, elle est devenue de plus en plus le fer de lance des Rothschild, Rockefeller et Skull & Bones, qui aspirent manifestement à un nouvel ordre mondial de contrôle et de surveillance totaux. En voici quelques exemples :

Avec sa politique de confinement sévère pendant la crise du Covid, la Chine a joué un rôle essentiel dans l’effondrement de l’économie mondiale, générant ainsi des profits colossaux pour quelques super-riches.

Avec la Russie, la Chine est le grand partisan de la mise en place d’un nouveau système financier et monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

La Chine est à l’avant-garde mondiale tant pour la suppression de l’argent liquide que pour l’introduction de la monnaie numérique de banque centrale CBDC. Elle est ainsi à la pointe de ce projet mondial, coordonné et financé par la BRI, Banque des règlements internationaux.

Avec son système de crédit social, la Chine est un pionnier et un modèle pour le Great Reset souhaité par Klaus Schwab et le Forum économique mondial (FEM). Ce système est un système de surveillance de masse à l’aide de l’intelligence artificielle et donc le perfectionnement du système de domination forcée mis en place par Mao. Le comportement et la fiabilité de chaque individu, mais aussi des entreprises et des organisations, y sont constamment surveillés et évalués. En récompensant le bon comportement dans l’intérêt des gouvernants et en punissant tout écart de conduite, il impose à chacun de fonctionner à 100 % dans l’intérêt des dirigeants. Le premier système de crédit social en Europe a depuis déjà été introduit à Bologne (en Italie) et la Commission européenne prépare également l’introduction de ce système de contrôle et d’éducation.

Tout indique donc qu’après le succès de leur « expérience sociale » en Chine, Rockefeller, Rothschild et consorts veulent désormais l’étendre au monde entier et poser ainsi les bases d’une dictature mondiale. Lors du Davos d’été 2023 du Forum Économique Mondial, le Premier ministre chinois Li Qiang a également laissé entendre comment cela devrait se faire. Il a souligné que la « sécurité » devait être considérée comme le sujet le plus important dans la hiérarchie des priorités ! Peu avant, Klaus Schwab, le père du Great Reset, avait fait la déclaration suivante, très révélatrice, en faisant l’éloge des « acquis » du Parti communiste chinois devant Li Qiang :

« Nous sommes impatients d’apprendre de votre vision de la Chine et du monde. »

Est-ce un hasard si les gens sont amenés à accepter des interventions de plus en plus profondes de l’État en raison d’une peur systématiquement entretenue par la politique et les médias ?

N’est-ce pas la peur du Covid, du terrorisme, de la menace d’une catastrophe écologique et climatique imminente, etc., qui fait abandonner petit à petit les acquis de notre société démocratique et libérale pour les échanger contre une apparente sécurité ? Est-ce de cette façon qu’on veut maintenant nous faire avaler le système de crédit social carbone prévu par l’UE ?

Il faut stopper les plans de cette petite élite qui, dans l’ombre, dirige sournoisement le destin du monde et qui veut maintenant mettre en place son système de crédit social dans le monde entier ! Aidez-nous et diffusez cette émission. Souhaitez-vous en outre contribuer vous-même, en tant que collaborateur bénévole de Kla.TV, à mettre en lumière une telle injustice ? Alors inscrivez-vous à l’adresse suivante : www.kla.tv/vernetzung.

Sources / Liens :

Le pacte Russie-Chine et la conspiration Marx-Rothschild
www.kla.tv/26499

Les 100 ans d’Henry Kissinger – Stratège mondial et criminel de guerre ?
www.kla.tv/26153


[Source : Ciel Voilé]






Les projets pilotes de portefeuilles d’identité numérique de l’UE se déroulent en catimini

[Source : Brownstone Institute]

Par Stavroula Pabst

En ce début d’année 2023, la Commission européenne semble très occupée à développer et à mener des projets pilotes pour son portefeuille d’identité numérique de l’UE (EUDI), qu’elle a l’intention de mettre à la disposition de tous les citoyens de l’UE dans un avenir proche. Mais si la Commission européenne (CE) vante la commodité, la sécurité et le large éventail de cas d’utilisation possibles de l’EUDI dans la vie quotidienne, ce qui est moins discuté, c’est le potentiel de l’outil pour un grand nombre de questions éthiques et de surveillance.

Qu’est-ce que le portefeuille d’identité numérique de l’UE (EUDI) ?

Le portefeuille numérique de l’UE, souvent appelé « portefeuille d’identité numérique de l’UE » (EUDI), devrait être proposé au public européen dans les années à venir. Selon la Commission européenne :

« Les portefeuilles d’identité numérique de l’UE sont des portefeuilles numériques personnels permettant aux citoyens de s’identifier numériquement, de stocker et de gérer des données d’identité et des documents officiels sous forme électronique. Il peut s’agir d’un permis de conduire, d’ordonnances médicales ou de diplômes ».

Alors que la législation rationalisant leur utilisation prévue dans toute l’Europe est finalisée, la Commission européenne poursuit ses efforts pour déployer les EUDI auprès du grand public européen, où plus de 250 entreprises privées et autorités publiques participent à quatre projets pilotes à grande échelle. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’UE a investi 46 millions d’euros dans ces projets pilotes.

En effet, un large éventail de cas d’utilisation est déjà testé dans le cadre des projets pilotes EUDI. Ces portefeuilles permettent notamment d’accéder aux services publics, d’enregistrer et d’activer des cartes SIM pour des services de réseau mobile, de signer des contrats, de faciliter les voyages et de présenter des diplômes. Dans l’ensemble, ces cas d’utilisation suggèrent que les portefeuilles d’identité numérique pourraient être utilisés pour un large éventail de services essentiels à la vie quotidienne.

La commodité, mais pour qui ?

La Commission européenne insiste souvent sur le caractère pratique du portefeuille numérique, en annonçant que les utilisateurs pourront utiliser les portefeuilles pour s’inscrire à l’hôtel, remplir leur déclaration d’impôts, louer une voiture et ouvrir un compte bancaire en toute sécurité. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné les points suivants dans son discours sur l’état de l’Union en 2020, où elle a proposé le concept d’une « e-identité européenne sécurisée » :

« Chaque fois qu’une application ou un site web nous demande de créer une nouvelle identité numérique ou de nous connecter facilement via une grande plateforme, nous n’avons aucune idée de ce qu’il advient de nos données en réalité. C’est pourquoi la Commission proposera une identité électronique européenne sécurisée. Une identité en laquelle nous avons confiance et que tout citoyen peut utiliser partout en Europe, que ce soit pour payer ses impôts ou pour louer un vélo. Une technologie qui nous permet de contrôler nous-mêmes quelles données sont utilisées et comment elles le sont. »

Certes, von der Leyen a raison de dire que « nous n’avons aucune idée de ce qu’il advient de nos données » lorsque nous créons des comptes en ligne ou que nous nous connectons à des services privés, et elle affirme que l’identification numérique peut contribuer à résoudre un problème fondamental que de nombreuses personnes rencontrent lorsqu’elles utilisent l’internet.

Cependant, l’« identité électronique » européenne et les méthodes d’identification numérique en général posent un grand nombre de nouveaux problèmes pour les civils, tant à court qu’à long terme. En effet, si l’identité numérique peut permettre aux utilisateurs d’accéder à des services, un rapport du WEF de 2018 sur l’identité numérique admet la propension de l’outil à exclure :

« Pour les individus, [les identités vérifiables] ouvrent (ou ferment) le monde numérique, avec ses emplois, ses activités politiques, son éducation, ses services financiers, ses soins de santé et bien plus encore ».

Et en effet, sous le contrôle d’un État corrompu ou d’autres structures de gouvernance, la propension de la carte d’identité numérique à « fermer » le monde numérique semble prête à être utilisée à mauvais escient ou de manière abusive. La chercheuse Eve Hayes de Kalaf, par exemple, écrit dans The Conversation que « les États peuvent utiliser les systèmes d’identification parrainés par la communauté internationale » contre les populations vulnérables. Elle cite l’exemple de la République dominicaine, où une discrimination de longue date à l’encontre des personnes d’origine haïtienne s’est traduite par la déchéance de leur nationalité dominicaine en 2013, les rendant apatrides.

En attendant, il n’est pas difficile d’imaginer que d’autres personnes passent entre les mailles du filet numérique à mesure que les systèmes d’identification numérique se généralisent et s’interconnectent, voire deviennent une condition préalable à l’accès à des services et à des aides sociales et financières essentielles.

Comme Jeremy Loffredo et Max Blumenthal l’expliquent dans leur rapport de 2021 pour la Grayzone, par exemple, l’introduction en 2017 d’Aadhaar, le système d’identification biométrique de l’Inde, « qui suit les mouvements des utilisateurs entre les villes », a entraîné une vague de décès dans l’Inde rurale, car les difficultés d’accès au système Aadhaar ont empêché les bénéficiaires de biens et de prestations d’accéder aux magasins de rationnement du pays, les laissant même mourir de faim. Le journal indien Scroll a rapporté que, dans un échantillon aléatoire de 18 villages indiens où l’authentification biométrique avait été rendue obligatoire pour accéder aux rations alimentaires subventionnées par le gouvernement, 37 % des détenteurs de cartes n’ont pas pu obtenir leurs rations.

Malgré les dégâts qu’il a causés, Aadhaar a finalement été présenté comme un succès, et Rest of World rapporte que l’Inde est en train de mettre en place des partenariats internationaux pour exporter ailleurs sa populaire interface de paiement unifiée (UPI), un système de paiement instantané qui utilise le système d’identification biométrique Aadhaar comme base.

Il est clair que l’identification numérique peut avoir des conséquences néfastes sur la société si elle est mise en œuvre à la hâte. Malgré ces inconvénients possibles, comme je le note dans Unlimited Hangout, l’adoption quasi universelle des systèmes d’identification numérique semble de plus en plus inévitable, puisque :

« Juniper Research [estime] que les gouvernements auront délivré environ 5 milliards de cartes d’identité numériques d’ici 2024, et qu’un rapport de Goode Intelligence de 2019 [suggère] que l’identité et la vérification numériques représenteront un marché de 15 milliards de dollars d’ici 2024 ».

En outre, des avancées législatives ont été réalisées en vue de l’interopérabilité du portefeuille numérique dans l’ensemble de l’UE. En d’autres termes, les services clés sont hypercentralisés au-delà des frontières et numérisés d’une manière plus traçable que ne l’auraient été leurs équivalents sur papier, le tout à portée de main des autorités.

Le portefeuille EUDI est apparemment destiné à être connecté à des services financiers ou à en inclure d’autres, de sorte que les citoyens de l’UE pourront utiliser leur EUDI pour ouvrir des comptes bancaires et même faire une demande de prêt. En outre, un document de la Banque centrale européenne sur le cadre européen de l’identité numérique suggère que le « portefeuille EUDI apportera des avantages à toutes les parties prenantes de l’écosystème de paiement », y compris « le soutien prévu à l’euro numérique ».

Si la Commission européenne tient à souligner les avantages supposés de l’EUDI pour les « parties prenantes de l’écosystème de paiement », elle semble moins désireuse de discuter des dangers qui entourent le lien plausible, voire probable, entre l’identité numérique et l’argent, et en particulier les monnaies numériques, où les capacités de l’élite à suivre, voire à manipuler ou à bloquer les capacités des civils à accepter ou à effectuer des paiements, pourraient être sans précédent.

En bref, les portefeuilles d’identité numérique de l’UE sont censés être pratiques pour une utilisation quotidienne par les civils. Dans le même temps, ces portefeuilles, ainsi que d’autres systèmes d’identification numérique adjacents qui se développent ailleurs, pourraient également être pratiques pour les gouvernements et les structures de gouvernance qui cherchent à surveiller, à contrôler ou à manipuler en masse des aspects essentiels de la vie des citoyens.

La connexion DIIA

Bien qu’elle n’ait pas le statut de membre de l’UE et qu’elle soit en guerre, l’Ukraine est impliquée dans les projets pilotes de portefeuille numérique de l’UE. En effet, comme je l’ai indiqué dans mon Substack, DIIA, l’application ukrainienne hypercentralisée de l’État dans un smartphone, contribue au déploiement du portefeuille numérique de l’UE. En fait, le ministre ukrainien de la transformation numérique, Mykhailo Fedorov, a souligné dans un message sur Telegram datant de juillet que des représentants de DIIA avaient même montré les capacités de l’application DIIA au consortium POTENTIAL (Pilots for European Digital Identity Wallet) cet été.

