Les élections sont-elles toutes truquées ?




La prophétie de Brandon Bible sur la tentative d’assassinat de Donald Trump il y a 3 mois a refait surface

[Note de Joseph : cet élément et celui présenté ci-après vont donner de l’eau au moulin de ceux qui penseront qu’ils s’agit d’une mise en scène pour faciliter l’élection de Trump. Et on ne peut pas exclure cette possibilité.]




La « gauche » entre mensonges et traditions inventées

[Extraits de : vududroit.com]

Par Régis De Castelnau

On sait depuis Aristote que la « démocratie représentative » est nécessairement une oligarchie. La démocratie c’est le pouvoir des pauvres sur les riches : « Il y a démocratie quand les hommes de naissance libre et pauvres, étant en majorité sont à la tête des affaires publiques et oligarchie quand les gens riches et d’une naissance au-dessus du commun, et en petit nombre gouvernent »

Donc pour l’instant, on s’accommode de cette oligarchie devenue d’ailleurs ploutocratie depuis l’installation de Macron à l’Élysée par les oligarques français. Mais notre fondé de pouvoir de l’Argent est aussi un psychopathe. Avec sa dissolution surprise, il a par conséquent foutu un singulier bordel institutionnel.

(…)

Le 7 juillet dernier a vu une alliance électorale entre la bourgeoisie oligarchique et la petite bourgeoisie qui se présentaient pourtant avant le premier tour comme des adversaires irréductibles. L’objectif de cette alliance conjoncturelle était clair : empêcher le RN soutenu massivement par les couches populaires de s’approcher du pouvoir. (…) on a mis en place des désistements croisés, pour garantir le retour à l’Assemblée du maximum de Playmobils macronistes et le maintien d’une force dite « de gauche » parfaitement hétéroclite, dont le pire symbole est la cohabitation entre Hollande, le président belliciste parjure partisan inconditionnel du massacre de Gaza et Aymeric Caron défenseur des moustiques et soutien méritant de la cause palestinienne. Pour arriver à ce résultat, on avait bricolé un soi-disant programme en y incluant scrupuleusement la contradiction principale empêchant son application. À savoir le maintien d’un européisme quasi fanatique rendant impossibles les quelques engagements sociaux. Et histoire de mener l’imposture jusqu’au bout, l’assemblage avait été nommé « Nouveau » Front populaire par référence à l’ancien, qui n’avait pourtant rien à voir.

Mission accomplie

(…)

Mensonges et traditions inventées

Pour arriver à leurs fins, les dirigeants du NFP alignent sans désemparer mensonge après mensonge. Pour commencer, on opère un glissement, en ne revendiquant plus la victoire sur le fascisme, mais en prétendant que c’est leur programme qui a été plébiscité par le peuple français, en n’hésitant pas sur un romantisme surjoué parlant sans peur du ridicule « d’un élan qui s’est levé aux quatre coins du pays ». Avec 27 % des voix, le plébiscite a une drôle de figure. (…)

Dernier argument stupide, celui selon lequel Macron en ne nommant pas un Premier ministre NFP commettrait un putsch. C’est ridicule, mais cela nous permet de rappeler que si putsch il y a eu, c’est en 2017, avec l’installation au pouvoir d’Emmanuel Macron par une opération s’apparentant un coup d’État politiquement organisé par le Parti socialiste, François Hollande et Jeanpierre Jouyet en tête.

Macron remis en selle ou cadavre en sursis ?

Et aujourd’hui, ce Macron remis en selle par le sauvetage dont la « gauche » l’a gratifié, dispose de l’initiative et va donc pouvoir manœuvrer. Histoire de se débarrasser de cette fausse « union de la gauche », il va même peut-être trouver astucieux de nommer un quelconque des bras cassés, pioché dans la vitrine du NFP, pour le voir immédiatement exploser en vol, ce qui permettrait plus facilement d’écarter LFI. Et de reconstituer le « bloc central » qui serait peut-être minoritaire au Parlement, mais gouvernerait comme l’a fait Élisabeth Borne, à coups de 49-3. Le temps pour Macron de récupérer le pouvoir de dissolution en septembre 2025 et de préparer l’avènement du successeur que lui désignera l’oligarchie.

(…)

Pour voir l’article complet :




Un triste bordel

Par Henri ROURE

De nombreux Français garderont pour longtemps un goût de cendre dans la bouche. Ce deuxième tour des législatives a incendié ce qui restait de la cinquième République en mettant en place une assemblée élue, et donc légale, mais totalement illégitime. Or le principe de légitimité depuis le général de Gaulle a été un des piliers de la cinquième République où le non-écrit, c’est-à-dire l’âme du texte constitutionnel, avait autant d’importance que les articles sur lesquels repose le fonctionnement des institutions. La communion nécessaire entre le pouvoir et le peuple après s’être lentement érodée, n’existe plus désormais.

J’apparente ce qui vient de se produire à un coup d’État collectif conduit par une addition de confréries dont le seul point commun est l’intérêt qu’elles ont à ne pas changer les règles d’un jeu dans lequel chacune a trouvé depuis longtemps sa place. Elles relèvent d’un même univers. C’est cet univers de compromissions que les partis qui les représentent essaient de défendre. De l’ultra-gauche à la droite, ils évoluent dans un même enclos, contrôlé par des arbitres ou promoteurs étrangers, où chacun essaie de duper l’autre.

Alors, lorsque des « extérieurs » risquent d’imposer un autre jeu — du moins en apparence — tous se réunissent pour conserver des règles auxquelles ils sont habitués et qui leur conviennent si bien. C’est évidemment une salade, c’est-à-dire une juxtaposition de produits qui ne se mélangent pas — ne peuvent pas se mélanger — mais à laquelle il est donné un nom unitaire… Cette association contre nature a donc fait un coup d’État grâce aux moyens médiatiques d’aujourd’hui. Il n’a que partiellement réussi puisque notre pays est devenu ingouvernable. Mais ils n’en ont cure, car — et c’est le deuxième point commun à cette addition d’oies, de charognards et de renards — ils espèrent pouvoir bénéficier du chaos pour accéder à la tyrannie et mettre en œuvre ce qu’ils appellent chacun leur programme. Il me souvient que le principe du chaos est largement appliqué par les États-Unis dans leur politique étrangère pour assurer leur hégémonie sur l’Europe et dans le monde. J’en ai traité dans « Dieu n’a pas béni l’Amérique ». Nous allons donc vivre dans un chaos qui fera dépendre notre pays de l’étranger et d’organisations internationales. Peut-être était-ce là le vœu secret de quelques-uns ?

Il est vraiment étrange qu’un parti arrivé largement en tête aux élections européennes, puis au premier tour des élections législatives, se retrouve au second tour en troisième position avec moins de députés que la Gauche ou le Centre. Ce nombre de députés est de toute évidence non conforme aux 9 millions d’électeurs ayant voté pour lui (le plus important résultat en nombre de voix de ce deuxième tour) auxquels nous pouvons ajouter près de deux millions de voix dites « divers droite » et « extrême-droite » (selon les appellations du ministère de l’Intérieur), soit un ensemble de dix à quinze millions d’électeurs qui lui sont favorables ou non-hostiles. En comparaison l’Union de la gauche a recueilli 7 millions de voix ; le parti du président 6,3 millions, et Les Républicains 1,5 million dont il est difficile de savoir leur positionnement. Il y a de manière indéniable une entourloupe rendue possible par l’endoctrinement médiatique. Je la qualifie sans hésitation de coup d’État.

Il fallait un « front républicain pour faire barrage à l’extrême droite ». Je rappelle que la république n’est qu’une forme de gouvernement qui ne peut en aucun cas être confondue avec la démocratie. Les républiques populaires du monde communiste étaient bien autre chose que des démocraties. Il existe sur le continent européen 10 monarchies (auxquelles s’ajoutent le Vatican et l’Andorre, monarchies non héréditaires) pour la plupart bien plus démocratiques que la République Française. À cet abus de langage, ou plutôt à ce détournement du sens des mots, s’ajoute le simple fait que le Rassemblement National, contre lequel s’est élevé ce prétendu barrage, est un parti légal à l’instar de tous les autres partis déclarés. Il n’a jamais fait l’objet d’interdiction. De plus le nombre de citoyens qui votent, en nombre croissant, pour lui confirme sa légitimité et le dédouane de tout extrémisme. Enfin je signalais dans un précédent article (« une dictature menacée ? ») que les accusations de ces confréries, visant à rapprocher ce parti des plaies idéologiques d’origine socialiste de la Seconde Guerre mondiale, cherchaient à faire oublier que les principaux acteurs de la collaboration avec les Allemands sous les ordres du socialiste Pierre Laval étaient ou socialistes ou communistes ou encore syndicalistes révolutionnaires, avec quelques autres venus d’horizons divers.

Au bilan de cette corruption de la démocratie, nous aboutissons à l’incroyable résultat suivant : total gauche 193 élus (LFI 75, socialistes 65, Écologistes 33, Communistes 9, divers gauche 11) ; le parti présidentiel 163 députés, LR 68, et pour le RN 123 élus auxquels nous pouvons ajouter 17 LR de Ciotti et 10 divers droite, soit 150 élus.

C’est une évidence nous sommes revenus à un schéma du type IIIe ou IVe République. Elles subissaient le régime des partis qui a causé leur disparition. Les deux se sont effondrées à la suite de crises qu’elles s’avérèrent incapables de dominer. Leur impuissance, les tripatouillages et les scandales les avaient détruites. J’en conclus donc que la Vème République, depuis des années blessée et dénaturée par des modifications et des interprétations indues du texte fondamental, vient de mourir.

Les citoyens qui se sont laissés endoctriner par les médias grand public et des phrases outrancières lancées par des saboteurs ne sont pas responsables de cette situation. Les vrais responsables sont ceux qui ont subordonné leur ego à des ambitions nullement françaises. Ils ont mis en œuvre cette injustifiable atteinte à la démocratie. Servant des intérêts étrangers multiples, ils se comportent comme des collaborateurs de plusieurs maîtres. Je suppose que cette attitude vous rappelle quelque chose… La France dans son destin a été la grande absente de ces élections pourtant destinées à assurer son avenir. La Commission européenne, Washington et quelques autres doivent se réjouir.

Je crains les lendemains pour notre Patrie, car le principe de légitimité ayant été bafoué, la démocratie violée, toute action de révolte peut donc apparaître désormais légitime auprès de citoyens cocufiés.

Henri ROURE




Élections : Pourquoi ce vote est un scandale ?





Les élections à deux tours permettent de ne tenir aucun compte du choix du peuple

[Source : x.com/verity_france]




Les financiers mondialistes ont déjà décidé de remplacer Marine Le Pen

[Source : jovanovic.com]

Rappel : Silvio Berlusconi, qui défendait les Italiens, a été littéralement saboté par la Banque Centrale Européenne et Bruxelles en lui faisant payer des dizaines de milliards d’euros de plus chaque semaine en intérêts sur la dette italienne.

Silvio a fini par démissionner pour éviter à son pays une banqueroute « à la grecque »…

Il n’y a pas longtemps, vous avez vu dans cette Revue de Presse comment la PM anglaise Liz Truss a été littéralement sabrée par Goldman Sachs qui l’a remplacée par son… propre banquier, Rishi Sunak, AVEC LA MÊME MÉTHODE !

Je pourrai donner d’autres exemples, mais il importe de rappeler (suite aux résultats des législatives de ce dimanche 30 juin) que désormais l’avenir du RN — en tant qu’éventuel futur gouvernement — se trouve entre les mains des marchés et des banquiers, en particulier la BCE.

Et justement, j’avais bien retenu à l’époque cette déclaration au Financial Times de Christine Lagarde :

« Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire International, a déclaré qu’une victoire de Le Pen causerait “un désordre et une désorganisation majeurs” ».

Lire ici le FT de… 2017 !

Les financiers ont donc maintenant un boulevard devant eux : détruire la dette française, et par là forcer une élection présidentielle anticipée afin d’imposer un candidat qui rassurera tout le monde, un peu comme avec Liz Truss.

Et le meilleur candidat pour cette situation, selon eux, n’est ni plus moins que Christine Lagarde.

Si Challenges a choisi de mettre cela à la « Une », ne vous y trompez pas, elle a été choisie avec une garantie de 80 % dans le cadre d’une crise financière massive en France qui se transformerait dès lors en Grèce. (Lire ici Challenges de 2023).

Comme par un pur hasard, Le Point a titré le 28 juin 2024 (donc quelques jours seulement avant le vote) : « La France bientôt sous la tutelle du FMI ? » :

« Une victoire des partis extrémistes NFP et RN aux élections législatives nous plongerait dans une crise de dette et placerait la France sous la menace d’une mise sous tutelle de la troïka. C’est au printemps 2010 qu’avait été mise en place, lors de la crise grecque, une “troïka” réunissant des experts de la Commission Européenne, de la BCE et du FMI afin d’auditer la situation économique et financière du pays et de mettre en place des mesures de redressement. Elle était intervenue dans la foulée en Irlande, au Portugal et à Chypre, confrontés eux aussi, en raison de l’envolée de leurs taux d’intérêt, à de graves difficultés de financement.

