Le défi de l’intelligence

Par Joseph Stroberg

L’intelligence
d’un être humain peut être considérée comme une bénédiction,
mais elle s’accompagne d’un des plus grands défis qui soient.
S’il est facile à un individu doté d’une intelligence
remarquable de résoudre des problèmes et de faire la part des
choses entre la vérité d’une part et le mensonge, l’illusion ou
la fausseté de l’autre, il lui est alors d’autant plus difficile
de l’effectuer de manière réellement humble. Si la compréhension
et l’entendement sont favorisés par un mental vif, la logique, le
discernement, des capacités d’analyse et de réflexion, la lumière
ainsi produite risque de se porter excessivement sur lui-même au
lieu de demeurer principalement sur les objets ou les êtres étudiés.
L’orgueil devient alors le principal piège de l’intelligence.
Son plus grand défi est la recherche d’une véritable humilité.

L’essence même de
l’humilité est son absence de tendance à s’afficher, à se
prétendre ou à se revendiquer. Ainsi, est-ce qu’un individu
réellement humble aurait besoin d’introduire son discours ou son
propos par une formule telle que « En toute humilité, je… » ?
Ou bien en agissant d’une telle manière, ne démontrerait-il pas
au contraire son manque de cette qualité ? Cette dernière
représente en effet la modestie, la simplicité, la discrétion, la
retenue et même l’effacement… en contradiction flagrante avec
tout élément allant dans le sens de sa revendication. Combien
peut-il alors être difficile à un mental illuminé de pouvoir
rester humble! Pourtant, la lumière qui en émane ne devrait servir
qu’à éclairer autrui, pas à en tirer la moindre gloire
personnelle. Le principal problème de l’intelligence, à cause de
la lumière qu’elle permet de procurer, réside dans sa propension
à mettre en évidence, à porter en avant plan ce qui auparavant
restait obscur ou incompréhensible. Et ce faisant, elle entre en
conflit avec la tendance à l’effacement et au retrait,
caractéristique de l’humilité.

L’Histoire humaine fourmille d’exemples de situations au cours desquelles l’intelligence des hommes les a poussés à un surcroît d’orgueil. La construction de la tour de Babel, réelle ou seulement mythologique, peut en être considérée comme le symbole ou l’archétype. De même, de nos jours, l’Homme s’imagine suffisamment intelligent pour découvrir tous les secrets de l’Univers et pour pouvoir faire mieux que la nature ou que « Dieu ». Il tripote le génome des êtres vivants et le climat de la Terre. Il fabrique des machines pour faire mieux que les animaux ou que les esclaves, des ordinateurs pour faire mieux que son cerveau, de la nourriture synthétique, des médicaments artificiels, des mondes virtuels… (voir aussi : Les machines pour jouer à Dieu).

Dans pratiquement
chaque cas où l’intelligence humaine (ou la recherche de vérité
qu’elle permet) s’est muée en orgueil, les groupes et les
individus concernés ont dû vivre ensuite des événements qui les
ont forcés à redécouvrir les vertus de l’humilité. Les zélotes
de l’époque du Christ, trop sûrs de leur interprétation des
prophéties de leur temps, ont fini par provoquer la dispersion des
Juifs par les Romains au lieu de vaincre ces derniers grâce à
l’appui de leur dieu. Au cours de la Révolution française, les
fanatiques révolutionnaires, trop sûrs de la vérité ou de la
valeur de leur idéologie et de la « raison » dont ils
ont même fait une déesse, ont souvent fini guillotinés et produit
la dictature napoléonienne. Au cours de la Seconde Guerre mondiale,
les nazis animés par leur vision raciale, trop sûrs de leur génie
militaire, ont fini par être laminés par le rouleau compresseur et
les sacrifices russes et par les bombardements américains et
anglais. La séparation de l’Allemagne entre Est et Ouest, puis la
construction du mur de Berlin, en ont été deux conséquences.

Trop souvent,
l’intelligence mène à la recherche de vérité. La découverte de
parcelles ou d’aspects de la vérité mène à l’orgueil.
L’orgueil mène à la destruction ou au chaos (physique ou
psychique). Cependant, à la fin, la destruction et le chaos mènent
à l’humilité. Ceci semble valoir autant pour les individus que
pour les groupes et sociétés qu’ils créent.

Un aspect
fondamental de la conscience est l’organisation de la matière en
objets ou en structures de plus en plus complexes, fins ou élaborés.
Il peut notamment aussi bien s’agir d’objets matériels que de
structures sociales. Ces créations ne paraissent viables et
relativement durables que lorsque les trois ingrédients ou principes
suivants y participent suffisamment : la volonté, l’amour et
l’intelligence. Lorsque ce dernier s’accompagne d’orgueil, la
création résultante est généralement surfaite, disproportionnée
ou excessive. Elle en précipite donc la destruction.

La conscience ne peut organiser intelligemment et durablement la matière que lorsqu’elle le fait humblement. Et une partie de cette humilité se trouve dans le respect des lois de la nature et du cosmos. Dans le cas contraire, au lieu de fonctionner à l’inverse de l’entropie, elle accélère l’évolution vers le chaos (voir aussi : La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Du moins, elle le ferait en absence de tout mécanisme régulateur ou équilibrant, tel qu’une loi de Karma. D’un certain point de vue, c’est une telle loi, si elle existe effectivement, qui favorise le retour à l’humilité.

L’intelligence ne peut conduire à des actions constructives que lorsqu’elle s’exerce dans l’humilité non simulée. Le marqueur de l’existence d’une telle qualité chez un individu ou dans un groupement humain est la réalisation de créations viables et durables, à l’opposé du chaos amené notamment par les guerres et les conflits de toutes natures. L’humilité ne se découvre pas par sa revendication, mais par ce qu’elle engendre dans le monde et chez les êtres vivants. Lorsqu’elle est accompagnée de bonne volonté et de compassion, alors l’Homme ouvre la porte à une vie paradisiaque.

(Voir aussi : Après le Nouvel Ordre Mondial)




Pourquoi la douance est-elle négligée ?

Par Joseph Stroberg

La douance[*] – le fait pour une personne d’avoir des aptitudes très supérieures à la moyenne dans un ou plusieurs domaines – attire peu l’intérêt de nos sociétés occidentales modernes et il est rare que des systèmes éducatifs en tiennent compte. Si les premières et ces derniers aiment à considérer les personnes déficientes d’un ordre ou d’un autre et leur fournir des programmes scolaires ou sociaux adaptés, dans la ligne de la bien-pensance mondiale et de la recherche d’égalité, on peut se demander pourquoi les individus surdoués sont habituellement au contraire négligés, voire complètement ignorés. Ils deviennent alors le plus souvent des marginaux, des inadaptés sociaux, voire des cancres perturbateurs de la scolarité et de la société de masse, de manière parfois plus dramatique et radicale que leurs frères et soeurs moins doués. Et, au moins, ceux-ci reçoivent une certaine attention des pouvoirs en place, ce qui n’est pas le cas des autres. Pourtant, une civilisation ne gagne-t-elle pas à reconnaître et accueillir les individus disposant d’aptitudes ou de dons hors normes ? Ne pourrait-elle pas améliorer notamment ses systèmes scolaires et éducatifs pour en tenir compte et leur donner aussi une chance de s’épanouir et de pouvoir parallèlement offrir aux autres le fruit de leurs dons ?

Depuis plus de deux siècles, dès l’aube de la Révolution française, le concept d’égalité a été utilisé comme une idéologie destinée à modeler une société universelle homogène composée d’individus uniformisés. Il est en effet beaucoup plus facile de contrôler un peuple résultat du clonage psychique d’un seul individu normalisé ou moyenné dont il est alors aisé de connaître toutes les caractéristiques psychologiques et comportementales qu’un autre dont les particularités individuelles sont respectées et restent bien différenciées. Et le but des élites autoproclamées lors des différentes époques et ères de l’Humanité a toujours été de s’en maintenir au sommet et d’en contrôler la destinée, souvent celle de l’esclavage et de l’exploitation, comme pour leurs troupeaux de vaches et de moutons.

Rendre les individus égaux ne pouvant se faire sur un plan purement physique, à moins d’en cloner physiquement un seul représentant et d’éliminer tous les autres, le clonage doit se reporter alors sur des plans moins visibles, mais restant socialement efficaces. Comme on ne peut pas vraiment rendre intelligent un déficient intellectuel ni faire pousser les jambes d’un cul-de-jatte de naissance, une société égalitaire doit compenser en fournissant un surcroît de moyens et d’attention aux individus moins gâtés par la nature. De points de vue moraux et spirituels, on ne peut guère l’en blâmer, bien au contraire. Le déficient intellectuel pourra ainsi bénéficier par exemple de professeurs particuliers, de classes spécialisées ou d’un cursus scolaire nettement prolongé, voire des emplois adaptés et des salaires compensatoires. Le cul-de-jatte pourra se voir offrir des prothèses dernier cri. Et la compagnie fournisseuse pourra compenser par sa publicité et par une image bienfaitrice. Au bout du processus, le déficient aussi bien que le cul-de-jatte auront bénéficié de la même programmation psychologique et sociale que le commun des mortels, abstraction faite des surdoués. Pour ces derniers, il s’agit d’une autre paire de manches. Les choses ne sont pas aussi simples.

Un surdoué est, par essence et par nature, un être hors normes, et même au-dessus des normes, parfois tellement au-dessus ou hors de leur champ qu’il n’est guère capable de les apercevoir, au moins pendant toute une première phase de sa vie. Lui se croit « normal » ou au moins voudrait l’être, même s’il peut se sentir rejeté par les autres tout en ne comprenant pas pourquoi. Au moins jusqu’à l’adolescence, et parfois jusqu’à l’âge adulte, il croit que les autres fonctionnent et perçoivent comme lui-même le fait. Cependant, un jour, il finit par réaliser qu’il ne roule pas dans les rails du monde général, qu’il ne comprend pas maints codes sociaux pour lui peu logiques, voire complètement illogiques ou stupides. Il se demande pourquoi les autres mettent autant de temps, quand ils y parviennent, à résoudre des problèmes dont il a pu pourtant percevoir presque instantanément la solution. Pourquoi ne trouvent-ils pas aussi vite les « bogues », les anomalies, les causes des défaillances… et le moyen d’y remédier ? Pourquoi, lorsqu’il propose des solutions, l’ignore-t-on, le regarde-t-on comme une bête étrange, lui demande-t-on pour qui il se prend, ou encore y réagit-on avec colère ou par d’autres fortes émotions ? Pourtant, généralement et simplement, il ne souhaite qu’aider, apporter son concours.

Chaque surdoué, intellectuel et/ou manuel, est inclassable. Aucun ne parvient à rentrer dans les moules et dans les cases préparés par la société, par l’école et par le monde du travail. De nos jours, il reste trop souvent ignoré, isolé, peu productif, et même gâche ses dons à ne pas en faire grand-chose. Il dérange trop une société qui cherche au contraire l’uniformité, l’égalité absolue, aveugle au fait pourtant largement démontré de l’inégalité et de la spécificité fondamentale de tous les êtres, humains et non humains. Il représente une épine dans le pied. Il est plus facile de s’en débarrasser que de l’aider à s’intégrer. Pourtant, une civilisation gagnerait à rechercher son assimilation dans un sens symbiotique.

Une société qui ignore ou néglige la douance est semblable à un corps humain qui négligerait son cerveau, ne lui donnerait pas la chance de se nourrir d’idées, de lectures, d’exercices intellectuels, de réflexion ou de mémorisation… comme celui d’un enfant sauvage élevé par des loups ou par des singes. Elle survit, mais sans plus. Elle ne s’épanouit pas, est loin d’exercer son plein potentiel. Elle finit même par régresser ou par se dégrader, par suivre la loi d’entropie au lieu de celle de la conscience organisatrice.

Pour intégrer les surdoués, une civilisation doit leur offrir des moyens qui leur soient adaptés et cela implique en particulier d’éviter la création pour eux de structures rigides, de règlements multiples, de programmes stéréotypés, de lignes d’actions figées dans le temps ou dans l’espace… Ils ont surtout besoin d’un être qui les comprenne, d’un pair, ou au moins de quelqu’un de suffisamment empathique, sensitif et intuitif pour pouvoir deviner leur nature profonde et leur fonctionnement. Ils s’épanouissent beaucoup plus dans des milieux où on leur permet de donner libre cours à leur créativité et à leur potentiel que dans des structures scolaires ou académiques. Si on veut malgré tout les restreindre dans un parcours éducatif, il leur faudra une classe plus adaptée à leur génie, pas nécessairement attachée à un lieu, ni même à des horaires rigides, mais plutôt avec un libre accès et un genre de conseiller disponible pour les guider au mieux dans leur développement, dans la découverte et dans la mise en oeuvre de leurs dons. Plusieurs conseillers pour une même classe, en simultané ou en alternance, seraient probablement un plus. Un surdoué a bien davantage besoin de défis à sa hauteur que de passer des examens de contrôle et de suivre un programme classique. Plus il se sent libre et apprécié et plus il donne la pleine mesure de ses talents.

La société moderne, quel que soit le pays considéré, n’est en fait pas égalitaire. Il existe au moins deux classes qui bénéficient de traitements radicalement différents : l’élite richissime au sommet, et les pauvres (et un peu moins pauvres) en bas, ceux-ci mélangés au mixeur en un tout de plus en plus homogène, hommes et femmes confondus. Elle ne pourra réellement s’épanouir que lorsqu’elle intégrera les surdoués aussi bien que ses déficients, ce qui exigera probablement de l’élite l’abandon ou le sacrifice d’au moins une partie de son pouvoir. Cette dernière le fera-t-elle sans une pression minimale du peuple ?

[*] Qu’est-ce que la douance ?

Il existe plusieurs définitions de la douance. Selon celle du Dr Françoys Gagné, reconnue internationalement, « la douance désigne la possession et l’utilisation d’habiletés naturelles remarquables, appelées aptitudes, dans au moins un domaine d’habileté (intellectuel, créatif, social, perceptuel ou moteur), à un degré tel qu’elles situent l’individu au moins parmi les 10 % supérieurs de ses pairs en âge ». Pour dépister la douance, les neuropsychologues évaluent le quotient intellectuel et différentes caractéristiques individuelles (créativité, motivation, personnalité) grâce à des questionnaires standardisés et des entretiens. Les psychologues peuvent aussi évaluer la douance. [Source : La Presse]

Liens




Sommation adressée au Gouvernement du Québec

[Source : https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

et Document Word sur Facebook]

[NdNM : à chacun d’estimer la validité et/ou l’intérêt de la démarche ainsi que son caractère réaliste ou non. Le texte pourra facilement être qualifié de complotiste étant donné les sujets abordés et la manière dont ils le sont.]


SOMMATION
DE RÉPONDRE PUBLIQUEMENT, DANS LES 24 HEURES
LORS DE VOTRE PROCHAINE CONFÉRENCE DE PRESSE
ADRESSÉE À :

Monsieur François Legault, Premier ministre du Québec
Madame Danielle McCann, ministre de la Santé du Québec
Monsieur Horacio Arruda, Responsable de la Santé Publique du Québec

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Article 35, Déclaration des droits de l’homme 1793

La Nation Kébékoise remercie le Covid-19.

Merci à cette pandémie imaginaire qui nous a permis un répit pour se recentrer et réfléchir ; nous a redonné nos enfants et une vie de famille depuis longtemps oubliée. Ce temps d’arrêt, craint par tous, nous a permis de faire nos recherches, de nous instruire et de réaliser que la société dans laquelle nous vivons n’est plus ce que nous voulons pour nous et nos enfants. Nous avons pris conscience de notre condition d’esclave au profit des multinationales, des corporations et des élites qui gouvernent dans l’ombre, qui nous accordent que ce qu’il faut pour survivre et nous écrasent par des dettes bidons, mais en conférence, vous avouez que 25 000 $ annuel est le minimum pour qu’une personne puisse vivre décemment. Nous espérons une correction concrète dans les jours à venir. Nous avons également pris conscience de toutes les manipulations tordues et vicieuses qui nous entourent, que ce soit au niveau des médias, des ministères, du corps médical, du barreau, de la justice et de la sécurité policière. Nous en avons froid dans le dos. Notre situation se résume à être une batterie qui produit de l’énergie pour enrichir les élites d’en haut. Avec ce canular de Covid-19, chaque Canadien est endetté de 172 %. Nous vivons dans un monde où le mensonge est honoré et la vérité condamnée. On s’est laissé entraîner sournoisement dans un monde satanique qui a anéanti les valeurs fondamentales d’un peuple fier de ses racines pour une société rendue à encenser l’immoralité, l’éducation sexuelle chez les enfants, la pédocriminalité, le mensonge, la médiocrité, la corruption, l’illégalité, le tout servi d’une sauce de menaces et de culpabilité à la moindre réflexion critique et contraire au plan des mondialistes.

Aujourd’hui, si l’on compare la vie des jeunes adultes avec celle des babyboomers, seuls ceux-ci peuvent constater l’effondrement de nos sociétés à comparer à la vie d’il y a à peine soixante ans et tous constatent que des changements majeurs se sont instaurés silencieusement pour ne pas dire sournoisement.

Depuis 60 ans, on constate de la part de tous les gouvernements une volonté d’affaiblir nos services publics comme l’éducation et le réseau des affaires sociales. Nous avons vu défiler des Commissions d’enquêtes bidon et des récompenses à peine voilées pour les bons amis contribuant à vos caisses électorales ; une collusion qui perdure toujours.

Ce qui fait la grande différence aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux et les médias alternatifs, ceux que vous voulez faire disparaître en faisant des lois votées en catimini. Les chercheurs et les éveillés ont une qualité fondamentale : dire la vérité. Cependant, aux yeux des mondialistes et des élus-marionnettes franc-maçons à la solde des Soros, Rothschild, Rockefeller, Trudeau, Desmarais ; Power Corporation, ces éveillés représentent une menace nationale et sont passibles d’emprisonnement. Nous avons la liste complète des francs-maçons du Kébek et du Canada qui sera publiée sous peu. Le peuple refuse d’être gouverné par ces pervers sataniques, ces pédocriminels qui kidnappent nos enfants pour les immoler sur l’autel de leur bassesse.

Voilà pourquoi ce temps d’arrêt nous a permis de faire des découvertes jusqu’ici bien enfouies, découvrir comment les francs-maçons, les mondialistes et les Illuminati ont tout planifié depuis 60 ans pour arriver à nous détruire et à prendre le contrôle de nos vies.

Cet avenir nous le refusons, même au prix de nos vies et cela débute aujourd’hui.

Nous avons découvert Le Protocole de Toronto
(Fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du plan de la « chute des nations » par les hautes instances de la franc-maçonnerie anglo-saxonne à Toronto, Canada).

Cette réunion secrète, hautement confidentielle, est organisée par les « 6.6.6. » (tels ils se nomment eux-mêmes), ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale, vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « commerce mondial » ; sur la possession de l’arme énergétique (porte ouverte sur le XXIᵉ siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire [lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « vitamines » et des « vaccins »].

Dans son ouvrage Le Protocole de Toronto, Serge Monast nous dévoile deux documents explosifs et confidentiels s’intitulant « Panem et circenses » [rapport officiel de juin 1967 des 6.6.6. sur le projet du « génocide du vital au profit du rentable occulte »] & « l’Aurore rouge » [rapport officiel de juin 1985 des 6.6.6. visant en 27 protocoles, au contrôle total de la planète par la mainmise sur le F.M.I., le G.A.T.T., la commission de Bruxelles, l’OTAN, l’O.N.U. ainsi que d’autres organismes internationales.

À la révision des événements survenus ces vingt-cinq dernières années, il appert que le scénario décrit dans ces deux documents confidentiels nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraît des plus incompréhensibles à plus d’un. « Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations ». Serge Monast]

Étrangement, Serge Monast est décédé de façon inexpliquée.
Autre lanceuse d’alertes et écrivaine, Claire Séverac, qui démontrait l’empoisonnement des peuples par l’air, la nourriture, l’eau et les médicaments est aussi décédée de façon inexpliquée.
Combien d’autres lanceurs, tels que Marie-Claude Montpetit, ont disparus ? Impossible de tous les nommer.

Voici comment le gouvernement mondial a prévu s’installer pour détruire les NATIONS :

1- Destruction du noyau familial (faire travailler les 2 parents, séparation de l’enfant de ses parents, création CPE)

2- Destruction de l’éducation des enfants [CPE — niveler par le bas et changements des programmes/Éducation sexuelle dès l’enfance et sexualité dès la naissance, les transgenres dans les écoles et bibliothèques, promotion des gays et lesbiennes, etc.] 

https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf

3- Mise sur pied de la DPJ (Organisme créé par le Barreau, qui siège à huis clos, tout à fait indépendant de la Justice générale. Ces avocats se sont créé un fonds à la banque de New York en tant que registraires et créanciers. En vous retirant vos enfants, ils se sont créé un emploi et un chèque de paye stable qui leur permettent de prendre le contrôle du titre sur la tête de nos enfants pour devenir la propriété de l’État. Ainsi, ils gèrent pour eux-mêmes un compte à New Yord dans une banque via le Kébek. Et chaque parent, s’il a été un enfant de la DPJ, sera harcelé, menacé et surveillé quand viendra le temps de fonder une famille. Un cercle vicieux très payant pour le barreau.

4- Destruction du noyau social et du patrimoine culturel (immigration de masse et illégale/lois restrictives pour le peuple fondateur/restreindre les libertés d’expression/menaces et même emprisonnement pour ceux qui osent s’exprimer. 

5- Suppression de la mémoire collective [en supprimant l’histoire des programmes éducatifs, en coupant les liens entre aînés et enfants. Pacte de l’Éducation mondiale (14 mai 2020)
6- Pacte mondial de la vaccination par l’OMS et l’Alliance, ID2020 [implantation de la puce] pour un contrôle total de géolocalisation et du carnet numérique de santé. Pendant ce confinement planifié [installation des tours 5G] et finalisation de la mise en place du gouvernement mondial.

https://www.who.int/immunization/ia2030_Draft_Zero_FR.pdf

Comment un gouvernement mondial va-t-il procéder pour s’installer sur toute la planète ? EN CRÉANT UNE PEUR MONDIALE, car la peur rend l’humain docile et manipulable. Bien que dans toute l’histoire de l’humanité aucune épidémie n’ait jamais exigé un confinement, l’ONU et l’OMS, ces manipulateurs sataniques vont créer un virus supposément mortel et maintiendront la peur. L’OMS évoquant l’urgence sanitaire, suspendant du même coup la liberté fondamentale de tous en nous confinant à demeure. Les médias [payés par ces mêmes élites sataniques] auront l’ordre de diffuser en boucle des images horribles et le peuple va remercier leurs bourreaux pour ce confinement, car ils se sentiront protégés [concept de PROBLÈME-RÉACTION-SOLUTION].

Le gouvernement mondial a fait une grosse erreur. Laquelle croyez-vous ? Il nous a donné du temps libre. Le peuple était superficiellement alerté depuis de nombre d’années sur tous les changements néfastes au sein de nos sociétés, mais, avec ce confinement, ils disposent de temps pour faire des recherches et pour corréler des articles et des vidéos de lanceurs d’alerte. Eh oui, ils comprennent.

Enfin, le peuple prend conscience que tous les pays et leurs gouvernements n’ont plus aucune latitude pour gouverner quoi que ce soit. Ils ont tous subi une infiltration et de la subversion par des pervers narcissiques sociopathes dont le but est de prendre le pouvoir, de s’enrichir à outrance et de placer des gens de compétence douteuse à des postes de haute direction. Ils ont créé des sociétés.

De collusion et de mensonges. Le Canada et le Kébek ne sont plus des états de droits puisqu’ils sont dirigés par l’ONU et que tout l’argent dont ils disposent de même que tous leurs salaires viennent de l’ONU. Ce sont des repères de voyous crasses aux ordres d’une ploutocratie mondialiste hégémonique criminelle. Ce n’est pas l’homme du peuple qui détruit, mais les élites richissimes, les corporations et les multinationales qui gèrent les gouvernements en place.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ [L’OMS]

Dr Arruda : Connaissez-vous l’OMS et ses dirigeants ?

Voici le résultat de nos recherches.

L’OMS est dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus, un homme d’apparence bon et généreux, mais tombé dans le filet des pires mondialistes et profiteurs des démocraties actuelles. Son passé obscur en tant que membre des groupes terroristes ultra-violents qui étaient au pouvoir en Éthiopie, où il est soupçonné de détournement de fonds, de sa contribution à éliminer une ethnie éthiopienne avec les produits de santé [Bill Gates] peuple qui a servi de cobayes pour la vaccination], a été effacé par ses maîtres actuels mondialistes, affamés de finance et de pouvoir. Cette mafia silencieuse et constamment malveillante envers l’humanité, mais en prétendant le contraire. Il est devenu le valet servile et obéissant des plus grands criminels vaccinateurs de la planète qui se cachent derrière lui pour écouler leurs vaccins sous prétexte de pandémie.

