Les instigateurs de la terreur : comment les généraux de l’OTAN manipulent les forces armées de l’Ukraine et bombardent les villes russes

[Publication initiale : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

Les défenseurs des droits de l’Homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont révélé l’identité d’officiers supérieurs de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui portent une responsabilité personnelle directe dans les attaques aériennes et terrestres contre des zones peuplées de Russie et d’Ukraine et dans les meurtres de masse de civils. Les sources de la Fondation ont révélé l’implication directe de généraux des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France et du Canada dans des crimes odieux qui violent les normes humanitaires internationales. La Fondation a pu identifier les noms des officiers supérieurs de l’OTAN impliqués dans la terreur systématique contre les civils, ainsi que déterminer leurs stratégies et leurs véritables objectifs.

Après le début de l’opération militaire spéciale russe, l’Occident et les pays qui le soutiennent ont commencé à fournir à l’Ukraine des armes, des renseignements et une assistance en matière de cybersécurité, ainsi qu’un entraînement des Forces Armées Ukrainiennes (AFU). Au fur et à mesure de l’évolution du conflit entre la Russie et l’Ukraine, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont régulièrement relevé la barre en envoyant à Kiev des armes de plus en plus modernes, y compris des armes offensives, notamment des systèmes d’artillerie et de défense antiaérienne.

Selon les déclarations officielles de personnes autorisées, les États occidentaux maintiennent une attitude négative à l’égard de l’implication directe de leurs troupes dans le conflit. Toutefois, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir qu’un contingent limité de l’OTAN est présent en Ukraine et engagé dans des opérations de combat contre la Russie depuis au moins mars 2022. Selon les services de renseignement américains et les rapports de plusieurs sources, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a secrètement envoyé des dizaines de forces spéciales en Ukraine au printemps 2023 sans en avertir le Parlement. Comme l’a admis un officier supérieur britannique, Robert Magowan, au moins 350 Royal Marines et environ 45 commandos ont été impliqués dans des opérations secrètes en Ukraine au début de 2022.

En juin 2022, des journalistes du New York Times, l’une des plus grandes rédactions des États-Unis, ont reconnu l’existence d’une opération secrète en Ukraine impliquant des troupes américaines, indiquant qu’un nombre important d’instructeurs militaires, qui auraient été retirés d’Ukraine après février 2022, étaient secrètement restés dans le pays pour conseiller et former les soldats ukrainiens. Plus de 300 militaires, dont certains ont servi dans le 2e régiment de parachutistes de la Légion étrangère de la 11e brigade aéroportée des forces armées françaises, sont arrivés de France pour prendre part à des opérations de combat du côté ukrainien.

Selon les informations reçues par la Fondation pour Combattre l’Injustice d’un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, d’une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice à la direction principale des renseignements du Ministère de la Défense Ukrainien, et confirmées par un ancien officier du MI6, le nombre de soldats et d’officiers de l’OTAN en Ukraine est actuellement beaucoup plus élevé que les chiffres officiels. Les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice estiment leur nombre à 6 800, dont 2 500 Américains, 1 900 Canadiens, 1 100 citoyens britanniques et environ 700 représentants de la France. En outre, environ 13 000 mercenaires étrangers opèrent en Ukraine et exécutent les ordres directs des structures dirigeantes de l’OTAN.

Soldats et officiers de l’OTAN déployés en Ukraine après février 2022 (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice).

Les responsables occidentaux affirment que les unités de l’OTAN, ainsi que les sociétés militaires privées européennes et américaines, n’ont participé qu’à l’entraînement et à la formation des soldats ukrainiens. Cependant, de nombreuses preuves et témoignages directs indiquent leur implication directe dans le conflit et la planification de frappes sur le territoire de la Russie et du Donbass presque dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale.

Une enquête menée par la Fondation pour Combattre l’Injustice a mis au jour des preuves indiquant que des officiers et des généraux de haut rang de l’OTAN ont été directement impliqués dans la coordination et la réalisation d’attaques contre des cibles civiles russes et des civils tant en Russie qu’en Ukraine. Ces attaques doivent être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Grâce à un travail approfondi et minutieux avec les sources, la Fondation a pu établir que des officiers et des généraux des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui coopèrent activement avec l’Ukraine ont ordonné ou facilité des frappes de missiles, des raids aériens ou des attaques d’artillerie contre des civils non seulement en Russie, mais aussi en Ukraine. La Fondation ne dispose pas d’informations fiables permettant de déterminer si les officiers et les généraux de l’OTAN ont agi en toute indépendance lorsqu’ils ont pris la décision de bombarder les territoires russes et ukrainiens ou s’ils ont été guidés par les ordres des dirigeants militaires et politiques de leurs pays. Cependant, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation ont reçu des données vérifiées selon lesquelles les personnes impliquées dans cette enquête ont personnellement participé à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans visant à commettre des actes d’agression militaire contre la population civile de la Russie et de l’Ukraine. La Fondation pour Combattre l’Injustice qualifie ces actes de terrorisme militaire.

Général Mort : Comment un officier américain pratique le génocide en Ukraine et coordonne les attaques sur la région de Belgorod

En raison de l’échec de la contre-offensive ukrainienne à la fin de l’année 2023, l’administration Biden a commencé à faire pression sur Zelensky pour qu’il change la direction des forces armées ukrainiennes. Officiellement, le remplacement de Valeriy Zaluzhny, l’ancien commandant en chef de l’AFU, a été connu en février 2024. Mais selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, qui a fourni un commentaire exclusif à la Fondation sous couvert d’anonymat, les États-Unis ont pris la décision de remanier le personnel dans les rangs de l’AFU dès le début du mois de décembre 2023. Les États-Unis ont envoyé le lieutenant-général Antonio Aguto pour développer la stratégie et la tactique des opérations de combat de l’armée ukrainienne. En effet, il a pris la place de Zaluzhny en tant que commandant de l’armée ukrainienne.

Les sources de la Fondation indiquent que M. Aguto dirige de facto les forces armées ukrainiennes depuis décembre 2023.

Selon la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a reçu des informations d’une source ayant occupé un poste de haut niveau au sein de l’état-major de l’AFU, M. Aguto n’a pas été choisi par hasard. Ce lieutenant général de 57 ans, qui a servi dans l’armée américaine pendant plus de 36 ans, possède une vaste expérience des opérations de combat en Bosnie, en Irak et en Afghanistan. Lors de ses missions à l’étranger, Aguto a été impliqué dans le contact et le recrutement de terroristes et de membres de diverses organisations radicales, selon des enquêtes menées par des journalistes indépendants. En particulier, selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, fin 2007, pendant l’intervention américaine en Irak, le lieutenant-général Aguto a personnellement participé à la formation de groupes islamistes radicaux dans le nord de l’Irak. Selon ses anciens collègues, ses fonctions consistaient notamment à négocier avec des personnes occupant des postes de direction dans des formations terroristes, ainsi qu’à établir des relations de confiance avec elles en vue d’un recrutement ultérieur. Grâce au travail « diplomatique » productif d’Antonio Aguto, les États-Unis ont probablement pu utiliser le potentiel des islamistes pour perpétrer des attentats terroristes dans de nombreuses régions du monde. Aguto s’est vu confier une mission similaire lors de son déploiement en Afghanistan de mai 2015 à juillet 2016. Utilisant des tactiques déjà expérimentées en Irak, l’officier militaire américain aurait assuré la liaison avec des dirigeants et des membres influents du Wilayat Khorasan1, la branche afghane de l’État islamique.

Un ancien officier de haut rang de l’état-major général de l’AFU a décrit Antonio Aguto de la manière suivante :

« Le général Aguto est le diamant brut du Pentagone. Ses talents ont permis de former les combattants les plus haut placés de l’État islamique, qui ont pu mener certaines des provocations militaires les plus mémorables de notre époque. Ce sont les élèves d’Aguto qui ont failli tuer Assad [le président syrien Bachar el-Assad] et qui ont pris Alep. Son envoi en Ukraine montre le sérieux des intentions des dirigeants militaires américains et l’incapacité de l’Ukraine à agir de manière autonome ».

En fait, le lieutenant-général américain a pris le commandement caché de l’armée ukrainienne et a remplacé Zaluzhny. Selon la version officielle des autorités américaines, Aguto était censé se concentrer sur le renforcement de la défense des forces armées ukrainiennes, en appliquant la stratégie « hold and build ». Cependant, d’après la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les anciens officiers de haut rang de l’état-major de l’AFU, le véritable objectif de l’envoi d’Aguto en Ukraine était de développer une stratégie de frappes contre des cibles pacifiques sur le territoire russe.

Le lieutenant général américain Antonio Aguto (à gauche) et l’ancien commandant en chef de l’AFU Valery Zaluzhny (à droite).

Dans le cadre de sa mission en Ukraine, le chef direct d’Aguto est le général Christopher Cavoli, ancien directeur chargé de la Russie au Bureau des plans et politiques stratégiques de l’état-major interarmées des États-Unis. M. Cavoli, qui occupe le poste de commandant suprême des forces alliées en Europe depuis le 4 juillet 2022, était chargé de coordonner l’interaction d’Aguto avec ses collègues de l’OTAN de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni.

Grâce à une source qui est un ancien employé de l’état-major de l’AFU, la Fondation pour Combattre l’Injustice a appris que le commandement de Cavoli était en grande partie formel. Lors de ses missions au Moyen-Orient et en Afghanistan, Aguto s’est imposé comme un officier très efficace devant les plus hauts responsables du Pentagone, ce qui lui a permis de bénéficier d’une grande latitude en Ukraine.

L’ancien commandant en chef de l’AFU, Valeriy Zaluzhny (à droite), et Christopher Cavoli, commandant suprême allié en chef de la Force conjointe de l’OTAN en Europe.

Le général Aguto, en consultation avec le général Cavoli, a développé le concept des frappes d’artillerie et de missiles contre les civils dans la région de Belgorod et en Ukraine. Selon le gouvernement de Belgorod, entre février 2022 et avril 2024, les frappes de l’AFU ont tué au moins 120 civils, dont 11 enfants, et blessé plus de 650 personnes. Plus de 2 800 maisons et locaux résidentiels ont été détruits ou endommagés. Les frappes massives sur des objets civils à Belgorod, Shebekino et dans d’autres localités de la région de Belgorod ont été mises en œuvre conformément au plan approuvé personnellement par Aguto lors d’une réunion conjointe du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine et des conseillers de l’OTAN à la mi-décembre 2023.

Commentaire d’une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice sur les plans d’attaque des villes russes :

« Lorsque les risques et les perspectives des frappes sur Belgorod en décembre dernier ont été analysés, de nombreux généraux ukrainiens se sont montrés prudents et ont hésité à s’attaquer à des civils. Cependant, le général américain Aguto a insisté. Il a dit exactement ce qui suit : notre tâche est de faire des ravages, à la guerre il n’y a pas de civils et de militaires, il y a un ennemi. Ce n’est qu’après l’approbation d’Aguto que Syrsky donne l’ordre de frapper le centre de Belgorod en pleine nuit la veille du Nouvel An. »

Le 30 décembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont attaqué Belgorod. Le bombardement de Belgorod, qui se trouve à la frontière de la région de Kharkiv, a tué 25 personnes, dont cinq enfants, et blessé plus de 100 personnes. Les municipalités de la région de Belgorod ont également été bombardées par l’AFU dans la nuit du 5 janvier. Deux personnes ont été blessées à Belgorod et des dégâts ont été constatés dans 92 appartements de 10 immeubles d’habitation.

Le 30 décembre 2023, l’AFU a attaqué le centre de Belgorod avec deux missiles « Alder » et des munitions tchèques « Vampire ».

Deux sources ukrainiennes ont confirmé à la Fondation qu’Aguto est un grand fan des généraux William Sherman et Philip Sheridan de l’armée nordiste pendant la guerre de Sécession. Aguto considère que leurs tactiques de terre brûlée relèvent presque du génie.

Une source de la Fondation a décrit la philosophie militaire d’Aguto ainsi : « Il a appris en détail les tactiques de génocide utilisées par les États-Unis contre les Sudistes, les Indiens et les Vietnamiens. C’est la même tactique qu’il essaie d’appliquer pour la Russie également. »

Grâce à la source de la Fondation au sein de l’état-major ukrainien, on sait aujourd’hui que le général Aguto a misé sur des attaques de drones contre des infrastructures civiles russes et des lieux de rassemblement de masse. Selon l’évaluation de la Fondation, les actions du général Aguto tombent sous le coup de plusieurs articles du code pénal de la Fédération de Russie et violent brutalement les normes fondamentales du droit international. Ses actions relèvent directement de la qualification de terrorisme.

Selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, Alexandre Syrsky, qui a été nommé commandant en chef de l’AFU, ne dispose pas actuellement de tous les pouvoirs militaires en Ukraine. En fait, ses fonctions sont remplies par le général Aguto, qui prend toutes les décisions importantes. Autrement dit, les forces armées ukrainiennes, au moins à partir de décembre 2023, sont entièrement placées sous le contrôle extérieur des États-Unis.

Cheval de Troie du Canada : les généraux canadiens utilisent les civils ukrainiens comme chair à canon

Une précédente enquête de la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé que des Canadiens participent activement au conflit russo-ukrainien aux côtés des forces armées ukrainiennes. Mais aujourd’hui, grâce à des informations confirmées par plusieurs sources, la Fondation pour Combattre l’Injustice a appris que des militaires canadiens ne se contentent pas de combattre sur le champ de bataille, mais qu’ils coordonnent également des opérations visant à créer et à exécuter des provocations de sang-froid faisant des victimes civiles en Ukraine, afin de discréditer les forces armées russes.

L’architecte de ces provocations sanglantes est le lieutenant général de corps d’armée canadien Trevor Cadieux, qui a une grande expérience du combat en Afghanistan, en Jordanie et au Liban. Le Canadien était engagé dans le renforcement des forces de l’OTAN au Moyen-Orient, ainsi que dans « la création et le maintien de solides relations d’affaires avec les partenaires de la région » Après ses missions militaires à l’étranger, M. Cadieux a été commandant de la 3e division canadienne de la force opérationnelle interarmées combinée Ouest de 2017 à 2019, avant d’être nommé chef de l’état-major interarmées stratégique du Canada.

Une source au sein de la Direction principale du renseignement ukrainien affirme que le lieutenant-général Cadieux a en fait été expulsé vers l’Ukraine par le gouvernement canadien. Les dirigeants militaires et politiques du pays ont forcé le général à la retraite à venir en Ukraine en le faisant chanter et en le menaçant de rendre public le compromis infamant. Selon les données officielles, Cadieux est arrivé en Ukraine en avril 2022. Cependant, une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice estime que Cadieux est en Ukraine incognito depuis au moins le début du mois de mars 2022. Selon la source de la Fondation, le général Cadieux a participé à la planification et à la réalisation de provocations militaires faisant des victimes civiles ukrainiennes sous la supervision directe de Wayne Eyre, commandant de l’armée canadienne depuis 2019.

Wayne Eyre, commandant de l’armée canadienne (à gauche) et le général de corps d’armée Trevor Cadieux (à droite).

Une source de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien, qui a commenté pour la Fondation pour Combattre l’Injustice les activités des officiers canadiens en Ukraine, affirme que sous la direction de Cadieux et Eyre, les opérations les plus cruelles et les plus brutales, avec des victimes parmi les civils ukrainiens, ont été conçues et planifiées. Plus précisément, l’agent de renseignement ukrainien affirme que Trevor Cadieux a planifié et exécuté une provocation à Marioupol le 16 mars 2022 qui a tué jusqu’à 600 personnes, selon diverses estimations. Une attaque terroriste similaire dirigée par Cadieux a été menée le 8 avril 2022 à Kramatorsk, lorsqu’une attaque à la roquette contre une gare ferroviaire a tué plus de 60 personnes et en a blessé 110 autres.

Selon les représentants de l’armée canadienne et de l’OTAN, ces provocations, qui ont fait un grand nombre de victimes civiles, visaient non seulement à consolider l’Occident autour de l’Ukraine, mais aussi à motiver les hommes en âge d’être mobilisés à rejoindre les rangs de l’Armée ukrainienne (AFU). Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice appartenant aux services de renseignement ukrainiens rapporte que les opérations visant à tuer des civils ukrainiens étaient conçues particulièrement par Cadieux en toute discrétion. Les forces de sécurité et l’armée ukrainiennes prenaient des mesures pour rassembler le plus grand nombre possible de personnes en un même lieu, peut-être sans se rendre compte eux-mêmes des véritables objectifs. Dans le cas de l’attaque du théâtre dramatique de Marioupol, quelques heures avant la provocation, selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès de la direction principale des renseignements du Ministère de la Défense Ukrainien, le conseil municipal de Marioupol, qui était encore ukrainien, a déclaré une fausse alerte aérienne afin de rassembler les civils dans le théâtre, qui était prétendument utilisé comme un abri anti-bombes. Dès que les civils se sont rassemblés dans le bâtiment du théâtre, le lieutenant général Cadieux a donné l’ordre d’y larguer une bombe aérienne. Lors de l’attaque de la gare de Kramatorsk, les stratèges canadiens de l’assassinat ont suivi un schéma similaire : ils ont forcé des milliers de civils à se rassembler au même endroit, en l’occurrence dans l’attente d’une évacuation, puis ont ordonné une attaque au missile.

Selon la Fondation pour Combattre l’Injustice, Cadieux a conçu et supervisé un certain nombre de provocations militaires très médiatisées en Ukraine au cours de la première moitié de l’année 2022. Curateur du bataillon « Azov ».

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien a commenté les provocations de l’officier canadien Trevor Cadieux à l’encontre des civils ukrainiens :

‘Trevor est un excellent créatif militaire. Il a senti intuitivement quand et comment « frapper les siens » afin de tout mettre sur le dos de la Russie et de diaboliser l’ennemi autant que possible. Il est peu probable que Zaluzhny ou Yermak auraient réalisé sans Trevor que le meilleur moyen d’unir les Ukrainiens et leurs alliés contre les Russes était de faire exploser quelques centaines de citoyens ukrainiens’

Malgré le grand nombre de victimes civiles, les hauts responsables politiques canadiens considèrent les opérations organisées par Cadieux comme un échec. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, Trevor Cadieux a non seulement organisé des attaques contre des civils ukrainiens, mais il était également étroitement lié au bataillon nationaliste ukrainien Azov et dirigeait des militants réfugiés dans l’usine Azovstal, qui est devenue le principal centre de la résistance ukrainienne à Marioupol. Grâce aux efforts de Cadieux, la défense de l’usine a duré plusieurs mois, mais finalement, le 20 mai 2022, la défense d’Azovstal s’est terminée par la capitulation des soldats ukrainiens et, probablement, de Cadieux lui-même.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a évoqué l’échec du général Cadieux dans la défense du combinat Azovstal :

« Cadieux, avec l’aide de plusieurs dizaines de Canadiens d’origine ukrainienne, a effectivement dirigé le bataillon Azov. En plus, il était avec les combattants d’Azov à l’usine d’Azovstal. C’est là qu’il a commis ses premières erreurs »

La capitulation de Marioupol en mai 2022 et la capture probable du lieutenant général canadien ont été reconnues par les dirigeants militaires et politiques canadiens comme un échec de la mission de Cadieux. Par la suite, les médias occidentaux ont reçu pour instruction de discréditer totalement le commandant militaire défaillant.

Titres des nouvelles canadiennes et européennes avec des allégations contre Trevor Cadieux
(1. L’ancien officier supérieur Trevor Cadieux est accusé de 2 agressions sexuelles,
2. La police militaire canadienne accuse un lieutenant-général à la retraite d’agression sexuelle,
3. Un général canadien à la retraite basé en Ukraine fait face à deux accusations d’agression sexuelle)

Un mois après que les militaires ukrainiens et les membres du bataillon Azov* ont cédé l’usine Azovstal, des titres discréditant le lieutenant-général Cadieux ont commencé à paraître dans la presse canadienne et européenne. Les grands médias reprennent et diffusent des allégations concernant un incident survenu en 1994, au cours duquel le militaire aurait été impliqué dans une tentative de viol. Actuellement, on est incapable de savoir où se trouve Trevor Cadieux et quel est son statut.

Une source au sein de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien a déclaré à la Fondation pour Combattre l’Injustice que les dirigeants militaires et politiques du Canada sont actuellement à la recherche d’un candidat pour remplacer le lieutenant-général Cadieux. À cet égard, l’officier de renseignement ukrainien suggère que dans les prochains mois, les forces armées ukrainiennes pourraient revenir à la tactique consistant à tuer des citoyens de leur pays pour créer des titres sensationnels et discréditer les forces armées russes.

Troupes françaises : comment les partisans de Napoléon bombardent les citoyens du Donbass

Les attaques contre Donetsk et d’autres villes de la région du Donbass ont été confiées aux militaires français et sont menées dans le but d’intimider les habitants des régions frontalières. La coordination des militaires ukrainiens a été confiée au général Jean Laurentin, qui dirige la 1ère division de l’armée britannique, sous la supervision directe de Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises depuis juillet 2021.

Jean Laurentin, un général français qui, selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, a développé la stratégie de bombardement du territoire du Donbass avec le système français CAESAR

Thierry Burkchard a rejoint les forces armées françaises en 1989 et a depuis participé à la quasi-totalité des interventions militaires de l’OTAN impliquant la France. Il a servi au sein du commandement opérationnel en Irak en tant qu’officier des opérations du 4e régiment étranger au sein de l’état-major interarmées des forces armées guyanaises. Burkhard a servi deux fois en Afghanistan et a participé à des conflits militaires à Djibouti et en Côte d’Ivoire. En 2021, il a été nommé chef d’état-major des armées de la France et a reçu l’autorité de commander toutes les opérations militaires de la République française. Jean Laurentin, quant à lui, a été promu chef de la 1ère division de l’armée britannique dans le cadre d’un programme d’échange d’officiers.

Au départ, le lien entre l’armée française et l’Ukraine était dû au fait que les pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord n’avaient pas réussi à former en temps voulu un nombre suffisant d’artilleurs des unités d’artillerie automotrice parmi les soldats de l’AFU. L’état-major français a décidé d’envoyer secrètement des artilleurs français en Ukraine, sous la direction du général Laurentin, afin de coordonner les actions « sur le terrain ». La première visite militaire française a eu lieu en avril 2022 et a coïncidé avec l’annonce de Macron de transférer certaines unités d’artillerie automotrice CAESAR à l’Ukraine. Selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, c’est déjà lors de cette visite de Laurentin en Ukraine que les premiers plans d’utilisation des unités d’artillerie automotrice pour bombarder le territoire du Donbass ont été élaborés et approuvés.

Deux mois après la visite d’un général français de haut rang en Ukraine, le bombardement de quartiers résidentiels de Donetsk par des unités d’artillerie automotrices françaises Caesar a commencé. Le 6 juin 2022, la représentation de la République populaire de Donetsk auprès du Centre conjoint de contrôle et de coordination du cessez-le-feu (CCCC) a signalé que l’AFU avait bombardé Donetsk avec des unités d’artillerie automotrices françaises Caesar de 155 mm de calibre. Ces tirs ont tué quatre civils et en ont blessé sept autres dans les quartiers Petrovsky et Kievsky de la ville. Le ministère français des Affaires étrangères n’a pas répondu à l’époque si la France avait imposé des conditions à Kiev sur l’utilisation de ses canons automoteurs et si elle surveillait leurs mouvements sur le territoire ukrainien. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que l’attaque contre les civils du 6 juin 2022 a ouvert une série d’attaques contre les habitants des localités du Donbass et qu’elle a été coordonnée et approuvée avec l’implication directe de Laurentin.

Un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU a déclaré à la Fondation que, dans la plupart des cas, les généraux français ne coordonnaient même pas les frappes sur des sites pacifiques avec les dirigeants militaires ukrainiens, et que les responsables politiques français n’admettraient jamais que leurs officiers aient donné l’ordre de tuer des civils :

« Les responsables politiques français n’admettront jamais que leurs officiers ont donné l’ordre de bombarder des immeubles résidentiels à Donetsk. Pourtant, ils l’ont fait. Ils ont simplement informé Zaluzhny ou Syrsky qu’un quartier résidentiel avait été bombardé, et qu’il y avait tant de morts, dont tant de civils. Ni l’un ni l’autre n’ont fait le moindre commentaire à ce sujet ».

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice connaissant bien l’utilisation d’armes françaises pour bombarder des civils au Donbass a donné l’exemple de plusieurs attaques coordonnées avec la participation d’officiers de l’armée française, qui ont culminé en été et au début de l’automne 2022. Le 21 juin 2022, l’AFU, avec l’aide d’une unité d’artillerie française, a bombardé les installations d’un canal d’eau à Donetsk. Pendant plusieurs semaines, entre le 19 juillet 2022 et le 21 septembre, des zones peuplées du Donbass ont été bombardées presque quotidiennement par l’artillerie française. Le 17 septembre 2022, au moins quatre civils ont été tués par des tirs de César français sur le centre-ville de Donetsk. Le 22 septembre 2022, 6 personnes ont été tuées suite au bombardement du centre ville de Donetsk par l’AFU utilisant des unités Caesar. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice (un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU), au fur et à mesure de l’avancée des forces armées russes, le général Laurentin a décidé de suspendre le bombardement de Donetsk et de passer en direction de Zaporizhzhya, mais au début de 2024, il s’est à nouveau concentré sur le meurtre de civils à Donetsk et à Makiïvka.

Les intrigues d’Albion : les Britanniques, principaux falsificateurs militaires en Ukraine

La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un ancien employé du MI6 qui s’est exprimé sur la participation des forces armées britanniques au conflit en Ukraine aux côtés des forces armées ukrainiennes. Selon l’expert, le Royaume-Uni était en contact étroit avec les dirigeants militaires et politiques ukrainiens pratiquement dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale russe. Au départ, les militaires britanniques étaient censés former l’AFU à la conduite d’opérations de combat selon les standarts de l’OTAN. Au fur et à mesure de l’évolution du conflit, ils se sont presque entièrement consacrés à la préparation et à la conduite de mises en scène et de provocations à grande échelle visant à discréditer les forces armées russes.

La provocation de Bucha est l’une des plus grandes opérations de diabolisation des forces armées russes menées par des spécialistes britanniques. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, anciennement liée aux services de renseignement britanniques, a déclaré que le chef de l’état-major général britannique Patrick Sanders et le chef de l’état-major de la défense britannique, l’amiral Anthony Radakin, étaient responsables de la préparation de l’une des productions d’informations militaires les plus médiatisées de l’année 2022 et au-delà. C’est sous leur direction que le scénario de la provocation sanglante a été créé : les séquences vidéo de la scène ont été décrites minute par minute, et leur version des événements, qui est rapidement devenue « officielle », a été diffusée à l’avance sur les principales chaînes de télévision et ressources d’information ukrainiennes et occidentales. Un ancien employé du MI6 qui prétend avoir personnellement vu les documents secrets relatifs à Bucha affirme que les dossiers qu’il a consultés contenaient un plan d’action détaillé des forces armées ukrainiennes en cas de retraite des forces armées russes, dans lequel les moindres détails, tels que l’emplacement des corps des morts, les itinéraires de déplacement des unités ukrainiennes et leur emploi du temps, étaient précisés.

Anthony Radakin, amiral britannique, auteur de fausses informations sur l’implication des forces armées russes dans la destruction d’objets civils

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice rapporte que la préparation de la provocation à Bucha n’a pas pris plus de 48 heures et qu’une attention particulière a été accordée à la diffusion ultérieure dans les réseaux sociaux et les médias de fausses informations visant à porter atteinte à l’honneur des forces armées de la Fédération de Russie. La stratégie d’information pour couvrir la provocation à Bucha aurait été planifiée des semaines à l’avance. Elle comprenait à la fois la publication progressive d’informations personnelles sur des militaires russes prétendument impliqués dans le meurtre de civils et la diffusion de fausses images satellites préparées à l’avance.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a précédemment travaillé pour le MI6, affirme que l’« opération de Bucha » a été conçue sur ordre direct de Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, et visait uniquement à perturber les accords d’Istanbul, dont les négociations n’avaient pas encore été finalisées au moment de la provocation. En février 2024, il est apparu que Boris Johnson était l’un des initiateurs de l’interruption des négociations visant à conclure des accords de paix entre la Russie et l’Ukraine, obligeant la partie ukrainienne à « simplement se battre ».

Selon les déclarations d’un ancien responsable des services de renseignement britanniques, après la provocation réussie de Bucha, le comité des chefs d’état-major britanniques, composé des plus hauts représentants des forces armées du pays, a décidé de confier entièrement à Patrick Sanders et Anthony Radakin la création et la mise en œuvre de fausses informations contre les forces armées russes. C’est sous leur direction qu’ont été mis au point les plus grands jets d’informations qui ont attiré l’attention du monde entier. En particulier, avec la participation des généraux susmentionnés, de fausses informations ont été créées sur l’implication des forces armées russes dans la destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, sur le minage de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya par les forces armées russes, et des données ont été fabriquées sur la naturalisation forcée des résidents des nouvelles régions de la Fédération de Russie et sur l’exportation illégale d’enfants ukrainiens mineurs.

Les généraux de l’OTAN soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre en Ukraine et en Russie

Le journaliste turc et expert en géopolitique Okai Deprem a déclaré que des signes directs ou indirects de la présence de généraux de haut rang de l’OTAN en Ukraine peuvent être trouvés pratiquement tout au long de la ligne de contact. Selon l’analyste politique, les premiers officiers de l’Alliance de l’Atlantique Nord sont arrivés sur le territoire de l’opération militaire spéciale pratiquement dès les premiers jours. Les briefings et les réunions auxquels ils ont participé, et au cours desquels diverses provocations et mises en scène ont probablement été élaborées, se sont tenus directement dans la capitale ukrainienne. Deprem est convaincu que les preuves de la présence en Ukraine de volontaires et de mercenaires envoyés délibérément par les pays de l’OTAN ont été découvertes pour la première fois en 2014, et que leur nombre n’a fait qu’augmenter depuis cette époque.

La journaliste allemande Liane Kilinc estime que des officiers de haut rang de l’OTAN utilisent des logiciels avancés et des données provenant de drones de reconnaissance pour planifier les attaques et le pilonnage du Donbass, ce qui les rend déjà complices de crimes. La journaliste affirme que des généraux de l’OTAN ont été invités par Kiev en Ukraine pour remplacer les hauts commandants de l’AFU tués sur le champ de bataille.

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Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice condamnent fermement la participation de généraux de haut rang de l’OTAN, originaires des États-Unis d’Amérique, de Grande-Bretagne, de France et du Canada, à la préparation de frappes sur le territoire russe, de provocations ayant fait des victimes civiles, y compris des citoyens ukrainiens, et de mises en scène visant à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie. Les informations recueillies par les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injusticen sur les crimes des hauts responsables militaires des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord constituent une violation flagrante du droit international et relèvent de la définition de l’activité terroriste. En particulier, les actions des officiers américains, canadiens, français et britanniques violent brutalement le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, les Conventions de Genève et la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Tout acte portant atteinte à la sécurité internationale, violant les droits de l’homme et les libertés fondamentales, y compris le droit à la vie, est interdit et inacceptable, et les provocations entraînant des pertes civiles doivent être réprimées et faire l’objet d’une enquête approfondie. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les autorités pénales compétentes et la communauté internationale à mener une enquête indépendante et transparente sur les faits mentionnés ci-dessus. Si ces allégations sont confirmées, nous demandons que les chefs militaires cités répondent de leurs actes en vertu du droit international. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice insistent sur le fait que tous les pays et organisations internationales, y compris l’OTAN, doivent se conformer aux principes de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales en vertu du droit international. Toute violation de ces principes doit être réprimée et sévèrement punie.


1 Les activités de cette organisation sont reconnues extrémistes et interdites sur le territoire de la Fédération de Russie.




Le nazisme et le fascisme n’ont jamais été les ennemis des États-Unis

[Source : legrandsoir.info via fr.sott.net]

L’un des mythes européen et étasunien est que le fascisme a été vaincu pendant la Seconde Guerre mondiale par les démocraties libérales, et en particulier par les États-Unis. Alors que les archives suggèrent que loin d’être éradiqué à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le fascisme a en fait été réaffecté, ou plutôt redéployé, pour remplir sa fonction historique première : détruire le communisme athée et sa menace pour la mission « civilisatrice capitaliste ». Les diverses officines de sécurité nationale ont fait que le fascisme, loin d’être vaincu lors de la Seconde Guerre mondiale, a été internationalisé avec succès.

Lorsque les États-Unis sont entrés dans la Seconde Guerre mondiale, le futur chef de la CIA, Allen Dulles, a déploré que son pays combattît le mauvais ennemi. Les nazis, comme il l’a expliqué, étaient des chrétiens aryens pro-capitalistes, alors que le véritable ennemi était le communisme athée et son anticapitalisme résolu. Après tout, les États-Unis avaient, seulement 20 ans auparavant, participé à une intervention militaire massive en URSS, avec quatorze pays capitalistes pour, selon Winston Churchill : « étrangler le bébé bolchevique dans son berceau ».

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, le général Karl Wolff, ancien bras droit d’Himmler, est allé voir Allen Dulles à Zurich. Il voulait éviter d’être traduit en justice. Wolff, qui était l’officier SS le plus haut gradé à avoir survécu à la guerre, offrit à Dulles la promesse de développer, avec son équipe nazie, un réseau de renseignement contre Staline pour lutter contre le communisme. Wolff est loin d’être le seul responsable nazi protégé et réhabilité par la CIA.

Karl Wolff

Le cas de Reinhard Gehlen est particulièrement révélateur. Ce général du IIIe Reich avait été responsable du service de renseignement nazi dirigé contre les Soviétiques. Après la guerre, il a été recruté et a ensuite été nommé à la tête du premier service de renseignement allemand, réorganisé par la CIA, où il a commencé à employer un grand nombre de ses collaborateurs nazis. On ne sait pas combien de criminels de guerre ce nazi décoré a engagés, mais Eric Lichtblau estime que quelque quatre mille agents nazis ont été intégrés dans le réseau supervisé par l’agence d’espionnage étasunienne.

Dès 1945, l’armée et les services de renseignement EU ont recruté sans état d’âme d’anciens criminels nazis :

« les États-Unis venaient de vaincre les nazis avec l’aide des Soviétiques. Ils prévoyaient désormais de vaincre les Soviétiques avec l’aide d’anciens nazis ».

La situation était similaire en Italie, l’accord de Dulles avec Wolff faisait partie d’une entreprise plus vaste, appelée « Opération Sunrise », qui a mobilisé les nazis et les fascistes. Dulles a travaillé main dans la main avec le futur chef du contre-espionnage de l’Agence, James Angleton, qui était alors stationné en Italie. Ces deux hommes, qui deviendront deux des acteurs politiques les plus puissants du XXe siècle, ont montré de quoi ils étaient capables dans cette étroite collaboration entre les services de renseignement étasuniens, les nazis et les fascistes. Valerio Borghèse était l’un de ses principaux contacts parce que ce fasciste pur et dur du régime de Mussolini était prêt à servir les EU dans la lutte anticommuniste, et il est devenu l’une des figures de proue internationale du fascisme d’après-guerre.

James Angleton
Valerio Borghèse

Une fois la guerre terminée, de hauts responsables du renseignement EU « ont œuvré pour que la dénazification n’ait qu’une portée limitée », selon Frédéric Charpier :

« Des généraux, des hauts fonctionnaires, des policiers, des industriels, des avocats, des économistes, des diplomates, des universitaires et de véritables criminels de guerre ont été épargnés et remis à leur poste ».

Dulles a rédigé une liste de hauts fonctionnaires de l’État nazi à protéger et à faire passer pour des opposants à Hitler. La CIA a procédé à la reconstruction des États administratifs en Allemagne et en Italie avec leurs alliés anticommunistes. Eric Lichtblau estime que plus de 10 000 nazis ont pu immigrer aux États-Unis dans la période d’après-guerre (au moins 700 membres officiels du parti nazi avaient été autorisés à entrer aux États-Unis dans les années 1930, alors que des réfugiés juifs étaient refoulés). En plus de quelques centaines d’espions allemands et de milliers de SS, l’opération Paperclip, qui a commencé en mai 1945, a amené au moins 1 600 scientifiques nazis aux États-Unis avec leurs familles. Cette entreprise visait à récupérer les grands esprits de la machine de guerre nazie et à mettre leurs recherches sur les fusées, l’aviation, les armes biologiques et chimiques, etc., au service de l’empire américain. Le programme a permis l’immigration de chimistes d’IG Farben (qui avait fourni les gaz mortels utilisés dans les exterminations de masse), de scientifiques qui avaient utilisé des esclaves dans les camps de concentration pour fabriquer des armes, et de médecins qui avaient participé à des expériences sur les Juifs, Roms, communistes, homosexuels et autres prisonniers de guerre.

Ces scientifiques, qui ont été décrits par un fonctionnaire du département d’État opposé à Paperclip comme « les anges de la mort d’Hitler », ont été accueillis à bras ouverts dans le pays de la liberté. Ils ont reçu un logement confortable, un laboratoire avec des assistants et la promesse d’une citoyenneté si leur travail portait ses fruits.

La CIA, mais également le MI6 ont travaillé avec l’OTAN et les services de renseignement de nombreux pays d’Europe occidentale pour construire une vaste organisation clandestine. Les chiffres varient selon les pays, mais ils sont estimés entre quelques dizaines et plusieurs centaines, voire quelques milliers, par pays. Selon un reportage de l’émission de télévision « Retour aux sources », il y avait des réseaux clandestins stay-behind en Norvège, en Allemagne, en Italie, en France. Ces militants entraînés commettront également des attaques terroristes contre la population civile, qui seront ensuite imputées aux communistes. C’est en Italie que cette stratégie de la « tension » a été particulièrement intense, entre 1969 et 1987, les actes de violence ont fait 491 morts et 1 181 blessés. En 2000, une commission parlementaire italienne qui a mené une enquête sur les armées stay-behind en Italie est parvenue à la conclusion suivante :

« Ces massacres, ces bombes, ces actions militaires ont été organisés, promus ou soutenus par des hommes au sein des institutions de l’État italien et, comme on l’a découvert plus récemment, par des hommes liés aux structures du renseignement des États-Unis. »

Les États-Unis ont exfiltré des milliers de fascistes d’Europe. Le cas de Klaus Barbie n’est qu’un cas parmi des milliers : ce spécialiste des « tactiques d’interrogatoire renforcées », connu pour avoir torturé à mort le coordinateur de la Résistance française, Jean Moulin.

Jean Moulin

Mais après la guerre, l’homme, que ces mêmes auteurs décrivent comme le troisième sur la liste des criminels SS les plus recherchés, travaillait pour le Counter Intelligence Corps (CIC) de l’armée des EU. Il a été engagé pour aider à construire les armées stay-behind en recrutant d’autres nazis et pour espionner les services de renseignement français dans les régions contrôlées par la France en Allemagne. En 1951, il est envoyé en Amérique latine, où il a pu poursuivre son illustre carrière. Installé en Bolivie, il a travaillé pour les forces de sécurité de la dictature militaire du général René Barrientos et pour le ministère de l’Intérieur et la branche contre-insurrectionnelle de l’armée bolivienne sous la dictature d’Hugo Banzer, avant de participer activement au coup d’État de la cocaïne en 1980 et de devenir le directeur des forces de sécurité sous le général Meza. Tout au long de sa carrière, il a maintenu des relations étroites avec ses sauveurs étasuniens, jouant un rôle central dans l’opération Condorle projet de contre-insurrection qui a réuni les dictatures latino-américaines, avec le soutien des États-Unis, pour écraser violemment toute tentative de soulèvement. Il a également contribué au développement de l’empire de la drogue en Bolivie, notamment en organisant des gangs de narco mercenaires qu’il a nommés Los novios de la muerte (les fiancés de la mort), dont les uniformes ressemblaient à ceux des SS, et il a très probablement joué un rôle dans la chasse à l’homme organisée par l’Agence pour tuer Ernesto « Che » Guevara.

Le même schéma d’intégration des fascistes est facilement identifiable au Japon, où l’État de sécurité nationale des États-Unis supervisait et gérait l’organisation KATO.

Ce réseau de renseignement privé, très semblable à l’organisation Gehlen, était rempli d’anciens membres éminents de l’armée et des services de renseignement, y compris le chef du renseignement de l’armée impériale (Arisue Seizō), qui partageait avec son gestionnaire étasunien (Charles Willoughby) une profonde admiration pour Mussolini.

Arisue Seizō
Nobusuke Kishi

Citons aussi, le cas remarquable de Nobusuke Kishi. Grand admirateur de l’Allemagne nazie, Kishi a été nommé ministre des Munitions par le Premier ministre Hideki Tojo en 1941, afin de préparer le Japon à une guerre totale contre les États-Unis. Après avoir purgé une brève peine de prison en tant que criminel de guerre, il a été réhabilité par la CIA, avec son compagnon de cellule, le caïd du crime organisé Yoshio Kodama. Kishi, avec le généreux soutien financier de ses gestionnaires, a pris le contrôle du Parti libéral, en a fait un club de droite d’anciens dirigeants du Japon impérial et est devenu Premier ministre. « L’argent de la CIA a coulé à flots pendant au moins quinze ans, sous quatre présidents américains », écrit Tim Wiener, « et il a contribué à consolider le régime du parti unique au Japon pour le reste de la guerre froide. »

Les services de sécurité nationale des États-Unis ont également mis en place un « réseau éducatif » mondial pour former les combattants pro-capitalistes, parfois sous la direction de nazis et de fascistes expérimentés, aux techniques éprouvées de répression, de torture et de déstabilisation, ainsi qu’à la propagande et à la guerre psychologique. La célèbre École des Amériques a été créée en 1946 dans le but explicite de former une nouvelle génération de guerriers anticommunistes dans le monde entier. Cette école a la particularité d’avoir formé le plus grand nombre de dictateurs de l’histoire du monde. Il vaut la peine de mentionner, par exemple, les contributions éducatives du Programme de sécurité publique :

« Pendant environ vingt-cinq ans », écrit l’ancien officier de la CIA John Stockwell, « la CIA, a formé et organisé des officiers de police et des paramilitaires du monde entier aux techniques de contrôle de la population, de répression et de torture ».

Des écoles ont été créées aux États-Unis, au Panama et en Asie, d’où des dizaines de milliers de personnes ont obtenu leur diplôme. D’anciens officiers nazis du Troisième Reich ont été utilisés comme instructeurs.

L’imperium étasunien a ainsi joué un rôle central dans la construction d’une internationale fasciste en protégeant les militants de droite et en les enrôlant dans la Guerre mondiale contre le « communisme », une étiquette élastique étendue à toute orientation politique qui entrait en conflit avec les intérêts de la classe dirigeante capitaliste.

Cette expansion internationale des modes de gouvernance fascistes a conduit à une prolifération de campagnes terroristes et de torture, de guerres sales, de régimes dictatoriaux, de groupes d’autodéfense et de réseaux criminels organisés dans le monde entier.

Les exemples pourraient être énumérés ad nauseam, mais voici simplement le témoignage de Victor Marchetti, qui fut un haut responsable de la CIA de 1955 à 1969 : « Nous soutenions tous les dictateurs, juntes militaires, oligarchies qui existaient dans le tiers-monde, tant qu’ils promettaient de maintenir le statu quo d’une manière ou d’une autre, ce qui serait bien sûr bénéfique pour les intérêts géopolitiques, les intérêts militaires, les intérêts des grandes entreprises et d’autres intérêts particuliers ». L’Association for Responsible Dissent, composée de 14 anciens officiers de la CIA, a calculé que leur agence était responsable de la mort d’au moins 6 millions de personnes dans 3 000 opérations majeures et 10 000 opérations mineures entre 1947 et 1987. Il s’agit de meurtres directs, sans comptabiliser ce que l’on désigne pudiquement comme des « dommages collatéraux », lors de coups d’État par exemple.

Pour s’établir comme l’hégémon militaire mondial et le chien de garde international du capitalisme, le gouvernement des EU et ses officines se sont appuyés sur l’aide d’un nombre important de nazis et de fascistes qu’ils ont intégrés dans leur réseau mondial de répression. Des dizaines de milliers de personnes ont été réintégrées dans les régimes fascistes d’après-guerre, un grand nombre a eu le libre passage dans l’arrière-cour de l’Empire (l’Amérique latine), ainsi que des milliers ou des dizaines de milliers ont rejoint les armées secrètes de l’OTAN.

Ce réseau mondial d’assassins anticommunistes chevronnés a également été utilisé pour entraîner des armées de terroristes dans le monde entier à participer à des guerres sales, des coups d’État, des efforts de déstabilisation, des sabotages et des campagnes de terreur. Tout cela s’est fait sous le couvert d’une démocratie libérale et avec l’aide de ses puissantes industries culturelles.

Le véritable héritage de la Seconde Guerre mondiale, loin d’être celui d’un ordre mondial libéral qui avait vaincu le fascisme, est celui d’une véritable internationale fasciste développée sous couvert libéral pour tenter de détruire ceux qui avaient réellement combattu et gagné la guerre contre le fascisme : les communistes.

Aujourd’hui, sous couvert d’aider l’Ukraine dans son conflit avec la Russie, on forme une véritable colonne vertébrale néonazie qui se répandra en Europe, prônant ouvertement la violence contre les minorités, et servira de nervis pour combattre les salariés en lutte et les militants communistes… en attendant peut-être des attentats terroristes !

Références :

Histoire et société, le 02/01/2024 : « Les États-Unis n’ont pas vaincu le fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale, ils l’ont discrètement internationalisé »

Lire Le boomerang américain, aux éditions Delga

Réseau International, le 11/04/2024 : « Voici Centuria, l’armée néonazie ukrainienne entraînée par l’Occident »




Une municipalité québécoise veut faire concurrence à la Chine communiste…

… en matière de restriction de liberté de mouvement.

[Source : Voudoo1]

Première ville du Canada à exiger un code QR pour sortir de la ville.




Le masque tombe

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

Par Karl Richter
(Source : https://www.facebook.com/karl.richter.798)

Le diable est le confusionniste par excellence, celui qui lance de la confusion en permanence. Le mot grec « diabolos » ne signifie rien d’autre. Le mensonge est donc ce qui est particulièrement diabolique. Il sème la discorde, dresse les hommes les uns contre les autres, bouleverse l’ordre naturel. Dans l’évangile de Jean 8:44, le diable est à juste titre qualifié de « père du mensonge ».

En Allemagne, le mensonge est devenu encore un peu plus loi depuis ces dernières semaines. Plus précisément, il est devenu une religion d’État qui exige la soumission. En effet, depuis vendredi, date à laquelle le Bundestag a adopté la loi dite « d’autodétermination », toutes les personnes vivant en Allemagne sont désormais tenues par la loi de croire les mensonges flagrants, de les tenir pour vrais, ou du moins de se taire à leur sujet.

Celui qui ouvre néanmoins la bouche et fait remarquer, à juste titre, que Gabriele s’appelle en réalité Hans-Günther, risque de payer une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 euros s’il appelle désormais une personne par son sexe biologique alors que celle-ci souhaite être « perçue » différemment. Grâce à la loi, il ne sera plus nécessaire de subir une opération pour changer de sexe et de faire certifier officiellement le changement. Les offices sont contraints par la loi d’apporter leur aide à la falsification de documents. Et tous les autres sont contraints de vivre dans et avec le mensonge et de ne pas s’y dérober.

C’est satanique. Depuis un vendredi d’avril, nous avons fait un bon pas en avant dans la construction d’un monde diabolique et contre nature, dont le fondement est la fausseté. La criminalisation de la vérité a maintenant été intronisée publiquement et frappe à la porte de tout le monde. Et comme le mal, pour se maintenir, ne peut pas s’arrêter, mais doit toujours aller plus loin, se soumettre à des domaines toujours plus larges, ce n’est qu’un début.

Il n’est pas nécessaire d’être un théoricien de la conspiration pour cela : il est maintenant explicite que ce qui est « normal », naturel, juste pour la vie, soit officiellement déclaré criminel et poursuivi en tant que tel, c’est-à-dire : l’hétérosexualité, la famille, la progéniture, le peuple. Le mal devient totalitaire. L’image biblique en est le règne de l’Antéchrist, qui doit nécessairement précéder la victoire finale du bien. Nous allons nous étonner de ce qui va suivre, à une fréquence de plus en plus rapprochée. La dictature coronaviresque était la répétition générale. Il y aura bientôt des martyrs.

Ce n’est certainement pas un hasard si le Parlement européen a demandé ces jours-ci, dans une résolution adoptée à une large majorité, que le droit à l’avortement soit déclaré droit fondamental (!). La législation ouvertement totalitaire sur le « discours de haine » dans de nombreux pays occidentaux, qui prévoit parfois des peines de prison de plusieurs années pour les crimes d’opinion (au nom de la « tolérance » !), relève également de ce domaine ; tout comme le fait que la Cour constitutionnelle fédérale, la plus haute instance juridique de la République fédérale, tente de définir la notion de peuple naturel, c’est-à-dire ethnique, comme « contraire à la Loi fondamentale », tant dans la procédure d’interdiction de la NPD que maintenant vis-à-vis de l’AfD — le tout librement inspiré d’Orwell (« la guerre, c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage, la mort, c’est la vie »). C’est pervers. C’est la dictature du mensonge.

Il faut prendre acte de la dynamique interne de l’évolution, qui n’est pas humaine, mais finalement spirituelle : le mal contre le bien. C’est pourquoi ce n’est pas l’expression d’une croyance personnelle, mais la description adéquate de ce qui se passe, que d’introduire le diable dans le jeu, comme l’adversaire cosmique fondamental. Il laisse tomber son masque. Cela se voit dans tous les domaines de la vie. Apocalypse — la période que nous vivons actuellement — ne signifie rien d’autre que révélation.

La bonne nouvelle dans tout cela est que Satan n’a pas le dernier mot. Le mensonge, qui se fait une fausse idée du monde, n’est pas plus viable que le cancer. La République fédérale d’Allemagne a été fondée sur le mensonge dès le début, et le mensonge devient maintenant essentiel pour le simulacre qu’est l’État fédéral allemand. C’est pourquoi cette république-là arrive bientôt à sa fin. La « loi sur l’autodétermination » et toutes les aberrations à venir en sont les indispensables stigmates.