Notamment, de nombreux cas d’utilisation du portefeuille numérique de l’UE testés dans le cadre des projets pilotes sont déjà une réalité avec l’application DIIA de l’Ukraine. En effet, les Ukrainiens utilisent DIIA pour toute une série d’activités quotidiennes, notamment pour vérifier leur identité afin d’utiliser les services bancaires, de détenir une variété de pièces d’identité numériques (comme les permis de conduire et les passeports biométriques) et même de payer certains impôts et d’accéder aux services sociaux pour les familles. Le ministère ukrainien de la transformation numérique a souligné son intention de rendre tous les services publics disponibles en ligne : La DIIA doit être le « guichet unique » de ces services.

Et, comme je l’ai déjà mentionné dans des rapports précédents pour mon Substack et mon Unlimited Hangout, la portée de DIIA continue de s’étendre au fur et à mesure que le conflit s’aggrave, l’application fournissant des services liés à la guerre. Les civils ukrainiens touchés par la guerre ont reçu des allocations par le biais de l’application, par exemple, et peuvent également vérifier leur identité par le biais de DIIA pour s’inscrire à e-Vorog (« e-enemy »), un chatbot qui permet aux citoyens ukrainiens de signaler à l’État des informations sur les allées et venues de l’armée russe.

Dans l’ensemble, ces conditions suggèrent que DIIA pourrait servir de modèle ou de précurseur au portefeuille numérique européen adjacent, où le portefeuille numérique de l’UE, qui est déjà une application centralisée destinée à aider les citoyens dans un certain nombre de services quotidiens essentiels, pourrait prendre en charge un nombre croissant de services gouvernementaux dans l’ensemble de l’Union européenne. Bien qu’il reste à voir ce qu’il adviendra des déploiements du portefeuille numérique en Europe, la mise en œuvre du portefeuille à l’échelle de l’UE et le format de l’application pour smartphone, où les fonctionnalités peuvent être facilement introduites, supprimées ou modifiées à volonté, signifient que l’on ne peut exclure une dérive du champ d’application à une échelle comparable.

Conclusion

De nombreuses personnes s’intéressent à juste titre aux documents numériques et à d’autres moyens faciles d’accéder aux services publics et d’accomplir des tâches à l’ère du numérique. Toutefois, ces services et outils, lorsqu’ils sont facilités par des États et des structures de gouvernance adjacentes, ainsi que par des membres du secteur privé qui n’ont pas à rendre de comptes, posent des problèmes éthiques et de surveillance importants qui devraient être discutés et débattus en profondeur par le public. À cet égard, il semble que le futur portefeuille d’identité numérique de l’UE ne fasse pas exception.

Mais débat ou pas, les déploiements pilotes du portefeuille numérique et l’adoption de l’identité numérique par les États membres de l’UE sont en cours, avec un communiqué de presse de la CE expliquant que « tout le monde aura le droit d’avoir une identité numérique européenne » acceptée dans tous les États membres de l’UE.

Et tandis que la Commission européenne communique qu’« il n’y aura pas d’obligation » d’utiliser un portefeuille d’identité numérique de l’UE, le rapport de la CE intitulé Communication 2030 Boussole numérique : La voie européenne pour la décennie numérique précise que l’objectif de l’UE pour 2030 est que 80 % des citoyens utilisent une « solution d’identification électronique ». En fin de compte, les messages contradictoires laissent place à la spéculation : même si les cartes d’identité numériques ne sont pas obligatoires au moment de leur introduction, la population en général pourrait d’une manière ou d’une autre être incitée, voire obligée, à adopter des cartes d’identité numériques pour accéder à des services publics clés.

Alors que les partisans de l’identification numérique soulignent la capacité de ces outils à offrir commodité et sécurité dans un monde de plus en plus en ligne, les problèmes d’éthique et de protection de la vie privée que j’ai soulignés ici indiquent que, s’ils sont déployés à la hâte, les portefeuilles d’identité numérique de l’UE pourraient en fin de compte avoir des conséquences désastreuses et durables sur la vie privée et les libertés civiles. De plus, une fois mises en œuvre, il semble que les identités numériques pourraient être difficiles à supprimer, même en cas d’impopularité, entraînant finalement les citoyens dans un cauchemar technocratique dont ils ne pourront pas facilement s’échapper.

En bref, les dangers posés par les systèmes d’identification numérique émergents tels que le portefeuille EUDI ne peuvent être ignorés alors que l’Europe entre dans sa « décennie numérique ».

Publié sous une licence internationale Creative Commons Attribution 4.0
Pour les réimpressions, veuillez établir un lien canonique vers l’article original du Brownstone Institute et vers l’auteur.

À propos de l’auteur

Stavroula Pabst est écrivaine, comédienne et doctorante en médias à l’Université nationale et kapodistrienne d’Athènes, en Grèce. Ses écrits ont été publiés dans des revues telles que Propaganda in Focus, Reductress, Unlimited Hangout et The Grayzone.




Comment l’argent gratuit peut corrompre l’âme

[Source : epochtimes.fr]

Par Jeffrey A. Tucker

L’argent est une chose que tout le monde veut, apparemment sans limite. La simple perspective d’en obtenir sans vraiment le mériter peut transformer des hommes bons en bêtes.

Et là, réside un grave problème. L’argent, qui récompense un travail bien fait, est le signe et le sceau d’une bonne vie. L’argent versé à n’importe qui par hasard, en raison d’un privilège personnel ou d’un avantage, peut conduire à un désastre, tant personnel que social.

[NDLR Est-ce l’argent gratuit qui peut corrompre l’âme, ou bien l’argent en général ?]

Mais pour d’étranges raisons, les hommes sont attirés par les catastrophes. Nous ne cessons de le faire.

« Le trésor de la Sierra Madre » est l’un des plus grands films du XXe siècle. Il a été réalisé en 1948, Humphrey Bogart en tête d’affiche. Deux Américains pauvres et épuisés vivent au Mexique et rejoignent un vieux prospecteur d’or grincheux dans une chasse. L’action principale est psychologique : la découverte de l’or affecte leurs esprits, leur confiance, leur moralité et leurs vies.

Scène du film « Le trésor de la Sierra Madre » (1948).
([Photo :] Domaine public)

Le spectateur est aux premières loges pour comprendre comment des gens normaux peuvent vraiment perdre tout sens des proportions et toute clarté morale lorsqu’ils sont confrontés à la perspective d’une richesse illimitée. Une fois que la confiance mutuelle disparaît, tout, y compris le sommeil, est détruit.

Demandez à n’importe quelle personne vraiment riche que vous connaissez. Ils vous diront qu’ils ont appris à se méfier de toute flatterie, de toute nouvelle amitié, de toute parole aimable. Il est vrai que les autres n’en ont souvent qu’après leur argent. Les parasites ne veulent pas travailler pour l’obtenir. Ils veulent magouiller. La perspective d’obtenir quelque chose sans trop d’efforts rend les gens fous.

Le sujet vient à l’esprit lorsque l’on apprend que Mick Jagger n’a pas l’intention de transmettre à ses enfants le demi-milliard de fortune qu’il a tiré de son catalogue. Pourquoi ? Tous les parents souhaitent certainement apporter confort, richesse et sécurité à leurs enfants. Pourquoi un parent leur refuserait-il cela ?

La raison est claire pour toute personne sage : les privilèges financiers à volonté ne forment pas un bon caractère. En fin de compte, on ne peut pas être heureux en vivant bien sans l’avoir mérité à la sueur de son front. Nous devons expérimenter la relation entre le travail et la récompense. C’est ce qui nous permet de nous affirmer en tant qu’êtres humains pensants, créatifs et productifs.

Enlevez-nous cela, remplacez-le par une récompense financière infinie, et que devenons-nous ? Nous devenons gâtés, habilités, paresseux et dépourvus d’empathie. Nous nous considérons comme supérieurs aux autres et finissons par les maltraiter. Notre moralité et notre humanité mêmes en viennent à être diminuées. Et cela ne donne pas non plus une vie heureuse. La caricature des bébés des fonds fiduciaires est vraie. Ils représentent rarement grand-chose parce qu’ils n’ont pas à le faire. Ils considèrent très vite leur vie pépère comme acquise et s’en accommodent jusqu’à la fin.

C’est un énorme problème pour tous les parents, même ceux de la classe moyenne. Dès l’enfance, les parents veulent offrir à leurs enfants un toit, de la nourriture, la santé, la sécurité, le bonheur, des expériences. C’est le travail des parents et ils le font bien. Ils font tous les sacrifices possibles pour s’assurer que leurs enfants ne souffrent pas, mais jouissent d’une vie meilleure que la leur.

Mais à un moment indiscernable de la vie de l’enfant, les parents doivent se retirer et laisser l’enfant trouver son propre chemin vers le bonheur. Très souvent, l’enfant ne le souhaite pas.

Pourtant, le coussin de soutien complet doit être retiré. Tous les enfants doivent un jour ou l’autre être chassés du nid, même si cela implique un atterrissage brutal au sol, avant qu’ils n’aient vraiment appris à voler.

Pour les parents, ce moment peut se révéler le plus difficile de leur vie. Vous êtes en mesure de continuer à apporter confort et sécurité, mais vous savez que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour l’enfant. Le mieux est de lui retirer ce soutien, en sachant pertinemment que le jeune adulte traversera une période de transition marquée par l’échec, voire la privation.

Savoir naviguer dans cette période de la vie demande beaucoup de discernement, de sagesse et de réflexion à long terme. Il est toujours plus facile de continuer à fournir du matériel pour toujours et d’épargner au jeune adulte les terreurs du monde. Mais ce choix ne forge pas le caractère. Nous avons tous connu des parents qui n’ont pas su gérer cette situation et qui se sont retrouvés avec des trentenaires vivant dans un appartement au sous-sol et escroquant l’office des personnes handicapées.

Les économistes appellent cela le dilemme du Samaritain. Aider une personne dans le besoin, qu’il s’agisse d’un membre de la famille ou d’un étranger, est vertueux et juste. C’est ce que le marchand fait pour l’homme pauvre sur le bord de la route. Malheureusement, la poursuite et la régularisation d’une telle charité créent un risque moral. Il pourrait revenir la semaine suivante et trouver plus de personnes en quête de charité. À un moment donné, il doit dire non, pour le bien de ceux qui tentent de profiter de la situation.

Continuer à apporter son aide à des personnes qui auraient pu trouver un moyen de vivre en toute autonomie n’est pas judicieux, voire cruel. Regardez toutes les villes qui ont décidé de construire de grands camps pour les sans-abri pour les aider à s’en sortir. Elles constatent très rapidement que le nombre de sans-abri n’a jamais été aussi élevé.

Il s’agit là d’un paradoxe fascinant entre la liberté et la prospérité qu’elle génère. Les vertus que nous associons à un bon caractère et à une bonne vie — le travail acharné, la discipline, l’honnêteté, le respect des engagements, la sobriété, la créativité, l’empathie — ne naissent pas toujours de la prospérité, mais plus souvent du dénuement.

Les bonnes habitudes sont formées par les besoins et les actions entreprises pour les combler. Si nous ne sommes jamais confrontés à la privation, nous ne pouvons pas développer des valeurs solides ni devenir de bonnes personnes. Nous ne sommes jamais confrontés à des situations qui mettent à l’épreuve notre volonté et aiguisent notre capacité à résoudre des problèmes. En effet, parlez à une personne d’un certain âge et demandez-lui quels ont été les moments déterminants de sa vie. Ils vous raconteront généralement une histoire : ils ne savaient pas où trouver leur prochain repas, ils ont été licenciés, ils vivaient dans un endroit miteux ou ils ont vécu quelque chose de profondément regrettable. Le voyage du héros est un combat contre les ténèbres et une sortie de l’autre côté.

Mais voici le paradoxe. La liberté de faire des efforts et les bonnes habitudes qui en découlent génèrent une richesse qui réduit encore les besoins et incite de moins en moins les individus à s’améliorer. Nous en faisons l’expérience dans nos propres familles, mais aussi dans des sociétés entières.