L’OMS, dont le principal actionnaire est Bill Gates, à hauteur de 10 Milliards par décennie (article publié dans le Business Insider du 6 avril 2020), a mis en place un plan machiavélique pour en réaliser un autre encore plus sordide ; celui de diminuer la population à travers la vaccination obligatoire. Elle va venir et elle sera imposée par les organisations sataniques comme l’OMS, l’Alliance GAVI, INOVIO, MODERNA et la Fondation Bill et Mélinda Gates (qui a mains mises sur toutes les pharmaceutiques). Il faut admettre que les plus grands satanismes se dissimulent sous les titres des plus respectables.

Voici la vidéo où Bill Gates déclare que s’il travaille bien, avec un bon programme de vaccination, il pourra réduire la population mondiale de 10 à 15 %.

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

L’OMS a publié une déclaration en septembre 2019 (quel hasard !) selon laquelle elle avait travaillé avec Facebook pour lutter contre la désinformation à propos des vaccins, c’est-à-dire qu’elle empêchait tout article de dire la vérité sur le contenu réel des vaccins et des dangers qu’ils représentent pour l’humain. Par cette action, elle usurpait la liberté d’expression (article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen) et la démocratie responsable à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde ; le Kébek n’en faisant pas exception.

QUI SE CACHE DERRIÈRE l’OMS ? BILL GATES

Un homme n’ayant aucune formation scientifique, étant ni médecin ni chercheur, mais simplement multimilliardaire. Grâce à ses dons à travers ses fondations, cet excité de la piquouse rapportant plus que n’importe quel autre produit de santé, il peut influencer les politiques du monde entier. Il achète.

Presque tous les chefs d’État, les organismes, les laboratoires, les médias et les médecins. Il est facile de suivre son raisonnement et sa façon de procéder : il nous empoisonne puis il nous soigne.

  1. Il est l’actionnaire majoritaire de l’OMS.
  2. Il est actionnaire de Mosanto-Bayer ; a acheté tous les brevets d’agriculture dans lequel cas les agriculteurs, sous peine de prison, sont tous contraints d’acheter exclusivement des semences OGM (créant de super cancers et affaiblissant le système immunitaire)
  3. Il est actionnaire de Big Pharma qui, telle une pieuvre, étend ses tentacules dans tous les domaines et nomme des eunuques à tous les postes importants de la planète. Il achète tout le monde.
  4. Il est investisseur de milliards ($) en Afrique afin d’avoir des enfants comme cobayes pour ses vaccins.
  5. Il est actionnaire des laboratoires de recherches.
  6. Il est le président du Forum Économique tenu à Davos en janvier 2020 où il a présenté son Plan de vaccination mondial (comme par hasard) sur le Covid-19. Le Kébek n’avait pas de représentant à ce forum ?
  7. Il est actionnaire de nombreux médias de masse, donc contrôle la nouvelle et paie Facebook et Google pour supprimer quiconque dira la vérité sur le véritable contenu des vaccins.
  8. Il finance des programmes secrets d’épandages chimiques sur les populations (chemtrails) qui nous pulvérisent, comme des cafards, de produits chimiques et de nanoparticules empoisonnant l’air, l’eau et le sol.

Résumé très court : Bill Gates nous empoisonne avec Mosanto-Bayer et les Chemtrails, ensuite fait répandre le virus qui dormait depuis fort longtemps, fait semblant de mobiliser tous les laboratoires pour inventer un vaccin qui va sauver la planète. Il existe une pétition adressée à la Maison Blanche pour que cet individu, qui a les mains souillées du sang de nos enfants, soit accusé de crime contre l’humanité. Nous espérons fortement que le Kébek se joindra à l’Inde pour déclarer cet individu persona non grata au Kébek. Ce serait un signe de respect envers la Nation.

Monsieur le Premier Ministre, avez-vous remarqué que depuis le confinement, le ciel est bleu, absence totale de smog, disparition des embouteillages et aucun chemtrails dans le ciel ? Pourquoi ? Ce confinement nous a tracé la route à suivre pour avoir une meilleure vie et ce ne sont pas les experts à la solde des corporations et des multinationales qui vont vous montrer le chemin, mais les gens du peuple, ceux qui sont libres de toute redevance.

Dr ARRUDA : En votre nom et celui de tous vos confrères et consœurs, pouvez-vous nous lire le serment d’Hippocrate des médecins du Québec
J’affirme solennellement que :

  1. Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ;
  2. Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie ;
  3. Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise ;
  4. J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence ;
  5. Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie ;
  6. Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues ;
  7. Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession.

Questions au Dr Arruda :

Q : Dr Arruda
Le 30 janvier 2020, vu le nombre de décès à Wuhan, l’OMS déclare l’état d’urgence sanitaire publique de portée internationale, donc une pandémie (1re fois dans toute l’histoire de l’humanité), mais (absurdité oblige), on ne ferme pas les frontières ni le commerce, le tourisme continu, pourquoi ? Avec le recul, le peuple comprend que le virus doit se propager partout dans le monde, surtout éliminer les plus fragiles, ceux qui coûtent cher à la société, comme nos aînés. Et l’OMS, avant même la pandémie, dicte déjà qu’il faut accélérer le développement de vaccins.

Toutes les années, chaque pays fait face à des épidémies de grippe ou d’influenza, de SRASS, de grippe aviaire ou de grippe porcine faisant des milliers de morts (résumé pris sur Santé Canada) :

  • 1918-19 Grippe espagnole 50 000 décès
  • 1957 Grippe asiatique H2N2 1 à 2 millions décès 7000 décès
  • 1968 Grippe Hong Kong H3N2 1 à 4 mille décès 4000 décès
  • 2002-2003 SRAS 8,098 décès
  • 2009-2010 Grippe porcine H1N1 12 500 décès
  • 2017-18 Influenza 61 000 décès
  • 2020 Covid-19 Québec 1,599/8 millions d’habitants
  • Canada 2,707/36 millions d’habitants
  • E-Unis 56,803/328 millions d’habitants
  • Monde 211 000/7,8 milliards

NB : au Kébek, chaque année, 139,054 décès dus à la grippe saisonnière [en moyenne].

NOUS VIVONS UNE ARNAQUE MONDIALE

MALGRÉ CES CHIFFRES ALARMISTES, L’OMS N’A JAMAIS DÉCLARÉ DE PANDÉMIE NI D’URGENCE SANITAIRE DE PORTÉE INTERNATIONALE

Q : Dr Arruda, lors de vos conférences de presse, vous faites allusion aux experts en santé que vous consultez. Pouvez-vous nous les nommer ? Pouvez-vous nous certifier, selon votre serment d’Hippocrate, qu’aucun de ces experts n’ont de liens avec des compagnies pharmaceutiques ou des laboratoires de recherches financés par Bill Gates ? Bref, les experts que vous consultez sont-ils en conflits d’intérêts ?

Dr Arruda, Êtes-vous en conflit d’intérêts ?

Wuhan ; point d’origine du coronavirus. Les médecins sur place constataient que, bien que présentant des symptômes de pneumonie (mais pneumonie sèche) que ce n’était pas les poumons qui étaient malades, mais qu’il s’agissait bien d’un manque d’oxygène dans le sang, tout comme le mal de l’altitude. Avec le temps il a été prouvé que le Covid-19 est un jumeau du SRASS (combinaison du virus de la rougeole et des oreillons) provoquant une détresse respiratoire, mais y a été ajouté le gène du VIH, confirmé par de nombreuses sommités médicales.

Q : Dr Arruda : Expliquez-nous clairement comment un virus, même très intelligent, peut s’ajouter lui-même un gène de VIH? À ce jour, avec toutes les informations disponibles et le questionnement de réels biologistes-infectiologues, n’est-ce pas plutôt une arme biologique ?

Q : Dr Arruda : Vous avez déclaré que vous attendiez un vaccin et qu’il sera possiblement obligatoire. Vous parlez que la géolocalisation (donc la puce) qui faciliterait le confinement des cas récalcitrants ? Donc, vous approuvez le projet de l’OMS (Bill Gates) qui est d’injecter une puce à tous les humains, est-ce exact ? Donc, pour vous, l’être humain est une boîte de conserve qui doit avoir un code-barre ?

Que faites-vous de notre liberté fondamentale, de notre libre arbitre ?

Q Dr Arruda, votre serment d’Hippocrate vous oblige à porter secours à toute personne en danger lorsque sa vie est menacée. En vous abstenant d’autoriser les soins aux malades de la Covid-19 avec tous les traitements que les autres pays se servaient, vous avez manqué à votre serment et posé un geste criminel, car partout sur les sites de santé, il est publié qu’il existe [des] traitements reconnus pour soigner le Covid-19, soit :

  • Chloroquine (en usage depuis 60 ans) + azithromycine
  • Ivermectine
  • La Vitamine C Liposomale IV (en intraveineuse) guérit en 7 jours
  • Macrolide + C3G (appliqué par la Société de Gériatrie de France)
  • Ozone (apport d’oxygène dans le sang)

Q : — Veuillez expliquer à la Nation Kébékoise pourquoi aucun de ces traitements n’a été appliqué aux malades.

Q : Dr Arruda : La médecine allopathique existe depuis que l’homme existe tandis que la médecine conventionnelle est toute récente. — Veuillez expliquer également comment se fait-il que le Kébek ne possède plus de plantes médicinales, que la Vitamine C Liposomale (en capsule ou IV), que l’Artémésia de Madagascar qui soigne bien des maux, est introuvable au Kébek ? Les huiles essentielles, les onguents de nos grands-parents et le camphre sont aussi disparus. Le corps médical et Big Pharma ont pris le contrôle de nos maladies et non de notre santé. Reconnaissez-vous que la santé n’est pas rentable pour Big Pharma et Bill Gates ?

Q : Dr Arruda : notre dernière question. Ici se trouve le lien qui prouve l’arnaque du sida et les milliards de profits qu’a fait le Cartel pharmaceutique, le tout avec la complicité du corps médical. Faire mourir des êtres humains pour inventer une pandémie (comme le covid-19), détruire de supposés malades du sida pour faire de l’argent. Voilà ce à quoi le corps médical participe.

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

En tant qu’être humain, on ne peut plus tolérer ces arnaques et ces mensonges. Cependant, FB et Google suppriment tout ce qui se rapporte à la vérité. Quelle piste de solution avez-vous à proposer ?

Q : Monsieur Legault : La Nation Kébékoise est plus que convaincue que vous étiez au courant de toutes ces malversations criminelles de l’OMS. Les révélations du Dr Arruda vous font-elles douter de la compétence humanitaire de l’OMS ? Tous les reportages de vrais spécialistes comme le Dr Didier Raoult et du Dr Luc Montaigner (deux Prix Nobel) sur les traitements qui guérissent, la fraude criminelle des cartels pharmaceutiques et la fraude mondiale organisée par l’OMS vous font-ils comprendre que votre gouvernement, au même titre de Bill Gates, est criminellement complice de l’élimination de notre nation, de la ruine de notre économie et de la peur qui s’est installée ?

Q : Monsieur Legault : Pouvez-vous démontrer à la Nation qu’aucune subvention n’a été donnée à aucun laboratoire subventionné par Bill Gates ou ses acolytes ; qui participerait à la course pour trouver un vaccin ?

Q : Monsieur Legault : Depuis quand un Premier ministre se soumet-il aux directives d’une organisation criminelle comme l’OMS ? Quand allez-vous travailler de concert avec tous les Premiers ministres des autres provinces afin que le Canada se retire du financement de l’OMS et déposer une accusation officielle contre cette organisation pour crime contre l’humanité et génocide planifié des humains ?

Êtes-vous conscient que nous finançons notre propre mort ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la science naturelle par les plantes, science millénaire, REVIENNE sur nos tablettes et soit en libre circulation.

Lors des premières conférences de presse, le Dr Danielle. McCann affirmait que les établissements de santé avaient tout le matériel nécessaire pour leur protection. Le lendemain, les journalistes s’empressaient d’aller voir les employés qui, même sous menace par leur employeur, disaient tout le contraire. Même chose concernant les liens entre le ministère et les CIUSS, etc. Mais pour vous Mme McCann, tout allait bien et qu’il y avait une bonne communication et une bonne gestion.

Q : Dre McCann, vous avez enjolivé la situation à plusieurs occasions et vous n’étiez jamais en mode active, mais défensive. Les journalistes ont prouvé au peuple que vos affirmations étaient mensongères et que votre crédibilité a fondu comme neige au soleil. Lorsque le Premier ministre a demandé l’aide des spécialistes (pratiquement tous en congé, vu le report des chirurgies électives) au lieu de faire appel à leur humaniste (s’il en reste) vous avez immédiatement parlé salaire. Tout le corps médical devrait réaliser que leur salaire est payé par les taxes et les impôts de chaque citoyen, ce qui implique qu’ils sont les employés de chaque citoyen et s’il n’y avait pas de préposés, de laveur de planchers, d’infirmières, et de préposés à la buanderie, aucun n’aurait de travail. Malheureusement, il en reste très peu qui ont vraiment la vocation. La grande majorité est devenue de simple caisse enregistreuse. Un médecin ne devrait jamais être ministre de la Santé, cela pose un problème d’éthique et de conflits d’intérêts, et vous êtes dans cette position.

Q : Dre McCann, selon vous, avez-vous encore la légitimité pour occuper le poste de ministre de la Santé ? Nous ne croyons pas que vous l’ayez.

PARLONS DE LA 5G, 60 GHz

Si nous lisons l’historique de l’arrivée de la technologie (le téléphone, l’électricité, la télévision, le cellulaire), chacune a produit des malaises dans la population.

LE CORPS HUMAIN

Depuis la nuit des temps, l’être humain vit naturellement avec les énergies qui viennent du sol, une électricité naturelle dont on peut se servir gratuitement. Nous sommes des êtres conducteurs d’électricité, de fréquences, de lumière et de magnétisme. Le corps humain est merveilleux, mais fort complexe. Toutes les créatures de cette planète se sont adaptées à l’environnement dans lequel elles vivent, mais cet environnement doit demeurer équilibré avec ses propres champs et résonnances. La fréquence des ondes alpha émises par le cerveau et la résonance de Schuman sont la même ; soit 7,8 Hz.

Le corps humain est composé à 80 % d’eau et tout comme un sonar, les fréquences de la 4G perturbent déjà sa fluidité. Donc, que fait la 5G ? Elle perturbe l’action normale des microzimas (toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer et de former certaines bactéries qui continuerait à vivre après la mort de la cellule dont elle proviendrait).. Les fréquences sont comme le vent, on ne le voit pas, nos yeux ne voit que le résultat de son passage, tout comme on ne voit pas les fréquences, mais si nos yeux pouvaient voir le résultat, ils verraient un smog permanent qui ondule et nous enveloppe quotidiennement. La 5G a les mêmes effets, ses rayonnements et ses fréquences sont invisibles, mais les effets sont visibles. Les fréquences naturelles des mammifères et des oiseaux sont brouillées. Les oiseaux sont terrassés en plein vol et les mammifères marins et les poissons s’échouent sur les plages. Savez-vous qu’il n’y a plus d’oiseaux au Mexique et en Chine.

Monsieur Legault : Votre immobilisme nous laisse croire que vous voulez un Kébek dépourvu de toute la beauté animale et d’une population moribonde.

CE SONT NOS CORPS QUI REFUSENT et non nous. Les ondes émises par la 5G brouillent (pour ne pas dire « grille ») nos cerveaux et retirent de notre sang et de nos cellules l’oxygène dont notre corps à besoin pour vivre (concept d’entropie). Voilà pourquoi Wuhan (ville pilote connectée entièrement à la 5G) soignait par apport d’oxygène (supplément d’oxygène aux victimes du virus). La 5G crée des symptômes de type grippaux auxquels s’ajoute la perte de l’odorat et du goût, avant d’entraîner éventuellement la mort des sujets. Aucune épidémie de SRAS, de grippe porcine, de H1N1, de grippe aviaire et même la grippe espagnole n’a jamais présenté ces deux nouveaux symptômes. Selon quelques experts qui connaissent bien le fonctionnement du corps humain, la 5G est un danger réel et nos gouvernements se sont laissés bernés par le lobbying de vipères qui ne sont là que pour le fric au détriment de nos vies.

Selon l’OMS, il est reconnu que les champs de radio fréquence émis par les portables, de potentiellement cancérigène pour l’homme tout comme le glyphosate de Mosanto a été reconnu potentiellement cancérigène, MAIS suite à la condamnation de Mosanto, le glyphosate est maintenant reconnu cancérigène.

Q : M. Legault, si la 5G n’est pas dangereuse, alors pourquoi toutes les tours ont poussé comme des champignons, dans toutes les villes du Kébek, depuis le confinement ? Pourquoi les dissimuler dans des arbres ou construire une cheminée autour ?

Lorsqu’on y réfléchi bien, on doit songer à l’éventualité suivante : Si les vaccins de Bill Gates étaient volontairement conçus pour diffuser, dans nos cellules, les substances toxiques qu’ils contiennent sous commande du signal 5G et provoquant ainsi la mort par toxicité cellulaire (manque d’oxygène dans le sang) ? N’est-ce pas ce qui se passe avec la Covid-19 ?

Q : M. Legault, avez-vous signé un contrat pour l’installation de tours 5G au Kébek et ce malgré l’absence d’enquêtes indépendantes et malgré les avertissements de la population sur les dangers potentiels que cette technologie représente ?

Q : M. Legault, quels étaient les dividendes prévus pour le gouvernement (au détriment de la santé de la Nation ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la technologie 5G soit bannie et que toutes les installations soient démantelées immédiatement. Le peuple est prêt à aider à démolir les tours, mais les compagnies n’aimeront pas la technique qui sera employée.

Q : M. Legault est-ce que le glyphosate est encore permis au Kébek ? Si oui, la NATION Kébékoise EXIGE qu’il soit banni immédiatement.

NOUS ATTENDONS VOTRE ENGAGEMENT PUBLIC A CES DEUX EXIGENCES.

LES FAKE NEWS

Q : M. Legault, Pouvez-vous nous communiquer les raisons de votre adhésion à la LOI sur les fake news ? Quels sont les objectifs poursuivis ? Serait-ce plutôt un moyen de censurer les informations provenant d’une autre source que la source officielle validée par l’État ? Nous sommes supposés vivre en démocratie, mais avec toutes les nouvelles lois votées en catimini, les amendes, la censure imposée au peuple dans les médias traditionnels, ajouté à ça la complicité des journalistes qui sont subventionnés par les gouvernements pour ne parler que de vos discours mensongers, nous voyons le régime communiste qui s’installe sournoisement au Kébek.

Monsieur Legault, C’EST NOTRE DROIT FONDAMENTAL DE VOUS POSER LA QUESTION ET D’OBTENIR UNE RÉPONSE CLAIRE afin de planifier notre avenir. LA NATION KÉBÉKOISE A TOUJOURS VÉCU DANS UNE SOI-DISANT DÉMOCRATIE, CE QUI N’EST PLUS LE CAS.

LES CENTRES INTÉGRÉS DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX

Tout comme les Commissions scolaires, nous n’avons pas besoin de nous étendre longuement sur les CIUSS ou autres appellations, ces institutions qui nous démontrent depuis fort longtemps, mais surtout depuis le Covid-19, toute leur inutilité, leur insignifiance et leur non-imputabilité d’aucune sorte. Souvenez-vous M. Legault lorsque ces paliers inutiles furent créés ; tous les syndicats dénonçaient haut et fort leur inutilité et les coûts faramineux associés. Ensuite furent retirés les directeurs d’établissements pour tout centraliser et finalement la démolition finale par Couillard et Barrette. On avait promis aux payeurs de taxes et d’impôts de fortes réductions des dépenses administratives dans le secteur de la santé pour les investir dans les services aux patients.
MENSONGES

Aujourd’hui, toute la Nation Kébékoise est en mesure d’évaluer le gâchis monumental de son réseau de santé. Il y a tellement de paliers créés pour les ti-amis des partis en place et tellement de bureaucratie que même une chatte ne retrouverait pas ses chats. Tout comme les commissions scolaires, ce sont des fonctionnaires qui appliquent simplement des directives, pas plus et, performant ou pas, personne n’est imputable. Un système de médiocratie.

Le réseau de la santé, tout comme une NATION, a besoin d’éprouver un sentiment d’appartenance et non pas être un numéro ballotté sur tous les côtés.

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE le démantèlement complet de ces super structures inutiles et coûteuses. Nous exigeons le retour de directions responsables dans chaque établissement de santé, qui sera responsable de son budget, des soins établis en fonction de sa population et qui sera imputable directement de la qualité des soins et de ses dépassements de coûts. Le réseau de la santé a été saboté de la même façon que les mondialistes sont en train de saboter les Nations du monde entier.

LES CHSLD

Il y a des années que les conditions de travail, le temps accordé aux résidents [quota] et la nourriture sont dénoncés. Personne n’a bougé. Barrette, qui a finalisé la démolition de l’appareil de santé, a même poussé l’effronterie à aller déguster, devant caméra, un repas de grand restaurant, mais nos aînés continuent de manger de la potasse. . Tout le gouvernement et ses ministres promettaient des investissements et de meilleures conditions salariales pour les préposés, ce n’était encore que des promesses. Quant à Mme Blais, qui n’a jamais réalisé quoi que ce soit pendant son passage précédant et actuel en politique, elle ne voit qu’un beau décor, de belles couleurs, ce qui, pour elle, faciliterait le mourir dans la dignité. Et nonobstant tous les articles de convention collective, un employé qui maltraite un aîné est congédié immédiatement. Et toute famille qui désire installer une caméra de surveillance dans la chambre où est hébergé un membre de sa famille a le droit fondamental de le faire.

Au lieu de toujours construire, modernisez les établissements qui existent déjà. Faites abattre des murs, moderniser ce qui est déjà payé. Donnez un juste salaire, non à un titre professionnel, mais à ceux qui dispensent le plus de soins directs aux aînés. Un CHSLD public ou privé est un endroit.

Destiné aux personnes qui n’ont pas d’autres choix. Ces aînés ont travaillé et contribué toute leur vie au Kébek, ils nous ont tracé le chemin où nous marchons aujourd’hui. Chacun est en droit de recevoir les soins essentiels pour vivre et non être confiné dans une garde-robe qui sert de mouroir. Ils ont droit, tout comme s’ils étaient dans leur maison, à un espace de vie confortable et viable.

Tout comme les garderies ou les CPE où beaucoup de ti-amis ont eu des permis ou des passe-droits pour se les procurer, nous constatons le même stratagème au niveau des CHSLD privés où le propriétaire s’est enrichi à outrance et bien souvent au détriment des soins accordés ou des salaires donnés aux employés.

Suite aux révélations d’horreur qui sont vécues par nos aînés dans les CHSLD, privés ou publics, LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE une enquête publique télévisée avec les vrais experts qui y séjournent et qui y travaillent, soit les bénéficiaires eux-mêmes, les aidants naturels de ces aînés, les préposés(es) aux bénéficiaires, les infirmières/infirmiers. Le peuple veut entendre ceux qui travaillent auprès des aînés et non des soi-disant experts ou des fonctionnaires qui n’ont jamais sorti de leur bureau.

M. Legault, vous n’êtes pas sans savoir qu’actuellement, le PEUPLE DU KÉBEK est souffrant. . L’OMS a volontairement planifié une crise sociale, économique et humaine, et le peuple sait que vous le savez.

Q : M. Legault, à la lumière de tous ces faits, croyez-vous avoir encore la légitimité d’occuper le poste de premier ministre d’une Nation que vous deviez défendre et non la livrer aux mains de criminels ? En nous cachant la vérité, vous vous êtes fait complice des franc-maçons, des pédocriminels et des mondialistes qui veulent prendre le contrôle des peuples du monde ?

Les signataires de cette sommation vous réclament une rencontre à votre bureau de Montréal, au moment que cela vous conviendra, afin de discuter de l’avenir du Kébek. [nous ne croyons aucunement dans l’existence du virus ni du confinement, donc le plus tôt possible). Au Kébek, il y a des groupes d’extrémistes, des groupes de modérés, et des groupes d’éveillés comme nous qui veulent le bien de notre Nation. Nous voulons vous exprimer notre vision du futur et voir comment on peut travailler ensemble.

En tout état de cause, sans réponse précise et factuelle publique [à l’intégralité des questions posées] au sens de « qui tacet consentire videtur » la jurisprudence sur la liberté de circulation et de l’absence de justification en fait et en droit, sur le fondement des amendes prévues, celles-ci seront sans objet ; ainsi que sans réponse à l’ensemble des questions posées dans cet acte, le peuple en déduira que RIEN, sur le plan légal et scientifique, ne justifie que nous donnions nos droits fondamentaux pour des activités et démarches qui nous sont personnelles et qui relèvent de la sphère privée (santé, loisirs divers, sport, exercice physique, courses alimentaires et autres, rendre visite à des proches ou amis(es), banque et poste, etc.. et ce sans aucune restriction de distance sociale. Les différents ministres (en cas de non-réponse/absence de réponse) ne pourront nier avoir été officiellement informés et, de ce fait, aucune sanction ne pourra nous être infligée.