Les “hommes en noirs” de la troïka ont vite acquis une réputation de personnages détestables, travaillant de façon antidémocratique dans l’opacité et le secret, sans cœur, indifférents au malheur de peuples auxquels ils imposaient des remèdes d’une grande brutalité sociale ».

Lire ici Le Point pour apprécier cette menace on ne peut plus claire !

La France vivra ce qu’ont vécu Chypre (spoliation de tous les comptes bancaires. Voir mon reportage sur place) et la Grèce, amenant la destruction des retraités et l’interdiction de retirer son argent des banques pendant des semaines (y compris l’accès aux coffres)… (pour le principe, je rappelle que seuls les Grecs qui avaient de l’or ont pu traverser leur mega-crise, mais ils s’y étaient préparés avant).

Et donc la situation montrera aux Français (comme on l’a vu à Athènes) que seul un financier international pourra sauver leur situation. DSK étant disqualifié, Mme Lagarde est dès lors « LE » phare dans la nuit.

Donc derrière le cirque de la campagne électorale se trouvent tapis dans l’ombre les spécialistes mondiaux des Bons du Trésor qui s’en donneront à cœur joie dès qu’ils en recevront l’ordre de Bruxelles et/ou Washington si le RN ne se soumet pas à leurs désirs. C’est hélas là que se trouve le futur de la France.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2024




Un débat arrangé pour écarter Biden

[Source : maurizioblondet.it. Traduction automatique]

L’État profond a ainsi prédestiné la chute de Biden

Par Maurizio Blondet — 28 juin 2024

Ils ont cousu le complot avec un fil blanc, alors les masses achètent tout.

Il n’est jamais arrivé qu’un débat présidentiel ait lieu en juin, ils ont toujours lieu à partir de la mi-septembre. Les démocrates l’ont proposé 3 mois plus tôt pour trouver un moyen de destituer Biden à temps et de remettre Newson à sa place. Les médias américains étaient tous prévenus et prêts à l’avance et aujourd’hui ils proclament soudain que « Biden est incapable… ». Ils l’ont sorti en public (Prof. Becchi).

Newsom est le gouverneur de Californie, leur choix depuis des années.

Regardez les grands médias scander : « Biden n’est pas sain d’esprit ! » Ils ont pu le découvrir maintenant… remarquez la technique : la « saturation » est également utilisée avec succès pour le terrorisme pandémique.

Dès la Une du Financial Times, ils donnent les ordres. Ils écrivent pour supprimer Biden et mettre Gavin #Newson. (Zibordi)

Tout est beau.




Élections et centrisme exterminateur

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Il faut gouverner au centre et il faut diaboliser le reste, le rejeter dans les limbes. On en revient comme toujours aux années Giscard, ce vrai inspirateur de Macron, bien plus que l’autre initié Mitterrand.

Comme a dit un crétin à l’indéboulonnable Ruth K. : « Il y a deux partis diaboliques dans cette élection ».

Les deux satanistes qu’il faudrait exterminer — que l’on exterminerait comme des non-vaccinés dans un monde meilleur — ce sont les extrêmes, c’est-à-dire la droite et la gauche, ou pour mieux dire la vraie droite et la vraie gauche (comme disait notre ami Shamir en 2016 quand on espérait un choc entre Trump et Sanders). Ce qui est gentil, ce qui est bon, ce qui est catho-crétin-démocrate et petit vieux, libéral-social-mondial à la sauce Draghi, et UDF au bon vieux sens du terme, c’est Macron, Sunak, Biden, Leyen et tout le reste. Scholz sera remplacé par la catho CDU qui sera encore plus centriste que lui : plus de guerre, plus d’insectes, plus de contrôle numérique, plus de racisme antirusse ou chinois, plus de tout cela, et plus d’obéissance au parapluie US. Car on n’en sort pas de ce centre qui est un cercle dantesque de l’enfer métapolitique occidental. Je crois qu’on en parlait déjà aux heureux temps de la Révolution : le marais on disait. Hitler aussi était le centriste du NSDAP entre les féodaux, les nationalistes et les Strasser : on a vu où ça mène le centre. Un coup à gauche (URSS), un coup à droite (France-occident). D’ailleurs l’idole des jeunes Poutine est aussi un centriste dénoncé comme tel par Paul Craig Roberts : avec ses ronds de jambe, il nous mène rondement à la troisième guerre mondiale. Chez lui c’est German Graf qui triomphe, pas le simulacre Douguine. Et les leaders des Brics ? Des centristes aussi : Modi, Lula, les émirats, ils adorent eux aussi écouter l’ONU, les labos, les GAFAM, le FMI…

Dans le journal Haaretz présumé de gauche (en fait c’est centre-gauche comme Libé ou Le Monde, ou le Guardian UK acheté par Fink et les fonds de pension US et bien calmé depuis), on lisait ces jours-ci :

« De Farage à “l’effet Gaza” : les extrémistes de la politique sectaire décideront-ils des élections britanniques ?

Xénophobes de droite et renégats de gauche, torrents de TikToks, “guerrier intergalactique” et campagne pour un vote musulman coordonné : les candidats indépendants et marginaux à travers le Royaume-Uni espèrent attirer des électeurs éloignés de la politique dominante. Ils pourraient avoir un impact le 4 juillet… »

Le renégat de gauche on l’a compris c’est celui qui manifeste contre CE QUI NE SE PASSE PAS à Gaza (car plus on est centriste plus on est hypnotisé ou anesthésié contre toutes sortes de phénomènes, la pauvreté, la pollution à l’éolienne, le prix de la caisse électrique, le nombre de migrants, les guerres folles et innombrables de l’OTAN, les règlements de Bruxelles, etc.). Je rappelle que Biden est tout sauf de gauche. Il incarne le centre : pas de sexe, pas de religion (cf. Bergoglio), pas de nation, pas de race, pas de variété, mais un bon gros monde sous commande milliardaire et techno-US. D’ailleurs la femelle Gates le soutient pour la prochaine campagne avec les labos pharmaceutiques (remarquez, le vrai/faux rebelle Trump ne fut pas très fameux, mais c’est une autre histoire).

Répondons à Haaretz donc. Oui, depuis quand des extrémistes devraient-ils voter ? Les musulmans sont fâchés avec Sunak et les conservateurs, comment pourrait-on leur accorder le droit de vote ? Idem le génocide et l’infanticide de Gaza est une manifestation d’humanisme centriste, comme Hiroshima ou le reste, comme le confinement ou la vaccination globale obligatoire, il faut en prendre acte. La très humaniste et « national-sioniste » chaîne CNews (j’ai gardé le bandeau) avait fait venir le maire de Nice pour lui demander comment on pouvait se débarrasser des non-vaccinés (ils voulaient dire quoi : les asphyxier, les égorger, les manger ?) que ne lui demande-t-on de nous débarrasser à ce maire des non-électeurs de Macron ? Voilà où nous en sommes avec ces centristes. Ils sont le centre de la Terre. Voyez des immortels comme Bourlanges ou comme Bayrou, voyez le centriste Schwab de Davos, plus bourgeois moliéresque et technophile que jamais, le modèle de Paul Nizan : il est le centre du monde, le reste doit crever, fût-ce à l’article 16 comme les médias nous l’ont déjà appris tout guillerets, eux qui sont nourris de la graisse de contribuables-endettés et protégés par les grippeminauds milliardaires (eux sont victimes d’une cabale de jaloux ! Voyez l’émission sur YouTube !).

Martyanov nous apprenait ce matin que le centriste (car russophobe et démocrate quelque chose, chrétien, crétin ou social) Danemark imposait de facto les insectes dans nos assiettes. Car pourquoi se gêner ? Il faut se débarrasser de l’humanité diabolique comme des partis diaboliques, et rappelait, comme fait la presse, que sous la pluie le réchauffement veille et que nous contribuons par notre respiration (tiens, tiens…) au réchauffement climatique.

J’ai parlé de Nizan et je reprends mon texte :

« Après Nizan se montre visionnaire. Le bourgeois-Jules-Verne, coincé dans son avion, son building ou son condominium, voit le monde comme une émission de télé-réalité. Comme dans le sketch des Guignols qui nous montrait un Balladur effrayé de ces gens qu’il voyait des fois à la télé, et qui étaient des Français… Nizan annonce ici Debord et sa société du spectacle, il annonce aussi le monde des écrans où tout est vu à distance :

« Tout ferme bien. Les événements lui parviennent de loin, déformés, rabotés, symbolisés. Il aperçoit seulement des ombres. Il n’est pas en situation de recevoir directement les chocs du monde. Toute sa civilisation est composée d’écrans, d’amortisseurs. D’un entrecroisement de schémas intellectuels. D’un échange de signes. Il vit au milieu des reflets. Toute son économie, toute sa politique aboutissent à l’isoler. » »

Quelle vision que cet écran, soixante ans avant notre intégrale invasion par les écrans d’ordinateurs et de smartphones qui nous disent maintenant comment nous devons vivre et surtout mourir.

La campagne électorale en France risque de déboucher sur une sanglante dictature centriste : les gilets jaunes et leurs milliers de mutilés à côté ce sera une Garden party (relisez Marx et mes textes sur la Seconde République pour rire), Mais il ne faut pas en effet laisser les extrêmes s’ébattre — ni voter — ni respirer. Relisons La Fontaine alors :

« Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez,
Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause.
L’un et l’autre approcha ne craignant nulle chose.
Aussitôt qu’à portée il vit les contestants,
Grippeminaud le bon apôtre
Jetant des deux côtés la griffe en même temps,
Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre.
Ceci ressemble fort aux débats qu’ont parfois
Les petits souverains se rapportant aux Rois
. »

Car ce centrisme de « nonagénaire génocidaire » comme je l’ai appelé (Soros, Rothschild, Gates, Bergoglio, Fink, Warren Buffett, etc.) n’a pas de plomb dans l’aile, s’il est centriste en diable avec ses petits macroncitos (comme on dit en Espagne) ou Young Leaders asexués aux affaires.

Qui a dit qu’il fallait vomir les tièdes ? Et pourquoi ? Pensez-y…

Sources :

https://www.wsj.com/articles/BL-WHB-1322

https://smoothiex12.blogspot.com/2024/06/generally-speaking.html

https://www.dedefensa.org/article/nizan-et-les-caracteres-de-notre-tyrannie-bourgeoise

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/chabelap.htm

https://www.biblegateway.com/passage/?search=Apocalypse%203%2CApocalipsis%203&version=LSG;NVI




« Ces gros castors blindés du Showbiz qui détestent le peuple »

[Source : Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie ou putsch.media]

Dans son édito politique sur Ligne Droite, Nicolas Vidal, fondateur de Putsch. media est revenu sur la multitude de tribunes et de prises de position émanant du monde de la culture et du cinéma contre la possible arrivée du Rassemblement national et de Jordan Bardella à Matignon.

Une diatribe puissante contre le milieu du showbiz qui mérite d’être entendue que vous puissiez voir ou revoir dans la vidéo ci-dessous :




La question du jour




La grenade dégoupillée par Macron explosera-t-elle ?

Les analyses et sentiments d’Alexandre Juving-Brunet en rapport avec la drôle de polarisation politique orchestrée pour contraindre et soumettre les Français à une impasse politique contre leurs intérêts : poursuite de la dissolution avec LFI, poursuite du dépeçage avec Renaissance, risque de guerre civile avec le RN.

[Pour ce qui est de Jésus évoqué dans la vidéo (sur le plan ethnique) vers 38:00, voir :
Jésus le Gaulois ?]




La droite insurrectionnelle européenne ne changera rien. Ces élections ne sont qu’une mascarade

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Thomas Fazi – Le 10 juin 2024 — Source Unherd

Selon votre position politique, vous allez considérer la poussée de la droite populiste au Parlement européen comme une grave menace pour la démocratie, ou comme une victoire éclatante de celle-ci — et un grand pas en avant dans la « reprise en main » de l’oligarchie bruxelloise. Mais les deux positions sont erronées. En réalité, malgré l’hystérie d’hier, aggravée par la décision de Macron de dissoudre le Parlement et de convoquer des élections anticipées, l’impact de celle-ci ne sera pas aussi important que les gens le craignent ou l’espèrent.

Prenons les vainqueurs : les groupes ECR et ID, qui ont réalisé des gains significatifs. Ces deux blocs sont constitués de divers partis de droite populistes qui sont profondément divisés sur plusieurs questions stratégiques cruciales : les questions sociales et économiques, l’élargissement de l’Europe, la Chine, les relations entre l’UE et les États-Unis et, surtout, l’Ukraine. Cela signifie que, même s’ils parviennent à pousser la Commission européenne vers la droite, ils auront du mal à transformer leur succès électoral en influence politique ; sur les défis les plus importants de l’Europe, il semble peu probable qu’ils votent en bloc. Mais à un niveau plus fondamental, supposer que ces élections modifieront radicalement le cours de l’agenda politique de l’UE, voire menaceront la démocratie elle-même, implique que l’UE est une démocratie parlementaire qui fonctionne. Ce n’est pas le cas.