Il y a trois ans, le pays nageait sous les paiements de relance aux particuliers, aux familles et aux entreprises. Nous étions confinés et faisions le contraire de tout ce qui est recommandé par l’éthique du travail. Nous avons été contraints à la paresse. Puis des dizaines de millions de personnes ont été récompensées pour cela. Cette situation s’est répétée à l’infini, au point que de nombreuses personnes ont été tentées de croire qu’elle allait durer éternellement.

Les gens se sont inquiétés à juste titre des conséquences fiscales. Le programme a fait exploser le budget et a ruiné les finances fédérales. La Réserve fédérale a soutenu ce programme en achetant des milliers de milliards de dollars de nouvelles dettes du Trésor. Ce faisant, elle a libéré ce qui se rapproche le plus de l’argent hélicoptère. Il en a résulté une inflation écrasante qui a effacé les gains financiers des paiements de relance. En d’autres termes, le système s’est transformé en un véritable racket.

Mais tout cela mis à part, un autre problème, plus grave, se pose avec les paiements de relance. Ils ont détruit l’éthique du travail, les habitudes et les attentes de toute une génération. L’argent gratuit qui tombe des arbres, sans aucun lien avec ce qui a été fait pour le gagner, a brisé la relation entre le travail et la récompense. C’est le genre de chose qui ronge le cœur et l’âme de l’homme. C’est comme si l’on avait transformé toute une nation en enfants temporaires placés sous tutelle.

Les parents savent ou devraient savoir que ce n’est pas une bonne façon de gérer les enfants à mesure qu’ils grandissent. Cette approche condamne les enfants à une vie de dépendance, brisant l’épargne, la prudence, la productivité et le bon caractère. Notre gouvernement a adopté le pire modèle d’éducation parentale et l’a appliqué à toute une nation.

Et pensez-y : au moins l’enfant du fonds fiduciaire doit faire face à ses parents et éprouver un certain embarras. Les bénéficiaires des milliers de milliards de dollars versés au titre des mesures de relance n’ont pas été obligés de le faire. Ils étaient simplement heureux de voir les fonds gratuits arriver sur leurs comptes bancaires. Ils n’ont pas eu à rendre des comptes sur ce qu’ils ont fait de cet argent.

Nous sommes en présence d’une nation de personnes à la santé chancelante, peu intéressées par le travail, toxicomanes, en situation d’insécurité financière et profondément malheureuses. L’épargne est faible parce que l’argent a disparu et que l’avenir est sombre. L’endettement est élevé parce que les gens ont pris des décisions financières sans penser à l’avenir. Un grand nombre de personnes vivent d’un salaire à l’autre, tout en réalisant trop tard qu’elles doivent réduire leur consommation. Par-dessus tout, les gens sont en colère et désorientés quant aux principes fondamentaux de la vie d’aujourd’hui.

Cette situation est due en grande partie à une politique terrible qui trouve son origine dans de profondes confusions éthiques. Au cas où vous voudriez suivre ma recommandation et voir « Le trésor de la Sierra Madre », je ne vous en dirai pas plus. Mais ce qui est vrai, c’est que la perspective d’un argent gratuit sans fin est souvent une illusion, une illusion profondément corruptrice.




NIOUZES D’AILLEURS…

[Source : lachute]

Par Patrick REYMOND

D’abord, noblesse oblige, d’Ukraine. Le total des pertes ukrainiennes atteindrait le million de morts.

Il ne reste, après la grande débandade, que 23 millions de personnes en Ukraine. Les femmes nées sous Staline sont notablement plus nombreuses que celles de 16-25 ans.

Sur les 23 millions de personnes, 10 millions ont plus de 60 ans, les combattants ont 40 ans de moyenne d’âge, et sont donc nés avant la chute de l’URSS, et si l’âge est si avancé, c’est simplement que, depuis 2000, la natalité s’est tellement effondrée que les jeunes n’y existent simplement plus.

Les plus dynamiques sont partis, et visiblement n’ont aucune envie de revenir. À l’indépendance, la population était de 52 millions d’habitants, et avait bon moral. Avec son héritage industriel soviétique, très plantureux, l’Ukraine pensait s’en sortir très bien. Il n’en reste rien. Ils n’avaient pas compris qu’ils paieraient les fournitures russes, non dans leur monnaie, le rouble, mais en dollars, non au prix amical et doux de l’URSS, mais au prix fort du marché mondial.

Il ne reste rien, non plus, de l’armée et des soldats formés de 2014 à 2022, tous sont morts ou invalides.

Dans l’ouest collectif, il ne reste que la finance, le reste a été réduit à la portion congrue. L’empire prélève le tribut sur le reste du monde, par l’intermédiaire de ses monnaies, beaucoup pour le dollar, un peu pour les larbins euros et Yen. Le cours forcé de ces monnaies, imposé par la force, est du pillage, sans plus.

Les Américains font flamber leurs cartes de crédit. Hédonisme ? Pour certains, les plus riches, SDF (Sans Difficultés Financières), pour les autres, 90 % de la population, la carte sert à payer les dépenses courantes, trop élevées pour les salaires. Donc, 10 % suffisent pour donner l’illusion que tout redémarre, et l’économie de services, dans certains secteurs, est uniquement animée par ces 10 %.

Hollywood et l’industrie automobile étaient en grève. Effondrement des deux piliers des USA, en perte de vitesse. Les travailleurs de l’automobile voulaient 36 % d’augmentations sur 5 ans, les firmes proposent 20. C’est dire le recul des salaires réels.

Pour Medvedev, l’OTAN s’est transformée en bloc fasciste, plus grand que l’axe hitlérien.

Comme l’a dit un internaute, le futur : « Pauvreté, Islam, gouvernement autoritaire, inégalités sociales extrêmes. Pas de problème pour nos dirigeants, ils sont persuadés qu’ils resteront dans la classe supérieure ».




Le complexe américain de Napoléon

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[Illustration : « Nous allons gagner ! L’aigle sera triomphant ! Nous ne nous rendrons jamais, jamais ! »]

Par Dmitry Orlov – Le 15 Septembre 2023 — Source Club Orlov

La profession psychiatrique préfère ignorer la possibilité d’une folie collective et se concentrer sur les troubles individuels, en dépit d’une masse de preuves historiques montrant que des sociétés et des nations entières ont été saisies par des troubles mentaux d’une sorte ou d’une autre. Quoi qu’il en soit, le complexe de Napoléon, ainsi nommé en l’honneur de Napoléon Bonaparte, qui était beaucoup trop petit pour un dirigeant national de son époque et aussi incroyablement méchant et imbu de sa personne pour compenser, n’est en aucun cas un diagnostic médical reconnu.

Il s’agit d’un certain état mental ou d’un ensemble de traits de caractère qui affectent les hommes de petite taille, les poussant à être excessivement agressifs et à s’affirmer, à porter des chaussures à semelles compensées pour paraître un peu plus grands et à s’irriter d’être traités de « petit », de « petit homme », de « mordeur de genoux » et d’autres épithètes dévalorisantes de ce genre.

Voici une description assez générique du complexe de Napoléon faite par un psychologue :

  • Les hommes souffrant du complexe de Napoléon peuvent être excessivement agressifs et manifester des comportements indûment dominateurs en société. En outre, ces hommes ont du mal à accepter des défaites occasionnelles.
  • Les personnes atteintes du syndrome peuvent dépasser toutes les limites pour obtenir ce qu’elles veulent, même si c’est moralement ou éthiquement incorrect. Ces personnes peuvent même commettre des crimes pour gagner ou posséder ce qu’elles désirent.
  • Elles se concentrent davantage sur le travail des autres que sur le leur. Par conséquent, ces personnes se complaisent tellement dans le travail des autres qu’elles oublient ou négligent complètement le leur.
  • Outre leur nature agressive, ces personnes gardent toujours un œil sur leurs concurrents, car elles ne veulent pas être inférieures à qui que ce soit. Elles pensent que le succès se définit par le fait qu’elles sont meilleures que toutes les personnes qu’elles connaissent.
  • Le syndrome de Napoléon est particulièrement néfaste, car les hommes qui en sont atteints se réjouissent lorsque les autres échouent autour d’eux. Au contraire, ils deviennent tristes lorsque d’autres réussissent quelque chose.
  • Dans les relations, le complexe de Napoléon entraîne souvent un mal sans précédent, car les hommes qui en souffrent considèrent les personnes qui les entourent comme leurs adversaires.

C’est le cas de certains hommes qui sont naturellement petits depuis toujours. Mais imaginez maintenant ce que doit ressentir un homme de grande taille s’il se rend soudain compte qu’il devient de plus en plus petit ! La sensation de rétrécir rapidement, comme le général Decker dans le film de Tim Burton « Mars Attacks! », est à faire pâlir de cauchemar. Ce doit être une expérience vraiment terrifiante — suffisamment pour qu’un homme se précipite, au lieu de marcher, chez le psychiatre le plus proche pour obtenir des pilules magiques. Heureusement, de tels incidents semblent confinés au sous-genre de la comédie d’horreur de science-fiction et n’ont pas été attestés dans les annales de la science médicale.

Ce qui arrive, et ce n’est pas si rare, c’est que des nations entières rétrécissent, parfois en termes de taille géographique et de population, mais toujours en termes de stature géopolitique et de puissance économique. Les empires sont particulièrement susceptibles de se réduire soudainement : les empires espagnol, russe, ottoman et britannique se sont tous effondrés en l’espace d’une décennie à peine. Dans chaque cas, il s’agissait d’une expérience très traumatisante pour leurs sociétés, dont le rétablissement psychologique a parfois pris plusieurs décennies.

Ce à quoi le monde assiste aujourd’hui, c’est au rétrécissement rapide des États-Unis et de leurs divers États vassaux en Europe et ailleurs. Ses dirigeants semblent être en permanence en colère et se déchaînent dans toutes les directions. Pendant ce temps, il s’autodétruit activement à tous les niveaux :

  • Ses politiques de sanctions perturbent son économie et sapent son secteur financier. Il a fait tout son possible pour saper le statut de monnaie de réserve du dollar américain, le rendant toxique et risqué à détenir pour une grande partie du monde. Entre-temps, son appétit pour la dette s’est accru à un point tel que les seuls intérêts de la dette nationale absorberont une part importante du budget.
  • Son militarisme débridé est en fait en train de le désarmer en envoyant ses stocks d’armes en Ukraine, où ils sont détruits. Contrairement au secteur civil, où il emploie des talents étrangers, son secteur de la défense manque cruellement de cerveaux nationaux.
  • Il s’autodétruit politiquement, les deux partis du duopole politique tentant de détruire simultanément leurs deux principaux candidats à la présidence, sapant du même coup le peu de foi qui subsistait encore dans l’intégrité des systèmes judiciaire et électoral.
  • Sa diplomatie a dégénéré en un one-man-show où les États-Unis crient leurs exigences à une planète peu réceptive, où son président insulte des dirigeants nationaux respectés et où il a rompu tant de promesses et d’accords qu’aucune nation, agissant rationnellement et de son plein gré, ne devrait jamais vouloir conclure de nouveaux accords ou traités avec lui.
  • Nombre de ses familles, si ce n’est la plupart, ont été minées par le féminisme et par des politiques sociales qui font du mariage et de la fondation d’une famille un choix irrationnel pour les hommes. Cela dure depuis si longtemps que plusieurs générations d’hommes et de femmes, ayant grandi sans père et avec des mères qui ont élevé l’égoïsme au rang de vertu, n’ont plus aucune idée de ce que signifie être une famille. Beaucoup d’entre eux ne veulent même plus avoir d’enfants. En effet, si le contrat intergénérationnel disparaît, les enfants deviennent des accidents. C’est la voie de l’extinction biologique.
  • Pratiquement toutes ses institutions ont été minées par des politiques discriminatoires à l’égard des hommes blancs compétents, à la recherche du fantôme de la diversité, avec pour résultat des secteurs public et privé marqués par l’uniformité de l’incompétence. Étant donné qu’une telle nation est incapable de mener des activités productives, l’accent a été mis sur la consommation — à crédit — sans aucun plan pour rembourser les pays qui produisent les produits qu’elle consomme. Inutile de dire que cela ne se terminera pas bien.
  • En particulier, ses universités, autrefois excellentes, ont été minées par des politiques qui favorisent les enfants des riches, d’une part, et les membres de diverses classes de victimes, d’autre part, ainsi que par une préoccupation des plus malsaines pour la perversion sexuelle, masquée par le terme inventé de « genre ». Alors que des institutions, autrefois illustres, comme Harvard jugent bon d’enseigner un cours sur le « sexe anal » et que des instituteurs sont renvoyés pour avoir utilisé des pronoms personnels de manière politiquement incorrecte, l’éducation est bel et bien morte.
  • Son économie est terriblement déséquilibrée, très fortement orientée vers les services et la consommation au détriment des produits et de la production. Signe révélateur de ce déséquilibre, l’industrie manufacturière a récemment connu une forte baisse, mais pas la consommation d’énergie. Dans une économie saine, l’industrie est le principal consommateur d’énergie ; dans une économie malade, c’est la consommation et les services.
  • En dépit de tout cela, le secteur financier reste très important, mais seulement à la manière des pustules enflammées qui tendent à devenir importantes juste avant d’éclater, entraînant parfois une septicémie et la mort. Tout le monde le voit venir, et c’est pourquoi des dizaines de nations se précipitent pour rejoindre l’organisation des BRICS, dont le principal savoir-faire organisationnel consiste à éviter les monnaies toxiques, telles que le dollar américain et l’euro, dans la conduite du commerce international. Mais qu’en est-il des pays qui ne pourront jamais être admis au sein des BRICS parce que leur monnaie nationale est toxique ? Eh bien, quand tout le reste échoue, il y a toujours la mort !