En tout état de cause, nous nous réservons le droit d’apporter par voie d’acte extrajudiciaire (et/ou par courrier recommandé) incluant une clé USB, tous les éléments complémentaires nécessaires à la MANIFESTATION DE LA VÉRITÉ. Le peuple se réserve également la possibilité de demander aux ministères visés par l’acte, tout complément d’information utile à la bonne compréhension de cette affaire.

MOI, Aline Lafond, domiciliée au kÉBEK email : alynel@outlook.com
Jacques Coulombe Moi, Jacques Coulombe, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.
Chantal Gagnon Moi, Chantal Gagnon autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature  originale pour la sommation du 27 avril 2020 
Jacinthe Horth Moi, Jacinthe Horth,  autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020
Serge Trottier Moi, Serge Trottier, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.

ET NOUS (la Nation Kébékoise), DÉCLARONS PAR LA PRÉSENTE ÊTRE DOMICILIÉS AU KÉBEK.

M/ Mme. …………………………….., HUISSIER DE JUSTICE, EST LE MANDATAIRE À CET EFFET, aux fins de signification du présent acte.


27 avril 2020




Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?

[Source : Signe des temps]

Original anglais : Sott.net

De ces deux théories, laquelle est vraie : le créationnisme, ou le darwinisme ? D’ailleurs, pourquoi faudrait-il choisir entre les deux ? Apparemment, nombreux sont ceux qui omettent la possibilité que ces deux théories soient fausses. Contrairement à ce que certains pourraient prétendre, tant le créationnisme que le darwinisme relèvent plus de l’idéologie que de la science, alors il n’est guère surprenant que ces deux théories – ou du moins, la façon dont on nous les présente – ne soient pas vraiment étayées par cette dernière.

La
plupart des tenants du créationnisme croient en cette théorie parce
qu’ils ont été élevés dans le christianisme, et qu’ils croient en la
Bible – un peu trop littéralement, d’ailleurs. Quant aux tenants du
darwinisme, leur croyance semble reposer sur trois raisons : c’est ce
qu’on leur a enseigné à l’école, ils n’ont qu’une vague idée des
principes scientifiques qui le sous-tendent – ou, pour le coup,
l’absence de tels principes, comme nous allons le voir -, et/ou ils sont
convaincus que le créationnisme est une théorie inepte, et croient par
conséquent que l’unique alternative qui s’offre à eux est le darwinisme.
Or, ces trois justifications posent toutes sérieusement problème.

Premièrement, la façon dont est enseigné le darwinisme à l’école est extrêmement trompeuse et mériterait à elle seule un article, mais je me contenterai de présenter dans les grandes lignes tout ce qui pose problème dans le darwinisme, et dans la façon dont on nous le présente.

Deuxièmement, la plupart des gens n’ont qu’une connaissance très vague des vérités et faits scientifiques ayant trait à l’évolution, ce qui les empêche de distinguer les innombrables problèmes inhérents au darwinisme. L’idée selon laquelle les organismes auraient évolué par étapes est facile à avaler, quand on ne sait pas vraiment en quoi consistent ces supposées étapes ni comment les mécanismes de l’évolution sont censés opérer. Lorsqu’on ne sait pas vraiment à quoi ressemble une cellule, ce qu’elle contient, lorsqu’on ignore tout de sa complexité, de la façon dont elle opère et du rôle de l’ADN, tout ce qui reste, ce sont des arguments qui affirment que le darwinisme est parfaitement fondé et que la science est là pour le prouver – et que seuls les ignorants le mettent en doute. On entend rarement dire à quel point cette science est en réalité fragile, à quel point les preuves sont nébuleuses, et que nombre de scientifiques contestent cette version établie. Les idées anti-darwiniennes sont souvent littéralement bannies des salles de classe, généralement sur le principe fallacieux qu’elles ne sont pas scientifiques. Or le véritable raisonnement scientifique fait cruellement défaut au darwinisme lui-même.

Troisièmement, le darwinisme et le créationnisme ne sont pas les seuls choix qui s’offrent à nous. Il ne s’agit pas d’une élection où vous devez choisir entre deux candidats. Lorsqu’on doit choisir entre deux candidats présidentiels et qu’on se laisse convaincre qu’il n’y a pas d’autre alternative, on a déjà perdu. Présumer que quiconque n’est pas darwiniste est automatiquement créationniste et vice versa est complètement fallacieux.

Il y a le créationnisme, il y a le darwinisme, et il y a la vérité.
C’est sur cette option trop souvent ignorée que je veux me concentrer
dans cet article. Et pour découvrir la vérité, il nous faut identifier
les mensonges. Je ne parlerai pas du créationnisme, car il repose sur un
livre de fiction, et tente de faire coller les faits au récit biblique.
En outre, peu importe les preuves apportées, les créationnistes
resteront enferrés dans leurs convictions. Mon but est de montrer à ceux
qui croient passivement que le darwinisme est la vérité mais qui n’ont
jamais mené aucune recherche approfondie pour le confirmer ou
l’infirmer, que cette théorie comporte d’énormes failles et que les
identifier n’implique pas qu’on doive se tourner vers le créationnisme.

Le fondement de ma réfutation du darwinisme est la science, en particulier les découvertes scientifiques de ces dernières décennies. Le darwinisme est resté bloqué à la première moitié du XXe siècle. Nul besoin d’invoquer Dieu pour démontrer que l’évolution darwinienne ne fonctionne pas telle qu’elle est décrite : la science s’en chargera. Croire en la capacité du darwinisme à expliquer l’évolution n’a rien à voir avec la quantité de vos connaissances, mais avec votre capacité à ignorer certains faits.

Notons également qu’en général, nous parlons-là de choses qui sont rarement étayées par des preuves irréfutables, et les éléments probants dont nous disposons sont sujets à interprétation. Deux faits identiques seront interprétés différemment selon les personnes, et ces interprétations seront largement influencées par leur vision du monde et leurs croyances personnelles. Certaines choses sont incontestables, mais d’autres sont beaucoup plus nébuleuses. Par définition, toute théorie de l’évolution renvoie à des événements et des processus très anciens ; pour certains, nous ne disposons que d’éléments de preuve éparpillés qui n’incluent pas tout le contexte requis pour les comprendre pleinement. Dans de nombreux cas, nous devons nous contenter d’admettre que nous ne savons pas, et que nos croyances divergentes reposent sur des théories et des spéculations.

Je diviserai cet article en trois grandes parties : en quoi consiste exactement le processus évolutif darwinien et quels sont ses mécanismes ; pourquoi il ne fonctionne pas, et ne peut pas fonctionner ; et enfin, ce que cela implique pour nous.

Ce que dit vraiment la théorie darwinienne de l’évolution

Le processus censé gouverner la théorie de l’évolution est la sélection naturelle, qui agit sur des mutations aléatoires. Les mutations aléatoires impliquent que des anomalies se produisent dans l’ADN. Les mutations aléatoires sont un processus naturel passif dont le rôle est simplement d’observer que tout ce qui survit suffisamment longtemps pour se reproduire parviendra à transmettre ses gènes. Les mutations aléatoires sont la force motrice qui fournit la matière première ; la sélection naturelle est censée organiser tout cela, en séparant le bon grain de l’ivraie. En réalité, non seulement la matière première produite de façon aléatoire est de qualité inférieure, comme on pourrait s’y attendre, mais le champ d’action de la sélection naturelle est bien plus restreint que ce que les darwinistes voudraient nous faire croire.

Pour comprendre comment tout cela fonctionne, il nous faut examiner ce qui se passe à l’intérieur d’une cellule et voir en quoi consistent ces mutations. Essayez de répondre à ces questions :

  • Quel est le niveau de complexité d’une cellule ?
  • Qu’est-ce que l’ADN et quelle est son action ?
  • Quelle est la relation entre l’ADN, un gène et un chromosome ?
  • Que sont les acides aminés et quelle est leur action ?
  • Que sont les protéines, d’où viennent-elles et quelle fonction servent-elles ?
  • Quand on parle de mutation, qu’est-ce qui mute, à quel endroit et de quelle façon ?

Si vous croyez à l’évolution darwinienne et ignorez les réponses à ces questions, vous n’avez qu’une vague idée du processus censé gouverner l’évolution. Vous comprenez ses effets supposés, parce que c’est ce qu’on vous a appris, mais vous ne comprenez pas comment tout ceci fonctionne réellement au niveau moléculaire. Loin de moi l’idée de blâmer quiconque ignore ces choses-là. J’ai passé la plus grande partie de ma vie dans l’ignorance, moi aussi. Une fois qu’on comprend le fonctionnement et l’action de l’ADN et de tout ce qui l’entoure, la théorie darwinienne commence à s’effondrer sous le poids de sa propre invraisemblance. On s’écrit alors : « Attendez une minute ! C’est comme ça que fonctionne l’évolution ? ».

Ainsi, permettez-moi de décrire dans les grandes lignes ce qui se passe à l’intérieur d’une cellule. Les paragraphes suivants risquent d’être un peu techniques.

Vous avez probablement déjà vu une hélice d’ADN. Elle ressemble à une longue échelle torsadée sur elle-même. Les barreaux de l’échelle sont appelés paires de base. Il n’existe que quatre paires de base : A[denine], T[hymine], C[ytosine], et G[uanine]. A est toujours apparié à T, et C est toujours apparié à G. Ça donne à peu près ça :

A–T
G–C
C–G
T–A
C–G
A–T
A–T
G–C

DNA structure

Un très long brin d’ADN enroulé sur lui-même, qui peut contenir jusqu’à des centaines de millions de paires de base, forme un chromosome.
Le noyau de chaque cellule humaine contient 46 chromosomes. Un gène est
un fragment de chromosome. Entre autres choses, un gène est un ensemble
d’instructions – une chaîne du code ATCG – pour synthétiser une
protéine. Un chromosome peut contenir de cent à plusieurs milliers de
gènes.

L’ARN est similaire à l’ADN, à ceci près qu’il ne contient qu’un seul brin – un côté de l’échelle -, et possède de nombreuses fonctions ; de nombreux éléments à l’intérieur de la cellule sont formés à partir de l’ARN.

Les séquences codantes de type TCGATCACGTACAGGTCAGC sont similaires à notre code binaire informatique qui consiste en des séries de chiffres tels que 10010110101101001. Une série de 1 et de 0 pourra contenir des instructions sur la façon de lire un fichier vidéo ; une série de quatre lettres A, T, G et C contiendra des instructions pour le codage des protéines, parmi une foule d’autres choses. Les 46 chromosomes de chaque cellule humaine contiennent toutes les informations nécessaires à la formation et au bon fonctionnement du corps humain.

Pour donner une idée de la complexité de la chose, je vais décrire dans les grandes lignes le processus de synthèse des protéines. Une enzyme s’apparie à l’ADN, le traverse – entièrement ou en partie – et copie l’un de ses brins, créant ainsi l’ARNm – ARN messager. Des séquences de lettres spécifiques indiquent où un gène commence et où il finit – un peu comme des en-têtes de fichiers informatiques. C’est ainsi qu’est créé l’ARNm, qui est plus ou moins la copie d’un gène. Tous ces processus sont en réalité bien plus complexes, mais je ne vais pas me lancer dans une explication sur les introns. Ensuite, un ribosome – lui-même formé à partir de l’ARN et de quelques protéines – s’apparie à l’ARNm et commence à le « lire », codon par codon. Un codon est un groupe de trois nucléotides, par exemple ACG. Un nucléotide est constitué de la base + la partie du squelette de l’ADN/ARN auquel il s’apparie. Pour notre propos, la différence entre une base et un nucléotide est infime.

Pour chaque codon, le ribosome doit trouver l’ARNt porteur du bon anticodon. L’ARNt (ARN de transfert) est un petit fragment d’ARN ; à l’une de ses extrémités se trouve l’anticodon, et à l’autre extrémité, un acide aminé correspondant. L’anticodon est la séquence complémentaire d’un codon : ainsi, si l’ARNm contient CCC, l’ARNt doit contenir GGG pour pouvoir s’y apparier. Un ARNt possédant GGG portera toujours le même acide aminé. Les molécules d’ARNt flottent ça et là, et lorsque le ribosome trouve la bonne molécule, il s’y apparie, et son acide aminé est alors transmis au ribosome. Ensuite, l’ARNm passe au codon suivant du ribosome, lequel se met en quête du prochain ARNt et donc, du prochain acide aminé. Les acides aminés s’apparient et forment une longue chaîne – une protéine, d’une longueur comprise entre plusieurs dizaines et plusieurs milliers d’acides aminés. Ensuite, le champ d’action des protéines dans l’organisme sera multiple.

Il n’est pas vraiment nécessaire de comprendre tout cela ; mon but est simplement de vous donner un aperçu de la complexité des processus constamment à l’œuvre dans chaque cellule. Mais il y a tellement plus. Une cellule est comme une ville au rythme trépidant, où tout un tas de choses se produisent simultanément, et il n’y a rien de simple là-dedans. Des choses sont transportées d’un endroit à un autre, d’autres choses sont fabriquées qui serviront à en fabriquer d’autres, et ainsi de suite.

human cell

L’image
ci-dessus représente une cellule unique – l’unité de base de la vie
organique. Les plus petits éléments que l’on distingue ici, les
ribosomes, sont des machines complexes qui jouent un rôle majeur dans la
traduction des ARNm en protéines. Ce processus est extrêmement
complexe.

Comme l’explique John Sanford dans Genetic Entropy [Entropie génétique – Ouvrage non disponible en français – NdT] :

« Un génome humain complet consiste en deux ensembles comprenant chacun 3 milliards de lettres individuelles.

Outre de multiples formes d’informations génétiques qui se chevauchent, sont linéaires et sont apparentées à un langage, le génome regorge d’innombrables boucles et ramifications, comme un programme informatique. Il contient des gènes qui régulent d’autres gènes, lesquels en régulent d’autres. Il contient des gènes qui perçoivent des modifications dans l’environnement et ordonnent alors à d’autres gènes de réagir en mettant en mouvement toute une suite complexe d’événements qui pourront ensuite répondre au signaux environnementaux. Certains gènes se recombinent d’eux-mêmes, ou modifient et méthylent d’autres séquences de gènes, modifiant tout bonnement des passages entiers du manuel d’instruction ! »

Les rouages internes d’une cellule sont incroyablement complexes, et les informations qu’elle contient (rappelez-vous que tous les chromosomes porteurs de la totalité de l’ADN se trouvent dans le noyau) défient l’entendement. Le code ATCG de l’ADN n’est que son élément le plus basique. Il y a des régions de contrôle, il y a l’enroulement de l’ADN, et de nombreux degrés de complexité au-delà du code lui-même.

Maintenant que nous avons une idée de l’aspect du « code-maître » – celui qui construit tout – passons aux mutations aléatoires. Imaginons qu’en un locus spécifique de l’ADN, se trouve une paire de base A–T. Un processus de copie, en lisant A, commet une erreur quelconque : voilà la mutation. Ce qui se produit ensuite peut varier. Le A peut être transformé en n’importe laquelle des trois autres bases, ainsi au lieu de A–T vous aurez T–A, C–G, ou G–C. Autre option : le A sera omis/effacé, et cette suppression pourra concerner plusieurs paires de base. Il y a aussi l’insertion : une ou plusieurs bases sont insérées devant A à partir d’un autre locus, et notre A change de position dans la séquence. Il y a aussi la duplication, à savoir que A, ou même une séquence entière comme AACGCTTC, sera/seront copié/es une, deux, ou vingt-cinq fois. Bref, en essence, les mutations aléatoires sont les divers bugs susceptibles d’affecter le code ATCG dans l’ADN.

Comme pour toute anomalie où qu’elle se produise, la plupart de ces bugs ne produiront rien de bénéfique. Prenons un fragment de gène ou d’ADN, du genre ACGTAGGCA : au cours de la traduction protéique, ce fragment sera divisé en ACG, TAG, et GCA, lesquels se mettront à coder pour trois acides aminés. Mais si quelque chose est inséré au début, par exemple G, vous aurez GACGTAGGCA, qui se scindera alors en GAC, GTA, et GGC, qui codera pour des acides aminés complètement différents de la séquence originelle, parce que la totalité de la séquence codante aura subi un glissement. Un glissement similaire peut se produire avec une seule suppression. Parce que ces séquences sont en essence fonctionnelles et très spécifiques, il est hautement improbable que toute erreur produise quoi que ce soit qui fonctionne mieux que l’original – en fait, ça pourrait bien ne pas fonctionner du tout.

Le code génétique est quelque chose qui fonctionne très bien en l’état. Toute mutation aléatoire introduit des modifications aléatoires dans le code. À titre de comparaison : un livre est fonctionnel en l’état. Toute mutation aléatoire introduirait des modifications aléatoires au niveau des lettres du texte. Penser qu’on peut obtenir une nouvel organe fonctionnel dans l’organisme de façon aléatoire équivaudrait à introduire dans un livre un nouveau chapitre fonctionnel – intelligible – par ce biais. Pourtant, pour les darwinistes, c’est le mécanisme central de l’évolution de toute vie sur Terre ! Imaginons que le livre en question soit un manuel d’instruction pour construire un objet spécifique : quelles sont les chances que des modifications aléatoires introduites dans le manuel aboutissent à la fabrication d’un objet amélioré ? Vous comprenez certainement que les chances que cela se produise sont pratiquement nulles. Et comme nous le verrons plus loin, la sélection naturelle ne sera pas d’une grande aide.

D’après le darwinisme, une bactérie a littéralement évolué par
hasard pour aboutir à l’être humain, via l’accumulation d’erreurs de
copie aléatoires dans son ADN. Contemplez un instant l’absurdité d’une
telle idée.

Est-il logique d’affirmer que le hasard crée un ordre fonctionnel complexe ? Quelque chose de fonctionnel, d’opérationnel, d’agissant, ne peut pas apparaître par hasard. Imaginez mélanger ou modifier certains des composants d’un appareil fonctionnel, comme un smartphone, pour aboutir à un fonctionnement amélioré. Il est clair qu’introduire des erreurs aléatoires n’est pas la façon d’améliorer un système fonctionnel.

Les darwinistes croient qu’à ce stade, la sélection naturelle intervient pour tout arranger. Mais la sélection naturelle ne peut agir que sur quelque chose qui existe déjà, et ce qui existe déjà, ce sont des modifications aléatoires. Si le matériau de base de la sélection naturelle sont des modifications aléatoires de quelque chose qui fonctionne déjà, il n’y a guère de place pour la moindre amélioration.

Chacun conviendra que le code génétique est plus sophistiqué et plus complexe que tout ce que les humains ont jamais pu concevoir. Dès lors, réfléchissez à cela :

  • La conception intelligente de la technologie de pointe que nous
    possédons aujourd’hui, comme les super ordinateurs, requiert les
    cerveaux les plus brillants.
  • Pourtant d’après les darwinistes,
    quelque chose de bien plus complexe que tout ce que l’humain a jamais pu
    concevoir est généré par des erreurs aléatoires.

Et quelles que soient vos connaissances à ce sujet, vous sous-estimez probablement grandement la complexité que cela implique. Voilà ce que nous dit Sanford à propos de l’ADN :

Les preuves du caractère polyfonctionel et donc multi-restreint de la plupart des séquences ADN ne manquent pas. Ce fait a été amplement démontré par Trifonov (1989). Par exemple, la plupart des séquences codantes humaines encodent pour deux ARN différents qui lisent dans des directions opposées – à savoir, les deux brins d’ADN sont transcrits – Yelin et al. 2003. Certaines séquences encodent pour différentes protéines, selon le point d’initialisation de la traduction et du cadre de lecture – à savoir les protéines translectrices. Certaines séquences encodent pour différentes protéines selon l’épissage alternatif de l’ANRm. Certaines séquences servent de multiples fonctions simultanément – par exemple en tant que séquence de codage de protéine et que promoteur de transcription interne. Certaines séquences encodent pour une région codante protéique et une région de liaison protéique.

Ainsi le même fragment d’ADN pourra coder pour plusieurs éléments différents, selon la façon dont il est lu et traduit. Même si l’introduction de modifications aléatoires dans la fonction d’une opération multifonctionnelle aboutissait par hasard à une fonction améliorée, cela détruirait indubitablement les autres fonctions. Le darwinisme est une théorie qui prétend que des obstacles insurmontables sont régulièrement surmontés, encore et encore, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.

Laissez infuser cela, et plus vous y réfléchirez, plus le darwinisme vous apparaîtra comme la théorie la plus stupide jamais élaborée.

Réfléchissez : pouvez-vous trouver dans notre monde un seul
exemple d’une chose qui, par le biais d’un processus aléatoire, gagne en
complexité et en fonctionnalité ?
Les processus aléatoires
peuvent au mieux générer des patterns intéressants, mais ceux-ci ne
seront d’aucune utilité. On pourrait arguer que, peut-être, à de très
rares occasions, un certain nombre de mutations aléatoires pourrait on
ne sait comment s’accumuler et produire quelque chose de nouveau et de
complexe. Admettons cette possibilité pour les besoins de notre
argumentation – même si nous verrons que c’est qu’un fantasme, et ce
pour de nombreuses raisons. Mais à votre avis, combien de complexes
mutatoires de ce genre, chacun consistant en des dizaines ou des
centaines de mutations individuelles, faudrait-il pour « transformer »
un poisson en ours ? Des centaines ? Des milliers ? Et toutes les autres
espèces devraient passer par le même processus. À chaque nouveau stade,
la probabilité diminue par ordre de magnitude. Et pour que
l’évolution fonctionne telle que décrite, ce phénomène devrait se
produire continuellement. Des milliards de séquences d’événements de ce
genre devraient se produire, alors même qu’une seule de ces séquences
est hautement improbable, voire impossible.

Si vous posez la question : « D’où vient ce foisonnement de vie ? », les créationnistes répondront « C’est l’œuvre de Dieu. » Les darwinistes trouvent cette explication faiblarde. Mais si vous leur posez la même question, ils répondront : « C’est arrivé par hasard. » Cette explication est encore plus faiblarde et irrationnelle. La vision darwinienne du fonctionnement des choses est extrêmement simpliste et naïve – tout comme le créationnisme.

Le principe d’entropie affirme qu’avec le temps, tout se dégrade ; qu’à la complexité et à la singularité originelles succèdent la simplicité et la normalité, qu’à un état de probabilité moindre succède un état de probabilité supérieur, qu’à l’ordre succède le désordre. Mais la théorie de l’évolution contredit directement l’entropie. Pour la première, l’information contenue dans le génome devient naturellement et progressivement de plus en plus complexe, par un processus aléatoire, sans apport intelligent. Cette affirmation est illogique et insensée. Les informations porteuses de sens n’apparaissent pas aléatoirement, et la conscience ne surgit pas spontanément à partir de matière inerte. C’est pourtant là-dessus que s’appuie le darwinisme pour « fonctionner ». Il affirme qu’un processus aléatoire sans intelligence ni dessein produit de l’information, de la conscience et de l’intelligence. Le fait que vous lisiez ces lignes, que cela vous fasse réfléchir, est le résultat de l’assemblage aléatoire de molécules, il y a des éons de cela, et ces molécules ont produit des gènes fonctionnels, processus qui plus tard a abouti à votre existence et à celle de vos pensées – comme un effet secondaire complètement aléatoire ! Voilà le topo. Mais rien dans notre monde ne fonctionne de cette manière. Le produit fini dépendra toujours de l’apport initial. Si cet apport est un simple déchet aléatoire – mutation, erreur, le produit fini ne sera jamais quelque chose de fonctionnel et de plus complexe que l’original.

DNA folding

De
l’ADN au chromosome : selon les darwinistes, c’est le produit d’un
auto-assemblage accidentel qui a évolué par un processus d’erreurs
aléatoires. Néanmoins, il se trouve qu’il sait comment construire un
être humain intelligent bien qu’aucune intelligence ne soit cependant
impliqué dans le processus. Les choses « arrivent juste par hasard ».

Les nombreuses lacunes du darwinisme

Je commencerai cette partie avec un petit exemple. L’autre jour, je lisais Le plus grand spectacle du monde de Richard Dawkins. De tous ses ouvrages, c’est le seul qui contient une tentative d’explication du bien-fondé du darwinisme. Dans tous ses autres ouvrages, de son propre aveu, il part simplement du principe que le darwinisme est la vérité, et s’en tient là. Dans ce livre, il mentionne les expériences menées par Richard Lenski sur la bactérie E.Coli – Lenski cultive et étudie E.Coli depuis des décennies. C’est l’une des expériences concrètes les plus poussées sur l’« évolution ».