Malgré la fanfare qui entoure chaque élection européenne — chacune d’entre elles étant fastidieusement décrite comme « les élections les plus importantes de l’histoire de l’Union européenne » — la réalité est que le Parlement européen n’est pas un parlement au sens conventionnel du terme. Cela impliquerait qu’il ait la capacité d’initier une législation, un pouvoir que le Parlement européen n’exerce pas. Ce pouvoir est exclusivement réservé à l’organe « exécutif » de l’UE, la Commission européenne — ce qui se rapproche le plus d’un « gouvernement » européen — qui s’engage à « ne solliciter ni accepter d’instructions d’aucun gouvernement ni d’aucune institution, d’aucun organe, d’aucune fonction ni d’aucune entité ».

Et cela inclut inévitablement le Parlement européen, qui ne peut qu’approuver, rejeter ou proposer des amendements et des révisions aux propositions législatives de la Commission. La Commission elle-même n’est en aucun cas élue démocratiquement. Son président et ses membres sont proposés et nommés par le Conseil européen, composé des dirigeants des États membres de l’UE. Même dans ce cas, le Parlement ne peut qu’approuver ou rejeter les propositions du Conseil. D’où le paradoxe d’Ursula von der Leyen qui mène une campagne électorale (comiquement dérangeante) pour un second mandat alors qu’elle ne brigue aucun siège.

En 2014, ce problème était censé être résolu : un nouveau système — le « Spitzenkandidat », ou processus du « candidat principal » — a été introduit, selon lequel, avant les élections européennes, chaque grand groupe politique du Parlement européen désignerait son candidat au poste de président de la Commission, et le candidat du groupe ayant le plus grand nombre de sièges deviendrait automatiquement président. Mais le système n’a jamais été mis en œuvre. En effet, en 2019, Von der Leyen elle-même a été choisie à huis clos par les dirigeants de l’UE, malgré le fait qu’elle ne s’était pas présentée aux élections et que deux candidats avaient déjà été proposés par les groupes de centre-droit PPE et de centre-gauche S&D. Aujourd’hui, ce système est considéré comme quasiment mort, ce qui explique pourquoi les autres groupes n’ont même pas pris la peine de choisir un candidat.

Pourtant, malgré ces contraintes démocratiques, à en juger par les résultats d’hier, on pourrait affirmer que même l’UE ne peut rester totalement isolée du glissement à droite du continent. C’est vrai : le poids accru des populistes de droite au sein du Parlement européen pourrait contraindre le Conseil à présenter un candidat plus à droite que Von der Leyen.

Avant de tomber dans le piège de la prédiction d’une dystopie populiste de droite, il convient toutefois de faire quelques mises en garde importantes. S’il est vrai que la Commission est nommée par les gouvernements nationaux et qu’il peut donc sembler que ces derniers ont le contrôle, il est tout aussi vrai que les institutions supranationales de l’Union européenne exercent une influence considérable sur les gouvernements nationaux, dans la mesure où elles contrôlent des aspects cruciaux de leur politique économique. C’est particulièrement vrai dans la zone euro, où la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) peuvent effectivement imposer la politique qu’elles souhaitent aux gouvernements élus — et même les démettre de leurs fonctions par la force, comme elles l’ont fait avec Silvio Berlusconi en 2011.

Cela signifie que, dans la zone euro du moins, la survie politique des gouvernements dépend largement de la bonne volonté de l’UE. C’est pourquoi même les partis populistes de droite, une fois qu’ils sont entrés au gouvernement — ou commencent à penser qu’ils ont de bonnes chances d’y parvenir — ont tendance à se réaligner rapidement sur l’establishment, tant au Conseil européen qu’au Parlement européen. Prenons l’exemple de Giorgia Meloni. Sur toutes les questions importantes, la Première ministre italienne a aligné son gouvernement sur l’UE et l’OTAN — et a fait part de sa volonté de soutenir un second mandat de Mme von der Leyen, avec laquelle elle a développé une relation étroite. En France, Marine Le Pen a également entamé un processus de « melonification », abandonnant son programme anti-euro et assouplissant sa position sur la Russie-Ukraine et l’OTAN. Même si son parti, le Rassemblement national, remporte les prochaines élections en France, tout porte à croire qu’il ne sera pas la force perturbatrice qu’elle promet.

Il y a également un autre point à prendre en considération. D’une part, le fait que le Parlement européen, la seule institution démocratiquement élue dans l’UE, exerce un certain contrôle sur les politiques de la Commission, peut être considéré comme un développement positif. En ce sens, la présence accrue des partis populistes de droite aura certainement un impact sur le processus législatif, en particulier sur des questions hautement polarisantes telles que le Green Deal européen et l’immigration.

Mais d’un autre côté, cela ne change rien au fait que le Parlement européen reste politiquement impuissant. L’ensemble du processus législatif — qui se déroule dans le cadre d’un système de réunions tripartites informelles sur les propositions législatives entre les représentants du Parlement, de la Commission et du Conseil — est pour le moins opaque. Comme l’ont écrit les chercheurs italiens Lorenzo Del Savio et Matteo Mameli, cette situation est exacerbée par le fait que le Parlement européen est « physiquement, psychologiquement et linguistiquement plus éloigné des citoyens ordinaires que ne le sont les parlements nationaux », ce qui le rend plus sensible à la pression des lobbyistes et des intérêts particuliers bien organisés. Par conséquent, même les hommes politiques les mieux intentionnés, une fois arrivés à Bruxelles, ont tendance à être aspirés dans sa bulle.

À un niveau encore plus fondamental, rien de tout cela ne changera jamais, même si le Parlement européen se voit accorder les pleins pouvoirs législatifs, pour la simple raison qu’il n’y a pas de demos européen que le Parlement puisse représenter. Un tel demos — une communauté politique généralement définie par une langue, une culture, une histoire et un système normatif communs et relativement homogènes — n’existe encore qu’au niveau national. En effet, l’UE reste profondément fracturée par des lignes de fracture nationales économiques, géopolitiques et culturelles, et il semble peu probable que cela change.

Tout cela signifie que, même si nous pouvons nous attendre à un changement de direction sur certaines questions, ces élections ne résoudront probablement pas les problèmes économiques, politiques et géopolitiques urgents qui affligent l’UE : stagnation, pauvreté, divergences internes, privation des droits démocratiques et, ce qui est peut-être le plus crucial pour l’avenir du continent, la nationalisation et la militarisation agressives du bloc dans le contexte de l’escalade des tensions avec la Russie. En ce sens, il n’est guère surprenant qu’environ la moitié des Européens n’aient même pas pris la peine de voter. En fin de compte, l’UE a été construite précisément pour résister aux insurrections populistes telles que celle-ci. Plus vite les populistes l’admettront, mieux ce sera.

Thomas Fazi

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Von der Leyen garde la tête de la droite européenne

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

Europe et élections européennes : l’onde de droite

Victoires des formations dénommées « populistes » et des conservateurs, le groupe PPE (Parti populaire européen) de Von der Leyen restant en tête, flop des verts et des libéraux de Renew, le groupe des députés de Renaissance. Une onde de droite radicale déferle sur le parlement européen, mais le parti de Ursula reste majoritaire.

Le vent de la droite s’est abattu hier sur le Vieux Continent

Le vent de la droite s’est abattu hier sur le Vieux Continent provoquant un véritable séisme sur l’équilibre européen à commencer par la France où le président Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué de nouvelles élections. Séisme politique qui a également frappé la Belgique où le Premier ministre De Croo a annoncé sa démission après le résultat des élections législatives nationales qui se sont déroulées en même temps que les élections européennes.

L’Allemagne est également sous le choc avec la CDU-CSU qui serait première avec 30 %, l’AfD deuxième avec 16 % dépassant le SPD (14 %) et les Verts quatrième avec 12,5 %. Le dépassement de l’AfD au détriment du parti socialiste du chancelier Scholz (qui a obtenu le pire résultat de son histoire) et l’effondrement des Verts laissent également présager des conséquences sur la politique intérieure allemande.

En Italie, le parti Fratelli d’Italia de la Première ministre Giorgia Meloni a remporté les élections européennes avec un score impressionnant de 28 % des voix. Les analystes estiment qu’elle s’est assuré le rôle de faiseur de rois au Parlement européen.

En Espagne, les premiers sondages à la sortie des urnes indiquent le Parti populaire (membre du PPE) en tête avec 32,4 %, suivi du PSOE du Premier ministre Sanchez avec 30,2 % et de Vox dépassant le seuil des 10 %. Le PPE a également obtenu un résultat important en Grèce où le parti du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis obtiendrait 30 % des voix contre la gauche Syriza à 16,8 % et les socialistes à 12,4 %. En Pologne, la Coalition civique (KO) du Premier ministre Tusk devance le Droit et la Justice (PiS) dans les premiers sondages à la sortie des urnes, les deux partis faisant respectivement partie du PPE et de l’ECR. Aux Pays-Bas, cependant, la situation est au coude à coude entre le parti pour la liberté de Geert Wilders et la gauche travailliste. Selon les projections, les sièges néerlandais seraient répartis comme suit : Renew Europe 7, Identité et démocratie (ID) 7, Parti populaire européen (PPE) 6, Verts/Ale. 4, S&D 4, Sinistra 1, Conservateurs et réformistes européens (Ecr) 1, autres 1. Boom de la droite également en Autriche où le Fpoe (groupe Identité et Démocratie) serait en tête avec 27 % des voix, suivi du Parti populaire de l’Oevp (23,5 %) et des sociaux-démocrates de Spoe (23 %), les verts seraient à 10,5 %, comme les libéraux de Neos.

Mais le Parti populaire européen, celui de Von der Leyen garde la tête

Le vote européen nous offre un scénario dans lequel les partis populaires, conservateurs et souverainistes se développent presque partout avec des résultats dépassant même les attentes. Selon la deuxième projection sur la composition de la prochaine assemblée du Parlement européen, le Parti populaire européen, celui de Von der Leyen, passerait de 177 députés actuels à 186, les conservateurs du groupe Conservateurs et réformistes européens passeraient de 68 à 70 et les souverainistes d’Identité et Démocratie de 59 à 60 (sans compter les Allemands de l’Afd expulsés du groupe ID, c’est donc une croissance énorme).

Les socialistes, en revanche, passeraient de 140 députés européens actuels à 133 et les libéraux de Renew, le groupe des députés de Renaissance, de 102 à 82, pour les Verts la baisse serait de 72 à 53 et pour la gauche européenne de 37 à 36. Il faut ajouter une patrouille importante de 100 députés européens entre les non-inscrits et les « autres » toujours à la recherche d’un groupe dont le placement pourrait affecter l’équilibre européen.

Von der Leyen en campagne pour un second mandat de Présidente de la Commission européenne

Commentant le résultat du vote, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, qui est aussi la vice-présidente du Parti populaire européen, a déclaré qu’« une majorité ne peut être formée sans le PPE », ajoutant que « aujourd’hui est un bon jour pour le PPE. Nous avons gagné les élections européennes, mes amis. Nous sommes le parti le plus fort, nous sommes le point d’ancrage de la stabilité. Avec d’autres, nous construirons un bastion contre l’extrémisme de gauche et de droite. Nous allons les arrêter. »

En attendant de comprendre quel sera le scénario qui va se dérouler dans les prochaines heures, une première conclusion peut cependant être tirée : le vent a tourné et les citoyens ont puni les eurofolies de la gauche européenne. Mais le vent chassera-t-il Ursula ? Car soutenue dans ces décisions calamiteuses par les conservateurs, les socialistes et Renew durant le précédent mandat, Von der Leyen, que certains nomment la Hyène, pourrait bien être reconduite si certains du groupe ECR de Giorgia Meloni lui apportent des voix. Trop tôt encore affirme cette dernière pour « donner une réponse » concernant un éventuel second mandat d’Ursula.




Confirmation du piège macronien de la dissolution

Le journal allemand das Bild rapporte ce jour qu’Ursula Von der Leyen a été mise dans la confidence par Macron de son projet de dissolution et qu’il lui a expliqué sa stratégie (un piège, le chaos, ainsi que je l’explique dans mes vidéos depuis dimanche soir) : elle a tout confié dans une réunion interne de la CDU ! ⤵️

« Le calcul de Macron est simple. Prendre tout le monde de court en annonçant des élections et une campagne très courte. Le contexte ne sera pas le même que pendant les élections européennes. Selon Macron, dans le meilleur des cas, la sidération générale empêchera le RN de gagner. Et si dans le pire des cas pour Macron, le RN réussit à gagner les élections et à disposer d’une majorité : il s’agira alors d’installer Bardella à Matignon et de “griller le RN” en le forçant à gouverner sans qu’il puisse obtenir de résultats conformes à son programme, le tout accompagné d’un chaos social, de façon à ce que Marine Le Pen n’ait plus aucune chance de l’emporter en 2027 » !