Une ONG financée par Soros veut pousser l’organisme qui gère mondialement les noms de domaine Internet à sévir contre les sites de « désinformation »

[Source : reclaimthenet.org]

EU DisinfoLab propose d’utiliser le système de sécurité de l’ICANN pour lutter contre la « désinformation », ce qui soulève des questions sur la gouvernance de l’Internet et les limites de la liberté d’expression.

Par Didi Rankovic

EU DisinfoLab, un organisme à but non lucratif fonctionnant officiellement de manière indépendante, mais formulant régulièrement des recommandations politiques à l’intention de l’UE et de ses États membres, fait désormais pression pour qu’une structure de sécurité créée par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers [Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet]) soit utilisée dans le cadre de la « guerre contre la désinformation ».

EU DisinfoLab, qui reçoit des subventions de la controversée Open Society Foundations de George Soros, teste actuellement la possibilité de « réaffecter » une opération de sécurité de l’ICANN mise en place pour lutter contre les logiciels malveillants, le spam, le phishing, etc., et d’en faire un outil de lutte contre les « sites de désinformation ».

Tenter d’impliquer directement l’ICANN serait très controversé, c’est le moins que l’on puisse dire, du moins à ce stade. Compte tenu de son importance dans l’infrastructure de l’Internet — l’ICANN gère les noms de domaine au niveau mondial — et du fait que le contrôle du contenu ne fait pas partie de ses tâches (DisinfoLab affirme que l’ICANN « refuse » de le faire), cela représenterait un énorme changement par rapport au rôle de l’organisation tel que nous le concevons aujourd’hui.

Mais DisinfoLab propose maintenant d’utiliser « la structure déjà créée par l’ICANN » contre les menaces légitimes pour la sécurité, afin de surveiller l’Internet pour le contenu que quelqu’un décide de traiter comme de la « désinformation ». Selon un billet de blog, les registres devraient faire preuve d’une « diligence et d’une coopération minimales » pour accepter les rapports de l’ICANN et révoquer le nom de domaine d’un site.

La justification de tout cela est que les sites présumés « sosies de désinformation » utilisent des noms de domaine qui sont trompeusement similaires à des « sites d’information fiables ».

Et, selon le groupe, qui est mieux placé qu’un registraire DNS pour effacer un nom de domaine considéré comme appartenant à un « site de désinformation » — et l’ICANN est l’autorité suprême pour tous ces registraires.

Pendant la pandémie, le système de collecte et de communication d’informations sur les menaces du système de noms de domaine (DNSTICR) de l’ICANN a été utilisé pour identifier les noms de domaine contenant des termes liés à la Covid, mais l’objectif était de déterminer si les sites utilisaient abusivement le(s) mot(s) clé(s) pour masquer des opérations de phishing ou de prolifération de logiciels malveillants, plutôt que de « modérer » un quelconque type de contenu lié à la Covid.

DisinfoLab souhaite maintenant utiliser un système basé sur le DNSTICR pour permettre le signalement aux bureaux d’enregistrement des « cas de désinformation flagrants » en vue de leur suppression.

Mais quelle autorité déciderait de ce qu’est un « cas de désinformation flagrant » ?

L’idée de DisinfoLab : les registres ou les bureaux d’enregistrement pourraient « accorder aux associations professionnelles des médias le statut de “notificateur de confiance” ».

Rien n’est dit sur la méthodologie que ces « notificateurs de confiance » utiliseraient pour jouer leur rôle d’« arbitre de la vérité ».




Selon la Constitution française, le peuple ne décide de rien

Texte de la constitution en date du 24/04/2024
(Source : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000571356/)

On y relève :

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. [1]
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. [2]

[Note de Joseph :

Traduction de [2] : « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté. »

Traduction de [1] : la souveraineté nationale [française] appartient [soi-disant] au peuple, mais celui-ci ne l’exerce que par le biais de ses représentants et par la voie du référendum.

En logique pure, puisqu’aucune section du peuple (c’est-à-dire aucun groupe d’individus issus du peuple) ni aucun individu ne peut exercer directement la souveraineté et que le peuple (de France) n’exerce sa souveraineté que par le biais de représentants et (pas « ou ») par la voie du référendum, la souveraineté ne peut alors s’exercer que par la voie du référendum mené par des individus étrangers (les « représentants ») au peuple de France. C’est la seule manière de maintenir une compatibilité logique entre ces deux propositions.

Donc, ceux qui exercent la souveraineté réelle, qu’ils soient « élus » ou non, ne sont alors pas des Français, mais proviennent d’un peuple infiltré ou extérieur à la France. Et les seuls référendums reconnus sont ceux conduits (de manière visible ou non) par des individus issus de cet autre peuple, alors que les référendums impliquant les Français n’ont aucune valeur politique ou légale.

En conclusion, si les Français veulent devenir réellement souverains, ils doivent commencer par ne plus reconnaître cette Constitution et réaliser qu’en réalité toute Constitution représente une mesure restrictive de liberté, la base d’un Système de contrôle plus ou moins coercitif. Les peuples les plus libres que la Terre ait connus, comme les Francs, n’avaient pas de Constitution écrite, mais reposaient sur la loi naturelle.]




66e cérémonie des Anus d’Or1

Par Alain Tortosa

Tout le gratin mondain sera présent ce soir pour la nouvelle cérémonie des Anus d’Or, anciennement nommée « La nuit de l’anus le plus dilaté ».
Celle-ci sera diffusée en direct et en prime time sur Rance Télévision au grand dam de Anal Plus pionner dans son genre avec le Quotidien de la Pénétration. Elle sera à n’en pas douter suivie par des dizaines de millions de téléspectateurs avides de savoir qui sera le grand trou de balle de l’année.

Profitons de l’occasion pour faire taire tous les détracteurs et autres pessimistes adeptes du « c’était mieux avant ». Je les entends me rappeler que dans le temps il y avait des émissions comme « Les dossiers de l’écran », « Le grand échiquier », « Apostrophe » et j’en passe. Mais qu’ils se taisent, la cérémonie des Anus d’Or est bien la preuve que la relève est là et bien là !

La fête se déroule au 666 rue Saint-Denis. Si vous avez la chance d’y être convié, je vous conseille les transports en commun et de descendre à la station Cambronne. Certes, il y aura un peu plus de marche à pied, mais cela vous permettra de vous mettre déjà dans l’ambiance avant de pénétrer.

Pour les extra-terrestres qui ne connaîtraient pas encore cette institution, je vous rappelle que la cérémonie vise à récompenser les acteurs connus du public qui ont trahi toutes leurs valeurs, leurs idéaux, leur honnêteté et leur dignité principalement dans le but de garder leur job, d’exister, d’évoluer dans leur carrière ou plus simplement de faire le mal et rejoindre l’équipe de Satan.

Il existe bien évidemment des personnages hauts en couleur, hors catégorie, qui, pour grimper dans la hiérarchie, bien que déjà scientifiques, députés, ministres, propagandistes ou autres (rayer la ou les mentions inutiles), n’ont pas hésité à renoncer à leur hétérosexualité déviante pour l’avancement de leur carrière. Il paraît que c’est la première fois le plus douloureux, après on s’y habitue et même on y prend goût. Qui serions-nous pour juger, nous pauvres aveugles hétérosexuels ?!

Dans la continuité des traditions

Les Anus d’Or sont issus d’une grande tradition d’enculade du peuple dont le 20siècle et le premier quart du 21e sont riches de pénétrations diverses et variées.
Rappelez-vous de la Première Guerre mondiale, Pearl Harbor, l’assassinat de JFK, l’homme sur la Lune, le SIDA, la guerre du Golfe, le 11 septembre et j’en passe. Tous ces événements et bien d’autres seraient dignes de la cérémonie des Anus d’Or.
Sans compter ces héros comme le Président Johnson et le golf du Tonkin ou Colin Powell et sa fameuse fiole d’anthrax à l’ONU qui s’est concrétisée en millions de morts civils.

Depuis quelques années nous vivons une période faste avec le Covid, les injections expérimentales, l’OMS, le réchauffement climatique, la montée des océans, la transition énergétique.
Sans compter le prix de l’énergie, l’inflation, les voitures électriques, les passoires thermiques, la surpopulation, la suppression de nos libertés, l’OTAN, le massacre des Palestiniens, la guerre en Ukraine, le sabotage de Nordstream, l’incendie de Notre-Dame ou les attaques sous faux drapeaux. Jamais les Anus d’Or n’ont eu autant de raisons d’exister pour notre plus grand plaisir.

Un événement interplanétaire dont le succès perdure

Il est tel que les coupures pub coûteront aussi cher que pour le Super Bowl. Nous retrouverons bien sûr les sponsors habituels dont je ne citerai pas les noms pour éviter la publicité camouflée, mais sachez que les fabricants de préservatifs parfumés, de vaseline, d’huile de vidange, de crème contre les fissures anales, d’outils électroportatifs et de chirurgie suite à un prolapsus de l’intestin sont toujours fidèles au rendez-vous depuis le début de cette merveilleuse aventure. De plus nous avons la chance de voir de nouveaux mécènes comme des fabricants de désodorisants, de raviolis en sauce, de boudins créoles ou de chili con carne qui permettront d’égayer la fête.

Les mauvaises langues (de pute ?) auraient pu imaginer qu’après des années de pénétration généralisée et quasi quotidienne de tous les Français (mais aussi européens et occidentaux), la cérémonie eut perdu un peu de sa saveur et de son odeur printanière, mais c’est sans oublier l’imagination des organisateurs qui ne sont jamais à court de nouvelles idées pour nous la mettre encore plus profonde.

Force est de constater que le public n’est toujours pas lassé de se faire enculer année après année et qu’il en redemande toujours plus. Imaginez que les sondages pour les prochaines élections européennes donnent 97 % aux listes qui ne veulent pas entendre parler de Frexit, c’est dire à quel point les électeurs en demandent et en redemandent.
Il faut dire qu’à l’instar des benzodiazépines, il est nécessaire d’augmenter la dose pour ressentir les mêmes effets. Rocco Siffredi fait désormais figure de vermisseau au regard des baobabs inventés pour nous apporter de nouvelles sensations.

Je vous rappelle que parallèlement à la cérémonie aura lieu le concours de la plus longue période sans pouvoir s’asseoir sur une chaise. Le record actuel est détenu par un-e journalist-e francais-e et je ne ferais pas l’affront de vous dire son nom-e et s’il-e travaille sur le sévice public ou pas.
Il faut dire qu’iel ne peut plus se mettre sur une chaise non percée depuis plus de six ans et demi.

Santé : L’Angine de Gorge Anale TErminale ou AGATE, le « nouveau SIDA » au marché prometteur

Rappelons que ce héros propagandiste est un des premiers à avoir contracté cette nouvelle maladie hautement contagieuse qui consiste à attraper le « mal de gorge par l’anus ».
Pour celles et ceux qui se rappellent de la douce période Covid, j’avais écrit un pamphlet militant pour « la plume dans le cul2 » afin de se protéger du virus diabolique.

La recherche sur l’Angine de Gorge Anale TErminale doit s’intensifier afin de pouvoir développer au plus vite un vaccin salvateur. Il semblerait que le virus pénètre par le trou de balle et à force de pénétrations répétées remonte jusqu’à la gorge.

Symptômes de l’AGATE.
Au commencement la maladie se traduit par un simple prurit anal puis les symptômes se diversifient et s’aggravent.
Parmi ceux-ci, citons :

  • Des difficultés pour s’asseoir.
  • Une diarrhée chronique.
  • Une odeur persistante.
  • Des selles dans le slip.
  • Des croûtes qui suintent.

Et enfin :

  • Une odeur de merde dans la bouche.
  • Une irritation de la gorge pouvant conduire à une obstruction des voies respiratoires.

En plus de ces symptômes classiques présents aussi dans le Covid, nous rencontrons fréquemment :

  • Un repli sur soi.
  • Une perte de spiritualité.
  • Une forte perte de pouvoir d’achat.
  • Une obligation de jeter sa voiture fonctionnelle.
  • Une frénésie d’injection de substances toxiques expérimentales.
  • Une peur d’un prétendu réchauffement climatique causé par l’homme.
  • Une volonté de faire la guerre à bien plus fort que soi et d’exterminer les plus faibles.

Etc.
Sachez que la maladie peut conduire à la folie comme croire que nous vivons en démocratie, que l’industrie pharmaceutique est aussi au service de l’humain ou que les élites veulent notre bien.

Nous ne doutons pas que les scientifiques qui mettront au point ce vaccin « efficace et sans effet secondaire », bref comme tous les autres, recevront un Anus d’Or l’année de leur extraordinaire commercialisation.
Un test PCR, constitué d’un petit concombre de six centimètres de diamètre et de 33 centimètres de long recouvert de papier de verre grain 66 en son bout, est déjà disponible en pharmacie afin de pouvoir se faire tester. Notez que le modèle pour enfant est commercialisé avec un papier de verre grain 120.
Pour qu’il soit précis et efficace, il est indispensable de l’enfoncer totalement puis le ressortir 10 fois de suite afin d’avoir un prélèvement de meilleure qualité et éviter les faux négatifs.
Prions pour que ce test 100 % efficace, sans douleur, non invasif et sans le moindre effet secondaire soit rapidement généralisé.

Ceci est d’autant plus important qu’une majorité écrasante de Français ignore totalement être porteurs de l’AGATE alors qu’ils se font enculer tous les jours depuis des décennies à un rythme de plus en plus effréné. Ils attribuent leurs symptômes à tout comme par exemple le réchauffement climatique, mais pas aux pénétrations répétées qu’ils n’imaginent même pas.
Notons que les propagandistes sont là pour les « informer » et les « protéger des complotistes ».

Leur unique source d’information demeure mainstream ce qui les met à l’abri de toute vérité.

Nombreux lots à gagner lors de la cérémonie

Nouveauté, une tombola sera organisée, chaque participant devant verser la somme symbolique de 166 euros (rapport à l’événement) dont les bénéfices après pot-de-vin seront reversés à l’association de lutte contre l’AGATE et le cancer du trou de balle. Les vainqueurs se verront la chance de se faire pénétrer en direct par un des lauréats précédents des Anus d’Or.

Petite précision, les heureux gagnants des années précédentes ayant moyennement apprécié la pénétration à sec, source d’un plaisir violent, mais trop fugace… Celle-ci sera désormais effectuée avec de l’huile de vidange usagée 20w50 offerte par notre sponsor amateur de sports de glisse.

Vous savez, il est important pour nous, petites gens, moins que rien, de pouvoir nous identifier à une star de la pénétration anale. Quelle fierté de pouvoir obtenir une dédicace autour de son trou de balle récemment dilaté par un de nos héros préférés :

  • « J’ai acheté une voiture électrique pour sauver la planète ».
  • « J’ai mon passe sanitaire avec 8 rappels de “vaccins” qui vaut bien 10 Légions d’honneur. »
  • « Je me suis chauffé à 17 degrés tout l’hiver, mais grand-mère nous a quittés suite à un Covid. »
  • « Je soutiens Zelensky, je n’achète plus de Vodka, je ne consomme que des avocats israéliens. » Et j’en passe.

Questions juridiques et philosophiques

Je vous rappelle que les nouvelles lois considèrent avec justesse que, même dans le cadre privé, toute parole raciste, homophobe, transphobe, satanophobe, schwabphobe, génociphobe, pédophobe, climatophobe et j’en passe doit être sanctionnée. Que ne l’a-t-on fait plus tôt !
La défense de la démocratie et de la liberté de parole doit passer par un encadrement strict limitant cette expression aux seules pensées autorisées par le gouvernement.
Il demeure néanmoins certaines questions :

Un de mes fidèles lecteurs habitant « Cul de Poule le Bas » m’a posé une question fort pertinente que je m’empresse de reproduire ici :

« Dès lors que l’homosexualité est devenue tendance, que ce simple statut prouve la vigueur de notre démocratie et de l’évolution des mentalités, traiter une personne, par exemple un homme politique “d’enculé”, relève-t-il de l’insulte et tombe-t-il sous le coup de la loi ? »

Je remercie ce fidèle lecteur pour cette question de bon sens.
Durant les temps obscurantistes, la sodomie pratiquée par deux hommes (terme impropre de l’époque voulant dire « biologiquement nés avec un pénis ») relevait de la perversion, de la psychiatrie et était condamnée par toutes les religions monothéistes non sataniques. Dès lors traiter une personne de « pédé » ou « d’enculé » relevait bien évidemment de l’insulte.
Mais ça, c’était avant !
Aujourd’hui vous ne verrez plus les moindre émission de divertissement, série ou film dans lesquels ne seront pas représentés quelques « folles » ou « gays ». Qui serait choqué de voir un adolescent avoir des rapports sexuels avec un homme de 25 ans dans le film « Call Me by Your Name » qui a eu trois nominations aux Golden Globes, quatre nominations aux BAFTA et aux Oscars et a remporté l’Oscar 2018 du meilleur scénario adapté. Dire que certains doutent du tournant merveilleux pris par notre civilisation !!!
Imaginez-vous qu’il y a eu polémique sur le film ? Et bien oui, ne vous en déplaise :

« Certains ont reproché au film, son manque de scène explicite, comme si le film exprimait une honte ou une pudeur. Peut-être que l’amour entre personnes du même sexe n’est pas encore accepté au point de paraître tout à fait banal dans les films à destination du grand public3. »

Certes il y a encore un peu de chemin à parcourir, certes le film est bien heureusement tout public, néanmoins nous pouvons regretter que des enfants de six ans ayant vu ce film en famille n’aient pu observer la bite turgescente circoncise de cet adulte pénétrer dans le cul vierge de l’adolescent avide de nouvelles sensations et en quête de plaisir. Bien heureusement, les programmes scolaires à l’école primaire sont désormais là pour informer nos jeunes têtes blondes sur l’acte amoureux le plus naturel qu’il soit dès lors qu’il n’est pas entre un mâle et une femelle, qui plus est blancs et occidentaux.
Donc si nous sommes le plus objectif possible, traiter quiconque « d’enculé » serait plutôt une marque positive fort sympathique alors que le traiter « d’hétérosexuel » relèverait plus de l’obscurantisme et de l’insulte.
Il serait important qu’une jurisprudence s’installe en ce sens.

Une autre question tout aussi intéressante posée par un internaute de « Saucisse en brie » dans le Bas-Rhin.

« Peut-on considérer qu’il y a insulte dès lors que l’on traite un enculé d’enculé ? »

Cette question est toute aussi pertinente que la précédente et je vais faire en sorte d’y répondre le plus profondément possible.
Il ne fait aucun doute que certaines personnalités ou des hommes politiques sont des enculés du fait de leur pratique sexuelle totalement naturelle et recommandée, notamment pour lutter contre la surpopulation mondiale. Être un enculé est donc bon pour la planète, autant que de manger des insectes ou de la viande artificielle. Qu’un député, ministre ou président le soit devrait être considéré comme signe de la bonne santé de notre grande démocratie. Le simple statut d’enculé devrait se suffire pour occuper un tel poste largement mérité, et ce, proportionnellement au diamètre de son trou de balle.
De fait traiter un enculé d’enculé revient à faire rappel d’une qualité propre à l’individu.
En vient donc la question « est-il légal de dire la vérité ? ». La réponse est « ça dépend ».
La réponse serait aussi la même, « ça dépend » à la question « est-il légal de mentir ? »
Comprenez bien que la Vérité dépend uniquement du ministère du même nom, encore heureux me direz-vous. Si demain celui-ci décrète que la Terre est plate, grâce au consensus scientifique de ceux qui sont d’accord et payés pour l’affirmer, alors la Vérité sera que celle-ci est plate. Dès lors affirmer le contraire, même preuves (pseudo) scientifiques à l’appui, relèverait du mensonge et serait donc condamnable.
De fait, dire que tel ou tel ministre est un enculé alors qu’il est factuellement un enculé, ce qui est même reconnu par celui-ci, devrait être considéré comme un simple constat et même une forme de compliment. C’est du même ordre que si on lui disait « Whoa tu es grand toi ! », un simple fait positif. Il ne devrait donc pas être condamnable de le croiser dans la rue et lui dire « Salut l’enculé, ça va bien aujourd’hui ? » geste auquel il pourrait répondre par un simple salut amical en arborant son tee-shirt de vainqueur d’un Anus d’Or.

J’espère vous avoir éclairé par ces réponses, n’hésitez pas à me contacter si vous en avez d’autres.

Séquence émotion

Hélas ! l’heure est aussi à l’émotion. Un grand homme, M Lépidoptère-vagabond, nous a quittés il y a quelques semaines, lui qui avait tant fait pour la promotion de la cause anale. Jusqu’à son dernier souffle, il a tenu à enculer quiconque passait devant sa bite sans racisme ou discrimination due à l’âge, ce qui est à son honneur (même si pour lui la jeunesse devait être une priorité absolue). Son intégrité et le sens de l’État lui permirent de ne jamais être poursuivi par la justice des Hommes.
Lui qui craignait le froid, nul doute qu’il sera bien au chaud dans l’au-delà. Il serait trop long de citer les œuvres majeures auxquelles il avait apporté son expertise, par exemple « La grosse bite d’Arachide4 » qui fut un succès salué en son temps par la presse. Citons le journal « Liberté » toujours à la pointe du progressisme, du Wokisme et de la lutte contre l’obscurantisme catholique d’extrême-droite (pléonasme) qui ne tarissait pas d’éloges sur cette petite gourmandise :

  • « Un bonbon au poivre vert. Délicieusement politiquement incorrect. »
  • « Détonnant petit court-métrage »
  • « Si on y voit (fugacement) une queue, et une belle, elle n’est pas en action et a fort peu de chance d’être vraiment celle du jeune acteur qui est censé l’arborer, aussi prometteur paraisse-t-il »

ou encore

  • «  Le film devrait être montré dans toutes les classes. »

Comment ne pas être raccord avec ces journalistes propagandistes multi récompensés d’un Anus d’Or au fil des années.

Espérons donc que les programmes scolaires incluent des extraits de l’œuvre de ce grand homme, ami de tous et des enfants et particulièrement d’un ancien ministre amateur d’exotisme et de musique.
Il y a certes quelques petits progrès comme l’apprentissage de la masturbation dès trois ans, mais une grande partie du chemin reste à parcourir.

Les différentes catégories et les nouveautés de l’année pour la cérémonie des Anus d’Or

Mais bon, assez de nostalgie et de tristesse, la vie continue, « le chauve must go in », comme on dit dans le milieu. Revenons à cette grande fête de l’anus dilaté qui nous attend ce soir.

Comme indiqué nous retrouverons des catégories classiques comme :

  • L’Anus d’Or de la pute journaliste le plus enculé, meilleur propagandiste.
  • L’Anus d’Or de la pute présentateur télé le plus enculé qui nous abrutit le plus possible.
  • L’Anus d’Or de la pute politique le plus enculé qui réduit nos libertés et notre pouvoir d’achat pour notre « sécurité ».
  • L’Anus d’Or de la pute médecin de plateau le plus enculé qui nous vend de la peur et nous propose de nous injecter un poison une fois par mois pour lutter contre des virus informatiques.

De nouvelles catégories ont vu le jour pour notre plus grande flatulence réactive :

  • L’Anus d’Or de la pute climatologue le plus enculé qui nous propose de tuer nos chiens et d’arrêter de manger de la viande, y compris locale et bio, pour sauver la planète.
    L’Anus d’Or de la pute des instances européennes le plus enculé qui nous propose de « supprimer la démocratie pour sauver la démocratie ».
  • L’Anus d’Or de la pute conseiller militaire le plus enculé et sans enfant qui propose d’envoyer les nôtres se faire déchiqueter en Ukraine pour l’escroc cocaïnomane pro-nazi.
  • L’Anus d’Or du parti politique qui nous promet de réformer l’Europe sans la quitter et en restant dans l’OTAN et dans l’Euro.

Je ne vous les cite pas tous pour ne pas gâcher l’effet de surprise.
Il est tellement bon de se faire enculer quand on s’y attend le moins, au détour d’un amendement ou d’un décret bien épicé revoté à deux heures du matin quand le premier vote lui était défavorable.

Rappel de règlement

Certains le regrettent, je le sais si bien, mais ni les ministres et présidents de l’UE, ni le Conseil d’État, le Conseil Constitutionnel, le Président de la Commission Européenne, les dirigeants de l’OTAN, de l’OMS, de la CEDH, de l’ONU, de l’OMC, des industries pharmaceutiques, d’armements et autres ne peuvent participer aux Anus d’Or.
Pour des raisons d’équité, il n’est pas possible de l’obtenir plusieurs années de suite, sinon ils le recevraient tous les ans. Ce qui n’empêche pas de l’avoir à titre honorifique. Gardez en tête qu’ils sont tous dans le Hall of Fame au fond de notre gorge. Sans eux l’AGATE n’aurait jamais vu le jour.

Aider les âmes égarées

Songez que durant l’écriture de ces phrases, un brave homme, un peu dérangé bien entendu. J’en parle, car dans sa douce folie il s’est mis en tête que sa femme était décédée suite à l’injection Anti-Covid sus nommée « la Sainte Ampoule », probablement manipulé par des enculés de complotistes sans effroi ni doigts. Je sais bien cela pourrait faire rire si ce n’était pas si pathétique. J’imagine votre tête, pardon votre trou de balle quand vous, les injectés 6 doses qui vous apprêtez à faire votre rappel afin que les JO ne soient pas endeuillés par de nouveaux morts Covid, entendez de tels délires. Qui doute encore de l’innocuité et de l’efficacité de cette Sainte Ampoule qui a sauvé des milliards de vies et sans doute de l’extinction de la race humaine. Qui doute qu’il est logique de rendre un vaccin obligatoire dès lors que les vaccinés sont protégés ?
Qui serait assez con pour se faire injecter 6 doses d’un produit expérimental qui ne protégerait en rien de cette maladie informatique (virus) et de la contamination, soyons un peu sérieux que diable. Ce n’est plus un trou de balle, mais un hall de gare que vous auriez si ce produit était aussi dangereux qu’inefficace. Une étude a d’ailleurs prouvé que seuls les covido-sceptiques développaient des symptômes psychosomatiques suite à l’injection,

Bref voilà que cet homme, aveuglé par le chagrin, et avec de fortes douleurs dans le fondement, ce que l’on aurait à moins, a eu l’audace de téléphoner à son grand monarque pour lui dire qu’il fallait s’occuper des effets secondaires de la Sainte Ampoule. Imaginez l’embarra de celui-ci, il n’allait quand même pas avouer à ce déchet humain, ce gueux, ce simple électeur, qu’il était en dehors de toute réalité. Vous savez la folie est sans limites de nos jours, sachez que certains croient que des femmes publiques sont des hommes au point qu’il devient nécessaire d’écrire des livres et bientôt une fiction en plusieurs épisodes pour ramener ces déments à la réalité. Mais pardon, une fois de plus je m’égare telle une bite turgescente dans le trou de balle d’un ministre faisant penser à une cathédrale, tant l’écho demeure (c’est là que l’on voit le professionnalisme des enculés qui nous gouvernent, ils testent plusieurs fois la mesure sur eux-mêmes avant de pénétrer à leur tour l’ensemble des Français).
J’entends que vous pourriez une fois de plus me reprocher de m’égarer, mais comment ne pas babiller tant la période que nous vivons est emplie d’amour, de poésie et de foutre.
J’en reviens donc à ce pauvre homme dont la perte d’un être cher a fait basculer sa frêle raison. Celui-ci avec son petit, très petit cerveau d’analphabète d’extrême droite complotiste a imaginé que la Sainte Ampoule avait pu provoquer le décès de sa femme. Tout être un peu censé sait bien que ce n’est pas l’injection, mais la compote de pomme du jardin, non pasteurisée, qui hélas a conduit au drame. Que pouvait donc faire ce bon roi qui aime distribuer de la merde à ses concitoyens (dans le texte) afin de leur remémorer la fête de la sodomie. Ce bon monarque ne pouvait de raison avouer à ce brave homme qu’il était fou, il ne l’aurait pas entendu.
Il ne pouvait rester indifférent face à sa souffrance, d’autant plus qu’il aurait pu contaminer d’autres débiles qui à leur tour se mettraient à imaginer une sorte de complot totalement délirant. C’est alors qu’il eut la bonne idée de faire arrêter le bougre. Attention non pas une simple convocation à la police tel jour à telle heure afin de l’interroger sur ses intentions. Non, non, non ! Il fallait un coup de poing psychologique. Et quoi de mieux qu’une descente de 15 flics à 6 heures du matin, comme dans les films en défonçant les portes… Puis une dizaine d’heures de garde à vue, tel un électrochoc afin de ramener ce fou à la réalité. C’est ainsi que l’on voit qu’il y a du bon en tous, y compris dans un monarque qui aurait pu basculer dans la dictature, mais dont cet événement prouve une fois de plus qu’il est resté proche de son peuple aimé.

Un message d’espoir et de paix

Ne polémiquons pas, ne soyons pas aigris, même les plus privilégiés goutteront tôt ou tard à une pénétration bien méritée, c’est une question de patience, vous les grands vous y aurez droit, n’en doutez point.

Imaginez un monde idéal, une sorte de ronde, dans lequel chaque personne, jeune, vieille, pauvre ou riche, quelle que soit sa religion, sa couleur de peau, ses opinions politiques, sa nationalité serait enculée par un de ses frères humains et qui à son tour enculerait son voisin.
Une merveilleuse chaîne de pénétration anale tout autour de la Terre ne peut que nous faire militer pour une démocratie gouvernance mondiale voulue par les grands de ce monde. Ah je me sens l’âme poète, plein d’espoir, d’illusions et de courant d’air… néanmoins avec la gorge qui gratte un peu.

Je le redis pour celles et ceux qui seraient perdus, dans le doute, comme disait un grand homme politique « la bête de l’événement est là5 ».
Vous savez nous touchons au divin au merveilleux, un ange passe laissant une petite odeur persistante et suave.

La raison principale des Anus d’Or est de ne pas nous faire oublier que tous les grands de ce monde et leurs serviteurs putes ne nous oublient pas et nous la mettent profonde jour après jour.

Longue vie aux Anus d’Or.

Je vous souhaite une excellente cérémonie.

Alain Tortosa6 expert en pénétration.

22 avril 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240422-ceremonie-anus-d-or.pdf





La justice dévoyée : le gouvernement des juges

[Source : francephi.com]

Par FrancePhi Diffusion

Entretien avec Richard Dessens, auteur de La justice dévoyée (Le gouvernement des juges)
aux éditions Dualpha

Richard Dessens

Enseignant depuis plusieurs années, Docteur en droit, DEA de philosophie et licencié en histoire, Richard Dessens est l’auteur d’ouvrages d’histoire des idées politiques, de relations internationales, d’essais politiques et d’une biographie du grand journaliste du XIXe siècle Henri Rochefort. Il collabore au site de la réinformation européenne EuroLibertés.

« C’est tout le mérite de Richard Dessens de faire découvrir aux lecteurs les méandres d’une justice qu’il considère désormais dévoyée, comme il le démontre avec autant de précision que d’érudition, rappelant pour cela ce que fut “la loi naturelle”, s’interrogeant sur ce “qu’est le droit”, sur “l’équité” et le “dévoiement moderne des droits naturels”… On le suit avec intérêt sur les réponses qu’il tente d’apporter à la question “Qu’est-ce que la Justice ?”, ce “vaste programme”. Le lecteur verra qu’il s’interroge également sur le rôle du juge “de l’exécutant au créateur de droit (et sur) les faits”… »

Philippe Randa

Le sujet de la justice est de plus en plus mis en lumière depuis quelques années et parfois la justice est contestée sur plusieurs aspects. Mais votre approche semble d’une autre nature.

En effet, j’ai choisi de partir sur les fondements incontestables du droit, de la loi et de la justice tels qu’ils ont été façonnés depuis les philosophes grecs et les grands juristes romains qui sont les références et la légitimité de notre système juridique. Premièrement, ce sont eux qui ont posé les bases de toute la réflexion sur la justice à travers trois concepts : la nature, dont l’homme fait partie et le respect de ses règles comme guides des relations entre les hommes ; deuxièmement, la loi, le droit et la justice sont consubstantiels à un peuple, à une Cité — on dirait un État aujourd’hui ; troisièmement, l’idée que l’équité est le socle de la justice, équité dont il faut se garder des multiples interprétations qui en ont été faites par la suite par la modernité. Il suffit d’observer l’idéologie de la justice actuelle pour s’apercevoir que ces trois grands principes ont été écartés. J’ajoute que si le droit originaire se distinguait de la morale, le droit actuel est de plus en plus une juridicisation d’une morale nouvelle fondée sur les « droits de l’homme » qui ne sont pas des droits, mais une morale idéologisée. Nous sommes entrés dans une ère de non-droit au profit d’une moralisation orientée et politisée par nos élites mondialistes.

La première partie de votre livre est en effet une étude du droit et de la justice dans ses origines gréco-latines pour permettre au lecteur d’en comprendre les mécanismes et donc les travestissements que la postmodernité leur a apportés.

Tout à fait. La critique que je présente de la justice doit être, de mon point de vue, étayée sérieusement en rappelant ce qu’a été l’idée de justice et du droit pendant deux mille ans, avec ses évolutions qui ont souvent été en réalité des régressions au détriment du Bien commun et des intérêts des peuples, au nom des nouvelles idéologies qui se sont enchaînées : humanisme, individualisme, mondialisme, mixité, droits de l’homme. La rupture philosophique entre l’homme et la nature a favorisé cette évolution vers un droit et une justice qui ne sont plus que des artefacts.

Vous effectuez dans vos deux autres parties une analyse du « dévoiement » de la justice et du droit, sur un plan factuel et pratique, documents à l’appui, en dénonçant l’européanisation et même la tentation mondialiste d’une justice et d’un droit universels, supranationaux, dépouillant le peuple de sa souveraineté originelle.

Il faut d’abord rappeler que la souveraineté appartient au peuple qui la transfère provisoirement à un État en échange d’une protection fondée sur la justice et l’équité avec comme finalité le Bien commun. C’est ainsi que s’est toujours définie la souveraineté. Or, la justice n’est plus l’expression de la souveraineté d’un peuple, mais celle de juges européens notamment qui n’ont aucune légitimité pour l’exercer. La justice française s’est soumise peu à peu, à travers un certain nombre de décisions, dans une servitude volontaire idéologique, à l’idée européenne. D’ailleurs, j’ai été surpris — agréablement — d’entendre Arnaud Montebourg dénoncer dans exactement les mêmes termes et sur les mêmes justifications que les miens, la thèse que je défends dans mon livre. Il a rendu public un dossier de seize pages, adressé au Conseil d’État qui l’avait auditionné sur le sujet de la souveraineté de la justice française : ses conclusions rejoignent les miennes. Notre droit est devenu une morale et notre justice un organe d’exécution de l’idéologie européenne supranationale. C’est ce dévoiement de la justice qui est arrivé à imposer un gouvernement des juges européens par-dessus la souveraineté politique dégradée.

Vous évoquez et traitez de deux types de justice différents…

Il y a la justice du quotidien, celle qui est censée régler les conflits dans les relations d’altérité entre les hommes : justice civile et justice pénale. Cette justice est imprégnée des nouveaux principes droits-de-l’hommistes qui mènent à une inversion des valeurs du Bien commun. Par exemple, le délinquant est devenu une victime pour une justice qui psychiatrise les comportements criminels pour mieux les excuser. Les prétendus droits sacrés de l’individu, notamment délinquant, sont supérieurs au Bien commun. Et puis il y a les grands principes supérieurs de la justice qui sont incarnés par nos trois grandes institutions suprêmes : Conseil constitutionnel, Conseil d’État et Cour de Cassation, chacune dans leur domaine. Gardiennes en principe du droit et de la justice, elles se sont arrogé, par soumission aux deux grandes Cours européennes, la Cour de Justice européenne et Cour européenne des droits de l’homme, le pouvoir de façonner une justice nouvelle fondée sur les droits de l’homme, balayant les fondements du droit et de la justice inhérents et consubstantiels à chaque peuple.

C’est pourquoi je lance cet appel à un retour aux fondamentaux de la souveraineté des peuples et du pouvoir politique choisi par eux, en rétablissant une justice dont le Bien commun devrait être le seul objectif : c’est ce que j’appelle « remettre les temples au centre de la Cité ».

La justice dévoyée (Le gouvernement des juges), Richard Dessens, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », préface de Philippe Randa, 214 pages, 27 €

Pour obtenir « La justice dévoyée. Le gouvernement des juges », cliquez ici

Les autres livres toujours disponibles de Richard Dessens chez le même éditeur :

(Cliquez sur le titre désiré pour l’obtenir)

Tous nos livres sont sur www.francephi.com




Démocratie : une escroquerie vieille de 2 500 ans

[Source : english.pravda.ru]

[Illustration : unsplash.com par Alex Martinez est sous licence Creative Commons CC0 1.0]

Par Mark S. McGrew

L’Amérique n’est pas une démocratie et ne l’a jamais été. Les premières colonies de Pèlerins se sont constituées en une sorte de démocratie où chacun partageait l’abondance collective de nourriture et d’autres produits. Mais très vite, certains colons ont appris qu’ils n’étaient pas obligés de travailler et qu’ils pouvaient toujours partager les produits de ceux qui travaillaient. Ce système a failli détruire la colonie jusqu’à ce qu’elle soit abandonnée au profit d’un système de partage des bénéfices : si vous ne produisez pas, vous ne mangez pas.

Les mots « démocratie », « démocratique » et « démocrate » n’apparaissent nulle part dans la Constitution américaine. Après la signature de notre Constitution, le 17 septembre 1787, alors que Benjamin Franklin sortait après avoir signé la nouvelle Constitution, une dame de Philadelphie, Elizabeth Willing Powel, lui a demandé : « Eh bien, docteur, qu’avons-nous, une république ou une monarchie ? ». Il a répondu : « Une république si vous pouvez la conserver. »

L’un des signataires de notre Constitution, John Adams, a déclaré :

« Notre constitution n’a été conçue que pour un peuple moral et religieux. Elle est totalement inadaptée au gouvernement de tout autre peuple. La moralité et la vertu sont le fondement de notre république et sont nécessaires pour qu’une société soit libre. »

« Une démocratie n’est rien d’autre que la loi du plus grand nombre, où 51 % des citoyens peuvent supprimer les droits des 49 autres. »

George Washington aurait dit cela, mais les historiens ne pensent pas qu’il ait été le premier à le dire. Cela reste vrai, quel que soit l’auteur de la phrase.

L’Ukraine est un exemple presque parfait de démocratie moderne. Alors que Volodymyr Zelensky ne cesse de battre sa coulpe en affirmant que l’Ukraine est une démocratie, alors que les politiciens et les grands médias occidentaux corrompus ne cessent de vendre au public que l’Ukraine est une démocratie, qu’a fait Volodymyr Zelensky de la démocratie ? Il a éliminé l’opposition politique, annulé des élections, bombardé des logements civils, des marchés, des écoles, des hôpitaux et des infrastructures, fermé des églises, employé des soldats nazis et ISIS avoués, fait venir des mercenaires de pays occidentaux, torturé et assassiné des prisonniers de guerre russes et bien d’autres choses que nous ne connaissons pas encore. Il a violé les règles de la guerre, violé le droit international, et les nations occidentales et les Nations Unies se démènent toujours pour soutenir sa démocratie.

La démocratie, c’est le socialisme, le communisme et le fascisme qui se cachent tous derrière le visage vertueux et souriant de la démocratie. La démocratie a été dévorée par le satanisme. Le type qui jouait du piano avec son petit zizi à la télévision s’écrie :

« Si la démocratie tombe en Ukraine, elle tombera dans le monde entier, envoyez-nous plus d’argent et d’armes ».

John C. Aldieri, pompier/EMT, Southington Fire Dept, Southington, Connecticut, I. A.F.F Local 2033, donne une bonne définition d’une république :

« Par définition, une république est une forme représentative de gouvernement qui est gouverné selon une charte ou une constitution, et une démocratie est un gouvernement qui est gouverné selon la volonté de la majorité. Bien que ces formes de gouvernement soient souvent confondues, elles sont très différentes. La principale différence entre une république et une démocratie est la charte ou la constitution qui limite le pouvoir dans une république, souvent pour protéger les droits de l’individu contre les désirs de la majorité. Si vous ne savez pas ce que nous avons ici en Amérique, sachez qu’il s’agit d’une république : Je prête allégeance au drapeau des États-Unis d’Amérique et à la R É P U B L I Q U E qu’il représente ».

La citation « La démocratie, c’est deux loups et un mouton qui votent sur ce qu’il y a à manger » est attribuée à la fois à Thomas Jefferson et à Benjamin Franklin, mais l’histoire ne prouve pas qui a été le premier à la prononcer. Il s’agit peut-être de Socrate, il y a 2 500 ans, dans la Grèce antique, où la démocratie est censée avoir été inventée.

La meilleure définition de la démocratie moderne que j’ai entendue est la suivante : « Un système dans lequel les infirmes mentaux et moraux disent aux gens honnêtes comment vivre ». C’est le système que nous avons en Amérique. En particulier chez les politiciens démocrates. Il suffit de les regarder pour savoir qu’ils sont malades, physiquement et mentalement. Écoutez-les et vous entendrez parler de dépravation.

Examinons le lieu de naissance de la démocratie en Grèce vers 500 avant J.-C. (ou 500 avant notre ère si vous êtes antichrétien). Voici un extrait de l’article encyclopédique du National Geographic :

Les Grecs de l’Antiquité ont été les premiers à créer une démocratie. Le mot « démocratie » vient de deux mots grecs qui signifient peuple (demos) et pouvoir (kratos). La démocratie est l’idée que les citoyens d’un pays doivent jouer un rôle actif dans le gouvernement de leur pays et le gérer directement ou par l’intermédiaire de représentants élus. En outre, elle soutient l’idée que le peuple peut remplacer son gouvernement par des transferts de pouvoir pacifiques plutôt que par des soulèvements violents ou des révolutions. L’un des éléments clés de la démocratie est donc que le peuple puisse s’exprimer.

La première démocratie connue dans le monde se trouvait à Athènes. La démocratie athénienne s’est développée autour du cinquième siècle avant notre ère. L’idée grecque de la démocratie était différente de la démocratie actuelle, car à Athènes tous les citoyens adultes étaient tenus de prendre une part active au gouvernement. S’ils ne remplissaient pas leur devoir, ils étaient condamnés à une amende et parfois marqués à la peinture rouge. La définition athénienne du « citoyen » était également différente de celle des citoyens modernes : seuls les hommes libres étaient considérés comme des citoyens à Athènes. Les femmes, les enfants et les esclaves n’étaient pas considérés comme des citoyens et ne pouvaient donc pas voter.

Chaque année, 500 noms étaient choisis parmi tous les citoyens de l’Athènes antique. Ces 500 citoyens devaient servir activement le gouvernement pendant un an. Pendant cette année, ils étaient responsables de l’élaboration des nouvelles lois et contrôlaient tous les aspects du processus politique. Lorsqu’une nouvelle loi était proposée, tous les citoyens d’Athènes avaient la possibilité de voter. Pour voter, les citoyens devaient assister à l’assemblée le jour du vote. Cette forme de gouvernement est appelée démocratie directe.

Il ne fait aucun doute qu’en théorie, la démocratie peut produire une très belle société. Les problèmes viennent de ceux qui la corrompent en truquant les élections, en votant contre la volonté du peuple et, tout simplement, en volant et en fabriquant des votes. Cela se produit également dans une République, comme nous pouvons le voir, ces choses sont très répandues dans notre propre République. La seule façon de résoudre ces problèmes est d’avoir une population éduquée et engagée, ce qui n’est pas le cas de l’Amérique.

L’Amérique est une République avec certains principes démocratiques, tels que la « mob rule1 ». La majorité élit nos représentants, nos sénateurs, notre président, nos gouverneurs, nos législateurs d’État, nos commissaires de comté, notre conseil municipal, notre maire, etc. La population non éduquée et immorale vote pour celui qui lui offre le plus de choses gratuites. Cette forme de démocratie est corrompue par des politiciens menteurs, tricheurs et voleurs à tous les niveaux du gouvernement.

La forme grecque originale de la démocratie était sensée et juste, mais elle a rapidement été corrompue par les injustes, les infirmes mentaux et moraux de leur époque, et ce système a prévalu jusqu’à aujourd’hui.

Toutes les villes et tous les comtés d’Amérique disposent d’un système démocratique dans lequel les citoyens peuvent assister à une réunion du conseil scolaire, du conseil municipal ou du commissaire du comté et s’exprimer en personne devant ces comités. Les responsables de ces réunions accordent trois minutes à chaque citoyen pour exprimer ses griefs, puis les font taire. Les dirigeants de ces réunions démocratiques, qui jouent sur leur téléphone ou leur ordinateur portable, ignorent généralement les citoyens pendant qu’ils s’expriment et ne tiennent presque jamais compte des souhaits, des désirs et de la volonté des citoyens. C’est la raison pour laquelle les écoles élémentaires accueillent des Drag Queens qui se livrent à des danses pornographiques devant les enfants et que nos écoles enseignent des techniques sexuelles extrêmes aux enfants de 6 à 12 ans, et les enseignent également aux enfants plus âgés. Les écoles autorisent la pornographie dure dans les bibliothèques scolaires, accessible aux enfants de 6 ans, mais n’autorisent pas un parent à lire des passages de ces livres lors d’une réunion publique, ce qui met complètement fin au droit constitutionnel à la liberté d’expression et dissimule le crime aux citoyens. La pornographie enfantine est un délit. Dans toute l’Amérique, des personnes sont arrêtées en permanence pour pornographie enfantine. Mais pas les commissions scolaires publiques ni les employés des écoles.

Les citoyens qui se plaignent de problèmes avec les employés du gouvernement, ou de fraudes ou de vols commis par le gouvernement seront ignorés ou expulsés de force par des officiers de police armés.

Selon Lord Alexander Fraser Tytler, un historien écossais qui a vécu de 1747 à 1813, l’âge moyen des démocraties dans le monde est d’environ 200 ans. Il a déclaré :

« Une démocratie ne peut exister en tant que forme permanente de gouvernement. Elle ne peut exister que jusqu’à ce que les électeurs découvrent qu’ils peuvent se voter des largesses provenant du trésor public. À partir de ce moment, la majorité vote toujours pour les candidats qui promettent le plus d’avantages provenant du trésor public, ce qui fait qu’une démocratie s’effondre toujours à cause d’une politique fiscale laxiste, toujours suivie d’une dictature. L’âge moyen des plus grandes civilisations du monde est de 200 ans. Ces nations ont progressé selon cette séquence : De la servitude à la foi spirituelle ; de la foi spirituelle au grand courage ; du courage à la liberté ; de la liberté à l’abondance ; de l’abondance à l’égoïsme ; de l’égoïsme à l’apathie ; de l’apathie à la dépendance ; de la dépendance à la servitude ».

Et c’est ainsi, encore et encore, que se poursuit la démocratie.

Mark S. McGrew peut être contacté à l’adresse suivante : McGrewMX@aol.com


1 Loi de la rue, ou pouvoir populaire — NDT




Grippe aviaire, censure et vaccins en 100 jours : 7 prédictions pour la prochaine pandémie

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly — 19 avril 2024

Au début du mois, la Maison-Blanche a publié ses nouveaux objectifs en matière de préparation à la pandémie.

Ils sont loin d’être les seuls à couvrir ce sujet. En mars dernier, Sky News posait la question suivante :

« “La prochaine pandémie est à nos portes”, prévient un expert – mais l’enfermement se reproduirait-il un jour ? »

Le 3 avril, le Financial Times a posé une question similaire :

« La prochaine pandémie arrive. Serons-nous prêts ? »

Il y a moins d’une heure, le Daily Mail nous invitait à pénétrer dans « la grotte la plus meurtrière du monde qui pourrait être à l’origine de la prochaine pandémie ».

Il y a deux jours à peine, un professionnel de la panique a écrit pour CNN :

« La prochaine menace de pandémie exige que l’on agisse maintenant ! »

D’accord, j’ai ajouté le point d’exclamation, mais il est tout à fait implicite dans le texte original.

Alors, pendant que l’Iran et Israël agitent leurs sabres en première page, j’ai pensé que nous devrions jeter un coup d’œil aux dernières pages, plus calmes, pour voir ce que nous pouvons apprendre et nous aider à prédire comment se déroulera « la prochaine pandémie ».

QU’EST-CE QUE LA « PROCHAINE PANDÉMIE » ?

Je veux dire… j’ai l’impression que c’est assez explicite.

Plus sérieusement, c’est celle qu’ils ont prédite depuis le début de la Covid. Au départ, il s’agissait de la variole du singe — pardon, de MPox1 — mais cela n’a pas fonctionné.

Bien entendu, par « pandémie », nous entendons en réalité « opération psychologique », car la prochaine pandémie ne sera pas plus réelle que la précédente2. D’ailleurs, compte tenu des progrès de la technologie de l’intelligence artificielle, elle pourrait être beaucoup moins réelle la prochaine fois.

Nous ne connaissons pas encore tous les détails, mais il y a suffisamment de détails pour faire quelques suppositions.

QUELLE MALADIE UTILISERONT-ILS ?

C’est probablement la question la plus importante. Nous avons déjà mentionné la variole du singe, mais elle ne semble plus très probable.

Pour l’instant, on parle surtout de la « maladie X » — un terme qui a provoqué une certaine panique dans certains milieux lorsqu’il est apparu pour la première fois — mais il ne s’agit pas d’un gain de fonction top secret d’une super maladie, c’est littéralement un nom bouche-trou.

Il s’agit d’un nom provisoire qui remplit sa fonction, pour l’instant.

Après tout, ils n’ont pas encore besoin d’un nom réel, pas plus qu’ils n’ont besoin d’une maladie réelle, ils ont juste besoin de l’idée d’une maladie à faire passer dans la tête des gens pendant qu’ils élaborent les règles législatives de leur tyrannie basée sur la santé.

En effet, l’imprécision de la « maladie X » est utile, car elle maintient également l’imprécision de la législation.