Dawkins nous dit qu’un des groupes de cette bactérie a fini par développer une mutation A, qui par elle-même « ne faisait absolument rien ». Par la suite, A a évolué, pour donner la mutation B, qui, par elle-même ne faisait absolument rien non plus. Mais parce que la mutation A était déjà présente, les deux mutations ont fini par « agir en synergie ». Il a fallu des dizaines de milliers de générations pour en arriver à ce résultat.

Selon Dawkins, cette expérience, c’est « l’évolution qui s’étend sous nos yeux », car elle nous montre que « de nouvelles informations peuvent pénétrer dans le génome », mettant à mal le dogme de la complexité irréductible. » Si vos seules sources d’information sur l’évolution sont vos manuels scolaires et les ouvrages de Dawkins, et que vous ne poussez pas la réflexion plus loin, vous ne verrez peut-être pas où est le problème. Or il y en a plusieurs, et voilà un bon résumé des habituelles distorsions darwiniennes :

  • Dawkins ne nous dit absolument rien de la nature de A et de B et de
    leur action synergique. On ne sait pas vraiment de quoi il retourne.
  • Il
    omet de mentionner quelles « nouvelles informations » sont apparues et
    en quoi elles étaient vraiment nouvelles, par opposition à une simple
    modification des informations initiales.
  • Sa notion de la complexité se résume à deux parties.
  • Il
    ne nous dit pas comment la mutation A a pu franchir le cap de la
    sélection naturelle – alors qu’elle « ne faisait absolument rien » par
    elle-même – sans la mutation B.
  • Bien sûr, il ne lui viendrait pas à l’idée de se demander si le code génétique a pu être endommagé par ce qui s’est produit.

C’est typique de Dawkins. Examinons cela plus en détail.

1. Sans savoir où Dawkins veut en venir au juste, nous
n’avons guère le choix que d’accepter son interprétation de ce qui s’est
passé. Mais cela pose un sérieux problème. Les informations
qu’il nous donne sont délibérément vagues, donc il est impossible de
jauger de l’exactitude de son interprétation. Et c’est un élément-clé de
la manipulation dont se rendent coupables tant les Dawkins de notre
monde que nos systèmes éducatifs défaillants : on ne nous expose pas des
faits ; on nous donne des interprétations de données présentées avec
insistance comme des faits.
Par opposition, si vous lisez les
ouvrages de Michael J. Behe, qui expliquent pourquoi le darwinisme est
incapable d’expliquer l’évolution, vous aurez droit à des explications
extrêmement détaillées, qui vous permettront de comprendre très
clairement de quoi il retourne, et vous serez bien mieux équipé pour
décider si l’on vous ment.

2. Vous aurez peut-être déduit de la lecture de la
première partie de cet article qu’il n’y a pas vraiment moyen
d’introduire de « nouvelles informations » dans le génome par le biais
de mutations aléatoires. Tout n’est que modification de ce qui est déjà
présent, et ces modifications sont bien plus susceptibles de détruire
une chose que de l’améliorer. Dawkins nous dit que de nouvelles
informations sont introduites dans le génome, mais nous n’avons aucune
idée de ce qu’elles sont et donc, aucun moyen de savoir si cette
affirmation est vraie.

3. La complexité irréductible est expliquée en détail dans l’ouvrage de Behe, La boîte noire de Darwin.
Pour résumer : si vous avez un système composé de vingt parties qui
sont toutes nécessaires à son fonctionnement – supprimez une partie et
le système devient inutile -, ce système ne pourra évoluer par étapes à
la façon darwinienne, parce que cela impliquerait de passer par dix-neuf
stades/états intermédiaires qui ne sont utiles à rien… par
conséquent, la sélection naturelle ne les sélectionnerait pas. C’est
l’un des problèmes majeurs du darwinisme. Dawkins crie « victoire »
parce qu’il montre que quelque chose a évolué de sorte à développer deux
parties qui se sont mises à agir en synergie. L’exemple de deux parties
est littéralement le pire qu’on puisse trouver pour illustrer la «
complexité », et pour couronner le tout, c’est tellement boiteux que ce
n’est même pas drôle.

4. On spécule que la mutation A ne faisait absolument
rien par elle-même. Alors comment a-t-elle pu être sélectionnée par la
sélection naturelle ? C’est l’élément-clé de l’évolution darwinienne. Si
ça ne fait rien, si c’est inactif, ça n’est d’aucune utilité pour la
survie et par conséquent, ça ne survivra pas. On s’attendrait alors à ce
qu’on nous explique comment cette mutation s’est répandue dans le
génome. Au lieu de cela, Dawkins ignore complètement cette question.
Partant de là, comment prendre au sérieux tout ce qu’il peut raconter ?

5. Quoi qu’il ait pu se produire lors des expériences
de Lenski – nous n’en avons aucune idée, si l’on s’en tient au
compte-rendu de Dawkins -, il est bien plus probable que, en parallèle à
quelque chose qui aurait accru les chances de survie, une partie du
code génétique se soit scindé. C’est plus crédible que d’affirmer que de
« nouvelles informations » ont été introduites. Je reviendrai sur ces
expériences plus loin. Mais Dawkins, comme la plupart des autres
darwinistes, ignore également ce point. Il ne voit que ce qu’il veut
bien voir et en tire une interprétation qui correspond à ses croyances
préconçues.

Malheureusement, nombre de gens lisent ses ouvrages sans avoir la moindre connaissance basique sur le sujet, et donc sont aisément convaincus par ses conclusions. Ils ne remarquent jamais toutes les manipulations, les incohérences, les idées fausses et les omissions, et pensent que Dawkins est un génie qui montre à ces imbéciles de chrétiens comment les choses fonctionnent. Les chrétiens peuvent certes avoir des idées imbéciles, mais malheureusement, les motivations de Dawkins sont tout autant idéologiques, ce qui en fait de facto un imbécile.

Dans un chapitre précédent de son ouvrage, Dawkins parle de l’élevage canin et conclut : « Si tant de changements évolutifs peuvent se produire en seulement quelques siècles voire quelques décennies, pensez à ce qui pourrait être accompli en dix ou en cent millions d’années. ». Selon votre degré de perspicacité, vous aurez peut-être remarqué – ou pas – que l’élevage canin relève du dessein, et non du hasard. Vous aurez peut-être également remarqué que modifier les tailles, formes et couleurs de pelage des chiens n’aboutira qu’à des races de chiens différentes, mais jamais à des chats, des gorilles ou des aigles. Cela produira également des anomalies génétiques chez la plupart des espèces. Dawkins nous bombarde d’arguments bancals et d’extrapolations ridicules, tout en insistant constamment sur le caractère extraordinaire de l’évolution.

Vers la fin de son ouvrage, Dawkins s’emploie à expliquer comment l’évolution combat l’entropie. Selon lui, la sélection naturelle est un système extraordinaire qui crée apparemment de nouvelles choses – donc qui combat l’entropie -, et si elle en est capable, c’est parce qu’elle est constamment alimentée par le Soleil ! Nous verrons plus loin jusqu’où s’étend réellement le champ d’action de la sélection naturelle, et le fait qu’elle ne « crée » rien. Ce que le Soleil a à voir là-dedans n’est pas clairement expliqué, à l’instar de tant d’autres affirmations de Dawkins. La seule chose qui puisse combattre l’entropie de l’information est la conscience/intelligence. La sélection naturelle peut, au mieux, ralentir l’entropie en éliminant les pires matériels génétiques, mais elle est incapable de l’inverser.

Si vous voulez en savoir plus sur les erreurs, omissions et autres défauts de ce livre, consultez ce blog de David Swift, auteur de Evolution Under The Microscope [L’évolution scrutée au microscope – Ouvrage non disponible en français – NdT] . Il expose les nombreuses façons dont Dawkins induit le public en erreur.

Dawkins ignore également la plupart des découvertes scientifiques du XXIe, voire de la fin du XXe siècle, ainsi que tous ces autres détails qui sont autant de vérités qui dérangent son argumentaire pro-évolution. Malheureusement, les gens avalent tout en bloc parce qu’ils n’ont pas les connaissances requises – Dawkins compte là-dessus. Souvent, ils veulent juste qu’on leur confirme dans un vocabulaire scientifique que le créationnisme a tout faux. Chaque aspect ou presque du darwinisme est a minima controversé – voire complètement inexact – pourtant Dawkins et les autres font comme si les preuves de l’évolution étaient tellement nombreuses que nous n’avons pas besoin d’en chercher plus, et quiconque fait preuve de scepticisme n’a qu’à lire ses ouvrages.

Dawkins est l’incarnation de tout ce qui ne va pas dans la science actuelle en général et dans le darwinisme en particulier. Ses ouvrages sont fondés sur l’idéologie matérialiste, qui affirme que de la matière inerte accomplit des prouesses magiques à chaque instant. C’est un propagandiste et un manipulateur convaincant – à l’exemple des réchauffistes, il traite ceux qui ne croient pas à l’évolution darwinienne de « négationnistes » – qui répète sur un ton dogmatique que l’évolution est une réalité, qu’elle est extraordinaire, que tout est le fruit du hasard, que la sélection naturelle est ingénieuse – malgré un QI de 0 – et que rien n’a de sens… mais les « preuves » de toutes ces allégations sont purement imaginaires. Il donne dans la « science populaire », ce qui signifie qu’il n’y a rien de bien scientifique là-dedans, donc le profane aura du mal à juger de la véracité de ses dires. Tout n’est que fruit de sa propre interprétation faussée des données.

Ce problème s’étend d’ailleurs à la façon dont le darwinisme est enseigné à l’école, où les élèves ont droit à une répétition ad nauseam du « fait » que l’évolution est une réalité – bien que les preuves sont soit inexistantes, soit falsifiées, comme nous allons le voir -, et l’omission délibérée des découvertes scientifiques de ces 50-70 dernières années met en exergue les problèmes sans cesse croissants que pose le darwinisme.

L’ouvrage de Jonathan Wells, Icons of Evolution [Les icônes de l’évolution – Ouvrage non disponible en français – NdT], traite précisément de cette question. Il énumère un certain nombre d’« icônes » – des idées qui sont, encore aujourd’hui, présentées dans les manuels de biologie comme des preuves de l’évolution. Icônes qui, on le sait depuis longtemps déjà, sont trompeuses, inexactes, voire fabriquées de toutes pièces. Ce sont des choses que « tout le monde sait » parce que tout le monde est allé à l’école, sauf qu’elle s’avèrent fausses. Je vais en passer quelques-une en revue brièvement. Pour une explication plus détaillée, je recommande chaudement la lecture de l’ouvrage de Wells.

animal human embyros

Sur l’image ci-dessus figurent des dessins d’embryons de différentes espèces, montrant que les premiers stades de développement sont pratiquement tous identiques entre eux, quelle que soit l’espèce. Le hic, c’est que nulle part il n’est fait mention du fait que ces dessins ont été bidouillés. Outre le fait de sélectionner certaines espèces similaires entre elles – au détriment de la sélection d’autres espèces -, Haeckel, l’auteur de ces dessins, a choisi des stades intermédiaires de développement. Or au stade initial, les embryons se ressemblent moins, et plus important, Haeckel a délibérément modifié les dessins pour donner l’impression trompeuse que la ressemblance entre ces embryons était plus grande qu’elle ne l’est en réalité. Aujourd’hui, nous disposons de véritables photos d’embryons, et la similarité qu’on peut remarquer sur les dessins de Haeckel est tout simplement inexistante.

Peppered moth

Sur
l’image ci-dessus, nous voyons une phalène du bouleau reposant sur un
tronc d’arbre. Les phalènes sombres se voient mieux sur les troncs
d’arbres clairs, tandis que les phalènes claires se voient mieux sur les
troncs d’arbres sombres. On suppose que durant la révolution
industrielle, alors que les troncs d’arbres se sont mis à foncer du fait
de la pollution, les phalènes sombres sont devenues plus répandues
parce que, leur couleur se confondant avec celle des troncs, cela leur
permettait de mieux se camoufler, les protégeant ainsi de leurs
prédateurs aviaires. Merci la sélection naturelle !

Par contre, ce qui n’est pas mentionné, c’est que la plupart des photos de phalènes sur des troncs d’arbres ont été bidouillées : les phalènes avaient été placées là par les photographes. Des expériences censées montrer la sélection naturelle à l’œuvre ont été conçues sans aucune rigueur scientifique, et il a fallu attendre des années pour que quelqu’un finisse par faire remarquer que les phalènes du bouleau ne se posent pas exclusivement sur des troncs d’arbres, à moins de les y déposer. Cela donna lieu à une polémique et toute l’affaire fut un fiasco, mais aujourd’hui, cette affirmation est toujours présentée dans les manuels scolaires comme une « preuve » de l’évolution.

Archaeopteryx

L’image ci-dessus présente un archæoptéryx, l’animal censé être l’intermédiaire entre les reptiles et les oiseaux. Le fait que la science ultérieure a montré que « l’archæoptéryx n’est pas l’ancêtre des oiseaux modernes – et ses propres ancêtres font l’objet d’une des controverses les plus vives de la science moderne » -, est complètement passé sous silence.

4 wing fruit fly

L’image
ci-dessus présente une mouche des fruits à quatre ailes, ce qui
prouverait soi-disant qu’il est possible d’évoluer vers quelque chose de
nouveau. La seconde paire d’ailes a été obtenue en laboratoire par des
mutations ciblées. Toutefois, ce qui est passé sous silence, c’est que
cette seconde paire d’ailes n’est pas fonctionnelle et qu’une
combinaison de trois mutations spécifiques a été nécessaire pour
l’obtenir ; cette expérimentation fut considérée, bien sûr, comme
l’illustration d’une conception intelligente. Parce qu’un organe
distinct a été utilisé pour les créer, les ailes n’ont pas seulement été
ajoutées. Il se trouve que cet organe était important parce qu’il aide
les mouches à maintenir leur équilibre. Et puisqu’une mouche est déjà
dotée d’ailes, ces nouvelles ailes n’avaient rien de « nouveau » en soi,
ce n’était qu’une paire d’ailes supplémentaire. Donc, ces mutants ont
gagné des ailes supplémentaires non fonctionnelles qui ont entravé leur
expression naturelle, ont perdu un organe qui leur était utile et n’ont
survécu à l’intérieur du laboratoire que dans des conditions favorables.
Dans la nature, ces mutants se seraient éteints parce que – devinez
quoi – la sélection naturelle ne les aurait pas « sélectionnés » en
raison de leur inutilité !

Il y a d’autres exemples, comme les pinsons de Darwin qui n’évoluent pas vraiment en quelque chose de différent, ou le raisonnement circulaire de l’évolution résultant en homologie et l’homologie prouvant l’évolution, mais nous nous arrêterons là. Le fait est que certains des exemples les plus connus de « preuve de l’évolution » sont faux, mais qu’ils sont toujours présentés aux étudiants sans mention de la controverse – au mieux – et de la fantaisie – au pire – qui les entourent. Donc, si vous faites partie de ces personnes qui croient que l’évolution est un fait prouvé parce que c’est ce qui est enseigné à l’école, mais que vous n’avez jamais fait de recherche personnelle à ce sujet, je vous recommande de lire Icons of Evolution pour voir à quel point l’évolution « prouvée » l’est vraiment.

Et l’on pourrait aussi se demander pourquoi ces fausses preuves sont présentées dans les cursus scolaires s’il y a soi-disant tant de preuves claires et incontestables de l’évolution. Et lorsqu’un étudiant proteste, il s’entend répondre que la pensée critique n’inclut pas la remise en question de la science éprouvée de l’évolution. C’est littéralement le contraire de la pensée critique. À ce stade, on commence à avoir l’impression que quelque chose ne va pas dans ce tableau. Thomas Nagel a bien résumé le problème lorsqu’il a dit : « l’urgence politique de défendre l’enseignement scientifique contre les menaces de l’orthodoxie religieuse – aussi compréhensible soit-elle – a abouti à une contre-orthodoxie soutenue par de mauvais arguments et à une tendance à exagérer les revendications scientifiques légitimes de la théorie évolutionnaire. ».

Alors qu’en est-il vraiment du darwinisme ? Est-ce que ça fonctionne ou pas ? La réponse à cette question n’est malheureusement pas un simple oui ou non.

Supposons que Darwin ne savait pas de quoi il parlait lorsqu’il a proposé sa théorie pour la première fois en 1859. Ce n’est pas une tentative de le dénigrer ; je pense qu’il s’en est plutôt bien sorti, pour son temps. Mais voilà la mise en garde : « pour son temps » . À l’époque, la science pensait qu’une cellule était une goutte visqueuse, personne ne savait comment l’hérédité fonctionnait, et la découverte du code ADN se produirait dans un futur relativement lointain. Ainsi, bien que Darwin ait observé plutôt correctement la variation et la sélection naturelle, il ne savait pas d’où venait cette variation, et, comme tout le monde à l’époque, il imaginait que les choses étaient d’ordres de grandeur plus simples qu’elles ne le sont réellement. Le mot « imaginer » est très pertinent ici. La théorie de Darwin portait sur ce qu’il imaginait, mais il n’avait – et n’aurait pu avoir – aucune idée des limites du processus d’action de la sélection naturelle sur la variation.

Plus tard, et avec la synthèse moderne des néo-darwinistes, les choses ont vraiment mal tournées. Ils avaient une meilleure idée de la façon dont les choses fonctionnaient, mais au lieu de se rendre compte des limites, ils se sont engagés dans une promotion quasi fanatique de la mutation aléatoire associée à la sélection naturelle comme l’explication à tout. Trop de dogmatisme enthousiaste, trop peu de science. Cela aurait pu être corrigé dans la seconde moitié du XXe siècle, mais au lieu de cela, le dogmatisme s’est renforcé et le darwinisme est devenu motivé par l’idéologie – étroitement liée au matérialisme et l’athéisme – plutôt que par la science. Par leur dogmatisme et leurs luttes vicieuses pour revendiquer la supériorité sur le créationnisme, les arguments en faveur de l’évolution sont devenus très semblables au créationnisme lui-même. Les darwinistes veulent prouver que Dieu n’existe pas et les créationnistes veulent prouver que Dieu existe, et les deux courants ignorent tous les faits qui ne correspondent pas à leurs thèses. Gagner le combat est devenu plus important que de découvrir la vérité. Entre-temps, la science a fait d’énormes progrès qui ont été ignorés ou déformés – à la manière de Dawkins – pour suggérer autre chose que ce qu’elle indique vraiment.

En ce qui concerne ce que la mutation aléatoire associée à la sélection naturelle peut ou ne peut pas vraiment expliquer, les meilleurs travaux qu’il m’ait été donné de consulter sont ceux de Michael J. Behe. Dans ses livres The Edge of Evolution et Darwin Devolves [Les limites de l’évolution et L’involution de Darwin – Ces deux ouvrages ne sont pas disponibles en français – NdT], Behe démontre à l’aide de découvertes scientifiques récentes, que la mutation aléatoire associée à la sélection naturelle explique une certaine adaptation pour la survie, mais qu’elle ne peut rendre compte d’une évolution complexe. Plus spécifiquement, selon Behe, ce processus peut être observé au niveau des espèces et des genres, mais il ne parvient pas à produire quelque chose d’assez complexe pour créer une nouvelle famille ou quelque chose au-dessus [sous-ordre, ordre, classe ou phylum qui sont les catégories taxinomiques supérieures de la systématique – NdT]. La raison principale en est l’irréductible complexité qui dépasse de loin la capacité de la mutation aléatoire associée à la sélection naturelle, même théoriquement. Il y a plus de vingt ans, Behe a mis au défi la communauté scientifique d’expliquer comment un flagelle pouvait se manifester par le mécanisme darwinien de la mutation aléatoire associée à la sélection naturelle. À ce jour, personne n’a été en mesure de le faire ou de concilier le fait que les mutations qui dégradent le code génétique sont au moins mille fois plus rapides que celles qui pourraient l’améliorer – cette dernière étant au préalable très peu probable.

C’est le cœur du problème pour le darwinisme. En principe, les mutations aléatoires et la sélection naturelle fonctionnent, comme décrit, mais ce processus est assez limité dans ce qu’il peut accomplir. C’est quelque chose que les darwinistes ne peuvent pas ou ne veulent pas comprendre. Ils utilisent la logique inverse de « si la facilité est possible, alors la difficulté doit être possible aussi ». Ils supposent que les mutations peuvent faire n’importe quoi, comme un drogué tellement shooté qu’il croit pouvoir voler. Mais elles ne peuvent pas. L’élevage canin ne créera jamais des chiens ailés. Ils n’ont pas le matériel génétique pour cela, et contrairement aux rêves des darwinistes, la sélection naturelle détruirait de toute façon un tel processus. Les darwinistes ont toujours confondu le changement de degré avec le changement de nature.

Alors, de quoi avons-nous des preuves ? Dans les cas où l’on a prouvé l’évolution – mais plus précisément l’adaptation – entre un spécimen étudié et un autre, on observe surtout une dégradation du code génétique. Lorsqu’une amélioration apparente du code génétique entre deux spécimens est constatée, cela ne donne aucune preuve directe d’une réelle évolution. Les darwinistes le supposent simplement par défaut.

Il existe des preuves de l’efficacité du processus de mutation aléatoire associée à la sélection naturelle – par exemple, l’adaptation du paludisme aux médicaments, l’expérience de Lenski sur E. Coli montrant que les bactéries peuvent, par exemple, augmenter l’efficacité de leur métabolisme, les cichlidés dans les lacs africains se diversifiant en plusieurs espèces, etc. Mais il y a clairement dans tous ces cas une limite au potentiel « évolutif ». Il s’agit plus d’une spécialisation – généralement au détriment de la polyvalence – que d’une évolution.

Behe le décrit ainsi :

« Le principe fondamental semble très probablement le suivant :
des variations aléatoires mineures autour d’un schéma conçu sont
possibles et peuvent être utiles, mais leur portée est très limitée.
Pour les nouveaux modèles de base tels que ceux qui se situent au niveau
biologique de la famille et au-delà
[propre à la systématique – NdT],
des informations supplémentaires sont nécessaires, des informations qui
dépassent la capacité de production des processus inconscients. »

Au cours des quelques décennies où nous les avons observés, le paludisme et le virus du VIH ont subi autant de mutations que les êtres humains dans toute leur histoire – parce qu’il sont nombreux et qu’ils ont une courte durée de vie générationnelle. Et quels résultats ont-ils obtenu ? Pas grand-chose. Ont-ils développer quelque chose de nouveau ? Non. Ont-ils changé d’une manière observable ? Non. Ils ne sont résistants qu’à quelques-uns de nos médicaments, ce qui n’implique habituellement qu’une seule mutation. Le virus est toujours un virus, et la bactérie est toujours une bactérie. Aucun changement dans leur nature, aucune nouvelle fonction.

Quant à l’expérience E. Coli de Lenski, tous les progrès apparents n’ont pas été sans conséquences.

« … la bactérie s’est débarrassée à plusieurs reprises de morceaux de son patrimoine génétique, y compris la capacité de fabriquer certains des éléments constitutifs de l’ARN. Apparemment, se débarrasser de machines moléculaires sophistiquées au prix d’un grand sacrifice permet à la bactérie d’économiser son énergie. Rien d’aussi élégant – loin s’en faut – n’a été construit. […]

La bactérie s’est comportée en éprouvette comme les agents pathogènes à
l’état naturel : de nombreux changements incohérents ont légèrement
modifié les systèmes préexistants. Rien de fondamentalement nouveau n’a
été produit. Pas de nouvelles interactions protéine-protéine, pas de
nouvelles machines moléculaires. Comme dans le cas de la thalassémie
chez l’homme, certains avantages évolutifs importants ont été conférés
par la destruction de certains éléments. Plusieurs populations de
bactéries ont perdu leur capacité de réparer l’ADN. »

C’est le genre d’informations que l’on obtient des travaux de Behe, mais pas de ceux de Dawkins. Le résultat de l’évolution depuis des dizaines de milliers de générations, c’est que des éléments sont plutôt détruits et que rien de complexe, même de loin, n’est créé. La sélection naturelle sélectionne pour la survie dans les conditions qui lui sont propres. Elle ne se soucie de rien d’autre. Il n’y a pas de planification, pas de préoccupation pour la qualité globale du génome.

C’est l’un des aspects les plus importants de la mutation aléatoire. Le code génétique tend bien plus à dégénérer qu’à se perfectionner, même au sein de mutations qui améliorent la survie. Un organisme stressé peut bidouiller une « solution aux effets secondaires imprévisibles » qui l’aidera, mais qui détruira un autre élément beaucoup plus vite qu’avec une solution constructive. Et si ce bidouillage assure la survie de l’organisme le temps qu’une solution constructive puisse être trouvée – tant est qu’il la trouve – cette dernière ne sera plus nécessaire, elle n’aura plus d’effet et la sélection naturelle n’y verra rien. C’est pourquoi les mutations bénéfiques – pour la survie immédiate – mais nuisibles – au code génétique – prévalent presque toujours. Ceci est expliqué en détail dans Darwin Devolves de Behe et dans Genetic Entropy de Sanford.