[Voir aussi :
Cette dissolution pue la dictature européenne à plein nez
et
Et si le RN à Matignon était le chaos dont Macron rêve ?]




« L’Union européenne détruit la France »




Une réponse aux personnes qui incitent à « voter utile » en votant pour le RN

Par Christian Darlot

Désespérant que les patriotes arrivent jamais au pouvoir, découragés par les querelles de clocher entre les chefs de parti, des Français soucieux de l’avenir de la France incitent à « voter utile » aux élections européennes en votant pour le RN, pensant ainsi aller à l’essentiel : lutter contre le pouvoir micronesque.

Selon leur raisonnement, les listes patriotes n’obtiendront pas les 5 % de suffrages exprimés nécessaires pour participer à la péréquation des sièges, et même si l’une d’elles dépassait ce seuil, son influence sur la politique de l’Union Européenne serait nulle. Mieux vaudrait donc renforcer le RN.

Cet argument paraît raisonnable, mais est-il réellement fondé ? Le RN défendrait-il les intérêts de la France ? L’espoir que les listes patriotes soient représentées à l’assemblée de Strasbourg est-il chimérique ?

Le RN est assuré d’avoir des délégués (le terme « député » ou pis « représentant » du peuple serait impropre), donc le raisonnement inverse paraît plus raisonnable : que vaudrait un délégué de plus du RN ?

Afin d’échapper à la diabolisation, le RN a beaucoup modifié son programme au cours du temps. De changement en changement, ce programme se résume à présent en quelques propositions :

– Le RN veut que la France reste dans l’UE, qui devient pourtant de plus en plus une tyrannie anti-sociale, anti-nationale et liberticide. Les lois françaises ne sont plus que transpositions des décisions de la Commission européenne, au service du capitalisme de connivence supra-national. Les règles de l’UE, et les traités de libre-échange que la Commission signe sans cesse, ruinent l’économie française. La France est le deuxième contributeur au budget, et ne gagne rien à appartenir à l’UE, contrairement à l’Allemagne.

– La politique migratoire, fonds de commerce de la PME Le Pen, est déterminée par l’UE et non plus par les États. Sans quitter l’UE, l’affirmation d’une volonté de réguler l’immigration n’est que rodomontade. Le gouvernement italien, mené par Madame Meloni, le montre clairement.

– Le RN ne veut pas restaurer la monnaie nationale, et veut garder l’euro, monnaie gérée selon les intérêts de l’Allemagne et des Etats-Unis, mais nocive pour la plupart des pays d’Europe, dont l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie…

– Le RN ne veut pas quitter l’OTAN, et donc veut faire perdurer cette alliance. Or, d’alliance proclamée défensive lors de sa fondation, l’OTAN est devenue un gang agressif, menant partout dans le monde des guerres très meurtrières, contraires au Droit international et aux intérêts de la France. Depuis que Sarközy, de son propre chef, a vassalisé la France à l’OTAN, la politique étrangère est soumise aux dirigeants anglo-saxons, et l’armée française ne sert plus les intérêts du pays, mais ceux de puissances étrangères. L’OTAN ne protège pas, mais accroît les risques de conflit.

– Le RN ne veut mettre fin ni à la guerre en Ukraine, puisqu’il affirme que la Russie est l’agresseur — contre la réalité de l’enchaînement des faits depuis 1991 et 2014 —, ni au génocide à Gaza, puisqu’il s’affirme sioniste pendant le déchaînement de cette violence délibérée. Pourtant l’honneur et l’intérêt national commanderaient à un gouvernement français patriote de s’efforcer de restaurer la paix.

– Le RN n’a pas protesté contre la covidinguerie. Madame Joron fut l’une de ses déléguées les plus actives pour demander des explications à la Commission sur les malversations énormes de Von der Leyen. Or le RN l’a reléguée dans sa liste à un rang auquel elle n’est pas certaine d’être réélue.

Le RN passe ainsi pour modéré, et donc ne fait plus peur, mais c’est parce qu’il s’est rangé aux règles de l’UE qu’il ne propose plus de changer.

Dans le monde entier, le clivage principal oppose les souverainistes et les mondialistes. Depuis trois siècles, le progrès social n’a jamais eu lieu que dans le cadre national, car c’est le seul cadre politique de la démocratie, si imparfaite soit-elle. Les catégories « droite » et « gauche » ne sont plus pertinentes.

Les listes disant faire prévaloir la France sur l’Union européenne sont :
– La liste du RN, désormais rallié au mondialisme atlantiste.
– Les listes patriotes, hélas désunies, menées par Asselineau, Philippot et Kuzmanovic.

À présent la dynamique sociale est en faveur des listes patriotes, malgré les sondages largement truqués afin d’inciter au vote prétendument « utile » pour les listes des partis qui ne changeront rien. Parmi ces trois listes, celle de l’UPR, menée par Asselineau, présente le programme le plus cohérent, depuis le plus longtemps, et, étant la plus connue, a le plus de chance de dépasser le seuil nécessaire pour être représentée à l’assemblée européenne.

Bien entendu l’expérience des élections récentes fait craindre un trucage à grande échelle, mais, dans l’état actuel de la procédure électorale, le collationnement des suffrages au Ministère de l’Intérieur n’est pas contrôlé ; un vote important pour les « petites listes » — celles que le pouvoir en place n’agrée pas — est donc nécessaire pour compenser les falsifications à leur détriment, et empêcher qu’elles soient éliminées.

L’assemblée européenne, improprement décorée du titre usurpé de « Parlement », n’a qu’un pouvoir d’acquiescement. Sa seule utilité est de permettre à ses membres de demander des éclaircissements sur la gestion du budget — éclaircissements que la Commission en général leur refuse — et de faire un peu de grabuge. Le titre de « député européen », quoique farfelu, confère un peu de prestige et donc d’audience. Les délégués les plus opposés à la tyrannie de l’UE sont donc les plus nécessaires.

En résumé : le RN est assuré d’obtenir des délégués, mais ne représente plus les patriotes. Un délégué du RN de plus ou de moins ne permettrait pas de faire entendre un discours différent des cris de guerre atlantistes, guerres contre les peuples, contre les États, contre la Russie et la Chine, contre la majorité du Monde. Seuls des délégués de l’une des trois listes patriotes pourront dénoncer et combattre le mondialisme à l’assemblée européenne. Voter « utile » est donc voter pour celle qui a le plus de chances de dépasser 5 % des suffrages exprimés.

[Voir aussi :
Voter « utile » aux européennes ?]




Voter « utile » aux européennes ?

Utile pour qui ? Utile pour quoi ? Rester dans l’UE sert-il la France et les Français ?




L’Union Européenne, « c’est une dictature qui ne dit pas son nom »




Philippot dézingue Bardella

[Extrait de https://youtu.be/KrAejML_k5k]




Les donations pour Trump explosent après son procès perdu

INCROYABLE ce qui est en train de se passer ici aux États-Unis ! L’État profond ne pouvait pas être plus exposé aux yeux du monde que par la condamnation de Donald Trump.

♦️Le peuple a bien compris qu’en réalité, « ils » n’étaient pas après Trump, mais qu’ils étaient après LUI (le peuple). Trump est juste sur leur chemin. Le peuple est CONSCIENT que ce que l’on fait à Trump, on peut leur faire…

♦️INCROYABLE, depuis le verdict de sa condamnation, Trump reçoit une vague encore plus EXCEPTIONNELLE de soutien. Son site n’a plus pu fonctionner tellement les dons affluaient pour sa campagne présidentielle. On ne compte plus le nombre de témoignages de soutien, plus touchants les uns que les autres, de personnes connues ou inconnues…

♦️On assiste à un phénomène inédit. Pour la première fois dans l’Histoire, un président condamné par une justice CORROMPUE est soutenu massivement par le peuple, #wethepeople. C’est un précédent HISTORIQUE.

TOUTES ces ATTAQUES ne font que renforcer la position de Trump, qui depuis le début se bat pour EXPOSER L’ÉTAT PROFOND et redonner le pouvoir au peuple. Il a parfaitement démontré cela à travers ses actions tout au long de son mandat présidentiel et par la suite également.

@sylviamiami1776




Le RN ne sortira pas la France de la m… Il est contre le Frexit




Ne vous fiez surtout pas aux sondages !

Le 9 juin : Sortez les sortants !

[Source : nice-provence.info]

Par Georges Gourdin

Après l’effondrement du Parti Communiste, puis de LR alias RPR, puis du Parti Socialiste, voici l’effondrement de Renaissance alias En Marche. L’effondrement du parti présidentiel n’est pas seulement annoncé, il est acté. Déjà lors des élections législatives de juin 2022, le parti présidentiel n’avait obtenu que 12 % des inscrits1. Il est du reste minoritaire à l’Assemblée nationale.
L’exécutif impose donc aux Français une politique dévastatrice dans tous les domaines, en s’appuyant sur 12 % des inscrits ! et un recours abusif à l’article 49–32.

Ce gouvernement illégitime ne tient en place qu’avec la complicité des partis dits d’« opposition » qui ont l’opportunité à tout moment de voter une motion de censure. Mais voilà : ils ne le font pas car ils se satisfont, eux, de la situation.

Face à la déconfiture attendue du (ou des) parti(s) au Pouvoir, l’oligarchie nous prépare un nouveau plan tordu : promouvoir la liste du jeune et fringant Jordan Bardella. « Il est jeune, il porte beau, il s’exprime avec aisance : les macronistes ont trouvé leur nouvelle idole. »3

Le Pouvoir préfère composer avec le béjaune4 Bardella qu’avec le gueulard Mélenchon. Pierre-Émile Blairon annonce à juste titre dès le 5 mars 20245 :

Il est vraisemblable que Jordan Bardella soit le dernier Young Leader — au moins virtuel — sorti d’urgence, comme un lapin, du chapeau des magiciens de Davos ; Gabriel Attal et Édouard Philippe qui avaient à l’origine été pressentis pour succéder à Macron, ne sont plus crédibles, même comme hommes de paille, par leur notoire incompétence ou par leur manque de charisme, alors que Bardella a des atouts plus puissants et plus séduisants, du fait de sa brillante personnalité et du fait qu’il a une bonne partie du peuple français derrière lui ; il semble que la nouvelle tactique de la secte mondialiste consisterait à privilégier un rapprochement avec l’extrême-droite, notamment en Europe où elle a le vent en poupe.

Pierre-Émile Blairon avait mis en lumière le 22 février 2024 l’engouement de Jordan Bardella pour le transhumanisme6. Transhumanisme, maintien dans l’Europe de Bruxelles et dans l’euro, maintien dans l’OTAN, soutien au régime putschiste de Kiev, inscription de l’IVG dans la Constitution, soutien à Israël dans ses guerres de conquêtes territoriales, rejet des motions de censure, injection obligatoire et passe sanitaire, etc.

1er mai 2020 : masqués, Marine Le Pen et Jordan Bardella rendent hommage à Jeanne d’Arc à Paris [source BFMTV]

N’écoutez pas ce qu’ils disent, voyez plutôt pour quoi ils votent.

À vrai dire Macron et Bardella sont d’accord sur presque tout, en tout cas sur l’essentiel

Après avoir utilisé le Front National puis le Rassemblement National comme repoussoir institutionnalisé et statutaire — ce qui permet au Pouvoir de se maintenir en place depuis 50 ans7, les outils de propagande présentent dorénavant le RN comme le seul vote toléré des mécontents. Les instituts de sondage ont dorénavant pour mission de canaliser les votes de mécontentement vers la liste de Bardella. Éric Boizet nous en avertit dès le 16 mars 2024 dans son analyse : Sondage IPSOS Européennes 2024 : ça pue la manipulation !

N’écoutez pas les sondages !

Dites-vous bien qu’ils sont des instruments de façonnage de l’opinion aux mains de nos dirigeants. Le vote présenté comme « utile », c’est le vote qui perpétue la situation établie. Votez — car cette fois-ci il faut aller voter — pour le candidat ou la candidate qui est susceptible d’apporter un réel changement et mettre fin à notre décadence. Votez en votre âme et conscience en vous efforçant de vous dégager de toutes les manipulations médiatiques.





L’Europe qui s’est perdue et celle que l’on veut nous imposer

[Pour modérer ou annuler la peur virale P4 évoquée dans la vidéo :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !;
Armes biologiques ?;
Des souris et des fous;
La virologie : pseudoscience au service de la domination;
Aveuglés par la pseudo-science]




Nouvelle-Calédonie : et si les Kanaks avaient raison ?

[Source : breizh-info.com]

Par Mathurin Le Breton

La Droite française est désespérante. Face aux émeutes kanaks en Nouvelle-Calédonie elle se confond en indignation. Comme la Gauche woke mais à l’envers. « Comment ? Les Kanaks n’acceptent pas l’immigration-invasion qui fera d’eux d’excellents Français ? La Nouvelle-Calédonie c’est pareil que la Haute-Marne ! Une seule sorte de Français en France ! »

Éternel retour des vieux refrains jacobins. Éternel aveuglement face à la réalité ethnique. Et puis, on a bonne mine, à droite, de hurler sur ceux qui refusent de ne pas être minoritaires sur leur propre terre !