Cela dit, il est probable qu’ils voudront et/ou devront produire une maladie réelle à un moment ou à un autre.

Le moment venu, il s’agira presque certainement d’une autre maladie respiratoire, parce qu’il est facile de la « falsifier » en utilisant des maladies endémiques préexistantes et leurs symptômes uniformes.

Le principal candidat est la grippe aviaire, qui fait couler beaucoup d’encre depuis deux ans et qui a récemment fait l’objet d’une couverture médiatique plus importante parce qu’elle aurait été transmise à l’homme par les vaches.3

Les Nations unies signalent que les « experts en pandémie » sont « préoccupés par la propagation de la grippe aviaire à l’homme ». Hier encore, Jeremy Farrar, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré que « la menace d’une propagation de la grippe aviaire à l’homme est très préoccupante ».

Ce qui a donné lieu à des titres sensationnalistes comme celui-ci, publié par le Daily Star :

« L’OMS s’attend à une nouvelle pandémie, la grippe aviaire interhumaine suscitant de vives inquiétudes. »

La grippe aviaire est un choix commode parce qu’elle leur permet d’imposer leur tyrannie sanitaire et leur transition alimentaire en même temps. Ils peuvent prétendre que les produits laitiers, le bœuf, le poulet et les œufs sont devenus « dangereux », ce qui leur sert d’excuse pour les rationner ou au moins pour imposer la pénurie tout en faisant grimper les prix.4

Ils feront ensuite passer l’idée que le véganisme et/ou la viande cultivée en laboratoire « préviennent les pandémies ». C’est ce qu’ils prétendent depuis au moins 2021.

Le Daily Mail l’a rapporté il y a quelques heures :

« L’Organisation mondiale de la santé met en garde contre la présence de la souche H5N1 de la grippe aviaire dans le lait pour la première fois, à des “concentrations très élevées”. »

L’inconvénient de la grippe aviaire est qu’il est difficile d’intégrer l’angle du changement climatique dans la narration, alors peut-être qu’ils choisiront quelque chose d’autre.

[Voir aussi :
« La grippe aviaire est de retour… alors ne mangez plus de bœuf ! »
et
Le but : vous enlever vos poulets]

QUAND CELA SE PRODUIRA-T-IL ?

Probablement pas avant l’hiver, je dirais janvier 2025 au plus tôt, pour deux raisons :

  1. Ils ont besoin que ce soit la saison de la grippe pour pouvoir intégrer les décès saisonniers normaux dans leur discours sur la « pandémie ».
  2. Je pense qu’ils voudront attendre la fin de la « grande année électorale » pour que de nouveaux gouvernements soient en place.

Ce deuxième point n’est pas une simple intuition, il est basé sur l’article de Sky que j’ai mentionné plus haut. Il pose la question suivante : « Un lockdown se reproduirait-il un jour ? », et un « expert » y répond [souligné par nous] :

« … si un nouveau verrouillage s’avérait nécessaire, le gouvernement conservateur actuel devrait soit minimiser les scandales liés à ses propres violations des règles, soit changer complètement de main pour garder le public à bord. Si nous avions un nouveau gouvernement, les gens seraient beaucoup plus enclins à lui faire confiance, car il serait moins enclin à dire “c’est la même bande qu’avant, pourquoi devrions-nous recommencer ?” »

Ce qui me semble correct.

Cela expliquerait également la série de démissions politiques soudaines — y compris celles des stars de la Covid, Angela Merkel et Jacinda Ardern — qui ont balayé le monde dans le sillage de la Covid. Ils étaient conscients à l’époque, et le sont encore aujourd’hui, que leurs joueurs étaient usés et qu’ils avaient besoin d’une nouvelle équipe avant de revenir pour le match retour.

Donc, d’abord les élections — avec toutes les absurdités que cela implique — puis peut-être la « prochaine pandémie ».

EN QUOI SERA-T-ELLE DIFFÉRENTE DE LA « COVID » ?

Il est peu probable qu’une future opération psychologique de lutte contre une pandémie suive le modèle covidien à la lettre, notamment parce que le récit covidien s’est épuisé avant d’avoir atteint tous ses objectifs.

Il y a fort à parier qu’au cours des quatre années qui ont suivi, des groupes de travail et des chercheurs se sont penchés sur les données relatives à la pandémie afin de comprendre ce qui n’avait pas fonctionné et de trouver une solution pour la prochaine fois.

Il semble y avoir trois thèmes récurrents.

1. Des vaccins plutôt que des blocages

L’accent sera mis sur la sécurisation des vaccins plutôt que sur les blocages. En effet, une partie de l’ensemble de l’argumentation sur les dommages causés par l’enfermement, qui l’aurait cru, consiste à créer une dynamique selon laquelle, « la prochaine fois », nous devrons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter l’enfermement.

Les fermetures deviendront une menace plutôt qu’un fait.

« Nous devons rendre les vaccins obligatoires, car l’économie ne peut pas se permettre un autre blocage. »

« Prenez le vaccin, vous ne voulez pas avoir une autre fermeture, n’est-ce pas ? »

Il y aura donc plus de tests, plus de masques et plus d’obligations vaccinales… et/ou des camps de quarantaine pour les personnes non vaccinées. Et s’il y a des fermetures, elles seront entièrement imputées aux « anti-vax », bien sûr.

2. La vitesse, la vitesse, la vitesse

Le principal défaut de l’histoire de la Covid est qu’elle s’est essoufflée. Lorsque les vaccins ont été mis sur le marché au début de l’année 2021, la fatigue de la pandémie s’était déjà installée. Et lorsque les troisièmes rappels et les quatrièmes vagues ont fait la une des journaux, tout le monde s’en fichait.

Le blitzkrieg de propagande du début de l’année 2020 a sans doute été la plus grande et la plus vaste campagne de désinformation de tous les temps, et son efficacité a été presque écrasante, mais elle a ralenti, stagné, calé et s’est arrêtée.

La prochaine fois, ils savent maintenant qu’ils devront être plus rapides. C’est ce qu’a déclaré Bill Gates lors de la conférence sur la sécurité qui s’est tenue à Munich en 2022. Il faut que la maladie soit éradiquée, que les décès soient évités et que les vaccins soient administrés avant même que les gens ne réalisent ce qui s’est passé.

D’où le plan « Vaccins en 100 jours ». Comme l’écrit Devi Shridar, toujours aussi hystérique et fiable, dans le Guardian :

« La plupart des gouvernements s’efforcent de relever le défi des 100 jours : il s’agit de savoir comment contenir la propagation d’un virus en attendant qu’une réponse scientifique, telle qu’un vaccin, un diagnostic ou un traitement, puisse être approuvée, fabriquée et mise à la disposition du public. »

La « Mission des 100 jours » est une idée de CEPI, l’ONG soutenue par Gates et l’OMS. Son objectif principal est de permettre la production en 100 jours de nouveaux vaccins contre des agents pathogènes inconnus jusqu’alors.

Aux États-Unis, l’objectif est de 130 jours entre la découverte de l’agent pathogène et la couverture vaccinale nationale.

Il va sans dire que de véritables vaccins fiables, « sûrs et efficaces » ne peuvent être produits en 100 jours. Quoi qu’ils fabriquent, vendent et vous obligent à vous injecter dans ce laps de temps, ce ne sera pas un vaccin.

3. La liberté d’expression est dangereuse

La lenteur de l’élaboration du récit post-2020 a peut-être entravé l’agenda de la tyrannie sanitaire, mais ce sont les médias indépendants qui lui ont vraiment porté préjudice. Le réseau improvisé d’experts dissidents, de chercheurs indépendants et de mouvements de médias sociaux a propagé la « désinformation » plus rapidement que les pouvoirs en place ne pouvaient la vérifier.

Depuis lors, les messages sur les dangers de la « désinformation et de la mésinformation » n’ont cessé d’être diffusés, notamment lors du dernier sommet DAVOS au début de l’année, où ils ont été désignés comme l’un des « trois plus grands dangers » auxquels la planète est confrontée.

La semaine dernière, une commission parlementaire britannique a publié des « recommandations » intitulées :

« Le gouvernement doit tirer les leçons de la pandémie pour améliorer la communication et lutter contre la désinformation. »

Il y a quelques jours à peine, Gordon Brown a été cité dans les journaux comme « avertisseur » :

« Les “fake news” compromettent les préparatifs en vue de la prochaine pandémie. »

Ce qui implique fortement qu’ils vont agir pour contrer ces « fake news » avant que la « prochaine pandémie » ne commence.

PRÉDICTION DE WILDCARD : L’angle multipolaire

Quelle que soit la forme que prendra la « prochaine pandémie », elle évitera probablement le message monolithique de 2020, où la conformité mondiale totale au « message » était l’un des signes révélateurs de la tromperie. La prochaine fois, il faut s’attendre à ce que des pays comme l’Inde, la Chine et la Russie élaborent leur propre stratégie de lutte contre la pandémie, en se concentrant sur un nouveau traitement ou une nouvelle technologie que l’Occident refuse d’approuver.

Il n’y a pas encore de sources pour étayer cette affirmation. Ce n’est qu’une intuition.

Qu’est-ce que je prédis officiellement pour la « prochaine pandémie » ?

  1. Il ne sera pas lancé avant les grandes élections de cette année, parce qu’ils veulent de nouveaux visages politiques non ternis par la Covid.
  2. Il s’agira probablement de la grippe aviaire ou d’une autre maladie respiratoire, lancée en hiver pour détourner à nouveau la vraie saison de la grippe.
  3. La maladie choisie s’inscrira dans un ou plusieurs programmes préexistants, soit qu’elle ait un impact sur l’alimentation, soit qu’elle provienne d’un lien forcé avec le « changement climatique », soit les deux.
  4. Ils iront plus vite, produisant des « vaccins » en 100 jours pour empêcher les gens de se rendre compte de la supercherie, comme ils l’ont fait avec la Covid.
  5. Ils essaieront d’éviter les fermetures, mais les utiliseront comme une menace pour appliquer plus rigoureusement les obligations en matière de vaccination.
  6. Ils s’attaqueront plus durement à la « désinformation » avant de lancer le nouveau récit.
  7. La prochaine pandémie aura un angle de multipolarité pour établir un faux binaire.

C’est ainsi que je vois les choses. N’hésitez pas à mettre ce billet dans vos favoris pour vous y référer ultérieurement.

Même si je me trompais dans les détails, il ne fait aucun doute qu’ils prévoient de lancer une nouvelle pandémie dans un avenir proche, une suite covidienne qui tire les leçons des erreurs passées.

Si, à certains égards, elle sera probablement pire que la Covid, la bonne nouvelle est que, cette fois, nous pouvons nous y préparer.





Le Texas en cours de transformation démocrate woke

[Source : paulcraigroberts.org]

[Illustration : Université du Texas — Crédit photo : utxf.com]

Par Paul Craig Roberts

Le régime Biden utilise l’argent fédéral pour soudoyer les Aggies1, l’université A&M du Texas, afin qu’ils trouvent des moyens de promouvoir « l’embauche basée sur la race » dans les écoles publiques.
https://texasscorecard.com/investigations/texas-am-advancing-race-based-hiring-in-schools/

Peut-être vous souvenez-vous ou avez-vous entendu dire que Martin Luther King et le mouvement des droits civiques voulaient que l’on juge « les gens par leur caractère et non par la couleur de leur peau ». Autrefois peut-être, mais cela fait bien longtemps. Depuis un demi-siècle, la couleur de la peau est privilégiée, si elle n’est pas blanche, dans les admissions à l’université, l’emploi et la promotion.

Les féministes se sont emparées de ce système et le sexe féminin a également été privilégié.

Cela ne veut pas dire que les Noirs et les femmes ne sont pas qualifiés pour leur poste. Nombre d’entre eux le sont. Il s’agit de dire qu’ils occupent leur poste en dépit de leurs qualifications parce qu’ils constituent une catégorie privilégiée devant la loi, ce qui constitue une violation totale de la Constitution américaine et de son 14e amendement.

L’accent mis sur la « diversité » l’a emporté sur le système fondé sur le mérite dans lequel je suis né et j’ai grandi. Aujourd’hui, le mérite est considéré comme raciste, comme un outil de la suprématie blanche. De nombreux programmes pour étudiants doués et des écoles secondaires pour les élèves en difficulté ont été fermés parce que deux ou trois Noirs étaient qualifiés et que la faible présence de Noirs viole le caractère sacré de la « diversité » et de l’« équité ».

Un pays dont l’éducation, l’emploi et la promotion sont fondés sur la diversité et non sur le mérite est un pays qui échoue, et il est certain que l’Amérique est depuis longtemps un pays qui échoue. Par exemple, nous avons aujourd’hui des nominations « diversifiées » à des postes de procureurs et de procureurs généraux, ainsi qu’à des postes de juges qui ne comprennent pas que la loi est un bouclier pour le peuple, mais qui la considèrent comme une arme à utiliser contre les parties désapprouvées. Nous voyons l’effondrement total de la justice en Amérique dans les nombreux exemples de procès staliniens des démocrates contre le président Trump et contre les prétendus « insurgés » qui ont assisté au rassemblement de Trump [le 6 janvier]…

Pour les quelques personnes restantes de ma génération, il est étonnant que le mérite, qui a fait la grandeur de l’Amérique et une échelle de mobilité ascendante, ait été officiellement mis de côté pour la « diversité » dans laquelle l’avancement est basé sur la couleur de la peau, le sexe ou le genre autoproclamé et non biologique.

Ceux qui ont créé cette situation déplorable ne se sont-ils jamais demandé comment une société médiocre non fondée sur le mérite peut être une superpuissance, unipolaire, hégémonique dont l’existence exceptionnelle et indispensable lui donne droit à l’hégémonie sur le monde ?

La Chine, qui accueille l’essentiel de l’industrie manufacturière américaine, doit s’étonner de l’illusion américaine.

La Russie, dont la puissance et l’économie ont été considérablement renforcées par les sanctions américaines aveugles, doit se demander si les États-Unis peuvent même être considérés comme un adversaire.

Même l’Iran ne craint plus les États-Unis.

Si vous avez la malchance de vivre à New York ou dans d’autres villes bleues2, votre maison et vos biens locatifs peuvent vous être volés par la vague massive et continue d’immigrants envahisseurs des démocrates qui peuvent occuper votre propriété en votre absence et occuper vos biens locatifs entre deux baux sans que vous puissiez les expulser.3

Indépendamment de la réalité dans laquelle ils vivent, de nombreux Américains continuent de voter pour les démocrates. Lorsqu’un peuple vote pour sa propre destruction, il est clair que le pays est fini.

La ville de Fort Worth, au Texas, a mis en place un « programme de sensibilisation culturelle » intitulé « Diversity Matters Champions ». Le département de la diversité et de l’inclusion de la ville dresse une liste d’événements, tels que le Mois de la fierté LGBT, le Dix juin et le Mois de l’héritage hispanique. Si un employé municipal assiste à cinq événements, il sera considéré comme un « champion de la diversité » et pourra prétendre à une promotion.
https://texasscorecard.com/local/fort-worth-employees-can-become-dei-champions/

C’est l’Amérique d’aujourd’hui. Les jeunes sont perdus pour nous, parce qu’ils ne sont plus éduqués dans les vertus d’une société libre, mais subissent une propagande contre elle en tant que suprématie blanche. En outre, la liberté que ma génération a connue a presque disparu, de sorte que les jeunes Américains ne connaissent pas la liberté.

Comment réparer cela ? Comment ressusciter la liberté ? Pas dans les écoles publiques. Les départements d’« éducation » des universités produisent des crétins woke et aliénés contre leur pays. Les facultés de droit produisent des diplômés aliénés qui considèrent la Constitution américaine comme un document raciste et des procureurs qui considèrent la loi non pas comme un bouclier pour le peuple, mais comme une arme à brandir contre le peuple.

Tout cela est grave et vrai. Il n’y a pas de pays libre ici.

Comme le montrent clairement les parties 1, 2 et 3 de La grande dépossession4, l’indépendance qui nous reste est sur le point de prendre fin.


1 Désigne les étudiants, les diplômés et les équipes sportives de l’université Texas A & M. Le surnom « Aggie » était autrefois courant dans les écoles d’agriculture (d’« ag ») de nombreux États. (Wikipédia)
Les « Aggies de Texas A & M » ou « Aggies du Texas » sont un club omnisports universitaire américain qui se réfère aux 20 équipes sportives masculines et féminines qui représentent l’Université A & M du Texas. (Wikipédia)

2 Démocrates — NDT

3 D’autres pays sujets à l’immigration incontrôlée connaissent aussi un phénomène de squattage croissant et désormais non réprimé par la loi. — NDT

4 Voir aussi la partie 4 de La grande dépossession — NDT




Censure France — le cauchemar d’Orwell en passe de devenir réalité

[Source : crashdebug.fr]

Si nous ne faisons rien, toutes les opinions alternatives seront bannies en France.

Signez d’urgence la pétition !


Madame, Monsieur,

Notre pays est en train de rompre avec près de 80 ans de libertés d’expression en instaurant un véritable Ministère de la Censure.

Avec sa nouvelle agence VIGINUM, l’État est en train de développer à grande vitesse une effrayante machine de censure et de surveillance des citoyens.

Si nous ne faisons rien, les analystes et médias indépendants seront bientôt totalement empêchés de VOUS informer sur les sujets sensibles.

Et vous, en tant que citoyen curieux, vous serez systématiquement fichés pour les opinions « incorrectes » que vous exprimerez sur les réseaux, y compris sous pseudonyme et pire encore, vous serez associés aux opinions de vos proches, contacts ou simplement ceux avec qui vous discutez en ligne !

Vous doutez de l’innocuité d’un vaccin ? Fiché !

Vous vous interrogez sur la corruption des grands lobbies ? Fiché !

Vous avez un avis « différent » sur les gilets jaunes, la révolte des agriculteurs ou la guerre ukrainienne ? Fiché !

Et votre vie pourra alors BASCULER.

Ceci n’est pas une exagération, et je vais vous le démontrer dans une seconde.

Je m’appelle Guy de la Fortelle, je suis analyste indépendant et cofondateur du média Tocsin, avec la journaliste Clémence Houdiakova.

Je lance aujourd’hui un appel urgent à tous ceux qui veulent défendre la liberté d’expression.

Je vous demande de signer notre grande pétition pour dire NON au Ministère de la Censure en France.

Car si vous jetez un œil à l’actualité de la liberté d’expression, vous voyez que tous les signaux sont au rouge écarlate :

  • Le 14 février dernier, l’Assemblée nationale a rétabli l’article 4 liberticide de la « loi sur les dérives sectaires » (Olivier Véran lui-même l’a reconnu en traitant le Pr Raoult de « gourou qui porte la blouse comme Raël porte la tunique » : l’objectif est bien de punir les « opinions dissidentes en médecine ») ;
  • La veille, le 13 février, le Conseil d’État a sommé l’Arcom, l’Autorité qui régule radios et télévisions en France, de mieux contrôler l’orientation idéologique de CNews — comme si c’était le rôle de l’État de décider quelles idées sont dignes d’être « vues à la TV » !
  • En ce moment, aussi, sont réunis les « états généraux de l’information » voulus par Emmanuel Macron. L’un de ses objectifs est de mettre au pas les réseaux sociaux contre les soi-disant « fake news ». Et savez-vous à qui E. Macron a confié la direction de ces états généraux ? Au secrétaire général de Reporter Sans Frontières, l’homme qui a cherché à censurer CNews !
  • Et le 17 février dernier est entré en vigueur le DSA, le Digital Service Act, une loi européenne voulue par Thierry Breton pour mieux censurer sur les réseaux sociaux, et en particulier Twitter (X), qui persiste à promouvoir la liberté d’expression sur sa plateforme.

Mais il y a encore pire.

Le plus inquiétant, c’est ce que vient daccomplir lagence d’état Viginum, bras armé du nouveau Ministère de la Censure.

Le 12 février dernier, Viginum a publié un rapport qui a permis au gouvernement de fermer immédiatement une vingtaine de chaînes d’informations sur Telegram.

Ce qui était reproché à ces chaînes, c’était de diffuser des informations pro-russes sur la guerre en Ukraine. 

Selon le rapport, ces chaînes Telegram posaient problème, car elles « présentent positivement l’invasion russe aux populations occidentales » et « dénigrent l’Ukraine et ses dirigeants, régulièrement présentés comme “corrompus”, “nazis” ou “incompétents”.

Officiellement, l’objectif est de lutter contre “l’ingérence étrangère” sur l’information.

Mais cela fait penser aux méthodes du parti communiste chinois, qui empêche ses citoyens d’accéder aux informations occidentales sur Internet.

Dans une vraie démocratie, n’est-ce pas au citoyen libre de se faire sa propre opinion, à partir de toutes les sources d’information possible ?

D’ailleurs, sur le conflit en Ukraine, qui a désinformé qui ?

  • N’est-ce pas plutôt le ministre qui disait que les sanctions allaient “mettre à genoux l’économie russe” ?
  • Ou certains généraux de plateaux TV, qui nous assuraient que l’armée russe était tellement arriérée qu’elle était obligée de récupérer des puces électroniques sur des frigo ?
  • Ou encore ceux qui garantissaient que la contre-offensive allait permettre à l’Ukraine de récupérer triomphalement la Crimée ?

Ce qui est visé par Viginum, ce n’est pas tant l’ingérence étrangère que notre accès à “un autre son de cloche” sur l’information !

La preuve : les chaînes Telegram pro-russes n’ont pas été fermées à cause du seul conflit en Ukraine. Ce qui est leur est reproché, c’est aussi de contester le “narratif officiel” sur tous les sujets.

C’est écrit noir sur blanc dans le rapport de Viginum :

“Ces chaînes publient également sur dautres thématiques proches des sphères complotistes francophones qui tendent à remettre en cause la parole politique, les médias ou encore les différentes décisions prises au sein des organisations internationales comme lOTAN, lONU ou lUE par exemple”

Donc, que ces chaînes soient ou non financées par le Kremlin est accessoire pour Viginum et le système de censure gouvernemental.

Sous prétexte de supposée “ingérence étrangère”, le pouvoir cherche manifestement à faire taire les opinions qui le dérangent.

Et pour cela, l’État français dispose désormais d’une arme redoutable à sa disposition, avec l’Agence Viginum.

Cette “arme de guerre” a été créée en 2021 par le gouvernement Emmanuel Macron, par simple décret, sans même passer par le Parlement.

La CNIL avait alors exprimé de lourdes craintes, car l’agence s’est vu octroyer le droit, via la surveillance des réseaux sociaux, d’obtenir une fiche précise de vos opinions en croisant tout ce que vous dites sur Facebook, Twitter (X), YouTube, etc., et de communiquer tout cela à d’autres services de l’État.

Vous avez “aimé” l’opinion d’un opposant au président Macron ? Viginum le sait.

Un petit pouce bleu pour soutenir le professeur Raoult ? Viginum le sait.

L’agence peut faire le compte de vos “mauvaises opinions”.

Et conduire à vous faire censurer.

Ce sera pire encore si elle vous considère comme quelqu’un de trop “influent”. Qui sait, dans ce cas-là, si vous n’aurez pas le droit à la “totale” ? (contrôle fiscal, fermeture de votre compte bancaire, poursuites judiciaires, etc..)

Viginum est un véritable cauchemar pour nos libertés.

Mais pourquoi cette agence n’a pas fait parler d’elle avant, alors qu’elle a été créée il y a deux ans ?

La raison est qu’elle était dirigée jusqu’à l’été dernier par un haut fonctionnaire apparemment intègre, Gabriel Ferriol.

Problème : il n’était pas suffisamment agressif contre certains mouvements d’idées, alors il a été viré.

C’est écrit noir sur blanc dans la Lettre A, et cela fait froid dans le dos :

“Sa relecture en profondeur des notes d’analyse produites par le service et les modifications apportées jusqu’à en dénaturer le fond — notamment en minimisant l’influence de mouvances d’extrême droite complotiste — ont progressivement créé un malaise” (Lettre A)

Maintenant qu’il est parti, nous pouvons craindre le pire, et c’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence notre grande pétition :

JE SIGNE LA PÉTITION CONTRE LA SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE :

NON AU MINISTÈRE DE LA CENSURE

La censure d’une vingtaine de chaînes Telegram n’est que le début.

Avec les pouvoirs dont dispose Viginum, tout est désormais possible contre les opinions divergentes de l’idéologie dominante.

Je vous donne quelques exemples :

  • Si le mouvement des agriculteurs dégénère, on pourra dire que la déstabilisation vient de Russie ou de Chine pour mieux organiser une censure de masse ;
  • Même chose avec des informations critiques sur l’état réel de nos banques ou les risques pesant sur nos assurances vie (saviez-vous qu’en 2023, les Français avaient retiré 27 milliards de ce placement ?). Pourquoi ne pas censurer les informations sur ces sujets, dès lors que “l’intérêt national supérieur” est en jeu ?
  • Même problème avec le sujet très sensible de l’immigration : saviez-vous que l’ancien patron de Frontex, un haut fonctionnaire français passé par l’ENA, a déclaré, je cite, “La Commission européenne voit l’immigration illégale comme un projet et non pas comme un problème”. À quand la censure de ce propos sur toutes les plateformes, au motif qu’il ferait “le jeu des mouvances complotistes ou d’extrême droite” ?

“Qui veut tuer son chien l’accuse d’avoir la rage” disait l’adage.

Aujourd’hui, si vous êtes critique vis-à-vis des vaccins Covid, si vous avez un doute sur le narratif climatique, ou si vous êtes contre le wokisme à l’école, vous êtes forcément d’extrême droite ou complotiste, et donc forcément coupable de désinformation.

Je n’exagère pas. Quand France Inter demande à un Prof de Sciences-Po de définir la désinformation, voici sa réponse : 

“Vous avez de la droite identitaire, de la droite nationale-populiste, de la ‘réinformation’. Tout cela constitue un réseau : Papacito, TV Libertés, Réinformation TV, Thierry Casasnovas, Silvano Trotta, etc.”

Et puisque ces opinions sont qualifiées de “désinformation”, l’État se donne le droit de les censurer, et s’est organisé pour le faire massivement avec Viginum.

Et vous pouvez être certain que la censure ne touchera pas seulement les opinions “politiquement incorrectes”.

La censure sera utilisée, aussi, pour écarter les informations qui gênent le pouvoir en place.

Si vous ne me croyez pas, c’est écrit noir sur blanc sur le site de France Inter :

“En 2017, l’entre-deux-tours de la présidentielle est perturbé par ce qu’on appelle les ‘Macron Leaks’. Il s’agit de la fuite de dizaines de milliers de courriers électroniques du mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron. C’est justement pour contrer ce genre d’attaques numériques venues de l’étranger que le gouvernement français a décidé de mettre en place Viginum”*

Problème : personne n’a pu prouver que ces Macron Leaks venaient de l’étranger.

Ce qui est certain, c’est que leur contenu était très gênant pour le pouvoir, qui a donc décidé de se doter des outils pour les censurer !

C’est chose faite avec Viginum, et c’est pour cela que je vous demande d’agir maintenant.

Signez notre grande pétition, Non au Ministère de la Censure en France, et transférez-la à tous vos contacts.

Je compte sur vous : ce sont nos libertés les plus fondamentales qui sont en jeu.

Guy de la Fortelle

Co-fondateur de Tocsin

JE SIGNE LA PÉTITION CONTRE LA SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE :

NON AU MINISTÈRE DE LA CENSURE

Source : Tocsin-media.fr




Halte aux censures qui gangrènent la démocratie

Par Gérard Delépine

Sans liberté d’expression, pas de démocratie.

Le droit de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions constituent les plus essentiels des droits fondamentaux de l’homme.

La liberté d’expression conditionne l’exercice d’autres libertés comme la liberté d’opinion. Elle est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et rappelée par l’Article 19 de celle de l’ONU : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Elle est garantie par la constitution française et de nombreux traités internationaux dont la Convention européenne des droits de l’Homme.

Mais la liberté d’expression insupporte tous ceux qui n’ont pas d’arguments solides pour débattre avec leurs opposants et qui rêvent d’instaurer une censure généralisée pour imposer une pensée unique, premier pas vers le totalitarisme.

Des mairies s’érigent en censeurs

Le dernier exemple en date est la censure des mairies de Paris1 et de Lyon2 contre la publicité pour le livre « Transmania, enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre » écrit par les féministes D. Moutot et M. Stern qui estiment qu’une femme est une femme et qu’elle ne doit pas être confondue avec les hommes de naissance qui se déclarent femme trans

On peut être partisan ou adversaire de ce livre, mais dans ce dernier cas il convient de lui opposer des arguments précis démontrant ses faiblesses ou ses erreurs. Le déclarer hérétique et le censurer n’apporte rien au débat, mais constitue un aveu de faiblesse pour éviter toute discussion et un rappel des heures sombres du nazisme brûlant en public les livres qui lui déplaisaient.

L’accusation de discours de haine ne remplace pas des arguments objectifs

Depuis quelques années, quand ils n’ont pas d’arguments objectifs à présenter pour défendre une idéologie, ses promoteurs jugent plus commode d’accuser leurs opposants d’adopter une « attitude discriminatoire » ou de propager un « discours de haine », d’être « d’extrême droite », « complotistes » ou « phobique » (grossophobe, islamophobe, raciste, transphobe, capillarophobe… etc..).

Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la mairie de Paris, a ainsi déclaré « La haine de l’autre n’a pas sa place dans notre ville… Paris n’est pas la vitrine de cette haine crasse » tandis qu’un élu vert de Lyon rajoutait l’accusation de « complotiste »3.

On ne voit pas en quoi un livre, qui critique uniquement une idéologie et les campagnes médiatiques disproportionnées de propagande qui la diffusent, pourrait être haineux ni comment le terme de « complotiste » se justifie concernant une enquête minutieuse citant soigneusement ses sources.

L’identité sexuelle est un fait biologique fondateur de l’identité de tout être humain

Tout homme est différent, tout homme est unique. Reconnaître ses différences lui permet de se forger une identité personnelle, de se définir par rapport aux autres et ainsi de pouvoir les apprécier dans leur originalité, leurs dimensions. Le sexe, comme l’aspect physique et les ascendants font partie de ces caractéristiques fondatrices de l’identité de chacun et les remettre en cause est particulièrement déstabilisateur.

L’apparition de la reproduction sexuée daterait d’un peu plus d’un milliard d’années avec les premiers eucaryotes. Elle a constitué un progrès majeur dans l’évolution des espèces, car elle permet le brassage des chromosomes à chaque génération facilitant la résistance aux pathogènes et l’adaptation aux modifications de l’environnement. La reproduction sexuée s’est ainsi imposée chez toutes les espèces supérieures. L’appartenance au sexe masculin ou féminin est une réalité biologique déterminée lors de la fécondation par les chromosomes sexuels X et Y. Il est donc impossible de changer de sexe.

Le genre n’est qu’un ressenti sans aucun marqueur biologique. La théorie du genre ne constitue qu’une simple idéologie, une croyance sans aucune réalité physique et, comme toute croyance, elle peut être discutée.

Critiquer une croyance ne constitue pas un discours de haine

La critique d’une croyance ne constitue pas un discours de haine, mais seulement l’expression d’une opinion qui appelle au débat. Je ne suis pas chrétien et je critique parfois la doctrine catholique et surtout ses excès lorsqu’elle imposait ses lois à la cité, mais je n’éprouve aucune haine envers cette religion, ni envers ses croyants dont j’apprécie au contraire hautement les principes moraux, fondements de notre société. Le blasphème est d’ailleurs parfaitement autorisé en France depuis la révolution de 1789 et la plupart des chrétiens le tolèrent. Ce qui n’est manifestement pas le cas des militants extrémistes trans qui réagissent comme les convertis à une nouvelle religion.

Critiquer la théorie du genre et tout particulièrement sa propagande médiatique disproportionnée est parfaitement légal en France.

Elle est même nécessaire pour ouvrir le débat public jusqu’ici occulté et pour prendre conscience des conséquences délétères des traitements hormonaux et des chirurgies mutilantes en particulier sur les enfants. Le livre de D. Moutot et M. Stern, comme le nôtre « dysphorie de genre » ne sont pas transphobes, mais tentent au contraire d’aider les personnes mal dans leur peau, à ne pas devenir victimes d’une idéologie à la mode qui attribue, le plus souvent à tort, leur malaise au genre.

Dora Moutot le rappelle clairement sur X4 :

« Notre livre n’est pas transphobe : en aucun cas il ne prône la haine de l’autre et des personnes trans. C’est une enquête sourcée notamment sur les bloqueurs de puberté et sur certains acteurs qui poussent les transitions de genre et en font des profits. »

Le problème a d’ailleurs été bien abordé par André Bercoff sur Sud Radio, et il est dommage que les propagandistes de l’idéologie du genre n’aient pas apporté d’éléments objectifs pour alimenter la discussion.

« C’est intéressant parce que ça me rappelle une phrase de Prévert qui disait il y a des gens qui dansent pour entrer en trans, il y a des gens qui entrent en trans sans danser, ce phénomène s’appelle la transcendance », vous il y a des gens qui entrent en trans pour se donner du genre, et vous avez baptisé ça le transgenre, la transmania, très intéressant, moins rigolote que la star mania, mais quelque part beaucoup plus instructive » 5

Après des années de travail, cibles de toutes les pressions, les deux auteurs signent une enquête fouillée sur les dérives de l’idéologie transgenre qu’elles résument ainsi :

Bienvenue dans un monde où Robert devient Catherine

« Homme enceint », « non-binaire », « iel », « changer de sexe », « naître dans le mauvais corps », « transgenre », ces termes envahissent notre quotidien. Trans par-ci, trans par-là, partout c’est la transmania !

« En France, il est possible d’être légalement reconnu comme femme tout en ayant un pénis. Des hommes se disant femmes remportent des compétitions sportives féminines dans le plus grand des calmes. Des hôpitaux se livrent à des expérimentations médicales sur des enfants dans le but de les faire “changer de sexe”. Et tout incrédule évoquant la binarité des sexes est traîné dans la boue.

C’est l’histoire de l’un des plus gros casses conceptuels du siècle que nous allons te raconter : l’idéologie transgenre est en train de s’infiltrer dans toutes les sphères de la société. Elle se présente comme un simple mouvement pour les droits d’une minorité opprimée, pourtant, derrière les paillettes, se trouve un projet politique néfaste qui s’apprête à bouleverser notre rapport au réel… »

À la lecture des critiques, on réalise que ce livre ne laisse pas indifférent. Quelques-unes le traitent de transphobe sans citer ce qui leur paraît discutable, mais la plupart l’apprécient comme le montrent deux commentaires publiés sur Babelio 6:

Charlottekmnn 15 avril 2024

« Moi qui étais un peu paumée sur le sujet, j’ai appris plein, plein de choses après cette lecture vraiment passionnante et en même temps terrifiante. Je n’avais pas mesuré l’ampleur des conséquences pour ma vie quotidienne en tant que jeune femme qui voudrait peut-être un jour avoir des enfants… »

Beaucoup de thèmes sont abordés, toujours avec sérieux, beaucoup de notes, d’explications. J’ai trouvé ça très didactique, ça se lit très bien et vite malgré la densité d’informations.

GabyLH 17 avril 2024 :

« Un excellent ouvrage sur tous les plans, la forme et le fond. C’est extrêmement sourcé (30 pages de sources) et documenté, on salue l’énorme travail de recherche et de synthèse réalisé. C’est aussi drôle et ça se lit vite. Surtout, tous les points de vue sont considérés et tous les impacts sont traités (conséquences sociales, sanitaires, économiques, environnementales…).

Les auteurs ont plus questionné le mal être/l’origine du sentiment de transidentité que les médecins qui prescrivent à de jeunes adolescents mal dans leur peau (le propre même de l’adolescence) des produits qui les rendront stériles et fragilisent leur squelette à vie !

Vous découvrirez ainsi que les personnes trans souffrent généralement en réalité d’autres pathologies qui sont complètement omises sous couvert du diagnostic de transidentité (auto-diagnostic). Vous découvrirez ce qui se passe dans les pays où l’idéologie avait percé en avance et que la France refuse d’en tirer les leçons.

Vous apprendrez que les produits administrés n’ont pas été testé pour l’usage qui en est fait ainsi que l’identité des gagnants : essentiellement des laboratoires pharmaceutiques.

Vous découvrirez que le mouvement a tous les critères d’un mouvement sectaire (ce passage fait froid dans le dos).

Il ne fait aucun doute qu’un scandale sanitaire est en cours.

Ce livre est à offrir à tous et surtout aux parents. PROTÉGEZ VOS ENFANTS. »

Les trans maniaques devraient réaliser que la censure est contre-productive !

Depuis la crise covid, la volonté de la censure obsède nos dirigeants qui ne supportent pas qu’on mette en évidence leurs mensonges criminels. Procès baillons contre les donneurs d’alerte, lois européennes contre les réseaux sociaux7, pratiques et lois françaises 8 9 dont l’article 4 de la loi Darmanin1011

Mais cette attitude est souvent contreproductive. La dérive totalitaire de certains militants extrémistes trans, leur constante représentation et leur noyautage conflictuel de certains mouvements féministes et homosexuels est responsable de l’augmentation des actes et des lois homophobes et transphobes que l’on constate partout dans le monde et particulièrement en Occident.

L’interdit stimule toujours le désir. La censure aussi. Ces actes de censure imposés par les maires ont fait plus sûrement connaitre le livre et inciter à le lire que la publicité prévue. Le 19 avril 2024 Transmania est devenu premier des ventes sur Amazone

Combattons toute censure qui nie l’intérêt du débat démocratique et constitue le premier pas vers la tyrannie. Défendons âprement, partout et toujours nos droits fondamentaux et en particulier Les droits de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions.

LIBERTE J’ECRIS TON NOM

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard 1942





Le programme de domination mondiale et la fin de l’Humanité

[Source : https://stopworldcontrol.com/fr]

Le programme de domination mondiale

[Extraits. Voir l’article au complet sur le site source.]

Par David Sorensen

« Toutes vos pensées, vos sentiments et vos rêves seront enregistrés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »1

IDA AUKEN, ANCIENNE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, DANEMARK

« La 5G peut insérer des pensées et des sentiments dans tout le monde. Elle sera le système nerveux central de la société. »2

SEBASTIÁN PIÑERA, ANCIEN PRÉSIDENT DU CHILI

« Nous verrons tout ce qui se passe à l’intérieur de votre cerveau. »3

NITA A. FARAHANY, PROFESSEUR DE PSYCHOLOGIE

Ceci n’est pas un article superficiel qui vous laisse à la recherche de réponses, mais d’un rapport approfondi qui vous permet de comprendre pleinement ce qui menace notre monde. Utilisez la table des matières (en haut à gauche) pour naviguer. Toutes les références se trouvent à la fin de ce rapport. Prenez le temps de lire ce rapport révélateur jusqu’à la fin, car les informations qu’il contient sont cruciales.

« NOUS FAÇONNONS L’AVENIR DU MONDE »

Chaque année, les gens d’affaires les plus riches du monde, les industriels les plus puissants et les politiciens les plus influents se réunissent au Forum Économique Mondial de Davos, en Suisse. Ensemble, ils discutent de la manière dont ils vont « améliorer l’état du monde ». Le fondateur et président du FÉM, Klaus Schwab, déclare fièrement : « Nous façonnons l’avenir du monde. »4 Ils ne vous consultent pas, bien sûr, pour savoir si leurs idées vous intéressent. Non, ils vous disent simplement ce qu’ils font pour transformer radicalement tous les aspects de votre vie. 

Leurs objectifs officiellement publiés incluent l’enregistrement de toutes vos pensées, émotions et rêves 24 heures sur 24 et 7 jours sur 75, le suivi de tout ce que vous faites, achetez, portez et mangez6, et l’insertion de pensées et d’émotions dans votre esprit7.

TOUT DOIT CHANGER8

Le mot clé de leur vocabulaire est « crise ». Selon eux, les crises sont innombrables dans le monde entier : crises sanitaires, crises sociales, crises financières, crises énergétiques, crises climatiques… rien que des crises, partout, tout le temps9. La seule façon de résoudre toutes ces crises, disent-ils, est de transformer radicalement tous les aspects de l’existence humaine : l’alimentation, le logement, les soins de santé, la sexualité, l’agriculture, l’éducation, la finance, les voyages, la technologie… tout doit être revu pour « sauver la planète ». 

(…)

COMMENT ILS VEULENT « SAUVER LA PLANÈTE » (…)

INJECTIONS CONSTANTES (…)
CRÉDIT SOCIAL (…)
VILLES INTELLIGENTES (…)
MOUVEMENT LIMITÉ (…)
CONTRÔLE FINANCIER (…)
CENSURE (…)
PAS DE PROPRIÉTÉ PRIVÉE (…)
BLOQUER LE SOLEIL (…)
PAS DE DROITS PERSONNELS (…)
SEXUALITÉ POUR LES ENFANTS (…)
NORMALISER LA PÉDOPHILIE (…)
TRANSGENDÉRISME DE MASSE (…)
TOUT LE MONDE DEVIENT UN CYBORG (…)
ÉLITES SURHUMAINES (…)
L’IA PREND LE DESSUS POUR LA PLUPART DES EMPLOIS (…)
CONTRÔLE COMPLET PAR L’IA. (…)
TRANSPARENCE DES CERVEAUX (…)
CONTRÔLE MENTAL (…)
ALIMENTS ARTIFICIELS (…)
PAS DE PERSONNES AGÉES (…)

Il y a beaucoup, beaucoup plus, mais cet aperçu donne une idée générale de leurs idées « brillantes » qui vont très certainement « sauver la planète » et « améliorer l’état du monde ». D’autres concepts sont : limiter les contacts humains en faisant en sorte que l’école, les réunions, les achats, le culte, la socialisation, etc. se déroulent en ligne, où la vie doit être vécue derrière un écran ; rendre permanente l’utilisation de masques faciaux étouffants, autant que possible ; pousser l’humanité à passer sa vie dans un faux royaume virtuel — comme le MetaVerse — et la convaincre que c’est tellement mieux que la réalité. Éliminer la consommation de viande ; limiter les voyages en avion à un court séjour par an ; limiter drastiquement l’achat de vêtements ; et ainsi de suite.

L’ENREGISTREMENT DE VOS PENSÉES

Les globalistes informent le monde de leur objectif ultime : « Vous ne posséderez rien, vous n’aurez aucune vie privée et vous serez heureux ». Cette situation est présentée comme une heureuse « utopie » dans un billet rédigé par Ida Auken, une Young Global Leader (jeune leader globale) du Forum Économique Mondial. Ida Auken a été nommée ministre de l’Environnement au Danemark pour promouvoir ce programme. Elle a écrit cet article du point de vue d’une citoyenne d’une ville intelligente, qui s’exclame à quel point il est merveilleux de ne rien posséder, et quel rêve le monde est devenu, maintenant que tout le monde vit dans des villes intelligentes. 

Voici une citation directe de l’article :

« De temps en temps, je suis contrarié par le fait que je n’ai pas de véritable vie privée. Je ne peux aller nulle part sans être enregistré. Je sais que, quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère seulement que personne ne l’utilisera contre moi. En fin de compte, c’est une belle vie. »41

QU’EST-CE QU’UNE VILLE INTELLIGENTE ?

(…)


Ce programme est déployé dans le monde entier et l’objectif est de faire de chaque ville une ville intelligente, que ce soit en Amérique du Nord ou du Sud, en Asie, en Europe ou en Afrique. Quel est le but recherché ? C’est simple : l’argent, le pouvoir et le contrôle. Les technologies de collecte de données seront utilisées pour recueillir des quantités astronomiques de données personnelles de chaque habitant, ce qui est considéré comme la nouvelle richesse de l’avenir. Alors que dans le passé, la terre ou l’or étaient considérés comme les biens les plus précieux, aujourd’hui, ce sont les données. Plus les multinationales recueilleront de données personnelles sur l’humanité, plus elles auront de pouvoir. Bill Gates, par exemple, a investi dans l’achat de 24 800 acres de terrain en Arizona, pour construire une ville intelligente pouvant accueillir 80 000 personnes. Cette ville s’articulera autour de centres de données où seront stockées toutes les informations personnelles des résidents.44

RENDRE LA VIE NUMÉRIQUE

Le Forum Économique Mondial promeut la quatrième révolution industrielle, ce qui signifie que toute vie sur Terre doit être transformée en une expérience numérique, même l’expression de l’humanité elle-même. Lors de la conférence annuelle de Davos, un conseiller du FÉM, le professeur Yuval Noah Harari, a fait la déclaration suivante :

« Dans un avenir proche, l’humanité sera gouvernée par des entités plus différentes de nous que nous ne le sommes des chimpanzés. »

(…)

Ils envisagent que l’intelligence artificielle devienne le directeur de nos vies, parce qu’elle nous connaîtra mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Les gens n’auront plus besoin de faire appel à la sagesse ou aux conseils divins pour prendre des décisions cruciales, mais l’IA nous dira tout ce que nous avons besoin de savoir. Par exemple, qui épouser, où vivre, quoi acheter, pour qui voter, et tout le reste de notre vie. Elle acquerra ces connaissances grâce aux technologies de surveillance omniprésentes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui enregistrent les moindres détails nous concernant.47

Dans un sens, l’IA deviendra le nouveau « Dieu » : elle sera omniprésente et saura tout sur tout le monde.

(…)

CHANGEMENT CLIMATIQUE

L’expression magique pour forcer l’humanité à se doter de villes intelligentes est le « changement climatique ».52 Les globalistes prétendent que le climat est déréglé parce que les gens voyagent trop loin de chez eux et pratiquent trop d’activités de plein air qui provoquent des émissions nocives de CO2. C’est pourquoi ils veulent ajouter des traceurs dans tous nos téléphones et nos vêtements, et finalement à l’intérieur de nos corps—pour surveiller la quantité de carbone que nous émettons.53

Peu importe les innombrables usines qu’ils ont construites et qu’ils construisent encore, qui émettent des quantités inimaginables de gaz toxiques. Peu importe les mégapoles qu’ils veulent construire pour remplacer les verts pâturages. Peu importe que ces milliardaires utilisent tous des jets privés qui émettent des quantités insensées de CO2 dans l’atmosphère.

(…)

DOMINATION DU MONDE

La sordide roue du Forum Économique Mondial montre l’objectif final de la Grande Réinitialisation, ou la révision radicale de tous les aspects de l’existence humaine : la domination totale du monde. 

Sur cette roue, nous voyons les sujets suivants :

✔︎ Gouvernance mondiale 

✔︎ Gouvernance d’entreprise 

✔︎ Gouvernance de l’Internet 

✔︎ Identité numérique 

✔︎ Économie numérique

(…)

Ils veulent également relier chaque personne sur Terre à une « identité numérique », qui inclura son statut vaccinal.

Tous ceux qui ne sont pas à jour de leur énième injection de rappel peuvent être exclus des banques, d’Internet, des soins de santé, du travail, des transports, des rassemblements, etc.56 Nous avons pu constater les tests effectués lors de la première pandémie, où seuls les vaccinés étaient autorisés à voyager ; en Israël, les personnes non vaccinées n’ont pas pu entrer dans les supermarchés ; au Nigeria, les personnes non vaccinées n’ont pas pu accéder aux services bancaires. La même chose a été testée en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, aux Pays-Bas et dans d’autres pays. D’innombrables personnes ont perdu leur emploi parce qu’elles n’étaient pas complètement vaccinées. Au Brésil, le président Lula a déclaré que seules les personnes entièrement vaccinées pouvaient bénéficier d’une aide financière pour leurs enfants.

Que signifie être « entièrement vacciné » ? Cela signifie que plusieurs fois par an, vous êtes tenu de recevoir tous les nouveaux vaccins proposés par le gouvernement. Si vous manquez une seule injection, même si vous en avez déjà reçu vingt, vous redevenez une personne « non vaccinée » sans aucun droit.57

(…)

UN MONDE DE FOLIE TOTALE

Au cours de la pandémie, nous avons vu à quel point ces milliardaires sont complètement fous, par la façon dont ils ont imposé—littéralement—une folie hallucinante à la population mondiale. Voici quelques illustrations de ce à quoi ressemble le monde lorsque ces fous sont aux commandes…

(…)

Détruire la sexualité masculine et féminine, tout en imposant agressivement à l’humanité une confusion identitaire dévastatrice, sous couvert d’« inclusion ».

(…)

Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup plus à montrer ici, mais ces exemples servent d’illustration de base de l’exécution dans le monde réel du programme du Forum Économique Mondial, de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies et de tous leurs alliés dans le monde entier. N’oubliez pas qu’ils présentent ces changements radicaux dans la société humaine comme absolument essentiels pour « sauver la planète », « améliorer l’état du monde » et « assurer la sécurité de tous »…

QUI EST VRAIMENT DERRIÈRE TOUT CELA ?

Lorsque l’on regarde ces projets insensés, on se demande qui peut bien être à l’origine d’une telle folie. Pour trouver la réponse, il faut regarder derrière le rideau du théâtre public mondial.

Nous devons comprendre que les organismes publics sont en réalité la vitrine d’entités qui opèrent en coulisses.

Cela a été expliqué lors d’un Grand Jury international composé de onze avocats et d’un juge, au cours duquel le programme officiel de domination mondiale par les élites financières a été révélé par d’anciens agents de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies, de l’armée américaine et britannique et des agences de renseignement. L’un des témoins experts était Alex Thomson, un ancien agent de l’agence britannique de renseignement sur les communications, le GCHQ, l’agence partenaire de la NSA (National Security Agency des États-Unis). En tant qu’officier de renseignement, Alex a pris connaissance de la stratégie britannique de domination du monde. Il a expliqué au Grand Jury comment le monde est dirigé par de puissantes entités financières qui ne se montrent jamais au public et qui contrôlent le FÉM, l’OMS, l’ONU, le FMI, l’UE, la BRI, etc.

(…)

Tout au long de l’histoire de l’humanité, des psychopathes ont aspiré à dominer le monde : les pharaons égyptiens, les empereurs romains, les tsars russes, les rois européens, etc.