Il est tout simplement logique qu’un processus
inintelligent et aléatoire se conforme au principe de l’entropie.
L’information diminue dans l’organisme, des parties du code génétique
sont perdues et rien de nouveau n’est créé. S’il existe vraiment une
innovation dans les organismes, elle doit venir d’ailleurs.

Ainsi, l’évolution – mot qui signifie vraiment survivre en déchiffrant le code génétique – n’est un « fait prouvé » qu’à ce faible degré. Le reste n’est que spéculation, hypothèses et interprétation biaisées. La logique qui tend à penser que « si cela peut arriver dans vingt ans, imaginez ce qui peut arriver dans vingt millions d’années » est une erreur. C’est comme vouloir démontrer qu’en tournant un Rubik’s cube pendant cinq minutes on obtiendra des motifs de couleurs intéressants, et puis prétendre que le cube pourrait devenir une voiture en continuant pendant cinq ans. Il y a des limites à ce qu’un processus spécifique peut accomplir. Les darwinistes insistent sur le fait que leur processus aléatoire est aussi omnipotent que le Dieu des créationnistes.

Et la mutation aléatoire n’est pas la seule à présenter des limites, la sélection naturelle est également limitée et même limitante. Imaginons que cinq mille mutations sont nécessaires pour passer d’une espèce à une autre très différente et que ces mutations doivent être introduites de manière artificielle – une toutes les deux ou trois générations. La sélection naturelle agirait en fait à l’encontre de l’intention initiale, parce que 99 pour cent des mutations ne seraient d’aucune utilité en soi et qu’il n’y aurait donc aucun avantage pour la survie de l’espèce en question. Et comme nous l’avons vu, construire quelque chose qui n’est pas – encore – utile a des conséquences ; perdre des éléments plutôt que d’en gagner s’avère donc être la tendance dominante. La sélection naturelle est utile mais seulement pour des choses immédiatement bénéfiques à la survie. La plupart du temps, il ne s’agit que de mutations simples.

Créer quelque chose de nouveau avec la mutation aléatoire est une lutte ardue même en association avec la sélection naturelle. Selon Genetic Entropy :

« La nature extrêmement dommageable des mutations peut être constatée par l’incroyable rareté des cas évidents de mutations génératrices d’information. Il faut comprendre que les scientifiques disposent d’un réseau très sensible et très étendu pour détecter les mutations créatrices d’information, et que la plupart des généticiens les recherchent avec diligence en permanence. Cela est vrai depuis environ cent ans. La sensibilité de ce réseau d’observations est telle que même si une seule mutation sur un million créait sans ambiguïté de nouvelles informations – à l’exception des ajustements -, la littérature regorgerait de rapports à ce sujet. Pourtant, je ne suis toujours pas convaincu qu’il existe un seul exemple flagrant d’une mutation connue ayant sans ambiguïté créé de l’information. Il y a certainement beaucoup de mutations qui ont été décrites comme bénéfiques, mais la plupart de ces mutations bénéfiques n’ont pas créé de l’information, elles l’ont plutôt détruite. […]

Au cours du siècle dernier, beaucoup d’efforts ont été consacrés à essayer d’utiliser la mutation pour générer des variations utiles. C’était particulièrement vrai dans mon propre champ de recherches, la sélection végétale. Lorsqu’on a découvert que certaines formes de rayonnement et certains produits chimiques étaient de puissants agents mutagènes, des millions et des millions de plantes ont été mutagénisées et ont été triées afin de déterminer les améliorations possibles. […] Pendant plusieurs décennies, c’était l’axe principal de la recherche sur l’amélioration des cultures. Un grand nombre de mutants ont été produits et triés, représentant collectivement plusieurs milliards de cas de mutation. Un grand nombre de petites plantes stériles, malades, déformées et aberrantes ont été produites. Cependant, tous ces efforts n’ont presque pas permis d’améliorer les récoltes de façon significative. L’effort a été un énorme échec dans son ensemble et a été presque entièrement abandonné. Pourquoi cette énorme expérience de mutation/sélection a-t-elle échoué alors que de nombreux scientifiques titulaires d’un doctorat y ont contribué tout ce temps ? Parce que même avec tous ces milliards de mutations, il n’y a pas eu de nouvelles mutations bénéfiques significatives. »

Par conséquent, les mutations bénéfiques sont pratiquement inexistantes, mais de nombreuses mutations nuisibles échappent à la sélection naturelle, ce qui explique l’existence de choses comme les maladies génétiques. Les organismes dont l’ADN contient des erreurs dommageables peuvent encore survivre et se reproduire, et puisque ces erreurs surviennent infiniment plus souvent que tout ce qui est réellement bénéfique, le code génétique se détériore avec le temps. La grande majorité des mutations sont presque neutres et n’affectent donc pas la survie ; elles sont également invisibles pour la sélection naturelle mais introduisent constamment de plus en plus de petites erreurs dans le code génétique. C’est l’entropie en action.

Gardez également à l’esprit que les mutations se produisent au niveau des nucléotides, tandis que la sélection naturelle se produit au niveau de l’organisme entier. Nous avons peut-être de nombreuses mutations dans notre corps, certaines bénéfiques, d’autres très dommageables, mais survivre assez longtemps en tant qu’un tout global en vue de nous reproduire est la seule chose qui compte du point de vue de la sélection naturelle. Il n’y a aucun moyen de démêler les différentes mutations.

La puissance limitée de la sélection naturelle est d’autant plus évidente que l’organisme est grand. En fait, elle fonctionne mieux chez les bactéries et les virus où une seule mutation peut faire une différence visible. Mais chez les mammifères, une seule mutation – à moins qu’elle n’endommage un élément de façon très préjudiciable – sera dans presque tous les cas invisible, noyée dans des milliers d’autres caractéristiques, et n’entraînera aucun changement significatif du taux de survie. Et parce que les mutations dommageables sont des milliers de fois plus fréquentes que les mutations bénéfiques, l’état normal de tout organisme s’avère comporter des milliers de petites mutations délétères. Si une mutation bénéfique apparaît, elle ne peut survivre qu’en emmenant avec elle toutes ces mutations délétères. Les dommages globaux sont toujours plus importants que les avantages. À aucun moment un organisme n’aura plus de mutations bénéfiques que de mutations délétères.

Les darwinistes considèrent presque la sélection naturelle comme un Dieu qui choisit ce qui survit ou pas avec la plus extrême précision. Mais il n’y a pas de précision. La « chance inouïe » a plus à voir avec la survie qu’avec la sélection naturelle. Comme le souligne Sanford, si une baleine avale quelques milliers de crevettes en une seule bouchée, avale-t-elle les moins en forme ? Non, c’est aléatoire. Si le saumon nage vers l’amont pour pondre des œufs et qu’un ours attend d’en attraper quelques-uns, quelles sont les chances que l’ours obtienne les spécimens les moins en forme ? À peu près aucune. Les cas pour lesquels le facteur sélection naturelle fait un choix sont minimes en regard d’un certain nombre d’autres facteurs.

La sélection naturelle élimine principalement les organismes qui sont tellement endommagés qu’ils s’avèrent réellement incapables de suivre le rythme des autres. Les bactéries développant une résistance aux médicaments est l’un des rares exemples où la sélection naturelle « favorise quelque chose de nouveau ». C’est ici une circonstance lors de laquelle une différence significative peut être produite avec un effort minime, parce qu’il ne s’agit que d’une seule mutation dans un petit organisme. Encore une fois, dans un organisme plus grand, il est très peu probable qu’une seule mutation soit visible pour la sélection naturelle. Mais il n’y a pas de sélection pour les mutants. La sélection ne peut se faire que contre les non-mutants. La sélection ne fonctionne ici que parce que la drogue tue littéralement tous les non-mutants. La sélection naturelle n’a aucun pouvoir créatif. Elle ne peut que supprimer. Un élément nouveau qui s’avère utile survivra. Mais il en sera de même pour les organismes sains qui survivent depuis le début – à peu près au même rythme – à moins que les circonstances n’aient changé de façon significative. Pour l’essentiel, le travail de la sélection naturelle est d’essayer de préserver le code génétique tel qu’il est afin d’éviter qu’il ne se dégrade. Les mutations le dégradent tout le temps, mais la sélection naturelle ne peut supprimer que les pires d’entre elles. Si une mutation bénéfique apparaît, elle apparaît dans un organisme qui a déjà accumulé des centaines de petites mutations dommageables, donc même si l’organisme survit, le code continue de se dégrader. La seule chose que la sélection naturelle peut faire est de supprimer du patrimoine génétique les organismes qui ne peuvent se reproduire – quelle qu’en soit la raison. Il n’existe tout simplement aucun moyen de progression sur le long terme. Pas par ce processus en tout cas.

Et gardez à l’esprit que même une simple bactérie nécessite des milliers de générations et des milliards de spécimens afin qu’une mutation particulièrement significative se manifeste. Les bactéries passent par ce processus très rapidement. Pour les mammifères, une telle mutation pourrait prendre un million d’années avant d’apparaître et dans la plupart des cas, la sélection naturelle ne la verrait même pas.

À titre d’argument, supposons la naissance d’un loup qui peut courir deux fois plus vite que les autres loups. Il s’agit bien sûr d’une prouesse complètement irréaliste pour une mutation aléatoire, mais partons tout de même de cette hypothèse. Ce serait à peu près tout ce que l’on peut espérer qu’une mutation aléatoire puisse offrir à la sélection naturelle pour qu’elle puisse fonctionner. La question ici est de savoir ce que peut vraiment faire la sélection naturelle. Les darwinistes diront qu’elle « sélectionne pour la mutation aléatoire » et supposeront automatiquement que les loups en tant qu’espèce ont évolué ainsi pour devenir deux fois plus rapide.

Mais c’est très naïf. Que se passe-t-il en réalité ? On peut supposer que ce loup n’aura aucun mal à attraper une proie. On peut même supposer qu’il mangera littéralement quand il le voudra – bien que cela ne soit pas nécessairement vrai en raison de la faible disponibilité des proies et autres circonstances. Mais que peut y faire la sélection naturelle ? Le loup survit, bien sûr, mais comment cela affecte-t-il les autres loups ? Ils peuvent toujours attraper leurs proies exactement au même rythme qu’auparavant. La sélection naturelle ne peut favoriser ce loup deux fois plus rapide qu’en éliminant les autres loups. Elle ne peut pas plus le faire se reproduire. Elle ne peut tuer d’autres loups que s’ils sont incapables de survivre. Mais la capacité de survie de ce nouveau loup n’a pas diminué la capacité de survie des autres loups. Loin s’en faut puisque lorsqu’ils chassent en meute et capturent une proie ils mangent tous. Dans ce cas, l’avantage est transféré à l’ensemble du groupe, mais l’ensemble du groupe ne transmet pas les gènes du nouveau loup.

Voici pourquoi l’idée stupide de Dawkins sur les gènes égoïstes s’avère ne pas fonctionner : bien que ce loup deux fois plus rapide et sa progéniture puissent facilement survivre, on peut s’attendre à ce que leurs gènes se propagent à peine mieux que par simple dérive génétique. Nous sommes loin des « loups qui évoluent pour devenir plus rapides ». Et notez que ce loup est toujours – peut-être plus que les autres ! – sujet aux blessures, aux maladies, au froid, à la chasse humaine et à tous les autres périls qui pèsent sur les loups – peu importe qu’une telle mutation soit très susceptible d’endommager un autre élément de son génome de loup. Donc, même si une telle étape d’évolution aussi étonnante et improbable soit-elle s’est effectivement produite, une mort malchanceuse de ce loup demeure plus probable. Et cette malchance est généralement bien plus vraisemblable que la mutation elle-même.

Le pouvoir étonnant de la sélection naturelle n’existe pas dans le monde réel tel qu’il existe dans l’imagination de Dawkins.
Et que les bactéries unicellulaires – dans lesquelles la sélection
naturelle est plus puissante que dans les organismes plus complexes –
n’aient pas tellement évolué depuis deux milliards d’années, s’avère
être ironique mais très révélateur.

Ce qui nous amène à la fameuse explosion cambrienne, une autre des nombreuses problématiques du darwinisme. Pendant deux milliards d’années, seuls des organismes unicellulaires ont existé, sans que rien de complexe ne soit produit. C’est parfaitement sensé. Ce qui n’a aucun sens – du point de vue darwinien -, c’est que soudainement, en quelque vingt millions d’années, la plupart des phylums [embranchements ou divisions en systématique – NdT] du règne animal sont apparus dans toute leur complexité. Selon le pronostic darwinien, les choses évoluent lentement à un rythme assez constant. L’explosion cambrienne s’oppose totalement à cette théorie. Bien sûr, les darwinistes – qui commencent avec la croyance préformée que l’évolution est vraie et qui tentent ensuite de déformer les faits pour qu’ils correspondent à la conclusion – avancent toutes sortes d’excuses particulièrement boiteuses que nous n’aborderons même pas ici.

Cambrian explosion

L’évolution est lente et progressive. Comme… pas sur cette photo. Ce qu’il y a d’amusant à considérer, c’est que si quoique ce soit dans cette description est causé par des mutations aléatoires, il s’agit plus probablement du déclin des espèces plutôt que de leur création. La mutation aléatoire est plus susceptible de jouer un rôle dans l’extinction des espèces plutôt que dans leur évolution. L’ironie de ce fait est épique.

Les darwinistes confondent également souvent « compatible avec » et « preuve à l’appui ». Chaque fois qu’ils observent un processus en cohérence avec l’évolution, ils affirment que c’est la preuve de l’évolution. Mis à part le fait qu’il s’agit là d’une erreur, il ne leur vient pas à l’esprit que cette « preuve » est en fait – dans 90 pour cent des cas – également conforme à la principale théorie concurrente – la conception intelligente.

Ascendance commune

L’ascendance commune n’est pas réellement prouvée. Ce n’est pas un fait ; c’est une interprétation d’un fait, le fait que différents organismes se ressemblent anatomiquement et sont donc vraisemblablement apparentés. Mais s’agit-il d’une ascendance commune ou d’un concepteur commun ? La similitude de conception de différents organismes est tout à fait logique du point de vue de la conception intelligente. Si l’on veut concevoir une nouvelle voiture, sera-t-elle conçue à partir de zéro, y compris en réinventant la roue ? Bien sûr que non. Une voiture semblable à celle envisagée servirait de modèle avant de choisir et d’effectuer les modifications qui feraient d’elle une nouvelle voiture. La similitude de l’anatomie n’est pas une preuve d’évolution, surtout lorsqu’elle correspond parfaitement à la théorie opposée. Bien sûr, c’est là que les darwinistes se ridiculisent tout seuls en déclarant comment Dieu concevrait ou non les choses. Étant des athées matérialistes qui nient l’existence de tout ce qui s’approche d’une idée divine, les darwinistes sont bien sûr les experts en chef sur ce que Dieu ferait ou ne ferait pas.

Si l’on aligne une centaine de voitures différentes et qu’on invite un darwiniste d’une autre planète où il n’y a pas de voitures à regarder, il verra immédiatement l’ascendance commune de ces voitures, l’homologie, et la preuve évidente que ces voitures ont évolué d’un ancêtre unique et qu’il n’y a absolument aucun besoin de conception. Il sera en mesure d’aligner les voitures dans l’ordre dans lequel elles ont probablement évolué. Ce sont des preuves évidentes, non ? Personne n’a conçu les voitures. Cela peut sembler absurde, mais c’est vraiment une analogie assez fidèle de la façon dont les darwinistes « prouvent » l’ascendance commune. Bien sûr, la similitude de structure n’est pas non plus la preuve d’une conception commune ! C’est une simple ressemblance qui s’avère conforme aux deux théories et qui peut être interprétée de différentes façons – comme je l’ai précisé au début de cet article. Mais les darwinistes l’utilisent comme « preuve » de l’évolution, ce qui est une fausse preuve.

L’être humain est un cas spécifique dans lequel je n’essaierai même pas d’entrer. Dans le contexte de l’évolution, l’humain est un sujet tellement controversé que les ouvrages qui lui sont consacré sont légion. La question de savoir comment les êtres humains ont « évolué » pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui implique de nombreux mystères que personne n’a été capable de résoudre de manière satisfaisante. Sauf pour les dommages génétiques tellement graves qu’un enfant puisse en mourir ou un adulte être stérile, la sélection naturelle ne fonctionne pas du tout dans le cas des êtres humains. Les gens plus intelligents se reproduisent-ils plus que les stupides ? Non. Les gens qui font de l’exercice se reproduisent-ils plus que les gens paresseux et obèses ? Non.

Alors, que peuvent vraiment faire les mutations aléatoires et la sélection naturelle ? Jetons un coup d’œil.

Un loup peut-il devenir un chien ou un renard ? Probablement. Si l’on peut même dire qu’il s’agit d’une évolution ; je dirais que c’est juste une adaptation à l’environnement. Ils ont la même structure squelettique, les mêmes organes, la même fourrure, le même nombre de pattes, etc. Seul un changement de taille et de couleur serait nécessaire. De simples mutations peuvent faire l’affaire.

Un loup peut-il devenir un aigle ou un éléphant ? Non. Le hasard, une étape à la fois, ne crée pas d’ailes ou de défenses fonctionnelles là où aucun code génétique le permettant n’était présent auparavant.

Que peut devenir un poisson ? Un autre poisson.

Que ne peut pas devenir un poisson ? Un aigle, un éléphant, une fourmi, un être humain, un palmier, ou tout ce qui n’est pas vraiment un poisson.

Nous pourrions dire que la micro-évolution fonctionne et que la macro-évolution ne fonctionne pas.

Pour résumer rapidement les différentes problématiques du darwinisme :

  • L’origine de la vie est inexplicable (plus d’informations à ce sujet dans la 3e partie).
  • Un code sophistiqué, fonctionnel et complexe ne peut pas survenir accidentellement.
  • Les processus aléatoires ne sont pas créatifs.
  • La plupart des mutations ont peu ou pas d’impact sur la survie, mais dégradent le code.
  • La sélection naturelle est impuissante dans la plupart des cas.
  • La
    complexité irréductible – ou toute autre complexité décente – ne peut
    être surmontée par la mutation aléatoire associée à la sélection
    naturelle.
  • Les mutations délétères surpassent les mutations bénéfiques à des milliers contre une.
  • La chronique fossile ne soutient pas le modèle darwiniste.
  • Les observations et les expériences n’ont montré qu’une adaptation très simple et des gènes endommagés.
  • Les mutations induites par les radiations n’entraînent pas d’amélioration, seulement des dommages.
  • La similitude de la structure n’est pas une preuve de l’évolution.
  • Beaucoup des « preuves » de l’évolution sont connues pour être fausses, mais continuent d’être présentées comme vraies.
  • L’idée qu’avec suffisamment de temps tout est possible, est une erreur.

Comment en sommes-nous arrivés à une théorie du consensus qui semble à ce point erronée ? Je ne blâme pas Darwin. Je pense qu’il a fait du bon travail avec les outils dont il disposait. Je pense que le problème est venu avec un groupe d’individus qui, constatant que cette théorie faisait la promotion d’une vision matérialiste du monde qu’ils avaient déjà, ont décidé de la promouvoir, de façon un peu trop agressive. Au moment où la science a commencé à exposer les problèmes inhérents à cette théorie, ces individus avaient beaucoup investi pour entretenir le mythe. La théorie de l’évolution est passée de la science à un dogme utilisé pour soutenir l’idéologie du matérialisme et de l’athéisme. Je m’en fiche si les gens veulent être matérialistes et athées, mais quand ils utilisent leurs opinions pour déformer la science et obscurcir la vérité, cela me pose un problème. Ce dogme nous a fait reculer de plusieurs décennies, et peut-être plus si la trajectoire n’est pas corrigée bientôt.

Comme l’a montré la science depuis environ un demi-siècle, la combinaison mutation aléatoire + sélection naturelle a un champ d’application très limité, et quelque chose d’autre doit donc rendre compte de toute la complexité de la vie qui se manifeste autour de nous.

Si les théories créationniste et darwiniste n’ont pas les réponses, alors vers quoi se tourner ?

Le créationnisme est un conte de fées soutenu par un livre douteux, et le darwinisme est une science zombie pleine d’illusions qui s’efforce de garder en vie ce qui est mort depuis longtemps. Comment expliquer alors cette vie foisonnante autour de nous ? C’est là que nous entrons dans un domaine plus spéculatif. Vous êtes libre de tirer vos propres conclusions, mais je vais vous faire part de quelques suggestions qui pourraient valoir la peine d’être considérées.

L’évolution pourrait se produire – au moins dans une certaine mesure – par d’autres moyens que la mutation aléatoire. Il s’avère que c’est une des suggestions que propose Perry Marshall dans son livre Evolution 2.0. Voici une partie de son résumé :

  • Le néo-darwinisme prétend que mutation aléatoire + sélection naturelle + Temps = Évolution.
  • La mutation aléatoire est une perturbation et les perturbations sont dommageables.
  • Les cellules réarrangent l’ADN selon des règles précises (transposition).
  • Les cellules échangent de l’ADN avec d’autres cellules (transfert génétique horizontal).
  • Les cellules communiquent entre elles et éditent leurs propres génomes avec un langage incroyablement sophistiqué.
  • Les cellules activent et désactivent le code pour elles-mêmes et leur progéniture (épigénétique).
  • Les cellules fusionnent et coopèrent (symbiogenèse).
  • Espèce
    1 + espèce 2 = nouvelles espèces (hybridation). Nous savons que les
    organismes s’adaptent rapidement parce que les scientifiques produisent
    chaque jour de nouvelles espèces en laboratoire.
  • Mutation adaptative + sélection naturelle + Temps = Évolution 2.0.

Tous ces paramètres, de la transposition à l’hybridation, sont des processus qui élargissent l’information contenue dans le code génétique. Ils ne sont pas tout à fait aléatoires, ils affichent des signes d’intelligence ou de dessein et produisent des résultats plus avantageux que la mutation aléatoire. Ils sont notoires depuis plusieurs décennies mais même si (ou parce que ?) ces processus fournissent quelque chose de plus significatif que le hasard, les darwinistes tendent à les ignorer. L’ouvrage de Marshall les explique tous en détail. Je n’en parlerai pas ici, mais il est clair qu’il s’agit de processus évolutifs comportant plus d’avantages qu’aucune circonstance fortuite ne pourra jamais ambitionner atteindre. Pour établir une distinction avec la mutation aléatoire, la somme de ces processus est nommée mutation adaptative par Marshall.

Les darwinistes s’en tiennent obstinément à leur idée que « le hasard améliore les choses et crée de l’ordre ». Ils n’aiment pas Dieu, et apparemment ils n’aiment aucune forme d’intelligence non plus. Marshall donne un exemple de cette esquive :

« En 2009, le célèbre athée Richard Dawkins a publié son épais best-seller Le plus grand spectacle du monde. Il y affirme que l’évolution est déterminée par des changements aléatoires dans les gènes. Il est intéressant de noter que dans l’ensemble des 450 pages que constitue Le plus grand spectacle du monde

  • La symbiogenèse n’est jamais mentionnée.
  • Le transfert
    horizontal de gènes est brièvement abordé une fois, minimisé et présenté
    comme un transfert d’une espèce à l’autre n’existant qu’en de très
    rares occasions.
  • L’épigénétique reçoit une petite note de bas
    de page au chapitre huit. Il s’en détourne avec désinvolture en la
    considérant comme un « modeste mot à la mode » et une « théorie confuse
    qui jouira de quinze minutes de gloire ». (Au moment d’écrire ces
    lignes, l’« épigénétique » est l’un des principaux domaines de la
    génomique et apparaît 129 000 fois dans Google Scholar [service de
    Google permettant la recherche d’articles scientifiques – NdT]. Le
    nombre d’occurrences a doublé au cours des deux dernières années – il
    s’agit clairement d’un domaine de recherche captivant.)
  • La transposition n’est jamais mentionnée.
  • La duplication des génomes n’est jamais mentionnée.

Pourquoi Dawkins n’a-t-il pas accordé jusqu’à trois pages aux
cinq mécanismes d’évolution les mieux documentés ? Pourquoi se
comporte-t-il comme si les cinquante dernières années de microbiologie
et les milliards de dollars de recherche n’avaient jamais existé ?

L’ancien « Professeur de compréhension des sciences par le grand public
» de l’université d’Oxford a écrit l’un des ouvrages sur l’évolution
les plus populaires de la dernière décennie, qui a bénéficié
d’impressionnantes couvertures médiatiques et pour lequel il a reçu de
larges avances financières.