Au sein de la population kanak, le taux de natalité est traditionnellement beaucoup plus fort que chez les Blancs ; 17 pour mille dans la province Nord (majoritairement kanak — les statistiques ethniques sont interdites en France) et 19,8 pour mille dans les Îles (ultra-majoritairement kanaks) selon les statistiques de 2004. Mais ce taux baisse de façon exponentielle d’année en année.

En 1996, il était, respectivement, encore de 24 et 26,7 pour mille. Il n’y a pas besoin de travailler à l’INSEE pour comprendre que si les Kanaks acceptent le dégel du corps électoral, ceux-ci seront noyés par les arrivées massives de métropolitains à brève échéance. La population calédonienne représente 270 000 habitants. En gros, un peu plus que Rennes et un peu moins que Nantes intra-muros. Partant, comment voulez-vous qu’une population autochtone résiste démographiquement à un envahisseur si, à intervalle régulier, on lui « injecte » de nouveaux arrivants, aux mœurs totalement éloignées des siennes, envahisseurs venant d’un réservoir de 60 millions de personnes !

Sachant, de surcroît, que les Kanaks sont déjà minoritaires (41,1 %) après un siècle et demi de présence française ! La Nouvelle-Calédonie pour les Kanaks, c’est la Seine Saint-Denis pour les Blancs, tout simplement ! « Dégeler le corps électoral en Nouvelle-Calédonie serait une juste mesure démocratique parce que “certains « métros » sont là depuis 25 ans et n’ont toujours pas le droit de vote” » ? Voilà ce qu’on entend à droite et chez les Macronistes.

Eh bien, faisons la même chose partout en France : certains immigrés sont en France depuis 30 ans et n’ont toujours pas le droit de vote parce qu’ils sont de nationalité étrangère. Donnons-leur également ! Et la possibilité d’instaurer le califat en prime ! Là, la France peut dire adieu au 93 et à Marseille ! Et les femmes peuvent déjà commencer à consultation le catalogue « burka » de « Aujourd’hui la Mecque ».

Ah oui, mais la Droite argumente aussi sur le fait que la France, les « Blancs » donc, amène à la Nouvelle-Calédonie l’instruction, la richesse, le développement, les hôpitaux et le club Mickey. Et les droits LGBT ? Apparemment, la leçon des erreurs de la colonisation et de son boomerang actuel n’ont pas porté leurs fruits à droite. Les Kanaks ne demandent pas à être instruits ou soignés dans des hôpitaux aux normes européennes, ils demandent à qu’on leur foute la paix pour qu’ils puissent vivre selon leurs règles et accessoirement vendre leur nickel à l’Azerbaïdjan, la Chine, la Russie ou je ne sais qui encore si ça leur chante.

Parce qu’un droitard parisien, ça imagine qu’un Kanak ça vit comme dans le Loiret. Bah non ! La province Sud avec le grand Nouméa, c’est l’Europe certes (et encore juste les quartiers sud où vit la majorité des Blancs). Et certains kanaks ont renoncé à leur mode de vie pour adopter le mode de vie européen. Mais dans le reste de l’île et surtout dans les îles, on est dans un tout autre monde. Et les wokes de LFI ou des écolos français qui prennent fait et cause pour les Kanaks auraient parfois des cauchemars en découvrant certains aspects du mode de vie autochtone : le sort des femmes, par exemple, qui se font parfois dérouiller sévèrement par une société très très patriarcale. Sandrine Rousseau à Hienghène dans l’aire coutumière Hoot ma Waap, c’est le choc culturel garanti !

Et les enfants ? La Droite française connaît-elle la coutume de « l’astiquage » ? Dans le monde kanak, l’éducation peut parfois se faire à coup de ceinturon version +++. Là, il n’y a pas de bouquins de Françoise Dolto dans la case. Pas de problème d’enfants rois qui commandent tout le monde dans la maisonnée. En Kanakie, le châtiment corporel à la sauce moyen-âge prend tout son sens si les gamins ne marchent pas droit. Là encore, les gauchistes qui défendent la Calédonie aux Kanaks en tomberaient d’épouvante. Eh oui !

Mais est-ce que c’est à nous, qui nous faisons commander par nos gosses à 17 000 km de la Nouvelle-Calédonie, de leur donner des leçons ? Non, franchement…

Et que dire de cette sympathique coutume qui existe encore, même si elle tend à disparaître, qui est de s’échanger les enfants nouveau-nés entre familles kanaks pour resserrer les liens ? L’aîné de la famille part, tout bébé, dans la famille d’à côté et on ne lui dira jamais qui sont ses parents biologiques. Adoption complète et entière et l’autre famille fera la même chose.

Là aussi, on est à 1000 lieux, ou plutôt à 17 000 km, des us et coutumes de la Saône-et-Loire. Parce que l’immense majorité des Kanaks ne seront jamais des Français, de la même façon que les Mahorais ne seront jamais vraiment des Français. Alors, pourquoi s’acharner à garder ces territoires dans le giron français ? Pour la ZEE maritime ? Pour ne pas chagriner les Blancs locaux ? Pour garder de l’influence dans la zone indopacifique ? Triste « amour » de la France…

Et concernant le « racisme anti-blanc » supposé des Kanaks ? Les Kanaks sont-ils racistes ? Oui carrément ! Et… non finalement. Pas plus que nous à l’égard des populations exotiques qui s’installent en France en gros ! Ce n’est pas la couleur de peau qui les dérange, c’est surtout le style de vie ! Comme nous, quand un immigré s’installe en France. S’il devient Jean Messiha et adopte intégralement notre culture, il n’y a aucun problème et nous l’assimilons comme l’un des nôtres, s’il veut garder sa culture, sa langue et sa femme voilée, eh bien, il devient un élément indésirable, car inassimilable. Les Kanaks, c’est pareil. Certains Blancs ont choisi de devenir des Kanaks, comme certains Kanaks ont choisi de devenir des Blancs, des Français. Vous allez en « brousse » (province Nord ou dans les Îles) vous voyez, c’est rare, mais ça existe, des Blancs qui vivent en tribu et qui ne sont pas des Caldoches. Ils pratiquent l’hommage au chef de clan, avec offrandes et compagnie, ils versent leur salaire au pot commun de la tribu, apprennent la langue locale (il y en a une trentaine en Calédonie), etc. je ne sais pas s’ils échangent également leurs enfants parce que ça risquerait un peu de se voir, mais cette assimilation existe, certes de façon marginale, mais elle existe. Et là, il n’y a aucun racisme à leur égard dans le clan, puisqu’ils sont devenus des membres du clan à part entière.

Je reviens sur la question du salaire et des biens : si vous appartenez à un clan kanak, votre salaire tombe dans le pot commun dans une forme de communisme primitif (même s’il existe un chef tout puissant et des anciens très influents). Vous n’avez pas de problème de subsistance, de retraite, de prise en charge en cas d’invalidité ou de solitude dans les vieux jours, le clan se charge de tout, par contre, le chef vous donne une case, vous mangez de l’igname et de la viande de brousse à tous les repas et vous n’avez plus aucun bien propre. Kanak way of life!

Il faut vraiment bien comprendre que le mode de vie du kanak de brousse ce n’est pas celui de l’indien d’Amérique qui met un masque et des plumes à l’arrivée des touristes et reprend ensuite son feuilleton sur Netflix en sirotant une bière : les Kanaks vivent une réalité sociale et culturelle, un rapport à la terre, à l’autorité, aux anciens, aux enfants, aux mœurs, à des années-lumière des standards européens ! Pour s’y retrouver, voici, par exemple, un vade-mecum édité par un organisme officiel français en Nouvelle-Calédonie.

La question kanake rejoint, quelque part, la question de l’Afrique du Sud abordé souvent dans les colonnes de Breizh-Info. Le fossé est tellement grand entre certaines populations amenées, par les soubresauts de l’Histoire, à vivre sur la même terre qu’il faut un « développement séparé » (définition originelle du mot « Apartheid ») pour éviter le choc des cultures. Et en Nouvelle-Calédonie, c’est ce « développement séparé » qui est la règle : les « Européens » au sud, autour de Nouméa, les Kanaks majoritairement au Nord, en brousse, dans leurs aires coutumières, avec leurs chefs locaux et leurs propres lois. Quant aux jeunes Kanaks du Grand Nouméa et des zones urbaines, ils cumulent malheureusement une certaine acculturation et une « tentation racailliste » de pillage, de trafics, d’addictions diverses et de délinquance et également une bonne aversion pour les « métros », les « Blancs » sur fond de radicalisation vaguement politique. Eux sont racistes ! Ah ça oui ! Là ils veulent tuer du Blanc ! Du « Métro » ! Et surtout lui piquer sa bagnole, son smartphone, son shit et son alcool, parce que les émeutes en ce moment, c’est ça. Le politique, le « dégel du corps électoral » n’est qu’un prétexte. Ce sont des voyous bien schnouffés qui pillent et attaquent et ce ne sont pas les militants politiques du FLNKS. Il y a deux populations sur l’île (même plusieurs, si on compte les Wallisiens et les Asiatiques, mais bon, simplifions) et ces deux populations ont des us et coutumes, de temporalités, des façons de voir le monde, complètement différents. Encore une fois, à part ceux qui acceptent de changer totalement de culture, je parle ici majoritairement des kanaks qui ont choisi de devenir des Français.

Là encore, la Droite s’offusque de ce qu’elle appelle des « dérives » de voyous. Croit-elle que la révolte des jeunes Irlandais, il y a quelques semaines, contre l’immigration-invasion avec mise à sac des installations publiques et incendie des trams était foncièrement différente ? À peine…

La vérité est que la France croyait avoir réglé la question calédonienne avec les trois référendums perdus pour les indépendantistes kanaks. Et qu’elle découvre que ce n’est absolument pas le cas. Et que la politique n’en est pas toute la cause, loin s’en faut ! La Nouvelle-Calédonie ne va pas être « normalisée » et « assimilée » aux Deux-Sèvres uniquement parce que le Conseil d’État a donné son avis n° 565456 sur les résultats des référendums et collé un coup de tampon dessus. Ça, c’est ce qu’on croit à Paris. À Nouméa et surtout en brousse, on n’accepte pas le résultat, on n’accepte pas la présence des Blancs et de leur mode de vie : la Nouvelle-Calédonie appartient aux Kanaks, ils n’ont pas de territoire de repli et la lutte ne fait que continuer, référendums ou pas, coups de tampon ou pas. Il n’y a bien que les gens de Droite et la petite camarilla dirigeante parisienne pour penser le contraire…

Et que pouvons-nous reprocher aux Kanaks ? De vouloir rester eux-mêmes ? De vouloir être maîtres chez eux ? De préférer se faire coloniser par les Chinois ou les Azerbaïdjanais plutôt que par les Français ? Et si c’est leur choix ! Si c’est leur choix d’avoir une médecine traditionnelle qui marche à la crotte de Cagou plutôt que d’avoir un hôpital de brousse équipé dernier cri made in France, c’est ainsi. Point ! Le mode de vie des Européens aux Européens ! Moi je préfère avoir des équipements sanitaires à Guingamp plutôt qu’à Koumac (province Nord) ! Il faut se désempoisonner l’esprit avec cette vision jacobine qui pense que si on installe une antenne France Service et une école publique quelque part, les personnes autour vont devenir automatiquement Français des Yvelines, bouffer du Bœuf mironton, écouter Johnny et lire du Victor Hugo. La différence ethnique ça existe et, paradoxalement, avec la mondialisation, ces différences s’élargissent de plus en plus. Plus on est pareils, plus on est différents même si tout le monde porte des jeans et a un smartphone. Car plus on vit ensemble, plus les micro-différences sautent aux yeux. Les différences entre un Européen et un Congolais, un Afghan ou un Kanak ne se résument pas à l’os dans le nez. Aujourd’hui ces populations sont de plus en plus semblables à nous, en façade. En façade seulement. Car les différences fondamentales, elles, ne se sont pas résorbées et ne se résorberont jamais. Différence de rapport au travail, à la religion, à la femme, à la famille, à l’argent, à la vie, à la mort, au pouvoir, à la sexualité. En Nouvelle-Calédonie comme en Afrique du Sud, certains segments des populations autochtones ne comprennent pas que chacun n’a pas une Ferrari par exemple. Que l’obtention d’un diplôme n’amène pas automatiquement un salaire mirobolant. Que l’élection d’un proche n’amène pas un enrichissement pour tout le clan autour. Ce sont des rapports totalement différents à l’argent, au pouvoir, à l’éducation que nous pouvons connaître en Bretagne.