Pendant des milliers d’années, la liberté n’a jamais existé sur terre, car le monde entier a toujours été gouverné par des tyrans qui opprimaient le peuple. En Europe, ces dirigeants vivaient dans de luxueux châteaux, tandis que les paysans travaillaient dur dans les champs. La majeure partie de ce qu’ils produisaient allait aux riches tyrans.

(…)

En réalité, les dirigeants n’ont jamais renoncé à leur pouvoir ; ils ont simplement manipulé les élections afin de positionner leurs marionnettes politiques, qui dansent sur leurs ficelles.58

(…)

LES DIRIGEANTS CACHÉS DU MONDE

En menant leurs opérations en coulisses, les dirigeants pouvaient se protéger de la colère du public. Mais ils avaient également besoin de se protéger des poursuites des gouvernements, et ils se sont donc créé ce qu’on appelle des « États souverains ». Un État souverain est une petite zone qui n’est pas soumise aux lois du pays et qui est, par essence, intouchable.

Un exemple de ce genre d’État souverain est la Banque des Règlements Internationaux (BRI), qui supervise plus de 50 banques centrales, ce qui en fait l’une des entités financières les plus puissantes au monde.

La BRI est devenue une entité souveraine et intouchable en 1987 grâce à l’accord de siège négocié avec le Conseil Fédéral suisse. Cet accord comprend les éléments suivants :59

✔︎ Inviolabilité totale de tous les bâtiments de la BRI, ainsi que des terrains situés en dessous et autour d’eux, quel qu’en soit le propriétaire.

✔︎ Immunité totale de poursuites et d’actions pénales et civiles pour la banque en tant que telle.

✔︎ Pas de paiement de taxes sur les transactions et les salaires du personnel.

✔︎ Pas de divulgation aux gouvernements concernant les activités de la BRI.

✔︎ N’est soumise à aucune juridiction.

Un État souverain encore plus puissant est la City de Londres, une zone d’un mile carré au cœur de la ville de Londres.

(…)

Étonnamment, l’État souverain le plus important au monde est l’État de la Cité du Vatican. Alors que le Vatican se présente au public comme une institution religieuse, il est en réalité à la tête du réseau financier mondial.

(…)

L’archevêque Carlo Maria Vigano a dénoncé les abus sexuels et la corruption financière au Vatican. Il met également en garde l’humanité contre leur programme de domination mondiale.

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La grande majorité de l’humanité—et même la plupart des dirigeants politiques—n’ont aucune idée de l’existence même de ces États souverains, et encore moins de leur pouvoir sur le monde. Tout ce que nous connaissons et voyons, ce sont les personnalités publiques—comme les politiciens et les hommes d’affaires—qui ne sont que les marionnettes de ces marionnettistes cachés. Leur force réside dans l’obscurité. En restant cachés à la vue de l’humanité, ils sont en mesure d’opérer sans être surveillés, sans avoir à rendre des comptes à la population.

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Le rapport « Preuves du Grand Jury » constitue une bonne source d’information sur le programme de domination du monde par des dirigeants cachés. Ce rapport contient les témoignages d’experts d’anciens membres des services de renseignement britanniques, de la marine britannique, du corps des marines américains, de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies et du CDC, qui ont témoigné devant un grand jury international composé de 11 avocats et d’un juge au sujet du programme de domination du monde.

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QUI SONT CES DIRIGEANTS ?

Qui sont les dirigeants de ces États souverains et qui sont les entités qui travaillent pour eux dans les nations du monde ? Ce réseau mondial est généralement appelé l’État profond, le gouvernement de l’ombre, la cabale, les 1 %, les lignées sataniques, les Illuminati, les élites, les rois, la noblesse noire, la mafia khazarienne, etc. Il s’agit d’anciennes dynasties royales et de lignées qui remontent à des centaines, voire des milliers d’années. Pour en savoir plus sur ces familles néfastes—qui elles sont, d’où elles viennent et comment elles opèrent—je recommande l’ouvrage classique de Fritz Springmeier, « Bloodlines of the Illuminati » (Les lignées des Illuminati). Cet ouvrage de référence très apprécié est disponible en téléchargement sur le site web de la CIA. Il révèle des informations sur les lignées des États-Unis d’Amérique qui exercent leur influence dans le monde entier.

Bloodlines of the Illuminati, volumes 1, 2 et 3, par Fritz Springmeier.

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Une autre ressource qui fait autorité et qui se concentre davantage sur les familles européennes est « Les 13 lignées sataniques », du journaliste d’investigation Robin de Ruiter, qui a prédit avec précision la pandémie de Covid en 2008. Cet ouvrage en quatre volumes a été interdit en France, mais il est publié dans 100 pays et langues.

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Parmi les familles criminelles, citons Rockefeller, Rothschild, Warburg, DuPont, Russell, Onassis, Collins, Morgan, Kennedy, Van Duyn, Li, Astor, Vanderbilt, Bauer, Whitney, Duke, Oppenheimer, Grey, Sinclair, Schiff, Solvay, Sassoon, Wheeler, Todd, Clinton, Taft, Goldschmidt, Wallenberg, Guggenheim, Bush et bien d’autres encore.

Il y a aussi les familles royales, comme la Maison de Habsbourg, l’une des dynasties les plus importantes de l’histoire européenne, qui a régné sur la majeure partie de l’Europe.

D’autres familles royales sont la Maison de Windsor (Royaume-Uni et Commonwealth), la Maison d’Orange-Nassau (qui joue un rôle central dans la politique et le gouvernement de l’Europe), la Maison de Schwarzenberg (l’une des maisons nobles européennes les plus en vue), etc. Nombre de ces familles sont liées génétiquement, car elles sont toutes convaincues qu’elles ont un patrimoine génétique différent de celui du reste de l’humanité et qu’elles ont donc le droit de régner sur chacun d’entre nous. C’est un fait établi qu’ils considèrent le public comme leur « bétail » ou « cheptel ». Pour eux, l’humanité n’est qu’un troupeau d’animaux qu’ils doivent gérer.

À la tête de toutes ces familles se trouve ce que l’on appelle la « tête du serpent », la noblesse noire ou les lignées jésuites/papales, dont le siège se trouve dans l’État de la Cité du Vatican. L’une des plus importantes est la maison Orsini, qui descend de la dynastie julio-claudienne de la Rome antique. Vous trouverez beaucoup plus d’informations à ce sujet dans les ouvrages de référence susmentionnés, sur le site néerlandais Ellaster.nl (traduisez les pages à l’aide de Google translate) et sur Internet, en utilisant le moteur de recherche non censuré Qwant.

LE SOMMET DE LA PYRAMIDE

Les familles cachées qui opèrent à l’intérieur des États souverains constituent-elles le plus haut niveau de la pyramide du pouvoir qui contrôle le monde ? Non. Il y a plus à révéler. Ce prochain niveau d’information peut être particulièrement difficile à comprendre pour certains lecteurs, car il est très éloigné de ce monde — littéralement. Afin de vous aider à comprendre la réalité de ce que vous êtes sur le point d’apprendre, je vais d’abord vous donner quelques informations historiques de base. Lorsque nous examinons l’histoire du monde, une chose ressort :

Dans toutes les cultures, partout sur Terre, une chose a toujours été au cœur de chaque société : le culte des entités démoniaques.

(…)

Les nombreux noms confirment l’adoration mondiale de cette entité démoniaque.

Il s’agit d’histoire humaine fondamentale que chacun d’entre nous devrait connaître. Lorsque l’on voyage dans le monde, on peut souvent voir les vestiges architecturaux des sacrifices humains à différents endroits. En Amérique du Sud, les pyramides aztèques, par exemple, marquent le paysage. Au sommet de ces pyramides, des êtres humains étaient sacrifiés à des forces spirituelles obscures. En Europe, ce sont les druides qui s’en chargeaient ; en Afrique, les chamans ; en Égypte, les grands prêtres, etc. Le sacrifice humain est au cœur de la plupart des cultures du monde.

Avec la propagation du christianisme, cette horrible pratique a été abolie dans la sphère publique, mais elle n’a pas été éradiquée de la société. Au contraire, de nombreux serviteurs du royaume des ténèbres ont continué à pratiquer ces rituels en secret. Et c’est là que nous arrivons au sommet de la pyramide du pouvoir mondial…

(…)

Un exemple a été révélé par Ronald Bernard, un ancien banquier qui a travaillé à un niveau élevé de l’imperium financier mondial.63

(…)

La motivation derrière la pratique cruelle du sacrifice humain est qu’en échange de l’offrande d’êtres humains (en particulier de bébés et d’enfants) aux forces démoniaques, les élites reçoivent le pouvoir et la richesse du royaume des ténèbres.

Ronald Bernard a refusé de participer à cette horreur et a quitté le monde des élites financières dirigeantes. Il a été torturé à mort, puis a vécu une EMI (expérience de mort imminente) et est miraculeusement revenu à la vie à l’hôpital. Après avoir servi le côté obscur, Ronald a senti qu’il lui avait été donné une seconde chance de réparer les dommages qu’il avait causés à l’humanité. Il consacre désormais sa vie à la création d’un système financier alternatif, qui peut aider les gens à échapper aux systèmes tyranniques des élites.

Le témoignage très révélateur de Ronald Bernard est visible dans la vidéo suivante, qui a été visionnée par environ 90 millions de personnes dans le monde.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

Les informations communiquées par Ronald Bernard sont confirmées par d’anciens directeurs de la CIA, du FBI, de la police, de la gendarmerie, de l’armée, des détectives, des témoins oculaires, des juges et de nombreuses victimes survivantes dans notre rapport sur les abus sexuels et les meurtres commis par des fonctionnaires de haut rang. J’ai également en ma possession plusieurs lettres personnelles de femmes qui ont échappé aux cercles cruels des élites, où elles ont été violées des milliers de fois.

Nathalie Augustina était un mannequin de mode mondialement connu, dont l’esprit a été contrôlé par la CIA pour en faire l’esclave sexuelle des élites les plus élevées : familles royales, chefs d’État, commandants militaires, célébrités d’Hollywood, etc. Elle décrit son histoire dans un livre néerlandais écrit par le journaliste Robin de Ruiter. 

Une autre victime survivante et témoin oculaire (anonyme) m’a également envoyé plusieurs lettres. Leur lecture est extrêmement perturbante, mais j’ai décidé d’en inclure une petite partie dans ce rapport, car ces témoignages révèlent une réalité cachée dont l’humanité doit prendre conscience de toute urgence. Je vous prie de comprendre qu’il est possible que vous ressentiez une dissonance cognitive ou un effet Semmelweis en lisant ces informations. Il s’agit de mécanismes psychologiques qui s’activent inconsciemment pour nous protéger des nouvelles informations qui remettent en cause nos croyances actuelles.

Nous nous cachons la tête dans le sable
parce que la réalité est trop effrayante.

(…)

Rien de ce que cette dame m’a écrit n’était totalement nouveau, car j’ai lu des révélations similaires dans de nombreuses publications, par des enquêteurs reconnus qui avertissent l’humanité depuis des décennies. J’ai également vu plusieurs vidéos contenant des témoignages d’autres personnes ayant échappé à ce sombre réseau de dirigeants mondiaux. C’est pourquoi je sais que ces informations sont authentiques et exactes.

Dans une autre lettre personnelle que j’ai reçue d’une autre victime survivante, Nathalie Augustina, j’ai lu certains détails qui expliquent le lien entre les humains criminels et les entités spirituelles supérieures, qui les utilisent à des fins bien plus néfastes que la simple corruption financière et le pouvoir politique mondial. Ce que Nathalie décrit a été révélé dans le passé par plusieurs chercheurs et dénonciateurs, mais je l’ai néanmoins trouvé profondément troublant, car elle révèle la réalité substantielle du mal. C’est une chose de connaître le concept abstrait du mal ; c’en est une autre de découvrir à quel point les forces des ténèbres sont réelles. Elles sont très bien organisées et opèrent de manière extrêmement stratégique. Voici un extrait des lettres que Nathalie m’a adressées :

(…)

Toute personne souhaitant vérifier ces informations peut regarder les vidéos de ce rapport, télécharger les documents PDF, lire les livres et faire ses propres recherches sur Internet en utilisant le moteur de recherche non censuré Qwant et la plateforme vidéo BitChute. Si vous souhaitez en savoir plus sur la réalité du cannibalisme dans le royaume des ténèbres, je vous invite à consulter notre rapport sur les abus commis par de hauts fonctionnaires.

J’ajouterai ici un élément qui confirme la nature cannibale des élites. À Hollywood, des soirées exclusives ont récemment été organisées par Marina Abramovic. Certaines photos de ces soirées ont été divulguées, et vous pouvez les voir dans le rapport ci-dessous. En raison de leur caractère graphique, je les ai dissimulées. Pour voir les images, cliquez sur le lien. Mais si vous êtes très sensible, ne l’ouvrez pas.

Cliquez pour voir les images qui prouvent la nature satanique des élites.

[NDLR : voir le site source pour ces images]

Ce que vous voyez sur ces images n’est que la partie superficielle et de bas niveau montrée au public. Nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’ils font en secret. Les témoignages ne lèvent que brièvement le voile sur ce royaume des ténèbres. Une fois que l’on sait à quel point ces entités sont maléfiques, on comprend pourquoi elles n’ont aucun problème à imposer une tyrannie inhumaine à l’humanité. Il est essentiel que nous ayons le courage de partager ces informations avec le monde.

L’humanité ne souffre pas seulement de politiciens et de banquiers corrompus, elle est attaquée par le mal à l’état pur. Au sommet, il y a des entités spirituelles obscures qui ne sont que la continuation d’anciennes pratiques de culte des démons et de sacrifices humains. 

DÉCONNECTER L’HUMANITÉ

Ce qu’il faut comprendre cependant, c’est qu’à côté de ces forces obscures, il y a aussi un Créateur qui est le donateur et l’origine de tout ce qui est bon, qui est du côté de l’humanité, pour nous délivrer du mal.

Au cours des dernières décennies, une opération stratégique de contrôle de l’esprit a été menée à l’échelle mondiale contre les habitants de ce monde, afin d’éloigner la grande majorité d’entre eux de la Source de toute vie. Lorsque les gens sont déconnectés de Dieu, qui seul est plus grand que le royaume du mal, ils sont plus faciles à contrôler et à asservir. Les personnes spirituellement ignorantes sont impuissantes. Il est impératif que nous nous réveillions de cet état de cécité spirituelle induite par le lavage de cerveau et que nous retournions au Donneur de toute vie, qui peut nous donner le pouvoir et nous guider pour délivrer l’humanité des forces des ténèbres. Cela n’a rien à voir avec la religion, mais est aussi fondamental pour notre existence que 1+1=2. Nous savons tous qu’il y a le bien et le mal. Il ne s’agit cependant pas d’une vague « énergie », mais il existe des entités personnelles, tout comme nous sommes des êtres personnels. Il est absurde de reconnaître l’existence d’un mal intense, tout en niant la réalité du domaine de la vie, de l’amour, de la bonté et de la vérité.

PYRAMIDE DU POUVOIR

Le diagramme suivant présente une vue d’ensemble de la structure du pouvoir mondial du mal et de la corruption, qui a pénétré tous les aspects de la société humaine. Je le révèle dans l’espoir qu’il contribuera à la chute mondiale de ces réseaux néfastes, car leur première force est l’ignorance de la population. Tant qu’ils peuvent opérer en dehors de la conscience du public, ils peuvent continuer à agir sans restriction. C’est pourquoi j’implore tous ceux qui liront ce rapport de ne pas hésiter à le partager, mais d’avoir le courage de le diffuser largement, car c’est ce qui finira par briser la mainmise de ces réseaux sur l’humanité. Tant qu’ils peuvent opérer dans l’obscurité totale, c’est-à-dire que personne ne peut les voir, ils peuvent poursuivre leurs opérations sans limites. Une fois que la lumière sera faite, c’est-à-dire que le monde en prendra conscience, ils ne pourront plus se cacher et devront répondre de leurs innombrables crimes contre l’humanité et l’ensemble de la création.

LE NIVEAU LE PLUS BAS

Le niveau le plus bas de la structure du pouvoir criminel mondial est constitué par les forces de l’ordre, qui sont utilisées pour contrôler le public sous le prétexte fallacieux de « faire respecter la loi ».

(…)

Regardez des images de violences policières scandaleuses dans le monde entier et apprenez comment vous pouvez vous opposer à ce comportement criminel de « fonctionnaires » corrompus si vous connaissez les droits que Dieu vous a accordés.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

Afin d’avoir la mainmise sur l’application de la loi, les dirigeants veillent à positionner ou à contrôler les chefs de police. Il existe plusieurs façons de les contrôler, mais la méthode préférée consiste à les rendre complices d’abus d’enfants et de traite d’êtres humains. Notre rapport susmentionné sur les abus sexuels commis par de hauts fonctionnaires révèle combien de chefs de police sont impliqués dans la maltraitance des enfants et la traite des êtres humains. Michel Nihoul, membre du célèbre gang Dutroux en Europe, qui organisait le trafic d’enfants pour le gouvernement et la famille royale, a déclaré dans une interview à Der Spiegel en 2001 :

« Je contrôle le gouvernement. Tout le monde a des dossiers compromettants les uns sur les autres, qui peuvent être utilisés comme levier au bon moment. »66

Cela explique pourquoi des enquêtes vraiment importantes sur des opérations de haut niveau de traite des êtres humains sont toujours annulées, une fois que l’enquête commence à découvrir les vrais coupables.  

Au-dessus des forces de l’ordre, il y a les juges pénaux, qui répriment les honnêtes gens tout en protégeant les grands criminels.

(…)

LE MONDE EST UN THÉÂTRE

La conclusion de ce rapport est que nous devons nous réveiller à la réalité du fonctionnement du monde. Depuis l’Antiquité, il existe des puissances qui souhaitent dominer totalement le monde. Elles opéraient autrefois au grand jour, mais au fur et à mesure que l’humanité augmentait en nombre, elles ont été contraintes de se réfugier dans les coulisses, où elles ont régné sur le monde par le biais d’opérations secrètes.

Cela signifie que le monde est essentiellement une scène de théâtre, avec des acteurs qui jouent pour le public, tandis que les contrôleurs tirent les ficelles en coulisses.

Avec l’émergence de technologies de surveillance et de contrôle incroyablement puissantes et le déploiement de ces systèmes dans le monde entier, les dirigeants visent une nouvelle ère où ils n’auront plus besoin de se cacher. Leur stratégie consiste à asservir complètement chaque âme sur Terre grâce à des systèmes de contrôle omniprésents et globaux tels que les cartes d’identité numériques, les monnaies numériques, les passeports vaccinaux, les scores de crédit social, le contrôle mental 5G, le suivi des émissions de carbone, l’IA, etc. Ces systèmes rendront la vie impossible à quiconque se révolte, assurant ainsi un règne sans heurts aux tyrans.

En Chine, c’est déjà le cas, et de nombreux Chinois ne semblent même pas conscients de la façon dont ils sont réduits en esclavage.

Ils sont nés dans cette immense prison à ciel ouvert et n’ont aucune idée de ce que signifie la liberté. Tant qu’ils s’amusent et qu’ils mangent, ils se sentent bien. Un esclave mental total a perdu la capacité de penser au-delà des barreaux de sa cage. Les dirigeants ont testé ce système en Chine et prévoient maintenant de l’exporter dans le monde entier. Mais ils ont fait un mauvais calcul… au cours des dernières années, des centaines de millions de personnes dans le monde se sont éveillées à ce programme néfaste et commencent à s’y opposer.

L’HUMANITÉ SE RÉVEILLE

Ceci m’amène à la fin de ce rapport, avec de bonnes nouvelles pour l’avenir. Il ne s’agit pas d’une publication isolée, car d’innombrables révélations similaires sont faites dans le monde entier. Il est clair que le vent tourne et que l’humanité commence à ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde depuis des siècles. Le développement des technologies de la communication s’avère être un outil incomparable pour donner du pouvoir aux gens. Les réseaux sociaux ont été créés par les dirigeants comme un système d’espionnage et de contrôle du peuple, mais ils ont également mis le meilleur outil de tous les temps entre les mains du public pour le partage de l’information.

Cela a déclenché un incroyable réveil de masse dans le monde entier, au cours duquel des centaines de millions de personnes intelligentes, conscientes et bienveillantes découvrent comment le monde fonctionne réellement.

Les tyrans s’en sont rendu compte trop tard et tentent maintenant désespérément de censurer toute vérité. Mais rien ne peut arrêter le tsunami d’éveil qui s’est déclenché et qui a inondé le monde ces dernières années. Notre Annuaire Mondial de la Liberté ne montre qu’une petite partie de ce qui se passe dans le monde, mais il contient déjà plus de 800 organisations qui révèlent la vérité à l’humanité. Et ce n’est que la première vague. Bien d’autres événements se produiront dans un avenir proche.

Un nombre critique de personnes dans le monde se sont éveillées et, à partir de maintenant, chaque nouvelle tentative des dirigeants cachés de réduire l’humanité au silence ne fera que les desservir de plus en plus.

Les dirigeants de l’ombre ont été démasqués. Des millions de guerriers courageux se dressent contre leur système mondial de tyrannie, d’abus, de torture et de tromperie. Un nouveau jour se lève et un monde meilleur se profile à l’horizon. Je demande à tous ceux qui liront ces lignes de ne pas se rendre coupables de soutenir l’ancien système du mal en ayant peur de partager ce rapport révélateur. C’est ce qui les a maintenus au pouvoir pendant si longtemps : le refus des gens d’exposer ce mal à l’humanité. Nous devons être des êtres humains courageux et compatissants qui feront tout ce qu’il faut pour mettre fin au règne de ce système cruel et corrompu. Vous trouverez ci-dessous une liste de choses que vous pouvez faire pour contribuer à la solution des horreurs que vous venez de lire. 

COMMENT POUVONS-NOUS ARRÊTER CELA ?

ÊTRE COURAGEUX

(…)

INFORMER LE PUBLIC

(…)

DISTRIBUER DES DÉPLIANTS

(…)

TÉLÉCHARGER DES FLYERS ET DES AFFICHES

INFORMER LES AUTORITÉS

(…)

S’IMPLIQUER

(…)

RÉSISTER

(…)

ÊTRE INDÉPENDANT

(…)

CONNECTER

(…)

SE PRÉPARER

(…)

CONNAÎTRE LA LOI

(…)

PRIER

(…)

SOUTENIR

(…)

SOUTENIR STOP WORLD CONTROL


RÉFÉRENCES


La fin de l’Humanité

[Voir aussi, du même auteur :
Israel — Le mystère dévoilé — Un film documentaire de David Sorensen,
Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert
et :
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen]




La soumission imbécile du Français

Céline et la soumission imbécile du Français

[Publication initiale (janvier 2021) : RI]

Par Nicolas Bonnal

On entend ici et là qu’on va réagir, qu’on est le pays des rebelles, des droits de l’homme, de la liberté, des tranchées et qu’on va voir ce qu’on va voir à propos du vaccin, du masque, du confinement.

Je répète : jouez aux rebelles quinze secondes, vous qui me jetez la pierre, dans le métro, à l’école, au boulot. Il n’y a pas 30 % de mécontents ou d’insoumis dans ce pays, mais 1 %. Et ça dépend des jours et du sujet.

Une amie m’a écrit hier :

« J’entendais hier un général de gendarmerie, étonné de la “docilité” des Français (à propos du couvre-feu), qui disait qu’en réalité on n’aurait pas le choix. Carnet vaccinal obligatoire pour voyager ; pour se soigner et aller à l’hosto idem ; pour travailler encore, les administrations demanderont à leurs employés de se faire vacciner (et je doute que le privé soit en reste) ; bref ce que tu dis depuis des mois ».

C’est ce que je dis depuis des mois parce que c’est ce qui se passe depuis des siècles.

Tout pays de la liberté se croit plus libre au fur et à mesure qu’il s’enferme dans les réseaux inextricables des lois. Maistre rappelait en 1789 qu’on avait eu plus de lois en un an qu’en mille.

Quelques rappels céliniens alors. C’est ma monographie la plus lue — avec celle de Tolkien — et elle est lue par des gens qui ont compris que Céline ne parle pas des juifs (sujet éculé tout de même) mais des Français :

« Il règne sur tout ce pays, au tréfonds de toute cette viande muselée, un sentiment de gentillesse sacrificielle, de soumission, aux pires boucheries, de fatalisme aux abattoirs, extraordinairement dégueulasse. Qui mijote, sème, propage, fricote, je vous le demande, magnifie, pontifie, virulise, sacremente cette saloperie suicidaire ? Ne cherchez pas ! Nos farceurs gueulards imposteurs Patriotes, notre racket nationaliste, nos chacals provocateurs, nos larrons maçons, internationalistes, salonneux, communistes, patriotes à tout vendre, tout mentir, tout provoquer, tout fourguer, transitaires en toutes viandes, maquereaux pour toutes catastrophes. Patriotes pour cimetières fructueux. Des vrais petits scorpions apocalyptiques qui ne reluisent qu’à nous faire crever, à nous fricoter toujours de nouveaux Déluges ».

Céline a compris que le Français n’est pas une victime de Macron, Hollande ou Sarkozy, du comité des forges ou du mondialisme ou de Bruxelles : le Français est un enthousiaste. On le laisse cracher le morceau (à Céline) :

« Plus de Loges que jamais en coulisse, et plus actives que jamais. Tout ça plus décidé que jamais à ne jamais céder un pouce de ses Fermes, de ses Privilèges de traite des blancs par guerre et paix jusqu’au dernier soubresaut du dernier paumé d’indigène. Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes ».

Cela c’était avant 39. Pour aujourd’hui aussi ces lignes résonnent furieusement (pensez à ces queues d’andouilles voulant être testées cet été…) :

« Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit ».

Certains nous font le coup à la mode Maurras du grand recours, de la divine surprise (Trump…). On a vu la lâcheté incisive des femmes Le Pen. Céline savait ce qu’il en coûtait de se fier aux patriotes, aux nationalistes et autres, toujours les premiers à offrir leur poitrine aux démocraties, comme disait Bernanos. Et de rentrer dedans :

« Dans nos démocraties larbines, ça n’existe plus les chefs patriotes. En lieu et place, c’est des effrontés imposteurs, tambourineurs prometteurs “d’avantages”, de petites et grandes jouissances, des maquereaux “d’avantages”. Ils hypnotisent la horde des “désirants”, aspirants effrénés, bulleux “d’avantages”. Pour l’adoption d’un parti, d’un programme, c’est comme pour le choix d’un article au moment des “réclames”, on se décide pour le magasin qui vous promet le plus “d’avantages”. Je connais moi des personnes, des véritables affranchis qui sont en même temps marxistes, croix-de-feu, francs-maçons, syndiqués très unitaires et puis malgré tout, quand même, encore partisans du curé, qui font communier leurs enfants. C’est des camarades raisonnables, pas des fous, qui ne veulent perdre dans aucun tableau, qui se défendent à la martingale, des Idéologues de Loterie, très spécifiquement français. Quand ça devient des racailles pareilles, y a plus besoin de se gêner ».

Cela s’applique aussi au Bayrou, catho, bourgeois, six enfants, qui nous prépare le passeport vaccinal et la grande confiscation dans un bâillement/acquiescement général.

Céline remet notre occident démocrate — qui retombe dans son terrorisme/bolchévisme initial, ici ou en Amérique — à sa place :

« La conjuration mondiale seule véritable réussite de notre civilisation. Nous n’avons plus de patriotes. C’est un regret de bétail, on en a presque jamais eu de patriotes. On nous a jamais laissé le temps. D’une trahison dans une autre, on a jamais eu le temps de souffler… D’une guerre dans une autre… »

Après on est vendus aux étrangers mais c’est depuis des siècles (pensez à Concini dans le Capitan…) :

« On nous a toujours trafiqués, vendus comme des porcs, comme des chiens, à quelque pouvoir hostile pour les besoins d’une politique absolument étrangère, toujours désastreuse. Nos maîtres ont toujours été, à part très rares exceptions, à la merci des étrangers. Jamais vraiment des chefs nationaux, toujours plus ou moins maçons, jésuites, papistes, juifs… »

Parti de l’ordre, parti catholique, parti social-démocrate, parti européen, parti pro-américain, parti prosoviétique, on n’en finirait pas… Comme on sait dans le dernier pamphlet Céline a compris que le problème français est insoluble, plus fort que prévu, et que « bouffer du juif ne suffit plus » ! Il était temps Ferdinand !

Qui a envie de bouffer du Zemmour, du Toubiana, du Kunstler, du Greenwald ? En pourcentage il y a plus de juifs que de goys antisystèmes. 10 % dans un cas, un pour dix mille dans l’autre.

Un autre antisémite qui a enfin compris les Français c’est Drumont. Et dans son Testament, très supérieur à la France juive, il écrivait le vieil Édouard :

« Quand les conquérants germains et francs qui, unis aux purs Gaulois et aux Celtes, constituèrent véritablement la France eurent perdu leur vigueur, l’élément gallo-romain l’emporta, la race latine reprit le dessus ; or, cette race est faite pour la tyrannie, puisqu’elle n’a aucun ressort de conscience ; elle adore une idole imbécile, une idole de marbre ou de plâtre qu’on appelle la Loi, et au nom de cette Loi, elle subit tout ».

Ensuite Drumont l’explique cette ludique loi gallo-romaine :

« La Loi, c’est le licteur qui vient de la part de César annoncer au citoyen romain qu’il est condamné à mourir, mais qu’on lui laisse le choix du supplice ; c’est le gendarme de la Révolution qui vient parfois tout seul arrêter cinq ou six personnes et qui les conduit au Luxembourg ou à la Conciergerie, où un autre gendarme vient les chercher pour les conduire à la guillotine. Jamais il n’est entré dans la cervelle de ceux qu’on arrêtait ainsi, l’idée de commencer par tuer le gendarme. C’est là un spectacle extraordinaire et il n’y a jamais qu’en France qu’un gouvernement ait pu s’appeler, comme par une désignation constitutionnelle : la Terreur ».

Revenons à Céline et à la docilité du colonel de gendarmerie cité plus haut :

« Les Français subiront leur sort, ils seront mis, un jour, à la sauce vinasse… Ils le sont déjà. Pas d’erreur !… Le conquérant doit être sûr de ses esclaves en tous lieux, toujours en mains, sordidement soumis, il doit être certain de pouvoir les lancer, au jour choisi, parfaitement hébétés… dociles… jusqu’aux os… gâteux de servitude, dans les plus ronflants, rugissants fours à viande… sans que jamais ils regimbent, sans qu’un seul poil de ce troupeau ne se dresse d’hésitation, sans qu’il s’échappe de cette horde le plus furtif soupçon de plainte… »

C’est lui qui qualifie nos monuments aux morts de lourds dolmens de la docilité…

sources

Nicolas Bonnal — Céline, Le pacifiste enragé




Comment Hollywood a volé aux Russes leur victoire sur l’Allemagne nazie

[Source : ripostelaique.com]

Par Jacques Guillemain

Le général Delawarde nous livre un lien extrêmement enrichissant que je vous invite à lire, tant il révèle la puissance de la propagande exercée sur les esprits, quand l’information diffusée est à sens unique.

https://www.les-crises.fr/la-fabrique-du-cretin-defaite-nazis

Dans nos démocraties européennes, que l’on dit à la pointe des libertés, des valeurs humanistes et des droits de l’homme, nous sommes en fait soumis à un lavage de cerveau permanent, nos maîtres à penser tirant les ficelles de cette manipulation des esprits depuis les États-Unis, avec toute la puissance de leurs moyens illimités. La production d’Hollywood, avec d’innombrables films de guerre qui ont suivi la défaite allemande, a été essentielle dans ce matraquage à la gloire de l’Amérique.

Qui n’a pas applaudi à la grandiose fresque cinématographique « Le Jour le plus long », où les plus grands acteurs de l’époque ont fait du débarquement allié le tournant de la guerre conduisant à l’effondrement du IIIe Reich ? Il est évident qu’en pleine guerre froide, les Russes n’ont pas bénéficié d’une telle puissance de feu pour contrer la déferlante hollywoodienne.

N’importe quel citoyen français connaît les plus grands acteurs américains. Mais quel Américain connaît les acteurs européens ? Aucun. Preuve que la propagande à sens unique a largement atteint son but.

Or, sans le front russe, où Hitler a englouti 80 % de son armée et laissé 3,2 millions de soldats sur le terrain, aucun débarquement allié sur les côtes normandes n’aurait eu la moindre chance de succès.

À la veille des cérémonies commémoratives des 80 ans du débarquement allié, auxquelles Poutine ne sera pas invité, le bilan des sondages de l’IFOP depuis 1945 est très instructif et montre combien nos élites falsifient l’Histoire au gré de leurs intérêts.

Sondage IFOP entre 1945 et 2015, sur la même question :

« Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ? »

  • Réponse de 1945 

    • URSS 57 %
    • États-Unis 20 %
    • Royaume-Uni 12 %

  • Réponse de 2015

    • États-Unis 54 %
    • URSS 23 %
    • Royaume-Uni 18 %

En quelques décennies, le résultat s’est totalement inversé. Les sondés de 1945, qui connaissaient la vérité, ont été remplacés par des citoyens victimes d’un lavage de cerveau dévastateur. Et ce, dans toutes les couches sociales y compris les plus « cultivées ». Même les Allemands sont convaincus d’avoir été vaincus par les Américains !

Quand aux pertes militaires durant la Seconde Guerre mondiale en Europe, il se passe de commentaires. On est à 1 contre 60.

C’est pour cette raison que l’acharnement des Occidentaux et surtout des Anglo-Saxons à vouloir affaiblir la Russie pour mieux la dépecer de ses richesses est la pire infamie de ce siècle. Quant à nous, Français, nous devons bien davantage aux Russes qu’aux Américains. Et par son comportement aussi odieux qu’irresponsable envers Poutine, Macron prouve une fois de plus qu’il est un nain politique et que les habits de la magistrature suprême sont bien trop grands pour lui. En sept ans, cet ignare a tout raté par manque de maturité, de culture et de bon sens.




Le rêve transhumain de la Silicon Valley

Alain Damasio : « Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir »

[Source : reporterre.net]

[Photographies : Patrice Normand]

Alain Damasio, écrivain de science-fiction, vient de publier « Vallée du silicium » (Seuil).
© Patrice Normand / Reporterre

Par Hervé Kempf

L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.

Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.

Écoutez ce grand entretien ci-dessous ou sur une plateforme d’écoute de votre choix.




Reporterre — Quelle conception de l’avenir les technocapitalistes de la Silicon Valley ont-ils ?

Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.

Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?

À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça, mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.

Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.

Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?

La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».

« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. »
© Patrice Normand/Reporterre

Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?

Ils vivent effectivement dans un élitisme « naturel ». Les leaders de la Tech n’ont pas la naïveté de croire que les apports transhumanistes puissent être universalisés. Ce n’est pas leur problème. Ils sont structurés autour de la libération individuelle, l’évidence de s’extraire des régulations étatiques, l’inégalité sociale comme une conséquence inévitable de l’accumulation du capital. Donc le transhumain est conçu pour une petite élite. Et peu importe que cette augmentation soit souvent strictement quantitative, oublie toute intelligence relationnelle ou émotionnelle et qu’elle trahisse une vision de sociopathe.

Le technocapitalisme se militarise, nous fait-il la guerre ?

Je ne pense pas qu’il fait la guerre au sens où il aurait une volonté politique d’exercer un pouvoir sur les populations. C’est un système très pragmatique, fondé sur l’action et dont le seul objectif reste la maximisation du profit. Ce qui implique bien sûr un large spectre de manipulations comportementales pour opérer. La Silicon Valley exerce des effets de pouvoir colossaux, qui sont d’abord un pouvoir sur les usages et les pratiques, le rapport concret à son environnement, aux autres, un impact induit sur la gestuelle et le corps. Bien sûr, les pouvoirs établis, les gouvernements, les médias mainstream, les armées et les polices, récupèrent ces outils pour leurs propres besoins et renforcer leur contrôle, leur influence ou leur maîtrise sur nos vies. Mais selon moi, l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.

« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. »
© Patrice Normand/Reporterre

Dans ton livre, tu soulignes la tension entre peur et liberté. Est-ce une des tensions les plus fortes du monde actuel ?

Oui. Il y a vingt ans, on se demandait où l’on se situait sur une ligne entre liberté et sécurité, et dans quelle mesure des pratiques libres et émancipatrices étaient favorisées par rapport à des pratiques sécuritaires et identitaires. Cette tension a été enfouie tellement les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !

Et cette logique du tout sécuritaire conduit à un repli sur soi…

Oui, alors que pour être libre, il faut accepter que les liens que tu vas tisser avec les autres te libèrent et ne sont ni des chaînes, ni des dangers, ni des menaces. Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.

Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?

C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les ZAD, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…

Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…

Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.

Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.

On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique. À partir du moment où le régime de contrôle, qui apparaît dans les années 1990, s’est couplé avec les possibilités du numérique, une puissance de feu colossale est apparue. Les degrés de surveillance et de finesse de contrôle n’ont jamais été aussi importants qu’à l’heure actuelle.

Quelle serait la résistance au système que tu décris et que nous subissons ?

Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libres. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.

« Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. »
© Patrice Normand/Reporterre

C’est extrêmement difficile parce que le technocapitalisme est fondé sur l’accomplissement de désirs individuels et immédiats. Je détaille dans mes chroniques ces quatre machineries de désir très puissantes que le technocapital active : la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.

Où se déploient aujourd’hui ces formes de résistance ?

De ce que j’observe, les nouvelles formes de libération se jouent désormais plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de ZAD se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la ZAD de Notre-Dame l’a fait. Pour moi, l’espoir et les avancées concrètes se forment dans ces zones rurales et par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.

Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.

https://www.seuil.com/ouvrage/vallee-du-silicium-alain-damasio/9782021558746



La vraie mondialisation, c’est la technique

[Source : iatranshumanisme.com]

Par JAESA

Bernard Charbonneau & Jacques Ellul. Deux libertaires gascons unis par une pensée commune

Extraits :
La technique

C’est en 1954 que Jacques Ellul fait paraître La Technique, ou l’enjeu du siècle, premier essai d’une trilogie consacrée à la technique qu’accompagneront Le Système technicien (1977) et Le Bluff technologique (1987). Quatre propositions y sont exposées : Tout progrès technique se paie. Le progrès technique soulève plus de problèmes qu’il n’en résout. Les effets néfastes du progrès technique sont inséparables de ses effets favorables. Tout progrès technique comporte un grand nombre d’effets imprévisibles. Qui plus est, la technique est potentiellement totalitaire, elle épuise les ressources naturelles et rend l’avenir impensable. Toutes les anciennes civilisations s’uniformisent sur le mode technicien : la vraie mondialisation, c’est la technique.

La technique est le concept clé de l’œuvre d’Ellul, l’équivalent de la notion de capital pour Marx :

Jacques Ellul :

« Je m’étais posé la question suivante : “Si Marx vivait en 1940, quel serait pour lui l’élément fondamental de la société, celui sur lequel il centrerait sa réflexion ?” Au XIX e siècle, où l’économie était décisive, la formation du capitalisme était cet élément le plus significatif. De nos jours, ce n’est plus l’économie mais la technique. Le capitalisme est une réalité déjà historiquement dépassée. Il peut bien durer un siècle encore, cela n’a plus d’intérêt historique. Ce qui est nouveau, significatif et déterminant, c’est le reste : le développement de la technique. Je me suis donc mis à étudier la technique en employant autant que je pouvais une méthode proche de celle que Marx avait employée un siècle plus tôt pour étudier le capitalisme. »

« On sait que chez Marx, c’est le travail qui crée de la valeur. Or nous sommes obligés de constater que, dans une société devenue extrêmement technicienne, le facteur déterminant est la recherche scientifique, d’une part, et d’autre part l’application de la science sous la forme de la technique. C’est cela qui crée de la valeur. »

« Lorsque nous parlons de technique, nous avons l’habitude de penser à la machine, alors que c’est une erreur de penser que la technique est constituée pour l’essentiel de machines. Avec le développement des techniques d’information et communication, on commence à prendre conscience que la machine n’est que l’un des phénomènes multiples de la technique. La recherche de méthodes rationnelles, efficaces, ne s’exprime pas seulement dans la construction d’engins matériels, de machines, mais s’étend à toutes les activités humaines. Par exemple, les techniques d’organisation d’une société, d’un groupe, n’ont pas besoin d’appareil d’ordre mécanique. Il en va de même des techniques psychologiques. J’ai ainsi étudié la propagande, la publicité, qui sont des techniques. »

Ellul distingue l’opération technique du phénomène technique, qu’il définit comme « la préoccupation de l’immense majorité des hommes de notre temps, de rechercher en toute chose la méthode absolument la plus efficace ». C’est pourquoi il insiste pour utiliser le terme « technique » à la fois plus englobant et plus précis que celui de « technologie ».

« Lorsque j’emploie le mot “technique”, je n’entends pas exactement la même chose que dans “technologie”. Je sais qu’habituellement on confond les deux choses. Étymologiquement, technologie veut dire le discours sur la technique. Quand je parle de technique, je parle du phénomène technique, de la réalité de la technique. Quand je considère une automobile, le moteur de l’automobile, c’est de la technique, ce n’est pas de la technologie. L’étude du moteur, et le discours sur le moteur, c’est la technologie. Mais le phénomène lui-même doit être appelé technique. »

L’ambivalence de la technique

La technique n’est ni bonne ni mauvaise, et surtout elle n’est jamais neutre. « Ce que nous prenons pour la neutralité de la technique n’est que notre neutralité vis-à-vis d’elle », affirme Charbonneau. Contrairement à ce que dit la propagande, elle ne dépend pas des usages qu’on en fait mais elle modifie profondément le milieu dans lequel elle se déploie et modèle les hommes qui l’utilisent. Les solutions techniques aux problèmes techniques entretiennent le mal qu’elles prétendent soigner.

Jacques Ellul :

« Il y a l’ambivalence de la technique : chaque technique qui apparaît apporte avec elle des effets positifs et des effets négatifs, mêlés les uns aux autres. C’est une vue tout à fait simpliste de penser que l’on peut les séparer, éliminer les effets négatifs et retenir les effets positifs. À chaque progrès technique, il y a accroissement d’effets positifs et accroissement d’effets négatifs dont nous ne savons généralement rien. Ce que nous pouvons prévoir avec certitude, si la croissance technicienne continue, c’est un accroissement du chaos. »

La technique aliène l’homme

Enivré par sa passion technicienne, l’homme moderne est sans doute plus puissant que ses ancêtres, mais certainement pas plus libre. La technique renforce l’État : une société technicienne est nécessairement une société de surveillance et de contrôle. Et du contrôle à la contrainte, il n’y a qu’une étape, que nous sommes en train de franchir.

Jacques Ellul :

« La technique conduit à deux conséquences : la suppression du sujet et la suppression du sens.

  • Suppression du sujet.
    La technique a un pouvoir d’objectivation. Le sujet ne peut pas se livrer à des fantaisies purement subjectives : dans la mesure où il est entré dans un cadre technique, le sujet doit agir comme la technique l’impose. Cette suppression du sujet par la technique est acceptée par un certain nombre d’intellectuels, Michel Foucault par exemple, qui estiment que l’on peut très bien abandonner le sujet.
  • Suppression du sens.
    Les finalités de l’existence semblent progressivement effacées par la prédominance des moyens. La technique, c’est le développement extrême des moyens. Tout, dans le développement technique, est moyen et uniquement moyen, et les finalités ont pratiquement disparu. La technique ne se développe pas en vue d’atteindre quelque chose, mais parce que le monde des moyens s’est développé. En même temps, il y a suppression du sens, du sens de l’existence dans la mesure où la technique a développé considérablement la puissance. La puissance est toujours destructrice de valeur et de sens. Là où la puissance augmente indéfiniment, il y a de moins en moins de significations. »

Au total, la suppression du sujet et la suppression du sens sont des conséquences importantes de la technique et contribuent au malaise et au malheur de l’humanité.

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La technique comme milieu et comme système

La technique ne se contente pas d’être le facteur principal ou déterminant, elle est devenue système. Un univers qui se constitue lui-même en système symbolique.

Jacques Ellul :

« La technique est donc devenue un milieu, mais elle est aussi devenue un système : un ensemble d’éléments intégrés les uns aux autres, situés les uns par rapport aux autres et réagissant les uns sur les autres. »

« Personne n’a pris le commandement du système technicien pour arriver à un ordre social et humain correspondant. Les choses se sont faites par la force des choses, parce que la prolifération des techniques médiatisée par les médias, par la communication, par l’universalisation des images, par le discours humain (changé) a fini par déborder tous les obstacles antérieurs, par les intégrer progressivement dans le processus lui-même, par encercler les points de résistance qui ont pour tendance de fondre, et cela sans qu’il y ait de réaction hostile ou de refus de la part de l’humain, parce que tout ce qui lui est dorénavant proposé, d’une part, dépasse infiniment toutes ses capacités de résistance (dans la mesure où il ne comprend pas, le plus souvent, de quoi il s’agit), d’autre part est dorénavant muni d’une telle force de conviction et d’évidence que l’on ne voit vraiment pas au nom de quoi on s’opposerait. S’opposer, d’ailleurs, à quoi ? On ne sait plus, car le discours de captation, l’encerclement, ne contient aucune allusion à la moindre adaptation nécessaire de l’homme aux techniques nouvelles. Tout se passe comme si celles-ci étaient de l’ordre du spectacle, offert gratuitement à une foule heureuse et sans problème. »

L’autonomie de la technique

Ellul a voulu montrer comment la technique se développe selon sa propre logique, en dehors de tout contrôle humain. Comment, dans son rêve prométhéen, l’homme moderne, en voulant domestiquer la nature, n’a fait que créer un environnement artificiel plus contraignant encore. Il pense se servir de la technique alors que c’est lui qui la sert. Les moyens sont érigés en fins et la nécessité en vertu.

Jacques Ellul :

« La technique augmente d’elle-même pour ses propres motifs, avec ses propres causalités. L’homme qui intervient dans le système technicien, intervient en tant qu’instrument de la technique et non pas en tant que son maître. La technique a un pouvoir d’accroissement intrinsèque. »

La technique est par conséquent causa sui, sa propre cause, ce qui fait d’elle un transcendant, un nouveau sacré qui a arraché cette place à la nature en la détruisant et en couchant chaque année sur l’autel du sacrifice des millions d’êtres humains. « Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique. » Le phénomène technique tient à la fois de l’idolâtrie et du messianisme.

Selon la loi de Gabor, tout ce qui peut être fait sera fait. « Il est faux que ce soit l’intérêt grossièrement pécuniaire, le goût du profit qui amène le vilain capitaliste à utiliser la technique. Ce n’est pas la recherche du profit qui est déterminante mais le jeu de la technostructure. » Autonome par rapport à la morale et à la politique, la technique l’est tout autant vis-à-vis de l’économie.

Jacques Ellul :

« Ce n’est pas la loi économique qui s’impose au phénomène technique, c’est la loi du technique qui ordonne, sur-ordonne, oriente et modifie l’économie. Celle-ci est un agent nécessaire. Elle n’est ni le facteur déterminant, ni le principe d’orientation. La technique obéit à sa propre détermination, elle se réalise elle-même. »

« Dire que la technique ne fonctionne qu’au travers d’une classe, c’est ne pas voir que précisément chacun participe à tous les niveaux au système technicien. La technique devient un processus sans sujet. Tous les hommes de notre temps sont tellement passionnés par la technique, tellement assurés de sa supériorité, tellement enfoncés dans le milieu technique, qu’ils y travaillent tous, que dans n’importe quel métier chacun recherche le perfectionnement technique à apporter, si bien que la technique progresse en réalité par suite de cet effort commun. »

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« Le sujet de la liberté et celui de la soumission sont intervertis ; les choses sont libres, c’est l’homme qui ne l’est pas » écrivait Günther Anders, auquel faisait écho Ellul : « Il n’y a pas d’autonomie de l’homme possible face à l’autonomie de la technique. » Cette idée d’autonomie de la technique, qui semble évacuer la question de la responsabilité et celle de la résistance, continue d’être discutée et demande à être critiquée. Il y a souvent confusion entre la logique intrinsèque, latente et potentielle, de la technique et sa mise en œuvre par des hommes, ingénieurs et capitalistes, appartenant à cette technocratie qui concentre à la fois le savoir, l’avoir et le pouvoir. Ces technocrates ont combattu avec tous leurs moyens pour le développement du système technocapitaliste, alors que d’autres hommes — artisans, paysans, ouvriers, luddites, romantiques, écologistes etc. —, ont résisté de toutes leurs forces et ont perdu.

On ne devrait pas opposer le jeu des structures à l’initiative des hommes et des groupes sociaux, puisque les deux facteurs se combinent et interagissent. La logique virtuelle des « choses » représente bien le côté automate du système technicien et du capitalisme technologique, mais cet automatisme reste sans effet tant qu’il n’est pas activé et actualisé par des hommes. De même qu’un logiciel ou un programme informatique ne peut rien tant que des informaticiens ne le créent pas, ne l’implémentent pas, ne l’installent pas sur une machine. Il faut en amont un décideur et un financier, et en aval des usagers et des consommateurs qui actualisent le potentiel logique de « la force des choses », et qui le font contre la volonté d’autres hommes, qui de leur côté combattent pour d’autres « logiques des choses », radicalement opposées.