Alors pourquoi ne mentionne-t-il rien de tout cela ? » Parce que Dawkins a son propre agenda et qu’après toutes ces années il est peu susceptible d’en changer. Son livre était censé démontrer la véracité de l’évolution. Mais tout du long, il mentionne simplement quelques faits et les explique avec la théorie de l’évolution plutôt que d’expliquer la théorie de l’évolution avec quelques faits. Je ne pense pas qu’il comprenne grand-chose aux faits, aux preuves ou à l’objectivité. En raison de toutes les idées fausses qu’il avance dans ses ouvrages, les lire risque d’empirer la connaissance de la vie et de la biologie que l’on pourrait avoir.

Toutefois, je ne sais pas ce que la théorie de l’évolution 2.0 peut vraiment expliquer. Je ne pense pas que cela puisse nous faire passer du poisson au tigre, et je ne crois pas un seul instant qu’elle ait pu générer l’explosion cambrienne. La raison en est simple : s’il s’agit d’un élément que les organismes ont toujours eu à leur disposition, l’utiliser mille fois plus lors d’une période spécifique et relativement courte que durant toutes les autres époques ne semble pas avoir de cause explicable. C’est aussi la raison pour laquelle les mutations aléatoires seraient tout aussi impuissantes à expliquer l’explosion cambrienne – même si elles fonctionnaient décemment, ce qu’elles ne font pas. En fait, il semble qu’aucun processus naturel puisse expliquer l’explosion cambrienne. La perception du saut dans l’évolution y est tellement phénoménale qu’il semble improbable que les conditions puissent changer si radicalement que la vie soit soudainement en mesure d’évoluer d’elle-même à un rythme plus rapide que jamais de plusieurs ordres de grandeur.

Il m’apparaît plutôt qu’il a été décidé d’intensifier l’expérience de la « vie sur Terre ». Mais avant d’en arriver là, un autre problème significatif se pose.

L’origine de la Vie

L’origine de la vie ne préoccupait pas Darwin. Il est simplement parti du principe que la vie avait commencé d’une manière ou d’une autre et son intérêt portait spécifiquement sur la façon dont elle avait évolué à partir de là. Au XXe siècle, les néo-darwinistes se devaient bien sûr d’améliorer la théorie darwinienne pour être un tant soit peu pris au sérieux, mais cette ambition leur a glissé entre les doigts. Si l’on veut savoir ce qu’il s’est produit « au début » et que l’on consulte la littérature appropriée, le résultat s’avère frustrant parce qu’il n’y a aucune réponse. De nombreuses spéculations dont beaucoup sont assez stupides, mais rien de précis.

On peut y découvrir des affirmations comme « la transition d’entités non vivantes à des entités vivantes n’a pas été un événement unique mais un processus graduel d’une complexité croissante ». En quoi cela a-t-il un sens ? Comment fait-on pour passer progressivement de la non-vie à la vie ? Quelles sont les étapes intermédiaires ? Des organismes qui ne sont pas morts mais pas tout à fait vivants non plus ? Des zombies ? Autant se battre contre des moulins à vent. En fin de compte, après avoir lu de nombreuses tentatives infructueuses pour expliquer comment la vie a émergé de la non-vie, on constate que la seule vraie réponse est que personne n’en a tout simplement la moindre idée. Quiconque vous dit savoir comment la vie s’est manifestée à partir de la matière morte – ou plutôt, « rien » – vous ment ou s’illusionne.

Il y a la tristement célèbre expérience Miller-Urey qui fut en son temps saluée comme un grand progrès parce qu’on pensait qu’elle démontrait l’apparition spontanée dans la Nature de certains acides aminés. Cette expérience fut aussi présentée comme la preuve de la création des « éléments constitutifs de la vie », expression problématique parce que fallacieuse. Les acides aminés construisent des protéines, et celles-ci sont essentielles au sein des organismes vivants. Toutefois, obtenir quelques acides aminés et prétendre avoir pour ainsi dire créé la vie revient à griffonner quelques symboles aléatoires sur un morceau de papier et se flatter d’avoir quasiment conçu un langage. On est loin de produire quoique ce soit qui s’apparente de près ou de loin à la vie juste avec quelques acides aminés. Tout comme lorsqu’on a « si », « alors » et « autrement » ne revient pas à posséder un programme informatique, même si ces trois mots peuvent être considérés comme les éléments constitutifs d’un code logiciel. Et même si les bons acides aminés se sont assemblés en grand nombre et dans le bon ordre pour former une protéine – ce qui s’avère pure fantaisie -, alors quoi ? On a une protéine, mais sans une cellule pleinement fonctionnelle, que peut-elle faire ? Absolument rien.

La bactérie est prétendument la première forme de vie. Pour se reproduire, les bactéries ont besoin d’ADN, de différentes versions d’ARN, de certaines enzymes, de ribosomes, etc. Tous ces composants sont beaucoup trop complexes pour être assemblés lors d’une circonstance fortuite. L’ADN lui-même est trop complexe pour être combiné de façon hasardeuse – peu importe le temps que cela prend – sans omettre le fait que les autres composants demeurent nécessaires à son fonctionnement. L’ADN est un code plus sophistiqué que tout ce que nous avons jamais conçu, et il n’y a absolument aucune chance qu’il soit le fruit d’une circonstance fortuite. Nous ne connaissons qu’un seul moyen de créer un code : que sa conception émane d’un esprit intelligent.

Voici le commentaire de Marshall à ce sujet : « Origine de la vie : La théorie de l’information révèle que les codes exigent un concepteur ou un processus naturel non découvert qui génère des codes ». Si vous découvrez un processus naturel qui génère des codes, vous pouvez gagner cinq millions de dollars US [le montant des gains s’élèvent à dix millions de dollars US depuis le 31 mai 2019 – NdT]. Oui, c’est quelque chose que Marshall offre, et ce depuis un certain temps [août 2017 – NdT]. Vous pouvez suivre ce lien pour lire le règlement du concours. Si vous découvrez comment l’ADN a pu se manifester spontanément, vous deviendrez riche et le darwinisme aura peut-être une chance de survivre à son évolution. Personne n’a encore à l’évidence réclamé le prix, et il est peu probable que qui que ce soit le réclame puisque les codes exigent vraiment un concepteur, parce que c’est ainsi que tous les codes que nous connaissons ont été créés.

L’ADN est une base de données – de manuels d’instruction à
l’usage des structures et des processus complexes – dont l’immensité est
incompréhensible… Qu’un système moléculaire aussi sophistiqué que
l’ADN ait été conçu est une évidence.
Personne n’a été en
mesure d’offrir une alternative plausible. Les darwinistes font –
désespérément – de gros efforts mais restent enlisés dans « nous n’en
avons pas la moindre idée » ou insistent stupidement sur le fait que
c’était un accident. Comme je l’ai mentionné, une cellule en mesure de
se reproduire doit être bien plus complexe que l’ADN lui-même. Ce genre
de complexité exige une conception. Certaines personnes assimilent le
dessein intelligent à Dieu, parce qu’apparemment elles manquent à la
fois d’imagination et de bon sens. Une voiture est le produit d’un
dessein intelligent. Internet est le produit d’un dessein intelligent.
Ont-ils été conçus par Dieu ? Alors pourquoi irait-on s’imaginer qu’un dessein intelligent signifie Dieu ? Je ne suis pas sûre de savoir quelle partie des mots « intelligent » ou « dessein » s’apparente à « Dieu ».

Les propriétés mêmes de l’ADN nous signalent qu’il est très probablement le produit d’un dessein, et que son concepteur a dû être bien plus intelligent que nous. Qui cela peut-il être, alors ? Qui qu’ils soient, ils ne sont clairement pas là pour nous donner une chance de discuter avec eux. Mais voyons les choses sous un autre angle. Nous interférons nous-mêmes avec l’ingénierie génétique depuis un certain temps et peu de chose nous empêche de semer de la vie sur une autre planète – si nous en trouvons une où les conditions sont favorables. Donc, d’un point de vue logistique, il n’y a aucune raison pour que la vie sur Terre n’ait pas été semée par quelque être qui nous soit semblable. C’est bien plus plausible que la magie créationniste de « Dieu a tout créé » et la magie darwiniste de « MDR tout arrive juste par hasard ».

[Note de Joseph : supposer que l’origine de la vie sur Terre serait le fait d’autres entités qu’humaines et non d’une Cause universelle créatrice telle que ce que l’on appelle Dieu ne fait que repousser le problème : qui ou quoi a créé ces entités qui auraient créé la vie terrestre ?]

Mais si nous devions semer la vie ailleurs, nous serions dans l’obligation d’utiliser l’ADN terrestre, parce que nous sommes loin d’être en mesure de vraiment créer une nouvelle vie. Pensez-y ; malgré toutes nos connaissances et notre intelligence et même si nous avons une compréhension basique du fonctionnement de l’ADN, nous ne sommes toujours pas en mesure de concevoir un code pour créer la vie. Et malgré cela, les darwinistes croient que la vie se crée toute seule, par une « circonstance fortuite ». Mais si quelqu’un avait semé la vie sur Terre, il aurait probablement été constitué de la même structure d’ADN que celle utilisée, ce qui ne fait que déplacer la question des « premières origines » sur « eux » et n’explique pas l’origine de l’ADN, mais expliquerait la vie sur Terre.

Quoi qu’il en soit et quel qu’en soit le responsable, il est manifeste que le code immensément sophistiqué de la vie sur Terre est le produit d’une conception intelligente quelle qu’elle soit. Cette conclusion inévitable n’est pas moins valable sous prétexte que nous ne sommes pas encore en mesure de connaître le concepteur. Et il n’y a aucune raison de s’en remettre à Dieu pour la réponse. Pour être impartial, il n’est pas plus irraisonnable de penser qu’une entité que nous appellerions Dieu ait pu créer la Vie initialement. Il n’y a peut-être aucune preuve à l’appui mais il n’y a pas plus de preuves contre – du moins en théorie. Et rappelez-vous, le darwinisme est une théorie !

Au fur et à mesure que l’on s’habitue à l’idée que le concepteur n’a pas besoin d’être Dieu, il devrait être plus facile de comprendre toute éventuelle imperfection dans la conception. Si nous semions la vie sur une autre planète, je suis sûr qu’il y aurait beaucoup d’erreurs. Dawkins se moque régulièrement dans ses ouvrages de la théorie du dessein intelligent avec des questions telles que « qui, avec un esprit sain, concevrait ceci ? » et « pourquoi un concepteur intelligent l’élaborerait-il de cette façon ? ». Dawkins estime connaître si parfaitement la biologie de toutes les créatures qu’il sait comment tout organisme fonctionne et a fonctionné dans le passé, et il concevrait tellement mieux les choses qu’il s’arroge le droit de juger ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. Dawkins a vraisemblablement scruté de près les millions de produits absolument parfaits et sans défauts que les êtres humains ont conçu puisqu’il sait également que la conception se doit d’être parfaite.

La dernière chose que je veux mentionner ici est la conscience. Enfant du matérialisme, le darwinisme écarte la conscience comme s’il s’agissait d’une sorte d’effet secondaire. C’est, à mon avis, l’une des plus grosses erreurs jamais commises en science. Si l’on écarte la moitié de l’Univers de nos équations, comment s’attendre à ce que le résultat ait un sens ? C’est d’autant plus embarrassant que nous savons depuis longtemps grâce à la mécanique quantique que l’esprit peut affecter la matière. La question que l’on devrait probablement se poser est donc la suivante : la conscience pourrait-elle affecter l’ADN d’une manière quelconque ? Par exemple, certains états mentaux ou émotionnels prolongés pourraient-ils activer et désactiver les gènes ? Peut-il y avoir une sorte d’accordage entre le corps et l’esprit ?

À l’évidence, nous ne savons rien avec certitude dans ce domaine – la faute au matérialisme qui sous-tend la science moderne – puisque personne n’effectue ce type de recherche, mais beaucoup considèrent qu’il s’agit d’un axe d’investigation légitime. Le matérialisme ne peut pas expliquer l’ADN et la vie, et le darwinisme ne peut pas expliquer l’évolution, alors réfléchir au rôle que la conscience serait susceptible de jouer pourrait en valoir la peine. Et si la conscience y a un rôle, il n’est probablement pas aléatoire et doit certainement rendre compte d’un concept plus constructif que les mutations aléatoires. Si le créationnisme et le darwinisme/matérialisme ne parviennent pas à décrire la réalité, la réponse essentielle est d’explorer d’autres options avec un esprit ouvert.

Alors bien sûr, si l’on pense que le matérialisme est un fait avéré, que tout est matière et que la conscience n’est qu’une illusion, on ne peut pas adhérer à ces idées, ce qui revient à avouer être un robot biologique génétiquement programmé, sans libre arbitre, sans but, sans valeurs, un être pour qui la vie n’a finalement aucun sens. Il est vain de débattre de quoi que ce soit avec de telles personnes car toute discussion ne peut qu’être l’inévitable résultat prédéterminé et sans signification de nos gènes. (Oui, le matérialisme est à ce point stupide qu’il est inutile de perdre plus de temps là-dessus.)

Le tableau d’ensemble

Comment tous ces éléments s’imbriquent-ils ?

L’ADN a dû être conçu. Je suis disposé à explorer d’autres options, mais à moins que quelqu’un ne gagne ces dix millions de dollars US pour avoir découvert comment le code le plus sophistiqué qu’il nous est donné de connaître a pu s’auto-assembler accidentellement, le dessein intelligent est la seule réponse qui ait un sens selon moi. S’il existe un concepteur, il est raisonnable de supposer que la vie sur Terre est venue de l’extérieur. Puis la mutation aléatoire et la sélection naturelle lui ont succédé et la vie a modestement entrepris de s’adapter et de se diversifier. Gardez à l’esprit que rien de complexe n’a « évolué » depuis deux milliards d’années. Cette époque est en fait conforme au darwinisme.

Je pense que lors de l’explosion cambrienne « quelqu’un, quelqu’être » a dû ajouter plus – bien plus – de formes de vie parce qu’il n’existe à notre connaissance aucun processus naturel en mesure d’expliquer rationnellement ce type de saut quantique. La « circonstance fortuite » n’est pas une explication sérieuse. De telles interventions se sont probablement répétées à maintes reprises et les périodes subséquentes aux catastrophes de grande ampleur et aux phénomènes d’extinction sont de bons candidats.

En dehors d’un nombre méconnu de telles interventions, la vie sur Terre est laissée à elle-même. Cela signifie que le processus darwiniste de mutation aléatoire associée à la sélection naturelle représente une partie de l’adaptation, que la mutation adaptative décrite dans Evolution 2.0 peut en représenter d’autres, et si la conscience joue un rôle – ce qui est difficile à savoir à cause de l’attention minimale que lui accordent les scientifiques – alors la conscience peut aussi être responsable d’une forme d’évolution, voire potentiellement plus que les autres mécanismes.

Tout au long de la majeure partie de l’histoire de la vie terrestre, ces processus naturels étaient seuls au monde. En ce qui concerne tous les « chaînons manquants » et les apparents sauts quantiques, une forme d’intervention intelligente extérieure semble être l’explication la plus probable, car nous n’avons aucune alternative scientifiquement plausible. En fin de compte, la complexité fonctionnelle ne se produit pas sans une certaine intelligence pour l’appuyer.

Nous n’avons certainement pas toutes les réponses et nous n’en trouverons peut-être pas dans un proche avenir, mais nous pouvons aller de l’avant, dans la bonne direction, en rejetant les idées qui contredisent la science. Les changements aléatoires n’améliorent pas la fonctionnalité. L’idéologie n’est pas la science.


Littérature recommandée

Michael J. Behe – Darwin’s Black Box (1996) – La boîte noire de Darwin (2009 pour la version française)
Michael J. Behe – The Edge of Evolution (2008)
Michael J. Behe – Darwin Devolves (2019)
Jonathan Wells – Icons of Evolution (2002)
Perry Marshall – Evolution 2.0 (2015)
John Sanford – Genetic Entropy & the Mystery of the Genome (2005)





La théorie de l’évolution : un camouflet pour la science

[Source : Signe des temps]

Dans leurs tentatives désespérées de discréditer même de loin tout ce qui a un sens, les darwinistes s’entichent à questionner l’aspect scientifique du dessein intelligent. Leur immanquable réponse est un « non » péremptoire qu’ils formulent sur la base d’une quelconque affirmation ridicule au hasard du jour. Mais ce n’est pas la bonne réponse. La bonne réponse est : « On s’en fout ! ». Imaginons une théorie qui s’avère correcte sans être « scientifique » (quoi qu’elle signifie) et une autre qui s’avère parfaitement « scientifique » en étant fausse ; il faudrait être un imbécile pour choisir la fausse. Et en posant simplement la question « La conception intelligente est-elle scientifique ? », les darwinistes se désignent eux-mêmes comme étant exactement ce genre d’imbéciles. Ils préfèrent se tromper plutôt que de reconnaître l’existence d’un quelconque dessein intelligent.

Citation Darwin
© Sott.net

Si au moins cette partie de la théorie de Darwin est correcte, alors les scientifiques néo-darwiniens sont aujourd’hui une espèce menacée. Donc, se laisser convaincre de l’importance à déterminer si le dessein intelligent est « scientifique » relève de la mystification qui vous laissera peu de chance de découvrir la vérité sur quoique ce soit. Cela revient à se désintéresser de ce qui est vrai ou correct et à se préoccuper d’une chose qui n’a aucun rapport avec la question. On se retrouve alors engagé dans une argumentation stupide sans aucun intérêt et l’on passe complètement à côté de l’essentiel.

Mais puisque cette question est fréquemment évoquée, examinons la réalité scientifique de l’évolution elle-même.

Les darwinistes disent que le dessein intelligent n’est pas scientifique
parce qu’il ne peut ni être observé ni vérifié. Mais la théorie de
l’évolution n’est pas scientifique non plus, puisqu’il n’y a aucun moyen
de prouver qu’elle se produit par des mutations aléatoires pas plus
qu’il n’est possible d’observer ou de vérifier la sélection naturelle.
Ce n’est qu’un des nombreux indices de l’aspect au moins aussi peu scientifique du darwinisme et de la théorie de l’évolution que ne l’est supposément le dessein intelligent.
On observe ici l’évidence d’une cécité sélective et d’un manque extrême
de circonspection. Toutefois, je dirais que la situation dans le camp
de la théorie de l’évolution est bien pire, ce que je vais abondamment
clarifié.

La liste suivante énumère les raisons pour lesquelles la théorie
de l’évolution n’est pas scientifique. Non pas que cela soit vraiment
d’un grand intérêt en soi — c’est l’aspect erroné de ces raisons qui est
d’importance — mais puisque les évolutionnistes se plaisent à brandir
le drapeau de la science à tout bout de champ, montrons simplement à
quel point cette gestuelle est malhonnête. Si l’on peut disqualifier la
théorie du dessein intelligent en l’accusant de n’être « pas
scientifique » par un coup de maître irréfutable, alors donnons à ces
crétins de « l’évolution » un avant-goût de leur propre règle du jeu.