La mort est certainement un traitement efficace pour le complexe de Napoléon, comme elle l’est pour tous les autres complexes, syndromes et troubles. Après avoir cherché une thérapie efficace pour le complexe de Napoléon, je n’ai découvert aucun candidat valable. La thérapie d’humiliation semble assez utile pour atténuer ses effets sur la société environnante, mais elle a aussi tendance à conduire à la dépression et au suicide. La thérapie d’humiliation a certainement été efficace pour Napoléon Bonaparte, telle qu’elle a été administrée par la Russie. Les Russes n’ont manifestement pas perdu la recette de cette pilule amère et sont prêts à l’administrer à quiconque franchit l’une de leurs lignes rouges invisibles. Il est clairement préférable d’être amical envers la Russie que d’être mort, mais la mort peut être évitée si la thérapie d’humiliation est efficace.

Pour les États-Unis, la défaite retentissante dans leur guerre par procuration contre la Russie dans l’ancienne Ukraine, qui est actuellement en cours, pourrait certainement faire partie d’une thérapie d’humiliation efficace, mais seulement pour ceux qui ont été attentifs, et leur nombre est assez faible. Combien d’Américains se sont sentis personnellement humiliés par le spectacle de la retraite précipitée et désordonnée des États-Unis d’Afghanistan ? Trop peu, semble-t-il, puisqu’ils ont immédiatement sauté sur la prochaine escapade vouée à l’échec dans l’ancienne Ukraine. Pour ceux qui se trouvent dans les couloirs du pouvoir à Washington, aucune humiliation ne semble suffisante. En fait, ils semblent s’en délecter !

Ni les Américains, ni leurs vassaux européens ne semblent le moins du monde perturbés ou pensifs devant le spectacle de leurs dirigeants nationaux s’humiliant sans cesse sur la scène mondiale. Pour être humilié, il faut avoir honte ; mais si la honte, tout comme l’intelligence, l’intégrité, les principes, l’honnêteté et d’autres vertus, a disparu ? Il reste alors la mort, la dernière forme de traitement avec un taux de réussite de 100 % : le patient a disparu, il est présumé guéri.

Au milieu de tout cela, il y a une lueur d’espoir : certains jeunes, courageux et talentueux hommes américains semblent avoir découvert un moyen de sortir de ce tourbillon de corruption et de décadence : ils épousent des femmes en dehors de l’Occident — non pas pour les faire venir en tant que « mariées par correspondance », mais pour émigrer et obtenir la citoyenneté étrangère par le biais du mariage en tant que « passport bros » (frères de passeport). Cette évolution a mis en colère les féministes américaines, et les « passport bros » trouvent sans aucun doute leur rage très agréable. Se marier pour partir à l’étranger est une bonne stratégie pour eux, mais elle est terrible pour la société qu’ils laissent derrière eux, car aucune société n’a pu éviter l’effondrement après le départ de ses jeunes hommes.




Le culte des médecines (chapitre 9) le début de la fin

[Source : Quantum Leap Traduction]






Un gouvernement mondial unique : une réalité évidente

Par Iurie Rosca, journaliste, éditeur, président de l’Université du peuple, Moldavie

La grande remise à zéro et la fin de la géopolitique classique :

Combien y a-t-il de centres de pouvoir dans le monde ?

Chers amis,

Beaucoup d’entre nous ont remarqué qu’avec l’apparition de la pandémie dite de Covid-19, une nouvelle donne dans les relations internationales est apparue, qui avait peut-être échappé à beaucoup d’entre nous jusqu’alors. À savoir qu’au-delà de toute divergence entre plusieurs pays et groupes de pays, ceux-ci se soumettent tous, sans aucune déviation, à un seul centre de pouvoir mondial. Personnellement, j’ai appelé cette nouvelle donne « la fin de la géopolitique classique ».

Tout au long de l’histoire, nous nous sommes habitués à observer les rivalités, les conflits et les guerres entre de nombreux empires et superpuissances ou coalitions d’États. Leur logique était claire pour nous, quelle que soit l’idéologie ou l’école internationale à la base de l’interprétation de ces grandes divergences entre civilisations, centres de pouvoir, tribus ou peuples.

Le pivot géographique de l’histoire de Sir Halford John Mackinder, avec sa théorie du Heartland, de l’île mondiale et de l’importance cruciale de l’Europe de l’Est pour la domination mondiale, Carl Schmitt, avec sa théorie du conflit entre Sea Power et Land Power, Zbigniew Brzeziński avec Le Grand Échiquier, ou Alexandre Douguine avec sa théorie de la Tellurocratie contre la Thalassocratie, et tant d’autres conservent leur validité en tant que visions complexes de l’histoire et de la géopolitique. Mais à mon avis, ces théories, si elles n’ont pas complètement perdu leur pertinence, doivent être développées à la lumière des nouvelles réalités qui ont émergé dans le monde au cours des dernières décennies.

Nous pourrions également décrire cette nouvelle image du monde de la manière suivante. La modernité occidentale a triomphé partout, la primauté de l’économie et le règne de la quantité ont contaminé tous les peuples du monde, la puissance maritime a inondé de civilisation mercantile toute la surface de la puissance terrestre.

Le bipolarisme de l’après-Seconde Guerre mondiale qui a dominé le monde pendant près d’un demi-siècle, équilibrant les deux superpuissances — les États-Unis et l’URSS —, s’est effondré avec la disparition de l’un des pôles, le communisme soviétique. C’est là qu’intervient la divergence d’opinions entre les stratèges occidentaux et ceux de la Russie, de la Chine ou des BRICS dans leur ensemble. Alors que Washington insiste sur le maintien de son statut d’hégémon mondial, ces pays affirment qu’ils sont en passe de s’émanciper de la tutelle de l’Occident collectif et de créer un « monde multipolaire ».

Les deux récits sont devenus dominants dans leurs pays respectifs, « l’Occident » et ses satellites surfant sur l’universalisme du modèle libéral-démocratique et « le Reste » revendiquant l’émancipation de la tutelle impériale de l’Occident. Mais en fait, comme je l’ai noté dans mon intervention de tout à l’heure, l’imposition de l’urgence mondiale sous prétexte de santé a été comme une douche froide pour tout esprit lucide. On s’est demandé pourquoi la quasi-totalité des pays étaient totalement subordonnés aux diktats imposés par l’intermédiaire de l’OMS. De plus, la « Grande Réinitialisation » annoncée comme une fatalité historique inexorable par Klaus Schwab signifiait en réalité un Grand Réveil de l’humanité.

Les mesures liberticides et la « nouvelle normalité » cauchemardesque, la vaccination forcée et la suppression de toutes les libertés politiques, économiques et sociales ont représenté un choc majeur qui a conduit des chercheurs, des universitaires, des auteurs et des journalistes d’investigation à s’interroger sur les origines et les objectifs ultimes des grandes transformations qui ont eu lieu.

Ainsi, en partant de la Covid-19 comme accélérateur historique de l’instauration d’un régime mondial de tyrannie technocratique, les chercheurs qui ne se sont pas laissés corrompre par le discours dominant ont réexaminé l’histoire récente qui a permis de gouverner tous les États du monde à partir d’un centre de pouvoir unique.

Parmi les différentes causes qui ont conduit à une hypercentralisation du pouvoir à l’échelle mondiale, on invoque à juste titre les suivantes.

Toute l’histoire du capitalisme montre que le « facteur économique » a pris le pas sur le « facteur politique ». En d’autres termes, les usuriers et les marchands ont subordonné l’acte décisionnel au niveau de l’État à leurs propres intérêts économiques, transformant les États en outils dociles pour l’obtention de superprofits.

Le Club de Rome, groupe de réflexion des mondialistes fondé par la famille Rockefeller en 1968, avait parmi ses principales tâches la justification théorique du processus de désouverainisation des États en faveur d’une gouvernance mondiale exercée par l’intermédiaire de l’ONU et de ses agences affiliées. Plusieurs autres organisations peuvent également être citées à cet égard, telles que le Council on Foreign Relations, la Commission Trilatérale et le Club Bilderberg, également préoccupés par l’exercice du pouvoir à l’échelle mondiale et l’affaiblissement des États nationaux soumis à un centre de commandement unique.

Toute la stratégie de déréglementation, mise en œuvre depuis les années 1980, a cherché à établir un nouvel ordre économique mondial dans lequel le principe du libre-échange et la sacralisation de l’intérêt des grandes entreprises sont devenus des normes juridiques obligatoires et des pratiques quotidiennes dans le monde entier. L’OMC est l’expression de ces intérêts corporatistes qui subordonnent les États aux grandes entités privées.

Le moment clé de l’établissement d’une gouvernance mondiale, exercée sous le prétexte d’une urgence climatique, a été le Sommet de la Terre de 1992 à Rio de Janeiro, qui a établi l’agenda des Nations unies pour le 21e siècle. Ainsi, précisément en 1992 à Rio, le prétendu problème — le changement climatique ou le réchauffement climatique anthropique — et la fausse solution, avec des prétentions à une recette universelle connue sous le nom de Développement durable — sont devenus officiellement des normes documentaires internationales au sein du système de l’ONU auxquelles tous les États du monde ont adhéré.

L’Agenda 2030 pour le développement durable, adopté par tous les États membres des Nations unies en 2015, et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD) représentent la suite directe du Sommet de Rio de 1992. Il convient de noter que cette stratégie devient contraignante pour tous les États du monde.

En d’autres termes, le nouvel ordre mondial est imposé à l’échelle planétaire, sur la base de faux arguments scientifiques, et il vise à remodeler l’économie mondiale, le rôle des États, les droits des producteurs et de tous les citoyens. Tous ces éléments sont destinés à être enchaînés, dans la course à l’empreinte carbone zéro et pour accomplir d’autres éléments de « démolition contrôlée », ainsi que pour réaliser la société de surveillance totale.

Après que Klaus Schwab et son complice du FÉM [Forum Économique Mondial], Thierry Malleret, ont publié leur livre programmatique La Grande Réinitialisation à l’été 2020, beaucoup d’entre nous ont réévalué le livre précédent écrit par le chef du FÉM en 2016 : The Fourth Industrial Revolution [La quatrième révolution industrielle]. Ce faisant, nous avons une fois de plus découvert qu’au-delà des différences entre les États, tout le monde suit la ligne tracée par les élites mondialistes au sein du Forum de Davos et d’autres organisations privées qui rassemblent les milliardaires du monde entier. Pour nous qui venons de l’espace ex-communiste, la comparaison s’impose d’elle-même. L’ONU, le FÉM, l’OMS, l’OMC, etc. apparaissent à nos yeux comme une sorte de Comité central du Parti communiste qui impose ses directives sans rencontrer le moindre désaccord.