L’autonomie de la technique est donc relative. Ellul ne cessait de répéter qu’il n’y a pas de fatalité technicienne (sa vie, son œuvre et ses engagements le prouvent), que sans la participation et le consentement des hommes la technique n’est rien, son pouvoir s’effondre : c’est notre démission qui rend possible cette autonomisation. Où l’on retrouve La Boétie…

Jean-Luc Porquet a judicieusement titré son essai « Jacques Ellul, l’homme qui avait (presque) tout prévu ». À la lecture des livres de l’auteur du Bluff technologique, on ne peut qu’être en effet stupéfait de sa prescience, celle par exemple, dès 1972, du big data et des banques de données, quand l’informatique en était encore aux cartes perforées :

« Alors que des millions d’hommes s’excitent sur le problème de la propriété privée, personne ne réagit en face de l’utilisation de l’ordinateur pour le contrôle de la vie privée et la concentration des renseignements sociaux dans des banques de faits. Aucun parti politique ni groupe de pression n’agit et l’opinion publique reste indifférente : c’est trop abstrait. »

Il en va de même pour Bernard Charbonneau, qui en 1935, aux premiers balbutiements de la publicité, en avait saisi toute la nature :

« La publicité est une de ces maîtresses invisibles de nos journées. Elle a été servie par l’invention de moyens d’évidence qui peuvent rendre le mensonge plus réel que la réalité. Le développement de la publicité et de son efficacité est étroitement lié aux progrès de la TSF, du cinéma, de la grande presse. Il est encore lié à l’accroissement considérable de puissance que le progrès technique et le jeu de l’argent peuvent mettre entre les mains des incapables là où autrefois la dure sélection d’une nature indomptée opérait un tri grossièrement normal. Celui qui couperait le nerf publicitaire transformerait cent fois plus profondément notre civilisation que par n’importe quelle aventure politique. »

Mais avoir raison avant tout le monde est un privilège qui se paie par la solitude et la vindicte des imbéciles. Aujourd’hui, alors que la plupart de leurs prévisions se sont réalisées, que peuvent encore nous apporter Ellul et Charbonneau ? Comment ont-ils appliqué leur pensée ? Quels sont leur héritage et leurs héritiers ?

Le fichier PDF de la version en ligne (reproduction et diffusion libre) est disponible en cliquant ici.

Vous pouvez également commander l’ouvrage (84 pages, format 154 x 236) en envoyant vos coordonnées à l’adresse : lesamisdebartleby@free.fr (Participation aux frais d’impression et d’envoi : 10 euros) via Les Amis de Bartleby




Comment survivre en pathocratie

[Sourcce : neosante.eu]

Par Éric Le Gal

On observe depuis des années que ceux qui nous dirigent semblent frappés de traits psychologiques particuliers et pathologiques. La multiplication des comportements de type perversion narcissique, psychopathie, absence totale d’empathie et bien d’autres sont la marque de nombreux dirigeants politiques et privés.
Le problème est que quand ces personnes se retrouvent au pouvoir, elles en viennent à créer un climat de doute sur la santé mentale propre des citoyens en générant des comportements sociaux eux aussi devenus pathologiques.
Comment s’en prémunir ? Comment garder sa santé mentale quand toute la société semble proche de disjoncter ? Comment survivre en « pathocratie » ?

Depuis des années, et pas seulement depuis le « traitement » politique de la crise du coronavirus, les sociétés contemporaines sont confrontées aux aberrations des décisions de leurs dirigeants. Depuis quatre ans, la tendance semble s’être alourdie. On se souvient tous des injonctions contradictoires, des revirements brutaux et violents, de l’absurdité flagrante de certaines mesures. On se souvient aussi du traitement particulièrement violent et discriminatoire des oppositions comme les gilets jaunes ou les opposants au pass sanitaire. La plupart des citoyens confrontés à ces mauvaises décisions et comportements néfastes attribuent ces maux à l’incompétence, à l’ignorance, à la bêtise et à la corruption des politiciens. Mais le mal est probablement bien plus profond et ne pas savoir le reconnaître est notre faiblesse, nous rendant incapables de le combattre et de nous en prémunir.

Voyage en ponérologie

Une discipline malheureusement peu connue en France, la ponérologie1, développée par un collectif de psychiatres polonais durant l’occupation soviétique de leur pays, étudie les causes scientifiques des périodes d’injustice sociale et morale. C’est littéralement l’étude biologique et psychopathologique du mal.

L’idée essentielle de cette discipline est de comprendre pourquoi, alors que dans n’importe quel groupe humain à peine 0,6 % à 1 % d’individus sont marqués par des troubles graves de la personnalité, notamment la psychopathie au sens clinique du terme, il est possible que certaines sociétés et groupes humains soient dirigés par une minorité d’individus montrant des signes évidents de ces troubles. La psychopathie et les caractéropathies associées sont caractérisées par l’absence totale d’empathie, l’incapacité à éprouver du remords et plus généralement un mode de fonctionnement émotionnel complètement déviant et anormal. Un psychopathe est incapable de comprendre le mal qu’il peut faire aux autres, de distinguer ce qui est sain de ce qui est malsain et de maîtriser ses accès d’émotions perturbatrices. Au mieux, il sera capable de comprendre que socialement ses comportements sont source de problèmes, mais au lieu de chercher à se transformer, il va enfouir et cacher ses penchants derrière un masque de « normalité » appelé « masque de santé mentale » (mask of sanity).

On entre en pathocratie quand ces psychopathes, au lieu de dépenser leur énergie à faire profil bas pour se faire oublier socialement, s’engouffrent dans une brèche, comme une crise grave, et s’ouvrent une fenêtre d’opportunité leur permettant d’émerger, de laisser libre cours à leurs penchants et in fine de prendre le contrôle de toute la société afin d’exercer une influence de plus en plus grande sur celle-ci. Pour ce faire, ces 1 % de la population vont attirer à eux une catégorie d’individus (6 à 10 % de la population) qui ne sont pas à proprement parler des psychopathes, mais qui souffrent d’autres troubles de la personnalité et qui se sentent libérés du carcan du masque de santé mentale en se laissant guider par ces psychopathes. Les idéologies révolutionnaires sont particulièrement propices à ce genre de phénomènes, car l’idée révolutionnaire vise à détruire un ordre établi pour en établir un autre. Les psychopathes vont utiliser cette idéologie pour détruire la société saine afin d’établir un ordre qui correspond à leurs pathologies. L’influence de cette communauté va alors grandir jusqu’à agréger à elle des gens normaux séduits par l’idéologie prise pour prétexte par les psychopathes.

Une fois achevé le processus de prise de contrôle de la société par la minorité de psychopathes, la société s’est transformée en ce que la ponérologie nomme la pathocratie, c’est-à-dire une société où la norme devient la pathologie et où l’ensemble du corps social finit par douter de sa propre santé ce qui peut menacer à terme jusqu’à sa survie. Les individus restés sains vont alors commencer à se rendre compte qu’il y a « quelque chose qui ne va pas », « quelque chose qui ne tourne pas rond », mais sont rendus incapables de comprendre la raison profonde de ce sentiment, la déviance pathologique ayant progressivement remplacé la « normalité ». Le système est d’autant plus pervers que la minorité psychopathique a besoin des « normaux » pour continuer à faire fonctionner la société, ce dont ils sont incapables par eux-mêmes. Ces psychopathes vont alors utiliser tout un panel de subterfuges pervers dont ils ont le secret.

Perversité du système pathocratique

Le problème est que les pathocrates ne se limitent pas à un rôle de parasite social élitaire ; ils insinuent des idées et des comportements déviants qui absorbés par la société vont profondément affecter chaque individu. Les personnes saines finissent par douter d’elles-mêmes jusqu’à finir par adopter ces comportements déviants, tout en ressentant un conflit intérieur, car elles ne sont pas devenues des psychopathes pour autant. Ce conflit intérieur va les miner et contribuer à développer des névroses importantes au sein de toute la population. Les pathocrates vont ensuite s’assurer de la neutralisation des gens sains d’esprit qui pourraient mettre à jour le mensonge de la société. Ils sont montrés du doigt et désignés à la masse des névrosés comme déviants dans une inversion accusatoire dont ils ont particulièrement le secret. Dans un système pathocratique, plus un individu est talentueux et sain, plus il se retrouve marginalisé, rendant même, à l’extrême, sa survie matérielle impossible dans ce système.

En toute fin, quand la société est devenue une pathocratie achevée, elle va être confrontée à l’incapacité des psychopathes au pouvoir à gérer les équilibres et l’ordre sociaux, les conduisant à renforcer le contrôle social, jusqu’à rendre le carcan invivable, y compris pour eux-mêmes et en parallèle générer un réveil des « gens normaux » qui vont prendre progressivement conscience du mensonge et du caractère parasitaire des élites pathocratiques. Pour autant, il serait faux de croire qu’il suffirait de laisser le système pathocratique s’effondrer victime de ses contradictions intrinsèques. La nature déviante des psychopathes et leur incapacité à survivre dans une société saine vont les amener à une politique de la terre brûlée, car la conservation du pouvoir est devenue, pour eux, une question de vie ou de mort. Ils sont capables d’emmener la société avec eux dans la tombe comme dans le mythe de Samson.

La première erreur que nous commettons est que nous ne condamnons cette tendance lourde de nos élites que sur un plan moral, faute de comprendre les tenants et les aboutissants du caractère profondément pathologique de la période que nous vivons. En effet, les psychopathes sont hermétiques à la morale, n’ayant ni empathie, ni conception du sain et du malsain. La ponérologie politique nous aide à mieux appréhender, mieux comprendre et mieux nous prémunir du phénomène. Quand nous commençons à reconnaître ces modes de fonctionnement dans un groupe, nous comprenons la tendance dans laquelle nous sommes ou nous risquons d’être enfermés à terme. La meilleure défense contre les psychopathes est de les reconnaître pour ce qu’ils sont et de les mettre à distance en comprenant les mécanismes mensongers de leurs discours et déviants de leurs comportements. Il ne sert à rien de négocier ou de chercher à raisonner ou modérer un psychopathe, car il en est incapable. Au contraire, il vous instrumentalisera et vous retournera au point de vous faire douter de votre propre santé mentale. Ces mécanismes de perversion narcissique typiques sont maintenant bien connus et reconnaissables à qui s’y intéresse.

Le psychopathe se croit sain, ses victimes doutent

Ensuite il faut s’en prémunir directement. D’abord, en reprenant confiance en notre propre santé mentale. Le simple fait que vous vous posiez la question de votre santé mentale est un signe de santé mentale, selon le principe du paradoxe Catch-222. Un psychopathe se croit sain et est incapable de se poser ce genre de question. Vous êtes peut-être simplement affecté d’une névrose induite par la pathocratie ambiante et par le climat de peur qu’elle génère. Et la névrose cesse quand la cause de cette névrose est identifiée et retirée. Dans bien des cas, les burnout au travail sont la résultante d’une névrose qui a été causée par un style de management pathocratique au dernier degré. En effet, de nombreuses entreprises ont développé des organisations de type pathocratique qui promeuvent essentiellement des managers et dirigeants aux traits psychopathologiques marqués. En 2016, une étude d’une université australienne confirmait que près de 21 % des dirigeants de grandes entreprises des États-Unis faisaient preuve de tendances psychopathiques plus ou moins lourdes. Dans ce contexte, c’est toute la perversité du dirigeant psychopathe qui amène l’employé malmené à prendre sa névrose pour une psychose et à sombrer dans un épuisement nerveux total. Or, dans ce cas, il convient de reconnaître cet état de fait et le seul moyen de s’en sortir est de demander de l’aide extérieure pour pouvoir s’extraire de ce cloaque.

Méthode des 4 piliers

Le « spectacle covidesque » des quatre dernières années nous a montré aussi que les milieux de l’éducation et de la médecine ont été « infectés » par des personnes aux comportements maltraitants dignes d’une pathocratie. Il faut bien comprendre dans ces cas que ces comportements psychopathologiques peuvent finir par « infecter » des individus sains, notamment les plus fragiles et les plus jeunes. La seule solution, ici, sera de fuir et de se tourner vers des organisations et des groupes encore sains.

Ensuite, il s’agira de se construire ou de se reconstruire par la réaffirmation de notre santé mentale. Pour cela, en 2018, dans ma thèse de Master à l’INSEAD, j’ai développé une méthode, inspirée de l’enseignement du Bouddha, permettant de retrouver bonheur et liberté quand tout va au plus mal. Cette méthode recourt à quatre piliers à développer :

  • La santé fondamentale,
  • La pleine présence,
  • La sagesse des émotions et
  • L’incarnation.

La santé fondamentale consiste à reconnaître que nous sommes sains avant d’être malsains, c’est-à-dire que les voiles de la maladie et de l’ignorance qui en est la cause ne sont qu’adventices. Le ciel ennuagé n’est pas le contraire du ciel ensoleillé. Le soleil et l’espace du ciel sans entrave sont toujours là, simplement recouverts par les nuages. Même pris dans la névrose ambiante de la société moderne malade et en perdition, nous possédons en notre for intérieur la santé fondamentale. Le chemin de la maladie à la santé n’est donc qu’un retour à notre état fondamental profond. Nous possédons en nous une intelligence première fondamentale que nul ne peut nous enlever et qu’aucune circonstance ne peut nous faire perdre. Si nous n’y avons plus accès au quotidien, c’est que cette intelligence et cette santé fondamentales sont voilées par l’ignorance de notre nature et de la nature réelle du monde. Il ne tient qu’à nous d’y revenir et de nous y replonger et des moyens existent pour cela.

Le premier de ces moyens est le deuxième pilier : la pleine présence. C’est un état fondamental dans lequel l’instant présent se vit dans sa fraîcheur et sa simplicité première. La source de tous nos problèmes vient de notre hyper-complexité mentale. Nous avons perdu l’habitude de ne rien surimposer à l’expérience. Nous nous sommes perdus dans une bulle mentale qui nomme, juge, qualifie et brouille tout. Tout comme l’eau non troublée est limpide, l’esprit non obstrué est heureux. Cet état est naturel et donc universel. Nul besoin d’adhérer à quoi que ce soit, de pratiquer quoi que ce soit, de fabriquer quoi que ce soit. On peut apprendre à redécouvrir puis cultiver cet état par des pratiques contemplatives faciles à intégrer et à pratiquer.

Le deuxième de ces moyens est le troisième pilier : la sagesse des émotions. Les émotions comme les pensées font partie de notre mode d’être, elles modulent notre vie en nous émouvant et nous mouvant. Il n’est donc ici question ni de nous en débarrasser, ni de les refouler, ni de les laisser nous emporter, mais de les vivre dans la pleine présence. Si certaines émotions sont problématiques et conflictuelles, ce n’est pas en raison de leur nature, mais en raison de notre saisie cognitive de celles-ci. En apprenant progressivement à les dessaisir, nous allons nous apercevoir qu’elles sont la porte vers une sagesse dont nous n’avons même pas idée. Dans la dessaisie, nous allons les transmuter de névrose en sagesse. L’ignorance devenant sagesse, la colère va devenir acuité, la vanité va devenir générosité, la séduction va se transmuter en compassion et l’envie en activité bienfaisante, etc. C’est le miracle de la dessaisie des émotions. Par cette ouverture nous allons découvrir une relation différente à l’autre et nous allons développer empathie, compassion, compréhension et équanimité. L’autre n’est plus cause de nos émotions conflictuelles, mais devient support du développement de nos qualités et de notre sagesse, y compris dans le conflit, y compris dans le crépuscule de nos temps troublés. Nous développons alors une vision sacrée du monde. Comme disait Jacques Lusseyran : « La paix n’est pas dans le monde, mais dans le regard de paix que l’on porte sur le monde. »

Enfin, le troisième de ces moyens est l’incarnation. Elle vient de la compréhension profonde que corps et esprit ne sont pas séparés, qu’il y a une inscription corporelle de l’esprit. Il ne s’agit donc pas de développer une vision désincarnée de la réalité, mais de revenir au corps, aux sensations, aux perceptions. Les psychoses sont toujours liées à un exil de l’esprit qui n’ayant pas accès au corps, à l’incorporation de l’expérience, n’a pas accès à l’empathie et à la compassion. Sans chair de l’expérience, pas d’empathie, pas de compassion et donc pas de sagesse. Il nous faut revenir aux sens, car c’est là que se fait l’expérience du réel. On voit bien la tendance actuelle de vouloir nous exiler encore plus de la chair de l’expérience par des paradis artificiels, de la réalité virtuelle, des mondes oniriques et des univers numériques. Cette bulle de faux confort, en nous exilant encore plus, nous asservit à l’hypertrophie de notre mental sous hypnose et sous influence des propriétaires des algorithmes qui nous enferment dans la névrose d’un monde qui n’est plus le nôtre. Revenir au corps, c’est reprendre le contrôle de nos vies, de nos perceptions, de nos sensations et de nos intuitions. C’est nous libérer. Le corps souvent perçu en Occident comme la prison de l’esprit devient le véhicule de notre éveil. Quittons les rivages des rêves technologiques et retournons sur la rive du réel incarné.

La guerre des consciences

Une fois que nous nous serons ainsi recentrés, il s’agira de reprendre la parole, et de dire le réel, de dénoncer le mensonge de la pathocratie. Nos langues sont devenues mortes. Une langue morte n’est pas une langue qui n’est plus parlée, c’est bien plus une langue dont les mots n’ont plus de conséquences en actes. Une langue morte est une langue qui n’engendre plus de réaction. Quand on dit que les 1 % les plus riches se sont enrichis comme jamais depuis deux ans, quand des millions de personnes, à l’opposé, sont tombées dans la pauvreté, quand sont révélées les pratiques de corruption au plus haut niveau de l’État3 et que cela n’engendre aucune réaction, c’est que la langue est morte. Quand nos contemporains passent d’une information à l’autre, « surfent » et « swipent » l’actualité dans un état de lobotomisation évident, c’est que la langue est morte. Un logos qui n’engendre plus de praxis est un logos mort4.

« Avoir l’esprit clair : la plus haute vertu.
Et l’art de vivre : dire vrai et agir d’après la nature, en connaisseur. »

nous enjoignait Héraclite. 

Confiants dans notre santé fondamentale, ancrés dans la pleine présence, ayant développé la sagesse de nos émotions, et pleinement dans la chair du réel, nous devons reprendre la parole, dire le réel d’une manière qui dévoile le mensonge de la pathocratie et les illusions et hypnoses que subissent les névrosés du système. Dire encore et encore que les comportements psychopathiques ne peuvent être la norme d’une société équilibrée et saine. Agir selon la nature en connaisseur signifie incarner ce que voulons voir advenir pour le monde.

C’est là que vient le temps de l’action. Ce ne sera ni une action visant à contrer le monde pathocratique, ni une action visant à le réformer. En effet, un bouddhiste vous dira toujours qu’on ne réforme pas le samsara, on le quitte ! Il faut ici s’appliquer à un non-agir dans ce monde, c’est-à-dire ne donner aucune énergie aux pathocrates, que ce soit une énergie de collaboration ou une énergie de lutte. Le système pathologique ne doit plus passer par soi. La pathocratie soviétique s’est bien plus effondrée du fait du « cause toujours, tu m’intéresses » des citoyens qui ont fini par faire dérailler le système, que d’une résistance organisée.

Pendant ce temps-là, comme ces végétaux que l’on nomme « mauvaises herbes », mais qui sont en fait les plantes les plus vivaces et les plus résilientes qui soient, nous devons chercher les interstices du système, les failles où nous pouvons nous installer et agir, où nous pouvons créer des îlots de santé mentale et de liberté. Les mauvaises herbes font le malheur du jardinier trop scrupuleux, car il n’y met jamais fin ; elles reviennent toujours même après un coup de désherbant toxique. Rechercher ces failles, ces anfractuosités où nous pouvons nous installer et appliquer toute notre énergie à y recréer la vraie vie.

Certains m’ont reproché récemment d’avoir employé le mot « guerre », mais je revendique ce mot au sens d’une guerre spirituelle que nous devons mener contre la guerre cognitive qui nous est faite depuis des décennies. À l’image de Guésar de Ling, roi mythique de l’Himalaya qui affronte des démons pour établir un royaume d’Éveil, nous devons affronter les démons de l’époque par un combat intérieur immense. Ce n’est pas une guerre d’affrontement direct, ni même une guerre visant au renversement de l’ennemi, mais une guerre de l’intelligence et des consciences. Renverser son ennemi n’est pas une victoire souhaitable, car il pourra toujours se relever. L’exemple flagrant est celui du nazisme : on a cru naïvement l’avoir terrassé en 1945 dans un bunker à Berlin, et le voilà qui revient sous une forme transmutée et encore plus dangereuse, car disposant de moyens hors du commun. La victoire souhaitable est celle de l’annulation totale de l’idéologie qui mène l’ennemi par la démonstration de son impossibilité ontologique. En démontrant que le contrôle total des humains et le transhumanisme sont impossibles à réaliser pour des raisons multiples trop longues à expliquer ici, nous ruinerons alors la pathocratie et en y survivant, nous nous y serons sublimés.

[Voir aussi :

Pathocratie ou Ucratie?

Comment empêcher les psychopathes et les narcissiques d’accéder aux postes de pouvoir ?

https://medium.com/lean-design/pathocratie-ou-ucratie-887480bc9400

« Dans le monde actuel, il n’est pas rare de voir des personnes qui présentent des traits de personnalité toxiques, tels que la psychopathie, le narcissisme ou le machiavélisme, occuper des positions de pouvoir et d’influence. Ces personnes sont souvent attirées par le pouvoir et cherchent à le conserver à tout prix, quitte à manipuler, mentir, trahir ou nuire aux autres.

Ce phénomène, appelé pathocratie, est l’un des principaux obstacles à la mise en place d’une gouvernance démocratique, éthique et humaniste. »

]

Notes

1 Composé du grec ancien πονηρός, ponērós (« mauvais, méchant ») et du suffixe — logie. Lire à ce sujet : La ponérologie politique : Étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques d’Andrew M. Lobaczewski

2 Le paradoxe Catch-22 est lié à une question posée aux pilotes de l’armée de l’air américaine dans la Seconde Guerre mondiale. Quand un pilote réclamait le retrait des combats en affirmant qu’il souffrait de désordres mentaux, on le renvoyait au combat sous le prétexte qu’une personne réellement folle ne peut pas se rendre compte de sa propre folie…

3 De nombreuses autres informations que les règles des plateformes m’empêchent de nommer ici au risque d’être censuré, sont peut-être encore plus graves et n’engendrent pourtant aucune réaction de masse…

4 Lire à ce sujet La fin du courage de Cynthia Fleury




Le plan dirigé contre l’Esprit

[Source : bouddhanar]

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœur. Cette société deviendra complètement indifférente à la religion et à la politique dont elle aura même le dégoût. La passion de l’or sera son seul guide et elle fera tous ses efforts pour se procurer cet or qui, seul, peut lui assurer les plaisirs matériels dont elle a fait son véritable culte.

Les Protocoles : la soif de l’or

Le plan connu sous le nom de « Protocoles des Sages de Sion » est un sujet tabou. Le Prix Nobel de littérature Alexandre Soljenitsyne a rédigé en 1966 une pertinente étude des Protocoles. Israël Shamir écrit :

« Soljenitsyne a bravé le régime soviétique, il a osé écrire et publier son mammouth, l’Archipel du Goulag, implacable condamnation de la répression soviétique, et pourtant, même lui, il a calé : il n’a pas publié sa recherche sur les Protocoles. Il a demandé que cette étude ne soit publiée qu’après sa mort. C’est contre sa volonté qu’elle fut imprimée en un nombre très réduit d’exemplaires, en 2001 ».

Selon Alexandre Soljenitsyne :

« Les Protocoles exposent le plan d’un (nouveau) système social. Son dessein se situe bien au-dessus des capacités d’une âme ordinaire, y compris celle de son auteur. Il s’agit d’un processus dynamique en deux étapes, de déstabilisation, d’augmentation des libertés et du libéralisme, qui trouve son apogée dans un cataclysme social, au premier stade ; la seconde étape voyant se mettre en place une nouvelle hiérarchisation de la société. Ce qui est décrit est plus complexe qu’une bombe nucléaire. Il pourrait s’agir d’un plan volé et gauchi, formé par un esprit de génie. Son style putride de brochure antisémite cauteleuse en obscurci(rai)t (intentionnellement) la grande force de pensée et la vision pénétrante ».

Soljénitsine est conscient des failles des Protocoles.

« Leur style est celui d’un pamphlet dégueulasse, la puissante ligne de pensée est brisée, fragmentée, mêlée d’incantations nauséabondes et de grossières maladresses psychologiques. Le système qui y est décrit n’est pas nécessairement relatif aux Juifs ; il pourrait s’agir d’un système purement maçonnique, ou autre ; en même temps, son orientation fortement antisémite n’est nullement une composante fondamentale du projet [qui y est décrit] ».

[Voir aussi :
Quand Alexandre Soljenitsyne publiait une analyse des Protocoles des Sages de Sion]

De son côté, Joël Labruyère, spécialiste des traditions ésotériques et des sociétés secrètes, considère que les Protocoles émanent de l’élite luciférienne, « laquelle manipule les nations, les races et les religions — et le peuple d’Israël comme les autres — pour instaurer son ordre à travers le chaos. Le peuple juif est sans doute la première victime de cette manipulation… »

Le livre interdit

On a beaucoup fantasmé sur l’origine de cet écrit, attribué à une loge « d’initiés israélites » recevant les instructions de « supérieurs inconnus ». Il fut donc utilisé par les antisémites comme preuve manifeste d’un « complot judéo-maçonnique ». Or, les illuminati ne sont ni juifs ni Aryens, mais peuvent être de tous les bords, exacerbant les conflits pour faire avancer leur stratégie selon l’adage « diviser pour régner ».

Quels que soient les auteurs de ces « protocoles », ils étaient dotés d’une ruse politique et psychologiques qui dépasse les capacités de l’intelligence normale.

Le problème n’est pas de savoir qui a rédigé ce programme d’hégémonie mondiale, mais comment il est possible que des hommes du 19e siècle aient anticipé l’instauration de l’ordre mondial dans les moindres détails ?

Les détracteurs disent qu’il s’agit d’un « faux » — ce qui ne veut rien dire, car tout écrit anonyme peut être un « faux ». La Bible est-elle un faux ? On voit l’absurdité de ce raisonnement. Les universitaires ne lisent pas les Protocoles, car cela est jugé politiquement incorrect. On craint même de les ouvrir au cas où cela se saurait ! Il ne s’agit plus de prudence, mais de terreur envers un écrit interdit par le système. Cela évite de savoir ce qu’il contient et de se poser la bonne question : comment expliquer que ce programme soit au détail près le même que le plan mis en application depuis la Révolution française par les illuminati ?

A-t-on voulu faire endosser la responsabilité de ce manifeste à des juifs en spéculant sur les réactions d’antisémitisme qu’il ne manquerait pas de générer ? En mettant de côté les connotations racistes envers les goïm — les non-juifs selon le Talmud — qu’il recèle, force est de constater que ce texte nous éclaire tout spécialement sur les financiers du nouvel ordre mondial — dont l’éminente famille Rothschild qui exerce un chantage sur les juifs.

Révolutions, internationalisme, socialisme, disparition de l’initiative individuelle, contrôle des médias, argent-roi, culture mondiale, parodie de démocratie, puissance de la technocratie, déstabilisation des religions et des traditions, pensée unique, matérialisme, scientisme, et jusqu’au messianisme du New Age… Toutes les idées du gouvernement de l’ombre sont présentes dans ces « Protocoles », et ces idées s’imposeront tout au long du 20e siècle. Qui peut le nier ?

Sachant qu’en politique rien n’est improvisé, nous devons admettre que nous sommes en présence d’un document révélant une stratégie de conquête visant à établir une théocratie totalitaire sous le masque du messianisme d’Israël. Or, ici, ce n’est plus de religion dont il s’agit, ni de l’attente d’un royaume spirituel, mais de l’établissement d’une tyrannie au profit d’une caste « d’élus » — les fameux illuminati de « l’élite noire ».

La perfidie de ce document est troublante, d’abord à cause de sa forme provocatrice qui a généré une polémique faisant oublier le fond. Perfide par la ruse inouïe de ceux qui ont pensé ce programme politique, mais aussi à cause de l’inévitable réaction antisémite qu’il a déclenchée et par laquelle il est devenu un document tabou, une sorte de littérature honteuse qu’on se passe sous le manteau.

On a prétendu que les agents du tsar avaient inventé ces « Protocoles des Frères Aînés de Sion » à des fins contre-révolutionnaires, mais les policiers sont rarement des génies politiques doublés de visionnaires. Aussi la fabrication artificielle des « protocoles » est injustifiable pour qui connaît un tant soit peu les arcanes de la politique occulte, car l’idéologie qu’ils véhiculent est trop étroitement liée aux loges mondialistes.

Ce programme des dirigeants de l’ordre mondial n’est pas le fruit de cerveaux malades, comme on a voulu le faire croire, car les idées politiques qu’il expose se sont réalisées dans les faits, et ceci bien après sa rédaction, ce qui ne peut pas être fortuit. Seuls les naïfs préfèrent croire que la politique planétaire suit les aléas de circonstances hasardeuses.

Un lecteur attentif, libre de préjugés, découvrira dans ces Protocoles la matrice de toutes les menaces contre la conscience — au plan politique, social, économique, scientifique et religieux. Tout y est annoncé explicitement. Ce plan réussira-t-il ? Question vaine, puisqu’il a déjà amplement abouti sur la plupart des points de son agenda, sauf en ce qui concerne l’apparition du « messie », ce souverain international, dont la tradition chrétienne a prédit la venue sous le nom de l’Antéchrist.

Nous pensons que cette mystification suprême ne saurait tarder, tant les cercles qui veulent réaliser ce dessein sont actifs depuis plusieurs décennies.

Indéniablement, les Protocoles émanent de l’élite luciférienne, laquelle manipule les nations, les races et les religions — et le peuple d’Israël comme les autres — pour instaurer son ordre à travers le chaos.

Le peuple juif est sans doute la première victime de cette manipulation — le « peuple élu » prend ici son sens dramatique.

Les juifs ont été soumis à une culture de la terreur par des chefs occultes qui sont responsables des cruelles persécutions cycliques. C’est pourquoi les juifs qui s’émancipent de ce conditionnement séculaire sont souvent les premiers à dénoncer l’oppression de la culture rabbinique et talmudique. Il en est des anciens prophètes condamnant avec véhémence les « péchés d’Israël » — comme des révisionnistes, dont les idées historiques subversives émanent souvent de chercheurs juifs écœurés par la récupération commerciale de la Shoah.

Il faut beaucoup de recul et d’intelligence pour comprendre la véritable mission d’Israël, et les manœuvres dont le peuple juif fut victime — depuis l’époque archaïque de l’Atlantide.

L’étymologie d’Israël peut s’interpréter comme « l’homme élevé jusqu’à Dieu », ou encore « la vision céleste ». Chaque âme noble peut donc s’identifier à cet idéal et prétendre à l’élection divine, qu’elle soit née en milieu juif, chrétien, papou, ou dans n’importe quel « peuple élu », sachant que chaque civilisation ancienne a prétendu détenir une légitimité divine.

Y aurait-il autre chose dans l’univers que des races élues, appelées à un destin spécial ? C’est pourquoi, nous ne condamnons pas les illuminait, car ils sont dans l’illusion de se croire élus au-dessus de tous, et ils luttent misérablement pour survivre comme toutes les créatures qui rampent sous le soleil.

À l’endroit des nazis ou des sionistes, nous pourrions dire : même combat ! Musulmans, juifs, chrétiens ou hindous, chez tous, l’instinct de survie domine. Pour les fanatiques, Dieu n’est qu’un prétexte à l’affirmation partisane. Pourquoi prendre parti dans cette folie ? Celui qui cherche Dieu ou l’Absolu, ne veut détruire personne, excepté ses propres chaînes intérieures. Toute autre approche de la religion est de la démence.

Enfin, ces Protocoles n’auraient-ils pas pour effet de rendre les gens encore plus fatalistes devant la tyrannie mondialiste ? Pourquoi sont-ils en circulation lorsqu’on sait que les illuminati ne laissent rien traîner de compromettant et qu’il est interdit de les lire ?

Joël Labruyère, « Le livre interdit », Undercover n° 5.

Ebook gratuit : « Les Protocoles des Sages de Sion ».




Le totalitarisme informatique qui vient

[Source : qg.media]

Par Laurent Mucchielli

Qu’est-ce que l’informatisation, le numérique et l’Intelligence Artificielle (IA) font à nos vies sociales et individuelles ? Qu’est-ce qu’ils font à nos sociétés, nos façons de vivre ensemble (ou pas), et finalement à nos démocraties ? Entretien avec Christopher Pollmann, professeur de droit public à l’Université de Lorraine et directeur du séminaire « Accumulations et accélérations » à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris. Il vient de publier Le totalitarisme informatique aux éditions Le bord de l’eau.

1) Bonjour Christopher, pouvez-vous nous présenter votre parcours universitaire, nous dire pourquoi vous vous intéressez à ces questions, et nous dire aussi si vous avez des liens d’intérêts quelconques en jeu dans ce débat ?

Après des études de droit dans une Faculté pluridisciplinaire à Hambourg et à la Faculté de droit de Montpellier, j’ai fait une thèse de droit public sous la direction de Michel Miaille, un professeur à la fois charismatique, à la démarche transdisciplinaire et aux compétences méthodologiques exceptionnelles. C’est ce travail d’exploration et de conceptualisation, bien plus que les études antérieures, qui m’a formé et donné envie de faire de la recherche et d’enseigner. Au cours de ces années de thèse, à partir de 1987, j’ai commencé à me familiariser avec l’informatique, à l’apprendre et à la critiquer dans la pratique, sans jamais avoir suivi la moindre formation. Par ailleurs, je ne suis pas affecté par des liens ou des conflits d’intérêts.

2) Vous insistez sur le fait que l’on doit continuer à parler d’« informatique » et non de « numérique », car tout cela reste du codage informatique, donc de la pensée binaire (on code 0 ou 1), comme la binarité du courant électrique. C’est oui ou c’est non, je like ou je ne like pas. C’est bien ça ?

Tout à fait : comme le mathématicien et philosophe Oliver Rey l’a montré, les 0 et 1 du langage informatique ne sont pas des numéros ou des chiffres, mais des signes d’un code1. On pourrait les remplacer par A et B ou ¤ et . La substitution terminologique d’informatique par numérique (et par son équivalent anglais digital dans le monde anglophone) semble témoigner de la disponibilité des sociétés contemporaines à se laisser berner. C’est un penchant aux conséquences bien plus graves face à d’autres mensonges soutenant l’informatisation du monde, notamment le discours omniprésent d’une intelligence artificielle (IA) et d’un apprentissage des machines et logiciels (nous y reviendrons)2.

3) Vous écrivez : « les machines électriques n’émettent pas de signes, mais des signaux. Le signal est un message codé dont la signification est définie à l’avance, de façon conventionnelle ou unilatérale ». Vous donnez en exemple le fait que l’on n’écrit parfois plus qu’avec des émoticônes. Et vous comparez « la marche informatisée de la société humaine » avec « l’autorégulation instinctive des insectes sociaux ». Qu’est-ce que l’informatisation fait à nos échanges et à notre réflexion ?

C’est difficile à résumer en quelques lignes ! Elle tend à transformer la pensée et le ressenti individuels ainsi que les interactions et la vie sociales en des opérations purement fonctionnelles, instinctives ou machiniques. Se crée ainsi, comme le disait Hannah Arendt, « un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité. » Mais comme les êtres humains ne sont ni des animaux, ni des machines, cette transformation, cette automatisation ne pourra qu’échouer : à partir d’un certain seuil d’expulsions de la vivacité individuelle et collective, les besoins psychiques, insatisfaits par le fonctionnalisme et l’utilitarisme ambiants, donneront lieu à des explosions de violence, des effondrements dépressifs, des morts subites à grande échelle, comme l’a anticipé l’écrivain Jaime Semprun3. On peut le dire plus rapidement : l’informatisation, c’est la plus grande vague de rationalisations qu’ait connue l’humanité. Or, comme Max Weber l’a bien pressenti, « toute rationalisation radicale engendre, avec la nécessité d’un destin, des irrationalités ».

4) Le téléphone portable est l’un des principaux objet et symbole de cette vie informatisée. On est relié instantanément à tout mais on est seul en réalité. Comment cette évolution technologique s’articule-t-elle sur l’évolution de nos modes de vie ?

À merveille ! La puissance et l’attractivité diabolique du smartphone résident précisément dans sa correspondance parfaite à notre société individualisée. Il s’agit d’un véritable prodige sans précédent dans l’histoire humaine : un outil et intermédiaire universels, condensant « l’ensemble de nos affections sociales à travers un seul objet technique, constamment appendu à notre corps », comme l’explique le professeur de littérature et médias Yves Citton. Il matérialise la promesse de la Modernité d’ériger l’individu (plus précisément l’être humain qui se transforme en individu) en maître de sa vie et de son destin : grâce à lui, nous dit le socio-anthropologue Nicolas Nova, « l’individu est devenu “entrepreneur de sa vie” ». Assouvissant momentanément notre désir d’omnipotence, il nous ramène aussitôt à l’impuissance face à l’immense bureaucratie que sont Internet et le monde informatisé. De la même façon que dans la cité marchande mondialisée, l’individu ne survit que quelques jours en cas de flux d’approvisionnement ralentis ou de propagation de pathogènes au contraire accélérée. Dans votre question, apparaît d’ailleurs une discrète référence à Seuls ensemble, ouvrage clef de la célèbre psychologue du MIT Sherry Turkle sur un paradoxe majeur de notre temps, précédé d’ailleurs de quelques années d’un livre resté confidentiel de Miguel Benasayag et Angélique del Rey4.

5) L’informatique, c’est aussi l’accélération, voire l’instantanéité des échanges d’informations. Vous prolongez ici les analyses de Hartmut Rosa, n’est-ce pas ?

Tout à fait, et le paradoxe évoqué à l’instant se manifeste à nouveau : que tout devrait aller plus vite pour que moi, j’aie plus de temps, est une maxime bien sûr intenable à l’échelle collective. En outre, comme je l’explique dans l’ouvrage, il est vrai que pour rédiger ce texte, l’informatique accélère mes démarches et me facilite grandement la vie. Obnubilé par cette optimisation de mon labeur, je ne vois pas que mes amis, collègues, rivaux se perfectionnent tout autant. Au final, on aura tous écrit et publié plus et plus vite, mais cela ressemblera à un jeu à somme nulle : l’avancée de chacun est compensée ou annulée par celle des autres ! La logique de l’accélération est donc profondément mortifère.

6) L’informatique c’est aussi l’arrivée de l’IA et des algorithmes, qui produisent l’automatisation. En quoi cela affecte le droit et la justice ? Et l’éducation à l’école ? Au final, est-on un meilleur professionnel ou un meilleur apprenant grâce à l’informatique ?

Concernant l’automatisation du droit et de la justice, on est dans la prospective. Mon hypothèse, c’est qu’il s’agit d’une rationalisation susceptible de générer, une nouvelle fois, des irrationalités, des effets pervers. Tout d’abord, on se retrouve, encore une fois, devant une sorte de jeu à somme nulle : on espère pouvoir faire plus avec moins pour pallier le manque de moyens de la justice. On oublie qu’en facilitant les procès, les conflits sont susceptibles de se multiplier. Ensuite, l’informatisation sabote le droit en tant qu’« empire du tiers », pour reprendre le titre du dernier ouvrage de François Ost5. Car organiser la résolution des litiges comme une régulation technique par le langage univoque des algorithmes amoindrirait l’interprétation juridique, au cœur de l’activité du juriste, et le rôle du juge présidant la délibération contradictoire. Cela diminuerait également la confiance, le consentement et l’engagement des parties dans un procès ainsi que l’imperfection du droit et l’imprévisibilité des décisions de justice qui sont des conditions de leur fonctionnement. Enfin, elle signifierait une rigidification du droit et de la justice au détriment de leur ouverture et souplesse, car en s’appuyant sur les « données massives » (big data), on arrimerait le présent et l’avenir au passé.

Quant à l’éducation, la catastrophe est déjà avérée. Sans parler de la multiplication des violences induites par les réseaux (a)sociaux, on doit rappeler que l’apprentissage est un processus complexe inscrit dans la durée qui allie l’acquisition de gestes corporels, le développement cérébral, l’évolution cognitive et la maturation sociale. L’apprentissage sur des écrans perturbe ce processus, notamment en réduisant la motricité et les interactions sociales.

7) Au départ, Internet était porteur de tous les idéaux démocratiques. La déception semble immense ici aussi. Cela concerne les libertés, mais aussi l’évolution des inégalités sociales. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Jusqu’il y a quelques années, Internet était effectivement vu comme facteur d’émancipation et de démocratisation : « L’Internet va aplanir les organisations, mondialiser la société, décentraliser l’autorité et favoriser l’harmonie entre les êtres humains », disait Nicholas Negroponte, célèbre informaticien au MIT. Toutefois, « le web n’est pas émancipation, mais mobilisation », comme l’explique le philosophe Maurizio Ferraris et l’illustrent les révolutions arabes et les Gilets jaunes. L’aplanissement est un leurre : « le monde numérique n’est pas horizontal mais bien hiérarchisé »6. S’il y a une certaine horizontalisation, elle n’est qu’apparente, car autorisée et sous-tendue par un système plus centralisé, plus opaque, plus surveillé et plus incontestable, au détriment notamment des libertés individuelles et collectives. L’horizontalité des échanges entre les utilisateurs est largement neutralisée par la verticalité du pouvoir des opérateurs. Ce clivage se trouve déjà dans le mécanisme marchand dont Internet perfectionne la logique : le marché est cet espace-temps où se rencontrent et échangent des acteurs supposés égaux, isolés les uns des autres. Contrairement à la légende néolibérale, c’est une instance publique qui présuppose, comme la résolution des litiges, le tiers et donc la puissance publique. C’est la raison pour laquelle l’extension des marchés et plus largement l’individualisation des sociétés vont de pair avec l’augmentation du pouvoir étatique7. Pour l’instant, le tiers qui encadre l’informatique et surtout Internet réside chez des acteurs privés surpuissants ce qui donne lieu à une verticalité soustraite à toute délibération démocratique.

Sans doute s’est-on laissé tromper par la centralité des écrans avec leurs images qui dissimulent le fait que l’informatique est un dispositif plus sémantique que visuel. C’est avant tout un univers de textes — 100 millions de lignes de code dans une voiture automatique, nous dit Guillaume Pitron — impliquant une énorme bureaucratisation, au sens étymologique d’un pouvoir du bureau et de l’écrit. Ce monde textuel héberge un surcroît d’abstraction et de technicité, difficiles à maîtriser pour les non-initiés qui se trouvent essentiellement chez les couches populaires. Contrairement aux discours publicitaires, « les outils numériques se révèlent être des techniques profondément inégalitaires […]. En effet, à leur inégalité de répartition […] s’ajoute le fait qu’elles présupposent, pour être utilisées de façon performante, la mobilisation de compétences communicationnelles elles-mêmes inégalement distribuées en fonction […] du capital culturel des usagers », nous dit le chercheur en informatique Bernard Miège, précisant une intuition formulée par Alain Minc et Simon Nora dès 1978.

8) L’informatique décuple les systèmes de surveillance des individus. C’est le règne du panoptique. Où en sommes-nous en matière de surveillance électronique ?

Pour répondre, j’avoue qu’il faudrait encore pousser plus loin recherches et réflexions. Dans l’immédiat, disons que d’un côté, l’informatique et la surveillance électronique perfectionnent le panoptique inventé par Jeremy Bentham et conceptualisé par Michel Foucault. De l’autre, à la différence du panoptique classique et du « télécran », combinaison de téléviseur et de caméra de surveillance dans 1984 de George Orwell, il ne s’agit plus de percevoir des personnes, mais de traiter des données. Le sociologue Zygmunt Bauman estime que nous assistons à « [l]a fin du panoptique [qui] augure la fin de l’ère de l’engagement mutuel : [notamment] entre les superviseurs et les supervisés ». En effet, le contrôle du bon fonctionnement du système et de la population est également envisageable de façon décentralisée dans le cadre d’une « surveillance diffuse » (Clémence Codron). Chacun est alors appelé à adopter une posture d’autodiscipline et à veiller simultanément sur son entourage, car « l’informatique crée les conditions d’une autosurveillance généralisée » (Jacques Attali).

Quelle que soit la forme que prendra la surveillance, celle-ci passe(ra) par l’exploration — statistique et algorithmique — de données, débouchant sur une possible « gouvernance par les données » (le politiste Félix Tréguer) que la juriste Antoinette Rouvroy appelle la « gouvernementalité algorithmique ». Celle-ci opérerait à travers une régulation anticipative plutôt qu’une réglementation des conduites, s’adressant aux individus par voie d’alertes suscitant des réflexes, plutôt qu’en s’appuyant sur leur compréhension.

Par ailleurs, si cette problématique mérite notre vigilance, focaliser le débat public autour de l’informatique sur la surveillance masque le fait que dans la société informatisée, l’assujettissement des individus massifiés tend à s’effectuer avec leur complicité. Comme le dit le philosophe allemand Byung-Chul Han dans son formidable petit essai Infocratie (que nous n’avons pas pu utiliser pour notre ouvrage) : « La domination se parachève au moment où liberté et surveillance reviennent au même »8.

9) Vous écrivez : « de par son haut degré d’abstraction, l’informatique paraît aux antipodes de la violence physique. En réalité, son potentiel hypnotique bloque le développement des enfants et contribue à la désocialisation et bien souvent à la désinhibition des adultes, devenant alors disponibles aux violences les plus graves ». Pouvez-vous nous expliquer en quoi?

On a l’impression que l’organisation capitaliste de la société engendre la pression, voire la nécessité de rationaliser et donc d’optimiser tous les aspects et composantes du monde. L’informatique approfondit cette tendance. Cela implique la réduction progressive de l’être humain à son seul fonctionnement, biologique et social, au détriment de ses dimensions affective, spirituelle et culturelle. Or, celles-ci correspondent à des besoins impératifs et ne peuvent donc être supprimées. Par conséquent, en en faisant abstraction, en voulant assimiler l’humain à une machine, la rationalisation les pousse à se manifester de façon plus ou moins durcie et rigidifiée, voire « fondamentaliste » et perverse. Elle fait ainsi le lit d’une vaste panoplie de violences.

En même temps, la communication par écran interposé amoindrit le contrôle social que les individus exercent entre eux et sur eux-mêmes. En découle l’affranchissement des conduites individuelles et des comportements de foule, une levée des garde-fous susceptible de nous pousser vers des accès de folie. On assisterait ainsi à une nouvelle étape de la désinhibition qui, pour le philosophe Peter Sloterdijk, caractérise le monde occidental (et en explique le triomphe planétaire) depuis le XVe siècle.

10) L’informatique est censée nous simplifier et nous faciliter la vie. Mais le monde est-il plus sûr grâce à l’informatique ? La cybercriminalité se développe partout, de même que le piratage et les demandes de rançons.

Il n’est guère contestable que dans un premier temps et à condition de disposer des ressources techniques et culturelles, l’informatique simplifie et facilite certains aspects du quotidien, même s’il faut tout de suite nuancer en montrant que les dysfonctionnements des machines et des applications sont systématiques et liés à la nature concurrentielle et structurellement instable du cadre capitaliste. En revanche, à plus long terme, la complexification incessante du système risque de paralyser l’existence individuelle et la vie sociale.

Quant à la sécurité, l’informatisation du monde tendra à le rendre toujours plus incertain, précaire et hasardeux. La raison fondamentale est bien expliquée par B.-Ch. Han : « Parce qu’elle est une communication sans communauté, la communication numérique détruit la politique de l’écoute » et « perd de plus en plus la dimension de l’autre » ; s’instaure ainsi « une société de la méfiance » et « nous [y] perdons la confiance fondamentale »9. D’autant que l’informatique favorise une « crise de la vérité » : à travers un « nouveau nihilisme […], [l]a distinction entre la vérité et le mensonge elle-même est désactivée »10. Or, on peut supposer que la seule façon d’assurer une sécurité durable réside dans la confiance mutuelle…

11) À ce propos, que faut-il penser du vote électronique selon vous ?

De nombreuses études internationales suggèrent que cette modalité de votation souffre de deux défauts difficiles à supprimer : elle est facilement manipulable et elle peut s’avérer très compliquée ou être vécue comme telle. Il n’est d’ailleurs pas sûr que la facilité technique favorise la démocratie qui semble avant tout une affaire d’engagement, voire de luttes collectives…

12) Nous devenons une masse indifférenciée, une « société-troupeau » (Tocqueville parlait déjà des « nations réduites à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux » délivrés du « trouble de pensée »). Vous vous inspirez fondamentalement des réflexions de Hannah Arendt sur le totalitarisme. Arendt écrit : « Le totalitarisme ne tend pas vers un règne despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont superflus. Le pouvoir total ne peut être achevé et préservé que dans un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité ». Est-ce cela qui nous attend ?

C’est en tout cas ce que l’on peut craindre en l’absence d’un sursaut collectif ! L’informatisation tend en effet à nous rendre superflus, dans un premier temps notre subjectivité et notre spontanéité, notamment en externalisant de nombreuses facultés et activités humaines. Comme le dit, parmi d’autres, l’essayiste Pacôme Thiellement, « le danger représenté par l’intelligence artificielle n’est pas que des machines puissent commencer à penser comme nous. Le danger, c’est que nous puissions nous mettre à penser comme elles. » Et ce danger est camouflé par le mensonge terminologique évoqué au début.

13) Dans la continuité de votre article d’août 2020 sur votre blog, en quoi la crise du Covid a-t-elle illustré voire accéléré ces inquiétantes évolutions ?

Jusque-là, je n’ai guère exploré l’incidence de la crise sanitaire sur l’informatisation du monde, au-delà des constats faciles d’un allongement des temps d’écrans, d’une centralisation des pouvoirs, d’un conditionnement autoritaire et scientiste des populations. Pour aller plus loin, je dirais que dans de nombreux domaines, cette crise et notamment les confinements ont lourdement favorisé une vie sociale atomisée, « sans contact » physique11. Cela a intensifié la logique de la société de consommation dont Z. Bauman explique le fondement et la logique individuels : « Contrairement à la production, la consommation est une activité solitaire [en effet, d]es efforts productifs requièrent de la coopération » alors que la « consommation [constitue] une suite de sensations qui ne peuvent être éprouvées — vécues — que subjectivement »12. Depuis les confinements, cette orientation consommatoire s’est étendue de deux façons imbriquées. D’un côté, elle a gagné, au-delà du traditionnel achat de marchandises, de nouveaux terrains, tels que l’apprentissage et le travail en ligne, les apéros, fêtes et conférences virtuels, etc. qui ont été — au moins partiellement — dépouillés de leur dimension collective. De l’autre, les achats habituels, les retraits de documents administratifs, etc. ont été privés des contacts physiques par la commande à distance.