  • La théorie de l’évolution a été imaginée par un bonhomme
    qui ne possédait aucune connaissance de la cellule, de l’hérédité et de
    la génétique
    . La génétique a par la suite démontré que la
    théorie s’avérait totalement invraisemblable, ce qui fut confirmé par la
    découverte de l’ADN et de la complexité de tout le système cellulaire.
    Pourtant, loin d’être reconnue comme abracadabrante, elle acquière un
    statut d’incontestabilité. Il parait que les
    espèces évoluent vers d’autres espèces étape par étape même si personne
    n’est en mesure d’expliquer par quel processus, sans parler du fait que
    personne ne l’ait jamais vu se produire.
    Ce n’est pas de la science. C’est du dogmatisme de la pire espèce.
  • Les
    darwinistes sont dans l’impossibilité absolue d’expliquer l’origine de
    la vie. Leurs tentatives en ce sens invoquent des mécanismes qui n’ont
    jamais été observés dans la Nature. Ce n’est pas de la science
    .
    Ils sont souvent réticents à ne serait-ce qu’admettre l’existence du
    code très sophistiqué de l’ADN, mais même leur orgueil est impuissant
    face à une telle réalité. La seule origine jamais observée pour
    un code est le dessein. Par conséquent, la seule théorie expliquant
    l’origine du code de l’ADN qui puisse être qualifiée de scientifique est
    le dessein intelligent, la seule reflétant réellement notre expérience
    réelle, observable et démontrable
    . Mais au lieu de cela, les
    darwinistes suggèrent des idées complètement improbables dont le
    fonctionnement n’a jamais été observé. Est-il possible de trouver moins
    scientifique ? Autant constater qu’un clou a dû s’enfoncer dans du bois
    accidentellement après avoir observé toute sa vie que des clous
    s’enfoncent dans le bois après avoir été frappés par un marteau (ou un
    dispositif semblable). Pourquoi ? Pourquoi ignorer les observations de
    toute une vie ? L’idée que des atomes puissent s’auto-assembler en
    cellules vivantes complexes et fonctionnelles n’est pas scientifique.
    Dire « Oui, c’est très improbable et personne ne l’a jamais vu, mais
    c’est arrivé », c’est comme dire « Oui, je sais que personne n’a jamais
    vu une licorne, mais elles existent ! ». Exception faite du domaine
    théorique de l’évolution, nul scientifique ne considérerait sérieusement
    ces affirmations, .
  • L’idée que « tout aurait pu commencer de façon rudimentaire » pour évoluer progressivement vers la complexité est absurde.
    Les plus petites bactéries produisent des centaines de protéines.
    Personne ne sait comment une cellule peut fonctionner avec, disons,
    quelques dizaines de protéines. La simple fabrication d’une protéine
    nécessite plus d’une centaine de protéines déjà existantes. La
    réplication de l’ADN nécessite trente-deux protéines. Même si
    personne n’a la moindre idée du comment, il n’est pas scientifique de
    suggérer que tous ces processus pourraient fonctionner avec moins
    .
    Ce sont juste des foutaises qui permettent de contourner
    l’impossibilité factuelle du fonctionnement de l’évolution, des idées
    complètement irréalistes qui ne servent qu’à maintenir artificiellement
    en vie le fantoche de l’évolution. De deux choses l’une, soit il est
    possible d’en démontrer le fonctionnement, soit on invente des
    scénarios.
  • L’interdépendance des différentes substances
    dans les systèmes cellulaires et dans les organismes vivants révèle
    l’absurdité d’une évolution progressive de ces systèmes
    . Il est
    impossible de fabriquer des protéines sans ADN, mais les protéines sont
    fondamentales pour lire, transcrire et répliquer l’ADN. La biologie
    recèle tellement de problèmes liés au concept de primauté de « l’œuf ou
    la poule » que c’en est ridicule. Quelle est l’explication ? « On ne
    peut pas vraiment l’expliquer avec exactitude, mais on sait que ça
    arrive. » Comment « savent-ils » ? Ils ne savent pas, mais ils y
    croient. Il s’agit d’une croyance dogmatique, ce qui n’est absolument pas scientifique.
  • Si
    une chose est censée se produire par hasard, quelle est la probabilité
    pour qu’elle se produise vraiment ? S’il s’avère qu’une telle
    probabilité est d’une sur 10
    100 ou d’une sur 105 000 ou d’une sur 1040 000 ou plus — comme c’est le cas pour l’évolution — nous pouvons affirmer que la théorie n’est qu’ineptie.
    Si l’on demandait à des enfants de cinq ans comment la vie a commencé,
    il est peu probable qu’ils aient une théorie pire que celle qui n’a
    qu’une chance sur 1040 000 de se produire. Je vous invite à
    prendre quelques minutes pour méditer sur la difficulté d’inventer
    quelque chose de moins probable que l’évolution.
  • En concoctant
    leurs théories sur les processus d’évolution d’un organisme, les
    évolutionnistes se concentrent sur ce qu’ils désirent voir se produire,
    et non sur les 9,999,999,999 de choses qui pourraient aller de travers à
    chaque étape. Tout ça parce qu’ils prennent les espèces 1 et 2,
    décident que 2 a évolué à partir de 1 et tentent a fortiori de découvrir
    les moyens de fonctionnement de cette évolution. Ce qui signifie qu’ils
    sont dans l’obligation d’inventer à partir de tout ce qui peut être
    utile en s’accommodant même de ce qu’il y a de plus marginal et
    improbable. C’est en partie concevable, bien que l’improbabilité des
    mécanismes de l’évolution dépasse de loin celle de toute autre chose,
    comme mentionné plus haut. Le pire c’est qu’ils ignorent tous les
    problèmes potentiels qui sont généralement des quintillions de fois plus
    probables que les événements aléatoires requis. Autant expliquer que
    l’on peut réparer une voiture en panne en la démolissant avec un marteau
    qui frapperait au petit bonheur la chance. Le tout étant de mettre
    l’accent sur la façon dont le marteau pourrait, contre toute attente,
    frapper au bon endroit. La quantité d’essais nécessaires est ignorée
    tout comme l’est le fait que chaque coup de marteau est susceptible de
    causer encore plus de dégâts. Une théorie qui place un espoir
    infini dans un processus infiniment improbable et qui écarte un grand
    nombre de choses qui sont très susceptibles de mal se passer n’est pas
    scientifique. C’est l’antithèse du rasoir d’Ockham
    .
  • Seules
    des mutations mineures s’avérant bénéfiques à la survie dans les
    conditions actuelles ont pu être observées. Extrapoler de cela vers
    l’infini en ignorant les réalités biologiques, les mathématiques, la
    simple logique et le bon sens n’est pas de la science. Une seule
    mutation observée dans l’ADN ne peut à elle seule expliquer comment un
    tout nouveau gène pourrait se manifester au petit bonheur la chance
    .
    Permettez-moi de le répéter, car c’est très important. Une seule
    mutation observée dans l’ADN ne peut à elle seule expliquer comment un
    tout nouveau gène pourrait se manifester au petit bonheur la chance. Il
    s’agit là de deux problèmes distincts et d’ordres de grandeur
    différents. Toute science digne de ce nom pratiquée dans ce domaine
    montre que les nouveaux gènes n’évolueront pas par hasard, même avec
    l’âge de l’univers tout entier à notre disposition.
  • L’évolution
    ignore la principale preuve physique : le registre fossile. La réaction
    face aux découvertes de fossiles est du genre « Waouh ! c’est bizarre.
    Comment les faire corresponde à notre modèle d’évolution ? ». Rien dans
    le registre fossile n’a de sens dans le contexte de l’évolution, mais
    l’impératif apparent est de faire tant bien que mal de leur mieux pour
    le rendre cohérent. Il arrive parfois qu’une découverte semble soutenir
    le modèle de l’évolution ce qui fait s’exclamer les évolutionnistes : «
    Ha ! Vous voyez ? On vous l’avait bien dit ! ». Puis on leur demande ce
    qu’ils font des quatre-vingt-dix-neuf pour cent de preuves contre
    l’évolution, et ils prétendent tous ne pas nous avoir entendus. La
    science devrait partir de l’évidence pour créer des théories crédibles.
    L’évolution commence avec une théorie peu plausible et tente ardemment
    d’intégrer les preuves dans cette théorie, même si elle échoue
    constamment
    .
  • Selon la théorie de l’évolution, le
    cheminement pour passer d’une espèce à l’autre procéderait d’une
    continuité graduelle. Dès lors et selon ce seul point de vue évolutif,
    aucune forme définitive d’organismes n’existerait. Tout est supposément
    en mutation perpétuelle au petit bonheur la chance. Si l’évolution était
    mue par des mutations et la sélection naturelle, rien n’y mettrait
    jamais un terme. Les mutations seraient permanentes et la sélection
    naturelle ininterrompue. Pourtant, le registre fossile montre
    clairement l’apparition impromptue d’organismes qui restent inchangés
    durant de longues périodes pour finalement tout à coup disparaître. Bien
    que la réalité observée soit en totale contradiction avec les
    estimations « scientifiques » du darwinisme, ces absurdités élevées au
    rang de « science éprouvée » subsistent obstinément. Ignorer des preuves
    incommodes n’est en rien scientifique
    .
  • En parlant
    d’estimations, les darwinistes accusent le dessein intelligent d’être
    incapable d’estimer quoique ce soit — ce qui n’est ni vrai ni pertinent,
    mais on s’habitue à ce genre de logique tordue quand on a affaire aux
    darwinistes. Mais quelles estimations le darwinisme peut-il faire ? La
    théorie de l’évolution ne peut absolument rien estimer de précis. Tout
    ce qu’elle est en mesure de dire c’est que des espèces pourraient avec
    le temps se transformer au petit bonheur la chance en d’autres espèces.
    La théorie du dessein intelligent estime pour sa part que ce n’est pas
    le cas. Étant donné qu’aucune de nos observations n’a jusqu’à
    présent montré qu’une seule espèce — vivante ou disparue — pourrait
    évoluer en une autre espèce, le point de vue du dessein intelligent est
    cohérent avec ce qui est observé. Le darwinisme ne dispose que d’une
    seule estimation très vague qui n’a pas une seule fois été confirmée par
    l’observation
    .
  • Les darwinistes tressent sans cesse
    des couronnes de laurier à toute preuve qui, même de loin, parle en
    faveur de l’évolution — ce qu’elle ne fait souvent que dans leur tête —
    et ignorent toutes celles qui pourraient la discréditer. Une science
    authentique se préoccupera plus des preuves à l’encontre d’une théorie
    préconçue qu’à celles qui peuvent venir l’appuyer. Ce n’est pas
    en observant cinq faits qui corroborent une théorie que l’on prouve son
    exactitude, loin s’en faut. Elle est par contre fausse s’il est possible
    d’observer un seul fait qui la réfute
    . Échec et mat. La
    récréation est terminée, circulez y’a rien à voir. Trouverait-on une
    autre solution en méditant un peu plus sur le sujet ? En fait, les
    preuves qui corroborent la théorie de l’évolution sont rares tandis que
    celles qui la réfutent sont légion. Lorsque les darwinistes font face à
    une preuve incommode, ils l’expliquent avec un conte de fées ou
    l’ignorent en bloc. Prendre ses désirs pour des réalités n’est pas
    scientifique.
  • Sans aucune preuve pour l’appuyer, l’évolution
    étape par étape de la complexité est pourtant élevé au rang de vérité
    seule et absolue. Nous sommes censés accepter les yeux fermés et sur la
    simple conviction de quelques hommes très intelligents — d’après eux —
    le fait que des systèmes irréductiblement complexes aient pu évoluer de
    façon graduelle, alors que personne n’a été capable d’en expliquer le
    processus. Une idée qui ne s’appuie sur aucune preuve ni aucun
    modèle théorique pour l’expliquer n’est pas scientifique. « Nous croyons
    que c’est possible » ne l’est pas plus
    .
  • Les mutations
    aléatoires et la sélection naturelle sont toutes deux de piètres
    candidates propres à produire une quelconque caractéristique novatrice.
    Les mutations produisent essentiellement des déchets et la sélection
    naturelle ne peut qu’éliminer le pire d’entre eux. Ces deux processus
    n’ont aucun moyen plausible de créer quoi que ce soit qui ait un
    caractère inédit. Instituer l’idée que des nuisances sont en
    mesure de créer une quelconque fonctionnalité, alors que toute notre
    expérience nous dit le contraire, n’est pas scientifique
    .
  • L’évolution contredit les principes scientifiques établis, à savoir l’entropie de l’information.
    On nous assure que la nature informative contenue dans l’ADN augmente
    au fil du temps sans aucun intrant intelligent, sans toutefois que cela
    ait un sens. De par sa nature intrinsèque, l’entropie dégrade le contenu
    de l’information — c’est ce que nous observons chaque fois que nous
    voulons bien nous donner la peine de regarder. L’intelligence est la
    seule source capable d’introduire de nouvelles informations
    fonctionnelles dans un système. Le hasard n’a rien à voir là-dedans. La
    théorie de l’évolution n’est pas scientifique.
  • En se basant sur
    des conclusions spéculatives pour interpréter des faits, les
    darwinistes façonnent leur études à rebours du consensus scientifique.
    Pour chaque nouvelle découverte, les darwinistes sont contraints
    d’élaborer une fable qui s’inscrive dans le sacro-saint modèle
    évolutionniste, une méthode qui le plus souvent requiert une gymnastique
    mentale significative et une suspension consentie d’incrédulité, dans
    une « foi poétique » qui permet la création d’une histoire imaginaire en
    mettant de côté son scepticisme. Tout ça parce parce qu’ils ont décidé
    que la théorie de l’évolution est en conformité avec la réalité. La
    science a pour objet de déterminer les processus de réalités factuelles
    et certainement pas celui de décider de la manière dont les choses se
    produisent pour ensuite inventer des théories qui leur permettent de
    faire correspondre les preuves à leur croyance préconçue
    .
  • Tout
    en ignorant les faits les plus notoires, les évolutionnistes
    maintiennent leurs assertions mensongères avec dogmatisme. Afin
    d’illustrer un des multiples exemples de cette singularité, prenons
    l’appendice iléo-cæcal dans le corps humain : cet organe est connu pour
    avoir au moins deux fonctions admises même par une source aussi basique
    que peut l’être Wikipédia.
    Pourtant, on ne cesse de nous rabâcher que l’appendice iléo-cæcal
    serait un organe à structure « vestigiale » dont la fonction initiale
    aurait été perdue et que seule l’évolution est en mesure d’en expliquer
    la rémanence. Le livre de Jonathan Wells, Zombie Science [« La
    Science fantoche », ouvrage non traduit en français – NdT], contient de
    nombreux exemples d’affirmations similaires dont on nous rebat
    inlassablement les oreilles, bien que leurs aspects erronés ait été
    prouvés il y a parfois plusieurs décennies. L’évidente raison pour que
    décennie après décennie de fausses preuves continuent de nous être
    donnés en pâture, c’est que la théorie de l’évolution ne bénéficie
    d’aucune preuve qui la soutienne.
  • Les darwinistes expliquent
    généralement pourquoi mais pas comment les choses ont évolué. Insister
    sur le processus évolutif d’une chose alors qu’il est impossible de
    démontrer qu’elle peut le faire étape par étape s’apparente à une
    croyance religieuse. « Les girafes ont développé de longs cous pour
    pouvoir atteindre les plus hauts feuillages ». COMMENT ? « Ce singe a
    développé un long doigt mince pour atteindre les trous intérieurs et en
    extraire les insectes ». COMMENT ??? Les scientifiques ne peuvent pas
    expliquer comment les choses ont évolué. Paradoxalement,
    expliquer pourquoi ne fait que renvoyer au dessein intelligent.
    L’évolution est censée n’avoir aucun but. Expliquer pourquoi une chose a
    évolué n’a même pas de sens dans le paradigme scientifique dominant.
    Pour les tenants de l’évolution, la réponse au « pourquoi » se résume
    toujours à « sans aucune raison »
    .
  • Plus controversée
    que jamais après cent soixante ans d’existence, la théorie de
    l’évolution s’évertue à tenter de prouver l’impossible. Loin de se
    renforcer au cours des seize décennies de recherche scientifique, elle
    est devenue de plus en plus douteuse. Et si cent soixante années de
    science ont rendu la théorie moins plausible que jamais, dire que cette
    théorie et la science sont à tout le moins incompatibles est un
    euphémisme.
  • Lorsqu’ils considèrent ce qui est ou n’est pas
    scientifique, les évolutionnistes sont d’avis que la seule vraie science
    est la science naturelle, c’est-à-dire la science matérialiste [en tant
    que doctrine qui ramène toute réalité à la matière et à ses
    modifications – NdT]. Mais le matérialisme est une idéologie
    qui à l’instar de la Bible n’est étayée d’aucune preuve. Tout comme la
    religion, le matérialisme est une croyance dogmatique. Professer que la
    science matérialiste est la seule qui soit d’importance revient à dire
    que la science religieuse est la seule science qui compte. Les
    évolutionnistes adhèrent à une croyance précise et définissent la
    science comme opérant dans les limites imposées par cette croyance. Le
    résultat devient très vite complètement stupide. On finit par
    vous dire — entre autres absurdités — que votre conscience n’existe pas
    vraiment et que vous ne prenez pas vous-mêmes de décisions mais que ce
    sont vos gènes qui le font
    . L’objectivité s’évapore car l’apprentissage de la réalité est limité par des hypothèses arbitraires.

Le darwinisme est pour la science un camouflet qui ignore les faits et les preuves ainsi que de nombreux principes scientifiques en axant de préférence leur obstination sur une croyance dogmatique, tout comme le fait la religion. Les
darwinistes feraient mieux de sortir de l’obscurantisme en cessant de
considérer que leur théorie est aussi inattaquable qu’une vache sacrée
. Ils font exactement ce dont ils accusent les créationnistes.

La théorie de l’évolution n’est pas seulement fausse ; absurde,
illogique et mathématiquement impossible, elle n’est pas scientifique.




Un point de vue à contre-courant sur Greta et le Climat

[Source : Sott.net]

[NdNM : L'auteure de l'article suivant émet l'hypothèse (pour elle quasi certitude) d'une prochaine nouvelle ère glaciaire. Cependant, peu d'éléments semblent pouvoir actuellement la supporter, même si localement au Québec, ces dernières années, les hivers tendent à devenir plus long et plus rigoureux en termes de quantité de neige et/ou de températures et si d'autres lieux du monde semblent être affectés par une même tendance.
Des passages particuliers ont été surlignés en jaune par le présent blogue.]

Greta Thunberg, ou la fausse prophétesse de la Croisade des enfants

[Auteur :] Laura Knight-Jadczyk

Comme le savent peut-être les lecteurs de SOTT, les prophéties, c’est mon « affaire » depuis plus de 25 ans. Et j’en ai souvent bavé. En dépit d’un « palmarès » plus long que les deux bras, j’ai souvent l’impression d’être Cassandre.

Greta thunberg mural bristol
© Inconnu
Une peinture murale de Greta Thunberg à Bristol, Royaume-Uni

Cela fait maintenant quelques années que je n’ai rien écrit publiquement, mis à part mes posts sur notre forum, et la raison en est principalement le « complexe de Cassandre » susmentionné. J’ai fini par me rendre compte que rien, absolument rien n’inverserait la machine et ne préviendrait la dégringolade de l’humanité, désormais au bord de l’extinction. En outre, dès le début, on s’est employé énergiquement à étouffer mes avertissements et à me mettre hors jeu, pour ainsi dire.

Comme ça n’a pas réussi, la censure globale imposée par Google, Facebook, Twitter et les médias mainstream a pris le relai et a laissé des traces. Il fut un temps où SOTT.net comptait six millions de lecteurs par mois – aujourd’hui, nous pouvons nous estimer heureux si nous en comptons deux millions. Les redirections en provenance de FB et de Twitter étaient notre principal mode de diffusion ; aujourd’hui, elles sont quasi inexistantes.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas encore morte, et tout se déroule globalement selon les prédictions de notre « projet prophétique » – l’Expérience cassiopéenne – et nous avons une bonne idée de la façon dont ça va se terminer.

Greta Thunberg, elle, n’en a aucune idée. Et la médiatisation de son ignorance est littéralement criminelle ce qui, puisqu’elle y participe de son plein gré, même si ce n’est qu’une « enfant », fait également d’elle une criminelle. Évidemment, elle ne s’en rend pas compte, parce qu’elle a été profondément conditionnée – elle et toute une génération d’enfants sur la planète ; mais n’en a-t-il pas toujours été ainsi ? Les paroles changent, mais c’est le même refrain, le but étant la manipulation et le contrôle de l’humanité.

Prophète contre prophète

Laissez-moi vous conter une petite parabole de l’Ancien Testament que j’ai relatée à ma façon il y a trente ans.

greta prophet house fire
© Inconnu

Il était une fois deux rois de deux petits royaumes qui étaient apparentés par mariage. Le premier roi décida de rendre visite à son beau-frère, le second roi. À son arrivée, il fut accueilli par le second roi, qui avait préparé toutes sortes d’amusements et de divertissements.

Après moult célébrations et réjouissances, le second roi dit à son beau-frère, le premier roi, qu’il tendait à considérer tous ses biens comme des possessions mutuelles, et qu’il espérait que le premier roi voyait les choses de la même façon. Cela rendit le premier roi quelque peu nerveux, et il se demanda ce que tout cela signifiait. Il ne fut pas long à le découvrir. Le second roi voulait faire la guerre à l’un de ses voisins, s’emparer de ses terres et de ses biens, mais, pour ce faire, il lui fallait de l’aide. Il savait que son beau-frère ne nourrissait pas ce genre d’ambition, et il s’était employé à l’amadouer afin d’obtenir son aide.

Quelque peu déconcerté par cette requête, le premier roi demanda s’il était possible de faire appel à plusieurs prophètes pour découvrir si ce plan était avisé. Le second roi convoqua volontiers quatre cents prophètes. Tous, à l’unanimité, louèrent le projet et la perspicacité de leur roi. Mais le premier roi était toujours mal à l’aise – son instinct lui disait que quelque chose ne tournait pas rond. Il demanda s’il restait un prophète à consulter. Il s’avéra que c’était le cas, mais le second roi prévint le premier de ne pas attendre grand chose de cet individu car il y avait de l’animosité entre eux, et ces sentiments négatifs rendait ce dernier prophète hostile à tout dessein du second roi. Ayant copieusement diffamé ce dernier prophète, il le fit appeler.

Comme de bien entendu, le dernier prophète contredit les quatre cents autres et annonça au second roi qu’il mourrait s’il partait en guerre. Pour le punir de son insolence, le second roi fit jeter l’oracle impudent en prison, pour le faire méditer sur son outrecuidance jusqu’au retour des rois et de leur armée. Insistant sur la véracité de sa prophétie, le dernier prophète fit remarquer au roi qu’il serait fort étonné s’il revenait.

Mais le perfide second roi avait un plan. Ayant persuadé son beau-frère de l’accompagner, il s’arrangea pour combattre habillé en simple soldat, tandis que son beau-frère se rendit sur le champ de bataille en habit royal.

Il s’avéra que les soldats du camp rival avaient reçu l’ordre de rechercher et de tuer immédiatement le second roi (mais pas l’autre). Au cours du combat, les soldats ennemis se lancèrent à la poursuite du seul homme habillé en roi et, découvrant qu’il n’était pas celui qu’ils cherchaient, dans un accès de rage et de frustration, ils se tournèrent vers le soldat le plus proche et le tuèrent – ce soldat était le roi malfaisant. Prophétie accomplie.

On peut tirer plusieurs leçons importantes de cette histoire. La première est qu’une prophétie est inexorable, à moins de changer radicalement d’attitude et d’orientation. On ne peut pas tromper la réalité quantique ! La deuxième leçon est que les chances de réalisation d’une vraie prophétie sont les mêmes que celles évoquées dans cette histoire : quatre cents contre un. Une troisième leçon, et non des moindres, est que les gens veulent rarement entendre la vérité parce qu’il est difficile de renoncer aux jeux de pouvoir et aux rationalisations. Et enfin, la façon la plus simple d’ignorer la vérité est d’éliminer le prophète, soit littéralement, soit en le diffamant.

L’histoire de Jonas révèle l’autre face de la médaille : Dieu demanda à Jonas de prophétiser la destruction de Ninive, cité du pêché et de la décadence. Jonas fit bien son travail (motivé, il faut dire, par une méditation forcée dans le tube digestif d’un gros poisson). Or à son grand étonnement, les habitants de Ninive se repentirent et rentrèrent dans le droit chemin, si bien que la catastrophe fut évitée ! Mais au lieu d’être rempli de joie, Jonas en fut mortifié. Il avait le sentiment d’avoir été pris pour un imbécile. Humilié et en colère, il partit bouder dans son coin. Au cours d’une petite discussion, Dieu lui fit remarquer que l’illumination prophétique pouvait servir d’autres desseins – à savoir, le repentir et le changement.

Aujourd’hui, nous avons des prophètes des temps modernes – statisticiens et scientifiques de tout poil – qui prévoient tendances et probabilités. Dans la plupart des cas, dans les affaires privées comme publiques, les décisions sont fondées sur ce type de données. Puisque ces méthodes « divinatoires » modernes reposent sur des tonnes de statistiques qui reflètent des actions purement matérielles, le caractère inspirant d’un idéal n’est ni pris en compte, ni prévu. En conséquence, les prédictions sur lesquelles notre culture fonde ses activités entraînent l’évolution dans son sens le plus strict – à savoir, une spirale infernale et inexorable menant au déclin et à la dégénérescence.

À cet égard, les prédictions eschatologiques peuvent servir de tremplin amenant à une prise de conscience, laquelle contribuerait à faire naître ces aspirations supérieures, qui pourraient alors agir de façon à mitiger les événements futurs. Si suffisamment de gens développent la conviction que quelque chose d’effroyable est sur le point de se produire si nous ne changeons pas nos mœurs et nos comportements, cela pourrait créer l’élan nécessaire et faire naître l’aspiration à certains idéaux, entraînant alors une possible altération des réalités quantiques.

Lorsque j’ai commencé à publier les transcriptions de l’Expérience cassiopéenne, j’ai pensé naïvement que les gens comprendraient qu’à moins de changer en profondeur nos attitudes fondamentales vis-à-vis de la réalité, l’humanité allait sombrer.

Mais ce changement radical ne s’est pas produit ; en fait, j’ai du mal à imaginer un monde plus enlisé dans les mensonges, un monde plus en proie à l’aveuglement que celui-ci. Mais je ne suis guère étonnée. Je l’avais prédit il y a trente ans.

Dans un de ses contes, Gurdjieff décrit parfaitement ce qui se passe avec les libéraux/gauchistes/démocrates/que sais-je encore (insérez le nom du parti qui représente l’Establishment dans votre pays) :

« Un conte oriental parle d’un très riche magicien qui avait un bon nombre de moutons. Mais ce magicien était très avare car il ne voulait pas embaucher de bergers, ni ne voulait ériger de barrière autour du pâturage où les moutons paissaient. En conséquence, les moutons vagabondaient souvent dans la forêt, tombaient dans des ravins et ainsi de suite, mais surtout ils s’enfuyaient, parce qu’ils savaient que le magicien voulait leur chair et leur peau, et ils n’aimaient pas cela.

Alors le magicien trouva un remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d’abord qu’ils étaient immortels et qu’il ne leur serait fait aucun mal lorsqu’on les écorcherait, qu’au contraire, cela leur ferait beaucoup de bien et serait très agréable ; deuxièmement il leur suggéra qu’il était un bon maître qui aimait ses troupeaux tellement qu’il était prêt à faire tout pour eux ; et, en troisième lieu, il leur suggéra que si quoi que ce soit devait arriver, cela n’arriverait pas tout de suite et sûrement pas dans la journée, donc ils n’avaient pas besoin d’y penser. Au-delà de cela, le magicien suggéra à ses moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; il suggéra à certains d’entre eux qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres qu’ils étaient des hommes et à d’autres qu’il étaient même des magiciens.

Ainsi tous ses soucis et inquiétudes à propos des moutons prirent fin. Ils ne s’enfuirent plus jamais et attendirent calmement le moment où il aurait besoin de leur chair et de leurs peaux. »

Cela décrit bien la condition des masses à l’heure actuelle. Pour s’éveiller, il faut d’abord réaliser qu’on dort profondément. Pour ce faire, il faut reconnaître et comprendre pleinement la nature des forces qui agissent pour nous maintenir dans cet état de sommeil ou d’hypnose. Il est absurde de penser qu’on peut y parvenir en puisant les informations à la source même qui induit l’hypnose. Gurdjieff poursuit :

« Théoriquement [l’homme] peut [s’éveiller], mais pratiquement cela est presque impossible, parce qu’aussitôt qu’un homme ouvre les yeux, s’éveille pour un moment, toutes les forces qui le retiennent dans le sommeil s’exercent de nouveau sur lui avec une énergie décuplée, et immédiatement il retombe endormi, rêvant très souvent qu’il est éveillé ou qu’il s’éveille. »

C’est dans l’éveil de l’humanité que réside l’espoir de mitiger les catastrophes prophétisées. Pour mettre fin aux conditions qui ont contribué à la situation déplorable dans laquelle se trouve l’humanité, une mise en lumière et une compréhension de ces conditions est nécessaire. Le Faux prophète – la propension de l’humanité à se fourvoyer – doit être terrassé.

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? (…) Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. (Matthieu 7:15,23) »

Chacun admettra volontiers qu’il y a probablement trop de violence à la télévision et sur Internet, et que les publicités dont on nous bombarde quotidiennement tiennent plus de l’attrape-nigaud que d’autre chose, mais rares sont ceux qui appréhendent réellement la véritable nature et l’étendue de l’influence hypnotique des médias. Plus rares encore sont ceux qui ont la moindre idée de l’objectif que cache le consumérisme. Comme l’écrivent Wallace et Wallechinsky dans The People’s Almanac [« L’almanach du peuple », ouvrage non traduit en français – NdT] :

« Après la Seconde Guerre mondiale, la télévision entra dans une ère de prospérité… On fit appel à des psychologues et à des sociologues pour qu’ils étudient les comportements humains face aux techniques de vente ; autrement dit, pour qu’ils découvrent comment manipuler les gens à leur insu. Le Dr. Ernest Dichter, président de l’Institute of Motivational Research [Institut de recherche sur la motivation – NdT] déclara en 1941 :
« L’agence de publicité gagnante est celle qui manipule les motivations et désirs humains, et créé un besoin à l’égard de biens de consommation auxquels le public était jusqu’alors peu habitué – voire même qu’il rechignait à acquérir. »

Discutant de l’influence de la télévision, Daniel Boorstin écrit : « Voici enfin un supermarché de « l’expérience de substitution ». Une programmation réussie offrira du divertissement – sous l’apparence de l’instruction ; de l’instruction – sous l’apparence du divertissement – de la persuasion politique – avec tout l’attrait de la publicité ; et de la publicité – avec tout l’attrait du spectacle. »

La télévision programmée sert non seulement à répandre le consentement et l’uniformité, mais elle représente également une approche industrielle délibérée. »

Bien qu’il ait été démontré que la télévision nuit gravement aux enfants, et qu’on puisse attribuer la plupart des aspects destructeurs de la société aux valeurs déliquescentes promues à la télévision, on constate un effet plus profond et plus insidieux sur la psyché humaine. Comme cité plus haut, il s’agit d’une manipulation planifiée et délibérée visant à susciter le consentement, à répandre l’uniformité et à hypnotiser les masses de sorte qu’elles se soumettent à l’autorité toute-puissante : la télévision.