Et puis regardez-vous, vous qui jugez les Kanaks : a quoi peut bien servir de garder la Nouvelle-Calédonie et d’y renforcer la colonisation de peuplement si la Seine Saint-Denis, mais aussi Villejean ou Pontanézen sont abandonnés au Grand Remplacement ? Occupons-nous de geler le corps électoral chez nous au lieu de le dégeler en Nouvelle-Calédonie ! Regardez-vous avec vos enfants transgenres et vos convertis ! Ça chez les Kanaks c’est inimaginable par exemple. Regardez-vous, vous qui ne parlez plus la langue « régionale » de vos ancêtres pour parler un français parisien avant d’adopter le charabia d’Aya Nakamura. Regardez ce que vous avez perdu avant de regarder ce que vous pouvez gagner en colonisant la Nouvelle-Calédonie ! En Europe, avant de penser à la Conquista à 17 000 km de là, pensons d’abord à la Reconquista dans le « quartier populaire » d’à côté, nom de nom !

Les Kanaks veulent vivre libres, chez eux, selon leurs propres coutumes, avec leurs propres langues et leur propre nickel. Prenons exemple au lieu de leur imposer un mode de vie et de gouvernance dont ils ne veulent pas. Prenons exemple sur leur résistance à la colonisation au lieu de nous faire envahir chez nous par d’autres colonisateurs. Quant aux jeunes émeutiers qui se schnouffent la gueule et sont au chômage, car inemployables du fait de leur inaptitude à un travail régulier, le meilleur pour eux serait peut-être de retourner en brousse, dans le Clan, et de retrouver une vie sociale bien encadrée. Avec le chef coutumier qui dirige, le Conseil des Anciens, etc. au lieu d’être livrés à eux-mêmes en ville avec les tentations « européennes » qui vont avec.

Ceci est une vision ethno-différencialiste et c’est la voie de la sagesse. Bien au-delà des coups de mention habituelle de la Droite qui veut « rétablir l’ordre » et « envoyer l’armée », mais qui n’a pas compris que si le monde entier veut s’installer en France, il n’a pas pour volonté de devenir obligatoirement français. Toute la Kanakie, les Caraïbes et l’Afrique ne vont pas devenir des nouvelles Christine Kelly !

Et puis, au nom de Dieu, larguons les confettis de l’Empire, ce sont, avant tout, des boulets pour la métropole et des aspirateurs à immigration !

[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.




Mike Stone — Les Américains sont possédés par des démons

[Source : henrymakow.com]

14 mai 2024

Pour les Israéliens, ce ne sont pas des enfants. Ce sont de futurs « terroristes » ou des mères de futurs terroristes. C’est ainsi que fonctionne le génocide.

L’Occident est complice du génocide.
Son compte en banque moral est vide.

« En mai 2024, des millions d’Américains salivent de soif de sang devant les massacres d’enfants palestiniens perpétrés par Israël. Ces mêmes personnes applaudissent la police en tenue antiémeute qui bat et arrête brutalement des étudiants, non pas pour avoir commis des crimes, mais pour avoir protesté pacifiquement contre l’assassinat de ces enfants ».

Par Mike Stone

Cela fait deux ans que je vous dis que Donald Trump va gagner largement en novembre. Une telle idée était considérée comme impensable lorsque je l’ai évoquée pour la première fois, mais chaque jour qui passe, de plus en plus de gens se rallient à l’idée d’un retour de Trump à la Maison-Blanche.

À moins que Trump ne meure — et il y a eu une tentative par un agent des services secrets d’assassiner Trump avec une arme à feu pour crise cardiaque lors de son récent rassemblement dans le New Jersey, dont vous n’avez probablement pas entendu parler — il n’y a rien sur terre qui puisse empêcher Trump de gagner cet automne avec la plus grande marge de victoire jamais vue lors d’une élection présidentielle américaine.

Rien ne changera

Mais si Trump va gagner en 2024 et si c’est une bonne chose — certainement une amélioration par rapport à l’imposteur qui prétend être Joe Biden — un autre mandat de Trump en tant que président ne va rien changer à long terme.

L’économie va s’améliorer et les Américains, qui sont parmi les personnes les plus égoïstes de la planète, ne verront pas plus loin. Tant qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent, ils ne se soucient pas des autres. Cependant, la société américaine continuera à glisser vers l’abîme. Le pays a rejeté le christianisme (le catholicisme traditionnel) à un point tel qu’un rétablissement complet est impossible.

Et pourquoi devrions-nous nous attendre à un rétablissement de toute façon ? En mai 2024, des millions d’Américains salivent de soif de sang devant les massacres d’enfants palestiniens perpétrés par Israël. Ces mêmes personnes applaudissent la police en tenue antiémeute qui bat et arrête brutalement des étudiants, non pas pour avoir commis des crimes, mais pour avoir protesté pacifiquement contre l’assassinat de ces enfants.

C’est l’essence même du dérangement mental. C’est un exemple aussi clair que d’appeler le mal « bien » et le bien « mal ».

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal. »

Isaïe 5:20

Que feront ces paysans au cerveau lavé quand Dieu leur rappellera ses paroles :

« Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui pende au cou une meule de moulin et qu’on le jette dans la mer, que d’offenser un seul de ces petits. »

Luc 17:2

Pensent-ils que Dieu va dire : « Ces enfants qui ont été torturés et tués étaient des Palestiniens, alors nous laisserons passer » ?

S’attendent-ils à ce qu’Il dise : « Ces manifestants étaient pacifiques, mais leurs tentes étaient une horreur, alors leur frapper la tête ne compte pas. »

Que peuvent-ils penser d’autre ? Soit ils se font des illusions au point de croire que Dieu leur pardonnera de soutenir le meurtre de masse d’enfants innocents, soit ils ne réfléchissent pas du tout. Dans ce dernier cas, ils ne prennent pas la peine de réfléchir, parce qu’ils sont trop occupés à se branler avec de la pornographie, à écouter la radio et à se faire raconter des mensonges par Fox News.

Nous assistons à un grave dérèglement mental, voire à une possession démoniaque. Après tout, qui soutiendrait ouvertement l’assassinat massif d’enfants si ce n’est une personne diaboliquement possédée ? Qui soutiendrait que des policiers de type bolchevique frappent et arrêtent des étudiants innocents si ce n’est quelqu’un qui a totalement basculé du côté obscur ?

Le meurtre délibéré d’enfants en Palestine est une chose si extrême, si éloignée de la sainteté et de Dieu, que la possession démoniaque et le dérèglement mental qui en résulte semblent être la seule explication qui tienne la route.

C’est un niveau de mal qui s’apparente au massacre des Innocents par Hérode. Seulement, alors qu’Hérode était un individu isolé, ce que nous voyons aujourd’hui, ce sont littéralement des millions de personnes consumées par la haine et appelant au meurtre (au sacrifice) d’enfants.

Comment un pays dont les citoyens soutiennent le massacre d’enfants peut-il survivre à long terme ? À quoi sert un pays dont les citoyens s’obstinent à cracher au visage de Dieu et à condamner leurs propres âmes à l’enfer ?

Les conservateurs sont aussi mauvais que les libéraux

Ce qui est amusant, d’une manière un peu malsaine, c’est que les libtards1 ont été les plus dupes du canular du virus, alors que le génocide en Palestine est soutenu presque entièrement par les cuckservatives2, les dupes qui regardent Fox News, écoutent la radio et pensent qu’ils savent tout.

Leur niveau de pensée est en fait plus dangereux que celui des libtards. Les libtards pensaient que le canular du virus était réel et leurs actions, bien que malavisées, étaient basées sur la conviction qu’ils sauvaient des vies. Les « cuckservatives », en revanche, n’ont aucun intérêt à sauver des vies. Ils se font les champions de la famine et du massacre d’enfants.

Ce sont vraiment des individus dérangés. Imaginez le niveau de noirceur auquel une personne devrait descendre pour soutenir et défendre le meurtre de masse d’enfants.

Sur les 100 000 personnes qui ont assisté au rassemblement de Trump dans le New Jersey, je doute que plus de dix d’entre elles se soient réellement battues contre le canular du virus et aient boycotté les auteurs du canular. Ils sont tous prêts à remettre Trump à la Maison-Blanche, malgré sa responsabilité dans la pandémie et les « vaccins » toxiques. Ils ne sont pas prêts à faire le moindre sacrifice pour défendre leur pays.

Ils votent pour des gens comme Lindsey Graham, qui dit maintenant qu’il veut bombarder la Palestine, tout en suivant aveuglément tout ce que leurs manipulateurs à la télévision leur disent de faire. Un pays peuplé de gens comme ça ne mérite pas de continuer.

Oui, Trump gagnera en novembre. Oui, l’économie s’améliorera — pour quatre ans seulement. Mais un pays comme le nôtre ne peut pas survivre au-delà. Oubliez le pays. Il est mort. Votre travail consiste à sauver votre propre âme.


1 Libtard est une insulte généralement utilisée par les conservateurs pour qualifier les libéraux de stupides. NdT

2 Conservateur politique considéré comme faible, inefficace ou trop modéré. Terme utilisé surtout par l’extrême droite pour décrire les conservateurs traditionnels. NdT




91 % des Français se sentent plus patriotes qu’européens, selon un sondage

[Source : epochtimes.fr]

[Illustration : le Parlement européen. (Photo: Christopher Furlong/Getty Images)]

Par Robin Lefebvre

Être européen c’est bien, mais être français, c’est encore mieux ! Soixante-quatorze ans après la déclaration Schuman qui marque les débuts de la construction européenne, la fibre patriotique française est toujours bien présente, selon un récent sondage.

Incontestablement, les Français se considèrent bien plus français qu’européens, selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. En effet, 91 % d’entre eux se sentent « en priorité français » contre 8 % « en priorité européens ». Si les sondés sont patriotes, ils le sont moins chez les écologistes où « seulement » 68 % des sympathisants se déclarent en priorité français. Alors que les plus de 65 ans sont 91 % à se déclarer « patriotes », les 18-24 ans sont eux 65 % à revendiquer leur sentiment d’appartenance à la France.

Si 86 % se déclarent être « fiers d’être Français », près de 6 Français interrogés sur 10 affichent également leur « fierté d’être européens ». Chez Renaissance ou les écologistes, la « fierté d’être français » et « d’être européens » se situe quasiment au même rang, variant de deux à quatre points.

Une abstention record le 9 juin prochain ?

Le sondage témoigne également des différences d’engagement des citoyens français en situation de guerre. Au total, près de la moitié (49 %) serait prêts à combattre dans l’armée française, contre plus d’un quart (26 %) pour l’Europe. Les sympathisants du RN sont les personnes étant le plus enclines à s’engager pour la France (60 % contre 21 % pour l’Europe), contrairement aux électeurs de La France Insoumise (43 % pour la France contre 39 % pour l’Europe).

Au total, moins de la moitié des personnes sondées (49,6 %) ira voter le 9 juin prochain. La participation devrait être assez faible chez les jeunes et plus élevée chez les seniors.




Élections européennes en France, pour quel connard pro-Frexit vais-je voter ?

Par Alain Tortosa

1

Je suis conscient qu’il est très mal vu de produire des « ondes négatives », mais je n’en ai que faire.

Dans le mur !

Les derniers sondages donnent 93 % des votes pour une liste pro-européenne. Et j’imagine que seule une petite partie des 7 % restants concerne un candidat pro Frexit.

Je rappelle aux normies et autres zombis qui viennent de sortir de 10 ans de coma
que les listes Rassemblement National, Reconquête ou LFI sont officiellement anti-Frexit et donc pro-UE.

Des sondages « vrais »

Je ne nie pas une dose de manipulation dont l’objectif est de décourager et d’indiquer aux moutons pour qui voter, mais la fraude ne peut représenter 50 % de l’électorat.

Je veux bien être généreux et leur accorder 10 % à 15 % de tricherie, mais pas plus.

Les listes pro-européennes feront donc au moins 85 % des voix lors des prochaines élections alors même que Macron avait déclaré à la BBC lors du Brexit que les français voteraient probablement pour le Frexit.

Quand bien même l’abstention demeure sans doute plus importante chez les « anti » que chez les « pro », le fait est que de très nombreux anti-Européens vont voter pour une liste pro-Europe.

Cela me dépasse, mais il est factuel que des milliers de personnes qui sont conscientes des maux apportés par cette Europe dictatoriale vont voter pour un parti pro-européen !

Le plus délirant est que certains pourraient croire qu’en votant RN ou Reconquête, la situation évoluera positivement, à ce stade cela relève de la psychiatrie ou d’une profonde méconnaissance.

La « résistance »

Tableau pour le moins pitoyable s’il en est même si le maître mot est officiellement « unité ».

  • Les abstentionnistes : Cette catégorie de résistants est protéiforme.