Lorsque nous parlons de la guerre totale des mondialistes contre tous les États et tous les peuples, de la surveillance totale, des villes de 15 minutes, de l’Internet des objets (IoT), de l’Internet des corps (IoB), de l’IA, des monnaies numériques des banques centrales (CBDC) et de tous les autres éléments de la tyrannie technocratique mondiale, tout chercheur responsable qui n’est affilié à aucun groupe d’intérêt ne peut ignorer l’observation selon laquelle le monde entier est soumis à un seul et même ordre du jour. Cet agenda unique est poursuivi par tous les États et dépasse toutes les frontières géographiques : tous les conflits politiques, idéologiques, économiques, diplomatiques ou même militaires.

En conclusion, nous ne devons pas nous laisser abuser par la considération que, par exemple, les États-Unis sont en déclin tandis que la Chine est en pleine ascension. Il n’est pas non plus décisif que la Russie soit en conflit majeur avec l’Occident collectif en raison de la guerre en Ukraine. Et même les affirmations actuelles selon lesquelles les BRICS constitueraient une alternative au mondialisme technocratique ne sont pas la panacée. Tant que tous les pays du monde reconnaissent l’ONU comme autorité suprême et appliquent sans relâche toutes les politiques liberticides, voire génocidaires, de cette organisation, toute revendication de défense des intérêts nationaux ou de résistance à l’hyperclasse mondiale est infondée et ridicule, quel que soit l’État ou le régime politique dont elle émane.


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v3izv4a","div":"rumble_v3izv4a"});




C’est du Joly !

Par Nicolas Bonnal

Maurice Joly et la France politiquement inerte et fatiguée en… 1861

Certains dénoncent l’empire américain, qui feraient bien d’évoquer l’empire à la française à travers les âges. L’empire bonapartiste c’est juste un cas (Badinguet donc) sorti des élections et de la tyrannie de la majorité et qui a voulu se maintenir au pouvoir. Il s’est aidé des bourgeois, des cathos et des gendarmes et ça a marché facile (les paysans c’était les ancêtres des téléspectateurs ; ils suivent ce qu’on leur dit à la télé) : bis repetita vont plaire car comme disait Depardieu dans les Valseuses : « pas d’erreur, on est bien en France ! ».

Avant d’écrire ses extraordinaires Entretiens de Machiavel et Montesquieu qui auraient inspiré les honnis Protocoles, Joly rédige une superbe brochure nommée la Question brûlante. On est en 1861, l’Empire fasciste-autoritaire (on vit l’inverse en France donc soyez attentif : on est parti pour cinquante ans sauf accident) veut devenir libéral (quelle idée !).

Retour au Présent permanent ; Joly dénonce vingt ans avant Edouard Drumont l’atonie française :

« Certes, si l’Empereur ne possède pas le cœur de la France, elle peut se flatter du moins de n’avoir jamais vécu sous une main plus ferme, sous une inspiration plus haute, sous un esprit plus profond, sous une pensée plus indépendante. Cependant ce prince, dont le libre arbitre est si puissant, a senti le besoin de faire appel à l’opinion publique, de départager les voix qui l’avaient élu comme pour en connaître la valeur et la force réelle, la force intelligente. D’où vient qu’il ne trouve rien autour de lui que des voix depuis longtemps asservies, et que lui-même, sans doute, il ne compte pas ? D’où vient que l’opinion ne se rallie pas, ne se manifeste pas, ne fait explosion nulle part ? Osons le dire : C’est qu’il n’y a pas d’opinion, c’est qu’il n’y a que des individus, c’est qu’il n’y a que des intérêts ; c’est que tous les ressorts de la France sont, non pas brisés, Dieu me garde de dire un tel mot, mais si profondément détendus, qu’il n’y a plus nulle part ni action ni pensée. Le mal est profond, il est terrible, il est pire que l’agitation peut-être, car l’agitation, c’est la vie du moins ; l’atonie, c’est le commencement de la mort. »

Il parle même de prostration (on peut vivre longtemps et mourir vivant — Chateaubriand et Michelet on fait la même remarque peu avant Joly) :

« Cette prostration de l’esprit public ne devait point échapper à l’Empereur ; il n’entendait point sans doute régner sur des ombres. »

Tout le monde antisystème tape sur la presse. Joly et ses contemporains aussi, mais plus élégamment et plus lucidement (pas besoin d’incriminer les milliardaires…) :

« Dans des moments comme ceux où nous vivons, les journaux sont des canaux trop étroits pour la pensée publique. Le public se soucie bien, d’ailleurs, d’entendre les mêmes voix dont il est fatigué depuis douze ans ! On demandait dernièrement la dissolution du Corps législatif pour faire arriver aux oreilles du pays des voix plus indépendantes : si l’on demandait le licenciement du journalisme actuel pour faire arriver aussi l’arrière-garde des intelligences ? Le public doit être bien las de ceux qui le haranguent chaque matin : ne sait-il pas ce qu’ils ont dit, ce qu’ils diront, le gouvernement ne le sait-il pas lui-même ? Ils ne diront rien, parce qu’ils n’ont rien à dire. L’ironie était profonde, elle n’a pas été comprise peut-être ; on feignait de les croire dangereux !… On leur demandait de la réserve, ils en ont montré ; ils ont eu l’intelligence de comprendre que l’opinion tout entière se serait soulevée contre eux, s’il en avait été autrement. — Il faut le dire, parce que c’est vrai, le public a perdu toute confiance dans une presse qui s’est mise aux gages de l’industrie, qui blâme sans bonne foi, qui loue sans conviction, dont toutes les passions enfin se sont éteintes au sein de la spéculation. »

Bien dit Maurice : la presse s’est toujours mise aux gages de l’industrie ; et Tolstoï nous a bien mis en garde contre son lectorat libéral (voir mon texte sur le début d’Anna Karénine) !

Avant Guénon Joly rappelle notre involution (cf. Autorité spirituelle et pouvoir temporel) :

« Le gouvernement de Louis XIV et celui de Richelieu furent étrangement imprévoyants, il faut en convenir, en favorisant sans mesure l’essor de la bourgeoisie : l’un en décapitant les restes de l’autocratie féodale, l’autre en ruinant la noblesse dans les fêtes et en l’asservissant au milieu du faste de sa cour. 1789 est le résultat final de leur politique. L’histoire se demandera peut-être s’ils ont bien su comprendre les conditions du gouvernement monarchique. Tout triomphe sur l’aristocratie est un triomphe anticipé sur la royauté elle-même ; cette généreuse noblesse, dont on avait extirpé l’esprit politique, eut beau faire un rempart de son corps à un trône ingrat, elle ne sut que mourir. En brisant sa forte discipline, on l’avait rendue incapable de produire désormais un grand homme. »

La bourgeoisie arrivée, voilà ce que cela donne :

« Venons à la bourgeoisie : qu’est-ce donc aujourd’hui que cette puissance qui a envoyé à l’échafaud ses nobles et son roi ? Où est cette forte sève que promettait l’indomptable génération de 89 ; quel homme s’est élevé au pouvoir depuis 1815 qui n’ait montré à la fois toutes les faiblesses et toutes les impuissances ? Louis XVIII et Charles X tenaient la bourgeoisie à l’écart, ils n’avaient pas si tort, ma foi ! Louis-Philippe a pu voir ce qu’il fallait attendre des dictateurs de la banque et de la manufacture, comme on les appelait ; ils ont jeté leur roi par terre comme un homme de carton, ne s’apercevant pas qu’une fois la partie jouée, leur rôle était fini, et que le prolétariat se levant derrière eux les ferait disparaître pour jamais de la scène politique. »

Depuis c’est le temps des pygmées :

« Les lois les plus impopulaires, le gouvernement le plus étroit, le plus mesquin, les idées les plus faibles, les plus dures, voilà ce que l’on a toujours trouvé au sein des majorités qui gouvernaient alors le pays ; en vain formait-on coalition sur coalition pour escalader le pouvoir et y faire arriver les plus agissants. Pas un homme solide ne se présentait en scène ; on ne voyait que des pygmées se montant sur le dos les uns des autres, et dégringolant aux grands éclats de rire de la foule. »

Encore une note psychologique :

« Mais ce qui est plus grave, c’est une absence de volonté, un défaut de persévérance, une mobilité qui fait tout entreprendre et tout quitter. Le moindre obstacle décourage, la moindre adversité terrasse. »

Description du « règne des petits hommes » :

« C’est plus que jamais le règne des petits hommes, des hommes d’antichambre, des hommes de coulisse ; il semble qu’une mystérieuse conspiration les pousse, les élève, les caresse, ce sont les mœurs du sérail. Où sont donc nos vertes franchises et notre vieil esprit gaulois ? Quoi ! pas une satire, pas même une épigramme ! On ne glose qu’à petit bruit, on n’ose pas ; le peuple français n’ose plus moquer ouvertement tous ces Gitons ; parlez d’un homme public en renom dont l’incapacité est connue, chut ! vous dit-on ; décriez un poète, un littérateur célèbre, mais sans génie, l’avis des gens sensés est pour vous ; mais on est convenu d’acquiescer aux réputations usurpées ; une flagrante médiocrité est hautement portée sur le pavois et triomphe pour ainsi dire des gens de mérite de leur consentement : on ne vit jamais rien de si étrange ! »

Juste conclusion :

« Je pourrais aller beaucoup plus loin dans cette peinture, je m’arrête. Il semble qu’un type moral et social, comme celui dont je viens de faire l’imparfaite analyse, soit peu fait pour soutenir le régime de la liberté et les austérités de la vie publique. »

93 % de vaccinés sous Macron (selon John Timsit — défense de rire — du Figaro) ; normal, il n’y a pas de libre-arbitre, explique Joly :

« Non, je le répète, il n’y a pas d’opinion publique en France, je vais plus loin, je dis qu’il n’y a pas de libre-arbitre. À part quelques hommes qui se sont fait des principes et des idées personnelles à force d’étude et de méditation, le plus grand nombre vit sur une provision de lieux-communs qui passent de main en main comme de la monnaie. »

Comme Balzac et avant ceux qui râlent après la télé, Joly comprend que le cerveau humain est — pour reprendre Le Lay de TF1 — un grand vide à occuper :

« Ce sont partout les mêmes mots, les mêmes phrases qui reviennent à l’oreille, et ces mots, ces phrases sont toutes faites depuis vingt ans. La Presse a habitué le public à prendre chaque jour sa pâtée d’idées toute formulées ; — voyez plutôt ce qui se passe : jamais le public ne jugera par lui-même un homme, un livre, une brochure ; la Presse lui dit : tel livre vient de paraître, c’est fort beau, il le lit ; la Presse lui dit : on joue ce soir telle pièce, c’est magnifique, il y court. Ainsi du reste. Que je sois démenti par les quinze ou vingt journaux qui battent monnaie de la réclame quotidienne, et ce qu’il y a de plus fort, le public est trompé, dupé, on se rit de lui en face il croit, il croit toujours ; il lui suffit que les choses soient imprimées, sa déconvenue de la veille ne lui dessille pas les yeux le lendemain. »

On répète car c’est trop sympa : « sa déconvenue de la veille ne lui dessille pas les yeux le lendemain. »

https://fr.wikisource.org/wiki/La_Question_br%C3%BBlante




La mainmise des entreprises sur la Santé publique

[Source : thebiglogic.com]

Traduction de
https://www.thebiglogic.com/wp-content/uploads/the-corporate-capture-of-public-health-1.3-thebiglogic.com_-2048×2048.png
par le biais de https://translate.yandex.com/




LES SM@RT CITIES : UN PARADIS OU UN ENFER ?

[Source : Iam Mazikeen]

Les villes intelligentes sont présentées comme une solution aux défis urbains, mais elles pourraient avoir des conséquences désastreuses pour nos libertés individuelles et notre vie privée. Dans cette vidéo, nous explorons les avantages et les inconvénients des villes intelligentes et les moyens d’en tirer avantage ou au contraire de les contrer.

Plongez dans l’avenir envisagé pour les membres du C40, avec des objectifs qui vont bien au-delà des normes actuelles. Découvrez comment les données sont devenues la nouvelle richesse et comment elles pourraient être utilisées pour exercer un contrôle inédit sur nos vies.