Un jour, on demanda à Allen Funt, créateur et présentateur de l’émission populaire « Candid Camera » [Caméra cachée – NdT], ce qu’il avait découvert de plus troublant sur les gens dans le cadre de son métier. Sa réponse fut glaçante quand on considère les ramifications : « Le pire, et ça, je le vois tous les jours, c’est de voir à quel point les gens se soumettent facilement à n’importe quelle figure d’autorité, ou même aux signes d’autorité les plus minimes. Un type bien habillé monte l’escalator à contre-sens, et la plupart des gens feront demi-tour et s’escrimeront à remonter l’escalator. Un jour, nous avons placé un panneau sur la route : « Delaware Closed Today » [Delaware : Fermé aujourd’hui – NdT] ». Les automobilistes ne se posèrent même pas la question. Certains demandèrent même : « Est-ce que le New-Jersey est ouvert ? » [cité par Wallace & Wallechinsky – NdT]

L’image qui se dessine est celle d’une société délibérément artificielle faite d’uniformité télévisuelle, de pauvreté intellectuelle et créative, de grogne sociale et de décadence. Manifestement, les médias sont chargés de propager ces conditions.

GQ magazine greta thunberg

On pourrait s’attendre à ce que les professionnels de la motivation développent, dans l’intérêt de leurs clients industriels, une programmation visant à instaurer des conditions sociales bénéfiques – ce qui est tout à fait à leur portée. Il apparaît que l’autorité finale en matière de programmation audiovisuelle est entre les mains des publicitaires, eux-même épaulés par les industries vendeuses de produits et d’idées. Avec toutes les données psychologiques auxquelles ils ont accès, on pourrait s’attendre à ce qu’ils imposent une programmation visant à améliorer des conditions sociales qui leur coûtent de l’argent. Plus de vingt-cinq milliards de dollars sont dépensés chaque année pour apprendre aux travailleurs à lire et à écrire, au terme d’un parcours éducatif conjuguant instruction publique et zapping télé.

Il est admis que l’effondrement social qui s’annonce, lequel coûte à ces géants industriels de vastes sommes d’argent, est principalement attribuable aux frustrations et aux mécontentements générés par la vision faussée de la réalité présentée dans les médias. Pourquoi n’utilisent-ils pas leurs ressources financières pour aider les professionnels de la motivation à concevoir des programmes susceptibles d’entraîner des changements positifs ?

Se peut-il que les conditions de la société, y compris la réponse programmée aux « signes d’autorité les plus infimes », soient voulues ? Oserait-on suggérer qu’ils n’ont pas accès aux chiffres et aux études portant sur l’influence nuisible de la télé et des médias, et qu’ils ne réalisent pas que ça leur coûte de l’argent ? Si c’est le cas, alors ils sont trop stupides pour s’ériger en arbitres de nos valeurs, et nous devrions leur tourner le dos. Si ce n’est pas le cas, il nous faut supposer qu’il y a un but à cette manipulation.

De nombreux éléments de preuve viennent étayer l’idée que ce dessein, ou que l’objet de cette manipulation, est de créer un démantèlement psychologique et social suffisant pour permettre l’instauration d’un gouvernement totalitaire, lequel sera réclamé par le peuple. On postule en outre que l’« élite des ultra-riches » cherche à contrôler la planète en sous-main, et c’est à cette fin qu’ils orchestrent les événements et financent certaines activités qui seront perçues par les masses comme des « aléas » politiques et internationaux.

Or comme l’a dit Franklin D. Roosevelt : « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

Et il était bien placé pour le savoir.

De nombreuses preuves viennent étayer l’idée que les guerres sont fomentées et menées dans le but exprès de redistribuer clandestinement ces équilibres de pouvoir financier. Qu’importe si nos pères, frères, grand-pères, oncles, cousins et fils périssent dans ces entreprises, il s’agit de simples jeux de « relations internationales » auxquels s’adonnent ceux qui, du fait de leur argent et de leur position, ne trouvent rien d’autre à faire pour passer le temps ou exercer leur intelligence.

Or il y a une conséquence à ce jeu d’échecs mondial, et les joueurs comme les pions l’ignorent.

Réalité façonnée par l’idéologie versus réalité objective

Regardons les choses en face : à cause des éléments pathologiques qui parviennent invariablement au pouvoir, l’existence sur cette planète n’a jamais été un long fleuve tranquille ni une promenade de santé. Mais la situation actuelle est aussi précaire qu’au temps de Sodome et Gomorrhe, juste avant qu’une comète n’explose apparemment dans le ciel et ne raye ces deux cités de la carte ; ou bien qu’au temps de la légendaire Atlantide à la veille de sa destruction. Et cela devrait nous faire réfléchir. Dans son ouvrage The life of reason [« L’Âge de raison », ouvrage non traduit en français – NdT], George Santayana écrit : « Ceux qui ne peuvent pas se rappeler le passé sont condamnés à le répéter ». Mais les libéraux/la gauche sont occupés à effacer et à réécrire l’Histoire, guidés par leurs idéologies post-modernistes/marxistes, qui se rapprochent en essence du credo YCYOR [« You Create Your Own Reality » : On se crée sa propre réalité – NdT]. Les faits irréfutables et la physique classique – la réduction du paquet d’onde – ont été jetés au rebut et remplacés par l’idée délirante selon laquelle l’incertitude quantique pouvait être appliquée à la réalité brute, matérielle.

Tandis que le cerveau interagit avec son environnement, les circuits synaptiques se combinent pour former des cartes synaptiques du monde perçu par les sens. Ces cartes décrivent de petits segments de ce monde – formes, couleurs, mouvements – et sont dispersées dans tout le cerveau. À mesure que le réseau synaptique cérébral évolue – et ce depuis la naissance (ou même avant) – ces cartes traitent les informations simultanément et en parallèle. Sur la base de ces cartes synaptiques du monde, nous pouvons développer une vision plus ou moins objective de la réalité.

La physique classique affirme que le futur existe déjà, tout comme le présent et le passé. Tout ce qui arrivera s’est déjà produit. Mais pour une raison inconnue, notre mental ne peut faire l’expérience du futur que séquentiellement, dans ce que nous appelons le présent.

De son côté, la physique quantique affirme qu’il est impossible de prédire le futur avec une certitude absolue. Le futur n’existe pas encore dans un état défini. L’incertitude quantique ne nous interdit pas toute connaissance du futur. Elle nous donne des outils pour faire des prédictions, mais seulement en termes de probabilités.

Bohr et d’autres éminents physiciens de l’École de Copenhague affirment que la réalité objective est un concept ambigu au niveau quantique. En physique, notre connaissance ne se développe que lorsque nous mesurons concrètement quelque chose, et même alors, la façon dont nous décidons de prendre ces mesures affectera les résultats obtenus.

blind men elephant
© Inconnu

C’est un ventilateur ! C’est un mur ! C’est une corde ! C’est un arbre ! C’est un serpent ! C’est une lance ! Poser la même question de différentes manières peut appeler des réponses qui sembleront contradictoires, mais une seule expérience ne saurait fournir en elle-même des informations contradictoires. Certaines expériences montrent des électrons sous forme d’ondes, et d’autres les montrent sous forme de particules. Dans aucune expérience, les électrons n’apparaissent simultanément sous forme d’ondes et de particules. Bohr appelait cela la complémentarité.

La mécanique quantique laisse l’observateur dans le doute quant à la nature réelle de la réalité. S’agit-il d’ondes, ou de particules ? Nous l’ignorons, et aucune expérience ne nous le dira. Détecter l’un des deux attributs exclut automatiquement toute connaissance de l’autre.

L’univers recèle de nombreux états futurs possibles, ou potentialités, représentés par la fonction d’onde. La fonction d’onde s’effondre et se fonde constamment dans le présent, à mesure que les nombreux états possibles fusionnent en un seul état, à mesure que le présent se déroule et que les possibilités deviennent réalité.

Un grand nombre de gens se sont mis dans la tête que l’incertitude quantique signifiait qu’on est capable de « créer sa propre réalité » en fonction de ses croyances, ou de ce sur quoi on porte son attention. Cette idée, populaire chez nombre d’adeptes du « New Age », est en fait le fondement de la plupart des religions (qu’elles en soient ou non conscientes).

Notre univers semble être composé de matière/énergie et de conscience. En soi, la matière/énergie « préfère », semble-t-il, l’état chaotique. Telle qu’elle, la matière/énergie ne recèle même pas les concepts de « création » ou « d’organisation ». C’est la conscience qui donne vie à ces concepts et qui, de par son interaction avec la matière, pousse l’univers soit vers le chaos et la dégénérescence, soit vers l’ordre et la création.

Ce phénomène peut être mis sous forme de modèle mathématique et simulé sur un ordinateur utilisant l’EEQT – Event Enhanced Quantum Theory [Théorie quantique en matière d’événements – NdT] ). Nous ignorons si l’EEQT simule fidèlement l’interaction de la conscience avec la matière. Mais il y a des chances que ce soit le cas, parce qu’elle semble décrire les phénomènes avec plus d’exactitude que la mécanique quantique orthodoxe ou ses théories rivales (théorie de De Broglie-Bohm, théorie GRW, etc.)

Les enseignements de l’EEQT peuvent être décrits simplement comme suit :

Appelons notre univers matériel « le système ». Le système est caractérisé par un certain « état ». Il est utile de représenter l’état du système par un point sur un disque. Le point au centre du disque, son origine, est l’état de chaos. On pourrait également le décrire comme le « potentiel infini ». Les points sur la circonférence représentent les « purs états » d’être, c’est-à-dire des états de « connaissance pure, non trouble ». Entre les deux, il y a des états mitigés. Plus l’état se rapproche de la circonférence, plus il est pur et « organisé ».

Un « observateur » extérieur – une « unité de conscience » – se fait une idée (peut-être exacte, peut-être erronée, peut-être entre les deux) de l’état réel du système, et l’observe à travers le prisme de la « croyance » qu’il entretient au sujet dudit état. Si l’observation se prolonge, l’état du système accomplit un « saut » quantique. En ce sens, on se « crée » effectivement « sa propre réalité » ; mais comme toujours, le diable est dans les détails.

Les détails en question sont que l’état résultant de l’observation du système sera plus pur ou plus chaotique, selon la « direction » du saut, laquelle dépendra du degré d’objectivité de l’observation : à savoir, dans quelle mesure l’observation se rapproche de la réalité de l’état.

D’après l’EEQT, si les attentes de l’observateur sont proches de l’état réel du système, le « saut » orientera ce dernier vers un état plus organisé, moins chaotique.

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Vous voyez des signes tout autour de vous, mais êtes-vous sûr de les lire correctement? Si, à l’inverse, les attentes de l’observateur tendent vers la négation de l’état réel (c’est-à-dire, quand les croyances de l’observateur sont fausses par rapport à l’état RÉEL – la réalité objective) alors le « saut » orientera le système vers un état plus chaotique, moins organisé. En outre, ce saut prendra en règle générale beaucoup plus de temps.

Autrement dit, si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel du système est proche de la vérité, alors l’acte même d’observation et de vérification provoquera un saut rapide et l’état résultant sera plus organisé, plus pur. Si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel est fausse, alors ce changement d’état prendra beaucoup plus de temps, et tendra vers le chaos.

En résumé, ceux quoi « croient » en la possibilité de « créer une réalité » différente de ce qui EST, contribuent à répandre le chaos et l’entropie. Si vos convictions, même les plus inébranlables, sont aux antipodes de la vérité, vous entrez en essence en conflit avec la vision que l’Univers a de lui-même, et je peux vous assurer que ce n’est pas vous qui gagnerez. Vous attirerez la destruction sur vous-même et sur tous ceux qui se livreront avec vous à ce genre de « bras de fer » avec l’Univers.

À l’inverse, si vous êtes capable de voir l’Univers tel qu’il se voit lui-même, objectivement, sans ciller, en acceptant la réalité et en réagissant en adéquation avec cet état de fait, vous vous « alignerez » alors sur l’énergie créatrice de l’Univers, et votre propre conscience deviendra un transducteur d’énergie génératrice d’ordre ; vos actions seront en adéquation avec ce qui est. Votre énergie d’observation, offerte de manière inconditionnelle, couplée aux actions appropriées, contribuera à ordonner le chaos, à créer à partir d’un potentiel infini.

[NdNM : voir aussi dans La Loi de Karma la notion d'action dans le sens de l'Ordre cosmique : "Un tel Ordre, engendré sciemment, s’adapte à l’Ordre ancien qu’il complète et perfectionne. C’est cette action de la Liberté que  l’on nomme Création"]

Greta Thunberg : une fausse prophétesse génératrice de chaos

Hier, j’ai regardé le discours à l’ONU de cette jeune fille mentalement et psychologiquement déficiente (ce n’est pas une enfant : les libéraux/gauchistes pensent qu’un jeune de 16 ans devrait avoir des relations sexuelles et changer de sexe s’il en a envie, alors arrêtons de qualifier Greta d’enfant !).

[NdNM : les Asperger représentent une population particulière au sein de la population générale et à ce titre, certains d'entre eux peuvent présenter des handicaps ou limitations alors que d'autres peuvent être surdoués, à peu près dans les mêmes proportions que pour la population générale. Cependant, en absence de connaissance d'un éventuel dossier clinique, médical ou psychologique de Greta, on ne peut affirmer que cette jeune Asperger soit en plus mentalement déficiente. Si l'on se base sur La jeune militante du climat Greta Thunberg répond à ses détracteurs, il semble qu'elle ne souffre pas de déficience intellectuelle notable.]
children's crusade
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La Croisade des enfants de 1212 s’est terminée en catastrophe.Thunberg a été acclamée comme le nouveau prophète de l’Apocalypse. En dehors du fait que ses singeries me rappellent la Croisade des Enfants de 1212 (alllez voir ce qui leur est arrivé) ou encore cette pauvre Jeanne d’Arc dérangée, voire les malheureux enfants de Joseph Goebbels, exploités et assassinés par leurs parents parce qu’ils ne supportaient pas la destruction de leurs rêves gauchistes/nazis de domination planétaire, je suis pour le moins outrée qu’on ait laissé les Libéraux/la gauche moderne pousser leurs délires à un point tel que les jeunes d’aujourd’hui sont terrifés d’être en vie.

Je me suis procuré une transcription du discours de Thunberg [sur Amnesty en français – NdT] et je vais le commenter. En réponse à la question : « Quel est votre message aux dirigeants du monde ? », elle déclare :

« Mon message est que nous vous surveillerons. »

Je ne vois pas l’utilité de surveiller quoi que ce soit lorsqu’on ne sait pas ce qu’on doit chercher ni comment l’identifier. C’est le cas de Greta et de ceux qui la manipulent ; il vivent depuis trop longtemps dans leur monde poste-moderniste YCYOR pour avoir la moindre idée de ce qui se passe et de la façon dont eux-mêmes ont été manipulés. Greta poursuit :

« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan, et pourtant vous vous tournez tous vers nous les jeunes, en quête d’espoir. Comment osez-vous ? »

C’est vrai, elle ne devrait pas « être là ». Mais elle ne fait même pas l’effort de réfléchir au fait que rien en politique n’arrive par hasard. Elle n’est qu’un pantin manipulé par ceux-là même qui entraînent l’humanité vers le chaos, de sorte que les masses acceptent un système totalitaire afin de se sentir en sécurité.

« Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses ». « Je fais pourtant partie de ceux qui ont de la chance. Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ? »

Il est vrai que les maîtres ès manipulation de notre monde ont volé les rêves d’à peu près chaque habitant de la planète, mais pas de la manière dont Greta se l’imagine ; pire, elle ne se rend même pas compte qu’elle n’est qu’un pion utilisé pour voler toujours plus de rêves à toujours plus de gens !

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Oui, les gens souffrent et meurent et des écosystèmes entiers s’effondrent, mais cela n’a rien à voir avec les activités et la technologie humaines, et tout à voir avec les cycles naturels régis par le Soleil et autres interactions cosmiques. Oui, il est sans doute vrai que sommes au milieu (et non au début) d’une extinction de masse, sauf que celle-ci à bien moins à voir avec l’activité humaine au sens physique qu’avec notre activité psychique/psychologique et mentale et nos attitudes les uns envers les autres. La propre attitude de Greta est un parfait exemple d’état psychologique générateur de chaos sur notre planète. Ses saillies sur l’argent, la croissance économique etc. sont déplacées. Aucune des idées avancées par les réchauffistes pour résoudre le problème inexistant du réchauffement climatique anthropique ne changera quoi que ce soit à l’inexorable progression vers une ère glaciaire, et causera en réalité encore plus de souffrances ; cela ne fera qu’empirer les choses.

[NdNM : une hypothèse très similaire à celle du passage ci-dessus surligné en jaune avait été émise dans Urane, l'éducation et le lois cosmiques, publié en 1991 aux éditions Arista.]

« Depuis plus de trente ans, le message de la science est limpide. Comment osez-vous continuer à détourner le regard, et venir ici dire que vous en faites assez, quand les politiques et les solutions dont nous avons besoin sont toujours inexistantes ? »

Là, on voit bien que les croyances de Greta sont aux antipodes de la VÉRITÉ. La science n’est PAS « limpide » depuis trente ans, la science n’est qu’un autre outil au service des politiques post-modernes et marxistes, et ça fait bien plus de trente ans que ça dure. Quant à savoir s’il existe des solutions pour faire face à une ère glaciaire, je répondrai qu’elles sont effectivement inexistantes.

Mais peut-être que les marionnettistes qui tirent les ficelles de Greta, et ceux qui tirent les ficelles de ces derniers, l’avaient prévu ainsi. Est-ce une théorie du complot saugrenue que de suggérer que les individus au sommet de la pyramide savent qu’une ère glaciaire – et NON un réchauffement climatique – se profile, et que la théorie du réchauffisme est là pour détourner l’attention de scientifiques aisément corruptibles, de sorte qu’ils contribuent au chaos ultime qui ne manquera pas d’exploser lorsqu’un rebond glacial nous submergera subitement ?

Imaginez l’humanité entière qui fait ses valises en prévision d’un voyage dans les îles, mais qui est redirigée en cours de route vers l’Antarctique.

« Vous dites que vous nous entendez, et que vous comprenez l’urgence, mais quelles que soient ma tristesse et ma colère, je ne veux pas le croire. Parce que si vous compreniez réellement la situation, et que vous continuiez pourtant à ne pas agir, alors vous seriez des monstres. Et ça, je refuse de le croire. »

Greta a tout faux : les maîtres ès tromperie à l’origine de la grande escroquerie du réchauffement climatique sont réellement des monstres avec un grand M. Là encore, les croyances de Greta sont aux antipodes de la Vérité.

« Selon une idée répandue, il suffirait de réduire de moitié nos émissions en dix ans, mais cela ne nous donne que 50 % de chances de rester en-dessous des 1,5 degrés, et nous risquons de déclencher des réactions en chaîne irréversibles au-delà de tout contrôle humain. »

Ici aussi, Greta avale des couleuvres. La vérité est que l’ère glaciaire pourrait être retardée ou mitigée par les émissons, alors nul besoin de s’en inquiéter. Ce qu’elle propose en essence, c’est de remplir sa valise avec des vêtements d’été en prévision d’une croisière dans les îles.

« 50 pour cent est peut-être acceptable pour vous, mais ces chiffres ne prennent pas en compte les points de bascule, la plupart des boucles de rétroaction, le réchauffement additionnel caché par la pollution toxique de l’air, ni l’aspect d’équité et de justice climatique. Ils s’appuient aussi sur l’idée que ma génération aspirera des centaines de milliards de tonnes de votre CO2 de l’atmosphère, avec des technologies balbutiantes.

Alors ce risque de 50 pour cent n’est simplement pas acceptable pour nous. Nous devons vivre avec les conséquences.

Avec une chance de 6 à 7 pour cent de rester sous la barre des 1,5 degrés d’augmentation de la température, dans le meilleur des scénarios donné par l’IPCC. Le monde avait encore 420 gigatonnes de CO2 à émettre au premier janvier 2018. À ce jour, ce chiffre est déjà descendu à moins de 350 gigatonnes.

Comment pouvez-vous faire semblant de croire que ce problème peut être résolu en continuant à faire des affaires comme d’habitude, et en s’appuyant sur quelques solutions techniques ? Avec les niveaux d’émission d’aujourd’hui, ce budget de CO2 restant sera entièrement dépensé dans moins de huit ans et demi. »

Ouais, c’est clair que ça sort directement du cerveau de cette jeune handicapée mentale !

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Ce que nous avons vu ces derniers hivers n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend ! Bien sûr, elle ne fait que répéter les affirmations et les chiffres brandis par les réchauffistes, chiffres fondés sur des postulats erronés : par exemple, l’allégation selon laquelle l’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère provoque des conditions météorologiques extrêmes, alors qu’il s’agit d’une simple corrélation. L’arnaque du réchauffement climatique n’est absolument pas la vérité – elle ne s’approche même pas de la réalité objective. Cette théorie est tellement biaisée que toute action entreprise sur cette base produira invariablement l’effet inverse de ce qu’on cherche en apparence : à savoir, la dégradation des conditions environnementales, une augmentation des inégalités, et un cruel manque de préparation aux changements climatiques !

J’ai une info pour toi, Greta : espérons que les taux actuels d’émissions contribuent à repousser l’ère glaciaire – bien que je doute que ce soit possible. Déjà, des signes indiquent que dans peu de temps, le silence de la glace s’abattra de nouveau sur de vastes régions du globe, les productions agricoles en pâtiront, les gens mourront de faim, les épidémies s’abattront sur des populations affaiblies et affamées, et il est probable que 75% de la population mondiale périsse en conséquence. Ça s’est déjà produit, ça va se reproduire, et toutes les ères glaciaires sont précédées de périodes de réchauffement.

« Il n’y aura aucune solution, ni aucun plan, présenté ici aujourd’hui qui prenne en compte ces chiffres, parce que ces chiffres sont trop dérangeants, et vous n’êtes pas assez mûrs pour dire les choses comme elles sont.

Vous nous laissez tomber, mais la jeunesse commence à comprendre votre trahison. Les yeux de toutes les générations futures vous regardent, et si vous choisissez de nous trahir, je dis que nous ne vous pardonnerons jamais.

Nous ne vous laisserons pas vous en tirer. C’est ici que nous fixons la limite. Le monde se réveille. Le changement arrive, que cela vous plaise ou non.

Merci. »

C’est vrai, la vague/l’onde du changement est déjà là, mais Greta et ses proxénètes n’ont pas la moindre idée de sa véritable nature, ni des préparations psychiques/psychologiques qui permettraient de surfer sur cette « onde ». Remplis d’amertume envers l’humanité, la société et la création elle-même, ils ont propulsé des adolescents activistes vegan sous-alimentés et immatures sur le devant de la scène, afin de créer un climat de vengeance ; ce faisant, ils se sont alignés sur les forces de la destruction.

Cela me rappelle la Croisade des enfants, où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants partirent délivrer Jérusalem des Infidèles et finirent vendus comme esclaves à Constantinople.

Bon, c’est du quatre cents contre un. Je vais parier sur l’ère glaciaire et me préparer en conséquence. Greta, ses maîtres et ses adeptes n’ont qu’à faire faire leurs valises pour une croisière dans les îles si ça leur chante. Moi, je vais m’acheter des Moon boots et des raquettes à neige.

La Croisade des enfants 2.0 est en train de plonger le monde dans l’hystérie, mais c’est une fausse prophétie. Prenez garde !


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Laura Knight-Jadczyk

Floridienne de septième génération, historienne/mystique,
auteur de 14 livres et de nombres d’articles publiés sur papier et sur
Internet, Laura Knight-Jadczyk est la fondatrice de Sott.net et
l’inspiratrice de l’Expérience cassiopéenne. Elle vit en France avec son
mari, le physicien mathématicien polonais Arkadiusz Jadczyk, quatre de
ses cinq enfants, sa famille élargie, huit chiens, cinq oiseaux et un
chat.