    • * Les abstentionnistes militants.
      Ceux-ci sont extraordinaires, ils vivent dans une illusion (mes émotions me soufflent « délire »).
      Ne pas voter serait une forme d’expression et leur foi leur laisserait croire que si cette abstention montait à 80 % cela entraînerait un bouleversement politique. Imaginer un tel score serait illusoire, c’est comme imaginer qu’ils étaient autant à être résistants durant la 2e Guerre mondiale. Ils « l’étaient », oui, mais après la fin de la guerre. L’idée serait que l’on puisse affirmer que celles et ceux qui sont au pouvoir perdraient leur légitimité et que les médias aux ordres iraient dans ce sens. Ridicule au plus grand point. Depuis quand les gouvernants en auraient quelque chose à foutre du peuple. Quand bien même, il leur suffirait de supprimer le suffrage universel ou de rendre le vote obligatoire. Moins les résistants votent et plus les moutons sont représentés et plus les maîtres du monde peuvent sélectionner le gagnant d’une élection. C’est chouette de se penser militant en ne votant pas, mais c’est comme ne plus voter par dépit.
      * Les abstentionnistes « révolutionnaires ».
      Un pas de plus est franchi dans l’utopie. Ces adeptes construisent le monde de demain bien souvent sur du papier. Leur objectif est le changement non par les urnes, mais par la révolution. Ici encore ce serait trop simple si cette mouvance était uniforme, deux grandes familles totalement opposées la composent :
      a) Les révolutionnaires « à l’ancienne ». Coup d’état, force, têtes plantées dans des pics, etc.
      b) Les idéalistes qui construisent un monde de demain basé sur l’amour et des fleurs qui feraient reculer des chars. Soit ils croient qu’un élan humaniste fera tomber les ténèbres, soit ils imaginent que la dictature leur permettra de se forger des îlots de paradis. Naïf s’il en est.
      * Les abstentionnistes désespérés.
      Je pourrais pencher de leur côté les soirs de lucidité. « à quoi bon, c’est foutu, le mal est partout, les moutons veulent souffrir en captivité, il n’y a plus d’espoir ».
      Derrière ce « tous pourris », il y a la croyance en l’impossibilité de changer quoi que ce soit. Dans leur monde ceux qui se disent résistants avec une visibilité ou une aura sont de l’opposition contrôlée. Les Trump, les Poutine et à une échelle plus franco-française, les Asselineau et autres Philippot ne sont que des leurres qui travaillent pour l’Ordre mondial. Ces abstentionnistes se voient souvent comme des purs, mais n’iront jamais brandir un drapeau en disant « suivez mon panache blanc ». Je reconnais humblement ne pas avoir ce courage. Comme leurs valeurs et leur honnêteté les empêchent de rejoindre le camp des enculés afin « d’en profiter avant la fin du monde », ils sont condamnés à vivoter, se débrouiller, système D dans ce monde pourri avec comme seule alternative de fréquenter assidûment le comptoir d’un bar, « monde de merde ! ». Je me reconnais en eux d’autant plus que mon sentiment de totale inutilité ne fait que croître.
      * Les abstentionnistes du « je m’en branle ».
      Je ne crois pas qu’il y en ait vraiment parmi les résistants même si cela peut s’entendre. Il est difficile de faire semblant dès lors que l’on a ouvert la boîte de Pandore. Ce monde est pire que ce que l’on avait imaginé dans nos cauchemars et il devient compliqué pour ne pas dire impossible de faire semblant, de faire comme si. Peut-être est-il possible de se mentir à soi-même, mais agir mois après mois, année après année comme si le monde ne tournait pas trop mal et que l’apocalypse n’était pas au coin de la rue me semble impossible. Je ne dis pas que ce ne serait pas reposant d’être un normie qui vit sa petite (très petite ?) vie au jour le jour, métro, boulot, dodo, vacances, gigot avec belle-maman le dimanche. Mais dès lors que l’on sait que nous sommes dans une dictature qui va s’amplifier au-delà de l’imaginable, dès lors que l’on sait que l’objectif des maîtres du monde est notre obéissance et notre annihilation, il me semble bien illusoire d’imaginer faire semblant bien longtemps. Tôt ou tard le conscient sera rattrapé par sa conscience ou la dictature qui va le balayer.

  • Les votants pro-Frexit : En face des abstentionnistes nous avons donc les votants, pas forcément de gaieté de cœur, mais au moins pour ne pas vivre avec le regret du « si j’avais, si nous avions… peut-être que ». Je ne reviendrai pas sur les anti-UE, anti-dictature, antiguerre qui votent consciemment pour un candidat pro-UE, cela relève de la psychiatrie. En l’occurrence l’opposition contrôlée n’est pas un mythe. Il n’y a pas de parti d’opposition à l’Assemblée nationale. À maintes reprises les députés avaient la possibilité de faire chuter le gouvernement par une motion de censure et ils ne l’ont pas fait, preuve de leur allégeance à l’UE et à la dictature. Les partis qui ne prônent pas le Frexit sont soit membres de la majorité, soit membres de l’opposition contrôlée, cela ne se discute même pas.

Un argument s’oppose à la mouvance abstentionniste, je ne vois pas en quoi en votant nous ferions le jeu de la dictature.
Vous imaginez qu’ils se disent « eux ils sont bien soumis ils votent »
ou qu’ils disent « eux ils sont bien cons, ils pensent résister en nous laissant un boulevard ».

Pourquoi voter Frexit ?

Rester dans l’Union européenne c’est poursuivre le chemin vers plus de dictature et peut-être même la mort dans une guerre voulue par l’OTAN. Une France dans l’UE ne peut décider de RIEN !

Le Brexit est une réalité alors le Frexit n’est pas une utopie. Parler en son temps de Brexit était délirant et imaginer qu’il se concrétise encore plus.

Le Frexit est une condition nécessaire. Si à un croisement une route mène vers la mort et l’autre vers l’inconnu, il n’y a AUCUNE question à se poser, on prend l’inconnu, même si elle menait aussi à la mort.

Ce n’est qu’une étape, il faut quitter quasi toutes les organisations dictatoriales qui nous privent de notre liberté de choix. L’OTAN, l’OMS, les traités de libre-échange, la CEDH et j’en passe.

La Suisse a été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour inaction dans la lutte contre le réchauffement climatique !

Nous sommes à un point de notre histoire où une instance prévue pour la défense des droits
de l’Homme condamne un pays pour ne pas avoir imposé suffisamment de dictature !

« Le Frexit ou la mort. »

Je suis abonné à un nombre incalculable de groupes Telegram et qu’est-ce que je constate ?

  • Il y a peu de publications des candidats des listes pro-Frexit sur les différents canaux.
  • Certaines listes me sont même totalement inconnues.

Pour quel connard pro-Frexit vais-je donc voter ?

    J’écris sciemment connard pour la simple raison que les candidats ne font pas liste commune.
    Chacun prône l’union, chacun demande aux autres de le rejoindre et chacun le concrétise si peu.
    Il y a ceux qui se disent prêts à abandonner leur première place « preuve de leur non-narcissisme ».
    Bien entendu quand on les interroge, l’absence d’union est toujours le fait de l’autre « moi je veux bien, mais c’est lui qui veut pas, je ne peux pas lui imposer ».
    Personnellement je n’en ai strictement rien à foutre si machin dit ceci, s’il est pour ou anti cela, le seul point commun qui m’importe est qu’ils soient tous pro-Frexit !
    Quand la France aura retrouvé son indépendance, sa monnaie, ses frontières, son armée, sa justice, sa politique de santé, d’éducation, etc. alors libre à ces candidats de s’entre-déchirer sur la place publique.
    Je ne sais donc pas quel connard choisir, connard pour lequel je vais voter sans état d’âme, alors même que j’aurais plaisir à l’insulter.
    Avec leur ego mal placé, nous aurons largement moins de députés pro-Frexit, de couverture médiatique et cela me met en rogne. Je vais devoir choisir et cela m’est insupportable, mais putain, faites alliance !

    Merci.

    Alain Tortosa2
    10 avril 2024.
    https://7milliards.fr/tortosa20240410-pour-quel-connard-voter.pdf





    « On va vers la guerre civile dans les écoles ! »

    [Source : debout-la-france.fr]

    Nicolas Dupont-Aignan revient sur la faillite de l’état sur l’éducation et l’échec de la laïcité à l’école, avant d’aborder le déficit record de la France et les européennes.

    [NDLR La cause de la faillite française sur tous les plans évoqués (et ceux non évoqués) resterait à mentionner : cette faillite multiple est voulue par les élites mondialistes.]




    Asseli qui ?

    [Source : @campagnoltvl]

    [Le meilleur candidats aux élections européennes pour emm… Macron ?]



    La suite :






    La destruction de la création

    [Source : larealitecacheedumondeactuel.com/infos révélation]

    Remarquez dans le passage … [de la Genèse], au verset [7:]22 : « Tous ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche ». Dieu a placé le « souffle de l’esprit de vie » dans Adam et Eve, dans toute l’humanité et dans toute vie. Le « souffle de l’esprit de vie » est l’énergie divine de la force vitale du Créateur, et c’est ce qui sépare ce que Dieu a créé des ordinateurs, robots, androïdes et l’Intelligence Artificielle, qui, malgré leur incroyable capacité à penser et à raisonner, n’ont pas la force vitale et « le souffle de l’esprit de vie » en eux. Ces machines de l’IA resteront sans âme, ce qui devrait terrifier leurs créateurs et toute l’humanité, car elles deviendront des êtres vivants tout comme les humains et posséderont de nombreux pouvoirs, mais, elles seront sans âme. La Parole de Dieu nous enseigne que Satan a ordonné à deux cents de ses anges déchus de descendre sur le Mont Hermon pour s’accoupler avec des femmes humaines et donner à l’humanité divers pouvoirs occultes et des sciences et technologies avancées.

    Au-dessous du Mont Hermon se trouvait l’ancienne civilisation de Phénicie, dont les commerçants maritimes ont diffusé ces connaissances à travers le monde. Le lien entre le Mont Hermon et la Phénicie explique pourquoi le Nouvel Ordre Mondial est étroitement associé au mythique phénix, qui, selon certains chercheurs, est le symbole au dos du dollar américain, et non un aigle.

    Lorsque Bacon prévoyait que l’Amérique serait à la tête du Nouvel Ordre Mondial et de la « Nouvelle Atlantide », il était conscient de ces thèmes. Le problème est que le Nouvel Ordre Mondial sera dirigé par l’Antéchrist, et la « Nouvelle Atlantide », selon Platon, est le modèle d’une société dirigée par une élite scientifique avec un héritage génétique remontant au Mont Hermon et à la Phénicie. Mais, le principal sujet de préoccupation est que, tout comme les espèces hybrides d’anges déchus et de femmes humaines ont produit une race sans âme, cette race sans âme possédait des technologies avancées et a initié le culte satanique et païen de Baal, Ashtoreth et d’autres dieux qui dominaient le pays de Canaan sous les géants Nephilim. 

    Patrick Cupillard








    France — Un général rejoint la liste Frexit d’Asselineau

    [Source : UPR]

    Le Général Henri Roure (2S) sera en 3e position sur la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT

    Officier-général issu des troupes de Marine, Saint-Cyrien, breveté de l’École Supérieure de Guerre, le Général Henri Roure est Docteur d’État en Science Politique. Présent sur la liste de Dupont-Aignan et Debout la France pour les élections européennes de 2019, il a décidé de rallier la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT pour les européennes de 2024, où il occupera la 3e place.





    Élections européennes : interrogeons les candidats sur l’anglais qui colonise l’UE !

    [Source : francophonie-avenir.com]
    Par un collectif de défense de la langue française

    En vue des élections européennes du 9 juin prochain, un collectif citoyen d’associations de défense de la langue française a décidé d’interroger les candidats afin de connaître leur position sur la politique du tout-anglais actuellement menée par l’Union européenne.

    Cette lettre ouverte a été adressée aux sénateurs et députés français, aux élus français du parlement européen, aux responsables des Mouvements politiques présentant des listes aux prochaines élections européennes et aux candidats figurant sur ces listes.

    Ainsi fait, ces Messieurs, Dames sont priés de nous dire ce qu’ils pensent de l’omniprésence de l’anglais dans les instances européennes, et, s’ils la trouvent anormale, de nous préciser quels moyens d’action ils mettront en œuvre pour y remédier, pour, notamment, remettre notre langue à la place où elle était avant l’entrée de la Grande-Bretagne dans l’Union.

    Vous êtes tous conviés, en vous inspirant — si vous le désirez — de la présente lettre ouvete, à écrire vous aussi aux candidats qui se présenteront pour l’élection du 9 juin.

    Haut les cœurs !

    Lettre ouverte du Collectif

    Mesdames et Messieurs les Députés,
    Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
    Mesdames et Messieurs les Responsables des Mouvements politiques présentant des listes aux prochaines élections européennes,
    Mesdames et Messieurs les candidats figurant sur ces listes,

    Objet : Que comptez-vous faire contre la politique du tout-anglais actuellement menée dans l’Union européenne !

    Nous, membres des collectifs et associations, ayant pour but la défense de la langue française, en notre qualité d’administrés et citoyens français, appelés à voter pour les prochaines élections au Parlement européen, nous souhaitons vous interpeller sur la situation alarmante de la langue française dont l’utilisation recule à tous les niveaux de la vie politique nationale et surtout internationale.