Le site qui répertorie toutes les smart cities :
https://spring.smartcitiesconnect.org/




Le guerrier spirituel — Briser l’emprise envoûtante de l’intelligence artificielle

[Source : telegra.ph]

Par Julian Rose

Bonjour à tous,

Je suis honoré d’être invité à prendre la parole lors de cette très importante conférence internationale du Forum de Chisinau.

Son thème est très bien choisi et extrêmement prémonitoire. Je pense qu’il faut maintenant rassembler tous ceux qui sont déterminés à vaincre nos oppresseurs en élaborant une stratégie pragmatique, fondée sur l’action, pour aller de l’avant. Unissons-nous donc pour tenter d’y parvenir. Le titre de mon intervention d’aujourd’hui au forum est le suivant :

« Le guerrier spirituel. Briser l’emprise envoûtante de l’intelligence artificielle ».

Si l’on veut combattre les démons, et c’est bien ce à quoi nous sommes confrontés selon moi, il faut s’entraîner à devenir un guerrier spirituel. Et j’ai de plus en plus le sentiment que, malgré tout ce que l’on dit sur la « guerre », « c’est une guerre spirituelle » est l’évaluation la plus juste. La grande majorité de la population (dans le monde occidental) souffre d’une forme de psychose. Si l’on analyse cette situation, on s’aperçoit que l’influence omniprésente du pouvoir techno-industriel joue un rôle important en poussant les êtres humains à devenir des êtres « non-humains ».

La vie se numérise — et les gens aussi ! Ils sont sous le charme de l’hypnose de masse — et il ne s’agit pas seulement de l’effet secondaire d’être cloné sur son téléphone portable (je n’en ai pas) ; il s’agit d’un processus délibéré d’endoctrinement dans un monde où Dieu doit être remplacé par une intelligence artificielle. L’agenda transhumain.

Klaus Schwab, directeur du Forum économique mondial, nous dit qu’en adoptant son New Deal vert — et celui du roi Charles — et la quatrième révolution industrielle, « nous ne posséderons rien et nous serons heureux ».

Pendant longtemps, cette déclaration a figuré en bonne place sur le site web du FÉM [Forum Économique Mondial].

Ce qui est extraordinaire, c’est que des milliers, voire des millions de personnes, l’ont lue et n’ont pas semblé s’en émouvoir ! Se faire dire directement que l’on va se faire plumer et l’accepter sans broncher est un signe certain d’hypnose.

Ensuite, le professeur Yuval Noah Harari — conseiller en chef de Schwab — nous dit que l’ère numérique de l’intelligence artificielle va signifier que l’on sera connecté à un volume presque infini d’« informations ». Ainsi, dans une « ville intelligente », on sera connecté à « l’Internet de tout » — une grille électromagnétique invisible de 5G — et le cerveau ne sera plus le sien, mais appartiendra aux programmateurs du programme qui sera introduit dans le néocortex.

Harari dit à ce sujet « Nous ferons mieux que Dieu » — et des millions de personnes le suivent, les yeux écarquillés et la bouche ouverte.

Ce que je décris est réel — et pour lui donner ses lettres de noblesse, il s’agit d’une « anti-vie ». Nous pouvons retracer l’une des grandes lignes de cette ère de tromperie anti-vie en examinant le phénomène du téléphone cellulaire sans fil CEM [basé sur les Champs Électromagnétiques] — dont le joyau de la couronne est le téléphone intelligent — et les tours de téléphonie cellulaire qui ont envahi les toits des villes et, de plus en plus, nos paysages ruraux autrefois vierges.

La tour et le mât de téléphonie mobile qui coiffent le temple de la prouesse techno-industrielle sont des pièces d’acier laides et trapues qui sont l’expression même de la domination. La vaste infrastructure mondiale formée par ces structures d’acier saturniennes est porteuse d’une soupe de toxicité amplifiée par les CEM.

C’est ce « réseau » qui sert de passerelle vers le monde de la réalité virtuelle de ceux qui en dépendent pour leurs « signaux ». Des signaux qui ont une sorte de domination abstraite et une tendance prononcée à altérer le sang et à brouiller le cerveau.

La majorité des messages qui passent par cette passerelle concernent la façon de progresser dans le « système ».

Comment aller d’un point A à un point B plus rapidement ; les nouvelles plus rapidement ; les rapports financiers plus rapidement ; les relations avec la famille et les amis plus rapidement ; tout plus rapidement.

Être branché en permanence sur ce carrefour hyper électromagnétique de la vie est censé être le seul moyen de « rester en contact », de participer à la matrice mentale, de faire partie du « programme ».

Mais il y a vingt ans déjà, j’ai décidé de couper les ponts avec ce programme. L’abandon du téléphone portable s’est avéré être un acte de libération, bientôt suivi par l’éviction de la télévision.

Big Brother a été relégué au second plan et j’ai vu qu’il existait encore une vie qui m’appartenait, à condition toutefois de donner la priorité à ses valeurs avec une solide dose de détermination à être fidèle à ce qui est « réel » dans la vie.

C’est peut-être la raison pour laquelle je vois si clairement comment ceux qui continuent à participer au « programme » courent aveuglément vers une falaise abrupte et intransigeante, et comment leurs exigences voraces à l’égard de l’environnement naturel sapent de plus en plus sa résilience naturelle.

Je vois quelque chose de particulièrement choquant : cette course frénétique vers la falaise et la grande consommation de ressources finies qu’elle implique n’ont d’autre but que d’exercer une fascination quasi démoniaque pour des jouets de distraction toujours plus raffinés. Une distraction qui nous éloigne du véritable pouls de la vie.

Pourtant, cette machine à suicide techno-industrielle est animée par des humains qui ne semblent pas reconnaître que leur mission commune est programmée pour s’achever dans l’effondrement.

Au contraire, ils semblent penser qu’en augmentant l’efficacité et la vitesse des moyens de transport, ils parviendront à satisfaire leur propre besoin d’arriver là où ils se dirigent. La question de savoir où et de quoi il s’agit n’est tout simplement jamais posée.

Cependant, les dieux psychotiques du « progrès » insensible qui ont conçu le programme y ont intégré une série d’« événements » qui atteignent une certaine conclusion dans ce qu’ils appellent le Transhumain. Un état robotique où le cerveau est connecté et contrôlé par ordinateur pour ceux qui peuvent payer pour cela.

Payer pour avoir le droit d’être déshumanisé et privé du besoin — et même de la capacité — de penser. Libéré de toute émotion et de tout lien avec son Créateur.

Les étapes qui mènent à ce sombre point d’annulation de l’humanité sont décrites dans le credo du FÉM, connu sous le nom de « Grande Réinitialisation ». Une « réinitialisation » de l’humain au non-humain.

Voici quelques-unes des étapes qui jalonnent la route de la Grande Réinitialisation vers le transhumain :

  • L’arrêt des aliments cultivés dans le sol et la fabrication d’aliments synthétiques produits en laboratoire (au moins six d’entre eux sont déjà en production).
  • La fin de l’agriculture telle que nous la connaissons et le déplacement des agriculteurs et des habitants de la campagne superflus vers des « villes intelligentes » contrôlées par la 5G et la 6G et soumises à une surveillance totale.
  • Des paysages ruraux et agricoles réaménagés pour accueillir des projets de « rembobinage » et un accès clôturé à des « sites de loisirs » désignés pour ceux qui ont les moyens d’y accéder.
  • La fin des billets de banque et des pièces de monnaie, remplacés par une monnaie numérique contrôlée par l’État et dont la disponibilité dépendra du « crédit social » de chacun, à l’instar de la Chine.
  • La confiscation des actifs et de la propriété privée, avec la possibilité d’en « louer » certains aspects à l’État-entreprise qui en devient le nouveau propriétaire.
  • Des systèmes de transport guidés 5G « autonomes » fonctionnant entre les grandes villes.
  • Une surveillance à 100 % par satellite et « l’Internet de tout », ainsi que l’utilisation abusive d’algorithmes pour détecter dans les communications tout signe de résistance.
  • La répression de la véritable spiritualité en faveur d’une « religion mondiale unique ».
  • Le brouillage délibéré de la délimitation sexuelle « homme/femme » et le déclin de la reproduction sexuelle normale.
  • Le nombre de spermatozoïdes est encore réduit en raison des aliments synthétiques OGM dévitaminés, des vaccinations et de la pollution de l’air et de l’eau — contrôle de la population.
  • Des « villes de 15 minutes » imposées comme centres de contrôle des autorités locales.
  • Des bébés génétiquement modifiés par le clonage en laboratoire de séquences d’ADN et de tissus cellulaires.
  • La suppression de certains mots du langage courant, en particulier les mots poétiques et spirituels.
  • L’art véritable réduit à un pseudo-art en tant qu’expression de la volonté de l’État, y compris les rituels du côté obscur.
  • La « santé médicale » est considérée comme le domaine exclusif de Big Pharma, la médecine naturelle étant proscrite.
  • Un contrôle accru des médias et du gouvernement sur la diffusion de l’information publique.

Il y a bien d’autres choses encore. Mais cela suffit à montrer la composition de base des stations sur le chemin du « transhumanisme ». Le point d’arrivée est prévu vers 2035.

Derrière cette destruction en règle des libertés humaines durement acquises se cache un vaste exercice mondial de propagande et d’endoctrinement qui existe déjà depuis plus de vingt ans et qui s’articule autour du désormais tristement célèbre « Zéro carbone d’ici 2045 » ou « Net Zero » dans le jargon des journalistes (Orwell).

Lorsque ceux qui sont encore capables de s’interroger sur la nécessité de ces impositions mortelles le font, la réponse est toujours la même : « Sauver le monde du réchauffement climatique ».

Cette méthode de lavage de cerveau, initialement conçue au Club de Rome en 1972, est la clé de tout le « programme ». Tant qu’un nombre suffisant de personnes y adhèrent suffisamment longtemps, l’exercice d’esclavage sera irréversible. Si l’on se base sur le taux d’éveil actuel, la découverte que le réchauffement climatique anthropique est un mégamensonge sera probablement neutralisée par les impositions déjà en place pour empêcher un soulèvement.

Le dieu techno-industriel aura alors atteint son but. Comme le booster de la fusée qui met la capsule en orbite, il aura conduit la majorité de l’humanité au bord du gouffre, dans un état d’esclavage abject à sa culture de commodité hypnotique, avant d’imploser sur lui-même et d’emporter avec lui une grande partie de l’humanité et de la diversité de la nature qui entretient la vie.

MAIS, tout cela peut être évité. Il n’est pas nécessaire que cela se produise. Cela n’arrivera pas. Nos vies ne dépendent pas de l’adoption, aujourd’hui, de la technologie intelligente de demain. Nous ne nous laisserons plus séduire par la « commodité » une fois que nous aurons compris qu’elle nous mène à l’autodestruction, n’est-ce pas ?

Nous conserverons suffisamment de volonté pour nous débarrasser de cette dépendance aux distractions inhibitrices de la vie que sont les technologies de l’information et de l’intelligence artificielle, qui constituent la route de l’Armageddon contrôlée par l’esprit.

La seule façon de reconnaître à quel point le piège qui nous a été tendu est diabolique — et que nous nous sommes tendu à nous-mêmes — est d’avoir une prise sur notre sens du but profond de cette vie. Nous devons prendre l’engagement irrévocable d’écouter l’appel de notre âme et d’y répondre. Le vrai moi. Et de retirer ce vrai moi de toute association avec la machine à hacher du métavers.

Que personne en possession d’une âme ne se laisse jamais transformer en un produit sous-humain du mastodonte techno-industriel. Il faut s’en tenir à ce qui est solide, à ce qui est réel, et abandonner le monde virtuel contrefait qui piège ceux qui ne se fatiguent pas et transforme des esprits autrefois sains en victimes d’une ruée aveugle vers une terre numérique dystopique et sans avenir.

Mais il reste une question cruciale sans réponse : comment vaincre cette secte anti-vie qui tient notre monde sous son emprise et s’efforce de voler nos âmes ?

Comme je l’ai suggéré au début, « si l’on veut combattre les démons, il faut s’entraîner à devenir un guerrier spirituel ».