Si la pandémie témoigne de la vulnérabilité d’une humanité progressivement transformée en monoculture à l’échelle du globe (comme je l’explique dans mon livre), les activités en ligne et plus largement l’informatique, censées soulager les personnes enfermées chez elles, contribuent grandement à accentuer la mondialisation, l’homogénéisation et l’unification planétaires des sociétés, pourtant l’une des causes de la genèse et de la diffusion accélérée de pathogènes. Faut-il y voir une ironie tragique ?

Notes

1 Les références complètes des recherches mentionnées figurent dans mon ouvrage.

2 Voir à ce sujet Anne Alombert, « Panser la bêtise artificielle. Organologie et pharmacologie des automates computationnels », Appareil 2023, 26 (en ligne).

3 Cf. Jaime Semprun, L’abîme se repeuple, Encyclopédie des nuisances, 1997, p. 83.

4 Miguel Benasayag et Angélique del Rey, Plus jamais seul. Le phénomène du portable, Bayard, 2006.

5 François Ost, Le droit ou l’empire du tiers, Dalloz, 2021.

6 Katharina Pistor, Le code du capital. Comment la loi crée la richesse capitaliste et les inégalités, Seuil 2023, p. 280.

7 Christopher Pollmann, « De l’État-propriétaire à l’État-gérant », Droit et société n° 69/70, 2008, p. 553 à 561 (558 et suivantes).

8 Byung-Chul Han, Infocratie. Numérique et crise de la démocratie, PUF, 2024, p. 13.

9 Byung-Chul Han, Infocratie, op. cit., respectivement p. 61 et 92.

10 Ibid., p. 79 et suivantes, 82.

11 V. Marc Dugain & Christophe Labbé, L’homme sans contact, L’Observatoire, 2022, que nous n’avons pas pu utiliser, contrairement à l’ouvrage précédent et très riche des mêmes auteurs.

12 Zygmunt Bauman, Liquid Modernity, Polity Press, Cambridge/UK, 2000, p. 165 et 97 (notre trad.).




Élections européennes en France, pour quel connard pro-Frexit vais-je voter ?

Par Alain Tortosa

1

Je suis conscient qu’il est très mal vu de produire des « ondes négatives », mais je n’en ai que faire.

Dans le mur !

Les derniers sondages donnent 93 % des votes pour une liste pro-européenne. Et j’imagine que seule une petite partie des 7 % restants concerne un candidat pro Frexit.

Je rappelle aux normies et autres zombis qui viennent de sortir de 10 ans de coma
que les listes Rassemblement National, Reconquête ou LFI sont officiellement anti-Frexit et donc pro-UE.

Des sondages « vrais »

Je ne nie pas une dose de manipulation dont l’objectif est de décourager et d’indiquer aux moutons pour qui voter, mais la fraude ne peut représenter 50 % de l’électorat.

Je veux bien être généreux et leur accorder 10 % à 15 % de tricherie, mais pas plus.

Les listes pro-européennes feront donc au moins 85 % des voix lors des prochaines élections alors même que Macron avait déclaré à la BBC lors du Brexit que les français voteraient probablement pour le Frexit.

Quand bien même l’abstention demeure sans doute plus importante chez les « anti » que chez les « pro », le fait est que de très nombreux anti-Européens vont voter pour une liste pro-Europe.

Cela me dépasse, mais il est factuel que des milliers de personnes qui sont conscientes des maux apportés par cette Europe dictatoriale vont voter pour un parti pro-européen !

Le plus délirant est que certains pourraient croire qu’en votant RN ou Reconquête, la situation évoluera positivement, à ce stade cela relève de la psychiatrie ou d’une profonde méconnaissance.

La « résistance »

Tableau pour le moins pitoyable s’il en est même si le maître mot est officiellement « unité ».

  • Les abstentionnistes : Cette catégorie de résistants est protéiforme.

    • * Les abstentionnistes militants.
      Ceux-ci sont extraordinaires, ils vivent dans une illusion (mes émotions me soufflent « délire »).
      Ne pas voter serait une forme d’expression et leur foi leur laisserait croire que si cette abstention montait à 80 % cela entraînerait un bouleversement politique. Imaginer un tel score serait illusoire, c’est comme imaginer qu’ils étaient autant à être résistants durant la 2e Guerre mondiale. Ils « l’étaient », oui, mais après la fin de la guerre. L’idée serait que l’on puisse affirmer que celles et ceux qui sont au pouvoir perdraient leur légitimité et que les médias aux ordres iraient dans ce sens. Ridicule au plus grand point. Depuis quand les gouvernants en auraient quelque chose à foutre du peuple. Quand bien même, il leur suffirait de supprimer le suffrage universel ou de rendre le vote obligatoire. Moins les résistants votent et plus les moutons sont représentés et plus les maîtres du monde peuvent sélectionner le gagnant d’une élection. C’est chouette de se penser militant en ne votant pas, mais c’est comme ne plus voter par dépit.
      * Les abstentionnistes « révolutionnaires ».
      Un pas de plus est franchi dans l’utopie. Ces adeptes construisent le monde de demain bien souvent sur du papier. Leur objectif est le changement non par les urnes, mais par la révolution. Ici encore ce serait trop simple si cette mouvance était uniforme, deux grandes familles totalement opposées la composent :
      a) Les révolutionnaires « à l’ancienne ». Coup d’état, force, têtes plantées dans des pics, etc.
      b) Les idéalistes qui construisent un monde de demain basé sur l’amour et des fleurs qui feraient reculer des chars. Soit ils croient qu’un élan humaniste fera tomber les ténèbres, soit ils imaginent que la dictature leur permettra de se forger des îlots de paradis. Naïf s’il en est.
      * Les abstentionnistes désespérés.
      Je pourrais pencher de leur côté les soirs de lucidité. « à quoi bon, c’est foutu, le mal est partout, les moutons veulent souffrir en captivité, il n’y a plus d’espoir ».
      Derrière ce « tous pourris », il y a la croyance en l’impossibilité de changer quoi que ce soit. Dans leur monde ceux qui se disent résistants avec une visibilité ou une aura sont de l’opposition contrôlée. Les Trump, les Poutine et à une échelle plus franco-française, les Asselineau et autres Philippot ne sont que des leurres qui travaillent pour l’Ordre mondial. Ces abstentionnistes se voient souvent comme des purs, mais n’iront jamais brandir un drapeau en disant « suivez mon panache blanc ». Je reconnais humblement ne pas avoir ce courage. Comme leurs valeurs et leur honnêteté les empêchent de rejoindre le camp des enculés afin « d’en profiter avant la fin du monde », ils sont condamnés à vivoter, se débrouiller, système D dans ce monde pourri avec comme seule alternative de fréquenter assidûment le comptoir d’un bar, « monde de merde ! ». Je me reconnais en eux d’autant plus que mon sentiment de totale inutilité ne fait que croître.
      * Les abstentionnistes du « je m’en branle ».
      Je ne crois pas qu’il y en ait vraiment parmi les résistants même si cela peut s’entendre. Il est difficile de faire semblant dès lors que l’on a ouvert la boîte de Pandore. Ce monde est pire que ce que l’on avait imaginé dans nos cauchemars et il devient compliqué pour ne pas dire impossible de faire semblant, de faire comme si. Peut-être est-il possible de se mentir à soi-même, mais agir mois après mois, année après année comme si le monde ne tournait pas trop mal et que l’apocalypse n’était pas au coin de la rue me semble impossible. Je ne dis pas que ce ne serait pas reposant d’être un normie qui vit sa petite (très petite ?) vie au jour le jour, métro, boulot, dodo, vacances, gigot avec belle-maman le dimanche. Mais dès lors que l’on sait que nous sommes dans une dictature qui va s’amplifier au-delà de l’imaginable, dès lors que l’on sait que l’objectif des maîtres du monde est notre obéissance et notre annihilation, il me semble bien illusoire d’imaginer faire semblant bien longtemps. Tôt ou tard le conscient sera rattrapé par sa conscience ou la dictature qui va le balayer.

  • Les votants pro-Frexit : En face des abstentionnistes nous avons donc les votants, pas forcément de gaieté de cœur, mais au moins pour ne pas vivre avec le regret du « si j’avais, si nous avions… peut-être que ». Je ne reviendrai pas sur les anti-UE, anti-dictature, antiguerre qui votent consciemment pour un candidat pro-UE, cela relève de la psychiatrie. En l’occurrence l’opposition contrôlée n’est pas un mythe. Il n’y a pas de parti d’opposition à l’Assemblée nationale. À maintes reprises les députés avaient la possibilité de faire chuter le gouvernement par une motion de censure et ils ne l’ont pas fait, preuve de leur allégeance à l’UE et à la dictature. Les partis qui ne prônent pas le Frexit sont soit membres de la majorité, soit membres de l’opposition contrôlée, cela ne se discute même pas.

Un argument s’oppose à la mouvance abstentionniste, je ne vois pas en quoi en votant nous ferions le jeu de la dictature.
Vous imaginez qu’ils se disent « eux ils sont bien soumis ils votent »
ou qu’ils disent « eux ils sont bien cons, ils pensent résister en nous laissant un boulevard ».

Pourquoi voter Frexit ?

Rester dans l’Union européenne c’est poursuivre le chemin vers plus de dictature et peut-être même la mort dans une guerre voulue par l’OTAN. Une France dans l’UE ne peut décider de RIEN !

Le Brexit est une réalité alors le Frexit n’est pas une utopie. Parler en son temps de Brexit était délirant et imaginer qu’il se concrétise encore plus.

Le Frexit est une condition nécessaire. Si à un croisement une route mène vers la mort et l’autre vers l’inconnu, il n’y a AUCUNE question à se poser, on prend l’inconnu, même si elle menait aussi à la mort.

Ce n’est qu’une étape, il faut quitter quasi toutes les organisations dictatoriales qui nous privent de notre liberté de choix. L’OTAN, l’OMS, les traités de libre-échange, la CEDH et j’en passe.

La Suisse a été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour inaction dans la lutte contre le réchauffement climatique !

Nous sommes à un point de notre histoire où une instance prévue pour la défense des droits
de l’Homme condamne un pays pour ne pas avoir imposé suffisamment de dictature !

« Le Frexit ou la mort. »

Je suis abonné à un nombre incalculable de groupes Telegram et qu’est-ce que je constate ?

  • Il y a peu de publications des candidats des listes pro-Frexit sur les différents canaux.
  • Certaines listes me sont même totalement inconnues.

Pour quel connard pro-Frexit vais-je donc voter ?

    J’écris sciemment connard pour la simple raison que les candidats ne font pas liste commune.
    Chacun prône l’union, chacun demande aux autres de le rejoindre et chacun le concrétise si peu.
    Il y a ceux qui se disent prêts à abandonner leur première place « preuve de leur non-narcissisme ».
    Bien entendu quand on les interroge, l’absence d’union est toujours le fait de l’autre « moi je veux bien, mais c’est lui qui veut pas, je ne peux pas lui imposer ».
    Personnellement je n’en ai strictement rien à foutre si machin dit ceci, s’il est pour ou anti cela, le seul point commun qui m’importe est qu’ils soient tous pro-Frexit !
    Quand la France aura retrouvé son indépendance, sa monnaie, ses frontières, son armée, sa justice, sa politique de santé, d’éducation, etc. alors libre à ces candidats de s’entre-déchirer sur la place publique.
    Je ne sais donc pas quel connard choisir, connard pour lequel je vais voter sans état d’âme, alors même que j’aurais plaisir à l’insulter.
    Avec leur ego mal placé, nous aurons largement moins de députés pro-Frexit, de couverture médiatique et cela me met en rogne. Je vais devoir choisir et cela m’est insupportable, mais putain, faites alliance !

    Merci.

    Alain Tortosa2
    10 avril 2024.
    https://7milliards.fr/tortosa20240410-pour-quel-connard-voter.pdf





    Refusons la tyrannie pseudo-sanitaire que l’OMS veut nous imposer

    [Publication initiale : profession-gendarme.com]

    Par Dr Gérard Delépine

    Durant la crise Covid, l’OMS a été l’instigatrice de mesures contraires aux libertés et aux données de la science. Elles se sont révélées inefficaces contre la maladie, extrêmement dommageables pour les populations qui y ont été soumises et source de profits colossaux pour les élites.

    Mais l’OMS, institution non démocratique, non élue et financée à plus de 80 % par des groupes d’influence privés, veut recommencer et, pour y parvenir plus facilement, disposer de pouvoirs supranationaux qui lui permettraient d’imposer une dictature mondiale totale au service de Big Pharma, des GAFAM et des milliardaires.

    Les dramatiques échecs des recommandations OMS contre le Covid

    Les chiffres de l’épidémie de Covid, publiés par l’OMS et mis en courbe par l’université J. Hopkins, montrent qu’aucune des mesures contraignantes de l’OMS (confinements, obligations du port des masques, pass, obligations vaccinales) n’a été efficace contre la maladie. 939 000 scientifiques et médecins de tous les pays du monde l’avaient clairement annoncé par la déclaration du Great Barrington1.

    Nous avions, dès le 27 mars 2020, dénoncé l’imposture des confinements aveugles2 3 4 5. La comparaison des données des Pays-Bas (non confinés) et de la Belgique (sévèrement confinée) a depuis illustré leur nocivité tant sur la recrudescence des infections que sur la mortalité. Avant le confinement, le nombre de contaminations journalières et la mortalité par million étaient semblables dans ces deux pays voisins semblables par leurs démographies et leur mode de vie. Le confinement a fait exploser les contaminations puis la mortalité en Belgique, tandis qu’elles augmentaient deux fois moins aux Pays-Bas non confinés.

    Nous avions aussi rappelé6 que la littérature internationale7 montrait que le port généralisé du masque ne protège pas des infections virales. Les données OMS l’ont confirmé : lors du pic d’Omicron les français, soumis à l’obligation du masque ont souffert de 50 % de plus de contaminations journalières/million que les Suédois, non masqués (6000/M versus 4000/M).

    Les pseudo vaccins recommandés par l’OMS, et présentés par notre ministre de la santé comme très efficaces, ont été incapables de prévenir la transmission de l’épidémie comme chacun a pu l’observer autour de soi et comme le montrent les comparaisons des données OMS entre les pays très vaccinés et les autres :

    Et, contrairement à la propagande de l’OMS et des gouvernements occidentaux, les pseudovaccins n’ont pas non plus protégé les populations ni des formes graves, ni de la mort8 9 :

    L’OMS a également prétendu que les traitements précoces étaient inefficaces et milité pour leur interdiction, alors que l’usage du traitement Raoult a sauvé les populations des pays qui l’ont utilisé comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou l’Algérie (ou la proportion de plus de 65 ans est égale à celle de la France)

    Totalement inefficaces les recommandations de l’OMS ont été de plus extrêmement dommageables pour les populations qui les ont subies.

    Les confinements ont été source de troubles psychologiques graves persistants10 11, de retards scolaires12, de retard de traitements13, de pertes économiques sans précédent14 et d’un endettement colossal15, d’une aggravation mortifère de la famine en Afrique16.

    Les masques ont souvent aggravé les infections respiratoires.

    Les pseudo vaccins ont été responsables de nombreuses complications en particulier cardiaques (myocardites), neurologiques, de troubles menstruels et de morts subites.

    Les mesures Covid de l’OMS ont permis un enrichissement colossal des milliardaires17.

    La fortune des milliardaires dans le monde a augmenté en 19 mois de pandémie Covid plus qu’au cours de toute la décennie précédente.

    De mars 2020 à octobre 2021, la fortune des milliardaires français a augmenté de 86 %. Les 5 premières fortunes de France ont gagné 173 milliards d’euros et doublé ainsi leur richesse d’avant le début de la pandémie. Ils ont ainsi capté l’équivalent des trois quarts des 240 milliards du « quoi qu’il en coûte »18. Les 5 milliardaires français les plus riches possèdent désormais autant que les 40 % de leurs compatriotes les plus pauvres.

    Avec les milliards d’euros engrangés en 19 mois par les milliardaires français, on aurait pu quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.

    La politique de l’OMS est dictée par ses financeurs privés

    Lors de sa création par l’ONU en 1948, l’OMS était financée uniquement par les états en fonction de la fortune et de la population de chaque pays. Mais progressivement les principaux états contributeurs, déçus des politiques adoptées, ont diminué leurs contributions tandis que des entités privées (dont des laboratoires pharmaceutiques, Bill Gates et les fondations Gavi et Bill Melinda Gates prenaient le relais.

    Lors de l’exercice 2022-2023, seulement 16 % des ressources de l’OMS provenaient des contributions obligatoires des États membres19 tandis que Bill Gates y participait pour près de 40 %, directement ou indirectement, par ses fondations. Bill Gates est devenu le premier financeur de l’OMS et son influence sur les décisions de l’organisme est d’autant plus importante que la majorité de ses contributions sont fléchées, destinées uniquement à un but précis (pour Bill Gates les vaccinations, si possibles obligatoires, pour toutes les maladies, partout et toujours).

    German Velasquez, ancien directeur à l’OMS déclarait à l’occasion d’un entretien sur la politique OMS contre le paludisme20 :

    «  Les acteurs privés, comme la Fondation Bill et Melinda Gates, ont pris le contrôle de l’organisation. »

    En mars 2020, Tim Schwab21 a souligné les risques moraux de la Fondation Gates qui a donné des centaines de millions de dollars à des sociétés dont elle détient des actions ou des obligations, dont Merck, Sanofi, Lily, Pfizer, Novartis, Teva qui font de plus partie des plus grandes entreprises du monde, telles que GlaxoSmithKline qui développent de nouveaux vaccins et médicaments.

    Lionel Astruc estime :

    « Une telle participation financière devrait être soumise à un droit de regard des États et des citoyens, tant son pouvoir est grand et sa menace lourde sur nos démocraties »22.

    Lors d’une interview au Spiegel23 l’épidémiologiste Tom Jefferson, démontrait les conséquences de la privatisation de l’OMS lors de la crise de la grippe H1N1 :

    « Une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là, à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie… L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffi qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle… « Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies ».

    Lors de la crise H1N1, l’OMS et les gouvernements n’avaient pas réussi à convaincre les populations de la réalité du danger et de l’utilité des vaccins, car les médecins étaient septiques et les médias partagés. Leurs bénéfices des milliardaires ont été moindres qu’espérés, mais ils en ont tiré les enseignements. Lors du Covid, ils contrôlaient totalement l’information officielle et ont disqualifié et/ou interdit les médecins prudents qui s’exprimaient.

    L’argent est une drogue très addictive et les super riches en veulent toujours plus. Ils poussent l’OMS à s’arroger encore plus de pouvoir pour asservir davantage et mieux bâillonner les populations lors de la prochaine prétendue épidémie. C’est le but réel des modifications que l’OMS veut apporter au traité sanitaire international (RIS).

    Les propositions totalitaires mondiales de l’OMS24 25 26

    Le neuvième cycle de négociations sur l’accord mondial de prévention contre les pandémies a commencé le 25 mars 2024. Le directeur de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a présenté son projet de Traité contre les Pandémies et un nouveau règlement sanitaire international prévoyant des transferts majeurs de souveraineté des pays membres vers l’OMS afin de lui permettre de décider d’une politique sanitaire mondiale contraignante à appliquer partout.

    1°) Ce projet veut rendre obligatoires les décisions de l’OMS qui jusque-là n’étaient que des recommandations non contraignantes.

    2°) Son article 4 veut limiter la souveraineté des états en stipulant « le droit souverain des États n’existe que dans la mesure où les activités des États ne nuisent pas à leurs populations, ni aux autres pays ».

    3°) Son article 15 confierait au Directeur général le pouvoir exorbitant de décider seul s’il y a une urgence sanitaire et de son ampleur avec une vaste extension des éventualités pour justifier une urgence, incluant non plus seulement les pandémies, mais aussi le changement climatique, la perte de diversité…

    4°) L’article 18 du règlement sanitaire international (RSI) permettrait à l’OMS :

    • – d’exiger des examens médicaux ou une vaccination ou toute autre mesure prophylactique, et d’en rechercher les preuves ;
    • – de placer en quarantaine les personnes suspectes ou leur appliquer d’autres mesures sanitaires, d’isoler ou de traiter les personnes affectées ;
    • – de rechercher les contacts des personnes suspectes ou affectées ou de les soumettre à un dépistage.

    Ces propositions supprimeraient en pratique le consentement libre et éclairé des citoyens aux soins et la liberté de prescription des médecins

    5°) Les articles 1 et 2 du traité évoquent les « produits de santé » sur lesquels l’OMS aura une autorité totale de se substituer aux agences sanitaires nationales en s’arrogeant :

    • – Le droit de choisir les produits de santé, alors même que plusieurs contributeurs de l’OMS sont très liés à l’industrie pharmaceutique.
    • – De dresser et publier une liste des produits de santé nécessaires. Détablir et publier des spécifications pour la production des produits de santé nécessaires.
    • – D’élaborer des lignes directrices adéquates à l’intention des autorités de réglementation pour l’homologation rapide des produits de santé (…).
    • – De créer une base de données sur les matières premières et les fournisseurs éventuels.
    • – De créer une bibliothèque des lignées cellulaires pour accélérer la production et l’homologation des produits biothérapeutiques similaires et des vaccins.
    • – De passer en revue et mettre à jour la liste des autorités afin de faciliter les homologations qu’elle jugerait utiles.

    6°) L’article 44 et l’article 18 du règlement sanitaire international institueraient une censure mondiale pire que celle qu’on a subie depuis le Covid.

    En vue de « contrer la diffusion d’informations erronées ou non fiables » et « combattre les informations fausses et trompeuses ou la désinformation ». La définition des informations « fausses et trompeuses ») serait celle de l’OMS :

    « [des informations] qui font “obstacle à l’adhésion aux mesures sociales (…) et qui sapent la confiance envers la science et les institutions de santé publique”. »

    L’OMS veut ainsi s’ériger ainsi en juge de la vérité scientifique, grand prête du crédo officiel, pouvant décréter hérétique et censurer toute opinion qui serait contraire aux intérêts de ses financeurs, comme l’a fait d’ailleurs fait en France le gouvernement Macron avec son « conseil scientifique Covid » dont les délibérations sont toujours protégées par le secret défense.

    Contre l’OMS, réaffirmons partout nos droits fondamentaux !

    Lors d’une conférence de presse à Genève le 28 mai 2023, l’Alliance internationale pour la justice et la démocratie a alerté :

    « La centralisation du pouvoir dans les mains de l’OMS menace la démocratie ».

    Le président Macron, Ursula von der Leyen et le gouvernement américain actuel sont favorables à ces textes liberticides qui vont être reproposés au vote le 26 mai 2024. S’ils étaient acceptés, nous n’aurions plus de recours légaux.

    Si nous voulons refuser que notre santé et nos libertés fondamentales dépendent du bon vouloir de l’OMS, des entreprises privées et des milliardaires qui la financent et qui l’inspirent, c’est maintenant que nous devons nous battre !

    Les menaces que ce projet de traité font peser sur nos libertés paraissent autrement plus importantes que la discrimination capillaire qui a récemment occupé nos parlementaires ! Exigeons que l’Assemblée Nationale en débatte, que le Sénat crée une commission d’enquête et/ou que la décision soit soumise à référendum.

    Nous ne sommes pas seuls à nous battre pour défendre les libertés fondamentales des citoyens : le Syndicat Liberté Santé27, Bon sens,le Collectif des 300, des juristes français et lInternational Association of Lawyers for Human Rightset bien d’autres au travers le monde se sont déjà mobilisés.

    De nombreux pays ont d’ailleurs déjà refusé de donner leur accord aux propositions autoritaires de l’OMS : dont plusieurs nations africaines avec l’Ouganda comme tête de file, mais aussi l’Iran, la Malaisie, l’Estonie, les Philippines et le Brésil28.

    Le ministre britannique adjoint aux Affaires étrangères, Andrew Mitchell, a déclaré au Telegraph « qu’il bloquerait toute loi empêchant le Royaume-Uni d’établir sa propre politique de santé ».

    Le Sénat de l’État de Louisiane a adopté à l’unanimité le projet de loi 133, une déclaration claire de souveraineté contre l’agenda de l’ONU, de l’OMS et du FEM.

    « Aucune règle, réglementation, frais, taxe, politique ou mandat de quelque nature que ce soit de l’Organisation mondiale de la santé, des Nations Unies et du Forum économique mondial ne sera appliqué ou mis en œuvre par l’État de Louisiane ou par toute agence, département, conseil, commission, subdivision politique, entité gouvernementale de l’État, paroisse, municipalité ou toute autre entité politique ».

    Informons nos élus pour qu’ils prennent conscience du problème et qu’ils persuadent notre gouvernement d’adopter une attitude semblable. La France ne peut pas abandonner le premier terme de sa devise : LIBERTÉ.

    Lire ou écouter aussi :

    Appel solennel de N. Farage ex-député européen Nigel Farage plaide pour que tout le monde dise non au Traité sur la pandémie de l’OMS :

    « Il s’agit littéralement d’un traité mondialiste qui enlève le pouvoir à l’État-nation. Nous ne devrions pas verser d’argent à cette épouvantable organisation. »

    « Là où le Professeur Perronne pourrait aller plus loin, c’est que c’est vrai pour l’environnement, pour les antibiotiques, c’est vrai pour tout !»

    @DIVIZIO1

    alerte sur l’élargissement considérable du champ d’action de l’OMS dans le cadre de son action #OneHealth. De la…

    Et bien d’autres. Le combat est international. Poursuivons-le et nous le gagnerons !





    Le combat paye ! Les directives pro trans désavouées à l’ONU

    Par le Dr Gérard Delépine

    Depuis quelques années, au lieu de promouvoir la paix dans le monde pour laquelle elles ont été créées, les agences de l’ONU tentent d’imposer partout l’idéologie Woke et en particulier la déconstruction de la famille et de la morale sexuelle commune.

    La « Commission sur le statut de la femme », au lieu de défendre les droits des femmes et l’égalité des statuts légaux et des salaires entre hommes et femmes se focalise sur l’idéologie transgenre et la pérennisation des droits dérogatoires des trans sexuels au détriment des femmes de naissance.

    En témoigne le thème déclaré prioritaire intitulé « Réalisation de l’égalité des genres et avancement de toutes les femmes et de toutes les filles… » ignorant les réalités biologiques pour mélanger femmes de naissance et femmes transgenres (nées homme).

    Mais grâce à un vaste collage d’affiches dans tout Manhattan, à de nombreuses manifestations devant le siège de la conférence

    et aux contacts pris avec de nombreuses délégations, dont celles de la Pologne, du Nigéria et de la Hongrie…

    et le bon sens des pays africains, la majorité des membres a refusé les mesures proposées par les extrémistes pro trans lors de la 67e Commission des Nations unies sur le statut de la femme (CSW).

    La commission supposée défendre les droits des femmes1 ne s’intéresse qu’au « genre »

    « ONU-Femmes a continué de s’employer à renforcer les normes et règles Mondiales… à diriger et à appuyer l’action menée en vue de parvenir à un relèvement inclusif, efficace et tenant compte des questions de genre »

    « Notre programme commun » (A/75/982). ONU-Femmes a poursuivi son activité dans un contexte de crises, y compris dans le cadre de partenariats multipartites, et a continué de faire en sorte que les femmes et les filles, en particulier celles qui se heurtent à des formes de discrimination multiples et croisées »… « intégrer les questions de genre aux étapes de conception, développer le financement tenant compte de la dimension de genre de financement, de mise en œuvre et de suivi et d’évaluation des politiques »… 

    L’année 2022 marque le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la résolution, dont une nouvelle version recommande que les entités des Nations Unies consacrent les ressources voulues aux questions d’égalité des genres et veillent à ce que les groupes de l’égalité des genres soient tout spécialement dotés de ressources et disposent de compétences spécialisées leur permettant de s’acquitter de leur mission de sorte à faire progresser plus rapidement l’action menée dans le domaine de l’égalité des genres et de mieux faire respecter le principe de responsabilité sur ce plan Au cours des négociations relatives à la déclaration ministérielle (E/HLS/2022/1), ONU-Femmes a apporté des contributions de fond sur l’égalité des genres ONU-Femmes a continué de fournir un appui à l’Assemblée générale dans le cadre de l’examen qu’elle a fait des points de l’ordre du jour axés sur le genre et d’œuvrer à une meilleure prise en considération des questions de genre dans toute une série de résolutions. En outre, l’Entité a concouru à d’autres procédures et apporté sa contribution à des rapports et documents d’orientation portant sur un vaste éventail de sujets liés à l’égalité des genres.

    L’Entité a constamment appuyé la prise en considération des questions de genre dans les résultats du forum du Conseil économique et social sur le suivi du financement du développement depuis que celui-ci a été mis sur pied, en 2016.

    Ainsi, dans tous les textes issus du forum de 2017 à 2022, y compris le dernier E/CN.6/2023/2 22-2833312/21 (E/FFDF/2022/3), l’égalité des genres est évoquée et son rôle central dans le développement durable est reconnu.

    Dans le rapport publié en 2022, il est expressément recommandé aux pays de tirer profit de leurs systèmes budgétaires pour soutenir la réalisation de l’égalité des genres…

    ONU-Femmes a appuyé les travaux du CDH pendant ses sessions ordinaires et dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), afin de renforcer la prise en considération des questions de genre ONU-Femmes a continué d’analyser systématiquement la prise en considération des questions de genre dans les résolutions du CDH reçu un appui en vue de renforcer leurs capacités de rendre des décisions de justice tenant compte des questions de genre au niveau local En 2022, l’Entité a dirigé la coordination et les exposés sur le genre dans le cadre des différents groupes de travail du Pacte…

    ONU-Femmes a aidé les gouvernements à intégrer une perspective de genre dans les politiques et plans nationaux relatifs à la mise en œuvre de stratégies tenant compte des questions de genre liées à l’innovation et au changement technologique…

    La conclusion de son rapport est sans ambiguïté :

    « ONU-Femmes aidera la Commission à renforcer le cadre normatif mondial grâce aux engagements ambitieux qui seront pris en vue de réaliser l’égalité des genres »

    ONU femmes milite ainsi constamment pour l’idéologie du genre. En privilégiant l’inclusion des trans sur le droit des femmes, elle tend à abolir la séparation des sexes qui protège les femmes dans les compétitions sportives de haut niveau, les toilettes, les vestiaires, les prisons…

    Lors de sa dernière session, avec l’aide des États-Unis, de l’Australie, et de l’Union européenne, elle a tenté d’intégrer l’agenda radical de l’éducation sexuelle complète et des transgenres dans les conclusions.

    Mais une coalition des nations africaines (Cameroun, Égypte, Éthiopie, Nigeria, Sénégal, Soudan), des pays des Caraïbes et du Golfe, les déclarations catégoriques du Saint-Siège et les manifestations locales ont permis d’empêcher l’adoption des mesures extrémistes transgenres.

    La fortune des milliardaires occidentaux leur confère une influence considérable sur les organismes internationaux comme l’ONU ou l’OMS qu’ils utilisent pour tenter d’imposer leur délire visant à abolir nos libertés, la démocratie et la famille pour nous transformer en esclaves.

    Mais nous sommes des milliards et ils ne sont qu’une poignée.

    Nous vaincrons si nous nous mobilisons comme nous l’avons fait !


    1 Commission de la condition de la femme Soixante-septième session 6-17 mars 2023 Point 3 de l’ordre du jour provisoire




    Wokisme et transhumanisme, deux idéologies qui avancent main dans la main

    [Source : Bon Pour La Tête via redacteur-independant.ch]

    [Illustration : © David Matos via Unsplash]

    De prime abord, les liens unissant le wokisme (mouvance radicale luttant contre les discriminations raciales, de genre ou LGBTQI+) et le transhumanisme (mouvement visant à dépasser la condition humaine grâce aux technologies) sont loin de sauter aux yeux. Ces deux idéologies modernes convergent cependant dans leur volonté de se débarrasser du corps humain biologique, trop limitant et surtout mortel.

    Par Martin Bernard
    24 janvier 2023

    Le wokisme est la nouvelle tendance à la mode au sein de la gauche occidentale. Des auteurs comme Jean-François Braunstein1 n’hésitent pas à considérer cette mouvance comme une religion, avec ses croyances et ses dogmes. Au cœur de ceux-ci se trouve la théorie du genre, qui récuse l’importance biologique des sexes. Selon les tenants de cette théorie, l’identité de genre (être un homme, une femme, etc.) ne dépend aucunement du sexe biologique. Elle n’est qu’un construit social fluide. Dans cette logique « transgenre », puisqu’une femme biologique peut choisir le genre « homme », les hommes peuvent tomber enceintes et enfanter. L’étape suivante est d’espérer, chirurgie aidant, pouvoir changer de sexe biologique, même s’il n’existe pour l’heure que des bases scientifiques contestées sur ces transformations médicales aux nombreux effets indésirables.

    Le corps, cette « viande » méprisable

    L’idéal transgenre repose en fait sur un dualisme corps-esprit exacerbé. Pour ses défenseurs, nous ne serions que de simples consciences, totalement indépendantes de la réalité matérielle de nos corps, de simples supports dont il est possible de disposer à l’envi. Il n’y a plus de socle commun de vérité. Seule compte l’affirmation de soi, subjective et libérée des identités traditionnelles. La théorie du genre est souvent comparée au gnosticisme, ce courant chrétien du IIe siècle AD taxé d’hérétisme, qui considérait le corps et le monde matériel comme le mal dont il faut se libérer. À la différence que les gnostiques ne niaient pas l’existence des différences biologiques. Ils considéraient simplement le monde matériel comme l’œuvre du malin et cherchaient donc à s’en libérer afin de retrouver leur essence spirituelle.

    C’est à ce croisement que la théorie du genre rejoint l’idéal transhumaniste. On retrouve en effet dans la mouvance transhumaniste un mépris identique du corps périssable, régulièrement qualifié de « viande ». Seule compte la conscience, qu’il devrait être possible de télécharger dans un ordinateur ou sur le cloud. C’est ce que cherche notamment à développer la start-up Netcome aux États-Unis. À l’image de Ray Kurzweil, qui travaille pour Google, un grand nombre de transhumanistes espèrent ainsi s’émanciper de la limite humaine ultime : la mort. C’est ce que défend aussi en France le médecin et entrepreneur Laurent Alexandre, qui assure que les développements de la « technomédecine » déboucheront sur « la mort de la mort ». Cette confiance dans les possibilités de la science médicale à transformer les corps est partagée par le wokisme. « Le dépassement du biologique, la relance technicienne des fondements de la vie comme l’obsession scientiste pour la manipulation du vivant constituent les traits marquants d’un mouvement intellectuel convergent avec les intérêts économiques et politiques néolibéraux dominants », soulignait Jacques Testart dans la revue Zilsel en 2017.

    Des consommateurs déracinés

    Le wokisme comme le transhumanisme sont en effet congruents avec le rêve d’une mondialisation économique poussée à son extrême, faisant fi des identités nationales et de naissance. L’humanité comme le genre doivent être fluides et soumis aux lois d’un grand marché international de consommateurs déracinés. C’est sans doute l’une des raisons du soutien des gouvernements occidentaux (France et États-Unis en tête) à ces idéologies — au wokisme en particulier. Ce n’est pas un hasard non plus si elles sont promues par les grandes industries culturelles américaines (dont Disney) et les GAFAMs.

    Un récent rapport du Think Tank libéral Fondapol nous apprend que fin 2018, Twitter a modifié sa politique en matière de « conduite haineuse » afin de pouvoir bannir définitivement de sa plateforme ceux qui « mégenrent », autrement dit se trompent dans le genre d’une personne, et ceux qui « deadname » quelqu’un, c’est-à-dire ceux qui appellent un utilisateur en des termes reliés à son ancien genre. Le réseau aurait également banni des comptes de militantes féministes qui déclaraient : « Les hommes ne sont pas des femmes » (« Men aren’t women »). Peut-être que le rachat de l’oiseau bleu par Elon Musk, ouvertement contre le wokisme, inversera cette tendance sur Twitter. Affaire à suivre.

    Se libérer de la « forme »

    L’entrepreneur Martine Rothblatt incarne à elle seule la convergence entre wokisme et transhumanisme. Transgenre depuis 1994, Rothblatt est à la tête de l’entreprise de biotechnologie United Therapeutics, spécialisée dans le développement de nouvelles technologies permettant de fabriquer des organes et de prolonger la vie des patients atteints de maladies pulmonaires. En 2018, elle était la PDG la mieux payée des États-Unis. Elle est aussi à l’origine de Terasem, un mouvement néo-religieux et transhumaniste basé en Floride. Le transhumanisme possède en effet une mystique, qui envisage l’expérience virtuelle permise par l’internet comme une sorte d’accès à une réalité supérieure d’ordre divine. Ce n’est sans doute pas un hasard si certains hippies des années 1970, fervents consommateurs de substances psychédéliques, sont devenus des technophiles convaincus, adeptes des mondes virtuels numériques. C’est le cas de Stewart Brand, ami de Steve Jobs et inventeur du terme « personal computer » ou de Timothy Leary, à la fois militant de l’usage des psychédéliques, « pape du LSD » et pionnier théoricien de la cyberculture.

    Dans un livre publié en 2011, Martine Rothblatt écrit que le mouvement transgenre est la première étape d’une nouvelle révolution : celle de la liberté « de forme », comprendre le monde physique et ses apparences. Selon elle, la technologie sera le moyen d’y parvenir. « Notre corps disparaîtra, mais il n’y a aucune raison logique à ce qu’il en soit de même de notre personnalité que l’on pourra conserver sous forme digitale. Et, dans un futur proche, des programmes aussi faciles et accessibles qu’iTunes par exemple permettront de faire revivre une personne d’une autre façon », affirme Rothblatt. Dans son optique, le mouvement transgenre, dont elle est l’une des figures de proue, prépare les mentalités à cette révolution.

    Une spiritualité débarrassée du matérialisme ?

    La volonté de dépasser les limites de la condition humaine terrestre n’est pas nouvelle. Elle était déjà présente, on l’a vu, chez les gnostiques. Elle est plus généralement au cœur des mouvements spiritualistes qui cherchent à sortir des carcans, par ailleurs bien réels, du matérialisme scientifique. Pour eux, les humains disposent d’une identité spirituelle non réductible au corps physique. Mais une différence fondamentale existe entre la plupart de ces courants et le transhumanisme : ils ne misent pas sur la technique, dernier avatar du matérialisme, pour accéder à une transcendance. Leur ambition est aussi d’« augmenter » l’homme, en quelque sorte, mais seulement spirituellement, grâce à un travail intérieur ; non à l’aide d’implants bioniques ou de nanotechnologies. Dans cette optique, le corps humain n’est pas mauvais en soi. S’il fonctionne sainement, il est l’instrument dont nous avons besoin pour accéder aux réalités spirituelles (à travers la méditation, etc.).

    Pour ces mouvements, l’immortalité terrestre dont rêvent les transhumanistes repose au contraire sur de dangereux sables mouvants (ceux du matérialisme réductionniste, du relativisme et du nihilisme). Sur une illusion qui ne fera qu’empirer l’aliénation des êtres humains et la destruction de la planète. Ainsi, selon le philosophe Jean-Marc Ferry :

    « Cet esprit [transhumaniste] détermine un regard froid et distancié sur le monde, regard de mort qui conditionne l’être humain pour l’indifférence, s’empare de sa nature intérieure propre, afin de la rendre aussi disponible aux manipulations que l’est la nature extérieure, privant l’humanité de l’imagination nécessaire à une projection d’alternatives crédibles au régime civilisationnel ainsi constitué2. »


    1 Jean-François Braunstein, La religion woke, Grasset, 2022. 

    2 Jean-Marc Ferry, Qu’est-ce que le réel ? Le Bord de l’Eau, 2019, p. 113.




    Secrets, sectes et loges : les franc-maçons en veulent-ils vraiment aux anthroposophes ?

    [Source : redacteur-independant.ch]

    Cet article met en lumière l’activité de cercles d’influence particulièrement actifs aujourd’hui dans le monde francophone pour dénigrer tout ce qui provient, de près ou de loin, du mouvement spirituel et philosophique qu’est l’anthroposophie. Parmi ces cercles se trouvent des loges franc-maçonnes. Ce texte, qui complète des thématiques déjà abordées dans ce blog, a été entièrement rédigé par l’anthroposophe Tristan Chaudon (voir note biographique en fin d’article). Les propos qu’il tient n’engagent que lui, et aucunement l’animateur du site.

    redacteur-independant.ch

    Par Tristan Chaudon

    29 décembre 2021 – En France, l’anthroposophie est chaque jour prise à partie, injustement attaquée et salie sur les réseaux sociaux ou dans la presse grand public. On l’accuse, d’un côté, d’être une secte ou, dit de manière politiquement correcte, une « dérive sectaire ». D’un autre côté, on l’assimile à un fatras de croyances ésotériques, une pseudoscience cherchant à utiliser les peurs ou la naïveté des gens avec malhonnêteté ou intérêts.

    Paradoxalement, les applications directement inspirées de l’anthroposophie connaissent un succès croissant dans les champs professionnels comme la pédagogie, l’agriculture, la médecine ou encore les arts. À une époque de crise systémique de notre modèle de pensée, de société et de consommation, elle propose des alternatives concrètes, durables, éprouvées et appréciées. À tel point que nombre de spécialistes et de scientifiques dans leur domaine de compétence en reconnaissent la valeur pratique autant que les innovations conceptuelles.

    D’où vient cette contradiction, cette forme de haine et de rejet d’une pensée certes nouvelle et étonnante par certains aspects, mais pourtant originale, féconde et digne d’être perçue dans sa véritable nature ? Essayons dans cet article de comprendre pourquoi et comment des groupes minoritaires, revendiquant le secret, utilisent leur pouvoir et leurs réseaux afin de décrédibiliser aux yeux du grand public les innovations et initiatives issues de la pensée anthroposophique.

    Les néo-rationalistes, influenceurs d’opinion et le relais franc-maçon

    Dans l’ouvrage « Les gardiens de la raison, enquête sur la désinformation scientifique », les journalistes Stéphane Foucart et Stéphane Horel montrent comment des youtubeurs travaillent à influencer l’opinion afin de faire passer les intérêts des gros industriels pour de la science. Ils utilisent des organismes néo-rationalistes comme l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique), caution intellectuelle de certains lobbys, pour semer la confusion en créant de fausses controverses sur des sujets de santé publique et de protection de l’environnement.

    Leur stratégie consiste également à décrédibiliser certaines alternatives appréciées et peu coûteuses comme l’homéopathie en les taxant de pseudoscience. La vertu est ainsi placée du côté des laboratoires pharmaceutiques qui développent de nouveaux médicaments, en général plutôt chers, et souvent toxiques et inefficaces.

    En 2018, le youtubeur Thomas Durand a réalisé sur sa chaîne « La tronche en biais » un entretien avec Grégoire Perra, un détracteur obsessionnel de l’anthroposophie, autoproclamé « lanceur d’alerte » et écarté d’une École Steiner pour une affaire de mœurs. L’objectif de cette vidéo, refusant tout débat contradictoire malgré des demandes, était de brosser une image grotesque et ridicule de l’anthroposophie, la faisant passer aux yeux de l’opinion pour une pensée farfelue assimilée au « New age ».

    Ces vulgarisateurs, appelés également « zététiciens », instrumentalisent l’ignorance de hordes de « geeks » ou d’ingénieurs se croyant les gardiens de la vraie science et pourchassant de façon agressive et non argumentée, souvent insultante en meute virtuelle sur les réseaux sociaux (particulièrement Twitter) ceux qui se revendiquent de l’anthroposophie, de la biodynamie ou de l’homéopathie.

    Des intellectuels comme Gérald Bronner, sociologue, membre du comité de parrainage de l’AFIS, soutiennent publiquement ces youtubeurs. Ce dernier gravite dans l’écosystème rationaliste tout en intervenant dans des manifestations organisées par le Grand Orient de France. Il accuse d’ailleurs l’anthroposophie de « secte » dans son dernier livre « Apocalypse cognitive », associant insidieusement aux thèses de la pensée anthroposophique toutes les théories virales et conspirationnistes circulant sur internet1.

    Le 22 février 2020, des ministres et anciens recteurs ont été invités par le groupe du Grand Orient de France (GODF) et son comité « Laïcité République » à participer à une journée pour promouvoir l’idée d’un « Science Media center » à la française. Le dirigeant de ce comité, Jean-Pierre Sakoun, consultant en ingénierie culturelle, constitue au sein des milieux francs-maçons l’un des relais avancés d’une ligne néo-rationaliste du type AFIS.2

    Gérald Bronner promeut des écrits d’influenceurs rationalistes.
    Extrait du livre de Gérald Bronner intitulé « Apocalypse cognitive ».
    Gérald Bronner gravite dans l’écosystème rationaliste et intervient dans des manifestations organisées par le Grand Orient de France.

    Des écrits agressifs qui ont des conséquences néfastes réelles

    Le 3 juin 2017, l’universitaire Stéphane François écrit dans le magazine franc-maçon Critica Masonica que l’anthroposophie est une « multinationale de l’ésotérisme », concept jouant sur l’ambiguïté et la peur d’une emprise globale, amalgamant des inepties au sujet de l’anthroposophie et de ses applications pratiques.

    Une année plus tard, le 3 juillet 2018, le journaliste Jean-Baptiste Malet reprend le narratif franc-maçon dans Le Monde diplomatique et écrit un article entièrement à charge après avoir réalisé une enquête malhonnête. Le titre de l’article, « L’anthroposophie, discrète multinationale de l’ésotérisme », contribuant là aussi à une désinformation malveillante sur l’identité de ce courant de pensée.

    Plus grave, le 8 septembre 2020, le journal Franc-maçonnerie Magazine s’en prend directement à l’anthroposophie et aux Écoles Steiner Waldorf dans un article intitulé : « Les dérives sectaires une nouvelle menace pour la République ». Il encourage tous les francs-maçons à agir dans les réseaux associatifs, fédération de parents d’élève ainsi qu’au sein de la DDEN (Direction Départementale de l’Éducation Nationale) pour contrer les impulsions anthroposophiques.

    Un an plus tard, les parents de l’école Waldorf de Bagnères-de-Bigorre (affiliée à la Fédération-Pédagogie Steiner-Waldorf en France uniquement pour les classes de maternelle) sont mis en demeure de scolariser leur(s) enfant(s) dans un autre établissement par l’Académie de Toulouse, notamment sous pression des associations de parents d’élèves, de syndicats et d’une offensive journalistique de Charlie Hebdo par Laure Daussy. À noter que cette dernière a été invitée par le Grand Orient de France (GODF) en mai 2019 à intervenir sur le thème du planning familial et de l’universalisme.

    Cette école de Bagnères-de-Bigorre était pourtant accompagnée par la Fédération, qui veille au respect des critères pédagogiques et administratifs conformément à la loi. Et même si de réelles divergences existaient entre cette école et l’Académie de Toulouse, tout était mis en œuvre pour y remédier et plusieurs problématiques étaient en passe d’être résolues. Cette décision abrupte, à quelques jours de la rentrée, est donc incompréhensible et fortement contestable. En effet, il n’a pas été tenu compte ni de la volonté manifeste des responsables de l’école de se mettre en conformité ni du désespoir des parents qui, pour certains, avaient déménagé et investi beaucoup d’énergie pour y mettre leurs enfants.

    Une « organisation secrète » qui instrumentalise la Miviludes ?

    Récemment, une responsable d’association « anti-secte » de l’ACCEC (Association Centre de Cartographie et d’Études des Croyances) a révélé sur Twitter que nombre d’associations de victimes comme l’Unadfi, le CCMM ou le FECRIS sont composées de personnalités franc-maçonnes et que, paradoxalement, certains pactisent avec des « mouvements sectaires » identifiés par la Miviludes, comme l’Antiquus Mysticusque Ordo Rosae Crucis (AMORC) ou la scientologie.

    Valérie Blanchard, de l’ACCEC, révèle sur Twitter que nombre d’associations de victimes, comme l’Unadfi, le CCMM, le FECRIS sont composées de personnalités franc-maçonnes.

    Concernant la Miviludes, les choses se complexifient, car l’État n’a pas réussi à créer dans cet organisme un outil efficace de lutte contre les dérives « sectaires ». Il s’est laissé influencer par des mouvements de défense des victimes et par des groupes institutionnalisés (mouvements catholiques ou francs-maçons) qui en veulent aux minorités religieuses concurrentes. Et les vrais spécialistes, scientifiques, sociologues ou historiens en ont été écartés.

    Pour rappel, en 1999, Jacques Guyard, président de la commission parlementaire sur les sectes, députés PS et « frère » du GODF, mettait l’anthroposophie sur la liste des sectes. Il a été condamné 2 ans plus tard à verser « 20 000 francs d’amende et 90 000 francs de dommages-intérêts pour avoir diffamé trois mouvements anthroposophes se réclamant du courant de pensée de Rudolf Steiner. »

    Cela a conduit, au sein même de l’État français, à instrumentaliser des victimes au service d’intérêts, de rivalités religieuses ou de pouvoir idéologique. C’est ce qu’a dénoncé le sociologue Raphaël Liogier dans une émission de Frédéric Taddéi sur RT France, en mars 2021. Il écrivait d’ailleurs dans un article paru dans Le Monde en 2008, que la Miviludes était déconnectée du terrain et relevait davantage d’une croisade :

    «  Le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), plutôt gauche jacobine laïciste, gardien du sanctuaire de la vérité rationnelle contre les superstitions, et l’Union nationale des associations de défense de la famille et de l’individu (Unadfi), plutôt droite libérale, voire chrétienne, défendant la cellule familiale et l’individu contre les influences néfastes. Ces deux associations deviendront les seuls informateurs patentés de l’État, recevant des millions d’euros de subventions. »

    La Grande loge de France participe ou aurait participé au travail de la Miviludes.

    Janine Tavernier, présidente de l’Unadfi de 1993 à 2001, constatait, dans un article du journal Le Monde du 17 novembre 2006, que « petit à petit, beaucoup de franc-maçons sont entrés dans l’Unadfi, lui donnant une coloration qu’elle n’avait pas à l’origine. » L’affiliation de son actuelle présidente, Catherine Picard en est l’une des illustrations.