    Le langage de nos édiles nationaux, qu’ils soient politiques, économiques, médiatiques ou culturels, préfère, aujourd’hui, systématiquement, utiliser des slogans en anglais plutôt qu’en français (Choose France, La French Tech, French Impact, Next 40, Purple Campus, Oh my Lot, Startup Nation, Let’s Grau, Montpellier Business School, etc.) avec le corollaire implicite que toute idée de progrès et de modernisme ne pourrait s’exprimer qu’en anglais. C’est ainsi que le reniement systématique, au plus haut sommet de l’État, des dispositions linguistiques, pourtant minimales, de la loi Toubon, votée il y a trente ans, et, aussi, de l’ordonnance de Villers-Cotterêts régissant, depuis 1539, l’obligation d’utiliser la langue française dans l’administration de l’État, constitue une agression sans précédent du peuple français ; la Constitution garantit pourtant, dans son article 2, que la langue de la République est le français !

    S’agissant des Institutions européennes auxquelles vos formations aspirent à être représentées parlementairement, le constat est encore plus accablant ! La sortie définitive du Royaume-Uni de l’Europe, en mars 2021, aurait dû, en effet, entraîner un retour au plurilinguisme qui y présidait originellement, et qui donnait alors au français une représentation proportionnelle à son rôle éminent et fondateur dans la construction européenne. Au contraire de ce retour aux principes de base, pourtant inscrits dans les traités, c’est la généralisation systématique de l’anglais que la Présidente Ursula VON DER LEYEN a imposée unilatéralement et sans aucun débat démocratique, comme seule langue de travail de la Commission européenne, suivie par le Parquet européen et la Cour des comptes européenne, ainsi que par toutes les communications officielles des instances européennes !

    Ce « COUP D’ÉTAT LINGUISTIQUE », sans précédent, est une grave violation du règlement n° 1 de 1958, charte qui statuait sur l’emploi des langues officielles et de travail des institutions, dont le non-respect est la négation même de la diversité culturelle européenne, au travers du mépris affiché envers les autres langues de l’Union européenne et contraire à l’esprit du Traité de Rome.

    Exercé sous couvert de belles envolées lyriques, ce nouveau totalitarisme, de fait, a réussi à formater tous les niveaux de cette gigantesque organisation qu’est l’Europe, dans le moule réducteur de la pensée unique qui arrache à tout un chacun la liberté de penser dans sa langue, et a fortiori, dans sa singularité… Ainsi s’accomplit, implicitement, le funeste dessein d’hégémonie planétaire, par l’unification linguistique, que Churchill avait déjà habilement défini dans son « fameux » discours d’Harvard, en 1943… Or, une langue qui rend toutes les autres inutiles ou superflues et qui les cantonne progressivement à la littérature et au seul folklore, purement local ou nostalgique d’un passé révolu, n’est plus une langue de communication… C’est une langue de destruction massive ! Force est de constater que l’anglo-américain est devenu le principal vecteur de dilution du génie des cultures qui enrichissent l’Humanité de leurs différences et de leurs singularités. Umberto ECO, lui-même, n’insistait-il pas déjà sur la nécessité de recourir à la traduction et au plurilinguisme dans des institutions censées refléter les spécificités de chacun des États-membres ? Car soumettre de la sorte les débats européens aux codes culturels anglo-américains, constitue un acte profondément anti-européen qui favorise, par la vision sous-jacente du monde anglophone, les intérêts linguistiques, mais aussi économiques et géopolitiques du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique, pays non membres de l’UE ! D’ailleurs, l’acronyme européen n’est-il pas devenu, du fait de son anglicisation, l’EU comme ÉTATS-UNIS et, non plus, l’UE comme UNION EUROPÉENNE.

    Quant à la situation du français dans les instances européennes, elle n’est plus alarmante, mais catastrophique ! Depuis 2016, 81 % des textes, produits par l’UE, le sont en anglo-américain, contre 5 % en français. Cette situation n’est plus tolérable au moment même où la langue anglaise n’est plus parlée, en tant que langue officielle, que par moins de 2 % des Européens (Irlandais et Maltais) !

    Comment, dès lors, ce coup d’État linguistique pourrait-il être perpétré en notre nom ? Et comment pourrions-nous nous sentir représentés par des édiles qui emploient sciemment une langue extérieure à l’Union ? Lorsque l’on sait que les institutions de l’EUROPE sont concentrées dans les villes francophones de Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles… et que la langue française y fait de plus en plus de la figuration, c’est tout dire des intentions « d’américanisation heureuse » d’une Union qui se discrédite complètement par sa ridicule croyance au mythe du « monolinguisme », tout comme au mythe de la « communication universelle ».

    Vous aspirez à représenter au Parlement européen l’une des cinq principales puissances mondiales, notamment en termes d’économie, de culture, de poids géopolitique. Cette puissance, la France, avance précédée d’un hymne, d’une devise, d’un drapeau et d’une langue. Cette dernière la caractérise particulièrement, porteuse d’éthique et d’esthétique. Éthique des droits de l’homme, de l’universalisme, de l’humanisme. Esthétique par des qualités d’élégance et de clarté qui lui valent, entre autres, de figurer à la première place parmi les pays d’origine des Prix Nobel de Littérature ; et lui permit, durant des siècles, de représenter une Langue essentielle à l’humanité et la LANGUE INTERNATIONALE par excellence !

    Or voilà que cette langue chargée d’histoire et de pensée universelle tombe en désuétude, étouffée dans sa richesse par l’invasion de l’anglo-américain orchestrée au plus haut niveau des instances nationales et internationales ; restreinte dans son utilisation même, y compris entre francophones ; attaquée sans trêve sur ses positions internationales — elle qui tente de demeurer l’une des deux langues officielles de plusieurs dizaines d’organismes mondiaux… Au Parlement européen, des voix françaises (mais pas uniquement) se sont élevées pour réclamer plus d’attention à la langue historique de la diplomatie… Voix sporadiques ; voix isolées ; voix inaudibles !

    Aussi, nous vous demandons instamment de nous préciser ce que votre formation politique autant que vos convictions personnelles vous dicteront de faire, dans l’hémicycle européen, dans l’hypothèse où vous auriez l’honneur de nous y représenter ou d’y envoyer certains de vos membres :

    — Afin de mettre fin à l’inacceptable monopole de l’anglais comme langue de travail en dénonçant son caractère contraire aux traités fondateurs, en luttant contre l’addiction anglomane des membres de la Commission, du Parlement et des autres institutions européennes, particulièrement intolérable après le Brexit ?

    — Afin de reconsidérer la place du français comme un sujet majeur lié à celui du plurilinguisme dans les institutions de l’UE ? Dans l’affirmative, quelles formes prendraient vos interventions ? ;

    — Enfin de mettre au premier plan, dans la future élection du nouveau Président de l’Exécutif européen, la question du rétablissement d’une pratique régulière du français, conforme à son importance dans la construction de l’Europe, au même titre que les autres langues des pays fondateurs (dont ne fait pas partie l’anglais) ?

    Vos réponses, que nous vous remercions de transmettre avant le 15 avril prochain, nourriront les informations que nos associations et collectifs transmettront à la presse et aux réseaux sociaux. De vos convictions et intentions exprimées à cette occasion dépendra le jugement que porteront nos nombreux membres et sympathisants, en toute liberté individuelle de citoyen, sur vos formations politiques et les listes qui les représentent.

    Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de nos sentiments francophones respectueux.

    — Alain Layet, pour le Collectif, adresse courriel : alain.layet@gmail.com

    — Louis Maisonneuve, Président d’ODL, Observatoire Des Libertés,
    adresse courriel : observatoire.deslibertes@laposte.net​ ;

    — Daniel Miroux, président de l’Alliance Champlain, https://www.alliance-champlain.asso.nc/,
    adresse courriel : alliance.champlain@lagoon.nc, tél. : +687. 81.02.07 ;

    — Philippe Carron, Collectif Langue française, Jura et Suisse romande,
    adresse courriel : philippe.carron@citycable.ch ;

    — Serge Dubief, Président de l’EIdFQ, Entente Ile-de-France/Québec, site : http://iledefrancequebec.fr,
    adresse courriel : serge.dubief77@gmail.com, Tél. : 33 – (0) 6 86 86 51 60 ;

    — Philippe Reynaud, Président de « Défense de la langue française en pays de Savoie »,
    adresse courriel : dlfsavoie73-74@laposte.net ;

    — Régis Ravat, Président de l’Afrav, Association FRancophonie AVenir, https://www.francophonie-avenir.com/fr/,
    adresse courriel : afrav@francophonie-avenir.com.




    Robert Kennedy Jr futur président des États-Unis ?

    [Source : sentadepuydt.substack.com]

    Par Senta Depuydt

    Chers lecteurs,

    Suite à la vidéo précédente où Robert Kennedy Jr appelait à la libération immédiate de Julian Assange, vous avez été nombreux à m’écrire. Certains m’ont demandé si Kennedy « allait finalement se présenter aux élections américaines », d’autres « s’il était toujours dans la course », d’autres encore « si je pensais vraiment qu’il a la moindre chance » et finalement on a même tenté de me convaincre que « Kennedy allait se rallier à Trump ».

    Quelques réponses rapides :

    Robert Kennedy Jr est candidat aux élections présidentielles depuis le 4 avril 2023. Il s’est d’abord présenté en tant que membre du parti démocrate. Ce parti a construit son succès sur l’héritage des valeurs prônées par l’ancien président John F. Kennedy et son frère Robert Kennedy, le père de l’actuel candidat, tous deux assassinés par la CIA.

    RFK Jr ou « Bobby » a passé des mois à demander que le parti démocrate accepte une confrontation avec Joe Biden, mais cela lui a été systématiquement refusé. Convaincu de la dérive monumentale de toute la classe politique américaine, et des institutions du pays, il a donc décidé de se présenter seul. C’est un challenge incroyable, parce que cela signifie qu’il doit récolter des signatures dans chaque état américain pour pouvoir figurer sur les listes, alors que tout cela n’est pas nécessaire pour les candidats affiliés aux partis républicain et démocrate.

    Kennedy est aussi obligé de financer sa campagne tout seul : il ne bénéficie pas de l’argent des caisses du parti, les médias l’ignorent complètement, il doit voyager à travers tous les états pour constituer les listes et il est obligé d’assurer sa propre sécurité, parce que le gouvernement lui refuse des services de protection rapprochée.

    Aucun candidat indépendant n’a jamais remporté les élections américaines… et l’on sait aujourd’hui parfaitement que les élections sont truquées… et pourtant je crois réellement que malgré tout cela, « Bobby » pourrait créer la surprise.

    La raison est simple : les Américains en ont, tout comme nous, complètement ras le bol de leur classe politique. Seuls 22 % ont encore confiance dans leur gouvernement ou dans les médias. 1 américain sur 2 n’a pas assez d’argent que pour avoir un mois de loyer d’avance. Beaucoup sont écœurés par les guerres en Ukraine et à Gaza, les politiques de vaccination obligatoire, la censure, la violation constante des principes de la démocratie. Les jeunes ne regardent plus la télé. Les personnes qualifiées en ont assez de politiques qui parlent à la foule à coup de téléprompteur ou de slogans. Donc…

    oui : Kennedy est toujours dans la course et même en tête des intentions de vote chez les jeunes… Il est en train de devenir le héros du monde « alternatif », de ceux qui ont une autre vision du futur. Selon CNN, « il serait idiot de ne pas prendre en compte l’hypothèse que les sondages indiquent : Kennedy a de meilleurs scores que n’importe quel candidat indépendant ou suppléant depuis des générations ».

    Non : il ne se ralliera jamais à Trump, inutile de m’envoyer des tweets de blogueurs qui affirment le contraire, je connais son opinion personnelle sur la question. Trump n’a pas « nettoyé le marécage », il a approuvé des injections génocidaires développées dans des labos militaires et les a qualifié de « miracles », sans jamais le regretter. No Way, jamais…

    Je vous invite à voir cette vidéo de 5 min pour découvrir qui il est et pourquoi je pense que beaucoup d’américains sont prêts à voter pour lui !

    Cliquer sur l’image pour accéder à la vidéo sur le site source

    Dernière remarque : on me dit en commentaire « qu’il voit juste pour l’Ukraine, mais qu’il est aveugle pour Israël ».

    Réponse : c’est vrai qu’il a condamné les attaques du Hamas et déclaré son soutien à Israël dans les premiers jours. Hamas est tout de même un groupe terroriste odieux. Je pense que maintenant tout le monde a compris que les Palestiniens sont sous la coupe du Hamas et les Israéliens sous la coupe des sionistes et que le tout est mené par des banquiers mondialistes. Kennedy est avant tout « pour la paix ». C’est déjà le plus important. Après, il s’attaque déjà à tous les grands lobbys et ça fait 5 ans qu’on le taxe d’extrême droite et d’antisémite (moi aussi on me taxe d’extrême droite) parce qu’il critique la vaccination et le nouvel ordre mondial. J’imagine aisément qu’il ne veut pas prendre le lobby israélien de front, mais cela ne fait pas de lui un sioniste. (contrairement à Trump qui est un « sioniste-chrétien Chabad lubavitch »).