De quel type d’entraînement s’agit-il ?

  • Le premier élément doit être de vaincre la peur et de cultiver le courage. Et le meilleur entraînement pour cela est de se retourner et de faire face à son ennemi, en étant armé d’un acte de foi en ses pouvoirs divins.
  • Le deuxième élément est d’affronter ses propres démons en les mettant en lumière, en reconnaissant leurs caractéristiques particulières et en observant comment ils bloquent notre capacité à développer la force d’âme nécessaire à un guerrier spirituel.
  • Le troisième élément consiste à s’efforcer de « pratiquer ce que l’on prêche », c’est-à-dire de montrer l’exemple. Dans ce que l’on appelle le « mouvement pour la vérité », nombreux sont ceux qui échouent devant cet obstacle. — Ils finissent par devenir des hypocrites — et des exemples dégradés de ce que la vérité signifie réellement.
  • Le quatrième élément consiste à se fixer pour objectif d’unifier ceux qui font preuve de la force d’âme nécessaire pour rejoindre l’armée, mais qui restent à l’extérieur au lieu d’unir leurs énergies afin d’accumuler le pouvoir essentiel pour vaincre les sombres oppresseurs de l’humanité.

Ces quatre exemples suffisent à former une base à partir de laquelle nous pourrons aller plus loin.

Comme nous sommes confrontés à des démons (sous forme humaine) et à des psychotiques incapables de travailler avec de vrais sentiments (psychopathes), nous n’avons pas d’autre choix que d’utiliser tous les moyens à notre disposition pour reprendre le contrôle de notre planète, en utilisant à la fois des formes d’attaque de haut en bas et de bas en haut.

Je vois des dizaines de milliers d’affiches « votre planète a besoin de vous » — dans la tradition de la campagne de recrutement de Lord Kitchener en 1914 — placardées bien en vue dans les espaces publics, annonçant des réunions de « l’armée de la nouvelle résistance » dans divers hôtels de ville et lieux privés.

« Nous recrutons pour reprendre possession de notre monde. Rien de moins » pourrait être le slogan.

Ces rassemblements doivent être dirigés par des individus courageux en possession d’un plan directeur commun convenu à l’avance pour reprendre le contrôle de nos destinées.

Des êtres capables d’inspirer et de diriger. Des êtres qui terminent leur formation pour devenir des guerriers spirituels et qui travaillent en étroite collaboration afin de diriger correctement « l’armée de la nouvelle résistance » dans sa tâche de gagner la bataille pour débarrasser notre planète des entités démoniaques, anti-vie, humaines et non humaines qui ne reculeront devant rien pour s’emparer de nos âmes.

Avancer — et commencer à s’organiser — le temps est venu, l’endroit est là, celui qui doit agir, c’est moi !

Julian Rose est un pionnier de l’agriculture biologique au Royaume-Uni, un écrivain et un activiste international. Son récent livre « Overcoming the Robotic Mind » [Vaincre l’esprit robotique] est un puissant appel à résister à l’agenda transhumain. Visitez le site web de Julian à l’adresse www.julianrose.info 


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v3g701s","div":"rumble_v3g701s"});




2020, la fin d’une civilisation… Ou la fin d’une espèce ?

[Source : Profession Gendarme]

Par John-Erich Nielsen

2020 n’est pas l’année d’une crise sanitaire exceptionnelle. 2020 n’est pas non plus un accident. Cette mise à l’arrêt brutale du monde, que la novlangue a décidé d’appeler « confinement », vient en réalité de beaucoup plus loin…

Car ce que l’Histoire retiendra de 2020, c’est qu’il ne s’est rien passé d’autre qu’une domestication des populations. Étymologiquement, domestiquer signifie « lier à la maison ». Or c’est bien ce qu’il s’est produit. Puis cette domestication fut rapidement suivie par un marquage sous la contrainte. En 2020, c’est donc l’immense majorité des êtres humains qui se sont vus traités comme du bétail : domestiqués, muselés, puis marqués de force. Et ce de façon planifiée. Oui, de façon étonnamment coordonnée.

Cependant, si vous estimez que cette mise à l’arrêt de la planète n’est que la conséquence de décisions « sanitaires » malheureuses, alors n’allez pas plus loin dans la lecture de cet article. Cela signifierait que vous n’êtes pas encore suffisamment documenté. Nous ne pourrions pas nous comprendre.

En effet, pour les planificateurs ainsi que pour les exécutants de cette opération mortifère absolument inédite par son ampleur, l’objectif consistait bel et bien à domestiquer, puis à marquer un cheptel humain dans le but d’en prendre le contrôle. En raison de la nature ignominieuse de cette manœuvre soigneusement préparée et, malheureusement, réussie, 2020 doit donc être considérée d’un point de vue historique comme la date de fin d’une civilisation.

Qui sont les ploutocrates délirants qui sont à l’origine de cette domestication de l’humanité à leur profit ?

Germaniste de formation, je suis en mesure d’affirmer que si l’Allemagne a perdu la guerre, ce sont pourtant les nazis qui l’ont gagnée ! En effet, dès 1945, nombre d’entre eux ont été exfiltrés, puis réactivés par les services américains. Par la suite, ces nazis « virginisés » sont parvenus à infiltrer les organes de décision dont ils étaient devenus membres. Parmi les plus emblématiques, citons Kurt Waldheim, secrétaire général des Nations unies, Walter Hallstein, premier président de la commission des communautés européennes, Wernher von Braun, directeur du centre de vol spatial de la Nasa, et, plus près de nous, le désormais tristement célèbre Klaus Schwab, promoteur du funeste Great Reset, dont le père fut un intime de Hitler… Leur surprenante ascension s’est trouvée facilitée par le fait que bon nombre des oligarques qui avaient financé, et donc soutenu, le régime nazi, étaient par ailleurs les mêmes qui finançaient depuis bien longtemps la vie politique américaine. L’idéologie eugéniste, que tous avaient en commun, a donc fini par se répandre comme un cancer à travers tous les rouages décisionnels de l’Occident, notamment aux USA.

Ainsi, ces rejetons du nazisme sont parvenus à noyauter l’ensemble des leviers du pouvoir. La « secte davossite » de Klaus Schwab en constitue l’un des emblèmes les plus remarquables. Cette dernière est devenue si puissante, si sûre d’elle-même, qu’elle ne prend même plus la peine de dissimuler ses projets les plus terrifiants : dépopulation, transhumanisme, contrôle numérique des individus, mise sous tutelle des chefs d’État, etc. Aujourd’hui ses adeptes n’hésitent plus à détailler, sous le nez de populations apathiques, les méfaits qu’ils s’apprêtent à leur infliger. Sous cet aspect, ces pervers ressemblent fort aux tortionnaires nazis qui, sourire aux lèvres, expliquaient à leurs victimes le « raffinement » des sévices qu’ils allaient leur faire subir. Ces nouveaux pervers ressemblent aussi beaucoup aux organisateurs du ghetto de Varsovie qui, pour emmurer, marquer, puis décimer des centaines de milliers de personnes, commencèrent par invoquer des motifs d’ordre… sanitaire ! Ainsi, le ghetto fut tout d’abord nommé « zone d’isolement » ou « zone de contagion ». Cela ne vous rappelle rien ? Les rejetons du nazisme n’ont rien changé à leurs « bonnes vieilles » méthodes. Ils se sont contentés de les moderniser, de les raffiner à grands coups d’ingénierie sociale, puis de les globaliser. Toutefois, sur le fond, rien n’a réellement changé.

Depuis 2020, vous avez donc bel et bien été domestiqué, muselé puis marqué. L’instauration prochaine d’une pseudo-monnaie « numérique » viendra parachever ce travail préparatoire. D’ici peu, vos moindres faits et gestes seront suivis, contrôlés, validés ou interdits, par une matrice globale qui fera de vous un vulgaire « poulet de Loué », tout juste autorisé à évoluer en plein air.

Par conséquent, si ce que nous avions coutume d’appeler des « pays » n’est plus en réalité que de simples élevages de poulets de batterie…

… Un instant : « poulets de batterie » ? Le terme vous paraît-il exagéré ? Eh bien, lorsqu’un individu n’a plus aucun appétit pour la Liberté, qu’il ne se bat plus pour elle, confondant ainsi légitime défense et violence (c’est tout le sens de la phrase du célèbre discours du « Dictateur » de Chaplin : « Et tant que les hommes mourront, la liberté ne pourra périr. ») et que son instinct de survie est si dégradé qu’il accepte de se soumettre volontairement, lui et sa progéniture, à des injections aux effets inconnus, un tel individu peut-il être encore qualifié d’« humain » ? Ouvrez-lui la porte de sa cage, que se passera-t-il ? Rien ! Tant qu’il y a du grain à picorer, qu’il fait chaud, et qu’il règne une petite musique d’ambiance, le poulet ne bouge pas ! Rien ne se passe… Et après ça, vous vous étonnerez encore qu’aucune rébellion ne survienne ? Mais pourquoi vous étonnez-vous encore ? N’avez-vous jamais assisté à la moindre révolte dans un élevage de poulets ?…

… Donc, si ce que nous appelions « nations », « pays » ou « démocraties » n’est déjà plus que des hologrammes transformés de facto en élevages de poulets de batterie, que croyez-vous qu’il s’y passera bientôt ? Évidemment, il s’y passera ce qu’il se passe toujours dans un élevage : les corps seront utilisés, QRcodés, puis la chair consommée. Au profit des éleveurs, bien sûr. Les élevages n’ont jamais eu d’autre finalité que celle-là. Pourquoi voulez-vous qu’il s’y passe autre chose ? À ce propos, vous êtes-vous demandé quel objectif étrange poursuivaient toutes ces nouvelles lois qui, surgissant un peu partout à travers le monde, visent à « assouplir » (?) les conditions de l’avortement, celles de l’euthanasie passive, l’utilisation des organes, la vente ou la location de tout ou partie des corps ? Que croyez-vous qu’il se passe DÉJÀ ? Car cela se passe sous vos yeux, ici et maintenant. C’est peut-être vous qui ne voulez pas le voir…

Pendant ce temps, de l’autre côté de la clôture — celui des organisateurs de cette dystopie totalitaire —, on se prépare donc un avenir d’éleveurs de poulets. Quelle ironie ! Tout ça pour ça ?… Ces oligarques multimilliardaires n’auraient-ils donc pour seule ambition que de devenir des éleveurs ?… Eh bien, pourquoi pas ? Car on ne devient jamais que ce que l’on est : à l’origine, Heinrich Himmler, planificateur de la « solution finale », n’était-il pas lui-même un éleveur de poulets raté ? Ainsi, la boucle est bouclée… Le seul progrès réalisé par ses héritiers ? Avoir optimisé le système ! Oui, en effet, tout ça pour ça…

Dans cette perspective, on peut alors envisager que l’auteur d’anticipation le plus visionnaire ne soit finalement ni Orwell ni Huxley, mais bien Pierre Boulle. L’écrivain français partage avec Orwell cette particularité de s’être dressé physiquement contre le totalitarisme : Orwell combattit en Espagne où il fut gravement blessé, tandis que Pierre Boulle, résistant, fut condamné aux travaux forcés à perpétuité à Saïgon. Il en tirera l’une de ses œuvres les plus marquantes « Le pont de la rivière Kwai ». Mais c’est surtout son ouvrage « La planète des singes », popularisé par l’adaptation cinématographique de 1968, qui semble le plus en phase avec ce qu’est devenue notre réalité depuis 2020 : une poignée de gorilles oligarques, épaulés par des chimpanzés politico-médiatiques soumis, ainsi que par quelques orangs-outans gardiens d’une doxa scientiste, ont réduit en esclavage ce qu’il subsiste de bipèdes humanoïdes apeurés et acculturés. Ce bétail à deux pattes ne leur sert plus qu’à satisfaire leurs loisirs simiesques, quand ce ne sont pas les expérimentations foireuses des orangs-outangs. Et vous, lecteurs de cet article, n’avez-vous pas la sensation d’être dans la peau de George Taylor, le personnage joué par Charlton Heston, qui découvre, sidéré — comme vous l’êtes depuis 2020 — que la Liberté, symbole de la civilisation, se trouve à jamais enfouie dans le sable ? Si le personnage du film commence par tomber à genoux devant la statue, souvenez-vous qu’il finit par se relever et que, pour fuir cette dystopie effroyable, il n’hésite pas à prendre le chemin de l’exil. D’ailleurs, l’histoire ne dit pas si George Taylor ne rencontre finalement pas d’autres rebelles au cœur de ce qui lui semblait, au départ, un désert. Qui sait si d’autres humains n’en reviendront pas avec lui ?…

Alors, 2020 fin de la civilisation ? Ou plutôt, fin d’une civilisation ?