    Enfin, en octobre 2021 est sorti un livre intitulé « Les nouveaux périls sectaires ». Les auteurs, les journalistes Thimothée Rauglaudre et Jean-Loup Adénor se font depuis le plaisir de raconter sur les chaînes de radio et de télévision que l’anthroposophie et les Écoles Steiner sont des « dérives sectaires ».

    Ces deux jeunes journalistes, d’ailleurs accusés par l’avocate Valérie Blanchard d’être des francs-maçons, semblent dire tout haut ce que la Miviludes dit seulement tout bas dans ses publications, car elle n’est en possession d’aucun élément factuel : accuser sans preuve et sans contradiction, sans recherches ni enquêtes sociologiques sérieuses, mais sous la forme de « témoignages » de victimes des propos mensongers et diffamants sur les pratiques issues de l’anthroposophie.

    Des représentants de courants francs-maçons seraient ainsi particulièrement actifs dans les associations anti-sectes et particulièrement au sein de la Miviludes, service de l’État destiné à lutter contre les dérives ? Un faisceau d’indices le laisse penser, mais comme cette organisation, ainsi que le GODF ont un fonctionnement opaque, il est difficile de l’affirmer avec certitude.

    La Franc-maçonnerie est-elle une « secte » ?

    Mais qu’est-ce que la Franc-maçonnerie ? Et comment certains franc-maçons en sont-ils venus à se positionner aussi négativement contre les minorités spirituelles ? En France, il existe deux grandes familles de loges franc-maçonnes : il y a les loges « spiritualistes ou traditionalistes » (Grande Loge de France GLDF) qui ne souhaitent pas s’occuper de politique ni de religion, et il y a les loges « libérales ou adogmatiques » (GODF) qui n’hésitent pas influencer et même à faire directement de la politique, c’est-à-dire à pratiquer l’entrisme et à utiliser leur lien de solidarité et leur réseau pour des intérêts éloignés d’enjeux spirituels.

    « Un ordre initiatique, avec des rites, des rituels et des symboles, dans lequel l’adepte parcourt un chemin d’évolution à travers les “Hauts Grades” et les “Ordres de sagesse” pour parvenir au statut de “Grand Maître”… après avoir traversé une période d’initiation et attendu parfois jusqu’à deux ans avant d’être accepté, où hommes et femmes sont clairement séparés, où les réunions sont secrètes, où l’on fait du prosélytisme pour se faire connaître, et bien sûr, recruter de nouveaux adeptes… à quoi cela vous fait-il penser ? »3

    Dans un article du CICNS (Centre d’Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités) datant de 2010, Valérie Dole souligne qu’en tant que minorité spirituelle, les loges de Franc-maçonnerie présentent toutes les caractéristiques imputables à ce que l’on dénonce chez les sectes. Elles ont d’ailleurs été souvent désignées comme secte dans l’histoire, comme le montre Arnaud Esquerre dans son ouvrage «  La manipulation mentale — Sociologie des sectes en France » (Fayard).

    Dans un autre article également publié par le CICNS, l’auteur indique que :

    « Un certain nombre d’acteurs s’emploient, en France, à dégrader le débat sur la question des “sectes” ; parmi eux se trouvent les principales obédiences franc-maçonnes. Leurs prises de position officielles nous paraissent incohérentes et non responsables au vu de l’histoire mouvementée de la franc-maçonnerie.  

    Compte tenu à la fois de l’impossible définition d’une secte et des caractéristiques mêmes de la franc-maçonnerie, il est impossible de se leurrer sur une hypothétique différence entre les loges maçonniques et les autres minorités spirituelles. Comment la franc-maçonnerie en est-elle donc venue à se positionner aussi négativement dans le discours antisectes ? »

    Le CICNS a été créé en 2004, pour défendre les minorités spirituelles particulièrement et injustement attaquées par les associations réunies par la Mils et les rapports parlementaires recensant les sectes en 1998-99. Or, ceux qui instrumentalisaient les victimes recueillies à juste titre par une structure comme l’Unadfi en profitait pour dénoncer des pratiques sectaires qu’eux-mêmes pratiquent allègrement, particulièrement au sein de structures secrètes comme le GODF.

    Steiner et la Franc-maçonnerie

    Certaines associations anti-sectes pensent d’ailleurs qu’une des preuves que l’anthroposophie est une secte est que Steiner a été un temps franc-maçon dans une obédience du rite de Memphis-Misraïm.

    À l’époque de la création de la Société théosophique par Helena Blavatsky, dans les années 1870, les règles du silence traditionnellement et strictement gardées par les loges maçonniques furent peu à peu rompues, faisant face à une exigence des temps où la connaissance spirituelle devait trouver le moyen d’être plus accessible auprès du public.

    Dans son autobiographie rédigée et parue dans « Das Goetheanum » entre 1923 et 1925, R. Steiner s’exprime en ces termes :

    « Si je me décidais à parler publiquement de la connaissance spirituelle, je devais donc me résoudre à rompre avec cette tradition. Je me trouvais confronté avec les conditions exigées par la vie de l’esprit moderne. De nos jours, il est impossible de garder secret comme cela était naturellement le cas aux temps anciens. (…) Je n’avais envers personne la moindre obligation de secret, car je n’avais rien emprunté de cette “sagesse ancienne” ; la connaissance spirituelle que je possède résulte de ma propre investigation. Après l’avoir acquise, je la compare avec ce qui a déjà été publié de la sagesse ancienne, afin d’établir la concordance et de montrer en même temps le progrès dont l’investigation actuelle est capable. À partir d’un certain moment, je reconnus donc clairement l’opportunité de mon action publique dans le domaine de la science spirituelle. »

    Cette décision a été prise au tournant du 20e siècle, et s’est manifestée la première fois lorsque le Comte et la Comtesse Brockdorf, dirigeants d’une loge de la Société théosophique, l’invitèrent pour parler de Nietzsche puis de Goethe. Les membres théosophes furent vivement intéressés par ce qui vivait en lui sous forme ésotérique en lien au travail artistique de Goethe. Dans son parcours au sein de la Société théosophique, Steiner a toujours veillé à n’exprimer que ce qu’il vivait intérieurement comme contenus imaginatifs, non ce que véhiculait la société sous forme de doctrines.

    Sa rencontre avec la maçonnerie se fit un peu plus tard, comme le décrit Aurélie Choné dans un article paru en 2018 : « En 1905, il est initié par Theodor Reuß au Rite de Misraïm, avec son épouse — ce qui lui coûte cher, comme le remarque l’historien allemand Helmut Zander4 —, et devient en 1906, président du “Chapitre et Temple mystique” Mystica Aeterna, à Berlin. »

    Cette loge respectait les formes maçonniques de la graduation hiérarchique par degré. R. Steiner s’exprime clairement dans son autobiographie5 sur les raisons de cette adhésion : « L’idée d’engager mon action selon l’esprit d’une pareille société ne m’effleura même pas. L’impulsion anthroposophique devait découler de sa propre source de connaissance et de vérité. Sur ce point je ne tolérais aucun compromis. (…) Le déroulement du cérémonial reflétait la seule connaissance anthroposophique. Tout cela fut fait pour répondre aux désirs des membres. En plus de la science spirituelle transmise sous forme d’idées, ceux-ci souhaitaient recevoir quelque chose qui s’adressât directement au cœur et à l’acte contemplatif ».

    Sa relation avec Reuss se dégrade, car il ne parvient pas, dans le cadre du rite maçonnique, à déployer librement ses idées spirituelles, ni à rénover les contenues ésotériques et méditatifs dans la forme artistique qui lui semblait adaptée à l’esprit moderne. La Première Guerre mondiale marque la fin des activités maçonniques de Steiner.

    Le 17 février 1920, dans le cadre d’une « leçon ésotérique »6, R. Steiner s’exprime ainsi sur les sociétés secrètes :

    « Ces vérités sont connues des nombreuses sociétés secrètes, mais elles veulent les garder pour elles. Ces sociétés ne tiennent pas tellement à nier ces vérités, mais (…) à les détourner de leur courant pour les faire entrer dans le monde comme étant de leur paternité. Rien ne serait plus simple que de rendre la science de l’esprit populaire : il suffirait que je me retire, que je me donne pour mort, et que déjà les sociétés secrètes populariseraient ces vérités comme étant les leurs pour gagner en puissance. »

    Conclusion

    L’anthroposophie est un courant de pensée, vaste, fécond et transparent qui s’adresse à l’individu dans son besoin de connaissance intime et propose des solutions pratiques pour les activités humaines dans différents champs professionnels. Il n’est pas réductible à l’individualité de R. Steiner, mais s’inscrit dans une continuité historique. Dans les statuts de la Société anthroposophique universelle, il est stipulé (article 4) :

    « La Société anthroposophique n’est pas une société secrète ; elle est au contraire absolument publique. Toute personne peut en devenir membre qui, sans distinction de nation, de condition sociale, de religion, de conviction scientifique ou artistique, considère comme justifiée l’existence d’une institution telle que l’École de science de l’esprit du Goetheanum à Dornach. La Société refuse toute visée sectaire. Elle considère que la politique ne relève pas de ses tâches. »

    Elle est pourtant régulièrement accusée de :

    • D’être une pseudoscience par des néo-rationalistes qui, sous couvert de défendre le « consensus » ou la « méthode scientifique » agissent en réalité au service des intérêts des gros industriels au détriment de la santé humaine, de notre environnement et de la biodiversité.
    • Propager de croyances ou d’ésotérisme, par des minorités spirituelles de types francs-maçons, alors qu’eux-mêmes pratiquent des rituels, vénèrent le « Grand architecte de l’univers », ou d’autres concepts appartenant au registre des croyances.
    • De pratiquer l’entrisme, alors que le Grand Orient de France ne se cache pas d’être actif directement en politique via des politiciens (Mitterand, Mélenchon, Manuel Valls, Jean-Yves Le Drian…), des conseillers (Alain Bauer), ou des hauts fonctionnaires (Christophe Chantepy, directeur de cabinet du Premier ministre, Renaud Vedel, directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Intérieur ou Cédric Lewandovski, directeur de cabinet du ministre de la Défense).
    • Et pire encore, de charlatanisme voire de dangereuse ou criminelle, par des fonctionnaires de l’Éducation nationale comme Stéphanie de Vanssay, Conseillère nationale pédagogie et numérique à l’école, active au sein de l’UNSA-Education, qui publie régulièrement sur Twitter des messages de haine condamnables.

    On observe ainsi clairement — en opposition à l’intérêt public, au droit d’entreprise et à la liberté d’association, pourtant fondements de notre République française — qu’agit contre l’anthroposophie un écosystème « occulte », composé de loges secrètes, d’intérêts industriels et financiers puissants, ainsi que certains monopoles d’État visant à :

    • Décrédibiliser l’anthroposophie et ses initiatives concrètes au sein de l’opinion publique par l’activisme militant « zététiciens » et des youtubeurs sans doute rémunérés par des agences de communication leur proposant des mots clés et des méthodes agressives de marketing 3.0.
    • Désinformer par voie de presse dans des revues spécialisées d’obédience franc-maçonne, repris parfois directement dans la presse « mainstream », à partir de fausses enquêtes à base de témoignages ou d’entretien avec des personnalités controversées et non crédibles.
    • Agir dans les réseaux de service public dépendant directement de l’État comme la Miviludes, les Directions départementales de l’Éducation nationale (DDEN) ou les académies, afin de procéder à des fermetures d’Écoles ou de pratiquer une ostracisation sous le pseudo-concept de « dérives sectaires »

    La société anthroposophique compte parmi ses membres certains francs-maçons, et cela est le signe d’une ouverture d’esprit enrichissante. Mais certains d’entre eux ont témoigné qu’ils ne pouvaient pas défendre publiquement Rudolf Steiner, sous peine d’être rejetés de leur obédience. Ici se révèlent sans doute les limites de cette double appartenance, par nature incompatible pour les membres occupant des fonctions de représentation ou de direction : on ne peut pas, en privé, étudier et admirer Rudolf Steiner et ne pas le défendre quand il est publiquement sali dans la presse.

    Je souhaite ainsi alerter le grand public au sujet des dysfonctionnements graves et récurrents de nos institutions au service de certains intérêts qui agissent en se cachant de moins en moins contre notre modèle de société fondé sur les libertés individuelles, religieuses, thérapeutiques et pédagogiques dont l’État devrait être le garant.


    Biographie de l’auteur

    Tristan Chaudon est architecte et exerce en libéral dans la région de Colmar depuis 2012. Ayant des origines familiales rhénanes (Hollande, Suisse, Allemagne et France), il s’intéresse très jeune à la spiritualité anthroposophique, comme renouveau des anciennes fraternités européennes. Il co-fonde en 2009, Carminem, association destinée à expérimenter avec des jeunes cette nouvelle compréhension du monde. En 2011, il participe à l’initiative internationale de la méditation avec le Goethéanum. Ces thèmes de recherche sont aujourd’hui liés à la tri-articulation de l’organisme social, l’histoire de l’art et des courants spirituels ainsi que la compréhension de l’actualité. Il est membre de l’École de science de l’esprit.


    Notes :

    1 Apocalypse cognitive, Gérald Bronner, PUF, 2021

    2 Stéphane Foucart, Stéphane Horel, Sylvain Laurens, Les gardiens de la raison, enquête sur la désinformation scientifique, La découverte, 2020.

    3 http://www.cicns.net/FM.htm

    4 Helmut Zander : Rudolf Steiner. Die Biografie. München : Piper, 2011, p. 256.

    5 Rudolf Steiner : Autobiographie. Vol 2 Genève, EAR, 1979, p.215-2016.

    6 Rudolf Steiner, Leçons ésotériques, Tome 3, 1913 -1923, EAR.




    Nicolas Bonnal : décryptage d’un penseur iconoclaste du XXIe siècle

    [Source : adoos.fr]

    « On dirait un article [généré par] IA »

    Nicolas Bonnal

    Par Lina Nguyen

    Atypique, controversé, imprévisible : autant d’adjectifs qui collent à la peau de Nicolas Bonnal, figure emblématique du paysage intellectuel contemporain. Disséquant l’époque à la manière d’un chirurgien philosophique, il n’hésite pas à trancher dans le vif des idées reçues. Dans l’arène des penseurs du XXIe siècle, Nicolas Bonnal s’impose comme un gladiateur armé d’un esprit aiguisé et d’une plume acerbe, maniant l’ironie aussi habilement que son épée verbale. Prenez garde, car plonger dans les méandres de sa pensée, c’est accepter de voir son monde secoué par un tremblement de terre intellectuel. En garde! Le décryptage commence.

    Les Origines de Nicolas Bonnal

    Nicolas Bonnal fait partie de ces intellectuels qui gravitent en dehors des cercles universitaires traditionnels. Sa quête incessante de vérité le pousse à explorer les confins de théories parfois marginales, s’attirant autant de critiques que d’acclamations. Né à une date que l’on devine mystérieuse, Bonnal se distingue par son parcours atypique. Plutôt que de valoriser les institutions prestigieuses, il semble avoir puisé ses connaissances dans une diversité de cultures et d’expériences personnelles. Cet éclectisme se manifeste dans ses écrits, où il conjugue références classiques et idées avant-gardistes.

    Bonnal n’est pas de ceux qui maintiennent une ligne académique stricte. Auteur prolifique, il a laissé son empreinte dans divers domaines, de la politique à l’ésotérisme en passant par le cinéma. Cela lui a permis d’enrichir son corpus théorique en empruntant des concepts à différents champs du savoir, une méthode qui lui attire autant d’admirateurs passionnés que de détracteurs sceptiques. Chez lui, point de chapelles intellectuelles, mais une liberté de pensée qui s’affranchit des conventions établies.

    L’Approche Iconoclaste dans ses Œuvres

    Nicolas Bonnal ne craint pas de secouer le cocotier des idées reçues. Cette approche iconoclaste se matérialise notamment à travers sa propension à revisiter ou à remettre en question des pans entiers de la pensée contemporaine. Dans ses écrits, il n’est pas rare de le voir adopter une position à contre-courant de la majorité, déconstruisant les narratifs communs pour forger ses propres analyses. C’est une dance intellectuelle où chaque pas est à la fois une contestation et une proposition, rendant ses travaux particulièrement dynamiques et parfois déconcertants pour l’esprit non averti.

    L’œuvre de Bonnal est un véritable labyrinthe pour l’esprit, où les couloirs familiers des savoirs conventionnels mènent souvent à des salles aux miroirs déformants. Il prend plaisir à entrelacer la philosophie, l’histoire, la culture pop, et même le fantastique, pour produire une réflexion qui défie constamment le lecteur. Ses critiques de la modernité, par exemple, sont teintées d’une ironie mordante qui révèle autant sur son objectif d’éveiller que de divertir.

    La Relation avec les Médias et le Public

    Lors de son interaction avec les médias, Nicolas Bonnal présente une facette énigmatique. Il joue parfois le rôle du sage ermite, difficilement accessible et fuyant les feux de la rampe, ou celui du provocateur éclairé, s’insurgeant contre les superficialités médiatiques. Cette dichotomie avec la sphère publique ne fait qu’accentuer son image de penseur indépendant et rebelle. Que l’on adhère à ses idées ou non, il est indéniable que Bonnal manipule le verbe avec une habileté telle qu’il devient un sujet de conversation en soi.

    Avec le public, c’est une toute autre danse. La toile est tissée d’un lien particulier entre Nicolas Bonnal et ceux qui le suivent. À travers forums et réseaux sociaux, il entretient une relation à la fois directe et cryptée avec ses lecteurs. Son aptitude à créer de l’interaction, à stimuler le débat, voire à susciter la controverse, est au cœur de sa relation avec le public. Il devient alors ce « gourou » des temps modernes qui invite à la réflexion – non sans un certain sens de l’autodérision.

    Le Penseur et l’Humour

    Il serait réducteur de ne pas mentionner l’humour singulier qui imprègne l’œuvre de Nicolas Bonnal. Loin de se limiter à un ton docte, il se plaît à injecter des touches d’ironie, voire de sarcasme, dans ses analyses, rendant la digestion de ses idées complexes un brin plus légère. Cette utilisation de l’humour sert non seulement à désamorcer la tension qui pourrait naître de sujets parfois graves, mais également à souligner la nature souvent absurde de la condition humaine.

    Cet humour est mêlé à une certaine dimension ludique : il aime à parsemer ses écrits d’énigmes et de références cachées, invitant le lecteur à un jeu de piste intellectuel. Parfois, même, on pourrait jurer qu’il cligne de l’œil à travers les lignes, comme lorsqu’il évoque ce vieux proverbe imaginaire : « Quand le sage pointe la lune, l’idiot regarde Nicolas Bonnal. » Un clin d’œil à sa propre réputation de détourneur d’attention, à prendre avec le sourire.

    La Diversité de ses Thématiques

    Une majorité de ses œuvres se prêtent à une analyse thématique riche et hétérogène. Nicolas Bonnal ne se contente pas de survoler des sujets ; il s’immerge dans des profondeurs parfois vertigineuses afin d’en extraire de nouveaux points de vue. De l’effondrement des civilisations à la critique de la technologie, en passant par la réinterprétation des mythes, il touche à des questions qui interpellent et qui, dans sa plume, prennent une teinte inédite.

    Sa façon de tisser des liens inattendus entre des thèmes apparemment disparates est une autre corde de son arc intellectuel. Nicolas Bonnal tire des fils invisibles entre la politique et l’alchimie, les stratégies de communication moderne et les enseignements des philosophes antiques. Il parvient à créer des résonances entre le passé et le présent, entre le local et l’universel, ce qui donne à ses écrits une portée à la fois ancrée et atemporelle.

    Les Perspectives pour l’Avenir

    L’avenir semble être un terrain fertile pour Nicolas Bonnal, qu’il envisage avec prudence ou peut-être avec un sourire narquois. Il n’est pas de ceux qui prônent des solutions toutes faites ou des prophéties rassurantes, préférant laisser flotter un voile de mystère. Toutefois, ses réflexions induisent souvent une invitation à la préparation face aux inconnues futures, à l’aube d’un monde en mutation constante.

    Il encourage à adopter une pensée critique, à s’affranchir des dogmes et à chercher en permanence à se réinventer. S’il est difficile de prédire où mènera le chemin de Nicolas Bonnal, une chose reste certaine : il continuera à paver la route moins empruntée, armé de son esprit acéré et de son regard singulier sur notre époque. Ses prospects d’avenir, scribouillés quelque part dans ses notes, sont probablement aussi imprévisibles que le parfum d’une rose de jardin métaphysique, cultivée en secret dans la bibliothèque de son esprit.

    *Nicolas Bonnal apparaît toujours là où on l’attend le moins. C’est un peu comme lorsque vous cherchez vos lunettes partout avant de réaliser qu’elles sont sur votre nez. Certains pensent que le hasard est son meilleur ami, ou peut-être est-ce une stratégie soigneusement orchestrée ? Un jour d’hiver, alors que je glissais sur une idée philosophique aussi dangereuse qu’une plaque de verglas, je suis tombé, non pas sur le sol, mais sur une citation de Bonnal. Elle était là, tout sourire, m’attendant à l’angle d’une page web. C’est en de tels instants qu’on se prend à penser que cet homme a non seulement un sens aiguisé pour l’écriture, mais aussi pour l’omniprésence intellectuelle.*

    Nicolas Bonnal : un Esprit Libre dans un Monde Conformiste

    Nicolas Bonnal reste une figure atypique dans le paysage intellectuel contemporain. À la fois critique et poète, provocateur et philosophe, il incarne l’esprit libre d’un monde souvent trop conformiste. Ses textes sont des invitations au voyage intellectuel, loin des autoroutes de la pensée unique. L’esquive des étiquettes, la jonglerie idéologique et les pirouettes verbales sont son quotidien.

    Se plonger dans l’univers de Nicolas Bonnal, c’est accepter le défi de voir le monde sous un angle différent, d’aborder la connaissance comme un terrain de jeu sans limites. Il représente cette petite voix qui suggère que derrière la facade du réel se cache peut-être une infinité de mondes à explorer. Peut-être est-ce là le rôle véritable d’un penseur iconoclaste : nous rappeler que la liberté de penser n’est pas une utopie oubliée, mais une flamme qui doit être constamment nourrie.

    Lina Nguyen

    Lina Nguyen, 25 ans, est une étudiante en journalisme avec des racines vietnamiennes et une vie parisienne. Passionnée par la découverte de nouvelles cultures et l’actualité, elle explore le monde des festivals et des loisirs, partageant ses trouvailles sur son blog. Elle se consacre à créer des ponts entre différentes cultures à travers ses récits. Lina invite son audience à la rejoindre dans ses aventures enrichissantes.




    Quand Pie IX dénonçait les complots

    [Illustration : Pie IX est connu pour être le pape du Dogme de l’Immaculée Conception (1854), du Syllabus (1864) et du Concile Vatican I (1869-1870). Son pontificat est le plus long de l’histoire de l’Église (de 1846 à 1878). – Private collection / Leemage via AFP (source).]

    [Source : benoit-et-moi.fr]

    Dans cet article érudit écrit en mai 2013, Nicolas Bonnal nous apprend que les rangs des complotistes comptent au moins un Pape, un bienheureux, qui plus est, puisqu’il a été béatifié par Jean Paul II : Pie IX, le pape du Concile Vatican I, celui qui a défini l’infaillibilité pontificale; celui du Risorgimento, surtout, qui a assisté au démantèlement des États Pontificaux.
    Il s’appuie sur un document peu connu, l »allocution Quibus Quantisque prononcée par le Bienheureux Pape le 20 avril 1849 lors d’un consistoire secret. J’ai trouvé sur Internet la version en italien, sur le site Totus Tuus, (et cette version en français…).
    Il y a également une notice wikipedia en anglais.

    Il est question de Pie IX dans ces pages:
    benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/la-lune-de-miel-mediatique-de-franois-2

    La théorie chrétienne de la conspiration

    par Nicolas Bonnal

    « La licence effrénée et l’audace des passions perverses, élevaient de jour en jour une tête plus menaçante… » écrivait Pie IX pour dénoncer les agitateurs qui tentaient, en 1849, de démolir la stabilité des États pontificaux. Rien de nouveau sous le soleil, quand il s’agit de s’attaquer au bien commun : le conspirateur est d’abord contre la vertu.

    Vous avez dit conspiration ?

    Voici une théorie bien insultée alors qu’elle ne se veut souvent qu’une modeste ou maladroite théorie de l’explication, quand l’information officielle, toujours bâclée, devient obscène et ridicule, car il faut voir quel brouet peut gober l’opinion publique globalisée.

    J’ai bien lu dans la presse anglophone, russe et espagnole que la vague homophobe est telle en France que les catholiques ont détruit Paris (lors des manifestations contre le mariage gay, ndlr) et qu’il a fallu… protéger les premiers mariés de l’an II de la Hollandie — et que cette vague homophobe, images à l’appui (images à l’appui !), ne rassemble que quelques extrémistes. L’OTAN va-t-il intervenir en France ? Ou les rebelles syriens, pour y rétablir l’ordre ? N’y-a-t-il pas conspiration ?

    La théorie de la conspiration ne vient pas de n’importe qui. Elle vient du pape Pie IX victime au début de son pontificat libéral de conspirations mazziniennes, maçonniques et socialistes dans ses chers États et sa chère Italie, toujours soumise aux coups d’État comme dit Beppe Grillo [cf. son blog].
    Ce que met le pape en évidence, et qui ne vieillit pas quand il s’agit de s’attaquer au bien commun : la diffusion du désordre et de la haine.

    Au temps des arrestations

    Mais je laisse la polémique : l’humeur du jour n’est plus aux débats, l’air du jour n’est plus à l’humour, mais aux arrestations. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté et pas de liberté d’ailleurs pour les amis de la liberté.

    Mais comme la vérité sort de la plume du Saint-Père plus que de la bouche d’un journaliste aux ordres, je vous le laisse lire dans Quibus Quantisque :

    « Mais bien que cette noire conspiration ou plutôt cette série non interrompue de conspirations fût claire et manifeste, cependant, par la permission de Dieu, elle demeura inconnue à beaucoup de ceux à qui la tranquillité publique devait pour tant de causes être principalement chère. Et bien que les infatigables fauteurs d’anarchie donnassent lieu aux plus graves soupçons, il ne manqua pas de certains hommes de bonne volonté qui leur tendirent une main amie, espérant sans doute qu’ils pourraient les ramener dans le chemin de la modération et de la justice»

    Fauteurs d’anarchie, c’est une bonne expression que reprendra Chesterton dans son roman à clé, Le nommé jeudi1. Chesterton y explique que le point commun entre l’idéaliste philanthrope, le milliardaire humanitaire (celui des ONG), le savant fou, le membre des services secrets et le bolchévik, c’est bien l’anarchie.

    Fauteurs d’anarchie

    Le héros du bouquin, Syme, comprend que tous les anarchistes sont des policiers infiltrés comme tous les casseurs d’aujourd’hui sont des voyous tolérés ou des supplétifs de la police.

    Comme s’il avait prévu ce qui allait se passer ensuite, les guerres aberrantes, le nazisme, le communisme, les guerres, l’immigration barbare, les attentats partout, la subversion morale et mondaine, la guerre rageuse contre la nature, l’humanité, la chrétienté et les idéaux, Pie IX écrit encore dans son style passionné et soutenu :

    « Mais la licence effrénée et l’audace des passions perverses, élevaient de jour en jour une tête plus menaçante ; les ennemis de Dieu et des hommes enflammés du désir insatiable de tout dominer, de tout dévaster, de tout détruire, n’avaient plus d’autre pensée que de fouler aux pieds les lois divines et humaines pour satisfaire leurs passions. De là ces machinations ourdies d’abord dans l’ombre, puis bientôt éclatant en public, ensanglantant les rues, multipliant des sacrilèges à jamais déplorables, et se portant contre Nous, dans le palais du Quirinal, à une violence jusqu’alors inconnue. »

    Le Saint-Père sait très bien que le gros du peuple reste tranquille, même s’il est indifférent (cela peut lui coûter cher, le sait-il seulement, ce bon peuple ?), dépassé et manipulé par des événements cruels mais pas très clairs, des manipulateurs, des experts, des agences . L’occupation au temps moderne consiste à être spectateur, avant de devenir téléspectateur :

    « Cependant, au milieu de Notre immense douleur, il Nous est doux de pouvoir affirmer que l’immense majorité du peuple romain et des autres sujets pontificaux, Nous est restée fidèlement attachée, ainsi qu’au Siège Apostolique, ayant dans une profonde horreur ces noirs complots, quoiqu’elle soit restée spectatrice de ces tristes événements. »

    Comme toutes les révolutions

    Pie IX voit bien comment se termineront les révolutions bolchéviques, anarchistes, néolibérales (thérapie de choc, délocalisation, immigration et entropie universelle), socialistes, constructivistes, européennes, et tout leur infatigable (car il faut bien leur reconnaître cette qualité, ils sont infatigables) saint-frusquin à base de dette, de Goldman taxes et de politiquement correct :

    « Le trésor public dissipé, épuisé, le commerce interrompu et presque anéanti, des impôts énormes levés sur les plus riches et bientôt sur tous les citoyens, les propriétés particulières pillées par ceux qui s’appellent les chefs du peuple et les conducteurs de bandes effrénées, la liberté de tous les gens de bien troublée, leur sécurité mise en question, leur vie exposée au poignard des sicaires, voilà les maux intolérables qui sont venus jeter l’épouvante et l’effroi au milieu de nos sujets. Telles sont les prémices sans doute de cette prospérité que les ennemis du Souverain Pontificat annoncent et promettent au peuple de notre État pontifical. »

    Manipuler l’opinion

    L’utilisation des médias pour manipuler l’opinion — à l’époque du très Saint-Père, des journaux, de l’opéra et du théâtre (aujourd’hui ciné, télé, portails web, etc.) — est déjà entrée dans les mœurs. On est pourtant en 1849 :

    « Ces doctrines perverses et empoisonnées, les hommes ennemis les sèment sans relâche parmi les multitudes, soit par la parole, soit par des écrits, soit par des spectacles publics, afin d’accroître de jour en jour et de propager une haine qui s’emporte sans frein à toute espèce d’impiété, de passions et de désordres. De là toutes les calamités, tous les renversements, toutes les douleurs qui ont ensanglanté et qui ensanglantent encore le genre humain, et presque toute la surface de la terre. »

    Glissant dans les esprits…

    N’en déplaise aux conciliaires modernistes et progressistes de tout poil, et aux déplaisants policiers de la pensée d’aujourd’hui, Pie IX en rajoute une couche comme on dit sur les sociétés secrètes et leurs agissements universels couverts par le caquetage des médias de « droite » et de « gauche » aux ordres (les journalistes sont juste des marchands de phrases et leur dieu est triangulaire, dit tel quel Balzac à l’époque) :

    « Personne n’ignore combien de sociétés secrètes et pernicieuses, combien de sectes furent créées et établies, sous différents noms et à différentes époques, par ces artisans de mensonge, ces propagateurs de dogmes pervers, aspirant par là à glisser plus sûrement dans les esprits leurs extravagances, leurs systèmes et leurs désirs criminels, à corrompre les cœurs sans défiance, et à ouvrir à tous les crimes la large voie de l’impunité. Ces sectes abominables de la perdition, aussi fatales au salut des âmes qu’au bien et à la tranquillité de la société temporelle, ont été condamnées par les Pontifes Romains, Nos prédécesseurs. »

    L’Angleterre impériale avait ses « missionnaires » protestants, aujourd’hui on a les ONG !

    Relisez un peu ce qui s’est passé en Europe en 1848 et après. Et cette remarquable allocution Quibus Quantisque prononcée le 20 avril 1849 dans le consistoire secret. Elle est plus d’actualité que jamais, car on n’est pas sorti de leur auberge rouge ni de leur éternel désordre mondial basé sur les bombardements et les assouplissements quantitatifs.

    Note

    1 Le nommé Jeudi: voir la notice wikipedia, et surtout le site des amis de Chesterton:
    www.amisdechesterton.fr/2008/11/11/lenommejeudi-3etorsonwells




    Psychopathie et Hunger games : Ukraine/France — abattage d’ados en préparation !!!

    [Publication initiale : profidecatholica.com]

    Par Theara

    L’environnement mental et légal en France au niveau du gouvernement, des lois et des médias est clairement de plus en plus psychopathique, totalitaire et étouffant.

    Le Règne de l’Ordo ab chaos consacre les menteurs.

    Les jeunes et les très jeunes sont à présent AUSSI dans le viseur de ces psychopathes.

    Ukraine: enfants de la patrie

    https://lactualite.com/monde/enfants-de-la-patrie

    Un camp de vacances où les enfants apprennent à manier la kalachnikov et à se protéger des grenades : des Ukrainiens prennent les grands moyens pour défendre leur patrie face à leur puissant voisin russe.

    Des lois anti libertés fondamentales sont passées NON STOP à un rythme soutenu : cela mine le moral même des gens bien informés et vaillants, dans ce pays terriblement endormi sous le Soma numérique. 80 % de la Soma population ne voit rien, et ceux qui voient un peu sont assez nombreux, mais se sentent impuissants, suivant des patriotes de carton, agitant des trompettes Tut-tut, désarmés face aux géants du WEF & Consorts dont les GAFAM, L’UE, et BlackRock.

    Macron a pris son nouvel habit de tank, tout fier et caparaçonné. Il se sent invincible, non de par lui-même, mais par ses Mentors, avançant avec jubilation de toutes ses roues blindées sur la France martyrisée qu’il a abîmée, spoliée, empoisonnée, injectée, éborgnée, vendue et mise en pièces, pas encore détruite, mais tel est l’Objectif.

    Sa mascotte en peluche — la bébête de L’Événement — accrochée à son casque kaki…

    Car il est superstitieux, lui qui a une « Mission transcendante » à accomplir…

    Mars 2024 (Mars, Dieu de la Guerre)

    L’article 23 de la LOI de Programmation militaire 2024 — 2039 votée en août 2023 se met en action !!

    JUILLET 2023 :

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-lpm-imperative-serait-elle-le-dernier-masque-en-date-d-un-coup-d-etat

    MARS 2024 : Annonces gouvernementales de réquisitions d’entreprises et « Économie de Guerre » :

    https://www.francetvinfo.fr/politique/armement-le-gouvernement-menace-les-entreprises-francaises-de-proceder-a-des-requisitions_6451351.html

    Pire, Pôle emploi publie de nombreuses annonces d’emploi cherchant des jeunes « pour des emplois militaires », conduire des blindés, etc..

    Des jeunes de 17,5 à 30 ans, donc même des mineurs !
    https://insolentiae.com/france-travail-engagez-vous-quils-disaient-larmee-recrute/

    Texte type des annonces d’emploi :

    « Votre spécialité consiste à combattre au sein d’une section en remplissant un rôle précis : tireur.se armements spécifiques, tireur.se de précision, tireur.se de missile, opérateur.trice radio ou encore pilote d’engin blindé.
    Vous êtes au cœur de l’action et au contact des populations locales.
    De votre efficacité dépendent votre sécurité et celle de vos camarades.
    Vous partez régulièrement en opérations extérieures (outre le territoire national, le régiment a été engagé sur l’ensemble des théâtres d’opérations depuis plus de vingt ans : Liban, Moyen-Orient, Balkans, Afghanistan, Afrique, Europe de l’Est).

    PROFILS et QUALITÉS :
    — Vous êtes âgé.e de 17,5 à 30 ans ;
    — Vous êtes de nationalité française en règle avec les obligations du service national JDC et jouissant de ses droits civiques;
    — Vous êtes capable de vous adapter à toute situation ;
    — Vous avez le goût pour l’effort physique et pour la vie rustique.

    AVANTAGES ET RÉMUNÉRATION :
    9 semaines de permissions, soit 45 jours/an
    -75 % toute l’année avec la SNCF
    Logement et repas inclus,
    1970 euros brut/mois (après une première année de service ; pour un célibataire, sans enfant à charge, hors prime).
    La rémunération en opération extérieure peut être multipliée jusqu’à 2,5. »

    EN FAIT, le POUVOIR PREND EXEMPLE SUR SON ALLIÉ UKRAINIEN :

    https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2016/08/19/au-camp-d-entrainement-des-petits-soldats-d-ukraine_4984763_4497186.html

    https://lactualite.com/monde/enfants-de-la-patrie

    EN UKRAINE le « pouvoir » ne s’embarrasse pas même pas d’annonces pour l’emploi !!!!

    La Chair à canon des HUNGER GAMES NAZIS est déjà trouvée et mise dans les bus !

    VIDÉO : DES ADOS à peine sortis de l’enfance sont réquisitionnés et envoyés au FRONT, dont de très jeunes FILLES !!!

    EN FRANCE la psychopathie assumée et la lâcheté législative règnent à tous les échelons et sont devenues un mode de pensée et d’action.

    À chaque article de LOI terrible, venu en ligne directe du WEF, caché dans une « Loi » française !
    QUI VOTE ? QUI VOTE POUR ?

    On a alerté, beaucoup de gens ont alerté, il y a eu des articles de presse, des alerteurs, des vidéos de NDA, de Philippot, de Beatrice Rosen, de Tocsin, Sud Radio, etc..

    Quelques députés votent contre…
    Mais la MAJORITÉ des DÉPUTÉS, et PAS QUE des macronistes, votent POUR
    Alors que les interventions des députés honnêtes sur les dangers manifestes contre les libertés et la vie même des Français étaient LIMPIDES !! CLAIRES !!!
    L’ignorance invincible n’est pas de mise. Ils SAVENT ce que ces articles impliquent pour le Peuple et pour tout justiciable, c’est-à-dire, vous, moi, n’importe qui…

    Donc la réalité est que la Dictature tentaculaire émanant du WEF est votée au PARLEMENT FRANÇAIS SCIEMMENT par une cohorte de « députés », tous partis politiques confondus.

    QUI LES BRIEFE ?

    Les pires articles liberticides sont votés par une majorité de députés Macronie et HORS Macronie.
    Ce sont EUX TOUS les coupables, car certains articles ultra pénalisants pour les libertés, voire la VIE des gens et la PROPRIÉTÉ PRIVÉE pouvaient être éliminés des LOIS par le VOTE PARLEMENTAIRE en quelques SECONDES.

    CHRONOLOGIE (faut-il rappeler que Chonos dévore ses enfants ?)

    JUILLET 2023

    ARTICLE 23 de la LPM
    https://www.mondialisation.ca/urgent-non-a-la-loi-de-programmation-militaire/5679292
    Archi dénoncé, articles de presse, grand article de France Soir, tonnes de tweets contre,
    NDA vidéos, Phillippot vidéos, NDA Vote contre au parlement !!
    Les autres DÉPUTÉS ??? VOTENT TOUS POUR !!

    ENSUITE :

    FÉVRIER 2024

    L’ACCORD BILATÉRAL Macron–Zélinksky (hors article 53 de la Constitution = illégal) a suivi la LPM d’août 2023 comme par hasard !!

    L’ACCORD, palliant au fait que l’Ukraine n’est ni dans l’OTAN ni dans l’UE, contourne cet obstacle en créant ex nihilo UN ENGAGEMENT INTERNATIONAL de la FRANCE envers l’UKRAINE, y compris militaire si besoin et pour 10 ans, avec des milliards versés à l’Ukraine et la garantie de toute aide nécessaire.

    Engagement international de la France ???

    C’est ce qui était rédigé À DESSEIN dans l’article 23 de la LPM en juillet 2023 :

    « En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres. »

    Tous les députés ont voté POUR cet accord bilatéral Macron Zelinsky sauf NDA et quelques LFI.
    Le RN s’est abstenu, trahissant la France !

    RÉSULTATS AUJ de cet article 23, en MARS 2024 :
    RÉQUISITIONS annoncées par des ministres : concernent des Entreprises pour le moment, mais cela peut aller aux PERSONNES et aux BIENS, comme décrit dans article 23 de la LPM).

    https://www.francetvinfo.fr/politique/armement-le-gouvernement-menace-les-entreprises-francaises-de-proceder-a-des-requisitions_6451351.html

    MARS 2024

    Des ANNONCES PÔLE EMPLOI fleurissent POUR chercher de très jeunes CIVILS pour devenir conducteurs de blindés ou autres emplois militaires

    Entre les deux :

    FÉVRIER 2024

    LOI contre les Dérives sectaires, article 4 :

    Résumé : toute critique (en mettant les interlocuteurs ou lecteurs ou abonnés sur le Net sous « emprise psychique ») (QUI VA DÉTERMINER L’EMPRISE PSYCHIQUE ???) de la « médecine d’État », déterminée et préconisée en « l’état des connaissances actuelles » et le fait de dire par exemple à des gens de ne pas prendre ces « traitements » pourrait vous faire condamner à des amendes lourdes et de la prison.

    Le Conseil d’État était CONTRE !! 2 fois repoussé : au Vote Assemblée Nationale et au Conseil constitutionnel, et ANNULÉ 2 FOIS, revenu et REVOTÉ par on ne sait quels arrangements entre macronie et des « oppositions ».

    EN ce moment :

    Article 5 bis dans un texte de loi sur « l’espace numérique », ces jours-ci : déjà massivement repoussé par Assemblée, mais REVIENT AU VOTE !!

    https://www.senat.fr/rap/l23-469/l23-4690.html

    ETC..

    Alors les Macronards sont des petits soldats aux ordres. C’est évident.
    Mais tous ces députés HORS macronie, soi-disant « opposition », pourquoi les votent-ils AUSSI [en sa faveur] ??

    La LOI DE Programmation Militaire est le plus grand danger actuel.
    La Guerre avec la Russie, si jamais elle arrivait, sera fomentée et orchestrée non par la Russie, mais par les sociétés occultes, Macron n’étant pas le moins important des participants, provoquant et attaquant la Russie.
    DÈS À PRÉSENT, de très jeunes Français sont recrutés et vont être envoyés là-bas sur le terrain en Ukraine, si les parents et les Français en général ne résistent pas. Prévenez les ados, les jeunes, les familles, partagez cet article.

    Merci.

    Theara Truth News
    PARIS — FRANCE
    30 Mars 2024




    La troisième guerre mondiale est désormais inévitable — voici pourquoi elle ne peut être évitée

    [Source : alt-market.us]

    Par Brandon Smith

    Si vous avez l’impression que les mondialistes sont en train de pousser très fort pour la Troisième Guerre mondiale, vous n’êtes pas le seul. Au cours des derniers mois, de nombreux responsables européens et américains ont fait allusion à la possibilité d’un nouveau projet militaire, l’UE a parlé ouvertement de l’envoi de troupes sur le terrain en Ukraine, les responsables de l’OTAN ont déclaré sans équivoque qu’ils n’accepteraient PAS de perdre l’Ukraine face aux Russes et le Kremlin a averti une fois de plus que les armes nucléaires étaient sur la table si les troupes occidentales entraient en guerre. Le gouvernement américain a récemment affirmé que l’Ukraine rejoindrait l’OTAN, une ligne rouge pour la Russie.

    Et puis il y a Israël et Gaza. J’ai lancé un avertissement il y a plusieurs mois dans mon article intitulé « C’est un piège ! La vague de répercussions de la “dernière guerre” au Moyen-Orient », que la guerre à Gaza se transformerait en un conflit sur plusieurs fronts qui inclurait probablement l’Iran. J’ai également prévenu qu’Israël aurait tout intérêt à ce que l’Iran entre en guerre, car cela obligerait les États-Unis à s’impliquer directement. Certes, l’Iran s’est déjà engagé dans des attaques par procuration contre Israël par l’intermédiaire du Liban, mais l’attaque d’Israël contre l’« ambassade » ou le poste diplomatique iranien en Syrie garantit fondamentalement que l’Iran s’engagera désormais directement dans des frappes contre des cibles israéliennes.

    En d’autres termes, à l’instar de la Première Guerre mondiale, la situation est aggravée par les élites politiques en dépit du fait que le grand public occidental est de plus en plus opposé à une participation au conflit. Les mondialistes on l’intention de nous envoyer à la guerre, que nous le voulions ou non. Toutes les décisions qu’ils ont prises jusqu’à présent rendent impossible une résolution pacifique.

    Un salut, peut-être nouveau dans toute l’histoire de la géopolitique, est que le public est beaucoup plus éveillé et conscient du fait qu’il n’est pas nécessairement de son « devoir » d’aller aveuglément se battre lorsque son gouvernement l’appelle à le faire. Les médias sociaux ont également permis aux gens d’exprimer largement leurs préoccupations concernant la guerre, alors que dans le passé, les objecteurs se sentaient isolés.

    Une grande partie de la génération Z n’est pas équipée mentalement ou physiquement pour aller à la guerre, ce qui explique que plus de 70 % des recrues militaires potentielles soient rejetées avant même d’arriver au camp d’entraînement. Ce sont souvent les mêmes jeunes qui affichent des drapeaux ukrainiens sur leurs profils de médias sociaux et qui se jettent tête baissée dans la rhétorique anti-russe, mais maintenant qu’ils sont confrontés à la possibilité de devoir se sacrifier pour l’Ukraine, ils sont en colère et terrifiés.

    Cependant, il existe également un large contingent d’hommes compétents (et pour la plupart conservateurs) ayant un passé et des aptitudes au combat qui ne veulent toujours pas avoir affaire à l’Ukraine. La raison en est simple : ils pensent que les gouvernements occidentaux d’extrême gauche et les mondialistes veulent les utiliser comme chair à canon pour se débarrasser d’eux. Une fois qu’ils seront épuisés par la guerre, il ne restera plus personne pour s’opposer à la mainmise de la gauche sur le pays.

    Pour la plupart d’entre nous en Amérique, l’Ukraine n’a pas d’importance et nous sommes fatigués des guerres au Moyen-Orient. Que ce soit la gauche ou la droite, nous n’avons aucun intérêt à nous battre pour eux. Mais cela n’aura pas beaucoup d’importance, du moins en ce qui concerne la prévention d’une guerre mondiale.

    La peur européenne

    La guerre avec la Russie dépendra davantage de l’implication de l’Europe que de celle des États-Unis. Alors que les États-Unis ont été de loin le principal fournisseur d’armements à l’Ukraine, l’objectif ultime est, selon moi, d’intégrer des troupes européennes sur le front ukrainien, ce qui constituerait une déclaration automatique de guerre mondiale.

    La mobilisation des troupes européennes repose sur la propagande de la « théorie des dominos ». Nous en avons entendu parler ici en Amérique, mais pas au même niveau que la population de l’UE. Les gouvernements affirment que l’objectif de la Russie est de faire de l’Ukraine une voie d’accès pour envahir le reste de l’Europe. Il s’agit de la même affirmation que celle utilisée pour justifier la guerre américaine au Viêt Nam : « Si nous laissons un pays tomber aux mains de l’ennemi, tous les pays environnants tomberont également.

    Les dirigeants de l’Ukraine et de l’OTAN suggèrent que la guerre doit se poursuivre en Ukraine afin de la contenir. Il n’y a eu aucune discussion sérieuse sur la diplomatie, ce qui est tout à fait étrange compte tenu des enjeux. Une proposition de paix aurait dû être abordée dès le début de la guerre et des efforts constants auraient dû être déployés pour parvenir à un accord. Au lieu de cela, les pourparlers de paix, même limités, ont été contrecarrés avant même d’avoir véritablement commencé.

    Un projet militaire en Europe a beaucoup plus de chances de réussir, étant donné la nature socialiste de la population et le fait que seul un pourcentage infime de civils est armé pour se défendre. Même avec un mouvement de protestation publique, je ne doute pas que les gouvernements de l’UE seront en mesure d’obtenir une force suffisamment importante pour l’envoyer en Ukraine et intensifier la guerre.

    D’après les faits, il est clair que des troupes de l’OTAN ont déjà été déployées en Ukraine et qu’elles s’y trouvent depuis un certain temps. Comme je l’ai indiqué dans des articles précédents, les stratégies utilisées lors de la première contre-attaque ukrainienne étaient bien trop avancées pour que les troupes et les dirigeants ukrainiens puissent les mettre en œuvre sans aide. Les tactiques anti-armure en particulier étaient très familières, similaires dans leur exécution aux tactiques utilisées par les forces spéciales américaines et britanniques. Comme on pouvait s’y attendre, dès que le nombre de mercenaires étrangers recrutés a baissé, l’Ukraine a perdu son élan.

    Les Russes sont probablement bien conscients de cette situation, mais tant que de petits groupes de soldats peuvent être envoyés sous le couvert de forces mercenaires, ils ne peuvent pas faire grand-chose. C’est le déploiement ouvert de bataillons de l’OTAN qui suscite le plus d’inquiétude.

    L’histoire des dominos ne repose sur aucun fondement. Depuis le début du conflit, la Russie n’a jamais indiqué qu’elle avait l’intention d’envahir l’UE. En fait, Poutine affirme depuis longtemps que la guerre en Ukraine vise à protéger les séparatistes de la région du Donbas des représailles ukrainiennes et à empêcher la poursuite de l’escalade de l’armement de l’OTAN.

    Abstraction faite de mes soupçons sur les liens entre Poutine et les mondialistes, si l’on considère la guerre du point de vue d’une simple analyse coûts/bénéfices, la Russie n’a vraiment rien à gagner en menaçant l’Europe.

    Il y a ensuite le problème de la logistique. Si la Russie est censée se débattre en Ukraine, comment pourrait-elle avoir les moyens de se battre sur un front élargi contre la puissance militaire combinée de l’Europe et des États-Unis ? Le seul résultat final serait une guerre nucléaire, que les deux parties perdraient. Mais si l’on examine la situation objectivement, il existe un groupe de personnes qui ont beaucoup à gagner…

    Les attaques contre l’intérieur de la Russie s’accélèrent

    Les attaques de moindre envergure contre les fournitures russes et les civils se sont multipliées au cours du mois dernier. L’attentat terroriste de Moscou (que les services secrets américains attribuent à ISIS) a causé la mort d’au moins 130 personnes et les attaques de drones menacent les dépôts de pétrole ainsi que d’autres ressources. Dans le grand schéma de la guerre, ces attaques sont sans conséquence, mais elles conduiront sans aucun doute à un bombardement intensif des villes ukrainiennes et à la mise hors service de l’infrastructure ukrainienne. L’électricité, l’eau et d’autres services publics seront détruits et une crise des ressources s’ensuivra.

    Par rapport à l’invasion américaine de l’Irak, la Russie a réussi à limiter le nombre de victimes civiles en Ukraine. Mais chaque nouvelle attaque sur le sol russe déclenche des représailles plus importantes de la part de la Russie. Et c’est peut-être là l’objectif : amener les Russes à détruire un plus grand centre de population ukrainien, donnant ainsi à l’OTAN une excuse pour envoyer des troupes dans la région.

    L’Iran et l’impératif pétrolier

    Au Moyen-Orient, le principal moteur de l’engagement international est le pétrole. Nous le savons tous. Mais l’accès au pétrole n’est pas l’objectif final de la guerre à Gaza, juste un mécanisme permettant d’impliquer les États-Unis.

    Je répète ici que je me moque de savoir quel camp a commencé le combat ou jusqu’où le conflit est censé remonter dans l’Histoire. Cela n’a rien à voir. Ce que je sais, c’est que le Hamas a commencé cette guerre particulière en tuant des civils en Israël et qu’il ne faut pas commencer une guerre si l’on n’est pas prêt à en accepter les conséquences. Cela dit, je trouve suspect que les mesures défensives d’Israël aient été à ce point inutiles qu’elles aient ignoré l’incursion du Hamas jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

    Quoi qu’il en soit, la conflagration ne manquera pas d’amener d’autres éléments militaires plus importants. L’Iran va entrer dans la mêlée, c’est inévitable. Cela pourrait d’abord se produire sous la forme d’une guerre économique, et le détroit d’Ormuz est la cible la plus probable. L’arrêt de 30 % du trafic pétrolier mondial serait désastreux pour l’Occident. L’entrée de l’Amérique est donc également garantie.

    Le facteur inflation, les élections américaines et les avantages pour les mondialistes

    Joe Biden s’efforce depuis trois ans de manipuler les prix du pétrole à la baisse en déversant des réserves stratégiques sur le marché. En maintenant artificiellement les prix du pétrole à la baisse, il maintient les prix de l’énergie à la baisse, et en maintenant les prix de l’énergie à la baisse, il réduit la croissance de l’inflation.

    Les attaques ukrainiennes contre les dépôts pétroliers russes ont contribué à faire grimper les prix de l’essence au cours du mois dernier, précisément parce que les pays occidentaux continuent d’acheter du pétrole russe par des voies détournées. On ne peut pas couper l’un des plus grands fournisseurs d’énergie au monde sans que cela ait des répercussions considérables sur les prix à la pompe. Ces attaques révèlent à quel point le marché pétrolier est sensible à la moindre menace pesant sur l’approvisionnement.

    Tout conflit majeur au Moyen-Orient scellera l’affaire et les prix de l’essence exploseront. L’inflation ne sonnera pas seulement le glas de la présidence de Biden (en supposant que les élections présidentielles aient encore de l’importance), elle sonnera le glas des gauchistes et des mondialistes dans leur ensemble À MOINS qu’ils ne puissent retarder une calamité économique plus importante jusqu’à ce qu’ils aient un bouc émissaire, ou jusqu’à ce qu’ils puissent déclencher une guerre massive.

    Ce bouc émissaire sera soit Trump et les conservateurs, soit la Russie et les BRICS (ou les deux). Si Trump remplace Biden en 2025, le krach sera rapide et assuré et il sera imputé aux mouvements conservateurs. Si Biden reste en place, le krach sera plus lent, mais frappera quand même fort après qu’il aura été imputé aux guerres qui s’intensifient.

    Il y a aussi le scénario selon lequel les mondialistes s’assurent d’une guerre AVANT que les élections n’aient lieu. Peut-être dans l’intention d’empêcher ou de retarder le vote. Peut-être dans le but de créer un chaos suffisant pour que le vote puisse être truqué, ou donner l’impression qu’il a été truqué, ce qui déclencherait des troubles civils. Peut-être avec l’intention de déclarer la loi martiale.

    Il est évident que c’est là que les mondialistes trouvent leur compte, soit en empêchant les conservateurs de prendre le pouvoir, soit en les entraînant dans une calamité mondiale dont ils finiront par être tenus pour responsables. Gardez à l’esprit que toute opposition conservatrice/indépendante à l’establishment mondialiste peut désormais être accusée de “collusion avec la Russie”.

    Quelle est la valeur de tout cela ? Il s’agit d’une stratégie ancestrale pour diaboliser les combattants de la liberté : si le public les considère comme des concitoyens qui luttent pour leurs droits, ils peuvent être traités comme des héros. En revanche, s’ils sont dépeints comme des assaillants étrangers et des terroristes cherchant à déstabiliser la société, le public les considère comme des méchants. C’est un autre avantage qui explique pourquoi les mondialistes semblent si déterminés à créer une guerre mondiale.

    Je pense que la raison pour laquelle l’establishment insiste tant sur la Troisième Guerre mondiale est en partie due aux élections à venir, mais aussi à l’échec de leur programme covid. Les confinements et le système de passeport vaccinal étaient leur grand jeu pour créer un environnement autoritaire permanent avec la capacité d’écraser les groupes conservateurs qui refusaient de se soumettre. Et, quelle que soit la manière dont on tranche le problème, ils n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient. La guerre mondiale est le plan B naturel.

    Il est important de comprendre que chaque crise créée par les mondialistes a pour but de détruire les esprits libres. La véritable cible n’est pas la Russie ou l’Iran ; ils sont périphériques. Ces événements sont conçus pour créer un environnement propice à la tyrannie, ils servent de couverture à l’effondrement économique programmé et ils servent de couverture à la VRAIE guerre, celle contre les personnes qui défendent encore la liberté.

    On peut dire que la troisième guerre mondiale a déjà commencé, du moins en termes économiques. Je doute aussi fortement que la finalité des mondialistes soit un échange nucléaire mondial ; pourquoi passer des décennies à construire un réseau de contrôle massif pour tout vaporiser en quelques secondes ? Je pense que le danger d’une guerre cinétique monte en flèche et que les citoyens américains et européens seront directement touchés. Il faudra un mouvement de résistance important pour changer la voie que nous sommes forcés de suivre, et les choses vont empirer avant de s’améliorer.




    Au Canada, un nouveau projet de loi promet d’étouffer la liberté d’expression en prétendant punir des crimes non encore commis

    [Source : reinformation.tv]

    Par Clémentine Jallais

    Parmi les pays occidentaux, le Canada fonctionne un peu comme une boule de cristal. Écoutez ce qu’il dit, voyez ce qu’il fait et vous aurez une petite idée de ce qui risque de vous arriver prochainement… La loi présentée le 24 février dernier est à analyser gravement. Elle consiste à mettre en œuvre un puissant régime de censure, indépendant du Parlement, qui signifierait la fin de la liberté d’expression au Canada. Si elle passe, Justin Trudeau aura réussi à faire advenir un nouveau type d’État totalitaire woke.

    Alors bien sûr, elle affiche la visée de protéger les enfants contre les abus en ligne, à stopper la propagation du terrorisme extrême et du génocide, mais, dans les faits (serait-ce même sa seule intention ?), elle qualifie de « crime » une opinion contradictoire et introduit de nouvelles dispositions qui révolutionnent le droit. Et puis quand on lit par ailleurs que Trudeau vient de rejeter la possibilité de vérifier l’âge pour les sites pornographiques, l’argumentaire de la protection de l’enfance fait doucement rigoler — il y a bien autre chose.

    [Voir aussi :
    Novolangue et pré-crime : la loi C-63 au Canada]

    « Créer un espace en ligne plus sûr et plus inclusif » — et parfaitement totalitaire

    À la base, le projet de loi C-63 a donc été présenté comme un moyen de promouvoir la sécurité en ligne des personnes au Canada et d’y réduire les contenus préjudiciables, en imposant notamment certaines obligations aux plates-formes de médias sociaux. Comme le faisait remarquer le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF), c’est bien beau de vouloir supprimer la vengeance pornographique, le partage non consensuel d’images intimes, les contenus qui intimident les enfants ou qui les victimisent sexuellement : mais il y a déjà des lois pour ça.

    Pourquoi cette duplication inutile du Code criminel ? Il faut chercher plus loin, dans cet article 13, dont une proposition antérieure avait déjà soulevé des problèmes constitutionnels, et ses fameux discours dits de haine :

    « Quiconque commet une infraction à la présente loi ou à toute autre loi fédérale, si la commission de l’infraction est motivée par la haine fondée sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, un handicap mental ou physique, un handicap sexuel, l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre est coupable d’un acte criminel et passible de l’emprisonnement à perpétuité. »

    La haine, vue comme une « émotion qui implique la détestation ou la diffamation » pourrait donc emmener en prison tout Canadien qui posterait en ligne, motivé par elle, un contenu préjudiciable.

    À cet effet seront créées trois nouvelles entités juridiques sur la sécurité numérique qui réglementeront presque toute personne ou entité opérant comme un « service de médias sociaux » au Canada. Elles pourront établir de nouveaux règlements, sans qu’ils aient besoin d’être débattus, votés ou approuvés par le Parlement, sans donc aucune consultation, ni débat public. Et surtout, la Commission canadienne des droits de la personne aura des pouvoirs supplémentaires pour enquêter sur toutes les plaintes de « discours haineux en ligne » et punir le cas échéant.

    Comment, par une loi, plumer tous les Canadiens qui s’opposent à l’orthodoxie progressiste

    Faut-il une victime ? Pas nécessairement ! Comme le note le JCCF, « aucune victime réelle n’est requise pour que la Commission canadienne des droits de la personne déclare coupable ou impose des sanctions ». Mais, en revanche, tout le monde peut se déclarer victime, du moment qu’on se sent offensé par une prétendue « haine »… Les accusations anonymes et les témoignages secrets sont également autorisés ! Pour transposer en France, un homme de Poitiers pourra porter plainte contre une femme de Lyon qui a fait des remarques désobligeantes en ligne à propos d’une mosquée de Toulon, sans révéler même son identité. On imagine les abus potentiels.

    Dans un processus juridique opaque, le citoyen perdra ainsi le droit ancien et bien fondé de faire face à son accusateur et de pouvoir l’interroger. Sous prétexte que certains plaignants pourraient être soumis à « des menaces, des intimidations ou des discriminations », on les dédouane de toute responsabilité, élément inhérent et nécessaire des procédures judiciaires pénales et civiles comme le rappelait le JCCF.

    Mieux, on leur propose de l’argent ! Si, à l’issue d’une enquête, le tribunal se prononce contre vous pour pratique discriminatoire haineuse, vous pouvez être condamné à payer jusqu’à 50 000 dollars canadiens au gouvernement et jusqu’à 20 000 dollars à chaque personne désignée comme « victime »… Et il n’y a pas de limite au nombre de plaintes qui peuvent être déposées (hormis la sanction pécuniaire qui ne pourra pas dépasser 6 % du revenu brut global de la personne… on est rassuré !).

    Le fait de prôner ou de fomenter le génocide est le discours de haine le plus sévèrement puni, puisqu’il est désormais passible de l’emprisonnement à perpétuité (contre 5 ans actuellement), soit une peine maximale plus longue que pour quelqu’un qui viole un enfant… Les autres risquent « seulement » entre 2 et 5 ans de prison.

    Cerise sur le gâteau, il semble que tout cela s’applique de manière rétroactive, ce qui signifie qu’une personne peut être traduite devant le Tribunal pour tout document publié en ligne, quelle que soit sa date de publication.

    La criminalisation de l’opinion serait effective au Canada

    Le pire est encore à venir. D’aucuns se souviennent du film Minority Report où Tom Cruise recherchait et coffrait les « futurs » criminels, avant même qu’ils ne commettent les crimes dont on avait estimé qu’ils pourraient en être les auteurs. Le projet de loi propose justement d’accorder aux juges le pouvoir d’assigner une personne à résidence pendant 12 mois, s’ils craignent, après dénonciation d’autrui, qu’elle ne soit susceptible de se livrer à une « conduite haineuse »…

    Sans qu’elle n’ait rien commis, la personne devra « porter un dispositif de surveillance électronique », « retourner et demeurer à son lieu de résidence à des heures précisées », et « s’abstenir de consommer des drogues… de l’alcool »… qui pourraient libérer son venin ! Le non-respect de ces restrictions entraînerait une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans de prison.

    Comme le notait le JCCF, c’est une rupture radicale avec des siècles de tradition de common law : « Le respect que notre système juridique accorde aux droits et libertés individuels signifie qu’un accusé est présumé innocent jusqu’à ce qu’il soit prouvé coupable au terme d’un procès équitable, tenu devant un tribunal indépendant et impartial. » Désormais, on punira parce qu’on présuppose ! Ce serait sans doute la première occurrence d’une telle billevesée dans un pays dit démocratique.

    Rendre coupables de crimes les tenants de la liberté d’expression

    Avec quelle facilité, muni d’une telle loi, un gouvernement pourrait faire taire toute dissidence d’opinion… retirant les mots de la bouche, les billets des poches et la marche des pieds… Le courage se paiera cher. Et comment le ministre de la Justice canadien a-t-il qualifié ce projet de loi typiquement orwellien ? D’« engagement pour la paix »… La paix grinçante des dictatures où rien se ne passe, ni ne se pense trop fort qui ne soit dirigé ou permis. Gageons que le Premier ministre Justin Trudeau apprécierait ce nouvel outil, lui, le fervent admirateur du régime communiste chinois et fan du communiste cubain, Fidel Castro, comme le rappelait The New American.

    Ainsi, beaucoup d’accusés seront les vraies victimes de la Haine. Assujettis à la dénonciation de leurs comparses et à l’avis idéologique de bureaucrates non élus, ils seront les jouets de la pensée de groupe, celle du wokisme. Que deviendront le psychologue Jordan Peterson, ou la féministe critique du genre Meghan Murphy ? Il suffira d’un signe, un matin, et leur carrière, leur influence pourraient prendre fin. Et c’est sans parler de tout le mouvement pro-vie et pro-famille. En France, avec le délit d’apologie et de contestation non publique de crime contre l’humanité, voté par les députés le 6 mars, nous sentons les mêmes frémissements. Comme en Irlande, où Elon Musk a promis de s’opposer à la future loi sur la haine en ligne…




    Quand Zinoviev prévoyait la fin de notre démocratie…

    [Publication initiale : dedefensa.org]

    Par Nicolas Bonnal

    La démocratie a mué en occident depuis la fin de la bonne vieille guerre froide : tyrannie anglo-américaine, autoritaire construction européenne sur fond de surpuissance boursière et de grande invasion informatique, l’outil tyrannique par excellence comme a dit Harari. Avec sa féroce tradition jacobine, son messianisme humanitaire et sa conversion au mondialisme étasunien, la France est aux avant-postes de ce virage.

    Alexandre Zinoviev devint un dissident de la société mondiale et mondialiste après avoir été un dissident soviétique. À l’époque il y avait des dissidents, maintenant, comme dit Paul Virilio, il n’y a que des dissuadés dirigés par des enthousiastes.

    En 1998 le maître répond à une interview et explique que tout allait bien à l’ouest quand nous étions sous la menace soviétique (le capital faisait gaffe) :

    « Pendant la guerre froide, la démocratie était une arme dirigée contre le communisme, mais elle avait l’avantage d’exister. On voit d’ailleurs aujourd’hui que l’époque de la guerre froide a été un point culminant de l’histoire de l’Occident. Un bien être sans pareil, un extraordinaire progrès social, d’énormes découverts scientifiques et techniques, tout y était »

    La fin du communisme fut le crépuscule de nos droits sociaux et politiques (Joseph Stieglitz serait d’accord…) :

    « Mais la fin du communisme a aussi marqué la fin de la démocratie, notre époque aujourd’hui n’est pas que post communiste, elle est aussi post démocratique. Nous assistons aujourd’hui à l’instauration du totalitarisme démocratique, ou si vous préférez à l’instauration de la démocratie totalitaire. »

    Zinoviev décrit très bien le redoutable mondialisme qui naît du défunt et redouté communisme :

    « Aujourd’hui nous vivons dans un monde dominé par une idéologie unique, un fait unique, par un parti unique mondialiste. La constitution de ce dernier a commencé à l’époque de la guerre froide, quand des structures transnationales se sont mises en œuvre sous les formes les plus diverses : médias, sociétés bancaires, sociétés commerciales… Malgré leurs différents secteurs d’activités, ces forces étaient unies par leur nature supranationale. Avec la chute du communisme, elles se sont retrouvées aux commandes du monde. »

    Cette démarche est suicidaire, qui va à terme nous priver de nos libertés, de nos économies et aussi (pourquoi pas ?) de nos vies de « mangeurs inutiles » :

    « Les pays occidentaux sont donc dominateurs, mais aussi dominés, car perdent progressivement leur souveraineté au profit de ce que j’appelle la “supra société”. Elle est constituée d’entreprises commerciales et non commerciales dont la zone d’influence dépasse les nations. Les pays occidentaux sont soumis comme les autres au contrôle de ces structures non nationales… Or la souveraineté des nations est elle aussi une part considérable et constituante du pluralisme, donc de la démocratie, à l’échelle de la planète. »

    Zinoviev comprend l’horreur de l’intégration européenne :

    « L’intégration Européenne qui se déroule sous nos yeux, provoque-t-elle la disparition du pluralisme au sein de ce conglomérat, au profit d’un pouvoir supranational. »

    Il comprend que nous ne connaîtrons plus de démocratie politique ou économique comme à l’époque de la guerre froide :

    « Les pays occidentaux ont connu une vraie démocratie à l’époque de la guerre froide. Les partis politiques avaient de vraies divergences idéologiques et des programmes politiques différents. Les organes de presse avaient des différences marquées, eux aussi. Tout cela influençait la vie des gens, contribuait à leur bien-être. C’est bien fini.

    Parce que le capitalisme démocratique est prospère, celui des lois sociales et des garanties d’emploi devait beaucoup à l’épouvantail communiste. L’attaque massive contre les droits sociaux à l’ouest a commencé avec la chute du communisme à l’ouest. »

    À la fin des années 1990, les socialistes sont déjà des agents US-mondialistes (voyez les excellents pamphlets de Guy Hocquenghem et de mon éditeur Thierry Pfister, qui datent des années 1980) :

    « Aujourd’hui les socialistes au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique de démantèlement social qui détruit tout ce qu’il y avait de plus socialiste justement dans les pays capitalistes. Il n’existe plus en occident de force politique capable de défendre les humbles. L’existence des partis politiques est purement formelle. Leurs différences s’estompent chaque jour d’avantage. »

    C’est ce totalitarisme financier et médiatique-diplomatique qui se manifeste notamment contre la Serbie.

    « La démocratie tend aussi à disparaître de l’organisation sociale occidentale.

    Cette super structure non démocratique donne des ordres, sanctionne, bombarde, affame. Même Clinton s’y conforme. Le totalitarisme financier a soumis les pouvoirs politiques. Le totalitarisme financier est froid. Il ne connaît ni la pitié, ni les sentiments. Les dictatures politiques sont pitoyables en comparaison de ce totalitarisme-là. Une certaine résistance était possible au sein des dictatures les plus dures, aucune révolte n’est possible contre une banque. »

    L’andouille qui interroge Zinoviev l’accuse de théorie de la conspiration alors que Zinoviev ne pratique que la théorie de la constatation. Zinoviev rappelle que nous sommes bien abrutis :

    « Nous sommes dans une époque post idéologique mais en réalité la supra idéologie du monde occidental diffusée au cours des 20 dernières années est bien plus forte que l’idéologie communiste ou nationale-socialiste. Le citoyen occidental est bien plus abruti que ne l’était le soviétique moyen par la propagande communiste. Dans le domaine idéologique, l’idée importe moins que les mécanismes de sa diffusion. Or la puissance de diffusion des médias occidentaux est énorme. (…) Il suffit que la décision soit prise de stigmatiser un Karadzic ou un Milosevic et ça y est, une machine de propagande planétaire se met en branle. Et alors qu’il faudrait juger les dirigeants occidentaux pour viol de toutes les règles de droit existants… La majorité des citoyens occidentaux sont persuadés que la guerre contre la Serbie était juste. »

    Puis Zinoviev fait une remarque intéressante sur un sujet que j’avais évoqué dans la presse russe (pravda.ru) :

    « L’Occident se méfiait moins de la puissance militaire soviétique que de son potentiel intellectuel, artistique, sportif. Parce qu’il dénotait une extraordinaire vitalité. Or c’est la première chose à détruire chez son ennemi. Et c’est ce qui a été fait. La science russe dépend aujourd’hui des financements américains. Et est dans un état pitoyable, car ses derniers n’ont aucun intérêt à faire travailler leurs concurrents. Ils préfèrent faire travailler les avants russes aux États-Unis. Le cinéma soviétique a lui aussi été détruit et remplacé par le cinéma américain. »

    Le destin de l’Amérique est d’abrutir et de « fabriquer de la merde » comme disait un jour à Deauville l’énigmatique et courageux cinéaste Richard Brooks :

    « En littérature, c’est la même chose. La domination mondiale s’exprime, avant tout, par le diktat intellectuel ou culturel si vous préférez. Voilà pourquoi les Américains s’acharnent depuis des décennies à faire baisser le niveau culturel et intellectuel du monde : ils veulent baisser au leur pour pouvoir exercer ce diktat. »

    J’ai évoqué ces réalités dans mes textes sur la culture comme arme de destruction massive. Regardez ce qu’ils ont fait de l’Inde ou de l’Asie… Tous abonnés à Netflix ou Marvel. Même Scorsese ou Ridley Scott s’en sont plaints…

    Tout cela est irrésistible, car c’est malheureusement un vieux processus. C’est l’uniformisation entamée depuis la Renaissance. Ici Zinoviev rejoint Spengler et René Guénon :

    « Le processus d’uniformisation du monde ne peut être arrêté dans l’avenir prévisible. Car le totalitarisme démocratique est la dernière phase de l’évolution de la société occidentale. Évolution commencée à la Renaissance. »

    Sources

    Extrait du livre d’Alexandre Zinoviev : « La grande rupture » Disponible à l’Âge d’homme. L’entretien a été réalisé à Munich en juin 1999 quelques jours avant le retour définitif de Zinoviev en Russie.

    https://alexandrelatsa.ru/2008/01/la-grande-rupture-analyse-de-la-supra-societe-globale

    https://www.pravdareport.com/opinion/122042-western_culture

    Autopsie de l’exception française. Grandeur et Misère — Nicolas Bonnal




    Mon dinner avec André

    Indiqué par Nicolas Bonnal

    « Nicolas Bonnal m’envoie un extrait d’un film de Louis Malle, “my dinner with Andre”… Cette conversation date des années quatre-vingt, et tout y est, mais ce n’est pas si étonnant que cela, tout étant en germe depuis longtemps. Ce qui m’a frappée, ce sont les références à des “points lumineux”, des endroits de résistance où les gens conservent les valeurs humaines et des relations normales, c’est exactement ce que j’ai vu en France : une société de plus en plus étouffante et totalitaire sans que les gens s’en rendent vraiment compte, et des “points lumineux” qu’ils ignorent, qu’ils ne remarquent même pas. J’ai ressenti, depuis que je suis montée à Paris faire mes études, le milieu urbain comme une prison, et c’en est aujourd’hui réellement une, sans que les détenus s’aperçoivent de rien, et même ils estiment que leur incarcération est un grand privilège qui leur donne une supériorité sur ceux qui restent en province… »

    Laurence

    [Voir aussi :
    Néo-totalitarisme : Huxley fait le point en 1957]




    Néo-totalitarisme : Huxley fait le point en 1957

    Par Nicolas Bonnal

    Nota : ce texte est long et nûment référencé. Il apparaîtra pessimiste à certains.

    On est en 1957. Sputnik fait rêver les plus conditionnés, mais Aldous Huxley rappelle :

    « En 1931, alors que j’écrivais Le Meilleur des Mondes, j’étais convaincu que le temps ne pressait pas encore. La société intégralement organisée, le système scientifique des castes, l’abolition du libre arbitre par conditionnement méthodique, la servitude rendue tolérable par des doses régulières de bonheur chimiquement provoqué, les dogmes orthodoxes enfoncés dans les cervelles pendant le sommeil au moyen des cours de nuit, tout cela approchait ; se réaliserait bien sûr, mais ni de mon vivant, ni même du vivant de mes petits-enfants. »

    Il fait un constat après la guerre, comme Bertrand de Jouvenel :

    « Vingt-sept ans plus tard, dans ce troisième quart du vingtième siècle après J.-C. et bien longtemps avant la fin du premier siècle après F., je suis beaucoup moins optimiste que je l’étais en écrivant Le Meilleur des Mondes. Les prophéties faites en 1931 se réalisent bien plus tôt que je le pensais. L’intervalle béni entre trop de désordre et trop d’ordre n’a pas commencé et rien n’indique qu’il le fera jamais. En Occident, il est vrai, hommes et femmes jouissent encore dans une appréciable mesure de la liberté individuelle, mais même dans les pays qui ont une longue tradition de gouvernement démocratique cette liberté, voire le désir de la posséder, paraissent en déclin. Dans le reste du monde, elle a déjà disparu, ou elle est sur le point de le faire. Le cauchemar de l’organisation intégrale que j’avais situé dans le septième siècle après F. a surgi de lointains dont l’éloignement rassurait et nous guette maintenant au premier tournant. »

    Le communisme a facilement chuté partout finalement, mais il a été remplacé parce que Debord nomme le spectaculaire intégré. Tocqueville déjà disait « qu’en démocratie on laisse le corps pour s’attaquer à l’âme. »

    Le futur c’est la carotte plutôt que le bâton (cf. mes textes sur Tocqueville, Nietzsche ou le film Network) :

    « À la lumière de ce que nous avons récemment appris sur le comportement animal en général et sur le comportement humain en particulier, il est devenu évident que le contrôle par répression des attitudes non conformes est moins efficace, au bout du compte, que le contrôle par renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompenses et que, dans l’ensemble, la terreur en tant que procédé de gouvernement rend moins bien que la manipulation non violente du milieu, des pensées et des sentiments de l’individu. »

    La manipulation est donc à l’ordre du jour :

    « Pendant ce temps, des forces impersonnelles sur lesquelles nous n’avons presque aucun contrôle semblent nous pousser tous dans la direction du cauchemar de mon anticipation et cette impulsion déshumanisée est sciemment accélérée par les représentants d’organisations commerciales et politiques qui ont mis au point nombre de nouvelles techniques pour manipuler, dans l’intérêt de quelque minorité, les pensées et les sentiments des masses. »

    La clé du système est son renforcement par la démographie explosive :

    « De plus, l’accroissement annuel lui-même s’accroît : régulièrement, selon la règle des intérêts composés et irrégulièrement aussi, à chaque application, par une société technologiquement retardataire, des principes de la Santé publique. À l’heure présente, cet excédent atteint 43 millions environ pour l’ensemble du globe, ce qui signifie que tous les quatre ans l’humanité ajoute à ses effectifs l’équivalent de la population actuelle des États-Unis — tous les huit ans et demi l’équivalent de la population actuelle des Indes. »

    Huxley remet à sa place les blablas sur la pseudo-conquête spatiale :

    « Une nouvelle ère est censée avoir commencé le 4 octobre 1957, mais en réalité, dans l’état présent du monde, tout notre exubérant bavardage post-spoutnik est hors de propos, voire même absurde. En ce qui concerne les masses de l’humanité, l’âge qui vient ne sera pas celui de l’Espace cosmique, mais celui de la surpopulation. »

    Conséquence ? Les « trous à merde » de Donald :

    « Les faits contrôlables semblent indiquer assez nettement que dans la plupart des pays sous-développés, le sort de l’individu s’est détérioré de façon appréciable au cours du dernier demi-siècle. Les habitants sont plus mal nourris ; il existe moins de biens de consommation disponibles par tête et pratiquement tous les efforts faits pour améliorer la situation ont été annulés par l’impitoyable pression d’un accroissement continu de la population. »

    Le « plus froid des monstres froids » (Nietzsche) va se développer. Une remarque digne de Jouvenel :

    « Ainsi, des pouvoirs de plus en plus grands sont concentrés entre les mains de l’exécutif et de ses bureaucrates. Or, la nature du pouvoir est telle que même ceux qui ne l’ont pas recherché, mais à qui il a été imposé ont tendance à y prendre goût… »

    Le Deep State (le « minotaure » de Jouvenel) est condamné à croître avec le totalitarisme dans les pays en voie de surpeuplement :

    « Insécurité et agitation mènent à un contrôle accru exercé par les gouvernements centraux et à une extension de leurs pouvoirs. En l’absence d’une tradition constitutionnelle, ces pouvoirs accrus seront probablement exercés de manière dictatoriale. »

    La surpopulation américaine menacera la démocratie américaine (triplement en un siècle ! La France a crû de 40 % en cinquante ans) :

    « Pour le moment, la surpopulation ne constitue pas pour la liberté individuelle des Américains un danger direct, mais déjà la menace d’une menace. »

    Eugéniste, proche de Carrel ici, Huxley annonce un déclin qualitatif de notre population et de notre intelligence, fait aujourd’hui reconnu :

    « Malgré les nouvelles drogues-miracle et des traitements plus efficaces (on peut même dire en un certain sens, grâce à eux), la santé physique de la masse ne s’améliorera pas, au contraire, et un déclin de l’intelligence moyenne pourrait bien accompagner cette détérioration. »

    Huxley critique froidement les progrès de la médecine (ou leur mauvaise gestion) :

    « La mort rapide due à la malaria a été supprimée, mais une existence rendue misérable par la sous-alimentation et le surpeuplement est main — tenant la règle et une mort lente, par inanition, guette un nombre de plus en plus grand d’habitants. »

    Huxley ici reprend Bernays sur la montée des élites :

    « Nous voyons donc que la technique moderne a conduit à la concentration du pouvoir économique et politique ainsi qu’au développement d’une société contrôlée (avec férocité dans les États totalitaires, courtoisie et discrétion dans les démocraties) par les Grosses Affaires et les Gros Gouvernements. »

    Notre auteur cite Fromm :

    « … Notre société tend à faire de lui un automate qui paie son échec sur le plan humain par des maladies mentales toujours plus fréquentes et un désespoir qui se dissimule sous une frénésie de travail et de prétendu plaisir. »

    Puis Huxley évalue la nullité des hommes modernes et par là se rapproche de René Guénon (voyez l’anonymat dans le règne de la quantité) :

    « Ces millions d’anormalement normaux vivent sans histoires dans une société dont ils ne s’accommoderaient pas s’ils étaient pleinement humains et s’accrochent encore à “l’illusion de l’individualité”, mais en fait, ils ont été dans une large mesure dépersonnalisés. Leur conformité évolue vers l’uniformité. »

    Le futur est à la termitière :

    « La civilisation este entre autres choses, le processus par lequel les bandes primitives sont transformées en un équivalent, grossier et mécanique, des communautés organiques d’insectes sociaux. À l’heure présente, les pressions du surpeuplement et de l’évolution technique accélèrent ce mouvement. La termitière en est arrivée à représenter un idéal réalisable et même, aux yeux de certains, souhaitable. »

    Termitière ? Plus effrayant encore ce passage — car tous les mots sont rentrés dans notre lexique :

    « Ainsi que l’a montré Mr. William Whyte dans son remarquable ouvrage, The Organization man, une nouvelle Morale Sociale est en train de remplacer notre système traditionnel qui donne la première place à l’individu. Les mots clefs en sont : « ajustement », « adaptation », « comportement social ou antisocial », « intégration », « acquisition de techniques sociales », « travail d’équipe », « vie communautaire », « loyalisme communautaire », « dynamique communautaire », « pensée communautaire », « activités créatrices communautaires »…

    Car l’ingénierie sociale c’est la fin du christianisme et même du Christ :

    « Selon la Morale Sociale, Jésus avait complètement tort quand il affirmait que le sabbat a été fait pour l’homme pour l’homme ; au contraire, c’est l’homme qui. a été fait pour le sabbat, qui doit sacrifier ses particularités natives et faire semblant d’être la sorte de bon garçon invariablement liant que les organisateurs d’activités collectives considèrent comme le plus propre à leurs fins. »

    En bon patricien britannique (voyez mon livre sur Tolkien, mes essais sur Chesterton), Huxley refuse cet assemblage :

    « Un gouffre immense sépare l’insecte social du mammifère avec son gros cerveau, son instinct grégaire très mitigé et ce gouffre demeurerait, même si l’éléphant s’efforçait d’imiter la fourmi. Malgré tous leurs efforts, les hommes ne peuvent que créer une organisation et non pas un organisme social. En s’acharnant à réaliser ce dernier, ils parviendront tout juste à un despotisme totalitaire. »

    Le futur indolore de la domination est programmé :

    « Dans les dictatures plus efficaces de demain, il y aura sans doute beaucoup moins de force déployée. Les sujets des tyrans à venir seront enrégimentés sans douleur par un corps d’ingénieurs sociaux hautement qualifiés. »

    Dix ans avant Umberto Eco (voyez mon livre sur Internet), Huxley annonce un nouveau moyen âge, pas celui de Guénon bien sûr, celui de Le Goff plutôt :

    « Les forces impersonnelles du surpeuplement et de l’excès d’organisation jointes aux ingénieurs sociologues qui essaient de les diriger, nous poussent vers un nouveau système médiéval. »

    Huxley annonce la propagande à venir en occident :

    « La propagande pour une action dictée par des impulsions plus basses que l’intérêt présente des preuves forgées, falsifiées, ou tronquées, évite les arguments logiques et cherche à influencer ses victimes par la simple répétition de slogans, la furieuse dénonciation de boucs émissaires étrangers ou nationaux, et l’association machiavélique des passions les plus viles aux idéaux les plus élevés… »

    Huxley méprise la liberté de la presse en rappelant ce simple fait :

    « En ce qui concerne la propagande, les premiers partisans de l’instruction obligatoire et d’une presse libre ne l’envisageaient que sous deux aspects : vraie ou fausse. Ils ne prévoyaient pas ce qui, en fait, s’est produit — le développement d’une immense industrie de l’information, ne s’occupant dans l’ensemble ni du vrai, ni du faux, mais de l’irréel et de l’inconséquent à tous les degrés. En un mot, ils n’avaient pas tenu compte de la fringale de distraction éprouvée par les hommes. »

    On retombe dans le pain et les jeux de Juvénal :

    « Pour trouver une situation comparable, fût-ce de loin, à celle qui existe actuellement, il nous faut remonter jusqu’à la Rome impériale, où la populace était maintenue dans la bonne humeur grâce à des doses fréquentes et gratuites des distractions les plus variées, allant des drames en vers aux combats de gladiateurs, des récitations de Virgile aux séances de pugilat, des concerts aux revues militaires et aux exécutions publiques. Mais même à Rome, il n’existait rien de semblable aux distractions ininterrompues fournies par les journaux, les revues, la radio, la télévision et le cinéma. »

    Une prédiction (prédiction ou constatation ?) terrible :

    « Une société dont la plupart des membres passent une grande partie de leur temps, non pas dans l’immédiat et l’avenir prévisible, mais quelque part dans les autres mondes inconséquents du sport, des feuilletons, de la mythologie et de la fantaisie métaphysique, aura bien du mal à résister aux empiétements de ceux qui voudraient la manipuler et la dominer. »

    Le futur est à la « distraction ininterrompue » qui se mêlera à la propagande.

    Huxley cite Albert Speer. Après Hitler on n’a pas arrêté le progrès.

    « Depuis l’époque de Hitler, l’arsenal des moyens techniques à la disposition de l’aspirant-dictateur a été considérablement développé ! En plus de la radio, du haut-parleur, de la caméra de cinéma et de la presse rotative, le propagandiste contemporain peut faire usage de la télévision pour transmettre non seulement la voix, mais l’image de son client et enregistrer le tout sur des bandes magnétiques. Grâce aux progrès techniques, le Grand Frère peut maintenant être omniprésent presque autant que Dieu. D’ailleurs, il n’y a pas que dans ce domaine que des atouts nouveaux ont été apportés au jeu du dictateur. Depuis Hitler, des travaux considérables ont été faits en psychologie et neurologie appliquées, domaines d’élection du propagandiste, de l’endoctrineur, et du laveur de cerveaux. »

    Puis Huxley compare Hitler à Bernays, l’inventeur de la cigarette pour les femmes :

    « C’est par la manipulation de « forces cachées » que les experts en publicité vous incitent à acheter leurs produits — une pâte dentifrice, une marque de cigarettes, un candidat politique — et c’est en faisant appel aux mêmes, ainsi qu’à d’autres trop dangereuses pour que s’y frotte Madison Avenue, que Hitler a incité les masses allemandes à s’acheter un Führer, une philosophie insane et une Deuxième Guerre mondiale. »

    Après Hitler, la publicité commerciale. Huxley cite Vance Packard et ajoute :

    « Nous n’achetons plus des oranges, mais de la vitalité. Nous n’achetons plus une voiture, mais du prestige. Il en est de même pour tout le reste. Avec un dentifrice, nous achetons non plus un simple détersif antiseptique, mais la libération d’une angoisse : celle d’être sexuellement repoussant. Avec la vodka et le whisky, nous n’achetons pas un poison protoplasmique qui, à doses faibles, peut déprimer le système nerveux de manière utile au point de vue psychologique, nous achetons de l’amabilité, du liant, la chaleur… Avec l’ouvrage à succès du mois, nous acquérons de la culture, l’envie de nos voisins moins intellectuels et le respect des raffinés. »

    Huxley n’est pas très optimise non plus sur l’avenir des enfants mués en de la chair à télé :

    « Comme on pouvait s’y attendre, les jeunes sont extrêmement sensibles à la propagande. Ignorants du monde et de ses usages, ils sont absolument sans méfiance, leur esprit critique n’est pas encore développé, les plus petits n’ont pas atteint l’âge de raison et les plus âgés n’ont pas acquis l’expérience sur laquelle leur faculté de raisonnement nouvellement découverte pourrait s’exercer. En Europe, les conscrits étaient désignés sous le nom badin de « chair à canon ». Leurs petits frères et leurs petites sœurs sont maintenant devenus de la chair à radio et à télévision. Dans mon enfance, on nous apprenait à chanter de petites rengaines sans grand sens ou, dans les familles pieuses, des cantiques. Aujourd’hui, les petits gazouillent de la publicité chantée. »

    Pas d’illusions sur les élections et la politique :

    « Les partis mettent leurs candidats et leurs programmes sur le marché en utilisant les mêmes méthodes que le monde des affaires pour vendre ses produits… Les services de ventes politiques ne font appel qu’aux faiblesses de leurs électeurs, jamais à leur force latente. Ils se gardent bien d’éduquer les masses et de les mettre en mesure de se gouverner elles-mêmes, jugeant très suffisant de les manipuler et de les exploiter. »

    Sur le lavage de cerveau pratiqué dans notre planète-prison, Huxley rappelle :

    « Si le système nerveux central du chien peut être brisé, celui d’un prisonnier politique aussi. Il s’agit seulement d’appliquer les doses de tension voulues pendant le temps voulu. À la fin du traitement, l’interné sera dans un état de névrose ou d’hystérie tel qu’il avouera ce que ses geôliers voudront. »

    Huxley explique pourquoi notre système de suggestibilité encourage le somnambulisme puis il rappelle tristement :

    « L’efficacité de la propagande politique et religieuse dépend des méthodes employées et non pas des doctrines enseignées. Ces dernières peuvent être vraies ou fausses, saines ou pernicieuses, peu importe. Si l’endoctrinement est bien fait au stade voulu de l’épuisement nerveux, il réussira. »

    Opiomanie ou toxicomanie ? Huxley rappelle ici le fameux soma de son roman :

    « La ration de soma quotidienne était une garantie contre l’inquiétude personnelle, l’agitation sociale et la propagation d’idées subversives. Karl Marx déclarait que la religion était l’opium du peuple, mais dans le Meilleur des Mondes la situation se trouvait renversée : l’opium, ou plutôt le soma, était la religion du peuple. »

    Huxley rappelle nos progrès en chimie du cerveau et il prophétise l’addiction américaine responsable aujourd’hui de dizaines de milliers de morts :

    « … prenez le cas des barbituriques et des tranquillisants. Aux USA, ces remèdes peuvent être obtenus avec une simple ordonnance de docteur, mais l’avidité du public américain pour quelque chose qui rendra un peu plus supportable la vie dans le milieu urbain et industriel est si grande, que les médecins ordonnent actuellement de ces spécialités au rythme de 48 millions de prescriptions par an. »

    On contrôlera donc l’opposition politique par les tranquillisants !

    « Les masses ne risqueront pas de créer la moindre difficulté à leur maître. Seulement, dans l’état actuel des choses, les tranquillisants peuvent empêcher certaines personnes de créer assez de difficulté, non seulement à leurs dirigeants, mais à elles-mêmes. »

    On peut même gagner la guerre par les tranquillisants !

    « Lors d’une récente conférence sur le méprobamate, à laquelle je participais, un éminent biochimiste proposa en riant que le gouvernement des USA envoyât gratuitement au peuple soviétique 50 milliards de doses du plus populaire des tranquillisants. La plaisanterie avait son côté inquiétant. »

    Chez Huxley comme chez La Boétie le fond du problème n’est pas la malignité de la science ou des élites sinon la médiocrité de la nature humaine démontrée ici par la science…

    « Les idéaux de la démocratie et de la liberté se heurtent au fait brutal de la suggestibilité humaine. Un cinquième de tous les électeurs peut être hypnotisé presque en un clin d’œil, un septième soulagé de ses souffrances par des piqûres d’eau, un quart suggestionné avec rapidité et dans l’enthousiasme par I’hypnopédie. À toutes ces minorités trop promptes à coopérer, on doit ajouter les majorités aux réactions moins rapides dont la suggestibilité plus modérée peut être exploitée par n’importe quel manipulateur connaissant son affaire, prêt à y consacrer le temps et les efforts nécessaires. »

    Quant au futur, no comment :

    « La liberté individuelle est-elle compatible avec un degré élevé de suggestibilité ? Les institutions démocratiques peuvent-elles survivre à la subversion exercée du dedans par des spécialistes habiles dans la science et l’art d’exploiter la suggestibilité à la fois des individus et des foules ? »

    Il reste que le futur, en 1957, c’est aussi, c’est surtout cent millions de couillonnes sur Instagram admirant et imitant Kylie Jenner. Huxley :

    « Et l’uniformisation des êtres était encore parachevée après la naissance par le conditionnement infantile, l’hypnopédie et l’euphorie chimique destinée à remplacer la satisfaction de se sentir libre et créateur. Dans le monde où nous vivons, ainsi qu’il a été indiqué dans des chapitres précédents, d’immenses forces impersonnelles tendent vers l’établissement d’un pouvoir centralisé et d’une société enrégimentée. La standardisation génétique est encore impossible, mais les Gros Gouvernements et les Grosses Affaires possèdent déjà, ou posséderont bientôt, tous les procédés pour la manipulation des esprits décrits dans Le Meilleur des Mondes, avec bien d’autres que mon manque d’imagination m’a empêché d’inventer. »

    Le monde une prison, conclue Hamlet avec Rosencrantz et Guildenstern.

    Huxley poursuit cruellement par les banalités d’usage sur l’éducation qui nous rendrait résistants :

    « Si nous voulons éviter ce genre de tyrannie, il faut que nous commencions sans délai notre éducation et celle de nos enfants pour nous rendre aptes à être libres et à nous gouverner nous-mêmes. »

    Cette éducation (cf. la chasse aux fake news) peut aisément être recyclée en ce que l’on sait !

    Il rappelle ce truisme :

    « Les effets d’une propagande mensongère et pernicieuse ne peuvent être neutralisés que par une solide préparation à l’art d’analyser ses méthodes et de percer à jour ses sophismes. »

    Huxley rappelle à temps que personne ne veut de contre-propagande !

    « Et pourtant, nulle part on n’enseigne aux enfants une méthode systématique pour faire le départ entre le vrai et le faux, une affirmation sensée et une autre qui ne l’est pas. Pourquoi ? Parce que leurs aînés, même dans les pays démocratiques, ne veulent pas qu’ils reçoivent ce genre d’instruction. Dans ce contexte, la brève et triste histoire de l’Institute for Propaganda Analysis est terriblement révélatrice. Il avait été fondé en 1937, alors que la propagande nazie faisait le plus de bruit et de ravages, par Mr. Filene, philanthrope de la Nouvelle-Angleterre. Sous ses auspices, on pratiqua la dissection des méthodes de propagande non rationnelle et l’on prépara plusieurs textes pour l’instruction des lycéens et des étudiants. Puis vint la guerre, une guerre totale, sur tous les fronts, celui des idées au moins autant que celui des corps. Alors que tous les gouvernements alliés se lançaient dans “la guerre psychologique”, cette insistance sur la nécessité de disséquer la propagande sembla quelque peu dépourvue de tact. L’Institut fut fermé en 1941. »

    Huxley rappelle les raisons de cette timidité :

    « L’examen trop critique par trop de citoyens moyens de ce que disent leurs pasteurs et maîtres pourrait s’avérer profondément subversif. Dans sa forme actuelle, l’ordre social dépend, pour continuer d’exister, de l’acceptation, sans trop de questions embarrassantes, de la propagande mise en circulation par les autorités et de celle qui est consacrée par les traditions locales. »

    Dans son maigre énoncé des solutions (il n’en a pas), Huxley évoque alors la prison sans barreau (the painless concentration camp, expression mise en doute par certains pro-systèmes !) :

    « Il est parfaitement possible qu’un homme soit hors de prison sans être libre, à l’abri de toute contrainte matérielle et pourtant captif psychologiquement, obligé de penser, de sentir et d’agir comme le veulent les représentants de l’État ou de quelque intérêt privé à l’intérieur de la nation. »

    Huxley recommande de protéger les lieux publics et la télévision. Or on ne peut protéger les lieux publics et la télévision qui ne sont là que pour vendre et pour puer : il faut donc les éviter. Si ton œil t’est objet de tentation…

    Il note justement que « les formes libérales serviront simplement à masquer et à enjoliver un fond situé aux antipodes du libéralisme », et que le futur n’est guère plus joyeux que le présent de Bernays :

    « Entre-temps, l’oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera. »

    Sur notre futur monopolistique, Huxley ne se fait guère d’illusions (qui s’en fait encore ?) :

    « Mais c’est un fait historique aujourd’hui que les moyens de production sont rapidement centralisés et monopolisés par les Grosses Affaires et les Gros Gouvernements. Par conséquent, si vous avez foi en la démocratie, prenez des mesures pour distribuer les biens aussi largement que possible. »

    Huxley, beaucoup moins méchant que ce que pensent pas mal d’antisystèmes, propose une solution de révolution médiévale digne de Chesterton et Belloc :

    « Par conséquent, si vous souhaitez éviter l’appauvrissement spirituel des individus et de sociétés entières, quittez les grands centres et faites revivre les petites agglomérations rurales, ou encore humanisez la ville en créant à l’intérieur du réseau de son organisation mécanique, les équivalents urbains des petits centres ruraux où les individus peuvent se rencontrer et coopérer en qualité de personnalités complètes, et non pas comme de simples incarnations de fonctions spécialisées. »

    Mais rien n’y fait (on est à l’époque du génial Mumford) :

    « Nous savons que, pour la plupart de nos semblables, la vie dans une gigantesque ville moderne est anonyme, atomique, au-dessous du niveau humain, néanmoins les villes deviennent de plus en plus démesurées et le mode de vie urbano-industriel demeure inchangé. »

    Huxley, qui finit par citer Dostoïevski et son grand inquisiteur, ne se fait guère d’illusions, sondages à l’appui :

    « Aux USA — et l’Amérique est l’image prophétique de ce que sera le reste du monde urbano-industriel dans quelques années d’ici — des sondages récents de l’opinion publique ont révélé que la majorité des adolescents au-dessous de vingt ans, les votants de demain, ne croient pas aux institutions démocratiques, ne voient pas d’inconvénient à la censure des idées impopulaires, ne jugent pas possible le gouvernement du peuple par le peuple et s’estimeraient parfaitement satisfaits d’être gouvernés d’en haut par une oligarchie d’experts assortis, s’ils pouvaient continuer à vivre dans les conditions auxquelles une période de grande prospérité les a habitués. »

    Les jeunes sont soumis, les ados sont pires que les autres, comme je l’ai constaté dans ma jeunesse et comme le montrera le succès mondial de culture sexe, drogue, rock. Huxley :

    « Que tant de jeunes spectateurs bien nourris de la télévision, dans la plus puissante démocratie du monde, soient si totalement indifférents à l’idée de se gouverner eux-mêmes, s’intéressent si peu à la liberté d’esprit et au droit d’opposition est navrant, mais assez peu surprenant. »

    Il évoque les oiseaux (La Boétie évoquait les chiens)…

    « Tout oiseau qui a appris à gratter une bonne pitance d’insectes et de vers sans être obligé de se servir de ses ailes renonce bien vite au privilège du vol et reste définitivement à terre. »

    La suite est lyrique !

    « Le cri de “Donnez-moi la télévision et des saucisses chaudes, mais ne m’assommez pas avec les responsabilités de l’indépendance”, fera peut-être place, dans des circonstances différentes à celui de “La liberté ou la mort”. »

    Et le maître de conclure :

    « Il semble qu’il n’y ait aucune raison valable pour qu’une dictature parfaitement scientifique soit jamais renversée. »

    Demandez à Zuckerberg, à la NSA et à Monsanto ce qu’ils en pensent.

    Sources complémentaires

    Huxley – Le meilleur des mondes ; retour au meilleur des mondes (1957), sur archive.org

    Nicolas Bonnal — Comment les peuples sont devenus jetables ; comment les Français sont morts ; la culture comme arme de destruction massive (Amazon.fr)

    Umberto Eco – Vers un nouveau moyen âge (1972)

    Bertrand de Jouvenel – Du Pouvoir (Pluriel)

    Vince Packard — Hidden persuaders

    Armand Mattelart — Histoire de l’utopie planétaire (la Découverte)

    Chesterton — What I saw in America (Gutenberg.org)

    Shakespeare — Mesure pour mesure ; Hamlet ; La tempête (inlibroveritas.net)

    La Boétie – Sur la servitude volontaire (Wikisource)

    Tocqueville – De la démocratie en Amérique (classiques.Uqac.ca)

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