A minima, 2020 marque la fin des sociétés de type pyramidal que, depuis les origines, l’Homme a toujours constituées. Sur les bases d’un groupe-socle (tribu, Tiers-État, ou bien peuple), les arêtes de la pyramide sont toujours mises en forme par le narratif d’un chamane, d’un clergé, ou dorénavant d’une presse-aux-ordres, à destination d’un réceptacle final que l’on nommera chef, roi, président, empereur, oligarchie. Au fil du temps, ces pyramides sociétales se sont développées en agressant, puis en absorbant, leurs voisines et rivales. Elles ont ainsi évolué vers des groupes, tribus, villages, régions, pays, empires, etc., aux dimensions toujours plus importantes. Jusqu’à ce qu’il n’en subsiste plus que quelques-unes aujourd’hui, au sein de ce qu’il convient d’appeler un « village mondial ». Bientôt, au terme d’un affrontement ultime qui a déjà commencé, il n’en restera plus qu’une. Qui, à son tour, s’effondrera sur elle-même puisque, parvenue à l’apogée de son expansion comme un fruit trop mûr, elle n’aura plus aucune rivale à vampiriser pour se régénérer. Pour tenir le plus longtemps possible, elle n’aura alors plus d’autre option que de s’autoconsumer. Or, c’est précisément ce à quoi se livre déjà l’Occident, et même la Chine, en agressant leur propre population pour la déposséder.

Ensuite, si l’on veut bien considérer ce processus d’un point de vue hégélien, et donc postuler que l’Histoire a un sens, nous assisterions actuellement à l’affrontement terminal entre un modèle Thèse d’origine — celui des sociétés de type holiste où l’intérêt du groupe prime celui de l’individu (Chine, Inde, Russie) — et un modèle Antithèse plus récent, apanage et innovation des sociétés de l’Occident, où l’intérêt de l’individu « primait » celui du groupe (conjugué à l’imparfait depuis 2020). En Ukraine, à Taïwan, en Syrie ou ailleurs, on distingue aisément les lignes de rupture entre ces nouvelles plaques tectoniques. Le combat final fait rage. Il est partout en cours. C’est un combat à la vie, à la mort. Mais il n’en sortira ni vaincu ni vainqueur.

Car même si l’ultime pyramide finissait par absorber l’énergie de toutes les autres, peu importe celle qui prendrait le dessus : la dernière s’effondrerait sur elle-même. Et ce fort logiquement si l’on respecte la perspective hégélienne : en effet, de cette opposition entre sociétés Thèse et Antithèse devrait émerger… une Synthèse.

Alors, quelle sera cette Synthèse ? Quelle forme revêtira une société de ce type ?

Un premier élément de réponse nous est apporté par les points communs que partagent sociétés holiste et individualiste. Outre leur structure pyramidale classique, elles sont principalement composées d’« hommes-enfants ». Des homo pueri qui, comme tout individu mineur, ont besoin d’une figure d’autorité, une sorte de « prothèse patriarcale », qui se présente sous la forme d’un chef, président, Duce, Führer, empereur ou bien Dieu, qui ne sont tous que le prolongement de leurs fantasmes ou de leur propre « volonté de puissance » dans un vocabulaire nietzschéen. Des figures patriarcales qu’eux-mêmes ne seront jamais, mais dont ils attendent tout (protection, punition, récompense) puisqu’ils les imaginent supérieures à eux-mêmes. En outre, ces « prothèses patriarcales » revêtent un aspect très pratique puisque, d’une part, elles leur dictent leurs actes, ce qui les dispense de réfléchir ou de décider par eux-mêmes et, d’autre part, elles servent aussi à les déculpabiliser s’ils se trompent, puisqu’ils ne seront jamais ceux qui décident. Bref, l’infantilisation érigée en système… Au final, les sociétés pyramidales ne sont qu’un fruit amer engendré par un homo pueri qui, jamais, ne devient adulte.

En conséquence, on peut affirmer qu’à travers les âges, les leaders qui se sont succédé n’ont jamais été que des usurpateurs, des écrans de fumée, des mirages, des miroirs de la vanité d’autrui. Ces individus cyniques acceptent d’être le réceptacle du fantasme d’individus en situation de minorité afin d’en user à leur profit, poursuivant ainsi leur propre quête de puissance. Dans ces conditions, il n’est donc pas illogique que des personnalités de plus en plus perverses parviennent au sommet de pyramides aux dimensions toujours plus bouffies. Plus la Bête est grosse, plus le monstre qu’elle nourrit devient terrifiant. Tous ces « chefs », choisis ou autoproclamés, ne sont que des clowns tristes jouant de la crédulité des enfants qui les applaudissent. Tyran ou soumis, clown ou spectateur, ils sont les deux faces indissociables d’une même pièce. Il n’existe pas de chef « vertueux », pas plus qu’il n’existe de « victime » parmi les soumis. Ils sont les deux faces interchangeables d’une même pièce… Il n’existe donc pas non plus de sauveur providentiel, aucun Messie. Et c’est précisément cette illusion funeste qui se dégonfle sous nos yeux. En effet, les clowns voient bien que leur public d’enfants est en train de déserter la salle, lassé de leurs mauvais tours (taux d’abstention record lors des élections). Bientôt, les rois seront nus. Tous. Définitivement. D’où leur fureur…

L’écrivain William Golding, dans son œuvre magistrale Sa Majesté des mouches, nous avait déjà alertés sur ce qu’il advient d’une société livrée à des enfants : la civilisation disparaît, les plus fragiles sont anéantis, et tous finissent dans les griffes de Belzébuth, le nom hébreu de « Sa Majesté des mouches ».

Si l’on accepte cette perspective, alors il ne sert à rien de vouloir récupérer la barre de ce Titanic civilisationnel. Pour quoi faire ? Pour aller où, si ce n’est dans les mêmes abysses ? Car le pouvoir n’est plus à reprendre, il est à créer.

L’Homme de la Synthèse qui émergera au terme de cet affrontement réunira en lui ces deux dimensions : il sera à la fois l’Homme-Nous, mais aussi l’Homme-Je. Simultanément. Il aura conscience de cette dualité devenue complémentarité. Il l’incarnera. Il la portera. Il en sera habité. Cet homo adultus n’aura plus besoin de « prothèse patriarcale ». Il aura fait le deuil de l’enfance. Son destin lui appartiendra. Il saura qu’il n’existe aucune figure incarnée pour lui dicter ses actes, ses pensées, ou pour le déculpabiliser s’il se trompe. Ce confort de l’enfance sera révolu. Ce prix de la lucidité, il l’acceptera.

La conséquence première de cette évolution sera l’émergence quasi mécanique de sociétés qui ne seront plus pyramidales. Probablement s’agira-t-il de structures de type « banc de poissons » ou bien « nuée d’oiseaux ». Qui les dirigera ? Mais à la fois tous, et personne. À tour de rôle, chacun sera en mesure d’assurer le leadership nécessaire. À l’image d’un vol d’oiseaux migrateurs, tous disposeront d’une même boussole. Ils seront aptes à prendre le relais à n’importe quel moment, puisque tous connaîtront le cap. Ils ne chercheront plus non plus à conserver la tête du vol, conscients que leur propre affaiblissement entraînerait celui des autres. Ils seront à la fois le Nous et le Je.

Dans cette optique, les Gilets Jaunes, dans leur refus obstiné de désigner un chef, auront probablement constitué les prémices de ce mouvement de fond. En novembre 2018, s’ils reculent devant l’Élysée alors qu’ils n’ont plus qu’à en pousser la porte pour déposséder un roitelet de son sceptre, c’est aussi probablement qu’ils ont l’intuition que cette prise de pouvoir n’est qu’illusion. Que le pouvoir n’est finalement pas là. Que le pouvoir n’est pas à reprendre, mais à créer… En 2018, le talon d’Achille de ce mouvement inédit était certainement de ne pas avoir conscience de ce qu’il représentait véritablement. Les Gilets Jaunes ne savaient pas encore QUI ils étaient fondamentalement. Ils n’avaient aucune idée des valeurs collectives dont ils étaient porteurs.

C’est pourquoi l’heure est venue de NOMMER cet avenir. « I have a dream », proclama Martin Luther King. Il avait raison. Par son discours et cette formule fameuse, il verbalisa son projet pour le faire advenir. Car tant qu’un avenir ne s’incarne pas dans le Verbe, alors il ne peut se concrétiser… Pour homo adultus, l’Homme de la Synthèse, il est donc urgent de se nommer par et pour lui-même. Par le Verbe, il lui faut affirmer sa double identité d’Homme-Nous et d’Homme-Je. Homo pueri s’efface. Homo adultus prend la place. Une nouvelle « espèce » émerge, mais il lui reste encore à prendre conscience d’elle-même.

Pensez-vous que cette vision soit outrancière ?

Pourtant n’est-ce pas une nouvelle faille du Rift, cognitive celle-là, qui, en 2020, s’est ouverte en plein cœur de l’humanité ? Ce choc a fracturé nos familles, nos amis, notre couple parfois. Nous avons pensé : « Pourquoi lui, pourquoi pas elle, pourquoi moi ? Pourquoi ne voient-ils pas ce que je vois ? » Or cette faille est irréversible. Ceux qui ont VU, ceux qui sont sortis de la caverne de Platon, n’y retourneront jamais. Oui, cette fracture ne se refermera pas. Elle nous a scindés en deux groupes irréconciliables. C’est un fait. Il en est ainsi.

Toutefois, même si cet Homme de la Synthèse est mature, il se trouve aussi désemparé qu’un George Taylor condamné à l’exil dans le désert. Aussi désemparé qu’une abeille quittant sa ruche parce qu’elle sait la reine malade, qu’elle sait aussi que le miel produit l’empoisonne, et que, dorénavant, c’est tout l’essaim qui se meurt. L’abeille hébétée sait qu’elle ne réintégrera jamais la ruche. L’Homme de la Synthèse sait, lui aussi, qu’il n’y aura plus jamais de pyramides. Toutes sont vouées à s’effondrer.

Thèse et Antithèse s’annulent. Il n’y aura pas de vainqueur. Homo pueri s’en va. Désormais, son successeur doit créer les conditions propices à son avenir. À lui de rendre concrets les projets dont il est le vecteur. Mais comme les abeilles quittant la ruche, il doit se souvenir que n’importe quelle larve consommant de la gelée peut, elle aussi, devenir reine. Potentiellement, elles en ont toutes l’étoffe. Comme l’abeille, l’Homme de la Synthèse doit réaliser que chacun de nous est, par essence, indépassable. Chacun de nous est un horizon en soi. Chacun de nous est sacré. Chacun de nous contient une parcelle du divin. Tous, nous sommes l’expression de cet univers qui prend conscience de lui-même. Unis, nous en serons le prolongement.

Aujourd’hui, le plus urgent n’est donc pas de définir des moyens de lutte ou de résistance, mais bien de commencer par verbaliser correctement QUI nous sommes. De cette prise de conscience fondatrice découleront non seulement les structures qui nous sont adaptées, mais aussi de facto les modes d’action pertinents pour les bâtir.

Les Gilets Jaunes ont ouvert la voie. Un chemin a été défriché.

Ensuite ? Quel sera notre objectif ?

Précisément : faut-il fixer un objectif ? Ce qui compte, n’est-ce pas le chemin ? Ce qui compte, n’est-ce pas plus la quête que le point d’arrivée ?

Et si… Et si nous étions déjà arrivés ?

John-Erich Nielsen

Éditions HoH
www.hoh-editions.com
B.P. 132
56343 CARNAC Cedex — France
Tél. : (+33) 6 56 86 14 39
ou
Piton Road
CHAMAREL 90402 – Mauritius
Tél. : (+230) 5752 9796